Bâtiments du complexe

Plan de façade du palais.

L'édifice édifié à la demande de la reine Ranavalona Ire sur les plans de l'ingénieur français
Jean Laborde, dont le navire sur lequel il avait embarqué s'est échoué sur la côte Est de
Madagascar et était devenu consul de France à Madagascar. Le premier palais est construit en
bois, matériau noble dans la tradition malgache, bien que seuls les planchers étaient en bois
précieux. La pierre considérée comme matériau fady est alors réservée aux fondations et aux
tombeaux6.

Deux décennies plus tard, il est rebâti en pierre sous la direction du missionnaire et architecte
écossais James Cameron, qui ajoute un temple protestant à l'ensemble royal, à la suite de la
conversion au christianisme de la reine Rasoherina et du premier ministre Rainilaiarivony.

L'ensemble est complété par d'autres pavillons (le Palais d'argent, notamment) et son entrée
est marquée par un arc de triomphe surmonté d'un épervier, symbole de la royauté merina. De
plus, les bâtiments bâtis par Andrianampoinimerina ont été conservés religieusement et
rappellent le rova traditionnel d'origine.

Le site devient le mausolée des rois d'Imerina, puis de Madagascar. L'architecture générale de
la cité royale est très particulière et difficilement classable : on y dénote cependant une sobre
influence italienne.

Lors de l'annexion coloniale française de 1896, la monarchie est abolie ; le palais perd sa
fonction politique mais est préservé par le gouverneur Galliéni, qui y rassemble les reliques de
la royauté, tandis que lui-même va résider à l'ancienne ambassade de France à Antananarivo,
qui deviendra plus tard le palais d'État d'Ambohitsorohitra.
Complex buildings
Facade plan of the palace.
The building built at the request of Queen Ranavalona I on the plans of the
French engineer Jean Laborde, whose ship he boarded ran aground on the east
coast of Madagascar and became French consul in Madagascar. The first
palace was built of wood, a noble material in Malagasy tradition, although
only the floors were made of precious wood. The stone considered as fady
material is then reserved for foundations and tombs6.
Two decades later, it was rebuilt in stone under the direction of the
Scottish missionary and architect James Cameron, who added a Protestant
temple to the royal complex, following the conversion to Christianity of
Queen Rasoherina and Prime Minister Rainilaiarivony.
The ensemble is completed by other pavilions (the Silver Palace, in
particular) and its entrance is marked by a triumphal arch surmounted by a
hawk, the symbol of Merina royalty. In addition, the buildings built by
Andrianampoinimerina have been religiously preserved and recall the
original traditional rova.
The site became the mausoleum of the kings of Imerina, then of Madagascar.
The general architecture of the royal city is very particular and difficult
to classify: however, there is a sober Italian influence.
During the French colonial annexation of 1896, the monarchy was abolished;
the palace lost its political function but was preserved by Governor
Galliéni, who gathered there the relics of royalty, while he himself went
to reside at the former French embassy in Antananarivo, which would later
become the state palace of 'Ambohitsorohitra.