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Les fées-marraines


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« Sleeping Beauty » redirige ici. Pour les autres significations, voir Sleeping
Beauty (homonymie).

Pour les articles homonymes, voir La Belle au bois dormant (homonymie).

La Belle au bois dormant


Couverture d'un livre pour enfants

des années 1930

Auteur
Charles Perrault
Pays
Royaume de France
Préface
Jean Charles Biteis
Genre
Conte en prose
Éditeur
Claude Barbin
Lieu de parution
Paris
Date de parution
1697
Chronologie

Le Petit Chaperon
Peau d'Âne
rouge

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La Belle au bois dormant1 est un conte populaire, qui se rattache


au conte-type 410, dans les dernières versions de la classification Aarne-
Thompson2. Parmi les versions les plus célèbres figurent celle de Charles
Perrault, publiée en 1697 dans Les Contes de ma mère l'Oye, et celle
des frères Grimm Dornröschen publiée en 1812.
La version de Perrault est fondée sur Soleil, Lune et Thalie de Giambattista
Basile (publié à titre posthume en 1634), un conte lui-même fondé sur un
ou plusieurs contes populaires. Une des premières versions connues de
l'histoire est Perceforest, composé entre 1330 et 1344 et imprimé en 1528.
Mais on peut aussi mentionner la version provençale (parfois considérée
comme catalane) de la même époque que constitue Frayre de Joy e Sor de
Plaser3,4.
Analyse[modifier | modifier le code]
Note : L'analyse présentée ici est fondée sur les versions de Perrault et des
frères Grimm qui diffèrent par plusieurs points.
Résumé[modifier | modifier le code]
À l’occasion du baptême de leur fille, le roi et la reine organisent une fête
somptueuse, invitant famille, amis et sept fées marraines (ou douze dans la
version des frères Grimm) bienveillantes de l'enfant. Chacune d'elles offre
un don à la princesse : beauté, grâce, etc. Brusquement une méchante fée,
qui n’a pas été invitée, se présente et lance à la princesse un charme
mortel : à ses 15 ou 16 ans, la princesse se pique le doigt sur le fuseau et
en meurt. Heureusement, une des jeunes et bonnes fées marraines qui
s'était cachée pour parler en dernier, atténue la malédiction de la méchante
fée : « Au lieu d’en mourir, elle tombera seulement dans un profond
sommeil qui durera cent ans, au terme desquels le prince, le fils d’un roi,
viendra la réveiller ».
Pour protéger sa fille, la princesse, le roi fait immédiatement interdire de
filer au fuseau ou d’avoir un fuseau sous peine de mort. Pourtant, lors de
son seizième anniversaire dans une partie reculée du château, la princesse
découvre une vieille fileuse qui ne connait pas l’interdiction. Elle se pique
aussitôt au fuseau et s’endort, en même temps que tous les habitants du
château. Au cours des cent ans, celui-ci est envahi par la végétation. Il
n’est redécouvert qu’après cent ans, lorsqu’un prince, le fils d'un roi, y
pénètre et réveille la Belle au bois dormant, la princesse.
Selon la version de Perrault, il n'y a pas de baiser ni de viol, contrairement
à la rumeur, qui réveille la princesse. C'est l'entrée du Prince dans sa
chambre qui marque l'éveil.
Les fées-marraines[modifier | modifier le code]

« Cette bonne femme n'avait point ouï parler des


défenses que le roi avait faites de filer le fuseau ». Illustration de Gustave

Doré. « … il entre dans la salle des Gardes, qui


étaient rangés en haie, la carabine sur l'épaule, et ronflant de leur
mieux ». Illustration de Gustave Doré. « Il vit sur
un lit, dont les rideaux étaient ouverts de tous côtés, le plus beau spectacle
qu'il eût jamais vu ».
Illustration de 1867 de Gustave Doré.
Sept fées-marraines de Perrault : l'auteur ne leur donne pas de nom
distinctif. Les six premières font un don à la princesse, la septième infléchit
le sortilège lancé par la vieille et méchante fée, incarnation de la fée
Carabosse :
« On donna pour Marraines à la petite Princesse toutes les Fées qu'on put
trouver dans le Pays (il s'en trouva sept), afin que chacune d'elles lui faisant
un don, comme c'était la coutume des Fées en ce temps-là, la Princesse
eût par ce moyen toutes les perfections imaginables.
Cependant les Fées commencèrent à faire leurs dons à la Princesse. La
plus jeune lui donna pour don qu'elle serait la plus belle du monde, celle
d'après qu'elle aurait de l'esprit comme un Ange, la troisième qu'elle aurait
une grâce admirable à tout ce qu'elle ferait, la quatrième qu'elle danserait
parfaitement bien, la cinquième qu'elle chanterait comme un Rossignol, et
la sixième qu'elle jouerait de toutes sortes d'instruments à la perfection. »
— Charles Perrault.
Douze « femmes sages » de Grimm : de sept fées dans la version de
Perrault, on passe à douze « femmes sages » (en allemand : weise
Frauen) dans l'adaptation du conte des frères Grimm, plus une, la
treizième, incarnation de la fée Carabosse :
« (Le roi) organisa une grande fête. Il ne se contenta pas d'y inviter ses
parents, ses amis et connaissances, mais aussi des femmes sages afin
qu'elles fussent favorables à l'enfant. Il y en avait treize dans son royaume.
Mais, comme il ne possédait que douze assiettes d'or pour leur servir un
repas, l'une d'elles ne fut pas invitée. La fête fut magnifique. Alors qu'elle
touchait à sa fin, elles offrirent à l'enfant de fabuleux cadeaux : l'une la
vertu, l'autre la beauté, la troisième la richesse et ainsi de suite, tout ce qui
est désirable au monde.
Comme onze femmes venaient d'agir ainsi, la treizième survint tout à coup.
Elle voulait se venger de n'avoir pas été invitée. Sans saluer quiconque,
elle s'écria d'une forte voix :
– La fille du roi, dans sa quinzième année, se piquera à un fuseau et
tombera morte.
Puis elle quitta la salle. Tout le monde fut fort effrayé. La douzième des
femmes, celle qui n'avait pas encore formé son vœu, s'avança alors. Et
comme elle ne p

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