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Dr M. OUEDRAOGO
Enseignant-Chercheur, Institut Des Sciences (IDS)
Laboratoire d’Analyse Numérique d’Informatique
et de BIOmathématique (LANIBIO)
Applied Mathematics, Numerical Analysis, Simulation
and Engineering Science
ouedraogom40@yahoo.fr/ouedraogom958@gmail.com
+226 76 64 46 02/ 71 60 34 43
28/10/2019
Table des matières
2 SERIES NUMERIQUES 18
2.1 Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
1
2.1.1 Dé…nition d’une série . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
2.1.2 Condition nécessaire de convergence d’une série 19
2.1.3 Premiers exemples de séries . . . . . . . . . . . . . 19
2.1.4 Reste de rang n d’une série convergente . . . . . 20
2.1.5 Séries à termes réels positifs . . . . . . . . . . . . . 20
2.1.6 Comparaison des séries . . . . . . . . . . . . . . . . 20
2.1.7 Série de Riemann et de Bertrand . . . . . . . . . . . . 22
2.1.8 Les critères de convergence d’une série à temes
positifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
2.1.9 Séries à termes réels, de signe quelconque, ou à
termes complexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
2.1.10 Séries alternées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
2.1.11 Séries semi-convergentes . . . . . . . . . . . . . . . 24
3 SERIES ENTIERES 26
3.1 Dé…nitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
3.1.1 Dé…nition 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
3.1.2 Dé…nition 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
3.1.3 Lemme d’Abel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
3.1.4 Rayon de convergence d’une série entière . . . . 27
3.1.5 Détermination du rayon de convergence . . . . . 28
3.2 Propriétés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
3.2.1 Continuité d’une série entière . . . . . . . . . . . . 28
3.2.2 Dérivée d’une série entière . . . . . . . . . . . . . . 28
3.2.3 Primitive d’une série entière . . . . . . . . . . . . 29
3.2.4 Opérations sur les séries entières . . . . . . . . . . 30
3.2.5 Fonctions développables en série entière . . . . . 30
3.2.6 Série de Taylor . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
3.2.7 Développements en série entière et opérations . 31
3.2.8 Développements usuels . . . . . . . . . . . . . . . . 32
2
Chapitre 1
EQUATIONS
DIFFERENTIELLES ET
SYSTEMES DIFFERENTIELS
Proposition
Soit l’équation di¤érentielle linéaire du premier ordre
3
8 t 2 I; a(t)y 0 (t) + b(t)y(t) = c(t) (E)
Alors toute combinaison linéaire de solutions de (E) est encore solution
de (E).
Autrement dit, si ' et sont des solutions de (E) alors,pour tout couple
de
scalaires ; 2 R, la fonction ' + est encore solution de E.
On suppose que :
H1 : I est un intervalle de R.
H2 : a est une fonction continue dé…nie sur I et à valeurs dans |.
Alors les solutions de l’équation di¤érentielle homogène normalisée :
4
(E) : y 0 2ty = 0
(E) est une équation di¤érentielle linéaire du premier ordre
sans second membre et normalisée.
La fonction a (t) = 2t possède des primitives sur R.
Une d’entre elles est donnée par A (t) = t2 .
Les solutions de (E) sont les fonctions
2
' (t) = et ; 2R
PROPOSITION 2
Soient I un intervalle et a une fonction continue dé…nie sur I,
(t0 ; y0 ) 2 I |. Alors il existe une et une seule solution du
problème de Cauchy l’équation di¤érentielle
5
y 0 + ty = t; (E)
Les solutions de l’équation homogène :
y 0 + ty = 0
Une solution évidente de (E) est la fonction constante '0 (t) = 1, donc
les solutions de (E) sont les fonctions :
t2
(t) = 1 + e 2 ; 2R
PROPOSITION 4
PROPOSITION 5
t 7! Q(t)emt
où :
Q est un polynôme de degré n si + m 6= 0
Q est un polynôme de degré n + 1 si + m = 0.
6
PROPOSITION 6
t 7! 1 cos(!t) + 2 sin(!t)
où 1; 2 2R
7
COROLLAIRE 1
y = xf (y 0 ) + g(y 0 )
Résolution
Une telle équation se résout en cherchant une représentation
paramétrique des courbes intégrales x = x(t) et y = y(t).
On pose alors y 0 = t et en éliminant dy entre les deux équations
dy = tdx d’une part et y = xf (t) + g(t) d’autre part, on est ramené
à une équation de type linéaire en x de la variable t.
Exemple
2
y = x (y 0 ) + y 0
on pose
dy
y0 = = t ) dy = tdx
dx
on a y = xt2 + t et dy = t2 dx + 2xtdt + dt;
en éliminant dy on obtient
dx
(t t2 )dx 2xtdt dt = 0 ) (t t2 ) 2xt = 1
dt
8
1.2.2 Equations de Bernoulli
On appelle équation de Bernoulli toute équation di¤érentielle
de la forme
Remarque
Si n = 0 l’équation (1) devient une équation linéaire avec second membre
x0 + a(t)x = b(t)
Si n = 1 l’équation (1) devient une équation linéaire sans second membre
x0 + (a(t) b(t))x = 0
n 0
x x + a(t)x1 n
= b(t) (2)
Faisons le changement de variables suivant
y = x1 n
(3)
d’où la dérivée des deux membres de la fonction (3) donne
y 0 = (1 n)x n 0
x
Substituons ces transformations dans l’équation (2), il vient
9
1.2.3 Equations de Riccati
Dé…nition
Remarque
L’équation de Riccati peut etre vue comme une équation
de Bernoulli qui ne serait pas homogène au sens des équations
du premier ordre. L’équation de Riccati se résout en connaissant
une solution particulière et on procède alors à un changement d’inconnue.
z 0 (x) + '0 (x) = a (x) z (x) + a (x) ' (x) + b (x) z 2 (x) +
En ordonnant on a
10
1.2.4 Equations de Clairaut
Dé…nition
On appelle équation de Clairaut toute équation de la forme
Remarque
x = tp + f (p); [6]
Dérivons les deux membres de l’équation (6), on aura
(t + f 0 (p))dp = 0
Deux solutions sont possibles pour cette équation
la première dp = 0 ) p = C
donc l’équation (6) prend la forme
x = Ct + f (C)
la deuxième t + f 0 (p) = 0 ) t = f 0 (p) ou p = '(t)
donc l’équation (6) prend une forme en fonction de p
x= pf 0 (p) + f (p)
ou encore une autre forme en fonction de teq"0
11
1.3 Équations di¤érentielles linéaires du se-
cond ordre
1.3.1 Vocabulaire
DÉFINITION 4
DÉFINITION 5
DÉFINITION 6
12
1.3.2 Résolution de l’équation di¤érentielle homogène
du second ordre dans C
THÉORÈME 2
ar2 + br + c = 0
ay 00 + by 0 + cy = 0
Notons le discriminant de son équation caractéristique.
1) Si 6= 0, l’équation caractéristique de (E) possède deux racines dis-
tinctes r1 et r2 et les solutions de (E)sont les fonctions
où ; 2 C
2) Si = 0; l’équation caractéristique de (E) admet une racine double r
et les solutions de (E) sont les fonctions
13
PROPOSITION 7
14
1.3.4 Équation di¤érentielle du second ordre avec se-
cond membre
On considère dans toute la suite une équation di¤érentielle du second
ordre à coe¢ cients complexes
PROPOSITION 8
PROPOSITION 9.
On suppose que d est une fonction polynomiale. Alors (E) possède une
solution particulière de la forme :
–Q si c 6= 0.
–tQ si c = 0 et a 6= 0
–t2 Q si b = c = 0.
où Q est une fonction polynomiale de même degré que d.
PROPOSITION 10
Cas où d = P emt
15
PROPOSITION11
t 7! 1 cos(!t) + 2 sin(!t):
1; 2 2R
(H) : X 0 = A(t) X
8
0
>
< x1 = a11 (t)x1 + + a1n (t)xn + b1 (t)
0
X = A(t):X + B(t) , ..
> .
: x0 = a (t)x + + ann (t)xn + bn (t)
n n1 1
16
1.4.2 Problème de Cauchy
Dé…nition
Un problème de CAUCHY est la donnée d’un système di¤érentiel et d’une
condition initiale :
X 0 = A(t)X + B(t)
X(t0 ) = X0 ; t0 2 I, X0 2 |n
Théorème de Cauchy
Pour tout t0 2 I, X0 2 |n Il existe une et une seule solution sur I au
problème de CAUCHY :
X 0 = A(t)X + B(t)
X(t0 ) = X0 ; t0 2 I, X0 2 |n
1t nt
X(t) = 1e u1 + + ne un
Si, de plus, on …xe la condition initiale X(0) = X0 , la solution existe et
est unique.
17
Chapitre 2
SERIES NUMERIQUES
2.1 Généralités
2.1.1 Dé…nition d’une série
Dé…nition 1
On dé…nit ainsi une nouvelle suite (Sn )n2N à partir de la suite (Un )n2N .
On appelle série, la suite (Un ; Sn )n2N d’éléments dans |2 .
Un est nommé terme général de la série.
Sn est la somme partielle de rang n. P
On notera, en abrégé, la série (Un ) ou n 0 Un
P
La série n 0 Un est dite convergente si la suite (Sn )n2N des sommes
partielles a une limite lorsque n ! +1
P Dans ce cas, la limite S P = lim n ! +1Sn est appelée somme de la série
+1
U
n 0 n et on
P écrira : S = k=0 Uk
La série n 0 Un est dite divergente si la suite (Sn )n2N n’a pas de limite.
18
Deux séries sont dites de même nature si elles sont toutes les deux conver-
gentes, ou bien toutes les deux divergentes
Proposition
P P
Soit n0 2 N; les séres n 0 Un et n n0 Un sont de même nature. De
plus si elles convergent on a :
X
+1 nX
0 1 X
+1
Un = Un + Un
n=0 n=0 n=n0
Proposition
P
Si la série n 0 Un converge, alors on a :lim n ! +1Un = 0:
La réciproque est fausse.
Une série géométrique est une série dont le terme général est de la forme
Un = aq n ; a 6= 0
Théorème
P
Soit q 2 |, La série géométrique n 0 q n est convergente si et seulement
si jqj < 1. Sa somme est :
X
+1
1
S= qn =
n=0
1 q
Série harmonique
19
Théorème
P 1
Sur la droite réelle R, la série n 0 n est divergente
P
Si la série n 0 Un converge, on appelle reste de rang n :
X
+1
Rn = Uk
k=n+1
Proposition
P
Soit n 0 Un une série convergente alors la suite Rn est convergente et
on a :
lim n ! +1 Rn = 0 et Sn + Rn = S
Série complexe
Si le terme général Un est complexe
P Un =Pan + ibn , P
la somme partielle est Sn = nk=0 Uk = nk=0 ak + i nk=0 bk
Alors
P on a le résultat suivant P: P
U
n 0 n converge () n 0 an et n 0 bn convergent en même
temps
P P
Soient n 0 Un et n 0 Vn deux séries à termes positifs telles que
8n 2 N, Un Vn
20
P P
1) Si n 0 Vn converge alors n 0 Un converge.
P P
2) Si diverge n 0 Un alors n 0 Vn diverge
Théorème 2
P P
Soient n 0 Un et n 0 Vn deux séries à termes positifs telles que
Vn
lim n ! +1 = l 6= 0
Un
P P
Alors n 0 Un et n 0 Vn sont de même nature
P P
Soient n 0 Un et n 0 Vn deux séries à termes positifs à partir d’un
certain rang.
P P
Si Un Vn alors les séries n 0 Un et n 0 Vn sont de même nature.
Remarque
Exemple
n 1
n3n
ln n
A l’in…ni n
tend vers
P0 donc il existe
P stictement positif tel que
0 lnnn donc 0 ln n 1
n 1 3n :
P 1
n 1 n3n
Or n 1 3n
converge car série géométrique de raison 31 ;
P ln n
d’où n 1 n3n converge
21
2.1.7 Série de Riemann et de Bertrand
Série de Riemann
Dé…nition
P 1
On appelle série de Riemann la série à termes positifs n
où est un
réel donné.
Théorème
P 1
La série de Riemann n
converge pour > 1 et diverge pour 1.
Règle de Riemann
P
Soit n 0 Un une série réelle à termes positifs.
Supposons qu’ il existe > 1 tel que lim n ! +1 n Un = 0
P
Alors la série n 0 Un converge.
Série de Bertrand
P 1
On appelle série de Bertrand la série n 2 n (ln n) où ; 2R
Théorème
8
P < >1
1
La série de Bertrand n 2 n (ln n) converge si et seulement si ou
:
= 1 et > 1
P
Soit n 0 Un une série à termes positifs.
p
S’il existe l 2 R tel que lim n ! +1 n Un = l alors on a :
22
P
1) Si l < 1, la série n 0 Un converge.
P
2) Si l > 1, la série n 0 Un diverge.
Remarque
Critère de de D’Alembert
P
Soit n 0 Un une série à termes positifs telle que :
Un+1
lim n ! +1 =l
Un
P
1) Si l < 1; la série n 0 Un converge.
P
2) Si l > 1, la série n 0 Un diverge.
Remarque
Exemple
P P nn
a) n 0 n!1 et b) n 0 n!
un+1 1
P 1
a) un
= n+1
; ! 0 < 1 donc n 0 n! converge
un+1 1+n n
P nn
b) un
= n
; ! e > 1 donc n 0 n! diverge
P
On dit qu’une série Un à termes réelsP ou complexes est absolument
convergente si et seulement si la série jUn j est convergente
23
Théorème
Théorème
P
Soit n 0 Un une série alternée telle que :
lim n ! +1 Un = 0
8n 2 N; jUn+1 jP jUn j (jUn j décroît)
Alors la série Un est convergente.
Dé…nition
P
Une série Un à termes réels ou complexes est dite semi-convergente
si elle est convergente sans être absolument convergente.
24
Exemple
P ( 1)n
Pour 0 < 1; la série n 1 n
est semi-convergente
25
Chapitre 3
SERIES ENTIERES
3.1 Dé…nitions
3.1.1 Dé…nition 1
P
On appelle série entière toute série de fonctions ( fn )
dont le terme général est de la forme
fn (x) = an xn
an xn désigne une suite de | P
et x 2 R
Une série entière est notée ( an xn )
3.1.2 Dé…nition 2
Exemple
xn
Posons fn (x) = n2
on a
2
fn+1 (x) n
lim n ! +1 = lim n ! +1 x = jxj
fn (x) n+1
26
Si jxj < 1 la série est absolument convergente et divergente si jxj > 1
P
Si jxj = 1 alors n 1 n12 par consequent = [ 1; 1]
Dé…nition
P
On appelle rayon de convergence de la série ( an xn ) le nombre
n X o
R = sup r 0; jan j rn converge 2 R+ [ f+1g
NB
Le rayon de convergence d’une série est caractérisé par :
P
1) jxj < R ) ( an xn ) est absolument convergente.
P
2) jxj > R ) ( an xn ) diverge.
3) jxj = R est le cas douteux où on ne peut rien dire
sur la nature de la série.
P
4) Pour tout r 0 tel que r < R, la série ( an xn ) est
normalement (donc absolument) convergente pour jxj r.
27
3.1.5 Détermination du rayon de convergence
Lemme d’Hadamard
P
Soit ( an xn ) une série entière, le rayon de convergence R
est donné par la relation :
1 an+1
p
n
R
= lim n ! +1 an
= lim n ! +1 jan j
Exemple
P q
xn n 1 1
le critère de Cauchy donne lim n ! +1
n 0 2n 2n
= 2
< 1,
donc le rayon de convergence est R = 2
La série est absolument convergente si jxj < 2
3.2 Propriétés
3.2.1 Continuité d’une série entière
Proposition
P
Soit ( an xn ) une série entière de rayon de convergence R
Soit f : ] R; R[! R la fonction dé…nie par
X
f (x) = an x n
n 0
Dé…nition
f (x) f (x0 )
lim x ! x0
x x0
existe. On la note f 0 (x0 ):
28
Dé…nition
Proposition
P
Soit ( an xn ) une série entière de rayon de convergence R et soit
P
f :] R; R[7! R la fonction dé…nie par f (x) = n 0 an xn ;
f est alors dérivable et on :
X
f 0 (x) = nan xn 1
n 1
Proposition
P
Soit ( an xn ) une série entière de rayon de convergence R et soit
P
f :] R; R[! R la fonction dé…nie par f (x) = n 0 an xn
On considère la fonction
P an n+1
F :] R; R[! R la fonction dé…nie par F (x) = n 0 n+1 x
29
3.2.4 Opérations sur les séries entières
Proposition
P P
Soit ( an xn ) et ( bn xn ) deux séries entières ayant
respectivement R et R0 pour rayon de convergence.
Dé…nition
Proposition
30
3.2.6 Série de Taylor
Dé…nition
On appelle série de Taylor d’une fonction f :] R; R[! R de
classe C 1 la série entière
X
+1 (n)
f (0)
xn
n=0
n!
Proposition
Soit f :] R; R[! R une application de
classe C 1 dans un voisinage de 0.
On suppose qu’il existe M > 0 tel que
pour tout n 2 N et pour tout
x 2] R; R[; jf n (x)j M
X
+1 (n)
f (0)
f (x) = xn
n=0
n!
pour tout x 2] R; R[
Théorème 2
31
Développements en série entière et dérivation ou intégration
Théorème
X
+1 n
x
ex =
n=0
n!
X
+1
x2n
cos(x) = ( 1)n
n=0
(2n)!
X
+1
x2n+1
sin(x) = ( 1)n
n=0
(2n + 1)!
X
+1
x2n+1
sh(x) =
n=0
(2n + 1)!
X
+1
x2n
ch(x) =
n=0
(2n)!
b) Pour tout x 2] 1; 1[
1 X
+1
= xn
1 x n=0
1 X +1
= ( 1)n xn
1 + x n=0
X
+1
n 1 xn
ln(1 + x) = ( 1)
n=1
n
X
+1 n
x
ln(1 x) =
n=1
n
32
X
+1
x2n+1
arctan(x) = ( 1)n
n=0
2n + 1
X
+1
( 1) ( n + 1)
(1 + x) = xn
n=0
n!
Exemples
b) g(x) = ln(1 + x + x2 )
Solution
a)
1 1
f (x) = = =
x2 3x + 2 (x 2)(x 1)
a b 1 1
+ = =
x 2 x 1 x 2 x 1
1 1
1 x 2 x
On a
1 X
+1
= xn
1 x n=0
1X x
+1
1 1 1 1 n
= x = =
2 x 2(1 2
) 2 (1 x2 ) 2 n=0 2
33
X
+1
1X x
+1
n
n
f (x) = x =
n=0
2 n=0 2
X
+1
1 X
+1
xn X
+1
1
n
x = 1 xn
n=0
2 n=0
2n n=0
2n+1
b) g(x) = ln(1 + x + x2 )
3
On a 1 + x + x2 = 11 xx et g(x) = ln(1 x3 ) ln(1 x)
donc en utilisant les (DSE) usuels on aura :
P+1 x3n
ln(1 x3 ) = 3
n=1 n avec jx j < 1
P+1 xn
ln(1 x) = n=1 n avec jxj < 1
X
+1 3n
x X
+1 n
x
g(x) = +
n=1
n n=1
n
34