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UNIVERSITÉ DE GENÈVE Alessandro CAMPANELLI

FACULTÉ DE DROIT

HISTOIRE DU DROIT

Plan de cours

Année académique 2019-2020


PREMIÈRE PARTIE

LES TRADITIONS FORMATRICES DU DROIT PRIVÉ


CONTINENTAL ET LEURS PRINCIPALES SOURCES AU COURS DU
PREMIER MILLÉNAIRE

Préambule
Rappel historique : L'Europe sous l'hégémonie romaine

A. Les peuples vivant sur le territoire de la future Suisse, au moment de la conquête


romaine (Ier siècle avant J.-C.)
1. Les Celtes ou les Helvètes (Les gaulois)
• On imagine qu’ils viennent d’Allemagne
• ils s’installent entre le jura et les alpes – le plateau suisse
2. Les Lépontiens
• D’origine méditerrané
• Ils s’installent au Tessin
3. Les Rhètes
• Ils s’installent en grisons à son nom valais de grisons

- Les peuples sont soumis à l’administration romaine – PACS ROMANA


- Romanisation de l’Europe, Suisse inclus
- Le système juridique romain était le premier à influencer la Suisse

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La Suisse à l’époque romaine

B. Chronologie (IIIe -VIe siècle après J.-C.)


Époque du Bas Empire

• L’époque la plus intéressante pour le cours d’histoire du droit


212 : L'Édit de Caracalla accorde la citoyenneté romaine à toutes les personnes
libres de l'empire

• La citoyenneté était accordée à tous les citoyens libres de l’empire. ( c’est


à dire pas aux esclaves)
312 : Constantin (~270-337) empereur romain
• Premier empereur chrétien de l’empire
• Il proclame la liberté religieuse – il n’y a plus des persécutions de chrétiens
313 : L'Édit de tolérance de Milan proclame la liberté des cultes et la restitution
aux Chrétiens des biens qui leur ont été confisqués
330 : Constantin établit sa capitale à Byzance qui devient Constantinople
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• Il établi la capitale de l’empire oriental après son nom
380 : L'Édit de Thessalonique reconnaît la religion chrétienne comme religion de
l'empire, les autres deviennent désormais illicites

• La religion chrétienne devient la religion d’état

• Les autres religions ne sont pas acceptées et sont persécutées


Dès 382 : Implantation de tribus germaniques sur l'empire à titre de « fédérés »
• Les romains ont pu gérer la première vague de l’introduction de ces
tribus germaniques à l’empire – adaptation (solution pacifique)
• La deuxième et troisième vague de l’invasion germanique n’était pas
pacifiquement gérable pour les romains. Ils ont des difficultés à
repousser ces barbares. Ces tribus assument de plus en plus leur
territoire à affaiblissement progressive de l’empire romain
Commentaire ; Fin du 4ième siècle les ostrogoths, Visigoths et les Burgondes s’installent à
l’empire romain dans le territoire des helvétiens (Suisse). Ils font des traités spéciaux avec les
romains. Ils obtiennent un statut fédéré devant Rome.
395 : À la mort de Théodose (~347-395), l'empire est divisé entre ses deux fils :
Arcadius (~377-408) empereur d'Orient, Honorius (384-423) empereur
d'Occident. Fin de l'unité impériale.

• Capitale de l’empire Occidental ; Rome


• Capitale de l’empire Oriental ; Constantinople
476 : Odoacre dépose Romulus Augustulus, dernier empereur romain d'Occident.
L'Empire romain d'Orient se maintient à Constantinople

• L’empire Occidental tombe


• La partie Oriental toujours reconnue par les
tribus germaniques – L’empire d’Orient se
maintient jusqu’à l’année 1453 – Les ottomans
prennent Constantin.

527-565 : Règne de Justinien (482-565)

• L’empereur Justinien vit dans la partie orientale. Justinien essayer de


reprendre la partie occidentale – but réunion de l’empire

• Il a quelques réussites, reprends le territoire en Italie – grâce à cette conquête


on retrouve des traces du droit romain en Italie.

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L’empire romain à son apogée (Das römische Reich zu seinem Höhepunkt)

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CHAPITRE 1 - LES GRANDES INVASIONS ET LE PROCESSUS
D'IMPLANTATION DES GERMAINS EN OCCIDENT

A. Le déroulement et les modalités


a) La nature du phénomène
• Comment ses peuples se sont implantés en l’occident..
b) Les modalités de la pénétration des peuples germaniques
1. Le mercenariat
• Las conquêtes commencent de façon pacifique
• Il y a même des germaines dans le militaire romain
2. Le colonat
• Ensuite les tribus germaniques étaient utilisées comme des gardes
frontières. Cela arrangeait les romains vu que les germaines protégeaient
les frontières. Les barbares germaniques étaient temporairement contents
avec cette accord vu que les romains les accordaient du territoire.
3. Les invasions proprement dites
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- La première vague d'invasions (IVe-Ve siècle) : les Wisigoths, les
Ostrogoths, les Burgondes
• Ces tribus germaniques sont poussés à se déplacer par les tribus
asiatiques à Conséquence ; vague de migration/déplacement des
peuples en Europe
• Les Ostrogoths ; Goths de l’est – ils s’installent en Italie (Ravenne)
dans l’empire romain
• Les Wisigoths ; Goths de l’ouest – ils s’installent en Espagne dans
l’empire romain

• Les Burgondes ; viennent du Nord – ils s’installent en Helvétie et font


Genève leur capital
• Cette première vague était la plus pacifique. Ils étaient perméables au
droit romain

• ils ont obtenu le titre de fédéré - considérés comme des alliés


- La deuxième vague d'invasions (Ve-VIe siècle) : les Alamans, les Francs
• La deuxième vague n’était pas pacifique à invasion de l’empire
romain
• Il y avait des conquêtes de certaines parties de l’empire romain
• Ces tribus s’installent au sud d’Allemagne et en Suisse à ce que
devient plus tard la partie « allemande » de la Suisse.
• Les barbares de la deuxième vague n’étaient pas du tout perméable
par le droit romain
• Plus tard ce peuple sera repousser par les Francs. Les Francs font
partie du peuple les plus influent du moyen âge européen. Ils
regroupent les tribus germaniques. Les Francs s’extendent en toute
Europe de l’est

- La troisième vague d'invasions (VIe-VIIe siècle) : les Lombards


• Sont un peuple nordique
• Ils sont venus au 5ième siècle

B. Le système de l'hospitalitas
• Système romain qui permets aux troupes romains en déplacement au sein du
territoire romain d’obtenir du logement
• Les troupes romaines arrivaient et partageaient la jouissance du propriétaire. Un
partage que inclut la maison mais aussi les champs, la foret, les esclaves etc. du
propriétaire.
• En connexion avec la première vague d’invasions (vague pacifique) les romains
ont partagé le droit d’hospilitas avec les tribus germaniques. – solution pacifique à
une situation de crise
a) Système romain appliqué aux peuples germaniques de la première vague
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d'invasions

• Les romains ont partagé le droit d’hospitalitas avec les germains de la


première vague.

• Le système normal que s’appliquait pour les romains était ; Le propriétaire


choisissait le premier 1/3. Le fourrier romain la deuxième partie. Et le
dernier 1/3 restait sous le propriétaire. à 2/3 au propriétaire, 1/3 aux
romains. Pas définitif

• Les système que s’appliquait pour les germains était différent Le


propriétaire ne gardait que 1/3 de la propriété/ de sa jouissance. Ce partage
était limité en temps – pas définitif non plus

b) Assimilation sociale et culturelle


• Les tribus germains de la première vague ont repris quelques aspects des
mœurs romains
• Les barbarians adaptent l’usage du latin comme langue administratif. Il ne
parle pas romain entre eux.
• Comme le droit germanique était un droit oral, les chefs des tribus font appel
aux juristes romains pour faire rédiger ses coutumes juridiques. Ils voulaient
que les lois germaniques soient si importantes et fiables comme la loi
romaine. La difficulté avec leurs droits orale c’est prouver que cette loi
existe. Cette mise par écrit de la coutume est qqch que tous les tribus des trois
vagues vont faire. à LEGES BARBARORUM
Les germains vont aussi rédiger des lois qui sont tiré du droit romain à
LEGES ROMANE BARBARORUM (Cette assimilation est plutôt un truc de
la première vague. Les deux vagues qui suivent vont se contenter à faire
rédiger ses coutumes par des juristes romains.) Ils font cela pour imposer des
droits aux romains présent sur « leur » territoire. Comme ces peuples sont
installés au sud de l’Europe cela permet plus tard de retrouver de traces du
droit romain dans cette région.
La spécificité juridique de la première vague d’invasion germanique : LEGES
ROMANE BARBARORUM
• Ils s’intègrent très bien dans le monde romain (ex. ils reprennent
l’hospitalitas des romains)
Commentaire : le droit romain était un droit territorial. C’est à dire que les romains était soumis
au droit romain au sens l’empire romain. Le droit germanique était un droit personnel. C’est à
dire que le droit germanique était un droit personnel. Les tribus voyageaient avec leur droit.

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C. Les peuples germaniques et leur implantation en Europe occidental

a) Les royaumes wisigothiques de Toulouse (419-507) puis et de Tolède (507-711)


• Titre de fédéré
• Au 5ième siècle les wisigoths sont le peuple le plus influent. (en bleu en
carte)
• Eurich roi le plus puissant des wisigoths – fin du 5ième siècle
• Les wisigoths sont battus par les francs en 507
• Après cette défaite les wisigoths s’installent jusqu’à Tolède ou ils
établissent leur capitale
b) Le royaume burgonde (443-534)
• Territoire en tour de la Suisse, France et Allemagne. En Suisse ; Nyon et Genève
• Genève est leur capital puis ils transfèrent leur capital a Nyon.
• Les burgondes sont battus par les francs en 530. Cette défaite est synonyme de la
disparation du royaume des burgondes.
c) Le royaume ostrogoth d'Italie (493-553)
• Ils se dirigent vers l’Italie
• Ils battent Odoacre le dernier empereur romain de l’occident en 476
• Chef important des ostrogoths ; Thédorique à il fixe la capitale des
ostrogoths à Ravenne.
• Justinien empereur romain essaie de reconquérir les parties perdues de
l’empire romain et c’est lui qui bat les ostrogoths dans la péninsule italienne
au 6ième siècle
d) Les Alamans (~470-536 ; 746)
• Se situe au nord – Allemagne et aussi en Suisse à ce que devient la Suisse
allemande
• Ils seront battus par les francs en 496
• La défaite met fin à l’indépendance des alamans mais cela n’arrête leur
développement
• 536 les alamans sont incorpéré au royaume franc – place sur la responsabilité
d’un duque. On les laisse un marge de pouvoir à ils affirment leur pouvoir
de plus en plus à conflits avec les francs
• 746 les francs mettent fin aux pouvoirs des Allamans
e) Le royaume franc mérovingien (482-751)
• Les francs sont très important à On en parlera en détail plus tard
f) Le royaume lombard (572-774)
• Ils envahirent l’Italie au 6ième siècle.
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• Vague militaire qui vaincs les terres italiens qui Justinien avait conquiert.
• Fin du royaume par les francs.

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(Tipp : si on tombe sur une carte on peut choisir un sujet nous mêmes. Choisir un sujet et ne pas
parler de tout un peut

D. Du royaume franc à l'Empire franc (482-843)

• Peuple le plus important dès qu’ils prennent pouvoir – ils battent bcp des peuples.
Ils dominent l’Europe continental du 5ième au 9ième siècle.
• Première dynastie : Mérovingiens à Clauvis
• Deuxième dynastie : Carolingiens commence en 751 à Charlemagne
a. La victoire de Tolbiac sur les Alamans (496)
b. La conversion des Francs au catholicisme romain (Noël ~498)
• Décision politique de Clauvis (evt. Influencé par sa femme) - sans passer
par l’arianisme (doctrine que ne reconnaît pas la divinité de christ)
• Conséquence ; le soutien de l’église – l’église de Rome
• Conséquence ; rapprochement entre les francs et la population de l’ancien
empire romain à population présente
c. La victoire de Vouillé sur les Wisigoths (507)
d. La victoire d'Autun sur les Burgondes (532)
• Il les annexes à terres burgondes deviennent des terres franc
• Les francs battent les arabes au 8ième siècle
e. L’avènement de la dynastie franque carolingienne (751-843)

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f. La conquête du royaume des Lombards (773-774)

g. Le couronnement de Charlemagne (742-814) comme empereur d'Occident à


Rome par le pape Léon III (750-816) à la Noël 800
• Il est couronné empereur de romains à contradictoire parce qu’à ce moment on n’a
plus d’empire. On reprend l’idée d’empire à cette époque en 800
• À nouveau on retrouve une grande unité politique en Europe
• Couronnement très important pour l’église

h. Le partage de Verdun de 843

E. L'Europe après le partage de Verdun (843)

Cet empire va être divisé en trois – entre les trois petits-fils de Charlemagne. Partage
en trois parties.

• Lothaire – la partie du centre


• Louis le Germanique – partie de l’est – (Suisse alémanique)
• Charles le Chauve – partie de l’ouest – (France)

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L’intéressant est que le territoire de la future Suisse est divisé entre deux territoire à ce moment
là. On commence à dessiner l’Europe.

a. La Francie orientale ou Germanie


• En 962 la Francie orientale devient le Saint Empire Romain Germanique
à retour de cette idée impériale.
b. La Lotharingie et le royaume de Bourgogne
• Va devenir à la suite des quelques évènements en 880 le deuxième
royaume de la Bourgogne
c. La Francie occidentale ou la France
d. Le Saint Empire (962-1806) et le couronnement d'Otton Ier (912-973) comme
empereur des Romains par le pape Jean XII (937-964) à Rome en 962

• Ce Saint Empire Romain Germanique va exister pendant longtemps et


c’est Napoléon qui met fin à cet empire.
e. L'incorporation du royaume de Bourgogne en 1033 au Saint Empire
• Il appartient au Saint Empire à Roi de Bourgogne n’avait pas d’héritier
donc la souveraineté passe à l’empereur du Sant Empire
• Tout le territoire qui concerne la Suisse aujourd’hui était sous le Saint
Empire

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Récapitulation :
Au début le territoire qui va devenir la Suisse faisait partie du Royaume de Burgonde, des
Ostrogoths et des Alamans. Ensuite ces territoires vont passer au pouvoir des Francs
(Carolingien). Après il y a le partage de Vedun où le territoire Suisse était toujours partagé. C’est
sous le Saint Empire Germanique que tous les territoires de la Suisse sont sous le même empire.
On peut apercevoir cette appartenance au Saint Empire aujourd’hui en Suisse. (ex. l’agile sur le
drapeau de Genève, qui est un reste du Saint Empire)
On a parlé de l’autorité/tradition juridique du droit romain. La deuxième c’est le droit
germanique. Troisième tradition qui marque la formation de notre droit aujourd’hui,
spécialement le domaine du droit de la famille et du mariage, c’est l’autorité juridique de l’église
catholique à droit canonique

CHAPITRE 2 - L'ÉGLISE CATHOLIQUE ROMAINE ET L'ÉVOLUTION DE SON


AUTORITÉ

• L’église catholique est porteuse du message de christ. Vocation universelle à


s’applique à tout le monde

A. L'avènement du christianisme
a) Le message du Christ
• On est en l’an 0 à il vit plus ou moins 33 ans
• Mot Christ veut dire consacré – dédié
• Il laisse à ses compagnons la mission de transmettre son message à toute l’humanité à
transcrit dans les quatres évangiles : Luc, Marc, Jean et Mathieu
b) Le christianisme est une religion de salut
• Message du christ assure aux hommes une vie après la mort
• Le rôle de l’église (=assemblée de tous les chrétiens) c’est de préparer les
hommes à une vie après la mort à principe spirituel
c) La distinction entre spirituel et temporel
• L’Église n’est pas une structure politique à domaine spirituel (schématiquement parlé)
• Temporel : Le monde sur terre
• Spirituel : Le monde de salut, monde de l’église
d) Le principe de charité
• Principe fondamental à Principe de l’amour de l’individu pour son prochain
• Grand principe catholique
• Si on est charitable on pourra accéder à la vie éternelle
e) Le principe d'égalité
• Égalité de l’amour de dieu envers toutes ses créatures

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• Nous sommes tous fils/filles de dieu et nous sommes tous égales
• Le créateur est le père de tous les êtres humains à tous enfants qui sont
promis à une vie éternelle
f) La vocation universaliste du christianisme
• L’église a pour vocation de s’appliquer au monde entier
• Catholique vient du grec que veut dire « universaliste »

B. L'Église et son évolution


a) L'Église dans l'Empire romain
• La progression de l’église dans l’Empire Romain était rapide
• En quelques siècles elle passe de religion persécutée, à religion tolérée, à
religion de l’empire à Empereur Constantin
• L’Empereur devient « Dieu sur terre », remplacement de dieu sur terre. Les
empereurs veulent plus de pouvoir et se prennent aussi une partie du pouvoir
de l’église. Dans l’empire occidental l’empereur respectai l’église et lui
laissait sa place et son pouvoir. Dans l’empire oriental (empire plus puissant)
Justinien par exemple cumulait les pouvoirs. Il était vraiment le chef d’état à
l’église lui était subordonné.
• Même si en Occident l’empereur ne cumule pas le pouvoir de l’église, il la
contrôle dès de l’extérieur à le chef intérieur c’est le pape
• L’église était donc complètement intégrée à l’empire romain des empires
romain. L’église fait figure d’une institution de droit public romain. à Elle a
une organisation territoriale et hiérarchique que sont basé au fonctionnement
de Rome. à Division du pouvoir et du territoire.
b) L'Église et la disparition de l'Empire romain d'Occident
• L’église est libérée de son chef extérieur. à il n’y a plus de subordination à l’état
• Après l’empire il y a des monarchies germaniques que ont une structure plus lâche
que l’empire romain. à moins omniprésent
• Renforcement du pouvoir de l’église.
• L’église devient le seul pouvoir véritablement organisé. L’autorité est reconnue par
tous les catholiques. à ce que représente presque tous les habitants de l’empire vu
que l’empire reste sous la religion catholique
• C’est à dire que l’église à une influence sur le royaume des germains mais n’est plus
soumise comme à l’époque de l’empire romain.
c) L'Église dans l'Occident médiéval
• Le royaume germanique est incorporé à la structure de l’église. Parce que l’église a
une structure universelle (vocation universelle).
• « The tables have turned » - L’église était au paravent incorporée dans l’empire
romain et maintenant c’est elle qui incorpore vu que sa puissance et extension est
beaucoup plus grande que celle des petits royaumes germanique.
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• Reconversion de Clauvis à conversion de francs à fondamental pour le développement
de l’église.
• Les carolingiens développent une alliance encore plus étroite étroite avec l’église. Les
rois tirent une certaine autorité du pape. Les rois deviennent sacrés et en échange ils
donnent une partie de leur territoire à l’église.
• Charlemagne veut plus de pouvoir et se mêle dans les affaires de l’église. Il intervient
petit à petit aux affaires de l’église. Il participe aux réformes au sein de l’église, la
nomination des membres du clergé. L’église n’est pas consentante mais l’autorité de
Charlemagne est tellement forte que l’église ne peut rien faire. L’empire ne dure pas
longtemps.
• Le partage de Verdun libère de nouveau l’église à l’église reprends son influence et son
pouvoir.

En bleu on voit des conquêtes en Italie qui ont été donné à l’église par Pepan lebref. Sur ces
états l’église avait un pouvoir temporel et spirituel. à L’église raine.
Les état de l’église durent jusqu’à la fin du 19ième siècle à ca 1870 et on redonne en 1929 le
Vatican à l’église.
Souvenir de cette époque ; au 20ième siècle le pape est souverain au Vatican et quelques
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résidences que sont situé en Italie.

C. L'Église catholique romaine et son rôle


a) L'organisation de l'Église (simplifié) – Une organisation placé à Rome
• L’église devient religion officielle. Et parce qu’elle devient une religion officielle
c’est une institution de l’État.
• L’église a une administration, même si c’est pas une organisation souveraine au
début, par région. Organisation hiérarchique ecclésiastique
• Pape (évêque de Rome) rôle du pape est reconnu dès le début de l’église. > Dans
chaque province de l’empire il y a un Archevêque. > Clergé et Paroisse
• Le Pape a des grandes compétences dans le domaine religieux mais aussi dans
quelques domaines laïcs. à Plus tard il y aura de domaines du droit privé que
dépendent du droit de l’église. Ex. mariage
• Même si le pouvoir territorial change l’église reste
b) Son rôle spirituel et moral
• Après la conversion des francs l’influence de l’église augmente encore plus. A partir
de 380 l’influence de l’église ne fait qu’augmenter.
• Spirituel ; influence spirituelle vue que l’église à le rôle de diffuser le message du
Christ. à préparation à la vie éternelle. Salut des amés. Et autres messages dont on a
déjà parler.
• Moral : Influence moral à Rome (sur le droit) et poursuite de l’influence aux
royaumes germaniques. Finalement l’église modifie carrément des lois du peuple
germanique. à Le but est de améliorer le statut de l’être humain. Ex. cela améliore la
situation de l’esclave et pour la femme à quand même extrêmement loin de l’égalité.
c) Son rôle culturel
• Depuis l’empire romain commence à tomber l’église assure la transmission de la
culture. Elle utilise le latin. Elle va faire survivre le latin qui disparaît de petit à petit.
• Le moines copiste (copiait mot par mot les livres pour qu’on ait plus exemplaires.) à
transmission du savoir très important (lire et écrire)
• Les chanceliers étaient souvent de membres de l’église. Vu que les membres de
l’église étaient des gens cultivés à savaient lire et écrire.
d) Son rôle politico-juridique
• Le droit canon à droit de l’église est fondé sur la religion mais adapte aussi
quelques notions du droit romain (surtout pour l’administration)
• Cette organisation administrative et juridique permet à l’église de imposer
lorsque la puissance étatique est faible. (tombe des empires, division des
territoires etc)
• L’église garde une influence importante jusqu’à la fin du premier millénaire

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Récapitulation : La religion chrétienne se développe dans tout l’empire romain. Cette
religion est d’abord persécutée, ensuite tolérée et après elle devient la religion d’état.
L’église peut rayonner et s’étendre et s’affirmer. Elle exerce une influence sur l’empire. Par
la conversion de Clauvis elle étendre son pouvoir au delà de l’empire romain (qui n’existait
plus dans cette époque de Clauvis) à au territoire germanique. L’église (son pouvoir) a
une situation exceptionnelle, elle assure un rôle socio-politique sur l’Europe occidental et
c’est la seule à avoir une vocation universelle.
Elle exerce aussi ce rôle morale et spirituel. L’église a une influence majeure vu que c’est
au sein de celle qu’on développe et garde les progrès intellectuels. Les membres du clergé
détiennent le pouvoir. Ils exercent leur pouvoir sans problème pendant ce premier
millénaire.
Excursus : C’est exactement cette église qui plaide l’égalité et l’amour entre les humains que au
début du deuxième millénaire autorise la torture comme moyen d’obtenir des aveux.

PROPOS LIMINAIRE : Le principe de personnalité du droit


Principe de la personnalité du droit c’est un principe que s’applique au droit privé.
Chaque individu suit sa loi. Chacun suit les lois du peuple auquel il appartient. Ce
principe de la personnalité du droit s’oppose au principe de la territorialité du droit (droit
sur un territoire en ce moment là droit romain).
Cela reste du droit privé parce qu’en matière de droit public on obéit les règles
territoriales.

CHAPITRE 3 - LES PRINCIPALES SOURCES DU DROIT PRIVÉ

A. Le Code théodosien (438) et les Novelles post théodosiennes


a) L'empereur romain est la principale source de droit dans le Bas-Empire
• L’empereur est source de droit. Le droit romain que nous traitons dans ce cours c’est le
droit romain du Bas-Empire. à Droit romain du 3ième au 5ième siècle. ( De Constantin à
avant Justinien).
• Les décisions de l’empereur c’est du droit/cela devient du droit. à Constitution
emperariale. L’empereur est la loi vivante. Cela pendant tout les Bas-Empire.
• Même avant les invasions germaniques l’empire souffrait des soucis de la décadence
intellectuelle et politique. Mais aussi des soucis territoriaux et sociaux. Pour combler
avec ces soucis l’empereur faisait ses lois emperariales de plus en plus. Face à ses crises
l’empereur crée ses lois. Volonté de l’empereur de contrôler autoritairement la vie
sociale des habitants et même dans des aspects de plus en plus privés.
b) La multiplication des lois impériales dans tous les domaines de la vie sociale
• Cela résulte en la difficulté de consulter le droit vu qu’il y a de plus en plus du droit sur
tous les sujets et qu’il suffit qu’une personne prenne une décision pour que le droit
change. à Le droit change constamment.
c) L'apparition des premières compilations : les codes
• On essaie d’organiser le chaos législatif. à les codes apparaissent.
• Ces premiers Codes apparaissant au 3ième siècle
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• Ces codes sont des compilations des décisions de l’empereur qui sont classé dans un
ordre particulier et cela permet de les retrouver plus facilement. à fin du 3ième siècle.
• En 299 (Fin du 3ième siècle) il y a la publication des deux premiers codes ; Hermogénien
et Grégorien.
• Ces codes n’étaient pas crée à la demande de l’empereur, c’était l’œuvre des travaux des
juristes privées.
• Ces deux codes ont eu une influence sur le droit à l’époque et au code théodosien mais ils
n’ont pas survécu. Le code théodosien les mentionne mais on n’a pas les textes des ces
deux codes pour les comparer au code théodosien.
• Le terme « code » : à l’origine le mot code n’est pas exclusif au vocabulaire juridique. A
ce moment là le mot code c’est une nouvelle manière de présenter les textes à comme
un livre avant c’était avec des rôles. Les reliées en forme des pages dans un livre est une
révolution importante que rends la recherche des lois beaucoup plus simple. Cette
manière d’organisation des loi était tellement apprécié par les juristes qu’on l’a gardé
jusqu’à aujourd’hui.. Code des obligations, Code pénal etc.
• Ces codes étaient fait dans le but de soulager les praticiens du droit. à Source indirecte
du droit.
d) Le Code théodosien s'applique à tous les habitants de l'Empire romain
• Source directe du droit
• La rédaction du code était ordonnée par l’empereur Théodose 2 au (en 429) 5ième siècle.
Théodose était empereur de l’orient. Le projet était rémunéré. Le travail termine en 438.
• Ce Code Théodosien était proclamé dans le deux parts de l’empire simultanément.
Occidental et Oriental.
• Le Code reprends la constitution emperariale de deux empires et cela depuis Constantin.
• Il y a une unité législative entre les deux empires. La loi qui figure dans le code
théodosien vaut dans le deux empires. à À tous les habitants libres de l’empire
• Le contenu est divisé en 16 livres. Les lois sont classées par l’ordre que les décisions
étaient prises et pas par le contenu. Ce code est difficile à comprendre à Code difficile à
consulter mais très importants.
e) les Novelles post théodosiennes
• Après 438 les empereurs continue à prendre des décisions juridiques et alors les
nouveaux codes apparaissent.
• (Si une décision est prise d’une côte de l’empire on la renvoie à l’autre cote de l’empire
pour qu’elle s’applique aussi à l’idée est l’unification de la législative.)
• On a plein d’exemples des lois emperiales qui viennent à l’occident de l’orient mais pas
le contraire à L’empire occidental va tomber dans quelques ans ce n’est pas le moment
de créer des lois qui doivent être appliquer dans tout l’empire.
• Ce code théodosien qui est en vigueur au moment que l’empire romain occidental tombe
va perdurer. Vu que les lois ( leges romanai babarorum) que les tribus germaniques vont
rédiger vont se baser sur du droit romain leurs lois se basent exactement sur les codes
théodosiens.
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• Par contre en orient les codes théodosiens vont tomber au 6ième siècle parce que
l’empereur Justinien va rédiger son code. à « Le corpus iuis quiviris »
f) Les influences spirituelles et morales du christianisme

• Dans le code théodosien il y a l’influence de la religion.


• Surtout dans les lois privées à Loi des personnes physiques et de la famille
• L’influence de la religion sur le code théodosien est la même qui on a mentionné
au point de l’église.

B. Les « lois barbares » (leges barbarorum)


L’évolution du droit après le droit romain. Un droit qui va devenir plus vulgaire et coutumier.
Comme ce nouveau droit se développe sur territoire romain il y a des restes des coutumes
romaines qui influencent ce droit qui arrive des plus en plus. Ces droits n’ont pas tous survécu vu
que ce n’était pas tout écrit.
à siehe frühere Notizen für die « Peuples de la première vague, leges romanai barborum etc »
Ce qu’il faut ajouter aux notes précédents c’est que ce droit germanique est perméable au droit
romain – c’est à dire que les coutumes germaniques ont changé avec le droit romain et cette
empreinte se voyait quand ces peuples de la première vague faisait leurs lois être rédigé.
Comment déjà mentionné cela joue que pour la première vague.
Comment on sait le droit germanique est un droit personnel (les personnes voyageaient avec leur
droit) mais il y avait quand même des exceptions.
On peut remarquer que il n’y a pas des législation des Ostrogoths dans cette liste – parce qu’on
n’a pas de législation des Ostrogoths sur la main.

a) Les compilations wisigothiques


Les premières tribus germaniques à mettre leur droit par écrit. Ils le faisaient en latin
et ces lois avaient la caractéristique d’être très coutumier à pas comme des bases légales
qu’on connaît aujourd’hui qui sont très générales avec le but de s’appliquer pour tous.
1. L'Édit de Théodoric (~459-461) – 6ième siècle
• (Pas le Thédoric des Ostrogoths. C’est un autre Théodoric)
• Une législation commune pour les wisigoths (germains) et les romains qui
vivaient dans le même territoire. (Voilà l’exception du droit personnel)
• 154 articles, il y a des références à la législation romaine. Il y a même des
références aux codes hérmogiens et grégoriens de la fin du troisième siècle.
• Malgré tout cette leges barbarorum est principalement rédigé avec l’influence
du droit romain. Il est donc difficile de trouver des lois correspondant aux
coutumes des Wisigoths.
2. Le Code d'Euric (476)
• On est dans la période de la chute de l’empire romain occidental. Les
Wisigoths se dotent d’une nouvelle législative.
• Ce code contient des éléments de la coutume germanique, des Wisigoths. Il y
reste quand même des éléments romains.

21
21
• Le code s’applique aux romains et aux wisigoths.
• Ce texte est un leges barborum. Il y a toujours une influence de la religion
dans ces textes.
• Il reste en vigueur pendant 30 ans et sert d’inspiration au texte législatif
suivant.
3. Le Bréviaire d'Alaric (506)
• Legs romana barbarorum = une loi germanique constitué que par des
lois romaines (bonne partie du code théodosien, novelles, grégorien et
hérmonegiens et quelques extraits des juristes romains.
• Demandé par Alaric le roi des Wisigoths à l’époque
• Le but de ce bréviaire était de clarifier et remplacer les textes romains qui
valaient toujours. À partir de l’entrée en vigueur de ce bréviaire aucun
autre texte ne pouvait être évoqué.
• Le bréviaire d’Alaric ne suit pas une organisation logique.
• Le but de ce travail était de plaire à la population romaine. Alaric
cherche à renforcer son lien avec la population romaine. à une œuvre
publique.
• Alaric meure un an après qui est battu par Clauvis
• Clauvis déclare le bréviaire d’Alaric toujours valable et applicable pour
toute la gaule. Les francs reprennent alors ce bréviaire.
• C’est-à-dire que ce recueil des lois romains valide pour le royaume des
Wisigoths est aussi applicable pour les Francs en toute la gaule. Jusqu’à
la fin du premier millénaire. Evidemment il y a des
adaptations/evolutions dans les textes.
• Cette adaptation simplifie le bréviaire d’Alaric. Il y a aussi des coutumes
des francs qui sont repris dans le bréviaire.
4. La lex romana Curiensis (VIIIe s.)
• Leges romanai barbarorum
• C’est une adaptation du bréviaire d’Alaric. que s’applique en « Suisse ».
• Important pour souligner la pertinence du droit romain ou d’une
adaptation de cela dans le territoire qui aujourd’hui forme la Suisse.

b) Les compilations burgondes


Les premières tribus germaniques à mettre leur droit par écrit. Ils le faisaient en latin et
ces lois avaient la caractéristique d’être très coutumier à pas comme des bases légales
qu’on connaît aujourd’hui qui sont très générales avec le but de s’appliquer pour tous.

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1. La loi Gombette (~502)

• Un des textes qu’on a commenté ensemble


• Mise par écrit des usages des Burgondes en latin. C’est les décisions du roi Gombo et
des ses précédents mises par écrit.
• Il y a l’influence des romains mas c’est une mise par écrite des usages Burgondes.
Encore une fois on ne voit pas beaucoup de différence entre les droits romains.
• Leges romana Barbarorum à mise par écrite comme les Leges Barbarorum ( = mise
par écrite en latin des coutumes germaniques purement, droit personnelle pas
territorial) les deux en latin. Leges romana Barbarorum peuple de la première vague
qui a inclus des lois des romains à leurs lois. Particulièrement la première vague sera
perméable au droit romain que adapte même le latin come langue administrative. à
on parle pas de « loi » car la coutume avait un effet législative aussi important que
les règles de droit écrites à savoir leges (romana) barbarorum.
• Une remarque importante à faire c’est que cette loi autorise le mariage mixe. C’est-à-
dire le mariage entre les romains et les burgondes.
2. Le Papien (~503-515)
• Legs Romana Barbarorum = Elle s’applique aux romains du royaume
burgonde
• Le nom de cette leges est une faute à la transcription du texte. Elle devrait
représenter un hommage à un Juriste romain.
• Cela reprend aussi le droit romain comme le bréviaire d’Alaric mais la
différence est que le Papien est mieux organisé. Structure plus simple à suivre
et on les mets en cohérence avec les constitutions burgondes.

Cette première vague est très importante parce qu’ils sont perméables au droit romain. Cela
permet au droit romain de survivre d’une certaine manière dans le sud de l’Europe. Ce droit
romain est de plus en plus contaminé par des coutumes locales propres à chaque région. Au
moment où on commence à perdre ses écrits, le droit oral va réapparaitre et reprendre son
importance vers la fin du premier millénaire. C’est restes du droit romain vont donc être repris
par des coutumes oraux.

c) Les compilations franques

Peuple de la deuxième vague à invasion propre, invasion militaire


Leur mise en écrit de leur droit n’est pas influencée par le droit romain. (pas de leges
romania barbarorum)
Les francs sont géographiquement plus éloignés de l’Europe. Les francs sont établis
dans un endroit où l’influence romaine était moins grande. Les francs viennent de
Belgique pas méditerrané.
Ils mettent leur droit en latin dans une forme médiocre. à proprement dit : mauvais
Latin
1. La loi salique (~507-511)
• La plus célèbre parce que elle va être encore invoqué ou 14ième siècle. ( A
la mort de louis 10 on invoque la loi salique pour être sur que ce n’est
23
23
pas une femme qui peut accéder à la couronne L - parce qu’il ne peut y
avoir deux reines en France)
• Un exposé du droit des francs saliens qui étaient établi en Belgique
• Les merovingiens étaient de francs saliens
• La plus ancienne version de la loi salique date de l’époque de Clauvis à
507. C’est Clauvis qui est l’initiateur et cette version était conçue avec
l’aide de juristes. Vu que Clauvis se convers au christianisme – il est
entouré par des évêques qui ont une influence dans les lois qu’il va
rédiger. à Influence de l’église dans la loi salique
• La loi salique était complétée des plus en plus à la version plus longue
qu’on connaît de la loi salique date de Charlemagne et Charlemagne lui-
même l’a encore complété.
• La loi salique est marquée par les anciens usages de droit germanique.
Elle contient le concept « La composition pécuniaire ». C’est à dire que
on fixe un prix qui doit être versé à la victime ou à la famille de la
victime lorsque un délit avait été causé. Avec cette composition
financière on met un système de réparation de dommage avec l’argent en
place. On voit alors une liste de tarifs pour les délits même au cas
d’homicide. Cela on peut comparer aujourd’hui avec du droit pénal
privé.
• Les tarifs mis sur les individus en cas d’homicide suivent une hiérarchie.
Les amis du roi valent beaucoup. Les francs valent plus que les romains.
Il y a une volonté de protéger les femmes et les enfants, ils ont le même
tarif que l’ami du roi.
• À ce moment le système de la composition pécuniaire était à ce moment
là un progrès par rapport à ce qu’on avait avant. Ce progrès résulte
malgré tout d’une influence romaine et d’une influence de l’église ;
o Cette idée du pardon vient de l’église. En interdit la vengeance
privée. Cela veut dire que la victime ou sa famille est obligé
d’accepter le tarif correspondant et se réconcilier avec le
responsable du délit. Notion du pardon vient donc du
christianisme
o La présentation du texte est un pacte au sens romain du texte.
C’est à dire un accord conclu entre plusieurs parties pour sauver
la paix entre eux. Notion de pacte vient donc des romains.
• Le début du texte est conclu par les francs et leurs chefs pour terminer la
vengeance privée. Pour terminer avec la violence qui s’enchainait. On
met la vengeance hors la loi et on constitue des pactes avec le but du
pardon
• Il y a contenu important sur les droits de la famille. Selon cette la loi la
famille est un bloc qui a des intérêts communs ; La femme est exclue
systématiquement de toute propriété foncière, parce qu’il fait que la
propriété soit gardé au cadre familiale. Cette loi était justement celle qui
a empêché une femme d’accéder à la couronne de France. à une femme
pouvait hériter des meubles mais seulement s’il n’y avait pas un héritier
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homme. (ce qu’arrivait presque jamais)

2. La loi ripuaire (~633-639)


• La loi des francs du « Rhin » - une origine géographique
• Cette loi est connue que par les versions carolingiens.
• Il semble que le roi Dagobert est à l’origine de cette loi.
• On trouve toujours la composition pécuniaire mais les tarifs sont différents
• Il y a encore des influences romaines ; parce que dans certains cas la loi prévoit
la création d’un contrat écrit. C’est à dire que pour effectué une vente mobilière
en vérifie si un contrat peut être fait avant de utiliser la coutume.

d) Les compilations lombardes


Peuple de la troisième vague à invasion militaire
Mise par écrit des ses lois mais encore une fois imperméable au droit romain.
Les lombards sont placés à l’Italie du nord.
1. L'Édit de Rothari (643)
• Le roi Rothari va ordonner qu’on mette par écrit leurs coutumes. (milieu
du 7ième siècle) en latin en 388 Chapitre. Jusqu’à maintenant on n’avait
jamais mit leurs coutumes par écrit.
• Même si les textes sont rédigés en latin, on trouve des mots en
germanique qui n’ont jamais connu de traduction.
• Dans cet édit il y a notamment des lois qui mettent ordre à la politique.
(protection du roi, réglementations par rapport aux impôts, etc) à
notions du droit public
• Il y aussi des lois concernant le droit privé (ex. droit de la famille) à On
retrouve vraiment un droit coutumier, on applique le droit des ancêtres.
• L’édit de Rothari reste imperméable au droit romain mais il y a une
influence des burgondes, des francs et des wisigoths
2. L'Édit de Liutprand (712-744) – 8ième siècle
• C’est une révision de l’édit de Rothari
• La différence entre cet édit et celui de Rothari ; Liutprand s’est converti
au catholicisme alors que les lombards avant ne l’étaient pas notamment
Rothari.
• Influence catholique à l’édit de Liutprand ( franchissement des esclaves
etc.)

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• Cet édit dure jusqu’à la conquête des francs. La législation lombarde sera
quand même toujours consulté au nord de l’Italie jusqu’au dixième
siècle.
• Ce qu’on ne sait pas c’est à qui cet édit de Liutprand s’appliquait. S’il
s’appliquait à l’ensemble de la population présente ou seulement au
peuple lombarde. On présume que ce que concerne l’ordre publique
s’appliquait à tous (droit public). Pour le droit privé cela n’est pas clair.
e) Les compilations alamanes
• Les Alamans vont occuper une partie de la Suisse à ce que devient la suisse
germanophone
1. La loi des Alamans (~727-730)
• La loi des Alamans nous est parvenu sur deux versions ;
o 1ière c’est ; Pactus Alamanerum (la plus ancienne) du 7ième siècle
o 2ième c’est ; Legs Alamanerum qui vient du roi Landfried cette
version date du 8ième siècle
• La loi des Alamans a beaucoup de similitude avec la loi des francs. De
nouveau on a le système de la composition financière, l’interdiction des
guerres privées.
• Les individus sont repartis en trois partis ; libres, semi-libres et non-libres
• Il n’y a pas des documents concrets qui soulignent la relation entre les
Alamans et les francs. On sait que les Alamans était subordonnés aux Francs.
On se demande si ce n’était pas les francs qui ont ordonné la mise par écrit
des lois alamanes. On voit qu’il y a une certaine conformité entre le droit des
francs et les lois alamanes. En plus il y a une conformité avec l’église dans le
droit alaman et cela indique qu’il y a une influence des francs concrète sur le
droit alamans vu que les francs sont reconvertis au christianisme.
f) Les capitulaires francs
• Les capitulaires sont les lois crées par le roi. Cela suit à chaque dynastie.
L’efficacité des règles que le roi impose dépend de son pouvoir. Dans le cas
des francs leurs rois avaient largement du pouvoir.
1. Les capitulaires mérovingiens (première Dynastie des francs à Clauvis)
• Le roi édicte des ordres selon la terminologie romaine. à rédigé en latin.
Ces textes prennent le nom de capitulaire parce qu’ils sont repartis en
chapitres,
• Des règles obligatoires énoncé par le roi. Ces règles sont discuté d’abord
avec l’assemblé.
• Les soucis principaux de ce texte c’est de répondre aux questions de l’ordre
du royaume.
• L’influence de l’église sur les capitulaires francs. Surtout sur les aspects du
droit privé (mariage, droit de succession etc)
• Vue que ces droits francs sont rares de trouver, on en a très peu des textes,
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26
sources (10 textes connus) – on ne sait pas jusqu’à quel point ils étaient
appliqué. Les territoriale franc change a plusieurs reprises (division) à droit
territorial ne profite pas

2. Les capitulaires carolingiens


• La production législative du roi augmente à particulièrement sur Charlemagne
• Charlemagne utilisait son droit de législateur comme les empereurs romains
• 200 textes 8ième et 9ième siècle (que sont tous connus)
• Certains des textes sont ajoutés à la loi salique. C’est à dire que certains des textes
sont faits pour être appliqué que aux francs. On reprend le principe de la
personnalité du droit.
• La majorité des textes qui traite la plupart des droits sont quand même fait pour
s’appliquer à la totalité du royaume (à partir du 8ième) et après le couronnement de
Charlemagne au sein de l’empire.
• Droit territoriale pour la majorité des textes à comparables au système de droit de
l’empire romain
• Les capitulaires traitent principalement du droit public et peu du droit privé. Nombreuses
lois du droit pénal et ça procédure.
• Les capitulaires ont une influence de l’église à Charlemagne
• Le savoir écrire et lire disparaisse progressivement. Les capitulaires carolingiens
s’adresse à une population analphabète. à On faisait des lectures publiques de la loi.
Principe de ne pas ignorer la loi
• À partir du partage de l’empire (partage de verdum) les capitulaires sont des moins en
moins nombreux et à la fin du 9ième siècles ils disparaissaient.
• Ensuite des recueils des capitulaires étaient fait par des claires vue qu’ils jouaient le rôle
des gardiens du savoir. Sauf que ce recueil ont de fautes et des faux lois. Ces recueils
n’ont donc eu jamais une consécration officielle.

Différence entre les capitulaires et le reste des lois barbares c’est que les lois barbares
n’apportent pas de nouveauté en principe. (Il y a toujours des exceptions)
Par contre avec les capitulaires c’est le roi qui ordonne la mise par écrite, on consulte les anciens
qui connaissent bien la coutume et on l’a met par écrit afin de la connaître mieux. à On constate
un droit qui était antérieur.. (époque des coutumiers.)
Ces anciens qui connaissaient bien la coutume, on les appelle les diseurs de droit.
Quand le pouvoir devient plus fort on peut édicter des nouvelles lois, et des lois de portée
générale et des nouvelles décisions des rois.

En cas général de conflits entre les lois qui étaient appliqué au même temps, il y a une hiérarchie
des lois. En cas des conflits entre le droit romain et germanique, c’est le droit romain qui est
subordonné. Entre peuple germanique ou de habitants qui viennent d’une autre patrie le juge
demande sous quel droit les parties vivent (droit personnel)
C’est à dire que avec ce système on a mis en place de règles qui ressemble à nos règles du droit
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27
international privé d’aujourd’hui. à Droit applicable et fort. On a crée ce système car dans le
cas de conflits entre peuples germaniques il n’y a pas une partie soumise à l’autre. Finalement ils
doivent trouver des solutions pour l’application du droit.

Ex. : En droit de succession on applique le droit de la personne qui est décédé. En cas de rupture
de contrat on va appliquer le droit du débiteur. En matière pénal au début on prenait la loi de
l’accusé et cela change avec le temps on utilise le droit de la victime.

En principe toutes les personnes doivent être jugé selon le droit de ses ancêtres. à L’application
de la loi du père. Tous les enfants naissent avec la loi de son père sauf si c’est un enfant légitime
dans ce cas il appliquera la loi de sa mère.
Dans de textes burgondes on voit que entre romains, ils doivent être jugé selon du droit romain.
On retrouve le même droit dans un capitulaire des francs 768, celui qui vient d’une autre région
vivra avec le droit de sa patrie.
Au fil du siècle ça sera de plus en plus difficile de connaître sa loi, parce que il devient difficile
de savoir de quel peuple on vient. Les peuples se mélangeaient et le critère des ancêtres devient
plus catégorique que avant. En conséquence le droit de personnalité va disparaître de plus en
plus au profit du droit territorial.

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C. Le Corpus iuris civilis de Justinien (529-534)
Code du 6ième siècle. Un document majeur qui aura un impact gigantesque sur le
deuxième millénaire. Notamment le développement des universités, l’enseignement et le
commentaire du droit.
(On est au 6ième siècle àparti occidental de l’empire romain est déjà tombé. La partie
orientale perdure.)
Dans la partie orientale de l’empire à Constantinople on va élaborer le corpus iuris civilis
de l’empereur Justinien. Le Corpus iuris civllis est composé de 4 parties. Ce code
remplace le code théodosien qui était appliqué dans les deux parts de l’empire. De base le
code de Justinien n’est pas appliqué en l’occident. Mais Justinien reconquérait une partie
de l’occident (certaines régions d’Italie) où ces lois étaient appliquées jusqu’au milieu du
8ième siècle.

a) Le Code (Codex Justinianus)


• Recueil de lois/constitutions impériales.
b) Le Digeste (Digesta ou Pandectes (mot qui vient du grec et veut dire que contient
tout)
• Document à l’origine de la renaissance du droit romain au deuxième
millénaire. C’est la découverte de ce document qui lance ce processus.
• La principale source d’étude de droit romain
• Compilation d’extraits de plusieurs libres /d’écrits juridique. Plus de 1500
libres d’où viennent les extraits pour le Digeste. Ces 1500 libres étaient écrit
par de juristes consultes. Anthologie des livres juridiques classiques.

c) Les Institutes (Institutiones Justiniani)


• Manuel d’enseignement du droit
• Plus court, plus clair et avec une organisation systématique. On trouve les lois
qu’on cherche plus vite. Par contre c’est moins complet et plus vaste.

d) Les Novelles (Novellae ou nouvelles lois)


• Malgré la constitution du code l’empereur Justinien continue à prendre des
décisions et celles sont réuni dans « les Novelles »
• Plus de 150 lois qui suivent

D. Le droit canonique
Le droit de la communauté des chrétiennes, le droit de l’église romaine. « Canon » vient
du grec et veut dire la règle, un terme en lequel on comprend toute la législation de
l’église. Les cannons sont de règles employées pour designer les décisions des consils.
Les consils c’est les réunions des évêques et des docteurs en théologie. Ils débattent sur la
question de doctrine, donc sur des questions de la discipline ecclésiastique.

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a) Les sources au premier millénaire :
1. L'Écriture sainte
• L’ancien et le nouveau testament
• C’est appliqué à la vague
• Les autorités ecclésiastiques peuvent prendre des décisions qui ne
respectent pas complètement la norme de l’écriture sainte
2. Les décisions des autorités ecclésiastiques : les canons et les décrétales
• Les canons c’est les décisions des autorités ecclésiastiques qui sont
universelles. Ces décisions sont censées s’appliquer à l’ensemble de la
chrétienté.
• Les décrétales sont les décisions du pape. Ces décisions sont censées
s’appliquer à l’ensemble de la chrétienté. Si on veut le pape est
l’empereur de l’église, il y a donc cette analogie à opérer avec cette
structure romaine. ( = système similaire à celui des lois de l’empereur)
• Le pouvoir de l’église va grandir et les décisions des papes vont prendre
de l’importance et vont augmenter avec le temps.
3. La coutume
• C’est la base du droit primitive. La coutume donne naissance à des règles
régionales/locales. La coutume n’as de vocation universelle, c’est donc
pas rédigé de forme générale.
• La coutume apporte des racines du droit romain avec elle. Vu qu’au
début les chrétiens vivaient à Rome ils ont repris certaines coutumes
romaines dans leurs lois. à l’église utilise les techniques, l’organisation
et les terminologies romaines pour élaborer leur droit.
b) Les Collections canoniques (Collectio Hadriana, 774 ; Decretum de Burchard de
Worms, 1012)

• Fin du premier millénaire

• Au fil du temps l’église va être le seul pouvoir vraiment organiser. Et


avec la plénitude de ses lois il y aura des lois contradictoires. Donc on
décide de faire un recueil des textes principaux et les rendre officiaux.

• Il y a des collections qui sont reconnus officiellement. Par ex. la plus


antique collection du droit canonique date du 6ième siècle et est faite par le
moine donys. Elle va recevoir une reconnaissance officielle en 1774 (fin
8ième siècle) par le pape Hadrien. C’est la raison pour laquelle cette
collection va porter le nom de Collectio Hadriana. Ce texte a été envoyé
à Charlemagne et Charlemagne va la rendre officielle pour tout l’empire
des francs en 802 (début 9ième siècle).

• Cette collection suit un ordre chronologique et pas systématique à par la


suite il y aura de collections qui seront faites dans un ordre méthodique
à plus pratique
30
30
• Les collections suivantes vont regrouper les textes de consils et de papes.
(les canons et les décrétales)

• Le Decretum de Burchard de Worms ; Burchard qui est évêque en


Allemagne. à une collection par matière/domaine et n’est pas
chronologique. L’utilisateur peut trouver rapidement ce qu’il cherche.
Cette législation canonique concerne les affaires de l’église mais aussi le
droit privé (ex. mariage). Pendant long temps la compétence du mariage
appartenait à l’église, en général le droit privé était presque dominé par
l’église.

CONCLUSION : RÉCAPITULATIF DES SOURCES EN « SUISSE »


Au début du premier millénaire la Suisse est dans Rome. La Suisse est soumise à Rome. L’édit
de Caracalla en 212 donne à tous les habitants libres de l’empire romain la citoyenneté
romaine. C’est à dire que les habitants du territoire Suisse deviennent des citoyens romains. à
Application du droit territoriale romain.
Plus tard en Suisse on applique alors le code théodosien 5ième siècle. Du coup on a les invasions
germaniques. La perméabilité du peuple de la première vague et les leges romanai barborum,
permettent au droit romain de perdurer.
Finalement le territoire de la Suisse est en contact avec la législation romaine, franc, burgonde,
allamand, lombard et canonique. En certaine région de Suisse au fil du temps il y aura même une
application exclusif du droit canonique dans certains régions.
À la fin du premier millénaire on peut voir 3 traditions législatives qui encadrent la Suisse et
auront une influence sur notre droit actuel ;

à Tradition romaine
à Tradition germanique
à Tradition canonique

INTERMÈDE : D'UN MILLÉNAIRE À L'AUTRE


(Passage/transition du premier millénaire au deuxième millénaire)

a) La féodalité
• Se développe dès le partage de Verdun 843
• Le partage de Verdun déclenche une série de partages de l’empire et la
féodalité était le régime politique auquel la majorité des territoires étaient
soumis dans l’Europe
• Caractérisation de la féodalité ; il y a une confusion entre être souverain et
être propriétaire. Il y a donc une confusion entre l’idée de la souveraineté et
l’idée du droit d’avoir une propriété.
• La vassalité (une institution que caractérise la féodalité) ; C’est une élément
personnel. Le vassal est un homme libre que s’engage envers son seigneur et
se met à son pouvoir. Il prête serrement solennel devant son seigneur. Le
vassal libre se soumet à ce seigneur. Il s’oblige de lui obéir, être fidèle et lui
donner des conseils. Le seigneur en retour l’assure de la protection et le
promet de l’entretien. L’élément personnel est donc le serrement solennel
devant le seigneur. L’aide promis par le seigneur est souvent de l’aide
31
31
militaire à cheval. Le contrat essentiellement est fait pour qu’on ait de
chevalier.
• Le Fief (une institution que caractérise la féodalité) ; C’est un élément réel
(réel dans le sens de droit réel). Une terre concédé gratuitement par le
seigneur à son vassale on échange de ce serrement qui était fait. On le donne
Un fief.

à ceux sont les deux éléments qui forment la féodalité


b) Le morcellement territorial
• On est au 9ième siècle, Eclatement de l’empire carolingien que donne
naissance à de forces qui vont s’agrandir avec le temps à La France et
l’Allemagne d’aujourd’hui
• Il y a un morcellement des territoires de Verdun, le territoire se morcelle de
plus en plus. Le pouvoir royal va se disloquer. Les grands Vassos qui peuvent
être des marquis, des ducs ou de comptes dominent leur fief. Ils le
transmettent de manière héritière, c’est à dire que ses territoires et leur
pouvoir restent dans la famille.
• À partir du 10ième il y a plusieurs principautés territoriales qui appariaient
dirigées par des différents seigneurs. À l’intérieur de l’empire il y a de plus en
plus de principautés que se créent. Ce4s seigneurs deviennent quasi
indépendant du roi. C’est quasi indépendance vient du fait qu’il n’y a pas
vraiment une institution qui contrôle le pouvoir de ses seigneurs ou de leurs
principautés.
• Il n’y a pas une justice centrale qui règle le droit de l’empire complet. Chaque
principauté à son droit. Cela a comme conséquence que les seigneurs se
battent dès qu’il y a un conflit entre eux à guerres privées. Le droit est donc
restreint au rapport féodo-vassalique et entre les maitres et leurs serfs. Les
serfs ne sont pas exactement des esclaves mais ce sont de personnes qui ont
un maitre. La famille des serfs est reconnue et ils ont la personnalité mais ils
ne sont pas libres. Les serfs sont attaché à la terre et ne peuvent pas être
séparé de la terre.
c) La disparition du principe de la personnalité du droit
• À partir du partage de Verdun on peut vraiment observer un changement de
droit et des coutumes personnelles.
• Au milieu du 9ième siècle il n’y a plus le sentiment de l’appartenance d’une
ethnie qui est si forte comment s’était auparavant. Il y a une perte du souvenir
de l’ethnie. Les gens ne se considèrent plus franc ou romain. Les personnes
ne se définissent plus par l’ethnie de ces ancêtres.
• Les gens se définissent plus par la localité où ils vivent. Il s’identifie plus par
le sang mais par le sol. Vu qu’ils restent sur une localité (moins
d’immigration) et au delà les peuples se sont mélangés (mariage mixtes).
Pour que le droit de personnes soit valide il faut se rappeler d’ou on vient – il
n’y a pas des institutions que collectent ses informations. Si on ne se rappelle
pas ce droit devient inapplicable. Dans ces territoires la langue et la culture
(les mœurs et les traditions) est alors en train de changer et de s’uniformiser
dans ces territoires.
32
32
• Petite Anecdote ; Un archevêque de Lyon que s’appelle Hagobart au 9ième
siècle critique la situation du droit de la personnalité avec humour. Il estime
que dans une maison on peut se retrouver dans la situation d’appliquer 5
droits différents. On s’en sert du témoignage de Hagobert aujourd’hui come
différence pour dire qu’il y a cette dévolution progressive de la personnalité
du droit. On commençait à questionner la praticité de ce système juridique.
• Un autre facteur important que a causé la disparation du droit de la
personnalité est l’ignorance des juges. Les juges sont devenus ignorants face
aux coutumes antérieures. C’est à dire que même si on voulait invoquer le
droit de ses ancêtres, le juge ne le connaissait pas et ne l’appliquait donc pas.
Les juges ne connaissaient plus la loi écrite parce que ils ne savent pas lire et
écrire. À partit du partage de Verdun il y a cette perte progressive de
l’alphabétisation.
• Il devient difficile de savoir d’où on vient et en plus on n’est plus familiarisé
avec la loi. Les manuscrits de la loi sont toujours là, mais c’est cher à
reproduire (faut que qqn sache lire et traduire) et difficile à les consulter vu
que les juges ne savent plus lire.
• Charlemagne a crée une école dans son palais. Afin que son entourage soit
instruit. Mais dans les régions de l’empire les juges appliquaient le droit
qu’ils connaissaient. Le droit appliqué était donc le droit majoritaire du
peuple sur le territoire. à droit local, coutumier
d) L'apparition d'un droit local (9ième au 11ième siècle)
• à Droit local, territorial et coutumier par oral à pas un grand territoire. La
loi redevient coutumière.
• La tendance féodale se généralise sur l’Europe. Du 9ième au 11ième siècle il y a
la disparation quasi totale de l’activité législative. Le roi est toujours là mais
il a grande peine à faire son droit être respecté dans tout son royaume. à Les
seigneurs qui dominent une partie du royaume du roi
• Même si on ne les invoque pas précisément il y a quand même ce souvenir
lointain (des vestiges) et ce mention. Il reste alors le système de la loi
pécuniaire. Les gens se souviennent vite fait, ils l’appliquent mais ils ne
savent pas d’où cela vient exactement. à On sait que les lois différents (ex.
code théodosien, loi germanique etc) existaient mais on ne sait plus ce
qu’elles disaient. à Par conséquence on a des contrats oraux et il n’y a plus
l’utilisation des livres/codes de droit.
• Avec l’apparition du droit local le droit pécuniaire n’est plus uniforme. Son
application varie selon les territoires. à Les tarifs et les sanctions sont
différents.
• Le seul droit écrit que perdure c’est le droit canonique du 9ième au 11ième
siècle. Ce droit répondait aux questions liées à l’église et au droit de la
famille. La culture survit au sein de l’église, qui est la seule détentrice du
savoir.
• Le respect de la loi réapparait progressivement a partir du 12ième – 13ième
siècle. C’est à dire que le souvenir du droit écrit perdure. La loi romaine et
germanique existent comme souvenir et transmises par la coutume. Vers l’an
1000 la loi salique ou la loi romaine sont encore utilisée.
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33
• Ces nouvelles sociétés vont fabriquer de nouvelles règles/lois avec tous les
souvenirs juridiques et les nouvelles lois qu’ils ont. Les nouvelles lois ne sont
pas le fruit d’une révolution juridique mais des solutions qui ont été apporté
de petit a petit afin de résoudre des conflits. On prend aussi l’habitude de
reprendre des décisions. Si une situation est similaire à une autre qui a déjà
été jugé on reprend la même solution afin de résoudre le conflit actuel
(jurisprudence). Ces droits coutumiers sont locaux et varie donc selon la
localité. à morcellement du droit local.

34
34
DEUXIÈME PARTIE

LES TRADITIONS FORMATRICES DU DROIT CONTINENTAL ET


LEURS PRINCIPALES SOURCES AU COURS DU DEUXIÈME
MILLÉNAIRE
-
Préambule : Les principaux progrès de la société occidentale
A partir du 11ième siècle la société évolue de manière politique. La féodalité est en perte de
vitesse. On arrive progressivement à ce qu’on appelle aujourd’hui un État national. À cette
époque on parle de monarchie. Les systèmes monarchiques vont devenir dominants, il y a une
réduction du morcellement territoriale et un renforcement du pouvoir politique et cela ramène
de royaume. L’église profite du progrès et centralise son organisation et améliore son système
hiérarchique en toute l’Europe. L’autorité de l’église couvre un territoire plus large et est donc
plus puissant, surtout parce que cette autorité reste en comparaison avec les royaumes qui
disparaissent. Il y a aussi un développement commercial dans cette époque. Il y a un
développement de marché et de commerce entre les régions et les États. On développe aussi des
banques. Les villes dans certains Etats soulignent leur importance économique et leur. Il y a
aussi un développement intellectuel à on reprend l’alphabétisation. Et les premières
universités commencent à apparaître où on étudie la philosophie, le droit etc. On redécouvre
alors les ouvres juridiques. On redécouvre ces textes juridiques au sein d’une expédition « lord
de croisade » à la terre sainte.

CHAPITRE 1 - LA COUTUME

A. La formation de la coutume
Ensemble de règles orales. Elle acquiert une force obligatoire grâce à un usage répétitive.
« Une fois n’est pas coutume ». Ce que caractérise la coutume à partir du 9ième siècle c’est
qu’elle va être appliquée territorialement dans les Etats monarchiques. A partir du 12ième
siècle l’écrit réapparait aussi comme une source du droit. Le roi, les pouvoirs puissants et
les villes commencent à légiférer des lois écrites. Malgré les évolutions dans presque tous
les domaines la coutume continue à jouer un rôle important et reste la principale source
de droit privé. On constitue la coutume avec les anciens règles, on rajoute des nouvelles
solutions, on supprime ce que ne marchait pas. Il y a aussi des usages qui règlent les
rapports entre les personnes mais cela est moins fort que la coutume. Le phénomène de la
coutume touche tout l’Europe occidental en différentes intensités..

B. La géographie des coutumes


La coutume est principalement basé sur le droit romain et le droit germain. Au Nord la
coutume est fortement influencée par le droit germanique et au Sud par le droit romain. Il
y a une différence de la coutume même dans un Etat par exemple en France.
a) Les coutumes du Nord de l'Europe et la tradition du droit germanique
• Le Nord de la France on appelle pays du droit coutumier.
• La tradition germanique perdure jusqu’à aujourd’hui
• Le droit germanique du 2ième millénaire englobe un droit pratique et
populaire, droit coutumier et le droit particulariste..
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35
b) Les coutumes du Sud de l'Europe et la tradition romaniste
• Le Sud de la France on appelle pays du droit écrit. Toujours dans le cadre
d’un droit coutumier oral , « droit écrit » c’est juste le nom.

CHAPITRE 2 - LA TRADITION DE DROIT GERMANIQUE, SES TRAITS


CARACTÉRISTIQUES ET SA DESTINÉE

A. Les traits caractéristiques du droit germanique


a) Un droit pratique et populaire
Caractéristique du droit pratique et populaire ; C’est un droit pratique et simple parce
que c’est un droit qui nait des besoins de la société – pas un droit doctrinal. C’est un
droit populaire parce qu’il émane de la conscience populaire collective, il y a pas de
théories des juristes que sont appliquées mais c’est la conscience du peuple. Cela est
le contraire du droit savon, doctrinal et enseigné par les universités
b) Un droit coutumier
Le droit coutumier se présente sous la forme des usages oraux. Les usages répètes
pendant long temps-
Les éléments constitutifs de la coutume :
1. Le long usage
Le délai pendant lequel on doit avoir appliquée pour remplir la notion de long
usage. A l’origine on pensait que c’était du temps imemorio, donc si on ne se
rappelle pas depuis quand on applique cette usage cet élément constitutif est
rempli. C’était la tradition immémoriale. Puis avec l’influence du droit romain
qui va renaitre on limite le long usage à 40 ans. C’est à dire que une coutume
doit perdurer au moins 40 ans pour l’élément de long usage soit rempli.
2. L'opinio necessitatis
C’est le sentiment de l’importance du poids de cet usage. C’est un usage
tellement important et respecté par la société que si on ne respecte pas on aurait
l’impression d’ignorer la loi.

La différence de long usage et de l’opinio necessitas ;


Le long usage donne la condition du temps. L’opinio necessitas donne l’opinion publique de ce
qu’est une coutume au niveau de même pas remettre cet usage en question.

Si les deux éléments constitutifs ne sont pas remplis nous sommes toujours en face d’une usage
mais pas devant une coutume. La coutume est source directe du droit et l’usage ne l’est pas. La
coutume va perdurer comme source du droit germanique va être codifié au 18ième siècle.
c) Un droit particulariste

• Un droit qui a une absence totale d’unité. Droit d’origine tribale qui proviens
de plusieurs droits germaniques. Il y a donc un droit pour les nobles, un droit
pour les bourgeois etc

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B. Les coutumiers médiévaux (À partir du 13ième siècle)
Les coutumes germaniques qui sont d’essence orale vont survivre au deuxième millénaire
parce que on va les mettre par écrit dans les coutumiers médiévaux. Un coutumier c’est
un ouvrage qui est rédigé à titre privé par un juriste consulte ou qqn qui connaît bien le
droit. Cette rédaction privée relate les coutumes en vigueur dans une région avec le but de
les conserver. Ces sont des œuvres privés et pas des souverains qui ordonne la mise par
écrit de la coutume. Les coutumiers n’ont donc pas le caractère officiel de la loi à
sources indirectes, matérielles du droit.
Le but était de sauvegarder la coutume. Le but était aussi de faciliter l’administration de
la justice vu qu’on pouvait consulter la coutume l’attestation de son existence est plus
simple. Les coutumiers médiévaux apparaissent au 13ième siècle parce que à cette époque
on était en pleine renaissance du droit romain.
Les personnes vont se former en droit dans des universités où le droit est étudié et dès
qu’il rentre chez eux et une coutumes n’est pas suffisante ils vont combler la lacune par
l’application du droit romain. À un moment donné l’existence du droit coutumier est
menacé d’être remplacé par le droit romain et pour l’éviter les coutumiers médiévaux
apparaissent. Une autre raison de mettre par écrit ses droit c’est d’éduquer les juges
locaux.
a) Les coutumiers allemands
1. Le miroir de Saxe (~1220-1230) d'Eike von Repgow (~1180/1190-1232)
• Le deux grands coutumiers allemands
• Le miroir de Saxe était le premier – on l’appelle le miroir de Saxe parce que
ce coutumier reflet la coutume des Saxes. La région entre Berlin, Leipzig et
Hanover. C’est l’œuvre d’un chevalier allemand Eike van Repgow. Le miroir
de Saxe contient deux parties. La première c’est la « Landrecht » c’est le droit
civil de la région et le deuxième c’est le « Lehnrecht » qui est un recueil de
droit féodale, public. Vu qu’on est en Allemagne il y une très faible mémoire
du droit romain. Le miroir de Saxe va s’appliquer jusqu’au 20ième siècle dans
certains endroits. Il reste en vigueur en Prusse jusqu’à la fin du 18ième siècle et
on Saxe jusqu’à la fin du 19ième siècle. Dans cetains régions prêt de Dänemark
il va s’appliquer jusqu’à1900
2. Le miroir de Souabe (~1275)
• Sud d’Allemagne à Suisse du Nord
• Il est presque la même chose que le miroir de Saxe à appliqué sur la
Suisse alémanique
b) Les coutumiers français
1. Le très ancien coutumier de Normandie (~1200) début du 13ième siècle
• Les plus anciens coutumiers de la France. Ils sont rédigés en latin.
• C’est le coutumier pionner
• Ecrit en latin
2. Les coutumes de Beauvaisis (1279-1283) de Philippe de Beaumanoir (1246-
1296)

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37
• Le coutumier plus célèbre et plus important

• Mise par écrit des coutumes de Beauvaisis au Nord de Paris

• L’auteur était officier (juriste) de l’administration royale et il a décidé


d’entreprendre la mise par écrit. Il a étudié du droit romain et canon. Il
utilise sa propre expérience pour expliquer/illustrer les coutumes
régionales. Son but était de sauvegarder les coutumes de sa région.
Même si son but était de garder les coutumes locales on trouve des
empreints dissimulé. du droit romain dans son coutumier.

c) Les coutumiers italiens


1. Les Libri feudorum (XIIe siècle)
• Recueille de coutume féodale qui est rédigé au 12ième siècle en Lombardie
à au Nord d’Italie. Presque 13ième siècle quand il y a cette mise par écrit des
coutumes en un coutumier.

C. La rédaction officielle des coutumes en Europe aux XVe-XVIe siècles et ses


conséquences
Les coutumiers du 15ième siècle étaient ordonnés et donc officiaux. C’est un les
coutumiers changent leurs statut de source indirecte du droit a source directe
du droit. Les souverains ordonnent la mise par écrit de la coutume. Il y a des
exceptions en Italie ces coutumes officiaux étaient ordonné au 13ième – 14ième
siècle par exemple en Milano le « Libère Consuotudinum mediolani » au
début du 14ième siècle.
Les coutumiers sont d’abord régionaux. Plus tard on veut faire une mise par
écrite pour tout le royaume. Les autorités cherchent l’aide des éclairs vu qu’ils
étaient les gardiens savoir. Ils consultent aussi des nobles, bourgeois qui
peuvent attesté de l’existence des coutumes. Les coutumiers reçoivent de
statut de loi par le roi. Charles 7 en 1453 fait cette ordonnance par exemple, il
met par écrit 4 coutumier c’est pas beaucoup mais le processus est compliqué.
On a une meilleure administration de la justice techniquement. Mais dans
certaine situations on a pas encore besoin de motiver sa réponse à on devra
attendre jusqu’au 18ième siècle pour cette évolution. On n’est donc pas du tout
encore au même niveau de stabilité du droit dont on est aujourd’hui.
Le procès sont quand même moins chers, longs et moins aléatoire parce que
au moins on a supprimé les doutes des coutumes applicable par exemple en
France cela est le cas.
Le saint empire romain germanique dans le 16ième siècle il y aura ce
mouvement de rédaction officielle de coutumier. à ordonnance par
charlequen en 1531 pour les provinces unis.
Mouvement que se passe en Europe.

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38
a) La coutume est certaine

• Les anciens coutumes ne offre pas de certitude judique cela donne des
indices mais cela c’est pas 100% fiable. Les autorités veulent rendre la
recherche de la coutume simple et certaine.
b) La coutume est stable
• Elle ne peut plus varié parce qu’elle est écrit inofficiellement. Le max
qu’arrive sont des mises à jour très rares.
• Côté négative : La coutume reste, les mises à jour sont presque
inexistantes. C’est-à-dire que la société évolue mais les lois restent les
mêmes. On a donc la problématique du décalage des lois et la société.
c) Les coutumes homologuées acquièrent les caractères essentiels de la loi
• Stabilité, certitude et permanence.
• Dans un premier temps il n’y a pas encore la généralité de la loi vu qu’elles
sont régionales.
d) De nombreuses coutumes rédigées sont de véritables codes.
• Cette mise par écrite a comme conséquence le début du mouvement des
codes comment on les a aujourd’hui.
• On a des recueille systématique ; C’est à dire par matière et c’est à dire
qu’on sait où trouver la solution. Certaines entre eux deviennent donc des
véritables codes.
e) La rédaction officielle favorise l'unification du droit coutumier
• Certaines coutumes locales meurent. On réduit donc l’importance des petites
coutumes locales.
• Une fois que ces coutumiers était mis par écrit les régions étaient lié par ce
qu’il disait même si c’était pas la coutume de la région avantà processus
progressive d’unifications de droit.
f) L'influence du droit romain

• En mettant par écrit les coutumes on les modifie en apportant


des nouvelles solutions. Ces solutions sont donnée par les
juristes consultes et eux ils ont étudiées le droit romain. Il y a
donc une influence du droit romain dans ces nouveaux
coutumiers officiaux.
• Dans le Saint empire le droit romain, on connaît et on respecte
mais on l’applique quand il n’y pas autre chose.

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39
g) Les coutumes rédigées font l'objet d'études doctrinales
• On commence à l’étudier et analyser les costumiers. On fait même des
commentaires la dessus. Qqch qu’on ne faisait pas avant que la coutume soit
mise par écrit officiellement.
• Exemple : L’édit de Saint Germain de 1679 de Louis 14. On décide avec cet
édit de faire le droit coutumier être enseigné dans les universités au 17ième
siècle en France. Le droit coutumier (germanique) devient un droit
savon.

CHAPITRE 3 - LA TRADITION DU DROIT ROMAIN, LA RENAISSANCE DU


DROIT ROMAIN, SA RÉCEPTION ET LA TRADITION
ROMANISTE

FAUT FAIRE ATTENTION A LA DINSTICTION ENTRE LES CONDITIONS DE


LA RENAISSANCE DU DROIT ROMAIN, LES ETAPES DE LA RENAISSANCE
DU DROIT ROMAIN ET LA RECEPTION DU DROIT ROMAIN! IL A DIT 10
FOIS EN COURS

On revenant au début du 2ième siècle on applique des souvenirs du droit romain. Il y a


des coutumes plus empreigné de droit romain dans le sud. A partir du 12ième siècle il y
a une renaissance du droit romain. Cette renaissance a lieu parce qu’on retrouve le
Digeste de Justinien. Digeste un des 4 parties du Corpus iuris civilis.La renaissance du
droit romain se base en des études du Corpus Iuris Cvilis par les grégoriens.

A. Les conditions de la renaissance du droit romain


Moments clés de la renaissance du droit romain.
a) L'idée impériale et la continuité de l'empire (déclenché par le Saint Empire)
• Cela favorise la renaissance du droit romain parce que selon le droit romain
l’empereur est source de loi. L’empereur a le pouvoir sur la terre « Le
Dominium Mundi ». l’Empereur voit donc l’intérêt d’appliquer le droit
romain. à avantageux pour les empereurs vu que cette loi commande tout le
monde et c’est l’empereur que la fait.
• Les empereurs du Saint empire se considèrent comme les successeurs des
empereurs de Rome.
• L’empereur facilite donc les études du droit romain.
b) La réforme grégorienne au XIe siècle
• Cette réforme faite au cadre de l’église a eu des importantes conséquences
pour le droit romain.
• L’église est en crise au 11ième siècle parce qu’il y a des abus. Le nicolaïsme et
la simonie.
• La simonie c’est le trafique des offices. La vente de prerogatif ecclésiastique.
Trafique des biens spirituels. Mercantilisassions de l’église. Par exemple :
acheter le pouvoir de faire des miracles.
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40
• Le nicolaïsme c’est le mariage des ecclésiastes. Ce que fait qu’ils
commencent à transmettre des titres à leurs enfants ce que n’a pas lieu d’être
au sens de l’église.
• Le pape essaie donc à mettre terme à la crise de l’église. Il entreprend des
recherches pour trouver les textes fondateurs de l’église. Le pape Grégoire 7
veut interdire le nicolaïsme et la simonie. Et pour le faire il veut soutenir sa
décision avec des textes fondateurs de l’église. Il a donc fait des recherches.
Et parmi la recherche il a trouvé le Digeste qu’est un œuvre du 6ième siècle.
e
c) La renaissance intellectuelle des XII-XIII siècles
• Redécouverte progressive de l’antiquité artistique qu’est complète au 15ième et
16ième siècle
• Il y a des échanges commerciaux qui sont facilités. Il y a aussi des échanges
culturels. Il y a des croisades. Les croisades sont des expéditions qui sont
faites pour récupérer la terre sainte et reprendre la terre sainte des musulmans.
Durant cette croisade on découvre des manuscrits anciens grecques et arabes.
Parmi ses manuscrits on trouve une œuvre d’Aristote. Aristote qui a écrit sur
la science du raisonnement (mathématiques, géométrie etc). Cette
redécouverte transforme la discipline d’enseignement, on réutilise la méthode
de l’antiquité. L’enseignement des 7 arts libéraux. Trivium et Quadrivium.
• Le Trivium : Grammaire, Rhétorique et la Dialectique ; Les arts de parler et
expliquer. La Dialectique c’est apprendre à apprendre. C’est l’art
d’argumenter et à construire une discussion (débattre). La Dialectique va
déployé ces effets ne pas seulement au droit des églises mais aussi dans la
façon dont on étude le droit romain. Le droit devient donc une science
juridique. On commence aussi à créer des Universités. Les deux plus connus
Bologne (droit romain) et Paris (droit canonique).
• Le Quadrivium : Géométrie, Musique et Astronomie (irrelevant lol)

B. Les étapes de la renaissance du droit romain (XII-XVIe siècles)

e
a) Les Glossateurs et l'école de Bologne (XII-XIII siècles)
Les premiers qui travaillent avec le digeste. Avant la redécouverte du Digeste on
Occident la connaissance du corps Iuris civilis était très limitée. Le code de
théodosien s’appliquait dans les deux pars de l’empire mais à l’époque de Iuris civilis
l’empire n’existait plus. En Occident on ne connaissait pas cela. Leur mission
principale était la reconstitution du corps Iuris civiles de Justinien et ensuite la
commenter. La méthode des glossateurs c’est l’explication du texte. Il lit et s’arrête à
chaque mot difficile il propose d’expliquer un mot difficile à cela s’appelle une
« Glose ». Les Gloses étaient écrite par fois dans les marges du texte ou entre les
lignes par les Glossateurs. Ils signaient leur Glose, Iurius signait par exemple avec
VV. On écrivait dans le texte parce que les textes étaient extrêmement chers. Une
copie du texte coutait le prix d’une maison à l’époque. Un autre apport important
c’est le « sommes » ces sont des œuvres des glossateurs en expliquant l’iuris civilis
(résumés) et en ajoutant leurs notes. Le domaine du droit dévient, donc, plus organisé
et systématique (pas encore comme notre système abusé d’ouf).
1. Irnerius (†1130)
41
41
• La figure du mouvement des glossateurs. Irnerius n’était pas sont vrai
nom mais il a changé son nom pour être pris au sérieux. Il est un savon,
travaille en latin du coup il latinise son nome. Il est juge à Bologne. Il se
met à lire les textes de Justinien devant ses élèves. Cela va connaître
d’appréciation et Bologne va devenir le capital européenne du droit
(auj.). Il enseigne jusqu’à sa mort. À sa mort il laisse 4 disciplines qu’il à
former à l’expertise de la matière de l’enseignement du droit romain :
2. Les quatre docteurs : Bulgarus (†1168), Martinus (†1166), Hugo (†1171) et
Jacobus (†1178)

• On ne sait pas beaucoup. Mais ils vont être présent à la diète


(réunion du conseil des empereurs) de l’empire. Ils étaient des
conseillers de l’empereur. Il contribue à assurer à l’empereur la
suprématie et le dominium mondi. Les conseillers reconnaissent la
souveraineté (matérielle) temporelle de l’empereur.

• Les Enseignements attirent des étudiants de toute l’Europe.


D’abord d’Italie et ensuite d’autres Provences plus lointaines
(Angleterre, Allemagne.). Ces étudiants viennent pour étudier les
lois (leges) romaines de Justinien. On restitue le iuris civilis
progressivement. Les étudiants étudient parce que c’est intéressant,
cela a une valeur intellectuelle et il y a des perspectives des
carrières intéressantes. Les étudiants en rentrant chez eux, ils
connaissaient le droit et peuvent donc travailler pour des rois,
princes etc. Il y aura d’autres universités qui vont apparaître. Les
étudiants rentrant chez eux vont ouvrir des « studiums » ils
enseignant le droit chez eux, cela arrive par tout.

3. Accurse (†1260)
• Avec le temps il devient de plus en plus difficile de comprendre les
gloses que sont de plus en plus ajouté. Accurse, un des derniers
glossateurs, organise les gloses. Il les classe et il supprime les
contradictions des gloses. Remettre ordre dans les gloses était un travail
absolument incroyable parce que il y avait plus de 100k gloses à mettre
en ordre.
• « La grande glose d’Accurse » va acquérir un succès proche du corpus
iuris civilis. Et va être préféramment consulté vu que c’était plus simple à
comprendre et plus claire et mieux organisé.

Résumé : Les Glossateurs ont enseigné l’art de résoudre les conflits humains sans passer par des
anciens coutumes que sont parfois irraisonnables, vu qu’il contredise la raison. Ils résoulent les
conflits par un raisonnement sur le droit. On va alors examiner un cas et en discuter
profondément et on va essayer des solutions logiques. Pour la première fois on essaie de
résoudre des problèmes se basant sur la logique et pas sur une coutume ou la volonté arbitraire
d’une autorité. Pour cette faculté de trouver des solutions nouvelles et adaptés aux cas devant
eux se basant sur la raison, on considère les Glossateurs comme les pères de la jurisprudence.
Les Glossateurs connaissent aussi des limites. Le problème c’est qu’ils sont très attachés à un
42
42
texte qui date du 6ième siècle et nous sommes au 12ième. Le raisonnement est donc théorique pas
vraiment dans la vraie vie. Ils ne s’intéressent pas au droit locaux et à la coutume.

e
b) Les Consiliateurs (ou Postglossateurs, ou Commentateurs) (XIV-XV siècles)
• Egalement à Bologne. Le mot conciliateur vient du mot Concilium
qui est une consultation. Ils donnent de consultations, ce sont alors
eux qui donnent des avis de droit. Ces sont des professeurs au 14ième
et 15ième siècle. C’est eux qui auront fait le droit romain pénétré dans
la pratique. Là on veut apporter à la société le droit romain. Pour le
conciliateur il n’y a pas toutes les réponses dans le corpus, ils ne se
contentent pas à commenter le corpus et ils ne la voient pas comme la
seule source de droit. Ils s’intéressent au droit locaux et à la coutume.
Leur but c’est de rendre service à la société de manière utile pas
seulement académique. Ils adaptent ce qu’ils ont appris avec le droit
romain à la coutume. Pour eux on applique plutôt la coutume et
seulement le droit romain sil n’y a pas de solutions du droit romain.
Le problème c’est que le droit locale a énormément de lacune au fil
du temps et ces lacunes sont remplis par le droit romain importants.
Ils ne sont donc pas vraiment d’accord avec l’aspect sacré du droit
romain mais il sont très attachés aux commentaires (gloses) fait par
les glossateurs de l’époque. Pour eux ces commentaires deviennent
des sources directes vu que cela vient du droit romain. C’est donc
comme cela qu’on arrive au statut de comentaire de commentaire
parce qu’ils commencent à comenter ce que pour eux étaient une
source considéré directe. Les personnages importants dans ce
mouvement sont :
1. Bartole (1313-1357)
• Professeur à la première moitie du 14ième siècle à Pise et à
Pérouse. Il est un auteur des nombreux traités. Il écrit bcp des
commentaires et il a utilisé le droit romain pour favoriser l’étude
de son temps. Il voulait que le droit romain répond au droit de
son temps. Il veut s’en servir. Il fait descendre le lois « sacrés »
et les utilises
2. Balde (1327-1400)

• Un des élèves de Bartole. Très célèbre qui est également un auteur


qui a écrit des nombreux ouvrages qui aura par la suite des élèves.
• Ses élèves vont être représenté dans toutes les université de droit en
Europe.
• Dans ce moment là on a le « Mos Italicus iuris docendi » la manière
italienne de dire/enseigner le droit. On utilise donc la manière italienne
de commenter le droit. Dans un moment donné les commentaires
deviennent les commentaires des commentaires et cela dégénérer et il
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43
dévient difficile de s’y trouver.

44
44
e
c) L'humanisme juridique (XVI-XVII siècles)
Troisième étape de la renaissance du droit romain. Cela se développe plutôt en France à
Bourges. La manière de dit le droit à l’italienne c’est un peu en crise vu que les élèves des
unis se contentent de répéter ce qu’ils ont appris. Ils ne créent pas de solutions nouvelles.
Ils ne créent donc plus. Il y a une sorte de décadence à l’enseignement du droit romain à
l’italienne. Ce mouvement de l’humanisme juridique est donc une réponse contre la
décadence. Ils veulent revenir au début. Ils veulent revenir aux vraies sources du droit
romain (le vrai siècle) pas les commentaires des commentaires. Une fois qu’on a
supprimé les sources qui venaient de la manière italienne de voir le droit ils pensaient
qu’on pourrait revenir sur les bases et voir le droit d’une manière plus scientifique. Ils ont
posé les règles que la vérité en droit vient des témoignages pas de l’autorité des docteurs.
Il faut replacer les textes dans leur sens historique. On veut la portée originale des textes
à l’esprit/la philosophie du droit. Il va falloir apporter une systématique cohérente. Cela
donne le « Mos galicus iuris decendi » la méthode française de dire le droit.
1. André Alciat (1492-1550)
• Professeur qui enseignera le premier à Bourges la methode selon galicus iuris
decendi
2. Guillaume Budé (1467-1540)
• Philologue qui fait l’étude de langage sur la base des textes. Il fonde le
collège de France où on enseigne les connaissances humaines. Il est le
premier à faire appelle à l’histoire politique et l’histoire littéraire pour
expliquer le droit romain.
3. Le courant critique : Jacques Cujas (1522-1590)
• Cujas a fait pour les travaux qu’il a fait sur l’œuvre de Papillan. Il fait ces
commentaires avec un esprit critique qui amène à un renouvellement au droit
romain. Il y a une recherche des textes premiers et du coup ils écrivent deux
nouvelles éditions du corps et autres textes. Ces sont des historians de droit
qui découvre des sources différents du droit pour en faire des études. Ils
découvrent des leges barboriums. Ces leges barbarorum mettent un doute sur
la souveraineté du droit romain. On découvre des autres textes et on les
accorde aussi de la valeur. La valeur incontestable du droit romain est
remplacée par la reconnaissance qu’il y avait des autres systèmes juridiques
comme le droit coutumier des germains.
4. Le courant systématique : Hugues Doneau Ou Donelius (1527-1591)
• Doneau est à la tête du courant systématique de l’humanisme juridique. Il
veut remettre de l’ordre dans le droit, dans un sens systématique et cohérant.
Il veut reconstituer le droit romain comme un ensemble systématique et
synthétique. Il va être auteur d’une œuvre en 28 volumes du droit romain.

Les apports de cette étape historique que rompe la manière italienne de dire le droit et est remplacé
par la manière française de dire le droit :

1,) L’émancipation de la science juridique par rapport au corpus iuris civilis. On reconnait l’existence
et la valeur des autres systèmes juridiques.
2.) Le courant de l’humanisme juridique prépare l’Europe à l’étude des droits germaniques (droits

45
45
coutumiers). Grace à ce mouvement le droit germanique va donc au fil du temps devenir un droit
savant.
3.) Remise du droit à son vrai contexte en reconnaissant la valeur des autres systèmes juridiques et
déclencheur de l’étude des droits coutumiers. Une mise en avant de l’étude de l’histoire du droit était
aussi un apport.

C. La réception du droit romain

Le corpus iuris civilis était donc étudier et commenter. Les commentaires étaient eux en revanche
commenté aussi. Cela forme un nouveau droit romain qu’on appelle droit romain médiéval. Dans
toute l’Europe cette version du droit romain devient la base commune de l’enseignement juridique
universitaire. Le droit savant médiéval c’est en grande partie le droit romain mais aussi le droit
canonique. L’impacte de l’étude du droit romain est différent en dépendant d’où on se trouve
géographiquement à l’évolution du droit romain est donc différente en fonction des pays. Pour
l’occident du bas moyen âge (14ième siècle) le droit romain est un droit nouveau particulièrement
pour les régions du nord. Même dans le sud il y eu une domination germaine juridique pendant un
temps (l’empire carolingien) qui ont fait disparaître progressivement le droit romain. La réception
du droit romain c’est le processus que dure du 13ième au 17ième siècle et par laquelle la pensé
juridique romaine découvert (commenté, interprété et l’empereur du Saint Empire que sont ajouté
aux novelles à droit romain métamorphosé) et le corpus iuris civilis.sont devenus des parties
intégrantes du droit européen. Il faut se rappeler de la différence entre le nord (avec ses droits
coutumiers/germaniques, oraux) et le sud (avec ses droit écrits/romains). Il y a donc une
empreinte du droit romain plus marqué au sud de l’Europe que au nord. La reception du droit
romain était donc dans ce pays du sud plus simple.
a) En Italie
• La réception du droit romain se passe trop tôt (Glossateurs etc). L’Italie fait partie
du Saint Empire. Le droit romain redécouvert en Italie sera considéré comme du
droit supplétif à droit que sert à combler les lacunes de la coutume ou les lacunes
des statuts urbains. Il y a un droit coutumier qu’est inspiré par le droit romain, la
transaction à ce nouveau droit est donc naturelle et assuré. On reconnaît la
supériorité du droit écrit vu que cela résout certaines problématiques.
b) En France
En France la réception était plus compliquée vu que la région est coupée en deux.
1. Pays de droit écrit (sud)
• Ces peuples étaient sensibles au droit romain. Le code théodosien a été relayé
il a pu continuer sous une forme résiduelle. Le droit romain continuait a
exister et donc au fil des siècles. la coutume se développe sur des restes du
droit romain. C’était du droit coutumier mais du droit écrit.

2. Pays de coutume (nord)


• La coutume dans ce pays est d’essence germanique. Le droit romain était un
droit connu par les personnes qu’exerçait le droit comme leurs métiers et que
l’ont appris à l’université. Il y a donc un impacte par les gens qui l’étudie
mais la population normale n’est pas très impressionnée par ce droit romain.
Ils se méfient de ce nouveau droit d’un coup très technique et savant. Le
peuple est plus attaché é ses coutumes.

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c) Dans l'Empire germanique
• Dans la partie du Saint empire à Le droit romain était très différent de ce
que les habitants avaient l’habitude auparavant. C’est presque incompatible.
Il va falloir attendre jusqu’au pouvoir de l’empereur s’affirme dans ces états
allemands pour que le droit romain soit intégré.
• A partir du 15ième siècle c’est quand le droit romain va être vraiment intégré
parce qu’il y aura une augmentation des universités qui enseignent le droit
romain il y aura donc une acceptation progressive du droit romain. Le droit
romain va commencer à être accepté comme du droit supplétif. C’est à dire
c’est le droit qu’on applique si on a pas une autre solution (comble les
lacunes) et du coup on l’applique ;
• Il y a une ordonnance que date de la fin du 15ième siècle que soutien ce
principe de l’application du droit romain « L’ordonnance impériale de Vons »
de la cour suprême de l’époque (chambre impériale). On doit donc juger
selon le droit commun de l’empire à défaut de disposition contraire dans les
ordonnances ou dans les coutumes. Le droit commun c’est le droit romain et
le droit canon. (il y a donc une reconnaissance du droit romain comme droit
supplétif dans l’empire germanique) Ce droit romain est donc une loi écrite
« Lex scripta ». Le droit romain aura donc une influence en Allemagne à
l’empire germanique
• L’influence du droit romain sur l’Allemagne perdurera jusqu’au 20ième siècle.
Jusqu’au moment de la réception du code civil allemand en 1900.
d) Dans la Confédération suisse
• En Suisse le droit romain était connu par les personnes qui ont étudié à
l’université. Le droit romain en Suisse n’est même pas un droit supplétif. C’est un
droit subsidiaire – c’est à dire qu’on s’inspire du droit romain mais on n’est pas
obligé de l’appliquer à défaut de la coutume. C’est avec la jurisprudence qu’en
certains cas on applique le droit romain par inspiration que le droit romain va se
pénétrer dans la Confédération. Le droit romain forme, donc, un complément du
droit Suisse.

D. Les traits caractéristiques du droit romain


a) Un droit savant
C’est à ce moment là l’opposé du droit germanique (droit pratique). Cela veut dire que le
droit romain est enseigné dans les universités. Il y a donc ce contraste du droit romain
qu’est un droit savant et les droits positifs locaux qui sont plutôt coutumiers.
b) Un droit écrit
Cela aussi est une différence entre le droit romain et les droits coutumiers/germaniques
que en générale sont des droits oraux. Mais on se rappelle que le droit germanique a aussi
été mis en forme écrite. D’abord dans des coutumiers et après dans de sources officielles
qui formèrent plus tard aussi une source directe du droit.

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Résumé :

Le droit romain surtout le corpus iuris civilis est redécouvert lors de la reforme grégorienne et ensuite
retravaillé du 13ième au 17ième siècle. Le droit romain va ensuite faire l’objet d’études doctrinales
intensives. Cela commence à Bologne en 12 et 13ième siècle, qui va devenir le centre européen de
droit romain. Cela commence avec les glossateurs à les conciliateurs à l’humanisme juridique (la
manière française de dire le droit romain). Les juristes étudiant donc le droit romain et rentrent
ensuite chez eux et c’est le droit romain qu’ils connaissaient. C’est plus que le corpus qu’on applique
le droit romain est renaissé en forme du droit neo-romain (le corpus, les commentaires, les
commentaires des commentaires, les ordonnances de les empereurs.). Finalement le droit romain est
accepté différemment selon la région. Soit comme droit supplétif soit comme droit subsidiaire. La
réception du droit romain dépend des critères géographiques. En Italie le droit romain est supplétif à
réception presque naturelle. En France il y a la séparation nord et sud.

Précision pour la séparation de la France :


En nord il y a le droit germanique qu’on appelle droit coutumier
En sud on les appelle « pays du droit écrit » mais ce n’est pas parce que on a du droit écrit mais sinon
parce qu’on applique un droit d’essence romaine. Le droit au sud c’est aussi un droit coutumier pas
écrit mais c’est de l’essence romaine et voilà la raison pour laquelle on les appelle les pays du droit
écrit.
La différence est donc formée par la provenance de la coutume

Donc, au Nord le droit coutumier est étranger au droit romain et au Sud le droit coutumier est très
proche du droit romain que va être appliqué par la suite. Au Nord il y a une certaine méfiance du
droit romain, on l’a étudié mais le peuple se méfie, vu qu’ils sont contents avec leur droit coutumier
et on ne voit pas pourquoi introduire un droit différent sous le prétexte qu’on l’enseigne dans des
universités. à le droit romain était donc subsidiaire (source d’inspiration mais pas application
impérative) au sud et au nord c’était supplétif. L’empire germanique avait aussi ses coutumes qui
étaient complètement différente donc au début c’est une application subsidiaire et après l’accord
nommé le droit romain dévient du droit supplétif au sens de l’empire germanique jusuq’à l’apparance
du code civil. Pour la Suisse le droit romain était aussi du droit subsidiaire.

CHAPITRE 4 - LA TRADITION DE DROIT CANONIQUE


Au cadre du deuxième millénaire

A. Les facteurs qui expliquent l'importance du droit canonique en Europe dans la


formation du droit privé occidental
a) Le caractère universel de l'Église
• On se rappelle c’est le principe d’application générale de L’église/la véritable
religion à tout les êtres humains. à porté universel
• Au 16ième siècle il y a une reforme protestante qui affaibli le statut de l’église
(suprématie catholique) mais du 8ième au 16ième siècle l’église a un statut de
suprématie.
• Et c’est le droit canonique que jusqu’à cette reforme s’impose à tout le continent.
Il y a plein de coutume que s’appliquent à les coutumes varient mais le droit
canonique qui est écrit et toujours le même. Un droit qu’est écrit --< l’église était
un pouvoir organisé.

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b) Certains domaines du droit privé ont été régis exclusivement par le droit canonique
• Domaines : Le mariage
• Le mariage était toujours réglé exclusivement par l’église, même pendant les temps
modernes.
• Les domaines dont l’église est responsable à tribunaux ecclésiastiques qui sont
compétent. Depuis le deuxième millénaire tous les litiges concernant le mariage
allaient devant des tribunaux ecclésiastiques. Jusqu’au 16ième siècle.
• Exemple de la Suisse : En Suisse on a des cantons catholiques et des cantons
protestants. A l’époque on accordait la compétence des domaines du droit privé régis
par l’église (le mariage) à l’église à Jusqu’au 19ième siècle (1874) à même après la
première constitution. Il a fallu une loi fédérale pour changer cela.
Les cantons sont : Lucerne, St. Gall, Bale et Nidwald. C’était des régions où on
appliquait purement du droit canonique.
Le droit canonique est à l’origine des nombreuses dispositions du droit civil (dans le
code civil) moderne Suisse.
c) Le rôle des principautés ecclésiastiques en Suisse sous l'ancien régime
• L’ancien régime est l’ancienne confédération qui va du 13ième siècle à 1798.
L’ancienne confédération est composé des cantons qui sont souverains, auxquels
on peut pas forcés à faire quoi que ce soit. Ils avaient des pactes entre eux mais
cela pouvait être comparé comme aujourd’hui des pactes internationaux. La
confédération de cette époque avait 13 cantons. Il y a des territoires qui sont sujet
à ses cantons souverains notamment Vaud qu’est sujet de Berne. Les territoires
Sujets ne sont pas souverains. Il y a sujets de plusieurs cantons à bagages
commun. Il y a aussi des alliés et des associés à cote de cela à des états que sont
souverains qu’entretiennent des relations avec les cantons de l’ancien régime.
Parmi ses alliés il y a deux principautés qui sont ecclésiastiques. On y avait des
régimes monarchiques ecclésiastiques à Bale et St. Gallen qui sont des alliés. Il y
avait le prince évêque de Bale et le prince évêque de St. Gallen. Avant la reforme
Genève était une principauté ecclésiastique à Le reste de cette monarchie de
l’évêque. est présente dans le drapeau de Genève c’est la clé.
• Au deuxième millénaire les rôles de l’église sont rester les mêmes que du premier
millénaire. (institution etc)

B. La réforme grégorienne (XI-XIIe siècles)

• Le but était de réformer l’église et de retrouver les sources du droit canonique et pas
de favoriser l’étude du droit romain.
• La réforme grégorienne était un grand mouvement de reforme de l’église. Elle
commence au milieu du 11ième siècle jusqu’au début 12ième siècle. C’est le pape
Grégoire 7 qui s’illustre dans cette reforme.
• Au début du deuxième millénaire il y a une période de crise grave de l’église. Avec la
féodalité le territoire se morcelle. La société ecclésiastique se divise aussi dans ce
moment là. Il y a des religieux (des abets, des évêques) qui vont prendre des titres des
seigneurs à qui vont prendre pouvoir temporel alors que l’église est censé d’avoir un
pouvoir spirituel. Ces religieux commencent donc à ce comporter comme des
seigneurs/laïcs. Vu que l’église est en crise il y a des familles du Saint Empire qui ont
du pouvoir qui se mêlent dans des affaires du pape. à influence des ces familles sur la

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papauté. Chose que la papauté n’aime pas du tout. Les seigneurs se comportent
comme des laïcs et prennent des titres monarchiques – il y aussi des seigneurs qui
prennent des titres religieux. Il y a donc une sorte de confusion que se passe à cette
époque. Deux problèmes :
• Le Nicolaïsme : Des ecclésiastiques que se marient. à du coup on a le problème de
succession de poste ce que n’est pas prévu par l’église.
• Le Simonisme ; cela signifie le trafique des offices. C’est la vente des pouvoirs
spirituels de l’église contre de l’argent.. On vendait le pouvoir de faire des miracles
etc
Vu que cela n’allait pas avec le droit canonique on a cherché une reforme. à Reforme
grégorienne. Il veut revenir aux règles fondamentales et se détacher de ces familles qui
se mêlent aux affaires de l’église.
• La reforme grégorienne s’est fait en 3 mesures :
1. La reforme de l’élection pontificale (personne étranger à l’église ne se mêle pas dans
le affaires de l’église à élection du pape. C’est les cardinaux (les cardinaux forment
le sacré collège) qui choisissaient le pape et pas des empereurs.)
2. Interdiction du Nicolaïsme et du Simonisme
3. L’affirmation de la primauté pontificale : Cela veut dire qu’il y a la primauté du pape
sur les empereurs pour les questions de l’église. On veut restaurer l’indépendance
administrative de l’église à l’empereur n’as pas de pouvoir sur le pape
• On veut restaurer l’ordre de l’église et de renforcer l’autorité du pape. On renforce le
droit de l’église pour mieux organiser l’église et atteindre ces buts. On veut rendre
l’église plus morale et plus conforme avec le message de Christ. On cherche alors les
sources primaires/textes fondateurs de l’église. Concrètement cela veut dire que au
11ième siècle on cherche à mettre de l’ordre sur 10 siècles de législation de l’église.
Cela devient compliqué vu que c’est une grande masse de documents à traiter et il se
cache aussi des documents imprécis, incomplets et faux entre eux. Les faux existent
parce que dans de situations où cela arrangeait l’église ils mêmes créaient des faux
documents pour justifier des compétences qu’en vrai ils n’avaient pas
• Les disciples du pape grégoriens font des recherches dans des monastères,
bibliothèques de tout l’Italie pour justifier cela. Une fois qu’on les a trouvé on
supprime les faux. Avec cette reforme grégorienne il y a des collections de droit
canonique qui vont apparaître. à recueil du droit canonique où on trouve des textes
sûrs dont on a vérifié l’authenticité qui sont vérifié par le pape.
• À partir du 12ième siècle la science du droit canonique prend naissance. Le père de
cette science canonique est Gratien.
• Cette reforme est le moment transitoire de l’église du premier millénaire au
deuxième. Elle amène l’église à une période d’apogée à C en plan du cours

C. L'apogée du droit canonique (XII-XIVe siècles) et ses sources


La reforme grégorienne mène à cela. Pendant cette époque les papes étaient des papes juristes.
Des papes qui connaissaient bien le droit. Ils uniforment la législation au sein de l’église, le
pape devient le législateur suprême de l’église. La législation canonique s’applique à tous les
échelons de l’église. L’église devient une puissance politique avec une volonté de domination
universelle. L’église a son propre droit et se gouverne toute seule. L’église veut subordonner
les royaumes et des partis de le Saint Empire. Au 13ième siècle le pape fait un document
juridique « bule pontificale »à s’il veut condamner qqch juridiquement il le fait par une
« bule ». Unam Sanctum est une bulle spéciale de 1302 où le pape affirme la primauté du
pouvoir spirituel sur le pouvoir temporelle. (C’est-à-dire Pape > Empereur). L’église justifie
sa primauté sur le pouvoir temporelle en affirmant que cela « accéléra le retour de dieu sur
terre ». La société se porterai mieux si elle était dirigée par les hommes de dieu.

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a) Le Décret de Gratien (1140) à Père de la science canonique
• On sait qu’il appartient au 12ième siècle à l’ordre religieux de camaldule à
Bologne. Il est contemporain des Glossateurs au même lieu. Gratien va
entreprendre une compilation du droit de l’église « Décret de Gratien ».
• Dans le décret de Gratien on trouve l’essentielle du droit de l’église. Cela
représente une œuvre gigantesque (3500 fragments de textes). (Décret en droit
canonique c’est une compilation). Dans ce texte il y a les vrais (trié) sources du
droit canonique : les écritures saintes, les canons (les décisions des consils) et les
décrétales (décisions des papes). Il a fait un classement par matière ce qu’est plus
simple à trouver que par un classement par chronologique. Gratien veut
harmoniser les textes et supprimer les textes contradictoires. à Il fait concorder
les textes. Le Décret de Gratien a donc aussi un autre nom : « La concordance des
canons discordants » . Ce décret de Gratien est une œuvre privé et cela est donc
une source indirecte du droit. Cependant ce décret va obtenir une grande
popularité à Il éclipse même tout ce qu’il y a d’autre. Le Décret de Gratien
devient source principale.
• Gratien a donc crée un œuvre qui représente 10 siècles de droit canonique.
Gratien est à l’origine de l’apport de la science du droit canonique. Et avec cela
une distinction importante est faite par Gratien à la différence entre la science du
droit et la théologie. Une différence qui jusqu’à cette époque était très confuse.
• La théologie est : la science de la religion. Une science qu’expose la valeur de
l’écriture sainte. La science des choses divines etc. à Etude religieux
• La science du droit (canon) est : C’est un ensemble de normes dans l’église qui va
régler la constitution de l’église à le statut de membres et des biens au sein de
l’église. La gestion de la vie de la société. à Etude juridique
• Les papes vont continuer à faire des normes à de prendre des décisions. Cela
veut dire que le droit continue à se développer et de s’enrichir. On va faire une
nouvelle compilation plus tard pour mettre à jour le nouveau droit.
b) Le Liber Extra (1234)
• Le pape Grégoire 9 va ordonner la conception d’une nouvelle collection de droit.
Cette fois-ci cela est ordonner par le pape et va donc devenir une source directe du
droit. Le Liber Extra est aussi appelé « Le Décrétale de Gregorie 9, Extra
Decretum Vagandes. Extra veut dire ce qu’est en dehors du décret de Gratien. à
on l’ajoute/ on le mets à jour.
• Il y a des collections qui vont suivre au fil du temps afin de mettre à jour les
législations parce qu’on n’arrête pas de légiférer.

D. La phase de déclin du droit canonique (à partir du XIVe siècle) et ses sources


L’autorité incontestée du pape commence à être remise en question. Il y une apparition d’états
progressivement plus moderne. Ce concept d’état plus fort qu’apparaît n’a pas du tout envie
qu’on lui impose quoi que ce soit. Les états modernes veulent se séparer de l’église. En plus
de cela il y a l’église qu’est en phase de crise.
Exemple : L’époque d’Avignon au début du 14ième siècle où les papes ne siégeaient plus à
Rome mais à Avignon. Il y aune autre période au début du 15ième siècle qu’on appelle
« Granchissme » où il y a trois papes qui vont régner simultanément en Rome, Avignon et
Pise. Cet esprit de distance avec l’église qu’emerge c’est notamment un esprit qui va favoriser

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la renaissance artistique et scientifique du 15ième siècle – 16ième siècle. A cette époque on veut
imiter ce qu’on faisait à l’antiquité.

Il y a donc une forme de décadence des autorités des églises qui s’installe progressivement au
14ième siècle. Au 16ième siècle on a la reforme des protestants et avec cela une division des
chrétiens de l’Europe occidentale. Avec cette reforme le pouvoir universelle de l’église de
s’appliquer à tous est fortement réduite de l’église.

C’est pas parce que c’est une phase de déclin qu’il n’y a pas des textes importantes que ne
sont pas adoptés. On a encore des papes qui légifère et des lois que s’ajoutent. Les textes
importants :
a) Le Corpus Juris Canonici (1582) – 16ième siècle
• Pape Grégoire 13 qui demande ce décret. à Version officielle des collections
canoniques depuis le décret de Gratien et cela inclut le décret de Gratien. Vu que
le décret de Gratien est devenu une source directe du droit avec le Liber Extra à
Le Corpus Juris Canonici est aussi une source directe de droit.
• Parmi le décret de Gratien il y avait aussi autres sources qui sont entré dans le
Corpus Juris Canonici. Une comission s’a occupé de la harmonisation de ces
textes.
• Le nom « Corpus Juris Canonici » est une imitation voulu du « Corpus iuris
civils » de Justinien
• Ce Corpus reste en vigueur de la fin du 16ième siècle et il reste en vigueur jusqu’au
début du 20ième siècle. C’est le Corpus officiel du droit romain. A partir du 20ième
siècle il va être suivi par :
b) Le Codex Juris Canonici (1917/1983)
• Ce Codex était introduit pour englober les nouvelles décisions prises par les papes
à But de mettre la législation à jour comme d’habitude.
• Ce Codex se présente comme un code de notre époque. C’est un code au sens
moderne du terme. Il sera révisé en 1983 et ce texte est toujours en vigueur pour
ce que concerne l’église.

E. Les traits caractéristiques du droit canonique


a) Un droit savant
b) Un droit écrit
c) Un droit universel

Les traits caractéristiques du droit canonique : un droit savant (ce qu’on entend par un droit savant
c’est un droit qu’est écrit et étudié), un droit écrit et un droit universelle (vocation de s’appliquer à
tous). La tradition du droit canonique a eu un rôle important sur l’évolution de nos codes en Europe.
La Législation européenne civil a reçu en nombreux domaine l’influence du droit de l’église.
Particulièrement le droit de la famille, droit de l’affiliation et droit de la succession et droit du
mariage.

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TROISIÈME PARTIE

HISTOIRE DES INSTITUTIONS POLITIQUES DE LA SUISSE

INTRODUCTION

A. Notions et définitions (rappel)


On commence avec le début de la Confédération. Un début qui part à la fin du 13ième
siècle. On site le pacte de 1291 comme point de départ. Parler du 13ième siècle est plus
juste parce que ce pacte de 1291 n’était pas le premier. Le seul problème c’est que ce
premier pacte n’était jamais trouvé.
a) La constitution et le droit constitutionnel
• La constitution est la charte fondamentale d’un Etat. C’est le texte qui est au
dessous de tous les autres textes d’un Etat. Le texte qui domine l’ensemble du
droit dans un pays donné. Les règles qu’on trouve dans la Constitution sont
des règles obligatoires. Les règles de la Constitution constituent l’Etat. Dans
la constitution on trouve également les compétences de l’Etat et les limites du
pouvoir de l’Etat. On trouve aussi une série de droits fondamentaux.
b) L'État
• Il y a trois éléments constitutifs d’un Etat :
• L’Etat est un groupement humain à la population
• Il est fixé sur un territoire déterminé
• il y a une autorité politique exclusif qui s’exerce à une autorité qui a
l’autorité de repousser les autres autorités. Cette autorité est intérieure. à
L’Etat est donc souverain.
c) Les institutions politiques
• L’histoire des institutions politiques est une étude qui étudie les choses
établies par les êtres humains dans le domaine de la vie publique. On fait des
études sur les institutions politiques afin de comprendre dans quel contexte
les textes fondamentaux (Constitutions) des Etats étaient élaborés.

B. L'évolution de la Suisse des origines au XXe siècle


Napoléon n’a jamais envahi la Suisse.
a) La confédération d'États du XIIIe siècle à 1798
Quand on parle de la Suisse on parle de la confédération helvétique. On a gardé le
nom « Confédération » pour des raisons historiques. Aujourd’hui nous sommes un
état fédéral. Il y a une différence frappant entre le terme « état fédéral » et la
« Confédération » vu que dans une confédération les états que le component est des
Etats souverains – ce que n’est pas tout a fait le cas en Suisse. En Suisse la
souveraineté des cantons est limitée. Avant l’alliance de la fin du 13ième siècle la
Suisse n’existe pas. L’alliance des premiers cantons. Le terme canton désigne des
états souverains. La première période confédérale va donc de la fin du 13ième siècle
jusqu’à 1798. 1798 est la date de la première constitution formelle de la Suisse. Cette
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époque du 13ième au 1798 est l’époque de l’ancien régime en Suisse. L’invasion
française de 1798 emmène la république helvétique c’est la date que met fin à en
Suisse à l’ancien régime et que fait commencer la Suisse moderne.
(Il y a des désaccord entre les historiens à ce que concerne le début de la Suisse
moderne, qqn considère que le début de la Suisse moderne était en 1848. Mais dans
le cadre du cours d’histoire de droit on assume que cette date est le 1798.)
Il y a 5 siècles d’ancien régime et 2 siècle de Suisse moderne. La Constitution est un
concept moderne. Et justement à cause de l’entrée en vigueur de la première
Constitution moderne en 1798, on considère que c’est cette date celle que marque la
transition du régime ancien de la Suisse au régime moderne de la Suisse.
L’ancien régime :
• L’ancien régime était de 1291 à 1798
• Durant cette période il n’y avait pas de Constitution. Il existe des textes qui
constituent plus ou moins l’organisation juridique de l’Etat (=des Cantons)
qui ont chacun une organisation différente, mais cela n’est pas comparable à
une Constitution (par exemple à Genève il y a les édits qui détermine le
fonctionnement du Canton de Genève. La raison pour laquelle on n’avait pas
de Constitution c’est parce que pour acquérir une il faut être un état. A cette
époque la Suisse n’existait pas à les cantons étaient donc des états
souverains qui étaient liés par des alliances à traités internationaux. On est
dans une structure d’une confédération. Il y avait donc un réseau complexe de
réseaux entre ses cantons qui étaient absolument souverains. C’est un Etat
confédérale constitué d’états souverains qui sont lié par des contrats. Il n’y a
donc pas un Etat à l’échelon de la Suisse
• A côté des Etats souverains qui sont les cantons on a les Etats alliés et les
Etats associés. Ces deux autres types des Etats sont souverains. Les deux
autres types d’état rejoignent à ces réseaux complexes d’alliance. Il y a aussi
des territoires qui sont sous sujétion : il y a des territoires qui sont soumises à
un Canton comme Vaud qui soumis à Berne mais il y a aussi des territoires
qui sont soumis à plusieurs Cantons qu’on appelle « les baiage communs »
par exemple Argovie.
• Les états sont liés par l’organe « la diète confédérale » : C’est une
conférence diplomatique où on prend des décisions communes à la base la
l’unanimité. Vu que les Cantons sont des Etats souverains on ne peut pas les
imposer une décision. Chaque canton envoie un représentant qui vote sur les
décisions qui seraient prises, les alliés/associés envoient des représentants
aussi. En plus de cela les représentants votent sur instructions à cela veut
dire qu’’ils n’ont pas la liberté de vote mais qu’ils rentrent chez eux avec le
propositions est une décision est prise au seins de chaque canton que ensuite
le représentant représente. En plus ces réunions sont faites une fois par an ce
que veut dire que l’importance d’une décision doit vraiment être capitale pour
que les choses avançant à ex. : questions économiques ou militaires ou
parfois des soucis qui concerne la santé générale.

1. Le réseau d'alliances confédérales


• C’est en 1798 qu’on quitte le réseau d’alliance confédérales pour passer au
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système d’une Constitution au sens formel.
b) L'État unitaire centralisé : la République helvétique de 1798 à 1803
Radicalement avec l’invasion française de la Suisse, la Suisse dévient une
République. On adopte une Constitution imposé par la France et calqué sur la
constitution française de 1795. Cela était après la Révolution qui apporte la
déclaration des droit, des principes de la liberté et de l’égalité qui vont être imposer
en Suisse. Vu que sous l’ancien régime de la Suisse il y avait d’inégalité.
Cela a donc causé une série de changements en Suisse du jour au lendemain mettant
fin à une structure de 5 siècles. Par contre ce changement qui a aussi déclencher des
autres changements en la Suisse ne marche pas à Pour la Suisse cet Etat unitaire
centralisé est catastrophique et ne tient que pour 5 ans. Cet Etat unitaire centralisé ne
va pas du tout avec le passé de la Suisse et c’est une période de misère et guerre
civile. Vu que on enlève la souveraineté des cantons et on impose un système à la
française. La souveraineté des Cantons sont réduites à la compétence des
départements en France à il y a donc une centralisation du pouvoir avec l’apparition
de la répartition du pouvoir entre législative, judiciaire et exécutive. Le pouvoir que
s’exerce en Suisse à l’époque est donc le pouvoir de la république. Les cantons ne
sont donc plus que de circonscriptions administratives.
1. La Constitution de 1798
• Première Constitution formelle
• Le mouvement de Constitution que part des Etats unis. Cela a un impacte sur
la France et de la France en Suisse.
• A côté des points négatifs que l’établissement d’une Constitution a apportés
avec soi il y a aussi des points positifs du côté de la Constitution à par
exemple la prise en compte de l’individu. Cela forme un contraste à l’ancien
régime qui ne prenait pas en compte l’individu mais prenait compte des
membres d’un groupe selon la communauté dont on appartenait. Ce que cette
prise en compte de l’individu apporte c’est l’apport de droits fondamentaux et
des libertés individuelles et l’égalité par exemple des droits politiques.
Auparavant il y avait des critères discriminatoires d’accès à certains pouvoirs.
• A partir de ce moment-là (1798) il n’y aura plus en Suisse des territoires
sujet. Cela ne veut pas dire qu’on ne veut pas essayer de récupérer les
territoires sujets à Berne va activement militer pour récupérer Vaud.
• C’est une période d’échec de la république
2. La Constitution de 1802
c) La confédération d'États de 1803 à 1848
On revient alors au système de la confédération d’Etat mais cela n’est plus comme
auparavant. On garde quelques éléments de la révolution à plus des territoires
sujets. On passe donc d’une Confédération de 13 Cantons (ancien régime) à une
Confédération de 19 Cantons en 1803. Cela veut dire que les territoires sujets
deviennent des Cantons. Cela va perdurer une demie siècle. Cette fois ci il y a un
acte central que supprime le réseau complexe d’alliances. Ce acte central n’enlève
pas beaucoup de compétences des cantons à on reste dans un système de
Confédération mais cette fois ci c’est un acte qui lie les Cantons entre eux.

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1. L'Acte fédéral de 1803
• Ce acte fédéral fait partie de l’acte de médiation qui était imposé par
Napoléon Bonaparte à la fin de la république helvétique. Et dans ce
document de trois parties un d’entre eux c’est l’acte fédéral.
• Cet acte fédéral c’est justement un acte que prévoit des compétences
centrales pour la Confédération.
• Avec la chute de Napoléon Bonaparte les Suisses veulent venir en
arrière. On laisse tomber l’acte de médiation de Napoléon et cela donne
naissance à un autre texte central:
2. Le Pacte fédéral de 1815
• Durant la structure confédérale il y a ces différences notables. Plus de
territoires sujets à certains acquis de la révolution sont gardés. Il y a
toujours un texte central et pas un réseau complexe d’alliance.
• Ce pacte fédérale entre en vigueur le 1815 et succède donc l’acte de
médiation de Napoléon et reste jusqu’au 1848.
d) L'État fédéral de 1848 à nos jours
En 1848 l’Etat fédéral est constitué. C’est la structure de la Suisse qu’on connaisse
encore jusqu’à aujourd’hui. A partir de ce moment il y a un changement de la
structure de la Suisse. Une partie de la souveraineté des Cantons est enlevé. Cela
c’est l’article 3 Cst. que prévoit le compétences résiduelles des cantons et c’est un
article que n’a pas changé dès 1848. Cela est le fruit d’un compromis entre
souveraineté totale et pas de souveraineté du tout des Cantons. Les Cantons acceptent
de perdre une partie de leur souveraineté qu’était très difficile à passer vu que les
cantons étaient très attachés à leur souveraineté. Il y a donc un Etat souverain et avec
cela de compétences de cet Etat souverain qui progressivement va gagner plus
d’importance.
1. La Constitution fédérale de 1848
• Les relations de internationale sont des compétences de la Confédération
et aussi l’armée.
• Centralisation des paiages. (poids, etc)
• Dans le régime de l’Etat fédéral on ne cherche plus une unanimité mais
de la majorité. Cela veut dire qu’on à partir de ce moment-là on a le droit
d’imposer des décisions aux cantons.

Notes du prof : entre 1798 et 1848 on a trois structures d’Etat différents qui ont existé en Suisse.
Cela donne un 19ième siècle assez riche en bouleversement.
2. La Constitution fédérale de 1874
• Première révision totale de la constitution de 1848. Cela ne veut pas dire
qu’on change tous les articles mais qu’on reconsidère le texte dans son
ensemble.
3. La Constitution fédérale de 1999
• Il n’y a pas eu de changement radicaux on a juste mis à jour quelques
57
57
articles. Mais c’est la deuxième révision totale.

CHAPITRE 1 - LA FORMATION ET L'ESSOR DE L'ANCIENNE


CONFÉDÉRATION
ième
Du 13 à 1798 à réseau complexe d’alliances. Il y a des situations spéciales qui mènent à
la formation de alliances. Il y a des cadres différents qui mènent à cette
formation que en général les cantons n’aiment pas trop. Les cantons
préfèrent garder leur souveraineté mais parfois ils font des compromis où
cela les arrangeant en cadre de coopération ou des compromis.

A. Les cadres géographiques, historiques et institutionnels de la formation et de


l'essor de l'ancienne Confédération (XIII-XVe siècles)
a) Les cadres géographiques : les Waldstaetten (les pays forestiers : Uri, Schwyz,
Unterwald) :
Cela c’a fait au cœur des alpes. Ils veulent s’unir pour se rendre la vie plus
simple. Cela n’est pas nécessairement une question de solidarité mais sinon
une question de survivre et de se simplifier la vie. Ils travaillent ensemble
pour construire de systèmes pour les faire parvenir de l’eau etc. Ils prennent
aussi des mesures pour se prévenir des avalanches. En général ils s’aident à
prendre des mesures protectrices un pour les autres à bénéfice commun.
Principe de la solidarité. Cela se développe surtout sur les montagnes vu que
la vie est plus difficile c’est donc notamment plus simple de parvenir à ses
besoins si on se met ensemble.
1. Le consortage (corporation d'allmend), propriété collective des habitants d'un
village
• Il y a des communautés qui vont se former autour des biens
communaux à propriétés collectives qu’on appelle consortage.
• Cette notion on rencontre encore dans notre code civil que n’est pas
excessivement important mais qui existe encore à notion de
consortage
• Les propriétés communes sont normalement des forêts, des eaux ou
des terres qui ne sont pas cultivé.
• Les communautés se sont organisées tellement bien autour de ces
biens que elles vont accaparer des fonctions politiques.
2. Les cols alpins, le Gothard et les conséquences commerciales, économiques et
politiques liées à son utilisation

• Les cols alpins sont des voies de passage de bien commerciaux. Au début
du deuxième millénaire il y a encore ce système de féodalité.
Progressivement on assiste aussi à un renouveau des échanges
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commerciaux. Il y a donc le transit de marchandise va augmenter. Les
biens vont donc transiter par les cols alpins qui donne un passage facilité
entre le nord et le sud. Il y a des cols différents en Suisse ; des cols en
Gravson et Wallésians. Il y a aussi un autre que s’ouvre que passe par le
territoire de Waldstettenà Gothard. L’ouverture du Gothard au 13ième
siècle est liée à l’origine de la confédération Suisse. Il y a donc des
conséquences liées à l’ouverture du col :

• Conséquences commerciales : il y a une facilité du commerce parce que


les personnes peuvent venir vendre et par ce col repartir.

• Conséquence économique : Il y a l’apparition d’une prospérité que


s’installe avec l’ouverture de ce colle. Cette prospérité vient
progressivement à il y a même des nouvelles professions qui se forment ;
des guides, des caravaneurs, des hôteliers. La présence de ce passage
apporte une grande conséquence économique importante pour Waltstetten
et en plus en étant détenteur du passage ils avaient la possibilité d’y mettre
des paiages.

• Conséquences politiques : Waldstetten commande le passage de nord au


sud qu’est un enjeu politique/stratégique important.

Ce cadre géographique avec ses différentes conséquences participe pleinement à la formation et


à l’essort de l’ancienne confédération. Les circonstances particulières dans un lieu particulier est
ce que permet l’essort de l’ancienne confédération. La vie en montagne oblige les habitants à
coopérer – si tout allait bien les habitants n’auraient pas ressentis le besoin de s’unir. C’est la
difficulté engendrée par la vie en montagne que pousse les gens à s’aider. La vie en communauté
va prédisposer une certaine gestion des affaires politiques. En plus il y a ces avantages
politiques, économiques et commerciaux qui apparaissaient. C’est une période positive pour
Waltstetten de s’unir. Il fallait aussi s’unir pour défendre ce passage stratégique.

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b) Les cadres historiques
1. L'éclatement de l'autorité publique et le grand interrègne (1250-1273)
• Il y a un éclatement de l’autorité publique au début du 2ième millénaire.
Au sein de cet éclatement on trouve la société féodale. Il y avait en
simultané un affaiblissement du pouvoir public. (principe du féodalisme
déjà vu en cours) Le rapport des féodalisme existe é tous les échelons
c’est la raison pour laquelle on parle de morcellement de l’autorité; à
l’échelon du Saint-Empire et en France à l’échelon du royaume. Ce
pouvoir se divise aussi cela se présente sur des institutions de plus en
plus petits.
• Le grand interrègne : Une période d’anarchie. Deux personnes vont se
disputer la plénitude du pouvoir du Saint-Empire. Les deux personnes
sont Alfonse de Castilles et Richard de Cornoai.
• Cet éclatement du pouvoir profite aux futurs cantons et également à
certaines familles qu’elles aussi vont devenir très importants. Ces
familles vont devenir extrêmement puissantes. Ces dynasties vont créer
un morcellement du Saint Empire et elles vont contribuer à un
éparpiment de l’autorité publique.
2. L'émergence de dynasties qui deviennent puissantes (les Habsbourg, les
Savoie)

• Une dynastie est une suite plus ou moins longue des souverains
qui appartiennent à la même famille.

• Cette décadence du pouvoir royale cela favorise la mise en


place d’une autorité locale.

• Ces deux familles les « Habsbourg » et les « Savoies » vont


devenir extrêmement influencent en toute Europe à partir du
12ième et 13ième siècle. La maison des Savoies était en L’ouest de
la future Suisse à l’haute bourgogne. Les Habsbourg à l’est
étaient les plus influencent en L’est et leur château se plaçait en
Argovie. Les Habsbourgs règnent sur L’Autriche et le Saint-
Empire. La maison de Savoie règne en Italie et en région de
Savoie. Ces deux familles règnent sur Europe au 13ième siècle et
ils vont augmenter leur possession en Suisse. Rodolf de
Habsbourg possède des nombreux droits sur la Suisse.

• Cet affaiblissement de l’autorité publique ne bénéficie pas


seulement aux familles puissantes mais aussi à Waltstetten.
C’est une opportunité pour acquérir une autonomie. Ils sont déjà
de toute façon un peu plus éloigner c’est donc plus simple de
prendre sa place.

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c) Les cadres institutionnels
1. Les paix publiques
• Ces pays publiques définition : ensemble de règles de droit destinées à
établir puis à consolider, à affirmer la vie paisible de la communauté de
sa population et de réprimer toute attente.
• La conséquence du éclatement de l’autorité publique est que la justice ne
fonctionne plus à justice devient inopérante. Il n’y pas d’autorité ni de
faculté d’administrer la justice. Particulièrement pendant l’époque de
l’interrègne qu’est une période d’anarchie la justice est rendue
inopérante. Une justice privée se crée à Justice personnelle. Cela crée
de guerres privées vu que le moyen de trancher un litige n’est plus devant
un juge mais en moyen de guerre privé. C’est un système qu’engendre
alors des abus vu que c’est le droit du plus fort à on n’a pas besoin de
savoir si on a le droit de faire ce qu’on veut faire mais de savoir si on est
plus fort que la personne qu’on veut léser. Cela crée un climat tendu et
incertain. C’est justement la raison pour laquelle on fait ces « paix
publiques » pour éviter des abus au sein de la population à des règles
qui permettent d’assurer une vie paisible et une manière de remédier aux
abus. Le but est de revenir ä une vie paisible.
• Le maintien des paix publiques dépend d’un seigneur féodal, s’il est
puissant il arrive à garantir les paix publiques. Par exemple Rodolf de
Habsbourg qui a certains territoires de la Suisse au 13ième siècle qui est un
seigneur puissant et il peut faire respecter ses paix publiques. Si on n’a
pas un seigneur puissant qui garanti les paix publiques on fait des traités
à On se garanti les paix publiques par des alliances. Ces sont des
accords entre bourgeois et paysans. Il y a des lois par exemple qui sont
applicable que a une certaine catégorie des personnes. à C’est d’où le
mot privilège vient de « privata legs » que veut dire des lois qui
s’applique seulement à de personnes privés.
• Pour les alliances qui sont formés : On prévoit une assistance mutuelle en
cas de danger. S’il y a un conflit on fait des recours à l’arbitrage.
L’objectif des paix publiques du secours mutuel et un recours à
l’arbitrage en cas de conflit. C’est à dire que s’il y a un conflit entre deux
partis ils nomment ensemble un arbitre qui va tricher le conflit pour eux.
Normalement la sentence arbitrale est obligatoire et on doit le respecter.
• Dans ces paix publiques on trouve des dispositions sur le procès, sur la
manière de trancher les litiges entre individu, des dispositions en cas de
faillite ou dette etc. Il y a aussi des dispositions pénales. Il y a aussi des
dispositions sociales à on protège les siens dans ce texte c’est pas pour
tout le monde.
• Les paix publiques se développent alors surtout dans cette période
d’anarchie qu’est le grand interrègne. On se rappelle qu’on est dans le
saint empire et on trouve ces paix publiques dans le territoire de
l’Allemagne.
• C’est donc dans ce cadre institutionnel de paix publique qui existe dans
le Saint empire que vont se développer nos alliances confédérales du
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13ième au 15ième siècle.
• En s’alliant entre eux les premiers cantons vont reproduire ce que se
faisait déjà à l’intérieur du Saint Empire. Ces genres d’alliances n’est
donc pas une invention Suisse.
2. Le mouvement communal
• Le mouvement communal est un autre phénomène qu’influence
Waldstetten. à Nos Etats forestier. Ce mouvement communal va jouer
un rôle dans l’évolution de la société européenne entre le 11ième au 14ième
siècle.
• Le mouvement communal est un mouvement d’émancipations des
agglomérations urbaines. C’est un détachement de la puissance
seigneuriale. Il y a des agglomérations qui développent un certain statut
d’autonomie. Ce mouvement communal c’est une conséquence du réveil
des villes à les causes sont : la renaissance du commerce internationale
qui se passe au 12ième - 14ième siècle cela favorise le pouvoir des villes. A
partir du 11ième siècle la société européenne réalise des progrès qui vont
emmener à la renaissance du commence internationale. Il y une
apparition d’une économie de marché (économie fondé sur l’offre et la
demande). Il y a un développement du système bancaire à il y a donc
une certaine circulation des capitaux qui se fait. Il y a donc une
apparition des petites républiques urbaines indépendantes à cela se
passe notamment en Italie (ex. Florence) et en Allemagne (Hambourg).
Le développement de ces petites républiques urbaines est le reflet de leur
prospérité économique. Cela vient du désir des bourgeois, ils veulent
mettre fin à l’insécurité. On veut mettre fin aux menaces qui pèsent sur
les agglomérations à les menaces de piages, des assassinats, il y a des
luttes féodales. Les villes veulent retrouver une situation stable et cela
pousse les républiques urbaines à être indépendantes. On veut aussi
s’émanciper de la puissance seigneuriale. Les bourgeois s’organisent
donc en communauté ou en commune. Les seigneurs avaient déjà
reconnu aux bourgeois des droits particuliers. Des droits dans des actes
qu’on appelle les chartes de liberté et de franchise. Il y avait alors un
certain droit reconnu par les seigneurs aux bougeoirs.
• Afin de lutter contre le chaos dans les villes les habitants sont amenés à
constituer une « comunio ». C’est à dire une communauté qui est établie
par un « cermant ». Ce cermant est une conjurazio. Conjurazio est
l’action de jurer ensemble. La notion de commune vient alors de ce
cermant commun qui est pris. Sans cermant il n y a pas de commune.
Cermant = Eidgenossenschaft. Eidgenossenschaft veut dire
Confédération mais le « eid » du mot veut dire cermant. Ce cermant est
fait par des membres égaux à il y a donc l’égalité qui est garantie. Le
cermant féodale par exemple n’était pas un cermant égalitaire mais dans
ce cas il est égalitaire.
• Ce mouvement communal qui commence en Italie et en Allemagne va
trouver des répercutions en Waldstetten. Il a une influence sur
Waldstetten vu qu’il y a des intérêts. C’est à la faveur de ce mouvement
que les Waldstetten vont trouver leur autonomie, leur droit et leur liberté.
On voit alors que ces idées qui viennent de toute l’Europe a un impacte sur notre politique, et ses
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idées peuvent arriver grâce au Gothard que lie le sud au nord. On voit donc que tout ces idées (
la période d’anarchie, les paix publiques, le mouvement communal etc) favorisent l’autonomie.
Même en Waldstetten ils doivent vivre en paix du coup l’idées des « paix publique » favorise
cela aussi. Ils profitent de l’affaiblissement du Saint Empire pour affirmer leur autonomie.

B. Les alliances, chartes et paix formatrices de l'ancienne Confédération (1291-1798)


Fin du 13ième siècle

a) Les alliances entre cantons confédérés (1291-1513)


Pacte : convention de caractère solennel conclue entre les États confédérés
Il y a donc 11 pactes et généralement un pacte fait entré un Canton dans la
Confédérations. Ces Pactes ont des particularités qui ne concernent tous
les confédérés à chaque fois. Et en plus il peut se trouver que les
confédérées n’aient pas les mêmes droits/obligations au sein d’un même
pacte. Là on voit bien la signification de l’expression « réseaux complexes
des alliances ». Ces 11 pactes mènent à la création de la Confédération de
13 Cantons jusqu’à la fin de l’ancien régime. Avec l’acte de médiation
1803 en passe à 19 Cantons.
Un pacte est un moyen d’intégrer un Canton a une alliance. Mais comment
on voit bien par l’exemple des pactes 6 et 7 il y a toujours moyen de
rendre la chose plus compliquée. On voit que c’est pas simplement une
procédure d’addition des cantons à la confédération mais sinon qu’il y a
des alliances avec certains cantons qui crée des alliances indirectes avec
les autres. Dans cet exemple (Alliance indirecte de Berne avec Zurich vu
que les deux ont une alliance avec le canton Schwyz)
Dans ces pactes il y a aussi des inégalités à cela veut dire qu’un
participant d’un pacte n’est pas forcement lié de la même manière à ce
pacte que les autres. Mais il y a des points communs finalement dans ces
pactes à 4 dénominateurs communs (auj. dans l’art.2 Cst)
Les Pactes conclu pendant 5 siècles :
1. Le Pacte de 1291 entre Uri, Schwyz et Unterwald
2. Le Pacte de Brunnen de 1315 entre Uri, Schwyz et Unterwald
3. Le Pacte de Lucerne de 1332 entre Uri, Schwyz, Unterwald et Lucerne
4. Le Pacte de Zurich de 1351 entre Uri, Schwyz, Unterwald, Lucerne et Zurich
5. Le Pacte de Glaris de 1352 entre Zurich, Uri, Schwyz, Unterwald, et Glaris
6. Le Pacte de Zoug de 1352 entre Zurich, Lucerne, Uri, Schwyz, Unterwald, et
Zoug
7. Le Pacte de Berne de 1353 entre Uri, Schwyz, Unterwald et Berne
8. Le Pacte de Fribourg et Soleure de 1481 entre Zurich, Berne, Lucerne, Uri,
Schwyz, Unterwald, Zoug, Glaris, Fribourg et Soleure
9. Le Pacte de Bâle ( clause de neutralité) de 1501 entre Zurich, Berne,
Lucerne, Uri, Schwyz, Unterwald, Zoug, Glaris, Fribourg, Soleure et
Bâle
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10. Le Pacte de Schaffhouse ( clause de neutralité) de 1501 entre Zurich, Berne,
Lucerne, Uri, Schwyz, Unterwald, Zoug, Glaris, Fribourg, Soleure, Bâle et
Schaffhouse
11. Le Pacte d'Appenzell ( clause de neutralité) de 1513 entre Zurich, Berne,
Lucerne, Uri, Schwyz, Unterwald, Zoug, Glaris, Fribourg, Soleure, Bâle,
Schaffhouse et Appenzell

Il y a des pactes mais il n’y a pas un texte central comme notre Constitution aujourd’hui, même
pas un acte central à rien enfait.

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b) Les chartes (1370-1481)
Convenant ou charte : accord scellé par un document écrit sur des questions
collectives fondamentales entre les États de l'ancienne Confédération
Les chartes portent sur des questions d’importances particulières
1. La Charte des prêtres de 1370 entre Zurich, Lucerne, Uri, Schwyz, Unterwald,
Zoug
• Obligation des ecclésiastiques de se soumettre au droit des laïcs.
• Elle porte le nom de Charte des prêtres parce qu’elle limite la vocation
du droit ecclésiastique.
• Cette charte prévoit également la sécurité des routes. Vu qu’il y a les
intérêts économiques qui viennent par exemple des routes comme le
Gothard il y a l’intérêt de sécuriser les routes.
2. Le Convenant de Sempach ou charte des dames de 1393 entre Zurich, Berne,
Lucerne, Soleure, Zoug, Uri, Schwyz, Unterwald, Glaris
• Un accord qui porte sur des questions importantes. Des règles de
discipline qui faut suivre pendant la guerre pour la sécurité intérieure
de la confédération. Cette charte interdit le recours à la force entre
confédéré.
• On l’appelle aussi la charte de dames parce que c’est une charte qui
protège également les intérêts et les droits des femmes.
3. Le Convenant de Stans de 1481 entre Zurich, Berne, Lucerne, Uri, Schwyz,
Unterwald, Zoug, Glaris

• Il y a des dispositions qui portent sur la conduite de combats


• Il y a des dispositions qui portent sur le partage du butin. Parce qu’il y
avait des insatisfactions dont le butin était partagé.
• Rappel : Ces sont des chartes adoptés par des puissances souveraines
elles sont donc adoptées au principe de l’unanimité. Ce qu’est
extrêmement difficil à obtenir

Pactes + Chartes donnent une ventaine de textes.

c) Les défensionaux (1647-1668)


Défensional : organisation militaire des États de l'ancienne Confédération. Qui
parlent de la défense.
1. Le Défensional de Wil de 1647 entre Zurich, Berne, Lucerne, Uri, Schwyz,
Unterwald, Zoug, Glaris, Bâle, Fribourg, Soleure, Schaffhouse, Appenzell,
l'abbé de Saint-Gall, la ville de Saint-Gall, les trois ligues rhétiques, le Valais

• Conclu pour une raison précise ; La protection de la Thurgovie

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2. Le Défensional de Baden de 1668 entre Zurich, Berne, Lucerne, Uri, Schwyz,
Unterwald, Zoug, Glaris, Bâle, Fribourg, Soleure, Schaffhouse, Appenzell,
l'abbé de Saint-Gall, la ville de Saint-Gall, la ville de Bienne
• Portée plus générale
• Apporte le conseil de guerre à organe collégial permanent et central
et il y a une portée de donner des ordres.

Avec ces défensionaux on arrive à mettre en place une sorte d’organisation militaire centrale.
Cela est l’exception à c’est une élément centrale de la confédération à cette époque. Il y a
même un conseil de guère qui est un organe qui est au dessous des confédérés pour résoudre
des questions de défense/militaire.
Un événement important qui a été important pour justifier l’union des Suisses ou la
centralisation des certaines compétences militaires de ce confédérés au 17ième siècle c’est la
guerre de trente ans (1618-1648)
La guerre porte notamment dans les pays concernants sur des questions religieuses.
(protestants – catholiques) et aussi la politique d’annexion mené par Louis 14. Ces
évènements ont donc poussé les Cantons à réagir vec des défensionaux.
Dans les défensionaux ont trouvé des dispositions du lever des troupes de la confédération s’il
y en a besoin. Il y a également des dispositions sur l’organisation des troupes. Et il y a des
dispositions sur l’armement de troupes.

d) Les paix nationales (1529-1712)


Paix nationale : traité de paix conclu après les quatre conflits religieux
Ces traités de paix interviennent à partir du 16ième siècle parce que à partir de ce
moment-là il y a la reforme protestante qui arrive. Ces traités mettent à mal l’autorité
du pape dans une partie d’Europe. Vu que l’Europe est déchirée avec cette nouvelle
conception (protestante). La reforme protestante va engendrer des conflits et même
des guerres. Cette reforme est un élément important de division entre les Suisses
mais aussi au sein de l’Europe. A la fin de ce conflit on quatre paix nationaux.
Les paix nationales ont pour but qu’on arrête de se battre en cadre de la guerre
religieuse. La première n’a visiblement pas marché vu qu’on a du faire une deuxième
3 ans plus tard.
C’est toujours les vainqueurs qui dictent le contenu de ces pays.
1. La première Paix nationale : la Paix de Cappel de 1529 entre Zurich, Berne,
Lucerne, Uri, Schwyz, Unterwald, Zoug

• Il y a des grands conflits entre les protestants et les catholiques et le


but de cette première paix nationale est justement d’éviter la guerre.

• Ces sont des intentions très bonnes mais cela ne dure pas.

• Cette première paix nationale est très symbolique en Suisse. Il y a

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même une légende qui dit que les soldats des deux armées
catholiques et protestantes se sont réunis à la frontière. Ils ont
mangé ensemble une soupe avec du pain et du lait. C’était la grande
soupe de Cappel qu’était préparé dans un grand chaudron commun.
Cela symbolise l’esprit de compromis des confédérés.
2. La deuxième Paix nationale : la seconde Paix de Cappel de 1531 entre Zurich,
Berne, Lucerne, Uri, Schwyz, Unterwald, Zoug
• Ce compromis des confédérés ne dure pas pour longtemps le conflit
revient et on arrive à une guerre qui éclate de nouveau en 1531.
• Ce que complique les choses c’est que une figure clé du
protestantisme en Suisse « Ulrich Zwingli » est tué sur le champs de
bataille en Octobre de 1531. Et les catholiques gagnent la guerre.
• Et ils font cette deuxième paix de Cappel à la fin de ce conflit pour
retrouver une forme des paix entre les confédérés.
• L’aboutissement des paix nationales est très impressives parce que les
alliances entre les Cantons étaient très faibles et parfois on n’est pas
passé loin de laisser tomber ces liens. L’aboutissement des paix
nationales est donc très impressionnant.
3. La troisième Paix nationale : la Paix de Baden de 1656 entre Zurich, Berne,
Lucerne, Uri, Schwyz, Unterwald, Zoug
• On se bat encore une fois pour des questions religieuses en
Argovie.
• Les protestants sont encore une fois battus. Pour l’instant les
catholiques ont gagné toutes les guerres.
• La troisième paix nationale était aussi signé en Argovie.
4. La quatrième Paix nationale : la Paix d'Aarau de 1712 entre Zurich, Berne,
Lucerne, Uri, Schwyz, Unterwald, Zoug
• Nouveau conflit en 1712. C’est un conflit violent qui compte plus
de 2000 morts sur le champ de bataille.
• Cette fois ci c’est les protestants qui gagnent.

Remarque générale : l'ancienne Confédération de 1291 à 1798 est constituée d'un réseau
complexe d'alliances. Et il n’y a pas un texte central qui règles leurs alliances. Ce
qu’existe c’est les dénominateurs.

Les baillages communs n’avaient pas leur propre régimes politiques ils doivent suivre ce que
leur entité disait.

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C. Les dénominateurs communs de ces alliances, chartes et paix formatrices de
l'ancienne Confédération
Dans ce réseaux complexe des alliances qui ne sont pas toujours forcement
égalitaire ou portent les mêmes devoirs pour tout le monde.
Ces sont les raisons pour lesquelles on a fondé la confédération à des buts
commun. Ces buts commun n’ont pas changé ils sont devenus plus. Dans notre
confédération de 1999 on peut voir à l’art.2 Cst. que ces buts sont toujours les
mêmes avec quelques additions et évolutions.
A ce moment-là de l’histoire il est important à souligner que la préoccupation de
la Confédération était la protection des Etats confédérés et pas les individus.
Dans cette époque la préoccupation de l’individu n’était pas un soucis on voyait
les personnes comme une partie d’un groupe dont on trouvait l’identité dans le
groupe et pas une identité personnelle.
a) Assurer l’« indépendance » des États confédérés face à l'étranger
Le mot indépendance est entre « « parce que dans les premiers ans on ne pouvait pas
encore parler d’une indépendance. On parlait plutôt d’une autonomie/situation
favorisé face au Saint Empire. Et au 17ième siècle ces dispositions touchent vraiment
l’indépendance. L’indépendance de la confédération intervient avec « La paix de
Westfalli » en 1648. Ce document que mets fin à la guerre de 30 ans de 1618 à 1648.
Cette guerre de 30 ans qui va prendre des proportions européennes dont le
déclencheur était entre autre des motifs religieux.
Les moyens pour garantir cette « indépendance » :
- les clauses de sécurité collective et de secours mutuel
- le principe de neutralité
- l'organisation militaire confédérale c’est une collaboration de troupe on ne crée
pas une nouvelle armée pour se but à on prête ses troupes au canton qui en a besoin.
Cela a ses limites quand on voit l’invasion de la Suisse par la France) à C’est
surtout dans le défénsionau de Baden qu’on trouve les textes les plus précis par
rapport à cela. A la fin de la guerre de 30 ans on trouve qu’il ne serait pas mal de
renforcer le système de défense des Cantons. Même en dehors du cadre des
défensionauxà dans des pactes on retrouve des dispositions qui règlent la protection
des communautés face à l’étranger.

Le but principale des Etats confédérés est la protection et la défense de ceux qui sont unis par ce
réseau complexe d’alliance contre l’étranger. Au 13ième – 14ième siècle au début de la
Confédération l’étranger était tout le monde que n’était pas liés par leurs pactes. EX. : Les
Habsbourg, Le roi de la France, Les Duques de milan etc.

Pacte de 1291 :
« Que chacun sache donc que, considérant la malice des temps et pour être
mieux à même de défendre et maintenir dans leur intégrité leurs vies et leurs
biens, les gens de la vallée d'Uri, la landsgemeinde de la vallée de Schwytz et
celle des gens de la vallée inférieure d'Unterwald se sont engagés, sous serment
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68
pris en toute bonne foi, à se prêter les uns aux autres n'importe quels
secours, appui et assistance, de tout leur pouvoir et de tous leurs efforts, sans
ménager ni leurs vies ni leurs biens, dans leurs vallées et au dehors, contre
celui et contre tous ceux qui, par n'importe quel acte hostile, attenteraient à
leurs personnes ou à leurs biens (ou à un seul d'entre eux), les attaqueraient ou
leur causeraient quelque dommage. Quoi qu'il arrive, chacune des
communautés promet à l'autre d'accourir à son secours en cas de nécessité, à
ses propres frais, et de l'aider autant qu'il le faudra pour résister à l'agression
des méchants et imposer réparation du tort commis ».

b) Maintenir la tranquillité et l'ordre intérieurs des États confédérés

Les liens entre les confédérés sont déjà faibles. Ces dispositions règlent les clauses
d’arbitrage etc pour qu’ils ne se battent entre eux. La volonté de s’unir était très
faible à on s’unit sur des points qui sont extrêmement nécessaires. Un des buts
importants est de maintenir la paix dans la confédération à cela est un but qui n’est
pas toujours attendu vu que il y a des guerres religieuses à partir du 16ième siècle entre
les Cantons mais le but en vrai était surtout la paix.

Parmi les Cantons il y a des grandes inégalités :

- Il y a un Antagonisme religieux
- Il y a un Antagonisme entre classes d’individu
- Il y a un Antagonisme entre ville et campagne (Ville : ex. Zurich, Berne /
Campagne/Cantons forestier : Waldstetten à ils connaissaient des grandes
différences entre eux.

Ces Antagonismes mènent parfois à des conflits et même à des guerres. On crée les
Paix après la guerre pour éviter plus de guerre entre les alliés pour faire le réseau
d’alliance durer. Si ce réseau ne dure pas cela rend la confédération plus faible à
l’extérieur.

Les moyens pour préserver la paix intérieure :


- les clauses d'arbitrage
S’il y a des cantons qui ont des soucis un avec l’autre. Des autres cantons vont
proposer de trancher le litige pour trouver des solutions amiables. La proposition
est que si un Canton tranche la question les autres doivent le respecter. Si un
Canton refuse d’accepter la solution arbitrale, les autres Cantons doivent le
forcer à l’accepter. Cela est commun dans tous les pactes et c’est un aspect que
contribue à la paix public au sein des Cantons.
- le principe de neutralité
La neutralité est importante afin de garder son indépendance. Alors même s’il y
a un arbitrage et il y a un Canton qui n’est pas d’accord, Les autres Cantons vont
essayer de le convaincre. Au cas où ils n’arrivent pas à convaincre le Canton qui
s’oppose ils vont rester neutres. Ils ne vont pas prendre partie d’aucun côté. Il y a
des conflits qui éclatent parmi les Cantons et même des guerres dont les autres
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Cantons ne veulent pas participer. Ces guerres peuvent être déclancher pour des
raisons territoriales mais aussi pour des raisons religieuses. Par exemple au
15ième siècle il y a un conflit que se déroule et Shwyz pour des raisons
territoriales. Il y a aussi des autres raisons pour lesquelles les Cantons ont des
conflits.
Par exemple : Le Canton de Schwyz et Uri n’était pas contente de la forme que
un bulletin était distribué/partagé à la fin de la victoire des confédérés. Ces
habitants qui n’étaient pas contestes fondent la société de la « vollvie » et ils se
mettent en route à la suisse romande dans le but d’obtenir de Genève (qui était
allié de l’ennemie) le paiement du partage qui était prévu. Ces expéditions de la
vollvie sont des expéditions punitives, militaires. Pendant la route ils cassent tout
etc il a des razzias qui sont organisées. Pendant cela il y a des cantons qui s’uni à
Uri et à Schwyz dans ce combat pour le partage du bulletin et il y a autres qui
vont s’allié pour contrer cela (Zurich, Bern et Lucerne) particulièrement Lucerne
qui va s’unir avec des autres villes (Zurich, Lucerne) pour contrer cela. Sauf que
Lucerne n’a normalement pas l’autorisation de conclure des alliances sans la
permission d’Uri et de Schwyz. Il y a donc des villes que vont se faire que ne
vont pas plaire aux Cantons de la campagne. Cela perturbe la tranquillité
intérieure de la confédération. C’est donc quand on va réunir la diète qui est
l’organe supérieur de la confédération et on va arriver au convenant de Stanz.
Pour ramener la paix au sein de l’empire on fixe des règles par rapport au
partage des bulletins à ce pacte fait aussi entrer Fribourg et Solothurn à entrer à
la confédération.
Vu qu’on sait que l’arbitrage connaît des limites on fait une clause extra pour les
derniers entré à la confédération. On fait une clause de neutralité. Ces derniers
cantons doivent donc œuvrer à la paix pour mettre fin aux conflits. Ils le essaient
mais cela ne fonctionne pas toujours. Avant toute chose le principe de neutralité
remplissait ce but et après cella c’est développé pour devenir un principe
fondamental de l’indépendance de la confédération.
Neutralité entre les confédérés et neutralité face à l’étranger.
Etre neutre devient très important lors de l’exemple de la guerre de 30 ans qui
devenu surtout une règle religieuse. Vu qu’il y a des Cantons qui sont protestants
et autres qui étaient catholiques il était très important d’être neutre afin de ne pas
s’allier aux puissances étrangères sous le prétexte religieux. Cela risquerait de
mener à la fin de ce système confédéral. à Idéologiquement cela ne veut pas
dire que les entités religieuses ne s’aident pas en s’envoyant de troupes etc.

- les clauses de sécurité collective et de secours mutuel

• Dans le but de s’aider mais aussi de prévenir de la violence interne


• Dans ce cadre on trouve les paix publiques

Pacte de 1291 :
« Si d'autre part un conflit surgit entre quelques-uns, les plus sages des
confédérés doivent intervenir en médiateurs pour apaiser le différend de la
façon qui leur paraîtra efficace ; et les autres confédérés doivent se tourner

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contre la partie qui repousserait leur sentence ».
Pacte de Zurich de 1351 :
« Au cas où un conflit ou un différend se produirait entre nous, les prénommés
de Zurich, avec l'ensemble de nos susdits confédérés de Lucerne, d'Uri, de
Schwytz et d'Unterwald, ou avec un seul d'entre eux, ce que Dieu veuille
empêcher longtemps, nous devons aussi en conférer à la dite abbaye

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d'Einsiedeln. La ville de Lucerne ou les Pays qui ont, ensemble ou séparément,
ce conflit avec nous de Zurich désigneront deux hommes de confiance pour
s'en occuper et nous également deux. Ces quatre jureront sur les reliques de
régler sans retard cette affaire et ces conflits, soit à l'amiable, soit par prononcé
de droit ; et ce qu'auront décidé les quatre ou la majorité, devra être observé à
toujours par les deux parties; en toute bonne foi. Mais si les quatre délégués
s'opposent deux à deux, ils désigneront et s'adjoindront, en vertu des serments
qu'ils ont prêtés, un sur-arbitre pris au sein de la Confédération, leur paraissant
compétent pour cette affaire et impartial ; et les concitoyens de celui qu'ils ont
choisi le prieront et l'obligeront de se charger de cette affaire avec les quatre et
de s'engager par serment à la régler ; sans aucune réserve ».
Pacte de Bâle de 1501 :
« Et si quelque malheur voulait que, parmi nous de la Confédération, s'élève un
conflit entre certains cantons et un ou plusieurs autres – ce que Dieu veuille
toujours empêcher – la ville de Bâle pourra s'efforcer par ses déléguées de
faire cesser cette lutte, division ou hostilité; mais au cas où cela n'aurait pas
d'effet, cette ville ne devra apporter son appui à aucune des deux parties, mais
rester à l'écart, sans renoncer toutefois à sa médiation amiable, pour le cas où
elle pourrait aboutir ».

c) Protéger les libertés et droits des États confédérés

Là c’est très important à retenir qu’on parle de la protection des Etat et pas d’une
protection de l’individu dans les Etats.
On parle des franchises à l’immédiaté impériale est reconnu à ceux qui avait déjà la
franchise. Les franchises sont des lettres signées par l’empereur du Saint Empire qui
accorde des libertés et des privilèges aux bénéficiaires de ces lettres. Pour les cantons
les franchises étaient des lettres singées par l’empereur du Saint Empire qui
reconnaissent à ces entités certains privilèges notamment l’immédiaté impériale.
L’immédiaté impériale que c’est donc le droit d’être jugé que par l’empereur et pas
par les juridictions intermédiaires (par exemple les Habsbourg à la réalité est plus
complexe mais pour la schématisation c’est ça). à Volonté d’autonomie mais pas
encore indépendance.
On parle des libertés des Etats confédérés parce que l’individu est considéré comme
un membre d’une communauté. Le droit n’est donc pas fait pour la personne mais
sinon pour le groupe/catégorie dont la personne appartient.
Les moyens pour défendre ces libertés et ces droits:
- les clauses de sécurité collective et de secours mutuel
• Au sein de la confédération mais aussi vers l’extérieur
• l'organisation militaire confédérale
On avait besoin de s’organiser militairement de nouveau au sein de la
confédération parce que avec ce pacte de 1291 on a enlevé le droit que des
seigneurs avait sur Unterwald mais aussi parce qu’on prenait progressivement le
droit sur soi même de plus en plus. Et dans ce moment prendre des droits voulait
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dire enlever les droits d’un autre et cela a forcement une réaction. On formait des
organisations militaires pour répondre à ces réactions.

Pacte de 1291 :
« De même, après commune délibération et d'un accord unanime, nous avons
juré, statué et décidé que nous n'accepterons et ne reconnaîtrons en aucun cas
dans les dites vallées un juge qui aurait payé sa charge de quelque manière, soit
en argent soit à quelque autre prix, ou qui ne serait pas de chez nous et membre
de nos communautés ».
Ce pacte est aussi spécial parce que l’immediaté impériale était donné à Uri et à Schwyz et les deux
ont conclu ce Pacte avec Unterwald en le passant ce droit de souveraineté partielle sans la
permission de l’empereur du Saint Empire.

Pacte de Zurich de 1351 :


« Et comme tout ce qui arrive tombe ensuite dans l'oubli, que le cours de ce
monde s'efface et qu'au travers des années bien des choses se transforment, à
cause de cela nous, les Villes et Pays susdits, nous donnons à cette loyale
association et alliance perpétuelle une attestation patente sous forme de chartes
écrites; à savoir que nous devons nous aider et soutenir fidèlement les uns les
autres, autant que nos corps et nos biens le permettront, sans aucune réserve,
envers et contre tous ceux qui porteront atteinte par violence ou injustement à
nos personnes ou à nos biens, à notre honneur, à nos droits, les molesteraient,
attaqueraient, offenseraient, leur causeraient un tort ou un dommage, qu'il

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s'agisse de nous ou de quelqu'un inclus dans cette alliance, maintenant ou dans
la suite, à l'intérieur des frontières et limites que voici: (…) ».
Charte des prêtres de 1370 :
« Nous sommes également convenus à l'unanimité d'assurer la sécurité de
toutes les routes passant sur le territoire de notre Confédération, depuis le pont
écumant (au haut des Schoellenen) jusqu'à Zurich. N'importe qui, étranger ou
indigène, hôte ou citoyen d'une Ville ou d'un Pays, quel que soit son titre, doit
pouvoir voyager dans tous nos districts et territoires, et aussi dans ceux des
gens qui dépendent de nous, sans danger aucun pour sa personne et ses biens;
et nul ne doit l'inquiéter, l'arrêter ou lui causer un dommage. Et si quelqu'un le
fait, il nous faut nous aider et nous entendre mutuellement pour l'obliger à faire
toutes réparations et payer tous dédommagements que sa situation ou sa
fortune permettent; sans aucune réserve ».

d) Accroître la prospérité commune des États confédérés

Si on se met déjà ensemble faut que cela soit rentable. Les trois dénominateurs
précédents sont des moyens qui viser à favoriser et maintenir la prospérité.
La prospérité commune des Etats est favorisée par les premiers 3 dénominateurs
communs auxquelles on ajoute une liberté de commerce et une liberté de circulation
des marchandises.
On s’allie pour prospérer (vivre bien) et pour grandir. On veut assurer
l’indépendance face à l’étranger et cela veut dire qu’on contrôle le chez soi. Etre en
contrôle de son territoire aide à promouvoir la prospérité. La tranquillité intérieure
est très importante aussi parce que si on n’a pas peur de croiser la frontière et on n’a
pas à se dire qu’on a peur d’une guerre civile cela promouvais le commerce qui à
son tour contribue à la prospérité. Pareille pour protéger les droits des confédérés vu
que cela donne une sécurité aux marchands quand ils traversent les frontières.

Les moyens pour promouvoir cette prospérité :


- les lit. a), b), et c) favorisent nécessairement la prospérité
- la liberté du commerce
- la libre circulation des marchandises
Charte des prêtres de 1370 :

Ces chartes et même le convenant qui suit étaient faits pour promouvoir
surtout les confédérés.

Voir lit. c.
Convenant de Sempach// Charte des dames (parce qu’il avait également des mesures
de protections pour les femmes) de 1393 :
L’importance du commerce est énorme pour la prospérité :
« Quiconque vient vers nous pour vendre, sa personne et ses biens nous seront
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sacrés ».

CHAPITRE 2 - LE SYSTÈME POLITIQUE DE L'ANCIENNE CONFÉDÉRATION

A. Les régimes politiques des cantons


On se rappelle que on se trouve dans un réseau complexe d’alliances qui est composé
entre entités souveraines donc grande variété de régimes politiques à On fait ce qu’on
veux.
Les Cantons avait une certaine composante de régime démocratique à à ce stade on ne
parle pas de démocratie mais l’idée d’un grain de démocratie était là. Le peuple à la
majorité pouvait faire valoir leurs intérêts dans les décisions politiques.
Plus on avance dans le temps il y a des évolutions au niveau de la politique. La politique
avance plutôt dans le sens oligarchique. C’est à dire que les personnes qui ont le droit
d’avoir une influence sur la politique appartiennent de plus en plus à des cercles
restreints. Il y a même une notion héréditaire des droits politiques.
a) La démocratie directe à Uri, Schwyz, Unterwald, Glaris, Appenzell et Zoug
La Landsgemeinde est l'assemblée de tous les citoyens de ces cantons qui possèdent
les droits politiques; elle est l'organe souverain de la communauté

La doctrine est partagé entre la distinction de démocratie directe et démocratie


indirecte.
Quelques disent que : La Suisse d’aujourd’hui vit dans une démocratie directe.
Alors que en cadre du cours de Histoire du droit le terme de la démocratie directe
est réservé au système de la Landsgemeinde. Le système de la Suisse actuelle sera
vu comme un système de démocratie semi-directe.

• Cela est le régime de démocratie directe. La démocratie direct est un régime


dans lequel le peuple adopte lui même les lois ou les décisions importants
(par exemple choisir des magistrats).
• Ce pouvoir souverain revient à la Landsgemeinde. Cette souveraineté est le
fait de n’être soumis à aucune autre puissance.
• La Landsgemeinde est l’assemblé de tous les citoyens. Bien vu ; les citoyens
qui possèdent les droits politiques (déjà pas les femmes).
• La Landsgemeinde se réunit une fois par an sur la place principale du
Canton. Et l’assemblé prend des décisions à la main levée. Ils décident
directement des lois, des conclusions des traités, des alliances etc..
L’assemblé est donc compètent pour tout ce que relève de la souveraineté ;
par exemple admettre des nouveaux citoyens. Conclure des traités avec les
autres Cantons. etc.
• Une caractéristique de la Landsgemeinde est que les autres savent ce qu’on
a voté à on a moins de liberté (quand on est intimidé ou on a peur).
• Cela part avec un principe très démocratique mais au fils du temps cela
change ;
b) L'oligarchie corporative à Zurich, Bâle, Schaffhouse

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Les corporations, système d'organisation des métiers, au moyen âge, dans lequel
sont groupés et rapprochés en une hiérarchie bien établie tous ceux qui exercent la
même profession; dès le XIVe siècle, les corporations participent au pouvoir
politique

• L’oligarchie est un système dans lequel l’autorité est entre les mains
d’un petit nombre de personnes. Par exemple des familles ou des
personnes appartenaient un certain métier.

• Le pouvoir appartient a un certain groupe de personnes il y a donc pas


un système égalitaire. Ces oligarchies corporatives où le pouvoir
appartient au représentant du corps du métier à Cette personne
contrôle donc l’entré des autres dans ces métiers et ces personnes
contrôlent alors plus ou moins les villes.

• Dès que les villes accèdent à l’autonomité le pouvoir passe dans des
mains composées de chevaliers ou de marchands à ceux qui travaille à
la compagne sont exclus des droits politiques. Les artisans vont
progressivement accéder à la participation aux décisions politiques. Au
16ième siècle on a une nouvelle forme de l’oligarchie que se crée. C’est
une oligarchie des artisans qui si partage le pouvoir. Dans les villes de
Zurich, Bâle et Schaffhouse c’est ce qu’on appelle de oligarchie
corporative que c’est l’oligarchie par métier (artisans, marchants etc).
Ces membres de corporation vont avoir un pouvoir très grand vu que
c’est aussi eux qui décident qui a accès à certains métiers à ce n’est
donc pas une questions de compétence mais si de décision prise par ce
cercle. Quand on a crée les corporantions des artisans tous les membres
avaient plus ou moins le même droit mais cela change et certains
personne s’apparent du pouvoir progressivement. L’entrée dans une
corporation devient de plus en plus difficile à si on veut accéder à une
profession que rapporte c’était presque impossible de le faire sans être
le fils de qqn qui en faisait déjà partie ou si on n’avait pas les bons
contacts. Finalement cela devient un système assez familial. C’était
alors presque héréditaire d’avoir le droit d’exercer une profession qui
apportait de l’argent les autres métiers avec lesquels on ne gagnait pas
beaucoup n’étaient pas si protégés. Au fil du temps ces membres de
corporation forment un corps privilégié à C’est les seuls personnes qui
avaient le droit d’exercer une activité qui rapportait du bon argent et
c’était les seuls qui avaient des droits politiques ; Ils contrôlaient donc
l’argent et la politique. Les autres habitants qui forment la majorité des
citoyens sont écartés de ces droits politiques et économiques. Cela reste
jusqu’à 1799 républiques helvétique à proclamation des droits de
l’individu.

• Ces tendances oligarchiques apparaissent surtout au 17ième siècle et par la suite.

• Les villes ont vécu une évolution similaire l’une des autres. A vrai dire on pourrait
considérer que les différentes entités qui forment la Suisse d’aujourd’hui sont
géographiquement similaires et ont donc vécu une évolution similaire à les
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forestiers, Les montagnards, les villes etc.

c) L'oligarchie patricienne à Berne, Lucerne, Fribourg, Soleure


Le patriciat désigne la classe supérieure qui se développe dès le XVe siècle et qui va
monopoliser les fonctions de l'État et contrôler la vie économique

• De nouveau on est dans le cadre de l’oligarchie que symbolise un pouvoir des


petits groups.
• Cette fois ce n’est pas les corporations qui vont jouer un rôle politique mais c’est
le patriciat. Le patriciat désigne la classe supérieure qui se développe dès le
15ième siècle et qui va monopoliser les fonctions de l’Etat.
Là le pouvoir revient à des familles puissantes que se fait assez naturellement. Les
autres ; les bourgeois, les artésiens n’ont pas le temps, l’instruction ni les moyens
financiellement de se consacrer à la politique ce que les familles puissants ont. Le
patriciat est formé par des petites familles qui règnent. Ces familles parviennent à
imposer leur volonté même au sein du Canton et ceux qui ne forment pas partie du
patriciat sont écartés de la vie politique et économique. Pour avoir ces droits
politiques et économiques faut déjà être citoyen (pour être citoyen il fuat déjà
remplir certaines conditions) et en plus il faut appartenir à une famille règnent.
Pour les régimes politiques des cantons de l’ancienne confédération on a alors 3 régimes
politiques. (on ne parle pas des associés ni des alliés.). On a le système de la démocratie directe
de la Landsgemeinde dans la Suisse centrale, dans les villes du plateau Suisse on trouve un
régime d’oligarchie corporative et nous avons un système de oligarchie patricienne dans des
autres villes comme Berne, Lucerne, Fribourg et Soleure.

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B. Les organes de l'ancienne Confédération
a) La Diète confédérale :
Sorte de conférence diplomatique dans laquelle chaque Canton représenté par deux
délégués votant sur instructions de leur gouvernement ne dispose que d’une voix.
La compétence de cette assemblée s’étend au domaine militaire, à la défense, aux
relations avec l’étranger et aux affaires intérieures, en particulier au maintien de la
paix entre les Confédérés. L’unanimité de tous les cantons est indispensable pour
que les décisions de la Diète puissent s’appliquer à l’ensemble de la Confédération
On parle des conférences diplomatiques. Dans ces conférences on trouve aussi les
Etats associés et parfois on trouve les Etats alliés. Normalement ces conférences
sont faites une fois par année mais il y a des exceptions dans certains cas.
L’important c’est de ce rappeler que les représentants n’ont pas de voix c’est à dire
que dès qu’il y a une proposition de la part d’une entité les représentants doivent
rentrer chez eux afin de consulter le canton et se prononcer ensuite (on appelle ça
un mandat impérative), un an après. Cela fait que la prise des décisions soit
extrêmement ralentie et quelques projets parfois abandonnés faute du vote unanime
dans la conférence. S’il y a des cantons intéressés par un même projet ce qu’ils font
le plus souvent c’est de le faire par le « Concordat Cantonal » cela ne lié pas toute
la confédération mais sinon les Cantons qui ont conclu ce pacte.
Cette diète est faite jusqu’au début du 18ième siècle d’abord elle se réunit à Baden en
Argovie et ensuite la conférence sera faite à Frauenfeld en Thurgovie.
Au début les compétences n’étaient pas fixées mais avec le temps on a accepté
toutes les propositions qui touchaient les confédérés. à Faut se rappeler que aucun
Canton est lié par les décisions de la diète, on est entre souverains.
b) Le Canton-directeur (Vorort) :
Cela peut être comparé avec une chancellerie confédérale. C’est Zurich qui assure
cette fonction. Zurich devient le Canton directeur mais cela ne lui donne aucun
pouvoir particulier.
Zurich, convoque la Diète, la préside, rédige les procès verbaux, et durant sa
vacance, expédie les affaires courantes
c) Le Conseil de guerre :
Presque a la fin de la guerre de 30 ans (guerre religieuse protestants contre
catholiques) Le conseil de guerre a de fonctions militaires et politiques. Le conseil de
guerre est composé comme la diète et prend ces décisions aussi à l’unanimité. Cela
est très important parce que on voit bien qu’il n’y a pas un commandant qui prend les
décisions. Les décisions sont prises en communes et ne sont pas prises par une entité
ou une personne spécifique. Ils sont là pour éviter tout acte de violence contre la
confédération. Ce conseil met en place une commission pendant la guerre de 30 ans
qui va élaborer un projet de défense commune. Ce projet arrive en 1647. Ce projet
prévoit une série de mesures particulières qu’on peut considérer comme la première
tentative d’organisation militaire confédérale et ce texte on appelle : « Le
défénsionale des villes de 1647 ». C’est une organisation militaire confédérale mais
on ne vise pas une armée confédérale. On a envie d’établir une collaboration

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militaire cantonale. Il y a des différents dispositions ; protection de la frontière,
système de sécurité collective en cas d’agression de l’étranger. On prévoit une levé
importante d’hommes de 12k soldats et si la menace est importante cela pourrait être
augmenté jusqu’à 36k hommes. Ces hommes sont placés sous l’autorité du conseil de
guerre. Le conseil de guerre a des facultés importantes même de représenter les
cantons.
Organe permanent, collégial, central, directorial et exécutif de la Confédération
Pendant la guerre de 30 ans les Cantons ont aussi leurs différences causées par le conflit que
touche toute l’Europe. Parce qu’on a peur de l’étranger on met les différences religieuses de côté.
Donc cela est une étape importante pour la réconciliation des cantons. A la fin de la guerre on a
le traité de « Westphalie » de 1648 met fin à la guerre de 30 ans. Avec ces traités on obtient la
reconnaissance de la complète l’indépendance de la confédération (des cantons de la suisse).
1648 représente la fin de la relative autonomie et le début de l’indépendance. A partir de
maintenant la souveraineté des cantons fait partie du droit international public européen. La
confédération n’appartient plus au Saint Empire.

C. Les alliés de l'ancienne Confédération


Parmi les alliés faut faire la distinction entre les associés et les alliés. Ce sont des Etats
qui sont souverains. Il n’y a pas une définition uniforme de ce qu’est un allié ou un
associé. Mais ce qu’on peut dire sur les alliés et les associés est qu’ils sont souverains
mais n’ont pas les mêmes compétences au sein du réseau complexe d’alliances. Ce sont
des territoires qui ne sont pas sujets et qui font parti du réseau complexe d’alliance.
a) Les États associés :
Caractéristiques des Etats associés :
• Ils font pleinement partie de la Confédération. Ils sont intégrés dans le
système confédéral de sécurité collective et de secours mutuel. Ils font donc
parti à des différents traités qui constituent le réseau complexe d’alliance. Ce
qu’est important c’est que ces associés ont un siège à la diète. Ils ont le droit
de vote ä l’intérieur de la diète. Les associés entre autres :
1. Le Prince abbé de Saint Gall
Régné uniquement par le pouvoir ecclésiastique où on applique le droit
canonique :
Régime politique monarchique de type ecclésiastique
2. La Ville de Saint Gall à Quand on parle de ville on tombe toujours sur ce
système oligarchique
Régime politique oligarchique de type corporatif

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b) Les États alliés :
Les Etats alliés ne font pas partie intégrante de l’ancienne Confédération. Ils n’ont
pas de sièges à la diète. Ils peuvent participer à la diète si la question le concerne
directement par exemple une question de défense.
1. La République des trois Ligues rhétiques
(C’est les Grisons à Graubünden)
Créée par le Pacte de 1524, conclu entre la Ligue grise, la Ligue Cadée et la
Ligue des dix juridictions

Ces trois ligues ont un pacte que les unies à qui forment donc la
république des trois Ligues rhétiques. Ces pactes contiennent des
dispositions de sécurité collective et de secours mutuelle. Avec ce pacte ils
vont instauré un système fédéral qui ont pourrait comparé à celui d’un Etat
fédéral. Ce système fédéral est constitue par les diverses communes qui
constituent les ligues rhétiques. Cela est un pacte qui intervient au 16ième
siècle en 1524. Qui institue une diète fédérale au sein de ces ligues
rhétiques à chaque commune des ligues sont représentés.
Un point commun avec la diète confédérale : Les représentants votent sur
instructions de leurs communes comme les représentants de la diète des
confédérés qui votent sur l’instruction de leurs cantons.
Une différence avec la diète confédérale : Les décisions ne sont pas prises à
l’unanimité comme à la diète de la confédération mais à la majorité. A la
majorité des communes.
Structure d'État fédérative
Régime politique de démocratie référendaire
Les décisions sont prises à la majorité des communes
2. La République des sept Dizains du Valais
Créée par la fédéralisation du territoire de l'évêque de Sion en sept petits États
décentralisés : les dizains (les dizains regroupent un certain nombre des
communes qui sont souverains)
Structure d'État fédérative
Les décisions sont aussi prises à la majorité par les communes. Il y a aussi un
vote sur des instructions.
Régime politique de démocratie référendaire
Les décisions sont prises à la majorité des communes

3. Le Prince évêque de Bâle


Régime politique monarchique de type ecclésiastique
Droit canon s’applique

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4. La Principauté de Neuchâtel Régime politique monarchique
Neuchâtel appartient à la famille qui règne sur la Prusse. Il y a donc ce régime
monarchique que s’applique. Au fil du temps cela amène des problèmes.

5. La République de Genève
Régime politique aristo-démocratique

C’est un régime patricien avec une composante différente à des éléments de


démocratie directe. Les Bourgeois et les citoyens à Genève vont former le conseil
général qui a un certains nombres de fonctions.

D. Les territoires sujets


Ce sont des territoires soumis à la domination d’un autre à pouvoir d’un Canton un d’un
allié etc.
a) La campagne environnant les cantons villes
Les parties qui entour les villes. Par exemple on a la ville de Genève et toute la
compagne qui entour cette ville est sujet par la ville.
b) Les pays sujets d'un seul canton
L’exemple les plus utile est : Vaud qui est sur sujétion de Berne. Il en a un certain
nombre de territoire sujet d’un seul canton.
c) Les bailliages communs
Les bailliages communs sont sujets des différentes entités communes ( des cantons
ou des cantons et alliés etc). Un territoire partagé. Les exemples sont la Thurgovie,
une partie importante des Grisons, Baden. Il en a qui sont sur la sujétion de certains
cantons et il en a qui sont sur la sujétion des certains cantons etc.
Finalement on nomme un bailli qui va représenter un des Etats co-souverains. Il est
le seigneur de ce baillage commun ce bailli et il exerce tous les droits qui vont avec
et finalement il y aura une rotation du bailli pour que chaque souverain puisse
envoyer quelqu’un qui gouvernera sur le bailliage commun. Pour que chaque entité
souveraine ait son tour de gouvernance. Ce bailli va rendre des comptes à une diète
syndicale. Cette diète syndicale est composée par des représentants des entités
cosouverains.
Les baillages communs sont gérés par des entités des appartenances religieuses
différentes. à La paix D’Aarau règle une manière d’assurer la paix.
Cela était à l’époque où la Confédération avait encore une politique d’expansion et
conquête. Cela a duré jusqu’au début du 16ième siècle et après on passe plutôt à une
politique de neutralité.

E. Conclusion : les caractères politiques généraux de l'ancienne Suisse


La caractéristique du réseau complexe d’alliance est très importante.
a) Faiblesse des liens qui unissent les États du Corps helvétique
On s’uni pour des raisons communes à dénominateurs communs.

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b) Inégalité entre ces États ou territoire et entre les individus qui y habitent
c) Diversité des régimes politiques de ces États ou territoires
d) Solidarité entre ces États et leur Église
• Ce point connecte aux points de différences religieuses au sein de la
confédération. L’antagonisme dangereux formé entre les Cantons. Les
Cantons protègent leur église et leur religion.
• Les Eglises ont des compétences importants dans ces cantons, notamment du
mariage, assistance, social etc
• Finalement il y a des conflits et on les solutionne avec des paix. Il y a donc
une parité confessionnelle (liberté religieuse entre les deux religion) qui
institué au sein des bailliages communs mais cela ne vaut pas pour les Etats
à donc cela ne vaut pas pour le niveau de la confédération.
e) Germanité de ces États

• Cela fait référence à la langue allemande. C’est la langue dominante de régime


confédérale.
• L’élément latin vient plutôt des alliés mais pas des Etats membre de la
Confédération.
• Même Fribourg quand il entre dans la confédération il est converti à un Etat qui
parle la langue allemande.

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83
QUATRIÈME PARTIE

LA TRADITION JUSNATURALISTE ET SON INFLUENCE SUR LE


DROIT

CHAPITRE 1 - L'ÉCOLE DU DROIT NATUREL MODERNE, SES FONDEMENTS


ET LES ÉTAPES DE SON DÉVELOPPEMENT

A. La définition du jus naturalisme


L’idée d’un droit qui est fondé sur la nature est une idée ancienne. Cela est quelque chose
que existait même à l’époque de l’antiquité un droit fondé sur la nature. Cette école du
droit naturel moderne date du 17ième siècle. Ce n’est pas un droit qui est fondé sur la
nature en général mais c’est un droit qu’est fondé sur la nature humaine. On découvre la
nature humaine en regardant à l’intérieur de soi-même à introexpection. Avec ce jus
naturalisme on prend en considération l’individu ce qu’on ne faisait pas auparavant. Tout
homme il porte en lui, gravé dans son cœur, ce qu’est juste et ce qu’est injuste. Ils
pensent qu’il existe une raison commune à toute l’humanité. On sort de la vieille
conception de du jus naturalisme qu’était qqch de romaniste ou théologique. Le terme du
droit naturel moderne veut dire droit de la raison. Il y a l’étude rationnel qu’en fait partie
à on fait appel à la raison pour étudier des principes pour les produire.
Cela veut dire qu’on remet en question tout ce qu’est sacré vu qu’on raisonne. Ce que
tient de la volonté divine on ne voit plus pour sûre. L’école du droit naturel rompe avec le
principe d’autorité des règles religieuses. C’est la raison qui devra être le guide. Cela
rompe avec les théories précédant. à droit laïc, droit rationnel ( dans des années après
ces théories vont être reprises pour constituer le droit de l’homme que aujourd’hui est
incontestable)
On recherche les principes fondamentaux qui dominent les relations de l’individu par
exemple le principe de tenir sa parole, ou réparer un dommage, restituer ce que a été volé.
Cela se passe en Hollande à puissance économique grâce à la colonisation etc. C’est pas
par hasard que cela se passe dans un pays si développé.

B. Les fondements politiques et intellectuels de l'École du droit naturel moderne


a) Les fondements politiques et économiques
1. L'éclatement de la chrétienté
• Il y a la reforme des protestants, la porté universelle de l’église n’est plus
applicable.
• Le fondement politique économique peut être expliqué par le manque
qu’on avait de quelque chose qu’est applicable à tous à cette porté
universelle manquait.
2. Les fondements économiques
• L’essor du capitalisme au 16ième siècle et avec cela un développement
commercial qui est d’ampleur trop bizarre pour ce qu’on connaissait
• Le droit médiéval est complètement dépassé par l’essor du capitalisme.

b) Les fondements intellectuels


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84
La science progresse également à cette époque. Cela a une influence sur le
raisonnement. Vu qu’on a un droit basé sur la raison, le raisonnement qui a évolué
est un utile de base pour cette élaboration de droit commun. Progressivement on
remet l’église en questions vu qu’on ne trouve plus tous les réponses dans la religion
et ni dans les anciens écritures qui ont grand valeur et étaient en avance de leur temps
mais le temps avance et il y a des nouvelles questions qu’on se pose.
1. Galilée (1564-1642)
• Avec son télescope. Il met fin à l’idée que la terre est immobile au
centre de l’univers. La terre n’est pas le centre du monde mais si non
une petite partie d’un ensemble.
• Les autorités de l’église ne sont pas contentes. Galilée est en
contradiction avec l’église et le tribunal ecclésiastique le condamne.
• Les théories de Galilée se basent sur de lois scientifiques et que
l’univers fonctionne d’une certaine manière parce qu’il y a ces lois qui
sont suivis et cela n’est pas en accord avec ce que la religion dit. Pour la
religion les choses sont comme les saintes écritures disent.
• Galilée et les autres scientifiques ne voulaient jamais prouver que dieu
n’existe pas mais sinon qu’il y a certaines règles auxquelles l’univers
obéit.

2. Descartes (1596-1650)

• Descartes était très important pour ses démarches scientifiques. C’est à


dire de ne jamais prendre une chose pour vrai qu’on ne peut pas prouver
vrai. Il faut raisonner et ne pas accepter une vérité à il faut comprendre.
On étudie, on recherche, on comprend et on assimile mais on ne reçoit
pas simplement des informations et les prends comme des vérités.

3. Newton (1642-1727)
• Qui fait des calculs et des expériences et analyses. Il forme un instrument
mathématique que s’appelle « le calcul infinites imal » grâce à cette
formule il peut aboutir à la gravitation universelle.

On transpose ce raisonnement politique au fonctionnement de notre société politique et


juridique.

C. Les étapes du développement de l'École du droit naturel moderne


e
a) L'ère des fondateurs (XVII siècle)
Sont tous protestants
1. Grotius (1583-1645) et le De Jure Belli ac Pacis (1625)
• Hugo de Groot (= Grotius, hollandais) à Fondateur de l’école du droit
naturel moderne
• le plus grand représentant de l’école du droit naturel moderne
85
85
• Il travaille pour le gouvernement et à un moment donné il entre en conflit
avec le gouvernement à il est condamné et il fui à Paris
• C’est à Paris qu’il va rédiger son ouvrage important « De Jure Belli ac
Pacis » à droit de la guerre et de la paix. La première partie de son
ouvrage est consacré à une théorie du droit/ théorie de la société. Pour
Grotius l’homme est caractérisé par sa nature sociable et raisonnable. Il
faut conformer les règles de vie toujours en se servant de la raison en
fonction de ce qu’est favorable à la vie en société. Ex : respecter la
propriété de l’autre ou réparer les dommages qu’on a causés. Vu qu’on
applique le raisonnement on applique les règles qui sont déjà là on les
crée pas à ces règles existent indépendamment du droit de dieu et de
l’église.
• Grotius écrit les principes du droit naturel moderne en générale
2. Pufendorf (1632-1694) et le De Jure Naturae et Gentium (1672)
• Samuel Pufendorf élabore un système rational à Pufendorf enseigne à
l’université
• Pufendorf remet l’ordre dans les principes de Grotius à il les organise
systématiquement
• Pufendorf fait un traité de droit naturel moderne : De Jure Naturae et
Gentium
• Pufendorf c’est le vrai théoricien du droit naturel moderne
e
b) Les disciples (XVII -XVIIIe siècles)
Sont tous protestants
1. L'ère des professeurs (des professeurs de l’université qu’ils enseigne à
l’université)
1.1 Thomasius (1655-1720) et les Fundamenta juris naturae et gentium
(1705)
• Disciple de Puffendorf qui enseigne à l’université de Leipzig
• Il rompe avec l’enseignement en latin mais il enseigne en allemand
• Dans le cadre de la législation prussienne on va le confier des
missions différentes pour qu’il élabore du droit en fonction de sa
manière de penser à parce que le droit à l’époque comme on déjà
dit avait besoin d’une modernisation et on l’a confié à preussen à
Thomasius.
• Il critique la torture, il critique la chasse aux sorcières et il s’engage
à une législation qui obéit à la raison et pas au droit ancien à
remise en question de ce qu’on faisait avant notamment du droit
romain parce que même si on l’étudie et on l’annote le iuris civilis
a quand même vécu. Il faut un peu s’affranchir de cet ancien droit.
1.2. Wolff (1679-1754) et le Jus naturae methodo scientifica pertractatum
(1740 1748)
• Qui enseigne la philosophie, la mathématique et la théologie
• Dans son ouvrage de 9 volume il traite le droit naturel moderne
86
86
selon la méthode scientifique. On déduit les règles de droit selon
une méthode. Sa méthode aura une influence très importante dans
des décisions judiciaire où on utilise plutôt de principe de
raisonnement à on arrête d’utiliser le principe des jugements
précédents
• Wolf aura une influence importante sur la pratique du droit en
Europe continental. Il développe une systématique qui aura un
impact directe sur la codification des lois en Europe du 19ième
siècle. – particulièrement en Allemagne du sud et dans les régions
protestants.
• Positions importantes : droit du raisonnement, opposition au
pouvoir divin et condamnation du pouvoir féodal. à il veut une
législation moderne se basant sur ces conceptions
1.3. Barbeyrac (1674-1744) et les traductions de Pufendorf : Le droit de
la nature et des gens (1706) et de Grotius : Le droit de la guerre et de
la paix (1724)

• Il fait les traductions en français de Pufendorf mais aussi des


autres grands pionniers du droit naturel et il fait des
commentaires aussi

• Les traductions étaient importantes pour la diffusion du droit


naturel moderne aux régions francophones et vu qu’il était
aussi professeur dans l’université de Lausanne il contribuait à
la diffusion spécifiquement dans la Suisse romande.

• C’est un protestant qui enseigne à Lausanne et ensuite il


enseigne aux paix-bas
1.4. Burlamaqui (1694-1748) et les Principes du droit naturel (1747)
• Professeur de droit naturel moderne à Genève selon les principes
de Pufendorf. à il défendait absolument la pensé de Pufendorf.
Précisions du mec qu’est venu en cours sur Burlamaqui :
Jean Jacques Bulamaqui est le décédant d’une famille de reformés italien qui était persécuté par
les catholiques s’est établi à Genève.
• Burlamaqui né en 1694 à Genève
• Etudes de philosophie et droit à devient avocat
• Donne des cours privés à titre de professeur à Genève
• Au début du 18ième siècle les universités romandes vont subir une reforme très
importante qu’est celle de l’enseignement du droit naturel moderne à 1723
Burlamaqui donne cours de droit naturel moderne à il rompe aussi avec le latin
• Dans cette époque ce qu’est étonnant c’est la participation de la science aux études
universitaires du droit à au 18ième siècle tous les intellectuels partageaient leurs
concepts.
• Burlamaqui disciple de Pufendorf et Grotius
• Burlamaqui parle beaucoup de bonheur dans ces œuvres.
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87
• Genève devient le centre du droit naturel moderne du monde
• 3 Crises à Genève au 18ième siècle : à cause de l’aristo-démocratie
• Burlamaqui est pro l’aristo-démocratie. Mais ce que fait la différence entre lui et les
autres juristes du droit naturelle moderne est sa théorie du balancement du pouvoir. Il
ne cherche pas une séparation du pouvoir mais une balance. Il anticipe Montesquieu.
2. L'ère des philosophes
1.1. Locke (1632-1704) et le Second essai sur le gouvernement civil (1690)
• John Locke c’est un anglais son œuvre aura un impacte important
sur le constitutionnalisme. Locke a une conception de type libérale.
• Avec Locke on trouve le contrat social qu’est le droit de résistance
et droit d’insurrection.
• Pour Locke l’Etat de nature est quand la société civile n’existe pas.
Si la société civile n’existe pas et tous les individus sont égaux et
indépendants. Il n’y a donc aucun qui doit nuïr à l’autre à
s’éprend à sa vie, son intégrité corporelle ou à sa propriété. Cela
veut dire que l’homme a toute une série de droit dès qu’il est dans
cet état de nature :
- Le droit à la vie
- Le droit à l’intégrité personnelle
- Le droit à la propriété etc

L’appropriation de la terre est donnée par le travail de l’homme et il est limité par sa capacité de
consommation. La propriété est fondamentale pour Locke. Selon Locke la différence
fondamentale entre l’état de la nature et l’état de la société est :
L’état de nature : L’état de nature est un état où la société n’existe pas c’est un état théorique. Il y
a des violations de droit naturelles comme la vie et la propriétés à ces violations ne sont pas
sanctionnés. Au cas où ces violations sont sanctionnées elle vient de la victime ou des proches de
la victime à justice privée. Le droit sont les mêmes pour tout le monde. Il n’y a pas de garanti
de justice à pour garantir la protection des biens juridiques l’être humain fonde la société
politique et civile. Une société qui institue une instance qui peut organiser cette société qui
contient des règles communes pour tout le monde. Selon Locke la société politique est le fruit de
la volonté des être humains qui se manifeste au contrat social ; un accord qui fait que les
humains veulent une garantie de leurs droits naturels en établissant des lois claires et des juges
qui sont reconnus qui exécute ces lois. On sort de l’état de la nature on crée ce contrat qui
institue un pouvoir au dessous de nous qui a pour mission de garantir de ces droits naturels.
Si ce gouvernement ne respecte pas les droits pour lesquels ils étaient institués comme par
exemple les droits des individus comme le droit de l’homme et bien les citoyens ont le devoir de
résister. Nous devons avoir le droit de punir ce gouvernement et cela par le billet de dissolution
de ce gouvernement. Nous pouvons rompre le contrat social si il n’est pas respecté. L’homme
entre dans l’état mais pas intégralement vu qu’il sède une partie de ces prérogatives à l’état et à
l’échange il veut des garantis ; On renonce à une partie strictement minimale de mes prorogatifs
au profit de la garanti des mes droits naturels.

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1.2. Rousseau (1712-1778) et le Contrat social (1762)
• Jacques Rousseau qui est né à Genève d’une famille bourgeoise. Il appartient au courant
du droit naturel moderne. Il écrit son ouvrage du contrat social où il décrit l’état de nature
aussi. L’être humain était très heureux. Les biens étaient moins nombreux : la nourriture,
une femelle et le repos à les seuls douleurs que l’humain peut connaître c’est donc la
douleur et la faim. Il n’a pas besoin des autres. Par contre l’être humain a la faculté de
progresser dans cet état à la nature, il se perfectionne et commence avoir besoin de fondé
des réseaux comme la famille et des clans. On développe l’agriculture qui vont engendré
des nouveaux besoins à si on a une terre on veut que cela soit la notre. à propriété
individuelle, inégalité
• Tous qui ont accès à ce progrès deviennent avares, ambitieux et méchant. à des conflits
apparaissent.
• La société civile met fin à l’état de nature moderne à fondé sur un pacte unique qui est
inégale à les puissants réprime les faibles
• On peut s’en défaire du contrat sociale à Rousseau propose de refaire un nouveau pacte
enfin de récupérer les libertés qui étaient perdues par la conclusion de l’ancien pacte.
• Rousseau propose une approche démocratique. Selon Rousseau les membres de ce
contrat social sont les seuls souverains. à on dégage sa souveraineté et l’intérêt public
est dégagé par la voix de la majorité et pas par l’unanimité. Cela est nouveau parce qu’on
accorde au peuple la souveraineté et pas au roi. à le pouvoir de faire des lois retombe sur
l’assemblé des citoyens.

D. Les traits caractéristiques de la tradition jusnaturaliste


a) Laïcité
• C’est que le droit est séparé de la religion à une séparation que se fait
progressivement
• Grotius qui est fondateur de cela et il n’opère pas immédiatement la cassure
du droit ecclésiastique
• Quand-même cette perception laïque du droit va progressivement prendre de
l’ampleur particulièrement dans les pays protestants.
b) Rationalisme
• Le droit de la raison qui dicte les règles
• Les auteurs qui font ce droit veulent apporter une étude rationnelle de l’étude
humaine, Et ils veulent trouver un droit universel qu’est commun à tous les
peuples et à tous les temps.
c) Libéralisme et individualisme
• La tendance à s’affranchir de la solidarité que nous lit à nos groupes sociales.
à développement du droit de l’individu
• Le libéralisme est une conception qui vise à libérer l’individu de toutes les
prescriptions qui font obstacle au plein épanouissement de ces facultés. On
met l’individu au centre et il faut le libérer de tous les contraintes que
l’empêche de jouir librement de tous ces droits.
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89
• Ce nouveau droit va progressivement préparer les esprits qui vont surtout à la
fin du 18ième siècle qui vont concevoir ce nouvelles codifications et
constitutions au sens moderne.
• Cette école considère que l’être humain est née avec certains droits qui sont
naturel et incontestables et que le pouvoir en place doit contester ce droit
naturel. Cela forme le droit publique qui donnerai un pleine effet à la
protection de ces droits fondamentaux à qui sera plus tard le droit de
l’homme.

E. L'apport de la tradition jusnaturaliste


a) Le contrat social
• Que emmane des l’école du droit naturel moderne à le pouvoir légitime est
le produit artificielle du consentement volontaire des individus qui sont libres
et égaux.
• Selon cette conception de droit naturel moderne il n’y a pas d’autorité
naturelle. Vu que à l’état naturel tout le monde est libre et égaux. C’est le
consentement qui donne naissance au gouvernement.
b) Les droits fondamentaux et la promotion de l'égalité
• Cela est un des apports les plus importants pour notre législation qui provient
de ce nouveau droit. A l’époque on parle des droits naturels mais c’est la
même chose que nos droits fondamentaux aujourd’hui. Un qu’est
particulièrement important pour ce courant libéraliste et individualiste a côté
du droit à la vie est le droit de la propriété. Qu’on puisse être propriétaire des
fruits de nos labours. Cela arrange aussi les pouvoirs colonisateurs : on peut
prendre la terre des indiens parce que ils ne la travaille pas mais « nous » le
faisons.
• Exemple : Si on prend la déclaration de la France de 1789 d’égalité et liberté
on ne mentionne pas vraiment les esclaves. Il y a cette promotion de l’égalité
mais cela n’est pas parfait.
c) La systématique juridique
• Pufendorf et Grotius
• Une systématique rigoureuse de l’élaboration des règles de droit. Cette
nouvelle façon de faire le droit va avoir un impact sur la codification et le
constitutionalisme. Il y a cette nouvelle méthode de présenter les règles de
droit. On n’est plus dans un système de compilations mais maintenant on veut
formuler le droit sous forme des règles générales et abstraites cela veut dire
que les règles s’appliquent à un nombre indéterminé de personnes et des
situations. On est plus dans ce caractère de décisions qui était individuel et
concrète. Ces nouvelles règles de droits sont organisées dans un système par
matière. Cela correspond à notre législation d’aujourd’hui.

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CHAPITRE 2 - LE CONSTITUTIONNALISME AU XVIIIe SIÈCLE

A. Approche théorique, notion et définition


a) La définition au sens large contient l'idée d'instituer des constitutions écrites quel
qu'en soit le contenu
b) La définition au sens étroit implique une constitution écrite :
• qui est formellement une loi suprême, supérieure aux autres normes juridiques
• qui règle et organise la dévolution et le fonctionnement du pouvoir d'État
• qui limite l'exercice de chacun des trois pouvoirs
• qui protège les droits de l'individu
La seule chose qui manque dans cette définition est la séparation des pouvoirs
mais on s’approche à la définition du constitutionnalisme au sens étroit.

B. Le constitutionnalisme américain
C’est important parce que cette constitution va avoir un impacte à la constitution
française et la constitution française va avoir un impacte à la constitution suisse.
a) Les colonies puritaines congrégationalistes américaines
• Les colonies sont très différents et il n’y a pas des liens très forts entre eux à
la seule raison d’unification est la menace des indiens et aussi les rivalités
coloniales comme l’Hollande et la France.
• Qui fuit l’Angleterre pour le nouveau monde parce que on persécute les
protestants et parmi ces protestants il y en qui prennent la fuite.
• Parmi ces protestants il y a des puritains. Ces puritains veulent revenir à une
église pure. Ils veulent se baser sur les écritures saintes et ils veulent établir
une église en conformité avec l’église. Ils ne sont pas contents avec le chemin
que la religion a pris et ils veulent revenir aux sources. Parmi ces puritains il
y a l’apparition congrégationaliste qui fait con apparition au 16-17ième siècle
parmi les puritains. Les protestants congrégationalistes vont manifester leur
volonté d’autonomie notamment face à la couronne de l’Angleterre. A ce
moment la le roi d’Angleterre était roi mais aussi chef de l’église de cet
époque et cela posait problème pour ces puritains congrégationalistes à c’est
la souveraineté spirituel qui est remise en cause et pas la souveraineté
temporelle du roi. Le roi est chef de l’église anglicane qu’est une église que
mélange la religion catholique et protestante. Pour les puritains
congrégationalistes l’église est la réunion de tous les fidèles à un lieu donné.
à des communautés religieuses que ne dépend pas du souverain anglais et
est souveraine sur tout ce que touche la religion. Ils reconnaissent chacune
des communautés des puritains congrégationalistes. Chacun gère sa
communauté.
• Le système dans cette communauté est assez démocratique et égalitaire au
sein de ces petites communautés. En se basant sur le message du christ. Dieu
est le créateur et il a crée tous les hommes et tous les hommes sont aimé
également par dieu. Du coup tout le monde est égal. ces communautés sont
réunies autour d’un accord qu’on appelle « Convenant ». Ce convenant est
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91
approuvé par tous les membres de la communauté. Ce convenant fixe des
autorités au sein de la communauté. Les relations entre le monarque anglais et
ces croyants sont mauvaises. A cause de cette mauvaise relation les puritains
prennent la fuite au début du 17ième siècle sur la côte est des états unis. Ils
trouvent une terre vierge sur laquelle il n’existe pas de concept de civilisation.
Ils s’organisent sur la base de leur Convenant. Cette structure religieuse
devient une structure politique.
• Il y a le pacte de Mayflower de 1620, les ordres fondamentaux du
Connecticut de 1639 et il y a le convenant de 1640 qui établi ce que sera plus
tard le Rhode-island. à Il y a donc une communauté religieuse et politique
que s’instaure.
• Pas encore de rupture avec le roi
• Les puritains congressionalistes vont se donner un gouverneur royal.
L’exécutive de la colonie et il a à ces côtés un conseil qu’est nommé par les
membres de la communauté
• . 1647 ils adoptent un code de loi. Très juste à lutter contre les abus de
pouvoir il y a une procédure juste et approuvé. Sur le territoire de rhode-
Island il y avait la volonté de l’abolition de l’esclavage.
• Roger Williams qui vit au 17ième siècle qui est un grand promoteur de libertés
des religions.
• Il y a une guerre de 7 ans qui à lieu de 1754 à 1765.. ?? lol L’Angleterre
participe pour défendre ses colonies en Amérique contre la France.
L’Angleterre veut récupérer son argent ils taxent leurs colonies. Les colonies
ne sont pas motivées à payer ce nouvel impôt. Il y a ce mécontentement. Il y
a aussi une sorte de méfiance parce que l’Angleterre laisse des troupes sur
place qui ne sont pas bienvenus. L’attitude de l’Angleterre est perçue comme
une attitude provocatrice. Ce que énerve les colonies c’est qu’ils sont taxés
mais ils n’ont pas de représentant au parlement en Angleterre ce que veut dire
qu’ils n’ont pas le droit d’être étendu. Alors ils refusent cet impôt. La colère
s’agrandi tellement qu’on arrive à un soulèvement des colonies contre
l’Angleterre. à les éléments déclencheurs étaient les soldats qu’y étaient
placés et les impôts. La Grand Bretagne prend des mesures mais au fur et à
mesure cela devient un conflit militaire.
• Un évènement important dans l’histoire est « Boston tea » on est à la fin du
18ième siècle il y a des navires qu’arrivent à Boston pour livrer du thé et ces
navires se font arrêter par les révoltés déguisé d’indien et prennent le thé et le
jettent à la mer et cela énerve les anglais vu que le thé a de la valeur.
• Face à ce conflit les colons se réunissent pour former une alliance contre
l’Angleterre en 1774. Ils se réunissent dans un congrès continental est à
Philadelphie. Ils proclament leur droit et ils ne veulent pas être taxé sans être
représenté « No taxation without representation ». Le conflit commence à se
concrétiser. En 1775 l’Angleterre décide de prendre les armes. Il faut vaincre
la rébellion de colonon. Il y a cette guerre d’indépendance qui dure de 1775
jusqu’à 1783. Qui se termine en 1783 avec le traité de Paris. La Grande-
Bretagne reconnaît l’indépendance des colonies alors que la déclaration
d’indépendance date de 1776.
• Pendant cette guerre le congrès continental qui représente tous les colonies
92
92
représente les troupes et confie l’armée à un planteur que s’appelle. George
Washington.
b) La Déclaration d'Indépendance du 4 juillet 1776
• Le congrès continental se réunit et décide qu’on se sépare de la couronne.
• Les colonies proclament leur indépendance. 8 parmi 13 vont placer leurs droit
fondamentaux dans au début de leur constitution.
• Ils se détachent de la couronne et ils deviennent 13 états souverains – chacun
reconnaît la souveraineté de l’autre et chacun se dote d’une constitution. Il y a
un gouvernement séparé de la couronne. Il y a des exceptions (comme par
exemple le rhodes-island) des états qui le font plus tard mais l’important c’est
de ne pas confondre les chartes d’établissement avec les constitutions. Mais
la plupart des Etats se dotent des Constitutions. Mais on peut considérer qu’il
y a une structure similaire au sens de ces Etats nouvellement constitué à on
trouve pour la première fois la séparation de pouvoir. Cela était l’élément qui
manquait avant dans notre définition de constitutionalisme au sens étroit. En
Amérique à ce moment là on trouve cette séparation des pouvoirs entre la
législative (assemblé qui va être élu du suffrage populaire), la judiciaire
(parfois élu par le peuple et parfois par la législative) et l’exécutive ( le
gouverneur qui est élu par le législative) soit directement ou indirectement. à
élu par le peuple directement ou par leurs représentants indirectement.
c) Les Constitutions des différents États de la Confédération des États-Unis
d'Amérique et leur Déclaration des droits de l'homme (1776-1784) à on
aborde que celui de la virginie.

• Une Constitution importante c’est la constitution de Virginie de 1776 que c’est l’œuvre
de la Convention qui établi cette Constitution. Comme préambule de cette Constitution
de virginie il y a la déclaration des droits de Virginie. Cette déclaration des droits aura
une influence énorme sur la Constitution de Virginie et des autres qui vont suivre aux
Etats unis mais aussi une influence considérable sur la déclaration française de 1785. Et
même sur la déclaration d’indépendance. À son tour cette Convention est fortement
influencé par le Boston Panflet. Cette constitution de Virginie instaure une législative
bicamérale qui est composé de la chambre des délégués et la chambre du sénat.
Exécutive confié à un gouverneur. Le pouvoir judiciaire il y a un tribunal prévu. Il y a
un suffrage qui est restreint à un certain nombre de personnes qui profitent d’une
certaine fortune ce n’est pas alors un suffrage universelle c’est un suffrage sansitaire. Ce
suffrage sansitaire dans cette époque se déterminait par le fait d’être propriétaire à il
fallait donc être propriétaire pour pouvoir voter ce que n’est pas excessivement
complexe dans les colonies à cette époque.

Cette convention de virginie va élaborer la déclaration des droits et la constitution au nom des
électeurs qu’elle représente. Avec cette Convention on affirme l’égalité entre les hommes à
tous sont égaux, indépendant et ont le même droit. Et ils ont des droits fondamentaux qui ne sont
pas aliénable mais pas avec leur consentement. On disait pour tous mais quand on entend tous ce
n’est pas vraiment ce qu’on comprenait mais c’est déjà qqch. Parmi ces droits inaliénables on
trouve la liberté, la propriété et la sureté. Ensuite on voit le principe de la souveraineté du peuple
qui reprend le contrat social. On trouve la séparation du pouvoir, des procédures pénales
donc plus d’arrestations arbitraires, la liberté de la presse et la liberté du culte. Et le
principe d’une armée millis à Cela est une notion qu’on retrouve dans tous les
constitutions américaines parce qu’on considère que c’est une tache de tout citoyen de
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93
défendre son pays. à droits fondamentaux dans cette époque mais il y n’y a pas des droits
fondamentaux civils qui viennent de l’Etat par exemple un droit à l’éducation parce que
cela est à l’Etat de mettre en place et cela vient après au 19ième siècle. Là on veut que l’Etat
n’intervient pas.

Relativement démocratique. à il y a un progrès. Vu qu’on ne retrouve cela nulle part d’autre à


cette époque.

L’influence de la constitution de virginie se poursuit aussi au sein des Etats unis avec ces dix
premier amendements

• En 1777 ces Etats constituent une alliance entre eux à Confédération des Etats que garde
quand-même leurs souveraineté. Il y a des articles dans les Constitution. Il y a un organ pour
cette confédération « le congrès » que rassemble des diplomates que chaque représentant leur
Etat. Il n’y a pas d’exécutive et pas non plus de finances ensemble. Dans ces articles cest la
première fois qu’on entend parler du terme « United States of America ». En 1777 on est
toujours dans le contexte de guerre contre la couronne. Finalement les Etats gagnent la guerre
entre autre grâce à l’aide de la France. En 1783 le traité de Paris est signé quand la couronne
reconnaît la souveraineté de ces Etats. Après cela la guerre n’existe plus et donc pas non plus le
devoir de se mettre ensemble contre l’ennemie. Cela veut dire que les conflits entre les Etats
réapparaissent. à le lien est faible. Il y a des personnages que se rendent compte que les jeunes
Etats de l’Amérique peuvent être mis à mal s’ils n’arrivent pas à mettre de coté leurs
différences. à il faut renforcer les liens entre les Etats américains. En 1787 il y aura une
réunion en Philadelphie avec 55 délégués qui représentent 12 Etats. (pas les rhodes-islands) à
réunion qui a pour but de changer les articles de confédération. On veut changer la structure
confédérale :

d) La Constitution des États-Unis du 17 septembre 1787 et les dix premiers


amendements (1789-1791) à qu’est toujours en vigueur
• Cette réunion qui a pour but de changer la structure confédérale
commence en May et se termine en Septembre et dure donc 3
mois.
• Ils arrivent à adopter un texte qui est court mais c’est un texte.
Pour arriver à ce texte il y avait deux cotés des débâtant ; les
fédéralistes (qui veulent donner plus de pouvoir à un organe
central) et les antis-fédéralistes (qui sont contre l’idée de donner
plus de pouvoir à un organe central)
• La solution est l’état fédérale. On ne crée pas un nouvel Etat
mais on institue un organe qui est supérieur mais les Etats
gardent leurs pouvoirs. On ne crée pas une république mais un
Etat fédérale où les Etats gardent une partie de leur pouvoir. Il y
a donc la séparation des pouvoirs aux deux niveaux. Si un
pouvoir n’est expressivement donné par la Constitution à l’état
fédéral. la compétence reste sur les mains des Etats.

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94
Pour l’état fédéral américain la séparation est :
La législative : le congrès (bicaméral), Exécutive : Le président
(nommé pour 4 ans), Judiciaire : la court suprême (les juges de
la court suprême sont nommés à vie par le président)
• Ce texte n’est pas parfait mais on le sait que on peut l’améliorer. Mais cette
constitution est la preuve du compromis entre les deux côtés. Quand même
il y a une méfiance de bcp d’américain par rapport à cette constitution. On
veut ajouter des amendements à cette constitution pour garantir une
procédure de révision de la constitution et avec cela une certaine sureté pour
les américains que ce gouvernement supérieur ne prend plus de pouvoir. Les
10 amendements sont adoptés. à the bill of rights

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C. Le constitutionnalisme français
La France est sur situation de crise. Avant le constitutionalisme français le régime
juridique était la monarchie de droit divin. Pouvoir absolu du roi qui le reçoit directement
de dieu. Le roi à cette époque c’est Louis 16. Il a un pouvoir illimité. Mais à la fin du
16ième siècle (1780) le roi n’était plus très populaire et il y a eu des crises dans le pays. Il
y a eu 3 crises importantes ; la crise économique, la crise politique et la crise financière

Crise financière ;
Les caisses sont vides. Les caisses sont vides parce que les colonies du nouveau monde
coûtent cher. En réalité c’est la guerre de l’Angleterre contre le nouveau monde mais la
France soutient L’Angleterre.
La guerre d’indépendance se termine 1783 avec le traité de Paris.
Le moyen que le roi a trouvé de remplir les caisses qui sont vides c’est de lever un nouvel
impôt. Il envisage de taxer la noblesse et le clergé qui normalement sont privés du
paiement des impôts. Cela contribue a un climat de tension. A part cela les taxes étaient
déjà très élevés car les parisiens à l’époque étaient les plus taxés de l’Europe. La noblesse
et le clergé refusent à être taxé à crise politique

Crise politique :
Crise entre le roi et le parlement de l’époque qui refuse une reforme fiscale. Ce Parlement
n’est pas un parlement comme aujourd’hui cela devrait être compris dans le cadre des
définitions déjà données dans ce cours. C’est à dire que le Parlement n’avait pas de
compétence législative car c’est un organe de la court. Cette cours a plutôt un pouvoir
judicaire. Les membres du parlement sont des personnes qui appartiennent à la noblesse
qui ont le bénéfice d’exercer certains droits politiques. Ils s’opposent donc à la décision
du roi.

Crise économique :
L’année avant la révolution la récolte était mauvaise. L’hiver était rigoureux. Le prix du
pain a fortement augmenté et en plus il y a peu de travail. Il y a à ce moment-là 100'000
de chômeurs à Paris sur une population de 550'000 de personnes.
Le roi convoque les Etats généraux. Cela on n’avait pas depuis 1614. En 1614 on a
établie la monarchie de droit divin à pouvoir que provient de dieu pour écarter un peu
l’autorité du pape. Ces Etats généraux est une Assemblé extraordinaire qui représente les
trois ordres du royaume. Les trois ordres du royaume étaient le clergé, la noblesse et la
tiéraita ( tous ce que n’est pas clergé, noblesse, étranger et femmes ou les trop pauvres
mais quand-même 98% de la population). On convoque 1200 députés. Le roi convoque
cela dans le but de trouver une solution pour les crises qui touchent la France dans ce
moment.

Les députés ont été élus pour cet évènement et les élections avaient place dans tout le
royaume. Et cela se passe différemment selon les ordres. Pour la noblesse c’est très
simple. Ils ont le droit d’élire et ils élisent directement leur représentent. Pour le clergé il
y a une égalité entre ses membres que s’établie, c’est à dire que même le plus membre en
bas de la pyramide a le droit d’élire. Pour les tiraitas il y a une procédure plus compliqué
vu que le droit d’élire était accordé a tous les français de 25 ans qui paient des impôts. (
pauvre, femme et étrangers exclus) Le suffrage est en plusieurs dégrées. Dans les villes
les personnes se réunissent par quartier ou par métier (par entité plus restreinte) ils élisent
des délégués et l’assemblé de la ville va élire de députés qui vont siéger à la L’assemblé
du baillage et au seins de L’assemblé du baillage on va élire les représentants aux états
généraux. On arrive a un totale de 1200 représentants qui se rendent a Versailles. 300
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clergé, 80 de la noblesse et 600 du tiraita.

Les électeurs vont commencer à diriger des cahiers de doléance. C’est à dire qu’on va
commencer à rédiger des cahiers qui contiennent les souhaits des électeurs. Tous les
électeurs peuvent exprimer leurs souhaits et on a donc finalement un peu près de 60'000
de ces cahiers. Dans ces cahiers on trouve une demande recourant qu’est que les français
veulent une constitution. Vu qu’on a connaissance de ce qu’est passé aux Etats-Unis. En
plus de cela on aimerait aussi une reforme de droit vu qu’il y a toujours le morcèlement
du droit français dans le sud de droit coutumier et droit écrit dans le nord. Ils veulent une
uniformisation du droit français.

A Versailles en Mai une fois les députés ressemblés la question de la Constitution est
complètement ignorée. En réaction le 17 Juin 1789 le tiraita se proclame assemblé
national. Le 9 juillet 1789 cet assemblé national se proclame assemblé national
constituant. Avant de constituer une constitution ils se sont dit qu’il faut d’abord une
déclaration des droits de l’homme. Mounier est président de l’assemblé constituant à ce
moment là explique pourquoi c’est important d’avoir une déclaration de droit de l’homme
avant d’avoir une constitution ; « Pour qu’une constitution soit bonne il faut qu’elle soit
fondé sur le droit de l’homme et le protège évidemment. Il faut donc pour prépare une
constitution connaître le droits que la justice naturelle accorde à tous les individus il faut
donc rappeler tous les principes qui doivent former la base de toute espèce de société. Et
que chaque article de la constitution puisse être la conséquence d’un principe.

Ce fait est déjà une révolution pour soit parce que le tiraité passe au dessous du pouvoir
du roi et de la noblesse compris le clergé.

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97
a) La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 et ses sources
Cette déclaration a été rédigée très rapidement un peu près une semaine cela a pris.
Par contre cette assemblé national constituant il y a des nombreux projets. Il a un
projet qui a été fait par le marquis de Lafayette, qui lui avait pris une part active dans
la guerre des Etats unis contre la Grand Bretagne. Vu qu’il connaît ce conflit il s’en
inspire pour ses projets et il reprend donc le préambule de la déclaration
d’indépendance des Etats Unis. Ce projet était fait par le 6ième bureau. L’assemblé
était divisé par des « bureaus » qui veut dire comités. Le projet qui est
principalement discuté et modifié est celui de Champion de Cicé de Bordeaux.
La déclaration des droits de l’homme qui provient de ces projets va connaître très
rapidement une grande popularité. Qui a une porté universel avec des petites
restrictions mais plutôt universel.
On l’a fait très vite en se disant qu’on peut la modifier avant que la constitution serait
prête mais cette déclaration devient intouchable lors sa popularité. L’opinion
publique est extrêmement à la faveur de cette déclaration à cause de sa porté mais
aussi grâce à ses sources ; droit naturel etc :
1. les sources religieuses
§ La France est catholique
§ Message de Christ à vie après la morte comme déjà vu dans le chapitre
de la religion (A cette époque juif-chrétienne)
Il faut que l’homme se prépare pour sa vie après la mort et null a le droit
d’intervenir dans cette sphère privé de chacun à même l’état. Il y a donc
cette idée de résistance (concept déjà vu dans le chapitre des puritains qui
partent au nouveau monde).
Autre concept est que la société est faite par l’individu et c’est pas le
contraire. Le pouvoir politique devrait alors avoir un champ d’application
limitée.
2. les sources philosophiques
Locke et Rousseau apparaissent. Il y a deux courants philosophiques que vont
avoir une importance pour la Déclaration de l’Homme. D’un côté on a du contrat
social Locke et Rousseau et de l’autre côté il y a le philosophes qui sont plutôt
admiratif de la politique en Angleterre à cette époque à Montesquieu
Idée des philosophes du contrat social : que la politique et ses représentants
légitimes émanant d’une société libre et dans laquelle les individus sont égaux.
à Produit artificiel de notre volonté au profit de la collectivité. Pour Jean
Jaques-Rousseau le contrat social est un acte d’association dans lequel chacun
met en commun sa personne et tout sa puissance sur la suprême direction de la
volonté générale. à cela nous avance la démocratie et la suprématie du peuple.
En Angleterre le système de monarchie parlementaire est apparu à la fin du
17ième siècle avec le texte de bill of rights anglaises et la séparation des
pouvoirs. Il y a une protection des individus et certains droits fondamentaux si
on veut. En Angleterre il y a donc une protection contre l’arbitraire royal. Deux
philosophes que sont admiratifs de ce systèmes sont Montesquieu et Voltaire. Ils
veulent intégrer ce système en France.

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3. les sources juridiques
Il y a une série des textes qui ont une influence incontestable dans cette
déclaration du droit de l’Homme.
• Il y a les déclarations américaines
• Et les pactes anglaises à des accords qui sont passé entre le roi et ses
sujets. Le roi accepte de garantir certains droits. Ces pactes peuvent nous
raccorder aux droits que nous avons aujourd’hui. Par exemple la Magna
Carta 1215 : Ce texte dit que aucun homme libre sera arrêté ou
emprisonné ou dépossédé des ses biens ou déclarer hors la loi ou exilé ou
exécuté de quelque manière que ce soit. Nous n’agirons pas contre lui et
nous n’enverrons personne contre lui sans un jugement loyale de ses pères
et conformément à la loi du pays.
• Il y a la petition of right 1628 confirme ces principes de la magna carta
notamment celle de Magna Carta.
• Habeas corpus ; de la fin du 17ième siècle qui garanti que chacun ait la
possibilité d’être apporté devant un juge. Le juge doit statuer sur la
validité de l’emprisonnement.
• Declaration of right 1689 ; qui énumère une liste de droits qui le roi
garantit.
• Bill of rights anglais ; On retrouve les droits que le roi garantit dans la
bills of rights et que nous amène à la monarchie parlementaire.

b) La Constitution du 3 septembre 1791


• Liberté : Les libertés c’est le plus important dans cette époque.
• Droits politiques : Droit d’être élu et d’élire qui est attaché à la condition de
richesse à il faut donc un certain niveau de richesse pour faire partie des
personnes qui peuvent exercer ce droit. Il n’y a pas de suffrage universelle à
c’est une volonté d’éviter que les masses populaires participent de la vie
politique. On peut être citoyen actif si on a la fortune et cela on appelle « la
théorie d’électorat fonction » La souveraineté appartient à la nation. La nation
exerce ce pouvoir par ses représentants à L’assemblé nationale législative.
L’électorat c’est une fonction et n’est pas un droit. à distinction entre
citoyen actif et citoyen passif
• Droit sociaux : sont mentionnés mais ne sont pas garanties. Ils restent lettre
morte dans cette discussion.
• Cette constitution instaure la monarchie constitutionnelle et elle n’a
pas duré longtemps. Une des raisons pour lesquelles il fallait que
cette constitution tombe c’était la guerre entre la France et l’Autriche
et la Prusse que commence en 1792. On soupçonne le roi Louis 16
d’avoir de sympathie pour ces puissances parce que leur politique
corresponde plutôt à ce que convient Louis 16 qu’est le système
monarchique. Pour compliquer les choses l’empereur du Saint
Empire Romain Germanique à François 2 était le beau-frère de
Louis 16. Cela pose un problème parce que ces puissances ont de la

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sympathie pour Louis 16 qui a perdu une grande partie de son
pouvoir. Peur de la restauration de l’ancien régime en France.

• Il y a aussi des conflits internes entre la législative et l’exécutive à


c’est à dire entre le roi et l’assemblé général législative. Le plus grand
souci c’est le veto législatif qu’est accordé au roi que lui permet de
ralentir la mise en place de la loi mais pas de la stopper complètement
l’élaboration d’une loi. Ce droit lui était accordé dans la constitution
de 1791. Le droit ne se sert beaucoup de ce droit il ‘a fait 5 fois mais
quand il l’a fait c’était sur des sujets que l’assemblé nationale l.
trouvait très important ce que a causé des conflits. Il est intervenu sur
une question liée aux émigrés et une question lié aux praitres
réfractaires.
à La question des praitres réfractaires ; Il y a une étatisation
progressive que s’opère dans la religion. Certains membres des
clergés refusent de prêter serrement à cette constitution civile de
l’église. Ils veulent garder le système traditionnel de l’église. Ces
praitres qui s’opposent à la constitution civile de l’église on les
appelle les praitres réfractaires. Cela divise le clergé. Louis 16 met
un veto sur une question favorisent l’ancien système religieux.
En mettant des vetos sur des questions que divise le peuple Louis 16
déclenches de soulèvements populaires. Un soulèvement populaire
parisien envahi la résidence du roi cela arrive 10 août en 1792. C’est
ce jour-là que la garde Suisse qu’était fière au roi se fait massacré. Le
roi n’était pas là ce moment-là. On utilise cette date pour souligner le
pouvoir du peuple. Après ce jour-là l’assemblé national législatif
prononce la suspension du droit et ils décident donc l’élection d’une
convention nationale. Cette convention nationale sera un nouveau
constituant. Après 13 siècles de monarchie en France on décide de
changer le système. On appelle ce texte convention par inspiration
des textes américains qui s’appellent ainsi. Cette convention viole le
texte constitutionnel et en plus on n’a pas respecté la procédure
compliquée de révision de la constitution qui était mis en place lors
de la conception de la constitution de 1793. La solution était un coup
d’état.

Cette convention est élu au suffrage universel masculin. En ce


moment on compte 7 millions d’électeurs il y a juste 10% que votent.
Les taux de vote est bas parce que à l’époque le vote était public et
les climat à cette époque assez tendu à On avait peur. En 1792 les
praitres réfractaires et les aristocrates se font massacrer. A ce moment
là on a peur d’exprimer son opinion clairement parce que on ne sait
pas quelles conséquences cela aurait. En plus de cela on a l’Autriche
et la Prusse qu’avancent.
• En 1792 le calendrier républicain commence vu que c’est quand la révolution
10
0100
française commence. Le calendrier républicain va durer 12 ans. On veut
mettre fin au calendrier grégorien que a une connotation religieuse.
• La convention nationale était élue pour élaborer une nouvelle constitution et
en 1792 on est en train de l’élaborer cette nouvelle constitution de 1793.
c) La Constitution du 24 juin 1793 et sa Déclaration des droits de l'homme et du
citoyen (même si pas eu d’application c’est une source directe de droit)

• La constitution de l’an 1 du calendrier républicain. Cette constitution


sera approuvée dans le cadre d0un référendum populaire en juillet
1793. Dans ce suffrage on a eu presque 2 millions de personnes qui
ont voté sur les 7 millions qui avaient le droit de le faire. C’est la
première fois en France qu’il avait un référendum constitutionnel et
en plus de cela en forme d’un soufrage universelle masculin. Dans
certaines régions on a donné le droit de votes aux femmes dans le
cadre de cette votation et dans certaines régions on a également
donné le droit de vote aux enfants.

• Cette constitution n’entre jamais en vigueur. Elle n’entre pas en


vigueur parce qu’on était dans le cadre d’une guerre civile. Une
guerre entre républicains (pro régime républicain, les bleus) et
royalistes (pro régime monarchique, les blancs).

• Les armées étrangères se rendent compte que la France n’est pas


stable.

• La constitution était voté valablement et démocratiquement et est


aussi valablement entré en vigueur mais dans la journée d’application
la convention décide de mettre en place un gouvernement
révolutionnaire jusqu’à ce que la situation soit stabilisée. Avec le
temps ce gouvernement a pris une tournure dictatoriale.
d) La Constitution du 22 août 1795 et sa Déclaration des droits et des devoirs de
l'homme et du citoyen
• Dans cette époque ; on reporte l’application de la constitution de
1793 et on établie un gouvernement révolutionnaire. Le
gouvernement révolutionnaire été censé d’être en place jusqu’à ce
que la situation se calme mais au lieu que la situation se calme elle
devient pire. Au nom de la convention on nomme le comité « de salut
publique » qu’est dirigé par Robes Pierre. La période de la terreur
que va de 1793-4 c’est une dictature révolutionnaire qui fait des
dizaines de milliers de morts. Robes Pierre et son cercle se font
exécuter finalement.
• Le contrast important de remarquer est qu’on venait d’établir la
constitution la plus démocratique de l’histoire de la France et ensuite
on tombe dans une dictature. Avec la chute de Robes Pierre les idées
fortes de liberté et égalité de la constitution de 1793 qu’on prévoyait
tombent. La bourgeoisie qui était menacé par la politique de Robes
10
1101
Pierre on peut en revenir à une politique plus conforme aux souhaits
de la bourgeoisie française qui était un système plus libéral. On
revient donc au système libéral. à réaction thermidorienne (réaction
de la bourgeoisie)
• Ce retour à la politique libéral se montrera dans la constitution de
1795. Une constitution qui va avoir un impacte très fort dans la
France

4 catégories de droits fondamentaux :


à Devient intéressant lorsque on analyse des constitutions à voir comment ces droits
fondamentaux sont mis en place dans la constitution après la déclaration des droits
fondamentaux de l’homme et de voir si quelques élements étaient présents dans les constitutions
antérieures.

- Libertés (comportement humain déterminé à droit de croire, droit de se réunir, droit de faire
du commerce) à que l’état nous laisse vivre notre liberté.
- Droits politiques à droit d’être élu, d’élire et le droit de vote
- Garanties de l’état de droit à l’état = Zustand dans ce contexte. Des prérogatives qui
garantissant le droit défavorisent l’arbitraire. Principe d’égalité.
- Droit sociaux, économiques et culturels à Au contraire du droit fondamental de la liberté
que requiert un comportement négatif de la part de l’état les droits sociaux, é. et c. ont besoin
d’un comportement positive de l’Etat. Il faut que l’Etat fournisse une prestation positive pour
que l’on puisse exercer ce droit. à droit à l’instruction et droit à l’aide sociale sont les plus
importantes. Ces droits sociaux, é et c. vont se développer avec beaucoup plus d’efficacité à la
fin du 19ième siècle. La période de révolution prévoit ces droits dans le futur et ne sont donc pas
garantie tout de suite.

10
2102
CHAPITRE 3 - LES CODIFICATIONS EUROPÉENNES AU XVIIIe SIÈCLE ET AU
DÉBUT DU XIXe SIÈCLE

C’est quand le concept de code comme on le connaît apparaît.

A. L'ancien droit avant la Révolution (notions générales)


Est constitue de ces 5 points :
a) Le droit romain à des droits écrits et savons et enseigné à l’université de Bologne à
partir du 12ième siècle
b) Le droit canon à des droits écrits et savons et enseigné à l’université de Bologne à
partir du 12ième siècle
c) Le droit germanique à droit coutumier avec l’édit de Saint-Germain le roi à cette
époque veut qu’on enseigne le droit germanique à l’université. Le droit germanique
devient un droit savon vu qu’il est enseigné aux universités.
d) Le droit naturel moderne à Dernier droit avant la révolution. Le droit naturel
moderne aura un impacte énorme dans les pays germanophones. C’est un droit savon
e) Le droit national (lois impériales, ordonnances royales, statuts urbains, droits
municipaux…) à « Un droit national entre » Lois impériales comme
l’ordonnance de Worms que date de la fin du 15ième siècle et qu’institue un
tribunal d’empire. Il y a des ordonnances royales en France à la fin du 17ième
par exemple sur le commerce. Les statuts urbains sont de textes qui vont
répondre à des situations particulières auxquelles il était nécessaire de
répondre.

Après cela les premiers codes vont apparaître voilà quelques exemples :

B. Les premiers codes


Début du 19ième siècle. Cela n’était pas la première fois qu’on a eu l’idée de codifie les
lois du royaume ou nationales. En France le roi a essayé de codifier les coutumes de son
empire au 15ième siècle. En Allemagne on a essayé à la fin du 17ième siècle à Leibniz qui
voulait faire un nouveau corpus iuris. Un nouveau code qui contient dans un plan
systématique tout le droit en vigueur. Rousseau qui é la fin du 18ième siècle propose la
rédaction de 3 codes dans son ouvrage « Considération » sur le gouvernement de
Pologne. Le but de ces codes est de rendre l’accessible le droit à tous.
La notion du côde évolue. On a parle du mots « codex » en latin que désignait cette façon
de présenter le document on quittait les volumaine (3ième siècle, Code hermogien et code
grégorien à œuvres privés qui n’ont pas de valeurs officiels) qui étaient des roulon à
On arrive dans une présentation des lois dans ce que ressemble à un livre d’aujourd’hui
avec des pages reliés. Au moyen Age le terme de code n’est plus utilisé et on utilise
plutôt le terme collection ou corpus. A partir du 16ième siècle la notion de code réapparaît,
des demandes de mettre une codification sur pied.
Aujourd’hui la définition du code est une définition qui était donné par l’école du droit
moderne. Selon eux on ne veut plus faire une compilation de textes mais on veut formuler
le droit selon des règles générales et abstraites. Cela veut dire de règles que s’appliquent à
un nombre indéterminé de situations à un nombre indéterminé de personnes. A partir de
ces principes généraux on instaure une série de conséquence que sont liées à la réalisation
10
3103
de ce qu’est prévue par la base légale. Ce règles de droit doivent être placés dans un ordre
déterminé avec des liaisons entre elles à Un plan systématique à Organisation
d’articles par thématiques (chapitres). Wolf est qqn très important dans ce contexte un
professeur qu’aura proposé l’organisation des bases légales selon la méthode scientifique.
Le code doit être mis dans un système cohérent à droit civil, droit pénal etc.. L’ensemble
cohérent doit aussi être un ensemble rationnel à se déduire de principe et doivent avoir
une justification logique. On profite de la codification à cette époque pour supprimer les
règles qui n’ont plus raison d’exister et que reposent sur des préjugés notamment à la fin
du 18ième siècle on supprime les règles de punition de la sourcellerie. à Crimes
imaginaires. Il faut que le code reçoive une acceptation de la puissance compétente.
Définition du code alors :

• Ensemble des règles générales et abstraites


• Règles sont ordonnés sur un plan systématique
• Les règles sont ordonnées par matière cohérente
• Il faut que le toit forme un ensemble rationnel
• Il faut qu’il y ait une promulgation officielle qu’entraine une valeur obligatoire.

On va parler des codes de les pays suivants parce qu’il sont géographiquement
proches de la suisse et vont avoir un impact sur notre système légale de la Suisse. Le
mouvement de codification part des régions germanophones qui reçoivent une forte
influence du droit naturel moderne.
a) L'Autriche et ses codes : le Code de procédure civile (1781) ; le Code
pénal (1787) ; le Code de procédure pénale (1788) et l’Allgemeines
Bürgerliches
Gesetzbuch für die gesamten deutschen Erbländer der Österreichischen Monarchie
(ABGB) de 1811

• L’Autriche appartient au Saint Empire Romain Germanique de manière


très schématique. Les souverains sont les Habsbourg.
• L’impératrice au milieu du 18ième siècle charge une commission de
préparer une codification pour les Etats autrichien. Cette première
codification va s’inspirer du droit romain et du droit naturel moderne. Ce
projet est abandonné parce que cela fait 8 volume qu’est impossible à
consulter.
• On reprend cette initiative en s’inspirant plus sur le droit naturel moderne
et moins sur le droit romain. On veut faire un texte plus court et plus clair.
L’idée de lois claires commence à s’établir. On arrive à la promulgation
du code de procédure civil 1781 que sera suivit d’un code pénal en 1787
etc à on reprend les enseignements de l’école du droit naturel moderne.

• L’empereur à cette époque est Joseph 2 qui estime que :

la société ne peut pas exister sans loi. Il estime que si une société se prive des lois
elle passe à l’anarchie. Le droit que rendent les êtres humains heureux est prescrit
par la nature. à Référence directe à l’école du droit naturel moderne. Les lois en
vigueur ne peuvent être que les conséquences des lois naturelles. Sinon ces lois
détruiraient la société.
à Les lois doivent donc être juste, impartiales et doivent consacé l’égalité et la
10
4104
dignité des citoyens. L’autorité souveraine a pour devoir de garantir ces droits
qu’est malgré tout l’empereur. Il y a un gouvernement qu’est encore intermédiaire
entre le souverain et les sujets à ce gouvernement est chargé de l’exécution de
lois. Malgré tout l’empereur veut rester empereur.

• Dans ce codes on voit que toutes les conditions de la définition du code


moderne est remplie. On voit que les codes sont organisés
schématiquement, qu’il y a des peines par commission de crimes et que
cette peine est appliquée par ce que le juge trouve approprié. Les codes
abrogent aussi les lois qui étaient en vigueur antérieurement.

• ABGB entre en vigueur en 1811 et est encore en vigueur aujourd’hui.

b) La Prusse et l'Allgemeines Landrecht für die der Preussischen Staaten (ALR)


de 1794

• Le roi est Fréderique Guillome 1 qui fait appel à Thomasus. Thomasus


est quelqu’un qu’on rencontré parmi les disciples d’école du droit
naturel moderne. Thomasius est un disciple de Puffendorf.

• Thomasius enseigne le droit naturel moderne en Allemagne et il se fait


charger de la rédaction de ce code au début du 18ième siècle. Thomaius
meure avant de terminer son travail. Finalement on essaie de faire
plusieurs projets qui ne fonctionnent pas et il va falloir attendre 1794
pour l’entré en vigueur du ALR qu’est promulgué par le roi Fréderique
Guillome 2.

• Le code a des parties distinctes. Dans une de partie on a le droit publique


dans l’autre on a le droit pénal et dans une autre du droit privé.

• Influence importante du droit naturel moderne mais aussi une influence


du droit romain et du droit locale/national.

• L’ALR est rédigé en allemand pour que tout le monde le puisse


comprendre et restera en vigueur jusqu’à 1900.

c) La France et ses codes : le Code pénal (1791) ; le Code civil des Français de
1804, devenu Code Napoléon en 1807 ; le Code de procédure civile (1806) ; le
Code de commerce (1807) ; le Code d'instruction criminelle (1808) ; le Code
pénal (1810)

• La première constitution de la France que met en place la monarchie


constitutionnelle inclue parmi ses articles le principe de
l’uniformisation du droit. « Il sera fait un code civil commune pour
tous les royaumes ». Par contre on voit ici l’emploie du futur
« sera » cela veut dire que c’était de mentions prévus au futur

10
5105
• Il va falloir attendre jusqu'au « consulat » a partir de 1799 c’est ce que fait
suite au directoire. à que le renverse.

• Pendant l’époque de la révolution avant le consulat il y a quand même le


code pénal qu’est promulgué et le droit pénal ne doit gêner la liberté des
individus qu’en dernier recours. La liberté est un principe fondamental de toute
organisation politique et le droit pénal doit gêner au moins possible cette liberté.
Il y a le principe d’égalité de procédure qu’est instauré comme la présomption
d’innocence, la légalité de peine c’est à dire que si ont condamné on est
condamné en principe de ce que est prévu par la loi et pas par arbitraire. à
règles de procédure qu’est donné. Le code de procédure de 1791 sera repris
par la république helvétique même s’il n’y a pas eu d’application concrète
et efficace durant la république helvétique mais il en a fait partie

• Dans ce code on supprime les crime imaginaires ce qu’est un progrès très


important. On supprime alors le crime de sourcellerie parce que finalement
il avait encore des exécutions au 18ième siècle.

• On supprime pas la peine de mort mais les peines sont prévues par la loi ; la
mort, les faires, la réclusion, la déportation, la dégradation civique (on retire
les droits civiques et politiques à qqn), le carcon (système où on se trouve
avec les cous et les mains bloqué dans une planche de bois). On supprime
les peines de mutilation. La peine de morte est gardé pour la trahison, le
complot contre la paix ou le gouvernement, fausse monnaie, incendie
involontaire, assassinat à ce qu’est précisé par la peine de morte est qu’elle
ne doit juste consister en le fait d’enlever la vie à rapide et sans spectacle
de violence publique et sans douleurs. à tête tranchée ; par la guillotine
qu’est un produit du docteur louis et qu’on a attribué à tort à guillotatin.

• Ce code pénal va connaître plusieurs modifications et va être encore modifié


sur l’empire quand Napoléon devient Empereur en 1810. Ce code va rester
malgré les modifications en vigueur jusqu’au 20ième siècle vers l’année
1990.

• A côté du code pénal on aura le code civil français. Bonaparte arrive au


pouvoir en 1799 au consulat. Et c’est la raison pour laquelle in n’aura pas pu
ordonner l’invasion de la Suisse en 1798. Il veut reprendre cette entreprise
de code civil qu’était déjà souhaité et qu’on a pas réussie à entreprendre
efficacement. En 1800 il va nommer 4 juristes qu’auront comme mission de
préparer un projet de code civil deux que viennent des paix du droit écrit et
deux qui viennent des paix de droit coutumier ;

• Tronchet à pays de coutume

• Bigot de Preameneu à pays de coutume

• Portalise à Pays de droit écrit

• Maleville à Pays de droit écrit

10
6106
• Ce projet sera élaboré en 4 mois et sera examiné par les diverses organes français
et finalement promulgué en 1804 que va devenir en 1807 le code napoléon qu’est
encore en vigueur actuellement. Cela peut s’expliquer parce qu’on a pris le soin
de prendre de juristes que venaient de paix des deux systèmes de droit pour
l’élaboration de ce code tout en tenant compte des principes de l’école du droit
naturel moderne.

• Napoléon va faire de conquête et les territoires annexés par la France vont


connaître le code napoléon. A Genève et dans le Jura on appliquait le code
napoléon pendant longtemps mais aussi en Italie et la Belgique. à Influence
Napoléonaine jusqu’à 1912 dans notre système juridique même à Neuchatel,
Vaud, Tessin etc à jusqu’à ce que on ait notre code civil fédéral en 1912

• De 1798-1813 Genève est française à applique le droit de la France et mantient


la plupart de celui ci jusqu’à ce qu’on remplace les lois cantonales par les lois
fédérales

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7107
CINQUIÈME PARTIE

LES INSTITUTIONS POLITIQUES DE LA SUISSE MODERNE


CHAPITRE 1 - LA RÉPUBLIQUE HELVÉTIQUE ET L'ACTE DE MÉDIATION

A. Les causes de la chute de l'ancienne Confédération et la subordination de la Suisse


à la France

La Suisse devient république sœur de la France que bouleverse le système de la


Suisse. En 28 janvier 1798 les troupes françaises que étaient les troupes de la
révolution vont envahir la Suisse. En envahissant la Suisse ces troupes mettent fin
au régime confédérale de la Suisse. (Siehe Karte Confédération du XV au XVIII).
Il y a une révolution que vient de l’extérieur et nous arrivons à la Suisse moderne.
Les systèmes vont changer jusqu’à ce que on arrive finalement en 1848 à cette
structure d’État fédérale. 1798 jusqu’à 1848 on trouve la période de recherche de
son système politique en Suisse. En mars 1798 le général Brune avec ce troupes
entre dans le territoire de la Suisse à ils entrent par Berne. L’entrée du général
Brune à Berne marque la fin de la Confédération de 13 cantons. Ensuite en avril
1798 le Carlier qui est commissaire du gouvernement français va convoquer 120
députés helvétiques et à Aarau il impose la première constitution au sens formelle
à la Suisse. Cette constitution qui était préparé par le bâlois Ochs et corrigé et
amandé par le directoire français. En avril début de la république helvétique. C’est
une constitution au sens étroit comment on a vu antérieurement dans notre plan de
cours. Constitution calqué sur la constitution française de 1795 à différence
importante : le soufrage universelle était instauré dans la constitution helvétique
mais le souffrage sansitaire dans la constitution française. Raison : les français
veulent écarter les masses populaires de la vie politique parce que cela n’arrange
pas la bourgeoisie libérale qu’est au pouvoir par contre le suffrage universelle est
donné du poids à de gens qui sont complètement en faveur de l’arrivé de la France
en Suisse parce que ces gens bénéficient des droits qu’ils n’avaient pas. à
Minorisé l’élite dans la vie politique. La Suisse n’est plus indépendant jusqu’à
1813 qui va rester un satellite de la France. Il y a des avantages que sont donnés à
la Suisse mais la Suisse n’est pas libre.

a) Les causes internes de la chute :


1. Les défauts de la structure confédérale dans le domaine de la défense
• L’ancienne confédération est un réseau complexe d’alliance. Le système
de sécurité collective est le système de défensiaunaux dans ce cas celui
de Baden. Ce défensional de Baden dont nous avons fait le commentaire,
il crée un système de défense confédérale avec un système de contingent
à il prévoit une levé de soldats mais c’est un mécanisme complètement
impuissant par rapport à l’armée de la France. La France a une armée
organisée et motivée qui amène ces nouveaux principes de la révolution
avec elle. En Suisse nous avons que conseille de guerre qu’est
complètement archaïque et inefficace vu que les décisions sont prises à
l’unanimité et cela ralentie la prise de décision à nous avons donc pas
un commandement central que s’en charge de la prise de décision.

10
8108
• En plus on est dans une phase décadent dans la confédération parce
qu’on a une division des confédérés de la Suisse à antagonismes entre
les cantons déjà abordé dans le cours. L’antagonisme principal que crée
de problème face à l’invasion imminente de la France c’est celle des
maîtres et de sujets à vu que les troupes françaises apportent ces idées
d’égalité cet aspect devient intéressant pour les sujets qui n’avaient aucun
droit. Les sujets n’ont aucun droit de luter contre une puissance qui veut
les rendre libres et égaux.
• Les français veulent aussi abolir les droits féodaux ce qu’arrangeait
beaucoup de personnes au sein de la confédération. Parmi ces droits
féodaux on peut citer quelques uns :
- « La dime » qu’est une redevance qui représente une fraction déterminé
du revenu.
- Il y a également « le sens » une redevance qu’existait sur la plupart des
champs en Suisse.
Cette abolition de ce système féodale c’est une chose que rendraient
beaucoup de gens contentes au sein de la confédération.
2. Les divisions entre les Confédérés
• En plus de cela les français se rendent compte que les confédérés sont
divisés et ils entretiennent un propagande pour accroitre la décorde interne.

b) Les causes externes


Que pousse le directoire ET PAS NAPOLÉON ordonne l’invasion de la Suisse
1. Les raisons idéologiques
• Transmettre les idées révolutionnaire. à faire triompher la liberté et l’égalité en
Suisse. On veut abolir les oligarchies. Il y avait beaucoup de françaises anti-
révolutionnaires qui étaient cachés en Suisse on voulait aussi mettre un terme à cela
(éviter que la Suisse devienne un foyer anti-révolutionnaire)
2. Les raisons stratégiques
• La France occupe à ce moment de territoires au nord de l’Italie et la Suisse fournirait
un bon chemin pour attendre ces terres. C’est principalement le valais (région alpine)
que joue un rôle.
• Si on avait une Suisse stabilisé c’est une pays capable de se défendre qu’est allié et
subordonné à la France créerait un bastion défensive du flan est de la France. Cela
pourrait dissuader les ennemies à passer par la Suisse pour attaquer la France. ( Si on
se rappelle L’Autriche et la France sont souvent en guerre)
3. Les raisons économiques
• On pense que la Suisse est riche. Il y a des trésors de villes patriciennes
ont un trésor assez important. La France veut s’en servir de cela parce
que à cette époque les caisses françaises sont assez vides.
• Si la France peut stationner des troupes en Suisse c’est la Suisse qui
paierait pour le logement et la nourriture de ces troupes. La France
épargne de l’argent pour l’armée en gardant leurs troupes.
10
9109
B. La République helvétique (1798-1803)
Période de beaucoup de changement que n’a duré que pendant 5 ans
a) La Constitution du 12 avril 1798 à imposé par la force que apportent plusieurs
bouleversements en Suisse :
1. Structure d'État : État unitaire centralisé
• Plus de souveraineté cantonale au profit d’un Etat unitaire centralisé que
porte le nome de république helvétique.
• Les cantons gardent le nom de cantons mais ils deviennent de
circonscriptions administratives, juridictionnelles et électorales à
équivalent des départements français. La France fait des nouveaux
cantons et les divise si on en a besoin. Par exemple Vaud devient un
canton. à disparation de territoire sujet, égalité de territoire est instauré
et nous ne la perdrons plus dans l’histoire de la Suisse.
• Les cantons sont au terme de la constitution « temporellement au nombre
de 22 et que la loi peut modifier le nombre des cantons. » (Suisse en
jaune)

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0110
2. Régime politique : démocratie représentative
• Un système qui remplace tout les systèmes qui étaient en place jusqu’à ce
moment là à il n’y a donc plus de oligarchie, démocratie directe
(Landsgemeinde), plus de démocratie référendaire (Grisons, Valais).
Avec cette démocratie le peuple peut s’exprimer à travers ces
représentants ou par leur même. (démocratie indirecte)
• Le peuple Suisse peuvent élire les représentants qui vont exercer ce
pouvoir politique avec la séparation de 3 pouvoir. Fonction législative est
bicamérale en Suisse (le sénat composé de 4 membres et le grand conseil
composé des membres selon la population des cantons) ces deux
chambres sont élus par soufrage indirecte universelle à deux degrés (la
population élis de électeur de 100 citoyens qui vont faire partie du corps
électoral. Une fois qu’on a ce corps électoral qu’on diminue à la moitie
par le tirage. C’est les membres du corps électoral qui restent qui votent
pour les représentants au sénat et au grand conseil)
• Le grand conseil propose et le sénat dispose (approuve ou les rejettes).
• La fonction d’exécutive est exercée par le directoire Suisse. C’est un
organe collégial directorial que va diriger la politique de la république.
Cet organe va avoir une série de ministre que seraient à disposition pour
la réponse de questions importantes. Les fonctions de ces ministres vont
même changer après l’entré en vigueur de la constitution. Il y des
ministres qui vont même aider le directoire dans leurs taches d’exécutive.
• L’organe judiciaire est le tribunal suprême de la république helvétique. Il
y a un juge par canton.
• Juge de chaque canton est élu par le corps électoral. A l’échelon de
chaque canton (que sont devenus de circonscriptions) on a des tribunaux
que sont instaurés aussi. On a même un préfait qu’est mit dans chaque
canton qu’est nommé par le directoire que représente le pouvoir
exécutive dans sa circonscription que surveille l’administration
cantonale.
• Une chambre administrative cantonale qu’est aussi élu par le corps
électorale
• Siehe Schema auf der nächsten Seite à wenn das Schema kommt dann
einfach infos zur république helvetique geben

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1111
11
2112
2.1. Le pouvoir législatif est formé de deux conseils distincts élus au suffrage
universel indirect
- le Sénat
- le Grand Conseil
2.2. Le pouvoir exécutif intitulé Directoire exécutif est formé de cinq
membres élus par le Législatif
2.3. Le pouvoir judiciaire est constitué par un Tribunal suprême composé d'un
juge par canton, élu par le Corps électoral
3. Introduction des droits fondamentaux
• La constitution proclame le caractère inaliénable de la liberté naturelle de
l’homme. Là on parle de l’homme en singulierà on mettre l’individu au
centre, on supprime les privilèges.
• La liberté de conscience, la liberté de la presse, l’égalité entre individu et
le principe de qu’il n’y plus d’hérédité de pouvoir ni de rang ni
d’honneur. Si on transgresse ces règles il y aura de sanctions pénales.
• On voit aussi que les cantons sont égaux. Plus de territoire sous sujétion
que s’établie à partir de ce moment pour toujours même si les entités
suisses essaient de remettre les règles de sujétion cela n’aboutit pas.
• La constitution de 1798 est au bénéfice d’immutabilité temporelle de 5
ans à cela veut dire qu’on ne peut pas changer la constitution pendant 5
ans. On peut faire un coup d’état par contre et c’est ce que se passe
pendant cette période.
• Citoyenneté commune de la république helvétique. Il n’y a pas de
bernois, argovien etc à On a l’apparition de la nationalité suisse. Au
sens de la constitution qu’il y a l’appartenance nationale.

b) Les raisons de l'échec de l'expérience unitaire et la Constitution du 2 juillet 1802


Malgré les progrès que cela institue vu que cela n’est pas parti de la confédération
elle même il y a avait beaucoup de désaccords.
1. La République helvétique est occupée par les troupes françaises
Les caisses helvétiques sont ensuite vidées. On pourrait même parler
d’occupation de la Suisse par la France.
2. La République helvétique est le théâtre des opérations militaires de la
deuxième guerre de coalition (la France contre la Grande-Bretagne, l'Autriche,
la Russie notamment, de 1799 à 1802)

• Déroulement de batailles sur le territoire de la Suisse

• C’est la misère totale en Suisse même les maisons sont utilisés pour
obtenir du boit pour se chauffer

11
3113
3. La République helvétique est déchirée entre différentes factions :
Les antagonismes ne sont pas partis. On instaure la démocratie semi directe avec
le soufrage universelle cela fait que le pouvoir est constitué par de paysans,
d’artisan ou de petits commerçants. Ces personnes sont reconnaissants vers la
France parce que grâce à se nouveau système ils ont reçus ces prorogatifs
importants. Il y a un antagonisme entre les députés parce qu’il y a quand-même
des villes que sont représentés. Les deux sont en faveur la république helvétique,
ils sont unitaires.
Les patriotes : Sont les plus extrémistes parce que c’est les personnes justement
qu’avaient pas de droit avant que la France arrive. Ils sont soumis à la France et
aussi des admirateurs de la France. à des personnes avec une éducation très
modeste.
Le républicain que sont plus modérés et aussi la minorité que les patriotes et eux
est en faveur de la république mais avec une certaine modération. Ils ne veulent
pas qu’on abuse de la révolution.
Dans la république helvétique on a donc un parlement qu’a relativement peu de
membre qui connaissaient vraiment leurs rôles qui sont capables d’exercer leurs
fonctions. On a exclu les ecclésiastiques et les élites de l’ancien régime. C’est
très simple d’écarter de personnes du parlement soit justement pas le suffrage
universel soit justement parce que la France s’oppose à l’élection d’une certaine
personne.
Ensuite en 1800 l’autre tendance réapparaît que sont les fédéralistes. Ils veulent
retourner à l’ancien régime même en plupart à faveur des anciennes inégalités. Il
y a des cous d’états de leur part et la France le soutient. Il y a pleine de projets
privés et publiques. Les deux projets que sont importants sont le points 4.1 et
4.2.
La Harpe est un des pères de la révolution helvétique et déclare que le corps
législatif est lent et inexpérimenté et de son absurde composition. Vu qu’ils
n’ont aucune idée de légiférer et de comment gérer un état au sens économique.
Cela est un produit imposé et importé que ne fonctionne pas.
Les antagonismes entre fédéralistes et unitaires vont être à la base de nombreux
coups d’états en faveur des nouvelles constitutions.
3.1. Les unitaires, partisans (c’est qui les partisans ?) de la République
helvétique
3.2. Les fédéralistes, partisans d'un retour à la structure confédérale
4. Des projets de constitution à la Constitution du 2 juillet 1802
4.1. Le projet de la Malmaison I
• Rien à avoir avec la maison de la compagne de Bonaparte « Malmaison ».
• Les suisses proposent à Bonaparte un projet de première constitution.
Bonaparte trouve le projet horrible et prend les choses en main. Il fait donc
une proposition de projet de Constitution pour la Suisse à Projet de la
Malmaison qui date d’avril 1801.
4.2. Le projet de la Malmaison II
• Il y a une délégation helvétique situe à Paris qui va prendre le projet de la
11
4114
Malmaison I et va la retravailler dans un sens de nouveau plus centralisateur. La
structure de l’état va donc rester plus au moins fédéral mais moins. Les Cantons
vont toujours être prise en considération. On enlève le soufrage universel et on
reprend un soufrage transitaire qui est un suffrage restreint. On peut même parler
un suffrage capacitaire qu’est un type de suffrage que demande à ce que les
électeurs comprennent l’objet de leurs votes. La restriction la plus contesté à ce
moment était la capacité de lire et écrire. Dans certains cas on demande de
l’expérience de travail dans certains domaines ou d’avoir certains titres. Le
projet est soumise a Bonaparte et Bonaparte accepte. La délégation suisse
retourne a Berne par la suite. Le projet est ensuite soumis au conseil exécutif. Le
conseil exécutif est le remplacement du directoire dans la république helvétique.
Ce conseil exécutif va aussi soumettre le projet au conseil législatif que
acceptent aussi les modifications qui étaient faites. Le conseil législatif ne se
limite pas à simplement accepter le nouveau projet mais il le renvoie à
approbation d’une diète. La diète est instituée pour cela qui est nommé de
manière proportionnelle de la population des cantons de la Helvétie en 1801.
Cette diète est nommée en suffrage universel. Les membres de cette diète sont
plutôt progressistes. La diète discute la constitution point par point et la diète au
lieu d’approuver ou de refuser ce projet ils vont le modifier. Cela emmène des
nouveaux textes.
4.3. Entrée en vigueur de la Constitution du 2 juillet 1802
• Le territoire de la Helvétie est divisé en Cantons et les cantons
reçoivent toute une série de compétences. On reste dans la république
helvétique mais on a plutôt une structure fédérale. Il y a une distinction
entre les compétences de l’état supérieur et les compétences du canton.
L’état central est compétent pour les relations extérieures, pour la sécurité
interne et pour la sécurité externe. Les cantons ont une certaine autonomie
mais on ne mentionne pas le soufrage universel. Les lois touchant les
contributions sont soumises au cantons. Si ces lois n’ont pas l’approbation
de au minimum 2/3 des cantons, elles sont soumises à une diète qui les
approuvent ou les refusent. C’est un système assez compliqué mais
l’existence de cette institution est tellement brève que les cas
d’applications sont minimes. Il y a une influence importante de la
Malmaison 1 dans ce projet. La particularité avec l’entrée en vigueur de ce
texte c’est que pour la première fois c’est le peuple suisse qui s’est
prononcé en juin 1802. La majorité était contre l’entré en vigueur de la
constitution mais elle est quand-même entrée en vigueur parce qu’on a
décidé que tous les abstentions étaient des « oui ». Cette constitution va
tomber assez rapidement. Une fois que la Suisse ait une constitution qu’est
entrée en vigueur Bonaparte se dit que la Suisse est en « bonne santé »
c’est à dire que la Suisse est capable de s’occuper soi-même de ces soucis
et Bonaparte de décide de retirer ces troupes. Dès que les troupes
françaises quittent la Suisse, les suisses font la guère civile. Cette
constitution dure quelques mois. La guère est des unitaires contre les
fédéralistes.

11
5115
5. La guerre civile, le gouvernement de la République et la Diète rebelle (août-
octobre 1802)

• La guerre entre les unitaires et les fédéralistes éclate. A ce moment là la


Suisse a une armée mais elle est mal organisé et n’arrive pas à faire face
contre la révolte. Les Cantons de Landsgemeinde se redonnent leur système
de Landsgemeinde. Il y aussi des Cantons villes comme Zurich qui vont aussi
récupérer leur ancien système. Par exemple Zurich va se créer un nouveau
gouvernement composé de anti unitaire. Et ils réinstaure aussi leur ancienne
oligarchie corporative. L’autorité de la république était à Berne mais comme
Berne était prise les membres du gouvernement se réfugient à Lausanne. Les
cantons reprennent leurs anciennes institutions et au delà de le reprendre ils
vont former une diète rebelle entre eux à Schwyz. Cette diète rebelle ne
reconnaît même plus les autorités de la république mais ils créent eux-mêmes
des institutions. Cette diète rebelle est composée de fédéralistes, on dirait
qu’ils ont gagné la guerre mais cela n’est pas toute à fait correct vu que entre
eux mêmes (les fédéralistes) il y a des différences idéologiques. Il y a entre
eux des personnes qui veulent instaurer le même système que avant et il en a
qui sont plus modérés qui veulent garder certains acquis de la révolution
comme les droits acquis. Il en a qui sont pour l’égalité des droits et l’égalité
de territoire. Ils veulent un régime modéré, populaire et une représentation de
la campagne à savoir un régime que correspond le meilleur aux besoins de la
Suisse qui réduirait les antagonismes de l’ancien régime de la Suisse. Quand-
même faut garder en tête que les vainqueurs entre eux sont tous de
fédéralistes mais ils ont juste des idéologies différentes entre eux en ce qui
concerne l’adoption d’un système.

• Les forces rebelles vont réussir à Vaud le 3 octobre 1802 à mettre en déroute les
troupes helvétiques. Mais Bonaparte intervient avec sa proclamation. Bonaparte
annonce sa médiation et il impose de cesser le feu. Les fédéralistes étaient en
train de vaincre les unitaires mais Bonaparte intervient avec sa proclamation de
Saint clou du 30 Septembre 1802.

11
6116
C. L'Acte de Médiation (1803-1813)
C’est une époque de vraie domination de Bonaparte sur la Suisse. Pour se rappeler les
Suisses se permettent de faire de coups d’état surtout avec l’aide de la France. Cette
aide est un consensus silencieux de la part de la France parce qu’il ne faut pas qu’on
sache que la France vient à l’aide des fractions suisses. Il fallait pas que ça se sache
parce qu’il y a un accord qui a été fait entre la France et l’empereur du Sainte Empire
Romain l’accord de « Lunéville » qu’on allait laisser la Suisse régler ses affaires eux
mêmes. Ils reconnaissaient à la Suisse le droit d’adapter le système politique qu’ils
veulent. Il y a aussi l »a paix D’amiens » en 1802 qu’est signé avec l’Angleterre que
institue la même chose. La France ne veut donc pas que ça se sache auprès de aucune
autorité européenne qu’en vrai c’est les français qui déterminent un peu l’évolution du
gouvernement et la politique Suisse. En 1802 La France (Bonaparte) qui voulait
tellement le Valais l’a obtenu. Le Valais devient la république sœur de la France comme
la république helvétique l’était à l’époque.

a) Les objectifs de Napoléon Bonaparte


1. Objectif stratégique : la Suisse doit servir d'avant-poste défensif protégeant le
flanc est de la France
Donc il ne faut pas que La Suisse soit en pleine guerre civile. La Helvétie a
sollicité l’aide de Bonaparte vu que à ce moment là ils étaient au clair de ne
pas être capable de gérer la situation eux-mêmes. La dissolution de la diète
de rebelles à Schwyz était ordonnée. Elle refuse de se dissoudre. Bonaparte
fait occuper la Suisse avec 30 mil militaires pour qu’on puisse obéir la
Suisse.
Pour que la Suisse soit un bastion de défensif effectif il faut trouver un
système gouvernemental approprié. Ce qu’est clair c’est que le système d’un
pays unitaire n’est pas envisageable. La seule solution envisageable par
Bonaparte c’est le retour du régime de la confédération d’état. Il y a donc un
retour à l’ancien régime mais cela n’est pas un retour intégral. La structure
de la confédération d’état est reprise en gardant les acquis de la révolution.
On veut réinstaurer la souveraineté des Cantons mais les Cantons de leur
côté doivent respecter le principe d’égalité entre individu (pas de privilèges
de naissance) et cela implique aussi l’égalité territoriale. Il faut donc que les
Cantons reconnaissent leur souveraineté un de l’autre ce qu’est
particulièrement tendu. Afin de faire valoir ses nouvelles normes en Suisse
alors que les Suisses sont en pleine guerre civile Bonaparte fait réunir des
représentants de toutes les tendances qui sont opposées (unitaire comme
fédéralistes). Ses représentants sont des modérés pas d’extrémiste de chaque
tendance. C’est avec l’aide de ses représentants qu’on va instituer la nouvelle
confédération d’état. Les modérés vont être réunis à Paris vu que le cadre
Suisse n’était pas un cadre sûr lors de la guerre civile.
2. Objectif de rétablissement de la paix intérieure en Suisse, ce qui implique :

11
7117
2.1. Restauration de la souveraineté des cantons
2.2. Maintien des principes de liberté et d'égalité acquis de la Révolution
b) La réunion à Paris de la Consulta, constituée des représentants suisses des partis
unitaire et fédéraliste (décembre 1802 à février 1803)

• Les représentants dont la majorité est de tendance unitaire travaillent


ensemble sur le nouvel ordre politique de la Suisse.

• Napoléon annonce déjà le résultat de cette réunion des députés sur sol
français. Bonaparte ordonne donc que les députés commencent les
travaux pour la remise sur pied de la confédération d’état en Suisse. La
première chose dont il ordonne la préparation est des constitutions
cantonales vu que les cantons vont reprendre leur place comme des
entités souveraines. Même si Bonaparte est persuadé des ses idées que
la confédération d’état est la seule forme qui peut fonctionner il
accorde une attention aux souhaits et aux opinions des députés présents.
c) La commission française (J. Fouché ; F.-M. Barthélémy ; P.-L. Rœderer ; J.-N.
Démeunier) nommée par Bonaparte chargée de conférer avec les représentants
suisses
• Les projets constitutionnels proposés par les députés Suisses vont être
lus et analysés par la commission française puisque Bonaparte ne peut
pas assurer cela tout seul vu qu’il est occupé. La commission française
est donc une sorte de couroi de transmission entre les députés et
Napoléon.
• Barthélemy et Démeunier connaissaient les deux très bien la Suisse.
Barthélemy était un ambassadeur français auprès de la Helvétie.
Démeunier a écrit une encyclopédie méthodique où il a décrit les
institutions des cantons sous l’ancien régime. Les deux sont d’accord
que le système de confédération d’état est ce que convient le mieux
aux Suisses.
• Fouché est un ancien ministre de police et Roederer qu’est un juriste
célèbre en France qui a beaucoup travaillé sur la législation du
consulat. C’est à dire la législation à partir du moment que Bonaparte
est au pouvoir en France. Ces deux derniers plutôt français sont
naturellement à faveur d’un système unitaire. Donc même dans la
commission choisie par Bonaparte il y a les deux tendances
représentées.
d) Les travaux de la Consulta :
1. Élaboration des constitutions cantonales
Au janvier 1803 les 19 constitutions cantonales sont prêtes.

11
8118
2. Avis sur le projet d'Acte de Médiation

La commission française va élaborer avec l’appui de Bonaparte le projet que va constituer


l’autorité centrale. C’est à dire tout le pays qui va devenir l’acte fédéral. Bonaparte veut bien
l’avis des représentants suisse sur ce projet mais ils ne sont pas vraiment impliqués dans
l’élaboration de ce dernier.

Fin janvier 1803 nous avons 10 députés convoqués au bureau de Bonaparte pour discuter
pendant 7 heures les constitutions cantonales et l’acte fédéral. On voit donc que cette affaire a
une grande importance pour Bonaparte. Il va même tenir compte des remarques que lui sont
fournies.

Quelques semaines après le 19 février 1803 on va remettre aux Suisses l’acte de médiation
qu’est en 3 parties :

- Un préambule qui est donné par Bonaparte


- L’acte fédéral qui décrit l’organisation centrale qui est à la fin
- 19 Constitutions cantonale

e) L'Acte de Médiation du 19 février 1803 : État confédéral


Ce que Bonaparte a imposé aux Suisses avec l’opportunité aux députés de donner
leurs opinions. S’il n’y a pas de mention que la compétence appartient clairement à
l’état la compétence retombe automatiquement aux Cantons. Par exemple il n’y a pas
de mention de l’approche en cas d’épidémie dans l’acte de médiation cela veut dire
que c’est aux cantons de régler l’affaire. Si les cantons veulent quand-même faire
une action ensemble ils peuvent le faire par la diète.
A ce moment de l’histoire les Suisses sortent d’une phase très difficile qu’était la
république helvétique. C’était une époque de faim que favorisait la propagation des
maladies qui finissaient par des épidémies dans le territoire suisse. Selon les régions
on est touché par différentes maladies. La diète met sur pied un comité de santé en
1805 qui va rédiger un règlement de police générale et de santé pour diminuer le
risque de cotangent. Parmi les rédacteurs il y avait Usterique qui était très porté sur la
question de centralisation médicale et d’élaboration des lois durant la république
helvétique sur ce domaine. Ces projets étaient très bien accepté mais on décide
quand-même de faire certains changements et de proposer les changements aux
cantons. Les cantons vont émettre toute une série de remarque en particulier en tout
ce que concernent la géographie et les frontières de la Confédération. On décide de
soumettre ce document aux cantons. Ce processus était très lent et compliqué. Car si
les cantons voulaient se mettre d’accord il fallait un concordat car à ce moment les
cantons étaient des souverains. Les concordats étaient équivalents à des traités
internationaux.
(En général ces concordats restaient lettre morte car ils étaient oubliés ou simplement
pas appliqué)

1. L'Acte fédéral
1.1. Dix-neuf cantons souverains (Saint Gall, les Grisons, Argovie,
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9119
Thurgovie, le Tessin et Vaud sont associés aux treize anciens cantons
confédérés)
Genève n’y fait pas partie ni Neuchâtel. Vaud qui forme une
république sœur de la France y est annexé par Bonaparte en 1810
1.2. Une Diète où chaque canton dispose d'une voix, à l'exception de Berne,
Zurich, Vaud, Saint Gall, Argovie et les Grisons qui en ont deux
La diète est la même que celle de l’ancien régime. Les députés votent
sur instructions de leurs cantons. Certains cantons vont avoir plus de
votes que l’autres. Tous ont un vote sauf ceux qui en ont deux ; ce qui
ont une population plus grande. On commence donc a prendre en
compte la population des cantons. Cela est quelque chose que les petits
cantons ne veulent pas ; Bern, Zurich, St. Gall, Argovie et Vaud ont
deux votes à la diète. Cela est une différence majeure à ce que se
passait à l’ancien régime. La diète va siéger dans des endroits
différents il y aura des sièges alternantes entre Fribourg Bern Solothurn
Bale, Zurich et Lucerne.
1.3. Alternance annuelle du Canton-directeur (Vorort) et du Landamman de la
Suisse entre Fribourg, Berne, Soleure, Bâle, Zurich et Lucerne
§ Le Landammann est plus au moins un exécutif nationale. Les
compétences de ce personnage se trouvent dans le texte de l’acte fédéral.
§ A coté du Landamman il y a la chancellerie qui change de siège aussi
parce que la chancellerie suit le canton directeur. La chancellerie est une
sorte d’état majeur que s’occupe de l’administration des affaires de l’état
ce que simplifie le travail du canton directeur.
1.4. Garantie de droits fondamentaux

§ Un changement très important dans ce régime en comparaison avec le


régime antérieur est celui de la garantie des droits fondamentaux. A ce
moment là il y a une prise en compte de l’individu et aux territoires.
Toutes les personnes sont donc égales et il n’y pas de territoires sujets.
§ Ce que Bonaparte voulait maintenir dans l’acte fédéral. Bonaparte
voulait maintenir la liberté de changement de domicile (liberté
d’établissement) et liberté d’industrie (liberté d’exercer une activité
économique.). Il y a aussi une liberté de droits politiques qu’est établie
cela veut dire que un changement de canton n’empêche pas l’habitant
d’exercer son droit politique dans le nouveau canton.

2. Les dix-neuf constitutions cantonales


C’est la partie la plus importante de l’acte. C’est ce que prend le plus de place et
c’est ce que prend le plus de temps à élaborer. On passe de la confédération de
13 cantons à une confédération de 19 cantons. On a redéfinit les frontières des
cantons et leur géographie dans le but d’adapter les cantons à leur culture et leur
12
0120
langue. On peut repartir les cantons sous 4 catégories ;
2.1. Régime politique de démocratie directe à Uri, Schwyz, Unterwald,
Glaris, Zoug et Appenzell
2.2. Régime politique de démocratie référendaire dans les Grisons

12
1121
2.3. Régime représentatif censitaire à tendance oligarchique à Lucerne,
Zurich, Berne, Soleure, Fribourg, Bâle et Schaffhouse
Ce qu’est important à retenir c’est qu’on remplace le privilège de
naissance par le privilège d’aisance économique. L’impôt est
enlevé et pour avoir accès à certains prorogatifs il faut être fortuné
2.4. Régime représentatif censitaire à tendance démocratique à Saint Gall,
Argovie, Thurgovie, Tessin et Vaud

Le valais ne fait toujours pas partie de la Suisse vu que c’est une république sœur de la France
mais Napoléon va l’ajouter quand même é la Suisse en 1810. On voit que Neuchâtel n’est pas
un Cantons. Genève n’y fait pas partie non plus.

12
2122
f) La fin du régime de l'Acte de Médiation et sa portée dans l'histoire constitutionnelle
de la Suisse
L’acte de médiation instaure une paix supervisée par la France en Suisse à Quand
Bonaparte tombe son acte de médiation tombe avec lui. Mais il y a certaines acquisitions
de l’acte de médiation qui restent.
Après la chute de Bonaparte la Confédération n’est plus protégée alors de nouveau envahi
par l’Autriche et la Russie, aussi nommés les Alliées. Les Alliées passent par Bâle en
1813 et ils vont aussi se mêler dans des affaires de la Confédération.

L’acte de médiation est un œuvre très impressionnante d’un point de vue politique. L’acte
de médiation permet de faire une transition de l’ancien régime à un régime plus moderne.
On tire le mieux que la république a emporté à la Suisse et on redonne aux Suisses un
système que leur correspond aussi. Bonaparte ne veut pas une Suisse particulièrement
forte mais il voulait une armée forte. Il instaure donc un cotangent et la mise en place
d’un général au lieu du système qu’il y avait auparavant d’un conseil de guerre.
Bonaparte voulait que la Suisse soit capable de se défendre pour qu’ils deviennent un
bastion défensif de la France.

L’égalité entre individus instaurés par Napoléon est quelque chose qu’on va essayer de
venir en arrière dessus mais que ne va pas marcher. Le principe d’égalité survit donc la
chute de Bonaparte en octobre 1813. La souveraineté acquise ne se perd pas non plus.

CHAPITRE 2 - DE LA RESTAURATION A LA RÉGÉNÉRATION


Napoléon tombe en 1813 et avec lui l’acte de médiation et la protection française sur la Suisse.
La Suisse est envahi par les alliées en décembre 1813 et les différences et tentions entre les
confédérés réapparaissent particulièrement les cantons qui veulent récupérer leurs territoires de
sujétion (Ex. : Berne qui veut récupérer la maitrise sur Vaud). Entre 1813 et 1815 avant le pacte
fédéral la confédération est dans une phase très tendue.
Si le pacte fédéral en 1815 a entré en vigueur c’était à cause d’un ultimatum donné par les
Alliées. Les Alliées ont imposé aux Cantons de trouver une solution avant qu’ils « se fâchent ».
Les Cantons arrivent donc a un compromis et le compromis est de garder l’égalité territoriale et
rien d’autre.
Les Alliées se mêlent dans les affaires des Cantons mais pas tous avec les mêmes objectifs.
L’Autriche voulait soumettre les cantons comme la France l’avait fait et la Russie était plus
dans l’optique d’aider.

A. La Restauration (1815-1830)
a) L'élaboration du Pacte fédéral du 7 août 1815 : l'antagonisme entre les cantons
conservateurs et les cantons progressistes

• Différences entre pacte fédéral et acte de médiation : plus de


représentation de la population tous les cantons avaient une voix, le
numéro des Cantons saut de 19 à 22.
1. La Déclaration du 29 décembre 1813, l'« association fédérale » (Bundesverein)
et le projet de pacte fédéral du 10 février 1814
• La déclaration du 29 décembre 1813 impose l’abolition de l’acte de
12
3123
médiation imposé par Bonaparte. La déclaration est courte il y a que 5
articles. Dans l’élaboration de cette déclaration on veut ajouter les
nouveaux Cantons dans le but de maintenir la tranquillité entre les cantons
et les nouveaux cantons doivent être maintenue. Cet acte réunis quelques
cantons mais pas tous. (il n’y a pas Berne, Solothurn, grisons etc qu’est un
clan conservatif) Les alliées pénètrent en la Suisse parce que cela donne un
bon accès à la France et parce que les Alliées n’étaient pas sûr de la
position des Confédérés à ce moment là car ils se disaient neutre mais
étaient sur domination française.
• La première intention des Alliées en envahissant la Suisse n’est pas de
dicter aux Suisses ce qu’ils doivent faire mais sinon de rompre le lien que
la Confédération a avec la France.
• Les Cantons conservatifs qui ne reconnaissaient pas la déclaration faite par
les Alliées sont surtout mené par Berne. Berne fait le 24 décembre une
déclaration en disant que l’Argovie et Vaud les appartiennent. Ces Cantons
ne l’acceptent pas. Mais cette proclamation et le refus de participer à l’autre
soulignent un claire conflit entre les cantons. Et les nouveaux cantons qui
ne veulent absolument pas renoncer à leurs nouveaux droits.
• Il y a des cantons qui sont ancien mais restent neutre face à cette situation
vu qu’ils n’ont aucun problème que les nouveaux soient libres et égaux.
Ces cantons plutôt progressistes vont se réunir en forme d’une association
fédérale à savoir das Bundesverein. Ils se réunissent en forme d’une diète
que s’appellera « Assemblée Fédérale » (= Bundesversammlung) donc le
terme comme nous les utilisons aujourd’hui. Cette association fédérale va
charger une commission à son sein de préparer une nouvelle constitution
fédérale. ATTENTION le terme constitution fédérale dans ce contexte ne
poursuit pas le but de créer un Etat fédéral. Cette commission exécute le
nouveau projet que sera discuté par l’Assemblé Fédérale. L’AF va en
discuter et le modifier et cela va nous donner le projet du pacte fédérale du
10 février de 1814. Ce projet est envoyé aux cantons pour qu’ils puissent se
prononcer la dessus – c’est une procédure habituelle.
à Essentiellement on trouve dans ce projet du pacte fédérale on trouve ce
qu’il y avait dans l’acte de médiation. Il y a une petite différence et c’est
qu’on prévoit un conseil fédéral que serait nommé par la diète dans le but
de trancher des questions particulièrement complexes et importantes sans
instructions. Le clan conservateur n’est pas du tout d’accord. Ils ne
reconnaissaient pas la diète de 19 cantons pour eux la seule vrai diète est
celle de 13 Cantons.
2. La Diète séparée de Lucerne (mars 1814)
• Cette diète organisée par les cantons conservatifs est la réponse de la
diète des cantons progressistes. Avec les buts de l’ancien régime à savoir
une revendication de Vaud et Argovie à Berne comme baillage commun
etc.

12
4124
Avec cette situation on voit clairement que la confédération est divisée en deux. On n’est donc
pas loin d’une guerre civile. Les Alliées obligent donc la diète de Lucerne de se dissoudre et
donc réjouir la diète de Zurich qu’est la diète progressiste. Les Alliées sont donc plutôt à l’avis
que le nouvel acte doit reprendre les acquisitions égalitaires provenances de l’acte de médiation.
Les cantons conservateurs finissent par céder leur diète séparée par peur d’une guerre civile et
par la pression des Alliées.
3. La « Longue Diète » (6 avril 1814 – 7 août 1815)
• Les conservateurs continuent à manifester leurs souhaits même en
s’associent à une diète commune. Dans cette diète on discute le projet de
pacte fédéral de 1814 que reprendrait un peu les principes de l’acte de
médiation de Bonaparte. Evidemment on n ‘arrive pas à ce mettre
d’accord et on crée donc une nouvelle commission. Dans cette
commission il y a cette fois de participants des cantons conservatifs. Cela
mène à un nouveau projet le 6 avril et il est modifié a plusieurs reprises
pour devenir le projet de pacte fédéral du 28 mai (que n’est pas
excessivement différent mais il est plus précis en matière militaire que
rajoute même de compétences fédérales à cela ne devient pas vraiment
un texte très important)
• En printemps 1814 les Alliés vont adresser un mémoire à la diète en leur
disant que le spectacle qu’offre les confédérés doit prendre fin. Il faut
que les Confédérés trouvent un acte qui peut fonctionner pour eux et
qu’ils mettent en place des institutions fédérales qui soient efficaces pour
la défense de la Confédération. Ils veulent aussi un conseil fédéral et
certaines autres revendications mais le point le plus important est la mise
en pied d’une confédération capable de se défendre.
3.1. Les projets de Pacte fédéral des 28 mai et 8 août 1814
• Le projet de pacte fédéral de 28 mai n’est accepté que par la moitie
des cantons. Donc on remet sur pied une commission qu’essaie de
trouver des solutions pour ce que touche les divergences. Le
problème principal que ressort c’est toujours le même les cantons
conservatifs n’arrivent pas se mettre d’accord sur la reconnaissance
des nouveaux cantons,
• En 8 août 1814 les délégués de Lucerne au nom des cantons
conservatifs vont proposer un texte. Ce texte est très court et
illustre parfaitement la problématique des divergences et divisions
dans la confédération. Ce texte sera le texte le plus conservatifs des
trois projets de pacte fédéral. L’idée d’un conseil fédéral qui peut
prendre des décisions seules est complètement révoquée, le canton
directeur n’est plus Zurich mais ça sera alterné entre les cantons
conservatifs de Berne et Lucerne. La reconnaissance des 19
cantons est provisoire car dans le texte c’est maqué que les
territoires seront remettre en question par arbitrage. En ratifiant ce
texte les cantons se soumettraient à une arbitraire que pourrait aller
contre leur sens, le progressistes sont donc absolument pas
d’accord avec ce texte proposé par les cantons conservateurs.
A ce moment là les Alliées commencent à s’énerver. Le 13 août 1814 les Alliées adressent
un ultimatum à la diète. Ils menacent de rompre le lien avec la diète si un acte n’est pas
rapidement accepté par tous les cantons.
12
5125
La base du nouveau projet sera celui du 8 aout. Le nouveau projet est élaboré assez rapidement et est
prêt le 16 aout 1814. En septembre la diète est de nouveau réunie et le projet est accepté en 1814 que
allait entrer en vigueur en 1815, le projet accepté prévoyait 19 cantons. On soumet le projet aux
Alliées et les Alliées le accepte aussi.
En aout 1815 ce dernier projet accepté par toutes les parties va devenir le pacte fédéral. Il y aura une
petite différence entre celui qu’était approuvé et celui qu’entra vraiment en vigueur et c’est que il y
aura 22 cantons au lieu de 19. Avant l’entrée en vigueur du pacte fédéral le congrès de vienne a
décidé cela en réorganisant un peu l’Europe. Les institutions militaires sont améliorées dans ce texte,
plus d’inégalité dans ce texte et cela permet aux cantons de refaire leurs constitutions cantonales. Ces
constitutions cantonales vont se faire dans un sens plutôt inégalitaire. Cette période est donc plutôt un
retour en arrière. Le Pacte fédéral en un mot est un compromis.
3.2. Les questions territoriales et l'admission du Valais, de Neuchâtel et de
Genève dans la Confédération

Les Alliés n’ont pas seulement réussi à libérer la confédération de la tutelle de Bonaparte
mais aussi les régions du « Département de Léman » à savoir Genève, L »Le département
du Haut Rhin » à savoir Neuchâtel et à partir du 1810 « le Département Siplon » à savoir le
Valais. Ces régions libérées demandent à la diète la possibilité d’intégrer à la confédération.
Finalement c’est les alliés qui décident sur cette question et ne pas les confédérés. Mais plus
tard dans l’années de 1814 après l’acceptation du texte finale du pacte fédéral les
confédérés se sont prononcés pour l’intégration des ces nouveaux cantons à la
confédération. Les cantons ne trouvaient pas de solution donc c’était aux alliés de le décider
lors du congrès de Vienne. Le congrès de vienne formé par les puissances victorieuses se
réunissent à partir du novembre 1814, qui réorganise l’Europe après la chute de Napoléon.
Lors de cette réunion il est décidé que les cantons restent souverains pour le malheur des
bernois et on a aussi décidé que les nouveaux cantons du Valais, de Genève et de Neuchâtel
seront acceptés à la confédération.
Les alliés prévoyaient un dédommagement de souveraineté des cantons d’Argovie et Vaud
au canton de Berne. C’est à dire que les cantons qui on gagné leur souveraineté ont du
verser une somme de dédommagement en argent à Berne pour sa perte (WTF). Il n’y a pas
qu’un dédommagement d’argent mais aussi un dédommagement territorial qu’est donné à
Berne. On donne de terres de Porrentruy et Bienne à Berne (attention à ce moment là le
canton de Jura n’existait pas encore).
Ensuite il y a des régions de la Lombardie à savoir le nord de l’Italie qu’on voulait donner
aux confédérés. Finalement c’était tellement compliqué à ce que les confédérés trouvent un
accord de comment gérer les nouveaux terres que l’empereur d’Autriche a finalement
renoncé à donner ces terres aux confédérés.
Ensuite il fallait régler la question de Genève avec la Suisse car on voulait l’intégrer à la
confédération il fallait donc que Genève touche géographiquement la Suisse ce qu’elle
faisait pas à l’époque. A ce moment là on décide de donner Versoix à la Suisse
qu’appartenait à ce moment à la France pour que Genève puisse être relié
géographiquement à la Suisse. Pour compliquer la chose Napoléon reprend la tête de la
France en mars 1815. Donc là on est entrain de réorganiser les choses parce qu’on a battu
Napoléon mais Napoléon fait son retour. Sous la pression du retour de Napoléon les alliés
se dépêchent en trouvant une solution pour tous le territoires touchés par la réorganisation
de l’époque. Le 20 mars 1815 les alliés décident que les 19 cantons sont reconnus et
12
6126
l’inviolabilité de leurs frontières, l’admission du Valais, Neuchâtel et de Genève comme
Canton Suisse, décision de rattachement d’une partie de Bale au canton de Berne, des
indemnités des nouveaux cantons qui doivent être payé aux anciens Cantons, la promesse
de désenclavé Genève pour qu’il y ait un lien territoriale avec la confédération.
Les alliés impose l’approbation de ces décisions aux confédérés et l’entrée en vigueur du
pacte fédéral signé en 1814.
Le document du 7 aout 1815 (texte d’admission de GE, Neuchatel et Valais) est signé par
tous les cantons sauf le canton de Nidwald parce qu’ils trouvent que le texte est trop
progressiste. La diète de Zurich ordonne une intervention armée pour chasser les
extrémistes de Nidawald parce qu’il y a la pression des alliés. Finalement on arrive à une
ratification du pacte fédéral à la fin du mois de aout aussi à Nidwald.
Pour ce que concerne le retour de Napoléon on parle de la période de 100 jours car il
revient en mars et retombe en juin mais cette fois-ci définitivement.

Dans cette carte on voit le territoire de la Suisse à partir de ce moment-là. On voit par
contre aussi que le territoire du futur canton de Jura appartient à Berne à ce moment-là

12
7127
4. L'influence des Alliés sur les affaires suisses et l'Acte du 20 novembre 1815
Sur la pression des Alliés Genève obtient Versoix et peut donc toucher la
Confédération géographiquement. Les alliés obtiennent donc leurs exigences du
20 mars 1815. Au vu de cela les Alliés signent le 20 novembre 1815 l’acte
portant reconnaissance et garantie de la neutralité de la confédération qu’est
signé par les puissances européenne. On reconnaît aussi l’indépendance de la
Suisse vers l’étranger.
On pourrait dire que l’influence des Alliés était plutôt positive. Vu que avec ces
actes on évite le conflit qui pourrait aboutir à une guerre entre les confédérés ou
une subordination à une autre puissance européenne.

b) Le Pacte fédéral du 7 août 1815 : acte unique et multilatéral


Ce pacte est bref que ne compte que 5 articles. Cela preuve qu’il y a une faiblesse au
sein de la confédération entre les cantons conservateurs et progressistes. Ce pacte est
un fruit du compromis. Ce document met en place une égalité entre tous les cantons
et aussi un dédommagement de Berne en argent et territoire pour apaiser ce canton.
Ce Pacte fédéral n’est pas une constitution au sens moderne du terme selon la
définition de notre plan de cours. Ce pacte fédéral est un traité qui est conclu entre 20
entités souveraines. Il y a une différence entre cela le réseaux complexe d’alliances
dont on parle beaucoup quand on parle de l’ancien régime qui va jusqu’au 1798 car
là on a un acte unique à il n’y a pas de réseaux. Il y a un seul organe qu’est la diète
qu’est une conférence diplomatique des cantons à les ambassadeurs votent sur
instructions de leurs cantons. Il y a aussi la chancellerie qui est maintenue. Chaque
canton a une voix on abandonne le système de voix selon la population cantonale
comme on l’avait sous l’acte de médiation. On abandonne également le concept de
« Landamman de la Suisse ». Zurich, Lucerne et Berne sont dans une alternance de 2
ans les cantons directeurs. Zurich comme un canton progressiste et Lucerne et Bale
comme des cantons conservateurs. Les attributions de la diète ne sont pas différentes
à l’ancien régime. La restauration est marqué par cette volonté de restaurer les
anciens habitudes politiques à on ne réussi pas à tous les réinstaurer mais on le
voulait au moins de la partie des cantons conservateurs. La compétence principale de
la diète était les affaires étrangères à savoir la défense militaire nationale. Il y a
toujours un chancelier que vient de l’acte de médiation et représente le seul organe
permanent de la confédération à chancelier et secrétaire d’état qui sont choisi par la
diète. Cette charge de chancelier et secrétaire d’état entre 1803 et 1830 est exercé par
la même personne Marc Mousson qu’est un vaudois. Au niveau de droit
fondamentaux il n’y a pas grande chose dans cet acte mais il y a les droits politiques
au paragraphe 7 pour tous. à il n’y a que ce vestige des droits fondamentaux de la
révolution on voit clairement un retour en arrière. Pour les cantons le droit
fondamentaux de l’égalité ne découlait pas d’un droit fédérale mais sinon cantonale.
Chaque canton faisait comme il voulait à en papier ces droits étaient partiellement
garantis mais en pratique pas vraiment à retour des corporation de manière
résiduelle et au régime oligarchique. à pas comme avant mais quand-même
1. Vingt-deux cantons souverains et égaux (Neuchâtel principauté prussienne est
en même temps canton suisse) à double statut de souveraineté de Neuchâtel
2. Une Diète où chaque canton dispose d'une voix
3. Alternance bisannuelle du Canton-directeur (Vorort) entre Zurich, Berne et
12
8128
Lucerne
4. Garantie de l'égalité politique

c) Les constitutions cantonales


Quand l’acte de médiation tombe les 19 constitutions cantonales tombent aussi. La
diète va exiger que chaque canton rédige leur constitution. La seule contrainte est de
respecter le pacte fédéral de 1815 que ne constituent que 5 articles. Contrainte très
faible. Les constitutions cantonales de l’époque de la restauration sont marqué par la
restauration des régimes cantonales de l’ancien régime ce que restreint fortement les
droits politiques de la population. On est plus créatif lors de mettre en place ces
restrictions pour bien contourner le pacte fédéral principalement l’article 7. La
condition de richesse est utilisée pour cela, car tout le monde a le droit d’être riche.
On peut demander le critère de richesse car cela n’est de facto pas un privilège car
tout le monde pourrait y accéder même si cela n’est pas vraiment réaliste. Volonté
d’écarter les masses populaires des droits politiques dans tous les cantons.

Tendances schématiques des constitutions cantonales à cette époque :


1. Régime de démocratie directe dans les cantons-pays (à Landsgemeinde qu’était
réinstauré avec l’acte de médiation) mais il y a aussi des restrictions de droit
politiques.
2. Régime de démocratie référendaire dans les Grisons et en Valais
Ils rétablissent le système de l’ancien régime qu’était réinstauré avec l’acte de
médiation.
3. Régime oligarchique patricien à Lucerne, Berne, Fribourg et Soleure
Ils rétablissent le système de l’ancien régime à régime patricien
On minimise la participation des régions pays vu que la majorité de sièges
cantonales sont occupés par les patriciens avec le but de réinstaurer leur
souveraineté
4. Régime oligarchique à Zurich, Bâle, Schaffhouse
Forme résiduelle des corporations qui reviennent. prédomination de la ville sur
la campagne. On justifie ça en se disant que les affaires politiques ont lieu en
ville et c’est donc a eux d’avoir une certaine souveraineté à Volonté d’écarter
ceux qu’on veut pas
5. Régime représentatif censitaire dans les nouveaux cantons
On a pas envie de laisser le peuple participer aux affaires politiques à droit de
vote est restreint. à Système complexe d’élection : condition de fortune élever
et mandats de super longue durée (12 ans même 18 ans).
6. Régime monarchique parlementaire à Neuchâtel
Neuchâtel porte une double casquette d’un côté c’est un principat de la Prusse et
de l’autre côté un canton de la confédération. Le conseil d’état est formé par
d’aristocrate nommé par le roi. Il y a une constitution octroyé par le roi de Prusse
et prince de Neuchâtel qu’est Fréderic Guillome 3. Il met en place des audiences
générales aussi qui doivent être convoqué chaque deux ans et les lois ne peuvent
pas être ratifié ou abrogé sans le consentement de ces audiences. Les audiences
sont composées par les 10 plus anciens membres du conseil d’état aussi de 14
12
9129
notables qui sont nommé par le prince et 24 présidents de tribunaux de district et
30 membres nommés par les différents districts de la principauté. Soufrage
indirect pour nommer ces représentants. Dans les audiences il y a aussi de
membres qui sont nommés par le roi de Prusse.

d) L'esprit de la Restauration en Suisse


Pendant la restauration on n’a pas réussi a faire le retour complet à l’ancien régime
mais l’esprit de l’ancien régime est bien de retour. Un esprit étroit, cantonaliste et
petit. On retrouve cet esprit même dans les nouveaux cantons. Cet esprit de retour en
arrière se forme dès la chute de Napoléon. Cet esprit se développe jusqu’à la
régénération. Cet esprit facilite l’autoritarisme à l’intérieur de la confédération.
1. Les conséquences politiques
• Affaiblissement de la Confédération
• Pas de gouvernement centrale à cela profite aux alliés qui vont devenir
de tuteur des confédérés qui profitent de la faiblesse des confédérés pour
imposer leur volonté.
• Il y a une Saint alliance que se crée au début cette alliance était composée
de la Prusse, l’Autriche et La Russie dans le but de faire respecter les
traités de 1815. Ils interviennent dans tout le soulèvement de nature
libérale en Europe. Pendant la première moitie du 19ième siècle cette
alliance est un peu une légendâmes en Europe. Avec le temps la France
et la Suisse y font partie. Un exemple où on voit l’indépendance de la
Suisse vers cette alliance est ; la question de réfugiée à Les confédérés
spécialement les nouveaux cantons qui ont trouvé leur liberté grâce à la
révolution de Napoléon accueilli les réfugiés révolutionnaires contre la
volonté de l’alliance et face à ses menaces. La conclusum admis par la
diète sous la pression de l’alliance sur la presse et les étrangers de juillet
1823 qui donne à la confédération le droit d’expulser certains étrangers
qui apportent des troubles politiques et la suppression de certains
journaux. Les étrangers ne seraient pas non plus admis si ils ont commis
des attentats contre l’ordre public d’un autre pays et seront également
expulsés si ils planifient ou exercent des attentats contre un pays pendant
leur séjour en Suisse. La Suisse est incapable de s’imposer contre
l’alliance à cause de la structure politique de la Suisse car il y a une
subordination humiliante aux puissances. Le peuple est indigné et les
progressistes voient leur opportunité de faire de la publicité de créer une
institution plus puissante que lie les cantons plus fortement. Au moins au
domaine militaire il y a eu un élément centralisateur on adopte un
règlement militaire confédérale de 1817 adopté par la diète à cela veut
dire adopté par tous les confédérés à dirigé par un général.
• La torture qu’était aboli à était dans quelques endroits rétablie
2. les conséquences économiques
Ce système est contraire aux intérêts économiques de la Suisse. On se trouve au 19ième siècle
c’est à dire au siècle de l’industrialisation et le fédéralisme pose obstacle à cela. Le Déplacement
d’un canton à l’autre est compliqué et avec cela la transportation de marchandise. Les cantons ne
facilitent pas le commerce un avec l’autre. Les cantons prennent de tax a chaque frontière et
même les communes à plus de 400 tax sur le trafic de marchandise. Cela néfaste le commerce
13
0130
suisse. Cela rendait la Suisse moins intéressant quant au transport de marchandise à c’était plus
intéressant de contourner la Suisse que de passer par elle à point de vue financier et le temps
(vu que dans quelques endroits fallait sortir les produits ensuite les recharger pour les contrôles
de douane des cantons). à La Suisse se sabote elle-même. à le peuple réagit et veut du
changement. On se rappelle de la république helvétique ; liberté de commerce, liberté
d’établissement des individus, unification de la monnaie et les poids et mesures. à on se rend
compte que cela était mieux.

Toutes ces frustrations amènent au mouvement populaire de la régénération.

13
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B. La Régénération (1830-1848)
On veut un soufrage universel, le renouvèlement des institutions avec un principe de liberté,
égalité et souveraineté populaire et la séparation de pouvoir. Ce qu’on ne trouve pas dans les
constitutions cantonales de l’époque. Ces principes viennent de ce que la Suisse a connu lors de
la révolution helvétique à la république helvétique était un échec mais on a prouvé certains
aspects que par la suite on ne voulait plus perdre. à Héritage positif. Les principes de la
république helvétique appart l’égalité ne figurait déjà plus dans l’acte de médiation. 1829-1848
on a une vingtaine de canton qui vont refaire leurs constitutions et ils la refont dans un sens plus
démocratique. Tous appart fribourg vont soumettre ses nouvelles constitutions à l’approbation du
peuple. Evidemment cela n’était pas tous les cantons qui ont refait leurs constitutions comme
Uri, Unterwald, Appenzell Rhodes intérieur et Grisons.
(On utilise souvent le terme « Laboratoire de la confédération » pour les cantons)

a) Les protagonistes
1. Les libéraux préconisent le principe de la souveraineté populaire, la démocratie
représentative et la garantie des libertés individuelles
Ces libéraux sont des modérés. Souveraineté populaire ; c’est le principe que le
peuple est souverain et selon les libéraux le peuple doit déléguer cette
souveraineté à de représentants. à Démocratie représentative.
La garantie des libertés individuelles c’est ce qu’on appelle aujourd’hui les
droits fondamentaux. à Liberté personnelle, liberté de commerce, liberté de la
presse
Les libéraux sont de fédéralistes. Ils veulent maintenir quand-même la
souveraineté cantonale. Ils sont aussi contre la violence pour attendre leur but.
2. Les radicaux aspirent à davantage de démocratie et d'égalité. Ils prônent le
changement de la structure confédérale, la centralisation du pouvoir et
l'établissement d'un État unitaire, se fondant sur la seule légitimité du peuple
suisse
Les radicaux sont des libéraux très radicaux. Ils aspirent à éteindre à ce qui
est acquis durant la régénération à tous les cantons et ils sont plus
démocratiques et égalitaires. Ils veulent changer la structure du pays à
centralisation du pouvoir. à Etat unitaire centralisé comme à l’époque de la
république helvétique.
Ils sont prêts à recourir à la force parce qu’ils sont convaincus que leur
cause est représentative de la majorité des confédérés.
3. Les conservateurs s'opposent aux idées nouvelles issues de la Régénération et
défendent la structure confédérale de la Suisse

Le conservateur est contre la régénération. Certains libéraux vont même rejoindre


les conservateurs parce qu’ils ne sont pas d’accord avec les propos des radicaux. Les
conservateurs catholiques et protestants vont défendre le système de la confédération.
L’intérêt est aussi parce que la majorité de ces cantons conservateurs ont une voix à la
13
2132
diète c’est à dire une influence autant forte que l’influence des autres alors qu’ils ont une
population plus faible. à Intérêt de garder le système comme il est. Cette tendance de
conservateurs commence en 1798 et se prolonge jusqu’à 1848.

b) Les constitutions cantonales régénérées et leur contenu


La régénération commence d’abord au niveau cantonal. Ce que confort cette époque
de régénération est la révolution française de juillet 1830 à révolution de juillet. Au
cours de cette révolution le roi Charles 10 est renversé. Avec la chute du roi faite par
le peuple parisien durant ce qu’on appelle les 3 glorieuses 27, 28 et 29 juillet marque
la fin de la restauration en France. Les règles de légitimité en France sont renversé à
le pouvoir n’appartient plus au bourbon mais à ce qui se réclame de la partie du
peuple. On a une monarchie constitutionnelle avec un parlement bicaméral en
France. Cette révolution conforte les idées des Suisses. En automne 1830 des grands
assemblés populaires sont tenues partout en Suisse à on veut qu’on convoque des
assemblés constituants cantonales élus au soufrage universel. Aucun gouvernement
ne résistera. Ces constituants vont établir de nouvelles constitutions qui seront
soumise au soufrage universel. A partir de l’automne 1830 durant une période de 7
mois il y a 9 cantons qui adoptent une nouvelle constitution ; Zurich, Solothurn,
Lucerne, Saint Gall, Aargovie, Thurgovie, Schaffhouse, Vaud et Berne.
Les nouvelles constitutions ont des différences assez sensibles (whatever he meant
by that) à consacre toutes :
1. Les libertés individuelles
Aussi les libertés classiques ; presse, vote, commerciale etc
2. L'égalité devant la loi
Soufrage masculin
3. La souveraineté du peuple
La plupart des cantons avec cette nouvelle constitution instaurent un système
démocratique représentatif où le peuple peut choisir ses représentants.
Certains cantons vont prouver le système de démocratie semi-directe. Avec ce
système le peuple ne va plus se contenter d’élire ses représentants mais ils
veulent aussi se prononcer sur certaines lois. Premiers pas vers le système qu’on
a aujourd’hui dans un cadre cantonal.
Il y a dans quelques cantons (Valais, St. Gall, Lucerne et Bale campagne) vont
introduire le veto législatif que reconnaît au peuple la faculté de refuser toute loi
qui a été dicté par le parlement. (dans des autres cantons on avait un ràfàrendum
constitutionnel) à voici le système pour qu’une loi soir refusé :

- Il est important d’avoir la majorité du corps électoral contre cette loi et pas la
majorité des votants car les abstentions sont interprétées comme consentement
de l’entrée en vigueur de cette loi.

4. La séparation des pouvoirs


On garde quand-même de manière atténuée des privilèges. Il y a un grand conseil qu’est
la législatif élu par le peuple dont les séances sont publiques et il y a côté de cela un
pouvoir exécutive à savoir un petit conseil élu par le grand conseil.
13
3133
c) Les tentatives de révision du Pacte fédéral de 1815 dans les années 1830
On se rend compte que le pacte n’est plus adéquat. On veut le progrès économique
de la Suisse. On veut certaines centralisations et uniformisations. Décalage des
constitutions régénérées que prend en compte la population au niveau cantonal et ce
que n’était pas en cas au niveau fédéral.
Le 17 juillet 1832 une majorité de 13 cantons à la diète décident de mettre sur pied
une commission pour trouver un compromis entre une confédération forte
qu’implique une uniformisation et certaine centralisation et une confédération
idéaliste que sauvegarde tous les compétences exclusivement aux cantons. On obtient
ce projet :
1. Le projet d'Acte fédéral du 15 décembre 1832 (projet Baumgartner-Rossi à
libéral que passe à être un conservateur au vu des extrémistes libéraux
Baumgartner) Rossi est une autre personne.

Baumgartner est le principal auteur de ce projet qui a été assassiné. Baumgartner


veut créer un état fédéral en Suisse. Dans ce projet toute une quantité des
compétences deviennent du ressort fédérale ( ce que les libéraux voulaient en
gros) avec l’uniformisation des poids et des mesures la situation reste compliqué
jusqu’à 1872 par contre. Jusqu’à ce que la Suisse signe un traité international en
unifiant cela.

Evidemment cet état central est composé par des différents organes. Il y a une
diète composée par 2 représentants par cantons donc 44 membres. Cette diète ne
procède pas de la même manière pour toutes les affaires. Premièrement pour une
conclusion d’un traité avec l’étranger le système de cette diète reste comme on la
connaissait les représentants votent selon leur le canton veut. La décision se
prend à la majorité à savoir 12 cantons.
Le deuxième cas de figure c’est quand les représentants peuvent délibérer sans
aucune instruction. De nouveau il la majorité des 12 cantons pour
l’aboutissement du but commun.
Troisièmement pour des buts comme ; la nomination d’un général ou le vote du
budget par exemple la diète prend la décision au sein de la diète sans prendre
l’accord du canton.
A côté de cela il y a un conseil fédéral de 5 membres avec ce Landammann à la
tête qui serait le président du pays. Les autres 4 membres du conseil fédéral
seront des conseillers responsables pour les branches leur attribué comme :
département militaire, département de l’intérieur, département de finances et
département de relations extérieurs.
Troisième organe prévu c’est une cours fédérale qui serait l’autorité
juridictionnelle de la confédération.
Ce texte en plus de tout cela il garantie les libertés juridiques politiques, fiscale,
d’établissement. Par contre ce texte ne parle pas de libertés individuelles parce
que à ce moment là les libertés individuelles étaient garanties par les
constitutions cantonales.

On parle bien du projet Baumgartner-Rossi parce qu’est c’est un texte que


n’entre jamais en vigueur.

13
4134
2. Le projet de la Diète du 15 mai 1833
La diète reprend le projet Baumgartner-Rossi de 1832 en mars 1833 pour
nommer une nouvelle commission qui va aplanir les divergences qui existent au
sein des cantons suscités par cette tentative de révision du pacte fédérale. On va
donc établir un nouveau projet que se sera basé sur le projet de 1832 et que sera
soumis au délibération de la diète en mai 1833 à on l’appelle projet de la diète.
Le projet de la diète est un projet plus fédéraliste car le pouvoir centrale est
affaiblie en comparaison avec le projet précèdent.
Malgré tout dans ce projet la diète peut prendre des décisions indépendantes du
canton mais dans des cas réduits qui sont énumérés exhaustivement. Pour le
reste les décisions restent soumises aux ratifications de la majorité des Cantons.
D’un côté ce projet est vu comme pas assez innovateur de la partie des libéraux
et surtout les libéraux extrémistes et de l’autre côté c’est aperçue comme « too
much » du coté des conservateurs. Les conservateurs disaient que cela portait
une grave atteinte à la souveraineté des cantons.
Ce projet énerve tout le monde. Et est abandonné après que la population de
Solothurn et Lucerne les refusent en grande majorité.

Les deux projets sont échoués même si le souhait de remplacement du pacte fédéral était très
demandé. Cette situation tendue porte de crises et des conflits. L’époque de la régénération était
très riche en conflits pendant que la période de restauration était plutôt une période calme.

Un déclencheur très important pour ces conflits est la décision prise au sein de la diète en 1830 ;
Pendant une réunion extraordinaire la diète a décidé de pas se mêler dans des reformes
constitutionnelles dans les cantons. Cette décision porte une grave atteinte aux articles 4 et 1 du
pacte fédérale. Les cantons peuvent faire à partir de maintenant faire toutes les reformes sans
intervention de la confédération.

d) Crises et conflits
1. Le Concordat des sept du 17 mars 1832 (Zurich, Berne, Lucerne, Soleure, Saint
Gall, Argovie, Thurgovie) et la Ligue de Sarnen du 16 novembre 1832 (Bâle-
ville, Schwyz intérieur, Uri, Unterwald, Neuchâtel)
Le mouvement libéral il se développe sans problèmes au début des années
1830. Il y a une résistance importante quand-même aux cantons de Schwyz.
Neuchâtel et Bâle. à Proche d0une véritable guerre civile car la situation est
très tendue. La confédération doit donc intervenir car cela menace l’ordre
intérieur et extérieur. A Neuchâtel il y a des progressistes qui veulent renverser
le gouvernement monarchique en 1831. En Schwyz les districts intérieurs
refusent d’admettre l’égalité des droits des autres districts à cela a provoqué la
sécession, on arrive à la création des cantons Schwyz intérieurs et Schwyz
extérieur. Ces cantons qui sont d’abord reconnus par la confédération mais
suite à une intervention armée mis un terme à cela. à Schwyz est réuni encore
une fois. A Bâle il y a une véritable guerre civile car il y a ce refus de
reconnaître les droits politiques à la campagne comme à Schwyz. Les troupes
fédérales mettent une fin au conflit mais n’arrivent cette fois ci pas à

13
5135
réconcilier les bâlois. La diète reconnaît la division de Bâle vile et Bâle
campagne en 1833. Face à cela on voit la division de la Suisse même la diète
est divisé et ne peut plus assurer l’ordre intérieure. à création des deux
ligues :
Concordat des sept et ligue de Sarnen à ce que ne va pas du tout avec le pacte
fédéral. Paragraphe 6 du pacte fédérale qu’est violé.
A ce moment là la diète est divisée mais il y a une majorité progressiste. Vu
que la majorité des membres à la diète sont progressistes ils ordonnent une
dissolution de la ligue de Sarnen alors que les deux ligues vont contre le pacte
fédérale.
2. L'insurrection des paysans du Freiamt argovien (1841) et la fermeture des
couvents argoviens (1843) – les expéditions des corps-francs contre Lucerne
(1844-1845)
L’Argovie est plutôt un canton progressiste à ce moment là et membre du
concordat des sept. Il y a une insurrection des paysans catholique du
Freiamt à insurrection réprimé. La cause du soulèvement des catholiques
était la suppression de la représentation paritaire et remplacé par une
représentation proportionnelle. Ce changement donne un léger avantage aux
protestants et les catholiques en Argovie réagissent face à cela. Cet acte
ordonné par le gouvernement d’Argovie au vu d’arrêter l’insurrection va
contre le paragraphe 12 du pacte fédérale. La diète se rend compte de la
violation du pacte et ouvre 4 couvents de femmes et la diète classe le
dossier. Face à cette décision les catholiques sont très en colère et
l’antagonisme entre conservateurs et progressistes se renforce. Il faut dire
que les antagonismes entre les cantons conservateurs et progressistes ne se
résument pas en différences religieuses mais cela les renforce. (Canton
conservateur = catholique, canton progressiste = protestant). En octobre
1841 Lucerne fait appel à la compagnie de Jésus à les jésuites pour prendre
en charge l’enseignement supérieur au sein du canton. Les radicaux ne sont
absolument pas d’accord avec cela car ils disent que les jésuites sont sous
les ordres de Rome (capital à l’église). Pour les radicaux cela représente une
provocation forte.
Les expéditions des corps-francs sont des expéditions punitives car ils
arrivent à Lucerne pour punir Lucerne 2 fois en 1844 et 1845. Des
expéditions guidé par des radicaux. Encore des violations du pacte fédéral.
Ces expéditions vont le deux échouer. Par contre il y a trop de morts dans
cette deuxième expédition et c’est la quand on constate qu’il y a cette forte
haine entre les deux côtés. Division de la Suisse ENCORE.

13
6136
3. Le Sonderbund du 10 décembre 1845 (Uri, Schwyz, Unterwald, Lucerne,
Zoug, Fribourg, Valais) et sa dissolution militaire en 1847 ordonnée par la
majorité « progressiste » à la Diète (Berne, Zurich, Glaris, Soleure,
Schaffhouse, Saint-Gall, les Grisons, Argovie, Thurgovie, Vaud, Tessin,
Genève)
Ces expéditions punitives contre Lucerne vont motiver les cantons
conservateurs catholiques à conclure le 10 décembre 1845 une alliance
séparée àle Sonderbund. Cette Alliance a pour but de protéger les
intérêts territoriales des cantons y adhérés. Cette alliance elle aussi va
contre le pacte fédéral notamment contre la protection commune. Au
même temps ces cantons estiment qu’ils en ont besoin. Pour remédier
cette situation qui met en danger la stabilité interne de la Suisse il faut
ordonner la dissolution du Sonderbund. Mail en 1845 on n’a pas encore la
majorité pour ordonner la dissolution du Sonderbund mais en 1847 cela
est le cas.
Il y a des mesures contre ce Sonderbund ordonnées au vu de cela. La
première est juillet 1847 la dissolution du Sonderbund. En aout 1847 on
décide une révision du pacte fédérale. En septembre 1847 on décide
l’expulsion de jésuites. Les cantons de Sonderbund refusent la
dissolution. Ensuite de cela la diète ordonne le 4 novembre 1847 la
dissolution militaire du Sonderbund (en de mots claires ; déclare la guerre
civile). Ces opérations sera gérer par le général Dufour du côté de
progressistes. Il dure du 7 au 30 novembre 1847 et ce conflit se termine
par la défaite des cantons du Sonderbund. Une guerre qui fait assez peu
de morts 104 morts. Ce général est un modéré il condamne les excès de
tous les côtés. Quand il est nommé général il n’était pas trop content. Il
refuse de voir les « ennemies » comme des ennemies et il les voir comme
compatriotes que faut remettre au droit chemin. Il ne faut pas que la
Suisse soit divisé définitivement. Dufour avait vraiment le plein pouvoir
sur les troupes. A la tête des troupes du Sonderbund il y a Salis – Soglio
qui est soumis au conseil de guerre à petit détail ; il est protestant.
Le fait que le conflit était rapide était bénéfique pour la Suisse car les
puissances étrangères n’ont pas eu le temps de se mêler aux affaires
Suisses.
Il ne faut pas réduire la guerre du Sonderbund à une guerre
religieuse.

Finalement on a pu réviser le pacte fédéral.

e) La révision du Pacte fédéral de 1815 en 1848


On met sur pied une commission de révision qui se met au travail en février en 1848.
Cette commission peut se mettre au travail tranquillement vu que le Sonderbund
n’est plus là, la guerre est terminée et les puissances européennes ont leurs propres
problèmes à régler. Dans cette commission on admet tout le monde mais il y a quand
même quelques uns qui refusent de se présenter à table (Neuchâtel et Appenzell
13
7137
Innerhoden). On veut que tout le monde puisse se voir avec le nouveau système.
Cette commission a une trentaine de sciences. Les œuvres précédentes qui n’étaient
pas ratifié ont quand-même été pris en considération et pris comme base. Mais
finalement la commission de révision du pacte fédéral va proposer son propre projet
en avril 1848. Ce texte est envoyé aux cantons comme avant projet pour qu’ils
donnent leurs avis. En mai c’est à la diète d’étudier ce projet.
1. L'avant-projet 8 avril 1848 de la Commission chargée de réviser le Pacte de
1815
2. Le projet de la Diète du 27 juin 1848 et son acceptation en août 1848 par
quinze cantons et demi (les cantons rejetant sont : Uri, Schwyz, Unterwald,
Zoug, Appenzell Rhodes intérieures, le Tessin et le Valais)
Ce projet de constitution est prêt. Le projet n’est pas trop modifié face aux
débats. Une majorité des cantons vont voter pour ce projet. Il y a 3 cantons
et demis que s’y opposent ; Uri, Schwyz, Unterwald et Appenzell Rhodes.
Intérieurs.
La question se pose si cet acte peut remplacer le pacte fédéral mais dans le
texte du pacte fédéral lui même il n’y a pas d’information sur sa façon de
modification ou abrogation. On se dit qu’il faut le consentement de tous
pour remplacer ce pacte. Par contre on sait que l’unanimité est
extrêmement rare voir impossible dans les circonstances de la Suisse dans
cette époque. La diète décide donc à l’appréciation si le document a la
légitimité d’être accepté.
3. La Diète du 12 septembre 1848 et l'entrée en vigueur de la Constitution
fédérale
C’est quand la diète s’est réuni pour la dernière fois en Suisse pour
constater les résultats des soufrages. 2M a faveur de la constitution et 300k qui la
rejette. Il n’y a pas une unanimité donc pas d’égalité des cantons mais une forte
majorité de la population en faveur de cette constitution. Il y a donc une
légitimité au sein de la population et cela permet à la diète d’accepter la
constitution ce même jour.

Notes : En général pour la diète (réponse à une question) les représentantes sont de notables qui
sont choisi par le canton et en règle générale pas par votation. Ce que finalement ne joue aucun
rôle car les membres de la diète votent par instruction et ne pas par volonté personnelle.

13
8138
CHAPITRE 3 - L'ÉTAT FÉDÉRAL ET LA CONSTITUTION DU 12 SEPTEMBRE
1848
La Suisse n’est plus une confédération elle devient un état fédéral. Le terme
confédération on garde pour des raisons historiques. Les rapports entre les
cantons ne sont plus contractuels sinon des constitutions. Les cantons ne sont
plus souverain comme ils étaient avant mais ils ne sont pas non plus réduits à de
circonscriptions administratives comme en France ou pendant la république
helvétique. L’art. 3 Cst. Qui n’a pas changé dès 1848 dits que les cantons sont
souverains. Faculté de l’état central de supprimer les péages et les taxs entre les
cantons. à Libre circulation de marchandises sur tout le territoire de la
confédération, unification de la monnaie et des poids et mesures. La
constitution donne les compétences à l’état mais les lois fédérales viennent
après en 1850 car il fallait les élaborer. Dans certains domaines les cantons
perdent leur souveraineté mais pas tous les compétences.
Il y a une autorité suprême de la confédération et l’organe de cette autorité suprême
est l’assemblée fédérale. L’AF est divisé en deux chambres une de ces
chambres à savoir le conseil des Etats qui représente les cantons avec ces 22
membres. Il y a aussi le conseil national qu’est la deuxième chambre de l’AF
qui représente le peuple.
(James Fazy personnage important ne siège pas dans la commission de la révision du
pacte fédéral donc c’est Rillet Constant qui est chargé de défendre cette idée à
idée de double représentation à savoir la représentation du peuple et des cantons
à la commission de révision du pacte fédéral. Rappard un ancien directeur de
l’université de Genève relate bien ce que se passait à cette époque de la
commission de la révision du pacte fédéral.

A. La Constitution fédérale du 12 septembre 1848


a) État fédéral : les cantons gardent leur souveraineté dans les domaines qui ne sont
pas attribués à l'État central (= la Confédération)
b) Régime politique : démocratie représentative avec l'introduction du suffrage
masculin universel
Tous les suisses peuvent voter et être élu avec la condition d’un minimum
de 20 ans et sexe masculin. Il est important souligner que ce système ne
connaissait pas de référendum en matière législative ni initiative. En
matière constitutionnel 50'000 citoyens peuvent demander une révision de
la constitution. Toute révision de la constitution est soumises en der nier
lieu au vote des cantons et du peuple. à Double majorité.
1. Le pouvoir législatif est formé d'un parlement bicaméral, l'Assemblée fédérale
à AF autorité suprême de la confédération ; composé du conseil des états
(cantons) et de conseil national (peuple)
1.1. Le Conseil des États représente les cantons (deux sièges par canton)
1.2. Le Conseil national représente le peuple suisse (selon une représentation
13
9139
proportionnelle à la population du canton)
2. Le pouvoir exécutif est formé d'un gouvernement collégial de sept membres, le
Conseil fédéral à élu pour 3 ans
3. Le pouvoir judiciaire est exercé par une juridiction de onze membres (encore
limitée et rudimentaire), le Tribunal fédéral
c) Protection de droits fondamentaux
On trouve aussi une protection de droits fondamentaux dans cette constitution de
1848. Il y a ce mouvement que s’est développé en Suisse depuis 1798. Il y a une
continuation de l’avancé des ces idées en Suisse. Cette égalité qui apparaît en 1798
qu’on ne veut plus perdre et qu’on ne perd pas apparaît comme première fois dans la
constitution de 1848 comme droit fondamental à l’art. 4 Cst de 1848. Cet article
nous rappelle par exemple à l’art. 3 de l’acte de médiation et paragraphe 7 du pacte
fédéral. Pour garder les droits fondamentaux il y a la garantie fédérale qu’est l’art. 5
de la aCst. à Les cantons doivent démontrer que leur constitution n’entre pas en
conflit avec les droits fondamentaux garanti par la constitution. La reconnaissance de
la démocratie à l’échelon cantonale est d’importance absolue que ça soit une
démocratie représentatif ou directe.
Dans cette constitution il y a toute une série de droits fondamentaux dans la
constitution de 1848 qu’on va commenter. Ces libertés sont valable dans la Suisse
entière mais n’est pas pour tous. Il y a des droits fédéraux que seul l’état peut garantir
par exemple la liberté d’établissement ou la liberté d’industrie et l’exercice de droit
politique. Ces droits fondamentaux ne sont pas absolus et n’est pas pour tout le
monde à ce moment là. A l’art. 48 aCst. On voit que l’égalité est juste garantie pour
les Suisses (masculin) de religion chrétienne et dans plusieurs autres articles, cela
veut dire que les israélien qui habitaient en Suisse à l’époque étaient exclus de cela.
Et on l’a fait consciemment. Même dans la religion chrétienne il y a des inégalités
car les jésuites sont expulsés et cela est marqué dans la constitution.

B. Les quatre buts de la Confédération de 1798 à 1848


a) La poursuite de ces quatre buts implique pour la « Confédération » la tâche :
1. d'assurer l'indépendance de la patrie contre l'étranger ;
2. de maintenir la tranquillité et l'ordre à l'intérieur ;
3. de protéger la liberté et les droits des Confédérés ;
4. d'accroître la prospérité commune des Confédérés.
b) L'article 2 de la Constitution fédérale de 1848 énonce :
La Confédération a pour but d'assurer l'indépendance de la patrie contre
l'étranger, de maintenir la tranquillité et l'ordre à l'intérieur, de protéger la liberté
et les droits des Confédérés et d'accroître leur prospérité commune.
C’est les buts que tous les états modernes poursuivent. La seul différence de 1798
et 1848 est que en 1848 ces prorogatifs s’adressent aux individus et ne pas à la
collectivité comme en 1798. En 1848 on a un bilan positif car ces 4 principes ont
été plus forts que les antagonismes que la Suisse a eu et cela a permis de créer
l’état de fédéral dans lequel on vit aujourd’hui. Entre 1798 et 1848 la Suisse se
14
0140
cherche. Elle a fait l’expérience de 3 structures d’état :
Sur l’ancien régime c’était une confédération
République helvétique à c’est un état unitaire centralisé où les cantons perdent
leurs souveraineté et deviennent des circonscriptions administratives
(Ensuite on revient sur le système de la confédération) et on crée l’état fédéral

C. Les caractères politiques généraux de la Suisse moderne


Qu’était le contraire auparavant
a) renforcement du lien fédéral à organes fédéraux qui les garantissent
b) égalité entre les cantons et entre les citoyens (pas tous les citoyens) garantie dans les
constitutions cantonales aussi
c) uniformisation des régimes politiques (démocratie pour tous)
d) dissociation de l'Église et de l'État la société se laïcise de plus en plus
e) pluralité des langues
Maintenant il y a un état multiculturel à culture latine avec les cantons
francophones et italophones. Le romanche était accepté comme une langue
nationale plus tard mais pas comme une langue officielle.

14
1141
CHAPITRE 4 - L'ÉTAT FÉDÉRAL DE 1848 À NOS JOURS

A. La Suisse sous la Constitution fédérale du 12 septembre 1848


a) Le caractère libéral de la Constitution fédérale du 12 septembre 1848
Libéralisme individuel
b) Les révisions constitutionnelles fédérales
Durant 18 ans la constitution n’a subit aucune révision.
Révisions importantes :
1. La révision partielle de 1866 et sa tendance libérale
Première révision de la constitution. Il s’agit d’une révision partielle. Il y a cette
révision ä cause d’un traité conclu avec la France c’était un traité de commerce
et d’établissement conclu avec la France. On prend considération que quelques
articles ne sont plus conformes car avec ce traité les israeli français jouissaient
de plus de droit que les israelis suisses. On voulait changer la constitution pour
que les israelis suisses aient les mêmes droits que les français et les chrétiens sur
place. A l’occasion de cette modification le conseil fédéral a proposé 8 autres
objets de révisions. Par exemple la bastonnade qu’est une certaine forme de
punition physique. Les libéraux voulaient aussi améliorer l’état fédéral en
essayant d’améliorer et unifier le droit du commerce et du droit de la propriété
intellectuelle. On cherche à centraliser les choses sans pour autant chercher à
faire un état unitaire. Pour centraliser une compétence il faut que les cantons
renoncent à un certain pouvoir et cela posait un problème aux conservateurs car
pour eux si on commençait à renoncer à certaines compétences cela est le début
d’une centralisation totale. A gauche il y a plutôt les radicaux et au milieu du
19ième siècle il y a l’apparition d’une nouvelle tendance à savoir les
« démocrates » à eux ils veulent le plus de pouvoir au peuple sont un peu
comme les radicaux. Ils trouvent que la révision est trop timide à ils veulent
une centralisation plus claire.
Cette révision n’est aimée par personne donc elle est repoussée par une majorité
du peuple et des cantons. Le seul élément qui aboutit est l’égalité et le droit
d’établissement des israelis (révision partielle)
2. La révision de 1872 et ses tendances centralisatrice, démocratique et
anticléricale (Kulturkampf)
A partir de maintenant il y a cette idée de révision totale de la
constitution à les radicaux le demandent ; ils sont influencé par ce
que se passe en Allemagne qu’est un état fédéral a ce moment là qui
œuvre à une centralisation importante de ces institutions comme un
code de commerce uniforme et une armée bien organisée. Les
démocrates sont encore pour une égalité plus grande et pour une
intervention de l’état à ils veulent un accroissement de droits
populaires comme par exemple le droit de referendum et le droit
d’initiative en matière législative. A ce moment un autre élément

14
2142
qu’intervient c’est l’attitude des autorités de l’église qui provoque
une monté de l’anticléricalisme en Europe. Le Pape Pie 9 est le
pape à l’époque plutôt de tendance libérale ce pape va faire des
choses assez impopulaires. En 1864 le pape critique dans un
encyclique (encyclique c’est une lettre du pape dirigée à tout le
clergé du monde catholique) le mariage civil, l’instruction publique
et la séparation de l’état et de l’église. Cela contribue à
l’impopularité du pape. Ensuite en 1870 dans une réunion des
évêques et docteurs en théologie (le concyll) du Vatican
« l’infaillibilité du pape » à c’est à dire l’impossibilité du pape de
se tromper en matière de fois. Cela engendre le Kulturkampf.
Kulturkampf est la lutte pour la séparation de l’état laïc et l’église
romaine. Cette lutte se base sur le principe que l’état a le devoir de
protéger les conceptions libérales face à la tutelle de l’église. Les
libéraux vont manifester cette volonté en paix et les radicaux et
démocrates vont le faire avec de la violence et ils amènent ce projet
de 1872 qui porte la marque de ce courant anticlérical. Cela porte
une discussion du droit de la famille et l’avantage qu’il y aurait
d’unifier ce droit à l’AF va charger en décembre en 1870 le
conseil fédéral d’étudier une révision totale.
Le conseil fédéral va proposer des changements partiels qui auraient
engendrés une révision partielle. Cette fois ci ils ont proposé plus
que la dernière fois. A ce moment là la majorité du parlement était
progressiste et ils veulent poursuivre leur programme
constitutionnel. à Unification du droit, extension des droits
populaires et laïcité politique. Il y a des débats dans la chambre et il
y a un projet du conseil fédéral qui prévoit la centralisation de
l’armée, de certains domaines du droit commercial, un
accroissement des compétences du tribunal fédéral et la liberté
d’industrie. Ce projet va être soutenu et on va ajouter une
centralisation complète de l’armée, l’unification du droit civil, pénal
et la fixation d’un droit d’initiative, la fixation d’un program
scolaire minimal et un referendum facultatif en matière législative,
laïcisation de l’école, du mariage et de l’état civil.
Finalement cela devient une révision totale et elle est repoussée à
une faible majorité (parmi les cantons qui ont refusé cela il se
trouve tous les cantons latins). Refusé parce les conservateurs
catholiques ne voulaient pas séparer l’église complètement de l’état,
pour les libéraux il y avait un excès de droits politiques et les
romans fédéralistes ne veulent pas renforcé les attributions du
canton. En plus chez les radicaux la volonté n’est pas uniforme car
ils sentent que cette centralisation venait principalement d’un
souhait des germanophones.

14
3143
c) L'évolution des droits fondamentaux : le droit d'établissement et l'égalité entre
citoyens suisses (art. 41 et 48 Cst. féd. 1848)
Nous avons dit que notamment avec ces articles 41 et 48 de la constitution il
y a des limites à l’égalité. Ces articles s’appliquent que aux suisses de religion
chrétienne. (cela exclut les israeli comme religion à laquelle on pense à cette
époque)

1. Les conséquences juridiques du traité d'établissement franco-suisse conclu le


30 juin 1864
Ensuite les Israelis français obtiennent une égalité mais cela vient d’un traité
avec la France. C’est la France qui pousse la Suisse à faire cela sinon ils
menaçaient avec un abandon du traité.

Plus tard les israelis suisse obtiennent le même droit pour éviter une
inégalité entre israeli français et suisse avec:
2. La motion du 30 septembre 1864 invitant le Conseil fédéral à présenter des
propositions pour que le droit d'établissement ne soit plus dépendant de la foi
religieuse du citoyen
Avant de faire quoi que se soit le conseil fédéral s’addresse aux cantons et
demande aux cantons s’ils sont prêts eux-mêmes d’arrêter la discrimination
des israélites comme ça on aurait pas besoin d’une révision partielle de la
constitution:
3. L'attitude du Conseil fédéral et le message du 1er juillet 1865
Les réponses sont variées. Quelques cantons disent que c’est déjà le cas et
quelques autres pensent que c’est mieux de trancher l’affaire sous la forme d’une
révision constitutionnelle.
4. La révision constitutionnelle du 14 janvier 1866
La révision était acceptée au niveau des israélites (art. 41 et 48). Alors qu’il y
avait autres propositions aucune autre n’était acceptée. Il faut juste souligner que
l’art. 44 sur la liberté de religion n’était pas modifié.

d) L'évolution du régime politique au plan cantonal


1.1. L'affaire de Neuchâtel (1856-1857)
Neuchâtel est compliqué. On se rappelle que Neuchâtel porte une double
casquette car c’est un canton de la confédération et une principauté
prussienne. Le roi de la Prusse Valangin en 1592 et prince de Neuchâtel.
Ensuite les choses changent de 1806-1813 sous le régime de la médiation
la principauté devient un satellite (=territoire) de la France. Elle est donné
par Napoléon à Berthier qui reçoit le titre de prince de Neuchâtel pendant
la période Napoliènne (1806-1813). Ensuite il y a la chute de l’empire de
Napoléon et la principauté de la Prusse revient et reste jusqu’à 1857.
En 1814 Neuchâtel reçoit une charte constitutionnelle et dans cette
constitution le roi de Prusse promet d’uni pour toujours Neuchâtel à la
Prusse. Pourtant dans cette charte il y a un point intéressant à il y a dans
14
4144
cette charte une mention de a confédération en établissant un désir en
maintenir des liens étroits entre Neuchâtel et la Suisse. Et avec cette charte
Neuchâtel obtient un double chapeau. Quelquechose de extraordinaire
pour la Suisse qui ne connaît pas la monarchie et qqch de extraordinaire
pour la Prusse qui ne connaît pas de constitution à ce moment-là. Le
double chapeau ne dérange aucune des deux parties.
Neuchâtel fait aussi partie de la confédération à cette époque comme un
canton. Le régime est une sorte de monarchie constitutionnelle. Jusqu’au
début de la régénération et dans les années 30 il y aura des tentatives de
coup d’état que seront maté par les forces royales pour prussienne. Aux
années 30 à l’époque de la régénération il y a des tendances politiques qui
veulent séparer la Prusse en deux comme Schwyz et Bale à l’époque. La
majorité du parlement est à faveur d’une séparation Neuchâtel et la Suisse.
Mais le roi de Prusse n’envisage pas du tout cela à ce moment là.
Le gouvernement à Neuchâtel se rapproche progressivement des
conservateurs catholiques. Il va faire partie de la ligue de Sarnan qui va
avoir pour but que les cantons membres se garantissent leur territoire et
leurs constitutions. Neuchâtel est protestant et conservateur à ce moment
là. On le voit car Neuchâtel ne participe pas à la révision du pacte fédérale
qui donne naissance à la confédération de 1848.
1.2. La proclamation de la République (1er-2 mars 1848)
Neuchâtel se retrouve donc sous un régime extraordinaire. En 1848 il y a
ce printemps de peuples, toute l’Europe remet en question les monarchies.
Dans toute l’Europe on chasse la monarchie et bien dans la principauté de
Neuchâtel le premier et deux de mars nous avons un coup d’état
républicain. Cela conduit à la chute de la principauté et à la proclamation
de la république. On passe d’une monarchie à une démocratie indirecte
conforme à la constitution de 1848. Le roi de Prusse à ce moment là
Fréderic Guillaume 4 est occupé par la révolution dans sa capitale à Berlin
qu’il n’intervient pas de Neuchâtel. A la fin des années de 1848 Fréderic
Guillaume 4 récupère la possession de Neuchâtel et déclare qu’il ne veut
pas perdre la souveraineté de ce territoire là. Les puissances européennes
reconnaissaient la souveraineté du roi de Prusse sur Neuchâtel mais il est
aussi vrai que Neuchâtel fait partie de la Suisse.
1.3. Le coup d'état royaliste (2-3 septembre 1856)
Il y a un coup d’état qui intervient entre le 2 et 3 septembre 1856 qui
intervient dans un contexte international relativement indifférent à cette
question. Les royalistes (pro monarchistes) s’empare du château où les
républicains siègent et ils proclament le retour de la principauté du roi de
Prusse. Le conseil fédéral prend de mesures selon l’article 16 de la
constitution et ils envoient deux commissaires fédéraux pour rétablir les
autorités constitutionnelles car le régime constitutionnel n’est pas
conforme à la constitution fédérale.
Les républicains de Neuchâtel s’étaient réfugiés dans les montagnes
jurassiennes et ils envahissent la ville le 4 septembre au matin et ils
s’emparent du château. Une action que cause 26 blessés, 8 tués et plus de
600 prisonniers. Les prisonniers seront relativement vite libérés. A la fin
14
5145
du mois de septembre de 1856 il ne reste que une vingtaine de prisonniers.
1.4. L'attitude belliqueuse de la Prusse (fin 1856-début 1857)
La Prusse proteste et exige la liberté de l’ensemble des prisonniers
royalistes. Le conseil fédéral déclare que avant toute négociation il faut
que La Prusse reconnaisse l’indépendance de Neuchâtel. Toute tentative de
négociation pacifiste échoue car Berne pose cela comme condition et
Berlin la capitale de la Prusse pose la libération des prisonniers comme
condition avant toute négociation à Echec diplomatique successif.
Le 16 Novembre 1856 la Prusse annonce que les relations officielles avec
les autorités fédérales sont rompues. La Prusse se prépare à attaquer la
confédération. Malgré le fait que la Prusse avait reconnu l’acte de
inviolabilité du territoire suisse et de sa neutralité du 20 Novembre 1815
ils se préparent à l’attaque. Le roi de Prusse fixe au 2 janvier 1857 la
mobilisation d’une partie de son armée pour attaquer la Suisse. Le
commandant de l’armée prusse Karl von der Groeben se prépare à
attaquer. Pour attaquer la Suisse la Prusse a besoin de l’autorisation de
plusieurs états allemands pour pouvoir traverser leur territoire. Les pays du
nord laisse sous-entendre que pour eux il n’y a pas de problème de laisser
passer les troupes prussiennes mais les pays du sud qui touchent la Suisse
ne sont pas contents avec cette idée.
1.5. L'attitude des autorités suisses et l'élection de G.H. Dufour comme
général en chef des troupes fédérales (30 décembre 1856)
Face à ce conflit la Suisse électe le général Dufour qui était déjà à
la tête des troupes qui avaient dissous le Sonderbund. Le conseil
fédéral convoque une partie de l’armée et l’assemblée fédérale. à
On pense que la guerre est imminente. Au sein de la Suisse on se
réunit et les antagonismes sont oubliés à ce moment là. Il y a une
atmosphère de unification au sein de la Helvétie pour s’organiser
contre l’ennemie. Dufour est connu et apprécié nommé par
l’assemblé fédérale. L’atmosphère est positive et optimiste.
L’assemblé fédérale nomme Dufour selon ses compétences
accordées par la constitution fédérale à l’art. 74 ch. 3 Cst. De
1848. Le conseil fédéral débloque même de fonds illimités pour
les opérations organisés par Dufour dans le cadre de la guerre
imminente.
1.6. L'attitude de la France et l'Arrêté fédéral dans la question neuchâteloise
du 16 janvier 1857
Finalement on n’arrive pas à la guerre. Cette crise va être réglé sur le
plan diplomatique. La France va intervenir et à sa tête on a Napoléon
3, nous sommes dans le second empire. Napoléon 3 connaît très bien la
Suisse on pourrait même dire qu’il est binationale à un citoyen de
Thurgovie. Vu que à l’époque de la régénération les Napoléon se sont
enfuis de la France et étaient accueilli par le pape à Rome et aux
cantons de Vaud et de Thurgovie. Napoléon avait fait sa formation
14
6146
militaire à Thun en Suisse sous les ordres du général Dufour. Napoléon
3 veut qu’on évite l’invasion de la Suisse par la Prusse. Napoléon
propose ses bons offices pour trouver un règlement pacifique à ce
conflit.
Napoléon 3 s’engage pour que les royalistes prussiens soient libérés
des la prison et en échange la France promet de faire ce qu’il faut pour
que la Prusse reconnaisse l’indépendance de Neuchâtel. à pour que le
roi Prusse renonce à sa souveraineté de Neuchâtel. Cette promesse est
faite par Napoléon au début de janvier 1857. Cette promesse réconforte
le conseil fédéral. La grand – Bretagne défend aussi l’inviolabité du
territoire de la Suisse et sa neutralité. Ce soutient britannique est
constant. Tout ça réconforte le conseil fédéral. Les autres puissances
sont aussi plutôt de cet avis. On arrive à un point où une réconciliation
devient envisageable. Le conseil fédéral convoque les chambres
fédérales en 1857 et leur propose de rendre les royalistes à la Prusse.
Cette proposition est acceptée par le conseil fédéral en forme d’un
arrêté fédérale. Les prisonniers sont libérés. On se dit qu’on peut
arriver à une solution diplomatique.
1.7. Le traité de Paris concernant le règlement de l'affaire de Neuchâtel,
conclu le 26 mai 1857 et sa ratification par les chambres, le 12 juin 1857
Le traité de Paris conclu cette affaire de Neuchâtel. Le roi de Prusse
renonce à ce droit sur Neuchâtel mais il garde cependant ses titres. Il
n’est plus souverain mais il garde le titre de prince de Neuchâtel. Les
suisses ne reconnaissent pas ce titre. Le 12 juin 1857 l’assemblé fédéral
ratifie ce traité et la question est définitivement réglée. Ce texte est
encore en vigueur et existant même si il n’y a pas vraiment d’application
pour cela aujourd’hui.
1.2. Le développement de la démocratie semi-directe dans les cantons

Les institutions de démocratie semi-directe font leur apparition dans les cantons
au fil du 19ième siècle. En connexion avec cela on pense surtout au veto-
législative, à l’initiative et au referendum. Ces trois derniers sont des instruments
de démocratie semi-directe. Ils apparaissent dans les cantons de la régénération
dans l’époque de 1830-1848. Ils se développent surtout dans cette période du
19ième siècle.

Le veto législatif : Le veto législatif se développe à St. Gall dès 1831 et sera
introduit par la Suite à quelques autres cantons comme Bâle campagne, Lucerne
et Le Valais. Le veto législatif est une procédure qui permet de refuser une loi
qui vient du parlement cantonal et qui nécessite la majorité du corps électoral
contre elle. Il faut savoir que une abstention est considérée comme une
acceptation de la loi.

Référendum : Le référendum permet au peuple de se prononcer sur un acte


adopté par une autorité étatique.

Initiative : L’initiative confère à une fraction du corps électoral le droit de


14
7147
déclencher la procédure qui conduit à l’adoption, à la révision ou à l’abrogation
d’un acte étatique d’une loi d’une constitution.

2 Remarques importantes à l’égard de ces instruments:

- Il est très important de se rappeler que ces instruments de la


démocratie semi-directe se développent d’abord à niveau
cantonal. Une fois qu’ils sont adopté par une majorité de canton
ils parviennent à entrer à échelon fédéral. Par exemple : le
referendum législatif parvient à entrer à échelon fédéral en 1874
avec son entré dans la constitution fédérale. En 1891 l’initiative
qui permet la révision partielle de la constitution entre dans la
constitution aussi.

- On voit donc clairement comme les cantons suisses jouent un rôle


de laboratoire politique. On fait des petites expériences en échelon
cantonale, on teste sur les cantons d’abord et si ça marche on ajoute
les institutions sont reprises au niveau fédérale si cela s’avère utile.
Le contra exemple est justement le veto législatif qui apparaît à St.
Gall qui est un processus très compliqué à appliquer et donc pas
pratique. Progressivement ce dernier disparaît dans les cantons au
profit du referendum.

14
8148
B. La Suisse sous la Constitution fédérale du 29 mai 1874
La constitution de 1874 est le produit d’une révision complète de la constitution de
1848. Cette constitution de 1874 reste en vigueur jusqu’au 1999. Il faut se rappeler que
dans la constituions de 1848 il n’y avait ni initiative ni référendum. à que pour les
modifications totales de la constitution mais pas partiel.

a) La révision de 1874, ses tendances centralisatrice, démocratique, étatiste


et anticléricale

En 1872 on a fait un essaie de révision totale de la constitution mais cela n’a pas abouti,
car il y avait trop d’opposition. On s’est donc remis au travail dans le but de réduire les
oppositions à on fait donc moins de bouleversement d’un coup. Pour assurer les votes
des romains on s’est dit qu’il faillait inclure moins d’éléments centralisateurs dans le
projet car c’est ce qu’ils voulaient. Les conservateurs catholiques s’opposaient avec
force à cette révision de 1872. On n’essayait pas de convaincre l’opposition car on
savait qu’ils s’opposaient clairement contre la révision totale de la constitution. Pour
assurer les votes des romands on a donc : renoncé à l’unification de la totalité de droit
civil on se limite dans ce projet à l’unification de certains domaines (droit de mariage,
droit des obligations, droit commercial et état civil). Les cantons restent donc maîtres de
certaines compétences du droit civil comme les droits de successions, les droits réels.
Droit de procédure, certains domaines du droit pénal aussi. Le concept de la
centralisation complète militaire est abandonné et la confédération se voit attribué juste
une partie de ces compétences et les cantons restent compétents pour l’autre partie des
domaines militaire non couvert par la confédération. La confédération renonce
également d’intervenir dans le programme scolaire des cantons. Ce projet maintient par
contre le referendum législatif mais l’initiative législative est abandonnée. Ce concept
de diviser les oppositions est bon et la révision de constitution est acceptée.

Changements de la constitution de 1848 à la constitution de 1874 ;

• La constitution de 1848 est essentiellement libérale. à tendance libérale


• La constitution de 1874 a essentiellement des tendances centralisatrices
démocratiques, étatistes et anticléricales.

Alors que l’élément de la centralisation ne va pas si loin que prévu aux projets de
1872 il est tant de même présent. Cette centralisation implique un transfert de
compétence des cantons à la confédération. Il y a quand même dans la constituions
de 1874 plus d’éléments qui relèvent de la compétence de la confédération que dans
la constitution de 1848.

L’aspect démocratique de la constitution est très important. Dans ce moment il y a l’arrivé du


référendum législatif facultatif en échelon fédéral. 30k citoyens ou 8 cantons peuvent réclamer
ce référendum. Il n’y a pas encore cette idée d’initiative mais le peuple et les cantons peuvent
se prononcer sur l’acceptation d’une loi, la compétence ne relève donc plus exclusivement du
parlement fédéral.

La troisième tendance qui découle cette constitution de 1874 est la tendance ver l’étatisme.
L’étatisme est la volonté, exprimé par l’individu, d’assigner à l’état différentes fonctions pour
que l’état serve l’individu. C’est donc l’état que doit faire quelque chose à L’état doit fournir
une prestation. A partir du dernier quart du 19ième siècle la tendance libérale qui était jusqu’à là
dominante perd sa dominance face aux radicaux et face aux démocrates. Ces radicaux et les
14
9149
démocrates veulent que l’état intervienne plus. L’étatisme a différentes catégories. Il y a par
exemple l’étatisme social/protectionnisme social désigne des mesures destinés à protéger la
population et à protéger la population (par exemple assurances sociales, etc). A côté de cela il y
a aussi l’étatisme économique qu’est donc une politique qui a pour but de diriger la production
d’un pays. à Par exemple chemin de fer, protection de la propriété intellectuelle. On n’est plus
dans un système où on veut que l’état laisse l’individu tranquille, maintenant l’état doit
intervenir avec cette constitution de 1874 pour corriger certaines inégalités et pour sauvegarder
certains intérêts de la population et ça se voit notamment l’art. 34 aCst. Jakob Stämpfli qui était
un conseiller fédéral disait « le ventre ne saurait se contenter de liberté et égalité ». à Faut
s’occuper de la partie de la population défavorisée. On règle par exemple la condition de travail
des enfants, on ne le supprime pas mais c’est déjà un changement en comparaison avec le fait
qu’il n’avait pas de législation pour cela avant. Au sein des cantons on va essayer de scolariser
les enfants pour essayer de les protéger ou occuper autrement que avec le travail. Il est
important de souligner que si on avait du succès avec certaines mesures à l’échelon fédéral
c’est parce que une partie importante des cantons avaient déjà mis en place cette règle au
niveau cantonal. On connaît l’institution et on sait qu’elle fonctionne donc on l’emporte à
niveau fédéral. Il faut notamment dire que une des premières règles sociales étaient mis en
place au sein d’un canton de Landsgemeinde à Glaris. à ils sont en suisse les pionnières de
droits sociaux. Il est intéressant de voir cela parce qu’ils ont l’habitude d’être des cantons qui
refusent le progrès à conservateurs. Mais il y aussi zurich qui prend des mesures pour mieux
encadrer le travail des enfants.

Le côté anticléricale ; On savait lors de la révision que la cause était morte pour les romands
religieux de toute façon. Subséquemment on n’a même pas essayé de gagner leur vote. On a
donc même souligné ce côté anti-cléricale avec diverses dispositions dans la constitution. On a
laïcisé différents domaines qui dans quelques cantons ressortaient de la compétence de l’église
(droit canon). D’ailleurs quand on fait la loi sur le mariage et l’état civil en 1874 que les
conservateurs catholiques vont demander le référendum pour faire tomber cette loi à C’est le
premier référendum législatif au niveau fédéral de la Suisse. à le référendum est un échec.

b) L'évolution du régime politique : la démocratie semi-directe


La notion de la démocratie semi-directe est une notion qui varie selon juriste. La
démocratie semi-directe dans le cadre de ce cours est le régime dans lequel nous
vivons actuellement. Pour nous, dans le cadre de ce cours, la notion de la
démocratie directe est exclusivement appliquée en Suisse au niveau de la
Landsgemeinde.
1. L'introduction du référendum législatif (art. 89 Cst. féd. 1874)
On se rappelle que avec cette nouvelle constitution il y a le référendum
législatif qui était mis en place. On voulait aussi avoir la possibilité de proposer
des lois fédérales et on a donc proposé l’initiative législative. L’initiative
législative n’a finalement pas abouti car les chambres l’avaient laissé tombé
face à l’échec de la révision en 1872. La proposition de révision de 1874
contenait donc exclusivement le référendum législatif.
La commission du conseil national enlève le nombre de canton requis pour
faire un référendum on passe de 5 cantons à 8. En revanche, le conseil des état
baisse le nombre de signataire qu’il fait pour ce référendum on passe de 50'000
à 30’000. Ce référendum législatif c’est une notion que les cantons avaient déjà
essayé et qui marchait. Comme on répète dans le cadre de ce cours les cantons
servent comme des laboratoires politiques, où on teste au niveau cantonal des
questions politiques avant de les mettre en place au niveau fédéral. Cet aspect
15
0150
de laboratoire politique des cantons devient très important dans le contexte de
soufrage féminin.
2. L'initiative populaire tendant à la révision partielle de la constitution
fédérale approuvée par le peuple et les cantons suisses, le 5 juillet 1891
Jusqu’à ce moment-là le peuple pouvait juste demander une révision totale
de la constitution ce qu’est particulièrement lourd. Tandis que maintenant
on introduit cette initiative pour une révision partielle, une compétence qui
appartenait exclusivement à l’Assemblé fédérale jusqu’à ce moment là.
Lors de la révision de 1874 on n’avait pas l’intention de introduire cela. A
ce moment là si le peuple ou les cantons avaient une demande ou un
souhait à faire ils déviaient l’adresser à l’assemblé fédéral en forme de
pétition en espérant que l’assemblé fédéral passerait au processus d’une
révision partielle. En 1879/80 deux pétitions sont présentées à l’assemblé
fédéral, dont une a récolté plus de 50'000 signatures, dans lesquels on
demande des changements dans des articles. L’assemblé fédéral rejette la
proposition mais le débat est lancé. On se demande si le peuple peut donc
proposer des dispositions et le débat reste. L’option d’une révision totale
n’est donc plus assez car cela ne couvre pas le besoin d’introduction ou
changement d’un seul article. L’option de changement partiel de la
constitution existe déjà dans les cantons qui ne fonctionnent pas mal qui
n’entraine pas des modifications excessives ou prématurés. Le conseil
fédéral constate même que la révision partielle est plus efficace que la
révision totale. On se dit qu’on leur a accordé la faculté de demander une
révision totale et il n’aurait pas de sens de refuser un droit de révision
partielle qui vaut moins. L’initiative populaire est donc introduite en 1891,
grâce au conseil des états. A ce moment on accepte l’initiative populaire
sous forme rédigée et sous forme de vœux. 50'000 signataires ont la
possibilité de proposer un projet modifiant partiellement la constitution
fédérale et si cela est approuvé par le peuple et le canton la modification
peut être faite. La distinction est donc faite entre la révision partielle et
totale de la constitution.
Les modifications partielles peuvent aussi devenir trop, il est important de
souligner que la constitution de 1874 a fait l’objet de 140 révisions
partielles. Cela représente un nombre assez élevé.

3. L'entrée de la Suisse dans la Société des Nations (16 mai 1920)


Cette question entre dans le cadre de la démocratie semi-directe car l’entrée de
la Suisse dans la société des nations était une question posée au peuple.
Première organisation qu’est crée dans le but de maintien de la paix. Cette
organisation est mise sur pied après la première guerre mondiale. Cette
question reflète de traits particuliers de la Suisse car on découvre des éléments
de notre politique internationale et on voit comment s’organise la défense des
intérêts internationaux. Justement l’intérêt international le plus défendu est la
question de la neutralité. C’était important de défendre cette question de
15
1151
neutralité car au début des débats pour créer cette société des nations, on se dit
qu’on ne veut pas un état neutre dans cette alliance. L’alliance était censé être
solidaire ä vocation mondiale et illimité et la neutralité est quelque chose
d’incompatible avec cela. A la fin la Suisse a pu entrée dans cette société tout
en gardant son statut de neutralité. L’entrée de la Suisse dans cette société est
aussi laissée au choix des cantons et du peuple.
Une information importante est que cette société sera remplacée par l’ONU en
1945. L’Onu est important de mentionner en connexion avec Genève car c’est
a Genève qu’elle avait son siège.
3.1. La victoire des Alliés en 1918, la Conférence de la paix et la Société
des Nations.
La société des Nations est une société internationale et pas supranationale. Supranationale veut
dire qu’on cède une des compétences ou une partie des ses compétences à l’organe commune que
lie les états. Un exemple d’organisation supranationale est L’Union européenne. La société des
nations naît le lendemain de la première guerre mondiale.
La première guerre mondiale était énorme on parle de 9 million de mort et 21 million de blessés.
Après la suspension des hostilités les alliés (Grand Bretagne, France, Etats Unis, Japon et Italie)
Ils sont vainqueurs des empires centraux (Autriche, Allemagne, Hongrie). Les vainqueurs
décident sur la préssion de Woddow Wilson, président des Etats unis à l’époque, que voudra
créer un ordre international destiné à éviter de telles catastrophes humanitaires telle la première
guerre mondiale. A ce moment l’opinion publique est favorable. On fait donc une conférence de
la paix à Paris dès janvier 1919 qui élabore entre autre le pacte de la société des nations. Entre
autre parce que à ce moment là il y a une réorganisation de l’Europe. Avant d’être président
Woddow Wilson était professeur de séances politiques à L’université de Priston à New Jersey. Il
connaît très bien les institutions politiques internationales et ceux de la Suisse. La rédaction de ce
pacte de la société de nation est terminée le 28 avril en 1919. Ce pacte établi donc une
organisation internationale avec une vocation universelle à avec le but du maintien de la paix.
On établi donc au sein de cette organisation un système collectif de sécurité avec une limitation
d’armement et de résolution pacifique des conflits (=arbitrage). L’art.10 de ce pacte prend en
compte cette notion de solidarité internationale sinon on se prend des sanctions économiques et
militaires. L’art. 16 du pacte on voit que si un état que recourt à la guerre contrairement aux
engagements de ce pacte ; il recourra à la guerre contre tous les états membres de ce pacte.
Il y a autres traité de paix qu’est signé comme le traité de Versailles qu’est signé avec
l’Allemagne en juin 1919 et au début de ce traité il y a un mention de la société des unions. Le
siège de la société de nations est fixé à Genève.

3.2. La compétence des autorités fédérales en matière de


relations diplomatiques
En 1919 la Suisse a assez envie d’entrer à cette société de nation. La constitution en
vigueur à ce moment là est la constitution de 1874 et reste en vigueur jusqu’au 1999.
Donc voyons un peu la réglementation que la constitution prévoit pour l’adhérence de la
Suisse à un traité international. Au vu des attributions des compétences de l’Assemblée
fédérale et du conseil fédéral ; On voit à l’art. 102 aCst. que le conseil fédéral est
15
2152
compétent pour la négociation, signature et pour la ratification d’un traité international.
La signature d’un traité internationale est une approbation préliminaire. La signature
d’un traité n’est donc pas contraignant et n’engage pas l’état. C’est avec la ratification
que l’état est engagé. Entre la signature et la ratification nous avons le processus
d’approbation. L’approbation est donnée par les chambres fédérales au sens de
l’ancienne Constitution et cette approbation est essentiale pour que le conseil fédéral
puisse ratifier le traité. Donc le but de cette procédure prévu par la constitution est de ne
pas laisser l’affaire de l’adhérence à un traité fédéral comme exclusivement du ressort de
la compétence du conseil fédéral. Mais si on analyse cela on voit que cette question
ressort donc de la seule compétence des organes politiques et ne pas du peuple et des
cantons. Les autorités étaient assez à faveur de l’adhésion à ce traité internationale vu
que ce dernier respectait également la constitution fédérale. Le 4 août 1919 il y a un
message du conseil fédéral adressé à l’assemblée fédérale ; le conseil fédéral analysait
très minutieusement les conséquences de l’entrée de la Suisse dans cette société de
nation, ce message était donc assez objectif et ne pas opiné. Le conseil fédéral est à
faveur et que ça puisse se faire. La chambre du conseil national approuve et le conseil
des états approuve aussi. On a donc l’approbation des chambres. Les autorités fédérales
se disent que cette entrée dans cette société est tellement importante comme question
qu’il faudrait la soumettre au vote du peuple et des cantons. Cette décision est tellement
importante parce que cette institution de la société des nations est nouvelle et on ne sait
pas encore comment elle va changer les relations internationales entre les états. Le
conseil fédéral voit donc occasion d’ajouter un nouvel article à la constitution et
l’assemblée fédérale est d’accord. C’est ainsi que les décisions du conseil fédéral et de
l’assemblée fédérale en forme d’arrêté fédéral sont soumises au vote du peuple.
3.3. La question de la neutralité suisse
Depuis le début cela est donc une question importante car la Suisse veut faire partie de la société des
nations mais il fallait trancher la question de sa neutralité en connectio avec ce traité international. Le
soucis avec la neutralité Suisse au vu de cette société est qu’elle prévoit des sanctions militaires et
économiques et appliquer des sanctions ne va pas nécessairement avec la position politique neutre de la
suisse. De l’autre côté la question de la neutralité n’est pas non plus très claire car la constitution
fédérale ne définit pas la neutralité suisse. L’art. 85 al. 6 et l’art. 102 al. 9 attribue tant au conseil fédéral
qu’au parlement la compétence à veiller sur la sureté extérieure de la Suisse, au maintien de son
indépendance et de sa neutralité. La neutralité est donc mentionnée mais elle n’est pas définit. Cette
neutralité n’est pas définit mais elle est fortement imprégnée dans la ADN de la Suisse depuis environ
400 ans. La confédération pratique donc cette neutralité en matière de politique internationale depuis
très longtemps et cette neutralité est ancrée dans l’esprit des Suisses.
Rappel de l’histoire de la neutralité en Suisse :
La neutralité politique est le fait de ne pas intervenir dans les affaires des états tiers. La neutralité
remonte à marignon 1515. Les mercenaires suisses défendaient les milanais face au roi François
premier. La France gagne. Suite à cette défaite les helvétiques mettent fin à leur politique d’expansion.
Les confédérés signent avec François le premier une paix perpétuelle qui va durer jusqu’à la fin du
18ième siècle. A partir de ce moment là (1515) la neutralité devient un principe de la Suisse dans la
politique extérieure. L’idée de cette neutralité en résumant est que à cette époque il y avait constamment
des guerres entre la France et le Saint Empire et vu que la Suisse était exactement entre les deux il fallait
que la suisse soit neutre et qu’aucun des deux empires puissent utiliser le territoire de la Suisse pour
passer et attaquer l’autre. Il faut donc protéger les frontières de la confédération contre l’un et contre
l’autre pour éviter le passage des troupes des deux côtés. Rester neutre est une bonne décision parce que
15
3153
cela aide la Suisse à garder son indépendance face aux deux puissances. Un autre aspect très important
pour la neutralité en Suisse c’est la reforme protestante qui divise l’Europe. Cette division mène à des
guerres notamment la guerre de 30 ans de 1618-1648. C’est une guerre schématiquement entre
protestants et catholiques. Ce qu’est important c’est que les cantons qui composent la confédération
s’abstiennent de prêter main fort au légionnaire des autres pays. Cela aide a garder la tranquillité des
états confédérés.
Un Autre point intéressant est la guerre de la ligue d’Augsbourg en 1688 c’est une guèrre qui dure 9
ans. C’est une guerre qui oppose Louis 14 à Léopold premier. C’est une des guerres entre la France et le
Saint-Empire mais que touche de prêt la Suisse. Chacun des deux monarques de son côté avaient
engagés en 1689 les suisses à mobiliser leurs troupes pour défendre leur neutralité. Les suisses ont fait
ce que les puissances attendaient d’elle mais la Suisse a aussi envoyée des factures aux rois en
demandent le paiement des troupes qu’ils avaient demandé. Les deux paient les confédérés.
Enfin nous arrivons en 1815 avec le traité qui mettent fin à la légémonie napoléonienne et puis l’acte
de 20 novembre 1815 que nous avons vu ensemble. Ensuite en 1848 il y a eu une proposition qu’avait
pour vocation de faire de la neutralité un but de la confédération. Finalement cette proposition est rejetée
parce que les constituants considèrent que la neutralité est une maxime politique de la Suisse, donc c’est
un moyen de garantir un but et pas un but en soi-même. Donc à ce moment là le constituant laisse la
porte ouverte pour la Suisse de s’écarter de la neutralité si la situation l’exige. Ensuite on arrive au début
du 20ième siècle et avec cela à la première guerre mondiale, la Suisse ne change pas sa coutume, elle
poursuit l’application de la neutralité face aux autres. La neutralité n’est pas un but mais est un moyen
pour arriver à une cause et cette neutralité n’est pas définit dans la constitution. Ensuite le droit à la
neutralité va être codifié dans la convention de l’haï en 1907 cela devient donc une coutume de droit
internationale.
Pour revenir à la situation :
Nous sommes au début de l’année 1919 il y a une délégation suisse qui suit les travaux de la
conférence de la paix à Paris. C’est donc une délégation suisse que suit cela de manière officieuse parce
que pour l’instant on ne veut pas vraiment des états neutres au sein de cette société. Cela ne correspond
pas à l’idéal. La délégation suisse se rend compte que les alliés sont hostiles à la garde la neutralité
parce que eux pensent à une solidarité mondiale et la neutralité n’a pas sa place. En avril 1919 les alliés
n’ont toujours pas changé d’avis, ils sont toujours hostiles à cette reconnaissance de la neutralité. La
délégation suisse imagine que la garantie de la neutralité suisse pourrait être interprété dans la lumière
de l’art. 21 du pacte de la société des nations. Cet art. 21 prévoit que la reconnaissance de la neutralité
suisse pourrait, selon interprétation, se baser directement sur le pacte de la société des nations. On essaie
d’obtenir la garantie de la reconnaissance de neutralité Suisse. Les délégués suisses parlent de la
situation au président américain Wilson de qui émane l’idée de l’organe originalement et explique la
nécessité du maintien de la neutralité suisse car le peuple suisse doit approuver cet acte et ne le fera
probablement pas si la neutralité n’est pas garantie. Il trouve que cela n’est pas un problème et il trouve
que l’interprétation de l’art. 21 est acceptable. Au fil du temps on se dit que Genève sera le siège, à ce
moment il n’y a aucune garantie de la neutralité suisse. A ce moment on espère juste qu’il n’y ait pas un
refus catégorique de la neutralité. Cela est assez paradoxal car on a choisi Genève parce que la suisse est
restée neutre pendant la guerre, on associe Genève à rousseau. Finalement on obtient la reconnaissance
de la neutralité de la Suisse. Ça se fait de manière très créative. Si on revient un peu on arrière on se
rappelle que la convention du 20 Novembre de 1815 dit que en cas de conflit entre les voisins de la
Suisse s’éteins à la Savoie du Nord. Cela subsiste toujours un siècle après ce que ne plaisait pas du tout
à la France car la Savoie du nord était un territoire français. La France veut donc l’abrogation de ce
traité. Cela arrive à Berne au même moment que la Suisse cherchait une reconnaissance de la neutralité
et une garantie de cela. Le conseil fédéral établie donc un plan : On renonce à cette neutralité jusqu’à la
Savoie du nord mais la France devra soutenir activement la reconnaissance de la neutralité helvétique
pour l’entrée dans la société des nations. Cela arrive et devient l’art. 435 du traité de paix signé par les
allemands et les alliés le 28 juin 1919 à Versailles. Dans cet article on mentionne la validité de l’acte de
1915 conclu mais ne mentionne pas la neutralité explicitement ce que n’est pas grave parce que cela
15
4154
revient à la même chose. Le conseil fédéral rejette les sanctions militaires prévus par le pacte mais
reconnaît son devoir de solidarité. La suisse s’engage à participer à tous les sanctions (politiques,
sociales ou économiques mais pas aux sanctions militaires. C’est quand-même une atteinte à la
neutralité.
Cela nous amène à la déclaration de londres du 13 février 1920 dans lequel le conseil de la société des
nations qu’est l’exécutive de cette organisation internationale confirme que le statut de neutre n’est pas
conforme avec la vocation de la société des nations et n’est pas compatible avec la solidarité
internationale qui est la vocation première de ce pacte mais reconnaît quand-même la neutralité militaire
de la suisse et l’inviolabilité du territoire suisse ( passage de troupes ou préparation des sanctions
militaires sur son territoire). Dans cette déclaration on précise que la Suisse a l’obligation de participer
aux sanctions économiques et commerciales en tant que membre de la société si jamais il y a un
membre qui viole le traité. Cette déclaration est importante parce que elle règle encore une fois
précisément la position de la Suisse en 1920 et on a une reconnaissance de neutralité différentielle.

3.4. L’adhésion de la Suisse à la Société des Nations


Maintenant le gouvernement et le parlement ont les instruments nécessaires pour soumettre la question au
peuple. Cette question divise les confédérés. L’opinion était divisée comme elle l’était à l’époque de la
première guerre mondiale ; La Suisse romande et italienne était plutôt du côté des alliés (vois plutôt bien
la société car cela est un œuvre des vainqueurs) et la Suisse alémanique était plutôt pour l’Allemagne et
l’Autriche Hongrie (vois plutôt mal la société). Les radicaux sont à faveur et avec eux les conservateurs
catholiques (parce que le pape c’est prononcé à faveur). Plus tard le pape change d’avis mais au début il
est d’accord. Les sociaux démocrates (=socialistes) et les militaires germanophiles sont contre. Les
arguments positifs : Il n’y aura plus d’état isolé et ils vont tous se liguer contre la guerre, nouvel ordre que
se prépare que prend naissance avec le droit et que règlera les rapports internationaux à le droit va
remplacer la force, il y a une volonté de rendre plus humaine aussi les relations dans le monde du travail.
Les arguments négatifs : la neutralité absolue devient différentielle mais cela n’est pas ce qu’on veut à
car c’est un principe fondamental de la Suisse, on ne veut pas que des étrangers aient la possibilité de
demander des sanctions économiques à un autre état et la suisse soit tenu de le faire. On trouve que la
société des nations est le dictat des puissances qui ont vaincu la guerre et la Suisse n’a vait rien à dire
dans l’élaboration du pacte. On critique aussi que la société de nations a une caractère peut démocratique,
ce qu’ils voulaient c’était une union de peuple et pas une union de gouvernements.
L’arrêté fédéral du 3 mars 1920 arrive avec le résultat du vote. La veille du vote on ne sait pas si on va
arriver à une majorité des cantons. Le peuple accepte l’adhésion avec 420k contre 325k votes négatifs. La
majorité des cantons est plus juste on est à 11 et demi à faveur contre 10 et demi opposé. Ce qu’est
intéressant c’est que appenzell rodes-extérieurs acceptent comme canton avec 200 votes d’écart. Le
peuple suisse est le seul qui peut se prononcer sur cela en Europe. Il s’agit du premier vote du peuple
suisse sur une question internationale. Cela marque le moment que la Suisse a fait des pas pour la
démocratisation sur les questions internationales et un an après cela il y a le référendum facultatif (qui est
limité au peuple) pour la question des traités internationaux pour une durée indéterminée ou déterminée à
15 ans. Actuellement notre art. 140 al. 1 let. A Cst. Il y a le référendum obligatoire des cantons et du
peuple pour une adhésion des la Suisse à des organisations de sécurité collective ou pour adhérer à des
communautés supranationale.
La suisse y adhéré mais la société des nations est en vrai un échec. Le principe de sécurité collective n'est
pas traité très efficacement et cela montre les limites. en 1930 le monde connaît des régimes totalitaires
qui apparaient et des actes violents et agressifs que sont faits mais plus au moins rien n'ai fait , ils restent
impuni. Les pays importants n'appliquent pas les sanctions contre les autres qui attaquent des petites
nations. En 1946 la société des nations est donc dissoute. La deuxième guerre mondiale est considérée un
échec pour la société des nations. Elle est remplacée par ONU. Il y a quand-même des progrès importants
que sont fait dans le cadre de cette société notamment des progrès du droit international et de coopération
15
5155
internationale ( ex. organisation internationale du travail).

c) L’évolution des droits fondamentaux : le suffrage féminin


Le peuple et les cantons ont beaucoup de pouvoir il faut donc attendre à ce qu’ils
soient d’accord. C’est à dire qu’on ne peut pas les forcer et cela fait qu’on soit en
retard sur beaucoup des choses. On a pu revendiqué le droit de la femme par l’art. 4
et l’art 74 Cst.Art. 4 ce qu’est important c’est qu’il n’y a pas de privilèges de
naissance. Lart. 74 Cst. Donne le droit au pouvoir fédéral la possibilité de donner
des pouvoirs de votes aux femmes s’ils veulent au niveau fédéral car cela peut être
fait sans une violation de la constitution.
1. L’historique des revendications féminines dans la Confédération et dans
les cantons suisses
La première chose qu’il fallait faire c’était des révisions partielles de la
constitution fédérale qui excluent les femmes. Le changement de texte
n’est pas très difficile il faut juste ajouter suissesses aux suisses des
articles ou réinterpréter la constitution. On préfère la première option car
c’est plus clair et définitif.

Le gouvernement et le tribunal fédéral se demandent si on a vraiment


besoin de réviser la constitution. Ils préfèrent une interprétation historique
du terme suisse et ce terme exclu les femmes. La restriction du droit de
vote aux suisses du sexe masculin est un des principes fondamentaux du
droit public fédéral.
On est à la fin du 19ième siècle et il y aune certain nombre d’associations
féminines qui voient le jour, le but est d’améliorer la condition de la
femme, défendre ses intérêts; Dans ce moment – là ça serait
l’amélioration du statut des ouvrières et faire la promotion de leur
instruction. Une pionnière importante qu’il fait mentionner dans ce
contexte est « Meta von Salis-Marschlins qui publie en janvier 1887 dans
la zürcher post un article dans lequel elle exige la pleine égalité pour la
femme suisses pour tous les domaines: Droit de vote et être élu
Quand on parle des droits de femmes dans ce contexte on pense le plus
souvent à l’art. 4 (égalité) et 74 de la constitution fédérale de 1874
Quelques points importants de la revendication du suffrage féminin:

• 1884 – Union für Frauenbestrebungen, Zurich

Première association que se crée avec le but de promouvoir les intérêts


de la femme. Il y a autres que se créent aussi dans des autres villes de
la Suisse. Quelques ans plus tard elles s’unissent pour créer
l’association suisse pour le suffrage féminin de 1909. Faut aussi dire
que le partie socialiste qu’arrive au début du 20ième siècle demande une
certaine égalité de la femme que devrait arriver progressivement à
pas dans tous les domaines mais dans les domaines de l’instruction et
du monde ecclésiastique. Mais beaucoup des hommes dans des autres
domaines : politiques, scientifiques etc publiquent avec le but d’arriver
15
6156
à une certaine égalité entre les sexes.

• 1830 – On propose au gouvernement cantonal bernois de mettre


les femmes comme les hommes au bénéfice du suffrage universel
Cela va être rejeté mais on voit ici pour la première fois un essaie
d’arriver à l’égalité politique de l’homme et de la femme. Mais par la
force des parties de gauche on accord dans certaines communes le
droit de vote à la femme si elles sont propriétaires et assujetti à
l’impôt. Elles ont le droit de voter mais pas le droit d’y participer. Pour
qu’elles puissent voter il faut au surplus qu’elles soient représentées
par un homme qui vote selon leurs instructions. Cela n’est pas grande
chose mais est déjà un avancement.
En 1850 la femme peut voter en matière communale si elle est
propriétaire et donc assujetti à l’impôt et si elle n’est pas sous la
puissance d’autrui. Etre sous la puissance d’autrui veut dire être
célibataire ou veuve.
En 1887 le gouvernement bernois supprime complètement cette
disposition, parce que le fait que certaines femmes peuvent voter et les
autres n’aient pas le droit de le faire va contre l’art. 4 Cst. Qui prévoit
le principe d’égalité.

• 1887 – Meta von Salis-Marschlins (Zurich) réclame l’égalité


Une pionnière importante qu’il fait mentionner dans ce contexte est
« Meta von Salis-Marschlins qui publie en janvier 1887 dans la
zürcher post un article dans lequel elle exige la pleine égalité pour la
femme suisses pour tous les domaines: Droit de vote et être élu

• 1887 – TF rejette le recours d’Emilie Kempin-Spyri (Bâle)

On peut la considérer comme la première juriste suisse et elle


demandait que les femmes aient le droit d’exercer la profession
d’avocat. Malgré cet échec elle a déclenché le premier procès jugé par
le TF qui concerne l’égalité de traitement. A savoir sur l’interprétation
de l’art. 4 Cst. à A ce moment le TF définit que cet article ne fait pas
découler une égalité de sexe. Le TF trouve l’interprétation de Kempin-
Spyri audacieuse à pas bien vu. à TF n’entre même pas en matière.

• 1909 – création de l’Association Suisse pour le suffrage féminin

But d’obtenir les mêmes droits pour la femme que les hommes ont
dans tous les domaines dans la vie publique au plan fédéral, cantonal
et communal.

• 1912 – Genevoise Emilie Gourd fonde le mensuel « Le Mouvement


Féministe »
15
7157
Mensuel d’information et de propagande pour le suffrage féminin.
Des autres pays commencent à reconnaître le droit de suffrage de la
femme : Russie en 1917, L’Allemagne en 1918, Autriche et Grande-
Bretagne en 1919, Etats-Unis en 1920 à droit de vote aux femmes
Cette vague internationale fait que on discute la question de l’accord
des droits politiques aux femmes à AF à cette époque

• 1913 on lance une initiative pour l’égalité de vote pour les femmes
et hommes à L’échec

• 1918 – le comité d’Olten réclame le suffrage féminin

On a la grève générale de Novembre à Mouvement de revendication


dans tous le pays dans ce cadre là on a le comité d’Olten qui
commande ce program et demande donc le suffrage féminin.

• 1919 – Motions de Greulich et Göttisheim

Greulich et Göttisheim demandent qu’on procède à une révision


partielle de la constitution fédérale pour le droit de vote de femmes.
Cette motion est adoptée par le conseil national et elle a le soutien de
158 associations féminines. On transmet ce texte au conseil fédéral
que l’ignore

• 1919 bis 1921 - Votations cantonales à l’échec


Dans quelques cantons on vote sur le droit de vote pour la femme sur
le plan cantonal mais cela est un échec massif. Au moins on pose la
question ce qu’est déjà un début.

• 1923 – TF rejette le recours de Léonard Jenni


Jenni qu’est un politicien juriste qu’a bcp ouvré pour les droits de la
femme. Il a participe de la ligue du droit de l’homme. Il s’enprend au
conseil fédéral et au tribunal fédéral pour leur interprétation de la
constitution fédérale. A un moment il est avocat de 26 femmes de la
ville de Berne qui ont demandé leurs inscriptions au registre électoral
ce que le conseil de l’état de Berne refuse. Il porte donc le refus de
Berne au TF. Il échoue mais ses arguments sont très intéressants, car il
veut une nouvelle interprétation de la constitution fédérale dans un
sens qui donne le droit de vote aux femmes. Le TF se base sur le droit
coutumier et dit qu’il faut réviser la constitution parce que le TF dit
qu’il ne peut pas fournir de nouvelle interprétation.

Les arguments de Jenni : Il s’enprend aux art. 4 et 74 Cst de 1874.


L’art. 4 on voulait que le terme englobe les suissesses sous le terme de
suisses. D’ailleurs pour Jeni il y a une triple violation du sens verbal
de l’art. 4 Cst :
Les femmes se trouvent dans une situation de sujet
15
8158
La limitation des droits civiques aux hommes devient un privilège de
naissance donné aux hommes
Et privilège de personne.
Jenni soumet cela aussi au conseil fédéral qui rejette naturellement
l’affaire dans le sens de la défense de l’interprétation historique (on
revient même à l’acte de médiation) de l’art. 4 Cst. Selon Jenni le
conseil fédéral est aveuglé par la tradition et il manque d’impartialité
mais au moins cela va avec ce que le TF a dit mais que le TF est aussi
aveuglé et manque d’objectivité et d’impartialité.

• 1929 – Pétition dépose à l’AF à 250'000 signatures

Mouvement pour le droit de vote de la femme prend une ampleur plus


importante et il y a une pétition qu’est posé à l’AF par la commission
centrale d’agitation féministe du partie socialiste qui réunit plus de
170'000 signatures de Suissesses et 78'000 signature de Suisses. On
demande au parlement qu’il reconnaisse aux femmes les droits
politiques par le biais d’une disposition constitutionnelle. Les deux
chambres se mettent d’accord et demandent au conseil fédéral de
préparer un rapport sur cette motion et ils prennent en compte la
motion qu’ils avaient ignorée 10 ans avant. Le conseil fédéral ne fait
rien.
Il y a une ligue des hommes contre le droit de vote de la femme qui
dépose une requête au conseil fédéral en disant que la femme ne doit
pas être mêlé au milieu politique. Selon eux l’égalité de sexe ne
répond pas à la nécessité et à l’équité. A ce moment la doctrine
majoritaire est clairement opposée à l’idée du suffrage féminin. Les
arguments qui sont invoqués ne sont pas de nature très juridique.

• Dès 1945 – votations cantonales à l’échec

Les mentalités nationales commencent à changer car la 2ième guerre


mondiale a apporté des bouleversements et suffrage de la femme dans
des pays voisins à En France en 1944 et en Italie en 1945.
De nouveau on essaie repart à l’échelon cantonal, ä l’initiative des
sociaux-démocrates. Il y a plusieurs votations dans différents cantons
qui sont organisés et proposent l’ensemble de droit politique aux
femmes (Zurich. Tessin, Genève, Bâle Ville et Campagne). Dans des
autres cantons comme Berne, Solothurn, Vaud et Neuchâtel on
propose le droit de vote à la femme en échelon communal.
Malheureusement toutes ces initiatives tant cantonales comme
communales sont un échec. On essaie de donner une égalité totale à la
femme mais même les cantons qui demandent une modeste
participation des femmes aux votes sont échoués. A ce moment là il y
a avait même 9 cantons dans notre confédération dans lesquels la

15
9159
question n’était même pas posée : Uri, Schwyz, Unterwald, Lucerne,
Zug, Schaffhouse, Thurgovie, Argovie. Appenzell, Valais. Mais
quelques autres cantons comme Genève, Zurich et Bâle-Ville se sont
prononcés 4 fois pendant le 20ième siècle.
Les arguments pour ne pas donner le droit de vote aux femmes :

Les femmes ne veulent pas le droit de vote. à Pour contra argumenter


on fait des votations essaie où on inclut les femmes pour voir ce que ça
donne par exemple à Genève en 1952 et à Bâle-Ville en 1953. A
Genève il y a 60% des femmes qui se déplacent et qui acceptent à une
majorité écrasante le droit de vote de la femme. Un peu plus tard on
fait un sondage à Zurich en 1955 et les résultats confirment aussi que
les femmes veulent le droit de vote.

• 1945 – Oprecht invite à nouveau le CF à examiner la question

Oprecht était le président du partie sociaux-démocrates suisse. Il


relance la question du droit de vote féminin en Suisse au plan fédéral,
il demande au conseil fédéral d’examiner s’il ne faudrait pas inclure
dans la constitution le droit de vote et l’éligibilité de la femme.
C’est la deuxième fois qu’il essaie cela car il avait déjà essayé de
convaincre le conseil fédéral aux années 30 mais le conseil fédéral
disait que cela ne représentait pas une priorité.
Pour donner du poids à son discours en 1945, Oprecht cite le pape en
1945. Le pape demande aux femmes de s’engager aux mouvements
d’émancipation de la femme. Cela dérangeait fortement le président du
partie des conservateurs catholiques qui disait que la cuisine, le foyer
et la famille était plus important pour les femmes que cela était leur
place.
Le débat pour les droits de la femme commence à devenir assez
important aux années 40/50 et en plus de cela les mentalités
commencent à évoluer après la deuxième guerre mondiale. En 1950 il
y a un conservateur-catholique valaisan qui compare la situation de la
femme à la situation du racisme dans des autres pays contre les
hommes.

• 1951 – Rapport du CF : il faut réviser la constitution

La pression augmente et le conseil fédéral rédige un rapport sur la


question du suffrage féminin. Le conseil fédéral constate
premièrement dans ce rapport que le suffrage féminin ne pourra être
institué que par une révision constitutionnelle. Une révision
constitutionnelle implique donc la double majorité du peuple (peuple
masculin) et des cantons. Deuxièmement le conseil fédéral dit qu’il
serait intéressant de régler cette question déjà à échelon cantonal.
Encore une fois la notion de laboratoire politique et législative revient
16
0160
aux cantons. Le conseil fédéral a aussi constaté qu’aucun canton n’a
jusqu’à maintenant accepté l’inclusion de la femme à la vie politique
et présume donc que le moment n’est pas encore venu. Le
raisonnement du conseil fédéral est triste mais assez logique car il est
probable que la confédération n’ira pas accepter une telle initiative si
aucun canton ne l’a pas encore accepté.
Les discussions dans les chambres sont animées mais la plupart des
parlementaires et de l’opinion publique reste sur l’idée que la place de
la femme est à la maison. Un parlementaire se prononce sur la
question en disant que la femme ressemble plus à un enfant que
l’homme et que en l’incluant dans la politique on détournerai le but de
la femme prévu par dieu qui est d’être à la maison et donner suite à la
race humaine. Cela provoque des réactions très fortes de ses collègues
et un autre parlementaire se prononce contre la comparaison de la
femme à des malades mentaux, criminels ou des enfants.
Par la suite comme déjà dit il y a une certaine modernisation de la
mentalité et certains cantons protestants accordent à la femme une
amélioration de son statut et reconnaissaient dans les affaires
ecclésiastique une égalité des femmes avec les hommes. C’est au
moins quelque chose. Ensuite l’éligibilité de la femme dans les
tribunaux est largement reconnue. Les femmes participent à des
commissions confédérales, cantonales et communales mais elles
participent à ces commissions que dans les domaines « qui les
concernent directement », à savoir hygiène, éducation, l’école,
l’assistance et la culture. Il y a une certaine évolution mais pas encore
propre à déclencher une révision constitutionnelle.

• 1957 – Message et prise de position du CF

On demande alors encore une fois au conseil fédéral la possibilité de


changer les articles 4 et 74 Cst. Le conseil fédéral propose un projet
qui rajoute tout simplement le mot « Suissesses » aux articles
concernés. Le conseil fédéral fait cela en adressant un message aux
chambres en janvier 1957. Dans ce message le conseil fédéral prend
finalement position après tous les ans dans lesquels ils ont ignoré la
question. Le conseil fédéral écrase avec son message tous les
arguments contre le suffrage féminin ; que la femme ne comprends
rien à la politique, que le place de la femme est à la maison, que la
femme ne fait pas de service militaire donc ne devrait pas être inclu à
cela, le suffrage féminin ne correspond pas à un besoin. En plus le
conseil fédéral revoie aux pays qui ont déjà implémenté le droit de
vote de la femme dans lesquels il n’y a pas eu de bouleversement
particulier en plus cela représente justice, l’égalité et la démocratie.
Autre chose qu’est intéressant est que les femmes se voyaient plutôt
attirées par les parties de droite que les parties de gauche que enfaite

16
1161
luttaient pour le droit de vote d’elles. Le conseil fédéral rappelle que
encore une fois il était très important d’introduire le vote de la femme
au niveau cantonale d’abord car cela aiderait à ce que le projet
aboutisse au niveau fédéral à encore une fois le rôle des cantons
comme laboratoires législatives.

• 1958 – Approbation des chambres


Débats avec lesquels il résulte que la majorité du parlement est pour
l’introduction du suffrage féminin. Il est établi que cette question est la
plus importante question qu’on s’est posé depuis la question de l’état
fédéral en 1848. Il est important de savoir que beaucoup de ceux qui
sont contre cela s’abstiennent et on arrive donc avec cela à une
majorité des chambres. à le peuple est donc convoqué aux urnes pour
ce changement constitutionnel.
2. Le vote négatif de la première consultation à l’échelon de l’État fédéral
suisse du 1er février 1959

• 1959 – Votations fédérales à l’échec

Votation le premier février 1959 dans laquelle le peuple se prononce sur une
révision partielle constitutionnelle qui introduit le droit de vote de la femme à
niveau fédéral. La partie sociale-démocrate prend position pour les femmes et les
autres parties s’abstiennent de donner de consignes. 650'000 citoyens sont contre
cela et 324'000 disent oui à refus très important. Genève, Vaud et Neuchâtel
acceptent cela. Certes il y a un échec fédéral mais au moins 3 cantons sont à
faveur de cela.

Au niveau fédéral cela est un échec mais il y a au moins de conséquences un peu


positives au niveau cantonal :

3. L’introduction du suffrage féminin dans les cantons


Quand on a posé la question du suffrage féminin à niveau fédéral lors de la
votation sur la révision constitutionnelle, à Vaud on a profité pour poser au
même temps une autre question. A Vaud on a aussi posé la question du droit de
vote cantonal. Dans le canton de Vaud le résultat est positive et donc à cette
date le suffrage féminin dans le canton de Vaud est introduit pour la première
fois. Neuchâtel et Genève qui avaient voté positivement pour le suffrage
féminin au niveau fédéral suivent un peu le mouvement de Vaud. Neuchâtel
accorde le droit de vote de la femme en 1959 et Genève en 1960.
Ensuite les années 60 commencent et il y a une transformation de valeurs
sociales un peu partout en Europe. Il y a une remise de question du rôle de la
femme et de l’homme dans leur couple. Il y a donc un changement progressif
de mentalité qui change aussi la mentalité du corps électoral. En 1966 le
premier canton de la Suisse alémanique approuve le suffrage féminin à Bâle-
ville. Bâle campagne suit en 1968, Tessin en 1969, Lucerne, Zurich et le Valais
en 1970. Il est impressionnant comme les cantons ont complètement changé
d’opinion avec une dizaine d’année d’écart par exemple le Valais qu’avait
16
2162
refusé en 1959 avec 60% le droit de vote des femmes en échelon fédéral l’a
accepté à échelon cantonal en 1970 avec une majorité de 73%. On arrive
progressivement à une majorité des cantons qui accordent le droit de vote aux
femmes. On se dit que maintenant la question devrait être mure pour la reposée
à l’échelon fédérale. Un point très important est que à la fin des années 60 en
1968 la confédération voulait signer la convention européenne des droits de
l’homme et on le signe avec la réserve du suffrage féminin. Pour la ratification
de la CEDH il fallait mettre une réserve sur cela mais le parlement n’était pas
d’accord avec cette réserve, car il y aurait des conséquences négatives. On plus
de cela on se rend bien compte que les cantons ont progressivement commencé
à accepter le droit de vote de la femme et il n’est pas le moment de signer une
convention si prestigieuse avec une réserve de cette portée. La volonté de
vouloir adhérer à la convention est aussi un argument fort pour le projet de
droit de vote de la femme à niveau fédéral.
• 1969 – Marche sur Berne
4. Le vote positif de la seconde consultation à l’échelon de l’État fédéral suisse
du 7 février 1971 et ses conséquences
Le conseil fédéral reprend le même projet qu’en 1959. L’opposition au
suffrage féminin n’est presque pas présente et le projet est accepté à une forte
majorité dans les deux chambres. Toutes les parties politiques sont pour le
droit de vote des femmes. Il faut aussi souligner le fait que les élections au
parlement fédéral est fixé un peu après la votation sur le suffrage féminin. En
sachant que beaucoup des cantons ont déjà accordé le droit de vote aux
femmes les parties qui allaient s’opposer à cette révision risquent d’être
détestée par la majorité du nouveau corps électoral si la révision passe. Ils ne
risquent donc pas. Cette fois ci le suffrage féminin à niveau fédéral est
accepté à plus de 65% des votes. La majorité des cantons est acquise il n’y a
que 6 cantons et 2 demies cantons qui s’opposent ; Appenzell les deux
rhodes, Thurgovie, Schwyz, Uri, Glaris, St. Gall et Obwald.

• 1971 – Droit de vote des femmes en matière fédérale

Et dans la majorité des cantons elles ont aussi le droit de vote cantonal et
communal é l’exception de quelques cantons. A l’occasion de cette votation
quelques cantons qui n’avaient pas encore introduit le droit de vote féminin
comme Argovie, Schaffhouse, Zoug et Fribourg profite pour introduire le suffrage
féminin à l’échelon cantonal aussi. Glaris, Solothurn, Lucerne, Berne et Thurgovie
suivent peu de temps après. En 1972 Nidwald, St. Gall, Schwyz et Uri
reconnaissaient le droit de vote de femme.
Les Grisons, Appenzell-Rhodes extérieurs, Obwald reconnaissaient aux
citoyennes un suffrage restreint. Ils confèrent aux communes la compétence
d’octroyer ou non le suffrage féminin. à Restrictions se maintiennent. Quelques
communes s’en servent jusqu’au années 1980 pour ne pas accorder le souffrage
féminin.
Dans les années 80 les femmes à Obwald, Solothurn, Grisons et à Appenzell
Rhodes-Extérieures on reconnait la plénitude des droits politiques de femmes au
16
3163
plan cantonal et communal.

• 1981 – Ajout de l’art. 4 al.2 Cst :

« L’homme et la femme sont égaux en droits » (la loi pourvoit à l’égalité en


particulier dans les domaines de la famille, de l’instruction et du travail à
Les hommes et les femmes ont le droit à un salaire égale pour un travail de
valeur égal.)
Il y a eu une initiative populaire qui a été déposé en 1976 qui réclamait l’égalité
juridique de principe entre les sexes. A ce moment là les chambres se sont mises
d’accord d’ajouter un nouvel alinéa à l’art. 4 de la constitution fédérale. Cet article
est donc accepté par le constituant suisse en 1981 assez largement. Cet alinéa
permet que les différences entre les hommes et les femmes qui étaient encore
admissibles avec l’ancien texte de l’art. 4 ne sont plus admissible. Le TF se dit
qu’il est mieux de suspendre le recours pour l’instant jusqu’au 29 avril 1990 parce
que à ce moment là le constituant du canton de appenzell devrait se prononcer sur
l’introduction du suffrage féminin. La Landsgemeinde a dit non donc le TF était
demandé de trancher la question. Par la suite une nouvelle initiative était mis sur
la table du gouvernement de appenzell pour encore une fois déclencher le peuple
d’appenzell à voter. A ce moment le TF intervient pour savoir ce que le
gouvernement d’appenzell veut faire mais ils refusent de convoquer de nouveau
encore une fois la Landsgemeinde pour discuter encore une fois sur cette question.
A ce moment là le TF décide à l’unanimité qu’il faut forcer le canton d’appenzell
à introduire immédiatement le suffrage féminin car l’art. 16 n’est plus compatible
avec la constitution fédérale.

• En 1984 la première femme était élue au conseil fédéral.

5. L’épilogue cantonal
Le demi canton d’appenzell Rhodes-Intérieures à Seul canton a pas avoir
reconnu le droit de vote de la femme en 1989. Il refuse toujours. En avril 1989
Théresa Hohne citoyenne du canton de Appenzell Rhodes-Intérieures repose la
requête au prêt des autorités cantonal pour participer activement à la
Landsgemeinde. Les autorités cantonales rejettent sa demande sur la base de
l’art. 16 de la Cst. D’appenzell rhodes-intérieures à qui interdit aux femmes la
participation à la Landsgemeinde. Théresa Hohne fait appel au tribunal fédéral
contre les décisions du tribunal d’appenzell. Elle demande de participer à la
Landsgemeinde car cela constitue une discrimination inconstitutionnelle. Car
cet art. 16 de la constitution de Appenzell viole l’art. 4 al.2 de la Constitution
fédérale.
• 1990 – TF donne raison à Théresa Hohne
en 1991 est la date dans laquelle toutes les suissesses ont les mêmes droits que
les hommes.

Il faut noter que le suffrage universel en 1848 on était parmi les premiers en Europe et
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en 1991 et 1971 on était un des derniers car on a du attendre le consentement du
constituant.

d) Le Jura devient le vingt-troisième canton de la Confédération, le 1er janvier 1979


1. L’historique de la question jurassienne : de la souveraineté du Prince-
évêque de Bâle à celle de Berne
2. L’initiative du Rassemblement Jurassien du 5 juillet 1959
3. La stratégie du Rassemblement Jurassien et l’attitude des autorités
cantonales et fédérales
4. La procédure constitutionnelle envisagée pour la création d’un nouveau canton

5. La révision partielle de la Constitution bernoise de 1970 et les plébiscites de 1974 et


1975
6. La révision de la Constitution fédérale et la création du canton du Jura en 1979

7. L’épilogue

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