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Titre du livre : La cafetière et autres contes fantastiques

Nom de compte : le pied de momie

Nom de L’auteur : Théophile GAUTIER

Date de publication : 1931

Genre : contes fantastiques

Résumé :
Le narrateur cherche un objet pour lui servir de presse papier. Il se rend chez un marchand de bric-à-brac. Celui-ci lui
propose des objets classiques et dont l’usage était justement de servir de presse papier. Mais le narrateur cherche au
contraire un objet plutôt insolite. Il aperçoit alors un pied qu’il croit être un fragment de Vénus antique. Mais le
marchand lui explique qu’il s’agit en réalité d’un pied embaumé, appartenant à une momie égyptienne, celle de la
Princesse Hermonthis. Le marchand informe également son acheteur que le père de la princesse, le vieux pharaon, ne
serait pas content de savoir que le pied de sa fille adorée servirait de presse-papier. Le narrateur décide tout de même de
l’acheter et l’emporte chez lui.

Le soir, après une soirée passée à boire de l’alcool avec ses amis, le narrateur rentre chez lui et s’endort. Bien que tout
soit calme autour de lui, il voit, stupéfait, le pied se mettre à bouger. Puis, les rideaux bougent à leur tour et la princesse
Hermonthis apparue, avec un seul pied. Il comprend alors que celle-ci est venue pour récupérer son pied. Le narrateur
accepte volontiers de le lui rendre. En échange, la Princesse lui laisse une statuette de pâte verte sur son bureau. Elle
l’invite ensuite à la suivre pour rencontrer son père. Ils arrivent alors dans un tombeau, où se trouvent tous les Pharaons
égyptiens. La Princesse présente le narrateur à son père. Le vieux Pharaon demande alors au narrateur ce qu’il veut en
échange du pied de sa fille. Celui-ci lui demande alors la main de sa fille ! Mais le Pharaon refuse car le narrateur n’a que
vingt-sept ans alors que sa fille a trente siècles ! Puis, pour montrer que malgré les années, sa force est intacte grâce à
l’embaumement, le Pharaon serre la main du narrateur. A ce moment-là, le narrateur se réveille. Il aperçoit son ami
Alfred qui le tire par le bras pour le réveiller ! Alors qu’il pensait avoir fait un rêve, il aperçoit avec surprise la petite
statuette verte posée sur son bureau, à la place du pied de la Princesse.

Avis :
Ce qui m’a plu dans ce conte, ce sont les passages qui se déroulent en Egypte, dans ce qu’on imagine être un tombeau de
Pharaon. La description qui en est faite nous permet de nous projeter dans le tombeau, comme si on y était.
En revanche, comme dans tous les contes de ce recueil, ce qui m’a gêné, c’est le vocabulaire de vieux français employé.
Cela oblige à s’interrompre dans la lecture du texte pour lire les nombreux renvois en bas de page. Cela rend la lecture
moins fluide.

Citation :
Page 85, ligne 217-219 :
« Au lieu d’être immobile comme il convient à un pied embaumé depuis 4000 ans, il s’agitait, ce contractait et sautillait
sur les papiers comme une grenouille effarée […] ».
Cette scène est assez drôle à imaginer : un pied seul, bougeant comme s’il appartenait à un corps. J’ai apprécié l’humour
de l’auteur dans ce passage.

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