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DIRECTION REGIONALE DE BIZERTE

**********

TRAVAUX DE VERINAGE ET DE REMPLACEMENT DES


APPAREILS D’APPUIS ET DES JOINTS DE CHAUSSEES
ET DE TROTTOIRS ET DE REPARATION DU PONT
MOBILE DE BIZERTE
DANS LE GOUVERNORAT DE BIZERTE

DOSSIER D'APPEL D'OFFRES

Conditions d'appel d'offres et procédure de passation du marché


Cahier des Clauses Administratives Particulières
Cahier des Clauses Techniques Particulières

JUIN 2023
-2-

Conditions d’Appel d’Offres


et Procédure de Passation du Marché

CAO 2
-3-

Je soussigné ........................................................................................................................................................
(Nom, Prénom &Fonction)

représentant la société .........................................................................................................................................


(Nom& adresse)

déclare avoir pris connaissance et accepté les clauses suivantes :

1. CONDITIONS GENERALES
Le présent appel d'offres a pour objet l’exécution DES TRAVAUX DE VERINAGE ET DE REMPLACEMENT DES
APPAREILS D’APPUIS ET DES JOINTS DE CHAUSSEES ET DE TROTTOIRS ET DE REPARATION DU
PONT MOBILE DE BIZERTE, DANS LE GOUVERNORAT DE BIZERTE comme suit :

Largeur Ouverture Hauteur sous


Type de l’ouvrage
roulable Travaux à réaliser
l’ouvrage Longueur N°
Portée
(m) (m) Travées
- La réalisation d’une
campagne de localisation
de toutes les dégradations à
traiter.
Pont à poutres 5,58 - Les dispositions
7,00 105 3 3 x 33,04
préfabriquées nécessaires pour assurer la
précontraintes circulation suite au
vérinage prolonge du
tablier de l’ouvrage en vue
de la réparation des
bossages et du changement
des appareils d’appui.
- L’installation
d’échafaudage permettant
l’accès à pied d’œuvre à
tout point du tablier et des
appuis (piles et culées).

59,50 4 11,70 + 2 x
18,00 + 11,80 6,75 -Le remplacement des
Pont Dalle 7,00
appareils d’appuis
détériorés par des appareils
d’appuis en élastomère
fretté de dimensions
identiques à ceux existants.

2. PARTICIPATION A L'APPEL D'OFFRES et ATTRIBUTION DU MARCHE


Seules les entreprises agréées par le Ministère de l’Équipement, de l’Habitat et de l’Aménagement du Territoire dans l'une
des activités suivantes peuvent participer au présent appel d'offres uniquement à travers la procédure en ligne des achats
publics (TUNEPS) :
Agrément
Travaux de vérinage et de remplacement des - Activité : Route
appareils d’appuis et des joints de chaussées et de
 Spécialité : R 3 = ouvrage d’art Catégorie : 2 et plus
trottoirs et de réparation du Pont mobile de Bizerte
DANS LE GOUVERNORAT DE BIZERTE  Spécialité : R 7 = entretien des ponts et des ouvrages d’art
Catégorie : sans plafond

CAO 3
-4-

3. RESPECT DES CONDITIONS D'APPEL D'OFFRES


3.1. Les offres doivent respecter les présentes conditions d’appel d’offres (CAO).
La commission d’ouverture des offres peut, éventuellement, inviter par écrit les soumissionnaires à fournir les documents
manquants exigés, y compris les pièces administratives pour compléter les documents de leurs offres dans un délai prescrit,
par lettre recommandée ou par rapide poste ou directement au bureau d’ordre de l’acheteur public sous peine d’élimination
de leurs offres.
3.2. Les soumissionnaires participant au présent appel d'offres sont tenus de remplir par leurs propres soins les pièces
annexées au cahier des conditions d'appel d'offres conformément à l'article 56 du décret N° 1039 du 13 Mars 2014.

3.3. Les offres techniques et financières doivent être remises uniquement à travers le système des achats publics en
ligne TUNEPS sur le site web www.tuneps.tn. A l’heure et la date limite de remise des offres, la procédure en
ligne sera close et aucune offre ne pourra être acceptée. Toutefois, la caution provisoire et l’extrait du registre
de commerce doivent être envoyés à travers la procédure matérielle aux lieux indiqués dans l’avis d’appel
d’offres avant la date et l’heure limites de réception des offres. Toute offre, ou tout complément d’offre
contenant une pièce éliminatoire conformément aux conditions de rejet automatique, parvenue ou reçue après
la date et l’heure limites de réception des offres sera refusée.
Pour plus d’informations concernant l’enregistrement et la procédure d’achats publics en ligne TUNEPS, vous pouvez
contacter le centre d’appel relevant de l’unité de l’achat public en ligne à la Haute Instance de l’Achat Public sur le numéro
de tél 71566364 et le mail : tuneps@pm.gov.tn

3.4. Après remise de son offre, un Soumissionnaire ne peut la retirer, la modifier ou la corriger pour quelque raison que
ce soit, cette condition est valable à la fois avant et après l’expiration du délai de réception des offres pour les deux
procédures : matérielle et en ligne (TUNEPS).

4. DOSSIER D'APPEL D'OFFRES


Le Dossier d’Appel d’Offres qui fixe le règlement de l’Appel d'Offres et stipule les conditions d’attribution du marché se
compose des documents suivants :
− L’acte de la Soumission,
− Le Bordereau des prix et le Détail estimatif,
− Les Présentes Conditions d'Appel d'Offres (CAO) et leurs annexes,
− Les Cahier des Clauses Administratives Particulières, (CCAP)
− Les Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP).

5. ECLAIRCISSEMENTS APPORTES AU DOSSIER D'APPEL D'OFFRE


5.1. Au cas où certains soumissionnaires auraient des renseignements à demander ou d’éclaircissement sur la signification
exacte de certaines parties des documents d'appel d'offres, ils devront en référer, à travers la procédure en ligne TUNEPS,
en vue d'obtenir les éclaircissements nécessaires avant de transmettre leurs offres, vingt (20) jours au plus tard avant la date
limite de réception des offres. Si les questions sont fondées, elles feront l'objet d'additifs au dossier d'appel d'offres, qui sera
publié à travers la procédure en ligne TUNEPS, dix (10) jours au plus tard avant la date limite de réception des offres. Ces
additifs feront partie des documents d'appel d'offres. Aucune réponse ne sera faite à des questions verbales ou toute
interprétation, émanant d'un Entrepreneur, à propos du document d'appel d'offres et des additifs éventuels. Elles seront
rejetées et ne pourront impliquer la responsabilité du Maître de l'Ouvrage.

CAO 4
-5-
5.2. Des additifs au dossier d'appel d'offres pourront également être ajoutés en vue de rendre plus claire la compréhension
des documents d'appel d'offres ou d'apporter des modifications techniques ou autres à ces documents. Ces additifs seront
également publiés à travers la procédure en ligne TUNEPS, dix (10) jours au plus tard avant la date de remise des offres et
feront partie des documents d'appel d'offres.

6. ETABLISSEMENT DU MONTANT DE L'OFFRE


6.1. La monnaie de compte utilisée dans le présent marché est le Dinar Tunisien.
6.2. L’Appel d'Offres sera un appel d'offres sur prix unitaires. Le soumissionnaire devra remplir en lettres et en chiffres
tous les prix unitaires du Bordereau des prix, compléter avec eux le Détail Estimatif de façon à obtenir le montant total de
l'offre. Ce montant sera porté dans la Soumission et fournira le montant approximatif du marché. Les prix unitaires du
bordereau des prix établis par l'Entrepreneur retenu et faisant l'objet de son offre serviront à déterminer le montant des
situations mensuelles et définitives, par application aux quantités de travaux réellement exécutées comme il est indiqué
dans les documents contractuels.
6.3 Les prix en lettres primeront sur les prix en chiffres. Les erreurs éventuelles seront redressées par l'Administration et le
montant de l'offre sera révisé en conséquence sans que les soumissionnaires puissent faire état de quelque erreur que ce soit
ou élever quelque réclamation que ce soit.
6.4 Les soumissionnaires n'auront pas le droit de faire dans quelque poste que ce soit un rabais ou une augmentation sur les
prix unitaires indiqués ou sur les montants en résultant, après l'envoi de leur offre. Le Bordereau des prix primera sur le
Détail Estimatif.
6.5. Le soumissionnaire est autorisé à proposer, de sa propre initiative, des éventuelles remises sur le montant de son offre
HTVA. Les remises seront exprimées en pourcentage du montant total de l'offre HTVA et seront appliquées sur l'ensemble
des prix unitaires du marché.
6.6. Il est demandé au soumissionnaire de préciser les conditions d'application de ces remises. Ces remises ne seront prises
en considération que si les conditions y attachées sont jugées acceptables par le maître d'ouvrage.
6.7. Les soumissionnaires sont tenus de fournir dans leur offre un sous-détail des prix du bordereau. Cette décomposition
sera faite conformément au modèle joint en annexe au présent volume.
6.8. Les erreurs éventuelles seront redressées par l’Administration et le montant de l’offre sera, en conséquence, révisé, si
nécessaire, sans que le soumissionnaire puisse élever une réclamation

7. CONNAISSANCE DES LIEUX ET CONDITIONS DE TRAVAIL


7.1. Les soumissionnaires déclarent avoir pris connaissance sur les lieux de la nature et des difficultés des travaux à
exécuter, de la nature des terrains et du sous-sol où seront exécutés les travaux, de la provenance et de la qualité des
matériaux, des servitudes d'exécution des travaux, des conditions locales relatives au climat, à l'hydrologie, aux transports,
à la main-d’œuvre, etc. Ils déclarent également avoir pris connaissance de tous les documents d'Appel d'Offres et avoir
inclus dans leurs prix tous les coûts résultant de leur appréciation de la nature, de la difficulté des travaux à exécuter, tous
les frais généraux, impôts, taxes, assurances, bénéfices, aléas et autres.
7.2. Les prix du bordereau sont établis sous leur propre responsabilité et ne pourront faire l'objet de quelque réclamation ou
modification que ce soit.
7.3. Il est bien entendu que tous les impôts, taxes et droits de douane sont réputés compris dans les prix et que
l’Entrepreneur ne pourra en aucun cas se prévaloir du marché pour refuser de se conformer à la législation en vigueur ou
pour demander à l’Administration de les lui rembourser.
7.4. Tous les renseignements, relatifs aux conditions locales, fournis dans les documents d'Appel d'Offres ou par
l'Administration sont donnés à titre d'information et n'engagent en rien la responsabilité de l'Administration.

CAO 5
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8. CAUTIONNEMENTS
Le montant du cautionnement provisoire selon modèle fourni par l’Administration est fixé forfaitairement à : Quatre Mille
Dinars ( 4000 DT ).
Le cautionnement provisoire couvrira le Maître d'ouvrage d'un refus de passer le marché définitif par le soumissionnaire
choisi, il doit être valables Cent vingt (120) jours à compter du jour suivant la date limite fixée pour la réception des
offres.
Le cautionnement provisoire sera restitué par le Maitre d’Ouvrage dès la signature du contrat par le soumissionnaire dont
l’offre aura été retenue et sera retourné à l’Entreprise adjudicataire dès que celui-ci aura signé le marché et fourni le
cautionnement définitif spécifié au CCAP.et ce dans un délai de Vingt (20) jours à partir de la notification du marché.
Le cautionnement provisoire sera saisi par l’Administration en cas de refus du soumissionnaire pour l’accomplissement de
toutes les formalités d’établissement du marché durant la validité de son offre.
Il sera restitué par l'Administration aux soumissionnaires dont les offres n’ont pas été retenues après le choix du titulaire du
marché, et ce, compte tenu du délai de validité des offres.

9. MODE DE PRESENTATION DES OFFRES


9.1. PRSENTATION DES OFFRES
La présentation des offres doit se faire obligatoirement suivant la procédure en ligne (TUNEPS) et ce conformément
au décret N°416 du 11 mai 2018.
Les offres techniques et financières et les pièces administratives tels que énoncés à l’alinéa 14 ci-après
doivent être remises à travers le système des achats publics en ligne TUNEPS sur le site web
« www.tuneps.tn ». A l’heure et la date limite de remise des offres, la procédure en ligne sera close et aucune
offre ne pourra être acceptée.
Toutefois, l’extrait du registre de commerce et le Cautionnement provisoire devront être placés dans une
enveloppe fermée et scellée et portant uniquement le libellé de l'appel d'offres et devront être envoyés par la
poste et recommandé ou par rapide poste à l'adresse du Maître de l'Ouvrage, de façon à parvenir au plus tard à
la date et lieu, indiqués dans l'avis d'appel d'offres ou remise directement au bureau d’ordre de la direction
Régionale de l’Equipement et de l’Habitat de Bizerte, et ce avant la date et l’heure limites de réception des
offres (le cachet du bureau d’ordre fera foi).
Pour plus d’informations et l’enregistrement sur la procédure d’achats publics en ligne TUNEPS, les soumissionnaires
peuvent contacter le centre d’appel relevant de l’unité de l’achat public en ligne à la Haute Instance de l’Achat Public
sur le numéro de tél 71566364 et le mail : tuneps@pm.gov.tn

9.2. SIGNATURE DES OFFRES - PROCURATION


Toutes les signatures et paraphes nécessaires à la remise de l'offre seront apposés par le soumissionnaire lui-même ou son
représentant dûment mandaté.

Les offres seront signées électroniquement à travers le système des achats publics TUNEPS.

9.3 DOCUMENTS CONSTITUANT L’OFFRES


9.3.1 Les pièces administratives
L’offre devra contenir les pièces administratives suivantes :

CAO 6
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N° DOCUMENTS AUTHENTIFICATION OPERATION A REALISER


Attestation relative à la situation fiscale, prévue -
1 par la législation en vigueur. (Fourni par TUNEPS).

Certificat d'affiliation à un régime de sécurité -


2
sociale (Fourni par TUNEPS).
Un certificat de non faillite ou de redressement Attestation établie à la date de l’appel d’offres délivrée par les A ajouter en pièces jointes sur le système
judiciaire ou tout autre document prévu par le services du tribunal TUNEPS.
3
droit du pays d’origine pour les
soumissionnaires non-résidents en Tunisie
Déclaration sur l’honneur de non influence A cocher la case sur la soumission A cocher la case sur la soumission sur le système
4
TUNEPS.
Déclaration d'engagement d'assurance A remplir par l'Entrepreneur, conformément à l'annexe 3 A ajouter en pièces jointes sur le système
5
TUNEPS.
Extrait du registre de commerce pour les Extrait délivré par les autorités compétentes. A envoyer hors ligne par la procédure matérielle à
soumissionnaires résidents ou tout autre l’adresse indiquée dans l’avis d’appel d’offres.
6
document équivalent prévu par le droit du pays
d’origine pour les non-résidents en Tunisie
Le présent document Conditions d’Appel A cocher la case sur la soumission sur le système
7 A cocher la case sur la soumission
d’Offre (CAO) TUNEPS.
Cahier des Clauses Administratives A cocher la case sur la soumission sur le système
8 A cocher la case sur la soumission
Particulières (CCAP) TUNEPS.
Cahier des Clauses Techniques Particulières A cocher la case sur la soumission sur le système
9 A cocher la case sur la soumission
(CCTP) TUNEPS.
Fiche de renseignements généraux sur le A remplir par l'Entrepreneur, conformément à annexe1 A compléter et à ajouter en pièces jointes sur le
10
soumissionnaire. système TUNEPS

Cautionnement provisoire de montant : Quatre Document à produire par la Banque conforme au modèle en A envoyer hors ligne par la procédure matérielle à
11
Mille Dinars ( 4000 DT) annexe 2 l’adresse indiquée dans l’avis d’appel d’offres

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- Activité : Route
 Spécialité : R 3 = ouvrage d’art Catégorie : 2 et plus
12 Agrément du soumissionnaire A ajouter en pièces jointes sur le système TUNEPS
 Spécialité : R 7 = entretien des ponts et des ouvrages d’art
Catégorie : sans plafond

9.3.2 – L’Offre technique


L’offre technique devra contenir les documents et renseignements suivants :
N° DOCUMENTS AUTHENTIFICATION OPERATION A REALISER

Engagement de fournir le Date, signature et tampon du - A remplir et signer l’annexe 4 concernant le personnel technique à affecter sur chantier avec copie du diplôme +
personnel nécessaire que le soumissionnaire à la fin de CV (pour un diplôme étranger, il faut fournir une copie de l’attestation d’équivalence).
1
soumissionnaire compte utiliser. l’annexe 4. Et à ajouter en pièces jointes sur TUNEPS

Engagement de fournir le Date, signature et tampon du -A remplir et signer l’annexe 5


2 matériel nécessaire que le soumissionnaire à la fin du Et à ajouter en pièces jointes sur TUNEPS
soumissionnaire compte utiliser. document

9.3.3 – Les Offres financières

N° DOCUMENTS OPERATION A REALISER AUTHENTIFICATION


1 Soumission Date, signature et tampon du soumissionnaire à la fin du A remplir et compléter sur le système TUNEPS avec indication du montant de l'offre.
document

2 Bordereau des Prix Paraphe sur chaque page, date, signature et tampon du sou- A compléter par les prix du soumissionnaire en toutes lettres et en chiffres pour tous les articles
missionnaire sur la dernière page et à ajouter en pièces jointes sur le système TUNEPS le bordereau des prix dûment complété.

3 Détail Estimatif Date, signature et tampon du soumissionnaire à la fin du A compléter par les prix du soumissionnaire en toutes lettres et en chiffres pour tous les articles
document et à ajouter en pièces jointes sur le système TUNEPS, dûment complété par le soumissionnaire

4 Sous détail des prix Paraphe sur chaque page, date, signature et tampon du Sous détail du bordereau réalisé conformément à la décomposition type figurant à l’annexe 6 ; à
unitaires soumissionnaire sur la dernière page ajouter en pièces jointes sur le système TUNEPS,

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10. OUVERTURE DES OFFRES


10.1. Ouvertures des offres :
La séance d'ouverture des plis est publique et se fera en ligne.
La commission d’ouverture des plis se réunit le jour fixé comme date limite de réception des offres pour ouvrir :
Les plis reçus par voie matérielle contenant le Cautionnement provisoire et l’extrait de registre du commerce.
Les offres techniques et financières reçues sur le système des achats publics en ligne TUNEPS.
La commission d’ouverture des plis vérifiera tous les documents reçus ainsi que les pièces administratives demandées.
La situation fiscale et l’affiliation à un régime de sécurité sociale des soumissionnaires seront vérifiées à travers le système des
achats publics en ligne TUNEPS.

10.2. Conformité des offres :


Les soumissionnaires doivent satisfaire obligatoirement à toutes les conditions énumérées ci-après.
1. La caution provisoire doit être fournie.
2. Le soumissionnaire doit présenter une liste minimale du matériel à mettre à la disposition du chantier accompagnée
des pièces justificatives exigées.
3. Le soumissionnaire doit présenter une liste nominative minimale du personnel à mettre à la disposition du chantier
accompagnée des copies des diplômes. Les sous détails des prix.
Toute offre qui contient des réserves non levées par le soumissionnaire après le délai qui lui aura été donné (Sept (7) jours) à
partir de la notification de la lettre de l’Administration pour lever les réserves) (pour les deux procédures matérielle et/ou en
ligne TUNEPS ), sera rejetée sans pour autant que le titulaire ne puisse élever de réclamations de quelque nature que ce soit.

10.3 Conditions de rejet des offres :


L’offre est automatiquement éliminée dans l’un des cas suivants :
- L’offre parvient au bureau d’ordre central de la Direction Régionale de l'Équipement et de l’Habitat de Bizerte après
l’horaire du jour concerné fixé dans l’avis d’appel d’offres.
- L’offre est parvenue ouverte.
- L’offre qui comporte des indications sur le prix ou des données sur le montant de l’offre financière.
- L’offre ne contient pas la caution provisoire
L’offre est éliminée, si elle ne contient pas l’une des pièces énumérées ci-après :
✓ L’acte de soumission.
✓ Le bordereau des prix.
✓ Le détail estimatif des prix.

11. EVALUATION DES OFFRES


- Les soumissionnaires resteront liés par leurs offres pour une période de Cent Vingt (120) Jours à compter du lendemain de la
date limite fixée pour la réception des offres, pendant laquelle le Maitre de l’Ouvrage fera les démarches nécessaires en vue de
faire son choix.
- L'Administration se réserve Soixante (60) jours pour la vérification des offres et pour faire son choix. Toute offre qui n'est
pas conforme pour l'essentiel aux conditions et spécifications du dossier d'appel d'offres soit qu'elle présente avec celle-ci des
différences considérables, soit qu'elle comprenne des réserves trop importantes sera rejetée sans que les soumissionnaires
puissent élever de réclamations de quelque nature que ce soit.
L’évaluation des offres est assurée par une « commission d’évaluation des offres » désignée par le Maitre d’ouvrage.

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11.1. La commission d’ouverture des plis éliminera les offres non conformes à la règlementation en vigueur.
11.2. L’évaluation et l’analyse des offres se feront en deux étapes de la manière suivante :
* La commission d’évaluation des offres procèdera en première étape à la vérification, outre les documents administratifs et le
cautionnement provisoire, la validité des documents constituant l’offre financière et corrigera éventuellement les erreurs
mathématiques et physiques, puis classera toutes les offres financières d’une façon ascendante.
* La commission d’évaluation procèdera en deuxième étape à la vérification de la conformité de l’offre technique du
soumissionnaire ayant présenté l’offre financière la moins-disant et proposera de lui attribuer le marché en cas de sa
conformité avec le cahier des charges tout en tenant compte des fiches de suivi relatives aux participants concernés délivrées
par l’Observatoire National des Marchés Publics conformément à l’article 156 du décret n°2014-1039 du 13 Mars 2014.
S’il s’avère que l’offre technique concernée n’est pas conforme au cahier des charges.
11.3. Critères et méthodologie du dépouillement technique :
Le soumissionnaire doit fournir une offre technique (liste minimale des moyens humains de l’entreprise à affecter sur chantier
et liste minimale du matériel que l’entreprise doit affecter sur chantier) .
A - Moyens humains de l'entreprise à affecter sur chantier :
Les soumissionnaires participants au présent appel d’offres en vue d’avoir le marché doivent fournir l l’engagement de
fournir le personnel nécessaire qu'ils comptent affecter conformément au tableau ci-dessous indiqué avec des copies des
diplômes et des CV, permettant de juger leurs qualifications dans les travaux routiers ou en Génie Civil, Topographie ou
Travaux Publics et de fournir l’engagement sur la liste du personnel conformément à l’annexe 4.
Tableau n°1 : Liste minimale des moyens humains de l'entreprise à affecter sur chantier

Expériences
N° Personnel Technique Nombre Minimales Formations minimales exigées
exigées

1 Ingénieur Chef de projet 01 5 ans Diplôme d’Ingénieur génie civil + CV

2 Conducteur de Travaux 01 Diplôme de Technicien Supérieur ou plus


3 ans
(Travaux Publics ou Génie Civil) + CV

3 Topographe 01 Diplôme de Technicien ou plus (Topographie) +


3 ans
CV

NB :
- Dans le cas d’absence de pièces justificatives sur les expériences et les formations fixées par l’Administration l’offre ne sera
pas retenue techniquement après demande sans suite de l’Administration s’il y a lieu.
- L'expérience générale du personnel sera calculée à partir de la date d'obtention du diplôme jusqu'à la date limite de réception
des offres ;
B - Moyens matériels de l'entreprise à affecter sur chantier :
Les soumissionnaires participant au présent appel d’offres doivent fournir l’engagement de liste minimale du matériel qu'ils
comptent affecter conformément à l’annexe 5.

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Tableau n°2 : Liste minimale du matériel que l'entreprise doit affecter sur chantier
Désignation du matériel Nombre minimum

Elévateur 1
Bétonnière 1
Dispositif de vérinage 1
Compresseur 1

12. ATTRIBUTION DU MARCHE

Après vérification des offres financières, leur classement d’une façon ascendante et leur conformité avec les offres techniques,
le marché sera attribué à l’entreprise acceptée techniquement et ayant présentée l’offres financière la moins-disante et jugée
acceptable et ce conformément aux clauses du présent appel d’offres en tenant compte des fiches de suivi relatives aux
participants concernés délivrées par l’Observatoire National des Marchés Publics conformément à l’article 156 du décret
n°2014-1039 du 13 Mars 2014.
Si une offre est jugée anormalement basse, l’Administration propose de la rejeter, et ce, après avoir demandé par écrit les
précisions qu’il juge utiles et après vérification des justifications fournies. L’Administration informe le ministre chargé du
commerce des offres financières éliminées en raison des prix excessivement bas portant atteinte à la concurrence loyale. Le
ministre chargé du commerce peut saisir le conseil de la concurrence d’une requête à l’encontre des soumissionnaires de ces
offres conformément aux dispositions de la loi en vigueur.
L’Administration n’est pas habilitée à négocier les prix. Cependant la commission de contrôle des marchés compétente peut
autoriser la négociation des prix à la baisse, dans le cas où il s’avère que l’offre financière jugée la plus intéressante est
globalement acceptable mais comporte certains prix qui paraissent excessifs.
Dans le cas où plusieurs offres jugées les plus intéressantes sont tenues pour équivalentes, tous éléments considérés, et après
avis de la commission de contrôle des marchés compétente. L’Administration peut demander aux candidats de présenter de
nouvelles offres financières. La re-consultation doit être faite par écrit suivant la Procédure décrite à l’article 68 du décret 1039
du 18 /03/2014.
Lors de la présentation du rapport d’évaluation à la commission de contrôle des marchés publics compétente, l’Administration
doit mentionner expressément son avis motivé au sujet du choix de l’attributaire du marché et des prix proposés. Il peut
éliminer les offres des participants dont les fiches de suivi, prévues à l’article 156 du décret 1039 du 13 /03/2014, relevant à
leur encontre des donnés mettant en cause les garanties professionnelles nécessaires à la bonne exécution du marché.
Les avis des commissions de contrôle des marchés publics sur les rapports d’évaluation doivent être notifiés dans un délai
maximum de vingt (20) jours à compter de la réception des dossiers, à condition qu’ils soient complétés par tous les documents
et les éclaircissements nécessaires pour étudier et statuer sur le dossier.
Les participants peuvent, au cours du délai visé à l’article 74 du décret 1039 du 13 /03/2014, présenter une requête au titre des
résultats de la mise en concurrence, auprès du comité de suivi et d’enquête des marchés publics prévu à l’article 47 du décret
1039 du 13 /03/2014, conformément aux procédures mentionnées à l’article 181 de ce décret.
Les cautionnements provisoires de tous les participants dont les offres sont éliminés, conformément aux dispositions de
l’article 62 du décret 1039 du 13 /03/2014, leurs sont restitués ou les cautions qui les remplacent libérés, et ce, compte tenu du
délai de validité des offres. Les cautionnements provisoires sont restitués aux soumissionnaires dont les offres n’ont pas été
retenues après le choix du titulaire du marché.
Le cautionnement provisoire est restitué ou la caution qui le remplace libéré au titulaire du marché après constitution du
cautionnement définitif et ce dans un délai de vingt (20) jours à partir de la notification du marché.

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L’Entrepreneur retenu devra, après signature du marché et conformément aux dispositions de celui-ci, prendre toute disposition
nécessaire pour pouvoir assurer le démarrage rapide des travaux dès réception de l’ordre de service écrit de l’Administration de
commencer les travaux.
L’Administration doit obligatoirement afficher les résultats de la mise en concurrence et le nom du titulaire du marché dans un
tableau d’affichage destiné au public et sur le site web des marchés publics relevant à la haute instance de la commande
publique et éventuellement sur le site web du ministère de l’Equipement, de l’Habitat et de l’Aménagement du Territoire, cet
avis d’attribution est destiné au public et indique le nom de l’attribution, le montant du marché, son objet et sa durée prévue
d’exécution.
13. VARIATION DANS LA MASSE DES TRAVAUX ET LE CHANGEMENT DANS LA NATURE DES
PRESTATIONS
En cas de changement ou de diminution dans la masse des prestations, le titulaire du marché ne peut élever aucune réclamation
ou réserve tant que cette augmentation ou diminution n’excède pas une limite fixée par les cahiers des charges.
Faute de stipulation par le cahier des charges, cette limite est égale à Vingt pour cent (20 %) du montant du marché.
Au cas où l’augmentation dépasse cette limite, le titulaire du marché peut demander la résiliation du marché sans réclamer
d’indemnités à condition de présenter une demande écrite à cet effet à l’Administration dans un délai de 45 jours à compter de
la réception de l’acte entrainant la dite augmentation.
Au cas où la diminution dépasse cette limite, le titulaire du marché peut demander soit la résiliation du contrat dans les
conditions prévues ci-dessus, soit réclamer, à titre de dédommagement, une indemnité qui, à défaut d’entente amiable, sera
déterminée par la juridiction compétente.
Au cas où toute variation dans la masse dépasse le taux de 20% ou tout changement dans la nature des prestations doit faire
l’objet d’un projet d’avenant à soumettre à l’avis préalable de la commission de contrôle des marchés compétents.
14. AVENANTS
Toute modification portant sur les clauses administratives, financières ou techniques du marché après son approbation doit
faire l’objet d’un avenant écrit, signé par l’Administration et par le titulaire du marché après approbation de commission de
contrôle des marchés compétente.
15. SOUS-TRAITANCE
Le titulaire du marché peut en confier l’exécution d’une partie à un ou plusieurs sous-traitants après autorisation préalable
écrite de l’Administration. Au cas ou le titulaire du marché a sous-traité ou a fait apport du marché à une société, sans
autorisation préalable écrite de l’Administration, il peut être fait application sans mise en demeure préalable des mesures
prévues à l’article 119 du décret 1039 du 13 /03/2014.
16. PROCEDURE DE PASSATION DU MARCHE
16.1. La signature du marché ne peut avoir lieu qu’après l’expiration d’un délai de cinq (05) jours ouvrables à partir de la date
d’affichage des résultats de l’appel à la concurrence et si aucune réclamation n’est formulée par les participants et ce
conformément aux termes du décret N° 2014-1039 du 13 Mars 2014.
16.2. Dans le cas où l’Entrepreneur n'aurait pas rempli ses obligations, le choix de celui-ci pour exécuter les travaux pourra être
annulé sans aucun recours de sa part et l’Administration prendra les mesures nécessaires à son encontre.

L'Administration choisira alors un autre Entrepreneur ou annulera l'Appel d'Offres. La même procédure sera alors
appliquée à ce second Entrepreneur.

16.3. Une fois le marché approuvé, le titulaire du marché en reçoit notification. Il doit dans les vingt (20) jours fournir sa
caution définitive et procéder à l'enregistrement de son marché tels qu'ils résultent des lois et règlements en vigueur.
16.4. La signature du marché se fera en ligne, toutefois une version papier sera livrée.

CAO 12
-13-

16.5. L'Entrepreneur retenu devra, après signature du marché et conformément aux dispositions de celui-ci, prendre toutes
dispositions nécessaires pour pouvoir assurer le démarrage rapide des travaux dès réception de l'ordre de service écrit de
l'Administration de commencer les travaux.

16.6. l’Administration doit obligatoirement afficher les résultats de la mise en concurrence et le nom du titulaire du
marché dans un tableau d’affichage destiné au public et sur le site web des marché publics relevant à la haute instance de
la commande publique et éventuellement sur le site web du Ministère de l’Equipement et de l’habitat et de l’Aménagement
du Territoire , cet avis d’attribution est destiné au public et indique le nom de l’attribution, le montant du marché, son objet
et sa durée prévue d’exécution.

16.7. Tout Soumissionnaire reste lié par son offre pendant Cent vingt (120) jours à dater du jour suivant la

date limite de réception des offres.

Bizerte, le..............................

Lu et accepté par :
L’Entrepreneur soussigné

Proposé par : Vu et Vérifié par :

Le Chef Service d’Exploitation du Pont Mobile Le Sous Directeur du Pont Mobile de Bizerte
de Bizerte
MOEZ GANNOUNI
IMED SAIDANE

Vu et approuvé par :

La Directrice Régionale de l'Equipement


Et de l’Habitat de Bizerte

OMZINE TAMANI

CAO 13
-14-

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Annexe 1
FICHE DE RENSEIGNEMENTS GENERAUX SUR LE SOUMISSIONNAIRE
TRAVAUX DE VERINAGE ET DE REMPLACEMENT DES APPAREILS D’APPUIS ET DES JOINTS DE
CHAUSSEES ET DE TROTTOIRS ET DE REPARATION DU PONT MOBILE DE BIZERTE
DANS LE GOUVERNORAT DE BIZERTE
Nom ou raison sociale ........................................................................................................................................
Adresse ..............................................................................................................................................................
Téléphone ..........................................................................................................................................................
Fax : ..................................................................................................................................................................
Enregistrement au Bureau d'Enregistrement des Sociétés de …………………………………………………………………….
Sous le n º ..........................................................................................................................................................
Date d'enregistrement .........................................................................................................................................
Capital enregistré ...............................................................................................................................................
Capital versé ......................................................................................................................................................
Nombre approximatif du personnel technique 1 ...................................................................................................
Personne bénéficiant de procuration et signant les documents relatifs à l'offre (nom, prénom, fonction ) ...............

Type Entreprise * SA □ SARL □ SUARL □


Code Fiscal
Téléphone
Fax
Email
Raison Sociale (Français)
Raison Sociale (Arabe)
Nom Responsable (Français)
Nom Responsable (Arabe)
Adresse (Français)
Adresse (Arabe)
Ville / Gouvernorat
Site Web
Fait à, Le,

Signature du Soumissionnaire

1 Ingénieurs, projecteurs, dessinateurs, métreurs, conducteurs de travaux, géomètres, laborantins, chefs de chantier.
* Cocher la case correspondante.

CAO 14
-15-

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Annexe 2
CAUTION PROVISOIRE

Modèle d’engagement d’une caution personnelle et solidaire


(à produire au lieu et place du cautionnement provisoire)

CAO 15
-16-

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Annexe 3
DECLARATION D'ENGAGEMENT D'ASSURANCE
TRAVAUX DE VERINAGE ET DE REMPLACEMENT DES APPAREILS D’APPUIS ET DES JOINTS DE
CHAUSSEES ET DE TROTTOIRS ET DE REPARATION DU PONT MOBILE DE BIZERTE
DANS LE GOUVERNORAT DE BIZERTE
Je soussigné ........................................................................................................................................................

(nom, prénom, fonction)

représentant la Société ........................................................................................................................................


(nom et adresse)
m'engage au cas où je serais adjudicataire des travaux objet de l’appel d’offres n° ………. à contracter une assurance couvrant
tous les risques relatifs à l'exécution des travaux, conformément à l'article 36 du Cahier des Clauses Administratives
particulières dans les conditions ci-après :
Objet de l'assurance:

Totalité des travaux faisant l'objet du présent Appel d'Offres, pour les travaux :……………………….
………………………………………………………………………………………………………………………..…..

Risques couverts:

− Assurance de responsabilité civile vis-à-vis des tiers.


− Assurance couvrant les risques d'accident du travail du Personnel de l'Entrepreneur.
− Assurance tous risques chantier.

Montant assuré:

− Assurance tous risque chantier: Montant contractuel, sans ou avec franchise (dans le cas d'une franchise, celle-ci sera
supportée par l'entreprise).
− Assurance au tiers: Montant illimité sans aucune franchise.

Période d'assurance:

Depuis le commencement des travaux jusqu'à la date de réception définitive. Je m'engage à accepter de m'assurer auprès d'une
société d'assurances agrée par l'Administration. Les frais et primes résultant de cette assurance sont inclus dans mes prix
unitaires et ne feront l'objet d'aucun paiement séparé sous quelque prétexte que ce soit.
Fait à ,……… ………….., Le …………
Signature et cachet du Soumissionnaire

CAO 16
-17-

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Annexe 4
ENGAGEMENT DE FOURNIR LE PERSONNEL NECESSAIRE
QUE LE SOUMISSIONNAIRE COMPTE UTILISER

FICHE DE RENSEIGNEMENTS GENERAUX SUR LE SOUMISSIONNAIRE

TRAVAUX DE VERINAGE ET DE REMPLACEMENT DES APPAREILS D’APPUIS ET DES JOINTS DE


CHAUSSEES ET DE TROTTOIRS ET DE REPARATION DU PONT MOBILE DE BIZERTE
DANS LE GOUVERNORAT DE BIZERTE
Je soussigné ........................................................................................................................................................

(nom, prénom, fonction)

représentant la Société ........................................................................................................................................


(nom et adresse)
Je m'engage de fournir le personnel suivant :

1 – CHEF DE PROJET (Diplôme d’ingénieur spécialisé en Génie civil

Nom: ...........................................................................................................................................................
Nombre d'année d'étude universitaire: .................................................................................................................
Diplôme Universitaire obtenu :............................................................................................................................
Nombre d'années d'expérience:............................................................................................................................

(Joindre une copie du diplôme ; pour un diplôme étranger, il faut fournir en plus une copie de l’attestation d’équivalence).

2 – Conducteur des travaux (Diplôme de Technicien supérieur ou plus spécialisé en Génie civil ou en Travaux Publics

Nom: ...........................................................................................................................................................
Nombre d'année d'étude universitaire: .................................................................................................................
Diplôme Universitaire obtenu :............................................................................................................................
Nombre d'années d'expérience:............................................................................................................................

3 – Topographe (Diplôme de Technicien ou plus (Topographie))

Nom: ...........................................................................................................................................................
Nombre d'année d'étude universitaire: .................................................................................................................
Diplôme Universitaire obtenu :............................................................................................................................
Nombre d'années d'expérience:............................................................................................................................

NB :
- Dans le cas d’absence de pièces justificatives sur les expériences et les formations fixées par l’Administration l’offre ne sera
pas retenue techniquement après demande sans suite de l’Administration s’il y a lieu.

Fait à………………..,le……..………………

Signature et cachet du Soumissionnaire

CAO 17
-18-

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Annexe5

ENGAGEMENT DE FOURNIR DU MATERIEL NECESSAIRE (engins et équipement)

QUE LE SOUMISSIONNAIRE compte UTILISER POUR réaliser le projet


TRAVAUX DE VERINAGE ET DE REMPLACEMENT DES APPAREILS D’APPUIS ET DES JOINTS DE
CHAUSSEES ET DE TROTTOIRS ET DE REPARATION DU PONT MOBILE DE BIZERTE
DANS LE GOUVERNORAT DE BIZERTE

Je soussigné ........................................................................................................................................................

(nom, prénom, fonction)

représentant la Société ........................................................................................................................................


(nom et adresse)
Je m'engage de fournir le matériel suivant :

Désignation du matériel Nombre minimum

Elévateur 1
Bétonnière 1
Dispositif de vérinage 1
Compresseur 1

Fait à………………..,le……..………………

Signature et cachet du Soumissionnaire

CAO 18
-19-

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Annexe 6
CADRE DU SOUS-DETAIL DES PRIX
TRAVAUX DE VERINAGE ET DE REMPLACEMENT DES APPAREILS D’APPUIS ET DES JOINTS DE
CHAUSSEES ET DE TROTTOIRS ET DE REPARATION DU PONT MOBILE DE BIZERTE
DANS LE GOUVERNORAT DE BIZERTE

1. NATURE DE LA DECOMPOSITION

L'Entrepreneur doit fournir à l'appui de sa soumission la décomposition des prix du bordereau. Cette décomposition
des prix doit comporter deux parties distinctes:
* La justification des éléments généraux figurant au sous-détail de chaque prix unitaire, faisant ressortir:
− les prix unitaires de main-d’œuvre avec indication des éléments qui s'y rapportent, notamment salaires horaires,
heures supplémentaires, charges sociales, primes, déplacement, ...etc.;
− les taux horaires de fonctionnement du matériel, décomposés à la valeur locative et dépenses en carburant ;
− les prix des matériaux, en distinguant le prix d'achat et les frais de transport;
− le calcul du ou des coefficients de majoration sur déboursés (frais généraux de siège, frais généraux de chantier,
faux frais impôts, taxes ainsi que toutes autres charges et bénéfices).
* Le sous-détail de chaque prix unitaire du bordereau décomposé ainsi qu'il suit:
− partie "fourniture" détaillée en quantités et prix unitaires,
− partie "matériel" détaillée en temps élémentaires et prix unitaires.
− Partie "main d’œuvre" détaillée en temps élémentaires et prix unitaires

2. MODELE DE DECOMPOSITION
La décomposition sera effectuée suivant le modèle ci-joint en dépenses prévus en dinars de façon que l'application du
Détail Estimatif à chaque décomposition de prix unitaire, donne la décomposition totale fixée par l'Entrepreneur.

Nature des travaux Quantité ou temps Part du prix unitaire Coefficient de Part en Dinars du
élémentaire règlement prix
Prix n º
Fournitures
.................................
....................
Matériel
.................................
.....................
Main-d’œuvre
.................................
.....................
TOTAL

Fait à, ……………le .................................

Signature du soumissionnaire

CAO 19
-20-

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ANNEXE 7
CAUTION DEFINITIVE

Marché assorti d’un délai de garanti sans retenue de garantie


Modèle d’engagement d’une caution personnelle et solidaire
(à produire au lieu et place du cautionnement définitif)

CAO 20
-21-

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Annexe 8
CAUTION D’AVANCE

Modèle d’engagement d’une caution personnelle et solidaire


(à produire au titre de l’avance)

CAO 21
-1-

Cahier des Clauses Administratives


Particulières (C. C. A. P)

CCAP 1
-2-

CHAPITRE I : GENERALITES

Parties contractantes:

Entre le Ministère de l’Equipement et de l’Habitat de la République Tunisienne (Représenté par la Directrice


Régionale de l’Equipement et de l’Habitat de BIZERTE) agissant au nom et pour le compte de l'Administration.
D’une part
Et Monsieur ……………………………………………………………………………………………………………
Agissant au nom et pour le compte de l’Entreprise ………………………………………………………………………

D’autre part
Il a été convenu et arrêté ce qui suit:

ARTICLE – 1 : OBJET DU MARCHE :


Le présent marché a pour objet l’Exécution des travaux de : Travaux de vérinage et de remplacement des
appareils d’appuis et des joints de chaussées et de trottoirs et de réparation du Pont mobile de Bizerte
dans le Gouvernorat de BIZERTE

ARTICLE - 2: PIECES CONTRACTUELLES CONSTITUANT LE MARCHE ET DOCUMENTS


GENERAUX.

. Pièces constitutives du marché


La liste des pièces contractuelles constituant le marché :
− Pièce I : La soumission
− Pièce II: Le présent Cahier des Clauses Administratives Particulières (CCAP).
− Pièce III : Le Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP).
− Pièce IV : Le Bordereau des prix et Le Détail Estimatif du marché.
− Pièce V: Le sous détail des prix
. Documents Généraux:
− Décret 2014-1039 du 13 mars 2014
− Le cahier des clauses administratives générales applicables aux marchés publics des travaux (CCAG) (Arrêté
du premier ministre du 23/08/2011).
− Arrêté du Premier Ministre du 6 Juillet 1999 relatifs aux cahiers des prescriptions communes concernant les
terrassements généraux, les granulats routiers et les enduits superficiels,
− Le cahier des prescriptions techniques communes Français désigné dans le présent cahier par CCTG et
anciens CPC en vigueur.
− Circulaire du premier ministre N° 9 du 06/03/2006.
− Circulaire du premier ministre N° 28 du 20/06/2007
− Circulaire du premier ministre N° 19 du 10/09/2011
− Circulaire du chef du gouvernement N° 64 du 06/12/2012
3. Ordre de priorité
En cas de contradiction ou de différence entre les pièces constitutives du marché, ces pièces prévalent dans
l’ordre où elles sont énumérées ci-dessus.

ARTICLE - 3 LEGISLATION REGISSANT LE MARCHE


Seule la législation en vigueur en TUNISIE s’applique au présent marché et en particulier :
− Les Lois N° 9 et 10 du 31 Janvier 1994 afférentes à la garantie décennale ;
− Le Code de travail ;
− Le Code de la Comptabilité publique ;
− Le Décret N° 2014 – 1039 du 13 Mars 2014 portant réglementation des marchés publics et les textes
subséquents ;
− Le cahier des Clauses Administratives Générales (CCAG) annexé au Journal Officiel N° 67 du 19 Octobre
1990, applicable aux marchés Publics de Travaux ;
− Le cahier des Prescriptions Communes (CPC) approuvé par arrêté du Premier Ministre du 6 Juillet 1999.

CCAP 2
-3-

ARTICLE - 4: USAGE DES LANGUES ARABE ET FRANCAISE - SYSTEME METRIQUE


Toutes les pièces remises par l'Entrepreneur à quelque titre que ce soit, en application du présent marché, seront
établies exclusivement :
− En langue arabe ou française,
− En utilisant le système métrique,
− En se référant à la monnaie Tunisienne (Dinar).
L'Entrepreneur devra disposer sur le chantier d'un nombre suffisant de représentant qualifiés et d'interprètes
parlant les langues arabe et française, pour n'apporter aucune gêne au travail de l'Ingénieur et de ses
représentants.
ARTICLE 5 - DEFINITION DES TERMES EMPLOYES

-Le mot (Administration) désigne le Maître de l'ouvrage, le Ministère de l’Equipement de l’Habitat et de


l’infrastructure (Représenté par la Direction Régionale).
-Le mot (Ingénieur) désigne le Maître d’œuvre ou l'Ingénieur, Chef de projet, chargé par l'administration du
contrôle et de la surveillance des travaux.
-Le mot (Etat) désigne le Gouvernement Tunisien représenté par le Ministère de l'Equipement, de l’Habitat et
de l’infrastructure (Représenté par la Direction Régionale).
-Le mot (Entrepreneur) désigne le signataire du marché.

ARTICLE 6 - CAUTIONNEMENT - RETENUE DE GARANTIE - DISPOSITIONS DIVERSES


6.1. Cautionnement définitif
Le montant du cautionnement définitif est fixé à trois pour cent (3 %) du montant initial du marché
L'engagement de la caution personnelle et solidaire doit être établi selon le modèle fixé par arrêté du Ministère
des Finances.
6.2. Retenue de garantie
Une retenue de garantie égale à dix pour cent (10%) du montant des travaux exécutés et des
approvisionnements effectués sera faite de chaque acompte. Elle se cumulera avec le cautionnement définitif.
Elle cessera d'être appliquée lorsque, avec le cautionnement définitif, elle atteindra quinze pour cent (15%)
du montant du marché initial augmenté, le cas échéant, du montant des avenants.

6.3. Régime de caution personnelle et solidaire


A la demande de l'Entrepreneur, le cautionnement définitif et la retenue de garantie pourront être remplacés
par une caution personnelle et solidaire établie conformément aux dispositions du décret n° 2014 - 1039 du
13/03/2014 , portant réglementation des marches publics
La banque s'engage avec le titulaire du marché à verser, à la première demande de l'Administration, les
sommes dont celui-ci viendrait à être débiteur jusqu'à concurrence du montant du cautionnement ou de la retenue
qui devait être opérée.
Le versement est fait à la première demande écrite de l'Administration sans que la banque puisse différer le
paiement ou soulever de contestations pour quelque motif que ce soit et sans qu'il soit besoin d'une mise en
demeure judiciaire quelconque.
L'engagement de la caution personnelle et solidaire doit être établi selon un modèle fixé par arrêté du
Ministère des Finances du 04 Novembre 2008.

6.4. Paiement de la retenue de garantie et remboursement du cautionnement définitif.

6.4.1. Le cautionnement définitif ou la caution qui la remplace sera restitué tel que prévu à l'article 108 du
décret n° 2014 - 1039 du 13/03/2014 portant réglementation des marchés publics et les textes subséquents , libéré
si le titulaire du marché s’est acquitté de ses obligations et ce dans un délai maximum d’un (01) mois à compter de
la réception définitive du marché.

6.4.2. La retenue de garantie ou la caution qui la remplace, est restituée au titulaire du marché après quatre
(04) mois à compter de la réception définitive des travaux, pour autant que l’entrepreneur aurait justifié de
l’accomplissement de toutes ses obligations conformément aux conditions de l’article 111 du décret 2014 - 1039 du
13 /03/2014. Portant réglementation des marchés publics et les textes subséquents.

CCAP 3
-4-

ARTICLE 7 - PROTECTION DE LA MAIN-D'OEUVRE ET CONDITION DU TRAVAIL - SOUS-


TRAITANCE DE TRAVAUX
7.1. Application de la législation et de la réglementation sociale au personnel de l'Entreprise et paiements
des ouvriers
7.1.1. La charge entière de l'application au personnel de l'Entreprise de l'ensemble de la législation et de la
réglementation du travail, notamment en ce qui concerne l'hygiène et la sécurité des travailleurs, comme de la
législation et de la réglementation sociales, incombe à l'Entrepreneur et l'Administration pourra, en cas d'infraction,
appliquer les mesures coercitives prévues à l'article 49 du C.C.A.G.
7.1.2. Le salaire payé aux ouvriers ne doit pas être inférieur, pour chaque profession et pour chaque catégorie
d'ouvriers, au prix qui figure au bordereau du taux normal et courant des salaires. Les heures supplémentaires de
travail faites par les ouvriers au-delà de la durée légale seront majorées dans les conditions prévues par la
législation en vigueur ou par les conventions collectives de travail applicables dans la profession et dans la région,
si celles-ci prévoient des taux supérieurs. Toutefois, l'employeur pourra exceptionnellement appliquer un salaire
moindre aux ouvriers que les aptitudes physiques mettent dans une condition d'infériorité notoire par rapport aux
ouvriers de la même catégorie.
La proportion maximum de ces ouvriers par rapport au total des ouvriers de la catégorie et le maximum de
réduction possible de leur salaire seront fixés dans les limites permises par la législation en vigueur. Le bordereau
du taux normal et courant des salaires sera affiché par les soins et aux frais de l'Entrepreneur sur le chantier et
dans les ateliers où sont exécutés les travaux. Indépendamment des obligations prescrites par les règlements en
vigueur en ce qui concerne l'Inspection du Travail, l'Entrepreneur sera tenu de donner communication à l'Ingénieur
sur la demande de celui-ci de tous les documents nécessaires pour vérifier que le salaire payé aux ouvriers n'a pas
été inférieur au salaire porté à ce bordereau. Un agent de l'Administration peut assister au paiement des ouvriers
toutes les fois que celle-ci le juge utile.
7.1.3. Outre les conditions de travail expressément stipulées par les présentes clauses administratives,
l'Entrepreneur doit assurer à son personnel les autres conditions de travail qui peuvent être fixées par la
réglementation locale, les conventions collectives ou les usages pour chaque profession et, dans chaque
profession pour chaque catégorie d'ouvriers dans la localité ou la région où le travail est exécuté.
7.1.4. L'Ingénieur peut, s'il le juge utile dans l'intérêt public, prescrire à l'Entrepreneur de demander et d'utiliser,
après les avoir obtenues, les dérogations aux lois et règlements prévus par ces textes en ce qui concerne la durée
du travail et le repos hebdomadaire.
7.1.5. Les ouvriers appartenant à une Entreprise étrangère éventuelle, avant leur arrivée en TUNISIE,
bénéficieront des clauses les plus favorables provenant de la législation sociale tunisienne ou de celle du pays
d'origine de l'Entreprise. L'Entrepreneur aura à porter toute son attention sur le problème de la sécurité du travail.
Pour cela, il devra:
Assurer tous ses cadres et ouvriers contre les accidents de travail,
Nommer un responsable de la sécurité dés le début du chantier,
Prendre toutes dispositions utiles pour éviter les accidents de travail dont il garde l'entière responsabilité:
Pour chaque type d'activité, il établira préalablement au commencement des travaux, un plan d'hygiène et de
sécurité définissant les risques et les dispositions de sécurité prévus. Ce plan devra être soumis à l'approbation de
l'ingénieur et modifié conformément à ses instructions s'il y a lieu. En cas de non respect des dispositions prévues,
l'Ingénieur pourra de plein droit arrêter l'atelier concerné sans que cela entraîne un quelconque dédommagement
ou prolongation des délais partiels ou global du marché.
7.1.6. L'attention de l'Entrepreneur est attirée spécialement sur les dispositions réglementaires en vigueur
relatives au logement et à l'hygiène des ouvriers ; il devra faire son affaire du logement de tout le personnel
séjournant temporairement en TUNISIE au fur et à mesure des besoins.
7.2. Sous – traitance des travaux
7.2.1. Dans le cas où l'Entrepreneur est autorisé à sous-traiter une partie des travaux à sa charge, il demeure
responsable du respect des obligations mises à sa charge en vertu du présent article, qui doivent être portées par
lui à la connaissance des sous-traitants.
7.2.2. Dans le cas où l’entrepreneur est autorisé à sous-traiter une partie des travaux à sa charge, il doit
obligatoirement sous-traiter le maximum de lots ou de produits auprès de sous-traitants tunisiens.

CCAP 4
-5-

7.3. Emploi de la main d'œuvre locale et de la main d'œuvre étrangère


7.3.1. L'Entrepreneur devra, huit (8) jours au moins avant de commencer les travaux, faire parvenir à l'inspection
du travail territorialement compétente un état numérique détaillé, par catégorie, du personnel ouvrier qu'il compte
utiliser avec l'indication dans une colonne spéciale du personnel à fournir par le Bureau de l'Emploi. Si en cours de
travaux le nombre d'ouvriers d'une catégorie venait à augmenter, il devrait en aviser également l'Inspecteur du
Travail. Les ouvriers présentés par le Bureau d'Emploi seront porteurs d'une carte sur laquelle l'Entrepreneur devra
inscrire la date d'arrivée de l'ouvrier au chantier et sa date de départ ainsi que la catégorie dans laquelle l'ouvrier a
été employé et le salaire journalier payé.
7.3.2. L'Entrepreneur doit accueillir les candidats présentés par le Bureau de l'Emploi. Cependant sa liberté
d'embauchage reste entière et il n'est pas tenu d'engager les ouvriers qui ne présenteraient pas les aptitudes
requises. Il devra, en cas de refus, en indiquer le motif au Bureau de l'Emploi.
7.3.3. Pour l'application des prescriptions du présent article, il est précisé que les besoins de main-d’œuvre
s'étendent à tout le personnel nécessaire pour le chantier ou les ateliers.
7.3.4. L'emploi d'ouvriers étrangers de toute catégorie ne peut être autorisé que si l'Entrepreneur fait la preuve qu'il
n'a pu obtenir du Bureau de l'Emploi le nombre voulu d'ouvriers tunisiens de même qualification professionnelle.
7.3.5. L'Entrepreneur est soumis aux dispositions des articles 258 à 277 du Code du Travail relatives à la
protection de la main d'œuvre nationale. L'ensemble du personnel non tunisien sera muni de Contrats de Travail
pour étrangers conformément à la législation en vigueur.
7.4. Allocations familiales
L'Entrepreneur devra produire à l'appui du décompte provisoire du dernier mois de chaque trimestre, la pièce
signée par le Directeur de la Caisse attestant qu'il a payé ses cotisations jusqu'au dernier jour du trimestre
considéré.
7.5. Surveillance sanitaire des chantiers
7.5.1. L'Entrepreneur devra prévoir les soins immédiats sur le chantier et les moyens d'évacuation rapide de toute
personne accidentée, soit à l'établissement de soins le plus proche du lieu des travaux, soit à domicile, suivant la
gravité de son état. Il devra disposer sur le chantier d'une personne capable d'assurer les soins consécutifs à des
petits accidents et des moyens en produits pharmaceutiques correspondants.
7.5.2. L'Entrepreneur signalera sans délai aux autorités régionales et locales, tous les cas de maladie fébrile
suspecte survenus sur ses chantiers.
Il prêtera son concours et facilitera leur tâche aux agents de l'Administration, appelés en cas d'épidémie à prendre
vis-à-vis du personnel ouvrier, des mesures d'enquête, de vaccination, d'isolement, ou d'évacuation. Il sera, en
outre, tenu de déclarer aux autorités régionales et locales, dans la région où il se trouve, le chantier occupant
cinquante (50) personnes ou plus. Faute par lui de satisfaire à ces obligations, il sera passible d'une amende de
cinquante (50) dinars pour chaque infraction constatée.

ARTICLE 8 - ASSURANCES
8.1. L'Entrepreneur sera responsable, vis-à-vis des tiers de tous les dommages ou dégradations qui auraient lieu du
fait du fonctionnement des chantiers. Il sera également responsable des dommages éventuels pouvant résulter du
transport de ses matériaux et de la traversée des propriétés privées. Les indemnités à payer en cas d'accidents
sont dues par l'Entrepreneur, sauf recours contre l'auteur de l'accident. En aucun cas, l'Administration ne pourra
être inquiétée à cet égard.
8.2. L'Entrepreneur devra souscrire:
- une assurance de responsabilité civile aux tiers, couvrant tous dommages corporels et matériels pouvant
survenir à des tiers ou à leurs propriétés pendant l'exécution des travaux, la police devra spécifier que le personnel
de l'Administration, ainsi que celui d'autres entreprises se trouvant sur le chantier, sont considérés comme des tiers
vis-à-vis des assureurs.
- une assurance couvrant tous les risques d'accidents du travail vis-à-vis de son propre personnel.
8.3. L'Entrepreneur remettra à l'Administration un exemplaire des polices d'assurances souscrites avant tout
commencement des travaux.
Elles devront comporter une clause interdisant leur résiliation sans avis préalable de la Compagnie d'Assurances à
l'Administration. Ces polices devront être prises auprès d'une Compagnie d'Assurance, de réputation
internationale, et agréée par le Ministère des Finances Tunisien.

CCAP 5
-6-

CHAPITRE II : PRIX ET REGLEMENT DE COMPTES

ARTICLE 9 : TYPE DU MARCHE - COMPOSITION DES PRIX DU BORDEREAU


Le présent marché est passé sur bordereau des prix unitaires pour les quantités des travaux réellement exécutés.
Les prix unitaires du présent marché comprennent toutes les dépenses de l'Entrepreneur sans exception en vue de
réaliser la totalité des travaux prévus au présent marché et notamment :
− Salaires payés et charges sociales,
− Logement du personnel,
− Amortissement du matériel,
− Matières consommables,
− Frais généraux,
− Droits de douane,
− Impôts, taxes et charges diverses y compris les frais d'enregistrement du marché,
− Assurances de toute nature,
− Bénéfices,
− Droits de brevets,
− etc.
D'une façon générale, les prix comprennent toutes les dépenses qui sont la conséquence nécessaire et directe du
travail et toutes les sujétions indiquées au présent cahier et tous les ouvrages prévus au marché.

ARTICLE 10. : NATURE DU MARCHE, ACTUALISATION DE L’OFFRE FINANCIERE ET


CARACTERE DES PRIX
Les prix du Bordereau sont établis sur la base des cours des salaires, des matériaux et des charges sociales et
fiscales en vigueur en Tunisie à la date limite de remise des offres.

10.1 - Caractère des prix :


Les prix du présent marché sont fermes et non révisables.
10.2 – Sous-détail des prix :
L’Entrepreneur fournit comme pièce constitutive du dossier d’appel d’offres, des sous-détails des différents prix qui
comportent deux parties distinctes :
a/ La justification des éléments généraux figurant au sous-détail des prix de chaque prix unitaire, faisant ressortir :
• Les prix unitaires du main d’œuvre ( une ou plusieurs équipes moyennes suivant la nature de l’ouvrage)
avec indication des composants notamment salaires , horaires , heures supplémentaires , charges sociales ,
primes et déplacement, etc … ;
• Le taux horaire de location et de fonctionnement du matériel ;
• Les prix des matériaux, en distinguant le prix d’achat et les frais de transport ;
• Et le calcul du ou des coefficients de majoration sur déboursés (frais généraux de siège , de chantier , faux
frais, impôts, taxes ainsi que toutes autres charges et bénéfices) .
Le pourcentage de frais généraux de chantier devra faire l’objet d’une justification détaillée (personnel de bureau et
d’encadrement, installations de chantier, etc …).
b/ Le sous-détail de chaque prix unitaire est décomposé comme suit :
• Une dépense de main- d’œuvre , détaillée en temps élémentaires auxquels sera appliquée le prix de
revient de l’équipe pour la partie de l’ouvrage considéré.
• Une dépense de matériel, détaillée en temps élémentaires auxquels sera appliqué le prix unitaire de
chaque matériel utilisé.
• Et une dépense de matériaux, détaillée en quantité et prix unitaires.
Les décomptes des travaux exécutés ne pourront être établis lorsque l’Entrepreneur aura fourni les sous-détails
des prix à partir desquels sont établis ces décomptes.

ARTICLE 11- BASE DE REGLEMENT DES DECOMPTES ET DECOMPTE DEFINITIF


11.1. La base du règlement des comptes est le décompte établi en appliquant aux quantités d'ouvrages
réellement effectuées et régulièrement constatées les parties en dinars et en devises des prix du bordereau des
prix.
11.2. L'Entrepreneur peut présenter un décompte provisoire chaque mois, dressé sur la base des attachements
établis en vue de se faire payer.
- Les quantités de travaux réellement exécutées durant le mois considéré moins les approvisionnements déjà
payés utilisés pour ces travaux.

CCAP 6
-7-

Et les approvisionnements réalisés et effectivement payés durant le mois considéré pour l'exécution des travaux
faisant l'objet d'une réception de la part de l'Ingénieur.
11.3. L'Entrepreneur est tenu pour obtenir le règlement mensuel des sommes qui lui sont dues, de présenter avant
le cinq (5) du mois suivant, en six (6) exemplaires, un décompte provisoire basé sur les attachements pris dans le
mois considéré. en ce qui concerne les décompositions des ouvrages dont la construction fait partie du marché et
non les matériaux destinés à l'établissement d'ouvrages provisoires, pourront être portés dans les décomptes pour
faire l'objet de paiement.
11.4. Pour qu'un approvisionnement puisse être mentionné sur un décompte provisoire et faire l'objet de paiement,
l'Entrepreneur est tenu de fournir à l'Ingénieur:
- Pour les approvisionnements faisant l'objet d'achats extérieurs, des copies de factures donnant le nom et la
raison sociale du fournisseur, la nature et le montant des approvisionnements, l'acquis du règlement.
- Et pour les approvisionnements directement réalisés par l'Entrepreneur (granulats par exemple), une
attestation mentionnant la nature, la qualité et le coût tel qu'il ressort du prix de revient (non multiplié par le
coefficient du règlement des travaux figurant dans les sous-détails des prix accompagnant son offre).
11.5. Le paiement des approvisionnements ne sera effectué qu'à raison de quatre vingt pour cent (80%) des
sommes obtenues par application des sous-détails des prix.
11.6. Les décomptes provisoires mensuels seront réalisés sous forme cumulée indiquant:
Pour chaque prix du bordereau:
- La quantité cumulée réalisée jusqu'au mois précédant le mois considéré telle qu'elle ressort dans le précédent
décompte.
- Et la quantité éventuelle relative au mois considéré telle qu'elle ressort des attachements correspondants.
Pour chaque approvisionnement ayant fait l'objet de demande de paiements:
- La quantité cumulée jusqu'au mois précédant le mois considéré telle qu'elle ressort du décompte précédent.
- Et la quantité éventuelle relative au mois considéré en plus, telle qu'elle ressort des attachements
correspondants, ou en moins telle qu'elle découle de la prise en compte de la part de ces approvisionnements
utilisé par les travaux effectués pendant le mois considéré.
Les décomptes mensuels fournissent donc:
- Les montants des travaux et approvisionnements réalisés depuis le début du chantier jusqu'à la fin du mois
considéré.
- Les montants des travaux et approvisionnements réalisés depuis le début du chantier jusqu'à la fin du mois
précédant le mois considéré.
- Par différence, les montants des travaux et approvisionnements relatifs au mois considéré.

ARTICLE 12 - DECOMPTE DEFINITIF


L'Entrepreneur est invité par ordre de service dûment notifié, à venir dans les bureaux de l'Ingénieur prendre
connaissance des décomptes et à signer ceux-ci dans un délai de quarante cinq (45) jours pour acceptation. Il peut
demander communication des métrés et des pièces justificatives et en faire prendre copie ainsi que ces
décomptes. En cas de refus de signature, il est dressé procès-verbal de la présentation du décompte et des
circonstances qui l'ont accompagné. L'acceptation des décomptes par l'Entrepreneur lie celui-ci définitivement en
ce qui concerne, tant la nature et les quantités d'ouvrages exécutés dont le métré a pu être arrêté définitivement,
que les prix qui leur sont appliqués.
Si l'Entrepreneur ne défère pas à l'ordre de service prévu au premier paragraphe du présent article ou refuse
d'accepter le décompte qui lui est présenté, ou signe celui-ci en faisant les réserves il doit, par écrit, exposer en
détail les motifs de ces réserves et préciser le montant de ses réclamations à l'Administration avant l'expiration
d'un délai qui part de la date de notification de l'ordre de service précité de quarante cinq (45) jours. La procédure
relative aux contestations définie à l'article 39 est alors employée.
Il est expressément stipulé que l'Entrepreneur n'est plus admis à élever de réclamations au sujet du décompte dont
il a été invité à prendre connaissance après expiration des délais indiqués au paragraphe ci-dessus du présent
article. Passés ces délais, le décompte est censé être accepté par lui quand bien même il ne l'aurait signé qu'avec
des réserves dont les motifs ne seraient pas spécifiés comme il est dit au paragraphe ci-dessus du présent article.
L'ordre de service invitant l'Entrepreneur à prendre connaissance du décompte général et définitif lui sera notifié
dans un délai de trois (3) mois à partir de la date de la réception définitive.

ARTICLE 13 - TRAVAUX EN REGIE


13.1. L'Entrepreneur devra lorsqu'il en sera requis, fournir à l'Administration des ouvriers munis de leurs outils
ainsi que les matériaux et le matériel nécessaire à des travaux en régie.

CCAP 7
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12.2. Les salaires et charges sociales effectivement payés par l'Entrepreneur lui seront remboursés avec une
majoration forfaitaire de quinze pour cent (15 %) représentant tous les frais généraux, les assurances d'accidents
de toute nature aux ouvriers et aux tiers.
13.3. Les dépenses de fournitures seront remboursées sur la base de la valeur d'achat des matériaux et des
dépenses de matériel, taxes comprises avec une majoration forfaitaire de quinze pour cent (15 %).
13.4. Les locations de matériel seront réglées par application des prix du sous-détail des prix de l'offre de
l'Entrepreneur avec une majoration de 15 %. La durée journalière d'emploi du matériel en location sera considérée
comme correspondant à l'exécution du travail à un poste même si le travail est exécuté à plusieurs postes. Le
matériel en chômage ne sera pas pris en compte.
13.5. Les travaux en régie seront réglés exclusivement en dinars
13.6. L'obligation imposée à l'Entrepreneur par les 12.1 à 12.5 du présent article ne s'applique que jusqu'à
concurrence d'une dépense totale n'excédant pas deux pour cent (2 %) du montant du marché. Elle ne pourra en
aucune façon être la raison d'une demande de la part de l'Entrepreneur, d'augmentation des délais contractuels.

ARTICLE 14 - AVANCE
Au titre du présent marché, il sera accordé une avance égale à dix pour cent (10%) du montant prévisionnel des
travaux à exécuter au cours de la première année. Cette avance sera mandatée à partir de la date de notification
de commencer les travaux et suite à une demande écrite de l’entrepreneur adressée à l’Administration pour
bénéficier de ladite avance et après fourniture par l'Entrepreneur d'une caution émanant d'un établissement
bancaire agrée par l'Administration d'une valeur égale au montant de l'avance. Le remboursement de l'avance
s'effectuera par retenue sur les décomptes mensuels. Le remboursement de l'avance commencera dès que le
montant cumulé des décomptes atteigne trente pour cent (30%) du montant initial du marché et se termine quand
le montant cumulé des décomptes atteint quatre vingt pour cent (80%) du montant initial du marché. Le calcul du
montant à rembourser à l'occasion de chaque décompte sera effectué au moyen de la forme suivante:
X  − X 
R = A
80 − 30 où:
R = représente le montant à rembourser,
A = représente le montant de l'avance consentie,
X'= représente la valeur en pourcentage du décompte du mois considéré, par rapport au montant initial du marché
(30% < X' < 80%)
X"= représente la valeur en pourcentage du décompte du mois précédent par rapport au montant initial du marché
(30% < X" < 80%)
L'Administration donnera main levée, proportionnellement au montant des remboursements effectués par retenues
opérées sur décomptes du cautionnement afférent à ladite avance

ARTICLE 14 BIS- DELAI DE PAIEMENT-INTERETS MORATOIRES


Le mandatement des sommes dues doit intervenir dans un délai maximum de Trente (30) jours à compter de la
date de la constatation des droits à acomptes ou paiement pour solde, ou à partir du jour où le titulaire du marché
a régularisé son dossier conformément à la notification qui lui a été faite dans les conditions prévues à l’article
103 du décret 2014 – 1039 du 18/03/201 et les textes subséquents.
Le comptable public doit payer le titulaire du marché dans un délai maximum de quinze (15) jours à partir de la
réception de l’ordre de paiement.
A défaut, le titulaire du marché bénéficie de plein droit d’intérêts moratoires conformément à la réglementation
en vigueur.

ARTICLE 15 - NANTISSEMENT
L'Entrepreneur sera admis à bénéficier du nantissement conformément à la loi Tunisienne (décret du 3 décembre
1936). Le comptable chargé du paiement sera le Receveur du conseil régional. Le fonctionnaire compétent pour
fournir les renseignements énumérés à l'article 6 du décret susvisé est le Directeur Régional de l’Equipement.
L'Entrepreneur paiera préalablement à la délivrance de l'exemplaire spécial, mentionné à l'article 2 du décret du 3
décembre 1936, les droits de timbre et les frais afférents à une expédition supplémentaire des pièces constituant le
marché.

ARTICLE 16 – COMPTABLE PAYEUR

Le comptable chargé du paiement sera le Receveur du conseil régional de BIZERTE.

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ARTICLE 17. VARIATION DANS LA MASSE OU LA NATURE DES TRAVAUX


17.1 En cas de changement ou de diminution dans la masse des prestations, le titulaire du marché ne peut élever
aucune réclamation ou réserve tant que cette augmentation ou diminution n’excède pas une limite fixée par les
cahiers des charges.
Faute de stipulation par le cahier des charges, cette limite est égale à Vingt pour cent (20 %) du montant du
marché.
17.2 Au cas où l’augmentation dépasse cette limite, le titulaire du marché peut demander la résiliation du marché
sans réclamer d’indemnités à condition de présenter une demande écrite à cet effet à l’Administration dans un
délai de 45 jours à compter de la réception de l’acte entrainant la dite augmentation.
17.3 Au cas où la diminution dépasse cette limite, le titulaire du marché peut demander soit la résiliation du
contrat dans les conditions prévues ci-dessus, soit réclamer, à titre de dédommagement, une indemnité qui, à
défaut d’entente amiable, sera déterminée par la juridiction compétente.
17.4 Au cas où toute variation dans la masse dépasse le taux de 20% ou tout changement dans la nature des
prestations doit faire l’objet d’un projet d’avenant à soumettre à l’avis préalable de la commission de contrôle des
marchés compétente.

ARTICLE 18 . INDEMNISATIONS

Le titulaire du marché peut être indemnisé au titre des dommages et des charges supplémentaires dus au retard
imputé à l’acheteur public ou aux modifications importantes apportées au projet en cours d’exécution.

Le titulaire du marché doit présenter, dans les délais fixés aux alinéas ci-dessous, une demande à cet effet à
l’acheteur public dans laquelle, il indique le montant de l’indemnisation, les bases et les indices ayant servi à son
évaluation. Cette demande doit être accompagnée par tous les documents et justificatifs le prouvant.
L’Acheteur public procède à l’étude de cette demande et établit à cet effet un rapport qu’il soumet à la commission
des marchés compétente et ce dans un délai maximum de deux mois à compter de la présentation de la dite
demande.
Si la commission des marchés approuve le bien fondé de la demande d’indemnisation, l’acheteur public procède à
l’établissement d’un projet d’avenant au marché conformément à l’avis de la commission des marchés qu’il soumet
au titulaire du marché pour signature.

18.1. Indemnisation pour retard imputé à l’acheteur public

Le titulaire du marché peut être indemnisé au titre des dommages et des charges supplémentaires dus au retard
imputé à l’acheteur public suite à des problèmes de libération des emprises ou des travaux de déplacement des
réseaux des concessionnaires.
L’indemnisation n’est allouée au titulaire du marché que lorsque la période d’arrêt continu des travaux dépasse
trente (30) jours .
Les périodes d’arrêt des travaux ne sont pas cumulatives.
Le titulaire du marché a droit à être indemnisé des frais de gardiennage du chantier et du préjudice se rapportant
à l’immobilisation du matériel et du personnel.
Dans tous les cas de figures et s’il ya lieu d’une indemnisation à ce titre, elle sera plafonnée à trois pour cent (3%)
du montant des travaux réellement exécutés.
Le titulaire du marché doit présenter une demande écrite à cet effet à l’Administration dans laquelle, il indique le
montant de l’indemnisation qui doit être accompagnée par tous les documents et justificatifs le prouvant et ce dans
un délai maximal de quinze (15) jours à partir de la date réelle de reprise des travaux. Passé ce délai, le titulaire du
marché n’aura droit à aucune indemnité à ce titre.

18.2 . Indemnisation pour modifications importantes apportées au projet


A / Indemnisation dans le cas d’une modification dans la masse des travaux

- En cas de diminution dans la masse des travaux n’excédant pas vingt pour cent (20%) du montant global du
marché, le titulaire du marché ne peut élever aucune réclamation ou réserve.
- En cas de diminution dans la masse des travaux supérieure à vingt pour cent (20%) du montant global du
marché, le titulaire du marché peut être indemnisé au titre des dommages et des charges supplémentaires dû à
cette diminution dans la masse des travaux.
Le titulaire du marché doit présenter une demande écrite à cet effet à l’Administration dans laquelle il indique le
montant de l’indemnisation, les bases et les indices ayant servi à son évaluation et doit être accompagnée par tous
les documents et justificatifs le prouvant (notamment le sous détails des prix et les autres pièces justificatives) et ce
dans un délai maximal de quinze (15) jours à partir de la date réelle d’achèvement des travaux. Passé ce délai, le
titulaire du marché n’aura droit à aucune indemnité à ce titre.

CCAP 9
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Si la commission de contrôle des marchés compétente approuve le bien fondé de la demande d’indemnisation,
l’Administration procède à l’établissement d’un projet d’avenant au marché conformément à l’avis de la commission
de contrôle des marchés qu’elle soumet au titulaire du marché pour signature. Tous les frais d’enregistrements de
cet avenant seront complètement à la charge du titulaire du marché.
L’indemnisation sera évaluée en considérant les dommages occasionnés sur le bénéfice calculé sur le montant de
la masse des travaux diminué au delà de 20 % du montant du marché

Ind = 0.1x (0.8 M ini – M def)


Ind : montant de l’indemnisation
M ini : montant initial du marché
M def : montant définitif du marché
L’indemnisation est plafonnée à trois pour cent (3%) du montant initial du marché.

B / Indemnisation dans le cas d’un changement dans l’importance des diverses natures d’ouvrages

Lorsque par suite d’ordres de service ou de circonstances qui ne sont ni de la faute, ni du fait du titulaire du
marché, l’importance de certaines natures d’ouvrages est modifiée de telle sorte que les quantités exécutées
différent de plus de 50 % en plus ou au moins des quantités portés au détail estimatif du marché, a droit à être
indemnisé en fin de compte du préjudice que ces changements lui ont éventuellement causé.
Les stipulations qui précèdent ne sont pas applicables aux natures d’ouvrages pour lesquels les montants des
travaux figurant, d’une part au détail estimatif du marché, et d’autre part, au décompte définitif des travaux, sont
l’un et l’autre inférieurs au vingtième du montant du marché.

ARTICLE – 19. : RECEPTION PROVISOIRE, DELAI DE GARANTIE – RECEPTION DEFINITIVE

19.1 Réception provisoire

- L'Entrepreneur est tenu d'aviser le chef de projet par lettre recommandée de l'achèvement des travaux. Il est
alors procédé à une réception provisoire en présence de l’Entrepreneur ou lui dûment convoqué. Dans un délai
n’excédant pas 20 jours à compter de la date de réception de l’avis. En cas d'absence de l'Entrepreneur, il en est
fait mention au procès-verbal.
- Des réceptions provisoires partielles pourront être prononcées lorsque l'Administration use du droit de prendre
possession anticipée de certains ouvrages.
- La dernière réception provisoire partielle sera la réception provisoire générale de l’ensemble des travaux.
A l’issue de cette réception provisoire, l’Ingénieur prescrira par ordre de service à l’Entrepreneur, toutes les
réparations ou réfections qu’il Juge nécessaires. L’Entrepreneur effectuera ces travaux à ces frais.
Si, dans un délai de 15 jours , l’Entrepreneur ne s’est pas conforme aux prescriptions d’un tel ordre de service,
l’Ingénieur pourra, sans qu’il soit besoin de mise en demeure spéciale, faire exécuter, aux frais et risque de
l’Entrepreneur, par tout procède qu’il juge convenable, ces réparations ou réfections. Le montant des travaux ainsi
effectués sera déduit sur les retenues, le surplus, s’il y a lieu, sera payé par l’Entrepreneur sur présentation d’un
mémoire certifié par l’Ingénieur.

19.2 : Délai de garantie - Réception définitive


Le délai de garantie est fixé à Un (1) an à partir de la réception provisoire générale de l'ensemble des travaux.

Pendant le délai de garantie, l’Entrepreneur devra procéder à ses frais à la remise en état de toutes les parties
qui deviendraient défectueuses.
L'Entrepreneur sera directement responsable, envers les tiers, des accidents pouvant résulter de ces
désordres, même si ceux-ci ne lui ont pas été signalés par le Chef de projet.
Si après la réception provisoire, l' Entrepreneur ne s'est pas conformé dans le délai de quinze (15) jours aux
prescriptions d'un ordre de service concernant les réparations ou réfections, le Chef de projet pourra sans qu'il soit
besoin de mise en demeure spéciale, faire exécuter, aux frais et risque de l' Entrepreneur, par tout procédé qu'il
jugera convenable, ces réparations ou réfections. Le montant des travaux ainsi effectués sera déduit de la retenue
de garantie. Le surplus, s'il y a lieu, sera payé par l’Entrepreneur, sur présentation d'un mémoire certifié par le Chef
de projet.

Le Chef de projet procédera, en présence de l’Entrepreneur convoqué par écrit, à la réception définitive un (01) an
après la réception provisoire générale. Toute malfaçon et toute réparation ou réfection nécessaires mais non
effectuées entraîneront le rejet de la réception définitive, jusqu'à leur correction.

CCAP 10
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CHAPITRE III : DELAIS


ARTICLE 20 - DELAI CONTRACTUEL
20.1. Dispositions générales
16.1.1. Tout délai imparti par le marché à l'Entrepreneur, commence à courir à compter de la date prévue dans
l'ordre de service prescrivant de commencer les travaux. Il expire à la fin du dernier jour de la durée prévue.
Lorsque le dernier jour d'un délai est un jour légalement férié ou chômé, le délai est prolongé jusqu'à la fin du
premier jour ouvrable suivant.
20.1.2. Des prolongations de délais pourront être acceptées, si elles sont reconnues être le fait de l'Administration.
Pour en obtenir le bénéfice, l'Entrepreneur devra adresser un document écrit à l'Ingénieur. Ce document sera, soit
déposé contre récépissé auprès du fonctionnaire compétent, soit envoyé par lettre recommandée avec demande
d'avis de réception postal. La date du récépissé ou de l'avis de réception postal fait foi en matière de délai.
20.2. Délai contractuel
20.2.1. Les travaux devront être réalisés dans un délai global de Quatre (04) mois. Le point de départ du délai
global sera fixé dans l'ordre de service prescrivant de commencer les travaux.
20.2.2. Prolongation du délai contractuel pour mauvaises conditions climatiques. Sur demande écrite de
l'Entrepreneur, le délai global d'exécution des travaux sera prolongé d'un nombre de jours égal au total:
- des jours où la température relevée au niveau du sol à 8 H du matin (heure locale) sera égale ou inférieure à -
2° centigrades ;
- des jours où il sera tombé la pluie laissant une chaussée mouillée ;
- des jours où le vent aura soufflé durant au moins 2 heures à plus de 40 km/h pendant l'horaire de travail ;
Et les jours ou le chantier est estimé, par l’Ingénieur ou son représentant, impraticable. Cette appréciation devra
être mentionnée au journal de chantier et notifié par un ordre de service à l'entrepreneur dans un délai de 15 jours
à partir de la reprise des travaux.
Les indications précédentes seront relevées par des Centres météorologiques de l'Administration les plus
proches;
Ces prolongations du délai global seront indépendantes de l'activité ou de l'inactivité du chantier. Elles ne peuvent
être appliquées, que si l'Entrepreneur formulera une demande écrite avec les pièces justificatives nécessaires
dans un délai de 15 jours à partir de la fin de l'évènement. L'Entrepreneur ne pourra se prévaloir des
conséquences des conditions climatiques ne rentrant pas dans les catégories ci-dessus même s'il était prouvé
qu'elles ont apporté une gêne dans l'exécution des travaux.

ARTICLE – 21 : PENALITES ET INDEMNITES POUR RETARDS DANS L'EXECUTION DES


TRAVAUX ET DE LA REMISE DES DOCUMENTS PAR L’ENTREPRENEUR
Les pénalités pour retard prévues dans le présent Cahier sont appliquées de plein droit sans mise en demeure
préalable, sur la simple confrontation de la date d'expiration du délai d'exécution défini par l'article 20 du présent
C.C.A.P., de la date de remise des documents ou de réception provisoire.
21.1. Pénalités pour non remise des dessins d'exécution, des notes de calcul et des dessins conformes à
l'exécution (plan de récolement)
Si l'Entrepreneur n'a pas fourni les contre calques, notes de calcul et dessins d’exécution sur calques et tirage et
sur supports magnétiques compatibles avec le matériel de l'Administration en deux (2) exemplaires dans les délais
fixés à l'article 20 du présent C.C.A.P., il lui sera appliqué, sans mise en demeure préalable, une pénalité dont le
montant par jour calendaire de retard, est fixé à:
- Cinquante dinars (50 DT) pour les contre calques et les notes de calculs, par document
- Un forfait de mille dinars (1 000 DT), en cas de retard dans la remise des dessins conformes à l'exécution. Ce
montant sera retenu sur le dernier décompte et ne sera payé qu'après leur fourniture.
21.2. Pénalités pour retards dans l’exécution des travaux
Les pénalités pour retards prévues sont appliquées sans mise en demeure préalable, sur la simple confrontation
de la date d'expiration du délai contractuel d'exécution et de la date de réception provisoire.
L'Entrepreneur subira une pénalité de un deux millième (1/2000) du montant définitif des travaux par jour
calendaire de retard.
21.3. Plafond des pénalités pour retard
Le montant total des pénalités pour retard dans l'exécution des travaux ne pourra dépasser cinq pour cent (5 %) du
montant définitif des travaux. Au cas où ce plafond serait dépassé, l’Administration sera libre de faire appel à ses
propres moyens d'autres entreprises pour activer l'avancement du chantier. Les frais correspondant à l'utilisation
de ses moyens seront en totalité à la charge de l'Entrepreneur.

CCAP 11
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CHAPITRE IV - REALISATION DES TRAVAUX

ARTICLE 22 - CONNAISSANCE DES LIEUX ET DES CONDITIONS GENERALES DE TRAVAIL


22.1 . Par le fait même du dépôt de sa soumission, l'Entrepreneur reconnaît s'être assuré:
- des conditions générales d'exécution des travaux en particulier de l'équipement nécessité par ceux-ci et des
diverses réglementations tunisiennes concernant les conditions d'importation temporaire de matériel.
- de la nature et de la situation géographique des travaux ;
- des conditions physiques propres à l'emplacement des travaux, à la nature du sol, à la nature en qualité et en
quantité de matériaux rencontrés en surface ou dans le sous-sol ;
- de la nécessité de laisser constamment libre la circulation publique sur le site pendant les travaux.
- des circonstances météorologiques ou climatiques, du niveau des oueds et des possibilités d'inondations, de la
nappe phréatique, de la vitesse du vent, etc.
- des conditions locales, particulièrement des conditions de fourniture et de stockage des matériaux ;
- des moyens de communication, de transport, des possibilités de fourniture en eau, électricité, carburant ;
- de la disponibilité de la main-d’œuvre ;
- de toutes les contraintes résultant de la législation sociale, fiscale, douanière en vigueur en Tunisie ;
- de toutes les circonstances susceptibles d'avoir une influence sur les conditions d'exécution des travaux ou sur
leur prix ;
Toute carence ou erreur de l'Entrepreneur dans l'obtention de ces renseignements ne pourra que demeurer à sa
charge.
- 22.2. Les sondages effectués antérieurement à l'appel à la concurrence ne sont donnés qu'à titre indicatif.
L'Entrepreneur ne doit pas en déduire que toutes les recherches quant à la nature du terrain ont été effectuées ; il
doit procéder à ses propres recherches chaque fois qu'il l'estime utile pour la bonne exécution des travaux.

ARTICLE 23 - SUJETIONS DIVERSES


23.1. Incendies
Préalablement à toute activité sur son chantier, l'Entrepreneur devra prendre, à ses frais, toutes les précautions
utiles pour la lutte contre l'incendie. Il soumettra ses précautions à l'Ingénieur. Il supportera seul toutes les
conséquences des incendies qui seraient provoqués par sa négligence ou par l'inobservation des consignes qui
auraient pu lui être données par l'Ingénieur.
23.2. Travaux exécutés, simultanément :
Les prix du marché sont réputés établis en tenant compte de toutes sujétions que sont susceptibles d'entraîner les
travaux réalisés simultanément dans le cadre d'autres marchés et en particulier :
- Les déviations de réseaux, Électricité, Gaz, PTT, Transmission, SONEDE etc. ;
- L'exploitation des lignes de transport en commun
- L'exploitation normale du domaine public et des services publics ;
A cet effet l'Entrepreneur:
• ne peut se prévaloir, ni pour éluder les obligations de son marché, ni pour élever une réclamation, des
sujétions occasionnées par l'exécution simultanée de travaux étrangers à l'Entreprise dans le voisinage de
son chantier ;
• est tenu de coopérer étroitement avec les autres Entrepreneurs dans les conditions fixées par l'Ingénieur
et de laisser traverser son chantier par ceux-ci, lorsqu'ils seront munis d'autorisation de l'Ingénieur.
23.3. D'une façon générale, l'Entrepreneur prendra toutes dispositions utiles pour éviter que l'exécution des
travaux, objet du présent marché, entraîne des dégradations, de quelque nature que ce soit, aux ouvrages,
propriétés, matériels ou installations situés au voisinage du chantier.
En tout état de cause, l'Entrepreneur reste seul responsable des dégâts causés.

ARTICLE 24 - DOCUMENTS PHOTOGRAPHIQUES


L'Entrepreneur devra fournir à l'Ingénieur, à ses frais, une collection complète de photographies en couleur, prises
à l'aide d'un appareil numérique, des différentes phases d'exécution des travaux au fur et à mesure de leur
avancement. Il devra remettre à l'Ingénieur, à la fin du chantier, la collection de photos numérotées, datées et
répertoriées sous forme d’album en trois exemplaires et un exemplaire sur CD-ROM. Les photos doivent être
établies sur papier au format 13X18. Toutes les photographies constatant l'avancement des travaux seront prises à
partir des points indiqués à l'Entrepreneur par l'Ingénieur ou son représentant.

CCAP 12
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ARTICLE 25 - PUBLICITE
25.1. Au cours de chantier, aucun panneau publicitaire ne sera autorisé sur le chantier sans la permission écrite de
l'Ingénieur à l'exception des panneaux d'identification dont le libellé et les dimensions devront, cependant, avoir
reçu l'accord de celui-ci.
25.2. Aucun renseignement relatif aux travaux ne pourra être donné par l'Entrepreneur à des personnes étrangères
au chantier. Les demandes de la presse seront envoyées à l'Administration.

ARTICLE 26- TRANSPORTS


L'Entrepreneur est soumis, pour les transports exécutés en vue de pourvoir à l'exécution du marché, aux obligations
résultant des lois et règlements en vigueur.

ARTICLE 27 - BUREAUX DE CHANTIER DE L'ADMINISTRATION


27.1 L'Entrepreneur devra, dans les trente (30) jours suivant la notification de l'ordre de service de commencer
les travaux, disposer d’une baraque de chantier destinée à l'Administration, distincts des bureaux de l'Entreprise.
Ce local fermant à clef, aura une surface totale de cinquante mètre carré (20 m2) . Son emplacement sera défini
par l'Ingénieur dans le cadre de l'approbation du plan des installations. En fin de chantier ils resteront propriété de
l'Administration. L'aménagement intérieur de ces bureaux sera défini par l'Ingénieur. Il pourra comprendre :
- Le Bureau à optique "Bureaux" sera équipé de quatre chaises, un classeur, une armoire fermant à clef, une
table pour réunion avec 10 chaises,
- Une ligne téléphonique extérieure,
- L'éclairage électrique et la climatisation dans chaque local.
- Un micro-ordinateur avec une imprimante et un photocopieur dont les spécifications et leurs caractéristiques
seront définis par l’ingénieur.
Ce local aura des parois extérieurs soit en panneaux préfabriqués donnant une isolation thermique comparable.
L'isolation thermique du toit et l'isolation phonique des pièces seront soignées. Les ouvertures comporteront des
stores intérieurs en toile et des volets extérieurs. L'Entrepreneur réalisera également à ses frais :
- Tous les raccordements d'eau, électricité, téléphone et évacuation des eaux usées,
L'Entrepreneur est tenu de faire nettoyer le local chaque jour à ses frais aux heures prescrites par l'Ingénieur
pendant toute la durée des travaux.
27.2 L'Entrepreneur, aura à sa charge les dépenses d'eau, d'électricité, de chauffage et de téléphone pendant
toute la durée du chantier.

ARTICLE 28 - PROGRAMME D'EXECUTION DES TRAVAUX


28.1. Dans un délai de Vingt (20) jours suivant la notification de l'approbation de son marché, l'Entrepreneur devra
soumettre à l'Ingénieur un programme détaillé pour l'exécution des travaux, compatible avec les délais contractuels
et l'ordre d'exécution des ouvrages fixés par l'Administration et par le Cahier des Clauses Techniques.
28.2. Ce programme, conforme au modèle remis par l'Ingénieur devra préciser les dates caractéristiques de la
marche du chantier, notamment en ce qui concerne les différentes installations, l'approvisionnement en matériaux,
l'arrivée des principaux matériels. Il est présenté sous forme d'un graphique d'avancement des travaux par
semaine. Il devra de plus définir la liste du matériel qui sera employé pour l'exécution des travaux. Ce programme
devra également indiquer les pourcentages dans chaque nature de travaux dont l'exécution est prévue au fur et à
mesure de l'avancement du chantier.
28.3. Pendant l'exécution des travaux, l'Entrepreneur présentera à la fin de chaque semaine ce planning complété
par le graphique des travaux réellement exécutés. Cette situation hebdomadaire d'avancement de chantier sera
remise en deux (2) exemplaires à l'Ingénieur.
28.4. Chaque fois que l'Entrepreneur prévoira un retard sur le programme établi, il en avisera immédiatement
l'Ingénieur par écrit en exposant les raisons de son retard, sa durée probable et les mesures qu'il compte prendre
pour y remédier. Chaque fois qu'à un moment quelconque en cours d'exécution, l'Ingénieur constatera que le
programme des travaux n'est pas respecté, l'Entrepreneur devra, dans un délai de huit (8) jours à partir de
l'invitation qui lui en sera faite par ordre de service, proposer un nouveau programme prévoyant l'achèvement
dans les délais contractuels et remanier en conséquence l'organisation de son chantier. Les conséquences de ce
remaniement seront aux frais exclusifs de l'Entrepreneur.
De façon générale, une telle réactualisation du programme devra être effectuée à la fin de chaque mois. Dans le
cas où il serait impossible d'établir un nouveau programme dans le cadre des délais contractuels, son acceptation
éventuelle par l'Ingénieur ne modifierait en rien le calcul des pénalités prévues par le présent cahier.

CCAP 13
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ARTICLE 29 - PROGRAMME FINANCIER


Dans les vingt (20) jours calendaires suivant l'approbation par l'Ingénieur du programme d'exécution des travaux,
l'Entrepreneur remettra un programme financier faisant apparaître le montant des dépenses mensuelles
prévisibles, établi en fonction du programme d'exécution.
Le programme financier sera remis à jour lors de chaque remise à jour du programme des travaux.

ARTICLE 30 -GENERALITES SUR LA REALISATION DES TRAVAUX


30.1. Les travaux seront exécutés comme défini par le présent Cahier et le Cahier des Clauses Techniques et
conformément, aux dossiers de plans. L'Entrepreneur ne peut, de lui-même, apporter quelque changement que ce
soit au projet. Toutes les indications mentionnées, soit sur les pièces écrites, soit sur les plans, auront la même
valeur que si elles étaient mentionnées sur l'ensemble de ces documents. Si une partie des ouvrages est
complètement dessinée et le reste seulement indiqué, il est entendu que les dispositions de cette partie
s'appliquent à toutes les parties similaires.
30.2. Au fur et à mesure de l'achèvement de chaque partie d'ouvrage, l'Entrepreneur devra exécuter un modèle du
terrain correct (suppression des dépôts de matériaux, comblement des zones d'emprunt, nettoiement, etc.) à
proximité immédiate de ces ouvrages. Il est notamment indiqué à l'Entrepreneur que l'Ingénieur portera une
attention particulière à la bonne exécution de cette obligation, notamment pour les terrassements et les ouvrages
de drainage en général. Le versement du solde des prix des différents ouvrages correspondants sera assujetti à
l'exécution complète de la présente clause.
30.3. Sur l'ordre de service de l'Ingénieur, l'Entrepreneur est tenu de faire remplacer les matériaux ou reconstruire
les ouvrages qui ne sont pas conformes au Cahier des Clauses Techniques Particulières. Toutefois, si l'Ingénieur
reconnaît que les changements faits par l'Entrepreneur ne sont pas contraires aux règles de l'art, les nouvelles
dispositions peuvent être maintenues. Dans ce cas, l'Entrepreneur n'a droit à aucune augmentation de prix, en
raison des dimensions plus fortes ou de la valeur plus élevée que peuvent avoir les matériaux ou les ouvrages.
Dans ce cas, les métrés sont basés sur les dimensions prescrites par le détail estimatif, les plans et les ordres de
service. Si au contraire, les dimensions sont plus faibles ou la valeur des matériaux moindre, les métrés et les prix
sont réduits en conséquence.

ARTICLE 31 - INSTALLATIONS DE CHANTIER DE L'ENTREPRENEUR ET LABORATOIRE DE


CHANTIER
31.1. L'Entrepreneur aura à sa charge toutes acquisitions ou occupations temporaires des terrains nécessaires à :
- l'installation de ses chantiers,
- l'aménagement des routes d’accès au chantier,
- l'exploitation de gisements pour granulats ou pour emprunts (matériaux pour remblai ou terre végétale).
31.2. Le projet des installations de chantier sera soumis à l'agrément de l'Ingénieur dans un délai de quinze (15)
jours calendaires à compter de la notification de l'ordre de service de commencer les travaux. Il devra indiquer les
dispositions envisagées pour:
- la localisation, l'implantation, l'édification et l'aménagement des bureaux, ateliers, magasins, centrale, aires de
stockage des différents matériaux,
- les dispositifs de stockage et d'alimentation des matériaux nécessaires à la réalisation des travaux prévus dans
le marché,
- l'implantation du pont-bascule si cette installation est nécessaire,
- l'organisation des circulations entre les aires de fabrication ou d'approvisionnement et les chantiers de mise en
œuvre,
- l'implantation, la construction, l'aménagement du laboratoire de chantier ainsi que les équipements et des
bureaux de l'Entreprise
- et l'alimentation en matières consommables (eau, électricité, etc.).
L'Entrepreneur réglera directement aux Administrations intéressées les redevances correspondantes et,
éventuellement, les redevances relatives à l'implantation de poteaux, canalisations, hors de l'emprise de ses
installations de chantier.

ARTICLE 32 - SUJETIONS D'EXPLOITATION DU RESEAU ROUTIER ET DES VOIES PRIVEES


32.1. L'Entrepreneur ne peut se prévaloir, ni pour éluder les obligations de son marché, ni pour élever aucune
réclamation, des sujétions qui résultent du maintien de la circulation qu'il doit assurer en toutes circonstances sur
les voies publiques et chemins de desserte privés, qui pourraient être coupés par les travaux.

CCAP 14
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32.2. Plan de travail


L'Entrepreneur devra soumettre à l'agrément de l'Ingénieur au plus tard Quinze (15) jours calendaires avant le
début d'exécution de ces travaux un plan de travail faisant apparaître l'organisation du travail de chaque atelier
(terrassements généraux, matériaux de chaussée, béton, ...) jour par jour et expliquant sur un schéma les
longueurs des sections de travail et leurs successions.
32.3. Organisation de la circulation provisoire
L'Entrepreneur doit, à ses propres frais, exécuter et entretenir sur le chantier, une signalisation routière, un
éclairage, des feux, et éventuellement des panneaux réfléchissants, des barrières et autres dispositifs destinés à
diriger et régler la circulation publique et à protéger les travaux réalisés.
Cette signalisation doit être installée jusqu’à l’enlèvement des rejets de graviers sur la chaussée.
32.4. Maintien de la circulation sur le site du projet pendant les travaux
Il est précisé à l'Entrepreneur qu'en tout état de cause la circulation doit être maintenue sur le site du projet,
pendant les travaux, et du niveau de service technique indiqué ci-après :
Il convient cependant de noter que certaines parties d’ouvrages peuvent être au fur et à mesure de leur réalisation,
livrées à la circulation.
A chaque étape des travaux, l'Entrepreneur doit soumettre à l'approbation de l'Ingénieur le schéma provisoire de
circulation y compris la signalisation et les feux de circulation qui compte mettre en place. Toutes les dépenses,
des aménagements provisoires nécessaires au maintien de la circulation pendant les travaux sont à la charge
exclusive de l'Entrepreneur.
32.5. Déviations
L'Entrepreneur réalisera, à ses frais, les déviations nécessaires au maintien de la circulation. Il devra remettre en
état ces déviations, à ses frais, chaque fois que le besoin s'en fait sentir et dans tous les cas lorsque l'Ingénieur le
lui prescrit.
32.6. L'Entrepreneur prendra toutes les dispositions nécessaires à la sécurité des usagers amenés à devoir
franchir le chantier. Il mettra en place un personnel suffisant pour régler le passage des engins et véhicules. Le
programme des travaux devra être étudié en conséquence.
32.7. En cas de carence de l'Entrepreneur, en particulier, s'il n'assurait pas le maintien de la circulation, ou en cas
de danger, l'Administration se réserve le droit, sans mise en demeure préalable, et au frais de l'Entrepreneur, de
prendre toutes mesures utiles, sans que cette intervention dégage la responsabilité de l'Entrepreneur.

ARTICLE 33 - JOURNAL DE CHANTIER


Un journal de chantier sera tenu par l'Ingénieur, qui consignera chaque semaine:
- les opérations administratives relatives à l'exécution et au règlement du marché, telles que: notification
d'ordres de service, visas et approbations des plans d'exécution, etc.,
- les conditions atmosphériques constatées (précipitations, vent, températures, niveaux des eaux, etc.),
- les incidents ou détails présentant quelque intérêt du point de vue de la tenue ultérieure des ouvrages, du
calcul des prix de revient et de la durée réelle des travaux,
- et les observations faites et les prescriptions imposées à l'Entreprise.
A ce journal, sera annexé chaque semaine un compte rendu détaillé établi par un représentant de l'Entrepreneur
spécialement désigné, sur lequel seront indiqués, par poste de travail:
- les horaires de travail, l'effectif et la qualification du personnel, le matériel présent sur le chantier et son temps
de marche, la durée et la cause des arrêts de chantier, l'évaluation des quantités de travaux effectués chaque
semaine et leurs natures.
- les incidents de chantier susceptibles de donner lieu à réclamation de la part de l'Entrepreneur.
Le journal de chantier sera signé chaque semaine par les représentants de l'Entrepreneur et de l'Ingénieur.

ARTICLE 34 -REUNIONS DE CHANTIER


Des réunions de chantier auront lieu régulièrement à l'initiative de l'Ingénieur. L'Entrepreneur ou son représentant
dûment convoqué est tenu d'assister à ces réunions. A l'issue de ces réunions, un compte rendu détaillé sera établi
par l'Administration et copie en sera adressée à l'Entrepreneur qui devra, sauf en cas de désaccord, le retourner
approuvé, signé et tamponné, à l'Ingénieur dans un délai maximum de sept (7) jours après réception. En cas de
désaccord, l'Entrepreneur devra faire connaître ses raisons par écrit à l'Ingénieur dans un délai maximum de sept
(7) jours après réception du compte rendu. Si après sept (7) jours de la réception du compte rendu, aucune

CCAP 15
-16-

observation n'est parvenue à l'Administration, les décisions du procès verbal restent valables et valent ordre de
service.

ARTICLE 35 - CHOIX DES COMMIS, CHEFS DE CHANTIER OU D'ATELIER ET DES OUVRIERS


35.1. L'Entrepreneur ne pourra prendre pour commis et chefs de chantier ou d'ateliers que des personnes
capables de l'aider et de le remplacer au besoin dans la conduite et le métrage des travaux.
35.2. L'Ingénieur aura le droit d'exiger le changement des agents et ouvriers de l'Entrepreneur pour
insubordination, incapacité ou défaut de probité.
35.3. L'Entrepreneur demeure responsable des fraudes ou malfaçons qui seraient commises par ses agents et
ouvriers dans la fourniture et l'emploi des matériaux.
35.4. L'Entrepreneur devra disposer pour les besoins du chantier en nombre suffisant :
- des géomètres qualifiés pour procéder à toutes les implantations voulues,
- des projeteurs et dessinateurs pour exécuter tous les dessins et notes de calculs nécessités pour la bonne
exécution des travaux dans les délais contractuels,
- des métreurs pour prendre les relevés et établir les situations mensuelles.
35.5. Le représentant de l'Entrepreneur, les chefs de chantier et surveillants devront être agréés par
l'Administration.

ARTICLE 36 - LISTE NOMINATIVE DU PERSONNEL


36.1. Le nombre des ouvriers de chaque spécialité doit toujours être suffisant pour permettre l'exécution des
travaux dans les délais impartis.
36.2. Pour permettre à l'Ingénieur de contrôler l'accomplissement de ces conditions, l'Entrepreneur tiendra à jour la
liste nominative des ouvriers hautement qualifiés et du Personnel d'encadrement mentionnant la nationalité de
chacun d'eux, sa qualification professionnelle, son mode de recrutement, la date de son affectation à l'Entreprise.
Cette liste sera communiquée à l'Ingénieur sur sa demande.

ARTICLE 37 - TRAVAIL DE NUIT


37.1. Le maintien des chantiers en activité pendant la nuit est subordonné à l'autorisation de l'Ingénieur. Cet accord
ne sera donné que si l'Entrepreneur a pris ses dispositions pour éclairer convenablement le chantier et si la
demande a été faite suffisamment à l'avance pour que l'Administration puisse assurer la surveillance du chantier.
37.2. Le mode d'éclairage devra être soumis à l'agrément de l'Ingénieur. Il est notamment précisé que la
disposition des lampes en alignement ou de couleur pouvant se confondre avec les installations de balisage d'un
aérodrome est interdite.

ARTICLE 38 - INSPECTION ET CONTROLE DES TRAVAUX


38.1. Inspection des travaux
38.1.1. L'Ingénieur et ses représentants qualifiés devront pouvoir à tout moment avoir accès aux lieux de travail, où
qu'ils se trouvent, et quel que soit l'avancement des travaux.
38.1.2. Le travail effectué sera soumis à l'inspection et aux essais de l'Administration à tous les stades de son
exécution.
L'Entrepreneur est tenu de fournir rapidement à ses frais :
- les outils et instruments nécessaires à la vérification des implantations, aux essais de chantier et aux
vérifications ;
- les moyens de transport nécessaires aux visites de chantier,
- tous les moyens raisonnables en main d'œuvre et en matériaux nécessaires à une inspection convenable des
lieux et aux essais de chantier qui pourraient lui être demandés.
Toutes les inspections effectuées par l'Administration ou tous les essais faits sur sa demande devront être
accomplis de manière à ne pas retarder inutilement l'exécution des travaux. L'Entrepreneur ne doit, en aucun cas,
faire obstacle à ces inspections mais au contraire y prêter tout son concours et fournir tous les renseignements qui
pourront lui être demandés.
38.1.3. Si les pièces contractuelles, les instructions de l'Ingénieur ou les dispositions légales ou réglementaires
stipulent qu'une partie des ouvrages doit être particulièrement vérifiée ou approuvée, l'Entrepreneur doit prévenir
l'Ingénieur au moment où les travaux sont prêts pour l'inspection. Le planning des travaux devra prévoir le temps
nécessaire à cette inspection. Si l'inspection ressort de dispositions réglementaires telles qu'elle doive être faite par

CCAP 16
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une autorité autre que celle de l'Ingénieur, l'Entrepreneur doit avertir celui-ci de la date fixée pour cette inspection
lorsqu'il en aura pris connaissance.
38.2. Contrôle des travaux
Un contrôle des travaux sera effectué au moyen d'essais de contrôle conformément aux règles de l'art et au Cahier
des Clauses Techniques Particulières. L'Entrepreneur devra disposer du matériel et du personnel nécessaires pour
l'exécution de ces essais dont il sera tenu de fournir les résultats à l'Ingénieur chaque fois qu'il en sera requis.
L'Ingénieur aura libre accès au laboratoire de l'Entrepreneur et pourra prescrire à tout moment des essais
supplémentaires à ceux prévus au Cahier des Techniques, ces essais étant à la charge de l'Administration, sauf
s'il est reconnu qu'ils ont été nécessités pour remédier à des travaux ne répondant pas aux prescriptions exigées.
L'Entrepreneur pourra s'adresser à un Laboratoire agréé par l'Administration pour la réalisation d'une partie des
essais qui lui incombent moyennant rémunération suivant les tarifs en vigueur, à la charge de l'Entrepreneur.

ARTICLE 39 - PENALITES POUR MAUVAISE EXECUTION DES TRAVAUX


Les pénalités définies par le présent article sont cumulatives et indépendantes de celles prévues à l'article 21. Elles
s'entendent hors taxes et sont appliquées de plein droit, sauf si l'Entrepreneur se propose de remédier aux défauts
constatés, et entraînant pénalités, ou si l'ingénieur le lui impose.
39.1. Pénalités pour non respect de la Protection de l'environnement
Pour préserver l'environnement du projet à réaliser et des zones de dépôt l'Entrepreneur veillera notamment :
- à ne rejeter aucune boue au réseau ONAS s’il existe,
- à ne procéder à aucun dépôt en dehors des emprises définies à cet effet par le Maître d'Œuvre,
- à procéder au nettoyage des voies publiques lorsque celles-ci auront été salies par l'activité du chantier.
En cas de violation des règles de la protection de l'environnement entraînée par l'activité du chantier,
l'Entrepreneur demeure le seul responsable devant les pouvoirs publics et supportera tous les dédommagements
qui lui seront réclamés par ces derniers.
39.2. Pénalités pour non-respect des caractéristiques et des tolérances de mise en œuvre des matériaux
en couche de chaussée
39.2.1. Caractéristiques des matériaux
L'utilisation du scalpeur est obligatoire. Il sera exigé d'ouvrir en permanence le scalpeur pendant la fabrication des
matériaux, dans le cas contraire les matériaux seront rebutés.
Si la limite fixée pour la valeur du Los Angeles (30) est atteinte ou dépassée, les matériaux seront rebutés.

39.3. Pénalités pour carence dans la signalisation des chantiers


Lorsque l'Administration constate une carence dans la signalisation des chantiers, soit que les panneaux installés
ne sont pas conformes aux plans approuvés, soit qu'ils ne correspondent pas à la phase des travaux, soit qu'une
partie a été enlevée et non remplacée dans les délais les plus brefs, il sera appliqué de plein droit à l'entreprise
une pénalité de un deux millième 1/2000 du montant du marché en dinars par jours calendaire, sans compter les
autres mesures que l'Administration pourrait prendre à son encontre. Si après deux semaines de la constatation de
la carence, l'entrepreneur n'a pas remédié à la situation par l'installation et le maintien de panneaux de
signalisation adéquats conformément aux instructions du maître d'ouvrages, l'Administration se charge de
l'installation des panneaux nécessaires. Les dépenses afférentes à ces travaux augmentés de dix pour cent (10 %)
pour frais divers sont à la charge de l'entrepreneur. Elles seront déduites du montant de ses décomptes. Dans tous
les cas, l'entrepreneur demeure entièrement responsable, notamment, de la sécurité des usagers, de l'entretien, du
gardiennage et du maintien des équipements de signalisation en bon état de fonctionnement.

CHAPITRE V - FRAIS D'ENREGISTREMENT ET VALIDITE DU MARCHE


ARTICLE 40 - FRAIS D'ENREGISTREMENT DU MARCHE
Les frais d’enregistrement sont à la charge de l'Entrepreneur conformément à la réglementation en vigueur.

ARTICLE 41 - VALIDITE DU MARCHE


Le présent marché ne sera valable qu'après approbation du Ministre de l'Équipement, de l’Habitat et de
l’Aménagement du Territoire (Représenté par la Direction Régionale) sur avis favorable de la commission de

CCAP 17
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contrôle des marchés compétente.

ARTICLE 42 - REGLEMENT DE LITIGES ET ATTRIBUTION DE JURIDICTION


Tout différend né du présent marché sera réglé à l'amiable suivant la procédure prévue au Décret n°2014 - 1039
du 13/03/2014, portant réglementation des marchés publics telle que modifié ou complété par les textes
subséquent. En dérogation de l'alinéa 50.12 de l'article 50 du CCAG le délai de réponse du Maître d'Œuvre sur les
réclamations de l'Entrepreneur est de trois (03) mois. A défaut de règlement amiable, attribution de compétence
est faite aux tribunaux de Tunisie, seuls qualifiés pour connaître les litiges pouvant naître du présent marché.

ARTICLE 43 - RESILIATION DU MARCHE


43.1 Conformément aux stipulations de l’article 118 du Décret n°2014 - 1039 du 13/03/2014, la résiliation en
plein droit intervient dans les cas suivants :
- Décès du titulaire du marché sauf si l’autorité contractante accepte la continuation du marché par les ayants
droits ;
- Incapacité physique manifeste et durable du titulaire du marché ;
- Faillite de titulaire du marché sauf si l’autorité contractante accepte les offres éventuelles faites par les créanciers
dudit titulaire.;
Et aucune indemnité, dans les cas indiqués ci-dessus, n’est due au titulaire ou à ces ayants droits.
43.2 Au cas où l'entrepreneur ne satisfait pas à ses obligations, l'Administration le mettra en demeure par lettre
recommandée avec accusé de réception d'y satisfaire dans un délai de Dix (10) jours. Passé ce délai,
l'Administration résiliera le marché aux frais et risques de l'entrepreneur.

ARTICLE 44 - AVENANTS
Toute modification portant sur les clauses administratives, financières ou techniques du marché après son
approbation doit faire l’objet d’un avenant écrit, signé par l’Administration et par le titulaire du marché après
approbation de commission de contrôle des marchés compétente.

ARTICLE 45 - REGLEMENT DEFINITIF DU MARCHE


Le dossier de règlement définitif du marché doit être approuvé par le Ministre de l'Equipement et de l’Habitat
(Représenté par la Direction Régionale) sur avis favorable de la commission de contrôle des marchés compétente.

BIZERTE, le..............................

Lu et accepté par :
L’Entrepreneur soussigné

Proposé par :
Vu et Vérifié par :
Le Chef Service d’Exploitation du Pont Mobile
de Bizerte Le Sous Directeur du Pont Mobile de Bizerte

IMED SAIDANE MOEZ GANNOUNI

Vu et approuvé par :

La Directrice Régionale de l'Equipement


Et de l’Habitat de Bizerte

OMZINE TAMANI

CCAP 18
Travaux de vérinage et de remplacement des appareils d’appuis et des joints de chaussées et de trottoirs et de réparation du Pont mobile
de Bizerte dans le gouvernorat de BIZERTE

Cahier des Clauses Techniques


Particulières (C C T P)

CCTP 1
Travaux de vérinage et de remplacement des appareils d’appuis et des joints de chaussées et de trottoirs et de réparation du Pont mobile
de Bizerte dans le gouvernorat de BIZERTE

CHAPITRE I - CONSISTANCE DES TRAVAUX

ARTICLE I.1 – OBJET DU PRESENT CAHIER


Le présent Cahier des Clauses Techniques Particulières "C.C.T.P" fait partie des pièces contractuelles du
marché relatif aux travaux de vérinage et de remplacement des appareils d’appuis et des joints de
chaussées et de trottoirs et de réparation du Pont mobile de Bizerte dans le Gouvernorat de BIZERTE,
dans le but de corriger les pathologies constatées sur l’ouvrage, de stopper l’évolution des dégradations
amorcées et à restituer à cet ouvrage la part de capacité portante qu’il aurait déjà perdue ou qu’il risque de
perdre du fait des dégradations.
ARTICLE I.2 – TRAVAUX DE L’ENTREPRISE
Les travaux de l’entreprise comprennent:
- L’installation de chantier, y compris la fourniture des baraques de chantier abritant les bureaux et les
entrepôts.
- La préparation d’une étude d’exécution par un bureau d’études qualifié et agréé.
- L’installation d’échafaudage permettant l’accès à pied d’œuvre à tout point du tablier et des appuis (piles
et culées).
- L’enlèvement des équipements qui sont détériores : les joints de chaussée et de trottoir, les garde corps,
les descentes d’eau pluviales.
- L’amenée de matériel d’auscultation, de vérinage, de levage et de manutention nécessaire pour les
travaux, ainsi que le repliement en fin de chantier de tout le matériel et de tous les matériaux en excédant
et la remise en état des lieux.
- La préparation de toutes les surfaces de parement dégradées à traiter, comprenant la purge par piochage
ou par burinage de toutes les poches de béton malsain et de tous les matériaux non adhérents, jusqu’à
mise à nu du béton intérieur intact, y compris nettoyage, dépoussiérage et humidification à refus du
support décapé.
- Le brossage et le sablage de toutes les armatures corrodées mises à nu, puis leur passivation immédiate
au moyen d’un époxy-zinc, inhibiteur de rouille.
- L’application sur le béton décapé et lavé d’un primaire Epoxy d’adhérence destiné à assurer le bon
accrochage du mortier ou micro-béton de réparation sur le béton support.
- Le traitement de toutes les fissures, y compris l’ouverture en « V » des fissures par décapage, le
brossage et le sablage des armatures corrodées mises à nu , leur passivation au moyen d’un Epoxy-zinc
de protection anti-rouille ,l’application d’un primaire époxy d’adhérence, et enfin la bourrage des creux au
moyen de mortier spécial de réparation et le reprofilage de régularisation des parements.
- L’application générale sur tous les parements traités ou non d’une peinture spéciale de résine Epoxy de
couleur béton en deux couches croisées.
- Le vérinage du tablier avec des moyens et selon une méthodologie et un phasage à définir par
l’entreprise et l’enlèvement des appareils d’appuis existants.
- La réfection des bossages au mortier à retrait compensé,
- Le remplacement des appareils d’appuis détériorés par des appareils d’appuis en élastomère fretté de
dimensions identiques à ceux existants.
- La mise en place des équipements : joints de chaussée et de trottoir, le garde corps S8 et les descentes
d’eaux pluviales selon le bordereau des prix et le CCTP.

CCTP 2
Travaux de vérinage et de remplacement des appareils d’appuis et des joints de chaussées et de trottoirs et de réparation du Pont mobile
de Bizerte dans le gouvernorat de BIZERTE

ARTICLE I.3 - DOCUMENTS DEFINISSANT LES TRAVAUX


L’entrepreneur doit appliquer scrupuleusement, outre les directives et obligations des pièces du marché, les
dispositions des normes et fascicules citées ci-après :
NFP 18-800 à 880 : Produits spéciaux destinés aux réparations d’ouvrages en béton.
NFP 95-101-102 et 103 : réparations et renforcement des ouvrages en béton et en maçonnerie, béton
projeté, spécifications relatives à la technique et aux matériaux, traitement des fissures et protection du
béton.
Fascicule N°3 : Fourniture de liants hydrauliques
Fascilcule N°4 : Fourniture d’acier.
Fascicule N°61 .Titre I :Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages en béton.
Fascicule N°63 : Exécution et mise en œuvre des bétons et conception des mortiers.
Fascicule N°65 : Exécution des ouvrages de génie civil en béton armé ou précontraint.
Fascicule N°65A(N) et son additif : Exécution des ouvrages en béton armé
Fascicule N°67 Titre I: Etanchéité des ouvrages d’art, choix et application des produits de réparation et de
protection des ouvrages en béton (LCPC- SETRA août 1996)
Mise en peinture des bétons de génie civil (LCPC1999)

ARTICLE I.4 - DESCRIPTION SOMMAIRE DE L’OUVRAGE


Le type de pont et leurs caractéristiques géométriques seront présentés dans le tableau suivant :

Largeur Ouverture Hauteur sous


Type de l’ouvrage
roulable Travaux à réaliser
l’ouvrage Longueur N°
Portée
(m) (m) Travées
- La réalisation d’une
campagne de localisation
de toutes les dégradations à
traiter.
Pont à poutres 5,58 - Les dispositions
7,00 105 3 3 x 33,04
préfabriquées nécessaires pour assurer la
précontraintes circulation suite au
vérinage prolonge du
tablier de l’ouvrage en vue
de la réparation des
bossages et du changement
des appareils d’appui.
- L’installation
d’échafaudage permettant
l’accès à pied d’œuvre à
tout point du tablier et des
appuis (piles et culées).
11,70
59,50 4 + ( 2 x 18,00 ) 6,75 -Le remplacement des
Pont Dalle 7,00
+ 11,80 appareils d’appuis
détériorés par des appareils
d’appuis en élastomère
fretté de dimensions
identiques à ceux existants.

CCTP 3
Travaux de vérinage et de remplacement des appareils d’appuis et des joints de chaussées et de trottoirs et de réparation du Pont mobile
de Bizerte dans le gouvernorat de BIZERTE

Largeur Ouverture
Type Hauteur sous
roulable
d’Ouvrage Longueur l’Ouvrage
[m] N° Travées Portée
[m]

Pont à poutres
préfabriquées 7,00 105 3 3 x 33,04 5,58
précontraintes

Pont dalle en 11,70 + ( 2 x 18,00 )


7,00 60 4 6,75
beton arme + 11,80

ARTICLE I.5 – LISTE EXHAUSTIVE DES DESORDRES CONSTATES SUR L’OUVRAGE

Plusieurs désordres ont été constates qui portent préjudice aussi bien au confort qu’à la solidité de l’ouvrage.

I.5.1 Désordres affectant le tablier

▪ Les Anomalies constatées sur les équipements


- Appareils d’appuis détériores
- Garde corps accidentes et non entretenus
- Corniches épaufrés
- Les joints de chaussée et de trottoir sont détériores et ne sont plus étanches.
▪ Les Anomalies constatées sur la structure
- Eclatements localises du Béton avec mise à nu d’armatures principales
- Ecaillage du Béton
- Armatures apparentes sans éclatement du béton
- Trace de circulation d’eau à travers le tablier
I.5.2 Désordres affectant les appuis de l’ouvrage (piles et culées) :

▪ Les Anomalies constatées:


- Fissures rayonnantes à partir des appareils d’appui
- Fissures verticales descendantes
- Eclatements du béton localisés avec mise à nu d’armatures
- Amorce d’éclatement de parement sans armature apparente
- Accumulation de détritus sur le plan d’appuis
- Epaufrure et ségrégation du béton
I.5.3 Mode de réparation des désordres

Les travaux de réparation et de confortement doivent permettre de supprimer toutes les causes des désordres
et des risques potentiels, sans exception. Ils seront réalises dans l’ordre suivant sauf proposition différente et
justifiée de l’entrepreneur:

CCTP 4
Travaux de vérinage et de remplacement des appareils d’appuis et des joints de chaussées et de trottoirs et de réparation du Pont mobile
de Bizerte dans le gouvernorat de BIZERTE
1-) Travaux préparatoires :
- Enlever les équipements (garde corps, joints de chaussée et de trottoir, gargouilles et descentes d’eaux)

2-) Appuis Piles et Culées :


- Identifier et traiter toutes les surfaces de parement dégradées au moyen de micro-bétons ou de mortiers de
hautes performances à base de résine Epoxydique

3-) Vérinage du tablier et mise en place des appareils d’appui


Doter le tablier de la souplesse de fonctionnement requise, qui lui fait actuellement défaut, ce qui suppose :
- Le relevage des travées par vérinage
- Reprise des bossages dégradés
- L’interposition entre appuis et tablier, d’appareils d’appuis souples (élastomère fretté ou néoprène) permettant
d’encaisser sans encombre toutes les sollicitations extérieures (surcharges, efforts de freinage).

4-) Tablier :
Une fois les corrections nécessaires sur appuis effectuées et les appareils d’appui mis en place :
- Identifier et traiter toutes les surfaces de parement dégradées au moyen de micro-bétons ou de mortiers de
hautes performances à base de résine Epoxydique et les aciers à nu.
5-) Mise en œuvre des joints de chaussée et de trottoir
6-) Mise en œuvre des descentes d’eaux pluviales
7-) Mise en place des garde corps.S8.
8-) Peinture générale des appuis et du tablier en époxy de couleur béton.
Préalablement à l’engagement des travaux de réparation et de confortement, il faudra d’abord à partir d’un
examen visuel localiser toutes les zones dégradées, définir le type et l’ampleur des dégradations et faire le
choix approprié des produits, matériaux et mode d’intervention pour chaque cas.

Cet inventaire complet des désordres devra permettre d’arrêter, dans une première approche, l’état
d’endommagement réel de l’ouvrage à réparer.

Il devra par la suite être complété par un relevé topographique devant donner les informations sur :
➢ Les dimensions précises de l’ouvrage
➢ L’altimétrie des différentes parties de l’ouvrage et notamment des points d’appui sur les piles et les
culées, et l’intrados du tablier.
➢ Le niveau de l’intrados
➢ La verticalité des piles
➢ Les hauteurs libres entre les sous faces et les entretoises sur appuis et la face supérieur de chaque
appui
➢ Les largeurs d’appui effectives des piles et des culées des poutres et des entretoises pouvant servir le
cas échéant d’appui aux vérins
➢ L’accessibilité à l’ensemble des parties de l’ouvrage nécessitant une intervention d’entretien.
➢ La localisation précise de toutes les zones de faiblesse qui nécessitent une intervention spécifique de
réparation et de confortement.

Préalablement à l’application, du mortier ou micro-béton de réparation, on devra soigneusement :


➢ Appliquer ensuite sur les surfaces traitées un primaire époxydique d’imprégnation pour assurer le bon
accrochage et l’adhérence du mortier de réparation sur le bêton ancien,
➢ Mettre en œuvre le mortier de réparation, ou le micro-bêton, en remplissant correctement tous les creux
et en profilant la surface de manière à assurer l’épaisseur nécessaire du bêton d’enrobage des aciers,
➢ Traiter spécialement les fissures en les ouvrant en V de 3 à 5 cm de profondeur, en supprimant toute
trace de matériau dégradé et tout élément non adhérent, en sablant les armatures mises à nu oxydées

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Travaux de vérinage et de remplacement des appareils d’appuis et des joints de chaussées et de trottoirs et de réparation du Pont mobile
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et en les passivant correctement au moyen d’un époxy-Zinc de protection, en dépoussiérant et en
lavant la surface décapée, en appliquant sur cette surface un primaire époxy d’adhérence, et en
remplissant enfin le creux par un mortier de résine Epoxy de haute performance.
➢ Mettre en œuvre les renforcements structurels nécessaires selon les études d’exécution sur les appuis
et sur l’intrados du tablier.
➢ Appliquer enfin deux couches croisées de peinture époxydique sur l’ensemble des parements de la
structure exposée aux agents agressifs.

Il est supposé que le curage du lit de l’oued sur une distance d’une centaine de mètres en amont et en aval
avec régularisation de la pente générale du fond du lit pour éliminer les obstacles à l’écoulement des eaux de
crue aura été préalablement réalisée.
CHAPITRE II – SOULEVEMENT DU TABLIER PAR VERINAGE POUR CORRIGER LES
CONDITIONS D’APPUI

ARTICLE II.1 – OPERATIONS PREALABLES AU VERINAGE


− Effectuer le sciage de la couche d’enrobé en continu sur la zone des joints du tablier pour éliminer
l’effort de cisaillement lors du soulèvement du tablier
− Nécessité de démanchonnage des lisses des garde-corps et/ou des barrières de sécurité quand elles
existent.
− Prévoir le débranchement éventuel ou leur octroyer la souplesse nécessaire, des divers réseaux au
dessus ou en dessous du tablier (gaz, eau , etc…).
− Vérification et dégagement des abouts du tablier de toute accumulation des gravas de coulis de béton
et autres déchets encombrant les joints.

ARTICLE II.2 – MODALITES DE TRANSFERT DE CHARGES PAR VERINAGE


L’opération de vérinage comportera en principe trois phases successives représentées sur le graphique ci-
après

Phase 1:Sous l’appareil de levage, la matière subit des déformations telles que raccourcissements élastiques,
tassements des calages, décompressions des appuis existants .La somme de ces déformations représentées
par le tronçon 1 de la courbe a une pente accentuée. C’est la phase de transfert de charge.
Phase 2 :Les tassements se stabilisent, l’appui provisoire continue à se décomprimer en même temps que
l’appareil de levage se charge progressivement. La courbe s’infléchit. C’est la phase de prise en charge.
Phase 3 :La structure levée quitte ses points d’appui. A ce moment-là, la charge complète repose sur les
appareils de levage. C’est également à partir de ce moment là qu’un pesage des réactions d’appui peut être
effectué. Cette partie rectiligne de la courbe reste légèrement inclinée à cause des effets de dénivellation par
rapport aux autres appuis ou rester horizontale dans le cas d’une structure isostatique. C’est la phase de
levage.

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Avant de mettre en œuvre le principe des transferts de charge, il est nécessaire de prendre toutes mes
précautions utiles pour s’assurer que les modifications des efforts dues au vérinage sont acceptables pour la
structure. Pour cela le bureau d’études de l’entreprise devra effectuer un calcul de structure, prenant en compte
l’ensemble des paramètres et des phénomènes pouvant apparaître lors de cette opération. Il pourra envisager
deux types de calcul :
− Un calcul complet en contraintes
− Un calcul simplifié en sollicitations par comparaison des sollicitations dues au vérinage avec celles dues
aux charges d’exploitation ou de la température.
C’est en fonction de cette vérification qu’il a été décidé :
− Le mode de renforcement de la structure
− La coupure totale ou partielle de la circulation pendant les travaux
− La limitation éventuelle de la flexion dans le tablier
La procédure de vérinage ne doit être validée qu’après accord du maître d’ouvrage sur les conclusions de la
note justificative présentée par l’entreprise.

ARTICLE II.3 – LE MATERIEL DE LEVAGE


On distingue :
− Les vérins à simple effet dont la course du piston « avance » se fait sous l’effet de la pression
hydraulique alors que son « retour » s’obtient grâce à un ressort intérieur, ou sous l’effet de la charge
extérieur.

− Les vérins à double effet où les deux mouvements « avance » et « retour » s’effectuent sous l’effet de la
pression hydraulique. La force « retour » est nettement inférieure à la force de poussée en raison d’une
section de piston plus faible.
De tels vérins doivent être utilisés pour pousser ou tirer des charges lourdes et obtenir un retour
contrôlé.

La possibilité pour le piston de lever la charge dépend :


- De la pression d’huile mesurée en bar
- De la surface effective en cm² du piston sur laquelle s’exerce la pression d’huile.
La force de levage s’exprime de la manière suivante :

Force du piston= Pression d’huile * Surface effective du piston=Réaction d’appui ± Frottement

Il est toutefois recommandé de disposer d’une capacité de levage largement supérieure à la charge à lever, de
30 à 50%, pour permettre une réduction de la pression d’huile et pour se prémunir contre les surcharges
additionnelles non prévues.

Les différents types de vérins usuels sont :

- Les vérins plats

- Les vérins à piston.

II.3.1-Les vérins plats


Les vérins plats peuvent avoir des formes et des dimensions très variées (ronde, rectangulaire, circulaire,
oblongue,…) qui sont adaptées aux structures sur lesquelles ils prennent appui.
Ils sont de faible encombrement (de 15 à 35 mm d’épaisseur).
Comme la hauteur de relevage est un peu inférieure au diamètre du bourrelet périphérique, pour des hauteurs
de relevage supérieur à cette valeur, il est possible de les superposer avec interposition de cales servant à
rattraper le creux existant entre les bourrelets.
Après mise en pression, la hauteur de soulèvement est légèrement inférieure au diamètre du bourrelet
périphérique du vérin.

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Leur domaine d’emploi est donc réservé aux vérinage de faible amplitude (vérinage de relaxation,
remplacement d’appareil d’appui, calage de niveau, etc…).
La procédure de vérinage, à l’aide de ces vérins est la suivante :
- Préparation en atelier avec purge du vérin et fermeture des évents de sortie et d’entrée, pour
éviter les risques de coulures d’huile sur l’ouvrage.
- Enrobage du vérin plat entre deux galettes en mortier spécial de résine aplani en surface, ou
emplacement des disques métalliques en dessous et au dessus du vérin. On peut également
utiliser des galettes en béton fretté dont la hauteur en fonction de l’espace disponible entre les
surfaces à déplacer.
- Mise en place du bloc ainsi réalisé entre le support et la structure à soulever
- Connexion du vérin à une pompe hydraulique dont la pression maximale ne doit pas excéder
les 15 Mpa.
- Mise en charge du vérin avec contrôle de la course.

Ce type de vérin est particulièrement adapté aux opérations de calage d’ouvrages, à la mise à
niveau ou intervention entre deux structures, a la mise en charge des structures telles que boutons
ou contreforts ou recompression de voûtes etc…
La gamme de capacité de soulèvement courante usuelle est actuellement située entre 70 KN pour
un diamètre de 12 cm à 9100 KN pour un diamètre de 92 cm.
A la fin de l’opération de vérinage, il faut pouvoir retirer le vérin, cette opération est souvent
délicate pour les vérins plats du fait que leur déformation contribue à leur coincement. Pour les
libérer deux solutions sont alors envisageables :
- La mise sous vide au moyen d’une pompe à vide afin de provoquer l’écrasement du vérin.
- La pose préalable du vérin sur une boîte remplie de sable fin et sec que l’on vide à la fin du
vérinage pour récupérer le vérin.

II.3.2- Les vérins à piston


Dans cette catégorie, on distinguera :
a-) les vérins « galette »
Les dimensions réduites de ces vérins à pistons plats permettent des interventions dans des endroits
relativement exigus. Ils sont d’une hauteur minimale (piston rentré) de l’ordre de 100 à 150 mm. Leur
capacité de soulevage est généralement de l’ordre de 1500 à 2000 KN, à une très haute pression (environ
700 bars).
Leur intérêt est d’être relativement peu encombrants et légers ce qui permet leur utilisation dans les endroits
difficiles d’accès.
En contre partie leur contenance d’huile est très faible et leur capacité de soulèvement est limitée comme
l’est également leur course utile.
b-) les vérins à fort tonnage
Ce sont des vérins qui permettent une course plus importante que les précédents. Ils comportent,
contrairement aux vérins de très faible hauteur :
- Systématiquement une bague de sécurité en cours de vérinage.
- Parfois une rotule permettant le rattrapage limité d’un défaut de parallélisme entre le tablier et
la surface d’appui, ainsi que les rotations pendant le vérinage.
- Souvent des annaux de levage et des têtes interchangeables qui ont pour but de faciliter
respectivement leur manutention du fait de leur poids relativement important.
- Ils sont beaucoup moins sensibles que les vérins « galettes » aux efforts excentrés. Le piston
étant mieux guidé dans le corps du vérin.
Leur encombrement nécessite une hauteur disponible importante pour la mise en place (h ≥25 cm).
Ils peuvent disposer, dans la tête de la tige, d’une cellule de pesée et d’un capteur de course.

II.3.2- Les pompes

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Pour alimenter le corps du vérin avec le fluide à une pression permettant déplacement du piston, il faut
disposer d’une pompe haute pression à faible débit (afin d’éviter le dépassement des tolérances des
dénivelées d’appui lors du levage en particulier en cas de décollement soudain du tablier sur l’appui lui-
même). La pompe doit être d’une capacité homogène avec le circuit et les vérins utilisés.
Les pompes étant des appareils conçus pour transformer une énergie mécanique en énergie hydraulique
par un mécanisme alternatif.
On distingue :
- Les pompes à pistons en ligne
- Les pompes à pistons axiaux
- Les pompes à pistons radiaux
L’implantation de la pompe devra être judicieusement choisie afin d’obtenir un levage souple et sans
encombre.

ARTICLE II.4 – VERIFICATION PREALABLE A L’OPERATION VERINAGE


La première difficulté d’un chantier de vérinage réside essentiellement dans la détermination des emplacements
des vérins pour soulever l’ouvrage sans provoquer de problèmes structuraux. Lorsque les emplacements sont
parfaitement identifiés, notamment sur la plupart des ouvrages récents, ils ne posent pas de problèmes
particuliers .Il conviendra seulement de respecter les procédures de soulèvement spécifiques au type
d’ouvrage. Dans ce cas, il suffit de s’assurer sur les plans de ferraillage, que des frettes ont été prévues et
connaître la valeur de la contrainte maximale sur le béton qui été adopté. Sans oublier de vérifier l’état des
emplacements.
Quand les emplacements n’existent pas, comme c’est le cas de ce chantier, il faut rechercher le meilleur
emplacement pour disposer les vérins afin de soulever la charge (sous les entretoises d’appui probablement, ou
sous les poutres) en évaluant dans chaque cas l’ensemble des problèmes tels que (conditions d’accès à pied
d’œuvre, contraintes exercées, risque de poinçonnement, etc). Il faut avoir présent à l’esprit que le soulèvement
d’un pont est une opération qui doit s’appréhender au cas par cas , du fait de la spécificité de chaque ouvrage,
ce qui interdit pratiquement la transposition des solutions d’un ouvrage à un autre.
Dans tous les cas, toutes opération de vérinage, avant d’être engagée, doit faire l’objet d’une étude préalable
donnant toutes les justifications nécessaires de la stabilité de la structure de l’ouvrage concernée par ce type de
sollicitations.
Chaque vérin à utiliser doit subir au préalable un essai d’étanchéité pour s’assurer de ses performances
effectives et pour éviter de souiller l’ouvrage.

CHAPITRE III - MODALITES D’EXECUTION DES REPARATION DES STRUCTURES


INSUFFISANTES ET DES BETONS DEGRADES

ARTICLE III.1 - GENERALITES


Le béton, matériau de construction le plus répandu et des plus performants, ne résiste pas éternellement sans
entretien, comme tout matériau. Il subit des attaques du milieu extérieur et vieillit. Les travaux de rénovation ou
de restructuration d’un ouvrage sont souvent rendus nécessaires pour arrêter une évolution dégradation
dommageable, pour reconstituer l’intégralité du béton et réaliser enfin, une protection efficace et durable de
l’ouvrage.

ARTICLE III.2 – LES CAUSES DES DEGRADATIONS

On distingue généralement deux catégories de dégradations :


a-) Les dégradations dites « naturelles » provenant de la mauvaise qualité ou des défauts des bétons telles
que : faible résistance à la traction, ségrégation, porosité ouverte importante, etc…Ou encore d’une erreur

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de conception et de dimensionnement des éléments de l’ouvrage, vis-à-vis des sollicitations auxquelles ils
sont soumis.
b-) Les dégradations liées aux attaques du milieu ambiant, dans lequel séjourne l’ouvrage, telles que :
- Agressivité des agents extérieurs (humidité,CO2, SO2,ions chlores,etc…)
- Mauvaise compacité du béton, favorisant la pénétration en profondeur, des agents
agressifs
- Mauvais positionnement des armatures et insuffisance d’épaisseur du béton d’enrobage
protecteur.
ARTICLE III.3 – CONDITIONS D’UNE BONNE REPARATION

Pour réaliser une bonne réparation, il est indispensable de procéder d’abord à une analyse complète et à un
diagnostic sérieux de l’état de l’ouvrage à réparer, de manière à arrêter les modalités d’exécution et les
matériaux de réparation adéquats qui doivent notamment avoir les caractéristiques suivantes :

- Adhérence parfaite au support et une bonne étanchéité à l’eau.


- Une bonne résistance mécanique, coefficient de dilatation compatible avec celui du support.
- Une bonne protection et passivation des aciers au moyen de produits inhibiteurs de corrosion.
- La faculté enfin, d’intégrer la fibre de béton, pour une meilleure participation au comportement
mécanique de l’ouvrage en reprenant correctement les efforts.

ARTICLE III.4 – Produits de rénovation de parement et de réparation


Si les causes de détérioration sont multiples, il est possible d’identifier deux familles de produits de réparation
selon la profondeur, l’importance et la nature de la dégradation.

III.3.1-Rénovation des bétons de parement (non structurelle) :

Les réparations dans ce cas, se situent dans la zone d’enrobage des aciers, ou dont la profondeur et l’étendue
de la dégradation ont peu d’influence sur le plan structurel.
Les produits de par leurs caractéristiques doivent permettre de reconstituer les formes géométriques initiales de
l’ouvrage et d’être parfaitement compact et résistants. En outre la réparation doit être facilement recouvrable
par tout type de peinture ou système de protection adapté au support.
La mise en place du matériau de réparation et de reconstitution (mortier ou micro-béton de résine époxy) doit
être appliquée sur un support décapé, dépoussiéré, lavé au refus pour éliminer toute trace de matériaux non
adhérent et recouvert d’un primaire Epoxy, constituant une couche d’accrochage poisseuse ,permettant
d’assurer l’adhérence parfaite du mortier ou du micro-béton de réparation , sur le béton support.
La mise en œuvre du matériau de reconstitution pourra se faire par tâlochage et ragréage ou par projection
pneumatique et profilage. Appliqué à la totalité de la surface à réparer avec ou sans rajout d’armatures de
renfort, le matériau de reconstitution de la structure doit impérativement permettre d’assurer :
• L’enrobage correct des armatures
• La fermeture de la porosité ouverte du parement traité
• Renforcement surtout, de l’élément de structure dont la résistance a été jugée insuffisante ou
douteuse.

III.3.2-Réparations structurelles :

Ce sont principalement des réparations dont la profondeur de dégradation se situe au-delà de la zone
d’enrobage des aciers et/ou dont l’importance remet en cause structurellement l’ouvrage.

Les réparations structurelles seront faites à l’aide de lamelles ou de tissus à base de polymères renforcés de
fibres de carbone (PRFC). Elles ont pour but de renforcer le tablier à la flexion et à renforcer les appuis par
confinement.

Ces produits seront appliqués à l’aide de colles époxydiques et seront recouverts de peinture époxydique de
couleur béton en fin de travaux.

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III.3.3-Caractéristiques nécessaires des produits du système de réparation :

Mortier à base de liants hydrauliques ou micro-bétons avec adjonction de résine Epoxydique, devant avoir les
principales qualités suivantes :

- Haute résistance mécanique


- Produits composés prêt à gâcher
- Facilité d’application sur support humide
- Haute adhérence sur toute sorte de matériaux
- Grande résistance à l’abrasion
- Resistance aux agressions des intempéries et de l’eau
- Exempt de produits chlorés
- pH élevé et stable
- Non toxique et lavable à l’eau
- Tenu au feu identique au support béton
- Utilisable sur toutes les positions : verticales, horizontales et en sous faces.
- Mortiers thixotropes, dispensant de l’utilisation de coffrage et sans retrait
- Adhérence principalement par collage.

III.3.4-moyens de préparation du support dégradé:

La préparation des supports peut se faire à l’aide des moyens suivants :

- Décapage mécanique ; par piochage, burinage, sablage, etc…


- Décapage hydraulique au moyen d’une pompe à haute pression avec ou sans sablage
(pression supérieure à 400 bars)
- Hydro-démolition au moyen de pompe de 500 à 1200 bars, cette opération doit éliminer tout le
béton malsain et tous les matériaux non adhérents.
La préparation des aciers se fera mécaniquement par sablage, grenaillage ou brossage, ou manuellement à
l’aide d’une brosse métallique, lorsque les sections d’acier sont peu importantes.
Dans tous les cas les aciers devront être débarrassés de toutes traces de rouille pulvérulente sur toute leur
longueur mise à nu. Ils devront être passivés immédiatement après mise à nu et brossage au moyen d’un
Epoxy-zinc inhibiteur de rouille et donc protecteur.
En cas d’aciers manquants ou de réduction de sections d’armatures par corrosion, on peut être amené à
rajouter des aciers supplémentaires pour palier à cette insuffisance. Le cas échéant, la mise en œuvre devra
être effectuée selon les prescriptions des normes NFP 95-101 à NFP 95-107.

III.3.5-Traitement et calfeutrement des fissures du béton :

Après localisation des fissures et des surfaces de parements cloquées ou comportant des poches de
ségrégation, il y a lieu de recourir au décapage et au purgeage de toutes les zones de faiblesse, jusqu’à
l’atteinte de béton sain, et à l’ouverture en « V » sur quelques centimètres de profondeur, à la meule ou au burin
pour l’élimination de toute trace de matériaux non adhérents, y compris le brossage ou le sablage des
armatures corrodées mises à nu, leur passivation par application d’un Epoxy-Zinc et enfin le bourrage du creux
au moyen d’un produit de faible viscosité, à haut pouvoir d’adhérence même sur une surface humide à module
d’élasticité plus faible que celui du béton, permettra de réaliser un collage sans retrait , non cassant. Ensuite il
faut opérer un reprofilage pour reconstituer la continuité du parement.
Toutes ces opérations nécessitent :
- Des produits de réparation adéquats
- Un matériel d’injection approprié

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- L’intervention de spécialistes ayant une bonne connaissance en réparation d’ouvrage au moyen
de mortier ou de micro-béton de résine Epoxy.
- Et enfin, une conduite de travaux, avec beaucoup de soins d’application.

III.3.6-Précautions de mise en œuvre de réparation à base de résine époxy :

Eviter de mettre en œuvre dans le cas de fortes chaleurs, en plein exposition au soleil ou avec des vents
desséchants.
On peut généralement, mettre en œuvre sans problème, jusqu’à 25°C. Au delà de cette température, il y a lieu
de craindre des déboires et il faudra plutôt, mettre les sacs ou récipients au frais, humidifier les ouvrages
réalisés et les protéger à l’aide d’un produit de cure. On ne doit pas non plus appliquer les produits sur les
supports avec des températures inférieures à 5 °C:

III.3.7-Protection générale des parements de l’ouvrage:

Une fois toutes les zones de faiblesses identifiées, décapées purgées du béton malsain et des matériaux non
adhérents, et les armatures protégées par un époxy-zinc avec application sur la surface décapée d’un primaire
Epoxy d’adhérence pour assurer l’accrochage du mortier ou du micro-béton de réparation sur le béton support
et enfin , bourrage des creux et reprofilage au moyen de mortier ou de micro-béton de résine Epoxy, il sera
exécuté une protection générale des parements par application de deux couches croisés de peinture époxy
couleur béton de finition jouant le rôle de film protecteur contre l’agression des agents chimiques du milieu
extérieur.

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CHAPITRE IV – PRECAUTIONS ET CONTROLES DES MODALITES D’EXECUTION

ARTICLE IV.1 – Pour ce qui est de la préparation des surfaces à traiter


Pour le décapage des bétons malsains, l’hydro-démolition, sous des pressions comprises entre 400 et 2000
bars (selon la quantité d’eau utilisée) constitue, en général, la méthode la plus efficace en matière de
préparation. En effet la surface du béton reste propre, texturée, sans l’endommagement de surface qui résulte
souvent des méthodes à grandes forces d’impact, telle que le bouchardage. L’hydro-démolition permet
également d’éviter les désordres liés aux vibrations.
Les surfaces horizontales peuvent être préparées facilement à l’aide de techniques de grenaillage, suivies d’un
nettoyage correct des surfaces avant l’application des produits.

ARTICLE IV.2 – Pour ce qui est de l’application des produits


Les instructions des fabricants de produits spécifiques doivent être respectées, en particulier, en ce qui
concerne les points suivants :
- Stockage des produits
- Protection nécessaire avant, pendant et après l’application
- Conditions climatiques, température, vent, humidité et point de rosée (en particulier pour les
applications en grandes surfaces)
- Dosage prescrit selon le cas d’utilisation
- Mode d’application et cure
Dans tous les cas, il faut faire appel à des sociétés spécialisées disposant d’opérateurs professionnels bien
formées et expérimentés.
ARTICLE IV.3 – Pour ce qui est de la maitrise de la qualité, de l’HYGIENE et de la sécurité
Un projet de réparation à base de résines Epoxydiques doit comporter des inspections et des contrôles sur site
avant, pendant et après exécution des opérations.
Parmi les essais à réaliser sur site, il y a :
• L’inspection des travaux de préparation.
• L’exécution éventuelle des essais d’arrachement visant à déterminer la résistance du support et le
recours à des sondages sonores avant application des matériaux pour s’assurer de la compacité du
support.
• Vérification de l’état des armatures.
• Contrôle du revêtement protecteur et détermination de l’épaisseur de film mouillé et sec et de la
continuité de la protection.
• L’échantillonnage des matériaux prélevés sur site.
• Obligation de garantir la compatibilité des produits et des performances optimales en ayant recours
à un seul et même fournisseur de confiance.
ARTICLE IV.4 – Pour ce qui est du choix et de l’identification des matériaux
Le mortier de réparation du béton se compose.
- De la couche d’accrochage.
- Du revêtement de protection des armatures contre la corrosion.
- Du mortier de ragréage et de profilage à base de résines.
Les résines époxydiques sont acryliques ou polyuréthane et se présentent généralement sous deux formes
différentes :
• Deux composants ; une résine (comprenant éventuellement une charge additionnelle) et un
durcisseur.
• Trois composants : une résine, un durcisseur et une charge additionnelle.
On distingue quatre catégories de mortiers :
- Première catégorie : mortier destiné au ragréage de défauts ou dégradations superficielles en
vue de restituer la géométrie ou l’esthétique de la structure.

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- Deuxième catégorie : mortier destiné au même domaine d’application que la catégorie
précédente mais qui couvre en plus les réparations structurelles du béton. Cela signifie que le
ragréage vise à restituer ou à améliorer la portance de l’élément.
- Troisième catégorie : mortier destiné au même domaine d’application que la catégorie II, mais
pour lequel des exigences particulières sont imposées du point de vue résistance mécanique
et/ou durabilité à l’exclusion toutefois des mortiers qui sont soumis à une usure mécanique.
- Quatrième catégorie : mortier destiné au même domaine d’application que les catégories II et
III, mais qui est en plus soumis directement à une usure mécanique et qui peut contenir des
additifs, complémentaires (fibres,…)
Pour la réparation des ouvrages d’art, il est souvent fait usage de mortier de catégorie II, d’épaisseur minimale
de 10 mm.
Les réparations en sous face se font généralement par projection ou injection de mortier ou de micro-béton
résineux. Une fois préparés, ils doivent être mis en œuvre dans les délais les plus brefs après l’arrêt du
malaxage. Car le délai de mûrissement dépend de la nature du liant, de la température ambiante et de
l’adjonction éventuelle d’adjuvant.
Tout mortier ou micro-béton n’ayant pu être utilisé dans les délais ou présentant un commencement de prise
doit être rebuté. Il ne doit jamais être de nouveau mélangé à du mortier ou du béton frais.
En cas de mise en place dans un coffrage, le dimensionnement, la raideur et la fixation de celui-ci doivent être
tels qu’aucun mouvement ne puisse se produire en provoquant une fissuration interne ou une décohésion avec
ou sans décollage de la reprise.
Dans tous les cas, il faut procéder après application, à une cure soignée pour limiter au maximum la
dessiccation et la fissuration du plan de reprise.

ARTICLE IV.5 - MATÉRIAUX A INCORPORER AUX OUVRAGES

Les matériaux destinés à la construction des ouvrages devront satisfaire aux conditions fixées par le Cahier des
Clauses Techniques Générales (C.C.T.G.)1 et complétées par le présent C.C.T.P.
A défaut de stipulation du C.C.T.G. ou du C.C.T.P. concernant certains matériaux, l'Entrepreneur devra préciser
au moment de la présentation de son offre les conditions auxquelles devront répondre ces matériaux et les
essais de contrôle auxquels ils devront être soumis.

ARTICLE IV.6- PROVENANCE DES MATÉRIAUX

Les provenances des matériaux et des produits ainsi que leurs caractéristiques devront être soumises à
l'agrément du maître d’œuvre avant utilisation en temps utile pour respecter le délai d'exécution contractuel et
au maximum dans un délai de Trente (30) jours ouvrables à compter de la notification de l'ordre de service dans
le cas où le tableau ci-après ne fait pas ressortir explicitement ce délai. Les matériaux a utiliser devront être
conforme à la norme européenne EN 1504 – NF 95 103 - NF 1062-1 relatives à la réparation des structures
en béton et à la sélection des produits sur la base des principales et méthodes préconisés par la norme
Les produits utilisés par l'Entrepreneur et approvisionnés par lui sur le chantier devront donner lieu à la
présentation d'un certificat d'origine, indiquant la date de fabrication et la date au-delà de laquelle ils devront
être mis au rebut.
L'Entrepreneur sera tenu de justifier à tout moment, sur demande du Maître d'œuvre , la provenance des
matériaux au moyen de lettres de bons de livraisons signés du fournisseur ou par toute autre pièce en tenant
lieu.
Les matériaux dont l'origine n'est pas imposés, devront faire l'objet de proposition d'agrément par
l'Entrepreneur, étant entendu que l'agrément ne pourra être donné que pour les meilleures carrières et
ballastières, les usines ayant les meilleures références, les lieux de production dont la qualité n'a pas donné lieu
à des difficultés au cours des années précédentes.
Dans tous les cas les demandes d'agrément seront accompagnées de toutes justifications et résultats d'essais
nécessaires, établis à la charge de l'Entrepreneur.

ARTICLE IV.7- GENERALITES SUR LA QUALITE ET PREPARATION DES MATÉRIAUX

1 Décret n° 83.905 du 7 Octobre 1983 relatif à la composition du C.C.T.G. a pplicable aux marchés publics de travaux (Journal Officiel du 13/10/83)

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. La qualité des matériaux sera contrôlée par des essais de réception. Tout essai donnera lieu à
l'établissement d'une fiche de résultats en trois exemplaires dont deux sont destinés au Maître d'Œuvre et le
troisième à l'Entrepreneur.
. Les essais effectués par le Laboratoire du Maître d'Œuvre seront à la charge de ce dernier s'ils
montrent que les matériaux ont la qualité exigée. Dans le cas contraire ces essais seront à la charge de
l'Entrepreneur. Les prélèvements relatifs à ces essais seront faits contradictoirement. Si l'Entrepreneur ou son
représentant dûment convoqué fait défaut, les prélèvements seront faits en son absence.
. Les essais exécutés par l'Entrepreneur sont clairement stipulés dans la suite du C.C.T.P. Le nombre
d'essais est donné à titre indicatif. L'ingénieur est seul juge de la fréquence des essais à effectuer. Il pourra
toujours, s'il le juge nécessaire, demander d'essais supplémentaires.

ARTICLE IV.8 SPECIFICATIONS PARTICULIERES RELATIVES AUX MATERIAUX DE REPARATION ET


DE RAGREAGE DES BETONS
IV.8.1 Description
Le mortier ou le micro- béton de réparation du béton comprend :
- La couche d’accrochage
- Le revêtement de protection ou de passivation des armatures
- Le mortier ou le micro-béton de ragréage à base de résine
Les mortiers et les micro-bétons résineux sont à base de résine Epoxydique, acryliques ou polyuréthanne. La
résine peut se présenter sous deux formes différentes :
- Un produit à deux composants livrés en Kit :
• Composant A : résine (comprenant éventuellement une charge additionnelle)
• Composant B : durcisseur
- Un produit à trois composants :
• Une résine
• Un durcisseur
• Et une charge additionnelle
IV.8. 2 Exigences sur les qualités des matériaux :
La norme EN 1504 définit 4 catégories de mortier de réparation R4, R3, R2, R1. Celles ci se répartissent en
deux groupes : les réparations structurales et non structurales, c’est à dire les applications dans lesquelles le
transfert de charge doit être pris en considération dans la conception des caractéristiques de réparation, ou les
travaux d’ordre esthétique.
Les catégories de mortier de réparation à utiliser sont :
- Pour les réparations structurales : Mortier de catégorie R3
- Tous les bétons utilisés dans le cadre d’une réparation non structurale, (par exemple corniches) sont réparés
à l’aide d’un mortier de réparation non structurale de qualité élevée, soit de catégorie R2.
D’une manière générale les exigences de qualité des mortiers résineux sont couverts par la norme 1504- 3
(tableau 1)

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Tableau 1 : Exigences et qualité des mortiers résineux

Caractéristiques de Méthode Exigences (Tableau 3 de la norme EN 1504 partie 3)


performances d'essai
Structurale Non structurale
Catégorie Catégorie
Catégorie R3 Catégorie R1
R4 R2
Force de EN
45 MPa 25 MPa 15 MPa 10 MPa
compression 12190
Taux d’ions EN
0,05% 0,05 %
chlorure 1015-17
Pégosité EN 1542 2 MPa >1,5 MPa 0,8 MPa
Expansion/retrait EN Aucune exigence
Résistance d’adhérence après essai
limité 12617-4
2 MPa >1,5 MPa 0,8 MPa
Durabilité
EN
résistance à la dk béton de référence Aucune exigence
13295
carbonatation
Durabilité - EN Résistance d’adhérence après 50 cycles Contrôle visuel
compatibilité 12617-4
thermique >1,5 MPa 0,8 MPa
gel/dégel 2 MPa
Durabilité - EN Résistance d’adhérence après 30 cycles Contrôle visuel
compatibilité 12617-4
thermique pluie >1,5 MPa 0,8 MPa
d’orage 2 MPa
Durabilité - EN Résistance d’adhérence après 30 cycles Contrôle visuel
compatibilité 12617-4
thermique cycles >1,5 MPa 0,8 MPa
thermiques à sec 2 MPa
EN
Module d’élasticité 20 GPa >15 GPa Aucune exigence
13412
Résistance au EN Catégorie I: 40 unités
Catégorie I: 40 unités essayées
glissement et au 13036-4 humides Catégorie II: 40
humides Catégorie II: 40 unités
dérapage unités essayées à sec
essayées à sec Catégorie III: >
Catégorie III: > 55 unités
55 unités essayées humides
essayées humides
Absorption EN 0,5
0,5 kg/m2.h0,5 Aucune exigence
capillaire 13057 kg/m2.h0,5

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ARTICLE IV.9 - EAU DE GACHAGE POUR MORTIER ET BETONS

L'eau de gâchage devra répondre aux caractéristiques de la nome NFP 18-303.


Elle devra contenir par litre :
- moins de deux (2) grammes de matière en suspension
- moins de deux (2) grammes de sels dissous
Sa température devra être comprise entre 5 et 35 degrés centigrades.

ARTICLE IV.10- ARMATURES RONDES LISSES

IV.10.1 - Nuances des aciers


Les armatures rondes lisses seront de la nuance Fe E 24 telle que définie au chapitre II du titre I du Fascicule 4
du C.C.T.G.
IV.10.2 – Domaine d'emploi
Ces aciers seront utilisés :
. Comme armatures de frettage
. Comme barres de montage
. Comme armatures en attente, de diamètre inférieur ou égal à 10 mm si elles sont exposées à un pliage
suivi d'un dépliage.
. Aciers de manutention des pièces préfabriquées

ARTICLE IV.11- ARMATURES A HAUTE ADHÉRENCE

IV.11.1 - Classe des aciers


Les armatures à haute adhérence utilisées seront choisies parmi celles qui sont définies au chapitre III du titre I
du fascicule 4 du C.C.T.G. et qui font l'objet d'une fiche d'identification.
La catégorie utilisée sera de l'acier écroui.
IV.11.2 - Approvisionnement - Stockage
Les armatures seront approvisionnées en longueur telle qu'aucune armature transversale des ouvrages dont le
tablier a moins de 12,00 m de largeur droite ne nécessite de recouvrement, que toute armature transversale
des autres ouvrages puisse comporter autant de tronçons d'au moins douze (12) mètres qu'il pourra être utile
pour la bonne valeur technique et pour l'économie des ouvrages, et que les armatures longitudinales puissent
être constituées d'éléments de 12 m au moins. Les armatures seront stockées sur un platelage en bois ou une
aire bétonnée présentant des pentes transversales.
IV.11.3 - Domaine d'emploi
Seuls, les aciers Fe E 40 A pourront être utilisés.
ARTICLE IV.12 - CIMENTS

IV.12.1. Nature et qualité


Les ciments à mettre en œuvre devront satisfaire aux normes :
- NT 47-16 : liants hydrauliques, vérification de la qualité des livraisons, emballage, marquage.
- NT 47-01 : liants hydrauliques, définitions, classifications et spécifications des ciments.
- NFP 15-436 : la chaleur d'hydratation du ciment à douze heures sera inférieure ou égale à 230 joules/g (55
cal/g) avec une tolérance de mesure sur un résultat individuel de 20 j/g (5 cal/g).
Les ciments à mettre en œuvre devront satisfaire aux dernières normes en vigueur.
Les ciments ci-après pourront être utilisés :
i) Pour les ouvrages en béton non enterré
• Ciment Portland CPA – CEMI 32,5
• Ciment Portland CPA – CEMI 42,5

ii) Pour les ouvrages enterrés


• Ciment CPA – CEMI 32,5 H.R.S ; CPA – CEMI 42,5 H.R.S
• Les ciments recommandés ci dessus pour les ouvrages en élévation s’ils ont une constitution conforme à
la norme tunisienne NT 47-01 de 1992 pour l’utilisation des liants hydrauliques dans les ouvrages exposés à
l’action des eaux à haute teneur en sulfate.
Dans tous les cas, les ciments d'une même spécification proviendront d'une même usine pour chaque partie
complète d'ouvrage.
Les ciments normalisés devront être titulaires de la marque NF.VP dont la liste est publiée tous les deux mois
par l'A.F.N.O.R.

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IV.12.2. Livraison et stockage
- Mode de livraison :
Les ciments pour bétons et mortiers seront livrés en vrac. Les containers seront affectés uniquement au
transport du ciment à l'exclusion de tout autre produit sous la garantie du distributeur.
Les ciments pour bétons et mortiers devront être livrés sur chantier à une température inférieure à cinquante
(50) degrés Celsius.
L'Entrepreneur devra adresser au Maître d'ouvrage une copie de ses lettres de commandes de ciments, dans
les quinze (15) jours suivant l'acceptation des bétons d'études par le Maître d'œuvre.
- Stockage :
Chaque silo devra être équipé :
De deux thermomètres placés respectivement l'un à la base du cône de vidange, pour permettre de mesurer la
température du ciment à l'utilisation, l'autre sur la manche verticale de remplissage du silo, pour permettre de
mesurer la température du ciment à l'approvisionnement.
D'un dispositif de prélèvement fixé en dérivation sur la tranche verticale d'approvisionnement du silo et pouvant
être actionné par simple manœuvre d'une vanne.
Le stockage des ciments pourra être fait pour partie en cimenterie ou chez le distributeur et pour partie à la
centrale à béton. Toutefois, le mode, la capacité et le programme de stockage devra être proposé par
l'Entrepreneur, à l'agrément du Maître d'Œuvre et permettre la délimitation précise des lots.
IV.12.3. Prélèvements conservatoires
Les ciments pour béton ne feront pas l'objet de réception avant utilisation mais seront assujettis aux
prélèvements conservatoires de ciment :
- L'Entrepreneur devra effectuer selon les modalités prévues aux clauses 2.2. et 2.3. de la norme N.F.P. 15-3
des prélèvements conservatoires de ciment :
De vingt-cinq (25) kilogrammes pour chaque lot de ciment utilisé pour les épreuves d'étude et de convenance
des bétons, définies au fascicule 65 du C.C.T.G.,
De cinq (5) kilogrammes pour les lots de ciment utilisés au cours du chantier.
Dans le cas de la livraison de ciment, le terme "lot" désigne la quantité de produit faisant partie de la même
"unité de transport" (conteneur, wagon, camion...).
La cadence des prélèvements conservatoires est au minimum d'un prélèvement pour chaque partie d'ouvrage
(pieux, piles, culées, murs de soutènement, tabliers par phase de bétonnage…).
De plus, un prélèvement est effectué au début de chaque livraison d'un ciment de qualité nouvelle sur le
chantier. Ces prélèvements sont à conserver à l'abri en récipients étanches et étiquetés.

ARTICLE IV.13. ADJUVANTS POUR BETONS

L'incorporation en cimenterie de tout adjuvant dans les liants est interdite.


L'Entrepreneur pourra être autorisé à incorporer à ses frais et après agrément du Maître d'œuvre, un adjuvant
dans son béton mais un essai de convenance (aux frais de l'Entrepreneur) sera obligatoire.
Cet adjuvant sera choisi obligatoirement dans la liste des adjuvants agréés dans la Circulaire du Ministère de
l'Environnement et du Cadre de Vie n°80-108 du 8.08.80.
Les adjuvants éventuellement utilisés par l'Entrepreneur et approvisionnés par lui sur le chantier devront donner
lieu à la présentation d'un certificat d'origine, indiquant la date de fabrication et la date au-delà de laquelle ils
devront être mis au rebut. Ils devront être exempts de tout chlorure.
Par ailleurs des dispositifs de dosage automatiques seront installés sur les centrales à béton.

ARTICLE IV.14. SABLE POUR MORTIERS ET BETONS


Le sable pour mortier et bétons devra satisfaire à la norme NF P18-301.
IV.14.1. Nature
Sable siliceux d'oued ou de dunes éventuellement tamisé.
Les essais d'identification préalables devront avoir montré que les granulats ne sont pas altérables.
La teneur en silice devra être supérieure à 75 %.
Les sables de mer sont totalement exclus, de même que tous ceux dont la teneur en carbonate de calcium
seraient supérieurs à vingt cinq pour cent (25 %).
IV.14.2. Propreté
- L'équivalent de sable humide, apprécié par la méthode visuelle devra satisfaire aux conditions indiquées dans
le tableau ci-après :
Destinations Equivalent de sable
C150 et C250 Es > 70
M450, Q350, Q400 et QF400 Es > 80

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- Les sables devront être lavés à l'eau douce. La quantité d'argiles, vases, matières solides susceptibles d'être
éliminées par décantation ne devra pas être inférieure à 1%.

IV.14.3. Granularité
- Sable pour mortier M450 : la proportion maximale d'éléments retenus sur le tamis de 2,50 mm devra être
inférieure à 10 %.
- Sable pour bétons C150: la proportion maximale d'éléments retenus sur le tamis de 5,00 mm devra être
inférieure à 15 %.
- Sable pour bétons QF350 et Q400 : la granularité devra être contenue dans le fuseau de tolérance proposé
par l'Entrepreneur après son étude granulométrique de composition des bétons et agréée par le Maître
d'œuvre.
IV.14.4.Friabilité
Le coefficient de friabilité devra être inférieur à vingt (20).
IV.14.5 Stockage
L'Entrepreneur ne pourra utiliser que des sables approvisionnés depuis au moins deux (2) jours; en
conséquence, la capacité de stockage des différents sables devra correspondre au moins à la plus forte
consommation prévue de deux (2) jours de bétonnage.
Les sables apportés au cours du chantier seront obligatoirement déposés au stock différé. Le stockage sur
centrale sera approvisionné par reprise au stock différé.
Pour chaque livraison, l'Entrepreneur devra remettre au Maître d'Œuvre un bordereau de livraison faisant
apparaître, nettement, la provenance des granulats ainsi que la date et l'heure de chargement.

ARTICLE IV.15. GRANULATS MOYENS ET GROS POUR BETONS


Les granulats moyens et gros pour béton devront satisfaire à la norme NFP 18-301.

IV.15.1. Nature
Les granulats pour béton pourront être roulés ou concassés.
Les essais d'identification préalable devraient montrer que les granulats ne sont ni altérables, ni gélifs. Le
coefficient "Los Angeles" devra être inférieur à 25.
IV.15.2. Propreté
La proportion maximale en poids des granulats destinés aux bétons, Q350, QF400 et Q400 passant au lavage
au tamis de 0,5 millimètres devra être inférieure à deux (2) pour cent (mode opératoire L.C.P.C.).
L'indice de plasticité sur ce passant devra être non mesurable.
La proportion de matières susceptibles d'être éliminées par décantation suivant le processus de la norme NFP
18-301 ne devra pas dépasser un virgule cinq (1,5) pour cent.
IV.15.3. Granularité
Les fuseaux granulométriques de tolérance des granulats pour les bétons, Q350, QF400 et Q400 seront ceux
proposés par l'Entrepreneur après son étude granulométrique de composition des bétons et agréés par le
Maître d'œuvre.
Le seuil supérieur (D maximum) sera 25 mm. Dans chaque classe granulaire d/D, le passant à d et le refus à D
devront être, en poids, inférieurs ou égaux à 10 % pour les bétons , Q350, QF400 et Q400 et à 15 % pour les
bétons C150 et C 250.
Le refus à 1,56 D devra être nul.
Le passant à 0,63 d devra être inférieur à 3 %.
Les dimensions sont exprimées en mailles de tamis normalisées.
IV.15.4. Stockage
Les règles spécifiques de l'article " SABLES POUR MORTIERS ET BETONS " seront appliquées aux granulats
moyens et gros.

ARTICLE IV.16. PRODUIT DE CURE


Le produit de cure pour béton sera soumis par l'Entrepreneur à l'agrément du Maître d'Œuvre.
Dans le cas d'emploi d'un enduit temporaire imperméable, le produit devra avoir un agrément officiel.

ARTICLE IV.17. PRODUIT POUR COALTARISATION


Les parements cachés de béton seront coaltarisés avec un goudron désacidifié, un bitume à chaud ou une
émulsion non acide de bitume.
ARTICLE IV.18 CARACTERISTIQUES EXIGIBLES DE LA COLLE D’ANCRAGE DES ARMATURES

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La partie 6 de la norme européenne EN 1504 précise les exigences en matière d’identification, de performances
(y compris en ce qui concerne la durabilité) et la sécurité des produits à utiliser pour l’ancrage de barres d’acier
d’armature à des fins de renforcement structural et de garantie de la continuité des structures en béton armé.
Pour sceller les barres d’armature en acier dans des structures en béton hydraulique, les produits suivants sont
utilisés :
• Liants hydrauliques (matériaux à base de ciment)
• Résines synthétiques
• Ou mélange des deux sous forme liquide ou thixotropique.

Caractéristiques de performances pour les produits d’ancrage (performances exigées) *

Caractéristiques de Exigences
performance
Arrachement Déplacement ≤ 0,6 mm sous une charge de 75 kN
Fluage en traction Déplacement ≤ 0,6 mm après charge continue de 50 kN
après 3 moi
Température de transition >45 °C ou 20 °C au dessus de la température ambiante
vitreuse maximale en fonctionnement (selon la température la
plus élevée)
Teneur en ions chlorure ≤ 0,05 %

ARTICLE IV.19- BOIS DE COFFRAGE


Les caractéristiques des bois sont définies par les normes NF B 51-001 et B 51-002. Les bois pour coffrage
seront en sapin équarri, arêtes vives. Les bois pour blindage, échafaudages et supports seront à choisir par
l'Entrepreneur dans le cadre des prescriptions de la norme NF B 51-001 et dans les catégories correspondant
aux contraintes calculées.
Tous les bois seront droits, sains, unis, sans roulure, pourriture, gélivures, nœuds vicieux, chancres et gui, trous
de vers, piqûres ou vermoulures.
En cas de contestation sur la qualité des bois, il pourra être procédé sur demande du Maître d'Œuvre et aux
frais du Maître de l'Ouvrage aux essais définis par les normes NF B 51-003 et B 51-013. Les résultats de ces
essais devront être supérieurs aux valeurs des contraintes admissibles données aux articles 9 et 10 de la
norme NF B 52-001 pour les bois de catégorie II.
De plus, en cas d'emploi de panneaux de contreplaqué pour l'obtention de parements fins, la qualité choisie
sera du type à imprégnation spéciale pour béton. L'épaisseur minimale de ces panneaux sera de 15 mm.
ARTICLE IV.20– COFFRAGE METALLLIQUE CIRCULAIRE
La base du système consiste en des moules métalliques composés de deux panneaux en forme de demi-lune,
qui lorsqu´on les assemble forment le moule circulaire.
Le système doit être doté de renforts pour supporter les pressions de béton.
Le dispositif de levage et stabilisation et d’assemblage doit être facile à manipuler

ARTICLE IV.21. BLINDAGE


Tous les matériaux constitutifs de tout système de blindage de fouilles, proposés par l'Entrepreneur, seront
soumis à l'agrément du Maître d'œuvre.

ARTICLE IV.22. MATERIAUX DE REMBLAIS POUR COMBLEMENT DES FOUILLES


Les matériaux de remblais pour comblement des fouilles seront du tout-venant ayant les caractéristiques
suivantes :
- Granularité 0/D avec D = 100
- Pourcentage de fine (0,08 mm) inférieur à 15 %

ARTICLE IV.23.REPERES DE NIVELLEMENT


Trois types de repères pourront être utilisés :
1. Sur les parois verticales accessibles, le type "M" de l'I.G.N.en fonte rendue inoxydable
2. Sur les parois verticales difficilement accessibles, le type "cible" en fonte émaillée.
3. Sur les surfaces horizontales, le type "rivet" en acier inoxydable

ARTICLE IV.24 - ÉTUDES D'EXÉCUTION

IV.24.1 - Consistance des études d'exécution

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Les études d'exécution comportent :
- le programme des études d'exécution,
- les plans d'ensemble et de détails nécessaires à l'exécution,
- les notices et programmes techniques (programme de renforcement, etc...)
- le dimensionnement des bandes ou lamelles de renforcement structurel
- la fourniture du dossier d'ouvrage conforme à l'exécution.

IV.24.2 - Programme des études d'exécution


Les études d'exécution des ouvrages seront scindées en général en cinq (5) phases :

A - PROGRAMME PRÉVISIONNEL ET COORDINATION


L'Entrepreneur devra soumettre à l'acceptation du Maître d'œuvre un programme d'exécution comprenant
notamment :
a) La liste prévisionnelle des notes de calculs
b) la liste prévisionnelle des plans
c) les propositions techniques éventuellement nécessaires pour compléter les indications des documents
contractuels du marché,
d) la liste des hypothèses de calcul que l'entrepreneur aura retenues après investigation en complément de
celles indiquées au marché, en indiquant ou en rappelant la valeur des différents paramètres ou coefficients
retenus, par exemple :
- caractéristiques mécaniques des matériaux,
e) le calendrier détaillé de réalisation des études d'exécution, en isolant les phases d'études définies ci-après.
L'ensemble des points ci-dessus seront discutés au cours d'une réunion primaire de coordination qui permettra
au Bureau d'Etudes d'exécution de commencer l'élaboration des notes de calculs et plans d'exécution.

B - ETUDE D’EXECUTION
- Etude des moyens matériels et humains
- Plans d’ensemble
- Plans de coffrage élévation et coupe transversale
- Plans des détails de réparation et de renforcement

C- METRES
Tous les plans devront porter les tableaux de métrés suivant la décomposition de prix du bordereau de prix
unitaire.
Des métrés récapitulatifs par parties d'ouvrage seront établis à la demande du Maître d'Œuvre.

E - MODALITES DE REMISE DES DOCUMENTS


Les documents constituant l'étude d'exécution seront remis au Maître d’œuvre par groupes formant des parties
d'études homogènes et contenant tous les éléments nécessaires à leur vérification.
F -Plan assurance qualité (PAQ)
Au cours de la période de la préparation et lors de l'exécution, l'entrepreneur établit le PAQ qui traite :
des facteurs contribuant à l'obtention de la qualité :
• affectation des taches, moyens en personnel matériels et fournitures méthodes et points sensibles de
l'exécution
• du contrôle interne

IV.24.3 - Dessins d'exécution


Chaque plan devra porter l'indication de la localisation de la partie de l'ouvrage concernée, au besoin à l'aide
d'un croquis à petite échelle sur lequel cette partie sera repérée. Ce croquis devra se trouver soit à l'intérieur
du cartouche, soit à proximité immédiate de celui-ci.

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Les dessins devront indiquer le phasage de la construction et les opérations successives nécessaires à
l'exécution d'une pièce ou d'un ensemble.
Toutes les inscriptions et toutes les côtes devront être portées sur les plans à l'aide de caractères dont les
minuscules auront une hauteur minimum de 3 mm.
Les produits et systèmes de protection doivent être choisis dans le cadre des articles du marché et en fonction
de leur aptitude à enrayer les mécanismes de dégradations identifiés.

IV.24.4 - obligations particulières de l’entrepreneur


Avant l’exécution des travaux de réparation proprement dit, l’entrepreneur est tenu de remettre au Maître de
l’ouvrage :
a) La liste complète des procédures d’exécution qu’il compte adopter, accompagnée de la liste des
principaux moyens à mettre en œuvre, qualitativement et quantitativement, ainsi que de la liste
nominative des ouvriers spécialisés et du personnel de maîtrise qu’il compte utiliser en donnant la
preuve de qualification de chacun, d’entre eux.
b) La fiche technique, dressé par le fournisseur de chaque produit, qui doit définir les différents phases à
respecter pour préparer et appliquer le produit concerné ainsi que les différentes contre indications
d’emploi de ce produit et les conditions de préparation exigées du support.
c) Le plan d’assurance qualité, établi par l’entrepreneur, qui doit détailler et préciser la préparation des
supports, les caractéristiques des produits à utiliser dans chaque cas, et les précautions particulières à
prendre lors de l’application sur chantier. Ce document doit, bien entendu, se réferer.aux prescriptions
du marché et aux documents des fournisseurs, notamment en ce qui concerne les spécificités des
produits. Il est outre précisé que pour certains produits ou systèmes de réparation tel que le
renforcement par collage des plaques lamellaires en acier ou en fibre de carbone, l’agrément de
l’entrepreneur par le fournisseur est exigible et l’entrepreneur est dans ce cas, tenu de s’y conformer.

ARTICLE IV.25 INSTALLATION DES TOURS D’ECHAFAUDAGES :

Il s’agit d’installation de tours d’échafaudage au droit de chaque colonne pour permettre la réalisation des
travaux de préparation des surfaces , l’opération de chemisage et le coulage bu béton.
L’échafaudage devra permettre l’accès au chevêtre nécessaire pour la réalisation de l’opération de vérinage
requis pour la réalisation des bossages des appareils d’appui.
L’échafaudage devra aussi permettre l’accès facile à pied d’œuvre à tout point en dessous de l’ouvrage en
toute sécurité ce qui nécessite des plans de détails et des notes de calcul approuvée par un bureau de
contrôle agréé ( y compris passerelles de travail et structure de l’échafaudage)
Ces équipements et échafaudages et accès seront déplacés au fur et à mesure de l’avancement des travaux
travée par travée
En outre le "chargé de sécurité " devra personnellement inspecter l'échafaudage terminé, le faire modifier s'il y
a lieu, et après en avoir reconnu la conformité au projet et aux prescriptions ci-dessus, donner au chantier
l'autorisation écrite de permettre l'accès à la plateforme.
Ces autorisations ne sauraient prévaloir sur les ordres éventuels du Maître d’œuvre.
Les dispositions de l'article 31.7 du fascicule 65 et de l'article 16 du Cahier des Prescriptions Communes et les
Directives Provisoires titre III, chapitre 9 sont complétées comme suit :
IV.25 .1. Chargé de l'échafaudage
L'Entrepreneur devra désigner, nommément, au début des études, un "chargé de l'échafaudage" et faire
connaître son nom au Maître d’œuvre, le chargé de l'échafaudage ne pourra ensuite être remplacé qu'en cas
de départ de l'entreprise, de maladie ou de force majeure.
Sous réserve d'intervention personnelle de ses supérieurs hiérarchiques à l'intérieur de l'entreprise le "chargé
d'échafaudage" devra, à l'intérieur de l'entreprise, assumer personnellement la responsabilité de l'échafaudage
en ce qui concerne la convenance et la qualité des études et la conformité et la qualité de l'exécution. Certains
aspects de ces obligations sont détaillés dans les paragraphes suivants :
IV.25 .2. Dessins d'exécution et calculs justificatifs
IV.25 .2.1. Généralités
Le "chargé de l'échafaudage" devra réunir les informations nécessaires à l'étude de l'échafaudage porteur,
qu'elles résultent de l'ouvrage lui-même ou de son environnement : géométrie, réactions du sol d'appui,

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échelonnement dans le temps des diverses phases d'exécution, programmes et moyens de bétonnage, flèches
finales, sujétions de circulation publique ou de chantier, etc... et les faire figurer dans les dessins et calculs
d'exécution.
Les dessins et calculs, signés ou contresignés par le "chargé d'échafaudage" seront soumis au maître d’œuvre
avant tout commencement d'exécution et dans les mêmes délais que ceux impartis pour les calculs justificatifs
et les dessins d'exécution des ouvrages.
Ils devront faire apparaître clairement la conception, en ce qui concerne les descentes de charges prévues, les
contreventements, le ripage, le décintrement et le démontage.
Ils devront en outre faire apparaître et justifier :
- Les profils avant et après déformation, tant du point de vue de la conformité et de l'aspect de l'ouvrage fini que
pour le bon comportement mécanique de l'échafaudage et de l'ouvrage lui-même.
- Les tolérances d'exécution relatives aux profils et aux points critiques pour la résistance.
Les descentes de charges seront aussi directes que possible, et les contreventements devront assurer à
l'échafaudage une excellente rigidité latérale.
Les raboutages et les calages pour rattrapage de dimensions et de cotes ne seront utilisés que pour de petits
rattrapages et ne devront pas être assurés par des successions de pièces ; en particulier les empilages de
cales sont interdits. Les surfaces d'appui sur béton seront éloignées d'au moins 6 cm de l'arête de béton la plus
proche, cette distance pouvant être augmentée selon les nécessités de calcul.
Les échafaudages seront dimensionnés en prenant compte tout le poids de la structure à exécuter, sans faire
appel à la résistance d'aucune partie de celle-ci. Ils ne devront pas subir de déformation excédant deux (2)
centimètres en quelque point que ce soit
IV.25 2.2 Consistance des dessins d'exécution
Les dessins d'exécution définiront de façon complète les détails de l'échafaudage notamment :
a) Les possibilités et modalités d'appui de l'ossature de coffrage sur l'échafaudage :
- d'une part pour les parties extérieures du tablier (encorbellement, angles biais, etc)
- d'autre part en ce qui concerne le rattrapage des différences de niveau importantes éventuelles entre l'intrados
du tablier et le dessus de l'échafaudage.
b) les types et modules normalisés de tous profilés à utiliser, les épaisseurs des tubes et non pas seulement
leurs diamètres extérieurs:
- les marques et modèles exacts des pièces préfabriquées,
- les pièces qui doivent être constituées d'un acier autre que l'acier doux de qualité courante du commerce, ou
avoir une résistance spéciale déterminée ou au moins égale à celles d'autres pièces à assembler,
- les pièces qui, du fait de la pente ou de dévers de l'intrados de l'ouvrage à construire, devraient avoir leur plan
de résistance spéciale déterminée ou au moins égale à celles d'autres pièces à assembler,
- les pièces qui, du fait de la pente ou du dévers de l'intrados de l'ouvrage à construire, devraient avoir leur plan
de résistance principal non vertical, ainsi que les surfaces d'appui des pièces qui doivent comporter des boites à
sable ou des cales d'épaisseur variable en vue d'assurer un contact correct des pièces (surface sur surface ou
non ligne ou point sur point).
- les points d'appui de moindre résistance (par exemple tiges portant des fourches) où la pièce porteuse (sans
prise en compte des fourrures) doit être mécaniquement centrée, et les points où, au contraire, un appui
excentré est prévu ou toléré,
- les cales et raidisseurs à prévoir dans ces différents cas et pour tout autre motif de stabilité,
- le détail des contreventements prévus dans les diverses directions, non seulement entre pièces verticales,
mais aussi entre pièces fortement ou légèrement inclinées, et éventuellement entre pièces horizontales,
- les pièces de contreventement et de fixation qui sont à attacher de façon excentrée par rapport aux nœuds
d'une triangulation, et la distance maximale, de ces attaches aux nœuds les plus proches,
- les soudures de chantier,
- les dispositions constructives générales ou particulières nécessaires à une exécution correcte, notamment :
• Les goupilles indispensables,
• les emboîtements minimaux,
• les nombres et dimensions minimales des boulons, broches, colliers, manchons, écrous, contre-écrous,
- les raboutages et ajustages nécessaires et toutes tolérances d'exécution utiles concernant notamment :

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• les niveaux d'appui de tous les éléments,
• la verticalité des pièces,
• les valeurs maximales des sorties des vis et vérins prolongeant les pièces préfabriquées.
e) les manœuvres par lesquelles commencer le déchargement et le démontage des échafaudages.
- l'emplacement des boites à sables, coins ou vérins nécessaires au démontage des échafaudages.
Des schémas types pourront être utilisés et, en cas d'emploi de pièces préfabriquées, des notices ou parties de
notices du fabricant pourront être incorporées aux dessins d'exécution à condition de former avec les dessins
particuliers un ensemble complet, cohérent et sans risque d'ambiguïté ; en particulier les parties de ces notices
applicables au cas d'espèce seront clairement mises en évidence.
IV.25 .2.3 Règles générales de calcul
L'Article 14.2 du Fascicule 61.Titre II du C.P.C. est étendu aux échafaudages porteurs.
Pour les échafaudages porteurs constitués de files multiples de pièces, ajoutées ou non, la note de calcul fera
apparaître la justification de l'effort exercé par le vent sur l'échafaudage.
Le poids du béton frais est considéré comme charge d'exploitation.
En l'absence ou en complément de règles particulières au mode de construction utilisé, le coefficient de sécurité
vis à vis d'une perte d'équilibre ou d'un glissement sera au moins égal à 1,5 sur la base des valeurs probables
des charges et des coefficients de frottement.
IV.25 .2.4. Règlement de calculs particuliers
a) Les ouvrages métalliques éventuellement utilisés seront justifiés conformément au titre V du fascicule 61 du
Cahier des Prescriptions Communes.
En ce qui concerne les sollicitations résistantes, pour les pièces de formes complexes, l'entrepreneur sera tenu
de faire la preuve de leur résistance par des essais de modèles. Si ces essais permettent de connaître :
- seulement approximativement la résistance moyenne (moins de 6 essais) il sera fait application d'un
coefficient ym = 1,25 par rapport à la valeur la plus probable
- avec précision la résistance moyenne (de 6 à 15 essais), il sera fait application d'un coefficient ym = 1,15 par
rapport à cette valeur moyenne.
b) Les ouvrages en bois éventuellement utilisés devront satisfaire aux normes NF.P. 21.202 et B. 52.001,
toutefois :
- les contraintes admissibles, de compression axiale, de flexion et de traction parallèles aux fibres, seront celles
résultant de l'article 9 de la norme NF B.52.001 affectés forfaitairement d'un coefficient de réduction de zéro
virgule huit (0,8) et non ceux définis par l'article 12 de ladite norme.
- les contraintes admissibles de cisaillement longitudinal, sur section neutre, au niveau de la fibre moyenne des
pièces, et de compression transversale, seront celles résultant de l'article 9 de la norme susvisée, sans aucun
coefficient de réduction.
- l'Entrepreneur pourra dans tous les cas justifier des assemblages par un essai de chargement, après
immersion prolongée, accompagné de mesures de déformation.
IV.25 2 .5. Signalisation de Sécurité
L'échafaudage sera balisé conformément à la réglementation en vigueur.
IV.25 .2.6 Exécution de l'Echafaudage
Lors de l'exécution, on veillera particulièrement à n'omettre aucune des précautions suivantes :
L'étaiement devra reposer sur un sol dont la portance permet d'assurer l'appui des étais sans tassement
appréciable. Ceci pourra conduire l'Entrepreneur à exécuter sous l'ouvrage une plate-forme bien drainée
méthodiquement compactée et éventuellement traitée. L'exécution de cette plate-forme est supposée
rémunérée par les prix relatifs aux coffrages.
Les pièces horizontales successives seront arrimées l'une à l'autre d'une manière continue jusqu'à leurs deux
extrémités où elles seront butées sur les maçonneries en place.
Aucune pièce ne sera simplement posée sans dispositif de fixation.
Aux points où des actions concentrées s'exerceront sur des pièces non pleines, des calages assureront
l'étalement de ces actions et empêcheront le déversement.
On remédiera sérieusement à tout défaut accidentel de centrage.
L'emploi de pièces faussées, ou présentant un jeu anormal, est interdit.

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Aucune tige destinée à être utilisée en traction ou en compression ne devra travailler en flexion, notamment à
ses attaches.
Tous les vides qui se produiraient entre des pièces réputées jointives jusqu'au jour du bétonnage seront bourrés
de mortier. Chaque semaine, l'entrepreneur visitera et, le cas échéant, resserrera tous les boulons.
L'Entrepreneur sera tenu d'apporter à l'échafaudage, et à ses frais, les modifications qui seraient prescrites en
cours de travaux par le Maître d’œuvre, dans l'intérêt de l'ouvrage définitif ou de la sécurité.
En outre le "chargé d'échafaudage" devra personnellement inspecter l'échafaudage terminé, le faire modifier s'il
y a lieu, et après en avoir reconnu la conformité au projet et aux prescriptions ci-dessus, donner au chantier
l'autorisation écrite de mettre l'échafaudage en charge. En cas d'impossibilité de visite du "chargé
d'échafaudage" et sauf le cas de remplacement de celui-ci par un de ses supérieurs hiérarchiques, envisagé en
2.2.1. ci-dessus, l'entrepreneur sera tenu de faire procéder à un contrôle des études et de l'exécution de
l'échafaudage par un contrôle indépendant de son entreprise.
Ces autorisations ne sauraient prévaloir sur les ordres éventuels du Maître d’œuvre

ARTICLE IV.26 COMPOSITION ET DESTINATION DES BETONS

1 - La désignation, la classe et le dosage du liant, l'appellation, les destinations et les résistances exigées des
différents bétons sont indiqués dans le tableau ci-après.
Liants Résistances caractéristiques
Désignation Destinations en Méga Pascals
et classe Nature Dosage Age en Compressio Traction
des bétons kg/m3 Jours n Fcj Ftj
C.150 CPI 32,5 150 - Béton de propreté

QF.400 CPI 42,5 400 - Semelle de liaison 28 25 2,1


Q 400 CPI 42,5 400 - Chemisage colonnes 7 20 1,8
28 30 2,4
M 450 450 - Bossages et Mortier de pose et
de calage, etc.

2 - La composition des bétons C.150 sera telle que le volume des granulats moyens et gros soit double de celui
du sable.
La consistance des bétons frais QF350 etQ400 et les limites admissibles pour les affaissements mesurés au
cône ASTM seront fixées d'après les études de laboratoire.

ARTICLE IV.27 COMPOSITION ET DESTINATION DES BETONS

IV.27 .1. Fabrication sur le Chantier


Le béton sera fabriqué par une centrale unique, de capacité suffisante. Cette installation sera implantée en un
point permettant d'alimenter l'ouvrage sans difficulté. Le terrain choisi devra avoir une superficie suffisante pour
recevoir la totalité des installations (centrale et stockage) et assurer des circulations rationnelles.
Le béton d'un ouvrage donné proviendra d'une seule centrale.
IV.27 .2. Fabrication par centrale de béton prêt à l'emploi
La fourniture des bétons par une centrale de béton prêt à l'emploi ne pourra être admise que si la centrale
proposée par l'Entrepreneur au Maître d'œuvre a reçu au préalable l'agrément du Ministère concerné.
- La continuité dans l'approvisionnement des matériaux entrant dans la fabrication du béton devra être assurée
dans les mêmes conditions que celles décrites pour une centrale de chantier.

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- La fourniture de béton prêt à l'emploi devra pendant toute la durée du chantier, être assurée par la même
centrale. La centrale de secours doit être prévue à l'origine des travaux et sera soumise aux mêmes
contraintes.
IV.27 .3. Appareils de fabrication
Les appareils de fabrication mécanique des bétons, en usine ou sur chantier seront proposés au Maître
d'œuvre pour agrément dans un délai maximal de quinze (15) jours à compter de la notification du marché; ils
devront répondre aux spécifications suivantes :
- les dosages pondéraux respectifs du ciment et des granulats seront réalisés par deux chaînes de mesures
distinctes,
- les dosages respectifs de l'eau et des adjuvants éventuels pourront être pondéraux ou volumétriques. Dans ce
cas, l'eau et les adjuvants seront mesurés par débitmètres de précision distincte.
- le cycle de dosage des constituants devra être entièrement automatique et fonctionner après déclenchement,
sans intervention du conducteur de centrale, selon un programme mémorisé à l'avance,
- le skip de chargement sera muni d'un vibreur,
- le mélange sera effectué par un malaxeur à axe vertical. Sa capacité utile minimum devra être calculée en
fonction de la plus forte cadence de bétonnage du chantier et du temps minimum de malaxage nécessaire pour
obtenir un mélange homogène de constituants du béton. Cette capacité ne sera pas inférieure à 500 litres de
béton mis en œuvre. Le circuit d'alimentation des moteurs sera muni d'un shunt permettant au Maître d'œuvre
de placer un wattmètre différentiel,
- les moyens de stockage de granulats à la centrale devront permettre d'utiliser au minimum 4 classes
granulaires différentes et interdire toute possibilité de mélange entre elles,
- la vidange des silos par aéro-glissière est interdite,
- un certificat de vérification des bascules sera exigé avant le démarrage des travaux.
Lorsque les appareils de fabrication des bétons seront placés à plus de 3 mètres de hauteur par rapport au fond
des engins de transport, il sera prévu une trémie de stockage du béton frais avec vidange totale instantanée.
Les constituants du béton seront introduits dans l'appareil de fabrication mécanique dans l'ordre suivant :
- granulats moyens et gros,
- ciment,
- sable,
- eau.
L'Entrepreneur ne pourra procéder différemment que s'il est démontré qu'il en résulte une meilleure
homogénéité des composants du béton. Dans tous les cas, la fabrication des gâchées sèches en vue d'une
addition ultérieure d'eau est interdite.
La durée de malaxage sera fixée lors des essais de convenance d'après les indications du wattmètre différentiel
ou des résultats d'analyses de béton frais. Elle devra permettre une homogénéité complète du mélange des
constituants. Elle ne sera pas inférieure à 1 minute 30.
IV.27 .4. Transport
Dans le cas où les bétons destinés à certains ouvrages ne seraient pas fabriqués sur le chantier de mise en
œuvre de ces ouvrages : il sera fait application des Articles 11.4 à 11.6 du Fascicule 65 du CCTG.
L'Entrepreneur devra établir une liaison par téléphone ou tout autre moyen agréé par le Maître d'œuvre entre
les ateliers de la fabrication du béton et les chantiers de bétonnage. Le délai maximal compris entre la
fabrication du béton et sa mise en place dans les coffrages, à définir selon la température maximale extérieure
et les moyens de déchargement du béton depuis les camions jusque dans les coffrages, seront également
soumis à l'agrément du Maître d'œuvre. Celui-ci pourra subordonner son agrément à l'obtention des résultats
d'une épreuve supplémentaire d'information portant sur le béton transporté. Cette épreuve sera entièrement à la
charge de l'Entrepreneur. Dans tous les cas, la fabrication de gâchées sèches en vue d'une addition d'eau
ultérieure est interdite.
Dans le cas de fourniture de béton par une centrale de béton prêt à l'emploi, le mode de transport devra être
conforme aux clauses de l'agrément de la centrale. La durée de transport devra être compatible avec la règle
de délai maximal entre fabrication et mise en œuvre déjà énoncée.
L'emploi des transporteurs pneumatiques est interdit.
Les pompes à béton à pistons pourront être utilisées après agrément du Maître d'œuvre. Cet agrément ne
pourra être accordé qu'après :
- une étude particulière de la composition des bétons,

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- des essais probants,
- une proposition des dispositions particulières de mise en œuvre résultant de l'utilisation de pompes à béton.
IV.27 .5. Centrales de secours
Ces installations de secours alimentés en énergie indépendamment des centrales principales auront un débit
suffisant pour suppléer une défaillance des premières et pour mener à bien une quelconque des phases de
bétonnage prévues au programme de bétonnage proposé par l'Entrepreneur.
Voir notamment :
- C.P.C., fascicule 65, articles 9 et 10,
- Directive provisoire, Titre III, chapitre 8.

ARTICLE IV.28. MISE EN PLACE ET DURCISSEMENT DES BETONS

IV.28.1. Mise en place des bétons


La mise en place des bétons C.150 et sera parachevée par damage.
L'épaisseur minimale du béton de propreté est fixée à dix (10) cm.
IV.28.2. Programme de bétonnage
Les programmes de bétonnage des bétons QF.350et Q 400 seront soumis à l'agrément du Maître d'œuvre.
Chaque phase de bétonnage devra être effectuée sans interruption ni reprise de bétonnage (autre que celles
prévues sur les plans).
Sur les surfaces de reprise il est formellement interdit de couler des galettes de bétons servant au calage des
coffrages.
Le bétonnage du chemisage des colonnes prévoit un coulage par tronçons de hauteur non supérieure à 2m, il
est nécessaire de prévoir des accélérateurs de durcissement à incorporer à la formulation du béton au
malaxage pour une reprise de bétonnage rapide
En aucun cas il ne sera autorisé une hauteur de chute supérieure à 2 m, hauteur de goulotte comprise.
IV.28.3. Vibration du béton
1 - Vibration interne
Il ne sera agréé que des vibrateurs à fréquence élevée, supérieure à douze mille (12.000) cycles par minute.
Les bétons QF 350 et Q 400
L'entreprise devra constamment posséder un nombre de pervibrateurs suffisant, en fonctionnement, pour
assurer un serrage régulier et total à la cadence de bétonnage. Elle devra avoir sur un chantier un assortiment
de diamètre de 25 mm à 100 mm, permettant la pervibration dans toutes les conditions de mise en œuvre.
Le groupe compresseur aura une capacité suffisante pour alimenter sans difficulté la totalité des engins
pneumatiques.
L'entreprise devra, enfin, maintenir en secours sur un chantier un groupe compresseur et un jeu de 3
pervibrateurs de Ø 35 mm, 50 mm et 80 mm.
La pervibration sera assurée par un personnel compétent et le Maître d'œuvre pourra récuser tout ouvrier qui
effectuerait cette opération dans de mauvaises conditions.

2 - Vibrations superficielles
La finition des dalles sera effectuée par vibration superficielle.
IV.28.4. Bétonnage par temps froid
1- Dans le cadre de l'application du paragraphe 4 de l'article 36 du fascicule 65 du Cahier des Clauses
Techniques Générales, la température au-dessous de laquelle la mise en place du béton ne sera autorisée que
sous réserve de l'emploi des moyens et procédés préalablement agréés par le Maître d'œuvre est fixée à plus
cinq (+ 5) degrés centigrades.
L'Entreprise peut notamment prendre les dispositions suivantes :
- réchauffage de l'eau de gâchage et des granulats et protection de la partie d'ouvrage en cours de bétonnage,
de telle sorte que l'on obtienne le maintien de la température du béton en cours de malaxage à + 15 degrés
centésimaux et de la partie d'ouvrage bétonnée à + 12 degrés pendant 24 heures au minimum.

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2 - Lorsque la température, mesurée sur le chantier, sera inférieure à zéro (0) degré centigrade, le bétonnage
sera formellement interdit.
3 - Conditions particulières
En tout état de cause, après exécution d'un bétonnage au-dessus de plus cinq (+ 5) degrés centigrades, si le
Maître d'œuvre estime qu'une baisse importante de température est possible au cours de la nuit, il pourra
exiger que la surface libre des ouvrages ainsi que les parois maintenues à l'aide de coffrages métalliques,
soient protégées à l'aide de bâches suffisamment isolantes.
IV.28.5. Bétonnage par temps chaud
La protection des bétons courants, sera assurée par humidification. La cure des bétons Q 350, Q 400 et QF 400
sera assurée par humidification puis par enduit temporaire imperméable. Le Maître d'œuvre arrêtera sur
proposition de l'Entrepreneur, le temps de protection par humidification.
Si, durant la période de protection, le film protecteur est endommagé pour une raison quelconque,
l'Entrepreneur devra recouvrir à ses frais la zone en cause par un nouveau traitement complet.
Les bétons Q 400 seront, en outre, protégés contre toute élévation de température par une pulvérisation d'eau.
Les réservoirs d'eau seront maintenus à l'abri du rayonnement direct du soleil. Les coffrages métalliques seront
refroidis par arrosage permanent.

ARTICLE IV.29 – COFFRAGE METALLIQUE CIRCULAIRE POUR CHEMISAGE DES COLONNES


Le coffrage métallique circulaire doit garantir une excellente finition visuelle du béton. Juste après décoffrage,
enlever toute trace de béton à l’aide d’un racloir en excellent état dont le manche est adapté à la hauteur du
coffrage.

ARTICLE IV.30. CURE DES BETONS


La cure de tous les bétons sera conforme aux prescriptions du paragraphe 6 de l'article 36 du fascicule 65 du
C.C.T.G qui sont complétées comme suit :
- les procédés de cure et les produits de cure en cas de cure par enduit temporaire, seront soumis à l'agrément
du Maître d'œuvre,
- le béton du tablier sera tenu à l'abri de la pluie jusqu'au début de la cure.

ARTICLE IV.31. TRAITEMENT DES PAREMENTS - TOLERANCES SUR LES DIMENSIONS ET LE TRACE
DES OUVRAGES
IV.31.1. Parements fins, bruts de décoffrage
1 - Aucun nid de cailloux ne devra être apparent et tout ragréage sera strictement interdit. Ces parements ne
devront présenter aucun des défauts suivants : arêtes mal dressées ou épaufrées, empreintes de panneaux de
coffrage, trace de laitance dues à des déformations de coffrages fissurés, reprises visibles de bétonnage.
Il est notamment interdit de laisser en attente des trous non prévus sur des dessins d'exécution ou de refouiller
un panneau de béton exécuté.

2 – Trous : La quantité et l'importance des trous (bulles...) répartis sur les parements fins, devront permettre de
classer ce parement en catégorie un (1) ou deux (2) de l'échelle par photographies dans l'annexe 2 du rapport
n°24 du Comité International du Bâtiment (C.I.B).

3- Variation des teintes : Les teintes des parements fins devront être uniformes et se situer dans les
catégories 1 à 4 de l'échelle définie par photographies dans l'annexe 3 du rapport n° 24 du C.I.B. (Comité
International du Bâtiment).
La différence des catégories des teintes dans l'échelle précitée devra être au maximum :
- de un pour des surfaces voisines,
- de deux pour des surfaces éloignées.
Deux surfaces séparées par une arête vive seront considérées comme éloignées.

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En cas de différences de teintes inadmissibles, les parements défectueux seront, au frais de l'Entrepreneur,
peints après nettoyage et dégraissage par lessivage.
Des essais préalables de teinte seront effectués sur des panneaux de dimensions convenables et du même
béton que celui à peindre; le produit utilisé et la teinte seront choisis par le Maître d'œuvre après essais.
La peinture sera appliquée en trois couches croisées.
L'uniformité de la teinte des parements d'un même ouvrage devra être réalisée lors de la réception définitive.
IV.31.2. Parements cachés
Les parements non vus, les ouvrages terminés, seront ragréés partout où des nids de cailloux seront visibles et
notamment aux reprises de bétonnage, puis seront badigeonnés de trois couches dont la deuxième sera de
teinte différente, d'un des produits définis par le présent C.C.T.P.
IV.31.3. Parements non coffrés
Les dispositions du paragraphe 2.4 de l'article 36 du fascicule 64 du C.C.T.G. sont complétées comme suit :
1- Le réglage de l'extrados des tabliers sera fait en utilisant des règles guides, sur lesquelles s'appuieront des
cerces balayant la surface du parement.
2- La finition de ces parements sera assurée par lissage à la règle vibrante. Aucun nid de cailloux ne sera
admis, ni aucune irrégularité d'aspect et de surfaçage.
3- Il sera interdit de marcher sur ces parements pendant les trois jours qui suivent la fin de la mise en œuvre du
béton les constituants. A cet effet, l'Entrepreneur devra avoir défini à l'avance le mode d'application de la cure et
comment s'effectuera la circulation nécessaire au chantier.

IV.31.4. Tolérance sur les dimensions des ouvrages terminés


Conformément au paragraphe 1.3. de l'article 39 du fascicule 65 du C.C.T.G., la tolérance de rectitude sur une
arête rectiligne ou sur toute génératrice rectiligne d'une surface plane ou réglée est caractérisée par la flèche
maximale sur tout segment de longueur L (cm) de cette arête ou de cette génératrice. Cette flèche est égale à
la plus grande des deux quantités L / 20 (cm) en élévation ou L / 10 (cm) en plan et 1 (un) cm.
Cette tolérance est étendue aux parties non planes de l'extrados des tabliers et sera appréciée par rapport à
des cerces respectivement longitudinaux et transversaux épousant le profil de l'extrados dans les deux
directions.
IV.31.5. Tolérance sur le tracé des ouvrages terminés

Les tolérances lors de la réception définitive sont données dans le tableau ci-après :
Toutes parties Par rapport aux bases d'implantation
d'ouvrages de l'ouvrage ± 6 cm

Piles Par rapport à des repères Par rapport à des repères quelconques
quelconques pris sur une autre pile pris sur la même pile ou sur fondation  2
2 cm cm
Les écarts sur le profil en long de l'ouvrage terminé seront de + ou - 2 cm par rapport au profil en long des
dessins contractuels, dans les conditions précisées par les dessins et les calculs d'exécution.
Au cas où le Maître d'œuvre estimerait devoir faire effectuer les mesures à d'autres moments de la vie de
l'ouvrage, elles pourront être corrigées si l'une des parties le demande, en extrapolant les déformations de
l'ouvrage par chargement ultérieur, fluage ou tassement selon les prévisions de calcul des contre-flèches visées
par le Maître d'œuvre ou selon les mesures faites si celles-ci sont plus favorables à l'Entrepreneur.

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CHAPITRE V : TRAVAUX DES EQUIPEMENTS DE TABLIER, VERINAGE ET TRAVAUX


DE CHAUSSEES

ARTICLE V.1 : CONSISTANCE ET DESCRIPTION DES TRAVAUX

Les travaux objet de la présente partie correspondent :

- Remplacement des joints de chaussée


- Remplacement des gargouilles de drainage
- Remplacement des appareils d’appuis y compris vérinage
- Traitement de la structure métallique du garde corps
- Traitement du Béton dégradé

ARTICLE V.2- PROVENANCE, QUALITÉ ET PRÉPARATION DES MATÉRIAUX

ARTICLE V.2.1. - PROVENANCE DES MATÉRIAUX

PROVENANCE DES
NATURE DES MATÉRIAUX OBSERVATIONS
MATÉRIAUX
L’Entrepreneur peut proposer à
Carrières de la région (Djebel El
Grave concassée 0/6 et 6/20 pour l’agrément de l’Ingénieur
Oust) ou équivalent.
Grave reconstituée et humidifiée. d’autres carrières

Utilisé comme filler d’apport


Ciment Cimenterie tunisienne
dans le béton bitumineux
caniveaux Usines de fabrication Tunisienne
Sable et granulats Carrières de la région
- Joints de chaussée Produits et usines agréés par le Délai : 3 mois avant utilisation
- Gargouilles et descentes d'eau en Maître d'œuvre
PVC
- Garde corps
- Appareil d’appuis
L'Entrepreneur devra chercher en
Autres matériaux priorité les matériaux nécessaires
sur le Marché Tunisien

Les provenances de tous les matériaux qui seront utilisés pour le besoin des travaux devront être soumises à
l'agrément de l’Ingénieur, en temps utiles pour respecter les délais d'exécution contractuels et ce, aux
maximum, dans un délai de trente (30) jours à compter de la réception de l'ordre de service prescrivant de
commencer les travaux.
L'Entrepreneur sera tenu de justifier à tout moment, sur demande du Maître d'œuvre, la provenance des
matériaux.
A défaut de stipulation du C.C.T.G. ou du C.C.T.P. concernant certains matériaux, l'Entrepreneur devra préciser
au moment de la présentation de son offre les conditions auxquelles devront répondre ces matériaux et les
essais de contrôle auxquels ils devront être soumis.
Les matériaux dont l'origine n'est pas imposée, devront faire l'objet de proposition d'agrément par
l'Entrepreneur, étant entendu que l'agrément ne pourra être donné que pour les meilleures carrières et

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ballastières, les usines ayant les meilleures références, les lieux de production dont la qualité n'a pas donné lieu
à des difficultés au cours des années précédentes.
Dans tous les cas les demandes d'agrément seront accompagnées de toutes justifications et résultats d'essais
nécessaires, établis à la charge de l'Entrepreneur.

ARTICLE V.2.2.- QUALITÉ DES MATÉRIAUX – ESSAIS DE RÉCEPTION

V.2.2.1. - La qualité des matériaux sera contrôlée par des essais de réception tant à la fourniture qu'avant la
mise en œuvre, conformément à l'article 35 du cahier des prescriptions, clauses administratives.
V .2.2.2.- Méthodes d’essais
Les essais devront être exécutés dans les conditions et suivant les méthodes préconisées dans les documents
suivants :
- Le présent cahier des clauses techniques particulières ;
- Les normes tunisiennes ;
- Les procédés d'essais du Laboratoire Centrale de Tunis, (identiques à ceux du laboratoire Centrale des Ponts
et Chaussées du Ministère de l'Équipement et du Logement français : LCPC) ;
- Les normes françaises AFNOR ;
- Les normes américaines AASHTO ;
- Les normes américaines ASTM.
V .2.2.3.- Essais de réception des matériaux
Les essais de réception des matériaux sont définis par les tableaux des pages suivantes ; ces tableaux
distinguent les processus retenus, les résultats exigés et le nombre d'essais à réaliser à la charge de
l’Entrepreneur.
L’Ingénieur pourra définir les échantillons sur lesquels ces essais seront effectués.
ARTICLE V .2.3. COLLECTE ET EVACUATION DES EAUX
2.3.1. Gargouilles
Les gargouilles constituant les pénétrations à travers le tablier seront constituées par des tubes polyvinyle -
chlorure rigide.
Chacune devra être équipée à sa partie supérieure :
- d'une platine à moignon en plomb de trois (3) millimètres d'épaisseur,
- d'une virole à lumières, en tôle d'acier galvanisée ou inoxydable.
2.3.2 Descente d'eau en polyéthylène
Les descentes d'eau devront être en polyéthylène et seront assemblées entre elles avec leurs éléments de
raccordement par collage. Pour récolter les eaux des gargouilles, elles devront être équipées d'un raccord
adéquat.
2.3.3 Barbacanes
Les barbacanes seront réalisées par des tubes en matériau inerte tel que polyvinyle de 100 mm de diamètre
intérieur

ARTICLE V.2.4. JOINTS DE CHAUSSEE


Les joints de chaussée seront de type monobloc genre TRANSFLEX, ils doivent avoir un certificat de conformité
aux normes européennes type NF ou EN. Et, un avis technique est exigé.

Ces équipements doivent:


- répondre, aux sollicitations résultant des paramètres de la circulation telle que définie dans l'annexe 1 du
présent CCTP.
- assurer l'étanchéité à l'eau
- assurer la continuité de la surface de roulement et il ne doit pas y avoir de descellement des éléments de
joint
Les joints doivent comprendre le relevé de trottoir afin d’assurer l’étanchéité sur le trottoir. Et, les joints de
trottoir doivent comporter l’étanchéité. L’étanchéité doit être continue et parfaite entre joints de chaussée,
relevé de trottoir et joints de trottoir.

CCTP 31
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de Bizerte dans le gouvernorat de BIZERTE
Les qualités des matériaux constitutifs et les normes d'utilisation devront être conformes aux spécifications des
dossiers ou recommandations du dossier JADE du SETRA.

ARTICLE V. 2.5 - APPAREILS D'APPUI


Les appareils d'appui seront en élastomère fretté, de dimension définit à l’étude, la liaison entre "élastomère" et
frettes étant obtenue au cours de la vulcanisation.
Les appareils d'appui devront être livrés sur chantier, dans des emballages permettant leur identification par le
numéro du lot de la fabrication. Ils seront stockés ensemble sur une surface propre et plane, à l'abri de la pluie,
du soleil, des souillures et des poussières.
Il est nécessaire lors de l’approvisionnement du produit sur chantier de vérifier que la marque « CE » est bien
apparente et que les documents d'accompagnement donnent bien toutes les informations nécessaires sur ce
marquage et la bonne adaptation du produit au domaine d'emploi, en particulier que le produit a bien un
certificat de conformité de niveau 1, conformément à la norme NF EN 1337
Les appareils d'appui devront être livrés sur chantier, dans des emballages permettant leur identification par le
numéro du lot de la fabrication. Ils seront stockés ensemble sur une surface propre et plane, à l'abri de la pluie,
du soleil, des souillures et des poussières.
Si les faces des appareils d'appui en contact avec le béton ne sont pas enrobées d'élastomère, elles devront
être protégées contre l'oxydation par deux couches de peinture antirouille à la résine époxy. Les tranches de
frettes seront protégées contre l'oxydation par un enrobage d'élastomère ou une couche de peinture antirouille.
Les matériaux constitutifs devront avoir les qualités présentes au guide technique appareils d'appuis en
élastomères fretté du SETRA (Juillet 2007).

CCTP 32
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CHAPITRE VI- CONTROLE DES TRAVAUX

ARTICLE VI.1. ESSAIS ET CONTROLE SUR LA QUALITE DES MATERIAUX


Tous les essais et épreuves des matériaux répertoriés dans le présent chapitre sont à la charge de
l'Entrepreneur et seront exécutés par un laboratoire agréé par le Maître d'œuvre; Ils seront consignés dans le
Journal de Chantier.
Les contrôles portent normalement sur :
a) Pour tous les produits de réparations compte tenu des objectifs à atteindre conformément à la norme
EN 1504, chaque produit doit présenter une fiche technique et une attestation de conformité
a) Les épreuves de convenance qui doivent être réalisés avant le début de l’opération de protection et
constituent alors une garantie de succès : il s’agit de s’assurer, en vraie, grandeur, dans les conditions
réelles du chantier, que ce qui a été prévu dans le marché est réalisable avec les matériels et le savoir
faire de l’entreprise. Ce peut être l’occasion d’une mise au point pratique du choix des produits et de la
qualification du personnel à retenir pour la réalisation des applications spécifiques.
b) Les contrôles de réception des quantités de produits sur chantier
c) Mortiers de réparation , il y a lieu d’effectuer un ou plusieurs des essais prévus dans la norme (essais
de convenance), qui devront donc être planifiés avant le démarrage du chantier.
VI.1.1. Essais à effectuer sur les granulats
VI.1.1.1. Sable pour mortier et béton
- Une (1) mesure de l'équivalent de sable par trente cinq (35) mètres cubes ou fraction de trente cinq (35)
mètres cubes de sable pour béton de qualité.
- Une (1) mesure de l'équivalent de sable pour cinquante (50) mètres cubes ou fraction de cinquante (50)
mètres cubes des autres sables.
- Un (1) contrôle de granularité par cent (100) mètres cubes ou fraction de cent (100) mètres cubes de sable
pour bétons de qualité.
Avec au moins :
- Une (1) mesure de l'équivalent de sable et un (1) contrôle de granularité du sable pour bétons de qualité par
journée de livraison.
VI.1.1.2. Granulats moyens
Il sera exécuté :
- deux (2) mesures du coefficient Los Angeles par source de granulats,
- une (1) mesure de proportion en poids de granulats passant au lavage au tamis de module trente quatre (34)
(tamis de deux millimètres), y compris s'il y a lieu la mesure de l'indice de plasticité des éléments inférieurs à
deux (2) millimètres par cent (100) mètres cubes ou fraction de cent (100) mètres cubes de granulats pour
béton armé.
- un (1) contrôle de granularité par deux cents (200) mètres cubes ou fraction de deux cents (200) mètres
cubes.
Avec au moins :
- Une (1) mesure de la propreté superficielle et du coefficient d’aplatissement
- Une (1) mesure de la proportion en poids de granulats passant au tamis de module trente quatre (34) (tamis
de deux millimètres) et un contrôle de granularité par journée de livraison.
VI.1.1.3. Réception
En cas de résultats négatifs d'un essai effectué par application des paragraphes ci-dessus, le Maître d'œuvre
fera procéder à deux contre-essais, si le résultat de l'un des contre-essais n'est pas satisfaisant, les matériaux
correspondant seront rejetés, dans le cas contraire, ils seront acceptés.
VI.1.1.4. Essais Facultatifs
Le Maître d'œuvre pourra, par ailleurs, faire exécuter à ses frais tous autres essais prévus par la norme NFP
18-301, notamment:
- pour les sables pour mortier et bétons :
. Essais colorimétriques
. Angularité.

CCTP 33
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- pour les granulats moyens et gros pour béton :
.détermination du coefficient d'aplatissement
. Porosité
. Résistance mécanique (Los Angeles).
VI.1.1.5. Essais à effectuer sur les liants hydrauliques
1- Des prélèvements conservatoires seront exécutés, expédiés et conservés conformément à l'additif d'Août
1976 à la norme homologuée NFVP 15-300 et au circulaire Ministériel n° 78-150 du 24 Novembre 1978.
La cadence des prélèvements conservatoires sera un prélèvement par camion de livraison avec au minimum un
prélèvement pour chaque partie d'ouvrage définie à l'article "COMPOSITION ET DESTINATION DES BETONS"
du présent C.C.T.P.
2 - L'Entrepreneur devra se faire communiquer les résultats de l'autocontrôle effectué par la cimenterie sur le
ciment utilisé et transmettre ces résultats au Maître d'œuvre.
Toutefois, sur deux des premiers prélèvements conservatoires de chaque variété de ciment, désignés par le
Maître d'œuvre, l'Entrepreneur fera effectuer par son laboratoire (agréé par le Maître d'œuvre), les essais
énumérés ci-après pour comparaison des résultats avec ceux de l'autocontrôle :
- temps de prise à chaud (norme 15.431),
- expansion à chaud (norme 15.432),
- surface spécifique Blaine (comprise entre 2.600 et 3.600 cm2/g),
- chaleur d'hydratation (devra être inférieure à 55 cal/gr avec une tolérance de mesure sur un résultat individuel
de 5 cal/gr.),
- teneur en SO3, en chlore des chlorures, de soufre des sulfures (norme 15.461),
- essais mécaniques à 28 jours (norme 15.451),
- retrait (norme 15.433).

ARTICLE VI.2. ESSAIS ET CONTROLE SUR LA MISE EN OEUVRE DES MATERIAUX


a- Tous les essais de mise en œuvre relatifs aux ouvrages d'art sont exécutés par l'Entrepreneur, dans un
laboratoire agréé par le Maître d'œuvre, à l'exception des essais de contrôle des bétons effectués par le Maître
d'œuvre.
b- Tous les essais effectués par l'Entrepreneur sont à sa charge.
c- Pour les bétons, sont à la charge de l'Entrepreneur :
- Les épreuves d'études et de convenance par un laboratoire agréé par le Maître d'œuvre,
- Par dérogation au C.C.T.G. (fascicule 65 - Art. 33) la confection, le marquage et le transport des éprouvettes
au laboratoire du Maître d'œuvre pour les essais de contrôle,
- Les essais d'information sur le béton au jeune âge y compris, par dérogation au C.C.T.G. (article 3.3 -
Fascicule 65) la confection, le marquage et le transport des éprouvettes au laboratoire du Maître d'œuvre
précédemment cité.
VI.2.1. Etude et contrôle des bétons
Par dérogation à l'Article 12.4.1 du fascicule 65 du C.C.T.G., la mesure de la résistance des bétons à la traction
par prisme n'est pas imposée en jumelage des mesures de résistance à la compression.
Les dispositions des articles 12 à 15 du fascicule 65 du C.C.T.G. sont complétées comme suit :

VI.2.1.1. Dispositions générales


L'Entrepreneur a la responsabilité de procéder, à ses frais, aux épreuves d'études et aux épreuves de
convenance, en temps utile pour respecter ses obligations contractuelles relatives au délai d'exécution, quels
que soient les résultats desdites épreuves.
Pour les bétons de qualité ces épreuves doivent être conduites conformément aux dispositions de la circulaire
n° 79-23 du 9 Mars 1979 et de l'Instruction Technique du 15 Janvier 1979.

VI.2.1.2. Aire de stockage des éprouvettes


L'Entrepreneur sera tenu de confectionner, à proximité des ouvrages une plate-forme bétonnée et
rigoureusement dressée pour recevoir les éprouvettes après leur confection.

CCTP 34
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VI.2.1.3. Confection et transport des éprouvettes (voir normes NFP18.400-18.404-18.405)

L'emploi des moules en matière plastique de caractéristiques préalablement agréées par le Maître d'œuvre est
autorisé pour la confection des cylindres.
Le transport des éprouvettes d'études, de convenance, d'information et de contrôle au laboratoire de contrôle,
sera effectué par les soins de l'Entrepreneur et à ses frais.

VI.2.1.4. Conditions techniques des essais


Les éprouvettes pour essais de compression et de traction par fendage auront les dimensions normalisées
(hauteur 32 cm, Ø 16 cm).

VI.2.1.5. Epreuves d'études pour les bétons QF 400 et Q 400


L'Etude du béton comporte :
- la détermination de la formule nominale de béton,
- l'exécution de l'épreuve
La formule nominale d'un béton fixe :
- la nature et la qualité des constituants, par référence aux normes ou textes réglementaires en vigueur, ainsi
que leurs origines.
- le dosage nominal de chaque constituant dans un mètre cube de béton assorti des valeurs extrêmes des
proportions acceptables de chaque constituant.
L'épreuve d'étude a pour objet :
- de vérifier que la formule nominale du béton permet de satisfaire les exigences de qualité fixées par les
spécifications,
- de vérifier que ces exigences seraient encore respectées si les proportions des constituants atteignaient les
valeurs limites tolérées,
- de vérifier que ces exigences seraient encore respectées si la qualité des constituants atteignait les limites
tolérées par les spécifications auxquelles ils sont assujettis.
Les résultats de l'épreuve d'étude sont soumis au visa du Maître d'œuvre avec toutes les justifications
expérimentales nécessaires. L'Entrepreneur est tenu de fournir au cours des travaux les études ou justifications
supplémentaires qui seraient requises par le Maître d'œuvre.
Pour l'exécution de l'épreuve d'étude trois cas peuvent se présenter :
1/ Le béton ne dispose pas de références :
L'épreuve d'étude implique l'exécution :
- de trois gâchées correspondant à la formule nominale,
- de deux gâchées dérivées de la formule nominale par une modification du rapport entre le poids de sable et
celui du total des granulats de plus ou moins dix (10) pour cent,
- de deux gâchées dérivées de la formule nominale par une modification de la quantité d'eau de gâchage de
plus ou moins dix (10) litres par m3,
- éventuellement de deux gâchées dérivées de la formule nominale par une modification de la quantité de
ciment de plus ou moins vingt cinq (25) kg par m3 avec réajustement éventuel de la formule.
Chaque gâchée donne lieu à un prélèvement à partir duquel sont effectués :
- un essai de consistance,
- un essai de maniabilité,
- un essai de détermination de la résistance à la compression à 7 jours dont le résultat sera pris égal à la
moyenne arithmétique des mesures effectuées sur trois éprouvettes,
- un essai de détermination de la résistance à la compression à 28 jours dont le résultat sera pris égal à la
moyenne arithmétique des mesures effectuées sur trois éprouvettes.
Si un traitement thermique du béton est envisagé, les prélèvements dans les gâchées répondant à la formule
nominale donneront lieu aux essais supplémentaires suivants:

CCTP 35
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- un essai de résistance à la traction par fendage et un essai de résistance à la compression à 28 jours sur le
béton ayant subi le traitement thermique envisagé,
- un essai de résistance à la compression à 24 heures, trois jours, sept jours sur le béton ayant subi le
traitement thermique envisagé,
- un essai d'auscultation dynamique aux mêmes âges.
Dans tous les cas, le ciment utilisé pour l'épreuve d'études donnera lieu à un essai de résistance à la
compression dans les conditions normalisées et à un prélèvement conservatoire.
L'épreuve d'étude sera réputée probante si les conditions suivantes sont toutes remplies :
- tous les résultats de consistance et de maniabilité sont dans les fourchettes fixées par le Maître d'œuvre.
- la moyenne arithmétique (notée fce) des trois essais (9 mesures) de résistance à la compression à 28 jours
effectués sur les trois gâchées répondant à la formule nominale satisfait :

fce > 0,85 f*cn (ou fck) + K (Ce - Cmin)


fce > 1,1 f*cn (ou 1,1 f ck)
ou f*cn : est la valeur nominale requise de la résistance à la compression à 28 Jours
fck : valeur caractéristique de la compression requise à 28 jours
Ce : est la résistance à la compression à 28 jours du ciment utilisé pour l'épreuve d'étude
Cmin : est la valeur minimale garantie de la résistance à la compression à 28 jours du ciment, fixée par la
norme, compte tenu de la classe du ciment.
K : est un coefficient pris égal à 1 en l'absence de justification expérimentale.
- Les résultats des essais de résistance à la compression à 28 jours sont compris dans la fourchette :
fce + 15 % fce
Les essais supplémentaires de résistance à la traction à 28 jours prévus dans le cas d'un traitement devront
faire apparaître un rapport des résultats obtenus respectivement sur éprouvettes traitées thermiquement et sur
éprouvettes conservées dans les conditions normalisées supérieures à 0,9.

2 / Le béton dispose de références


Le béton proposé a été antérieurement fabriqué et mis en œuvre sur chantier dans des conditions à peu près
équivalentes à celles du chantier pour lequel il est proposé.
La population de référence, pour chaque caractère étudié, comporte tous les résultats d'essais obtenus pendant
une durée de bétonnage d'au moins six mois. Le nombre « n » de ces résultats est en outre supérieur ou égal à
trente. Ces populations tiendront lieu d'étude probante si les conditions suivantes sont remplies :
- 95 % au moins des résultats de consistance sont dans la fourchette requise,

- fc : ( moyenne arithmétique des n résultats d'essais de résistance à la compression à 28 jours) est


supérieure ou égale à :
f **cn + K Sn ou (f ck + K Sn)
ou f**cn : valeur nominale requise de la résistance à la compression à 28 jours,
fck : valeur caractéristique requise,
Sn : écart type des n résultats d'essais de résistance à la compression à 28 jours (si Sn < 0,07
fc , il
sera pris égal à 0,07 fc dans la formule)
K = un coefficient pris égal à 1,5 si fck < 25 MPa, 2 si fck > 25 Mpa
Dans le cas où les résultats de l'épreuve d'étude d'un béton ne satisferaient pas aux conditions énumérées ci-
avant, l'Entrepreneur devra présenter un nouveau béton d'études qui sera soumis aux mêmes essais.

3 / Béton agréé, fabriqué en usine

Les principaux caractères spécifiés attachés à la formule figurent dans la fiche d'agrément. Les autres
caractères spécifiés, requis par le C.C.T.P. seront étudiés lors de l'épreuve de convenance.

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VI.2.1.6. Epreuve de convenance pour les bétons QF 400, Q 400

L'épreuve de convenance a pour but de vérifier que le béton préfabriqué en application de la formule nominale,
avec les matériaux et matériels approvisionnés pour le chantier considéré ou figurant dans l'usine productrice
au moment considéré, satisfait les prescriptions du marché.

Elle doit permettre :


- de préjuger, compte tenu des dispersions estimées en fonction des conditions particulières au chantier, que
les caractères spécifiés auront une grande probabilité d'être respectés,
- de vérifier que la formule de béton proposée, compte tenu des moyens de mise en œuvre envisagés,
permettra d'exécuter la partie d'ouvrage concernée sans défauts préjudiciables au comportement de l'ouvrage,
- de constater que les prescriptions de moyens soumises à l'acceptation du Maître d'œuvre sont respectées.
Il sera exécuté sur le chantier, 28 jours au minimum avant le démarrage des travaux, une épreuve de
convenance pour chaque béton dans des conditions significatives de la durée maximale de transport tolérée,
compte tenu de la température. Dans le cas d'un bétonnage à la pompe, l'épreuve portera en outre sur un essai
de pompage, la pompe et les tuyauteries ayant les mêmes caractéristiques que pour le bétonnage.
Elle comprendra l'exécution de trois gâchées telles que la composition visée du béton soit la composition
nominale. Ces gâchées donnent lieu aux prélèvements et essais prévus au paragraphe relatif à l'épreuve
d'étude, l'interprétation étant celle visée dans ce même paragraphe.
Toute incorporation d'adjuvant ainsi que l'utilisation d'un béton chaud ou étuvé, entraînera la confection d'un
béton de convenance. L'emploi d'un béton chaud ou étuvé sera soumis à l'accord préalable du Maître d'œuvre.
Le Maître d'œuvre pourra autoriser l'Entrepreneur à démarrer la fabrication effective du béton si les résistances
à la compression à sept (7) jours sont au moins égales aux quatre vingt centièmes (80/100) des résistances
exigées à vingt huit (28) jours.
Si les résistances à vingt huit (28) jours ne sont pas au moins égales à celles requises, il appartiendra à
l'Entrepreneur de présenter un nouveau béton témoin, après avoir apporté à ses installations les améliorations
nécessaires.
Le nombre minimal d'éprouvettes à prélever est égal à celui prévu pour l'épreuve d'étude pour essais aux
mêmes dates.

VI.2.1.7. Epreuve de contrôle des bétons Q 350, Q 400 et QF 400

L'épreuve de contrôle comprendra des essais de résistance à la compression à sept (7) et vingt huit (28) jours
et des mesures à la consistance du béton frais.

Ces essais seront pris en charge par le Maître d'œuvre, la fourniture des matériaux étant à la charge de
l'Entrepreneur. Dans le cas d'un étuvage du béton, l'Entrepreneur devra enregistrer l'évolution des
températures.
Les prélèvements destinés aux essais sont issus chacun d'une seule gâchée (ou charge). Chaque gâchée (ou
charge) ne donne lieu qu'à un seul prélèvement et sera choisie dans l'ensemble des gâchées (ou charges)
constituant le lot d'emploi (ensemble du béton mis en oeuvre en une seule fois dans un élément de l'ouvrage).

A partir d'un prélèvement, sont réalisés :


- six éprouvettes pour la détermination de la résistance à la compression à 7 (ramené à 3 jours en cas
d'étuvage) et 28 jours : le résultat relatif au prélèvement sera la moyenne arithmétique des trois mesures faites
sur les trois éprouvettes à chaque âge.
- une mesure au cône d'Abrams.
Le rythme minimal des prélèvements à effectuer par partie d'ouvrage est le suivant :
. Bétons Q 350, QF 350, Q 400 et QF 400
- Un (1) prélèvement par pieu
- Un (1) prélèvement par partie d'appui

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- Deux (2) prélèvements pour chaque travée de tablier

. Béton Q 350, QF 350, Q 400 et QF 400


- Consistance du béton frais : un cône ASTM par camion ou par gâchée.
Tout résultat négatif sur la consistance entraînera le rejet du camion ou de la gâchée.
Dans le cas où l'une des résistances à la traction ou à la compression et, à fortiori les deux, obtenues par une
épreuve de contrôle à 7 jours (ou 3 jours si étuvage), serait inférieure aux 9/10 de la valeur déduite de l'épreuve
de convenance, l'Entrepreneur devra arrêter le bétonnage et ne pourra le reprendre qu'après autorisation du
Maître d'œuvre.

VI.2.1.8. Epreuve d'information


On prélèvera, au minimum, pour essais au jeune âge (auscultation dynamique et résistance) et par partie
d'ouvrage devant donner lieu à un décintrement, trois (3) cylindres.
Pour essai à 90 jours, trois (3) cylindres seront également prélevés.

VI.2.1.9. "Lot d'emploi" - "Partie d'Ouvrage"


Il est précisé que par "lot d'emploi" ou " partie d'ouvrage", il faut entendre un élément tel que : pieu, semelle,
voile, mur, hourdis, etc... compris dans sa totalité si le bétonnage n'a pas été interrompu. S'il y a eu interruption
de bétonnage, à chaque bétonnage correspondra un "lot d'emploi" ou une "partie d'ouvrage" distinct.

VI.2.1.10. Interprétation des essais

1 - Essais de résistance à la compression à 28 jours.


Chaque lot est représenté par n résultats (chaque résultat étant la moyenne arithmétique de trois valeurs) notés
(n étant supérieur ou égal à trois).
fc 1 < fc 2 < ......f ci ...... < fcn
Le lot sera considéré comme conforme à la spécification si les deux conditions suivantes sont simultanément
remplies :
fc > fcn* + K1 ( fc > fck + K1 )
fc 1 > fcn* - K2 ( fc1 > fck - K2)
fc : est la moyenne arithmétique des n résultats
fc1 : est la moyenne minimale des n résultats
fcn* : est la valeur nominale requise
fck : est la valeur caractéristique

K1 et K2 sont deux coefficients dont les valeurs numériques en (Mpa) sont données ci-après, selon les cas qui
peuvent se présenter.
Dans le cas où n est égal à deux, seule la condition : fc1 > fcn*- K2 (fc1 > fck - K2), devra être vérifiée.
- Premier cas : le béton est fabriqué en usine et bénéficie d'une certification de qualité.
- Deuxième cas : le Maître d'œuvre dispose (hormis le cas 1) :
. Des résultats des épreuves préalables (études et convenance) jugés satisfaisants,
. D’informations suffisantes sur la fiabilité du matériel de fabrication, sur les contrôles en cours de fabrication et
sur les suites données aux résultats de ces contrôles.
- Troisième cas : Il s'agit du cas où l'une au moins des conditions appartenant au cas 2 n'est pas respectée.

CCTP 38
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Valeurs des coefficients K 1 et K 2


1er Cas
Résistances caractéristiques
Effectif Résistance Nominale
Echantillo f ck < 25 MP a f ck > 25 MP a
n
N= k1 k2 k1 k2 k1 k2
3 1 3,5 2 2 0 4
6 1,5 3,5 3 3 0,7 4
9 1,8 3,5 3,3 3 1 4
12 2 3,5 3,5 3 1,2 4

2ème Cas
Résistances caractéristiques
Effectif Résistance Nominale
Echantillo f ck < 25 MP a f ck > 25 MP a
n
n= k1 k2 k1 k2 k1 k2
3 1,5 3,5 2,7 3 0,5 4
6 2 3,5 3,4 3 1,1 4
9 2,2 3,5 3,7 3 1,3 4
12 2,5 3,5 3,8 3 1,5 4

3ème Cas
Résistances caractéristiques
Effectif Résistance Nominale
Echantillo f ck < 25 MP a f ck > 25 MP a
n
n= k1 k2 k1 k2 k1 k2
3 4 1 6 0 p.m. p.m.
6 3,5 1 5,5 0 3,3 1
9 3,2 1 5,2 0 3 1
12 3 1 5 0 2,9 1
Ces coefficients ont été calculés au cours d'une étude statistique, pour établir un juste équilibre entre ce qu'on
appelle "le risque du vendeur d'une part et le risque du client d'autre part" en ce qui concerne la construction
d'ouvrage.
Le lot sera réputé conforme aux spécifications si les n résultats d'essais de consistance se trouvent dans la
fourchette requise dans le présent C.C.T.P.
Si le résultat d'un essai de consistance est extérieur à la fourchette requise, la gâchée (ou charge)
correspondante pourra être rebutée et la gâchée suivante fera l'objet d'un nouveau prélèvement pour essai de

CCTP 39
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consistance. Si le résultat est encore extérieur à la fourchette requise, le bétonnage sera arrêté jusqu'à
détermination des causes de l'anomalie et modification du réglage.
VI.2.1.11. Acceptation du béton
Un lot reconnu conforme aux prescriptions est accepté. Si un lot est reconnu "non conforme" aux spécifications
et prescriptions, il y a lieu à appréciation avant décision.
Le Maître d'œuvre pourra, s'il le juge utile, demander des investigations complémentaires portant
notamment sur des carottes prélevées dans le béton en place et (ou) sur des essais non destructifs du béton
en place.
ARTICLE VI.3- CONTRÔLE GÉOMÉTRIQUE DES TRAVAUX DE CHAUSSEES
Les contrôles géométriques seront réalisés après chaque tranche de travaux (couche de chaussées etc...).
L’Entrepreneur devra disposer du matériel nécessaire à ces contrôles.
Les tableaux des pages suivantes définissent ces contrôles.
Le choix des échantillons à contrôler est au gré de l’Ingénieur.
La couche de roulement y compris couche d’accrochage, devra être exécutée sur l’ouvrage en respectant
toutes les prescriptions d’usage relatives à :
- La sélection des matériaux nécessaires pour la fabrication en centrale
- La fourniture, le chargement, le transport, le chauffage et le répandage du cut-back, quelque soit la distance,
et le déchargement
- L’amenée à pied d’œuvre et le maintien du matériau à la température usuellement requise.

CCTP 40
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ESSAIS DE RECEPTION DES MATERIAUX


NATURE DES DESIGNATION MODE RESULTATS EXIGES CADENCE DES
MATERIAUX OPERATOIRE ESSAIS
3 Béton bitumineux 0/14 Analyse granulométrique NT 21 – 07 Granulats en grave calcaire entièrement concassée satisfaisant au 15 essais au démarrage de la fabrication
(identification des ma- par tamisage fuseau granulométrique suivant (0-14 mm en 3 fractions) : ensuite 1 essai tous les 3
tériaux) 0/4 – 4/8 et 8/14. jours de fabrication
Pourcentage en poids passant
Ouverture de tamis 0 - 14
Minimum Maximum
14 94 100
10 72 84
6.3 50 66
4 40 54
2 28 40
1 19,5 30
0,5 13,5 23
0,08 7 10
Fines d'apport : Courbe granulométrique soumise à l'agrément de
l'ingénieur. Les fines seront formées de pierres calcaires
pulvérisées de ciment ou de chaux. Elles auront les
caractéristiques granulométriques suivantes :
passant à 0,08 mm > 80 %
passant à 0,2 mm = 100 %
Fuseaux des fractions : Les fuseaux des trois fractions (0/4 - 4/8-
8/14) seront fixés par le Maître d'Ouvrage après étude, par le
laboratoire des matériaux de concassage de l'enrobé.
Equivalent de sable NT 21 – 29 Granulats : E.S humide doit être supérieur à 45 mesuré sur la 1 essai pour 500 t de matériau
fraction 0-2 du 0-4
Limites d’Atterberg MO LCPC Indice de Plasticité non mesurable au gré de
G 4 1970 l’Ingénieur
Résistance au choc NT 21 - 21 Granulat : Cœfficient Los Angeles inférieur à 25 et MDE < 20 1 essai pour 2000 t de matériau ou par
Résistance à l’usure NT 21- 08 Et (LA+MDE)< 40 carrière

Essai de polissage accéléré NF 18-575 Le cœfficient de polissage accéléré doit être supérieur à 0,45 Au gré de l’Ingénieur

Essai de forme NT 21 - 19 Forme régulière ni longs, ni plats. Sont classés comme longs les Au gré de l’Ingénieur
gravillons dont la somme longueur + grosseur est supérieure à 6
fois leur épaisseur. Le cœfficient d’aplatissement A<15

CCTP 41
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ESSAIS DE RECEPTION DES MATERIAUX

NATURE DES DESIGNATION MODE RESULTATS EXIGES CADENCE DES


MATERIAUX OPERATOIRE ESSAIS

Propreté < 0.5% Adhésivité > 95% à 20°C

Caractéristiques minimales des fines Valeurs Au gré de l’Ingénieur

- Indice des vides Rigden (NFP 18-565) IVR < 40 %


- Pouvoir absorbant (quantité des fines
nécessaires pour absorber 15 g de bitume 35/50) P.A > 40 g
- pouvoir rigidifiant (différence entre la température TBA < 20°C
de ramollissement bille et anneau d’un bitume
35/50 et
celle d’un mastic composé de 60 % de fines et de
40 %
du même bitume 35/50) bleu < 0,8 g
- Essai au bleu (quantité de bleu absorbée pour
100 g de fines) r (avec immersion ) > 0,75
- Essai de tenue à l’eau en film mince (essai de R (sans immersion)
compression simple réalisé sur un mélange
composé de
Pénétration NFP 66-004 Pénétration comprise entre 35 et 50 dixième de mm
85 % de sable 0/2 mm lavé, de 15 % de fines à
étudier et de 5 % de bitume 35/50. entre 3000 et 7000 cm² / g
- Surface spécifique Blaine (NFP 15-442)

CCTP 42
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4 Béton bitumineux Les caractéristiques minimales du béton bitumineux doivent être :


0/14 CARACTERISTIQUES PROCESSUS VALEURS Nombre d’essais
(étude en laboratoire) Compacité Duriez L.C.P.C. Comprise entre 94 % et 96 % du Au gré de l’Ingénieur
MVR

Résistance à la compacité Duriez d'éprouvettes L.C.P.CSupérieure à 700 kg/cm2


conservées
7 jours dans l'air à 18 °C
Rapport de la résistance à la compression après
immersion, à la résistance sans immersion
L.C.P.CSupérieure à 0,75
Compacité Marshall
AASHTO 94-96 % du MVR
Stabilité Marshall à 60° C à la vitesse de déformation de
0,86 mm/s, après 30mn dans l’eau à 60°C Pourcentage de
AASHTO Supérieure à 800 kg
vides remplis par le bitume (VCL)
AASHTO Entre 70 et 80 %
Essai de compactage à la presse à cisaillement giratoire :
- compacité à 10 girations(C10)
L.C.P.C< 89 % L.C.P.C. 92-96 %
- compacité à 80 girations (C10.e=C60) Essai à l'orniéreur
L.C.P.C
Pourcentage d’ornières à 30.000 cycles à 60°C avec le
bitume du chantier estimé à la compacité L.C.P.C. <5%
P.C.G.(C10.e=C60) entre 5,2 et 5,6 %
- Dosage en bitume : 0,3% à 0,5% Au gré de l’Ingénieur
- Additif : polyéthylène ou équivalent
(*) Les éprouvettes nécessaires à ces essais sont réalisées à partir de plaques fabriquées à l'aide du compacteur de plaques L.C.P.C. aux deux niveaux de compactage
fort et faible définis par l'avant-projet de
mode opératoire L.C.P.C. : fabrication de plaques d'enrobés à l'aide du compacteur de plaques L.P.C.

CCTP 43
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ESSAIS DE RECEPTION DES MATERIAUX


NATURE DES DESIGNATION MODE RESULTATS EXIGES CADENCE DES
MATERIAUX OPERATOIRE ESSAIS
5 Béton bitumineux Essai de traction* MO LCPC Module à 10°C et 0,02 s (E = 10) en MPa > 6000
0/14 Module à 0° et 300s (E = 10) en MPa > 1500
(essai de Perte de linéarité à 0°C et 300s < 0,30
convenance)
* Les éprouvettes nécessaires à ces essais sont réalisées à partir des plaques fabriquées à l'aide du compacteur de plaques
L.P.C. au niveau du compacteur fort.
Essai de convenance des bétons bitumineux(en centrale) .Les caractéristiques minimales du béton bitumineux doivent être :

Caractéristiques Processus Valeurs


Série d'essais au
Compacité Duriez (prendre la L.C.P.C. supérieure ou égale à 95 à 96% de la compacité démarrage de la
MVR de l’enrobé comme référence) obtenue lors de l'épreuve d'étude centrale et au
Compacité Marshall (prendre la gré de
MVR de l’enrobé comme référence) L.C.P.C. supérieure ou égale à 95 à 96% de la compacité l'Ingénieur en
obtenue lors de l'épreuve d'étude cours de travaux.
Stabilité Marshal à 60°C après
30 mn et à la vitesse de déformation de 0,86mm/s
AASHTO Supérieure à 800 kg
Teneur en liant
L.C.P.C. Teneur obtenue lors de l'étude à + 5 %

Désignation Mode opératoire résultats exigés

6 Liants pour Viscosité Cut-back Viscosité inférieure à 30 secondes pour CB 0/1 1 essai tous les
imprégnation Orifice de 4mm Viscosité comprise entre 400 et 600 secondes pour 2 porteurs
et enduits Orifice de 10mm CB 400/600 et au gré de
l’Ingénieur
7 Granulats pour Fragmentation NFP 18 - 573 Coefficient LOS ANGELES inférieur à 25 Au gré de
sablage de et MDE < 20 et (LA + MDE) < 40 l’Ingénieur.
couche
d'imprégnation et
pour enduit

Essai de polissage NFP 18 - 575 Coefficient de polissage accéléré supérieur à 0,40


accéléré

CCTP 44
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Essai de forme NFP 18 - 561 Granulats de forme régulière, ni longs, ni plats sont considérés comme Au gré de
longs les l’Ingénieur.
granulats dont la somme longueur + grosseur est supérieure à 6 fois leur
épaisseur
Coefficient d’aplatissement A < 15
Propreté < 0.5% ; Adhésivité > 95% à 20°C

Analyse NFP 18 - 304 NFP 18 - Proportion maximale en poids (pourcentage)


granulométrique 560 (1) (2) ( 1)+(2) 1,25 D D+d 0,5 d

4/6 15 15 30 - - -
.8/12 et
.12/20 10 10 20 0 non 2

comprise entre 33/66

CCTP 45
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NATURE DES DESIGNATION MODE RESULTATS EXIGES CADENCE DES


MATERIAUX OPERATOIRE ESSAIS
Sable pour lit de pose Equivalent de sable NFP 18 - 598 E.S. Supérieur à 50 1 essai par origine du
des ouvrages et des matériau
pavés autobloquants
Limites d'Atterberg MO LCPC G4 1970 Indice de plasticité non mesurable Au gré de l'Ingénieur

Matière organique NF P 18 - 586 absence de la matière organique tolérance 0,5% Au gré de l'Ingénieur

ESSAIS DE RECEPTION DES MATERIAUX


DESIGNATION MODE RESULTATS EXIGES CADENCE DES ESSAIS
OPERATOIRE
Bordure - caniveau : Les éléments préfabriqués seront en
béton de
qualité C 250, la longueur de chaque élément sera de 1 m en
alignement et de 0,50 m en courbe de rayon inférieur à 20 m.
Les essais seront réalisés conformément aux spécifications de
l'article 6 paragraphe 2.3 de l'additif au fascicule 31 du C.P.C

Pavés autobloquants : L'épaisseur des pavés autobloquants


sera de 6 et 8 cm. Leurs formes, couleurs et calepinage seront
au choix du Maître de l’Ouvrage.
Ils seront en béton de qualité Q 300.
Les essais seront réalisés conformément aux spécifications de
l'article 6 paragraphe 2-3 de l’additif du fascicule 31 du CPC.
Tolérance en + 5% sur les dimensions transversales de chaque élément 1 jeu d'essais sur 5 éléments
Dimensionnement + 1 cm sur les longueurs de chaque élément pris au hasard au début de la production, puis 1
La surface offerte à l'écoulement de l'eau doit être lisse essai toutes les 1000 unités.

Nota :
Tous les matériaux entrant dans la constitution du corps de chaussée et dépendances (0/31,5 ; 0/20 ; 0/14 etc..) doivent être :
- grave calcaire entièrement concassée dont la teneur en matière organique < 0,2%
- l’emploi du scalper est exigé pendant toute la durée de fabrication des matériaux.
L’approvisionnement des matériaux concassés pendant la période de pluie doit être évité (plasticité élevée

CCTP 46
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ESSAIS DE CONTROLE DES TRAVAUX


CARACTERISTIQUES DES ESSAIS
NATURE DES
MATERIAUX DESIGNATION MODE RESULTATS EXIGES CADENCE DES
OPERATOIRE ESSAIS

5 Béton bitumineux Mesure du débit du pré Contrôle initial de réglage : écart type inférieur ou égal à 3% de la valeur définie par la 1 série de 10 prélèvements
doseur formule de composition pour chaque catégorie de
granulats avant le
début de toute fabrication

5.1 Fabrication
Ecart type inférieur à 6% 1 fois/jour pour chaque catégorie
de granulats
Pesée de gâchées Tolérance admissible sur la moyenne obtenue de 1% Par pesée de 2% de la
production
l'intervalle entre contrôles étant
au max. de 5 jours
Pesées des enrobés Contrôle initial : écart type inférieur ou égal à 3% Contrôle statistique
sur les postes sur 10 échantillons
discontinus pour le poids d'enrobés
produit par unité de compte-tours
Ecart sur la moyenne de poids d'enrobés produit par unité de compte-tours sur une En continu
journée de
production inférieure à 3%

Température du liant Température atteinte par un dispositif de chauffage du liant lors du stockage, en évitant Contrôle journalier
toute
surchauffe locale.

Nature du bitume Température du liant en degré C°


35/50 150 à 160°

CCTP 47
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Mesure de la pompe 1,5 % en valeur relative Au moins tous les 2 jours sur
à un
liant par gâchée ou poids de liant correspondant à une
par unité de compte gâchée pour les postes
tours discontinus et à 60 kg pour les
postes continus

Mesure du débit de Contrôle initial : écart type inférieur à 0,3 %(valeur relative ou absolue) Ecart supérieur Contrôle initial statistique sur
la admissible 0,6 % (valeur relative ou absolue) 10
pompe à filler échantillons
1 fois/jour sur échantillons de 30
kg minimum

CCTP 48
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ESSAIS DE CONTROLE DES TRAVAUX

CARACTERISTIQUES DES ESSAIS


NATURE DES DESIGNATION MODE RESULTATS EXIGES CADENCE DES
MATERIAUX OPERATOIRE ESSAIS
5.2 Fabrication (suite) Analyse granulométrique des granulats sur Courbe granulométrique comprise à l'intérieur du fuseau 2 fois par jour
dépôts défini au
C.C.T.P.
Température des granulats à la sortie du 135° - 145° (170°-180°) par temps chaud (par temps froid) 2 fois par jour
sécheur
Teneur en eau des granulats à la sortie du Teneur en eau limite de 0,5 % 2 fois par jour
sécheur
Température des enrobés à la sortie du Nature du bitume Tempér. des enrobés à la sortie du En continu
malaxeur malaxeur en C° Normale longs transports
35/50 150° 160°

Contrôle de la teneur en liant et en filler du Teneur en liant + 10% en valeur relative 2 échantillons prélevés sous la
béton Teneur en filler + 15% en valeur relative trémie
bitumineux par jour (de 5kg minimum)

5.3 Mise en œuvre Vérification du calage des fils de guidage + 0,5 cm par rapport à la côte théorique Contrôle effectué par sondage
du sur
finisseur 20% de la longueur du fil
Température Lecture au Température en °C par temps chaud comprise entre 140 et 160 en permanence
thermomètre de et entre
contact 150 et 160 par temps froid

Compacité AASTHO T.147-54 Prélèvements effectués par carottage ou par des mesures au 20 mesures portant sur la
Troxler première
- 95 % des mesures effectuées seront comprises entre 94 et journée de mise en oeuvre2
96% par rapport au MVR mesures tous les 2000 m² par la
suite

CCTP 49
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ARTICLE VI.4 -ESSAIS A EFFECTUER SUR LES APPAREILS D’APPUIS

L'Entrepreneur devra fournir au Maître d'œuvre, sur sa demande, les résultats des essais statiques de contrôles
faits sur les matériaux constitutifs des appareils d'appui, pendant une période de six mois précédant la livraison.
Ces résultats devront être conformes à ce qui suit :
- ELASTOMERE : Les valeurs numériques observées lors de ces essais faits sur l'élastomère suivant les normes
indiquées devront être en accord avec celle du tableau ci-après :

DURETE SHORE RESISTANCE "R" DE ALLONGEMENT "A" EN DEFORMATION


"A" RUPTURE EN BARS % REMANENTE EN %
N.F.T. 46-003 N.F.T. 46.002 N.F.T. 46.002 N.F.T. 46.011
< 55 et < 65 ou > 120 et > 600 < 20
> 140 et > 450

Après un essai de vieillissement conformément à la Norme NFT 46-004 les variations maximales des
caractéristiques mécaniques du tableau ci-dessus devront être les suivantes :
Dureté shore Résistance à la traction Allongement en %
+ 15 + 0,15 R - 40

- FRETTES : Les essais de traction sur les frettes doivent donner la résistance "R" à la rupture :
. Acier " R" : 37 kg/mm² (NFA 36-401)
. Acier inoxydable " R" : 50 kg/mm²

- MODULE "G" : Le module "G" sera déterminé comme il est indiqué dans la note technique N°4 (1974) du SETRA.
La valeur obtenue sera comprise entre 7 kg/cm² et 9 kg/cm².

BIZERTE, le..............................

Lu et accepté par :
L’Entrepreneur soussigné

Proposé par : Vu et Vérifié par :

Le Chef Service d’Exploitation du Pont Mobile Le Sous Directeur du Pont Mobile de Bizerte
de Bizerte
MOEZ GANNOUNI
IMED SAIDANE

Vu et approuvé par :

La Directrice Régionale de l'Equipement


Et de l’Habitat de Bizerte

OMZINE TAMANI

CCTP 50

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