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L’histoire de l’Allemagne est complexe et varie selon les limites géographiques et historiques dans

lesquelles on considère le territoire et l'ethnogenèse du peuple allemand. En tant qu'État-nation, tel qu'on
l'entend en France, l'Allemagne n'existe que depuis 1871. Avant cette date toutefois, il existait un monde
germanique doté d'une certaine cohérence variable selon les époques, sur les plans linguistique, culturel,
et parfois politique. L'extension géographique de ce monde germanique ne correspondait pas exactement
avec celle de l'Allemagne actuelle et a varié au cours de l'histoire.

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Préhistoire
Le territoire de l'actuelle Allemagne était habité dès le Paléolithique inférieur, comme l'atteste une
mandibule retrouvée à Mauer que l'on attribue à l'espèce que l'on a par la suite appelé Homo
heidelbergensis du nom de la ville de Heidelberg, sise près du lieu de la découverte.

Au Paléolithique moyen, le Micoquien (ou Keilmesser gruppe en allemand) s'étendait dans toute l'Europe
centrale et orientale. Il a contribué à la naissance de l'Altmühlien (Blattspitzen gruppe), une découpe à
pointe foliacée, qui annonce le LRJ (Lincombien-Ranisien-Jerzmanowicien), industrie de transition du
Paléolithique supérieur s'étendant de la Grande-Bretagne (alors rattachée au continent) à la Pologne.
L'Aurignacien puis le Gravettien font également leur apparition assez tôt dans le Sud de l'Allemagne
comme le démontrent les grottes de Geissenklösterle, près d'Ulm et de Hohle Fels près de Schelklingen.

Au Magdalénien, dernière grande culture du Paléolithique Supérieur qui caractérise le repeuplement de


l'Europe septentrionale succède la culture de Hambourg, première culture typique du Nord de l'Europe.
Cette dernière région voit une autre culture qui s'étendra dans les futurs pays nordiques, l'Ahrensbourgien
dont une variante est aussi connue sous le nom de culture de Bromme en Scandinavie. Au Mésolithique
l'industrie lithique évolue vers une miniaturisation des outils, les microlithes deviennent alors communs
dans le Maglemosien dont les restes ont été retrouvés des îles Britanniques à la Pologne. À l'instar du
Maglemosien, le Tardenoisien est une culture du Mésolithique qui se répandra du nord-est de la France
jusqu'à l'ouest de l'Ukraine (Tardenoisien nord-ouest pontique).

Comme pour le reste de l'Europe centrale, la révolution agraire qu'apporte le Néolithique correspond à
l’extension progressive vers l’Ouest du courant danubien et se manifeste essentiellement en Allemagne
par la culture rubanée. Celle-ci atteint l'Allemagne centrale vers 5500 av. J.-C.. De nombreux sites de la
culture rubanée ont été découverts en Allemagne centrale, en particulier dans la région Mittelelbe-Saale
(MES), une région biogéographique qui attirait les premiers agriculteurs néolithiques en raison de ses
sols fertiles, de ses voies navigables et de ses niveaux de précipitations adéquats1. La taille effective de
la population est estimée à environ 5 000 individus (3 688–6 778 IC à 95 %) pour tous les sites de la
culture rubanée d'Allemagne1.

Entre −4 200 à −2 800 ans, le nord-est de l'Allemagne, ainsi que de grandes parties de la Pologne et du
Danemark, font partie du complexe archéologique de la culture des vases à entonnoir. Les colons de la
culture de la céramique cordée (vers 2900 avant J.-C. à 2350 avant J.-C.), qui s'étaient répandus dans
toutes les plaines fertiles d'Europe centrale au cours du Néolithique tardif, sont d'ascendance
indo-européenne. Leur venue constitue un changement culturel majeur dans l'économie, l'idéologie et les
pratiques mortuaires2.

Protohistoire
Article détaillé : Peuples germaniques.

Expansion approximative des peuples germaniques selon certains historiens : en rouge, territoires
occupés avant -750 vers la fin de l'Âge du bronze danois ; en orange, territoires occupés jusqu'à la fin du
viie siècle av. J.-C. ; en jaune, expansion jusqu'au ve siècle av. J.-C. ; en vert, expansion jusqu'au iiie
Ce siècle
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J.-C.
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Les plus anciens documents écrits mentionnant l’existence des tribus germaniques sont des textes grecs
et romains ne datant que du début du ier siècle av. J.-C. L’absence de témoignages écrits plus anciens
semble indiquer que les Européens du Sud et ceux du Nord s’ignoraient jusqu’à cette date3.
Après leur apparition, les Germains se divisent en plusieurs tribus, la plupart restant indépendantes,
tandis que d'autres s'unissent dans des ligues (ex. : les Alamans et les Francs) car l'union fait la force
face aux Germains qui représentent un danger pour l'Empire romain. Autour de 110 av. J.-C., les Cimbres
et les Teutons, peuples originaires du Jutland, envahissent la Narbonnaise. À Vercellae, en 101 av. J.-C.,
Marius remporte sur eux une nette victoire qui survient après une décennie de luttes difficiles4. Après la
conquête de la Gaule par les Romains, les peuples germains limitrophes sont un sujet récurrent
d'inquiétude. Les écrits latins constituent une source précieuse d'information sur les mœurs et les
institutions des Germains à cette époque ; la Germanie, œuvre de l' Tacite, historien du ier siècle, est
particulièrement riche d'enseignements. Au ier siècle, les Romains tentent de faire la conquête de la
Germanie. Celle-ci, après de nombreuses et dures campagnes, semble effectivement en voie de
romanisation. C'est alors que Quintilius Varus s'aventure avec ses troupes très loin à l'intérieur de la
province. Un officier de l'armée romaine, Arminius, germain d'origine, enlevé enfant et élevé à Rome, est
devenu officier romain. Il rallie les Germains et tend une embuscade aux Romains en l'an 9 ap. J.-C.
Après trois jours de combats dans la forêt de Teutberg, 20 000 légionnaires romains sont tués et
Quintilius Varus, leur chef, se suicide.

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