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Solaire
La société STER Solaire est une entreprise d‘électricité dont l‘activité est centrée sur le secteur
des énergies renouvelables et notamment dans le domaine de l'énergie solaire photovoltaïque.
La société STER Solaire a été fondée en 2014. L’activité de cette nouvelle entreprise est
consacrée l’électricité photovoltaïque, étude et installation photovoltaïque, pompage solaire,
chauffage solaire, pompage et climatisation, vente matériel et équipement électrique et
énergétique.
Suite à sa création en 2014, STER SOLAIRE est devenir une entreprise de qualité renommée
en Auvergne. Spécialiste des centrales photovoltaïques pour particuliers, entreprises et
collectivités, la société a réalisé plus de 40 installations. Ainsi, le certificat justifie cette volonté
d’amélioration continue tous les niveaux de la part de l’entreprise, avec la mise en valeur de
critères déterminants tels que la qualité, la sécurité, la formation et la protection de
l’environnement. En outre, Systèmes Solaires détient les labels « électricité » qui accroît la
maîtrise de fonctionnement de l’entreprise. La création récente, en 2014, d’un bureau d’étude
montre également de réaliser l’étude technique complète de ses chantiers. En effet, son objectif
étant la parfaite maîtrise des interventions pour une installation de qualité, l’absence de sous-
traitance à Systèmes Solaires ainsi que la gestion des délais et des plannings.
Activité de la société :
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1. Site raccordé au réseau :
Toute l’énergie électrique produite par les capteurs photovoltaïques est envoyée pour être
revendue sur le réseau de distribution.
Les installations photovoltaïques sont raccordées au réseau électrique grâce à un onduleur, qui
convertisse le courant continu d'origine photovoltaïque en courant alternatif.
L'électricité produite est directement utilisée par la charge ou injectée dans le réseau électrique .
2. Site isolé :
Ce type de montage est adapté aux installations ne pouvant être raccordées au réseau. L’énergie
produite doit être directement consommée et/ou stockée dans des accumulateurs pour permettre
de répondre à la totalité des besoins.
La présence d'un régulateur est nécessaire pour protéger les batteries contre les surcharges et
les décharges profondes.
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3. Le pompage photovoltaïque :
Le pompage de l’eau est l’une des applications les plus courantes utilisant l’énergie solaire pour
l’irrigation ou l’alimentation en eau potable ; ses performances dépendent des caractéristiques
du site (ensoleillement, température ambiante, obstacles géographiques), du rendement des
modules mais aussi des caractéristiques des autres équipements (onduleur, moteur, pompe,…)
Le schéma général d’un système de pompage photovoltaïque est :
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INTRODUCTION GENERALE
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Introduction générale
L’énergie a toujours constitué un enjeu vital pour l'homme et les sociétés humaines.
Les comportements humains sont fortement induits par sa disponibilité ou sa non-disponibilité,
son abondance ou sa pénurie. De ces comportements vont découler de nouveaux enjeux, en
particulier pour l'environnement et les équilibres socio-économiques. La prise de conscience de
l’importance de ces enjeux (réchauffement climatique, épuisement des ressources,
augmentation des coûts de la santé, …) devrait, nous l’espérons, permettre de tendre vers une
utilisation plus rationnelle de l'énergie, une optimisation des processus énergétiques que nous
mettons en œuvre tous les jours.
Les énergies renouvelables ont connu une première phase de développement à l'occasion des
chocs pétroliers de 1973 et 1978, puis une période de repli après le contre-choc de 1986, avant
de retrouver un second souffle en 1998 à la suite de la signature du protocole de Kyoto,
protocole qui prévoit notamment une baisse de 5.2% des émissions de gaz à effet de serre des
pays riche sur la période 2002-2012 par rapport à 1990.
Parmi les énergies renouvelables, nous citons l’énergie solaire, une énergie exploitée depuis les
millénaires. Elle est disponible partout à la surface du globe, en quantité égale dans l'année, et
a un bon rendement grâce à la technologie actuelle. Elle est de plus facile à exploiter. Elle
semble être l'énergie la plus prometteuse pour l'avenir.
Les techniques d’exploitation de cette ressource ont vu ces dernières années une mutation
remarquable faisant intervenir une technologie de pointe, rendant ainsi les coûts d’exploitation
de plus en plus attractifs, dans la production l’énergie thermique et électrique.
En effet l’énergie thermique produit par voie solaire est une forme d’énergie très
écologique sans émission de CO2 ; de ce fait substitution des charbons, gaz naturelle
et autres réduisent sans aucun doute les effets désastreux des systèmes énergétiques
classiques ; ainsi la conversion en énergie électrique est basée sur l’effet
photovoltaïque (PV) qui peut être simplement défini comme la transformation de
l’énergie des photons en énergie électrique grâce au processus d’absorption de la
lumière par la matière.
En outre la production d’électricité au moyen d’un système photovoltaïque est un grand intérêt
pour les pays en développement comme la Tunisie qui dispose d’un bon gisement solaire. Elle
possède de nombreuses régions qui sont isolées, éloignées et non raccordées aux réseaux de
distribution électrique.
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Dans le cadre de notre projet de fin d’étude intitulé :
« Etude et dimensionnement d’une installation photovoltaïques en cas d’un site isolé et
d’un site raccordé aux réseaux »
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CHAPITRE I : MODELISATION D’UN GENERATEUR
PHOTOVOLTAÏQUE
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I. Introduction
L’augmentation brutale du prix du pétrole survenue en 1973 a conduit une première fois
l’homme à s’intéresser à des sources d’énergie renouvelables au premier rang desquelles
l’énergie solaire. Les principales caractéristiques de l’énergie solaire ayant suscité l’intérêt
qu’on lui a porté à l’époque étaient sa gratuité, sa disponibilité sur une grande partie du globe
terrestre et l’absence de risque d’épuisement connu par les sources d’énergie fossile.
Le développement de l’utilisation de l’énergie solaire sera lié non seulement à ses avantages
économiques (qui grandiront au fur et à mesure que les réserves d’énergie fossile diminueront)
mais surtout à des considérations liées à la protection de l’environnement : pas de rejets
polluants (fumées contenant du CO2 et des NOx par les centrales thermiques), pas de danger
radioactif et de déchets encombrants (centrales nucléaires), possibilité de limitation de l’emploi
des CFC (production de froid solaire par adsorption).
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➢ Le rayonnement solaire réfléchi ou l’albédo du sol : est le rayonnement qui est
réfléchi par le sol ou par des objets se trouvant à sa surface. Cet albédo peut être
important lorsque le sol est particulièrement réfléchissant (eau, neige).
➢ Le rayonnement global : est la somme de tous les rayonnements reçus, y compris le
rayonnement réfléchi par le sol et les objets qui se trouvent à sa surface. Il est mesuré
par un pyranomètre ou un solarimètre sans écran.
Cependant, la forme sous laquelle nous recevons cette énergie ne nous permet pas de l'utiliser
de manière active et efficiente.
Il faut donc se servir d'un processus ou dispositif appelé système solaire qui convertit cette
énergie solaire en énergie utilisable (énergie électrique ou thermique) [3].
L’énergie solaire
Electricité Chaleur
10
• En usage indirect, la chaleur servant pour un autre usage : rafraichissement solaire,
dessalement, etc.
De fait, elle est utilisée principalement pour le chauffage de l’eau ou des locaux. On utilise pour
cela des capteurs thermiques. Il en existe plusieurs catégories, mais le principe est toujours le
même : le capteur thermique absorbe les photons solaires et les transforme en chaleur.
Dans mon projet je m’intéresse à étudier l’énergie photovoltaïque. En premier lieu j’ai étudié
le principe de fonctionnement des cellules solaire ainsi que leurs caractéristiques principales.
Dans la deuxième partie j’ai étudié les différentes technologies des cellules solaires ainsi que
les différents systèmes photovoltaïques et leurs composantes.
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• En 1954 est créée par les laboratoires BELL la première cellule
photovoltaïque(ou photopile) aux Etats-Unis avec un rendement de 4%. Le spatial
devient le banc d'essai de la technologie photovoltaïque. Les coûts de fabrication
élevés des cellules et leurs rendements médiocres ne leur permettent pas encore une
exploitation à grande échelle. Il faudra attendre les années 70 pour que les
gouvernements et les industriels investissent dans la technologie photovoltaïque.
L’énergie solaire est de nouveau en pleine essor car on prévoit une pénurie de pétrole prochaine,
on se préoccupe du réchauffement de la planète et les prix de l’énergie n’ont jamais été aussi
hauts. L’énergie solaire devient une priorité pour de plus en plus de pays. Des centrales solaires
sont en cours de construction dans le monde entier. Les entreprises investissent également. Les
entreprises d’électricités et les gouvernements ont offert des subventions et des réductions pour
encourager les propriétaires à investir dans l’énergie solaire pour leur maison.
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V. Principe de l’effet photovoltaïque :
L’effet photovoltaïque permet de convertir directement l’énergie lumineuse du soleil
« photon » en électricité « volt » grâce à des semi-conducteurs alors que une cellule
photovoltaïque est un composant électronique qui est exposé à la lumière il génère une tension
électrique continue, donc grâce à ces cellules la lumière provenant du soleil peut être
transformée en électricité.
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a. L’absorption du photon :
La lumière est composée d'ondes électromagnétiques, ce sont en fait des particules sans masses
appelées photons mais se comportant comme des ondes, qui possèdent une certaine quantité
d’énergie selon leur longueur d’onde. La lumière peut pénétrer certaines matières, et même
passer au travers [6].
En général, un rayon lumineux qui arrive sur un solide peut subir principalement trois
phénomènes optiques qui sont :
• la réflexion
• la réfraction
• l'absorption
Comme nous voulons absorber au maximum la lumière du soleil, il est impératif que les
matériaux du panneau solaire remplissent certaines conditions: afin de limiter la réflexion, les
panneaux sont toujours de couleur sombre, le noir étant la couleur qui absorbe le plus de
lumière.
Les cellules pour des raisons de protection, ne peuvent pas être exposées directement à la
lumière. Elles sont recouvertes d'un matériau protecteur, qui doit être résistant et le plus
transparent possible, on utilise donc généralement du verre. Le spectre de la lumière solaire est
un spectre quasi continu, seules certaines raies sont absorbées par les milieux que traverse la
lumière avant de nous parvenir.
Certaines cellules reposent sur l’utilisation de plusieurs couches de matériaux différents.
Chaque couche est conçue pour absorber une bande de longueur d'onde particulière, permettant
d’absorber un maximum d'énergie et de limiter les pertes.
Seule la lumière absorbée est restituée sous forme d’énergie électrique. La puissance électrique
fournie au récepteur dépend de l'intensité de l'ensoleillement.
L’absorption est un phénomène par lequel l’énergie d’un photon est acquise par le matériau et
transformée en une autre forme d’énergie.
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b. Le transfert d’énergie des photons aux charges électriques :
Un matériau semi conducteur est un matériau à l'état solide ou liquide, qui conduit l'électricité
à température ambiante, mais moins aisément qu'un métal conducteur.
Exemples de semi conducteurs:
• Silicium
• Germanium
• Arséniure de gallium
Aux basses températures, les semi-conducteurs purs se conduisent comme des isolants.
Aux hautes températures, ou en présence d'impuretés ou de lumière, la conductivité des semi-
conducteurs s'accroît fortement, pouvant même devenir comparable à celle des métaux. Le
courant passe donc.
L'accroissement de la conductivité en fonction de la température, de la lumière ou des impuretés
s'explique par une augmentation du nombre des électrons de conduction, qui transportent le
courant électrique. Dans un semi-conducteur pur tel que le silicium (le plus fréquemment
utilisé), les électrons périphériques d'un atome sont mis en commun avec les atomes voisins
pour établir des liaisons covalentes qui assurent la cohésion du cristal. Ces électrons
périphériques (électrons de valence ou électrons de la couche externe), ne sont pas libres de
transporter le courant électrique. Pour produire des électrons de conduction, on expose à la
température ou à la lumière les électrons périphériques, afin de rompre les liaisons covalentes :
les électrons sont alors mobiles.
Les défauts ainsi créés, appelés « trous » ou « lacunes », participent au flux électrique. Ces trous
sont porteurs d'électricité positive et expliquent l'augmentation de la conductivité électrique des
semi-conducteurs avec la température.
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Les cellules sont constituées de matériaux semi-conducteurs, le silicium est le plus employé.
Même si l'arséniure de gallium offre les meilleures performances, il reste beaucoup plus
onéreux.
B. Photoconductivité :
Chaque atome de silicium dispose de quatre électrons périphériques. Deux électrons (un par
atome) sont nécessaires pour former une liaison covalente entre deux atomes.
Dans le silicium de type N, des atomes de phosphore (P) à cinq électrons périphériques
remplacent des atomes de silicium : ils offrent donc des électrons (des charges négatives)
supplémentaires (un par atome de phosphore).
Dans le silicium de type P, des atomes d'aluminium (Al) avec trois électrons périphériques
entraînent un défaut d'électrons (création de charges positives) et engendrent la formation de
trous (un par atome d'aluminium). Les électrons en excès ou les trous conduisent l'électricité.
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Lorsque des zones de semi-conducteurs de type P et de type N sont adjacentes, elles forment
une diode ; la zone de contact est appelée jonction P-N.
Dans le cas du silicium, l’énergie minimale nécessaire correspond à l’énergie des photons ayant
une longueur d’onde inférieure à 1,1 μm.
Une fois les charges électriques libérées (électrons charges négativement et trous charges
positivement), il faut les séparer et les extraire hors du matériau semi-conducteur (silicium)
dans le circuit électrique.
La méthode utilisée pour créer ce champ électrique est celle du « dopage » au moyen
d’impuretés ; le dopage d’un matériau pur permet d’amener des charges électriques
excédentaires qui améliorent sa conductivité. Ce dispositif devient générateur électrique sous
l’effet de la lumière. La jonction p-n a donc les caractéristiques électriques d’une diode au
silicium classique avec, sous illumination, l’apparition d’un photo-courant indépendant quel
que soit la tension, proportionnel au flux lumineux et à la surface de la cellule, voir figure ci-
dessous :
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Figure II-2 : Schéma de principe du champ électrique interne. [8]
L’énergie des photons lumineux captés par les électrons périphériques (couche n) leur permet
de franchir la barrière de potentiel et d’engendrer un courant électrique continu. Pour effectuer
la collecte de ce courant, des électrodes sont déposées sur les deux couches de semi-
conducteurs.
Donc la Photopile est donc composée de matériaux semi-conducteurs dopés P (manque
d'électrons) et N (excès d'électrons) dont la jonction de type P-N permet aux électrons
excédentaires de la zone N de traverser la jonction et d'occuper les trous de la zone P. Ainsi,
lorsque la lumière frappe la surface (dopée N) d'une cellule photovoltaïque, les photons
constituant cette lumière communiquent leur énergie aux atomes du matériau en libérant les
électrons des atomes qui génèrent ainsi des charges N (les électrons) et des charges P (les trous).
Or le déplacement d'électrons, créé par l'énergie des photons, est synonyme de production
d'électricité. Une tension se crée alors en présence de lumière aux bornes de la cellule.
Si l'on ferme le circuit à l'aide de n'importe quel dipôle telle une lampe, le courant circule dans
le circuit. Il est important de noter que la tension est presque constante tandis que l'intensité
varie proportionnellement à la quantité de lumière reçue.
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3. Caractéristique électrique d’une cellule photovoltaïque :
Où
𝐾×𝑇
𝑉𝑇 = Représente la potentielle
𝑒
thermodynamique.
Isat : le courant de saturation de la jonction.
K : la constante de Boltzmann (1.381 10-23 Joules/Kelvin).
T : la température de la cellule en Kelvin.
e : la charge d’un électron.
n : le facteur de non idéalité de la jonction.
ICELL : le courant fourni par la cellule.
VCELL : la tension aux bornes de la cellule.
ICC : le courant produit par la cellule lorsqu’elle est mise en court-circuit.
Rshunt : la résistance modélisant les courants de fuites de la jonction,
Rserie : la résistance série caractérisant les diverses résistances de contacts et de
connexions.
La Figure II-5 représente avec des composants électriques, le comportement électrique
équivalent déduit de l’équation (II.1)
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Figure II-5 : Schéma électrique équivalent d’une cellule photovoltaïque
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Figure II-7: Le courant de court-circuit.
✓ La tension en circuit ouvert notée Uco : il s’agit de la tension aux bornes de la cellule
lorsque celle-ci est en circuit ouvert, c’est-à-dire lorsque le pôle + et le pôle – sont isolés
électriquement de tout autre circuit électrique (le courant la traversant est alors nul).
Dans ce cas, la puissance fournie par la cellule P = U × I est nulle.
c. La puissance maximale :
La puissance électrique délivrée par une cellule photovoltaïque est le produit de la tension par
le courant qu’elle génère.
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Figure II-9 : caractéristique puissance tension.
On retrouve bien les deux cas énoncés précédemment (cellule en court-circuit et cellule en
circuit ouvert) pour lesquels la puissance fournie est nulle.
Par ailleurs, la caractéristique courant-tension d’une cellule photovoltaïque met en évidence un
point de puissance maximum PMPP (MPP signifie en anglais Maximal Power Point, soit Point
de Puissance Maximum). Ce point de puissance maximum est le produit d’un courant et d’une
tension donnés. On appelle respectivement IMPP et UMPP le courant et la tension correspondant
au point de puissance maximum, c’est-à-dire tel que IMPP × UMPP = PMPP.
d. Facteur de forme :
Le facteur de forme FF est un paramètre important est souvent utilisé à partir de la
caractéristique I(U) pour qualifier la qualité d’une cellule PV : c’est le facteur de remplissage
ou fil factor (FF). Il est illustré sur la Figure II-10. Ce coefficient représente le rapport entre la
puissance maximale que peut délivrer la cellule notée P max et la puissance formée par le
rectangle 𝐼𝐶𝐶 × 𝑈𝐶𝑂 .
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Figure II-10 : Notion de facteur de forme FF pour une cellule photoélectrique.
𝐏𝐦𝐚𝐱
𝐅𝐅 =
𝐈𝐜𝐜 × 𝐔𝐜𝐨
Avec :
▪ FF : facteur de forme qui indique le degré d’idéalité de la caractéristique.
▪ Pm : puissance maximale mesurée dans les conditions de référence (STC
: Standard Test Condition), c’est-à-dire sous l’ensoleillement de 1 000
W/m2, à la température de 25° C sous un spectre AM 1,5.
▪ Uco : tension du circuit correspondant à la tension qui apparaît aux
bornes de la cellule quand le courant débite est nul (V).
▪ Icc : courant de court-circuit correspondant au courant débite par la
cellule quand la tension à ses bornes est nulle (en pratique, ce courant
est très proche du photo-courant Iph) (A).
4. Rendement photovoltaïque
Le rendement d’une cellule est le ratio entre l’énergie lumineuse reçue à la surface de la
cellule et l’énergie électrique produite par cette même cellule.
Le rendement énergétique (η) d’une cellule est défini par le rapport entre la puissance maximale
(Pm) et la puissance du rayonnement solaire qui arrive sur la cellule photovoltaïque :
η = Pm /E. S
Avec :
− Pm : puissance maximale mesurée dans les conditions de référence (condition standard).
– η : rendement énergétique.
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− E : éclairement (W/m2).
− S : surface active de la cellule (m2).
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Figure II-11: Les trois modules utilisés.
Le tableau suivant présente les rendements typiques et théoriques que l'on peut obtenir avec ces
différentes technologies.
Technologie Rendement typique (%) Rendement théorique (%)
Monocristallin 12-16 24
Poly cristallin 11-13 18.6
Amorphe 5-10 12.7
4. Autres technologies
Les cellules photovoltaïques les plus répandues actuellement sont à base de silicium. Elles
représentent 99% de la production mondiale dont environ 30% en silicium monocristallin, 50%
en multi-cristallin, 10% en silicium amorphe. A côté de la filière silicium il existe d’autres
technologies qui font encore l’objet d’études et de développement [13] :
✓ Les cellules solaires en couches minces sur substrats mono ou poly-cristallins ou de
verre : le but est d’utiliser le moins de silicium possible dans la fabrication. Le silicium
en couche mince permet de limiter les recombinaisons, ainsi des tensions électriques et
des facteurs de formes plus élevées sont obtenus. Il est plus difficile à piéger les photons
d’où la structure pyramidale recherchée pour la couche mince et une taille des grains
bien maîtrisée. Les rendements en laboratoire peuvent atteindre les 20%.
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✓ Les cellules organiques (à base de polymères), les cellules hybrides (organiques -
inorganiques) et les cellules photo électrochimiques: plus écologiques mais elles
présentent un rendement de l’ordre de quelques pourcents et des problèmes de stabilité.
✓ Cellules à l’arséniure de gallium (GaAs) : Ce sont les cellules qui ont atteint les
meilleurs rendements : on a réalisé 22% en laboratoire pour un maximum théorique
d’environ 26%. Les cellules au GaAs ont un gap de 1,43 eV qui est une valeur proche
de l’optimal pour le rayonnement reçu sur terre. Elles se caractérisent par une meilleure
résistance aux températures élevées et par un plus faible coefficient de température en
tension.
✓ Les cellules au tellurure de cadmuim (CdTe) : le coût de fabrication d’une cellule au
tellurure de cadmuim serait deux à trois fois moins important que celui d’une cellule
cristalline. Notamment grâce à l’optimisation du procédé de fabrication, à la faible
main-d’œuvre requise et aux economies d’echelle ( baisse du coût à la suite de
l’augmentation de la productivité).
a. Influence de l’ensoleillement :
L’énergie électrique produite par une cellule dépend de l’éclairement qu’elle reçoit sur sa
surface. La figure (II-12) représente la caractéristique courant-tension d’une cellule en fonction
de l’éclairement, à une température et une vitesse de circulation de l’air ambiant constantes :
Le courant est directement proportionnel au rayonnement, contrairement à la tension qui ne
varie que très peu en fonction de l’éclairement figure (II-12) [2].
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Figure II-12 : Caractéristique courant-tension d’une cellule en fonction de l’éclairement.
27
Figure (II-13): Caractéristique puissance-tension d’une cellule en fonction de l’éclairement.
b. Influence de la température
La température à une influence notable sur le rendement d’une cellule photovoltaïque, nous
remarquons que le courant de court circuit varie peu avec la température tandis que la tension
à vide est beaucoup plus influencée. La température a donc une influence non négligeable sur
le rendement d’une cellule photovoltaïque.
Pour le même éclairement les courbes I(V) changent avec la température des cellules.
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Figure II-14 : Caractéristique courant-tension d’une cellule en fonction de la température.
29
Figure (II-15) : Caractéristique puissance-tension d’une cellule en fonction de la température.
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Figure II-16 : Groupement des cellules PV en série
Tandis que les connexions en parallèle de plusieurs cellules augmentent le courant pour la
même tension (fig.II-17).
b. Diodes « by-pass »
La mise en série des cellules peut être dangereuse lorsque l’une d’entre elles se retrouve à
l’ombre. Elle va s’échauffer et risque de se détruire. En effet, une cellule "masquée" voit
l'intensité qui la traverse diminuer. De ce fait, elle bloque la circulation de l'intensité "normale"
produite par les autres modules. La tension aux bornes de cette cellule "masquée" augmente,
d’où apparition d’une surchauffe. C'est l'effet d'auto polarisation inverse. Une telle cellule est
appelée "Hot spot". Pour supprimer ce problème et protéger la cellule « masquée », on place
31
des diodes « by-pass » en antiparallèles sur 18 ou 24 cellules de façon à court-circuiter les
cellules ombrées. Un panneau solaire dispose d'une à trois diodes by-pass, en fonction de son
nombre de cellules (en moyenne 36 cellules pour 3 diodes by-pass).
Dans cette illustration schématique le principe est représenté, ici avec un panneau solaire ayant
2 by-pass diodes.
32
Il faut également installer des diodes ou des fusibles en série sur chaque chaîne de modules.
Ces protections sont utiles pour éviter qu’en cas d’ombre sur une chaîne, elle se comporte
comme un récepteur et que le courant y circule en sens inverse et l’endommage.
33
Figure II-19 : Installation photovoltaïque raccordée au réseau.
Cette installation consiste à l'utilisation de deux compteurs électriques:
• pour l'énergie sortante (produite par les panneaux photovoltaïques).
• pour l'énergie entrante (celle du réseau).
Le courant produit n'est pas directement consommé mais est en général entièrement injecté sur
le réseau au travers d'un onduleur.
Cette installation est composée des éléments suivants:
• un ou plusieurs panneaux (x) photovoltaïque (s).
• un onduleur.
• un compteur électrique pour l'énergie sortante.
• un compteur électrique pour l'énergie entrante.
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XI. Les Composants d’une centrale photovoltaïque :
L’ensemble de cellules photovoltaïque reliées ente elles, constitue le module photovoltaïque.
Plusieurs modules sont groupés pour former un système (ou une centrale) photovoltaïque qui
comprend d’autres composants comme le régulateur, l’onduleur et la batterie pour un site isolé
(autonome).
Afin de bien comprendre le fonctionnement d’un système photovoltaïque, il est utile d’en
analyser les principaux composants (figure II-21) [16].
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utilise généralement ce genre de structure pour des applications au sol ou sur des toits
plats.
Pour ces systèmes à inclinaison variable, il existe un angle d’inclinaison des panneaux
par rapport à l’horizontale, qui permet de maximiser la production d’électricité
mensuelle.
b. Système de stockage :
Les batteries solaires stockent l'énergie produite par les panneaux photovoltaïques afin
d’assurer l'alimentation électrique en toutes circonstances (jour ou nuit, ciel dégagé ou couvert)
[17].
Une batterie utilisée avec des panneaux solaires est une batterie à décharge lente (appelée aussi
batterie solaire). Ces batteries sont spécifiquement conçues pour les applications solaires.
Il existe des facteurs qui peuvent faire varier la capacité d'une batterie tels que [15] :
37
Si la batterie est chargée ou est déchargée à un rythme différent que celui spécifié, la
capacité disponible peut augmenter ou diminuer. Généralement, si la batterie est
déchargée à un rythme plus lent, sa capacité augmentera légèrement. Si le rythme est
plus rapide, la capacité sera réduite.
▪ La durée de vie :
▪ Température :
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✓ Les Accumulateurs au Nickel-cadmium :
Les batteries de nickel- Cadmium ont une structure physique semblable
à celles du plomb- Acide. Au lieu du Plomb, elles utilisent de l'hydroxyde
de Nickel pour les plaques positives et de l'oxyde de Cadmium pour les
plaques négatives. L'électrolyte est de l'hydroxyde de Potassium. La
tension de ce type d’accumulateur varie entre 1,15 et 1,17 Volts, par
élément suivant l’état de charge. Le rendement énergétique est de l’ordre
de 70%. En dépit d’un prix encore prohibitif, ce type d’accumulateur
présente beaucoup d’avantages :
-Très bonne résistance mécanique.
- Possibilité de supporter des décharges profondes.
- Pas d’émanations toxique à partir de l’électrolyte.
- Ne craint pas de gel.
c. Système de régulation :
Les systèmes de régulation de charge sont des éléments d’un système photovoltaïque qui ont
pour but de contrôler la charge et la décharge d’une batterie afin d’en maximiser la durée de
vie. Son rôle principal est de réduire le courant lorsque la batterie est presque entièrement
chargée. Lorsqu’une batterie se rapproche d’un état de charge complète, de petites bulles
commencent à se former sur les électrodes positives. A partir de ce moment, il vaut mieux
réduire le courant de charge non seulement pour éviter des dégâts mais aussi afin de mieux
atteindre l’état de charge complète. Un courant trop élevé peut provoquer une déformation des
électrodes à l’intérieur, ce qui pourrait créer un court-circuit. Le régulateur de charge assure
deux fonctions principales [15] :
- la protection des batteries contre les surcharges et les décharges profondes.
- L’optimisation du transfert d’énergie du champ PV à l’utilisation.
d. Système de conversion :
Un convertisseur d’énergie est un équipement que l’on dispose généralement soit entre le
champ PV et la charge (sans stockage avec charge en continu, il portera le nom de convertisseur
continu continue), soit entre la batterie et la charge (il sera alors appelé onduleur ou
convertisseur continu alternatif). A l’onduleur est généralement associé un redresseur qui
réalise la transformation du courant alternatif en courant continu et dont le rôle sera de charger
les batteries et d’alimenter le circuit en continu de l’installation en cas de longue période sans
soleil.
39
A. Le convertisseur continu -continu :
Ce type de convertisseur est destiné à adapter à chaque instant l’impédance apparente de la
charge à l’impédance du champ PV correspondant au point de puissance maximal [11]. Ce
système d’adaptation est couramment appelé MPPT (maximum power point tracking). Son
rendement se situe entre 90 et 95%. Ce système présent deux inconvénients pour un PV de
faible puissance :
- Prix élevé.
- Le gain énergétique annuel par rapport à un système moins complexe (cas d’une régulation
de la tension) n’est pas important.
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XII. Conclusion
Le soleil est une source d’énergie naturelle, gratuite et non polluante alors que L’énergie
solaire grâce à ces multiples usages tend à être l’une des ressources énergétiques majeures.
Dans ce chapitre nous avons vu dans une première partie un aperçu bibliographique sur
l’énergie photovoltaïque, en présentant comment se transforme l’énergie solaire en courant
électrique et les technologies utilisés et nécessaire pour assurer la conversion ainsi le
rendement de chaque technologies.
Dans une deuxième partie on a vu les différentes installations photovoltaïques et leurs modes
de connexion.
41
Chapitre 2 : Conception et
dimensionnement d’une installation
Photovoltaïque
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I. Introduction
La conception et le dimensionnement d'un champ Photovoltaïque (PV) est en fait un
processus spécial et relativement complexe car il y a beaucoup de paramètres à prendre en
compte, une certaine dose d'impondérable (la météorologie), et en particulier l'interaction entre
plusieurs options ; la consommation du régulateur de charge, de l'onduleur, de la batterie.
Toutefois, le choix de ces paramètres dépend de la taille du champ PV, qui est déterminé par le
consommateur. Ainsi, la conception d'un système PV est le résultat d'une optimisation réalisée
par itérations.
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II. Dimensionnement d’un site isolé :
La méthode de dimensionnement d’un site isolé consiste à déterminer d’abord la puissance
crête qui fournir l’énergie électrique nécessaire pendant le mois le moins ensoleillé
(généralement décembre). Elle consiste à déterminer le moment où nous avons besoin
d'électricité, et à mesurer notre consommation. Ainsi, définir la capacité de la batterie et choix
de la technologie, Choix de régulateur et le Choix de l'onduleur.
1. Évaluation du besoin :
Le temps moyen d’utilisation est plus délicat à cerner ; il faut le rapporter à la saison, le nombre
d’occupants et le mode d’utilisation pour les équipements qui ne sont pas utilisés
quotidiennement et pour tous les équipements à forte consommation.
𝐸𝑗 = 𝑃𝑢 × 𝑄 × 𝑁
En effet, comme un système PV fournit son énergie le jour, il est naturel de prendre la période
de 24h comme unité de temps.
Pour calculer la consommation totale de nos applications, on calcule l’énergie électrique
consommée en 24h par chaque appareil ou chaque fonction électrique et on les additionne :
E = P1.Q1.N1+P2.Q2.N2+P3.Q3.N3+….
44
b. Calcul de la puissance du champ PV :
La puissance d’une installation photovoltaïque correspond à la puissance que peuvent fournir
les modules. On mesure la puissance d’un module ou d’une installation photovoltaïque en Watts
crête (Wc). Cette puissance crête correspond à la puissance électrique maximale que délivre le
module ou l’installation photovoltaïque pour un ensoleillement ‘standard‘ de 1 000 W/m2 et
une température de 25 °C. La puissance en Wc ou kWc (kilowatt crête) d’un panneau
photovoltaïque n’est donc qu’indicative, car les conditions d’ensoleillement varient en
permanence. L’intérêt majeur de la puissance crête est en fait de permettre la comparaison des
panneaux entre eux.
𝒘𝒉
𝑬( 𝒋 )
𝑷𝒄 = 𝒎𝟐
𝒆𝒏𝒔𝒐𝒍𝒆𝒊𝒍𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕(𝒌𝒘𝒉⁄ 𝒋 )×𝜼𝒂𝒄𝒄 (%)×𝜼𝒈é𝒏 (%)
Avec :
▪ L’ensoleillement :
i. Définition
La quantité d'électricité produite par un panneau solaire dépend évidemment de
l'ensoleillement à l'endroit où se trouve l'installation. Connaître l'ensoleillement dont
vous disposez est donc essentiel pour concevoir une installation photovoltaïque.
45
Figure III-2 : les mouvements de soleil, l’inclinaison et l’orientation des capteurs.
46
iii. La trajectoire du soleil par rapport à L'azimut a et La hauteur h
A l'aide de ces diagrammes, pour établir les bilans de récupération et définir la bonne
orientation des capteurs, on réalise l’étude des masques (bâtiments, obstacles entre les capteurs
et le soleil).On reporte sur le diagramme les coordonnées (hauteur et azimut) des obstacles tels
que les immeubles, montagnes, arbres, placés devant les capteurs. Cette étude permettra
d'évaluer la perte de production liée aux ombrages et d'aider à la définition de la meilleure
orientation des capteurs.
D'une façon générale, le soleil est "haut dans le ciel " pendant la saison estivale, il est bas en
hiver.
L'inclinaison du capteur, angle du capteur par rapport au sol, dépend donc de la période de la
production.
En Tunisie, la production annuelle moyenne d'un système photovoltaïque bien orienté, avec une
puissance de 1.000 Wc (de 8 à 10 m2 de modules) peut varier entre 1500 kWh et 1800 kWh
selon l‘emplacement géographique du bâtiment et les performances des équipements installés.
La productivité globale pendant l'année va varier suivant l'inclinaison et l'orientation des
modules. Comme l'ensoleillement est plus fort en été, il vaut mieux favoriser le captage en été
si l'objet est de produire un maximum d'électricité. Mais pour satisfaire les besoins pendant
toute l'année dans un site isolé, il pourrait être préférable de favoriser le captage en hiver.
47
L‘exploitation du rayonnement solaire qui parvient au sol est particulièrement intéressante car :
Ce rayonnement reste stable (à 10 % près) en moyenne d‘une année sur l‘autre
Il délivre en moyenne au niveau du sol 1500 Wh/m² et par jour mais il dépend des paramètres
principaux suivants :
De la latitude.
De l‘orientation et de l‘inclinaison de la surface.
De la période de l‘année.
De l'épaisseur et de la nature de la couche nuageuse.
Du moment considéré de la journée.
Des éventuels ombrages.
Il existe sur le marché de nombreux logiciels qui permettent d’estimer cette production. Nous
allons ici travailler par le logiciel PVGIS pour déterminer le gisement solaire.
Logiciel PVGIS :
PVGIS (Photovoltaic Geographical Information System) est un logiciel en ligne disponible sur
le site internet de la Commission Européenne. Il s’agit en fait d’une carte interactive couplée à
un système de calcul.
A l'aide de son interface Google Maps intégré, il est très facile d'obtenir les données de
production d'un système PV à partir des données d'ensoleillement précises du site.
48
Par ailleurs PVGIS propose des cartes d'ensoleillement (irradiation en kWh/m²) et de
température précises haute définition de toute l'Europe, de l'Afrique et du Proche-Orient.
Une solution simple est sûr consiste à choisir une puissance crête tel que pendant le
mois le moins ensoleillé, l’énergie fournie par le panneau satisfasse les besoins, avec une
inclinaison voisine de la latitude du lieu.
C’est la solution généralement adopté par les sociétés commercialisant et installant des
systèmes photovoltaïque. Elle conduit, malheureusement à un gaspillage important d’énergie
pendant les autres périodes, et spécialement pour la période la plus ensoleillée.
c. Nombre de module :
Les nombres de module est le rapport de la puissance crête de champ photovoltaïque
par la puissance du module utilisée.
d. Dimensionnement de la batterie :
La taille de la batterie est le choix de stockage "tampon" pour surmonter les variations
climatiques temporaires au fil de temps, de la journée (il fournit un processus pour la nuit) et
de quelques jours de mauvais temps. Le choix de la capacité nominale dépend grandement de
la technologie (batterie fermée, ouvert, AGM, gel….) par les variations de capacité avec la
température, le nombre de cycles, la durée de vie, etc.
De plus, le choix d'une batterie relève aussi d'une stratégie économique. Voici la politique
de l'adoption de différents pays: dans les pays chauds et dans les pays tempérés
A. Autonomie sans apport solaire :
On appelle nombre de jours d'autonomie sans apport solaire, N j, la durée de quelques jours
pendant laquelle la batterie peut alimenter toute seule l'installation à toute période de l'année
(les panneaux étant considérés comme absents). C’est en partie des données météorologiques
du lieu que dépend la détermination du nombre de jours d’autonomie de la batterie
B. Profondeur de décharge:
Une batterie ne doit pas être déchargée en dessous d'un certain seuil sinon on risque de
l'endommager.
En pratique, en l'absence de problème de basses températures, et pour un usage normal, on
applique un coefficient DIM = 0,7 à 0,8 selon les modèles de batterie.
49
C. Calcul de la capacité de stockage en(Ah) :
La capacité d'une batterie est la quantité d'énergie électrique qu'elle peut restituer
pendant un nombre d'heure précis. Dans le cas d'une batterie PV, on parle en général de
C100, c’est-à-dire la quantité d'énergie restituée par la batterie pendant 100 heures. Elle
s'exprime en exprimée en Ampères Heure (Ah); elle dépend de la consommation
journaliers, de nombre de jours d’autonomie, de tension et de type de la batterie utilisée.
𝑬 × 𝑵𝒋
𝑪=
𝑫𝑰𝑴(%) × 𝑽𝒂𝒄𝒄 × 𝜼𝒂𝒄𝒄 (%)
Avec
D. Nombre de batterie :
Le nombre de batterie est le rapport de la capacité de stockage par la capacité
unitaire d’une batterie
50
e. Dimensionnement de régulateur :
Le régulateur solaire est branché entre les panneaux solaires et les batteries, le régulateur solaire
permet de prolonger significativement la durée de vie des batteries solaires en évitant les
surcharges et les décharges profondes.
➢ CRITÈRES DE CHOIX
f. Dimensionnement de convertisseur :
Un convertisseur (ou onduleur) permet de transformer le courant continu produit stocké dans
une batterie ou produit par un générateur de courant (panneaux solaires photovoltaïques,
éolienne, hydro-turbine), en courant alternatif qui peut ensuite être utilisé ou réinjecté sur le
réseau de distribution électrique.
• De la puissance maximale possible générée par les modules : il faut que la puissance
AC de l’onduleur supérieur à la puissance crête du (des) string(s) connecté.
• La tension d’entrée en courant continu doit être supérieure à celle du générateur
(panneaux solaires) et de la batterie. La tension de sortie doit correspondre à celle des
appareils utilisés.
La plage de tension acceptée par le convertisseur doit couvrir la tension de la batterie et des
panneaux.
51
[𝑉𝑐𝑜 (à 0°𝐶), 𝑉𝑚𝑝 (à 60°𝐶)]
Avec
Vmp : La tension maximale du panneau (Max Power) pour une température maximale
de 60°C.
a. Architecture de local
Ils ‘agit de préparer une étude sur le dimensionnement d’une habitation à un site isolé :
52
b. Présentation du site étudiée:
c. Dimensionnement de site
Toilette 1 18 30min 9
Kitchenette 2 18 1h30min 54
Cour 3 18 10 540
extérieur
Télévision 1 75 3 225
Réfrigérateur 1 0.6 4 pics 600
Divers 1 30 2h30min 75
Totale 1800
53
Charge journalier totale =1800 Wh/jour
Avec :
E= 1800 Wh/j
ηacc = 80%
ηgénérateur = 80%
54
AN:
𝟏𝟖𝟎𝟎
𝑷𝒄 = = 1094.35 Wc
𝟎.𝟓𝟕×𝟎.𝟖×𝟎.𝟖
55
iii. Nombre du module
𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑢 𝑐ℎ𝑎𝑚𝑝 𝑝ℎ𝑜𝑡𝑜𝑣𝑜𝑙𝑡𝑎ï𝑞𝑢𝑒
𝑛𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑚𝑜𝑑𝑢𝑙𝑒 =
𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑢 𝑚𝑜𝑑𝑢𝑙𝑒 𝑢𝑡𝑖𝑙𝑖𝑠é𝑒
La puissance crête unitaire du panneau utilisé est de 250 Wc
1094.35
𝑁= = 4.3774 ≈ 5 𝑃𝑎𝑛𝑛𝑒𝑎𝑢𝑥
250
Avec :
E = 1800Wh/J
Nj = 2 jours
Vacc = 24V
𝜂𝑎𝑐𝑐 = 80%
DIM = 80%
𝟏𝟖𝟎𝟎 × 𝟐
𝑪= = 𝟐𝟑𝟒. 𝟑𝟕𝟓 𝑨𝑯
𝟐𝟒 × 𝟎. 𝟖 × 𝟎. 𝟖
v. Nombre de batterie :
La marque la plus répandue dans le marché Tunisien des accumulateurs
solaires est "Assad". Et concernant la capacité, on a évité les batteries de petite capacité
afin de ne pas être amené à construire un local de grande superficie.
Le choix s'est posé alors sur la batterie stationnaire plane/ plomb ouvert et d'une capacité
de l'ordre de 200 Ah en C20 en éléments de 12V.
Donc
𝒄𝒂𝒑𝒂𝒄𝒊𝒕é 𝒅𝒆 𝒔𝒕𝒐𝒌𝒂𝒈𝒆 𝑪 (𝑨𝑯)
𝑵𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒃𝒂𝒕𝒕𝒆𝒓𝒊𝒆 =
𝟐𝟎𝟎
AN
𝟐𝟑𝟒. 𝟑𝟕𝟓
𝑵𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒃𝒂𝒕𝒕𝒆𝒓𝒊𝒆 = = 𝟏. 𝟏𝟕 ≈ 𝟐 𝒃𝒂𝒕𝒕𝒆𝒓𝒊𝒆𝒔
𝟐𝟎𝟎
56
vi. Dimensionnement de régulateur :
Il faut que l’intensité du régulateur doit être supérieure à l’intensité de court circuit dû aux
des panneaux solaires auxquels il est relié.
Il faut que la puissance crête de l’onduleur doive être supérieure à la puissance crête de site
(qu’on a calculé)
On a Pc (site) = 1 094.35 Wc
Avec
57
Vmp : La tension maximale du panneau (Max Power) pour une température
maximale de 60°C.
AN :
Vco(onduleur à 0℃) = 37.68 × 1.2 × 5 = 226 V
Dans cette configuration toutes les bornes + de tous les panneaux solaire sont
reliées entre elles, et toutes les bornes - entre elles.
Branchement parallèle :
58
59
d. Détermination de puissance crête chaque moins de la ville BIR ETAYEB
➢ Evolution de l’ensoleillement au cours de l’année :
Moins L’ensoleillement
Janvier 2,85
Février 3,67
Mars 5,25
Avril 6,09
Mai 7,14
Juin 8,01
Juillet 8,16
Août 7,25
Septembre 5,5
Octobre 4,33
Novembre 3,19
Décembre 2,57
Tableau 2 : L’irradiation de chaque moins de la ville BIR ETAYEB
60
𝒘𝒉
𝑬𝒊 ( 𝒋 )
𝑷𝒄 = 𝒎𝟐
𝒆𝒏𝒔𝒐𝒍𝒆𝒊𝒍𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕(𝒌𝒘𝒉⁄ 𝒋 )×𝜼𝒂𝒄𝒄 (%).𝜼𝒈é𝒏 (%)
1200
1000
800
puissancr crête
600
400
200
0
2.85 3.67 5.25 6.09 7.14 8.01 8.16 7.25 5.5 4.33 3.19 2.57
l'ensoleillement
61
3. Dimensionnement d’un site isolé d’un exemple au Hammamet :
On a
= 3 500 Wh
Donc
b. La puissance du champ PV :
𝒘𝒉
𝑬𝒊 ( 𝒋 )
𝑷𝒄 = 𝒎𝟐
𝒆𝒏𝒔𝒐𝒍𝒆𝒊𝒍𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕(𝒌𝒘𝒉⁄ 𝒋 )×𝜼𝒂𝒄𝒄 (%).𝜼𝒈é𝒏 (%)
Avec :
Ei = 29 800 Wh/j
62
ηacc = 80%
ηgénérateur = 80%
On choisir la période de l’année la moins ensoleillée afin d’obtenir la production
d’électricité requise durant cette période.
63
AN:
𝟐𝟗𝟖𝟎𝟎
𝑷𝒄 =𝟐.𝟒×𝟎.𝟖×𝟎.𝟖 = 19 401 Wc
c. Nombre du module :
𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑢 𝑐ℎ𝑎𝑚𝑝 𝑝ℎ𝑜𝑡𝑜𝑣𝑜𝑙𝑡𝑎ï𝑞𝑢𝑒
𝑛𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑚𝑜𝑑𝑢𝑙𝑒 =
𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑢 𝑚𝑜𝑑𝑢𝑙𝑒 𝑢𝑡𝑖𝑙𝑖𝑠é𝑒
La puissance crête unitaire du panneau utilisé est de 250 Wc
64
19401
𝑁= = 77.6 ≈ 78 𝑃𝑎𝑛𝑛𝑒𝑎𝑢𝑥
250
AN
E = 29 800Wh/J
Nj = 2 jours
Vacc = 24V
𝜂𝑎𝑐𝑐 = 80%
DIM = 80%
𝟐𝟗𝟖𝟎𝟎 × 𝟐
𝑪= = 𝟑 𝟖𝟖𝟎. 𝟐 𝑨𝑯
𝟐𝟒 × 𝟎. 𝟖 × 𝟎. 𝟖
e. Nombre de batterie :
On utilise aussi des batteries "Assad" dont la tension est 24 V et la capacité 200 Ah :
Donc
𝟑𝟖𝟖𝟎. 𝟐
𝑵𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒃𝒂𝒕𝒕𝒆𝒓𝒊𝒆 = = 𝟏𝟗. 𝟒 ≈ 𝟐𝟎 𝒃𝒂𝒕𝒕𝒆𝒓𝒊𝒆𝒔
𝟐𝟎𝟎
f. Dimensionnement de régulateur :
Il ya des appareils qui travail avec une intensité supérieur à 40 A
D’où on utilise le régulateur Blue Solar MPPT 150/45.
g. Dimensionnement de convertisseur :
Avec
65
𝑉𝑐𝑜 (𝑜𝑛𝑑𝑢𝑙𝑒𝑢𝑟 à 0℃)
= 𝑉𝑐𝑜 (𝑝𝑎𝑛𝑛𝑒𝑎𝑢 à 0℃) ∗ 1.2 ∗ 𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑎𝑛𝑛𝑒𝑎𝑢
AN :
Dans cette configuration toutes les bornes + de tous les panneaux solaire sont
reliées entre elles, et toutes les bornes - entre elles.
66
i. Détermination de puissance crête chaque moins de la ville Hammamet
➢ Evolution de l’ensoleillement au cours de l’année :
Moins L’ensoleillement
Janvier 2.63
Février 3.44
Mars 5.03
Avril 5.97
Mai 7.05
Juin 7.89
Juillet 8.03
Août 7.08
Septembre 5.3
Octobre 4.21
Novembre 2.97
Décembre 2.4
Tableau 5 : L’irradiation de chaque moins de la ville Hammamet
6
l'ensoleillement
67
𝒘𝒉
𝑬𝒊 ( 𝒋 )
𝑷𝒄 = 𝒎𝟐
𝒆𝒏𝒔𝒐𝒍𝒆𝒊𝒍𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕(𝒌𝒘𝒉⁄ 𝒋 )×𝜼𝒂𝒄𝒄 (%).𝜼𝒈é𝒏 (%)
25000
20000
15000
Puissance crête
10000
5000
0
2.63 3.44 5.03 5.97 7.05 7.89 8.03 7.08 5.3 4.21 2.97 2.4
68
III. Dimensionnement d’un site raccordé au réseau :
Pour le dimensionnement d’un site raccordé au réseau on suivre les étapes suivant :
F - Positionnement de panneaux.
69
➢ facture :
70
➢ Demande de relevé de l’historique annuel :
71
3. Calcule de la consommation annuelle :
Pour un logement, il peut être intéressant d’essayer de produire sur base annuelle l’équivalent
de sa consommation. Il est donc primordial de connaître sa consommation d’électricité.
72
7032
𝐿𝑎 𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑢 𝑐ℎ𝑎𝑚𝑝 = = 𝟑. 𝟗𝟎 ≈ 𝟒𝒌𝑾𝒄
1800
De cas généraux
4Kwc 4000Wc
4000
𝑛𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑛𝑛𝑒𝑎𝑢𝑥 = = 16 𝑃𝑎𝑛𝑛𝑒𝑎𝑢𝑥
250
6. Positionnement :
Selon cette installation on met le 16 panneaux en série.
𝑉𝑚𝑝(𝑜𝑛𝑑𝑢𝑙𝑒𝑢𝑟 à60℃)
73
IV. Conclusion
Dans ce chapitre nous avons vu les principales règles générales de calculs pour le
dimensionnement de différent système photovoltaïque.
On a étudié les différents dimensionnements d’un site isolé et d’un site raccordée au réseau
tels que la consommation annuelle de site, la puissance crête, choix de régulateur, choix de
convertisseur ainsi le choix de batterie pour le site isolé. Dans notre étude je m’intéresse
à deux applications photovoltaïques autonomes ; il s’agit d’un dimensionnement d’un
cabanon dans la ville BIR ETAYEB et d’une maison située au Hammamet ainsi que pour
le site raccordé au réseau j’ai effectué mes mesures à MESAKINE.
74
75
Chapitre 3 : Etude économique comparative
Photovoltaïque-Electrogène
I. INTRODUCTION :
76
La production de l’énergie électrique fait partie d’une multitude solutions parmi eux le
générateur diesel ou bien le groupe électrogène, ce dernier peut est considérer comme un
dispositif autonome capable de produire de l’énergie électrique, bien qu’il soit constitué
généralement d’un moteur diesel et d’une machine synchrone généralement à aimant
permanent. Plusieurs sont les applications qui utilisent les groupes électrogènes, on les trouve
installés dans des zones non couplées au réseau d’énergie, ils peuvent servir de source
principale d’énergie lorsqu’un endroit est dépourvu de réseau électrique (gamme industrielle)
ou peuvent être utilisés à titre de solution de rechange, pour le remplacer en cas de coupure de
courant (gamme de secours).
Dans ce chapitre nous analysons une étude économique comparative entre un système
photovoltaïque et un groupe électrogène pour la production d’électricité
77
Nombre et Prix du module
NMod ; PMod
Sachant que :
78
- CCon : coût de convertisseur.
- CBatt : coût de batteries.
- CACC : coût des accessoires.
c. Calcul de l’amortissement total
Pour calculer le coût de l’énergie en tenant compte de l’amortissement sur le temps, on prend
en compte dans nos calculs, la durée de vie des composants ainsi que les profits réalisés sur
toute la durée active du système.
L’amortissement annuel total du système Atot est donné par la formule :
▪ Amortissement du générateur :
𝐶
𝐴𝐺𝑃𝑉 = 𝑁𝐺𝑃𝑉
𝐺𝑃𝑉
Avec
- CGPV : Coût de l’investissement initial du générateur PV.
- NGPV : Duré de vie active de générateur PV.
▪ Amortissement d’onduleur :
𝐶
𝐴𝑂𝑛𝑑 = 𝑁𝑂𝑛𝑑
𝑂𝑛𝑑
Avec
- COnd : Coût de l’investissement initial de l’onduleur.
- NOnd : Duré de vie active de l’onduleur.
▪ Amortissement de convertisseur :
𝐶
𝐴𝑐𝑜𝑛 = 𝑁𝐶𝑜𝑛
𝐶𝑜𝑛
Avec
- CCon : Coût de l’investissement initial de convertisseur.
- NCon : Duré de vie active de convertisseur.
▪ Amortissement de batterie :
79
𝐶𝐵𝑎𝑡𝑡
𝐴𝐵𝑎𝑡𝑡 =
𝑁𝐵𝑎𝑡𝑡
Avec
- CBatt : Coût de l’investissement initial de batterie.
- NBatt : Duré de vie active de batterie.
▪ Amortissement des Accessoires :
𝐶𝐴𝐶𝐶
𝐴𝐴𝐶𝐶 =
𝑁𝐴𝐶𝐶
Avec
- CGPV : Coût de l’investissement initial du générateur PV.
- NGPV : Duré de vie active de générateur PV.
La duré de vie de chacun des éléments du système :
80
Figure IV- 2 : Calcul de l’investissement et de l’amortissement total de
système PV.
L’exemple particulier montré dans la figure IV-2 représente les résultats en utilisant les mêmes
données utilisées au chapitre précédent pour l’exemple de BIR ETAYEB.
On remarque que pour un besoin journalier de 1800Wh/J, on détermine le nombre de modules
photovoltaïques nécessaires au site.
Comme nous pouvons constater à partir l’écran ci-dessus, en se basant sur les caractéristiques,
sur l’investissement et la durée de vie de chaque composant, on obtient le coût total de
l’investissement du système et le coût total annuel de l’amortissement.
81
3. Calcul de l’entretien et de la maintenance annuel total :
a. Méthode de calcul
Sachant que le coût de l’entretien de chaque composant est calculé comme suit :
▪ Le coût de l’entretien du générateur :
𝑬𝑮𝑷𝑽 = 𝑪𝑮𝑷𝑽 ∗ 𝑹𝒕𝟏
Pour le même site nous rependons sur les besoins électrique par un groupe électrogène.
- Le groupe électrogène.
83
- Système de conversion.
- Les accessoires.
1. Calcule de l’investissement et de L’amortissement total
a. La puissance du groupe électrogène :
Le choix d'un groupe électrogène pour un maison se fait d'abord par sa puissance, qu'il faut
calculer par la consommation des appareils à alimenter.
Lorsque vous avez calculé la puissance consommée par votre installation, vous l'avez fait en
Watts ou en kiloWatts (W ou kW), il s'agit de puissance réelle (P). Mais la puissance des
groupes électrogènes est généralement la puissance apparente (S) donnée en Voltampères ou
en kiloVoltampères (VA ou kVA).
La puissance réelle d'un groupe électrogène dépend de sa puissance apparente et de son facteur
de puissance :
𝑃 = 𝑆 × 𝐶𝑂𝑆(𝜑)
Le facteur de puissance peut varier d'un groupe électrogène à l'autre mais en général il est aux
alentours de 0.8
Dans notre exemple, on a effectué le dimensionnement de la consommation d’un site isolé au
BIR ETAYEB. La puissance dont on avait besoin était 795 W.
Il faut donc choisir un groupe électrogène de puissance supérieure ou égale à 795 W, par
exemple un groupe de 1,2kW convient parfaitement.
Et si notre fournisseur nous demande la puissance dont nous avons besoin en kVA :
𝑃 795
𝑆= = = 993.75 𝑉𝐴
𝐶𝑜𝑠 (𝜑) 0.8
b. Calcul de l’investissement total :
Le coût total de l’investissement est calculé comme suit :
𝐼𝑡𝑜𝑡 = 𝐶𝐺𝐸 + 𝐶𝑂𝑛𝑑 + 𝐶𝐴𝐶𝐶
Avec :
- CGE : Coût du Groupe Electrogène.
- COnd : coût de l’onduleur.
- CACC : coût des accessoires.
c. Calcul de L’amortissement total :
L’amortissement annuel total du système est calculé comme suit :
𝐴 𝑇𝑂𝑇 = 𝐴𝐺𝐸 + 𝐴𝑂𝑛𝑑 + 𝐴𝐴𝐶𝐶
Sachant que pour chaque composant, l’amortissement est calculé comme suit :
84
▪ Amortissement du groupe électrogène :
𝐶𝐺𝐸
𝐴𝐺𝐸 =
𝑁𝐺𝐸
▪ Amortissement de l’onduleur :
𝐶𝑂𝑛𝑑
𝐴𝑂𝑛𝑑 =
𝑁𝑂𝑛𝑑
85
et la durée de vie de chaque composant, on obtient le coût total de l’investissement du système
et le coût total annuel de l’amortissement.
3. Calcul de L’entretien et de la maintenance annuel total :
L’évaluation du coût annuel de l’entretien et de la maintenance 𝐶𝑒⁄𝑚 du groupe électrogène est
déterminée par l’expression suivante :
Rt1 et Rt2 Sont les coefficients d’estimations du coût de l’entretien par rapport à l’investissement
initial des composants.
86
Figure IV-7 : Calcul de l’investissement et de l’entretien total de système PV.
L’exemple particulier montré dans la figure IV-7 représente les résultats en utilisant les mêmes
données utilisées dans le cas de système PV.
On remarque que pour un besoin journalier demandée, on détermine la puissance du groupe
électrogène nécessaire au système. En utilisant la procédure ci-dessus et en se basant sur les
estimations entrant dans l’évaluation de l’entretien et de la maintenance de chaque composant,
on obtient le coût total annuel de l’entretien et de maintenance du système.
4. Calcul de l’exploitation annuel total :
Le coût d’exploitation du groupe électrogène est évalué sur la base des données relatives à la
plaque des caractéristiques électriques ainsi que la consommation en carburant et en lubrifiant
du groupe électrogène. On calcule le coût d’exploitation annuel total Cd/l par la formule :
𝐶𝑑/𝑙 = 𝐶𝑑 + 𝐶𝑙
87
P : Prix de litre du carburant.
X : La distance séparant le site d’installation à la vile.
CTran : Le coût de transport par Km.
Et Con/an est la consommation annuelle calculée par :
𝐶𝑜𝑛⁄ = 𝐶𝑜𝑛⁄ ∗ 365
𝑎𝑛 𝑗
Avec :
Con/j : la consommation journalière :
𝐶𝑜𝑛⁄ = 𝐶𝑜𝑛⁄ ∗ 𝑁𝐻
𝑗 ℎ
NH : Nombre d’heures de fonctionnement du groupe électrogène.
Con/h : Consommation horaire (donnée constructeur).
D’autre part : Le coût des lubrifiants Cl est calculé comme suite :
𝐶𝑙 = (𝑃 ∗ 𝐶𝑜𝑛⁄𝑎𝑛 ) ∗ 20%
P : Prix de litre du carburant.
L’écran de la figure IV-8 illustre Le coût annuel du carburant et lubrifiant, ainsi que Le coût
d’exploitation total du groupe électrogène.
88
Figure IV-8 : Calcule d’exploitation totale de groupe électrogène.
IV. Résultats comparatifs :
Figure IV-9: Calcul du coût globale par les deux systèmes photovoltaïques/électrogène.
89
Le coût initial pour le PV est élevé, comparé à celui du groupe électrogène ; les coûts
d’exploitation et de maintenance du PV sont faibles, relativement à ceux du groupe électrogène
; l’énergie produite par le groupe électrogène est disponible à tout moment, pendant que celle
du PV varie en fonction de l’ensoleillement mais il fonctionne à faible charge ainsi que les
groupes électrogènes, qui consomment du gasoil, contribuent à la pollution de l’environnement
; chaque litre de gasoil consommé occasionne une émission d’environ 3 kg de CO2.
D'un point de vue économique, les groupes électrogènes ne sont plus une meilleure solution, à
cause de leurs coûts d’exploitation élevés, de leur maintenance complexe et de la nécessité de
transporter et de stocker le carburant.
V. Conclusion :
Plus de deux milliards d'êtres humains dans le monde n'accèdent pas à l'électricité et ne
profitent pas de ces multiples services. Pour la plus part d'entre eux les causes sont
principalement l'isolement et le relief difficile des zones habitées, plus le prix prohibitif de
l'extension du réseau électrique plus les prix chers du carburant en cas d'utiliser un groupe
diesel. Dans ce contexte puiser dans les ressources naturelles locales d’énergies solaires s'avère
une bonne et adéquate solution qui est mis en relief dans ce chapitre par une étude économique
comparative détaillée entre les deux techniques de la production d’électricité, énergie solaire
photovoltaïque et groupe électrogène.
90
Conclusion générale
91
L'énergie solaire est la base de toutes les formes d'énergies conventionnelles et renouvelables.
L'énergie solaire photovoltaïque a de nombreux avantages autant sur le plan environnemental
qu'économique dans la mesure où son utilisation n'émet aucun gaz à effet de serre.
Les travaux présentés dans ce projet sont basées sur l’optimisation de la production d’énergie
électrique photovoltaïque ainsi que son mode de fabrication et son avantage d’utilisation dans
le future comme un remplacent pour les autres modes de production.
A la fin de ce travail en peut résumer notre travail par les points suivants :
- Aujourd’hui, l’énergie photovoltaïque devient progressivement une source d’énergie à
part entière, de plus en plus sollicitée pour produire de l’énergie électrique allant du
domestique à de grandes centrales connectées au réseau.
- La modélisation et la conception d’un module ou générateur PV est une manière d’étude
très important pour analyser le fonctionnent de système PV et voir l’influence de
différents facteurs sur le module surtout la variation de l’éclairement et la température.
- On a vue le principe et l’influence de chaque composant constituant le système PV, puis
on à présenté les modèles de littérature de composant nécessaire dans notre étude tel
que (le champ PV, régulateur, batterie et le convertisseur).
- En fin, nous avons vue de point économie la rentabilité de système PV par rapport à un
groupe électrogène.
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