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&
Exercices Corrigés
6 Équation de la chaleur 36
6.1 Résolution de l’équation de la chaleur par séparation des variables . . . . . . . . . . . . . 36
6.2 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
7 Corrections 40
7.1 Les solutions chapitre 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
7.2 Les solutions chapitre 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
7.3 Les Solutions chapitre 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
7.4 Les solutions chapitre 4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
7.5 Les solutions chapitre 5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
7.6 Les solutions chapitre 6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
2
Introduction
Ce polycopié est un résultat du cours qui a été donné aux étudiants du 3 ème année Licence de
l’université de Sidi Bel Abbes pendant deux année. Il contient le strict minimum pour celui qui souhaite
poursuivre les études en mathématiques. Comme l’équations de la physique mathématique repose sur
relativement peu de connaissances aquises, elle présente l’occasion idéale pour l’étudiant de combler
d’éventuelles lacunes en maths ou en physique. C’est la raison pour laquelle la plus part des énoncés
sont suivis d’une preuve complète.
Le polycopié se compose de sept chapitres. Chaque chapitre est subdivisé en sections.
• Le premier chapitre introduit la notion des équations aux dérivées partielles d’ordre 1
• Le deuxième chapitre, est consacré à classifications des équations aux dérivées partielles d’ordre 2
• Le troisième chapitre est consacré à la méthode séparation des variables
• Le quatrième chapitre est consacré à l’étude des propriétés de l’équation de Laplace
• Le cinquième chapitre traite les équations des Ondes avec la méthode de séparation des variables.
• Le sixième chapitre traite les équations de la chaleur avec la méthode de séparation des variables.
• Le dernier chapitre contient une correction d’exercices. Ces exercices servent à la fois à mieux
familiariser l’étudiant avec les notions apprises en cours, et à compléter le cours là ou le temps
nécessaire manquait.
3
Chapitre 1
Les équations aux dérivées partielles sont des équations qui contiennent une ou plusieurs dérivées
partielles, elles doivent donc faire intervenir au moins deux variables independants. L ’ordre d’une éqution
aux dérivées partielles est l’ordre le plus eleve de la dérivée dans l’équation.
les équation aux dérivées partielles peuvent s’obtenir á partir de probléme de geometrie, de physique,
de chemie ou de biologie( l’équation des ondes, de la chaleur, de Laplace...).
Les équations aux dérivées partielles peuvent aussi s’obtenir par elimination des constants arbitrairs ou
des fonctions arbitrairs dans les équations données.
Définition 1.0.1. Une équation aux dérivées partielles d’ordre 1 est une équation fonctionnelle de type
∂u ∂u ∂u
F (x1 , x2 , ..., xn , u, , , ..., )=0 (1.0.1)
∂x1 ∂x2 ∂xn
n
X
ai (X, u)pi = b(X, u). (1.0.2)
i=1
Une équation quasi linéaire dont les coefficients ai (X, u) = ai (X) independants de u est dite semi linéaire,
c’est á dire s’écrit sous la forme
n
X
ai (X)pi = b(X, u) (1.0.3)
i=1
si de plus le deuxiéme membre b est linéaire par rapport à u, on dit l’équation (1.0.3) est linéaire.
Remarque 1.0.1. Toute équation aux dérivées partielles qui ni quasi linéaire ni semi linéaire ni
linéaire est une équation aux dérivées aptielles non linéaire.
2. x ∂u
∂x
+ y ∂u
∂y
= u3 EDP semi linéaire.
3. x ∂u
∂x
+ y ∂u
∂y
= 3u EDP linéaire.
∂u ∂u
4. ∂x
+ ∂y
= 1 EDP non linéaire.
dx dy
= ;
P (x, y) Q(x, y
oú c est une constante. Alors u = ψ(x, y) est une solution de l’EDP (1.1.1), et sa solution générale est
u = ψ(ψ(x, y)).
dx dy
Preuve : ψ(x, y) = c est la solution générale de l’ODO P (x,y)
= Q(x,y)
.
∂ψ ∂ψ
Donc ∂x
dx + ∂y
dy = 0 car dψ(x, y) = 0. Ce qui implique
∂ψ P ∂ψ 1 ∂ψ ∂ψ
dy + dy = 0 =⇒ [P + Q ]dy = 0
∂x Q ∂y Q ∂x ∂y
∂ψ ∂ψ
=⇒ P +Q = 0.
∂x ∂y
Alors u(x, y) = ψ(x, y) est la solution de l’EDP(1.1.1). Il reste de montrer que u(x, y) = ψ(ψ(x, y)) est
la solution de (1.1.1).
5
Ona
∂u ∂ψ
= ψ 0 (ψ(x, y))
∂x ∂x
∂u 0 ∂ψ
= ψ (ψ(x, y)) .
∂y ∂y
Alors P ∂u
∂x
+ Q ∂u
∂y
= ψ 0 (ψ(x, y))[P ∂ψ
∂x
+ Q ∂ψ
∂y
] = 0 car ψ est une solution de (1.1.1).
D’ou le resultat.
Exemple
1. y ∂u
∂x
− x ∂u
∂y
=0
dx dy
= =⇒ ydy = −xdx
y −x
Z Z
=⇒ ydy = −xdx
1 1
=⇒ y 2 = − x2 + c
2 2
=⇒ c = y + x2 .
2
Alors ψ(x, y) = x2 + y 2 est une solution de l’équation ; et sa solution générale est u(x, y) =
ψ(x2 + y 2 ).
2. x ∂u
∂x
− y ∂u
∂y
=0
Z Z
dx dy dx dy
= =⇒ =
x −y x −y
=⇒ ln x = − ln y + c
=⇒ c = ψ(x, y) = xy.
∂u ∂u ∂u
P (x, y, z) + Q(x, y, z) + R(x, y, z) =0 (1.1.2)
∂x ∂y ∂z
– Si un où deux coefficients dans (1.1.2) sont nules ; la resolution de cette équation est automatique.
– Si p 6≡ 0, Q 6≡ 0 et R 6≡ 0, nous avons le resultat suivant.
Proposition 1.1.2. Si ψ1 (x, y, z) = c1 et ψ2 (x, y, z) = c2 (oú c1 et c2 sont des constantes) sont deux
solutions independants du systeme différentielle ordinaire
dx dy dz
= = .
P (x, y, z) Q(x, y, z) R(x, y, z)
Alors u(x, y, z) = ψ(ψ1 (x, y, z); ψ2 (x, y, z)) est la solution générale de l’équation (1.1.2).
6
Exemple : x ∂u
∂x
+ y ∂u
∂y
+ z ∂u
∂z
= 0 équation aux dérivées partielles linéaire d’ordre 1 homogène à 3
variables. (
dx dy
dx dy dz x
= y
,
= = ⇐⇒ dy
x y z = dz
y z
(
ln x = ln y + c1 ,
=⇒
ln y = ln z + c2 ,
(
c1 = ln( xy ),
=⇒
c2 = ln( yz ),
(
ψ1 ((x, y, z) = xy ,
=⇒
ψ2 (x, y, z) = yz ,
dx dy du
= = .
P (x, y) Q(x, y) R(x, y, u)
Exemple : x ∂u
∂x
+ y ∂u
∂y
= u.
dx dy du
Le système caractéristique est x
= y
= u
dx dy
1. x
= y
=⇒ ln x = ln y + c =⇒ c1 = xy .
dy du y
2. y
= u
=⇒ ln y = ln u + c =⇒ c2 = u
1.1.4 Équations aux dérivées patielles d’ordre 1 quasi linéaire non homogène
à 2 variables
Les EDP quasi linéaire sont de la forme
∂u ∂u
P (x, y, u) + Q(x, y, u) = R(x, y, u) (1.1.4)
∂x ∂y
7
équation suivante g(x, y, u) = 0.
En exprimant la différentielle de cette équation, on obtient
(
∂g ∂g ∂g
dg = ∂x
dx + ∂y
dy + ∂u du,
∂u ∂u
du = ∂x
dx + ∂y
dy,
Donc
∂g ∂g ∂g ∂u ∂u ∂g ∂g ∂u ∂g ∂g ∂u
dg = dx + dy + dx + dy =⇒ dg = + dx + + dy.
∂x ∂y ∂u ∂x ∂y ∂x ∂u ∂x ∂y ∂u ∂y
∂g
Par hypothèse ona ∂u
6= 0, on déduit que
−∂g
∂u
∂x
= ∂x
∂g ,
∂u
−∂g (1.1.5)
∂u ∂y
∂y
= ∂g ,
∂u
∂g ∂g
∂y
−P (x, y, u) ∂x
∂g
− Q(x, y, u) ∂g = R(x, y, u)
∂u ∂u
Alors
∂g ∂g ∂g
P (xy, u) + Q(x, y, u) + R(x, y, u) =0
∂x ∂y ∂u
Cèest une équation aux dérivées partielles linéaire d’ordre 1 homogène, sa solution est de la forme
g(x, y, u) = (ψ1 (x, y, u), ψ2 (x, y, u)) par la méthode caractéristique.
F (x, y, u, p, q) = 0 (1.1.6)
∂u ∂u
où u est une fonction inconnue de x et y, p = ∂x
, q= ∂y
, et F une relation non linéaire en p et q.
On appelle integrale complete de l’équation (1.1.6) une famille de solution definies implicitement par
8
une relation de la forme
ϕ(x, y, u, α, β) = 0
Comme dans le cas des EDO une telle solution constitue une integrale singuliére de (1.1.6)
3. S est l’envloppe d’une famille à un paramètre de surfaces appartenant à l’intégrale comlète et ayant
pour équation ϕ(x, y, u, α, h(α)) = 0 où h une fonction donnée.
L’équation de S s’obtient en eliminant α entre les équations
(
ϕ ≡ 0,
∂ϕ ∂ϕ 0
∂α
+ ∂β
h (α) = 0,
cette categorie des soltions qui depend d’une fonction arbitraire s’appelle intégrale générale de l’équation
(1.1.6)
Exemple : u = px+qy−(p2 +q 2 ) EDP d’ordre 1 non homogène , on remarqe que u = ax+by−(a2 +b2 )
est une intégrale copmlète de cette équation où a et b sont des contantes réelles quelqueconq.
En effet p = a, q = b
L’intégrale singulière de cette EDP s’obtient en eliminant entre les équations suivantes
2 2
u = ax + by − (a + b ),
0 = x − 2a =⇒ a = x2 , dérivée par rapport áa
0 = y − 2b =⇒ b = y ,
dérivée par rapport à.b
2
x2 y2 2 +y 2 x2 +y 2
u= 2
+ 2
− (x 4
)= 4
l’intégrale singuliere de 1.1.6).
9
En prenant b = φ(a) = a on aura
L’elimination de a entre ces équations n’est pas possible on ne peut donc exprimer la solution générale
par une équation contenant une fonction arbitraire comme dans le cas dans EDP linéaire d’ordre 1.
Quelques cas particulier Avant de donner une méthode générale de resolution des équations aux
dérivées partielle non linéaires d’ordre 1 nous donnerons des procèdes speciaux pour resoudre 4 type
d’équation.
Type 1 : f (p, q) = 0
par exemple p2 − q 2 = 1 c’est á dire f (p, q) = p2 − q 2 − 1 = 0
Montrer que u = ax + h(a)y + b où (a, b) ∈ IR2 et h est une fonction determinée par f (a, h(a))), est une
intégrale complète de cette équation
∂u ∂u
p= ∂x
= a ;q = ∂y
= h(a),
f (p, q) = 0 = f (a, h(a)),
Cette équation possède pas d’intégrale singuliere car 0 = 1 (dérivée par rapport à a)
Exemple : f (p, q) = p2 − q 2 − 1 a pour intégrale complète
u = ax + h(a)y + b (a, b) ∈ IR2
f (a, h(a)) = 0 =⇒ f (a, h(a)) = a2 − h(a)2 − 1 = 0 =⇒ h(a)2 = a2 − 1
√ √
on prend h(a) = a2 − 1 (où h(a) = − a2 − 1)
√
u = ax + y a2 − 1 − b
Type 2 :u = px + qy + f (p, q)
Cette EDP a pour intégrale complète la famille de surface u = ax + by + f (a, b) où (a, b) ∈ IR2
Exemple : u = p2 + qy + p2 q 2
u = ax + by + a2 b2 (a, b) ∈ IR est une intégrale complète de cette équation
Cherchons les intégrales singulières en eliminant a et b entre
2 2
u = ax + by + a b ,
0 = x + 2ab2 ,
0 = y + 2a2 b,
10
Type 3 :f (u, p, q) = 0
On prend cette EDP comme etant une EDO d’ordre 1, en possant
Exemple : u = p2 + q 2 =⇒ f (u, p, q) = u − p2 − q 2
On pose u = F (x + ay) = F (h)
L’équation devient u = ( du
dh
)2 + a2 ( du
dh
)2 = (1 + a2 )( du
dh
)2
√ √ √
Alors u = 1 + a2 du dh
=⇒ √duu = √1+a dh
2 =⇒ 2 u = √h+b 1+a2
Type 4 :f1 (x, p) = f2 (x, q)
Pour trouver une intégrale complète de cette équation, on pose f1 (x, p) = a a est une constante arbitraire
donc f2 (x, q) = a, on cherche p de l’équation f1 (a, p) = a et q de l’équation f2 (a, q) = a
p = f1 (x, a),
q = f2 (y, a),
du = pdx + qdy,
R R R
Alors du = f1 (x, a)dx+f2 (y, a)dy Donc u = du = f1 (x, a)dx+ f2 (y, a)dy est une intégrale complète
cherchée.
Ces types d’équations ne possedent pas d’intégrale singulièrs.
Exemple :p − q = x2 + y 2
( (
f1 (x, p) = p − x2 = a, p = x2 + a,
=⇒
f2 (y, q) = q + y 2 = a, q = a − y2,
alors Z Z
2
u= (x + a)dx + (a − y 2 )dy + b
1.2 Exercices
Exercice 1.2.1. Pour chacune des équations aux dérivées partielles ci-dessous ; indiquer son ordre, si
elle est linéaire où npn, si elle est linéaire homogène où non.
∂2u
1. ∂x2
+ x ∂u
∂y
=y
2. ( ∂u
∂x
)2 + u( ∂u
∂y
)=1
11
∂4u 4
∂ u ∂4u
3. ∂x4
+ 2 ∂x∂y + ∂y 4
=0
∂2u 2
∂ u ∂2u
4. ∂x2
+ 2 ∂x∂y + ∂y 2
= sin(x)
2
5. ( ∂∂xu2 )2 + ( ∂u
∂x
)2 + sin u = ey
∂u ∂u
Exercice 1.2.2. Soient p = ∂x
,q = ∂y
; Déterminer les solutions des EDP suivants.
1. xp + yq = 0
2. xp − yq = 0
3. yp + xq + u = 0
4. up + q = 1
5. ap + bq = 1
6. xy 2 p + x2 yq = (x2 + y 2 )u
12
Chapitre 2
On considère dans cette partie que équation aux dérivées partielles du second ordre, dont l’inconnue
est une fonction réelle u de deux variables réelles définie sur un ouvert Ω de IR2 .
Définition 2.0.1. On considère une équation aux dérivées partiellesqui s’écrit sous la forme
∂ 2u ∂ 2u ∂ 2u ∂u ∂u
a(x, y) + 2b(x, y) + c(x, y) = F (x, y, , , u). (2.0.1)
∂x2 ∂x∂y ∂y 2 ∂x ∂y
Définition 2.1.1. 1. Les courbes caractéristiques sont les courbes γ qui annulent la quantité
∆(t) = c(ϕ(t), ψ(t))[ϕ0 (t)]2 − 2b(ϕ(t), ψ(t))[ϕ0 (t)ψ 0 (t)] + a(ϕ(t), ψ(t))[ψ 0 (t)]2 .
Théorème 2.1.1. 1. Si a 6≡ 0 les courbes caractéristiques sont les solutions de l’équation différen-
tielle
dy 2 dy
a(x, y)( ) − 2(x, y)( ) + c(x, y) = 0.
dx dx
dx 2 dx
c(x, y)( ) − 2b(x, y)( ) + a(x, y) = 0
dy dy
∂2u ∂2u
1. ∂x2
− ∂y 2
= F est une équation pour la quelle b2 − ac = 1, elle est donc hyperbolique dans IR2 .
dy 2
Ses caractéristiques sont solution d’équation ( dx ) − 1 = 0, Il en existe denx familles solutions
y = x + c1 et y = −x + c2 ce sont des droites.
∂2u 2
∂ u 2
2. ∂x2
+ 2 ∂x∂y + ∂∂yu2 = F puisque b2 − ac = 0 donc l’équation est dite parabolique. Les caractéristique
dy 2 dy
sont solutions de ( dx ) − 2 dx + 1 = 0.Ainsi y = x + c.
∂2u ∂2u
3. ∂x2
+ ∂y 2
= F avec b2 − ac = −1, ainsi l’équation est élliptique, elle n’admet pas des courbes
dy 2
caractéristiques réelles mais complexes. Ses caractéristiques sont solutions d’équation ( dx ) +1 = 0.
Donc y = ix + c1 et y = −ix + c2 .
Soit u une quantité qui depend de x, y ; elle peut etre également exprimée en fonction de ξ et η, naturel-
lement les fonctions ne sont pas les memes. On convient le plus souvent de toujours noter u la quantité
exprimée soit en fonction de x et y ; Soit en fonction de ξ et η et on écrit
14
Nous allons chercher la nouvelle forme de l’équation (2.0.1)
∂ 2u ∂u ∂u
= G( , , u, ξ, η).
∂ξ∂η ∂ξ ∂η
2 2
Exemple 2.3.1. Soit (E) : y 2 ∂∂xu2 − x2 ∂∂yu2 = 0 (x, y) 6= (0, 0) On a b2 − ac = x2 y 2 donc l’équation
du type hyperbolique, les courbes caractéristiques sont c1 = y 2 − x2 et c2 = y 2 + x2 . En suite en fait un
changement variables, on pose ξ = x2 + y 2 et η = y 2 − x2
En effet
∂u ∂u ∂ξ ∂u ∂η ∂u ∂u
= + = 2x − 2x
∂x ∂ξ ∂x ∂η ∂x ∂ξ ∂η
∂ 2u ∂ ∂u ∂u 2
2∂ u
2
2 ∂ u
2
2∂ u ∂u ∂u
2
= (2x − 2x ) = 4x 2
− 8x + 4x 2
+2 −2
∂x ∂x ∂ξ ∂η ∂ξ ∂ξ∂η ∂η ∂ξ ∂η
∂u ∂u ∂ξ ∂u ∂η ∂u ∂u
= + = 2y + 2y
∂y ∂ξ ∂y ∂η ∂y ∂ξ ∂η
∂ 2u ∂ ∂u ∂u 2
2∂ u
2
2 ∂ u
2
2∂ u ∂u ∂u
= (2y + 2y ) = 4y + 8y + 4y + 2 + 2
∂y 2 ∂y ∂ξ ∂η ∂ξ 2 ∂ξ∂η ∂η 2 ∂ξ ∂η
(E) devient
∂ 2u ∂u ∂u
−16x2 y 2 + 2(y 2 − x2 ) − 2(y 2 + x2 ) =0
∂ξ∂η ∂ξ ∂η
Alors la forme canonique de l’équation (E)est
∂ 2u η ∂u ξ ∂u
= 2 2
− 2 2
.
∂ξ∂η 2(ξ − η ) ∂ξ 2(ξ − η ) ∂η
∂ 2u ∂u ∂u
= G( , , u, ξ, η).
∂η 2 ∂ξ ∂η
2 2 2
Exemple 2.3.2. Soit (E) : x2 ∂∂xu2 + 2x ∂x∂y
∂ u
+ y 2 ∂∂yu2
y
On a b2 − ac = 0 donc l’équation du type parabolique, le courbes caractéristique est c = x
En suite en
15
y
fait un changement variables, on pose ξ = x
et η = y
En effet
∂u ∂u ∂ξ ∂u ∂η −y ∂u
= + = 2
∂x ∂ξ ∂x ∂η ∂x x ∂ξ
∂ 2u ∂ −y ∂u 2y ∂u y 2 ∂ 2 u
= ( ) = + .
∂x2 ∂x x2 ∂ξ x2 ∂ξ x4 ∂ξ 2
∂u ∂u ∂ξ ∂u ∂η 1 ∂u ∂u
= + = +
∂y ∂ξ ∂y ∂η ∂y x ∂ξ ∂η
∂ 2u ∂ 1 ∂u ∂u 1 ∂ 2 u 2 ∂u ∂ 2u
= ( + ) = + +
∂y 2 ∂y x ∂ξ ∂η x2 ∂ξ 2 x ∂ξ∂η ∂η 2
∂ 2u ∂ ∂u ∂ 1 ∂u ∂u −1 ∂u y ∂ 2u y ∂ 2u
= ( )= ( + )= 2 − 3 2 − 2
∂x∂y ∂x ∂y ∂x x ∂ξ ∂η x ∂ξ x ∂ξ x ∂ξ∂η
(E) devient
∂u y 2 ∂ 2 u y ∂u y2 ∂ 2u y2 ∂ 2u y2 ∂ 2u y 2 ∂u ∂ 2u
2y + 2 2 −2 −2 2 2 −2 + 2 2 +2 + y2 2 = 0
∂ξ x ∂ξ x ∂ξ x ∂ξ x ∂ξ∂η x ∂ξ x ∂ξ∂η ∂η
∂ 2u 2ξ ∂u 2 ∂u
2
= 2 − .
∂η η ∂ξ η ∂ξ
∂ 2u ∂ 2u ∂u ∂u
2
+ 2 = G( , , u, ξ, η).
∂ξ ∂η ∂ξ ∂η
2 2
Exemple 2.3.3. Soit (E) : ∂∂xu2 + x2 ∂∂yu2 = 0;
les courbes caractéristiques complexes sont c1 = 2y − ix2 et c2 = 2y + ix2 .
En suite en fait un changement variables, on pose
( (
ξ + iη = 2y − ix2 , ξ = 2y,
=⇒
ξ − iη = 2y + ix2 , η = −x2 ,
16
En effet
∂u ∂u ∂ξ ∂u ∂η ∂u
= + = −2x
∂x ∂ξ ∂x ∂η ∂x ∂η
∂ 2u ∂ ∂u ∂u 2
2∂ u
= (−2x = −2 + 4x .
∂x2 ∂x ∂η ∂η ∂η 2
∂u ∂u ∂ξ ∂u ∂η ∂u
= + =2
∂y ∂ξ ∂y ∂η ∂y ∂ξ
∂ 2u ∂ ∂u ∂ 2u
= (2 ) = 4
∂y 2 ∂y ∂ξ ∂ξ 2
(E) devient
∂u ∂ 2u ∂ 2u
−2 + 4x2 2 + 4x2 2 = 0
∂η ∂η ∂ξ
Alors la forme canonique de l’équation (E) est
∂ 2u ∂ 2u −1 ∂u
2
+ 2 = .
∂ξ ∂η 2η ∂η
2.4 Exercices
Exercice 2.4.1. Déterminer le type de l’équation
∂ 2u ∂ 2u
+ y =0
∂x2 ∂y 2
2∂ 2u ∂ 2u 2
2∂ u
sin x 2 − 2y sin x +y =0
∂x ∂x∂y ∂y 2
∂ 2u ∂ 2u ∂ 2u
+ 2 + =0
∂x2 ∂x∂y ∂y 2
∂ 2u ∂ 2u ∂ 2 u ∂u ∂u
4 + 5 + + + =2
∂x2 ∂x∂y ∂y 2 ∂x ∂y
17
Chapitre 3
+∞
X
1
la série a
2 0
+ (an cos nx + bn sin nx) est la série de Fourier de f et on écrit
n=1
+∞
1 X
f (x) ∼ a0 + (an cos nx + bn sin nx)
2 n=1
π−x
Exemple 3.1.1. Soit f ∈ C tel que f (x) = 2
pour x ∈ [−π, π].
Les coefficients de Fourier sont :
π π
π−x
Z Z
1 1
a0 = f (x)dx = dx = π
π −π π −π 2
π
1 π π−x −1
Z Z
1
an = f (x) cos nxdx = cos nxdx = 2
cos nx]π−π = 0
π −π π −π 2 πn
Z π
1 π π−x (−1)n
Z
1
bn = f (x) sin nxdx = sin nxdx =
π −π π −π 2 n
∞
π−x π
X (−1)n
Ainsi la série de Fourier associée à la fonction 2
sur [−π, π] est 2
+ sin nx.
n=1
n
2 π
Z
ak = f (x) cos(kx)dx;
π 0
1 π
Z
bk = f (x) sin(kx)dx = 0 ∀k
π −π
Z π
1
ak = f (x) cos(kx)dx = 0; ∀k
π −π
Z π
2
bk = f (x) sin(kx)dx.
π 0
En exprimant cos(nx) et sin(nx) au moyen des exponentielles imaginaires, c’est à-dire en écrivant
einx + e−inx
cos nx =
2
einx − e−inx
sin nx = ;
2i
La forme complexe de la série de Fourier de f
∞
X
f (x) = cn einx
n=−∞
où Z π
1
cn = f (x)e−inx dx
2π −π
19
3.2 Solutions à variables séparées
Cherchons des solutions de l’équation de Laplace
u(x, y) = f (x)g(y)
g 00 (y) + λg(y) = 0 est une équation différentielle d’ordre 2 à coefficients constantes, donc on
√ √
considère l’équation caractéristique r2 + λ = 0, ainsi r = i λ ou r = −i λ donc
√ √
g(y) = b1 cos( λy) + b2 sin( λy)
– Si λ < 0 on
√ √
f (x) = a1 cos( −λx) + a2 sin( −λx)
√ √
−λy
g(y) = b1 e + b2 e− −λy
.
20
Nous cherchons à déterminer les solutions non-trivial du problème de la forme
u(x, y) = f (x)g(y)
f 00 (x) g 00 (y)
f 00 (x)g(y) + f (x)g 00 (y) = 0 =⇒ =−
f (x) g(y)
Dans cette dernière équation, le terme de gauche est une fonction de y. Pour que cette équation soit
vérifiée, il faut que chacun des termes soit égal à une constante λ. Nous obtenons ainsi
(
f 00 (x) g 00 (y) f 00 (x) − λf (x) = 0,
=− = λ =⇒
f (x) g(y) g 00 (y) + λg(y) = 0,
si nous considérons les conditions à la frontière du problème, nous obtenons
Noter que f (x) 6= 0 pour un x = x0 . Sinon aurons la solution trivial. De meme que g 0 (y) 6= 0 pour
un y = y0 . Sinon g 0 (y) = 0 pour tout 0 ≤ y ≤ N signifie que g est une fonction constante et comme
g(0) = 0 ; nous aurons la solution trivial. Nous avons donc le système d’équation différentielle ordinaire
avec conditions suivant (
f 00 (x) − λf (x) = 0, avec ;f (0) = 0
g 00 (y) + λg(y) = 0, avec ;g(0) = g(N ) = 0
Nous allons premièrement étudier la second équation g 00 (y) + λg(y) = 0 avec g(0) = g(N ) = 0 pour
déterminer les valeurs possibles de λ Il est préférable de commencer avec cette équation parce qu’il y a
deux conditions g(0) = 0 et g(N ) = 0 au lieu d’une seule dans le cas de f
– Si λ < 0, dirons λ = −ν 2 avec ν > 0, alors g(y) = Aeνy + Be−νy est la solution générale de
l’équation g 00 (y) + λg(y) = 0 mais
g(0) = A + B = 0 =⇒ A = −B,
=⇒ A = B = 0
g(N ) = AeνN + Be−νN = A sinh(µN ) = 0
21
comme A = 0 et que nous cherchons une solution non-trivial, nous pouvons supposer que B 6= 0.
Donc sin(νN ) = 0 et νN = nπ où n ∈ IN. En d’autre mots
nπ nπ nπy
ν = νn = ; λn = ( )2 et g(y) = gn (y) = Bn sin( )
N N N
sont respectivement les valeurs possibles de ν, λ et les fonctions g solution de g 00 (y) + λg(y) = 0
avec g(0) = g(N ) = 0. Si maintenant nous considérons l’équation f 00 (x) − λf (x) = 0 avec f (0) = 0
pour λ = λn = ( nπ
N
)2 , nous obtenons la solution générale
nπn nπx
f (x) = C exp( ) + D exp(− )
N N
nπy nπx
un (x, y) = fn (x)gn (y) = an sin( ) sinh( )
N N
est une solution du problème intermédiaire par le principe de superposition, nous obtenons que
nπy nπx
u(x, y) = Σ∞
n=1 an sin( ) sinh( ).
N N
– Si λ = 0 alors g(y) = Ay + B est la solution générale d’équation g 00 (y) + λg(y) = 0, mais ona
g(0) = g(N ) = 0, donc la solution est trivial.
3.3 Exercices
Exercice 3.3.1. 1. Soit f : IR −→ IR, 2π périodique paire tel que
π
1,
si 0 ≤ x < 2
f (x) = π
0, si x = 2
−1, π
<x≤π
si 2
22
Exercice 3.3.2. Déterminer la solution formelle du problème
∆u = 0, 0 ≤ x ≤ M; 0≤y≤N
∂u
∂x (x, 0) = 0,
∂u
∂x
(x, N ) = 0,
u(0, y) = 0,
u(M, y) = h(y).
23
Chapitre 4
∂f x ∂ 2f y 2 − x2
= 2 =⇒ = .
∂x x + y2 ∂x2 (x2 + y 2 )2
∂f y ∂ 2f x2 − y 2
= 2 =⇒ = .
∂y x + y2 ∂y 2 (x2 + y 2 )2
∂2f ∂2f
Ainsi ∆f = ∂x2
+ ∂y 2
=0
– Soit u une fonction harmonique dans un ouvert D de IR2 contenant le disque de rayon R centré
au point M0 de coordonnée (x0 , y0 ) alors ∀ρ < R
Z 2π
1
u(x0 , y0 ) = u(M0 ) = u(x0 + ρ cos θ; y0 + ρ sin θ)dθ.
2π 0
– Soit u une fonction harmonique dans un ouvert D de IR3 contenant la boule de rayon R centrée
au point M0 de coordonnées (x0 , y0 , z0 ) alors ∀ρ < R
Z Z
1
u(x0 , y0 , z0 ) = u(M0 ) = u(x, y, z)dθ
4πρ2 Sρ
Exemple 4.2.1. Soit f une fonction harmonique dans le disque D : r < 2 et tel que f (r, θ) = 3 sin 2θ +1
pour r = 2
Quel est le maximun de f pour r ≤ 2 (D ∪ ∂D)
Solution
– Ona r < 2 et (
x = r cos θ,
=⇒ x2 + y 2 = r2 < 4
y = r sin θ,
25
Soit f : IR2 −→ IR une fonction régulier pour (x, y) 6= (0, 0), il existe unique couple (r, θ) dans
]0, +∞[×[0, 2π[ tel que (
x = r cos θ,
y = r sin θ,
Lemme 4.3.1. Soit u une fonction de classe C 2 et v(r, θ) = u(r cos θ, r sin θ), ona
1 1
∆u(r cos θ, r sin θ) = ∂rr v(r, θ) + ∂r v(r, θ) + 2 ∂θθ v(r, θ).
r r
Preuve Posons x = r cos θ et y = r sin θ. Soit aussi w(r, θ) = ∂x u(x, y) on a d’abord en utilisant
(4.3.1) pour f (x, y) = ∂x u(x, y) = w(r, θ)
sin θ
∂xx u(x, y) = ∂x (∂x u(x, y)) = cos θ∂r w(r, θ) − ∂θ w(r, θ)
r
C’est-à-dire
(
sin θ sin θ
∂r w(r, θ) = cos θ∂rr v(r, θ) + r2 θ
∂ v(r, θ) −r
∂rθ v(r, θ),
∂θ w(r, θ) = − sin θ∂r v(r, θ) + cos θ∂rθ v(r, θ) − cosr θ ∂θ v(r, θ) − sin θ
r
∂θθ v(r, θ),
On a donc finalement
26
Un calcul identique donne
où δ un réel donné et h est une fonction régulier, supposons que h est une fonction périodique de période
2π et on considère le disque ouvert D0 ((0, 0), δ) de IR2 .
En possant (
x = r cos θ,
on obtient x2 + y 2 < δ 2 =⇒ 0 < r < δ
y = r sin θ,
on a (
x2 + y 2 < δ 2 =⇒ (x, y) ∈ D0 ,
x2 + y 2 = δ 2 =⇒ (x, y) ∈ ∂D.
27
On obtient le problème polaire suivant
(
2
∂rr v + 1r ∂r v + 1 2
∂ v
r2 θθ
= 0, pour r < δ
v(δ, θ) = u(δ cos θ, δ sin θ) = h(θ), tel que θ ∈ [0, 2π].
Puisqu’on cherche des solutions v(r, θ) périodique 2π alors v(r, 0) = v(r, 2π).
Pour l’instant ; on laisse tomber la condition non homogène v(r, θ) = h(θ), et on resoud l’équation de
Laplace polaire (homogène) par la méthode de séparation des variables.
On pose
v(r, θ) = f (r)g(θ)
1 1 2 1 1
2
∂rr v + ∂r v + 2 ∂θθ v = 0 ⇐⇒ f 00 (r)g(θ) + f 0 (r)g(θ) + 2 f (r)g 00 (θ) = 0
r r r r
00 1 0 00
f (r) + r f (r) g (θ)
⇐⇒ 1 =− =λ
r2
f (r) g(θ)
(
r2 f 00 (r) + rf 0 (r) − λf (r) = 0,
⇐⇒
g 00 (θ) + λg(θ) = 0, avec g(0) = g(2π)
– Si λ < 0, λ = −µ2 ;
on a g(θ) = c1 eµθ + c2 e−µθ avec g(0) = g(2π),
or la fonction exponentielle n’est pas périodique donc c’est une solution rejetée.
– Si λ > 0, λ = µ2 ,
on a g(θ) = c1 cos(µθ) + c2 sin(µθ) or g(0) = g(2π)
alors
g(θ) = c1 cos(µθ) + c2 sin(µθ)avecµ ∈ IN.
r2 f 00 (r) + rf 0 (r) − λf (r) = 0 est une équation d’Eleur d’ordre 2 ; alors la solution f (r) = rα tel que
√ √
α solution d’équation caractéristique α(α − 1) + α − λ = 0 =⇒ α = λ = µ où α = − λ = −µ
Donc
f (r) = a1 rµ + a2 r−µ
28
Ainsi pour chaque µ on a
v(r, θ) = rµ (Aµ cos(µθ) + Bµ sin(µθ))
Alors
+∞
X
v(r, θ) = rµ (Aµ cos(µθ) + Bµ sin(µθ))
µ=0
est une solution formelle de l’équation polaire. On introduit la condition non homogène v(δ, θ) =
h(θ)
+∞
X
On a v(δ, θ) = h(θ) ⇐⇒ δ µ (Aµ cos(µθ) + Bµ sin(µθ)) = h(θ)
µ=0
+∞
X
a0
D’autre part h(θ) = 2
+ aµ cos(µθ) + bµ sin(µθ)
µ=1
Par identification on obtient
0 a0 a0
δ A0 = , A0 = ,
2 2
aµ
δ µ Aµ = aµ , =⇒ Aµ = δµ
,
bµ
δµB = b ,
B = ,
µ µ µ δµ
tel que Z 2π Z 2π
1 1
a0 = h(ϕ)dϕ; aµ = h(ϕ) cos(µϕ)dϕ
π 0 π 0
Z 2π
1
bµ = h(ϕ) sin(µϕ)dϕ
π 0
Donc
2π +∞
r µ 1 2π 1 2π
Z Z Z
1 X
v(r, θ) = h(ϕ)dϕ+ ( ) ( h(ϕ) cos(µϕ)dϕ) cos(µθ) + ( h(ϕ) sin(µϕ)dϕ) sin(µθ)
2π 0 µ=1
δ π 0 π 0
2π
1 − r2
Z
1
v(r, θ) = h(ϕ) dϕ pour δ = 1
2π 0 1 − 2r cos(θ − ϕ) + r2
29
Solution 4.5.1. on a
Z 2π +∞ Z 2π Z 2π
1 1X n
v(r, θ) = h(ϕ)dϕ + r ( h(ϕ) cos nϕdϕ) cos nθ + ( h(ϕ) sin nϕdϕ) sin nθ
2π 0 π n=1 0 0
Z 2π +∞ Z 2π
1 X
n
= h(ϕ)dϕ + r h(ϕ) cos(nϕ − nθ)dϕ
2π 0 n=1 0
Z 2π +∞
1 2π
Z
1 X
= h(ϕ)dϕ + h(ϕ) rn cos(nϕ − nθ)dϕ
2π 0 π 0 n=1
Z 2π " +∞
#
1 X
= h(ϕ) 1 + 2 rn cos n(ϕ − θ) dϕ.
2π 0 n=1
+∞ +∞
!
X X 1 z
rn cos n(θ − ϕ) = Re zn = Re( − 1) = Re( )
n=1 n=1
1−z 1−z
r cos(θ − ϕ) + ir sin(θ − ϕ)
= Re
1 − r cos(θ − ϕ) − ir sin(θ − ϕ)
[r cos(θ − ϕ) + ir sin(θ − ϕ)][1 − r cos(θ − ϕ) + ir sin(θ − ϕ)]
= Re
[1 − r cos(θ − ϕ) − ir sin(θ − ϕ][1 − r cos(θ − ϕ) + ir sin(θ − ϕ)]
r cos(θ − ϕ) − r2
=
1 − 2r cos(θ − ϕ) + r2
Ainsi Z 2π
2(r cos(θ − ϕ) − r2 )
1
v(r, θ) = h(ϕ) 1 + dϕ
2π 0 1 − 2r cos(θ − ϕ) + r2
Z 2π
1 − 2r cos(θ − ϕ) + r2 + 2r cos(θ − ϕ) − 2r2
1
= h(ϕ)
2π 0 1 − 2r cos(θ − ϕ) + r2
Z 2π
1 1 − r2
= h(ϕ)
2π 0 1 − 2r cos(θ − ϕ) + r2
1 R2 (x2 + y 2 )
Pϕ (x, y) =
2π R2 − 2R(x cos ϕ + y sin ϕ) + (x2 + y 2 )
iθ
1 Re + x + iy
= Re
2π Reiϕ + x − iy
30
4.7 Exercices
Exercice 4.7.1. Monterer que la fonction définie par
1 − x2 − y 2
f (x, y) =
1 − 2x + x2 + y 2
Exercice 4.7.2. En utilissant les coordonnées polaires et la méthode séparation des variables de Fourier,
déterminer la solution formelle du problème suivant
(
∆u = 0, pour x2 + y 2 < 6
u(x, y) = y 2 + y, pour x2 + y 2 = 6
31
Chapitre 5
∂ 2u 2
2∂ u
− c =0
∂t2 ∂x2
En possant (
ξ = x + ct,
η = x − ct,
on a
∂u ∂u ∂ξ ∂u ∂η ∂u ∂u
= + = −c +c
∂t ∂ξ ∂t ∂η ∂t ∂ξ ∂η
∂ 2u 2 2 2
∂ ∂u ∂u 2∂ u 2 ∂ u 2∂ u
= −c + c = c − 2c + c
∂t2 ∂t ∂ξ ∂η ∂ξ 2 ∂ξ∂η ∂η 2
∂u ∂u ∂ξ ∂u ∂η ∂u ∂u
= + = +
∂x ∂ξ ∂x ∂η ∂x ∂ξ ∂η
∂ 2u ∂ 2u ∂ 2u ∂ 2u
∂ ∂u ∂u
2
= + = + 2 + .
∂x ∂x ∂ξ ∂η ∂ξ 2 ∂ξ∂η ∂η 2
Ainsi
∂ 2u 2
2∂ u ∂ 2u
− c = 0 ⇐⇒ =0
∂t2 ∂x2 ∂ξ∂η
Donc
u(x, y) = F (ξ) + G(η) = F (x + ct) + G(x − ct).
1 x+ct
Z
1
u(x, y) = ϕ(x + ct) + ϕ(x − ct) + ψ(z)dz
2 2c x−ct
Preuve : On sait que toute solution de l’équation des ondes de la forme u(x, t) = F (x + ct) + G(x − ct)
avec les conditions initiales
( (
u(x, 0) = ϕ(x), F (x) + G(x) = ϕ(x),
∂u
⇐⇒ ∂
∂t
(x, 0) = ψ(x), ∂t
(F (x + ct) + G(x − ct)) |t=0 = ψ(x) ,
(
F 0 (x) + G0 (x) = ϕ0 (x),
⇐⇒
F 0 (x) − G0 (x) = 1c ψ(x),
Donc
0 1 0 1 0 1 0 1
F (x) = ϕ (x) + ψ(x) et G (x) = ϕ (x) − ψ(x)
2 c 2 c
Z x Z x
1 1
On sait que F (x) − F (0) = [F (s)]x0 = F 0 (s)ds = [ϕ0 (s) + ψ(s)]ds
0Z 2 0 c
x
1 1 1
d’où F (x) − F (0) = 2 ϕ(x) − 2 ϕ(0) + 2c ψ(s)ds Ainsi
0
Z x
1 1 1
F (x) = ϕ(x) + ψ(s)ds + C1 tel que c1 = F (0) − ϕ(0)
2 2c 0 2
De même Z x
1 1 1
G(x) = ϕ(x) − ψ(s)ds + c2 tel que c2 = G(0) − ϕ(0)
2 2c 0 2
Or u(x, t) = F (x + ct) + G(x − ct) et u(x, 0) = ϕ(x)
pour x = 0 ona u(0, 0) = F (0) + G(0) = ϕ(0)
D’autre part Z 0
1 1 1
F (0) = c1 + ϕ(0) + ψ(s)ds = c1 + ϕ(0)
2 2c 0 2
Z 0
1 1 1
G(0) = c2 + ϕ(0) − ψ(s)ds = c2 + ϕ(0)
2 2c 0 2
On déduit que c1 + c2 + ϕ(0) = ϕ(0) =⇒
Z c1 + c2 = 0 x+ct
1 1
D’oú F (x + ct) = c1 + 2
ϕ(x + ct) + 2c
ψ(s)ds.
0
33
Z x−ct
1 1
et G(x − ct) = c2 + 2
ϕ(x − ct) − 2c
ψ(s)ds d’oú en sommant ; on obtient
0
f 00 (x) 1 g 00 (t)
= 2
f (x) c g(t)
Comme le membre de gauche ne dépend que de x et le membre de droite que de t on en déduit qu’ils
sont constant, c’est à dire qu’il existe λ ∈ IR avec
(
f 00 (x) − λf (x) = 0,
g 00 (t) − λc2 g(t) = 0,
2em étape On cherche les solutions non nulles de l’équation en f (x) avec les conditions aux limites, soit
(
f 00 (x) − λf (x) = 0,
f (0) = f (l) = 0
34
– Si λ > 0
√ √
f (x) = Ae λx
+ Be− λx
f (0) = 0 =⇒ A + B = 0
√ √
λl − λl
f (l) = 0 =⇒ A e −e
√
=⇒ 2A sinh( λl) = 0
=⇒ A = B = 0
Il n’y a donc pas de solutions non nulles dans ce cas.
– Si λ = 0
f (x) = Ax + B
f (0) = 0 =⇒ B = 0
f (l) = 0 =⇒ Al = 0 =⇒ A = B = 0
Il n’y a donc pas de solutions non nulles dans ce cas non plus.
– Si λ < 0 c’est à dire λ = −ω 2 , on a
D’autre part ( (
f (0) = 0, α = 0, nπ
=⇒ =⇒ ω =
f (l) = 0, β sin(ωl) = 0, l
Ainsi
nπ
f (x) = β sin( x)
l
3em étape De même façon pour la deuxième équation différentielle d’ordre 2
étant donné qu’il n’y a pas de condition initiale à cette équation différentielle d’ordre 2 on trouve
un espace vectoriel de dimension 2 de solutions. α0 et β0 sont des constantes arbitraires. 4em étape
On écrit à nouveau la solution u(x, t) comme somme de toutes les solutions élémentaires
∞
X nπ h nπc nπc i
u(x, t) = sin( x) αn cos( t) + βn sin( t)
n=1
l l l
35
Il faut maintenant déterminer les coefficients αn et βn grâce aux conditions initiales, ce qui donne
∞
X nπ
u(x, 0) = ϕ(x) = αn sin( x),
l
n=1
∞
∂u
X nπc nπ
∂t
(x, 0) = ψ(x) = βn sin( n),
l l
n=1
D’autre part
∞ Z π
X 2
ϕ(x) = an sin(nx) tel que an = ϕ(x) sin(nx)dx
n=1
π 0
∞ Z π
X 2
ψ(x) = bn sin(nx) tel que bn = ψ(x) sin(nx)dx
n=1
π 0
avec Z l
2
αn = ϕ(x) sin(nx)dx
l 0
Z l
2
βn = ψ(x) sin(nx)dx
ncl 0
Exercice 5.2.1. Soit u(x, t) le déplacement vertical d’une corde guidé par l’équation d’onde
∂ 2u ∂ 2u
ν2 =
∂x2 ∂t2
Décriver u(x, t) lorsque la corde est tendue et relâchée. Les conditions aux limites sont u(0, t) = 0 et
u(l, t) = 0 où l = π. Les conditions initiales sont u(x, 0) = f (x) et ut (x, 0) = 0 où
(
2x π
π
, 0≤x< 2
f (x) = 2x π
2− π
, 2
≤x≤π
36
Chapitre 6
Équation de la chaleur
∂u ∂ 2u
= a2 2
∂t ∂x
bien que u(x, t) soit une fonction de deux variables on désigne suivant cette équation par expression
l’équation de la chaleur de dimension 1.
Exemple 6.1.1.
∂u 2
∂t
= a2 ∂∂xu2 , 0 ≤ x ≤ l; t≥0
u(0, t) = u(l, t) = 0,
u(x, 0) = ϕ(x),
u(x, t) = f (x)g(t)
g 0 (t) f 00 (x)
=
a2 g(t) f (x)
f (0) = 0 =⇒ A + B = 0
√ √
f (l) = 0 =⇒ A e λl − e− λl
√
=⇒ 2A sinh( λl) = 0
=⇒ A = B = 0
Il n’y a donc pas de solutions non nulles dans ce cas.
– Si λ = 0 alors
f (x) = Ax + B
f (0) = 0 =⇒ B = 0
f (l) = 0 =⇒ Al = 0 =⇒ A = B = 0
Il n’y a donc pas de solutions non nulles dans ce cas non plus.
– Si λ < 0 alors
√ √
f (x) = A cos( −λx) + B sin( −λx)
f (0) = 0 =⇒ A = 0
√
f (l) = 0 =⇒ B sin( −λl) = 0
√
=⇒ B = 0 où bien −λl = nπ
38
Il existe donc des solutions non nulles dans ce cas qui sont
nπ
fn (x) = B sin( x)
l
étant donné qu’il n’y a pas de condition initiale à cette équation différentielle d’ordre 1 on trouve
un espace vectoriel de dimension 1 de solutions. cn est une constante arbitraire pour le moment.
A ce stade, les fonctions
fn (x)gn (t)
sont solutions de l’E.D.P. et des conditions aux limites mais pas de la condition initiale.
3em étape : L’équation étant linéaire, la somme de plusieurs solutions à l’équation est toujours
solution de l’équation. On écrit donc la solution u(x, t) comme somme de toutes les solutions
élémentaires ∞
X nπ n2 π 2
u(x, t) = an sin( x) exp(−a2 2 t)
n=1
l l
Il faut maintenant déterminer les coefficients an pour que la solution u(x, t) vérifie la condition
initiale. Cette condition initiale s’écrit
u(x, 0) = ϕ(x)
ce qui donne
∞ ∞
X nπ X
an sin( x) = bn sin(nx)
n=1
l n=1
tel que Z π
2
bn = ϕ(x) sin(nx)dx
π 0
6.2 Exercices
Exercice 6.2.1. La diffusion de la chaleur dans une tige est guidée par l’EDP
2
2∂u ∂u
α 2
=
∂x ∂t
39
où u(x, t) est la température à la position x à l’instant t. Les extrémités sont collées à des blocs de
glace de telle sorte que u(0, t) = 0 et u(L, t) = 0 où L = π. Au départ, la tige est chauffée au centre et
on a
π
0, 0 ≤ x <
3
u(x, 0) = f (x) = π 2π
1, 3
≤x≤ 3
2π
<x≤
0,
3
π
40
Chapitre 7
Corrections
2. ( ∂u
∂x
)2 + u( ∂u
∂y
) = 1 est une EDP non linéaire, non homogène d’ordre 1.
∂4u 4 ∂4u
3. ∂x4
+ 2 ∂x∂2 ∂y
u
2 + ∂y 4
= 0 est une EDP d’ordre 4 linéaire, homogène
∂2u ∂2u ∂2u
4. ∂x2
+ 2 ∂x∂y + ∂y 2
= sin x l’ EDP est linéaire, non homogène d’ordre 2.
2
5. ( ∂∂xu2 )2 + ( ∂u
∂x
)2 + sin u = ey l’EDP est linéaire d’ordre 2 non homogène.
La solution 1.2.2
1. xp + yq = 0 ; considérons l’équation caractéristique
dx dy
= =⇒ ln x = ln y + c
x y
x
=⇒ c = ln x − ln y = ln
y
x
=⇒ k =
y
Ainsi la solution générale est u(x, y) = ϕ( xy ) tel que ϕ est une fonction arbitraine
dx dy
= =⇒ ln x = − ln y + c
x −y
=⇒ c = ln x + ln y = ln(xy)
=⇒ k = xy
Ainsi la solution générale est u(x, y) = ϕ(xy) tel que ϕ est une fonction arbitraine
3. yp + xq + u = 0 considérons le système caractéristique
(
dx dy
dx dy du y
= x
,
= = =⇒
y x −u dx
= du
,
y −u
(
c1 = x 2 + y 2 ,
=⇒ x
c2 = e y u,
x
Ainsi ϕ(c1 ) = c2 =⇒ ϕ(x2 + y 2 ) = e y u
x
Alors la solution générale est u(x, y) = ϕ(x2 + y 2 )e− y
4. ap + bq = 1 (
dx dy
dx dy du a
= b
,
= = =⇒
a b 1 dx
= du,
a
(
c1 = bx − ay,
=⇒
c2 = a1 x − u,
Ainsi ϕ(c1 ) = c2 =⇒ ϕ(bx − ay) = a1 x − u Alors la solution générale est u(x, y) = a1 x − ϕ(bx − ay).
5. xy 2 p + x2 yq = (x2 + y 2 )u
–
dx dy
2
= 2 =⇒ xdx = ydy
xy xy
1 1
=⇒ x2 = y 2 + c
2 2
=⇒ c1 = x − y 2
2
–
dx du (x2 + y 2 )dx du
= =⇒ =
xy 2 (x2 + y 2 )u xy 2 u
x 1 du
=⇒ ( 2 + )dx =
y x u
2
x
=⇒ 2 + ln x = ln u + c2
2y
x2
=⇒ c2 = 2 + ln x − ln u
2y
42
x 2
2 2
Alors la solution générale est u(x, y) = exp[ 2y 2 ln x − ϕ(x − y )]
La solution 1.2.3
(
∂u
∂t
+ 2xt ∂u
∂x
= u,
1.
u(x, 0) = x,
dt dx du
Donc le système caractéristique est 1
= 2xt
= u
Z Z
dt dx dx
= =⇒ 2tdt =
1 2xt x
=⇒ t2 + c1 = ln x
2
=⇒ x = Aet
dt du
= =⇒ t + c2 = ln u
1 u
=⇒ u = Bet
On a u(x, 0) = x = B = A
2 2
Ainsi u(x, t) = Aet = xe−t et = xet−t .
(
∂u
∂t
− 4t ∂u
∂x
= u,
2. 2
u(x, 0) = e−x ,
dt dx du
Donc le système caractéristique est 1
= −4t
= u
Z Z
dt dx
= =⇒ −4tdt = dx
1 −4t
=⇒ −2t2 + c1 = x
=⇒ c1 = x + 2t2
dt du
= =⇒ t + c2 = ln u
1 u
=⇒ u = Aet
2 2
On a u(x, 0) = e−x = A = e−c1
2 )2 2 )2
Ainsi u(x, t) = e−(x+2t .et = et−(x+2t .
(
∂u
∂t
+ 2 ∂u
∂x
= 2t,
3.
u(x, 0) = cos(3x),
dt dx du
Donc le système caractéristique est 1
= 2
= 2t
Z Z
dt dx
= =⇒ dx = 2dt
1 2
=⇒ x = 2t + c1
=⇒ c1 = x − 2t
43
Z Z
dt du
= =⇒ 2tdt = du
1 2t
=⇒ t2 + c2 = u
dy 2 dy √ dy √
( ) + y = 0 =⇒ = −y où = − −y
dx Zdx Z dx Z
−dy
Z
dy
=⇒ √ = dx où √ = dx
−y −y
√ √
=⇒ 2 −y = −x + c1 où 2 −y = x − c2
√ √
=⇒ c1 = x + 2 −y et c2 = x − 2 −y
( √
∂ξ ∂ξ
ξ = x + 2 −y,
En posant √ tel que Jacobien = ∂x ∂y
= √2 6= 0
∂η ∂η −y
η = x − 2 −y,
∂x ∂y
∂u ∂u ∂ξ ∂u ∂η ∂u ∂u
= + = +
∂x ∂ξ ∂x ∂η ∂x ∂ξ ∂η
∂ 2u ∂ ∂u ∂u ∂ 2u ∂ 2u ∂ 2u
= ( + ) = + +
∂x2 ∂x ∂ξ ∂η ∂ξ 2 ∂ξ∂η ∂η 2
∂u ∂u ∂ξ ∂u ∂η −1 ∂u 1 ∂u
= + =√ +√
∂y ∂ξ ∂y ∂η ∂y −y ∂ξ −y ∂η
∂ 2u ∂ −1 ∂u 1 ∂u −1 ∂ 2 u 1 2 u 2 ∂ 2u 1 ∂u 1 ∂u
2
= ( √ + √ ) = 2
− 2
+ + √ − √
∂y ∂y −y ∂ξ −y ∂η y ∂ξ y ∂η y ∂ξ∂η 2y −y ∂ξ 2y −y ∂η
Ainsi l’EDP devient
∂ 2u
1 ∂u ∂u
+ − =0
∂ξ∂η 2(ξ − η) ∂ξ ∂η
44
2. pour y > 0
L’équation caractéristique est
Z Z Z Z
dy dy dy
( )2 + y = 0 =⇒ √ = idx ou √ = − idx
dx y y
√ √
=⇒ c = 2 y − ixou c = 2 y + ix
( √ ( √
ξ + iη = 2 y − ix, ξ = 2 2,
En posant √ =⇒
ξ − iη = 2 y + ix, η = −x,
∂u ∂u ∂ξ ∂u ∂η ∂u
= + =−
∂x ∂ξ ∂x ∂η ∂x ∂η
∂ 2u ∂ ∂u ∂ 2u
= (− ) =
∂x2 ∂x ∂η ∂η 2
∂u ∂u ∂ξ ∂u ∂η 1 ∂u
= + =√
∂y ∂ξ ∂y ∂η ∂y y ∂ξ
∂ 2u ∂ 1 ∂u 1 ∂u 1 ∂ 2 u
= ( √ ) = √ +
∂y 2 ∂y y ∂ξ 2y y ∂ξ y ∂ξ 2
Ainsi l’EDP devient
∂ 2 u 1 ∂u ∂ 2 u
+ + 2
∂η 2 ξ ∂ξ ∂ξ
La solution 2.4.2
2 2 2 2
sin x ∂∂xu2 − 2y sin x ∂x∂y
∂ u
+ y 2 ∂∂yu2 est une équation du type parabolique ; Elle admet une courbe caracté-
ristique
L’équation caractéristique est
dy dy dy
sin x( )2 + 2y sin x + y 2 = 0 =⇒
2
sin x + y = 0
dx dx dx
dy dx
=⇒ =−
y sin x
Z Z
dy dx
=⇒ =−
y sin x
45
Z
dx
Déterminer la valeur de I =
Z Z sin x
dx dx
I= =
sin x 2 cos x2 sin x2
Z
1 1 1
= x. dx
2 cos 2 sin x2
1 cos x2
Z
1
= . dx
2 cos2 x2 sin x2
Z
1 1 1
= x. dx
2 cos 2 tan x2
2
Z 1
1 cos2 x2
=
2 tan x2
x
= ln(tan ).
2
Donc y = tanc x est une courbe caractéristique de l’ EDP
2
La solution 2.4.3
∂2u 2
∂ u ∂2u
∂x2
+ 2 ∂x∂y + ∂y 2
= 0 est une équation parabolique
L’équation caractéristique est
2
dy 2 dy dy
( ) − 2( ) + 1 = 0 =⇒ −1 =0
dx dx dx
Z Z
=⇒ dy = dx
=⇒ y = x + c
(
ξ = y − x, −1 1
On pose tel que jacobien = = −1 6= 0
η = x, 1 0
∂u ∂u ∂ξ ∂u ∂η ∂u ∂u
= + =− +
∂x ∂ξ ∂x ∂η ∂x ∂ξ ∂η
∂ 2u ∂ 2u ∂ 2u ∂ 2u
∂ ∂u ∂u
= − + = 2 −2 + 2
∂x2 ∂x ∂ξ ∂η ∂ξ ∂ξξ∂η ∂η
∂u ∂u ∂ξ ∂u ∂η ∂u
= + =
∂y ∂ξ ∂y ∂η ∂y ∂ξ
∂ 2u ∂ 2u
∂ ∂u
= =
∂y 2 ∂y ∂u ∂ξ 2
∂ 2u ∂ ∂u ∂ ∂u ∂ ∂u ∂ ∂u ∂u ∂ 2u ∂2
= ( )= ( )= ( )= (− + )=− 2 +
∂x∂y ∂x ∂y ∂x ∂ξ ∂ξ ∂x ∂ξ ∂ξ ∂η ∂ξ ∂ξ∂η
46
Donc l’ EDP devient
∂ 2u ∂u
2
= 0 =⇒ = f (ξ)
∂η ∂η
Z Z
∂u
=⇒ = f (ξ)
∂η
=⇒ u(ξ, η) = f (ξ)η + g(ξ)
=⇒ u(x, y) = f (y − x)x + g(y − x)
Solution 2.4.4
2 2 2
4 ∂∂xu2 + 5 ∂x∂y
∂ u
+ ∂∂yu2 + ∂u
∂x
+ ∂u
∂y
= 2 est une équation hyperbolique, elle admet deux courbes caractéristique
dy 2 dy
réelles. Donc on considére l’équation caractéristique 4( dx ) − 5( dx ) + 1 = 0.
dy dy 2 dy
On pose X = dx
, donc 4( dx ) − 5( dx ) + 1 = 0 ⇐⇒ 4X 2 − 5X + 1 = 0
1
L’équation admet deux racines X = 4
et X = 1
Ainsi ( ( (
dy
dx
= 14 , y = 14 x, +c1 c1 = 4y − x,
dy
=⇒ =⇒
dx
= 1, y = x + c2 , c2 = y − x,
(
ξ = 4y − x,
En suite, en posant
η = y − x,
∂u ∂u ∂ξ ∂u ∂η ∂u ∂u
= + =− −
∂x ∂ξ ∂x ∂η ∂x ∂ξ ∂η
∂ 2u ∂ 2u ∂ 2u ∂ 2u
∂ ∂u ∂u
2
= − − = 2 +2 +
∂x ∂x ∂ξ ∂η ∂ξ ∂ξ∂η ∂η 2
∂u ∂u ∂ξ ∂u ∂η ∂u ∂u
= + =4 +
∂y ∂ξ ∂y ∂η ∂y ∂ξ ∂η
∂ 2u ∂ 2u ∂ 2u ∂ 2u
∂ ∂u ∂u
2
= 4 + = 16 2 + 8 +
∂y ∂y ∂ξ ∂η ∂ξ ∂ξ∂η ∂η 2
∂ 2u ∂ ∂u ∂ ∂u ∂u ∂ 2u ∂ 2u ∂ 2u
= ( )= (4 + ) = −4 2 − 5 − 2
∂x∂y ∂x ∂y ∂x ∂ξ ∂η ∂ξ ∂ξ∂η ∂η
Donc l’EDP devient
∂ 2u 1 ∂u 2
− =−
∂ξ∂η 3 ∂ξ 9
Alors
−2 −2
Z Z Z
∂ ∂u 1 ∂u ∂ ∂u 1 ∂u
( )− = =⇒ ( ( )dξ − dξ = dξ
∂η ∂ξ 3 ∂ξ 9 ∂η ∂ξ 3 ∂ξ 9
∂u 1 −2
=⇒ − u(ξ, η) = ξ
∂η 3 9
47
est une équation differentielle d’ordre 1 non homogène
L’équation homogène est
∂u 1 du 1
= u(ξ, η) =⇒ = dη
∂η 3 u(ξ, η) 3
1
=⇒ ln u(ξ, η) = η
3
1
η
=⇒ u(ξ, η) = e 3
Il est clair que 23 ξ est une solution particulier d’ équation non homogène
Alors la solution générale d’équation non homogène est
1 2
u(ξ, η) = e 3 η + ξ
3
2 h nπ nπ i
= sin + sin
nπ 2 2
4 nπ
= sin( )
(nπ 2
0, si n paire
= 4(−1)n
nπ
, si n impaire
2. f (t) = |sin t|
Comme la fonction f est paire on a ∀n ∈ IN, bn = 0 et on a pour tout n ∈ IN
Z π
2
an = f (t) cos(nt)dt
π 0
(
sin t, si sin t ≥ 0
On sait que |sin t| =
− sin t si sin t < 0
Donc
π π π
sin(t + nt) + sin(t − nt) 1 − cos t(1 + n) cos t(1 − n)
Z Z
2 2
an = sin t cos(nt)dt = dt = +
π 0 π 0 2 π 1+n 1−n 0
48
Solution 3.3.2 Nous cherchons à déterminer les solutions non-trivial par la méthode séparation des
variables
On pose u(x, y) = f (x)g(y) En substituant dan l’EDP et on séparant les variales, nous obtenons
f 00 (x) g 00 (y)
f 00 (x)g(y) + f (x)g 00 (y) = 0 =⇒ =−
f (x) g(y)
Dans cette dernière équation, le terme de gauche est une fonction de y. Pour que cette équation soit
vérifiée, il faut que chacun des termes soit égal à une constante λ. Nous obtenons ainsi
(
f 00 (x) g 00 (y) f 00 (x) − λf (x) = 0,
=− = λ =⇒
f (x) g(y) g 00 (y) + λg(y) = 0,
si nous considérons les conditions à la frontière du problème, nous obtenons
∂u
∂x
(x, 0) = f 0 (x)g(0) = 0, pour 0 ≤ x ≤ M =⇒ g(0) = 0
∂u
∂x
(0, N ) = f 0 (x)g(N ) = 0, pour ;0 ≤ x ≤ M =⇒ g(N ) = 0
u(0, y) = f (0)g(y) = 0, pour .0 ≤ y ≤ N =⇒ f (0) = 0
Noter que f (x) 6= 0 pour un x = x0 . Sinon aurons la solution trivial. De meme que g 0 (y) 6= 0 pour
un y = y0 . Sinon g 0 (y) = 0 pour tout 0 ≤ y ≤ N signifie que g est une fonction constante et comme
g(0) = 0 ; nous aurons la solution trivial. Nous avons donc le système d’équation différentielle ordinaire
avec conditions suivant (
f 00 (x) − λf (x) = 0, avec ;f (0) = 0
g 00 (y) + λg(y) = 0, avec ;g(0) = g(N ) = 0
Nous allons premièrement étudier la second équation g 00 (y) + λg(y) = 0 avec g(0) = g(N ) = 0 pour
déterminer les valeurs possibles de λ Il est préférable de commencer avec cette équation parce qu’il y a
deux conditions g(0) = 0 et g(N ) = 0 au lieu d’une seule dans le cas de f
– Si λ < 0, dirons λ = −ν 2 avec ν > 0, alors g(y) = Aeνy + Be−νy est la solution générale de
l’équation g 00 (y) + λg(y) = 0 mais
g(0) = A + B = 0 =⇒ A = −B,
=⇒ A = B = 0
g(N ) = AeνN + Be−νN = A sinh(µN ) = 0
comme A = 0 et que nous cherchons une solution non-trivial, nous pouvons supposer que B 6= 0.
49
Donc sin(νN ) = 0 et νN = nπ où n ∈ IN. En d’autre mots
nπ nπ nπy
ν = νn = ; λn = ( )2 et g(y) = gn (y) = Bn sin( )
N N N
sont respectivement les valeurs possibles de ν, λ et les fonctions g solution de g 00 (y) + λg(y) = 0
avec g(0) = g(N ) = 0. Si maintenant nous considérons l’équation f 00 (x) − λf (x) = 0 avec f (0) = 0
pour λ = λn = ( nπ
N
)2 , nous obtenons la solution générale
nπn nπx
f (x) = C exp( ) + D exp(− )
N N
nπy nπx
un (x, y) = fn (x)gn (y) = an sin( ) sinh( )
N N
est une solution du problème intermédiaire par le principe de superposition, nous obtenons que
nπy nπx
u(x, y) = Σ∞
n=1 an sin( ) sinh( ).
N N
Il faut maintenant déterminer les coefficients an pour que la solution u(x; t) vérifie la condition
initiale. Cette condition initiale s’écrit
u(M, y) = h(y)
On a
nπy nπM
u(M, y) = Σ∞
n=1 an sin( ) sinh( ) = h(y).
N N
Il faut donc considérer la série de Fourier impaire de la fonction h, on obtient
Z N
nπM 2 nπy
an sinh( )= h(y) sin( )dy
N N 0 N
C’est à dire Z N
2 nπy
an = h(y) sin( )dy
N sinh( nπM
N
) 0 N
– Si λ = 0 alors g(y) = Ay + B est la solution générale d’équation g 00 (y) + λg(y) = 0, mais ona
g(0) = g(N ) = 0, donc la solution est trivial.
50
7.4 Les solutions chapitre 4
La solution 4.7.1
∂2f ∂2f
1. f est une fonction harmonique car ∂x2
+ ∂y 2
=0
1−x2 −y 2 1−x2 −y 2
2. On a f (x, y) = 1−2x+x2 +y 2
= (x−1)2 +y 2
est définie dans IR2 − (1, 0)
2 2 2 0
D = (x, y) ∈ IR \x + y < 1 = D ((0, 0), 1) est un disque ouvert du centre (0, 0) et de rayon
R = 1.
Donc f est définie dans D, mais le point (1, 0) 6∈ ∂D c’est à dire f est discontinue dans ∂D.
Alors le principe du maximun n’est pas vérifié pour cette fonction.
La solution 4.7.2
En possant (
x = r cos θ, √
on obtient x2 + y 2 < 6 =⇒ 0 < r < 6
y = r sin θ,
√
On considère un disque ouvert D de centre (0, 0) et de rayon R = 6 on a
(
x2 + y 2 < 6 =⇒ (x, y) ∈ D0 ,
x2 + y 2 = 6 =⇒ (x, y) ∈ ∂D.
Puisqu’on cherche des solutions v(r, θ) périodique 2π alors v(r, 0) = v(r, 2π).
Pour l’instant ; on laisse tomber la condition non homogène v(r, θ) = h(θ), et on resoud l’équation de
Laplace polaire (homogène) par la méthode de séparation des variables.
On pose
v(r, θ) = f (r)g(θ)
51
v étant une fonction périodique de période 2π alors g(0) = g(2π) on a
1 1 2 1 1
2
∂rr v + ∂r v + 2 ∂θθ v = 0 ⇐⇒ f 00 (r)g(θ) + f 0 (r)g(θ) + 2 f (r)g 00 (θ) = 0
r r r r
00 1 0 00
f (r) + r f (r) g (θ)
⇐⇒ 1 =− =λ
r2
f (r) g(θ)
(
r2 f 00 (r) + rf 0 (r) − λf (r) = 0,
⇐⇒
g 00 (θ) + λg(θ) = 0, avec g(0) = g(2π)
– Si λ < 0, λ = −µ2 ;
on a g(θ) = c1 eµθ + c2 e−µθ avec g(0) = g(2π),
or la fonction exponentielle n’est pas périodique donc c’est une solution rejetée.
– Si λ > 0, λ = µ2 ,
on a g(θ) = c1 cos(µθ) + c2 sin(µθ) or g(0) = g(2π)
alors
g(θ) = c1 cos(µθ) + c2 sin(µθ)avecµ ∈ IN.
r2 f 00 (r) + rf 0 (r) − λf (r) = 0 est une équation d’Eleur d’ordre 2 ; alors la solution f (r) = rα tel que
√ √
α solution d’équation caractéristique α(α − 1) + α − λ = 0 =⇒ α = λ = µ où α = − λ = −µ
Donc
f (r) = a1 rµ + a2 r−µ
Alors
+∞
X
v(r, θ) = rµ (Aµ cos(µθ) + Bµ sin(µθ))
µ=0
√
est une solution formelle de l’équation polaire. On introduit la condition non homogène v( 6, θ) =
√
h(θ) = 6 sin2 θ + 6 sin θ
+∞
√ X √ µ
On a v( 6, θ) = h(θ) ⇐⇒ 6 (Aµ cos(µθ) + Bµ sin(µθ)) = h(θ)
µ=0
52
+∞
X
a0
D’autre part h(θ) = 2
+ aµ cos(µθ) + bµ sin(µθ)
µ=1
Par identification on obtient
a0 a0
A√0 = 2 , A0 = 2 ,
( 6)µ Aµ = aµ , =⇒ Aµ = (√a6)
µ
µ,
√
( 6)µ B = b ,
B = √bµ ,
µ µ µ ( 6)µ
tel que
2π 2π √ 2π
Z
1 − cos 2ϕ
Z Z
1 1 2 6
a0 = h(ϕ)dϕ = (6 sin ϕ + 6 sin ϕ)dϕ = dϕ
π 0 π 0 π 0 2
√ Z 2π
1 2π 6 2π 2
Z Z
6
aµ = h(ϕ) cos(µϕ)dϕ = sin ϕ cos(µϕ) + sin ϕ cos(µϕ)
π 0 π 0 π 0
√ Z 2π
1 2π 6 2π 2
Z Z
6
bµ = h(ϕ) sin(µϕ)dϕ = sin ϕ = sin(µϕ) + sin ϕ sin(µϕ)
π 0 π 0 π 0
∂ 2u ∂ 2u
ν2 =
∂x2 ∂t2
avec (
u(0, t) = u(l, t) = 0,
u(x, 0) = f (x), ut (x, 0) = 0.,
Donc on obtient
nπx
Xn = sin( )
l
À ces fonctions propres Xn on trouve les solutions correspondantes
nπat
Tn = cos( ), avec T 0 (0) = 0
l
La solution générale est obtenue par le principe de superposition des solutions linéairement indépen-
53
dantes ∞
X nπx nπat
u(x, t) = bn sin( ) cos( )
1
l l
Avec la condition initiale u(x, 0) = f (x), on peut trouver les coefficients bn en considérant la série de
Fourier du prolongement impaire de f (x) (série en sinus).
∂ 2u ∂u
α2 2
=
∂x ∂t
La première EDO par rapport à x est un problème avec conditions aux frontières qui donne les
valeurs propres et fonctions propres
n2 π 2
λn =
l2
nπx
Xn (x) = sin( )
l
À ces fonctions propres Xn on trouve les solutions correspondantes
α2 n 2 π 2 t
Tn (t) = e− l2
La solution générale est obtenue par le principe de superposition des solutions linéairement indépen-
dantes ∞
X nπx − α2 n22π2 t
u(x, t) = bn sin( )e l
n=1
l
Avec la condition initiale u(x, 0) = f (x), on peut trouver les coefficients bn en considérant la série de
Fourier du prolongement impaire de f (x) (série en sinus).
Donc 2π
Z l Z
2 2 3
bn = f (x) sin(nx)dx = sin(nx)dx
l 0 l π
3
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Bibliographie