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LES DICTÉES VOLUME 2

A vrai dire, Papa ne conduisait pas bien du tout. Mais il conduisait vite. Nous étions tous
terrifiés, surtout Maman. Elle occupait toujours le siège avant à côté de lui, avec les deux
plus petits sur les genoux, et passait son temps à attraper le bras de Papa ou à fermer les yeux
d'angoisse. A chaque tournant, elle essayait de faire un bouclier de son corps aux bébés pour
les protéger de ce qu'elle imaginait devoir être la mutilation ou la mort. "Pas si vite, Frank,
pas si vite ", murmurait-elle, les dents serrées. Mais Papa ne faisait pas mine d'entendre.
(L'automobile)

Paul était fils unique. Il était gâté plus qu'on ne saurait le dire:" Je veux ceci, je veux cela! ",
il avait tout ce qu'il voulait. Et il voulait toujours quelque chose: un train électrique, une
automobile à pédales, avec vrais phares et klaxon électrique, un cinématographe électrique,
avec des films en couleur. Un jour, il dit; " Je veux un bateau!"Un bateau, comment? Lui
demandèrent ses parents. Comme "Normandie"? Ou un yacht peut-être? Ou bien un cuirassé
de guerre avec tourelle et canons? Mais Paul secouait la tête: "Je vous dis que je veux un
bateau, un bateau pour aller sur l'eau, un bateau avec mes rames à moi. (L’enfant gâté)

Depuis hier, J'ai une grosse grippe. Ce n'est pas très rigolo. Je me sens fatigué et j'ai mal à la
gorge. Le médecin dit que ce n'est pas grave et que je guérirai vite si je mange beaucoup de
légumes. Moi, je suis gourmand et je préfère l'orangeade, les glaces et les gâteaux.
Heureusement, si je suis sage et gentil, maman m'a promis une guitare électrique. En
attendant, je dois rester allongé dans mon lit. Je regarde les grives et les pigeons qui volent
dans le jardin ou je gonfle mes joues pour faire des grimaces. Pourvu que je n'attrape pas la
rougeole. (La grippe)

J’aimerais être prisonnier sur une île déserte. Un pirate m'aurait laissé là avec un énorme
trésor. Hélas, je ne pourrais le vendre à personne. Pour me nourrir, je mangerais des cerises,
je chasserais les serpents et pêcherais des poissons. Les oiseaux me tiendraient compagnie
et me joueraient de la musique. J'aurais aussi quelques valises et des caisses de boissons.
J’aimerais créer là un jardin avec mille variétés de fleurs. Les taches de couleur feraient une
mosaïque de dessins multicolores. Une eau claire s’écoulerait d’une fontaine située au centre
et une allée de petites pierres circulerait paisiblement parmi les parterres. (Prisonnier)

Le mari de ma sœur a une perruque. C'est le perroquet qui l'a raconté à ma mère mercredi.
C'est sûrement la vérité. Ce perroquet parle comme un marin. Il raconte plein d'aventures très
marrantes. Il parle de corsaires, de pirates et de courage. C'est très bizarre. Il dit aussi des
jurons. Personne ne sait ou il a appris à parler. Il mange des arachides et des marrons grillés.
Parfois, il fait des acrobaties dans sa cage et chante des airs d'opéra. Moi, j’adore ce
perroquet car il me fait rire du soir au matin. (Le perroquet)

Martin voudrait avoir un petit chat. Pas un noir, c'est pour les sorcières. Pas un blanc, c'est
trop salissant. Un roux, ce n'est pas mal du tout. Mais un gris, c'est ce qu'il préfère. Parfois, il
va chez le marchand d'animaux. Il y a aussi des chiots abandonnés, des poissons multicolores
et des oiseaux très jolis. Mais Martin s'arrête toujours près d'un chaton très mignon. C'est son
préféré. Parfois, il le prend dans ses bras. Qu'il est doux ! Il lui a même déjà trouvé un nom.
Si maman est d'accord, il l'appellera Bisou. (Le petit chat)
Hier soir, les voisins ont été cambriolés. Mais, nous, on n'a rien vu et on n'a rien entendu.
Les bandits ont cassé une fenêtre pour pénétrer dans la maison, ont pris de l'argent et ont
aussi emporté la télévision. Ils ont même cherché des bijoux mais il n'y en avait pas. Puis ils
ont dû partir car des gens ont averti la police. Les voisins n'ont pas eu de chance. Hier, on
n'était pas là, on était au cinéma. Et heureusement que les voleurs n'ont pas choisi notre
maison ! On avait justement reçu de nouveaux jeux d'ordinateur.(Les cambrioleurs)

Si j’étais un artiste, je peindrais le monde dans des couleurs vives. Les maisons seraient
rouges, les toits seraient verts. Les portes seraient orange et les cheminées roses. J’aurais un
vélo violet avec des pédales jaunes. L’herbe serait bleu ciel et la mer turquoise. Les arbres et
les feuilles resteraient verts. Les chiens seraient gris-bleu et les chats rouge foncé. Notre
peau serait parme et nos cheveux roux clair. Le monde serait peint de toutes les couleurs de
l’arc-en-ciel. Ce serait joli, n’est-ce pas ? (les couleurs de l’arc en ciel)

Viens admirer mon joli jardin. Les marguerites ont bien poussé, les capucines ont débordé de
leur pot, mais les petites violettes sont encore bien cachées sous les buissons. Pour
profiter de ces jolies fleurs, j'ai dû beaucoup travailler ! Il y a les mauvaises herbes à
arracher, les graines à semer, les plantes à repiquer… Mais, aujourd'hui, j'ai été bien
récompensé, je dois l'avouer. Mes amis m'ont affirmé que j'avais le plus beau jardin de tout
le quartier. Pourquoi ne viendrais- tu pas, toi aussi, l'admirer ? (Mon beau jardin)

Les gens qui ne savent pas apprivoiser les arbres disent que les forêts sont silencieuses. Mais
dès que tu siffles comme un oiseau, tu commences à entendre le bruit que font les arbres :
Des craquements, des feuilles qui se mettent à trembler, des troncs qui se dérident. Il y a
surtout des bruits de sifflement ; parce que les arbres te répondent. Si tu ne fais pas attention,
tu peux croire que ce sont des oiseaux. (Voyage au pays des arbres)

Brice ouvrit la porte et sortit chercher son vélo. Il sourit à l'idée de cette première journée de
vacances. Les poches remplies des trésors habituels, deux billes, quelques vieux
morceaux de gâteaux, un message secret oublié, il cueillit une framboise. Quelle saveur !
(…) Il vit, à cet instant, un hérisson près des salades. Il ralentit, surpris de cette rencontre. En
se penchant pour l'examiner, il ressentit une grande joie : le jardin lui renvoyait toutes les
senteurs de la terre. (Un bonheur simple)

Sur la place de la mairie, l'immense marché bat son plein. Partout les commerçants crient
leur marchandise. À les entendre, ils ont tous la meilleure. Partout les gens sontméfiants,
tâtent les tomates, soupèsent les sachets en fronçant les sourcils. Le long des étalages, tout le
monde se côtoie, se bouscule, discute. Les paniers se remplissent et deviennent de plus en
plus lourds. (Sur la place de la mairie)

Les portes des classes s'ouvrent une à une et la cour s'anime : c'est l'heure de la récréation.
Des enfants courent, d'autres jouent aux billes, d'autres enfin se racontent des histoires. Les
maîtres et les maîtresses surveillent. La sonnerie retentit. Ce moment de gaieté est déjà fini et
il faut retourner en classe. Les rangs disparaissent l'un après l'autre et la cour redevient vide
et silencieuse. (La récréation)

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