Travaux Dirigés n°1 : LIMITES ET CONTINUITE

EXERCICE 1
Calculer les limites suivantes :
𝑥+3 2 𝑥 2 −2𝑥−3 𝑥 2 −2𝑥−3
lim ; lim (𝑥 2 − 7)(𝑥 + 3) ; lim ; lim ; lim −2𝑥 3 + 7𝑥 2 + 𝑥 − 3
𝑥→−1 (𝑥+1)² 𝑥→−1 𝑥→2 𝑥−2 𝑥→2 𝑥−2 𝑥→+∞
< >
1+2𝑥 3 𝑥3 4 7𝑥+2
lim ; lim ; lim ( 5 𝑥 2 + 2𝑥 − 3) ; lim (4𝑥 5 − 2𝑥 2 + 1) ; lim
𝑥→−∞ 3𝑥 4 +𝑥 3 +2𝑥+1 𝑥→+∞ 4−𝑥 𝑥→+∞ 𝑥→−∞ 𝑥→1 1−𝑥
<
5𝑥+12 1−𝑥 𝑥+1 𝑥−1 𝑥 2 +𝑥−2 5𝑥 3 +2𝑥 2 −4𝑥−1
lim ; lim
𝑥→0 𝑥 3
; lim ; lim
𝑥→1 𝑥 2 −3𝑥+2
; lim ; lim
𝑥→1 1−𝑥² 𝑥→−3 (𝑥+3)² 𝑥→1 𝑥 2 −1 𝑥→+∞ −𝑥 3 +𝑥 2 +3𝑥−7
> > <

EXERCICE 2
Calculer les limites suivantes :
√3𝑥−5−1 √𝑥+1−1 𝑥 5 −32 √𝑥+1−2 cos 𝜋𝑥+1 √2+𝑥−√2−𝑥
lim ; lim ; lim ; lim ; lim ; lim
𝑥→2 𝑥−2 𝑥→0 4𝑥 𝑥→2 𝑥−2 𝑥→0 √𝑥−2−1 𝑥→−1 𝑥+1 𝑥→0 𝑥
𝜋𝑥 𝑥 2 −5𝑥−3 sin 2𝑥
lim √−4𝑥 3 + 2𝑥 + 1; lim √𝑥 + 2 + 5𝑥; lim sin⁡( ); lim | | ; lim
𝑥→−∞ 𝑥→+∞ 2𝑥+1 𝑥→2 𝑥→+∞ 2−𝑥 𝑥→0 sin 3𝑥
<

EXERCICE 3
Calculer les limites suivantes :
√𝑥2 −1+3𝑥
lim √𝑥 2 + 3𝑥 + 7 + 𝑥 ; lim √4𝑥 2 + 𝑥 − 3 − 2𝑥 + 1 ; ⁡ lim 𝑥
;
𝑥→−∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞
lim √𝑥 2 − 4 − 2𝑥 ; ⁡ lim √4𝑥 2 + 𝑥 − 3 + 2𝑥 − 1 ; lim √𝑥 2 + 𝑥 + 5 + 3𝑥
𝑥→+∞ 𝑥→−∞ 𝑥→−∞

EXERCICE 4
2𝑥 2 +3
Soit (C) la courbe représentative de la fonction f définie par 𝑓(𝑥) =
𝑥−2
𝑐
1.a) Déterminer les nombres réels a, b et c tels que : ∀⁡𝑥 ≠ 2, 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏 + 𝑥−2
b) Justifier que la droite (D) d’équation : 𝑦 = 2𝑥 + 4 estb une asymptote oblique à (C) en
−∞ et en +∞.
c) Etudier la position relative de (C) par rapport à (D).
2. Calculer la limite de f à gauche et à droite en 2 et interpréter graphiquement les résultats
obtenus.

EXERCICE 5
Soit les fonctions f et g de ℝ vers ℝ définies par 𝑓(𝑥) = 𝑥 3 + 𝑥 + 2 et 𝑔(𝑥) = 2√𝑥 − 1
𝑓(𝑥)
1. Calculer lim 𝑓(𝑥) et lim . Que peut-on en déduire graphiquement ?
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥
2. Calculer lim 𝑔(𝑥) et lim 𝑔(𝑥). Que peut-on en déduire graphiquement ?
𝑥→+∞ 𝑥→+∞

1
EXERCICE 6
Etudier la continuité de f en a dans chacun des cas suivants :
𝑥
𝑥 2 −5𝑥−6 Si⁡𝑥 ≤ 1⁡; ⁡⁡𝑓(𝑥) = 𝑥+1
𝑓(𝑥) = 𝑥+1 ⁡
1. { si 𝑥 ≠ −1 et a=-1 ; 3. { 1 ; a=1
𝑓(−1) = −7 Si⁡𝑥 > 1⁡; ⁡⁡⁡𝑓(𝑥) = 2 𝑥
𝑥 2 −1
𝑓(𝑥) = 𝑥 − 1⁡⁡⁡⁡si⁡⁡𝑥 < 1 𝑓(𝑥) = |𝑥+1|
2. { ; a=2 ; 4. { si 𝑥 ≠ −1 et 𝑎 = −1
𝑓(𝑥) = −2𝑥 + 7⁡⁡⁡si⁡⁡𝑥 > 2 𝑓(−1) = 2

EXERCICE 7
Soit f une fonction dérivable sur son ensemble de définition dont le tableau de variation est
donné ci-dessous :
𝑥 −∞ 0 5 6 +∞
𝑓′(𝑥) − + 0 − 0 +

− 1⁄4
2 4
𝑓(𝑥) -1
−∞ −∞

En vous servant des données du tableau de variation de f,

1. Déterminer :
a) L’ensemble de définition de f noté 𝐷𝑓 .
b) Le signe de 𝑓 ′ (𝑥) suivant les valeurs de 𝑥.
2. Déduire le sens de variation de f.
3. Recopier et compléter le tableau suivant :

Intervalles 𝐼 Images 𝑓(𝐼)

] − ∞; 0[
]0; 5[
]5; 6[
[6; +∞[
]0; +∞[

2
EXERCICE 8
Le tableau de variation ci-dessous est celui d’une fonction f continue sur son ensemble de
définition.

𝑥 −∞ -2 1 4 +∞
3 -1 +∞
𝑓(𝑥)
5

−∞ -6

1. Déterminer l’ensemble de définition 𝐷𝑓 de la fonction 𝑓.

2. Déterminer l’image par 𝑓⁡de chacun des intervalles suivants :
]−∞; −2[ ; ]-2 ; 1] ; [1 ; 4] et ]1; +∞[
3.a) Justifier que 𝑓 réalise une bijection de ]−∞; −2[ sur un intervalle J à préciser.
b) Montrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique sur ]1 ; 4[.
4. La restriction de 𝑓⁡à l’intervalle ]−2; +∞[ est-elle une bijection ? Justifier.

EXERCICE 9
1
Soit g la fonction définie de ℝ vers ℝ par 𝑔(𝑥) = 𝑥 + 𝑥+1
1. Déterminer 𝐷𝑔 .
2. Etudier le sens de variation de g.
3. Déterminer l’image par g de chacun des intervalles suivants :
]−∞; −2[ ; ]-2 ; -1] ; [0 ; 4] et ]0; +∞[.

EXERCICE 10
𝑥 2 +𝑥
𝑓(𝑥) = 𝑥
⁡⁡,⁡⁡⁡𝑠𝑖⁡𝑥 > 0
2
Soit la fonction 𝑓 définie par : 𝑓(𝑥) =
−2𝑥 −5𝑥+3
⁡⁡⁡,⁡⁡⁡𝑠𝑖⁡𝑥 < 0
𝑥+3
{ 𝑓(0) = 1
1. Déterminer l’ensemble de définition de la fonction f.
2. Calculer les limites de f en −∞ et en +∞.
3. Etudier la continuité de f en 0.
4. Justifier que l’on peut prolonger f par continuité en 0 et préciser ce prolongement g.

3
EXERCICE 11
Le plan est muni d’un repère orthonormé (O, I, J).
A) On désigne par (𝐶𝑝 ) et (𝐶𝑞 ) les représentations graphiques respectives des fonctions 𝑝 et
𝑥−1
𝑞 définies respectivement par 𝑝(𝑥) = ⁡⁡et 𝑞(𝑥) = √𝑥 2 + 1 − 3𝑥².
2+√𝑥
1. Démontrer que (𝐶𝑝 ) admet en +∞ une branche parabolique de direction (OJ).
𝑞(𝑥)
2. Calculer les limites de 𝑞(𝑥) et en −∞ puis interpréter graphiquement les
𝑥
résultats obtenus.
B) On désigne par (𝐶𝑓 ) la représentation graphique de la fonction 𝑓 définie par :
𝑥−3
𝑓(𝑥) =
𝑥 2 −𝑥−2
1. Démontrer que les droites (𝐷1 ) et (𝐷2 ) d’équations respectives 𝑥 = −1 et 𝑥 = 2
sont asymptotes verticales à (𝐶𝑓 ).
2. Démontrer que l’axe (OI) est une asymptote horizontale à (𝐶𝑓 ) en −∞ et en +∞.
3. On désigne par (𝐶𝑔 ) la représentation graphique de la fonction g définie sur ℝ∖{3}
2𝑥 2 −7𝑥
par 𝑔(𝑥) =
𝑥−3
Démontrer que la droite d’équation 𝑦 = 2𝑥 − 1 est une asymptote oblique à (𝐶𝑔 ) en
−∞ et en +∞.

EXERCICE 12
1
Soit la fonction k définie sur ℝ par 𝑘(𝑥) = −𝑥 + 1 + 2 sin 𝑥 dont le tableau de variation est
le suivant :
x −∞ +∞

+∞
𝑘(𝑥)

−∞

1.a) Démontrer que k réalise une bijection sur ℝ.

b) Démontrer que l’équation 𝑘(𝑥) = 0 admet une unique solution 𝛼⁡dans ℝ.
c) Vérifier que 1 < 𝛼 < 2.
2.a) Recopier et compléter le tableau suivant :

𝑥 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 1,7 1,8 1,9

′
𝐴𝑟𝑟𝑜𝑛𝑑𝑖⁡𝑑 𝑜𝑟𝑑𝑟𝑒⁡3⁡𝑑𝑒⁡𝑘(𝑥)
b) En déduire un encadrement de 𝛼⁡par deux nombres décimaux consécutifs d’ordre 1
puis donner une valeur approchée de 𝛼 à 10−1 près.
NB : Pour les calculs, on utilisera la calculatrice en mode radian.

4
 Travaux Dirigés n°2 : DENOMBREMENTS ET PROBABILITES
EXERCICE 1
Une enquête sur la lecture de trois journaux : Fraternité matin (F) ; le Temps (T) et le Patriote
(P) a donné les résultats suivants :
Sur 3000 personnes interrogées :
 1800 lisent (F) ; 1500 lisent (T) ; 1500 lisent (P)
 900 lisent (F) et (T) ; 900 lisent (F) et (P) ; 600 lisent (T) et (P)
 200 lisent (F), (T) et (P).
1. Combien de personnes lisent deux journaux et deux seulement ?
2. Combien de personnes ne lisent aucun de ces journaux ?

EXERCICE 2
Dans le club scientifique d’un lycée, on peut s’inscrire dans au moins l’une des disciplines
suivantes : Informatique, Comptabilité et Mathématiques.
Parmi les 76 élèves inscrits au club,
 16 sont inscrits uniquement en Mathématiques
 8 sont inscrits uniquement en Comptabilité
 1 élève est inscrit uniquement en Informatique.
Par ailleurs :
 29 élèves sont inscrits à la fois en Mathématiques et en Informatique
 30 élèves sont inscrits à la fois en Informatique et en Comptabilité
 26 élèves sont inscrits à la fois en Comptabilité et en Mathématiques.
On désigne par :
A l’ensemble des élèves qui se sont inscrits en Mathématiques ;
B l’ensemble des élèves qui se sont inscrits en Comptabilité ;
C l’ensemble des élèves qui se sont inscrits en Informatique ;
E l’ensemble des élèves qui se sont inscrits dans les trois disciplines et x son cardinal.
1. Traduire cette situation par un diagramme.
2. a) Démontrer que x=17.
b) Déterminer le cardinal de chacun des ensembles A, B et C.
3. Dans ce club, on veut former un comité composé d’un président, d’un vice-président et
d’un secrétaire.
a) Combien de comités différents peut-on former ?
b) Sachant qu’il y a 8 filles inscrites à la fois dans les trois disciplines, déterminer le
nombre de possibilités pour que la présidence de ce comité soit assurée par une fille.

5
EXERCICE 3
1. Dans un restaurant, on propose 5 entrées ; 3 plats de résistance et 4 desserts.
Chaque client compose son menu en choisissant une entrée, un plat de résistance et
un dessert.
Quel est le nombre de menus possibles ?

2. Un questionnaire constitué de 10 questions est soumis à chaque candidat lors d’un

test. Pour chacune de ces 10 questions, 5 réponses sont proposées dont une seule
est correcte. Chaque candidat choisit une seule réponse par question.
Déterminer le nombre de façons différentes de remplir un tel questionnaire.

EXERCICE 4
On lance simultanément trois dés cubiques de couleurs différentes : Orange, Blanc et Vert.
Après immobilisation des dés, on note le nombre de points observés sur la face supérieure
de chacun des dés, et ceci dans l’ordre suivant : dé orange, dé blanc, dé vert.
Quel est le nombre de résultats possibles ?

EXERCICE 5
Dans un jeu de 32 cartes, on tire simultanément 3 cartes au hasard.
1. Déterminer le nombre de tirages possibles.
2. Déterminer le nombre de possibilités de tirer exactement un roi.
3. Déterminer le nombre de possibilités de tirer exactement une figure.

EXERCICE 6
L’éclairage d’une grande salle est assurée par 10 points lumineux commandés chacun par un
interrupteur.
1. Combien y a-t-il de manières différentes d’éclairer cette salle par ces 10 points
lumineux ?
2. De combien de manières peut-on éclairer cette salle en allumant exactement trois
lampes ?

EXERCICE 7
Un jury est composé de 6 membres pris dans une liste comportant 10 hommes et 7 femmes.
1. Calculer le nombre de jury possibles.
2. Calculer le nombre de possibilités pour qu’un jury comprenne :
a) Seulement des hommes
b) 4 hommes et 2 femmes
c) Au plus 2 femmes
d) Au moins 3 hommes

6
EXERCICE 8
1. Soit A et B deux évènements incompatibles tels que : 𝑃(𝐴) = 0,2 et 𝑃(𝐵) = 0,4.
Déterminer𝑃(𝐴 ∩ 𝐵),𝑃(𝐴 ∪ 𝐵), 𝑃(𝐴̅) et 𝑃(𝐵̅ ).
2. Soit E et F deux évènements quelconques tels que 𝑃(𝐸) = 𝑃(𝐹) = 0,7 et
𝑃(𝐸 ∩ 𝐹) = 0,5.
Calculer 𝑃(𝐸 ∪ 𝐹), 𝑃(𝐸̅ ), 𝑃(𝐹̅ ), 𝑃(𝐸
̅̅̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅̅̅
∪ 𝐹 ) et 𝑃(𝐸 ∩ 𝐹 ).

EXERCICE 9
Dans une classe de terminale, il y a 30 élèves. Chaque élève a la possibilité d’étudier soit
l’Allemand uniquement ou l’Espagnol uniquement ; soit l’Allemand et l’Espagnol à la fois ou
aucune des deux langues.
On a noté que 17 élèves étudient l’Allemand ; 15 étudient l’Espagnol et 5 n’étudient aucune
de ces deux langues. On rencontre un élève de cette classe.
1. Calculer la probabilité pour que cet élève étudie l’Allemand et l’Espagnol.
2. Calculer la probabilité pour que cet élève étudie l’Allemand uniquement.
3. Calculer la probabilité pour que cet élève étudie l’Allemand ou l’Espagnol.

EXERCICE 10
On lance trois fois de suite une pièce de monnaie parfaitement équilibrée et on considère les
évènements suivants :
A : ≪ Obtenir Face⁡≫ ; B : ≪ Obtenir au moins Pile ≫ ; C : ≪ Obtenir au plus une pile ≫.
1. 𝛺 étant l’univers des éventualités, calculer card(Ω).
(On pourra utiliser un arbre de choix).
2. Calculer 𝑃(𝐴), 𝑃(𝐵) et 𝑃(𝐶).

EXERCICE 11
On lance deux dés non truqués à six faces numérotées 1 à 6. L’un des dés est rouge et l’autre
est blanc.
1. Déterminer le nombre de résultats possibles.
2. Calculer la probabilité des évènements suivants :
A : ≪ le dé rouge donne un 1 et le dé blanc donne un 4 ≫.
B : ≪ on obtient un 1 et un 4 ≫.
C : ≪ on obtient un double ≫.
D : ≪ la somme des résultats donnés par les deux dés est égale à 6 ≫.
E : ≪ on obtient au moins un 6 ≫.
3.a) Montrer que les évènements B et D sont incompatibles
b) Calculer 𝑃(𝐵 ∪ 𝐷).
4.a) Montrer que les évènements C et D sont compatibles.
b) Calculer 𝑃(𝐶 ∪ 𝐷).

7
EXERCICE 12
Chacun des dix mots de la phrase : ≪Rien ne sert de courir il faut partir à point ≫ est
inscrits sur un carton. On suppose que les cartons sont indiscernables au toucher et on les
place dans une urne. Un jeu consiste à tirer au hasard un carton de l’urne. Les tirages sont
supposés équiprobables.
1. Recopier et compléter le tableau suivant :
Mots Rien Ne Sert De Courir Il Faut Partir à Point
Nombre de voyelles
2. Calculer la probabilité des évènements suivants :
A : ≪ le mot inscrit sur le carton contient une voyelle ≫.
B : ≪ le mot inscrit sur le carton contient trois voyelles ≫.
C : ≪ le mot inscrit sur le carton contient une consonne ≫.
3. Soit l’évènement :
D : ≪ le mot inscrit sur le carton contient autant de voyelles que de consonnes ≫.
3
Démontrer que 𝑃(𝐷) = 5.

EXERCICE 13
Dans un sac contenant 21 boules, il y a 𝑛 boules rouges, 𝑛 boules jaunes et (2𝑛 + 1) boules
vertes. On tire au hasard et simultanément trois boules du sac.
1. Justifie que 𝑛 = 5.
2. Calculer la probabilité d’obtenir un tirage unicolore.
3. Calculer la probabilité d’obtenir un tirage tricolore.
4. En déduire la probabilité d’obtenir un tirage bicolore.
5. Calculer la probabilité de tirer au moins une boule verte.

EXERCICE 14
Dans un magasin d’électroménager, on s’intéresse au comportement d’un acheteur
potentiel d’un téléviseur et d’un magnétoscope.
 La probabilité pour qu’il achète un téléviseur est de 0,6.
 La probabilité pour qu’il achète un magnétoscope quand il a acheté un téléviseur
est de 0,4.
 La probabilité pour qu’il achète un magnétoscope quand il n’a pas acheté un
téléviseur est de 0,2.
On considère les évènements suivants :
M : ≪le client achète un magnétoscope≫⁡et T : ≪le client achète un téléviseur ≫
1. Quelle est la probabilité pour qu’il achète un téléviseur et un magnétoscope ?
2. Quelle est la probabilité pour qu’il achète un magnétoscope ?
3. Le client achète un magnétoscope. Quelle est la probabilité qu’il achète un
téléviseur ?
4. Compléter l’arbre de probabilité suivant :

8
 𝑇
𝑀
𝑇̅

𝑇
̅
𝑀
𝑇̅
EXERCICE 15
En vue de réaliser la meilleure sélection pour la coupe du monde 2018, le sélectionneur de
l’équipe nationale de la Côte d’Ivoire convoque des joueurs professionnels et des joueurs
évoluant sur le plan local. Il dispose de deux fois plus de joueurs locaux que de joueurs
professionnels. Chaque joueur doit se prêter à une série de trois penalties. Est retenu celui
qui réussit à au moins deux tirs. La probabilité pour un joueur professionnel de réussir un tir
1 1
est et celle d’un joueur local est ⁡4. On choisit un joueur au hasard.
2
1. Quelle est la probabilité qu’il soit professionnel ?
2. Quelle est la probabilité pour un joueur professionnel de réussir exactement deux
penalties ?
3. On considère les évènements suivants :
A : ≪ un joueur professionnel est retenu ≫⁡ et B : ≪ un joueur local est retenu ≫
1 5
a) Montrer que 𝑃(𝐴) = 2 et 𝑃(𝐵) = 32.
13
b) Démontrer que la probabilité d’un joueur d’être retenu est .
48
c) Un joueur est sélectionné. Quelle est la probabilité qu’il soit professionnel ?

EXERCICE 16
Un appareil de jeu est composé d’une urne contenant quinze boules blanches et cinq boules
rouges. Le jeu consiste à introduire un jeton dans l’appareil. Celui-ci sélectionne trois boules
au hasard et les laisse tomber dans le panier.
1. Calculer la probabilité des évènements suivants :
A : ≪ les boules tombées dans le panier sont toutes rouges ≫
B : ≪ deux des boules tombées dans le panier sont rouges ≫
C : ≪ une seule des boules tombées est rouge ≫
D : ≪ toutes les boules tombées sont blanches ≫.
2. Le prix du jeton est fixé à 500 F. Le joueur perçoit 1 000 F pour chaque boule tombée
dans le panier. Soit X la variable aléatoire désignant le gain algébrique du joueur à
l’issue du jeu.
a) Déterminer les valeurs prises par X.
b) Etablir la loi de probabilité de X.
c) Calculer l’espérance mathématique de X et interpréter le résultat obtenu.
d) Calculer la variance et l’écart-type de X.

9
EXERCICE 17
Une enquête menée par la mairie d’une localité révèle que :
 30% des taxis communaux ont des freins défectueux.
 Parmi les taxis ayant des freins défectueux, 20% ont un éclairage défectueux.
 Parmi les taxis ayant de bons freins, 10% ont un éclairage défectueux.
En vue d’améliorer la sécurité routière, la gendarmerie effectue au hasard des contrôles. On
désigne par :
E l’évènement : ≪ le taxi contrôlé a un éclairage défectueux ≫.
F l’évènement : ≪≪ le taxi contrôlé a es freins défectueux ≫.
1.a) Déterminer 𝑃𝐹 (𝐸) et 𝑃𝐹̅ (𝐸).
3 7 6
b) Démontrer que 𝑃(𝐹 ∩ 𝐸) = 50 ; 𝑃(𝐸 ∩ 𝐹̅ ) = 100 ; 𝑃(𝐹 ∩ 𝐸̅ ) = 25.
c) En déduire 𝑃(𝐹̅ ∩ 𝐸̅ ).
2. A l’issue d’un contrôle, le chauffeur paye une somme d’un montant de :
 1 000 FCFA si son véhicule a seulement un éclairage défectueux.
 2 000 FCFA si son véhicule a seulement des freins défectueux.
 2 750 FCFA si son véhicule a des freins défectueux et un éclairage défectueux.
Soit X la variable aléatoire donnant le montant de la somme payée à l’issue d’un contrôle.
a) Déterminer les valeurs prises par X.
b) Déterminer la loi de probabilité de X.
c) Calculer l’espérance mathématique de X et interpréter le résultat obtenu.

EXERCICE 18
Dans une ville de la Côte d’Ivoire, un sondage a permis de constater que 30% de la
population sont des gauchers et que 70% sont droitiers.
1. Justifier que dans un groupe de 6 personnes choisies au hasard dans cette ville, la
probabilité pour qu’il y ait un seul gaucher est 0,3025.
2. Calculer la probabilité pour qu’un groupe de 6 personnes choisies au hasard
contienne :
a) Exactement deux gauchers.
b) Au moins un gaucher.
3. Un atelier de couture de cette ville est équipé de 5 paires de ciseaux pour droitiers et
deux paires de gauchers pour gauchers. Cet atelier vient de recevoir 6 stagiaires. Soit
X la variable aléatoire prenant pour valeurs le nombre de stagiaires de l’atelier
pouvant trouver une paire de ciseaux à sa convenance.
a) Déterminer les valeurs prises par X.
b) Justifier 𝑃(𝑋 = 2) = 0,0007.
c) Calculer 𝑃(𝑋 = 6).

10
 EXERCICE 19
200 malades ont été tous suivis dans une formation sanitaire suite à une infection
sexuellement transmissible (IST).
Pour les besoins de leurs suivis médicaux, ils ont été tous soumis aux tests du VIH et de
l’hépatite B. Les résultats sont les suivants :
 16 sont séropositifs.
 24 sont porteurs du virus de l’hépatite B.
 170 ne portent aucun de ces deux virus.
1. Justifier que le nombre de porteurs de ces deux virus à la fois est égal à 10.
2. Recopier et compléter le tableau suivant :
VIH Nombre de malades Nombre de malades
porteurs du VIH non porteurs du VIH Total
Hépatite
Nombre de malades porteurs du
virus de l’hépatite B 10 24
Nombre de malades non porteurs
du virus de l’hépatite B 170
Total 16 200
3. On choisit au hasard un des malades.
a) Démontrer que la probabilité pour qu’il ne porte aucun de ces deux virus est 0,85.
b) Calculer la probabilité des évènements suivants :
B : ≪ le malade est porteur du virus de l’hépatite B et est séronégatif ≫.
C : ≪ le malade est porteur d’au moins un de ces deux virus ≫.
4. Au cours du dernier trimestre de l’année 2017, le médecin d’un ≪ médico-scolaire ≫
a reçu de façon indépendante cinq élèves malades, chacun, suite à une IST. On
désigne par X la variable aléatoire donnant le nombre de malades ne portant aucun
des deux virus.
a) Justifier que X suit une loi binomiale dont on précisera les paramètres.
b) Déterminer l’ensemble des valeurs prises par X.
c) Déterminer la loi de probabilité de X. (On arrondira les résultats à 10−5 près).
d) Calculer l’espérance mathématique E(X) de X.

11
EXERCICE 20
(Dans cet exercice on donnera toutes les probabilités sous forme décimale arrondie à 𝟏𝟎−𝟒
près).
Le colombien Manuel Elquin Pattaroyo a mis au point en 1995, un vaccin contre le paludisme
qu’il a mis à la disposition de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) pour validation.
Mais l’OMS, avant de valider toute découverte médicinale, teste d’abord son efficacité de ce
vaccin dans un village lagunaire. Des agents vaccinateurs sillonnent ce village et vaccinent
76% de la population. Dans ce village, rares sont les individus qui peuvent passer un mois
sans avoir le paludisme.
Deux mois après la première vaccination, les agents reviennent pour l’évaluation. Leur
enquête révèle que depuis la vaccination, 6% des individus ayant reçu le vaccin et 94% de
ceux qui n’ont pas été vaccinés ont été atteints du paludisme.
On considère les évènements suivants :
V : ≪ l’individu a été vacciné ≫ et A : ≪ l’individu a été atteint du paludisme ≫.
1. Ils interrogent un individu au hasard dans cette population villageoise.
a) Justifier que la probabilité qu’il n’ait pas été vacciné est 0,24.
b) Calculer la probabilité qu’il ait été vacciné et malade après le passage des agents
vaccinateurs.
c) Démontrer que la probabilité qu’il ait été malade après la vaccination est 0,2712.
d) Sachant que l’individu a été malade, calculer la probabilité qu’il ait été vacciné.
2. Les enquêteurs interrogent au hasard trois individus dans ce village. On désigne par X
la variable aléatoire associée au nombre d’individus qui ont été malades.
a) Calculer la probabilité qu’aucun n’ait été malade.
b) Calculer la probabilité qu’au moins un parmi eux ait été malade.
3. On considère 𝑛 individus de cette population (𝑛 ∈ ℕ∗ ).
a) Justifier que la probabilité 𝑃0 qu’aucun des 𝑛 individus n’ait été malade est
(0,7288)𝑛 .
b) En déduire la valeur maximale de 𝑛 pour laquelle 𝑃𝑛 ≥ 0,5.

12
Travaux Dirigés n°3 : DERIVEES – PRIMITIVES − ETUDE DE FONCTIONS
EXERCICE 1
Dans chacun des cas suivants, étudier la dérivabilité de 𝑓 en 𝑎.
2−√4−𝑥²
1. 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 + 3𝑥⁡⁡; ⁡⁡𝑎 = 1 5. 𝑓(𝑥) = { 𝑓(𝑥) = 𝑥 ; ⁡𝑎 = 0
𝑓(0) = 0⁡𝑠𝑖⁡𝑥 ≠ 0
2. 𝑓(𝑥) = 3𝑥 sin 𝑥⁡⁡; ⁡⁡⁡𝑎 = 0 6. 𝑓(𝑥) = √2 − 𝑥⁡⁡⁡; ⁡⁡⁡𝑎 = 2
3. 𝑓(𝑥) = √𝑥 2 + 𝑥 − 6⁡⁡⁡; ⁡𝑎 = 2 7. 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 − |𝑥|⁡⁡⁡; ⁡⁡⁡𝑎 = 0
𝑥+1
4. 𝑓(𝑥) = 𝑥−2 ⁡ ;⁡⁡𝑎 = −1 8. 𝑓(𝑥) = 𝑥√𝑥⁡⁡⁡; ⁡⁡⁡⁡𝑎 = 0

EXERCICE 2
Dans chacun des cas suivants :
1. a) Etudier la dérivabilité de 𝑓 à gauche et à droite en 𝑎.
b) 𝑓 est-elle dérivable en 𝑎 ?
2. Donner une interprétation graphique des résultats obtenus en 1.
𝑓(𝑥) = 𝑥 2 + 1⁡⁡𝑠𝑖⁡⁡𝑥 > 1
1er cas :⁡⁡⁡{ 2 ; 𝑎=1
𝑓(𝑥) = 𝑥 ⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡𝑠𝑖⁡⁡⁡⁡⁡⁡𝑥 ≤ 1
2ème cas : 𝑓(𝑥) = 𝑥|𝑥| ; 𝑎 = 0
3ème cas : 𝑓(𝑥) = (𝑥 + 3)√𝑥 + 3 ; 𝑎 = −3
4ème cas : 𝑓: ℝ → ℝ
𝑥 ↦ |𝑥 2 + 𝑥| + 1 ; 𝑎 = −1
𝑓(𝑥) = √𝑥 − 2 − 1⁡⁡𝑠𝑖⁡⁡𝑥 ≥ 2
5ème cas : 𝑓 est définie par : { ; 𝑎=2
𝑓(𝑥) = 𝑥 2 − 4𝑥 + 3⁡⁡𝑠𝑖⁡⁡𝑥 < 2

EXERCICE 3
Dans chacun des cas suivants :
1. Démontrer que 𝑓 est une bijection de I dans J.
2. Déterminer 𝑓 −1 (𝑎).
3. Etudier la dérivabilité de 𝑓 −1 en 𝑎 et calculer si possible (𝑓 −1 )′ (𝑎) sans expliciter
(𝑓 −1 )′ (𝑥).
2 1 7
1er cas : 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 3 ; 𝐼 = [2 ; +∞[ ; 𝐽 =]3; 7] et 𝑎 = 2
2ème cas : 𝑓(𝑥) = √𝑥 ; 𝐼 = [4; +∞[ ; 𝐽 = [2; +∞[ et 𝑎 = 2
3ème cas : 𝑓(𝑥) = 𝑥 3 + 2𝑥 + 1 ; 𝐼 = ℝ ; 𝐽 = ℝ et 𝑎 = 4
𝜋 𝜋 𝜋
4ème cas : 𝑓(𝑥) =sin 𝑥 ; 𝐼 = [− 2 ; 2 ] ; 𝐽 = [−1; 1] et 𝑎 = 2

EXERCICE 4
Dans chacun des cas suivants, la fonction 𝑓 est dérivable sur l’intervalle I. Calculer sa dérivée.
1
1. 𝑓(𝑥) = (𝑥 2 − 5)4 ; 𝐼 = ℝ ; 7. 𝑓(𝑥) = (𝑥 3 +2𝑥+3)4 ; 𝐼 =] − 1; +∞[
1
2. 𝑓(𝑥) = ; 𝐼=ℝ ; 8. 𝑓(𝑥) =sin(3𝑥)cos(2𝑥) ; 𝐼 = ℝ
√1−𝑥²
𝜋 𝜋
3. 𝑓(𝑥) =sin(𝑥 − 𝑥 2 ) ; 𝐼 = ℝ ; 9. 𝑓(𝑥) = √1 + cos⁡(3𝑥) ; 𝐼 =] − ; [
3 3
4. 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 3√𝑥 + 2 + 7⁡ ; 𝐼 =] − 2; +∞[
1
5. 𝑓(𝑥) = √(𝑥 2 − 2𝑥 + 2)3 ; 𝐼 = ℝ 10. 𝑓(𝑥) = (1 − 𝑥)4 ; 𝐼 = ℝ
𝑥 2 −4𝑥−10
6. 𝑓(𝑥) = ; 𝐼 = ℝ ∖ {−2} ; 11. 𝑓(𝑥) = cos²(1 − 10𝑥 3 ) ; 𝐼 = ℝ

13
EXERCICE 5
Calculer les dérivées successives jusqu’à l’ordre 3 sur l’intervalle I de la fonction 𝑓 de ℝ vers
ℝ dans les cas suivants :
𝑥 2 −4
1. 𝑓(𝑥) = 𝑥 4 − 2𝑥 2 + √5𝑥 − 3 4. 𝑓(𝑥) = 𝑥−2
1
2. 𝑓(𝑥) = 𝑥+2 5. 𝑓(𝑥) = sin⁡(3𝑥)
3. 𝑓(𝑥) = 𝑥 √𝑥 6. 𝑓(𝑥) = (2𝑥 − 1)3

EXERCICE 6
Trouver une primitive de 𝑓 sur l’intervalle I dans chacun des cas suivants :
sin𝑥 𝜋
1. 𝑓(𝑥) = 2𝑥 3 − 5𝑥 + 3 ; 𝐼 = ℝ 7. 𝑓(𝑥) = ; 𝐼 = [0; 2 ]
√1+cos 𝑥
2 1 3
2. 𝑓(𝑥) = 𝑥 3 + + 𝑥 √𝑥 ; 𝐼 = ℝ∗+ 8. 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 −4𝑥+4 ; 𝐼 =] − ∞; 2[
√𝑥
3 4𝑥²
3. 𝑓(𝑥) = 2 √𝑥 ; 𝐼 = ℝ∗+ 9. 𝑓(𝑥) = ; 𝐼 = [0; +∞[
(𝑥 3 +8)3
2𝑥+5
4. 𝑓(𝑥) = (2𝑥 + 1)(𝑥 2 + 𝑥 − 5) ; 𝐼 = ℝ 10. ⁡𝑓(𝑥) = √𝑥 2 ; 𝐼 = [2; 5]
+5𝑥−6
1
5. 𝑓(𝑥) = (𝑥 2 + 3)(𝑥 3 + 𝑥)4 ; 𝐼 = ℝ 11. 𝑓(𝑥) = (3𝑥 − 1)(3𝑥 2 − 2𝑥 + 5)4
2
6. 𝑓(𝑥) = (𝑥+4)3 ; 𝐼 =] − 4; +∞[ 12. 𝑓(𝑥) = (3𝑥 + 7)5 ; 𝐼 = ℝ

EXERCICE 7
Trouver la primitive F de 𝑓 qui prend la valeur 𝑦0 en 𝑥0 .
1
1. 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 − 2𝑥 − 3 ⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡;⁡⁡⁡⁡⁡𝑥0 = 0⁡⁡⁡et 𝑦0 = 0
2. 𝑓(𝑥) = 3𝑥 2 (𝑥 3 + 6)⁡⁡⁡⁡⁡⁡;⁡⁡⁡⁡⁡𝑥0 = −3 et 𝑦0 = 2
1 3
3. 𝑓(𝑥) = 3𝑥 + 𝑥 − 𝑥² ⁡⁡⁡⁡⁡⁡;⁡⁡⁡⁡⁡𝑥0 = 1⁡ et 𝑦0 = 0
√
𝜋
4. 𝑓(𝑥) = − cos 𝑥⁡𝑠𝑖𝑛3 𝑥 ⁡⁡⁡⁡;⁡⁡⁡⁡⁡𝑥0 = 2 et 𝑦0 = 1
𝜋
5. 𝑓(𝑥) = 𝑐𝑜𝑠 3 𝑥⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡;⁡⁡⁡⁡⁡𝑥0 = 6 ⁡ et 𝑦0 = 0
6. 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 cos 𝑥 + 2𝑥 sin 𝑥 ⁡⁡;⁡⁡⁡𝑥0 = 0⁡⁡⁡et 𝑦0 = 0
5𝑥
7. 𝑓(𝑥) = √𝑥 2 ⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡;⁡⁡⁡⁡⁡𝑥0 = 6⁡⁡ et 𝑦0 = −1
−4
1
8. 𝑓(𝑥) = 1 − 𝑥 3 ⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡;⁡⁡⁡⁡⁡𝑥0 = 2⁡⁡et 𝑦0 = 1
𝑥 4 +𝑥 3 +𝑥 2 −1
9. 𝑓(𝑥) = ⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡;⁡⁡⁡𝑥0 = −3⁡⁡⁡et 𝑦0 = 10
𝑥²
𝑥 cos 𝑥−sin 𝑥 𝜋
10. 𝑓(𝑥) = ⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡;⁡⁡⁡𝑥0 = 2 ⁡⁡⁡et 𝑦0 = 0
𝑥²

14
 PROBLEMES DE SYNTHESE
PROBLEME 1
Le plan est muni d’un repère orthonormé (O, I, J). Le but de ce problème est d’étudier la
𝑥 3 +𝑥 2 +𝑥−5
fonction 𝑓 définie par : 𝑓(𝑥) = de représentation graphique (C).
𝑥²
A- Etude de la fonction g définie par 𝒈(𝒙) = 𝒙𝟑 − 𝒙 + 𝟏𝟎.
1. Etudier les variations de la fonction g et dresser son tableau de variation.
2. a) Montrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une unique solution 𝛼.
Justifier que −3 < 𝛼 < −2.
c) b) Calculer 𝑔(−2,4) et 𝑔(−2,3) puis en déduire un encadrement de 𝛼
d’amplitude 0,1.
∀𝑥 ∈] − ∞; 𝛼[,⁡⁡⁡⁡⁡⁡𝑔(𝑥) < 0
3. Montrer que : {
∀𝑥 ∈]𝛼; +∞[,⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡𝑔(𝑥) > 0

B- Etude de la fonction f.
1. a) Déterminer l’ensemble e définition 𝐷𝑓 de la fonction 𝑓.
c) b) Calculer lim 𝑓(𝑥) ; lim 𝑓(𝑥) ; lim 𝑓(𝑥) et interpréter les résultats si
𝑥→−∞ 𝑥→+∞ 𝑥→0
possible.
𝑥−5
2. a) Justifier que ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ; 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 1 +
𝑥²
b) Montrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 + 1 est une asymptote à (C).
c) Etudier la position relative de (C) par rapport à (D).
𝑔(𝑥)
3. Montrer que ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ; 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑥3
.
4. a) Déduire, des questions A-3 et B-3, le sens de variation de f.
b) Dresser le tableau de variation de f.
5. Déterminer une équation de la tangente (T) à (C) au point d’abscisse 2.
6. a) Montrer que f réalise une bijection de ]0; +∞[ vers un intervalle K à déterminer.
9
b) Soit 𝑓 −1 la bijection réciproque de la restriction de f à ]0; +∞[. Calculer (𝑓 −1 )′(4).
c) Dresser le tableau de variation de 𝑓 −1 .
7. Construire dans le repère (O, I, J), (C) ; (T) ; les asymptotes à (C) et la courbe (C’) de la
bijection réciproque 𝑓 −1 .

PROBLEME 2
Partie A
1 𝑥
Soit la fonction définie sur ℝ par 𝑔(𝑥) = 2 (√𝑥 2 −1)
+1
1. Calculer les limites de g aux bornes de son ensemble de définition.
2. Etudier les variations de g puis dresser son tableau de variation.
3. Montrer que ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑔(𝑥) < 0.

15
Partie B
𝑥 1
On considère la fonction définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = − 2 + 1 + 2 √𝑥 2 + 1 ; (C) sa courbe
représentative dans un repère orthonormé (O, I, J). Unité 2 cm.
1. Calculer lim 𝑓(𝑥) et lim 𝑓(𝑥) puis interpréter les résultats obtenus.
𝑥→+∞ 𝑥→−∞
2. Montrer que ∀𝑥 ∈ ℝ;⁡⁡⁡𝑓 ′ (𝑥) = 𝑔(𝑥).
3. Déterminer le sens de variation de f puis dresser son tableau de variation.
4. a) Montrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = −𝑥 + 1 est une asymptote oblique à (C)
en −∞.
b) Etudier les positions relatives de (C) par rapport à (D).
5. Déterminer une équation de la tangente (T) à la courbe (C) au point d’abscisse 0.
6. Tracer (D), (T), l’autre asymptote et (C).
7. a) Montrer que f réalise une bijection de ℝ dans un intervalle K à préciser.
b) Sans expliciter 𝑓 −1 , donner le sens de variation de 𝑓 −1 la bijection réciproque de f
puis dresser son tableau de variation.
3
c) Calculer (𝑓 −1 )′(2)
d) Représenter (C’) la courbe représentative de 𝑓 −1 dans le même repère.

PROBLEME 3
Les parties A et B de ce problème sont indépendantes.
Partie A
𝑥 2 +3𝑥−1
On considère la fonction 𝑓 définie de ℝ vers ℝ par : 𝑓(𝑥) = de représentation
𝑥+2
graphique (𝐶𝑓 ) dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J).
1. a) Déterminer 𝐷𝑓 , l’ensemble de définition de la fonction 𝑓.
lim 𝑓(𝑥) et lim 𝑓(𝑥) puis interpréter
c) b) Calculer lim 𝑓(𝑥)⁡ ; lim 𝑓(𝑥) ; 𝑥→−2 𝑥→−2
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
< >
graphiquement si possible les résultats obtenus.
3
2. a) démontrer que ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 1 −
𝑥+2
b) Démontrer que la droite (D) : 𝑦 = 𝑥 + 1 est une asymptote oblique à (𝐶𝑓 ).
c) Etudier la position relative de (𝐶𝑓 ) par rapport à (D).
3. Montrer que le point 𝐴(−2; −1) est un centre de symétrie pour (𝐶𝑓 ).
𝑥 2 +4𝑥+7
4. a) Montrer que ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 𝑓 ′ (𝑥) =
(𝑥+2)²
b) En déduire le sens de variation de 𝑓 puis dresser son tableau de variation.
c) Déterminer une équation de la tangente (T) à (𝐶𝑓 ) au point d’abscisse −1.

16
Partie B
On considère la fonction g dont le tableau de variation est donné ci-dessous.
𝑥 −∞ −2 +∞
+∞ +∞
𝑔(𝑥)

−∞ −∞

1. Préciser 𝐷𝑔 , l’ensemble de définition de la fonction g.

2. a) Sur chacun des intervalles ] − ∞; −2[ et ] − 2; +∞[, montrer que l’équation
𝑔(𝑥) = 0 admet respectivement une unique solution 𝛼1 et 𝛼2 .
b) Déduire le signe de g suivant les valeurs de 𝑥.
3. a) Démontrer que g réalise une bijection de l’intervalle ] − ∞; −2[ vers un intervalle K
à préciser.
b) Soit 𝜑 cette bijection. Déterminer le sens de variation et dresser le tableau de
variation de 𝜑 −1 la bijection réciproque de 𝜑.

17
 Travaux Dirigés n°4 : FONCTIONS LOGARITHME NEPERIEN

EXERCICE 1
Simplifier au maximum les expressions suivantes :
1) ln 8 − ln 2 4) ln 50 + ln 2 − ln 10
2) ln 6 + ln 3 5) 3ln 4 − ln 256
3) ln 25 − ln 30 + ln 10 6) 2 ln 2 − ln 16 + ln 128

EXERCICE 2
Calculer les limites de 𝑓 aux bornes de l’intervalle 𝐼 dans chacun des cas suivants :
1
1) 𝑓(𝑥) = ln(𝑥 − 1)⁡⁡⁡⁡⁡⁡; ⁡⁡⁡⁡⁡⁡𝐼 =] − ∞; 1[ 3) 𝑓(𝑥) = ln 𝑥 ⁡⁡⁡⁡; ⁡⁡⁡⁡𝐼 =]0; 1[
1
2) 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 − ln 𝑥 − 1⁡⁡⁡; ⁡⁡𝐼 =]0; +∞[ 4) 𝑓(𝑥) = 𝑥 ln (𝑥 + 𝑥)⁡⁡⁡; ⁡⁡⁡𝐼 =]0; +∞[

EXERCICE 3
Calculer les limites suivantes :
ln 𝑥 ln 𝑥+2
1) lim 6) lim 𝑥 3 ln 𝑥 11) lim−4 ln 𝑥+4
𝑥→+∞ 3𝑥+2 𝑥→0 𝑥→𝑒
<
ln 𝑥 1 1
2) lim 7) lim 𝑥 + ln 𝑥 12) lim ln 𝑥
𝑥→+∞ 𝑥−ln 𝑥 𝑥→0 𝑥→0
2𝑥−1 2 1
3) lim ln ( 𝑥+3 ) 8) lim 𝑥 ln 𝑥 + 𝑥 13) lim 𝑥 ln 𝑥
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→0
ln(2−𝑥) ln 𝑥+2 ln 𝑥−1
4) lim 9) lim 14) lim
𝑥→1 𝑥−1 𝑥→+∞ ln 𝑥+4 𝑥→𝑒 𝑥−𝑒
2 ln 𝑥+2 2
5) lim (𝑥 − ln 𝑥) 10) lim ln 𝑥+4 15) lim 𝑥 (ln 𝑥−1)
𝑥→+∞ 𝑥→0 𝑥→0
>

EXERCICE 4
Déterminer l’ensemble de définition de la fonction 𝑓 dans chacun des cas suivants :
𝑥−2
1) 𝑓(𝑥) = ln(𝑥 + 2) 5) 𝑓(𝑥) = ln ( 𝑥
)⁡
2) 𝑓(𝑥) = ln(−2𝑥 + 7) 6) 𝑓(𝑥) = ln|𝑥 + 3|
2 2𝑥+1
3) 𝑓(𝑥) = ln(𝑥 − 4) 7) 𝑓(𝑥) = ln |𝑥 2−9|
4) 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 + ln(𝑥 2 − 5𝑥 − 3) 8) 𝑓(𝑥) = ln(8 − 2𝑥) − ln 𝑥

EXERCICE 5
Pour chacune des fonctions 𝑓 de ℝ vers ℝ ci-dessous, déterminer l’ensemble de définition et
calculer sa dérivée.
ln 𝑥
1) 1)⁡⁡𝑓(𝑥) = 𝑥 − ln 𝑥 7) 𝑓(𝑥) = ln|𝑥 2 − 1| 13) 𝑓(𝑥) =
√𝑥
ln 𝑥 1
⁡⁡⁡⁡⁡⁡2)⁡⁡𝑓(𝑥) = 3𝑥−1 8) 𝑓(𝑥) = ln (2(𝑥+2)) 14) 𝑓(𝑥) = 𝑥 ln 𝑥 − 𝑥
1 ln 𝑥+2 ln 𝑥
⁡⁡⁡⁡⁡3)⁡⁡𝑓(𝑥) = 𝑥 + ln(1 + 2𝑥 2 ) 9) 𝑓(𝑥) = ln 𝑥−1 15) 𝑓(𝑥) = 𝑥
𝑥−1
⁡⁡⁡⁡⁡⁡4)⁡⁡𝑓(𝑥) = 𝑥 ln(3 − 𝑥) 10) 𝑓(𝑥) = ln (𝑥+1) 16) 𝑓(𝑥) = ln(√𝑥 + 1)
𝑥−1 ln(𝑥 2 +1)
⁡⁡⁡⁡⁡⁡5)⁡⁡𝑓(𝑥) = 𝑥 2 + (𝑥 + 1) ln 𝑥 11) 𝑓(𝑥) = ln |𝑥+1| 17) 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 +1
1 2 ln|𝑥|
⁡⁡⁡⁡⁡⁡6)⁡⁡𝑓(𝑥) = 𝑥 + ln (𝑥 − ) 12) 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 18) 𝑓(𝑥) = ln(ln 𝑥)⁡

18
EXERCICE 6
Résoudre dans ℝ les équations suivantes :
1) ln(𝑥 + 2) = 0 8) ln(3𝑥 − 4) = ln(2𝑥 + 1)
2) ln|2 − 5𝑥| = 1 9) ln(4 − 2𝑥) = ln(𝑥 − 1)
3) ln(𝑥 − 1) + ln(𝑥 + 1) = ln(−2𝑥 − 2) 10) ln(𝑥 2 + 𝑥 + 1) = ln(𝑥 2 − 2𝑥 + 1)
4) ln( 5𝑥 + 2) − ln(𝑥 + 2) = ln(𝑥 − 2) 11) (ln 𝑥)² − 3ln⁡𝑥 + 2 = 0
5) ln(𝑥 2 + 𝑥 + 3) = 3 ln(𝑥 + 1) 12) 2(ln 𝑥)² − 5ln𝑥 − 3 = 0
6) ln(𝑥 2 − 4) = ln(1 − 4𝑥) 13) (ln 𝑥)² − ln𝑥 + 2 = 0
1
7) ln |2 + 𝑥| = ln|𝑥| 14) −2(ln 𝑥)² + 14ln𝑥 + 16 = 0

EXERCICE 7
Résoudre dans ℝ les équations suivantes :
1) ln(3 − 2𝑥) > −1
2) ln(ln 𝑥) > 0
3) ln|2𝑥 − 1| < 0
4) ln(5𝑥 + 20) > ln(3𝑥 − 9)
5) ln(8 − 2𝑥) ≤ ln(5𝑥 − 25)
6) ln(𝑥 2 + 1) < ln(2𝑥 2 + 𝑥 + 2)
7) (1 − ln 𝑥)(1 + ln 𝑥) ≥ 0
8) 2 ln(𝑥 − 1) − 1 < 0
1
9) ln(−𝑥 2 − 4𝑥 + 5) + ln (𝑒) > 0
10) ln(𝑥 2 − 3𝑥 + 1) > ln(−5𝑥 2 + 8𝑥 − 3)
11) ln(𝑥 2 − 5𝑥 − 14) ≥ ln(2𝑥 2 − 10𝑥 + 8)
12) ln(𝑥 2 + 𝑥 − 6) ≤ ln(−2𝑥 2 + 14𝑥 + 16)

EXERCICE 8
Déterminer une primitive sur 𝐾 de la fonction 𝑓 dans chacun des cas suivants :
1 𝑥 ln(𝑥 2 +1)
a) 𝑓(𝑥) = 𝑥 ⁡⁡⁡; ⁡⁡⁡⁡𝐾 =] − ∞; 0[ c) 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 +1
⁡⁡⁡; ⁡⁡⁡⁡𝐾 = ℝ
1 ln 𝑥
b) 𝑓(𝑥) = 𝑥−3 ⁡⁡⁡; ⁡⁡⁡⁡𝐾 =]3; +∞[ d) 𝑓(𝑥) = 𝑥
⁡⁡⁡; ⁡⁡⁡⁡𝐾 =]0; +∞[

EXERCICE 9
1 3𝑥+1
𝑓 est la fonction définie sur ℝ ∖ {− 2} par 𝑓(𝑥) =
(2𝑥+1)²
1
1) Déterminer les nombres réels 𝑎, 𝑏⁡et 𝑐 tels que pour tout 𝑥 distinct de − 2 ;
𝑎 𝑏
𝑓(𝑥) = (2𝑥+1) + (2𝑥+1)²
1
2) En déduire les primitives de 𝑓 sur ] − 2 ; +∞[ .
1
3) Déterminer la primitive de 𝑓 sur ] − 2 ; +∞[ vérifiant 𝐹(0) = 1.

19
 PROBLEMES DE SYNTHESE
PROBLEME 1
Partie A
On considère la fonction polynôme 𝑃 définie par : 𝑃(𝑥) = 3𝑥 3 − 𝑥 − 2.
1. Vérifier que 𝑃(1) = 0 puis déterminer trois réels 𝑎, 𝑏⁡et 𝑐 tels que :
𝑃(𝑥) = (𝑥 − 1)(𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐).
2. Déterminer le signe de 𝑃(𝑥) suivant les valeurs de 𝑥.

Partie B
On considère la fonction numérique 𝑔 continue sur ]0; +∞[ définie par :
𝑔(𝑥) = 𝑥 3 − 𝑥 + 1 − 2 ln 𝑥
𝑃(𝑥)
1. a) Démontrer que ∀𝑥 ∈]0; +∞[, 𝑔′ (𝑥) =
𝑥
c) b) Etudier les variations de 𝑔. Calculer les limites de 𝑔 aux bornes de ]0; +∞[ et
dresser son tableau de variation.
2. Déduire des questions précédentes, le signe de 𝑔(𝑥) suivant les valeurs de 𝑥.

Partie C
𝑥+ln 𝑥
On considère la fonction 𝑓 définie sur ]0; +∞[ par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 1 + . On appelle (C) sa
𝑥²
courbe représentative dans un repère orthonormé (O, I, J). Unité 2 cm.
1. a) Déterminer les limites de 𝑓 aux bornes de ]0; +∞[.
b) Justifier que la droite (OJ) et la droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 + 1 sont asymptotes à (C).
2. a) Montrer que la fonction ℎ telle que ℎ(𝑥) = 𝑥 + ln 𝑥 est strictement monotone sur
]0; +∞[ et que ℎ prend des valeurs négatives et positives.
b) En déduire que (D) coupe (C) en un unique point d’abscisse 𝑎 vérifiant : 𝑎 + ln 𝑎 = 0.
Donner un encadrement de 𝑎 d’amplitude 0,01.
c) Etudier la position relative de (C) par rapport à (D).
3. Etudier le sens de variation de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
4. Déduire de la question 3) l’existence d’une valeur unique 𝑏 telle que 𝑓(𝑏) = 0.
Montrer que 0,46 < 𝑏 < 0,47.
5. Construire (C).

PROBLEME 2
1. Soit la fonction numérique 𝑔 définie sur ]0; +∞[ par 𝑔(𝑥) = 𝑥 2 + ln 𝑥 − 2.
a) Calculer les limites de 𝑔 en 0 et en +∞.
b) Etudier le sens de variation de 𝑔 et dresser son tableau de variation.
c) Démontrer que l’équation ∀𝑥 ∈]0; +∞[, 𝑔(𝑥) = 0 admet une unique solution 𝛼
vérifiant 1,31 < 𝛼 < 1,32.
d) En déduire le signe de 𝑔(𝑥) suivant les valeurs de 𝑥 strictement positif.
2. On considère la fonction numérique 𝑓 définie sur ]0; +∞[ par :
1
𝑓(𝑥) = (𝑥 2 + 1 − ln 𝑥).
𝑥
a) Donner les limites de 𝑓 aux bornes de son ensemble de définition.
b) Etudier le sens de variation de 𝑓 et dresser son tableau de variation
(On utilisera le résultat de la question 1.d)

20
 2𝛼2 −1
c) En utilisant la question 1.c), montrer que 𝑓(𝛼) = . Donner une valeur
𝛼
approchée de 𝑓(𝛼) à 0,1 près.
3. Soit (C) la courbe représentative de 𝑓.
a) Montrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 est une asymptote oblique à (C).
b) Déterminer les coordonnées du point d’intersection P de (C) et (D).
c) Etudier la position relative de (C) par rapport à (D).
4. Construire (C) après avoir tracé (D) et les éventuelles tangentes.

PROBLEME 3
Partie A
Soit la fonction 𝑔 définie sur ]0; +∞[ par : 𝑔(𝑥) = 𝑥 ln 𝑥 − 𝑥 + 1.
1. Calculer les limites de 𝑔 aux bornes de son ensemble de définition.
2. Etudier les variations de 𝑔 puis dresser son tableau de variation.
3. Etudier le signe de 𝑔(𝑥) sur ]0; +∞[.

Partie B
ln 𝑥
Soit la fonction 𝑓 définie sur ]0; +∞[ par : 𝑓(𝑥) = 𝑥−1
1. Etudier les limites de 𝑓 en −∞ et en 1.
Peut-on prolonger 𝑓 par continuité en 1 ?
−𝑔(𝑥)
2. Montrer que ∀𝑥 ∈]1; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑥(𝑥−1)²
3. Etudier le sens de variation de 𝑓 puis dresser son tableau de variation. Calculer 𝑓(2).
4. Justifier que 𝑓 détermine une bijection de ]1; +∞[ dans un intervalle K à préciser.
5. Etudier les variations de 𝑓 −1 la réciproque de 𝑓 puis dresser son tableau e variation.
6. Calculer (𝑓 −1 )′(ln 2).
7. Construire (𝐶𝑓 ) et (𝐶𝑓−1 ) dans un même repère orthonormé (O, I, J).
On donne 𝑂𝐼 = 𝑂𝐽 = 2⁡𝑐𝑚.

PROBLEME 4
Partie A
𝑥 2 +𝑥−2
On considère la fonction 𝑔 de ℝ vers ℝ définie par : 𝑔(𝑥) =
2𝑥(𝑥+1)
1. Déterminer l’ensemble de définition 𝐷𝑔 de la fonction 𝑔.
2. Calculer lim 𝑔(𝑥) ; lim 𝑔(𝑥)⁡;⁡⁡ lim 𝑔(𝑥)⁡;⁡⁡ lim 𝑔(𝑥)⁡;⁡⁡ lim 𝑔(𝑥)⁡;⁡⁡ lim 𝑔(𝑥)
𝑥→−∞ 𝑥→+∞ 𝑥→0 𝑥→0 𝑥→−1 𝑥→−1
< > < >
2𝑥+1
3. Montrer que ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑔 , 𝑔′ (𝑥) =
𝑥²(𝑥+1)²
4. a) Etudier les variations de 𝑔 puis dresser son tableau de variation.
b) Calculer 𝑔(−2) et 𝑔(1).
5. Déduire le signe de 𝑔(𝑥) suivant les valeurs de 𝑥.

21
Partie B
𝑥 𝑥+1
Soit la fonction 𝑓 de ℝ vers ℝ par : 𝑓(𝑥) = 2 + ln | |. On désigne par (𝐶𝑓 ) la courbe
𝑥
représentative de 𝑓 dans un repère orthonormé (O, I, J) d’unité graphique 2 cm.
1. Déterminer l’ensemble de définition 𝐷𝑓 de la fonction 𝑓.
2. Calculer lim 𝑓(𝑥)⁡;⁡⁡ lim 𝑓(𝑥)⁡;⁡⁡ lim 𝑓(𝑥)⁡;⁡⁡ lim 𝑓(𝑥)
𝑥→−∞ 𝑥→+∞ 𝑥→0 𝑥→−1
3. Montrer que ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑔(𝑥).
4. Etudier les variations de 𝑓 puis dresser son tableau de variation.
1 1
5. a) Montrer que le point 𝐴 (− 2 ; − 4) est centre de symétrie pour (𝐶𝑓 ).
b) Déterminer une équation de la tangente (T) à (𝐶𝑓 ) au point A.
c) Déterminer les points P et R, points d’intersection de (T) respectivement avec les
axes (OI) et (OJ).
𝑥
6. a) Démontrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = est asymptote oblique à (𝐶𝑓 ) en −∞
2
et en +∞.
b) Préciser la position de (D) par rapport à (𝐶𝑓 ) sur les intervalles ] − ∞; −1[ et ]0; +∞[
7. Tracer (T) et (𝐶𝑓 ).

Partie C
Soit ℎ la restriction de 𝑓⁡à l’intervalle ] − 1; 0[.
1. Montrer que ℎ est une bijection de ] − 1; 0[ vers un intervalle K à préciser.
2. On appelle ℎ−1 la bijection réciproque de ℎ.
a) Sans faire de calculs, dresser le tableau de variation de ℎ−1 .
1 1
b) Calculer ℎ (− 2) et (ℎ−1 )′ (− 4).

22
Travaux Dirigés n°5 : FONCTIONS EXPONENTIELLE NEPERIENNE

EXERCICE 1
Simplifier au maximum les expressions suivantes :
1
1) 𝑒 3 ln 8 4) (𝑒 𝑥 + 𝑒 −𝑥 )² − (𝑒 𝑥 − 𝑒 −𝑥 )²
1 1
1
2) 𝑒 2 ln 4 × 𝑒 − ln2 5) ln (𝑒 4 )
𝑒 3𝑥+2
3) (𝑒 2𝑥 )² × (𝑒 −𝑥 )² 6)
(𝑒 𝑥 )3

EXERCICE 2
Calculer les limites de 𝑓 aux bornes de l’intervalle 𝐼 dans chacun des cas suivants :
3𝑒 2𝑥 +1
1) 𝑓(𝑥) = ; 𝐼 = ℝ. 3) 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥 − 𝑒 −𝑥 ⁡⁡; ⁡⁡⁡𝐼 = ℝ
𝑒 2𝑥 −1
𝑒 2𝑥+1
2) 𝑓(𝑥) = 𝑥𝑒 𝑥 − 𝑒 𝑥 + 2⁡⁡; ⁡⁡𝐼 = ℝ 4) 𝑓(𝑥) = ; 𝐼 =]0; +∞[
𝑥²

EXERCICE 3
Calculer les limites suivantes :
𝑒 3𝑥 −1
1) lim 𝑒 1−3𝑥 6) lim 11) lim 𝑥𝑒 −𝑥
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 2𝑥 𝑥→+∞
1
𝑒 3𝑥
2) lim 𝑒 𝑥² 7) lim 12) lim (2𝑥 + 1)𝑒 𝑥
𝑥→0 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→−∞
𝑒 𝑥 −1 𝑒 2𝑥+1 𝑒 𝑥 +3
3) lim ln (𝑒 𝑥 +1) 8) lim 13) lim 𝑒 𝑥 −1
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥² 𝑥→0
>
𝑥+1
𝑒 3𝑥 −1 𝑒 𝑥 −𝑒
4) lim 𝑒 𝑥−1 9) lim 14) lim
𝑥→1 𝑥→0 2𝑥 𝑥→1 𝑥−1
>
𝑒 −𝑥 −1 𝑒 𝑥−1 −1
5) lim (𝑒 2𝑥 − 𝑒 𝑥 ) 10) lim 15) lim
𝑥→+∞ 𝑥→0 𝑥 𝑥→1 𝑥−1

EXERCICE 4
Déterminer l’ensemble de définition de la fonction 𝑓 dans chacun des cas suivants :
1) 𝑓(𝑥) = 𝑒 3𝑥 5) 𝑓(𝑥) = 𝑒 √2−𝑥
𝑒 2𝑥+1
2) 𝑓(𝑥) = 𝑒 cos 𝑥 6) 𝑓(𝑥) = 𝑥²
𝑥 1
3) 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥−1 7) 𝑓(𝑥) = 𝑒 √𝑥 + 𝑥𝑒 𝑥
1
𝑒 𝑥 +3 𝑒𝑥
4) 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥 −1 8) 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥 −2

23
EXERCICE 5
Dans chacun des cas suivants, déterminer la dérivée 𝑓 ′ de la fonction 𝑓.
1) 𝑓(𝑥) = 𝑒 3𝑥 7) 𝑓(𝑥) = 3𝑥 2 − 𝑒 𝑥 13) 𝑓(𝑥) = 𝑒 sin 𝑥
1
2
2) 𝑓(𝑥) = 𝑒 cos 𝑥 8) 𝑓(𝑥) = 𝑥² − 𝑒 −3𝑥 14) 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥
𝑥
𝑒𝑥
3) 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥−1 9) 𝑓(𝑥) = (𝑥 2 − 3𝑥)𝑒 −2𝑥 15) 𝑓(𝑥) = 1+𝑒 𝑥
𝑒 𝑥 +3 𝑒 𝑥 −1 𝑒 𝑥 +𝑒 −𝑥
4) 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥 −1 10) 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥+1 +1 16) 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥 −𝑒 −𝑥
2 +3𝑥−4
5) 𝑓(𝑥) = 𝑒 −2𝑥 11) ln(1 + 𝑒 𝑥 ) 17) 𝑓(𝑥) = 𝑥²𝑒 −2𝑥
1
𝑒 1−𝑥 1
6) 𝑓(𝑥) = 𝑒 −𝑥 + 2 12) 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 +1 18) 𝑓(𝑥) = 𝑥² 𝑒 𝑥

EXERCICE 6
Résoudre dans ℝ chacune des équations et inéquations suivantes :
1) 𝑒 2𝑥−1 = 𝑒 𝑥 8) 𝑒 2𝑥 − 3 ≥ 0
2) 𝑒 𝑥(𝑥+1) = 1 9) 𝑒 2𝑥 × 𝑒 𝑥 ≤ 𝑒 6
3) 𝑒 5𝑥 = 𝑒 𝑥² 10) (𝑒 𝑥 − 1)(𝑒 𝑥 − 4) < 0
3
4) 𝑒 𝑥−3 = 1 11) 𝑒 𝑥+2 > 𝑒 𝑥
1 2𝑒 𝑥 −1 𝑒𝑥
5) (𝑒 −𝑥 − 2) (𝑒 −𝑥 − 2) = 0 12) < 𝑒 𝑥 +1
𝑒 𝑥 −2
6) 2𝑒 2𝑥 − 3𝑒 𝑥 + 1 = 0 13) 𝑒 2𝑥 + 5𝑒 𝑥 − 3 ≥ 0
7) 3𝑒 6𝑥 + 5𝑒 3𝑥 − 2 = 0 14) −𝑒 2𝑥 − 4𝑒 𝑥 + 5 ≤ 0

EXERCICE 7
Résoudre dans ℝ×ℝ les systèmes d’équations suivants :
𝑥 𝑦 𝑥 𝑦 𝑥
(𝑆1 ):⁡⁡{𝑒 𝑥− 2𝑒 𝑦 = −5 (𝑆2 ):⁡⁡{ 2𝑒𝑥 = 𝑒 + 1𝑦 − 𝑒 𝑦 = 19
(𝑆3 ):⁡⁡{5𝑒 𝑥+𝑦
3𝑒 + 𝑒 = 13 3𝑒 + 3 = 2𝑒 𝑒 = 30

EXERCICE 8
A- Déterminer une primitive sur K de la fonction 𝑓 dans chaque cas.
1
1 2𝑥 1
1) 𝑓(𝑥) = −2𝑥𝑒 2𝑥 ⁡⁡⁡; ⁡⁡⁡⁡𝐾 = ℝ 3) 𝑓(𝑥) = 𝑥² 𝑒 𝑥 + 𝑥 2 +1 + 𝑥² ⁡⁡⁡; ⁡⁡⁡𝐾 =]0; +∞[
𝑒 𝑥 +𝑒 −𝑥 1
2) 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥 −𝑒 −𝑥 ⁡⁡⁡⁡⁡⁡; ⁡⁡⁡⁡𝐾 = ℝ 4) 𝑓(𝑥) = 𝑒 2𝑥 (1 + 𝑒 2𝑥 )2 ⁡⁡⁡⁡⁡⁡; ⁡⁡⁡⁡⁡𝐾 = ℝ

B- 𝑓 est la fonction définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = 𝑥²𝑒 −2𝑥 . Déterminer les réels 𝑎, 𝑏 et 𝑐 tels que
la fonction 𝐹 définie par 𝐹(𝑥) = (𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐)𝑒 −2𝑥 soit une primitive de 𝑓 sur ℝ.

C- 𝑓 est la fonction définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = (2𝑥 − 1)𝑒 𝑥 . Déterminer les réels 𝑎 et 𝑏 tels
que la fonction 𝐹 définie par 𝐹(𝑥) = (𝑎𝑥 + 𝑏)𝑒 𝑥 soit une primitive de 𝑓 sur ℝ.

24
 PROBLEMES DE SYNTHESE
PROBLEME 1
Partie A
1. Soit la fonction 𝑔 définie sur [0; +∞[ par : 𝑔(𝑥) = 𝑒 𝑥 − 𝑥 − 1.
a) Montrer que pour tout 𝑥 > 0, 𝑔′(𝑥) > 0. En déduire le sens de variation de 𝑔 sur
]0; +∞[ puis dresser son tableau de variation. (On ne calculera pas de limites).
b) Calculer 𝑔(0) puis en déduire que ∀𝑥 ∈]0; +∞[, 𝑔(𝑥) > 0.
2. Soit la fonction ℎ définie sur [0; +∞[ par : ℎ(𝑥) = (2 − 𝑥)𝑒 𝑥 − 1.
a) Etudier le sens de variation de ℎ puis dresser son tableau de variation.
b) Montrer que l’équation ℎ(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 et que 𝛼 > 1.
c) Vérifier que 1,84 < 𝛼 < 1,85.
d) Préciser le signe de ℎ(𝑥) suivant les valeurs de 𝑥.

Partie B
𝑒 𝑥 −1
1. Soit la fonction 𝑓 définie sur [0; +∞[ par : 𝑓(𝑥) = et (C) sa courbe
𝑒 𝑥 −𝑥
représentative dans un repère orthonormé (O, I, J). Unité graphique : 5 cm.
a) Justifier que ∀𝑥 ∈]0; +∞[, 𝑒 𝑥 − 𝑥 > 0.
1−𝑒 −𝑥
b) Montrer que ∀𝑥 ∈]0; +∞[, 𝑓(𝑥) =
1−𝑥𝑒 −𝑥
c) En déduire lim 𝑓(𝑥) puis interpréter graphiquement le résultat.
𝑥→+∞
ℎ(𝑥)
d) Montrer que ∀𝑥 ∈]0; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) =
(𝑒 𝑥 −𝑥)²
e) Etudier le sens de variation de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
(1−𝑥)𝑔(𝑥)
2. a) Montrer que ∀𝑥 ∈]0; +∞[, 𝑓(𝑥) − 𝑥 =
𝑒 𝑥 −𝑥
b) En déduire suivant les valeurs de 𝑥, la position relative de (C) par rapport à la
droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥.
3. a) Donner une équation de la tangente (T) à (C) au point d’abscisse 0.
1
b) Montrer que 𝑓(𝛼) = 𝛼−1
c) Tracer avec soin (C) en faisant figurer sur le schéma, la droite (D) :𝑦 = 1 et tous
les éléments obtenus au cours de l’étude.

PROBLEME 2
Partie A
Soit la fonction 𝑔 définie sur ℝ par : 𝑔(𝑥) = 2𝑒 𝑥 + 2𝑥 − 7.
1. Calculer les limites de 𝑔 en −∞ et en +∞.
2. Etudier le sens e variation de 𝑔 sur ℝ et dresser son tableau de variation.
3. Justifier que l’ équation 𝑔(𝑥) = 0 admet dans ℝ une solution unique 𝛽 telle que
0,940 < 𝛽 < 0,941.
4. Etudier le signe de 𝑔(𝑥) sur ℝ.

25
Partie B
Soit la fonction 𝑓 définie sur ℝ par : 𝑓(𝑥) = (2𝑥 − 5)(1 − 𝑒 −𝑥 ). On note (C) sa courbe
représentative dans un repère orthonormé (O, I, J).
1. Etudier le signe de 𝑓 sur ℝ.
2. Calculer les limites de 𝑓 en −∞ et en +∞.
3. Calculer 𝑓 ′ (𝑥), où 𝑓′ désigne la dérivée de la fonction 𝑓.
Vérifier que 𝑓′(𝑥) et 𝑔(𝑥) ont le même signe et dresser le tableau de variation de 𝑓.
(2𝛽−5)²
4. a) démontrer l’égalité : 𝑓(𝛽) = 2𝛽−7
(2𝑥−5)² 5
b) Etudier le sens de variation de la fonction ℎ(𝑥) = sur l’intervalle ] − ∞; 2].
2𝑥−7
En déduire, à partir de l’encadrement de 𝛽 obtenu dans la partie A, un
encadrement d’amplitude 10−2 de 𝑓(𝛽).
5) Démontrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 2𝑥 − 5 est une asymptote à (C) en +∞.
Préciser la position relative de (C) par rapport à (D).
6) Tracer la droite (D) et la courbe (C) dans le même repère (OIJ). Unité graphique 2 cm.

PROBLEME 3
2(𝑒 𝑥 −1)
Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 + et (C) désigne sa courbe
𝑒 𝑥 +1
représentative dans un repère orthonormé (OIJ). Unité 2 cm.
Partie A
1. Etudier la parité de 𝑓.
2. a) Calculer la limite de 𝑓 en −∞.
b) Démontrer que la droite (𝐷1 ) d’équation 𝑦 = 𝑥 − 2 est asymptoye à (C) en −∞.
c) Etudier la position relative de (C) par rapport à (𝐷1 ).
4
3. a) Justifier que 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 2 − 𝑒 𝑥 +1, puis calculer la limite de 𝑓 en +∞.
b) Justifier que la droite (𝐷2 ) d’équation 𝑦 = 𝑥 + 2 est asymptoye à (C) en +∞.
c) Etudier la position relative de (C) par rapport à (𝐷2 ).
4. Calculer 𝑓 ′ (𝑥).
5. Donner le sens de variation de 𝑓 puis dresser son tableau de variation.

Partie B
1. donner une équation de la tangente (T) à (C) au point d’abscisse 0.
2. Tracer (T), (𝐷1 ), (𝐷2 ) et (C).
𝑒𝑥
3. Soit 𝑔 la fonction définie sur ℝ par : 𝑔(𝑥) = .
𝑒 𝑥 +1
a) Déterminer une primitive 𝐺 de 𝑔 sur ℝ.
1
b) Vérifier que ∀𝑥 ∈ ℝ, = 1 − 𝑔(𝑥).
𝑒 𝑥 +1
c) En déduire une primitive 𝐹 de 𝑓 sur ℝ.

26
PROBLEME 4
Le plan est muni d’un repère orthonormé (O, I, J). (Unité graphique 2 cm).
Partie A
On considère la fonction 𝑔, définie, continue et dérivable sur ℝ par : 𝑔(𝑥) = 𝑥 + 1 − 𝑒 𝑥 .
1. Calculer lim 𝑔(𝑥) et lim 𝑔(𝑥).
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
2. Calculer 𝑔′(𝑥) pour 𝑥 élément de ℝ.
3. Etudier, suivant les valeurs de 𝑥, le signe de 𝑔′(𝑥) puis dresser le tableau de
variations de 𝑔.
4. En déduire le signe de 𝑔(𝑥) suivant les valeurs de 𝑥.

Partie B
On considère la fonction 𝑓, définie, continue et dérivable sur ℝ par : 𝑓(𝑥) = 3(𝑥 2 + 𝑥)𝑒 −𝑥 .
(C) est sa courbe représentative dans le repère orthonormé.
1. a) Calculer lim 𝑓(𝑥).
𝑥→−∞
𝑓(𝑥)
b) Calculer lim 𝑓(𝑥) et lim
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥
c) Interpréter graphiquement les résultats des questions 1.a) et 1. b)
2. a) Démontrer que ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑓 ′ (𝑥) = 3(−𝑥 2 + 𝑥 + 1)𝑒 −𝑥 .
b) Etudier le signe de 𝑓′(𝑥) puis dresser le tableau de variations de 𝑓.
1−√5 1+√5
(On ne cherchera pas à calculer 𝑓 ( 2
) et 𝑓 ( 2
).
3. a) Déterminer une équation de la tangente (T) à (C) au point d’abscisse 0.
b) Démontrer que ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑓(𝑥) − 3𝑥 = 3𝑥𝑒 −𝑥 𝑔(𝑥).
c) Déduire de la partie A, les positions relatives de (T) et de (C).
4. Tracer avec position, dans le repère (O, I, J), la tangente (T) et la courbe (C).
1−√5 1+√5
On donne : √5 ≃ 2,2⁡⁡⁡; ⁡⁡⁡𝑓 ( 2
) ≃ −1,3⁡ et 𝑓 (
2
) ≃ 2,5

27
 Travaux Dirigés n°6 : NOMBRES COMPLEXES

EXERCICE 1
Donner la forme algébrique du nombre complexe z dans chaque cas.
a) 𝑧 = 2(3 + 2𝑖) + 3(−4 + 3𝑖) e) 𝑧 = (2𝑖 + 1)(1 + 𝑖)²(3𝑖 − 4)
3−4𝑖
b) 𝑧 = (1 + 𝑖)(1 − 2𝑖) f) 𝑧 = 7+5𝑖
1−𝑖
c) 𝑧 = g) 𝑧 = (3 + 4𝑖)3
2𝑖
2+𝑖 3−4𝑖
d) 𝑧 = (2 − 3𝑖)4 h) 𝑧 = 3+4𝑖 − 2−𝑖

EXERCICE 2
Déterminer le conjugué et le module du nombre complexe z dans chaque cas.
1−𝑖
a) 𝑧 = (1 + 𝑖)(1 − 2𝑖) f) 𝑧 = 2𝑖
3−4𝑖
b) 𝑧 = 3𝑖(2 − 3𝑖) g) 𝑧 = 7+5𝑖
2+𝑖 3−4𝑖
c) 𝑧 = 2(3 + 2𝑖) + 3(−4 + 3𝑖) h) 𝑧 = 3+4𝑖 − 2−𝑖
5
d) 𝑧 = (2 − 𝑖) i) 𝑧 = −6
1
e) 𝑧 = 1−𝑖 j) 𝑧 = 4𝑖

EXERCICE 3
−3+𝑖
1) Calculer le module du nombre complexe z défini par : 𝑧 = .
2−𝑖
2) Calculer le module de chacun des nombres complexes suivants :
𝑖
𝑧̅⁡⁡⁡;⁡⁡ 𝑧 ; -2z et 3𝑖𝑧

EXERCICE 4
Dans chacun des cas suivants, déterminer puis construire l’ensemble des points M d’affixe z
tels que :
1) |𝑧 − 3𝑖| = 3 4) |𝑧 − 4| = |𝑧 + 3𝑖|
2) |𝑖𝑧 − 1| = 4 5) |𝑧 + 1 − 2𝑖| = |𝑧 − 5 + 𝑖|
3) |𝑧̅ − 12 + 𝑖| = 1 6) |𝑧̅ − 4 − 𝑖| = |𝑖𝑧 + 1 + 𝑖|

EXERCICE 5
On considère l’application : 𝑓:⁡ℂ ∖ {−3} → ℂ
𝑧+1−𝑖
𝑧→ 𝑧+3
Déterminer et construire l’ensemble (D) des points M d’affixe Z tels que :
1) |𝑓(𝑧)| = 1
2) 𝑓(𝑧) soit un nombre réel.
3) 𝑓(𝑧) soit un nombre imaginaire pur.

28
EXERCICE 6
Compléter le tableau suivant :
𝑧 1 𝑖 -1 −𝑖 1+𝑖 1−𝑖
𝐴𝑟𝑔(𝑧)

EXERCICE 7
Déterminer un argument de chacun des nombres complexes suivants :
√3−𝑖
a) √3 + 𝑖 c) e) 2𝑖
1−𝑖
b) (1 + 𝑖)(√3 + 𝑖) d) (1 − 𝑖)5 f) -3

EXERCICE 8
Ecrire sous forme trigonométrique les nombres complexes suivants :
𝑧1 = 1 − 𝑖√3 ; 𝑧2 = √3 + 𝑖 ; 𝑧3 = −√3 + 3𝑖 ; 𝑧4 = 2𝑖 ; 𝑧5 = −3
1+𝑖√3 3
𝑧6 = −1 − 𝑖 ; 𝑧7 = ; 𝑧8 = 1+𝑖 ; 𝑧9 = (1 − 𝑖)(1 + 𝑖)
1−𝑖

EXERCICE 9
𝑧
On considère les nombres complexes : 𝑧1 = 1 − 𝑖 ; 𝑧2 = −1 + 𝑖√3 et 𝑍 = 𝑧2
1
1) Calculer le module et un argument de 𝑧1 ⁡⁡;⁡⁡𝑧2 et Z.
2) Donner la partie réelle et la partie imaginaire de Z. En déduire les valeurs exactes de
11𝜋 11𝜋
cos ( 12 )⁡et sin ( 12 ).

EXERCICE 10
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé direct (O, I, J).
1) Placer les points A, B et C d’affixes respectives : 𝑧𝐴 = −1 + 𝑖 ; 𝑧𝐵 = 2 + 𝑖 et
1 1
𝑧𝐶 = − 2 − 2 𝑖.
⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝐴𝐶
2) Calculer les affixes des vecteurs 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐶 .
3) Calculer les distances AB, AC et BC. Le triangle ABC est-il rectangle ?

EXERCICE 11
Linéariser
𝑎)⁡cos5 𝑥 b) sin4 𝑥 c) sin5 3𝑥 d) cos4 𝑥⁡sin²𝑥

EXERCICE 12

1) Calculer en fonction de sin 𝑥 et cos 𝑥 pour tout nombre réel 𝑥 : cos 5𝑥 ; sin 6𝑥 et
cos 6𝑥.
2) Linéariser chacune des expressions suivantes : sin5 𝑥 ; cos6 𝑥 et sin4 𝑥.

29
EXERCICE 13
√3 𝑖
On pose 𝑧1 = √2(1 + 𝑖) et 𝑧2 = −2
2
𝑧1
1) Calculer le module et un argument de .
𝑧2
𝑧
2) Ecrire 𝑧1 sous forme algébrique.
2
5𝜋 5𝜋
3) En déduire les valeurs exactes de cos ( 12 ) et sin (12 ).
𝑧
4) Quelle est la plus petite valeur du nombre entier naturel n telle que : (𝑧1 )𝑛 soit réel ?
2

EXERCICE 14
1) Déterminer les racines cubiques de l’unité.
2) Résoudre dans ℂ, 𝑧 3 = −8𝑖 (on utilisera la première question).
3) Résoudre dans ℂ chacune des équations suivantes :
(𝐸1 ): 𝑧 2 + 𝑧 + 1 = 0 (𝐸2 ): 2𝑧 2 − 3𝑧 + 1 = 0
(𝐸3 ): 𝑧 2 + 𝑖𝑧 + (1 + 3𝑖) = 0⁡ (𝐸4 ):⁡𝑧 3 + (1 − 𝑖)𝑧 2 + (4 − 𝑖)𝑧 − 4𝑖 = 0
(𝐸5 ): 𝑧 2 = −√5 (𝐸6 ): −𝑧̅ + 1 + 2𝑖 = 0

EXERCICE 15
1) Déterminer les racines carrées de z sous forme algébrique puis sous forme
trigonométrique :
a) 𝑧 = 1 + 𝑖 b) 𝑧 = 1 − 𝑖√3 c) 𝑧 = 2 + 2𝑖
b) Résoudre dans ℂ les équations suivantes : 𝑧 = 1 et 𝑧 3 = 𝑖
4

EXERCICE 16
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé direct (O, I, J).
1) Résoudre dans ℂ l’équation 𝑧 2 + 2𝑧 + 10 = 0 puis représenter les points images A et
B des solutions (𝑋𝐴 > 0).
2) Trouver les nombres complexes u et v tels que : {2𝑢 + 𝑣 = 1 + 13𝑖
𝑢 + 𝑣 = 4 + 8𝑖
Représenter sur la figure les points C et D d’affixes respectives u et v.
3) Démontrer que le triangle BAD est rectangle en A et que le triangle BCD est rectangle
en C.
4) En déduire que les points A, B, C et D appartiennent au même cercle (C) dont on
précisera le centre E et le rayon. Tracer (C).
5) Démontrer que les points-images C’ et D’ des nombres complexes u et v
appartiennent au cercle (C).

30
EXERCICE 17
Le plan complexe est muni d’un repère orthogonal (O,⁡𝑢 ⃗⃗⃗ , 𝑣 ). On considère les points A, B, C
et D d’affixes respectives : 𝑧𝐴 = −1 − 5𝑖 ; 𝑧𝐵 = 4 − 3𝑖 ; 𝑧𝐶 = 3 + 3𝑖 et 𝑧𝐷 = −2 + 𝑖
1) Déterminer la nature du quadrilatère ABCD.
2) Déterminer l’affixe du point C’ symétrique de C par rapport à D.
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐷𝐵
3) Déterminer l’affixe du point A’ vérifiant 𝐷𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝐶
4) Quelle est la nature du quadrilatère A’BC’D ?

EXERCICE 18
1) Résoudre dans ℂ l’équation 𝑧 2 − 2𝑧 + 4 = 0.
(𝑧1 est la solution de la partie 𝐼𝑚 positive et 𝑧2 l’autre solution)
2) Déterminer le module et un argument de 𝑧1 et 𝑧2 .
3) Déterminer le module et un argument de (𝑧1 )² et (𝑧2 )2 .
Dans le plan muni d’un repère orthonormé direct (O,⁡𝑢 ⃗⃗⃗ , 𝑣 ), on considère les points
𝐴(1 + 𝑖√3) ; 𝐵(1 − 𝑖√3) ; 𝐴′(−2 + 2𝑖√3) ; 𝐵′(−2 − 2𝑖√3).
a) Donner la nature du quadrilatère AA’B’B.
b) Démontrer que le triangle AA’B’ est rectangle.
c) Déterminer l’ensemble M des points d’affixe z vérifiant : |𝑧 − 1 + 𝑖√3| = 2√3

EXERCICE 19
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé direct (O, I, J). (Unité 2 cm)
𝑓 est la fonction de ℂ vers ℂ définie par 𝑓(𝑧) = 𝑖𝑧 + 2 + 𝑖.
1) Calculer 𝑓(𝑖) et 𝑓(1).
2) Placer les points A, B, A’ et B’ d’affixes respectives 𝑖, 1, 𝑓(𝑖) et 𝑓(1).
3) Résoudre dans ℂ l’équation 𝑓(𝑧) = 𝑧. (On notera 𝑎 la solution).
4) Calculer le module et un argument de 𝑎. Placer sur la figure le point W d’affixe 𝑎.
5) Comparer les distances WA et WA’ puis WB et WB’
6) Démontrer que (𝑊𝐴) ⊥ (𝑊𝐴′ ) et (𝑊𝐵) ⊥ (𝑊𝐵′ ).
7) M est le point d’affixe z. Donner une équation de l’ensemble des points M tels que
|𝑓(𝑧)| = 2, puis donner la nature de cet ensemble et le représenter.

EXERCICE 20
Dans le plan muni d’un repère orthonormé direct (O, I, J) (Unité graphique : 4 cm), on
considère les points A et B d’affixes respectives : 𝑧𝐴 = −√3 + 𝑖 et 𝑧𝐵 = −1 + 𝑖√3.
1) a- Donner les écritures sous forme exponentielle de 𝑧𝐴 et 𝑧𝐵 .
b- Placer les points A et B dans le repère.
𝑧𝐴
2) Calculer le module et un argument de .
𝑧𝐵
En déduire la nature du triangle ABO et mes (𝑂𝐴̂, 𝑂𝐵)
3) a- Déterminer l’affixe du point C tel que ACBO soit un losange.
b- Placer le point C.
c- Calculer l’aire du triangle ABC en cm².

31
 Travaux Dirigés n°7 : TRANSFORMATIONS DU PLAN
EXERCICE 1
Le plan est muni du repère orthonormé direct (O, I, J).
Déterminer l’écriture complexe de chacune des transformations suivantes :
1) La translation 𝑡𝑢⃗ de vecteur 𝑢⃗(3; −2).
2) La symétrie centrale de centre 𝐶(−2; 4).
3) L’homothétie h de centre O et de rapport −2.
3
4) L’homothétie h de centre 𝐴(−2; 1) et de rapport 2 .
5) L’homothétie h de centre 𝐴(2; 3) qui transforme 𝐵(−1; −3) en 𝐶(1; 1).
6) L’homothétie h de centre O qui transforme 𝐵(1; 3) en 𝐶(−1; −1).
5
7) L’homothétie h telle que : ℎ(𝐴) = 𝐵 et ℎ(𝐶) = 𝐷 avec 𝐴(12 );⁡𝐵(−1 −2
−3 );⁡𝐶(3 );⁡𝐷(−5 ).
2𝜋
8) La rotation r de centre O et d’angle .⁡
3
𝜋
9) La rotation r de centre 𝐴(2; 3) et d’angle 2 .
10) La rotation r de centre O qui transforme 𝐴(3; −2) en 𝐵(5; 1).
11) La rotation r de centre 𝐴(2; −2) qui transforme 𝐵(3; −2) en 𝐶(1; −2).
𝜋
12) La similitude directe S de centre 𝛺(1; 1), de rapport −2 et d’angle 6 .
13) La similitude directe S telle que 𝑆(𝐽) = 𝑂 et 𝑆(𝐵) = 𝐶 avec 𝐵(√3; 0) et 𝐶(0; −4).
14) La similitude directe de centre 𝐴(−1; 0) qui transforme B en C où 𝐵(−1; −1) et
𝐶(0; −1).

EXERCICE 2
Le plan est muni du repère orthonormé direct (O, I, J).
Dans chacun des cas suivants, déterminer la nature et les éléments caractéristiques de la
transformation F du plan dont l’écriture complexe est donnée par :
1 1
1) 𝑧 ′ = (2 + 2 𝑖√3) 𝑧 + √3
𝜋
2) 𝑧′ = (1 − √2)𝑒 𝑖 4 ⁡𝑧
3) 𝑧′ =𝑧+2+𝑖
4) 𝑧′ = 𝑧 − √2⁡𝑧
5) 𝑧′ = −𝑧 + 3𝑖
1 1
6) 𝑧 ′ = (− 2 + 2 𝑖√3) 𝑧 + 1 + 𝑖√3
7) 𝑧 ′ = (1 + 𝑖√3)⁡𝑧 + 1 − 𝑖
8) 𝑧 ′ = (1 − 𝑖)⁡𝑧
1 3
9) 𝑧 ′ = − 2 𝑧 + 2 𝑖

EXERCICE 3
Soit la transformation F du plan d’écriture complexe 𝑧 ′ = 𝑧 + 2 − 3𝑖
1) Reconnaitre F et déterminer les affixes des points A’ et B’ images respectives des
points 𝐴(−1; 0) et 𝐵(−2; −1) par F.
2) Soit (D) la droite d’équation 𝑦 = 𝑥 + 1 et (D’) l’image de (D) par F.
Déterminer une équation de (D’).

32
EXERCICE 4
On pose 𝑃(𝑧) = (1 + 𝑖)𝑧 3 + (5 + 𝑖)𝑧 2 − 2(1 + 3𝑖)𝑧 − 24.
On considère l’équation (𝐸): 𝑧 ∈ ℂ, 𝑃(𝑧) = 0.
1. a) Démontrer que (𝐸) admet deux solutions réelles.
b) Déterminer les nombres complexes a et b tels que :
∀⁡𝑧 ∈ ℂ, 𝑃(𝑧) = (𝑧 − 2)(𝑧 + 3)(𝑎𝑧 + 𝑏)
c) Déduire des questions précédentes la résolution de l’équation (𝐸) dans ℂ.
2) Dans le plan muni du repère orthonormé (O, I, J), unité 1 cm, on considère les points
A, B, C et D d’affixes respectives 2; −2 + 2𝑖; −3⁡et 2 − 5𝑖.
a) Placer les points A, B, C et D.
𝑍𝐷 −𝑍𝐶
b) Ecrire sous forme algébrique le nombre complexe 𝑍𝐴 −𝑍𝐶
.
En déduire une mesure de l’angle orienté (𝐶𝐴⃗⃗⃗⃗⃗̂ ⃗⃗⃗⃗⃗ ).
, 𝐶𝐷
3) Soit S la similitude directe du plan de centre C qui applique A sur D.
a) Déterminer le rapport et l’angle orienté de S.
b) En déduire que l’écriture complexe de S est : 𝑧 ′ = (1 − 𝑖)𝑧 − 3𝑖.
c) Déterminer l’affixe du point B’ image de B par S.
4) Soit (𝜌) l’ensemble des points M du plan d’affixes z vérifiant : |𝑧 + 2 − 2𝑖| = 2 et
(𝜌′ ) = 𝑆(𝜌).
a) Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de (𝜌).
b) Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de (𝜌′).

EXERCICE 5
1) On considère dans ℂ l’équation (𝐸):⁡𝑧 3 − 7𝑧 2 + (13 + 16𝑖)𝑧 + 9 − 12𝑖 = 0
a. Démontrer que (𝐸) admet une solution imaginaire pure 𝑧0 que l’on précisera.
b. Résoudre l’équation (𝐸).
2) Dans le plan muni du repère orthonormé direct (O, I, J), unité 1 cm, on considère les
points B et C d’affixes respectives 1 + 2𝑖 et 6 − 3𝑖.
a. Placer les points B et C et démontrer que le triangle JBC est rectangle.
b. Démontrer que l’affixe du point D image du point B par la translation du vecteur
𝑢
⃗ d’affixe 4 est 5 + 2𝑖.
c. Démontrer que les points J, B, C et D appartiennent à un même cercle (C) dont on
précisera le centre et le rayon.
3) Soit S la similitude directe du plan de centre C qui transforme le point D en A.
a. Démontrer que l’écriture complexe de S est 𝑧 ′ = (1 + 𝑖)𝑧 − 3 − 6𝑖.
b. Déterminer les éléments caractéristiques de S.
c. (𝐶′) est l’image par S du cercle (C) de centre E, d’affixe 3 − 𝑖 et de rayon √13.
Caractériser (C’) et le construire.

33
EXERCICE 6
Le plan complexe est muni du repère orthonormé (O, I, J) ; unité 2 cm.
1. On considère l’équation : (𝐸) : 𝑧 ∈ ℂ, 𝑧 3 − 2𝑖𝑧 2 + 4(1 + 𝑖)𝑧 + 16 + 16𝑖 = 0
Vérifier que :
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡(𝐸) : 𝑧 ∈ ℂ, 𝑧 3 − 2𝑖𝑧 2 + 4(1 + 𝑖)𝑧 + 16 + 16𝑖 = (𝑧 + 2)[𝑧 2 − 2(1 + 𝑖)𝑧 + 8(1 + 𝑖)]
2. a) Déterminer les racines carrées du nombre complexe −8 − 6𝑖.
c) Résoudre dans ℂ l’équation : (𝐸1 ):⁡𝑧 2 − 2(1 + 𝑖)𝑧 + 8(1 + 𝑖) = 0.
d) En déduire les solutions de l’équation (𝐸).
3. Soient A, B et C les points d’affixes respectives −2⁡; 4𝑖⁡et 2 − 2𝑖.
a) Faire une figure.
b) Soit K le milieu de [BC]. On considère la similitude directe S de centre A, qui
transforme B en K. Déterminer et construire l’image (C’) du cercle (C) de diamètre
[AB] par la similitude S.
c) Déterminer l’écriture complexe de S.
d) Déterminer l’angle et le rapport de S.

EXERCICE 7
On considère deux triangles équilatéraux ABC et ANP de sens directs tels que le point N soit
le milieu du segment [BC].
Soit S la similitude directe de centre A qui applique B sur N. On note Q le milieu de [NP].
1) Déterminer le rapport de la similitude S.
2) Donner la mesure principale de l’angle orienté de S.
3) Justifier que P est l’image de C par S.
4) Justifier que Q est l’image de N par S.
5) On munit le plan du repère orthonormé direct (O, I, J).
Les nombres complexes 2⁡; −1 + 𝑖√3 et −1 − 𝑖√3 sont les affixes respectives des points A,
B et C.
a. Faire une nouvelle figure.
b. Calculer l’affixe de N.
c. Déterminer la transformation complexe 𝑓 associée à S.
d. Calculer les affixes des points P et Q.

34
 Travaux Dirigés n°8 : CALCUL INTEGRAL – CALCUL D’AIRES

EXERCICE 1
Calculer les intégrales suivantes :
41 1 1 𝑒1
𝐼1 = ∫1 𝑑𝑡 ; 𝐼2 = ∫0 3𝑥²(𝑥 3 + 1)𝑑𝑥 ; 𝐼3 = ∫−2 𝑥 3 (𝑥 4 + 1)𝑑𝑥 ; 𝐼4 = ∫1 𝑑𝑡
𝑡² 𝑡
1 2 3 2 2 2 𝑥 2 +1 0 𝑡
𝐼5 = ∫0 (𝑡 + 1)(𝑡 + 2𝑡) 𝑑𝑡 ; 𝐼6 = ∫1 𝑑𝑡 ; 𝐼7 = ∫1 √𝑥 3 𝑑𝑥 ; 𝐼8 = ∫−1 𝑒 𝑑𝑡
√2𝑡−1 +3𝑥
𝑒 ln 𝑥 0 𝑒𝑡 1 1 𝑒² 1
𝐼9 = ∫1 𝑑𝑥 ; 𝐼10 = ∫−1 𝑑𝑡 ; 𝐼11 = ∫0 𝑑𝑥 ; 𝐼12 = ∫𝑒 𝑑𝑥
𝑥 1+𝑒 𝑡 (3+4𝑥)3 𝑥𝑙𝑛𝑥
ln 2 𝑒 (ln 𝑥)²
𝐼13 = ∫0 𝑒 𝑥 (𝑒 𝑥 + 3)4 𝑑𝑥 ; 𝐼14 = ∫1 𝑑𝑥.
𝑥

EXERCICE 2
A l’aide d’une intégration par parties, calculer les intégrales suivantes :
𝑒 ⁄ 𝜋
a) 𝐼 = ∫1 ln 𝑥 𝑑𝑥 g) 𝐼 = ∫0 2(2𝑥 + 1) cos 𝑥 𝑑𝑥
2 𝑒
b) 𝐼 = ∫0 ln(2𝑥 + 1) 𝑑𝑥 h) 𝐼 = ∫1 𝑥 2 ln 𝑥 𝑑𝑥
1 0
c) 𝐼 = ∫0 (𝑥 + 1)𝑒 𝑥 𝑑𝑥 i) 𝐼 = ∫−1(−2𝑥 + 1)𝑒 −𝑥 𝑑𝑥
𝑒 𝜋⁄
d) 𝐼 = ∫1 √𝑥 ln 𝑥 𝑑𝑥 j) 𝐼 = ∫0 4 𝑥 cos 𝑥 𝑑𝑥

1 𝑒 ln 𝑥
e) 𝐼 = ∫0 𝑥√𝑥 + 1𝑑𝑥 k) 𝐼 = ∫1 𝑥
𝑑𝑥
10 𝑥 𝑒 ln 𝑥
f) 𝐼 = ∫5 𝑥−1 𝑑𝑥 l) 𝐼 = ∫1 𝑥² 𝑑𝑥
√

EXERCICE 3
A l’aide d’une double intégration par parties, calculer les intégrales suivantes :
𝜋 1 𝜋⁄ 2
𝐼1 = ∫0 𝑒 𝑥 𝑐𝑜𝑠(2𝑥)𝑑𝑥 ; 𝐼2 = ∫0 (𝑥 + 1)²𝑒 𝑥 𝑑𝑥 ; 𝐼3 = ∫0 2 𝑒 𝑥 sin 𝑥 𝑑𝑥 ; 𝐼4 = ∫1 𝑥(ln 𝑥)² 𝑑𝑥

EXERCICE 4
𝜋 𝜋
Soit 𝐼 = ∫0 𝑒 𝑥 𝑐𝑜𝑠 2 𝑥⁡𝑑𝑥 et 𝐽 = ∫0 𝑒 𝑥 𝑠𝑖𝑛2 𝑥⁡𝑑𝑥
1) Calculer 𝐼 + 𝐽 et 𝐼 − 𝐽.
2) En déduire les valeurs exactes de 𝐼 et 𝐽.

EXERCICE 5
𝜋⁄ 𝜋⁄
On pose 𝐴 = ∫0 2 𝑥⁡𝑐𝑜𝑠 2 𝑥⁡𝑑𝑥 et 𝐵 = ∫0 2 𝑥⁡𝑠𝑖𝑛2 𝑥⁡𝑑𝑥
1) Calculer 𝐴 + 𝐵
2) A l’aide d’une intégration par parties, calculer 𝐴 − 𝐵.
3) En déduire les valeurs exactes de 𝐴 et 𝐵.

EXERCICE 6
ln 2 3+𝑒 𝑥 ln 2 1
Soit 𝐾 = ∫0 ⁡𝑑𝑥 et 𝐿 = ∫0 ⁡𝑑𝑥
4+𝑒 𝑥 4+𝑒 𝑥
1) Calculer en fonction de ln2, 𝐾 − 3𝐿 et 𝐾 + 𝐿.
2) En déduire les valeurs exactes de 𝐾 et 𝐿.

35
EXERCICE 7
𝑥 3 −3𝑥 2 +𝑥
Soit 𝑓(𝑥) =
1−𝑥
1) Déterminer les réels a, b, c et d tels que pour tout x différent de 1,
𝑑
𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐⁡ +
1−𝑥
1
2) Calculer 𝐼 = ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥.
2

1
3) A l’aide d’une intégration par parties, calculer 𝐽 = ∫02(3𝑥 2 − 6𝑥 + 1) ln(1 − 𝑥)𝑑𝑥 .

EXERCICE 8
1
Soit 𝛼 un nombre réel tel que : 0 < 𝛼 < 2
1
ln(1−𝑥 2 )
On se propose de calculer l’intégrale 𝐼(𝛼) = ∫𝛼2 𝑑𝑥
𝑥²
2 1 1
1) Justifier que pour tout x élément de ℝ∖{−1; 1}, 1−𝑥² = + 1−𝑥
1+𝑥
1
2
2) Calculer l’intégrale 𝐽 = ∫𝛼2 𝑑𝑥
1−𝑥²
3) a- A l’aide d’une intégration par parties, calculer 𝐼(𝛼).
b- Calculer lim 𝐼(𝛼).
𝛼→0

EXERCICE 9
1 1
Soit h la fonction dérivable sur ℝ et définie par ℎ(𝑥) = (𝑥 − 2) 𝑒 2𝑥 + 2. On note (C) sa courbe
représentative dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J) d’unité 2cm.
1
Soit (D) la droite d’équation 𝑦 = 2.
Soit λ un nombre réel négatif et A(λ) l’aire en cm² de la partie du plan limitée par (C) ; (OJ) et
1
les droites d’équations 𝑥 = 𝜆 et 𝑥 = 2.
1) Calculer A(λ) à l’aide d’une intégration par parties.
2) Calculer 𝐴(−1).
3) Démontrer que lim 𝐴(𝜆) = 2.
𝜆→−∞

EXERCICE 10
Soit la fonction f définie sur ]0; +∞[ par : 𝑓(𝑥) = 𝑒 3−𝑥 ln 𝑥 et (C) désigne sa représentation
graphique dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J) d’unité graphique 2 cm.
3
1) Donner une interprétation graphique de l’intégrale 𝐼 = 4 ∫1 𝑒 3−𝑥 ln 𝑥⁡𝑑𝑥.
3
2) a- A l’aide d’une intégration par parties, calculer 𝐽 = ∫1 ln 𝑥⁡𝑑𝑥.
b- Démontrer que pour tout nombre réel 𝑥 ∈ [1; 3], ln 𝑥 ≤ 𝑓(𝑥) ≤ 𝑒 2 ln 𝑥.
c- En déduire que : 4(−2 + 3 ln 3) ≤ 𝐼 ≤ 4𝑒²(−2 + 3 ln 3).

36
 Travaux Dirigés n°9 : SUITES NUMERIQUES

EXERCICE 1
On considère les suites numériques suivantes :
𝑈0 = 2 𝑉0 = −5
{ ⁡⁡⁡ (𝑛 ∈ ℕ) ; { ⁡⁡⁡⁡(𝑛 ∈ ℕ)
𝑈𝑛+1 = 2𝑈𝑛 − 3 𝑉0 = 2𝑉𝑛+1 + 1
1. Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel 𝑛, on a : 𝑈𝑛 = 3 − 2𝑛 .
2. Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel 𝑛, on a : 𝑉𝑛 ≤ −1.
3. Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel 𝑛, on a : 𝑉𝑛+1 ≤ 𝑉𝑛 .

EXERCICE 2
Dans chacun des cas suivants, étudier la convergence de la suite (𝑈𝑛 ) :
𝑛2 +2 2𝑛−1
𝑈𝑛 = ; 𝑈𝑛 = 𝑒 𝑛 − 𝑛 ; 𝑈𝑛 = 2 ln(1 + 𝑛) − 0,5𝑛² ; 𝑈𝑛 = 3𝑛−2
𝑛+1

EXERCICE 3
𝑈0 = 2
Soit la suite (𝑈𝑛 )𝑛∈ℕ définie par : { 3
𝑈𝑛+1 = 5 𝑈𝑛 + 1
1. Dans le plan rapporté à un repère orthonormé (O, I, J), représenter sur l’axe abscisses
les termes 𝑈0 ; 𝑈1 ⁡;⁡⁡𝑈2 ⁡et 𝑈3 de la suite (𝑈𝑛 )𝑛∈ℕ . (Unité graphique : 2cm).
5
2. Démontrer par récurrence que la suite (𝑈𝑛 )𝑛∈ℕ est majorée par 2 .
3. a) Donner le sens de variation de la suite (𝑈𝑛 )𝑛∈ℕ .
b) En déduire la convergence de la suite (𝑈𝑛 )𝑛∈ℕ .
c) Calculer la limite de la suite (𝑈𝑛 )𝑛∈ℕ .

EXERCICE 4
1
𝑈1 = 2
Soit la suite (𝑈𝑛 )𝑛≥1 définie par : { 𝑛+1
𝑈𝑛+1 = 𝑈
2𝑛 𝑛
1. Calculer 𝑈2 ; 𝑈3 et 𝑈4 .
2. a) Démontrer par récurrence que : ∀⁡𝑛 ≥ 1, 𝑈𝑛 > 0.
b) Démontrer que la suite (𝑈𝑛 )𝑛≥1 est décroissante.
c) En déduire que la suite (𝑈𝑛 )𝑛≥1 est convergente.

EXERCICE 5
Soit les suites (U) et (V) définies respectivement pour tout entier naturel n par :
𝑈𝑛 = 2 × 3𝑛 et 𝑉𝑛 = ln(𝑈𝑛 )
1. Démontrer que (𝑈𝑛 ) est une suite géométrique dont on précisera la raison et le
premier terme.
2. Démontrer que (𝑉𝑛 ) est une suite arithmétique dont on précisera la raison et le
premier terme.
3. Calculer en fonction de n les sommes suivantes :
𝑆𝑛 = 𝑈0 + 𝑈1 + ⋯ +𝑈𝑛 et 𝑆′𝑛 = 𝑉0 + 𝑉1 + ⋯ + 𝑉𝑛

37
EXERCICE 6
5𝑊𝑛 −1
Soit la suite (𝑊𝑛 ) définie sur ℕ par 𝑊0 et 𝑊𝑛+1 = 𝑊𝑛 +3
1. Démontrer que pour tout entier naturel n, 𝑊𝑛 ≠ 1.
1
2. On pose : 𝑈𝑛 = 𝑊
𝑛 −1
a) Calculer 𝑈0 .
b) Démontrer que la suite (𝑈𝑛 ) est une suite arithmétique dont on précisera la
raison.
c) Exprimer 𝑈𝑛 en fonction de n.
3. Exprimer 𝑊𝑛 en fonction de 𝑈𝑛 et en déduire 𝑊𝑛 en fonction de n.
4. Calculer les limites de (𝑈𝑛 ) et de (𝑊𝑛 ).

EXERCICE 7
1
On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie sur ℕ par : 𝑈0 = −1⁡⁡;⁡𝑈1 = 2 et pour tout entier naturel,
1
𝑈𝑛+2 = 𝑈𝑛+1 − 4 𝑈𝑛
1. Calculer 𝑈2 et 𝑈3 .
1
2. On définit la suite (𝑉𝑛 ) en posant pour tout entier naturel n, 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛+1 − 2 𝑈𝑛 .
a) Calculer 𝑉0 .
1
b) Démontrer que (𝑉𝑛 )⁡est une suite géométrique de raison 2 .
c) Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de n.
d) Calculer la somme des dix premiers termes de la suite (𝑉𝑛 ).
1
3. On définit la suite (𝑊𝑛 ) en posant pour tout entier naturel n, 𝑊𝑛 = 𝑉 𝑈𝑛 .
𝑛
a) Calculer 𝑊0 .
b) Démontrer que (𝑊𝑛 )⁡est une suite arithmétique dont on précisera la raison.
c) Justifier que 𝑊𝑛 = 2𝑛 − 1.
d) Calculer la somme des dix premiers termes de la suite (𝑊𝑛 ).
2𝑛−1
4. a) Montrer que pour tout entier naturel n, 𝑈𝑛 = 2𝑛
b) La suite (𝑈𝑛 ) est-elle convergente ? Justifier.
5. On pose pour tout entier naturel n, 𝑇𝑛 = 𝑈0 + 𝑈1 + ⋯ + 𝑈𝑛 .
2𝑛+3
Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel n, 𝑇𝑛 = 2 − 2𝑛

EXERCICE 8
Soit 𝛼 un nombre réel appartenant à l’intervalle ]0; 1[. On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie sur
𝑈0 = 2
ℕ par : { (1+𝛼)𝑈𝑛 −𝛼
𝑈𝑛+1 = 𝑈 𝑛
𝛼
1. Justifier que 𝑈𝑛+1 = 1 + 𝛼 − 𝑈
𝑛
2. a) Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel n, 𝑈𝑛 ≥ 1.
b) Montrer que la suite (𝑈𝑛 ) est décroissante.
c) En déduire que la suite (𝑈𝑛 ) est convergente et déterminer sa limite.

38
 𝑈 −1
3. Soit (𝑉𝑛 ) la suite définie sur ℕ par : 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛−𝛼
𝑛
a) Montrer que (𝑉𝑛 ) est une suite géométrique de raison 𝛼.
b) Exprimer 𝑉𝑛 puis 𝑈𝑛 en fonction de 𝑛 et 𝛼.
c) Retrouver alors la limite de la suite (𝑈𝑛 ).
4. Soit 𝑆𝑛 = 𝑉0 + 𝑉1 + 𝑉2 + ⋯ + 𝑉𝑛
1−𝛼𝑛+1
a) Démontrer que : 𝑆𝑛 = (2−𝛼)(1−𝛼)
b) Calculer lim 𝑆𝑛 .
𝑛→+∞

EXERCICE 9
1
Soit la suite numérique (𝐼𝑛 ) définie par : 𝐼𝑛 = ∫0 𝑡 𝑛 𝑒 −𝑡 𝑑𝑡.
1. Calculer 𝐼0 puis à l’aide d’une intégration par parties, calculer 𝐼1 .
2. a) Démontrer que pour tout entier naturel n, on a : 𝐼𝑛 ≥ 0.
b) Démontrer que la suite (𝐼𝑛 ) est décroissante.
c) En déduire que la suite (𝐼𝑛 ) est convergente.
3. a) Démontrer à l’aide d’une intégration par parties que : 𝐼𝑛+1 = (𝑛 + 1)𝐼𝑛 − 𝑒 −1
1 1
b) Démontrer que pour tout entier naturel non nul n, (𝑛+1)𝑒
≤ (𝐼𝑛 ) ≤ 𝑛𝑒
c) En déduire la limite de la suite (𝐼𝑛 ).

EXERCICE 10
On définit deux suites (U) et (V) définies par :
1 1
𝑈0 = 1⁡;⁡𝑉0 = 12 et ∀⁡𝑛 ∈ ℕ, 𝑈𝑛+1 = 3 (𝑈𝑛 + 2𝑉𝑛 ) et 𝑉𝑛+1 = 4 (𝑈𝑛 + 3𝑉𝑛 ).
1. On appelle (W) la suite définie par : 𝑊𝑛 = 𝑉𝑛 − 𝑈𝑛 ⁡, ∀⁡𝑛 ∈ ℕ.
a) Montrer que (W) est une suite géométrique à termes positifs dont on précisera la
raison et le premier terme.
b) Déterminer la suite de la suite (W).
2. a) Montrer que (U) est croissante.
b) Montrer que (V) est décroissante.
c) En déduire que ∀⁡𝑛 ∈ ℕ, 𝑈0 ≤ 𝑈𝑛 ≤ 𝑉𝑛 ≤ 𝑉0 .
3. Montrer que (U) et (V) convergent et ont la même limite que l’on appellera 𝑙.
4. Soit (𝑇) la suite définie par : 𝑇𝑛 = 3𝑈𝑛 + 8𝑉𝑛 .
a) Montrer que (T) est une suite constante et déterminer cette constante.
b) Déterminer alors la valeur de n.

EXERCICE 11
Soit (𝑈𝑛 ) une suite géométrique décroissante à termes strictement positifs telle que :
𝑈0 𝑈3 = 128 et 𝑈0 + 𝑈3 = 36
1. calculer 𝑈0 et 𝑈3 puis déterminer la raison q.
2. Exprimer en fonction de n le terme général 𝑈𝑛 et la somme 𝑆𝑛 des n premiers
termes.
3. En déduire la limite de 𝑆𝑛 lorsque 𝑛 tend vers l’infini.

39
EXERCICE 12 (BAC 2011)
𝑛2 +2𝑛
On considère la suite numérique (𝑉𝑛 ) définie sur ℕ∗ par : 𝑉𝑛 = (𝑛+1)²
1. a) Démontrer que la suite (𝑉𝑛 ) est convergente et donner sa limite.
b) Démontrer que la suite (𝑉𝑛 ) est croissante.
3
c) Démontrer que ∀⁡𝑛 ∈ ℕ∗ , ≤ 𝑉𝑛 ≤ 1.
4
2. On pose pour tout entier naturel non nul n ; 𝑎𝑛 = 𝑣1 × 𝑣2 × … × 𝑣𝑛
𝑛+2
a) Démontrer par récurrence que : ∀⁡𝑛 ∈ ℕ, on a : 𝑎𝑛 = 2(𝑛+1)
b) En déduire la limite de la suite (𝑎𝑛 ).
3. On pose pour tout entier naturel non nul n : 𝑏𝑛 = ln(𝑣1 ) + ln(𝑣2 ) + ⋯ + ln(𝑣𝑛 )
a) Démontrer que (𝑏𝑛 ) est une suite à termes négatifs.
b) Calculer la limite de la suite (𝑏𝑛 ).

EXERCICE 13
𝑈1 = 3
On considère la suite numérique U définie sur ℕ∗ par : {𝑈 1 4
𝑛+1 = 2 (𝑈𝑛 + 𝑈 )
𝑛
1 4
1. On considère la fonction 𝑓 définie sur ]0; +∞[ par : 𝑓(𝑥) = 2
(𝑥 + ).
𝑥
On note (C) la courbe représentative de 𝑓 dans le plan muni d’un repère orthogonal
(O, I, J) où les unités respectives sur (𝑂𝐼) et (𝑂𝐽) sont 4 cm et 2 cm.
On donne la droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥.
a) Représenter graphiquement sur l’axe des abscisses (𝑂𝐼) les termes 𝑈1 ⁡;⁡⁡𝑈2 ⁡et 𝑈3
de la suite U en utilisant la courbe (C) et la droite (D).
b) Quelle conjecture peut-on faire quant à la convergence de la suite U ?
2. On admet que 𝑓 est continue et strictement croissante sur [2; 3]
a) Démontrer que 𝑓([2; 3]) ⊂ [2; 3].
b) En utilisant un raisonnement par récurrence, démontrer que pour tout entier
𝑛 ≥ 1,⁡ on a : 2 ≤ 𝑈𝑛 ≤ 3.
3. a) Démontrer que la suite U est décroissante.
b) En déduire que la suite U est convergente.
𝑈 −2
4. On considère la suite V définie sur ℕ∗ par 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 +2
𝑛
a) Démontrer que pour tout entier 𝑛 ≥ 1, 𝑉𝑛+1 = (𝑉𝑛 )².
b) Démontrer par récurrence que pour tout entier 𝑛 ≥ 1, 𝑉𝑛 = (𝑉1 )2𝑛−1 .
c) Calculer 𝑉1 puis exprimer 𝑉𝑛 en fonction de n.
d) Exprimer 𝑈𝑛 en fonction de n.
e) Démontrer que lim 𝑉 = 0. En déduire la limite de U.

40
EXERCICE 14
On considère la suite numérique (𝑢) définie par :
1
𝑢0 = √2 et pour tout nombre entier naturel n, 𝑢𝑛+1 = 2 + 2 𝑢𝑛 .
Le plan est muni d’un repère orthonormé (O, I, J). L’unité graphique est 2 cm.
1. Déterminer les valeurs exactes de 𝑢1 et 𝑢2 .
1
2. Soit 𝑓 la fonction définie par : 𝑓(𝑥) = 2 𝑥 + 2 et de représentation graphique (D).
a) Tracer (D) et la droite (∆) d’équation 𝑦 = 𝑥.
b) Placer 𝑢0 sur l’axe (𝑂𝐼).
c) A l’aide de (D) et (∆), placer les termes 𝑢1 , 𝑢2 et 𝑢3 de la suite (𝑢) sur l’axe (𝑂𝐼).
3. a) Démontrer par récurrence que tout entier naturel 𝑛, 𝑢𝑛 ≤ 4.
b) Démontrer que la suite (𝑢) est croissante.
c) En déduire que la suite (𝑢) est convergente.
4. On considère la suite (𝑣) définie par 𝑣𝑛 = 𝑢𝑛 − 4, pour tout entier naturel n.
Démontrer que la suite (𝑣) est une suite géométrique dont on précisera le premier
terme et la raison.
5. On pose, pour tout nombre entier naturel n :
𝑇𝑛 = 𝑣0 + 𝑣1 + ⋯ + 𝑣𝑛 , la somme des 𝑛 + 1 premiers termes de la suite (𝑣).
𝑆𝑛 = 𝑢0 + 𝑢0 + ⋯ + 𝑢𝑛 , la somme des 𝑛 + 1 premiers termes de la suite (𝑢).
a) Déterminer une expression de 𝑇𝑛 en fonction de n.
1
b) Justifier que : 𝑆𝑛 = 2(√2 − 4) (1 − 2𝑛+1) + 4(𝑛 + 1).
c) Déterminer la limite de 𝑆𝑛 .

41
 Travaux Dirigés n°10 : STATISTIQUES
EXERCICE 1
Une ferme d’élevage de volailles a décidé de vendre à ses clients en plus des poulets et des
pintades, des cailles. Elle mène une enquête visant à étudier l’évolution du nombre 𝑦 de
cailles vendus en fonction du nombre 𝑥 de clients auxquels ce nouveau produit a été
proposé. Les résultats sont consignés dans le tableau suivant :
Nombre de clients 𝑥𝑖 30 60 90 120 150 180 210 240
Nombre de cailles 𝑦𝑖 16 24 27 45 49 58 75 82

1. Dans un repère orthonormé, représenter le nuage de points associé à cette série

statistique. (On prendra 1 cm pour 30 clients en abscisse et 1 cm pour 10 cailles en
ordonnées)
Dans la suite, on prendra l’arrondi d’ordre 3 des résultats.
2. a) Calculer la moyenne 𝑋̅ de 𝑥 et la moyenne 𝑌̅ de 𝑦.
b) Placer le point moyen G du nuage.
c) Calculer la variance 𝑉(𝑥) de 𝑥 et la variance 𝑉(𝑦) de 𝑦.
d) Calculer la covariance 𝐶𝑜𝑣(𝑥; 𝑦) de 𝑥 et 𝑦.
3. a) Calculer le coefficient de corrélation linéaire 𝑟 entre 𝑥 et 𝑦.
b) Un ajustement affine est-il envisageable ?
4. Déterminer une équation de la droite (D) d’ajustement obtenue par la méthode des
moindres carrés de 𝑦 en 𝑥. Tracer (D).
5. En supposant que cette tendance se poursuit, déterminer à l’unité près le nombre de
cailles vendus si la promotion a été faite auprès de 400 clients.

EXERCICE 2
Le responsable d’une boutique a relevé le chiffre d’affaires en milliers de F CFA depuis la
création de sa boutique en 2013. Les résultats sont consignés dans le tableau ci-dessous :
Année 2013 2014 2015 2016 2017 2018
Rang de l’année (𝑥𝑖 ) 1 2 3 4 5 6
Chiffres d’affaires (𝑦𝑖 ) 1100 2000 3600 6400 11400 20400

1. Représenter le nuage de points associés à cette série double (𝑥𝑖 , 𝑦𝑖 ) dans le repère
orthogonal tel que :
 En abscisse, 2 cm représentent 1 unité de rang ;
 En ordonnés, 1 cm représente 2 000 000 F CFA.
2. L’allure du nuage permet-elle un ajustement affine ? Justifier la réponse.
Dans toute la suite, les résultats seront arrondis à 𝟏𝟎−𝟑 près.
3. On pose : 𝑧𝑖 = ln(𝑦𝑖 )
a) Recopier et compléter le tableau suivant :
𝑥𝑖 1 2 3 4 5 6
𝑧𝑖 13,911 16,831
b) Calculer les coordonnées du point moyen G de la série (𝑥𝑖 , 𝑧𝑖 ).
c) Calculer la covariance 𝐶𝑜𝑣(𝑥, 𝑧) et le coefficient de corrélation linéaire 𝑟 de la
série (𝑥𝑖 , 𝑧𝑖 ).

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 d) A-t-on une bonne corrélation linéaire ? Justifier la réponse.
e) Déterminer par la méthode des moindres carrés une équation de la droite de
régression de 𝑧 en 𝑥.
4. a) Exprimer 𝑦 en fonction de 𝑥.
b) Quel chiffre d’affaires le boutiquier peut-il prévoir en 2019 ?
c) A partir de quelle année peut-il prévoir un chiffre d’affaires supérieur à
100 000 000 F CFA ?

EXERCICE 3
En Côte d’Ivoire, le gouvernement par décret N° 2013-327 du 22 mai 2013, a interdit la
production, l’importation, la commercialisation, la détention et l’utilisation des sachets
plastiques. L’application du décret a été reportée au 22 novembre 2014.
Au début du mois de juin 2013, un magasin de distribution disposait d’un stock de 740
cartons de sachets plastiques. Depuis lors, l’entreprise a arrêté d’acquérir de nouveaux
cartons de sachets plastiques et a suivi l’évolution de son stock pendant six mois en notant,
au début de chaque mois, le nombre de cartons de sachets plastiques disponibles.
Le tableau suivant donne les résultats obtenus.

Juin Juillet Aout Septembre Octobre Novembre

Mois 2013 2013 2013 2013 2013 2013
Rang 𝑥𝑖 du mois 1 2 3 4 5 6
Nombre 𝑦𝑖 de cartons 740 680 650 580 500 450
de sachets plastiques
1. a) Représenter le nuage de points associé à cette série statistique (𝑥𝑖 , 𝑦𝑖 ) dans le plan
muni d’un repère orthogonal (O, I, J).
(On prendra 2 cm pour un mois en abscisse et 1 cm pour 50 cartons en ordonnée).
c) b) Peut-on effectuer un ajustement linéaire de cette série statistique ?
2. Calculer les coordonnées du point moyen G de cette série et le placer dans le repère.
3. a) Calculer la variance 𝑉(𝑋) de 𝑋.
c) b) Calculer la covariance 𝐶𝑜𝑣(𝑋, 𝑌) de cette série statistique double.
(On donnera les résultats sous forme de fractions irréductibles).
4. a) Démontrer par la méthode des moindres carrés qu’une équation de la droite (D)
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de régression de 𝑦⁡en 𝑥 est : 𝑦 = − 7 𝑥 + 806.
a) Construire la droite (D) dans le repère.
b) Calculer le coefficient de corrélation linéaire 𝑟 et interpréter le résultat obtenu.
5. On suppose que ce modèle reste valable jusqu’à la fin de l’année 2014.
a) Déterminer le rang du mois où le stock sera épuisé. (arrondir à l’unité près)
b) L’entreprise pourra-t-elle épuiser son stock avant la date d’entrée en application
du décret ?

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EXERCICE 4
On met en contact des bactéries avec un antimicrobien.
Dans le tableau ci-dessous, 𝑡𝑖 désigne le temps (en minutes) d’exposition de bactéries à
l’agent antimicrobien et 𝑦𝑖 désigne le nombre de survivants sur 106 bactéries.
𝑡𝑖 15 20 25 30 35 40 45 50
𝑦𝑖 120 67 49 27 20 9 7 3
𝑧𝑖 = ln 𝑦𝑖
1. Reproduire le tableau ci-dessus en complétant la dernière ligne 𝑧𝑖 = ln 𝑦𝑖 . Donner les
résultats arrondis à 10−1 près.
2. Représenter graphiquement le nuage de points de coordonnées (𝑡𝑖 ; 𝑧𝑖 ) dans un repère
orthonormé. Unité : 2 cm pour 10 min en abscisse et 2 cm pour une unité en ordonnées.
3. a) Déterminer l’arrondi d‘ordre 2 du coefficient de corrélation linéaire entre 𝑡 et 𝑧.
c) b) La corrélation entre les variables 𝑡 et 𝑧 est-elle bonne ? Justifier votre réponse.
d) Déterminer par la méthode des moindres carrés, une équation de la droite de régression
de 𝑡 en 𝑧.
4. On admet que cette droite réalise un bon ajustement du nuage sur la base de cet ajustement.
Calculer le nombre de survivants sur 106 bactéries au bout de 90 min d’exposition.

EXERCICE 5
Sur huit exploitations agricoles d’une même région, on a mesuré la taille de l’exploitation (en
dizaines d’hectares) et le bénéfice annuel (en centaines de milliers de francs). Les résultats
sont consignés dans le tableau ci-dessous :
Taille 𝑥𝑖 1 2 4 1 3 4 3 2
Bénéfice 𝑦𝑖 2 5 7 −1 8 9 7 3
1. Représenter le nuage de points associé à cette série statistique double dans un
repère orthonormé (O, I, J) d’unité 1 cm.
2. Calculer 𝑋̅ et 𝑌̅ les moyennes respectives des variables 𝑥 et 𝑦.
3. Déterminer les coordonnées du point moyen G du nuage de points et placer G dans
le repère.
4. a) Calculer 𝑉(𝑋) et 𝑉(𝑌) les variances respectives des variables 𝑥 et 𝑦.
b) Calculer la covariance 𝐶𝑜𝑣(𝑋; 𝑌) de 𝑥 et 𝑦.
5. a) Déterminer une équation de la droite de régression (D) de 𝑦 en fonction de 𝑥.
b) Déterminer une équation de la droite de régression (D’) de 𝑥 en fonction de 𝑦.
c) Tracer les droites (D) et (D’).
6. Déterminer 𝑟 le coefficient de corrélation linéaire de cette série statistique et
l’interpréter.
7. En utilisant la droite (D’), déterminer la taille de l’exploitation réalisant un bénéfice
nul.

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 Travaux Dirigés n° 11 : EQUATIONS DIFFERENTIELLES

EXERCICE 1
Résoudre les équations différentielles suivantes :
a) 𝑦 ′ − 7𝑦 = 0 d) 𝑦" − 8𝑦′ + 25𝑦 = 0 g) 𝑓 ′ = 4𝑓
b) 𝑦" + 9𝑦 = 0 e) 3𝑓 ′ + 7𝑓 = 0⁡ h) 2𝑓" + 𝑓 = 0
c) 𝑦" − 2𝑦 = 0 f) 𝑓" = 0 i) 𝑓" − 9𝑓 = 0

EXERCICE 2
1. Résoudre dans ℝ l’équation différentielle suivante : 𝑦" + 16𝑦 = 0.
𝜋
2. Déterminer la solution 𝑓 qui vérifie : 𝑓 (4 ) = −2 et 𝑓 ′ (𝜋) = 8.

EXERCICE 3
On considère l’équation différentielle (𝐸): 4𝑓" − 4𝑓′ + 𝑓 = 0.
1. Résoudre (𝐸).
2. Déterminer la solution de (𝐸) qui vérifie ces deux conditions :
 Sa représentation graphique (C) passe par le point 𝑀(0; 4).
 La tangente à (C) au point d’abscisse 2 a pour coefficient directeur 0.

EXERCICE 4
On considère l’équation différentielle (𝐸): 𝑦 ′ − 2𝑦 = 𝑒 2𝑥
1. Démontrer que la fonction 𝑢 définie sur ℝ par 𝑢(𝑥) = 𝑥𝑒 2𝑥 est une solution de (𝐸).
2. Résoudre l’équation différentielle (𝐸 ′ ): 𝑦 ′ − 2𝑦 = 0.
3. Démontrer qu’une fonction 𝑣 définie sur ℝ est solution de (𝐸) si et seulement si
𝑣 − 𝑢 est solution de (𝐸 ′ ).
4. En déduire toutes les solutions de l’équation (𝐸).
5. Déterminer la fonction solution de (𝐸) qui prend la valeur 1 en 0.

EXERCICE 5
On considère l’équation différentielle (𝐹1 ): 𝑦 ′ − 2𝑦 = 𝑥𝑒 𝑥 .
1. Résoudre l’équation différentielle (𝐹2 ): 𝑦 ′ − 2𝑦 = 0 où 𝑦 désigne une fonction
dérivable sur ℝ.
2. Soit 𝑎 et 𝑏 deux nombres réels et 𝑈 la fonction définie sur ℝ par 𝑈(𝑥) = (𝑎𝑥 + 𝑏)𝑒 𝑥 .
a) Déterminer 𝑎 et 𝑏⁡pour que 𝑈 soit solution de l’équation (𝐹1 ).
b) Démontrer que 𝑉 est solution de l’équation (𝐹2 ) si et seulement si 𝑈 + 𝑉 est
solution de (𝐹1 ).
c) En déduire l’ensemble des solutions de l’équation (𝐹1 ).
3. Déterminer la solution de l’équation (𝐹1 ) qui s’annule en 0.

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EXERCICE 6
2
On considère l’équation différentielle (𝐸): 𝑦 ′ − 2𝑦 = −
1+𝑒 −2𝑥
1. Déterminer la fonction solution de (𝐸 ′ ): ′
𝑦 − 2𝑦 = 0 qui prend la valeur 1 en 0.
2. Soit 𝑓 la fonction dérivable sur ℝ telle que 𝑓(0) = ln 2 et soit g la fonction définie
par 𝑔(𝑥) = 𝑒 −2𝑥 𝑓(𝑥).
a) Calculer 𝑔(0).
b) Calculer 𝑓′(𝑥) en fonction de 𝑔′ (𝑥) et 𝑔(𝑥).
−2𝑒 −2𝑥
c) Montrer que 𝑓 est solution de (𝐸) si et seulement si 𝑔′ (𝑥) =
1+𝑒 −2𝑥
d) En déduire l’expression de 𝑔(𝑥), puis celle de 𝑓(𝑥) de telle sorte que 𝑓 soit
solution de (𝐸).
EXERCICE 7
On se propose de chercher les fonctions dérivables 𝑓 de ℝ vers ℝ solutions de l’équation
différentielle (𝐸): 𝑓 ′ (𝑥) + 2𝑓(𝑥) = 2𝑥 − 1.
1. Démontrer que la fonction 𝑔 définie par 𝑔(𝑥) = 𝑥 − 1 est solution de (𝐸).
2. Soit (𝐸 ′ ) l’équation différentielle : 𝑓 ′ (𝑥) + 2𝑓(𝑥) = 0.
a) Résoudre (𝐸 ′ ).
b) Soit 𝑘 un nombre réel. Démontrer que les fonctions 𝑓𝑘 de ℝ vers ℝ telles que :
𝑓𝑘 (𝑥) = 𝑘𝑒 −2𝑥 + 𝑥 − 1 sont solutions de (𝐸).
3. Soit 𝑓 une fonction dérivable sur ℝ.
a) Démontrer que si 𝑓 est solution de (𝐸) alors 𝑓 − 𝑔 est solution de (𝐸 ′ ).
b) En déduire les solutions de (𝐸).
EXERCICE 8
On se propose de chercher les fonctions dérivables ℎ de ℝ vers ℝ solutions de l’équation
différentielle (𝐸): 𝑦 ′ + 2𝑦 = 3𝑒 −3𝑥 .
1. Démontrer que la fonction g définie par 𝑔(𝑥) = −3𝑒 −3𝑥 est solution de (𝐸).
2. Soit (𝐸 ′ ) l’équation différentielle : 𝑦 ′ + 2𝑦 = 0.
a) Résoudre (𝐸 ′ ).
b) Soit 𝑘 un nombre réel. Démontrer que les fonctions ℎ𝑘 de ℝ vers ℝ telles que :
ℎ𝑘 (𝑥) = 𝑘𝑒 −2𝑥 − 3𝑒 −3𝑥 sont solutions de (𝐸).
3. Soit ℎ une fonction dérivable sur ℝ.
a) Démontrer que si ℎ est solution de (𝐸) alors ℎ − 𝑔 est solution de (𝐸 ′ ).
b) En déduire les solutions de (𝐸).
EXERCICE 9
On considère les équations différentielles :
(𝐸 ′ ): 𝑦" − 4𝑦 = 0 et (𝐸 ′ ): 𝑦" − 4𝑦 = 4(𝑥 − 1)² − 2.
1. Résoudre (𝐸).
2. Démontrer que (𝐸 ′ ) admet sur ℝ une et une seule solution qui soit une fonction
polynôme 𝑝 de degré 2.
3. Démontrer qu’une fonction 𝑓 est solution de (𝐸 ′ ) si et seulement si 𝑓 − 𝑝 est solution
de (𝐸).
4. En déduire les solutions de (𝐸 ′ ).
5. Déterminer la solution particulière de (𝐸 ′ ) qui vérifie 𝑓(0) = 𝑓 ′ (0) = 0.

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