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BOUSEKKINE Anfel
Objet d’étude : texte et document d’Histoire
Séquence 02 : Produire un texte pour informer sur un fait en introduisant un témoignage ou
un commentaire.
Compréhension de l’écrit 01
1
Projet 01 Mme. BOUSEKKINE Anfel
Objet d’étude : texte et document d’Histoire
Séquence 02 : Produire un texte pour informer sur un fait en introduisant un témoignage ou
un commentaire.
Texte :
Soixante-cinq ans après son assassinat dans sa cellule, dans la nuit du 3 au 4 mars
1957, par les hommes du sinistre Aussaresses qui a fini par avouer le forfait, le souvenir de
Larbi Ben M’hidi reste intact chez les Algériens qui continuent de vouer un grand respect à ce
révolutionnaire hors pair.
“Jetez la révolution dans la rue et le peuple s’en emparera.” Cette phrase culte, léguée à la
postérité par le héros national Larbi Ben M’hidi, résume à elle seule la personnalité fascinante de
cette figure emblématique de la Révolution algérienne : un révolutionnaire quasi mystique et pur,
qui avait une foi absolue qui confinait à l’angélisme. Militant au tempérament bien trempé, il avait
la conviction bien chevillée sur l’issue immanquablement heureuse de la Guerre de Libération
nationale : la victoire. “Vous avez le passé et nous l’avenir”, avait-il lancé, plein de confiance, aux
militaires français, au lendemain de son arrestation.
(…) “Si je reviens à l’impression qu’il m’a faite à l’époque où je l’ai capturé, et toutes les
nuits où nous avons parlé ensemble, j’aurais aimé avoir un patron comme ça de mon côté, j’aurais
aimé avoir beaucoup d’hommes de cette valeur, de cette dimension, de notre côté. Parce que c’était
un seigneur, Ben M’hidi. Ben M’hidi était impressionnant de calme, de sérénité et de conviction. Je
l’ai remis à l’état-major et à une équipe qui est venue le chercher, et c’était la nuit, et bien que le
règlement s’y oppose, je lui ai fait présenter les armes, parce qu’il faut reconnaître chez son
adversaire la valeur et le courage”, témoigne le lieutenant Allaire, un de ses geôliers. Tout est dit.
Ce qui n’a pas empêché les sbires du sinistre Aussaresses de l’étrangler dans la nuit du 3 au 4 mars,
avant de maquiller leur forfait en suicide. Une insulte pour l’homme pieux et enfant de la zaouïa
qu’était Mohamed Larbi Ben M’hidi.
ARAB CHIH Publié 05 Mars 2022 à 22:51
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Déroulement de la séance
Image du texte
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Projet 01 Mme. BOUSEKKINE Anfel
Objet d’étude : texte et document d’Histoire
Séquence 02 : Produire un texte pour informer sur un fait en introduisant un témoignage ou
un commentaire.
Hypothèse de sens
Lecture analytique
Activité 01
1- Le lieutenant Allaire souhaitait avoir un homme comme Ben M’hidi à ces cotés,
pourquoi ?
3- Relevez du 2ème paragraphe les mots qui renvoient à Larbi Ben M’hidi.
Activité 02
1- Répondez par VRAI ou FAUX, et justifiez vos réponses.
A) Larbi Ben M’hidi avait une faible personnalité. FAUX
B) Larbi Ben M’hidi avait des doutes à propos de la réussite de la révolution algérienne. FAUX
Justification : avait une foi absolue qui confinait à l’angélisme. Il avait la conviction bien chevillée
sur l’issue immanquablement heureuse de la Guerre de Libération nationale.
C) Larbi Ben M’hidi était courageux pour dire les choses haut et fort face au colon même après
son arrestation. VRAI
Activité 03
1- A qui renvoient les pronoms soulignés ?
A) « …nous avons parlé ensemble… » Larbi Ben M’hidi et le lieutenant Allaire.
B) « Vous avez le passé et nous l’avenir » les Français et les Algériens.
2- « “Jetez la révolution dans la rue », ordonna Larbi Ben M’hidi. Transformez la phrase
suivante au style indirect.
Activité 04
1- L’énonciateur, marque-t-il sa présence dans le texte ? justifiez votre réponse
Oui, il est présent à travers l’emploie des modalisateurs comme les adjectifs ; culte, mystique…
Remarque : le ‘’je ‘’ ici ce n’est pas un ‘’je’’ qui renvoie à l’auteur mais plutôt au témoin, il faut
faire la différence.
Réfléchissez un peu !
A votre avis pourquoi le lieutenant Allaire a déclré : « Une insulte pour l’homme
pieux et enfant de la zaouïa qu’était Mohamed Larbi Ben M’hidi. »