Née le 5 janvier 1951 à Paris, Christophe Jean Marie Péan de Ponfilly
étudie au collège de l'Andelle à Saint-Denis-le-Thiboult.
Réalisateur autodidacte, Christophe de Ponfilly, fils de l'écrivain franco- russe Raymond de Ponfilly, s'intéresse dès les années 80 à la réalisation de documentaires. Ses premiers reportages, ignorés par les chaînes télévisées, le poussent à continuer son métier de journaliste, travaillant pour Paris-Match, L'Express et VSD. Il comprend que, plus que ses reportages, c'est le terme employé qui dérange. Il utilise alors le mot « documentaire », et accède, par là-même occasion, à un autre univers. Il travaille alors sur des sujets variés nous faisant voyager de la France à l'Afghanistan en passant par l'Afrique, l'Indonésie, la Papouasie, la Russie et les Etats-Unis.
CHRISTOPHE
DE PONFILLY
Il se rend en Afghanistan pour la première fois clandestinement, en juillet 1981,
pour témoigner de la résistance du peuple afghan contre l'occupation soviétique. Son premier film de reportage, tourné dans la vallée du Panchir, « Une vallée contre un Empire », est diffusé par plusieurs télévisions à travers le monde. Dés lors, son nom reste lié à ce pays, et plus particulièrement au commandant Ahmed Chah Massoud dont il est l'ami. Le 1er juillet 1997, Christophe de Ponfilly se rend à la Vallée du Panchir pour y tourner un de ses documentaire phare « Massoud, l'Afghan ». Dans ce documentaire, Christophe de Ponfilly exprime son amour et son admiration pour l'Afghanistan qu'il espère un jour voir en Paix. Le documentaire tourne principalement autour du commandant Massoud qu'il admire et respecte énormément. Cela faisait 5 ans qu'ils ne s'étaient pas revus après que Kaboul ait été envahit par les Talibans en juillet 1993. Cet événement avait profondément marqué Christophe Ponfilly qui s'était juré à ce moment là de ne plus jamais revenir en Afghanistan. Massoud essaiera tant bien que mal de prendre le pouvoir, mais en vain. Afin d'éviter un autre bain de sang, il abandonna Kaboul. Tout y fut interdit, sauf prier. Les femmes n'ont plus le droit à l'éducation, ni au travail et au soins. Une dictature financée par les pakistanais, saoudiens et américains est née.
En juin 1984, voulant en finir avec
Massoud, des généraux soviétiques bombardent 15 jours de Suite, sans interruption, la Vallée du Panchir. Cependant, informé 24h avant le déclenchement par ses espions, Massoud pu évacuer toute la population, il n'y a eu aucun mort. Massoud réussira a fédéré les groupes du Nord-est de l’Afghanistan, ce qui Ville de Kaboul – 1990 Ville de Kaboul - 1993 fit de lui une légende : Celle du commandant Massoud, surnommé « le Christophe de Ponfilly rentrera en France le 17 juillet 1997. Un an plus tard, en août lion du Panchir » 1998, les talibans ont prit presque tout le contrôle de l'Afghanistan. Cependant, la mort du commandant Massoud, assassiné lors d'un attentat- suicide le 9 septembre 2001 à Darqad, l'avait fortement démoralisé. Il avait vivement et régulièrement critiqué depuis, les puissances occidentales pour leur manque de soutien à celui qui avait été baptisé "Le lion du Panchir". En sa mémoire, Christophe Ponfilly lui dédira « Chronique d'une petite ville Russe en Hiver »
Christophe de Ponfilly n'aura jamais cessé de témoigner, dans ses œuvres
diverses, du drame afghan à travers les hommes et les femmes qui s'y trouvaient piégés. En 1984, revenu clandestinement dans la vallée du Panchir, il réalise « les combattants de l'insolence » qui lui vaut le Prix Albert Londres Audiovisuel en 1985. Mais l’œuvre qui reste dans les annales est son reportage réalisé en 1998, tiré du livre homonyme : « Massoud l'Afghan », film qui Il aura réalisé en vingt-six ans, plus d'une quarantaine de remporte un important succès international. Christophe de Ponfilly a toujours documentaires dont GIGN, le temps des secrets, été témoin, se servant de sa caméra pour faire connaître des combats. Randonnée en Corse, Paris by night (TV), ... En 2005, il Dans une interview pour Télérama, il affirmait " Personnellement, je pense réalise son premier film de fiction pour le cinéma, intitulé « qu'une caméra peut être une arme bien plus efficace qu'une kalachnikov. Et j'ai l’Étoile du Soldat » tourné en Afghanistan qui sortira en trop horreur des armes et de ce qu'elles font subir aux hommes pour avoir la France le 22 novembre 2006 à titre posthume, puisque tentation de vouloir en saisir une ". Christophe de Ponfilly sera retrouvé mort le 20 mai 2006 à l'age de 55 ans sur la commune de Gambaiseuil en foret de Rambouillet après avoir disparu une semaine plus tôt en quittant précipitamment avec deux hommes la terrasse d'un café Parisien, L'enquête conclura à un suicide par arme à feu. Le 16 mai 2006, un hommage consacré à son travail sur l’Afghanistan lui est rendu au World Trade Center de Marseille en son absence. Père de quatre enfants, Christophe de Ponfilly a été marié à Florence Dauchez puis à Rim Turki.
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