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Le genre de la fable

1) Les origines du mot « fable »

Le mot « fable » vient du latin «fabŭla  », lui même dérivé du verbe « fari » qui signifie parler. Ce
mot latin signifie d'abord « propos, paroles » puis pend le sens d' « histoire ».

D'après son étymologie, ce mot signifie donc « histoire racontée », il est apparu en France durant
la 2ème moitié du XIIème siècle.

2) Les mots de la même famille


Sur la même racine, plusieurs mots ont été formés, retrouvez ce mots ou bien leur définition.

Mots Définitions
Fabuliste Auteur qui compose des fables.

Personne qui pratique le mensonge et l'invention systématique


Affabulateur
d'histoires.
Fabuleux Qui a trait aux légendes, à la mythologie ou à la fable.
Être imaginaire d'apparence féminine auquel la légende attribue un
Fée
pouvoir surnaturel et une influence sur la destinée des humains.
l'affabulation est la manière dont un récit de fiction est organisé et
Fabulation/affabulation la fabulation est l'invention de faits imaginaires que le sujet
présente comme réels.
Affabuler signifie "se livrer à des affabulations", c'est-à-
Affabuler
dire agencer la trame d'une oeuvre de fiction.
Affable Personne qui écoute et parle volontiers à ceux qui s'adressent à lui.
Ce qui relève de la destinée, souvent utilisé pour désigner un
Guillotine
événement entraînant la mort.

3) La fable, privilège d'un seul auteur ?


Lorsque l'on parle de « fable », le premier nom qui nous vient en tête est Jean de la Fontaine.

Faites des recherches et élaborez une courte biographie de ce célèbre auteur. (voir 5)
Cependant, il n'a pas été le seul à composer des fables ! Recherchez sur internet d'autres auteurs
de fables célèbres :
- Esope - Tomas de Iriarte
- Phèdre - Charle Perrault
- Fénelon - Rafarl Pombo

4) Une forme littéraire unique


Le genre de la fable est reconnaissable grâce à son genre littéraire incluant des animaux qui
parlent et surtout grâce à sa morale le plus souvent située à la fin du texte.
La fable est également reconnaissable à sa forme …idéale de la fiction , le plus souvent emprunte
des règles du classicisme : (définition : Le classicisme est le caractère de ce qui est classique.En
art et en littérature, le terme classicisme désigne le caractère des oeuvres de l'Antiquité gréco-
romaine ainsi que celles fondées sur la doctrine classique, mises en avant en raison de leur qualité.
Il se définit aussi comme un mouvement culturel et artistique, dont les œuvres ont atteint le statut
de modèle. Les auteurs classiques cherchaient à imiter les auteurs anciens, tels Sophocle ou
Euripide, qu'ils considéraient comme des modèles.)

5) Biographie de Jean de La Fontaine

Jean de La Fontaine est né le 8 juillet 1621 à Château-Thierry, une


ville de la Marne. A 19 ans, ses parents l’envoient à …................. ,
pour qu’il devienne ecclésiastique à l’Oratoire. Il y découvre avec
ravissement la vie mondaine et intellectuelle, lit beaucoup, écrit des
fables , se fait de nombreux amis parmi les poètes et les écrivains à la
mode. À 26 ans, son père le mari à une jeune fille de quatorze ans et
demi : . Marie Héricart

À 31 ans , il achète la charge de maitre des Eaux et des Forets , qu’il va exercer
consciencieusement pendant 20 ans. Mais ce métier ne lui rapporte guère, il a de gros soucis
d’argent et doit payer les dettes de son père qui meurt ruiné en 1658 . En 1658, Jean de La
Fontaine rencontre Nicolas Fouquet . Surintendant des finances, fabuleusement puissant, beau et
cultivé, ce ministre des finances sait s’entourer de tous les artistes les plus doués de son temps et
La Fontaine, qui lui présente un long poème, Adonis, est de ceux-là. Il va devenir le mécène du
grand homme. Mais toute cette période de rêve va basculer au moment de l’inauguration du
somptueux château de Vaux-le-. Le spectacle est grandiose. Tous les invités sont éblouis mais le
Roi-Soleil ne supporte pas que son trop riche ministre fasse ainsi de l’ombre à sa gloire. Trois
semaines plus tard, Fouquet est arrêté et emprisonné à vie.

Du coup, La Fontaine se retrouve sans mécène , sans argent... Ses différentes mécènes ne
l'occupent guère, il a alors du temps pour se promener dans les beaux jardins du Luxembourg et
travailler à son premier recueil des fables qui paraît en 1664. Elles connaissent tout de suite un
énorme succès : il y aura quarante éditions de ce premier livre, du vivant de La Fontaine, ce qui
est exceptionnel pour l’époque ! Suite à la mort de son dernier mécène (²Nicolas Fouquet), c'est
Mme de La Sablière qui l’accueille et l’héberge. Il publie, dix ans après le premier recueil, le
second recueil des Fables, avec le même succès. Il est élu à l’académie française , malgré
l’opposition du roi. Mme de La Sablière finit pieusement sa vie et son exemple va peut-être
inciter La Fontaine, vieillissant et malade, à faire son examen de conscience au moment où il
sent la mort approcher. Il renie publiquement ses Contes, demande pardon à Dieu pour sa vie
qu’il juge maintenant sévèrement et meurt très chrétiennement le <13 avril 1695 . En faisant sa
toilette mortuaire, on découvre qu’il portait sur lui un cilice (définition : La cilice est une tunique
ou une ceinture qui est faite avec du crin, du tissu très rêche ou du métal. Elle est portée à même
la peau par mortification. Cette pratique religieuse s'effectue par une personne qui s'ordonne des
souffrances volontaires car elle pense qu'elle peut ainsi avoir davantage la foi. )

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