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Puissance isotrope rayonnée équivalente

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Dans un système de communication radio la puissance isotrope rayonnée équivalente (PIRE) EIRP en
anglais, est définie dans la direction de l'antenne où la puissance émise est maximale : c'est la Puissance
qu'il faudrait appliquer à une antenne isotrope pour obtenir le même champ dans cette direction. Pour une
antenne connectée directement à l'émetteur :

PIRE [dBm] = Puissance électrique appliquée à l'antenne [dBm] + Gain de l'antenne [dBi]

PIRE [W] = Puissance électrique appliquée à l'antenne [W] * Gain de l'antenne

Pour une installation incluant le câble de liaison :

PIRE [dBm] = Puissance de transmission [dBm] – Pertes dans les câbles et connecteurs [dB] + Gain de
l'antenne [dBi]

Généralisation: La PIRE d'un objet rayonnant, dans une direction donnée quelconque, est la puissance qu'il
faudrait appliquer à une antenne isotrope mise à la place de cet objet, pour avoir le même niveau de
rayonnement dans cette direction.

Quelques définitions[modifier]

Application[modifier]

En réception tv satellite pour déterminer le facteur de mérite (G/T) d'une antenne 11/12 GHz en
fonction de l'indication dBw, des paramètres de modulation et de marge-pluie souhaitée.

Se référer aux abaques et tableaux de correspondance spécialisés exprimant plutôt le diamètre


d'une parabole.

Antenne isotrope
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L’antenne isotrope est un modèle théorique servant de référence pour les calculs d'antennes de PIRE et
de bilan de liaison. Dans un milieu homogène et isotrope, elle rayonnerait uniformément dans toutes les
directions.
Le diagramme de rayonnement de l'antenne isotrope est une sphère, son gain est égal à l'unité. Il est
commun d'exprimer le gain d'une antenne quelconque en décibels par rapport à l'antenne isotrope (dBi).
Par exemple le gain d'une antenne dipolaire (dipôle demi-onde) est égal à 2,15 dBi.

Par comparaison avec la lumière et les luminaires, l'antenne isotrope serait une ampoule nue, alors qu'une
antenne présentant un gain pourrait être la même ampoule munie d'unréflecteur ou d'une lentille optique.

Densité de puissance rayonnée pour un gain G : e

Gain d'antenne
Pour les articles homonymes, voir Gain.

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Le gain d'antenne est le pouvoir d'amplification passif d'une antenne. C'est le rapport entre la puissance
rayonnée dans le lobe principal et la puissance rayonnée par une antenne de référence, isotrope ou
dipolaire. Le gain d'une antenne dépend principalement de sa surface équivalente et de la fréquence.
Sommaire

[masquer]

1 Définition et unités

2 Gain des antennes directives

3 Cas des paraboles de réception satellitaires

4 Mesure du gain d'antenne

o 4.1 Palettes

5 Notes

Définition et unités[modifier]

Le gain d'une antenne s'exprime normalement en dBi, en prenant pour référence une antenne isotrope,
c’est-à-dire une antenne fictive qui rayonne uniformément dans toutes les directions. Le gain de cette
antenne est donc 1, soit 0 dBi (dBi pour décibel isotrope).

L'antenne isotrope étant une antenne idéale, les mesures sont faites avec une antenne de référence de
type dipôle (antenne dipolaire) dont le gain théorique est de 2,14 dB. Le gain sera alors exprimé en décibel
par rapport à un dipôle, noté dBd.

Le gain relatif (dBr) est, au contraire, le rapport entre la puissance mesurée dans le lobe principal et la
puissance totale émise par l'antenne : le rendement est alors exclu, ce qui donne des chiffres non
utilisables en calcul de bilan de liaison.
Le gain d'une antenne dépend de son environnement, il est perturbé par tout élément conducteur proche.
Si elle est utilisée dans une application précise, le gain doit être défini dans ces conditions.

Gain des antennes directives[modifier]

Concernant les antennes directives, il existe une loi empirique pour estimer le gain d'une antenne en
fonction de sa directivité :

G = gain estimé de l'antenne en dBi

= angle d'ouverture -3 dB de l'antenne en azimut (en degrés)

= angle d'ouverture -3 dB de l'antenne en élévation (en degrés)

Cette estimation n'est valable que pour des angles inférieurs à 90° et pour des antennes dont
le lobe principal se distingue nettement des lobes secondaires1.

Cas des paraboles de réception satellitaires[modifier]

Les paraboles standard pour la télévision par satellite, à la fréquence 12,75 GHz, (entre
parenthèses : le gain à 2,4 GHz) et pour un rendement habituel de 69 %, (45 %) apportent :

• 60 cm : 36,8 dB (20,5 dB)

• 80 cm : 38,5 dB (22,5 dB)

• 90 cm : 39,5 dB (23,5 dB)

• 120 cm : 42 dB (26,5 dB)

Quelques règles simples :

• chaque fois que le diamètre est doublé, le gain est de 6 dB ;

• chaque fois que l'on ajoute 12,24 % au diamètre précédent, le gain est de +1 dB.

En Tv par satellite, une parabole grand public fournit un gain dBi qui dépend de l'angle
d'offset, par exemple approchant les 23 ° sur parabole classique et habituelle de 60x65 cm.
Les rendements peuvent atteindre 72 % sur des antennes offset et même 80 % sur du
subréflecteur à illumination Cassegrain et Grégory.

Mesure du gain d'antenne[modifier]

En fréquences hautes (micro-ondes), le gain peut être mesuré en chambre anéchoïque


radioélectrique, constituée d'une salle métallique garnie de matériaux absorbants (mousses
graphitées, par exemple), en utilisant un mesureur de champ et une antenne de référence
(dipolaire en général). Cette salle doit être assez grande pour faire les mesures en champ
lointain, sinon, on utilise, pour des antennes micro-ondes à grand gain ou des antennes de
fréquences basses, des bases de mesure d'antenne.

Une base de mesure est constituée d'un point d'émission et un point de réception, munis
d'une antenne de référence et de l'antenne à mesurer, sur une mécanique tournante. La
distance doit être suffisante pour être en champ lointain vis-à-vis du gain à mesurer. Pour des
antennes à très grand gain, des distances de plusieurs kilomètres peuvent être nécessaires.
(voir Champs autour d'une antenne). Idéalement le sol doit être assez loin pour éviter les
trajets multiples. En micro-ondes, des mâts élevés suffisent mais, en HF ou MF, le sol est
toujours perturbateur.

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