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Cet article s'appuie sur une compilation de recherches portant sur l'impact de la
légalisation du cannabis récréatif dans quatre pays différents, à savoir, les Pays-
Bas, le Canada, le Portugal et les États-Unis d'Amérique. Ces études examinent
les changements observés en termes de prévalence des nouveaux consomma-
teurs de cannabis, les conséquences judiciaires découlant de cette légalisation,
ainsi que les répercussions économiques qui en résultent.
1- Pays-Bas :
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, la possession, la production,
l'achat et la vente de toutes les drogues sont illégaux aux Pays-Bas, mais la
consommation personnelle de cannabis n'est pas considérée comme une
infraction pénale. La libéralisation de la législation néerlandaise sur les drogues
a été mise en place en 1976, avec un amendement à la loi sur l'opium
(Opiumwet) qui a introduit une distinction fondamentale entre les drogues
dites dures et douces, y compris le cannabis. Cette distinction avait pour
objectif de classer les drogues dures comme étant plus dangereuses,
notamment pour les jeunes. D'un point de vue purement formel, la possession
et la vente de drogues aux Pays-Bas restent soumises aux dispositions pénales
de la loi sur l'opium. Cependant, la possession d'un maximum de cinq grammes
de cannabis et d'un maximum de cinq plantes de cannabis n'est pas considéré
comme crime. La distinction entre drogues dures et drogues douces et la
tolérance de la détention d'un maximum de cinq grammes ont conduit à
l'émergence de cafés où les consommateurs peuvent acheter du cannabis. Bien
que la vente de cannabis ne soit pas légale, elle est tolérée, contrairement à la
vente d'autres drogues dans les coffee shops agréés. Les coffee shops sont
actuellement confrontés au problème que la vente de cannabis dans les limites
de la tolérance n'est pas poursuivie, mais la culture et l'achat de quantités plus
importantes de cannabis sont toujours considérés comme des infractions
pénales (problème de la porte dérobée). Depuis mai 2012, les propriétaires de
cafés sont autorisés à vendre du cannabis uniquement aux résidents des Pays-
Bas âgés d'au moins 18 ans, dans le but de réduire l'attrait pour les touristes et
les désagréments pour les riverains 1. Cependant, cette règle n'est pas respectée
partout aux Pays-Bas.
Les politiques antidrogue des Pays-Bas ont entraîné une diminution du nombre
de consommateurs de drogues dures à un niveau inférieur à celui de la plupart
des pays d'Europe occidentale et des États-Unis. Entre 1979 et 1994, la préva-
lence de la consommation de drogues dures est passée de 15 % à 2,5 %. Le
nombre de décès liés à la consommation d'héroïne et de méthadone aux Pays-
Bas est également faible par rapport à la moyenne mondiale, et le taux de per -
sonnes qui s'injectent des drogues est l'un des plus bas en Europe. Un rapport
du gouvernement néerlandais de 1995 a également montré que, comparé au
reste de l'Europe, peu de jeunes développent une consommation probléma-
tique de drogues. Ainsi, l'objectif de séparer les marchés du cannabis et des
autres drogues a été atteint.
1
Gouvernement néerlandais. Toleration Policy Regarding Soft Drugs and Coffee Shops. Consulté sur le site web
du gouvernement néerlandais à l'adresse https://www.government.nl/topics/drugs/toleration-policy-regarding-
soft-drugs-and-coffee-shops (dernière consultation le 11 novembre 2019).
En 2017, la prévalence chez les adultes âgés de 15 à 64 ans aux Pays-Bas était
de 26,6 %, légèrement inférieure à la moyenne européenne de 27,4 %. En re-
vanche, la prévalence de consommation chez les jeunes adultes âgés de 15 à 34
ans était de 17,5 %, supérieure à la moyenne européenne de 14,4 %. La préva-
lence chez les élèves âgés de 15 et 16 ans était de 22 % en 2020, en baisse par
rapport aux 27 % signalés en 20152.
2
European Monitoring Centre for Drugs and Drug Addiction (EMCDDA) (ed.) (2020). European Drugs Report -
Trends and Developments 2020. Consulté sur le site web de l'EMCDDA à l'adresse
http://www.emcdda.europa.eu/attachments.cfm/att_239505_DE_TDAT15001DEN.pdf, p. 79.
3
Reinarman, C., et al. (2004). The Limited Relevance of Drug Policy: Cannabis in Amsterdam and in San
Francisco. American Journal of Public Health, 94(5), 836-842. Consulté sur le site web du National Center for
Biotechnology Information (NCBI) à l'adresse
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1448346/pdf/0940836.pdf.
Une autre étude réalisée en 20104 a comparé les taux de prévalence de la
consommation de cannabis chez les adolescents aux États-Unis, au Canada et
aux Pays-Bas, en tenant compte des différentes politiques en matière de
drogue dans ces pays. Les résultats ont montré qu'il n'y avait pas de différences
significatives dans les comportements de consommation de cannabis entre les
pays, malgré les politiques différentes. Les auteurs ont conclu que ces résultats
ne soutenaient pas l'idée selon laquelle une politique de prohibition des
drogues empêche la consommation ou qu'une politique plus libérale entraîne
une augmentation des taux de prévalence. Ils ont également souligné que le
lien entre la politique en matière de drogue et le comportement des consom-
mateurs était moins marqué pour le cannabis que pour l'alcool.
Selon les résultats de cette étude, l'existence des coffee shops aux Pays-Bas
avait une influence modérée sur les taux de prévalence de la consommation de
4
Reinarman, C., et al. (2004). The Limited Relevance of Drug Policy: Cannabis in Amsterdam and in San
Francisco. American Journal of Public Health, 94(5), 836-842. Consulté sur le site web du National Center for
Biotechnology Information (NCBI) à l'adresse
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1448346/pdf/0940836.pdf.
5
MacCoun, R. J. (2011). Que pouvons-nous apprendre du système néerlandais des coffeeshops de cannabis ?
Addiction, 106(11), 1899-1910. Consulté sur le site web du Transnational Institute (TNI) à l'adresse
https://www.tni.org/files/publication-downloads/what_can_we_learn_from_the_dutch_cannabis_coffeeshop_
system.pdf.
drogue, mais n'entraînait pas une augmentation significative de la durée ou de
l'intensité de la consommation. Cependant, les taux de traitement des consom-
mateurs de cannabis étaient plus élevés aux Pays-Bas par rapport aux autres
pays européens. Dans l'ensemble, les valeurs observées aux Pays-Bas étaient si-
milaires à celles des autres pays européens. La séparation des marchés de la
drogue aux Pays-Bas semblait avoir affaibli le lien entre la consommation de
cannabis et celle de la cocaïne ou des amphétamines6.
2- Canada :
6
Neu, P. (2018). Discuter de nouvelles réglementations possibles dans la politique allemande du cannabis avec
une attention particulière aux expériences aux Pays-Bas et au Colorado. Advances in Neurology and Psychiatry,
86(7), 428-433. Consulté sur le site web du journal à l'adresse https://doi.org/10.1055/s-0044-100504.
7
Lien vers le texte de la loi en anglais et en français : https://www.parl.ca/Content/Bills/421/Government/C-
45/C-45_1/C-45_1.PDF
ministère de la Santé du Canada, toutes les provinces et tous les territoires in-
cluront les réglementations correspondantes dans leur législation respective 8.
Jusqu'à présent, les données sont disponibles jusqu'au premier trimestre 2019
inclus, couvrant ainsi la première période complète de trois mois après la
légalisation du cannabis. Au cours du premier trimestre de 2019, on a observé
une augmentation significative du nombre de nouveaux consommateurs de
cannabis par rapport à la même période de l'année précédente. Parmi ces
nouveaux consommateurs, certains ont fait l'expérience de la consommation
de cannabis pour la première fois, tandis que d'autres avaient déjà consommé
du cannabis et ont réitéré cette expérience après la légalisation.
8
Ministère canadien de la Santé. Backgrounder: The Cannabis Act - Les faits. Consulté sur le site web du
gouvernement du Canada à l'adresse https://www.canada.ca/en/health-canada/news/2018/06/backgrounder-
the-cannabis-act-les-faits.html (dernier accès le 11 novembre 2019).
Une grande partie de cette augmentation peut être attribuée à une
augmentation de la consommation de cannabis chez les hommes âgés de 45 à
64 ans. Les résultats de SC indiquent également que les primo-consommateurs
étaient plus âgés après la légalisation du cannabis qu'auparavant. La moitié des
nouveaux utilisateurs avait au moins 45 ans, tandis qu'à la même période en
2018, seulement un tiers des nouveaux utilisateurs appartenait à cette tranche
d'âge. Cependant, la proportion de consommateurs de moins de 25 ans est
restée inchangée. Néanmoins, dans l'ensemble, la proportion de
consommateurs de cannabis dans le groupe d'âge de 15 à 24 ans était de 30 %,
soit un chiffre supérieur à celui des Canadiens plus âgés, parmi lesquels
seulement 16 % étaient des consommateurs de cannabis.
3- Portugal :
Au Portugal, une politique de drogue plus libérale a été mise en place relative-
ment tôt. La loi 30/2000 est entrée en vigueur le 1er juillet 2001, décriminali-
sant la possession de drogues plutôt que de la légaliser. Selon cette loi, la pos-
session d'une petite quantité de toute drogue, y compris les drogues dites
dures, n'est plus considérée comme un délit pénal, mais est désormais classée
9
Rotermann, M., & Macdonald, R. (2018). Analyse des tendances de la prévalence de la consommation de
cannabis au Canada, 1985 à 2015. Rapports sur la santé, 29(2), 10-20. Consulté sur le site web de Statistique
Canada à l'adresse https://www150.statcan.gc.ca/n1/en/pub/82-003-x/2018002/article/54908-eng.pdf?
st=G6I3bxOF (dernière consultation le 11 novembre 2019).
comme une infraction. Une quantité maximale équivalente à dix doses quoti-
diennes est considérée comme une petite quantité, et des limites spécifiques
ont été établies pour différentes substances 10. Les quantités précises pour
chaque drogue ont été définies par le législateur dans une annexe à la loi
30/2000. Par conséquent, la possession d'une quantité maximale de cinq
grammes de résine de cannabis ou de 25 grammes de cannabis (herbe), d'un
gramme d'ecstasy, d'un gramme d'héroïne ou de deux grammes de cocaïne
n'est plus considérée comme un crime. Les personnes trouvées en possession
de telles quantités de drogue sont référées par la police à la Commission
d'avertissement sur la toxicomanie (Comissões para a Dissuasão da Toxicode-
pendência) de leur région respective. Chaque région du Portugal dispose de sa
propre Commission, composée de trois membres : un avocat, un travailleur so-
cial et un professionnel de la santé. En collaboration avec le consommateur, la
Commission examine sa situation de santé individuelle et propose, si néces-
saire, des mesures d'assistance médicale appropriées. Toutefois, en cas de réci-
dive, des sanctions telles que des travaux d'intérêt général, le retrait du permis
de conduire ou des amendes peuvent être imposées. Entre 2002 et 2013, entre
6 000 et 8 000 cas ont été traités par les Commissions.
La grande majorité (plus de 80 %) des cas traités par les Commissions étaient
liés à la possession de cannabis. Parallèlement à la dépénalisation des drogues,
l'État portugais a effectué d'importants investissements dans la prise en charge
médicale et sociale des toxicomanes.
4- États-Unis :
11
European Monitoring Centre for Drugs and Drug Addiction (EMCDDA) (ed.) (2019). European Drug Report -
Trends and Developments 2018. Consulté sur le site web de l'EMCDDA à l'adresse
http://www.emcdda.europa.eu/system/files/publications/8585/20181816_TDAT18001DEN_PDF.pdf.
12
Aperçu de la situation juridique de la marijuana dans les différents États : Titre : "Marijuana Over-
view". Date : 26 juillet 2019. Source : National Conference of State Legislatures (NCSL) Lien :
http://www.ncsl.org/research/civil-and-criminal-justice/marijuana-overview.aspx. Étude sur les effets
de la marijuana médicale et de la légalisation de la marijuana : Auteurs : Pacula, Rosalie, et al. Titre :
"Medical Marijuana and Marijuana Legalization". Source : Annual Review of Clinical Psychology. Date :
février 2019. Lien : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6358421/
Source : l'Institut national de la drogue (National Institute on Drug Abuse, NIDA)
2022.
Il convient de noter que bien que la légalisation du cannabis dans certains États
des États-Unis soit relativement récente et qu'il n'y ait pas encore d'études à
long terme disponibles, certaines premières études ont commencé à examiner
l'impact sur le nombre de consommateurs. Il est important de souligner que ces
études varient en fonction des États considérés, et certaines études portent sur
la légalisation générale du cannabis, tandis que d'autres se concentrent unique-
ment sur l'approbation du cannabis à des fins médicales. Les résultats de cer-
taines de ces études sont brièvement présentés ci-dessous, en se limitant à
celles qui ont examiné les effets de la légalisation du cannabis à des fins récréa-
tives.
13
Cerdá, M. (et al.) (2017). Association of State Recreational Marijuana Laws With Adolescent Marijuana Use.
JAMA Pediatrics, 171(2), 142-149.
14
Dilley, J.A. (et al.) (2019). Prévalence de la consommation de cannabis chez les jeunes après la légalisation
dans l'État de Washington. JAMA Pediatrics, 173(2), 192f.
Les données de 253 902 élèves de huitième, dixième et douzième année,
recueillies entre 2010 et 2015, ont été analysées. Les données provenaient
d'une enquête nationale annuelle appelée Monitoring the Future (MTF). Les
périodes comparées étaient de 2010 à 2012 (avant la légalisation du cannabis
dans les deux États) et de 2013 à 2015 (après la légalisation). Des comparaisons
ont également été effectuées avec les tendances observées pendant les mêmes
périodes dans d'autres États qui n'avaient pas encore légalisé le cannabis à
l'époque.
15
Anderson, M.D. (et al.) (2019). Association of Marijuana Laws With Teen Marijuana Use: New Estimates From
The Youth Risk Behavior Surveys. Lettre de recherche dans JAMA Pediatrics.
Colorado16. De plus, la perception de la nocivité du cannabis n'a pas changé
après la légalisation du cannabis dans ces États
Cette étude s'est basée sur le Washington Healthy Youth Survey (HYS), qui est
réalisé tous les deux ans depuis 2002 et interroge les élèves de huitième, de
dixième et de douzième année. Les données des années 2010 à 2012 ont été
comparées aux données de 2014 et de 2014 à 2016. Les résultats de l'analyse
de l'HYS ont montré une diminution statistiquement significative de la
consommation de cannabis de 2010/2012 à 2014/2016, passant de 9,8 % à 7,3
% pour les élèves de huitième année et de 19,8 % à 17,8 % pour les élèves de
dixième année. Aucun changement de comportement des consommateurs n'a
été identifié pour les élèves de douzième année, tout comme dans l'étude
précédente basée sur le MTF.
Les différences entre les résultats des deux études peuvent s'expliquer par
plusieurs facteurs. Tout d'abord, l'HYS a inclus un nombre beaucoup plus élevé
d'écoles et d'élèves enquêtés par rapport au MTF. De plus, la composition
socio-économique des participants à l'enquête était différente entre les
périodes avant et après la légalisation du cannabis. Les objectifs et les
questions des deux enquêtes étaient également différents.
16
Texte de la loi lien : http://lims.dccouncil.us/Download/29565/B20-0409-SignedAct.pdf : Source :
Marijuana Policy Project (MPP) Lien : https://www.mpp.org/states/district-of-columbia/an-overview-
of-dcs-decriminalization-ordinance/.
Les auteurs soulignent la nécessité de poursuivre les recherches pour mieux
comprendre la relation entre la légalisation du cannabis et le comportement
des consommateurs, car les résultats divergents des études actuelles montrent
que cette question nécessite une attention continue.
Dans l'État du Colorado, l'un des premiers États américains à avoir légalisé le
cannabis, des constatations ont également été faites sur l'évolution de la
consommation après la légalisation. Une publication de 2017, basée sur les
données du Département de la santé publique et de l'environnement du
17
Austin, G. (2018). Climat scolaire, consommation de substances et bien-être des élèves en Californie, 2015-17
- Résultats de la seizième enquête biennale auprès des élèves de l'État, 7e, 9e et 11e année. San Francisco:
WestEd. Disponible sur https://data.calschls.org/resources/Biennial_State_1517.pdf.
Colorado, a conclu qu'il n'y avait pas eu d'augmentation de la consommation
de cannabis après la légalisation. Les taux de consommation au cours des 30
derniers jours chez les adultes sont restés à 13,4 % en 2015, comparable à 13,6
% en 2014. De même, la proportion de consommateurs de cannabis parmi les
élèves du secondaire n'a pas augmenté de manière statistiquement
significative. Par exemple, en 2013, 19,7 % des élèves du secondaire avaient
consommé du cannabis au cours des 30 derniers jours, tandis qu'en 2015, ce
chiffre était de 21,2 %. De plus, la proportion de jeunes qui considéraient le
cannabis comme présentant un risque élevé a diminué de manière
statistiquement significative, passant de 54 % en 2013 à 48 % en 2015 18.
Conclusion :
En conclusion, les études examinées dans cet article mettent en évidence le fait
que l'adoption d'une politique antidrogue stricte a peu ou pas d'impact sur le
comportement des consommateurs. Il est intéressant de constater que certains
pays qui ont des lois très strictes affichent des taux de prévalence élevés en
matière de consommation de drogues, tandis que ceux qui adoptent une ap-
proche plus libérale affichent des taux de prévalence plus faibles. Cependant, il
convient de souligner que les recherches supplémentaires sont nécessaires
pour mieux comprendre les conséquences de la libéralisation des drogues, en
tenant compte des facteurs sociaux qui influencent également la consomma-
tion de drogues.
Les principaux résultats de cet article indiquent que les lois sur le cannabis mé-
dical ont des effets négatifs ou insignifiants sur la consommation de cannabis
chez les adolescents. Les études sur les lois sur le cannabis récréatif sont limi-
tées mais donnent des résultats mitigés, avec une augmentation de la préva-
lence de la consommation chez les jeunes dans certains États, mais pas dans
d'autres. De plus, les effets des lois sur le cannabis médical sur les troubles liés
à la consommation de cannabis sont également mitigés, avec des résultats va-
riables en fonction de la mise en œuvre et des mesures des politiques.
Il convient de noter que les conclusions tirées des études actuelles sont limi-
tées en raison de la disponibilité limitée des données et de la complexité de la
question. Par conséquent, il est difficile de formuler des conclusions définitives
à partir des études actuelles. Cela souligne la nécessité de mener davantage de
recherches approfondies pour mieux comprendre l'impact des politiques anti-
drogue et de la libéralisation des drogues, en tenant compte des facteurs so-
ciaux et des différentes mesures opérationnelles. Ces recherches futures aide-
ront à guider les décisions politiques et à développer des approches plus effi-
caces pour faire face aux défis de la consommation de drogues.
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