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3. Localisation
Leur capacité de connaissance globale et leur expertise constituent une force unique permettent de
livrer l'excellence des projets dans la région.
4. Domaine d’activité
a. Buildings
Leur proposition de valeur réside dans leur capacité à fournir une méthodologie de réalisation de projet
totalement intégrée et basée dans l'Ouest, que ce soit en interne ou en collaboration avec d'autres
membres de l'équipe.
b. Eau et infrastructure
❖ Eau
Poussés par le besoin croissant de remplacer l'infrastructure de gestion de l'eau vieillissante, leurs
clients publics et privés investissent dans le maintien de ces systèmes majeurs. Dans les pays en
développement, il est prévu d’investir des milliards de dollars dans les infrastructures
d’approvisionnement en eau au cours des 20 prochaines années.
JESA propose une solution complète aux problèmes d’eau, de traitement des eaux usées et de
contrôle des inondations de ses clients de la région. Leur connaissance approfondie de l'environnement
réglementaire nous permet d'adapter nos solutions pour aider nos clients à répondre aux besoins de leurs
parties prenantes - de l'investisseur à l'utilisateur final. JESA travaille en étroite collaboration avec les
municipalités sur des projets allant des exigences réglementaires en matière de lutte contre les
débordements d’égouts aux solutions vertes de gestion des eaux pluviales. En abordant des problèmes tels
que la collecte, le traitement et la réutilisation des eaux usées pour nos clients, ils apportent les avantages
de solutions durables, innovantes et économiques pour répondre à leurs besoins.
❖ Infrastructure
Leurs clients déplacent des personnes, des marchandises et des marchandises par voie terrestre,
aérienne, maritime, souterraine et même de montagne, et JESA les aident à y parvenir. Les clients font
confiance à JESA. Être stratégique et pratique ; pour les aider à économiser de l'argent tout en innovant ; et
être sensible à l'environnement et comprendre les préoccupations de la communauté lors de la réalisation
de projets d'infrastructure cruciaux. Leur approche consistant à établir des relations à long terme avec nos
clients nous aide à les aider à atteindre leurs objectifs, dans tous les modes de transport. JESA apporte de la
valeur grâce à des solutions et des services rentables allant de la planification des transports à la
conception, à l'ingénierie et à la gestion de la construction, en passant par l'aménagement du territoire, la
délivrance de permis environnementaux et le soutien de mesures de financement innovantes et de
partenariats public-privé.
d. Energie
La demande mondiale sur le marché de l'énergie continue de croître, les marchés en développement
consommant de l'énergie aussi rapidement que possible. D'importants programmes d'expansion et de mise
à niveau sont en cours en Afrique et dans d'autres parties du monde. Chez JESA, ils répondent aux
priorités de nos clients en matière de solutions rentables, efficaces et de grande qualité, tout en les
accompagnants dans une vaste gamme de projets énergétiques.
Ils proposent ses services dans les différents types de technologies d’énergie renouvelable ; Eolien,
solaire, hydroélectrique, géothermique, JESA construit des installations pilotes, des installations vierges
et les infrastructures associées, et aide les clients à accroître la capacité ou à prolonger la durée de vie des
actifs et des installations existants. Ses consultants expérimentés peuvent vous aider à planifier, prévoir,
développer, diversifier, sous-traiter et réduire vos coûts. Ils fournissent un cycle de vie complet du projet,
de la phase de préfaisabilité d'identification du site, faisabilité, consentement, financement, ingénierie et
construction, exploitation et maintenance à la phase de repowering ou de démantèlement.
JESA comprend parfaitement le cadre réglementaire dans lequel évoluent ses clients, ce qu’il permet
de les aider à planifier à long terme en fonction de leurs besoins et priorités. Ils disposent également de
l'expérience, de la portée géographique et des compétences techniques nécessaires pour aider les clients à
s'étendre dans de nouvelles régions, mettre les installations en ligne, améliorer les mesures de sécurité,
réduire les coûts opérationnels, recommander des plans de reprise après sinistre et mettre en œuvre des
programmes d'énergie renouvelable.
e. Maintenance
Leurs clients investissent dans leurs installations en espérant qu'elles fonctionnent de manière
optimale pendant de nombreuses années. En tant que l’un des contractants les plus importants et les plus
sûrs au monde dans le domaine de l’exploitation et de la maintenance, nos équipes le réalisent.
JESA possède l'expérience et le dévouement nécessaires pour prendre en charge tous les aspects de la
maintenance et de l'exploitation d'installations et d'installations pour de nombreuses industries. La gestion
de la performance des installations et des bâtiments nécessite une gamme complète de services intégrés,
tels que la gestion de site, le soutien aux opérations, l'ingénierie, la gestion de la sécurité, la planification,
la planification, les services qualité, la supervision, les achats, l'administration, l'entreposage, les
expéditions et la logistique, ainsi que les opérateurs et professionnels du matériel qualifiés.
f. Les affiliés
✓ JESA International ;
✓ TEAM Maroc ;
✓ JESA USA ;
✓ JESA Est Africa ;
✓ JESA West Africa.
1. Présentation de la problématique
Le milieu du travail est un endroit que nous fréquentons toute la journée. De ce fait, il doit assurer de
meilleures conditions de travail et de sécurité (CVCD, PB avec protection contre incendie).
La conception correcte des systèmes sprinklers dans l'installation est l'une des choses les plus
importantes affectant la haute efficacité de ces appareils. Pour ce faire, avant de commencer le processus
de conception, il faut choisir la norme de conception la mieux adaptée à la protection de l'espace.
2. Contexte du projet
Le projet dont nous avons travaillé, c’est un projet de centre d’essai d’automobile dont le nom, lieu et
les plans sont privés en raison de confidentialité et sécurité de travail, ce projet est situé au Maroc dans la
région de KHOURIBGA. Le présent rapport concerne la phase Avant-Projet Sommaire (APS)
La deuxième partie de ce travail a pour objectif d’étudier et de faire une analyse comparative pour les
systèmes d’extinction automatiques à eau de type sprinkler suivants la norme américaine NFPA13 et la
réglementation française APSAD R1 et de voir les convergences et les divergences entre ces deux afin
d’étudier et de faire un dimensionnement pour le siège d’OCP de Casablanca.
Tout projet en climatisation débute par le calcul des apports et/ou des déperditions. Pendant l'été les
bilans thermiques sont presque toujours positifs, l'équipement à installer devra combattre ces apports
positifs afin de garantir des conditions d'ambiance confortables.
Dans l'hiver, les bilans thermiques sont le plus souvent négatifs, l'équipement à installer devra
compenser les pertes thermiques afin de garantir des conditions d'ambiance confortables Beaucoup
d'équipements sont conçus pour combattre les apports l'été et les déperditions l’hiver. Citons par exemple
les pompes à chaleur réversibles, les centrales de traitement d'air équipées des batteries à eau glacée et de
batterie à eau chaude ou par des batteries à détente directe, etc. Le chiffrage des apports ou des
déperditions peut être effectué par calcul à partir de méthodes simples ou complexes, la tendance actuelle
est à l’utilisation de plus en plus fréquente de logiciels spécifiques.
Le présent travail est effectué sur deux bâtiments, Ces deux dernières sont constituées des locaux
suivants :
Superficie Hauteur
Bureau Chef atelier 15,00m² 2,6m
Bureau 14,80m² 2,6m
Bureau technicians 105,20m² 2,6m
Client A 18,20m² 2,6m
Client B 18,20m² 2,6m
Bâtiment 1
Banque d'accueil 32,60m² 2,6m
Rouleurs 18,80m² 2,6m
Salle 1 28,50m² 2,6m
Salle 2 13,70m² 2,6m
Salle de culte 24,00m² 2,6m
Atelier A 301,92m² 6,3m
Atelier B 281,96m² 6,3m
Piéton 438,19m² 7m
Open space 62,99m² 13m
Salle de réunion 17,61m² 2,6m
Bâtiment 2
a. Caractéristiques du site
Site KHOURIBGA
Altitude 785
Longitude -6.9 °
Latitude 32,88
Les conditions de base de la ville de KHOURIBGA sont décrites dans le tableau ci-dessous :
d. Caractéristiques du local
❖ Coefficient de transfert
Les coefficients de transfert surfacique des parois sont représentés dans le tableau ci-
dessous :
Coefficient de Transmission
Coef Thermique
Types de paroi
W/m².K
Façades 1,2
Toit 1,7
Cloison 0,82
Fenêtres et portes fenêtres 5,8
FACTEUR SOLAIRE 0,7
❖ Occupation
L’occupation est en fonction du nombre de poste de travail, le tableau 6 décrit l’occupation dans
chaque local.
Occupation
B Chef atelier 3
Bureau 3
Bureau technicians 16
Client A 3
Client B 3
Bâtiment 1 Banque d'accueil 3
Rouleurs 2
Salle 1 4
Salle 2 2
Salle de culte 2
Atelier A 10
Atelier B 10
Piéton 6
Open space 8
Salle de réunion 12
Bâtiment 2
Local entretien 2
Local info 2
Local élec 2
Banc DCHM 6
Machinerie 4
Bureau 1
Les valeurs d’apports sensibles et latents pris pour le calcul sont décrites dans le tableau 7 :
❖ Renouvellement d’air
Les débits d’air neuf hygiénique respectent à minimales prescriptions sont les suivants :
➢ Pour les apports dus à l’éclairage, on a travaillé avec une valeur de 20W/m2,
➢ Pour les apports dus aux machines électriques dans les ateliers, la puissance est estimée à 2000
W.
Les débits d’air vicié à extraire à partir les sanitaires et les vestiaires qui ne comportent pas des
ouvrants donnant directement sur l’extérieur, la ventilation est assurée par les extracteurs donnant vers
l’extérieur. L’extraction des sanitaires respectent à minima les prescriptions suivantes :
Débit minimal
Désignation des locaux
d'extraction
Cabinet d’aisance 30m3/h
Douche isolée 45m3/h
Douche + cabinet d’aisance 60m3/h
Douches groupées 30m3/h
Lavabos groupés : 10m3/h
Urinoirs groupés 15m3/h
Les moteurs thermiques des voitures dans les centres d’essai émettent des polluants à l’échappement,
il faut alors prévoir un système d’extraction de ces gaz d’échappement.
Lorsque l’installation à climatiser à une taille importante (le cas de notre projet) et que cela
nécessite de garantir des conditions de fonctionnement précises, Les calculs des bilans thermiques bases
sur les relations présentées dans cette paragraphe ne se font plus manuellement, il doit être confié à un
bureau de contrôle spécialisé qui effectuera les calculs, à l’aide d’un logiciel de calculs informatisés
(HAP dans notre cas) tenant compte bien sûr des conditions climatiques de base locales.
Un bilan manuel a été effectué sur un atelier qui appartient au bâtiment 2 afin de le comparer avec le
résultat obtenu par le HAP et valider le calcul par ce logiciel.
1. Calcul manuel
𝑸(𝒎𝒖𝒓) = 𝑲 × 𝑺 × ∆𝑻𝒆
Avec :
Où :
Suivant les tables on trouve, Les tableaux 10, 11, 12 et 13 illustrent les apports obtenus par
transmission dans les murs extérieurs, les cloisons, le vitrage et ainsi que dans les portes.
Surface
Orientation DT (°C) Apport (W)
(m²)
N 163,9 7 1376,76
Mur extérieur E 92,1 8 884,16
O 140,5 12 2023,2
Toiture H 438,2 35,6 26519,864
Coefficient
Surface Apport Apport Coefficient de Apport
Orientation de
(m²) rayonnement convection rayonnement (W)
protection
N 8,64 36 55 0,25 1 552,96
Vitrage
O 5,76 360 63 0,25 1 881,28
L’apport par les occupants est obtenu par les deux formules ci-dessous :
𝑸𝒔 = 𝑵 × 𝑪𝒐𝒄𝒄𝒖𝒑𝒂𝒏𝒕 × 𝒒𝒔
𝑸𝒍 = 𝑵 × 𝑪𝒐𝒄𝒄𝒖𝒑𝒂𝒏𝒕 × 𝒒𝑳
➢ N : nombre d’occupants
➢ 𝐶𝑜𝑐𝑐𝑢𝑝𝑎𝑛𝑡 : Coefficient de correction qui tient compte de la durée d’occupation
➢ 𝑞𝑙 : Chaleur latente dégagée par des occupants (W/pers)
➢ qs : Chaleur sensible dégagée par les occupants (W/pers).
L’apport par éclairage est calculé en multipliant le flux des appareils par la surface de la
chambre :
𝑸é𝒄𝒍𝒂𝒊𝒓𝒂𝒈𝒆 = ∅ × 𝑺
Le tableau 14 illustre les apports obtenus par les occupants, éclairage et les équipements électriques.
Apport (W)
Sensible 519
Occupants
Latente 799
Éclairage 8764
Équipements électriques 2000
Pour éviter tout type de risque dans le calcul on ajoute une quantité de sécurité généralement on prend
le facteur de sécurité = 10%, la charge totale sans ventilation devient :
Apport (W)
Sensible 63808,51
Latente 799,80
Totale 64608,31
Totale 10% 71069,14
Avec :
➢ 𝑞𝑣𝑖𝑛𝑓 : Débit volumique d’air sec d’infiltration ou de ventilation directement introduit dans le
local climatisé (m3/s)
➢ 𝑡𝑒𝑥𝑡 , 𝑡𝑖𝑛𝑡 : température de l’air respectivement extérieure et intérieure (J/Kg as)
➢ 𝑟𝑒𝑥𝑡 , 𝑟𝑖𝑛𝑡 : Teneur en humidité de l’air respectivement extérieure et intérieure (Kg/Kg as).
Les valeurs des enthalpies et des teneurs en humidité sont déterminées d’après le diagramme de l’air
humide, connaissant les conditions intérieures de base des locaux à climatiser.
Apport (W)
Sensible (W) 1890
Ventilation
Latente (W) 866,4
Le tableau 17 montre l’apport total obtenu par le calcul manuel en tenant compte la ventilation.
Apport (W)
Sensible 72079,3654
Latente 1746,18
Totale 73825,5454
Le résultat de bilan thermique de l’atelier Banc d’impact fournis par le HAP est le suivant :
3. Erreur relative
Après qu’on a calculé les charges manuelles et par HAP on remarque un petit taux d’erreur on le
résume dans le tableau ci-dessous :
L’erreur de 8.3% est admissible sachant qu’elle peut arriver jusqu’au 10%.
Après le suivi de chaque local des deux bâtiments et en rassemblent les informations nécessaires dont
nous être utiles dans nos calculs. Le tableau 19 résume les valeurs du bilan d’été trouvées par le logiciel
HAP (le bilan de chaque local issu par le logiciel HAP est dans l’annexe A).
Eté (W)
Bâtiment Niveau Local
Sensible(W) Latente(W) Totale(W)
Atelier A 38598 870 39468
Le chauffage et la climatisation des bureaux seront assurés par un système DRV. Ce système à volume
de réfrigérant variable sera refroidi par air et utilisera en détente directe un caloporteur inoffensif pour la
couche d'ozone type R410a comme élément de transport thermique pour le chauffage et la climatisation.
L’installation sera composée de plusieurs unités extérieures (UE) et de plusieurs unités intérieures (UI).
Le Roof Top est un système adapté pour la climatisation des bâtiments type de grandes surfaces et
c’est la solution technique qui convient le mieux aux attentes des ateliers.
a. Méthode de dimensionnement
Pour dimensionner la totalité des réseaux aérauliques, nous avons les dimensionner par deux
méthodes :
❖ la première consiste à faire une note de calcul qui donne le diamètre, la vitesse et la Pdc
dans chaque tronçon ;
❖ la deuxième consiste à dimensionner et tracer la totalité des réseaux aérauliques à l’aide de
logiciels REVIT en se basant sur l’équation de Colebrook et ceci en introduisant
seulement le débit d’air existant et en choisissant la vitesse d’air et/ou la perte de charge
linéaire souhaité et pour chaque tronçon REVIT donne la perte de charge linéaire avec le
diamètre correspondant.
NB :
Dans les réseaux de soufflage et de reprise on a utilisé les deux types de conduites :
❖ des conduites de gaines circulaires où il y a une faible demande de débit car leurs
emplacements sont rapide dans les salles de réunion et bureaux et sont plus légers et
économiques.
❖ des conduites rectangulaires au niveau des ateliers puisqu’il y a une demande d’air neuf
importantes.
b. Réseau CVC
La figure 10 schématise le positionnement des roofs-top avec la distribution aéraulique dans les deux
ateliers du bâtiment 2.
Les figures 11 et12 schématisent la distribution aéraulique et hydraulique dans les bureaux des
bâtiments 1 et 2.
c. Réseau VMC
Le débit d’extraction et le diamètre conseillés dépendent du type de véhicule utilisé dans le garage.
Le tableau 20 donne le débit et le diamètre nécessaires pour l’extraction des gaz d’échappement.
Dans notre situation, les voitures dans le centre d’essai sont considérées comme des véhicules légers,
3
ce qui donne un débit de 400 𝑚 ⁄ℎ et un diamètre de raccordement de 100 mm.
Le réseau global des gaines dans les deux bâtiments sont présentés dans les figures 17 et 18.
3. Sélection du matériel
La sélection des équipements de refroidissement, ventilation a été effectué en se basant sur le travail
précédent, ce dernier nous a permis de collecter plusieurs paramètres tels que la puissance, le débit, la
perte de charge…etc dont nous avons besoin pour la sélection.
Le tableau ci-dessous montre les différents équipements utilisés au niveau des deux bâtiments :
DESIGNATION NOMBRE
SPLIT MURAL FROID SEUL 2,6kW 2
UE DRV 40kW 1
UI DRV CASSETTE 2,8 kW 7
UI DRV CASSETTE 4,5 kW 2
Bâtiment 1
UI DRV GAINABLE MP 3,6 kW 2
ROOF TOP 41,5 kW "RAFRAICHISSEMENT" 2
Ventilateur de Gaine VMC 280m3/h 2
Caisson d’extraction des gaz 1300m3/h 2
CAISSON AIR NEUF 1680 m3/h 1
SPLIT MURAL FROID SEUL 2,6kW 2
SPLIT MURAL 2.6 kW 1
Split MURAL 7,1kW 2
SPLIT CASSETTE 3,6 kW 4
B
ROOF TOP 87 kW "T° INTERIEUR 22°C" 2
Caisson d’extraction des gaz 1300m3/h 2
CAISSON D'EXTRACTION VMC 600m3/h 1
CAISSON AIR NEUF 600 m3/h 1
V. Etude technico-économique
Le bilan de puissance électrique permet de savoir la puissance électrique totale nécessaire pour ces
bâtiments, ces données permettent aux électriciens de choisir la section de câble nécessaire et autres
données électriques
BILAN ELECTRIQUE
Bât 1
PUISSANCE PUISSANCE
Emplacement
Niveau DESIGNATION Qté ABSORBE PAR ABSORBE TENSION
Matériels
UNITEE TOTAL
Caisson air neuf
Qv:1680m3/h Terrasse 1 1 1 220
Caisson Extraction des gaz
d'échappement
Qv:1300m3/h Terrasse 2 1,5 3 220
TERRASSE PAC
Pui 43kW Terrasse 2 20 40 380
Split Système
G-EXT 2,6 KW Terrasse 2 0,8 1,6
Groupe DRV
Puissance 40 KW Terrasse 1 11,1 11,1 380
PUISSANCE PUISSANCE
Emplacement
Niveau DESIGNATION Qté ABSORBE PAR ABSORBE TENSION
Matériels
UNITEE TOTAL
Caisson air neuf
Qv : 600m3/h Terrasse 1 1 0,5 220
Caisson Extraction des gaz
d'échappement
Qv : 1300m3/h Terrasse 2 1,5 3 220
PAC
Pui 87kW Terrasse 2 40 80 380
TERRASSE
Caisson Extraction VMC
Qv:600m3/h Terrasse 2 0,5 0,5
Split système
G-EXT 7,1 KW Terrasse 2 3 6 220
Avec ces données nous avons fait un calcul sur la consommation mensuelle pour les deux bâtiments.
D’après ce tableau et l’étude précédente, cette consommation appartient à la 4éme tranche, Donc le prix
d’un 1 kWh égale 1,4903 DH.
On conclut que le cout de production d’un kilowatt pour les deux bâtiments en DH est de 93298.74 DH.
La sécurité des personnes et des biens contre l’incendie doit être prise en compte dès la conception des
bâtiments, les éléments de construction devant être aptes à résister à l’action du feu. Des moyens de
prévention sont mis en œuvre pour éviter la naissance d’un incendie, son développement et sa
propagation. Il existe plusieurs moyens pour la lutte contre l’incendie tel que les systèmes d’extinctions
manuelles à eau (RIA) et les extincteurs ... etc.
Les professionnels du bâtiment doivent se conformer aux normes de sécurité pour les bâtiments.
II. Désenfumage
Les fumées et les gaz chauds générées par un incendie gênent et empêchent l’évacuation des
personnes et l’intervention des équipes de secours, il faut donc un désenfumage qui permet de
l’évacuation des fumés dans certaines situations.
Cette évacuation des fumées contribue à limiter l’augmentation de température à l’intérieur des locaux
et à éviter l’embrasement généralisé.
Conformément au règlement de sécurité d’incendie (IT246), les locaux de plus de 300 m² en rez-de-
chaussée et en étage, ainsi que les locaux de plus de 100 m² aveugle seront désenfumés.
En appliquant la règle, dans notre cas le désenfumage dans ces deux bâtiments sera appliqué sur 3
Ateliers qui sont :
a. Principe de fonctionnement
Le désenfumage par tirage naturel est réalisé par des évacuations de fumée et des amenées d'air
naturelles communiquant soit directement, soit au moyen de conduits, avec l'extérieur et disposées de
manière à assurer un balayage satisfaisant du volume concerné.
c. Amenées d'air
Superficie
Atelier A 301,92m²
Piéton 438,19m²
Banc DCHM 488,94m²
Dans le cas où la superficie des locaux à désenfumer n'excède pas 1 000 m² (le cas présent), la surface
utile des évacuations de fumée (SUE) doit correspondre au 1/200 de la superficie du local mesurée en
projection horizontale.
Superficie SUE
Atelier A 301,92 m² 1,5096 m²
Piéton 438,19 m² 2,19095 m²
Banc DCHM 488,94 m² 2,4447 m²
La surface libre totale des amenées d'air d'un local doit être au moins égale à la surface géométrique
(SUE/Cv).
Un robinet d’incendie armé (RIA) est un équipement de premier secours pour lutter contre le feu,
utilisable par un personnel qualifié ou non.
L'objet d'une installation de RIA est de permettre une première intervention dans la lutte contre
l'incendie en attendant que des moyens plus puissants puissent être mis en œuvre.
Suivant la notice de sécurité, l’établissement relève du code de travail est donc classé : ERT «
Etablissement Recevant des Travailleurs »
Des robinets d’incendie armés de DN 33 seront répartis dans les différents locaux des deux bâtiments
de telle façon à ce que chaque point soit atteint par 2 jets de lance. La tuyauterie sera en tube acier
galvanisé (TAG) dans la partie apparente et en PEHD PN16 dans la partie enterrée.
L’alimentation en eau des bâches est réalisée depuis le réseau extérieur (Réseaux Eau industriel) via
un réseau de tuyauterie en PEHD PN16. Depuis ces bâches, un groupe de surpression, comportant des
pompes installées dans le local technique assure l’alimentation des RIA de l’ensemble des bâtiments.
Les RIA sont répartis de tel sort à jamais excéder une distance de 30 mètres pour atteindre le plus
proche. Le nombre de RIA à prendre en considération lors du calcul est en fonction de RIA de
l’installation, le tableau 27 spécifie le nombre de RIA pour le calcul.
Les figures 21 et 22 schématisent la distribution des RIA dans les deux bâtiments conformément aux
prescriptions.
La capacité utile de la source d'alimentation doit, en tout état de cause, être toujours supérieure ou
égale à 10 m3. Dans ces conditions, les valeurs minimales de pression calculées au RIA le plus défavorisé,
à un diamètre minimal déterminé et pour un débit minimal correspondant.
1. Bac à sables
Des bacs à sable seront posés à proximité de chaque entrée des ateliers.
Elles seront avec couvercle et pelle, en tôle d’acier galvanisé traité, peinture rouge incendie, capacité
100 litres.
Les extincteurs seront installés sur l’ensemble des bâtiments répartis à chaque niveau, disposé près de
chaque accès à une circulation horizontale et dans chaque local technique à risque.
Ces appareils doivent permettre au personnel et au public d’intervenir immédiatement au début d’un
incendie. Ils doivent :
Les extincteurs portatifs chargés de poudre ABC à raison d’une unité par fraction de 200 m² de
surface, sans jamais excéder une distance de 15 mètres pour atteindre la plus proche.
I. La plomberie sanitaire
La conception de l’installation de plomberie sanitaire est prévue de manière à assurer aux bâtiments,
l’alimentation en eau froide et en eau chaude sanitaire ainsi l’évacuation des eaux usées et des eaux
pluviales en garantissant les conditions du client et les exigences des normes en vigueur en pression et en
température aux différents points de consommation.
Le diamètre d’une canalisation dépend du débit à assurer ainsi que de la vitesse de circulation de l’eau
dans la canalisation. Cette dernière doit être suffisante pour pouvoir assurer un confort d’utilisation de
l’eau aux différents points de puisage. Dans le même temps, une vitesse excessive peut provoquer des
phénomènes d’érosion des surfaces internes de la canalisation, des problèmes de gêne acoustique
(sifflements, bruit de coup de bélier…).
Les débits et les diamètres minimaux à adopter pour dimensionnement du réseau de l’eau chaude et
l’eau froide sont les suivants :
La pression du réseau d'eau devra être comprise entre 1 et 3 bars à tous les points de puisage.
Lorsque le nombre d’appareil installé est inférieur ou égal à 5, le calcul s’effectue en fonction de
nombre d’unité de chaque appareil qui sont décrit dans le tableau 32.
Après le choix des unités selon les appareils à installer (tableau 29), on passe à calculer la somme des
unités choisies.
En fonction de la somme des unités, choisissez le diamètre minimal intérieur d’alimentation du tube à
installer selon le matériau à partir de la courbe suivante :
Où :
Dans le cas où le nombre des appareils à installer est supérieur à 5, le débit dans les appareils sanitaire
est à ajouter à la somme des débits obtenus pour les autres appareils après application du coefficient de
simultanéité qui correspond correspondant à la formule :
0,8
𝑌=
√𝑋 − 1
La Ndc qui représente le calcul et le dimensionnement des diamètres d’alimentation sera présenté dans
l’annexe A.
Le raccordement des bâtiments sera réalisé par des tubes PEHD enterrées.
Le réseau intérieur de l’eau froide sanitaires et l’eau chaude sanitaire sera distribué comme suite :
❖ le réseau d’eau potable sera en PPR dans les nappes principales et les colonnes montantes ;
❖ les tronçons à l'intérieur des salles d'eau seront prévus en polyéthylène réticulé (PER) passé dans
la gaine annelée entre les collecteurs et les appareils sanitaires ;
❖ les vannes seront prévues dans les nappes, les colonnes montantes, les collecteurs de distribution
d'eau froide et d’eau chaude et les départs des appareils sanitaires.
❖ production instantanée ;
❖ production semi-instantanée ;
❖ production semi-accumulation ;
❖ Production en accumulation.
Etant donnée la faible demande d’ECS pour ce type de bâtiment, la production ECS des blocs
sanitaires sera assurée par des accumulateurs électriques de différentes tailles, suivant le besoin en ECS a
assurée. La consommation en ECS est principalement dans les lavabos et les douches.
Le tableau 33 indique le nombre des personnes utilisant les appareils sanitaires au niveau de chaque
bâtiment :
Selon le DTU, les besoins en ECS pour l’usage collectif sont estimés de :
Quel que soit le système de production, la puissance à fournir en kW se calcule selon la formule
suivante :
Les différents termes qui apparaissent dans les deux formules sont :
❖ La température maximale d’ECS produite aux profils de puisages (lavabo et douche) est :
Tc=50°C
❖ La température de stockage d’eau dans l’accumulateur est : Tp = 60 °C
❖ Température moyenne d’eau froide (déterminée à partir du logiciel Tecsol) est : TF = 18,85°C
❖ Le temps de réchauffage pour les systèmes d’accumulation est de 8h
❖ Le coefficient de stockage est de 1.05
❖ Le coefficient de foisonnement est de 0.78.
Le dimensionnement s’effectue avec la NDC qui sera présenté dans l’annexe A tous en respectant les
prescriptions mentionnées au-dessus.
La conception et le calcul des installations d’évacuation gravitaire des eaux usées et des eaux vannes
dans les bâtiments sont visés par la norme DTU 60.11.
Une fois distribuée et consommée, c’est-à- dire après avoir été usée, 1’eau doit être rejetée dans de
bonnes conditions.
Les eaux à évacuer sont désignées par le terme générique d’eaux usées, qui correspond à toutes
combinaisons d’eaux en provenance d’activités domestiques, industrielles ou commerciales, d’eaux de
ruissellement, et accidentellement d’eaux d’infiltration. On définit également les eaux usées ménagères
qui ne regroupent que l’évacuation d’appareils sanitaires (baignoires, douches, lavabos, éviers…) à
l’exclusion des eaux en provenance des toilettes ou urinoirs.
Les eaux vannes sont les eaux usées contenant exclusivement les matières fécales, l’urine et le papier
toilette.
Les canalisations doivent assurer l’évacuation rapide et sans stagnation des eaux usées provenant des
appareils sanitaires et ménagers. L’évacuation des eaux usées ménagères et des eaux vannes se fait dans
des conduites et des colonnes de chute séparées.
Pour le dimensionnement des conduits d’évacuation, on tient compte des éléments suivants :
Cette partie traite les installations d’eau pluviales. Le débit d’eaux pluviales récolté dépend de la
surface de toiture concernée et peut être calculé selon la formule suivante :
𝑸=𝒓×𝑺
Où :
On peut admettre une section d’écoulement d’une hauteur égale au 7/10 du diamètre. Les descentes
d'eaux pluviales auront pour diamètre intérieur minimal 100 mm. Le calcul dans ce projet est pour une
intensité pluviométrique de 0,05 l/s/min
a. Toiture plane
Pour les surfaces en plan, le DTU 60.11 précise des diamètres nominaux à mettre pour les moignons
cylindrique et tronconique qui dépendent de la surface en plan (voir tableau 35),
L’eau pluviale sera évacuée par des moignons tronconique raccordé à un tube de type PVC.
Les tableaux 33 et 34 donnent les diamètres de descente d’eau pluviale en France métropolitaine.
Tableau 36 Diamètres de descentes des eaux pluviales des toitures plans dans le bâtiment 2.
H/D Diamètres
Q Q EP
GT Désignation
S(m²) poste tronçon Qréel
NIVEAU chutes 7 Calculés Adoptés Nature
l/s/m² l/s l/s 10 mm mm Tube
EVACUATION EP (MOIGNON TRONCONIQUE)
DESCENTES
Toiture 1 EP-1 324m² 0,05 16,20 16,20 x 170 200 PVC
Toiture 2 EP-2 324m² 0,05 16,20 16,20 x 170 200 PVC
Toiture 3 EP-3 288m² 0,05 14,40 14,40 x 160 160 PVC
Toiture 4 EP-4 288m² 0,05 14,40 14,40 x 160 160 PVC
Q Q EP H/D Diamètres
GT Désignation poste tronçon Qréel
S(m²)
NIVEAU chutes 7 Calculés Adoptés Nature
l/min/m² l/s l/s 10 mm Mm Tube
EVACUATION EP (MOIGNON TRONCONIQUE)
DESCENTES
Toiture 1 EP-1 94m² 0,05 4,70 16,20 x 100 110 PVC
Toiture 2 EP-2 160m² 0,05 8,00 16,20 x 120 125 PVC
Toiture 3 EP-3 96m² 0,05 4,80 14,40 x 100 110 PVC
Toiture 4 EP-4 94m² 0,05 4,70 14,40 x 100 110 PVC
❖ De la pente ;
❖ De la section ;
❖ De la forme ;
❖ De la longueur.
Pour les gouttières et chéneaux (carrés, rectangulaires et triangulaires), le débit d'eaux pluviales doit
être calculé au moyen de la formule suivante qui tient compte de la section et de la forme de la gouttière
ou du chéneau :
𝑄𝐿 = 0,9 × 𝑄𝑁
Où :
❖ QL est le débit d'eaux pluviales de la gouttière ou du chéneau sans pente, en litres par seconde
(l/s) ;
❖ QN est le débit admissible (en l/s) de la gouttière ou du chéneau calculé par la formule :
Avec :
Cette formule s’applique aux gouttières et chéneaux dont la longueur est inférieure ou égale à 50 fois
leur hauteur d’eau calculée au sens de la norme NF EN 12056-3. Au-delà, le débit d’eau pluviale QL est
multiplié par un coefficient d’évacuation FL défini dans le tableau 38.
❖ Exemple de calcul
Ici w=4 cm. On a donc L/w= 17,5/0,04 = 437 soit FL= 0,63 (voir tableau ci-après)
L : Longueur du chéneau
𝐴𝑤 = 207,03𝑐𝑚²
1. Incendie
Un incendie est un feu non maîtrisé, ni dans le temps, ni dans l'espace. La caractéristique d'un
incendie est de pouvoir s'étendre rapidement et occasionner des dégâts généralement importants. Ses
conséquences sont destructrices tant sur l'environnement dans lequel il évolue que sur les êtres vivants
qu'il rencontre.
Pour qu’un incendie se produise dans un espace, il faut la présence de trois éléments essentiels :
l’oxygène, le combustible et la chaleur, ce qu’on appelle le triangle de feu.
La force des systèmes d‘extinction par dioxyde de carbone réside dans la lutte rapide et efficace
contre le feu. Ils agissent par étouffement. Le principe consistant à abaisser la teneur en oxygène aux
alentours du foyer jusqu’à un niveau où la flamme ne peut plus se développer.
Le FM-200 (aussi connu sous les noms HFC-227ea, FE-227, RT-227) est un gaz inhibiteur de
seconde génération destiné à empêcher la réaction de combustion. Il git principalement par le mécanisme
physique de l’absorption de la chaleur et par l’inhibition de la réaction en chaîne responsable de la
combustion, sans pour autant abaisser de manière significative la teneur en oxygène de l’air.
L’IG-55 (argonite ou argo 55 en appellation commerciale) est un gaz composé d’un mélange de 50%
d’argon et de 50% de nitrogène. C’est un gaz incolore, inodore, non électriquement conducteur, dont la
masse volumique est approximativement la même que celle de l’air.
L’IG-55 éteint en diminuant le niveau d’oxygène dans un local de 20 à 12 – 15% en volume et avec
de telles concentrations, le feu ne peut plus se développer, mais les personnes présentes dans le local
peuvent toujours y respirer normalement. Il est le produit d’extinction par excellence pour les lieux
occupés par du personnel.
Tout comme le FM-200, l’IG55 est utilisé pour protéger des produits et/ ou des matériaux de très
grandes valeurs sur lesquels l’eau ne peut pas être utilisée comme :
Une mousse est un mélange hétérogène d'air et d'eau, obtenu à l'aide d'un agent émulseur. Cet
assemblage de bulles, plus léger que les liquides, est déposé dans des volumes clos, isolant les
combustibles de l’air.
1. Définition
Système intégré les tuyauteries enterrés et suspendues, conçus à des fins de protection contre
l’incendie et conformément aux normes techniques de protection contre l’incendie. L’installation
comprend au moins une alimentation en eau automatique qui dessert un ou plusieurs systèmes. La partie
aérienne du système sprinkler est un réseau de tuyauterie pré-calculées ou hydrauliquement calculées
installées dans un bâtiment, une structure ou une zone, généralement aérien, et auxquels les sprinklers
sont fixés selon un modèle. Chaque système possède une vanne de contrôle située sur une colonne
montante ou sur sa tuyauterie d’alimentation. Chaque système sprinkler comprend un dispositif
déclenchement une alarme lorsque le système fonctionne. Le système est généralement déclenché par la
chaleur d’un incendie et arrose alors la surface en feu.
L’installation et la maintenance de systèmes sprinklers sont encadrées par diverses normes. Ces
normes peuvent être de portée internationale, européenne, ou française. Elles couvrent l’ensemble des
phases de la vie de ces systèmes, de leur conception à leur maintenance.
Elles donnent les éléments qui permettent de rédiger le cahier des charges spécifiques d’une
installation grâce à une classification des risques, à des prescriptions relatives aux sources d’eau, aux à
utiliser, mais aussi à l’extension des systèmes existants.
❖ Réglementation APSAD R1
Les règles APSAD (Association Plénière des Sociétés d’Assurance Dommage) sont des référentiels
techniques rédigés en concertation avec les différents acteurs de la sécurité. Elles répondent aux
exigences des assureurs et sont souvent des documents de référence pour les certifications de service. Elle
n’est applicable qu’en France.
❖ Le code NFPA13
❖ La règle NF EN 12845
La règle NF--EN 12845 est une règle européenne très proche de la règle
APSAD R1. Par exemple, cette règle oblige la protection, par un moyen
d’extinction automatique à eau type sprinkler, des Établissements Recevant
du Public (ERP) de plus de 3000 m².
3. Types d’installations
Les installations sous eau sont destinées à être mises en place dans les locaux où il n’existe aucun
risque de gel et lorsque la température ambiante n’excède pas 95 °C.
Système sprinkler utilisant des sprinklers automatiques reliés à un système de tuyauteries contenant
de l’air ou de l’azote sous pression, dont l’évacuation permet à la pression d’eau d’ouvrir une vanne,
appelée clapet d’alarme sous air. L’eau envahit ensuite le réseau de tuyauteries puis s’écoule par les têtes
qui se sont ouvertes.
Ce type d’installation n’est autorisé que dans les locaux exposés au gel ou dans les endroits dont les
températures excèdent 95 °C.
c. Système déluge
Une installation de type déluge est une installation dont le réseau de protection est équipé de sprinklers
ou pulvérisateurs ouverts, donc sans éléments thermosensibles.
L’ouverture du poste de contrôle permet l’arrosage par tous les sprinklers raccordés sur ce poste de
contrôle. Le dimensionnement des sources d’eau se fait alors sur la base de scénarios de déclenchements
simultanés de postes de contrôle.
Les installations de ce type sont destinées à la protection de risques spéciaux où des feux à
développement rapide et intense sont à craindre. Pour ces types de feu, il est nécessaire d’arroser
immédiatement la totalité d’une zone déterminée.
Les conditions d’activité ou des risques spéciaux peuvent nécessiter le déversement rapide de
grandes quantités d’eau et, en pareil cas, des systèmes déluge peuvent être nécessaires.
d. Système à pré-action
Les postes à pré-action sont notamment utilisés afin d’éviter les dégâts des eaux en cas d’ouverture
intempestive d’une tête sprinkler. Ces systèmes nécessitent en parallèle la mise en place d’un dispositif de
détection (détection automatique d’incendie ou réseau pilote). Le réseau en aval du poste de contrôle est
maintenu sous air et l’envahissement des réseaux est asservi à une ou plusieurs détections.
e. Système antigel
Systèmes de sprinkler sous eau doté de sprinklers automatiques reliés à une alimentation en eau
contenant une solution d’antigel et connectés à un système de tuyauteries. Dès le déclenchement des
sprinklers ouverts par la chaleur d’incendie, la solution d’antigel est déversée, suivie par l’eau.
4. Têtes sprinklers
a. Définition
b. Sprinkler conventionnel
Les sprinklers conventionnels sont conçus pour produire une projection d’eau dans toutes les
directions, une partie de l’eau étant projetée au plafond.
Ces sprinklers arrosant initialement 40 à 60 % de la quantité d'eau vers le bas. Ces têtes sont
aujourd’hui rarement mises en place sur des nouvelles installations. Les types de sprinkler conventionnel
qui existent sont montrés dans la figure 42
c. Sprinkler spray
Les sprinklers spray sont conçus pour produire une projection d’eau uniquement vers le bas. C’est un
type de sprinkler homologué pour sa capacité à contrôler une large gamme de risques incendie.
d. Sprinkler ouvert
e. Sprinkler mural
Sprinkler dans lequel tout ou partie du corps est assemblé dans un coffret encastré.
Type de sprinkler Fast-Reponse avec un RTI (reponse time index) inférieur ou égal à 50 (mètres-
secondes)1/2.
Type de sprinkler à application spécifique capables de déverser d’importantes quantité d’eau sous
forme de grosses gouttes caractéristiques et homologué pour sa capacité à contrôler l’incendie dans le cas
de risque d’incendie particulièrement élevé.
j. Sprinkler résidentiel
Type de sprinkler Fast-Response spécifiquement recherché pour son aptitude à augmenter les
chances de survie dans la pièce où se trouve un foyer d'incendie et homologué pour être utilisé dans le
cadre de la protection des unités d'habitation.
Type de sprinkler spray, homologué en fonction du risque pour fonctionner avec un nombre donné
de sprinklers à une pression nominale requise.