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Figure 3 ; Historique de JESA de 1999 à 2008.

Figure 4 ; Historique de JESA jusqu'à 2013.

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Figure 5 ; Historique de JESA jusqu'à 2017.

3. Localisation

Leur capacité de connaissance globale et leur expertise constituent une force unique permettent de
livrer l'excellence des projets dans la région.

Figure 6 ; JESA dans le monde.

4. Domaine d’activité

a. Buildings

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Leur service Bâtiments et Infrastructures compte plus de 250 professionnels talentueux travaillant en
Afrique. Ces services couvrent l’ensemble du cycle de vie du projet - de la conception à la planification
générale en passant par les études techniques, la conception détaillée, les achats et la gestion de projet et
de construction. JESA desservent divers marchés, notamment des organismes et ministères
gouvernementaux, des établissements de santé, de l’éducation, de l’habitat, de l’hôtellerie, de la vente au
détail, des industries, des industries manufacturières, des sites stratégiques, des villes et des grandes villes
d’aménagement du territoire (technopoles).

Leur proposition de valeur réside dans leur capacité à fournir une méthodologie de réalisation de projet
totalement intégrée et basée dans l'Ouest, que ce soit en interne ou en collaboration avec d'autres
membres de l'équipe.

b. Eau et infrastructure

❖ Eau

Poussés par le besoin croissant de remplacer l'infrastructure de gestion de l'eau vieillissante, leurs
clients publics et privés investissent dans le maintien de ces systèmes majeurs. Dans les pays en
développement, il est prévu d’investir des milliards de dollars dans les infrastructures
d’approvisionnement en eau au cours des 20 prochaines années.

JESA propose une solution complète aux problèmes d’eau, de traitement des eaux usées et de
contrôle des inondations de ses clients de la région. Leur connaissance approfondie de l'environnement
réglementaire nous permet d'adapter nos solutions pour aider nos clients à répondre aux besoins de leurs
parties prenantes - de l'investisseur à l'utilisateur final. JESA travaille en étroite collaboration avec les
municipalités sur des projets allant des exigences réglementaires en matière de lutte contre les
débordements d’égouts aux solutions vertes de gestion des eaux pluviales. En abordant des problèmes tels
que la collecte, le traitement et la réutilisation des eaux usées pour nos clients, ils apportent les avantages
de solutions durables, innovantes et économiques pour répondre à leurs besoins.

❖ Infrastructure

Leurs clients déplacent des personnes, des marchandises et des marchandises par voie terrestre,
aérienne, maritime, souterraine et même de montagne, et JESA les aident à y parvenir. Les clients font
confiance à JESA. Être stratégique et pratique ; pour les aider à économiser de l'argent tout en innovant ; et
être sensible à l'environnement et comprendre les préoccupations de la communauté lors de la réalisation
de projets d'infrastructure cruciaux. Leur approche consistant à établir des relations à long terme avec nos
clients nous aide à les aider à atteindre leurs objectifs, dans tous les modes de transport. JESA apporte de la
valeur grâce à des solutions et des services rentables allant de la planification des transports à la
conception, à l'ingénierie et à la gestion de la construction, en passant par l'aménagement du territoire, la
délivrance de permis environnementaux et le soutien de mesures de financement innovantes et de
partenariats public-privé.

c. Phosphate et processus industriel

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Leur domaine d’expertise de l’industrie des procédés englobe les grands projets de procédés
industriels, en particulier ceux liés à la technologie du phosphate. Ils concentrent également sur les projets
miniers, les pipelines à lisier, le traitement des produits chimiques, les projets de manutention des
matériaux et les installations portuaires associées à la vente du produit. Ils ont un grand nombre de projets
qu’ils ont achevés à ce jour.

d. Energie

La demande mondiale sur le marché de l'énergie continue de croître, les marchés en développement
consommant de l'énergie aussi rapidement que possible. D'importants programmes d'expansion et de mise
à niveau sont en cours en Afrique et dans d'autres parties du monde. Chez JESA, ils répondent aux
priorités de nos clients en matière de solutions rentables, efficaces et de grande qualité, tout en les
accompagnants dans une vaste gamme de projets énergétiques.

Ils proposent ses services dans les différents types de technologies d’énergie renouvelable ; Eolien,
solaire, hydroélectrique, géothermique, JESA construit des installations pilotes, des installations vierges
et les infrastructures associées, et aide les clients à accroître la capacité ou à prolonger la durée de vie des
actifs et des installations existants. Ses consultants expérimentés peuvent vous aider à planifier, prévoir,
développer, diversifier, sous-traiter et réduire vos coûts. Ils fournissent un cycle de vie complet du projet,
de la phase de préfaisabilité d'identification du site, faisabilité, consentement, financement, ingénierie et
construction, exploitation et maintenance à la phase de repowering ou de démantèlement.

JESA comprend parfaitement le cadre réglementaire dans lequel évoluent ses clients, ce qu’il permet
de les aider à planifier à long terme en fonction de leurs besoins et priorités. Ils disposent également de
l'expérience, de la portée géographique et des compétences techniques nécessaires pour aider les clients à
s'étendre dans de nouvelles régions, mettre les installations en ligne, améliorer les mesures de sécurité,
réduire les coûts opérationnels, recommander des plans de reprise après sinistre et mettre en œuvre des
programmes d'énergie renouvelable.

e. Maintenance

Leurs clients investissent dans leurs installations en espérant qu'elles fonctionnent de manière
optimale pendant de nombreuses années. En tant que l’un des contractants les plus importants et les plus
sûrs au monde dans le domaine de l’exploitation et de la maintenance, nos équipes le réalisent.

JESA possède l'expérience et le dévouement nécessaires pour prendre en charge tous les aspects de la
maintenance et de l'exploitation d'installations et d'installations pour de nombreuses industries. La gestion
de la performance des installations et des bâtiments nécessite une gamme complète de services intégrés,
tels que la gestion de site, le soutien aux opérations, l'ingénierie, la gestion de la sécurité, la planification,
la planification, les services qualité, la supervision, les achats, l'administration, l'entreposage, les
expéditions et la logistique, ainsi que les opérateurs et professionnels du matériel qualifiés.

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JESA fournit tous ces services et bien d’autres encore ; Et comme nous comprenons très bien les
activités de nos clients, ils travaillent en permanence avec eux pour évaluer les programmes et développer
des stratégies pour maximiser la valeur de leurs actifs tout au long de leur cycle de vie.

f. Les affiliés

✓ JESA International ;
✓ TEAM Maroc ;
✓ JESA USA ;
✓ JESA Est Africa ;
✓ JESA West Africa.

II. Mise en situation du projet

1. Présentation de la problématique

Le milieu du travail est un endroit que nous fréquentons toute la journée. De ce fait, il doit assurer de
meilleures conditions de travail et de sécurité (CVCD, PB avec protection contre incendie).

La conception correcte des systèmes sprinklers dans l'installation est l'une des choses les plus
importantes affectant la haute efficacité de ces appareils. Pour ce faire, avant de commencer le processus
de conception, il faut choisir la norme de conception la mieux adaptée à la protection de l'espace.

2. Contexte du projet

Le projet dont nous avons travaillé, c’est un projet de centre d’essai d’automobile dont le nom, lieu et
les plans sont privés en raison de confidentialité et sécurité de travail, ce projet est situé au Maroc dans la
région de KHOURIBGA. Le présent rapport concerne la phase Avant-Projet Sommaire (APS)

Ce lot comprend 7 bâtiments (administrations et des ateliers).

Notre mission intègre les volets suivants :

❖ Climatisation, VMC et désenfumage ;


❖ Plomberie sanitaire ;
❖ Protection contre l’incendie.

Le présent travail est effectué sur deux bâtiments.

La deuxième partie de ce travail a pour objectif d’étudier et de faire une analyse comparative pour les
systèmes d’extinction automatiques à eau de type sprinkler suivants la norme américaine NFPA13 et la
réglementation française APSAD R1 et de voir les convergences et les divergences entre ces deux afin
d’étudier et de faire un dimensionnement pour le siège d’OCP de Casablanca.

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Partie I : Etude CVC, Plomberie du centre d’essai automobile sanitaire, Protection contre
incendie & Désenfumage
CHAPITRE II Bilan thermique et conception des systèmes de CVC, VMC

I. Généralités sur la climatisation

Tout projet en climatisation débute par le calcul des apports et/ou des déperditions. Pendant l'été les
bilans thermiques sont presque toujours positifs, l'équipement à installer devra combattre ces apports
positifs afin de garantir des conditions d'ambiance confortables.

Dans l'hiver, les bilans thermiques sont le plus souvent négatifs, l'équipement à installer devra
compenser les pertes thermiques afin de garantir des conditions d'ambiance confortables Beaucoup
d'équipements sont conçus pour combattre les apports l'été et les déperditions l’hiver. Citons par exemple
les pompes à chaleur réversibles, les centrales de traitement d'air équipées des batteries à eau glacée et de
batterie à eau chaude ou par des batteries à détente directe, etc. Le chiffrage des apports ou des
déperditions peut être effectué par calcul à partir de méthodes simples ou complexes, la tendance actuelle
est à l’utilisation de plus en plus fréquente de logiciels spécifiques.

II. Cahier de charge

Le présent travail est effectué sur deux bâtiments, Ces deux dernières sont constituées des locaux
suivants :

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Tableau 1 Superficie et hauteur de chaque local

Superficie Hauteur
Bureau Chef atelier 15,00m² 2,6m
Bureau 14,80m² 2,6m
Bureau technicians 105,20m² 2,6m
Client A 18,20m² 2,6m
Client B 18,20m² 2,6m
Bâtiment 1
Banque d'accueil 32,60m² 2,6m
Rouleurs 18,80m² 2,6m
Salle 1 28,50m² 2,6m
Salle 2 13,70m² 2,6m
Salle de culte 24,00m² 2,6m
Atelier A 301,92m² 6,3m
Atelier B 281,96m² 6,3m
Piéton 438,19m² 7m
Open space 62,99m² 13m
Salle de réunion 17,61m² 2,6m
Bâtiment 2

Local entretien 9,32m² 2,6m


Local info 7,63m² 2,6m
Local élec 8,65m² 2,6m
Banc DCHM 488,94m² 2,6m
Machinerie 63,13m² 2,6m
Bureau 24,88m² 2,6m

1. Base de calcul des charges de climatisation

a. Caractéristiques du site

Tableau 2 Caractéristiques du site

Site KHOURIBGA
Altitude 785
Longitude -6.9 °
Latitude 32,88

b. Conditions extérieures de base

Les conditions de base de la ville de KHOURIBGA sont décrites dans le tableau ci-dessous :

Tableau 3 Conditions extérieures de base

Paramètres Unité Été Hiver


Température bulbe sec °C 41 1
Température bulbe humide °C 23,6 -0,4

c. Conditions intérieures à maintenir

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L’installation de climatisation doit être conçu pour pouvoir maintenir pendent tous les saisons les
conditions intérieures suivantes :

Tableau 4 Conditions intérieures à maintenir

LOCAL RAFRAICHISSEMENT CHAUFFAGE


Bureaux 26 °C 20 °C
Salles de réunions 26 °C 20 °C
Salles de repos 26 °C 20 °C
Locaux administratifs 26 °C 20 °C
Halls 26 °C 20 °C
Cuisine et Kitchenette 26 °C 20 °C
Local technique (électrique, serveur) 26 °C 20 °C
Local prod (Bâtiment Evénementiel) 26 °C 20 °C
Température ext.
Ateliers 18°C
– 10°C
Atelier fermé (Banc piéton) sur les 3
20°C -2°C + 8°C
premiers mètres
Atelier fermé (DCHM) sur les 3 premiers
20°C -2°C + 8°C
mètres
Locaux de stockage NC NC

d. Caractéristiques du local

❖ Coefficient de transfert

Les coefficients de transfert surfacique des parois sont représentés dans le tableau ci-
dessous :

Tableau 5 Coefficient de Transmission

Coefficient de Transmission
Coef Thermique
Types de paroi
W/m².K
Façades 1,2
Toit 1,7
Cloison 0,82
Fenêtres et portes fenêtres 5,8
FACTEUR SOLAIRE 0,7

❖ Occupation

L’occupation est en fonction du nombre de poste de travail, le tableau 6 décrit l’occupation dans
chaque local.

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Tableau 6 Occupation dans chaque local

Occupation
B Chef atelier 3
Bureau 3
Bureau technicians 16
Client A 3
Client B 3
Bâtiment 1 Banque d'accueil 3
Rouleurs 2
Salle 1 4
Salle 2 2
Salle de culte 2
Atelier A 10
Atelier B 10
Piéton 6
Open space 8
Salle de réunion 12
Bâtiment 2

Local entretien 2
Local info 2
Local élec 2
Banc DCHM 6
Machinerie 4
Bureau 1

❖ Apports des occupants

Les activités dans les deux bâtiments sont :

❖ Assis au repos pour les bureaux ;


❖ Travail debout pour les ateliers.

Les valeurs d’apports sensibles et latents pris pour le calcul sont décrites dans le tableau 7 :

Tableau 7 l'apport sensible en fonction de la zone

Apports Sensible Apports Latent


ZONE
W/Pers W/Pers
OFFICE-MEETING ROOM 71,8 60,1
ATELIERS 86,5 133,3

❖ Renouvellement d’air

Les débits d’air neuf hygiénique respectent à minimales prescriptions sont les suivants :

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Tableau 8 Renouvellement d'air dans chaque local

Désignation des locaux Débit minimal d'air neuf par occupants


Bureau 25m3/h/personne
Plateau Bureau 25m3/h/personne
Salle de réunion 30m3/h/personne
Ateliers 45m3/h/personne
❖ Apport par l’éclairage et machines électrique

➢ Pour les apports dus à l’éclairage, on a travaillé avec une valeur de 20W/m2,
➢ Pour les apports dus aux machines électriques dans les ateliers, la puissance est estimée à 2000
W.

2. Base de calcul de la VMC

Les débits d’air vicié à extraire à partir les sanitaires et les vestiaires qui ne comportent pas des
ouvrants donnant directement sur l’extérieur, la ventilation est assurée par les extracteurs donnant vers
l’extérieur. L’extraction des sanitaires respectent à minima les prescriptions suivantes :

Tableau 9 Débit minimal d'extraction dans les sanitaires

Débit minimal
Désignation des locaux
d'extraction
Cabinet d’aisance 30m3/h
Douche isolée 45m3/h
Douche + cabinet d’aisance 60m3/h
Douches groupées 30m3/h
Lavabos groupés : 10m3/h
Urinoirs groupés 15m3/h

3. Capteurs des gaz d’échappement à enrouleur

Les moteurs thermiques des voitures dans les centres d’essai émettent des polluants à l’échappement,
il faut alors prévoir un système d’extraction de ces gaz d’échappement.

III. Bilan thermique

Lorsque l’installation à climatiser à une taille importante (le cas de notre projet) et que cela
nécessite de garantir des conditions de fonctionnement précises, Les calculs des bilans thermiques bases
sur les relations présentées dans cette paragraphe ne se font plus manuellement, il doit être confié à un
bureau de contrôle spécialisé qui effectuera les calculs, à l’aide d’un logiciel de calculs informatisés
(HAP dans notre cas) tenant compte bien sûr des conditions climatiques de base locales.

Un bilan manuel a été effectué sur un atelier qui appartient au bâtiment 2 afin de le comparer avec le
résultat obtenu par le HAP et valider le calcul par ce logiciel.

1. Calcul manuel

❖ Apport par transmission

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A partir des tables, nous avons tiré les écarts de température équivalente qui vont servir dans le calcul
des apports à travers les murs.

𝑸(𝒎𝒖𝒓) = 𝑲 × 𝑺 × ∆𝑻𝒆

Avec :

➢ K : Coefficient globale de transmission surfacique (W/m²)


➢ S : Surface de la paroi (m²)
➢ ΔTe : Différence de température équivalente (°C), dépend de l’orientation de la paroi, la
latitude du site et le mois pendant lequel le bilan est fait.

Le coefficient de transmission surfacique d’un ou de plusieurs matériaux posés en couches


d’épaisseurs constantes, est donné par la relation suivante :
𝐧
𝟏 𝟏 𝐞𝐢 𝟏
= +∑ +
𝐊 𝐡𝐢 𝛌𝐢 𝐡𝐞
𝐢=𝟏

Où :

➢ e : L’épaisseur de la couche (m).


➢ λ : La conductivité thermique de la couche (W/m². °C).
➢ ℎ𝑒 , ℎ𝑖 : Coefficient d’échange convectif respectivement internes et externes.

Suivant les tables on trouve, Les tableaux 10, 11, 12 et 13 illustrent les apports obtenus par
transmission dans les murs extérieurs, les cloisons, le vitrage et ainsi que dans les portes.

Tableau 10 Apport dû les murs extérieurs et toiture

Surface
Orientation DT (°C) Apport (W)
(m²)
N 163,9 7 1376,76
Mur extérieur E 92,1 8 884,16
O 140,5 12 2023,2
Toiture H 438,2 35,6 26519,864

Tableau 11 Apport dû aux les cloisons et plancher

Orientation Surface (m²) DT (°C) Apport (W)


N 171,99 14 1974,4452
Cloison
E 34,16 14 392,1568
Plancher H 438,2 14 15705,088

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Tableau 12 Apport dû aux vitrages

Coefficient
Surface Apport Apport Coefficient de Apport
Orientation de
(m²) rayonnement convection rayonnement (W)
protection
N 8,64 36 55 0,25 1 552,96
Vitrage
O 5,76 360 63 0,25 1 881,28

Tableau 13 Apport dû aux portes

Orientation Surface (m²) DT (°C) Apport (W)


E 20,2 10 1171
Porte
O 18 10 1044

❖ Apport par occupant, éclairage et équipement électriques

L’apport par les occupants est obtenu par les deux formules ci-dessous :

𝑸𝒔 = 𝑵 × 𝑪𝒐𝒄𝒄𝒖𝒑𝒂𝒏𝒕 × 𝒒𝒔

𝑸𝒍 = 𝑵 × 𝑪𝒐𝒄𝒄𝒖𝒑𝒂𝒏𝒕 × 𝒒𝑳

Dans ces deux équations :

➢ N : nombre d’occupants
➢ 𝐶𝑜𝑐𝑐𝑢𝑝𝑎𝑛𝑡 : Coefficient de correction qui tient compte de la durée d’occupation
➢ 𝑞𝑙 : Chaleur latente dégagée par des occupants (W/pers)
➢ qs : Chaleur sensible dégagée par les occupants (W/pers).

L’apport par éclairage est calculé en multipliant le flux des appareils par la surface de la
chambre :

𝑸é𝒄𝒍𝒂𝒊𝒓𝒂𝒈𝒆 = ∅ × 𝑺

Les différents termes qui apparaissent dans la formule sont :

➢ 𝑄é𝑐𝑙𝑎𝑖𝑟𝑎𝑔𝑒 : Apport de chaleur dû à l’éclairage (W)


➢ ∅: Flux des lampes (W/m²)
➢ 𝑆: Surface du plancher (m²).

Le tableau 14 illustre les apports obtenus par les occupants, éclairage et les équipements électriques.

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Tableau 14 Apport dû aux occupants, éclairage, équipements électriques

Apport (W)
Sensible 519
Occupants
Latente 799
Éclairage 8764
Équipements électriques 2000

Pour éviter tout type de risque dans le calcul on ajoute une quantité de sécurité généralement on prend
le facteur de sécurité = 10%, la charge totale sans ventilation devient :

Tableau 15 Apport total sans ventilation

Apport (W)
Sensible 63808,51
Latente 799,80
Totale 64608,31
Totale 10% 71069,14

❖ Apport par ventilation

Les apports sensibles et latents dû à la ventilation sont :

𝑸𝒔𝒆𝒏𝒔 = 𝝆 × 𝒄𝒑 × 𝒒𝒗𝒊𝒏𝒇 × (𝒕𝒆𝒙𝒕 − 𝒕𝒊𝒏𝒕 )

𝑸𝒍𝒂𝒕 = 𝟎. 𝟖𝟒 . 𝒒𝒗 . (𝐫𝐞 – 𝐫𝐢) [𝐖]

Avec :

➢ 𝑞𝑣𝑖𝑛𝑓 : Débit volumique d’air sec d’infiltration ou de ventilation directement introduit dans le
local climatisé (m3/s)
➢ 𝑡𝑒𝑥𝑡 , 𝑡𝑖𝑛𝑡 : température de l’air respectivement extérieure et intérieure (J/Kg as)
➢ 𝑟𝑒𝑥𝑡 , 𝑟𝑖𝑛𝑡 : Teneur en humidité de l’air respectivement extérieure et intérieure (Kg/Kg as).

Les valeurs des enthalpies et des teneurs en humidité sont déterminées d’après le diagramme de l’air
humide, connaissant les conditions intérieures de base des locaux à climatiser.

Tableau 16 Apport dû à la ventilation

Apport (W)
Sensible (W) 1890
Ventilation
Latente (W) 866,4

Le tableau 17 montre l’apport total obtenu par le calcul manuel en tenant compte la ventilation.

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Tableau 17 Apport totale

Apport (W)
Sensible 72079,3654
Latente 1746,18
Totale 73825,5454

2. Calcul par le logiciel

Le résultat de bilan thermique de l’atelier Banc d’impact fournis par le HAP est le suivant :

3. Erreur relative

Après qu’on a calculé les charges manuelles et par HAP on remarque un petit taux d’erreur on le
résume dans le tableau ci-dessous :

Tableau 18 Erreur relative en le calcul manuel et par le HAP

Local Résultat manuel (kW) Résultat par HAP (kW) Erreur


Banc d’impact piéton 73,8 82,1 8,3 %

L’erreur de 8.3% est admissible sachant qu’elle peut arriver jusqu’au 10%.

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4. Bilan thermique total par le logiciel HAP

Après le suivi de chaque local des deux bâtiments et en rassemblent les informations nécessaires dont
nous être utiles dans nos calculs. Le tableau 19 résume les valeurs du bilan d’été trouvées par le logiciel
HAP (le bilan de chaque local issu par le logiciel HAP est dans l’annexe A).

Tableau 19 Bilan thermique dans chaque local des bâtiments

Eté (W)
Bâtiment Niveau Local
Sensible(W) Latente(W) Totale(W)
Atelier A 38598 870 39468

Atelier B 36136 870 37006


Bureau techniciens 7008 1058 8066
Rouleurs 2307 132 2439

Salle 1 5249 264 5513


Salle 2 1585 132 1717
1 RDC
Banque d'accueil 4685 198 4883

Bureau 1654 198 1852

Client A 1728 198 1926

Client B 1728 198 1926


Bureau chef atelier 1658 198 1856
Salle de culte 1738 132 1870

Banc piéton 80700 1400 82100

Ateliers DCHM 83000 1400 84400


Bureaux open space 4700 900 5600
Salle de réunion 3800 1 100 4900

2 RDC Local entretien 1300 200 1500


Local info 1200 300 1500
Local électrique 1300 200 1500
Machinerie 11600 900 12500
Bureau 1600 100 1700

IV. Système de climatisation et ventilation

1. Description technique des solutions

Le chauffage et la climatisation des bureaux seront assurés par un système DRV. Ce système à volume
de réfrigérant variable sera refroidi par air et utilisera en détente directe un caloporteur inoffensif pour la
couche d'ozone type R410a comme élément de transport thermique pour le chauffage et la climatisation.
L’installation sera composée de plusieurs unités extérieures (UE) et de plusieurs unités intérieures (UI).

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Figure 7 : schéma du système DRV.

Les ateliers seront climatisés par des ROOF TOP.

Le Roof Top est un système adapté pour la climatisation des bâtiments type de grandes surfaces et
c’est la solution technique qui convient le mieux aux attentes des ateliers.

Figure 8 : Schéma de l'installation roof top.

Ce système présent présente des avantages qui sont :

➢ Roof-top est une Machine Monobloc,


➢ Les roofs-top permettent de traiter de gros volumes nécessitant de grosses puissances sans
pour autant encombrer la surface au sol,
➢ Les contraintes techniques de fonctionnement et de maintenance sont disposées à l'extérieur,
➢ Les roofs-top sont rapides et faciles à installer,
➢ Le roof-top est compact et intègre tous les composants permettant de chauffer, climatiser, et
ventiler en air neuf à partir d'une simple arrivée d'électricité,

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➢ De plus, sur le plan économique, le roof-top intègre les dernières technologies assurant une
efficacité énergétique maximale.

Le roof-top possède également la fonction « free-cooling » : lorsque les conditions de températures le


permettent, il utilise l’air frais extérieur pour satisfaire la demande de rafraîchissement du local
permettant ainsi des économies d’énergie.

2. Dimensionnement des gaines aérauliques

a. Méthode de dimensionnement

Il existe différentes méthodes pour le dimensionnement du réseau aérauliques à savoir :

❖ choix d’une section constante tous au long du réseau ;


❖ choix de la vitesse de circulation de l’air arbitraire (méthode utilisée dans notre cas) ;
❖ choix de la perte de charge linéique ;
❖ choix d’une récupération de la pression dynamique.

Pour dimensionner la totalité des réseaux aérauliques, nous avons les dimensionner par deux
méthodes :

❖ la première consiste à faire une note de calcul qui donne le diamètre, la vitesse et la Pdc
dans chaque tronçon ;
❖ la deuxième consiste à dimensionner et tracer la totalité des réseaux aérauliques à l’aide de
logiciels REVIT en se basant sur l’équation de Colebrook et ceci en introduisant
seulement le débit d’air existant et en choisissant la vitesse d’air et/ou la perte de charge
linéaire souhaité et pour chaque tronçon REVIT donne la perte de charge linéaire avec le
diamètre correspondant.

NB :

❖ la vitesse d’air dans les ateliers est limitée à 9 m/s ;


❖ la vitesse d’air dans les bureaux est limitée à 3 m/s ;
❖ la vitesse d’air dans les gaines sanitaires est limitée à 4 m/s ;
❖ la vitesse des gaz d’échappement dans les gaines est limitée à 8 m/s.

Dans les réseaux de soufflage et de reprise on a utilisé les deux types de conduites :

❖ des conduites de gaines circulaires où il y a une faible demande de débit car leurs
emplacements sont rapide dans les salles de réunion et bureaux et sont plus légers et
économiques.
❖ des conduites rectangulaires au niveau des ateliers puisqu’il y a une demande d’air neuf
importantes.

b. Réseau CVC

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La figure 9 schématise le positionnement des roofs-top avec la distribution aéraulique dans les deux
ateliers du bâtiment 1.

Figure 9 : Distribution aéraulique dans les deux ateliers du bâtiment 1.

La figure 10 schématise le positionnement des roofs-top avec la distribution aéraulique dans les deux
ateliers du bâtiment 2.

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Figure 10 : Distribution aéraulique dans les deux ateliers du bâtiment 2.

Les figures 11 et12 schématisent la distribution aéraulique et hydraulique dans les bureaux des
bâtiments 1 et 2.

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Figure 11 : Distribution aéraulique et hydrauliques dans les bureaux du bâtiment 1.

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Figure 12 : Distribution aéraulique et hydrauliques dans les bureaux du bâtiment 2.

c. Réseau VMC

Concernant le réseau sanitaire, les figures 13 et 14 schématisent la distribution aéraulique du réseau


sanitaire conformément au cahier de charge.

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Figure 13 : Distribution du réseau sanitaire dans le bâtiment 1.

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Figure 14 : Distribution du réseau sanitaire dans le bâtiment 2.

d. Extraction des gaz d’échappement des voitures

Le débit d’extraction et le diamètre conseillés dépendent du type de véhicule utilisé dans le garage.

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Figure 15 : Extraction des gaz d'échappement.

Le tableau 20 donne le débit et le diamètre nécessaires pour l’extraction des gaz d’échappement.

Tableau 20 Débit et diamètre conseillé

Dans notre situation, les voitures dans le centre d’essai sont considérées comme des véhicules légers,
3
ce qui donne un débit de 400 𝑚 ⁄ℎ et un diamètre de raccordement de 100 mm.

La figure 17 schématise l’extraction des gaz d’échappement dans les ateliers :

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Figure 16 : Extraction des gaz d'échappements.

e. Système globale de gaines

Le réseau global des gaines dans les deux bâtiments sont présentés dans les figures 17 et 18.

Figure 17 ; Réseau global des gaines dans le bâtiment 1.

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Figure 18 : Réseau global des gaines dans le bâtiment 2.

3. Sélection du matériel

La sélection des équipements de refroidissement, ventilation a été effectué en se basant sur le travail
précédent, ce dernier nous a permis de collecter plusieurs paramètres tels que la puissance, le débit, la
perte de charge…etc dont nous avons besoin pour la sélection.

Le tableau ci-dessous montre les différents équipements utilisés au niveau des deux bâtiments :

DESIGNATION NOMBRE
SPLIT MURAL FROID SEUL 2,6kW 2
UE DRV 40kW 1
UI DRV CASSETTE 2,8 kW 7
UI DRV CASSETTE 4,5 kW 2
Bâtiment 1
UI DRV GAINABLE MP 3,6 kW 2
ROOF TOP 41,5 kW "RAFRAICHISSEMENT" 2
Ventilateur de Gaine VMC 280m3/h 2
Caisson d’extraction des gaz 1300m3/h 2
CAISSON AIR NEUF 1680 m3/h 1
SPLIT MURAL FROID SEUL 2,6kW 2
SPLIT MURAL 2.6 kW 1
Split MURAL 7,1kW 2
SPLIT CASSETTE 3,6 kW 4
B
ROOF TOP 87 kW "T° INTERIEUR 22°C" 2
Caisson d’extraction des gaz 1300m3/h 2
CAISSON D'EXTRACTION VMC 600m3/h 1
CAISSON AIR NEUF 600 m3/h 1

V. Etude technico-économique

Le bilan de puissance électrique permet de savoir la puissance électrique totale nécessaire pour ces
bâtiments, ces données permettent aux électriciens de choisir la section de câble nécessaire et autres
données électriques

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Après la consultation avec le fournisseur, nous avons obtenu les différentes informations sur la
consommation électrique des équipements, à savoir :

➢ Les puissances des ventilateurs et des extracteurs ;


➢ Les unités extérieures et les roofs-top ;
➢ Les accumulateurs électriques.

❖ Bilan électrique du bâtiment 1

Tableau 21 Bilan de puissance du bâtiment

BILAN ELECTRIQUE
Bât 1
PUISSANCE PUISSANCE
Emplacement
Niveau DESIGNATION Qté ABSORBE PAR ABSORBE TENSION
Matériels
UNITEE TOTAL
Caisson air neuf
Qv:1680m3/h Terrasse 1 1 1 220
Caisson Extraction des gaz
d'échappement
Qv:1300m3/h Terrasse 2 1,5 3 220

TERRASSE PAC
Pui 43kW Terrasse 2 20 40 380
Split Système
G-EXT 2,6 KW Terrasse 2 0,8 1,6

Groupe DRV
Puissance 40 KW Terrasse 1 11,1 11,1 380

PUISSANCE TOTAL ABSORBE TERRASSE (KW) 56,70

Unité Intérieure Cassette


Puissance 4,5 KW Hall 1 0,3 0,3 220
Puissance 4,5 KW Salle 1 1 0,3 0,3 220
Puissance 2,8 KW Salle 2 1 0,3 0,3 220
Puissance 3,6 KW Rouleurs 1 0,3 0,3 220
Puissance 2,8 KW Bureau 1 0,3 0,3 220
Puissance 2,8 KW Client A 1 0,3 0,3 220
Puissance 2,8 KW Client B 1 0,3 0,3 220
Bureau chef
RDC Puissance 2,6 KW 0,3 0,3 220
Atelier 1
Puissance 3,6KW Salle de culte 1 0,3 0,3 220
Unité Intérieure Gainable 0,3
Bureau
Puissance 3,6 KW 0,3 0,6 220
techniciens 2
Compresseur d'air comprimé
Pui 6kw Local technique 1 6 6 400
Ventilateur de Gaine 0,3
Dim 125 Sanitaires 2 0,3 0,6 220
Ballon d'ECS

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C:30L SDB 1 1,2 1,2 220
C:50L SDB 2 1,8 3,6 220
PUISSANCE TOTAL ABSORBE SOUS SOL (KW) 71,40

❖ Bilan électrique du bâtiment 2

Tableau 22 Bilan de puissance du bâtiment 2

BILAN ELECTRIQUE Bât 2

PUISSANCE PUISSANCE
Emplacement
Niveau DESIGNATION Qté ABSORBE PAR ABSORBE TENSION
Matériels
UNITEE TOTAL
Caisson air neuf
Qv : 600m3/h Terrasse 1 1 0,5 220
Caisson Extraction des gaz
d'échappement
Qv : 1300m3/h Terrasse 2 1,5 3 220
PAC
Pui 87kW Terrasse 2 40 80 380
TERRASSE
Caisson Extraction VMC
Qv:600m3/h Terrasse 2 0,5 0,5
Split système
G-EXT 7,1 KW Terrasse 2 3 6 220

G-EXT 2,6 KW Terrasse 3 0,8 2,4 220

G-EXT 3,6 KW Terrasse 4 2 8 220

PUISSANCE TOTAL ABSORBE TERRASSE (KW) 98,9

Compresseur d'air comprimé


Pui 8kw Local technique 1 6 6 400
Ventilateur de Gaine 0,3
RDC
Dim 125 Sanitaires 2 0,3 0,6 220
Ballon d'ECS
C:50L SDB 2 1,8 3,6 220

PUISSANCE TOTAL ABSORBE SOUS SOL (KW) 102,5

Avec ces données nous avons fait un calcul sur la consommation mensuelle pour les deux bâtiments.

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Tableau 23 Consommation électrique des deux bâtiments

Bâtiment Puissance (kW) Nombre d’heure de Consommation


fonctionnement (h) mensuelle (kWh)

Bâtiment 1 71.40 12 25704

Bâtiment 2 102,5 36900

Le tableau suivant donne le prix du kWh électrique au Maroc en fonction de la tranche de


consommation mensuelle :

Tableau 24 Prix de l'électricité au Maroc

D’après ce tableau et l’étude précédente, cette consommation appartient à la 4éme tranche, Donc le prix
d’un 1 kWh égale 1,4903 DH.
On conclut que le cout de production d’un kilowatt pour les deux bâtiments en DH est de 93298.74 DH.

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CHAPITRE III Protection contre incendie

I. Les moyens de protection contre incendie

La sécurité des personnes et des biens contre l’incendie doit être prise en compte dès la conception des
bâtiments, les éléments de construction devant être aptes à résister à l’action du feu. Des moyens de
prévention sont mis en œuvre pour éviter la naissance d’un incendie, son développement et sa
propagation. Il existe plusieurs moyens pour la lutte contre l’incendie tel que les systèmes d’extinctions
manuelles à eau (RIA) et les extincteurs ... etc.

Les professionnels du bâtiment doivent se conformer aux normes de sécurité pour les bâtiments.

II. Désenfumage

Les fumées et les gaz chauds générées par un incendie gênent et empêchent l’évacuation des
personnes et l’intervention des équipes de secours, il faut donc un désenfumage qui permet de
l’évacuation des fumés dans certaines situations.

Cette évacuation des fumées contribue à limiter l’augmentation de température à l’intérieur des locaux
et à éviter l’embrasement généralisé.

Conformément au règlement de sécurité d’incendie (IT246), les locaux de plus de 300 m² en rez-de-
chaussée et en étage, ainsi que les locaux de plus de 100 m² aveugle seront désenfumés.

Pour l'application de la présente instruction, on appelle :

❖ Exutoire de fumée : dispositif d'évacuation de fumée et de chaleur intégré dans un élément


de construction séparant l'intérieur du bâtiment de l'extérieur. Cet élément de construction
présente un angle supérieur ou égal à 30° par rapport à la verticale.
❖ Surface géométrique d'un exutoire : surface d'ouverture mesurée dans le plan défini par
la surface de l'ouvrage en son point de contact avec la structure de l'exutoire. Aucune
restriction n'est faite pour la surface occupée par les commandes, les lamelles ou autres
obstructions.
❖ Coefficient aéraulique : rapport entre le débit effectif, mesuré dans des conditions
spécifiques, et le débit théorique de l'exutoire (Cv). Ce coefficient tient compte des
entraves dans l'exutoire telles que les commandes, les lamelles, les traverses, etc., ainsi que
de l'effet des vents latéraux.
❖ Surface utile d’un exutoire : produit de la surface géométrique d'un exutoire et du
coefficient aéraulique.

En appliquant la règle, dans notre cas le désenfumage dans ces deux bâtiments sera appliqué sur 3
Ateliers qui sont :

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Niveau/Bâtiment 1 2
RDC Atelier A Atelier Piéton Atelier Banc DCHM
Le désenfumage de ces locaux sera réalisé par tirage naturel.

1. Dispositions relatives au désenfumage naturel

a. Principe de fonctionnement

Le désenfumage par tirage naturel est réalisé par des évacuations de fumée et des amenées d'air
naturelles communiquant soit directement, soit au moyen de conduits, avec l'extérieur et disposées de
manière à assurer un balayage satisfaisant du volume concerné.

Figure 19 : Désenfumage naturel.

b. Evacuations des fumées

Les évacuations de fumées sont réalisées soit :

❖ Par des ouvrants en façade ;


❖ Par des exutoires ;
❖ Par des bouches.

Aucune ouverture ne doit avoir une de ses dimensions inférieure 0,20 m.

c. Amenées d'air

Les amenées d'air sont réalisées soit :

❖ Par des ouvrants en façade ;


❖ Par les portes des locaux à désenfumer donnant sur l'extérieur ou sur des volumes pouvant être
largement aérés ;
❖ Par des escaliers non encloisonnés ;
❖ Par des bouches.

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Aucune ouverture ne doit avoir une de ses dimensions inférieures à 0.20 m.

2. Dimensionnement des exutoires et des amenées d’air

a. Surfaces des locaux

Tableau 25 Superficie des locaux relatives au désenfumage

Superficie
Atelier A 301,92m²
Piéton 438,19m²
Banc DCHM 488,94m²

Dans le cas où la superficie des locaux à désenfumer n'excède pas 1 000 m² (le cas présent), la surface
utile des évacuations de fumée (SUE) doit correspondre au 1/200 de la superficie du local mesurée en
projection horizontale.

Tableau 26 Surface utile des exutoires

Superficie SUE
Atelier A 301,92 m² 1,5096 m²
Piéton 438,19 m² 2,19095 m²
Banc DCHM 488,94 m² 2,4447 m²

La surface libre totale des amenées d'air d'un local doit être au moins égale à la surface géométrique
(SUE/Cv).

III. Robinets d’incendie armé

Un robinet d’incendie armé (RIA) est un équipement de premier secours pour lutter contre le feu,
utilisable par un personnel qualifié ou non.

Figure 20 : Robinet d’incendie armé (RIA).

L'objet d'une installation de RIA est de permettre une première intervention dans la lutte contre
l'incendie en attendant que des moyens plus puissants puissent être mis en œuvre.

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1. Etude et installation

Suivant la notice de sécurité, l’établissement relève du code de travail est donc classé : ERT «
Etablissement Recevant des Travailleurs »

Des robinets d’incendie armés de DN 33 seront répartis dans les différents locaux des deux bâtiments
de telle façon à ce que chaque point soit atteint par 2 jets de lance. La tuyauterie sera en tube acier
galvanisé (TAG) dans la partie apparente et en PEHD PN16 dans la partie enterrée.

L’alimentation en eau des bâches est réalisée depuis le réseau extérieur (Réseaux Eau industriel) via
un réseau de tuyauterie en PEHD PN16. Depuis ces bâches, un groupe de surpression, comportant des
pompes installées dans le local technique assure l’alimentation des RIA de l’ensemble des bâtiments.

Les RIA sont répartis de tel sort à jamais excéder une distance de 30 mètres pour atteindre le plus
proche. Le nombre de RIA à prendre en considération lors du calcul est en fonction de RIA de
l’installation, le tableau 27 spécifie le nombre de RIA pour le calcul.

Tableau 27 Nombre de RIA pour le calcul

Nombre de RIA de l'installation Nombre de RIA pour calcul


2à4 2
5 ou 6 3
7 et plus 4
Le diamètre des canalisations (TAG) est en fonction du nombre de RIA à alimenter, le tableau 28
spécifie le diamètre des canalisations.

Tableau 28 Diamètre des canalisations

Canalisation Nombre de RIA


DN DN 19 DN25 DN33
DN40 ≤4 2 -
DN50 ≤8 ≤4 ≤2
DN65 ≤ 24 ≤ 12 ≤6
DN80 > 24 > 12 >6

2. Distribution des RIA

Les figures 21 et 22 schématisent la distribution des RIA dans les deux bâtiments conformément aux
prescriptions.

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Figure 21 : Distribution des RIA dans le bâtiment 1.

Figure 22 : Distribution des RIA dans le bâtiment 2.

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Les caractéristiques des sources d'alimentation sont déterminées en fonction du nombre de RIA de
l'installation, des débits et des pressions recherchés. Les sources doivent être capables d'alimenter, à la
pression et au débit requis, simultanément pendant 20 minutes un nombre de RIA minimal défini en
fonction du nombre de RIA de l'installation (voir tableau 27) et comprenant ceux qui possèdent les
diamètres nominaux les plus importants et le RIA le plus défavorisé. C'est dans ces conditions que la
capacité des sources doit être vérifiée.

La capacité utile de la source d'alimentation doit, en tout état de cause, être toujours supérieure ou
égale à 10 m3. Dans ces conditions, les valeurs minimales de pression calculées au RIA le plus défavorisé,
à un diamètre minimal déterminé et pour un débit minimal correspondant.

Tableau 29 Volume de la bâche min dans le bâtiment 1

Nb de RIA dans Volume de la


DN Débit Nb de RIA de calcul Pendant
l'installation bâche
33 mm 128l/min 6 3 20min 10,00m3

Tableau 30 Volume de la bâche min dans le bâtiment 2

Nb de RIA dans Volume de la


DN Débit Nb de RIA de calcul Pendant
l'installation bâche
33 mm 128l/min 9 4 20min 10,24m3

IV. Bac à sables et Extincteurs

1. Bac à sables

Des bacs à sable seront posés à proximité de chaque entrée des ateliers.

Elles seront avec couvercle et pelle, en tôle d’acier galvanisé traité, peinture rouge incendie, capacité
100 litres.

Figure 23 : Bac à sable.

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2. Extincteurs

Les extincteurs seront installés sur l’ensemble des bâtiments répartis à chaque niveau, disposé près de
chaque accès à une circulation horizontale et dans chaque local technique à risque.

Ces appareils doivent permettre au personnel et au public d’intervenir immédiatement au début d’un
incendie. Ils doivent :

❖ être de types appropriés aux risques conformes à la notice de sécurité ;


❖ être placés très visiblement dans les dégagements et près des locaux à défendre et près des
dispositifs d’accès aux escaliers et, le cas échéant, près des dispositifs d’intercommunication
entre compartiments ;
❖ être accessibles aussi à proximité des accès aux locaux présentant des dangers particuliers
d’incendie.

Les extincteurs portatifs chargés de poudre ABC à raison d’une unité par fraction de 200 m² de
surface, sans jamais excéder une distance de 15 mètres pour atteindre la plus proche.

Figure 24 : Extincteur ABC.

Les extincteurs portatifs de dioxyde de carbone (CO2)


à prévoir :

❖ pour les locaux de livraison électricité ;


❖ pour les locaux d’informatique ;
❖ à proximité des tableaux généraux BT ;
❖ pour tous les locaux techniques contenant des
armoires électriques.
Figure 25 : Extincteur CO2.

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CHAPITRE IV Plomberie sanitaire

I. La plomberie sanitaire

La conception de l’installation de plomberie sanitaire est prévue de manière à assurer aux bâtiments,
l’alimentation en eau froide et en eau chaude sanitaire ainsi l’évacuation des eaux usées et des eaux
pluviales en garantissant les conditions du client et les exigences des normes en vigueur en pression et en
température aux différents points de consommation.

Les installations de plomberie sanitaire seront conçues et dimensionnées conformément à la NORME


DTU 60.11.

II. Réseaux d’alimentation d’eau dans les bâtiments

Le diamètre d’une canalisation dépend du débit à assurer ainsi que de la vitesse de circulation de l’eau
dans la canalisation. Cette dernière doit être suffisante pour pouvoir assurer un confort d’utilisation de
l’eau aux différents points de puisage. Dans le même temps, une vitesse excessive peut provoquer des
phénomènes d’érosion des surfaces internes de la canalisation, des problèmes de gêne acoustique
(sifflements, bruit de coup de bélier…).

Les débits et les diamètres minimaux à adopter pour dimensionnement du réseau de l’eau chaude et
l’eau froide sont les suivants :

Tableau 31 Débit et diamètre intérieurs minimum à adopter dans chaque appareil

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La vitesse de l'eau dans les canalisations ne devra pas dépasser :

❖ pour les canalisations principales : 1,5 m/sec


❖ pour les colonnes montantes : 1,5 m/sec
❖ pour les distributions intérieures : 1,00 m/sec

La pression du réseau d'eau devra être comprise entre 1 et 3 bars à tous les points de puisage.

Lorsque le nombre d’appareil installé est inférieur ou égal à 5, le calcul s’effectue en fonction de
nombre d’unité de chaque appareil qui sont décrit dans le tableau 32.

Tableau 32 Nombre d'unités dans chaque appareil

Après le choix des unités selon les appareils à installer (tableau 29), on passe à calculer la somme des
unités choisies.

En fonction de la somme des unités, choisissez le diamètre minimal intérieur d’alimentation du tube à
installer selon le matériau à partir de la courbe suivante :

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Figure 26 : Diamètre intérieur min en fonction de diamètre de nombre d'unité.

Où :

X : coefficient en fonction de nombre d’unités

Y : diamètre intérieur minimum

Dans le cas où le nombre des appareils à installer est supérieur à 5, le débit dans les appareils sanitaire
est à ajouter à la somme des débits obtenus pour les autres appareils après application du coefficient de
simultanéité qui correspond correspondant à la formule :

0,8
𝑌=
√𝑋 − 1

Où X est le nombre d’appareils installés et Y le coefficient de simultanéité.

Cette formule est valable pour X> 5 et X > 150.

La Ndc qui représente le calcul et le dimensionnement des diamètres d’alimentation sera présenté dans
l’annexe A.

❖ Branchement et réseaux intérieurs eau froides sanitaires et eau chaude sanitaire

Le raccordement des bâtiments sera réalisé par des tubes PEHD enterrées.

Le réseau intérieur de l’eau froide sanitaires et l’eau chaude sanitaire sera distribué comme suite :

❖ le réseau d’eau potable sera en PPR dans les nappes principales et les colonnes montantes ;
❖ les tronçons à l'intérieur des salles d'eau seront prévus en polyéthylène réticulé (PER) passé dans
la gaine annelée entre les collecteurs et les appareils sanitaires ;
❖ les vannes seront prévues dans les nappes, les colonnes montantes, les collecteurs de distribution
d'eau froide et d’eau chaude et les départs des appareils sanitaires.

Figure 27 : Schéma de raccordement de tube PPR dans le collecteur de distribution.

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III. Production d’eau chaude sanitaire

1. Modes de production ECS et estimation des besoins en ECS

La production d’ECS est dimensionnée en tenant compte de la capacité et de la puissance à installer


afin de permettre la satisfaction de l’ensemble des besoins sur l’ensemble de la journée. Les différents
modes de production d’ECS sont classifiés soit en :

❖ production instantanée ;
❖ production semi-instantanée ;
❖ production semi-accumulation ;
❖ Production en accumulation.

Etant donnée la faible demande d’ECS pour ce type de bâtiment, la production ECS des blocs
sanitaires sera assurée par des accumulateurs électriques de différentes tailles, suivant le besoin en ECS a
assurée. La consommation en ECS est principalement dans les lavabos et les douches.

Le tableau 33 indique le nombre des personnes utilisant les appareils sanitaires au niveau de chaque
bâtiment :

Tableau 33 utilisation des appareils sanitaires.

Nb de personnes utilisant l'appareil sanitaire


Bâtiment Bloc
Lavabo Douche
Sanitaire femme 6 2
1
Sanitaire homme 6 2
Sanitaire femme 8 2
2 Sanitaire homme 8 2
Sanitaire 10 /

Selon le DTU, les besoins en ECS pour l’usage collectif sont estimés de :

❖ 3L/jour/personne pour les employés de bureaux ;


❖ 20L/jour/personne pour les employés qui ont besoin d’effectuer une douche.

2. Elément de calcul pour la production d’eau chaude

Quel que soit le système de production, la puissance à fournir en kW se calcule selon la formule
suivante :

𝟏. 𝟏𝟔𝟑 ∗ 𝑽𝒔𝒕𝒐𝒄𝒌 ∗ (𝐓𝐩 − 𝐓𝐅 )


P=
𝟏𝟎𝟎𝟎 ∗ 𝐓

Le volume de stockage est calculé comme suit :

𝑽𝒔𝒕𝒐𝒄𝒌 = 𝑸𝒕𝒑 ∗ 𝑪𝒐𝒆𝒇 ∗ 𝒄𝒐𝒆𝒇 𝒅𝒆 𝒇𝒐𝒊𝒔𝒐𝒏𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 ∗ 𝑵

Les différents termes qui apparaissent dans les deux formules sont :

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❖ P : Puissance en kW
❖ Q tp : Besoins en ECS à la température TP en L/jour/personne
❖ Tp : Température de l’ECS en sortie de production
❖ TF : Température de l’eau froide à l’entrée de la production
❖ T : Temps de réchauffage en heures
❖ N : le nombre de personne
❖ Coef : coefficient de stockage.

Les températures à maintenues dans les locaux sanitaires sont :

❖ La température maximale d’ECS produite aux profils de puisages (lavabo et douche) est :
Tc=50°C
❖ La température de stockage d’eau dans l’accumulateur est : Tp = 60 °C
❖ Température moyenne d’eau froide (déterminée à partir du logiciel Tecsol) est : TF = 18,85°C
❖ Le temps de réchauffage pour les systèmes d’accumulation est de 8h
❖ Le coefficient de stockage est de 1.05
❖ Le coefficient de foisonnement est de 0.78.

Ci-dessus les besoins en ECS avec les puissances à fournir :

Tableau 34 Besoins en ECS et en Volume et puissance.

Besoins calculés Puissance à


Bâtiment Bloc Volume de stockage
en (L) fournir en W
adopté en L
Sanitaire femme 46 50 300
2
Sanitaire homme 46 50 300
Sanitaire femme 50,4 50 300
1 Sanitaire homme 50,4 50 300
Sanitaire 23,6 30 180

3. Réseau d’alimentation d’eau dans les bâtiments

Le dimensionnement s’effectue avec la NDC qui sera présenté dans l’annexe A tous en respectant les
prescriptions mentionnées au-dessus.

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Figure 28 : Le réseau d'alimentation dans le bâtiment 1.

Figure 29 : Le réseau d'alimentation dans le bâtiment 2.

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IV. Réseau d’évacuation sanitaire

La conception et le calcul des installations d’évacuation gravitaire des eaux usées et des eaux vannes
dans les bâtiments sont visés par la norme DTU 60.11.

1. Eau usée, eau de vanne

Une fois distribuée et consommée, c’est-à- dire après avoir été usée, 1’eau doit être rejetée dans de
bonnes conditions.

Les eaux à évacuer sont désignées par le terme générique d’eaux usées, qui correspond à toutes
combinaisons d’eaux en provenance d’activités domestiques, industrielles ou commerciales, d’eaux de
ruissellement, et accidentellement d’eaux d’infiltration. On définit également les eaux usées ménagères
qui ne regroupent que l’évacuation d’appareils sanitaires (baignoires, douches, lavabos, éviers…) à
l’exclusion des eaux en provenance des toilettes ou urinoirs.

Les eaux vannes sont les eaux usées contenant exclusivement les matières fécales, l’urine et le papier
toilette.

Les canalisations doivent assurer l’évacuation rapide et sans stagnation des eaux usées provenant des
appareils sanitaires et ménagers. L’évacuation des eaux usées ménagères et des eaux vannes se fait dans
des conduites et des colonnes de chute séparées.

Pour le dimensionnement des conduits d’évacuation, on tient compte des éléments suivants :

2. Évacuation d’eau pluvial

Cette partie traite les installations d’eau pluviales. Le débit d’eaux pluviales récolté dépend de la
surface de toiture concernée et peut être calculé selon la formule suivante :

𝑸=𝒓×𝑺

Où :

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❖ Q : le débit d’eaux pluviales en l/s ;
❖ r : l’intensité pluviométrique de référence égale à 0,05 l/s/m² en France métropolitaine et
0,075 l/s/m² dans les DOM ;
❖ S est la surface de collecte en projection horizontale exprimée en m².

On peut admettre une section d’écoulement d’une hauteur égale au 7/10 du diamètre. Les descentes
d'eaux pluviales auront pour diamètre intérieur minimal 100 mm. Le calcul dans ce projet est pour une
intensité pluviométrique de 0,05 l/s/min

Figure 30 : Evacuation d’EP.

a. Toiture plane

Pour les surfaces en plan, le DTU 60.11 précise des diamètres nominaux à mettre pour les moignons
cylindrique et tronconique qui dépendent de la surface en plan (voir tableau 35),

L’eau pluviale sera évacuée par des moignons tronconique raccordé à un tube de type PVC.

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Tableau 35 Diamètres des moignons cylindriques et tronconiques

Les tableaux 33 et 34 donnent les diamètres de descente d’eau pluviale en France métropolitaine.

Tableau 36 Diamètres de descentes des eaux pluviales des toitures plans dans le bâtiment 2.

H/D Diamètres
Q Q EP
GT Désignation
S(m²) poste tronçon Qréel
NIVEAU chutes 7 Calculés Adoptés Nature
l/s/m² l/s l/s 10 mm mm Tube
EVACUATION EP (MOIGNON TRONCONIQUE)
DESCENTES
Toiture 1 EP-1 324m² 0,05 16,20 16,20 x 170 200 PVC
Toiture 2 EP-2 324m² 0,05 16,20 16,20 x 170 200 PVC
Toiture 3 EP-3 288m² 0,05 14,40 14,40 x 160 160 PVC
Toiture 4 EP-4 288m² 0,05 14,40 14,40 x 160 160 PVC

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Tableau 37 Diamètres de descentes des eaux pluviales des toitures plans dans le bâtiment 1.

Q Q EP H/D Diamètres
GT Désignation poste tronçon Qréel
S(m²)
NIVEAU chutes 7 Calculés Adoptés Nature
l/min/m² l/s l/s 10 mm Mm Tube
EVACUATION EP (MOIGNON TRONCONIQUE)
DESCENTES
Toiture 1 EP-1 94m² 0,05 4,70 16,20 x 100 110 PVC
Toiture 2 EP-2 160m² 0,05 8,00 16,20 x 120 125 PVC
Toiture 3 EP-3 96m² 0,05 4,80 14,40 x 100 110 PVC
Toiture 4 EP-4 94m² 0,05 4,70 14,40 x 100 110 PVC

b. Toiture inclinée (chéneau sans pente)

Le débit admissible dans une gouttière ou un chéneau extérieur dépend :

❖ De la pente ;
❖ De la section ;
❖ De la forme ;
❖ De la longueur.

Pour les gouttières et chéneaux (carrés, rectangulaires et triangulaires), le débit d'eaux pluviales doit
être calculé au moyen de la formule suivante qui tient compte de la section et de la forme de la gouttière
ou du chéneau :

𝑄𝐿 = 0,9 × 𝑄𝑁

Où :

❖ QL est le débit d'eaux pluviales de la gouttière ou du chéneau sans pente, en litres par seconde
(l/s) ;
❖ QN est le débit admissible (en l/s) de la gouttière ou du chéneau calculé par la formule :

𝑄𝑁 = 3,48 × 10−5 × 𝐴𝑤 1,25

Avec :

❖ 𝐴𝑤 : surface utile totale de la section transversale de la gouttière ou du chéneau, en


millimètres carrés (mm²).

Cette formule s’applique aux gouttières et chéneaux dont la longueur est inférieure ou égale à 50 fois
leur hauteur d’eau calculée au sens de la norme NF EN 12056-3. Au-delà, le débit d’eau pluviale QL est
multiplié par un coefficient d’évacuation FL défini dans le tableau 38.

❖ Exemple de calcul

On connait la surface à évacuer 98 m².

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Le débit d’eau à prendre en compte est : 98 x 0,05= 4,9 l/s .

Pour déterminer la section du chéneau, on choisit une hauteur d’eau maximale.

Ici w=4 cm. On a donc L/w= 17,5/0,04 = 437 soit FL= 0,63 (voir tableau ci-après)

W : hauteur d’eau maximale

L : Longueur du chéneau

Tableau 38 Coefficient d'évacuation FL

On cherche un chéneau de débit admissible : 7,35 / 0,63 / 0,9 = 8,64 l/s.

On applique la formule, la section de chéneau est alors :

𝐴𝑤 = 207,03𝑐𝑚²

L’annexe A contient le reste de calcul pour les autres toits inclinés.

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Partie II : Extinction automatique à eau de type sprinkler
CHAPITRE V
Généralités sur les systèmes de lutte contre incendie

I. Généralités sur l’incendie

1. Incendie

Un incendie est un feu non maîtrisé, ni dans le temps, ni dans l'espace. La caractéristique d'un
incendie est de pouvoir s'étendre rapidement et occasionner des dégâts généralement importants. Ses
conséquences sont destructrices tant sur l'environnement dans lequel il évolue que sur les êtres vivants
qu'il rencontre.

Pour qu’un incendie se produise dans un espace, il faut la présence de trois éléments essentiels :
l’oxygène, le combustible et la chaleur, ce qu’on appelle le triangle de feu.

Figure 31 Triangle de feu.

Afin de maitriser l’incendie, il existe deux solutions :

✓ La première consiste à diminuer le pourcentage de l’oxygène dans l’espace à protéger on


utilise des systèmes d’extinction à gaz ;
✓ La deuxième est de réduire la température de local par l’arrosage d’eau.

2. Méthodes d’extinction d’incendie

Il existe généralement trois moyens pour la protection contre l’incendie à savoir :

❖ les systèmes à gaz ;

❖ les systèmes à mousse ;

❖ les systèmes à eau.

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II. Les systèmes d’extinction automatique à gaz

1. Extinction automatique d’incendie avec le CO2

La force des systèmes d‘extinction par dioxyde de carbone réside dans la lutte rapide et efficace
contre le feu. Ils agissent par étouffement. Le principe consistant à abaisser la teneur en oxygène aux
alentours du foyer jusqu’à un niveau où la flamme ne peut plus se développer.

Dans le cas d’installations protégeant les locaux ci-après :


❖ salles d’ordinateurs ;
❖ centres informatiques ;
❖ locaux électriques de commutation et de distribution ;
❖ zones d’impression informatiques ;
❖ zones contenant des matériaux susceptibles à causer des feux brisants.
Il est généralement constitué de deux systèmes :
❖ un système de détection incendie automatique ;
❖ un système d’extinction.

Figure 32 : Synoptique d’une installation d’extinction à CO2.

2. Extinction automatique d’incendie avec le FM200

Le FM-200 (aussi connu sous les noms HFC-227ea, FE-227, RT-227) est un gaz inhibiteur de
seconde génération destiné à empêcher la réaction de combustion. Il git principalement par le mécanisme
physique de l’absorption de la chaleur et par l’inhibition de la réaction en chaîne responsable de la
combustion, sans pour autant abaisser de manière significative la teneur en oxygène de l’air.

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Le système FM-200 est utilisé dans les locaux où l’utilisation de l’eau peut conditionner la
destruction du matérielle ; on peut citer :

❖ les salles informatiques et chambres électriques ;


❖ les turbines à gaz ;
❖ l’exploration pétrolière et installation de production offshore ;
❖ les centres de télécommunications ;
❖ les générateurs d’électricité ;
❖ les musées, archives et stockage des données.

3. Extinction automatique d’incendie avec le IG55

L’IG-55 (argonite ou argo 55 en appellation commerciale) est un gaz composé d’un mélange de 50%
d’argon et de 50% de nitrogène. C’est un gaz incolore, inodore, non électriquement conducteur, dont la
masse volumique est approximativement la même que celle de l’air.

L’IG-55 éteint en diminuant le niveau d’oxygène dans un local de 20 à 12 – 15% en volume et avec
de telles concentrations, le feu ne peut plus se développer, mais les personnes présentes dans le local
peuvent toujours y respirer normalement. Il est le produit d’extinction par excellence pour les lieux
occupés par du personnel.

Tout comme le FM-200, l’IG55 est utilisé pour protéger des produits et/ ou des matériaux de très
grandes valeurs sur lesquels l’eau ne peut pas être utilisée comme :

❖ les centres de données ;


❖ les salles informatiques ;
❖ infrastructures de télécommunications ;
❖ postes de commande ;
❖ chambres de stockage liquide inflammable ;
❖ les locaux de machines ;
❖ installations pétrolières ;
❖ les turbines à gaz.

III. Les systèmes d’extinction à mousse

Une mousse est un mélange hétérogène d'air et d'eau, obtenu à l'aide d'un agent émulseur. Cet
assemblage de bulles, plus léger que les liquides, est déposé dans des volumes clos, isolant les
combustibles de l’air.

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Figure 33 : Système d'extinction à mousse.

Figure 34 : Production de la mousse.

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Figure 35 : Synoptique d'une installation à mousse.

IV. Système sprinkler

1. Définition

Système intégré les tuyauteries enterrés et suspendues, conçus à des fins de protection contre
l’incendie et conformément aux normes techniques de protection contre l’incendie. L’installation
comprend au moins une alimentation en eau automatique qui dessert un ou plusieurs systèmes. La partie
aérienne du système sprinkler est un réseau de tuyauterie pré-calculées ou hydrauliquement calculées
installées dans un bâtiment, une structure ou une zone, généralement aérien, et auxquels les sprinklers
sont fixés selon un modèle. Chaque système possède une vanne de contrôle située sur une colonne
montante ou sur sa tuyauterie d’alimentation. Chaque système sprinkler comprend un dispositif
déclenchement une alarme lorsque le système fonctionne. Le système est généralement déclenché par la
chaleur d’un incendie et arrose alors la surface en feu.

Figure 36 : Schéma d'installation sprinkler.

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2. Réglementations

L’installation et la maintenance de systèmes sprinklers sont encadrées par diverses normes. Ces
normes peuvent être de portée internationale, européenne, ou française. Elles couvrent l’ensemble des
phases de la vie de ces systèmes, de leur conception à leur maintenance.

Elles donnent les éléments qui permettent de rédiger le cahier des charges spécifiques d’une
installation grâce à une classification des risques, à des prescriptions relatives aux sources d’eau, aux à
utiliser, mais aussi à l’extension des systèmes existants.

❖ Réglementation APSAD R1

Les règles APSAD (Association Plénière des Sociétés d’Assurance Dommage) sont des référentiels
techniques rédigés en concertation avec les différents acteurs de la sécurité. Elles répondent aux
exigences des assureurs et sont souvent des documents de référence pour les certifications de service. Elle
n’est applicable qu’en France.

❖ Le code NFPA13

Ce code Américain reprend la thématique de la mise en place d’installations par sprinkler. Sa


dimension internationale le différentiel de la règle APSAD. En effet, Les codes NFPA sont référencés
dans le monde entier.

❖ La règle NF EN 12845

La règle NF--EN 12845 est une règle européenne très proche de la règle
APSAD R1. Par exemple, cette règle oblige la protection, par un moyen
d’extinction automatique à eau type sprinkler, des Établissements Recevant
du Public (ERP) de plus de 3000 m².

3. Types d’installations

a. Système sprinkler sous eau

Système sprinkler utilisant des sprinklers automatiques reliés à


un système de tuyauteries contenant de l’eau et raccordés à une
alimentation en eau de façon à laisser l’eau s’échapper
immédiatement des sprinklers ouverts par la chaleur d’un incendie.

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Figure 37 : Installation sprinkler sous eau.

Les installations sous eau sont destinées à être mises en place dans les locaux où il n’existe aucun
risque de gel et lorsque la température ambiante n’excède pas 95 °C.

b. Système sprinkler sous air

Système sprinkler utilisant des sprinklers automatiques reliés à un système de tuyauteries contenant
de l’air ou de l’azote sous pression, dont l’évacuation permet à la pression d’eau d’ouvrir une vanne,
appelée clapet d’alarme sous air. L’eau envahit ensuite le réseau de tuyauteries puis s’écoule par les têtes
qui se sont ouvertes.

Figure 38 : Installation sprinkler sous air.

Ce type d’installation n’est autorisé que dans les locaux exposés au gel ou dans les endroits dont les
températures excèdent 95 °C.

c. Système déluge

Une installation de type déluge est une installation dont le réseau de protection est équipé de sprinklers
ou pulvérisateurs ouverts, donc sans éléments thermosensibles.

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L’envahissement des canalisations du réseau de protection par l’eau est commandé, soit par un
système de détection d’incendie, soit par un réseau pilote équipé de sprinklers.

En complément, l’installation de type déluge doit pouvoir être actionnée manuellement.

L’ouverture du poste de contrôle permet l’arrosage par tous les sprinklers raccordés sur ce poste de
contrôle. Le dimensionnement des sources d’eau se fait alors sur la base de scénarios de déclenchements
simultanés de postes de contrôle.

Les installations de ce type sont destinées à la protection de risques spéciaux où des feux à
développement rapide et intense sont à craindre. Pour ces types de feu, il est nécessaire d’arroser
immédiatement la totalité d’une zone déterminée.

Figure 39 : Installation déluge.

Les conditions d’activité ou des risques spéciaux peuvent nécessiter le déversement rapide de
grandes quantités d’eau et, en pareil cas, des systèmes déluge peuvent être nécessaires.

d. Système à pré-action

Les postes à pré-action sont notamment utilisés afin d’éviter les dégâts des eaux en cas d’ouverture
intempestive d’une tête sprinkler. Ces systèmes nécessitent en parallèle la mise en place d’un dispositif de
détection (détection automatique d’incendie ou réseau pilote). Le réseau en aval du poste de contrôle est
maintenu sous air et l’envahissement des réseaux est asservi à une ou plusieurs détections.

Trois types de systèmes à pré-action existent :

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✓ l’envahissement du réseau n’est possible qu’après le déclenchement du dispositif de détection
;
✓ l’envahissement du réseau est possible après le déclenchement du dispositif de détection ou
l’ouverture d’une tête sprinkler ;
✓ l’envahissement du réseau n’est possible qu’après le déclenchement du dispositif de détection
et l’ouverture d’une tête sprinkler.

Figure 40 : Installation sprinkler à pré-action.

e. Système antigel

Systèmes de sprinkler sous eau doté de sprinklers automatiques reliés à une alimentation en eau
contenant une solution d’antigel et connectés à un système de tuyauteries. Dès le déclenchement des
sprinklers ouverts par la chaleur d’incendie, la solution d’antigel est déversée, suivie par l’eau.

4. Têtes sprinklers

a. Définition

Dispositif d'extinction d'incendie ou de contrôle qui fonctionne automatiquement lorsque son


élément thermosensible atteint sa température de déclenchement ou la dépasse, permettant un arrosage
d'eau sur une surface donnée.

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Figure 41 : Schéma d'un sprinkler.

b. Sprinkler conventionnel

Les sprinklers conventionnels sont conçus pour produire une projection d’eau dans toutes les
directions, une partie de l’eau étant projetée au plafond.

Ces sprinklers arrosant initialement 40 à 60 % de la quantité d'eau vers le bas. Ces têtes sont
aujourd’hui rarement mises en place sur des nouvelles installations. Les types de sprinkler conventionnel
qui existent sont montrés dans la figure 42

Figure 42 Sprinkler conventionnel avec montage debout et pendant.

c. Sprinkler spray

Les sprinklers spray sont conçus pour produire une projection d’eau uniquement vers le bas. C’est un
type de sprinkler homologué pour sa capacité à contrôler une large gamme de risques incendie.

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Figure 43 : Sprinkler spray avec montage debout et pendant.

d. Sprinkler ouvert

Sprinkler ne possédant ni dispositif de déclenchement ni élément thermosensible.

e. Sprinkler mural

Sprinkler doté de déflecteurs spéciaux conçus pour envoyer la plus


grande partie de l’eau loin du mur voisin dans une zone de projection en
quart de sphère, une petite partie de l’eau étant dirigée en direction de mur
situé derrière le sprinkler.

Figure 44 : Sprinkler mural


f. Sprinkler encastré horizontal.

Sprinkler dans lequel tout ou partie du corps est assemblé dans un coffret encastré.

Figure 45 : Sprinkler encastré.

g. Sprinkler ESFR (Early suppression Fast-Reponse)

Type de sprinkler Fast-Reponse avec un RTI (reponse time index) inférieur ou égal à 50 (mètres-
secondes)1/2.

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h. Sprinkler grosses gouttes

Type de sprinkler à application spécifique capables de déverser d’importantes quantité d’eau sous
forme de grosses gouttes caractéristiques et homologué pour sa capacité à contrôler l’incendie dans le cas
de risque d’incendie particulièrement élevé.

i. Sprinkler QSER (Quick-Reponse Early supression)

Type de sprinkler Quick-Reponse avec un RTI inférieur ou égal à 50 (mètres-secondes)1/2 et


homologué pour sa capacité à éteindre un incendie en cas de risque spécial.

j. Sprinkler résidentiel

Type de sprinkler Fast-Response spécifiquement recherché pour son aptitude à augmenter les
chances de survie dans la pièce où se trouve un foyer d'incendie et homologué pour être utilisé dans le
cadre de la protection des unités d'habitation.

k. Sprinkler à application spécifique

Type de sprinkler spray, homologué en fonction du risque pour fonctionner avec un nombre donné
de sprinklers à une pression nominale requise.

l. Détecteur de ligne pilote

Sprinkler spray standard ou dispositif de déclenchement à fonctionnement thermosensible utilisé


comme un détecteur pour commander la vanne principale régulant l’écoulement de l’eau dans un système
de protection d’incendie.

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