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Juillet 2023
3
i
EPIGRAPHE
La vente illicite des médicaments constitue une véritable menace pour les
populations de toutes les couches sociales.
DEDICACE
REMERCIEMENTS
Enfin, à tous ceux qui de près ou de loin qui ont apporté une
contribution à la finalisation de ce mémoire nous tenons à vous dire merci.
MONKA KANGIL
iv
INTRODUCTION GENERALE
Il est apparu après les indépendances des pays africains autour des
années 1960 pour couvrir une demande insatisfaite et était alimenté
essentiellement par des dons de médicaments, des restes de médicaments des
malades dans les structures sanitaires ou des détournements de stocks. Cette
offre de médicaments est devenue de nos jours une menace pour la santé des
populations, leur sécurité et l’économie de nos pays (Abdoulaye I. et al 2006).
Pour Didier Fassin (1985), d'une part, les pouvoirs publics sont
incapables d'assurer un accès économique aux médicaments pour les pauvres des
villes : d'où la multiplication des points de vente illicites où les médicaments
sont revendus à moindre prix.
Malgré tous les dangers que comporte le marché illicite, force est de
constater qu’il répond tout de même à un besoin des populations démunies. Si
certains achètent volontairement leurs médicaments via ce circuit, d’autres n’ont
pas le luxe de choisir. Pour eux, c’est un risque à prendre.
Pouillot et al., (2007) ont menés une étude pour la santé publique
sur le circuit informel dans les médicaments à Yaoundé (Cameroun) et à Niamey
(Niger). L’analyse des données issues de l'échantillon des vendeurs illicites dans
ces villes montre qu'il pourrait avoir un impact en termes de santé publique sur
les consommateurs, du fait que le taux de non-conformité s'élève globalement à
environ 50% des médicaments analysés dans les deux villes.
0.3. Problématique
le monde ainsi que des réseaux organisés et souvent protégés par des
personnages influents (Mahamadou Dabou. 2010).
Il est apparu après les indépendances des pays africains autour des
années 1960 pour couvrir une demande insatisfaite et était alimenté
essentiellement par des dons de médicaments, des restes de médicaments des
malades dans les structures sanitaires ou des détournements de stocks. Cette
offre de médicaments est devenue de nos jours une menace pour la santé des
populations, leur sécurité et l’économie de nos pays (Madi SIMPORE. 2012)
Selon une étude réalisée par Taylor Nelson Sofres (TNS) en 2011
pour les entreprises du médicament (Leem) intitulée « observation sociale du
médicament », seuls 31% des français interrogés ont un réflexe immédiat de
consulter lorsqu’ils sont malades.
Cet observatoire indique aussi que 75% des français achetaient des
médicaments sans ordonnance (28% parmi eux ont déclaré le faire souvent ou
très souvent). C’est particulièrement le cas des femmes (34%), surtout quand
elles ont moins de 50 ans (46% chez les moins de 35 ans et 42 % chez celles
âgées de 35 à 49 ans) (Pignorel C. 2013).
Une fois à l'intérieur, on est surpris par tout le monde qui afflue sur
les lieux. La cour est remplie d'acheteurs de médicaments qui sont exposés,
parfois à même le sol. Aucune mesure de précaution n'est observée pour leur
conservation dans les normes (Moussa Bathily Diallo en 2003).
Une fois sur les lieux, le visiteur est pris en charge par un rabatteur
qui lui demande les médicaments recherchés. Quelques minutes plus tard, il
revient avec les médicaments demandés. La vente des médicaments dans la rue,
comme à " Keur Serigne bi ", pose plusieurs problèmes. D'abord en termes de
qualité, ils ne sont pas toujours consommables (Moussa Bathily Diallo en 2003).
Les médicaments les plus proposés sont les antibiotiques, les anti-
inflammatoires, l'aspirine, etc. Il arrive même qu'on puisse trouver des
médicaments qui ne sont pas encore disponibles dans les officines. Cette
"exclusivité" dans l'offre suscite bien des interrogations concernant la
provenance des médicaments.
Dans ce travail nous nous sommes fixés les objectifs spécifiques suivants :
- Facteur associé
- Facteurs socioéconomiques
- Facteurs socioculturels
- Facteur sanitaires
- Médicament de la rue
- Faux médicaments
- Médicament
- Médicaments Génériques
- Médicaments Essentiels
- Médicaments Spécialités
- La date de péremption
Le système des DCI tel qu’il existe aujourd’hui a été créé en 1950
suite à la résolution WHA3.11 de l’OMS, et à commencer à fonctionner en
1953, lorsque la première liste des dénominations communes internationales
pour les substances pharmaceutiques a été publiée.
- Marché parallèle
lot,) ainsi que les informations destinées aux patients (date d’expiration, notice
d’utilisation).
Les pays ont besoin d’une législation adaptée pour les aider à
combattre la contrefaçon. Lorsque le contrôle de la fabrication et de la
distribution des médicaments n’est pas suffisamment couvert par la législation,
les activités de contrefaçon peuvent échapper aux poursuites.
De plus, ces crédits sont parfois gaspillés, en tout cas souvent mal
repartis. Ainsi, dans certains pays environ 80% des dépenses de santé sont
affectées aux infrastructures, équipement et surtout salaire du personnel, laissant
peu de ressources aux actions concrètes de prévention et de soins. Les
spécialités pharmaceutiques sont chères, pas du tout adaptées aux besoins
locaux.
32
On distingue :
Préparation magistrale
Préparation hospitalière
Préparation officinale
Il s’agit de :
Elles débutent très souvent par des petites douleurs après la prise
d’un médicament et se terminent le plus souvent par une évacuation dans un
centre de santé voir finir par la mort. Les chiffres répertoriant les conséquences
sont rares mais existants.
Nous allons tout d’abord nous intéresser aux mesures prises dans
quelques pays en développement. Pour rappel, dans ces pays, pour lutter contre
les faux médicaments, il faut sensibiliser les populations aux risques du marché
illicite des médicaments, promouvoir l’accès à des médicaments génériques dans
tous les secteurs pharmaceutiques, favoriser la collaboration entre les acteurs de
la lutte contre la contrefaçon et développer des infrastructures de contrôle.
Figure n°4 : Affiche contre les faux médicaments au Liban (CIOPF) (98)
Conclusion partielle
2.1.1. Historique
Selon l'arrêté ci-haut cité, le marché central comprend trois grands organes à
savoir :
1) Comité de gestion
2) Cellule financière
Est composé de :
Elles opèrent au marché avec un personnel dont l'effectif est strictement limité
aux besoins. Il s'agit des cellules techniques et des services spécialisés ci-après :
2.1.4. Fonctionnement
2.1.4.1. Catégorisation selon l'intensité des ventes
Selon l'intensité des ventes, trois catégories des marchés s'organisent au courant
d'une journée :
- Les pavillons ;
- Les magasins ;
- Les allées ;
- Réseaux d'assainissement ;
- Les voiries ;
- Les réseaux d'adduction d'eau et d'électricité ;
- Les verdures
A. Les pavillons
- Pavillon milangi ;
- Pavillon bolingi ;
- Pavillon contour ;
52
- Pavillon pourtour ;
- Pavillon koweït
- Pavillon Rwakadingi ;
- Pavillon bitula ;
- Pavillon liyoto ;
- Pavillon essence.
B. Les magasins
C. Les Etals
Les étals du marché central sont en bêton armé pour ceux qui se
trouvent dans des pavillons à ciel couvert et à paillote. Ceux qui sont localisés
dans les pavillons à ciel ouvert sont généralement en bois. Ils sont comptés au
nombre de #177; 20.000.
D. Les allées
Ils sont de deux types : les réseaux à ciel ouvert et les réseaux à ciel fermé.
- Les réseaux à ciel ouvert sont localisés le long des grandes avenues dont
Rwakadingi, Luambo Makiadi et Kasa-Vubu.
- Les réseaux à ciel fermé (égouts) se trouvent beaucoup plus dans le sous-
pavement de l'enceinte du marché. Ils ont pour utilité : la récolte des eaux
usées et pluviales provenant des toits des pavillons et permettant leur
évacuation.
54
F. Les voiries
H. La verdure
Elle connait une forte dégradation et celle qui reste est en particulier
une végétation d'arbustes car les espaces réservés aux verdures sont occupés
abusivement par les vendeurs et par des installations non programmées telles : la
police, les bars, les restaurant, les kiosques, les étals, etc....
Cette situation draine des foules dans cette partie de notre zone
d'étude et explique la forte piétonisation des avenues du commerce, marais, du
marché et de l'école. L’un des quartiers de la commune de Kinshasa, comprend
les avenues ci-après :
2.3.2. Echantillonnage
Pour être inclus dans notre étude, il a fallu répondre aux conditions
suivantes :
Sont exclus de l’étude, toute personne ne répondant pas aux critères ci-
hauts
Niveau descriptif :
Niveau inférentiel :
- Tranche d’âge
- Niveau d’étude
- Type des médicaments vendus ou acheter dans la rue
- Statut de l’enquêté dans le ménage
- Ancienneté dans la vente de médicaments dans la rue
- Source de financement
- Motif de la vente ou de l’achat de médicaments de la rue
- Type de gain obtenu de la vente ou achat de médicaments de la rue
- Accessibilité de financière aux médicaments de la rue
- Stratégies de vente ou d’achat de médicaments de la rue
- Source d’approvisionnement de médicaments de la rue
- Lieu de vente ou d’achat de médicaments de la rue
24.0
25
20.0
20
14 14.0
15 12
10 10.0
10 7
5
4.0
5 2
0
24-29 ans 30-34ans 35-39 ans 40-44 ans 45-49 ans 50 ans de
plus
Frequency Percent
Commentaire : ce graphique nous montre que 14 enquêtés soit 28% ont l’âge
qui varie entre 30 à 34 ans ; 12 enquêtés soit 24% entre 24 à 29 ans ; 10
enquêtés soit 20 % entre 40 à 44 ans ; 7 enquêtés entre 35 à 39 ans 5equetés soit
10% entre 50 ans plus 2 enquêtés soit 4% entre 45 à 49 ans.
63
Frequency
33%
Frequency
Valid Percent Valid Percent
67%
Commentaire : ce graphique nous ressort que 67% des enquêtés sont des
hommes et 33% des enquêtés sont des femmes.
26.0
universitaire
13
54.0
diplomé d'etat
27
12.0
primaire
6
8.0
aucun
4
0 10 20 30 40 50 60
Percent Frequency
8.0
cabinet telephonique 4
14.0
vente d'autres objets 7
26.0
activité lucrative 13
16.0
fonctionnaire de l'etat 8
36.0
aucun 18
0 5 10 15 20 25 30 35 40
Frequency Percent
Frequency
33%
Valid Percent
67%
100%
90%
80%
70% 43 86
60%
50%
40%
30%
20% 7 14
10%
0%
Frequency Percent
18
selon la rareté du produit
9
30
sur le besoin du client
15
24
sur ma proposition
12
28
sous ordonnance medicale
14
0 5 10 15 20 25 30
25 50
20 40
15 13 30
26
10 20
7
14
5 10
0 0
ambulatoire table appel d'offre
Commentaire : ce graphique nous informe que 30 enquêtés soit 60% ont utilisé
le mode de table ; 13 enquêtés soit 26% ont utilisé le mode d’appel d’offre et 7
enquêtés soit 14% ont utilisé le mode ambulatoire.
67
28
vente promotionnel dans les depots 14
12
les agents qui travaillent dans les depots 6
18
medicaments venu de brazzaville 9
26
les depots pharmaceutiques de la ville 13
0 5 10 15 20 25 30
Percent Frequency
3.3 DISCUSSION
3.3.1 Caractéristiques sociodémographiques
- Tranche d’âge
- Sexe de l’enquêté
- Niveau d’instruction
- Occupation professionnelle
Nos résultats montrent que 36% sont sans profession ; 26% font
l’activités lucrative ;16% sont de fonctionnaire de l’état ;14% sont de
vendeurs et 8% font la cabine téléphonique.
Nos résultats montrent que 15 enquêtés soit 30% ont répondus par
sur le besoin du client ; 14 enquêtés soit 28% ont répondus par sous ordonnance
médicale ; 12 enquetés soit 24%
- Mode de vente
Conclusion partielle
a) Situation géographique
b) Problèmes
c) Problème prioritaire
d) Variables
e) Contraintes
f) Alternatives
Source : nous-mêmes
h) Titre de projet
4.4.4. Activités
Conseil d’administration
Gestionnaire du projet
Vendeurs
08 Evaluer. Evaluateur
84
Source : nous-mêmes
Source ; nous-mêmes
Source : nous-mêmes
Source : nous-mêmes
87
Source : nous-mêmes
Source : nous-mêmes
88
Source : nous-mêmes
a) Appropriation du projet
b) Validité
c) Caution politique
d) Technologie adaptée
e) Respect de l’environnement
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
1. REVUES ET ARTICLES
Sow PS et al. Drugs in the parallel market for the treatment of urethral discharge
in Dakar: epidemiologic investigation and physicochemical tests. Int J Infect Dis
2002;6(2):108-12.
2. DOCUMENTS INEDITS
MADODE Flore (2016) :« Effets des facteurs bioclimatiques sur la santé des
enfants de 0 à 5ans et développement durable dans la Commune de Porto-Novo
»mémoire pour l’obtention du Diplôme d’Etude Approfondie (DEA)
FLASH/UAC ; 79p
3. RAPPORTS OFFICIELS
4. DICTIONNAIRE
5. WEBOGRAPHIE
Http://www.who.int/medicines/areas/policy/goodgovernance/
AssessmentInstrumentMeastranspENG.PDF> (consulté le 30/07/2013)
https://remed.org/wp-content/uploads/2017/03/ManuelGestion-Pharmacie.pdf,
[consulté le 06/06/19].
LEEM. 100 questions que l’on nous pose. Quel est le coût du développement
d’un médicament. 2012a. Disponible sur :
<http://www.leem.org/sites/default/files/100questions_Leem_Fiche-68.pdf>
(consulté le 16/12/2013)
1.2.2.2.9 Absence de réglementation dans les pays exportateurs et dans les zones
de libre échange--------------------------------------------------------------------------32
1.2.3. Sources d’approvisionnement de la contrefaçon-----------------------------33
1.2.3.1 Sources d’approvisionnement de la contrefaçon----------------------------33
1.2.3.1.1 Origine interne----------------------------------------------------------------33
1.2.3.1.2 Origine externe----------------------------------------------------------------34
1.2.4. La classification usuelle des médicaments------------------------------------35
1.2.5. Composition d’un médicament-------------------------------------------------36
1.2.6. La date de péremption-----------------------------------------------------------36
1.2.7. Les normes de conservations des médicaments------------------------------36
1.2.7. Risques liés à l’utilisation du médicament------------------------------------37
1.2.8. Marché parallèle des médicaments---------------------------------------------37
1.2.9. Les limites du marché parallèle des médicaments---------------------------39
1.2.10. Les conséquences liées à la consommation des médicaments de la rue- 39
1.2.11. Exemples de lutte contre la contrefaçon des médicaments----------------40
Explication du schéma conceptuel-----------------------------------------------------45
Conclusion partielle----------------------------------------------------------------------45
CHAPITRE DEUXIEME: APPROCHE METHODOLOGIQUE----------------46
2.1. Présentation du grand marché central de Kinshasa----------------------------46
2.1.1. Historique--------------------------------------------------------------------------46
2.1.2. Situation géographique----------------------------------------------------------47
2.1.3. Organisation et fonctionnement------------------------------------------------48
2.1.4. Fonctionnement-------------------------------------------------------------------49
2.1.4.1. Catégorisation selon l'intensité des ventes----------------------------------49
2.1.4.2. Description du marché---------------------------------------------------------50
2.1.5. Influence du marché central de Kinshasa sur l'agglomération Kinoise- - -53
2.2. Population d’étude------------------------------------------------------------------56
2.3. Taille de l’échantillon et Echantillonnage---------------------------------------56
2.3.1. Taille de l’échantillon------------------------------------------------------------56
2.3.2. Echantillonnage-------------------------------------------------------------------56
2.4. Critères d’inclusion et d’exclusion-----------------------------------------------56
2.5. Méthodes d’analyse de données--------------------------------------------------56
2.5.1. Outils d’analyse-------------------------------------------------------------------56
2.5.2. Critères d’acceptabilité :---------------------------------------------------------57
2.6. Etude de variable de l’étude-------------------------------------------------------57
2.6.1. Variable dépendante--------------------------------------------------------------57
2.6.2. Variables indépendantes :-------------------------------------------------------57
107