Mathieu Terminale 2

BOLUS

Portfolio :
La cathédrale de Montreale
 I. Présentation du monument
La cathédrale de Monreale, Santa Maria
Nuova, est une basilique papale mineure dé-
diée à la Vierge Marie, située au centre du
village à moins de 10 km au sud de Palerme.
C’est un des édifices majeurs de l’architec-
ture et de l’art arabo-normand, construite à
l’initiative du Roi Guillaume II, petit-fils de
Roger II, de 1172 à 1176, à l’époque de la
domination normande sur la Sicile, lorsque
les trois cultures arabes, normandes et byzantines Façade
cohabitaient sur l’île.

Elle se situait à l’origine entre le palais royal au nord et le couvent bénédictin avec
son cloitre au sud, édifié à la même époque.

Elle se distingue surtout par son cloître et ses riches mosaïques byzantines.
Voulant édifier un monument rivalisant avec la beauté de la Chapelle Pala-
tine construite par son grand-père Roger, Guillaume investit beaucoup de fonds, en-
gageant les meilleurs ouvriers des diverses cultures, dont l’église est le résultat de ce
mélange.

Commencés en 1174 et terminés en 1182, les tra-

vaux de la cathédrale ont duré huit ans. Consacrée
en 1184, elle a immédiatement attiré les pèlerins et
les visiteurs du monde entier. Aujourd’hui, les tou-
ristes viennent admirer les mosaïques en or et en
pierres précieuses qui recouvrent les murs et les
voûtes de la cathédrale. La richesse artistique et la
signification historique de l'église attirent les pas-
sionnés d'histoire, d'art et de religion. La vue im-
prenable sur la campagne environnante et la ville
de Monreale rendent également la visite de la ca-
Cloître thédrale encore plus mémorable.

Le style roman normand se retrouve notamment dans la structure massive de l’édi-

fice avec ses deux tours rectangulaires qui possèdent un toit plat, typique de l’art
Normand. Le style islamique est illustré par les arcades et les décorations des murs
extérieurs, et le style byzantin avec les mosaïques recouvrant les murs intérieurs.
 II. Avis
Vu de l’extérieur, la cathédrale impressionne par
son aspect massif avec ses deux tours. Dès la fa-
çade, on observe les arcades typiques de l’art ara-
bo-musulman et l’on peut déjà goûter le mélange
entre les différentes civilisations opéré par les
normands lors de la construction.
Une fois à l’intérieur, j’ai été directement interpel-
lé par la quantité de doré présente dans le chœur
et au-dessus des arcades sur les mosaïques qui
sont d’ailleurs omniprésentes dans le bâtiment.
Chœur
Cette abondance témoigne de la présence byzan-
tine que les normands ont voulu rappeler en faisant
appel à des artistes byzantins.
Les fresques qui racontent les principaux éléments de
la Bible tel la Genèse attirent le regard par leur beauté
et la simplicité des éléments représentés.
Une fois au chœur, c’est
le Christ pantocrator qui vous
accueille impressionnant par
les couleurs utilisées et par sa
taille. Surplombant des mo-
saïques d’anges et de saints
Abside papes et évêques il domine le
chœur et semble veiller sur la nef.
Ce qui m’a le plus touché en visitant la cathédrale c’est tout
le génie des Normands qui ont souhaité conserver le meilleur
des cultures passées de l’île afin d’ériger une église qui soit la
plus belle possible et je m’avance en disant que c’est réussi.
A elle seule, cette cathédrale est un formidable trace d’une Ornements d’une colonne
belle partie de l’histoire de la Sicile et du bassin méditerra-
néen, une invitation au rêve, une porte vers le ciel…