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FACULTÉ DE DROIT
HISTOIRE DU DROIT
Plan de cours
Préambule
Rappel historique : L'Europe sous l'hégémonie romaine
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La Suisse à l’époque romaine
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L’empire romain à son apogée (Das römische Reich zu seinem Höhepunkt)
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CHAPITRE 1 - LES GRANDES INVASIONS ET LE PROCESSUS
D'IMPLANTATION DES GERMAINS EN OCCIDENT
B. Le système de l'hospitalitas
• Système romain qui permets aux troupes romains en déplacement au sein du
territoire romain d’obtenir du logement
• Les troupes romaines arrivaient et partageaient la jouissance du propriétaire. Un
partage que inclut la maison mais aussi les champs, la foret, les esclaves etc. du
propriétaire.
• En connexion avec la première vague d’invasions (vague pacifique) les romains
ont partagé le droit d’hospilitas avec les tribus germaniques. – solution pacifique à
une situation de crise
a) Système romain appliqué aux peuples germaniques de la première vague
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d'invasions
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C. Les peuples germaniques et leur implantation en Europe occidental
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(Tipp : si on tombe sur une carte on peut choisir un sujet nous mêmes. Choisir un sujet et ne pas
parler de tout un peut
• Peuple le plus important dès qu’ils prennent pouvoir – ils battent bcp des peuples.
Ils dominent l’Europe continental du 5ième au 9ième siècle.
• Première dynastie : Mérovingiens à Clauvis
• Deuxième dynastie : Carolingiens commence en 751 à Charlemagne
a. La victoire de Tolbiac sur les Alamans (496)
b. La conversion des Francs au catholicisme romain (Noël ~498)
• Décision politique de Clauvis (evt. Influencé par sa femme) - sans passer
par l’arianisme (doctrine que ne reconnaît pas la divinité de christ)
• Conséquence ; le soutien de l’église – l’église de Rome
• Conséquence ; rapprochement entre les francs et la population de l’ancien
empire romain à population présente
c. La victoire de Vouillé sur les Wisigoths (507)
d. La victoire d'Autun sur les Burgondes (532)
• Il les annexes à terres burgondes deviennent des terres franc
• Les francs battent les arabes au 8ième siècle
e. L’avènement de la dynastie franque carolingienne (751-843)
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f. La conquête du royaume des Lombards (773-774)
Cet empire va être divisé en trois – entre les trois petits-fils de Charlemagne. Partage
en trois parties.
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L’intéressant est que le territoire de la future Suisse est divisé entre deux territoire à ce moment
là. On commence à dessiner l’Europe.
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Récapitulation :
Au début le territoire qui va devenir la Suisse faisait partie du Royaume de Burgonde, des
Ostrogoths et des Alamans. Ensuite ces territoires vont passer au pouvoir des Francs
(Carolingien). Après il y a le partage de Vedun où le territoire Suisse était toujours partagé. C’est
sous le Saint Empire Germanique que tous les territoires de la Suisse sont sous le même empire.
On peut apercevoir cette appartenance au Saint Empire aujourd’hui en Suisse. (ex. l’agile sur le
drapeau de Genève, qui est un reste du Saint Empire)
On a parlé de l’autorité/tradition juridique du droit romain. La deuxième c’est le droit
germanique. Troisième tradition qui marque la formation de notre droit aujourd’hui,
spécialement le domaine du droit de la famille et du mariage, c’est l’autorité juridique de l’église
catholique à droit canonique
A. L'avènement du christianisme
a) Le message du Christ
• On est en l’an 0 à il vit plus ou moins 33 ans
• Mot Christ veut dire consacré – dédié
• Il laisse à ses compagnons la mission de transmettre son message à toute l’humanité à
transcrit dans les quatres évangiles : Luc, Marc, Jean et Mathieu
b) Le christianisme est une religion de salut
• Message du christ assure aux hommes une vie après la mort
• Le rôle de l’église (=assemblée de tous les chrétiens) c’est de préparer les
hommes à une vie après la mort à principe spirituel
c) La distinction entre spirituel et temporel
• L’Église n’est pas une structure politique à domaine spirituel (schématiquement parlé)
• Temporel : Le monde sur terre
• Spirituel : Le monde de salut, monde de l’église
d) Le principe de charité
• Principe fondamental à Principe de l’amour de l’individu pour son prochain
• Grand principe catholique
• Si on est charitable on pourra accéder à la vie éternelle
e) Le principe d'égalité
• Égalité de l’amour de dieu envers toutes ses créatures
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• Nous sommes tous fils/filles de dieu et nous sommes tous égales
• Le créateur est le père de tous les êtres humains à tous enfants qui sont
promis à une vie éternelle
f) La vocation universaliste du christianisme
• L’église a pour vocation de s’appliquer au monde entier
• Catholique vient du grec que veut dire « universaliste »
En bleu on voit des conquêtes en Italie qui ont été donné à l’église par Pepan lebref. Sur ces
états l’église avait un pouvoir temporel et spirituel. à L’église raine.
Les état de l’église durent jusqu’à la fin du 19ième siècle à ca 1870 et on redonne en 1929 le
Vatican à l’église.
Souvenir de cette époque ; au 20ième siècle le pape est souverain au Vatican et quelques
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résidences que sont situé en Italie.
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Récapitulation : La religion chrétienne se développe dans tout l’empire romain. Cette
religion est d’abord persécutée, ensuite tolérée et après elle devient la religion d’état.
L’église peut rayonner et s’étendre et s’affirmer. Elle exerce une influence sur l’empire. Par
la conversion de Clauvis elle étendre son pouvoir au delà de l’empire romain (qui n’existait
plus dans cette époque de Clauvis) à au territoire germanique. L’église (son pouvoir) a
une situation exceptionnelle, elle assure un rôle socio-politique sur l’Europe occidental et
c’est la seule à avoir une vocation universelle.
Elle exerce aussi ce rôle morale et spirituel. L’église a une influence majeure vu que c’est
au sein de celle qu’on développe et garde les progrès intellectuels. Les membres du clergé
détiennent le pouvoir. Ils exercent leur pouvoir sans problème pendant ce premier
millénaire.
Excursus : C’est exactement cette église qui plaide l’égalité et l’amour entre les humains que au
début du deuxième millénaire autorise la torture comme moyen d’obtenir des aveux.
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• Le code s’applique aux romains et aux wisigoths.
• Ce texte est un leges barborum. Il y a toujours une influence de la religion
dans ces textes.
• Il reste en vigueur pendant 30 ans et sert d’inspiration au texte législatif
suivant.
3. Le Bréviaire d'Alaric (506)
• Legs romana barbarorum = une loi germanique constitué que par des
lois romaines (bonne partie du code théodosien, novelles, grégorien et
hérmonegiens et quelques extraits des juristes romains.
• Demandé par Alaric le roi des Wisigoths à l’époque
• Le but de ce bréviaire était de clarifier et remplacer les textes romains qui
valaient toujours. À partir de l’entrée en vigueur de ce bréviaire aucun
autre texte ne pouvait être évoqué.
• Le bréviaire d’Alaric ne suit pas une organisation logique.
• Le but de ce travail était de plaire à la population romaine. Alaric
cherche à renforcer son lien avec la population romaine. à une œuvre
publique.
• Alaric meure un an après qui est battu par Clauvis
• Clauvis déclare le bréviaire d’Alaric toujours valable et applicable pour
toute la gaule. Les francs reprennent alors ce bréviaire.
• C’est-à-dire que ce recueil des lois romains valide pour le royaume des
Wisigoths est aussi applicable pour les Francs en toute la gaule. Jusqu’à
la fin du premier millénaire. Evidemment il y a des
adaptations/evolutions dans les textes.
• Cette adaptation simplifie le bréviaire d’Alaric. Il y a aussi des coutumes
des francs qui sont repris dans le bréviaire.
4. La lex romana Curiensis (VIIIe s.)
• Leges romanai barbarorum
• C’est une adaptation du bréviaire d’Alaric. que s’applique en « Suisse ».
• Important pour souligner la pertinence du droit romain ou d’une
adaptation de cela dans le territoire qui aujourd’hui forme la Suisse.
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1. La loi Gombette (~502)
Cette première vague est très importante parce qu’ils sont perméables au droit romain. Cela
permet au droit romain de survivre d’une certaine manière dans le sud de l’Europe. Ce droit
romain est de plus en plus contaminé par des coutumes locales propres à chaque région. Au
moment où on commence à perdre ses écrits, le droit oral va réapparaitre et reprendre son
importance vers la fin du premier millénaire. C’est restes du droit romain vont donc être repris
par des coutumes oraux.
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• Cet édit dure jusqu’à la conquête des francs. La législation lombarde sera
quand même toujours consulté au nord de l’Italie jusqu’au dixième
siècle.
• Ce qu’on ne sait pas c’est à qui cet édit de Liutprand s’appliquait. S’il
s’appliquait à l’ensemble de la population présente ou seulement au
peuple lombarde. On présume que ce que concerne l’ordre publique
s’appliquait à tous (droit public). Pour le droit privé cela n’est pas clair.
e) Les compilations alamanes
• Les Alamans vont occuper une partie de la Suisse à ce que devient la suisse
germanophone
1. La loi des Alamans (~727-730)
• La loi des Alamans nous est parvenu sur deux versions ;
o 1ière c’est ; Pactus Alamanerum (la plus ancienne) du 7ième siècle
o 2ième c’est ; Legs Alamanerum qui vient du roi Landfried cette
version date du 8ième siècle
• La loi des Alamans a beaucoup de similitude avec la loi des francs. De
nouveau on a le système de la composition financière, l’interdiction des
guerres privées.
• Les individus sont repartis en trois partis ; libres, semi-libres et non-libres
• Il n’y a pas des documents concrets qui soulignent la relation entre les
Alamans et les francs. On sait que les Alamans était subordonnés aux Francs.
On se demande si ce n’était pas les francs qui ont ordonné la mise par écrit
des lois alamanes. On voit qu’il y a une certaine conformité entre le droit des
francs et les lois alamanes. En plus il y a une conformité avec l’église dans le
droit alaman et cela indique qu’il y a une influence des francs concrète sur le
droit alamans vu que les francs sont reconvertis au christianisme.
f) Les capitulaires francs
• Les capitulaires sont les lois crées par le roi. Cela suit à chaque dynastie.
L’efficacité des règles que le roi impose dépend de son pouvoir. Dans le cas
des francs leurs rois avaient largement du pouvoir.
1. Les capitulaires mérovingiens (première Dynastie des francs à Clauvis)
• Le roi édicte des ordres selon la terminologie romaine. à rédigé en latin.
Ces textes prennent le nom de capitulaire parce qu’ils sont repartis en
chapitres,
• Des règles obligatoires énoncé par le roi. Ces règles sont discuté d’abord
avec l’assemblé.
• Les soucis principaux de ce texte c’est de répondre aux questions de l’ordre
du royaume.
• L’influence de l’église sur les capitulaires francs. Surtout sur les aspects du
droit privé (mariage, droit de succession etc)
• Vue que ces droits francs sont rares de trouver, on en a très peu des textes,
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sources (10 textes connus) – on ne sait pas jusqu’à quel point ils étaient
appliqué. Les territoriale franc change a plusieurs reprises (division) à droit
territorial ne profite pas
Différence entre les capitulaires et le reste des lois barbares c’est que les lois barbares
n’apportent pas de nouveauté en principe. (Il y a toujours des exceptions)
Par contre avec les capitulaires c’est le roi qui ordonne la mise par écrite, on consulte les anciens
qui connaissent bien la coutume et on l’a met par écrit afin de la connaître mieux. à On constate
un droit qui était antérieur.. (époque des coutumiers.)
Ces anciens qui connaissaient bien la coutume, on les appelle les diseurs de droit.
Quand le pouvoir devient plus fort on peut édicter des nouvelles lois, et des lois de portée
générale et des nouvelles décisions des rois.
En cas général de conflits entre les lois qui étaient appliqué au même temps, il y a une hiérarchie
des lois. En cas des conflits entre le droit romain et germanique, c’est le droit romain qui est
subordonné. Entre peuple germanique ou de habitants qui viennent d’une autre patrie le juge
demande sous quel droit les parties vivent (droit personnel)
C’est à dire que avec ce système on a mis en place de règles qui ressemble à nos règles du droit
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international privé d’aujourd’hui. à Droit applicable et fort. On a crée ce système car dans le
cas de conflits entre peuples germaniques il n’y a pas une partie soumise à l’autre. Finalement ils
doivent trouver des solutions pour l’application du droit.
Ex. : En droit de succession on applique le droit de la personne qui est décédé. En cas de rupture
de contrat on va appliquer le droit du débiteur. En matière pénal au début on prenait la loi de
l’accusé et cela change avec le temps on utilise le droit de la victime.
En principe toutes les personnes doivent être jugé selon le droit de ses ancêtres. à L’application
de la loi du père. Tous les enfants naissent avec la loi de son père sauf si c’est un enfant légitime
dans ce cas il appliquera la loi de sa mère.
Dans de textes burgondes on voit que entre romains, ils doivent être jugé selon du droit romain.
On retrouve le même droit dans un capitulaire des francs 768, celui qui vient d’une autre région
vivra avec le droit de sa patrie.
Au fil du siècle ça sera de plus en plus difficile de connaître sa loi, parce que il devient difficile
de savoir de quel peuple on vient. Les peuples se mélangeaient et le critère des ancêtres devient
plus catégorique que avant. En conséquence le droit de personnalité va disparaître de plus en
plus au profit du droit territorial.
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C. Le Corpus iuris civilis de Justinien (529-534)
Code du 6ième siècle. Un document majeur qui aura un impact gigantesque sur le
deuxième millénaire. Notamment le développement des universités, l’enseignement et le
commentaire du droit.
(On est au 6ième siècle àparti occidental de l’empire romain est déjà tombé. La partie
orientale perdure.)
Dans la partie orientale de l’empire à Constantinople on va élaborer le corpus iuris civilis
de l’empereur Justinien. Le Corpus iuris civllis est composé de 4 parties. Ce code
remplace le code théodosien qui était appliqué dans les deux parts de l’empire. De base le
code de Justinien n’est pas appliqué en l’occident. Mais Justinien reconquérait une partie
de l’occident (certaines régions d’Italie) où ces lois étaient appliquées jusqu’au milieu du
8ième siècle.
D. Le droit canonique
Le droit de la communauté des chrétiennes, le droit de l’église romaine. « Canon » vient
du grec et veut dire la règle, un terme en lequel on comprend toute la législation de
l’église. Les cannons sont de règles employées pour designer les décisions des consils.
Les consils c’est les réunions des évêques et des docteurs en théologie. Ils débattent sur la
question de doctrine, donc sur des questions de la discipline ecclésiastique.
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a) Les sources au premier millénaire :
1. L'Écriture sainte
• L’ancien et le nouveau testament
• C’est appliqué à la vague
• Les autorités ecclésiastiques peuvent prendre des décisions qui ne
respectent pas complètement la norme de l’écriture sainte
2. Les décisions des autorités ecclésiastiques : les canons et les décrétales
• Les canons c’est les décisions des autorités ecclésiastiques qui sont
universelles. Ces décisions sont censées s’appliquer à l’ensemble de la
chrétienté.
• Les décrétales sont les décisions du pape. Ces décisions sont censées
s’appliquer à l’ensemble de la chrétienté. Si on veut le pape est
l’empereur de l’église, il y a donc cette analogie à opérer avec cette
structure romaine. ( = système similaire à celui des lois de l’empereur)
• Le pouvoir de l’église va grandir et les décisions des papes vont prendre
de l’importance et vont augmenter avec le temps.
3. La coutume
• C’est la base du droit primitive. La coutume donne naissance à des règles
régionales/locales. La coutume n’as de vocation universelle, c’est donc
pas rédigé de forme générale.
• La coutume apporte des racines du droit romain avec elle. Vu qu’au
début les chrétiens vivaient à Rome ils ont repris certaines coutumes
romaines dans leurs lois. à l’église utilise les techniques, l’organisation
et les terminologies romaines pour élaborer leur droit.
b) Les Collections canoniques (Collectio Hadriana, 774 ; Decretum de Burchard de
Worms, 1012)
à Tradition romaine
à Tradition germanique
à Tradition canonique
a) La féodalité
• Se développe dès le partage de Verdun 843
• Le partage de Verdun déclenche une série de partages de l’empire et la
féodalité était le régime politique auquel la majorité des territoires étaient
soumis dans l’Europe
• Caractérisation de la féodalité ; il y a une confusion entre être souverain et
être propriétaire. Il y a donc une confusion entre l’idée de la souveraineté et
l’idée du droit d’avoir une propriété.
• La vassalité (une institution que caractérise la féodalité) ; C’est une élément
personnel. Le vassal est un homme libre que s’engage envers son seigneur et
se met à son pouvoir. Il prête serrement solennel devant son seigneur. Le
vassal libre se soumet à ce seigneur. Il s’oblige de lui obéir, être fidèle et lui
donner des conseils. Le seigneur en retour l’assure de la protection et le
promet de l’entretien. L’élément personnel est donc le serrement solennel
devant le seigneur. L’aide promis par le seigneur est souvent de l’aide
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militaire à cheval. Le contrat essentiellement est fait pour qu’on ait de
chevalier.
• Le Fief (une institution que caractérise la féodalité) ; C’est un élément réel
(réel dans le sens de droit réel). Une terre concédé gratuitement par le
seigneur à son vassale on échange de ce serrement qui était fait. On le donne
Un fief.
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DEUXIÈME PARTIE
CHAPITRE 1 - LA COUTUME
A. La formation de la coutume
Ensemble de règles orales. Elle acquiert une force obligatoire grâce à un usage répétitive.
« Une fois n’est pas coutume ». Ce que caractérise la coutume à partir du 9ième siècle c’est
qu’elle va être appliquée territorialement dans les Etats monarchiques. A partir du 12ième
siècle l’écrit réapparait aussi comme une source du droit. Le roi, les pouvoirs puissants et
les villes commencent à légiférer des lois écrites. Malgré les évolutions dans presque tous
les domaines la coutume continue à jouer un rôle important et reste la principale source
de droit privé. On constitue la coutume avec les anciens règles, on rajoute des nouvelles
solutions, on supprime ce que ne marchait pas. Il y a aussi des usages qui règlent les
rapports entre les personnes mais cela est moins fort que la coutume. Le phénomène de la
coutume touche tout l’Europe occidental en différentes intensités..
Si les deux éléments constitutifs ne sont pas remplis nous sommes toujours en face d’une usage
mais pas devant une coutume. La coutume est source directe du droit et l’usage ne l’est pas. La
coutume va perdurer comme source du droit germanique va être codifié au 18ième siècle.
c) Un droit particulariste
• Un droit qui a une absence totale d’unité. Droit d’origine tribale qui proviens
de plusieurs droits germaniques. Il y a donc un droit pour les nobles, un droit
pour les bourgeois etc
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B. Les coutumiers médiévaux (À partir du 13ième siècle)
Les coutumes germaniques qui sont d’essence orale vont survivre au deuxième millénaire
parce que on va les mettre par écrit dans les coutumiers médiévaux. Un coutumier c’est
un ouvrage qui est rédigé à titre privé par un juriste consulte ou qqn qui connaît bien le
droit. Cette rédaction privée relate les coutumes en vigueur dans une région avec le but de
les conserver. Ces sont des œuvres privés et pas des souverains qui ordonne la mise par
écrit de la coutume. Les coutumiers n’ont donc pas le caractère officiel de la loi à
sources indirectes, matérielles du droit.
Le but était de sauvegarder la coutume. Le but était aussi de faciliter l’administration de
la justice vu qu’on pouvait consulter la coutume l’attestation de son existence est plus
simple. Les coutumiers médiévaux apparaissent au 13ième siècle parce que à cette époque
on était en pleine renaissance du droit romain.
Les personnes vont se former en droit dans des universités où le droit est étudié et dès
qu’il rentre chez eux et une coutumes n’est pas suffisante ils vont combler la lacune par
l’application du droit romain. À un moment donné l’existence du droit coutumier est
menacé d’être remplacé par le droit romain et pour l’éviter les coutumiers médiévaux
apparaissent. Une autre raison de mettre par écrit ses droit c’est d’éduquer les juges
locaux.
a) Les coutumiers allemands
1. Le miroir de Saxe (~1220-1230) d'Eike von Repgow (~1180/1190-1232)
• Le deux grands coutumiers allemands
• Le miroir de Saxe était le premier – on l’appelle le miroir de Saxe parce que
ce coutumier reflet la coutume des Saxes. La région entre Berlin, Leipzig et
Hanover. C’est l’œuvre d’un chevalier allemand Eike van Repgow. Le miroir
de Saxe contient deux parties. La première c’est la « Landrecht » c’est le droit
civil de la région et le deuxième c’est le « Lehnrecht » qui est un recueil de
droit féodale, public. Vu qu’on est en Allemagne il y une très faible mémoire
du droit romain. Le miroir de Saxe va s’appliquer jusqu’au 20ième siècle dans
certains endroits. Il reste en vigueur en Prusse jusqu’à la fin du 18ième siècle et
on Saxe jusqu’à la fin du 19ième siècle. Dans cetains régions prêt de Dänemark
il va s’appliquer jusqu’à1900
2. Le miroir de Souabe (~1275)
• Sud d’Allemagne à Suisse du Nord
• Il est presque la même chose que le miroir de Saxe à appliqué sur la
Suisse alémanique
b) Les coutumiers français
1. Le très ancien coutumier de Normandie (~1200) début du 13ième siècle
• Les plus anciens coutumiers de la France. Ils sont rédigés en latin.
• C’est le coutumier pionner
• Ecrit en latin
2. Les coutumes de Beauvaisis (1279-1283) de Philippe de Beaumanoir (1246-
1296)
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• Le coutumier plus célèbre et plus important
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a) La coutume est certaine
• Les anciens coutumes ne offre pas de certitude judique cela donne des
indices mais cela c’est pas 100% fiable. Les autorités veulent rendre la
recherche de la coutume simple et certaine.
b) La coutume est stable
• Elle ne peut plus varié parce qu’elle est écrit inofficiellement. Le max
qu’arrive sont des mises à jour très rares.
• Côté négative : La coutume reste, les mises à jour sont presque
inexistantes. C’est-à-dire que la société évolue mais les lois restent les
mêmes. On a donc la problématique du décalage des lois et la société.
c) Les coutumes homologuées acquièrent les caractères essentiels de la loi
• Stabilité, certitude et permanence.
• Dans un premier temps il n’y a pas encore la généralité de la loi vu qu’elles
sont régionales.
d) De nombreuses coutumes rédigées sont de véritables codes.
• Cette mise par écrite a comme conséquence le début du mouvement des
codes comment on les a aujourd’hui.
• On a des recueille systématique ; C’est à dire par matière et c’est à dire
qu’on sait où trouver la solution. Certaines entre eux deviennent donc des
véritables codes.
e) La rédaction officielle favorise l'unification du droit coutumier
• Certaines coutumes locales meurent. On réduit donc l’importance des petites
coutumes locales.
• Une fois que ces coutumiers était mis par écrit les régions étaient lié par ce
qu’il disait même si c’était pas la coutume de la région avantà processus
progressive d’unifications de droit.
f) L'influence du droit romain
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g) Les coutumes rédigées font l'objet d'études doctrinales
• On commence à l’étudier et analyser les costumiers. On fait même des
commentaires la dessus. Qqch qu’on ne faisait pas avant que la coutume soit
mise par écrit officiellement.
• Exemple : L’édit de Saint Germain de 1679 de Louis 14. On décide avec cet
édit de faire le droit coutumier être enseigné dans les universités au 17ième
siècle en France. Le droit coutumier (germanique) devient un droit
savon.
e
a) Les Glossateurs et l'école de Bologne (XII-XIII siècles)
Les premiers qui travaillent avec le digeste. Avant la redécouverte du Digeste on
Occident la connaissance du corps Iuris civilis était très limitée. Le code de
théodosien s’appliquait dans les deux pars de l’empire mais à l’époque de Iuris civilis
l’empire n’existait plus. En Occident on ne connaissait pas cela. Leur mission
principale était la reconstitution du corps Iuris civiles de Justinien et ensuite la
commenter. La méthode des glossateurs c’est l’explication du texte. Il lit et s’arrête à
chaque mot difficile il propose d’expliquer un mot difficile à cela s’appelle une
« Glose ». Les Gloses étaient écrite par fois dans les marges du texte ou entre les
lignes par les Glossateurs. Ils signaient leur Glose, Iurius signait par exemple avec
VV. On écrivait dans le texte parce que les textes étaient extrêmement chers. Une
copie du texte coutait le prix d’une maison à l’époque. Un autre apport important
c’est le « sommes » ces sont des œuvres des glossateurs en expliquant l’iuris civilis
(résumés) et en ajoutant leurs notes. Le domaine du droit dévient, donc, plus organisé
et systématique (pas encore comme notre système abusé d’ouf).
1. Irnerius (†1130)
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• La figure du mouvement des glossateurs. Irnerius n’était pas sont vrai
nom mais il a changé son nom pour être pris au sérieux. Il est un savon,
travaille en latin du coup il latinise son nome. Il est juge à Bologne. Il se
met à lire les textes de Justinien devant ses élèves. Cela va connaître
d’appréciation et Bologne va devenir le capital européenne du droit
(auj.). Il enseigne jusqu’à sa mort. À sa mort il laisse 4 disciplines qu’il à
former à l’expertise de la matière de l’enseignement du droit romain :
2. Les quatre docteurs : Bulgarus (†1168), Martinus (†1166), Hugo (†1171) et
Jacobus (†1178)
3. Accurse (†1260)
• Avec le temps il devient de plus en plus difficile de comprendre les
gloses que sont de plus en plus ajouté. Accurse, un des derniers
glossateurs, organise les gloses. Il les classe et il supprime les
contradictions des gloses. Remettre ordre dans les gloses était un travail
absolument incroyable parce que il y avait plus de 100k gloses à mettre
en ordre.
• « La grande glose d’Accurse » va acquérir un succès proche du corpus
iuris civilis. Et va être préféramment consulté vu que c’était plus simple à
comprendre et plus claire et mieux organisé.
Résumé : Les Glossateurs ont enseigné l’art de résoudre les conflits humains sans passer par des
anciens coutumes que sont parfois irraisonnables, vu qu’il contredise la raison. Ils résoulent les
conflits par un raisonnement sur le droit. On va alors examiner un cas et en discuter
profondément et on va essayer des solutions logiques. Pour la première fois on essaie de
résoudre des problèmes se basant sur la logique et pas sur une coutume ou la volonté arbitraire
d’une autorité. Pour cette faculté de trouver des solutions nouvelles et adaptés aux cas devant
eux se basant sur la raison, on considère les Glossateurs comme les pères de la jurisprudence.
Les Glossateurs connaissent aussi des limites. Le problème c’est qu’ils sont très attachés à un
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texte qui date du 6ième siècle et nous sommes au 12ième. Le raisonnement est donc théorique pas
vraiment dans la vraie vie. Ils ne s’intéressent pas au droit locaux et à la coutume.
e
b) Les Consiliateurs (ou Postglossateurs, ou Commentateurs) (XIV-XV siècles)
• Egalement à Bologne. Le mot conciliateur vient du mot Concilium
qui est une consultation. Ils donnent de consultations, ce sont alors
eux qui donnent des avis de droit. Ces sont des professeurs au 14ième
et 15ième siècle. C’est eux qui auront fait le droit romain pénétré dans
la pratique. Là on veut apporter à la société le droit romain. Pour le
conciliateur il n’y a pas toutes les réponses dans le corpus, ils ne se
contentent pas à commenter le corpus et ils ne la voient pas comme la
seule source de droit. Ils s’intéressent au droit locaux et à la coutume.
Leur but c’est de rendre service à la société de manière utile pas
seulement académique. Ils adaptent ce qu’ils ont appris avec le droit
romain à la coutume. Pour eux on applique plutôt la coutume et
seulement le droit romain sil n’y a pas de solutions du droit romain.
Le problème c’est que le droit locale a énormément de lacune au fil
du temps et ces lacunes sont remplis par le droit romain importants.
Ils ne sont donc pas vraiment d’accord avec l’aspect sacré du droit
romain mais il sont très attachés aux commentaires (gloses) fait par
les glossateurs de l’époque. Pour eux ces commentaires deviennent
des sources directes vu que cela vient du droit romain. C’est donc
comme cela qu’on arrive au statut de comentaire de commentaire
parce qu’ils commencent à comenter ce que pour eux étaient une
source considéré directe. Les personnages importants dans ce
mouvement sont :
1. Bartole (1313-1357)
• Professeur à la première moitie du 14ième siècle à Pise et à
Pérouse. Il est un auteur des nombreux traités. Il écrit bcp des
commentaires et il a utilisé le droit romain pour favoriser l’étude
de son temps. Il voulait que le droit romain répond au droit de
son temps. Il veut s’en servir. Il fait descendre le lois « sacrés »
et les utilises
2. Balde (1327-1400)
44
44
e
c) L'humanisme juridique (XVI-XVII siècles)
Troisième étape de la renaissance du droit romain. Cela se développe plutôt en France à
Bourges. La manière de dit le droit à l’italienne c’est un peu en crise vu que les élèves des
unis se contentent de répéter ce qu’ils ont appris. Ils ne créent pas de solutions nouvelles.
Ils ne créent donc plus. Il y a une sorte de décadence à l’enseignement du droit romain à
l’italienne. Ce mouvement de l’humanisme juridique est donc une réponse contre la
décadence. Ils veulent revenir au début. Ils veulent revenir aux vraies sources du droit
romain (le vrai siècle) pas les commentaires des commentaires. Une fois qu’on a
supprimé les sources qui venaient de la manière italienne de voir le droit ils pensaient
qu’on pourrait revenir sur les bases et voir le droit d’une manière plus scientifique. Ils ont
posé les règles que la vérité en droit vient des témoignages pas de l’autorité des docteurs.
Il faut replacer les textes dans leur sens historique. On veut la portée originale des textes
à l’esprit/la philosophie du droit. Il va falloir apporter une systématique cohérente. Cela
donne le « Mos galicus iuris decendi » la méthode française de dire le droit.
1. André Alciat (1492-1550)
• Professeur qui enseignera le premier à Bourges la methode selon galicus iuris
decendi
2. Guillaume Budé (1467-1540)
• Philologue qui fait l’étude de langage sur la base des textes. Il fonde le
collège de France où on enseigne les connaissances humaines. Il est le
premier à faire appelle à l’histoire politique et l’histoire littéraire pour
expliquer le droit romain.
3. Le courant critique : Jacques Cujas (1522-1590)
• Cujas a fait pour les travaux qu’il a fait sur l’œuvre de Papillan. Il fait ces
commentaires avec un esprit critique qui amène à un renouvellement au droit
romain. Il y a une recherche des textes premiers et du coup ils écrivent deux
nouvelles éditions du corps et autres textes. Ces sont des historians de droit
qui découvre des sources différents du droit pour en faire des études. Ils
découvrent des leges barboriums. Ces leges barbarorum mettent un doute sur
la souveraineté du droit romain. On découvre des autres textes et on les
accorde aussi de la valeur. La valeur incontestable du droit romain est
remplacée par la reconnaissance qu’il y avait des autres systèmes juridiques
comme le droit coutumier des germains.
4. Le courant systématique : Hugues Doneau Ou Donelius (1527-1591)
• Doneau est à la tête du courant systématique de l’humanisme juridique. Il
veut remettre de l’ordre dans le droit, dans un sens systématique et cohérant.
Il veut reconstituer le droit romain comme un ensemble systématique et
synthétique. Il va être auteur d’une œuvre en 28 volumes du droit romain.
Les apports de cette étape historique que rompe la manière italienne de dire le droit et est remplacé
par la manière française de dire le droit :
1,) L’émancipation de la science juridique par rapport au corpus iuris civilis. On reconnait l’existence
et la valeur des autres systèmes juridiques.
2.) Le courant de l’humanisme juridique prépare l’Europe à l’étude des droits germaniques (droits
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45
coutumiers). Grace à ce mouvement le droit germanique va donc au fil du temps devenir un droit
savant.
3.) Remise du droit à son vrai contexte en reconnaissant la valeur des autres systèmes juridiques et
déclencheur de l’étude des droits coutumiers. Une mise en avant de l’étude de l’histoire du droit était
aussi un apport.
Le corpus iuris civilis était donc étudier et commenter. Les commentaires étaient eux en revanche
commenté aussi. Cela forme un nouveau droit romain qu’on appelle droit romain médiéval. Dans
toute l’Europe cette version du droit romain devient la base commune de l’enseignement juridique
universitaire. Le droit savant médiéval c’est en grande partie le droit romain mais aussi le droit
canonique. L’impacte de l’étude du droit romain est différent en dépendant d’où on se trouve
géographiquement à l’évolution du droit romain est donc différente en fonction des pays. Pour
l’occident du bas moyen âge (14ième siècle) le droit romain est un droit nouveau particulièrement
pour les régions du nord. Même dans le sud il y eu une domination germaine juridique pendant un
temps (l’empire carolingien) qui ont fait disparaître progressivement le droit romain. La réception
du droit romain c’est le processus que dure du 13ième au 17ième siècle et par laquelle la pensé
juridique romaine découvert (commenté, interprété et l’empereur du Saint Empire que sont ajouté
aux novelles à droit romain métamorphosé) et le corpus iuris civilis.sont devenus des parties
intégrantes du droit européen. Il faut se rappeler de la différence entre le nord (avec ses droits
coutumiers/germaniques, oraux) et le sud (avec ses droit écrits/romains). Il y a donc une
empreinte du droit romain plus marqué au sud de l’Europe que au nord. La reception du droit
romain était donc dans ce pays du sud plus simple.
a) En Italie
• La réception du droit romain se passe trop tôt (Glossateurs etc). L’Italie fait partie
du Saint Empire. Le droit romain redécouvert en Italie sera considéré comme du
droit supplétif à droit que sert à combler les lacunes de la coutume ou les lacunes
des statuts urbains. Il y a un droit coutumier qu’est inspiré par le droit romain, la
transaction à ce nouveau droit est donc naturelle et assuré. On reconnaît la
supériorité du droit écrit vu que cela résout certaines problématiques.
b) En France
En France la réception était plus compliquée vu que la région est coupée en deux.
1. Pays de droit écrit (sud)
• Ces peuples étaient sensibles au droit romain. Le code théodosien a été relayé
il a pu continuer sous une forme résiduelle. Le droit romain continuait a
exister et donc au fil des siècles. la coutume se développe sur des restes du
droit romain. C’était du droit coutumier mais du droit écrit.
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c) Dans l'Empire germanique
• Dans la partie du Saint empire à Le droit romain était très différent de ce
que les habitants avaient l’habitude auparavant. C’est presque incompatible.
Il va falloir attendre jusqu’au pouvoir de l’empereur s’affirme dans ces états
allemands pour que le droit romain soit intégré.
• A partir du 15ième siècle c’est quand le droit romain va être vraiment intégré
parce qu’il y aura une augmentation des universités qui enseignent le droit
romain il y aura donc une acceptation progressive du droit romain. Le droit
romain va commencer à être accepté comme du droit supplétif. C’est à dire
c’est le droit qu’on applique si on a pas une autre solution (comble les
lacunes) et du coup on l’applique ;
• Il y a une ordonnance que date de la fin du 15ième siècle que soutien ce
principe de l’application du droit romain « L’ordonnance impériale de Vons »
de la cour suprême de l’époque (chambre impériale). On doit donc juger
selon le droit commun de l’empire à défaut de disposition contraire dans les
ordonnances ou dans les coutumes. Le droit commun c’est le droit romain et
le droit canon. (il y a donc une reconnaissance du droit romain comme droit
supplétif dans l’empire germanique) Ce droit romain est donc une loi écrite
« Lex scripta ». Le droit romain aura donc une influence en Allemagne à
l’empire germanique
• L’influence du droit romain sur l’Allemagne perdurera jusqu’au 20ième siècle.
Jusqu’au moment de la réception du code civil allemand en 1900.
d) Dans la Confédération suisse
• En Suisse le droit romain était connu par les personnes qui ont étudié à
l’université. Le droit romain en Suisse n’est même pas un droit supplétif. C’est un
droit subsidiaire – c’est à dire qu’on s’inspire du droit romain mais on n’est pas
obligé de l’appliquer à défaut de la coutume. C’est avec la jurisprudence qu’en
certains cas on applique le droit romain par inspiration que le droit romain va se
pénétrer dans la Confédération. Le droit romain forme, donc, un complément du
droit Suisse.
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Résumé :
Le droit romain surtout le corpus iuris civilis est redécouvert lors de la reforme grégorienne et ensuite
retravaillé du 13ième au 17ième siècle. Le droit romain va ensuite faire l’objet d’études doctrinales
intensives. Cela commence à Bologne en 12 et 13ième siècle, qui va devenir le centre européen de
droit romain. Cela commence avec les glossateurs à les conciliateurs à l’humanisme juridique (la
manière française de dire le droit romain). Les juristes étudiant donc le droit romain et rentrent
ensuite chez eux et c’est le droit romain qu’ils connaissaient. C’est plus que le corpus qu’on applique
le droit romain est renaissé en forme du droit neo-romain (le corpus, les commentaires, les
commentaires des commentaires, les ordonnances de les empereurs.). Finalement le droit romain est
accepté différemment selon la région. Soit comme droit supplétif soit comme droit subsidiaire. La
réception du droit romain dépend des critères géographiques. En Italie le droit romain est supplétif à
réception presque naturelle. En France il y a la séparation nord et sud.
Donc, au Nord le droit coutumier est étranger au droit romain et au Sud le droit coutumier est très
proche du droit romain que va être appliqué par la suite. Au Nord il y a une certaine méfiance du
droit romain, on l’a étudié mais le peuple se méfie, vu qu’ils sont contents avec leur droit coutumier
et on ne voit pas pourquoi introduire un droit différent sous le prétexte qu’on l’enseigne dans des
universités. à le droit romain était donc subsidiaire (source d’inspiration mais pas application
impérative) au sud et au nord c’était supplétif. L’empire germanique avait aussi ses coutumes qui
étaient complètement différente donc au début c’est une application subsidiaire et après l’accord
nommé le droit romain dévient du droit supplétif au sens de l’empire germanique jusuq’à l’apparance
du code civil. Pour la Suisse le droit romain était aussi du droit subsidiaire.
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b) Certains domaines du droit privé ont été régis exclusivement par le droit canonique
• Domaines : Le mariage
• Le mariage était toujours réglé exclusivement par l’église, même pendant les temps
modernes.
• Les domaines dont l’église est responsable à tribunaux ecclésiastiques qui sont
compétent. Depuis le deuxième millénaire tous les litiges concernant le mariage
allaient devant des tribunaux ecclésiastiques. Jusqu’au 16ième siècle.
• Exemple de la Suisse : En Suisse on a des cantons catholiques et des cantons
protestants. A l’époque on accordait la compétence des domaines du droit privé régis
par l’église (le mariage) à l’église à Jusqu’au 19ième siècle (1874) à même après la
première constitution. Il a fallu une loi fédérale pour changer cela.
Les cantons sont : Lucerne, St. Gall, Bale et Nidwald. C’était des régions où on
appliquait purement du droit canonique.
Le droit canonique est à l’origine des nombreuses dispositions du droit civil (dans le
code civil) moderne Suisse.
c) Le rôle des principautés ecclésiastiques en Suisse sous l'ancien régime
• L’ancien régime est l’ancienne confédération qui va du 13ième siècle à 1798.
L’ancienne confédération est composé des cantons qui sont souverains, auxquels
on peut pas forcés à faire quoi que ce soit. Ils avaient des pactes entre eux mais
cela pouvait être comparé comme aujourd’hui des pactes internationaux. La
confédération de cette époque avait 13 cantons. Il y a des territoires qui sont sujet
à ses cantons souverains notamment Vaud qu’est sujet de Berne. Les territoires
Sujets ne sont pas souverains. Il y a sujets de plusieurs cantons à bagages
commun. Il y a aussi des alliés et des associés à cote de cela à des états que sont
souverains qu’entretiennent des relations avec les cantons de l’ancien régime.
Parmi ses alliés il y a deux principautés qui sont ecclésiastiques. On y avait des
régimes monarchiques ecclésiastiques à Bale et St. Gallen qui sont des alliés. Il y
avait le prince évêque de Bale et le prince évêque de St. Gallen. Avant la reforme
Genève était une principauté ecclésiastique à Le reste de cette monarchie de
l’évêque. est présente dans le drapeau de Genève c’est la clé.
• Au deuxième millénaire les rôles de l’église sont rester les mêmes que du premier
millénaire. (institution etc)
• Le but était de réformer l’église et de retrouver les sources du droit canonique et pas
de favoriser l’étude du droit romain.
• La réforme grégorienne était un grand mouvement de reforme de l’église. Elle
commence au milieu du 11ième siècle jusqu’au début 12ième siècle. C’est le pape
Grégoire 7 qui s’illustre dans cette reforme.
• Au début du deuxième millénaire il y a une période de crise grave de l’église. Avec la
féodalité le territoire se morcelle. La société ecclésiastique se divise aussi dans ce
moment là. Il y a des religieux (des abets, des évêques) qui vont prendre des titres des
seigneurs à qui vont prendre pouvoir temporel alors que l’église est censé d’avoir un
pouvoir spirituel. Ces religieux commencent donc à ce comporter comme des
seigneurs/laïcs. Vu que l’église est en crise il y a des familles du Saint Empire qui ont
du pouvoir qui se mêlent dans des affaires du pape. à influence des ces familles sur la
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papauté. Chose que la papauté n’aime pas du tout. Les seigneurs se comportent
comme des laïcs et prennent des titres monarchiques – il y aussi des seigneurs qui
prennent des titres religieux. Il y a donc une sorte de confusion que se passe à cette
époque. Deux problèmes :
• Le Nicolaïsme : Des ecclésiastiques que se marient. à du coup on a le problème de
succession de poste ce que n’est pas prévu par l’église.
• Le Simonisme ; cela signifie le trafique des offices. C’est la vente des pouvoirs
spirituels de l’église contre de l’argent.. On vendait le pouvoir de faire des miracles
etc
Vu que cela n’allait pas avec le droit canonique on a cherché une reforme. à Reforme
grégorienne. Il veut revenir aux règles fondamentales et se détacher de ces familles qui
se mêlent aux affaires de l’église.
• La reforme grégorienne s’est fait en 3 mesures :
1. La reforme de l’élection pontificale (personne étranger à l’église ne se mêle pas dans
le affaires de l’église à élection du pape. C’est les cardinaux (les cardinaux forment
le sacré collège) qui choisissaient le pape et pas des empereurs.)
2. Interdiction du Nicolaïsme et du Simonisme
3. L’affirmation de la primauté pontificale : Cela veut dire qu’il y a la primauté du pape
sur les empereurs pour les questions de l’église. On veut restaurer l’indépendance
administrative de l’église à l’empereur n’as pas de pouvoir sur le pape
• On veut restaurer l’ordre de l’église et de renforcer l’autorité du pape. On renforce le
droit de l’église pour mieux organiser l’église et atteindre ces buts. On veut rendre
l’église plus morale et plus conforme avec le message de Christ. On cherche alors les
sources primaires/textes fondateurs de l’église. Concrètement cela veut dire que au
11ième siècle on cherche à mettre de l’ordre sur 10 siècles de législation de l’église.
Cela devient compliqué vu que c’est une grande masse de documents à traiter et il se
cache aussi des documents imprécis, incomplets et faux entre eux. Les faux existent
parce que dans de situations où cela arrangeait l’église ils mêmes créaient des faux
documents pour justifier des compétences qu’en vrai ils n’avaient pas
• Les disciples du pape grégoriens font des recherches dans des monastères,
bibliothèques de tout l’Italie pour justifier cela. Une fois qu’on les a trouvé on
supprime les faux. Avec cette reforme grégorienne il y a des collections de droit
canonique qui vont apparaître. à recueil du droit canonique où on trouve des textes
sûrs dont on a vérifié l’authenticité qui sont vérifié par le pape.
• À partir du 12ième siècle la science du droit canonique prend naissance. Le père de
cette science canonique est Gratien.
• Cette reforme est le moment transitoire de l’église du premier millénaire au
deuxième. Elle amène l’église à une période d’apogée à C en plan du cours
50
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a) Le Décret de Gratien (1140) à Père de la science canonique
• On sait qu’il appartient au 12ième siècle à l’ordre religieux de camaldule à
Bologne. Il est contemporain des Glossateurs au même lieu. Gratien va
entreprendre une compilation du droit de l’église « Décret de Gratien ».
• Dans le décret de Gratien on trouve l’essentielle du droit de l’église. Cela
représente une œuvre gigantesque (3500 fragments de textes). (Décret en droit
canonique c’est une compilation). Dans ce texte il y a les vrais (trié) sources du
droit canonique : les écritures saintes, les canons (les décisions des consils) et les
décrétales (décisions des papes). Il a fait un classement par matière ce qu’est plus
simple à trouver que par un classement par chronologique. Gratien veut
harmoniser les textes et supprimer les textes contradictoires. à Il fait concorder
les textes. Le Décret de Gratien a donc aussi un autre nom : « La concordance des
canons discordants » . Ce décret de Gratien est une œuvre privé et cela est donc
une source indirecte du droit. Cependant ce décret va obtenir une grande
popularité à Il éclipse même tout ce qu’il y a d’autre. Le Décret de Gratien
devient source principale.
• Gratien a donc crée un œuvre qui représente 10 siècles de droit canonique.
Gratien est à l’origine de l’apport de la science du droit canonique. Et avec cela
une distinction importante est faite par Gratien à la différence entre la science du
droit et la théologie. Une différence qui jusqu’à cette époque était très confuse.
• La théologie est : la science de la religion. Une science qu’expose la valeur de
l’écriture sainte. La science des choses divines etc. à Etude religieux
• La science du droit (canon) est : C’est un ensemble de normes dans l’église qui va
régler la constitution de l’église à le statut de membres et des biens au sein de
l’église. La gestion de la vie de la société. à Etude juridique
• Les papes vont continuer à faire des normes à de prendre des décisions. Cela
veut dire que le droit continue à se développer et de s’enrichir. On va faire une
nouvelle compilation plus tard pour mettre à jour le nouveau droit.
b) Le Liber Extra (1234)
• Le pape Grégoire 9 va ordonner la conception d’une nouvelle collection de droit.
Cette fois-ci cela est ordonner par le pape et va donc devenir une source directe du
droit. Le Liber Extra est aussi appelé « Le Décrétale de Gregorie 9, Extra
Decretum Vagandes. Extra veut dire ce qu’est en dehors du décret de Gratien. à
on l’ajoute/ on le mets à jour.
• Il y a des collections qui vont suivre au fil du temps afin de mettre à jour les
législations parce qu’on n’arrête pas de légiférer.
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la renaissance artistique et scientifique du 15ième siècle – 16ième siècle. A cette époque on veut
imiter ce qu’on faisait à l’antiquité.
Il y a donc une forme de décadence des autorités des églises qui s’installe progressivement au
14ième siècle. Au 16ième siècle on a la reforme des protestants et avec cela une division des
chrétiens de l’Europe occidentale. Avec cette reforme le pouvoir universelle de l’église de
s’appliquer à tous est fortement réduite de l’église.
C’est pas parce que c’est une phase de déclin qu’il n’y a pas des textes importantes que ne
sont pas adoptés. On a encore des papes qui légifère et des lois que s’ajoutent. Les textes
importants :
a) Le Corpus Juris Canonici (1582) – 16ième siècle
• Pape Grégoire 13 qui demande ce décret. à Version officielle des collections
canoniques depuis le décret de Gratien et cela inclut le décret de Gratien. Vu que
le décret de Gratien est devenu une source directe du droit avec le Liber Extra à
Le Corpus Juris Canonici est aussi une source directe de droit.
• Parmi le décret de Gratien il y avait aussi autres sources qui sont entré dans le
Corpus Juris Canonici. Une comission s’a occupé de la harmonisation de ces
textes.
• Le nom « Corpus Juris Canonici » est une imitation voulu du « Corpus iuris
civils » de Justinien
• Ce Corpus reste en vigueur de la fin du 16ième siècle et il reste en vigueur jusqu’au
début du 20ième siècle. C’est le Corpus officiel du droit romain. A partir du 20ième
siècle il va être suivi par :
b) Le Codex Juris Canonici (1917/1983)
• Ce Codex était introduit pour englober les nouvelles décisions prises par les papes
à But de mettre la législation à jour comme d’habitude.
• Ce Codex se présente comme un code de notre époque. C’est un code au sens
moderne du terme. Il sera révisé en 1983 et ce texte est toujours en vigueur pour
ce que concerne l’église.
Les traits caractéristiques du droit canonique : un droit savant (ce qu’on entend par un droit savant
c’est un droit qu’est écrit et étudié), un droit écrit et un droit universelle (vocation de s’appliquer à
tous). La tradition du droit canonique a eu un rôle important sur l’évolution de nos codes en Europe.
La Législation européenne civil a reçu en nombreux domaine l’influence du droit de l’église.
Particulièrement le droit de la famille, droit de l’affiliation et droit de la succession et droit du
mariage.
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TROISIÈME PARTIE
INTRODUCTION
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1. L'Acte fédéral de 1803
• Ce acte fédéral fait partie de l’acte de médiation qui était imposé par
Napoléon Bonaparte à la fin de la république helvétique. Et dans ce
document de trois parties un d’entre eux c’est l’acte fédéral.
• Cet acte fédéral c’est justement un acte que prévoit des compétences
centrales pour la Confédération.
• Avec la chute de Napoléon Bonaparte les Suisses veulent venir en
arrière. On laisse tomber l’acte de médiation de Napoléon et cela donne
naissance à un autre texte central:
2. Le Pacte fédéral de 1815
• Durant la structure confédérale il y a ces différences notables. Plus de
territoires sujets à certains acquis de la révolution sont gardés. Il y a
toujours un texte central et pas un réseau complexe d’alliance.
• Ce pacte fédérale entre en vigueur le 1815 et succède donc l’acte de
médiation de Napoléon et reste jusqu’au 1848.
d) L'État fédéral de 1848 à nos jours
En 1848 l’Etat fédéral est constitué. C’est la structure de la Suisse qu’on connaisse
encore jusqu’à aujourd’hui. A partir de ce moment il y a un changement de la
structure de la Suisse. Une partie de la souveraineté des Cantons est enlevé. Cela
c’est l’article 3 Cst. que prévoit le compétences résiduelles des cantons et c’est un
article que n’a pas changé dès 1848. Cela est le fruit d’un compromis entre
souveraineté totale et pas de souveraineté du tout des Cantons. Les Cantons acceptent
de perdre une partie de leur souveraineté qu’était très difficile à passer vu que les
cantons étaient très attachés à leur souveraineté. Il y a donc un Etat souverain et avec
cela de compétences de cet Etat souverain qui progressivement va gagner plus
d’importance.
1. La Constitution fédérale de 1848
• Les relations de internationale sont des compétences de la Confédération
et aussi l’armée.
• Centralisation des paiages. (poids, etc)
• Dans le régime de l’Etat fédéral on ne cherche plus une unanimité mais
de la majorité. Cela veut dire qu’on à partir de ce moment-là on a le droit
d’imposer des décisions aux cantons.
Notes du prof : entre 1798 et 1848 on a trois structures d’Etat différents qui ont existé en Suisse.
Cela donne un 19ième siècle assez riche en bouleversement.
2. La Constitution fédérale de 1874
• Première révision totale de la constitution de 1848. Cela ne veut pas dire
qu’on change tous les articles mais qu’on reconsidère le texte dans son
ensemble.
3. La Constitution fédérale de 1999
• Il n’y a pas eu de changement radicaux on a juste mis à jour quelques
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57
articles. Mais c’est la deuxième révision totale.
• Les cols alpins sont des voies de passage de bien commerciaux. Au début
du deuxième millénaire il y a encore ce système de féodalité.
Progressivement on assiste aussi à un renouveau des échanges
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commerciaux. Il y a donc le transit de marchandise va augmenter. Les
biens vont donc transiter par les cols alpins qui donne un passage facilité
entre le nord et le sud. Il y a des cols différents en Suisse ; des cols en
Gravson et Wallésians. Il y a aussi un autre que s’ouvre que passe par le
territoire de Waldstettenà Gothard. L’ouverture du Gothard au 13ième
siècle est liée à l’origine de la confédération Suisse. Il y a donc des
conséquences liées à l’ouverture du col :
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b) Les cadres historiques
1. L'éclatement de l'autorité publique et le grand interrègne (1250-1273)
• Il y a un éclatement de l’autorité publique au début du 2ième millénaire.
Au sein de cet éclatement on trouve la société féodale. Il y avait en
simultané un affaiblissement du pouvoir public. (principe du féodalisme
déjà vu en cours) Le rapport des féodalisme existe é tous les échelons
c’est la raison pour laquelle on parle de morcellement de l’autorité; à
l’échelon du Saint-Empire et en France à l’échelon du royaume. Ce
pouvoir se divise aussi cela se présente sur des institutions de plus en
plus petits.
• Le grand interrègne : Une période d’anarchie. Deux personnes vont se
disputer la plénitude du pouvoir du Saint-Empire. Les deux personnes
sont Alfonse de Castilles et Richard de Cornoai.
• Cet éclatement du pouvoir profite aux futurs cantons et également à
certaines familles qu’elles aussi vont devenir très importants. Ces
familles vont devenir extrêmement puissantes. Ces dynasties vont créer
un morcellement du Saint Empire et elles vont contribuer à un
éparpiment de l’autorité publique.
2. L'émergence de dynasties qui deviennent puissantes (les Habsbourg, les
Savoie)
• Une dynastie est une suite plus ou moins longue des souverains
qui appartiennent à la même famille.
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c) Les cadres institutionnels
1. Les paix publiques
• Ces pays publiques définition : ensemble de règles de droit destinées à
établir puis à consolider, à affirmer la vie paisible de la communauté de
sa population et de réprimer toute attente.
• La conséquence du éclatement de l’autorité publique est que la justice ne
fonctionne plus à justice devient inopérante. Il n’y pas d’autorité ni de
faculté d’administrer la justice. Particulièrement pendant l’époque de
l’interrègne qu’est une période d’anarchie la justice est rendue
inopérante. Une justice privée se crée à Justice personnelle. Cela crée
de guerres privées vu que le moyen de trancher un litige n’est plus devant
un juge mais en moyen de guerre privé. C’est un système qu’engendre
alors des abus vu que c’est le droit du plus fort à on n’a pas besoin de
savoir si on a le droit de faire ce qu’on veut faire mais de savoir si on est
plus fort que la personne qu’on veut léser. Cela crée un climat tendu et
incertain. C’est justement la raison pour laquelle on fait ces « paix
publiques » pour éviter des abus au sein de la population à des règles
qui permettent d’assurer une vie paisible et une manière de remédier aux
abus. Le but est de revenir ä une vie paisible.
• Le maintien des paix publiques dépend d’un seigneur féodal, s’il est
puissant il arrive à garantir les paix publiques. Par exemple Rodolf de
Habsbourg qui a certains territoires de la Suisse au 13ième siècle qui est un
seigneur puissant et il peut faire respecter ses paix publiques. Si on n’a
pas un seigneur puissant qui garanti les paix publiques on fait des traités
à On se garanti les paix publiques par des alliances. Ces sont des
accords entre bourgeois et paysans. Il y a des lois par exemple qui sont
applicable que a une certaine catégorie des personnes. à C’est d’où le
mot privilège vient de « privata legs » que veut dire des lois qui
s’applique seulement à de personnes privés.
• Pour les alliances qui sont formés : On prévoit une assistance mutuelle en
cas de danger. S’il y a un conflit on fait des recours à l’arbitrage.
L’objectif des paix publiques du secours mutuel et un recours à
l’arbitrage en cas de conflit. C’est à dire que s’il y a un conflit entre deux
partis ils nomment ensemble un arbitre qui va tricher le conflit pour eux.
Normalement la sentence arbitrale est obligatoire et on doit le respecter.
• Dans ces paix publiques on trouve des dispositions sur le procès, sur la
manière de trancher les litiges entre individu, des dispositions en cas de
faillite ou dette etc. Il y a aussi des dispositions pénales. Il y a aussi des
dispositions sociales à on protège les siens dans ce texte c’est pas pour
tout le monde.
• Les paix publiques se développent alors surtout dans cette période
d’anarchie qu’est le grand interrègne. On se rappelle qu’on est dans le
saint empire et on trouve ces paix publiques dans le territoire de
l’Allemagne.
• C’est donc dans ce cadre institutionnel de paix publique qui existe dans
le Saint empire que vont se développer nos alliances confédérales du
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61
13ième au 15ième siècle.
• En s’alliant entre eux les premiers cantons vont reproduire ce que se
faisait déjà à l’intérieur du Saint Empire. Ces genres d’alliances n’est
donc pas une invention Suisse.
2. Le mouvement communal
• Le mouvement communal est un autre phénomène qu’influence
Waldstetten. à Nos Etats forestier. Ce mouvement communal va jouer
un rôle dans l’évolution de la société européenne entre le 11ième au 14ième
siècle.
• Le mouvement communal est un mouvement d’émancipations des
agglomérations urbaines. C’est un détachement de la puissance
seigneuriale. Il y a des agglomérations qui développent un certain statut
d’autonomie. Ce mouvement communal c’est une conséquence du réveil
des villes à les causes sont : la renaissance du commerce internationale
qui se passe au 12ième - 14ième siècle cela favorise le pouvoir des villes. A
partir du 11ième siècle la société européenne réalise des progrès qui vont
emmener à la renaissance du commence internationale. Il y une
apparition d’une économie de marché (économie fondé sur l’offre et la
demande). Il y a un développement du système bancaire à il y a donc
une certaine circulation des capitaux qui se fait. Il y a donc une
apparition des petites républiques urbaines indépendantes à cela se
passe notamment en Italie (ex. Florence) et en Allemagne (Hambourg).
Le développement de ces petites républiques urbaines est le reflet de leur
prospérité économique. Cela vient du désir des bourgeois, ils veulent
mettre fin à l’insécurité. On veut mettre fin aux menaces qui pèsent sur
les agglomérations à les menaces de piages, des assassinats, il y a des
luttes féodales. Les villes veulent retrouver une situation stable et cela
pousse les républiques urbaines à être indépendantes. On veut aussi
s’émanciper de la puissance seigneuriale. Les bourgeois s’organisent
donc en communauté ou en commune. Les seigneurs avaient déjà
reconnu aux bourgeois des droits particuliers. Des droits dans des actes
qu’on appelle les chartes de liberté et de franchise. Il y avait alors un
certain droit reconnu par les seigneurs aux bougeoirs.
• Afin de lutter contre le chaos dans les villes les habitants sont amenés à
constituer une « comunio ». C’est à dire une communauté qui est établie
par un « cermant ». Ce cermant est une conjurazio. Conjurazio est
l’action de jurer ensemble. La notion de commune vient alors de ce
cermant commun qui est pris. Sans cermant il n y a pas de commune.
Cermant = Eidgenossenschaft. Eidgenossenschaft veut dire
Confédération mais le « eid » du mot veut dire cermant. Ce cermant est
fait par des membres égaux à il y a donc l’égalité qui est garantie. Le
cermant féodale par exemple n’était pas un cermant égalitaire mais dans
ce cas il est égalitaire.
• Ce mouvement communal qui commence en Italie et en Allemagne va
trouver des répercutions en Waldstetten. Il a une influence sur
Waldstetten vu qu’il y a des intérêts. C’est à la faveur de ce mouvement
que les Waldstetten vont trouver leur autonomie, leur droit et leur liberté.
On voit alors que ces idées qui viennent de toute l’Europe a un impacte sur notre politique, et ses
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idées peuvent arriver grâce au Gothard que lie le sud au nord. On voit donc que tout ces idées (
la période d’anarchie, les paix publiques, le mouvement communal etc) favorisent l’autonomie.
Même en Waldstetten ils doivent vivre en paix du coup l’idées des « paix publique » favorise
cela aussi. Ils profitent de l’affaiblissement du Saint Empire pour affirmer leur autonomie.
Il y a des pactes mais il n’y a pas un texte central comme notre Constitution aujourd’hui, même
pas un acte central à rien enfait.
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b) Les chartes (1370-1481)
Convenant ou charte : accord scellé par un document écrit sur des questions
collectives fondamentales entre les États de l'ancienne Confédération
Les chartes portent sur des questions d’importances particulières
1. La Charte des prêtres de 1370 entre Zurich, Lucerne, Uri, Schwyz, Unterwald,
Zoug
• Obligation des ecclésiastiques de se soumettre au droit des laïcs.
• Elle porte le nom de Charte des prêtres parce qu’elle limite la vocation
du droit ecclésiastique.
• Cette charte prévoit également la sécurité des routes. Vu qu’il y a les
intérêts économiques qui viennent par exemple des routes comme le
Gothard il y a l’intérêt de sécuriser les routes.
2. Le Convenant de Sempach ou charte des dames de 1393 entre Zurich, Berne,
Lucerne, Soleure, Zoug, Uri, Schwyz, Unterwald, Glaris
• Un accord qui porte sur des questions importantes. Des règles de
discipline qui faut suivre pendant la guerre pour la sécurité intérieure
de la confédération. Cette charte interdit le recours à la force entre
confédéré.
• On l’appelle aussi la charte de dames parce que c’est une charte qui
protège également les intérêts et les droits des femmes.
3. Le Convenant de Stans de 1481 entre Zurich, Berne, Lucerne, Uri, Schwyz,
Unterwald, Zoug, Glaris
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2. Le Défensional de Baden de 1668 entre Zurich, Berne, Lucerne, Uri, Schwyz,
Unterwald, Zoug, Glaris, Bâle, Fribourg, Soleure, Schaffhouse, Appenzell,
l'abbé de Saint-Gall, la ville de Saint-Gall, la ville de Bienne
• Portée plus générale
• Apporte le conseil de guerre à organe collégial permanent et central
et il y a une portée de donner des ordres.
Avec ces défensionaux on arrive à mettre en place une sorte d’organisation militaire centrale.
Cela est l’exception à c’est une élément centrale de la confédération à cette époque. Il y a
même un conseil de guère qui est un organe qui est au dessous des confédérés pour résoudre
des questions de défense/militaire.
Un événement important qui a été important pour justifier l’union des Suisses ou la
centralisation des certaines compétences militaires de ce confédérés au 17ième siècle c’est la
guerre de trente ans (1618-1648)
La guerre porte notamment dans les pays concernants sur des questions religieuses.
(protestants – catholiques) et aussi la politique d’annexion mené par Louis 14. Ces
évènements ont donc poussé les Cantons à réagir vec des défensionaux.
Dans les défensionaux ont trouvé des dispositions du lever des troupes de la confédération s’il
y en a besoin. Il y a également des dispositions sur l’organisation des troupes. Et il y a des
dispositions sur l’armement de troupes.
• Ces sont des intentions très bonnes mais cela ne dure pas.
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même une légende qui dit que les soldats des deux armées
catholiques et protestantes se sont réunis à la frontière. Ils ont
mangé ensemble une soupe avec du pain et du lait. C’était la grande
soupe de Cappel qu’était préparé dans un grand chaudron commun.
Cela symbolise l’esprit de compromis des confédérés.
2. La deuxième Paix nationale : la seconde Paix de Cappel de 1531 entre Zurich,
Berne, Lucerne, Uri, Schwyz, Unterwald, Zoug
• Ce compromis des confédérés ne dure pas pour longtemps le conflit
revient et on arrive à une guerre qui éclate de nouveau en 1531.
• Ce que complique les choses c’est que une figure clé du
protestantisme en Suisse « Ulrich Zwingli » est tué sur le champs de
bataille en Octobre de 1531. Et les catholiques gagnent la guerre.
• Et ils font cette deuxième paix de Cappel à la fin de ce conflit pour
retrouver une forme des paix entre les confédérés.
• L’aboutissement des paix nationales est très impressives parce que les
alliances entre les Cantons étaient très faibles et parfois on n’est pas
passé loin de laisser tomber ces liens. L’aboutissement des paix
nationales est donc très impressionnant.
3. La troisième Paix nationale : la Paix de Baden de 1656 entre Zurich, Berne,
Lucerne, Uri, Schwyz, Unterwald, Zoug
• On se bat encore une fois pour des questions religieuses en
Argovie.
• Les protestants sont encore une fois battus. Pour l’instant les
catholiques ont gagné toutes les guerres.
• La troisième paix nationale était aussi signé en Argovie.
4. La quatrième Paix nationale : la Paix d'Aarau de 1712 entre Zurich, Berne,
Lucerne, Uri, Schwyz, Unterwald, Zoug
• Nouveau conflit en 1712. C’est un conflit violent qui compte plus
de 2000 morts sur le champ de bataille.
• Cette fois ci c’est les protestants qui gagnent.
Remarque générale : l'ancienne Confédération de 1291 à 1798 est constituée d'un réseau
complexe d'alliances. Et il n’y a pas un texte central qui règles leurs alliances. Ce
qu’existe c’est les dénominateurs.
Les baillages communs n’avaient pas leur propre régimes politiques ils doivent suivre ce que
leur entité disait.
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C. Les dénominateurs communs de ces alliances, chartes et paix formatrices de
l'ancienne Confédération
Dans ce réseaux complexe des alliances qui ne sont pas toujours forcement
égalitaire ou portent les mêmes devoirs pour tout le monde.
Ces sont les raisons pour lesquelles on a fondé la confédération à des buts
commun. Ces buts commun n’ont pas changé ils sont devenus plus. Dans notre
confédération de 1999 on peut voir à l’art.2 Cst. que ces buts sont toujours les
mêmes avec quelques additions et évolutions.
A ce moment-là de l’histoire il est important à souligner que la préoccupation de
la Confédération était la protection des Etats confédérés et pas les individus.
Dans cette époque la préoccupation de l’individu n’était pas un soucis on voyait
les personnes comme une partie d’un groupe dont on trouvait l’identité dans le
groupe et pas une identité personnelle.
a) Assurer l’« indépendance » des États confédérés face à l'étranger
Le mot indépendance est entre « « parce que dans les premiers ans on ne pouvait pas
encore parler d’une indépendance. On parlait plutôt d’une autonomie/situation
favorisé face au Saint Empire. Et au 17ième siècle ces dispositions touchent vraiment
l’indépendance. L’indépendance de la confédération intervient avec « La paix de
Westfalli » en 1648. Ce document que mets fin à la guerre de 30 ans de 1618 à 1648.
Cette guerre de 30 ans qui va prendre des proportions européennes dont le
déclencheur était entre autre des motifs religieux.
Les moyens pour garantir cette « indépendance » :
- les clauses de sécurité collective et de secours mutuel
- le principe de neutralité
- l'organisation militaire confédérale c’est une collaboration de troupe on ne crée
pas une nouvelle armée pour se but à on prête ses troupes au canton qui en a besoin.
Cela a ses limites quand on voit l’invasion de la Suisse par la France) à C’est
surtout dans le défénsionau de Baden qu’on trouve les textes les plus précis par
rapport à cela. A la fin de la guerre de 30 ans on trouve qu’il ne serait pas mal de
renforcer le système de défense des Cantons. Même en dehors du cadre des
défensionauxà dans des pactes on retrouve des dispositions qui règlent la protection
des communautés face à l’étranger.
Le but principale des Etats confédérés est la protection et la défense de ceux qui sont unis par ce
réseau complexe d’alliance contre l’étranger. Au 13ième – 14ième siècle au début de la
Confédération l’étranger était tout le monde que n’était pas liés par leurs pactes. EX. : Les
Habsbourg, Le roi de la France, Les Duques de milan etc.
Pacte de 1291 :
« Que chacun sache donc que, considérant la malice des temps et pour être
mieux à même de défendre et maintenir dans leur intégrité leurs vies et leurs
biens, les gens de la vallée d'Uri, la landsgemeinde de la vallée de Schwytz et
celle des gens de la vallée inférieure d'Unterwald se sont engagés, sous serment
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pris en toute bonne foi, à se prêter les uns aux autres n'importe quels
secours, appui et assistance, de tout leur pouvoir et de tous leurs efforts, sans
ménager ni leurs vies ni leurs biens, dans leurs vallées et au dehors, contre
celui et contre tous ceux qui, par n'importe quel acte hostile, attenteraient à
leurs personnes ou à leurs biens (ou à un seul d'entre eux), les attaqueraient ou
leur causeraient quelque dommage. Quoi qu'il arrive, chacune des
communautés promet à l'autre d'accourir à son secours en cas de nécessité, à
ses propres frais, et de l'aider autant qu'il le faudra pour résister à l'agression
des méchants et imposer réparation du tort commis ».
Les liens entre les confédérés sont déjà faibles. Ces dispositions règlent les clauses
d’arbitrage etc pour qu’ils ne se battent entre eux. La volonté de s’unir était très
faible à on s’unit sur des points qui sont extrêmement nécessaires. Un des buts
importants est de maintenir la paix dans la confédération à cela est un but qui n’est
pas toujours attendu vu que il y a des guerres religieuses à partir du 16ième siècle entre
les Cantons mais le but en vrai était surtout la paix.
- Il y a un Antagonisme religieux
- Il y a un Antagonisme entre classes d’individu
- Il y a un Antagonisme entre ville et campagne (Ville : ex. Zurich, Berne /
Campagne/Cantons forestier : Waldstetten à ils connaissaient des grandes
différences entre eux.
Ces Antagonismes mènent parfois à des conflits et même à des guerres. On crée les
Paix après la guerre pour éviter plus de guerre entre les alliés pour faire le réseau
d’alliance durer. Si ce réseau ne dure pas cela rend la confédération plus faible à
l’extérieur.
Pacte de 1291 :
« Si d'autre part un conflit surgit entre quelques-uns, les plus sages des
confédérés doivent intervenir en médiateurs pour apaiser le différend de la
façon qui leur paraîtra efficace ; et les autres confédérés doivent se tourner
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contre la partie qui repousserait leur sentence ».
Pacte de Zurich de 1351 :
« Au cas où un conflit ou un différend se produirait entre nous, les prénommés
de Zurich, avec l'ensemble de nos susdits confédérés de Lucerne, d'Uri, de
Schwytz et d'Unterwald, ou avec un seul d'entre eux, ce que Dieu veuille
empêcher longtemps, nous devons aussi en conférer à la dite abbaye
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d'Einsiedeln. La ville de Lucerne ou les Pays qui ont, ensemble ou séparément,
ce conflit avec nous de Zurich désigneront deux hommes de confiance pour
s'en occuper et nous également deux. Ces quatre jureront sur les reliques de
régler sans retard cette affaire et ces conflits, soit à l'amiable, soit par prononcé
de droit ; et ce qu'auront décidé les quatre ou la majorité, devra être observé à
toujours par les deux parties; en toute bonne foi. Mais si les quatre délégués
s'opposent deux à deux, ils désigneront et s'adjoindront, en vertu des serments
qu'ils ont prêtés, un sur-arbitre pris au sein de la Confédération, leur paraissant
compétent pour cette affaire et impartial ; et les concitoyens de celui qu'ils ont
choisi le prieront et l'obligeront de se charger de cette affaire avec les quatre et
de s'engager par serment à la régler ; sans aucune réserve ».
Pacte de Bâle de 1501 :
« Et si quelque malheur voulait que, parmi nous de la Confédération, s'élève un
conflit entre certains cantons et un ou plusieurs autres – ce que Dieu veuille
toujours empêcher – la ville de Bâle pourra s'efforcer par ses déléguées de
faire cesser cette lutte, division ou hostilité; mais au cas où cela n'aurait pas
d'effet, cette ville ne devra apporter son appui à aucune des deux parties, mais
rester à l'écart, sans renoncer toutefois à sa médiation amiable, pour le cas où
elle pourrait aboutir ».
Là c’est très important à retenir qu’on parle de la protection des Etat et pas d’une
protection de l’individu dans les Etats.
On parle des franchises à l’immédiaté impériale est reconnu à ceux qui avait déjà la
franchise. Les franchises sont des lettres signées par l’empereur du Saint Empire qui
accorde des libertés et des privilèges aux bénéficiaires de ces lettres. Pour les cantons
les franchises étaient des lettres singées par l’empereur du Saint Empire qui
reconnaissent à ces entités certains privilèges notamment l’immédiaté impériale.
L’immédiaté impériale que c’est donc le droit d’être jugé que par l’empereur et pas
par les juridictions intermédiaires (par exemple les Habsbourg à la réalité est plus
complexe mais pour la schématisation c’est ça). à Volonté d’autonomie mais pas
encore indépendance.
On parle des libertés des Etats confédérés parce que l’individu est considéré comme
un membre d’une communauté. Le droit n’est donc pas fait pour la personne mais
sinon pour le groupe/catégorie dont la personne appartient.
Les moyens pour défendre ces libertés et ces droits:
- les clauses de sécurité collective et de secours mutuel
• Au sein de la confédération mais aussi vers l’extérieur
• l'organisation militaire confédérale
On avait besoin de s’organiser militairement de nouveau au sein de la
confédération parce que avec ce pacte de 1291 on a enlevé le droit que des
seigneurs avait sur Unterwald mais aussi parce qu’on prenait progressivement le
droit sur soi même de plus en plus. Et dans ce moment prendre des droits voulait
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dire enlever les droits d’un autre et cela a forcement une réaction. On formait des
organisations militaires pour répondre à ces réactions.
Pacte de 1291 :
« De même, après commune délibération et d'un accord unanime, nous avons
juré, statué et décidé que nous n'accepterons et ne reconnaîtrons en aucun cas
dans les dites vallées un juge qui aurait payé sa charge de quelque manière, soit
en argent soit à quelque autre prix, ou qui ne serait pas de chez nous et membre
de nos communautés ».
Ce pacte est aussi spécial parce que l’immediaté impériale était donné à Uri et à Schwyz et les deux
ont conclu ce Pacte avec Unterwald en le passant ce droit de souveraineté partielle sans la
permission de l’empereur du Saint Empire.
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s'agisse de nous ou de quelqu'un inclus dans cette alliance, maintenant ou dans
la suite, à l'intérieur des frontières et limites que voici: (…) ».
Charte des prêtres de 1370 :
« Nous sommes également convenus à l'unanimité d'assurer la sécurité de
toutes les routes passant sur le territoire de notre Confédération, depuis le pont
écumant (au haut des Schoellenen) jusqu'à Zurich. N'importe qui, étranger ou
indigène, hôte ou citoyen d'une Ville ou d'un Pays, quel que soit son titre, doit
pouvoir voyager dans tous nos districts et territoires, et aussi dans ceux des
gens qui dépendent de nous, sans danger aucun pour sa personne et ses biens;
et nul ne doit l'inquiéter, l'arrêter ou lui causer un dommage. Et si quelqu'un le
fait, il nous faut nous aider et nous entendre mutuellement pour l'obliger à faire
toutes réparations et payer tous dédommagements que sa situation ou sa
fortune permettent; sans aucune réserve ».
Si on se met déjà ensemble faut que cela soit rentable. Les trois dénominateurs
précédents sont des moyens qui viser à favoriser et maintenir la prospérité.
La prospérité commune des Etats est favorisée par les premiers 3 dénominateurs
communs auxquelles on ajoute une liberté de commerce et une liberté de circulation
des marchandises.
On s’allie pour prospérer (vivre bien) et pour grandir. On veut assurer
l’indépendance face à l’étranger et cela veut dire qu’on contrôle le chez soi. Etre en
contrôle de son territoire aide à promouvoir la prospérité. La tranquillité intérieure
est très importante aussi parce que si on n’a pas peur de croiser la frontière et on n’a
pas à se dire qu’on a peur d’une guerre civile cela promouvais le commerce qui à
son tour contribue à la prospérité. Pareille pour protéger les droits des confédérés vu
que cela donne une sécurité aux marchands quand ils traversent les frontières.
Ces chartes et même le convenant qui suit étaient faits pour promouvoir
surtout les confédérés.
Voir lit. c.
Convenant de Sempach// Charte des dames (parce qu’il avait également des mesures
de protections pour les femmes) de 1393 :
L’importance du commerce est énorme pour la prospérité :
« Quiconque vient vers nous pour vendre, sa personne et ses biens nous seront
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sacrés ».
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Les corporations, système d'organisation des métiers, au moyen âge, dans lequel
sont groupés et rapprochés en une hiérarchie bien établie tous ceux qui exercent la
même profession; dès le XIVe siècle, les corporations participent au pouvoir
politique
• L’oligarchie est un système dans lequel l’autorité est entre les mains
d’un petit nombre de personnes. Par exemple des familles ou des
personnes appartenaient un certain métier.
• Dès que les villes accèdent à l’autonomité le pouvoir passe dans des
mains composées de chevaliers ou de marchands à ceux qui travaille à
la compagne sont exclus des droits politiques. Les artisans vont
progressivement accéder à la participation aux décisions politiques. Au
16ième siècle on a une nouvelle forme de l’oligarchie que se crée. C’est
une oligarchie des artisans qui si partage le pouvoir. Dans les villes de
Zurich, Bâle et Schaffhouse c’est ce qu’on appelle de oligarchie
corporative que c’est l’oligarchie par métier (artisans, marchants etc).
Ces membres de corporation vont avoir un pouvoir très grand vu que
c’est aussi eux qui décident qui a accès à certains métiers à ce n’est
donc pas une questions de compétence mais si de décision prise par ce
cercle. Quand on a crée les corporantions des artisans tous les membres
avaient plus ou moins le même droit mais cela change et certains
personne s’apparent du pouvoir progressivement. L’entrée dans une
corporation devient de plus en plus difficile à si on veut accéder à une
profession que rapporte c’était presque impossible de le faire sans être
le fils de qqn qui en faisait déjà partie ou si on n’avait pas les bons
contacts. Finalement cela devient un système assez familial. C’était
alors presque héréditaire d’avoir le droit d’exercer une profession qui
apportait de l’argent les autres métiers avec lesquels on ne gagnait pas
beaucoup n’étaient pas si protégés. Au fil du temps ces membres de
corporation forment un corps privilégié à C’est les seuls personnes qui
avaient le droit d’exercer une activité qui rapportait du bon argent et
c’était les seuls qui avaient des droits politiques ; Ils contrôlaient donc
l’argent et la politique. Les autres habitants qui forment la majorité des
citoyens sont écartés de ces droits politiques et économiques. Cela reste
jusqu’à 1799 républiques helvétique à proclamation des droits de
l’individu.
• Les villes ont vécu une évolution similaire l’une des autres. A vrai dire on pourrait
considérer que les différentes entités qui forment la Suisse d’aujourd’hui sont
géographiquement similaires et ont donc vécu une évolution similaire à les
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forestiers, Les montagnards, les villes etc.
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B. Les organes de l'ancienne Confédération
a) La Diète confédérale :
Sorte de conférence diplomatique dans laquelle chaque Canton représenté par deux
délégués votant sur instructions de leur gouvernement ne dispose que d’une voix.
La compétence de cette assemblée s’étend au domaine militaire, à la défense, aux
relations avec l’étranger et aux affaires intérieures, en particulier au maintien de la
paix entre les Confédérés. L’unanimité de tous les cantons est indispensable pour
que les décisions de la Diète puissent s’appliquer à l’ensemble de la Confédération
On parle des conférences diplomatiques. Dans ces conférences on trouve aussi les
Etats associés et parfois on trouve les Etats alliés. Normalement ces conférences
sont faites une fois par année mais il y a des exceptions dans certains cas.
L’important c’est de ce rappeler que les représentants n’ont pas de voix c’est à dire
que dès qu’il y a une proposition de la part d’une entité les représentants doivent
rentrer chez eux afin de consulter le canton et se prononcer ensuite (on appelle ça
un mandat impérative), un an après. Cela fait que la prise des décisions soit
extrêmement ralentie et quelques projets parfois abandonnés faute du vote unanime
dans la conférence. S’il y a des cantons intéressés par un même projet ce qu’ils font
le plus souvent c’est de le faire par le « Concordat Cantonal » cela ne lié pas toute
la confédération mais sinon les Cantons qui ont conclu ce pacte.
Cette diète est faite jusqu’au début du 18ième siècle d’abord elle se réunit à Baden en
Argovie et ensuite la conférence sera faite à Frauenfeld en Thurgovie.
Au début les compétences n’étaient pas fixées mais avec le temps on a accepté
toutes les propositions qui touchaient les confédérés. à Faut se rappeler que aucun
Canton est lié par les décisions de la diète, on est entre souverains.
b) Le Canton-directeur (Vorort) :
Cela peut être comparé avec une chancellerie confédérale. C’est Zurich qui assure
cette fonction. Zurich devient le Canton directeur mais cela ne lui donne aucun
pouvoir particulier.
Zurich, convoque la Diète, la préside, rédige les procès verbaux, et durant sa
vacance, expédie les affaires courantes
c) Le Conseil de guerre :
Presque a la fin de la guerre de 30 ans (guerre religieuse protestants contre
catholiques) Le conseil de guerre a de fonctions militaires et politiques. Le conseil de
guerre est composé comme la diète et prend ces décisions aussi à l’unanimité. Cela
est très important parce que on voit bien qu’il n’y a pas un commandant qui prend les
décisions. Les décisions sont prises en communes et ne sont pas prises par une entité
ou une personne spécifique. Ils sont là pour éviter tout acte de violence contre la
confédération. Ce conseil met en place une commission pendant la guerre de 30 ans
qui va élaborer un projet de défense commune. Ce projet arrive en 1647. Ce projet
prévoit une série de mesures particulières qu’on peut considérer comme la première
tentative d’organisation militaire confédérale et ce texte on appelle : « Le
défénsionale des villes de 1647 ». C’est une organisation militaire confédérale mais
on ne vise pas une armée confédérale. On a envie d’établir une collaboration
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militaire cantonale. Il y a des différents dispositions ; protection de la frontière,
système de sécurité collective en cas d’agression de l’étranger. On prévoit une levé
importante d’hommes de 12k soldats et si la menace est importante cela pourrait être
augmenté jusqu’à 36k hommes. Ces hommes sont placés sous l’autorité du conseil de
guerre. Le conseil de guerre a des facultés importantes même de représenter les
cantons.
Organe permanent, collégial, central, directorial et exécutif de la Confédération
Pendant la guerre de 30 ans les Cantons ont aussi leurs différences causées par le conflit que
touche toute l’Europe. Parce qu’on a peur de l’étranger on met les différences religieuses de côté.
Donc cela est une étape importante pour la réconciliation des cantons. A la fin de la guerre on a
le traité de « Westphalie » de 1648 met fin à la guerre de 30 ans. Avec ces traités on obtient la
reconnaissance de la complète l’indépendance de la confédération (des cantons de la suisse).
1648 représente la fin de la relative autonomie et le début de l’indépendance. A partir de
maintenant la souveraineté des cantons fait partie du droit international public européen. La
confédération n’appartient plus au Saint Empire.
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b) Les États alliés :
Les Etats alliés ne font pas partie intégrante de l’ancienne Confédération. Ils n’ont
pas de sièges à la diète. Ils peuvent participer à la diète si la question le concerne
directement par exemple une question de défense.
1. La République des trois Ligues rhétiques
(C’est les Grisons à Graubünden)
Créée par le Pacte de 1524, conclu entre la Ligue grise, la Ligue Cadée et la
Ligue des dix juridictions
Ces trois ligues ont un pacte que les unies à qui forment donc la
république des trois Ligues rhétiques. Ces pactes contiennent des
dispositions de sécurité collective et de secours mutuelle. Avec ce pacte ils
vont instauré un système fédéral qui ont pourrait comparé à celui d’un Etat
fédéral. Ce système fédéral est constitue par les diverses communes qui
constituent les ligues rhétiques. Cela est un pacte qui intervient au 16ième
siècle en 1524. Qui institue une diète fédérale au sein de ces ligues
rhétiques à chaque commune des ligues sont représentés.
Un point commun avec la diète confédérale : Les représentants votent sur
instructions de leurs communes comme les représentants de la diète des
confédérés qui votent sur l’instruction de leurs cantons.
Une différence avec la diète confédérale : Les décisions ne sont pas prises à
l’unanimité comme à la diète de la confédération mais à la majorité. A la
majorité des communes.
Structure d'État fédérative
Régime politique de démocratie référendaire
Les décisions sont prises à la majorité des communes
2. La République des sept Dizains du Valais
Créée par la fédéralisation du territoire de l'évêque de Sion en sept petits États
décentralisés : les dizains (les dizains regroupent un certain nombre des
communes qui sont souverains)
Structure d'État fédérative
Les décisions sont aussi prises à la majorité par les communes. Il y a aussi un
vote sur des instructions.
Régime politique de démocratie référendaire
Les décisions sont prises à la majorité des communes
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4. La Principauté de Neuchâtel Régime politique monarchique
Neuchâtel appartient à la famille qui règne sur la Prusse. Il y a donc ce régime
monarchique que s’applique. Au fil du temps cela amène des problèmes.
5. La République de Genève
Régime politique aristo-démocratique
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b) Inégalité entre ces États ou territoire et entre les individus qui y habitent
c) Diversité des régimes politiques de ces États ou territoires
d) Solidarité entre ces États et leur Église
• Ce point connecte aux points de différences religieuses au sein de la
confédération. L’antagonisme dangereux formé entre les Cantons. Les
Cantons protègent leur église et leur religion.
• Les Eglises ont des compétences importants dans ces cantons, notamment du
mariage, assistance, social etc
• Finalement il y a des conflits et on les solutionne avec des paix. Il y a donc
une parité confessionnelle (liberté religieuse entre les deux religion) qui
institué au sein des bailliages communs mais cela ne vaut pas pour les Etats
à donc cela ne vaut pas pour le niveau de la confédération.
e) Germanité de ces États
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QUATRIÈME PARTIE
2. Descartes (1596-1650)
3. Newton (1642-1727)
• Qui fait des calculs et des expériences et analyses. Il forme un instrument
mathématique que s’appelle « le calcul infinites imal » grâce à cette
formule il peut aboutir à la gravitation universelle.
L’appropriation de la terre est donnée par le travail de l’homme et il est limité par sa capacité de
consommation. La propriété est fondamentale pour Locke. Selon Locke la différence
fondamentale entre l’état de la nature et l’état de la société est :
L’état de nature : L’état de nature est un état où la société n’existe pas c’est un état théorique. Il y
a des violations de droit naturelles comme la vie et la propriétés à ces violations ne sont pas
sanctionnés. Au cas où ces violations sont sanctionnées elle vient de la victime ou des proches de
la victime à justice privée. Le droit sont les mêmes pour tout le monde. Il n’y a pas de garanti
de justice à pour garantir la protection des biens juridiques l’être humain fonde la société
politique et civile. Une société qui institue une instance qui peut organiser cette société qui
contient des règles communes pour tout le monde. Selon Locke la société politique est le fruit de
la volonté des être humains qui se manifeste au contrat social ; un accord qui fait que les
humains veulent une garantie de leurs droits naturels en établissant des lois claires et des juges
qui sont reconnus qui exécute ces lois. On sort de l’état de la nature on crée ce contrat qui
institue un pouvoir au dessous de nous qui a pour mission de garantir de ces droits naturels.
Si ce gouvernement ne respecte pas les droits pour lesquels ils étaient institués comme par
exemple les droits des individus comme le droit de l’homme et bien les citoyens ont le devoir de
résister. Nous devons avoir le droit de punir ce gouvernement et cela par le billet de dissolution
de ce gouvernement. Nous pouvons rompre le contrat social si il n’est pas respecté. L’homme
entre dans l’état mais pas intégralement vu qu’il sède une partie de ces prérogatives à l’état et à
l’échange il veut des garantis ; On renonce à une partie strictement minimale de mes prorogatifs
au profit de la garanti des mes droits naturels.
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1.2. Rousseau (1712-1778) et le Contrat social (1762)
• Jacques Rousseau qui est né à Genève d’une famille bourgeoise. Il appartient au courant
du droit naturel moderne. Il écrit son ouvrage du contrat social où il décrit l’état de nature
aussi. L’être humain était très heureux. Les biens étaient moins nombreux : la nourriture,
une femelle et le repos à les seuls douleurs que l’humain peut connaître c’est donc la
douleur et la faim. Il n’a pas besoin des autres. Par contre l’être humain a la faculté de
progresser dans cet état à la nature, il se perfectionne et commence avoir besoin de fondé
des réseaux comme la famille et des clans. On développe l’agriculture qui vont engendré
des nouveaux besoins à si on a une terre on veut que cela soit la notre. à propriété
individuelle, inégalité
• Tous qui ont accès à ce progrès deviennent avares, ambitieux et méchant. à des conflits
apparaissent.
• La société civile met fin à l’état de nature moderne à fondé sur un pacte unique qui est
inégale à les puissants réprime les faibles
• On peut s’en défaire du contrat sociale à Rousseau propose de refaire un nouveau pacte
enfin de récupérer les libertés qui étaient perdues par la conclusion de l’ancien pacte.
• Rousseau propose une approche démocratique. Selon Rousseau les membres de ce
contrat social sont les seuls souverains. à on dégage sa souveraineté et l’intérêt public
est dégagé par la voix de la majorité et pas par l’unanimité. Cela est nouveau parce qu’on
accorde au peuple la souveraineté et pas au roi. à le pouvoir de faire des lois retombe sur
l’assemblé des citoyens.
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CHAPITRE 2 - LE CONSTITUTIONNALISME AU XVIIIe SIÈCLE
B. Le constitutionnalisme américain
C’est important parce que cette constitution va avoir un impacte à la constitution
française et la constitution française va avoir un impacte à la constitution suisse.
a) Les colonies puritaines congrégationalistes américaines
• Les colonies sont très différents et il n’y a pas des liens très forts entre eux à
la seule raison d’unification est la menace des indiens et aussi les rivalités
coloniales comme l’Hollande et la France.
• Qui fuit l’Angleterre pour le nouveau monde parce que on persécute les
protestants et parmi ces protestants il y en qui prennent la fuite.
• Parmi ces protestants il y a des puritains. Ces puritains veulent revenir à une
église pure. Ils veulent se baser sur les écritures saintes et ils veulent établir
une église en conformité avec l’église. Ils ne sont pas contents avec le chemin
que la religion a pris et ils veulent revenir aux sources. Parmi ces puritains il
y a l’apparition congrégationaliste qui fait con apparition au 16-17ième siècle
parmi les puritains. Les protestants congrégationalistes vont manifester leur
volonté d’autonomie notamment face à la couronne de l’Angleterre. A ce
moment la le roi d’Angleterre était roi mais aussi chef de l’église de cet
époque et cela posait problème pour ces puritains congrégationalistes à c’est
la souveraineté spirituel qui est remise en cause et pas la souveraineté
temporelle du roi. Le roi est chef de l’église anglicane qu’est une église que
mélange la religion catholique et protestante. Pour les puritains
congrégationalistes l’église est la réunion de tous les fidèles à un lieu donné.
à des communautés religieuses que ne dépend pas du souverain anglais et
est souveraine sur tout ce que touche la religion. Ils reconnaissent chacune
des communautés des puritains congrégationalistes. Chacun gère sa
communauté.
• Le système dans cette communauté est assez démocratique et égalitaire au
sein de ces petites communautés. En se basant sur le message du christ. Dieu
est le créateur et il a crée tous les hommes et tous les hommes sont aimé
également par dieu. Du coup tout le monde est égal. ces communautés sont
réunies autour d’un accord qu’on appelle « Convenant ». Ce convenant est
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approuvé par tous les membres de la communauté. Ce convenant fixe des
autorités au sein de la communauté. Les relations entre le monarque anglais et
ces croyants sont mauvaises. A cause de cette mauvaise relation les puritains
prennent la fuite au début du 17ième siècle sur la côte est des états unis. Ils
trouvent une terre vierge sur laquelle il n’existe pas de concept de civilisation.
Ils s’organisent sur la base de leur Convenant. Cette structure religieuse
devient une structure politique.
• Il y a le pacte de Mayflower de 1620, les ordres fondamentaux du
Connecticut de 1639 et il y a le convenant de 1640 qui établi ce que sera plus
tard le Rhode-island. à Il y a donc une communauté religieuse et politique
que s’instaure.
• Pas encore de rupture avec le roi
• Les puritains congressionalistes vont se donner un gouverneur royal.
L’exécutive de la colonie et il a à ces côtés un conseil qu’est nommé par les
membres de la communauté
• . 1647 ils adoptent un code de loi. Très juste à lutter contre les abus de
pouvoir il y a une procédure juste et approuvé. Sur le territoire de rhode-
Island il y avait la volonté de l’abolition de l’esclavage.
• Roger Williams qui vit au 17ième siècle qui est un grand promoteur de libertés
des religions.
• Il y a une guerre de 7 ans qui à lieu de 1754 à 1765.. ?? lol L’Angleterre
participe pour défendre ses colonies en Amérique contre la France.
L’Angleterre veut récupérer son argent ils taxent leurs colonies. Les colonies
ne sont pas motivées à payer ce nouvel impôt. Il y a ce mécontentement. Il y
a aussi une sorte de méfiance parce que l’Angleterre laisse des troupes sur
place qui ne sont pas bienvenus. L’attitude de l’Angleterre est perçue comme
une attitude provocatrice. Ce que énerve les colonies c’est qu’ils sont taxés
mais ils n’ont pas de représentant au parlement en Angleterre ce que veut dire
qu’ils n’ont pas le droit d’être étendu. Alors ils refusent cet impôt. La colère
s’agrandi tellement qu’on arrive à un soulèvement des colonies contre
l’Angleterre. à les éléments déclencheurs étaient les soldats qu’y étaient
placés et les impôts. La Grand Bretagne prend des mesures mais au fur et à
mesure cela devient un conflit militaire.
• Un évènement important dans l’histoire est « Boston tea » on est à la fin du
18ième siècle il y a des navires qu’arrivent à Boston pour livrer du thé et ces
navires se font arrêter par les révoltés déguisé d’indien et prennent le thé et le
jettent à la mer et cela énerve les anglais vu que le thé a de la valeur.
• Face à ce conflit les colons se réunissent pour former une alliance contre
l’Angleterre en 1774. Ils se réunissent dans un congrès continental est à
Philadelphie. Ils proclament leur droit et ils ne veulent pas être taxé sans être
représenté « No taxation without representation ». Le conflit commence à se
concrétiser. En 1775 l’Angleterre décide de prendre les armes. Il faut vaincre
la rébellion de colonon. Il y a cette guerre d’indépendance qui dure de 1775
jusqu’à 1783. Qui se termine en 1783 avec le traité de Paris. La Grande-
Bretagne reconnaît l’indépendance des colonies alors que la déclaration
d’indépendance date de 1776.
• Pendant cette guerre le congrès continental qui représente tous les colonies
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représente les troupes et confie l’armée à un planteur que s’appelle. George
Washington.
b) La Déclaration d'Indépendance du 4 juillet 1776
• Le congrès continental se réunit et décide qu’on se sépare de la couronne.
• Les colonies proclament leur indépendance. 8 parmi 13 vont placer leurs droit
fondamentaux dans au début de leur constitution.
• Ils se détachent de la couronne et ils deviennent 13 états souverains – chacun
reconnaît la souveraineté de l’autre et chacun se dote d’une constitution. Il y a
un gouvernement séparé de la couronne. Il y a des exceptions (comme par
exemple le rhodes-island) des états qui le font plus tard mais l’important c’est
de ne pas confondre les chartes d’établissement avec les constitutions. Mais
la plupart des Etats se dotent des Constitutions. Mais on peut considérer qu’il
y a une structure similaire au sens de ces Etats nouvellement constitué à on
trouve pour la première fois la séparation de pouvoir. Cela était l’élément qui
manquait avant dans notre définition de constitutionalisme au sens étroit. En
Amérique à ce moment là on trouve cette séparation des pouvoirs entre la
législative (assemblé qui va être élu du suffrage populaire), la judiciaire
(parfois élu par le peuple et parfois par la législative) et l’exécutive ( le
gouverneur qui est élu par le législative) soit directement ou indirectement. à
élu par le peuple directement ou par leurs représentants indirectement.
c) Les Constitutions des différents États de la Confédération des États-Unis
d'Amérique et leur Déclaration des droits de l'homme (1776-1784) à on
aborde que celui de la virginie.
• Une Constitution importante c’est la constitution de Virginie de 1776 que c’est l’œuvre
de la Convention qui établi cette Constitution. Comme préambule de cette Constitution
de virginie il y a la déclaration des droits de Virginie. Cette déclaration des droits aura
une influence énorme sur la Constitution de Virginie et des autres qui vont suivre aux
Etats unis mais aussi une influence considérable sur la déclaration française de 1785. Et
même sur la déclaration d’indépendance. À son tour cette Convention est fortement
influencé par le Boston Panflet. Cette constitution de Virginie instaure une législative
bicamérale qui est composé de la chambre des délégués et la chambre du sénat.
Exécutive confié à un gouverneur. Le pouvoir judiciaire il y a un tribunal prévu. Il y a
un suffrage qui est restreint à un certain nombre de personnes qui profitent d’une
certaine fortune ce n’est pas alors un suffrage universelle c’est un suffrage sansitaire. Ce
suffrage sansitaire dans cette époque se déterminait par le fait d’être propriétaire à il
fallait donc être propriétaire pour pouvoir voter ce que n’est pas excessivement
complexe dans les colonies à cette époque.
Cette convention de virginie va élaborer la déclaration des droits et la constitution au nom des
électeurs qu’elle représente. Avec cette Convention on affirme l’égalité entre les hommes à
tous sont égaux, indépendant et ont le même droit. Et ils ont des droits fondamentaux qui ne sont
pas aliénable mais pas avec leur consentement. On disait pour tous mais quand on entend tous ce
n’est pas vraiment ce qu’on comprenait mais c’est déjà qqch. Parmi ces droits inaliénables on
trouve la liberté, la propriété et la sureté. Ensuite on voit le principe de la souveraineté du peuple
qui reprend le contrat social. On trouve la séparation du pouvoir, des procédures pénales
donc plus d’arrestations arbitraires, la liberté de la presse et la liberté du culte. Et le
principe d’une armée millis à Cela est une notion qu’on retrouve dans tous les
constitutions américaines parce qu’on considère que c’est une tache de tout citoyen de
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défendre son pays. à droits fondamentaux dans cette époque mais il y n’y a pas des droits
fondamentaux civils qui viennent de l’Etat par exemple un droit à l’éducation parce que
cela est à l’Etat de mettre en place et cela vient après au 19ième siècle. Là on veut que l’Etat
n’intervient pas.
L’influence de la constitution de virginie se poursuit aussi au sein des Etats unis avec ces dix
premier amendements
• En 1777 ces Etats constituent une alliance entre eux à Confédération des Etats que garde
quand-même leurs souveraineté. Il y a des articles dans les Constitution. Il y a un organ pour
cette confédération « le congrès » que rassemble des diplomates que chaque représentant leur
Etat. Il n’y a pas d’exécutive et pas non plus de finances ensemble. Dans ces articles cest la
première fois qu’on entend parler du terme « United States of America ». En 1777 on est
toujours dans le contexte de guerre contre la couronne. Finalement les Etats gagnent la guerre
entre autre grâce à l’aide de la France. En 1783 le traité de Paris est signé quand la couronne
reconnaît la souveraineté de ces Etats. Après cela la guerre n’existe plus et donc pas non plus le
devoir de se mettre ensemble contre l’ennemie. Cela veut dire que les conflits entre les Etats
réapparaissent. à le lien est faible. Il y a des personnages que se rendent compte que les jeunes
Etats de l’Amérique peuvent être mis à mal s’ils n’arrivent pas à mettre de coté leurs
différences. à il faut renforcer les liens entre les Etats américains. En 1787 il y aura une
réunion en Philadelphie avec 55 délégués qui représentent 12 Etats. (pas les rhodes-islands) à
réunion qui a pour but de changer les articles de confédération. On veut changer la structure
confédérale :
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Pour l’état fédéral américain la séparation est :
La législative : le congrès (bicaméral), Exécutive : Le président
(nommé pour 4 ans), Judiciaire : la court suprême (les juges de
la court suprême sont nommés à vie par le président)
• Ce texte n’est pas parfait mais on le sait que on peut l’améliorer. Mais cette
constitution est la preuve du compromis entre les deux côtés. Quand même
il y a une méfiance de bcp d’américain par rapport à cette constitution. On
veut ajouter des amendements à cette constitution pour garantir une
procédure de révision de la constitution et avec cela une certaine sureté pour
les américains que ce gouvernement supérieur ne prend plus de pouvoir. Les
10 amendements sont adoptés. à the bill of rights
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C. Le constitutionnalisme français
La France est sur situation de crise. Avant le constitutionalisme français le régime
juridique était la monarchie de droit divin. Pouvoir absolu du roi qui le reçoit directement
de dieu. Le roi à cette époque c’est Louis 16. Il a un pouvoir illimité. Mais à la fin du
16ième siècle (1780) le roi n’était plus très populaire et il y a eu des crises dans le pays. Il
y a eu 3 crises importantes ; la crise économique, la crise politique et la crise financière
Crise financière ;
Les caisses sont vides. Les caisses sont vides parce que les colonies du nouveau monde
coûtent cher. En réalité c’est la guerre de l’Angleterre contre le nouveau monde mais la
France soutient L’Angleterre.
La guerre d’indépendance se termine 1783 avec le traité de Paris.
Le moyen que le roi a trouvé de remplir les caisses qui sont vides c’est de lever un nouvel
impôt. Il envisage de taxer la noblesse et le clergé qui normalement sont privés du
paiement des impôts. Cela contribue a un climat de tension. A part cela les taxes étaient
déjà très élevés car les parisiens à l’époque étaient les plus taxés de l’Europe. La noblesse
et le clergé refusent à être taxé à crise politique
Crise politique :
Crise entre le roi et le parlement de l’époque qui refuse une reforme fiscale. Ce Parlement
n’est pas un parlement comme aujourd’hui cela devrait être compris dans le cadre des
définitions déjà données dans ce cours. C’est à dire que le Parlement n’avait pas de
compétence législative car c’est un organe de la court. Cette cours a plutôt un pouvoir
judicaire. Les membres du parlement sont des personnes qui appartiennent à la noblesse
qui ont le bénéfice d’exercer certains droits politiques. Ils s’opposent donc à la décision
du roi.
Crise économique :
L’année avant la révolution la récolte était mauvaise. L’hiver était rigoureux. Le prix du
pain a fortement augmenté et en plus il y a peu de travail. Il y a à ce moment-là 100'000
de chômeurs à Paris sur une population de 550'000 de personnes.
Le roi convoque les Etats généraux. Cela on n’avait pas depuis 1614. En 1614 on a
établie la monarchie de droit divin à pouvoir que provient de dieu pour écarter un peu
l’autorité du pape. Ces Etats généraux est une Assemblé extraordinaire qui représente les
trois ordres du royaume. Les trois ordres du royaume étaient le clergé, la noblesse et la
tiéraita ( tous ce que n’est pas clergé, noblesse, étranger et femmes ou les trop pauvres
mais quand-même 98% de la population). On convoque 1200 députés. Le roi convoque
cela dans le but de trouver une solution pour les crises qui touchent la France dans ce
moment.
Les députés ont été élus pour cet évènement et les élections avaient place dans tout le
royaume. Et cela se passe différemment selon les ordres. Pour la noblesse c’est très
simple. Ils ont le droit d’élire et ils élisent directement leur représentent. Pour le clergé il
y a une égalité entre ses membres que s’établie, c’est à dire que même le plus membre en
bas de la pyramide a le droit d’élire. Pour les tiraitas il y a une procédure plus compliqué
vu que le droit d’élire était accordé a tous les français de 25 ans qui paient des impôts. (
pauvre, femme et étrangers exclus) Le suffrage est en plusieurs dégrées. Dans les villes
les personnes se réunissent par quartier ou par métier (par entité plus restreinte) ils élisent
des délégués et l’assemblé de la ville va élire de députés qui vont siéger à la L’assemblé
du baillage et au seins de L’assemblé du baillage on va élire les représentants aux états
généraux. On arrive a un totale de 1200 représentants qui se rendent a Versailles. 300
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clergé, 80 de la noblesse et 600 du tiraita.
Les électeurs vont commencer à diriger des cahiers de doléance. C’est à dire qu’on va
commencer à rédiger des cahiers qui contiennent les souhaits des électeurs. Tous les
électeurs peuvent exprimer leurs souhaits et on a donc finalement un peu près de 60'000
de ces cahiers. Dans ces cahiers on trouve une demande recourant qu’est que les français
veulent une constitution. Vu qu’on a connaissance de ce qu’est passé aux Etats-Unis. En
plus de cela on aimerait aussi une reforme de droit vu qu’il y a toujours le morcèlement
du droit français dans le sud de droit coutumier et droit écrit dans le nord. Ils veulent une
uniformisation du droit français.
A Versailles en Mai une fois les députés ressemblés la question de la Constitution est
complètement ignorée. En réaction le 17 Juin 1789 le tiraita se proclame assemblé
national. Le 9 juillet 1789 cet assemblé national se proclame assemblé national
constituant. Avant de constituer une constitution ils se sont dit qu’il faut d’abord une
déclaration des droits de l’homme. Mounier est président de l’assemblé constituant à ce
moment là explique pourquoi c’est important d’avoir une déclaration de droit de l’homme
avant d’avoir une constitution ; « Pour qu’une constitution soit bonne il faut qu’elle soit
fondé sur le droit de l’homme et le protège évidemment. Il faut donc pour prépare une
constitution connaître le droits que la justice naturelle accorde à tous les individus il faut
donc rappeler tous les principes qui doivent former la base de toute espèce de société. Et
que chaque article de la constitution puisse être la conséquence d’un principe.
Ce fait est déjà une révolution pour soit parce que le tiraité passe au dessous du pouvoir
du roi et de la noblesse compris le clergé.
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a) La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 et ses sources
Cette déclaration a été rédigée très rapidement un peu près une semaine cela a pris.
Par contre cette assemblé national constituant il y a des nombreux projets. Il a un
projet qui a été fait par le marquis de Lafayette, qui lui avait pris une part active dans
la guerre des Etats unis contre la Grand Bretagne. Vu qu’il connaît ce conflit il s’en
inspire pour ses projets et il reprend donc le préambule de la déclaration
d’indépendance des Etats Unis. Ce projet était fait par le 6ième bureau. L’assemblé
était divisé par des « bureaus » qui veut dire comités. Le projet qui est
principalement discuté et modifié est celui de Champion de Cicé de Bordeaux.
La déclaration des droits de l’homme qui provient de ces projets va connaître très
rapidement une grande popularité. Qui a une porté universel avec des petites
restrictions mais plutôt universel.
On l’a fait très vite en se disant qu’on peut la modifier avant que la constitution serait
prête mais cette déclaration devient intouchable lors sa popularité. L’opinion
publique est extrêmement à la faveur de cette déclaration à cause de sa porté mais
aussi grâce à ses sources ; droit naturel etc :
1. les sources religieuses
§ La France est catholique
§ Message de Christ à vie après la morte comme déjà vu dans le chapitre
de la religion (A cette époque juif-chrétienne)
Il faut que l’homme se prépare pour sa vie après la mort et null a le droit
d’intervenir dans cette sphère privé de chacun à même l’état. Il y a donc
cette idée de résistance (concept déjà vu dans le chapitre des puritains qui
partent au nouveau monde).
Autre concept est que la société est faite par l’individu et c’est pas le
contraire. Le pouvoir politique devrait alors avoir un champ d’application
limitée.
2. les sources philosophiques
Locke et Rousseau apparaissent. Il y a deux courants philosophiques que vont
avoir une importance pour la Déclaration de l’Homme. D’un côté on a du contrat
social Locke et Rousseau et de l’autre côté il y a le philosophes qui sont plutôt
admiratif de la politique en Angleterre à cette époque à Montesquieu
Idée des philosophes du contrat social : que la politique et ses représentants
légitimes émanant d’une société libre et dans laquelle les individus sont égaux.
à Produit artificiel de notre volonté au profit de la collectivité. Pour Jean
Jaques-Rousseau le contrat social est un acte d’association dans lequel chacun
met en commun sa personne et tout sa puissance sur la suprême direction de la
volonté générale. à cela nous avance la démocratie et la suprématie du peuple.
En Angleterre le système de monarchie parlementaire est apparu à la fin du
17ième siècle avec le texte de bill of rights anglaises et la séparation des
pouvoirs. Il y a une protection des individus et certains droits fondamentaux si
on veut. En Angleterre il y a donc une protection contre l’arbitraire royal. Deux
philosophes que sont admiratifs de ce systèmes sont Montesquieu et Voltaire. Ils
veulent intégrer ce système en France.
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3. les sources juridiques
Il y a une série des textes qui ont une influence incontestable dans cette
déclaration du droit de l’Homme.
• Il y a les déclarations américaines
• Et les pactes anglaises à des accords qui sont passé entre le roi et ses
sujets. Le roi accepte de garantir certains droits. Ces pactes peuvent nous
raccorder aux droits que nous avons aujourd’hui. Par exemple la Magna
Carta 1215 : Ce texte dit que aucun homme libre sera arrêté ou
emprisonné ou dépossédé des ses biens ou déclarer hors la loi ou exilé ou
exécuté de quelque manière que ce soit. Nous n’agirons pas contre lui et
nous n’enverrons personne contre lui sans un jugement loyale de ses pères
et conformément à la loi du pays.
• Il y a la petition of right 1628 confirme ces principes de la magna carta
notamment celle de Magna Carta.
• Habeas corpus ; de la fin du 17ième siècle qui garanti que chacun ait la
possibilité d’être apporté devant un juge. Le juge doit statuer sur la
validité de l’emprisonnement.
• Declaration of right 1689 ; qui énumère une liste de droits qui le roi
garantit.
• Bill of rights anglais ; On retrouve les droits que le roi garantit dans la
bills of rights et que nous amène à la monarchie parlementaire.
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sympathie pour Louis 16 qui a perdu une grande partie de son
pouvoir. Peur de la restauration de l’ancien régime en France.
- Libertés (comportement humain déterminé à droit de croire, droit de se réunir, droit de faire
du commerce) à que l’état nous laisse vivre notre liberté.
- Droits politiques à droit d’être élu, d’élire et le droit de vote
- Garanties de l’état de droit à l’état = Zustand dans ce contexte. Des prérogatives qui
garantissant le droit défavorisent l’arbitraire. Principe d’égalité.
- Droit sociaux, économiques et culturels à Au contraire du droit fondamental de la liberté
que requiert un comportement négatif de la part de l’état les droits sociaux, é. et c. ont besoin
d’un comportement positive de l’Etat. Il faut que l’Etat fournisse une prestation positive pour
que l’on puisse exercer ce droit. à droit à l’instruction et droit à l’aide sociale sont les plus
importantes. Ces droits sociaux, é et c. vont se développer avec beaucoup plus d’efficacité à la
fin du 19ième siècle. La période de révolution prévoit ces droits dans le futur et ne sont donc pas
garantie tout de suite.
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2102
CHAPITRE 3 - LES CODIFICATIONS EUROPÉENNES AU XVIIIe SIÈCLE ET AU
DÉBUT DU XIXe SIÈCLE
Après cela les premiers codes vont apparaître voilà quelques exemples :
On va parler des codes de les pays suivants parce qu’il sont géographiquement
proches de la suisse et vont avoir un impact sur notre système légale de la Suisse. Le
mouvement de codification part des régions germanophones qui reçoivent une forte
influence du droit naturel moderne.
a) L'Autriche et ses codes : le Code de procédure civile (1781) ; le Code
pénal (1787) ; le Code de procédure pénale (1788) et l’Allgemeines
Bürgerliches
Gesetzbuch für die gesamten deutschen Erbländer der Österreichischen Monarchie
(ABGB) de 1811
la société ne peut pas exister sans loi. Il estime que si une société se prive des lois
elle passe à l’anarchie. Le droit que rendent les êtres humains heureux est prescrit
par la nature. à Référence directe à l’école du droit naturel moderne. Les lois en
vigueur ne peuvent être que les conséquences des lois naturelles. Sinon ces lois
détruiraient la société.
à Les lois doivent donc être juste, impartiales et doivent consacé l’égalité et la
10
4104
dignité des citoyens. L’autorité souveraine a pour devoir de garantir ces droits
qu’est malgré tout l’empereur. Il y a un gouvernement qu’est encore intermédiaire
entre le souverain et les sujets à ce gouvernement est chargé de l’exécution de
lois. Malgré tout l’empereur veut rester empereur.
c) La France et ses codes : le Code pénal (1791) ; le Code civil des Français de
1804, devenu Code Napoléon en 1807 ; le Code de procédure civile (1806) ; le
Code de commerce (1807) ; le Code d'instruction criminelle (1808) ; le Code
pénal (1810)
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5105
• Il va falloir attendre jusqu'au « consulat » a partir de 1799 c’est ce que fait
suite au directoire. à que le renverse.
• On supprime pas la peine de mort mais les peines sont prévues par la loi ; la
mort, les faires, la réclusion, la déportation, la dégradation civique (on retire
les droits civiques et politiques à qqn), le carcon (système où on se trouve
avec les cous et les mains bloqué dans une planche de bois). On supprime
les peines de mutilation. La peine de morte est gardé pour la trahison, le
complot contre la paix ou le gouvernement, fausse monnaie, incendie
involontaire, assassinat à ce qu’est précisé par la peine de morte est qu’elle
ne doit juste consister en le fait d’enlever la vie à rapide et sans spectacle
de violence publique et sans douleurs. à tête tranchée ; par la guillotine
qu’est un produit du docteur louis et qu’on a attribué à tort à guillotatin.
10
6106
• Ce projet sera élaboré en 4 mois et sera examiné par les diverses organes français
et finalement promulgué en 1804 que va devenir en 1807 le code napoléon qu’est
encore en vigueur actuellement. Cela peut s’expliquer parce qu’on a pris le soin
de prendre de juristes que venaient de paix des deux systèmes de droit pour
l’élaboration de ce code tout en tenant compte des principes de l’école du droit
naturel moderne.
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7107
CINQUIÈME PARTIE
10
8108
• En plus on est dans une phase décadent dans la confédération parce
qu’on a une division des confédérés de la Suisse à antagonismes entre
les cantons déjà abordé dans le cours. L’antagonisme principal que crée
de problème face à l’invasion imminente de la France c’est celle des
maîtres et de sujets à vu que les troupes françaises apportent ces idées
d’égalité cet aspect devient intéressant pour les sujets qui n’avaient aucun
droit. Les sujets n’ont aucun droit de luter contre une puissance qui veut
les rendre libres et égaux.
• Les français veulent aussi abolir les droits féodaux ce qu’arrangeait
beaucoup de personnes au sein de la confédération. Parmi ces droits
féodaux on peut citer quelques uns :
- « La dime » qu’est une redevance qui représente une fraction déterminé
du revenu.
- Il y a également « le sens » une redevance qu’existait sur la plupart des
champs en Suisse.
Cette abolition de ce système féodale c’est une chose que rendraient
beaucoup de gens contentes au sein de la confédération.
2. Les divisions entre les Confédérés
• En plus de cela les français se rendent compte que les confédérés sont
divisés et ils entretiennent un propagande pour accroitre la décorde interne.
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0110
2. Régime politique : démocratie représentative
• Un système qui remplace tout les systèmes qui étaient en place jusqu’à ce
moment là à il n’y a donc plus de oligarchie, démocratie directe
(Landsgemeinde), plus de démocratie référendaire (Grisons, Valais).
Avec cette démocratie le peuple peut s’exprimer à travers ces
représentants ou par leur même. (démocratie indirecte)
• Le peuple Suisse peuvent élire les représentants qui vont exercer ce
pouvoir politique avec la séparation de 3 pouvoir. Fonction législative est
bicamérale en Suisse (le sénat composé de 4 membres et le grand conseil
composé des membres selon la population des cantons) ces deux
chambres sont élus par soufrage indirecte universelle à deux degrés (la
population élis de électeur de 100 citoyens qui vont faire partie du corps
électoral. Une fois qu’on a ce corps électoral qu’on diminue à la moitie
par le tirage. C’est les membres du corps électoral qui restent qui votent
pour les représentants au sénat et au grand conseil)
• Le grand conseil propose et le sénat dispose (approuve ou les rejettes).
• La fonction d’exécutive est exercée par le directoire Suisse. C’est un
organe collégial directorial que va diriger la politique de la république.
Cet organe va avoir une série de ministre que seraient à disposition pour
la réponse de questions importantes. Les fonctions de ces ministres vont
même changer après l’entré en vigueur de la constitution. Il y des
ministres qui vont même aider le directoire dans leurs taches d’exécutive.
• L’organe judiciaire est le tribunal suprême de la république helvétique. Il
y a un juge par canton.
• Juge de chaque canton est élu par le corps électoral. A l’échelon de
chaque canton (que sont devenus de circonscriptions) on a des tribunaux
que sont instaurés aussi. On a même un préfait qu’est mit dans chaque
canton qu’est nommé par le directoire que représente le pouvoir
exécutive dans sa circonscription que surveille l’administration
cantonale.
• Une chambre administrative cantonale qu’est aussi élu par le corps
électorale
• Siehe Schema auf der nächsten Seite à wenn das Schema kommt dann
einfach infos zur république helvetique geben
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1111
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2112
2.1. Le pouvoir législatif est formé de deux conseils distincts élus au suffrage
universel indirect
- le Sénat
- le Grand Conseil
2.2. Le pouvoir exécutif intitulé Directoire exécutif est formé de cinq
membres élus par le Législatif
2.3. Le pouvoir judiciaire est constitué par un Tribunal suprême composé d'un
juge par canton, élu par le Corps électoral
3. Introduction des droits fondamentaux
• La constitution proclame le caractère inaliénable de la liberté naturelle de
l’homme. Là on parle de l’homme en singulierà on mettre l’individu au
centre, on supprime les privilèges.
• La liberté de conscience, la liberté de la presse, l’égalité entre individu et
le principe de qu’il n’y plus d’hérédité de pouvoir ni de rang ni
d’honneur. Si on transgresse ces règles il y aura de sanctions pénales.
• On voit aussi que les cantons sont égaux. Plus de territoire sous sujétion
que s’établie à partir de ce moment pour toujours même si les entités
suisses essaient de remettre les règles de sujétion cela n’aboutit pas.
• La constitution de 1798 est au bénéfice d’immutabilité temporelle de 5
ans à cela veut dire qu’on ne peut pas changer la constitution pendant 5
ans. On peut faire un coup d’état par contre et c’est ce que se passe
pendant cette période.
• Citoyenneté commune de la république helvétique. Il n’y a pas de
bernois, argovien etc à On a l’apparition de la nationalité suisse. Au
sens de la constitution qu’il y a l’appartenance nationale.
• C’est la misère totale en Suisse même les maisons sont utilisés pour
obtenir du boit pour se chauffer
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3113
3. La République helvétique est déchirée entre différentes factions :
Les antagonismes ne sont pas partis. On instaure la démocratie semi directe avec
le soufrage universelle cela fait que le pouvoir est constitué par de paysans,
d’artisan ou de petits commerçants. Ces personnes sont reconnaissants vers la
France parce que grâce à se nouveau système ils ont reçus ces prorogatifs
importants. Il y a un antagonisme entre les députés parce qu’il y a quand-même
des villes que sont représentés. Les deux sont en faveur la république helvétique,
ils sont unitaires.
Les patriotes : Sont les plus extrémistes parce que c’est les personnes justement
qu’avaient pas de droit avant que la France arrive. Ils sont soumis à la France et
aussi des admirateurs de la France. à des personnes avec une éducation très
modeste.
Le républicain que sont plus modérés et aussi la minorité que les patriotes et eux
est en faveur de la république mais avec une certaine modération. Ils ne veulent
pas qu’on abuse de la révolution.
Dans la république helvétique on a donc un parlement qu’a relativement peu de
membre qui connaissaient vraiment leurs rôles qui sont capables d’exercer leurs
fonctions. On a exclu les ecclésiastiques et les élites de l’ancien régime. C’est
très simple d’écarter de personnes du parlement soit justement pas le suffrage
universel soit justement parce que la France s’oppose à l’élection d’une certaine
personne.
Ensuite en 1800 l’autre tendance réapparaît que sont les fédéralistes. Ils veulent
retourner à l’ancien régime même en plupart à faveur des anciennes inégalités. Il
y a des cous d’états de leur part et la France le soutient. Il y a pleine de projets
privés et publiques. Les deux projets que sont importants sont le points 4.1 et
4.2.
La Harpe est un des pères de la révolution helvétique et déclare que le corps
législatif est lent et inexpérimenté et de son absurde composition. Vu qu’ils
n’ont aucune idée de légiférer et de comment gérer un état au sens économique.
Cela est un produit imposé et importé que ne fonctionne pas.
Les antagonismes entre fédéralistes et unitaires vont être à la base de nombreux
coups d’états en faveur des nouvelles constitutions.
3.1. Les unitaires, partisans (c’est qui les partisans ?) de la République
helvétique
3.2. Les fédéralistes, partisans d'un retour à la structure confédérale
4. Des projets de constitution à la Constitution du 2 juillet 1802
4.1. Le projet de la Malmaison I
• Rien à avoir avec la maison de la compagne de Bonaparte « Malmaison ».
• Les suisses proposent à Bonaparte un projet de première constitution.
Bonaparte trouve le projet horrible et prend les choses en main. Il fait donc
une proposition de projet de Constitution pour la Suisse à Projet de la
Malmaison qui date d’avril 1801.
4.2. Le projet de la Malmaison II
• Il y a une délégation helvétique situe à Paris qui va prendre le projet de la
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4114
Malmaison I et va la retravailler dans un sens de nouveau plus centralisateur. La
structure de l’état va donc rester plus au moins fédéral mais moins. Les Cantons
vont toujours être prise en considération. On enlève le soufrage universel et on
reprend un soufrage transitaire qui est un suffrage restreint. On peut même parler
un suffrage capacitaire qu’est un type de suffrage que demande à ce que les
électeurs comprennent l’objet de leurs votes. La restriction la plus contesté à ce
moment était la capacité de lire et écrire. Dans certains cas on demande de
l’expérience de travail dans certains domaines ou d’avoir certains titres. Le
projet est soumise a Bonaparte et Bonaparte accepte. La délégation suisse
retourne a Berne par la suite. Le projet est ensuite soumis au conseil exécutif. Le
conseil exécutif est le remplacement du directoire dans la république helvétique.
Ce conseil exécutif va aussi soumettre le projet au conseil législatif que
acceptent aussi les modifications qui étaient faites. Le conseil législatif ne se
limite pas à simplement accepter le nouveau projet mais il le renvoie à
approbation d’une diète. La diète est instituée pour cela qui est nommé de
manière proportionnelle de la population des cantons de la Helvétie en 1801.
Cette diète est nommée en suffrage universel. Les membres de cette diète sont
plutôt progressistes. La diète discute la constitution point par point et la diète au
lieu d’approuver ou de refuser ce projet ils vont le modifier. Cela emmène des
nouveaux textes.
4.3. Entrée en vigueur de la Constitution du 2 juillet 1802
• Le territoire de la Helvétie est divisé en Cantons et les cantons
reçoivent toute une série de compétences. On reste dans la république
helvétique mais on a plutôt une structure fédérale. Il y a une distinction
entre les compétences de l’état supérieur et les compétences du canton.
L’état central est compétent pour les relations extérieures, pour la sécurité
interne et pour la sécurité externe. Les cantons ont une certaine autonomie
mais on ne mentionne pas le soufrage universel. Les lois touchant les
contributions sont soumises au cantons. Si ces lois n’ont pas l’approbation
de au minimum 2/3 des cantons, elles sont soumises à une diète qui les
approuvent ou les refusent. C’est un système assez compliqué mais
l’existence de cette institution est tellement brève que les cas
d’applications sont minimes. Il y a une influence importante de la
Malmaison 1 dans ce projet. La particularité avec l’entrée en vigueur de ce
texte c’est que pour la première fois c’est le peuple suisse qui s’est
prononcé en juin 1802. La majorité était contre l’entré en vigueur de la
constitution mais elle est quand-même entrée en vigueur parce qu’on a
décidé que tous les abstentions étaient des « oui ». Cette constitution va
tomber assez rapidement. Une fois que la Suisse ait une constitution qu’est
entrée en vigueur Bonaparte se dit que la Suisse est en « bonne santé »
c’est à dire que la Suisse est capable de s’occuper soi-même de ces soucis
et Bonaparte de décide de retirer ces troupes. Dès que les troupes
françaises quittent la Suisse, les suisses font la guère civile. Cette
constitution dure quelques mois. La guère est des unitaires contre les
fédéralistes.
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5115
5. La guerre civile, le gouvernement de la République et la Diète rebelle (août-
octobre 1802)
• Les forces rebelles vont réussir à Vaud le 3 octobre 1802 à mettre en déroute les
troupes helvétiques. Mais Bonaparte intervient avec sa proclamation. Bonaparte
annonce sa médiation et il impose de cesser le feu. Les fédéralistes étaient en
train de vaincre les unitaires mais Bonaparte intervient avec sa proclamation de
Saint clou du 30 Septembre 1802.
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6116
C. L'Acte de Médiation (1803-1813)
C’est une époque de vraie domination de Bonaparte sur la Suisse. Pour se rappeler les
Suisses se permettent de faire de coups d’état surtout avec l’aide de la France. Cette
aide est un consensus silencieux de la part de la France parce qu’il ne faut pas qu’on
sache que la France vient à l’aide des fractions suisses. Il fallait pas que ça se sache
parce qu’il y a un accord qui a été fait entre la France et l’empereur du Sainte Empire
Romain l’accord de « Lunéville » qu’on allait laisser la Suisse régler ses affaires eux
mêmes. Ils reconnaissaient à la Suisse le droit d’adapter le système politique qu’ils
veulent. Il y a aussi l »a paix D’amiens » en 1802 qu’est signé avec l’Angleterre que
institue la même chose. La France ne veut donc pas que ça se sache auprès de aucune
autorité européenne qu’en vrai c’est les français qui déterminent un peu l’évolution du
gouvernement et la politique Suisse. En 1802 La France (Bonaparte) qui voulait
tellement le Valais l’a obtenu. Le Valais devient la république sœur de la France comme
la république helvétique l’était à l’époque.
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7117
2.1. Restauration de la souveraineté des cantons
2.2. Maintien des principes de liberté et d'égalité acquis de la Révolution
b) La réunion à Paris de la Consulta, constituée des représentants suisses des partis
unitaire et fédéraliste (décembre 1802 à février 1803)
• Napoléon annonce déjà le résultat de cette réunion des députés sur sol
français. Bonaparte ordonne donc que les députés commencent les
travaux pour la remise sur pied de la confédération d’état en Suisse. La
première chose dont il ordonne la préparation est des constitutions
cantonales vu que les cantons vont reprendre leur place comme des
entités souveraines. Même si Bonaparte est persuadé des ses idées que
la confédération d’état est la seule forme qui peut fonctionner il
accorde une attention aux souhaits et aux opinions des députés présents.
c) La commission française (J. Fouché ; F.-M. Barthélémy ; P.-L. Rœderer ; J.-N.
Démeunier) nommée par Bonaparte chargée de conférer avec les représentants
suisses
• Les projets constitutionnels proposés par les députés Suisses vont être
lus et analysés par la commission française puisque Bonaparte ne peut
pas assurer cela tout seul vu qu’il est occupé. La commission française
est donc une sorte de couroi de transmission entre les députés et
Napoléon.
• Barthélemy et Démeunier connaissaient les deux très bien la Suisse.
Barthélemy était un ambassadeur français auprès de la Helvétie.
Démeunier a écrit une encyclopédie méthodique où il a décrit les
institutions des cantons sous l’ancien régime. Les deux sont d’accord
que le système de confédération d’état est ce que convient le mieux
aux Suisses.
• Fouché est un ancien ministre de police et Roederer qu’est un juriste
célèbre en France qui a beaucoup travaillé sur la législation du
consulat. C’est à dire la législation à partir du moment que Bonaparte
est au pouvoir en France. Ces deux derniers plutôt français sont
naturellement à faveur d’un système unitaire. Donc même dans la
commission choisie par Bonaparte il y a les deux tendances
représentées.
d) Les travaux de la Consulta :
1. Élaboration des constitutions cantonales
Au janvier 1803 les 19 constitutions cantonales sont prêtes.
11
8118
2. Avis sur le projet d'Acte de Médiation
Fin janvier 1803 nous avons 10 députés convoqués au bureau de Bonaparte pour discuter
pendant 7 heures les constitutions cantonales et l’acte fédéral. On voit donc que cette affaire a
une grande importance pour Bonaparte. Il va même tenir compte des remarques que lui sont
fournies.
Quelques semaines après le 19 février 1803 on va remettre aux Suisses l’acte de médiation
qu’est en 3 parties :
1. L'Acte fédéral
1.1. Dix-neuf cantons souverains (Saint Gall, les Grisons, Argovie,
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9119
Thurgovie, le Tessin et Vaud sont associés aux treize anciens cantons
confédérés)
Genève n’y fait pas partie ni Neuchâtel. Vaud qui forme une
république sœur de la France y est annexé par Bonaparte en 1810
1.2. Une Diète où chaque canton dispose d'une voix, à l'exception de Berne,
Zurich, Vaud, Saint Gall, Argovie et les Grisons qui en ont deux
La diète est la même que celle de l’ancien régime. Les députés votent
sur instructions de leurs cantons. Certains cantons vont avoir plus de
votes que l’autres. Tous ont un vote sauf ceux qui en ont deux ; ce qui
ont une population plus grande. On commence donc a prendre en
compte la population des cantons. Cela est quelque chose que les petits
cantons ne veulent pas ; Bern, Zurich, St. Gall, Argovie et Vaud ont
deux votes à la diète. Cela est une différence majeure à ce que se
passait à l’ancien régime. La diète va siéger dans des endroits
différents il y aura des sièges alternantes entre Fribourg Bern Solothurn
Bale, Zurich et Lucerne.
1.3. Alternance annuelle du Canton-directeur (Vorort) et du Landamman de la
Suisse entre Fribourg, Berne, Soleure, Bâle, Zurich et Lucerne
§ Le Landammann est plus au moins un exécutif nationale. Les
compétences de ce personnage se trouvent dans le texte de l’acte fédéral.
§ A coté du Landamman il y a la chancellerie qui change de siège aussi
parce que la chancellerie suit le canton directeur. La chancellerie est une
sorte d’état majeur que s’occupe de l’administration des affaires de l’état
ce que simplifie le travail du canton directeur.
1.4. Garantie de droits fondamentaux
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1121
2.3. Régime représentatif censitaire à tendance oligarchique à Lucerne,
Zurich, Berne, Soleure, Fribourg, Bâle et Schaffhouse
Ce qu’est important à retenir c’est qu’on remplace le privilège de
naissance par le privilège d’aisance économique. L’impôt est
enlevé et pour avoir accès à certains prorogatifs il faut être fortuné
2.4. Régime représentatif censitaire à tendance démocratique à Saint Gall,
Argovie, Thurgovie, Tessin et Vaud
Le valais ne fait toujours pas partie de la Suisse vu que c’est une république sœur de la France
mais Napoléon va l’ajouter quand même é la Suisse en 1810. On voit que Neuchâtel n’est pas
un Cantons. Genève n’y fait pas partie non plus.
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2122
f) La fin du régime de l'Acte de Médiation et sa portée dans l'histoire constitutionnelle
de la Suisse
L’acte de médiation instaure une paix supervisée par la France en Suisse à Quand
Bonaparte tombe son acte de médiation tombe avec lui. Mais il y a certaines acquisitions
de l’acte de médiation qui restent.
Après la chute de Bonaparte la Confédération n’est plus protégée alors de nouveau envahi
par l’Autriche et la Russie, aussi nommés les Alliées. Les Alliées passent par Bâle en
1813 et ils vont aussi se mêler dans des affaires de la Confédération.
L’acte de médiation est un œuvre très impressionnante d’un point de vue politique. L’acte
de médiation permet de faire une transition de l’ancien régime à un régime plus moderne.
On tire le mieux que la république a emporté à la Suisse et on redonne aux Suisses un
système que leur correspond aussi. Bonaparte ne veut pas une Suisse particulièrement
forte mais il voulait une armée forte. Il instaure donc un cotangent et la mise en place
d’un général au lieu du système qu’il y avait auparavant d’un conseil de guerre.
Bonaparte voulait que la Suisse soit capable de se défendre pour qu’ils deviennent un
bastion défensif de la France.
L’égalité entre individus instaurés par Napoléon est quelque chose qu’on va essayer de
venir en arrière dessus mais que ne va pas marcher. Le principe d’égalité survit donc la
chute de Bonaparte en octobre 1813. La souveraineté acquise ne se perd pas non plus.
A. La Restauration (1815-1830)
a) L'élaboration du Pacte fédéral du 7 août 1815 : l'antagonisme entre les cantons
conservateurs et les cantons progressistes
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4124
Avec cette situation on voit clairement que la confédération est divisée en deux. On n’est donc
pas loin d’une guerre civile. Les Alliées obligent donc la diète de Lucerne de se dissoudre et
donc réjouir la diète de Zurich qu’est la diète progressiste. Les Alliées sont donc plutôt à l’avis
que le nouvel acte doit reprendre les acquisitions égalitaires provenances de l’acte de médiation.
Les cantons conservateurs finissent par céder leur diète séparée par peur d’une guerre civile et
par la pression des Alliées.
3. La « Longue Diète » (6 avril 1814 – 7 août 1815)
• Les conservateurs continuent à manifester leurs souhaits même en
s’associent à une diète commune. Dans cette diète on discute le projet de
pacte fédéral de 1814 que reprendrait un peu les principes de l’acte de
médiation de Bonaparte. Evidemment on n ‘arrive pas à ce mettre
d’accord et on crée donc une nouvelle commission. Dans cette
commission il y a cette fois de participants des cantons conservatifs. Cela
mène à un nouveau projet le 6 avril et il est modifié a plusieurs reprises
pour devenir le projet de pacte fédéral du 28 mai (que n’est pas
excessivement différent mais il est plus précis en matière militaire que
rajoute même de compétences fédérales à cela ne devient pas vraiment
un texte très important)
• En printemps 1814 les Alliés vont adresser un mémoire à la diète en leur
disant que le spectacle qu’offre les confédérés doit prendre fin. Il faut
que les Confédérés trouvent un acte qui peut fonctionner pour eux et
qu’ils mettent en place des institutions fédérales qui soient efficaces pour
la défense de la Confédération. Ils veulent aussi un conseil fédéral et
certaines autres revendications mais le point le plus important est la mise
en pied d’une confédération capable de se défendre.
3.1. Les projets de Pacte fédéral des 28 mai et 8 août 1814
• Le projet de pacte fédéral de 28 mai n’est accepté que par la moitie
des cantons. Donc on remet sur pied une commission qu’essaie de
trouver des solutions pour ce que touche les divergences. Le
problème principal que ressort c’est toujours le même les cantons
conservatifs n’arrivent pas se mettre d’accord sur la reconnaissance
des nouveaux cantons,
• En 8 août 1814 les délégués de Lucerne au nom des cantons
conservatifs vont proposer un texte. Ce texte est très court et
illustre parfaitement la problématique des divergences et divisions
dans la confédération. Ce texte sera le texte le plus conservatifs des
trois projets de pacte fédéral. L’idée d’un conseil fédéral qui peut
prendre des décisions seules est complètement révoquée, le canton
directeur n’est plus Zurich mais ça sera alterné entre les cantons
conservatifs de Berne et Lucerne. La reconnaissance des 19
cantons est provisoire car dans le texte c’est maqué que les
territoires seront remettre en question par arbitrage. En ratifiant ce
texte les cantons se soumettraient à une arbitraire que pourrait aller
contre leur sens, le progressistes sont donc absolument pas
d’accord avec ce texte proposé par les cantons conservateurs.
A ce moment là les Alliées commencent à s’énerver. Le 13 août 1814 les Alliées adressent
un ultimatum à la diète. Ils menacent de rompre le lien avec la diète si un acte n’est pas
rapidement accepté par tous les cantons.
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La base du nouveau projet sera celui du 8 aout. Le nouveau projet est élaboré assez rapidement et est
prêt le 16 aout 1814. En septembre la diète est de nouveau réunie et le projet est accepté en 1814 que
allait entrer en vigueur en 1815, le projet accepté prévoyait 19 cantons. On soumet le projet aux
Alliées et les Alliées le accepte aussi.
En aout 1815 ce dernier projet accepté par toutes les parties va devenir le pacte fédéral. Il y aura une
petite différence entre celui qu’était approuvé et celui qu’entra vraiment en vigueur et c’est que il y
aura 22 cantons au lieu de 19. Avant l’entrée en vigueur du pacte fédéral le congrès de vienne a
décidé cela en réorganisant un peu l’Europe. Les institutions militaires sont améliorées dans ce texte,
plus d’inégalité dans ce texte et cela permet aux cantons de refaire leurs constitutions cantonales. Ces
constitutions cantonales vont se faire dans un sens plutôt inégalitaire. Cette période est donc plutôt un
retour en arrière. Le Pacte fédéral en un mot est un compromis.
3.2. Les questions territoriales et l'admission du Valais, de Neuchâtel et de
Genève dans la Confédération
Les Alliés n’ont pas seulement réussi à libérer la confédération de la tutelle de Bonaparte
mais aussi les régions du « Département de Léman » à savoir Genève, L »Le département
du Haut Rhin » à savoir Neuchâtel et à partir du 1810 « le Département Siplon » à savoir le
Valais. Ces régions libérées demandent à la diète la possibilité d’intégrer à la confédération.
Finalement c’est les alliés qui décident sur cette question et ne pas les confédérés. Mais plus
tard dans l’années de 1814 après l’acceptation du texte finale du pacte fédéral les
confédérés se sont prononcés pour l’intégration des ces nouveaux cantons à la
confédération. Les cantons ne trouvaient pas de solution donc c’était aux alliés de le décider
lors du congrès de Vienne. Le congrès de vienne formé par les puissances victorieuses se
réunissent à partir du novembre 1814, qui réorganise l’Europe après la chute de Napoléon.
Lors de cette réunion il est décidé que les cantons restent souverains pour le malheur des
bernois et on a aussi décidé que les nouveaux cantons du Valais, de Genève et de Neuchâtel
seront acceptés à la confédération.
Les alliés prévoyaient un dédommagement de souveraineté des cantons d’Argovie et Vaud
au canton de Berne. C’est à dire que les cantons qui on gagné leur souveraineté ont du
verser une somme de dédommagement en argent à Berne pour sa perte (WTF). Il n’y a pas
qu’un dédommagement d’argent mais aussi un dédommagement territorial qu’est donné à
Berne. On donne de terres de Porrentruy et Bienne à Berne (attention à ce moment là le
canton de Jura n’existait pas encore).
Ensuite il y a des régions de la Lombardie à savoir le nord de l’Italie qu’on voulait donner
aux confédérés. Finalement c’était tellement compliqué à ce que les confédérés trouvent un
accord de comment gérer les nouveaux terres que l’empereur d’Autriche a finalement
renoncé à donner ces terres aux confédérés.
Ensuite il fallait régler la question de Genève avec la Suisse car on voulait l’intégrer à la
confédération il fallait donc que Genève touche géographiquement la Suisse ce qu’elle
faisait pas à l’époque. A ce moment là on décide de donner Versoix à la Suisse
qu’appartenait à ce moment à la France pour que Genève puisse être relié
géographiquement à la Suisse. Pour compliquer la chose Napoléon reprend la tête de la
France en mars 1815. Donc là on est entrain de réorganiser les choses parce qu’on a battu
Napoléon mais Napoléon fait son retour. Sous la pression du retour de Napoléon les alliés
se dépêchent en trouvant une solution pour tous le territoires touchés par la réorganisation
de l’époque. Le 20 mars 1815 les alliés décident que les 19 cantons sont reconnus et
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6126
l’inviolabilité de leurs frontières, l’admission du Valais, Neuchâtel et de Genève comme
Canton Suisse, décision de rattachement d’une partie de Bale au canton de Berne, des
indemnités des nouveaux cantons qui doivent être payé aux anciens Cantons, la promesse
de désenclavé Genève pour qu’il y ait un lien territoriale avec la confédération.
Les alliés impose l’approbation de ces décisions aux confédérés et l’entrée en vigueur du
pacte fédéral signé en 1814.
Le document du 7 aout 1815 (texte d’admission de GE, Neuchatel et Valais) est signé par
tous les cantons sauf le canton de Nidwald parce qu’ils trouvent que le texte est trop
progressiste. La diète de Zurich ordonne une intervention armée pour chasser les
extrémistes de Nidawald parce qu’il y a la pression des alliés. Finalement on arrive à une
ratification du pacte fédéral à la fin du mois de aout aussi à Nidwald.
Pour ce que concerne le retour de Napoléon on parle de la période de 100 jours car il
revient en mars et retombe en juin mais cette fois-ci définitivement.
Dans cette carte on voit le territoire de la Suisse à partir de ce moment-là. On voit par
contre aussi que le territoire du futur canton de Jura appartient à Berne à ce moment-là
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4. L'influence des Alliés sur les affaires suisses et l'Acte du 20 novembre 1815
Sur la pression des Alliés Genève obtient Versoix et peut donc toucher la
Confédération géographiquement. Les alliés obtiennent donc leurs exigences du
20 mars 1815. Au vu de cela les Alliés signent le 20 novembre 1815 l’acte
portant reconnaissance et garantie de la neutralité de la confédération qu’est
signé par les puissances européenne. On reconnaît aussi l’indépendance de la
Suisse vers l’étranger.
On pourrait dire que l’influence des Alliés était plutôt positive. Vu que avec ces
actes on évite le conflit qui pourrait aboutir à une guerre entre les confédérés ou
une subordination à une autre puissance européenne.
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1131
B. La Régénération (1830-1848)
On veut un soufrage universel, le renouvèlement des institutions avec un principe de liberté,
égalité et souveraineté populaire et la séparation de pouvoir. Ce qu’on ne trouve pas dans les
constitutions cantonales de l’époque. Ces principes viennent de ce que la Suisse a connu lors de
la révolution helvétique à la république helvétique était un échec mais on a prouvé certains
aspects que par la suite on ne voulait plus perdre. à Héritage positif. Les principes de la
république helvétique appart l’égalité ne figurait déjà plus dans l’acte de médiation. 1829-1848
on a une vingtaine de canton qui vont refaire leurs constitutions et ils la refont dans un sens plus
démocratique. Tous appart fribourg vont soumettre ses nouvelles constitutions à l’approbation du
peuple. Evidemment cela n’était pas tous les cantons qui ont refait leurs constitutions comme
Uri, Unterwald, Appenzell Rhodes intérieur et Grisons.
(On utilise souvent le terme « Laboratoire de la confédération » pour les cantons)
a) Les protagonistes
1. Les libéraux préconisent le principe de la souveraineté populaire, la démocratie
représentative et la garantie des libertés individuelles
Ces libéraux sont des modérés. Souveraineté populaire ; c’est le principe que le
peuple est souverain et selon les libéraux le peuple doit déléguer cette
souveraineté à de représentants. à Démocratie représentative.
La garantie des libertés individuelles c’est ce qu’on appelle aujourd’hui les
droits fondamentaux. à Liberté personnelle, liberté de commerce, liberté de la
presse
Les libéraux sont de fédéralistes. Ils veulent maintenir quand-même la
souveraineté cantonale. Ils sont aussi contre la violence pour attendre leur but.
2. Les radicaux aspirent à davantage de démocratie et d'égalité. Ils prônent le
changement de la structure confédérale, la centralisation du pouvoir et
l'établissement d'un État unitaire, se fondant sur la seule légitimité du peuple
suisse
Les radicaux sont des libéraux très radicaux. Ils aspirent à éteindre à ce qui
est acquis durant la régénération à tous les cantons et ils sont plus
démocratiques et égalitaires. Ils veulent changer la structure du pays à
centralisation du pouvoir. à Etat unitaire centralisé comme à l’époque de la
république helvétique.
Ils sont prêts à recourir à la force parce qu’ils sont convaincus que leur
cause est représentative de la majorité des confédérés.
3. Les conservateurs s'opposent aux idées nouvelles issues de la Régénération et
défendent la structure confédérale de la Suisse
- Il est important d’avoir la majorité du corps électoral contre cette loi et pas la
majorité des votants car les abstentions sont interprétées comme consentement
de l’entrée en vigueur de cette loi.
Evidemment cet état central est composé par des différents organes. Il y a une
diète composée par 2 représentants par cantons donc 44 membres. Cette diète ne
procède pas de la même manière pour toutes les affaires. Premièrement pour une
conclusion d’un traité avec l’étranger le système de cette diète reste comme on la
connaissait les représentants votent selon leur le canton veut. La décision se
prend à la majorité à savoir 12 cantons.
Le deuxième cas de figure c’est quand les représentants peuvent délibérer sans
aucune instruction. De nouveau il la majorité des 12 cantons pour
l’aboutissement du but commun.
Troisièmement pour des buts comme ; la nomination d’un général ou le vote du
budget par exemple la diète prend la décision au sein de la diète sans prendre
l’accord du canton.
A côté de cela il y a un conseil fédéral de 5 membres avec ce Landammann à la
tête qui serait le président du pays. Les autres 4 membres du conseil fédéral
seront des conseillers responsables pour les branches leur attribué comme :
département militaire, département de l’intérieur, département de finances et
département de relations extérieurs.
Troisième organe prévu c’est une cours fédérale qui serait l’autorité
juridictionnelle de la confédération.
Ce texte en plus de tout cela il garantie les libertés juridiques politiques, fiscale,
d’établissement. Par contre ce texte ne parle pas de libertés individuelles parce
que à ce moment là les libertés individuelles étaient garanties par les
constitutions cantonales.
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2. Le projet de la Diète du 15 mai 1833
La diète reprend le projet Baumgartner-Rossi de 1832 en mars 1833 pour
nommer une nouvelle commission qui va aplanir les divergences qui existent au
sein des cantons suscités par cette tentative de révision du pacte fédérale. On va
donc établir un nouveau projet que se sera basé sur le projet de 1832 et que sera
soumis au délibération de la diète en mai 1833 à on l’appelle projet de la diète.
Le projet de la diète est un projet plus fédéraliste car le pouvoir centrale est
affaiblie en comparaison avec le projet précèdent.
Malgré tout dans ce projet la diète peut prendre des décisions indépendantes du
canton mais dans des cas réduits qui sont énumérés exhaustivement. Pour le
reste les décisions restent soumises aux ratifications de la majorité des Cantons.
D’un côté ce projet est vu comme pas assez innovateur de la partie des libéraux
et surtout les libéraux extrémistes et de l’autre côté c’est aperçue comme « too
much » du coté des conservateurs. Les conservateurs disaient que cela portait
une grave atteinte à la souveraineté des cantons.
Ce projet énerve tout le monde. Et est abandonné après que la population de
Solothurn et Lucerne les refusent en grande majorité.
Les deux projets sont échoués même si le souhait de remplacement du pacte fédéral était très
demandé. Cette situation tendue porte de crises et des conflits. L’époque de la régénération était
très riche en conflits pendant que la période de restauration était plutôt une période calme.
Un déclencheur très important pour ces conflits est la décision prise au sein de la diète en 1830 ;
Pendant une réunion extraordinaire la diète a décidé de pas se mêler dans des reformes
constitutionnelles dans les cantons. Cette décision porte une grave atteinte aux articles 4 et 1 du
pacte fédérale. Les cantons peuvent faire à partir de maintenant faire toutes les reformes sans
intervention de la confédération.
d) Crises et conflits
1. Le Concordat des sept du 17 mars 1832 (Zurich, Berne, Lucerne, Soleure, Saint
Gall, Argovie, Thurgovie) et la Ligue de Sarnen du 16 novembre 1832 (Bâle-
ville, Schwyz intérieur, Uri, Unterwald, Neuchâtel)
Le mouvement libéral il se développe sans problèmes au début des années
1830. Il y a une résistance importante quand-même aux cantons de Schwyz.
Neuchâtel et Bâle. à Proche d0une véritable guerre civile car la situation est
très tendue. La confédération doit donc intervenir car cela menace l’ordre
intérieur et extérieur. A Neuchâtel il y a des progressistes qui veulent renverser
le gouvernement monarchique en 1831. En Schwyz les districts intérieurs
refusent d’admettre l’égalité des droits des autres districts à cela a provoqué la
sécession, on arrive à la création des cantons Schwyz intérieurs et Schwyz
extérieur. Ces cantons qui sont d’abord reconnus par la confédération mais
suite à une intervention armée mis un terme à cela. à Schwyz est réuni encore
une fois. A Bâle il y a une véritable guerre civile car il y a ce refus de
reconnaître les droits politiques à la campagne comme à Schwyz. Les troupes
fédérales mettent une fin au conflit mais n’arrivent cette fois ci pas à
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5135
réconcilier les bâlois. La diète reconnaît la division de Bâle vile et Bâle
campagne en 1833. Face à cela on voit la division de la Suisse même la diète
est divisé et ne peut plus assurer l’ordre intérieure. à création des deux
ligues :
Concordat des sept et ligue de Sarnen à ce que ne va pas du tout avec le pacte
fédéral. Paragraphe 6 du pacte fédérale qu’est violé.
A ce moment là la diète est divisée mais il y a une majorité progressiste. Vu
que la majorité des membres à la diète sont progressistes ils ordonnent une
dissolution de la ligue de Sarnen alors que les deux ligues vont contre le pacte
fédérale.
2. L'insurrection des paysans du Freiamt argovien (1841) et la fermeture des
couvents argoviens (1843) – les expéditions des corps-francs contre Lucerne
(1844-1845)
L’Argovie est plutôt un canton progressiste à ce moment là et membre du
concordat des sept. Il y a une insurrection des paysans catholique du
Freiamt à insurrection réprimé. La cause du soulèvement des catholiques
était la suppression de la représentation paritaire et remplacé par une
représentation proportionnelle. Ce changement donne un léger avantage aux
protestants et les catholiques en Argovie réagissent face à cela. Cet acte
ordonné par le gouvernement d’Argovie au vu d’arrêter l’insurrection va
contre le paragraphe 12 du pacte fédérale. La diète se rend compte de la
violation du pacte et ouvre 4 couvents de femmes et la diète classe le
dossier. Face à cette décision les catholiques sont très en colère et
l’antagonisme entre conservateurs et progressistes se renforce. Il faut dire
que les antagonismes entre les cantons conservateurs et progressistes ne se
résument pas en différences religieuses mais cela les renforce. (Canton
conservateur = catholique, canton progressiste = protestant). En octobre
1841 Lucerne fait appel à la compagnie de Jésus à les jésuites pour prendre
en charge l’enseignement supérieur au sein du canton. Les radicaux ne sont
absolument pas d’accord avec cela car ils disent que les jésuites sont sous
les ordres de Rome (capital à l’église). Pour les radicaux cela représente une
provocation forte.
Les expéditions des corps-francs sont des expéditions punitives car ils
arrivent à Lucerne pour punir Lucerne 2 fois en 1844 et 1845. Des
expéditions guidé par des radicaux. Encore des violations du pacte fédéral.
Ces expéditions vont le deux échouer. Par contre il y a trop de morts dans
cette deuxième expédition et c’est la quand on constate qu’il y a cette forte
haine entre les deux côtés. Division de la Suisse ENCORE.
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6136
3. Le Sonderbund du 10 décembre 1845 (Uri, Schwyz, Unterwald, Lucerne,
Zoug, Fribourg, Valais) et sa dissolution militaire en 1847 ordonnée par la
majorité « progressiste » à la Diète (Berne, Zurich, Glaris, Soleure,
Schaffhouse, Saint-Gall, les Grisons, Argovie, Thurgovie, Vaud, Tessin,
Genève)
Ces expéditions punitives contre Lucerne vont motiver les cantons
conservateurs catholiques à conclure le 10 décembre 1845 une alliance
séparée àle Sonderbund. Cette Alliance a pour but de protéger les
intérêts territoriales des cantons y adhérés. Cette alliance elle aussi va
contre le pacte fédéral notamment contre la protection commune. Au
même temps ces cantons estiment qu’ils en ont besoin. Pour remédier
cette situation qui met en danger la stabilité interne de la Suisse il faut
ordonner la dissolution du Sonderbund. Mail en 1845 on n’a pas encore la
majorité pour ordonner la dissolution du Sonderbund mais en 1847 cela
est le cas.
Il y a des mesures contre ce Sonderbund ordonnées au vu de cela. La
première est juillet 1847 la dissolution du Sonderbund. En aout 1847 on
décide une révision du pacte fédérale. En septembre 1847 on décide
l’expulsion de jésuites. Les cantons de Sonderbund refusent la
dissolution. Ensuite de cela la diète ordonne le 4 novembre 1847 la
dissolution militaire du Sonderbund (en de mots claires ; déclare la guerre
civile). Ces opérations sera gérer par le général Dufour du côté de
progressistes. Il dure du 7 au 30 novembre 1847 et ce conflit se termine
par la défaite des cantons du Sonderbund. Une guerre qui fait assez peu
de morts 104 morts. Ce général est un modéré il condamne les excès de
tous les côtés. Quand il est nommé général il n’était pas trop content. Il
refuse de voir les « ennemies » comme des ennemies et il les voir comme
compatriotes que faut remettre au droit chemin. Il ne faut pas que la
Suisse soit divisé définitivement. Dufour avait vraiment le plein pouvoir
sur les troupes. A la tête des troupes du Sonderbund il y a Salis – Soglio
qui est soumis au conseil de guerre à petit détail ; il est protestant.
Le fait que le conflit était rapide était bénéfique pour la Suisse car les
puissances étrangères n’ont pas eu le temps de se mêler aux affaires
Suisses.
Il ne faut pas réduire la guerre du Sonderbund à une guerre
religieuse.
Notes : En général pour la diète (réponse à une question) les représentantes sont de notables qui
sont choisi par le canton et en règle générale pas par votation. Ce que finalement ne joue aucun
rôle car les membres de la diète votent par instruction et ne pas par volonté personnelle.
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8138
CHAPITRE 3 - L'ÉTAT FÉDÉRAL ET LA CONSTITUTION DU 12 SEPTEMBRE
1848
La Suisse n’est plus une confédération elle devient un état fédéral. Le terme
confédération on garde pour des raisons historiques. Les rapports entre les
cantons ne sont plus contractuels sinon des constitutions. Les cantons ne sont
plus souverain comme ils étaient avant mais ils ne sont pas non plus réduits à de
circonscriptions administratives comme en France ou pendant la république
helvétique. L’art. 3 Cst. Qui n’a pas changé dès 1848 dits que les cantons sont
souverains. Faculté de l’état central de supprimer les péages et les taxs entre les
cantons. à Libre circulation de marchandises sur tout le territoire de la
confédération, unification de la monnaie et des poids et mesures. La
constitution donne les compétences à l’état mais les lois fédérales viennent
après en 1850 car il fallait les élaborer. Dans certains domaines les cantons
perdent leur souveraineté mais pas tous les compétences.
Il y a une autorité suprême de la confédération et l’organe de cette autorité suprême
est l’assemblée fédérale. L’AF est divisé en deux chambres une de ces
chambres à savoir le conseil des Etats qui représente les cantons avec ces 22
membres. Il y a aussi le conseil national qu’est la deuxième chambre de l’AF
qui représente le peuple.
(James Fazy personnage important ne siège pas dans la commission de la révision du
pacte fédéral donc c’est Rillet Constant qui est chargé de défendre cette idée à
idée de double représentation à savoir la représentation du peuple et des cantons
à la commission de révision du pacte fédéral. Rappard un ancien directeur de
l’université de Genève relate bien ce que se passait à cette époque de la
commission de la révision du pacte fédéral.
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1141
CHAPITRE 4 - L'ÉTAT FÉDÉRAL DE 1848 À NOS JOURS
14
2142
qu’intervient c’est l’attitude des autorités de l’église qui provoque
une monté de l’anticléricalisme en Europe. Le Pape Pie 9 est le
pape à l’époque plutôt de tendance libérale ce pape va faire des
choses assez impopulaires. En 1864 le pape critique dans un
encyclique (encyclique c’est une lettre du pape dirigée à tout le
clergé du monde catholique) le mariage civil, l’instruction publique
et la séparation de l’état et de l’église. Cela contribue à
l’impopularité du pape. Ensuite en 1870 dans une réunion des
évêques et docteurs en théologie (le concyll) du Vatican
« l’infaillibilité du pape » à c’est à dire l’impossibilité du pape de
se tromper en matière de fois. Cela engendre le Kulturkampf.
Kulturkampf est la lutte pour la séparation de l’état laïc et l’église
romaine. Cette lutte se base sur le principe que l’état a le devoir de
protéger les conceptions libérales face à la tutelle de l’église. Les
libéraux vont manifester cette volonté en paix et les radicaux et
démocrates vont le faire avec de la violence et ils amènent ce projet
de 1872 qui porte la marque de ce courant anticlérical. Cela porte
une discussion du droit de la famille et l’avantage qu’il y aurait
d’unifier ce droit à l’AF va charger en décembre en 1870 le
conseil fédéral d’étudier une révision totale.
Le conseil fédéral va proposer des changements partiels qui auraient
engendrés une révision partielle. Cette fois ci ils ont proposé plus
que la dernière fois. A ce moment là la majorité du parlement était
progressiste et ils veulent poursuivre leur programme
constitutionnel. à Unification du droit, extension des droits
populaires et laïcité politique. Il y a des débats dans la chambre et il
y a un projet du conseil fédéral qui prévoit la centralisation de
l’armée, de certains domaines du droit commercial, un
accroissement des compétences du tribunal fédéral et la liberté
d’industrie. Ce projet va être soutenu et on va ajouter une
centralisation complète de l’armée, l’unification du droit civil, pénal
et la fixation d’un droit d’initiative, la fixation d’un program
scolaire minimal et un referendum facultatif en matière législative,
laïcisation de l’école, du mariage et de l’état civil.
Finalement cela devient une révision totale et elle est repoussée à
une faible majorité (parmi les cantons qui ont refusé cela il se
trouve tous les cantons latins). Refusé parce les conservateurs
catholiques ne voulaient pas séparer l’église complètement de l’état,
pour les libéraux il y avait un excès de droits politiques et les
romans fédéralistes ne veulent pas renforcé les attributions du
canton. En plus chez les radicaux la volonté n’est pas uniforme car
ils sentent que cette centralisation venait principalement d’un
souhait des germanophones.
14
3143
c) L'évolution des droits fondamentaux : le droit d'établissement et l'égalité entre
citoyens suisses (art. 41 et 48 Cst. féd. 1848)
Nous avons dit que notamment avec ces articles 41 et 48 de la constitution il
y a des limites à l’égalité. Ces articles s’appliquent que aux suisses de religion
chrétienne. (cela exclut les israeli comme religion à laquelle on pense à cette
époque)
Plus tard les israelis suisse obtiennent le même droit pour éviter une
inégalité entre israeli français et suisse avec:
2. La motion du 30 septembre 1864 invitant le Conseil fédéral à présenter des
propositions pour que le droit d'établissement ne soit plus dépendant de la foi
religieuse du citoyen
Avant de faire quoi que se soit le conseil fédéral s’addresse aux cantons et
demande aux cantons s’ils sont prêts eux-mêmes d’arrêter la discrimination
des israélites comme ça on aurait pas besoin d’une révision partielle de la
constitution:
3. L'attitude du Conseil fédéral et le message du 1er juillet 1865
Les réponses sont variées. Quelques cantons disent que c’est déjà le cas et
quelques autres pensent que c’est mieux de trancher l’affaire sous la forme d’une
révision constitutionnelle.
4. La révision constitutionnelle du 14 janvier 1866
La révision était acceptée au niveau des israélites (art. 41 et 48). Alors qu’il y
avait autres propositions aucune autre n’était acceptée. Il faut juste souligner que
l’art. 44 sur la liberté de religion n’était pas modifié.
Les institutions de démocratie semi-directe font leur apparition dans les cantons
au fil du 19ième siècle. En connexion avec cela on pense surtout au veto-
législative, à l’initiative et au referendum. Ces trois derniers sont des instruments
de démocratie semi-directe. Ils apparaissent dans les cantons de la régénération
dans l’époque de 1830-1848. Ils se développent surtout dans cette période du
19ième siècle.
Le veto législatif : Le veto législatif se développe à St. Gall dès 1831 et sera
introduit par la Suite à quelques autres cantons comme Bâle campagne, Lucerne
et Le Valais. Le veto législatif est une procédure qui permet de refuser une loi
qui vient du parlement cantonal et qui nécessite la majorité du corps électoral
contre elle. Il faut savoir que une abstention est considérée comme une
acceptation de la loi.
14
8148
B. La Suisse sous la Constitution fédérale du 29 mai 1874
La constitution de 1874 est le produit d’une révision complète de la constitution de
1848. Cette constitution de 1874 reste en vigueur jusqu’au 1999. Il faut se rappeler que
dans la constituions de 1848 il n’y avait ni initiative ni référendum. à que pour les
modifications totales de la constitution mais pas partiel.
En 1872 on a fait un essaie de révision totale de la constitution mais cela n’a pas abouti,
car il y avait trop d’opposition. On s’est donc remis au travail dans le but de réduire les
oppositions à on fait donc moins de bouleversement d’un coup. Pour assurer les votes
des romains on s’est dit qu’il faillait inclure moins d’éléments centralisateurs dans le
projet car c’est ce qu’ils voulaient. Les conservateurs catholiques s’opposaient avec
force à cette révision de 1872. On n’essayait pas de convaincre l’opposition car on
savait qu’ils s’opposaient clairement contre la révision totale de la constitution. Pour
assurer les votes des romands on a donc : renoncé à l’unification de la totalité de droit
civil on se limite dans ce projet à l’unification de certains domaines (droit de mariage,
droit des obligations, droit commercial et état civil). Les cantons restent donc maîtres de
certaines compétences du droit civil comme les droits de successions, les droits réels.
Droit de procédure, certains domaines du droit pénal aussi. Le concept de la
centralisation complète militaire est abandonné et la confédération se voit attribué juste
une partie de ces compétences et les cantons restent compétents pour l’autre partie des
domaines militaire non couvert par la confédération. La confédération renonce
également d’intervenir dans le programme scolaire des cantons. Ce projet maintient par
contre le referendum législatif mais l’initiative législative est abandonnée. Ce concept
de diviser les oppositions est bon et la révision de constitution est acceptée.
Alors que l’élément de la centralisation ne va pas si loin que prévu aux projets de
1872 il est tant de même présent. Cette centralisation implique un transfert de
compétence des cantons à la confédération. Il y a quand même dans la constituions
de 1874 plus d’éléments qui relèvent de la compétence de la confédération que dans
la constitution de 1848.
La troisième tendance qui découle cette constitution de 1874 est la tendance ver l’étatisme.
L’étatisme est la volonté, exprimé par l’individu, d’assigner à l’état différentes fonctions pour
que l’état serve l’individu. C’est donc l’état que doit faire quelque chose à L’état doit fournir
une prestation. A partir du dernier quart du 19ième siècle la tendance libérale qui était jusqu’à là
dominante perd sa dominance face aux radicaux et face aux démocrates. Ces radicaux et les
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9149
démocrates veulent que l’état intervienne plus. L’étatisme a différentes catégories. Il y a par
exemple l’étatisme social/protectionnisme social désigne des mesures destinés à protéger la
population et à protéger la population (par exemple assurances sociales, etc). A côté de cela il y
a aussi l’étatisme économique qu’est donc une politique qui a pour but de diriger la production
d’un pays. à Par exemple chemin de fer, protection de la propriété intellectuelle. On n’est plus
dans un système où on veut que l’état laisse l’individu tranquille, maintenant l’état doit
intervenir avec cette constitution de 1874 pour corriger certaines inégalités et pour sauvegarder
certains intérêts de la population et ça se voit notamment l’art. 34 aCst. Jakob Stämpfli qui était
un conseiller fédéral disait « le ventre ne saurait se contenter de liberté et égalité ». à Faut
s’occuper de la partie de la population défavorisée. On règle par exemple la condition de travail
des enfants, on ne le supprime pas mais c’est déjà un changement en comparaison avec le fait
qu’il n’avait pas de législation pour cela avant. Au sein des cantons on va essayer de scolariser
les enfants pour essayer de les protéger ou occuper autrement que avec le travail. Il est
important de souligner que si on avait du succès avec certaines mesures à l’échelon fédéral
c’est parce que une partie importante des cantons avaient déjà mis en place cette règle au
niveau cantonal. On connaît l’institution et on sait qu’elle fonctionne donc on l’emporte à
niveau fédéral. Il faut notamment dire que une des premières règles sociales étaient mis en
place au sein d’un canton de Landsgemeinde à Glaris. à ils sont en suisse les pionnières de
droits sociaux. Il est intéressant de voir cela parce qu’ils ont l’habitude d’être des cantons qui
refusent le progrès à conservateurs. Mais il y aussi zurich qui prend des mesures pour mieux
encadrer le travail des enfants.
Le côté anticléricale ; On savait lors de la révision que la cause était morte pour les romands
religieux de toute façon. Subséquemment on n’a même pas essayé de gagner leur vote. On a
donc même souligné ce côté anti-cléricale avec diverses dispositions dans la constitution. On a
laïcisé différents domaines qui dans quelques cantons ressortaient de la compétence de l’église
(droit canon). D’ailleurs quand on fait la loi sur le mariage et l’état civil en 1874 que les
conservateurs catholiques vont demander le référendum pour faire tomber cette loi à C’est le
premier référendum législatif au niveau fédéral de la Suisse. à le référendum est un échec.
But d’obtenir les mêmes droits pour la femme que les hommes ont
dans tous les domaines dans la vie publique au plan fédéral, cantonal
et communal.
• 1913 on lance une initiative pour l’égalité de vote pour les femmes
et hommes à L’échec
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9159
question n’était même pas posée : Uri, Schwyz, Unterwald, Lucerne,
Zug, Schaffhouse, Thurgovie, Argovie. Appenzell, Valais. Mais
quelques autres cantons comme Genève, Zurich et Bâle-Ville se sont
prononcés 4 fois pendant le 20ième siècle.
Les arguments pour ne pas donner le droit de vote aux femmes :
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1161
luttaient pour le droit de vote d’elles. Le conseil fédéral rappelle que
encore une fois il était très important d’introduire le vote de la femme
au niveau cantonale d’abord car cela aiderait à ce que le projet
aboutisse au niveau fédéral à encore une fois le rôle des cantons
comme laboratoires législatives.
Votation le premier février 1959 dans laquelle le peuple se prononce sur une
révision partielle constitutionnelle qui introduit le droit de vote de la femme à
niveau fédéral. La partie sociale-démocrate prend position pour les femmes et les
autres parties s’abstiennent de donner de consignes. 650'000 citoyens sont contre
cela et 324'000 disent oui à refus très important. Genève, Vaud et Neuchâtel
acceptent cela. Certes il y a un échec fédéral mais au moins 3 cantons sont à
faveur de cela.
Et dans la majorité des cantons elles ont aussi le droit de vote cantonal et
communal é l’exception de quelques cantons. A l’occasion de cette votation
quelques cantons qui n’avaient pas encore introduit le droit de vote féminin
comme Argovie, Schaffhouse, Zoug et Fribourg profite pour introduire le suffrage
féminin à l’échelon cantonal aussi. Glaris, Solothurn, Lucerne, Berne et Thurgovie
suivent peu de temps après. En 1972 Nidwald, St. Gall, Schwyz et Uri
reconnaissaient le droit de vote de femme.
Les Grisons, Appenzell-Rhodes extérieurs, Obwald reconnaissaient aux
citoyennes un suffrage restreint. Ils confèrent aux communes la compétence
d’octroyer ou non le suffrage féminin. à Restrictions se maintiennent. Quelques
communes s’en servent jusqu’au années 1980 pour ne pas accorder le souffrage
féminin.
Dans les années 80 les femmes à Obwald, Solothurn, Grisons et à Appenzell
Rhodes-Extérieures on reconnait la plénitude des droits politiques de femmes au
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3163
plan cantonal et communal.
5. L’épilogue cantonal
Le demi canton d’appenzell Rhodes-Intérieures à Seul canton a pas avoir
reconnu le droit de vote de la femme en 1989. Il refuse toujours. En avril 1989
Théresa Hohne citoyenne du canton de Appenzell Rhodes-Intérieures repose la
requête au prêt des autorités cantonal pour participer activement à la
Landsgemeinde. Les autorités cantonales rejettent sa demande sur la base de
l’art. 16 de la Cst. D’appenzell rhodes-intérieures à qui interdit aux femmes la
participation à la Landsgemeinde. Théresa Hohne fait appel au tribunal fédéral
contre les décisions du tribunal d’appenzell. Elle demande de participer à la
Landsgemeinde car cela constitue une discrimination inconstitutionnelle. Car
cet art. 16 de la constitution de Appenzell viole l’art. 4 al.2 de la Constitution
fédérale.
• 1990 – TF donne raison à Théresa Hohne
en 1991 est la date dans laquelle toutes les suissesses ont les mêmes droits que
les hommes.
Il faut noter que le suffrage universel en 1848 on était parmi les premiers en Europe et
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en 1991 et 1971 on était un des derniers car on a du attendre le consentement du
constituant.
7. L’épilogue
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