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LES DICTÉES EN FRANÇAIS

Ce matin, Simon et sa jeune sœur Alice sont allés à la piscine. Simon est un bon nageur.
Sa sœur l'appelle "le dauphin". Son grand plaisir est de traverser le bassin en nageant sous
l'eau. Ils ont emprunté un matelas flottant au maître nageur, puis Alice a voulu apprendre à
plonger. Dans toute la piscine on entendait les rires et les cris de Simon. Le courage d'Alice a
été récompensé : elle a réussi un superbe plongeon. (À la piscine)

Pas un fil de vent n'agitait les feuilles ; pas une fibre ni une écorce ne craquait ; pas une
brindille ne tombait dans l'eau, cette nuit-là. A quelques doigts de l'eau, ma nuque reposait
dans l'herbe. Je ne bougeais pas ; j'étais bien caché ; je pouvais épier la vie des étangs.
Depuis que j'avais posé ma tête contre la terre, je percevais une faible vibration. Elle était
tiède. (Au bord de l’eau)

Je suis en colère. On m'a volé ma balle. Elle était au milieu du jardin avec ma pelle et mes
billes. Je suis allé à la police de mon village. C'était une belle balle bleue avec des étoiles
blanches. La fille du voisin n'a rien remarqué. Pour me consoler, mon meilleur ami m'a offert
une balançoire et une nouvelle bicyclette. J'ai aussi reçu un colis postal. Il contenait…
devinez quoi ? Une jolie balle pareille à la première. Demain, je la prendrai avec moi à
l'école et je l'attacherai avec une ficelle à mes bretelles ou à ma cheville. (Au voleur)

Demain, dit grand-père, je vous emmènerai au zoo. Vous pourrez y admirer des
animaux de pays lointains : des girafes, des lions, des ours blancs des chameaux et
même, à l'entrée, un panda. Nous achèterons un peu de nourriture que vous jetterez
aux singes. Vous verrez que ceux-là sont vraiment des clowns ! Ils crieront, se
chamailleront, ou feront mille pitreries pour une simple friandise. Je pense que vous
apprécierez cette visite. (Au zoo)

Le plus dur, dans la vie de certaines personnes, c'est de se lever le matin. Julien est un
écolier qui regarde la télévision tard le soir, et qui ne peut pas se réveiller. Ce lundi matin,
c'est encore plus difficile que d'habitude ! Au bout d'un quart d'heure, il parvient à sortir du
lit. Il enfile son pantalon et ses chaussettes qui sont sur la chaise. Il a l’air de sortir de son lit
puis tout à coup il se rend compte de l'heure tardive. Vite ! Pas de déjeuner !
Le maître risque de se mettre en colère. (Se lever le matin)

J’aime me promener dans les bois. Les oiseaux construisent leur nid dans les arbres. Au
printemps, ils pondent des œufs. Les lièvres s'enfuient pour échapper aux chasseurs.
Les hérissons dorment la journée et cherchent de la nourriture pendant la nuit. Ils sont bien
protégés grâce à leurs piquants. Les biches et les cerfs se poursuivent pour jouer.
Un jour, j'ai même vu des renards. Et moi, je ramasse des feuilles, des noisettes, des glands
et des noix. En automne, les feuilles tombent des arbres et je les fais sécher. (Dans les bois)

Les coulisses, c'est l'enfer. Une minute pour changer de chaussures, de chaussettes, de
cravates, de boutons de manchettes, c'est bien peu. Le chef de cabine, tel un metteur en
scène, surveille le défilé à travers une cloison et appelle le mannequin. Un aller-retour sur le
podium, et le voici de nouveau entre les mains des habilleuses et des coiffeuses ; en une
demi-heure, il doit présenter huit ou neuf tenues de manières impeccables. (Défilé de mode)
On a distribué les cahiers de composition. Et, pendant que Monsieur Seurel écrit au tableau
l'énoncé des problèmes, un silence imparfait s'établit, mêlé de conversations à voix basses,
coupé de petits cris étouffés et de phrases dont on ne dit que quelques mots pour effrayer
son voisin…
Monsieur Seurel se retourne de temps en temps, en regardant tout le monde d'un
air à la fois sévère et absent. Et ce remue-ménage cesse complètement une seconde, pour
reprendre ensuite, tout doucement d'abord, comme un ronflement. (En classe).

Roger courut au bois jusqu'à la lisière où il se mit en quête des premières fleurs. Il ne fut pas
difficile de les découvrir devant un amoncellement de ronces à travers lesquelles s'élevaient
de maigres arbustes. Il se résolut à passer de l'autre côté de la haie qu'ils formaient. Malgré
les détours où il dut s'engager, il atteignit la première rangée des hauts arbres qui formaient
la masse du bois. (En forêt)

La fenêtre s’ouvrit lentement et un vieil homme se pencha à la croisée. Il était coiffé du


chapeau noir, rond, à larges bords, des paysans d’autrefois. Un gilet de toile brune dont une
épaisse chaîne de montre retenait les deux parties, une chemise aux manches retroussées,
le col largement ouvert, un mouchoir rouge noué autour du cou. Des cheveux blancs touffus,
une moustache grise bien taillée, un sourire frais, un grand calme lui conféraient une attitude
noble. (Grand-père)

Aujourd’hui, c'est jeudi et j'ai mal au ventre. Tu as mangé trop de chocolats, me dit maman.
Mais moi, il me semble bien que le chocolat ne donne pas mal au ventre seulement le jeudi.
Papa pense que j'invente une raison de rester à la maison au lieu d'aller à l'école, parce que je

suis paresseux. Moi je veux bien être courageux, mais je n'y peux rien: si mon ventre ne
paraît pas l’être. En fait, c'est le jeudi que la maîtresse envoie un élève au tableau pour
corriger les mathématiques, et moi, j'ai très peur d'aller au tableau. (Interrogation)

Les orques ne consomment pas uniquement des proies attrapées sur les côtes. Ils
chassent surtout au large, en pleine eau. Ils émettent alors des sons très brefs,
qu’on appelle des clics. Ces sons ne sont pas destinés au bavardage: ils servent à détecter des
animaux que les orques ne voient pas encore. Les clics se réfléchissent et reviennent vers
l’orque, lui indiquant la présence de sa victime. (Le radar)

Chien nourri et choyé, Igor savait que tous les chiens n’avaient pas cette chance; certains
recevaient plus de coups que de caresses. D’autres vivaient constamment bouclés dans leurs
chenils. Lui-même avait échappé de justesse à ce triste sort, puisque ses parents étaient de
fameux chasseurs. Sa mère surtout était réputée dans la région pour traquer sans relâche
renards et sangliers. (Igor le chien)

A vrai dire, Papa ne conduisait pas bien du tout. Mais il conduisait vite. Nous étions tous
terrifiés, surtout Maman. Elle occupait toujours le siège avant à côté de lui, avec les deux
plus petits sur les genoux, et passait son temps à attraper le bras de Papa ou à fermer les
yeux d'angoisse. A chaque tournant, elle essayait de faire un bouclier de son corps aux
bébés pour les protéger de ce qu'elle imaginait devoir être la mutilation ou la mort.
"Pas si vite, Frank, pas si vite ", murmurait-elle, les dents serrées. (En voiture)

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