IDIR.

AMEDDYAZ (LA MORT DU POETE) : Partie 2

(D’après un documentaire de ARTE)

Qui a dit que la musique kabyle est une musique folklorique et archaïque qui ne sert qu’à
danser au son monocorde du tambourin : rdek rdek rdek rdek. Eh bien détrompez-vous, la
musique kabyle se joue aussi en orchestre symphonique et même philarmonique.

Ici, c’est la même chanson que celle interprétée par IDIR dans mon post d’hier :
AMEDDYAZ (LA MORT DU POETE) jouée en orchestre symphonique dirigée par la
maestro ZAHIA ZIOUANI et interprétée par la soprano AMEL BRAHIM-DJELLOUL.

Appelez-le comme vous voulez : miracle, génie, tour de force ou coup de tonnerre dans le
ciel, c’est l’œuvre qu’à accomplit IDIR. IDIR n’est pas un musicien comme les autres, c’est la
lumière de la musique qui a sortie au grand jour et à l’universalité un art ancestrale millénaire,
longtemps maintenu dans les ténèbres. Il a mis sur la scène internationale l’âme de la kabylie
et celle du peuple algérien tout entier. Je persiste et je signe : IDIR est à la musique kabyle ce
que Beethoven fût à la musique classique européenne.

ZAHIA ZIOUANI est née le 27 juin 1978 à Paris de parents algériens. Elle est diplômée
en analyse musicale, orchestration et musicologie de l'université Paris-Sorbonne et étudié la
direction d'orchestre auprès du Maestro roumain Sergiu Celibidache à la Schola Cantorum de
Paris. Elle fonde en 1998 l'Orchestre symphonique DIVERTIMENTO qu'elle dirige,
réunissant 70 musiciens. ZAHIA ZIOUANI a aussi dirigé l'Orchestre national des Pays de la
Loire, la Philharmonie nationale de Bosnie-Herzégovine, l'Orchestre national de Cannes,
l'Orchestre philharmonique des jeunes de la Communauté arabe, l'Orchestre symphonique du
Caire, l'Orchestre symphonique tunisien et de nombreux orchestres à l’étranger, notamment
en Pologne, en Algérie et au Mexique.

AMEL BRAHIM-DJELLOUL est née à Alger en 1975. Elle a commencé son apprentissage
musical par l’étude du violon et du chant à Alger dans la classe d’Abdelhamid Belferouni,
puis a exercé comme professeur de musique dans un lycée d'Alger. Elle s’installe à Paris et
poursuit sa formation musicale au Conservatoire national supérieur de musique et de danse et
en sort diplômée en juin 2003. Elle fait ses débuts sur scène en 2002 dans La Flûte enchantée
de Mozart à l'Opéra de Massy avec l'Orchestre National d'Ile-de-France.
https://youtu.be/pyCtR-JYrjU?si=g3nWyEpuizLcaRMs

El-Hadi Bouabdallah, agronome à la retraite.