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Environnement Eau
Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau
Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau
Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau Art.4

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau
Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau
Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau Art.6

Environnement Eau Art.6

Environnement Eau Art.6

Environnement Eau Art.7

Environnement Eau Art.7


Environnement Eau Art.7

Environnement Eau Art.7

Environnement Eau

Environnement Eau Art.7

Environnement Eau Art.7

Environnement Eau Art.7

Environnement Eau
Environnement Eau Art.8

Environnement Eau

Environnement Eau Art.9

Environnement Eau Art.9

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau Art.10

Environnement Eau Art.10

Environnement Eau Art.11

Environnement Eau Art.11


Environnement Eau Art.12

Environnement Eau Art.12

Environnement Eau Art.13

Environnement Eau

Environnement Eau Art.14

Environnement Eau Art.14

Environnement Eau Art.15

Environnement Eau
Environnement Eau

Environnement Eau Art.15

Environnement Eau Art.15

Environnement Eau Art.16

Environnement Eau

Environnement Eau Art.17


Environnement Eau Art.17

Environnement Eau Art.17

Environnement Eau Art.17

Environnement Eau Art 18

Environnement Eau

Environnement Eau Art.19

Environnement Eau
Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau Art.21

Environnement Eau Art.22

Environnement Eau

Environnement Eau Art.23


Environnement Eau Art.23

Environnement Eau Art.23

Environnement Eau

Environnement Eau Art.24

Environnement Eau Art.24

Environnement Eau

Environnement Eau Art.24

Environnement Eau Art.24

Environnement Eau

Environnement Eau Art.24


Environnement Eau Art.25

Environnement Eau Art.25

Environnement Eau Art.26

Environnement Eau Art.27

Environnement Eau

Environnement Eau Art.27

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau
Environnement Eau

Environnement Eau Art.28

Environnement Eau Art.28

Environnement Eau Art.28

Environnement Eau Art.28

Environnement Eau Art.28

Environnement Eau Art.28

Environnement Eau Art.28

Environnement Eau Art.28

Environnement Eau Art.28

Environnement Eau Art.28


Environnement Eau Art.28

Environnement Eau Art.29

Environnement Eau Art.29

Environnement Eau Art.29

Environnement Eau Art.29

Environnement Eau Art.30

Environnement Eau

Environnement Eau Art.30

Environnement Eau Art.31

Environnement Eau Art.31

Environnement Eau Art.31


Environnement Eau Art.31

Environnement Eau Art.31

Environnement Eau Art.31

Environnement Eau Art.31

Environnement Eau Art.31

Environnement Eau Art.31

Environnement Eau Art.32

Environnement Eau Art.32

Environnement Eau Art.32

Environnement Eau Art.32

Environnement Eau Art.32

Environnement Eau Art.32


Environnement Eau Art.32

Environnement Eau Art.32

Environnement Eau Art.32

Environnement Eau Art.32

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau Art.32

Environnement Eau Art.33

Environnement Eau Art.33


Environnement Eau Art.33

Environnement Eau Art.33

Environnement Eau Art.33

Environnement Eau Art.33

Environnement Eau Art.33

Environnement Eau Art.33

Environnement Eau

Environnement Eau Art.33

Environnement Eau Art.34

Environnement Eau Art.34

Environnement Eau Art.34

Environnement Eau Art.34

Environnement Eau Art.34


Environnement Eau Art.34

Environnement Eau Art.34

Environnement Eau Art.34

Environnement Eau Art.34

Environnement Eau Art.34

Environnement Eau Art.35

Environnement Eau Art.35

Environnement Eau Art.35

Environnement Eau Art.35

Environnement Eau Art.35


Environnement Eau Art.35

Environnement Eau Art.35

Environnement Eau

Environnement Eau Art.36

Environnement Eau Art.36

Environnement Eau Art.36

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau Art.38

Environnement Eau Art.38

Environnement Eau
Environnement Eau Art.39

Environnement Eau

Environnement Eau Art.39

Environnement Eau Art.40

Environnement Eau Art.41

Environnement Eau
Environnement Eau

Environnement Eau
Environnement Eau Art.42

Environnement Eau Art.42

Environnement Eau Art.42

Environnement Eau Art.42

Environnement Eau Art.43

Environnement Eau Art.43

Environnement Eau Art.43

Environnement Eau Art.43

Environnement Eau Art.43

Environnement Eau Art.43

Environnement Eau Art.44


Environnement Eau Art.44

Environnement Eau Art.44

Environnement Eau Art.44

Environnement Eau

Environnement Eau Art.45

Environnement Eau Art.45

Environnement Eau Art.45

Environnement Eau Art.46

Environnement Eau Art.46


Environnement Eau

Environnement Eau Art.46


Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau Art.48

Environnement Eau Art.48

Environnement Eau Art.49

Environnement Eau Art.49

Environnement Eau

Environnement Eau
Environnement Eau

Environnement Eau Art.50

Environnement Eau Art.50

Environnement Eau Art.50

Environnement Eau

Environnement Eau Art.51

Environnement Eau Art.52

Environnement Eau Art.52

Environnement Eau Art.52

Environnement Eau Art.52


Environnement Eau Art.52

Environnement Eau Art.52

Environnement Eau Art.52

Environnement Eau Art.53

Environnement Eau Art.53

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau Art.54

Environnement Eau Art.54

Environnement Eau
Environnement Eau Art.55

Environnement Eau Art.55

Environnement Eau

Environnement Eau Art.57

Environnement Eau Art.57

Environnement Eau Art.57

Environnement Eau Art.58

Environnement Eau Art.59

Environnement Eau Art.60

Environnement Eau Art.60


Environnement Eau Art.61

Environnement Eau

Environnement Eau Art.62

Environnement Eau Art.62

Environnement Eau Art.62

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau Art.63


Environnement Eau Art.63

Environnement Eau

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Environnement Eau Art.64

Environnement Eau Art.64

Environnement Eau Art.64

Environnement Eau

Environnement Eau Art.64

Environnement Eau Art.65


Environnement Eau Art.65

Environnement Eau Art.66

Environnement Eau Art.66

Environnement Eau

Environnement Eau Art.67

Environnement Eau Art.67

Environnement Eau Art.67

Environnement Eau Art.67

Environnement Eau Art.67


Environnement Eau

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Environnement Eau Art.70

Environnement Eau

Environnement Eau
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Environnement Eau Art.73

Environnement Eau
Environnement Eau Art.74

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Environnement Eau Art.74

Environnement Eau Art.74

Environnement Eau Art.74

Environnement Eau Art.74

Environnement Eau Art.74

Environnement Eau Art.74

Environnement Eau Art.74

Environnement Eau
Environnement Eau Art.74

Environnement Eau

Environnement Eau Art.76

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Environnement Eau Art.77

Environnement Eau Art.77


Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau
Environnement Eau
Environnement Eau

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Environnement Eau Art.79

Environnement Eau Art.79

Environnement Eau Art.79

Environnement Eau Art.79

Environnement Eau Art.79

Environnement Eau Art.79

Environnement Eau Art.79

Environnement Eau Art.79

Environnement Eau Art.79

Environnement Eau Art.79

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

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Environnement Eau

Environnement Eau
Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau
Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau
Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau
Environnement Eau
Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau
Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau
Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau
Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau
Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau
Environnement Eau

Environnement Eau
Environnement Eau
Environnement Eau

Environnement Eau
Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau
Environnement Eau
Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau
Environnement Eau
Environnement Eau
Environnement Eau
Environnement Eau
Environnement Eau
Environnement Eau

Environnement Eau
Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau
Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau
Environnement Eau

Environnement Eau
Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau
Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

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Environnement Eau

Environnement Eau
Environnement Eau

Environnement Eau
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Environnement Eau Art.96

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Environnement Eau

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Environnement Eau Art.98

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau Art.100

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Environnement Eau Art.100

Environnement Eau Art.100

Environnement Eau Art.101

Environnement Eau Art.101

Environnement Eau Art.101

Environnement Eau Art.101

Environnement Eau Art.101

Environnement Eau Art.101


Environnement Eau Art.102

Environnement Eau Art.102

Environnement Eau Art.102

Environnement Eau Art.102

Environnement Eau Art.103

Environnement Eau

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Environnement Eau
Environnement Eau

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Environnement Eau Art.109

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

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Environnement Eau

Environnement Eau Art.111

Environnement Eau Art.111

Environnement Eau Art.111

Environnement Eau

Environnement Eau Art.112


Environnement Eau

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Environnement Eau

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Environnement Eau Art.114

Environnement Eau

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Environnement Eau

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Environnement Eau Art.115

Environnement Eau

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Environnement Eau
Environnement Eau

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Environnement Eau
Environnement Eau

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Environnement Eau

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Environnement Eau

Environnement Eau
Environnement Eau Art.120

Environnement Eau Art.120

Environnement Eau

Environnement Eau Art.121

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau
Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau
Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau Art.124

Environnement Eau
Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau
Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau
Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau Art.132

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau
Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau
Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau
Environnement Eau

Environnement Eau Art.137

Environnement Eau Art.138

Environnement Eau

Environnement Eau Art.139


Environnement Eau Art.139

Environnement Eau Art.139

Environnement Eau Art.140

Environnement Eau Art.141

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau Art.142


Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau
Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau Art145

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau
Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau Art.150

Environnement Eau

Environnement Eau Art.151

Environnement Eau

Environnement Eau
Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau
Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Environnement Eau

Management
Environnement environnemental
Management
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Environnement environnemental Art.3

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Management
Environnement environnemental Art.6

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Management
Environnement environnemental Art.7

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Management
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Management
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Management
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Management
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Management
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Environnement environnemental
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Management
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équipements Pression Art.4
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équipements Pression Art.4
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équipements Pression Art.6

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équipements Pression Art.7

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équipements Pression Art.7

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équipements Pression Art.7

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équipements Pression Art.7
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équipements Pression Art.7

Sécurité liée aux


équipements Pression Art.8

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équipements Pression Art.8

Sécurité liée aux


équipements Pression Art.9

Sécurité liée aux


équipements Pression Art.10

Sécurité liée aux


équipements Pression Art.11
Sécurité liée aux
équipements Pression Art.12

Sécurité liée aux


équipements Pression Art.12

Sécurité liée aux


équipements Pression Art.13

Sécurité liée aux


équipements Pression

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équipements Pression Art.1

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équipements Pression
Sécurité liée aux
équipements Pression

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équipements Pression

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équipements Pression Art.3
Sécurité liée aux
équipements Pression Art.3

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équipements Pression Art.3

Sécurité liée aux


équipements Pression Art.4
Sécurité liée aux
équipements Pression Art.4
Sécurité liée aux
équipements Pression Art.4

Sécurité liée aux


équipements Pression Art.5
UATION HORS LIGNE

Statut en cours Réponse

Dahir n° 1-03-61 du 10 rabii I 1424 (12 mai


2003) portant promulgation de la loi n° 13-03
relative à la lutte contre la pollution de l'air.
Chapitre I : Définitions
Au sens de la présente loi, on entend par :
1 - Atmosphère : la couche d'air qui entoure la
terre à l'exclusion de l'air qui se trouve à
l'intérieur d'une construction ou d'un espace
souterrain.
2 - Air : l'enveloppe gazeuse qui entoure la
terre et dont la modification des
caractéristiques physiques ou chimiques peut
porter atteinte aux êtres vivants, aux
écosystèmes et à l'environnement en général.
Cette définition comprend également l'air des
lieux de travail et celui des espaces publics
clos et semi-clos.

3 - Environnement : l'ensemble des éléments


naturels et des établissements humains, ainsi
que des facteurs économiques, sociaux et
culturels qui favorisent l'existence, la
transformation et le développement du milieu
naturel, des organismes vivants et des activités
humaines.
4 - Emissions : rejets dans l'air sous forme de
gaz toxiques ou corrosifs, de fumée, de vapeur,
de chaleur, de poussières, d'odeurs ou d'autres
formes similaires qui sont causés à l'origine par
toute activité humaine et qui sont de nature à
porter atteinte à la santé de l'homme ou à
l'environnement en général.

5 - Engins à moteur : appareils et machines à


moteur fonctionnant à l'essence ou au gasoil
autres que les véhicules.
6 - Véhicules : les véhicules automobiles dotés
d'un appareil de propulsion mécanique
destinés au roulage et au transport des
personnes ou des marchandises. Sont
considérés comme des véhicules, les aéronefs,
les navires et les locomotives.
7 - Installation : tout établissement, classé ou
non classé, exploité ou détenu par une
personne physique ou morale, publique ou
privée, susceptible de porter atteinte à
l'environnement.
8 - Normes d'émission : des valeurs limites
d'émission qui ne doivent pas être dépassées
et qui sont déterminées en fonction des
dernières données scientifiques en la matière,
de l'état du milieu récepteur, de la capacité
d'auto- épuration de l'eau, de l'air et du sol et
des exigences du développement économique
et social national durable.

9 - Normes de qualité de l'air : des valeurs


limites qui ne doivent pas être dépassées et qui
fixent le degré de concentration des
substances polluantes dans l'air, pendant une
période déterminée. Ces valeurs limites
peuvent être de portée générale et s'appliquer
à l'ensemble du territoire national ou ne
concerner que certaines zones de sensibilité
particulière à la pollution atmosphérique
10 - Polluant : toute substance ou énergie
émise ou rejetée dans l'environnement en
concentration ou en quantité supérieure au
seuil admis par les normes ou réglementations
en vigueur.
11 - Pollutions atmosphériques : toute
modification de l'état de l'air provoquée par les
gaz toxiques ou corrosifs, les fumées, les
vapeurs, la chaleur, les poussières, les odeurs
ou tout autre polluant susceptible d'entraîner
une gêne ou un danger pour la santé, la
salubrité publique, la sécurité ou le bien -être
ou porter atteinte ou occasionner des
dommages au milieu naturel ou à
l'environnement en général.

12 - Techniques disponibles et plus avancées :


techniques mises au point et utilisées sur une
grande échelle à même d'être appliquées dans
les divers secteurs de production concernés
dans des conditions économiquement viables.
Le terme " technique " recouvre aussi bien les
technologies employées que la manière dont
une installation est conçue, construite,
entretenue, exploitée ou mise à l'arrêt.
13 - Lieu public clos : endroit public destiné à
accueillir le public ou une catégorie particulière
de gens, sous forme d'une construction
intégrale où l'air ne pénètre qu'à travers des
ouvertures consacrées à cet effet. Sont
considérés comme des lieux publics clos les
moyens de transport public.
Chapitre Il : Champ d'application

La présente loi vise la prévention et la lutte


contre les émissions des polluants
atmosphériques susceptibles de porter atteinte
à la santé de l'homme, à la faune, au sol, au
climat, au patrimoine culturel et à
l'environnement en général. Elle s'applique à
toute personne physique ou morale soumise au
droit public ou privé, possédant, détenant,
utilisant ou exploitant des immeubles, des
installations minières, industrielles,
commerciales ou Bagricoles, ou des
installations relatives à l'industrie artisanale ou
des véhicules, des engins à moteur, des
appareils de combustion, d'incinération des
déchets, de chauffage ou de réfrigération.

Les dispositions de la présente loi et des textes


pris pour son application ne sont pas
applicables aux installations relevant des
autorités militaires, ainsi qu'aux installations
soumises à la loi n° 005-71 du 12 octobre 1971
relative à la protection contre les rayonnements
ionisants. Ces installations doivent, toutefois,
être utilisées ou exploitées de manière qui ne
porte pas atteinte au voisinage ou à
l'environnement en général.

Chapitre III : Lutte contre la pollution de l'air


L'administration prend, en coordination avec
les collectivités locales, les établissements
publics, les organisations non
gouvernementales et les divers organismes
concernés, toutes les mesures nécessaires
pour le contrôle de la pollution de l'air, ainsi
qu'à la mise en place de réseaux de contrôle
de la qualité de l'air, et à la détection des
sources de pollution fixes et mobiles
susceptibles de porter atteinte à la santé de
l'homme et à l'environnement de façon
générale.
Il est interdit de dégager, d'émettre ou de
rejeter, de permettre le dégagement,
l'émission ou le rejet dans l'air de polluants
tels que les gaz toxiques ou corrosifs, les
fumées, les vapeurs, la chaleur, les
poussières, les odeurs au-delà de la
quantité ou de la concentration autorisées
par les normes fixées par voie
réglementaire. Non Conforme
Toute personne, visée à l'article 2 ci -
dessus, est tenue de prévenir, de réduire et
de limiter les émissions de polluants dans
l'air susceptibles de porter atteinte à la
santé de l'homme, à la faune, à la flore, aux
monuments et aux sites ou ayant des effets
nocifs sur l'environnement en général et ce,
conformément aux normes visées à l'alinéa
précédent. Conforme
En l'absence de normes fixées par voie
réglementaire, les exploitants des
installations prévues à l'article 2 (alinéa 1)
sont tenus d'appliquer les techniques
disponibles et plus avancées afin de
prévenir ou de réduire les émissions. Conforme
Sont prises en considération, lors de
l'établissement des documents de
L’aménagement du territoire et de l'urbanisme,
les exigences de la protection de l'air contre la
pollution, notamment lors de la détermination
des zones destinées aux activités industrielles
et des zones de construction des installations
susceptibles de constituer une source de
pollution de l'air

Le propriétaire de l'installation s'engage à


prendre toutes les précautions et mesures
nécessaires pour empêcher l'infiltration ou
l'émission des polluants d'air dans les lieux
de travail, à les maintenir en deçà des
limites admises, qu'il s'agisse de polluants
dus à la nature des activités exercées par
l'installation ou résultant de défauts dans
les équipements et les matériels. A Vérifier

Le propriétaire de l'installation doit


également assurer la protection nécessaire
aux ouvriers conformément aux conditions
d'hygiène et de sécurité de travail. Conforme

Les espaces publics clos et semi-clos


doivent disposer de moyens suffisants
d’aération, en proportion avec le volume du
lieu et de sa capacité d'accueil et la nature
de l'activité qui y est exercée, de manière à
garantir la qualité et la pureté de l'air, et sa
Conservation à une température, adéquate. Conforme
Toute personne responsable d'un incident
grave dû à l'un des polluants visés à l'article
4 ci-dessus, doit en aviser immédiatement
l'autorité locale et les autorités compétentes
en fournissant à celles -ci toutes
informations sur les circonstances de la
pollution. Conforme

Chapitre IV : Moyen de lutte et de contrôle

Outre les officiers de police judiciaire, sont


également chargés de la constatation des
infractions aux dispositions de la présente loi et
des textes pris pour son application, les
fonctionnaires et les agents commissionnés
délégués à cet effet par l'administration
compétente, ainsi que les agents assermentés
conformément à la législation relative à la
prestation de serment imposée aux agents
verbalisateurs.
Les personnes visées au premier alinéa ci-
dessus sont autorisées, chacune dans le
domaine de ses compétences et dans les
limites des responsabilités et des compétences
conférées à l'administration à laquelle elles
appartiennent, à accéder aux installations
source de pollution, à y effectuer le contrôle,
les mesures et à prélever des échantillons
conformément aux conditions fixées dans le
code de procédure pénale.
Sous réserve de l'alinéa 2 de l'article 9 ci-
dessus, l'administration peut, le cas échéant,
créer un corps de contrôleurs chargés du suivi
et de la constatation des infractions selon les
sources fixes et mobiles de pollution de l'air ou
procéder à la création de groupes
pluridisciplinaires en vue d'effectuer les
missions de contrôle, de détection et de
constatation des infractions

En cas de constatation d'une infraction aux


dispositions de la présente loi et des textes pris
pour son application, les personnes visées à
l'article 9 ci-dessus dressent des procès-
verbaux mentionnant, notamment, les
circonstances et la nature de l'infraction, ainsi
que les explications de l'auteur de l'infraction.
Ces procès -verbaux font foi jusqu'à preuve du
contraire.
Les procès -verbaux sont adressés aux
juridictions compétentes dans un délai de dix
jours à compter de la date de leur établissement
Toute personne physique ou morale dont la
santé ou les biens ont subi un préjudice du fait
d'une émission, d'un dégagement ou d'un rejet
de polluants dans l'atmosphère, peut, dans un
délai de quatre-vingt-dix jours de la
constatation du dommage, demander à
l'autorité compétente d'enquêter à condition
que la demande soit assortie d'une expertise
médicale ou technique. Les résultats de
l'enquête et les mesures entreprises sont
notifiés au demandeur dans un délai de
soixante jours.
Chapitre V : Procédures et sanctions

Lorsqu'une pollution de l'air est causée par une


activité ou une exploitation donnée constituant
un danger pour l'homme et portant préjudice au
voisinage, à la sûreté et à l'environnement, et
que les dangers et les dommages étaient
inconnus ou imprévisibles lors de l'octroi de
l'autorisation ou du dépôt de la déclaration
d'exercice de l'activité ou de l'exploitation,
l'administration adresse à la personne
responsable de la source de pollution les
instructions nécessaires pour prendre les
mesures complémentaires ou introduire les
modifications nécessaires afin de limiter les
émissions de polluants et d'éviter les dangers
et dommages susvisés.
Elle lui ordonne de mettre en place les
équipements nécessaires et les techniques
disponibles en vue de mesurer le degré de
concentration des polluants et leur quantité,
ainsi que tous les matériels nécessaires au
maintien des normes autorisées.

Toutefois, si l'administration constate que


lesdits dangers et dommages subsistent
encore bien que la personne responsable ait
effectué les mesures complémentaires et
procédé à la mise en place des équipements et
des modifications nécessaires, elle peut
ordonner l'arrêt de l'activité ou de l'exploitation
source de la pollution.
L'administration doit, en cas de constatation de
pollution grave menaçant la Santé de l'homme
et de l'environnement en général, donner ses
instructions à la personne responsable en vue
d'éviter les dangers de la pollution. Dans le cas
où cette dernière n'exécute pas les instructions
qui lui sont adressées, elle ordonne l'arrêt de la
source de pollution et demande l'intervention
des autorités compétentes et réquisitionne les
moyens nécessaires pour exécuter l es
mesures d'urgence à entreprendre afin de
circonscrire les dangers éventuels de la
pollution atmosphérique

Si l'administration constate que le propriétaire


ou l'exploitant d'une installation ne respecte
pas les dispositions de la présente loi et des
textes pris pour son application, elle le met en
demeure de se conformer aux conditions et
aux normes, de prendre toutes les mesures et
d'effectuer tous travaux et réparations
nécessaires dans un délai déterminé.

En cas de non exécution desdits travaux ou


réparations, l'administration peut suspendre
totalement ou partiellement l'activité de
l'installation ou procéder d'office à l'exécution
desdits travaux aux frais du contrevenant.

S'agissant des véhicules à moteur, engins à


moteur, appareils de combustion, d'incinération
ou de conditionnement de l'air, l'administration
peut accorder au contrevenant un délai pour
procéder aux réparation nécessaires.
A défaut de réparation dans le délai prescrit, le
contrevenant est passible des peines prévues
à l'article 18 de la présente loi.

Le propriétaire ne peut utiliser l'outil


pollueur qu'après sa réparation, celle-ci doit
être constatée par un contrôle technique
effectué par un organisme habilité qui
délivre un certificat à cet effet. Conforme
Est passible d'une amende de mille (1.000) à
vingt mille (20.000) dirhams toute personne
responsable d'une pollution et qui néglige
volontairement d'informer les autorités
concernées de l'émission accidentelle et grave
de produits polluants.
En cas de récidive, le maximum de la peine est
porté au double; en outre, le contrevenant peut
être condamné à l'emprisonnement de un jour
à un mois
Est passible d'une amende de cent (100)
dirhams à dix mille (10.000) dirhams quiconque
met obstacle à l'accomplissement des
contrôles ou à l'exercice des fonctions des
personnes prévues à l'article 9 de la présente
loi.
En cas de récidive, le maximum de la peine est
porté au double; en outre, il peut être prononcé
un emprisonnement d'un jour à un mois.

Est passible d'une amende de deux cents (200)


à vingt mille (20.000) dirhams quiconque :
- ne respecte pas une condition, restriction ou
interdiction imposée par l'administration;
- refuse de se conformer aux instructions de
l'administration;
- entrave ou empêche, de quelque manière que
ce soit, l'exécution des mesures d'urgence
ordonnées par l'administration;
- fournit de fausses informations ou de fausses
déclarations.
En cas de récidive, le maximum de la peine est
porté au double; en outre, il peut être prononcé
un emprisonnement d'un mois à 6 mois.
En cas de condamnation conformément à
l'article 15 (1er alinéa) ci-dessus, et après
expiration du délai prescrit par l'administration
pour exécuter les travaux et réparations
nécessaires, le jugement fixe un deuxième
délai durant lequel les travaux et réparations
nécessaires sont exécutés.
Si lesdits travaux ou réparations ne sont pas
exécutés dans le délai prescrit, une amende de
deux mille (2.000) à deux cent mille (200.000)
dirhams peut être prononcée par le tribunal qui
peut, en outre, ordonner que les travaux et
réparations soient exécutés aux frais du
condamné et prononcer, jusqu'a leur
achèvement, l'interdiction d'utiliser les
installations qui sont à l'origine de la pollution
atmosphérique

Est passible d'une amende de deux mille


(2.000) à deux cents mille (200.000) dirhams et
d'un emprisonnement d'un mois à un an,
quiconque aura fait fonctionner une installation
en violation d'une mesure d'interdiction
prononcée par la justice conformément au 2e
alinéa de l'article 19 ci-dessus.
En cas de récidive, le maximum de la peine est
porté au double; en outre, il peut être prononcé
la fermeture définitive de l'installation source de
pollution.
Est passible d'une amende de cent (100) à
mille quatre cents (1.400) dirhams
quiconque aura fait fonctionner un véhicule,
un engin à moteur, un appareil de
combustion, d'incinération ou de
conditionnement frappé d'une mesure
d'interdiction prononcée par
l'administration; en outre, il peut être
prononcé la saisie de l'objet source de
pollution. Sans Objet
Chapitre VI : Mesures transitoires et
mesures d'incitation

A titre transitoire, seront fixés, en ce qui


concerne les sources de pollution de
l'atmosphère existantes, les délais pour se
conformer aux dispositions de la présente loi.

Pour encourager l'investissement dans les


projets et activités visant à prévenir la pollution
de l'air, l'utilisation des énergies renouvelables
et la rationalisation de l'usage des énergies et
matières polluantes, un régime d'incitations
financières et d'exonérations fiscales est
institué conformément aux conditions fixées
par les lois de finances, en vertu desquels sont
accordées des aides financières et des
exonérations douanières et fiscales partielles
ou totales, lors des opérations d'acquisition des
appareils et équipements nécessaires à la
réalisation des investissements envisagés.
Chapitre VII : Dispositions finales

Pour l'application des dispositions du chapitre


III de la présente loi, des textes réglementaires
fixent ce qui suit :
1 - Les zones et les cas dans lesquels sont
imposées les quantités d'émissions prescrites
et les normes de qualité de l'air à respecter
ainsi que les circonstances nécessitant la
création de zones à protection spéciale;
2 - Les modalités de prélèvement et de
conservation des échantillons d'eau, d'air, du
sol et des déchets ainsi que les modalités
d'analyse et de mesure de toute émission,
dégagement ou rejet d'une substance dans
l'atmosphère et la liste des établissements et
laboratoires habilités à effectuer les analyses et
la mesure des émissions;
3 - Les établissements chargés de lutter contre
la pollution de l'atmosphère et les conditions de
mise en place de réseaux spécialisés de
détection et de surveillance continue de la
qualité de l'air habilités à recevoir et à traiter les
informations et les données relatives à la
pollution

4 - Les normes de qualité de l'air et les valeurs


limites des émissions relatives à certains
secteurs ainsi que les conditions
supplémentaires à respecter par les exploitants
des installations soumises au régime
d'autorisation ou de déclaration, y compris les
installations de dépôt ou d'incinération des
déchets, les exploitations des carrières et des
mines susceptible d'avoir une influence sur l'air
ou sur la qualité de l'environnement en général;
5 - La liste et les caractéristiques techniques
des engins à moteur et des appareils de
combustion, de chauffage, de réfrigération, les
modalités d'incinération et les conditions
d'utilisation de ces engins et appareils ainsi que
les règles relatives à leur contrôle régulier;
6 - Les normes relatives aux exigences
techniques et environnementales en ce qui
concerne la fabrication, l'équipement et
l'utilisation des véhicules ainsi que leur
entretien et leur contrôle régulier;

7 - Les mesures visant à orienter et à réduire le


mouvement de la circulation dans le cas
d'insuffisance des mesures entreprises pour
lutter contre les émissions excessives;
8 - Les normes et caractéristiques propres à
chaque type de carburants, huiles ou
combustibles utilisés dans le transport ou le
chauffage domestique ou à des fins
industrielles ou agricoles ou pour l'incinération;
9 - Les cas et les circonstances dans lesquels
l'administration peut, avant le prononcé du
jugement par le tribunal, procéder à toutes les
mesures d'exécution à titre d'urgence, en vue
de mettre un terme à l'émission de polluants ou
de les réduire;
10 - Les délais impartis pour mettre en
conformité avec les dispositions de la présente
loi, les installations et les autres sources de
pollution de l'atmosphère existantes
antérieurement à sa publication,
Sont abrogées toutes les dispositions
législatives et réglementaires antérieurs
contraires à la présente loi et aux textes pris
pour son application.
La présente loi entre en vigueur à compter de
sa date de publication au Bulletin officiel.
Décret n° 2-09-631 du 23 rejeb 1431 (6 juillet
2010) fixant les valeurs limites de
dégagement, d'émission ou de rejet de
polluants dans l'air émanant de sources de
pollution fixes et les modalités de leur
contrôle

Chapitre premier : Dispositions générales


Au sens du présent décret, on entend par :
1 - Sources de pollution fixes : toute installation
ou établissement, classé ou non classé,
dégageant, émettant ou rejetant des polluants
dans l'air ;
2 - Autocontrôle : action de suivi continu
effectuée par l'exploitant de l'installation en vue
de vérifier la conformité du dégagement, de
l'émission ou des rejets qu'il effectue aux
valeurs limites ;
3 - Débit massique : masse de matière émise
par unité de temps déterminé ;

4 - Exploitant : toute personne physique ou


morale de droit public ou privé, possédant,
détenant, utilisant ou exploitant une source de
pollution fixe telle que les installations minières,
industrielles, commerciales, agricoles, ou des
installations relatives à l'industrie artisanale,
des appareils de combustion, d'incinération des
déchets, de chauffage ou de réfrigération ;
5 - Valeurs limites sectorielles : la
concentration des substances polluantes à ne
pas dépasser par les émissions spécifiques à
un secteur déterminé.
6 - Effluents gazeux : émissions issues des
activités industrielles à l'état gazeux.

7 - Autorité de contrôle : l'autorité


gouvernementale chargée de l'énergie et des
mines pour toutes les activités liées aux
raffinages, à la production de l'énergie et des
mines ; l'autorité gouvernementale chargée de
l'artisanat pour toutes les activités artisanales ;
l'autorité gouvernementale chargée de
l'équipement et des transports pour toutes les
activités autres que celles relevant des
autorités gouvernementales chargées de
l'énergie et des mines et de l'artisanat. Et on
entend par autorité de contrôle pour l'ensemble
des activités, l'autorité gouvernementale
chargée de l'intérieur, l'autorité
gouvernementale chargée de la santé et
l'autorité gouvernementale chargée de
l'environnement.
Chapitre II : De la fixation des valeurs
limites de dégagement, d'émission ou de
rejet de polluants dans l'air

En application de l'article 4 de la loi n° 13-03


susvisée, aucun dégagement, émission ou
rejet dans l'air de polluants provenant d'une
installation fixe ne peut dépasser les
valeurs limites d'émissions générales fixées
à l'article 4 du présent décret. Sans Objet

Toutefois, ces valeurs ne s'appliquent pas aux


installations visées à l'article 5 ci-dessous
soumises à des valeurs limites sectorielles.
Les exploitants de ces installations doivent
prendre toutes les mesures nécessaires en
vue de se conformer auxdites valeurs
limites. Conforme
Les valeurs limites fixées ci -dessous sont
des normes à ne pas dépasser. Ces valeurs
limites, exprimées en fonction du débit
massique de dégagement, d'émission ou de
rejet considéré, concernent les polluants
suivants : Conforme
1 - Poussières

- pour un débit massique supérieur ou égal


à 0,5 kg/h : le dégagement, l'émission ou le
rejet, effectué sous forme de poussières ne
doit pas dépasser au total 50 mg/m3 ; A Vérifier

- pour les divers polluants contenus dans


les poussières : les valeurs limites prévues
aux 2,4 et 5 ci-dessous sont appliquées. A Vérifier
2 - Polluants inorganiques essentiellement
sous forme de poussières

La concentration de dégagement, de
l'émission ou du rejet des polluants dont la
liste est fixée au tableau n° 1 annexé au
présent décret, ne doit pas dépasser :
- 0,2 mg / m3 pour un débit massique
supérieur ou égal à 1g/h - Substances de la
classe 1- A Vérifier
- 1 mg / m3 pour un débit massique
supérieur ou égal à 5g/h - Substances de la
classe 2- A Vérifier
- 5 mg / m3 pour un débit massique
supérieur ou égal à 25 g/h - Substances de
la classe 3- A Vérifier
Ces valeurs limites s'appliquent à la masse
totale d'un polluant dégagé, émis ou rejeté,
y compris la part de celui-ci sous forme de
gaz ou de vapeur contenu dans les effluents
gazeux. A Vérifier
Si les effluents gazeux contiennent
plusieurs polluants de la même classe, la
valeur limite s'applique à la totalité de ces
polluants. A Vérifier
3 - Polluants inorganiques sous forme de
gaz ou de vapeur

La concentration du dégagement, de
l'émission ou du rejet des polluants dont la
liste est fixée au tableau n° 2 annexé au
présent décret, ne doit pas dépasser :
- 1 mg / m3 pour un débit massique
supérieur ou égal à 10g/h - Substances de la
classe 1- A Vérifier
- 5 mg / m3 pour un débit massique
supérieur ou égal à 50g/h - Substances de la
classe 2- A Vérifier
- 30 mg / m3 pour un débit massique
supérieur ou égal à 300g/h - Substances de
la classe 3- A Vérifier
- 500 mg/m3 pour un débit massique
supérieur ou égal à 5000 g/h - Substances
de la classe 4- A Vérifier
4 - Polluants organiques sous forme de gaz,
de vapeur ou de particules
La concentration du dégagement, de
l'émission ou du rejet de polluants dont la
liste est fixée au tableau n° 3 annexé au
présent décret, ne doit pas dépasser :
- 20 mg / m3 pour un débit massique
supérieur ou égal à 0,1 kg/h - Substances de
la classe 1- A Vérifier
- 100 mg / m3 pour un débit massique
supérieur ou égal à 2 kg/h - Substances de
la classe 2- A Vérifier
- 150 mg / m3 pour un débit massique
supérieur ou égal à 3 kg/h Substances de la
classe 3- A Vérifier
Pour les polluants organiques des classes 2
et 3 se présentant sous forme de particules,
les valeurs limites des poussières sont
appliquées. A Vérifier
Pour le monoxyde de carbone et le dioxyde de
carbone, les valeurs limites sont fixées, si
nécessaire, par des arrêtés conjoints tel que
prévu à l'article 5 ci-dessous.
Si les effluents gazeux contiennent des
polluants appartenant à la même classe, la
valeur limite s'applique à la totalité de ces
polluants.
Si les effluents gazeux contiennent des
polluants appartenant aux classes 1 et 2, et
si le débit massique de la totalité des
substances est supérieur ou égal à 3 kg/h la
valeur limite ne doit pas dépasser 150
mg/m3. A Vérifier
Toutefois, pour le dégagement, l'émission ou le
rejet de polluants susceptibles d'avoir des
effets cancérigènes, les valeurs limites du
dégagement, de l'émission ou du rejet de
polluants de la classe 1 sont applicables.
5 - Polluants cancérigènes
Les niveaux de concentration des
émissions de substances cancérigènes
fixés au tableau n° 4 annexé au présent
décret, sont déterminés conformément aux
valeurs limites suivantes :
- 0,1 mg/m3 pour un débit massique
supérieur ou égal à 0,5g/h - Substances de
la classe 1- A Vérifier

- 1 mg/m3 pour un débit massique supérieur


ou égal à 5g/h-Substances de la classe 2- A Vérifier

- 5 mg/m3 pour un débit massique supérieur


ou égal à 25g/h-Substances de la classe 3- A Vérifier

Si les effluents gazeux contiennent plusieurs


substances appartenant à la même classe, la
valeur limite au sens de la classe 2 s'applique à
la totalité de ces substances.
En application de l'article 24 de la loi n° 13-03
précitée, les valeurs limites sectorielles du
dégagement, d'émission ou de rejet de
polluants sont fixées par arrêtés conjoints du
ministre chargé de l'environnement et du
ministre dont relève le secteur d'activité.
Les valeurs limites sectorielles font l'objet d'une
révision en fonction de toute modification des
valeurs limites générales visées à l'article 4 ci-
dessus.
Lorsqu'il s'agit de polluants pour lesquels les
dispositions des articles 4 et 5 du présent
décret ne prévoient pas de valeurs limites de
dégagement, d'émission ou de rejet, des
valeurs limites ayant un caractère préventif
sont fixées par arrêté conjoint du ministre de la
santé, du ministre chargé de l'environnement et
du ministre concerné.
Ces valeurs peuvent être rendues plus
restrictives dans les mêmes formes que celles
de leur élaboration, s'il apparaît que celles-ci
sont insuffisantes pour protéger la santé de
l'homme ou pour préserver l'environnement
des effets négatifs engendrés par le
dégagement, l'émission ou le rejet des
polluants concernés dans l'air.
Lorsqu'il s'agit de dégagement, d'émission ou
de rejet de polluants pour lesquels le présent
décret prévoit des valeurs limites larges par
rapport à l'emploi de la technique disponible la
plus avancée, des valeurs limites plus
restrictives sont fixées de manière progressive
par arrêté conjoint du ministre chargé de
l'environnement et du ministre dont relève le
secteur concerné.
Tout gouverneur d'une province ou d'une
préfecture concernée par le dégagement,
l'émission ou le rejet de polluants dans l'air,
peut proposer la fixation de valeurs limites
sectorielles plus restrictives que celles prévues
par l'article 5 ci-dessus applicables pour ladite
province ou préfecture, lorsque :

- le cumul des émissions émanant de plusieurs


installations avoisinantes engendre des effets
négatifs jugés excessifs sur la santé de
l'homme et sur l'environnement. Dans ce cas,
ces valeurs restrictives sont imposées au(x)
installation(s) ayant les émissions les plus
élevées et ce après identification des sources
des émissions et leur part respective ;
- la conformité aux valeurs fixées pour un
secteur donné dans une zone donnée, ne
permet pas d'atténuer les effets négatifs des
émissions sur la santé de l'homme et sur
l'environnement en général.
Ces valeurs plus restrictives sont fixées par
arrêté conjoint de l'autorité gouvernementale
chargée de l'environnement et de l'autorité
gouvernementale dont relève le secteur
d'activité concerné.
Les valeurs limites générales et sectorielles,
font l’objet, tous les 10 ans, d’une révision dans
les mêmes formes que celles de leur
établissement.

Toutefois, si la nécessité l'exige, les valeurs


limites générales et sectorielles doivent être
révisées avant l'expiration du délai fixé au
premier alinéa ci-dessus, par des arrêtés
conjoints des ministres chargés de la santé, de
l'environnement et du ou des ministres dont
relèvent le ou les secteurs concernés.
Chapitre III : Des modalités de contrôle du
dégagement, d'émission ou du rejet de
polluants dans l'air
Les agents visés à l'article 9 de la loi n° 13-03
précitée procèdent à des contrôles périodiques
et / ou inopinés du dégagement, de l'émission
ou du rejet de polluants dans l'air émanant des
sources de pollution fixes en vue de vérifier
leur conformité avec les valeurs limites telles
que prévues par le présent décret.
Dans le cas où ces contrôles sont confiés à des
groupes pluridisciplinaires tel que prévu à
l'article 10 de la loi précitée, ces groupes sont
constitués à l'initiative de l'autorité
gouvernementale chargée de l'environnement,
ou de l'autorité gouvernementale dont relève
l'installation, objet du contrôle, ou de celle du
gouverneur de la province ou de la préfecture
concernée.

A cet effet, les opérations de contrôle


pluridisciplinaire font l'objet d'un programme
établi en concertation entre les membres du
groupe. Ce programme détermine notamment
les sources fixes de pollution à contrôler et les
fréquences des visites à effectuer.
Une copie de ce programme est adressée à
l'autorité gouvernementale chargée de
l'environnement.

Lors des opérations de contrôle, la mesure


du dégagement, de l'émission ou du rejet de
polluants dans l'air, doit être effectuée
durant les phases d'activité importante de
l'installation et aussi près que possible de la
source dudit dégagement, émission ou rejet. A Vérifier

Ces mesures sont effectuées selon les


méthodes d'analyse et d'échantillonnage
conformément à la réglementation en
vigueur en matière de normalisation. A Vérifier
Le dégagement, l'émission ou le rejet de
polluants est considéré conforme aux
valeurs limites générales lorsque 95% des
mesures des paramètres sont inférieures ou
égales aux normes mentionnées à l'article 4
ci-dessus. A Vérifier

Pour les 5% des paramètres restants, leurs


mesures ne doivent pas dépasser les
valeurs limites générales de 10% excepté
pour les polluants suivants qui doivent
absolument se conformer à ces valeurs :
Anhydride sulfureux (SO2) ; particules en
suspension (MPS), Oxyde d'azote (NOx),
Plomb (Pb), monoxyde de carbone (CO) et
le Cadmium dans les poussières (Cd). A Vérifier
L'autorité de contrôle concernée peut recourir à
des établissements et laboratoires qualifiés à
cet effet en vue de procéder aux analyses et
aux mesures des émissions.

Une liste de ces établissements et laboratoires


peut, le cas échéant, être fixée par arrêté du
ministre chargé de l'environnement selon les
modalités d'agrément en vigueur.

Le contrôle des émissions fait l'objet d'un


rapport assorti de conclusion adressé à
l'autorité de contrôle concernée dans un
délai ne dépassant pas dix (10) jours à
compter de la date d'achèvement de
l'opération ou des opérations de contrôle. A Vérifier

En cas de non respect des valeurs limites


prévues par le présent décret, et à
l'exception des cas de pollution grave
mentionnés à l'article 14 de la loi n° 13-03
précitée, l'autorité de contrôle constate les
valeurs relevées et les notifie à l'intéressé
qui dispose d'un délai ne pouvant excéder
six (6) mois, mentionné dans ladite
notification, pour se conformer aux valeurs
limites précitées conformément aux
dispositions de l'article 15 de ladite loi. A Vérifier

Passé ce délai, et dans le cas où les valeurs


limites ne sont toujours pas respectées, il est
fait application des dispositions de l'article 11
de la loi n° 13-03 précitée.

L'exploitant peut procéder à l'autocontrôle


du dégagement, de l'émission ou du rejet de
polluants dans l'air émanant de sa propre
installation en vue de vérifier leur
conformité aux valeurs limites prévues par
le présent décret. Sans Objet

Dans ce cas, les polluants devant faire


l'objet de l'autocontrôle sont les suivants :
* Anhydride sulfureux (S02) ;
* Particules en suspension (MPS) ;
* Oxyde d'azote (NOx) ;
* Plomb (Pb) ;
* monoxyde de carbone (CO) ;
* Cadmium dans les poussières (Cd). Sans Objet

La liste de ces polluants peut être complétée


par arrêté conjoint de l'autorité
gouvernementale chargée de l'environnement
et de l'autorité gouvernementale dont relève le
secteur d'activité concerné.
Tout système d'autocontrôle mis en place
par un exploitant doit être validé par
l'autorité gouvernementale chargée de
l'environnement et comprend notamment la
tenue par ledit exploitant d'un registre coté
et paraphé par ses services compétents,
dans lequel sont consignés :
* la nature, les quantités et les
caractéristiques des émissions ;
* les taux de concentration des émissions
mesurées et calculées ;
* les méthodes d'analyse et
d'échantillonnage utilisées ainsi que les
conditions d'exploitation de l'installation
pendant les mesures. Sans Objet

Ce registre est mis à tout moment à la


disposition des agents chargés du contrôle
qui doivent le côter et le parapher. En plus,
l'exploitant transmet à la fin de chaque
année à l'autorité de contrôle les
renseignements consignés dans le registre
correspondant à l'année écoulée. Sans Objet
Chapitre IV : Dispositions transitoires

Les installations soumises à autorisation ou à


déclaration soit en vertu du dahir du 25 août
1914 portant réglementation des
établissements insalubres, incommodes ou
dangereux tel qu'il a été modifié et complété,
soit en vertu d'autres textes législatifs ou
réglementaires, sont considérées comme des
installations nouvelles si, au moment de
l'entrée en vigueur du présent décret :
- l'autorisation sollicitée n'a pas encore été
accordée ou si la déclaration n'a pas encore
été déposée ;
- l'autorisation d'extension ou de modification
ou de transformation demandée pour une
installation existante n'a pas encore été
accordée ou la déclaration n'a pas encore été
établie.
Ces installations doivent être équipées et
exploitées de manière à respecter les
valeurs limites prévues par le présent
décret. Conforme
Les délais de mise en conformité des
installations existantes à la date de publication
du présent décret, aux valeurs limites
d'émission, sont fixés par arrêtés conjoints de
l'autorité gouvernementale chargée de
l'environnement et des autorités
gouvernementales concernées en tenant
compte des spécificités de chaque secteur
d'activité.
Le délai de mise en conformité aux
dispositions du présent décret ne doit pas
dépasser cinq (5) ans. Il peut être prorogé
dans les mêmes formes que celles prévues
à l'article 19 ci-dessus lorsque la technique
utilisée ou les conditions d'exploitation ne
permettent pas de respecter le délai
ordinaire ou ne sont pas économiquement
supportables. Sans Objet

Le délai de mise en conformité aux


dispositions du présent décret ne doit pas
excéder deux (2) ans lorsque :
- le dégagement, l'émission ou le rejet de
polluants dans l'air émanant de l'installation
a des impacts particulièrement néfastes sur
la santé de l'homme ou sur l'environnement ;
- la concentration dans l'air du dégagement,
de l'émission ou du rejet de polluants
émanant de l'installation est au moins deux
fois supérieure aux valeurs limites prévues
par le présent décret ;
- la mise en conformité des normes peut
être réalisée à un coût économiquement
supportable. A Vérifier
Annexes : Voir le fichier en pièce jointe.
Décret n° 2-09-139 du 25 joumada I 1430 (21
mai 2009) relatif à la gestion des déchets
médicaux et pharmaceutiques.
Chapitre premier : Objectifs, définitions
En application des articles 38 et 40 de la loi
n°28-00 susvisée, le présent décret fixe les
modalités de tri, d'emballage, de collecte, de
stockage, de transport, de traitement et
d'élimination des déchets médicaux et
pharmaceutiques ainsi que les modalités de
délivrance de l'autorisation de collecte et de
transport de ces déchets.
Au sens du présent décret, on entend par :
Décontamination : Opération d'élimination
d'agents contaminants par un procédé
physique, chimique ou biologique ;
Expéditeur : Personne physique ou morale
génératrice ou détentrice de déchets médicaux
et pharmaceutiques des catégories 1 et 2
désignés à l'article 3 ci-dessous devant
remettre ces déchets au collecteur transporteur
;

Collecteur transporteur : Personne physique ou


morale chargée de prendre ou de recevoir les
déchets médicaux et pharmaceutiques des
catégories 1 et 2 de l'expéditeur et de les
remettre au destinataire ;
Destinataire : Personne physique ou morale
recevant des déchets médicaux et
pharmaceutiques des catégories 1 et 2 en vue
de leur valorisation ou de leur élimination ;

Bordereau de suivi : Formulaire accompagnant


l'opération de transport de déchets médicaux et
pharmaceutiques de catégories 1 et 2 ;
Certificat d'acceptation préalable : Document
qui atteste l'acceptation du destinataire à
recevoir des déchets médicaux et
pharmaceutiques des catégories 1 et 2 en vue
de leur élimination ;
Transport : Opération de transfert des déchets
médicaux et pharmaceutiques du lieu de
production vers le lieu de valorisation ou
d'élimination ;
Médicament : Produit considéré comme
médicament au sens des articles 1er et 2 de la
loi n° 17-04 susvisée, à l'exception du
médicament radio-pharmaceutique visé à
l'alinéa 9 de l'article 2 de ladite loi.
Les déchets médicaux et pharmaceutiques
sont classés selon leurs caractéristiques et leur
nature comme suit :

Catégorie 1 :
a) Déchets comportant un risque d'infection
du fait qu'ils contiennent des micro-organismes
viables ou des toxines susceptibles de causer
la maladie chez l'homme ou chez d'autres
organismes vivants ainsi que les organes et
tissus humains ou
b) Matériel piquant ou tranchant destiné à
l'abandon, qu'il ait été ou non en contact avec
un produit biologique ;
c) Produits et dérivés sanguins à usage
thérapeutique incomplètement utilisés, avariés
ou périmés.

Catégorie 2 :
a) Médicaments et produits chimiques et
biologiques non utilisés, avariés ou périmés;
b) Déchets cytostatique et cytotoxique;
Toutefois, la gestion des déchets issus de
l'utilisation des substances vénéneuses doit
prendre en considération la législation
applicable à ces substances.

Catégorie 3 :
Organes et tissus humains ou d'animaux
aisément identifiables par un non spécialiste;
Catégorie 4 :
Déchets assimilés aux déchets ménagers.
Les générateurs des déchets médicaux et
pharmaceutiques sont tenus de mettre en
place un système de gestion interne qui
comprend notamment :
- la désignation d'une unité responsable
de la gestion de ces déchets ; Conforme
- la disposition d'un personnel qualifié et
formé à l'exercice des activités de gestion
de ces déchets ; Conforme

- la tenue d'un registre pour inscrire les


quantités, la catégorie, l'origine des déchets
produits, collectés, stockés et éliminés. Non Conforme

Toutefois, les générateurs produisant une


quantité de déchets médicaux et
pharmaceutiques de catégories 1 et 2
inférieure à dix (10) kg par jour peuvent se
limiter à la désignation d'un responsable
qualifié chargé de la gestion desdits
déchets et la tenue d'un registre. Sans Objet

Quel que soit le générateur des déchets


médicaux et pharmaceutiques, la gestion de
ces déchets comporte le tri à la source,
l'emballage, le stockage et le cas échéant la
collecte et le transport, le traitement et
l'élimination de ces déchets. Conforme
Chapitre 2 : Modalités de tri, d'emballage et
de stockage

Les déchets médicaux et pharmaceutiques


sont dès leur génération triés selon leurs
catégories et mis dans des sacs en
plastique ou dans des récipients de
couleurs différentes à usage unique
répondant aux normes en vigueur, selon les
modalités ci-après : Conforme
- Récipients solides, hermétiquement
fermés, de couleur jaune pour les déchets
de catégorie 1-b ; Conforme
- Sacs en plastique résistants et étanches
de couleur marron pour les déchets de
catégorie 2 ; A Vérifier
- Récipients ou sacs en plastique de couleur
blanche non transparente pour les organes
et tissus humains ou d'animaux de la
catégorie 3 ; Sans Objet
- Sacs en plastique résistants et étanches
de couleur noire pour les déchets de
catégorie 4. Sans Objet
Le remplissage des sacs et récipients ne
doit pas dépasser les trois quarts de leur
capacité. Conforme
Ils doivent porter une étiquette indiquant la
source de production des déchets et la date
de leur première mise en sacs ou récipients
ainsi que la date de leur A Vérifier
Après leur remplissage, les sacs et
récipients sont scellés et mis dans des
conteneurs séparés, réservés pour le
stockage, selon la catégorie de déchets
qu'ils contiennent. A Vérifier

Les conteneurs utilisés pour le stockage


des déchets de catégories 1 et 2 doivent
être rigides, étanches, humidifuges, solides,
résistants au claquage et à l'écrasement
dans des conditions normales d'utilisation
et conformes aux normes en vigueur. Conforme
Ils doivent porter une étiquette indiquant la
catégorie de déchets qu'ils contiennent, la
date de leur stockage et être
hermétiquement fermés pour prévenir toute
fuite durant leur transport. Conforme

Les conteneurs sont placés dans un lieu de


stockage approprié, éloigné des unités
génératrices des déchets, exclusivement
accessible au personnel relevant de l'unité
de gestion ou à la personne responsable
mentionnées à l'article 4 ci-dessus. Conforme

Le stockage des déchets médicaux et


pharmaceutiques est effectué par l'unité de
gestion de ces déchets ou par la personne
responsable désignée, mentionnées à
l'article 4 ci-dessus ou sous leur contrôle,
selon les modalités ci-après :
*stockage des déchets en un
emplacement assurant la protection contre
les risques de putréfaction, d'infiltration ou
les effets des vents, de la température ou de
la pluie ; Conforme
* stockage des déchets de manière à
prévenir l'accès des animaux ou la
reproduction d'insectes ou de rongeurs ; Conforme
* verrouillage du lieu de stockage pour
prévenir tout accès non-autorisé ; A Vérifier
* stockage des déchets des catégories 1, 2
et 3 de manière à empêcher leur
décomposition, avec un système de
réfrigération le cas échéant. A Vérifier
Chapitre 3 : Procédure d'autorisation et
modalités de transport
Section 1 : Procédure d'autorisation
En application de l'article 40 de la loi n° 28-
00 précitée, l'autorisation de collecte et de
transport des déchets médicaux et
pharmaceutiques de catégories 1 et 2 est
délivrée par l'autorité gouvernementale
chargée de la santé après avis d'une
commission composée des représentants
des autorités gouvernementales chargées
de la santé, du transport et de
l'environnement. A Vérifier
Ladite commission peut demander tout
document ou information jugés utiles pour
apprécier la satisfaction aux conditions
mentionnées à l'article 30 de la loi n° 28-00
précitée.

Le renouvellement de l'autorisation est


demandé trois (3) mois au moins avant la
date de son expiration. A Vérifier
Section 2 : Modalités de collecte et de
transport
La collecte et le transport des déchets de
catégorie 4, s'effectuent selon les modalités
prévues à l'article 19 de la loi n° 28-00
précitée. Sans Objet

La collecte et le transport des déchets des


catégories 1 et 2 s'effectuent dans des
conteneurs séparés portant une étiquette
imperméable et à écriture indélébile
indiquant la mention «Déchets Infectieux»
et portant le symbole international du risque
biologique ou la mention «risque chimique
» et portant le symbole international du
risque chimique. A Vérifier

L'étiquette doit comporter les informations


suivantes : . *
nom du générateur ou du transitaire ; A Vérifier
* nom du générateur ou du transitaire ; A Vérifier
* nom du transporteur ; A Vérifier
* date d'expédition ; A Vérifier
* catégorie de déchets. A Vérifier

Les dispositions législatives en vigueur en


matière de transport des marchandises
dangereuses, sont appliquées en ce qui
concerne les modalités d'emballage des
déchets médicaux et pharmaceutiques de
catégories 1 et 2 ainsi qu'aux véhicules
utilisés pour le transport desdits déchets. A Vérifier
Le bordereau de suivi prévu à l'article 32 de
la loi n° 28-00 précitée doit être conforme au
formulaire en annexe 1 du présent décret et
établi en cinq (5) exemplaires. A Vérifier

Ce bordereau de suivi précise notamment la


provenance, la nature, les caractéristiques,
les quantités, la destination des déchets
des catégories 1 et 2, les modalités de
collecte, de transport, de stockage et
d'élimination de ces déchets ainsi que les
parties concernées par ces opérations. A Vérifier
L'expéditeur émet le bordereau de suivi et le
remet après signature au collecteur-
transporteur, qui le signe à son tour avant
de le remettre au destinataire desdits
déchets. A Vérifier
Ce dernier, une fois son travail achevé,
transmet copie de ce bordereau de suivi A Vérifier

Le collecteur-transporteur et le destinataire
signent chacun le bordereau au moment où
ils prennent en charge ces déchets. A Vérifier
L'expéditeur, le collecteur-transporteur et le
destinataire gardent chacun une copie du
bordereau signé. A Vérifier
Ils établissent, chacun en ce qui le
concerne, à la fin de chaque mois, un
rapport d'activité qu'ils transmettent aux
autorités gouvernementales chargées de
l'environnement et de la santé. A Vérifier
Les copies signées du bordereau de suivi sont
tenues à la disposition des agents de contrôle
pendant au moins cinq (5) ans.

Avant d'expédier les déchets médicaux et


pharmaceutiques des catégories 1et 2,
l'expéditeur doit :
1 - Etiqueter les conteneurs des déchets
conformément à l'article 13 précité ; A Vérifier

2 - S'assurer que le destinataire exploite


une installation de stockage, de valorisation
ou d'élimination dûment autorisée à
recevoir les déchets à expédier ; A Vérifier
3 - Communiquer au destinataire les
renseignements prévus à la section A du
bordereau de suivi ; A Vérifier
4 - S'assurer que le destinataire accepte de
recevoir ces déchets. A Vérifier
A cette fin, le destinataire envoie à
l'expéditeur un certificat d'acceptation
préalable, dont un formulaire-type est
produit en annexe II du présent décret. A Vérifier
L'expéditeur doit confier la collecte et le
transport des déchets médicaux et
pharmaceutiques des catégories 1 et 2 à un
collecteur-transporteur titulaire de
l'autorisation de collecte-transport visé à
l'article 10 du présent décret. A Vérifier

Avant de remettre ces déchets au collecteur-


transporteur, l'expéditeur doit :
1- Remplir la section A du bordereau de
suivi ; A Vérifier
2 - S'assurer que le déchet est identifié au
moyen d'une étiquette fixée sur le
conteneur ; A Vérifier
3 - Faire signer le bordereau de suivi par le
collecteur-transporteur lors du chargement
et lui remettre un exemplaire dudit
bordereau. A Vérifier

Le collecteur-transporteur n'accepte les


déchets médicaux et pharmaceutiques des
catégories 1 et 2 que si les conteneurs
desdits déchets sont étiquetés, identifiés et
accompagnés du bordereau de suivi et
transportés vers une installation de
valorisation ou d'élimination autorisée. Sans Objet
Il doit en outre :
1 - S'assurer que le type de déchets
médicaux et pharmaceutiques des
catégories 1 et 2 mis dans les conteneurs
correspond à celui indiqué dans la section
A du bordereau de suivi ; A Vérifier

2 - Remplir et signer le bordereau de suivi


relatif à ces déchets et en conserver une
copie pendant le transport ; A Vérifier

3 - Transporter ces déchets dans un


conteneur propre, étanche et fermé ou dans
un compartiment de véhicule propre,
étanche et fermé et qui est muni de
soupapes et de robinets d'évacuation des
eaux utilisées pour son nettoyage ; Sans Objet
4 - Transporter lesdits déchets vers le
destinataire indiqué sur le bordereau de
suivi; Sans Objet

5 - Avoir l'accord écrit du destinataire pour


procéder au déchargement des déchets ; Sans Objet
6 - Aviser le destinataire lorsque la livraison
intervient deux (2) jours, au moins, après la
date qui lui est prévue ; Conforme
7 - Remettre le bordereau de suivi au
destinataire et en garder un exemplaire
signé. A Vérifier
A l'arrivée des déchets médicaux et
pharmaceutiques des catégories 1 et 2, le
destinataire doit :
1 - Permettre le déchargement des
déchets s'ils sont accompagnés du
bordereau de suivi dûment complété ; A Vérifier
2 - Remplir et signer la partie du bordereau
de suivi qui le concerne et en retourner
copie à l'expéditeur ; A Vérifier

3 - Aviser immédiatement les autorités


gouvernementales chargées de la santé et
de l'environnement lorsqu'il n'a pas reçu les
déchets deux (2) jours après la date prévue
pour leur réception sur le bordereau de
suivi ou lorsque le collecteur transporteur
l'avise que lesdits déchets ne seront livrés
que deux (2) jours, au moins, après la date
prévue ; Sans Objet
4 - Aviser immédiatement ces mêmes
autorités lorsque le collecteur-transporteur
se présente avec un chargement desdits
déchets sans être muni du bordereau de
suivi ; A Vérifier

5 - Prévenir l'expéditeur, en cas de refus de


prise en charge desdits déchets sans délai,
et lui renvoyer le bordereau de suivi
mentionnant les motifs du refus ; Conforme
6 - Signaler par écrit immédiatement son
refus motivé de prise en charge des déchets
à l'autorité gouvernementale chargée de la
santé qui en informe à son tour l'autorité
gouvernementale chargée de
l'environnement. Conforme
Chapitre 4 : Modalités de traitement et
d'élimination
Les conteneurs et les véhicules ayant servi
au transport des déchets médicaux et
pharmaceutiques des catégories 1 et 2
doivent être nettoyés et décontaminés
après chaque usage. Sans Objet
Les conteneurs à usage unique doivent être
éliminés selon les mêmes modalités
d'élimination des déchets médicaux et
pharmaceutiques des catégories 1 et 2
qu'ils contiennent. Sans Objet

Les déchets médicaux et pharmaceutiques


des catégories 1 et 2 sont traités et éliminés
selon des procédés appropriés et reconnus
en la matière. Sans Objet
Les organes et tissus d'origine humaine
aisément identifiables par un non-
spécialiste sont enterrés selon les rites
religieux et la réglementation en vigueur. Sans Objet
Les organes et tissus d'origine humaine
non identifiables sont traités et éliminés
suivant les mêmes modalités de traitement
et d'élimination des déchets infectieux de la
catégorie 1-a. Sans Objet
S'il est avéré que par un procédé de
traitement obligatoirement agrée, les
déchets médicaux et pharmaceutiques des
catégories 1 et 2 ne présentent plus de
risque, ils peuvent être traités dans les
mêmes conditions que les déchets
ménagers. Sans Objet
Chapitre 5 : Dispositions diverses

La gestion des déchets médicaux et


pharmaceutiques confiée à une tierce
partie, fait l'objet d'un cahier des charges
ou d'un contrat approuvés par l'autorité
gouvernementale chargée de la santé. Conforme
Un cahier des charges et un contrat type sont
fixés conjointement par les autorités
gouvernementales chargées de la santé et de
l'environnement.
Sont fixées par arrêté conjoint du ministre
chargé de la santé et du ministre chargé de
l'environnement :
- l'organisation et le fonctionnement du
système de gestion interne des déchets
mentionné à l'article 4 précité ;

- les règles de stockage des déchets médicaux


et pharmaceutiques notamment celles relatives
à la durée, aux caractéristiques et aux
conditions d'entretien des locaux qui leurs sont
destinés ;
- les techniques appropriées des différents
procédés de traitement et d'élimination des
déchets médicaux et pharmaceutiques des
catégories 1 et 2 ;
- les modalités d'agrément, de mise en oeuvre
et de contrôle des appareils de traitement des
déchets médicaux et pharmaceutiques des
catégories 1 et 2.
Sont fixés par arrêté conjoint du ministre de
l'intérieur, du ministre chargé de la santé et du
ministre chargé de l'environnement les
procédés de traitement et d'élimination des
organes et tissus d'origine animale.
La ministre de l'énergie, des mines, de l'eau et
de l'environnement, le ministre de l'intérieur, le
ministre de l'équipement et du transport et la
ministre de la santé sont chargés, chacun en
ce qui le concerne, de l'exécution du présent
décret qui sera publié au Bulletin officiel.
Annexes: voir texte en piece jointe
Décret n° 2-09-85 du 7 chaoual 1432 (6
septembre 2011) relatif à la collecte, au
transport et au traitement de certaines
huiles usagées.

En application de l'article 9 de la loi susvisee n°


28-00 relative à la gestion des déchets et à leur
élimination, le présent décret fixe :

-les conditions de délivrance des autorisations


visées à l'article 29 de la loi prébitée n° 28-00
pour les installations spécialisées de traitement
des huiles usagées des codes 13-02 et 13-03
du catalogue marocain des déchets publié par
le décret susvisé n° 2-07-253 du 14 rejeb 1429
(18 juillet 2008), appelées ci-après « huiles
usagées » ;
-les modalités de collecte et de transport
desdites huiles usagées ainsi que de
délivrance de l'autorisation de collecte et de
transport visée à l'article 30 de la loi précitée n°
28-00.

Au sens du présent décret, on entend par «


collecteur-transporteur » des huiles usagées
toute personne physique ou morale qui assure
auprès d'un générateur ou d'un détenteur de
déchets la collecte des huiles des codes 13-02
et 13-03 du catalogue marocain des déchets et
effectue leur transport jusqu'à l'installation de
traitement en vue de leur élimination ou de leur
valorisation.

Conformément aux dispositions des articles


29 et 30 de la loi précitée n° 28-00 nul ne
peut collecter, transporter ou traiter des
huiles usagées en vue de leur élimination
ou de leur valorisation s'il ne dispose de
l'autorisation de collecte et de transport ou
de l'autorisation d'installation spécialisée
correspondante délivrée à cet effet par le
ministre chargé de l'environnement ou la
personne désignée par lui à cet effet. A Vérifier
Chapitre II : De la collecte et du transport
des huiles usagées

Section 1. - Stockage préalable au transport


Tout générateur ou détenteur d'huiles
usagées doit recueillir ces huiles provenant
de ses installations et les stocker dans des
conditions satisfaisantes afin d'éviter tout
mélange avec de l'eau ou tout autre déchet
non huileux. A Vérifier

A cet effet, il doit disposer d'une aire de


stockage appropriée pour stocker les
conteneurs et les fûts permettant la
conservation des huiles usagées jusqu'à
leur collecte ou leur traitement en vue de
leur élimination ou de leur valorisation. A Vérifier

Cette aire de stockage doit être aménagée


de façon à assurer une protection efficace
de l'environnement contre une
contamination par les eaux de ruissellement. A Vérifier

Elle doit notamment être couverte et


protégée contre les eaux météoriques au
moyen d'un bardage et d'un mur de
protection. A Vérifier

Toute aire de stockage doit être accessible


aux véhicules chargés d'assurer la collecte
des huiles usagées. A Vérifier

Elle doit être conforme à la réglementation


en vigueur relative à l'aménagement et à
l'exploitation des dépôts d'hydrocarbures
liquides. A Vérifier
Les exigences techniques auxquelles doivent
répondre les aires de stockage ainsi que les
modalités de leur gestion sont arrêtées
conjointement par le ministre chargé de
l'énergie et le ministre chargé de
l'environnement.

Les conteneurs et les fûts destinés au


stockage des huiles usagées doivent avoir
été prévus à cet effet et notamment ils
doivent être rigides, étanches, solides,
résistants au claquage et à l'écrasement
dans des conditions normales d'utilisation
et avoir été fabriqués conformément à la
réglementation et aux normes en vigueur en
la matière. A Vérifier
Les conteneurs et les fûts utilisés pour le
stockage des huiles usagées doivent porter
une étiquette imperméable portant les
mentions indélébiles «huiles usagées des
codes 13-02 et 13-03 du catalogue marocain
des déchets» et présenter le sigle
international de danger chimique ainsi que
la date de stockage. A Vérifier

Ils doivent être hermétiquement fermés


pour prévenir toute fuite durant leur
transport. A Vérifier
Section 2. - Dispositions relatives à
l'autorisation de collecte et de transport
des huiles usagées
La demande d'autorisation de collecte et de
transport des huiles usagées visée à
l'article 3 ci-dessus est déposée par le
collecteur-transporteur auprès du service
désigné à cet effet par l'autorité
gouvernementale chargée de
l'environnement accompagnée des pièces
et documents permettant d'identifier le
demandeur et de vérifier qu'il répond aux
conditions fixées à l'article 30 de la loi
précitée n° 28-00. Sans Objet
La liste des pièces et documents devant
constituer le dossier de demande d'autorisation
ainsi que la forme de cette demande sont
arrêtées par le ministre chargé de
l'environnement.

L'autorisation est renouvelée dans les mêmes


conditions que celles prévues pour sa
délivrance initiale, pour une durée équivalente.
Elle est retirée lorsque suite à un contrôle
périodique prévu à l'article 61 de la loi précitée
n° 28-00 effectué par les agents visés à l'article
62 de la même loi, notamment les agents
désignés à cet effet par l'autorité
gouvernementale chargée de l'environnement,
il est constaté que le bénéficiaire de ladite
autorisation ne répond plus aux conditions
exigées lors de la délivrance ou du
renouvellement de celle-ci.
Section 3. - Modalités de collecte et de
transport des huiles usagées
La collecte et le transport des huiles
usagées doivent s'effectuer exclusivement
dans des conteneurs ou des fûts répondant
à la réglementation et aux normes en
vigueur en la matière compte tenu du
transport à effectuer. A Vérifier
Ils doivent disposer d'un étiquetage comme
suit :
- une étiquette imperméable avec les
mentions indélébiles «huiles usagées des
codes 13-02 et 13-03 du catalogue marocain
des déchets» ; A Vérifier

- le pictogramme du danger « produit


inflammable » ; A Vérifier

- le sigle international du danger chimique


correspondant ; A Vérifier

- la date et le lieu d'expédition. A Vérifier


Les modalités d'apposition sur les conteneurs
et les fûts des indications sus-mentionnées
sont arrêtées par le ministre chargé de
l'environnement après avis du ministre chargé
du transport.
les dispositions législatives et réglementaires
en vigueur en matière de transport des
marchandises dangereuses s'appliquent aux
emballages des huiles usagées et aux
véhicules utilisés pour le transport de ces
huiles.

Tout transport d'huiles usagées doit être


accompagné du bordereau de suivi prévu à
l'article 32 de la loi précitée n° 28-00, établi
en cinq (5) exemplaires selon le modèle
annexé au présent décret. Sans Objet
Ce bordereau de suivi précise notamment la
provenance, les quantités et la destination
des huiles usagées ainsi que les modalités
de transport. Sans Objet

Le générateur ou le détenteur qui expédie


les huiles usagées émet le bordereau de
suivi et le remet, après l'avoir signé, au
collecteur-transporteur qui le signe à son
tour avant de le remettre au destinataire
desdites huiles usagées. Sans Objet
Après avoir réceptionné ces huiles usagées,
ce destinataire transmet le bordereau de
suivi, dûment signé par ses soins, à
l'expéditeur. Sans Objet
Le générateur ou le détenteur, le collecteur-
transporteur et le destinataire gardent
chacun un exemplaire du bordereau de
suivi signé. A Vérifier
Ces exemplaires signés du bordereau de
suivi sont tenus à la disposition des agents
de contrôle visés à l'article 62 de la loi
précitée n° 28-00 pendant une durée de trois
(3) ans. Sans Objet

Le générateur ou le détenteur, le collecteur-


transporteur et le destinataire établissent,
chacun pour ce qui le concerne, à la fin de
chaque année, un rapport d'activité annuel
qu'ils transmettent aux autorités
gouvernementales chargées de
l'environnement et de l'énergie.. A Vérifier

Tout générateur ou détenteur d'huiles


usagées peut :
- soit, assurer lui-même le transport de
ses huiles vers une installation spécialisée
de traitement en vue de leur élimination ou
leur valorisation dûment autorisée à cet
effet conformément aux dispositions du
chapitre III du présent décret, s'il dispose de
l'autorisation correspondante visée à
l'article 3 ci-dessus ; A Vérifier
- soit, remettre lesdites huiles usagées aux
collecteurs-transporteurs dûment autorisés
à cet effet conformément à l'article 3 ci-
dessus. A Vérifier

Avant d'expédier des huiles usagées, le


générateur ou le détenteur de ces huiles
doit:
1) étiqueter les conteneurs et les fûts
des huiles usagées conformément aux
dispositions de l'article 7 du présent décret; A Vérifier
2) s'assurer que le destinataire exploite une
installation de stockage, d'élimination ou de
valorisation dûment autorisée à recevoir les
huiles usagées ; Sans Objet
3) communiquer au destinataire les
renseignements prévus dans le bordereau
de suivi ; A Vérifier
4) s'assurer que le destinataire accepte de
recevoir ces huiles. A Vérifier
Lorsque le générateur ou le détenteur des
huiles usagées remet celles-ci à un
collecteur-transporteur, ce dernier doit:
1)s'assurer que les huiles usagées
mises dans les conteneurs ou les fûts
correspondent bien à celles indiquées sur le
bordereau de suivi qui lui est remis à cette
occasion ; A Vérifier
2)compléter les informations et signer le
bordereau de suivi et en conserver un
exemplaire pendant le transport ; A Vérifier

3) transporter les huiles usagées dans un


conteneur propre, étanche et fermé ou dans
un compartiment d'un véhicule approprié,
propre, étanche et fermé et qui est muni de
soupapes et de robinets d'évacuation des
eaux utilisées pour son nettoyage ; A Vérifier
4) transporter les huiles usagées au
destinataire indiqué sur le bordereau de
suivi ; A Vérifier
5) remettre le bordereau de suivi au
destinataire et en garder un exemplaire
signé. A Vérifier
Le collecteur-transporteur ne doit accepter
les huiles usagées que si ces huiles sont
étiquetées, identifiées et accompagnées du
bordereau de suivi visé à l'article 8 ci-
dessus mentionnant l'installation
spécialisée d'élimination ou de valorisation
autorisée à laquelle il doit livrer lesdites
huiles usagées. Sans Objet
Lors de la réception des huiles usagées, le
destinataire doit :
1) permettre le déchargement des
huiles usagées si elles sont accompagnées
du bordereau de suivi dûment complété et
signé ; Sans Objet

2) compléter les informations et signer la


partie du bordereau de suivi qui le concerne
et en retourner un exemplaire à l'expéditeur ; Sans Objet
3) aviser immédiatement les autorités
gouvernementales chargées de
l'environnement et de l'énergie lorsque le
collecteur-transporteur se présente avec un
chargement d'huiles usagées sans être
muni du bordereau de suivi ou avec un
bordereau de suivi ne correspondant pas
aux dites huiles; Sans Objet
4) prévenir, en cas de refus de prise en
charge de ces huilés, sans délai, le
générateur ou le détenteur et lui renvoyer
l'exemplaire du bordereau de suivi
mentionnant les motifs du refus ; Sans Objet
5) signaler, par écrit, immédiatement, son
refus motivé de prise en charge des huiles
usagées à l'autorité gouvernementale
chargée de l'énergie qui en informe à son
tour l'autorité gouvernementale chargée de
l'environnement. Sans Objet

Le générateur ou le détenteur des huiles


usagées, le collecteur-transporteur et le
destinataire tiennent, dans les formes et
modalités arrêtées par le ministre chargé de
l'environnement, après avis du ministre
chargé de l'énergie, un registre des
opérations qu'ils effectuent conformément
aux dispositions de l'article 37 de la loi
précitée n° 28 -00. Sans Objet
Chapitre III : Du traitement des huiles
usagées
Section 1. -Dispositions relatives à
l'autorisation d'installation spécialisée pour
le traitement des huiles usagées

Pour bénéficier de l'autorisation


d'installation spécialisée pour le traitement
des huiles usagées en vue de leur
élimination ou de leur valorisation visée à
l'article 3 ci-dessus, le demandeur doit être
constitué sous forme de société ayant son
siège social sur le territoire marocain et
remplir les conditions suivantes : Sans Objet

1) disposer des installations et des


équipements adéquats pour le traitement
des huiles usagées en vue de leur
élimination ou de leur valorisation ; Sans Objet

2) disposer d'une capacité financière


suffisante pour l'exercice de ses activités; Sans Objet

3) avoir un personnel qualifié et formé pour


l'exercice des opérations de traitement et de
valorisation des huiles usagées ; Sans Objet

4) suivre les procédures de contrôle interne


visant la gestion écologiquement rationnelle
des huiles usagées. Sans Objet
La demande d'autorisation d'installation
spécialisée pour le traitement en vue de
l'élimination ou de la valorisation des huiles
usagées est déposée auprès du service
désigné à cet effet par l'autorité
gouvernementale chargée de
l'environnement qui en donne récépissé. Sans Objet
Cette demande est accompagnée d'un
dossier comportant une partie
administrative relative à l'identité et aux
capacités financières du demandeur et
d'une partie technique relative à P
identification et aux spécifications des
installations dans lesquelles le traitement
des huiles usagées sera assuré en vue de
leur élimination ou de leur valorisation, aux
compétences des personnels employés et
aux procédures de contrôle interne suivies. Sans Objet
La forme et le contenu de la demande
d'autorisation et du dossier l'accompagnant
sont fixés par arrêté du ministre chargé de
l'environnement.

L'autorisation pour le traitement des huiles


usagées en vue de leur élimination ou de
leur valorisation est délivrée pour une durée
de cinq (5) ans renouvelable dans les
mêmes conditions que celles de sa
délivrance initiale. Sans Objet

Cette autorisation est retirée lorsque, suite à un


contrôle périodique prévu à l'article 61 de la loi
précitée n° 28-00 effectué par les agents visés
à l'article 62 de la même loi notamment les
agents désignés à cet effet par l'autorité
gouvernementale chargée de l'environnement,
il est constaté que le bénéficiaire de ladite
autorisation ne répond plus aux conditions
exigées pour la délivrance de l'autorisation.

En cas de retrait de l'autorisation son


bénéficiaire est tenu de prendre toutes les
dispositions nécessaires pour veiller à ce
que les huiles usagées dont' il est détenteur
ne provoquent aucune nuisance. Sans Objet
Il doit assurer la surveillance de ses
installations et faire procéder au traitement
des huiles usagées dans une autre
installation dûment autorisée à cet effet,
dans un délai n'excédant pas six (6) mois à
compter de la date de retrait de
l'autorisation dont il bénéficie. Sans Objet
ces huiles seront considérées comme stockées
dans un endroit non autorisé et il sera fait
application des dispositions de l'article 70 de la
loi précitée n° 28-00.
Le générateur ou le détenteur des huiles
usagées peut assurer lui-même le
traitement de ses huiles en vue de leur
élimination ou de leur valorisation s'il
dispose de l'autorisation d'installation
spécialisée pour le traitement des huiles
usagées en vue de leur élimination ou de
leur valorisation. Sans Objet
Section 2. - Dispositions diverses
Les seuls modes de traitement autorisés
pour les huiles usagées sont la
régénération et l'utilisation industrielle en
tant que combustible conformément aux
dispositions de la réglementation en
vigueur en la matière. Sans Objet

Les autorisations d'installation spécialisée pour


le traitement des huiles usagées en vue de
leur, élimination ou de leur valorisation ne
dispense pas leurs titulaires de disposer de
toutes autres autorisations exigées pour ces
mêmes installations conformément à la
législation et la réglementation en vigueur.
La ministre de l'énergie, des mines, de l'eau et
de l'environnement est chargée de l'exécution
du présent décret qui sera publié au Bulletin
officiel.
Annexe: voir texte en piece jointe.
Dahir n° 1-06-153 du 30 chaoual 1427 (22
novembre 2006) portant promulgation de la
loi n° 28-00 relative à la gestion des déchets
et à leur élimination.
Titre Premier : Dispositions préliminaires
Chapitre premier : Objectifs et définitions

La présente loi a pour objet de prévenir et de


protéger la santé de l'homme, la faune, la flore,
les eaux, l'air, le sol, les écosystèmes, les sites
et paysages et l'environnement en général
contre les effets nocifs des déchets.
A cet effet, elle vise:
- la prévention de la nocivité des déchets et
la réduction de leur production ;
- l'organisation de la collecte, du transport, du
stockage, du traitement des déchets et de leur
élimination de façon écologiquement
rationnelle ;
-la valorisation des déchets par le le recyclage
ou toute autre opération visant à obtenir, à
partir des déchets, des matériaux réutilisables
ou de l'énergie
- la planification nationale, régionale et locale
en matière de gestion et d'élimination des
déchets ;
- l'information du public sur les effets nocifs des
déchets, sur la santé publique et
l'environnement ainsi que sur les mesures de
prévention ou de compensation de leurs effets
préjudiciables ;
- la mise en place d'un système de contrôle et
de répression des infractions commises dans
ce domaine.
Les dispositions de la présente loi s'appliquent,
sans préjudice de celles qui régissent les
établissements insalubres, incommodes ou
dangereux, les ressources en eaux,
l'exploitation des carrières, l'hygiène publique,
l'assainissement liquide urbain, les bureaux
municipaux d'hygiène, à toutes les catégories
de déchets tels que définis à l'article 3 ci-
dessous.
Sont exclus du champ d'application de la
présente loi : les déchets radioactifs, les
épaves des navires et toutes autres épaves
maritimes, les effluents gazeux ainsi que les
déversements, écoulements, rejets, dépôts
directs ou indirects dans une eau superficielle
ou une nappe souterraine prévus par l'article
52 de la loi n° 10-95 sur l'eau, excepté les
rejets qui sont contenus dans des récipients
fermés.
Au sens de la présente loi, on entend par :

1 - Déchets : tous résidus résultant d'un


processus d'extraction, exploitation,
transformation, production, consommation,
utilisation, contrôle ou filtration, et d'une
manière générale, tout objet et matière
abandonnés ou que le détenteur doit éliminer
pour ne pas porter atteinte à la santé, à la
salubrité publique et à l'environnement ;
2 - Déchets ménagers : tout déchet issu des
activités des ménages ;
3 - Déchets assimilés aux déchets ménagers :
tout déchet provenant des activités
économiques, commerciales ou artisanales et
qui par leur nature, leur composition et leurs
caractéristiques, sont similaires aux déchets
ménagers ;

4 - Déchets industriels : tout déchet résultant


d'une activité industrielle, agro-industrielle,
artisanale ou d'une activité similaire ;
5 - Déchets médicaux et pharmaceutiques :
tout déchet issu des activités de diagnostic, de
suivi et de traitement préventif, palliatif ou
curatif dans les domaines de la médecine
humaine ou vétérinaire et tous les déchets
résultant des activités des hôpitaux publics,
des cliniques, des établissements de la
recherche scientifique, des laboratoires
d'analyses opérant dans ces domaines et de
tous établissements similaires ;
6 - Déchets dangereux : toutes formes de
déchets qui, par leur nature dangereuse,
toxique, réactive, explosive, inflammable,
biologique ou bactérienne, constituent un
danger pour l'équilibre écologique tel que fixé
par les normes internationales dans ce
domaine ou contenu dans des annexes
complémentaires ;

7 - Déchets inertes : tout déchet qui ne produit


pas de réaction physique ou chimique tels les
déchets provenant de l'exploitation des
carrières, des mines, des travaux de
démolition, de construction ou de rénovation et
qui ne sont pas constitués ou contaminés par
des substances dangereuses ou par d'autres
éléments générateurs de nuisances ;

8 - Déchets agricoles : tout déchet organique


généré directement par des activités agricoles
ou par des activités d'élevage ou de jardinage ;
9 - Déchets ultimes : tout résidu résultant de
déchets traités ou ceux qui ne sont pas traités
selon les conditions techniques et
économiques actuelles ;
10 - Déchets biodégradables : tout déchet
pouvant subir une décomposition biologique
naturelle, anaérobique ou aérobique, comme
les déchets alimentaires, les déchets de
jardins, de papiers et de cartons ainsi que les
cadavres d'animaux ;

11 - Gestion des déchets : toute opération de


précollecte, de collecte, de stockage, de tri, de
transport, de mise en décharge, de traitement,
de valorisation, de recyclage et d'élimination
des déchets y compris le contrôle de ces
opérations ainsi que la surveillance des sites
de décharges pendant la période de leur
exploitation ou après leur fermeture ;
12 - Générateur de déchets : toute personne
physique ou morale dont l'activité de
production, de distribution, d'importation ou
d'exportation génère des déchets ;
13 - Détenteur de déchets : toute personne
physique ou morale ayant la possession de fait
des déchets;
14 - Exploitant : toute personne physique ou
morale responsable de l'exploitation d'une
décharge, d'une installation de tri, de
traitement, de stockage, de valorisation ou
d'incinération des déchets ;
15 - Technique la plus appropriée : technique
mise au point sur une grande échelle pouvant
être appliquée dans le contexte industriel
concerné et dans des conditions
économiquement réalisables.
Le terme « technique » recouvre aussi bien les
technologies employées que la manière dont
une installation est conçue, construite,
entretenue, exploitée ou mise à l'arrêt ;
16 - Précollecte des déchets : ensemble des
opérations organisant l'évacuation des déchets
depuis le lieu de leur production jusqu'à leur
prise en charge par le service de collecte de la
commune ou de tout autre organisme habilité à
cet effet ;
17 - Collecte des déchets : toute action de
ramassage des déchets par la commune, par
un groupement de communes ou par tout autre
organisme habilité à cet effet ;

18 - Décharge contrôlée : installation ou site,


répondant aux caractéristiques et prescriptions
techniques réglementaires où sont déposés
d'une façon permanente les déchets ;
19 - Stockage des déchets : dépôt provisoire
des déchets dans une installation autorisée à
cet effet ;

20 - Traitement des déchets : toute opération


physique, thermique, chimique ou biologique
conduisant à un changement dans la nature ou
la composition des déchets en vue de réduire
dans des conditions contrôlées, le potentiel
polluant ou le volume et la quantité des
déchets, ou d'en extraire la partie recyclable ;

21 - Elimination des déchets : toute opération


d'incinération, de traitement, de mise en
décharge contrôlée ou tout procédé similaire
permettant de stocker ou de se débarrasser
des déchets conformément aux conditions
assurant la prévention des risques pour la
santé de l'homme et de l'environnement ;
22 - Valorisation des déchets : toute opération
de recyclage, de réemploi, de récupération,
d'utilisation des déchets comme source
d'énergie ou toute autre action visant à obtenir
des matières premières ou des produits
réutilisables provenant de la récupération des
déchets, et ce, afin de réduire ou d'éliminer
l'impact négatif de ces déchets sur
l'environnement ;
23 - Exportation des déchets : sortie de
déchets du territoire national soumis aux lois et
règlements douaniers ;
24 - Importation des déchets : entrée des
déchets provenant de l'étranger ou de zones
franches au territoire national soumis aux lois
et règlements douaniers ;
25 - Mouvement transfrontière des déchets :
tout mouvement de déchets en provenance
d'une zone relevant de la compétence d'un Etat
à destination d'une zone relevant de la
compétence d'un autre Etat et transitant par le
territoire national.
Chapitre 2 : Obligations générales

Les produits conçus, fabriqués et importés


par les générateurs des déchets doivent
présenter des caractéristiques de manière à
ce que, lors de leur cycle de vie, la quantité
et la nocivité des déchets engendrés par
ces produits soient réduites en utilisant la
technique disponible économiquement
viable et appropriée. Sans Objet
Les générateurs des déchets sont tenus
également de fournir à l'administration
toutes les informations sur les
caractéristiques des déchets qu'ils
fabriquent, distribuent ou importent. Sans Objet

Des conditions et des mesures peuvent être


imposées à certains produits lors de leur
fabrication ou leur importation ou leur
distribution en vue de réduire la quantité et la
nocivité des déchets issus de ces produits.

Les modalités d'application des alinéas 2 et 3


de cet article sont fixées par voie réglementaire.
L'utilisation de produits issus du recyclage
des déchets dans la fabrication des
produits destinés à être mis en contact
direct avec les produits alimentaires est
interdite. Sans Objet
Toute personne qui détient ou produit des
déchets, dans des conditions de nature à
produire des effets nocifs sur le sol, la
faune et la flore, à dégrader les sites ou les
paysages, à polluer l'air ou les eaux, à
engendrer des odeurs, ou d'une façon
générale, à porter atteinte à la santé de
l'homme et à l'environnement, est tenue
d'en assurer ou d'en faire assurer
l'élimination dans les conditions propres à
éviter lesdits effets, et ce, conformément
aux dispositions de la présente loi et ses
textes d'application. Sans Objet
L'incinération des déchets en plein air est
interdite, à l'exception des déchets
végétaux issus des jardins et du brûlis qui
se pratique sur les chaumes dans les
champs. Sans Objet

L'élimination des déchets par incinération


ne peut avoir lieu que dans des installations
destinées à cet effet, conformément aux
dispositions de l'article 52 de la présente loi
et ses textes d'application. Sans Objet

Quiconque dépose des déchets en dehors


des endroits désignés à cet effet, est tenu
de les reprendre en vue de les éliminer
conformément aux dispositions de la
présente loi et ses textes d'application. Sans Objet

Le président de la commune concernée, pour


les déchets ménagers et assimilés, le wali de la
région ou le gouverneur de la préfecture ou de
la province, pour les autres déchets, peuvent,
après mise en demeure, ordonner, aux frais du
contrevenant, l'élimination d'office des déchets.
Dans le cas où le contrevenant n'a pu être
identifié, l'autorité concernée ordonne
l'élimination des déchets.
Chapitre 3 : Plans de gestion des déchets
L'administration élabore, en collaboration avec
les collectivités locales et les professionnels
concernés, le plan directeur national de gestion
des déchets dangereux.

Ce plan, qui doit être élaboré dans un délai de


cinq (5) ans à compter de la date de publication
de la présente loi, détermine notamment :
- les objectifs à atteindre en matière de taux de
collecte et d'élimination des déchets dangereux
;
- les sites appropriés destinés à l'implantation
des installations d'élimination et de stockage
des déchets dangereux en tenant compte des
lieux de production de ces déchets et des
orientations des documents d'urbanisme ;
- un inventaire prévisionnel d'une durée de dix
(10) ans des quantités de déchets dangereux à
éliminer selon leur origine, leur nature et leur
type ;
- un programme d'investissement de même
durée comprenant l'évaluation des coûts de
réalisation des installations de traitement, de
stockage, de recyclage ou de valorisation de
ces déchets ;

- les mesures à prendre en matière


d'information, de sensibilisation et de conseil.
Le plan directeur national est établi pour une
période de dix (10) ans. Cependant, il peut être
révisé chaque fois que les circonstances
l'exigent selon les mêmes formes et conditions
relatives à son établissement et à son
approbation.
Les modalités d'élaboration de ce plan sont
fixées par voie réglementaire.
Le plan directeur national est approuvé par
décret.
Toutefois et en l'absence de ce plan,
l'administration fixe par voie réglementaire sur
tout ou partie du territoire national les lieux, les
conditions, les prescriptions et les directives
techniques nécessaires pour la gestion
écologiquement rationnelle des déchets
dangereux.

Dans un délai de cinq (5) ans courant à


compter de la date de publication de la
présente loi, le territoire de chaque région doit
être couvert par un plan directeur régional de
gestion des déchets industriels, médicaux et
pharmaceutiques on dangereux et des déchets
ultimes, agricoles et inertes.

Ce plan détermine notamment :


. - les
objectifs à atteindre en matière de taux de
collecte et d'élimination des déchets industriels,
médicaux et pharmaceutiques non dangereux
et les déchets ultimes, agricoles et inertes ;
- les sites appropriés pour l'implantation des
installations d'élimination et de stockage de ces
déchets en tenant compte des orientations des
documents d'urbanisme ;
- un inventaire prévisionnel de cinq (5) ans et
de dix (10) ans, des quantités de déchets à
collecter et à éliminer selon leur origine, leur
nature et leur type ;
- un programme d'investissement de même
durée comprenant l'évaluation des coûts de
réalisation des décharges contrôlées et des
installations de traitement, de stockage, de
recyclage ou de valorisation de ces déchets
ainsi que la réhabilitation des décharg
- les moyens financiers et humains nécessaires
;

- les mesures à prendre en matière


d'information, de sensibilisation et de conseil.
Le plan directeur régional est établi par le
conseil régional et sous la responsabilité du
wali, en concertation avec une commission
consultative composée de représentants des
conseils préfectoraux et provinciaux, de
l'administration ainsi que des organismes
professionnels concernés par la production et
l'élimination de ces déchets et des associations
de protection de l'environnement de la région
concernée.
Ce plan directeur tient compte des besoins et
des potentialités des zones voisines se
trouvant hors du territoire de son application,
ainsi que des possibilités de coopération inter-
régionale dans ce domaine.
Le plan directeur régional est élaboré pour une
période de dix (10) ans.
Il peut être révisé chaque fois que les
circonstances l'exigent selon la même
procédure suivie pour son élaboration.
Les modalités d'élaboration de ce plan et la
procédure d'organisation de l'enquête publique
sont fixées par voie réglementaire
Dans un délai de cinq (5) ans courant à
compter de la date de publication de la
présente loi, le territoire de chaque préfecture
ou province doit être couvert par un plan
directeur préfectoral ou provincial de gestion
des déchets ménagers et assimilés.
Ce plan détermine notamment :
. - les
objectifs à atteindre en matière de taux de
collecte et d'élimination des déchets ménagers
et assimilés ;

- les sites appropriés destinés à l'implantation


des installations d'élimination et de stockage de
ces déchets en tenant compte des orientations
des documents d'urbanisme ;
- un inventaire prévisionnel de cinq (5) ans et
de dix (10) ans, des quantités de déchets à
collecter et à éliminer selon leur origine, leur
nature et leur type ;
un programme d'investissement de même
durée comprenant l'évaluation des coûts de
réalisation des décharges contrôlées et des
installations de traitement, de valorisation, de
stockage ou d'élimination de ces déchets ainsi
que la réhabilitation des décharges non
contrôlées ;

-les moyens financiers et humains nécessaires ;

- les mesures à prendre en matière


d'information, de sensibilisation et de conseil.

Le plan directeur préfectoral ou provincial est


établi à l'initiative et sous la responsabilité du
gouverneur de la préfecture ou de la province
en concertation avec une commission
consultative composée de représentants des
conseils des communes et de leurs
groupements, de représentants du conseil
préfectoral ou provincial, de représentants de
l'administration, de représentants des
organismes professionnels concernés par la
production et l'élimination de ces déchets et de
représentants des associations de quartiers
ainsi que des associations de protection de
l'environnement opérant dans la préfecture ou
la province concernée.
Ce plan directeur tient compte des besoins et
des potentialités des zones voisines se
trouvant hors du territoire de son application,
ainsi que des possibilités de coopération inter-
préfectorale ou interprovinciale dans ce
domaine.
Le plan est soumis, à une enquête publique. Il
est approuvé par arrêté du wali ou du
gouverneur après avis du conseil préfectoral ou
provincial.
Le plan directeur préfectoral ou provincial est
élaboré pour une période de dix (10) ans. Il
peut être révisé chaque fois que les
circonstances l'exigent selon la même
procédure suivie pour son élaboration.
Les modalités d'élaboration de ce plan et la
procédure d'organisation de l'enquête publique
sont fixées par voie réglementaire.
Lorsque les circuits de transport et de collecte
des déchets ménagers et assimilés et les sites
de leur élimination excèdent les limites
territoriales d'une province ou d'une préfecture,
un plan directeur inter-préfectoral ou inter-
provincial pour la gestion de ces déchets est
établi dans les mêmes conditions relatives à
l'établissement du plan directeur préfectoral ou
provincial.
En l'absence du plan directeur régional et du
plan directeur préfectoral ou provincial prévus
aux articles 10 et 12 ci-dessus, l'administration
fixe par voie réglementaire, les lieux, les
conditions et les prescriptions techniques de
gestion de ces déchets.
Titre II : Gestion des déchets ménagers et
assimilés

Le service public communal de gestion des


déchets ménagers et assimilés comprend la
collecte, le transport, la mise en décharge,
l'élimination, le traitement, la valorisation et, le
cas échéant, le tri de ces déchets.

Ce service comprend également le nettoiement


des voies, places et endroits publics ainsi que
le transport et l'élimination des déchets de
nettoiement, dans les mêmes conditions de
gestion des déchets ménagers.
A cet effet, les communes ou leurs
groupements sont tenus d'établir, dans un
délai fixé par voie réglementaire, un plan
communal ou intercommunal de gestion
des déchets ménagers et assimilés qui
définit les opérations de précollecte, de
collecte, de transport, de mise en décharge,
d'élimination, de traitement et de
valorisation et, le cas échéant, de tri de ces
déchet. Sans Objet

Le plan communal ou intercommunal doit


tenir compte des orientations du plan
directeur préfectoral ou provincial de
gestion des déchets ménagers et assimilés. Sans Objet
Il définit notamment :
- les zones où les communes ou leurs
groupements sont tenus d'assurer les
opérations de collecte, de transport,
d'élimination ou de valorisation des déchets
ménagers et assimilés ; Sans Objet
- les circuits, la cadence et les horaires de
collecte de ces déchets ; Sans Objet
- les modalités de collecte des déchets ; Sans Objet
- les fréquences des opérations de
nettoiement par zone ; Sans Objet
les zones où le transport et la mise en
décharge de ces déchets incombent à leurs
générateurs. Sans Objet
Ce plan est établi pour une période de cinq
(5) ans et approuvé par arrêté du
gouverneur de la préfecture ou de la
province concernée. Sans Objet
Les communes ou leurs groupements
décident des modes de gestion du service
public des déchets ménagers et assimilés,
par voie de régie directe, de régie
autonome, de concession ou de toute autre
forme de gestion directe ou de gestion
déléguée. Sans Objet
Lorsque la gestion de ce service est
déléguée, l'exploitant est soumis, au titre de
cette délégation de gestion, aux
dispositions de la présente loi et ses textes
d'application. Sans Objet
La commune réglemente les phases de
précollecte et de collecte et décide à cet
effet des modalités et des conditions de
collecte et de remise de ces déchets en
fonction de leurs caractéristiques. Sans Objet

Elle peut notamment fixer les modalités de


collecte sélective et imposer la séparation
de certaines catégories de déchets. Sans Objet
Si le transport et l'élimination des déchets
ménagers et assimilés sont effectués par
leurs générateurs, dans les zones où le
service public n'assure pas la collecte, ces
opérations sont réglementées par la
commune. Sans Objet
L'obligation d'entretien, à laquelle sont
soumises les personnes autorisées à
exercer sur le domaine public, comporte
celle d'éliminer ou de faire éliminer les
déchets qui s'y trouvent. Sans Objet
Les communes, leurs groupements ou les
exploitants sont tenus d'assurer
l'élimination des déchets ménagers et
assimilés conformément aux dispositions
prévues par la présente loi. Sans Objet

Sont fixés par voie réglementaire les délais


pendant lesquels les communes ou leurs
groupements sont tenus de mettre en place les
installations de tri, de traitement, d'élimination
ou de valorisation de ces déchets.
Tout détenteur des déchets ménagers et
assimilés est tenu de se conformer au
règlement de la précollecte prévu par le
plan communal ou intercommunal visé au
dernier alinéa de l'article 16 ci-dessus et
d'utiliser le système de gestion de ces
déchets mis en place par les communes et
leurs groupements ou par les exploitants. Conforme

Les communes, leurs groupements ou les


exploitants prennent obligatoirement en
charge les dépenses afférentes aux
opérations de collecte, de transport, de
mise en décharge contrôlée, d'élimination,
de valorisation des déchets ménagers et
assimilés et, le cas échéant, de tri de ces
déchets ainsi que les dépenses de contrôle
de la propreté des zones où ce service est
assuré directement par les générateurs de
ces déchets. Sans objet

Les communes ou leurs groupements


peuvent commercialiser le produit des
déchets valorisés, les réutiliser à diverses
fins ou les concéder à d'autres utilisateurs
sous réserve que leurs caractéristiques et
les modalités de leur réutilisation soient
compatibles avec les exigences de
préservation de la santé de l'homme et de
protection de l'environnement et conformes
aux dispositions de la présente loi et ses
textes d'application. Sans objet

Les prestations rendues par le service


public des déchets ménagers et assimilés,
quel que soit son mode de gestion, donnent
lieu à la perception d'une redevance. Sans objet
Les taux de cette redevance sont fixés par le
conseil communal, conformément aux
dispositions de la loi n° 78-00 portant charte
communale, notamment son article 69.
Titre III : Gestion des déchets inertes,
déchets agricoles, déchets ultimes et
déchets industriels non dangereux
Sous réserve des dispositions de l'article 28
ci-dessous, les déchets inertes, les déchets
ultimes, les déchets agricoles et les déchets
industriels non dangereux doivent être
déposés par leurs générateurs ou par les
personnes autorisées à les gérer dans les
lieux et les installations d'élimination
désignés à cette fin par le plan directeur
régional sous le contrôle des communes ou
de leurs groupements concernés ainsi que
des agents commissionnés à cet effet. Sans Objet

Le service communal chargé de la gestion


des déchets ménagers et assimilés et, le
cas échéant, les personnes autorisées à cet
effet peuvent recevoir et gérer les déchets
inertes, les déchets agricoles, les déchets
ultimes et les déchets industriels non
dangereux, moyennant une redevance sur
les services rendus. Sans Objet
Les taux de cette redevance sont fixés par le
conseil communal, conformément aux
dispositions de la loi n° 78-00 portant charte
communale, notamment so n article 69.
En outre, le conseil fixe les modalités, les
circuits, la cadence et les horaires de collecte
de ce type de déchets.

Les déchets agricoles et les déchets


industriels non dangereux ne peuvent être
assimilés aux déchets ménagers que sur la
base d'un rapport d'analyse exigé, en cas
de nécessité, par la commune et élaboré par
un laboratoire agréé. Sans Objet

Dans ce cas, ces déchets peuvent être


transportés et déposés dans des endroits
séparés au sein des décharges contrôlées
des déchets ménagers et assimilés Sans Objet

En cas d'inexistence des techniques


appropriées pour leur traitement et leur
élimination, les déchets inertes peuvent être
utilisés pour remblaiement de carrières. Sans Objet
Ils peuvent être également utilisés pour
valoriser, traiter ou éliminer les autres
catégories de déchets, à l'exception des
déchets dangereux. Sans Objet

Par dérogation aux dispositions de l'article


24 ci-dessus, les déchets agricoles
biodégradables peuvent être valorisés ou
éliminés dans les exploitations agricoles
qui les produisent. Sans Objet
Titre IV : Gestion des déchets dangereux
Les déchets dangereux ne peuvent être
traités en vue de leur élimination ou de leur
valorisation que dans des installations
spécialisées désignées par l'administration
et autorisées conformément au plan
directeur national de gestion des déchets
dangereux et aux dispositions de la
présente loi et ses textes d'application. Sans Objet
Les générateurs et les détenteurs de
déchets dangereux doivent déposer lesdits
déchets dans les installations visées au 1er
alinéa ci-dessus. Conforme
La liste des déchets dangereux est fixée par
voie réglementaire.

La collecte et le transport des déchets


dangereux sont soumis à une autorisation
de l'administration A Vérifier
Cette autorisation est accordée pour une
période maximale de cinq (5) ans et peut
être renouvelée. Sans Objet
Elle n'est attribuée qu'après satisfaction aux
conditions ci-après :
- s'engager à exercer, à titre principal, les
activités de collecte et de transport des déchets
dangereux ;

- disposer d'une capacité financière suffisante


et nécessaire à l'exercice de ces activités ;
- avoir un personnel qualifié et formé à
l'exercice de ces activités ;
- s'engager à prendre les mesures préventives
et sanitaires permettant de garantir la sécurité
du personnel ;
- s'équiper de matériel adapté à la collecte et
au transport des déchets dangereux.
Les modalités d'application du présent article
sont fixées par voie réglementaire.

Le transport des déchets dangereux à partir


du site de production ne peut être effectué
que si les emballages et les conteneurs
nécessaires à leur transport portent des
étiquettes identifiant clairement et
visiblement ces déchets, et ce,
conformément aux normes en vigueur. Sans Objet

Le transport des déchets dangereux doit


être accompagné d'un bordereau de suivi
comportant les informations concernant
l'expéditeur, le transporteur, le destinataire,
la nature et la quantité des déchets, le mode
de transport et les modalités de leur
élimination. Sans Objet
Il est interdit d'enfouir les déchets
dangereux, de les jeter, de les stocker ou de
les déposer dans des lieux autres que les
installations qui leur sont réservées
conformément aux dispositions de la
présente loi et ses textes d'application. Sans Objet
Toute personne physique ou morale qui
dépose ou fait déposer des déchets
dangereux, auprès d'une personne
physique ou morale non autorisée, est
solidairement responsable avec elle de tout
dommage causé par ces déchets. Sans Objet
Lors des opérations de collecte, de
transport, de stockage, de valorisation,
d'élimination ou de mise en décharge, les
déchets dangereux ne peuvent être
mélangés avec les autres catégories de
déchets. Sans Objet

Toutefois, l'administration peut accorder


une autorisation dérogatoire aux
installations concernées lorsque le mélange
des déchets dangereux avec d'autres
déchets est nécessaire à la valorisation, au
traitement ou à l'élimination de ces déchets. Sans Objet
Les modalités d'octroi de ladite autorisation
sont fixées par voie réglementaire.

Toute personne physique ou morale qui


produit, collecte, transporte, stocke ou
élimine les déchets dangereux doit disposer
d'un contrat d'assurance couvrant sa
responsabilité professionnelle. Sans objet

Les générateurs des déchets dangereux et


les personnes détenant les autorisations
prévues aux articles 30 et 35 ci-dessus
tiennent un registre dans lequel ils
consignent les quantités, le type, la nature
et l'origine des déchets dangereux qu'ils ont
produits, collectés, stockés, transportés,
récupérés ou éliminés, et communiquent
chaque année à l'administration les
renseignements de ce type correspondant à
l'année écoulée. Sans objet
Ce registre est soumis à l'inspection de
l'administration.
Titre V : Gestion des déchets médicaux et
pharmaceutiques

Les déchets médicaux et pharmaceutiques


doivent faire l'objet d'une gestion spécifique
visant à éviter toute atteinte à la santé de
l'homme et à l'environnement. Conforme
Toutefois, certains types des déchets
générés par les établissements de soin
peuvent être assimilés aux déchets
ménagers sur la base d'un rapport
d'analyse, exigé par la commune et établi
par un laboratoire agréé, à condition que
ces déchets soient triés au préalable et ne
soient pas contaminés par les déchets
dangereux. Sans objet
Le rejet, le stockage, le traitement,
l'élimination ou l'incinération des déchets
médicaux et pharmaceutiques sont interdits
en dehors des endroits désignés par les
plans directeurs régionaux prévus à l'article
10 ci-dessus Sans objet
La collecte et le transport des déchets
médicaux et pharmaceutiques sont soumis
à une autorisation délivrée par
l'administration pour une période maximale
de cinq (5) ans renouvelable. Sans objet

L'octroi de cette autorisation est subordonné


aux conditions précisées à l'article 30 ci-dessus.
Les conditions et les modalités de délivrance
de cette autorisation sont fixées par voie
réglementaire.

L'élimination par enfouissement des


déchets médicaux et pharmaceutiques dans
les lieux de leur génération est interdite Sans Objet
Titre VI : Mouvement transfrontière des
déchets
L'importation des déchets dangereux est
interdite. Sans Objet
Lesdits déchets ne peuvent transiter par le
territoire national que sur autorisation de
l'administration. Sans Objet
Toutefois, l'importation des déchets
dangereux générés par les activités des
zones franches d'exportation créées
conformément à la loi n° 19-94 peut être
autorisée par l'administration lorsque le
demandeur :
- s'engage à procéder ou à faire procéder au
traitement desdits déchets en vue de leur
élimination ou de leur valorisation dans
l'une des installations visées à l'article 29 ci-
dessus ;
- dispose des compétences et des moyens
humains et matériels lui permettant de gérer
l'opération d'importation selon des
méthodes écologiquement rationnelles
conformément aux conditions fixées par
voie réglementaire.
Une seule autorisation est délivrée par
opération d'importation et par type de
déchets dangereux. Sans Objet
L'autorisation d'importation sus-indiquée a
une durée de validité de deux mois à
compter de la date de sa délivrance. En cas
de non réalisation de l'opération
d'importation dans ledit délai, l'autorisation
devient nulle. Sans Objet
Le transit des déchets dangereux par le
territoire national est soumis à l'autorisation
de l'administration dans les conditions et
selon les modalités fixées par voie
réglementaire. Sans Objet
Les déchets non dangereux peuvent être
importés en vue de leur recyclage ou de
leur valorisation, à condition de figurer sur
une nomenclature fixée par voie
réglementaire. Sans Objet
Outre cette condition, l'importation des
déchets non dangereux est soumise à
autorisation dont les modalités et les
conditions d'octroi sont fixées par voie
réglementaire. Sans Objet
Cette autorisation doit notamment
mentionner l'usage final de ces déchets, la
capacité et les compétences techniques
nécessaires pour en assurer l'élimination
écologique. Sans Objet

Toute opération d'exportation des déchets


est subordonnée à une autorisation délivrée
sous réserve du consentement et de
l'accord écrit de l'Etat intéressé et à
condition que ces déchets figurent sur une
nomenclature fixée par voie réglementaire. Sans Objet
L'exportation des déchets dangereux est
prohibée vers les Etats qui interdisent
l'importation de ces déchets, vers les Etats qui
n'ont pas interdit cette importation en l'absence
de leur accord écrit et vers les Etats non
parties à la Convention de Bâle sur le contrôle
des mouvements transfrontières des déchets
dangereux et de leur élimination.

Les modalités et les conditions d'octroi de cette


autorisation sont fixées par voie réglementaire.

Tout importateur ou exportateur des


déchets doit disposer d'une assurance, d'un
cautionnement ou d'une garantie financière
pour assurer suivant la nature des dangers,
les interventions éventuelles en cas
d'accident ou de pollution issus des
opérations d'importation ou d'exportation
de ces déchets. Sans Objet
Les modalités d'application de cet article ainsi
que les conditions de restitution de ce
cautionnement ou de cette garantie financière
sont fixées par voie réglementaire.
Une seule autorisation d'exportation multiple
des déchets dangereux peut être accordée
sous réserve du consentement et de l'accord
écrit des Etats concernés.

Cette autorisation ne peut être délivrée que


pour l'exportation des déchets ayant les
mêmes caractéristiques physiques et
chimiques, expédiés régulièrement au
même éliminateur par l'intermédiaire du
même service douanier du pays
d'importation et transitant par les mêmes
services douaniers d'entrée et de sortie de
l'Etat ou des Etats de transit. Sans Objet
Est considéré illicite tout mouvement
transfrontière des déchets dangereux
effectué contrairement aux dispositions de
l'article 42 ci-dessus ou sans les
autorisations prévues aux articles 43, 44 et
46 de la présente loi. Sans Objet
Titre VII : Décharges contrôlées et
installations de traitement, de valorisation,
d'incinération, de stockage et d'élimination
des déchets
Chapitre premier : Décharges contrôlées
Les décharges contrôlées sont classées selon
les types de déchets comme suit :
Classe 1 : les décharges des déchets
ménagers et assimilés ;
Classe 2 : les décharges des déchets
industriels, médicaux et pharmaceutiques non
dangereux, des déchets agricoles, des déchets
ultimes et inertes ;
Classe 3 : les décharges des déchets
dangereux.
Une décharge de la classe 1 peut recevoir,
moyennant certains aménagements
spécifiques, les déchets de la classe 2.
Cette mise en décharge donne lieu à la
perception de redevances de mise en
décharge par les communes et leurs
groupements ou par les exploitants auprès
des générateurs de ces déchets. Sans Objet
Les prescriptions techniques devant être
appliquées à chacune de ces classes sont
déterminées par voie réglementaire.

L'ouverture, le transfert, la modification


substantielle ou la fermeture des décharges
contrôlées de la classe 1 sont subordonnés
à une déclaration, à condition de se
conformer aux prescriptions techniques
prévues à l'article 48 ci-dessus. Sans Objet

L'ouverture, le transfert, la modification


substantielle ou la fermeture des décharges
contrôlées de la classe 2 et de la classe 3
sont subordonnés à une autorisation de
l'administration après enquête publique et
avis du conseil de la commune
d'implantation et accord du wali de la région
ou du gouverneur de la préfecture ou de la
province concernée. Sans Objet
L'octroi de cette autorisation est subordonné
aux conditions énumérées à l'article 55 ci-
dessous.
Les modalités d'application du présent article
sont fixées par voie réglementaire.

Les décharges contrôlées ne peuvent être


autorisées à s'installer à proximité des
zones sensibles, des zones d'interdiction et
de sauvegarde prévues par la loi n° 10-95
sur l'eau et ses textes d'application, des
parcs nationaux et aires protégées, des
zones d'intérêt touristique, des sites
d'intérêt biologique et écologique, des
zones humides et forestières, des
périmètres irrigués, des zones bour à haute
potentialité agricole et en dehors des sites
désignés par les plans directeurs de gestion
des déchets prévus par la présente loi Sans Objet
En cas de fermeture d'une décharge
contrôlée, l'exploitant ou le propriétaire est
tenu de remettre le site dans son état initial
ou dans un état écologiquement acceptable. Sans Objet
Chapitre 2 : Installations de traitement, de
valorisation, d'incinération, de stockage et
d'élimination des déchets

L'ouverture, le transfert, la fermeture ou la


modification substantielle des installations
de traitement, de valorisation,
d'incinération, de stockage, d'élimination ou
de mise en décharge des déchets ménagers
et assimilés donnent lieu à une déclaration
auprès de l'administration, à condition de se
conformer aux prescriptions techniques
fixées par voie réglementaire. Sans Objet

L'ouverture, le transfert, la fermeture ou la


modification substantielle des installations
de traitement, de valorisation,
d'incinération, de stockage ou d'élimination
des déchets dangereux, industriels,
médicaux et pharmaceutiques sont
subordonnés à l'autorisation prévue par le
dahir du 25 août 1914 portant règlement des
établissements insalubres, incommodes ou
dangereux et ses textes d'application, tels
qu'ils ont été complétés et modifiés ou par
toute autre législation particulière en
vigueur. Sans Objet
En cas de fermeture ou de suspension
d'une installation de traitement, de
valorisation, d'incinération, de stockage ou
d'élimination des déchets, l'exploitant ou le
propriétaire est tenu d'assurer sa
surveillance, pendant une période
suffisamment raisonnable fixée par
l'autorisation de fermeture ou pendant la
période de suspension, pour permettre
d'éviter toute atteinte à la santé de l'homme
et à l'environnement. Sans Objet
Chapitre 3 : Dispositions communes

Les générateurs des déchets et les


exploitants des décharges contrôlées et des
installations de traitement, de valorisation,
d'incinération, de stockage ou d'élimination
des déchets ainsi que les transporteurs
tiennent un inventaire retraçant les types et
les quantités des déchets qu'ils produisent,
stockent, traitent, valorisent, incinèrent,
transportent ou éliminent. Sans Objet
Sans préjudice des dispositions du dahir du 25
août 1914 portant règlement des
établissements insalubres, incommodes ou
dangereux et ses textes d'application, telles
qu'elles ont été complétées et modifiées,
la demande d'autorisation prévue au 2e
alinéa de l'article 52 ci-dessus comporte
obligatoirement :
- les informations sur la personne ou les
personnes pétitionnaires ; Sans Objet

- les informations sur la décharge contrôlée


ou l'installation projetée et leur site ; Sans Objet
- la nature des activités à exercer et les
types et quantités des déchets ; Sans Objet
- les prescriptions techniques et les modes
de traitement, de valorisation et
d'élimination des déchets ; Sans Objet
- les précautions devant être prises pour
garantir les conditions de sécurité et de
protection de l'environnement Sans Objet

- une étude d'impact sur l'environnement ; Sans Objet


-la décision d'acceptabilité
environnementale prévue par la loi n° 12-03
relative aux études d'impact sur
l'environnement. Sans Objet

Toute autorisation demandée ne peut être


accordée que sous réserve des droits des tiers.

Si l'intérêt public le justifie, toute autorisation


délivrée en vertu de la présente loi peut être
retirée moyennant une juste indemnité.

La mise en activité des installations de


traitement, de valorisation, d'incinération,
de stockage, d'élimination ou de mise en
décharge des déchets dangereux,
industriels ou médicaux et
pharmaceutiques nécessite le dépôt d'une
garantie financière. Sans Objet

Cette garantie financière est destinée, si la


nécessité l'exige, aux interventions éventuelles
en cas d'accidents survenus avant ou après la
fermeture, ainsi qu'au maintien de la sécurité
de l'installation et à la surveillance du site.

Cependant, ladite garantie financière n'est en


aucun cas destinée à couvrir les indemnités
dues par l'exploitant aux tiers qui pourraient
subir un préjudice par le fait de pollution ou
d'accident causé par l'installation.
La liste des installations soumises à la garantie
financière ainsi que les règles de fixation de
son montant et de son dépôt sont fixées par
voie réglementaire.

Lorsque les installations visées à l'article 58


ci-dessus, sont destinées à être implantées
sur un terrain en location ou en jouissance,
la demande d'autorisation doit être
obligatoirement assortie d'un moyen
attestant que le propriétaire connaît la
nature des activités projetées. Sans Objet

L'acquéreur d'un terrain, destiné à


l'implantation d'une décharge contrôlée ou
d'une installation de traitement, de valorisation,
d'incinération, de stockage ou d'élimination des
déchets, qui n'a pas été informé par écrit par le
vendeur de la destination de ce terrain, a le
droit de demander la nullité de l'acte.

Titre VIII : Contrôle, infractions et sanctions


Chapitre premier : Contrôle

Les exploitants des installations et les


personnes qui procèdent à titre professionnel à
la collecte et au transport des déchets ou à des
opérations d'élimination ou de valorisation pour
leur compte ou pour celui d'autrui sont soumis
au contrôle périodique des autorités
compétentes

Sont chargés du contrôle et de la constatation


des infractions aux dispositions de la présente
loi et ses textes d'application, outre les agents
et les officiers de police judiciaire, les
fonctionnaires et agents commissionnés à cet
effet par l'administration et les communes
concernées.

Ces agents et fonctionnaires doivent être


assermentés et porteurs d'une carte
professionnelle délivrée par l'administration. Ils
sont astreints au secret professionnel sous
peine des sanctions prévues par le code pénal.

Les exploitants des décharges contrôlées et


des installations de traitement, de
valorisation, d'incinération, de stockage ou
d'élimination ainsi que les transporteurs
des déchets sont tenus de fournir toutes les
informations nécessaires aux personnes
chargées du contrôle. Sans Objet
Les agents chargés du contrôle ont libre accès
aux décharges contrôlées et aux installations
de traitement, de valorisation, d'incinération, de
stockage ou d'élimination des déchets.
Ces agents peuvent exercer leur mission au
cours du transport des déchets et requérir
l'ouverture de tout emballage transporté ou
procéder à la vérification lors de l'importation
ou l'exportation des déchets.

En cas de danger ou de menace imminents


pour la santé de l'homme et
l'environnement, l'administration a le droit
d'ordonner aux exploitants des installations
et aux personnes visés à l'article 61 ci-
dessus de prendre immédiatement les
mesures nécessaires pour remédier et
atténuer ce danger. Sans Objet

Si les intéressés n'obtempèrent pas, ladite


autorité peut exécuter d'office, à leurs frais,
les mesures nécessaires ou suspendre tout
ou partie de l'activité menaçant la santé de
l'homme et l'environnement. Sans Objet

L'administration a le droit d'ordonner la


suspension de l'activité de toute décharge
contrôlée ou installation de traitement, de
stockage, de valorisation ou d'élimination des
déchets en cas de non-respect des dispositions
de la présente loi à condition de mettre en
demeure la personne responsable de la
décharge ou de l'installation et la non exécution
par celle-ci des instructions qui lui sont
adressées dans le délai qui lui est fixé.

L'administration peut, en cas de besoin, faire


appel à l'expertise privée pour effectuer les
analyses et évaluer les incidences des déchets
sur la santé de l'homme et l'environnement.
Les frais d'analyse et d'expertise, engagés à
cet effet, sont à la charge des exploitants
des installations et des personnes visés à
l'article 61 ci-dessus Sans Objet
Chapitre 2 : Infractions et sanctions
Les personnes chargées de constater les
infractions aux dispositions de la présente loi et
de ses textes d'application, dressent des
procès-verbaux qui déterminent les
circonstances et la nature des infractions ainsi
que les explications du contrevenant.
Ces procès-verbaux font foi jusqu'à preuve du
contraire et sont mis à la disposition de
l'administration.
L'administration peut, selon les cas, mettre en
demeure par écrit le contrevenant pour se
conformer aux dispositions de la présente loi et
ses textes d'application.
Si les conclusions des procès-verbaux édictent
la poursuite des contrevenants, ces procès-
verbaux sont transmis, dans un délai de 15
jours, à compter de la date de leur
établissement, à la juridiction compétente.

Quiconque, en dehors des endroits désignés à


cet effet, dépose, jette ou enfouit des déchets
considérés dangereux conformément à la liste
prévue au 2e alinéa de l'article 29 ci-dessus ou
procède à leur stockage, traitement, élimination
ou incinération est passible d'une amende de
10.000 à 2.000.000 de dirhams et d'un
emprisonnement de 6 mois à 2 ans ou de l'une
de ces deux peines seulement.
Lorsqu'il s'agit de dépôt, de rejet,
d'enfouissement, de stockage, de traitement,
d'incinération ou d'élimination des déchets
ménagers ou assimilés, ou des déchets
industriels, médicaux et pharmaceutiques non
dangereux ou des déchets inertes ou des
déchets agricoles en dehors des endroits
désignés à cet effet, le contrevenant est
passible d'une amende de 200 à 10.000
dirhams.

Quiconque exploite, modifie d'une façon


substantielle, transfert ou ferme une décharge
contrôlée ou une installation de traitement, de
valorisation, de stockage ou d'élimination des
déchets sans les autorisations prévues aux
articles 49 et 52 ci-dessus, est puni d'une
amende de 20.000 à 2.000.000 de dirhams et
d'un emprisonnement de 3 mois à 2 ans ou de
l'une de ces deux peines seulement.

Sous réserve des dispositions prévues dans le


code des douanes et impôts indirects, toute
personne qui importe ou exporte des déchets
dangereux, sans se conformer aux dispositions
prévues au titre VI de la présente loi et des
textes pris pour son application, est punie d'une
amende de 50.000 à 2.000.000 de dirhams et
d'un emprisonnement de 3 mois à 2 ans ou de
l'une de ces deux peines seulement.

Le mélange des déchets dangereux avec les


autres types de déchets, sans l'autorisation
visée à l'article 35 ci-dessus, est puni d'une
amende de 100.000 à 2.000.000 de dirhams et
d'un emprisonnement de 3 mois à 2 ans ou de
l'une de ces deux peines seulement.
Quiconque remet des déchets dangereux à
une personne ou à une installation non
autorisée en vue de leur traitement,
valorisation, incinération, stockage ou
élimination, est passible d'une amende de
10.000 à 1.000.000 de dirhams et d'un
emprisonnement de 1 mois à 1 an ou de l'une
de ces deux peines seulement.
Les infractions aux dispositions des articles 5,
30, 32, 36, 40 et 53 de la présente loi sont
passibles d'une amende de 10.000 à 50.000
dirhams.
Toute personne qui procède à l'incinération en
plein air des déchets, autres que ceux
mentionnés au premier alinéa de l'article 7 ci-
dessus, est punie d'une amende de 5.000 à
20.000 dirhams et d'un emprisonnement de 1
mois à 1 an ou de l'une de ces deux peines
seulement.
Quiconque refuse d'utiliser le système de
précollecte ou de collecte ou de tri ou de
transport ou d'élimination mis en place par la
commune, tel que prévu par l'article 21 de la
présente loi, est puni d'une amende de 500 à
5.000 dirhams.
Sont punis de la même amende les utilisateurs
du domaine public qui ne se conforment pas
aux obligations prévues à l'alinéa 2 de l'article
19 de la présente loi.

Les infractions aux dispositions des articles 49


(1er alinéa) et 51 de la présente loi sont punies
d'une amende de 200 à 5.000 dirhams.
Est puni d'une amende de 200 à 2.000 dirhams
le fait de :

- refuser de fournir à l'administration les


informations visées aux articles 4, 37 et 63 ci-
dessus ou fournir de fausses informations ;
- ne pas étiqueter les emballages et conteneurs
des déchets dangereux tel que prévu à l'article
31 ci-dessus
- ne pas tenir l'inventaire retraçant les types et
les quantités des déchets tel que prévu à
l'article 54 de la présente loi ;
- entraver les fonctions des agents de contrôle
mentionnés à l'article 62 ci-dessus.
Le cumul des infractions aux dispositions de la
présente loi entraîne l'application de la peine la
plus forte.
Les peines pécuniaires qu'elles soient
principales ou accessoires à une peine
privative de liberté se cumulent, à moins que le
juge n'en décide autrement par une disposition
expresse.
En cas de récidive pour une même infraction
ou pour une infraction de qualification
identique, dans un délai de six mois qui suit la
date à laquelle la première décision de
condamnation est devenue irrévocable, les
sanctions prévues au présent titre sont portées
au double.
Le produit des amendes, qui ont été
prononcées pour infraction aux dispositions de
la présente loi, est affecté à concurrence de
20% de son montant au Fonds national pour la
protection et la mise en valeur de
l'environnement institué en vertu de l'article 60
de la loi n° 11-03 relative à la protection et à la
mise en valeur de l'environnement.
La juridiction compétente ordonne, aux frais du
contrevenant, l'exécution des travaux
nécessaires pour éviter toute atteinte à
l'environnement ou à la santé publique.

L'exécution des travaux ordonnés par ladite


juridiction doit être effectuée, dans un délai fixé
par celle ci, à compter de la date du jugement.

Passé 48 heures après le délai fixé par la


juridiction, l'administration se charge, aux frais
du contrevenant, d'y procéder en prenant
toutes les mesures nécessaires à cette fin.
Sont fixées par voie réglementaire :
- les normes et les prescriptions techniques
relatives aux méthodes de valorisation des
déchets ;
- les prescriptions techniques concernant le tri,
l'emballage, la collecte, le transport, le
stockage, le traitement et l'élimination des
déchets ainsi que leur classification ;
- les prescriptions techniques à respecter lors
de la production en vue de réduire la quantité
et la nocivité des déchets.
Titre IX : Dispositions transitoires
Dans un délai qui sera fixé par voie
réglementaire, les communes ou leurs
groupements doivent mettre en place des
décharges contrôlées des déchets ménagers et
assimilés conformément aux articles 20 et 48 ci-
dessus.
Les sites où sont implantés des décharges des
déchets ménagers et assimilés, avant la
publication de la présente loi, doivent être
réaménagés conformément aux dispositions
des articles 48 et 50 ci-dessus, dans un délai
fixé par voie réglementaire.
Dans un délai de cinq (5) ans courant à
compter de la date de publication de la
présente loi, les décharges des déchets autres
que celles des déchets ménagers et assimilés
ainsi que les installations de traitement, de
valorisation et d'élimination des déchets
existants, doivent être réaménagées.
Décret n° 2-14-85 du 28 rabii I 1436 (20
janvier 2015) relatif à la gestion des déchets
dangereux.
Le chef du gouvernement.
Vu la loi n° 28-00 relative à la gestion des
déchets et à leur élimination, telle que modifiée
et complétée, notamment ses articles 4, 6. 9.
29. 30, 37 et 83 ;

Vu le décret n° 2-07-253 du 14 rejeb 1429 (18


juillet 2008) portant classification des déchets
et fixant la liste des déchets dangereux;

Vu le décret n° 2-09-284 du 20hija 1430 (8


décembre 2009) fixant les procédures
administratives et les prescriptions techniques
relatives aux décharges contrôlées ;
Vu le décret n° 2-09-538 du 5 rabii 1E 1431 (22
mars 2010) fixant les modalités d'élaboration
du plan directeur national de gestion des
déchets dangereux ;
Vu le décret n° 2-13-837 du 8 safar 1435 (12
décembre 2013) relatif aux attributions du
ministre de l'énergie, des mines, de l'eau et de
l'environnement ;
Après délibération en Conseil du
gouvernement réuni le 3 chaoual 1435 (31
juillet 2014),
Décrete.

Chapitre premier : Dispositions générales.


Le présent décret a pour objet de fixer :
- les mesures organisationnelles de gestion
des déchets dangereux ;

- Les modalités d'octroi, aux installations


spécialisées, des autorisations pour le
traitement des déchets dangereux en vue de
leur élimination ou de leur valorisation, prévues
à l'article 29 de la loi n° 28-00 susvisée ;

- Les modalités d'octroi de l'autorisation de


collecte et de transport des déchets dangereux
visée à l'article 30 de la loi n° 28-00 précitée
ainsi que les formalités administratives
accompagnant les opérations de collecte et de
transport de ces déchets ;
- Les conditions et les prescriptions techniques
relatives à la collecte, au transport, au
stockage des déchets dangereux en vue de
leur élimination ou de leur valorisation.
Aux fins du présent décret, on entend par :
- Certificat d'acceptation préalable : le
document attestant l'acceptation par le
destinataire de recevoir des déchets dangereux
pour leur traitement en vue de leur élimination
ou de leur valorisation ;
- Certificat d'élimination ; le document attestant
de la réalisation effective par le destinataire de
l'opération de traitement des déchets
dangereux en vue de leur élimination ou de
leur valorisation ;
- Collecteur-transporteur : la personne
physique ou morale qui assure, auprès d'un
générateur ou d'un détenteur de déchets
dangereux, la collecte de ces déchets et leur
transport jusqu'à une installation spécialisée de
traitement en vue de leur élimination ou de leur
valorisation.
Les dispositions du présent décret s'appliquent
aux :
- déchets dangereux tels que définis à l'article
2 du décret n° 2-07-253 susvisé ;
- Générateurs, détenteurs, collecteurs-
transporteurs et destinataires de déchets
dangereux ;
- Installations de stockage et de traitement des
déchets dangereux en vue de leur élimination
ou de leur valorisation, y compris les
décharges contrôlées de classe 3 telles que
réglementées par le décret n° 2-09-284 susvisé
;

- Aux déchets médicaux et pharmaceutiques


dangereux classés dans les catégories 1 et 2
prévues à l'article 3 du décret n° 2-09-139 du
25 joumadal 1430(21 mai 2009) relatif à la
gestion des déchets médicaux et
pharmaceutiques, pour ce qui concerne la
constitution du dossier d'autorisation de
collecte et de transport ainsi que l'autorisation
de traitement de ces déchets.
Conformément aux dispositions des articles
29 et 30 de la loi n° 28-00 précitée, nul ne
peut collecter, transporter ou traiter des
déchets dangereux en vue de leur
élimination ou de leur valorisation s'il ne
dispose, selon le cas de l'autorisation de
collecte et de transport des déchets
dangereux ou de l'autorisation d'installation
spécialisée de traitement des déchets
dangereux, délivrée par l'autorité
gouvernementale chargée de
l'environnement ou la personne désignée
par elle à cet effet, dans les conditions et
selon les modalités prévues par le présent
décret. Sans Objet

Chapitre II : Des mesures organisationnelies


de gestion des déchets dangereux.

- Le registre prévu à l'article 37 de la loi n°


28-00 précitée est tenu par le générateur, le
détenteur, le collecteur- transporteur et
l'exploitant de l'installation de stockage ou
de traitement en vue de l'élimination ou de
la valorisation des déchets dangereux,
selon le modèle fixé par arrêté de l'autorité
gouvernementale chargée de
l'environnement. Non Conforme
Dans ce registre sont consignés notamment
la quantité, le type, la nature, l'origine et la
destination des déchets dangereux qu'il
produit, collecte, stocke, transporte ou
traite. Non Conforme
Les informations et les renseignements
contenus dans ce registre sont conservés
durant cinq ans à compter de la date de leur
consignation et sont tenus à la disposition
des agents prévus à l'article 62 de la loi n°
28-00 précitée. Non Conforme

Tout générateur, détenteur, collecteur-


transporteur et exploitants d'une
installation de stockage, ou de traitement
des déchets dangereux en vue de leur
élimination ou de leur valorisation transmet
à l'autorité gouvernementale chargée de
l'environnement, avant le 1" avril de chaque
année, un rapport contenant des
informations sur les quantités, le type, la
nature, l'origine et la destination des
déchets qu'il a produit, collecté, stocké,
transporté ou traité durant l'année
précédente. Non Conforme
Le modèle du rapport susmentionné est fixé
par arrêté de l'autorité gouvernementale
chargée de l'environnement. Non Conforme

Tout générateur, détenteur, collecteur-


transporteur et exploitant de l'installation de
stockage ou de traitement des déchets
dangereux en vue de leur élimination ou de
leur valorisation établit sur la base du
registre et des rapports annuels visés aux
articles 5 et 6 ci-dessus, un plan interne de
gestion des déchets dangereux. Non Conforme

Ce plan interne doit contenir les


informations et les mesures prises pour la
gestion des déchets dangereux et doit être
actualisé, au minimum, tous les cinq ans. Non Conforme
Le plan actualisé est communiqué à
l'autorité gouvernementale chargée de
l'environnement au plus tard six (6) mois
avant la date d'expiration des dispositions
antérieures dudit plan. Non Conforme
Un modèle du plan interne est fixé par
arrêté de l'autorité gouvernementale
chargée de l'environnement. Sans Objet

Tout générateur de déchets dangereux doit


désigner, parmi le personnel qu'il emploie
une personne responsable chargée de la
gestion des déchets dangereux, dénommée
«responsable déchets». Non Conforme

Chaque installation de stockage ou de


traitement des déchets dangereux doit être
dotée d'une unité organisationnelle chargée
:
1) de la préparation et de la transmission
des certificats d'acceptation préalable et
des certificats d'élimination prévues aux
articles 18 et 20 ci-dessous ; Sans Objet
2) Du contrôle des déchets dangereux à leur
réception et à leur sortie ; Sans Objet
3) de toutes les vérifications mentionnées
dans le présent décret et de celles qui
seront prévues dans les arrêtés de l'autorité
gouvernementale chargée de
l'environnement mentionnés à l'article 30 ci-
dessous. Sans Objet
Chapitre III : De la collecte et du transport
des déchets dangereux.
Section première, - De l'autorisation de
collecte et de transport des déchets
dangereux
L'autorisation de collecte et de transport des
déchets dangereux visée à l'article 4 ci-dessus
est délivrée après avis d'une commission
composée de représentants des autorités
gouvernementales chargées de
l'environnement, de l'agriculture, du transport et
de la santé.

La demande d'autorisation est déposée en


trois exemplaires auprès du service désigné
à cet effet par l'autorité gouvernementale
chargée de l'environnement accompagnée
des pièces et documents permettant
d'identifier le demandeur et de vérifier qu'il
répond aux conditions fixées à l'article 30
de la loi n° 28-00 précitée. Sans Objet
La liste des pièces et documents devant
constituer le dossier de demande
d'autorisation ainsi que la forme de cette
demande sont fixées par arrêté de l'autorité
gouvernementale chargée de
l'environnement. Sans Objet

L'autorisation est renouvelée dans les


mêmes conditions que celles prévues pour
sa délivrance et pour une durée équivalente. Sans Objet
Elle est retirée lorsque, suite au contrôle
périodique prévu à l'article 61 de la loi n° 28-00
précitée effectué par les agents visés à l'article
62 de la même loi, notamment les agents
désignés à cet effet par l'autorité
gouvernementale chargée de l'environnement,
il est constaté que le bénéficiaire de ladite
autorisation ne répond plus aux conditions
exigées pour la délivrance ou du
renouvellement de celle-ci.
Il est donné immédiatement récépissé des
pièces et documents déposés.

Il est statué sur la demande d'autorisation dans


un délai de quinze (15) jours ouvrables à
compter de la date de dépôt de ladite demande.
Pour l'instruction de la demande, le service
désigné conformément aux dispositions de
l'article 11 ci-dessus peut demander à
l'intéressé tous autres documents ou
informations nécessaires pour s'assurer que
celui-ci répond aux conditions prévues à
l'article 30 de la loi n°28-00 précitée.
Dans ce cas, un délai supplémentaire de dix
(10) jours court à compter de la date de dépôt
des documents et informations
complémentaires demandés.
Section 2 . Modalités de collecte et de
transport des déchets dangereux.
La collecte et le transport des déchets
dangereux doivent être effectués
exclusivement dans des contenants
répondant à la réglementation et aux
normes en vigueur compte tenu de la nature
des déchets dangereux et de leurs
caractéristiques de danger. Sans Objet

Ces contenants doivent notamment être


rigides, étanches, solides, résistants au
claquage et à l'écrasement dans les
conditions normales d'utilisation et
fabriqués conformément à la réglementation
et aux normes nationales ou internationales
en vigueur en la matière. Sans Objet
Les dispositions législatives et
réglementaires en vigueur en matière de
transport des marchandises dangereuses
par route s'appliquent aux modalités
d'emballage et d'étiquetage des déchets
dangereux ainsi qu'aux véhicules utilisés
pour leur transport. Sans Objet

Le bordereau de suivi prévu à l'article 32 de


la loi n° 28-00 précitée qui accompagne
chaque opération de transport est établi en
cinq (5) exemplaires selon le modèle mis à
la disposition des intéressés à cet effet par
le service prévu à l'article 11 ci-dessus. Sans Objet

L'expéditeur émet le bordereau de suivi et le


remet au collecteur-transporteur qui le
remet à son tour après l'avoir signé, au
destinataire des déchets dangereux. Sans Objet

Le ou les collecteur(s)-transporteur(s)
successifs) et le destinataire signent
chacun le bordereau de suivi au moment où
ils prennent en charge les déchets
dangereux, tout en gardant une copie. Sans Objet
Ils consignent les informations inscrites sur
ledit bordereau de suivi dans le registre visé
à l'article 5 ci-dessus. Sans Objet
- Dans le cas où les déchets dangereux sont
expédiés dans des contenants à usage
unique, l'expéditeur doit utiliser
exclusivement des contenants dont les
caractéristiques et les spécificités
techniques répondent aux normes en
vigueur compte tenu de la nature des
déchets dangereux et de leurs
caractéristiques de danger. Sans Objet
Tout contenant à usage unique doit,
immédiatement après son utilisation, être
incinéré ou nettoyé avant sa valorisation ou
sa mise en décharge dans une décharge
contrôlée de classe 3 telles que
réglementées par le décret n° 2-09-284
précité. Sans Objet

Tout générateur ou détenteur de déchets


dangereux peut :
- soit, assurer lui-même le transport de ses
déchets vers une installation spécialisée de
traitement en vue de leur élimination ou leur
valorisation dûment autorisée à cet effet
conformément aux dispositions du chapitre
III du présent décret, s'il dispose de
l'autorisation correspondante visée à
l'article 4 ci-dessus ; Sans Objet
- Soit, remettre lesdits déchets aux
collecteurs- transporteurs dûment autorisés
à cet effet conformément à l'article 4 ci-
dessus. Sans Objet

Avant d'expédier les déchets dangereux,


l'expéditeur doit :
1) étiqueter les contenants des déchets
dangereux conformément à la
réglementation en vigueur et les marquer
par leur code de classification, Chaque
contenant doit être pourvu d'une inscription
permettant d'identifier l'origine et le type
des déchets dangereux ; A Vérifier

2) S'assurer que le destinataire exploite une


décharge contrôlée de classe 3 ou une
installation de stockage des déchets
dangereux ou une installation spécialisée
de traitement de ces déchets en vue de leur
élimination ou de leur valorisation dûment
autorisée pour la ou les opérations prévues ; Sans Objet
3) S'assurer que le destinataire accepte de
recevoir les déchets dangereux ; Non Conforme
4) Communiquer au destinataire une
description des déchets dangereux
comportant les renseignements figurant
dans le bordereau de suivi, en indiquant le
code desdits déchets correspondant au
code inscrit dans le « catalogue marocain
des déchets » ; Sans Objet
5) Remplir le volet A du certificat
d'acceptation préalable dont le modèle est
fixé à l'annexe 1 au présent décret et le
communiquer au destinataire ; Sans Objet
6) S'assurer que le collecteur-transporteur
est muni de la fiche de sécurité prévue à
l'article 19 de la loi n° 30-05 relative au
transport par route de marchandises
dangereuses. A Vérifier

Au moment de la prise en charge des


déchets dangereux, le collecteur-
transporteur doit :
1) s'assurer que le code de classification
des déchets dangereux marqué sur le
contenant des déchets correspond à celui
indiqué dans le bordereau de suivi ; Sans Objet

2) Disposer de la fiche de sécurité


mentionnée au 6) de l'article 18 ci-dessus ; Sans Objet

3) S'assurer que le destinataire a accepté


de recevoir les déchets dangereux ; Sans Objet
4) Compléter et signer, lors du chargement
des déchets dangereux, le bordereau de
suivi et le conserver pendant l'opération de
transport. Sans Objet

Au moment de la livraison des déchets


dangereux, le collecteur transporteur doit
remettre le bordereau de suivi au
destinataire, accompagné de la copie du
certificat d'acceptation préalable, et
conserver une copie signée dudit bordereau. Sans Objet

En cas de retard de livraison des déchets


dangereux, le collecteur-transporteur doit
informer immédiatement le destinataire. Sans Objet

Lors de la réception des déchets


dangereux, le destinataire doit:
1) s'assurer de l'exactitude des
renseignements fournis par le générateur
des déchets dangereux indiqués dans le
volet A du certificat d'acceptation préalable ; Sans Objet

2) Permettre le déchargement des déchets


dangereux s'ils sont accompagnés du
bordereau de suivi, dûment complété et
signé par le collecteur-transporteur et
désigner le lieu approprié de déchargement ; Sans Objet
3) Remplir les renseignements du volet B du
certificat d'acceptation préalable et le
retourner au générateur des déchets
dangereux, après signature ; Sans Objet
4) S'assurer de la quantité de déchets
dangereux en poids ou en volume, selon le
type des déchets ; Sans Objet
5) Effectuer des prélèvements
d'échantillons et les conserver au moins
jusqu'à l'achèvement du stockage ou du
traitement en vue de l'élimination des
déchets dangereux livrés ou leur
valorisation ; Sans Objet
6) Comparer les résultats desdits
prélèvements avec les informations
contenues dans le certificat d'acceptation
préalable. Sans Objet

Le destinataire doit aviser immédiatement


l'autorité gouvernementale chargée de
l'environnement :
1) En cas de retard de la livraison des
déchets dangereux supérieur à deux (2)
jours suivant la date prévue sur le
bordereau de suivi ; Sans Objet
2) Lorsqu'un collecteur-transporteur l'avise
que les déchets dangereux seront livrés
plus de deux jours après la date prévue
pour leur livraison ; Sans Objet

3) Lorsque le collecteur-transporteur se
présente avec un chargement de déchets
dangereux sans disposer de bordereau de
suivi ou avec un bordereau de suivi dont le
contenu ne correspond pas aux
informations contenues dans le certificat
d'acceptation préalable ; Sans Objet
4) Lorsque l'installation ne peut pas
recevoir lesdits déchets en raison des
résultats des analyses des prélèvements
prévus ci-dessus. Sans Objet

Le destinataire doit, à l'issue de


l'élimination des déchets dangereux, signer
le certificat d'élimination desdits déchets et
en transmettre une copie à l'expéditeur et à
l'autorité gouvernementale chargée de
l'environnement. Le modèle du certificat
d'élimination des déchets dangereux est
fixé à l'annexe 2 au présent décret. Sans Objet
Les déchets dangereux ne sont acceptés
par le destinataire que :
1) Si les résultats des prélèvements
d'échantillons sont conformes aux
informations contenues dans le certificat
d'acceptation préalable Sans Objet

2) Et si l'installation est dûment autorisée à


effectuer le traitement desdits déchets. Sans Objet
L'acceptation des déchets dangereux est
consignée dans le registre de l'installation
visé à l'article 5 ci-dessus. Sans Objet
Chapitre IV : Du stockage, du traitement en
vue de ¡'élimination ou de la valorisation
des déchets dangereux.
Section première, - Dispositions relatives à
l'autorisation d'installation spécialisée de
traitement des déchets dangereux.

La demande d'autorisation d'installation


spécialisée de traitement des déchets
dangereux visée à l'article 4 ci-dessus est
établie par le demandeur sur le formulaire
mis à sa disposition par le service désigné à
cet effet par l'autorité gouvernementale
chargée de l'environnement. Sans Objet

Cette demande est accompagnée des


pièces et documents mentionnés dans le
formulaire et d'un dossier comprenant :
1) un plan de terrain comportant les
bâtiments et les installations ; Sans Objet
2) Un plan de site de l'installation avec la
précision de l'affectation des différentes
zones de ladite installation comprenant
notamment les escaliers, les plateformes et
les issues de secours ; Sans Objet
3) Une description de l'installation, de sa
structure et de son fonctionnement ; Sans Objet
4) La description de procédés de traitement
et d'équipements portant sur :
a) la capacité de traitement et les
prestations de l'installation ; Sans Objet
b) Le type d'appareils et des machines
utilisés au sein de l'installation ; Sans Objet

c) Les horaires d'exploitation et le nombre


d'équipes de travail, leur qualification et leur
formation en matière de traitement des
déchets dangereux ; Sans Objet
5) Un plan d'autocontrôlé de gestion de
l'installation ainsi que les moyens
d'exécution de ce plan ; Sans Objet
6) Copie de la décision d'acceptabilité
environnementale; Sans Objet
7) Copie de la garantie financière visée à
l'article 58 de la loi n° 28-00 précitée. Sans Objet

Il est donné immédiatement récépissé, par


le service réceptionnaire, du dépôt de cette
demande et du dossier, des pièces et des
documents l'accompagnant. Sans Objet
S'il apparaît, lors de l'examen de la
demande, que le dossier, les pièces ou les
documents l'accompagnant ne sont pas
complets ou ne sont pas conformes, le
service concerné dispose d'un délai d'un
mois à compter de la date mentionnée sur le
récépissé pour en aviser le demandeur par
tous moyens faisant preuve de la réception,
avec la mention des pièces ou documents
manquants ou non conformes. Sans Objet
Passé le délai sus indiqué et en l'absence
d'avis adressé au demandeur, la demande
et le dossier, les pièces et les documents
l'accompagnant sont considérés comme
recevables. Sans Objet
Seules les demandes accompagnées du
dossier et des pièces et documents
conformes mentionnés à l'article 22 ci-
dessus sont recevables. Sans Objet

Il est alors procédé, par le service


susmentionné, dans un délai maximum de
30 jours ouvrables à compter de la date de
recevabilité, à une visite sur place de
l'installation pour laquelle l'autorisation est
demandée. Cette visite a pour but de
contrôler la conformité de l'installation aux
exigences administrative, et technique,
prévues dans le présent chapitre. Le
demandeur est informé, par le service
concerné, de la date de cette visite, au
moins sept (7) jours ouvrables avant la date
prévue de celle-ci. Sans Objet
- Il est statué sur la demande dans un délai
maximum de deux (2) mois suivant la date
de remise du rapport de la visite visée à
l'article 24 ci-dessus. Sans Objet
L'autorisation d'installation spécialisée de
traitement des déchets dangereux a une
durée de validité de cinq (5) ans. Cette
validité peut être prorogée, à la demande de
son bénéficiaire, pour des périodes
équivalentes, suite à une visite de
conformité sur place de l'installation
lorsque :
1) la demande de maintien de l'autorisation
a été déposée au moins six (6) mois avant la
date d'expiration de l'autorisation
concernée ; Sans Objet
2) Les conclusions du rapport de la visite de
conformité sont favorables ; Sans Objet
3) L'autorisation n'a pas fait l'objet d'une
suspension en vertu des dispositions des
articles 65 ou 66 de la loi n° 28-00 précitée
ou de l'article 28 ci-dessous ; Sans Objet

4) le bénéficiaire a respecté ses obligations


d'information de l'autorité gouvernementale
chargée de l'environnement prévue au
présent décret. Sans Objet

Toute installation pour laquelle une


autorisation de traitement des déchets
dangereux a été délivrée, fait l'objet de
visites régulières par le service sus indiqué,
aux fins de contrôler que les conditions
requises et qui ont conduit à la délivrance
de ladite autorisation sont toujours remplies. Sans Objet

Lorsque, suite à une visite régulière, il est


constaté une ou plusieurs non-conformités
ou insuffisances ou que les activités de
l'installation spécialisée de traitement des
déchets dangereux engendrent des
nuisances plus importantes que celles
mentionnées dans l'étude d'impact sur
l'environnement correspondante,
l'autorisation est suspendue pour une durée
n'excédant pas six (6) mois, mentionnée
dans la décision de suspension. Sans Objet

Ce délai doit permettre à l'intéressé de


prendre les dispositions nécessaires pour
mettre fin auxdites non-conformités,
insuffisances ou nuisances constatées. Sans Objet
La mesure de suspension est levée dans le
cas où il est constaté que l'exploitant a mis
fin aux non-conformités, insuffisances ou
nuisances. Sans Objet
Passé le délai susmentionné, et s'il n'est
pas mis fin aux-dites non-conformités,
insuffisances ou nuisances, l'autorisation
est retirée. Sans Objet

Les déchets dangereux stockés sur les


lieux de l'installation doivent être transférés
aux frais et risques de l'exploitant dans une
autre installation spécialisée dûment
autorisée pour le traitement de ce type de
déchets dangereux. A cet effet, le transport
des déchets dangereux doit être autorisé
conformément aux dispositions du chapitre
III du présent décret. Sans Objet
Section 2. Prescriptions techniques de
stockage ou de traitement des déchets
dangereux.

Les installations de stockage des déchets


dangereux et les installations spécialisées
de traitement des déchets dangereux en vue
de leur élimination ou de leur valorisation
doivent disposer, au moins, des
aménagements et équipements suivants :
1) Une plateforme de réception des déchets
dangereux permettant le contrôle du poids
et des caractéristiques physico-chimique de
ces déchets ; Sans Objet
2) Des zones de stockage suffisantes en
espace et en volume permettant de stocker
toutes les quantités de déchets dangereux à
réceptionner. Sans Objet

Ces zones doivent être étanches, équipées


et conçues de manière à éviter le mélange
des déchets dangereux ou leur
déversement sur le sol ou leur évaporation,
susceptibles de polluer le site de
l'installation et/ou son environnement ; Sans Objet

3) Un système d'autocontrôle d'étanchéité


des réservoirs et des tuyauteries ; Sans Objet

4) Un système de traitement et de
conditionnement de l'air permettant d'éviter
le dégagement des gaz dangereux issus de
l'évaporation des déchets ; Sans Objet
5) Un système de sécurité permettant de
garantir la sécurité technique de
l'installation. Sans Objet

Ce système doit faire l'objet d'un plan de


sécurité définissant les mesures de sécurité
appropriées afin de prévenir les dangers
potentiels dus aux propriétés des déchets
dangereux ainsi que les
dysfonctionnements ou les pannes ; Sans Objet
6) Un système de collecte et de traitement
des rejets liquides générés par les activités
de l'installation ; Sans Objet
7) Un système de verrouillage et de
surveillance empêchant tout accès non
autorisé à l'installation. Sans Objet
Chapitre V : Dispositions finales.
Les prescriptions particulières à certains types
de déchets dangereux relatives à leur collecte,
à leur transport, à leur stockage et à leur
traitement en vue de leur élimination ou de leur
valorisation sont fixées par arrêté de l'autorité
gouvernementale chargée de l'environnement.

Le ministre de l'énergie, des mines, de l'eau et


de l'environnement et la ministre déléguée
auprès du ministre de l'énergie, des mines, de
l'eau et de l'environnement chargée de
l'environnement sont chargés, chacun en ce
qui le concerne, de l'exécution du présent
décret qui sera publié au Bulletin officiel.
Fait à Rabat, le 28 rabii ! 1436 (20 janvier
2015).
Abdel-Ilah Benkiran.
Pour contreseing :
Le ministre de l'énergie, des mines, de l'eau et
de l'environnement,Abdelkader Amara.
La ministre déléguée auprès du ministre de
l'énergie.des mines, de l'eau et de
l'environnement, chargée de l'environnement,
Hakima El. Haite,
Annexe n° 1 au décret n° 2-14-85 du 28 rabii
I 1436 (20 janvier 2015) Modèle du certificat
d'acceptation préalable (Article 18-(5)) (
Voir pièce jointe)
Annexe 2 au décret n°2-14-85 du 28 rabii I
1436 (20 janvier 2015) Certificat
d'élimination de déchets dangereux (Article
20) ( Voir pièce jointe)

Arrêté de la ministre déléguée auprès du


ministre de l'énergie, des mines, de l'eau et
de l'environnement, chargée de
l'environnement n° 2850-15 du24chaoual
1436 (10 août 2015) fixant les prescriptions
particulières relatives à la collecte et à la
valorisation des batteries usagées.
la ministre déléguée auprès du ministre de
l'energie. des mines. de l'eau et de
l'environnement. chargée de l'environnement.

Vu la loi n° 28-00 relative à la gestion des


déchets et à leur élimination promulguée par le
dahir n° 1-06-153 du 30 chaoual 1427 (22
novembre 2006), telle qu'elle a été modifiée et
complétée, notamment ses articles 33 et 34 ;

Vu le décret n° 2-14-85 du 28 rabii I 1436 (20


janvier 2015) relatif à la gestion des déchets
dangereux, notamment ses articles 4, 6 et 30 ;
Vu le décret n° 2-07-253 du 14 rejeb 1429 (18
juillet 2008) portant classification des déchets
et fixant la liste des déchets dangereux ;
Vu le décret n° 2-13-837 du 8 safar 1435 (12
décembre 2013) relatif aux attributions du
ministre de l'énergie, des mines, de l'eau et de
l'environnement ;

Vu l'arrêté du ministre de l'énergie, des mines,


de l'eau et de l'environnement n° 3603-13 du 8
safar 1435 (12 décembre 2013) portant
délégation de certains pouvoirs à la ministre
déléguée auprès du ministre de l'énergie, des
mines, de l'eau et de l'environnement, chargée
de l'environnement,
arrête :

Chapitre premier : Dispositions générales


Le présent arrêté a pour objet de fixer :
- les prescriptions particulières relatives à la
collecte des batteries usagées ;
- les prescriptions techniques de traitement
des batteries usagées.

Les dispositions du présent arrêté s'appliquent


à tous les types de batteries au plomb usagées
figurant dans la liste des déchets fixée par le
décret susvisé n° 2-07-253 sous la rubrique n°
16-06-01, quels que soient leur forme, leur
volume, leur poids, les matériaux les
constituant ou leur utilisation et à tous les
détenteurs desdites batteries.
Au sens du présent arrêté, on entend par :

Batterie : tout accumulateur au plomb utilisé


comme source d'énergie électrique obtenue
par transformation directe d'énergie chimique,
constituée d'un ou de plusieurs éléments
primaires non rechargeables ou d'un ou de
plusieurs éléments secondaires rechargeables ;

Batterie usagée : toute batterie ayant été


utilisée aux fins auxquelles elle est destinée et
ne pouvant être réutilisée aux mêmes fins ainsi
que toute batterie neuve, non utilisée en

Chapitre II : Prescriptions particulières


relatives à la collecte des batteries usagées
Tout producteur, assembleur, importateur,
distributeur ou détaillant qui met sur le
marché, à titre professionnel, des batteries
neuves doit assurer la reprise de celles-ci
après leur usage. Cette reprise peut être
effectuée au moyen d'une consigne
appliquée sur la batterie à compter de sa
première mise sur le marché. Cette
consigne est répercutée lors de l'achat
d'une batterie neuve, à chaque étape de sa
commercialisation. Sans Objet

Le détenteur d'une batterie usagée peut,


lors de la remise de cette batterie soit
récupérer en contre partie le montant de la
consigne, soit acheter une batterie neuve
sans paiement de ladite consigne. Sans Objet

Le montant de la consigne et les modalités


de mise en oeuvre de celle-ci sont fixés par
les organisations des professionnels
producteurs, importateurs et assembleurs
légalement constituées en tenant
notamment compte du type de batterie
concernée et de son utilisation. Sans Objet

Tout détenteur des batteries visées à


l'article 2 ci-dessus qui, conformément à
l'article 33 de la loi susvisée n° 28-00, a
l'obligation de ne pas enfouir, jeter, stocker
ou déposer ledites batteries dans des lieux
autres que des installations spécialisées de
traitement des déchets dangereux
autorisées conformément aux dispositions
du décret susvisé n° 2-14-85, doit reprendre
les batteries usagées quelle que soit la
marque de celles-ci. Sans Objet
Les producteurs, les assembleurs, les
importateurs, les distributeurs et les
détaillants des batteries neuves ayant
récupéré les batteries usagées doivent
livrer celles-ci exclusivement aux
collecteurs-transporteurs ou aux
installations spécialisées de traitement en
vue de leur élimination ou de leur
valorisation conformément à l'article 4 du
décret précité n° 2-14-85. Sans Objet
Chapitre III : Prescriptions techniques de
traitement des batteries usagées
Les installations spécialisées de traitement
des déchets dangereux auxquelles les
batteries usagées ont été livrées en vue de
leur élimination ou de leur valorisation
doivent au moins :
- procéder à la séparation des différents
constituants des batteries par broyage ; Sans Objet
- récupérer les fluides et acides pour en
extraire le plomb. Sans Objet

Les fluides et acides récupérés doivent être


traités au moyen de procédés techniques
appropriés permettant de les rendre sans
danger en cas de rejet dans l'environnement. Sans Objet

Le plomb doit être extrait sa fusion, sa


réduction et son affinage permettant de
récupérer le plomb métal à son état brut,
avant sa réutilisation, conformément à
l'autorisation dont dispose l'installation de
traitement en vertu de l'article 4 du décret
précité n° 2-14-85. Sans Objet

La zone de stockage prévue à l'article 29 du


décret précité n° 2-14-85 réservée aux
batteries usagées doit disposer des
installations appropriées permettant le
stockage desdites batteries en toute
sécurité, notamment :
- être munie d'un plancher imperméable et
résistant aux acides, réalisé en bitume ou
en béton verni ou toute autre matière
permettant de satisfaire ces conditions ; Sans Objet
- disposer de systèmes évitant les
écoulements et les émanations toxiques
des batteries usagées ; Sans Objet

- disposer d'un système de collecte des gaz


permettant de filtrer l'air et d'en extraire
notamment la poussière de plomb et
renouveler l'air à l'intérieur du bâtiment afin
d'éviter la concentration des gaz toxiques. Sans Objet
En matière d'hygiène, de sécurité et
d'environnement, les personnes employées
dans l'installation spécialisée doivent
disposer de locaux propres, séparés et
suffisamment éloignés des zones
contaminées et des équipements de
protection individuels et bénéficier d'un
suivi médical conformément au Code du
travail. Sans Objet
Un système d'autocontrôlé doit être mis en
place assurer le suivi des rejets gazeux,
liquides et solides en vue de s'assurer de
leur conformité aux valeurs limites fixées
par la réglementation en vigueur en la
matière. Sans Objet

Le présent arrêté est publié au Bulletin officiel


Rabat, le 24 chaoual 1436 (10 août 2015).

Arrêté de la ministre déléguée auprès du


ministre de l'énergie, des mines, de l'eau et
de l'environnement, chargée de
l'environnement n° 3184-15 du 9 hija 1436
(23septembre 2015) pris pour l'application
des articles 5, 6, 7 et 11 du décret n° 2-14-85
du 28 rabii I 1436 (20 janvier 2015) relatif à la
gestion des déchets dangereux.
la ministre déléguée auprès du ministre de
l'énergie. des mines. de l'eau et de
l'environnement. chargée de l'environnement,
Vu le décret n°2-14-85 du 28 rabii I 1436 (20
janvier 2015) relatif à la gestion des déchets
dangereux, notamment ses articles 5, 6, 7 et
11 ;
Vu le décret n° 2-13-837 du 8 safar 1435 (12
décembre 2013) relatif aux attributions du
ministre de l'énergie, des mines, de l'eau et de
l'environnement ;

Vu l'arrêté du ministre de l'énergie, des mines,


de l'eau et de l'environnement n° 3603-13 du 8
safar 1435 (12 décembre 2013) portant
délégation de certains pouvoirs à la ministre
déléguée auprès du ministre de l'énergie, des
mines, de l'eau et de l'environnement, chargée
de l'environnement,
arrête :

Le présent arrêté a pour objet de fixer le


modèle du registre tenu par les générateurs,
les détenteurs, les collecteurs-transporteurs et
les exploitants des installations de stockage ou
de traitement des déchets dangereux, le
modèle du rapport annuel, le modèle du plan
interne de gestion des déchets dangereux et le
modèle de la demande d'autorisation de
collecte et de transport, prévus respectivement
aux articles 5, 6, 7 et 11 du décret n° 2-14-85
susvisé.
Le modèle du registre prévu à l'article 5 du
décret susvisé n° 2-14-85, tenu par le
générateur, le détenteur, le collecteur-
transporteur et l'exploitant de l'installation
de stockage ou de traitement en vue de
l'élimination ou de valorisation des déchets
dangereux, est fixé à l'annexe I au présent
arrêté. Sans Objet

Le registre contient une page de garde


réservée à l'identification des personnes
concernées et du lieu de génération et de
traitement des déchets et autant de pages
que nécessaire selon les types de déchets. Sans Objet

Lorsqu'il n'est pas établi par voie


électronique, ce registre doit être coté et
paraphé par les personnes concernées. Sans Objet
Lorsqu'il est établi par voie électronique, il
doit être élaboré conformément à la
réglementation en vigueur en la matière, et
doit comporter toutes les mentions figurant
sur les modèles fixés à l'annexe I
susindiquée. Sans Objet

Il doit rester accessible à tout moment aux


agents de contrôle mentionnés à l'article 62
de la loi n° 28-00 relative à la gestion des
déchets et à leur élimination. Sans Objet
Le modèle du rapport annuel de gestion des
déchets dangereux prévu à l'article 6 du
décret n° 2-14-85 précité, tenu par le
générateur, le détenteur, le collecteur-
transporteur et l'exploitant de l'installation
de stockage ou de traitement en vue de
l'élimination ou de valorisation des déchets
dangereux, est fixé à l'annexe II au présent
arrêté. Sans Objet
Le modèle du plan de gestion interne des
déchets dangereux prévu à l'article 7 du
décret n°2-14-85 précité, tenu par le
générateur, le détenteur, le collecteur-
transporteur et l'exploitant de l'installation
de stockage ou de traitement en vue de
l'élimination ou de valorisation des déchets
dangereux, est fixé à l'annexe III au présent
arrêté. Sans Objet
Le modèle de la demande d'autorisation de
collecte et de transport des déchets
dangereux prévu à l'article 11 du décret n°2-
14-85 précité, est fixé à l'annexe IV au
présent arrêté. Sans Objet
Les pièces et documents constituant le dossier
de la demande d'autorisation de collecte et de
transport des déchets dangereux sont les
suivants :
1 - le nom, l'adresse et les coordonnées du
demandeur ;
2-copie de la carte nationale d'identité (CNI) du
demandeur ;
3 - un rapport indiquant :

a) le type de véhicules et de conteneurs à


utiliser pour transporter les déchets dangereux ;

b) le nombre de véhicules et de conteneurs ;


c) le numéro d'immatriculation et le numéro de
châssis de chaque véhicule ;
d) le poids total en charge et le poids net de
chaque véhicule ;
e) la capacité des conteneurs et des véhicules
exprimée en poids dans le cas de déchets
dangereux solides et en volume dans les
autres cas ;
f) les matériaux de composition des
conteneurs et les parties de chaque véhicule
utilisé pour le transport, incluant ceux du
revêtement intérieur ;
4 - l'adresse de l'endroit où les véhicules sont
remisés ;
5 - une déclaration sur la nature des déchets
dangereux que le demandeur projette de
collecter et de transporter ;
6 - un engagement d'exercer à titre principal les
activités de collecte et de transport des déchets
dangereux ;
7 - un document déterminant les mesures
préventives et sanitaires permettant la sécurité
du personnel ;
8 - les documents attestant la qualification et la
formation du personnel chargé de la collecte et
du transport ;
9 - une copie d'attestation d'assurance pour
chaque véhicule ;
10-une copie d'assurance couvrant la
responsabilité professionnelle du collecteur-
transporteur ;
11 - une pièce justifiant la capacité financière
d'exercice de l'activité.

Le présent arrêté est publié au Bulletin Officiel.


Rabat, le 9 hija 1436 (23 septembre 2015).
Hakima El Haite.
Décret n°2-16-174 du 25 joumada II 1437 (4
avril 2016) pris pour l'application de
certaines dispositions de la loi n° 77-15
portant interdiction de la fabrication, de
l'importation, de l'exportation,de la
commercialisation et de l'utilisation de
sacs en matières plastiques.
LE CHEF DU GOUVERNEME1\T
Vu la loi n° 77-15 portant interdiction de la
fabrication, de l'importation, de l'exportation,
de la commercialisation et de l'utilisation de
sacs en matières plastiques, promulguée par
le dahir n° 1-15-148du 25 safar 1437 (7
décembre 2015), notamment ses articles
1,4,5,6, 7 et 14 ;
Apres délibération en conseil du
gouvernement, réuni
le 14 joumada II 1437(24 mars 2016),
DECRETE:
En application des dispositions de l'article 14
de la loi précitée n° 77-15, les caractéristiques
techniques des sacs en matières plastiques
visées à l'article premier de ladite loi, sont
fixées par:
- arrêté conjoint des autorités
gouvernementales chargées de l’intérieur, de
l’agriculture, de l’industrie et de
l’environnement pour les sacs plastiques visés
aux paragraphes 5, 6, 7 et 8 de l'article premier
de la loi précitée n° 77-15 ;
- arrêté conjoint des autorités
gouvernementales chargées de l'intérieur, des
finances, de l'industrie et de l’ environnement
pour les sacs plastiques visés aux paragraphes
4, 9 et 10 de l’article premier de la loi précitée
n° 77-15.

Outre les caractéristiques techniques des


sacs plastiques visés aux paragraphes 5, 6,
7 et 8 de l’article premier de la loi précitée n°
77-15, lesdits sacs destinés à être utilisés
pour contenir les produits alimentaires
doivent être con formes aux dispositions
législatives et règlementaires relatives à
la sécurité sanitaire de ces produits. Sans objet
Outre les caractéristiques techniques des
sacs plastiques à usage industriel prévus
par le paragraphe 5 de l’article premier de la
loi susvisée n° 77-15 et en application des
dispositions du 1er alinéa de l’article 4-1 de
la loi précitée, sont fixées, par arrêté de
l’autorité gouvernementale chargée de
l’industrie, les caractéristiques techniques
auxquelles doivent répondre les sacs
plastiques à usage industriel dont la
fourniture est interdite aux personnes
autres que celles qui les utilisent aux fins
auxquelles ils sont destinés. Sans objet

Ledit arrêté fixe également, en application


des dispositions de l’article 4 de la loi
précitée n° 77-15, les modalités de
marquage ou d’impression, d’une manière
individuelle, permettant l’identification des
fins auxquelles sont destinés les sacs
plastiques précités. Sans objet
En application des dispositions du dernier
alinéa de l’article 4-1 de la loi précitée n° 77-15,
sont fixés par arrêté de l’autorité
gouvernementale chargée de l’industrie le
modèle et le type d’informations que
contiennent les registres prévus par ledit article
4-1.

En application des dispositions de l'article 4 de


la loi précitée n°77-15,les modalités de
marquage ou d'impression permettant
l'identification des fins auxquelles sont destinés
les sacs plastiques visés aux paragraphes 5 et
6 de l’article premier de la loi n° 77-15 précitée
sont fixées par des arrêtés conjoints de
l'autorité gouvernementale chargée de
l'agriculture et de l'autorité gouvernementale
chargée de l’ industrie.
En application des dispositions de l'article 4
de la loi précitée n°77-15, les modalités de
marquage ou d'impression individuelle
permettant l'identification des fins
auxquelles sont destinés les sacs plastiques
visés aux paragraphes 7, 8, 9 et 10 de l’article
premier de la loi précitée n°77-15 sont fixées
par arrêtés conjoints des autorités
gouvernementales chargées de l'intérieur, de
l'agriculture, de l'industrie et de
l'environnement.
En application des dispositions de l’article 4-2
de la loi précitée n° 77-15, le modèle de la
déclaration d’activité prévu par l’article 4-2
précité et les modalités de son dépôt par voie
électronique sont fixés par arrêté de l’autorité
gouvernementale chargée de l’industrie.
Le dépôt de cette déclaration est effectué
auprès de ladite autorité gouvernementale.
En application des dispositions de l’article 4-3
de la loi précitée n° 77-15, le modèle du
registre prévu par l’article 4-3 précité est fixé
par arrêté de l’autorité gouvernementale
chargée de l’industrie.

En application des dispositions de l’article 5 de


la loi précitée n° 77-15, les contrôleurs
assermentés chargés de la recherche et de la
constatation des infractions aux dispositions de
la présente loi et des textes pris pour son
application sont désignés par les autorités
gouvernementales chargées des finances et de
l’industrie, ou par les personnes déléguées par
lesdites autorités à cet effet, ainsi que par les
gouverneurs des préfectures et des provinces,
chacun en ce qui le concerne.

Les agents désignés à cet effet, par


l'autorité gouvernementale chargée de
l'intérieur précèdent à la recherche et à la
constatation des infractions aux dispositions
de la loi précitée n°77-15 et des textes pris
pour son application en ce qui concerne la
détention en vue de la vente, la mise en vente,
la vente ou la distribution des sacs en matières
plastiques.

Les agents désignés à cet effet, par


l'autorité gouvernementale chargée des
finances précèdent à la recherche et à la
constatation des infractions aux dispositions
de la loi précitée n° 77-15 et des textes pris
pour son application en ce qui concerne
l'importation ou l'exportation des sacs en
matières plastiques.

Les contrôleurs désignés à cet effet par


l’autorité gouvernementale chargée de
l’industrie, ou par la personne déléguée par
elle, procèdent à la recherche et à la
constatation des infractions aux dispositions de
la loi n° 77-15 précitée et des textes pris pour
son application, en ce qui concerne :
– la fabrication des sacs plastiques ;
– la détention des matières premières
plastiques, des rouleaux en plastique ou des
matières issues du recyclage du plastique pour
la fabrication des sacs plastiques prévus au
paragraphe 4 de l’article premier de la loi
précitée n° 77-15 ;
– la tenue des registres prévus à l’article 4-1 de
la loi précitée n°77-15 et y transcrire les
informations requises ;
– la déclaration d’activité prévue par l’article 4-
2 de la loi précitée n° 77-15 ;
– la tenue du registre prévu par l’article 4-3 de
la loi précitée n° 77-15 et se conformer à son
modèle.

Les contrôleurs désignés à cet effet par les


gouverneurs des préfectures et des provinces
procèdent à la recherche et à la constatation
des infractions aux dispositions de la loi
précitée n° 77-15 et des textes pris pour son
application, en ce qui concerne la détention
des sacs plastiques en vue de la vente, leur
mise en vente, leur vente ou leur distribution.
Conformément aux dispositions de l’article 5-1
de la loi précitée, les contrôleurs
susmentionnés rédigent, chacun en ce qui le
concerne, des procès-verbaux en cas de refus
de contrôle.

Sous réserve des dispositions de l’article 8 de


la loi précitée n° 77-15 et en application des
dispositions de l’article 6 de ladite loi, les
contrôleurs mentionnés à l’article 4 ci-dessus,
rédigent des procès-verbaux qu’ils adressent,
sous la supervision des autorités dont ils
relèvent, au ministère public compétent.

Le ministre de l'intérieur, le ministre de


l'économie et des finances, le ministre de
l'agriculture et de la pèche maritime, le
ministre de l'industrie, du commerce, de
l'investissement et de l'économie numérique,
le ministre de l'énergie, des mines, de l'eau
et de l'environnement et la ministre
déléguée auprès du ministre de l'énergie, des
mines, de l'eau et de l'environnement,
chargée de l'environnement sont chargés,
chacun en ce qui le concerne, de l'exécution
du présent décret qui sera publié au Bulletin
officiel.
Fait a Rabat. Ie 25 joumda 1/1437 (4
avril2016).
ABDEL-ILAH BENKIRAN.
Dahir n° 1-15-148 du 25 safar 1437 (7
décembre 2015) portant promulgation de la
loi n° 77-15 portant interdiction de la
fabrication, de l'importation, de
l'exportation, de la détention, de la
commercialisation et de l'utilisation de sacs
plastiques.
LOUANGE A DIEU SEUL !

(Grand Sceau de Sa Majesté Mohammed VI)


Que l'on sache par les présentes - puisse Dieu
en élever et en fortifier la teneur !
Que Notre Majesté Chérifienne,
Vu la Constitution, notamment ses articles 42
et 50,
A décidé ce qui suit :

Est promulguée et sera publiée au Bulletin


officiel, à la suite du présent dahir, la loi n° 77-
15 portant interdiction de la fabrication, de
l'importation, de l'exportation, de la détention,
de la commercialisation et de l'utilisation de
sacs plastiques, telle qu'adoptée par la
Chambre des représentants et la Chambre des
conseillers. (CATDR 2015)
Fait à Rabat, le 25 safar 1437(7 décembre
2015).
Pour contreseing :
Le Chef du gouvernement,
Abdel-Ilah Benkiran.
Loi n° 77-15 portant interdiction de la
fabrication, de l'importation, de
l'exportation, de la détention, de la
commercialisation et de l'utilisation de sacs
plastiques
Pour l’application de la présente loi, on entend
par :
1. Matière première plastique : macromolécules
(polymères) naturelles, artificielles ou
synthétiques ;
2. Plastique : tout produit fabriqué à partir
d’une matière première plastique ;
3. Rouleaux en plastique : rouleaux films sous
forme d’emballages plats en plastique ;
4. Sacs plastiques : les sacs, avec ou sans
poignées, fabriqués à partir d’une matière
première plastique ou d’un rouleau en plastique
;
5. Sacs plastiques à usage industriel : les sacs
fabriqués à partir d’une matière première
plastique ou d’un rouleau en plastique,
destinés exclusivement à emballer ou à
conditionner les produits sur le lieu de
fabrication ou de conditionnement ;
6. Sacs plastiques à usage agricole : les sacs
fabriqués à partir d’une matière première
plastique ou d’un rouleau en plastique,
destinés exclusivement à des usages agricoles
de production, de stockage, de
conditionnement et de transport des produits
agricoles ;

7. Sacs plastiques dits sacs isothermiques ou


sacs isothermes » : les sacs fabriqués à partir
d’une matière première plastique ou d’un
rouleau en plastique permettant de transporter
les aliments congelés ou surgelés sans
risquer de rompre la chaine du froid. Ces sacs
fonctionnent à l’aide d’isolants thermiques qui
ralentissent les échanges thermiques ;

8. Sacs de congélation ou surgélation en


plastique : les sacs fabriqués à partir d’une
matière première plastique ou d’un rouleau en
plastique, destinés exclusivement à l’emballage
des aliments ou autres produits en vue de les
conserver par congélation ou surgélation ;

9. Sacs plastiques pour la collecte des déchets


ménagers : les sacs fabriqués à partir d’une
matière première plastique ou d’un rouleau en
plastique, destinés exclusivement à contenir et
transporter les déchets ménagers ou assimilés,
tels que définis par la loi n° 28-00 relative à la
gestion des déchets et à leur élimination et les
textes pris pour son application ;

10. Sacs plastiques pour la collecte des autres


déchets : les sacs fabriqués à partir d’une
matière première plastique ou d’un rouleau en
plastique, destinés exclusivement à contenir et
transporter les déchets autres que les déchets
ménagers ou assimilés, tels que définis par la
loi précitée n° 28-00 et les textes pris pour son
application.

A compter du 1er juillet 2016, sont interdites


la fabrication des sacs plastiques, prévus
au paragraphe 4 de l'article premier ci-
dessus, ainsi que leur importation, leur
exportation, leur détention en vue de la
vente, leur mise en vente, leur vente ou
distribution même à titre gratuit aux
consommateurs dans les points de ventes
de biens, de denrées ou de services et ce,
en vue de l’emballage de leurs
marchandises. Sans objet
Il est interdit de détenir les matières
premières plastiques, les rouleaux en
plastique ou les matières issues du
recyclage du plastique en vue de la
fabrication des sacs plastiques prévus au
paragraphe 4 de l’article 1 ci-dessus. Sans objet
Sont exclus de l'interdiction prévue à l'article 2
ci-dessus, les sacs plastiques à usage
industriel ou agricole, les sacs en matières
plastiques isothermes, les sacs plastiques de
congélation ou surgélation et ceux utilisés pour
la collecte des déchets, tels qu'ils sont définis
aux paragraphes 5, 6, 7, 8, 9 et 10 de l'article
premier ci-dessus.

Les sacs plastiques visés aux paragraphes


5, 6, 7, 8, 9 et 10 de l’article premier ci-
dessus, ne peuvent être utilisés que pour
les fins auxquelles ils sont destinés. Sans objet
Les sacs plastiques visés à l’alinéa ci-
dessus doivent, selon leurs destinations ou
leur catégorie, porter un marquage ou une
impression selon les modalités fixées par
voie règlementaire. Sans objet
De même, les caractéristiques techniques
fixées par les textes règlementaires pris
pour l’application des dispositions de
l’article 14 de la présente loi, doivent être
respectées lors de la fabrication desdits
sacs. Sans objet

Il est interdit au fabricant ou à l’importateur


des sacs plastiques à usage industriel dont
les caractéristiques techniques sont fixées
par voie règlementaire de fournir ces sacs à
des personnes autres que les personnes
qui les utilisent pour les fins pour lesquelles
ils sont destinés. Sans objet

À cet effet, tout fabricant ou importateur


des sacs plastiques visés à l’alinéa ci-
dessus doit tenir un registre spécial où il
doit consigner, en particulier, les
informations relatives aux personnes citées
à l’alinéa ci-dessus ainsi que la quantité des
sacs plastiques à usage industriel fournis et
leurs spécificités. Sans objet
Il est également interdit d’acquérir les sacs
cités au premier alinéa ci-dessus sauf par
les personnes qui les utilisent
exclusivement pour les fins pour lesquelles
ils sont destinés. Sans objet

Ces personnes doivent tenir un registre où


sont consignées les informations relatives à
chaque opération de fourniture desdits sacs. Sans objet
Le modèle et les informations que contiennent
ces deux registres sont fixés par voie
règlementaire.

Tout importateur de matières premières


plastiques et toute unité de recyclage du
plastique, de fabrication, d’importation ou
d’exportation des sacs plastiques prévus
aux paragraphes 5, 6, 7, 8, 9 et 10 de
l’article premier ci-dessus, doivent déposer
auprès de l’administration une déclaration
de leur activité. Sans objet
Le modèle de cette déclaration et les
modalités de son dépôt sont fixés par voie
règlementaire.

Tout importateur de matières premières


plastiques et toute unité de recyclage du
plastique, de fabrication, d’importation ou
d’exportation des sacs plastiques prévus
aux paragraphes 5, 6, 7, 8, 9 et 10 de l’article
premier ci-dessus, doivent tenir un registre
sur un support papier ou électronique où
sont consignées les données relatives
à son activité et ce, conformément à
un modèle fixé par voie règlementaire. Sans Objet
Outre les officiers de police judiciaire, les
contrôleurs désignés à cet effet par
l'administration ou les organismes compétents,
assermentés et porteurs d'une carte
professionnelle, procèdent à la recherche et à
la constatation des infractions aux dispositions
de la présente loi et des textes pris pour son
application. Ces contrôleurs peuvent
demander, en cas de besoin, la réquisition de
la force publique conformément à la législation
en vigueur.
Lors de l’exercice de leurs missions, les
contrôleurs doivent porter la carte
professionnelle d’une manière visible. Sans Objet
Les contrôleurs sont astreints au secret
professionnel, sous peine des sanctions
prévues à l’article 446 du code pénal.
Les personnes assujetties au
contrôle doivent permettre aux contrôleurs
visés à l’article 5 ci-dessus de s’acquitter de
leurs missions et leur faciliter les
opérations de contrôle, de recherche et
d’inspection. Sans Objet

En cas de refus de subir le contrôle, les


contrôleurs en dressent des procès- verbaux.
Pour réaliser les opérations de constatation et
de recherche des infractions aux dispositions
de la présente loi et aux textes pris pour son
application, les contrôleurs visés à l’article 5 ci-
dessus peuvent :
a) accéder à tous les lieux destinés à la
fabrication, au stockage ou à la vente des sacs
plastiques et aux moyens de transport destinés
à cet effet et demander la consultation des
registres, des factures et de tous autres
documents nécessaires et en prendre copies.
Si ces lieux sont également utilisés comme
résidence, l’opération d’inspection est effectuée
conformément aux dispositions des articles 59,
60 et 62 de la loi n° 22-01 relative au code de
procédure pénale ;
b) saisir les sacs plastiques interdits, les
matières premières plastiques, les rouleaux en
plastique, les matières issues du recyclage du
plastique, ainsi que les matériels et
équipements qui ont servi ou devaient servir à
l’infraction ;
c) saisir les documents nécessaires pour
prouver les infractions.
Les objets saisis sont mis à la disposition du
ministère public.
Les objets saisis précités sont déposés, le cas
échéant, dans un lieu choisi par les
contrôleurs. A défaut, les objets saisis sont mis
sous la garde de leur détenteur.
Les contrôleurs peuvent se faire assister, sous
leur responsabilité, par toute personne qualifiée
pour les aider dans les opérations de
constatation des infractions aux dispositions de
la présente loi.
Les personnes chargées de constater les
infractions aux dispositions de la présente loi et
des textes pris pour son application, dressent
des procès-verbaux, qu'ils transmettent qu’ils
transmettent, sous la supervision de
leurs administrations, au ministère public
compétent conformément aux dispositions du
deuxième alinéa de l’article 23 et l’article 24 de
la loi n° 22-01 relative au code de procédure
pénale.
Les contrôleurs peuvent prendre
les échantillons nécessaires pour procéder aux
analyses requises pour la constatation de
l’infraction.
Tout échantillon prélevé est mis sous scellé et
un échantillon sous scellé est délivré à la
personne assujettie au contrôle et un procès-
verbal en est dressé.
Le wali ou le gouverneur peut ordonner, sur
demande de l’administration concernée, la
fermeture de l’établissement qui fabrique les
sacs plastiques prévus au paragraphe 4 de
l’article premier jusqu’au prononcé
d’une décision judiciaire.
Les infractions aux dispositions de la présente
loi en matière d'importation et d'exportation
sont constatées et sanctionnées et les
poursuites sont engagées comme en matière
de douane.
Toute personne qui fabrique les sacs
plastiques visés au paragraphe 4 de l'article
premier de la présente loi est punie d'une
amende de 200.000 à 1.000.000 de dirhams.

Toute personne qui détient les sacs plastiques


visés au paragraphe 4 de l'article premier de la
présente loi en vue de les vendre, et les mettre
en vente, ou qui les vend ou les distribue, à
titre onéreux ou gratuit, est punie d'une
amende de 2000 à 500.000 dirhams.
Est punie d’une amende de 200.000 à
1.000.000 dirhams toute personne qui détient
les matières premières plastiques ou les
rouleaux en plastique ou les matières issues du
recyclage du plastique en vue de fabriquer les
sacs plastiques prévus au paragraphe 4 de
l’article premier ci-dessus.
Est punie d’une amende de 2000 à 500.000
dirhams toute personne qui détient les sacs
plastiques, visés aux paragraphes 5, 6 ,7 ,8 ,9
et 10 de l’article premier ci-dessus, en vue de
les vendre ou les mettre en vente, ou qui les
vend ou les distribue à titre onéreux ou gratuit
pour des fins autres que celles pour lesquelles
ils sont destinés.

Est punie d’une amende de 10.000 à 100.000


dirhams toute personne qui fabrique les sacs
plastiques prévus aux paragraphes 5, 6, 7, 8, 9
et 10 de l’article premier ci-dessus sans qu’ils
portent le marquage ou l’impression
conformément aux modalités fixées par le texte
règlementaire prévu au deuxième alinéa de
l’article 4 ci-dessus.

Est punie également de la même amende


toute personne qui fabrique les sacs plastiques
mentionnés à l’alinéa précédent sans respecter
les caractéristiques techniques fixées par le
texte règlementaire pris pour l’application des
dispositions de l’article 14 de la présente loi.
Est punie d’une amende de 100.000 à
1.000.000 de dirhams tout fabricant ou
importateur des sacs plastiques à usage
industriel prévus au premier alinéa de l’article 4-
1 ci-dessus qui fournit lesdits sacs plastiques à
des personnes autres que celles qui les
utilisent aux fins pour lesquelles ils sont
destinés.
Est punie également d’une amende de 50.000
à 200.000 dirhams tout fabricant ou importateur
qui ne tient pas le registre spécial prévu au
deuxième alinéa de l’article 4-1 précité ou qui
ne consigne pas les informations requises
dans ledit registre.
Est punie d’une amende de 10.000 à 100.000
dirhams toute personne qui utilise les sacs à
usage industriel prévus au premier alinéa de
l’article 4-1 ci-dessus sans tenir le registre
spécial prévu au troisième alinéa dudit article 4-
1, ou n’y consigne pas les informations
requises.
Est punie d’une amende de 100.000 à 200.000
dirhams toute personne qui ne dépose pas une
déclaration de son activité auprès de
l’administration tel que prévu à l’article 4-2 ci-
dessus.

Est punie d’une amende de 50.000 à 200.000


dirhams toute personne qui ne tient pas le
registre prévu à l’article 4-3 ci-dessus ou ne se
conforme pas à son modèle.

Sans préjudice des dispositions pénales plus


sévères, est punie d’une amende de 50.000 à
100.000 dirhams toute personne qui refuse de
se soumettre au contrôle ou entrave, par
n’importe quel moyen, les opérations de
recherche ou de constatation des infractions
prévues par la présente loi.
Le cumul des infractions aux dispositions de la
présente loi et les textes pris pour son
application entraîne l'application de la peine la
plus grave. (CATDR 2015)
En cas de récidive pour une même infraction
ou pour une infraction de qualification
identique, dans un délai de cinq ans qui suit la
date à laquelle la première décision de
condamnation est devenue définitive, les
sanctions prévues par la présente loi sont
portées au double.
Le tribunal peut décider :
– la confiscation des sacs plastiques et des
matières objet de l’infraction ou leur
destruction, aux frais du contrevenant, et la
confiscation des objets et choses qui ont servi
ou devaient servir à l’infraction ;
– la fermeture de l’établissement qui a servi à
commettre l’infraction.

Les dispositions des articles 146, 149 et 150 du


code pénal relatives aux circonstances
atténuantes ne sont pas applicables aux peines
prononcées en vertu de la présente loi
Peuvent être pris en tant que de besoin, des
textes réglementaires nécessaires à la pleine
application de la présente loi.

Tout importateur des matières premières


plastiques et toute unité de recyclage du
plastique ou de fabrication, d’importation
ou d’exportation des sacs plastiques prévus
aux paragraphes 5, 6, 7, 8, 9 et 10 de l’article
premier ci-dessus, qui exerce son activité à
la date de l’entrée en vigueur de la présente
loi, doit régulariser sa situation
conformément aux dispositions de l’article
4-2 ci-dessus, dans un délai de trois mois à
compter de la date de la publication du texte
règlementaire prévu par l’article précité,
sous peine des sanctions prévues à l’article
11-4 de la présente loi.
A compter de la date prévue à l'article 2 ci-
dessus, la présente loi abroge et remplace la
loi n° 22-10 relative à l'utilisation des sacs et
sachets en plastique dégradable ou
biodégradable promulguée par le dahir n° 1-10-
145 du 3 chaabane 1431 (16 juillet 2010).

Arrêté conjoint du ministre de l'industrie, du


commerce de l'investissement et de
l'économie numérique, du ministre de
l'intérieur, du ministre de l'économie et des
finances et de la ministre déléguée auprès
du ministre de l'énergie, des mines, de l'eau
et de l'environnement chargée de
l'environnement n° 1796-16 du 14 ramadan
1437 ( 20 juin 2016) pris pour l'application
de l'article premier du décret n° 2-16-174 du
25 joumada II 1437 (4 avril 2016) pris pour
l'application de certaines dispositions de la
loi n°77-15 portant interdiction de la
fabrication, de l'importation, de
l'exportation, de la commercialisation et de
l'utilisation de sacs en matières plastiques.

le ministre de l'industrie, du commerce de


l'investissement et de l'economie numerique ,
Le ministre de l'interieur,
le ministre de l'economie et des finances,
la ministre deleguee aupres du ministre de
l'energie, des mines. de l'eau et de
l'environnement. chargee de l'environnement,
Vu la loi n° 77-15 portant interdiction de la
fabrication, de l'importation, de l'exportation, de
la commercialisation et de l'utilisation de sacs
en matières plastiques promulguée par le dahir
n° 1-15-148 du 25 safar 1437 (7 décembre
2015) ;

Vu le décret n°2-16-174du25 joumada II 1437


(4avril2016) pris pour l'application de certaines
dispositions de la loi n° 77-15 portant
interdiction de la fabrication, de l'importation,
de l'exportation, de la commercialisation et de
l'utilisation de sacs en matières plastiques,
arrêtent :
En application des dispositions du
deuxième tiret du premier alinéa de l'article
premier du décret n° 2-16-174 susvisé, le
présent arrêté conjoint fixe les
caractéristiques techniques des sacs en
matières plastiques, des sacs en matières
plastiques pour la collecte des déchets
ménagers et des sacs en matières
plastiques pour la collecte des autres
déchets, prévus aux paragraphes 2, 7 et 8
de l'article premier de la loi n° 77-15
susvisée. Sans Objet

Les sacs en matières plastiques prévus au


paragraphe 2 de l'article premier de la loi
précitée n° 77-15, sont ceux fabriqués,
uniquement, selon les procédés « Extrusion
gonflage » ou « Extrusion à plat ». Sans Objet

Les sacs en matières plastiques pour la


collecte des déchets ménagers vises au
paragraphe 7 de l'article premier de la loi
précitée n° 77-15 doivent avoir une
capacité minimale de 15 litres et être
dotes de liens intègres pour la fermeture
des sacs ou disposer de liens
coulissants au niveau supérieur du sac. Sans Objet

En outre, les caractéristiques techniques


des sacs précités ci-dessus sont fixées
conformément aux paragraphes suivants
cites dans la norme marocaine de
référence N M EN 13592 approuvée par la
décision du directeur de l'Institut
marocain de normalisation n°1137-16 du
10 rejeb 1437 (18 avril 2016) portant
homologation de normes marocaines. Sans Objet
- 6.1 largeur utile et longueur utile; Sans Objet
- 6.2 epaisseur du film en plastique ; Sans Objet
- 6.4 resistance aux fuites ; Sans Objet
- 6.5 resistance au choc par chute; Sans Objet

- 6.6 resistance du systeme de fermeture. Sans Objet

Les caractéristiques techniques relatives


aux essais et à l'échantillonnage des sacs
précités sont soumises a la norme
marocaine précitée ci-dessus de
référence N M EN 13592. Sans Objet
Les sacs pour la collecte des déchets
ménagers doivent être ernballés à leur
vente, par lot dans des emballages
primaires. Sans Objet

Les caractéristiques techniques des sacs


en matières plastiques pour la collecte des
autres déchets sont fixées conformément à
la norme marocaine de référence NM ISO
16103 et la norme marocaine de référence
NM 00.2.311 approuvées par la décision du
directeur de l'institut marocain de
normalisation citée à l'article 3 ci-dessus. Sans Objet
Le présent arrêté conjoint est publié au Bulletin
officiel.
Rabat, le 14 ramadan 1437 (20juin 2016).
Le ministre de l'industrie, du commerce, de
l'investissement et de l'économie numérique,
Le ministre de l'intérieur,
Moulay Hafid ElAlamy. Mohamed Hassad.
La ministre déléguée auprès du ministre de
l'énergie, des mines, de l'eau et de
l'environnement, chargée de l'environnement,
Le ministre de l'économie et des finances,
Mohamed Boussaid.
Le texte en langue arabe a été publié dans
l'édition générale du « Bulletin officiel » n° 6477
du 21 ramadan 1437 (27 juin 2016).
Arrêté conjoint du ministre de l'industrie, du
commerce, de l'investissement et de
l'économie numérique, du ministre de
l'intérieur, du ministre de l'agriculture et de
la pêche maritime et de la ministre déléguée
auprès du ministre de l'énergie, des mines,
de l'eau et de l'environnement chargée de
l'environnement n°1799-16 du 14 ramadan
1437 (20 juin 2016) pris pour l'application de
l'article 3 du décret n° 2-16-174 du 25
joumada II 1437 (4 avril 2016) pris pour
l'application de certaines dispositions de la
loi n° 77-15 portant interdiction de la
fabrication, de l'importation, de
l'exportation, de la commercialisation et de
l'utilisation de sacs en matières plastiques.
Le ministre de ltndustrie, du commerce de
l'investissement et de l'economie numerique,
le ministre de l'interieur, le ministre de
l'agriculture et de la peche maritime,
la ministre déléguée auprès du ministre de
l'énergie, des mines, de l'eau et de
l'environnement, chargée de l'environnement,
Vu la loi n° 77-15 portant interdiction de la
fabrication, de l'importation, de l'exportation, de
la commercialisation et de l'utilisation de sacs
en matières plastiques promulguée par le Dahir
n° 1-15-148 du 25 Safar 1437 (7 décembre
2015) ;

Vu le décret n° 2-16-174 du 25 joumada II 1437


(4 avril 2016) pris pour l'application de
certaines dispositions de la loi n° 77-15 portant
interdiction de la fabrication, de l'importation,
de l'exportation, de la commercialisation et de
l'utilisation de sacs en matières plastiques,
arrêtent:
En application des dispositions de l'article 3
du décret n° 2-16-174 susvisé, le présent
arrêté conjoint fixe les modalités de
marquage ou d'impression de manière
individuelle des sacs en matières plastiques
dits « sacs isothermiques ou sacs
isothermes », des sacs en matières
plastiques pour la collecte des déchets
ménagers et des sacs en matières
plastiques pour la collecte des autres
déchets, prévus aux paragraphes 5, 7 et 8
de l'article premier de la loi n° 77-15
susvisée. Sans Objet
Les modalités de marquage ou d'impression
de manière individuelle des sacs en
matières plastiques dits « sacs
isothermiques ou sacs isothermes » sont
fixées conformément à la norme marocaine
de référence NM 05.6.300 approuvée par la
décision du directeur de l'Institut marocain
de normalisation n° 1137-16 du 10 rejeb
1437 (18 avril 2016) portant homologation
de normes marocaines. Sans Objet

Le marquage ou L'impression sur chaque


sac en matière plastique pour la collecte
des déchets ménagers et sur L'emballage
primaire doit comporter au moins les
informations suivantes : Sans Objet
a) Sur chaque sac: Sans Objet
- la désignation sac pour la collecte des
déchets ménagers ou toute autre
désignation signifiant cet usage. Sans Objet
b) Sur L'emballage primaire : Sans Objet
- le nom et L'adresse du fabricant ou de
L'importateur, L'identifiant commun de son
entreprise (ICE) et son numéro de
téléphone ou de fax; Sans Objet

- la désignation « sac pour la collecte


des déchets ménagers » ou toute autre
désignation signifiant cet usage; Sans Objet
- les dimensions du sac qui comprennent la
largeur utile, la longueur utile, et
l'épaisseur ; Sans Objet
- la capacité en litre; Sans Objet

- le nombre des sacs contenus dans


L'emballage qui doit être égale ou supérieur
au nombre de sacs indique sur L'emballage. Sans Objet
Ces informations doivent être rédigées
avec une même police de caractères. Sans Objet
Le marquage ou L'impression doit être
clairement visible, facilement Lisible et
indélébile, Sans Objet

Les modalités de marquage ou d'impression


de manière individuelle des sacs en
matières plastiques pour la collecte des
autres déchets, sont fixées conformément à
la norme marocaine de référence NM ISO
16103 et la norme marocaine de référence
NM 00.2.311 approuvées par la décision du
directeur de l'Institut marocain de
normalisation citée à l'article 2 ci-dessus. Sans Objet
Le présent arrêté conjoint est publié au Bulletin
officiel.
Rabat, le 14 ramadan 1437 (20 juin 2016).
Le ministre de l'industrie, du commerce,de
l'investissement et de l'économie numérique,
Le ministre de l'intérieur,
Moulay Hafid ElAlamy. Mohamed Hassad.
La ministre déléguée auprès du ministre de
l'énergie,des mines, de l'eau et de
l'environnement, chargée de l'environnement,
Le ministre de l'agriculture et de la pêche
maritime,
AZIZ Akhannouch.
Le texte en langue arabe a été publié dans
l'édition générale du « Bulletin officiel » n° 6477
du 21 ramadan 1437 (27 juin 2016).

Arrêté de la ministre de la transition


énergétique et du développement durable
n°782-21 du 8 joumada I 1443 (13 décembre
2021) fixant les prescriptions particulières
des déchets de polychlorobiphényles (PCB)
relatives à leur collecte, à leur transport, à
leur stockage et à leur traitement en vue de
leur élimination ou de leur valorisation.
LA MINISTRE DE LA TRANSITION
ÉNERGÉTIQUE ET DU DÉVELOPPEMENT
DURABLE,

Vu la loi n° 28-00 relative à la gestion des


déchets et à leur élimination promulguée par le
dahir n° 1-06-153 du 30 chaoual 1427 (22
novembre 2006), telle qu'elle a été modifiée et
complétée, notamment ses articles 6 et 37 ;

Vu le décret n° 2-14-85 du 28 rabii I 1436 (20


janvier 2015) relatif à la gestion des déchets
dangereux, notamment son article 30 ;

Vu le décret n° 2-07-253 du 14 rejeb 1429 (18


juillet 2008) portant classification des déchets
et fixant la liste des déchets dangereux ;
Vu le décret n° 2-17-587 du 2 rabii II 1440 (10
décembre 2018) fixant les conditions et les
modalités d’importation, d’exportation et de
transit des déchets ;
Vu le décret n° 2-21-839 du 14 rabii I 1443 (21
octobre 2021) relatif aux attributions de la
ministre de la transition énergétique et du
développement durable ;
Après avis de la Commission nationale des
polychlorobiphényles (PCB),
ARRÊTE :
Chapitre premier: Objet et champ
d'application
– En application de l’article 30 du décret n° 2-
14-85 susvisé, le présent arrêté a pour objet de
fixer les prescriptions particulières des déchets
de polychlorobiphényles (PCB) relatives à leur
collecte, à leur transport, à leur stockage et à
leur traitement en vue de leur élimination ou de
leur valorisation et classés sous les codes : 13-
01-01, 16-01-09, 16-02-09, 16-02-10, 13-03-01
et 17-09-02 figurant à l’annexe I du Catalogue
marocain des déchets annexé au décret n°2-07-
253 susvisé.

Chapitre II :Prescriptions particulières


relatives à la collecte et au transport des
déchets de polychlorobiphényles (PCB)

Sans préjudice à la législation en vigueur


relative à la collecte et au transport des
matières dangereuses, les déchets de
polychlorobiphényles (PCB) sont collectés
et transportés conformément aux
prescriptions particulières suivantes :
– les déchets de polychlorobiphényles
(PCB) liquides sont collectés et transportés
dans des grands contenants, type
cubitainers de 1000 litres ; Sans Objet

– les transformateurs et condensateurs


contenant des huiles de
polychlorobiphényles (PCB) ou contaminés
par lesdites huiles sont emballés dans des
emballages absorbants, en métal, capables
de contenir, au moins 1.25 fois le volume
des liquides qu’ils contiennent ; Sans Objet

– les transformateurs et condensateurs


contenant des huiles de
polychlorobiphényles (PCB) étanches, sont
transportés sans emballage à condition
qu’ils soient placés dans un bac de
rétention, d’une hauteur d’au moins 800 mm
et contenant suffisamment de matière
absorbante inerte permettant d’assurer leur
étanchéité et d’empêcher toute fuite lors de
l’opération de transport ; Sans Objet

– les déchets d’équipements de protection


individuels contaminés par les
polychlorobiphényles (PCB) ainsi que les
petits appareils solides contenant lesdits
composés sont emballés et placés dans des
fûts ou de grands contenants métalliques. Sans Objet
Les contenants et fûts utilisés pour le
transport des polychlorobiphényles (PCB)
doivent comporter, de manière apparente, le
sigle international de danger, ainsi que :
– une étiquette de mise en garde
imperméable portant la mention indélébile «
déchets de polychlorobiphényles (PCB) » et
les codes cités au Catalogue marocain des
déchets mentionnés à l’article premier ci-
dessus ; Sans Objet
– une étiquette indiquant en détail le
contenu desdits contenants et fûts, le
volume du liquide, le type des déchets et le
nom du site de leur provenance. Sans Objet

Les emballages détériorés ou en cours de


détérioration sont vidés ou placés dans un
autre emballage extérieur sécurisé. Sans Objet

Le contenu desdits emballages est placé


dans des contenants neufs et appropriés
munis d’une étiquette apparente indiquant
clairement leur contenu. Sans Objet
Les transformateurs sont vidés dans des
fûts en acier à deux bondes ou autres
contenants utilisés à cet effet. Sans Objet

Les fûts sont déposés dans des caissons


métalliques destinés au transport ultérieur. Sans Objet
Pour les petits appareils, vidés ou non, ils
sont déposés dans des fûts contenant une
matière absorbante. Sans Objet

Tout véhicule transportant des déchets de


polychlorobiphényles (PCB) doit contenir,
de manière apparente, une plaque de
signalisation orange d’avertissement
indiquant la dangerosité des déchets
transportés et comportant :
– le numéro du code de danger 90 et le
numéro des Nations-Unies UN 2315 lorsqu’il
s’agit des liquides et des équipements
contenant des polychlorobiphényles (PCB) ; Sans Objet

– le numéro du code de danger 90 et le


numéro des Nations-Unies UN 3432 lorsqu’il
s’agit des matières solides contenant des
polychlorobiphényles (PCB). Sans Objet
Lors de l’opération de transport des
déchets de polychlorobiphényles (PCB), le
transporteur doit être muni du :
– certificat d’acceptation préalable attestant
l’acceptation de l’exploitant de l’installation
d’élimination de recevoir ces déchets ; Sans Objet
– bordereau de suivi conformément au
modèle annexé au présent arrêté.

Chapitre III: Prescriptions particulières pour


le stockage et le traitement des déchets de
polychlorobiphényles (PCB) en vue de leur
élimination ou de leur valorisation
Section première. – Prescriptions
particulières pour le stockage des déchets
de polychlorobiphényles (PCB)
Les polychlorobiphényles (PCB), ses
déchets, ainsi que les appareils contenants
lesdits composés hors service et non
utilisés sont stockés, dans des zones
spéciales éloignées des autres matières ou
déchets. Sans Objet
Les sites, locaux, zones ou bâtiments de
stockage doivent être conçus
conformément aux prescriptions
particulières de stockage suivantes :
– les lieux de stockage situés à l’intérieur
des bâtiments multifonctions doivent se
trouver dans un local ou espace cloisonné
et fermé, en dehors des zones très
fréquentées ; Sans Objet
– les récipients et les équipements qui sont
placés à l’extérieur des bâtiments doivent
être protégés par une enceinte ou un mur
doté d’une porte fermée ; Sans Objet
– les sites de stockage et les voies d’accès
doivent être verrouillés, surveillés et
protégés contre toute intrusion humaine ou
animale ; Sans Objet
– les déchets de polychlorobiphényles
(PCB) doivent être stockés dans des
contenants, fûts ou récipients étanches,
comportant une étiquette indiquant de
façon apparente leur contenu ; Sans Objet

– les déchets de polychlorobiphényles


(PCB) liquides doivent être stockés dans
des bacs de rétention ou dans des espaces
entourés d’un rebord ou de côtés étanches
comportant une étiquette indiquant de
façon apparente leur contenu ; Sans Objet
– les déchets de polychlorobiphényles
(PCB) solides doivent être stockés dans des
contenants fermés ou fûts métalliques ou
dans d’autres contenants garnis de sacs
plastiques ou dans des seaux ou caissons
amovibles en acier conçus spécialement à
cet effet comportant une étiquette indiquant
de façon apparente leur contenu ; Sans Objet
– le sol des lieux de stockage situés à
l’intérieur des bâtiments doit être en béton
ou couvert d’une matière solide permettant
d’éviter toute infiltration ou fuite des
polychlorobiphényles (PCB). Le béton doit
être enduit d’un revêtement en polymère
époxy ; Sans Objet
– les contenants, fûts et récipients de
stockage doivent être déposés dans un
bâtiment fermé et bien aéré, en utilisant les
techniques appropriées et disponibles pour
réduire la température à ses limites
minimales ; Sans Objet

– les signalisations doivent être installées


aux abords du site de stockage des déchets
de polychlorobiphényles (PCB) ; Sans Objet
– l’exploitant de l’installation de stockage
doit entretenir les zones de stockage et les
équiper des systèmes d’alarme, d'incendie
et d’extinction. Sans Objet

Toutefois, le stockage des déchets de


polychlorobiphényles (PCB), et les
équipements hors service et non utilisés
contenant lesdits composés de grande
dimension peuvent être stockés en l’état une
fois qu’ils sont déchargés de leur contenant ou
placés à l’intérieur de grands contenants ou de
bâtiments ou pièces sécurisés désignés à cet
effet conformément aux prescriptions prévues
au premier alinéa ci-dessus.

Les déchets de polychlorobiphényles (PCB)


ne doivent pas être stockés dans ou près
des sites sensibles, tels que les hôpitaux et
autres établissements de soins, les écoles,
les résidences, les entreprises agro-
alimentaires, les installations de stockage
ou de préparation d’aliments pour les
animaux, les exploitations agricoles ainsi
que les installations à proximité situées à
l’intérieur de sites écologiquement
sensibles. Sans Objet
Le stockage des déchets de
polychlorobiphényles (PCB) ne doit pas
dépasser un délai de six (6) mois à compter
de la date de leur stockage. Sans Objet
Ledit stockage ne peut être possible que dans
la mesure où l’élimination finale de ces déchets
est déjà connue et précisée au préalable, soit
dans le contrat conclu entre le détenteur de ces
déchets et l’exploitant de l’installation
d’élimination, soit dans l’autorisation
d’exportation de ces déchets.

L’exploitant de l’installation de stockage


doit adresser l’inventaire des déchets
stockés sous forme papier et sur support
électronique à l’autorité gouvernementale
chargée du développement durable dans un
délai ne dépassant pas trois (3) mois à
compter de la date de publication du
présent arrêté au « Bulletin officiel ». Sans Objet
Section 2. – Prescriptions particulières pour
le traitement des déchets de
polychlorobiphényles (PCB) en vue de leur
élimination ou de leur valorisation

Les déchets de polychlorobiphényles (PCB)


sont traités séparément et ne doivent pas
être mélangés avec d’autres déchets ou
toute autre matière avant leur transfert à
l’installation d’élimination. Sans Objet

Le découpage et le broyage des


condensateurs ou le démontage des pièces
externes tels que les radiateurs, les vases
d’expansion et les traversées des
transformateurs à des fins de réduction de
la taille des déchets doivent être effectués
avant leur destruction dans des
installations spécialisées. Sans Objet

Les déchets de polychlorobiphényles (PCB)


et les équipements hors service ainsi que
les équipements non utilisés contenant
lesdits composés doivent être traités dans
une installation spécialisée à cet effet. Sans Objet
Les déchets de polychlorobiphényles (PCB)
sont traités de manière à assurer la
destruction finale de leur contenant ou de
leur transformation de telle sorte qu’ils ne
présentent plus les caractéristiques desdits
composés. Sans Objet
Dans le cas où ces méthodes s’avèrent
inefficaces du point de vue environnemental ou
si le contenant desdits composés est faible, il
est possible de les traiter de manière saine et
ce, en utilisant les meilleures techniques
disponibles ou les meilleures pratiques
environnementales conformément aux normes
et directives internationales prévues dans la
Convention de Stockholm et la Convention de
Bâle.

Le présent arrêté est publié au Bulletin officiel.


Rabat, le 8 joumada I 1443 (13 décembre
2021).
LEILA BENALI.

Décret n° 2-07-96 du 19 moharrem 1430 (16


janvier 2009) fixant la procédure d'octroi
des autorisations et des concessions
relatives au domaine public hydraulique.
Chapitre premier : De la demande
d'autorisation ou de concession

Sous réserve des dispositions de l'article 83


de la loi susvisée n° 10-95 et des articles 20
et 22 du présent décret, les demandes
d'autorisations ou de concessions relatives
au domaine public hydraulique prévues
respectivement aux articles 38 et 41 de la loi
n° 10-95 précitée, sont adressées au
directeur de l'Agence de bassin concernée. Sans Objet

Elles doivent préciser :


1. l'identité et l'adresse du demandeur et, le
cas échéant, celles de toute autre personne
dûment habilitée à le représenter ; Sans Objet

2. le volume d'eau moyen annuel, le débit


horaire maximal projetés et l'usage prévu de
l'eau ou, le cas échéant, de la portion du
domaine public hydraulique concernée ; Sans Objet

3. la localisation de l'ouvrage ou de
l'installation de captage, de la prise d'eau
pour la production de l'énergie
hydroélectrique, de la portion du domaine
public hydraulique objet de la demande,
ainsi que les profondeurs probables des
puits et/ou forages projetés fixées, le cas
échéant, en concertation avec l'agence de
bassin concernée, et les dates prévisibles
de commencement et d'achèvement des
travaux de creusement ou
d'approfondissement de puits ou de
réalisation de forages ; Sans Objet
4. le lieu de l'utilisation de l'eau ainsi que la
superficie à irriguer lorsqu'il s'agit
d'irrigation, ou à aménager lorsqu'il s'agit
de l'aménagement de lacs, étangs ou
marais; Sans Objet

5. le lieu de rejet des eaux polluées telles


que définies par l'article 51 de la loi précitée
n° 10-95, leur volume, leur qualité, leurs
caractéristiques générales et leur mode de
traitement lorsque le demandeur devra
rejeter des eaux polluées. Sans Objet
La demande doit être signée, légalisée et
accompagnée des pièces suivantes :
a) un acte par lequel le demandeur justifie
de la libre disposition des parcelles de
terrain sur lesquelles les ouvrages ou
installations de prélèvement d'eau doivent
être réalisés et le cas échéant des fonds sur
lesquels les eaux d'irrigation seront
utilisées; Sans Objet
b) une fiche du projet agricole, lorsqu'il
s'agit d'un prélèvement d'eau destiné à
l'irrigation, indiquant la superficie à irriguer,
les modes d'irrigation à adopter, les
cultures et assolements prévus d'être
pratiqués et l'occupation des sols
correspondante. Sans Objet

c) le cas échéant, lorsqu'il s'agit de


l'aménagement de lacs, étangs, marais, ou
sources minérales et thermales, de
l'établissement sur le domaine public
hydraulique d'une usine hydroélectrique ou
d'ouvrages visés à l'alinéa 2 de l'article 41
de la loi précité n° 10-95, une étude relative
aux répercussions de cet aménagement,
accumulation, ou établissement sur le
domaine public hydraulique et ses usagers
ainsi que sur l'hygiène et la salubrité
publiques. Les termes de référence de cette
étude seront fixés par arrêté conjoint des
autorités gouvernementales chargées de
l'eau et de l'environnement. Sans Objet

Les demandes d'autorisations ou de


concessions sont établies sur ou d'après
des imprimés fournis par les agences de
bassin ou les services de l'eau relevant de
l'autorité gouvernementale chargée de l'eau
à raison du lieu de situation de l'ouvrage, de
l'installation ou du point de prélèvement,
objet de la demande d'autorisation, ou de
concession. Sans Objet
Ces demandes et les pièces qui les
accompagnent sont transmises par lettre
recommandée ou déposées contre
récépissés auprès de l'agence de bassin ou
desdits services de l'eau. Ces derniers se
chargent de les transmettre à l'agence de
bassin concernée dans un délai n'excédant
pas sept (7) jours ouvrables. Sans Objet
Lorsqu'il s'agit de demande de creusement de
puits ou de réalisation de forages ou de
prélèvement d'eau destinée à l'irrigation à
l'intérieur de la zone d'action d'un Office
régional de mise en valeur agricole, les
imprimés de demandes d'autorisation peuvent
être retirés auprès de l'Office régional de mise
en valeur agricole du ressort duquel relèvent
les fonds objet de la demande de prélèvement
d'eau.
Le dépôt de la demande d'autorisation ainsi
que les pièces qui l'accompagnent peut être
également effectué auprès dudit office.
Ce dernier doit transmettre, dans un délai
n'excédant pas sept (07) jours ouvrables, à
l'agence de bassin une copie de cette
demande aux fins de la délivrance de
l'autorisation de creusement de puits ou de
réalisation de forage.

Lorsque le prélèvement d'eau dans une


nappe souterraine requiert, le creusement
de puits ou la réalisation de forages, une
demande unique d'autorisation ou de
concession pour le creusement de puits ou
réalisation de forages et le prélèvement
d'eau peut être présentée par le postulant à
l'agence de bassin concernée. Sans Objet

Lorsque cette demande unique d'autorisation


porte sur le prélèvement d'eau destiné à
l'irrigation à l'intérieur de la zone d'action d'un
Office régional de mise en valeur agricole, une
ampliation de la demande sus-mentionnée est
transmise par l'agence de bassin audit office
Au vu de la demande et des pièces qui
l'accompagnent l'agence de bassin décide de
la suite à réserver à cette demande.
Lorsque le dossier comportant la demande et
les pièces qui l'accompagnent est
régulièrement constitué et son objet est
compatible avec les objectifs du plan directeur
d'aménagement intégré des ressources en eau
approuvé ainsi qu'avec les dispositions légales
et réglementaires en vigueur, le directeur de
l'agence de bassin procède à la publication de
la décision d'ouverture de l'enquête publique
dans un délai n'excédant pas dix (10) jours
ouvrables à compter de la date de réception de
la demande par l'agence de bassin.
Dans le cas contraire, le dossier est renvoyé à
l'intéressé accompagné des motifs du rejet de
la demande, dans un délai ne dépassant pas
dix (10) jours ouvrables à compter de la date
de réception de la demande par l'agence de
bassin.
Chapitre II : De l'enquête publique
La commission spéciale prévue au deuxième
alinéa de l'article 36 de la loi précitée n° 10-95
est composée :
- du représentant de l'autorité administrative
locale compétente à raison du lieu de situation
du point de prélèvement de l'eau ou de la
portion du domaine public hydraulique
concernée, président ;
- du représentant de l'agence de bassin
concernée ;
- du représentant des services préfectoraux ou
provinciaux de l'autorité gouvernementale
chargée de l'eau ;
- du ou des représentants des services
préfectoraux ou provinciaux du ou des
ministères dont relève le secteur usager;
- du représentant de l'Office régional de mise
en valeur agricole concerné lorsque le
prélèvement d'eau se fait à l'intérieur de sa
zone d'action ;
-du representant de la ou des communes
concernees.

Le secrétariat de la commission est assuré par


le représentant de l'Agence de bassin ou de
l'Office régional de mise en valeur agricole
lorsqu'il s'agit d'un prélèvement d'eau destiné à
l'irrigation situé à l'intérieur de la zone d'action
dudit office.
Le président de la commission peut, après avis
de celle-ci, inviter à titre consultatif, toute
personne susceptible d'aider la commission
spéciale dans ses investigations.
L'ouverture de l'enquête publique prévue à
l'article 36 de la loi précitée n° 10-95, dont la
durée ne peut excéder trente (30) jours, est
ordonnée, par décision du directeur de
l'agence de bassin.

Cette décision doit obligatoirement mentionner:


- l'objet de l'enquête ;
- la date d'ouverture et de clôture des
opérations de l'enquête ;
- la localisation des ouvrages, installations ou
portion du domaine public hydraulique objet de
l'enquête ;
- le lieu de dépôt du dossier d'enquête ainsi
que du registre destiné à recueillir les
observations et réclamations des tiers
intéressés

La décision d'ouverture de l'enquête


mentionnée à l'article 5 ci-dessus est publiée
par les soins du directeur de l'agence de
bassin, dans au moins deux journaux
d'annonces légales, dont un au moins en
langue arabe et portée à la connaissance du
public par les soins de l'autorité administrative
locale par tout moyen qu'elle juge approprié.
Elle est également affichée :
- dans les locaux de l'agence de bassin par
les soins de son directeur ;
- dans les locaux de l'Office régional de mise
en valeur agricole par les soins de son
directeur lorsque le prélèvement d'eau se fait à
l'intérieur de sa zone d'action ;

- dans les locaux de la commune concernée et


de l'autorité administrative locale par les soins
de cette dernière. Cet affichage est constaté,
au terme de l'enquête, par une attestation
versée au dossier de l'enquête par l'autorité
administrative locale.
Ces opérations de publicité sont effectuées
dans les délais fixés par les dispositions de
l'article 36 de la loi précitée n° 10-95.
Lorsque le postulant formule une demande
d'autorisation unique pour le creusement de
puits ou de réalisation de forages et le
prélèvement d'eau dans la nappe souterraine,
conformément aux dispositions de l'article 2 ci-
dessus, une enquête publique unique est
effectuée.
Pendant la durée de l'enquête, l'autorité
administrative locale met à la disposition du
public, au siège de la ou des communes
concernées, le dossier de l'enquête qui doit
comprendre la demande de l'intéressé, les
pièces qui l'accompagnent et un registre
d'observations, coté et paraphé par ses soins,
destiné à recevoir les observations et
réclamations éventuelles des tiers intéressés

Au terme de l'enquête publique, la commission


spéciale citée à l'article 4 ci-dessus, réunie par
les soins de son président prend connaissance
des observations et réclamations consignées
au registre d'observations, vérifie que la
décision d'ouverture de l'enquête a été portée à
la connaissance du public, dans les délais
réglementaires, par les moyens prévus à
l'article 6 ci-dessus et, si elle le juge utile, se
transporte sur les lieux, pour examiner les
observations formulées par les tiers intéressés
et convoquer le demandeur de l'autorisation
pour présenter ses arguments contres les
allégations éventuellement contenues dans le
registre d'observations.

La commission spéciale peut valablement


siéger si au moins trois de ses membres sont
présents. Dans tous les cas la présence du
représentant de l'autorité administrative locale,
de l'agence de bassin et de l'Office régional de
mise en valeur agricole lorsqu'il s'agit d'un
prélèvement d'eau destiné à l'irrigation situé à
l'intérieur de la zone d'action dudit office, est
obligatoire.
Elle dresse un procès-verbal, dans un délai
n'excédant pas cinq (5) jours à compter du jour
de clôture de l'enquête, en autant
d'exemplaires que de membres de la
commission.
Le procès-verbal doit être signé par tous les
membres présents de la commission et
contenir l'avis motivé de cette dernière en cas
d'avis défavorable.
Une copie du procès-verbal est remise, séance
tenante, à chacun des membres présents de la
commission.
Chapitre III : De l'autorisation
Conformément aux dispositions de l'article 103
de la loi n° 10-95, à l'intérieur des périmètres
urbains, les autorisations concernant les
opérations prévues aux paragraphes 2, 3, 5 et
8 de l'article 38 de ladite loi, sont soumises par
le directeur de l'agence à l'avis du président du
conseil communal concerné. Ce dernier
dispose d'un délai n'excédant pas dix (10) jours
ouvrables pour se prononcer. Passé ce délai,
son avis est réputé favorable.

Au vu du dossier de l'enquête publique, du


procès-verbal de la commission spéciale, du
registre d'observations, et le cas échéant de
l'avis du président du conseil communal, le
directeur de l'agence de bassin décide de la
suite à réserver à la demande d'autorisation
dans un délai de quinze (15) jours à compter
de la date de clôture de l'enquête.
Tout refus d'autorisation doit être motivé et
notifié à l'intéressé par le directeur de l'agence
de bassin dans le délai prévu à l'article 36 de la
loi précitée n° 10-95.
La décision d'autorisation fixe notamment :
1 - l'objet de l'autorisation ;
2 - l'identité et l'adresse de l'attributaire ;
3 - la durée de l'autorisation ;
4 - le cas échéant, le volume moyen annuel et
le débit maximum autorisés ;
5 - le lieu de situation de l'ouvrage ou des
installations d'utilisation du domaine public
hydraulique et ses coordonnées Lambert ;

6 - en cas de prélèvement d'eau souterraine, le


nombre de puits ou de forages à utiliser ainsi
que leurs numéros respectifs d'inventaire des
ressources en eau (n° I.R.E.) ;
7 - l'usage de l'eau ou de la portion du domaine
public hydraulique concernée ;
8 - l'identification et la superficie totale de la
parcelle sur laquelle l'eau sera utilisée, en cas
d'irrigation ;
9 - la superficie à irriguer ;
10 - la superficie de la parcelle du domaine
public hydraulique à occuper par les ouvrages
ou installations de prélèvement ou de toute
autre utilisation, ainsi que les conditions de
cette occupation ;
11 - les caractéristiques des puits ou forages
autorisés et de tout autre ouvrage de
prélèvement ou d'utilisation du domaine public
hydraulique ;
12 - les mesures à prendre par l'attributaire
peut éviter la dégradation des eaux ou,
éventuellement l'intercommunication des
nappaes, en cas de prélèvement d'eau
souterraine ;
13 - les conditions de transfert, de
prolongation, de renouvellement ou de
révocation de la décision ;
14 - les conditions de prélèvement de l'eau
lorsque celui-ci est effectué dans un ouvrage
public ;
15 - les conditions de remise en état des lieux,
à la fin des travaux de réalisation ou
d'exploitation des ouvrages ou installations sur
le domaine public hydraulique ;

16 - le montant et les modalités de paiement


par l'attributaire des frais de dossiers prévus
par l'article 36 de la loi précitée n° 10-95 ;

17 - les modalités de paiement de la redevance


d'utilisation du domaine public hydraulique.
Lorsqu'il s'agit de réalisation de forages, outre
les éléments indiqués aux paragraphes 1, 2, 3,
5, 12, 13, 14 et 15 de cet article, la décision
d'autorisation fixe notamment la méthode de
foration et les caractéristiques du tubage à
utiliser

A la fin des travaux de creusement de puits


ou de réalisation de forages, l'attributaire de
l'autorisation adresse une déclaration écrite
et légalisée à l'agence de bassin par
laquelle il atteste que les prescriptions de
l'autorisation ont été respectées. A Vérifier

Cette déclaration doit préciser :


1) pour le puits : la profondeur du puits et
son diamètre ainsi que le niveau statique de
l'eau par rapport au terrain naturel ; A Vérifier
2) Pour le forage :
- la localisation de l'ouvrage ; A Vérifier

- la nature du forage (forage de


reconnaissance ou d'exploitation de l'eau) ; A Vérifier
- les dates de commencement et
d'achèvement des travaux de réalisation de
l'ouvrage ; A Vérifier
- l'identité de l'entreprise ayant réalisé les
travaux ; A Vérifier

- la profondeur totale de l'ouvrage ; A Vérifier

- les cotes des venues d'eau ; A Vérifier

- le profil lithologique du forage ; A Vérifier


- l'équipement du forage, notamment la
nature du tubage, son diamètre et
l'emplacement de la crépine. A Vérifier

Cette déclaration peut, le cas échéant, indiquer


les résultats des opérations de développement
de l'ouvrage notamment le nombre
d'acidification, le débit initial et final avec
rabattement ainsi que les résultats d'essai de
débit, le type de pompe installée, la cote de
son installation et le débit d'exploitation.
La déclaration est établie sur ou d'après des
imprimés fournis par les agences de
bassins, les services de l'eau relevant de
l'autorité gouvernementale chargée de l'eau
à raison du lieu de situation de l'ouvrage ou
de l'Office régional de mise en valeur
agricole. A Vérifier
Dans un délai n'excédant pas sept (7) jours
ouvrables à compter de la date de remise de
cette déclaration, l'agence de bassin délivre
l'autorisation de prélèvement d'eau ou avise
l'Office régional de mise en valeur agricole
concerné lorsqu'il s'agit de l'octroi de
l'autorisation de prélèvement d'eau d'irrigation
à l'intérieur de la zone d'action dudit office en
lui transmettant une copie de la déclaration sus-
mentionnée et en lui précisant le débit pouvant
être autorisé.
Ce dernier dispose d'un délai n'excédant pas
sept (7) jours ouvrables à compter de la date
de réception de cette déclaration pour délivrer
l'autorisation de prélèvement d'eau.

Toute demande de cession ou de transfert


de l'autorisation dans le cadre des
dispositions de l'article 39 de la loi précitée
n° 10-95, doit être adressée par l'attributaire
au directeur de l'agence de bassin ou le cas
échéant de l'Office régional de mise en
valeur agricole concerné qui dispose d'un
délai de trente (30) jours à compter de la
date de dépôt de la demande pour accorder
ou refuser l'agrément. Sans Objet
Tout refus de l'agrément doit être motivé.
Chapitre IV : De la concession
Au vu du dossier de l'enquête publique, du
procès-verbal, du registre d'observation et de
l'avis de la commission, le directeur de l'agence
de bassin décide de la suite à réserver à la
demande de concession.
En cas d'avis favorable, cette concession doit
recevoir au préalable l'approbation du conseil
d'administration de l'agence.
Tout refus de la concession doit être motivé et
notifié à l'intéressé dans le délai prévu à
l'article 36 de la loi précitée n° 10-95.
Chapitre V : Dispositions générales

Le seuil de profondeur de creusement de puits


ou de réalisation de forages et le seuil de
prélèvement d'eau dans la nappe souterraine
prévus respectivement aux articles 26 et 38
(paragraphe 5) de la loi précitée n° 10-95 sont
fixés, par arrêté de l'autorité gouvernementale
chargée de l'eau sur proposition du directeur
de l'agence de bassin concernée.
La décision d'autorisation ou le contrat de
concession doit être présenté, par
l'attributaire de l'autorisation, le
concessionnaire ou leur représentant, à tout
contrôle effectué par les agents visés à
l'article 104 de la loi précitée n° 10-95, sur
les lieux d'utilisation du domaine public
hydraulique, objets de l'autorisation ou de
la concession. Sans Objet

Les numéros et les dates des autorisations


de creusement de puits ou de réalisation de
forage doivent être clairement affichés sur
les lieux de creusement ou de foration
durant toute la période des travaux. Sans Objet
Des ampliations des décisions d'autorisations
et de concessions ainsi que de leur
modification, de leur révocation, de leur
renouvellement, de leur retrait, de leur cession
ou de leur transfert sont adressées par le
directeur de l'agence de bassin à l'autorité
gouvernementale chargée de l'eau.

A l'intérieur des zones d'action des offices


régionaux de mise en valeur agricole, les
attributions reconnues par le présent décret
aux agences de bassin en matière d'octroi
d'autorisations de prélèvements d'eau destinée
à l'irrigation, sont exercées par lesdits offices.

Des ampliations des décisions d'autorisations


de prélèvement d'eau destinée à l'irrigation
ainsi que de leur modification, de leur
révocation, de leur renouvellement, de leur
retrait, de leur cession ou de leur transfert,
délivrés à l'intérieur des zones d'action des
Offices régionaux de mise en valeur agricole
sont adressées par les directeurs de ces
offices au directeur de l'agence de bassin
concernée et au ministre chargé de l'eau.
Chapitre VI : Dispositions transitoires et
finales

Sous réserve des dispositions de l'article 21


ci-dessous et en application des
dispositions de l'article 27 de la loi précitée
n° 10-95 tout prélèvement d'eau existant au
24 rabii II 1416 (20 septembre 1995) doit,
dans un délai de trois (3) ans à partir de la
date de publication du présent décret au "
Bulletin officiel î, faire l'objet d'une
déclaration adressée au directeur de
l'agence de bassin concernée, par
l'exploitant des installations de prélèvement
d'eau ou par le propriétaire du fonds sur
lequel l'eau d'irrigation est utilisée. Sans Objet

Les dispositions de l'alinéa précédent


s'appliquent également aux prises d'eau
réalisées entre la date du 24 rabii II 1416 (20
septembre 1995) et la date de la publication
du présent décret au " Bulletin officiel et ce
en application des dispositions de l'article
98 de la loi précitée n° 10-95. Sans Objet
En application de l'article 99 de la loi n° 10-95
précitée, les attributions reconnues par le
présent chapitre auxdites agences sont
exercées, dans les zones non couvertes par
les agences de bassins, par l'autorité
gouvernementale chargée de l'eau.
Les dispositions du décret n° 2-97-487 du 6
chaoual 1418 (4 février 1998) fixant la
procédure d'octroi des autorisations et des
concessions relatives au domaine public
hydraulique sont abrogées à compter de la
publication du présent décret au " Bulletin
officiel î.

Toutefois, resteront soumises aux dispositions


du décret précité n° 2-97-487 , les demandes
d'autorisation ou de concession déposées
auprès des services compétents de l'autorité
gouvernementale chargée de l'eau, des
agences de bassin on des Offices régionaux de
mise en valeur agricoles, avant la date de
publication du présent décret au Bulletin officiel.
La référence au décret n° 2-97-487 du 6
chaoual 1418 (4 février 1998) fixant la
procédure d'octroi des autorisations et des
concessions relatives au domaine public
hydraulique, dans les textes réglementaires en
vigueur, est remplacée par la référence au
présent décret.
La ministre de l'énergie, des mines, de l'eau et
de l'environnement, le ministre de l'intérieur et
le ministre de l'agriculture et de la pêche
maritime sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l'exécution du présent décret qui
sera publié au Bulletin officiel.

Arrêté du ministre de l'équipement n° 1554-


02 du 10 chaabane 1423 (17 octobre 2002)
relatif à la fixation des seuils de creusement
de puits, de réalisation des forages et de
prélèvement d'eau souterraine à l'intérieur
de la zone d'action de l'Agence du bassin
hydraulique du Bou Regreg et de la Chaouia.
En application des articles 11 et 18 du
décret n° 2-97-487 susvisé, les seuils de
profondeur de creusement de puits et de
réalisation des forages et les seuils de
prélèvement d'eau dans les nappes
souterraines, sont fixés, à l'intérieur de la
zone d'action de l'Agence du basin
hydraulique du Bou Regreg et de la Chaouia
dans le tableau ci-après : Sans Objet
Annexe: voir tableau sur article 1.
Les limites de chacune des nappes
mentionnées à l'article premier ci-dessus sont
portées par liséré rouge sur les cartes jointes à
l'original du présent arrêté.
Dahir n° 1-16-113 du 6 kaada 1437 (10 août
2016) portant promulgation de la loi n° 36-15
relative à l'eau
LOUANGE A DIEU SEUL !

(Grand Sceau de Sa Majesté Mohammed VI)


Que l'on sache par les présentes - puisse Dieu
en élever et en fortifier la teneur !
Que Notre Majesté Chérifienne,
Vu la Constitution, notamment ses articles 42
et 50, a décidé ce qui suit;
Est promulguée et sera publiée au Bulletin
officiel, à la suite du présent dahir, la loi n° 36-
15 relative à l'eau, telle qu'adoptée par la
Chambre des représentants et la Chambre des
conseillers.

Fait à Tétouan, le 6 kaada 1437 (10 août 2016).

Pour contreseing : Le Chef du gouvernement,


Abdel-Ilah Benkiran.
Loi n° 36-15 relative à l'eau
Chapitre premier : Dispositions générales
Section première : Principes généraux
La présente loi fixe les règles d'une gestion
intégrée, décentralisée et participative des
ressources en eau pour garantir le droit des
citoyennes et des citoyens à l'accès à l'eau et
en vue d'une utilisation rationnelle et durable et
une meilleure valorisation quantitative et
qualitative de l'eau, des milieux aquatiques et
du domaine public hydraulique en général,
ainsi que les règles de prévention des risques
liés à l'eau pour assurer la protection et la
sécurité des personnes, des biens et de
l'environnement.

Elle vise, également, la mise en place des


règles et outils de planification de l'eau y
compris les eaux usées, les eaux de mer
dessalées et autres pour accroître le potentiel
hydrique national en tenant compte des
changements climatiques afin de s'y adapter.

Les dispositions de la présente loi se basent


sur les principes suivants : - faciliter l'égal
accès des citoyennes et citoyens à l'eau et à
un environnement sain pour satisfaire leurs
besoins fondamentaux, conformément aux
dispositions de l'article 31 de la constitution ;

- la domanialité publique des eaux à


l'exception de celles sur lesquelles des droits
historiques ont été régulièrement reconnus ;
- le droit de toute personne physique ou
morale de droit public ou de droit privé d'utiliser
les ressources en eau du domaine public
hydraulique dans les limites de l'intérêt général
et dans le respect des obligations fixées par la
présente loi et des textes pris pour son
application ;
- la prise en compte des besoins en eau des
populations des zones montagneuses selon
une approche d'éco- développement visant la
durabilité ;
- la prise en compte des besoins en eau des
populations à l'aval des barrages en vue de
leur assurer de continuer à profiter des eaux
des cours d'eau ;
- la gestion de l'eau et du domaine public
hydraulique en général selon les règles de
bonne gouvernance en associant les
administrations, les collectivités territoriales, les
opérateurs concernés et les représentants des
différents usagers de l'eau pour le traitement
des questions liées à l'utilisation et à la
protection des eaux et à l'aménagement
hydraulique au niveau des bassins
hydrauliques et à l'échelle nationale, régionale
et locale ;
- la gestion intégrée, participative et
décentralisée de l'eau en tenant compte du
principe de l'équité et de la solidarité spatiales ;
- la protection du milieu aquatique et la
promotion du développement durable des
ressources en eau ;
- la prévention, à travers l'évaluation et
l'appréciation des impacts des activités
susceptibles d'affecter l'eau en particulier et le
domaine public hydraulique en général, la
définition et la mise en œuvre des mesures
concrètes pour supprimer ces impacts ou
réduire leurs effets négatifs ;
- l'obligation pour les responsables des
dommages, causés à l'eau en particulier ou au
domaine public hydraulique en général, de
procéder à leur réparation ;
- l'utilisateur-payeur sauf s'il y a exonération
due à des droits historiques régulièrement
reconnus ;
- le pollueur-payeur ;

- l'intégration de la mobilisation des eaux non


conventionnelles dans la planification de l'eau ;
- l'intégration, à tous les niveaux, de
l'adaptation aux changements climatiques dans
la planification et la gestion des eaux.
Section 2 : Définitions

Au sens de la présente loi, on entend par :


- eau : matière
vitale composée d'oxygène et d'hydrogène
sous ses trois formes liquide, solide et gazeuse.
Elle constitue un bien public qui, sous réserve
des dispositions de la section 2 du chapitre II
de la présente loi, ne peut pas faire l'objet
d'appropriation privée et de transaction par
vente ou achat ;
- domaine public hydraulique : l'ensemble des
biens hydrauliques et ceux liés à l'eau. Ces
biens sont répartis en deux catégories :
• les biens publics naturels constitués des
eaux et des terres couvertes par ces eaux ;
• les biens publics artificiels constitués des
ouvrages hydrauliques.

- exploitation ou utilisation du domaine public


hydraulique : toute opération qui vise à jouir de
ce domaine et le valoriser à travers certains
modes ou mécanismes dont, notamment :
• le creusement de puits ou de forages et le
prélèvement d'eau ;
• l'occupation temporaire du domaine public
hydraulique et l'extraction des matériaux de
construction ;
• l'utilisation des plans d'eau pour l'aquaculture
ou pour les activités de loisirs, touristiques ou
sportives ;
• la culture ou la plantation, le dépôt ou
l'enlèvement de dépôts ou de cultures et
l'établissement d'ouvrages d'art ;
• le déversement d'eaux usées ;
• la réutilisation des eaux usées.
- bassin hydraulique : la totalité de la surface
topographique drainée par le réseau
hydrographique vers l'exutoire de ladite surface
;
- eaux continentales : l'ensemble des eaux
terrestres superficielles et souterraines ;
- eau usée : une eau qui a subi une
modification de sa composition ou de son état
naturel du fait de son utilisation ;

- eau minérale naturelle : une eau qui sourde


de nappes souterraines par des sources et des
émergences naturelles ou qui est captée à
partir de forage ou puits, et qui dispose d'une
composition chimique naturellement constante
et ne nécessite aucun traitement chimique pour
la rendre potable ;
- eaux de sources : eaux naturelles qui
sourdent de nappes souterraines et ne
nécessitant aucun traitement chimique pour
devenir potable ;
- eaux de table : eaux provenant des réseaux
publics d'approvisionnement en eau potable ou
les eaux rendues potables ;
- déversement : tout rejet, écoulement,
épandage, enfouissement ou immersion des
eaux usées ;

- inondation : la submersion temporaire d'un


espace par les eaux de crues et de torrents ;
- zones inondables : les terrains situés au-delà
des francs bords des cours d'eau et qui
peuvent être submergés par les eaux de crues
et de torrents ;
- contrat de gestion participative : accord entre
partenai res concernés pour une gestion
intégrée, participative et durable de l'eau et des
milieux aquatiques ;
- milieu aquatique : espace contenant des eaux
stagnantes ou courantes ;

- impluvium : zone de collecte et d'alimentation


en eau d'un point de prélèvement, d'une nappe
d'eau souterraine ou d'un réservoir d'eau :
- crénothérapie : utilisation à des fins
thérapeutiques des eaux thèrmales et
minérales sur leur lieu d'émergence ;
- gestion rationnelle de l'eau : gestion
consistant à prendre des décisions étudiées et
judicieuses en matière d'aménagement et
d'utilisation optimales de l'eau ainsi que sa
préservation ;

- gestion durable de l'eau : gestion permettant


de répondre aux besoins du présent sans
compromettre ou porter atteinte au droit des
générations futures à répondre aux leurs ;

- gestion intégrée de l'eau : gestion selon une


approche systémique globale, intersectorielle
et transversale considérant, d'une manière
intégrée, les aspects environnementaux,
sociaux, économiques et techniques lors de
l'élaboration et la mise en œuvre des
politiques, des stratégies, des plans et des
programmes dans le domaine de l'eau ;

- gestion participative de l'eau : gestion


consistant à prendre des décisions en matière
d'aménagement, d'utilisation et de préservation
de l'eau sur la base de la concertation et en
partenariat avec les intervenants concernés,
notamment, les utilisateurs de l'eau.
Chapitre II : Domaine public hydraulique

Section première : Constitution et


délimitation du domaine public hydraulique

Le domaine public hydraulique est


inaliénable, insaisissable et imprescriptible. Sans Objet
Le droit à l'usage du domaine public
hydraulique est accordé dans les conditions
fixées par la présente loi et les textes pris pour
son application.
Le domaine public hydraulique est constitué de
toutes les eaux continentales, qu'elles soient
superficielles, souterraines, douces,
saumâtres, salées, minérales ou usées ainsi
que des eaux de mer dessalées écoulées dans
le domaine public hydraulique et des ouvrages
hydrauliques et leurs annexes affectés à un
usage public.
Ainsi, font partie de ce domaine :
a) les plans d'eau naturels tels que lacs,
étangs, lagunes, marais salants et marais de
toute espèce ne communiquant pas
directement avec la mer ainsi que leurs
assiettes foncière et francs-bords d'une largeur
de deux (2) mètres.
Sont considérées comme faisant partie de
cette catégorie les parcelles qui, sans être
recouvertes d'une façon permanente par les
eaux et en raison de leur potentiel en eau, ne
sont pas susceptibles en année agricole
ordinaire d'utilisation agricole ;
b) les sources de toutes natures y compris les
résurgences d'eau douce en mer ;

c) les cours d'eau de toutes sortes qu'ils soient


naturels ou artificiels, permanents ou non
permanents ainsi que leurs lits, leurs sources
et embouchures et le lit des torrents ou
chaâbas dans lesquels l'écoulement des eaux
laisse des traces apparentes ;
d) les berges des cours d'eau jusqu'au niveau
atteint par les eaux avant le débordement et,
en outre, dans les parties des cours d'eau
soumises à l'influence des marées, toutes les
surfaces couvertes par les marées de
coefficient 120 ;

e) les francs-bords à partir des limites des


berges :
1- avec une largeur de six (6) mètres sur les
cours d'eau ou sections de cours d'eau ci-
après : la Moulouya de son embouchure
jusqu'à ses sources, le Sebou de son
embouchure jusqu'à ses sources, le Loukkos
de son embouchure jusqu'à ses sources, l'Oum
Er-Rbia de son embouchure jusqu'à ses
sources et le Bou Regreg de son embouchure
jusqu'au barrage Sidi Mohamed Ben Abdellah.

Sont exclus du domaine public hydraulique les


ouvrages portuaires existant aux embouchures
de ces cours d'eau à la date de publication de
la présente loi au «Bulletin officiel» ;

2- avec une largeur de deux mètres sur les


autres cours d'eau ou sections de cours d'eau.

f) les alluvions, le sable, les roches et toutes


sortes d'atterrissements qui se forment et la
végétation qui pousse naturellement dans les
lits des cours d'eau, les plans d'eau en général,
leurs berges et leurs francs bords ;

g) les ouvrages hydrauliques constitués,


notamment,des :
1- puits et forages artésiens, puits et abreuvoirs
à usage public ainsi que, le cas échéant, leurs
périmètres de protection immédiate dont les
terrains sont régulièrement acquis ;
2- canaux d'irrigation ou de drainage affectés à
un usage public ainsi que les terrains
régulièrement acquis, qui sont compris dans
leurs francs-bords ;

3- digues et barrages ainsi que leurs retenues,


les aqueducs, les canalisations, les conduites
d'eau et les séguias affectés à un usage public.
Si pour des causes naturelles, une
modification du lit d'un cours d'eau est
survenue, les limites des francs-bords se
déplacent suivant la largeur fixée au
paragraphe e) de l'article 5 ci-dessus,
parallèlement au nouveau lit. Sans Objet

En cas d'avance des eaux, la zone comprise


entre l'ancienne et la nouvelle limite des
francs-bords est incorporée, de plein droit,
au domaine public hydraulique avec une
indemnité appropriée sur les terres
submergées, fixée selon les procédures
appliquées à l'expropriation pour cause
d'utilité publique, au profit du propriétaire
riverain qui aura la faculté d'enlever les
ouvrages et installations établis par lui ainsi
que les récoltes sur pied. Sans Objet

En cas de recul des eaux, ladite zone est


remise gratuitement au propriétaire riverain
s'il justifie en avoir été propriétaire avant
qu'elle ne fût couverte par les eaux, le tout à
charge de respecter les servitudes résultant
ou pouvant résulter des lois ou des
coutumes. Sans Objet
Est incorporé au domaine public
hydraulique avec les francs-bords qu'il
comporte, le lit nouveau qu'un cours d'eau
viendrait à s'ouvrir naturellement. Sans Objet

Si l'ancien lit n'est pas entièrement


abandonné par les eaux, les propriétaires
des fonds traversés par le nouveau lit ont le
droit de requérir de l'administration une
indemnité appropriée fixée selon les
procédures appliquées à l'expropriation
pour cause d'utilité publique. Sans Objet
Si l'ancien lit est entièrement délaissé par
les eaux, les propriétaires ont droit aux
compensations suivantes :
-
lorsque le lit abandonné et le lit nouveau
s'ouvrent sur toute leur largeur à travers un
seul et même fonds, le premier de ces lits et
ses francs-bords sont déclassés et
gratuitement attribués au propriétaire de ce
fonds ; Sans Objet

- lorsque les deux lits, ancien et nouveau,


traversent des fonds appartenant à des
propriétaires différents, l'ancien lit et ses
francs-bords sont déclassés du domaine
public hydraulique et les propriétaires
riverains peuvent en acquérir la propriété
par droit de préemption, chacun en droit
soit jusqu'à l'axe de l'ancien lit. Sans Objet
Le prix de l'ancien lit est fixé par des experts
nommés par le président du tribunal compétent
à la requête de l'administration.
A défaut par les propriétaires riverains de
l'ancien lit de déclarer, dans les trois mois
de la notification qui leur est faite par
l'administration, leur intention de faire
l'acquisition aux prix fixés par les experts, il
est procédé à l'aliénation de ce lit selon les
règles qui président aux aliénations du
domaine privé de l'Etat. Sans Objet

Le prix provenant de la vente est distribué


aux propriétaires des fonds occupés par le
nouveau cours d'eau, à titre d'indemnité,
dans la proportion de la valeur du terrain
enlevé à chacun d'eux. Sans Objet

Si l'opération de vente mentionnée à l'alinéa


ci-dessus n'a pas abouti, les propriétaires
des terrains occupés par le nouveau lit sont
indemnisés à l'amiable ou, à défaut, par
jugement du tribunal compétent. Sans Objet

Sont déclassés par décret les biens du


domaine public hydraulique qui, pour des
causes naturelles ou suite à la réalisation de
travaux de correction ou de déviation de cours
d'eau autorisés conformément aux dispositions
de la section première du chapitre III de la
présente loi, ont perdu leur utilité publique.
Les parcelles de terrain sur lesquelles ont
été réalisés les travaux de correction ou de
déviation indiqués au premier alinéa du
présent article sont incorporées au domaine
public hydraulique. Sans Objet
Les modalités d'application du présent article
sont fixées par voie réglementaire.
Les francs bords du domaine public
hydraulique sont délimités par décret après
enquête publique effectuée par une
commission spéciale chargée de recueillir
les oppositions ou réclamations des tiers
intéressés. Sans Objet
A cet effet, le projet de délimitation doit être
porté à la connaissance du public, par tous
les moyens de publicité tels que fixés à
l'article 8 de la loi n° 7-81 relative à
l'expropriation pour cause d'utilité publique
et à l'occupation temporaire, au moins 30
jours avant le commencement de cette
enquête dont la durée ne doit pas excéder
60 jours. Sans Objet
La composition de la commission spéciale et la
procédure de cette délimitation sont fixées par
voie réglementaire.
Section 2 : Droits privés reconnus sur les
eaux
Les droits d'eau régulièrement reconnus
sont soumis aux dispositions des plans
directeurs d'aménagement intégré des
ressources en eau tels que prévus au
chapitre VII de la présente loi. Sans Objet

Les titulaires de ces droits d'eau ne peuvent


en être dépossédés que par voie
d'expropriation selon les conditions
prévues par la loi n° 7-81 relative à
l'expropriation pour cause d'utilité publique
et à l'occupation temporaire. Sans Objet

Les eaux utilisées pour l'irrigation d'un


fonds déterminé et appartenant au
propriétaire ou exploitant dudit fonds sont
cédées soit en même temps que ce dernier
et toujours au profit de celui-ci, soit
séparément de ce fonds à condition que
l'acquéreur soit propriétaire ou exploitant
d'un fonds agricole auquel seront rattachés
ces droits d'eau et qu'il ne soit pas titulaire
d'autres droits d'eau suffisants pour couvrir
les besoins en eau de ce fonds. Sans Objet
En cas de morcellement du fonds, il est fait
application des dispositions de l'article 13
ci-dessous. Sans Objet
Les titulaires des droits régulièrement
reconnus sur les eaux qu'ils n'utilisent pas
en totalité ou en partie pour leurs fonds
doivent céder, en totalité ou en partie, tes
droits non utilisés à des personnes
physiques ou morales propriétaires de
fonds agricoles et au profit de ces fonds. Sans Objet

Les droits d'eau dont les propriétaires n'ont


engagé aucune procédure de cession
conformément aux dispositions du premier
alinéa ci-dessus font l'objet d'expropriation
au profit de l'Etat dans les conditions
définies par la loi précitée n° 7-81. Sans Objet
Toute cession ou location de fonds
agricoles, disposant pour leur irrigation
d'eaux sur lesquelles des droits sont
régulièrement reconnus à des tiers, ne peut
s'effectuer que si le propriétaire desdits
fonds soumet à l'acquéreur ou au locataire
un contrat de location des eaux établi au
nom de ces derniers et leur garantissant
une durée déterminée et fixant le prix et les
eaux dont ils ont besoin pour l'irrigation
desdits fonds. Sans Objet
Section 3. Droits et obligations des
propriétaires

Sous réserve des dispositions du chapitre


III de la présente loi, tout propriétaire ou
exploitant de fonds peut être autorisé à
creuser sur son fonds un ou plusieurs puits
ou y réaliser un ou plusieurs forages pour le
prélèvement des eaux. Sans Objet
Il a également, droit à l'usage de ces eaux
sous réserve des droits des tiers dûment
établis. Sans Objet

Tout propriétaire ou exploitant de fonds qui


veut collecter des eaux de pluie ou utiliser
des eaux du domaine public hydraulique
dont il dispose a le droit d'en obtenir, dans
le cadre du droit de servitude, le passage
sur les fonds intermédiaires à charge d'une
juste et préalable indemnité. Sans Objet
A défaut d'un accord amiable entre les parties
concernées, cette indemnité est fixée par le
tribunal compétent.
Toutefois, les propriétaires des fonds
intermédiaires, au cas ou ils renoncent à
l'indemnité, peuvent bénéficier, après obtention
d'une autorisation d'utilisation des eaux du
domaine public hydraulique, des travaux
réalisés pour le passage desdites eaux, à
charge d'une contribution financière aux
travaux réalisés ou à réaliser et à l'entretien
des ouvrages conjointement utilisés.
Sous réserve des dispositions du code des
droits réels, les propriétaires doivent
recevoir les eaux qui peuvent s'écouler des
terrains ainsi arrosés, sauf indemnité s'il y a
lieu. Sans Objet
Sont exemptés de cette servitude les
maisons, cours, jardins, parcs et enclos
attenant aux habitations dont l'existance
précède l'établissement du droit du
propriétaire. Sans Objet

Tout propriétaire ou exploitant de fonds qui


veut procéder à l'évacuation des eaux
nuisibles à son fonds a le droit d'en obtenir
le passage sur des fonds intermédiaires
dans les mêmes conditions que celles
fixées à l'article 15 ci-dessus. Sans Objet

Toutefois, les propriétaires ou exploitants de


fonds traversés peuvent se servir des travaux
réalisés à cet effet pour l'écoulement des eaux
de leurs propres fonds, sous réserve d'une
contribution financière, fixée d'un commun
accord, aux travaux réalisés ou à réaliser ainsi
qu'à l'entretien des installations conjointement
utilisées.

Les propriétés riveraines des cours d'eau,


lacs, aqueducs, conduites d'eau et canaux
d'irrigation ou de drainage affectés à un
usage public sont soumises à une servitude
dans la limite d'une largeur qui peut
atteindre, le cas échéant, quatre mètres à
partir des francs-bords, destinée à
permettre le libre passage du personnel et
des engins de l'administration, des
établissements publics compétents et les
tiers, ainsi que le dépôt de produits de
curage ou l'exécution de travaux d'intérêt
général. Sans Objet
Cette servitude fait obligation aux
propriétaires riverains de s'abstenir de tout
acte de nature à nuire à la zone de servitude
et au fonctionnement, à l'entretien et à la
conservation des cours d'eau, lacs et
ouvrages hydrauliques. Sans Objet

Dans le cas où cette servitude entraînerait


l'inutilisation des parcelles effectivement
mises en valeur, les propriétaires ont le
droit de requérir l'expropriation ou
l'acquisition desdites parcelles par l'Etat. Sans Objet

Lorsque la zone de servitude se révèle


insuffisante pour l'établissement d'un
chemin, l'administration ou l'établissement
public compétent peut, à défaut d'accord
amiable avec les propriétaires riverains,
acquérir les terrains nécessaires par voie
d'expropriation. Sans Objet

L'exécution des travaux visés à l'article 17


ci-dessus sur les terrains grevés de
servitude doit être notifiée par écrit avec
accusé de réception aux propriétaires ou
exploitants desdits terrains au moins 45
jours avant le début des travaux. Sans Objet
Les dommages résultant de cette exécution
sont fixés, à défaut d'accord amiable, par le
tribunal compétent.

Tout propriétaire d'un terrain grevé d'une


servitude de dépôt d'une durée dépassant
un an a le droit, à tout moment pendant
toute la durée de la servitude, de requérir du
bénéficiaire de cette servitude l'acquisition
de ce terrain. Sans Objet
S'il n'est pas déféré à cette réquisition dans un
délai d'un an, le propriétaire peut saisir les
tribunaux compétents en vue de l'intervention
d'un jugement prononçant le transfert de la
propriété et déterminant le montant de
l'indemnité.
A défaut d'une autorisation préalable,
l'administration peut procéder d'office, aux frais
des contrevenants, à la démolition de toute
nouvelle construction ou de toute élévation de
clôture fixe ainsi qu'à l'abattage de toute
plantation à l'intérieur des zones soumises à
servitude si aucune suite n'est donnée par les
intéressés à la mise en demeure qui leur est
adressée, avec accusé de réception, afin de
procéder à ces opérations dans un délai qui ne
peut être inférieur à 30 jours à compter de la
date de sa notification.
En cas de besoin, l'administration peut
demander, moyennant indemnité, l'abattage
des arbres ou la coupe de leurs branches et la
démolition des constructions existantes à
l'intérieur des limites de ces zones.
Elle peut y procéder d'office si aucune suite n'a
été donnée à sa demande dans un délai de
trois mois à partir de la date de réception de
cette demande.
L'Etat, les collectivités territoriales, les
agences des bassins hydrauliques et les
concessionnaires dûment autorisés ont le
droit, conformément aux dispositions de la
présente loi, de procéder dans les
propriétés privées aux travaux de
recherches d'eau conformément aux
dispositions de la loi relative à
l'expropriation pour cause d'utilité publique
et à l'occupation temporaire. Sans Objet

L'Etat et les collectivités territoriales ainsi


que les établissements publics agissant
pour leur compte ont le droit de procéder,
après avis conforme de l'agence de bassin
hydraulique concernée, à la réalisation sur
le domaine public hydraulique des travaux
d'infrastructures d'intérêt général en tenant
compte des droits des tiers régulièrement
établis. Sans Objet
Chapitre III : Utilisation et exploitation du
domaine public hydraulique
Toute utilisation ou exploitation du domaine
public hydraulique, de quelque manière que
ce soit, doit être effectuée conformément
aux conditions et modalités fixées par la
présente loi et les textes pris pour son
application. Sans Objet
Elle ne peut être autorisée si elle est de
nature à porter préjudice au domaine public
hydraulique, notamment, aux ouvrages
hydrauliques, à la stabilité des berges des
cours d'eau, au libre écoulement de l'eau et
au milieu aquatique. Sans Objet
Les normes de qualité des eaux sont fixées,
en fonction de l'usage qui leur est réservé,
par voie réglementaire. Sans Objet
Section première: Autorisations et
concessions

Les autorisations et les concessions


relatives au domaine public hydraulique,
visées à la présente section, sont
accordées, en fonction de la disponibilité
des ressources du domaine public
hydraulique, après enquête publique. Sans Objet
Ces autorisations et concessions donnent
lieu au paiement des frais d'instruction des
dossiers y afférents. Sans Objet
L'enquête publique mentionnée ci-dessus est
effectuée par une commission spéciale
chargée de recueillir les observations et les
oppositions des tiers intéressés.
A cet effet, la demande d'autorisation ou de
concession doit être portée à la
connaissance du public par affichage ou
tout moyen de publicité approprié,
notamment, écrit et électronique, local ou
national, 15 jours avant la date de
commencement de cette enquête dont la
durée ne peut excéder 30 jours. Sans Objet

L'agence de bassin hydraulique est tenue


de statuer sur la demande d'autorisation ou
de concession, sur la base de l'avis motivé
de ladite commission sur les observations
et oppositions des tiers, dans un délai de 7
jours ouvrables à compter de la date de
réception du procès-verbal de cette
commission. Sans Objet
La composition de la commission de l'enquête
publique et les modalités d'octroi des
autorisations et concessions précitées sont
fixées par voie réglementaire.

Les opérations énumérées aux paragraphes


6 à 10 de l'article 28 ci-dessous ne sont pas
soumises à l'enquête publique. Sans Objet
Toute autorisation ou concession, ayant
pour objet l'utilisation ou l'exploitation du
domaine public hydraulique, ne peut être
accordée que si elle est compatible avec les
orientations et les objectifs du plan
directeur d'aménagement intégré des
ressources en eau lorsqu'il existe. Sans Objet
Ladite autorisation ou concession tient
compte, le cas échéant, des prescriptions
du plan de gestion des aires protégées
lorsqu'il existe. Sans Objet

Les autorisations ou concessions relatives


au creusement de puits, à la réalisation de
forages et au prélèvement d'eaux
souterraines doivent tenir compte des
dispositions des périmètres de sauvegarde
ou d'interdiction délimités en vertu des
articles 111, 112 et 113 ci-dessous et des
dispositions du contrat de gestion
participative établi en vertu de l'article 115
de la présente loi. Sans Objet

Toute exploitation ou utilisation du domaine


public hydraulique est soumise au paiement
d'une redevance conformément aux
conditions fixées par la présente loi. Sans Objet
Les modalités de fixation et de recouvrement
des redevances des différents usages du
domaine public hydraulique ainsi que les taux
de majorations appliqués en cas de non-
paiement dans les délais prévus, sont fixées
par voie réglementaire.

Le recouvrement des redevances est


effectué auprès de la personne physique ou
morale bénéficiaire de l'autorisation ou de la
concession d'exploitation ou d'utilisation du
domaine public hydraulique. Sans Objet

Sont dispensés du paiement de la redevance :


-
les exploitations ou utilisations du domaine
public hydraulique prévues à l'article 28 ci-
après qui sont inférieures aux seuils fixés par
voie réglementaire ;
- les exploitations ou utilisations du domaine
public hydraulique à des fins de défense
nationale ;

- les exploitations ou utilisations du domaine


public hydraulique à des fins de protection
civile et de lutte contre les incendies ;
- le déversement des eaux usées domestiques
inférieures aux seuils fixés par voie
réglementaire ;
- l'exploitation et la réutilisation des eaux
usées.
Sont soumis au régime de l'autorisation :
1) le
creusement de puits et la réalisation de
forages pour la recherche et/ou le
prélèvement et l'utilisation des ressources
en eau souterraines ; A Vérifier
2) le prélèvement des eaux de sources
naturelles pour satisfaire des besoins
propres lorsque le débit prélevé est
inférieur au seuil fixé par voie réglementaire
; A Vérifier
3) l'établissement, sur le domaine public
hydraulique pour une période n'excédant
pas une durée de 10 ans, d'ouvrages ayant
pour but l'utilisation des eaux de ce
domaine, tels que moulins à eau, digues ou
canaux ; Sans Objet

4) l'établissement, sur le domaine public


hydraulique, des ouvrages de protection
des biens privés contre les inondations ; Sans Objet
5) le prélèvement de débit d'eau
superficielle supérieur au seuil fixé par voie
réglementaire ; Sans Objet
6) l'établissement de passages sur les
cours d'eau, les conduites d'eau ou sur les
canalisations d'irrigation ou de drainage,
sous réserve des dispositions de l'article 22
ci-dessus ; Sans Objet

7) l'occupation temporaire de parcelles de


terrains ou de constructions qui dépendent
du domaine public hydraulique ; Sans Objet

8) l'établissement de tout dépôt ou


l'enlèvement de toute plantation ou culture
dans le domaine public hydraulique ; Sans Objet
9) le curage., l'approfondissement,
l'élargissement, le redressement, la
régularisation ou la déviation des cours
d'eau temporaires ou permanents ; Sans Objet

10) la réalisation des excavations de


quelque nature que ce soit dans le domaine
public hydraulique, notamment, l'extraction
de matériaux de construction dans les lits
des cours d'eau à condition que la durée de
l'extraction ne dépasse pas une année et
que la législation relative à l'exploitation des
carrières soit prise en compte ; Sans Objet
11) le déversement ou la réutilisation des
eaux usées sous réserve des dispositions
prévues, respectivement, à la section 2 du
chapitre VIII et à la section première du
chapitre V de la présente loi. Sans Objet
A l'intérieur des périmètres urbains, les
autorisations prévues aux paragraphes 1 er,
6 et 9 de l'article 28 ci-dessus sont délivrées
par l'agence de bassin hydraulique après
avis du président du conseil communal
concerné. Sans Objet
Pour les autorisations relatives au
paragraphe 1 er, l'agence du bassin
hydraulique est tenue de demander cet avis
avant le lancement de la procédure
d'enquête publique. Sans Objet

Cet avis doit être notifié à l'agence de


bassin hydraulique dans un délai de vingt
(20) jours à compter de la date de réception
par la commune de la demande d'avis. Sans Objet
Passé ce délai, l'avis du président du
conseil communal est réputé favorable. Sans Objet

Lorsque l'utilisation du domaine public


hydraulique nécessite ou se trouve, en
vertu de la présente loi et les textes pris
pour son application, soumise à plusieurs
autorisations ou concessions, il est délivré
une seule autorisation ou concession qui
précise toutes les conditions qui auraient
été fixées séparément par toutes les autres
autorisations ou concessions. Sans Objet
Dans ce cas, le demandeur des autorisations
ou des concessions présente un seul dossier
comportant les éléments et pièces exigées
pour la délivrance de ladite autorisation ou
concession.

Les modalités d'application du présent


article sont fixées par voie réglementaire. Sans Objet
L'autorisation, prévue à l'article 24 ci-
dessus, est accordée par l'agence de bassin
hydraulique sous réserve des droits des
tiers dûment acquis. Sans Objet
Elle peut conférer au bénéficiaire le droit
d'occuper temporairement les parties du
domaine public hydraulique nécessaires
aux installations ou aux opérations
autorisées. Sans Objet
La décision d'autorisation fixe, notamment :
- le débit,
le volume ou la superficie à utiliser ou à
exploiter ; Sans Objet
- la durée de l'autorisation qui ne doit pas
dépasser dix (10) années et qui peut être
prolongée ; Sans Objet
- les conditions d'exploitation ainsi que les
mesures à prendre par le titulaire de
l'autorisation en application des
dispositions de la présente loi et des textes
pris pour son application ; Sans Objet

- les mesures à prendre par l'attributaire de


l'autorisation pour éviter la dégradation du
domaine public hydraulique qu'il utilise ou
exploite ; Sans Objet
- les modalités et moyens de suivi par
l'attributaire de l'autorisation ainsi que les
modalités du contrôle de l'utilisation ou de
l'exploitation du domaine public
hydraulique objet de l'autorisation ; Sans Objet
- les modalités d'équipement de
l'installation de prélèvement d'eau d'un
compteur et les conditions de sa
maintenance et sa réfection, notamment,
lorsque le prélèvement est effectué par
pompage ; Sans Objet
- les délais de déclaration des volumes
d'eau ou de matériaux exploités et le mode
de calcul et les modalités de paiement de la
redevance et des majorations à appliquer si
la redevance n'est pas acquittée aux termes
fixés. Sans Objet
L'autorisation est révoquée par l'agence de
bassin hydraulique, sans indemnité, après
une mise en demeure adressée avec accusé
de réception à l'intéressé et restée sans
effet pendant un délai de 30 jours à compter
de la date de réception de cette mise en
demeure, si : Sans Objet
- les conditions qu'elle comporte ne sont
pas observées ; Sans Objet
- l'autorisation n'a pas reçu un début
d'exploitation dans un délai de 2 ans à
compter de la date de sa notification à son
bénéficiaire ; Sans Objet
- le transfert de l'autorisation est effectué
sans l'accord préalable de l'agence de
bassin hydraulique, sauf l'exception prévue
au 2éme alinéa de l'article 43 de la présente
loi. Sans Objet

L'agence doit se prononcer sur la demande


d'accord du transfert de l'autorisation dans
un délai de 15 jours à compter de la date de
réception de cette demande ; Sans Objet
- les redevances à verser et les pénalités de
retard ne sont pas acquittées aux termes
fixés ; Sans Objet
- le domaine public hydraulique reçoit une
utilisation autre que celle autorisée ; Sans Objet
- l'utilisation ou l'exploitation dépasse les
volumes d'eaux, de matériaux ou les
superficies autorisés ; Sans Objet
- les eaux deviennent polluées et non
conformes aux normes établies ; Sans Objet
- les droits des tiers garantis par la loi sont
atteints. Sans Objet
L'agence de bassin hydraulique peut, à tout
moment, modifier, amender ou révoquer
l'autorisation ou en réduire la durée pour cause
d'intérêt général, sous réserve d'un préavis
adressé au bénéficiaire avec accusé de
réception.

L'agence ne peut procéder à l'une des mesures


précitées qu'après l'expiration d'un délai de
trente (30) jours à compter de la date de
réception par l'attributaire du préavis précité.
Cette modification, amendement, révocation ou
réduction ouvre droit à indemnité au profit du
titulaire de l'autorisation si celui-ci en éprouve
un préjudice direct.
Cette indemnité est, à défaut d'accord amiable,
fixée par le tribunal compétent.

Au cas où l'intérêt général ayant prévalu à la


modification, l'amendement, la révocation
ou la réduction de la durée de l'autorisation
n'existe plus, la priorité quant à l'utilisation
ou l'exploitation du domaine public
hydraulique est octroyée au premier
attributaire de l'autorisation selon les
conditions et modalités fixés par la présente
loi et les textes pris pour son application. Sans Objet

Sont soumis au régime de la concession,


notamment : 1)
l'aménagement des sources naturelles
minérales ou thermales ainsi que le
prélèvement des eaux de sources, quelle
que soit leur nature dans le but de les
conditionner et les commercialiser ou si le
débit à prélever est supérieur au seuil fixé
par voie réglementaire ; Sans Objet
2) l'établissement sur le domaine public
hydraulique, pour une durée supérieure à 10
ans, d'ouvrages, y compris les barrages,
destinés au stockage ou à la dérivation des
eaux afin de les utiliser, notamment pour la
production de l'énergie hydroélectrique ou
autres ; Sans Objet
3) l'aménagement des lacs, étangs, sebkhas
et marais ; Sans Objet
4) l'utilisation de plans d'eau naturels ou
artificiels pour l'exercice d'activités
aquacoles, de loisir, touristiques ou
sportives ; Sans Objet
5) les prélèvements d'eau lorsqu'ils sont
destinés à l'alimentation du public en eau
potable ; Sans Objet

6) les prises d'eau sur les cours d'eau,


barrages ou canaux en vue de la production
de l'énergie hydroélectrique ; Sans Objet

7) l'exploitation et la gestion des ouvrages


publics hydrauliques tels que les barrages
et les conduites de transfert d'eau ; Sans Objet
8)le captage des résurgences d'eaux
douces en mer. Sans Objet
La concession constitue des droits réels de
durée limitée qui ne confèrent à son titulaire
aucun droit de propriété sur le domaine public
hydraulique.

Le régime de la concession ne s'applique


pas au prélèvement des ressources en eau
à usage agricole dans les périmètres
aménagés en partie ou en totalité par l'Etat,
notamment, les périmètres délimités au
sens de l'article 6 du dahir n° 1-69-25 du 10
joumada l 1389 (25 juillet 1969) formant
code des investissements agricoles tel qu'il
a été modifié et complété. Sans Objet
L'agence de bassin hydraulique établit le
contrat de concession qui précise,
notamment :
- le
débit, le volume ou la superficie concédée
selon l'usage ; Sans Objet
- l'usage et le mode d'exploitation ou
d'utilisation des eaux ou de la superficie
concédée ; Sans Objet
- les modalités de paiement, par le
bénéficiaire de la concession, de la
redevance et des majorations applicables
au cas où la redevance n'est pas acquittée
aux termes fixés ; Sans Objet

- la durée de la concession qui ne peut


excéder 30 ans et qui peut être prolongée ; Sans Objet
- la nature des ouvrages, le délai et les
modalités de réalisation des installations et
aménagements prévus ; Sans Objet
- les mesures à prendre par le
concessionnaire quant aux ouvrages et
installations à réaliser en application du
contrat de concession en général,
notamment, les ouvrages indiqués au
paragraphe 2 de l'article 33 ci-dessus afin
de préserver les ressources en eau, les
droits des tiers et la faune et la flore
aquatique à l'aval desdits ouvrages ; Sans Objet

- les conditions dans lesquelles peut être


effectuée la révision du contrat de
concession, notamment, la modification du
débit ou la superficie concédée ainsi que
l'indemnisation à laquelle la modification du
débit ou de la superficie peut donner lieu ; Sans Objet
- les modalités de suivi par le
concessionnaire de l'utilisation ou de
l'exploitation du domaine public
hydraulique concédé ainsi que les
modalités de contrôle de cette utilisation ou
exploitation ; Sans Objet

- les conditions de rachat et de déchéance


de la concession par l'agence de bassin
hydraulique ainsi que celles du retour des
ouvrages à l'Etat en fin de concession ; Sans Objet

- les conditions de remise des lieux dans


l'état initial ou, à défaut, dans un état
écologiquement acceptable, ou d'exécution
des travaux de leur réhabilitation à la fin du
contrat de concession. Sans Objet
Sans préjudice des clauses particulières
figurant dans le contrat de concession, la
déchéance de la concession peut être
prononcée, si aucune suite n'a été donnée
dans un délai déterminé à la mise en
demeure adressée au concessionnaire,
dans les cas suivants :
- dépassement, selon l'usage, du débit, du
volume ou de la superficie concédée, de
plus de 10 % ; Sans Objet
- utilisation différente, de l'eau ou de la
superficie concédée, de celle autorisée ou
hors de la zone d'utilisation fixée ; Sans Objet
- non-paiement des redevances et des
majorations de retard aux termes fixés ; Sans Objet
- non utilisation des eaux ou de la
superficie concédées dans les délais fixés
dans le contrat de concession ; Sans Objet

- transfert de la concession à autrui sans


l'accord préalable de l'agence de bassin
hydraulique, sous réserve du 2ème alinéa
de l'article 44 de la présente loi ; Sans Objet
- non respect des obligations à caractère
sanitaire, notamment, dans le cas des
sources d'eaux minérales naturelles ou
thermales ; Sans Objet

- atteinte aux équilibres écologiques des


milieux liés au site objet de la concession. Sans Objet

En cas de déchéance de la concession,


l'agence de bassin hydraulique peut ordonner
la remise des lieux dans l'état initial ou, à
défaut, dans un état écologiquement
acceptable ou le cas échéant, y procéder
d'office aux frais du concessionnaire déchu.
La concession ne peut être cédée à un tiers
sans l'accord préalable de l'agence de
bassin hydraulique. Sans Objet

Cette agence est tenue de statuer sur la


demande de cession dans un délai de 30
jours à compter de la date de sa réception. Sans Objet
Les droits et les obligations de la
concession sont transférés, de plein droit, à
la personne à laquelle la concession a été
cédée. Sans Objet
L'agence de bassin hydraulique peut,
lorsqu'elle le juge utile, recourir à l'appel à la
concurrence pour accorder la concession
d'utilisation du domaine public hydraulique.
Les types d'utilisation soumis à l'appel à
concurrencé ainsi que les formes et les
modalités de recours à celui-ci sont fixées par
voie réglementaire.

Tout refus d'autorisation ou de concession


doit être motivé et notifié au demandeur par
l'agence de bassin hydraulique dans un
délai de quinze (15) jours, si :

-l'agence décide, après examen


préalable, de ne pas lancer la procédure
d'enquête publique prévue à l'article 24 ci-
dessus. Ce délai commence à courir à partir
de la date de réception de la demande ; Sans Objet

- l'avis de la commission spéciale prévue à


l'article 24 ci-dessus est défavorable. Sans Objet
Ce délai commence à courir à partir de la date
de réception de cet avis.
Si l'intérêt général rend nécessaire la
suppression ou la modification des
installations régulièrement établies, en
vertu d'une autorisation ou d'une
concession, l'attributaire de l'autorisation
ou le concessionnaire a droit, sauf
stipulation contraire dans l'acte de
l'autorisation ou de concession, à une
indemnité correspondant à la valeur du
préjudice subi. Sans Objet
A défaut d'accord amiable, cette indemnité est
fixée par le tribunal compétent.

A l'exception des ouvrages destinés à la


protection contre les inondations et qui
n'entravent pas le libre écoulement des
eaux, l'agence de bassin hydraulique peut
ordonner aux contrevenants de démolir les
aménagements hydrauliques réalisés
contrairement aux dispositions de la
présente toi et de tout rétablir,
éventuellement, dans l'état initial dans un
délai de trente (30) jours à compter de la
date de notification d'une mise en demeure
aux intéressés avec accusé de réception. Sans Objet
Passé ce délai, l'agence de bassin peut y
procéder d'office aux frais des
contrevenants. Sans Objet

L'administration et les établissements


publics concernés procèdent à la
régularisation de la situation des
prélèvements d'eau, à compter de la date de
publication du décret fixant les modalités
d'octroi des autorisations et concessions
d'utilisation du domaine public hydraulique
prévues à l'article 24 de la présente loi, qui
n'ont pas encore fait l'objet de déclaration
ou d'autorisation à ladite date. Sans Objet
Les modalités et le délai de cette régularisation
sont fixés par ledit décret.
Section 2 : Usages des eaux
Sous-section première : Eaux à usage
agricole
Toute personne physique ou morale qui
veut utiliser les eaux pour l'irrigation d'un
fonds agricole est tenue de déposer, contre
récépissé à lui délivrer immédiatement,
auprès de l'agence de bassin hydraulique,
ses délégations ou auprès des services de
l'autorité gouvernementale chargée de l'eau,
un projet répondant à toutes les exigences
requises et comportant la demande
d'autorisation ou de concession
d'utilisation de l'eau. Sans Objet
L'agence doit instruire ledit projet dans un
délai de 60 jours à compter de la date de ce
récépissé conformément aux dispositions
de la présente loi et des textes pris pour
son application. Sans Objet

Si l'agence ne se prononce pas au terme de


ce délai, sa réponse est réputée favorable. Sans Objet
L'agence est tenue de motiver sa décision
au cas où elle est défavorable et de la
notifier à l'intéressé avec accusé de
réception. Sans Objet
L'autorisation de prise d'eau à usage
agricole est accordée au profit d'un fonds
déterminé. Sans Objet
Le bénéficiaire de l'autorisation ne peut,
sans nouvelle autorisation, utiliser les eaux
au profit d'autres fonds. Sans Objet

En cas de cession du fonds, l'autorisation


est transférée de plein droit au nouveau
propriétaire qui doit déclarer cette cession à
l'agence de bassin hydraulique dans un
délai de trois mois à compter de la date de
ladite cession. Sans Objet
Tout transfert de l'autorisation, effectué
indépendamment du fonds au profit duquel
elle est accordée, est nul et entraîne la
révocation de l'autorisation. Sans Objet
En cas de morcellement du fonds
bénéficiaire, la répartition des eaux entre les
parcelles doit faire l'objet de nouvelles
autorisations qui se substitueront à
l'autorisation initiale. Sans Objet
Ces autorisations, dispensées des frais de
dossier, sont délivrées sur la base des
déclarations des propriétaires de ces
parcelles. Sans Objet
La concession de prise d'eau à usage
agricole est accordée à toute personne
physique ou morale au profit de terrains
agricoles déterminés. Sans Objet
En cas de changement de propriétaires ou
d'exploitants, les droits et les obligations de
la concession sont transférés, de plein
droit, aux nouveaux propriétaires qui
doivent déclarer le transfert à l'agence de
bassin hydraulique dans un délai de trois
mois à partir de la date où la propriété des
terrains agricoles a été régulièremment
transférée. Sans Objet
La répartition des eaux concédées entre les
terrains appartenant à des propriétaires ou
exploitants différents, est fixée par le
contrat de concession. Sans Objet
Elle ne peut être modifiée que dans les
conditions prévues pour la modification
dudit contrat. Sans Objet

Les agents de police de l'eau prévus à l'article


131 ci-dessous sont chargés de constater la
conformité des travaux d'équipement et des
programmes de mise en valeur réalisés avec
l'autorisation ou la concession accordée visée
à l'article 42 ci-dessus.
En cas d'infraction, l'agence de bassin
hydraulique met en demeure le propriétaire
ou l'exploitant du fonds de se conformer
aux dispositions fixées par l'autorisation ou
le contrat de concession dans un délai de
60 jours à compter de la date de mise en
demeure. Sans Objet

Si l'infraction persiste, le propriétaire ou


l'exploitant du fonds peut être astreint par
l'agence de bassin au paiement d'une
amende de 500 dirhams par jour de retard
dans le commencement de l'exécution des
mesures nécessaires au respect des
dispositions de la décision d'autorisation ou
du contrat de concession. Sans Objet

Si, malgré l'amende infligée, l'infraction


persiste, l'agence de bassin hydraulique
procède, sans indemnité, à la révocation de
l'autorisation ou à la déchéance de la
concession prévues à l'article 42 ci-dessus. Sans Objet

Dans les périmètres équipés en totalité ou


en partie par l'Etat, l'administration doit
prescrire la modification des systèmes
d'irrigation mis en place aux fins de réaliser
des économies d'eau ou de mieux valoriser
les ressources en eau. Sans Objet
Les utilisateurs de l'eau sont tenus de se
conformer à ces modifications. Sans Objet
L'acte prescrivant la modification des systèmes
d'irrigation fixe, le cas échéant, l'aide financière
et les modalités de son octroi.

En cas d'infraction dûment constatée,


l'administration met en demeure les usagers
de l'eau en vue d'exécuter, dans les délais
impartis, les mesures prescrites, sous peine
de paiement d'une amende de 250 dirhams
par hectare ou partie de celui-ci des terres
irriguées. Sans Objet
Sous-section 2 : Eaux à usage alimentaire

Les eaux à usage alimentaire comprennent :


a) tes
eaux destinées directement à la boisson ;
b) les eaux destinées à la préparation, au
conditionnement ou à la conservation des
denrées alimentaires destinées à la
consommation humaine.
Les eaux à usage alimentaire doivent être
potables. Conforme
L'eau est considérée comme potable au
sens de la présente loi lorsqu'elle satisfait
aux normes de qualité fixées par voie
réglementaire. Conforme
Il est interdit de proposer, de vendre ou de
distribuer, sous quelque forme que ce soit,
en vue de l'alimentation humaine, une eau
non potable. Conforme
Il est également interdit d'utiliser, pour la
préparation, le conditionnement et ta
conservation des denrées alimentaires, des
eaux qui ne répondent pas aux normes
visées à l'article 48 ci-dessus. Conforme

Toutefois, en cas de nécessité liée à la


composition naturelle de l'eau, à l'absence
d'une autre alternative ou en cas de force
majeure, l'administration peut, sous certaines
conditions fixées par voie réglementaire,
autoriser l'utilisation locale et temporaire d'une
eau ne répondant pas à toutes les normes
visées à l'article 48 ci-dessus si elle ne
constitue pas un danger pour la santé humaine.
L'administration est tenue d'en informer les
consommateurs.
Des périmètres de protection immédiate,
rapprochée ou éloignée peuvent être délimités,
sur la base d'études préalables, autour des
ouvrages de prélèvement d'eau pour
l'alimentation publique tels que sources, puits,
forages, impluviums, retenues de barrages et
des ouvrages de retenue, dont les eaux sont
destinées à l'alimentation humaine.

Les terrains du périmètre de protection


immédiate doivent être acquis,
conformément à la loi précitée n° 7-81, par
l'organisme chargé de l'exploitation des
ouvrages de prélèvement d'eau. Ces
terrains font partie intégrante des ouvrages
au profit desquels ils ont été acquis. Sans Objet
Ces terrains font partie intégrante des
ouvrages au profit desquels ils ont été
acquis. Sans Objet

A l'intérieur de cette zone, toute activité ou


installation susceptible de constituer une
source de pollution des eaux est interdite. Sans Objet
Les critères et les modalités de délimitation des
périmètres de protection rapprochées ou
éloignées, les installations, les travaux et les
actes pouvant être interdits ou réglementés à
l'intérieur de ces périmètres, sont fixés par voie
réglementaire.
Est interdit tout système de distribution
d'eau à ciel ouvert destinée à l'alimentation
humaine. Sans Objet
Toute production d'eau potable, doit être
préalablement autorisée par l'administration
dans les conditions fixées par voie
réglementaire. Sans Objet

L'administration fixe conformément aux


conditions définies par voie réglementaire :

- la liste des additifs, réactifs, procédés de


traitement et toutes autres substances,
ainsi que les doses maximales permises
pour la production d'eau potable ; Sans Objet
- la liste des matériaux :
- utilisés directement ou rentrant dans la
fabrication des équipements et des
conduites d'adduction d'eau potable ; Sans Objet
- utilisés dans les travaux et la
construction des installations de production
d'eau potable ; Sans Objet
- utilisés dans la fabrication des conduites,
des citernes mobiles ou fixes destinés à
l'approvisionnement de la population en eau
potable ; Sans Objet

- utilisés directement ou entrant dans la


fabrication des conduites et des
accessoires destinés à l'acheminement de
l'eau potable à l'intérieur des bâtiments ; Sans Objet
- utilisés dans la fabrication des bouteilles
de conditionnement et de
commercialisation des eaux à usage
alimentaire. Sans Objet

La surveillance de la qualité de l'eau doit


être assurée de manière permanente par le
producteur et le distributeur. Sans Objet

Cette surveillance est attestée par un


laboratoire agréé par l'administration aux
frais du producteur et du distributeur,
chacun en ce qui le concerne. Sans Objet
Les modalités de surveillance de la qualité de
l'eau à assurer par le producteur et le
distributeur d'eau ainsi que les conditions
d'agrément des laboratoires sont fixées par
voie réglementaire.

Le contrôle de la qualité de l'eau et des


conditions de sa production et de sa
distribution est assuré par l'administration selon
les modalités fixées par voie réglementaire.
Sous-section 3 : Exploitation et vente des
eaux minérales naturelles, des eaux de
source et des eaux de table
Une eau ne peut être exploitée et vendue en
tant que eau minérale naturelle, eau de
source ou eau de table que si elle est
conforme aux normes fixées par voie
réglementaire. Sans Objet

Sans préjudice des dispositions de la


section première du chapitre III de la
présente loi, les conditions de prélèvement,
d'exploitation, de conditionnement,
d'étiquetage, de mise en vente et de vente
des eaux minérales naturelles, des eaux de
source et des eaux de table sont fixées par
voie réglementaire. Sans Objet
Les eaux minérales naturelles possédant des
propriétés favorables à la santé humaine
peuvent être utilisées comme agents
thérapeutiques.
L'utilisation comme agents thérapeutiques,
conformément à la définition prévue au
paragraphe 15 de l'article 3 ci-dessus, des
eaux minérales naturelles ou de leurs
dérivés ne peut avoir lieu que si leur
exploitation a été autorisée et soumise au
contrôle de l'administration selon des
modalités fixées par voie réglementaire. Sans Objet
Cette utilisation peut être admise dans un
établissement dont l'implantation, les plans,
la construction, les aménagements et les
équipements ont été approuvés par
l'administration. Sans Objet
L'utilisation des eaux minérales naturelles ou
de leurs dérivés en dehors de leur point
d'émergence peut être admise si l'eau est
transportée dans les conditions fixées par voie
réglementaire.
Sont fixées par voie réglementaire les
conditions d'autorisation de vente des :
- eaux minérales naturelles ; Sans Objet
- eaux de sources sous la dénomination
gazeuses, non gazeuses, gazéifiées,
dégazéifiées ou renforcées en gaz
carbonique ; Sans Objet
- eaux de table sous la dénomination
d'eaux gazéifiées ou non gazéifiées. Sans Objet
Tout produit extrait des eaux minérales
naturelles, susceptible d'être conditionné
comme médicament, est soumis à la
législation et à la réglementation sur les
médicaments. Sans Objet
Les eaux minérales et les eaux de source
peuvent être importées ou exportées sous
réserve de l'autorisation de l'administration
dans les conditions prévues par voie
réglementaire. Sans Objet

En cas d'infraction aux dispositions des


articles 55,56 et 57 ci-dessus et sans
préjudice des dispositions de l'article 144 ci-
dessous l'administration peut, après mise
en demeure avec accusé de réception
restée sans effet, révoquer l'autorisation. Sans Objet

Une suite doit être donnée à la mise en


demeure dans un délai allant de 15 à 60
jours à compter de la date de sa notification. Sans Objet
Conformément à l'article 30 de la présente
loi, toutes les autorisations, prévues aux
sous sections 2 et 3 de la section 2 du
chapitre 3, peuvent être obtenues en
attribuant au demandeur une seule
autorisation qui regroupe toutes ces
autorisations sur la base d'un seul dossier
qui comprend les éléments et les pièces
requis pour leur attribution. Sans Objet
Chapitre IV: Mise en valeur et utilisation des
eaux de pluie

Les propriétaires, les exploitants ou les


possesseurs de manière régulière du fonds
ont le droit de collecter, de stocker,
d'utiliser et de mettre en valeur les eaux
pluviales tombées sur leurs propriétés. Sans Objet
Les collectivités territoriales ont le droit,
dans leurs circonscriptions territoriales, de
collecter, de stocker et de distribuer les
eaux pluviales pour tous usages
domestiques, industriels, d'irrigation ou
autres. Sans Objet

Les conditions techniques de réalisation, de


gestion et de maintenance des ouvrages de
collecte et de stockage des eaux pluviales
ainsi que les règles d'utilisation et/ou les
normes de qualité de ces eaux, selon
l'usage, sont fixées par voie réglementaire. Sans Objet
L'agence de bassin hydraulique ou
l'administration peut assister financièrement et
techniquement, en fonction des moyens
disponibles, toute personne physique ou
morale qui, conformément aux dispositions du
présent article, entreprend la réalisation
d'ouvrages pour l'utilisation ou la mise en
valeur des eaux pluviales.
L'agence de bassin hydraulique ou
l'administration peut aussi, assister toute
personne qui procède à la restauration et à la
réhabilitation des ouvrages existants de
collecte, de stockage et d'utilisation ou de mise
en valeur des eaux de pluie.
Les conditions et les modalités d'octroi de
l'assistance financière et technique sont fixées
par voie réglementaire.

L'administration doit lors de l'élaboration


des documents d'urbanisme demander la
prise en considération des potentialités en
matière de collecte et d'utilisation ou de
mise en valeur des eaux pluviales. Sans Objet
Dans les zones où la demande de
l'administration a été satisfaite, l'élaboration
des documents d'urbanisme et l'exécution
des travaux d'équipements de collecte, de
stockage et d'utilisation ou de mise en
valeur des eaux de pluie sont réalisés en
coordination avec l'agence de bassin
hydraulique concernée. Sans Objet
Chapitre V : Valorisation et utilisation des
eaux non conventionnelles
Section première: Réutilisation des eaux
usées et des boues d'épuration

Sous réserve des dispositions de l'article


156 ci-dessous, la réutilisation et
l'exploitation de l'eau usée pour quelque
usage que ce soit doit être conforme aux
normes de qualité requises, selon l'usage et
l'exploitation, fixées par voie réglementaire. Sans Objet

Lorsqu'une épuration complémentaire des


eaux usées épurées est nécessaire pour les
rendre conforme auxdites normes, cette
épuration doit être opérée par les soins de
l'utilisateur ou l'exploitant des eaux usées
ou, le cas échéant, par le propriétaire ou le
gestionnaire des installations de collecte et
de traitement des eaux usées. Sans Objet

La prise en charge par ledit propriétaire ou


gestionnaire de ce traitement
complémentaire donne lieu au paiement, à
son profit, par l'utilisateur ou l'exploitant
d'une contribution fixée d'un commun
accord entre les deux parties. Sans Objet
Les dispositions du 1er alinéa du présent
article ne s'appliquent pas aux eaux usées
issues des dispositifs d'assainissement
autonomes agréés conformément aux
dispositions de l'article 108 ci-dessous.

Ces eaux ne peuvent être réutilisées que


pour l'irrigation des cultures et plantations
dont la liste est fixée par voie réglementaire. Sans Objet

Les eaux usées épurées ne doivent pas être


réutilisées à la boisson, à la préparation, au
conditionnement ou à la conservation de
produits ou denrées alimentaires. Sans Objet
La réutilisation des eaux usées épurées ne
doit pas être autorisée pour le lavage ou le
refroidissement des récipients ou autres
objets destinés à contenir des produits ou
denrées alimentaires, ou à servir à leur
préparation, leur conditionnement ou leur
conservation. Sans Objet
Toute réutilisation des eaux usées est
soumise à autorisation de l'agence de
bassin hydraulique, après avis de
l'administration, à l'exception :
- du recyclage interne des eaux usées par
l'attributaire de l'autorisation ou de la
concession de prélèvement d'eau sous
réserve du 1er alinéa de l'article 64 ci-
dessus ; Sans Objet

- de la réutilisation des eaux usées issues


des dispositifs d'assainissement
autonomes agréés prévus à l'article 108 ci-
dessous. Cette utilisation doit être déclarée
à l'agence de bassin hydraulique. Sans Objet
Les modalités d'octroi de l'autorisation de
réutilisation des eaux usées sont fixées par
voie réglementaire.

L'autorisation de réutilisation des eaux


usées doit, notamment, fixer la durée de
l'autorisation qui ne peut dépasser vingt
(20) ans renouvelable, les prescriptions
techniques relatives à la réutilisation des
eaux usées et, le cas échéant, à leur
épuration, le volume et l'usage qui sera fait
des eaux usées, les mesures à prendre pour
protéger le milieu naturel et les conditions
de suivi et de surveillance. Sans Objet

Cette autorisation est suspendue ou


révoquée sans indemnité :
- si les eaux reçoivent une
utilisation autre que celle autorisée ; Sans Objet

- en cas d'arrêt de l'épuration des eaux


usées lorsque celle-ci est obligatoire ; Sans Objet
- en cas de détérioration de la qualité des
eaux usées H337épurées. Sans Objet
Les modalités de suivi de la qualité des
eaux usées par l'utilisateur, le propriétaire
ou le gestionnaire de la station d'épuration
des eaux usées sont fixées par voie
réglementaire. Sans Objet
Tout réutilisateur des eaux usées peut
bénéficier du concours financier et de
l'assistance technique de l'agence de bassin
hydraulique et de l'administration selon les
modalités fixées par voie réglementaire.
Lorsque le premier usager de l'eau prélevée
est celui qui demande la réutilisation de
l'eau usée, une seule autorisation qui définit
en même temps les conditions de
prélèvement d'eau et les conditions de
réutilisation des eaux usées peut être
délivrée. Sans Objet
Les boues d'épuration des eaux usées
doivent faire l'objet d'un traitement. Sans Objet

Les modes exigés pour le traitement des


boues, selon leurs types, leurs caractéristiques,
leurs utilisations et leurs modes d'élimination
sont fixés par voie réglementaire.
Les gestionnaires ou les propriétaires des
stations d'épuration des eaux usées et des
dispositifs d'assainissement autonome agréés
prévus à l'article 108 ci-dessous, qui procèdent
au traitement et à la valorisation des boues
d'épuration peuvent bénéficier du concours
financier de l'administration et de l'agence de
bassin hydraulique dans les conditions fixées
par voie réglementaire.
Section 2 : Dessalement des eaux de mer
Toute personne physique ou morale, de droit
public ou privé, peut procéder au dessalement
des eaux de mer pour la satisfaction de ses
propres besoins en eau ou celles d'autres
usagers conformément à la législation et la
réglementation en vigueur.
Le droit de dessalement de l'eau de mer
peut être conféré aux personnes physiques
ou morales de droit privé par un contrat de
concession et un cahier des charges
conformément aux dispositions de la
présente section. Sans Objet
Le dossier de la demande de concession,
contenant, notamment, les autorisations
prévues par la législation relative à
l'exploitation du domaine public maritime,
est déposé contre récépissé auprès de
l'administration dont relève l'usage des
eaux dessalées. Sans Objet
Les modalités d'élaboration et d'approbation du
contrat de concession et du cahier des charges
sont fixées par voie réglementaire.
Le contrat de concession et le cahier de
charges y afférent relatifs au dessalement
des eaux de mer sont élaborés par
l'administration dont relève l'usage de ces
eaux en coordination avec les
administrations y compris les agences de
bassins hydrauliques concernées. Sans Objet

Le contrat de concession précise,


notamment : -
l'objet de la concession, notamment,
l'usage destiné à l'eau de mer dessalée ; Sans Objet
- les biens objet de rachat ou de retour en
fin de concession ; Sans Objet

- la durée de la concession qui ne peut


excéder 30 ans et qui peut être prolongée ; Sans Objet
- la nature des ouvrages et des installations
prévus ainsi que le délai et les conditions
de leur réalisation ; Sans Objet

- les conditions d'exploitation de la


concession, notamment, la continuité de
l'approvisionnement en eau, la maintenance
des ouvrages et des installations, le
contrôle sanitaire de la qualité des eaux et
le comptage des eaux ; Sans Objet
-les charges et obligations particulières du
concessionnaire ; Sans Objet
- le régime financier de la concession,
notamment, la rémunération du
concessionnaire et les modalités de
recouvrement des factures de fourniture
d'eau ; Sans Objet
- les mesures à prendre par le
concessionnaire pour éviter la dégradation
de l'environnement ; Sans Objet

- les conditions de rachat, de révocation et


de déchéance de la concession, ainsi que
celles du retour des ouvrages à l'Etat en fin
de concession. Sans Objet
Sans préjudice des sanctions prévues par la
législation en vigueur, le contrat de concession
prévoit, également, les clauses relatives aux
pénalités applicables en cas de manquement
du concessionnaire à ses obligations et les
modalités de leur calcul.
Préalablement à l'application desdites
pénalités, l'administration dont relève
l'usage des eaux dessalées doit, dans les
conditions prévues par le contrat de
concession, mettre en demeure le
concessionnaire pour se conformer aux
obligations contractuelles objet du
manquement. Sans Objet
Le dessalement des eaux de mer réalisé par
une personne physique ou morale de droit
privé pour la satisfaction de ses propres
besoins, peut être soumis au régime de
l'autorisation selon les modalités fixées par voie
réglementaire.

Si l'unité de dessalement et les ouvrages et


équipements annexes ne sont pas réalisés
dans un délai de 4 ans qui suit la
notification de l'autorisation ou du contrat
de concession de dessalement des eaux de
mer, cette autorisation ou concession
devient caduque. Sans Objet

Toutefois, lorsque la réalisation de l'unité de


dessalement et des ouvrages et
installations annexes n'ont pas été achevés
dans le délai visé à l'alinéa ci-dessus,
l'administration dont relève l'usage des
eaux dessalées peut, à la demande justifiée
du concessionnaire ou de l'attributaire de
l'autorisation, lui accorder, une seule fois,
un délai supplémentaire qui ne peut pas
dépasser deux ans. Sans Objet
La concession ne peut être cédée et
l'autorisation ne peut être transférée sans
l'accord de l'administration dont relève
l'usage des eaux dessalées. Sans Objet
Les modalités de cette cession ou transfert
sont fixées par le contrat de concession ou
l'arrêté d'autorisation. Sans Objet
Chapitre VI : Administration de l'eau
Section première : Le conseil supérieur de
l'eau et du climat
Le Conseil supérieur de l'eau et du climat est
chargé d'examiner et de donner son avis sur
les orientations générales de la politique
nationale en matière d'eau et du climat,
notamment :

- la stratégie nationale d'amélioration de la


connaissance du climat et de ses
changements, des impacts de ces derniers sur
les ressources en eau et des risques liés à
l'eau ;
- le plan national de l'eau ;
Il peut, également, donner son avis sur toute
question relative à l'eau et au climat soumise à
son examen par l'administration.
Le conseil supérieur de l'eau et du climat est
présidé par le Chef du gouvernement.
Il est composé :
1 - pour moitié de ses membres :
- des représentants de l'administration ; Sans Objet
- des directeurs des agences de bassins
hydrauliques ; Sans Objet
- du directeur de l'Office national de
l'électricité et de l'eau potable ; Sans Objet
- des directeurs des Offices régionaux de
mise en valeur agricole. Sans Objet
2 - pour moitié de ses membres :
- des présidents des conseils des régions
ou leurs représentants ; Sans Objet

- des présidents des conseils de bassins


hydrauliques ou leurs représentants ; Sans Objet
- des représentants des établissements
d'enseignement supérieur et de la
recherche scientifique œuvrant dans les
domaines de l'eau et du climat ; Sans Objet
- des présidents des associations
professionnelles des usagers des eaux au
niveau des bassins hydrauliques ou leurs
représentants ; Sans Objet

- des représentants des associations


œuvrant dans le domaine de l'eau, du climat
et de l'environnement siégeant au sein des
conseils de bassins hydrauliques dont un
quart de ces représentants au minimum est
réservé aux femmes ; Sans Objet
- quatre experts marocains reconnus pour
leur compétence scientifique et leur
expérience professionnelle, spécialistes
dans le domaine de l'eau, du climat et de
l'environnement. Sans Objet

Le président du conseil peut inviter à participer


à ses sessions et à titre consultatif toute
personne compétente ou spécialiste dans le
domaine de l'eau et du climat.
Il est créé au sein du Conseil supérieur de l'eau
et du climat un comité permanent chargé,
notamment, de préparer les sessions du
conseil et de suivre la mise en œuvre de ses
recommandations.
La composition du Conseil supérieur de l'eau et
du climat et de son comité permanent et leur
mode de fonctionnement sont fixés par voie
réglementaire.
Section 2. Les agences de bassins
hydrauliques
L'agence de bassin hydraulique créée par la loi
n° 10-95 sur l'eau ou celle qui peut être créée
en vertu la présente loi est un établissement
public doté de la personnalité morale et de
l'autonomie financière.
L'agence est placée sous ta tutelle de l'Etat,
laquelle a pour objet de faire respecter par les
organes compétents de l'agence les
dispositions de la présente loi, en particulier
celles relatives aux missions qui lui sont
imparties et, de manière générale, de veiller à
l'application de la législation et de la
réglementation concernant les établissements
publics.
L'agence est également soumise au contrôle
financier de l'Etat applicable aux entreprises
publiques et autres organismes conformément
à la législation en vigueur.

A l'intérieur de sa zone d'action, l'agence est


chargée de : -
effectuer les mesures et les investigations et de
réaliser les études nécessaires à l'évaluation et
au suivi de l'évolution de l'état des ressources
en eau sur les plans quantitatif et qualitatif ainsi
que celles relatives à la planification, la gestion
et la préservation de l'eau et la prévention des
effets des phénomènes climatiques extrêmes,
notamment, les inondations et la sécheresse ;

- élaborer le plan directeur d'aménagement


intégré des ressources en eau, les plans
locaux de gestion des eaux et le plan de
gestion de la pénurie d'eau en cas de
sécheresse et de veiller à leur mise en œuvre ;

- gérer d'une manière intégrée les ressources


en eau et contrôler leur utilisation ;
- délivrer les autorisations et concessions
d'utilisation du domaine public hydraulique, de
tenir un registre spécial de ces autorisations et
concessions et proposer à l'administration
l'assiette et les tarifs des redevances
d'utilisation de ce domaine ;
- gérer, protéger et préserver les biens du
domaine public hydraulique et les milieux
aquatiques et réaliser, dans la limite de ses
moyens financiers, les travaux d'entretien et de
maintenance des ouvrages publics
hydrauliques mis à sa disposition ;
- fournir, selon des modalités fixées par voie
réglementaire et dans la limité de ses
capacités, toute contribution financière et toute
assistance technique aux personnes publiques
ou privées qui en feraient la demande pour la
réalisation d'études et travaux nécessaires aux
opérations entreprises conformément aux
dispositions de la présente loi ;
- contribuer aux travaux de recherche et de
développement des techniques de mobilisation,
d'utilisation rationnelle et de protection des
ressources en eau en partenariat avec les
institutions scientifiques et les laboratoires
spécialisés ;
- entreprendre, en partenariat avec
l'administration, les établissements publics et
les collectivités territoriales, la réalisation des
actions nécessaires à la prévention et la
protection contre les inondations ;
- donner son avis sur tout projet pouvant avoir
un impact sur les ressources en eau et le
domaine public hydraulique, y compris les
contrats de concession et les cahiers des
charges relatifs au dessalement des eaux de
mer.

La zone d'action de l'agence de bassin


hydraulique, son mode de fonctionnement et
son siège sont fixés par voie réglementaire.
L'agence de bassin hydraulique est administrée
par un conseil d'administration présidé par
l'autorité gouvernementale chargée de l'eau et
composé :
1- pour les deux tiers au plus des
représentants des :
• autorités gouvernementales concernées ;
• établissements publics chargés de la
production de l'eau potable, de l'énergie
hydroélectrique et de la gestion de l'eau
d'irrigation ;
2- pour un tiers au moins :
• du président du conseil de bassin
hydraulique ;
des présidents des conseils des régions
concernées ou l'un de leurs vice-présidents;
d'un président choisi par et parmi les
présidents des chambres d'agriculture
concernées ;
• d'un président choisi par et parmi les
présidents des chambres de commerce,
d'industrie et de services concernées ;
• d'un président choisi par et parmi les
présidents des chambres d'artisanat
concernées ;
• d'un président choisi par et parmi les
présidents des associations d'usagers de l'eau.
Le président peut inviter, à titre consultatif,
toute personne qualifiée à participer aux
travaux de ce conseil.

La composition et les modalités de désignation


et de nomination des membres du conseil
d'administration de l'agence de bassin
hydraulique, dont le nombre ne peut dépasser
24, sont fixées par voie réglementaire.
Le conseil d'administration de l'agence :
- adopte le
plan directeur d'aménagement intégré des
ressources en eau et les plans locaux de
gestion des eaux après leur examen et avis du
conseil de bassin hydraulique prévu par l'article
91 ci-dessous ;
- adopte les autres plans établis par l'agence
et prévus par la présente loi ;
- examine et adopte les programmes
généraux d'activités annuels et pluriannuels de
l'agence avant leur approbation par
l'administration ,

- arrête le budget et les comptes de l'agence ;


- examine l'assiette et les tarifs des
redevances d'utilisation du domaine public
hydraulique proposés par l'agence à
l'administration ,
- fixe les frais de dossiers des demandes
d'autorisations et de concessions d'utilisation
du domaine public hydraulique ;

- élabore le statut du personnel de l'agence


avant d'être approuvé, dans les conditions
prévues par la législation en vigueur relative au
personnel des établissements publics ;

- approuve les contrats de concessions et les


conventions passés par l'agence de bassin ;

- approuve les contrats de gestion


participative conclus en vertu de la présente loi.
Le conseil d'administration peut créer tout
comité auquel il confie l'examen de certaines
affaires.
Le conseil d'administration de l'agence de
bassin hydraulique se réunit, sur convocation
de son président, aussi souvent que les
besoins de l'agence l'exigent et au moins une
fois par an.
L'agence de bassin hydraulique est gérée par
un directeur nommé conformément à la
législation en vigueur.
Le directeur de l'agence détient toutes les
attributions nécessaires à la gestion de
l'agence de bassin hydraulique.
Il assiste aux réunions du conseil
d'administration avec voix consultative et
exécute les décisions de ce conseil.

Il délivre les autorisations et les concessions


relatives au domaine public hydraulique
conformément à la présente loi et dans la limite
des prescriptions prévues par le plan directeur
d'aménagement des ressources en eau et des
plans locaux de gestion des eaux.
Le budget de l'agence comprend :
1)En recettes :

- les redevances d'utilisation et d'exploitation


du domaine public hydraulique et les frais
d'instruction des dossiers de demandes
d'autorisations et de concessions ;
- les redevances de déversement des eaux
usées ;
- les aides de l'Etat en vue d'assister l'agence
dans l'accomplissement de ses missions,
notamment, la prévention des inondations et
des effets de la sécheresse ;
- les dons, legs et donations ;

- les avances et prêts remboursables


provenant de l'Etat et d'organismes publics ou
privés ainsi que les emprunts autorisés
conformément à la réglementation en vigueur ;

- les amendes et indemnités liées à l'utilisation


ou l'exploitation illégale du domaine public
hydraulique ou aux dommages qu'il a subis ;

- les taxes parafiscales instituées à son profit ;


- toutes autres recettes en rapport avec son
activité.
2) En dépenses :
- les dépenses de fonctionnement et
d'investissement de l'agence ;
- le remboursement des avances, prêts et
emprunts ;
- les aides financières octroyées ;
- toutes autres dépenses en rapport avec ses
missions.
Le recouvrement des créances des agences
des bassins hydrauliques est effectué
conformément aux dispositions de la législation
relative au recouvrement des
Les biens du domaine public hydraulique,
nécessaires à l'agence de bassin hydraulique
pour exercer les missions qui lui sont imparties
par la présente loi, sont mis à sa disposition
par l'administration dans les conditions fixées
par voie réglementaire.
Pour la constitution du patrimoine initial de
l'agence de bassin hydraulique, les biens
meubles et immeubles, relevant du domaine
privé de l'Etat nécessaires à la bonne marche
de ladite agence, sont transférées, en pleine
jouissance, à cette dernière par l'administration
selon les modalités fixées par voie
réglementaire.

Section 3. Le conseil de bassin hydraulique


Il est créé, au niveau de la zone d'action de
chaque agence de bassin hydraulique, un
conseil dénommé « conseil de bassin
hydraulique »,chargé d'examiner et de donner
son avis sur les questions relatives à la
planification et à la gestion de l'eau,
notamment, le plan directeur d'aménagement
intégré des ressources en eau et les plans
locaux de gestion des eaux.

Ce conseil, dont le nombre des membres ne


peut dépasser 99, se compose comme suit :
1) pour un tiers, d'un premier collège constitué
des représentants des autorités
gouvernementales concernées, de l'agence de
bassin hydraulique et des établissements
publics chargés de la production et/ou de la
distribution de l'eau potable, de l'énergie
hydroélectrique et de la gestion de l'eau
d'irrigation ;
2) pour deux tiers, d'un deuxième collège
constitué des représentants :

- du ou des conseils des régions concernés ;


- des conseils préfectoraux et provinciaux
concernés ;
- des chambres d'agriculture concernées ;
- des chambres de commerce, d'industrie et
de services concernées ;
- des chambres d'artisanat concernées ;
- des collectivités ethniques concernées ;
- des coopératives ou associations des
usagers du domaine public hydraulique
relevant de la zone d'action de l'agence de
bassin hydraulique, élus par leurs pairs ;
- des associations œuvrant dans le domaine
de l'eau, du climat et de l'environnement
relevant de la zone d'action de l'agence de
bassin hydraulique, élus par leurs pairs, dont
un quart des représentants au minimum est
réservé aux femmes ;
- des concessionnaires chargés de la
production et/ou de la distribution de l'eau.
Le président du conseil invite les membres des
deux chambres du parlement concernés à
assister aux travaux du conseil à titre
consultatif. Il peut également inviter, au même
titre, toute personne compétente à participer à
ses travaux.
Il est créé au sein du conseil un comité
technique chargé, notamment de :
- participer au suivi de l'élaboration du plan
directeur d'aménagement intégré des
ressources en eau et des plans locaux de
gestion des eaux ;
- d'examiner et de préparer l'avis du conseil
sur les questions qui lui sont soumises,
notamment, le plan directeur d'aménagement
intégré des ressources en eau et les plans
locaux de gestion des eaux.
Le conseil peut créer tout autre comité auquel il
confie l'examen de questions relevant de ses
attributions.
Le conseil de bassin hydraulique élit parmi les
membres du deuxième collège un président.
L'agence de bassin hydraulique assure le
secrétariat du conseil.
La composition du conseil et de son comité
technique et les modalités de désignation et de
nomination de leurs membres ainsi que les
modalités de leur fonctionnement sont fixées
par voie réglementaire.
Section 4 : Les commissions préfectorales
et provinciales de l'eau

La commission préfectorale ou provinciale de


l'eau, créée au niveau de chaque préfecture ou
province par la loi n° 10-95 sur l'eau ou celle
qui peut être créée en vertu de la présente loi,
présidée par le gouverneur, est chargée de la
coordination et du suivi de la mise en œuvre
des actions et mesures entreprises par les
services de l'Etat, des établissements publics
concernés et des communes pour :

- la gestion de l'eau lors des pénuries d'eau


pour assurer l'approvisionnement en eau dans
des conditions satisfaisantes ;
- la prévention des risques d'inondations ;
- la sensibilisation à la protection des
ressources en eau et à la préservation du
domaine public hydraulique et son utilisation
optimale.
Elle est également chargée de donner son avis
sur les plans locaux de gestion des eaux dans
la limite des domaines visés au premier alinéa
du présent article.

Cette commission se compose :


1. pour un
tiers des représentants : des autorités
gouvernementales concernées, de l'agence de
bassin hydraulique, de l'agence urbaine et des
établissements publics chargés de la
production et/ou de la distribution de l'eau
potable, de l'énergie hydroélectrique et de la
gestion de l'eau d'irrigation ;
2. pour deux tiers des représentants :
- du conseil de la région ;
- du conseil préfectoral ou provincial ;
- des conseils communaux concernés ;
- du conseil de bassin hydraulique ;
- de la chambre d'agriculture ;
- de la chambre de commerce, d'industrie et
de services ;
- de la chambre d'artisanat ;
- des associations des usagers de l'eau élus
par leurs pairs ;

- des associations œuvrant dans le domaine


de l'eau et de l'environnement élus par leurs
pairs, dont un quart des représentants au
minimum est réservé aux femmes ;
- des concessionnaires chargés de la
production et/ou de la distribution de l'eau.
La composition et les modalités de
fonctionnement de la commission sont fixées
par voie réglementaire.
Chapitre VlI : Planification de l'eau

Section première : Le plan national de l'eau

Le plan national de l'eau est établi par


l'administration en coordination avec les
administrations concernées, selon une
approche participative impliquant les différents
intervenants au niveau national concernés.
Ce plan, qui fixe le cadre de référence de la
politique nationale de l'eau, est soumis pour
avis au conseil supérieur de l'eau et du climat
et approuvé par décret publié au «Bulletin
officiel».
Il comprend, notamment :
- une synthèse des données générales et du
diagnostic du secteur de l'eau ;
- les défis majeurs auxquels est confronté le
secteur de l'eau ;
- les objectifs et les orientations stratégiques
que doivent suivre les acteurs dans le domaine
de l'eau ;
- les priorités nationales en matière de
mobilisation des ressources en eau et de leur
utilisation ainsi que la préservation de l'eau et
les milieux aquatiques sur les plans quantitatif
et qualitatif ;

- les réformes institutionnelles, réglementaires


et financières nécessaires pour asseoir les
bases d'une bonne gouvernance et d'une
gestion intégrée et durable de l'eau et du
domaine public hydraulique ;
- les orientations stratégiques en matière de
recherche scientifique et technologique liés à la
mobilisation des ressources en eau et à la
rationalisation de leur gestion ;
- les orientations générales pour le
financement des actions du plan et les
mécanismes de suivi et de mise en œuvre.
Le plan national de l'eau est établi pour une
période d'au moins trente (30) ans.
Il peut faire l'objet de révisions périodiques tous
les 10 ans, sauf circonstances exceptionnelles
exigeant une modification de son contenu
avant cette période.
Cette révision est effectuée selon les mêmes
modalités de son établissement.
Section 2 : Le plan directeur
d'aménagement intégré des ressources en
eau
Un plan directeur d'aménagement intégré des
ressources en eau est établi pour chaque
bassin ou ensemble de bassins hydrauliques
en prenant en considération les orientations
stratégiques et prescriptions du plan national
de l'eau.

Le plan directeur d'aménagement intégré des


ressources en eau comprend, notamment :

- une synthèse de l'état des lieux,


notamment, l'évaluation des ressources en eau
sur les plans quantitatif et qualitatif et l'état de
l'aménagement et de l'utilisatiort des
ressources en eau ;
- l'évaluation de l'évolution de la demande en
eau par secteur et par types d'usages ;
- l'affectation des eaux mobilisables aux
différents usages potentiels;
- les objectifs à atteindre en matière de qualité
des eaux ainsi que les délais et les mesures
appropriés pour les réaliser ;
- la proposition des schémas de mobilisation et
de gestion des ressources en eau
conventionnelles et non conventionnelles et
des milieux aquatiques, respectant les
principes de la gestion intégrée des ressources
en eau et regroupant les mesures techniques,
économiques et environnementales à prendre,
en vue d'assurer :
- La satisfaction d'une manière durable et à
moindre coût, des besoins en eau domestique,
industrielle, agricole et des autres secteurs
économiques et sociaux ;
- la préservation quantitative et qualitative des
eaux souterraines et superficielles et des
milieux aquatiques ;
- la prévention et la gestion des risques liés à
l'eau.
Le plan directeur d'aménagement intégré des
ressources en eau est établi, pour une durée
d'au moins 30 ans, par l'agence de bassin
hydraulique, en coordination avec les
administrations, les établissements publics
concernés et le comité technique du conseil de
bassin hydraulique, selon une approche
participative impliquant les intervenants
concernés au niveau de la zone d'action de
l'agence.
Il peut faire l'objet de révisions tous les 10 ans,
selon les mêmes modalités de son
établissement, sauf circonstances
exceptionnelles exigeant une modification de
son contenu avant cette période.

Le plan directeur d'aménagement intégré des


ressources en eau est soumis au conseil du
bassin hydraulique pour examen et avis avant
son adoption par le conseil d'administration de
l'agence de bassin hydraulique.
Le plan directeur d'aménagement intégré des
ressources en eau adopté est approuvé par
décret publié au « Bulletin officiel ».

Des plans locaux de gestion des eaux peuvent


être établis par l'agence de bassin hydraulique,
en coordination avec les administrations
locales concernées et avec la participation de
la commission préfectorale ou provinciale de
l'eau, pour préciser les mesures à prendre en
vue de mettre en œuvre à l'échelon local les
prescriptions du plan directeur d'aménagement
intégré des ressources en eau.
Le contenu, les modalités d'établissement, de
révision et d'approbation de ces plans sont
fixés par voie réglementaire.
Les modalités d'établissement et de révision du
plan national de l'eau et du plan
d'aménagement intégré des ressources en eau
sont fixées par voie réglementaire.

Les schémas régionaux d'aménagement du


territoire, les documents d'aménagement et
d'urbanisme et, en général, les plans de
développement régionaux et sectoriels doivent
tenir compte des orientations et prescriptions
du plan national de l'eau et du plan directeur
d'aménagement intégré des ressources en eau
prévus aux articles 90 et 91 ci-dessus.
Chapitre VIII : Préservation des eaux
Section première : Préservation des milieux
aquatiques

Aucun ouvrage ne peut être réalisé sur les


cours d'eau et les plans d'eau d'une
manière générale s'il n'est pas conçu et
équipé de manière à assurer en permanence
la circulation et la reproduction des espèces
aquatiques existantes et la sauvegarde des
principales fonctions écologiques desdits
cours d'eau et plans d'eau. Sans Objet

Toutefois, il peut être dérogé aux


dispositions du premier alinéa ci-dessus,
selon les conditions et modalités fixées par
voie réglementaire, si la construction
desdits ouvrages est nécessaire pour
satisfaire des besoins vitaux et s'il est
démontré, sur la base d'études
environnementales et techniques, que le
respect desdites dispositions est
techniquement impossible. Sans Objet
Un débit minimal est maintenu, en fonction
des saisons, à l'aval des ouvrages
hydrauliques de stockage, de dérivation ou
de prélèvement d'eau, au niveau des cours
d'eau. Sans Objet
Les modalités de détermination et de maintien
du débit minimal sont fixées par voie
réglementaire.
Section 2 : Préservation de la qualité des
eaux

Tout déversement susceptible de porter


atteinte au domaine public hydraulique est
soumis à autorisation de l'agence de bassin
hydraulique et au paiement d'une redevance
conformément aux dispositions de l'article
27 de la présente loi. Sans Objet
Le déversement des eaux usées
domestiques inférieur au seuil fixé par voie
réglementaire est dispensé de l'autorisation
de déversement. Sans Objet

Les modalités d'octroi de l'autorisation de


déversement sont fixées par voie réglementaire.
L'attributaire de l'autorisation peut bénéficier du
concours financier et de l'assistance technique
de l'agence de bassin hydraulique si le
traitement prévu pour les eaux usées est
conforme aux conditions fixées par voie
réglementaire.
L'autorisation de déversement prévue à
l'article 98 ci-dessus est accordée après
enquête publique d'une durée de 30 jours,
conformément aux modalités fixées à
l'article 24 de la présente loi. Sans Objet
La demande d'autorisation donne lieu à la
perception de frais de dossier. Sans Objet
Au cas où l'autorisation mentionnée ci-
dessus est délivrée en même temps que les
autorisations ou les concessions prévues à
l'article 24 de la présente loi, cette
autorisation ou concession définit les
prescriptions d'exploitation du domaine
public hydraulique et de déversement des
eaux usées. Sans Objet

Dans ce cas, une seule enquête publique


est menée pour une durée de 30 jours. Sans Objet
L'autorisation de déversement indique,
notamment : - le
volume de déversement et son débit
maximal ; Sans Objet

- la durée de l'autorisation qui ne doit pas


dépasser 10 ans et qui peut être prolongée ; Sans Objet

- le lieu de déversement des eaux usées ; Sans Objet


- les modalités de prélèvement des
échantillons et le nombre d'analyses des
déversements que l'attributaire doit
effectuer par un laboratoire agréé ; Sans Objet
- les conditions à respecter pour que le
déversement soit conforme aux valeurs
limites de rejet fixées par la réglementation
en vigueur ; Sans Objet
- les modalités de recouvrement de la
redevance de déversement et de la
majoration appliquée en cas de non-
paiement aux termes fixés. Sans Objet
Lorsque les prescriptions prévues par
l'autorisation de déversement ne sont pas
respectées, l'agence de bassin hydraulique
est tenue de procéder, après mise en
demeure avec accusé de réception
adressée au bénéficiaire de l'autorisation et
restée sans effet pendant un délai de 30
jours à compter de sa notification, à la
suspension de l'autorisation et la fermeture
temporaire des installations de
déversement des eaux usées. Sans Objet

Au cas où le bénéficiaire de l'autorisation ne


se conforme pas aux prescriptions
précitées dans un délai fixé par l'agence de
bassin hydraulique, celle-ci procède à la
révocation de ladite autorisation et à la
fermeture définitive de ces installations. Sans Objet

Dans tous les cas, il est mis fin à l'infraction


constatée ou, à défaut, procédé à la
révocation de l'autorisation dans un délai
qui ne peut excéder un an à compter de la
date de réception de la mise en demeure
précitée. Sans Objet

Le bénéficiaire de l'autorisation demeure


responsable des préjudices causés par ses
installations de déversement des eaux
usées aux tiers, aux milieux aquatiques et
en général au domaine public hydraulique. Sans Objet
Le recouvrement des redevances et des
majorations de retard appliquées pour non-
paiement est poursuivi auprès de
l'exploitant des installations de
déversement. Sans Objet
L'administration peut prendre toute mesure de
nature à limiter la pollution des eaux résultant
de sources autres que le déversement des
eaux usées.
Lorsqu'il résulte des nuisances constatées un
péril pour la santé, la sécurité ou la salubrité
publique, l'administration peut également
prendre, en coordination avec l'agence de
bassin hydraulique, toute mesure
immédiatement exécutoire en vue de faire
cèsser ces nuisances.
Dans tous les cas, les droits des tiers à l'égard
des auteurs de ces nuisances demeurent
préservés.
Selon une périodicité qui ne peut dépasser
cinq (5) ans, et si les circonstances
l'exigent, l'agence de bassin hydraulique est
tenue de procéder à l'inventaire des sources
et du degré de pollution des ressources en
eau. Sans Objet
Les modalités de réalisation de cet inventaire
ainsi que les critères sur la base desquels est
réalisé l'échantillonnage, les analyses et
l'évaluation de la qualité des eaux sont fixées
par voie réglementaire.
Seclion 3 : Assainissement liquide
Un schéma directeur d'assainissement liquide
qui tient compte, notamment, des eaux
pluviales et des impératifs de l'utilisation
éventuelle des eaux usées, est établi, dans un
délai fixé par voie réglementaire, pour chaque
groupement urbain par la commune dont il
relève.
Le contenu et les modalités d'établissement, de
révision et d'approbation du schéma directeur
d'assainissement liquide sont fixés par voie
réglementaire.
Tous les groupements urbains doivent
disposer d'un réseau public
d'assainissement et d'une ou plusieurs
stations de traitement des eaux usées. Sans Objet
Les conditions et les délais de réalisation du
réseau public d'assainissement, de la station
de traitement des eaux usées et de
raccordement audit réseau sont fixés par voie
réglementaire.
A l'intérieur des communes rurales,
l'évacuation des eaux usées se fait au
moyen de dispositifs d'assainissement
autonome agréés. Sans Objet

Les conditions d'application du présent article,


les types de dispositifs d'assainissement
autonome agréés, leurs caractéristiques
techniques et leurs modalités de réalisation et
d'exploitation sont fixées par voie réglementaire.
Aucun déversement des eaux usées
industrielles dans un réseau public
d'assainissement ne peut être effectué sans
autorisation préalable accordée par le
gestionnaire dudit réseau. Sans Objet
Cette autorisation, dont la durée ne peut
dépasser 20 ans, ne peut être délivrée que
si le déversement est conforme aux valeurs
limites de rejet dans le réseau public
d'assainissement. Sans Objet
L'autorisation de déversement précise,
notamment, les caractéristiques que
doivent présenter les eaux usées
industrielles pour être déversées et les
conditions de suivi de ces caractéristiques. Sans Objet

Elle fixe, également, le cas échéant, les


mesures de suivi à prendre en période de
forte précipitation, de dysfonctionnement
ou d'arrêt momentané du système de
traitement, du réseau d'assainissement ou,
s'il y a lieu, du dispositif de prétraitement
des eaux usées industrielles déversées. Sans Objet
Les modalités d'octroi et de renouvellement de
l'autorisation de déversement ainsi que les
valeurs limites de rejet sont fixées par voie
réglementaire.
Un régime tarifaire est mis en place pour le
recouvrement total ou partiel, auprès des
usagers, des coûts de réalisation et de
fonctionnement du service d'assainissement
liquide et de traitement des eaux usées.
Les modalités d'application des dispositions du
présent article sont fixées par voie
réglementaire.
Section 4 : Préservation des eaux
souterraines
Sous-section première : Périmètres de
sauvegarde et périmètres d'interdiction
Des périmètres de sauvegarde peuvent être
délimités dans les zones où l'exploitation des
eaux souterraines risque de mettre en danger
les ressources en eau existantes.

A l'intérieur de ces périmètres, des


restrictions sont prévues pour les
autorisations ou les concessions relatives :
- à la réalisation de puits ou forages
nouveaux ; Sans Objet
- aux travaux de remplacement ou de
réaménagement de puits ou forages
existants ; Sans Objet

- à toute exploitation d'eaux souterraines. Sans Objet


En cas de nécessité, des périmètres
d'interdiction peuvent être délimités dans les
zones où les nappes souterraines ou la qualité
de leurs eaux sont déclarés en danger de
surexploitation ou de dégradation.
A l'intérieur de ces périmètres, les
autorisations et les concessions de
prélèvement d'eau ne sont délivrées qu'en
cas de nécessité et lorsque l'eau prélevée
est destinée à l'alimentation humaine ou à
l'abreuvement du cheptel. Sans Objet
Les périmètres d'interdiction délimités peuvent
être révisés lorsque le danger indiqué au
premier alinéa du présent article n'existe plus.
Ces périmètres sont inclus dans les plans
d'aménagement intégré des ressources en eau
et les plans locaux de gestion des eaux lors de
l'établissement des ces plans ou de leur
révision.
Les périmètres de sauvegarde et d'interdiction
sont délimités sur la base des études
nécessaires.

Les conditions et modalités de délimitation de


ces périmètres et d'octroi d'autorisations et de
concessions à l'intérieur de ces périmètres sont
fixées par voie réglementaire.

A l'intérieur desdits périmètres, des restrictions


peuvent, également, être imposées aux
utilisations existantes ou déjà autorisées.
Les titulaires des autorisations objet des
restrictions visées à l'alinéa ci-dessus peuvent
être indemnisés par l'administration.
L'indemnité est fixée comme en matière
d'expropriation pour cause d'utilité publique.
Sous-section 2 : Conditions de creusement
des forages
Ne peuvent procéder aux travaux de
réalisation, d'approfondissement ou de
réparation des forages pour la recherche ou
le prélèvement d'eau, que les personnes
physiques ou morales titulaires d'un permis
de foreur attestant leurs aptitudes et les
capacités requises pour l'exécution desdits
travaux et que leur matériel de forage est
conforme aux normes et standards du
matériel de forage fixés par voie
réglementaire. Sans Objet

Le permis de foreur fixe, notamment, les


conditions d'exercice de la profession de
foreur, les modalités de déclaration des
opérations de réalisation de forages, les
éléments que doit contenir la déclaration et
les informations que le foreur doit fournir au
terme des travaux de forage. Sans Objet
Les conditions de délivrance, de
renouvellement, de suspension ou de
révocation par l'administration du permis de
foreur sont fixées par voie réglementaire.
L'administration est chargée de la tenue et de
l'actualisation d'un registre contenant toutes les
informations utiles sur les personnes physiques
ou morales dont les permis de foreur sont en
cours de validité.
Ces registres sont mis à la disposition des
usagers de l'eau dans les locaux des services
de l'administration et des agences de bassins
hydrauliques.
Sous-section 3 : Contrat de gestion
participative

L'agence de bassin hydraulique peut établir


des contrats de gestion participative pour les
nappes, portions de nappes, cours d'eau,
tronçons de cours d'eau, lacs ou portions de
lacs ou toute autre portion du domaine public
hydraulique en commun accord avec les
partenaires et les usagers de l'eau ou du
domaine public hydraulique concernés en vue
d'assurer l'utilisation durable et la préservation
des eaux, du domaine public hydraulique et
des milieux aquatiques.
Ce contrat de gestion fixe, notamment, le
plan d'action, ses objectifs, sa durée, les
modalités de son financement, les droits et
les obligations des usagers de l'eau, de
l'agence de bassin hydraulique, de
l'administration et des différents partenaires
concernés. Sans Objet
Il fixe, également, les règles et le cadre
permettant aux usagers de l'eau de
participer à la gestion et au contrôle de
l'utilisation des eaux. Sans Objet
Les conditions et modalités d'établissement du
contrat de gestion participative sont fixées par
voie réglementaire.
Le contrat de gestion participative doit
respecter les prescriptions du plan
directeur d'aménagement intégré des
ressources en eau et être soumis à l'avis du
conseil du bassin hydraulique avant son
approbation. Sans Objet

Chapitre IX : Gestion des risques liés à l'eau


Section première : Les inondations
Sous-section première : Protection et
prévention des risques d'inondations
Il est interdit d'établir, sans autorisation,
dans les terrains submersibles, des digues,
constructions et autres aménagements
susceptibles de gêner l'écoulement des
eaux d'inondation, sauf pour la protection
des habitations et : propriétés privées
attenantes. Sans Objet

L'agence de bassin hydraulique peut, si elle a


été sollicitée, fournir l'assistance technique
pour la réalisation des digues, constructions ou
des aménagements autorisés.
L'agence de bassin hydraulique établit « l'Atlas
des zones inondables » qui délimite ces zones
selon trois niveaux de risque d'inondation :
faible, moyen ou élevé.

Pour les zones à risque moyen ou élevé


d'inondation, des plans de prévention des
risques d'inondation sont établis par l'agence
de bassin hydraulique en coordination avec
l'administration, les établissements publics, les
collectivités territoriales et les commissions
préfectorales et provinciales de l'eau concernés
qui en assurent la mise en œuvre chacun en ce
qui le concerne.

Ces plans indiquent les règles et les normes


à respecter lors de la conception des
projets urbanistiques, industriels,
touristiques et d'infrastructures et lors de
l'établissement des documents de
planification sectorielle et d'aménagement
de territoire. Sans Objet
Les plans de prévention des risques
d'inondation sont établis pour une période de
20 ans.
Ils peuvent faire l'objet de révisions, dans les
mêmes formes prévues pour leur
établissement, chaque fois que les
circonstances l'exigent.
Les modalités d'établissement, de révision et
d'approbation de ces plans sont fixées par voie
réglementaire.

L' « Atlas des zones inondables » et les


plans de prévention des risques
d'inondation sont portés à la connaissance
et tenus à la disposition du public par tout
moyen approprié par l'agence de bassin
hydraulique, l'agence urbaine, le conseil de
la région, le conseil préfectoral ou
provincial et le conseil communal. Sans Objet
L'agence de bassin hydraulique peut, lorsque
l'intérêt général l'exige, imposer aux
propriétaires riverains des cours d'eau la prise
des mesures nécessaires, notamment, la
réalisation de digues pour la protection de leurs
biens contre les débordements des eaux
desdits cours d'eau.
Ces mesures sont définies selon les niveaux
du risque d'inondation indiqués dans l'Atlas des
zones inondables.
Ces propriétaires riverains des cours d'eau
demeurent entièrement responsables des
dégâts causés par les inondations à leurs
biens si, après mise en demeure dont le
délai est fixé par l'agence de bassin
hydraulique, ils n'ont pas pris lesdites
mesures. Sans Objet
Si les propriétaires riverains des cours
d'eau précités n'ont pas pris les mesures
nécessaires susmentionnées, l'agence de
bassin hydraulique entreprend, en
coordination avec les parties et les autorités
concernées, les mesures qu'elle estime
adéquates. Sans Objet
Sous-section 2 : Dispositifs de détection,
de surveillance et d'alerte
L'agence de bassin hydraulique met en
place des systèmes intégrés de prévision et
d'alerte de crues au niveau des cours d'eau
ou tronçons de cours d'eau générateurs
d'inondations. Sans Objet
Ces systèmes comprennent, notamment :
- des
réseaux d'annonce de crues ;
- des consignes relatives aux seuils d'alerte
pluviométriques et/ou hydrométriques de
différents niveaux (préalerte et alerte) ;
- des consignes de gestion des eaux de
retenues de barrages en période de crues,
notamment, celles relatives aux lâchers d'eaux
nécessaires pour assurer la sécurité de ces
ouvrages et la réduction du risque d'inondation
des zones à l'aval ;
- des modèles hydrométéorologiques de
prévision nécessaires au suivi des crues et
l'évolution des situations hydrologiques.
Sur la base des conventions qu'elle établit avec
les parties concernées, l'administration de la
météorologie nationale met à la disposition des
agences de bassins hydrauliques et des autres
administrations concernées les mesures et les
prévisions météorologiques nécessaires aux
systèmes intégrés de prévision et d'alerte de
crues.
Les modalités d'établissement et de
fonctionnement desdits systèmes sont fixées
par voie réglementaire.

Des bulletins d'information contenant des


données relatives aux crues prévisibles sont
établis par l'agence de bassin hydraulique pour
les zones à risque d'inondation moyen et élevé,
et mis par ses soins, lorsqu'il y a risque
d'inondation, à la disposition de l'autorité
administrative territoriale concernée.
Sous-section 3 : Gestion des événements
d'inondations

Des comités de vigilance sont créés au niveau


national, régional et provincial pour la gestion
et le suivi des événements d'inondations.
Les comités régionaux présidés par les walis
des régions sont chargés notamment de la
coordination et du suivi :
-des opérations d'alerte,
d'information et dé sensibilisation de la
population ;
- des opérations d'intervention et
d'organisation des secours ;
- de la collecte des informations nécessaires à
l'évaluation des dégâts.
Le comité national de vigilance présidé par
l'autorité gouvernementale chargée de
l'Intérieur coordonne et supervise les comités
régionaux.

Ces comités se composent des représentants


des autorités gouvernementales, des
établissements publics et des collectivités
territoriales concernées.
La composition et les modalités de
fonctionnement de ces comités de vigilance
sont fixées par voie réglementaire.
Section 2. La pénurie d'eau
L'agence de bassin hydraulique établit un plan
de gestion de la pénurie d'eau en cas de
sécheresse, en concertation avec
l'administration, les établissements publics, les
collectivités territoriales et les commissions
préfectorales ou provinciales de l'eau
concernés.

Ce plan doit contenir des mesures


préétablies selon le degré de pénurie et
intégrer tous les secteurs usagers pour une
gestion proactive de la pénurie d'eau. Sans Objet

L'agence de bassin hydraulique met en place


un système de suivi des situations hydriques à
travers des indicateurs hydro-climatiques.
En cas de pénurie d'eau, notamment, en
périodes de sécheresse, l'administration, sur
proposition de l'agence de bassin hydraulique,
déclare l'état de pénurie d'eau, définit la zone
concernée et édicte, en associant les
commissions préfectorales ou provinciales de
l'eau concernées, sur la base du plan de
gestion de la pénurie d'eau, les mesures
locales et temporaires en donnant la priorité à
l'approvisionnement des populations en
quantité nécessaires d'eau potable et en tenant
compte des besoins en eau du cheptel.
En cas de pénurie d'eau due à des
événements autres que la sécheresse,
l'administration déclare l'état de pénurie d'eau,
définit la zone concernée et édicté les mesures
locales et temporaires.

Outre les dispositions prises en application des


articles 126 et 127 ci-dessus, et à défaut
d'accord amiable avec les intéressés,
l'administration peut procéder, conformément à
la législation et à la réglementation en vigueur,
à des réquisitions en vue de mobiliser les
ressources en eau nécessaires pour assurer
l'approvisionnement en eau potable des
populations.
Chapitre XI : Système d'information relatif
à l'eau
L'agence de bassin hydraulique met en place,
au niveau du bassin hydraulique, un système
intégré d'information relatif l'eau qui permet un
suivi régulier de l'eau et des milieux aquatiques
sur les plans quantitatif et qualitatif, des usages
de l'eau, des écosystèmes et leur
fonctionnement, des risques liés à l'eau et leurs
évolutions.
L'administration établit au niveau national un
système intégré d'information relatif l'eau sur la
base des systèmes intégrés d'information sur
l'eau établis au niveau des bassins
hydrauliques.

L'administration et l'agence de bassin


hydraulique mettent à la disposition des
intervenants et du public en général,
l'information utile et pertinente relative à l'eau.
Sont fixées par voie réglementaire les
conditions et les modalités relatives,
notamment :
- à la réalisation des mesures, des
observations, des enquêtes et des
investigations ;
- à la détermination de la nature des données
et informations relatives l'eau ;
- à la collecte des informations relatives à l'eau
;
- au fonctionnement et à l'accès aux systèmes
d'information et aux modes de leur sécurité et
de préservation ;
- au suivi et à l'actualisation des systèmes
d'information;
- à la définition des informations et leur mise à
la disposition des intervenants et du public en
général.

Les administrations, les établissements publics


et les gestionnaires de service public
intervenant tout au long du cycle de l'eau ainsi
que les personnes physiques et morales de
droit public ou privé titulaires d'autorisations ou
de concessions d'utilisation de l'eau et du
domaine public hydraulique, sont tenus vis-à-
vis de l'administration concernée et de l'agence
de bassin hydraulique de:
- fournir périodiquement toutes les
informations et données sur l'eau ou le
domaine public hydraulique utilisé dont ils
disposent ;

- faciliter aux agents de l'administration et de


l'agence de bassin hydraulique l'accès aux
données, informations, documents, installations
et équipements dans l'objectif d'effectuer des
enquêtes, des investigations ou des mesures.
Les modalités d'application du présent article
sont fixées par voie réglementaire.
Chapitre XI : Police des eaux - infractions et
sanctions
Section première :Constatation des
infractions
Sont chargés de constater les infractions aux
dispositions de la présente loi et des textes pris
pour son application et d'établir les procès -
verbaux y relatifs, outre les officiers de police
judiciaire prévus par la loi relative à la
procédure pénale, les agents de police des
eaux commissionnés à cet effet par
l'administration, les agences de bassins
hydrauliques et les autres établissements
publics concernés, et assermentés
conformément à la législation relative au
serment des agents verbalisateurs.
Les conditions et modalités de
commissionnement desdits agents et
d'exercice de leurs fonctions sont fixées par
voie réglementaire.
Les agents de police des eaux visés à l'article
131 ci- dessus ont accès aux puits, aux forages
et à tout autre ouvrage ou installation
d'utilisation ou d'exploitation du domaine public
hydraulique dans les conditions fixées par la loi
relative à la procédure pénale.
Ils peuvent requérir du propriétaire ou de
l'exploitant d'une installation de captage, de
prélèvement ou de déversement, la mise en
marche des installations aux fins d'en vérifier
les caractéristiques.
A ces fins, lesdits agents sont tenus de se
présenter en fournissant la carte
professionnelle qui leur est délivrée par
l'administration, les agences de bassins
hydrauliques ou les établissements publics
cités à l'article 131 ci-dessus. Sans Objet
Les infractions aux dispositions de la présente
loi et des textes pris pour son application
peuvent être constatées par tout procédé utile,
notamment, par des prélèvements
d'échantillons.
Ces infractions donnent lieu à la rédaction de
procès-verbaux.
Lesdites infractions et les constatations qui y
sont relatives doivent être consignées, séance
tenante, par les agents de police de l'eau dans
un registre coté et paraphé tenu à cet effet par
l'administration, l'agence de bassin
hydrauliques ou l'établissement public dont
relève ces agents.

Tout échantillon prélevé est mis sous scellés.


Aussitôt après avoir scellé les échantillons,
l'agent verbalisateur, s'il est en présence du
propriétaire ou de l'exploitant de l'installation de
déversement, doit l'informer de l'objet du
prélèvement et lui remettre un échantillon sous
scellé.
Le tout est mentionné dans le procès-verbal.
Le procès-verbal de constatation doit être établi
conformément aux dispositions de la loi relative
à la procédure pénale.

Il doit comporter, notamment, les circonstances


de l'infraction, les explications du contrevenant
et les éléments faisant ressortir la matérialité
de l'infraction.
Les procès-verbaux doivent être transmis par
l'administration, les agences de bassins
hydrauliques et les autres établissements
publics concernés dont relèvent les agents de
police de l'eau directement au parquet général
compétent dans un délai de dix (10) jours
ouvrables à compter de la date de constatation
de l'infraction.
Les constatations mentionnées dans le procès-
verbal font foi jusqu'à preuve du contraire par
tout moyen de preuve.
En cas de flagrant délit et dans les conditions
prévues par la présente loi, les agents
désignés à l'article 131 ci-dessus arrêtent les
travaux, saisissent et mettent en fourrière le
matériel et les choses dont l'usage constitue
une infraction.
En cas de nécessité, ces agents peuvent
requérir la force publique auprès des autorités
compétentes qui prennent les mesures à
même d'aider lesdits agents à s'acquitter de
leurs missions.
Section 2 : Les sanctions

Quiconque aura détruit, par quelque moyen


que ce soit, en tout ou en partie, les
ouvrages et installations mentionnés au
paragraphe g de l'article 5 de la présente loi,
est puni d'un emprisonnement de 1 à 12
mois et d'une amende de 6000 à 25000
dirhams ou de l'une de ces deux peines
seulement, à moins que les moyens
employés ne justifient une qualification
pénale plus grave. Sans Objet

Quiconque, par quelque moyen que ce soit,


met les agents désignés à l'article 131 ci-
dessus, dans l'impossibilité d'exercer leurs
fonctions, notamment, en les empêchant
d'accéder aux lieux de l'infraction et/ou en
refusant de leur fournir les informations
liées à l'infraction, est puni d'une amende
de 250 à 1.000 dirhams. Sans Objet

Cette amende peut être portée au double en


cas de récidive ou si la violence a été utilisée
pour empêcher ou résister aux agents.
Quiconque aura contrevenu aux
dispositions du paragraphe 7 de l'article 28
ou à celles des articles 65, 66, et 156 de la
présente loi est puni d'un emprisonnement
de 1 à 3 mois et d'une amende de 1000 à
5000 dirhams ou de l'une de ces deux
peines seulement. Sans Objet
Quiconque aura contrevenu aux
dispositions des paragraphes 2, 5 et 8 de
l'article 28 ci-dessus est puni d'une amende
de 500 à 2.500 dirhams. Sans Objet
En cas de récidive, la sanction prononcée
contre le contrevenant peut être portée au
double. Sans Objet

Quiconque aura contrevenu aux


dispositions de l'article 33 ci-dessus est
puni d'un emprisonnement de 1 à 3 mois et
d'une amende de 10.000 à 500.000 dirhams
ou de l'une de ces deux peines seulement. Sans Objet

L'extraction des matériaux visés à l'article


28 ci-dessus effectuée sans autorisation
donne lieu au paiement par le contrevenant
d'une amende de 500 dirhams par mètre
cube de matériaux extraits. Sans Objet
Cette amende est prononcée par l'agence de
bassin hydraulique au moyen d'ordres de
recettes émis au vu des procès-verbaux de
constatation dressés par les agents
verbalisateurs indiqués à la section I du
présent chapitre.
L'agence de bassin hydraulique ordonne la
fermeture des prises d'eau qui seront
reconnues sans droit ou auraient été réalisées
sans autorisation.
Si, après mise en demeure dont les délais
peuvent être réduits à vingt-quatre heures en
cas d'urgence, il n'est pas satisfait aux
injonctions de l'agence de bassin hydraulique,
celle-ci prend d'office et aux frais du
contrevenant les mesures nécessaires, sans
préjudice des peines prévues par la législation
en vigueur.

En cas de constatation, dans les périmètres


d'irrigation aménagés et équipés par l'Etat,
d'un prélèvement non autorisé ou supérieur
au débit autorisé, d'une irrigation non
autorisée ou en dehors des heures fixées
ou d'un vol d'eau, et sans préjudice des
pénalités encourues pour l'infraction
commise, le contrevenant est astreint à
payer à titre de redevance supplémentaire,
une somme égale au double de celle
correspondant à la tarification normale des
mètres cubes d'eau dûment prélevés. Sans Objet
Le nombre des mètres cubes d'eau, objet de
l'astreinte, étant forfaitairement calculé en
supposant que le débit prélevé en
contravention l'a été continûment durant les dix
jours qui ont précédé la constatation de
l'infraction.

En cas de récidive, le contrevenant encourra


une pénalité de même nature, le tarif appliqué
étant porté du double au triple du tarif normal.
En cas de nouvelle récidive, le contrevenant
pourra être privé d'eau jusqu'à la fin de la
campagne d'irrigation en cours.
Dans ce cas, il restera, néanmoins, assujetti au
paiement du minimum de redevance prévu par
les textes en vigueur
L'exécution sans autorisation des travaux visés
aux paragraphes 1, 3 et 9 de l'article 28 ci-
dessus et aux articles 20, 96 et 117 ci-dessus
est punie d'une amende égale au 10 ème du
montant des travaux estimé par l'agence de
bassin hydraulique.
Les travaux ainsi entrepris peuvent être
suspendus ou définitivement arrêtés par
l'agence de bassin hydraulique, sans préjudice
des mesures de protection des eaux qu'elle
peut ordonner.

Les infractions aux dispositions de la présente


loi relatives aux eaux alimentaires et aux eaux
minérales naturelles, aux eaux de source et
aux eaux de table sont punies des peines
prévues par la législation relative à la
répression des fraudes sur les marchandises.

Constitue un délit au sens de cette législation


et est puni des peines qu'elle prévoit :

1.le fait de détenir en vue de la vente, de


mettre en vente ou de vendre sous le nom d'«
eau minérale naturelle », d'« eau de table » ou
d'« eau de source » une eau dont l'exploitation,
la mise, en vente et la vente ne sont pas
autorisées ;
2.le fait de détenir en vue de la vente, de
mettre en vente ou de vendre sous une
dénomination applicable aux eaux
naturellement gazeuses, eaux gazéifiées ou
dont la teneur en gaz a été renforcée, si cette
addition ou ce renforcement n'est pas autorisé
et mentionné expressément sur toutes les
formes de conditionnement mises à la
disposition du public ;
3.le fait de détenir en vue de la vente, de
mettre en vente ou de vendre sciemment sous
un nom déterminé une eau n'ayant pas l'origine
indiquée ;
4.le fait d'indiquer sur les récipients une
composition différente de celle que présente
l'eau qu'ils contiennent ;
5.le fait de mettre en vente ou de vendre une
eau non exempte de germes pathogènes ou
impropre à la consommation ;
6.le fait d'indiquer sur les récipients que l'eau
qu'ils contiennent est stérilisée alors qu'elle
contient des germes vivants ;
7.le fait d'user, sur les papiers de commerce,
factures, catalogues, prospectus, affiches,
annonces et tout autre moyen de publicité, de
toute indication ou signe susceptible de créer
dans l'esprit du consommateur une confusion
sur la nature, le volume, la qualité ou l'origine
des eaux ;
8.le fait de détenir en vue de la vente, de
mettre en vente ou de vendre de l'eau minérale
naturelle dans des récipients pouvant altérer la
qualité de cette eau ;
9.le fait de ne pas indiquer sur le produit la date
de mise en vente et de péremption.

Quiconque aura prélevé des eaux de


conduites ou de canalisations d'amené ou
de distribution d'eau sans l'accord préalable
de la personne habilitée par l'administration
à gérer lesdites conduites et canalisations,
est puni d'un emprisonnement de 1 à 3 mois
et d'une amende de 1000 à 5000 dirhams ou
de l'une de ces deux peines seulement. Sans Objet
En cas de récidive, la sanction prononcée
contre le contrevenant peut être portée au
double.
Sans préjudice des sanctions prévues ci-
dessus, l'agence de bassin hydraulique a le
droit de procéder, aux frais du contrevenant et
après mise en demeure restée sans effet, à
l'enlèvement des dépôts et épaves et à la
destruction de tout ouvrage gênant la
circulation, la navigation ou le libre écoulement
des eaux.
Les infractions aux articles 98 et 158 de la
présente loi sont punies d'une amende de
10.000 à 500.000 dirhams.
Les infractions aux articles 109 et 159 de la
présente loi sont punies d'une amende de 10
000 à 50 000 dirhams.
Les infractions aux articles 114 et 160 de la
présente loi sont punies d'une amende de
10.000 à 100.000 dirhams.
En cas de condamnation à une peine
prononcée en vertu de l'article 147, le tribunal
fixe le délai dans lequel les travaux et
aménagements, rendus nécessaires par la
réglementation en vigueur, doivent être
exécutés.
Si les circonstances l'exigent, le tribunal peut,
dans les cas où il n'y aurait pas lieu de
procéder à des travaux ou aménagements,
fixer un délai au condamné pour se soumettre
aux obligations résultant de ladite
réglementation.

En cas de non-exécution des travaux,


aménagements ou obligations dans le délai
prescrit, le contrevenant est passible d'une
amende de 10.000 à 50.000 dirhams, sans
préjudice, le cas échéant, de l'application de
toutes autres dispositions législatives ou
réglementaires en vigueur. Sans Objet

En outre, le tribunal peut, après audition du


représentant de l'autorité gouvernementale
chargée de l'eau ou de l'agence de bassin
hydraulique , prononcer, jusqu'à l'achèvement
des travaux, des aménagements ou de
l'exécution des obligations prescrites, soit une
astreinte dont le taux par jour de retard ne peut
dépasser un quatre millième du coût estimé
des travaux ou aménagements à exécuter, soit
l'interdiction d'utiliser les installations qui sont à
l'origine de la pollution.

Est puni d'une peine d'emprisonnement de


3 à 12 mois et d'une amende de 10.000 à
50.000 dirhams ou de l'une de ces deux
peines seulement, quiconque aura fait
fonctionner une installation en infraction à
une interdiction prononcée en application
de l'alinéa 3 de l'article 150 ci-dessus. Sans Objet

En outre, le tribunal peut, également, autoriser


l'autorité gouvernementale chargée de l'eau ou
l'agence de bassin hydraulique, sur sa
demande, à exécuter d'office et aux frais du
contrevenant les travaux ou aménagements
nécessaires pour faire cesser l'infraction.
Lorsque le contrevenant à une quelconque des
dispositions de la présente loi ou des textes
pris pour son application est en état de
récidive, la peine est portée au double.
Lorsqu'une infraction aux dispositions de la
présente loi ou des textes pris pour son
application cause un dommage quelconque au
domaine public hydraulique ou à ses
dépendances, le contrevenant est condamné
en plus des peines prévues par la présente loi,
au paiement à l'agence de bassin hydraulique
des dommages et intérêts moratoires fixés à
l'amiable ou, à défaut, par jugement du tribunal
compétent.
L'administration ou l'agence de bassin
hydraulique peut transiger sur les infractions
environnementales et les sanctions prévues
par la présente loi conformément à la
procédure de transaction prévue à la section 3
du chapitre VI de la loi n° 11-03 relative à la
protection et à la mise en valeur de
l'environnement promulguée par le dahir n° 1-
03-59 du 10 rabii I 1424 (12 mai 2003).
Chapitre XII : Dispositions transitoires et
finales

Les dispositions de l'article 7 du chapitre 2 de


la loi n° 10-95 sur l'eau demeurent applicables
aux demandes de reconnaissance de droits
privés acquis sur l'eau régulièrement déposées
dans le délai prévu par le chapitre 2 précité.
Dans un délai fixé par l'administration, après
avis de l'agence de bassin hydraulique
concernée, les utilisations des eaux usées
existantes à la date de publication de la
présente loi au « Bulletin officiel » doivent se
conformer à ses dispositions.
Sous réserve des dispositions de l'article 96 ci-
dessus, les propriétaires, les exploitants ou les
utilisateurs d'ouvrages de stockage, de
dérivation et de prélèvement d'eau existants à
la date de publication de la présente loi
disposent d'un délai fixé par voie réglementaire
pour se conformer aux dispositions de la
section première du chapitre VIII de la présente
loi.
Tout déversement d'eaux usées dans le
domaine public hydraulique existant à la date
de publication de la présente loi et non encore
autorisé, doit, dans un délai fixé par voie
réglementaire, faire l'objet d'une demande
d'autorisation conformément aux dispositions
prévues à la présente loi et les textes pris pour
son application.

Est dispensé de cette demande, le


deversement d'eau usée domestique inférieure
au seuil visé à l'article 98 ci-dessus.
Les déversements des eaux usées industrielles
dans le réseau public d'assainissement
existants à la date de publication de la
présente loi, disposent d'un délai fixé par voie
réglementaire pour se conformer aux valeurs
limites de rejet en vigueur.
Toute personne exerçant l'activité de forage à
la date de publication du texte réglementaire
prévu au troisième alinéa de l'article 114 ci-
dessus est tenu de déposer auprès de
l'administration une demande d'autorisation
dans un délai fixé par celle-ci.

Les dispositions des articles 10, 11 et 12 de la


présente loi ne sont pas applicables aux droits
des habous publics reconnus sur l'eau.

Dans l'attente de la publication des textes


d'application de la présente loi, les textes
d'application de la loi n° 10-95 sur l'eau
promulguée par le dahir n° 1-95-154 du 18 rabii
I 1416 (16 août 1995) demeurent en vigueur.
Sous réserve des dispositions des articles 155
et 162 ci-dessus, sont abrogées les
dispositions de la loi n° 10-95 sur l'eau
promulguée par le dahir n° 1-95-154 du 18 rabii
I 1416 (16 août 1995) et toutes les dispositions
contraires à la présente loi.

La référence à la loi n° 10-95 sur l'eau dans les


textes législatifs et réglementaires en vigueur
est remplacée par la référence à la présente loi
qui est publiée au Bulletin officiel.
Dahir n° 1-03-60 du 10 rabii I 1424 (12 mai
2003) portant promulgation de la loi n° 12-03
relative aux études d'impact sur
l'environnement.
Chapitre Premier : Définitions et champ
d'application

Au sens de la présente loi, en entend par :


1 - " Environnement " : ensemble des éléments
naturels et des établissements humains, ainsi
que des facteurs économiques, sociaux et
culturels qui favorisent l'existence, la
transformation et le développement du milieu
naturel, des organismes vivants et des activités
humaines.
2 - " Etude d'impact sur l'environnement " :
étude préalable permettant d'évaluer les effets
directs ou indirects pouvant atteindre
l'environnement à court, moyen et long terme
suite à la réalisation de projets économiques et
de développement et à la mise en place des
infrastructures de base et de déterminer des
mesures pour supprimer, atténuer ou
compenser les impacts négatifs et d'améliorer
les effets positifs du projet sur l'environnement.

3 - " Pétitionnaire " : personne physique ou


morale, auteur d'une demande d'autorisation
ou d'approbation concernant un projet soumis à
l'étude d'impact sur l'environnement.

4 - " Acceptabilité environnementale " :


décision prononcée par l'autorité
gouvernementale chargée de l'environnement,
en conformité avec l'avis du comité national ou
des comités régionaux d'étude d'impact sur
l'environnement, attestant de la faisabilité du
point de vue environnemental d'un projet
soumis à l'étude d'impact sur l'environnement.
5 - " Projet " : tous projets d'activités, de
travaux, d'aménagements et d'ouvrages,
entrepris par toute personne physique ou
morale, privée ou publique qui, en raison de
leur nature, de leur dimension et de leur lieu
d'implantation dans des zones sensibles ou
protégées, doivent faire l'objet d'une étude
d'impact sur l'environnement.
6 - " Directives " : documents de référence
définissant les principaux éléments qui doivent
être intégrés aux termes de référence de
l'étude d'impact d'un projet assujetti à cette
étude.
7 - " Termes de références " : document de
référence définissant les aspects et les
exigences environnementaux importants
devant être pris en considération lors de
l'élaboration de l'étude d'impact.
Il précise la méthode qu'il faut adopter pour
détecter et analyser les répercussions
éventuelles du projet sur l'environnement.
8 - " Zones sensibles " : zones humides, zones
protégées et zones d'utilité biologique et
écologique ainsi que celles situées sur les
nappes phréatiques et sur les sites de drainage
des eaux.
Tous les projets mentionnés dans la liste
annexée à la présente loi, entrepris par
toute personne physique ou morale, privée
ou publique, qui en raison de leur nature, de
leur dimension ou de leur lieu
d'implantation risquent de produire des
impacts négatifs sur le milieu biophysique
et humain, font l'objet d'une étude d'impact
sur l'environnement. Conforme

Lorsqu'un projet assujetti à l'étude d'impact


sur l'environnement est subdivisé en
plusieurs composantes complémentaires
ou dont la réalisation est échelonnée dans
le temps, l'étude d'impact doit porter sur
l'ensemble du projet. Conforme
Ne sont pas soumis aux dispositions de la
présente loi, les projets relevant de l'autorité
chargée de la défense nationale.

Toutefois, ces projets doivent être réalisés


de manière à ne pas exposer la population
et l'environnement en général au danger. Conforme
Chapitre Il : Objectifs et contenu de l'étude
d'impact sur l'environnement

L'étude d'impact sur l'environnement a pour


objet :
1 - d'évaluer de manière méthodique et
préalable, les répercussions éventuelles, les
effets directs et indirects, temporaires et
permanents du projet sur l'environnement et en
particulier sur l'homme, la faune, la flore, le sol,
l'eau, l'air, le climat, les milieux naturels et les
équilibres biologiques, sur la protection des
biens et des monuments historiques, le cas
échéant sur la commodité du voisinage,
l'hygiène, la salubrité publique et la sécurité
tout en prenant en considération les
interactions entre ces facteurs;

2 - de supprimer, d'atténuer et de compenser


les répercussions négatives du projet :

3 - de mettre en valeur et d'améliorer les


impacts positifs du projet sur l'environnement;

4 - d'informer la population concernée sur les


impacts négatifs du projet sur l'environnement.
L'étude d'impact sur l'environnement
comporte :
1 - une description globale de l'état initial
du site susceptible d'être affecté par le
projet, notamment ses composantes
biologique, physique et humaine; Conforme
2 - une description des principales
composantes, caractéristiques et étapes de
réalisation du projet y compris les procédés
de fabrication, la nature et les quantités de
matières premières et les ressources
d'énergie utilisées, les rejets liquides,
gazeux et solides ainsi que les déchets
engendrés par la réalisation ou
l'exploitation du projet : Conforme
3 - une évaluation des impacts positifs,
négatifs et nocifs du projet sur le milieu
biologique, physique et humain pouvant
être affecté durant les phases de
réalisation, d'exploitation ou de son
développement sur la base des termes de
références et des directives prévues à cet
effet; Conforme
4 - les mesures envisagées par le
pétitionnaire pour supprimer, réduire ou
compenser les conséquences
dommageables du projet sur
l'environnement ainsi que les mesures
visant à mettre en valeur et à améliorer les
impacts positifs du projet; Conforme

5 - un programme de surveillance et de suivi


du projet ainsi que les mesures envisagées
en matière de formation, de communication
et de gestion en vue d'assurer l'exécution,
l'exploitation et le développement
conformément aux prescriptions techniques
et aux exigences environnementales
adoptées par l'étude; Conforme
6 - une présentation concise portant sur le
cadre juridique et institutionnel afférent au
projet et à l'immeuble dans lequel sera
exécuté et exploité ainsi que les coûts
prévisionnels du projet; Conforme
7 - une note de synthèse récapitulant le
contenu et les conclusions de l'étude; Conforme
8 - un résumé simplifié des informations et
des principales données contenues dans
l'étude destiné au public. Conforme
L'autorisation de tout projet soumis à
l'étude d'impact sur l'environnement est
subordonnée à une décision d'acceptabilité
environnementale. Conforme
Cette décision constitue l'un des
documents du dossier de la demande
présentée en vue de l'obtention de
l'autorisation du projet. Conforme
Chapitre III : Comité national et comités
régionaux d'études d'impact sur
l'environnement

Il est institué, auprès de l'autorité


gouvernementale chargée de l'environnement,
un comité national et des comités régionaux
d'études d'impact sur l'environnement.
Ces comités ont pour mission d'examiner les
études d'impact sur l'environnement et de
donner leur avis sur l'acceptabilité
environnementale des projets.

Les formalités de création du comité national et


des comités régionaux, les modalités de
fonctionnement et les attributions desdits
comités sont fixées par voie réglementaire.
Chaque projet soumis à l'étude d'impact sur
l'environnement donne lieu à une enquête
publique.

Cette enquête a pour objet de permettre à la


population concernée de prendre connaissance
des impacts éventuels du projet sur
l'environnement et de recueillir leurs
observations et propositions y afférentes.
Ces observations et propositions sont prises en
considération lors de l'examen de l'étude
d'impact sur l'environnement.

Sont dispensés de l'enquête publique visée au


premier alinéa de cet article, les projets qui font
l'objet d'une enquête publique prévue par
d'autres textes législatifs et réglementaires, à
condition de mettre à la disposition du public
l'étude d'impact sur l'environnement lors du
déroulement de cette enquête.
Les conditions de déroulement de cette
enquête publique sont fixées par voie
réglementaire

L'administration doit prendre toutes les


mesures nécessaires pour que les informations
et les conclusions afférentes à l'étude d'impact
sur l'environnement soient accessibles au
public durant la période de l'enquête publique à
l'exception des informations et des données qui
sont jugées confidentielles.
A cet effet, le pétitionnaire est tenu de
notifier par écrit à l'administration, les
informations et les données qu'il juge
confidentielles. Conforme
Sont considérées confidentielles, aux termes
du premier alinéa de cet article, les données et
les informations afférentes au projet, dont la
diffusion peut porter préjudice aux intérêts du
maître d'ouvrage, à l'exception des
informations relatives aux impacts négatifs
dudit projet sur l'environnement. .
Les conditions et les modalités de consultation
de l'étude d'impact sont fixées par voie
réglementaire

Les agents chargés par l'administration sont,


lors de l'exercice de leurs fonctions, de la
consultation ou de l'examen des études
d'impact sur l'environnement ou lors du suivi
des projets soumis à ces études, ainsi que les
membres du comité national et des comités
régionaux des études d'impact visés à l'article
8 ci-dessus, tenus au secret professionnel et à
la non-divulgation des données et des
informations relatives aux projets soumis aux
études d'impact sur l'environnement, sous
peine de l'application des dispositions du code
pénal en vigueur.
Les frais afférents à l'enquête publique sont
à la charge du pétitionnaire. Sans Objet
Les modalités d'application du présent article
sont fixées par voie réglementaire.

Les frais de réalisation de l'étude d'impact


sur l'environnement sont à la charge du
pétitionnaire sauf dispositions contraires
prévues par la législation en vigueur. Sans Objet
Chapitre IV : Constatation des infractions et
droit d'ester en justice

Les officiers de police judiciaire et les agents


assermentés et commissionnés par
l'administration et les collectivités locales ont
pour mission de constater et de rechercher les
infractions aux dispositions de la présente loi et
des textes pris pour son application.

En cas d'inobservation des dispositions de la


présente loi et des textes pris pour son
application, l'agent commissionné ayant
constaté une infraction en établit un procès-
verbal dont il transmet une copie, dans un délai
ne dépassant pas quinze (15) jours, à l'autorité
directement concernée par le projet et une
autre à l'autorité gouvernementale chargée de
l'environnement.
Cette dernière, après avoir notifié à l'autorité
gouvernementale concernée, met en demeure
le contrevenant et l'invite à se conformer à la
législation en vigueur.

Lorsque le contrevenant, mis en demeure,


refuse d'y obtempérer et lorsque les travaux
d'aménagement, de construction ou
d'exploitation d'un projet sont en cours,
l'autorité gouvernementale chargée de
l'environnement, après notification à l'autorité
gouvernementale concernée, transmet une
copie du procès-verbal de l'infraction au
gouverneur de la province ou de la préfecture
et au président du conseil communal pour
ordonner l'arrêt des travaux en attendant que la
juridiction compétente s'y prononce.

En cas d'urgence, la suspension immédiate


des travaux, la destruction des constructions et
des installations et l'interdiction des activités
contraires aux dispositions de la présente loi,
peuvent être ordonnées.

L'arrêt des travaux de construction,


d'aménagement et d'exploitation et la remise
en état initial des lieux ne font pas obstacle au
droit de porter plainte devant la justice, soit à
l'initiative de l'autorité gouvernementale
chargée de l'environnement, soit à l'initiative de
toute personne physique ou morale ayant
qualité et intérêt à ester en justice.

Lorsqu'une plainte déposée devant la


juridiction compétente, contre une autorisation
ou une décision d'approbation d'un projet est
fondée sur l'absence de la décision
d'acceptabilité environnementale, la juridiction
saisie ordonne, d'urgence, l'annulation de
l'autorisation ou de la décision attaquée dès
que cette absence est constatée.

Les projets ayant reçu l'acceptabilité


environnementale et qui ne sont pas
réalisés dans un délai de cinq ans à
compter de la date d'obtention de la
décision, doivent faire l'objet d'une nouvelle
étude d'impact sur l'environnement. Sans Objet

Les dispositions de la présente loi prennent


effet à compter de la date de sa publication au
Bulletin officiel. Toutefois, elles ne sont pas
applicables aux demandes d'autorisation
déposées auprès des services administratifs
antérieurement à la date de sa publication.
Annexes: voir texte en piece jointe.

Dahir n° 1-11-161 du 1 er kaada 1432 (29


septembre 2011) portant promulgation de la
loi n° 47-09 relative à l'efficacité énergétique.
Est promulguée et sera publiée au Bulletin
officiel, à la suite du présent dahir, la loi n° 47-
09 relative à l'efficacité énergétique, telle
qu'adoptée par la Chambre des représentants
et la Chambre des conseillers.

Loi n° 47-09 relative à l'efficacité énergétique

Préambule :
La dynamique de développement du Maroc
mise en évidence par les grands chantiers
achevés ou en cours de réalisation dans tous
les secteurs économiques et sociaux,
notamment en matière d'infrastructures
portuaires et aéroportuaires, d'autoroutes,
d'industrie, d'agriculture, de tourisme, de
création de nouvelles villes, entraîne une
croissance soutenue de la demande
énergétique qui ne pourra être satisfaite que
par le renforcement de l'offre et la maîtrise de
la consommation d'énergie.

L'efficacité énergétique est considérée


aujourd'hui comme une quatrième énergie
après les énergies fossiles, les énergies
renouvelables et l'énergie nucléaire. L'ambition
du Royaume du Maroc est d'assurer une
meilleure utilisation de l'énergie dans tous les
domaines d'activité économique et sociale,
considérant la nécessité de rationaliser et
d'améliorer la consommation de l'énergie pour
répondre aux besoins énergétiques croissants
de notre pays. (Copyright Artémis 2011 - tous
droits réservés)
Dans un contexte de dépendance énergétique
quasi-totale du pays vis-à-vis de l'étranger et
d'une fluctuation importante des prix d'énergie,
il est devenu nécessaire d'appliquer une
politique ambitieuse d'efficacité énergétique
dans le cadre de sa nouvelle stratégie
énergétique, ayant pour but d'exploiter le
potentiel important en efficacité énergétique
que recèle le Maroc.

Cette politique vise la clarification des relations


entre l'administration et les opérateurs en
établissant un système de gouvernance
institutionnalisé de l'efficacité énergétique, un
cadre législatif et réglementaire adéquat et des
normes et standards appropriés.
La présente loi a pour objet d'augmenter
l'efficacité énergétique dans l'utilisation des
sources d'énergie, éviter le gaspillage, atténuer
le fardeau du coût de l'énergie sur l'économie
nationale et contribuer au développement
durable. Sa mise en oeuvre repose
principalement sur les principes de la
performance énergétique, des exigences
d'efficacité énergétique, des études d'impact
énergétique, de l'audit énergétique obligatoire
et du contrôle technique.

Elle tend également à intégrer de manière


durable les techniques d'efficacité énergétique
au niveau de tous les programmes de
développement sectoriels, à encourager les
entreprises industrielles à rationaliser leur
consommation énergétique, à généraliser les
audits énergétiques, à mettre en place des
codes d'efficacité énergétique spécifiques aux
différents secteurs, à promouvoir le
développement des chauffes eau solaires, à
généraliser l'usage des lampes à basse
consommation et des équipements adaptés au
niveau de l'éclairage public. (Copyright Artémis
2011 - tous droits réservés)
Afin de renforcer l'efficacité énergétique dans
les secteurs clé de l'économie nationale, des
moyens et mesures d'incitation seront mis en
place.
Par ailleurs, des actions de formation, de
perfectionnement de la formation
professionnelle, de recherche scientifique et de
démonstration de techniques concernant tous
les secteurs doivent être mises en oeuvre pour
promouvoir l'efficacité énergétique et les
économies d'énergie.

Chapitre premier : Définitions


Au sens de la présente loi, on entend par :
1. Efficacité énergétique : toute action agissant
positivement sur la consommation de l'énergie,
quelle que soit l'activité du secteur considéré,
tendant à :
- la gestion optimale des ressources
énergétiques ;

- la maîtrise de la demande d'énergie ;


- l'augmentation de la compétitivité de l'activité
économique ;
- la maîtrise des choix technologiques d'avenir
économiquement viable ;

- l'utilisation rationnelle de l'énergie ;


et ce, en maintenant à un niveau équivalent les
résultats, le service, le produit ou la qualité
d'énergie obtenue.
2. Performance énergétique : est la quantité
d'énergie effectivement consommée ou
estimée dans le cadre d'une utilisation
standardisée à partir de valeurs de référence.

3. Audit énergétique : l'ensemble des études,


des investigations techniques et économiques,
des contrôles de performances énergétiques
des équipements et des procédés techniques,
permettant l'identification des causes de la
surconsommation de l'énergie et la proposition
d'un plan d'actions correctif.

4. Entreprises de services énergétiques : toute


personne morale qui s'engage vis-à-vis d'un
consommateur d'énergie à :
- effectuer des études visant à réaliser des
économies dans la consommation de l'énergie ;

- préparer un projet qui réalise des économies


d'énergie et veiller à son exécution, sa gestion,
son suivi et éventuellement son financement ;
- garantir l'efficacité du projet dans le domaine
de l'économie d'énergie.

Chapitre II : De la performance énergétique

Sans préjudice des dispositions de la


législation relative à la normalisation, les
appareils et équipements fonctionnant à
l'électricité, au gaz naturel, aux produits
pétroliers liquides ou gazeux, au charbon et
aux énergies renouvelables, proposés à la
vente sur le territoire national doivent
respecter des performances énergétiques
minimales fixées par voie réglementaire. Sans Objet

Les consommations et/ou performances


énergétiques des appareils et équipements
visés à l'alinéa précédent doivent être
indiquées de façon lisible sur les appareils
et équipements et sur leurs emballages
conformément aux normes d'étiquetage
fixées en application de la législation et de
la réglementation relative à la normalisation. Sans Objet
Par complément à la législation relative à
l'urbanisme, les " règlements généraux de
construction " doivent également fixer les
règles de performance énergétique des
constructions afin de garantir un meilleur
bilan énergétique des bâtiments par zones
climatiques en traitant, notamment, de
l'orientation, de l'éclairage, de l'isolation et
des flux thermiques, ainsi que des apports
en énergie renouvelable afin de renforcer
les niveaux de performance des
constructions à édifier ou à modifier. Sans Objet

Les administrations et les établissements


publics ainsi que les collectivités
territoriales dont la liste est fixée par voie
réglementaire, sont tenues de rationaliser la
consommation d'énergie de leurs services,
en intégrant dans le plan de développement
communal prévu par la loi portant charte
communale telle que modifiée et complétée,
les mesures et les mécanismes tendant à
rationaliser la consommation d'énergie,
notamment en matière de distribution
d'énergie électrique, d'éclairage public et de
transport public urbain. Sans Objet

Les administrations et les établissements


publics ainsi que les collectivités
territoriales doivent respecter les normes de
l'efficacité énergétique prévues par la
présente loi lors des marchés publics dont
la liste sera fixée par voie réglementaire. Sans Objet

Les véhicules ou ensemble de véhicules


sont soumis en matière d'efficacité
énergétique aux dispositions de l'article 45
de la loi n° 52-05 relative au code de la route. Sans Objet
En vue de la rationalisation de l'usage et de la
consommation de l'énergie, des mesures
d'incitation sont instituées dans le cadre de la
législation en vigueur en la matière, notamment
:
- pour le renouvellement du parc de transport
routier ;

- pour l'amélioration de l'efficacité énergétique


dans les secteurs du bâtiment et de l'industrie.
(Copyright Artémis 2011 - tous droits réservés)
Les entreprises visées au paragraphe 4 de
l'article premier ci-dessus sont seules
habilitées à effectuer les études visant à
réaliser des économies dans la
consommation de l'énergie et la mise à
niveau, sur la base des résultats desdites
études, des équipements et installations
énergétiques étudiés. Sans Objet

A cet effet, ces entreprises sont autorisées


par l'administration lorsqu'elles répondent
aux conditions suivantes, sous réserve des
dispositions des accords de libre échange
conclus et dûment ratifiés par le Royaume :
- être constitué sous forme de société de
droit marocain ; Sans Objet
- ne pas être en état de redressement ou de
liquidation judiciaire ; Sans Objet
- disposer de références techniques en
matière d'efficacité énergétique ainsi que
des moyens humains, matériels et
financiers nécessaires ; Sans Objet
- s'engager à respecter les clauses d'un
cahier des charges dont les dispositions
sont fixées par voie réglementaire ; Sans Objet

- disposer d'un manuel de procédures,


notamment pour la mise à niveau des
équipements et installations énergétiques
étudiés, conforme aux dispositions du
cahier des charges visé ci-dessus. Sans Objet

Lorsque l'une ou plusieurs de ces


conditions cessent d'être remplies,
l'autorisation est suspendue pour une
période déterminée qui ne peut excéder six
(6) mois, fixée dans la décision de
suspension motivée, notifiée par tout
moyen justifiant la réception, destinée à
permettre au bénéficiaire de ladite
autorisation de se conformer de nouveau
aux conditions requises. Sans Objet
Passé ce délai, et si les conditions requises
ne sont toujours pas remplies, l'autorisation
est retirée par l'administration et ledit retrait
est notifié par tout moyen justifiant la
réception. Sans Objet

Dans le cas où les conditions requises sont


à nouveau remplies, il est mis fin à la
mesure de suspension de l'autorisation par
décision remise à l'intéressé. Sans Objet

Chapitre III : De l'étude d'impact énergétique


Est soumis à une étude d'impact
énergétique tout projet de programme
d'aménagement urbain ou tout projet de
programme de construction de bâtiments
quel que soit leur usage, figurant sur une
liste fixée par voie réglementaire en
fonction du seuil de consommation
d'énergie thermique et/ou électrique
spécifique à chaque catégorie de projet. A Vérifier
L'étude d'impact énergétique doit
notamment :
- évaluer de manière méthodique et
préalable, les consommations énergétiques
prévisionnelles du projet ; A Vérifier
- évaluer les potentiels d'efficacité
énergétique que présente le projet ; A Vérifier
- identifier les ressources énergétiques
locales mobilisables pour le projet et leur
potentiel ; A Vérifier

- atténuer les niveaux de consommation


prévisionnelle d'énergie en développant
l'efficacité énergétique du projet et en
valorisant dans une approche intégrée les
potentiels des énergies renouvelables
réalisables conformément à la législation en
vigueur. A Vérifier
L'étude d'impact énergétique comporte :
- une description des principales
composantes du projet, ses
caractéristiques et les étapes de sa
réalisation et les ressources d'énergie
utilisées ; A Vérifier
- une évaluation des besoins énergétiques
durant les phases de réalisation,
d'exploitation ou de développement du
projet ; A Vérifier

- les mesures envisagées pour réduire la


consommation d'énergie, par les
mécanismes visant à mettre en valeur et à
améliorer l'efficacité énergétique, ainsi que
par la valorisation des potentiels des
énergies renouvelables réalisables
conformément à la législation en vigueur ; A Vérifier
- un programme de surveillance et de suivi
du projet ainsi que les mesures envisagées
en matière de formation, de communication
et de gestion en vue d'assurer son
exécution, son exploitation et son
développement ; A Vérifier
- une note de synthèse récapitulant le
contenu et les conclusions de l'étude ; A Vérifier
- un résumé simplifié des informations et
des principales données contenues dans
l'étude destiné au public. A Vérifier

Lorsque le projet est également soumis à


une étude d'impact sur l'environnement en
vertu des dispositions de la loin n° 12-03
relative aux études d'impact sur
l'environnement, cette étude est complétée
par l'étude d'impact énergétique visée à
l'article 8 ci-dessus. La décision
d'acceptabilité environnementale visée par
ladite loi concerne dans ce cas à la fois les
aspects environnemental et énergétique. A Vérifier
Lorsque le projet n'est pas soumis à une
étude d'impact sur l'environnement, une
décision d'acceptabilité énergétique est
délivrée par l'administration selon les
formes et les modalités fixées par voie
réglementaire. A Vérifier

Par complément à la législation relative à


l'urbanisme, tout plan d'aménagement
définit les zones dans lesquelles seront
implantés des projets qui nécessitent, selon
leur taille ou leur nature, la réalisation d'une
étude d'impact énergétique préalable. A Vérifier
Chapitre IV : De l'audit énergétique
obligatoire

Les établissements, les entreprises et les


personnes physiques dont la
consommation d'énergie thermique et/ou
électrique dépasse un seuil spécifique à
chaque secteur fixé par voie réglementaire
sont soumises à un audit énergétique
obligatoire et périodique. Sans Objet

L'audit énergétique obligatoire s'applique


également aux établissements et
entreprises de production, de transport et
de distribution d'énergie. Conforme

Les consommateurs visés à l'article 12


soumis à l'audit énergétique obligatoire
sont tenus de transmettre à l'administration
les résumés des résultats dudit audit et les
recommandations pour la mise à niveau du
système énergétique audité. Sans Objet
Les consommateurs visés à l'article 12 sont
également tenus de transmettre à
l'administration un plan d'efficacité
énergétique indiquant les mesures à
prendre pour tenir compte des principales
recommandations du rapport d'audit, ainsi
qu'un rapport annuel de mise en oeuvre
dudit plan. Sans Objet

L'administration adresse des copies de tous


les documents cités aux alinéas ci-dessus à
l'Agence nationale pour le développement
des énergies renouvelables et de l'efficacité
énergétique, afin de veiller à la mise en
oeuvre des recommandations de l'audit
énergétique obligatoire et à l'élaboration
d'un rapport annuel sur les résultats des
programmes de l'efficacité énergétique. Sans Objet

Sont chargés de réaliser l'audit énergétique


obligatoire les organismes d'audit agréés à
cet effet par l'administration. Sans Objet

Sous réserve des dispositions des accords


de libre échange conclus et dûment ratifiés
par le Royaume, l'agrément visé à l'alinéa
précédent est délivré par l'administration
aux organismes d'audit qui remplissent
notamment les conditions suivantes :
- être constitué sous forme de société de
droit marocain ; Sans Objet
- ne pas être en état de redressement ou de
liquidation judiciaire ; Sans Objet

- disposer de références techniques ainsi


que des moyens humains, matériels et
financiers nécessaires à la réalisation de
l'audit énergétique obligatoire ; Sans Objet

- disposer d'un manuel de procédures pour


la réalisation des audits énergétiques
homologué par l'administration ; Sans Objet
- offrir toutes les garanties d'impartialité et
d'indépendance. Sans Objet

Lorsque l'une ou plusieurs de ces


conditions cessent d'être remplies,
l'agrément est suspendu pour une période
déterminée qui ne peut excéder six (6) mois,
fixée dans la décision de suspension
motivée et notifiée par tout moyen justifiant
la réception, destinée à permettre au
bénéficiaire dudit agrément de se conformer
de nouveau aux conditions requises. Sans Objet
Passé ce délai, et si les conditions requises
ne sont toujours pas remplies, l'agrément
est retiré par l'administration. Sans Objet
Dans le cas où les conditions requises sont
à nouveau remplies, il est mis fin à la
mesure de suspension de l'agrément et ceci
est notifié par tout moyen justifiant la
réception. Sans Objet

Lorsque les contrôles effectués en


application de la présente loi et des textes
pris pour son application font apparaître
que les consommateurs soumis à l'audit
énergétique obligatoire visé à l'article 12 ci-
dessus n'ont pas procédé à la réalisation
dudit audit ou n'ont pas mis en oeuvre les
mesures et actions inscrites dans leurs
plans d'efficacité énergétique cités à
l'article 13 ci-dessus, l'administration peut,
après les avoir mis en mesure de présenter
leurs observations, leur adresser une mise
en demeure pour procéder dans un délai
qu'elle fixe, aux aménagements et travaux
nécessaires destinés à rétablir la situation
ou à corriger leurs pratiques, en conformité
avec les dispositions de la présente loi et
des textes pris pour son application. Sans Objet
A l'issue de ce délai et si les
consommateurs n'ont pas réalisé les
aménagements et travaux nécessaires, il est
fait application des dispositions du chapitre
VI de la présente loi. Sans Objet
Les modalités d'application du présent
chapitre notamment, le contenu de l'audit
énergétique obligatoire par secteur, les
modalités de réalisation de l'audit et de
présentation des résultats, la périodicité de
l'audit, la procédure d'agrément des
organismes habilités, sont fixées par voie
réglementaire. Sans Objet

Chapitre V : Du contrôle technique


Il est institué un contrôle technique qui a
pour objet de constater et d'attester du
respect des performances énergétiques
visées au chapitre II de la présente loi et des
dispositions de l'audit énergétique
obligatoire. Sans Objet
Le contrôle de la conformité aux normes
marocaines est assuré conformément à la
législation et la réglementation en vigueur en la
matière.
Sont chargés du contrôle technique visé au
premier alinéa de l'article 17 ci-dessus, les
agents de l'administration habilités à cet
effet, assermentés conformément à la
législation relative au serment des agents
verbalisateurs ou les organismes et/ou
laboratoires publics ou privés compétents,
agréés à cet effet par l'administration. Sans Objet

L'agrément visé à l'alinéa précédent est


délivré lorsque l'organisme ou le laboratoire
remplit les conditions suivantes :
- être constitué sous forme de société de
droit marocain ; Sans Objet
- ne pas être en état de redressement ou de
liquidation judiciaire ; Sans Objet

- disposer de moyens humains et matériels


nécessaires à la réalisation du contrôle
technique homologué par l'administration ; Sans Objet
- offrir toutes les garanties d'impartialité et
d'indépendance ; Sans Objet

- répondre aux exigences fixées par


l'autorité gouvernementale compétente, en
matière de compétence technique dans le
domaine de l'efficacité énergétique. Sans Objet

Lorsque l'une ou plusieurs de ces


conditions cessent d'être remplies par
l'organisme ou le laboratoire, l'agrément est
suspendu pour une période déterminée qui
ne peut excéder six (6) mois, fixée dans la
décision de suspension motivée et notifiée
à l'intéressé portant moyen justifiant la
réception destinée à permettre au
bénéficiaire dudit agrément de se conformer
de nouveau aux conditions requises. Sans Objet
Passé ce délai, et si les conditions requises
ne sont toujours pas remplies, l'agrément
est retiré par l'administration. Sans Objet
Dans le cas où les conditions requises sont
à nouveau remplies, il est mis fin à la
mesure de suspension de l'agrément. Sans Objet

Les modalités et formes d'organisation et


d'exercice du contrôle technique ainsi que
celles selon lesquelles les agréments aux
organismes et laboratoires sont délivrés,
suspendus ou retirés sont fixées par voie
réglementaire. Sans Objet
Les agents de l'administration ainsi que les
organismes et/ou laboratoires visés à
l'article 18, doivent à l'occasion du contrôle,
procéder à la vérification de l'ensemble des
documents dont la tenue est obligatoire et
s'assurer du contenu des informations
communiquées à l'administration. Sans Objet
Chapitre VI : De la constatation des
infractions
Sont chargés de constater les infractions à la
présente loi et aux textes pris pour son
application, outre les officiers de la police
judiciaire, les agents de l'administration visés à
l'article 18 ci-dessus.

Les personnes visées à l'article 20 ci-


dessus, sur justification de leur qualité, ont
libre accès à toute installation ou édifice,
autre qu'une maison d'habitation, et à tout
véhicule soumis aux dispositions de la
présente loi afin de prélever des
échantillons, installer des appareils de
mesure, ou procéder à des analyses pour
contrôler le respect des dispositions de la
présente loi et des textes pris pour son
application sous réserve des lois en vigueur. Sans Objet

Toute infraction constatée donne lieu,


séance tenante, à la rédaction d'un procès-
verbal, qui doit notamment comporter les
circonstances de l'infraction, les éléments
faisant ressortir la matérialité de l'infraction
et les explications et justifications de
l'auteur de l'infraction. Sans Objet

L'original du procès-verbal est transmis à la


juridiction compétente dans un délai de dix
10 jours francs suivant la date de la
constatation de l'infraction. Les constations
mentionnées dans le procès verbal font foi
jusqu'à preuve du contraire. Sans Objet

Chapitre VII : Pénalités


Est puni d'une amende de 30.000 à 300.000
dirhams, toute personne soumise à l'article 12
de la présente loi qui ne fait pas effectuer ledit
audit.
Est puni d'une amende d'un montant de 20.000
à 200.000 dirhams :
- toute personne qui n'aura pas respecté les
seuils des performances énergétiques
minimales des constructions et bâtiments, des
équipements et des appareils utilisant l'énergie,
soumis aux dispositions de la présente loi ;
(Copyright Artémis 2011 - tous droits réservés)
- toute personne qui fait obstacle ou entrave
l'exercice du contrôle technique visé à l'article
17 ci-dessus.

Est puni d'une amende d'un montant de 15.000


à 30.000 dirhams, toute personne qui continue
d'exercer les activités prévues aux articles 7,
14 et 18, pendant la durée de la suspension ou
après le retrait de l'agrément ou de
l'autorisation dont il dispose.

Est puni d'une amende d'un montant de 2.000


à 20.000 dirhams toute personne qui vend ou
propose à la vente sur le territoire national des
appareils ou équipements ne respectant pas
les dispositions de l'article 2 de la présente loi.
En cas de récidive pour infraction de
qualification identique dans un délai de 5 ans
qui suit la date à laquelle la première décision
de condamnation est devenue irrévocable, les
amendes prévues au présent chapitre sont
portées au double.
Les amendes prévues dans le présent chapitre
sont applicables en cas de non application des
dispositions de la présente loi dans un délai
fixé par voie réglementaire à compter de la
date de réception par les contrevenants d'une
mise en demeure écrite notifiée par tout moyen
justifiant la réception.

Chapitre VIII : Dispositions finales

La présente loi entre en vigueur à compter de


la date de sa publication au Bulletin officiel.
Décret n° 2-14-499 du 20 hija 1435 (15
octobre 2014) approuvant le règlement
général de construction fixant les règles de
sécurité contre les risques d'incendie et de
panique dans les constructions et instituant
le comité national de la prévention des
risques d'incendie et de panique dans les
constructions.

Chef du gouvernement,
Vu la loi n° 12-90 relative à l'urbanisme,
promulguée par le dahir n° 1-92-31 du 15 hija
1412 (17 juin 1992), notamment ses articles 59
et 60 .
Vu la loi n° 25-90 relative aux lotissements,
groupes d'habitations et morcellements,
promulguée par le dahir n° 1-92-7 du 15 hija
1412 (17 juin 1992) .
Vu le dahir n° 1-60-063 du 30 hija 1379 (25 juin
1960) relatif au développement des
agglomérations rurales .
Vu la loi n° 78-00 relative à la charte
communale, promulguée par le dahir n° 1-02-
297 du 25 rejeb 1423 (3 octobre 2002), telle
qu'elle a été modifiée et complétée :
Vu le décret n° 2-92-832 du 27 rabii II 1414 (14
octobre 1993) pris pour l'application de la loi n°
12-90 relative à l'urbanisme, notamment son
article 39 .
Vu le décret n° 2-92-833 du 25 rabii II 1414 (12
octobre 1993) pris pour l'application de la loi
précitée n° 25-90 .
Sur proposition du ministre de l'urbanisme et
de l'aménagement du territoire.
Après avis du ministre de l'intérieur, du ministre
de l'habitat et de la politique de la ville et du
ministre de l'équipement, du transport et de la
logistique.
Après délibération du Conseil de
gouvernement, réuni le 22 kaada 1435 (18
septembre 2014),

Décrète .
Du règlement général de construction fixant
les règles de sécurité contre les risques
d'incendie et de panique dans les
constructions.

Est approuvé tel qu'il est annexé au présent


décret le règlement général de construction
fixant les règles de sécurité contre les risques
d'incendie et de panique dans les constructions.
Du comité national de la prévention des
risques d'incendie et de panique dans les
constructions.

Il est créé un comité dit " Comité national de la


prévention des risques d'incendie et de
panique dans les constructions ", chargé :
- d'évaluer la mise en oeuvre des dispositions
du règlement général de construction fixant les
règles de sécurité contre les risques d'incendie
et de panique dans les constructions et des
normes et mesures, qui y sont contenues .
- De proposer et de donner son avis sur les
modifications à apporter aux normes et
mesures contenues dans ledit règlement .

- D'examiner les modifications et propositions


d'amélioration à apporter au règlement général
de construction fixant les règles de sécurité
contre les risques d'incendie et de panique
annexé au présent décret, en tenant compte du
progrès scientifique et des nouvelles
techniques de la prévention des risques
d'incendie et de panique dans les constructions
ainsi qu'à la lumière des incidents et des
expériences internationales.
* Le Comité national de la prévention des
risques d'incendie et de panique dans les
constructions est composé, sous la présidence
de l'autorité gouvernementale chargée de
l'intérieur de :
- l'autorité gouvernementale chargée de
l'urbanisme .
- L'autorité gouvernementale chargée de
l'habitat :
- L'autorité gouvernementale chargée
l'équipement .
- L'autorité gouvernementale chargée de
l'industrie .
- L'autorité gouvernementale chargée de
l'énergie .
- L'autorité gouvernementale chargée de la
recherche scientifique .

- La direction générale de la protection civile .

- L'institut marocain de la normalisation :

- L'ordre national des architectes.


Ledit comité peut, sur demande de son
président, s'adjoindre toute instance ou expert
dont il juge l'avis utile.
Ledit comité tient ses réunions, une fois par an
et à chaque fois que cela est nécessaire sur
demande de son président.

Le secrétariat du comité national de la


prévention des risques d'incendie et de
panique dans les constructions est assuré par
la direction générale de la protection civile.

Titre III : Dispositions diverses.

* Les dispositions du règlement général de


construction visé à l'article premier ci-dessus
prennent effet à compter de la publication du
présent décret au Bulletin officiel.
* Le ministre de l'urbanisme et de
l'aménagement du territoire, le ministre de
l'intérieur, le ministre de l'habitat et de la
politique de la ville et le ministre de
l'équipement, du transport et de la logistique
sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de
l'exécution du présent décret.

Préface.
Le présent document est destiné à la fois aux
institutionnels et aux professionnels.

Il se veut un outil de travail car il renferme un


ensemble d'orientations pratiques et
d'exemples illustratifs qui touchent de très près
les différents aspects de la Sécurité Incendie.
La méthodologie générale adoptée s'attache à
anticiper et à identifier les risques et à proposer
des actions ciblées et concrètes.
Le document est articulé en six livres auxquels
s'ajoutent des annexes :
* Connaissances générales de base .

* Les bâtiments d'habitation .

* Les établissements recevant du public .

* Les immeubles de grande hauteur .

* Les lieux de travail .

* Les établissements et installations classés.

Pour chaque type de bâtiment, sont décrits et


commentés : les principes de sécurité, le
classement, les dispositions constructives, le
désenfumage, les règles d'aménagement, les
installations techniques ainsi que les moyens
de secours et de lutte contre l'incendie.
L'ensemble est illustré par des schémas et
tableaux de synthèses.

Livre 1 : Connaissances de base.

1 - Connaissances de base.

1.1 Prévention contre l'incendie.

1.1.1 Généralités.
Le développement rapide de la société
s'accompagne forcément d'une expansion des
risques qui, aujourd'hui, est au coeur de nos
préoccupations.
Dans la diversité des risques, celui de
l'incendie se situe à une place tristement
privilégiée.
Depuis la nuit des temps, il est la cause de
pertes humaines importantes et de dégâts
matériels irréparables.
L'interpénétration de toutes sortes d'activités
conjuguée avec de fortes concentrations de
population concourent à l'aggravation des
sinistres.
Contrairement à de nombreux risques traités à
l'aide de méthodes et outils probabilistes,
l'incendie, est un phénomène identifié
scientifiquement et maîtrisable dans son
éclosion et son développement
Pour se prémunir de l'incendie, la
réglementation en matière de construction
évolue en permanence.
Elle vise un double objectif :
* Prévention: Prévenir l'incendie en rendant
très improbable son éclosion .
* Prévision : Prévoir les premières mesures à
prendre si, par hasard, il prenait naissance afin
de limiter son développement.

1.1.2 La prévention.

1.1.2.1 Définition.
D'une manière générale, prévenir un risque
c'est l'empêcher d'exister ou tout au moins,
essayer par tous les moyens possibles d'arriver
à ce résultat.
Prévoir un risque, c'est penser qu'il pourra
exister à un moment donné et prendre, en
conséquence, des mesures en vue de son
apparition.

1.1.2.2 Les buts.

* Assurer la sécurité des personnes .

* Limiter les pertes matérielles .

* permettre l'engagement des secours.


La sécurité humaine doit être l'objectif
prioritaire.

La prévention doit mettre à l'abri des risques


d'accidents les occupants d'un établissement.
Les pertes matérielles visent les destructions
ou détériorations des biens immobiliers, soit
par l'action immédiate du feu, soit par ses
conséquences directes (écroulements des
bâtiments).
Par ailleurs, les pertes d'exploitation et les
dommages indirects sont 3 fois plus élevés que
les coûts directs de l'incendie par suite de
l'arrêt ou de la diminution de la production, de
la perte des marchés et des emplois.

Enfin, le gage de réussite d'une intervention


c'est l'assurance que les secours pourront
combattre le sinistre " au plus près " en
pénétrant à l'intérieur de l'établissement dans
le but de maîtriser l'incendie au plus vite.
C'est pourquoi les bâtiments doivent être
accessibles aux sapeurs-pompiers et les
structures, posséder un minimum de stabilité
au feu.

1.1.2.3 Les objectifs.

* Eviter l'éclosion de l'incendie .

* Evacuer les personnes en danger .

* Limiter la propagation de l'incendie .

* Faciliter l'intervention des secours.

1.1.3 La prévision.

1.1.3.1 Généralités.

Quelle que soit la perfection des mesures de


prévention édictées, aussi vigilants que soient
ceux qui sont chargés de les faire appliquer,
certaines causes sont imprévisibles.
Une surveillance constante des risques et
l'élaboration des mesures à prendre en cas
d'apparition d'un sinistre sont les principes
essentiels de la prévision.

La prévision vise donc :


* la découverte de l'incendie dès sa naissance .
* L'attaque immédiate du feu pour obtenir
l'extinction rapide.

La prévision prend donc le relais de la


prévention lorsque celle-ci est mise en échec et
son action est donc complémentaire de la
sécurité tout en la renforçant.

1.1.3.2 Définition.
La prévision comporte toutes les mesures
préparatoires destinées à déceler un risque
dès son origine et à assurer, avec le maximum
de rapidité et d'efficacité, la mise en action des
moyens d'intervention.
On voit à la lecture de cette définition,
l'importance du facteur " Temps " dans la
découverte et l'extinction de l'incendie.

1.1.3.3 Mesures de prévision.


Elles sont aux nombres de deux :
* la prévision technique.

* La prévision tactique ou opérationnelle.

1.1.3.3.1 La prévision technique.


Elle consiste à :
* déceler l'incendie (détection) . Sans Objet

* Avertir aussitôt les occupants (alarme) . Sans Objet


* Prévenir au plus tôt le personnel devant
combattre le sinistre (alerte) . Sans Objet
* Eteindre (mise en oeuvre des moyens de
secours). Sans Objet
1.1.3.3.2 La prévision tactique ou
opérationnelle
Elle comprend :
* la bonne connaissance du secteur
d'intervention. Sans Objet
* La vérification permanente des moyens
d'intervention. Sans Objet

* la liaison téléphonique : " on s'attachera à


ce que l'appel des secours extérieurs soit
diffusé le plus rapidement possible, soit en
créant le " réflexe 15 " ou " 150 ", soit par la
mise en place de lignes directes entre les
établissements jugés dangereux et les
centres de secours. Sans Objet

1.2 Le comportement au feu.

1.2.1 Définitions .

Le comportement au feu.

Le comportement au feu d'un matériau ou d'un


assemblage en cas d'incendie est apprécié à
partir de deux critère :
- la résistance au feu et de la réaction au feu.

Combustibilité.

Caractère de ce qui est combustible.


La combustibilité d'un matériau dépend de sa
température (énergie d'amorçage nécessaire),
de son degré hygrométrique (un matériau sec
se consume plus rapidement qu'humide), de
son pouvoir calorifique, de sa stabilité
chimique, de sa forme présentée (une feuille
de papier collée sur un mur brûle plus
difficilement que libre), de sa position (une
allume tête en bas brûle plus vite
qu'horizontale), du rapport volume/surface (un
matériau divisé en plusieurs parties brûle plus
facilement que compact), etc.

Incombustibilité.

Propriété d'un matériau à résister à l'ignition.


Un matériau Incombustible ne brûle pas et ne
dégage pas de vapeurs inflammables en de
chaleur.

Inflammabilité.
Propriété d'un matériau à brûler avec
production de flammes.

Ininflammabilité.
Propriété d'un matériau dont la décomposition
s'effectue sans production de gaz inflammable
ni de flamme en présence de source de
chaleur et cesse dès la disparation de cette
dernière.

Ignifugation.

Ensemble des techniques ayant pour but


d'améliorer le comportement au feu des
matériaux jugés dangereux en cas d'incendie.

Elle consiste, soit à déposer un ignifugeant en


surface d'un matériau (peinture, vernis, enduit),
soit à l'imprégner d'ignifugeant (trempage du
bois), soit à incorporer l'ignifugeant dans la
masse du matériau (matières plastiques à la
fabrication), soit à combiner ces techniques.

L'ignifugation retarde ou supprime la mise à


feu, diminue la vitesse de combustion et de
propagation, modifie la nature et la formation
des fumées et vapeurs, permettant ainsi aux
secours d'intervenir pour sauver les personnes
et limiter les dégâts matériels.
Elle modifie le classement au feu du matériau
mais ne le rend pas incombustible.
Seule son inflammabilité est modifiée. La
durabilité de l'ignifugation est variable.
Le pouvoir calorifique.
C'est la quantité de chaleur dégagée par un
kilo d'un matériau lors de sa combustion
complète exprimé en kJ/kg de combustible ou
en kJ/m3 (gaz).

* Exemple : 1 kg de bois 17 Méga-Joules (MJ).

* 1 kg de fioul 42 Méga-Joules (MJ).

Le potentiel calorifique.
C'est la quantité de chaleur dégagée lors de la
combustion complète de l'ensemble des
matériaux contenus clans un volume connu.

1.2.2 La résistance au feu.


La résistance au feu est le temps pendant
lequel les éléments de construction peuvent
jouer le rôle qui leur est dévolu malgré l'action
d'un incendie.
La résistance au feu concerne les éléments de
construction.
Les éléments de construction sont tous les
composants dont l'assemblage participe à un
édifice.
Ils sont répertoriés par: dalles, poteaux,
cloisons, portes, faux-plafonds, charpentes,
toitures etc.

Trois niveaux de résistance au feu sont définis


: résistance mécanique, étanchéité, isolation.

On y associe une durée de résistance.


La résistance au feu des éléments de
construction se décompose selon les
caractéristiques suivantes :
* stable au feu (SF) : respect du critère de
résistance mécanique
* Pare-flamme (PF) : respect des critères de
résistance mécanique et d'étanchéité aux
flammes et gaz .
* Coupe-feu (CF) : respect des critères de
résistance mécanique, d'étanchéité aux
flammes et gaz et d'isolation thermique.

(Voir image page 9).


Le classement doit préciser la durée du
respect des critères, cette durée est
exprimée en temps normalisé: 1/4 h, 1/2 h, 1
h, 1 h 1/2, 2 h, 3 h, 4 h, 6 h. Sans Objet

SF 1H = R 6omn. Sans Objet

PF 1H = RI 6omn. Sans Objet


CF 1H = RIE 6omn. Sans Objet
Résistance au feu d'éléments de
construction courants:
(Voir tableau page 10).

1.2.3 La réaction au feu.


La réaction au feu d'un matériau est l'aliment
qui peut être apporté au feu et au
développement de l'incendie.
Elle concerne les matériaux de construction qui
sont les matières ou produits qui permettent de
préparer les éléments de gros et second
oeuvre d'une construction : pierre, brique,
plâtre, acier, verre, etc.

La réaction au feu des matériaux est établie en


fonction de critères de comportement au feu :
* la combustibilité, donc la quantité de calories
(d'énergie) susceptible de se dégager par
combustion, (référence au pouvoir calorifique).
* L'inflammabilité, liée au dégagement de gaz
plus ou moins inflammables au cours de la
combustion.
Le classement officiel ou classement M de
réaction au feu est :
- M0 Incombustible.
- M1 Inflammable difficilement.
- M2 Inflammable moyennement.
- M3 inflammable facilement.
- M4 inflammable.

On peut, dans certains cas, améliorer la


réaction au feu d'un matériau, par ignifugation.
C'est un procédé qui, chimiquement, permet de
diminuer l'inflammabilité d'un matériau ou de
diminuer la vitesse de propagation de la
flamme à sa surface. Mais l'ignifugation ne
diminue pas la combustibilité.
Autrement dit, un matériau combustible classé
de M1 à M4 ne pourra pas, par ignifugation,
être classé MO.
De plus, le traitement par ignifugation
augmente la teneur en produits halogènes des
gaz de combustion, notamment en chlore, ce
qui en augmente la toxicité.
Réaction au feu de quelques matériaux
courants :
(Voir tableau page 11).

1.3 La conception des bâtiments.

1.3.1 L'isolement des bâtiments.


L'isolation des bâtiments les uns par rapport
aux autres constitue un moyen de prévention
efficace qui permet d'éviter qu'un incendie ne
puisse se propager entre eux.
Dans la mesure où la séparation de
certaines activités s'avère possible, une
première approche de l'isolement peut être
faite. Sans Objet

Elle consiste lors des études d'implantation


sur le terrain, à concevoir des bâtiments
distincts suivant les activités tout en
maintenant entre chaque construction, un
espace libre. Sans Objet

Il s'agit d'un élément majeur de prévention.


En cas d'insuffisance, il donne lieu à des
exigences supplémentaires ou à des
mesures compensatoires. Sans Objet
Afin de protéger les bâtiments des
incendies susceptibles de provenir de
l'extérieur et d'éviter la propagation à
l'intérieur des immeubles, les règles de
sécurité prévoit, pour chaque type de
construction, des mesures d'isolement. Sans Objet

1.3.2 La stabilité au feu des structures.

Concernant l'aptitude à l'usage des produits


de construction, ceux-ci doivent présenter
des caractéristiques telles que les ouvrages
dans lesquels ils sont utilisés répondent à
six exigences essentielles. Sans Objet

Parmi ces exigences, deux concernent


particulièrement la stabilité des structures :
Exigence essentielle de résistance
mécanique et de stabilité. Sans Objet

L'ouvrage doit être conçu et construit de


manière que les charges susceptibles de
s'exercer n'entraînent ni l'effondrement, ni
la déformation, ni la détérioration ou
dommages disproportionnés par rapport à
leur cause première. Sans Objet
Exigence essentielle de sécurité en cas
d'incendie.
L'ouvrage doit être conçu et construit de
manière que, en cas d'incendie, la stabilité
des éléments porteurs de l'ouvrage puisse
être présumée pendant une durée
déterminée, que l'apparition et la
propagation du feu et de la fumée à
l'intérieur de l'ouvrage soient limitées, que
l'extension du feu à des ouvrages voisins
soit limitée, que les occupants puissent
quitter l'ouvrage indemne ou être secourus
d'une autre manière, et que la sécurité des
équipes de secours soit prise en
considération. Sans Objet

Des dispositions particulières sont


précisées par les règles de sécurité, tant sur
le plan de la stabilité des structures à froid
que sur leur comportement au feu. Sans Objet
Toutes les constructions doivent en outre
respecter les règles antisismiques prévues
par la réglementation les concernant (RPS
2000). Sans Objet

1.3.3 L'accessibilité des bâtiments.


Afin d'assurer aux personnes une
protection efficace, il est exigé, pour toutes
les constructions, des dispositions
minimales permettant l'accès aisé et
l'intervention des services de lutte contre
l'incendie. Sans Objet
Les voies d'accès permettant cette intervention
comprennent les " voies engins " et les " voies
échelles " dont les caractéristiques sont les
suivantes:

1.3.3.1 Voies engins

Voie utilisable par les engins de secours (en


abrégé voie engins) : d'une largeur minimale
de 8 m, comportant une chaussée répondant
aux caractéristiques suivantes, quel que soit le
sens de la circulation suivant lequel elle est
abordée à partir de la voie publique.
Largeur, bandes réservées au
stationnement exclues :
* 3 m pour une voie dont la largeur exigée
est comprise entre 8 et 12 m. Sans Objet
* 6 m pour une voie dont la largeur exigée
est égale ou supérieure à 12 m. Sans Objet
Toutefois, sur une longueur inférieure à 20
m, la largeur de la chaussée peut être
réduite à 3 m et les accotements supprimés,
sauf dans les sections de voies utilisables
pour la mise en station des échelles
aériennes définies au ci-dessous " voir voie
échelle ". Sans Objet
Force portante calculée pour un véhicule de
160 kilo newtons avec un maximum de 90
kilo newtons par essieu, ceux-ci étant
distants de 3,60 m au minimum. Sans Objet

* Résistance au poinçonnement : 80
N/cm² sur une surface minimale de 0,20 m². Sans Objet

* Rayon intérieur minimal R : 11 m. Sans Objet


* Surlargeur S = 15/R dans les virages de
rayon intérieur inférieur à 50 m. (S et R,
surlargeur et rayon intérieur, étant exprimés
en mètres.) Sans Objet

* Hauteur libre : 3,50 m. Sans Objet

* Pente inférieure à 15 %. Sans Objet

(Voir shéma page 13).

1.3.3.2 Voies échelles.


Section de voie utilisable pour la mise en
station des échelles aériennes (en abrégé voie
échelle).

Partie de voie utilisable par les engins de


secours dont les caractéristiques ci-dessus
sont complétées et modifiées comme suit :
* la longueur minimale est de 10 m . Sans Objet
* La largeur libre minimale de la chaussée
est portée à 4 m . Sans Objet

* La pente maximale est Inférieur à 10% . Sans Objet

* La disposition par rapport à la façade


desservie permet aux échelles aériennes
d'atteindre un point d'accès (balcons,
coursives, etc.), à partir duquel les sapeurs-
pompiers doivent pouvoir atteindre toutes
les baies de cette façade, la distance
maximale entre deux points d'accès ne
devant jamais excéder 20 m. Sans Objet

Si cette section de voie n'est pas sur la voie


publique, elle doit lui être raccordée par une
voie utilisable par les engins de secours. Sans Objet
Lorsque cette section est en impasse, sa
largeur minimale est portée à 7 m, avec une
chaussée libre de stationnement de 7 m de
large au moins. Sans Objet

( Voir shéma page 14).

( Voir shéma page 14).


1.3.4 Les façades.

1.3.4.1 Généralités.

Les façades peuvent propager un incendie


suivant trois processus :
* par rayonnement d'un immeuble voisin ou
d'une partie de bâtiment adjacente . Sans Objet
* Par transmission d'un feu d'origine
extérieure (chaussée, par exemple) vers
l'intérieur . Sans Objet

* Par transmission d'un feu intérieur d'un


niveau à un autre d'un même bâtiment, par
les ouvertures des façades. Sans Objet
Les risques sont différents selon la
constitution de la façade : une paroi
traditionnelle en maçonnerie ne sera
vulnérable que par ses ouvertures, alors
qu'une façade en matériaux combustibles
sera vulnérable à tous les phénomènes de
propagation. Sans Objet
Dans le cas particulier des façades en verre,
il importe d'être assuré que la colle ne
cèdera pas avant la rupture du verre et qu'il
n'y aura pas risque de chute d'un élément
entier. Sans Objet

1.3.4.2 La Règle du " C + D ".


La règle dite du " C+D " concerne la création
d'un obstacle au passage du feu d'un étage à
l'autre.

C : distance verticale en mètres entre le haut


d'une baie et le bas de la baie superposée.

D : distance horizontale en mètres entre le plan


du vitrage et le nu de l'obstacle résistant au feu
faisant saillie (plancher, balcon ...).
M : masse combustible mobilisable, exprimée
en MJ/m², Elle est nulle pour les façades en
maçonnerie traditionnelle.
Les valeurs (C) et (M) sont normalement
fournis par les fabricants de panneaux de
façade.

C + D > = 1 m, si M <=8o MJ/m². Sans Objet

C + D > = 1,30 m, si M > 80 MJ/m² Sans Objet

(Voir shéma page 14).

1.4 Le compartimentage (cloisonnement).

1.4.1 Objectifs du compartimentage.


Le compartimentage est l'ensemble des
mesures constructives qu'il y a lieu de prendre
pour lutter contre la propagation de l'incendie
en créant des obstacles à cette propagation.
Ces obstacles, verticaux ou horizontaux, en
empêchant ou en ralentissant l'incendie,
vont permettre :
* d'assurer ou au moins de faciliter
l'évacuation rapide des personnes vers
l'extérieur ou vers les lieux de recueil par
des zones ou passages protégés . Sans Objet

* De limiter le plus possible le volume des


zones présentant des risques particuliers
pour les personnes ou pour les biens . Sans Objet
* De faciliter l'intervention des secours
extérieurs en leur permettant d'accéder au
siège du sinistre . Sans Objet
* De limiter l'ampleur des dégâts sur les
biens. Sans Objet

1.4.2 Principes du compartimentage.

Les principes du cloisonnement ou du


compartimentage découlent naturellement
des objectifs visés ci-dessus. Sans Objet
Les obstacles dressés pour contenir le feu ont
un degré de résistance qui est fonction du type
de feu prévisible, du risque encouru par les
occupants et les biens, du temps nécessaire à
l'évacuation, etc.

En pratique, ce degré de résistance est


exigé par les règles techniques de sécurité,
pour les parois et pour les ouvertures. Sans Objet

Les murs et cloisons peuvent être en


maçonnerie (parpaings, briques, carreaux
de plâtre, etc.) ou en éléments préfabriqués. Sans Objet
Lorsque l'utilisation d'un matériau de base
seul ne suffit pas à conférer à l'élément le
degré de résistance au feu requis, on lui
ajoute des matériaux de protection
rapportés. Sans Objet

1.5 Le désenfumage.

1.5.1 Objectifs du désenfumage.


* Rendre praticables les locaux en contact
avec le local incendié . Sans Objet

* Empêcher la propagation du feu. Sans Objet


A travers les actions suivantes :
* maintenir une visibilité suffisante . Sans Objet
* Diminuer la teneur en gaz toxiques . Sans Objet

* Conserver un taux d'oxygène acceptable . Sans Objet

* Empêcher l'élévation de température. Sans Objet

(Voir image page 15).

1.5.2 Principes du désenfumage.

- Assurer un balayage de l'espace par


l'amenée de l'air frais et l'extraction des
fumées pour permettre l'évacuation rapide
des occupants et l'intervention des secours. Sans Objet

- Etablir une hiérarchie des pressions entre


le local sinistré et les locaux adjacents de
manière à réaliser un équilibre s'opposant à
la propagation des fumées. Sans Objet

1.5.3 Conditions du désenfumage.


Le compartimentage : Les volumes à
désenfumer doivent avoir des volumes
raisonnables. Sans Objet
Il doit respecter la stratification naturelle
des fumées. Sans Objet
La répartition judicieuse des amenées d'air
et des extractions de fumée. Sans Objet

Protection de l'escalier.
L'escalier est la voie de communication
naturelle entre tous les étages.
Il se trouve automatiquement en dépression
par rapport au niveau incendié et les
mouvements des fumées s'établissent vers les
étages inférieurs ou supérieurs suivant le
niveau incendié et les conditions
atmosphériques extérieures.
Son en cloisonnement est donc
indispensable. Sans Objet

Et en désenfumage naturel, le tirage thermique


de la cage d'escalier est généralement mieux
que celui des conduits et ouvrants en façades
et l'ouverture des portes au niveau sinistré
provoque l'enfumage de l'escalier.
Deux solutions sont possibles pour le
protéger :
La mise en pression : Cette solution
consiste à souffler de l'air frais dans
l'escalier de manière à assurer une
surpression de celui-ci par rapport aux
circulations horizontales. Sans Objet
Le balayage de la cage d'escalier : On
réalise le balayage à travers un exutoire (1
m²) en partie haute et une amenée d'air
située au niveau inférieur. Sans Objet
Cette ouverture est commandée du niveau
d'accès au RDC. Sans Objet

1.6 Les dégagements.

1.6.1 Généralités.

Par " dégagement ", on entend, toute partie de


la construction permettant le cheminement
d'évacuation des occupants : circulation
horizontale, zone de circulation, escalier,
ascenseur, couloir, rampe, porte, sortie, issue...

L'étude des dégagements prend en compte la


conception des dégagements, leurs nombres,
les largeurs, les distances à parcourir, etc.

L'analyse des risques incendie et panique tient


compte des particularités du type de bâtiments.

Si, dans les bâtiments d'habitation et les lieux


de travail, les locaux, sont généralement
connus des occupants, ce n'est pas toujours le
cas des établissements recevant du public, les
risques sont liés à la configuration des
bâtiments, (Leur hauteur, la densité...) et
l'évacuation des personnes à mobilité réduite.
1.6.2 La conception des dégagements, des
escaliers et des portes.
Les dégagements sont dits " protégés "
lorsque les personnes s'y trouvent à l'abri
des flammes et de la fumée, soit parce que
les parois offrent un degré réglementaire de
résistance au feu (dégagements
encloisonnés), soit parce qu'ils sont à l'air
libre. Sans Objet

1.6.2.2 La conception des dégagements

Les dégagements doivent être aménagés et


répartis de manière à permettre l'évacuation
rapide et sûre des personnes. Sans Objet
* Les culs-de-sac doivent être évités dans
tous les locaux de travail, sinon limités à 10
mètres pour les locaux nouvellement
construits ou aménagés. Sans Objet
Dans les ERP, les portes des locaux
accessibles au public donnant sur des
dégagements en cul-de-sac ne doivent pas
être à plus de 10 m du débouché de ce cul-
de-sac. Sans Objet
Dans les IGH, la distance maximale entre la
porte d'un local en cul de-sac et
l'embranchement de deux circulations
menant chacune à un escalier ne doit pas
excéder 10 m. Sans Objet
La distance à parcourir pour gagner un
dégagement doit être limitée :
* à 40 m maximum en étage ou en sous sol
pour gagner un escalier dans les lieux de
travail . Sans Objet

* À 40 m dans le cas général des ERP, à


partir d'un point quelconque d'un local,
pour gagner un escalier ou une circulation
horizontale protégés, 30 m si l'escalier n'est
pas protégé ou si on se trouve dans une
partie formant cul-de-sac sauf disposition
aggravantes ou atténuante prévues dans le
présent règlement. Sans Objet

* À 30 m maximum pour gagner un escalier


dans un IGH, sauf dispositions particulières
prévues dans la réglementation des IGH. Sans Objet
Les escaliers et issues doivent être
judicieusement répartis : de manière à
desservir facilement toutes les parties d'un
ERP et d'éviter que plusieurs sorties soient
soumises en même temps aux effets du
sinistre. de manière à permettre une
évacuation rapide. Sans Objet

Les issues et les escaliers doivent satisfaire


la distance de 5 m au minimum l'un de
l'autre pour les ERP et les locaux de travail . Sans Objet
Et les escaliers des IGH doivent être d'une
distance minimale de 10 m et maximale de
30 m l'un de l'autre. Sans Objet

* La distance à parcourir entre le débouché


d'un escalier au rez-de-chaussée et une
sortie sur l'extérieur est limité : elle doit être
inférieur à 20 m dans les locaux de travail,
les ERP et les bâtiments d'habitation. Sans Objet
Dans les IGH, une sortie directe doit
correspondre à chaque escalier, sauf si
ceux-ci débouchent sur un hall ouvrant
largement sur l'extérieur . Sans Objet
* Dans les circulations principales, il est
interdit de placer une ou deux marches
isolées et les différences de niveau peuvent
être reliées par des pentes égales au plus à
10 % . Sans Objet
* Dans tous les types de bâtiments, les
escaliers desservant les étages doivent être
continus jusqu'au niveau d'évacuation sur
l'extérieur.Ils doivent être dissociés des
escaliers desservant les sous-sols, afin
d'éviter que les occupants ne s'y dirigent
sans s'en rendre compte. Sans Objet

1.6.2.3 La conception des escaliers.

Les dimensions des marches des escaliers


doivent être conformes aux règles de l'art
et, sauf exceptions (gradins), les volées ne
doivent pas compter plus de 25 marches. Sans Objet

En outre, les paliers doivent avoir une


largeur égale à celle des escaliers et, dans
le cas de volées non contrariées, leur
longueur doit être supérieure à 1 mètre. Sans Objet
- La protection des escaliers et des
ascenseurs par en cloisonnement, ou par
ouverture à l'air libre de la cage, s'oppose à
la propagation du feu vers les étages
supérieures et permet l'évacuation des
personnes à l'abri des fumées et des gaz
chaudes. Sans Objet

- Tous les escaliers, mécaniques ou non, et


les ascenseurs doivent être protégés, c'est-
à-dire encloisonnés ou à l'air libre sauf cas
mentionnés dans ce règlement. Sans Objet

Exemple des escaliers tournants normaux:


(Voir shéma page 17).

Escaliers et ascenseurs encloisonnés.


L'encloisonnement d'un escalier ou d'un
ascenseur est constitué par une cage
continue jusqu'au niveau d'évacuation vers
l'extérieur. Sans Objet
Le volume d'encloisonnement des escaliers
desservant les sous-sols ne doit pas être en
communication directe avec le volume
d'encloisonnement des escaliers
desservant les étages. Sans Objet
L'escalier encloisonné doit être maintenu à
l'abri de la fumée. Sans Objet
Désenfumé par un exutoire d'1m² au
plancher haut de la cage d'escalier et
manoeuvrable par une commande manuelle
depuis d'accès au RDC. Sans Objet

Les parois d'encloisonnement doivent avoir


un degré coupe-feu égal au degré de
stabilité au feu de la structure du bâtiment. Sans Objet
L'escalier ne doit comporter qu'un seul
accès à chaque niveau. Sans Objet

Les portes des escaliers doivent être PF


1/2h avec ferme porte pour les ERP, ERT, et
bâtiments d'habitation, sauf atténuations ou
aggravations mentionnées par le présent
règlement. La hauteur maximale de la porte
est de 2,20 mètres. Sans Objet
Le volume d'encloisonnement ne doit
comporter aucun conduit présentant des
risques d'incendie ou d'enfumage à
l'exception des canalisations électriques
propres à l'escalier. Sans Objet

En outre, ce volume ne doit donner accès à


aucun local annexe (sanitaire, dépôt, etc.). Sans Objet

Les parois des cages d'escalier doivent être


réalisées en matériaux incombustibles. Sans Objet
Le volume des escaliers doit être isolé et
indépendant de celui de l'ascenseur ou du
monte charge pour tous les types de
bâtiments. Sans Objet
Cage d'escalier encloisonnée :
(Voir figure page 18).
Dissociation des escaliers :
(Voir figure page 18).

Escaliers et ascenseurs à l'air libre.


Un escalier ou une cage d'ascenseur à l'air
libre doit avoir au moins une de ses faces
ouverte sur l'extérieur les autres parois et
les portes d'accès répondant aux
dispositions ci dessus. Sans Objet
De plus, le volume des cages d'ascenseurs
ou escaliers doit satisfaire les conditions
définies ci- dessus. Sans Objet
* Les escaliers tournants doivent être à
balancement continu sans autre palier que
ceux desservant les étages. Sans Objet
Les dimensions des marches sur la ligne de
foulée doivent être conformes aux règles de
l'art et le giron extérieur des marches doit
être Inférieur à 42 cm . Sans Objet
* Les marches ne doivent pas être
glissantes et les marches successives
doivent se recouvrir de 5 cm s'il n'y a pas de
contremarches. Sans Objet
Les escaliers doivent être munis de rampe
ou de main-courante . ceux d'une largeur au
moins égale à deux unités de passage, soit
1,40 m, (ou d'au moins 1,50 m dans les
locaux de travail existants) en sont munis
de chaque côté. Sans Objet
1.6.2.4 La conception des portes.
Les portes faisant partie des dégagements
exigés pour les locaux de travail, ERP et
IGH doivent satisfaire les dispositions
suivantes :
* s'ouvrir dans le sens de la sortie
lorsqu'elles desservent des établissements,
ou locaux pouvant recevoir plus de 50
personnes. Conforme
* S'ouvrir par une manoeuvre facile (simple
poussée, manoeuvre d'un seul dispositif par
vantail tel que bec-de-cane, poignée
tournante, crémone ou barre anti-panique
normalisée). Conforme

Les portes et portails en va-et-vient doivent,


au minimum, comporter une partie vitrée à
hauteur de vue, les couleurs rouge et
orange sont prohibées. Conforme

Eclairage de sécurité.
Les dégagements : issues, escaliers,
circulations et cheminements doivent être
dotés de l'éclairage de sécurité . Conforme

Aussi tous les locaux contenant des


occupants, afin d'assurer une circulation
facile, de permettre l'évacuation sûre et
facile du public et d'effectuer les
manoeuvres intéressant la sécurité . Conforme
Et ce, selon les conditions suivantes :
- L'éclairage de sécurité doit être à l'état de
veille pendant l'exploitation de
l'établissement. Conforme
- L'éclairage de sécurité est mis ou
maintenu en service en cas de défaillance
de l'éclairage normal. Conforme
- En cas de disparition de l'alimentation
normal/remplacement, l'éclairage de
sécurité est alimenté par une source de
sécurité d'une autonomie d'1 heure au
moins. Conforme
Il comporte :
- soit une source centralisée constituée
d'une batterie d'accumulateurs alimentant
des luminaires . Conforme

- Soit des blocs autonomes. Conforme


L'éclairage de sécurité a deux fonctions :
L'éclairage d'évacuation : L'éclairage
d'évacuation doit permettre à toute
personne d'accéder à l'extérieur, en
assurant l'éclairage des cheminements, des
sorties, des indications de balisage, des
obstacles et des indications de changement
de direction. Conforme
Cette disposition s'applique aux locaux
recevant cinquante personnes et plus et aux
locaux d'une superficie supérieure à 300 m²
en étage et au rez-de-chaussée et 100 m² en
sous-sol. Conforme
Les indications de balisage visé aux
dispositions constructives du présent titre
doivent être éclairées par l'éclairage
d'évacuation, si elles sont transparentes par
le luminaire qui les porte, si elles sont
opaques par les luminaires situés à
proximité. Conforme
Dans les couloirs ou dégagements, les
foyers lumineux ne doivent pas être
espacés de plus de 15 mètres. Conforme
Les foyers lumineux doivent avoir un flux
lumineux assigné d'au moins 45 lumens
pendant la durée de fonctionnement
assignée. Conforme

L'éclairage d'ambiance ou d'anti-panique :


doit être installé dans tout local ou hall dans
lequel l'effectif du public peut atteindre cent
personnes en étage ou au rez-de-chaussée
ou cinquante personnes en sous-sol Conforme

L'éclairage d'ambiance ou d'anti-panique


doit être allumé en cas de disparition de
l'éclairage normal remplacement. Conforme
Cet éclairage doit être basé sur un flux
lumineux minimal de 5 lumens par mètre
carré de surface du local pendant la durée
assignée de fonctionnement. Conforme
Le rapport entre la distance maximale
séparant deux foyers lumineux voisins et
leur hauteur au-dessus du sol doit être
inférieur ou égal à 4. Conforme

1.7 Moyens de secours.

1.7.1 Généralités.

Les moyens de secours peuvent comporter :


- des moyens d'extinction . Conforme
- Des dispositions visant à faciliter l'action
des sapeurs-pompiers . Conforme
- Un service de sécurité incendie . Conforme
- Un système de sécurité incendie (SSI)
pouvant comprendre :
* un système de détection automatique
d'incendie. Conforme

* Un système de mise en sécurité incendie. Conforme

* Un système d'alarme . Conforme

* Un système d'alerte. Conforme

1.7.2 Moyens de lutte contre l'incendie.


1.7.2.1 Bouches et poteaux d'incendie
privés et points d'eau.

La bouche d'incendie est un appareil de


robinetterie, raccordé à un réseau d'eau sous
pression enterré ou protégé et permettant le
branchement au niveau du sol du matériel
mobile des services de lutte contre l'incendie.
Un poteau d'incendie est une installation
analogue à la bouche d'incendie mais dont les
prises sont disposées au-dessus du sol.

Les bouches et les poteaux d'incendie


peuvent être alimentés soit par un réseau
de distribution publique d'eau, soit par un
réseau d'eau sous pression privé. Conforme
Les bouches et poteaux d'incendie sont
normalisés. Conforme

Les bouches d'incendie.


La bouche d'incendie normalisée est
incongelable . Conforme

Elle est munie d'une prise de 100 mm de


diamètre . elle est prévue pour être utilisée
sur les circuits hydrauliques sous pression
maximale en service de 16 bar. Conforme
Le débit nominal mesuré à la prise doit être
de 6o m3/h. Conforme
La bouche d'incendie est désignée par le
diamètre nominal de la prise, le mode de
raccordement (bride fixe ou orientable) et le
diamètre nominal de raccordement de
l'orifice d'entrée et la profondeur de
raccordement. Conforme
La profondeur de raccordement est la distance
en mm entre le niveau théorique du sol et l'axe
de l'orifice d'alimentation de la bouche
d'incendie.

Les poteaux d'incendie.


Les poteaux d'incendie normalisés sont
incongelables, ils possèdent selon le
modèle :
* poteau de 100 : une prise centrale de 100
mm et deux prises latérales de 65 mm . Conforme

Leur débit nominal est de 60 m3/h . Conforme

* Poteau de 2 x 100 : deux prises latérales


de 100 mm et une prise centrale de 65 mm . Conforme

leur débit nominal est de 120 m3/h . Conforme

* Poteau de 65 : une prise centrale de 65


mm . leur débit nominal est de 30 m3/h . Conforme
* Ils sont prévus pour être utilisés sur des
circuits hydrauliques sous pression
maximale en service O 16 bar. Conforme
Hormis leurs caractéristiques
dimensionnelles, les poteaux d'incendie
peuvent se distinguer de la manière
suivante. Conforme
Ils peuvent être munis d'un système de
vidange soit automatique soit semi-
automatique. Conforme

Les prises peuvent être exposées à vue et le


poteau est dit " à prises apparentes ". Conforme
Lorsqu'elles sont protégées par un
capotage, il est dit " sous coffre ". Conforme

Les poteaux peuvent être équipés d'un


dispositif empêchant la rupture des
canalisations en cas de renversement
(accident de circulation par exemple), dans
ce cas ils sont dits " renversables " . Conforme
Dans le cas contraire, ils sont " non
renversables ". Conforme

Les poteaux d'incendie doivent être peints


en " rouge incendie " normalisé et porter : Conforme

* La marque ou le sigle du fabricant . Conforme


* Sur le couvercle, le sens et le nombre de
tours d'ouverture . Conforme
* Les deux derniers chiffres de l'année de
fabrication. Conforme

Implantation et installation.
Un poteau d'incendie doit être situé à une
distance comprise entre 1 et 5 m du bord de
la chaussée accessible aux véhicules des
services d'incendie et de secours, de
manière à ne pas gêner la circulation des
piétons. Conforme
Il peut être mis à l'abri des chocs éventuels
liés à la circulation automobile par un
système de protection (murette, barrière).
Le poteau doit être orienté de manière à
faciliter la mise en place et la manoeuvre
des tuyaux. Conforme

Une bouche d'incendie doit être située au


plus à 5 m du bord de la chaussée
accessible aux véhicules des services
d'incendie et de secours, sur un
emplacement le moins vulnérable possible
au stationnement des véhicules. Conforme
Cet emplacement est signalé par une plaque
normalisée. Conforme

Un espace libre de 0,50 m de rayon doit être


ménagé autour du carré de manoeuvre. Conforme
Les bouches et les poteaux d'incendie sont
évalués en fonction des risques. Conforme

1.7.2.2 Robinets d'incendie armés

Les Robinets d'incendie armés doivent être :


* conformes aux normes en vigueur et
maintenus à l'abri du gel . Conforme
* Placés à l'intérieur des bâtiments, le plus
près possible et à l'extérieur des locaux à
protéger . Conforme
* Installés pour que toutes les parties des
locaux puissent être atteintes par un jet de
lance (au par deux jets dans les locaux à
risques importants) . Conforme
* Signalés, s'ils sont placés dans un recoin
ou un placard (non verrouillé), et
constamment dégagés . Conforme
* Entourés d'un volume de dégagement
suffisant pour que le déroulement et
l'enroulement puissent se faire sans
difficultés . Conforme
* Alimentés de préférence par le réseau de
distribution d'eau publique . Conforme

* Alimentés de manière que la pression


dynamique au robinet le plus défavorisé ne
soit pas inférieure à 2,5 bars lorsque quatre
robinets à incendie armés fonctionnent
simultanément (contrôle par manomètre). Conforme

1.7.2.3 Colonnes sèches.


Les colonnes sèches sont imposées dans
les établissements dont le plancher bas du
dernier niveau est à plus de 18 m de hauteur
par rapport au sol accessible aux engins
des sapeurs-pompiers. Conforme

Les colonnes sèches doivent :


- Etre conformes aux normes en vigueur . Conforme
- Comporter des prises d'incendie placées
dans les escaliers ou dans leurs dispositifs
d'accès sans faire saillie dans le
cheminement . Conforme
- Etre munies de dispositifs de vidange et
de purge d'air. Conforme
- Avoir des raccords d'alimentation au
niveau d'accès du bâtiment qui doivent être
Accessibles en permanence, signalés, avec
une pancarte indiquant l'escalier desservi et
à moins de 60 m d'une bouche ou d'un
poteau d'incendie. Conforme
1.7.2.4 Colonnes en charges (dites
colonnes humides).
Les colonnes humides peuvent être
imposées dans certains établissements
importants. Conforme
Les colonnes humides et leurs dispositifs
d'alimentation doivent :
* être conformes aux normes . Conforme
* Comporter des prises dans les escaliers
ou accès aux escaliers sans faire saillie
dans le cheminement . Conforme

* Assurer à chaque niveau une alimentation


de 60 m3/h sous une pression de 4,5 à 8,5
bars, par surpresseurs et réservoirs si
nécessaires, pendant la durée SF du
bâtiment (1 heure au minimum) . Conforme

* Pouvoir être réalimentés au niveau d'accès


des sapeurs pompiers à partir de deux
raccords de 65 mm par colonne humide,
placés à moins de 60 m d'une bouche ou
d'un poteau d'incendie (emplacement
signalé par une pancarte). Conforme
1.7.2.5 Installations d'extinction
automatique

Eau " Sprinklers "

Une installation d'extinction automatique à


eau (sprinklers) peut être imposée dans tout
ou partie d'un bâtiment. Conforme
Les locaux ainsi protégés doivent être
isolés du reste du bâtiment dans les mêmes
conditions que les locaux à risques
particuliers. Conforme
L'installation doit être conforme aux
normes, et réalisée par des entreprises
spécialisées et qualifiées. Conforme
Les sources d'eau, les pompes ou les
surppresseurs, doivent être conformes aux
normes. Conforme
L'alimentation électrique de sécurité pour
lesdits surppresseurs doit être conforme
aux dispositions des Installations de
sécurité. Conforme
Les vannes de barrage doivent être
signalées et accessibles aux sapeurs-
pompiers. Conforme

Les débits aux points les plus défavorisés


doivent pouvoir être contrôlés. Conforme

Autres agents extincteurs.

Des installations fixes ou mobiles mettant


en oeuvre divers agents extincteurs
peuvent être prévues pour la défense de
tout ou partie des locaux accessibles au
public ou non d'un établissement. Conforme
Elles doivent être conformes aux normes en
vigueurs. Conforme

1.7.2.6 Appareils mobiles.


Les établissements doivent être dotés
d'appareils mobiles tels que :
- Seaux-pompes d'incendie, Conforme

- Extincteurs portatifs. Conforme

- Extincteurs sur roues. Conforme


Pour permettre au personnel et
éventuellement au public d'intervenir sur un
début d'incendie. Conforme
Ces appareils doivent être conformes aux
normes les concernant. Conforme

Implantation des extincteurs.


Afin de faciliter sa localisation tant par le
personnel que par le public, il doit être de
couleur rouge. Conforme
Un extincteur doit faire l'objet d'une
vérification annuelle. Conforme
Il doit être marqué d'une étiquette
clairement identifiable apposée par la
personne ou l'organisme ayant réalisé cette
dernière. Conforme
Les mois et les années des vérifications
doivent apparaître sur l'étiquette. Conforme
Un plan d'implantation des extincteurs et un
relevé des vérifications doivent être portés
au registre de sécurité. Conforme
Les extincteurs doivent être répartis de
préférence à proximité des dégagements,
dans des endroits visibles et facilement
accessibles. Conforme
Ils peuvent être protégés à condition de
faire l'objet d'une signalisation claire. Conforme
Ils ne doivent pas apporter de gêne à la
circulation des personnes et leur
emplacement. Conforme
Les extincteurs portatifs sont
judicieusement répartis et appropriés aux
risques. Conforme

Il y a un minimum d'un appareil pour 200


m² et par niveau ou en raison d'un
extincteur chaque 15 mètre linéaire, avec un
minimum de deux par établissement. Conforme
Ils doivent être accrochés à un élément fixe,
avec une signalisation durable, sans placer
la poignée de portage à plus de 1,20 m du
sol. Conforme

1.7.3 Service de sécurité incendie.

1.7.3.1 Composition et missions du service.

Le service de sécurité incendie doit être


assuré suivant le type, la catégorie et les
caractéristiques des établissements :
* soit par des personnes désignées par le
chef d'établissement et entraînées à la
manoeuvre des moyens de secours contre
l'incendie et à l'évacuation du public . Conforme

* Soit par des agents de sécurité incendie . Conforme

Ce service est chargé de l'organisation


générale de la sécurité dans l'établissement. Conforme
Il a notamment pour missions :
a) D'assurer la vacuité et la permanence des
cheminements d'évacuation jusqu'à la voie
publique . Conforme
b) D'organiser des rondes pour prévenir et
détecter les risques d'incendie, y compris
dans les locaux non occupés . Conforme
c) De faire appliquer les consignes en cas
d'incendie . Conforme
d) De diriger les secours en attendant
l'arrivée des sapeurs-pompiers, puis se
mettre à la disposition du chef de
détachement d'intervention des sapeurs-
pompiers . Conforme

e) De veiller au bon fonctionnement de tout


le matériel de protection contre l'incendie,
d'en effectuer ou faire effectuer l'entretien
(extincteurs, équipements hydrauliques,
dispositifs d'alarme et de détection, de
fermeture des portes, de désenfumage,
d'éclairage de sécurité, groupes moteurs
thermiques-générateurs, etc.) . Conforme

f) De tenir à jour le registre de sécurité. Conforme

Lorsque le service est assuré par des


agents de sécurité incendie, l'effectif doit
être de trois personnes au moins présentes
simultanément, dont un chef d'équipe. Conforme
Cet effectif doit être adapté à l'importance
de l'établissement. Conforme

En outre, le chef d'équipe et un agent de


sécurité incendie au moins ne doivent pas
être distraits de leurs missions spécifiques. Conforme
Les autres agents de sécurité incendie
peuvent être employés à des tâches de
maintenance technique dans
l'établissement. Conforme

Ils doivent se trouver en liaison permanente


avec le poste de sécurité et pouvoir être
rassemblés dans les délais les plus brefs. Conforme

1.7.3.2 Poste de sécurité. Conforme


Un poste de sécurité doit être mis à la
disposition exclusive des personnels
chargés de la sécurité incendie. Conforme

Ce poste, d'accès aisé et si possible au


niveau d'arrivée des secours extérieurs, doit
être, sauf cas particulier, relié au centre de
secours des sapeurs-pompiers par un
moyen de transmission rapide et sûr. Conforme
Lorsque le service est assuré par des
agents de sécurité incendie, le poste doit
être occupé en permanence par une
personne au moins. Conforme

Le poste de sécurité doit notamment


recevoir les alarmes restreintes transmises
par postes téléphoniques, avertisseurs
manuels, installations de détection et/ou
d'extinction automatique. Conforme
De plus, des commandes manuelles des
dispositifs d'alarme, de désenfumage
mécanique, de conditionnement, etc.,
doivent être installées à l'intérieur de celui -
ci. Conforme

Le poste de sécurité et ses accès doivent


être convenablement protégés contre un feu
survenant dans l'établissement. Conforme
Des exercices d'instruction du personnel
doivent être organisés sous la
responsabilité de l'exploitant. La date de
ceux-ci doit être portée sur le registre de
sécurité de l'établissement. Conforme
1.7.3.3 Dispositions visant à faciliter l'action
de secours.

Affichage du plan de l'établissement.


Un plan schématique, sous forme de
pancarte inaltérable, doit être apposé à
chaque entrée de bâtiment de
l'établissement pour faciliter l'intervention
de secours. Conforme
Le plan doit avoir les caractéristiques des
plans d'intervention :
Il doit représenter au minimum le sous-sol,
le rez-de-chaussée, chaque étage ou l'étage
courant de l'établissement. Conforme
Doivent y figurer, outre les dégagements et
les cloisonnements principaux,
l'emplacement :
des divers locaux techniques et autres
locaux à risques particuliers . Conforme

Des dispositifs et commandes de sécurité . Conforme

Des organes de coupure des fluides . Conforme


Des organes de coupure des sources
d'énergie . Conforme

Des moyens d'extinction fixes et d'alarme. Conforme

1.7.3.4 Le registre de sécurité


Contient :
* l'état du personnel chargé du service
d'incendie . Conforme

* Les diverses consignes, générales et


particulières, établies en cas d'incendie . Conforme
* Les dates des divers contrôles et
vérifications ainsi que les observations
auxquelles ceux-ci dont donné lieu . Conforme
* Les dates des travaux d'aménagement et
de transformation, leur nature, les noms du
ou des entrepreneurs et, s'il y a lieu, de
l'architecte ou du technicien chargés de
surveiller les travaux. Conforme

1.7.4 Système de sécurité incendie.

1.7.4.1. Objet.
1. Le système de sécurité incendie d'un
établissement est constitué de l'ensemble des
matériels servant à collecter toutes les
informations ou ordres liés à la seule sécurité
incendie, à les traiter et à effectuer les
fonctions nécessaires à la mise en sécurité de
l'établissement.
La mise en sécurité peut comporter les
fonctions suivantes :
- Compartimentage.
- Evacuation des personnes (diffusion du signal
d'évacuation, gestion des issues) .

- Désenfumage .

- Extinction automatique .
- Mise à l'arrêt de certaines installations
techniques.
2. Les systèmes de sécurité incendie (SSI)
doivent satisfaire, d'une part, aux
dispositions des normes en vigueur et,
d'autre part, aux principes définis ci-après.
Selon ces textes, les systèmes de sécurité
incendie sont classés en cinq catégories
par ordre de sévérité décroissante,
appelées A, B, C, D et E. Conforme
3. Les dispositions particulières à chaque
type d'établissement précisent, le cas
échéant, la catégorie du système de
sécurité exigé. Conforme

4. Selon la norme en vigueur visant


l'installation des systèmes de sécurité
incendie, on entend par " cheminement
technique protégé " une galerie technique,
une gaine, un caniveau ou un vide de
construction dont le volume est protégé
d'un incendie extérieur de telle manière que
les canalisations qui l'empruntent puissent
continuer à assurer leur service pendant un
temps déterminé. Conforme
De même, on entend par " volume technique
protégé " un local ou un placard dont le
volume est protégé d'un incendie extérieur
de telle manière que les matériels qu'il
contient puissent continuer à assurer leur
service pendant un temps déterminé. Conforme

En règle générale, ce temps doit


correspondre au degré de stabilité au feu
exigé pour le bâtiment, avec un maximum
de 1 heure, sauf à la traversée de locaux à
risques particuliers pour lesquels la
protection doit être identique à celle exigée
pour ce local. Conforme

1.7.4.2. Conception des zones.


1. Une zone de diffusion d'alarme doit
englober une ou plusieurs zone(s) de mise
en sécurité. Conforme
Chaque zone de mise en sécurité doit
englober une ou plusieurs zone(s) de
détection. Conforme
3. Dans un même bâtiment, on distingue
éventuellement plusieurs zones de
détection. Conforme

Dans ce cas, l'implantation des zones de


détection doit être étudiée en fonction de la
configuration interne du bâtiment et des
dégagements ainsi que de la division
éventuelle en zones de mise en sécurité. Conforme
Chaque zone de détection doit pouvoir être
rapidement inspectée par la personne
alertée. Conforme

1.7.4.3 Système de détection incendie (SDI).

L'installation de détection automatique


d'incendie doit déceler et signaler tout
début d'incendie dans les meilleurs délais et
mettre en oeuvre les éventuels équipements
de sécurité qui lui sont asservis. Conforme

Il nécessite une permanence obligatoire de


personnel qualifié, apte à alerter les
sapeurs-pompiers et à mettre en oeuvre les
moyens de lutte contre l'incendie. Conforme

Vérifications techniques.
Elles s'effectuent par des essais
fonctionnels. Conforme

Certification du matériel
Elle est obligatoire, conforme aux normes
en vigueur. Conforme
Contrat d'entretien.
Il est obligatoire et doit être annexé au
registre de sécurité. Conforme
1.7.4.4 Système de mise en sécurité
incendie (SMSI).

a- Généralités.

1. Le système de mise en sécurité incendie


est constitué de l'ensemble des
équipements qui assurent les fonctions
nécessaires à la mise en sécurité d'un
établissement en cas d'incendie soit à partir
des informations transmises par le système
de détection incendie (lorsque celui-ci
existe), soit à partir d'ordres en provenance
de commandes manuelles. Conforme
Il comprend :
- des dispositifs actionnés de sécurité,
répartis éventuellement par zones de mise
en sécurité . Conforme
- Les équipements nécessaires pour
assurer la commande des dispositifs
actionnés de sécurité. Conforme
2. Les dispositifs et équipements
constituant le système de mise en sécurité
incendie doivent être conformes aux
normes en vigueur. Conforme

b- Automatismes.

1. Les dispositifs de désenfumage doivent


être commandés par la détection
automatique d'incendie, lorsque les
dispositions particulières l'imposent. Conforme

Cette disposition ne s'applique pas au


désenfumage des cages d'escaliers dont la
commande doit être uniquement manuelle. Conforme

Dans les cas où les présentes règles


prévoient que le fonctionnement de la
détection automatique entraîne le
déclenchement des dispositifs actionnés de
sécurité (système de sécurité incendie de
catégorie A), ce déclenchement doit
s'effectuer sans temporisation. Conforme
2. Le déverrouillage automatique des issues
de secours doit être obtenu dès le
déclenchement du processus de l'alarme
générale. Cependant, s'il existe un
équipement d'alarme de type 1, ce
déverrouillage doit être obtenu
automatiquement et sans temporisation en
cas de détection incendie. Conforme
3. Les seuls dispositifs actionnés de
sécurité pouvant être télécommandés par
l'alarme d'un système de sécurité incendie
de catégorie D ou E sont les portes
résistant au feu à fermeture automatique et
le déverrouillage des portes d'issue de
secours. Conforme
c- Certification des centralisateurs : Est
obligatoire. Conforme
d- Agrément : Le contrôle de l'aptitude à
l'emploi des dispositifs actionnés de
sécurité et de leurs dispositifs de
commande et d'alimentation est effectué
par un des organismes agréés. Conforme

(Voir figure page 25).

1.7.4.5 Système d'alarme.


Parallèlement à la mise en place de SSI, il
est ajouté et en complément, quatre types
d'alarmes classées par ordre de sévérité
décroissante, afin de prévenir les
personnes d'avoir à évacuer le bâtiment
rapidement. Conforme

On trouve :
le système d'alarme du type 1 qui utilise des
détecteurs automatiques d'incendie placés
en plafond des couloirs et/ou des locaux, et
des déclencheurs manuels placés près des
escaliers et des issues qui actionnent des
diffuseurs sonores par l'intermédiaire d'une
unité de gestion d'alarme. Conforme
Ce dispositif est systématiquement exigé
dans les locaux à sommeil. Conforme

Le système d'alarme de type 2.


Comportant :
* soit des déclencheurs manuels actionnant
des diffuseurs d'alarme ou des blocs
autonomes d'alarme sonore satellites (2a)
par l'intermédiaire d'une unité de gestion
d'alarme. Conforme
* Soit des déclencheurs manuels actionnant
un bloc autonome d'alarme sonore
principal, puis des blocs autonomes
satellites (2b) . Conforme

Le système d'alarme de type 3.

Qui comprend des déclencheurs manuels


actionnant un ou plusieurs blocs
autonomes d'alarme sonore manuels. Conforme
Le système d'alarme de type 4 : sifflet,
corne de brume... Conforme
Les conditions d'installation du système
d'alarme :

Les déclencheurs manuels doivent être


disposés dans les circulations, à chaque
niveau, à proximité immédiate de chaque
escalier, au rez-de-chaussée à proximité
des sorties, ils doivent être placés à une
hauteur d'environ 1,30 m au-dessus du
niveau du sol et ne pas être dissimulés par
le vantail d'une porte lorsque celui-ci est
maintenu ouvert. Conforme
De plus, ils ne doivent pas présenter une
saillie supérieure à 0,10 m. Conforme

Les canalisations électriques alimentant les


diffuseurs sonores non autonomes doivent
être conformes normes en vigueur . Conforme

Les diffuseurs d'alarme sonore, notamment


les blocs autonomes d'alarme sonore
(BAAS) des types Ma et Sa, doivent être mis
hors de portée du public par éloignement
(hauteur minimum de 2,25 m) ou par
interposition d'un obstacle. Conforme

Dans le cas du type 3, lorsqu'un bâtiment


est équipé de plusieurs blocs autonomes
d'alarme sonore (BAAS de type Ma, au sens
de la norme en vigueur), l'action sur un seul
déclencheur manuel doit provoquer le
fonctionnement de tous les BAAS du
bâtiment. Conforme
La mise à l'état d'arrêt de l'équipement
d'alarme doit être effectuée à partir d'un
seul point. Conforme
Le dispositif de télécommande doit être
accessible seulement au personnel qui en a
la charge. Conforme

Pendant la présence du public, l'équipement


d'alarme doit être à l'état de veille général. Conforme

En dehors de la présence du public et du


personnel, si l'établissement dispose d'un
moyen d'exploiter l'alarme restreinte,
l'équipement d'alarme peut être mis à l'état
de veille limité à l'alarme restreinte. Conforme
Aucun autre signal sonore susceptible
d'être émis dans l'établissement ne doit
entraîner une confusion avec le signal
sonore d'alarme générale. Conforme
Le personnel de l'établissement doit être
informé de la signification du signal sonore
d'alarme générale et du signal sonore
d'alarme générale sélective, si ce dernier
existe. Conforme
Cette information doit être complétée
éventuellement par des exercices
périodiques d'évacuation. Conforme

Il peut être admis, selon les dispositions


particulières, que la diffusion du signal
sonore d'alarme générale conforme à la
norme visant les équipements d'alarme soit
entrecoupée ou interrompue par des
messages préenregistrés prescrivant
clairement l'évacuation du public. Conforme
Les dispositifs d'alarme asservis à la
détection automatique d'incendie doivent
être judicieusement répartis dans chaque
niveau, de façon à être audible de tout point
du bâtiment. Conforme

1.7.5 Système d'alerte.


Alerte : action de demander l'intervention du
service de la protection civile.
Les sapeurs pompiers doivent pouvoir être
alertés immédiatement. Conforme
Les liaisons nécessaires doivent être
assurées :
* soit par ligne téléphonique reliée à un
centre de secours de la protectioncivile . Conforme

* Soit par avertisseur d'incendie privé . Conforme

* Soit par téléphone urbain fixe . Conforme

* Soit par tout autre dispositif. Conforme

Toutes dispositions doivent être prises pour


que ces appareils, efficacement signalés,
puissent être utilisés sans retard (par
exemple affichage indiquant l'emplacement
des appareils, le numéro d'appel à
composer sur le réseau intérieur, etc.). Conforme
Les modalités d'appel des sapeurs-
pompiers doivent être affichées de façon
apparente, permanente et inaltérable près
des appareils téléphoniques reliés au
réseau urbain. Conforme
Livre 2 : Les établissements recevant du
public (ERP).
2. Les établissements recevant du public
(ERP).

2.1 Définition.
Les établissements recevant du public
(ERP) sont des bâtiments, locaux et
enceintes dans lesquels des personnes
sont admises soit librement, soit
moyennant une rétribution ou une
participation quelconque, ou dans lesquels
sont tenues des réunions ouvertes à tout
venant ou sur invitation, payantes ou non. Sans Objet
Sont considérées comme faisant partie du
public toutes les personnes admises dans
l'établissement à quelque titre que ce soit,
en plus du personnel. Sans Objet
Dont le plancher du dernier niveau
accessible n'est pas à plus de 28 m du
niveau du sol extérieur. Sans Objet
Le seuil de 28 mètres a été fixé en fonction
des possibilités offertes par les échelles
aériennes en usage chez les sapeurs
pompiers. Sans Objet

Ainsi au delà de 28 m un ERP sera classé


immeuble de grande hauteur (IGH). Sans Objet

2.2 Risques.
Le risque de panique est particulièrement
important du fait de la densité souvent élevée
du public dans un même local et de sa
mauvaise connaissance des lieux.
L'évacuation sûre et rapide du public est le
principal objectif de la prévention. Sans Objet
Les occupants peuvent ne pas connaître la
géométrie des locaux, d'où le risque de
panique en cas de sinistre. Sans Objet
La densité d'occupants au m² est plus
importante que dans les autres
établissements . Sans Objet
Il faut en tenir compte pour les moyens de
sauvegarde et de secours. De plus, le
potentiel calorifique est souvent très
important. Sans Objet

On trouve dans de nombreux cas


d'importants volumes sans cloisonnement
(Supermarchés, Musées ...). Sans Objet

2.3 Principes de sécurité

Les grands principes qui doivent être


respectés pour assurer la sauvegarde des
personnes dans ce type d'établissements
sont les suivants :
* Permettre l'évacuation rapide et en bon
ordre de la totalité des occupants et la mise
en service des moyens de secours . Sans Objet
* Comportement au feu des matériaux et
éléments de construction appropriés aux
risques . Sans Objet
* Locaux aménagés et isolés entre eux en
assurant une protection suffisante . Sans Objet
* Sorties et dégagements intérieurs qui y
conduisent permettant l'évacuation rapide
et sure des occupants . Sans Objet

2 sorties au moins . Sans Objet


* Eclairage électrique toujours secouru par
un éclairage de sécurité . Sans Objet

* Interdiction de produits dangereux . Sans Objet


* Equipements techniques présentant des
garanties de sécurité et de bon
fonctionnement . Sans Objet
* Etablissements dotés de dispositifs
d'alarme, d'avertissement, d'un service de
surveillance et de moyens de secours
appropriés aux risques. Sans Objet

2.4 Classement.

2.4.1 Classement par type d'exploitation.


Les établissements sont classés en type, selon
la nature de leur exploitation.
2.4.1.1 Etablissements installés dans un
bâtiment.
(Voir tableau page 30).
2.4.1.2 Etablissements spéciaux:
(Voir tableau page 30). Sans Objet

2.4.2 Classement par catégorie.


Les établissements sont classés par
catégorie, selon l'effectif du public et du
personnel. Sans Objet
L'effectif du public est déterminé, suivant le
cas, d'après le nombre de places assises, la
surface, la déclaration contrôlée du chef de
l'établissement ou d'après l'ensemble de
ces indications. Sans Objet

Pour l'application des règles de sécurité, il y


a lieu de majorer l'effectif du public de celui
du personnel ne disposant pas de leurs
propres dégagements. Le calcul du
personnel est en fonction de la déclaration
du maitre d'ouvrage, et à défaut, avec un
pourcentage de 5% de l'effectif total du
public. Sans Objet
Les établissements recevant du public sont
classés dans cinq catégories :
(Voir tableau page 30).
2.4.2.1 Seuil d'assujettissement
(établissements installés dans un bâtiment)
:
(Voir tableau page 31).
2.4.2.2 Seuil d'assujettissement
(Etablissements spéciaux) :
(Voir tableau page 31).
2.4.2.3. Classement des groupements
d'établissements ou des établissements en
plusieurs bâtiments voisins non isolés
entre eux .

1. Les bâtiments d'une même exploitation et


les exploitations groupées dans un même
bâtiment ou dans des bâtiments voisins, qui
ne répondent pas aux conditions
d'isolement des présentes règles, sont
considérés comme un seul établissement
recevant du public. Sans Objet

2. La catégorie d'un tel groupement est


déterminée d'après l'effectif total des
personnes admises, obtenu en additionnant
l'effectif de chacune des exploitations. Sans Objet
Si les exploitations sont de types différents,
l'effectif limite du public à retenir entre la 4e
catégorie et la 5e catégorie est l'un des
nombres suivants :
- 50 en sous-sol . Sans Objet
- 100 en étages, galeries ou ouvrage en
surélévation . Sans Objet

- 200 au total. Sans Objet

Outre les dispositions générales


communes, les dispositions particulières
propres aux différents types d'exploitations
groupées dans l'établissement sont
applicables en se référant à la catégorie
déterminée ci-dessus. Sans Objet
2.4.2.4. Classement des groupements
d'établissements et des établissements en
plusieurs bâtiments isolés entre eux .

Les bâtiments d'un même établissement et


les établissements groupés dans un même
bâtiment, qui répondent aux conditions
d'isolement, sont considérés comme autant
d'établissements pour l'application des
présentes règles de sécurité. Sans Objet
2.4.2.5. Etablissement comportant des
locaux de types différents.
Lorsqu'un établissement comporte des
locaux de types différents, chacun d'eux est
justiciable des mesures indiquées aux
chapitres traitant des établissements du
type intéressé de la même catégorie que cet
établissement. Sans Objet

2.4.2.6. La largeur des dégagements :

La largeur minimale : l'unité de passage. Sans Objet


La largeur minimale de chaque dégagement
doit être calculée en fonction d'une largeur-
type appelée " unité de passage " (UP),
égale à 0,60 m. Sans Objet
Toutefois, quand un dégagement ne
comporte qu'une ou deux unités de
passage, la largeur est respectivement
portée de 0,60 m à 0,90 m et de 1,20 m à
1,40 m. Sans Objet
L'unité de passage n'est donc égale à 0,60
mètre qu'à partir de 3 unités. Sans Objet
La largeur minimale de 0,90 m correspond
au passage des personnes circulant en
fauteuil roulant. Sans Objet
(1UP = 0,90 m) (2UP = 1,40 m) (3UP = 1,80
m) (nUP = n x 0,60 m). Sans Objet
2.5 Les ERP de 1er groupe - Dispositions
générales.

2.5.1 Accessibilité.

Les bâtiments et les locaux où sont


installés les établissements recevant du
public doivent être construits de manière à
permettre l'évacuation rapide et en bon
ordre de la totalité des occupants. Sans Objet

Ils doivent avoir une ou plusieurs façades


en bordure de voies ou d'espaces libres
permettant l'évacuation du public, l'accès et
la mise en service des moyens de secours
et de lutte contre l'incendie. Sans Objet
Suivant la hauteur des bâtiments, il convient de
distinguer plusieurs cas présentés dans le
tableau suivant :
(Voir tableau page 32).
2.5.1.1 Voies utilisables par les engins de
secours :

Voie engins.

(Cf. Livre 1).

Voie échelle.

(Cf. Livre 1)
Espace libre : espace répondant aux
caractéristiques minimales suivantes :
* La plus petite dimension est au moins
égale à la largeur totale des sorties de
l'établissement sur cet espace, sans être
inférieure à 8 m . Sans Objet
* Il ne comporte aucun obstacle susceptible
de s'opposer à l'écoulement régulier du
public . Sans Objet

* Il permet l'accès et la mise en oeuvre facile


du matériel nécessaire pour opérer les
sauvetages et combattre le feu . Sans Objet
* Les issues de l'établissement sur cet
espace sont à moins de 6o m d'une voie
utilisable par les engins de secours . Sans Objet
* La largeur minimale de l'accès, à partir de
cette voie est de :
- 1,80 m, lorsque le plancher bas du dernier
niveau accessible au public est de 8 m au
plus au-dessus du sol. Sans Objet
- 3 m, lorsque le plancher bas du dernier
niveau accessible au public est à plus de 8
m au-dessus du sol. Sans Objet
Espace libre desservant une façade sur
cour :
(Voir image page 33).

2.5.1.2 Façades et baies accessibles.


Chaque bâtiment, en fonction de sa hauteur
et de l'effectif du public reçu, doit avoir une
ou plusieurs façades accessibles,
desservies chacune par une voie ou un
espace libre. Conforme

Façade accessible : Sans objet


Façade permettant aux services de secours
d'intervenir à tous les niveaux recevant du
public. Conforme

Elle comporte au moins une sortie normale


au niveau d'accès du bâtiment et des baies
accessibles à chacun de ses niveaux. Conforme

Baie accessible.

Toute baie ouvrante permettant d'accéder à


un niveau recevant du public et présentant
les dimensions minimales suivantes :
* hauteur : 1,30 m . Conforme

* Largeur : 0,90 m. Conforme


Les façades aveugles ou munies de châssis
fixes, qui font partie du nombre de façades
accessibles exigées, doivent être munies de
baies accessibles répondant aux
caractéristiques suivantes :
* hauteur : 1,80 m au minimum . Sans objet

* Largeur : 0,90 m au minimum . Sans objet


* Distance entre baies successives situées
au même niveau : de 10 à 20 m . Sans objet

* Distances minimales de 4 m mesurées en


projection horizontale entre les baies d'un
niveau et celles des niveaux situées
immédiatement en dessus et en dessous . Sans objet
* Les panneaux d'obturation ou les châssis
doivent pouvoir s'ouvrir et demeurer
toujours accessibles de l'extérieur et de
l'intérieur. Sans objet
Ils doivent être aisément repérables de
l'extérieur par les services de secours. Sans objet

Façade accessible avec baies accessibles :


(Voir image page 34).
2.5.1.3 Nombre de façades accessibles :
(Voir image page 34).

2.5.2 Isolement par rapport aux tiers.


Tous les bâtiments doivent être isolés des
constructions voisines :
* soit par une distance libre, mesurée
horizontalement, de 8 m de largeur au
moins . Sans Objet

* Soit par des murs CF 1 h ou CF 2 h ou CF3


h pour les magasins, salles d'expositions,
bibliothèques, non protégés en totalité par
un réseau de sprinklers. (voir les détails en
schémas ci-dessous) Sans Objet

Lorsque les activités sont superposées


dans le même bâtiment, l'isolement se fait
au niveau des planchers séparatifs CF° et
des cages d'escalier qui doivent être
réalisées au moyen de parois et de portes
ayant les degrés de résistance au feu requis. Sans Objet
En façade, la règle du C + D doit alors être
respectée. Sans Objet
* Soit par une distance libre, mesurée
horizontalement, de 8 m de largeur au
moins . Sans Objet
Dispositions constructives relatives à
l'isolement par rapport aux tiers :
(Voir shéma page 35).
2.5.3 La résistance au feu des structures.
Les éléments principaux de la structure et
les planchers du bâtiment doivent, suivant
le nombre de ses niveaux, sa hauteur et sa
catégorie, répondre aux dispositions
suivantes (tableau ci-après), sauf
exceptions prévues dans la suite des
présentes règles de sécurité. Sans Objet

(Voir tableau page 35). Sans Objet

2.5.4 Façades.
Les revêtements extérieurs de façade, les
éléments d'occultation des baies, les
menuiseries, les éléments transparents des
fenêtres, ainsi que les garde-corps et leurs
retours doivent être en matériaux de la
catégorie M3. Sans Objet
Risques d'incendie relatifs aux façades :
(Voir image page 35).
La règle C+D est applicable à tous les types
des ERP, sauf si l'établissement recevant du
public occupe la totalité du bâtiment et s'il
est entièrement équipé d'un système
d'extinction automatique du type sprinkleur,
ou d'un système de sécurité incendie de
catégorie A. Sans Objet

Les valeurs C et D doivent être liées par une


des relations ci-dessous, en fonction de la
masse combustible mobilisable :
C + D >= 1 m, si M <=80 MJ/m². Sans Objet

C + D >= 1,30 m, si M > 80 MJ/m². Sans Objet


La règle C+D :
(Voir image page 36). Sans Objet

2.5.5 La distribution Intérieure.

2.5.5.1 Le cloisonnement traditionnel.

1. Doit être réalisé dans les conditions


suivantes :
a) Les parois verticales des dégagements et
des locaux doivent avoir un degré de
résistance au feu défini par le tableau ci-
dessous, en fonction du degré de stabilité
au feu exigé pour la structure du bâtiment. Sans Objet

(Voir tableau page 36).


Niveau cloisonné traditionnellement
(bâtiment SF 1h) :
(Voir shéma page 36).
b) Les blocs-portes et les éléments verriers
des baies d'éclairage équipant les parois
verticales doivent être pare-flammes de
degré 1/2 heure. Sans Objet
Toutefois, ils peuvent être pare-flammes de
degré 1/4 d'heure lorsqu'aucune exigence
de stabilité n'est imposée à la structure de
l'établissement. Sans Objet

c) Les circulations horizontales de grande


longueur encloisonnées doivent être
recoupées tous les 25 m à 30 m par des
parois et blocs-portes pare-flammes de
degré 1/2 heure munis d'un ferme-porte. Sans Objet

2.5.5.2 Les secteurs .

S'il s'agit d'un établissement divisé en


secteurs, chaque niveau de l'établissement
doit être divisé en autant de secteurs qu'il y
a d'escaliers normaux . Sans Objet
Ces secteurs doivent avoir chacun une
capacité d'accueil du même ordre de
grandeur. Sans Objet

Les secteurs sont isolés entre eux par une


paroi coupe-feu de degré 1 heure équipée
d'un seul bloc-porte en va-et-vient, pare-
flammes de degré 1/2 heure (ces parois
peuvent se confondre avec les parois
prévues au paragraphe précédent). Sans Objet
Chaque secteur doit avoir une surface
maximale de 800 m² et, en façade
accessible, une longueur de 20 m
maximum, sans que l'autre dimension
n'excède 40 m, ces différentes mesures
étant prises en oeuvre. Sans Objet

De plus, les établissements à risques


particuliers susmentionnées, doivent être
entièrement équipés d'un système
d'extinction automatique du type sprinkleur. Sans Objet

Enfin les établissements comportant, par


destination, des locaux à sommeil doivent
être entièrement équipés d'un système de
sécurité incendie de catégorie A. Sans Objet

Bâtiment SF 1 h, divisé en deux secteurs :


(Voir shéma page 37).

2.5.5.3 Le compartiment.
1. Le compartiment prévu est un volume à
l'intérieur duquel les exigences de résistance
au feu relative aux parois verticales définies au
tableau de la résistance au feu ci avant ne sont
pas imposées.

Exemple de quatre compartiments en plan :


(Voir shéma page 37).

2. Lorsqu'ils sont autorisés par les


dispositions particulières à certains types
d'établissement, les compartiments doivent
avoir les caractéristiques suivantes :
a) Dimensions : chaque niveau comporte au
moins deux compartiments dont chacun a
une capacité d'accueil du même ordre de
grandeur. Sans Objet
Un compartiment peut s'étendre sur deux
niveaux, si la superficie totale ne dépasse
pas la superficie moyenne d'un
compartiment de l'établissement. Sans Objet
La surface maximale ou l'effectif maximal
admissible est fixé dans les dispositions
particulières au type d'établissement
intéressé. Sans Objet

b) Parois : les parois verticales limitant les


compartiments, façades exclues, ont les
qualités de résistance au feu suivantes :
(Voir tableau page 38). Sans Objet

c) Issues : chaque compartiment comporte


un nombre d'issues judicieusement
réparties, proportionné à l'effectif maximal
des personnes admises. Sans Objet
Toutefois :
- Une issue du compartiment, de deux
unités de passage au moins dès que
l'effectif du compartiment dépasse 100
personnes, débouche sur l'extérieur ou sur
un dégagement protégé par un bloc-porte
pare-flammes de degré 1/2 heure muni d'un
ferme-porte. Sans Objet
- Le passage d'un compartiment à un autre
ne peut se faire que par deux dispositifs de
communication au plus, situés sur les
circulations principales. Sans Objet
d) Dispositif de communication : le
dispositif de communication entre
compartiments contigus doit être soit :
- un bloc-porte à va-et-vient et pare-flammes
du même degré que la paroi où il est installé
. Sans Objet
- Un sas avec des blocs-portes en va-et-
vient et pare-flammes de degré moitié de
l'exigence ci dessus. Sans Objet
Les portes peuvent être à fermeture
automatique.
e) Circulations intérieures : elles sont
conformes aux présentes règles de sécurité
et doivent être dans tous les cas
parfaitement matérialisées. Sans Objet
f) Désenfumage : chaque compartiment doit
être désenfumé suivant les dispositions
relatives au désenfumage précisées au
chapitre suivant. Sans Objet

2.5.6 Locaux à risques.

1. Les locaux sont classés suivant les


risques qu'ils présentent en : locaux à
risques particuliers, qui se subdivisent en :
- Locaux à risques importants . Sans Objet

- Locaux à risques moyens. Sans Objet


Locaux à risques courants, auxquels sont
assimilés les logements du personnel
situés dans l'établissement. Sans Objet

2.5.6.1 Locaux à risques particuliers.

1. Les locaux à risques importants doivent


satisfaire aux conditions ci-après :
- Les planchers hauts et les parois
verticales doivent avoir un degré coupe-feu
2 heures et les dispositifs de
communication avec les autres locaux
doivent être coupe-feu de degré 1 heure,
l'ouverture se faisant vers la sortie et les
portes étant munies de ferme-porte . Sans Objet
- Ils ne doivent pas être en communication
directe avec les locaux et dégagements
accessibles au public. Sans Objet

Résistance au feu des structures et


planchers d'un local à risques importants:
(Voir shéma page 39).
* Les chaufferies dont la puissance est
supérieure à 70 kW .

* Les locaux des groupes électrogènes .


* Les postes de livraison et de transformation
électriques .

* Les cellules à haute tension .

* Les locaux réceptacles des vide-ordures .


* Les locaux importants d'emballages et de
déchets .
* Les cages de scène (à l'italienne) et les
dépôts de décors dans les théâtres .

* Les réserves centrales des grands magasins .


* Les dépôts de 401 à 1000 I de liquides
inflammables de 1re catégorie dans les
établissements d'enseignement .
* Les locaux des installations frigorifiques dans
les établissements sportifs .

* Les ateliers d'imprimerie.

2. Les locaux à risques moyens doivent être


isolés des locaux et dégagements
accessibles au public par des planchers "
hauts " et parois coupe-feu de degré 1
heure avec des blocs-portes coupe-feu de
degré 1/2 heure équipés d'un ferme- porte. Sans Objet

* Les locaux d'implantation des générateurs


de chaleur dont la puissance est comprise
entre 30 et 70 kW . Conforme

* Les machineries d'ascenseurs . Conforme


* Les locaux d'extraction de ventilation
mécanique contrôlée (VMC) inversée . Conforme
* Les grandes cuisines collectives de
puissance supérieure à 20 kW (appareils de
cuisson seulement) . Conforme

* Les lingeries et blanchisseries . Conforme


* les loges collectives et les foyers des
machinistes et des techniciens dans les
théâtres . Conforme

* Les bagageries dans les hôtels . Conforme

* Les locaux de réserve de liquides


inflammables de 1re catégorie : essence,
alcools titrant plus de 6oo Gay-Lussac
(entre 150 et 400 I) dans les établissements
d'enseignement et dans les bureaux . Conforme
* Les locaux porte-habits et les locaux
contenant les produits de désinfection des
eaux dans les piscines . Conforme
* Les ateliers d'entretien, de maintenance et
de réparation . Conforme
* De nombreux dépôts et réserves de
produits inflammables. Conforme
2.5.6.2 Locaux à risques courants et
logements du personnel .
1. Les locaux à risques courants, non
accessibles au public, ne sont soumis à
aucune disposition particulière d'isolement
autre que celles prévues au présent
chapitre. Conforme

2. Les locaux servant de logements au


personnel, situés dans l'établissement,
doivent :
- être isolés des autres parties du bâtiment
par des parois verticales et des blocs-
portes présentant les caractéristiques de
résistance au feu des locaux réservés au
sommeil prévus au tableau de résistance au
feu susmentionné . Conforme

(Voir shéma page 40).

2.5.7 Conduits et gaines.

Les conduits et gaines d'un diamètre


nominal supérieur à 75 mm font l'objet de
mesures spéciales, car ils ne doivent pas
propager rapidement l'incendie d'une zone
à une autre, ou d'un niveau à un autre. Sans objet
Ils doivent être M4 au minimum, mais
certains conduits doivent être Mo (conduits
aérauliques par exemple). Sans objet
Les coffrages non résistants au feu doivent
être M3. Sans objet
Les conduits d'un diamètre supérieur à 75
mm non suffisamment résistants par eux-
mêmes peuvent être protégés de différentes
façons :
* soit par adjonction d'une gaine technique
qui fait office de bouclier thermique (cas
général) . Sans objet

* Soit par des manchons de polychlorure de


vinyle M1 pour les conduits de PVC M1
entre 75 et 315 mm de diamètre . Sans objet

* Soit, éventuellement dans certains cas,


par la mise en place de clapets asservis à
l'intérieur des conduits (coupe-feu de
traversée de l'ensemble conduit-clapet) . Sans objet
* Soit par la mise en place de volets PF ou
CF asservis. Sans objet

En fonction des zones et des locaux à risques


simplement traversés ou desservis par les
conduits, le règlement fixe des dispositions très
détaillées auxquelles il y a lieu de se reporter
en fonction des diamètres afin de respecter les
exigences pare-flammes ou coupe-feu.
2.5.7.1 Cas particulier des conduits d'eau.
Aucune résistance au feu n'est imposée
quel que soit leur diamètre. Sans objet

2.5.7.2 Gaines techniques.


Les gaines techniques (contenant un ou
plusieurs conduits) doivent offrir un degré
coupe-feu de traversée égal au degré coupe-
feu du plancher traversé, avec un maximum
de 1 h. Sans Objet
Les parois sont incombustibles, les trappes
de visite sont PF 1/2 h. Sans Objet
De plus, une gaine technique verticale doit
être recoupée horizontalement tous les
deux niveaux par des matériaux
incombustibles. Sans Objet

2.5.8 Les dégagements.


On appelle " dégagement " toute partie de la
construction permettant le cheminement
d'évacuation des occupants : porte, sortie,
issue, circulation horizontale, zone de
circulation, escalier, couloir, rampe, etc.

2.5.8.1 Conception des dégagements.


Les dégagements permettent une évacuation
rapide et sûre de l'établissement.
Il est interdit en particulier de placer une ou
deux marches isolées dans les circulations
principales. Sans Objet
A chaque sortie sur l'extérieur ou sur un
dégagement protégé correspond une
circulation principale. Sans Objet
Des circulations horizontales de deux
unités de passage au moins relient les
dégagements entre eux :
* au rez-de-chaussée, les escaliers aux
sorties et les sorties entre elles . Sans Objet
* Dans les étages et les sous-sols, les
escaliers entre eux . Sans Objet
Les portes des locaux accessibles au public
donnant sur des dégagements en cul-de-
sac ne doivent pas être à plus de 10 m du
débouché de ce cul-de-sac. Sans Objet

(Voir shéma page 41).

Tous les dégagements horizontaux ou


verticaux doivent être protégés en règle
générale, car ils doivent rester praticables
pour les occupants en cas d'incendie. Sans Objet

2.5.8.2 Distances à parcourir.


Rez-de-chaussée :
* 50 m si choix entre 2 sorties. Conforme
* 30 m s'il existe une seule sortie. Sans objet
Etage ou sous sol :
À partir d'un local vers une circulation ou
escalier protégé :
* 40 m si choix entre 2 dégagements. Sans objet

* 30 m s'il existe un seul dégagement. Sans objet


À partir d'un local vers un escalier non
protégé :
* 30 m Sans objet

Un escalier protégé doit aboutir directement


sur l'extérieur ou à une distance maximale
de 20 m vers une sortie. Sans objet
Répartition des dégagements - distances
maximales à parcourir :
(Voir shémas page 42).

2.5.8.3 Circulations horizontales.


Les circulations horizontales doivent être
isolées par des parois CF 1/2 h ou CF 1 h en
fonction du degré de stabilité au feu de la
structure principale. (Voir tableau ci-
dessus). Sans Objet
En règle générale, ils doivent être
désenfumés et protégés contre les fumées
(mise en surpression). Sans Objet
Les circulations horizontales doivent avoir
une largeur minimale de 2 UP (1,40m), sauf
exceptions prévues par le présent
règlement. Sans Objet
Les circulations sont recoupées chaque
20m à 25m par porte pf1/2h en va et vient
munie de ferme porte. Sans Objet

2.5.8.4 Sorties.

Caractéristiques des blocs-portes.

1. La largeur de passage offerte par une


porte doit être au moins égale à l'une de
celles définies au tableau de dégagement ci
avant, avec une tolérance négative de
5 %. Conforme
2. Les portes en va-et-vient doivent
comporter une partie vitrée à hauteur de
vue. Conforme
3. Les vitrages des portes doivent être
transparents . les couleurs rouge et orange
étant interdites. Conforme
4. Les blocs-portes résistant au feu
possédant deux vantaux et équipés de
ferme-portes doivent être munis d'un
dispositif permettant d'assurer la fermeture
complète de ces vantaux. Conforme
Manoeuvre des portes.
1. Les portes desservant les
établissements, compartiments, secteurs ou
locaux pouvant recevoir plus de 50
personnes doivent s'ouvrir dans le sens de
la sortie. Conforme
Toutes les portes des escaliers doivent
également s'ouvrir dans le sens de
l'évacuation. Conforme

2. En présence du public, toutes les portes


doivent pouvoir s'ouvrir de l'intérieur par
simple poussée ou par la manoeuvre facile
d'un seul dispositif par vantail tel que bec-
de-cane, poignée tournante, crémone à
poignée ou à levier ou de tout autre
dispositif conforme aux normes en vigueur. Conforme
Lorsque le dispositif d'ouverture choisi est
une barre anti panique, celle- ci doit être
conforme aux normes en vigueur. Conforme
3. Les portes de recoupement des
circulations horizontales utilisées dans les
deux sens pour gagner une sortie vers
l'extérieur doivent obligatoirement s'ouvrir
en va-et-vient. Conforme
4. Les portes des locaux en cul-de-sac
risquant d'être confondues avec des issues
d'évacuation doivent s'ouvrir en débattant
vers l'extérieur de ces locaux et être
signalées par une inscription " Sans issue ",
non lumineuse et pour laquelle la couleur
verte est interdite. Conforme

Portes des sorties de secours.


1. La manoeuvre des portes des sorties de
secours doit répondre aux dispositions des
§ 1 à 3 susmentionnés. Conforme

2. Le verrouillage des portes des sorties de


secours peut être autorisé sous réserve du
respect des mesures énoncées dans la
suite des dispositions des présentes règles. Conforme

a) Chaque porte doit être équipée d'un


dispositif de verrouillage électromagnétique
conforme à la norme en vigueur pour cette
application. Conforme
b) Les portes équipées ne peuvent être
commandées que selon l'un des deux
principes suivants :
- par un dispositif de commande manuelle
(boîtier à bris de glace, par exemple) à
fonction d'interrupteur intercalé sur la ligne
de télécommande et situé près de l'issue
équipée . Conforme
- Par un dispositif de contrôle d'issues de
secours conforme aux dispositions de la
norme le concernant, avec comme durées
de temporisation : T1 max = 8 s et T2 max =
3 min. Conforme
La temporisation T2 n'est cependant admise
que si l'établissement dispose d'un service
de sécurité assuré par des agents de
sécurité incendie. Conforme

Portes à fermeture automatique .

1. Les portes résistant au feu et qui, pour


des raisons d'exploitation, sont maintenues
ouvertes doivent être conformes à la norme
visant les portes à fermeture automatique. Conforme

2. Ces portes doivent comporter sur la face


apparente, en position d'ouverture, une
plaque signalétique bien visible portant en
lettres blanches sur fond rouge, ou vice
versa, la mention " Porte coupe-feu - Ne
mettez pas d'obstacle à la fermeture ". Conforme
3. La fermeture de chaque porte doit être
obtenue dans les conditions prévues aux
moyens de secours présentés dans le
présent règlement. Conforme

4. La fermeture simultanée de ces portes,


dans l'ensemble du bâtiment, doit en outre
être asservie à des dispositifs de détection
automatique lorsque : Conforme
- L'établissement comporte, par destination,
des locaux réservés au sommeil au-dessus
du premier étage . Conforme
- Il existe des portes d'isolement à
fermeture automatique. Conforme

- Les dispositions particulières à certains


types d'établissement l'imposent. Conforme

Portes de types spéciaux.


1. Les portes à tambour non automatiques
ne sont pas considérées comme des sorties
normales. Conforme

Elles ne sont autorisées qu'en façade et ne


doivent pouvoir être empruntées dans un
sens que par une seule personne à la fois. Conforme
Elles doivent être doublées par une porte
d'au moins une unité de passage
comportant à hauteur de vue l'inscription "
Sortie de secours ". Conforme
2. Les tourniquets ne sont autorisés que
dans les halls d'entrée. Ils doivent être
aménagés dans les mêmes conditions que
les tambours tournants ou être amovibles,
ou escamotables par simple poussée. Sans Objet

3. Les portes automatiques sont autorisées


dans les conditions suivantes :
a) Les portes automatiques à tambour ne
sont autorisées qu'en façade. Sans Objet
Les portes automatiques coulissantes ou
battantes peuvent être autorisées à
l'intérieur des bâtiments, dans la mesure où
elles ne font l'objet d'aucune exigence de
résistance au feu. Sans Objet

b) En cas d'absence de source normale de


l'alimentation électrique, les portes
automatiques doivent se mettre en position
ouverte et libérer la largeur totale de la baie :
- soit manuellement par débattement vers
l'extérieur d'un angle au moins égal à 900,
pouvant être obtenu par simple poussée. Sans Objet

S'il y a lieu, les portes à tambour ou les


portes coulissantes doivent se placer par
énergie mécanique intrinsèque, dans la
position permettant d'atteindre cet objectif . Sans Objet
- Soit automatiquement par effacement
latéral obtenu par énergie mécanique
intrinsèque. Sans Objet
c) En cas de défaillance du dispositif de
commande, l'ouverture des portes doit être
obtenue par un déclencheur manuel à
fonction d'interrupteur placé à proximité de
l'issue. Sans Objet
d) Le dispositif de libération des portes
automatiques à tambour comportant
l'option " grand vent " doit faire l'objet d'un
examen par un organisme agréé. Sans Objet

e) Toutes les portes automatiques doivent


faire l'objet d'un contrat d'entretien. Sans Objet
4. Les portes coulissantes non motorisées
sont interdites pour fermer les issues
empruntées par le public pour évacuer
l'établissement. Sans Objet

2.5.8.5 Escaliers.

Les cages d'escaliers dans les ERP doivent


être protégées, c'est-à-dire encloisonnées
ou à l'ai libre (avec porte PF 1/2h et ferme
porte pour les deux conceptions). Sans Objet
En respectant les caractéristiques de la
protection mentionnée dans le livre 1 du
présent règlement. Sans Objet
L'absence de protection des escaliers est
admise dans les cas suivants :
1. pour les escaliers des établissements ne
comportant pas plus d'un niveau accessible
au public au-dessus et au-dessous du rez-
de-chaussée . Sans Objet
2. Pour un seul escalier supplémentaire
desservant au plus deux étages et le rez-de-
chaussée. Sans Objet

Toutefois, si l'établissement comporte une


zone de locaux réservés au sommeil en
étage, cette zone doit comporter un des
escaliers normaux de l'établissement et être
isolée du volume contenant l'escalier
supplémentaire par des parois et des blocs-
portes ayant les mêmes qualités de
résistance au feu que celles qui assurent la
protection des escaliers normaux. Sans Objet
3. pour les escaliers desservant
exclusivement deux niveaux d'un même
compartiment. Sans Objet
L'absence de protection des escaliers
mécaniques et des ascenseurs est admise
lorsque la protection des escaliers normaux
n'est pas exigée. Sans Objet
L'absence de protection des escaliers est
interdite dans les établissements recevant
un effectif d'handicapés circulant en
fauteuil roulant supérieur aux pourcentages
fixés au seuil. Sans Objet
Et dans les établissements mentionnés par
les dispositions particulières du présent
règlement. Sans Objet
Les escaliers desservant les étages doivent
être continus jusqu'au niveau permettant
l'évacuation sur l'extérieur. Sans Objet

Le cheminement direct entre les escaliers


desservant les étages et ceux desservant
les sous-sols doit être interrompu de façon
que la fumée provenant des sous-sols ne
puisse envahir les étages supérieurs. Sans Objet
La répartition réglementaire des
dégagements doit satisfaire une distance
minimale de 5m l'un de l'autre. Sans Objet

2.5.8.6 Calcul des dégagements.

(Voir image page 44).


Les sorties, issues sont calculées en
fonction des effectifs des personne
susceptibles de les emprunter selon les
règles suivantes :
(Voir tableau page 45). Sans Objet

Des aggravations sont prévues dans


certains cas, notamment, pour les locaux
situés en contrebas du niveau des issues
sur l'extérieur (*) (majoration théorique de
l'effectif réel) et pour les escaliers
mécaniques et trottoirs roulants qui ne
comptent au plus que pour la moitié des
nombres de dégagements et d'unités de
passage réglementaires (et à condition que
leur angle d'inclinaison soit respectivement
inférieur ou égal à 30 degrés et à 12 degrés). Sans Objet
- A chaque niveau, l'effectif à prendre en
compte pour calculer le nombre et la largeur
des escaliers desservant ce niveau doit
cumuler l'effectif admis à ce niveau avec
ceux des niveaux situés au-dessus pour les
niveaux en surélévation, ou avec ceux des
niveaux en dessous pour les niveaux en
sous-sol. Sans Objet
- Lorsque la distance linéaire entre les
montants les plus rapprochés de deux
portes ou batteries de portes permettant la
sortie d'un local est inférieure à 5 m, celles-
ci sont comptabilisées comme un seul
dégagement totalisant un nombre d'unités
de passage égal au cumul des unités de
passage de ces portes ou de ces batteries
de portes. Sans Objet
Les éventuelles issues situées dans cet
intervalle ne sont prises en compte que
comme unités de passage. Sans Objet
Dans le cas des batteries de portes de
grande longueur, celles-ci peuvent être
divisées fictivement en plusieurs sorties
espacées de plus de 5 m. Sans Objet
Les portes comprises dans ces intervalles
ne sont prises en compte ni dans le nombre
de sorties ni dans le calcul des unités de
passage. Sans Objet
(*) Calcul des dégagements des locaux
recevant du public installés en sous-sol. Sans Objet
Un local ou niveau (partiel ou total) est dit
en sous-sol quand il remplit une des
conditions suivantes :
- la sous-face du plancher haut est à moins
de 1 m au-dessus du NMSE de ce local ou
niveau . Sans Objet
- Le plancher bas est à plus de 1 mètre en
contrebas du NMSE de ce local ou niveau. Sans Objet

Si le point le plus bas du niveau accessible


au public est à plus de 2 mètres en
contrebas du niveau moyen des seuils des
issues sur l'extérieur et s'il reçoit plus de
100 personnes, le nombre et la largeur des
dégagements de ce niveau sont déterminés
à partir d'un effectif théorique calculé
comme suit :
L'effectif des personnes admises est :
- arrondi à la centaine supérieure . Sans Objet

- Majoré de 10 p. 100 par mètre ou fraction


de mètre au-delà de 2 mètres de profondeur. Sans Objet

Cette majoration d'effectif n'est pas à


prendre en compte pour la détermination de
la catégorie de l'établissement.) Sans Objet

Lorsque le plancher d'un local en sous-sol


n'est pas horizontal (salle de spectacles ou
de conférence, etc.) la moitié au moins des
personnes admises dans ce local doit
pouvoir sortir par une ou plusieurs issues
dont le seuil se trouve au-dessous du
niveau moyen du plancher. Sans Objet
NMSE : niveau moyen des seuils des issues
sur l'extérieur :
N = nombre de sorties vers l'extérieur (S1, S2,
S3.....) . - C1, C2, C3, ............: Côtes

(Voir shéma page 46).

Enfouissement maximal.
Sauf dispositions particulières prévues,
l'établissement ne doit comprendre qu'un
seul niveau de sous-sol accessible au
public et son point le plus bas doit être au
plus à 6 m au-dessous du niveau moyen
des seuils extérieurs. Sans Objet
2.5.8.7 Tribunes et gradins non
démontables.

Les gradins, les escaliers et les circulations


desservant les places dans les gradins
doivent être calculées pour supporter les
charges d'exploitation suivant les
dispositions des normes les concernant. Sans Objet
Les marches de ces circulations, à
l'intérieur des salles de spectacle, des
amphithéâtres, des équipements sportifs,
etc., doivent avoir un giron supérieur ou
égal à 0,25 mètre. Sans Objet
Ces marches ne peuvent être à quartier
tournant. Sans Objet
L'alignement des nez de marche ne doit pas
dépasser 35°. Sans Objet
Toutefois, la pente de cet alignement peut
atteindre 45° si cette tribune, ou partie de
tribune, répond à l'une des exigences
suivantes :
* elle ne comporte pas plus de cinq rangs
consécutifs de gradins . Sans Objet
* Ses circulations verticales sont équipées
d'une main courante centrale, qui peut être
discontinue, et chaque demi-largeur est
calculée suivant l'effectif desservi en
nombre entier d'unités de passage, sans
pouvoir être inférieure à une unité de
passage . Sans Objet

* Ses circulations verticales sont équipées


de tout autre système de préhension
présentant les mêmes garanties (épingles
en tête de rangée de siège par exemple) et
ne réduisant pas la largeur des circulations
principales ou secondaires. Sans Objet
Le vide en contremarche ne peut dépasser
0,18 mètre . dans ce cas, les marches
doivent comporter :
* soit un talon de 0,03 mètre au moins . Sans Objet
* Soit un recouvrement de 0,05 mètre au
moins. Sans Objet

Des garde-corps, des rampes d'escalier ou


des barres d'appui doivent être installés :
* dans les parties de tribune dont le
dénivelé entre deux gradins successifs, ou
entre un gradin et le sol, est supérieur ou
égal à 1 mètre . Sans Objet
* Dans les parties de tribune où le public est
debout en permanence, à raison d'une ligne
de barres d'appui tous les cinq gradins,
disposées, dans la mesure du possible, en
quinconce. Sans Objet
En outre, ces dispositifs doivent pouvoir
résister à un effort horizontal de 170
daN/mètre linéaire et être installés de façon
à empêcher toute chute de personnes dans
le vide. Sans Objet

2.5.9 Aménagements Intérieurs.


Le gros mobilier, les gros rayonnages,
comptoirs, les stands, les estrades, etc.,
doivent être réalisés en matériaux M3. Sans Objet
Cette disposition ne concerne pas le
mobilier courant. Sans Objet
Les cloisons extensibles, coulissantes,
mobiles, amovibles doivent également être
réalisées en matériaux M3. Sans Objet

2.5.9.1 Revêtements des locaux.

* Plafonds : M1. Sans Objet

* Parois verticales : m². Sans Objet

* Sols : M4. Sans Objet

2.5.9.2 Revêtement des circulations.

* Plafonds : M1. Sans Objet

* Cloisons : m². Sans Objet

* Sols : M4. Sans Objet

2.5.9.3 Revêtements des escaliers .

* Plafond et murs : M1. Sans Objet

* Les marches : M3. Sans Objet


2.5.10 Désenfumage (CF instruction
technique 246 en annexe).

2.5.10.1 Objet du désenfumage.

Le désenfumage a pour objet d'extraire une


partie des gaz chauds et des fumées en cas
d'incendie afin de :
* permettre l'évacuation du public en
maintenant les cheminements praticables. Sans Objet

* Limiter la propagation de l'incendie . Sans Objet

* Faciliter l'intervention des secours. Sans Objet


Les grands volumes sont, divisés en
cantons. Sans Objet
La vitesse de soufflage limitée à 5 m/s
respecte la stratification des fumées. Sans Objet
Les amenées d'air et les évacuations sont
réparties judicieusement. Sans Objet

2.5.10.2 Définitions

Exutoire de fumée : dispositif d'évacuation des


gaz et fumées vers l'extérieur, situé en toiture.
Ouvrant de désenfumage : dispositif
d'évacuation des gaz. et des fumées vers
l'extérieur, sur un plan vertical.
Surface utile d'un exutoire ou d'un ouvrant
: produit de la surface géométrique et du
coefficient aéraulique.
Bouche : orifice d'un conduit d'amenée d'air ou
d'évacuation des fumées obturé par un volet.
Surface libre d'une bouche : surface réelle de
passage de l'air, inférieure ou égale à la
surface géométrique, tenant compte des
obstacles éventuels.
Hauteur de référence : moyenne du point le
plus haut et du point le plus bas de la
couverture d'un local.
Hauteur libre de fumée : hauteur de la zone
située au-dessous des écrans de
cantonnement.
Epaisseur de la couche de fumée : différence
entre la hauteur de référence et la hauteur libre
de fumée.

(Voir figure page 48).

2.5.10.3 Principes de désenfumage .


1. Le désenfumage peut se réaliser
naturellement ou mécaniquement suivant
l'une des méthodes suivantes :
- Soit par balayage de l'espace que l'on veut
maintenir praticable par apport d'air neuf et
d'évacuation des fumées . Sans Objet

- Soit par différence de pressions entre le


volume que l'on veut protéger et le volume
sinistré mis en dépression relative . Sans Objet
- Soit par combinaison des deux méthodes
ci dessus. Sans Objet

2. Pendant la présence du public et dans le


cas de la mise en place d'un système de
sécurité incendie (SSI) de catégorie A, le
désenfumage doit être commandé avant le
déclenchement de l'extinction automatique
à eau dans les bâtiments protégés par une
telle installation. Sans Objet
3. Les installations de désenfumage
mécanique doivent être alimentées par une
alimentation électrique de sécurité (AES)
conforme aux normes en vigueur. Sans Objet

Toutefois, dans le cas où les dispositions


particulières propres à chaque type
d'établissement n'imposent pas un groupe
électrogène, les installations suivantes
peuvent être alimentées, par une dérivation
issue directement du tableau principal du
bâtiment ou de l'établissement . Sans Objet
Lorsqu'un groupe électrogène est imposé
ou prévu, la puissance nécessaire au
désenfumage doit permettre l'alimentation
des moteurs d'extraction et de soufflage
des deux zones de désenfumage les plus
contraignantes. Sans Objet

4. Dans le cas d'une alimentation


pneumatique de sécurité (APS) à usage
permanent ou à usage limité alimentant des
installations de désenfumage naturel, la
réserve d'énergie de la source de sécurité
doit être suffisante pour pouvoir assurer la
mise en sécurité des deux zones de
désenfumage les plus contraignantes. Sans Objet
5. En cas de mise en fonctionnement du
désenfumage, la ventilation mécanique, à
l'exception de la ventilation mécanique
contrôlée (VMC), doit être interrompue dans
le volume concerné, à moins qu'elle ne
participe au désenfumage. Cette
interruption s'effectue par arrêt des
ventilateurs. L'arrêt des ventilateurs est
obtenu : Sans Objet

- Depuis le CMSI (voir schéma du SSI) à


partir de la commande de désenfumage de
la zone de désenfumage concernée, dans le
cas d'un SSI de catégorie A ou B . Sans Objet

- À partir d'une commande, placée à


proximité de la commande locale de
désenfumage ou confondue avec celle-ci,
dans le cas d'un SSI de catégorie C, D ou E. Sans Objet

Dans le cas où la ventilation de confort doit


être maintenue, cette interruption s'effectue
par fermeture des clapets télécommandés
de la zone de compartimentage concernée. Sans Objet

2.5.10.4 Application.
1. Les dispositions du présent chapitre
relatif au désenfumage sont applicables aux
différents types d'établissements . Sans Objet
Elles concernent :
- Le désenfumage des escaliers . Sans Objet
- Le désenfumage des circulations
horizontales . Sans Objet

- Le désenfumage des compartiments . Sans Objet

- Le désenfumage des locaux. Sans Objet


Ces dispositions, le cas échéant, sont
précisées par les dispositions particulières
propres à chaque type d'établissement.
L'instruction technique 246 -en annexe- relative
au désenfumage dans les établissements
recevant du public décrit les différentes
solutions de désenfumage.

§ 2. Les matériels entrant dans la


constitution de l'installation de
désenfumage doivent être conformes aux
normes en vigueur, en particulier à celles
concernant les systèmes de sécurité
incendie. De plus, les matériels suivants :
Exutoires . Volets . Dispositifs de
commande . Coffrets de relayage, Doivent
être conformes aux normes en vigueur. Sans Objet

Désenfumage des escaliers.


1. Pour limiter ou éviter l'enfumage des
escaliers encloisonnés, ceux-ci peuvent
être désenfumés par un balayage naturel ou
mis en suppression par rapport au(x)
volume(s) adjacent(s). Sans Objet
En aucun cas, les fumées ne sont extraites
mécaniquement. Sans Objet
2. Le désenfumage d'un escalier non
encloisonnés n'est pas exigible, si les
volumes avec lesquels il communique
directement (niveaux, locaux, circulations,
etc.) ne sont pas obligatoirement
désenfumés. Sans Objet

Si ces volumes sont désenfumés, l'escalier


doit être séparé des niveaux inférieurs par
des écrans de cantonnement et désenfumé
au niveau supérieur par l'intermédiaire du
volume avec lequel il communique. Sans Objet
3. Le désenfumage des escaliers desservant
au plus deux niveaux en sous-sol n'est pas
exigible. Sans Objet

4. Le désenfumage ou la mise à l'abri des


fumées des escaliers desservant plus de
deux niveaux en sous-sol est obligatoire. Sans Objet
Cette prescription ne concerne pas les
escaliers desservant les parcs de
stationnement. Sans Objet
Désenfumage des circulations horizontales
encloisonnés et des halls accessibles au
public.
1.Pour limiter ou éviter l'enfumage des
circulations horizontales encloisonnées,
celles-ci sont désenfumées par un balayage
naturel ou mécanique. Sans Objet
Ce désenfumage n'est cependant
obligatoire que dans les cas suivants :
- Circulations de longueur totale supérieure
à 30 m . Sans Objet
- Circulations desservies par des escaliers
mis en surpression . Sans Objet
- Circulations desservant des locaux
réservés au sommeil . Sans Objet

- Circulations situées en sous-sol. Sans Objet


2. Les halls, sont considérés comme des
circulations. Sans Objet

Toutefois, ils sont désenfumés dans les


conditions prévues pour les locaux lorsque
l'une au moins des conditions ci- dessous
est remplie :
- Le désenfumage des circulations
horizontales du niveau concerné est exigé . Sans Objet

- Leur superficie est supérieure à 300 m². Sans Objet


3. Exceptionnellement, les circulations
horizontales peuvent être mises en
surpression, à condition que tout local
desservi par ces circulations soit
désenfumable. Sans Objet
Seul le local sinistré est désenfumé
simultanément. Sans Objet
Désenfumage des locaux accessibles au
public.
1. Les locaux de plus de 100 m² en sous-sol,
les locaux de plus de 300 m² en rez-de-
chaussée et en étage, ainsi que les locaux
de plus de 100 m² sans ouverture sur
l'extérieur (porte ou fenêtre) sont
désenfumés. Sans objet
Ce désenfumage peut être réalisé soit par
tirage naturel, soit par tirage mécanique.
2. Dans le cas où les dispositions
particulières propres à chaque type
d'établissement autorisent la
communication entre trois niveaux au plus,
le volume ainsi réalisé est désenfumé
comme un local unique, dès lors que la
superficie cumulée des planchers
accessibles au public est supérieure à 300
m². Sans Objet

Désenfumage des compartiments. Sans Objet

Les compartiments, lorsqu'ils sont


autorisés par les dispositions particulières
propres à chaque type d'établissement,
sont désenfumés dans les conditions
suivantes :
- Si le compartiment comporte des cloisons
toute hauteur (de plancher bas à plancher
haut), les circulations, quelle que soit leur
longueur, sont désenfumées ainsi que les
locaux définis ci dessus . Sans Objet
- Si le compartiment est traité en plateau
paysager, ou avec des cloisons partielles,
l'ensemble du volume est désenfumé selon
les modalités prévues pour les locaux. Sans Objet

2.5.10.5 Vérifications techniques.


Les installations de désenfumage doivent
être entretenues et vérifiées . Sans Objet
Les vérifications concernent :
- Le fonctionnement des commandes
manuelles et automatiques . Sans Objet
- Le fonctionnement des volets, exutoires et
ouvrants de désenfumage . Sans Objet
- La fermeture des éléments mobiles de
compartimentage participant à la fonction
désenfumage. Sans Objet

- L'arrêt de la ventilation de confort . Sans Objet


- Le fonctionnement des ventilateurs de
désenfumage . Sans Objet
- Les mesures de pression, de débit et de
vitesse, dans le cas du désenfumage
mécanique. Sans Objet
2.5.10.6 Le désenfumage des atriums (IT
263 en annexe).
Le désenfumage du puits de lumière est
naturel ou mécanique. Sans Objet
Le désenfumage des volumes adjacents est
obligatoirement mécanique. Sans Objet
Dans tous les cas, la mise en route se fait
automatiquement. Les différentes solutions
sont présentées à l'instruction technique 263
en annexe.

2.5.11 Chauffage.

L'emploi de tous les systèmes de chauffage


centralisé est admis, quel que soit le type
de combustible utilisé. Par contre, des
restrictions sont apportées à l'utilisation de
certains appareils indépendants. Sans Objet
Il y a lieu, à chaque fois, de se reporter à la
section " chauffage " de chaque type
particulier pour savoir si tel équipement de
chauffage est admis ou non en fonction de
l'activité exercée. Sans Objet
D'autres réglementations, issues des
ministères de l'équipement, énergie et
mines ..., existent dans ce domaine
particulier, notamment en fonction du
combustible et d'appareils utilisés. Sans Objet

2.5.12 Electricité.

2.5.12.1 Objectifs.
Les dispositions du présent chapitre ont
pour objectifs :
- d'éviter que les installations électriques
ne présentent des risques d'éclosion, de
développement et de propagation d'un
incendie . Sans Objet

- De permettre le fonctionnement des


installations de sécurité lors d'un incendie. Sans Objet

2.5.12.2 Règles générales.


1. Les installations électriques doivent être
conformes aux normes en vigueur. Sans Objet

2. L'établissement ne doit pas être traversé


par des canalisations électriques qui lui
sont étrangères, sauf si elles sont placées
dans des cheminements techniques
protégés, avec des parois coupe-feu et
degré 1 heure au moins et si elles ne
comportent aucune connexion sur leur
parcours. Sans Objet
3. Les installations desservant les locaux et
dégagements non accessibles au public
doivent être commandées et protégées
indépendamment de celles desservant les
locaux et dégagements accessibles au
public à l'exception des installations de
chauffage électrique. Sans Objet

Toutefois, un local non accessible au


public, de faible étendue, situé dans un
ensemble de locaux accessibles au public
peut avoir des circuits commandés et
protégés par les mêmes dispositifs. Sans Objet

4. L'exploitant peut poursuivre l'exploitation


de son établissement en cas de défaillance
de la source normale si l'une des conditions
suivantes est remplie :
- Une source de remplacement fonctionne . Sans Objet

- l'éclairage naturel des locaux et des


dégagements est suffisant pour permettre
l'exploitation, d'une part, et les mesures de
sauvegarde propres à assurer la sécurité du
public sont respectées, d'autre part . Sans Objet

- L'éclairage de sécurité des établissements


comportant des locaux à sommeil est
complété dans les conditions prévues dans
les dispositions particulières, d'une part, et
les mesures de sauvegarde propres à
assurer la sécurité du public sont
respectées, d'autre part. Sans Objet
La source de remplacement, si elle existe,
doit alimenter au minimum l'éclairage de
remplacement, les chargeurs des sources
centralisées ainsi que les circuits des blocs
autonomes d'éclairage de sécurité. Sans Objet

La défaillance de la source de
remplacement doit entraîner le
fonctionnement de l'éclairage de sécurité. Sans Objet

5. Dans les locaux et dégagements


accessibles au public, la plus grande
tension existante en régime normal entre
deux conducteurs ou entre l'un d'eux et la
terre ne doit pas être supérieure au domaine
de la basse tension. Sans Objet

2.5.13 Eclairage de sécurité.


L'éclairage de sécurité a pour objectifs :
- D'assurer une circulation facile . Conforme
- De permettre l'évacuation sûre et facile du
public . Conforme
- D'effectuer les manoeuvres intéressant la
sécurité. Conforme

Il se compose :
* d'un éclairage d'évacuation (signalisation
lumineuse d'orientation vers les issues)
dans les locaux recevant 50 personnes et
plus, et dans les locaux d'une surface
supérieure à 300 m² en étage et rez-de-
chaussée et 100 m² en sous-sol . Conforme

* D'un éclairage d'ambiance ou anti panique


calculé sur la base d'un flux lumineux de 5
lm au moins par mètre carré de surface d'un
local ou d'un hall si ce dernier reçoit plus de
100 personnes en étage ou au rez-de-
chaussée, ou plus de 50 personnes en sous-
sol. Conforme

Le règlement distingue l'éclairage :


* par source centralisée (batteries
d'accumulateurs) ou groupes électrogènes . Conforme

* par blocs autonomes. Conforme


Les dispositions particulières indiquent la
conception à réaliser pour chaque type et
catégorie d'établissement.

2.5.14 Moyens de secours.

2.5.14.1 Colonnes sèches.


Des colonnes sèches doivent être installées
dans les établissements, dont le plancher
bas du dernier niveau est à plus de 18
mètres par rapport au niveau de la voie
accessible aux engins de secours, dans les
conditions prévues au livre 1 du présent
règlement. Conforme
2.5.14.2 Colonnes en charge (dites
colonnes humides).
Les colonnes en charge peuvent être imposées
dans certains établissements importants, et
dans les conditions prévues au livre 1 du
présent règlement.
2.5.14.3 Installations fixes d'extinction
automatique.
Un système d'extinction automatique du
type sprinkleur peut être exigé dans tout ou
partie d'un établissement. Conforme

La partie de l'établissement protégée par un


tel système doit être isolée de la partie non
protégée dans les conditions prévues pour
les locaux à risques particuliers. Conforme

L'aménagement et l'exploitation des locaux


protégés ne doivent pas s'opposer au
fonctionnement dans les meilleurs délais et
à pleine efficacité du système. Conforme
Un système d'extinction automatique du
type sprinkleur doit être conforme aux
normes les concernant et réalisé par des
entreprises spécialisées et dûment
qualifiées. Conforme
Doit être installé dans les conditions
prévues au livre 1 du présent règlement. Conforme

N.B : Pour les autres moyens de secours, il


y a lieu de se référer aux dispositions du
livre 1 du présent règlement. Sans Objet
2.6 Les ERP de 1er groupe - Dispositions
particulières.
Les dispositions générales des
établissements recevant le public (1er
groupe) sont applicables à tous les types
des ERP. Conforme
Les présentes dispositions particulières
visent uniquement les exceptions c'est-à-
dire les atténuations ou aggravations des
règles exigées par les dispositions
générales. Conforme
2.6.2 Type L : Salles d'audition, de
conférences, de spectacles ou à usages
multiples.

2.6.2.1 Etablissements assujettis.


Les dispositions du " Type L " sont
applicables, en fonction de l'effectif reçu,
aux locaux désignés ci-après :
a) salle d'audition, salle de conférences,
salle de réunions . Sans Objet
b) Salle réservée aux associations, salle de
quartier (ou assimilée) . Sans Objet

c) Salle de projection, salle de spectacles (y


compris les cirques non forains) (1) . Sans Objet

d) Cabarets . Sans Objet

e) Salle polyvalente à dominante sportive,


dont la superficie unitaire est supérieure ou
égale à 1200 m², ou dont la hauteur sous
plafond est inférieure à 6,50 m . Sans Objet
f) Autre salle polyvalente non visée au type
X. Sans Objet

g) Salles multimédia. Sans Objet


Sont assujettis les établissements dans
lesquels l'effectif total du public admis est
supérieur ou égal à l'un des chiffres
suivants :
a) Etablissements visés aux a, b et g :
* 100 personnes en sous-sol . Sans Objet

* 200 personnes au total. Sans Objet

Autres établissements visés aux c, d, e et f :


* 20 personnes en sous-sol . Sans Objet

* 50 personnes au total. Sans Objet

Pour le seuil d'assujettissement, les locaux


visés aux a et b, qui possèdent des
installations de projection non destinées à
un spectacle, ne sont pas considérés
comme des salles de projection. Sans Objet
Dans les salles de danse comportant des
installations de projection ou des
aménagements de spectacle, les
dispositions du présent chapitre ne sont
applicables qu'à ces installations ou
aménagements. Sans Objet
2.6.2.2 Calcul de l'effectif :
(Voir tableau page 53).

2.6.2.3 Enfouissement.
En dérogation si, pour des raisons de
visibilité, le sol des salles accessibles au
public n'est pas horizontal, son point le plus
bas peut être situé à 6,50 m au plus en
dessous du niveau moyen des seuils
extérieurs. Sans Objet
2.6.2.4 Locaux a risques.
Locaux à risques Importants :
* les blocs de scène, les dépôts de décors, les
dépôts de service (rideaux costumes,
accessoires, etc.) .

* Les magasins de décors .


* Les dépôts de matériels (sièges, gradins
télescopiques, praticables, etc.) .
* Les ateliers de fabrication, de nettoyage et
d'entretien des costumes .

* Les ateliers de fabrication de décors .


* Les locaux des perruquiers et des
cordonniers .
* Les ateliers d'entretien, de réparation et de
décoration.

* Les locaux d'archives .

* Les salles de reprographie .


* Les infothèques (archivage de films, bandes
vidéo, documents graphiques, etc.) .

* Les resserres à accessoires.

* Locaux à risques moyens :

* Les loges collectives.

* Les foyers des machinistes et des techniciens.

* Les salles de répétition .


* Les salles de réunions (à usage professionnel
et non accessibles au public).

2.6.2.5 Désenfumage

Toutes les salles situées en sous-sol, ainsi


que celles d'une superficie supérieure à
300m² situées en étage ou en rez-de-
chaussée, doivent être désenfumées. Conforme
Les escaliers et les circulations
encloisonnés doivent être désenfumés ou
mis à l'abri des fumées. Conforme
Toutefois, les circulations horizontales
encloisonnées des compartiments ne
doivent pas être mises en surpression. Conforme
Les commandes des dispositifs de
désenfumage ne sont pas obligatoirement
automatiques. Conforme

2.6.2.6 Mesures applicables aux salles.


On entend par dégagement toute partie de la
salle qui permet le cheminement d'évacuation
du public.

Les dégagements de la salle doivent être


répartis de manière à permettre une
évacuation rapide de tous les occupants. Conforme

Ils doivent toujours rester libres. Conforme

2.6.2.7 Dégagements.

Circulation dans les salles.


Les sièges doivent être disposés de
manière à former des ensembles desservis
par des dégagements d'une largeur
minimale de 0,60 m. Conforme
Personnes handicapes circulant en fauteuil
roulant.
Les personnes handicapées doivent
pouvoir être accueillies dans les
établissements dans des conditions de
sécurité optimales. Conforme

Les places qui leurs sont réservées doivent


être signalées et se trouver le plus près
possible d'une issue de secours la plus
favorable pour l'évacuation. Conforme
De plus, dans les salles ou l'obscurité est
nécessaire pour une activité, les places
réservées aux handicapés doivent de
référence pouvoir être situées à un niveau
permettant de déboucher de plain pied sur
l'extérieur. Conforme

Sorties.

Les établissements doivent être desservis


par des dégagements normaux
indépendants de ceux desservant les
locaux occupés par des tiers. Conforme

Portes des loges du public.

Les portes des loges du public susceptibles


de faire saillie dans les circulations doivent
s'ouvrir en va-et-vient et être équipées d'un
ferme-porte ou d'un système équivalent. Conforme

2.6.2.8 Aménagements.

Rangée de sièges.
Lorsque dans l'établissement des rangées
de sièges sont constituées, il convient de
respecter les dispositions suivantes :
* Les matériaux constituant les sièges non
rembourrés et les structures de sièges
rembourrés doivent être de catégorie M3. Sans Objet

* Chaque rangée doit comporter 16 sièges


au maximum en deux circulations, ou 8
entre une circulation et une paroi. Sans Objet
De plus, une des dispositions suivantes doit
être respectée :
* chaque siège est fixé au sol . Sans Objet
* Les sièges sont solidaires par rangée,
chaque rangée étant fixée au sol ou aux
parois à ses extrémités . Sans Objet
* Les sièges sont rendus solidaires par
rangée, chaque rangée étant reliée de façon
rigide aux rangées voisines de manière à
former des blocs difficiles à renverser ou à
déplacer. Sans Objet
Si ces dispositions ne sont pas respectées,
il convient de respecter l'ensemble des
prescriptions suivantes :
* Le nombre maximal de sièges entre deux
circulations est fixé à 50. Sans Objet
Pour les rangées de sièges desservies par
une seule circulation, le nombre de sièges
est limité à 8. Sans Objet
* Les sièges ou les rangées doivent être
fixés au sol . Sans Objet

* Le front du gabarit est augmenté de 2 cm


chaque fois qu'un siège est ajouté à la
rangée, avec une valeur maximale de 0,60 m. Sans Objet
La largeur de la rangée entière doit être
constante . Sans Objet

* Les salles comportant plus de 700 places


doivent posséder un dégagement de deux
unités de passage parallèles aux rangées et
reliant les autres circulations. Sans Objet
Dans les salles comportant plus de 1 500
places, des blocs de 700 places maximum
doivent être constitués . Sans Objet
Ces blocs doivent être ceinturés par des
circulations de deux unités de passage au
moins . Sans Objet

* Le nombre de sorties et le nombre d'unités


de passage de la salle sont majorés d'un
tiers, chaque sortie ayant une largeur
minimum de trois unités de passage. Sans Objet
Cette majoration n'affecte pas le calcul des
dégagements de l'établissement . Sans Objet
* Si la salle comporte des rangées de plus
de 32 sièges, les circulations desservant
ces rangées doivent avoir une largeur
minimale de trois unités de passage et la
distance maximale à parcourir pour gagner
une issue de la salle ne doit pas dépasser
30 m. Sans Objet

2.6.2.9 Eclairage.

Afin de permettre l'évacuation sûre et facile


du public, le bloc salle des établissements
doit être équipé d'un éclairage de sécurité
comprenant deux fonctions :
* l'éclairage d'évacuation. Sans Objet

* L'éclairage d'ambiance ou d'anti-panique Sans Objet

Dans les établissements de 1ère catégorie


et de 2ème catégorie, l'éclairage de sécurité
doit être alimenté par une source
centralisée constituée d'une batterie
d'accumulateurs. Sans Objet

Dans les salles de projection, les salles de


spectacles (y compris les cirques non
forains) l'éclairage de sécurité d'évacuation
des salles peut être assuré par des blocs
autonomes d'éclairage de sécurité. Sans Objet

2.6.2.10 Moyens de secours.

La défense intérieure contre l'incendie doit


être assurée : Pour tous les établissements
par :
* des extincteurs portatifs à eau pulvérisée
de 6 l minimum avec un minimum d'un
appareil par 200 m² et par niveau . Sans Objet
* Par des extincteurs appropriés aux
risques particuliers. Sans Objet
Dans les établissements de 1ère 2ème et
3ème catégorie comportant des dessous ou
fosses techniques :
* Par une installation de RIA DN 19/6. Sans Objet
Système de sécurité incendie :
Voir tableau (annexe n° 2). Sans Objet
2.6.3 Type M : Magasins de vente, centres
commerciaux.

2.6.3.1 Etablissements assujettis.


Les dispositions du " Type M " sont
applicables aux magasins, locaux ou aires
de vente, centres commerciaux, kissariats,
etc., dans lesquels l'effectif du public est
supérieur ou égal à l'un des chiffres
suivants :
* 100 personnes en sous-sol ou en étages,
en galeries et autres ouvrages en
surélévation . Sans Objet

* 200 personnes au total. Sans Objet

Pour l'application des mesures contenues


dans le présent chapitre, il faut entendre par
centre commercial tout établissement
comprenant un ensemble de magasins de
vente et, éventuellement, d'autres
établissements recevant du public, qui sont,
pour leur accès et leur évacuation,
tributaires de mails clos. Sans Objet
Les mails peuvent comporter des
restaurants, kiosques, aires de repos ou de
promotion... Sans Objet
(S'ils sont placés sous direction unique) et
dans les conditions ci-après :
- Respecter les dispositions relatives au
maintien de la largeur réglementaire des
dégagements Sans Objet
- Ne pas baisser le niveau de sécurité de
l'établissement. Sans Objet
Le centre commercial constitue un
groupement d'établissements recevant du
public. Sans Objet
2.6.3.2 Calcul de l'effectif:
(Voir tableau page 56).

2.6.3.3 Conception et desserte.

Les secteurs et compartiments ne sont pas


applicables aux établissements du type M. Sans Objet

2.6.3.4 Isolement par rapport aux tiers.


1. Les exploitations de type M doivent être
considérées, comme des établissements à
risques particuliers. Sans Objet
Toutefois, lorsqu'elles sont défendues par
un système d'extinction automatique du
type sprinkleur, elles sont considérées à
risques courant. Sans Objet
2. Un tiers, à l'exception des établissements
du type R ou U, peut communiquer avec un
magasin ou centre commercial sous réserve
que le dispositif de franchissement soit à
fermeture automatique et que le magasin ou
le centre commercial soit protégé par un
système d'extinction automatique du type
sprinkleur. Sans Objet
Cette dernière disposition n'est pas
obligatoire s'il s'agit d'un parc de
stationnement couvert d'une capacité
inférieure ou égale à 250 véhicules. Sans Objet
Toutefois, les garderies d'enfants sont
autorisées si elles sont dépendantes du
magasin ou du centre commercial et
fonctionnent uniquement pendant les
heures d'exploitation de ces derniers. Sans Objet

2.6.3.5 Les dégagements.

Libre service avec ou sans chariot


1. Les établissements ou parties
d'établissements exploités en libre service
doivent respecter les dispositions suivantes
:
* les passages entre caisse peuvent
compter comme dégagements normaux s'ils
sont rectilignes et si leur largeur est d'au
moins 0,60 mètre. Sans Objet

Si ces passages ne sont pas comptés


comme dégagements normaux, ils peuvent
n'avoir que 0,45 mètre de large sur une
longueur maximale de 2,50 mètres . Sans Objet
* Si les caisses sont groupées, les groupes
de caisses ne peuvent avoir une largeur
supérieure à celle d'un groupe de 10
caisses de front. Sans Objet
* Des dégagements rectilignes de 2 unités
de passage sont aménagés dans les
conditions suivantes :
a) groupe de moins de 10 caisses : 1
dégagement à l'une de ses extrémités, de
préférence du coté opposé à l'accès du
public. Sans Objet
b) Groupe de 10 caisses : dégagement à
chacune de ses extrémités . Sans Objet
c) groupe de plus de 10 caisses : 1
dégagement à chacune de ses extrémités et
un ou des dégagements intermédiaires
judicieusement répartis. Sans Objet
2. Lorsque, pour des raisons d'exploitation,
les passages et dégagements visés ci-
dessus ne sont pas mis en permanence à la
disposition du public, leur accès ne peut
être interdit que par des dispositifs de
franchissement. Sans Objet
3. Les tourniquets sont admis à l'entrée et à
la sortie des zones en libre-service s'ils sont
amovibles ou escamotables sous simple
poussée. Sans Objet
Un seul tourniquet par ligne de caisses peut
être pris en compte dans le nombre des
dégagements normaux. Sans Objet

Toutefois, la largeur libre minimale après


effacement doit être de 0,90 mètre ou de
1,20 mètre pour compter respectivement
pour une ou 2 unités de passage. Sans Objet
4, chaque groupe de caisses doit comporter
un ou plusieurs passages rectilignes de
0,90 mètre de large, praticables aux
handicapés :
* de 1 à 20 caisses : 1 passage. Sans Objet
* De 21 à 40 caisses : 1 passage
supplémentaire. Sans Objet

* Au-dessus de 40 caisses : 1 passage


supplémentaire par groupe de 20 caisses. Sans Objet
Ces circulations doivent être signalées par
un pictogramme normalisé. Sans Objet
Les dégagements rectilignes de 2 unités de
passage prévus au §1 ci-dessus peuvent être
aménagés comme passages entre caisses
praticables aux handicapés.

Emploi des chariots.

§1. L'utilisation des chariots dans les


locaux accessibles au public est admise
sous réserve que les matériels aient une
largeur inférieure ou égale à 0,60 mètre et
que les largeurs des circulations principales
et des circulations secondaires soient
respectivement de :
- 4 unités et 3 unités de passage pour les
surfaces susceptibles de recevoir 701
personnes et plus. Sans Objet
- 3 unités et 2 unités de passage pour les
surfaces susceptibles de recevoir moins de
701 personnes. Sans Objet

2. Les dispositions ci-dessus ne sont pas


applicables aux passages et dégagements
entre caisses ou groupes de caisses. Sans Objet
3. Le stockage des chariots, avant et après
leur emploi par le public, doit être assuré
sur des emplacements réservés et
matérialisés où ils ne doivent ni diminuer la
largeur des dégagements ni gêner
l'évacuation. Sans Objet
Centre commerciaux : sorties des exploitations
et des mails
1. La distance maximale, mesurée suivant
l'axe des circulations, que le public doit
parcourir :
* soit de tout point d'un local pour rejoindre
le mail, une sortie sur l'extérieur ou un
dégagement protégé . Sans Objet

* Soit de tous point du mail pour rejoindre


une sortie sur l'extérieur ou un dégagement
protégé, est fixée comme suit :
a) au rez-de-chaussée :
- 50 mètres si le choix existe entre plusieurs
dégagements cités ci-dessus . Sans Objet

- 30 mètres dans le cas contraire Sans Objet


b) En étage ou en sous-sol :
- 40 mètres si le choix existe entre plusieurs
dégagements cités ci-dessus . Sans Objet

- 30 mètres dans le cas contraire. Sans Objet

La distance maximale à parcourir est de 30


mètres pour rejoindre un escalier protégé
lorsqu'un tel escalier est autorisé. Sans Objet
2. Les exploitations susceptibles de
recevoir plus de 50 personnes doivent avoir
un nombre minimum de dégagements
indépendants des mails et menant vers
l'extérieur soit directement, soit par des
dégagements protégés tels que définis ci-
après :
- de 51 à 300 personnes : un dégagement
accessoire . Sans Objet

- De 301 à 700 personnes : un dégagement


normale de deux unités de passage . Sans Objet
- Au delà de 700 personnes : les deux tiers
du nombre et de la largeur des
dégagements normaux. Sans Objet
Les exploitations recevant de 20 à 50
personnes peuvent n'avoir qu'une seule
sortie de 2 unités ouvrant sur le mail. Sans Objet
3. Les sorties du mail ouvrant sur l'extérieur
doivent posséder un nombre d'unités de
passage correspondant aux effectifs
cumulés :
- du public circulant dans le mail. Sans Objet
- Du public se trouvant dans les différentes
exploitations et dont l'évacuation est prévue
par le mail. Sans Objet

Escaliers et escaliers mécaniques.


1. L'absence de protection de l'ensemble
des escaliers n'est admise que si
l'établissement ne comprend qu'un étage
sur rez-de-chaussée. Sans Objet
La protection des escaliers mécaniques
n'est exigible qu'au delà du deuxième étage
sous réserve que chaque cage soit
dissociée ou recoupée au droit du plancher
haut du deuxième étage. Sans Objet
2. Les escaliers desservant les niveaux
accessibles au public doivent
obligatoirement comporter des
contremarches. Sans Objet

3. Les escaliers mécaniques non


encloisonnés sur toute leur hauteur
desservant les niveaux situés au-dessus du
deuxième étage ne peuvent compter dans le
nombre des dégagements normaux. Sans Objet

Circulations intérieures.
Les circulations principales, doivent être
aménagées de telle sorte que le public
puisse toujours joindre facilement deux
sorties. Sans Objet

Dans les étages et les sous-sols, ces


circulations doivent desservir les escaliers. Sans Objet

En outre, les escaliers ne débouchant pas


directement sur l'extérieur doivent être
reliés par des dégagements principaux aux
deux sorties les plus proches. Sans Objet

Visibilité des signalisations.

En aucun cas les panneaux de décoration,


de publicité, etc., ne doivent diminuer la
visibilité des panneaux de signalisation des
sorties et des sorties de secours. Sans Objet

2.6.3.6 Aménagements intérieurs.

Réserve d'approche.

1. On appelle réserve d'approche un volume


non isolé des locaux de vente et affecté au
stockage des marchandises destinées aux
besoins journaliers. Sans Objet
2. Les réserves d'approche doivent
répondre aux dispositions suivantes :
* le volume unitaire est limité à 300 mètres
cubes, ou à 500 mètres cubes si
l'établissement est protégé par un système
d'extinction automatique du type sprinkleur.
Une des dimensions au sol de la réserve
n'excède pas 6 mètres . Sans Objet
* Les réserves d'approche d'un même
niveau sont séparées entre elles par un
intervalle d'au moins 8 mètres . Sans Objet

* La superficie totale des réserves


d'approche pour un même niveau n'est pas
supérieure au dixième de la superficie des
locaux de vente de ce niveau . Sans Objet

* Les dispositions adoptées pour


l'aménagement des réserves d'approche ne
font pas obstacle à l'évacuation des fumées . Sans Objet
* L'accès aux réserves d'approche est
interdit au public par l'apposition, à l'entrée
de chacune d'elles, de la mention "Sans
issue, interdit au public" Sans Objet
Ateliers de fabrication et/ou de préparation
des aliments.

1. Les ateliers de fabrication et de


préparation des aliments implantés dans le
même volume que celui accessible au
public comportant ou non des appareils de
cuisson ou de remise en température
doivent répondre aux conditions suivantes : Sans Objet
Leur surface maximale unitaire est
inférieure ou égale à 500 mètres carrés et
l'une de leurs dimensions au sol n'excède
pas 20 mètres, ils sont :
- Séparés des autres exploitations et de
leurs propres locaux de réserves par des
parois répondant aux exigences d'isolement
du présent règlement. Conforme

- Séparés, dans une même exploitation, des


locaux à risques importants dans les
conditions prévues au présent règlement. Conforme
- Séparés entre eux, dans une même
exploitation et quelle que soit leur surface,
par des parois réalisées en matériaux de
catégorie M1, y compris les revêtements
éventuels . Conforme
- Protégés par un système d'extinction
automatique du type sprinkleur lorsque les
locaux accessibles au public en sont
pourvus . Conforme
- En dépression, à l'exception des locaux
réfrigérés, et séparés des locaux
accessibles au public par des écrans de
cantonnement d'une hauteur minimale de
0,50 mètre. Conforme
2. Les ateliers de fabrication ou de
préparation des aliments nécessitant
l'emploi d'appareils de cuisson ou de
remise en température d'une puissance
utile totale supérieure à 20 kW doivent
répondre à l'un des cas suivants :
- aux dispositions concernant les grandes
cuisines isolées . Conforme
- Aux dispositions concernant les grandes
cuisines ouvertes . Conforme
- Aux dispositions concernant les îlots de
cuisson. Conforme
Toutefois, dans les deux derniers cas et en
dérogation aux articles les concernant, le
local de vente n'est pas classé local à
risque moyen. Conforme

Si pour des raisons d'exploitation les


ateliers sont séparés du local de vente par
des parois vitrées, ils doivent répondre aux
dispositions des grandes cuisines ouvertes. Conforme

2.6.3.7 Le désenfumage.

Dispositions générales.

Les mails sont désenfumés comme des


locaux de superficie supérieure à 1000 m². Sans Objet
Les boutiques d'une superficie totale
inférieure à 300 m², réserves d'approche
comprises, et donnant sur un mail n'ont pas
à être désenfumées. Sans Objet
Les circulations des kissariats doivent être
protégées et désenfumées soit
naturellement par des ouvrants aux façades
opposées ou mécaniquement par des
dispositifs d'amenée d'air et d'extraction de
fumée. Sans Objet
Les commandes des dispositifs de
désenfumage ne sont pas obligatoirement
automatiques. Sans Objet
Cas particulier des locaux établis sur
plusieurs niveaux.
Dans les magasins établis sur plusieurs
niveaux mis en communication entre eux,
les niveaux peuvent être considérés comme
un volume unique d'une superficie de plus
de 1000 m². Sans Objet
Les mails établis dur plusieurs niveaux
présentant une communication entre eux
sont divisés en cantons tous les 60 m au
maximum. Sans Objet
Chaque canton est désenfumé comme un
volume unique de plus de 1 000 m². Sans Objet
Dans tous les autres cas, chaque niveau est
désenfumé mécaniquement. Sans Objet
Toutefois, le niveau supérieur peut-être
désenfumé naturellement. Sans Objet

Désenfumage des réserves.


Les réserves sont désenfumées comme des
locaux de moins de 1 000 m². Sans Objet
Les commandes des dispositifs de
désenfumage ne sont pas obligatoirement
automatiques. Sans Objet
De plus, ces commandes doivent s'intégrer
dans le SSI de l'établissement. Sans Objet

2.6.3.8 Les moyens de secours.

Matériels d'extinction.

1. La défense contre l'incendie de ces


locaux et dégagements doit être assurée
selon l'importance et les risques présentés : Sans Objet

a) établissements dont la superficie des


locaux de vente y compris les mails
éventuels, excède 3000 mètres carrés et à
l'exception des aires de vente à l'air libre :
- par des extincteurs à eau pulvérisée de six
litres minimum judicieusement répartis,
avec un minimum d'un extincteur par 250
mètres carrés, de sorte que la distance
maximale à parcourir pour atteindre un
appareil ne dépasse pas 15 mètres . Sans Objet
- Par des extincteurs appropriés aux risques
particuliers. Sans Objet
- Par des robinets d'incendie armés de DN
19/6 mm ou DN 25/8 mm. Sans Objet

Leur nombre et leurs emplacements doivent


être déterminés de façon que toute la
surface des locaux puisse être efficacement
atteinte par deux jets de lance. Sans Objet
- Par un système d'extinction automatique
de type sprinkleur. Sans Objet
b) Etablissements de 1re, 2e et 3e
catégories dont la superficie des locaux de
vente n'excède pas 3000 mètres carrés :
Dans les mêmes conditions que les
établissements visés au a) ci-dessus, à
l'exception du système d'extinction
automatique de type sprinkleur. Sans Objet

c) Etablissements de 4e catégorie :
- Par des extincteurs à eau pulvérisée de 6
litres au minimum judicieusement répartis,
avec un minimum d'un extincteur par 150
mètres carrés, en sorte que la distance
maximale à parcourir pour atteindre un
appareil ne dépasse pas 15 mètres . Sans Objet
- Par des extincteurs appropriés aux risques
particuliers. Sans Objet

d) Aires de vente à l'air libre :


- Par des extincteurs à eau pulvérisée de 6
litres minimum judicieusement répartis,
avec un minimum d'un extincteur par 150
mètres carrés, de sorte que la distance
maximale à parcourir pour atteindre un
appareil ne dépasse pas 15 mètres . Sans Objet
- Par des extincteurs appropriés aux risques
particuliers. Sans Objet

Des colonnes sèches, des rideaux d'eau,


des robinets d'incendie armés peuvent être
imposés dans certains cas particuliers. Sans Objet

e) Les kissariats :
- Par des extincteurs à eau pulvérisée de 6
litres minimum judicieusement répartis Sans Objet
- Par des robinets d'incendie armés de DN
19/6 mm ou DN 25/8 mm, répartis dans les
circulations. Sans Objet
Système d'extinction automatique de type
sprinkleur.
1. Lorsqu'un système d'extinction
automatique de type sprinkleur est exigé et
que les hauteurs de stockage sont
inférieures à 2,90 mètres, l'installation doit
être réalisée dans les conditions prévues à
la présente section. Sans Objet

2. Dans les autres cas, le système installé


doit être de la classe de risque élevé HH. Sans Objet
Le débit et la surface impliquée doivent être
adaptés au mode de stockage. Sans Objet

Service de sécurité incendie.


Dans les centres commerciaux, les services
de sécurité incendie doivent être placés
sous l'autorité du responsable du
groupement. Sans Objet
De plus, chacune des exploitations du
centre commercial recevant plus de 300
personnes doit faire assurer la sécurité
incendie de ses locaux par des employés
désignés et entraînés à la mise en oeuvre
des moyens de secours. Sans Objet

Système de sécurité incendie.


Les établissements de 1ère catégorie
doivent être équipés d'un système de
sécurité incendie de catégorie B. Sans Objet
Les établissements de 2ère catégorie
doivent être équipés d'un système de
sécurité incendie de catégorie C, D ou E. Sans Objet
Dans certains établissements, un système
de sécurité incendie de catégorie A peut
être exigé. Sans Objet
Pour les kissariats, un système de détection
incendie doit être installé dans les
circulations. Sans Objet

Alarme générale.
1. Les établissements de 1ère catégorie
doivent être pourvus d'un équipement
d'alarme du type 2a. Sans Objet
Les établissements de 2ème catégorie
doivent être pourvus d'un équipement
d'alarme du type 2b. Sans Objet
Les établissements de 3ème catégorie
doivent être pourvus d'un équipement
d'alarme du type 3. Sans Objet
Les établissements de 4ème catégorie
doivent être pourvus d'un équipement
d'alarme du type 4. Sans Objet

2. Dans les centres commerciaux, des


déclencheurs manuels et des diffuseurs
doivent être installés dans le mail et dans
toutes les exploitations dont la surface
accessible au public est supérieure à 300 m². Sans Objet
3. S'il existe un système de sonorisation, ce
dernier doit permettre une diffusion
phonique de l'alarme. Sans Objet
En tout état de cause, un tel système doit
exister dans les établissements de 1ère
catégorie. Sans Objet

Alerte.
La liaison avec les Services publics de
secours et de lutte contre l'incendie doit
être réalisée comme suit :
a) par ligne téléphonique directe ou tout
autre dispositif équivalent dans les
établissements de 1ère catégorie. Sans Objet
b) Par téléphone urbain dans les autres
établissements. Sans Objet
2.6.4 Type N : Restaurants et débits de
boissons.

2.6.4.1 Etablissements assujettis.


Les dispositions du présent chapitre sont
applicables aux restaurants, cafés,
brasseries, débits de boissons, bars, etc.,
dans lesquels l'effectif du public est
supérieur ou égal à l'un des chiffres
suivants :
* 100 personnes en sous-sol . Sans Objet
* 200 personnes en étages, galeries et
autres ouvrages en élévation . Sans Objet

* 200 personnes au total. Sans Objet


2.6.4.2 Calcul de l'effectif :
(Voir tableau page 61).

2.6.4.3 Le désenfumage

Commandes du dispositif.
Les commandes des dispositifs de
désenfumage ne sont pas obligatoirement
automatiques. Sans Objet

2.6.4.4 Les moyens de secours.

Les extincteurs.
La défense contre l'incendie doit être
assurée :
* soit par des seaux-pompes d'incendie . Sans Objet
* Soit par des extincteurs portatifs à eau
pulvérisée de 6 litres minimum,
judicieusement répartis, avec un minimum
d'un appareil pour 200 m² . Sans Objet
* Et par des extincteurs appropriés aux
risques particuliers. Sans Objet

Les moyens hydrauliques d'extinction.

Une installation de RIA DN 19/6 est exigée :


* soit dans les établissements situés dans
les zones d'accès particulièrement difficile
ou défavorable. Sans Objet

* Soit dans les établissements implantés


dans les ensembles immobiliers complexes . Sans Objet
* Soit dans les établissements présentant
une distribution intérieure compliquée. Sans Objet

Isolement des salles.

Aucune exigence de résistance au feu n'est


imposée aux parois éventuelles des salles
bordant un hall si les conditions suivantes
sont simultanément remplies :
* ces parois sont réalisées en matériaux
incombustibles. Sans Objet

* Le hall ne communique pas directement


avec les dégagements normaux des locaux
situés en étage, ou bien la cuisine est isolée
de la salle de restauration. Sans Objet
Dans tous les cas, une retombée de 0,50
mètre au moins, formant écran de
cantonnement, doit séparer les salles du
hall. Sans Objet
Une zone de restauration peut être
implantée dans un magasin de vente. Sans Objet

Les salles associées à une cuisine ouverte


ou à des îlots de cuisson peuvent ne pas
être isolées des surfaces de vente si "un
système d'extinction automatique du type
sprinkler" couvre l'ensemble de
l'établissement. Sans Objet
Les salles associées à une cuisine ouverte
ou à des îlots de cuisson sont autorisées
dans les centres commerciaux si les
conditions suivantes sont simultanément
remplies :
* la paroi éventuelle séparant la salle du
mail est incombustible . Sans Objet

* Un système d'extinction automatique du


type sprinkler couvre l'ensemble du centre. Sans Objet

Service de sécurité incendie.


Des employés, spécialement désignés,
doivent être entraînes à la mise en oeuvre
des moyens de secours. Sans Objet
Système de sécurité incendie :
Voir tableau (annexe n°2).

2.6.5 Type O : Hôtels et pensions de famille .

2.6.5.1 Etablissements assujettis.


Les dispositions du " Type O " sont
applicables aux hôtels, motels, pensions de
famille, etc., dans lesquels l'effectif du
public est supérieur ou égal à 100
personnes. Sans Objet
2.6.5.2 Calcul de l'effectif :
(Voir tableau page 62).

2.6.5.3 Le désenfumage.

Locaux non désenfumés.


Aucun désenfumage des circulations
horizontales desservant des locaux
réservés au sommeil n'est obligatoire dans
l'un des cas suivants :
* la distance à parcourir, depuis la porte
d'une chambre (ou d'un appartement) pour
rejoindre un escalier désenfumé (ou mis à
l'abri des fumées), ne dépasse pas 10
mètres . Sans Objet
* Les locaux réservés au sommeil sont
situés dans des bâtiments à un étage sur
rez-de-chaussée au plus. ils sont pourvus
d'un ouvrant en façade. Sans Objet
Les circulations desservant des locaux à
sommeil.
Dans les circulations horizontales
encloisonnées desservant des locaux à
sommeil, le désenfumage doit être asservi à
la détection automatique d'incendie de la
circulation concernée. Sans Objet

2.6.5.4 Les dégagements.


* Circulations horizontales reliant les escaliers
entre eux, les escaliers aux sorties et les
sorties entre elles . 2 UP .
* Dégagements accessoires peuvent être
communs avec ceux des tiers . Sans Objet
* Distance maxi à parcourir à partir de la
porte de la chambre pour atteindre un
escalier ne doit pas excéder 40 m . Sans Objet
* Pas de protection de l'escalier :
- Si 1 seul étage sur rez-de-chaussée. Sans Objet
* Si escalier monumental prenant naissance
dans le hall d'entrée et ne desservant qu'un
seul étage, Sans Objet
Dans les deux cas ci-dessus, le nombre de
personnes à l'étage ne doit pas dépasser
100. Sans Objet

2.6.5.5 Les moyens de secours.

Détection.

Dans les circulations horizontales


encloisonnées desservant des locaux à
sommeil, le désenfumage doit être asservi à
la détection automatique incendie. Sans Objet
Des détecteurs appropriés au risque,
doivent être installés au niveau des locaux à
risques importants. Sans Objet
RIA.

Une installation de RIA DN 19/6 est exigée Sans Objet

Colonne sèche.

Une colonne sèche doit être installée dans


les escaliers protégés si le dernier étage
accessible est à plus de 18 m du niveau
d'accès des engins des sapeurs-pompiers. Sans Objet

Service de sécurité incendie.


Des employés, spécialement désignés,
doivent être entraînés à la mise en oeuvre
des moyens de secours. Sans Objet

Il est formellement interdit de fumer dans


les réserves, resserres, lingeries, etc., et en
général dans les locaux présentant des
risques particuliers d'incendie. Sans Objet

Cette interdiction doit être affichée bien en


évidence. Les locaux où le personnel est
autorisé à fumer doivent être équipés de
cendriers judicieusement répartis. Sans Objet
Une consigne, du modèle joint en annexe et
rédigée dans les langues partées par les
usagers habituels, doit être affichée dans
chaque chambre. Sans Objet
A cette consigne est associé un plan
d'évacuation. Sans Objet
Système de sécurité incendie :
Voir tableau (annexe n°2).
2.6.6 Type P : Salles de danse et salles de
jeux.

2.6.6.1 Etablissements assujettis.


Les dispositions du " Type P " sont
applicables aux établissements
spécialement aménagés pour :
* la danse (bals, dancing, etc.) . Sans Objet
* Les jeux (billards et autres jeux électriques
ou électroniques) dans lesquels l'effectif du
public est supérieur ou égal à l'un des
chiffres suivants :
* 20 personnes en sous-sol . Sans Objet
* 100 personnes en étage et autres
ouvrages en élévation . Sans Objet

* 120 personnes au total. Sans Objet


Les installations de projection et les
aménagements de spectacles éventuels
sont soumis aux dispositions du type L,
l'établissement restant assujetti aux
disposition du présent Type. Sans Objet
2.6.6.2 Calcul de l'effectif :
(Voir tableau page 64).

2.6.6.3 Dégagements.

Dégagements accessoires.
Seuls les dégagements accessoires
peuvent être communs avec ceux utilisés
par des tiers. Sans Objet

Circulation dans les salles.

Les circulations secondaires peuvent avoir


une largeur d'une unité de passage. Sans Objet
Cette largeur est prise en position
d'occupation des sièges. Sans Objet

Vestiaires.

Des vestiaires peuvent être aménagés dans


les salles et leurs dépendances, en dehors
des chemins de circulation et des escaliers. Sans Objet

Régie.
L'emplacement de la régie ne doit pas
constituer une gêne pour la circulation du
public. Sans Objet
Si elle est installée dans la salle elle doit
être distante de un mètre au moins (en tous
sens des dégagements). Sans Objet

La régie doit être séparée du public :


* soit par une paroi s'élèvent à deux mètres
ou dessus du plancher accessible au public. Sans Objet
* Soit par une zone matérialisée d'un mètre
au moins Sans Objet

2.6.6.4 Aménagement.
Les plafonds, les plafonds suspendus, les
parties translucides qui y sont incorporées
doivent être réalisés en matériaux de
catégorie M1. Sans Objet
Les éléments flottants de décoration ou
d'habillage doivent être réalisés en
matériaux de catégorie M. Sans Objet
1. Les plantes artificielles ou synthétiques
doivent être réalisées en matériaux de
catégorie m². Sans Objet

Les vélums sont interdits. Sans Objet

2.6.6.5 Désenfumage
Ils doivent être désenfumés :
* les salles de danse comportant des
mezzanines ou des niveaux partiels Sans Objet
* Les salles situées en sous sol Sans Objet
* Les escaliers encloisonnés desservant les
sous-sols Sans Objet
* Les circulations horizontales
encloisonnées d'une longueur supérieure
ou égale à 5 m Sans Objet

2.6.6.6 Installations électriques.

Les installations électriques des salles de


danse doivent être réalisées conformément
aux normes les concernant. Sans Objet

2.6.6.7 Utilisation de bougies.

L'utilisation des bougies est interdite. Sans Objet

2.6.6.8 Eclairage de sécurité Sans Objet


Il doit être alimenté dans les établissements
de 1ère et 2ème catégorie par une source
centralisée. Sans Objet

2.6.6.9 Moyens de secours.


La défense contre l'incendie doit être
assurée :
* par des extincteurs port actifs à eau
pulvérisée avec un minimum d'un extincteur
par 200 m² et par niveau. Sans Objet
* Par des extincteurs appropriés aux
risques particuliers Sans Objet

* Par une colonne sèche Installée dans les


escaliers protégés lorsque le dernier étage
est à plus de 18 mètres du niveau d'accès
des engins des sapeurs pompiers. Sans Objet

* Une Installation de RIA. Sans Objet

Service de sécurité.

Un service de sécurité assuré par des


agents de sécurité incendie peut être
imposé :
* dans les établissements de 1ère catégorie. Sans Objet
* Dans les complexes importants de loisirs
multiples. Sans Objet

* Dans les établissements ne disposant pas


de service de sécurité, l'exploitant doit
désigner des employés entraînés à la mise
en oeuvre des moyens de secours. Sans Objet
Système de sécurité incendie :
Voir tableau (annexe n°2). Sans Objet

Système d'alerte.
La liaison avec les sapeurs-pompiers doit
être réalisée :
* par ligne directe dans les établissements
de 1ère catégorie. Sans Objet
* Par téléphone urbain dans les autres
établissements. Sans Objet

Consignes d'exploitation.

Des cendriers doivent être judicieusement


répartis dans les salles et les dégagements
accessibles au public. Sans Objet
Il est interdit de fumer dans les locaux
présentant des risques d'incendie. Sans Objet

Les locaux ou le personnel est autorisé à


fumer doivent être équipés de cendriers. Sans Objet
2.6.7 Type R : Etablissements
d'enseignements.

2.6.7.1 Etablissements assujettis.

Les dispositions du " Type R " sont


applicables aux établissements destinés :
* à l'enseignement ou à la formation, à
l'exception de la formation à des fins
professionnelles du personnel employé par
l'exploitant de l'établissement . Sans Objet
* À l'accueil des enfants à l'occasion des
vacances scolaires et des loisirs. Sans Objet

Les locaux d'enseignement et de formation


professionnelle et les ateliers protégés
relèvent du seul code du travail en ce qui
concerne la sécurité contre l'incendie. Sans Objet

Sont notamment soumis à ces dispositions :


* les établissements d'enseignement et de
formation . Sans Objet
* Les internats des établissements de
l'enseignement primaire et secondaire . Sans Objet
* Les crèches, écoles maternelles, haltes-
garderies, jardins d'enfants . Sans Objet

* Les centres de vacances . Sans Objet

* Les centres de loisirs (sans hébergement). Sans Objet

Sont assujettis les établissements dans


lesquels l'effectif total des utilisateurs
(enfants, élèves, stagiaires, étudiants) est
supérieur ou égal à l'un des chiffres
suivants : a) Ecoles maternelles, crèches,
haltes-garderies et jardins d'enfants :
* sous-sol : l'installation de locaux
accessibles aux élèves est interdite . Sans Objet
* Étage d'un établissement comportant
plusieurs niveaux : quel que soit l'effectif . Sans Objet
* Établissement ne comportant qu'un seul
niveau, situé en étage : 20 . Sans Objet

* Rez-de-chaussée : 100. Sans Objet


b) Autres établissements :
* sous-sol : 100 . Sans Objet

* Étages : 100 . Sans Objet

* Rez-de-chaussée : 200 . Sans Objet

* Au total : 200. Sans Objet

c) Locaux réservés au sommeil : 30. Sans Objet

Les résidences universitaires ne sont pas


soumises aux dispositions du présent type. Sans Objet
2.6.7.2 Calcul de l'effectif :
(Voir tableau page 66).

2.6.7.3 Le désenfumage.

Bâtiment comportant au plus un étage.


Aucun désenfumage des circulations
horizontales encloisonnées n'est imposé
dans les bâtiments comportant au plus un
étage sur rez-de-chaussée. Sans Objet

Bâtiment comportant plus d'un étage.

Le désenfumage des bâtiments comportant


plus d'un étage sur rez-de-chaussée et ne
comportant pas de locaux réservés au
sommeil peut être réalisé par le
désenfumage de tous les locaux
accessibles au public, quelle que soit leur
superficie, à l'exception des sanitaires. Sans Objet

Circulations horizontales des sous-sols.


Dans tous les cas, le désenfumage des
circulations horizontales des sous-sols est
exigible. Sans Objet

Locaux inférieurs à 300 m².


Le désenfumage des locaux de superficie
inférieure à 300 m² peut être réalisé à partir
des fenêtres. Sans Objet
Circulations horizontales des locaux à
sommeil.
Dans les bâtiments de plus d'un étage sur
rez-de-chaussée comportant des locaux
réservés au sommeil, le désenfumage de
l'ensemble des circulations horizontales
encloisonnées du bâtiment doit être réalisé. Sans Objet

Commande automatique.

Dans le cas d'un bâtiment équipé d'un SSI


de catégorie A, le désenfumage des
circulations horizontales des bâtiments
comprenant des locaux à sommeil doit être
commandé automatiquement à partir d'une
information délivrée par la détection
incendie située dans ces circulations. Sans Objet

2.6.7.4 Les dégagements.

Largeur des dégagements.

Pour les dégagements de 3 UP et plus la


largeur type de l'unité de passage est
ramenée à 0,50 m dans les établissements
d'enseignement primaire et secondaire. Sans Objet

Escaliers.
Distance à parcourir pour atteindre un
escalier : 40 m (30 m dans les parties en cul-
de-sac) . Sans Objet
Absence de protection des escaliers si
aucun local réservé au sommeil n'est
aménagé :
*dans un bâtiment R + 1 ayant moins de 150
personnes à l'étage. Sans Objet
* Pour un seul escalier supplémentaire dans
un bâtiment R + 2. Sans Objet

2.6.7.5 Moyens de secours.

Les extincteurs.

La défense contre l'incendie doit être


assurée :
* par des extincteurs portatifs à eau
pulvérisée de 6 litres minimum, placés à
proximité de chaque sortie des niveaux,
avec un minimum d'un appareil pour 200 m² . Sans Objet
* Par des extincteurs appropriés aux
risques particuliers. Sans Objet
* Par des installations des RIA selon l'avis
de la commission. Sans Objet

Les moyens hydrauliques d'extinction.


Outre la présence d'extincteurs, la mise en
place d'autres moyens d'extinction ne doit
être imposée que dans des cas tout à fait
exceptionnels, notamment en présence de
risques incendie associés à un potentiel
calorifique ou fumigène important. Sans Objet

Service de sécurité incendie.


Des exercices pratiques d'évacuation
doivent avoir lieu au cours de l'année
scolaire ou universitaire . Sans Objet

Lorsque l'établissement comporte des


locaux réservés au sommeil, des exercices
de nuit doivent également être organisés . Sans Objet
Le premier exercice doit se dérouler durant
le mois qui suit la rentrée. Sans Objet
Ces exercices ont pour objectif d'entraîner
les élèves et le personnel sur la conduite à
tenir en cas d'incendie. Sans Objet
Pour cela, ils doivent être représentatifs
d'une situation réaliste préparée à l'avance
et être l'occasion d'une information des
élèves et du personnel. Sans Objet
Les conditions de leur déroulement et le
temps d'évacuation doivent être consignés
sur le registre de sécurité. Sans Objet
Système de sécurité incendie :
voir tableau (annexe n°2). Sans Objet

Détection.

Dans le cas d'un bâtiment équipé d'un SSI


de catégorie A, le désenfumage des
circulations horizontales des bâtiments
comprenant des locaux à sommeil doit être
commandé automatiquement à partir d'une
information délivrée par la détection
incendie située dans ces circulations. Sans Objet
2.6.8 Type S : bibliothèques, centres de
documentation et de consultation
d'archives.

2.6.8.1 Etablissements assujettis.

Les dispositions du " Type S sont


applicables aux bibliothèques et aux
centres de documentation et de
consultation d'archives dans lesquels
l'effectif total du public admis est supérieur
ou égal à l'un des chiffres suivants :
* 100 personnes en sous-sol . Sans Objet
* 100 personnes en étage et autres
ouvrages en élévation . Sans Objet
* 200 personnes au total. Sans Objet
2.6.8.2 Calcul de l'effectif :
(Voir tableau page 68).

2.6.8.3 Isolement par rapport aux tiers.

Les établissements du type S sont


considérés comme des établissements à
risques particuliers, ils doivent respecter
les conditions d'isolement suivantes :
* l'isolement latéral avec un tiers contigus
doit être constitué par une paroi coupe-feu
de degré deux trois heures . Sans Objet
* Le plancher séparatif d'isolement dans un
même bâtiment entre un établissement
recevant du public, dont le plancher bas du
niveau le plus haut est à 8 m ou moins, et
un tiers doit être coupe-feu de degré 1
heure . Sans Objet

* Le plancher séparatif d'isolement dans un


même bâtiment entre un établissement
recevant du public, dont le plancher bas du
niveau le plus haut est à plus de 8 m, et un
tiers doit être coupe-feu de degré 2 heures. Sans Objet

2.6.8.4 Niveaux partiels.


La réunion de trois niveaux pour former un
volume unique, à l'exclusion du sous-sol,
est admise si les conditions suivantes sont
respectées :
* le niveau d'accès des secours est inclus
dans ces niveaux . Sans Objet

*Soit le plafond de ce volume est en tous


points à une hauteur supérieure à celle du
plafond du niveau partielle plus élevé. soit
les dispositions architecturales permettent
d'assurer une hauteur libre de fumée d'au
moins 2 m au niveau le plus élevé . Sans Objet
* Le volume est isolé des autres parties du
bâtiment . Sans Objet

* La surface de chaque niveau est inférieure


à 50 % du niveau le plus grand . Sans Objet

* Aucun local à risques importants ne doit


être en communication avec ce volume. Sans Objet

2.6.8.5 Les locaux à risques particuliers.

Les locaux à risques importants.


Ces locaux doivent respecter les
dispositions suivantes:
* les planchers hauts et les parois verticales
doivent avoir un degré coupe-feu deux
heures et les dispositifs de communication
avec les autres locaux doivent être coupe-
feu de degré une heure, l'ouverture se
faisant vers la sortie et les portes étant
munies de ferme-porte . Sans Objet
* Ils ne doivent pas être en communication
directe avec les locaux et dégagements
accessibles au public. Sans Objet

Les locaux suivants sont classés à risques


importants :
* les ateliers de reliure et de restauration . Sans Objet
* Les magasins de conservation de
documents . Sans Objet

* Les locaux d'archives . Sans Objet


* Les locaux d'emballage et de manipulation
des déchets. Sans Objet
* Les locaux de stockage et de manipulation
de matières dangereuses. Sans Objet

Les locaux à risques moyens.

Ces locaux doivent respecter les


dispositions suivantes
* les planchers hautes et les parois doivent
être coupe-feu de degré 1 heure . Sans Objet
* Le bloc porte doit être coupe-feu 1/2 heure
et être muni d'un ferme-porte. Sans Objet
Les locaux suivants sont classés à risques
moyens :
* Les réserves de proximité d'un volume
inférieur à
300 . Sans Objet

2.6.8.6 Désenfumage.
a) Les locaux suivants sont désenfumés
lorsqu'ils présentent une superficie :
* de plus de 100 m² en sous-sol. Sans Objet
* De plus de 300 m² en rez-de-chaussée et
étage. Sans Objet
* De plus de 100 m² sans ouverture sur
l'extérieur. Sans Objet

b) Les circulations encloisonnés d'une


longueur supérieure à 30 m et les escaliers
encloisonnés sont désenfumées. Sans Objet
Le désenfumage peut être réalisé
naturellement ou mécaniquement. Sans Objet
Dans les établissements équipés d'un
système de sécurité incendie de catégorie
A, le désenfumage doit être commandé par
la détection incendie. Sans Objet

2.6.8.7 Chauffage.
Les appareils indépendants fixes de
production-émission de chaleur sont
autorisés à l'exception des panneaux
radiants et des cassettes chauffantes. Sans Objet

2.6.8.8 Eclairage de sécurité.


Afin de permettre une évacuation sure et
facile, les établissements doivent être
équipés d'un éclairage de sécurité
comprenant deux fonctions :
* éclairage d'évacuation. Sans Objet

* Eclairage d'ambiance ou d'anti-panique. Sans Objet

2.6.8.9 Moyens de secours.

Extinction.
a) La défense intérieure des établissements
doit être assurée :
* par des extincteurs portatifs à eau
pulvérisée de 6 litres minimum,
judicieusement répartis, avec un minimum
d'un appareil par 200 mètres carrés et par
niveau . Sans Objet
* Par des extincteurs appropriés aux
risques particuliers. Sans Objet

* Par une installation de RIA DN19/6. Sans Objet


b) Une colonne sèche doit être installée
dans les escaliers protégés si le dernier
niveau accessible au public est à plus de 18
mètres du niveau d'accès des engins des
sapeurs-pompiers. Sans Objet

Formation.

Des personnes spécialement désignées par


l'exploitant doivent être entraînées à la mise
en oeuvre des moyens d'extinction. Sans Objet

Détection.

Dans le cas d'un système de sécurité de


catégorie A la détection n'est exigée que :
* dans les locaux à risques particuliers . Sans Objet
* Dans les magasins dits " ouverts " ou en "
libre accès ". Sans Objet

Service de sécurité.
La composition du service de sécurité
assurant la surveillance de l'établissement
est fixée comme suit :
* Dans les établissements de première
catégorie pouvant recevoir plus de 3000
personnes par des agents de sécurité
incendie. Sans Objet
* Dans les autres établissements de
première catégorie par des agents de
sécurité incendie pouvant être employés à
des tâches techniques. Sans Objet
* Dans les établissements de
2éme catégorie la surveillance doit être
assurée par trois employés désignés par la
direction et ayant reçu une formation de
sécurité Incendie. Sans Objet

Système de sécurité incendie.

Voir tableau (annexe n°2).

Détection.

Dans le cas d'un bâtiment équipé d'un SSI


de catégorie A, le désenfumage des
circulations horizontales des bâtiments
comprenant des locaux à sommeil doit être
commandé automatiquement à partir d'une
information délivrée par la détection
incendie située dans ces circulations. Sans Objet

Système d'alerte.
La liaison avec les sapeurs-pompiers doit
être réalisée par téléphone urbain. Sans Objet

2.6.9 Type T : Salles d'expositions.

2.6.9.1 Etablissements assujettis.

Les dispositions du " Type T " sont


applicables aux établissements à vocation
commerciale destinés à des expositions,
des foires-expositions ou des salons ayant
un caractère temporaire dans lesquels
l'effectif du public est supérieur ou égal à
l'un des nombres suivants :
* 100 personnes en sous-sol . Sans Objet
* 100 personnes en étages et autres
ouvrages en élévation . Sans Objet

* 200 personnes au total. Sans Objet


Les salles d'expositions à caractère
permanent (véhicules automobiles, bateaux,
machines et autres volumineux biens
d'équipements assimilables) n'ayant pas
une vocation de foire ou de salon sont
visées par le présent type. Sans Objet
2.6.9.2 Calcul de l'effectif :
(Voir tableau page 71).

2.6.9.3 Le désenfumage.

Commande automatique.

Dans le cas d'un établissement équipé d'un


système de sécurité incendie de catégorie
A, le désenfumage doit être commandé par
la détection automatique d'incendie. Sans Objet

Locaux à risques particuliers.

Les locaux à risques particuliers peuvent


être désenfumés, s'ils comportent des
risques d'incendie associés à un potentiel
calorifique (ou fumigène) important. Sans Objet

Isolement.
Les établissements du présent type ne
doivent avoir aucune ouverture sur des
cours dont la plus petite dimension est
inférieur à 8m sur les quelles des tiers
prennent air ou lumière. Sans Objet
Ces établissements sont considérés " à
risque particuliers " s'ils ne sont pas
protégés par un système d'extinction
automatique à eau. Sans Objet

2.6.9.4 Les moyens de secours.

Système de sonorisation.

S'il existe un système de sonorisation,


l'alarme générale doit être interrompue par
diffusion d'un message préenregistré
prescrivant en clair l'ordre d'évacuation. Sans Objet

Dans ce dernier cas, les équipements


nécessaires à la diffusion de ce message
doivent également être alimentées au
moyen d'une alimentation électrique de
sécurité (AES) conforme à sa norme. Sans Objet
En tout état de cause, un tel système doit
exister dans les établissements de
1re catégorie. Sans Objet

Les extincteurs.
La défense contre l'incendie doit être
assurée :
* par des extincteurs portatifs à eau
pulvérisée . Sans Objet
* Par des extincteurs appropriés aux
risques particuliers. Sans Objet

Les extincteurs portatifs à eau pulvérisée de


6 litres minimum doivent être répartis sur la
base d'un appareil par 200 m² ou fraction de
200 m² (ou 300 m² si des RIA sont installés
[voir les moyens hydrauliques d'extinction)
et par niveau. Sans Objet

La défense contre l'incendie doit [entre


autre] être assurée :
* par une installation de RIA DN19/6 ou 25/8,
dans les mêmes conditions citées au livre 1 . Sans Objet
* par des colonnes sèches dans les mêmes
conditions citées au livre 1. Sans Objet

RIA.
Une installation de RIA DN 19/6 ou 25/8 doit
être réalisée dans les établissements de
1ère et 2e catégorie. Sans Objet

Les branches mixtes sont interdites. Sans Objet

Colonne sèche.
Des colonnes sèches doivent être installées
dans les escaliers protégés si le dernier
étage accessible au public est à plus de 18
m du niveau d'accès des engins des
sapeurs-pompiers. Sans Objet

Les systèmes d'extinction automatique.


La défense contre l'incendie doit être
assurée :
* par un système d'extinction automatique
du type sprinkler dans les mêmes
conditions citées au livre 1. Sans Objet

Service de sécurité incendie.


1. la surveillance des établissements de
première catégorie doit être assurée par des
agents de sécurité incendie dans les
conditions suivantes : Sans Objet
Etablissements comportant un ou deux
niveaux accessibles au public :
* par quatre agents au moins, si l'effectif est
supérieur à 6000 personnes . Sans Objet
* Par cinq agents au moins, si l'effectif
dépasse 10 000 personnes . Sans Objet
Etablissements comportant plus de deux
niveaux accessibles au public :
* par quatre agents au moins, si l'effectif est
supérieur à 4 000 personnes . Sans Objet

* par un agent supplémentaire par fraction


de 3 000 personnes au-delà de 6 000, avec
un maximum ne deux agents par niveau. Sans Objet

2. Pour les bâtiments d'un même


établissement, l'effectif global du service de
sécurité tel que défini au paragraphe 1 sera
celui nécessité par le bâtiment le plus
important avec un minimum de deux agents
par bâtiment ou niveau et trois agents
permanents à un poste central de sécurité
doté au moins d'un véhicule de liaison. Sans Objet
Système de sécurité incendie :
Voir tableau (annexe n°2).

2.6.10 Type U : Etablissements sanitaires.

2.6.10.1 Etablissements assujettis.

L'hospitalisation concerne des soins d'une


durée supérieure à 12 h et nécessite par
destination des locaux à sommeil. Sans Objet

Les lits entrant dans les autres cas


d'hospitalisation sont appelés lits de jour. Sans Objet

Les dispositions du " type U " sont


applicables aux établissements de santé
publics ou privés dispensant des soins
médicaux, cités au (a) et (b) suivants, dans
lesquels l'effectif du public est supérieur ou
égal à l'un des chiffres suivants :
* 100 personnes pour l'effectif simultané
des consultants, lits de jour et des visiteurs . Sans Objet

* 20 lits d'hospitalisation. Sans Objet


a) Etablissements de santé publics ou
privés qui dispensent :
* des soins de courte durée en médecine,
chirurgie, obstétrique . Sans Objet
* des soins de psychiatrie, de suite ou de
réadaptation, des soins de longue durée, à
des personnes n'ayant pas leur autonomie
de vie dont l'état nécessite une surveillance
médicale constante. Sans Objet

b) Etablissements ou services spécialisés


qui reçoivent jour et nuit des enfants de
moins de trois ans (pouponnières). Sans Objet
2.6.10.2 Calcul de l'effectif :
(Voir tableau page 73).

2.6.10.3 Le désenfumage.

Désenfumage mécanique.

Dans les niveaux comportant des locaux à


sommeil, les circulations horizontales
communes et les circulations (internes et
encloisonnées de plancher à plancher) des
compartiments, quelle que soit leur
longueur, doivent obligatoirement être
désenfumées mécaniquement. Sans Objet

Désenfumage naturel.
Exceptionnellement celles des
établissements d'un étage au plus sur rez-
de-chaussée peuvent être désenfumées
naturellement. Sans Objet

Les circulations horizontales.

Dans les circulations horizontales


encloisonnées des niveaux comportant des
locaux à sommeil, le désenfumage doit être
asservi à la détection automatique
d'incendie de la zone sinistrée. Sans Objet

Les halls.
Les halls utilisés pour l'évacuation du
public doivent être désenfumés. Sans Objet

Groupe électrogène.
Si l'établissement est doté d'un groupe
électrogène, les ventilateurs de
désenfumage doivent être réalimentés
automatiquement par ce groupe, en cas de
défaillance de la source normale. Sans Objet

2.6.10.4 Locaux particuliers.

Les blocs opératoires (salles d'opérations,


salles d'anesthésie, salles de réveil, locaux
annexes) peuvent ne pas être désenfumés
quelque que soit leur superficie. Toutefois,
les circulations y menant doivent être
désenfumées. Sans Objet

2.6.10.5 Les dégagements.


Rappel : des principes fondamentaux de
sécurité.
- Evacuation partielle (au même niveau si
hospitalisation). Sans Objet
- Création de zones protégées (si
hospitalisation) . Sans Objet
- Renforcement du cloisonnement résistant
au feu . Sans Objet
- Renforcement de la réaction au feu des
matériaux d'aménagement . Sans Objet

- Désenfumage des circulations . Sans Objet

- Large emploi de la détection . Sans Objet

- Poursuite des soins aux autres niveaux . Sans Objet

- Tous les escaliers sont protégés. Sans Objet


Un accès supplémentaire permettant aux
services de secours d'intervenir à tous les
étages recevant du public doit exister sur
une des autres façades. Sans Objet

Les niveaux comportant des locaux à


sommeil doivent être aménagés en " zones
protégées ", dans les conditions suivantes :
Tous les niveaux comportant des locaux à
sommeil doivent être recoupés quelle que
soit leur longueur, par une cloison CF de
degré 1 heure de façade à façade de façon à
constituer au moins deux " zones protégées
", d'une capacité d'accueil de même ordre
de grandeur, isolées entre elles. Sans Objet
Le passage entre deux " zones protégées "
ne peut se faire que par des portes situées
sur les circulations . Sans Objet

Circulations horizontales.
Les circulations reliant les escaliers entre
eux, les escaliers aux sorties et les sorties
entre elles doivent avoir deux unités de
passage au moins. Sans Objet

Escaliers.
L'absence de protection des cages
d'escaliers est interdite . Sans Objet
Les escaliers desservant des locaux où
sont traités des malades ne pouvant se
déplacer par leurs propres moyens doivent
avoir une largeur minimale de deux unités
de passage. Sans Objet
Cette disposition s'applique à tous les
escaliers. Sans Objet
Une porte d'une seule unité de passage est
admise pour l'accès aux escaliers
comportant deux unités de passage. Sans Objet
Cette atténuation a été admise, compte tenu
du fait qu'une partie seulement du flux dans
la zone sinistrée s'évacue par les escaliers
(personnes valides), les autres personnes
étant translatées horizontalement au niveau
sinistré. Sans Objet

Distance maximale à parcourir.


La distance maximale, mesurée suivant
l'axe des circulations, que le public doit
parcourir, à partir d'un point quelconque
d'un local jusqu'à l'accès à un escalier, ne
doit pas excéder 40 m ou 30 m si on se
trouve dans une partie du bâtiment formant
cul-de-sac. Sans Objet

Portes de recoupement.
La fermeture simultanée des portes à
fermeture automatique de recoupement des
circulations horizontales doit s'effectuer au
niveau sinistré et être asservie à des
dispositifs de détection automatique
d'incendie sensibles aux fumées et aux gaz
de combustion, quel que soit le nombre de
niveaux. Sans Objet

Les portes de recoupement des circulations


horizontales doivent être à va-et-vient, il
n'est pas nécessaire d'installer d'oculus
dans les portes en va-et-vient maintenues
ouvertes en permanence. Sans Objet

Verrouillage des portes.


Dans les hôpitaux ou les services
psychiatriques, dans les maternités et dans
les établissements réservés aux enfants et
aux adolescents, les locaux ou unités de
soins peuvent être maintenus
exceptionnellement fermés, sous réserve
d'être placés chacun en permanence sous
la surveillance d'un préposé à leur
ouverture. Sans Objet
Dans ce cas, il est interdit de munir ces
portes de clés sous verre dormant ou de
crémones. Les personnels soignants
doivent être dotés des clés
correspondantes. Sans Objet

2.6.10.6 Les moyens de secours.


Système de sécurité incendie :
Voir tableau (annexe n°2).

Détection.
Un système de sécurité incendie de
catégorie A doit être installé dans tous les
établissements abritant des locaux à
sommeil. Sans Objet

Les détecteurs automatiques d'incendie. Sans Objet


Ils sont appropriés aux risques, doivent être
installés dans l'ensemble de
l'établissement, à l'exception des escaliers
et des sanitaires. Sans Objet

Les locaux.

La détection automatique des locaux doit


mettre en oeuvre automatiquement :
* la diffusion de l'alarme générale sélective
et le déverrouillage éventuel des portes . Sans Objet
* L'ensemble des DAS de compartimentage
de la zone protégée . Sans Objet
* Le non-arrêt des cabines d'ascenseurs
implantés dans la zone sinistrée . Sans Objet

* Le désenfumage éventuel du local sinistré. Sans Objet

Elle ne doit pas commander le désenfumage


des circulations horizontales. Sans Objet

locaux à sommeil

Les détecteurs situés à l'intérieur des


locaux à sommeil, à l'exception de ceux se
trouvant au sein des espaces définis ci-
après (*), devront comporter un indicateur
d'action situé de façon visible dans la
circulation horizontale les desservant. Sans Objet

- Espaces sans locaux à sommeil Sans Objet


- Espaces avec locaux à sommeil disposant
d'une surveillance humaine particulière et
permanente Sans Objet
- Les blocs Opératoires (salles d'opérations,
salles d'anesthésie, salles de réveil, locaux
annexes) Sans Objet

- Les espaces nécessitant une surveillance


particulière et permanente (exemples :
réanimation, soins intensifs, dialyse, brûlés). Sans Objet

Les circulations horizontales.

La détection incendie des circulations


horizontales doit mettre en oeuvre,
automatiquement :
* la diffusion de l'alarme générale sélective
et le déverrouillage éventuel des portes . Sans Objet
* L'ensemble des DAS de compartimentage
de la zone protégée . Sans Objet
* Le non-arrêt des cabines d'ascenseurs
implantés dans la zone sinistrée . Sans Objet
* Le désenfumage, au minimum, de la
circulation de la zone protégée. Sans Objet

Les combles. Sans Objet


La détection incendie des combles et des
circulations des niveaux ne recevant pas de
public doit mettre en oeuvre,
automatiquement, la diffusion de l'alarme
générale sélective. Sans Objet
Regroupement de bâtiments et
centralisation.
Lorsqu'un site regroupe plusieurs
bâtiments constituant des établissements
indépendants, l'exploitation des différents
SSI, dans un poste de sécurité unique est
admise. Sans Objet

Dans ce cas, la centralisation est réalisée


de l'une des deux manières suivantes :
* l'équipement d'alarme est unique et
commun pour tous les bâtiments .
il doit utiliser la technologie du type la plus
sévère . Sans Objet
* les équipements de contrôle et de
signalisation et les CMSI éventuels sont
disposés de façon dissociée par bâtiment et
sont clairement Identifiés. Sans Objet

Unité d'aide à l'exploitation.

Une UAE est installée avec des tableaux


normalisés de report de signalisation des
SDI et des CMSI dans les établissements
recevant plus de 2 500 personnes. Celle-ci
doit être alimentée par la source de sécurité. Sans Objet

RIA.
Des RIA doivent être installés dans :
- Les établissements de 1re catégorie. Sans Objet

- Dans des zones d'accès particulièrement


difficile ou défavorable . Sans Objet
- Les bâtiments présentant une distribution
intérieure compliquée. Sans Objet

Une colonne sèche doit être installée : Sans Objet


- Dans tous les bâtiments supérieurs à R + 3
. Sans Objet
- Dans les escaliers desservant les sous-
sols de plus d'un niveau. Sans Objet

Les systèmes d'extinction automatique.


Un système d'extinction automatique du
type sprinkler ou toute autre installation
d'extinction peuvent exceptionnellement
être demandés dans certains locaux à haut
risque d'incendie. Sans Objet

Le service de sécurité incendie.


1. la surveillance des bâtiments doit être
assurée :
* Par des agents de sécurité, dans les
établissements classés en 1re catégorie. Sans Objet
Cette obligation est applicable aux
établissements existants . Sans Objet
* Par des employés spécialement désignés
et entraînés à la mise en oeuvre des
moyens de secours dans les établissements
de 2ecatégorie. Sans Objet

Le nombre de ces personnes devra être, en


permanence, d'un minimum de 3. Sans Objet

L'employé chargé de surveiller le système


de sécurité incendie devra être titulaire du
diplôme d'agent de sécurité incendie . Sans Objet
* Par des employés spécialement désignés
et entraînés à la mise en oeuvre des
moyens de secours dans les établissements
des autres catégories . Sans Objet
* le personnel du service doit être formé à
l'exploitation du système de sécurité
incendie et au transfert horizontal ou à
l'évacuation des malades avant d'arrivée
des secours . Sans Objet

* Dans le cas de site hospitalier comportant


plusieurs établissements, l'organisation du
service de sécurité peut être centralisée. Sans Objet

2. Le service de sécurité incendie doit être


placé sous la direction d'un chef de service
de sécurité incendie spécifiquement affecté
à cette tâche dans le cas prévu par au (a)
ainsi que lorsque l'établissement hospitalier
comprend, sur le même site, plusieurs
établissements recevant au total plus de
1500 personnes. Sans Objet
Dans les autres établissements, cette
fonction peut être assurée par une
personne désignée. Sans Objet

La formation du personnel et exercices.


1. Tout le personnel de l'établissement doit
être mis en garde contre les dangers que
présente un incendie dans un hôpital, être
formé à l'exécution de consignes très
précises en vue de limiter l'action du feu et
d'assurer le transfert horizontal ou
l'évacuation et doit être entraîné à la
manoeuvre des moyens d'extinction. Sans Objet
2. Des exercices d'évacuation simulée
doivent être organisés périodiquement afin
de maintenir le niveau de connaissance du
personnel. Sans Objet

Consignes et affichage.

Des consignes, affichées bien en évidence,


doivent indiquer la conduite à tenir par les
occupants en cas d'incendie. Sans Objet

2.6.11 Type V : Etablissements de culte.


Les dispositions du " Type V " sont
applicables aux établissements de cultes à
savoir les mosquées. Sans Objet
Elles sont applicables aussi aux églises,
synagogues, temples. Sans Objet
L'effectif du public est supérieur ou égal à
l'un des chiffres suivants :
* 100 personnes en sous-sol . Sans Objet
* 200 personnes en étage et autres
ouvrages en élévation . Sans Objet

* 300 personnes au total. Sans Objet

2.6.11.1 Calcul de l'effectif.


L'effectif maximal du public admis est
déterminé selon la densité d'occupation
suivante :
a) Les mosquées :
- deux personnes par mètre carré de la
surface réservée aux fidèles. Sans Objet
b) Les établissements comportant des
sièges :
- une personne-par siège ou une personne
par 0,50 mètre de banc . Sans Objet

2.6.11.2 Le désenfumage.
Seules doivent être désenfumées :
- les salles, d'une superficie supérieure à
300 m², situées en sous-sol . Sans Objet
* les salles, d'une superficie supérieure à
300 m² au rez-de-chaussée ou en étage, et
dont la hauteur sous plafond est inférieure à
4 m. Sans Objet
Les commandes des dispositifs de
désenfumage ne sont pas obligatoirement
automatiques. Sans Objet

2.6.11.3 Les moyens de secours.

Les moyens hydrauliques d'extinction.


Une colonne sèche peut être imposée, dans
des édifices importants pour assurer la
défense des clochers, des minarets, des
tours, des toitures, etc. Sans Objet
Système de sécurité incendie :
Voir tableau (annexe n°2). Sans Objet
2.6.12 Type W : Administration, banques,
bureaux.

2.6.12.1 Etablissements assujettis.


Les dispositions du " Type W " sont
applicables aux administrations, aux
banques et aux bureaux dans lesquels
l'effectif du public est supérieur ou égal à
l'un des chiffres suivants :
* 100 personnes en sous-sol . Sans Objet
* 100 personnes en étage et autres
ouvrages en élévation . Sans Objet

* 200 personnes au total. Sans Objet


2.6.12.2 Calcul de l'effectif :
(Voir tableau page 77).

2.6.12.3 Le désenfumage.
Les locaux à risques particuliers d'un
volume supérieur à 1 000 m, doivent être
désenfumés. Sans Objet
Les commandes des dispositifs de
désenfumage ne sont pas obligatoirement
automatiques. Sans Objet

2.6.12.4 Les moyens de secours.

RIA.
Une installation de RIA DN 19/6 peut être
exceptionnellement imposée :
* soit dans les établissements Implantés
dans des ensembles Immobiliers complexes
. Sans Objet

* Soit dans les établissements présentant


une distribution intérieure compliquée . Sans Objet
* Soit à proximité des locaux à risques
importants d'un volurne supérieur à 1 000
m3. Sans Objet

Colonne sèche.
Une colonne sèche doit être installée dans
les escaliers protégés si le dernier étage
accessible est à plus de 18 m du niveau
d'accès des engins des sapeurs-pompiers. Sans Objet

Les systèmes d'extinction automatique.

Lorsque des locaux d'archives, de stockage


de papier ou de réserves, d'un volume
unitaire supérieur à 1 000 m, et situés en
sous-sol, ne sont pas desservis par deux
escaliers au moins ou protégés par un
système d'extinction automatique du type
sprinkler, des trémies d'attaque doivent être
aménagées à l'aplomb de ces locaux. Sans Objet

Service de sécurité incendie.


Des personnes, spécialement désignées,
doivent être entraînées à la mise en oeuvre
des moyens de secours. Sans Objet
Système de sécurité incendie :
Voir tableau (annexe n°2).
2.6.13 Type X : Etablissements sportifs
couverts.

2.6.13.1 Etablissements assujettis.


Les dispositions Type X sont applicables
aux établissements clos et couverts à
vocation d'activités physiques et sportives,
et notamment :
* les salles omnis ports . Sans Objet
* Les salles d'éducation physique et
sportive . Sans Objet

* Les salles sportives spécialisées . Sans Objet

* Les patinoires. Sans Objet

* Les manèges . Sans Objet


* Les piscines couvertes, transformables et
mixtes . Sans Objet

* Les salles polyvalentes à dominante


sportive, dont l'aire d'activité est inférieure à
1 200 mètres carrés et la hauteur sous
plafond supérieure ou égale à 6,50 mètres, Sans Objet
Dans lesquels l'effectif des personnes
admises est supérieur ou égal à l'un des
chiffres suivants :
* 100 personnes en sous-sol . Sans Objet
* 100 personnes en étages, galeries et
autres ouvrages en élévation . Sans Objet

* 200 personnes au total. Sans Objet


Les piscines transformables ou " tous temps "
sont celles dont les bassins peuvent à volonté
être découverts ou couverts.
Les piscines mixtes comprennent des bassins
couverts et des bassins de plein air.
L'affichage de l'effectif du public admis doit
indiquer :
* pour les piscines transformables, l'effectif
en utilisation couverte et en utilisation
découverte . Sans Objet

* Pour les piscines mixtes, l'effectif des


bassins couverts et l'effectif total
correspondant à l'utilisation simultanée des
deux types de bassins (couverts et plein air). Sans Objet

Les piscines transformables ou mixtes sont


soumises aux règles définies pour les piscines
couvertes, sauf en ce qui concerne le calcul
des dégagements pour lequel l'effectif maximal
affiché est seul pris en compte.

Les salles polyvalentes à dominante


sportive dont l'aire d'activité est supérieure
ou égale à 1200 m², ou la hauteur sous
plafond inférieure à 6,50 mètres, sont
soumises aux dispositions du " type L ". Sans Objet
2.6.13.2 Calcul de l'effectif :
(Voir tableau page 79).

2.6.13.3 Le désenfumage.
Seules doivent être désenfumées :
* les salles polyvalentes à dominante
sportive . Sans Objet

* Les salles à usage sportif . Sans Objet


* D'une superficie supérieure à 300 m²,
situées en sous-sol . Sans Objet
* D'une superficie supérieure à 300 m²,
situées au rez-de-chaussée ou en étage, et
dont la hauteur sous plafond est inférieure à
4m. Sans Objet

* Les zones de déshabillage ou de stockage


de vêtements ainsi que les locaux de
matériels, d'une superficie supérieure à 100
m², non ouverts sur une aire sportive. Sans Objet
Le désenfumage des locaux de superficie
inférieure à 300 m² peut être réalisé à partir
des fenêtres. Sans Objet
Les commandes des systèmes de
désenfumage ne sont pas obligatoirement
automatiques. Sans Objet

2.6.13.4 Les moyens de secours.


Les extincteurs.

La défense contre l'incendie doit être


assurée :
* par des extincteurs portatifs à eau
pulvérisée de 6 litres minimum avec un
minimum d'un appareil pour 200 m² de zone
de locaux annexes et de locaux techniques,
de telle sorte que la distance pour atteindre
un extincteur ne dépasse pas 15 m . Sans Objet
* Par des extincteurs appropriés aux
risques particuliers. Sans Objet

Les extincteurs à eau pulvérisée ne sont


pas exigibles dans les zones d'action des
postes de lavage équipés d'un tuyau souple. Sans Objet
Système de sécurité incendie :
Voir tableau (annexe n°2).

2.6.14 Type Y : Musées

2.6.14.1 Etablissements assujettis


Les dispositions du " Type Y " sont
applicables :
- Aux musées . Sans Objet
- Aux salles destinées à recevoir des
expositions à vocation culturelle
(scientifique, technique ou artistique, etc.),
ayant un caractère temporaire dans
lesquels l'effectif total du public admis est
supérieur eu égal à l'un des chiffres
suivants :
* 100 personnes en sous-sol . Sans Objet
* 100 personnes en étages et autres
ouvrages en élévation . Sans Objet

* 200 personnes au total. Sans Objet


2.6.14.2 Calcul de l'effectif :
(Voir tableau page 80).

2.6.14.3 Le désenfumage.
Cas de plusieurs niveaux en
communication (niveaux partiels).
Ces niveaux sont désenfumés comme un
volume unique.

2.6.14.4 Les moyens de secours.

Colonne sèche.

Une colonne sèche doit être installée dans


les escaliers protégés si le dernier étage
accessible est à plus de 18 m du niveau
d'accès des engins des sapeurs-pompiers. Sans Objet
Système de sécurité incendie :
Voir tableau (annexe n°2).

Service de sécurité incendie.


1. Un service de sécurité incendie, assuré
par des agents de sécurité incendie est
exigé dans les établissements où l'effectif
du public reçu est supérieur à 4000
personnes. Sans Objet
2. Des employés, spécialement désignés,
doivent être entraînés à la mise en oeuvre
de moyens de secours dans les
établissements ne possédant pas de service
de sécurité Sans Objet
2.7 Les ERP de 1er groupe : Dispositions
spéciales.

2.7.1 Type PA- Etablissements de plein air.

2.7.1.1 Etablissements assujettis.


Les dispositions " Type PA " sont
applicables aux terrains de sports, aux
stades, aux pistes de patinage, aux
piscines, aux arènes, aux hippodromes,
etc., situés en plein air. Sans Objet
2.7.1.2 Calcul de l'effectif :
(Voir tableau page 81).

2.7.1.3 Implantation.

Les établissements doivent être éloignés


des établissements classées " d'une
distance au moins égale aux distances de
sécurité prévues par la réglementation en
vigueur relative à ces établissements. Sans Objet
Dans le cas d'installations dangereuses
classées, une distance minimale de 10
mètres doit être respectée. Sans Objet
2.7.1.4 Tribunes et gradins non
démontables.

Aucune stabilité au feu n'est exigée pour les


structures porteuses s'il n'existe pas de
local à risques particuliers sous les tribunes. Sans Objet
Si des locaux à risques particuliers sont
implantés sous les tribunes, aucune
stabilité au feu n'est exigée dans le cas où
les structures porteuses ne traversent pas
ces locaux . dans le cas contraire, une
stabilité au feu de degré une heure est
exigée dans la hauteur de ces locaux
traversés. Sans Objet
Dans tous les cas, la ruine d'un élément
porteur ne doit pas entraîner un
effondrement en chaîne. Sans Objet
Les jours entre gradins ou le long des
circulations doivent respecter la norme les
concernant. Sans Objet
Les dessous doivent être rendus
inaccessibles au public. Sans Objet
Ils ne doivent pas servir de rangement de
matériel, de dépôt, de stockage, etc. Sans Objet
Ils doivent être maintenus en permanence
en parfait état de propreté. Sans Objet

Chaque rang de gradins ne peut dépasser


20 mètres entre deux circulations ou 10
mètres entre une paroi et une circulation. Sans Objet

2.7.1.5 Locaux à risques particuliers.


Sont considérés comme des locaux à
risques particuliers:
* les chaufferies. Sans Objet

* Les focaux de stockage de combustible . Sans Objet


* Les magasins de stockage de paille, de
fourrage, de matériels en matière plastique,
etc. Sans Objet
Ces locaux à risques particuliers doivent
être isolés des autres locaux et des
dégagements par des parois
incombustibles CF de degré une heure et
des portes PF de degré une demi-heure
munies de ferme-porte. Sans Objet

2.7.1.6 Dégagements.
Escaliers, vomitoires, sorties des tribunes
et gradins non démontables.

La largeur des escaliers autres que ceux


desservant les places dans les gradins, des
vomitoires et des cheminements reliant les
vomitoires au sol extérieur doit être
calculée sur la base d'une unité de passage
pour 150 personnes. Sans Objet
La largeur des escaliers de desserte des
places de gradins doit être calculée sur la
base d'une unité de passage pour 150
personnes. Sans Objet
Le nombre des sorties des tribunes, des
gradins et des vomitoires doit être tel que
leur largeur comporte de deux à huit unités
de passage. Sans Objet

Les cheminements reliant les vomitoires au


sol ne peuvent avoir moins de deux unités
de passage, ou quatre unités de passage
pour les stades dépassant 30 000 places. Sans Objet
Les sorties de l'établissement donnant
accès soit à des voies publiques, soit à des
voies de dégagement situées à l'intérieur de
l'enceinte générale doivent avoir une
largeur calculée sur une base d'une unité de
passage pour 300 personnes. Sans Objet

Le nombre des sorties est fixé à deux pour


les établissements ne dépassant pas 500
personnes, à trois de 501 à 3 000 personnes. Sans Objet
Au-delà de 3 000 personnes, une sortie doit
être ajoutée par tranche supplémentaire de
3 000 personnes. Sans Objet
Dans tous les cas, les sorties doivent être
judicieusement réparties. Sans Objet

Ouverture des accès.

Afin de permettre le contrôle des admissions


du public, certains accès (portes, barrière, etc.)
peuvent être maintenus fermés sous réserve
que le système d'ouverture soit placé en
permanence sous la garde d'un préposé.
Pour permettre, en cas d'évacuation
exceptionnelle, l'accès à l'aire de jeu à partir
des tribunes et gradins, des portes dont le
système d'ouverture est placé en
permanence sous la garde d'un préposé
doivent être aménagées. Sans Objet
Elles doivent desservir la totalité des
secteurs du stade délimités par des grilles
ou par tout système permettant de séparer
les spectateurs. " Sans Objet

2.7.1.7 Aménagements.
Lorsque des sièges ou des bancs mobiles
sont utilisés, ils doivent :
* être reliés entre eux par rangée au moyen
de systèmes rigides . Sans Objet
* Être soit fixés au sol à leurs extrémités,
soit reliés de façon rigide aux rangées
voisines, Sans Objet
De façon à former des blocs difficiles à
renverser ou à déplacer. Sans Objet
Toutes les places doivent être desservies
par des dégagements sensiblement
parallèles ou perpendiculaires aux rangées
de sièges. Sans Objet

Chaque rangée doit comporter quarante


places au plus entre deux circulations ou
vingt entre une circulation et une paroi (ou
un garde-corps). Sans Objet
Les rangées doivent être disposées de
manière à laisser entre elles un espace libre
minimal de 0,35 mètre, les sièges étant en
position d'occupation. Sans Objet

Les sièges placés sur des supports


combustibles dans des tribunes ou gradins
non jointifs doivent être classées m² Sans Objet

2.7.1.8 Eclairage.
S'il est prévu d'exploiter l'établissement en
nocturne, une installation d'éclairage
normal doit être réalisée, les appareils
d'éclairage mobiles ou suspendus sont
interdits. Sans Objet

Dans le cas où un éclairage normal


existerait, un éclairage de sécurité limité à
l'évacuation doit être installé. Cet éclairage
d'évacuation doit permettre d'atteindre
voies de dégagements cités ci-haut. Sans Objet

2.7.1.9 Moyens de secours.

Moyens d'extinction.
Des moyens d'extinction doivent être
installés, dans les établissements et dans
les locaux présentant des risques
particuliers d'incendie. Sans Objet

Service de sécurité incendie.


Un service de sécurité incendie doit être
prévu dans les établissements importants
présentant des risques particuliers
d'incendie ou de panique. Sans Objet

Système d'alerte.

La liaison avec les sapeurs-pompiers doit


être réalisée par téléphone urbain dans les
seuls établissements de 1ére catégorie. Sans Objet
Système de sécurité incendie :
Voir tableau (annexe n°2).

2.7.2 Type CTS - Chapiteaux, Tentes et


Structures itinérants effectif > 50 personnes.

2.7.2.1 Etablissements assujettis.


Les dispositions du " Type CTS "
s'appliquent aux établissements possédant
une couverture souple, à usage de cirques,
de spectacles, de réunions, de bals, de
banquets, de colonies de vacances,
d'activités sportives etc, et dans lesquels
l'effectif total du public admis est supérieur
ou égal à cinquante personnes. Sans Objet
Les campings et les manèges forains ne
sont pas concernés par ces dispositions. Sans Objet

D'autre part, les établissements distants entre


eux de plus de huit mètres sont considérés
comme autant d'établissements distincts.
2.7.2.2 Calcul de l'effectif :
(Voir tableau page 84).

2.7.2.3 Attestation de conformité Sans Objet

Chaque établissement doit disposer d'une


attestation de conformité s'il est assemblé
ou monté pour la première fois. Le
chapiteau devra être au préalable vérifié par
"un bureau de contrôle agrée ". Sans Objet
Le rapport du bureau de contrôle doit porter
sur les domaines suivants :
* La stabilité mécanique de l'ossature
(montage et assemblage). Sans Objet

* La réaction au feu de l'enveloppe. Sans Objet


* chauffage, électricité, moyens de secours,
etc. Sans Objet

2.7.2.4 Règles d'implantation.

Implantation.

Les établissements doivent être implantés


sur des aires ne présentant pas de danger. Sans Objet
Les établissements recevant plus de 700
personnes ne doivent pas se trouver à plus
de 200 mètres d'un point d'eau assurant un
débit minimal de 60 m, heures pendant une
heure au moins. Sans Objet
Un passage libre à l'extérieur de 3 mètres
au moins de largeur minimale et de 3,5
mètres de hauteur libre minimale, doit être
aménagé sur la moitié du pourtour de
l'établissement. Sans Objet
Deux voies d'accès, si possible opposées
doivent être prévues à partir de la voie
publique. Sans Objet
Ces voies doivent avoir une largeur
minimale de :
* 7 mètres, pour les établissements recevant
plus de 1500 personnes . Sans Objet

* 3,5 mètres pour les autres établissements. Sans Objet

2.7.2.5 Construction.

Installation.
Tous les établissements doivent être
conçus et installés pour rester stables sous
les effets simultanés d'un vent normal et
d'une surcharge de neige. Sans Objet
Les établissements doivent être évacués
dans les cas suivants :
* la précipitation de neige dépasse 4 cm
dans la mesure où l'accumulation n'a pu
être évitée sur la couverture. Sans Objet

* La vitesse du vent dépasse 100 Km/h. Sans Objet

* En cas de circonstances exceptionnelles


pouvant mettre en péril la sécurité du public. Sans Objet

Ossature.

L'ossature constituant la structure rigide de


l'établissement (mats, potences, cadres,
etc.) ainsi que les dispositifs éventuels de
protection, doivent permettre en cas
d'affaissement de la couverture, le maintien
de volumes suffisants pour assurer, en
toute circonstances, l'évacuation du public. Sans Objet
La couverture, la double couverture
intérieure éventuelle et la ceinture de
l'établissement doivent être réalisée en
matériaux de catégorie m². Sans Objet
Les câbles de contreventement situés à une
hauteur inférieure à 2 mètres au dessus des
emplacements accessibles au public ne
doivent pas constituer un risque pour le
public. Sans Objet

Numéro d'identification.

Le numéro d'identification correspondant


au numéro du registre de sécurité doit être
porté de manière visible et indélébile à
l'intérieur et sur chaque panneau formant la
couverture, la double couverture éventuelle
et la ceinture de l'établissement. Sans Objet

2.7.2.6 Dégagements.

Sorties.
Le nombre et la largeur des sorties de
l'établissement sont déterminés en fonction de
l'effectif totale admissible.

(Voir tableau page 85).

S'il existe des portes celles-ci doivent


pouvoir ouvrir dans le sens de l'évacuation
et être signalées en lettres blanches sur
fond vert. Dans tous les cas, les issues
doivent pouvoir s'ouvrir par une manoeuvre
simple et facile et être signalées et visibles
de jour, comme de nuit, de l'intérieur
comme de l'extérieur. Sans Objet

Circulations.
La distance maximale que le public doit
parcourir pour atteindre une sortie ne doit
pas dépasser 30 m. Des circulations
principales de 6 mètres de longueur au
moins doivent être prévues en face de
chaque sortie. La largeur de ces
circulations doit être égale à celle des
sorties correspondantes. Sans Objet

2.7.2.7 Aménagements.

Mobilier et sièges.

Les aménagements intérieurs doivent être


réalisés en matériaux de catégorie M3. Sans Objet
Les chaises et les bancs doivent être
disposés par rangées comportant seize
places assises au maximum entre deux
circulations. Sans Objet
D'autre part une des dispositions suivantes
devra être respectée :
* chaque siège devra être fixé au sol. Sans Objet
* Les sièges sont solidarisés par rangées,
chaque rangée étant fixée au sol à ses
extrémités. Sans Objet
* Les sièges sont solidarisés au sol par
rangée, chaque rangée étant reliée de façon
rigide aux rangées voisines de manière à
former des blocs difficiles à renverser ou à
déplacer. Sans Objet

Si ces conditions ne sont pas respectées, le


nombre de rangées entre deux circulations
est limité à cinq et le nombre de sièges par
rangée est limité à dix, la totalité des places
assises de l'établissement étant constituée
d'ensembles de 50 sièges. Sans Objet

Décoration.
Les éléments flottants de décoration ou
d'habillage intérieurs de surface supérieure
à 0,5m² doivent être réalisés en matériaux
de catégorie M1. Sans Objet

Les décors pour aménagements scéniques


doivent être réalisés en matériaux de
catégorie M1 Les tentures doivent être
réalisées en matériaux de catégorie m². Sans Objet
Les revêtements de sol doivent être réalisés
en matériaux de catégorie M4. Sans Objet

Dans le cas ou l'établissement dispose de


gradins ceux-ci doivent être recoupés tous
les Il mètre par un escalier d'une largeur
minimale de 0,80m. Sans Objet
2.7.2.8 Installations électriques et éclairage
de sécurité.

Installations électriques.
Ces installations doivent être réalisées
conformément aux normes en vigueur. Sans Objet

On trouve :
* Les installations propres à l'établissement. Sans Objet
* Les installations ajoutées par les
utilisateurs. Sans Objet
On doit retrouver dans le registre de
sécurité le schéma des installations propres
à l'établissement. Sans Objet

Les guirlandes électriques et les prises de


courant alimentant les canalisations
mobiles utilisées dans l'établissement
doivent être installées de maniéré à ne pas
faire obstacle à la circulation du public. Sans Objet

Eclairage.
L'éclairage normal de l'établissement doit
être assuré par des luminaires installés à
poste fixe. Sans Objet

Les appareils d'éclairage ne doivent pas


faire obstacle à la circulation du public . Sans Objet
Afin de permettre l'évacuation du public de
chaque établissement et de faciliter
l'intervention des secours un éclairage de
sécurité assurant les fonctions "
d'évacuation et d'ambiance ou anti panique
" doit être installé. Sans Objet
Cet éclairage doit être assuré :
* Soit des blocs autonomes d'éclairage de
sécurité. Sans Objet

* Soit par une " source centralisée ". Sans Objet


* Soit par la combinaison d'une " source
centralisée " et de blocs autonomes. Sans Objet

2.7.2.9 Moyens de secours.

Moyens d'extinction.
La défense contre l'incendie doit être
assurée par :
* Des extincteurs portatifs à eau pulvérisée,
de 6 litres minimum. Sans Objet
* Des extincteurs appropriés aux risques
particuliers. Sans Objet

* Des personnes spécialement désignées


par l'organisateur, doivent être entraînées à
la mise en oeuvre des moyens de secours. Sans Objet

Service de sécurité.
La composition du service de sécurité est fixée
comme suit :
(Voir tableau page 87).
Système de sécurité incendie :
Voir tableau (annexe n°2).

Alarme.
L'alarme doit pouvoir être donnée dans tous
les établissements par un moyen de
diffusion sonore. Sans Objet
Dans les établissements recevant plus de
700 personnes, l'alarme doit être obtenue à
partir d'un système permettant une
diffusion audible en tous points de
l'établissement. Sans Objet
Ce système peut être :
* Soit un dispositif portatif comportant une
source d'alimentation autonome
(mégaphone). Sans Objet
* Soit le dispositif de sonorisation de
l'établissement à condition que son
alimentation soit secouru par une source de
sécurité. Sans Objet

Alerte.
Dans les établissements recevant plus de
700 personnes l'alerte doit être réalisée par
un téléphone urbain. Sans Objet

Consignes.

Des consignes affichées bien en vue


doivent indiquer :
* L'emplacement de l'appareil téléphonique. Sans Objet

* Le numéro d'appel des sapeurs pompiers. Sans Objet


* L'adresse du centre de secours de premier
appel. Sans Objet
* Les dispositions immédiates à prendre en
cas d'incendie. Sans Objet

Exploitation registre de sécurité.


Le propriétaire doit tenir à jour, pour chaque
établissement un registre de sécurité. Celui-
ci doit comprendre :
* l'attestation de conformité. Sans Objet
* Une partie tenue à jour concernant
l'exploitation. Sans Objet
* Le plan de base et la photographie de
l'établissement. Sans Objet

Les vérifications techniques.


Les installations électriques propres à
l'établissement doivent être vérifiées en
alternance une fois tous les deux ans par
des personnes ou organismes agréés et
une fois tous les deux ans par des
techniciens compétents. Sans Objet
Les installations électriques ajoutées par
l'utilisateur doivent être vérifiées avant
l'ouverture au public par une personne ou
un organisme agréé. Sans Objet
L'assemblage de l'établissement, l'état
apparent des toiles et des gradins doivent
être vérifiés tous les deux ans par un
bureau de contrôle agréé. Sans Objet
Les autres vérifications doivent être
effectuées une fois tous les deux ans par
des personnes ou organisme agréé Sans Objet
Nota : Règles à respecter par les chapiteaux
recevant plus de vingt mais moins de cinquante
personnes.
Ces établissements doivent respecter les
dispositions suivantes :
* Deux sorties de 0,80 m de largeur au
moins doivent exister. Sans Objet

* L'enveloppe du chapiteau doit être réalisée


en matériaux de catégorie m² au moins Sans Objet

* Les installations électriques comportent à


l'origine, et pour chaque départ, un
dispositif de protection à courant
différentiel - résiduel à haute sensibilité. Sans Objet

2.7.3 Type SG - Structures gonflables.

2.7.3.1 Etablissements assujettis.


Les dispositions du " Type SG " sont
applicables aux structures dont les parois
et la couverture sont constituées, en tout ou
partie, d'une enveloppe souple supportée
par de l'air introduit sous pression soit
directement, soit par l'intermédiaire
d'armatures gonflables et ce, quel que soit
l'effectif du public reçu. Sans Objet
Les structures gonflables ne doivent pas
abriter les locaux ou les installations
suivantes :
* espaces scéniques comportant des
dessous ou des décors de catégorie m²,
M3 ou M4 . Sans Objet

* Installation de projection
cinématographique utilisant des appareils
fonctionnant avec une lampe à arc non
installée dans un ballon étanche sans
échange gazeux avec l'extérieur . Sans Objet

* Locaux réservés au sommeil . Sans Objet

* Bibliothèques et locaux d'archives . Sans Objet


* locaux d'enseignement (à l'exclusion des
installations sportives) . Sans Objet

* Etablissements sanitaires . Sans Objet

* Bureaux à caractère permanent. Sans Objet


En outre, les structures gonflables ne
doivent pas abriter des activités entraînant
la présence d'un potentiel calorifique
dépassant 250 MJ/m² en moyenne, ou 400
MJ/m² localement. Sans Objet
2.7.3.2 Calcul de l'effectif :
(Voir tableau page 88). Sans Objet

2.7.3.3 Implantation.
Les structures gonflables doivent être
implantées sur des aires ne présentant pas
de risques d'inflammation rapide. Sans Objet

Dans la mesure où ces structures peuvent


recevoir plus de 300 personnes, elles ne
doivent pas se trouver distantes de plus de
200 mètres d'un point d'eau assurant un
débit minimal de 60 mètres cubes par heure
pendant 1 heure au moins. Sans Objet

Si ces conditions ne peuvent pas être


remplies, un service de sécurité incendie
disposant de moyens hydrauliques
suffisants doit être mis en place. Sans Objet
Un périmètre de sécurité, d'une largeur
minimale de 1 mètre, doit être matérialisé
(accès exclus) par des barrières, des
cordages, etc. Sans Objet
Cette zone doit être assortie d'une
interdiction de pénétrer, clairement
signalée, afin d'éviter que ne soit porté
atteinte à l'intégrité de la structure et de ses
équipements (enveloppe, ancrages,
souffleries, etc.). Sans Objet

Toutes dispositions doivent être prises,


notamment lorsque le terrain est en pente,
pour garantir la stabilité de l'édifice contre
différents risques (eau de ruissellement,
fuite d'hydrocarbures, etc.). Sans Objet

La structure gonflable doit être implantée à


plus de :
* 8 mètres d'un autre établissement si l'un
des deux établissements est à risques
particuliers (ERP du type M, S et T.) . Sans Objet
* 4 mètres d'un autre établissement si les
deux établissements sont à risques
courants (Autres ERP). Sans Objet
Ces distances sont mesurées
horizontalement à partir du pied de la
structure gonflable. Sans Objet

Si, exceptionnellement, dans certains cas


particuliers, ces conditions ne peuvent être
satisfaites, les mesures d'isolement
équivalentes seront déterminées. Sans Objet
Un passage libre à l'extérieur, de 3 mètres
de largeur au moins et de 3,5 mètres de
hauteur au moins, doit être aménagé sur
plus de la moitié du pourtour de
l'établissement. Sans Objet
Deux voies d'accès, si possible opposées,
doivent être prévues à partir de la voie
publique. Elles doivent avoir une largeur
minimale de :
* 7 mètres pour les établissements de
1ère catégorie . Sans Objet

* 3,5 mètres pour les autres établissements. Sans Objet


Tout stationnement de véhicule est interdit
dans ces passages. Sans Objet

2.7.3.4 Matières et substances dangereuses.

il est interdit d'entreposer ou d'utiliser,


même occasionnellement, des matières et
substances dangereuses. Il est également
interdit d'effectuer des travaux dangereux
pendant la présence du public. " Sans Objet
2.7.3.5 Construction.

Domaine d'application.
Les structures doivent comporter un
volume unique. L'enveloppe doit être
réalisée en matériaux de catégorie m² dont
la réaction au feu ne présente pas de limite
de durabilité. Sans Objet

Lorsque des hublots sont prévus, ils


doivent être réalisés en matériaux de
catégorie M3, leur surface unitaire ne doit
pas dépasser 1 mètre carré, l'espacement
minimal entre deux hublots doit être de 5
mètres et leur sommet doit être situé à 3,50
mètres au plus des points d'ancrage. Sans Objet

Toutes dispositions doivent être prises, tant


par le constructeur que par l'exploitant,
pour qu'aucun objet (ou aménagement
intérieur) ne puisse provoquer une
déchirure de l'enveloppe. Sans Objet

Les installations techniques doivent être


éloignées de 5 mètres au moins des parois
de la structure ou bien être isolées de cette
dernière par un écran CF de degré une
heure . elles doivent être disposées dans un
local ou un volume clos, extérieur à la
structure gonflable. Sans Objet
Dans tous les cas, ces installations doivent
être hors de portée du public. Sans Objet

2.7.3.6 Pressurisation.

Généralités.

1. La pressurisation, nécessaire au maintien


de la structure, doit être assurée :
* par une soufflerie normale . Sans Objet

* Par une soufflerie de sécurité . Sans Objet


* Par une soufflerie de remplacement
(éventuellement). Sans Objet
Une soufflerie de remplacement est
nécessaire à la poursuite de l'exploitation
en cas de défaillance de la soufflerie
normale. Sans Objet
La pressurisation doit être assurée par un
apport d'air au moins égal aux fuites
naturelles. Sans Objet
Cet apport d'air est fourni par deux
souffleries, indépendantes l'une de l'autre :
la soufflerie normale et la soufflerie de
sécurité. Sans Objet
Deux souffleries doivent toujours être en
état de fonctionnement. Sans Objet

En cas d'arrêt de la soufflerie normale, et en


l'absence d'une soufflerie de remplacement,
l'exploitant doit faire évacuer le public si la
soufflerie normale n'est pas remise en
service au bout de dix minutes. Sans Objet

Manomètre.
Toutes les structures gonflables doivent
être dotées d'un manomètre permettant de
constater une baisse de pression :
* soit à l'intérieur de la structure . Sans Objet

* Soit dans les armatures gonflables. Sans Objet

En outre, un dispositif d'alarme doit


prévenir le responsable de l'établissement
de toute chute anormale de pression. Sans Objet

Conduits des souffleries. Sans Objet


Chaque groupe de pressurisation doit être
raccordé à la structure par un conduit
souple constitué en matériaux de catégorie
m² et équipé, au départ :
* d'un clapet anti-retour . Sans Objet

* D'un clapet CF de degré une demi-heure


avec fusible (a fin d'éviter la transmission
éventuelle d'un incendie à la structure). Sans Objet

" Toutefois, cette dernière disposition n'est


pas obligatoire pour les établissements
recevant cinquante personnes au plus. " Sans Objet

Soufflerie de sécurité.

La soufflerie de sécurité doit être actionnée


par une source d'énergie autonome,
indépendante de celle utilisée pour la
soufflerie normale, et présentant une
autonomie de fonctionnement d'une heure. Sans Objet
En cas de défaillance de la soufflerie
normale, ou de baisse anormale de
pression, la soufflerie de sécurité doit se
mettre en fonctionnement :
* automatiquement, dans un temps
n'excédant pas une minute . Sans Objet
* Manuellement, en cas de défaillance du
précédent système, sur intervention du
personnel responsable et dans un délai de
cinq minutes. Sans Objet
En outre, le personnel doit pouvoir, en cas
de besoin (déchirement de l'enveloppe par
exemple), faire fonctionner en parallèle la
soufflerie normale et la soufflerie de
sécurité. Sans Objet
Stockage d'hydrocarbures liquides ou
liquéfiés.
Dans le cas où un stockage aérien
d'hydrocarbures est nécessaire, soit pour
assurer le fonctionnement normal des
équipements de chauffage ou de
pressurisation, soit pour assurer le bon
fonctionnement des équipements de
sécurité, celui- ci doit être éloigné de 5
mètres au moins de la structure et être
protégé par une clôture efficace. Sans Objet

Le stockage d'hydrocarbures liquides doit


comporter une cuvette de rétention, d'une
capacité au moins égale à la totalité des
liquides inflammables stockés. " Sans Objet

2.7.3.7 Dégagements.

Généralités.

La distance maximale, mesurée suivant


l'axe des circulations, pour atteindre une
sortie, ne doit pas excéder 30 mètres. Sans Objet

Zone protégée.

Une "zone protégée" doit être aménagée


devant chaque sortie (côté intérieur) afin de
préserver le public d'un affaissement
éventuel de l'enveloppe. Sans Objet
Les caractéristiques de cette zone sont les
suivantes :
* Surface égale à 10 mètres carrés par unité
de passage de la sortie . Sans Objet

* Hauteur au moins égale à celle des portes . Sans Objet


* Supports rigides calculés avec une
surcharge de 25 daN/m3. Sans Objet
Les supports rigides doivent être reliés aux
sorties . Sans Objet
celles-ci doivent être protégées par un
cadre autostable, calculé dans les
conditions les plus défavorables
d'affaissement de l'enveloppe. Sans Objet

Dans les cas où la chute de l'enveloppe


risque d'obstruer les sorties, les zones
protégées doivent s'étendre vers l'extérieur. Sans Objet

Evacuation.
Le constructeur et l'exploitant doivent
justifier par le calcul que le temps
d'évacuation est inférieur au temps de
dégonflement de la structure. Sans Objet

Le temps de dégonflement est déterminé à


partir des éléments suivants :
* seule la soufflerie de secours est en
service . Sans Objet
* Toutes les portes des sorties sont
ouvertes . Sans Objet
* L'enveloppe comporte une déchirure de 1
p. 1 000 de sa surface. Sans Objet

Le dégonflement est supposé atteint


lorsque le volume d'air résiduel correspond
à une hauteur libre de 3,5 mètres sur le
quart de la surface au sol, ce volume restant
accessible par une zone protégée au moins. Sans Objet

Les délais de détection et de transmission


de l'alarme étant fixés forfaitairement à trois
minutes, on ajoute un délai d'évacuation
calculé sur une base de 30 personnes par
minute et par unité de passage on admet
que le quart des unités de passage est
indisponible. Sans Objet
Si l'effectif admis conduit à un temps
d'évacuation supérieur au temps de
dégonflement, il convient :
* soit de doubler l'emprise des zones
protégées . Sans Objet
* Soit de rajouter une ossature périmétrique
de soutien dont la hauteur est au moins
égale à celle des portes. Sans Objet

2.7.3.8 Aménagements.

Généralités.
Aucun objet ne doit être accroché à
l'enveloppe, à l'exception d'éléments
spécifiques prévus à la construction. Sans Objet

Stands, tribunes.
Les stands, les estrades, les tribunes, les
gradins, les planchers surélevés et les
cloisons-écrans doivent être réalisés en
matériaux de catégorie M3. Sans Objet

Ils doivent être solidement fixés au sol et


être capables de supporter les personnes et
les objets pour lesquels ils sont destinés,
avec une surcharge de 50 daN/m². Sans Objet
Les aménagements accessibles au public et
situés en élévation doivent être munis de
garde-corps. Sans Objet
Les gradins doivent être recoupés, tous les
10 mètres au plus, par des escaliers d'une
largeur minimale d'une unité de passage. Sans Objet

Décoration.

L'emploi de tentures, de vélums, d'éléments


flottants de décoration et d'habillage est
interdit . toutefois, certains dispositifs
techniques (acoustiques, thermiques) sont
autorisés sous réserve d'être réalisés en
matériaux de catégorie m². Sans Objet

2.7.3.9 Chauffage.
Les appareils suivants sont interdits à
l'intérieur des structures gonflables :
* les appareils présentant des flammes
nues, des éléments incandescents (ou
susceptibles de projeter des particules
incandescentes) . Sans Objet

* Les appareils fonctionnant au gaz . Sans Objet


* Les générateurs d'air chaud à échange
direct. Sans Objet

2.7.3.10 Moyens de secours.

Moyens d'extinction.
La défense contre l'incendie doit être
assurée :
* par des extincteurs portatifs à eau
pulvérisée . Sans Objet
* Par des extincteurs appropriés aux
risques particuliers. Sans Objet

Le nombre et la répartition des extincteurs


doivent respecter les dispositions
particulières propres à chaque type
d'établissement couvert, avec un minimum
d'un appareil par sortie. Sans Objet
Système de sécurité incendie :
Voir tableau (annexe n°2). Sans Objet
Service de sécurité incendie La surveillance
des établissements de 1ére catégorie doit
être assurée par des agents de sécurité
incendie. Sans Objet

Systèmes d'alerte.

La liaison avec les sapeurs-pompiers doit


être assurée :
* par téléphone urbain dans les
établissements de 1ère et 2ème catégorie . Sans Objet
* Par tout autre moyen dans les autres
établissements. Sans Objet
2.7.3.11 Vérifications et contrôles.

Registre de sécurité.

Chaque exploitant doit tenir un registre de


sécurité. Ce document, dont le contenu est
détaillé ci-dessous, doit comprendre :
* une partie constituée par la notice
technique du constructeur . Sans Objet

* Une partie tenue à jour par l'exploitant. Sans Objet

Vérifications.
Les structures gonflables et leurs
équipements doivent être vérifiés :
* Au moment de la livraison, sous la
responsabilité du fabricant . Sans Objet

* Périodiquement, et au moins une fois par


an, sous la responsabilité de l'exploitant. Sans Objet
Ces vérifications doivent être effectuées par
un organisme agréé, choisi :
* par le constructeur, pendant la durée de la
garantie . Sans Objet

* Par l'exploitant, au-delà de cette durée. Sans Objet

Les rapports de vérifications doivent être


établis dans un délai maximal d'un mois . Sans Objet
Un exemplaire est conservé dans le registre
de sécurité. Sans Objet

Contrôles.

Les visites de contrôle par l'organisme


agréé doivent être réalisées après chaque
remontage et avant l'admission du public. Sans Objet

Composition du registre de sécurité.

A. Première partie.
1. Liste des types d'exploitations pouvant
être exercées sous la structure gonflable.
2. Temps théorique de dégonflement.
Temps d'évacuation.
3. Fiches techniques des groupes de
ventilation et d'éclairage.
4. Schémas complets des circuits
électriques, des conduits d'air, de
chauffage, de climatisation, etc., avec
repérage des vannes et des organes de
sécurité.
5. Schéma d'implantation des moyes de
secours.
6. Liste des cas où l'alarme, restreinte au
personnel, doit être donnée et celle où
l'évacuation doit être immédiate.

1. Consignes particulières.

2. Incidents et pannes techniques.


3. Résultats des vérifications techniques
périodiques.
4. Travaux d'entretien, de réparations ou de
modifications effectués.
2.7.4 Type OA - Hôtels-Restaurants
d'altitude.

2.7.4.1 Champ d'application.

Afin d'éviter à des personnes hébergées dans


un établissement isolé d'être directement et
immédiatement soumises, en cas d'incendie du
bâtiment, aux conséquences graves du froid
par suite d'une évacuation, les dispositions ci-
après sont applicables aux hôtels-restaurants
isolés, inaccessibles aux véhicules de secours
et de lutte contre l'incendie pendant au moins
une partie de l'année et dont l'effectif de l'hôtel
est d'au moins vingt personnes.
Si l'établissement est exploité uniquement
quand il est régulièrement accessible aux
véhicules de secours et de lutte contre
l'incendie, il reste assujetti, en fonction de
l'effectif, soit aux dispositions des
établissement de 5e catégorie), soit à celles
des établissement des quatre premières
catégories.
2.7.4.2 Calcul de l'effectif :
(Voir tableau page 93).

Décompte du public.
Le nombre de personnes pouvant occuper les
chambres dans les conditions d'exploitation
hôtelière.

2.7.4.3 Construction.

Le public ne devant pas être soumis aux


conséquences d'un incendie doit pouvoir se
trouver à l'abri des intempéries ou du climat
dans un espace clos ayant les
caractéristiques d'un établissement tiers. Sans Objet
A cet effet, le choix est laissé aux concepteurs
entre :
* l'utilisation de deux bâtiments distincts .
* La création d'un ou plusieurs " volumes-
recueils " dons un bâtiment unique .
* Toute autre solution jugée équivalente par les
services de la protection civile.
Le niveau inférieur débouchant de plain-
pied sur l'extérieur est assimilé à un rez-de-
chaussée. Sans Objet
Les bâtiments à ossature bois doivent
respecter les normes et les règles de
sécurité des D.T.U. les concernant. Sans Objet
Tous les établissements doivent être
protégés contre la foudre au moyen d'un
paratonnerre installé conformément aux
normes. Sans Objet

2.7.4.4 Isolement - Volume-recueil.


Dans le cas de deux bâtiments distincts,
ceux-ci doivent être distants de 8 mètres au
moins. Sans Objet

2. Dans le cas d'un bâtiment unique, le


volume-recueil doit être situé au rez-de-
chaussée ou au premier étage. Il doit être
isolé du reste du bâtiment par des parois et
des planchers CF de degré deux heures. Sans Objet
Le dispositif de franchissement, qui doit
être unique, doit être constitué :
* soit par un bloc-porte PF de degré deux
heures . Sans Objet
* Soit par un sas muni de blocs-portes PF
de degré une heure. Sans Objet
Les portes de ce dispositif de
franchissement doivent être à fermeture
automatique Sans Objet
Dans tous les cas, chaque bâtiment ou
volume-recueil doit pouvoir recevoir la
totalité des personnes présentes dans
l'établissement. Sans Objet
En outre, la densité maximale admissible ne
doit pas dépasser une personne par mètre
carré. Sans Objet
En exploitation normale, le ou les volumes-
recueils peuvent être utilisés au gré de
l'exploitant. Sans Objet
En aucun cas, ces volumes- recueils ne
peuvent contenir des activités qui les
classeraient à risques particuliers. Sans Objet

La porte d'accès de chaque volume-recueil


doit comporter la mention indélébile et bien
visible "volume- recueil". Sans Objet

2.7.4.5 Façades et couvertures.


La règle du " C + D " est applicable aux
bâtiments comportant au moins un étage sur
rez-de-chaussée.
Si les éléments constitutifs des façades
comportent des vides susceptibles de créer
des effets de cheminée, ces vides doivent
être recoupés à tous les niveaux par des
matériaux incombustibles. Sans Objet

2.7.4.6 Locaux à risques particuliers.

Locaux à risques importants .


* Les ateliers d'entretien, de réparation et de
maintenance. Sans Objet

* Le local de fartage . Sans Objet

Locaux à risques moyens .


* les cuisines (quelle que soit la puissance
nominale totale des appareils de cuisson), les
offices, les réserves et les resserres .

* Les lingeries et les blanchisseries .


* Les locaux contenant des engins motorisés
de servitude.

Local à skis.
Un local spécifique est obligatoire pour le
rangement des skis. Sans Objet

Ce local doit être isolé des autres parues de


l'établissement par des parties verticales et
un plancher haut CF de degré deux heures. Sans Objet
Il doit être muni d'un bloc-porte CF de degré
une heure à fermeture automatique en cas
d'incendie. Sans Objet

Le désenfumage de ce local peut


éventuellement être demandé par les
services de la protection civile en fonction
de différents facteurs (implantation,
importance, position par rapport aux
escaliers menant aux étages ...). Sans Objet
Ce local ne doit pas être utilisé comme
volume-recueil. Sans Objet

2.7.4.7 Recoupement des gaines verticales.


Les gaines doivent être recoupées
horizontalement dans la traversée des
planchers, à tous les niveaux, par des
matériaux incombustibles. Sans Objet

2.7.4.8 Dégagements.

Circulations horizontales.
Les circulations reliant les escaliers entre
eux, les escaliers aux sorties et les sorties
entre elles doivent avoir une largeur
minimale de deux unités de passage. Sans Objet

Portes.
Compte tenu du risque de blocage par la
neige, les portes de sortie s'ouvrant sur
l'extérieur peuvent s'ouvrir vers l'intérieur
des établissements. Sans Objet

Les portes de locaux accessibles au public


ouvrant sur les dégagements communs
doivent être équipées d'un ferme porte. Sans Objet

Distance maximale à parcourir.


La distance maximale, mesurée suivant
l'axe des circulations que le public doit
parcourir à partir de la porte d'une chambre,
ne doit pas dépasser 30 mètres pour
rejoindre :
* soit l'accès à un escalier protégé . Sans Objet

* Soit une sortie sur l'extérieur . Sans Objet

* soit le volume-recueil. Sans Objet

Escaliers.
Tous les escaliers doivent être protégés et
déboucher soit sur l'extérieur, soit sur une
circulation horizontale protégée. Sans Objet

2.7.4.9 Aménagements.
2.7.4.9-1 Domaine d'application -
Revêtements.

Les revêtements verticaux et horizontaux


(revêtement de sols exclus) des circulations
horizontales, des escaliers et du volume-
recueil doivent être Mo. Sans Objet
L'utilisation de plaques de plâtre
cartonnées classées m² est autorisée. Sans Objet

Les matériaux utilisés pour l'isolation


thermique par l'intérieur doivent être Mo. Sans Objet

2.7.4.10 Désenfumage.

Domaine d'application.
Tous les locaux de recueil doivent être
désenfumés. Sans Objet
Si le désenfumage est mécanique, les
ventilateurs doivent, en cas de défaillance
de la source normale, être réalimentés
automatiquement par le groupe électrogène. Sans Objet
Toutes les dispositions (par conception ou
par installation) doivent être prises pour
que des équipements (ouvrants, exutoires,
mécanismes...) ne soient pas bloqués par la
glace. Sans Objet

2.7.4.11 Installations électriques.

Conditions d'installation.
Un circuit électrique terminal d'éclairage ne
doit pas alimenter plusieurs chambres (ou
appartements). Sans Objet

Groupe électrogène.
Dans chaque établissement, le groupe
électrogène de remplacement doit
également réalimenter les installations
d'éclairage et de chauffage du volume-
recueil. Sans Objet
Si les équipements de sécurité ne
possèdent pas leur source de sécurité
spécifique, le groupe électrogène de
remplacement doit être conforme aux
normes. Sans Objet

L'autonomie de ce groupe doit être


suffisante pour alimenter les installations
de sécurité et les installations d'éclairage et
de chauffage du volume-recueil pendant
une durée minimale de 12 heures. Sans Objet

2.7.4.12 Eclairage.

Eclairage normal.
Les appareils assurant l'éclairage normal
des salles et des dégagements doivent être
fixes ou suspendus. Sans Objet

Eclairage de sécurité.
Les établissements doivent être équipés
d'un éclairage de sécurité par blocs
autonomes. Sans Objet

2.7.4.13 Moyens de secours et consignes.

Moyens d'extinction.
La défense contre l'incendie doit être
assurée simultanément :
* par des extincteurs portatifs à eau
pulvérisée de six litres minimum,
judicieusement répartis, avec un minimum
d'un appareil pour 200 mètres carrés, de
telle sorte que la distance maximale à
parcourir pour atteindre un extincteur ne
dépasse pas quinze mètres . Sans Objet
* Par des extincteurs appropriés aux
risques particuliers . Sans Objet
* Par une installation de RIA " DN 19/6 ". Un
RIA au moins doit être Installé dans le
volume-recueil. Sans Objet

Mise en œuvre.

Tous les employés doivent être entraînés à


la mise en oeuvre des moyens de secours. Sans Objet
Système de sécurité incendie :
Voir tableau (annexe n°2). Sans Objet

Détection automatique d'incendie.


Tous les locaux doivent être équipés de
détecteurs automatiques d'incendie
sensibles aux fumées et aux gaz de
combustion, à l'exception de la cuisine qui
doit être équipée de détecteurs thermo-
vélocimétriques. Sans Objet
De plus, la salle de restaurant doit
comporter une double détection. Sans Objet

Le processus automatique de diffusion de


l'alarme ne doit être déclenché que par la
sensibilisation simultanée des deux boucles. Sans Objet
Les performances exigées des détecteurs
lors ne doivent pas être altérées malgré
l'altitude du lieu. Sans Objet

Système d'alerte.
La liaison avec les services de secours doit
être réalisée par téléphone, par
radiotéléphone ou par tout autre moyen
équivalent. Un de ces moyens doit être situé
dans le volume-recueil. Sans Objet
Toutes dispositions (par conception ou par
installation) doivent être prises pour en
assurer le fonctionnement durant un
incendie survenant dans une autre partie de
l'établissement. Sans Objet

Précautions d'exploitation.
Des consignes spéciales, portées
fréquemment à la connaissance du
personnel, doivent lui rappeler notamment
les interdictions suivantes :
* faire sécher près des appareils de cuisson
et de chauffage des chiffons, des torchons,
des serviettes et des vêtements . Sans Objet
* Entreposer des emballages vides (même
momentanément) dans un local ouvert au
public . Sans Objet
* Fumer dans les locaux présentant des
risques particuliers d'incendie, etc. Sans Objet
Les locaux où le personnel est autorisé à
fumer doivent être équipés de cendriers
judicieusement répartis. Sans Objet

Consignes et affichage.

Une consigne du modèle joint en annexe et


rédigée dans les langues les plus usuelles
doit être affichée dans chaque chambre. Sans Objet
En outre, l'interdiction suivante doit être
affichée dans chaque chambre :
Il est interdit de faire sécher près des
appareils de cuisson et de chauffage des
chiffons, des torchons, des serviettes et des
vêtements. Sans Objet
Un plan simplifié, indiquant l'itinéraire pour
gagner le lieu de recueil, doit être affiché
dans chaque chambre. Sans Objet

Des consignes précises doivent être


affichées à chaque niveau en ce qui
concerne l'utilisation du volume-recueil en
exploitation normale et en cas d'incendie. Sans Objet

Conduite à tenir en cas d'incendie.

En cas d'incendie dans votre chambre et si


vous ne pouvez pas maîtriser le feu :
- prenez des vêtements chauds . Sans Objet
- Quittez votre chambre en refermant bien la
porte . Sans Objet

- Prévenez le personnel de l'établissement


et rejoignez le lieu de recueil . Sans Objet
En cas d'audition du signal d'alarme :
- prenez des vêtements chauds . Sans Objet
- Quittez votre chambre en refermant bien la
porte . Sans Objet

- Rejoignez le lieu de recueil. Sans Objet

Dans la fumée, n'hésitez pas à se baisser. Sans Objet


Au niveau du sol, la fumée est moins dense. Sans Objet
2-7-5 Type PS - Parcs de stationnement
couverts.

2.7.5.1 Etablissements assujettis.


Les dispositions du " Type PS " sont
applicables aux parcs de stationnement
couverts pouvant accueillir plus de 10
véhicules à moteur. Sans Objet
Le poids total autorisé en charge de chaque
véhicule admis dans ces parcs ne doit pas
excéder 3,5 tonnes. Sans Objet

Dans le cadre de fonctionnement normal du


parc, seules les activités annexes suivantes
liées à l'automobile sont autorisées :
* Aire de lavage des véhicules . Sans Objet
* Montage de petits équipements et
accessoires automobiles (autoradio, pare-
brise ...) . Sans Objet
* Location de véhicules, location et
stationnement de cycles . Sans Objet

* Charge de véhicule électrique Sans Objet


Les aires de livraison d'une surface unitaire
de 100 m² peuvent être aménagées dans le
parc. Sans Objet

2.7.5.2 Capacité d'accueil.

Le nombre de places de stationnement pris


en compte dans un parc de stationnement
couvert tient compte des dispositions
suivantes :
* les véhicules ne doivent stationner que
dans des emplacements réservés à cet effet
et faisant l'objet d'un marquage au sol . Sans Objet
* Cinq emplacements matérialisés pour le
stationnement d'un deux-roues à moteur
équivalent à un emplacement pour le
stationnement d'un véhicule quatre roues à
moteur. Sans Objet
* Les places à l'air libre situées en terrasse
sont comptabilisées dans la capacité
d'accueil du parc. Sans Objet

2.7.5.3 Conception et desserte.

Le plancher du niveau le plus haut ou le bas


d'un parc de stationnement ne doit pas se
situer à plus de 28 m du niveau de référence. Sans Objet
Les parcs comportant plus de sept niveaux
en infrastructure doivent disposer d'au
moins un ascenseur à dispositif d'appel
prioritaire pompiers. Sans Objet
Chaque parc est desservi au niveau de
référence par une voie engins. Sans Objet

2.7.5.4 L'isolement des bâtiments.


L'intercommunication entre les parcs de
stationnement et certains ERP (Type J, L, N,
O, P, R, S, T, U et W) est régit par les règles
de sécurité suivantes :
Pour tous ces établissements cités ci-
dessus. Sans Objet

Intercommunication avec un local ou


établissement abritant une autre activité ou
exploité par un tiers :
* les intercommunications éventuellement
aménagées dans les murs ou parois sont
réalisées par un sas d'une surface minimale
de 3 m² avec une largeur d'au moins 0,90 m. Sans Objet
Leurs parois ont le même degré de
résistance au feu que les murs ou parois
traversés. Sans Objet

Le sas dispose de deux portes uniquement,


situées aux extrémités du sas, PF 1/2 h,
équipées chacune d'un ferme-porte et
s'ouvrant toutes les deux vers l'intérieur. Sans Objet

Lorsque ces sas sont susceptibles d'être


empruntés par des personnes à mobilité
réduite, leur surface minimale est de 5 m². Sans Objet

La largeur de ces sas et celle des


circulations les reliant aux places de
stationnement réservées aux personnes à
mobilité réduite sont d'au moins 1,50 m. Sans Objet
Un sas ne contient ni dépôt de matériel ni
armoire ou tableau électrique. Sans Objet
Pour les établissements de type J, R, S, T,
U et Y.
Des dispositions complémentaires sont
prévues :
* le parc de stationnement couvert est placé
sous la même direction que l'établissement
avec lequel il est en communication (pour
les types R, U où il peut-être installé en
sous-sol, et J) . Sans Objet
* Les dispositifs de franchissement reliant
un parc de stationnement et un
établissement situés à des niveaux
différents peuvent comporter des escaliers,
des ascenseurs, des escaliers mécaniques
ou des trottoirs roulants (pour les types S, T
et Y) . Sans Objet
* Les sas et les escaliers éventuels
débouchant dans les parcs de
stationnement ne sont pas considérés
comme des dégagements normaux (pour
les types S, T et Y). Sans Objet

2.7.5.5 La stabilité des structures au feu.

Les éléments porteurs d'un parc de


stationnement couvert non surmonté par un
autre bâtiment sont SF 1h et les planchers
intermédiaires CF 1h dans les cas suivants :
* parc de stationnement couvert en
superstructure disposant de deux niveaux
au plus au-dessus du niveau de référence . Sans Objet
* Parc de stationnement couvert en
infrastructure disposant de deux niveaux au
plus . Sans Objet
* Parc de stationnement couvert mixte
disposant de deux niveaux au plus. Sans Objet
Les éléments porteurs d'un parc sont SF
1h30 et les planchers intermédiaires CF
1h30 ou dans les autres cas. Sans Objet

2.7.5.6 L'accessibilité des bâtiments.


Le plancher du niveau le plus haut et celui
du niveau le plus bas d'un parc de
stationnement ne peuvent se situer à plus
de 28 m du niveau de référence. Sans Objet
Afin de permettre aux sapeurs-pompiers
d'accéder rapidement à chaque niveau, les
parcs disposant de plus de 7 niveaux en
infrastructure doivent disposer d'au moins 1
ascenseur à dispositif d'appel prioritaire
pompiers. Sans Objet

Chaque parc de stationnement est desservi,


au niveau de référence, par au moins 1 voie
utilisable en permanence par les engins des
services publics de lutte contre l'incendie et
de secours. Sans Objet

2.7.5.7 Les façades.


Dans le cas où le bâtiment comporte plus d'un
niveau en superstructure, les façades du parc
de stationnement satisfont à la règle suivante :
C + D > 0,80 m.
Toutefois, à l'exception des parties de
façade situées au droit des planchers
d'isolement avec un établissement abritant
une autre activité ou exploité par un tiers,
cette règle n'est pas exigée si le parc de
stationnement est entièrement équipé d'un
système d'extinction automatique du type
sprinkler ou d'un système de détection
incendie. Sans Objet

2.7.5.8 Le compartimentage.

Compartiments par niveaux.


A l'exception des parcs de stationnement
largement ventilés, chaque niveau est
recoupé en compartiments inférieurs à 3000
m². Sans Objet

Cette valeur peut être portée à la surface du


niveau sans dépasser 3600 m². Sans Objet
La surface d'un compartiment peut être
portée à 6000 m² lorsqu'il est équipé d'un
système d'extinction automatique du type
sprinkler. Sans Objet
Le compartimentage est réalisé par des
parois CF 1h, en cas de fonction porteuse, y
compris pour les parties vitrées fixes qui y
sont intégrées. Les éventuelles portes
disposées dans ces parois sont PF 1h avec
ferme-porte. Sans Objet
Lorsque le parc comporte des demi-
niveaux, un dispositif de recoupement est
requis tous les deux demi-niveaux. Sans Objet

Parc de stationnement à un ou plusieurs


niveaux, ouvert en façades et remplissant
simultanément les conditions suivantes :
- à chaque niveau, les surfaces d'ouverture
dans les parois sont placées au moins dans
deux façades opposées. Sans Objet
Ces surfaces sont au moins égales à 50%
de la surface totale de ces façades. Sans Objet
La hauteur prise en compte est la hauteur
libre sous plafond . Sans Objet
- La distance maximale entre les façades
opposées et ouvertes à l'air libre est
inférieure à 75 mètres . Sans Objet

- À chaque niveau, les surfaces d'ouverture


dans les parois correspondent au moins à
5% de la surface de plancher d'un niveau]
sont réputés être désenfumés naturellement
quel que soit le nombre de leurs niveaux. Sans Objet
Baies de passage.
Les baies de passage de véhicules situées
dans ces parois sont munies de dispositifs
d'obturation PF 1h. Sans Objet
Ces dispositifs sont à fermeture
automatique et doublés d'une commande
manuelle. Sans Objet
Le système de commande à fermeture
automatique est placé de part et d'autre du
dispositif d'obturation. Sans Objet

Rampes d'accès.

Aucun dispositif d'obturation n'est imposé


pour les rampes d'accès qu'elles servent ou
non au stationnement. Sans Objet

Boxes.
Lorsque des boxes sont aménagés dans le
parc, ils satisfont aux dispositions
suivantes :
* ne servir qu'au remisage de véhicules . Sans Objet

* Ne pas comporter plus de deux


emplacements de stationnement chacun . Sans Objet
* Leur cloisonnement latéral est réalisé par
des parois pleines ou grillagées, en
matériaux Mo . Sans Objet
* Les fermetures des boxes permettent une
vision totale sur l'intérieur du boxe depuis
l'allée de circulation . Sans Objet
* Ils ne compromettent pas le désenfumage
du parc. Sans Objet

L'aménagement des boxes est interdit au


niveau des places de stationnement au droit
desquelles sont disposées des bouches de
ventilation et de désenfumage. Sans Objet

2.7.5.9 Désenfumage.

2.7.5.9.1 Généralités.

Les installations de désenfumage


permettent l'évacuation des fumées et des
gaz chauds en cas d'incendie. Les
installations de désenfumage et de
ventilation du parc peuvent être communes. Sans Objet
Le désenfumage du parc peut être réalisé
par tirage naturel ou mécanique. Sans Objet
La mise en place d'un dispositif anti-
intrusion tel qu'un grillage ou une grille,
installée au droit des ouvertures d'un parc
de stationnement largement ventilé ou des
bouches de désenfumage pour les autres
parcs, ne doit pas réduire l'efficacité du
désenfumage. Sans Objet

2.7.5.9.2 Désenfumage naturel.


Le désenfumage naturel est réalisé par des
évacuations de fumées et des amenées d'air
naturelles qui communiquent avec
l'extérieur directement ou au moyen de
conduits. Sans Objet

Le désenfumage naturel est utilisé


uniquement dans les parcs de
stationnement couverts comprenant un seul
niveau, situé au niveau de référence, si les
ouvertures d'amenées d'air en partie basse
et d'évacuation des fumées en partie haute
présentent une surface libre minimale de 12
décimètres carrés par véhicule pour
chacune de ces deux fonctions. Sans Objet
Cette disposition est également admise
pour le niveau situé immédiatement au-
dessus et celui situé immédiatement au-
dessous du niveau de référence de tout
parc de stationnement couvert si la distance
maximale entre les bouches d'amenées d'air
et d'évacuation des fumées est inférieure à
75 mètres. Sans Objet

2.7.5.9.3 Désenfumage mécanique.

Le désenfumage est réalisé mécaniquement


dans les niveaux situés au-dessous du
niveau de référence ainsi que dans les
niveaux du parc en superstructure, à
l'exception des cas prévus ci-dessus. Sans Objet

Le désenfumage mécanique s'effectue par


compartiment et assure un débit
d'extraction minimum correspondant à 900
m3/h, par véhicule et par compartiment. Sans Objet

Cette valeur peut être réduite à 600 m3/h,


par véhicule et par compartiment, si le
compartiment est équipé d'un système
d'extinction automatique du type sprinkler. Sans Objet
Les amenées d'air peuvent être naturelles
ou mécaniques. Dans le cas d'amenées d'air
mécaniques, le débit d'amenée d'air doit
être de l'ordre de 0,75 fois le débit extrait
avec une tolérance de plus ou moins 10 %. Sans Objet

La mise en fonctionnement du désenfumage


mécanique d'un compartiment entraîne la mise
à l'arrêt de la ventilation mécanique du parc.
Cette mesure n'empêche pas la mise en
fonctionnement du désenfumage dans d'autres
compartiments au moyen des commandes
manuelles prioritaires.

2.7.5.9.4 Dispositions techniques.


Bouches de désenfumage naturel et
mécanique.

Les bouches de désenfumage sont


disposées afin de permettre un balayage
satisfaisant et d'obtenir le débit escompté. Sans Objet
Les bouches d'amenée d'air se situent en
partie basse du compartiment à désenfumer
. Sans Objet
Ces amenées d'air sont réalisées soit par
des ouvertures en façade soit par des
conduits. Sans Objet

Les bouches d'extraction sont installées en


position haute dans le volume à désenfumer. Sans Objet
Elles sont interdites dans les rampes
intérieures du parc. Sans Objet

Conduits de désenfumage naturel.


Les conduits de désenfumage naturel
répondent aux dispositions suivantes :
* leur section est au moins égale à la
surface libre des bouches qu'ils desservent
par niveau . Sans Objet

* Le rapport de la plus grande à la plus


petite dimension de la section des conduits
et des bouches est inférieur ou égal à…… Sans Objet
Ces dispositions s'appliquent aussi aux
conduits des amenées d'air naturel d'un
système de désenfumage mécanique. Sans Objet

Dans ce dernier cas, les ouvertures


d'amenées d'air sont d'une surface
minimale de 9 décimètres carrés par
véhicule lorsque le débit d'extraction exigé
est de 900 mètres cubes par heure et d'une
surface minimale de 6 décimètres carrés par
véhicule lorsque le débit d'extraction exigé
est de 600 m3/h. Sans Objet
Les conduits verticaux d'évacuation ne
comportent pas plus de deux dévoiements.
L'angle avec la verticale de ces
dévoiements n'excède pas 20 degrés. Sans Objet

La longueur des raccordements horizontaux


d'étage des conduits d'évacuation, dits
traînasses, n'excède pas 2 m, sauf si
l'efficacité du désenfumage est démontrée. Sans Objet
Ces dispositions s'appliquent aussi aux
conduits des amenées d'air naturel d'un
système de désenfumage mécanique. Sans Objet

Dans ce dernier cas, les ouvertures


d'amenées d'air sont d'une surface
minimale de 9 décimètres carrés par
véhicule lorsque le débit d'extraction exigé
est de 900 m3/h et d'une surface minimale
de 6 décimètres carrés par véhicule lorsque
le débit d'extraction exigé est de 600 m3/h. Sans Objet
Conduits de désenfumage naturel et
mécanique.
Les conduits de désenfumage sont réalisés
en matériaux de catégorie Mo et sont SF 1/4
h. Sans Objet
Dans la traversée du parc, les conduits de
désenfumage ainsi que leurs trappes et
portes de visite sont CF 1/2 h, sauf dans le
compartiment desservi. Sans Objet

S'ils traversent d'autres locaux, ils sont du


même degré CF que les parois traversées. Sans Objet
Les conduits de désenfumage du parc sont
indépendants par niveau et par
compartiment tant pour l'arrivée d'air frais
que pour l'évacuation des fumées. Sans Objet
Ils peuvent déboucher dans un système
collecteur dans le cas d'une extraction
mécanique, à condition que la hauteur de
recouvrement corresponde au moins à la
hauteur d'un niveau. Sans Objet
Le débouché des exutoires et des conduits
d'évacuation des fumées se trouve en
dehors des parties de toiture pour
lesquelles une protection particulière est
demandée. Sans Objet
Le débouché des conduits d'évacuation des
fumées des parcs de stationnement d'une
capacité inférieure ou égale à cent
véhicules peut être installé en façade s'il
n'existe aucune baie établie à moins de 8
mètres au-dessus d'eux ou à leur aplomb, ni
dans une zone de 4 mètres de part et
d'autre. Sans Objet
Il en est de même pour le débouché des
conduits d'évacuation d'air naturel
communiquant directement avec l'extérieur. Sans Objet

Ventilateurs de désenfumage.
Les ventilateurs d'extraction assurent leur
fonction pendant 2 h à 400 °C ou sont
classés. Sans Objet

Ces exigences peuvent être réduites à 200


°C pendant deux heures si le compartiment
est équipé d'un système d'extinction
automatique du type sprinkler. Sans Objet
Chaque ventilateur est alimenté par un
circuit qui lui est propre. Sans Objet
Pour éviter que les effets d'un sinistre
n'affectent leur fonctionnement, les
ventilateurs d'extraction, y compris leurs
moteurs, sont éloignés de tout véhicule en
stationnement par un espace vide minimal
de 3 m. Sans Objet
Lorsque cette distance ne peut être
directement respectée, la mise en place
d'un élément constructif répondant aux
dispositions ci-dessous est considérée
comme satisfaisante :
* il est réalisé en matériaux incombustibles
et PF de degré égal au degré CF du
plancher haut du niveau correspondant
avec un maximum de 1h, en cas de fonction
porteuse . Sans Objet
* La distance de 3 m prévue ci-dessus est
vérifiée en le contournant, quel que soit le
plan choisi. Sans Objet

Dispositifs de commandes manuelles.

Dans les parcs d'une capacité inférieure ou


égale à 1 000 véhicules ainsi que dans ceux
d'une capacité supérieure à 1 000 véhicules
équipés d'un système généralisé
d'extinction automatique du type sprinkler,
un dispositif de commandes manuelles
regroupées, prioritaires et sélectives par
compartiment, suffisamment renseignées
pour permettre l'arrêt et la remise en
marche des ventilateurs, est installé au
niveau de référence, à proximité de chaque
accès des véhicules. Sans Objet
Dans tous les cas, le dispositif de
commandes manuelles est signalé de façon
parfaitement repérable de jour comme de
nuit. Sans Objet
Dans le cas d'un parc disposant de
plusieurs dispositifs de commandes
manuelles regroupées, l'utilisation d'un de
ces dispositifs entraîne l'inhibition des
autres. Sans Objet
Pour les autres parcs, les commandes de
désenfumage sont regroupées à l'intérieur
du poste de sécurité. Sans Objet

2.7.5.10 Dégagements.

Les dégagements dans les parcs de


stationnement couverts font l'objet de
recommandations très précises. Elles
concernent notamment les communications
intérieures, les escaliers et les sorties. Sans Objet

2.7.5.10.1 Distance à parcourir.

A chaque niveau, la distance à parcourir par


les usagers pour atteindre un escalier ou
une sortie en dehors des zones de
stationnement ne dépasse pas :
* 40 m si les usagers se situent entre 2
escaliers ou sorties opposés au moins . Sans Objet

* 25 m dans les autres cas. Sans Objet


Toutefois, lorsqu'une partie du parc en cul-
de-sac ne dépassant pas 25 m débouche
sur une circulation menant à 2 escaliers ou
sorties opposés au moins, alors, la distance
totale pour atteindre un escalier ne doit pas
dépasser 40 m. Sans Objet
Les distances de 25 et 40 m peuvent être
portées respectivement à 30 et 50 m pour
les parcs de stationnement largement
ventilés. Sans Objet

Les distances sont mesurées dans l'axe des


circulations des véhicules depuis l'axe de la
place la plus éloignée jusqu'a la porte de
l'escalier ou celle du sas correspondant ou
de la porte de sortie la plus proche. Sans Objet

2.7.5.10.2 Les escaliers.


Il est interdit de placer une ou deux
marches isolées dans les circulations
assurant un cheminement vers les escaliers
ou les sorties. Sans Objet
Les escaliers sont à volées droites
lorsqu'ils desservent plus de 4 niveaux. Sans Objet

Largeur minimale.
Les escaliers, leurs accès et les sas
correspondants ont une largeur d'au moins
0,90 m et sont maintenus dégagés en
permanence. Sans Objet

Cloisonnement des escaliers.


Le volume d'encloisonnement des escaliers
desservant les sous-sols n'est pas en
communication directe avec le volume
d'encloisonnement des escaliers
desservant les étages. Sans Objet

Dans le cas des escaliers encloisonnés, les


parois les séparant du reste du parc sont :
* CF 1 h, en cas de fonction porteuse, dans
le cas général. Sans Objet
* CF 1/2 h, en cas de fonction porteuse, si le
parc ne comporte qu'un niveau sur rez-de-
chaussée. Sans Objet

Escalier à l'air libre.


Les escaliers peuvent être soit
encloisonnés, soit à l'air libre. Sans Objet

Les escaliers à l'air libre disposent d'au


moins une façade ouverte sur l'extérieur,
comportant sur toute sa longueur des vides
au moins égaux à la moitié de la surface
totale de cette paroi. Sans Objet
Les autres parois répondent aux conditions
ci dessus. Sans Objet

Les escaliers sont réalisés en matériaux Mo. Sans Objet

Accessibilité des escaliers.

A l'intérieur du parc, un accès aux escaliers


s'effectue selon le cas, suivant les
dispositions suivantes :
* si l'escalier est à l'air libre ou lorsqu'il
débouche directement sur l'extérieur ou
dans un hall à l'air libre, par une porte PF
1/2 h équipée d'un ferme-porte et s'ouvrant
dans le sens de la sortie en venant du parc . Sans Objet
* dans les autres cas, par un sas d'une
surface minimale de 3 m² isolé dans les
conditions précisées au paragraphe
[Cloisonnement des escaliers] ci-dessus et
disposant de portes s'ouvrant vers
l'intérieur, PF 1/2 h et équipées de ferme-
porte. Sans Objet
La distance entre la porte d'accès au sas en
venant du parc et la porte d'accès à
l'escalier est inférieure à 10 m. Un sas peut
toutefois être commun à deux
compartiments au plus, contigus et installés
au même niveau. Il ne contient ni dépôt de
matériel ou de matériau, ni armoire ou
tableau électrique. Sans Objet

2.7.5.10.3 Sortie Sans Objet


Si, au niveau de la sortie, des escaliers du
parc aboutissent dans une même allée de
circulation réservée aux piétons, cette
dernière est d'une largeur égale à autant
d'unités de passage qu'il y a d'escaliers y
aboutissant avec une largeur d'au moins
0,90 m. Sans Objet
Cette allée commune réservée aux piétons
comporte au moins 2 sorties
judicieusement réparties et disposées de
manière à éviter les cul-de-sac. Sans Objet
Elle est isolée du reste du parc dans les
conditions précisées au paragraphe
[Cloisonnement des escaliers] ci-dessus. Sans Objet

Portes et franchissement.
Si les escaliers aboutissent à une porte
donnant à l'air libre, cette porte doit
comporter une ouverture d'une surface
minimale de 30 décimètres carrés en partie
haute. Sans Objet

Les portes ou dispositifs de franchissement


à l'usage des piétons pour sortir du parc de
stationnement sont ouvrables par une seule
manoeuvre simple depuis l'intérieur du parc. Sans Objet
2.7.5.10.4 Conditions de verrouillage des
portes.

Toutefois, le verrouillage de ces portes ou


dispositifs de franchissement à l'usage des
piétons peut être autorisé après avis
favorable de la protection civile sous
réserve du respect des mesures énoncées
ci-après :
* chaque porte est équipée d'un dispositif
de verrouillage électromagnétique . Sans Objet
* Les portes ainsi équipées peuvent être
commandées soit par un dispositif de
commande manuelle (boîtier à bris de glace,
par exemple) à fonction d'interrupteur
intercalé sur la ligne de télécommande et
situé près de la porte, soit par un dispositif
de contrôle d'issues de secours, sans durée
de temporisation. Sans Objet

2.7.5.10.5 Signalisation.
Les portes ne servant pas à l'évacuation du
public doivent porter la mention sans issue
de manière apparente ou la désignation de
l'affectation du local. Sans Objet

Cas particuliers.

Dans les parcs de capacité inférieure ou


égale à 100 véhicules ou ceux ne
comportant qu'un seul niveau situé
immédiatement au-dessus ou au-dessous
du niveau de référence, et lorsque la rampe
dispose d'une sortie spécifique pour les
piétons depuis le parc, un trottoir d'au
moins 0,90 m de largeur, aménagé le long
de la rampe utilisée par les véhicules, peut
remplacer un escalier et un seul lorsque
plusieurs sont exigibles. Sans Objet

2.7.5.11 Eclairage de sécurité


Tout parc de stationnement comporte un
éclairage de sécurité limité à la fonction
d'évacuation. Sans Objet
Les signaux blancs sur fond vert sont
réservés au balisage des dégagements. Sans Objet

L'éclairage d'évacuation est constitué par


des foyers lumineux de sécurité répartis en
une nappe haute et en une nappe basse, le
long des allées de circulation des piétons. Sans Objet
Chaque foyer restitue un flux lumineux de
45 lumens pendant une durée minimale
d'une heure. Sans Objet

Les foyers placés en partie basse sont


situés au plus à 0,50 m du sol et permettent
le repérage des cheminements à suivre
pour évacuer le compartiment. Sans Objet
La distance entre deux foyers lumineux
situés dans la nappe haute ou dans la
nappe basse n'excède pas 15 m. Sans Objet
Les foyers lumineux en partie basse
peuvent être encastrés dans le sol sous
réserve de présenter les caractéristiques de
résistance mécanique requises. Sans Objet

S'ils sont encastrés dans le sol et à diode


électroluminescente, leur flux lumineux
produit pendant au moins une heure une
intensité lumineuse minimale de 7 candelas
sur un angle de 15 degrés de part et d'autre
de l'axe du cheminement. Sans Objet
Les couleurs des diodes ne doivent pas
prêter à confusion en cas d'évacuation. Sans Objet

2.7.5.12 Les moyens de secours.

2.7.5.12.1 Les moyens d'extinction.


Des moyens de lutte contre l'incendie
suivants sont prévus:
* des extincteurs portatifs de 6 kg ou 6 litres
appropriés aux risques judicieusement
répartis à raison d'un pour quinze véhicules
. Sans Objet

* Une caisse de 100 litres de sable meuble


pour chaque niveau, munie d'une pelle,
placée à proximité de chaque rampe. Sans Objet
Pour les parcs de stationnement couverts
accessibles aux véhicules de transport en
commun, des équipements plus nombreux
sont exigés :
Les extincteurs portatifs sont répartis
judicieusement à raison d'un appareil pour
quatre véhicules. Sans Objet

Cas général.
Un système d'extinction automatique du
type sprinkler est installé dans les parcs de
stationnement couverts à partir du
troisième niveau au-dessous ou au-dessus
du niveau de référence. Sans Objet
Toutefois, cette mesure n'est pas
obligatoire dans les cas suivants :
* il s'agit d'un parc de stationnement
largement ventilé. Sans Objet

Les deux conditions suivantes sont réunies :


* le parc ne comprend pas plus de trois
niveaux immédiatement au dessus ou au-
dessous du niveau de référence :
* la capacité de chaque niveau extrême (R +
3 et R - 3) est inférieure ou égale à 100
véhicules . Sans Objet
Le parc est d'une capacité inférieure ou
égale à 250 véhicules et les dispositions
suivantes sont satisfaites dans les niveaux
situés immédiatement au-dessous du
niveau de référence :
* le nombre de ces niveaux est limité à cinq. Sans Objet
* Ils sont équipés d'une colonne sèche par
cage d'escalier. Sans Objet
* Le débit du désenfumage est de 900
m3 par heure et par véhicule lorsqu'il est
mécanique. Sans Objet

* La capacité d'accueil est inférieure ou


égale à 100 véhicules au troisième niveau
au-dessous du niveau de référence et
inférieure ou égale à 50 véhicules aux
quatrième et cinquième niveaux au-dessous
du niveau de référence. Sans Objet

2.7.5.12.2 Détection.
Chaque parc dispose d'un équipement
d'alarme sonore et visuelle perceptible de
tout point des compartiments et des
circulations. Sans Objet

Equipement d'alarme.
L'équipement d'alarme est :
* de type 1 dans les parcs de plus de 1 000
véhicules autre que les parcs de
stationnement largement ventilés . Sans Objet
* De type 3 dans les autres cas, y compris
les parcs de stationnement largement
ventilés, ainsi que dans les parcs d'une
capacité supérieure à 1000 places dotés
d'un système d'extinction automatique du
type sprinkler. Sans Objet

Déclencheurs manuels.

Les déclencheurs manuels sont disposés, à


chaque niveau, dans les circulations à
proximité immédiate de chaque escalier et,
au rez-de-chaussée, à proximité des sorties. Sans Objet

Ils sont placés à une hauteur maximale de


1,30 m au-dessus du niveau du sol et ne
sont pas dissimulés par le vantail d'une
porte lorsque celui-ci est maintenu ouvert. Sans Objet
De plus, ils ne présentent pas une saillie
supérieure à 0,10 m. Sans Objet

Alarme générale.
Le déclenchement de l'alarme générale doit
entraîner :
* la décondamnation des issues verrouillées
dans l'ensemble du parc . Sans Objet
* L'affichage à l'entrée des véhicules de
l'interdiction d'accès . Sans Objet
* La diffusion d'un message préenregistré
lorsque le parc dispose d'un équipement de
sonorisation. Sans Objet

Cas particuliers.

Dans les parcs d'une capacité inférieure ou


égale à 1 000 véhicules, les dispositifs
concourant au compartimentage sont
asservis à des détecteurs autonomes
déclencheurs ou à un système de détection
automatique d'incendie . Sans Objet

Les parcs d'une capacité supérieure à 1 000


véhicules, autres que les parcs de
stationnement largement ventilés et les
parties situées en toiture-terrasse, sont
dotés d'un système de détection incendie. Sans Objet
Ce système de détection est raccordé au
poste de sécurité du parc. Sans Objet

Détecteurs.

Les détecteurs sont judicieusement répartis


dans les volumes du parc et dans les locaux
techniques et dans les activités annexes. Sans Objet
Leur sensibilisation entraîne :
* le déclenchement de l'alarme restreinte au
poste de sécurité .
* La mise en position de sécurité des dispositifs
concourant au compartimentage dans le
compartiment sinistré .

* La mise en fonctionnement du désenfumage


dans le compartiment ou le local concerné .
* Le déclenchement de l'alarme générale dans
l'ensemble du parc.
Une temporisation de 5 minutes maximum
n'est admise que si le parc dispose,
pendant la présence du public, d'un
personnel formé pour exploiter directement
l'alarme restreinte . Sans Objet
* L'ouverture des barrières de péage
asservie au déclenchement de l'alarme
générale . Sans Objet

Si l'ensemble du parc est doté d'un système


d'extinction automatique du type sprinkler,
la détection automatique d'incendie
généralisée n'est pas imposée. Sans Objet
Le compartimentage est réalisé à partir de
détecteurs autonomes déclencheurs . Sans Objet
les commandes de désenfumage sont
positionnées à proximité des accès. Sans Objet

2.7.5.12.3 Liaison téléphonique.


Une liaison téléphonique par téléphone
urbain permettant d'alerter les services de
secours est installée dans le poste de
sécurité s'il existe ou, le cas échéant et en
l'absence de poste de sécurité, dans le local
d'exploitation. Sans Objet

2.7.6 Type GA - Gares accessibles au public.

2.7.6.1 Champ d'application.

Les dispositions du " Type GA " s'appliquent


aux locaux et emplacements des
établissements recevant du public affectés aux
transports ferroviaires guidés ou effectués par
remontées mécaniques mentionnées, et
aménagés spécialement à cette fin.
Ces locaux et emplacements sont inclus dans
les bâtiments, les enceintes et sur les quais
accessibles au public de tout système de
transport guidé.
Les locaux à sommeil sont interdits dans
les gares. Sans Objet
2.7.6.2 Calcul de l'effectif :
(Voir tableau page 106).

2.7.6.3 Conception et desserte. Sans Objet

Chaque gare doit pouvoir être desservie,


depuis le niveau de référence, par au moins
une voie utilisable en permanence par les
véhicules des services de la Protection
Civile. Sans Objet

2.7.6.4 Enfouissement.
Les gares peuvent comprendre en
infrastructure plusieurs niveaux accessibles
au public et leur point le plus bas peut être
à plus de 6 mètres au-dessous du niveau de
référence. Sans Objet

Lorsque, exceptionnellement, des parties


accessibles au public d'un établissement de
type GA sont situées au-delà de 30 mètres
au-dessous du niveau de référence, des
mesures spécifiques peuvent être
prescrites en aggravation des présentes
règles de sécurité. Sans Objet

2.7.6.5 Résistance au feu des structures.


Les éléments principaux des structures
doivent présenter des qualités de résistance
au feu afin de préserver la stabilité de
l'édifice, s'opposer à une propagation
rapide du feu en cas d'incendie pendant le
temps nécessaire au déclenchement de
l'alarme et à l'évacuation des occupants de
l'établissement et des locaux tiers
éventuellement situés dans le même
bâtiment, faciliter l'intervention des
pompiers et permettre une remise en
service des fonctions de l'établissement. Sans Objet

2.7.6.6 Isolement par rapport aux tiers.

Les établissements du présent types


doivent être isolés de tout bâtiment ou local
occupé par un tiers afin d'éviter que les
effets d'un incendie ne puissent se
propager rapidement de l'un à l'autre. Sans Objet

2.7.6.7 Dégagements.
Le nombre et les dimensions des dégagements
sont calculés suivant les dispositions pénales
des ERP.

La distance maximale mesurée suivant l'axe


des circulations que le public doit parcourir
de tout point d'un emplacement à caractère
commercial social ou administratif pour
rejoindre un emplacement à caractère
d'exploitation ferroviaire ou une sortie sur
l'extérieur ne doit pas dépasser 20 mètres. Sans Objet

Escaliers - Appareils translateurs.


Les escaliers qui obligent le public à
descendre puis à monter (ou à monter puis
à descendre) sont admis comme escaliers
normaux ou supplémentaires. Sans Objet
Les escaliers mécaniques et les trottoirs
roulants sont admis comme moyens
d'évacuation, même lorsqu'ils sont à l'arrêt,
Les escaliers desservant des quais
souterrains peuvent déboucher dans une
salle unique. Sans Objet

2.7.6.8 Désenfumage.

Généralités
Le désenfumage a pour objet d'extraire, en
début d'incendie, une partie des fumées et des
gaz de combustion afin de maintenir
praticables les cheminements destinés à
l'évacuation du public.
Ce désenfumage peut concourir également à :
* limiter la propagation de l'incendie .

* faciliter l'intervention des secours.

Les gares aériennes et les parties aériennes


des gares mixtes doivent être désenfumées
naturellement, ou mécaniquement. Sans Objet
Les gares souterraines et les parties
souterraines des gares mixtes doivent être
désenfumées selon les règles suivantes : *
dans les gares ne disposant que d'un
niveau en infrastructure, le désenfumage
peut être soit naturel. Sans Objet
Soit mécanique :
* dans les gares disposant de plusieurs
niveaux en infrastructure, le désenfumage
de ces niveaux doit être exclusivement
mécanique. Sans Objet

Méthodes de désenfumage.
Le désenfumage peut être réalisé
naturellement ou mécaniquement selon
l'une des méthodes suivantes :
* balayage de l'espace que l'on veut
maintenir praticable par l'apport d'air neuf
et l'évacuation des fumées . Sans Objet
* Différence de pression entre le volume que
l'on veut protéger et le volume sinistré mis
en dépression relative . Sans Objet
* Combinaison des deux méthodes ci-
dessus. Sans Objet

Désenfumage naturel.
Pour les parties aériens : le désenfumage
naturel des établissements de type GA est
réalisé selon les dispositions de désenfumage
des ERP.

Pour les parties souterraines : le désenfumage


s'effectue par plusieurs ouvertures en
communication avec l'air extérieur.
Les dégagements réservés aux voyageurs ne
sont pas compris dans ces ouvertures.
La section totale utile de ces ouvertures et au
moins égale au ,cinquantième de la surface
des emplacements à désenfumer.

Désenfumage mécanique.
En partie aérienne, le désenfumage
mécanique est réalisé selon les dispositions
de désenfumage des ERP. Sans Objet
En partie souterraine, le désenfumage
mécanique est en principe réalisé par zones
définies au cas par cas. Sans Objet
Dans chaque zone le débit minimal de
renouvellement d'air doit être de 15 volumes
par heure. Sans Objet
Les ventilateurs, localisés en gare ou aux
tympans de tunnels, doivent assurer leur
fonction avec des fumées à 400°C pendant 1
h. Sans Objet
Les ventilateurs installés en tunnels doivent
assurer leur fonction avec des fumées à 200
°C pendant 2 h. Sans Objet
Alimentation électrique des installations de
désenfumage.

Les alimentations de puissance doivent être


réalisées de sorte que la défaillance d'une
source d'alimentation n'empêche pas le
fonctionnement d'un équipement
concourant au désenfumage. Sans Objet
Lorsque la puissance nécessaire à
l'alimentation des moteurs de désenfumage
est inférieure à 10 kW, l'alimentation
électrique sécurisée des moteurs de
désenfumage des gares peut être
constituée uniquement par une dérivation
directement issue du tableau principal de
l'établissement. Sans Objet
Si le moteur concerné n'est utilisé qu'en cas
de sinistre, il doit satisfaire aux dispositions
suivantes :
* il doit assurer sa fonction pendant 1 h . Sans Objet
* Son isolement par rapport à la terre doit
être surveillé par un contrôleur permanent
d'isolement associé à un dispositif de
signalisation . Sans Objet

Arrêt de la ventilation générale.

En cas de mise en fonctionnement du


désenfumage, la ventilation générale
mécanique, à l'exception de la ventilation
mécanique contrôlée (VMC), doit être
interrompue dans le volume concerné, sauf
si elle participe au désenfumage. Sans Objet
Cette interruption s'effectue par arrêt de ses
ventilateurs. Sans Objet

Alimentation pneumatique de sécurité.

Dans le cas d'une alimentation pneumatique


de sécurité (APS) à usage permanent ou à
usage limité alimentant des installations de
désenfumage naturel, la réserve d'énergie
de la source de sécurité doit être suffisante
pour pouvoir assurer la mise en sécurité
des deux zones de désenfumage les plus
contraignantes. Sans Objet
Matériels.
Les matériels entrant dans la constitution
de l'installation de désenfumage doivent
être conformes aux textes et normes en
vigueur. Sans Objet

Vérifications techniques. Sans Objet


Les installations de désenfumage doivent
être vérifiées. Sans Objet

La périodicité des vérifications techniques


des installations de désenfumage est de 1
an pour ce qui concerne :
* Le fonctionnement des commandes
manuelles et automatiques . Sans Objet
* Le fonctionnement des volets, exutoires et
ouvrants de désenfumage . Sans Objet
* La fermeture des éléments mobiles
participant à la fonction désenfumage . Sans Objet

* L'arrêt de la ventilation de confort . Sans Objet


* Le fonctionnement des ventilateurs de
désenfumage. Sans Objet

La périodicité des visites est de 3 ans pour


les vérifications qui concernent les mesures
de pression, de débit et de vitesse, dans le
cas du désenfumage mécanique. Sans Objet
Désenfumage des emplacements à
caractère d'exploitation ferroviaire où le
public stationne.

En partie aérienne.

Les emplacements situés en rez-de-


chaussée et en étages d'une surface
supérieure à 300 m² et les emplacements de
plus de 100 m²sans ouverture sur l'extérieur
doivent être désenfumés. Sans Objet

En partie souterraine.

Les emplacements d'une surface de plus de


100 m² sont désenfumés selon les règles
suivantes :
* Soit par une installation de désenfumage
propre au local, l'arrivée d'air frais pouvant
être réalisée par une ouverture sur
l'emplacement qui le jouxte . Sans Objet
* Soit en considérant que le local est
désenfumé à partir du système de
désenfumage de l'emplacement qui le
jouxte (à l'exception des emplacements où
le public transite). Sans Objet
Désenfumage des emplacements à
caractère d'exploitation ferroviaire où le
public transite.
Les emplacements à caractère
d'exploitation ferroviaire où le public
transite sont désenfumés. Sans Objet
Toutefois, les emplacements où le public
transite ne requièrent pas une installation
de désenfumage dédiée. Sans Objet
Désenfumage des emplacements à
caractère d'exploitation ferroviaire où le
public stationne et transite les
emplacements à caractère d'exploitation
ferroviaire où le public stationne et transite
sont désenfumés. Sans Objet

Traitement des trémies.

Lorsque des escaliers fixes ou mécaniques,


des translateurs et des ascenseurs sont
installés dans des volumes non protégés
mettant en communication plusieurs
niveaux, un écran de cantonnement doit
être disposé en sous-face de chaque trémie
afin de s'opposer à la propagation
éventuelle des fumées. Sans Objet

2.7.6.9 Moyens de secours Sans Objet

Moyens d'extinction Sans Objet

La défense contre l'incendie doit être


assurée :
* par des extincteurs portatifs à eau
pulvérisée de 6 litres minimum,
judicieusement répartis, avec un minimum
d'un appareil pour 200 m² et par niveau, de
telle sorte que la distance maximale à
parcourir pour atteindre un appareil ne
dépasse pas 15 m . Sans Objet
* Par des extincteurs appropriés aux
risques particuliers. Sans Objet

Surveillance de l'établissement.
La surveillance de l'établissement doit être
assurée par des employés spécialement
désignés et entraînés à la mise en oeuvre
des moyens de secours. Sans Objet

L'organisation de cette surveillance relève


de la responsabilité du chef d'établissement. Sans Objet

Le personnel affecté à la surveillance doit


être formé à l'évacuation des résidents par
transfert horizontal avant l'arrivée des
secours et à l'exploitation du SSI. Sans Objet
Système de sécurité incendie :
Voir tableau (annexe n°2).
Des détecteurs automatiques d'incendie,
appropriés aux risques, doivent être
installés dans l'ensemble de
l'établissement, à l'exception des escaliers
et des sanitaires. Sans Objet
Les détecteurs situés à l'intérieur des
chambres ou appartements devront
comporter un indicateur d'action situé de
façon visible dans la circulation horizontale
commune. Sans Objet
a) La détection automatique incendie des
chambres, des appartements ou des locaux
doit mettre en oeuvre :
l'alarme générale sélective . Sans Objet
* Les dispositifs actionnés de sécurité de la
fonction compartimentage de la zone
sinistrée . Sans Objet

* Pour l'ensemble de la zone d'alarme, le


déverrouillage de la totalité des portes . Sans Objet
* Le non-arrêt des cabines d'ascenseurs
dons la zone sinistrée . Sans Objet
* Le cas échéant, le désenfumage du local
sinistré. Sans Objet

b) Outre les asservissements prévus au a)


ci-dessus, la détection incendie des locaux,
des circulations horizontales et des
compartiments doit mettre en oeuvre :
* le désenfumage de la zone sinistrée . Sans Objet
* La fermeture de l'ensemble des portes des
escaliers du bâtiment Sans Objet

c) La détection incendie des combles doit


mettre en oeuvre:
* l'alarme générale sélective du bâtiment . Sans Objet
* Les éventuels asservissements liés à ces
combles . Sans Objet
* Pour l'ensemble du bâtiment, le
déverrouillage de la totalité des portes . Sans Objet
* La fermeture de l'ensemble des portes des
escaliers du bâtiment. Sans Objet
Cas de détection incendie, toute
temporisation sur le processus de
déclenchement de l'alarme et sur le
fonctionnement des asservissements, tel
que précisé ci-dessus, est interdite. Sans Objet

Equipement d'alarme.
L'équipement d'alarme doit permettre de
diffuser l'alarme générale sélective. Sans Objet
Une zone d'alarme doit englober au moins
un bâtiment. Sans Objet
La diffusion de l'alarme générale sélective
doit être identifiable de tout point de celui-ci. Sans Objet
Les déclencheurs manuels doivent mettre
en oeuvre, sans temporisation, l'ensemble
des asservissements à l'exception du
désenfumage. Sans Objet

Exceptionnellement, et dans des zones


accueillant des personnes désorientées, les
déclencheurs manuels d'alarme peuvent
être uniquement installés dans les locaux
accessibles au personnel seul. Sans Objet
A chaque niveau doit être installé un
tableau répétiteur d'alarme sur lequel seront
reportées synthétiquement les informations
d'alarme feu provenant du système de
détection incendie, de manière que le
personnel affecté à la surveillance soit
informé de la zone de détection concernée
par l'incendie. Sans Objet
La mise en place de tableaux répétiteurs
d'alarme dispense de la présence
permanente d'une personne à proximité du
tableau de signalisation. Sans Objet
L'emploi de récepteurs autonomes d'alarme
est admis en complément de l'alarme
générale sélective et des tableaux
répétiteurs d'alarme. Sans Objet

Système d'alerte.

La liaison avec les sapeurs-pompiers doit


être réalisée :
* ligne téléphonique directe avec les
services de la protection ci vile, dans les
établissements de 1re et 2e catégories. Sans Objet
* Par téléphone urbain, dans les autres
établissements. Sans Objet

Exercices.
Tout le personnel de l'établissement doit
être mis en garde contre les dangers que
présente un incendie et être informé des
consignes très précises en vue de limiter
l'action du feu et d'assurer l'évacuation du
public. Sans Objet

Des exercices pratiques, ayant pour objet


d'instruire le personnel sur la conduite à
tenir en cas d'incendie, doivent avoir lieu au
moins une fois par semestre. Sans Objet

2.7.7 Type EF - Etablissements flottants.

2.7.7.1 Etablissements assujettis.


Les dispositions du " Type EF " sont
applicables aux établissements flottants ou
bateaux stationnaires et aux bateaux en
stationnement sur les eaux intérieures,
désignés ci-après sous le terme "
établissements ", recevant du public et dont
l'effectif admis est supérieur à douze
personnes.

2.7.7.2 Terminologie.

Les termes bâtiment, rez-de-chaussée, sous-


sol sont respectivement remplacés par
établissement, pont d'évacuation des
personnes, parties situées en dessous du
pont d'évacuation des personnes. Sans Objet
2.7.7.3 Calcul l'effectif :
(Voir tableau page 111).
2.7.7.4 Voie utilisable par les engins de
secours.
L'établissement doit être situé à une
distance maximale de 60 mètres d'une voie
utilisable par les engins de secours dite en
abrégé "voie engins", distance mesurée par
le cheminement d'accès. Sans Objet
Une prise d'eau ou un point d'eau
d'aspiration de moins de 6 mètres de
hauteur à l'étiage doit être obligatoirement
aménagé sur le chemin d'accès à
l'établissement et à moins de 200 mètre de
celui-ci. Sans Objet

2.7.7.5 Calcul des accès à la rive.

Tout établissement doit être relié à la rive


dans les conditions minimales ci-après :
* soit par deux passerelles judicieusement
réparties ayant chacune une largeur
minimale d'une unité de passage (0,90 m) . Sans Objet

* Soit par une passerelle de deux unités de


passage (1,40 m), dans ce cas, le
dégagement doit être complété par un autre
dégagement d'une largeur de 0,60 mètre. Sans Objet
Les passerelles doivent être antidérapantes
et supporter une charge minimale de 350
DaN au mètre carré . Sans Objet

Elles sont munies de chaque côté de garde-


corps conformes aux normes et règles
techniques les concernant. Par ailleurs, leur
résistance à la poussée latérale doit être au
moins égale à 150 DaN par mètre. Sans Objet
La pente des passerelles réunissant les
différences de niveau doit au plus égale à
10%. Sans Objet

2.7.7.6 Locaux à risques particuliers.


La salle des machines est classée en local à
risques moyens.

2.7.7.7 Revêtements extérieurs.

Les revêtements extérieurs des bordés et


des superstructures, les éléments
d'occultation des baies, les menuiseries, les
éléments transparents des fenêtres ainsi
que les garde-corps et leurs retours doivent
être en matériaux de la catégorie M3. Sans Objet
2.7.7.8 Caractéristiques des dégagements
(hauteur)

La hauteur minimale de passage ne doit pas


être inférieure à 2 mètres (blocs-portes). Sans Objet

2.7.7.9 Désenfumage.

Le désenfumage est obligatoire dans les


locaux accessibles au public, quel que soit
leur type d'exploitation, si leur surface est
égale ou supérieure à 300 m² au niveau du
pont d'évacuation ou au-dessus, et à 100
m² au-dessous du pont d'évacuation. Sans Objet
Le désenfumage des circulations
horizontales et verticales desservant des
locaux réservés au sommeil pour le public
est obligatoire, et il en est de même pour
celles des locaux recevant des personnes
handicapées. Sans Objet

Les escaliers et les circulations


encloisonnées des établissements à usage
de danse ou de jeux (à l'exception des
circulations horizontales d'une longueur
inférieure à 5 mètres situées au niveau du
pont d'évacuation ou au-dessus) doivent
être désenfumés ou mis à l'abri des fumées. Sans Objet

2.7.7.10 Chauffage.

Sont exclus comme moyen de chauffage :


* les appareils indépendants de production-
émission à combustion . Sans Objet

* Les panneaux radiants électriques d'une


température de surface supérieure à 100°C. Sans Objet

2.7.7.11 Eclairage.
L'éclairage de sécurité des établissements
doit répondre aux dispositions générales.
De plus, il doit permettre :
* l'évacuation sûre et facile du public vers
l'extérieur jusqu'à la berge . Sans Objet

* l'éclairage des abords de l'établissement. Sans Objet


* Les moyens d'éclairage pour la recherche
sur l'eau doivent être indépendants de
l'éclairage de sécurité. Sans Objet

2.7.7.12 Moyens de secours.

Moyens d'extinction.
1. La défense contre l'incendie doit être
assurée :
- par des extincteurs portatifs à eau
pulvérisée de 6 litres minimum
judicieusement répartis avec un minimum
d'un appareil pour 150 m² de telle sorte que
la distance maximale à parcourir pour
atteindre un extincteur ne dépasse pas 15
mètres . Sans Objet

- Par des extincteurs appropriés aux risques. Sans Objet

- Une installation de robinet incendie armé


de diamètre nominal de 20 millimètres. Sans Objet
Système de sécurité incendie :
Voir tableau (annexe n°2).

Système d'alerte.
La liaison avec les sapeurs-pompiers doit
être assurée par téléphone ou par tout autre
moyen reconnu équivalent. Sans Objet
Registre de sécurité et consignes
d'incendie.

Chaque exploitant doit tenir à jour un


registre de sécurité. Ce document dont le
contenu figure au tableau ci-dessous, doit
comprendre :
- une partie visée un bureau de contrôle
agrée (l'attestation de conformité) . Sans Objet
- Une partie tenue à jour par l'exploitant et
relative à l'exploitation. Sans Objet
Des consignes d'incendie doivent être
établies et affichées. Les exploitants et le
personnel doivent les connaître
parfaitement. Sans Objet

Par ailleurs, ils doivent pouvoir mettre en


oeuvre l'ensemble des moyens de secours. Sans Objet

Composition du registre de sécurité.


I - Attestation de conformité Sans Objet
1.1. Nom, raison sociale, adresse de
l'établissement.

1.2. Activités envisagées.


1.3. Capacités de l'établissement (avec
variantes possibles).

1.4. Descriptions de l'établissement (1) :


1.4.1. Plans de l'établissement proprement
dit. 1.4.2.
Plans des aménagements intérieurs
possibles. 1.4.3.

Plans des installations électriques.


1.4.4. Plans des installations de chauffage,
de ventilation et de cuisson.

1.5. Moyens de secours contre l'incendie :

1.5.1. Inventaire du matériel.

1.5.2. Implantation des moyens d'extinction.

1.5.3. Consignes de sécurité.

1.6. Visite de réception (2).

1.7. Visa du préfet.

II - Exploitation

2.1. Modifications définitives (3) :

2.1.1. Aménagements Intérieurs (1).

2.1.2. Installations électriques.


2.1.3. Installations de chauffage, de
ventilation et de cuisson.

2.1.4. Autres installations techniques.

2.2. Vérifications (3) :

2.2.1. Aménagement.
(1) Annexer les procès-verbaux de réaction au
feu des matériaux utilisés.

(2) Date, lieu, observation.

(3) Date, lieu, conformité, visa.

(4) Date, lieu, observation.

2.7.8 Type BM - Bains maures


2.7.8.1 Etablissements assujettis
Les dispositions du " Type BM " sont
applicables aux bains maures " hammam "
dont l'effectif admis est supérieur à cinquante
personnes.
2.7.8.2 Calcul de l'effectif :
(Voir tableau page 114).

2.7.8.3 Construction.

Les établissements du présent type doivent


être construit à simple rez de chaussée . Sans Objet
Ils peuvent être surélevés par un seul étage
abritant des activités similaires (douches,
salons de coiffure,..) Sans Objet

Les bains-maures ont la particularité d'avoir


trois chambres reliées entre elles : la
chambre chaude, tiède et froide dont les
plafonds sont en voûte ou coniques de
façon à faciliter le glissage des gouttelettes
d'eau sur le plafond. Sans Objet
Leur hauteur sous plafond doit être au
minimum de 4m. Sans Objet
La salle d'attente doit être suffisamment
aérée et l'eau chaude doit être directement
distribuée par des robinets. Sans Objet
Les conduits des eaux usées du bain maure
doivent être en matériaux Mo et logés dans
des gaines CF 2H. Sans Objet

Toutes constructions au-dessus des locaux


abritant les chaudières sont interdites. Sans Objet

2.7.8.4 L'accessibilité des bâtiments.


Les bains maures doivent être desservis par
au moins deux façades accessibles. Sans Objet

Généralement situés en sous sol, les


dépendances du hammam " locaux de
stockage de bois, la salle de combustion ...
etc. " doivent être accessibles moyennant
un espace libre desservi par des sorties (ou
escaliers droit) donnant directement vers
l'extérieur. Sans Objet

( Voir shéma page 114).

2.7.8.5 Désenfumage.

Ils doivent être désenfumés :


- Les locaux abritant les dépendances du "
hammam " quelque soit leurs superficies. Sans Objet
- Les zones de déshabillage ou de stockage
de vêtements " Guoulsa " Sans Objet
2.7.8.6 Les dégagements.

Distance à parcourir.
Les salles doivent être conçues de façon à
ce que la distance à parcourir par le public
pour atteindre l'extérieur ne doit pas
dépasser 30 m. Sans Objet

(Voir figure 1 et 2 page 115).


La largeur des passages entre les salles ne
doit pas être inférieur à 1,40 m. Sans Objet

Les sorties et les dégagements intérieurs


qui y conduisent doivent être aménagés et
répartis de telle façon qu'ils permettent
l'évacuation rapide et sûre des personnes. Sans Objet
Les bains maures doivent disposer de deux
sorties au moins et distants d'au moins 5m
minimum (*) (figure). Sans Objet

(*) Le Hammam " homme " et Le Hammam "


femme " constituent deux bâtiments
distincts en terme de sécurité incendie. Sans Objet
Toutes les portes doivent s'ouvrir de
l'intérieur vers l'extérieur. Sans Objet

(Voir shéma page 115).

2.7.8.7 Locaux à risque.

Les locaux (de stockage de combustible, la


salle de combustion... ) doivent être isolés
par des murs et des planchers CF 2H avec
des portes CF1H munies de ferme porte. Sans Objet

Tous les locaux à risques doivent


comporter une parois en façade au moins. Sans Objet
Les chaudières doivent observer des
normes de qualité et le propriétaire est tenu
de présenter à cet effet une attestation
délivrée par une société spécialisée dans
les chaudières. Sans Objet

Les cheminées desservant les locaux des


chaudières doivent répondre aux normes en
vigueur, avoir une hauteur de + de 5m au-
dessus de la hauteur la plus élevée dans un
rayon de 50 m, et être équipée de système
de filtres pour le dégagement des particules
non brulées. Sans Objet
Les chaudières doivent être isolées des
bâtiments mitoyens par distance
réglementaire de 4m. Sans Objet

2.7.8.8 Electricité.
Les installations desservant les salles et le
hall de repos doivent être desservis par un
courant ne dépassant pas 24 volts. Sans Objet

2.7.8.9 Eclairage.
Les luminaires d'éclairage de sécurité "
balisage " des salles et le hall de repos "
Goulsa " doivent être encastrés dans les
murs. Sans Objet

Leur flux lumineux doit être similaire à celui


des luminaires d'éclairage d'ambiance "
réduction du flux par l'existence de buée " Sans Objet

2.7.8.10 Les moyens de secours.

Moyens d'extinction.
Les moyens de lutte contre l'incendie
suivants sont prévus:
Un extincteur portatif à eau pulvérisée de 6
litres minimum et un extincteur à CO2 de 2
kg installés : Sans Objet

* Dans la salle de repos . Sans Objet

* Dans les dépendances du bain maures. Sans Objet


Des robinets d'incendie armés DN 19/6 ou
DN 25/8 pour les dépendances du bain,
installés près des accès. Sans Objet
Système de sécurité incendie :
Voir tableau (annexe n°2).

Système d'alerte Sans Objet


La liaison avec les sapeurs-pompiers doit
être assurée par téléphone ou par tout autre
moyen reconnu équivalent. Sans Objet
2.8 Les ERP de 2ème groupe : Dispositions
générales.

2.8.1 Etablissements assujettis.

1. Sont assujettis au présent chapitre, les


établissements recevant du public dans
lesquels l'effectif du public admis est inférieur à
chacun des nombres fixés dans le tableau
relatif au seuil d'assujettissement pour chaque
type d'exploitation (voir tableau au livre 2).
Sont assujettis également :
* Les maisons d'hôte dont l'effectif est
inférieur au seuil d'assujettissement du
classement en 1er groupe. Sans Objet

Les locaux collectifs de plus de 50 m² des


logements foyers, des maisons familiales et
de l'habitat de loisirs à gestion collective . Sans Objet
* Les structures d'accueil de groupes
(privées ou publiques), y compris les gîtes
d'étapes et les gîtes équestres . Sans Objet

* Les structures d'hébergement d'enfants,


dès lors que les chambres sont aménagées
dans des bâtiments distincts du logement
familial ou lorsque le logement familial
permet d'accueillir :
- Soit plus de sept mineurs . Sans Objet
- Soit plus de quatre mineurs dans la même
chambre. Sans Objet
2. Sont assujettis aux seules dispositions
des présentes règles s'ils reçoivent moins
de 20 personnes :
- Les établissements recevant du public
sans locaux à sommeil . Sans Objet
- Les locaux professionnels recevant du
public situés dans les bâtiments
d'habitation ou dans les immeubles de
bureaux. Sans Objet

Si ces établissements comportent des


locaux présentant des risques particuliers
d'incendie, leur isolement doit être assuré
dans les conditions définies par les
dispositions du chapitre II du présent titre. Sans Objet

3. Les établissements clos et couverts,


fixes, minis d'une couverture souple sont
soumis aux seules dispositions appropriées
du présent livre si l'effectif du public est
inférieur à celui fixé dans la colonne de
droite du tableau pour une activité donnée. Sans Objet

De plus, leur couverture doit être réalisée en


matériaux de catégorie m² dont le procès-
verbal de classement en réaction au feu ne
comporte pas de limite de durabilité. Sans Objet

2.8.2 Calcul d'effectif.


L'effectif théorique du public admis est
déterminé suivant le mode de calcul propre à
chaque type d'activité.

Pour la détermination de la catégorie, il


n'est pas tenu compte de l'effectif du
personnel, même si ce dernier ne dispose
pas de dégagements indépendants. Sans Objet

2.8.3 Conception des bâtiments.

2.8.3.1 L'accessibilité des bâtiments.


Les établissements doivent être facilement
accessibles, de l'extérieur, aux services de
secours et de lutte contre l'incendie. Sans Objet

Si le plancher bas de l'étage le plus élevé


est situés à plus de 8 m du niveau d'accès
des sapeurs pompiers, l'établissement doit
avoir une façade comportant des baies
accessibles aux échelles aériennes. Sans Objet
Ces baies doivent, s'ouvrir sur des
circulations horizontales communes ou sur
des locaux accessibles au public. Sans Objet

2.8.3.2 L'Isolement des bâtiments.

Les établissements doivent être isolés de


tous bâtiments ou locaux occupés par des
tiers par des murs et des planchers CF 1 h. Sans Objet

Une porte d'intercommunication peut être


aménagée sous réserve d'être CF 1/2 h et
munie de ferme-porte. Les dispositions dont
aggravées si d'autre règles de sécurité
imposent un degré d'isolement supérieur. Sans Objet

2.8.3.3 La stabilité au feu des structures.


Les établissements de la 5ème catégorie,
occupant entièrement un bâtiment dont le
plancher bas de l'étage le plus élevé est
situé à plus de 8 m du niveau d'accès des
sapeurs-pompiers doivent avoir une
structure SF 1 h et des planchers CF de
même degré. Sans Objet
Sont également concernés les
établissements occupant partiellement un
bâtiment et où la différence de hauteur entre
les niveaux extrêmes de l'établissement est
supérieure à 8 m. Sans Objet

2.8.4 Isolement interne.

2.8.4.1 Locaux contigus.

Les établissements doivent être isolés de


tous bâtiments ou locaux occupés par des
tiers par des murs et des planchers CF 1 h. Sans Objet
Une porte d'intercommunication peut être
aménagée sous réserve d'être CF h et
munie d'un ferme-porte. Sans Objet

2.8.4.2. Locaux à risques particuliers.


Les locaux présentant des risques
particuliers d'incendie associés à un
potentiel calorifique important doivent être
isolés des locaux et des dégagements
accessibles au public dans les mêmes
conditions (voir ci-dessus). Sans Objet

2.8.5 Dégagements.

2.8.5.1 Conception.
1. Les dégagements (portes, couloirs,
circulations, escaliers, rampes) doivent
permettre l'évacuation rapide et sûre de
l'établissement . Sans Objet
En particulier, aucun dépôt, aucun matériel,
aucun objet ne doit faire obstacle à la
circulation des personnes. Sans Objet
Les escaliers desservant les étages doivent
être continus jusqu'au niveau permettant
l'évacuation vers l'extérieur. Sans Objet
Lorsque l'établissement occupe
entièrement le bâtiment, les escaliers
doivent être protégés si la hauteur du
plancher bas accessible au public est à plus
de 8 m du sol, sauf dans le cas des
escaliers monumentaux, autorisés dans les
conditions prévues aux dispositions
générales des ERP du 1er groupe. Sans Objet
Dans le cas particulier des immeubles à
usage de bureau, l'absence de protection
des escaliers est admise dans les seuls cas
suivants :
- Pour tous les escaliers, si l'établissement
ne comporte que trois nivaux dont un rez-
de-chaussée, les locaux à risques
particuliers ne devant pas être en
communication directe avec les volumes
accessibles au public . Sans Objet
- Pour un seul escalier monumental situé
dans un hall qui ne dessert que des niveaux
s'ouvrant sur ce hall. Dans ce cas, le
volume du hall doit être isolé des autres
parties du bâtiment, conformément aux
dispositions générales des ERP du
1er groupe. Sans Objet
2. Toutes les portes permettant au public
d'évacuer un local ou un établissement
doivent pouvoir s'ouvrir par une manoeuvre
simple. Sans Objet
Toute porte verrouillée doit pouvoir être
manoeuvrable de l'intérieur dans les mêmes
conditions. Sans Objet
Les portes coulissantes ou à tambour ne
peuvent pas compter dans le nombre
d'issues réglementaires sauf si elles sont
situées en façade et si elles respectent les
dispositions générales des ERP du
1er groupe. Sans Objet

Dans les établissements ou dans les locaux


recevant plus de 50 personnes, les portes
donnant sur l'extérieur doivent s'ouvrir dans
le sens de l'évacuation. Sans Objet

3. Les locaux, les niveaux et les


établissements où le public est admis
doivent être desservis par des dégagements
judicieusement répartis et ne comportant
pas de cul-de sac supérieur à 10 m. Sans Objet
2.8.5.2 Calcul de dégagements :
(Voir tableau page 118).
1. La porte d'intercommunication avec les
tiers, compte dans les dégagements
exigibles. Sans Objet
L'exploitant doit alors justifier d'accords
contractuels avec le tiers concerné, sous
forme d'acte authentique. Sans Objet
2. L'effectif du personnel ne possédant pas
ses dégagements propres doit être ajouté à
celui du public pour calculer les
dégagements relatifs à l'ensemble des
occupants, notamment dans les immeubles
à usage d'administration, de banque ou de
bureaux. Sans Objet

Si l'effectif global ainsi obtenu est supérieur


à 300 personnes, les dispositions relatives
au calcul de dégagement visées aux
dispositions générales des ERP
1er groupes sont applicables. Sans Objet

3. a) Dans les établissements dont le


plancher bas de l'étage le plus élevé est
situé à plus de 8 m du niveau d'accès des
services publics de secours, le ou les
escaliers doivent être encloisonnés dans
une cage coupe-feu de degré 1 heure avec
des portes pare-flammes de degré 1/2 heure. Sans Objet
b) Les baies intérieures éclairant des locaux
ou des dégagements contigus à la cage
doivent être pare-flammes de degré 1/2
heure. Sans Objet
c) Les portes des escaliers encloisonnés
doivent être munies d'un ferme-porte. Sans Objet
Toutefois, si pour des raisons d'exploitation
les portes doivent être maintenues
ouvertes, leur fermeture doit être asservie à
un système de détection automatique,
conforme aux normes en vigueur, sensible
aux fumées et aux gaz de combustion. Sans Objet

d) La cage d'escalier doit être désenfumée


conformément aux dispositions du
désenfumage visé aux dispositions
générales des ERP du 1er groupe. Sans Objet
e) Les escaliers desservant les étages
doivent être dissociés, au niveau
d'évacuation sur l'extérieur, de ceux
desservant les sous-sols. Sans Objet
f) Aucun local ne doit déboucher
directement dans une cage d'escalier. Sans Objet
g) Tout passage d'une canalisation de gaz
hors gaine est interdit dans une cage
d'escalier. Sans Objet
Les escaliers des locaux à sommeil doivent
être protégés dès que l'établissement
possède plus d'un étage sur rez-de-
chaussée. Sans Objet

2.8.5.3 Les conduits et les gaines.


Les parois des conduits et des gaines
reliant plusieurs niveaux doivent être
réalisés en matériaux incombustibles et
d'un degré CF égal à la moitié de celui
retenu pour les planchers avec un minimum
de 1/2 h, les trappes étant PF du même
degré. Sans Objet

2.8.5.4 Les gaines d'ascenseurs.


Les gaines des ascenseurs doivent être
protégées dans les mêmes conditions que
les cages des escaliers. Sans Objet

Les parois des gaines d'ascenseurs doivent


être réalisées en matériaux incombustibles. Sans Objet
Les revêtements intérieurs éventuels de ces
parois doivent être en matériaux de
catégorie M1. Sans Objet

2.8.5.5 Les locaux à sommeil.

Les cloisons séparant les locaux réservés


au sommeil, ainsi que celles séparant ces
mêmes locaux d'autres locaux ou des
circulations horizontales communes,
doivent être CF de même degré que celui
exigé pour la stabilité de la structure. Sans Objet
Ces cloisons doivent être CF 1/2 h pour les
établissements situés à rez-de-chaussée. Sans Objet
Les portes des locaux réservés au sommeil
doivent être PF 1/2 h et être munies d'un
ferme-porte. Sans Objet
Le recoupement des couloirs doit être
effectué tous les 35 m par une porte PF h, à
va-et-vient. Sans Objet

2.8.6 Aménagements.
Les règles imposées aux établissements
des quatre premières catégories sont
valables pour les établissements de la
5ème catégorie. Sans Objet
Ainsi, les revêtements de sols seront M4,
les revêtements muraux m² et les plafonds
M1. Sans Objet

2.8.7 Désenfumage.

Règle générale.

Les salles situées en rez-de-chaussée et en


étage de plus de 300 m² et celles de plus de
100 m² situées en sous-sol doivent
comporter en partie haute et en partie basse
une ou plusieurs ouvertures communiquant
avec l'extérieur soit directement, soit par
l'intermédiaire de conduits. Sans Objet

Surface utile de l'exutoire.


La surface utile d'évacuation de fumées doit
être au moins égale au 1/200 de la superficie
au sol desdits locaux. Sans Objet
La surface libre totale des amenées d'air
d'un local doit être au moins égale à la
surface géométrique des évacuations de
fumées de ce local. Sans Objet
Chaque dispositif d'ouverture doit être
aisément manoeuvrable du plancher du
local. Sans Objet

Les escaliers encloisonnés.


Les escaliers encloisonnés doivent
comporter, en partie haute, un châssis ou
une fenêtre, d'une surface libre de un mètre
carré, muni d'un dispositif permettant son
ouverture facile depuis le niveau d'accès de
l'établissement. Sans Objet
Lorsque ce désenfumage naturel ne peut
être assuré, l'escalier est mis en
surpression. Sans Objet

Commandes du système.
Les commandes des dispositifs de
désenfumage peuvent être seulement
manuelles. Sans Objet

Les locaux à sommeil Sans Objet


Les escaliers et les circulations
horizontales encloisonnés doivent être
désenfumés ou mis à l'abri des fumées. Sans Objet
Le désenfumage des circulations doit être
asservi à la détection automatique
d'incendie. Sans Objet

Toutefois, aucun désenfumage des


circulations horizontales des étages
comportant des locaux réservés au sommeil
n'est exigé dans l'un des cas suivants :
- La distance à parcourir, depuis la porte
d'une chambre pour rejoindre un escalier
désenfumé ou mis à l'abri des fumées, ne
dépasse pas 10 m . Sans Objet
- Chaque local du niveau est désenfumé
mécaniquement . le désenfumage est
asservi à la détection automatique
d'incendie. et une commande manuelle de
mise en marche doit être installée à
proximité de l'accès à l'escalier . Sans Objet
- Les locaux réservés au sommeil sont
situés dans des bâtiments à un étage sur
rez-de-chaussée au plus . Ils sont pourvus
d'un ouvrant en façade . Sans Objet
- Le recoupement des couloirs doit être
effectué tous les 35 m par une porte PFh, à
va-et-vient. Sans Objet

2.8.8 Chauffage.
Les appareils d'une puissance comprise
entre 20 et 70 kW doivent être installés dans
une chaufferie avec planchers et parois CF
1 h, avec parle PF 1/4 h équipée d'un ferme-
porte. Sans Objet

2.8.9 Les grandes cuisines.

Les grandes cuisines doivent satisfaire aux


dispositions ci-après :
- Les planchers hauts et les parois
verticales doivent avoir un degré CF 1 h.
Toutefois, lorsque la grande cuisine est
ouverte sur un ou des locaux accessibles
au public elle doit en être séparée, par un
écran vertical fixe, stable au feu 1/2 h ou et
en matériau classé en catégorie M1. Sans Objet
Cet écran, jointif avec la sous face de la
toiture ou du plancher haut, doit être d'une
hauteur minimale de 0,50 m sous le plafond
fini de la cuisine :
- la porte de communication entre la cuisine
et les locaux accessibles au public est de
degré PF 1/2 h ou et elle est soit à fermeture
automatique, soit équipée d'un ferme-porte. Sans Objet
Celles maintenues ouvertes pour des
raisons d'exploitation doivent être
conformes aux normes les concertant. Sans Objet

2.8.10 Electricité - Eclairage.


Les canalisations ne doivent pas propager
la flamme. Sans Objet
Dans les escaliers protégés et les
circulations horizontales de plus de 10 m,
ainsi que dans les salles de plus de 100
m² une installation d'éclairage de sécurité
de type non permanent est à prévoir (blocs
autonomes). Sans Objet
Dans les autres cas, des appareils
portatifs li piles ou accumulateurs, voire
des dispositifs luminescents, peuvent être
utilisés. Sans Objet

2.8.11 Les moyens de secours

Les extincteurs.

Les prescriptions sont d'un appareil portatif


à eau pulvérisée de 6 titres au minimum
pour 300 m², avec un minimum d'un appareil
par niveau et d'un extincteur approprié aux
risques dans les locaux présentant des
risques particuliers d'incendie. Sans Objet

Les moyens hydrauliques d'extinction.

Dans les établissements de la


5ème catégorie, des colonnes sèches
doivent être installées dans les escaliers
protégés des établissements dont le
plancher bas le plus élevé est à plus de 18
m du niveau de la voie accessible aux
engins de sapeurs pompiers. Sans Objet
2.9 Les ERP de 2ème groupe : Dispositions
particulières.

2.9.1 Règles spécifiques aux hôtels - (PO).

2.9.1.1 Prescriptions applicables aux


établissements à construire ou à modifier.

Généralités.
1. Les prescriptions définies dans la
présente section sont applicables aux
établissements à construire ou à modifier
en complément des mesures définies dans
les dispositions générales des ERP de
2ème groupe . Sans Objet

2. Les dispositions relatives au


comportement au feu des matériaux ne sont
pas applicables à l'intérieur des chambres. Sans Objet

Escaliers.
Les établissements recevant plus de 50
personnes et ayant plus de deux étages sur
rez-de-chaussée doivent comporter deux
escaliers. Sans Objet

Le deuxième escalier pourra ne pas


desservir les niveaux supérieurs de
l'établissement dès lors que l'effectif du
public admis à ces niveaux est inférieur à 50
personnes et sous réserve que toutes les
chambres à ces niveaux disposent d'une
fenêtre accessible aux échelles des secours. Sans Objet

Système d'alarme.

1. Si l'établissement ne dispose pas


d'escalier protégé, les câbles électriques
utilisés pour le système d'alarme doivent :
- être indépendants des autres
canalisations électriques . Sans Objet
- Etre éloignés des autres appareils
électriques . Sans Objet
- Ne pas traverser de locaux à risques
particuliers. Sans Objet

2. La permanence ne peut être assurée que


dans un local doté soit du tableau de
signalisation, soit d'un report d'alarme. Sans Objet

Désenfumage des circulations horizontales.


La mise en route du désenfumage dans les
circulations horizontales communes du
niveau sinistré doit être asservie à la
détection automatique d'incendie située
dans ces circulations. Sans Objet

Détection automatique d'incendie Sans Objet


Un système de détection automatique
d'incendie, approprié aux risques, doit être
installé dans les locaux à risques
particuliers. Sans Objet

2.9.1.2 Règles spécifiques aux hôtels.


Champ d'application.
1. Les établissements pouvant recevoir plus de
20 personnes sont soumis aux dispositions de
la présente section.
§2. Les maisons d'hôte sont soumises aux
dispositions du présent chapitre. Des règles
supplémentaires spécifiques à ce type
d'établissements sont visées ci-dessous.

Escaliers.

1. Tout établissement comportant plus de


deux étages et recevant plus de 50
personnes doit comporter deux escaliers. Sans Objet
2. Toutefois, le deuxième escalier n'est pas
exigé si l'une au moins des mesures
suivantes est réalisée :
a) Un système de détection incendie
sensible aux fumées et aux gaz de
combustion est installé dans les
circulations horizontales des niveaux, ainsi
qu'un système d'alarme conformes aux
dispositions du présent règlement. Sans Objet

De plus, toute temporisation est interdite. Sans Objet

b) Les circulations horizontales des étages


desservant des locaux réservés au sommeil
sont désenfumées si la distance entre la
porte d'une chambre (ou d'un appartement)
et l'accès à l'escalier dépasse 12 m. Sans Objet
Le désenfumage doit être réalisé
conformément aux dispositions de l'instruction
technique n° 246 en annexe.
c) Chaque porte de chambre, ou de tout
autre local accessible au public, est pare
flammes de degré 1/2 heure et munie d'un
ferme porte. Sans Objet
d) Une fenêtre de chaque chambre est
accessible aux échelles des sapeurs-
pompiers. Sans Objet

e) Les chambres non accessibles aux


échelles des sapeurs-pompiers disposent,
outre leur sortie normale, d'un moyen
d'évacuation accessoire non simultanément
enfumable avec la sortie normale. Sans Objet
Ce moyen peut être constitué par une
passerelle, une échelle, un balcon, une
terrasse, une manche d'évacuation, etc. Sans Objet
2.9.1.3 Règles spécifiques aux maisons
d'hôte .

Etablissements assujettis.
Les prescriptions définies dans le présent
chapitre sont applicables aux maisons d'hôte à
construire ou à aménager dans lesquelles
l'effectif du public admis est inférieur à 100
personnes.

Desserte et implantation.

Les dispositions réglementaires des ERP en


matière d'accessibilité sont applicables aux
maisons d'hôte à construire ou à aménager.

Des dérogations d'implantation peuvent être


accordées aux maisons d'hôte à construire
ou à aménager au sein de l'ancienne
médina, après avis des Services de la
Protection Civile, tout en respectant les
règles de sécurité suivantes : Les distances
d'accessibilité des engins de secours
doivent être à moins de 60 m par rapport à
une voie engins. Sans Objet

Calcul de l'effectif.

- L'effectif maximal du public admis est


définit d'après le nombre de personne
pouvant occuper les chambres dans les
conditions d'exploitation hôtelière d'usage. Sans Objet
- Dans le cas où une salle est aménagée
dans le même établissement pour service
aux personnes hébergées, il n'y a pas lieu
de cumuler son effectif avec celui des
chambres. Sans Objet

Dégagements.
- Les escaliers desservant les étages
doivent être continus jusqu'au niveau
permettant l'évacuation vers l'extérieur. Sans Objet
- Pour les projets de construction qui
disposent de plus d'un étage sur rez de
chaussée, les escaliers doivent être
encloisonnés ou à l'air libre. Sans Objet
Des mesures d'aggravation sont applicables
aux maisons d'hôte implantées dans le
périmètre intra-muros des anciennes
médinas, non accessibles aux engins de
secours. Sans Objet
Ces établissements doivent satisfaire les
exigences suivantes :
- L'établissement doit être desservi par deux
dégagements distants de 5 m . Sans Objet

* Une sortie de 1,40 m de largeur minimum


débouchant directement sur l'extérieur . Sans Objet
* Une sortie de secours de 0,90 m de largeur
minimum débouchant directement sur
l'extérieur. Sans Objet

* Les étages doivent être desservis par deux


cages d'escaliers au moins, encloisonnées
ou à l'air libre, distantes de 5 m . Sans Objet

Détection automatique.

La détection automatique d'incendie doit


être installée dans les conditions minimales
suivantes :
* détecteurs sensibles aux fumées et aux
gaz de combustion, dans les circulations
horizontales encloisonnées et locaux
communs (salon, restaurants,...). Sans Objet

* Détecteurs appropriés aux risques dans


les locaux à risques (cuisine, chaufferie,...) Sans Objet

Moyens d'extinction.

La défense contre l'incendie doit être


assurée par :
- des extincteurs portatifs à eau pulvérisée
de 6 litres minimum judicieusement répartis
avec au minimum un appareil pour 200 m² et
par niveau. Sans Objet
- Des extincteurs appropriés aux risques
particuliers. Sans Objet
- Des installations des RIA (Robinets
d'incendie Armés) DN 20 mm
judicieusement répartis avec au minimum
un appareil par niveau. Sans Objet
- Une bouche ou un poteau d'incendie de
100 mm de diamètre normalisé, ou à défaut
de canalisation suffisante, deux bouches
d'incendie de 70 mm chacune. Sans Objet
2.9.2 Règles spécifiques aux
établissements de soins - (PU).

2.9.2.1 Généralités.
Les prescriptions définies dans le présent
chapitre sont applicables aux établissements à
construire ou à modifier en complément des
mesures définies dans les dispositions
générales.

2.9.2.2 Structures.
Les structures des établissements situés à
rez-de-chaussée doivent être stables au feu
de degré 1/2 heure. Sans Objet

2.9.2.3 Escaliers.
Les escaliers des établissements
comportant des locaux à sommeil doivent
avoir 1,40 m de largeur. Sans Objet

2.9.2.4 Fonctionnement des portes. Sans Objet

A - Dans certains établissements réservés aux


enfants et aux adolescents ou dans les centres
spécialisés (centres de psychiatrie ou de
traitement des toxicomanes, par exemple), les
locaux ou les unités de soins peuvent être
maintenus exceptionnellement fermés .

B - les portes des locaux réservés au sommeil


peuvent ne pas être munies de ferme porte.
2.9.2.5 Conditions d'installation des gaz
médicaux.
Les règles de sécurité des établissements
recevant du public du 1er groupe sont
applicables. Sans Objet
2.9.2.6 Détection automatique d'incendie et
système d'alarme.

Dans les établissements comportant des


locaux réservés au sommeil et en
complément des dispositions générales des
ERP de 2 èmegroupe, des détecteurs
automatiques d'incendie doivent également
être installés dans tous les locaux, à
l'exception des salles de bains, cabinets de
toilettes, W.-C., avec indicateurs d'action
dans les couloirs. Sans Objet

L'alarme, qui peut être générale ou générale


sélective, doit pouvoir être reçue de façon
permanente par le personnel soignant qui
aura été préalablement formé à la mise en
oeuvre des moyens de défense contre
l'incendie et à l'alerte des services publics
de secours. Sans Objet

Livre 3 : Les bâtiments d'habitation (BH).

3 Les bâtiments d'habitation (BH) .

3.1 Définition.
Constituent des bâtiments d'habitation les
bâtiments ou parties de bâtiments abritant
un ou plusieurs logements. Sans Objet
Les bâtiments d'habitation, soumis au
présent règlement, dont le plancher bas du
niveau le plus haut est situé au plus à 50
mètres au-dessus du sol utilement
accessible aux engins des services de
secours et de lutte contre l'incendie. Sans Objet
Peuvent exceptionnellement abriter :
- Des activités professionnelles libérales
dans des niveaux inférieurs dont le
plancher bas =8m par rapport au niveau du
sol accessible aux engins de secours, sauf
les établissements à caractère médical et
paramédical dont lesquels sont employés
des appareils produisant des rayonnements
ionisant ou des générateurs au rayon X . Sans Objet
- Des Etablissements recevant du public au
niveau du RDC, tout en respectant les
conditions de sécurité suivantes :
* Isolement par rapport au bâtiment par
parois CF égale à la stabilité au feu du
bâtiment, et sans aucune communication
directe ou indirecte avec le reste du
bâtiment. Sans Objet

* Potentiel calorifique limité . Sans Objet


*- Interdiction de dépôt ou d'utilisation des
produits dangereux . Sans Objet

Dans tous les cas, les activités à caractère


commercial qui présentent un risque potentiel
de nuisance, d'insalubrité ou d'incommodité
pour les résidents ou bien un danger éventuel,
tels que :
les drogueries, les orfèvreries, les tapisseries,
les magasins de meubles présentant un
potentiel calorifique important, les parfumeries
présentant un danger d'incendie, et toute
activité non classée (au titre du Dahir de 1914
tel que modifié et complété) tel que les ateliers
de soudure, les ateliers de réparation
mécaniques, les menuiseries, locaux de vente
de matelas et éponges, et autres activités
similaires sont proscrites.
Aussi, sont soumis au présent règlement
(BH), les bâtiments non soumis au type GHZ
(voir les dispositions particulières des IGH,
" 4.4.7 "). Sans Objet

3.2 Risques.
L'effet de panique est limité par une bonne
connaissance des lieux par les habitants.
Toutefois, l'évacuation n'étant, dans le cas des
bâtiments d'habitation, jamais préparée, elle
peut s'avérer difficile, et ce d'autant plus que
l'étage est élevé.
La hauteur du bâtiment est le principal facteur
aggravant, et détermine le classement du
bâtiment.
Le risque est accru pendant les périodes de
sommeil, ainsi que par l'absence d'une
organisation préalable de l'évacuation et, le
plus souvent, d'un responsable de la sécurité.

3.3 Principes de sécurité.

La construction doit permettre aux


occupants, en cas d'incendie, soit de quitter
l'immeuble sans secours extérieur, soit de
recevoir un tel secours. Sans Objet
Les trois catégories principales de dispositions
et mesures sont les suivantes :
- des mesures de prévention évitant la
naissance du feu, sa propagation vers d'autres
locaux ou vers les tiers si le foyer initial est
intérieur, ou vers l'intérieur du bâtiment si le feu
provient de l'extérieur .
- Des dispositions concernant l'évacuation des
occupants et leur protection par des moyens
incorporés au bâtiment .
- Des dispositions permettant l'accès aisé et
l'intervention des services de lutte contre
l'incendie.

Viennent s'ajouter à ces mesures de base des


facteurs spécifiques aux bâtiments d'habitation.

Ces paramètres, déterminants pour la fixation


des mesures de sécurité, sont les suivants :
- les occupants connaissent les locaux, ce qui
atténue en principe le risque de panique
généralisée.
En revanche, l'évacuation n'est pas organisée
à priori et ses délais dépendent notamment de
la hauteur des bâtiments .

- Les nombreux cloisonnements existants


dans le bâtiment limitent sensiblement
l'extension d'un foyer initial . Sans Objet
- Le risque est accru pendant les périodes de
sommeil (découverte tardive) .
- Contrairement aux E.R.P. et I.G.H., les
bâtiments d'habitation ne sont soumis ni à
un contrôle périodique, ni à la présence
d'un service de sécurité. Sans Objet
Les prescripteurs demandent donc aux
propriétaires de veiller à ce que les
transformations apportées aux bâtiments ne
diminuent pas le niveau de sécurité et
imposent l'entretien et la vérification des
équipements concourant à la sécurité.

3.4 Classement des bâtiments.


Les bâtiments d'habitation sont classés en "
famille ".

(Voir figure page 126).

(Voir tableau page 126).

Première famille.
- Habitations individuelles (*) isolées ou
jumelées à un étage sur rez-de-chaussée, au
plus .
- Habitations individuelles à rez-de-chaussée
groupées en bande.
Toutefois, sont également classées en
première famille les habitations individuelles à
un étage sur rez-de-chaussée, groupées en
bande, lorsque les structures de chaque
habitation concourant à la stabilité du bâtiment
sont indépendantes de celles de l'habitation
contiguë.

Deuxième famille.

- Habitations individuelles isolées ou jumelées


de plus d'un étage sur rez-de-chaussée .
- Habitations individuelles à un étage sur rez-
de-chaussée seulement, groupées en bande,
lorsque les structures de chaque habitation
concourant à la stabilité du bâtiment ne sont
pas indépendantes des structures de
l'habitation contiguë .
- Habitations individuelles de plus d'un étage
sur rez-de-chaussée groupées en bande .
- Habitations collectives comportant au plus
trois étages sur rez-de-chaussée.

(*) Sont considérées comme habitations


individuelles, les bâtiments d'habitation
comportant un seul logement par niveau. Sans Objet

(Voir figure page 127).

Troisième famille.

Habitations dans le plancher bas du


logement le plus haut est situé à vingt-huit
mètres au plus au dessus du sol utilement
accessible aux engins des services de
secours et de lutte contre l'incendie, parmi
lesquelles on distingue : Sans Objet

Troisième famille A.
Habitations répondant à l'ensemble des
prescriptions suivantes :
- comporter ou plus sept étages au rez-de-
chaussée . Sans Objet
- Comporter des circulations horizontales
telles que la distance entre la porte palière
de logement la plus éloignée et l'accès à
l'escalier soit au plus égale à sept mètres . Sans Objet
- Etre implantées de telle sorte qu'au rez-de-
chaussée les accès aux escaliers soient
atteints par la voie échelles. Sans Objet
Troisième famille B :
(Voir figure page 128).
Habitations ne satisfaisant pas à l'une des
conditions des bâtiments d'habitation de la
3ème famille A. Sans Objet
Ces habitations doivent être implantées de
telle sorte que les accès aux escaliers
soient situés à moins de cinquante mètres
d'une voie ouverte à la circulation
répondant aux caractéristiques (voie
engins). Sans Objet

Quatrième famille.
Habitations dont le plancher bas du logement
le plus haut est situé à plus de vingt-huit
mètres et à cinquante mètres au plus au-
dessus du niveau du sol utilement accessible
aux engins des services publics de secours et
de lutte contre l'incendie.
Ces habitations doivent être implantées de
telle sorte que les accès aux escaliers
protégés prévus soient situés à moins de
cinquante mètres d'une voie ouverte à la
circulation répondant aux caractéristiques
(voix-engins). Sans Objet

3.5 L'accessibilité des bâtiments.

Les exigences d'accessibilité des bâtiments


d'habitation concernent ceux dont le
plancher bas du logement le plus haut est
supérieur à 8 m et inférieur à 28 m et ceux
dont le plancher bas du logement le plus
haut est compris entre 28 et 50 m. Sans Objet

Les immeubles de la 2ème famille (PBDN


supérieur à 8 m) et la 3e famille A doivent
être implantés de telle sorte qu'au rez-de-
chaussée les accès aux escalier soient
atteints par la voie échelles . Sans Objet

Les immeubles de la 3e famille B doivent


être implantés de telle sorte que les accès
aux escaliers soient situés à moins de 50 m
d'une voie ouverte à la circulation. " Cette
voie ouverte doit répondre aux
caractéristiques des voies engins. Sans Objet
Les immeubles de la 4e famille doivent être
implantés de telle sorte que les accès aux
escaliers protégés soient situés à moins de
50 m d'une voie ouverte à la circulation. " Sans Objet
Cette voie ouverte doit répondre aux
caractéristiques des voies engins. Sans Objet

(Voir fgure page 128).

Tous les appartements doivent disposer


d'au moins une façade accessible aux
engins de secours, répondant aux mêmes
caractéristiques d'accessibilité des ERP. Sans Objet

Dans l'impossibilité de satisfaire cette


condition, ces appartements doivent remplir
les exigences suivantes :
- Avoir une cage d'escaliers de 0,90 m de
largeur, conçue à l'air libre et avec les
mêmes caractéristiques en matière de
résistance au feu que la cage principale. Sans Objet

- Cette cage exceptionnelle doit être


desservie de l'intérieur de l'appartement
aveugle, sans obliger les occupants de
passer par la circulation principale. Sans Objet
- Cette cage d'escaliers doit être continue
jusqu'au niveau d'évacuation vers
l'extérieur du bâtiment. Sans Objet

3.6 La conception des bâtiments.

3.6.1 L'isolement des bâtiments.


Les mesures évitant la propagation du feu
sont peu contraignantes si les habitations
sont individuelles et isolées. Sans Objet

Les exigences en matière de résistance au


feu des éléments séparatifs vont croître de
plus en plus pour les habitations jumelées
et collectives à plusieurs niveaux. Sans Objet
3.6.2 Structures et enveloppe des bâtiments
d'habitation.

La construction doit être telle qu'elle résiste


dans son ensemble et dans chacun de ses
éléments à l'effet combiné de son propre
poids, des charges climatiques extrêmes et
des surcharges correspondant à son usage
normal. Sans Objet

3.6.2.1 Les éléments porteurs verticaux.


" Les éléments porteurs verticaux doivent
présenter des degrés de stabilité au feu (SF)
:
* habitations de la 1re famille : 1/4 d'heure . Sans Objet

* Habitations de la 2e famille : 1/2 heure . Sans Objet

* Habitations de la 3e famille : une heure . Sans Objet


* Habitations de la 4e famille : une heure et
demie. Sans Objet

Les éléments porteurs verticaux situés en


façade ou en pignon des bâtiments doivent
présenter ces degrés de stabilité
uniquement vis-à-vis d'un feu se
développant depuis l'intérieur du bâtiment. Sans Objet

3.6.2.2 Les planchers.

Les planchers, à l'exclusion de ceux établis


à l'intérieur d'un même logement, doivent
présenter les degrés coupe-feu ci- après
(CF) :
* habitations de la 1re famille : 1/4 d'heure
pour le plancher haut du sous-sol . Sans Objet

* Habitations de la 2e famille : 1/2 heure . Sans Objet

* Habitations de la 3e famille : une heure . Sans Objet


* Habitations de la 4e famille : une heure et
demie. Sans Objet

(Voir figure page 129).


3.6.2.3 Les mesures de recoupement
vertical.

Les groupements en bande de maisons


individuelles et les bâtiments de grande
longueur doivent être recoupés au moins
tous les 45 m par un mur CF :
* 1/2 h pour les habitations de la 1re famille . Sans Objet

* 1 h pour les habitations de la 2e famille. Sans Objet

* 1 h 1/2 pour celles des 3e et 4e familles. Sans Objet


Ce mur peut comporter des ouvertures
munies d'un bloc-porte avec ferme- porte ou
de tout autre dispositif de franchissement,
CF° 1 h pour la 4e famille, CF° 1/2h dans les
autres cas. Sans Objet
3.6.2.4 La résistance au feu pour les parois
séparatives
Les parois séparatives des habitations
individuelles des 1re et 2e familles jumelées
ou réunies en bande doivent être CF 1/4 h. Sans Objet
A l'exclusion des façades, les parois
verticales de l'enveloppe du logement
doivent être :
- CF 1/2 h pour les habitations collectives de
la 2e famille et pour les habitations de la 3e
famille . Sans Objet

- CF 1 h pour les habitations de la 4e famille. Sans Objet


Les blocs-portes palières desservant les
logements des habitations collectives de la
2 famille et des habitations de la 3e famille
doivent être PF 1/4 h, les blocs-portes
palières desservant les logements des
habitations de la 4e famille doivent être PF
1/2 h. " Sans Objet
3. 6.2.5 La séparation des ensembles
regroupant les celliers ou caves.
Les ensembles regroupant des celliers ou
caves indépendants des logements,
aménagés en étage, rez-de-chaussée ou
sous-sol, doivent être séparés des autres
parties de l'immeuble par des parois CF 1 h
en 3e et 4e familles. Sans Objet
Les blocs-portes de ces ensembles doivent
être CF h, ouvrir dans le sens de la sortie en
venant des celliers ou des caves, être munis
d'un ferme-porte et ouvrables sans clé de
l'intérieur. " Sans Objet

Par ailleurs, les ensembles doivent être


regroupés en autant de volumes qu'il y a de
cages d'escalier les desservant, par des
parois coupe-feu de degré une heure dont
les portes doivent être PF 1/2 h, être munies
de ferme-porte et ne pas comporter de
dispositif de condamnation. " Sans Objet

(Voir figure page 130).

3.6.3 Les façades.


3.6.3.1 Les revêtements extérieurs des
façades.

Pour les 1re et 2e famille.

Les revêtements extérieurs des façades


doivent être classés M3 ou réalisés en bois. Sans Objet
Des exceptions sont prévues pour les
habitations individuelles. Sans Objet

Pour la 3e et 4e famille.
Les revêtements extérieurs des façades
doivent être classés M2 au moins si P/ H est
inférieur à 0,8 (P est la distance minimale
comprise entre les plans des vitrages des
immeubles en vis-à-vis ou entre le plan des
vitrages d'un immeuble et la limite de
propriété . Sans Objet
H est la hauteur la plus élevée de ces deux
immeubles).
Dans le cas contraire, ils peuvent être classés
M3 au moins.

Ils peuvent également être réalisés en bois


(sauf pour ceux de 3e famille B et 4e famille).
Les revêtements extérieurs des façades du
rez-de-chaussée doivent dans tous les cas
être classés m² au moins. Sans Objet

(Voir figure page 130).


3.6.3.2 Résistance à la propagation
verticale du feu par les façades autres que
les façades d'escaliers
Façades comportant des ouvertures - Règle
dite du
" C + D" :
Les valeurs C et D doivent être liées par une
des relations ci-après en fonction de la
masse combustible mobilisable Sans Objet
Les habitations de 3e famille A :
- C + D 0,60 mètre si M 25 MJ/m² . Sans Objet

- C + D 0,80 mètre si 25 MJ/m² < M 80 MJ/m² . Sans Objet

- C + D 1,10 mètre si M > 80 MJ/m². Sans Objet


Les habitations de 3e famille B et
habitations de 4e famille:
- C + D 0,80 mètre si M 25 MJ/m² . Sans Objet
- C + D 1,00 mètre si 25 MJ/m² < M = 80
MJ/m² . Sans Objet

- C + D 1,30 mètre si M > 80 MJ/m². Sans Objet


Cette règle ne tient pas en compte les
orifices de ventilation dont la section ne
dépasse pas 200 cm². Sans Objet

Façades ne comportant pas des ouvertures.


Pour les façades ne comportant pas
d'ouverture (exclusion faite des orifices
dont la section ne dépasse pas 200 cm²), les
précédentes dispositions ne s'appliquent
pas :
la somme de la durée coupe-feu du
panneau intérieur et celle du panneau
extérieur doit être au moins égale à soixante
minutes. Sans Objet
3.7 Les dégagements.

Afin de permettre aux occupants, en cas


d'incendie, soit de quitter l'immeuble sans
secours extérieur, soit de recevoir un tel
secours, les dégagements des bâtiments
d'habitation doivent répondre aux
prescriptions ci-après. Sans Objet

3.7.1 Escaliers.

3.7.1.1 Règles générales.

1 La protection des cages d'escaliers


(encloisonnées ou à l'air libre) est
obligatoire pour tous les immeubles
d'habitations collectifs dont le plancher bas
du logement le plus haut est à plus de 8 m. Sans Objet

2 Les bâtiments comportant plus de 4


étages sur rez-de-chaussée (à partir de R+5)
doivent disposer d'une deuxième cage
d'escalier de secours de 0,90 m, ayant les
mêmes caractéristiques " en terme de
protection " que l'escalier principal. Sans Objet
3 La conception d'un escalier hélicoïdal doit
être obligatoirement à l'air libre. Sans Objet

4 Dans tous les cas, et pour toutes les


familles, la distance maximale à parcourir,
suivant l'axe des circulations, à partir de la
porte d'un appartement jusqu'à la porte de
la cage d'escaliers la plus proche ne doit
pas dépasser 15 m. Sans Objet

3.7.1.2 Dimension des escaliers.

Les dimensions minimales des escaliers


principales dans les bâtiments d'habitation
doivent être conçues de façon à pouvoir
porter dans un logement ou en faire sortir
une personne couchée sur un brancard. Sans Objet

Dans les bâtiments d'habitation, la


prescription sur les dimensions des
escaliers principales concerne la possibilité
de faire passer une personne sur un
brancard :
2,29 m de longueur et 0,585 m de largeur. Sans Objet
Afin de satisfaire cette exigence, on
respectera en pratique les valeurs
minimales suivantes :
Pour un escalier droit : deux volées de 1.20
m minimum de largeur chacune, un vide
central de 10 cm et des paliers de 1.25 m
permettant le passage du brancard
normalisé. Sans Objet
Pour un escalier hélicoïdal : un diamètre
extérieur de 2,70 m de la cage d'escalier et
un noyau de 0,30 m permettant de satisfaire
l'exigence déjà mentionnée. Cette
conception doit être obligatoirement à l'air
libre. Sans Objet

(Voir shéma page 132).

3.7.1.3 La protection des escaliers. Sans Objet


L'escalier " protégé " doit :
- être desservi à chaque niveau par une
circulation horizontale protégée, avec
laquelle il ne communique que par une
seule issue . Sans Objet
- Ne comporter aucune gaine, trémie,
canalisation, vide-ordures, accès à des
locaux divers, ascenseurs, à l'exception de
ses propres canalisations électriques
d'éclairage, des colonnes sèches, des
canalisations d'eau. Sans Objet
- Comporter un éclairage électrique
constitué soit par une dérivation issue
directement du tableau principal (sans
traverser les sous-sols) et sélectivement
protégée, soit par des blocs autonomes de
type non permanent conformes aux normes
en vigueur. Sans Objet

L'escalier protégé peut être soit à l'abri des


fumées (encloisonné), ou à l'air libre. Sans Objet

- L'escalier " à l'abri des fumées ".

L'escalier " à l'abri des fumées " est un


escalier encloisonné, fermé sur toutes ses
faces par des parois qui doivent être coupe-
feu de degré une heure à l'exception des
impostes et oculus qui doivent être pare-
flammes de degré une heure. Sans Objet
La porte de l'escalier doit être pare-flammes
de degré une demi-heure munie de ferme
porte. Sans Objet
La porte, d'une largeur de 0,90 mètre au
moins, doit s'ouvrir dans le sens
d'évacuation. Sans Objet
En position d'ouverture, elle ne doit pas
constituer un obstacle à la circulation des
personnes dans l'escalier. Sans Objet
La cage d'escalier doit être, en temps
normal, fermée à sa partie supérieure et à
sa partie inférieure, ce qui exclut toute
ventilation. Sans Objet
Elle doit comporter à son plancher haut un
exutoire de fumée d'un mètre carré à l'air
libre, avec une commande située au niveau
d'accès au RDC. Sans Objet
Dans le cas où cette ouverture n'est pas
réalisable, l'escalier doit pouvoir être mis en
surpression. Sans Objet

Au rez-de-chaussée, l'escalier doit aboutir


soit à l'extérieur, soit dans un hall ou une
circulation horizontale largement ventilée. Sans Objet

- L'escalier " à l'air libre ".

Est un escalier dont la paroi donnant sur


l'extérieur est ouverte sur au moins la
moitié de sa surface sur toute la longueur. Sans Objet
Cet escalier dispose des mêmes
caractéristiques en terme de protection que
l'escalier " à l'abri des fumées ". Il dispose
aussi d'une porte PF 1/2h munie de ferme
porte. Sans Objet
3.7.1.4 La résistance au feu des cages
d'escaliers situées en façade.
" Dans toutes les habitations collectives, en
règle générale, les parois d'escalier doivent
être PF h. Sans Objet
Les parties de paroi, baies ou fenêtres non
PF h doivent être situées :
- à 2 m au moins des fenêtres de la façade
située dans un même plan . Sans Objet
- À 4 m au moins des fenêtres d'une façade
en retour . Sans Objet
- À 8 m au moins des fenêtres d'une façade
en vis-à -vis. " Sans Objet

Pour les façades situées sur un même plan


ou sur des plans parallèles, la distance
minimale R entre fenêtres doit être de 2m. Sans Objet

(Voir shéma page 133).


3.7.1.5 La résidence au feu des cages
d'escaliers non situées en façade.

Pour les habitations collectives de la


2e famille, les parois des cages d'escalier
non situées en façade doivent être CF h. Sans Objet
Par ailleurs, il n'est pas exigé qu'il existe
des portes séparant l'escalier des
circulations horizontales, sauf pour les
habitations dont le plancher bas du
logement le plus haut est à plus de 8 m du
sol. Sans Objet

(Voir shéma page 133).

Dans les habitations de 3e famille, les


escaliers doivent être établis dans une cage
dont toutes les parois non situées en façade
sont CF 1h, à l'exception des impostes ou
oculus qui peuvent être PF 1 h. Sans Objet

Les blocs-portes aménagés dans ces parois


doivent être PF h, leur porte doit être munie
d'un ferme-porte et s'ouvrir dans le sens de
la sortie en venant des logements. Sans Objet
Aucun local ne doit s'ouvrir sur ces
escaliers. Sans Objet

Dans les habitations de la 4e famille, les


parois de l'escalier protégé communes avec
le bâtiment desservi doivent être CF 1 h au
moins, l'exception des impostes ou oculus
qui peuvent être PF 1 h. Sans Objet
3.7.1.6 marches, volées et paliers de
l'escalier.

Les escaliers des habitations des troisième


et quatrième familles doivent être réalisés
en matériaux incombustibles. Sans Objet

3.7.1.7 revêtements de la cage d'escalier.


Dans les habitations collectives de la
deuxième famille, les revêtements des
parois verticales, du rampant et des
plafonds de la cage d'escalier, doivent être
classés en catégorie M2. Sans Objet
Toutefois, l'emploi du bois est autorisé dans
les halls d'entrée lorsque l'escalier
desservant les étages débouche
directement à l'extérieur du bâtiment. Sans Objet
Aucune exigence n'est prescrite pour les
revêtements de sols quel que soit leur mode
de pose, ainsi que pour les revêtements
collés ou tendus sur la face supérieure des
marches. Sans Objet
Dans les autres habitations collectives les
revêtements des parois verticales, du
rampant et des plafonds de la cage
d'escalier doivent être classés en catégorie
Mo. Sans Objet
Les revêtements éventuels des marches et
contremarches doivent être classés en
catégorie M3. Sans Objet
Dans tous les cas, si l'escalier est à l'air
libre, aucune prescription n'est imposée
pour les revêtements collés à la face
supérieure des marches. Sans Objet

(Voir shéma page 134).


3.7.1.8 Communication de l'escalier avec le
sous-sol.

Dans les habitations collectives des


deuxième, les habitations de la troisième et
la quatrième famille, les escaliers mettant
en communication les sous-sols et le reste
du bâtiment doivent comporter au moins un
bloc porte coupe-feu de degré une demi-
heure dont la porte est munie d'un ferme-
porte et s'ouvre dans le sens de la sortie en
venant du sous-sol. Sans Objet

Ces escaliers doivent aboutir, au rez-de-


chaussée, dans un hall ou une circulation
horizontale et ne doivent pas aboutir dans
les escaliers desservant les étages. Sans Objet

(Voir shéma page 134).


3.7.1.9 Caractéristiques du désenfumage
des cages d'escaliers.

En partie haute de l'étage le plus élevé, la


cage d'escalier doit comporter un dispositif
fermé en temps normal permettant, en cas
d'incendie, une ouverture d'un mètre carré
au moins assurant l'évacuation des fumées. Sans Objet

Une commande située au rez-de-chaussée


de l'immeuble, à proximité de l'escalier, doit
permettre l'ouverture facile par un système
électrique, pneumatique, hydraulique,
électromagnétique ou électropneumatique. Sans Objet
Dans le cas des habitations collectives de la
deuxième famille, cette commande peut
également être réalisée par un système de
tringlerie.
Dans tous les cas, l'accès à ce dispositif de
commande doit être réservé aux services de
la Protection Civile et aux personnes
habilitées. Sans Objet

En outre, dans les habitations de la


troisième famille et la 4ème famille,
l'ouverture du dispositif doit être asservie à
un détecteur autonome déclencheur. Sans Objet
3.7.2 Circulations horizontales protégées.
3.7.2.1 Circulations horizontales à " l'air
libre ".

Elles peuvent être constituées par des


balcons, coursives ou terrasses praticables
en permanence dont la paroi donnant sur
l'extérieur comporte, sur toute sa longueur,
des vides au moins égaux à la moitié de la
surface totale de cette paroi. Sans Objet
Si des séparations la recoupent, celles-ci
doivent être facilement amovibles ou
destructibles. Sans Objet

Les revêtements éventuels des parois


verticales et des plafonds doivent être
classés en catégorie M2 ou réalisés en bois. Sans Objet
Aucune prescription n'est imposée pour les
revêtements de sols quel que soit leur mode
de pose. Sans Objet

La distance à parcourir entre la porte palière


de chaque logement et la porte de l'escalier
le plus proche doit être de 15 m maximum. Sans Objet

(Voir figure page 135).


3.7.2.2 Circulations horizontales à " l'abri
des fumées ".
- La distance à parcourir entre la porte
palière de chaque logement et la porte de
l'escalier ou l'accès à l'air libre ne doit pas
dépasser quinze mètres (15m). Sans Objet
Cette règle est applicable pour toutes les
familles. Sans Objet

- Les revêtements des parois de cette


circulation doivent être classés en catégorie
:
* M1 s'ils sont collés ou tendus en plafond. Sans Objet
* M2 s'ils sont collés ou tendus sur les
parois verticales. Sans Objet

* M3 s'ils sont collés ou tendus sur le sol. Sans Objet


Toutefois, lorsque l'escalier protégé aboutit
directement à l'extérieur, en dehors du hall
d'entrée, l'emploi du bois est autorisé dans
ce hall. Sans Objet

3.7.2.3 Le désenfumage.

- Le désenfumage, c'est-à-dire l'évacuation


efficace de la fumée et de la chaleur, doit
être réalisé dans les circulations
horizontales à l'abri des fumées :
- soit par tirage naturel . Sans Objet
- Soit par extraction mécanique. Sans Objet
Le désenfumage concerne :
- en 2e famille collective et 3e famille A : les
escaliers . Sans Objet
- En 3e famille B et 4e famille : les escaliers
et circulations Sans Objet

Les conduits de désenfumage.


- Les conduits de désenfumage du réseau
d'amenée d'air et du réseau d'évacuation des
fumées sont :
- soit des conduits collectifs ayant
éventuellement des raccordements horizontaux
à chaque étage.

Les bouches placées au départ de ces


conduits doivent toujours être fermées en
temps normal sauf à mettre en oeuvre les
dispositions prévues en cas de ventilation
permanente, par des volets réalisés en
matériaux incombustibles et coupe-feu de
degré une heure pour l'évacuation des
fumées et pare-flammes de degré une heure
pour l'amenée d'air . Sans Objet
- Soit des conduits collecteurs et des
raccordements de hauteur d'étage dits
"shunts". Sans Objet

Les bouches placées sur ces conduits


peuvent être en temps normal soit ouvertes,
soit fermées par des volets Incombustibles. Sans Objet
Si elles sont ouvertes en permanence, un
même conduit collecteur ne peut desservir
que cinq niveaux au plus. Sans Objet
Chaque bouche d'évacuation doit disposer
d'une hauteur minimale de tirage de 4,25
mètres . Sans Objet
Dans le cas contraire, elle doit être
desservie par un conduit individuel jusqu'à
son orifice extérieur. Sans Objet

(Voir figure page 136).

La distance du débouché à l'air libre des


conduits de désenfumage par rapport aux
obstacles plus élevés qu'eux doit être au
moins égale à la hauteur de ces obstacles
sans, toutefois, excéder 8 mètres. Sans Objet

Les conduits et les raccordements d'étage


doivent avoir une section libre minimale de
20 décimètres carrés tant pour l'amenée
d'air que pour l'évacuation . le rapport de la
plus grande dimension de la section à la
plus petite ne doit pas excéder 2. Sans Objet
La longueur des raccordements horizontaux
d'étage ne doit pas excéder 2 mètres. Sans Objet

Les conduits d'amenée d'air et les conduits


d'évacuation doivent être réalisés en
matériaux incombustibles et coupe-feu de
degré une demi-heure dans les habitations
de troisième famille et coupe-feu de degré
une heure dans les habitations de
quatrième famille. Sans Objet
Leur construction doit satisfaire aux
conditions d'étanchéité requises pour
l'usage auquel ils sont destinés. Sans Objet
En particulier, les débits de fuite des
conduits d'extraction des fumées doivent
être inférieurs à la demi - somme des débits
exigés aux bouches. Sans Objet

(Voir shéma page 136).


- Les bouches d'amenée d'air et les
bouches d'évacuation doivent avoir au
moment de l'incendie et dans la circulation
sinistrée une section libre minimale de 20
décimètres carrés. Sans Objet

Les bouches d'amenée d'air et les bouches


d'évacuation doivent être réparties de façon
alternée dans la circulation horizontale, la
distance horizontale entre deux bouches de
nature différente ne devant pas excéder 10
mètres dans le cas d'un parcours rectiligne
et 7 mètres dans le cas d'un parcours non
rectiligne. Sans Objet
Toute porte palière de logement non située
entre une bouche d'amenée et une bouche
d'évacuation doit être située à 5 mètres au
plus d'une bouche. Sans Objet

Lorsque les dispositions de la circulation


conduisent à réaliser plusieurs bouches
d'évacuation et d'amenée d'air, les surfaces
totales de chacune de ces catégories de
bouches doivent être équivalentes. Sans Objet
S'il n'est pas possible d'obtenir une telle
équivalence les bouches doivent être
établies de manière que la surface totale
des bouches d'évacuation soit comprise
entre 0,5 et une fois celle des bouches
d'amenée d'air. Sans Objet
La partie basse de la bouche d'évacuation
doit être située à 1,80 m au moins au-
dessus du plancher bas de la circulation et
être située en totalité dans le tiers supérieur
de celle-ci . Sans Objet
La partie haute de la bouche d'amenée d'air
doit être située à un mètre au plus au-
dessus du niveau du plancher bas de la
circulation. Sans Objet
L'amenée d'air dans les halls d'entrée peut
être réalisée par la porte donnant sur
l'extérieur. Sans Objet

- La manoeuvre des volets prévus ci-dessus


assurant l'ouverture des bouches d'amenée
d'air et des bouches d'évacuation à l'étage
sinistré est commandée par l'action de
détecteurs sensibles aux fumées et gaz de
combustion. Sans Objet

(Voir figure 1 et 2 page 137).

Répartition des bouches et détecteurs.


Le fonctionnement d'un ou plusieurs
détecteurs dans la circulation sinistrée doit
entraîner simultanément le non-
fonctionnement automatique des volets
placés dans les circulations non sinistrées
des autres étages. Sans Objet
Cette prescription ne s'applique pas au cas
des shunts. Sans Objet

L'ouverture automatique des bouches doit


pouvoir être assurée en permanence . Sans Objet
Le dispositif doit être doublé par une
commande manuelle située dans l'escalier à
proximité de la porte palière Sans Objet
Les détecteurs doivent être situés dans
l'axe de la circulation et en nombre tel que
la distance entre un détecteur et une porte
palière d'appartement n'excède pas 10
mètres. Sans Objet

(Voir figure page 138).

Le système de désenfumage mécanique.

- Le système mécanique de désenfumage


doit assurer un débit minimal d'extraction
de un mètre cube par seconde par bouche
d'extraction avec un débit total d'extraction
au moins égal à n/2 mètres cubes par
seconde, n étant le nombre de bouches
d'amenée d'air dans la circulation. Sans Objet

La mise en marche du ou des ventilateurs


ainsi que l'ouverture des volets doit être
commandée par l'action de détecteurs
sensibles aux fumées de gaz de combustion
placés comme indiqué ci dessus. Sans Objet
Le désenfumage doit, en outre, pouvoir
fonctionner par tirage naturel en cas de non-
fonctionnement du ventilateur. Pour
répondre à cette disposition, les conduits
d'extraction doivent comporter à leur
extrémité supérieure un dispositif
permettant leur ouverture sur l'extérieur
selon une section égale à la section du
conduit. Sans Objet

Cette ouverture doit être commandée par un


défaut de fonctionnement du ventilateur. Sans Objet

La distance du débouché à l'air libre des


conduits de désenfumage par rapport aux
obstacles plus élevés qu'eux doit être au
moins égale à la hauteur de ces obstacles
sans, toutefois, excéder 8 mètres. Sans Objet

Les ventilateurs d'extraction doivent


normalement assurer leur fonction pendant
une heure avec des fumées à 400 °C. Sans Objet
L'alimentation électrique des ventilateurs
doit trouver son origine avant l'organe de
coupure générale du bâtiment et être
protégée de façon à ne pas être affectée par
un incident survenant sur les autres circuits
. Sans Objet
Elle ne doit pas traverser sans protection
des locaux présentant des risques
particuliers d'incendie. Sans Objet

- La ventilation permanente des circulations


horizontales peut utiliser les installations de
désenfumage visées ci-dessus lorsqu'elles
sont munies de volets. Sans Objet

Dans ce cas, des dispositions particulières


doivent être prises de manière que le
système ne permette pas la propagation des
fumées vers d'autres étages. Sans Objet
3.7.3 Dégagements protégés des
habitations de la troisième famille et de la
quatrième famille.
3.7.3.1 Dégagements protégés des
habitations de la troisième famille A.
Dans les habitations de la troisième famille
A, les dégagements protégés doivent
comporter :
Deux ou plusieurs escaliers conformes aux
dispositions du présent règlement qui
peuvent être soit " à l'air libre " soit " à l'abri
des fumées " (encloisonnées). Sans Objet
3.7.3.2 Dégagements protégés des
habitations de la troisième famille B
Dans les habitations de la troisième famille
B les dégagements protégés doivent
comporter :
a) Deux ou plusieurs escaliers conformes
aux dispositions du présent règlement qui
peuvent être soit " à l'air libre " soit " à l'abri
des fumées ". Sans Objet
b) Une circulation horizontale reliant
directement chaque logement aux escaliers
protégés ou à l'extérieur pour les logements
du rez-de-chaussée, circulation qui peut
être : Sans Objet
- Soit désenfumée par deux ouvrants sur
des façades opposées asservis à la
détection des fumées et permettant un
balayage efficace des fumées . Sans Objet
- Soit " protégée " et désenfumée
mécaniquement conformément aux
dispositions du présent règlement. Sans Objet
3.7.3.3 Dégagements protégés des
habitations de la quatrième famille.
- Les dégagements protégés des
habitations de la quatrième famille doivent
être tels que les fumées et les gaz de
combustion produits dans la circulation
sinistrée ne puissent pénétrer dans
l'escalier desservant les logements
concernés. Sans Objet
Les dégagements protégés doivent
comporter :
a) Deux cages d'escaliers protégées de
1m20 de largeur chacune, conformes aux
dispositions du présent règlement. Ces
escaliers doivent être distants de dix mètres
au moins. Sans Objet

b) Une circulation horizontale protégée qui


relie directement chaque logement aux deux
cages d'escaliers protégées ou à l'extérieur
pour les logements du rez-de-chaussée. Sans Objet

Cette circulation horizontale protégée peut


être " à l'air libre " ou " à l'abri des fumées ". Sans Objet
La cage d'escalier doit, en temps normal,
être fermée à sa partie supérieure et à sa
partie inférieure, ce qui exclut toute
ventilation permanente. Sans Objet

(Voir figure page 139).


Cas particulier : immeubles de la quatrième
famille comportant 2 appartements par niveau
au plus.
Les dégagements protégés peuvent
comporter :
a) Un escalier protégé de 1,20, conformes
aux dispositions du présent règlement, soit
" à l'abri des fumées " soit " à l'air libre ". Sans Objet
b) Plus une deuxième cage d'escaliers de
0,90 m de largeur à l'aire libre, avec les
mêmes caractéristiques en matière de
résistance au feu que la cage d'escaliers
principale, desservant les façades arrières
des appartements. Sans Objet

Cette cage d'escalier doit avoir un accès


direct aux appartements sans passer par la
circulation horizontale principale et doit
desservir d'une manière continue le niveau
du RDC en aboutissant soit directement à
l'extérieur ou bien à une circulation donnant
à l'extérieur. Sans Objet

3.8 Les conduits et gaines.


Les conduits ou gaines traversant des murs ou
des planchers peuvent altérer les
caractéristiques de résistance au feu de ces
parois.

Il convient, en conséquence, de prendre les


mesures nécessaires pour rétablir les
caractéristiques convenables. Sans Objet
Pour les conduits et gaines aménagés dans
les bâtiments individuels de première et
deuxième famille, aucune prescription n'est
imposée. Sans Objet
Pour les conduits et gaines dans les
bâtiments collectifs de deuxième famille et
les bâtiments des troisième et quatrième
familles, les objectifs définis ci-dessus
peuvent être atteints par l'emploi de
conduits et gaines assurant un " coupe-feu
de traversée " d'une durée au moins égale
au degré de résistance au feu de la paroi
traversée avec un maximum de soixante
minutes. Sans Objet

3.9 Les ascenseurs.


Les ascenseurs ne sont pas considérés
comme moyens d'évacuation. Sans Objet
Les ascenseurs doivent être conformes aux
normes en vigueur. Sans Objet
3.9.1 Résistance au feu de la cage
d'ascenseur.

- 2e famille : parois CF 1/2 h. Sans Objet

- 3e famille : parois CF 1 h. Sans Objet


- 4e famille : parois CF 1 h. Sans Objet

3.9.2 Accès à l'ascenseur.

- À chaque niveau : accessibilité obligatoire


depuis les parties communes. Sans Objet
- Au sous-sol : sas d'isolement par rapport
aux parcs de stationnement ou aux caves
privatives. Sans Objet

- Directement depuis un logement : lorsque,


outre la circulation commune, l'ascenseur
dessert également certains logements, la
porte donnant accès à l'ascenseur doit être
CF de même degré que la cage. Sans Objet

3.9.3 Dispositif de sécurité.


Dans les immeubles de 4e famille, un
dispositif d'appel et de commande
prioritaire (d'une cabine au moins par
batterie) doit être mis à disposition des
sapeurs-pompiers. Sans Objet
Ce dispositif, aux normes en vigueur, est
asservi à la détection et empêche la cabine
de s'arrêter au niveau sinistré. Sans Objet

3.10 Les moyens de secours.

3.10.1 Colonne sèche.


Les bâtiments comportant plus de 4 étages
sur rez-de-chaussée doivent être équipés de
colonnes sèches. Sans Objet

Ces colonnes doivent être munies d'une


prise double de 40 millimètres par niveau. Sans Objet
Les colonnes sèches doivent être
conformes aux normes et leurs prises
placées à l'intérieur des sas lorsqu'il en
existe. Sans Objet
Le raccord d'alimentation de la colonne
sèche doit être situé à 60 mètres au plus
d'une prise d'eau normalisée accessible par
un cheminement praticable, située le long
d'une voie accessible aux engins des
sapeurs-pompiers. Sans Objet

Les emplacements des points d'eau doivent


être situés à 5 mètres au plus du bord de la
chaussée ou de l'aire de stationnement des
engins de lutte contre l'incendie. Sans Objet

(Voir shéma page 141).

3.10.2 Détection.
3.10.2.1 Détecteurs de fumée et de gaz de
combustion.

Dans les bâtiments d'habitation de la 3e


famille B et de la 4e famille, des détecteurs
de fumée conformes aux normes doivent
commander la manoeuvre des volets ainsi
que du ou des ventilateur(s) de
désenfumage à l'étage sinistré. Sans Objet

Le fonctionnement d'un ou plusieurs


détecteur(s) dans la zone sinistrée doit
entraîner simultanément le non-
fonctionnement automatique des volets
placés dans les circulations non-sinistrées
des autres étages (sauf shunts). Sans Objet

3.10.2.2 Emplacements des détecteurs.


Les détecteurs doivent être situés dans
l'axe de la circulation et en nombre tel que
la distance entre un détecteur et une porte
palière d'appartement n'excède pas 10
mètres. Sans Objet
3.11 Parcs de stationnement " liés aux
bâtiments d'habitation ".
Sont assujettis aux règles de sécurité
incendie des bâtiments d'habitation les
parcs de stationnement couverts annexes
de tels bâtiments, excluant toute autre
activité et de surface comprise entre 100
m² et 6 000 m². Sans Objet
Les véhicules d'un poids total en charge >
3,5 tonnes y sont interdits. Sans Objet

3.11.1 Définitions.

Un parc de stationnement est un emplacement


couvert, annexe d'un ou de plusieurs bâtiments
d'habitation qui permet le remisage, en dehors
de la voie publique, des véhicules automobiles
et de leurs remorques, à l'exclusion de toute
autre activité.
Il peut se trouver dans un bâtiment d'habitation,
en superstructure ou en infrastructure ou sous
un immeuble bâti.

Si le parc est réalisé de telle manière que le


stationnement s'effectue sur une ou plusieurs
rampes hélicoïdales servant également à
l'accès et à la circulation des véhicules, un
niveau est constitué par l'espace vertical
déterminé par une révolution de la rampe.
Les éléments de construction et leurs
revêtements éventuels doivent être classés en
catégorie Mo du point de vue de leur réaction
au feu sauf exception visée ci-après.
Niveau : il peut être constitué par deux demi-
niveaux consécutifs ou par une révolution
complète de rampes hélicoïdales affectées à la
circulation et au stationnement.

Niveau de référence : niveau de la voirie


desservant le parc et accessible aux engins de
secours . si on a deux accès à des niveaux
différents, on considère le niveau de référence
est le niveau le plus bas pour un parc
souterrain et le plus haut pour un parc en étage.

3.11.2 Résistance au feu.

Les éléments verticaux porteurs et les


planchers doivent respecter les exigences
de résistance au feu suivantes :
(Voir tableau page 143). Sans Objet

Les dispositions de ce tableau sont


complétées, le cas échéant, par les mesures
indiquées au paragraphe " Isolement " ci-après.

3.11.3 Isolements.
3.11.3.1 Par rapport à un immeuble
d'habitation contigu.

Mur et plancher (sauf plancher bas) séparatifs :


- CF 1 h en 2e famille .

- CF 2 h en 3e ou 4e famille.

Communication par sas 3 m².


3.11.3.2 Par rapport à un tiers en vis-à-vis
distant de 8 m au plus

Mur : PF 1 h, avec baies PF 1/2 h.

3.11.3.3 Protection contre les chocs.

Les éléments verticaux porteurs doivent


être protégés contre les chocs de véhicules
ou être conçus pour les absorber sans
altération de leur résistance. Sans Objet
Il en est de même des conduits et gaines
traversant le parc. Sans Objet

(Voir figure page 143).


3.11.3.4 Autres éléments de construction et
revêtements
- Murs et plafonds : Mo.

- Sols : M3.

3.11.4 Compartimentage intérieur


Les niveaux situés au-dessous du niveau de
référence doivent être recoupés par des
murs CF 1 h en compartiments de surface <
3 000 m². Sans Objet
Les ouvertures sont équipées d'un
dispositif PF 1/2 h de fermeture
automatique, asservi à un détecteur
autonome déclencheur de chaque côté de
l'ouverture . Sans Objet
Une commande manuelle complète celle
des deux détecteurs. Sans Objet
Toutefois, le dispositif de fermeture
automatique n'est pas exigé sur les rampes
d'accès. Sans Objet
- Dans le cas où des box sont établis dans
le parc, ils ne doivent pas comporter
chacun plus de deux emplacements pour le
stationnement. Sans Objet
Le cloisonnement doit être réalisé par des
parois pleines maçonnées. L'établissement
de tels box ne doit pas perturber la
ventilation du parc. Sans Objet

3.11.5 les façades.


La façade de l'immeuble surplombant un
parc de deux niveaux au moins en
superstructure doit être protégée par des
saillies respectant la règle Sans Objet
C + D = 1 m quelle que soit la masse
combustible de cette façade. Sans Objet

3.11.6 Couvertures.

Lorsque la couverture du parc est dominée


par les façades vitrées ou ouvertes
d'immeubles habités ou occupés, elle doit
être pare-flammes de degré une heure sur
une distance de 8 mètres, mesurée en
protection horizontale, de l'ouverture la plus
proche. Sans Objet
Les matériaux autorisés sont ceux
correspondant aux classes suivantes :
- Mo : sans restrictions .
- M3 : sur support continu incombustible ou en
panneaux de bois ou d'agglomérés .

- M4 : à plus de 8 m du bâtiment voisin.

3.11.7 Dégagements et issues.


A chaque niveau le ou les escaliers doivent
être disposés de façon que les usagers
n'aient pas à parcourir :
- plus de 40 mètres pour atteindre une issue
ou un escalier s'ils ont le choix entre
plusieurs . Sans Objet
- Plus de 25 mètres pour atteindre l'escalier
s'il n'y en a qu'un ou s'ils se trouvent dans
une partie de l'établissement formant cul-de-
sac. Sans Objet
Les escaliers desservant les niveaux situés
au-dessous du niveau de référence ne
doivent pas aboutir dans les escaliers
desservant les niveaux situés au-dessus du
niveau de référence. Sans Objet
Ils doivent être à volées droites si le parc
comporte plus de quatre niveaux par
rapport au niveau de référence. Sans Objet
Les escaliers doivent avoir une largeur
minimale de 0,90 mètre. Sans Objet
Si, au niveau de sortie, le ou les escaliers
aboutissent dans une allée de circulation
commune réservée aux piétons, cette
dernière doit avoir une largeur égale à
autant de fois 0,60 mètre qu'il y a d'escaliers
y aboutissant avec un minimum de 0,90
mètre. Sans Objet
L'allée de circulation commune réservée
aux piétons doit comporter au moins deux
issues éloignées l'une de l'autre et
disposées de manière à éviter les culs-de-
sac. Sans Objet

Elle doit être séparée du reste du parc par


des cloisons coupe-feu de degré une heure. Sans Objet
Les escaliers doivent être réalisés en
matériaux incombustibles et doivent
comporter des cloisons les séparant du
reste du parc :
- Coupe-feu de degré une heure dans le cas
général . Sans Objet
- Coupe-feu de degré une demi-heure si le
parc ne comporte qu'un niveau sur rez-de-
chaussée. Sans Objet
Lorsqu'ils aboutissent dans les circulations
de l'immeuble d'habitation, les escaliers
doivent être protégés à chaque niveau par
des sas réalisés dans les conditions
définies ci-avant. Sans Objet

Dans les autres cas, ils doivent être


protégés à chaque niveau, par des portes
pare-flammes de degré une demi-heure,
équipées d'un ferme-porte et s'ouvrant dans
le sens de la sortie en venant du parc. Sans Objet
Ces dispositions ne sont pas applicables
aux portes donnant sur l'extérieur qui
doivent comporter une ouverture de trente
décimètres carrés en partie haute. Sans Objet

Dans les parcs ne comportant qu'un seul


niveau au-dessous du niveau de référence,
un trottoir d'au moins 0,80 mètre de largeur
aménagé le long de la rampe utilisée par les
véhicules peut remplacer un escalier. Sans Objet
Les issues réservées aux véhicules doivent
être obligatoirement munies de portes
condamnables (clé, cartes magnétiques,
ultrasons...). Sans Objet

Les portes ou dispositifs de franchissement


à l'usage des piétons mettant en
communication le parc, soit avec l'extérieur,
soit avec les circulations communes des
bâtiments d'habitation qu'il dessert, doivent
comporter une fermeture à clé. Sans Objet
Cependant, ces portes ou dispositifs de
franchissement doivent être ouvrables sans
clé de l'intérieur du parc. Sans Objet

3.11.8 Conduits et gaines.


Les conduits et gaines mettant en
communication le parc avec des tiers
doivent être CF traversée 120 minutes à
l'exception des conduites d'eau en charge
et de ceux de diamètre de 125 mm à la
traversée du mur séparatif. Sans Objet

Autres conduits : Liquides inflammables :


gaine obligatoire CF 2 h et incombustible,
remplie de matériaux inertes . Sans Objet

3.11.9 Ventilation.

Le système de ventilation doit permettre, en


temps normal, d'éviter la stagnation de gaz
nocifs ou inflammables en tout point et, en
cas d'incendie, d'assurer le désenfumage. Sans Objet

La ventilation peut être :


- soit naturelle, par des ouvertures hautes et
basses, chacune à raison de 6 dm²/voiture . Sans Objet

- Soit mécanique, par renouvellement d'air à


raison de 600 m3/h/voiture (éventuellement
asservi à l'occupation du parc) . Sans Objet
Arrêt et remise en route des ventilateurs par
commandes manuelles prioritaires,
sélectives par niveau, bien signalées et à
proximité de l'accès des secours. Sans Objet
Les ventilateurs doivent être :
- résistants aux fumées à 200 °C pendant 1
h. Sans Objet
- Alimentés électriquement par circuit
séparé et sélectivement protégé. Sans Objet

3.11.9.1 Niveaux en sous-sol.

Si le parc comporte plus d'un niveau sous le


niveau de référence, la ventilation
mécanique est exigée, sauf s'il existe de
larges ouvertures à l'air libre sur deux faces
opposées à chaque niveau. Sans Objet

3.11.9.2 Conduits de ventilation du parc.

Les conduits et leur enveloppe, y compris


les trappes de visite, doivent être dans la
traversée du parc (sauf au niveau desservi) :
- CF 1/2 h et incombustibles. Sans Objet

- Et CF 2 h s'ils traversent d'autres locaux. Sans Objet

(Voir figure page 145).


Un conduit ne peut desservir qu'un niveau
ou un compartiment, en arrivée d'air comme
en évacuation Sans Objet

3.11.10 Sols.

Les sols doivent présenter une pente


suffisante pour que les eaux et tout liquide,
accidentellement répandus, s'écoulent
facilement en direction d'une fosse munie
d'un dispositif de séparation ou vers tout
autre système capable de retenir la totalité
des liquides inflammables. Sans Objet

Pour éviter l'écoulement des liquides d'un


niveau du parc vers les niveaux inférieurs,
le sol de la rampe doit être surélevé de trois
centimètres par rapport au sol du niveau. Sans Objet
Les allées de circulation des véhicules
doivent être antidérapantes Sans Objet

3.11.11 Circulations intérieures.


Les rampes et allées de circulation des
véhicules doivent être libres de tout
obstacle sur toute leur largeur et sur une
hauteur minimale de deux mètres sauf pour
des cas ponctuels en nombre limité, et
efficacement signalés. Sans Objet
Aucun obstacle ne doit se trouver à moins
de deux mètres du sol dans toutes les
parties du parc susceptibles d'être
parcourues par des piétons sauf pour des
cas ponctuels, en nombre limité et
efficacement signalés. Sans Objet
Les accès aux issues telles que les
escaliers et les ascenseurs doivent être
maintenus dégagés sur une largeur
minimale de 0,90 mètre. Sans Objet
Des inscriptions ou signalisations visibles
en toutes circonstances doivent être
apposées de manière à faciliter la
circulation dans le parc et le repérage
commode des issues. Sans Objet

Lorsque des portes ne donnent pas accès à


une voie de circulation, un escalier ou une
issue, elles doivent porter, de manière très
apparente, la mention " sans issue ". Sans Objet

3.11.12 Electricité Sans Objet


Les installations électriques doivent être
réalisées conformément aux dispositions
prévues par les normes en vigueur, compte
tenu notamment des règles propres à ce
type de locaux. Sans Objet

Que l'éclairage soit naturel ou artificiel,


l'éclairement doit être suffisant pour
permettre aux personnes de se déplacer et
de repérer aisément les issues. Sans Objet

Equipements électriques à moins de 1,50 m


du sol : résistance mécanique de degré 9. Sans Objet
Eclairage suffisant pour se déplacer et
repérer les issues. Sans Objet

3.11.13 Eclairage de sécurité.

le parc de stationnement doit comporter un


éclairage de sécurité permettant d'assurer
un minimum d'éclairement pour repérer les
issues en toutes circonstances et effectuer
les opérations intéressant la sécurité. Sans Objet

L'éclairage de sécurité doit être constitué


par des couples de foyers lumineux, l'un en
partie haute, l'autre en partie basse,
assurant un éclairage d'une puissance d'au
moins 0,5 watt/m² de surface du local et un
flux lumineux émis d'au moins 5 lumens /m. Sans Objet
L'éclairage de sécurité doit permettre la
visibilité des inscriptions ou signalisations
de balisage des sorties soit par éclairage
direct, soit par des lampes conçues
spécialement pour matérialiser de telles
indications. Sans Objet

Les foyers lumineux doivent être placés le


long des allées de circulation utilisable par
les piétons et près des issues. Les foyers
lumineux placés en partie basse doivent
être situés au plus à 0,50 mètre du sol. Sans Objet

Les sources d'électricité destinées à


alimenter les foyers lumineux susvisés
doivent être autonomes . elles peuvent être
constituées soit par des blocs autonomes,
soit par un groupe électrogène. Sans Objet
L'éclairage de sécurité doit pouvoir
fonctionner pendant 1h. Sans Objet

(Voir figure page 147).

3.11.14 Moyens de secours.

3.11.14.1 Détection et alarme.

Système de détection automatique


d'incendie, relié à un poste de gardiennage
ou au gardien de l'immeuble ou, à défaut, à
un appareil de signalisation situé dans le
hall de l'immeuble, obligatoire :
- à partir du niveau de référence - 3 si le
parc comporte quatre ou cinq niveaux au-
dessous du niveau de référence. Sans Objet
- À partir du niveau de référence -1 si le parc
comporte plus de cinq niveaux au-dessous
du niveau de référence. Sans Objet
Toutefois, le système de détection
automatique d'incendie peut être remplacé
par un système d'extinction automatique à
eau pulvérisée (à raison d'un diffuseur pour
12 m² . débit 3,5 l/min/m² sur 200 m² pendant
1h. Sans Objet

alimentation par source unique maintenue


hors gel) dans les cas suivants :
- à partir du niveau de référence - 3 si le
parc comporte quatre ou cinq niveaux sous
le niveau de référence . Sans Objet
- À partir du niveau de référence - 6 si le
parc comporte plus de cinq niveaux sous le
niveau de référence. Sans Objet
Liaison téléphonique avec les services de
secours chez le gardien, s'il existe. Sans Objet
Système d'alarme des usagers du parc s'il
comporte plus de quatre niveaux au-dessus
du niveau de référence ou plus de deux
niveaux au-dessous. Sans Objet

3.11.14.2 Moyens de lutte contre l'incendie.


Tous parcs :
Un extincteur portatif pour quinze véhicules
(alternativement 13 A et 21 B, ou
polyvalents 13 A-21 B). Sans Objet
A chaque niveau une caisse de cent litres
de sable meuble munie d'un seau à fond
rond et placée près de la rampe de
circulation . Sans Objet
Des RIA répartis pour couvrir toutes la
surface du parc de stationnement, en
respectant son proximité aux cages
d'escaliers et issues. Sans Objet

Parcs comportant plus de quatre niveaux au-


dessus du niveau de référence ou plus de
trois niveaux au-dessous :
Des colonnes sèches 65 mm dans les cages
d'escalier ou les sas avec prises (1 x 65 mm
+ 2 x 40 mm) à chaque niveau, dans les sas
s'ils existent. Sans Objet
Les raccords d'alimentation des colonnes
sèches doivent se trouver à moins de 100 m
d'un poteau ou bouche incendie situé le
long d'une voie-engins. Sans Objet
Pour les parcs situés au-dessous du niveau
de référence :
A partir du troisième niveau pour les parcs
comprenant plus de trois niveaux et qui ne
sont pas équipés, à partir du troisième
niveau, d'un système de détection
automatique . Sans Objet

A partir du sixième niveau pour les parcs


comprenant au moins six niveaux,
l'installation, sur toutes les zones du parc
affectées au stationnement, d'un réseau
d'extinction automatique à eau pulvérisée à
raison d'un diffuseur pour 12 mètres carrés
de plancher au moins et assurant pendant
une heure un débit de trois litres et demi par
minute et par mètre carré sur une surface
impliquée de 200 mètres carrés,
l'alimentation étant assurée par une source
unique telle que conduite de ville ou bac en
pression. Sans Objet

Toutes dispositions doivent être prises pour


que le fonctionnement de cette installation
ne soit pas perturbé par le jet. Sans Objet
Livre 4 :
Les immeubles de grande hauteur (IGH).

4 Les immeubles de grande hauteur ( IGH ).

4.1 - Généralités.

4.1.1 Définition.

Constitue un immeuble de grande hauteur


tout corps de bâtiment dont le plancher bas
du dernier niveau est situé, par rapport au
niveau (PBDN) du sol le plus haut utilisable
pour les engins de secours :
* à plus de 50 m pour les immeubles à
usage d'habitation . Sans Objet

* À plus de 28 m pour les autres immeubles. Sans Objet

4.1.2 Classification des IGH Sans Objet


Ces immeubles sont classés de la façon
suivante :
(Voir tableau page 150).

NB. Lorsqu'un immeuble est affecté à plusieurs


usages différents, les mesures applicables sont
définies par les dispositions complémentaires
du présent règlement de sécurité (IGH).

4.1.3 Les principes de sécurité.

- La construction d'un immeuble de grande


hauteur n'est permise qu'à des
emplacements situés à 3 km au plus d'un
centre principal des services publics de
secours et de lutte contre l'incendie. Sans Objet
Les immeubles de grande hauteur ne
peuvent contenir, des établissements
dangereux, incommodes et insalubres au
sens du dahir du 1914 tel qu'il a été modifié
et complété. Sans Objet
- Il est interdit d'y entreposer ou d'y
manipuler des matières inflammables du
premier groupe. Sans Objet

- Ne sont admis dans ces immeubles que


des modes d'occupation ou d'utilisation
n'impliquant pas la présence, dans chaque
compartiment, d'un nombre de personnes
correspondant à une occupation moyenne
de plus d'une personne par dix mètres
carrés hors oeuvre. Sans Objet
- Pour assurer la sauvegarde des occupants
et du voisinage, la construction des
immeubles de grande hauteur doit
permettre de respecter les principes de
sécurité ci-après . Sans Objet

1. Pour permettre de vaincre le feu avant


qu'il n'ait atteint une dangereuse extension :
- L'immeuble est divisé, en compartiments
dont les parois ne doivent pas permettre le
passage du feu de l'un à l'autre en moins de
deux heures (CF2h). Sans Objet

- Les matériaux combustibles se trouvant


dans chaque compartiment sont limités . Sans Objet

- Les matériaux susceptibles de propager


rapidement le feu sont prohibés. Sans Objet
2. L'évacuation des occupants est assurée
au moyen de deux escaliers au moins par
compartiment. Sans Objet
- L'accès des ascenseurs est interdit dans
les compartiments atteints ou menacés par
l'incendie. Sans Objet
3. L'immeuble doit comporter :
- Une ou plusieurs sources autonomes
d'électricité destinées à remédier, le cas
échéant, aux défaillances de celle utilisée
en service normal. Sans Objet
- Un système d'alarme efficace ainsi que
des moyens de lutte à la disposition des
services publics de secours et de lutte
contre l'incendie et, s'il y a lieu, à la
disposition des occupants . Sans Objet

4. En cas de sinistre dans une partie de


l'immeuble, les ascenseurs et monte-charge
doivent continuer à fonctionner pour le
service des étages et compartiments non
atteints ou menacés par le feu. Sans Objet
5. Des dispositions appropriées doivent
empêcher le passage des fumées du
compartiment sinistré aux autres parties de
l'immeuble. Sans Objet

6. Les communications d'un compartiment à


un autre ou avec les escaliers doivent être
assurées par des dispositifs étanches aux
fumées en position de fermeture et
permettant l'élimination rapide des fumées
introduites. Sans Objet
7. Pour éviter la propagation d'un incendie
extérieur à un immeuble de grande hauteur,
celui-ci doit être isolé par un volume de
protection. Sans Objet
4.2 Les IGH - Dispositions générales.
4.2.1 Voies d'accès pour les véhicules de
lutte contre l'incendie.
Les sorties des immeubles sur les niveaux
accessibles aux engins des services
publics de secours et de lutte contre
l'incendie ne peuvent se trouver à plus de
30 mètres d'une voie ouverte à la circulation
à ses deux extrémités et permettant la
circulation et le stationnement de ces
engins. Sans Objet
Sur ces voies, un cheminement répondant
aux caractéristiques minimales suivantes
est réservé en permanence aux sapeurs-
pompiers :
- hauteur libre : 3,50 mètres . Sans Objet

- Largeur de la chaussée, bandes réservées


au stationnement exclues : 3,50 mètres . Sans Objet

- Force portante de 160 kilonewtons


calculée pour un véhicule avec un maximum
de 90 kilonewtons par essieu, ceux-ci étant
distants de 3,60 mètres au minimum . Sans Objet

- Résistance au poinçonnement : 80 N/cm²


sur une surface minimale de 0,20 m² . Sans Objet

- Rayon intérieur minimal R : 11 mètres . Sans Objet


- Surlargeur S = 15/R dans les virages de
rayon intérieur inférieur à 50 mètres (S et R :
surlargeur et rayon intérieur, étant exprimés
en mètres) . Sans Objet

- Pente inférieure à 15%. Sans Objet

4.2.2 Le compartimentage.
Les compartiments ont la hauteur d'un
niveau, une longueur n'excédant pas 75
mètres et une surface au plus égale à 2500
mètres carrés . Sans Objet
Les compartiments peuvent comprendre
deux niveaux si la surface totale n'excède
pas 2 500 mètres carrés . Sans Objet
Ils peuvent comprendre trois niveaux pour
une surface totale de 2 500 mètres carrés
quand l'un d'eux situé au niveau d'accès
des engins des services publics de secours
et de lutte contre l'incendie. Sans Objet
Les parois de ces compartiments, y compris
les dispositifs tels que sas ou portes
permettant l'accès aux escaliers, aux
ascenseurs et monte-charge et entre
compartiments, doivent être coupe-feu de
degré deux heures . Sans Objet
Les surfaces indiquées des compartiments
doivent être mesurées hors oeuvre, à
l'exception des balcons dépassant le plan
général des façades. Sans Objet

4.2.3 Isolement.

Tout IGH doit être isolé des constructions


voisines, soit par un mur ou une façade CF°
2 h s'élevant sur toute sa hauteur, soit par
un volume de protection (libre de tout
élément combustible) de 8 m de rayon à
partir de chaque façade. Sans Objet

Les constructions situées en tout ou partie


dans ce volume de protection doivent
respecter les contraintes suivante :
* hauteur H < 8 m . Sans Objet
* Structures SF° 2 h et indépendantes de
celles de l'IGH . Sans Objet
* Enveloppe extérieure PF° 2 h (de façon à
ne pas menacer l'IGH en cas d'incendie de
ces constructions) . Sans Objet
* Ne pas abriter d'installations classées
pour les risques d'incendie et/ou
d'explosion. Sans Objet

4.2.4 Structures.

La stabilité au feu des éléments des


structures doit être égale à 2 h au moins
(poteaux, planchers, poutres, etc.), Les
parois séparant l'immeuble d'un parc de
stationnement doivent être de degré coupe-
feu quatre heures au moins et ne comporter
aucune communication directe ou indirecte. Sans Objet

Au cas où les locaux voisins de l'immeuble


présenteraient un danger d'explosion, les
mesures d'isolement et les éléments de la
structure de l'immeuble de grande hauteur
voisins de ces locaux doivent être
déterminés en conséquence. Sans Objet
Règles parasismiques (RPS 2000) : ces
règles sont obligatoires pour tous les types
d'IGH en fonction des zones géographiques
concernées. Sans Objet

4.2.5 Locaux à risques.

4.2.5.1 Parc de stationnement couvert.


Un parc de stationnement situé sous
l'immeuble de grande hauteur répond :
- Aux dispositions techniques, non
contradictoires ni atténuantes, fixées au
règlement de sécurité des établissements
recevant du public (PS) . Sans Objet
Les locaux techniques non liés à
l'exploitation du parc de stationnement ne
peuvent pas communiquer avec l'intérieur
du parc . Sans Objet
La détection automatique d'incendie est
généralisée à l'ensemble du parc. Sans Objet
La sensibilisation d'un détecteur dans le
parc entraîne uniquement et sans
temporisation. Sans Objet

Les commandes manuelles de


désenfumage sont regroupées à l'intérieur
du poste central de sécurité incendie . Sans Objet
Les planchers et les parois verticales
séparant le parc de stationnement du reste
de l'immeuble de grande hauteur sont
coupe-feu de degré deux heures . Sans Objet
Un système d'extinction automatique de
type sprinkleur, conforme aux dispositions
du règlement de sécurité des
établissements recevant du public, est mis
en place . Sans Objet

Chaque compartiment du parc comporte


une circulation horizontale commune . Sans Objet

Les parois séparant la circulation


horizontale commune de la zone réservée
au stationnement et à la circulation sont
coupe-feu de degré deux heures. Sans Objet

L'accès à une circulation horizontale


commune depuis le parc est réalisé au
moyen d'un dispositif d'intercommunication
coupe-feu de degré deux heures muni de
blocs-portes pare-flammes de degré une
heure, équipés de ferme portes ou à
fermeture automatique asservie à la
détection automatique d'incendie. Sans Objet
Les robinets d'incendie armés et les orifices
des colonnes sèches ou en charge sont
placés dans ces circulations, à proximité
des dispositifs d'accès au parc, et ne
constituent pas un obstacle pour les
personnes . Sans Objet
4.2.5.2 Grandes cuisines collectives et
locaux associés.
Ces cuisines ne peuvent être alimentées
que par l'électricité, la vapeur ou le gaz
(obligatoirement en terrasse dans ce cas).
Elle doivent être enfermées dans un local
aux parois CF° 1 h avec portes CF 1/2 h,
ainsi que leurs locaux satellites (offices,
réserves, resserres, lingeries,
blanchisseries, etc.) Sans Objet
Dans tous les cas, l'extraction de l'air vicié
doit être obligatoirement mécanique et, de
plus, secourue si elle participe au
désenfumage de ce local. Sans Objet

4.2.5.3 Chaufferies intérieures.


Elles ne sont autorisées que dans les
conditions suivantes:
- situées à la terrasse supérieure . Sans Objet
- Alimentées en gaz par une conduite
extérieure à l'IGH . Sans Objet
- Aménagées de façon que leurs accès ne
se fassent qu'à l'air libre . Sans Objet
- construites de façon à limiter les effets
d'une éventuelle explosion. Sans Objet

4.2.5.4 Chaufferies extérieures.

Les autres chaufferies situées à l'extérieur,


mais contiguës à l'IGH doivent :
- avoir une enveloppe CF° 4 h . Sans Objet

- Résister à une pression de 104 Pa . Sans Objet


- Ne comporter aucune communication avec
l'immeuble, sauf pour les conduits de
chauffage qui doivent présenter un degré
coupe-feu de traversée de 4 h. Sans Objet

4.2.5.5 Locaux des transformateurs.


Ces locaux doivent avoir des parois CF° 2 h
et des portes CF° 1 h. Sans Objet
Ils doivent être ventilés directement sur
l'extérieur et, si la ventilation est
mécanique, elle doit être alimentée par la
source de sécurité. Sans Objet

4.2.5.6 Locaux à fort potentiel calorifique.


Le potentiel calorifique des éléments
mobiliers devant toujours être inférieur, en
moyenne par compartiment, à 400
MJ/m² (soit 25 kg de bois par m²), des
dispositions spéciales aggravantes sont
prévues si ce potentiel est dépassé dans
certains locaux. Sans Objet
Le potentiel calorifique peut être porté de
400 à 600 MJ/m² si le compartiment
considéré est défendu en totalité par une
installation fixe d'extinction automatique à
eau de type sprinklers. Sans Objet
Les contraintes sont les suivantes :
Locaux à potentiel calorifique compris entre
400 et 600 MJ/m² :
- ces locaux doivent avoir ces parois CF° 1
h. Sans Objet
- Le potentiel peut être porté à 1 000
MJ/m² si ces locaux sont protégés par des
sprinklers. Sans Objet
Locaux à potentiel calorifique supérieur à
600 MJ/m² :

a) la surface du local est inférieure à 200


m² et son volume inférieur à 500 m3 . Sans Objet
b) les parois sont :
- CF° 3 h si le potentiel calorifique est
compris entre 600 et 800 MJ/m². Sans Objet
- CF° 4 h si ce potentiel est compris entre
800 et 1 200 MJ/m². Sans Objet
- CF° 6 h pour un potentiel compris entre
1200 et 1600 MJ/m². Sans Objet

c) Les éléments de la structure principale de


l'IGH contigus ou inclus dans ce local ont le
même degré de stabilité au feu . Sans Objet
d) Les sas d'accès et/ou
d'intercommunication sont CF°2 h. Sans Objet

e) Le local est défendu par une installation


fixe d'extinction automatique à eau. Sans Objet

Cas particulier des locaux d'archives.


Aucune limitation n'est apportée dans ce
cas au potentiel calorifique si les conditions
fixées aux sous-paragraphes à, d, e, sont
respectées et si leurs parois sont CF° 4 h .
les éléments de structure principale visés
en c sont SF° 6 h. Sans Objet
4.2.5.7 Réserves de linge Pharmacies
d'étage et laboratoires.

Ces locaux, rencontrés notamment dans les


GHU et les GHO, doivent être délimités par
des parois CF° 2 h et des portes CF°1 h. Sans Objet

4.2.6 Façades.

- Règle du C + D : les panneaux de façade


doivent satisfaire à la règle du C+D > 1,20 m. Sans Objet
- Réaction au feu des parements extérieurs :
Le classement doit être Mo, sauf pour les
stores (M1), les menuiseries plastiques (m²),
les menuiseries en bois (M3). Sans Objet
- Potentiel calorifique : le potentiel
calorifique des façades (menuiseries
exclues) doit être inférieur à 25 MJ (1,5 kg
de bois) par m². Sans Objet
4.2.6.1 Le comportement au feu des
façades.
Les façades doivent être conformes à trois
dispositions :
- la nature des matériaux . Sans Objet
- Le potentiel calorifique des façades (< 25
MJ/m², menuiseries exclues) . Sans Objet

- La règle du " C + D" dont la valeur doit être


supérieure à 1,20 m pour les panneaux des
façades vitrées (l'éventuelle saillie étant
obligatoirement CF 1 h). Sans Objet

Des exigences de renforcement du


comportement au feu sont formulées pour
certains types de façades (parties
concaves, angles rentrants...), des
dérogations étant possibles s'il existe, dans
la totalité de l'immeuble, une installation
fixe d'extinction automatique à eau. Sans Objet
4.2.6.2 Renforcement du comportement au
feu de certains types de façades.

1. Le tracé général des façades ne doit pas


favoriser la transmission du feu, notamment
par rayonnement ou par effet de tirage, aux
compartiments voisins ou supérieurs. Sans Objet

En conséquence le projet qui comporte des


façades concaves ou des angles rentrants
doit faire l'objet d'un examen spécial, afin
de déterminer si le parti retenu ne présente
pas de risques de propagation supérieurs à
ceux résultant des solutions décrites au
paragraphe 2 ci-dessous. Sans Objet

2. a) Lorsque deux plans consécutifs de la


façade d'un même immeuble de grande
hauteur, ou des façades d'un immeuble de
grande hauteur et d'une autre construction
en contiguïté, forment entre eux un dièdre
rentrant inférieur à 100°, les parties de
façades situées à moins de 4 m de l'arête du
dièdre doivent être PF 1 h au moins. Sans Objet
Lorsque deux plans consécutifs de la
façade d'un même immeuble de grande
hauteur, ou des façades d'un immeuble de
grande hauteur et d'une autre construction
en contiguïté, forment entre eux un dièdre
rentrant égal ou supérieur à 100° mais
inférieur à 135°, les parties de façades
situées à moins de 2 m de l'arête du dièdre
doivent être PF 1 h au moins. Sans Objet

En outre, si, dans les deux cas ci-dessus,


les plans de façades appartiennent sur un
même niveau à deux compartiments du
même immeuble de grande hauteur ou à un
immeuble de grande hauteur et à une autre
construction, la distance entre les parties
de ces façades qui ne sont pas PF 1 h doit
être supérieure à 8 m. Sans Objet
b) Lorsque deux plans de façades
appartiennent sur un même niveau à deux
immeubles de grande hauteur, à deux
compartiments d'un même immeuble de
grande hauteur ou à un immeuble de grande
hauteur et à une autre construction, et
forment un dièdre rentrant égal ou
supérieur à 135°, mais inférieur ou égal à
180°, les parties de façades situées à moins
d'un mètre de l'arête du dièdre doivent être
PF 1 h. Sans Objet
c) En aggravation des dispositions ci-
dessus, et dans tous les cas lorsque les
plans consécutifs de façades forment deux
dièdres rentrants successifs dont les arêtes
sont distantes de moins de 6 m, les parties
de façades situées entre ces arêtes doivent
être PF 1 h. Sans Objet
d) Les dispositions prévues aux
paragraphes a et b ci-dessus s'appliquent
jusqu'à une hauteur de 8 m au-dessus du
couronnement du corps de bâtiment le plus
bas, à partir du prolongement de l'arête du
dièdre. Sans Objet

Les dispositions prévues aux paragraphes


a, b et c ci-dessus ne s'appliquent pas aux
décrochements de façades en retrait ou en
avancée de moins d'un mètre, à condition
qu'ils ne se cumulent pas, et dans le cas du
paragraphe c seulement, que les dièdres
soient supérieurs à 135° et ne se suivent
pas à moins de 4 m. Sans Objet
Le renforcement du comportement au feu
n'est pas exigible si les façades formant des
dièdres rentrants ferment des volumes
partiels de compartiments répondant aux
conditions ci-après :
- ces volumes sont délimités par des parois
CF1 h au moins et par des blocs-portes
PF1/2 h au moins équipés de ferme-porte . Sans Objet
- Leur potentiel calorifique moyen au m² est
inférieur à la moitié des valours limites
prévues pour les compartiments (sanitaires,
etc.)." Sans Objet

4.2.7 Couvertures.

L'utilisation comme matériaux superficiels


de couverture d'éléments légers
combustibles susceptibles de s'arracher
enflammés en cas d'incendie est interdite. Sans Objet
Les immeubles doivent être protégés contre
les effets de la foudre. Sans Objet

4.2.8 Gaines techniques.


4.2.8.1 Les gaines verticales non recoupées
.

Les cages d'escalier, les gaines


d'ascenseur et de monte-charge, les gaines
techniques verticales dont le recoupement
au droit des planchers est rendu impossible
par leur destination, ne comportent que des
dispositifs de communication, des trappes
ou des portes de visite coupe-feu de degré
deux heures maintenus verrouillés, sauf
dans les cas visés à l'alinéa suivant. Sans Objet

Le degré coupe-feu deux heures exigé ci-


dessus peut être obtenu pour les gaines
techniques par l'addition des degrés coupe-
feu de la trappe ou porte de visite et du bloc-
porte du local d'accès à ces dispositifs. Sans Objet

Ce local ne comporte aucune matière


combustible, à l'exception des blocs-portes,
et ses parois ont un degré coupe-feu au
moins égal à celui de sa porte d'accès. Sans Objet

Ces gaines, à l'exception des gaines


d'ascenseur et de monte-charge, sont
désenfumées automatiquement et
protégées tous les cinq niveaux par une
installation fixe d'extinction automatique de
type sprinkleur conforme aux dispositions
du règlement de sécurité des
établissements recevant du public. Sans Objet
Les gaines de monte-courrier ou de
transport mécanisé de documents ou
d'autres objets sont équipées, dans leur
partie verticale, de détecteurs automatiques
d'incendie disposés au moins tous les trois
niveaux. Sans Objet
L'installation de conduits de vide-ordures
est interdite dans un immeuble de grande
hauteur. Sans Objet
4.2.8.2 Les gaines techniques verticales
recoupées.
Toutes les gaines techniques verticales
sont coupe-feu de degré deux heures et
doivent être recoupées au droit de chaque
plancher par des séparations coupe-feu de
degré deux heures ne laissant aucun vide
entre les conduits. Sans Objet
Les trappes et portes de visite de ces
gaines sont coupe-feu de degré une demi-
heure et maintenues verrouillées. Sans Objet

Leur surface par gaine et par niveau est


limitée à 0,80 m² pour les gaines contenant
les conduits aérauliques de chauffage ou de
ventilation et à 1,40 m² pour les gaines
contenant les conduits d'évacuation ou
d'alimentation en eau, des câbles,
canalisations ou tableaux électriques. Sans Objet
Au-delà de ces surfaces, les trappes ou
portes de visite sont coupe-feu de degré
une heure. Sans Objet

4.2.8.3 Les gaines d'allure horizontales.


Les portes et trappes de visite des gaines
d'allure horizontale sont d'un degré coupe-feu
égal à la moitié de celui de la gaine.

4.2.9 Plafonds et plafonds suspendus.


Leurs éléments constitutifs et leurs
revêtements doivent être M1 dans les
locaux et Mo dans les circulations
communes et les cuisines collectives. Sans Objet
Les plafonds suspendus doivent, de plus,
être SF° 1/4 h dans les couloirs. Les
plénums doivent être recoupés tous les 25
m par des matériaux Mo et CF° 1/2 h, et ne
contenir aucun matériau classé M3, M4 ou
non classé. Sans Objet

4.2.10 Aménagements intérieurs.


Les potentiels calorifiques des différents
éléments utilisés dans les aménagements
intérieurs sont limités de façon précise, de
manière à ce que l'incendie d'un
compartiment ne puisse " théoriquement"
plus être alimenté au bout de 2h de
développement thermique correspondant à
la courbe logarithmique internationale
température-temps. Sans Objet

4.2.10.1 Limitation dans la construction.


Le potentiel calorifique des matériaux
incorporés dans la construction doit être
inférieur à 255 MJ (15 kg de bois) par mètre
carré de surface dans oeuvre (on ne tient
pas compte des revêtements de sol collés
sur support Mo). Sans Objet

4.2.10.2 Limitation des éléments mobiliers.

Ce potentiel, rappelons-le, doit être


inférieur, en moyenne par compartiment, à
400 MJ/m² (25 kg de bois/m²) Sans Objet
En résumé, le potentiel calorifique du
contenu est donc limité à 255 + 400 = 655
MJ/m² (15 + 25 = 40 kg de bois/m²). Sans Objet
Si le potentiel calorifique visé au
paragraphe précédent est inférieur au
maximum autorisé, il est permis de reporter
la différence sur le potentiel visé dans ce
paragraphe (souplesse). Sans Objet

4.2.10.3 Réaction au feu des matériaux.


Dans la construction, seuls les matériaux
Mo, M1 et m² sont autorisés. Sans Objet

Les matériaux M3 sont toutefois acceptés


pour les blocs-portes, les parquets collés
en bois et les revêtements de sol. Sans Objet

Revêtements des parois latérales.


- Les papiers collés et les peintures
appliqués sur les parois verticales
incombustibles peuvent être autorisés sans
restriction. Sans Objet
- Dans les autres cas, les revêtements
(essayés sur support Mo) doivent être M0,
M1 ou m². De plus, le potentiel calorifique
ne doit pas dépasser :
* 21 MJ/m² (1,24 kg de bois/m²) pour les
revêtements M1. Sans Objet
* MJ/m² (0,12 kg de bois/m²) pour les
revêtements m². Sans Objet
Ces limitations de potentiel calorifique ne
s'appliquent pas aux locaux des
compartiments protégés en totalité par une
installation fixe d'extinction automatique à
eau. Sans Objet
Cas particuliers des escaliers, couloirs, halls et
cuisines collectives.
Dans ces cas sensibles, les revêtements
des parois latérales doivent toujours être
Mo afin de ne pouvoir générer le moindre
risque fumigène lors de l'évacuation des
occupants. Sans Objet

4.2.11 Dégagements.
Les dégagements comprennent les
escaliers et leurs dispositifs d'accès, les
ascenseurs et leurs paliers, les circulations
horizontales mettant en communication ces
différents dégagements ou deux
compartiments. Sans Objet
Les dégagements doivent avoir des
largeurs offrant au moins deux unités de
passage (1,40m) . Sans Objet
Les dégagements doivent être conformes,
en outre, aux dispositions des règles de
sécurité applicables aux établissements
recevant du public, s'elles ne sont pas
atténuantes aux dispositions du règlement
des IGH. Sans Objet
L'accès utilisable par les services publics
de secours et de lutte contre l'incendie doit
être signalé et balisé. Sans Objet

Tous les locaux recevant plus de vingt


personnes doivent être desservis par deux
sorties distinctes de 5m l'une de l'autre. Sans Objet

4.2.11.1 Escaliers.
Les escaliers desservant les étages, d'une
part, et les niveaux inférieurs, d'autre part,
doivent s'arrêter au niveau le plus élevé
d'accès des piétons. Sans Objet
Aucune communication ne doit exister entre
les volumes de ces escaliers. Sans Objet
A ce niveau, une sortie directe doit
correspondre à chacun des escaliers de
l'immeuble, sauf lorsque ces escaliers
débouchent sur un hall s'ouvrant largement
sur l'extérieur. Sans Objet
A chaque niveau, les dispositifs d'accès aux
escaliers sont reliés par une circulation
horizontale commune. Sans Objet
L'accès utilisable par les sapeurs-pompiers
est signalé et balisé. Sans Objet
La distance maximale, mesurée dans l'axe
des circulations à partir de la porte d'un
local situé en cul-de-sac jusqu'à
l'embranchement de deux circulations
menant chacune à un escalier, ne doit pas
excéder 10 mètres. Sans Objet
Les escaliers doivent être à plus de 10
mètres et à moins de 30 mètres l'un de
l'autre. Sans Objet

Ces escaliers sont à volées droites. Sans Objet


Ces distances sont mesurées dans l'axe
des circulations entre les dispositifs
d'accès aux escaliers. Sans Objet
Dans le cas de pluralité de cheminements
l'un d'eux au moins doit être inférieur à 30
mètres. Sans Objet

Dans le cas de circulations verticales


réunies dans un noyau central, les
dispositifs d'accès aux escaliers, dans tous
les compartiments, doivent se trouver sur
deux faces opposées du noyau. Sans Objet

Dans le cas d'escaliers extérieurs au corps


du bâtiment, leurs parois, peuvent ne pas
être coupe-feu de degré deux heures mais
doivent les protéger des flammes, des
fumées, ainsi que des intempéries. Sans Objet
Si les conditions atmosphériques locales ne
s'y opposent pas, ces escaliers peuvent être
à l'air libre. Sans Objet

Dans ce cas, un des côtés au minimum doit


être entièrement ouvert sur l'extérieur, d'une
largeur au moins égale à deux fois celle de
la volée et se trouver à 2 mètres au moins
des baies de l'immeuble. Sans Objet
Dans le cas d'escaliers extérieurs au corps
du bâtiment, leurs parois peuvent ne pas
être coupe-feu de degré deux heures mais
les protègent des flammes, des fumées
ainsi que des intempéries. Sans Objet
Si les conditions atmosphériques locales ne
s'y opposent pas, ces escaliers peuvent être
à l'air libre. Sans Objet

Dans ce cas, un des côtés au minimum est


entièrement ouvert sur l'extérieur, d'une
largeur au moins égale à deux fois celle de
la volée, et se trouve à 2 mètres au moins
des baies de l'immeuble. Sans Objet
Afin de définir les dégagements des locaux
de l'immeuble, l'effectif des personnes qui
sont admises dans ces locaux est
déterminé, par type d'activité, suivant les
dispositions particulières des
établissements recevant du public. Sans Objet

Cependant, pour les locaux où sont


exercées des activités réservées au
personnel des entreprises installées dans
l'immeuble et à leurs invités exceptionnels
(à titre privé ou professionnel) lorsqu'ils
sont accompagnés, il est admis que
l'effectif puisse faire l'objet d'une
déclaration du chef d'établissement. Sans Objet

4.2.11.2 Dispositifs d'intercommunication.

1 - Les communications d'un compartiment


à un autre et avec des escaliers doivent être
assurées par des dispositifs coupe- feu de
degré deux heures et pouvant être franchis
par des personnes isolées, sans mettre en
communication directe l'atmosphère des
deux compartiments. Sans Objet
Un dispositif d'intercommunication entre
deux compartiments relie deux circulations
horizontales communes. Sans Objet
2 - Les dispositifs doivent, en outre, être
étanches aux fumées en position de
fermeture, permettre l'élimination rapide des
fumées introduites pendant les passages à
partir du compartiment sinistré et, même
lorsqu'ils sont utilisés pour un passage
continu et prolongé de personnes,
empêcher l'envahissement par les fumées
de la partie non sinistrée. Sans Objet

Lors du fonctionnement du désenfumage,


les dispositifs d'intercommunication entre
compartiments sont toujours en surpression Sans Objet
3 - Les portes des dispositifs peuvent ne
comporter qu'une unité de passage. Sans Objet
Cette dérogation n'est pas applicable aux
dispositifs de sortie des escaliers situés au
niveau d'accès des piétons. Sans Objet
4 - Les dispositifs d'intercommunication ont
une surface de 3 m² au moins et de 8 m² au
plus, ils ne comportent que deux blocs-
portes . Sans Objet
le cheminement entre les deux blocs-portes
est de 1,40 mètre de long au moins et est
dépourvu de tout obstacle. Sans Objet
Tout volet ou trappe d'accès aux gaines ou
conduits sont interdits, à l'exception des
colonnes sèches ou en charge, des volets
des conduits de désenfumage et des
canalisations électriques ou téléphoniques
propres aux dispositifs. Sans Objet
5 - Les qualités de résistance au feu des
blocs portes, nécessaires pour obtenir le
degré coupe-feu imposé par le paragraphe 1
au dispositif de franchissement, doivent
être adaptées au système de désenfumage
choisi. Sans Objet
Elles sont définies par l'instruction
technique relative au désenfumage dans les
immeubles de grande hauteur. Sans Objet
Lorsque les dispositifs
d'intercommunication donnent accès aux
escaliers, leurs portes :
- s'ouvrent dans le sens de la sortie vers
l'escalier . Sans Objet

- Sont équipées d'un ferme-porte . Sans Objet


- Portent une plaque signalétique
mentionnant exclusivement " Porte coupe-
feu. A maintenir fermée ", en lettres
blanches sur fond rouge. Sans Objet
Cette plaque est fixée sur chaque porte,
côté circulation horizontale, d'une part, côté
intérieur du dispositif pour la porte donnant
accès à l'escalier, d'autre part. Sans Objet
Lorsque les dispositifs font communiquer
deux compartiments à un même niveau,
leurs portes sont :
- soit maintenues fermées en position
normale et équipées d'un ferme-porte . Sans Objet
- Soit à fermeture automatique et les portes
sont traitées en DAS communs . Sans Objet

Elles s'ouvrent vers l'intérieur du dispositif


et portent la plaque signalétique décrite à
l'alinéa ci-dessus sur la face extérieure de
chaque porte du dispositif. Sans Objet
Pour des impératifs d'exploitation,
l'intercommunication entre deux
compartiments situés sur un même niveau
peut être réalisée par une baie. Sans Objet

Cette dérogation est subordonnée au


respect des dispositions suivantes :
- La baie est équipée d'un dispositif à
fermeture automatique coupe-feu de degré
deux heures et traité en DAS commun. Sans Objet
- Si le dispositif ne peut être manoeuvrable
à la main lorsqu'il est fermé, la baie est
doublée, à proximité immédiate, par un
dispositif de franchissement . Sans Objet
- Les deux compartiments reliés sont
équipés d'un système d'extinction
automatique de type sprinkleur conforme
aux dispositions des articles MS du
règlement de sécurité des établissements
recevant du public . Sans Objet
- Une plaque signalétique portant la mention
: " Dispositif coupe-feu. Ne mettez pas
d'obstacle à la fermeture", en lettres
blanches sur fond rouge, est apposée bien
en évidence, à proximité de la baie, dans
chaque compartiment. Sans Objet
Cette dérogation n'est admissible qu'au
niveau d'accès aux piétons et aux deux
niveaux voisins situés l'un au-dessus et
l'autre au-dessous . Sans Objet
Par contre, elle est admissible à tous les
niveaux réservés aux parcs de
stationnement. Sans Objet
Remarque : Contrairement aux ERP, la
largeur des escaliers est constante quel que
soit le niveau desservi. Sans Objet
En effet, seule la population du niveau
sinistré évacue par les escaliers pour
rejoindre un ou deux niveaux
immédiatement inférieurs, alors que dans
les ERP, en général, l'ensemble des
occupants doit évacuer l'immeuble (sauf
cas particulier du type U). Sans Objet
4.2.11.3 Circulations horizontales
communes.
Les circulations horizontales communes
sont encloisonnées par des parois
verticales et horizontales coupe-feu de
degré une heure ne comportant pas de
volume de rangement ouvrant dans les
circulations. Sans Objet
Les blocs-portes de ces parois sont pare-
flammes de degré une demi-heure et
équipés de ferme-porte. Les trappes de
visite des plénums restituent un coupe- feu
de degré une heure et doivent être
maintenues fermées. Sans Objet
Les circulations horizontales communes
doivent avoir une largeur de 1,40m au
minimum. Sans Objet
Une circulation horizontale privative est
obligatoire dans une surface paysagère de
plus de 300 m² . Sans Objet
Les distances maximales à parcourir par les
occupants en fonction des types d'IGH :
- 30 m en général . Sans Objet

- 20 m en GHA, GHO . Sans Objet

- 35 m en GHU, GHW. Sans Objet


4.2.12 Désenfumage des circulations
horizontales.

Le désenfumage, en cas d'incendie, revêt


une importante considérable dans les IGH. Sans Objet
il y a lieu de distinguer le désenfumage
normal et le désenfumage de secours. Sans Objet

4.2.12.1 Désenfumage normal.


Il intéresse les circulations horizontales
communes qui sont encloisonnées. Sans Objet

Le système de désenfumage doit être mis


en route automatiquement, dans le
compartiment sinistré, par asservissement
à la détection automatique d'incendie située
en plafond des couloirs. Sans Objet
Le désenfumage des circulations
horizontales communes est réalisé
conformément à l'instruction technique
relative au désenfumage dans les
immeubles de grande hauteur. Sans Objet

Les locaux d'une superficie supérieure à 300


m² sont désenfumés dans les conditions
prévues dans l'instruction technique n° 246.

4.2.12.2 Désenfumage de secours.


Afin de permettre l'évacuation des fumées
et gaz chauds du compartiment sinistré
lorsque le système de désenfumage
mécanique ne fonctionne plus ou est
devenu insuffisant, des ouvrants en façade
sont prévus à chaque niveau dans les
immeubles qui ne comportent pas de
châssis mobiles susceptibles d'assurer la
même fonction. Sans Objet
Le désenfumage de secours présente les
caractéristiques suivantes :
- les ouvrants, au nombre d'au moins un par
fraction de 300 m² de surface de
compartiment, ont une surface unitaire d'un
mètre carré minimum . Sans Objet

- Chaque compartiment ou niveau comporte


au moins quatre ouvrants judicieusement
répartis qui ne peuvent donc tous se
trouver sur la même façade . Sans Objet
- La commande d'ouverture des ouvrants
est facilement accessible aux services
publics de secours et de lutte contre
l'incendie . Sans Objet
- L'ouverture des ouvrants s'effectue par un
des moyens suivants :
- Une ou deux poignée(s) . Sans Objet
- Un dispositif de commande manuelle
(DCM). Sans Objet
Chaque cage d'escalier comporte à sa
partie supérieure un exutoire, d'une surface
libre d'un mètre carré, permettant
l'évacuation des fumées et s'ouvrant sur
l'extérieur. Sans Objet
Son ouverture est exclusivement
télécommandée par une action manuelle à
partir du poste central de sécurité incendie
de l'immeuble. Sans Objet
La commande est uniquement réservée aux
sapeurs-pompiers. Sans Objet

Un contrôle de position de l'exutoire est


installé dans le poste de sécurité incendie. Sans Objet

4.2.13 Ascenseurs et monte-charge.

1 - Les ascenseurs et monte-charge, et d'une


façon générale, tous les appareils élévateurs
mettant en liaison deux ou plusieurs niveaux
doivent être établis conformément aux normes
en vigueur et aux dispositions des règles
prescrites ci- dessus.

2 - En complément de ces dispositions, les


déformations des guides et la température à
l'intérieur des cages doivent être
compatibles avec le fonctionnement sûr des
ascenseurs et monte-charge pendant deux
heures d'un feu évoluant selon le
programme thermique normalisé. Sans Objet

Pour ce faire, les parois des cages


d'ascenseurs doivent être telles que
soumises au programme thermique précité,
la température de leur paroi intérieure
n'excède pas 70 °C au bout de deux heures. Sans Objet

3 - Excepté pour les ascenseurs comportant


le dispositif d'appel prioritaire, les cabines
d'ascenseurs doivent être équipées d'un
dispositif de commande accompagnée
fonctionnant à l'aide d'une clé. Sans Objet
Un nombre de clés suffisant et d'un modèle
unique est tenu au poste central de sécurité
à la disposition éventuelle du directeur de
secours. Sans Objet
4 - Les ascenseurs ainsi que les monte-
charge accompagnés doivent déboucher,
dans tous les cas, sur des circulations
horizontales communes et leur accès
doivent être protégés en cas d'incendie
selon les dispositions des règles ci-
dessous. Sans Objet

4.2.13.1 Protection de la cage et des accès.

La cage de l'ascenseur et monte charge doit


être CF° 2 h et ses dispositifs
d'intercommunication avec les couloirs
doivent être réalisés au moyen de portes
CF° réalisant une durée totale CF° 2 h. Sans Objet

Ces portes automatiques sont asservies à


une double détection: ionique (couloirs) et
thermique (au-dessus des portes). Sans Objet
Une plaque signalétique bien visible
rappelle la nécessité de laisser libre de tout
obstacle le dégagement nécessaire au
fonctionnement des portes coupe-feu à
fermeture automatique. Sans Objet
L'inscription est en lettres blanches sur
fond rouge. Sans Objet

Les dispositifs de fermeture des paliers de


desserte quand ils existent et les portes
d'ascenseurs et monte-charge ne doivent ni
recouper ni rétrécir les circulations
horizontales communes du compartiment. Sans Objet

Les gaines d'ascenseur sont désenfumées


par extraction dans les conditions prévues
par l'instruction technique n°246, relative au
désenfumage dans les établissements
recevant du public lorsque :
- soit la puissance électrique totale
installée en gaine est supérieure à 40 kVA . Sans Objet
- Soit la gaine d'ascenseur abrite une
machine contenant de l'huile, un réservoir
d'huile ou des vérins. Sans Objet
La commande du dispositif de désenfumage de
la gaine d'ascenseur se produit
automatiquement au moyen de détecteurs
d'incendie disposés en partie inférieure et
supérieure de la gaine.
La commande automatique est doublée par
une commande manuelle.
Une gaine peut abriter trois cages
d'ascenseurs au maximum.

4.2.13.2 Dispositif non-stop.


Au moment du sinistre, les détecteurs
situés en plafond des couloirs doivent
interdire tout arrêt des cabines
d'ascenseurs et de monte-charge au niveau
sinistré, afin de ne pas risquer de véhiculer
le moindre effluent du feu aux autres
niveaux. Sans Objet
4.2.13.3 Dispositifs favorisant l'intervention
des sapeurs-pompiers.
Les pompiers peuvent accéder directement
à chaque niveau de chaque compartiment
non sinistré au moyen d'au moins deux
ascenseurs à dispositif d'appel prioritaire
pompiers. Sans Objet
Le cheminement emprunté par les pompiers
pour atteindre les accès aux ascenseurs
depuis les voies engins :
- présente une largeur de deux unités de
passage au moins. Sans Objet
- Est d'une longueur ne dépassant pas 50
mètres. Sans Objet

4.2.14 Installations électriques de sécurité.

Ce sont les installations dont le maintien en


service est indispensable pour assurer la
sécurité des personnes en cas de sinistre
ou en cas de défaillance des sources
normales pour certains types d'IGH. Sans Objet
Elles comprennent :
Les équipements situés dans les
compartiments dont le maintien en service est
indispensable pendant toute la durée du
sinistre, à savoir :
- les télécommunications de l'immeuble
(téléphones, interphones, rellés au PC
sécurité) .
- Les ascenseurs nécessaires aux sapeurs-
pompiers pour leur permettre de gagner le
niveau N-1 ou N - 2 au dessous du plan du feu
situé, lui, au niveau N.
- L'éclairage de balisage des circulations
horizontales et verticales .

- Le désenfumage mécanique des couloirs .


- Les moyens hydrauliques : robinets d'incendie
armés (RIA) suppresseurs des colonnes
humides, réservoirs d'eau de 120 m3 pompes
d'exhaure, etc. .
- La ventilation mécanique des locaux des
transformateurs si elle existe.
Les équipements situés dans les
compartiments dont le maintien en service n'est
nécessaire qu'au début du sinistre:
- les détecteurs et leurs alarmes associées .
- Les volets de désenfumage .

- Les significations de positionnement des


volets de désenfumage précités et des portes
coupe-feu des ascenseurs interdisant tout
accès aux cabines au niveau sinistré.

Les installations nécessaires au démarrage


des groupes électrogènes constituant les
sources de remplacement en cas de
défaillance des sources normales de
démarrage de ces groupes. Sans Objet
Pour la réalisation technique de ces
installations, il faut se référer aux règles de
sécurité des ERP concernant L'électricité et
l'éclairage. Sans Objet

4.2.15 Moyens de secours.

4.2.15.1 Système de sécurité incendie.


1 - Les immeubles de grande hauteur sont
équipés d'un système de sécurité incendie
(SSI) de catégorie A (option IGH)
comportant exclusivement des zones de
détection automatique. Sans Objet
2 - Les dispositifs et équipements
constituant le SSI répondent aux
dispositions du règlement de sécurité des
établissements recevant du public. Sans Objet

3 - Les parois des cheminements et


volumes techniques protégés contenant les
canalisations et les matériels appartenant
au système de sécurité incendie sont coupe-
feu de degré deux heures. Sans Objet
Toutefois, la paroi d'un cheminement
technique protégé peut être coupe-feu de
degré une heure si elle se trouve dans un
volume technique protégé. Sans Objet
Les éventuelles trappes d'accès des
cheminements et les blocs-portes des
volumes techniques protégés sont coupe-
feu de degré une heure, munies d'un ferme-
porte. Sans Objet
4 - Les détecteurs d'incendie sont implantés
:
- dans les circulations horizontales
communes . Sans Objet
- Dans les circulations horizontales
privatives . Sans Objet
- Dans les locaux ou volumes visés dans les
dispositions du présent règlement de
sécurité . Sans Objet
- Dans tous les locaux à risques particuliers
définis au règlement de sécurité des
établissements recevant du public. Sans Objet
5 - La zone de diffusion d'alarme est limitée
à un compartiment. Sans Objet
6 - La sensibilisation d'un détecteur
entraîne automatiquement et sans
temporisation le scénario de mise en
sécurité pour le seul compartiment
concerné. Sans Objet
Ce scénario est adapté selon les cas
suivants : 6.1. Détection dans une
circulation horizontale commune :
- déclenchement de l'alarme restreinte au
poste central de sécurité incendie . Sans Objet
- Arrêt de la climatisation ou de la
ventilation lorsqu'elle est propre au
compartiment, ainsi que tout autre arrêt
d'installation technique jugé nécessaire. Sans Objet

a) Fonction évacuation.

- Alarme générale . l'alarme sonore devant


être audible dans le seul compartiment
sinistré et de tout point de ce compartiment . Sans Objet

- Déverrouillage des portes des sorties de


secours situées au niveau d'évacuation des
occupants sur l'extérieur . Sans Objet
- Déverrouillage des portes destinées à
l'accès des services publics de secours et
de lutte contre l'incendie . Sans Objet
- Déverrouillage des dispositifs de contrôle
d'accès. Sans Objet

b) Fonction compartimentage.

- Fermeture de l'ensemble des dispositifs


actionnés de sécurité (clapets, portes,
trappes à fermeture automatique des gaines
de monte-courrier ou de transport mécanisé
de documents ou autres objets...) . Sans Objet
- Non arrêt des cabines d'ascenseurs et de
monte-charges dans le compartiment
concerné . Sans Objet
- Départ immédiat de tout ascenseur ou
monte-charges stationnant dans le
compartiment concerné. Sans Objet

c) Fonction désenfumage.
- Mise en surpression des cages d'escalier
encloisonnées . Sans Objet
- Désenfumage ou mise en surpression des
dispositifs d'intercommunication . Sans Objet
- Désenfumage des circulations
horizontales communes concernées. Sans Objet

Lorsqu'un compartiment comprend


plusieurs niveaux, la fonction désenfumage
n'est activée qu'au niveau où la détection
incendie a été sensibilisée. Sans Objet
6.2. Détection dans une circulation
horizontale privative.
Le scénario de mise en sécurité est
identique à celui prévu au paragraphe 6.1 ci-
avant, à l'exception de la fonction
désenfumage. Sans Objet
6.3 Détection dans un local ou volume défini
par les dispositions du présent règlement
du sécurité :
Déclenchement de l'alarme restreinte au
poste central de sécurité incendie et des
asservissements propres à ce local ou
volume. Sans Objet

7. La sensibilisation d'un détecteur dans un


compartiment autre que celui au sein
duquel le processus de mise en sécurité est
actionné y entraîne :
- s'il dispose d'un réseau de désenfumage
différent, les automatismes définis aux
paragraphes 6.1, 6.2 ou 6.3 selon le cas . Sans Objet
- S'il dispose du même réseau de
désenfumage, les automatismes définis aux
paragraphes 6.1 à l'exception du
désenfumage, 6.2 ou 6.3 selon la
localisation du détecteur d'incendie
sensibilisé. Sans Objet

4.2.15.2 Système d'alerte.


Des téléphones ou interphones doivent être
placés dans les circulations communes de
chaque niveau, de façon à ce que l'on
puisse transmettre l'alerte au PC sécurité
qui préviendra ensuite les sapeurs-
pompiers. Sans Objet

4.2.15.3 Moyens de lutte contre l'incendie.

1. Des extincteurs portatifs appropriés aux


risques, conformes aux dispositions du
règlement de sécurité des établissements
recevant du public sont installés près des
dispositifs d'accès aux escaliers et, le cas
échéant, près des dispositifs
d'intercommunication entre compartiments. Sans Objet
Ils sont également placés à tous les niveaux
des immeubles, à proximité des accès aux
locaux présentant des dangers particuliers
d'incendie. Sans Objet
Des extincteurs de 6 litres à eau pulvérisée
sont judicieusement répartis, avec un
minimum d'un appareil par 200 m² et un
minimum de deux appareils par
compartiment et par niveau. Sans Objet

2. Il y a à chaque niveau autant de robinets


d'incendie armés DN 25/8 que d'escaliers. Sans Objet

Les robinets d'incendie armés, conformes


aux dispositions du règlement de sécurité
des établissements recevant du public, sont
toujours installés dans les circulations
horizontales communes, à proximité et hors
des dispositifs d'accès aux escaliers, ils ne
doivent jamais se trouver sur les paliers
d'ascenseurs qui peuvent être isolés par
des portes coupe-feu au moment du sinistre. Sans Objet

Ils sont disposés de telle façon que toute la


surface des locaux puisse être efficacement
atteinte par un jet de lance. Ces robinets
d'incendie armés peuvent être alimentés par
les colonnes en charge. Sans Objet

La pression minimale au robinet d'arrêt du


robinet d'incendie armé le plus défavorisé
est de 4 bars en régime d'écoulement. Sans Objet
3. Un système d'extinction automatique du
type sprinkleur respectant les dispositions
du règlement de sécurité des
établissements recevant du public est
installé dans les compartiments et locaux
visés par le présent règlement. Sans Objet
L'alimentation d'un de ce système à partir
des colonnes en charge peut être autorisée
sous réserve que les débits et pressions
soient conservés lors de leur
fonctionnement. Sans Objet
Toutefois, si le système d'extinction
automatique de type sprinkleur couvre
l'ensemble de l'immeuble, il dispose d'une
alimentation indépendante. Sans Objet
4. Les autres moyens de lutte utilisés en
complément des moyens indiqués ci-
dessus sont conformes aux prescriptions
du règlement de sécurité des
établissements recevant du public. Sans Objet

4.2.15.4 Les colonnes sèches.


1. Les immeubles de hauteur inférieure ou
égale à 50 mètres sont équipés sur toute
leur hauteur de colonnes sèches. Sans Objet
2. Il y a une colonne sèche de diamètre
nominal 100 millimètres par escalier . cette
colonne sèche comporte :
- deux raccords d'alimentation de 65
millimètres placés à proximité des accès
utilisables par les services d'incendie et de
secours et dont les zones respectives de
desserte sont clairement indiquées . Sans Objet
- Une prise simple de 65 millimètres et deux
prises simples de 40 millimètres situées
dans les dispositifs d'intercommunication à
chaque niveau. Sans Objet

4.2.15.5 Les colonnes humides.

1. Les immeubles d'une hauteur supérieure


à 50 mètres sont équipés sur toute leur
hauteur de colonnes en charge. Sans Objet
2. Elles ne doivent pas être exposées au
risque de gel, et sont situées dans chaque
escalier. Sans Objet
Toutefois, une colonne en charge peut être
commune à un escalier desservant les
niveaux en infrastructure et un escalier
desservant les niveaux en superstructure
s'ils sont superposés. Sans Objet
Elles comportent une prise simple de 65
millimètres et deux prises simples de 40
millimètres situées dans les dispositifs
d'intercommunication à chaque niveau. Sans Objet

3. Leur dispositif d'alimentation (réservoirs


en charge, surpresseurs, pompes, etc.)
assure en permanence, à l'un quelconque
des niveaux et dans chaque colonne, un
débit de 1 000 litres par minute sous une
pression comprise entre 7 et 9 bars. Sans Objet

4. Les réservoirs ont une capacité telle que


120 m3 au moins soient exclusivement
réservés au service d'incendie. Sans Objet

Ils sont alimentés en permanence par les


moyens propres à l'immeuble, avec un débit
minimal de 1 000 litres par minute Sans Objet

5. Lorsque les réservoirs sont placés en


partie basse d'un immeuble, chaque
colonne en charge est alimentée de manière
indépendante à partir du collecteur ou de la
nourrice situé en aval des surpresseurs. Sans Objet
6. Chaque colonne en charge comporte
deux raccords d'alimentation de secours de
65 millimètres et placés à proximité des
accès utilisables par les services publics de
secours et de lutte contre l'incendie et dont
les zones respectives de desserte sont
clairement indiquées. Sans Objet
4.2.15.6 Equipements visant à favoriser
l'action des sapeurs pompiers .

1. Tout immeuble de grande hauteur


dispose d'un poste central de sécurité
incendie (PCS) à usage exclusif des
personnels chargés de la sécurité incendie. Sans Objet
Le PCS :
- est aménagé au niveau et à proximité de
l'accès des services publics de secours et
de lutte contre l'incendie . Sans Objet
- Présente une surface d'au moins 50 m²,
hors base de vie . Sans Objet
- Est constitué de parois coupe-feu de degré
une heure et de blocs-portes pare-flammes
de degré une demi-heure Sans Objet
- Dispose des installations permettant
notamment au service de sécurité incendie
et d'assistance à personnes d'assurer ses
missions de surveillance. Sans Objet
Dans le cas où les accès et sorties de
l'immeuble de grande hauteur sont tous
verrouillés, un interphone permet aux
services publics de secours et de lutte
contre l'incendie de contacter les
personnels du PCS depuis l'accès qui leur
est habituellement réservé. Sans Objet
2. Les dispositifs d'intercommunication
avec les escaliers et les compartiments
comportent :
a) Le numéro de l'étage, inscrit sur la porte
de l'escalier donnant accès à chaque
niveau, côté escalier. Sans Objet
b) Un plan du niveau qui indique notamment
:
- le repérage du dispositif d'accès où le plan
est affiché . Sans Objet

- La distribution générale du niveau . Sans Objet


- L'emplacement des ouvrants de
désenfumage et de leurs commandes
d'ouverture ainsi que des dispositifs
d'évacuation d'eau . Sans Objet

- L'emplacement des moyens de secours,


des vannes d'arrêt et du téléphone d'alerte. Sans Objet
3. Le service de sécurité incendie et
d'assistance à personnes doit pouvoir
mettre à la disposition des services publics
de secours et de lutte contre l'incendie, au
moment du sinistre, le matériel et les
documents suivants :
- quatre appareils émetteurs-récepteurs
radio au moins, pour l'ensemble de
l'immeuble. Sans Objet
Le fonctionnement de ces derniers est possible
dans la totalité de l'immeuble de grande
hauteur .

- Les commandes d'ascenseur . Sans Objet

- Des plans détaillés de l'immeuble. Sans Objet


4.3 Les IGH - Dispositions
Complémentaires.
4.3.1 Immeuble de grande hauteur abritant
plusieurs classes d'activités.
1- Le classement d'un immeuble abritant
des classes d'activités différentes est
effectué en retenant l'usage principal de
l'immeuble. Sans Objet

Le ou les autre(s) usages sont précisés. Sans Objet

Dans ce cas, les dispositions générales


s'appliquent ainsi que les dispositions
particulières à chaque classe d'immeuble
dans chacune des parties concernées. Sans Objet
2- Ne sont pas considérés comme faisant
partie de l'immeuble, les volumes situés en
partie basse de cet immeuble qui répondent
aux conditions d'indépendance et aux
mesures de sécurité fixées dans le présent
chapitre. Sans Objet

3- Ces volumes peuvent comporter des


établissements recevant du public s'ils sont
aménagés sur trois niveaux consécutifs,
dont l'un est obligatoirement un niveau
d'accès des engins des services publics de
secours et de lutte contre l'incendie. Sans Objet
4.3.2- Indépendance des volumes situés
dans l'emprise d'un immeuble de grande
hauteur.

4.3.2.1- Isolement par rapport à l'IGH.


1. Les parois et planchers séparant les
volumes situés dans l'emprise d'un
Immeuble de grande hauteur et un
immeuble de grande hauteur sont coupe-feu
de degré trois heures. Sans Objet
Les éléments porteurs de l'immeuble de
grande hauteur traversant ces volumes sont
stables au feu de degré trois heures. Sans Objet

2. Une seule communication est autorisée


avec l'immeuble de grande hauteur, au
moyen d'un dispositif d'intercommunication
coupe-feu de degré trois heures, muni de
deux blocs-portes coupe-feu de degré une
heure, équipés d'un ferme-porte. Sans Objet
Le dispositif d'intercommunication est en
surpression en cas d'incendie. Sans Objet

Le système de détection incendie de


l'immeuble de grande hauteur comprend un
détecteur qui commande la fermeture des
portes du dispositif d'intercommunication et
sa mise en surpression, situé à l'intérieur du
volume tiers , à proximité immédiate du
dispositif d'intercommunication. Sans Objet

3. Le C+D entre ces volumes et les parties


de l'immeuble de grande hauteur qui les
dominent est supérieur à 1,50 mètre et la
toiture de ces volumes est réalisée en
éléments de construction stables au feu et
pare-flammes de degré deux heures jusqu'à
une distance de 8 mètres mesurée
horizontalement à partir de la façade de
l'immeuble de grande hauteur. Sans Objet

4.3.2.2 - Isolement entre les établissements


recevant du public situés à l'intérieur des
volumes situés en partie basse de cet
immeuble qui répondent aux conditions
d'indépendance et aux mesures de sécurité
fixées dans le présent règlement.

1. Les parois séparant deux ou plusieurs


établissements recevant du public contigus
situés à l'intérieur des volumes sont coupe-
feu de degré trois heures. Sans Objet
2. Aucune communication directe ou
indirecte n'est autorisée entre eux. Sans Objet
3. Ils possèdent des installations
techniques et des moyens de secours
totalement indépendants de ceux de
l'immeuble de grande hauteur. Sans Objet
Ils sont entièrement protégés par un
système d'extinction automatique de type
sprinkleur. Sans Objet
Chaque établissement est doté d'un
système d'alarme. Sans Objet
Un report d'informations peut être installé
dans le poste central de sécurité incendie
de l'immeuble de grande hauteur. Sans Objet
4.3.3 - Mesures visant les locaux et les
établissements recevant du public ou
autres, non indépendants, situés dans un
immeuble de grande hauteur.

1. Sont visés dans ce chapitre les locaux


abritant des activités associées au
fonctionnement normal de l'immeuble de
grande hauteur destinées ou réservées en
priorité aux occupants ainsi que les
établissements recevant du public. Sans Objet
2. L'effectif des occupants est déterminé
conformément aux dispositions du
règlement de sécurité des établissements
recevant du public. Sans Objet

Lorsque le maître d'ouvrage ou le


propriétaire peut recourir à une déclaration
d'effectif, celle-ci précise la capacité
maximale d'accueil par compartiment. Sans Objet

3. Les dispositions du règlement de sécurité


contre les risques d'incendie et de panique
dans les établissements recevant du public
non contraires au présent règlement sont
applicables aux locaux et établissements
définis au paragraphe 1 ci-dessus lorsque
les activités exercées dans ces locaux et
établissements n'entraînent pas une densité
d'effectif par compartiment supérieure à
celle précisée le présent règlement. Sans Objet

4. Lorsque les activités exercées dans ces


locaux et établissements entraînent une
densité d'effectif par compartiment
supérieure à celle précisée dans le présent
règlement, leur implantation est réalisée. Sans Objet

* Soit sur trois niveaux successifs dont l'un


est obligatoirement un niveau d'accès
piétons, en respectant les conditions
suivantes :
- l'accès à ces locaux ou établissements est
réalisable depuis deux points différents de
la circulation horizontale commune, ces
dégagements sont pris en compte dans le
nombre de dégagements exigibles . Sans Objet

- Leurs dégagements sont conçus selon les


dispositions du règlement de sécurité des
établissements recevant du public. Sans Objet
Les unités de passages et les sorties
nécessaires en complément de celles
mentionnées au tiret précédent sont
indépendantes et déboucher directement
sur l'extérieur. Sans Objet
- Un système d'extinction automatique du
type sprinkleur est mis en place dans la
totalité des locaux . Sans Objet
- Une installation de robinets d'incendie
armés est réalisée conformément aux
dispositions du règlement de sécurité des
établissements recevant du public. Sans Objet

* Soit à un autre niveau que ceux définis ci-


dessus, en respectant les conditions
suivantes :
a) Lorsque l'effectif du compartiment où se
trouvent ces locaux ou établissements est
inférieur ou égal à 250 personnes :
- leur surface hors oeuvre nette ne peut
dépasser 500 m² . Sans Objet
- La charge calorifique ne doit pas dépasser
480 MJ/m² en moyenne dans les
compartiments concernés . Sans Objet

- Si des risques particuliers d'incendie


existent, une installation d'extinction
automatique de type sprinkleur est prescrite. Sans Objet

b) Lorsque l'effectif du compartiment où se


trouvent ces locaux ou établissements est
supérieur à 250 personnes :
- Le nombre des occupants ne doit pas
excéder, même exceptionnellement, 500
personnes. Sans Objet

- Les niveaux où sont installés ces locaux


ou établissements sont espacés les uns des
autres par au moins dix niveaux . Sans Objet

- Un escalier supplémentaire de deux unités


de passage au moins et répondant aux
dispositions du présent règlement, dessert
chacun des niveaux où sont aménagés ces
locaux ou établissements. Sans Objet

Cet escalier peut cependant ne desservir


que les deux niveaux situés immédiatement
au-dessous du niveau visé. Sans Objet
Si ces locaux ou établissements sont
aménagés aux deux niveaux les plus élevés
de l'immeuble, ils peuvent atteindre une
surface hors oeuvre nette de 1000 m² par
compartiment. Sans Objet
Le nombre maximum d'occupants reste fixé
à 500 personnes. Sans Objet
Dans ces mêmes locaux ou établissements,
l'escalier supplémentaire prévu ci-dessus
n'est pas exigé, s'il existe, au niveau
intéressé, une terrasse non couverte de
surface hors oeuvre nette au moins égale à
celle de l'établissement ou du local
considéré, permettant d'évacuer les
occupants par les deux escaliers normaux
de l'immeuble. Sans Objet

4.4 Les IGH - Dispositions particulières.

4.4.1 Immeubles à usage d'habitation (GHA).

4.4.1.1 Encloisonnement.
Chaque appartement est séparé des locaux
voisins et des circulations horizontales
communes par des éléments coupe-feu de
degré une heure. Sans Objet

Les blocs-portes des appartements donnant


sur les circulations horizontales communes
sont pare-flammes de degré une heure et
équipés d'un ferme-porte. Sans Objet

4.4.1.2 Distance maximale d'évacuation.


La distance séparant une porte
d'appartement de l'entrée du dispositif
d'accès à l'escalier le plus proche, mesurée
dans l'axe des circulations, est au maximum
de vingt mètres. Sans Objet

4.4.1.3 Locaux à fort potentiel calorifique.


- Les caves et les celliers sont recoupés par
zones de 500 m² délimitées par des parois
CF° 2 h. Sans Objet
- Le désenfumage des couloirs internes à
ces zones n'est pas exigé. Sans Objet
4.4.1.4 Moyens de secours et éclairage de
sécurité.
- Les dispositifs sonores destinés à l'alarme
sont également obligatoires dans chaque
logement. Sans Objet

- Les RIA ne sont pas obligatoires. Sans Objet


- L'éclairage de sécurité n'est pas exigé à
l'intérieur des logements. Sans Objet

4.4.2 Immeubles à usage d'hôtel (GHO).

4.4.2.1 Encloisonnement.
Chaque chambre d'hôtel et chaque local de
service est séparé des locaux voisins et des
circulations horizontales communes par
des éléments coupe-feu de degré une heure. Sans Objet
Les blocs-portes des chambres sont pare-
flammes de degré une heure et munies de
ferme-portes. Sans Objet

4.4.2.2 Distance maximale d'évacuation.


La distance séparant une porte
d'appartement ou de chambre de l'entrée du
dispositif d'accès à l'escalier le plus proche
ou au compartiment voisin, mesurée dans
l'axe des circulations horizontales
communes, est au maximum de vingt
mètres. Sans Objet

4.4.2.3 Accès des sapeurs pompiers.


Pour accéder aux ascenseurs prioritaires,
les pompiers doivent pouvoir utiliser une
entrée signalée et distincte des accès
réservés au public. Sans Objet

4.4.2.4 Moyens de secours.


Des détecteurs automatiques d'incendie
sont également implantés dans les
chambres. Sans Objet
Les diffuseurs d'alarme sont installés au
moins dans chaque chambre, dans les
locaux recevant plus de dix-neuf personnes
et dans les circulations horizontales
communes. Sans Objet
La sensibilisation d'un détecteur
automatique d'incendie dans une chambre
entraîne le seul déclenchement de l'alarme
restreinte au poste central de sécurité
incendie. Sans Objet

4.4.2.5 Plans et consignes.


Dans les locaux occupés par le public et, en
particulier, dans les chambres, un plan
sommaire indique la ou les directions à
prendre en cas d'évacuation du
compartiment. Sans Objet
Ce plan est accompagné de consignes
simples sur la conduite à tenir en cas
d'incendie ou de diffusion du signal
d'alarme. Sans Objet

Conduite à tenir en cas d'incendie.

En cas d'incendie dans votre chambre, Si


vous ne pouvez maîtriser l'incendie :
- gagnez l'escalier en refermant bien la porte
de votre chambre et en suivant le balisage . Sans Objet
- Prévenez la réception. Sans Objet
En cas de diffusion du signal d'alarme, Si le
couloir est praticable : Sans Objet
- Gagnez l'escalier en refermant bien la
porte de votre chambre et en suivant le
balisage. Sans Objet
Si la fumée rend le couloir ou l'escalier
impraticable :
- restez dans votre chambre . Sans Objet
- Manifestez votre présence en attendant
l'arrivée des pompiers. Sans Objet
Nota. - Une porte mouillée et fermée, rendue
étanche par des moyens de fortune (linges
humides), protège longtemps.
4.4.3 Immeubles à usage d'enseignement
(GHR).

4.4.3.1 Densité d'occupation.


La densité peut atteindre 2 personnes pour
10m².

Les locaux d'internat sont interdits dans les


immeubles de grande hauteur de classe R. Sans Objet

4.4.3.2 Encloisonnement.
Chaque compartiment doit être recoupé en
cellules de 500 m² délimitées par des parois
CF° 1 h et des portes PF° 1/2 h munies de
ferme portes. Sans Objet

4.4.3.4 Distance maximale d'évacuation.

La distance mesurée dans l'axe des


circulations de tout poste de travail ou de
repos à l'entrée du dispositif
d'intercommunication avec l'escalier le plus
proche est au maximum de 35 mètres. Sans Objet

4.4.3.5 Escaliers.

Un troisième escalier établi dans les mêmes


conditions dessert, à partir du niveau
d'accès des piétons, tous les
compartiments dont l'effectif des occupants
peut dépasser une personne par dix mètres
carrés de surface hors oeuvre nette. Sans Objet
Les portes des dispositifs
d'intercommunication avec les escaliers ont
toujours une largeur d'au moins deux unités
de passage (1,40). Sans Objet
4.4.4 Immeubles à usage de dépôt
d'archives (GHS).
La plupart des immeubles de ce type ne
sont pas soumis aux règles de sécurité
concernant les I.GH. Le cas échéant, des
mesures concernant la protection et le
désenfumage des escaliers ainsi que la
détection sont prises. Sans Objet

4.4.5 Immeubles à usage sanitaire (GHU).

4.4.5.1 Locaux recevant du public.

Les salles de conférences, d'enseignement,


les cafétérias, les restaurants, les
amphithéâtres, les salles d'opérations, les
salles d'anesthésie, les blocs opératoires,
les lieux de culte ... doivent respecter les
règles de sécurité des ERP dans la mesure
où elle ne s'oppose pas à celles des IGH. Sans Objet

4.4.5.2 Communication entre bâtiments .

Seuls les différents bâtiments de l'ensemble


hospitalier peuvent être reliés entre eux par
un dispositif d'intercommunication (sas)
protégés et désenfumés. Sans Objet

4.4.5.3 Sous-compartiments

Chaque compartiment comportant des


chambres de malades, est divisé en au
moins deux sous-compartiments d'une
capacité sensiblement équivalente, par des
parois coupe-feu de degré deux heures. Sans Objet
Les intercommunications entre sous-
compartiments, lorsqu'elle ne se situent pas
à la jonction entre deux compartiments,
sont réalisées par des blocs-portes, pare-
flammes de degré une heure avec des
portes en va-et-vient à fermeture
automatique. Sans Objet

Chaque sous-compartiment a une capacité


maximale de 20 lits et être en mesure de
recevoir les lits des malades du sous-
compartiment contigu le plus important. Sans Objet

L'implantation des escaliers dans un


compartiment est réalisée de telle façon que
les occupants puissent, à chaque niveau,
accéder à escalier sans transiter par un
sous-compartiment sinistré. Sans Objet

4.4.5.4 Locaux dangereux exclus.


Ne peuvent être compris dans un IGHU que
les locaux indispensables au
fonctionnement de l'établissement, c'est-à-
dire les locaux se rapportant aux services
d'hospitalisation, aux services médicaux,
administratifs et généraux, à l'exclusion des
locaux dangereux suivants :
- les laboratoires et les pharmacies
centrales dans lesquels les quantités de
liquides inflammables dépassent les 200 I . Sans Objet
- Les ateliers centraux d'entretien, les
lingeries centrales et les magasins
généraux dont le potentiel calorifique
dépasse 400 MJ/m² en moyenne par
compartiment (ou 600 MJ/m² par local
ponctuel isolé par des parois CF° 1 h). Sans Objet
Remarque : ces locaux, qui doivent être
implantés hors de l'IGH, peuvent toutefois
lui être contigus par l'intermédiaire de
parois CF° 4 h. Sans Objet

4.4.5.5 Locaux à risques inclus.

Ce sont les réserves de linge et les


pharmacies d'étage (par opposition aux
centrales exclues) qui doivent être isolées
par des parois CF° 2 h et des portes CF° 1 h. Sans Objet

4.4.5.6 Isolement
Les chambres doivent être isolées des
chambres voisines et des couloirs par des
parois CF° 1 h et des portes PF° 1/2 h . des
locaux à risques particuliers d'incendie par
des parois CF° 2 h. Sans Objet

Les blocs opérations sont d'une surface


inférieure ou égale à 1000 m² et délimités
par des parois coupe-feu de degré deux
heures munies de blocs-portes pare-
flammes de degré une heure à fermeture
automatique, asservis à la détection
incendie de la circulation. Sans Objet

Ces portes peuvent disposer d'un système


d'ouverture automatique devant être inhibé
en cas de détection automatique d'incendie. Sans Objet
4.4.5.7 Utilisation du gaz dans les
laboratoires.
Exceptionnellement, cette utilisation ne sera
possible que dans les laboratoires
implantés en façade et isolés, par des
parois CF° 2 h et des portes PF°1 h, des
autres parties de l'IGH. Sans Objet
4.4.5.8 Gaines et plafonds.
Les gaines verticales mettant en
communication l'atmosphère de deux
compartiments ne peuvent se trouver, ni
s'ouvrir directement dans les circulations
horizontales communes, à l'exception des
gaines d'ascenseurs (dont les monte-
malades). Sans Objet

Les éléments constitutifs des plafonds


suspendus et les matériaux de revêtement
des plafonds de toutes les circulations sont
exclusivement de catégorie Mo. Sans Objet
4.4.5.9 Circulations horizontales communes
et portes.
Les circulations horizontales communes
des compartiments renfermant des
chambres de malades ont une largeur de 3
UP au moins. Sans Objet
Les portes des dispositifs
d'intercommunication comportent au moins
deux unités de passage. Sans Objet

4.4.5.10 Alerte.

Le poste central sécurité doit être relié au


centre de secours des sapeurs-pompiers
par une ligne directe ou un avertisseur privé. Sans Objet

4.4.5.11 Système de sécurité incendie :

Les détecteurs automatiques d'incendie


sont installés dans tous les locaux à
l'exception des escaliers et des sanitaires. Sans Objet
Une zone d'alarme est étendue à un étage, et
aux étages correspondants au compartiment
sinistré, une zone de compartimentage
correspond à un compartiment et une zone de
désenfumage correspond à un sous-
compartiment.

L'unité de gestion d'alarme de type IGH permet


la diffusion de l'alarme générale sélective.

Dans chaque sous-compartiment est


installé, au minimum, un tableau répétiteur
d'alarme sur lequel seront reportées
synthétiquement les informations d'alarme
feu provenant du système de détection
incendie, de manière que le personnel
affecté à la surveillance soit informé de la
zone de détection concernée par l'incendie. Sans Objet
L'emploi de récepteurs autonomes d'alarme
est admis en complément de l'alarme
générale sélective et des tableaux
répétiteurs d'alarme. Sans Objet

4.4.6 Immeubles à usage bureau (GHW).

4.4.6.1 Recoupement intérieur.


A chaque niveau, le volume occupé par des
bureaux privatifs doit être recoupé au
minimum une fois par des parois CF° 1 h et
des portes PF° 1/2 h. Sans Objet
Les cloisons des couloirs peuvent
comporter des parties verrières PF° 1 h à
partir de 1 m au-dessus du plancher. Sans Objet

4.4.6.2 Distance maximale d'évacuation.


La distance, mesurée dans l'axe des
circulations, de tout poste de travail à
l'entrée du dispositif d'accès de l'escalier le
plus proche doit être au maximum de 35
mètres. Sans Objet

4.4.6.3 Alarme.
Les dispositifs sonores sont installés dans
les locaux recevant au moins vingt
personnes et dans les circulations
horizontales communes et privatives. Sans Objet
4.4.7 Immeubles à usage d'habitation avec
d'autres locaux et d'autres activités (GHZ) :
1. L'aménagement dans un bâtiment
d'habitation, dont le plancher bas du dernier
niveau est situé à plus de 28 m au plus à 50
mètres, de locaux affectés à une ou plusieurs
des activités autorisées par les dispositions du
présent règlement, à pour effet de le placer
dans la catégorie des immeubles de grande
hauteur.

Il est alors de la classe Z.


2. Toutefois, le bâtiment n'est pas considéré
comme immeuble de grande hauteur dans
les cas suivants :
a) Les locaux sont affectés à une activité
professionnelle et font partie du même
ensemble de pièces que celles où se
déroule la vie familiale. Sans Objet

b) Les locaux sont affectés à des activités


professionnelles de bureaux, ou constituent
un établissement recevant du public
dépendant d'une même personne physique
ou morale et répondent simultanément aux
conditions suivantes : Sans Objet
- Ils forment un seul ensemble de locaux
contigus, d'une surface de 200 m² au plus,
pouvant accueillir moins de vingt personnes
à un même niveau . Sans Objet
- Ils sont isolés des autres parties du
bâtiment par des parois coupe-feu de degré
une heure et des blocs-portes, pare-
flammes de degré une demi-heure. Sans Objet

c) Les locaux sont affectés à des activités


professionnelles de bureaux, ou constituent
des établissements recevant du public de
5e catégorie qui répondent à l'ensemble des
conditions suivantes :
- le plancher bas du niveau le plus haut
occupé par ces locaux est toujours situé à
huit mètres au plus au-dessus du niveau du
sol extérieur accessible aux piétons . Sans Objet

- Chaque niveau occupé par ces locaux a au


moins une façade en bordure d'une voie
répondant aux caractéristiques définies
dans le règlement relatif à la protection des
bâtiments d'habitation contre l'incendie . Sans Objet
- Ces locaux et leurs dégagements sont
isolés de la partie du bâtiment réservée à
l'habitation par des parois coupe-feu de
degré deux heures, sans aucune
intercommunication. Sans Objet

d) De même, l'aménagement d'un


établissement recevant du public du type N
sur les deux niveaux les plus élevés d'un
immeuble à usage d'habitation de moins de
50 mètres de hauteur, n'a pas pour effet de
classer cet immeuble dans la classe GH Z,
si l'établissement considéré ne
communique pas directement avec le reste
de l'immeuble, est desservi par au moins
deux escaliers protégés, de deux unités de
passage et ne peut recevoir plus de 500
personnes. Sans Objet
4.4.8 Immeubles à usage tours de contrôle
(GHTC).

4.4.8.1 Généralités.

Sont concernées par le présent règlement


les tours de contrôle destinées à la
navigation aérienne, non occupées en leur
fût par des locaux autres que directement
liés au fonctionnement de la tour de
contrôle, et dont le plancher bas du niveau
le plus haut (accessible aux contrôleurs
aériens) est à plus de 28 mètres. Sans Objet
Ces installations sont destinées à recevoir
un effectif 19 personnes. Sans Objet
L'évacuation des occupants est assurée au
moyen d'un escalier encloisonné ou à l'air
libre. Sans Objet
L'accès des ascenseurs est interdit dans les
compartiments atteints ou menacés par
l'incendie. Sans Objet

4.4.8.2 Le fût de la tour .

Le fût de la tour est recoupé


horizontalement par des planchers coupe-
feu de degré deux heures, formant des
compartiments dont la hauteur entre
planchers est inférieure à 11 mètres. Sans Objet
Toutefois, les compartiments ainsi formés
comportent des planchers intermédiaires
coupe-feu de degré une heure tous les 6
mètres maximum. Sans Objet

4.4.8.3 Intercommunication.
Les communications entre les locaux et les
escaliers encloisonnés ou à l'air libre
s'effectuent par des dispositifs
d'intercommunication d'une surface
comprise entre 3 et 6 mètres carrés,
équipés de deux blocs-portes, pare-
flammes de degré une demi-heure, munis
de ferme-porte. Sans Objet
Aucun local ne débouche directement dans
le volume d'un escalier encloisonné ou à
l'air libre. Sans Objet

4.4.8.4 Les locaux à risque.


Locaux à risques importants :
- les réserves limitées aux besoins de la
tour .

- Les postes de transformation .

- Les locales électriques " Hautes tensions ".


Ces locaux sont isolés par des parois et
planchers coupe-feu de degré deux heures,
et des blocs-portes coupe-feu de degré une
heure, munis de ferme-porte. Ils sont isolés
des dégagements par des dispositifs
d'intercommunication. Sans Objet
Locaux à risques moyens :
- les machineries d'ascenseurs .

- Les locaux techniques de climatisation .

- Les locaux électriques .

- Les locaux batteries.


Ces locaux sont isolés par des parois et
planchers coupe-feu de degré une heure, et
des blocs-portes coupe-feu de degré une
demi-heure, munis de ferme-porte. Sans Objet
4.4.8.5 Désenfumage de l'escalier principal
d'évacuation.

L'escalier principal d'évacuation, s'il est


encloisonné, est mis en surpression et
dispose en partie haute d'un ouvrant d'au
moins un mètre carré, dont la commande
manuelle est située à proximité de l'accès à
l'escalier au niveau d'évacuation. Sans Objet
La surpression réalisée est comprise entre
20 et 80 pascals. Sans Objet
Ces valeurs s'entendent toutes portes
fermées. Sans Objet
Le débit est tel qu'il assure une vitesse de
passage de l'air supérieure ou égale à 0,50
mètre par seconde à travers la porte d'accès
au niveau sinistré, les autres niveaux étant
fermés. Sans Objet

4.4.8.6 Désenfumage de la vigie.

La vigie dispose d'un désenfumage naturel


calculé sur la base du 1/100e avec un
minimum de un mètre carré. Sans Objet

La commande est manuelle et placée à


l'entrée du compartiment incluant la vigie. Sans Objet

4.4.8.7 Moyens de lutte contre l'incendie :


- Chaque niveau dispose d'un robinet
d'incendie armé. Sans Objet

- Les tours de contrôle dont le plancher bas


du dernier niveau est inférieur ou égal à 50
mètres, disposent d'au moins une colonne
sèche installée conformément aux
dispositions du règlement de sécurité des
établissements recevant du public, placée
dans l'escalier principal d'évacuation. Sans Objet

- Les tours dont le plancher bas du dernier


niveau est supérieur à 50 mètres, sont
équipées d'au moins une colonne en charge
placée dans l'escalier principal d'évacuation. Sans Objet

4.4.8.8 Système de sécurité incendie.


Afin de permettre la découverte instantanée
d'un sinistre naissant, un système de
sécurité incendie de catégorie A est installé
dans la tour avec éventuellement, un report
d'alarme restreinte. Sans Objet
4.4.9 Immeubles de très grande hauteur
(ITGH) .

4.4.9.1 Généralités.

Les dispositions de ce chapitre s'appliquent


en complément et en aggravation des
dispositions prévues aux autres chapitres
du présent règlement de sécurité. Sans Objet

4.4.9.2 Structure.
Les éléments de construction primaires
porteurs sont stables au feu de degré trois
heures. Sans Objet

4.4.9.3 Escaliers.

Les gaines d'escaliers sont recoupées tous


les 100 mètres de hauteur environ pour
former des volumes en superposition. Sans Objet

Le passage entre deux volumes successifs


précités est réalisé à un même niveau par
un dispositif d'intercommunication commun
aux deux volumes. Sans Objet
Ce dispositif d'intercommunication permet
également d'accéder à la circulation
horizontale commune. Sans Objet

4.4.9.4 Ascenseurs prioritaires pompiers.


1- Chaque niveau de l'ITGH dispose d'un
compartiment desservi par au moins trois
ascenseurs " pompiers ". Sans Objet
Ils respectent les conditions suivantes :
- deux ascenseurs sont capable de
desservir le niveau le plus élevé de
l'immeuble depuis le niveau d'accès des
secours dans un temps maximal de 60
secondes . Sans Objet

- Le troisième ascenseur, permettant


d'emporter une charge de 2 500 kg, est
capable de desservir le dernier niveau dans
un temps maximum de 120 secondes. Sans Objet
2. Lorsque l'immeuble dispose de plusieurs
compartiments par niveaux, la desserte de
chaque niveau s'effectue selon les
dispositions suivantes :
- au moins un compartiment répond aux
dispositions du 1. Sans Objet
- Les autres compartiments disposent
chacun de deux ascenseurs " pompiers " Sans Objet

Le premier ascenseur le desservant depuis


le niveau d'accès des secours dans un
temps maximum de 60 secondes, le second
ascenseur, permettant d'emporter une
charge de 2 500 kg, le desservant dans un
temps maximum de 120 secondes. Sans Objet

4.4.9.5 Moyens d'extinction.


1. Un système d'extinction automatique de
type sprinkleur couvre l'ensemble de
l'immeuble. Sans Objet
En présence de risques spécifiques, une
installation fixe d'extinction automatique
appropriée aux risques existants peut être
mise en place. Sans Objet
2. Les immeubles de très grande hauteur
disposent d'une colonne en charge par
cage d'escalier. Sans Objet
Elles sont alimentées par deux dispositifs
de surpression indépendants. Sans Objet
Chaque groupe de surpresseurs assure, en
permanence, à chaque niveau et dans
chaque colonne, un débit de 2 000 litres par
minute sous une pression comprise entre 7
et 9 bars. Sans Objet
L'alimentation électrique des dispositifs de
surpression est réalisée de telle sorte qu'un
incident survenant sur un équipement
n'affecte pas le bon fonctionnement du ou
des autre(s). Sans Objet

Le choix d'alimenter les colonnes en charge


à partir de l'un ou l'autre des groupes
surpresseurs est réalisé par une seule
action à partir d'une commande manuelle
depuis le poste central de sécurité incendie. Sans Objet
Le réseau d'alimentation en eau des
colonnes en charge constitue un réseau
maillé par immeuble. Sans Objet
Des dispositifs d'isolement de l'alimentation
en eau d'une colonne en charge par rapport
à une autre colonne en charge sont mis en
place. Sans Objet
Ces dispositifs d'isolement disposent de
contrôles de positions reportés au poste
central de sécurité incendie. Sans Objet
Les réservoirs d'eau destinés aux colonnes
en charge disposent d'une capacité en eau
telle que 240 m3 au moins soient
exclusivement réservés au service
d'incendie. Ils sont alimentés en
permanence par les moyens propres à
l'immeuble avec un débit minimal de 2 000
litres par minute. Sans Objet
Lorsque les réservoirs sont placés en partie
basse de l'immeuble, les deux groupes de
surpresseurs sont installés dans deux
locaux techniques distincts réservés à cet
usage unique. Sans Objet
4.4.9.6 Local de gestion d'intervention.-
Local de sécurité incendie avancé.

Un local de gestion d'intervention, contigu


au poste central de sécurité incendie, est
installé afin de permettre aux services
publics de secours et de lutte contre
l'incendie d'organiser et de gérer leurs
moyens mis en oeuvre en cas d'incendie. Sans Objet

Ce local a une surface d'au moins 150 m² et


dispose d'un moyen de liaison direct avec le
poste central de sécurité incendie ainsi que
d'une liaison téléphonique urbaine fixe. Sans Objet
Un local identique à celui, appelé local de
sécurité incendie avancé, est installé à un
niveau situé sensiblement aux deux tiers de
la hauteur de l'immeuble de très grande
hauteur. Sans Objet
Quelle que soit son utilisation en dehors
des situations de crise, il peut être activé
sans délai ni contrainte particulière dès que
le responsable des pompiers en effectue la
demande. Sans Objet

Le cheminement permettant aux


intervenants de rejoindre ce local depuis les
escaliers et les ascenseurs est balisé. Sans Objet

Livre 5 : Les lieux du travail.

5 Les lieux de travail (ERT).

5.1 Définition.
Les présentes règles de sécurité
s'appliquent à tous les bâtiments,
immeubles et installations destinés à abriter
des lieux de travail à l'exception de ceux qui
constituent des immeubles de grande
hauteur et les établissements recevant du
public pour lesquels les règles spécifiques
sont applicables. Sans Objet
On entend par lieux de travail "les lieux
destiné à recevoir des postes de travail
situés ou non dans les bâtiments de
l'établissement, ainsi que tout autre endroit
compris dans l'aire de l'établissement
auquel le travailleur a accès dans le cadre
de son travail ". Sans Objet

La définition du lieu de travail couvre tous


les espaces situés à l'intérieur ou à
l'extérieur des bâtiments de l'établissement
destinés à recevoir des postes de travail et,
plus largement, où le travailleur a accès
dans le cadre de son travail. Il s'agit donc,
notamment, de tous les locaux annexes
d'usage collectif, de tous les dégagements
et espaces accessibles et également des
postes et des espaces de maintenance. Sans Objet

5.2 L'isolement des bâtiments Sans Objet

Les bâtiments et les locaux doivent être


conçus et réalisés de manière à permettre
en cas de sinistre la limitation de la
propagation de l'incendie à l'intérieur et à
l'extérieur des bâtiments. D'autre part, ces
bâtiments et locaux doivent être isolés de
ceux occupés par des tiers dans les
conditions visant ces derniers. Sans Objet
5.2.1 Locaux dont le PBDN (*) est situé à
plus de 8 m du sol Sans Objet

Cas général Sans Objet


Toutefois, des dispositions spécifiques sont
applicable si les locaux de travail sont
situés dans des bâtiments dont le plancher
pas du dernier niveau est à plus de 8 m du
sol extérieur. Sans Objet
Ces bâtiments doivent être isolés de tout
bâtiment ou local occupé par des tiers au
minimum par des parois CF 1 h ou par des
sas comportant des portes PF 1/2 h munies
ferme-porte et s'ouvrant vers l'intérieur du
sas. Sans Objet

L'isolement latéral entre un bâtiment [dont


le plancher bas du dernier niveau est situé à
plus de 8 m du sol] et un autre bâtiment ou
établissement contigu occupé par un des
tiers doit être constitué par une paroi CF 1 h. Sans Objet
Une porte d'intercommunication peut être
aménagée sous réserve d'être CF 1/2 h et
munie d'un ferme-porte. Sans Objet

(*) PBDN : plancher bas du dernier niveau


Parcs de stationnement couverts.

Les parois des parcs de stationnement


couverts, sans préjudice de l'application
des prescriptions spécifiques concernant
ces parcs, doivent être au moins CF 1h . Sans Objet
Toutefois les intercommunications sont
autorisées si elles s'effectuent par des sas
munis de portes au moins PF 1/2 h équipées
de fermes-portes et s'ouvrant vers l'intérieur
du sas. Sans Objet

Les locaux à risques particuliers d'incendie Sans Objet


Les locaux présentant des risques
particuliers d'incendie associés à un
potentiel calorifique important doivent être
isolés des autres locaux et dégagements
par des murs et des planchers au moins CF
1 h. Sans Objet
Les portes d'intercommunication doivent
être au moins CF 1/2 h et munies de ferme-
portes. Sans Objet

Les locaux auxquels sont destinées ces


prescriptions sont :
- les locaux réceptacles des vide-ordures . Sans Objet

- Les machineries d'ascenseur . Sans Objet

- Les locaux comportant les installations de


ventilation contrôlée (VMC) inversée et les
installations de conditionnement d'air . Sans Objet
- Les locaux électriques contenant des
groupes électrogènes. Sans Objet
- Les postes de livraison et de
transformation électrique . Sans Objet

- Les cellules à haute-tension . Sans Objet


- Les cuisines contenant des appareils de
cuisson d'une puissance totale nominale
supérieure à 20kW . Sans Objet

- Les locaux d'archives et les réserves . Sans Objet


- Les dépôts contenant plus de 150 litres de
liquides inflammables . Sans Objet
- Les locaux de stockage de butane et de
propane commerciaux n'ayant pas une face
ouverte sur l'extérieur. Sans Objet

5.3 La stabilité au feu.


Les bâtiments doivent être conçus et
réalisés de manière à pouvoir résister, dans
leur ensemble et dans chacun de leurs
éléments, à l'effet combiné de leur poids,
des charges climatiques extrêmes et des
surcharges maximales correspondant à leur
type d'utilisation. Sans Objet
5.3.1 Locaux dont le PBDN est situé à plus
de 8 m du sol.
Des dispositions complémentaires
concernent les bâtiments dont le plancher
bas du dernier niveau est situé à plus de 8
mètres du sol dont la structure doit
présenter un degré SF 1 h et des planchers
CF de même degré. Sans Objet

Le plus souvent pour les structures légères,


ces degrés [structure SF 1 h et plancher CF
1 h] ne peuvent être atteints sans que celles-
ci soient protégées (matériaux fibreux,
enduits projetés, habillages résistants aux
hautes températures). Sans Objet

Dans certaines circonstances, par exemple,


lorsque les conditions d'exploitation ne
facilitent pas l'utilisation de tels procédés,
des dispenses pourront être envisagés pour
des structures métalliques. Sans Objet
Il devra être alors prévu des mesures
compensatoires, telles que :
- équipement d'alarme de type 1, avec
détection généralisée dans le bâtiment . Sans Objet

- Limitation des effectifs en poste au-


dessus de 8 m et limitation de la hauteur . Sans Objet

- Système d'extinction automatique . Sans Objet


- Dégagements protégés limités par des
parois CF 1 h . Sans Objet

- Dégagements supplémentaires. Sans Objet

Bien entendu, une analyse de risques réels


dans les bâtiments concernés, respectant
les principes généraux devra être effectuée. Sans Objet

5.4 L'accessibilité des bâtiments.

Les bâtiments et les locaux doivent être conçus


et réalisés de manière à permettre en cas de
sinistre :
l'évacuation rapide de la totalité des occupants
dans des conditions de sécurité maximale .

L'accès de l'extérieur et l'intervention des


services de secours et de lutte contre l'incendie.
Toutefois, des dispositions spécifiques sont
applicables si les locaux de travail sont
situés dans des bâtiments dont le plancher
bas du dernier niveau est à plus de 8 m du
sol extérieur, ces bâtiments doivent être
accessibles au moins sur une façade aux
services d'incendie et de secours. Sans Objet

En complément, des dispositions


applicables aux bâtiments dont le plancher
bas du dernier niveau est situé à plus de 8
m du sol. Ainsi dans ce cas précis, Sans Objet
Chaque bâtiment doit avoir une façade
comportant une sortie normale au niveau
d'accès et des baies accessibles à chacun
de ses niveaux aux échelles aériennes des
services de secours et de lutte contre
l'incendie. Sans Objet
Rappel : Est considéré comme baie
accessible toute bale ouvrante, de
dimensions suffisantes permettant
d'accéder à un niveau accessible aux
occupants (circulation horizontale
commune ou local accessible en
permanence). Sans Objet
Cette façade doit être desservie par voie
utilisable pour la mise en stations des
échelles ou voie d'échelle. Sans Objet

5.5 Les façades.

Les bâtiments et locaux doivent être conçus


de manière à permettre la limitation de la
propagation de l'incendie à l'intérieur et à
l'extérieur des bâtiments. Sans Objet
Par ailleurs, il importe particulièrement de
prendre en compte les dispositions
relatives à l'éclairage naturel, au nettoyage
des façades, à l'isolement acoustique et à
l'isolation thermique. Sans Objet

L'isolement latéral entre un bâtiment [dont


le dernier niveau est à plus de 8 m du sol] et
un autre bâtiment ou établissement contigu
occupé par des tiers doit être constitué par
une paroi CF 1 h. Sans Objet
Une porte d'intercommunication peut être
aménagée sous réserve d'être CF 1/2 h et
munie d'un ferme-porte. Sans Objet

5.6 Les couvertures.

Des dispositions spécifiques sont prévues


les locaux situés dans des bâtiments dont
le dernier niveau est à plus de 8 m du sol. Sans Objet
En effet, si la façade non aveugle d'un
bâtiment tiers domine la couverture du
bâtiment, cette couverture doit être réalisée
en éléments de construction au moins pare
flammes de degré une demi-heure sur une
distance de 4 mètres mesurée
horizontalement à partir de cette façade. Sans Objet

Dans le cas où le bâtiment domine la


couverture d'un autre bâtiment qui n'est pas
au moins réalisée conformément aux
prescriptions de l'alinéa précédent, le mur
dominant la couverture doit être constitué
par une paroi au moins coupe-feu de degré
une heure sur 8 mètres de hauteur. Sans Objet

5.7 Le compartimentage.

5.7.1 Isolement latéral.


Les bâtiments doivent avoir une structure
d'une stabilité au feu de 1 h et des
planchers CF de même degré. Sans Objet
Ils doivent être isolés de tout bâtiment ou
local occupé par des tiers au minimum par
des parois CF 1 h ou par des sas
comportant des portes PF 1/2 h munies de
ferme-porte et s'ouvrant vers l'intérieur du
sas. Sans Objet
L'isolement latéral entre un bâtiment [dont
le plancher bas du dernier niveau est situé à
plus de 8 mètres du sol] et un autre
bâtiment ou établissement contigu occupé
par des tiers doit être constitué par une
paroi CF 1 h. Sans Objet
Une porte d'intercommunication peut être
aménagée sous réserve d'être CF 1/2 h et
munie d'un ferme-porte. Sans Objet

Cette disposition ne porte pas préjudice à


l'application d'autres règles techniques
imposant un degré d'isolement supérieur. Sans Objet
La structure du bâtiment doit être conçue
de manière telle que l'effondrement du
bâtiment tiers n'entraîne pas celui du
bâtiment. Sans Objet

5.7.2 Cloisonnement traditionnel.

Les parois verticales doivent être au moins :


- CF 1 h entre les locaux et les dégagements
. Sans Objet
- PF 1/2 h entre les locaux sans risques
particuliers . Sans Objet
Les blocs-portes et les éléments verriers
des baies équipant les parois verticales
doivent être au moins PF 1/2 h . Sans Objet

Les circulations horizontales de grande


longueur encloisonnées doivent être
recoupées au moins tous les 30 m par des
parois et blocs-portes au moins PF 1/2 h
munis de ferme-portes et va-et-vient. Sans Objet
5.7.3 La conception des escaliers et des
ascenseurs.

1. Tous les escaliers doivent se prolonger


jusqu'au niveau d'évacuation sur l'extérieur. Sans Objet
Les parois et les marches ne doivent pas
comporter de matériaux de revêtement
classés, selon leur réaction au feu, dans
une catégorie de rang inférieur à celle
précisée ci après. Sans Objet
Le classement de ces revêtements ne doit
pas être inférieur à M3, au sens de la qualité
du classement, ce qui signifie que les
matériaux classés Mo, M1, M2 et M3 sont
conformes. Sans Objet
2. les escaliers doivent être munis de rampe
ou de main courante . ceux d'une largeur au
moins égale à 1,5 mètre en sont munis de
chaque côté. Sans Objet
3. Les escaliers desservant les étages
doivent être dissociés, au niveau de
l'évacuation sur l'extérieur, de ceux
desservant les sous-sols. Sans Objet
Les largeurs minimales fixées ci dessus
sont augmentées de la moitié pour les
escaliers desservant les sous-sols. Sans Objet
4. Une signalisation conforme aux normes
en vigueur doit indiquer le chemin vers la
sortie la plus rapprochée. Sans Objet
Les dégagements qui ne servent pas
habituellement de passage pendant la
période de travail doivent être signalés par
la mention sortie de secours. Sans Objet
5. Les escaliers et les ascenseurs doivent
être :
- soit encloisonnés dons des cages CF 1h
comportant des portes PF1/2 h et pour les
escaliers, un dispositif de désenfumage en
partie supérieure . Sans Objet

- Soit à l'air libre. Sans Objet


La distribution intérieure de ces bâtiments
doit permettre, notamment par des
recoupements ou des compartimentages,
de limiter la propagation du feu et des
fumées. Sans Objet
Tous les escaliers mécaniques ou non et les
ascenseurs doivent être protégés, c'est-à-
dire encloisonnés ou à l'air libre. Sans Objet
6. Toutefois, l'absence de protection des
escaliers est admise pour un seul escalier
monumental situé dans le hall qui ne
dessert que des niveaux s'ouvrant sur ce
hall. Sans Objet
5.7.3.1 Escaliers et ascenseurs
encloisonnés.

L'encloisonnement d'un escalier ou d'un


ascenseur est constitué par une cage continue
jusqu'au niveau d'évacuation vers l'extérieur.
L'encloisonnement peut-être commun à un
escalier et à un ascenseur.

Le volume de l'encloisonnement des


escaliers desservant les sous-sols ne doit
pas être en communication directe avec
celui des escaliers desservant les étages. Sans Objet
Les parois d'encloisonnement doivent être
au moins CF 1 h. Sans Objet
Les blocs-portes de la cage d'escalier
doivent être au moins PF 1/2 h et munis de
ferme-portes. Sans Objet

L'escalier encloisonné doit être maintenu à


l'abri de la fumée et désenfumé. Sans Objet

Les portes palières de la cage d'ascenseur


doivent être au moins CF 1/4 h ou PF 1/2 h. Sans Objet

Le volume d'encloisonnement ne doit


comporter aucun conduit principal
présentant des risques d'incendie ou
d'enfumage, à l'exception des canalisations
électriques propres à l'escalier. Sans Objet
En outre, ce volume ne doit donner accès à
aucun local annexe. Sans Objet

5.7.3.2 Escaliers et Ascenseurs à l'air libre.

Un escalier ou une cage d'ascenseur à l'air


libre doit avoir au moins une de ses faces
ouverte sur toute sa hauteur sur l'extérieur. Sans Objet

Cette face doit comporter des vides au


moins égaux à la moitié de sa surface totale. Sans Objet

5.8 Dégagements.
Tout dégagement faisant partie du nombre
minimum imposé, doit avoir une largeur
minimale de 0,80 m. Sans Objet
L'objectif est de permettre l'évacuation
rapide et sûre de la totalité des occupants. Il
est interdit l'encombrement des
dégagements, le verrouillage des portes. Sans Objet
Les ascenseurs, monte-charge, chemins ou
tapis roulants ne font pas partie des
dégagements exigés. Sans Objet
Les parois et les marches d'escaliers
doivent comporter des revêtements classés
au moins M3. Sans Objet
Pour le calcul des dégagements, l'effectif
théorique à prendre en compte est l'effectif du
personnel majoré de l'effectif du public
susceptible d'être admis et calculé suivant les
dispositions relatives aux ERP.

Les prescriptions concernant le nombre et les


largeurs des dégagements n'ont pas été
modifiées pour ne pas entraîner de difficultés,
notamment de modifications de structures.

Tous les locaux auxquels les travailleurs


ont accès doivent donc être, au minimum,
desservis par les dégagements dont le
nombre et la largeur sont donnés dans le
tableau suivant :
(Voir tableau page 177). Sans Objet

Au delà des 500 premières personnes :


- le nombre minimum des dégagements
doit être augmenté d'une unité par 500
personnes ou fraction de 500 personnes. Sans Objet
- La largeur totale des dégagements doit
être augmentée de 0,50 m par 100
personnes ou fraction de 100 personnes. Sans Objet

5.8.1 Dispositions communes.

5.8.1.1 Escaliers desservant les sous-sols.

Pour les escaliers desservant les sous-sols,


les largeurs minimales indiquées ci-dessus
doivent être augmentées de moitié. Sans Objet

5.8.1.2 Les locaux en sous-sol.

Pour les locaux situés en sous-sol et dont


l'effectif est supérieur à 100 personnes, les
dégagements sont déterminés en prenant
pour base l'effectif ainsi calculé :
- l'effectif des personnes est arrondi à la
centaine supérieure. Sans Objet
- Il est majoré de 10% par mètre ou fraction
de mètre au-delà de deux mètres de
profondeur. Sans Objet
5.8.1.3 Stockage ou manipulation de
matières inflammables.

Dans les locaux mentionnés ci-dessous (*)


ainsi que dans ceux où sont entreposées ou
manipulées des substances ou préparations
classées facilement inflammables, ainsi que
des matières dans un état physique tel
qu'elles sont susceptibles de prendre feu
instantanément au contact d'une flamme ou
d'une étincelle et de propager rapidement
l'incendie, aucun poste habituel de travail
ne doit se trouver à plus de dix mètres
d'une issue donnant sur l'extérieur ou sur
un local donnant lui-même sur l'extérieur. Sans Objet
Les portes de ces locaux doivent s'ouvrir
vers l'extérieur. Sans Objet

Si les fenêtres de ces locaux sont munies


de grilles ou grillages, ceux-ci doivent
s'ouvrir très facilement de l'intérieur. Sans Objet
Il est interdit de déposer et de laisser
séjourner les substances, préparations ou
matières visées ci-dessous (*) dans les
escaliers, passages et couloirs, sous les
escaliers ainsi qu'à proximité des issues
des locaux et bâtiments. Sans Objet
Les chiffons, cotons et papiers imprégnés
de liquides inflammables ou de matières
grasses doivent être, après usage, enfermés
dans des récipients métalliques clos et
étanches. Sans Objet
(*) : " Les locaux ou les emplacements dans
lesquels sont entreposées ou manipulées des
substances ou préparations classées
explosives, comburante ou extrêmement
inflammables, ainsi que des matières dans un
état physique susceptible d'engendrer des
risques d'explosion ou d'inflammation
instantanée "

5.8.1.4 Les locaux techniques.


Seuls les locaux où la nature technique des
activités le justifie peuvent être situés à
plus de 6 mètres en dessous du niveau
moyen des seuils d'évacuation. Sans Objet
5.8.1.5 Accès et évacuation des personnes
handicapées.
Les lieux de travail doivent être aménagés
en tenant compte de la présence de
travailleurs handicapés selon les principes
suivants :
- Lorsqu'un bâtiment est prévu pour
recevoir un effectif compris entre 20 et 200
personnes, au moins un niveau doit être
aménagé pour permettre de recevoir des
travailleurs handicapés . Sans Objet
- Lorsqu'un bâtiment est prévu pour
recevoir un effectif supérieur à 200
personnes, tous les locaux d'usage général
et susceptibles d'accueillir des personnes
handicapées doivent être aménagés pour
permettre de recevoir des travailleurs
handicapés . Sans Objet

- Les dispositions adoptées pour les accès,


portes, dégagements et ascenseurs
desservant les postes de travail et les
locaux annexes tels que locaux sanitaires,
locaux de restauration, parcs de
stationnement, doivent permettre l'accès et
l'évacuation des personnes handicapées,
notamment celles circulant en fauteuil
roulant. Sans Objet

5.8.1.6 Quais et rampes de chargement.

1. Les dimensions des charges susceptibles


d'être transportées doivent être prises en
compte pour la conception et la disposition
des quais et rampes de chargement. Sans Objet
2. Les quais de chargement doivent avoir au
moins une issue et, lorsque leur longueur
est supérieure à 20 mètres, une issue à
chaque extrémité. Sans Objet

5.8.1.7 Portes et portails.


1. Les portes et portails en va-et-vient
doivent être transparents ou posséder des
panneaux transparents. Sans Objet

Un marquage doit être apposé à hauteur de


vue sur les portes transparentes. Sans Objet

Les parties transparentes doivent être


constituées de matériaux de sécurité ou
être protégées contre l'enfoncement de
sorte que les travailleurs ne puissent être
blessés en cas de bris de ces surfaces. Sans Objet
2. Les portes et portails coulissants doivent
être munis d'un système de sécurité les
empêchant de sortir de leur rail et de
tomber. Sans Objet
3. Les portes et portails s'ouvrant vers le
haut doivent être munis d'un système de
sécurité les empêchant de retomber. Sans Objet
4. Les portes et portails doivent être
entretenus et contrôlés régulièrement. Sans Objet
Lorsque leur chute peut présenter un
danger pour les salariés, notamment en
raison de leurs dimensions, de leur poids
ou de leur mode de fixation, Sans Objet
5. Les portes et portails automatiques
doivent fonctionner sans risque d'accident
pour les travailleurs. Sans Objet
Ces portes et portails doivent être
entretenus et contrôlés régulièrement. Sans Objet

6. L'exigence de transparence des portes en


va-et-vient est destinée à permettre de
percevoir une personne venant en sens
inverse et susceptible de pousser la porte. Sans Objet
Le marquage à hauteur de vue des portes
transparentes est destiné à permettre de
bien percevoir les portes. Sans Objet

7. Les systèmes de sécurité des portes et


portails coulissants et des portes et portails
s'ouvrant vers le haut doivent prendre en
compte le danger que présenteraient leur
chute, et tous les risques, normalement
prévisibles, pouvant entraîner cette chute. Sans Objet
Il y a donc une évaluation des risques
propre à chaque type de porte à réaliser
pour les systèmes de sécurité de ces portes
et portails. Sans Objet

Ainsi il doit être tenu compte de leur poids,


de leurs dimensions, de l'usure et de la
probabilité de rupture et de délestage des
éléments assurant leur suspension. Sans Objet
8. Les portes et portails automatiques et
semi-automatiques, relatives aux
installations existantes, sont parmi les
portes destinées au passage de véhicules,
les portes accessibles au public qui doivent
être mises en conformité avec les normes
en vigueur. Sans Objet

9. Les portes à effacement vertical


destinées au passage de véhicules dont
l'ouverture est semi-automatique et dont la
fermeture est motorisée, avec l'organe de
commande placé à poste fixe et en vue
directe de l'équipement et avec un bouton
d'arrêt identifié, ne sont pas soumises aux
dispositions ci avant, car elles ne
présentent pas les mêmes risques . Sans Objet
Toutefois, lorsqu'elles sont accessibles au
public, la protection de la zone de fin
d'ouverture doit être prévue. Sans Objet
10. Par " accessible au public " il faut
entendre donnant sur une voie ouverte au
public ou sur un espace ouvert au public ou
sur des locaux classés établissements
recevant du public. Sans Objet
11. Le chef d'établissement détermine les
portes accessibles au public Sans Objet

12. Les autres portes, non accessibles au


public, ainsi que les portes pour piétons,
lorsqu'elles doivent être modifiées, parce
qu'elles présentent des risques, doivent être
rendues conformes aux règles précitées. Sans Objet
De même, en cas d'automatisation d'une
porte existante, l'installation doit, dès sa
mise en service, être au moins conforme à
ces règles. Sans Objet
Ceci n'interdit pas, pour une porte jugée
non dangereuse et qui ne nécessite donc
pas de mise en conformité d'accroître le
niveau de sécurité, par exemple par
l'adjonction de dispositifs de détection de
présence. Sans Objet

5.9 L'éclairage de sécurité.

5.9.1 Fonction.

L'éclairage de sécurité doit :


* assurer l'évacuation, c'est-à-dire permettre
à toute personne d'accéder à l'extérieur, par
l'éclairage des cheminements, des sorties,
de la signalisation de sécurité, des
obstacles et des indications de changement
de direction. Sans Objet
* Assurer l'éclairage d'ambiance ou anti-
panique . Sans Objet
* Permettre la mise en oeuvre des mesures
de sécurité et l'intervention éventuelle des
secours. Sans Objet

5.9.2 Eclairage d'ambiance ou anti-panique.

Dans chaque local de travail où l'effectif


atteint cent personnes avec une occupation
supérieure à une personne par 10 mètres
carrés, l'installation doit assurer l'éclairage
d'ambiance ou anti-panique . Sans Objet
Il doit en être de même de chacun des
dégagements desdits locaux lorsque la
superficie de ces dégagements dépasse 50
mètres carrés. Sans Objet
5.9.3 L'éclairage d'évacuation.

Dans les locaux de travail autres, un


éclairage d'évacuation doit être assuré sauf
si les conditions suivantes sont réunies:
* le local débouche directement, de plain-
pied, sur un dégagement commun
équipé d'un éclairage d'évacuation. Sans Objet
* L'effectif du local est inférieur à 20
personnes . Sans Objet
* Toute personne se trouvant à l'intérieur
dudit local doit avoir moins de trente mètres
à parcourir pour atteindre une des issues
permettant d'accéder au dégagement
commun. Sans Objet

Si un ensemble de tels locaux réunissant au


total plus de 100 personnes est desservi par
un dégagement commun d'une superficie
dépassant 50 mètres carrés, ce dégagement
doit être équipé d'un éclairage d'ambiance
ou anti-panique. Sans Objet
Des modalités sont prévues pour les
bâtiments contenant des locaux
pyrotechniques. Sans Objet
5.9.4 Composition, disposition et
autonomie.

L'éclairage de sécurité peut être assuré soit


à partir d'une source centralisée constituée
d'une batterie d'accumulateurs alimentant
des luminaires, soit à partir de blocs
autonomes. Sans Objet
La ou les sources de sécurité doivent avoir
une autonomie assignée d'au moins une
heure. Sans Objet

Dans les circulations et dégagements,


l'éclairage d'évacuation doit être réalisé au
moyen de foyers lumineux dont
l'espacement ne dépasse pas 15 mètres. Sans Objet
Les panneaux de la signalisation de
sécurité sont éclairés, s'ils sont
transparents, par le luminaire qui les
porte, s'ils sont opaques, par les luminaires
situés à proximité. Sans Objet

Les foyers lumineux de l'éclairage


d'évacuation ont un flux lumineux assigné
au moins égal à 45 lumens pendant la durée
de fonctionnement assignée. Sans Objet
Toutefois, les blocs autonomes pour
bâtiments d'habitation sont admis pour
l'évacuation d'établissements installés dans
des immeubles d'habitation, dans les
parties communes des cheminements
d'évacuation. Sans Objet
L'éclairage d'ambiance ou anti-panique doit
être uniformément réparti sur la surface du
local. Sans Objet

Cet éclairage doit être basé sur un flux


lumineux d'au moins 5 lumens par mètre
carré de surface du local, pendant la durée
de fonctionnement assignée. Sans Objet
Le rapport entre la distance maximale
séparant deux foyers lumineux voisins doit
être inférieur ou égal à quatre fois leur
hauteur au-dessus du sol. Sans Objet

5.9.5 Veille et maintenance.

L'éclairage de sécurité doit être mis à l'état


de veille pendant les périodes d'exploitation. Sans Objet
L'éclairage de sécurité doit être mis à l'état
de repos ou d'arrêt lorsque l'installation
d'éclairage normal est mise
intentionnellement hors tension. Sans Objet

5.10 Désenfumage.

5.10.1 Cas général.


Les locaux situés en rez-de-chaussée et en
étage de plus de 300 m², les locaux
aveugles et ceux situés en sous-sol de plus
de 100 m²et tous les escaliers doivent
comporter un dispositif de désenfumage
naturel ou mécanique. Sans Objet

Les dispositifs de désenfumage naturel


sont constitués en partie haute et en partie
basse d'une ou plusieurs ouvertures
communiquant avec l'extérieur, ceci pour
l'évacuation des fumées et l'amenée d'air. Sans Objet

La surface totale des sections d'évacuation


des fumées doit être supérieure au
centième de la superficie du local desservi
avec un minimum de 1 m² . Sans Objet
Il en est de même pour celle des amenées
d'air. Sans Objet

Chaque dispositif d'ouverture doit être


aisément manoeuvrable à partir du plancher. Sans Objet
Dans le cas de désenfumage mécanique, le
débit d'extraction doit être calculé sur la
base de 1m3/sec/100m² Sans Objet
5.10.2 Les locaux dont le PBDN est situé à
plus de 8 m du sol.
Le désenfumage a pour objet d'extraire des
locaux incendiés une partie des fumées et
gaz de combustion afin de :
* rendre praticables les cheminements
utilisés pour l'évacuation et l'intervention
des secours . Sans Objet
* Limiter la propagation de l'incendie en
évacuant vers l'extérieure chaleur, gaz et
produits imbrûlés. Sans Objet

5.10.2.1 Le désenfumage naturel.

Le désenfumage naturel est réalisé par des


amenées d'air et des évacuations de fumées
communiquant avec l'extérieur, directement
ou au moyen de conduits, et disposées de
manière à assurer un balayage satisfaisant
du local. Sans Objet

Les évacuations de fumées sont réalisées :


* soit par des ouvrants en façade . Sans Objet

* Soit par des exutoires . Sans Objet


* Soit par des bouches raccordées à des
conduits. Sans Objet
Les amenées d'air sont réalisées :
* soit par des ouvrants en façade . Sans Objet
* Soit par les portes des locaux à
désenfumer donnant sur l'extérieur ou sur
des locaux largement aérés ou mis en
surpression . Sans Objet
* Soit par des bouches raccordées à des
conduits. Sans Objet

5.10.2.2 Le désenfumage mécanique.


Le désenfumage par tirage mécanique est
assuré par des extractions mécaniques de
fumées et d'amenées d'air naturelles ou
mécaniques disposées de manière à
assurer un balayage du volume à
désenfumer. Sans Objet
Le balayage peut être complété par une
mise en surpression relative des volumes
adjacents. Sans Objet
Les extractions et amenées d'air
mécaniques sont réalisées au moyen de
bouches reliées par des conduits à des
ventilateurs et suivent les principes
[énoncés plus haut]. Sans Objet
5.11 Le chauffage des locaux.

5.11.1 Applications.

Les dispositions s'appliquent sans


préjudice de l'application des règles de
sécurité relatives :
a) Aux installations fixes destinées au
chauffage et à l'alimentation en eau chaude . Sans Objet
b) Aux installations de gaz combustibles et
d'hydrocarbures liquéfiés . Sans Objet
c) Au stockage et à l'utilisation des produits
pétroliers. Sans Objet

5.11.2 Interdiction d'emploi.


L'emploi pour le chauffage de liquides dont
le point d'éclair est inférieur à 55°C est
interdit. Sans Objet

5.11.3 Installation.

Les appareils de production-émission de


chaleur, ainsi que leurs tuyaux et
cheminées, sont installés de façon à ne
pouvoir communiquer le feu aux matériaux
de la construction, aux matières et objets
susceptibles d'être placés à proximité et
aux vêtements du personnel. Sans Objet

5.11.4 Remplissage des réservoirs.

Le remplissage des réservoirs des appareils


de chauffage ne doit jamais s'effectuer au
cours du fonctionnement de l'appareil ou
dans une pièce comportant des flammes,
des éléments incandescents ou des
surfaces portées à plus de 100 °C. Sans Objet

5.11.5 Les canalisations.


Les canalisations amenant les liquides ou
gaz combustibles aux appareils fixes de
production-émission de chaleur doivent être
entièrement métalliques et assemblées par
soudure. Sans Objet
L'emploi des conduites en plomb est
interdit. Sans Objet
Les circuits alimentant les installations
doivent comporter un dispositif d'arrêt
d'urgence de l'alimentation en énergie de
l'ensemble des appareils. Sans Objet
Ce dispositif d'arrêt doit être manoeuvrable
à partir d'un endroit accessible en
permanence et signalé. Sans Objet

5.12 Les matières inflammables.


En présence de matières dangereuses, des
mesures doivent être précises. Sans Objet

5.12.1 Interdiction de feux.

Les locaux ou les emplacements dans


lesquels sont entreposées ou manipulées
des substances ou préparations classées
explosives, comburantes ou extrêmement
inflammables, ainsi que des matières dans
un état physique susceptible d'engendrer
des risques d'explosion ou d'inflammation
instantanée, ne doivent contenir aucune
source d'ignition telle que foyer, flamme,
appareil pouvant donner lieu à production
extérieure d'étincelles ni aucune surface
susceptible de provoquer par sa
température une auto-inflammation des
substances, préparations ou matières
précitées. Sans Objet

Il est également interdit d'y fumer . Sans Objet


Cette interdiction doit faire l'objet d'une
signalisation. Sans Objet
Ces locaux doivent disposer d'une
ventilation permanente appropriée. Sans Objet
5.12.2 Disposition des postes de travail et
des locaux.

Dans les locaux mentionnés précédemment


ainsi que dans ceux où sont entreposées ou
manipulées des substances ou préparations
classées facilement inflammables, ainsi que
des matières dans un état physique tel
qu'elles sont susceptibles de prendre feu
instantanément au contact d'une flamme ou
d'une étincelle et de propager rapidement
l'incendie, aucun poste habituel de travail
ne doit se trouver à plus de dix mètres
d'une issue donnant sur l'extérieur ou sur
un local donnant lui-même sur l'extérieur.
Les portes de ces locaux doivent s'ouvrir
vers l'extérieur. Sans Objet

Si les fenêtres de ces locaux sont munies


de grilles ou grillages, ceux-ci doivent
s'ouvrir très facilement de l'intérieur. Sans Objet
Il est interdit de déposer et de laisser
séjourner les substances, préparations ou
matières visées à l'alinéa premier dans les
escaliers, passages et couloirs, sous les
escaliers ainsi qu'à proximité des issues
des locaux et bâtiments. Sans Objet
Les chiffons, cotons et papiers imprégnés
de liquides inflammables ou de matières
grasses doivent être, après usage, enfermés
dans des récipients métalliques clos et
étanches. Sans Objet

5.13 Les moyens de secours Sans Objet

5.13.1 Moyens de lutte contre l'incendie Sans Objet

Le premier secours est assuré par des


extincteurs en nombre suffisant et
maintenus en bon état de fonctionnement. Il
y a au moins un extincteur portatif à eau
pulvérisée de 6 litres au minimum pour 200
mètres carrés de plancher, avec un
minimum d'un appareil par niveau. Sans Objet

Lorsque les locaux présentent des risques


d'incendie particuliers, notamment des
risques électriques, ils doivent être dotés
d'extincteurs dont le nombre et le type sont
appropriés aux risques. Sans Objet

Les établissements sont équipés, si cela est


jugé nécessaire, de robinets d'incendie
armés, de colonnes sèches, de colonnes
humides, d'installations fixes d'extinction
automatique d'incendie ou d'installations de
détection automatique d'incendie. Sans Objet
Tous les dispositifs non automatiques
doivent être d'accès et de manipulation
faciles. Sans Objet

Dans tous les cas où la nécessité l'impose,


une quantité de sable ou de terre meuble
proportionnée à l'importance de
l'établissement, à la disposition des locaux
et à la nature des travaux exécutés est
conservée à proximité des emplacements
de travail, avec un moyen de projection,
pour servir à éteindre un commencement
d'incendie. Sans Objet
Toutes ces installations doivent faire l'objet
d'une signalisation durable, apposée aux
endroits appropriés. Sans Objet

5.13.1.1 Les extincteurs.

Des extincteurs appropriés quant à leur


nombre, à leur capacité et à la nature des
produits qu'ils renferment doivent être
placés dans ou à proximité des locaux où
il existe des installations électriques, à
moins qu'il n'existe dans ces locaux une
installation fixe d'extinction. Sans Objet
Signalisation.

Les équipements de lutte contre l'incendie


doivent être identifiés par une coloration
des équipements et par un panneau de
localisation ou une coloration des
emplacements ou des accès aux
emplacements dans lesquels ils se trouvent. Sans Objet
La couleur d'identification de ces
équipements est rouge. La surface rouge
doit être suffisante pour permettre une
identification facile. Sans Objet
Lorsque ces équipements sont directement
visibles, les panneaux ne sont pas
obligatoires. Sans Objet

5.13.1.2 RIA et colonnes sèches.

Les chefs d'établissement doivent prendre


les mesures nécessaires pour que tout
commencement d'incendie puisse être
rapidement et efficacement combattu dans
l'intérêt du sauvetage du personnel. Sans Objet

Les établissements sont équipés, si cela est


jugé nécessaire, de robinets d'incendie
armés, de colonnes sèches, de colonnes
humides, d'installations fixesd'extinction
automatique d'incendie ou d'installations de
détection automatique d'incendie. Sans Objet
Tous les dispositifs non automatiques
doivent être d'accès et de manipulation
faciles. Sans Objet

Signalisation.
Toutes ces installations doivent faire l'objet
d'une signalisation durable, apposée aux
endroits appropriés. Sans Objet

Les équipements de lutte contre l'incendie


doivent être identifiés par une coloration
des équipements et par un panneau de
localisation ou une coloration des
emplacements ou des accès aux
emplacements dans lesquels ils se trouvent. Sans Objet
La couleur d'identification de ces
équipements est rouge. Sans Objet
La surface rouge doit être suffisante pour
permettre une identification facile. Sans Objet
Lorsque ces équipements sont directement
visibles, les panneaux ne sont pas
obligatoires. Sans Objet
Les bâtiments dont le plancher bas du
dernier niveau est situé à plus de 8 mètres
du sol Sans Objet
Des colonnes sèches doivent être installées
dans les escaliers protégés des bâtiments
dont le plancher bas le plus élevé est à plus
de 18 mètres du niveau accessible aux
engins des sapeurs-pompiers. Sans Objet
5.13.1.3 Les systèmes d'extinction
automatique.
La nécessité d'équiper les locaux de travail
d'installations fixes d'extinction
automatique d'incendie est en fonction du
risque. Sans Objet

Lorsqu'une telle installation existe, elle peut


compenser à l'obligation de recoupements
des vides (situés entre sous-toiture et
plafond) suspendu dans les bâtiments dont
le plancher bas du dernier niveau est situé à
plus de 8 m du sol. Sans Objet
5.13.2 Détection automatique d'incendie et
l'alarme.

Installation d'un système d'alarme sonore.

Les établissements où peuvent se trouver


occupées ou réunies habituellement plus de
cinquante personnes, ainsi que ceux, quelle
que soit leur importance, où sont
manipulées et mises en oeuvre des
matières inflammables [*] doivent être
équipés d'un système d'alarme sonore. Sans Objet
L'alarme générale doit être donnée par
bâtiment si l'établissement comporte
plusieurs bâtiments isolés entre eux. Sans Objet

Le signal sonore d'alarme générale ne doit


pas permettre la confusion avec d'autres
signalisations utilisées dans l'établissement. Sans Objet
Il doit être audible de tout point du bâtiment
pendant le temps nécessaire à l'évacuation,
avec une autonomie minimale de cinq
minutes. Sans Objet

Un équipement d'alarme au moins de type 3


doit être installé dans les établissements
dont l'effectif est supérieur à 700 personnes
et dans ceux dont l'effectif est supérieur à
50 personnes lorsque sont entreposées ou
manipulées des substances ou
préparations [*]. Sans Objet
Un équipement d'alarme au moins de type 4
doit être installé dans les autres
établissements. Sans Objet
Toutefois, si le chef d'établissement
souhaite disposer d'une temporisation il
doit installer un équipement d'alarme du
type 2 a ou 2 b au minimum et respecter
toutes les contraintes liées à ce type. Sans Objet
[*] : Les locaux ou les emplacements dans
lesquels sont entreposées ou manipulées des
substances ou préparations classées
explosives, comburantes ou extrêmement
Inflammables, ainsi que des matières dans un
état physique susceptible d'engendrer des
risques d'explosion
ou d'inflammation Instantanée.

Caractéristiques d'un signal acoustique.


Un signal acoustique doit :
* avoir un niveau sonore nettement
supérieur au bruit ambiant, de manière à
être audible, sans être excessif ou
douloureux . Sans Objet
* Être facilement reconnaissable, compte
tenu notamment de la durée des
impulsions, de la séparation entre
impulsions et groupes d'impulsions et être
bien distinct, d'une part d'un autre signal
acoustique, et d'autre part des bruits
ambiants. Sans Objet
Si un dispositif peut émettre un signal
acoustique à fréquence variable et à
fréquence stable, la fréquence variable sera
utilisée pour indiquer, par rapport à la
fréquence stable, un niveau plus élevé de
danger ou une urgence accrue de
l'intervention ou action sollicitée ou
imposée. Sans Objet
L'émission sonore d'un signal d'évacuation
doit être continue. Sans Objet

Equipements d'alarme.
Un équipement d'alarme comporte
l'ensemble des appareils nécessaires au
déclenchement et à l'émission des signaux
sonores d'évacuation d'urgence. Sans Objet

Un équipement d'alarme de type 4 peut être


constitué de tout dispositif autonome de
diffusion sonore tel que cloche, sifflet,
trompe, bloc autonome d'alarme sonore de
type Sa associé à un interrupteur. Sans Objet
Un équipement d'alarme de type 3 comporte
:
* des déclencheurs manuels . Sans Objet
* Un ou plusieurs blocs autonomes d'alarme
sonore de type Ma . Sans Objet
* Un dispositif de mise à l'état d'arrêt. Sans Objet
Un équipement d'alarme de type 2 doit être
installé si le chef d'établissement souhaite
disposer d'une temporisation. Sans Objet

Le type 2 a permet de gérer une ou


plusieurs zones de diffusion et comporte :
* des déclencheurs manuels . Sans Objet

* Une unité de gestion d'alarme . Sans Objet


* Des diffuseurs sonores ou des blacs
autonomes d'alarme sonore de type Sa. Sans Objet
Le type 2 b ne peut gérer qu'une seule zone
de diffusion et comporte :
* des déclencheurs manuels . Sans Objet
* Un bloc autonome d'alarme sonore de type
Pr . Sans Objet
* Un ou des blocs autonomes d'alarme
sonore de type Sa. Sans Objet
Un équipement d'alarme de type 2 peut être
éventuellement complété par un tableau
répétiteur. Sans Objet
Les matériels constitutifs des équipements
d'alarme, ainsi que leurs principes de
fonctionnement. Sans Objet

Les déclencheurs manuels.


Les déclencheurs manuels doivent être
disposés dans les circulations, à chaque
niveau, à proximité immédiate de chaque
escalier, au rez-de-chaussée à proximité
immédiate de chaque sortie. Sans Objet

Ils doivent être placés à une hauteur


d'environ 1,50 m au-dessus du sol et ne pas
être dissimulés par le vantail d'une porte
lorsque celui-ci est maintenu ouvert. Sans Objet
De plus, ils ne doivent pas présenter une
saillie supérieure à 0,10 m. Sans Objet

5.12.3.6 Consignes.

Une consigne est établie et affichée d'une


manière très apparente :
a) dans chaque local pour les locaux dont
l'effectif est supérieur à cinq personnes. Sans Objet
b) Dans chaque local ou dans chaque
dégagement desservant un groupe de
locaux dans les autres cas. Sans Objet
Cette consigne indique lematériel
d'extinction et de secours qui se trouve dans le
local ou à ses abords.
Elle désigne le personnel chargé de mettre ce
matériel en action.
Elle désigne de même, pour chaque local, les
personnes chargées de diriger l'évacuation du
personnel et, éventuellement, du public, et, le
cas échéant, précise les mesures spécifiques
liées à la présence de handicapés.
Elle indique les moyens d'alerte et désigne les
personnes chargées d'aviser les sapeurs-
pompiers dès le début d'un incendie.
L'adresse et le numéro d'appel téléphonique du
service de secours de premier appel y sont
portés en caractères apparents.
Elle indique que toute personne apercevant un
début d'incendie doit donner l'alarme et mettre
en oeuvre les moyens de premier secours,
sans attendre l'arrivée du personnel
spécialement désigné.

5.12.3.7 Essais, visites et exercices.

La consigne doit prévoir des essais et


visites périodiques du matériel et des
exercices au cours desquels le personnel
apprend à reconnaître les caractéristiques
du signal sonore d'alarme générale, à se
servir des moyens de premier secours et à
exécuter les diverses manoeuvres
nécessaires. Sans Objet

Ces exercices et essais périodiques doivent


avoir lieu au moins tous les six mois. Sans Objet
Leur date et les observations auxquelles ils
peuvent avoir donné lieu sont consignées
sur un registre tenu à la disposition de
l'inspecteur du travail. Sans Objet
Livre 6 : Les établissements et installations
classées.
6 - Les établissements et installations
classés.

6.1 Le cadre juridique.

La législation relative aux établissements


classés est régie par le dahir du 25 Août 1914
portant réglementation des établissements
insalubres, incommodes ou dangereux.

De nombreux textes en découlent, notamment :


(Voir tableau page 186).

6.2 Le champ d'application.


Etant considérés comme établissements
classes :
Usines, ateliers, dépôts, chantiers et, d'une
manière générale, les installations qui peuvent
présenter des dangers ou des inconvénients
soit pour la commodité du voisinage, soit pour
la santé, la sécurité, la salubrité publiques, soit
pour l'agriculture, soit pour la protection de la
nature et de l'environnement.

6.3 La classification.
Ces établissements sont divisés en trois
classes suivant la nature des opérations qui y
sont effectuées ou les inconvénients qu'ils
présentent au point de vue de la sécurité, de la
salubrité ou de la commodité publique

Les établissements de 1ère classe.


Ce sont des établissements abritant des
installations qui présentent de graves dangers
ou inconvénients pour les tiers et qui font l'objet
de mesures spéciales contenues dans l'arrête
d'autorisation.
L'exploitant doit constituer un dossier
comportant :
- Nature et Importance des activités. Sans Objet

- Rubriques de classement. Sans Objet

- Étude d'impact. Sans Objet

- Étude de dangers. Sans Objet


- Répertoriassions des moyens
d'intervention (personnel et matériel). Sans Objet

Les établissements de 2ème classe.


Ce sont des établissements abritant des
installations qui présentent des dangers
moindres

Les établissements de 3ème classe.

Livre 7 : Annexes.
Annexe n° 1 : Normes Marocaines relatives
à la Sécurité incendie.

(Voir tableaux page 190-191-192).


Annexe n° 2: Catégorie SSI et types des
équipements d'alarme pour les ERP.

(Voir tableau ^page 194). Sans Objet


Annexe 3 : Instruction technique n° 246
désenfumage.

1. Objet.
Ces dispositions, sont précisées par les
dispositions particulières propres à chaque
type d'établissement. Sans Objet
La présente instruction a pour objet de
préciser les règles d'exécution dudit
désenfumage en décrivant des solutions qui
permettent d'assurer :
- la mise à l'abri des fumées ou le
désenfumage des escaliers . Sans Objet
- Le désenfumage des circulations
horizontales . Sans Objet
- Le désenfumage des locaux accessibles
au public. Sans Objet

Les solutions de désenfumage mises en


place devront être compatibles entre elles. Sans Objet
Cette instruction n'exclut pas la possibilité
d'adapter les solutions les désenfumage des
chapitres 3 à 7, sous réserve d'obtenir des
résultats équivalents, et notamment :
- qu'un balayage satisfaisant de la zone
concernée soit assuré .
- Que la stratification et le mouvement naturel
des fumées ne soient pas contrarié.

2. Terminologie.
Pour l'application de la présente instruction, on
appelle :
Exutoire de fumée : dispositif d'évacuation de
fumée et de chaleur intégré dans un élément
de construction séparant l'intérieur dubâtiment
de l'extérieur.
Cet élément de construction présente un angle
supérieur ou égal à 30° par rapport à la
verticale.
Surface géométrique d'un exutoire : surface
d'ouverture mesurée dans le plan défini par la
surface de l'ouvrage en son point de contact
avec la structure de l'exutoire.
Aucune restriction n'est faite pour la surface
occupée par les commandes, les lamelles ou
autres obstructions.
Coefficient aéraulique : rapport entre le débit
effectif, mesuré dans des conditions
spécifiques, et le débit théorique de l'exutoire
(Cv).
Ce coefficient tient compte des entraves dans
l'exutoire telles que les commandes, les
lamelles, les traverses, etc., ainsi que de l'effet
des vents latéraux.
Surface utile d'un exutoire : produit de la
surface géométrique et du coefficient
aéraulique.
Ouvrant de désenfumage en façade : dispositif
d'évacuation de fumée et de chaleur ou
d'amenée d'air intégré dans un élément de
construction séparant l'intérieur du bâtiment de
l'extérieur.

Cet élément de construction présente un angle


inférieur à 30° par rapport à la verticale.
Surface géométrique de l'ouvrant de
désenfumage : surface libérée par l'ouvrant, au
niveau du cadre dormant, lorsqu'il est en
position ouverte.

Surface libre d'un ouvrant : surface réelle de


passage de l'air, inférieure ou égale à la
surface géométrique d'ouverture, tenant
compte des obstacles éventuels (mécanismes
d'ouverture, grilles...) à condition que le degré
d'ouverture de l'ouvrant soit de 60° au moins,
lorsqu'il s'agit d'ouvrants basculants (relevant
ou abattant vers l'intérieur ou l'extérieur,
horizontalement ou verticalement) ou pivotants
(horizontalement ou verticalement).
Lorsqu'il s'agit d'ouvrants coulissants, la
surface libre est la surface dégagée par la
partie coulissante.

Surface libre calculée d'un ouvrant : surface


libre obtenue. La surface verticale, comprise
entre la partie supérieure de l'ouvrant en
position ouverte et le plafond, doit être au
moins égale à la surface tendue entre ouvrant
et dormant, sinon cette surface verticale est
considérée comme surface tendue.
Les triangles latéraux ne peuvent être pris en
compte s'il existe un obstacle latéral à une
distance inférieure à une 1/2 hauteur d'ouvrant
ou si l'espace entre ouvrants est inférieur à
cette même distance.
Cette surface est limitée à la surface
géométrique de l'ouvrant.
Surface utile d'un ouvrant : surface déterminée
après essai et tenant compte des déformations
éventuelles provoquées par une élévation de
température.

Toutefois, en attendant la définition de la


procédure d'essai, la surface utile sera obtenue
en appliquant un coefficient de 0,5 à la surface
libre (ou surface libre calculée) de l'ouvrant.
Bouche : orifice d'un conduit d'amenée d'air ou
d'évacuation des fumées normalement obturé
par un volet.
Surface géométrique d'une bouche : surface
libérée par le volet au niveau du cadre
dormant, lorsqu'il est en position ouverte.
Surface libre d'une bouche : surface réelle de
passage de l'air, inférieure ou égale à la
surface géométrique d'ouverture, tenant
compte des obstacles éventuels (mécanismes
d'ouverture, grilles...)
Volet : dispositif d'obturation commandable à
distance placé au droit d'une bouche de
désenfumage desservie par un conduit
aéraulique.
3. Dispositions relatives au désenfumage
naturel.

3.1. Principe de fonctionnement.

Le désenfumage par tirage naturel est


réalisé par des évacuations de fumée et des
amenées d'air naturelles communiquant soit
directement, soit au moyen de conduits,
avec l'extérieur et disposées de manière à
assurer un balayage satisfaisant du volume
concerné. Sans Objet

3.2. Evacuations des fumées.


Les évacuations de fumées sont réalisées
soit :
- par des ouvrants en façade . Sans Objet

- Par des exutoires . Sans Objet

- Par des bouches. Sans Objet


Aucune ouverture ne doit avoir une de ses
dimensions inférieure à 0,20 m. Sans Objet

3.3. Amenées d'air.


Les amenées d'air sont réalisées soit :
- par des ouvrants en façade . Sans Objet

- Par les portes des locaux à désenfumer


donnant sur l'extérieur ou sur des volumes
pouvant être largement aérés. Sans Objet

- Par des escaliers non encloisonnés . Sans Objet

- Par des bouches. Sans Objet


Aucune ouverture ne doit avoir une de ses
dimensions inférieure à 0,20 m. Sans Objet
Exceptionnellement, des amenées d'air
mécaniques peuvent être utilisées, mais
elles ne peuvent être associées qu'à des
évacuations du type exutoires. Sans Objet

Les ventilateurs doivent répondre aux


conditions du 4.7 et la vitesse de passage
de l'air aux bouches est limitée à 5 m/s. Sans Objet

3.4. Caractéristiques des conduits.


3.4.1. Les conduits doivent répondre aux
dispositions suivantes :
- leur section doit être au moins égaie à la
surface libre des bouches qu'ils desservent
par niveau . Sans Objet
- Le rapport de la plus grande à la plus
petite dimension de leur section doit être
inférieur ou égal à 2. Sans Objet
3.4.2. Les conduits verticaux d'évacuation
peuvent comporter au plus deux
dévoiements dont l'angle avec la verticale
n'excède pas 20 degrés. Sans Objet

La longueur des raccordements horizontaux


d'étage des conduits d'évacuation, dits
traînasses, ne doit pas excéder 2 m, à
moins de justifier d'un débit suffisant. Sans Objet

Le calcul de justification est effectué pour


des fumées à 70 °C, une température
extérieure de + 15 °C et en l'absence de vent. Sans Objet

3.4.3. Les conduits doivent être réalisés en


matériaux de catégorie Mo ou A2 s2 do et
être stables au feu de degré 1/4 h. Les
conduitsd'amenée d'air sont des conduits
de ventilation et doivent, s'ils traversent
d'autres locaux, assurer un coupe-feu de
traversée équivalent au degré coupe-feu
des parois limitant ces derniers. Sans Objet

Par contre, les conduits d'évacuation de


fumée sont des conduits de désenfumage et
essayés avec un feu intérieur. Sans Objet
Leur degré de résistance au feu doit être
d'une durée égale au degré coupe-feu de la
paroi traversée. Sans Objet
Ces exigences peuvent être assurées par la
gaine dans laquelle ils sont placés, à
condition qu'ils soient seuls dans cette
gaine et que celle-ci présente une
résistance au feu identique à celle des
parois traversées. Sans Objet
3.5. Implantation des évacuations de
fumées et des amenées d'air.

3.5.1. Les amenées d'air et les évacuations


de fumées doivent être implantées en
prenant en compte, dans la mesure du
possible, l'orientation des vents dominants. Sans Objet

Les évacuations de fumées doivent être


implantées de manière à ce qu'aucun
élément de construction ou aménagement
ne gêne l'écoulement des fumées. Sans Objet
3.5.2. Le débouché des exutoires et des
conduits d'évacuation doit se trouver en
dehors des parties de couverture pour
lesquelles une protection particulière est
demandée. Sans Objet

De plus, ces débouchés doivent être situés


à une distance horizontale de 4 mètres au
moins des baies des bâtiments tiers. Sans Objet
Si ces distances ne peuvent être
respectées, toutes dispositions, telles que
la création d'auvent par exemple, doivent
être prises pour éviter la propagation de
l'incendie. Sans Objet
3.5.3. La distance du débouché des
exutoires et conduits de désenfumage
naturel par rapport aux obstacles plus
élevés qu'eux doit être au moins égale à la
hauteur de ces obstacles. Toutefois, la
distance maximale exigible est fixée à 8
mètres. Sans Objet
3.5.4. Les prises extérieures d'air neuf ne
doivent pas être situées dans une zone
susceptible d'être enfumée. Sans Objet
3.6. Caractéristiques des équipements de
désenfumage.
3.6.1. Les exutoires, volets et ouvrants de
désenfumage doivent être conformes aux
normes en vigueur. Sans Objet

3.6.2. Les commandes manuelles doivent


assurer l'ouverture des exutoires, ouvrants
ou volets dans la zone de désenfumage
concernée (niveau, local, canton,
compartiment, circulation ou portion de
circulation recoupée). Sans Objet

Dans le cas d'évacuation de fumée et


d'amenées d'air réalisées au moyen de
dispositif actionné de sécurité PAS, leur
ouverture doit être obtenue simultanément
à partir du même organe à manipuler du
dispositif de commande. Sans Objet

Lorsqu'il est fait appel à des dispositifs de


commande pour alimentation pneumatique
de sécurité (APS) à usage unique pour
désenfumer un canton d'une superficie
supérieure à 500 m², le déclenchement doit
être obtenu par une seule action manuelle
sur un organe de sécurité à manipuler. Sans Objet
Dans le cas de dispositifs de commande
pour APS à usage unique, raccordées aux
réseaux " ouverture et fermeture ", les
manoeuvres de mise en sécurité puis de
réarmement doivent se faire sans
manipulation particulière des cartouches
entre chaque manoeuvre d'ouverture et de
fermeture (systèmes dits à purge
automatique). Sans Objet

Lorsqu'un système de sécurité incendie


(SSI) de catégorie A ou B est mis en oeuvre,
les commandes manuelles doivent être
exclusivement réalisées à partir du
centralisateur de mise en sécurité incendie
(CMSI) conforme aux normes en vigeur. Sans Objet

Dans le cas d'un SSI de catégorie C, D ou E,


les commandes manuelles doivent être
réalisées à partir du dispositif de
commande avec signalisation (DCS),
dispositif de commandes manuelles
regroupées (DCMR) ou dispositif de
commande manuelle (DCM) conforme à la
norme NF S 61-938. Les DCM doivent être
placés près de l'accès principal du ou des
volumes concernés. Sans Objet

3.6.3. Lorsque les dispositions


réglementaires l'imposent, le désenfumage
de la zone de désenfumage (ZF) doit être
commandé automatiquement par la
détection incendie installée dans le volume
correspondant. Sans Objet
Cette commande automatique est doublée
par la commande manuelle de l'unité de
commande manuelle centralisée (UCMC) du
CMSI. Sans Objet

La commande automatique des dispositifs


de désenfumage des autres parties du
bâtiment desservies par le même réseau de
désenfumage est neutralisée tant que n'a
pas disparu la cause ayant provoqué la
mise en route initiale. Sans Objet
Toutefois, le désenfumage des autres
parties du bâtiment doit pouvoir être
commandé manuellement à partir de
l'UCMC. Sans Objet
3.6.4. En exploitation normale, le
réarmement (fermeture) des exutoires,
ouvrants ou volets doit être possible depuis
le sol de la zone de désenfumage ou du
local, dans le cas des locaux divisés en
plusieurs cantons. Sans Objet
3.7. Caractéristiques des bouches et volets.
3.7.1. Les bouches doivent être obturées
par des volets pare-flammes pour les
amenées d'air, coupe feu pour les
évacuations et d'un degré de résistance au
feu égal à celui des conduits. Sans Objet

Ces volets sont fermés en position


d'attente. Toutefois, si le conduit est du type
conduit collecteur (shunt), aucun degré de
résistance au feu n'est imposé aux volets. Sans Objet
En outre, si le conduit ne dessert qu'un
niveau, le volet n'est pas obligatoire. Sans Objet
Si ce volet existe, aucun degré de
résistance au feu ne lui est imposé. Sans Objet
3.7.2. Le rapport de la plus grande à la plus
petite dimension d'une bouche doit être
inférieur ou égal à 2. Sans Objet

3.8. Caractéristiques des exutoires.

Les exutoires sont de la classe de fiabilité


Re 300 (300 cycles de mise en sécurité). Sans Objet

Les exutoires bifonction, utilisés en


ventilation de confort, sont soumis à 10 000
essais d'ouverture en position ventilation. Sans Objet

La classification de la surcharge de neige


est SL 250 (25 daN/m²) pour les altitudes
inférieures ou égales à 400 m, SL. 500 (50
daN/m²) pour les altitudes supérieures à 400
m, et inférieures ou égales à 800 m. Sans Objet

Toutefois, la classe SL o est utilisable si la


région d'implantation n'est pas susceptible
d'être enneigée ou si des dispositions
constructives empêchent l'accumulation de
la neige (exemple : angle associant pente de
l'exutoire et pente de la toiture > 45° ou
dispositif porte-neige pour les appareils à
ventelles). Sans Objet
Au-dessus de 800 m, les exutoires sont de
la classe SL 500 et installés avec des
dispositions constructives empêchant
l'accumulation de la neige. Sans Objet
Les exutoires sont de la classe de
température ambiante Too (o °C) et de la
classe d'exposition à la chaleur 8300 30
(300° pendant 30'). Sans Objet
3.9. Fenêtres et portes utilisées en
désenfumage.
Les portes utilisées pour réaliser les
amenées d'air naturelles peuvent être
actionnées directement. Sans Objet
De même, dans certains locaux, lorsque
cela est prévu par les dispositions
particulières, il est admis d'ouvrir les
fenêtres en actionnant directement leur
dispositif de manoeuvre. Sans Objet
Ces équipements ne constituent pas des
DAS au sens des normes en vigueur. Sans Objet
4. Dispositions relatives au désenfumage
mécanique.

4.1. Principe de fonctionnement.

4.1.1. Le désenfumage par tirage mécanique


est assuré par des extractions mécaniques de
fumée et des amenées d'air naturelles ou
mécaniques disposées de manière à assurer
un balayage du volume concerné.
Ce balayage peut être complété par une
mise en surpression relative des espaces à
mettre à l'abri des fumées. Sans Objet
4.1.2. Si un local est ventilé en permanence
(renouvellement d'air, chauffage ou
conditionnement d'air), son système de
ventilation peut être utilisé pour le
désenfumage dans la mesure où il répond
aux dispositions du présent chapitre et ne
contrarie pas le mouvement naturel des
fumées. Sans Objet

La présence de filtres ou de pièges à son


est admise sur le réseau de soufflage dans
les conditions définies aux dispositions
du titre I du présent guide de sécurité. Sans Objet

4.2. Extraction des fumées.


L'extraction des fumées est réalisée par des
bouches raccordées à un
ventilateur d'extraction. Sans Objet

4.3. Amenées d'air

4.3.1. Les amenées d'air mécaniques sont


réalisées par des bouches raccordées à un
ventilateur de soufflage. Sans Objet
4.3.2. Les amenées d'air naturelles sont
réalisées :
- soit par des ouvrants en façade . Sans Objet

- Soit par les portes des locaux à


désenfumer donnant sur l'extérieur ou sur
des volumes pouvant être largement aérés. Sans Objet

- Soit par des escaliers non encloisonnés . Sans Objet

- Soit par des bouches. Sans Objet


4.4. Caractéristiques des conduits.
Les conduits d'amenée d'air naturelle
doivent répondre aux caractéristiques du
paragraphe 3.4. Sans Objet

Les conduits d'extraction et les conduits


d'amenée d'air mécanique doivent répondre
aux caractéristiques du paragraphe 3.4.3. Sans Objet
De plus, ils doivent présenter une
étanchéité satisfaisante à l'air. Sans Objet
A cet effet, leur débit de fuite total doit être
inférieur à 20 % du débit exigé au niveau le
plus défavorisé. Sans Objet
Les conduits collectifs d'extraction doivent
être en dépression. Sans Objet
4.5. Implantation des évacuations de
fumées et des amenées d'air.
L'implantation des évacuations de fumées et
des amenées d'air est réalisée conformément
aux dispositions prévues aux paragraphes
3.5.1., 3.5.2 et 3.5.4 pour le désenfumage par
tirage naturel.

4.6. Bouches et volets.


4.6.1. La vitesse de passage de l'air aux
amenées d'air doit toujours être inférieure à
5 m/s. Sans Objet
Les amenées d'air naturelles doivent être
dimensionnées pour la totalité du débit
extrait. Sans Objet
Les amenées d'air mécaniques doivent
avoir un débit de l'ordre de 0,6 fois le débit
extrait. Sans Objet
4.6.2. Ces différentes bouches sont
équipées de volets fermés en position
d'attente et répondant aux dispositions du
paragraphe 3.7.1. Sans Objet

4.7. Caractéristiques des ventilateurs.


4.7.1. Les ventilateurs de soufflage et
d'extraction doivent être dimensionnés en
fonction des caractéristiques du réseau
desservi et pour un débit égal au débit
nominal augmenté du débit de fuite
tolérable (de l'ordre de 20 %). Sans Objet

La mesure des débits définis dans la


présente instruction technique se fait à la
température ambiante. Les ventilateurs
doivent être commandés par un coffret de
relayage conforme aux normes en vigueur. Sans Objet
4.7.2. Les ventilateurs d'extraction et leur
liaison avec les conduits doivent assurer
leur fonction pendant une heure avec des
fumées à 400°C, ou être classés F40090. Sans Objet
La liaison entre le ventilateur d'extraction et
le conduit doit être en matériau de catégorie
Mo ou A2 s2 do. Sans Objet
Ces exigences ne concernent pas les
ventilateurs de soufflage. Sans Objet
4.7.3. L'état ouvert ou fermé du sectionneur
des ventilateurs doit être reporté au poste
de sécurité ou en un endroit habituellement
surveillé. Sans Objet
Cette exigence est assurée par le coffret de
relayage. Sans Objet

4.7.4. Les canalisations électriques


alimentant les ventilateurs de désenfumage
doivent répondre aux dispositions des
règles relatives à l'éclairage de sécurité. Sans Objet

4.7.5. Les ventilateurs d'extraction doivent


être installés soit à l'extérieur du bâtiment,
soit dans un local technique séparé des
volumes adjacents par des parois CF de
degré 1 heure. Sans Objet
La porte d'accès sera CF de degré 1/2 heure
et équipée d'un ferme-porte. Sans Objet
La ventilation du local sera compatible avec
le fonctionnement des différents matériels
installés dans ce local. Sans Objet

4.8. Dispositifs de commande.


Les dispositifs de commande doivent être
réalisés conformément aux dispositions
prévues au paragraphe 3.6 pour le
désenfumage par tirage naturel. Sans Objet

Ils doivent en outre assurer la mise en route


des ventilateurs, avec une temporisation
maximale de 30 secondes afin de permettre
le fonctionnement des DAS (volets et
portes) assurant le désenfumage et le
compartimentage de la zone de
désenfumage. Sans Objet

4.9. Mise à l'arrêt du ventilateur.

Chaque ventilateur de désenfumage doit


pouvoir être mis depuis l'endroit où se
trouve sa commande manuelle de mise en
sécurité. Cette fonction ne doit pouvoir être
obtenue qu'au niveau d'accès. Sans Objet
5. Solutions applicables aux escaliers
encloisonnés. Sans Objet
5.1. Désenfumage par balayage naturel. Sans Objet

Le balayage naturel d'un escalier est réalisé


par ouverture d'un exutoire d'une surface
géométrique de 1 m² ou d'un ouvrant de
désenfumage d'une surface libre identique,
situé en partie haute de la cage, et d'une
amenée d'air, telle que définie au
paragraphe 3.3 de surface égale, située en
partie basse de la cage. Sans Objet

Le dispositif de commande de ce système


de désenfumage est situé au niveau bas de
la cage d'escalier, En exploitation normale,
le réarmement (fermeture) doit être possible
depuis le niveau bas de l'escalier ou depuis
le dernier palier. Sans Objet
Si l'amené d'air est assuré par une porte,
celle-ci ne constitue pas un DAS au titre du
désenfumage. Sans Objet

5.2. Mise en surpression. Sans Objet

Lorsque, exceptionnellement, le
désenfumage naturel ne peut être assuré,
l'escalier doit être mis en surpression par
soufflage mécanique obligatoirement
associé au désenfumage du volume en
communication direct avec l'escalier. Sans Objet
La surpression doit être réalisée en même
temps que le désenfumage de ce volume et
mise en route par la commande du
désenfumage. Sans Objet

La surpression réalisée doit être comprise


entre 20 et 80 Pa. Ces valeurs s'entendent
toutes portes de l'escalier fermées. Sans Objet

Le débit doit être tel qu'il assure une vitesse


de passage de l'air supérieure ou égale 0,5
mètre par seconde : à travers la porte
d'accès au niveau sinistré, les portes des
autres niveaux étant fermées. Sans Objet
6. Solutions applicables aux circulations
encloisonnées.

6.1 Désenfumage par balayage naturel


Le désenfumage naturel des circulations
horizontales encloisonnées doit être réalisé
dans les conditions prévues au paragraphe
3, conformément aux règles suivantes :
- les amenées d'air et les évacuations de
fumée sont réparties de façon alternée, en
quinconce ou non, en tenant compte de la
localisation des risques. Sans Objet
Les amenées d'air sont au moins aussi
nombreuses que les évacuations. Sans Objet
La distance horizontale entre amenée et
évacuation, mesurée suivant l'axe de la
circulation, ne doit pas excéder 10 m dans
le cas d'un parcours rectiligne et 7 m dans
le cas contraire. Sans Objet

Lorsqu'une bouche d'évacuation de fumée


est desservie par deux bouches d'amenée
d'air, les distances entre bouches doivent
être sensiblement équivalentes . Sans Objet

- Toute porte d'un local accessible au


public, non située entre une amenée d'air et
une évacuation de fumée, doit être distante
de 5 m au plus de l'une d'elles . Sans Objet

- Chaque amenée d'air et chaque évacuation


de fumée ont une surface libre minimum de
10 dm² par unité de passage réalisée de la
circulation (UP entière arrondie à la valeur
la plus proche) . Sans Objet
- Les bouches d'amenée d'air doivent avoir
leur partie haute à 1 m au plus au-dessus du
plancher, elles sont de préférence
implantées à proximité des portes de
recoupement et des portes d'accès aux
escaliers . Sans Objet
- Les bouches d'évacuation des fumées
doivent avoir leur partie basse à 80 m
au moins au-dessus du plancher et être
situées en totalité dans le tiers supérieur de
la circulation . Sans Objet

- Les bouches d'évacuation peuvent être


remplacées par des exutoires ou par des
ouvrants de désenfumage en façade de
surface géométrique égale à la surface libre
des bouches, leur dispositif de commande
doit répondre aux dispositions du $ 3,6,2 . Sans Objet
- Au même niveau, plusieurs circulations ou
tronçons de circulation ne peuvent être
desservis par le même réseau, à moins
qu'ils ne constituent qu'une seule zone de
désenfumage. Sans Objet
6.2. Désenfumage mécanique.

Le désenfumage mécanique des


circulations horizontales encloisonnées doit
être réalisé, dans les conditions prévues au
paragraphe 4, conformément aux règles
suivantes :
- les bouches d'amenée d'air et d'extraction
de fumée sont réparties de façon alternée,
en quinconce ou non, en tenant compte de
la localisation des risques . Sans Objet
- La distance horizontale entre amenée et
extraction, mesurée suivant l'axe de la
circulation, ne doit pas excéder 15 m dans
le cas d'un parcours rectiligne et 10 m dans
le cas contraire. Sans Objet

Lorsqu'une bouche d'extraction de fumée


est desservie par deux bouches d'amenée
d'air, les distances entre bouches, doivent
être sensiblement équivalente . Sans Objet

- Toute porte d'un local accessible au


public, non située entre une amenée d'air et
une évacuation de fumée, doit être distante
de 5 m au plus de l'une d'elles . Sans Objet
- Les bouches d'amenée d'air doivent avoir
leur partie supérieure 1 m au plus dessus
du plancher, elles sont de préférence
implantées à proximité des portes de
recoupement et des portes d'accès aux
escaliers. Sans Objet
Si l'amenée d'air est réalisée par des
ouvrants, la surface libre de ceux-ci prise en
compte doit se situer dans la moitié
inférieure de la circulation . Sans Objet
- Les bouches d'extraction de fumée doivent
avoir leur partie basse a 1,80 m au moins au-
dessus du plancher et doivent être situées
en totalité dans le tiers supérieur de la
circulation . Sans Objet

- Toute section de circulation comprise


entre une bouche d'extraction des fumées
et une triche d'amenée d'air doit être
balayée par un débit d'extraction au moins
égal à 0,5 m3/s par unité de passage réalisé
(UP entière arrondie à la valeur la plus
proche) de la circulation, toutefois le débit
total extrait dans une circulation (ou portion
de circulation recoupée) est limité à 8 m3/s . Sans Objet
- Lors du fonctionnement du système de
désenfumage, la différence de pression
entre la cage d'escalier et la circulation
désenfumée doit être inférieure à 80 Pa,
toutes les portes de l'escalier étant fermées . Sans Objet

- Au même niveau, plusieurs circulations ou


tronçons de circulation ne peuvent être
desservis par le même réseau (conduits et
ventilateurs) à moins qu'ils ne constituent
qu'une seule zone de désenfumage. Sans Objet
7. Solutions applicables aux locaux
accessibles au public.

7.1. Désenfumage naturel des locaux.

7.1.1. Terminologie.
Pour le désenfumage naturel des locaux, on
utilise la notion de surface utile des
évacuations de fumée et de canton de
désenfumage. Sans Objet
On appelle :
Ecran de cantonnement : séparation verticale
placée en sous-face de la toiture ou
du plancher haut de façon à s'opposer à
l'écoulement latéral de la fumée et des gaz de
combustion.
La traversée des écrans de cantonnement par
des canalisations ou appareils est admise avec
la tolérance de jeu nécessaire.
Canton de désenfumage : volume libre compris
entre le plancher bas et le plancher haut ou la
toiture, et délimité par les écrans de
cantonnement.
Superficie d'un canton de désenfumage :
superficie obtenue par projection horizontale du
volume du canton.
Hauteur de référence (H) : moyenne
arithmétique des hauteurs du point le plus haut
et du point le plus bas de la couverture, du
plancher haut ou du plafond suspendu,
mesurée à partir de la face supérieure du
plancher.
Il n'est pas tenu compte du plafond suspendu
s'il comporte plus de 50 % de passage libre et
si le volume compris entre couverture et
plafond suspendu n'est pas occupé à plus de
50 %.
La plus petite dimension des orifices du plafond
suspendu est de 5 mm.
Hauteur libre de fumée (Hl) : hauteur de la
zone située au-dessous des écrans de
cantonnement ou, à défaut d'écran, au-
dessous de la couche de fumée et compatible
avec l'utilisation du local.
Epaisseur de la couche de fumée (Ef) :
différence entre la hauteur de référence et la
hauteur libre de fumée.
7.1.2. Cantons de désenfumage et
retombées sous toiture.

En complément des dispositions relatives


au désenfumage naturel, définies au
paragraphe 3, les installations de
désenfumage des locaux doivent respecter
les prescriptions suivantes :
- les locaux de plus de 2 000 m² de
superficie ou de plus de 60 m de longueur
sont découpés en cantons de désenfumage
aussi égaux que possible d'une superficie
maximale de 1 600 m². Sans Objet
- La longueur d'un canton ne doit pas
dépasser 60 m. Ces cantons ne doivent pas,
autant que possible, avoir une superficie
inférieure à 1000 m². Sans Objet
- Les cantons sont délimités par des écrans
de cantonnement ou par la configuration du
local et de la toiture. Sans Objet
- Le bord inférieur des écrans est
normalement horizontal. Sans Objet

Toutefois, lorsque la pente des toitures et


des plafonds est supérieure à 30 %, les
écrans de cantonnement ne doivent pas
s'opposer à l'écoulement naturel des
fumées mais les canaliser vers les exutoires. Sans Objet

Si ces écrans sont implantés parallèlement


à la ligne de pente, on retiendra leur plus
petite hauteur comme épaisseur de la
couche de fumée. Sans Objet

De plus, des écrans de cantonnement


doivent s'opposer au mouvement des
fumées vers les trémies mettant en
communication plusieurs niveaux, si ces
trémies ne participent pas au désenfumage. Sans Objet

Un écran de cantonnement est constitué :


- Soit par des éléments de structure
(couverture, poutres, murs) . Sans Objet
- Soit par des écrans fixes, rigides ou
flexibles, stables au feu de degré 1/4 heure
et en matériau de catégorie Ml . Sans Objet
- Soit par des écrans mobiles (DAS), rigides
ou flexibles, SF de degré 1/4 heure et en
matériau de catégorie Ml. Sans Objet
La hauteur libre de fumée est au moins
égale à la moitié de la hauteur de référence .
elle est toujours plus haute que le linteau
des portes et jamais inférieure à 1,80 m. Sans Objet
L'épaisseur de la couche de fumée est au
moins égale à :
- 25 % de la hauteur de référence (H),
lorsque celle-ci est inférieure ou égale à 8 m
. Sans Objet
- 2 m, lorsque la hauteur de référence est
supérieure à 8 m. Sans Objet
Toutefois, cette épaisseur peut être réduite
afin de respecter les hauteurs libres de
fumée minimales. Cette réduction entraîne
une augmentation de la surface
d'évacuation des fumées et nécessite un
calcul du taux a. Sans Objet
Pour les locaux d'une hauteur de référence
supérieure à 8 m et dont la plus grande
dimension n'excède pas 60 m, on peut
admettre l'absence d'écran de
cantonnement. Sans Objet

Dans ce cas, le calcul du taux a est effectué


avec une épaisseur de fumée de un mètre. Sans Objet
7.1.3. Implantation des évacuations de
fumées.
Tout point d'un canton dont la pente des
toitures ou plafonds est inférieure ou égale
à 10 % ne doit pas être séparé d'une
évacuation de fumée par une distance
horizontale supérieure à quatre fois la
hauteur de référence, cette distance ne
pouvant excéder 30 m. Sans Objet
Il faut prévoir au moins une évacuation de
fumée pour 300 m² de superficie. Sans Objet

Dans les cantons dont la pente des toitures


ou des plafonds est supérieure à 10 %, les
évacuations de fumée doivent être
implantées le plus haut possible, leur milieu
ne doit pas être situé en dessous de la
hauteur de référence du bâtiment. Sans Objet

Lorsque la toiture présente deux versants


opposés (à l'exception des toitures en
shed), les exutoires doivent être implantés
sur chaque versant de façon égale. Sans Objet
7.1.4. Règle de calcul de la surface utile des
évacuations de fumée nécessaire au
désenfumage d'un local.
Les surfaces prises en compte pour
l'évacuation des fumées doivent se situer
dans la zone enfumée. Les surfaces prises
en compte pour les amenées d'air doivent
être dans la zone libre de fumées. Sans Objet

La répartition des amenées d'air doit


assurer un balayage satisfaisant du local. Sans Objet
1° Locaux de superficie inférieure ou égale
à 1 000 m² :
Dans le cas où la superficie des locaux à
désenfumer n'excède pas 1 000 m². Sans Objet

La surface utile des évacuations de fumée


doit correspondre au 1/200 de la superficie
du local mesurée en projection horizontale. Sans Objet

Toutefois, cette surface peut être limitée à la


valeur de la surface utile calculée au moyen
du tableau de l'annexe, pour un local de 1
000 m² ayant la même hauteur de référence
et la même épaisseur de fumée. Sans Objet
La surface libre totale des amenées d'air
d'un local doit être au moins égale à la
surface géométrique des évacuations de
fumée de ce local. Sans Objet

Lorsque le désenfumage de locaux de


superficie inférieure à 300 m² est exigé par
les dispositions particulières, une fenêtre
peut compter pour une bouche d'amenée
d'air et/ou d'évacuation de fumée . Sans Objet
La surface libre prise en compte pour
l'évacuation des fumées doit se situer dans
la moitié supérieure du local et être à plus
de 1,80 m du plancher. Sans Objet
La surface libre prise en compte pour
l'amenée d'air doit se trouver en dehors de
la zone précédemment définie pour
l'évacuation. Sans Objet
2° Locaux de superficie supérieure à 1 000
m² .

La surface utile des évacuations de fumée


est déterminée par type d'exploitation (dont
dépend la surface du feu) en fonction de la
hauteur de référence (H) et de l'épaisseur de
la couche de fumée (Ef). Sans Objet
Cette surface est obtenue en multipliant la
superficie de chaque canton par un taux a
(en pourcentage), elle ne doit jamais être
inférieure à celle calculée pour un canton de
1000 m². Sans Objet
L'annexe donne un tableau des valeurs de
ce taux a et les deux formules qui
permettent de le calculer. Sans Objet
Dans le cas où la toiture (ou le plafond
suspendu) d'un canton est horizontale mais
présente des discontinuités de hauteur, le
calcul de cette surface utile est effectué par
canton en prenant pour hauteur de
référence la hauteur de la partie la plus
haute du canton. Sans Objet

La surface utile des évacuations situées


dans les autres parties est corrigée dans les
conditions du 30 du présent paragraphe Sans Objet
Dans le cas de locaux comprenant un seul
canton, la surface libre totale des amenées
d'air doit être au moins égale à la surface
géométrique totale des évacuations de
fumée. Sans Objet

Dans le cas de locaux divisés en plusieurs


cantons, cette amenée d'air peut se faire par
les cantons périphériques. Sans Objet

La surface libre des amenées d'air doit être


au moins égale à la somme des surfaces
géométriques des évacuations de fumée
des deux cantons exigeant les plus grandes
surfaces utiles d'évacuation. Sans Objet
3° Correction des surfaces utiles des
évacuations de fumée des locaux de
superficie supérieure à 1000 m².

La surface utile d'un exutoire doit être


minorée ou majorée en la multipliant par un
coefficient d'efficacité suivant que l'exutoire
est implanté au-dessous ou au-dessus de la
hauteur de référence. Sans Objet
Dans ce dernier cas, la longueur des
conduits de raccordement verticaux
éventuels est limitée à 10 diamètres
hydrauliques sauf justification par le calcul
pour des longueurs supérieures (diamètre
hydraulique = 4 x section du
conduit/périmètre du conduit). Sans Objet
Ce coefficient d'efficacité (e) dépend de
l'épaisseur de la couche de fumée (Ef) et de
la différence de hauteur (H) (positive ou
négative) d'implantation de l'exutoire par
rapport à la hauteur de référence suivant la
formule :
e = (1 + H/Ef)1/2. Sans Objet

Le même coefficient d'efficacité s'applique à


la surface utile des bouches d'évacuation. Sans Objet
Pour un ouvrant en façade, ce coefficient
d'efficacité s'applique à la surface utile de
l'ouvrant situé dans la zone enfumée . Sans Objet
La valeur H représente la différence de
niveau entre la hauteur de référence et la
moyenne des hauteurs des points hauts et
bas de la partie d'ouvrant située en zone
enfumée. Sans Objet

Lorsqu'un local est désenfumé uniquement


par des ouvrants en façade situés à la
même hauteur, cette correction n'est pas
utile si la moyenne des points hauts et bas
est considérée comme hauteur de référence. Sans Objet
7.1.5. Désenfumage des volumes créés par
la communication entre trois niveaux au
plus.
Les dispositifs d'évacuation des fumées
doivent se trouver à l'aplomb des trémies de
communication. Sans Objet
Aucun écran de cantonnement ne doit
s'opposer à l'écoulement des fumées vers
ces trémies. Sans Objet

La surface utile des évacuations de fumée


est calculée, pour le niveau le plus bas,
avec les mêmes règles que pour les locaux
de superficie supérieure à 1000 m², le
coefficient étant déterminé pour la hauteur
totale du volume ainsi créé et l'épaisseur de
fumée tolérée au niveau le plus élevé. Sans Objet

7.2. Désenfumage mécanique des locaux.


7.2.1. Cantons de désenfumage et
retombées sous toiture.
Lorsque le désenfumage des locaux
accessibles au public est prévu par tirage
mécanique, il doit être réalisé dans les
conditions suivantes :
- Les locaux sont découpés en cantons,
dans les mêmes conditions qu'en
désenfumage naturel (§ 7.1.2) . Sans Objet

- La hauteur des écrans de cantonnement


doit être au moins égale à 25 % de la
hauteur de référence lorsque celle-ci est
inférieure ou égale à 8 m . Sans Objet
- 2 m lorsque la hauteur de référence est
supérieure à 8 m . Sans Objet
- Pour les locaux d'une hauteur de référence
supérieure à 8 m et dont la plus grande
dimension n'excède pas 60 m, on peut
admettre l'absence d'écran de
cantonnement :
dans ce cas, le débit d'extraction est calculé
pour l'ensemble du volume. Sans Objet
7.2.2. Implantation des bouches
d'extraction.
Tout point d'un canton dont la pente des
toitures ou plafonds est inférieure à 10 % ne
doit pas être séparé d'une bouche
d'extraction par une distance horizontale
supérieure à quatre fois la hauteur moyenne
sous plafond. Sans Objet

La surface au sol desservie par une bouche


ne doit pas avoir une forme allongée, le
rapport entre longueur et largeur de cette
surface ne devant pas dépasser 2. Sans Objet

Dans les cantons dont la pente des toitures


ou des plafonds est supérieure à 10 %, les
évacuations de fumée doivent être
implantées le plus haut possible. Sans Objet

7.2.3. Règles de calcul des débits.


Le débit horaire d'extraction est au moins
de 12 fois le volume du canton. Sans Objet

Ce débit d'extraction est limité à 3 m²/s pour


100 m3. Il n'est jamais inférieur à 1,5 m3/s
par local, excepté pour les locaux d'attente. Sans Objet

Un ventilateur peut desservir au maximum


l'ensemble des bouches de deux cantons .
dans ce cas, son débit peut être réduit à
celui exigé pour le plus grand canton. Sans Objet
Les amenées d'air sont réalisées soit
mécaniquement, soit naturellement . Sans Objet
Elles peuvent se faire par les cantons
périphériques. Sans Objet
7.2.4. Désenfumage des volumes créés par
la communication entre trois niveaux au
plus.

Le désenfumage mécanique est calculé


avec les débits préconisés au paragraphe
7.2.3 et concerne :
- soit l'ensemble du volume, les bouches
d'extraction des fumées se trouvant à
l'aplomb des trémies de communication et
aucun écran de cantonnement ne
s'opposant à l'écoulement des fumées . Sans Objet
- Soit chaque niveau, les niveaux étant
isolés de la trémie commune par des écrans
de cantonnement. Sans Objet
7.2.5. Système de désenfumage mécanique
commun à plusieurs locaux.

a) Au même niveau, deux locaux séparés


par des parois résistantes au feu peuvent
être désenfumés à partir d'un système
unique de désenfumage mécanique. Sans Objet

Le débit minimum d'extraction doit être


supérieur ou égal au débit correspondant
au désenfumage du plus grand d'entre eux.
Le réseau de désenfumage doit respecter
l'isolement coupe-feu entre les locaux. Sans Objet
b) Au même niveau, plusieurs locaux,
séparés les uns des autres par des parois
résistantes au feu, peuvent être désenfumés
à partir d'un système unique de
désenfumage mécanique. Sans Objet

Le débit minimum d'extraction doit être


supérieur ou égal au débit correspondant
au désenfumage simultané des deux plus
grands d'entre eux. Le réseau de
désenfumage doit respecter l'isolement
coupe-feu entre les locaux. Sans Objet
c) Lorsqu'un système de désenfumage
dessert plusieurs niveaux, le débit de
désenfumage est calculé pour le niveau le
plus grand. Sans Objet

d) Les amenées d'air, propres à chaque


local, sont conformes au paragraphe 7.2.3. Sans Objet
7.3. Compatibilité entre désenfumage
naturel et désenfumage mécanique.

Il est possible d'utiliser, au sein d'un même


établissement, un système de désenfumage
naturel et un système de désenfumage
mécanique dans des ZF différentes. Sans Objet

Le désenfumage mécanique ne doit jamais


être mis en route si la ZF sinistrée n'est pas
désenfumée par ce système. Sans Objet
8. Prescriptions relatives aux approches
d'ingénierie du désenfumage.

Les caractéristiques des systèmes de


désenfumage pourront, en alternative aux
prescriptions quantitatives contenues dans
les chapitres 3 à 7, être déterminées à l'aide
d'une approche d'ingénierie. Sans Objet
Ces caractéristiques devront être telles que
les objectifs du désenfumage fixés à
l'article DF1 du règlement de sécurité soient
satisfaits. Sans Objet

Les cheminements sont considérés comme


praticables par exemple lorsque les
conditions suivantes sont satisfaites :
- la hauteur libre de fumée est suffisance
(cette hauteur est au moins égale à la moitié
de la hauteur de référence . Sans Objet

Elle est toujours plus haute que le linteau


des portes et jamais inférieure à 1,80 m) . Sans Objet
- Le flux de chaleur reçu par les personnes
est supportable. Sans Objet

Cette approche d'ingénierie doit permettre


de simuler l'évolution des phénomènes liés
à l'enfumage et à son contrôle par des
systèmes de désenfumage en ventilation
naturelle et/ou mécanique. Sans Objet
Elle doit comporter nécessairement :
- une présentation exhaustive de l'ensemble
des hypothèses, paramètres et données
quantitatives utilisés . Sans Objet
- La réalisation de simulations mettant en
évidence un contrôle satisfaisant de
l'enfumage pour certaines valeurs, bien
identifiées, des paramètres quantitatifs
relatifs aux systèmes de désenfumage pris
en compte dans ces simulations . Sans Objet
- Une présentation des résultats de
simulation et des conclusions quant à
l'efficacité des systèmes de désenfumage
préconisés. Sans Objet

Enfin, les caractéristiques du système de


désenfumage non pris en compte dans
l'approche d'ingénierie (en particulier les
caractéristiques des matériels utilisés)
devront être conformes aux dispositions
préconisées dans les chapitres 3 à 7. Sans Objet

Les autorités compétentes peuvent


éventuellement exiger la réalisation d'essais
in situ pour valider les caractéristiques des
systèmes de désenfumage retenus. Sans Objet
Détermination de la surface utile
d'ouverture d'une installation d'exutoires ou
d'un ensemble d'évacuation de fumée
(Application du paragraphe 7.1.4 [2°] relatif
aux locaux d'une superficie supérieure à 1
000 m² ) Sans Objet
Lorsque le désenfumage est imposé aux
chapitres relatifs aux dispositions
particulières à chaque type d'établissement,
les locaux susceptibles d'être désenfumés
sont classés, en fonction de l'importance
prévisible des foyers, dans les classes
suivantes : Sans Objet

Classe 1.
* Structures d'accueil pour personnes âgées et
personnes handicapées.
* Salles d'audition, salles de conférences,
salles de réunion, salles réservées aux
associations, salles de quartier, salles de
projection, salles de spectacles avec espace
scénique isolable.
* Restaurants, cafés, bars, brasseries et débits
de boissons.
* Hôtels à voyageurs, hôtels meublés et
pensions de famille.

* Locaux collectifs des logements foyers.

* Salles de jeux.

* Etablissements d'enseignement.

* Etablissements sanitaires.

* Etablissements de culte.

* Administrations, banques, bureaux.

* Etablissements sportifs couverts.

* Musées.

Classe 2
* Salles de spectacles avec espace scénique
intégré comportant des décors de catégorie Mo
ou M1.

* Salles polyvalentes.

* Cabarets.

* Bals ou dancings.

Classe 3
* Salles de spectacles avec espace scénique
iIntégré comportant des décors de catégorie m²
ou en bols classé M3.
* Magasins de vente, centres commerciaux et
leurs mails.
* Bibliothèques, centres de documentation et
de consultation d'archives.
* Halis et salles d'exposition.
Table des taux (en pourcentage) servant à
déterminer la surface utile d'ouverture d'une
installation d'exutoires ou d'un ensemble
d'évacuation de fumée.

Les valeurs du taux pour les épaisseurs de la


couche de fumée ou pour des hauteurs
moyennes sous plafond différentes de celles
du tableau sont obtenues par interpolation
linéaire (en raisonnant à partir de l'épaisseur
de la couche de fumée) ou par calcul à l'aide
des deux formules données ci-après. En aucun
cas, on ne peut extrapoler.

Calcul du taux.

Le taux permettant de déterminer la surface


utile d'une installation d'exutoires ou d'un
ensemble d'évacuation de fumée est une
fonction qui dépend de la surface du feu
(Af), de la hauteur moyenne sous plafond
(H) et de l'épaisseur de la couche de fumée
(Ef). Sans Objet
La surface de feu retenue est de :
- 9 m² pour la classe 1. Sans Objet

-18 m² pour la classe 2 . Sans Objet

- 36 m² pour la classe 3. Sans Objet

Annexe 4 : Instruction technique n° 263


relative à la construction et au
désenfumage des volumes libres intérieurs
dans les établissements recevant du public
Certains projets de construction, de par leur
conception architecturale, prévoient
fréquemment la réservation d'un volume libre
disposé comme une cours ou une rue
intérieure recouvert ou non et entouré par des
niveaux à destinations des plus variées
(boutiques, bureaux, chambrer d'hôtel,
circulation , etc.).
L'éclosion d'un incendie dans ce volume ou
son environnement immédiat engendre des
risques de propagation du feu, des fumées et
des gaz chauds.

La présente instruction technique a pour objet


de définir les règles de construction et les
principes de désenfumage de ces volumes.
Elle s'applique, d'une part, aux établissements
du premier groupe, d'autre part, aux
établissements du deuxième groupe pour
lesquels l'encloisonnement des escaliers est
demandé.
Elle ne concerne pas :
- les trémies (nota 1) créées par la
communication possible entre trois niveaux au
plus, lorsque les dispositions particulières
l'autorisent .

- Les rues intérieures (nota 2).


Cette instruction technique décrit un certain
nombre de configurations et propose des
solutions qui sont réputées satisfaire l'exigence
de mise à l'abri des fumées les réalisation qui
diffèrent de ces configurations soit par leur
architecture, soit par leurs dimensions, soit par
les dimension de leurs volume adjacents (par
exemple :
hauteur sous plafond > 4 m), nécessitent une
étude particulière, s'appuyant sur les modèles
utilisés pour élaborer la présente instruction
technique.

1.- Terminologie.

Dans l'ensemble du présent texte, le mot "


atriums " est seul utilisé pour désigner le
volume libre intérieur (atriums, patios, puits
de lumière ...) cité au paragraphe ci-dessus. Sans Objet

On appelle donc :

1.1. - Atrium à l'air libre.

Un volume libre fermé sur toutes ses faces


latérales dont la plus petite dimension (§1.3.)
est inférieure ou égale à la hauteur de la
façade la plus haute et qui ne comporte aucune
occlusion en partie supérieure

1.2. - Atrium couvert.


Le même volume que ci-dessus avec une
couverture totale ou partielle.

Dans cette catégorie d'atriums, il faut


distinguer:
a) Ceux dont un ou plusieurs niveaux sont
ouverts en permanence sur le volume
central : atriums couverts ouverts. Sans Objet
b) Ceux dont tous les niveaux (à l'exception
du niveau inférieur) sont fermés par une
paroi, même si celle ci comporte des
ouvrants, des balcons ou une circulation
horizontal ouverte atriums couverts fermés Sans Objet

1.3. - Plus petite dimension d'un atriums.


La plus petite dimension d'un atriums est
définie comme étant le diamètre du cylindre
droit s'inscrivant, sur toute la hauteur de
l'atrium, dans l'espace libre compris entre :
- nez de balcons pour les atriums ouverts .

- Parois verticales pour les atriums fermés .


- Nez de balcons et parois verticales pour les
atriums ouverts sur une face et fermés sur
l'autre.

1.4. - Bases de calcul pour le désenfumage.

La section de base de l'atrium est la plus


grande des sections horizontales comprises
entre les éléments de construction délimitant
l'atrium (nez de balcons et/ou parois verticales).

À chaque niveau, la section du vide entre


éléments de construction doit être au moins
égale à la moitié de cette section de base. Sans Objet

Le volume de bas de l'atrium est le produit de


cette section de base par la hauteur totale de
l'atrium, mesurée au plafond du dernier niveau.

2. - Règles de construction.

2.1. - Dimensions des atriums.

Conventionnellement, un atriums qu'il soit à


l'air libre ou couvert,est un espace dont la
plus petite dimension (cf. 1.3.) doit être au
moins égale à V7H (H étant la hauteur du
plancher bas du niveau le plus haut par
rapport au niveau bas de l'atrium) sans être
inférieure à 7mètres. Sans Objet
2.2. - Produits verriers utilisés dans les
atriums. Sans Objet
La réaction au feu des produis verriers
(minéraux ou de synthèse) utilisés en
couverture de l'atrium doit être conforme
aux dispositions constructives du titre I du
présent guide. Sans Objet
La réaction au feu des produits verriers
isolant éventuellement les niveaux situés
dans la partie supérieure du volume libre
intérieur (cf. 3.2.4.) doit être de catégorie M2. Sans Objet

2.3. - Façades.
La règle dite du (C + D), s'applique
obligatoirement à l'ensemble des façades
intérieures des atriums. Sans Objet
De plus, les revêtements extérieurs de
façades intérieures des atriums couverts
doivent être de catégorie m². Sans Objet
2.4. - Atriums comportant des locaux à
sommeil.

Si des locaux à sommeil sont disposés


directement au bord d'un atrium couvert :
- Le revêtement des façades sera réalisé en
matériaux de catégorie M1. Sans Objet
2.5. - Circulations autour d'un atrium
couvert.

2.5.1. - Escaliers.
Un escalier non encloisonné, situé dans le
volume du puits, ne constitue pas un
dégagement protégé. Sans Objet
2.5.2. - Bâtiments comportant des locaux à
sommeil
Les circulations horizontales ouvertes sur
un atrium sont considérées comme des
dégagements protégés dès lors que leur
longueur n'excède pas 15 mètres entre la
porte d'une chambre et un escalier ou un
dégagement protégé. Sans Objet

Les circulations, d'une longueur supérieure


à 15 mètres entre la porte d'une chambre et
un escalier ou un dégagement protégé et
séparées de l'atrium par un élément verrier
(cf. 2.2.), sont considérées comme des
dégagements protégés. Sans Objet

Dans ce cas, la distance maximale entre la


porte d'une chambre et l'accès à un escalier
doit être inférieure à 40 mètres. Sans Objet
2.5.3. - Bâtiments comportant pas de locaux
à sommeil.
Les circulations horizontales ouvertes sur
l'atrium sont prises en compte dans le
calcul des dégagements. Sans Objet
La distance maximale entre la porte d'un
local accessible au public et l'accès à un
escalier protégé doit être inférieure à 40
mètres. Sans Objet
3. - Désenfumage.

3.1. - Atriums à l'air libre.


Leur désenfumage se fait naturellement par
la partie supérieure. Sans Objet

3.2. - Atriums couverts.

3.2.1. - Règles générales.

a) Afin d'éviter tout mouvement de fumée


vers l'atrium, les locaux ou les circulations
horizontales adjacents seront désenfumés
conformément aux articles 3.3.1. à 3.3.4. Sans Objet
b) Dans les établissements dont l'activité
principale entraîne un classement " à
risques particuliers ", les locaux adjacents
de type M et T doivent être équipés d'un
système d'extinction automatique de type
sprinkleur. Sans Objet

3.2.2. - Désenfumage.
a) La surface libre des évacuations de
fumée peut être réalisée soit par des
exutoires, soit par des ouvrants placés sur
des façades différentes. Sans Objet
En position de fonctionnement, le dispositif
d'obturation de ces ouvertures ne doit pas
faire obstacle à l'écoulement normal des
fumées. Sans Objet
b) En désenfumage naturel, les amenées
d'air doivent avoir une surface libre
équivalente à celle des évacuations de
fumée. Sans Objet

En désenfumage mécanique, lorsque les


amenées d'air sont naturelles, leur section
doit être telle que, pour le plus grand débit
extrait (correspondant soit à l'atrium soit au
plus grand des niveaux), la vitesse
moyenne de passage de l'air soit inférieure
ou égale à 2 mètres par seconde. Sans Objet

Lorsque les amenées d'air sont


mécaniques, leur débit est égal au plus
grand débit extrait et la vitesse de soufflage
limitée à 5 mètres par seconde. Sans Objet
c) Le déclenchement des dispositifs
d'évacuation de fumées et d'amenée d'air
doit être automatique et commandé par un
système de détection automatique
d'incendie respectant les dispositions de
l'article MS 58. Sans Objet
Dans le cas d'amenée d'air naturelle par
ouvrants en façade du bâtiment, au moins
20 p. 100 de ces derniers devront être
commandés automatiquement par le même
système et réalisés conformément aux
dispositions des normes en vigueur. Sans Objet
De même, lorsque les niveaux supérieurs
sont isolés dans les conditions prévues en
3.2.4., 20 p. 100 au moins de la surface
d'amenée d'air nécessaire au désenfumage
doit être réalisée par des ouvrants
commandés automatiquement et
débouchant soit dans le puits central, soit à
l'extérieur. Sans Objet

La commande automatique doit toujours


être doublée par une commande manuelle
située au niveau d'accès des secours ou au
poste central de sécurité, s'il existe. Sans Objet
3.2.3.- Atriums avec potentiel calorifique
réduit.
Lorsque l'atrium comporte un potentiel
calorifique réduit (absence de mobilier autre
que Mo ou M1), son désenfumage sera
réalisé :
- soit naturellement, par des ouvertures
installées en partie haute de l'atrium et
représentant une surface libre égale à 1/100
de la section de base (cf. 1.4.) du volume à
désenfumer, avec un minimum de 2 mètres
carrés . Sans Objet

- Soit mécaniquement, avec un débit extrait


égal à 1 mètre cube par seconde pour 100
mètres carrés de section de base, avec un
minimum de 3 mètres cubes par seconde. Sans Objet
Dans ces deux cas, l'amenée d'air, naturelle
ou mécanique, est réalisée en partie basse
de l'atrium. Sans Objet

3.2.4. - Autres atriums.

Afin d'empêcher l'envahissement des


étages supérieurs par les fumées, il est
indispensable d'isoler de l'atrium les
niveaux situés dans la moitié supérieure du
volume désenfumé par des éléments de
construction fixes, disposés à la périphérie
du vide entre éléments de construction (nez
de balcons ou parois verticales) :
les éléments verriers visés au § 2.2. sont
suffisants. Sans Objet
La mise en place de ces éléments est sans
influence sur la détermination de la plus
petite dimension de l'atrium . de plus, les
locaux ou dégagements ainsi isolés sont
désenfumés dans les mêmes conditions
que les niveaux inférieurs. Sans Objet

Désenfumage naturel.

L'évacuation naturelle des fumées sera


assurée par des ouvertures situées en
partie haute de l'atrium et représentant une
surface libre égale au 1/15 de la section de
base du volume à désenfumer. Sans Objet
Les amenées d'air naturelles seront situées
en partie basse de l'atrium. Sans Objet

Désenfumage mécanique.
L'extraction mécanique, effectuée en partie
haute, assurera un débit horaire
d'extraction minimal égal à douze fois le
volume de base de l'atrium. Sans Objet
Les amenées d'air, situées en partie basse
de l'atrium, seront soit naturelles, soit
mécaniques. Sans Objet
3.3. - Désenfumage des volumes adjacents
à l'atrium.

3.3.1. - Généralités.
a) Dans tous les cas, les circulations
horizontales ouvertes sur l'atrium sont
désenfumées. Sans Objet
b) Les locaux et les circulations
périphériques, dont le désenfumage est
exigé aux paragraphes 3.3.2. à 3.3.4.,
doivent être séparés de l'atrium par des
écrans de cantonnement fixes, Mo et SF 1/4
heure. Sans Objet

La retombée sous plafond sera au minimum


de 0,50 mètre et, pour les hauteurs libres de
fumée supérieures à 2 mètres, elle
descendra de 0,50 mètre en dessous du
point bas de la bouche d'extraction. Sans Objet
Le désenfumage, obligatoirement
mécanique, est mis en route
automatiquement par canton. On doit
pouvoir désenfumer simultanément tous les
cantons d'un même niveau et l'installation
doit être calculée pour le niveau
correspondant au plus grand débit (IT 246 §
7.2.5) Sans Objet
La mise en route du désenfumage dans un
niveau interdit la commande automatique
des dispositifs de désenfumage des autres
niveaux desservis par le même réseau (IT
246 § 7.3) Sans Objet
c) Les volumes fermés sont désenfumés en
application des dispositions particulières et
conformément à l'IT 246.
3.3.2. - Locaux séparés de l'atrium par une
circulation ouverte sur l'atrium.

a) désenfumage des locaux.


Il s'agit de locaux normalement fermés par une
porte (généralement des bureaux, des locaux à
sommeil...).
Leur désenfumage naturel ou mécanique,
s'il est imposé par les dispositions
particulières, est réalisé dans les conditions
de l'IT 246. Sans Objet

b) Désenfumage des circulations.


Les circulations horizontales, y compris le
plénum s'il existe, sont recoupées tous les
30 mètres par des écrans de cantonnement
d'une hauteur équivalente à celle des
retombées. Sans Objet

Le désenfumage des circulations est réalisé


mécaniquement par au moins deux bouches
d'extraction situées dans le réservoir de
fumées, sous le plafond de la circulation. Sans Objet

Ces bouches sont espacées au maximum


de 10 mètres en parcours rectiligne et de 7
mètres en parcours non rectiligne, toute
porte devant se trouver nu plus à 5 mètres
d'une bouche d'extraction. Sans Objet

Quelle que soit la largeur de cette


circulation, le débit extrait sera de 4 mètres
cubes par seconde au moins dans chaque
tronçon et la vitesse moyenne d'entrée d'air
aux bouches limitée à 5 mètres par seconde. Sans Objet
L'arrivée d'air frais doit se faire en-dessous
de la zone enfumable depuis le pied de
l'atrium ou depuis les cantons voisins mis
en surpression, sans pour autant être située
obligatoirement dans la moitié inférieure de
la circulation. Sans Objet

3.3.3. - Locaux ouverts sur une circulation,


elle-même ouverte sur l'atrium.
Il s'agit de locaux de moins de 300 mètres
carrés, ouverts sur la circulation en
exploitation normale (locaux commerciaux
ou d'exposition, etc.) les circulations
horizontales, y compris le plénum s'il existe,
sont recoupées tous les 30 mètres par des
écrans de cantonnement d'une hauteur
équivalente à celle des retombées. Sans Objet

Dans ce cas, on désenfume les circulations


seulement. Leur désenfumage est réalisé
mécaniquement par au moins deux bouches
d'extraction situées dans le réservoir de
fumées, sous le plafond de la circulation. Sans Objet

Ces bouches sont espacées au maximum


de 10 mètres en parcours rectiligne et de 7
mètres en parcours non rectiligne. Sans Objet

Quelle que soit la largeur de cette


circulation, le débit extrait est de 8 mètres
cubes par seconde au moins dans chaque
tronçon et la vitesse moyenne d'entrée d'air
aux bouches limitée à 5 mètres par seconde. Sans Objet
L'arrivée d'air frais doit se faire en-dessous
de la zone enfumable depuis le pied de
l'atrium ou depuis les cantons voisins mis
en surpression, sans pour autant être située
obligatoirement dans la moitié inférieure de
la circulation. Sans Objet
3.3.4. - Locaux directement ouverts sur
l'atrium.

Il s'agit de bureaux paysagers, de surfaces


commerciales ou d'exposition ou de locaux
similaires donnant directement sur l'atrium. Sans Objet
Ces locaux sont recoupés en cantons de
désenfumage d'une surface maximale de
1600 mètres carrés. Sans Objet

Le désenfumage est réalisé par extraction


mécanique des fumées au plafond des
locaux, avec un débit de 1 mètre cube par
seconde pour 100 mètres carrés de surface,
avec un minimum de 10,5 mètres cubes par
seconde par local ou par canton, la vitesse
moyenne d'entrée de l'air aux douches étant
limitée à 5 mètres par seconde. Sans Objet
De plus, le système de désenfumage est
calculé pour le niveau exigeant le plus
grand débit. Sans Objet
L'amenée d'air s'effectue soit naturellement
depuis le pied de l'atrium, soit depuis les
volumes ou cantons adjacents mis en
surpression, sans pour autant être située
obligatoirement dans la moitié inférieure du
local. Sans Objet

4. - Petits atrium.

4.1. - Définition.
Les petits atriums sont implantés dans des
bâtiments dont la hauteur du plancher bas le
plus élevé ne dépasse pas 8 mètres par
rapport au niveau bas de l'atrium (R+2 ou R + 1
avec sous-sol). Leur section de base est d'au
moins 5X5 mètres.

4.2. - Désenfumage.

4.2.1. - Atrium.
Leur désenfumage est réalisé :
- soit naturellement par des ouvertures
installées en partie haute de l'atrium et
représentant une surface libre égale à 1/100
de la section de base avec un minimum de 2
mètres carrés . Sans Objet

- Soit mécaniquement avec un débit extrait


égal à 1 mètre cube par seconde pour 100
mètres carrés de section de base, avec un
minimum de 3 mètres cubes par seconde. Sans Objet
Les amenées d'air situées au pied de
l'atrium sont soit naturelles, soit
mécaniques. Sans Objet

En désenfumage naturel, les amenées d'air


doivent avoir une surface libre équivalente à
celle des évacuations de fumée. Sans Objet

En désenfumage mécanique, la vitesse de


passage de l'air doit être inférieure ou égale
à 2 mètres par seconde pour les amenées
d'air naturelles et à 5 mètres par seconde
pour les amenées d'air mécaniques. Sans Objet

4.2.2. - Volumes adjacents.


Si le désenfumage des coursives
éventuelles et des locaux situés en
périphérie du puits est exigé dans les
dispositions particulières, ces volumes sont
séparés de l'atrium par des écrans de
cantonnement et désenfumés
conformément à l'IT 246. Sans Objet
Toutefois l'extraction est obligatoirement
mécanique, si le bâtiment comporte des
locaux à sommeil. Sans Objet

Les amenées d'air, situées au pied de


l'atrium, sont soit naturelles, soit
mécaniques et réalisées dans les mêmes
conditions qu'au paragraphe précédent. Sans Objet
Nota 1. - Les trémies formant hall, créées
par la communication possible entre trois
niveaux, sont désenfumées en appliquant
l'IT 246 (§7.1.5 et 7.2.4). Sans Objet

Nota 2. - Les rues intérieures s'apparentent


soit à de simples circulations intérieures,
soit à des mails sur trois niveaux, soit à des
atriums : leur désenfumage, s'il est imposé,
est réalisé, après avis de la commission de
sécurité compétente, dans les mêmes
conditions que celui des volumes auxquels
elles sont assimilées, sans pour autant
respecter les dispositions architecturales
concernant ces volumes. Sans Objet

Annexe 5 : Instruction technique n° 248


relative aux systèmes d'alarme utilisés
dans les établissements recevant du public.
A - Etablissements recevant du public des
quatre premières catégories.

1- Généralités.

Les systèmes d'alarme destinés à équiper


les établissements recevant du public des
quatre premières catégories sont classés
en quatre types appelés, par ordre de
sévérité décroissante, 1, 2, 3 et 4. Sans Objet
Les dispositions particulières du règlement
de sécurité précisent pour chaque type
d'établissement, le type de système
d'alarme qui doit être utilisé. Sans Objet

1.1 - Terminologie.

Etat de veille générale : situation dans laquelle


le système est en état de donner l'alarme
(restreinte et/ou générale) en cas de
fonctionnement des dispositifs de commande.
Etat de veille limité à l'alarme restreinte :
situation dans laquelle un système a été mis
volontairement hors d'état de donner l'alarme
générale en cas de fonctionnement des
dispositifs de commande tout en donnant
l'alarme restreinte.
Etat de repos : situation dans laquelle les
dispositifs de commande et de diffusion des
alarmes sont mis hors service.
1.2 - Principe de fonctionnement du
système d'alarme.

1.2.1 - Disponibilité du système d'alarme.

- Pendant la présence du public, le système


d'alarme doit être à l'état de veille générale. Sans Objet
En dehors de la présence du public, si
l'établissement dispose d'un moyen
d'exploiter l'alarme restreinte, le système
d'alarme peut être mis à l'état de veille limité
à l'alarme restreinte. Sinon, il doit être mis à
l'état de repos. Sans Objet
Dans les types 1 et 2, le retour à l'état de
veille doit pouvoir s'effectuer, même en
l'absence de l'alimentation normale ou de
remplacement, en annulant l'ordre de mise à
l'état de repos. Sans Objet

L'état de veille doit être indiqué au tableau


de signalisation ou sur l'équipement de
signalisation centralisé éventuel. Sans Objet
Afin d'éviter que l'arrêt de l'alarme soit
effectué à l'aide de la commande de mise à
l'état de repos, cette dernière doit être sans
effet dès qu'un processus d'alarme est
engagé. Sans Objet

1.2.2 - Alarme restreinte - Si le système


d'alarme, tel que définit ci-après, comprend
un tableau de signalisation ou un
équipement de signalisation centralisé, le
fonctionnement d'un dispositif à commande
manuelle ou automatique doit déclencher
immédiatement l'alarme restreinte au niveau
de ce tableau ou de cet équipement. Sans Objet
1.2.3 - Temporisation de déclenchement de
l'alarme générale - Sauf dans les cas prévus
au chapitre X titre I du présent guide, le
déclenchement de l'alarme restreinte
entraîne automatiquement le
déclenchement de l'alarme générale au bout
d'une temporisation réglable de zéro à cinq
minutes suivant les risques présentés par
l'établissement et les moyens mis en oeuvre
pour les prévenir. Sans Objet
Cette temporisation doit être annulée
lorsque l'établissement ne dispose pas,
pendant la présence du public, des moyens
d'exploiter l'alarme restreinte. Sans Objet
L'alarme générale doit pouvoir être
déclenchée à tout moment à partir du
tableau de signalisation ou de l'équipement
de signalisation centralisé éventuel. Sans Objet
Par ailleurs, les circuits de diffusion de
l'alarme générale doivent pouvoir être
interrompus à tout moment à partir de ce
tableau ou de cet équipement. Sans Objet
La position du dispositif de coupure
correspondant doit être signalée
visuellement. Sans Objet
1.2.4. - Alarme générale :
- Lorsqu'il est prévu de diffuser l'alarme
générale elle doit être audible de tous
points du bâtiment pendant le temps
nécessaire à l'évacuation du public avec un
minimum de cinq minutes. Sans Objet
L'alarme générale doit être donnée par
bâtiment. Sans Objet
2 - Conception des différents systèmes
d'alarme.

2.1 - Composition des systèmes d'alarme.


Les systèmes d'alarme sont constitués
d'une association des éléments de base
suivants :
- les appareils de commande . Sans Objet
- Le tableau de signalisation pour les types
1, 2a et 3 . Sans Objet
- Les diffuseurs d'alarme (sonores,
optiques, vocaux, avec ou sans modulateur
incorporé) . Sans Objet

- les blocs autonomes d'alarme sonore. Sans Objet

Toutes les canalisations de liaison entre ces


éléments de base doivent être établies dans
les conditions du chapitre relatif à
l'électricité du titre I du présent guide. Sans Objet

2.2 - Système d'alarme du type 1

2.2.1 - Le système d'alarme du type 1 doit


utiliser :
- des dispositifs à commande automatique
(détecteurs automatiques d'incendie) . Sans Objet

- Des dispositifs à commande manuelle . Sans Objet

- Un tableau de signalisation . Sans Objet

- Une source d'alimentation de sécurité . Sans Objet


- Des diffuseurs de l'alarme générale qui
peuvent être des blocs autonomes. Sans Objet
2.2.2 - Le système d'alarme du type 1 est
réalisé suivant les principes généraux de la
norme le concernant (Matériel de détection
d'incendie - détecteurs - tableaux de
signalisation et organes intermédiaires). Sans Objet

Les circuits des dispositifs à commande


manuelle doivent respecter les dispositions
prises pour les circuits des dispositifs à
commande automatique, notamment la
surveillance par courant de garde. Sans Objet

2.3 - Système d'alarme du type 2


2.3.1 - le système d'alarme du type 2 doit
utiliser soit :
a) Des dispositifs à commande manuelle,
un tableau de signalisation, une source
d'alimentation de sécurité, des diffuseurs
de l'alarme générale qui peuvent être des
blocs autonomes .

b) Des dispositifs à commande manuelle et


des blocs autonomes d'alarme associés
éventuellement à un équipement de
signalisation optique et sonore centralisé. Sans Objet
2.3.2 - Les dispositifs à commande manuelle
doivent agir sur des dispositifs à manque
de courant signalant indifféremment une
alarmeou un dérangement par coupure de
ligne. Sans Objet
2.3.3 - Plusieurs dispositifs à commande
manuelle peuvent déclencher le
fonctionnement d'un seul bloc autonome
d'alarme. Sans Objet
2.3.4 - Lorsqu'un bâtiment est équipé de
plusieurs blocs autonomes d'alarme,
l'action sur un seul dispositif à commande
manuelle doit provoquer le fonctionnement
de tous les blocs autonomes d'alarme du
bâtiment. Sans Objet

2.4 - Système d'alarme du type 3.

2.4.1 - Le système d'alarme du type 3


comprend tous les éléments du système
d'alarme du type 2 défini au paragraphe
2.3.1 a) ci-dessus (type 2 a), à l'exception de
la source d'alimentation de sécurité. Sans Objet

2.4.2 - L'alimentation électrique de


l'ensemble du système est assurée à partir
de l'installation normale de l'établissement. Sans Objet
Elle doit trouver son origine immédiatement
en aval de l'organe de coupure générale de
celui-ci. Sans Objet
L'ensemble de l'installation doit être réalisé
de façon que tout défaut (surcharge, court-
circuit, défaut à la terre) survenant sur l'un
quelconque des autres circuits, n'affecte
pas la continuité de l'alimentation du
système d'alarme. Sans Objet

2.4.3 - Ce système d'alarme doit être


complété par un système d'alarme du type 4. Sans Objet

2.5 - Système d'alarme du type 4.

Le système d'alarme du type 4 est constitué


de tout autre dispositif de diffusion sonore. Sans Objet

3 - Caractéristiques des éléments de base.

3.1 - Appareils de commande.


On distingue les dispositifs à commande
manuelle (par exemple bris de glace) et les
dispositifs à commande automatique
(détecteurs d'incendie). Sans Objet
3.1.1 - Les bris de glace doivent être
constitués d'un coffret de couleur rouge
muni d'une vitre maintenant en position
comprimée un poussoir constituant l'organe
de commande électrique. Sans Objet

La partie interne protégée par la vitre doit


comporter visiblement, en lettres noires sur
fond blanc, l'inscription : Alarme incendie,
brisez la glace en cas de nécessité. Sans Objet
3.1.2 - Les détecteurs d'incendie doivent
être conformes aux normes en vigueur
(Matériel de détection d'incendie -
détecteurs - tableaux de signalisation et
organes intermédiaires) dans la mesure où
la correspondent à un type visé par ladite
norme. Sans Objet

3.2 - Tableau de signalisation.


3.2.1 - Dans le cas du système d'alarme du
type 1, le tableau de signalisation doit être
conforme à la norme le concernant et
estampillé comme tel.

De plus, le tableau doit permettre d'assurer


les fonctions définies au paragraphe 3.2.2 ci-
dessous et qui ne sont pas explicitement
prévues par la norme précitée. Sans Objet
3.2.2 - Dans le cas du système d'alarme des
types 2a et 3, le tableau de signalisation doit
permettre d'assurer les fonctions suivantes :
a) Fonctions d'alimentation : alimentation
des circuits transmettant les informations
issues des dispositifs à commande
manuelle . Sans Objet

Alimentation en énergie des diffuseurs


sonores, sauf s'il s'agit de blocs autonomes. Sans Objet
b) Fonctions de signalisation visualisées au
tableau :
Signalisation de l'alarme restreinte . Sans Objet
Signalisation de la présence de
l'alimentation normale . Sans Objet
Signalisation de la défaillance du chargeur
lorsqu'il s'agit du système d'alarme du type
2a . Sans Objet
Signalisation permettant l'identification de
la zone, s'il en existe plusieurs, dans
laquelle une information a été fournie,
indiquant soit le fonctionnement d'un
dispositif à commande manuelle, soit la
coupure de la ligne, Sans Objet

c) Autres fonctions.
Temporisation de déclenchement de l'alarme
générale telle que prévue au paragraphe 1.2.3
ainsi que sa diffusion .

Acquittement de l'alarme restreinte sonore au


tableau depuis un bouton poussoir unique.
Cet arrêt ne doit pas interdire un nouveau
fonctionnement de cette signalisation sonore
dès l'apparition d'une nouvelle signalisation
optique .
Commandes de mise à l'état de repos et de
retour à l'état de veille et signalisation
correspondante .
Essai des signalisations sonores et visuelles du
tableau .

Possibilité de report centralisé des


signalisations sonores et visuelles ci-dessus.
Cette fonction permet de reporter dans un
autre lieu, sous forme de signalisation
centralisée, toute information signalée sur le
tableau.

Si l'établissement comprend plusieurs


tableaux disposés en des lieux
géographiques différents, ce report
éventuel doit permettre l'identification du
tableau ayant provoqué la signalisation . Sans Objet
Possibilité d'asservir d'autres éléments de
sécurité à l'exception des moyens de lutte
contre l'incendie. Sans Objet
Cette fonction doit être fournie sous forme
de deux contacts inverseurs libres de tout
potentiel. Sans Objet
Le changement d'état de ces contacts est
maintenu pendant la même durée que
l'organe auquel il est asservi. Sans Objet
Un dispositif accessible seulement au
personnel assurant l'entretien doit
permettre l'annulation de cette fonction
d'asservissement. Sans Objet
Un voyant en façade doit visualiser cette
annulation . Sans Objet
Commande manuelle permettant le
déclenchement de l'alarme générale pour
chacun des bâtiments concernés. Sans Objet

Cette commande assure également la mise


en route des équipements de sécurité visés
ci-dessus asservis au système d'alarme. Sans Objet

Dans le cas où l'établissement comporte


plusieurs bâtiments, ces fonctions, à
l'exclusion de la signalisation de l'alarme
restreinte au tableau et de la signalisation
des contrôles d'alimentation, doivent être
distinctes pour chaque bâtiment. Sans Objet
3.2.3 - L'alimentation de l'ensemble du
système, c'est-à-dire les dispositifs de
commande, le tableau de signalisation et les
diffuseurs de l'alarme générale, doit être
effectuée par une dérivation de l'installation
électrique normale aboutissant au tableau
de signalisation. Sans Objet
Dans le cas du type 3, cette dérivation doit
répondre de plus aux conditions précisées
au paragraphe 2.4.2 ci-dessus. Sans Objet
Dans les types 1 et 2, l'alimentation doit être
assurée, en cas de défaillance de la source
normale ou de la source de remplacement,
si elle existe, soit par une batterie
d'accumulateurs particulière, soit par la
batterie centrale utilisée pour l'éclairage de
sécurité. Sans Objet

Dans tous les cas, la batterie


d'accumulateurs doit être capable
d'assurer, avant intervention du dispositif
de limitation de décharge, une autonomie
de l'alimentation pendant un minimum de
douze heures pour l'alimentation en l'état de
veille suivie d'une diffusion pendant au
moins cinq minutes de l'alarme générale. Sans Objet
Si l'installation est alimentée par une
batterie d'accumulateur particulière
incorporée ou non, le dispositif de recharge
et de régulation automatique doit maintenir,
en présence de la source normale ou de
remplacement, les accumulateurs dans leur
état de charge optimale pour répondre aux
conditions d'autonomie précitées. Sans Objet
Ce dispositif doit également permettre,
après tout fonctionnement en décharge,
d'assurer l'alimentation de toute
l'installation quel que soit son état, en
même temps que la recharge des
accumulateurs. Sans Objet
Cette recharge doit commencer
automatiquement dès le rétablissement de
la source normale ou de la source de
remplacement et permettre de restituer aux
accumulateurs la capacité correspondante
à l'autonomie prescrite en moins de trente
heures. Sans Objet
Le dispositif de charge doit permettre
d'éviter toute surcharge dangereuse pour
les accumulateurs. Sans Objet
Toute disposition doit être prise pour éviter
une dégradation des caractéristiques de la
batterie résultant d'un excès de charge ou
de décharge. Sans Objet

3.3 - Diffuseurs de l'alarme générale;


3.3.1- Le signal sonore d'alarme générale ne
doit pas permettre la confusion avec
d'autres signalisations utilisées dans
l'établissement. Sans Objet
3.3.2 - Le personnel de l'établissement doit
être informé de la signification du signal
sonore d'alarme générale. Sans Objet
Cette information doit être complétée
éventuellement par des exercices
périodiques d'évacuation. Sans Objet

3.3.3 - En présence de l'alimentation


électrique normale, il est admis d'utiliser les
diffuseurs de l'alarme générale pour
d'autres usages à condition qu'aucune
ambiguïté ne soit possible et que la
diffusion de l'alarme générale soit prioritaire. Sans Objet

3.3.4 - Il peut être admis, après avis de la


commission de sécurité, que la priorité de
diffusion de l'alarme générale sonore soit
aménagée au bénéfice exclusif de la
diffusion de messages parlés prescrivant
clairement l'évacuation du public. Sans Objet
3.4 - Blocs autonomes d'alarme
3.4.1 - Les blocs autonomes d'alarme
doivent assurer les fonctions suivantes :
Alimentation et contrôle à manque de
courant des circuits transmettant
l'information issue des dispositifs à
commande manuelle . Sans Objet

Exploitation de l'information provoquant à


volonté soit l'alarme générale du ou des
blocs, soit l'envoi de l'information à
l'équipement de signalisation optique et
sonore centralisé (alarme restreinte) avec
en retour la possibilité de réception de
l'ordre de diffusion de l'alarme générale . Sans Objet

Arrêt automatique de l'alarme générale à la


fin de la durée prévue de diffusion à moins
que cet arrêt ait été provoqué entre-temps
par la remise à l'état de veille du dispositif à
commande manuelle concerné . Sans Objet
Possibilité de mise à l'état de repos, locale et à
distance, du système d'alarme .
Possibilité d'asservir d'autres équipements de
sécurité à l'exception des moyens de lutte
contre l'incendie, par mise à disposition d'au
moins un contact inverseur libre de tout
potentiel.

3.4.2 - Compte tenu des différentes


fonctions énumérées ci-dessus, la batterie
d'accumulateurs incorporée au bloc
autonome doit être capable d'assurer, avant
intervention du dispositif de limitation de
décharge, l'alimentation à l'état de veille des
dispositifs de commande pendant douze
heures, suivie d'une diffusion pendant au
moins cinq minutes de l'alarme générale. Sans Objet
Cette batterie doit être composée
d'accumulateurs du type cadnium-nickel
étanche. Sans Objet
3.4.3 - Un dispositif de limitation de
décharge doit couper le débit de la batterie
avant qu'une décharge prolongée ne risque
de la détériorer. Sans Objet

3.4.4 - Après une mise en sécurité de la


batterie d'accumulateurs par le dispositif de
limitation de décharge, le chargeur doit
permettre de restituer aux accumulateurs la
capacité correspondante à l'autonomie
prescrite en moins de trente heures. Sans Objet
3.4.5 - Lorsqu'il est fait usage de plusieurs
blocs autonomes dans un établissement, la
mise à l'état de repos du système d'alarme
doit être effectuée depuis un point central. Sans Objet
Le dispositif de télécommande doit être
accessible seulement au personnel qui en a
la charge. Sans Objet
3.4.6 - L'alimentation de chaque bloc
autonome doit être effectuée par une
dérivation de l'installation électrique
normale Sans Objet
3.4.7 - Il ne devra pas être prélevé de
consommation électrique externe sur la
source de sécurité interne du bloc
autonome d'alarme. Sans Objet

3.4.8 - Les blocs autonomes d'alarme


doivent être mis hors de portée du public
par éloignement (hauteur minimum de 2,25
mètres) oupar obstacle. Sans Objet

3.4.9 - Deux alvéoles de 4 mm de diamètre


doivent permettre de contrôler, par une
mesure de tension électrique, la valeur du
courant d'entretien des accumulateurs. Sans Objet

La valeur minimale de la tension électrique


entre les deux alvéoles, quand le bloc est
alimenté sous une tension égale à 0,9 fois la
tension normale d'alimentation et que les
accumulateurs sont parcourus par le
courant d'entretien, doit être marquée à
proximité des alvéoles. Sans Objet
3.5 - Equipement de signalisation optique et
sonore centralisé.

3.5.1 - Dans certains cas d'utilisation de


blocs autonomes, il peut être prévu
l'installation complémentaire d'un
équipement de signalisation centralisé
permettant l'identification de la zone d'appel. Sans Objet

Cet équipement doit être commandé à partir


du contact d'asservissement prévu dans
chaque bloc autonome et permet d'obtenir :
a) Un avertissement sonore local avec arrêt
par action manuelle sur un bouton poussoir
unique placé sur l'équipement . Sans Objet
b) Une signalisation distincte permettant la
visualisation d'un texte d'identification de la
zone dans laquelle a été déclenchée
l'alarme. Sans Objet
L'effacement de la signalisation s'obtient
par le retour à l'état initial de l'organe de
commande qui lui correspond. Sans Objet

3.5.2 - L'alimentation de cet équipement doit


être réalisée dans les conditions prévues à
l'article 3.2.3 pour les types 1 et 2. Sans Objet

4 - Implantation des éléments de base.


4.1 - Implantation des appareils de
commande.

4.1.1 - Les dispositifs à commande manuelle


doivent être disposés dans les circulations :
- à chaque niveau, à proximité immédiate de
chaque escalier. Sans Objet
- Au rez-de-chaussée, à proximité des
sorties. Sans Objet
Ces dispositifs doivent être placés à une
hauteur d'environ 1,50 mètre au-dessus du
niveau du sol et ne pas être dissimulés par
le vantail de la porte lorsque celui-ci est
maintenu ouvert. Sans Objet
De plus, les coffrets desdits dispositifs ne
doivent pas présenter une saillie supérieure
à 0,10 mètre. Sans Objet
4.1.2 - Les détecteurs automatiques
d'incendie doivent être installés selon les
régles en vigueur les concernant. Sans Objet
4.2 - Implantation du tableau de
signalisation ou de l'équipement de
signalisations optique et sonore
centralisées. Sans Objet

Le tableau ou l'équipement de signalisation


doit être placé dans un local non accessible
au public et occupé pendant les heures
d'exploitation de l'établissement. Sans Objet
Il doit être visible de tout point du local et
ses organes de commande et de
signalisation doivent demeurer aisément
accessibles. Sans Objet
Il doit être solidement fixé aux éléments
stables de la construction. Sans Objet
4.3 - Implantation des diffuseurs de l'alarme
générale.

L'alarme générale doit être suffisamment


audible de tous points du bâtiment. Sans Objet
A cet effet, les diffuseurs sonores doivent
être judicieusement répartis. Sans Objet
4.4 - Implantation des blocs autonomes
d'alarme.
Les blocs autonomes d'alarme doivent être
installés dans les mêmes conditions que les
diffuseurs de l'alarme générale. Sans Objet
5 - Conformité aux dispositions de la
présente instruction technique.

5.1 - Matériel.

5.1.1 - Lorsque le matériel fait l'objet d'une


norme, il doit être conforme à celle-ci. De
plus, le matériel doit porter l'estampille de
conformité à la marque NF de qualité
concernée lorsqu'elle existe. Sans Objet

5.1.2 - Lorsque le matériel ne fait pas l'objet,


d'une norme, sa conformité aux présentes
spécifications doit être attestée par un
certificat signé du fabricant. Sans Objet

5.1.3 - Lorsqu'un matériel est utilisé en tant


que fonction supplémentaire d'un matériel
de base conforme à une norme, il doit faire
l'objet d'un document annexé au procès-
verbal d'homologation du matériel de base. Sans Objet

Ce document, rédigé par le(s) laboratoire(s)


chargé(s) d'effectuer les essais de
conformité à la norme, doit certifier la
compatibilité d'association de cette fonction
supplémentaire avec le matériel de base. Sans Objet

5.2 - Installation. Sans Objet


La mise en place d'un système d'alarme des
trois premiers types doit être réalisée par
des entreprises spécialisées et dûment
qualifiées. Sans Objet

6 - Entretien et consignes d'exploitation.

6.1 - Entretien.
L'installation doit être maintenue en bon
état de fonctionnement. Cet entretien doit
être assuré :
- soit par un technicien qualifié attaché à
l'établissement ou à un ensemble
d'établissement . Sans Objet
- Soit par le constructeur de l'équipement
ou son représentant Sans Objet

- Soit par un professionnel qualifié. Sans Objet


Toutefois, les systèmes d'alarme du type 1
doivent toujours faire l'objet d'un contrat
d'entretien Sans Objet
Dans tous les cas, le contrat passé avec les
personnes physiques ou morales, ou les
consignes données au technicien attaché à
l'établissement, doivent préciser la
périodicité des interventions prévoir la
réparation rapide ou l'échange des
éléments défaillants. Sans Objet
La preuve de l'existence de ce contrat ou
des consignes écrites doit pouvoir être
fournie et être transcrite sur le registre de
sécurité. Sans Objet

6.2 - Consignes d'exploitation.


6.2.1 - Le personnel de l'établissement, doit
être initié au fonctionnement du système
d'alarme. Sans Objet

6.2.2 - L'exploitant ou son représentant doit


s'assurer, une fois par semaine au moins,
du bon fonctionnement de l'installation et
de l'aptitude de la ou des batteries à
satisfaire aux exigences de la présente
instruction, notamment en ce qui concerne
l'autonomie prescrite Sans Objet

6.2.3 L'exploitant de l'établissement doit


faire effectuer sous sa responsabilité les
remises en état le plus rapidement possible. Sans Objet
6.2.4 - L'exploitant de l'établissement doit
disposer en permanence d'un stock de
petites fournitures de rechange des
modèles utilisés tels que : lampes, fusibles,
vitres pour bris de glace, etc. Sans Objet
B - Etablissements recevant du public de la
5e catégorie.

7.- Cas général.


Le système d'alarme utilisé dans ces
établissements doit être du type 4. Sans Objet
L'alarme générale doit être donnée par
bâtiment. Sans Objet

Le signal sonore d'alarme générale ne doit


pas permettre la confusion avec d'autres
signalisations utilisées dans l'établissement. Sans Objet
Il doit être audible de tous points du
bâtiment pendant le temps nécessaire à
l'évacuation. Sans Objet
Le personnel de l'établissement doit être
informé de la signification du signal sonore
d'alarme générale. Sans Objet

Cette information doit être complétée par


des exercices périodiques d'évacuation. Sans Objet
Le choix du système d'alarme est laissé à
l'initiative du chef d'établissement qui devra
s'assurer de son efficacité. Sans Objet
Le système d'alarme doit être maintenu en
bon état de fonctionnement. Sans Objet
8 - Cas particulier des hôtels, pensions de
famille, locaux collectifs des foyers
logements.
Le système d'alarme utilisé dans le type PO
(petits hôtels) d'établissement doit être du
type 3 au moins. Sans Objet

Toutefois, dans le cas de ces


établissements et pour lesquels
l'installation d'un système de détection
automatique d'incendie, le système
d'alarme doit être du type 1 et satisfaire aux
exigences afférentes à ce type. Cependant,
dans ce cas, il ne peut comporter qu'une
seule boucle de détection ainsi que prévu
dans la norme en vigueur. Sans Objet
C - Dispositions relatives aux installations
existantes.
Les installations d'alarme existantes, en bon
état de fonctionnement à la date de publication
de la présente instruction technique, peuvent
être maintenues sans modification, même si
elles ne répondent pas aux présentes
dispositions.
Annexe 6 : Instruction technique n° 249
relative aux façades.
Les règles de sécurité contre les risques
d'incendie et de panique dans les
établissements recevant du public,

Les règles de sécurité pour la construction


des immeubles de grande hauteur et leur
protection contre les risques d'incendie et
de panique, prévoient, chacun en ce qui le
concerne, des prescriptions concernant
l'accrochage des panneaux de façade afin
d'éviter, en cas d'incendie, le passage des
flammes ou des gaz chauds d'un étage à
l'autre, même en cas de déformation des
panneaux. Sans Objet

La présente instruction Technique a pour


objet :
- de préciser les conditions d'application
des prescriptions réglementaires dans les
établissements recevant du public et les
immeubles de grande hauteur . Sans Objet
- De définir des solutions de façade ne
nécessitant ni vérifications expérimentales
au moyen de l'essai, pour l'évaluation du C
+ D et notamment le comportement au feu
de l'accrochage . Sans Objet
- De définir des solutions de façade ne
nécessitant pas de vérifications
expérimentales au moyen de l'essai défini
par l'évaluation du C + D. Sans Objet

Il suffit, pour pouvoir vérifier ces


prescriptions, de tenir compte également du
classement on réaction au feu des
parements extérieurs et d'évaluer la masse
combustible mobilisable dans les
conditions indiquées en annexe I. Sans Objet
Cette même annexe I précise, par ailleurs,
les cas pour lesquels la masse combustible
n'est pas mobilisable. Sans Objet
L'annexe II précise les hypothèses à prendre
en compte pour la réalisation de dispositifs
d'étanchéité au feu entre façades ou allèges en
béton préfabriqué et planchers.
Section I : Conditions d'application des
prescriptions réglementaires.

1.1 - Evaluation de la masse combustible


réglementaire par mètre carré de façade Sans Objet

1.1.1. Cette masse est le quotient du total


des masses combustibles mobilisables des
diverses parties incluses dans une surface
de référence par cette surface. Sans Objet

Cette surface de référence est définie sur


un plan parallèle aux baies vitrées en cause.
Elle est déterminée comme suit:
Si les trumeaux (ou les éléments en façade
latéralement aux fenêtres) sont
incombustibles, la surface de référence est
égale au produit de la hauteur d'étage par la
largeur de la bale. Sans Objet

S1 = AX B1. Sans Objet


Si les trumeaux sont combustibles, la
largeur à prendre en compte est celle de la
baie majorée de la largeur d'un trumeau
sans toutefois que cette majoration
dépasse un quart de la hauteur de la baie de
chaque côté. Sans Objet

S2 = AX B2. Sans Objet

Dans tous les cas, la masse combustible


des tableaux de baie est prise en compte. Sans Objet
En ce qui concerne les établissements
recevant du public, les façades présentant
des risques d' " effet de cheminée " (par
exemple dièdres inférieurs à 1350),
n'entrent pas dans le cadre du présent texte. Sans Objet

Toutefois, les prescriptions des règles de


sécurité pour la construction des
immeubles de grande hauteur peuvent être
suivies, puisque surabondantes par rapport
au type de bâtiment concerné ici. Sans Objet

1.1.2. La masse au mètre carré mobilisable


des diverses parties combustibles peut être
évaluée par un essai dont le principe est
donné par le règlement et dont le mode
opératoire est donné en annexe I. Sans Objet

Il n'est pas tenu compte, dans l'évaluation


de la masse combustible mobilisable, ni des
fermetures, ni des menuiseries. Sans Objet
Bien entendu, la masse combustible
mobilisable ne peut être qu'inférieure ou
égale à la masse combustible totale
déterminée sans essai (connaissant la
poids au mètre carré et le pouvoir
calorifique supérieur des différents
matériaux). Sans Objet

1.2 - Façades avec baies.


1.2.1. Etage supérieur en avancée :
La valeur de cette avancée L n'est à prendre
en compte dans le D qu'au delà de 0,80
mètres : D = L - 0,30. Sans Objet
1.2.2. Etage supérieur en retrait :
La valeur D est mesurée en supposant que
l'étage inférieur est sur le même plan que
celui du dessus et que l'on a affaire à un
balcon Sans Objet

1.2.3. Garde-corps pleins et restant en place


en cas d'incendie :
Ils sont pris en compte pour la mesure de C. Sans Objet
1.2.4. Portes-fenêtres :
Les parties pleines de portes-fenêtres ne
sont pas prises en compte pour la mesure
de C. Sans Objet

1.2.5. Bales non superposées :


La distance C est comptée sur le segment
de droite joignant les angles les plus
proches des deux baies (distance minimale
entre les deux baies). Sans Objet
1.2.6. Allège en retrait d'une façade plane
entièrement vitrée:
1.2.6.1. Dans le cas des vitrages discontinus
en partie haute de l'élément intervenant
dans le C de l'allège, il n'est pas tenu
compte du retrait de l'allège dans
l'évaluation de D. Sans Objet
Indépendamment de cet aspect, ce retrait ne
devra pas excéder 0,20 mètre Sans Objet
1.2.6.2. Les cas de vitrages discontinus en
partie basse de l'élément intervenant dans
le C de l'allège n'est pas une solution
acceptable Sans Objet

1.3 - Façades sans baies.


Les façades sans baie peuvent être
réalisées de la même façon (éléments de
construction et joints identiques) que celles
n'ayant pas donné lieu à percement lors de
l'essai ou que celles décrites dans le
présent texte. Sans Objet
Section II : Dispositions de façades
utilisables.
Sont décrites ci-après un certain nombre de
dispositions utilisables pour satisfaire aux
règles de sécurité. Sans Objet

Ces dispositions sont relatives, d'une part,


à la jonction façade-plancher, d'autre part, à
la façade proprement dite. Sans Objet
Pour cette dernière, il s'agit principalement
d'indiquer les éléments susceptibles d'être pris
en compte pour la mesure de C ou en d'autres
termes susceptibles de former écran ou
coupure vis-à-vis des exigences de non
transmission du feu par les façades.
Il est aussi donné une règle complémentaire de
réaction au feu du parement extérieur en
fonction du critère d'inflammation au niveau
supérieur dans l'essai.

2.1 - Jonction façades-planchers.

Les règlements exigent que les jonctions ne


laissent pas passer de flammes ou de gaz
chauds pouvant conduire à une
inflammation au niveau supérieur. Sans Objet
Les dispositions ci-après satisfont à cette
exigence :
2.1.1. Façades et/ou murs, porteurs,
autoportants ou de remplissage, sur
lesquelles les planchers prennent appui ou
sont fixés. Sans Objet

Ces façades peuvent être en maçonnerie, en


béton banché ou en béton préfabriqué. Sans Objet
A cet effet, les solutions faisant intervenir
des allèges en maçonnerie reposant sur les
planchers directement ou par leur chaînage
sont acceptables. Sans Objet
2.1.2. Façades en éléments préfabriqués
lourds sur lesquelles les planchers ne
prennent pas appui et allèges en panneaux
lourds préfabriqués.

Pour éviter une ouverture libre de la


jonction entre façades et planchers sous
l'effet de gradients thermiques qui
entraînent un bombement de l'allège vers
l'extérieur et des planchers vers le bas,
plusieurs solutions sont possibles :
a) Réaliser un soufflet ou un calfeutrement
par contact élastique soit au-dessus du
plancher, soit devant le nez de plancher,
soit en sous-face du plancher . Sans Objet
Les matériaux isolants et compressibles
suivants, utilisés comme écrans dans de
telles solutions, sont considérées comme
satisfaisants : laine de roche, mousse
d'amiante, etc.. Sans Objet

b) Attacher la façade (et/ou l'allège) au


plancher par un dispositif qui ne s'oppose
pas au mouvement du plancher . Sans Objet
c) Attacher la façade (et/ou l'allège) au
plancher par un dispositif s'opposant à tout
mouvement relatif. Sans Objet

La dimension des soufflets et calfeutrement


(cas a) et la valeur des efforts (cas b et/ou
cas c) peuvent être estimés suivant les
indications de l'annexe II. Sans Objet
Des systèmes mixtes peuvent être
envisagés. Sans Objet
2.1.3. Façade-panneau menuisée montée
entre planchers.
Il s'agit de panneaux de façades menuisés
en bois ou en acier, à l'exclusion de tout
autre matériau. Sans Objet
Si la partie basse du panneau n'est pas
fixée au plancher, un recouvrement de 0,02
mètre sur une pièce fixée au plancher doit
être assuré Sans Objet
2.1.4. Façade-rideau à grille et à
remplissage.
La jonction entre le plancher et le mur-
rideau est réalisée notamment au droit des
grilles par une tôle continue, en acier,
formant soufflet. Sans Objet
La liaison au mur-rideau se fait soit à un
élément horizontal de la grille, soit à la paroi
métallique formant écran (voir plus loin). Sans Objet
2.1.5. Façade-panneau ou rideau en
éléments de grandes dimensions fixés au
plancher.
Il s'agit d'éléments fixés soit au-dessus, soit
sur le nez du plancher. Sans Objet

La fixation se fait par l'intermédiaire de


l'encadrement de ces éléments à intervalles
rapprochés d'environ 0,50 mètre. Sans Objet

Les dispositifs de soufflets ou équivalents


sont utilisables dans tous les cas. Sans Objet

Dans le cas de planchers peu déformables


pendant la première demi-heure du programme
thermique normalisé, un calfeutrement, par
bourrage entre surfaces rainurées, de plâtre ou
de mortier pur ou additionné de vermiculite, ou
encore de laine minérale soutenue, est
également possible.
Cette dernière solution peut, dans certaines
limites à préciser au coup par coup, être
étendue au cas de planchers très déformables
pendant la période ci-dessus (dalles béton
sans protection ni raidisseur de rive) en
fonction de la déformabilité des façades, de
leur raideur et des jeux autorisés par les
fixations.

2.2 - Dispositions concernant les façades.


2.2.1. Matériaux susceptibles de former
écran ou coupure, c'est-à-dire de participer
à l'indice C sur leur hauteur.
- En position quelconque :
Maçonnerie, béton armé, acier protégé .
Complexe présentant une résistance au feu
pare-flamme demi-heure.
- En partie haute d'une coupure ayant elle-
même un indice C de 0,60 mètre et de masse
combustible nulle (c'est-à-dire sans
participation).
Verre feuilleté : voir plus loin au paragraphe
2.2.22 (Parcloses) .
Aluminium : s'il n'est pas sollicité
mécaniquement.
- En retombée sous linteau :
Acier non protégé .

Complexe classé stable au feu une heure.


- En façade-panneau (éléments de façade
entre planchers) : les éléments de remplissage
de façades légères constitués par un sandwich
à parements amiante-ciment ou tôle et âme
isolante.
Nota. - Les avis techniques formulés par la
commission des avis techniques rappellent les
indications et caractéristiques utiles à la
vérification de la règle du C + D.

D'autres matériaux peuvent être acceptés sur


avis ou justification expérimentale particulière.

2.2.2. Conditions de montage des écrans.

2.2.21. ecrans en mur-rideau.

Ces écrans peuvent être réalisés par des


éléments de remplissage ou par des
remplissages non préassemblés respectant
les indications suivantes :
Le parement intérieur sera en tôle d'acier. Sans Objet

II sera fixé au-dessus du nez-de-dalle par


une cornière acier (espacement des points
de fixation sur dalle et tôle 0,50 mètre). Sans Objet

Cette fixation doit permettre (glissement


possible sous mise en charge) les
mouvements climatiques dans le plan de la
façade. Elle sera réalisée dans l'élément de
remplissage à l'aide d'inserts aciers
étanches montés en usine. Sans Objet

2.2.22. Continuité et fixation de l'écran.

Pour que l'écran joue son rôle, il devra être


sans solution de continuité notamment au
droit des ossatures et des meneaux. Sans Objet

Les points de fixation devront être


suffisamment rapprochés. 0,5 mètre
constitue une valeur maximum moyenne
(qui peut être augmentée sous réserve d'un
calcul de dilatation et de déformation). Sans Objet
L'étanchéité peut aussi être complétée par
un produit intumescent si celui-ci est
suffisamment accessible pour que l'on
puisse en vérifier l'état et le remplacer
éventuellement. Sans Objet
Parcloses métalliques de fixation des
éléments de remplissage : à défaut d'être
intérieures, un maintien par vis est
nécessaire. Sans Objet
2.2.23.Condition de tenue de l'ossature
secondaire d'un mur-rideau.
Cette ossature devra subsister
suffisamment longtemps et ne pas trop se
déformer pour ne pas risquer de
compromettre ni la tenue de l'élément
formant écran (particulièrement si celui-ci
est un élément de remplissage), ni
l'étanchéité de celui-ci sur le filant du nez-
de-dalle, compte tenu des déformations
éventuelles des planchers. Sans Objet

Ossature acier.
Aucune restriction n'est formulée avec
l'acier fixé au gros oeuvre par des pièces
d'acier scellées. Sans Objet

Ossature aluminium : Sans Objet

Sur une telle ossature les points de fixation


supportant (ou pouvant supporter) le poids
du mur-rideau devront être suffisamment
éloignés des flammes éventuelles . Sans Objet
Il est admis qu'une distance verticale de 1
mètre entre cette fixation et la plus haute
sortie possible des flammes en façade est
suffisante. Sans Objet

Cela est obtenu lorsque les éléments


verticaux de la grille sont suspendus (poids
repris en partie haute) et attachés au niveau
haut de l'allège (ce peut être à la tôle
formant écran ou latéralement dans le cas
de façade filant verticalement entre
trumeaux en béton). Sans Objet
Ces éléments en aluminium peuvent être
utilisés sur deux niveaux . Sans Objet
Les reprises de charge devant se faire en
respectant les mêmes conditions. Sans Objet

Section III : Règles complémentaires.

3.1 - Réaction au feu des façades-rideaux. Sans Objet

Les revêtements extérieurs des façades-


rideaux doivent être en matériaux de
catégorie M 2 lorsque la masse combustible
mobilisable est supérieure à 80 MJ/m²
quelle que soit la valeur du C + D. Sans Objet
3.2 - Isolation par l'extérieur de
maçonneries et bétons.
L'isolation par l'extérieur de maçonneries et
bétons est réputée satisfaire au critère de
non-propagation au 3e niveau de l'essai II si
elle utilise l'une des techniques citées ci-
après, sous réserve que l'exigence relative à
la réaction au feu du système soit satisfaite. Sans Objet
3.2.1. Enduit mince armé d'un treillis de
fibres de verres sur polystyrène expansé
classé M 1 (3) d'épaisseur quelconque.
En cas de fenêtres au nu intérieur, le treillis
de fibres de verres doit être fixé au droit des
baies lorsque l'épaisseur de polystyrène
expansé est supérieure à 60 millimètres en
partie courante. Sans Objet
En cas de fenêtres au nu extérieur, une telle
fixation doit être réalisée quelle que soit
l'épaisseur d'isolant. Sans Objet
Le but de cette disposition est d'éviter le
flottement du treillis en le fixant aux
pourtours des baies. Sans Objet

Cette fixation peut être réalisée :


a) Dans le cas où la menuiserie est au nu
intérieur et sans retour d'isolant en tableau :
par le retour en tableau de l'enduit armé . Sans Objet

b) Dans le cas où la menuiserie est au nu


intérieur et avec retour d'isolant en tableau :
- par un profil métallique (par exemple
d'encadrement de baie) pinçant l'armature. Sans Objet
- Ou, dans le cas de retour de l'enduit, par
des fixations mécaniques de l'armature sur
l'encadrement. Sans Objet

Cette fixation peut être réalisée soit en


linteau, soit en tableau, soit à l'appui de baie. Sans Objet

c) Dans le cas où la menuiserie est au nu


extérieur, l'armature est fixée à intervalles
réguliers soit sur le gros oeuvre, soit sur
des profils métalliques de rive Sans Objet
3.2.2. Enduit hydraulique armé d'un treillis
métallique ou d'un treillis en fibre de verre,
sur isolant plastique alvéolaire.
3.2.3. Enduit mince ou enduit hydraulique
sur isolant minéral.

3.2.4. Bardages rapportés.


3.2.4.1. Bardages avec isolant minéral et
sans liteaux bois.
Les chevrons en bois, verticaux, sont
admis. Pour les ERP, le recoupement de la
lame d'air est obligatoire. Sans Objet
Ceci peut être réalisé par exemple par une
bavette en tôle d'acier ou d'aluminium Sans Objet
Pour les bâtiments d'habitation :
- dans les cas où les menuiseries sont au
nu intérieur, aucune disposition particulière
n'est demandée . Sans Objet
- Dans le cas où les menuiseries sont au nu
extérieur, il convient d'appliquer l'une des
dispositions ci-après :
a) Recouper la lame d'air à chaque niveau
par une bavette métallique en tôle d'acier ou
d'aluminium. Sans Objet

b) Rendre les encadrements de baie sur


leurs quatre côtés, compte tenu de l'isolant,
de degré pare-flamme 1/4 d'heure (par
exemple par une tôle d'acier galvanisé ou
inox, ou par une épaisseur de 15 millimètres
minimum de bois). Sans Objet
c) Séparer les bandes verticales situées au
droit des baies vitrées et au droit des
trumeaux par des dispositions assurant un
degré pare-flamme de 1/4 d'heure (par
exemple par des chevrons et de la laine
minérale) de façon à :
Traîter les bandes verticales au droit des
trumeaux en bardage. Sans Objet
Traîter les bandes verticales au droit des
fenêtres :
- soit par un autre procédé d'isolation
extérieure sans lame d'air . Sans Objet
- Soit par un procédé de bardage avec une
ventilation, niveau par niveau. Sans Objet

En linteau, ce dispositif est complété par un


élément pare-flamme 1/4 d'heure. Sans Objet
3.2.4.2. Bardages avec polystyrène expansé
M 1 et/ou avec liteaux bois.
Dans le cas où les menuiseries sont au nu
intérieur, il convient d'appliquer une des
quatre dispositions ci-dessus, la lame d'air
pouvant n'être recoupée que tous les deux
niveaux. Sans Objet

Dans le cas où les menuiseries sont au nu


extérieur, il convient d'appliquer une des
quatre dispositions ci-dessus, le degré pare-
flamme étant amené à 1/2 heure. Sans Objet
Annexe I : Méthode de détermination de la
masse combustible mobilisable des
matériaux constituant les éléments de
façade.
1. Mesure du pouvoir calorifique supérieur (soit
4,18 A en kJ/kg) du matériau de masse
volumique 1.000 r3 (en kg/m3) suivant l'arrêté
de réaction au feu.
2. Essai suivant programme thermique
normalisé durant 1/2 heure éprouvette de 0,30
X 0,40 mètre.
Extinction rapide au CO2 et refroidissement de
l'éprouvette.
Mesure de l'épaisseur moyenne disparue (soit
0,1 e 1 en m).

Mesure de l'épaisseur moyenne endommagée-


carbonisée (soit 0,1 e 2 en mètre) et
prélèvement de celle-ci sur une surface de 0,01
m², pesée et calcul de la masse volumique in
situ (soit 1.000 r2 en kg/rn3).
3. Mesure du pouvoir calorifique supérieur du
matériau endommagé (soit 4,18 B en kJ/kg)
suivant l'arrêté de réaction au feu.
4. Etablissement du bilan des calories
dégagées (durant l'essai suivant le programme
thermique normalisé durant 1/2 heure) dans les
parties disparues et carbonisées compte tenu
de leurs poids et pouvoirs calorifiques
supérieurs respectifs.

Kilojoules dégagés.
Dans l'épaisseur disparue : 4,18 A . 1.000r3 .
0,1 e 1, soit 418 A r3 e 1, pour 0,01 m² de
surface du matériau .
Dans l'épaisseur endommagée : (418 A r3 e 2 -
418 B r2 e 2) pour 0,01 m² de surface du
matériau.

5. Cette valeur ramenée au mètre carré est


assimilable à la masse combustible mobilisable
du : matériau utilisé dans une façade.

Elle a pour valeur :


100 [418 A r³ (e1 + e²) - 418 B r² e²] en kJ/m².

41,8 [A r³ (e 1 + e²) - B r² e²] en MJ/m².

Cas où des essais ne sont pas nécessaires.


1. Bois massif : la masse combustible
mobilisable du bois massif d'un élément à
parement en bois est celle correspondant à
0,014 mètre de bois.

2. Cas de couches combustibles protégées par


l'extérieur : ces couches combustibles ne sont
pas mobilisables dans la mesure où elles sont
mises à l'abri de la dégradation thermique
pendant l'essai visé au point 2 ci dessus.
Bien qu'il n'y ait par coïncidence, entre les deux
notions, on admet que les parois placées
devant ces couches, de degré coupe-feu égal
ou supérieur à une demi-heure, assurent cette
protection.
Il apparaît ainsi qu'en pratique tous les isolants
placés derrière des voiles de béton ne sont pas
à considérer . a fortiori, les isolants des
doublages intérieurs isolants placés derrière
ces maçonneries.

Annexe II - Hypothèses à prendre en


compte pour la réalisation de dispositifs
d'étanchéité au feu entre façades ou allèges
en béton préfabriqué et planchers.

Il s'agit d'éléments en béton attaqués


directement soit par l'extérieur (allèges), soit
par l'intérieur (plancher haut du local en feu).

Ce texte concerne également les panneaux de


façade en éléments préfabriqués lourds sur
lesquels les planchers ne prennent pas appui.

Les allèges ont alors tendance à se déformer


vers l'extérieur et les planchers vers le bas, ce
qui peut conduire à la perte de l'étanchéité
pendant un feu correspondant à l'essai, si des
précautions ne sont pas prises.
Divers cas se présentent en fonction de la
nature des éléments, allèges ou planchers, ou
en fonction de la géométrie.
De ce dernier point de vue, le cas usuel où une
retombée de l'allège passe devant le plancher
est le plus critique du point de vue du passage
du feu.

Concernant les planchers, les types sont


variables, mais également le cas usuel des
dalles pleines sans raidisseurs de rives
(constructions à refends transversaux porteurs)
est le plus critique, car ce type de plancher
présente rapidement de grandes déformations.
Les déformations ries dalles peuvent être
considérablement réduites par une protection
rapportée ou par un raidisseur de rive, mais
cette réduction ne peut être donnée de façon
générale.
La présente annexe donne en conséquence les
hypothèses à prendre en compte pour les cas
usuels de béton non protégé.
Trois cas se présentent :
1. Le plancher et l'allège ne sont liés
d'aucune manière (ou ces liaisons doivent
être négligées). Sans Objet
Le dispositif d'étanchéité doit assurer sa
fonction même lorsque le déplacement
horizontal de l'allège est de 0,08 mètre et le
déplacement vertical du plancher est de
0,05 mètre. Sans Objet
Ce dispositif doit être le plus souple
possible, de façon qu'il n'induise pas, du
fait de sa rigidité, d'effort sensible dans ses
fixations. Sans Objet

Ainsi, s'il est constitué d'une tôle d'acier,


l'épaisseur de celle-ci doit être de quelques
dixièmes de millimètres au plus. Sans Objet
Ce dispositif devra en outre être protégé
contre les risques de corrosion. Sans Objet

2. L'allège est empêchée de se déformer


vers l'extérieur par un dispositif permettant
la déformation du plancher vers le bas, celle-
ci pouvant atteindre 0,05 mètre. Sans Objet

Le calcul des attaches est effectué on


négligeant l'effet de l'effort normal éventuel
et en appliquant la méthode suivante :
Si l'on appelle :
M'a le moment de première fissuration de
l'allège avec béton tendu du côté du
parement intérieur, le coefficient yb (4) étant
pris égal à 1. Sans Objet
M"a le moment ultime de cette même allège
compte tenu de son ferraillage situé du côté
du parement intérieur, le coefficient ys (4)
étant pris égal à 1 et le coefficient yb (4)
égal à 1,3. Sans Objet

Si l'on désigne par Ma et M"a, les efforts


sollicitant le dispositif d'attache ont pour
valeur, dans le cas d'une portéeI:
Dans le cas de dispositif constitué par des
attaches réparties. Sans Objet
Dans le cas de dispositif constitué par des
attaches localisées au tiers et aux deux
tiers de la portée. Sans Objet

Le calcul des attaches est à effectuer


compte tenu du déplacement vertical du
plancher avec yb = 1,5 et ys = 1,15 [voir (4)]. Sans Objet
3. Les deux ouvrages, allège et plancher,
sont liés. On est alors dans les mêmes
conditions que celles données au
paragraphe 2.1.1 de l'instruction, pour
autant que les liaisons soient calculées
dans les conditions normales d'utilisation
du bâtiment, de façon que l'allège puisse
porter la part de plancher qui s'appuie sur
elle du fait de la liaison. Sans Objet

Dans les cas 2 et 3, les surfaces de l'allège


et du plancher en présence doivent être
stables au feu, ce qui exclut l'interposition
d'isolants combustibles non protégés
susceptibles de disparaitre en laissant un
passage libre. Sans Objet

Pour les allèges sandwiches à voile


extérieur librement dilatable, l'épaisseur à
prendre en compte est celle du voile
extérieur. Pour ce même type d'allège,
aucune attache n'est nécessaire du point de
vue du risque incendie lorsque le voile
intérieur a une épaisseur double de celle du
voile extérieur. Sans Objet
Annexe 7 : Instruction technique relative au
désenfumage dans les immeubles de
grande hauteur.

1 - Objet.
Le présent règlement de sécurité précise que
dans les immeubles de grande hauteur les
compartiments voisins et les escaliers sont
protégés de l'envahissement des fumées par
un dispositif d'intercommunication avec le
compartiment sinistré coupe-feu de degré deux
heures.

Ce même dispositif permet l'élimination rapide


des fumées introduites lorsqu'il est utilisé pour
un passage continu et prolongé de personnes.
En outre, les circulations horizontales
communes et les locaux collectifs d'une
superficie supérieure è 300 m² sont
désenfumés.
Ces prescriptions permettent de fixer les trois
objectifs de la présente instruction :
- permettre aux occupants du compartiment
sinistré de l'évacuer rapidement et de pouvoir
gagner un espace protégé dans les meilleurs
délais, sans être incommodés par les fumées
et sans que celles-ci sortent de ce
compartiment .
- Empêcher l'introduction de fumée dans les
escaliers et les compartiments voisins,
quels que soient l'évolution du sinistre et
les incidents ultérieurs affectant le système
de désenfumage . Sans Objet

- Permettre aux équipes de secours de


repérer rapidement les foyers d'incendie et
de procéder à leur extinction sans être
gênés par l'opacité de la fumée. Sans Objet

2 - Principes.

La présente instruction indique les conditions à


remplir et les résultats à obtenir par les deux
systèmes de désenfumage définis ci-après
pour que les objectifs définis au paragraphe 1
soient atteints.

2.1. Solution A.

Soufflage dans l'escalier.


Soufflage et extraction dans les dispositifs
d'intercommunication.
Soufflage et extraction dans la circulation
horizontale commune.

2.2. Solution B.

Soufflage dans l'escalier.


Soufflage dans les dispositifs
d'intercommunication.
Passage de l'air entre les dispositifs
d'intercommunication et la circulation
horizontale commune au travers d'une bouche
de transfert.
Extraction et soufflage éventuel dans la
circulation horizontale commune.

Ces deux systèmes peuvent cohabiter au sein


d'un même compartiment (solution A + B).
Les dispositions de cette instruction n'excluent
pas la possibilité de mettre en oeuvre d'autres
systèmes de désenfumage, sous réserve qu'ils
aient reçu un avis favorable de la commission
de sécurité.
3 - Dispositions communes aux deux
systèmes.
3.1. Caractéristiques des équipements de
désenfumage.
Les immeubles de grande hauteur sont
équipés d'un système de sécurité incendie
de catégorie A, option I.GH Sans Objet
Le désenfumage est commandé
automatiquement par la détection incendie
installée dans les circulations horizontales
communes. Sans Objet
Cette commande automatique est doublée
par la commande manuelle de l'unité de
commande manuelle centralisée (UCMC) du
centralisateur de mise en sécurité incendie
(CMSI). Sans Objet

La commande automatique des dispositifs


de désenfumage des autres compartiments
de l'immeuble desservis par le même réseau
de désenfumage est neutralisée tant que n'a
pas disparu la cause ayant provoqué la
mise en route initiale. Sans Objet
Toutefois, le désenfumage des autres
parties de l'immeuble doit pouvoir être
commandé manuellement à partir de
l'UCMC. Sans Objet
3.2 Caractéristiques des bouches d'amenée
d'air, des bouches d'extraction de fumée,
des volets de désenfumage des
circulations horizontales communes.
Les bouches d'amenée ont leur partie
supérieure à un mètre au plus au-dessus du
plancher . Sans Objet

Elles sont de préférence implantées à


proximité des portes d'accès aux dispositifs
d'intercommunication et sont équipées de
volets pare-flammes de degré une heure ou
E 60, fermés en position d'attente. Sans Objet
Les bouches d'extraction de fumée ont leur
partie basse à 1,80 mètre au moins au-
dessus du plancher et sont situées en
totalité dans le tiers supérieur de la
circulation. Sans Objet

Le débouché de chaque conduit vertical


d'extraction dans le compartiment est
équipé d'un volet coupe-feu de degré deux
heures (i->0) fermé en position d'attente. Sans Objet
Les volets sont installés au droit des parois
ou éléments fixes et coupe-feu de la
construction. Sans Objet

Les fabricants indiquent pour chaque type


de volet les débuts de fuite correspondant à
chaque valeur de la dépression à laquelle
ces appareils peuvent être soumis. Sans Objet
Dans les circulations horizontales
communes, la distance maximale entre
deux bouches d'extraction de fumée, au
entre une bouche d'extraction de fumée et
une bouche d'amenée d'air est de 10 mètres
si le parcours est rectiligne, 7 mètres dans
le cas contraire. Sans Objet

Si des conduits horizontaux desservent les


différentes bouches d'extraction de fumée,
ils :
- sont réalisés en matériaux de catégorie Mo
ou A2-s2, do et sont stables au feu de degré
un quart d'heure . Sans Objet
- Permettent l'accès au volet du ou des
conduits verticaux d'extraction . Sans Objet
- Ne dépassent pas une longueur de 20
mètres à partir du conduit vertical . Sans Objet
- Assurent à chaque bouche un débit égal à
10 % prés. Sans Objet
Les distances maximales définis au-dessus
sont valables dans le cas de plafond sans
obstacle. Sans Objet

Elles sont diminuées dans le cas contraire. Sans Objet


Dans les zones en cul-de-sac, la distance
maximale entre une bouche d'extraction de
fumée ou de soufflage et la porte d'un local
est de 5 mètres. Sans Objet
3.3. Caractéristiques des conduits de
soufflage et d'extraction.
Les conduits sont réalisés en matériaux de
catégorie Mo et sont stables au feu de degré
un quart heure. Sans Objet
Les conduits d'amenée d'air sont des
conduits de ventilation et assurent en
coupe-feu de traversée de degré 120
minutes. Sans Objet
Par contre, les conduits d'évacuation de
fumée sont des conduits de désenfumage
avec un feu intérieur. Sans Objet

Leur degré de résistance au feu assure un


coupe-feu d'une durée de deux heures. Sans Objet

Ces exigences peuvent être assurées par la


gaine dans laquelle ils sont placés, à
condition qu'ils soient seuls dans cette
gaine et que celle-ci présente un degré
coupe-feu d'une durée de deux heures. Sans Objet

De plus, ils présentent une étanchéité


satisfaisante à l'air. A cet effet, leur débit de
fuite total est inférieur à 20 % du débit exigé
au niveau le plus défavorisé. Sans Objet
Le réseau de désenfumage des circulations
horizontales communes comprend au
minimum deux conduits d'extraction. Sans Objet

3.4. Caractéristiques des ventilateurs.


Chacun des conduits visé au paragraphe
précédent est équipé d'un ventilateur qui lui
est propre . Sans Objet

Il en est de même pour les escaliers. Sans Objet


Les ventilateurs de soufflage et d'extraction
son dimensionnés en fonction des
caractéristiques du réseau desservi et pour
un débit au moins égal au débit nominal
augmenté d'un débit de fuite tolérable
d'environ 20%. Sans Objet
Les ventilateurs sont commandés par un
coffret de relayage. Sans Objet

Les ventilateurs d'extraction sont F 400 120. Sans Objet

La liaison entre le ventilateur d'extraction et


le conduit en matériau de catégorie Mo. Sans Objet

Ces deux dernières exigences ne


concernent pas les ventilateurs de soufflage. Sans Objet

L'état ouvert ou fermé du sectionneur des


ventilateurs est reporté au poste central de
sécurité incendie sur l'unité de signalisation
du centralisateur de mise en sécurité
incendie. Cette exigence est assurée par le
coffret de relayage. Sans Objet
Les ventilateurs d'extraction sont installés,
soit à l'extérieur du bâtiment, soit dans un
local technique séparé des volumes
adjacents par des parois coupe-feu de
degré une heure. Sans Objet

La porte d'accès est coupe-feu de degré


une demi-heure et équipée d'un ferme-porte. Sans Objet
La ventilation du local est compatible avec
le fonctionnement des différents matériels
installés dans ce local. Sans Objet
Toutes dispositions sont prises pour que
les fumées évacuées vers l'extérieur ne
puissent être reprises par les ventilateurs
de soufflage, quelle que soit l'orientation du
vent. Sans Objet

3.5. Mise en route des ventilateurs.


La mise en route de l'ensemble des
ventilateurs s'effectue avec une
temporisation maximale de 30 secondes
afin de permettre le fonctionnement des
dispositifs actionnés de sécurité (volets,
portes, clapets, trappes à fermeture
automatique) assurant le désenfumage et le
compartimentage de la zone concernée. Sans Objet
3.6. Mise à l'arrêt des ventilateurs
(processus de mise en sécurité actionné).
Chaque ventilateur de désenfumage est mis
à l'arrêt et remis en service (commande
sapeurs-pompiers) depuis l'endroit où se
trouve sa commande manuelle de mise en
sécurité. Sans Objet
Cette fonction n'est obtenue qu'au niveau
d'accès 2 et est signalée en tant
qu'anomalie sur l'unité de signalisation. Sans Objet

3.7. Réarmement des coffrets de relayage. Sans Objet

Le réarmement des coffrets de relayage des


ventilateurs de désenfumage est réalisé au
niveau d'accès 2 soit depuis le poste central
de sécurité incendie soit depuis le local
technique ou sont implantés ces coffrets de
relayage ou les ventilateurs. Sans Objet
4 - Dispositions spécifiques à chaque
système.

4.1. Solution A.
Les bouches d'amenée d'air des dispositifs
d'intercommunication ont leur bord
supérieur à 1 mètre au plus au-dessus du
plancher. Sans Objet

Les bouches d'extraction de fumée des


dispositifs d'intercommunication ont leur
partie basse à 1,80 mètre au moins au-
dessus du plancher et sont situées en
totalité dans le tiers supérieur du dispositif. Sans Objet

Les bouches d'amenée d'air et d'extraction


de fumée des dispositifs
d'intercommunication sont équipées de
volets pare-flammes de degré une heure ou
E 60, fermés en position d'attente. Sans Objet

Les débits d'amenée d'air et d'extraction de


fumée dans les dispositifs
d'intercommunication sont au minimum de
0,20 mètre-cube par seconde par mètre-
carré de surface de ces derniers. Sans Objet
Les dispositifs d'intercommunication
devant toujours être en surpression par
rapport à la circulation horizontale
commune, le débit d'amenée d'air est
légérement supérieur au débit d'extraction
de fumée. Sans Objet

4.2. Solution B.
Les bouches d'amenée d'air des dispositifs
d'intercommunication ont leur bord inférieur
à une hauteur minimale de 1,80 mètre du
plancher. Sans Objet
Elles sont équipées de volets pare-flamme
de degré une heure ou E 60, fermés en
position d'attente. Sans Objet
Les bouches de transfert permettant le
passage d'air entre le dispositif
d'intercommunication et la circulation
horizontale commune ont leur bord
supérieur à une hauteur maximale de 0,70
mètre du plancher et une surface minimale
de 20 dm². Sans Objet
Elles sont équipées de volets de transfert
pare-flamme de degré une heure ou E 60,
ouverts en position d'attente et de
fonctionnement. Sans Objet
De plus, des déclencheurs thermiques sont
installés en partie haute des baies des
volets qu'ils commandent et situés côté
compartiment. Sans Objet

Tout défaut de position d'attente de ce volet


est signalé sur l'unité de signalisation du
système de mise en sécurité incendie dans
la fonction désenfumage. Sans Objet

5 - Calculs et mesures.

5.1. Conditions à respecter.

Tous les calculs sont faits en considérant


que l'air est dans les conditions normales :
- température : 20° C° . Sans Objet

- Masse volumique : 1,2 kg/m3. Sans Objet


Les calculs de désenfumage des
circulations horizontales communes sont
faits sur la base du compartiment. Sans Objet
Dans le cas où ce compartiment est
constitué de plusieurs niveaux, les calculs
sont faits pour la totalité des niveaux, mais
la mise en route du désenfumage se tait par
niveau. Sans Objet
Les calculs et mesures ne sont pas réalisés
dans les portes des escaliers situées au
niveau le pus élevé d'accès des piétons. Sans Objet

5.2. Calculs.

Le calcul des caractéristiques de


l'installation permet d'obtenir dans chaque
compartiment une différence entre les
pressions relatives des escaliers et de la
circulation horizontale commune comprise
entre 20 pascals (valeur minimale pour
empêcher le passage des fumées vers
l'escalier) et 80 pascals (valeur maximale
pour pouvoir ouvrir les portes des
dispositifs d'intercommunication). Sans Objet
Ces calculs sont effectués en considérant
les portes fermées et en tenant compte de la
perméabilité de la construction et des
conduits. Sans Objet

Dans tous les cas, les différences entre les


pressions relatives des escaliers et des
dispositifs d'intercommunication, d'une
part, et des dispositifs
d'intercommunication et des circulations
horizontales communes d'autre part, ne
sont pas supérieures à 80 pascals. Sans Objet
Les débits d'amenée d'air dans la
circulation horizontale commune sont au
minimum de 1 mètre cube par seconde par
bouche avec une vitesse ne dépassant pas
5 mètres par seconde. Sans Objet

Par ailleurs, pour chaque compartiment, les


ventilateurs d'extraction sont dimensionnés
afin que la somme calculée des débits
potentiels d'extraction soit au moins égale à
1,3 fois la somme calculée des débits
potentiels de soufflage des ventilateurs
d'amenée d'air (débit provenant des
escaliers, des dispositifs
d'intercommunication et des différentes
bouches). Sans Objet
Ce débit est équi-réparti, à 10 % près, entre
les différentes bouches d'extraction . il n'est
pas inférieur à 1 mètre cube par seconde et
par bouche. Sans Objet
Les débits d'amenée d'air et d'extraction
permettent d'obtenir, les portes des positifs
d'intercommunication avec les escaliers
étant ouvertes, les vitesses moyennes de
passage d'air minimales suivantes (ces
mesures étant effectuées dans
l'encadrement des portes du niveau
concerné, toutes les autres portes des
escaliers devant être fermées) :
(Voir tableau page 237). Sans Objet
En dérogation, lorsque les portes des
dispositifs d'intercommunication sont d'une
largeur de deux unités de passage, les
valeurs de 0,5 m/s et de 1 m/s sont
ramenées respectivement à 0,3m/s et 0,6
m/s. Sans Objet

5.3. Mesures de pression et de débit.

Les mesures des différences de pressions


sont effectuées avec tous les volets en
position normale de fonctionnement, les
portes des dispositifs d'intercommunication
étant fermées. Sans Objet
La mesure des débits est effectuée
indépendamment pour chacune des
bouches de la circulation horizontale
commune, les portes de communication
entre compartiments et escaliers étant
ouvertes. Sans Objet
Toute les autres portes des escaliers sont
fermées. Sans Objet

Le rapport entre le débit total mesuré


d'extraction et le débit total mesuré
d'amenée d'air est toujours supérieur à 1. Sans Objet

Schémas du désenfumage.
Figure 1a : implantation des bouches
d'amenée d'air et d'extraction dans les
circulations horizontales.(Voir shéma page
237).
Figure 1b : implantation des bouches
d'amenée d'air et d'extraction dans les
circulations horizontales non
rectilignes.(Voir shéma page 238).
Figure 1c : implantation des bouches
d'amenée d'air et d'extraction dans les
circulations horizontales en cul-de-
sac.(Voir shéma page 239).

Figure 1d : implantation des bouches


d'amenée d'air et d'extraction dans les
circulations horizontales, extraction par
traînasse en plafond.(Voir shéma page 239).
Figure 2a : solution A. - Principales
caractéristiques.(Voir shéma page 240).
Figure 2b : Solution A. - Coupe circulation
horizontale commune.(Voir shéma page
240).
Figure 2c : Solution A. - Coupe dispositif
d'intercommunication.(Voir shéma page
242).
Figure 2d : Solution A. - Emplacement des
ventilateurs.(Voir shéma page 242).
Figure 3a : Solution B. - Principales
caractéristiques.
Figure 3b : Solution B. - Coupe circulation
horizontale commune et dispositif
d'intercommunication.(Voir shéma page
243).
Figure 3c : Solution B. - Emplacement des
ventilateurs .(Voir shéma page 243).

Annexe 8

Lexique et définitions.

Alarme (dispositif d') : un moyen à


fonctionnement manuel ou automatiquement
destiné à prévenir les occupants d'avoir à
prendre certaines dispositions (évacuation,
rassemblement du personnel de sécurité, etc.)

Alarme générale : signal sonore ayant pour but


de prévenir les occupants d'avoir à évacuer les
lieux. Ce signal peut être complété dans
certains cas par un signal visuel .

Alarme restreinte : signal sonore et/ou visuel


ayant pour but de prévenir soit le poste de
sécurité incendie de l'établissement, soit la
direction ou le gardien, soit le personnel
désigné à cet effet, de la naissance d'un feu et
de sa localisation. Toutefois, lorsque cette
alarme est donnée à partir d'un tableau de
signalisation conforme aux normes.
Alerte : action de demander l'intervention des
Services de la Protection Civile On peut
distinguer :
Alerte extérieure . de l'immeuble vers les
services de la Protection Civile.

Alerte intérieure : d'un point de l'immeuble vers


le service de sécurité de l'établissement .

Alimentation de remplacement : alimentation


provenant de la source de remplacement .
Alimentation Electrique de Sécurité (AES) :
dispositif qui fournit l'énergie électrique
nécessaire au fonctionnement des installations
de sécurité afin de leur permettre d'assurer leur
fonction aussi bien en marche normale, lorsque
l'énergie provient de la source normal
remplacement, qu'en marche en sécurité
lorsque l'énergie provient de la source de
sécurité .
Alimentation normale : alimentation provenant
de la source normale .

Aménagements techniques : Constitués par les


plafonds techniques, les parois et les plans
mobiles, ainsi que les planchers techniques.

Appareil a grande capacité : Appareil


susceptible de projeter, sans déchargement du
film et de continue, l'intégration du programme.

Source de lumière en enceinte étanche :


Dispositif produisant de la lumière au moyen
d'un arc (ou d'un filament) dans un ballon
étanche sans échange gazeux avec l'extérieur.
Appareils de CUISSON : les appareils servant
à cuire des denrées, pour une consommation
immédiate ou ultérieure, tels que fours,
friteuses, marmites, feux vifs .
Appareils de remise en température, les
appareils utilisés exclusivement au réchauffage
des préparations culinaires, tels que fours de
remise en température, armoires chauffantes,
fours à micro-ondes.

Ne sont pas considérés comme appareils de


cuisson ou de remise en température :
- les appareils permettant le maintien en
température des préparations tels que les bacs
à eau chaude ou les lampes à infrarouge .
- Les fours à micro-ondes d'une puissance
unitaire inférieure ou égale à 3,5 kW installés
en libre utilisation dans les salles accessibles
au public.
Bâtiments d'habitation : * Les bâtiments ou
parties des bâtiments abritant un ou plusieurs
logements.

* Les logements-foyers, tels que les foyers des


jeunes travailleurs et les foyers de personnes
âgées, à l'exclusion des locaux collectifs qui
sont soumis aux règles de sécurité des
établissements recevant du public.
* L'habitat de loisirs à gestion collective, tel que
les maisons familiales et les villages de
vacances, à l'exclusion également des locaux
collectifs, considérés comme ERP.
* Les locaux destinés à la vie professionnelle,
lorsque celle-ci s'exerce clans le même
ensemble de pièces que la vie familiale.
Sont assujettis aux règles de sécurité incendie
des bâtiments d'habitation, ceux dont le
plancher du logement le plus haut soit au plus
à 50 m au-dessus du sol le plus bas accessible
aux engins de secours "
Bergeries : Sont appelés " bergeries " des
emplacements où sont installés des tables et
des sièges . celles-ci doivent être délimitées
par des cloisons ou des rambardes
matérialisant les chemins de circulation. Une
bergerie doit recevoir moins de vingt personnes
. son accès doit être libre et ne pas comporter-
de portillon.

Bloc-Sale : C'est l'ensemble des parties de


l'établissement où le public a accès c'est-à-dire
. la salle, les halls, les foyers, les dégagements.
Cabine : Local pouvant contenir un ou
plusieurs appareils de projection ainsi que des
équipements techniques relatifs à l'éclairage ou
à la sonorisation.

Canalisation électrique : ensemble constitué


par un ou plusieurs conducteurs électriques et
les éléments assurant leur fixation et, le cas
échéant, leur protection mécanique. Les
conditions d'essais, de classification et les
niveaux d'attestation de conformité relatifs au
comportement au feu des câbles électriques.
Circulation Horizontale Commune (CHC) :
circulation horizontale qui relie l'ensemble des
dispositifs d'accès aux escaliers, les paliers
d'ascenseurs et les dispositifs
d'intercommunication entre compartiments
lorsqu'ils existent. Les halls sont assimilés à
des CHC .
Circulation horizontale privative : circulation qui
présente l'une ou l'autre des caractéristiques
suivantes :
- cheminement délimité par un cloisonnement
pouvant ne présenter aucune caractéristique
de résistance au feu .
- Zone de circulation ou cheminement, non
délimité par un cloisonnement, mais dont la
conception et le balisage permettent aux
personnes qui les empruntent de gagner la
sortie sans hésiter sur la direction à suivre.
Une circulation horizontale privative est
obligatoire dans une surface paysagère de plus
de 300 m² .
Circulation principale : circulation horizontale
assurant un cheminement direct vers les
escaliers, sorties ou issues.
Circulation secondaire : circulation horizontale
assurant un cheminement des personnes vers
les circulations principales.
Clapet : dispositif d'obturation placé à l'intérieur
d'un conduit . il est normalement en position
d'ouverture .
Coffrage : habillage utilisé pour dissimuler un
ou plusieurs conduits, dont les parois ne
présentent pas de qualité de résistance au feu
et qui ne relient pas plusieurs locaux ou
niveaux .
Combustibilité : C'est le caractère de ce qui est
combustible.
Compartiment : C'est un volume clos et de
superficie limitée à l'intérieur duquel les
exigences de résistance au feu relatives aux
parois verticales des locaux à risques courants
ne sont pas imposées. Ces parois doivent être
m3 et peuvent donc comporter des ouvertures
ou des parties vitrés .
Conduit : volume fermé servant au passage
d'un fluide déterminé .
Coupe-feu de traversée d'une gaine ou d'un
conduit : temps réel défini par les essais
réglementaires pendant lequel une gaine ou un
conduit traversant la paroi coupe-feu séparant
deux locaux satisfait au critère coupe-feu exigé
entre ces deux locaux, compte tenu de la
présence éventuelle d'un clapet au sein du
conduit (l'essai de clapet étant effectué sous
pression de 500 pascals ou, pour les circuits
d'extraction d'air, sous pression de service si
celle-ci est supérieure à 500 pascals au droit
du clapet).
Ce critère doit être respecté jusqu'à la
prochaine paroi coupe-feu franchie.
Couverture : Est l'élément de la construction
qui s'ajoute à la structure pour assurer le
couvert du bâtiment.
Dégagement : Toute partie de la construction
permettant le cheminement d'évacuation des
occupants : porte, sortie, issue, circulation
horizontale, zone de circulation, escalier,
couloir, rampe, etc.
Dégagement accessoire : dégagement imposé
lorsqu'exceptionnellement les dégagements
normaux ne sont pas judicieusement répartis
dans le local, l'étage, le secteur, le
compartiment ou l'établissement recevant du
public.
Dégagement de secours : dégagement qui,
pour des raisons d'exploitation, n'est pas utilisé
en permanence par le public.
Dégagement encloisonné : dégagement
protégé dont toutes les parois ont un degré
minimum de résistance au feu imposé.
Dégagement normal : dégagement comptant
dans le nombre minimal de dégagements
imposés
Dégagement ou rampe a l'air libre :
dégagement protégé dont la paroi donnant sur
le vide de la façade comporte en permanence,
sur toute sa longueur, des vides au moins
égaux à la moitié de la surface totale de cette
paroi.
Dégagement protégé : Dégagement dans
lequel le public est à l'abri des flammes et de la
fumée .

Dégagement supplémentaire : dégagement en


surnombre des dégagements définis ci dessus

Degré de stabilité au feu : " Les degrés de


stabilité au feu déterminés par le programme
thermique normalisé ne représentent pas le
temps réel de résistance au feu de ces
éléments lors d'un incendie.
Ils ont uniquement pour but de classer ces
éléments les uns par rapport aux autres.
La résistance au feu des éléments de
construction se décompose selon les
caractéristiques suivantes :
* Stable au feu (SF) qui concerne la stabilité
mécanique des éléments de construction
n'ayant qu'une fonction porteuse, tels que les
poteaux, les poutres ou les tirants.
Pour ces éléments, la résistance au feu se
définit comme la durée pendant laquelle
l'élément, soumis aux conditions d'incendie
conventionnel, est capable de résister à ia
charge mécanique appliquée.
* Pare-flammes (PF) qui concerne
principalement des éléments de
compartimentage au contact desquels des
matériaux combustibles ne sont pas
entreposés (porte, cloison vitrée, couverture
...). Il est demandé que ces éléments ne
laissent pas passer de gaz chauds.
* Coupe-feu (CF) qui concerne également des
éléments de compartimentage, qu'ils soient
porteurs ou non (plancher, mur, cloison,
plafond ...).

Outre les qualités pare-flammes et, pour les


éléments porteurs, les qualités de stabilité au
feu qui doivent être assurées, l'élévation de
température sur la face non exposée à
l'incendie doit être en moyenne Inférieure à 140
K et ne doit excéder en aucun point 180 K.
La résistance au feu exigée pour les éléments
de structure vise uniquement à permettre
l'évacuation ou public et des tiers éventuels
situés dans le même bâtiment. Elle ne prétend
pas assurer la sauvegarde de l'immeuble après
cette évacuation.
La stabilité au feu de la structure doit être
maintenue en permanence, quel que soit le
procédé de protection utilisé.
Demi-niveau : Si le parc de stationnement
comprend des demi-niveaux, on le considère
un seul niveau.
Dispositif de franchissement: " Des sas
(volume protégé d'une surface de 3m² à
6m² avec deux portes ) ou portes destinés à
limiter la propagation du feu au niveau
horizontal et vertical.
Sas d'isolement : portes à l'intérieur du sas
conçu dans les locaux à risque.

Sas d'accès : portes vers le sens de la sortie,


conçu aux accès des cages d'escaliers dans
les immeubles de grande hauteur ".
Eclairage de remplacement : tout ou partie de
l'éclairage normal alimenté par la source de
remplacement .
Eclairage normal : éclairage qui est alimenté
par la source normale .
Eclairage de sécurité : éclairage qui est
alimenté par une source de sécurité en cas de
disparition de la source normale .

Espace libre : " Espace répondant aux


caractéristiques minimales suivantes :
* la plus petite dimension est au moins égale à
la largeur totale des sorties de l'établissement
sur cet espace, sans être inférieure à 8 m .

* Il ne comporte aucun obstacle susceptible de


s'opposer à l'écoulement régulier du public .
* Il permet l'accès et la mise en oeuvre facile
du matériel nécessaire pour opérer les
sauvetages et combattre le feu .
* les issues de l'établissement sur cet espace
sont à moins de 60 m d'une voie utilisable par
les engins de secours .
* La largeur minimale de l'accès, à partir de
cette voie est de:
-1,80 m, lorsque le plancher bas du dernier
niveau accessible au public est de 8 m au plus
au-dessus du sol.
* 3 m, lorsque le plancher bas du dernier
niveau accessible au public est à plus de 8 m
au-dessus du sol ".
Espaces scéniques : Comprennent les scènes,
les estrades, les plateaux (fixes ou mobiles),
les pistes ou tout autre dispositif permettant
des représentations théâtrales, des concerts,
des attractions, en général tout spectacle. Les
espaces scéniques peuvent être isolables de la
salle (théâtre l'italienne avec cage de scène par
ex.). Ou bien intégrés à la salle, dans ce cat il
est constitué pas un volume unique contenant
un espace pour les spectateurs et un espace
pour les acteurs.

Etablissements recevant du public : Constituent


des établissements recevant du public tous
bâtiments, locaux et enceintes dans lesquels
des personnes sont admises soit librement, soit
moyennant une rétribution ou une participation
quelconque, ou dans lesquels sont tenues des
réunions ouvertes à tout venant ou sur
invitation, payantes ou non. Dont le plancher
bas du niveau le plus haut accessible au public
soit au plus à 28 m au-dessus du sol le plus
bas accessible aux engins de secours.
Etat d'arrêt : état dans lequel le système
d'éclairage de sécurité est mis hors service
volontairement.

Etat de fonctionnement en sécurité : état dans


lequel l'éclairage de sécurité fonctionne,
alimenté par sa source de sécurité .

Etat de repos des blocs autonomes de


l'éclairage de sécurité : état d'un bloc
autonome qui a été éteint intentionnellement
lorsque l'alimentation normale est interrompue
et qui, dans le cas du retour de celle-ci, revient
automatiquement à l'état de veille .
Etat de veille : état dans lequel les sources
d'éclairage de sécurité sont prêtes à intervenir
en cas d'interruption de l'alimentation de
l'éclairage normal .
Façade accessible : Façade permettant aux
services de secours d'intervenir à tous les
niveaux recevant du public.
Elle comporte au moins une sortie normale au
niveau d'accès du bâtiment et des baies
accessibles à chacun de ses niveaux.
Baie accessible : toute baie ouvrante
permettant d'accéder à un niveau recevant du
public et présentant les dimensions minimales
suivantes :
* hauteur : 1,30 m .

* Largeur : 0,90 m.
Flash over : Un embrasement généralisé -
éclair, il s'agit du passage brusque à l'état de
combustion généralisée de l'ensemble des
matériaux combustibles présents dans un
espace semi-ouvert.

Gaine : volume fermé généralement accessible


et renfermant un ou plusieurs conduits .
Hôpital de jour : (dispensaire, centre de
transfusion, centre d'IVG, locaux médicaux de
thermalisme, par exemple) on entend, au sens
du présent règlement, un établissement isolé
dispensant des soins d'une durée inférieure à
douze heures.
Un tel établissement ne comporte pas par
destination de locaux réservés au sommeil.

Immeubles de grande hauteur : Tout corps de


bâtiment dont le plancher bas du dernier
niveau est situé par rapport au niveau du sol le
plus haut utilisable par les engins de secours:
- à plus de 50 m pour les immeubles
d'habitation .

- À plus de 28 m pour les autres immeubles.


Incombustibilité : Propriété d'un matériau à
résister à l'ignition.
Il ne brule pas et ne dégage pas de vapeurs
Inflammables en quantité suffisante pour
s'enflammer avec une source de chaleur.
Inflammabilité : Propriété d'un matériau à bruler
avec production de flammes.

Ininflammabilité : Propriété d'un matériau dont


la décomposition s'effectue sans production de
gaz inflammable ni de flamme et cesse dès
que disparaît la source de chaleur.
Installations de sécurité : installations qui
doivent être mises ou maintenues en service
pour assurer l'évacuation du public et faciliter
l'intervention des secours.
Elles comprennent :
- L'éclairage de sécurité .
- Les installations du système de sécurité
incendie (SSI) .
- Les ascenseurs devant être utilisés en cas
d'incendie .
- Les secours en eau (suppresseurs d'incendie,
pompes de réalimentation en eau,
compresseurs d'air des systèmes d'extinction
automatique à eau, etc.) .

- Les pompes d'exhaure .


- D'autres équipements de sécurité spécifiques
de l'établissement considéré à condition qu'ils
concourent à la sécurité contre les risques
d'incendie et de panique .
- Les moyens de communication destinés à
donner l'alerte interne et externe .

Limite d'inflammabilité : Les limites inférieures


ou supérieures d'inflammabilité sont des
concentrations maximales ou minimales qui
permettent ou non les mélanges adéquats
02/gaz risquant de s'enflammer.
Local de projection : Ensemble constitué par
une cabine et un local de rebobinage
(éventuellement).
Local de rebobinage : Local spécial, contigu à
la cabine, où peuvent s'effectuer les opérations
de rebobinage . il est en communication directe
avec la cabine.
Locaux de travail : Les établissements
industriels, commerciaux et agricoles et leurs
dépendances, de quelque nature que ce soit,
publics ou privés, laïques ou religieux, même
s'ils ont un caractère coopératif,
d'enseignement professionnel ou de
bienfaisance, y compris les établissements où
ne sont employés que les membres de la
famille sous l'autorité soit du père, soit de la
mère, soit du tuteur.
* Les professions libérales, sociétés civiles,
syndicats professionnels.
* Les associations et groupements de quelque
nature que ce soit.

* Les travailleurs indépendants.

* Les établissements de soins privés.

* Les établissements publics à caractère


industriel et commercial (Epic), et les
établissements publics assurant une mission
de service public à caractère administratif,
industriel et commercial, lorsqu'ils emploient du
personnel dans les conditions du droit privé.

* Les ateliers d'enseignement technique ou


professionnel des établissements publics, en
ce qui concerne les personnels et les élèves.

Mezzanine : Une mezzanine est un plancher


intermédiaire ménagé dans la hauteur
comprise entre deux niveaux ou entre le
dernier plancher et la toiture d'un bâtiment.
En outre, une mezzanine dont la surface
n'excède pas 50 % du niveau le plus grand
qu'elle surplombe n'est pas considérée comme
un niveau (au sens du règlement de sécurité).
Un plancher partiel accueillant au moins un
local ne peut être considéré comme une
mezzanine.
Moyens d'évacuation protégés : Escaliers,
circulations horizontales principales ou
secondaires, rampes, coursives, passerelles...
etc. Ce sont des moyens d'évacuation du
public et l'intervention de secours, nommés
aussi dégagements.
Ils sont protégés lorsqu'ils permettent
l'évacuation du public à l'abri des flammes et
de la fumée. Deux cas sont possibles :
Dégagements en cloisonnés : dégagements
protégés dont toutes les parois ont un degré
minimal de résistance au feu imposé .
Dégagements à l'air libre : dégagement protégé
dont un côté au moins est ouvert sur l'extérieur
par la moitié de sa surface.
Niveau : Espace vertical séparant les plates-
formes de stationnement.
Niveau de référence : C'est le niveau du sol le
plus bas utilisable par les engins de secours
c'est un paramètre de classement des
bâtiments d'habitation et établissements
recevant du public en immeubles de grande
hauteur.

Parc de stationnement est un emplacement


couvert, annexe d'un ou de plusieurs bâtiments
d'habitation qui permet le remisage, en dehors
de la voie publique, des véhicules automobiles
et de leurs remorques, à l'exclusion de toute
autre activité.

Parc de stationnement à rangement automatisé


: parc de stationnement permettant le remisage
automatisé des véhicules. Il ne reçoit pas de
public en dehors de la zone d'accueil.
Parc de stationnement largement ventile : parc
de stationnement à un ou plusieurs niveaux,
ouvert en façades et remplissant
simultanément les conditions suivantes :
- À chaque niveau, les surfaces d'ouverture
dans les parois sont placées au moins dans
deux façades opposées.
Ces surfaces sont au moins égales à 50 % de
la surface totale de ces façades. La hauteur
prise en compte est la hauteur libre sous
plafond .
- La distance maximale entre les façades
opposées et ouvertes à l'air libre est inférieure
à 75 mètres .
- À chaque niveau, les surfaces d'ouverture
dans les parois correspondent au moins à 5 %
de la surface de plancher d'un niveau.

Parc de stationnement mixte : parc disposant


de niveaux de stationnement superposés en
infrastructure et en superstructure.
Parois et plafonds mobiles : Sont
principalement destinés à modifié les
conditions d'utilisation d'une salle (acoustique
par ex.), en dehors ou pendant la présence du
public.
Plafonds techniques : Peuvent être constitués
par les passerelles, des nacelles (fixes ou
mobiles) et des grils réservés au personnel
techniques et destinés à supporter les
appareils d'éclairage, de projection de
sonorisation et les décors.

Planchers techniques : Ils peuvent être


constitués pas des praticables, des plates-
formes, des passerelles, des estrades
modulable (par construction ou
mécaniquement) et tous dispositifs similaires.
Potentiel calorifique : la quantité de chaleur que
dégagerait par combustion l'ensemble des
matériaux situés dans un local considéré. Le
potentiel calorifique est exprimé en mégajoules
(MJ).
Pouvoir calorifique inferieur d'un matériau
combustible : la quantité de chaleur dégagée
par 1 kg de ce matériau lors d'une combustion
complète.
Porte à ferme-porte : porte équipée d'un
dispositif destiné à la ramener
automatiquement à sa position de fermeture
dès qu'elle en a été éloignée pour le passage
des personnes ou pour le service.
Porte à fermeture automatique : porte équipée
d'un ferme-porte et d'un dispositif qui peut la
maintenir en position d'ouverture et la libère au
moment du sinistre.

Prévention : La prévention est l'ensemble des


mesures propres à éviter la naissance de
l'incendie et à limiter ses effets, s'il se produit.
Ces mesures portent sur la sauvegarde des
personnes et la protection des biens.
Prévision : Ensemble des mesures à adopter
pour éviter autant que possible le
déclanchement d'un incendie, et si cet incendie
se déclenche, ces mesures tendent à en limiter
les effets même en cas de défaillance humaine.

Propagation du feu : " Les flammes produites


par la combustion des gaz de distillation se
propagent d'abord horizontalement, en suivant
la partie supérieure des locaux et des
dégagements, d'autant plus vite qu'elles
rencontrent des matériaux inflammables et que
l'air est plus riche en oxygène.
Elles arrivent ensuite aux gaines verticales :
cages d'escalier, ascenseurs, monte-charge,
courettes, conduits de ventilation, où se produit
l'effet cheminée.
La fumée se transmet sous trois formes : * A
l'intérieur des solides, par conduction, ce qui
facilite la distillation.
* À distance, par radiation, qui est d'autant plus
dangereuse que le foyer est important et que
les matériaux voisins sont facilement
inflammables et proches les uns des autres.
* À distance également, par convection
(échauffement des couches d'air et des gaz de
distillation au contact des matières
incandescentes).

C'est la forme la plus dangereuse car le


mélange d'air surchauffé, de produits de
combustion et de gaz de distillation non brûlés
s'insinue à travers les faux plafonds, les cages
d'escalier et d'ascenseur, les gaines diverses.
Promenoirs : Sont appelées " promenoirs "
toutes les surfaces propres à recevoir des
personnes pouvant assisté debout à des
manifestations, en dehors des chemins de
circulation et des dégagements où tout
stationnement est interdit.
Réaction au feu : La réaction au feu, c'est-à-
dire l'aliment qui peut être apporté au feu et au
développement de l'incendie.
Régle contrôle-vidéo : Ensemble constitué par
les écrans des télévisions de contrôle et/ou
l'ensemble des consoles de télécommandes de
la sonorisation d'ambiance ou de l'éclairage du
bloc-salle.

Règle C+D : C, exprimé en mètres, étant la


distance verticale entre le haut d'une baie et le
bas de la baie qui lui est superposée lorsque la
façade est en maçonnerie traditionnelle, ou la
valeur de l'indice caractéristique des panneaux
de façade vitrés .
D, exprimé en mètres, étant la distance
horizontale entre le plan des vitres et le nu de
la plus grande saillie de l'obstacle résistant au
feu qui sépare les murs ou les panneaux situés
de part et d'autre du plancher .
M, exprimé en MJ/m², étant la masse
combustible mobilisable de la façade, à
l'exclusion des menuiseries, fermetures et
garde-corps, rapportée au mètre carré de
façade, baies comprises.

Dans le cas de maçonnerie traditionnelle, cette


masse est nulle. Elle peut dans certains cas
être déterminée conformément aux règles de
l'instruction technique relative aux façades.
Réserve d'approche : Un volume non isolé des
locaux de vente et affecté au stockage des
marchandises destinés aux besoins journaliers
(le volume unitaire est limités à 300 m3 si
sprinklé).

Résistance au feu : La résistance au feu, c'est-


à-dire le temps pendant lequel les éléments de
construction peuvent jouer le rôle qui leur est
dévolu malgré l'action d'un incendie.
La résistance au feu consiste à conserver la
stabilité des structures porteuses et limiter la
propagation du feu grâce aux planchers
pendant le temps nécessaire à l'évacuation ou
à la mise à l'abri des occupants.
Salle : C'est la partie de l'établissement où le
public assiste à un spectacle, une projection,
une audition ou une réunion.
Source de remplacement : source délivrant
l'énergie électrique permettant de poursuivre
tout ou partie de l'exploitation de
l'établissement en cas de défaillance de la
source normale.
Durant la période d'exploitation de
l'établissement, l'énergie électrique provient
soit de la source normale, soit de la source de
remplacement (si cette dernière existe). Cet
ensemble est appelé " source normal
remplacement .

Source de sécurité : source prévue pour


maintenir le fonctionnement des matériels
concourant à la sécurité contre les risques
d'incendie et de panique en cas de défaillance
de la source " normal remplacement " .
Source normale : source constituée
généralement par un raccordement au réseau
électrique de distribution publique haute
tension ou basse tension .
Structure : est l'ensemble des éléments
nécessaires pour assurer la stabilité d'un
bâtiment ou d'un ouvrage sous les actions qui
lui sont appliquées.
Un élément est dit " principal " si sa ruine a une
incidence sur la stabilité du reste de la
structure. Dans le cas contraire, il est dit "
secondaire ".
Tableau électrique : ensemble de dispositifs de
commande, de protection, de distribution de
l'énergie électrique regroupés sur un même
support. Il peut être disposé dans une
enveloppe telle qu'armoire, coffret.
Il est dit " de sécurité " lorsque les dispositifs
précités concernent exclusivement des
installations de sécurité, il est dit " normal "
dans le cas contraire. Les dispositifs de
commande, même groupés, ne constituent pas
un tableau .
Temps de commutation : intervalle de temps
entre le moment où apparaît une défaillance de
l'alimentation normale et le moment où la
tension est disponible aux bornes de la source
de sécurité .
Toiture : Est l'élément de construction qui
assure le couvert du bâtiment. Elle est donc
constituée par la couverture et par la structure
qui la supporte.
Trappe : dispositif d'accès, fermé en position
normale .
Unités et installations industrielles : Les
ateliers, usines, dépôts, chantiers, carrières et
toutes les installations qui peuvent présenter
des dangers ou des inconvénients pour ia
sécurité, la salubrité, soit pour la commodité du
voisinage, soit pour l'agriculture, soit pour la
protection de la nature et de l'environnement,
soit pour la conservation des sites et des
monuments.

Véhicules a moteur : on entend par véhicules à


moteur les véhicules alimentés à l'essence, au
gazole ou au biocarburant, les véhicules dont
le mode de propulsion est soit le gaz de pétrole
liquéfié (GPL), soit le gaz naturel pour
véhicules (GNV), les véhicules à propulsion
électrique, les véhicules à piles à combustible
et les véhicules hybrides.

Voie échelles : Section de voie utilisable pour


la mise en station des échelles aériennes :
Partie de voie utilisable par les engins de
secours dont les caractéristiques ci-dessus
sont complétées et modifiées comme suit :
* la longueur minimale est de 10 m .
* La largeur libre minimale de la chaussée est
portée à 4 m .
* La pente maximale est ramenée à 10 % (fig.
3) .

* Résistance au poinçonnement : 100 kN sur


une surface circulaire de 0,20 m de diamètre .

La disposition par rapport à la façade desservie


permet aux échelles aériennes d'atteindre un
point d'accès (balcons, coursives, etc.) à partir
duquel les sapeurs-pompiers doivent pouvoir
atteindre toutes les baies de cette façade, la
distance maximum entre deux points d'accès
ne devant jamais excéder 20 m .
* Si cette section de voie n'est pas sur la voie
publique, elle doit lui être raccordée par une
voie utilisable par les engins de secours.
Lorsque cette section est en impasse, sa
largeur minimale est portée à 10 m avec une
chaussée libre de stationnement de 7 m de
large au moins ".
Voie engins : Voie utilisable par les engins de
secours (en abrégé " voie-engins ") : voie,
d'une largeur minimale de 8 m, comportant une
chaussée répondant aux caractéristiques
suivantes, quel que soit le sens de circulation
suivant lequel elle est abordée à partir de la
voie publique
* Largeur, bandes réservées au stationnement
exclues :
- 3 m pour une voie dont la largeur exigée est
comprise entre 8 m et 12 m .
- 6 m pour une voie dont la largeur exigée est
égale ou supérieure à 12 m.

Toutefois, sur une longueur inférieure à 20 m,


la largeur de la chaussée peut être réduite à 3
m et les accotements supprimés, sauf dans les
sections de voie utilisables pour la mise en
station des échelles aériennes.
* Force portante calculée pour un véhicule de
130 kN (dont 40 kN sur l'essieu avant et 90 kN
sur l'essieu arrière, ceux-ci étant distants de
4,50 m).

* Rayon intérieur minimal R : 11 m.


* Sur largeur S = 15/R, dans les virages de
rayon intérieur inférieur à 50 m (S et R, Sur
largeur et rayon intérieur, étant exprimés en
mètres).
* Hauteur libre autorisant le passage d'un
véhicule de 3,30 m de haut, majorée d'une
marge de sécurité de 0,20 m.

* Pente inférieure à 15 %.
Volet : dispositif d'obturation placé à l'extrémité
d'un conduit . il peut être ouvert ou fermé en
position d'attente . il est à commande
automatique ou manuelle .
Zone : un bâtiment ou un établissement est
généralement découpé, au titre de la sécurité
incendie, en plusieurs volumes correspondant
chacun, selon le cas, à un local, un niveau, une
cage d'escalier, un canton, un secteur ou à un
compartiment.

Une zone peut correspondre à un ou plusieurs


de ces volumes ou à l'ensemble d'un bâtiment.
Les zones de détection, les zones de mise en
sécurité et les zones de diffusion d'alarme
définies ci-après n'ont pas nécessairement les
mêmes limites géographiques.

Zone de détection : zone surveillée par un


ensemble de détecteurs et/ou de déclencheurs
manuels, auxquels correspond une
signalisation commune dans l'équipement de
commande et de signalisation du système de
détection incendie.

Par analogie, chaque zone équipée d'un


ensemble de déclencheurs manuels auxquels
correspond une signalisation commune dans
un équipement d'alarme du type 2 (tel que
défini ci-après) constitue une zone de détection.
Zone de mise en sécurité : zone susceptible
d'être mise en sécurité par le système de mise
en sécurité incendie.
Décret n° 2-17-746 du 4 chaabane 1440 (10
avril 2019) relatif à l'audit énergétique
obligatoire et aux organismes d'audit
énergétique

LE CHEF DU GOUVERNEMENT
Vu la loi n° 47-09 relative à l'efficacité
énergétique, promulguée par le dahir n° 1-11-
161 du 1er Kadda 1432 (29 septembre 2011),
notamment son chapitre IV

Vu la loi n°16-09 relative à l'Agence marocaine


pour l'efficacité énergétique promulguée par
le dahir n°1-10-17 du 26 safar 1431(11 février
2010), telle qu'elle a été modifié
Vu la loi n° 12-06 relative à la normalisation, à
la certification et à l'accréditation promulguée
par le dahir n°1-10-15 du 26 Safar 1431 (11
Février 2010)
Apres avis de l'Agence marocaine pour
l'efficacité énergétique
Sur proposition du ministre de l'énergie, des
mines et du développement durable
(28mars 2019) Apres délibération en Conseil
de gouvernement, réuni le 21 rejeb 1440

DECRETE :

TITRE PREMIER
DEFINITIONS ET DISPOSITIONG
SENERALES

Au sens du présent décret, on entend par


1. Consommation finale totale d'énergie : la
somme de la consommation annuelle de tous
combustibles solides, liquides et gazeux,
calculée sur la base de leur pouvoir
calorifique inferieur et de leur coefficient
d'équivalence énergétique, et de la
consommation annuelle d'électricité
calculée sur la base d'un coefficient
d'équivalence énergétique.
Les coefficients d'équivalence énergétique et
les pouvoirs calorifiques inferieurs
applicables pour le calcul de la
consommation finale totale d'énergie sont fixés
conformément à l'annexe jointe au présent
décret.
Pour la détermination de la consommation
finale totale d'énergie, ne sont pris en
compte que les combustibles et l'énergie
électrique achetés de la part des
consommateurs Assujettis à l'audit énergétique
obligatoire, conformément aux dispositions
de l'article 2 ci-apres,

2. Secteur tertiaire : les secteurs du tourisme,


de la santé, de l'éducation, de l'enseignement,
du commerce et des services.

Sont soumis à l'audit énergétique


obligatoire, prévu à l'article 12 de la loi
precitée n°47-09,les consommateurs visés
au même article, dont la consommation
finale totale d'énergie exprimée en tonne
équivalent pétrole (tep) est supérieure à :
- 1500 tep par an pour les entreprises et les
établissements relevant du secteur de
l'industrie y compris les entreprises et
les établissements de production d'énergie ; Sans Objet

- 500 tep par an pour le secteur tertiaire,


les entreprises et les établissements de
transport et de distribution d'énergie et
pour les personnes physiques. A Vérifier
Le seuil de la consommation énergétique
finale à partir duquel la réalisation de l'audit
énergétique est obligatoire pour les autres
secteurs sera définit par arrêté conjoint du
ministre chargé de l'énergie et du ministre
chargé du secteur concerné
Les consommateurs, qui exercent des
activités couvertes par un système de
management de l'énergie certifié selon les
normes marocaines en vigueur et
conformément aux dispositions de la loi
précitée n°12-06, sont exemptés de
l'obligation de l'audit énergétique pendant
toute la durée de validité de la certification.
Toutefois, les activités précitées restent
régies par les dispositions du troisième alinéa
de l'article 4 ci-après.
Les consommateurs mentionnés sont
soumis aux dispositions du présent décret
dès l'expiration de la durée de la validité de la
certification.

TITRE II
Du PROCESSUES ET DES MODALITES DE
REALISATION DE L'AUDIT
ENERGETIQUE OBLIGATOIRE

Les personnes morales et physiques


exerçant dans les secteurs cités à l'article
2 ci-dessus, et dont la consommation
finale totale d'énergie dépasse les seuils
définis au meme article, sont tenues de
le déclarer à l'Agence marocaine pour
l'efficacité énergétique et d'entamer
immédiatement la réalisation de l'audit
énergétique obligatoire. Sans Objet

L'audit énergétique obligatoire porte sur


l'ensemble des activités, procédés
industriels, bâtiments ou groupes de
bâtiments et parcs de véhicules exploités
par l'établissement ou l'entreprise
auditée, ainsi que sur la totalité de la
consommation énergétique de
l'établissement ou de l'entreprise audité. Sans Objet

Les consommateurs assujettis à l'audit


énergétique obligatoire communiquent,
annuellement, leurs données
énergétiques à l'Agence marocaine pour
l'efficacité énergétique moyennant un
questionnaire élaboré par elle à cet effet. A Vérifier
Les consommateurs assujettis à l'audit
énergétique obligatoire font réaliser un
audit énergétique dans un délai
n'excédant pas cinq (5) ans à compter de
la date de transmission du dernier rapport
de l'audit énergétique obligatoire à l'autorité
gouvernementale chargée de l'énergie. A Vérifier
L'Agence marocaine pour l'efficacité
énergétique est chargée de constituer une
base de données relative aux
consommateurs assujettis à l'audit
énergétique obligatoire et à leur
consommation énergétique annuelle, qu'elle
actualise annuellement.

En application des dispositions de l'article


14 de la loi précitée n°47-09,la réalisation
de l'audit énergétique obligatoire est
confiée à un des organismes d'audit
énergétique agrées par l'autorité
gouvernementale chargée de l'énergie
selon les modalités définies dans le titre III
du présent décret. Sans Objet

Chaque consommateur, assujetti à


l'audit énergétique obligatoire, désigne
un responsable chargé de l'énergie,
qualifie en la matière, qui sera
l'interlocuteur de l'organisme d'audit
pendant toute la durée de l'audit et qui
sera chargé ultérieurement de suivre et de
contrôler la mise en oeuvre du plan
d'efficacité énergétique prévu par l'article
13 de la loi précitée n°47-09. Sans Objet

L'audit énergétique obligatoire est


réalisé conformément aux normes
marocaines en vigueur dans le secteur
concerné par l'audit conformément aux
dispositions de la loi précitée n° 12-06. Sans Objet

Pour l'application des dispositions de


l'article 13 de la Loi précitée n°47-09, le
consommateur envoie par lettre
recommandée avec accusé de
réception à l'autorité gouvernementale
chargée de l'énergie deux (2) copies du
rapport d'audit énergétique
accompagnés des résumés des résultats
dudit audit et du plan d'efficacité
énergétique, dans un délai de trente
(30)jours à compter de la réception desdits
documents de l'organisme d'audit par le
consommateur. Sans Objet
L'autorité gouvernementale chargée de
l'energie adresse une copie de ces
documents à l'Agence marocaine pour
l'efficacité énergétique dans un délai
n'excédant pas dix (10) jours à compter de la
date de la réception desdits documents.
L'Agence marocaine pour l'efficacité
énergétique s'assure de la qualité des
audits énergétiques à travers la vérification
des données utilisées pour établir le
rapport d'audit énergétique et des résultats
qui y figurent, et à travers la vérification des
principales recommandations de l'audit
énergétique mentionnées dans le plan
d'efficacité énergétique transmis par le
consommateur assujetti à l'audit énergétique
obligatoire

Lorsque l'étude des documents


transmis par le consommateur révèle
des insuffisances, l'Agence marocaine
pour l'efficacité énergétique demande à ce
dernier, par lettre recommandée avec
accusé de réception dans un délai ne
dépassant pas trente (30) jours à
compter de la date de réception des
documents visés au premier alinéa de
l'article 7 ci-dessus, d'inviter l'organisme
d'audit à procéder à des investigations ou
à des études et mesures complémentaires. Sans Objet
L'agence adresse une copie de cette
lettre à l'autorité gouvernementale chargée de
l'énergie.
Le consommateur assujetti dispose d'un
délai de trois (3) mois à compter de la
date de son information pour
transmettre à l'Agence marocaine pour
l'efficacité énergétique les résultats des
investigations, études ou mesures
complémentaires demandées, Sans Objet

Si le rapport de l'audit énergétique


obligatoire continue de présenter des
insuffisances persistantes, l'Agence
marocaine pour l'efficacité énergétique
demande au consommateur par lettre
motivée, selon les mêmes modalités et
dans les délais indiqués au présent
article, de faire réaliser à sa charge un
nouvel audit par un autre organisme
d'audit, et ce dans un délai ne dépassant
pas six (6) mois à compter de la date de la
réception de ladite lettre. Sans Objet
Le consommateur transmet
annuellement à l'autorité gouvernementale
chargée de l'énergie, en deux
exemplaires, un rapport portant sur la
mise en œuvre du plan d'efficacité
énergétique. Sans Objet
L'Agence marocaine pour l'efficacité
énergétique veille à la mise en œuvre des
recommandations de l'audit énergétique
obligatoire et à l'élaboration d'un rapport
annuel sur les résultats des audits
énergétiques obligatoires réalisés qui
est transmis à l'autorité gouvernementale
chargée de l'énergie.

TITRE III
DE L'AGREMENT DES ORGANISMES
D'AUDIT ENERGETIQUE ET DE LEUR
CONTROLE
II est institué, sous la présidence de l'autorité
gouvernementale chargée de l'énergie, un
comité chargé d'examiner les demandes
d'octroi d'agrément ou de son
renouvellement déposées par les
organismes d'audit énergétique et de
formuler un avis concernant ces demandes,
dénommé ci-après « comité ».

Le comité est composé des représentants de


l'autorité gouvernementale chargée de
l'énergie, de l'autorité gouvernementale
chargée du secteur concerné et de l'Agence
marocaine pour l'efficacité énergétique.
Le comité peut faire appel à toute personne
physique ou morale de droit public ou privé
dont la présence lui parait utile.
Le secrétariat du comité est assuré par
I'Agence marocaine pour l'efficacité
énergétique.
Le comite se réunit une fois par an et autant
que de besoin, sur convocation de son
président.
Le président du comité fixe la date et l'ordre du
jour des réunions et en informe les membres
du comité dix (10) jours au moins avant la date
prévue pour la réunion.
La demande d'agrément est déposée par
l'organisme d'audit énergétique auprès de
l'autorité gouvernementale chargée de
l'énergie en trois exemplaires contre
récépissé revêtu du numéro
d'enregistrement. Les demandes envoyées
par poste ne sont pas admises.
Le dossier de la demande d'agrément
comporte les pièces et les données
suivantes :
- une demande dument signée par le
représentant légal de l'organisme
demandeur d'agrément précisant son
statut juridique et son siège social et
indiquant le ou les secteurs objet de l'audit
énergétique ; Sans Objet
- une copie certifiée conforme du registre
de commerce (modèle 7); Sans Objet
- une copie certifiée conforme à l'original
du statut de l'organisme d'audit
demandeur d'agrément ; Sans Objet

- la liste des noms des actionnaires ou


associés, selon le cas, ou la liste des noms
des membres de l'organe délibérant ou
les deux listes à la fois en indiquant
l'identité, la profession et le domicile des
directeurs de la société et de ses gérants ou
cogérants ayant le pouvoir de signature; Sans Objet
-l'attestation d'affiliation aux caisses de
sécurité sociale ; Sans Objet
-la liste des noms des agents exerçant en
tant qu'auditeur énergétique et des agents
placés sous leur supervision au sein de
l'organisme, selon les conditions prévues
à l'article 17 ci-après, ainsi que leur
curriculum vitae; Sans Objet

- une copie certifiée conforme à l'original


des diplômes, attestations et attestations
professionnelles de chaque auditeur
énergétique ou de chaque agent place
sous sa supervision exerçant au sein de
l'organisme ; Sans Objet

- les références techniques pour des


travaux similaires réalisés par des
auditeurs énergétiques exerçant au sein de
l'organisme d'audit, appuyées de copies
certifiées conformes à l'original des
attestations nominatives délivrées par les
bénéficiaires desdits travaux ; Sans Objet

-les rapports des trois audits énergétiques


réalisés durant les trois dernières années
par les auditeurs énergétiques exerçant au
sein d'un organisme d'audit avant la date
du dépôt de la demande ; Sans Objet
- la liste des moyens matériels affectés à
l'exercice de l'activité, notamment les
instruments de mesure et d'analyse,
accompagnée des attestations
d'étalonnage. Sans Objet
Cet étalonnage doit être conforme
aux normes marocaines en vigueur
conformément aux dispositions de la loi
précitée n°12-06 ; Sans Objet
-le manuel de procédures pour la
réalisation des audits énergétiques
homologué par l'autorité gouvernementale
chargée de l'énergie ; Sans Objet
-le plan de formation visant le
renforcement des capacités techniques du
personnel de l'organisme d'audit
énergétique prévu pour les cinq
prochaines années, Sans Objet

Dans un délai n'excédant pas quatre-vingt-dix


(90) jours à compter de la date du dépôt de la
demande de l'agrément, l'autorité
gouvernementale chargée de l'énergie notifie
à l'organisme demandeur sa décision sur la
base du procès-verbal de l'enquête sur les
lieux réalisée par les agents vises à l'artic1e 18
de la loi précitée n°47-09,pour s'assurer des
moyens humains et matériels déclares dont
dispose l'organisme demandeur et de l'avis du
comité visé à l'article II ci-dessus.
La décision de l'agrément précise le ou les
secteurs objet de l'audit énergétique.
Lorsqu'il s'avère que le dossier de demande
d'agrément est incomplet, l'autorité
gouvernementale chargée de l'énergie notifie
les insuffisances constatées par lettre
recommandée avec accusé de réception à
l'organisme demandeur de l'agrément qui
dispose d'un délai de trente (30)jours, à
compter de la date de la notification, pour
préciser ou compléter son dossier, dans ce
cas, le délai prévu au premier alinéa ci-dessus
est suspendu.
Passer le délai de trente (30) jours sans
réponse de l'organisme demandeur de
l'agrément à la notification susmentionné, la
demande est rejetée.
Le rejet de la demande ne donne droit à
aucune indemnisation quelconque.
L'agrément octroyé à l'organisme d'audit,
nominatif et non cessible, est valable pendant
cinq (5) années.
Sous réserve de la présentation d'une
demande de renouvellement six (6) mois
avant l'expiration de la durée de validité de
l'agrément, ce dernier peut être renouvelé
par périodes successives de cinq (5) années
chacune.
Le renouvellement s'effectue selon les
modalités et dans les délais prévus par les
articles 12 et 13 ci-dessus sur la base d'un
dossier qui comporte les pièces suivantes :
- une demande dument signée par le
représentant légal de l'organisme d'audit
demandeur de l'agrément précisant son
statut juridique, son siège social et les
références de l'agrément concerne par le
renouvellement et indiquant le ou les
secteurs objet de l'audit énergétique ; Sans Objet
- le rapport d'activité de l'organisme
d'audit durant la période écoulée,
précisant notamment les audits
énergétiques réalisés, leurs dates, leurs
lieux et l'identité des auditeurs
énergétiques les ayant effectue ; Sans Objet
- la liste actualisée des moyens humains
et matériels dont dispose l'organisme,
accompagnée des justificatifs
correspondants; Sans Objet

- le manuel de procédure actualisé et


homologué par l'autorité gouvernementale
chargée de l'énergie ; Sans Objet

- un état des réalisations en matière


de formation technique et économique
en audit énergétique du personnel,
durant la période écoulée, accompagné
des pièces justificatives, ainsi que le plan
de formation prévu pour la période de
renouvellement sollicitée. Sans Objet

Pour l'application des dispositions du troisième


alinéa de l'article 14 de la loi précitée n° 47-09,
si l'organisme d'audit énergétique ne remplit
plus une ou plusieurs des conditions
prévues par le même article, l'autorité
gouvernementale chargée de l'énergie
met en demeure l'organisme d'audit
bénéficiaire de l'agrément pour se
conformer aux conditions exigées dans un
délai de trente (30) jours à compter de la date
de la notification de la mise en demeure.
Passe ce délai et si la mise en demeure
est restée insatisfaite, l'autorité
gouvernementale chargée de l'énergie
procède conformément aux dispositions de
l'article 14 précité, à la suspension de
l'agrément,
Les agents visés à l'article 18 de la loi précitée
n° 47-09 peuvent procéder à tout moment à
des enquêtes inopinées auprès des
organismes d'audit agrées pour vérifier qu'ils
remplissent toujours les conditions visées
dans le deuxième alinéa de l'article 14 de la
même loi.

L'organisme d'audit est tenu de disposer d'au


moins deux auditeurs énergétiques ou un
auditeur énergétique et deux agents, sous
sa supervision, titulaires de l'un des
certificats ou diplômes visés au premier point
du troisième alinéa du présent article.
Les audits énergétiques sont réalisés par des
auditeurs énergétiques qui disposent de la
formation, des aptitudes et de l'expérience
dans le secteur concerne par l'audit,
conformément aux normes marocaines en
vigueur.

L'activité d'auditeur énergétique est


exercée par les personnes remplissant
les conditions suivantes :
- être titulaire d'un certificat ou d'un
diplôme d'ingénieur d'état, de master, des
études supérieures approfondies ou de
doctorat dans l'un des domaines suivants :
ingénierie mécanique, énergétique,
thermique, électrique, chimique, des
procédés industriels, électrotechnique et
électromécanique ; Sans Objet
- avoir au moins trois ans d'expérience
dans le domaine de l'audit énergétique. Sans Objet
Les personnes ne remplissant pas la
condition mentionnée au deuxième point du
troisième alinéa du présent article peuvent
exercer l'activité d'audit énergétique à condition
qu'elles soient titulaires de l'un des
certificats ou diplômes visés au troisième
paragraphe ci-dessus et d'un diplôme en
audit énergétique.

L'autorité gouvernementale chargée


de l'énergie est tenue informée de tout
changement dans les statuts de
l'organisme d'audit, l'équipe des
auditeurs énergétiques ou les matériels
de mesure ou de comptage Affectes à
l'exercice de son activité. Sans Objet
L'autorité gouvernementale chargée de
l'énergie tient à jour la liste des organismes
d'audit agréés.
Cette liste est publiée sur les sites internet de
ladite autorité et de l'Agence marocaine pour
l'efficacité énergétique,
Les dispositions du présent décret entrent en
vigueur au premier jour du septième mois
suivant la date de sa publication au Bulletin
officiel.
Le ministre de l'énergie, des mines et du
développement durable est chargé de
l'exécution du présent décret,
Fait à Rabat, le 4 chaabane 1440 (10 avril
2019).

SAAD DINE EL OTMANI.

Pour contreseing :

Le ministre

de l' énergie, des mines

et du développement durable,

AZIZ RABBAH.

ANNEXE
Coefficient d'équivalence énergétique et
Pouvoir Calorifique Inferieur (voir pièce jointe)

Dahir du 3 chaoual 1332 (25 août 1914)


portant réglementation des établissements
insalubres, incommodes ou dangereux.
Les établissements qui présentent des causes
d'insalubrité, d'incommodité ou de danger sont
soumis au contrôle et à la surveillance de
l'autorité/ administrative.

Toutefois, les établissements de cette


nature appartenant à l'autorité militaire ne
sont pas soumis aux dispositions du
présent dahir ; ces établissements devront
cependant être installés de manière à
présenter, notamment en ce qui concerne la
protection du voisinage, toutes les
garanties de sécurité requises pour les
établissements civils de même catégorie. Sans Objet

Ces établissements sont divisés en trois


classes suivant la nature des opérations qui y
sont effectuées ou les inconvénients qu'ils
présentent au point de vue de la sécurité, de la
salubrité ou de la commodité publiques.
La nomenclature et le classement desdits
établissements seront déterminés par arrêté de
Notre Grand Vizir, sur la proposition du
directeur général des travaux publics (1).
Le directeur général des travaux publics peut
suspendre, par voie d'arrêté, la construction ou
l'exploitation d'un établissement qui, bien que
non classé dans la nomenclature précitée,
paraîtrait cependant de nature à tomber sous
l'application de l'article premier.
Si, dans le délai de quatre mois, à dater de la
notification dudit arrêté, le classement de
l'établissement en cause et l'autorisation du
directeur général des travaux publics ne sont
pas intervenus dans les formes prévues aux
articles 2, 4 et suivants, il peut être passé outre
par l'intéressé.

Les établissements rangés dans la première


ou la deuxième classe ne peuvent être
ouverts sans une autorisation préalable. Sans Objet
Cette autorisation est délivrée par arrêté du
pacha ou caïd, sur avis de l'autorité municipale
ou locale de contrôle, pour les établissements
de la deuxième classe.
Les établissements rangés dans la
troisième classe doivent faire l'objet, avant
leur ouverture, d'une déclaration écrite
adressée à l'autorité municipale ou locale
de contrôle du lieu où sera situé
l'établissement. Sans Objet

Les demandes d'autorisation pour les


établissements des deux premières classes
et la déclaration prévue pour les
établissements de la troisième classe, sont
établies sur papier timbré. Elles sont
déposées, en double exemplaire, ainsi que
les documents y annexés, ou envoyés sous
pli recommandé. Sans Objet

Le requérant ou le déclarant est tenu de


fournir tous renseignements
supplémentaires qui pourront lui être
demandés pour l'instruction de sa requête,
et de faire élection de domicile dans la
circonscription administrative où sera situé
l'établissement. Sans Objet
Les demandes concernant les
établissements de la première classe sont
adressées au directeur général des travaux
publics, et celles relatives aux
établissements de la deuxième classe, à
l'autorité de contrôle ou au chef des
services municipaux du lieu de
l'établissement. Sans Objet
Les demandes d'autorisation doivent être
accompagnées :
1° D'une note mentionnant :
a) les nom, prénoms et domicile du
requérant, ou s'il s'agit d'une société, sa
raison sociale ou sa dénomination, son
siège social ainsi que la qualité du
signataire de la demande ;
b) le caractère et la consistance de
l'établissement envisagé ;
c) le nombre approximatif d'ouvriers à
employer... ; Sans Objet

2° D'un plan exact de la situation de


l'établissement dressé à l'échelle minimum
de 0,02 m par mètre, faisant ressortir la
délimitation de l'emplacement à occuper et
le nom des artères voisines ; Sans Objet
3° D'un plan de l'établissement et d'une
notice précisant notamment :
a) la disposition des locaux et leurs
dimensions ;
b) la disposition et les dimensions des
ouvertures prévues pour l'évacuation des
locaux et leur aération;
c) le nombre approximatif d'ouvriers à
employer ; l'emplacement, ainsi que le
mode et les conditions d'évacuation,
d'utilisation ou de traitement des eaux
résiduaires, des déchets et des résidus de
l'exploitation;
d) les moyens de prévention prévus pour
la lutte contre l'incendie et l'emplacement
des postes de secours;
e) le cas échéant, l'emplacement et la
nature des moteurs, générateurs, organes
de transmission, machines-outils, appareils
cuves, bassins, réservoirs et puits, ainsi
que la force et le mode d'emploi des
moteurs; Sans Objet
4° D'une pièce justificative du versement
prévu au sixième alinéa de l'article 6 ci-
après ; Sans Objet
5 ° Pour les établissements mettant en
œuvre des courants électriques :
a) d'un schéma de l'emplacement des
usines, sous-stations, postes de
transformation, canalisations et
installations soumises à des dispositions
législatives spéciales ;
b) d'une note indiquant dans quelles
conditions sont réalisées les prescriptions
réglementaires, et donnant les
renseignements techniques indispensables
pour assurer le contrôle de l'application des
dispositions spéciales en vigueur. Sans Objet

La déclaration exigée pour les


établissements de la troisième classe doit
être accompagnée des documents prévus
aux paragraphes 1er, 2 et 3 ci-dessus, et,
pour les établissements mettant en œuvre
les courants électriques, du schéma et de la
note visée au paragraphe 5 ci-dessus. Sans Objet
La déclaration est communiquée avec les
documents y annexés, à l'inspecteur du
travail de la circonscription. Sans Objet

L'autorité locale délivre récépissé de la


déclaration aux intéressés dans le délai de
deux mois de la réception de celle-ci et
adresse copie de ce récépissé à l'inspecteur du
travail de la circonscription en y annexant une
expédition des plans et copie des avis formulés
par les services intéressés. Elle notifie, en
même temps, aux déclarants une copie des
prescriptions générales édictées dans les
arrêtés dont il est fait mention ci-après,
applicables à l'établissement, et une copie des
observations formulées, le cas échéant, par
l'inspecteur du travail.
L'autorité locale rappelle, en outre, les
prescriptions légales et réglementaires
relatives à l'hygiène et à la sécurité des
travailleurs.

Aucun établissement de la troisième classe


ne pourra fonctionner avant que n'ait été
délivré le récépissé de la déclaration, et tant
qu'il n'aura pas été tenu compte des
observations de l'inspecteur du travail. Sans Objet
Si cet établissement doit être installé dans
un quartier indigène, son ouverture est
subordonnée à la délivrance d'une
autorisation spéciale de l'autorité
municipale ou locale du lieu où son
installation est projetée. Sans Objet
Des arrêtés du directeur général des travaux
publics détermineront les prescriptions
générales à imposer aux établissements de la
troisième classe. Lorsque des modifications
seront apportées à ces arrêtés, elles seront
applicables aux établissements antérieurement
ouverts.
Dans les quinze jours de la demande visant un
établissement de la première classe, un arrêté
du directeur général des travaux publics
prescrit une enquête de commodo et
incommodo.

L'arrêté indique la nature et l'importance de


l'établissement projeté, le nom du demandeur,
ainsi que tous les renseignements qui peuvent
intéresser le public. Il détermine, dans un rayon
de 1 000 mètres au moins autour du lieu choisi
pour l'établissement, les localités intéressées
au projet et où l'enquête doit avoir lieu ; il
désigne notamment le lieu où le dossier de
l'affaire doit rester déposé à la disposition des
intéressés. Il fixe la durée de l'enquête, laquelle
ne peut être inférieure à un mois.

Il est procédé à l'enquête dans les localités


ainsi désignées par les soins des pachas ou
caïds et par l'intermédiaire de l'autorité
municipale ou locale de contrôle. L'arrêté est
affiché en arabe et en français au siège de
ladite autorité et publié dans les marchés. Il
est, en outre, inséré au Bulletin officiel du
Protectorat et dans les journaux d'annonces
légales de la situation dans les lieux.
Pendant la durée fixée pour l'enquête, les
observations des intéressés sont reçues par
les autorités chargées de l'enquête et
transmises au directeur général des travaux
publics avec leur avis et celui du chef de la
région.
S'il s'agit d'un établissement de la deuxième
catégorie, l'enquête est ordonnée par arrêté du
pacha ou du caïd, pris dans les mêmes formes
que le précédent, le rayon du périmètre auquel
s'étend l'enquête pouvant être abaissé à 500
mètres, et la durée de cette enquête à quinze
jours au maximum.
Dans tous les cas, les frais résultant de
l'enquête et, notamment, les frais d'affichage et
d'insertion seront à la charge du requérant qui
devra, à cet effet, verser à la caisse du Trésor,
ou, si l'établissement de la deuxième classe
devant être installé à l'intérieur d'un périmètre
municipal, à celle du receveur municipal, une
somme forfaitaire dont le montant sera fixé par
ville, région ou zone, selon le cas, par décision
du secrétaire général du Protectorat prise sur
la proposition du directeur général des travaux
publics, après avis du directeur général des
finances et du directeur des affaires politiques.

Avant de clore l'enquête, l'autorité locale


chargée de procéder à l'enquête pour les
établissements de première ou de deuxième
catégorie, soumet pour examen la demande
d'autorisation et les pièces y annexées, ainsi
que le dossier d'enquête, à l'inspecteur du
travail de la circonscription et au médecin de la
santé et de l'hygiène publiques chargé des
questions d'hygiène et de salubrité du centre
de la situation de l'établissement (médecin
directeur du bureau municipal d'hygiène ou
médecin régional de la santé et de l'hygiène
publiques).

Si cet examen fait apparaître que les


dispositions matérielles projetées pour
l'établissement ne répondent pas à tout ou
partie des prescriptions édictées par les dahirs
et arrêtés sur l'hygiène et la sécurité des
travailleurs, l'autorité compétente pour délivrer
l'autorisation sursoit, par arrêté motivé, à la
délivrance de l'autorisation jusqu'à ce que le
plan produit à l'appui de la demande ait été
modifié de manière satisfaisante à ces
prescriptions. Cet arrêté est notifié à l'intéressé.

L'autorité compétente pour délivrer


l'autorisation est tenue de statuer dans un délai
de deux mois à dater de la clôture d'enquête.
Les autorisations sont accordées sous réserve
des droits des tiers.

Une ampliation de tout arrêté concernant les


établissements de la deuxième classe, une
expédition des plans et une copie des avis
formulés par les services intéressés sont
adressées à l'inspecteur du travail de la
circonscription par l'autorité locale compétente.
L'autorisation peut être refusée dans l'intérêt de
la sécurité, de l'hygiène ou de la commodité
publiques, ou subordonnée à une modification
de l'emplacement choisi ou des dispositions
projetées.
Dans tous ces cas, la décision doit être
motivée.
Dans les villes municipales et leur banlieue,
dans les centres délimités, dans les zones
périphériques des villes et des centres, les
établissements de la première et de la
deuxième classe ne peuvent être autorisés
qu'à l'intérieur des secteurs industriels
créés à cet effet. Sans Objet
En outre, certaines industries qui seront
limitativement désignées par arrêté viziriel
pourront être interdites à l'intérieur du périmètre
municipal, du périmètre d'un centre délimité ou
de la zone périphérique.

En particulier, les dépôts d'os verts, os gras, os


secs onglons, sabots et autres déchets
d'animaux, ainsi que les fabriques et dépôts
d'acide cyanhydrique ou ateliers où cet acide
est mis en oeuvre, sont interdits à l'intérieur
des périmètres municipaux et des périmètres
des centres urbains ainsi que de leurs zones
périphériques quand ceux-ci sont délimités par
arrêtés viziriels. "

En dehors des périmètres définis ci-dessus,


les établissements de la première ou
deuxième classe ne pourront être autorisés
qu'à une certaine distance des
agglomérations urbaines ou rurales, non
encore délimitées, dans ce cas, les
autorisations d'installation fixeront cette
distance, qui ne sera en aucun cas
inférieure à 500 mètres. Sans Objet
En ce qui concerne les établissements
existant déjà dans les zones d'habitation,
seules pourront être autorisées les
modifications apportées les conditions de
leur exploitation qui n'aggraveraient pas la
gêne résultant de leur existence pour le
voisinage. Sans Objet

En outre, un arrêté de Notre Grand Vizir


pourra déterminer ceux des établissements
de la troisième classe qui devront être
assimilés aux établissements des deux
premières classes en ce qui concerne
l'application des alinéas précédents et dont
l'ouverture est en conséquence interdite
dans toute zone d'habitation. Sans Objet
L'arrêté d'autorisation fixe la consistance de
l'établissement et l'importance des installations
qu'il comporte. Il peut ordonner, dans l'intérêt
général, des prescriptions destinées à prévenir
les incendies, les accidents de toute nature, à
réduire les causes d'insalubrité, odeurs ou
émanations malsaines, à éviter notamment la
pollution des eaux, et, en général, toutes les
mesures d'hygiène et de sécurité qui doivent
être observées dans la construction des
bâtiments ou l'exploitation de l'industrie.
Les conditions ainsi fixées ne peuvent en
aucun cas ni à aucune époque faire obstacle à
l'application des dispositions édictées par le
dahir du 13 juillet 1926 (2 moharrem 1345)
portant réglementation du travail dans les
établissements industriels et commerciaux, et
des arrêtés pris pour son exécution, dans
l'intérêt de l'hygiène et de la sécurité des
travailleurs, ni être opposées aux mesures qui
pourraient être régulièrement ordonnées dans
ce but.
Ces dispositions sont rappelées, pour chaque
établissement et suivant la nature de cet
établissement, dans un titre spécial de l'arrêté
d'autorisation.
L'arrêté peut, en outre, interdire toute
construction dans une zone déterminée
autour de l'établissement à charge pour
l'exploitant de supporter les indemnités qui
pourraient être dues aux tiers du fait de
cette servitude.
Ces prescriptions constituent le règlement
de l'établissement. Sans Objet
Des arrêtés complémentaires, pris dans les
mêmes formes que les arrêtés d'autorisation,
peuvent imposer ultérieurement toutes les
mesures que la sauvegarde des intérêts du
voisinage ou de la santé publique rend
nécessaires ou atténuer celles des
prescriptions primitives dont le maintien n'est
plus justifié.

L'autorisation prévue à l'article précédent


est périmée si, dans le délai d'un an, les
travaux n'ont pas été entrepris. Sans Objet
Si un établissement rangé dans la troisième
classe, ouvert après déclaration, cesse
d'être exploité pendant plus d'une année,
l'exploitant doit faire une nouvelle
déclaration. Sans Objet
Lorsqu'un établissement autorisé ou
déclaré change d'exploitant, le successeur
ou son représentant doit, dans le mois qui
suit la prise de possession, en faire la
déclaration à l'autorité qui a délivré
l'autorisation ou reçu la déclaration. Il est
délivré un récépissé sans frais de cette
déclaration, qui doit être établie sur papier
timbré. Sans Objet

Lorsqu'un chef d'établissement veut ajouter


à son exploitation première, quelle que soit
la classe dans laquelle elle rentre, une autre
industrie classée, même de classe
inférieure à celle qui a été autorisée, il est
tenu de se pourvoir d'une nouvelle
autorisation ou de faire une nouvelle
déclaration pour cette nouvelle industrie. Sans Objet

Tout transfert d'un établissement classé sur


un autre emplacement, toute transformation
dans l'état des lieux, dans la nature de
l'outillage ou du travail, toute extension de
l'exploitation entraînant une modification
notable des conditions imposées par
l'arrêté d'autorisation ou des termes de la
déclaration nécessitent, suivant la classe de
l'établissement, une demande d'autorisation
complémentaire ou une déclaration
nouvelle qui doit être faite préalablement
aux changements projetés. Sans Objet
Cette demande et cette déclaration sont
soumises aux mêmes formalités que la
demande et la déclaration primitives. Les
dispositions des articles 5 et 10, dernier alinéa,
sont également applicables aux cas prévus par
le présent alinéa.
L'autorisation est toujours révocable, mais
seulement dans un intérêt public et moyennant
une juste indemnité.
L'inspection des établissements insalubres,
incommodes ou dangereux est confiée,
concurremment avec les officiers de police
judiciaire, aux agents spécialement
commissionnés à cet effet par le directeur
général des travaux publics.
Les agents ainsi commissionnés spécialement
doivent, avant de prendre possession de leurs
fonctions, devant le tribunal de paix de leur
résidence, prêter serment de ne pas révéler, et
de ne pas utiliser directement ou indirectement,
même après cessation de leurs fonctions, les
secrets de fabrication et, en général, les
procédés d'exploitation dont ils pourraient avoir
pris connaissance dans l'exercice de leurs
fonctions. Toute violation de ce serment est
punie conformément aux dispositions de
l'article 378 du Code pénal.
Les agents qualifiés pour l'inspection des
établissements classés ont mission de
surveiller l'application du présent dahir et des
arrêtés relatifs à son exécution, et ont entrée
dans les établissements soumis à leur
surveillance à tout moment de leur
fonctionnement, en vue d'y faire telles
constatations qu'ils jugent nécessaires.

Toutefois, les inspecteurs du travail sont seuls


chargés de l'application des prescriptions des
arrêtés concernant l'hygiène et la sécurité du
personnel employé dans les établissements
classés. Les contraventions à ces prescriptions
sont constatées et punies comme les
contraventions aux dispositions du dahir du 13
juillet 1926 (2 moharrem 1345) portant
réglementation du travail dans les
établissements industriels et commerciaux
relatives à l'hygiène et à la sécurité des
travailleurs.

Avant de constater les contraventions aux


dispositions autres que celles concernant
l'hygiène et la sécurité des travailleurs, les
officiers de police judiciaire et les agents
commissionnés, habilités à l'inspection des
établissements classés, doivent mettre, par
écrit, les chefs d'établissements en demeure de
se conformer, dans un délai déterminé, aux
prescriptions des arrêtés du directeur général
des travaux publics ou des pachas ou caïds
auxquels il aura été contrevenu.

La mise en demeure est consignée sur un


registre spécial, mis à la disposition des agents
habilités à inspecter les établissements, à qui
les patrons ou leurs préposés sont tenus de
présenter à toute réquisition ce registre, ainsi
que les arrêtés d'autorisation ou les récépissés
de déclaration et les arrêtés annexés aux
récépissés.
Les contraventions visées à l'alinéa précédent
sont constatées par des procès-verbaux, qui
font foi en justice jusqu'à preuve du contraire.
Ces procès-verbaux sont dressés en double
exemplaire, l'un étant envoyé au directeur
général des travaux publics et l'autre au
procureur commissaire du gouvernement près
le tribunal de première instance.
Les dispositions du présent dahir s'appliquent
aux établissements existant au jour de la
promulgation.

Les chefs, directeurs ou gérants desdits


établissements, sont tenus, dans un délai
de trois mois, à dater de l'arrêté du Grand
Vizir prévu par l'article 2, de se conformer
aux prescriptions des articles 4 et suivants. Sans Objet
Toutefois, le refus d'autorisation s'il y a lieu, ou
les conditions imposées en vertu de l'article 9,
peuvent donner lieu à indemnité.

Seront punies d'une amende de 100 à 1 000


francs les infractions aux prescriptions de
l'article 4 du présent dahir et d'une amende de
5 à 15 francs, les infractions aux prescriptions
de l'avant-dernier alinéa de l'article 5, ainsi que
les infractions aux prescriptions des arrêtés
prévus à l'article 10 pour les établissements
des première et deuxième classes.
En cas de récidive, les amendes seront
respectivement de 200 à 5.000 francs et de 16
à 500 francs.
Il y a récidive, pour l'application du présent
dahir, lorsque, dans les douze mois antérieurs
au fait poursuivi, le contrevenant a déjà subi
une condamnation devenue définitive, pour une
infraction identique.
Le tribunal de première instance de la situation
des lieux peut, sur réquisition de
l'Administration, ordonner la fermeture ou la
suppression d'un établissement qui ne s'est
pas conformé aux prescriptions du présent
dahir ou de l'arrêté d'autorisation.
Le directeur général des travaux publics ou, s'il
s'agit d'un établissement de la deuxième
catégorie, le pacha ou le caïd, peut ordonner la
suspension des travaux ou la fermeture de
l'établissement jusqu'à ce que soit intervenue
la décision du tribunal. Le directeur général des
travaux publics peut également ordonner la
fermeture des établissements de troisième
classe, en cas d'inobservation persistante des
conditions essentielles édictées à l'égard des
catégories d'établissements auxquels ils se
rattachent.
Dahir n° 1-03-59 du 10 rabii I 1424 (12 mai
2003) portant promulgation de la loi n° 11-03
relative à la protection et à la mise en valeur
de l'environnement.
Chapitre Premier : Dispositions générales
Section Première : Objectifs et principes
généraux
La présente loi a pour objet d'édicter les règles
de base et les principes généraux de la
politique nationale dans le domaine de la
protection et de la mise en valeur de
l'environnement. Ces règles et principes visent
à:
- protéger l'environnement contre toutes
formes de pollution et de dégradation quelle
qu'en soit l'origine;
- améliorer le cadre et les conditions de vie de
l'homme;

- définir les orientations de base du cadre


législatif, technique et financier concernant la
protection et la gestion de l'environnement;
- mettre en place un régime spécifique de
responsabilité garantissant la réparation des
dommages causés à l'environnement et
l'indemnisation des victimes.

L'application des dispositions de la présente loi


se base sur les principes généraux suivants :
- La protection, la mise en valeur et la bonne
gestion de l'environnement font partie de la
politique intégrée du développement
économique, social et culturel;
- La protection et la mise en valeur de
l'environnement constituent une utilité publique
et une responsabilité collective nécessitant la
participation, l'information et la détermination
des responsabilités;
- La protection et la mise en valeur de
l'environnement constituent une utilité publique
et une responsabilité collective nécessitant la
participation, l'information et la détermination
des responsabilités;
- L'instauration d'un équilibre nécessaire entre
les exigences du développement national et
celles de la protection de l'environnement lors
de l'élaboration des plans sectoriels de
Développement et l'intégration du concept du
développement durable lors de l'élaboration et
de l'exécution de ces plans;

- La prise en considération de la protection de


l'environnement et de l'équilibre écologique lors
de l'élaboration et de l'exécution des plans
d'aménagement du territoire;

- La mise en application effective des principes


de " l'usager payeur " et " du pollueur payeur "
en ce qui concerne la réalisation et la gestion
des projets économiques et sociaux et la
prestation de services;
- Le respect des pactes internationaux en
matière d'environnement lors de l'élaboration
aussi bien des plans et programmes de
développement que de la législation
environnementale.
Section 2 : Définitions

Au sens de la présente loi on entend par :


1 - Environnement : l'ensemble des éléments
naturels et des établissements humains ainsi
que les facteurs économiques, sociaux et
culturels favorisant l'existence et le
développement des organismes vivants et des
activités humaines.
2 - Protection de l'environnement : la
préservation et l'amélioration des constituants
de l'environnement, la prévention de leur
dégradation, de leur pollution ou la réduction
de cette pollution.
3 - Développement durable : un processus de
développement qui s'efforce de satisfaire les
besoins des générations présentes sans
compromettre la capacité des générations
futures à répondre à leurs besoins.
4 - Equilibre écologique : les rapports
d'interdépendance entre les éléments
constituant l'environnement permettant
l'existence, l'évolution et le développement de
l'homme et des autres êtres vivants.
5 - Etablissements humains : l'ensemble des
agglomérations urbaines et rurales, quelles que
soient leur type et leur taille, ainsi que
l'ensemble des infrastructures dont elles
disposent pour assurer à leurs habitants une
existence saine et décente.
6 - Patrimoine historique et culturel : l'ensemble
des biens meubles ou immeubles qui
présentent un caractère particulier sur le plan
de l'archéologie, de l'histoire, de l'architecture,
de la littérature, du folklore, de l'art, des
religions et de la sociologie.
7 - Aires spécialement protégées : espaces
terrestres ou maritimes ayant une valeur
naturelle ou culturelle particulière à l'intérieur
desquels des mesures impératives de
protection et de gestion de l'environnement
doivent être prises.

8 - Biodiversité : toutes espèces vivantes


animales et végétales vivant dans les différents
écosystèmes terrestres, marins et aquatiques.
9 - Eaux continentales : toutes les eaux,
qu'elles soient superficielles ou souterraines, à
l'exclusion des eaux de mer et des eaux salées
souterraines.
Les eaux de surface sont composées des
rivières et fleuves, des lacs naturels et des
retenues de barrages, des étangs, des
marécages, des canaux, des ruisseaux, des
canaux d'eau potable et de toute autre forme
de rassemblement des eaux dans les cuvettes
terrestres
Les eaux souterraines sont composées des
nappes phréatiques, des sources, des
khattaras et écoulements souterrains.

10 - Air : l'enveloppe gazeuse qui entoure la


terre et dont la modification des
caractéristiques physiques ou chimiques peut
porter atteinte aux êtres vivants, aux
écosystèmes et à l'environnement en général.
Cette définition comprend également l'air des
lieux de travail et des lieux publics clos ou semi-
clos.
11 - Lieu public : espace destiné au public ou à
une catégorie de personnes pour un objectif
déterminé.
12 - Lieu public clos : espace public ayant la
forme d'une construction intégrale et dont l'air
n'accède qu'à travers des issues destinées à
cet effet.
Les moyens de transport public sont
considérés en tant qu'espace public clos.
13 - Parcs et réserves naturelles : tout espace
du territoire national classé, y compris le
domaine public maritime, lorsque l'équilibre
écologique exige la préservation de ses
animaux, végétaux, sols, sous-sols, air, eaux,
fossiles, ressources minérales et, d'une façon
générale, son milieu naturel.
Ces parcs et réserves naturelles revêtent un
intérêt particulier qui nécessite la protection de
ce milieu contre toute activité humaine
susceptible de menacer sa forme, sa
constitution ou son développement.

14 - Ressources marines : les eaux marines et


les eaux douces souterraines se trouvant dans
le littoral et toutes les ressources biologiques et
non biologiques contenues dans les espaces
marins sous souveraineté ou juridiction
nationale telle que définie par la loi.
15 - Standards : références permettant
d'uniformiser les méthodes et les modalités des
analyses et d'évaluer les différentes constantes
scientifiques et techniques.
16 - Norme : valeur limite obligatoire à ne pas
dépasser.

17 - Pollution de l'environnement : tout impact


ou modification direct ou indirect de
l'environnement provoqué par un acte ou une
activité humaine ou par un facteur naturel
susceptible de porter atteinte à la santé, à la
salubrité publique, à la sécurité ou au bien
–être des personnes ou de constituer un
danger pour le milieu naturel, les biens, les
valeurs et les usages licites de l'environnement.

18 - Pollution marine : tout déversement ou


introduction en mer, directement ou
indirectement, d'un produit susceptible
d'endommager les êtres vivants et les végétaux
marins, de constituer un danger pour la santé
humaine, d'entraver les activités marines
comme la pêche et les autres usages licites de
la mer ou de porter atteinte à la nature et à la
qualité de l'eau de mer.

19 - Intérêts connexes : tout intérêt doté d'une


valeur patrimoniale susceptible d'être affecté
directement ou indirectement, temporairement
ou définitivement, par une pollution.
20 - Effluents : rejets liquides usés ou tout autre
liquide d'origine notamment domestique,
agricole, hospitalière, commerciale et
industrielle, traités ou non traités et rejetés
directement ou indirectement dans le milieu
aquatique.
21 - Eaux usées : eaux utilisées à des fins
ménagères, agricoles, commerciales,
industrielles ou artisanales dont la nature et les
composantes sont modifiées qui sont
susceptibles de créer une pollution due à leur
usage sans traitement.
22 - Installations classées : toute installation
dont la dénomination est mentionnée dans les
textes réglementant les établissements
insalubres, incommodes ou dangereux,
exploitée ou appartenant à une personne
morale ou physique, publique ou privée,
susceptible de constituer un danger ou une
nuisance pour le voisinage, la santé, la sûreté,
la salubrité publique, l'agriculture, la pêche
maritime, les sites, les monuments ou tout
élément de l'environnement.

23 - Déchets : tous résidus résultant d'un


processus d'extraction, exploitation,
transformation, production, consommation,
utilisation, contrôle ou filtration, et d'une
manière générale, tous objet et matière
abandonnés ou que le détenteur doit éliminer
pour ne pas porter atteinte à la santé, à la
salubrité publique et à l'environnement.

24 - Déchets dangereux : toutes formes de


déchets qui, par leur nature dangereuse,
toxique, réactive, explosive, inflammable,
biologique ou bactérienne, sont susceptibles de
constituer un danger pour l'équilibre écologique
tel que fixé par les normes internationales dans
ce domaine ou contenu dans des annexes
complémentaires qui seront fixées par voie
réglementaire.

25 - Produits et facteurs polluants : tout produit


solide, liquide ou gazeux, bruit, radiations,
chaleur ou vibrations sonores résultant des
activités humaines et susceptibles, directement
ou indirectement, de polluer l'environnement ou
de favoriser sa dégradation.
26 - Pollueur : toute personne physique ou
morale causant ou participant à un état de
pollution.
27 - Espaces maritimes : ressources naturelles
maritimes biologiques et minérales du fond de
la mer, des eaux avoisinantes ou en dessous
du sol marin.
Chapitre Il : De la protection de
l'environnement et des établissements
Humains Section Première :
Les établissements humains
La planification et l'aménagement des
établissements humains entrent dans le cadre
des plans et documents d'aménagement du
territoire et d'urbanisme assurant une
organisation harmonieuse des terrains dans le
respect des conditions d'existence et de bien-
être de leurs habitants.
Les documents d'urbanisme tiennent compte
des exigences de protection de
l'environnement, notamment le respect des
sites naturels et des spécificités culturelles et
architecturales lors de la détermination des
zones d'activités économiques, d'habitation et
de divertissement.
Le permis de construire et l'autorisation de lotir
sont délivrés conformément à la législation en
vigueur au regard de l'impact éventuel sur
l'environnement.

Ils peuvent être refusés ou soumis à des


prescriptions spéciales si les constructions ou
les lotissements sont de nature à :
- engendrer des conséquences
dommageables pour l'environnement, la
sécurité, le bien-être et la santé des habitants;
- constituer un risque pour le voisinage et les
monuments.
Les administrations concernées prennent
toutes les mesures nécessaires pour la
protection des établissements humains des
effets préjudiciables résultant de toute forme de
pollution et de nuisance, notamment les
déchets solides, les rejets liquides ou gazeux
ainsi que les bruits et vibrations non conformes
aux normes et standards de qualité de
l'environnement qui sont fixés par voie
législative ou réglementaire.
Elles prennent également toutes les mesures
nécessaires pour la protection des
établissements humains des catastrophes
naturelles et technologiques.
Section Il : Le patrimoine historique et
culturel
La protection, la conservation et la valorisation
du patrimoine historique et culturel présentent
un intérêt national.
Elles font partie de la politique nationale de la
protection et de la mise en valeur de
l'environnement.
Les dispositions législatives et réglementaires
fixent les différentes mesures à prendre pour la
protection et la préservation des éléments du
patrimoine historique et culturel contre toute
forme de dégradation.
Section III : Les installations classées
Les installations classées sont soumises à
une autorisation ou à une déclaration selon
la nomenclature et la procédure fixées par
des textes d'application. A Vérifier
La demande du permis de construire
afférente à une installation classée n'est
recevable par l'administration que
lorsqu'elle est accompagnée par
l'autorisation, le récépissé de déclaration ou
d'une étude d'impact sur l'environnement,
tel que prévu par les articles 49 et 50 de la
présente loi. Sans Objet

Toute personne qui détient ou exploite une


installation classée est tenu de
Prendre les mesures nécessaires pour
prévenir et lutter contre la pollution de
l'environnement et la dégradation du milieu
naturel, conformément à la législation, à la
réglementation et aux normes et standards
environnementaux en vigueur. Sans Objet
En outre, elle est tenue de se soumettre à
toute inspection ou contrôle éventuel
effectué par les autorités compétentes. Sans Objet

Toute installation classée ou non classée


doit respecter les normes et standards de
qualité de l'environnement visés à l'article
54 de la présente loi. Sans Objet

Quant aux installations nouvelles, elles


doivent intégrer dans les cahiers des
charges les normes et standards en vigueur
lors de la demande du permis de construire. Sans Objet

Pour les installations existantes, les dates


d'application et de respect de ces normes et
standards sont fixées par voie réglementaire.
En cas de risque majeur et certain pour la
santé de l'homme ou pour l'environnement en
général dûment constaté, l'administration
compétente peut, après mise en demeure de
l'exploitant, conformément aux lois en vigueur,
décider de suspendre totalement ou
partiellement les activités de l'installation
classée responsable du risque et ce, jusqu'au
prononcé d'une décision par le juge des référés
du tribunal compétent.
Toutefois, lorsqu'il s'agit d'une situation de
risque imminent imposant des mesures
d'urgence, ladite suspension partielle ou totale
peut être prononcée par l'administration sans la
mise en demeure de l'exploitant.

Le tribunal compétent saisi peut prononcer


l'interdiction d'utilisation de l'installation classée
en état d'infraction et ce, jusqu'à l'achèvement
des travaux et aménagements nécessaires.
Il peut, en outre, ordonner que ces derniers
soient exécutés en collaboration avec
l'administration aux frais du propriétaire ou de l
'exploitant de l'installation.

L'administration peut imposer à l'exploitant


d'une installation classée, dans les conditions
fixées par voie réglementaire, d'installer des
équipements de mesure de la pollution et de lui
transmettre périodiquement les relevés
effectués sur la nature et la quantité des rejets
liquides, solides et gazeux.

Des aires pour la protection de la santé de


l'homme, des sites naturels et des monuments
peuvent être institués autour des zones
d'activités économiques; elles sont fixées selon
la nature des activités des installations
classées et les risques et menaces pouvant
résulter de ces installations pour la santé de
l'homme et l'environnement en général.
Les dispositions législatives et réglementaires
en vigueur portant réglementation et
dénomination des établissements insalubres,
incommodes ou dangereux sont révisées
conformément aux dispositions de la présente
loi.
Chapitre III : De la protection de la nature et
des ressources naturelles
Section Première : Le sol et le sous -sol
Le sol, le sous -sol et les richesses qu'ils
contiennent en ressources limitées ou non
renouvelables sont protégés contre toute
forme de dégradation et doivent être
exploités de manière rationnelle. Sans Objet
Des mesures particulières de protection
sont édictées afin de lutter contre la
désertification, les inondations, la
disparition des forêts, l'érosion, les pertes
de terres arables et la pollution du sol et de
ses ressources, dus notamment à
l'utilisation des produits et pesticides
chimiques. Sans Objet
Lesdites mesures peuvent être déclarées
d'utilité publique et s'imposer à tout
exploitant ou bénéficiaire. Sans Objet

L'affectation et l'aménagement du sol à des


fins agricoles, industrielles, minières,
touristiques, commerciales, urbaines, ainsi
que les travaux de recherche archéologique
ou d'exploitation des ressources du sous-
sol susceptibles de porter atteinte à
l'environnement, ont soumis à autorisation
préalable suivant les cas et conformément
aux conditions fixées par les textes
législatifs et réglementaires. Sans Objet
Ces textes fixent les autorités habilitées à
octroyer ces autorisations et les conditions de
cet octroi ainsi que la nomenclature des
activités ou usages qui sont interdits en raison
des dangers qu'ils présentent pour le sol, le
sous-sol ou pour leurs ressources.
Section Il : La faune, la flore et la
biodiversité

La faune, la flore et la biodiversité doivent


être protégées au moyen d'une gestion
rationnelle en vue de préserver toutes les
espèces et de garantir l'équilibre écologique. Sans Objet

Est interdite ou soumise à autorisation


préalable de l'administration, conformément
aux dispositions législatives et
réglementaires, toute activité susceptible de
porter atteinte aux espèces animales et
végétales ou à leurs milieux naturels. Sans Objet
Les dispositions législatives et réglementaires
fixent notamment :
- la liste des espèces animales et végétales
qui doivent bénéficier d'une protection
particulière;

- les interdictions permanentes ou temporaires


de toute activité susceptible d'empêcher la
protection des espèces rares, menacées ou en
voie d'extinction ainsi que leur milieu naturel;
- les conditions d'exploitation, de
commercialisation, d'utilisation, de transport et
d'exportation des espèces visées au
paragraphe précédent;

- les conditions d'introduction, quelle qu'en soit


l'origine, de toute espèce animale et végétale
pouvant porter atteinte aux espèces protégées
ou à leurs milieux naturels.
Les forêts, qu'elles soient publiques ou privées,
sont un bien d'utilité collective.
Il est du devoir de l'administration et des
particuliers de les conserver et de les exploiter
d'une manière qui garantit leur équilibre et le
respect des écosystèmes.
Les forêts doivent être exploitées de façon
rationnelle et équilibrée. Sans Objet
Les plans de gestion et les travaux
d'aménagement et d'exploitation intègrent les
préoccupations d'environnement pour que
leurs utilisations économiques, sociales,
culturelles ou récréatives ne portent pas
atteinte à l'environnement.
Les forêts doivent être protégées contre
toute forme de dégradation, de pollution ou
de destruction causées par la
surexploitation, le surpâturage, les
incendies, les maladies ou l'introduction
d'espèces inadaptées Sans Objet

Il est interdit de procéder à des


déboisements, sauf autorisation préalable
accordée par l'administration, dans les
conditions prévues par les dispositions
législatives et réglementaires relatives au
domaine forestier. Sans Objet
Section III : Les eaux continentales
L'administration prend les mesures nécessaires
afin d'assurer l'inventaire
régulier et périodique et la gestion rationnelle
des eaux continentales, ainsi que la prévention
et la lutte contre toute forme de pollution
conformément à la législation et à la
réglementation en vigueur.
Sous réserve des dispositions législatives et
réglementaires en vigueur, l'administration
prend les dispositions nécessaires pour
soumettre toute exploitation des eaux
continentales à une autorisation préalable.
Des mesures plus contraignantes peuvent être
prises en cas de pénurie d'eau ou de lutte
contre les effets de la sécheresse.

Sous réserve des dispositions législatives et


réglementaires relatives à l'eau, est fixée par
voie réglementaire une liste des substances
dangereuses dont le rejet, le déversement,
l'immersion ou l'introduction de manière directe
ou indirecte dans les eaux continentales sont
soit interdits soit soumis à autorisation
préalable délivrée par l'administration.
L'administration peut également créer des
périmètres de protection à l'intérieur desquels
sont interdites toutes les activités susceptibles
d'altérer la qualité des eaux destinées à l'usage
public.
Section IV : L'air
L'air doit être protégé des diverses formes
de pollution qui contribuent à la
dégradation de sa qualité, au réchauffement
climatique et à l'appauvrissement de la
couche d'ozone. Sans Objet
L'émission dans l'air de toute substance
polluante en particulier les fumées,
poussières ou gaz toxiques, corrosifs ou
radioactifs est interdite au-delà des limites
prévues par les dispositions législatives et
réglementaires. Sans Objet

Les dispositions législatives et réglementaires


déterminent les mesures à entreprendre en vue
de préserver la qualité de l'air ainsi que les
normes de contrôle et de suivi nécessaires.
Section V : Les espaces et les ressources
marins, y compris le littoral
En vue de la protection des espaces et des
ressources marins sous souveraineté ou
juridiction nationale, des dispositions
législatives et réglementaires sont
prises pour prévenir et mettre fin aux activités
susceptibles d'altérer la qualité des eaux et des
ressources marines, de porter atteinte à la
santé de l'homme ou de nuire à la faune, à la
flore, aux intérêts connexes et à
l'environnement marin et côtier en général.

Les dispositions législatives et réglementaires


fixent :
- les conditions d'exploration, d'exploitation et
de mise en valeur des ressources marines;
- les mesures nécessaires pour la prévention et
la lutte contre la pollution marine, y compris
celle résultant des accidents maritimes
imprévisibles;
- les critères nécessaires au classement des
aires spécialement protégées.
Pour la protection, la mise en valeur et la
conservation du littoral, des dispositions
législatives et réglementaires sont prises pour
assurer la gestion intégrée et durable de
l'écosystème du littoral et la prévention de toute
dégradation de ses ressources.
Les dispositions législatives et réglementaires
fixent les mécanismes et les moyens de
protection des espaces et ressources marins,
notamment :
- les modalités d'élaboration des schémas et
des plans d'aménagement et d'exploitation du
littoral;
- les critères nécessaires au classement d'une
partie du littoral en aires spécialement
protégées telles que définies par l'article 38 de
la présente loi;
- les conditions d'exploitation, de mise en
valeur et de développement des ressources du
littoral.
Section VI : Les campagnes et les zones
montagneuses

En vue de la protection du monde rural, la


conservation et la mise en valeur des
écosystèmes dans les campagnes et les zones
montagneuses, des dispositions législatives et
réglementaires sont prises aux fins d'assurer
une gestion intégrée et durable des
écosystèmes et de les protéger contre toute
dégradation de leurs ressources et de la qualité
de l'environnement en général.

Les dispositions législatives et réglementaires


fixent notamment : . - les
modalités d'élaboration des schémas et plans
d'aménagement et de gestion intégrée des
campagnes et des zones montagneuses;

- les critères nécessaires au classement des


campagnes et des zones montagneuses en
aires spécialement protégées telles que
définies par l'article 38 de la présente loi;
- les conditions d'exploitation, de protection et
de mise en valeur des ressources des
campagnes et des zones montagneuses.
Section VI : Les aires spécialement
protégées, les parcs, les réserves
naturelles et les forêts protégées
Peuvent être érigées en aires spécialement
protégées, par voie réglementaire, après
consultation des collectivités locales et
organismes concernés et après enquête
publique, des zones terrestres et marines du
territoire national dont l'environnement humain
ou naturel présente un intérêt particulier qu'il y
a lieu de conserver.
Ces aires sont protégées et préservées de
toute intervention ou activité susceptible de les
modifier ou de les dégrader.

Lorsque l'importance de la zone protégée


l'exige, l'autorité compétente peut la
transformer en parc ou réserve naturelle
conformément à la procédure prévue par les
textes législatifs et réglementaires en vigueur.
Lorsque la décision de classer une aire
spécialement protégée, un parc ou une réserve
naturelle entraîne un préjudice matériel direct
et certain, par la limitation des activités
antérieures dans la zone concernée, la
décision ouvre droit à indemnité au profit du ou
des propriétaires ou à leurs ayants droit dans
les conditions fixées par les lois et règlements
en vigueur.
Lorsque la conservation de l'équilibre
écologique l'exige, toute zone forestière, de
quelque propriétaire que ce soit, peut être
érigée en forêt protégée où sera interdite toute
activité ou exploitation du sol susceptible
d'altérer la qualité des arbres.

La décision d'ériger en forêt protégée ouvre


droit à indemnité dans les mêmes conditions
que celles prévues à l'article 39 ci-dessus.
Chapitre IV : Des pollutions et nuisances
Section Première : Les déchets

L'administration et les collectivités locales


et leurs groupements prennent toutes
mesures nécessaires afin de réduire le
danger des déchets, de les gérer, de les
traiter et de les éliminer de manière
adéquate susceptible d'éviter ou de réduire
leurs effets nocifs pour la santé de
l'homme, les ressources naturelles, la
faune, la flore et la qualité de
l'environnement en général. Sans Objet

En application de l'article 41 ci-dessus, des


dispositions législatives et réglementaires fixent
les conditions et les opérations de gestion et
d'élimination des déchets, notamment celles de
collecte, de tri, de stockage, de transport,
d'importation, d'exportation, de mise en
décharge contrôlée, d'exploitation, de
réutilisation, de recyclage ou de tout autre
moyen de traitement, de gestion ou
d'élimination définitive des déchets.
Section II : Rejets liquides et gazeux

Est interdit tout rejet liquide ou gazeux


d'origine quelconque dans le milieu naturel,
susceptible de nuire à la santé de l'homme
ou à la qualité de l'environnement en
général et qui dépasse les normes et
standards en vigueur. Sans Objet
Les dispositions législatives et réglementaires
fixent notamment :
- la liste des substances liquides et gazeuses
dont le rejet est interdit, leur composition et le
degré de leur concentration ainsi que les
substances en circulation donnant lieu à
autorisation ou à déclaration préalable;

- les conditions dans lesquelles doivent


s'effectuer les opérations de collecte, de
stockage, de traitement, de recyclage, de
réutilisation et d'élimination définitive des rejets;

- les caractéristiques chimiques et


microbiologiques des rejets liquides et gazeux.
Section III : Les substances nocives et
dangereuses

Est interdite la circulation sans autorisation


de l'administration de toutes les substances
nocives et dangereuses. Sans Objet
Leur utilisation est soumise au contrôle et au
suivi de l'administration du fait de leur toxicité,
de leur radioactivité ou de leur concentration
présentant une menace pour les écosystèmes
biologiques lorsqu'elles sont rejetées dans le
milieu naturel.

Des dispositions législatives et réglementaires


fixent notamment :
- la liste des substances nocives et
dangereuses dont le rejet dans le milieu naturel
est Interdit ou soumis à autorisation préalable
ou à déclaration de l'administration;

- la liste des substances nocives et


dangereuses dont le transport sur le territoire
national ou à travers ses frontières est interdit
ou soumis à autorisation préalable ou à
déclaration de l'administration;
- les conditions, les modes de conditionnement
et de stockage, l'itinéraire et les dates de
transport de ces substances.
Section IV : Les nuisances sonores et
olfactives
Les bruits et les vibrations sonores, quelles
qu'en soient l'origine et la nature,
susceptibles de causer une gêne pour le
voisinage, de nuire à la santé de l'homme
ou de porter atteinte à l'environnement en
général, notamment lors de l'exercice des
activités de production, de services, de
mise en marche de machines et de
matériels et d'utilisation d'alarmes et des
haut-parleurs, doivent être supprimés ou
réduits conformément aux dispositions
législatives et réglementaires prises en
application de la présente loi. Conforme

Ces dispositions fixent les valeurs limites


sonores admises, les cas et les conditions où
toute vibration ou bruit est interdit ainsi que les
systèmes de mesure et les moyens de contrôle.
Est interdite l'émission d'odeurs qui, par
leur concentration ou leur nature, sont
incommodes et dépassent les normes
fixées par voie réglementaire. Conforme
Chapitre V : Des instruments de gestion et
de protection de l'environnement
Section Première : Les études d'impact sur
l'environnement

Lorsque la réalisation d'aménagements,


d'ouvrages ou de projets risquent, en raison
de leur dimension ou de leur incidence sur
le milieu naturel, de porter atteinte à
l'environnement, le maître d'ouvrage ou le
demandeur de l'autorisation est tenu
d'effectuer une étude permettant d'évaluer
l'impact sur l'environnement du projet et sa
compatibilité avec les exigences de
protection de l'environnement. Conforme

Sont fixées par voie législative et réglementaire


les ouvrages, activités, projets et opérations
d'aménagements soumis aux études d'impact
sur l'environnement, ainsi que les objectifs et le
contenu de l'étude et les méthodes de
surveillance du respect des normes et des
mesures préventives.
Section Il : Les plans d'urgence
Pour faire face à des situations critiques
génératrices de pollution grave de
l'environnement du fait des accidents
imprévisibles ou des catastrophes
naturelles ou technologiques, des plans
d'urgence sont élaborés par l'administration
en collaboration avec les collectivités
locales et les instances concernées
conformément aux conditions fixées par
voie réglementaire. Sans Objet

Les textes d'application de la présente loi fixent


les domaines, les conditions d'élaboration, le
contenu et la mise en oeuvre des plans
d'urgence, ainsi que les conditions et les cas
qui nécessitent la réquisition des personnes et
des biens, l'occupation temporaire et la
traversée des propriétés privées.
L'exploitant de toute installation classée
soumise à autorisation est tenu d'établir un
plan d'urgence pour son installation
prévoyant l'alerte des autorités
compétentes et des populations
avoisinantes, l'évacuation du personnel et
les moyens permettant de circonscrire les
causes des sinistres pouvant résulte de
l'installation. Sans Objet

Les installations existantes avant la publication


de la présente loi bénéficient de délais
transitoires fixés par voie réglementaire afin
d'élaborer un plan d'urgence conformément
aux dispositions de l'alinéa précédent.
Section III : Les normes et standards de
qualité de l'environnement

Des dispositions législatives et réglementaires


fixent les normes et standards indispensables
au maintien de la qualité de l'environnement.
Les normes et standards de la qualité de
l'environnement visés à l'article 54 sont fixés en
tenant compte :
- des données scientifiques les plus récentes
en la matière;
- de l'état du milieu récepteur des déchets et
des rejets;
- de la capacité d'auto épuration de l'eau, de
l'air et du sol;
- des impératifs du développement durable
économique et social national;
- de la rentabilité financière de chaque secteur
concerné;
- des exigences sanitaires.
En plus des normes et standards à portée
nationale, l'administration fixe, conjointement
avec les instances concernées, des normes et
standards plus rigoureux pour certains secteurs
pollueurs ou zones particulièrement touchées
ou susceptibles de l'être par la pollution ou se
caractérisant par une fragilité particulière dans
leur équilibre écologique.

L'administration met en place, conformément


aux conditions fixées par les textes pris en
application de la présente loi, un observatoire
national de l'environnement et des réseaux
régionaux d'observation, de contrôle et de suivi
continu de la qualité de l'environnement.

Ces réseaux surveillent périodiquement,


chacun dans son domaine, les composants et
les polluants de l'environnement, fournissent
les données aux autorités compétentes et
peuvent requérir l'assistance des centres de
recherche, des instituts scientifiques et
universitaires et des autorités compétentes.
Section IV : Les incitations financières et
fiscales

Un système d'incitations financières et fiscales


visant l'encouragement des investissements et
le financement des projets portant sur la
protection et la mise en valeur de
l'environnement est institué conformément aux
textes pris pour l'application de la présente loi
et à la loi -cadre n° 18-95 formant charte de
l'investissement.

Les textes pris pour l'application de la présente


loi, visés à l'article 58 ci -dessus, fixent les
subventions de I'Etat, les exonérations
partielles ou totales des droits de douanes, de
taxes ou d'impôts, les prêts à long terme, les
crédits à intérêt réduit et toutes autres mesures
d'incitation appropriées.
Section V : Fonds national pour la
protection et la mise en valeur de
l'environnement

Est institué un Fonds national pour la


protection et la mise en valeur de
l'environnement. Le cadre juridique, les
missions, les ressources et les dépenses de ce
fonds sont fixés par un texte d'application.

Le suivi des activités et des missions dudit


fonds est assuré par l'autorité gouvernementale
chargée de l'environnement.
Les ressources du fonds national sont
destinées au financement des mesures
incitatives prévues par la présente loi et
exceptionnellement au financement des projets
pilotes d'environnement et d'expérimentation.
Chapitre VI : Des règles de procédure
Section Première : Le régime spécial de
responsabilité civile

Est responsable, même en cas d'absence


de preuve de faute, toute personne
physique ou morale stockant, transportant
ou utilisant des hydrocarbures ou des
substances nocives et dangereuses, ou tout
exploitant d'une installation classée, telle
que définie par les textes pris en application
de la présente loi, ayant causé un dommage
corporel ou matériel directement ou
indirectement lié à l'exercice des activités
susmentionnées. Sans Objet
La personne à qui incombe la réparation dudit
préjudice, aux termes de l'article 63, peut
demander de limiter sa responsabilité à un
montant global par incident. Ce montant est
fixé par voie réglementaire.

Si l'incident est causé par la faute de la


personne mentionnée à l'article 63, elle n'est
pas fondée à se prévaloir de la limitation de
responsabilité prévue à l'article 64 ci-dessus.

Pour bénéficier de la limitation de


responsabilité prévue à l'article 64, la
personne à qui incombe la réparation du
préjudice doit déposer, auprès du tribunal
où l'action est engagée, une caution dont le
montant égale la limite de sa responsabilité. Conforme

Cette caution peut être constituée soit par le


dépôt d'une somme, soit par la présentation
d'une garantie bancaire ou de toute autre
garantie admise par la législation en vigueur.
La répartition entre les créanciers de la valeur
de la caution prévue à l'article 66 s'effectue
proportionnellement au montant des créances
admises.
Si la personne à qui incombe la réparation du
préjudice a versé, antérieurement à la
répartition de la valeur de la caution susvisée,
une indemnité en raison du dommage par
pollution, elle est exemptée, à concurrence du
montant qu'elle a payé, des droits que la
personne indemnisée aurait reçus aux termes
de la présente loi.
Section Il : La remise en état de
l'environnement
Sous réserve des textes en vigueur et sans
préjudice de l'application des sanctions pénales
prévues par la législation en matière de
réparation civile, l'administration peut imposer à
tout auteur d'une infraction, ayant eu pour
conséquence une dégradation de
l'environnement, de remettre en l'état
l'environnement lorsque cette remise en l'état
est possible.
L'administration peut imposer à tout
exploitant exerçant une activité, ayant eu
pour conséquence la dégradation de
l'environnement, de remettre en l'état ce
dernier même si la dégradation ne résulte
pas d'une infraction aux dispositions de la
présente loi et des textes pris pour son
application. Sans Objet
Dans les cas prévus aux articles 69 et 70 ci-
dessus, l'administration fixe dans chaque cas
les objectifs de remise en l'état de
l'environnement à atteindre et les dates
d'exécution des opérations de mise en valeur
de l'environnement.

A l'issue des travaux, elle procède à un


examen des lieux et prend une décision
donnant quitus lorsque les travaux accomplis
sont conformes à ses prescriptions

Lorsqu'il n'est pas procédé à la remise en


l'état de l'environnement dans les
conditions fixées par l'article 71 ci -dessus
et en cas d'absence de procédures
spécifiques fixées par des dispositions
législatives ou réglementaires,
l'administration peut, après avoir mis en
demeure la personne concernée par les
mesures prises, exécuter lesdits travaux
aux frais de la personne concernée Sans Objet
Section III : La procédure de transaction

L'autorité compétente, en relation, s'il y a lieu,


avec l'autorité chargée de l'environnement, est
autorisée à transiger sur les contraventions
prévues et sanctionnées par les dispositions de
la présente loi et les textes pris pour son
application.
A cette fin, un procès-verbal est dressé par
ladite autorité, fixant les modalités de la
transaction, son montant et les dates de son
exécution.
La transaction ne peut avoir lieu qu'après le
prononcé du jugement définitif. Le montant de
la transaction ne peut être inférieur à l'amende
prévue par la loi.
La transaction visée à l'article 73 ci-dessus est
exécutée, sans préjudice des éventuelles
réparations civiles dues aux victimes d'un
dommage et poursuivies devant les tribunaux
civils.
Les poursuites judiciaires ne sont éteintes
qu'après paiement total des sommes dues au
titre de la transaction, telles que fixées par
l'autorité compétente et agréée en accord avec
le contrevenant.

Le non respect des dispositions arrêtées dans


le procès-verbal visé à l'article 73 entraîne la
reprise de l'application de la procédure pénale.
Section IV : La procédure et la poursuite
des infractions

Toute personne physique ou morale, ayant


subi un préjudice dû à l'émission ou au rejet
d'une matière, d'un son, d'une vibration,
d'un rayonnement, d'une chaleur ou d'une
odeur, ayant porté atteinte à sa santé ou
des dommages à ses biens, a droit, dans les
quatre vingt- dix jours après la constatation
des dommages, de demander à
l'administration d'entreprendre une
enquête. Les résultats de cette enquête
sont communiqués au plaignant. Sans Objet

En cas d'une demande urgente du plaignant,


l'autorité doit l'informer dans un délai maximum
de 60 jours. Tout refus ou classement de la
demande doit être motivé par l'administration.

Sont chargés de la constatation des infractions


aux dispositions de la présente loi, sous
réserve de la législation et de la réglementation
en vigueur et des textes pris pour son
application, les officiers de la police judiciaire,
les fonctionnaires et agents délégués à cet
effet par l'administration compétente, les
fonctionnaires des collectivités locales
délégués par les présidents des conseils
communaux ainsi que les personnes
assermentées conformément à la législation
relative à la prestation du serment auquel sont
soumis les agents verbalisateurs et tout expert
ou personne morale chargée, à titre
exceptionnel, de cette mission par
l'administration.
Les personnes susvisées, chacune dans son
domaine de compétence et dans les limites de
ses responsabilités et des attributions
conférées à l'autorité dont elle dépend, peuvent
pénétrer, conformément aux dispositions du
code de procédure pénale, dans un terrain,
dans une installation ou édifice autre qu'une
maison d'habitation ou dans un véhicule afin de
prélever des échantillons, installer des
appareils de mesure, ou procéder à des
analyses, lorsqu'il y a des raisons de croire que
l'on s'y livre ou que l'on s'y est livré à une
activité susceptible de constituer une infraction
aux dispositions de la présente loi ou des
textes pris pour son application.
Les personnes chargées de constater les
infractions dressent des procès verbaux qui
déterminent, notamment, les circonstances et
la nature de l'infraction ainsi que les
explications du contrevenant.

Ces procès-verbaux sont adressés, dans le


plus proche délai, au tribunal compétent et au
gouverneur de la préfecture ou de la province
concerné, sous réserve d'autres dispositions
législatives et réglementaires prévoyant des
délais déterminés pour la prise des mesures
administratives préalables à l'engagement
d'une action afin de mettre en demeure le
contrevenant et le contraindre à effectuer les
réparations nécessaires et à éliminer les effets
portant atteinte à l'environnement.
Chapitre VII : Dispositions finales
Sont abrogées toutes les dispositions
législatives et réglementaires antérieures et
contraires aux dispositions et aux principes
généraux de la présente loi.

La présente loi entre en vigueur à compter de


la date de sa publication au Bulletin officiel.

Dahir n° 1-10-16 du 26 safar 1431 (11 février


2010) portant promulgation de la loi n° 13-09
relative aux énergies renouvelables.
LOUANGE A DIEU SEUL !

(Grand Sceau de Sa Majesté Mohammed VI)


Que l'on sache par les présentes - puisse Dieu
en élever et en fortifier la teneur !
Que Notre Majesté Chérifienne,
Vu la Constitution, notamment ses articles 26
et 58,
A décidé ce qui suit :
Est promulguée et sera publiée au Bulletin
officiel, à la suite du présent dahir, la loi n° 13-
09 relative aux énergies renouvelables, telle
qu'adoptée par la Chambre des représentants
et la Chambre des conseillers.
Fait à Tanger, le 26 safar 1431 (11 février
2010).
Pour contreseing :
Le Premier ministre,
Abbas El Fassi
*
**
Loi n° 13-09 relative aux énergies
renouvelables
Préambule
Le développement des sources d'énergies
renouvelables nationales constitue l'une des
priorités de la politique énergétique nationale,
dont les grands axes visent :
* le renforcement de la sécurité
d'approvisionnement en énergie à travers la
diversification des sources et ressources,
l'optimisation du bilan énergétique et la maîtrise
de la planification des capacités ;
* l'accès généralise à l'énergie, par la
disponibilité d'une énergie moderne pour toutes
les couches de la population et à des prix
compétitifs ;
* le développement durable par la promotion
des énergies renouvelables, pour le
renforcement de la compétitivité des secteurs
productifs du pays, la préservation de
l'environnement par le recours aux
technologies énergétiques propres, en vue de
la limitation des émissions des gaz à effet de
serre et la réduction de la forte pression
exercée sur le couvert forestier ;
* le renforcement de l'intégration régionale à
travers l'ouverture aux marchés euro-
méditerranéens de l'énergie et l'harmonisation
des législations et des règlementations
énergétiques.
Pour agir en synergie avec cette politique
nationale, la présente loi intervient en vue de
développer et d'adapter le secteur des
énergies renouvelables aux évolutions
technologiques futures et, à même
d'encourager les initiatives privées.
Le nouveau cadre législatif du secteur des
énergies renouvelables, fixe notamment
comme objectifs :
* la promotion de la production d'énergie à
partir de sources renouvelables, de sa
commercialisation et de son exportation par
des entités publiques ou privées ;
* l'assujettissement des installations de
production d'énergie à partir de sources
renouvelables à un régime d'autorisation ou de
déclaration ;

* le droit, pour un exploitant, de produire de


l'électricité à partir de sources d'énergies
renouvelables pour le compte d'un
consommateur ou un groupement de
consommateurs raccordés au réseau
électrique national de moyenne tension (MT),
haute tension (HT) et très haute tension (THT),
dans le cadre d'une convention par laquelle
ceux-ci s'engagent à enlever et à consommer
l'électricité ainsi produite exclusivement pour
leur usage propre.
Ainsi, et afin d'atteindre ces objectifs, cette loi
instaure un cadre juridique offrant des
perspectives de réalisation et d'exploitation
d'installations de production d'énergie
électrique à partir de sources d'énergies
renouvelables par des personnes physiques ou
morales, publiques ou privées, en précisant en
particulier les principes généraux qu'elles
doivent suivre, le régime juridique applicable y
compris pour la commercialisation et
l'exportation.
En vue d'encourager le développement
d'installations de production d'énergie à partir
de sources d'énergies renouvelables, un
système financier et fiscal approprié et incitatif
sera mis en place.
Chapitre premier : Définitions
Au sens de la présente loi, on entend par :

1 - Sources d'énergies renouvelables : toutes


les sources d'énergies qui se renouvellent
naturellement ou par l'intervention d'une action
humaine, à l'exception de l'énergie hydraulique,
dont la puissance installée est supérieure à 12
mégawatts, notamment les énergies solaire,
éolienne, géothermale, houlomotrice et
marémotrice, ainsi que l'énergie issue de la
biomasse, du gaz de décharges, du gaz des
stations d'épuration d'eaux usées et du biogaz.

2 - Installation de production d'énergie à partir


de sources d'énergies renouvelables : tout
bâtiment et équipement technique indépendant
servant à produire de l'énergie et utilisant des
sources d'énergies renouvelables.
3 - Site : lieu de réalisation de l'installation de
production de l'énergie électrique et/ou
thermique à partir de sources d'énergies
renouvelables.
4 - Exploitant : toute personne morale de droit
public ou privé ou toute personne physique
réalisant et exploitant une installation de
production d'électricité ou d'énergie thermique
à partir de sources d'énergies renouvelables,
conformément aux dispositions de la présente
loi et des textes pris pour son application.
5 - Réseau électrique national : tout réseau
électrique destiné à acheminer ou à distribuer
l'électricité, des sites de production, vers les
consommateurs finaux.

6 - Gestionnaire du réseau électrique national


de transport : toute personne morale
responsable de l'exploitation, de l'entretien et
du développement du réseau électrique
national de transport et, le cas échéant, de ses
interconnexions avec des réseaux électriques
de transport de pays étrangers.

6 bis - Gestionnaire du réseau de distribution


d'électricité : toute personne morale de droit
public ou privé, chargée, conformément aux
lois en vigueur, d'assurer, outre les missions
qui lui sont imparties, le service public de
distribution de l'énergie électrique dans son
périmètre de distribution ;
7 - Ligne directe de transport : ligne d'électricité
reliant un exploitant à son client en dehors du
réseau électrique national.

8 - Zones de développement de projets de


production d'énergie électrique à partir de
source d'énergie éolienne et solaire : zones
d'accueil de sites arrêtées par l'administration.
Chapitre II : Principes généraux

Par dérogation aux dispositions de l'article 2 du


dahir n° 1-63-226 du 14 rabii I 1383 (5 août
1963) portant création de l'office national de
l'électricité (ONE), tel qu'il a été modifié et
complété, la production d'énergie électrique à
partir de sources d'énergies renouvelables est
assurée par l'ONE, concurremment avec des
personnes morales de droit public ou privé ou
des personnes physiques, conformément aux
dispositions de la présente loi et des textes pris
pour son application.
Sont soumises à autorisation la réalisation,
l'exploitation, l'extension de la capacité ou
la modification des installations de
production d'énergie électrique à partir de
sources d'énergies renouvelables dont la
puissance installée est supérieure ou égale
à 2 mégawatts. Sans Objet
Sont soumises à déclaration préalable la
réalisation, l'exploitation, l'extension de la
capacité ou la modification des installations
de production d'énergie :
- électrique à partir de sources d'énergies
renouvelables, lorsque la puissance
installée, par site ou groupe de sites
appartenant à un même exploitant, est
inférieure à 2 mégawatts et supérieure à 20
kilowatts ; Sans Objet
- thermique à partir de sources d'énergies
renouvelables lorsque la puissance
installée, par site ou groupe de sites
appartenant à un même exploitant, est
supérieure ou égale à 8 mégawatts
thermique. Sans Objet
Les installations de production d'énergie
électrique à partir de sources d'énergies
renouvelables peuvent être connectées au
réseau électrique national de basse tension,
moyenne tension, haute tension ou très haute
tension.

Toutefois, l'application des dispositions de la


présente loi aux installations de production
d'électricité, à partir de sources d'énergies
renouvelables, au réseau électrique national de
basse tension ou moyenne tension, notamment
celles relatives à l'accès audit réseau, est
subordonnée à des conditions et modalités
fixées par voie réglementaire.
Sont établies, exploitées et modifiées
librement, les installations de production
d'énergie :
- électrique à partir de sources d'énergies
renouvelables lorsque la puissance cumulée
maximale, par site ou groupe de sites
appartenant à un même exploitant, est
inférieure à 20 kilowatts ;
- thermique à partir de sources d'énergies
renouvelables lorsque la puissance cumulée
maximale, par site ou groupe de sites
appartenant à un même exploitant, est
inférieure à 8 mégawatts thermique.
Les projets de production d'énergie
électrique, à partir de source d'énergie
éolienne ou solaire dont la puissance
cumulée maximale est supérieure ou égale
à 2 mégawatts, doivent être réalisés dans
les zones visées au paragraphe 8 de l'article
premier ci-dessus, proposées par
l'organisme chargé du développement des
énergies renouvelables, les collectivités
locales concernées et le gestionnaire du
réseau électrique national de transport. Sans Objet

La délimitation de ces zones tient compte des


possibilités de connexion au réseau électrique
national, de la protection de l'environnement,
des monuments historiques et sites inscrits ou
classés conformément à la législation et à la
réglementation en vigueur.
Chapitre III : Du régime d'autorisation
La réalisation des installations de
production d'énergie électrique à partir de
sources d'énergies renouvelables, visée à
l'article 3 ci-dessus, fait l'objet d'une
autorisation provisoire accordée par
l'administration, après avis technique du
gestionnaire du réseau électrique national
de transport. Sans Objet

A cet effet, toute personne morale de droit


public ou privé ou toute personne physique
justifiant des capacités technique et
financière appropriées et qui en fait la
demande doit présenter à l'administration,
aux fins d'approbation du projet, un dossier
précisant notamment :
1 - la nature des ouvrages et le délai
d'exécution des diverses tranches de
l'installation ; Sans Objet
2 - la ou les source (s) d'énergies
renouvelables à utiliser ; Sans Objet
3 - la localisation du ou des site (s) de
production ; Sans Objet
4 - les modalités techniques, urbanistiques
et sécuritaires de réalisation des
installations ; Sans Objet

5 - les mesures à prendre en matière de


protection de l'environnement, notamment
l'engagement de réaliser une étude d'impact. Sans Objet
L'autorisation provisoire de réalisation de
l'installation est accordée en considération de
la qualité des équipements et matériels, ainsi
que des qualifications du personnel, après avis
du gestionnaire du réseau électrique national
de transport.
Outre l'avis technique du gestionnaire du
réseau électrique national de transport, l'octroi
de l'autorisation provisoire est subordonné à
l'avis de l'agence du bassin hydraulique
concernée, lorsque la demande porte sur la
réalisation d'installations de production
d'énergie électrique utilisant la source d'énergie
hydraulique.
Les modalités de constitution et de dépôt du
dossier de demande de réalisation de
l'installation sont définies par voie
réglementaire.
Le demandeur d'autorisation doit remplir les
conditions suivantes :
- Pour une personne physique :
* être majeure ; Sans Objet
* jouir de ses droits civiques ; Sans Objet

* ne pas être condamnée à la déchéance


commerciale, sauf réhabilitation. Sans Objet

- Pour une personne morale de droit privé : Sans Objet


* être constituée sous forme de société
ayant son siège social au Royaume ; Sans Objet
* ne pas être en état de redressement ou de
liquidation judiciaire. Sans Objet

- Pour une personne morale de droit public :


* être habilitée, en vertu des dispositions de
son texte institutif, à produire de l'électricité
à partir de sources d'énergies
renouvelables. Sans Objet
L'autorisation provisoire est notifiée au
demandeur de l'autorisation dans un délai
maximum de 3 mois, courant à compter de la
date de réception de l'avis technique du
gestionnaire du réseau électrique national de
transport.

En outre, lorsque la demande porte sur la


réalisation d'installations de production
d'énergie électrique utilisant la source d'énergie
hydraulique, l'autorisation provisoire est notifiée
au demandeur de l'autorisation dans un délai
maximum de trois mois, courant à compter de
la date de réception de l'avis technique du
gestionnaire du réseau électrique national de
transport précité et de l'avis de l'agence du
bassin hydraulique concernée.
A cet effet, l'administration est tenue de saisir
le gestionnaire du réseau électrique national de
transport et le cas échéant, l'agence du bassin
hydraulique concernée, pour avis technique,
dans un délai maximum de quinze jours,
courant à compter de la date de délivrance du
récépissé attestant le dépôt du dossier complet.
Le gestionnaire du réseau électrique national
de transport et l'agence du bassin hydraulique
concernée susvisés sont tenus de
communiquer leur avis technique à
l'administration dans un délai maximum d'un
mois, courant à compter de la date de leur
saisine.

Si l'installation n'est pas réalisée dans un délai


de 3 ans qui suit la notification de l'autorisation
provisoire, cette dernière devient caduque.
Toutefois, lorsque la réalisation de l'installation
n'est pas achevée dans le délai visé à l'alinéa
1er ci-dessus, l'administration peut, à la
demande dûment justifiée du titulaire de
l'autorisation provisoire, lui accorder, une seule
fois, un délai supplémentaire maximum de
deux ans.

Le titulaire de l'autorisation provisoire est tenu,


au plus tard deux mois après achèvement des
travaux de réalisation, de formuler une
demande d'autorisation définitive pour la mise
en service de l'installation concernée.
A cet effet, l'administration ou tout
organisme agréé par elle, s'assure de la
conformité de l'installation réalisée au
projet objet de l'autorisation provisoire et en
établit rapport. Sans Objet
L'autorisation définitive d'exploitation de
l'installation est délivrée par l'administration
au vu :
- de l'autorisation provisoire ; Sans Objet
- du rapport favorable de conformité de
l'installation aux conditions en vigueur ; Sans Objet
- de l'avis technique favorable du
gestionnaire du réseau électrique national
de transport concernant le raccordement de
ladite installation ; Sans Objet

- de l'avis technique favorable de l'agence


du bassin hydraulique concernée en cas
d'installations utilisant une source d'énergie
hydraulique ; Sans Objet
- d'un cahier des charges établi par
l'administration et qui prévoit :
1. les modalités techniques, urbanistiques
et sécuritaires d'exploitation et de
maintenance des installations ; Sans Objet
2. la durée de validité de l'autorisation ; Sans Objet
3. les conditions de sécurité et de fiabilité
des réseaux techniques et des équipements
associés ; Sans Objet
4. l'étude d'impact sur l'environnement ; Sans Objet

5. la ou les assurances que l'exploitant doit


contracter pour couvrir sa responsabilité
pour les dommages causés aux tiers ; Sans Objet

6. les redevances et droits d'exploitation,


leur mode de calcul et les modalités de leur
paiement, s'il y a lieu ; Sans Objet
7. les qualifications professionnelles et les
capacités techniques et financières exigées
du demandeur. Sans Objet

L'autorisation définitive est valable pour une


durée maximum de 25 ans, courant à compter
de la date de sa délivrance, prorogeable une
seule fois pour la même durée, selon les
mêmes conditions prévues au présent chapitre.

Si l'installation n'est pas mise en service


dans l'année qui suit la délivrance de
l'autorisation définitive, ou lorsque
l'exploitant a suspendu ses activités
d'exploitation pour une période qui excède
deux années consécutives, sans raisons
valables dûment justifiées et sans en avoir
informé, au préalable, l'administration,
ladite autorisation devient caduque. Sans Objet
Toutefois, lorsque l'exploitant informe, à
l'avance, l'administration de sa volonté de
suspendre ses activités de production pour des
raisons valables dûment justifiées,
l'administration peut lui proroger la durée de
validité de l'autorisation d'exploitation pour une
période supplémentaire égale à la durée de la
suspension.
L'autorisation, qu'elle soit provisoire ou
définitive, est nominative et ne peut, sous
peine de nullité, être transférée à un autre
exploitant qu'après accord de
l'administration qui s'assure, au préalable,
que les conditions visées au présent
chapitre sont remplies. Sans Objet
Tout projet d'extension de la capacité de
l'installation qui entraîne un changement de
la puissance installée initiale est
subordonné à l'obtention de l'autorisation
délivrée dans les conditions prévues aux
articles 8 à 11 de la présente loi. Sans Objet

Tout projet de modification qui conduit à


une transformation de l'installation ou à un
changement de la technique initiale de
production utilisée ou de l'emplacement de
l'installation, est subordonné à l'obtention
d'une autorisation délivrée par
l'administration dans un délai maximum de
3 mois. Sans Objet

La demande d'autorisation de modification


doit être accompagnée d'un dossier dont le
contenu est fixé par voie réglementaire et
qui porte notamment sur :
- la nature et la consistance de la
modification projetée ; Sans Objet

- le plan de modification de l'installation ; Sans Objet


- les équipements et les moyens liés à la
modification. Sans Objet
La forme et le contenu de l'autorisation prévus
au présent chapitre sont fixés par voie
réglementaire.
A l'expiration de la durée de validité de
l'autorisation définitive, l'installation de
production d'électricité à partir des sources
d'énergies renouvelables et le site de
production deviennent propriété de l'Etat, libre
et franche de toutes charges.
Lorsque l'administration l'exige, l'exploitant est
tenu de démanteler ladite installation et
remettre en état le site d'exploitation, à ses
frais.

A cet effet, l'administration lui délivre une


attestation certifiant le constat de la réalisation
du démantèlement de l'installation et la remise
en état du site d'exploitation concerné.

Le titulaire d'une autorisation définitive


adresse, chaque année, à l'administration,
un rapport relatif à l'incidence de
l'installation et de son exploitation sur
l'occupation du site et sur les
caractéristiques essentielles du milieu
environnant. Ce rapport est communiqué
aux collectivités locales concernées. Sans Objet
Chapitre IV : Du régime de déclaration
La déclaration préalable, visée à l'article 4 ci-
dessus, est accompagnée d'un dossier
administratif permettant de s'assurer de
l'identité du déclarant et de la nature de ses
activités et d'un dossier technique indiquant
la source d'énergie renouvelable à utiliser,
la capacité de production envisagée, la
technologie de production employée et le
site de l'installation considérée. Sans Objet

Elle est déposée auprès de l'administration,


contre récépissé provisoire cacheté et daté. Sans Objet
Lorsqu'il s'avère, après examen du dossier
susvisé, que la déclaration remplit les
conditions prévues au 1er alinéa ci-dessus, le
récépissé définitif est délivré à l'intéressé dans
un délai maximum de 2 mois.

L'installation de production d'énergie électrique


ou thermique à partir de sources d'énergies
renouvelables, objet de déclaration, peut être
transférée à un autre exploitant remplissant les
conditions prévues au 1er alinéa ci-dessus,
après information préalable de l'administration.

Lorsque l'installation, objet de la


déclaration, n'a pas été mise en service
dans un délai de trois ans, courant à
compter de la date de délivrance du
récépissé définitif de dépôt de ladite
déclaration ou n'a pas été exploitée durant
deux années consécutives, l'intéressé doit
renouveler sa déclaration. Sans Objet

Toute modification affectant l'une des


caractéristiques principales de l'installation
de production d'énergie électrique à partir
de sources d'énergies renouvelables, objet
de la déclaration visée à l'article 21, doit
être, au préalable, communiquée à
l'administration. Sans Objet
Chapitre V : De la commercialisation de
l'énergie électrique produite à partir de
sources d'énergies renouvelables

L'énergie électrique produite par l'exploitant


d'une ou de plusieurs installations de
production d'énergie électrique à partir de
sources d'énergies renouvelables est destinée
au marché national et à l'exportation.
Pour la commercialisation de l'énergie
électrique produite à partir des énergies
renouvelables, l'exploitant bénéficie du droit
d'accès au réseau électrique national de basse
tension, de moyenne tension, haute tension et
très haute tension, dans la limite de la capacité
technique disponible dudit réseau.

Les modalités d'accès au réseau électrique


national de basse tension, moyenne
tension, haute tension et très haute tension
sont fixées par une convention conclue
entre l'exploitant et le gestionnaire du
réseau électrique national de transport, ou
le cas échéant, le ou les gestionnaire(s) du
réseau électrique de basse tension et
moyenne tension concerné(s), qui prévoit,
notamment, la durée de validité de la
convention, les conditions techniques de
raccordement audit réseau, les conditions
commerciales de transport de l'énergie
électrique par le gestionnaire du réseau
concerné, des sites de production aux sites
de consommation, ainsi que la procédure
de résolution des litiges. Sans Objet
Section 1 : De la satisfaction des besoins du
marché national

La satisfaction des besoins du marché national


en énergie électrique par l'exploitant d'une
installation de production d'énergie électrique à
partir de sources d'énergies renouvelables se
fait dans le cadre d'une convention, conclue
avec l'Etat ou l'organisme délégué par lui à cet
effet, qui prévoit, notamment, la durée de
validité de la convention et les conditions
commerciales de fourniture de l'énergie
électrique produite par ledit exploitant.
L'exploitant peut également fournir de
l'électricité à un consommateur ou un
groupement de consommateurs raccordé (s)
au réseau électrique national de moyenne
tension, haute tension et très haute tension,
dans le cadre d'un contrat qui prévoit, en
particulier, les conditions commerciales de
fourniture de l'énergie électrique, ainsi que
l'engagement desdits consommateurs
d'enlever et de consommer l'électricité qui leur
est fournie, exclusivement pour leur propre
usage.
L'excédent de la production de l'énergie
électrique de sources d'énergies renouvelables
peut être vendu :
- à l'Office national de l'électricité et de l'eau
potable pour les installations connectées au
réseau électrique national de haute tension et
très haute tension ;

- ou au gestionnaire du réseau de distribution


d'électricité concerné pour les installations
connectées au réseau électrique national de
moyenne tension et basse tension.
Toutefois, l'exploitant ne peut vendre plus de
20% en tant qu'excédent de la production
annuelle de l'énergie électrique de sources
renouvelables.

Les modalités et les conditions commerciales


de rachat de l'excédent de l'énergie produite à
partir de sources d'énergies renouvelables sont
fixées par voie réglementaire.
Section 2 : De l'exportation de l'énergie
électrique à partir de sources d'énergies
renouvelables
L'exploitant d'une installation produisant de
l'énergie électrique à partir de sources
d'énergies renouvelables, raccordée au réseau
électrique national de moyenne tension, haute
tension et très haute tension, peut exporter
l'électricité produite et ce, après avis technique
du gestionnaire du réseau électrique national
de transport.
L'exportation de l'électricité produite à
partir de sources d'énergies renouvelables
s'effectue à travers le réseau électrique
national de transport, y compris les
interconnexions. Sans Objet

Toutefois, lorsque la capacité du réseau


électrique national de transport et des
interconnexions est insuffisante,
l'exploitant peut être autorisé à réaliser et à
utiliser pour son usage propre des lignes
directes de transport, dans le cadre d'une
convention de concession à conclure avec
le gestionnaire du réseau électrique
national de transport, qui prévoit
notamment :
- la nature et la consistance des ouvrages à
réaliser et le délai de leur exécution ; Sans Objet
- les charges et obligations particulières du
concessionnaire ; Sans Objet
- la redevance de transit à payer par le
concessionnaire ; Sans Objet
- la durée de la concession qui ne peut
excéder la durée de validité de l'autorisation
d'exploitation ; Sans Objet
- les mesures à prendre par le
concessionnaire pour la protection de
l'environnement, notamment la réalisation
d'une étude d'impact; Sans Objet

- les conditions de retrait ou de déchéance


de la concession, ainsi que celles du retour
des ouvrages en fin de concession. Sans Objet

L'exportation d'énergie électrique produite à


partir de sources d'énergies renouvelables
est, indépendamment de la redevance de
transit à payer au concédant visée à l'article
28 ci-dessus, soumise au versement à l'Etat
d'un droit annuel d'exploitation de
l'installation sur la quote-part de la
production d'énergie exportée, selon les
barèmes, les taux et les modalités fixés par
voie réglementaire. Sans Objet

Ce droit annuel est versé à l'Etat et à sa


demande soit en numéraire, soit en nature
ou partie en nature et partie en numéraire. Sans Objet

L'accès au réseau électrique national de


moyenne tension, haute tension et très haute
tension, visé à l'article 24 ci-dessus et aux
interconnexions et, éventuellement, aux lignes
directes de transport visées à l'article 28 ci-
dessus, ainsi que toutes opérations
d'exportation de l'énergie électrique produite à
partir des énergies renouvelables sont
contrôlés et gérés par le gestionnaire du
réseau électrique national de transport.

Chapitre VI : Du contrôle, de la constatation


des infractions et des sanctions
Section 1 : Du contrôle et de la constatation
des infractions
L'exploitant d'une installation produisant de
l'énergie à partir de sources renouvelables
est tenu de se soumettre à tout contrôle
effectué par les agents habilités et
assermentés ou par les organismes de
contrôle agréés à cet effet par
l'administration. Sans Objet

Il est tenu de mettre à la disposition de


l'administration les informations ou
documents nécessaires pour lui permettre
de s'assurer du respect, par lui, des
obligations qui lui sont imposées par les
textes législatifs et réglementaires, ainsi
que par les cahiers des charges et/ou les
conventions de concession. Sans Objet
Sont chargés de constater les infractions aux
dispositions de la présente loi et des textes pris
pour son application, outre les officiers de la
police judiciaire, les agents de l'administration
habilités spécialement à cet effet et
assermentés conformément à la législation
relative au serment des agents verbalisateurs.
Les agents visés aux articles 31 et 32 ci-
dessus ont, sur justification de leurs qualités,
libre accès à tous travaux de réalisation ou
d'exploitation d'une installation produisant de
l'énergie à partir de sources renouvelables,
pour contrôler :
1 - le respect des termes de l'autorisation, de la
déclaration ou de la convention en vertu de
laquelle s'effectuent les travaux ;
2 - les conditions relatives aux opérations
techniques de réalisation ou d'exploitation de
l'installation et à la sécurité et à l'hygiène y
afférentes ;

3 - le respect des dispositions de la présente loi


et des textes pris pour son application.
L'exploitant est tenu de fournir auxdits
agents toute facilité leur permettant
d'accéder à l'installation ainsi qu'aux
informations, données et documents sur
l'état des travaux de réalisation ou
d'exploitation d'une installation produisant
de l'énergie à partir de sources d'énergies
renouvelables. Sans Objet

L'exploitant est tenu d'informer


l'administration compétente des lieux des
monuments archéologiques et historiques
rencontrés lors de l'exécution des travaux
de réalisation ou de modification et de
veiller à leur conservation conformément à
la législation et à la réglementation en
vigueur. Sans Objet

Les agents de l'administration chargés du


contrôle peuvent, à l'occasion de leurs visites,
procéder à la vérification de l'ensemble des
documents dont la tenue est obligatoire et
s'assurer du contenu des informations
communiquées à l'administration.
Ils peuvent requérir de l'exploitant la mise en
marche de l'installation aux fins d'en vérifier les
caractéristiques.

Les infractions aux dispositions de la présente


loi et des textes pris pour son application
peuvent être constatées par tout procédé utile.
Le constat de l'infraction donne lieu, séance
tenante, à la rédaction d'un procès-verbal, qui
doit notamment comporter les circonstances de
l'infraction, les explications et justifications de
l'auteur de l'infraction et les éléments faisant
ressortir la matérialité de l'infraction.

Le procès-verbal est transmis aux juridictions


compétentes dans un délai de 10 jours de la
date de son établissement. Les constatations
mentionnées dans le procès-verbal font foi
jusqu'à preuve contraire.
Section 2 : Des sanctions administratives

Lorsque les contrôles effectués en application


du présent chapitre font apparaître qu'un
exploitant a enfreint une disposition de la
présente loi ou des textes pris pour son
application ou n'a pas respecté les clauses du
cahier des charges visé à l'article 12 de la
présente loi, l'administration peut, après l'avoir
mis en mesure de présenter ses observations,
lui adresser un avertissement puis une mise en
demeure.
Elle peut également, dans les mêmes
conditions susvisées, lui adresser une
injonction à l'effet de prendre, dans un délai
qu'elle fixe, les mesures nécessaires destinées
à rétablir la situation ou à corriger ses
pratiques, en conformité avec les dispositions
de la présente loi et des textes pris pour son
application.
Toute autorisation peut faire l'objet d'une
décision de retrait, sans indemnisation ni
dédommagement pour faute commise par le
titulaire de l'autorisation.

La décision de retrait de l'autorisation est


prononcée, notamment, pour les faits ci-après :

1 - refus de se conformer aux dispositions de la


présente loi, des textes pris pour son
application, du contenu de l'autorisation ou du
cahier des charges y afférent, bien qu'ayant été
mis en demeure par l'administration de prendre
les mesures nécessaires au respect des
dispositions précitées ;
2 - perte des capacités humaines, techniques
et financières permettant de réaliser les travaux
objet de l'autorisation ;
3 - refus de communiquer les renseignements
et les documents exigibles en application des
dispositions des articles 20 et 35 ci-dessus
et/ou des textes pris pour leur application ou
opposition aux contrôles des agents habilités à
cet effet ;
4 - défaut de paiement des droits ou
redevances ;
5 - transfert de l'autorisation d'exploitation ou
du récépissé du dépôt de la déclaration non
conforme aux règles prévues par la présente
loi ;
6 - infractions graves aux prescriptions de
sécurité ou d'hygiène publique.
La décision de retrait susvisée ne peut
intervenir qu'après que l'exploitant ait été, au
préalable, averti puis mis en demeure, par
lettre recommandée avec accusé de réception
à la dernière adresse connue, de présenter sa
défense, par écrit, dans un délai de 30 jours,
courant à compter de la date de réception de
ladite lettre.
Section 3 : Des sanctions pénales

Toute personne qui aura réalisé ou exploité ou


augmenté la puissance ou modifié une
installation de production d'énergie électrique à
partir de sources d'énergies renouvelables,
sans détenir l'autorisation visée à l'article 3 de
la présente loi, sera punie d'une peine de trois
mois à un an de prison et d'une amende de
100.000 à 1 million de dirhams ou de l'une de
ces deux peines seulement.
La peine d'emprisonnement est toujours
prononcée lorsque les faits prévus au présent
article sont commis en violation d'une décision
de retrait de l'autorisation.
Le défaut de la déclaration préalable à
l'administration, visée à l'article 4 de la
présente loi, est passible d'une amende de
10.000 à 20.000 dirhams.
La confiscation des équipements et du matériel
objet de l'infraction est toujours ordonnée par le
tribunal.
Sera punie d'un emprisonnement de deux mois
à deux ans et d'une amende de 5.000 à
200.000 dirhams ou de l'une de ces deux
peines seulement, toute personne qui aura :
- fait opposition à l'exercice des fonctions de
contrôle visées à l'article 32 ci-dessus ;
- refusé de communiquer aux agents de
contrôle visés à l'article 32 ci-dessus des
documents afférents à l'exercice de ses
activités, ainsi que la dissimulation et la
falsification de ces documents.
Toute personne qui donne sciemment de faux
renseignements ou fait de fausses déclarations
aux agents habilités à contrôler ou à constater
les infractions ou refuse de leur fournir les
explications et justifications demandées est
punie des peines prévues au 1eralinéa ci-
dessus.
Chapitre VII : Disposition finale
Peuvent être pris, en tant que de besoin, tous
textes réglementaires nécessaires à
l'application des dispositions des articles de la
présente loi.

Décret n° 2-10-578 du 7 joumada I 1432 (11


avril 2011) pris pour l'application de la loi n°
13-09 relative aux énergies renouvelables.
Le premier ministre,

Vu la loi n° 13-09 relative aux énergies


renouvelables promulguée par le dahir n° 1-10-
16 du 26 safar 1431 (11 février 2010),
notamment les articles 8, 12, 16, 17, 18 et 29 ;

Après examen par le conseil des ministres


réuni le 27 rabii II 1432 (1er avril 2011),
(Copyright Artémis 2011 - tous droits réservés)
Décrète :
Chapitre premier : De l'autorisation
provisoire d'une installation de production
d'électricité à partir de sources d'énergies
renouvelables

La demande d'autorisation provisoire de


réalisation d'une installation de production
d'énergie électrique à partir de sources
d'énergies renouvelables prévue à l'article 8
de la loi n° 13-09 sus visée, ainsi que la
demande d'autorisation provisoire
d'extension de la capacité de ladite
installation, prévue à l'article 16 de ladite loi,
doivent être accompagnées de tous
documents justifiant la capacité technique
et financière du demandeur. Sans Objet

Elles doivent comporter, outre les pièces et


documents visés aux articles 8 et 9 de la loi
précitée, les documents précisant ;
a) la dénomination de la personne ou des
personnes morale(s) demanderesse (s), ses
ou leurs statuts, son ou leur siège social :
(Copyright Artémis 2011 - tous droits
réservés) Sans Objet
b) les noms du président et des membres
du conseil d'administration, ou les noms du
président et des membres du conseil de
surveillance pour les sociétés anonymes
selon le cas ; Sans Objet
c) les noms des gérants et des membres du
conseil de surveillance pour les sociétés en
commandite par actions et les sociétés à
responsabilité limitée ; Sans Objet
d) les noms de tous les associés, pour les
sociétés en nom collectif et pour les
sociétés à responsabilité limitée n'ayant pas
de conseil de surveillance ; Sans Objet

e) les noms des dirigeants ayant la


signature sociale pour toutes les sociétés ; Sans Objet
f) au cas où la demande est présentée au
nom d'une société en constitution, elle doit
en faire mention en indiquant tous les
renseignements connus sur la condition du
titulaire définitif ; Sans Objet

g) le nom et l'adresse du mandataire ou du


représentant au Maroc du demandeur ; Sans Objet

h) au cas où la demande d'autorisation est


présentée par une personne physique, le
demandeur doit indiquer sa profession, sa
nationalité et son domicile et, s'il y a lieu, de
son mandataire ou représentant au Maroc ; Sans Objet

i) les coordonnées précises de l'installation,


reportées sur une carte topographique au
1/50000 ou à toute autre échelle convenable
indiquant les limites de l'installation par des
lignes orientées du nord au sud et de l'est à
l'ouest et dérivant du système de
coordonnées Lambert ou géographique ; Sans Objet

j) la source d'énergie renouvelable utilisée,


la puissance installée, la capacité de
production, le mode d'exploitation de
l'installation et la disponibilité en durée de
fonctionnement annuelle et mensuelle
estimée ; Sans Objet

k) les conditions de sécurité et de fiabilité


des ouvrages de raccordement au réseau
électrique national de transport et des
équipements associés ainsi que toute autre
caractéristique technique nécessaire ; Sans Objet
l) le programme général et l'échelonnement
des travaux que le demandeur projette
d'exécuter pendant la durée de réalisation
ou d'extension de l'installation ; Sans Objet
m) une note traitant les impacts
environnementaux dans laquelle le
demandeur décrit les principaux enjeux
environnementaux du projet et les mesures
envisagées pour supprimer, limiter et, si
possible, compenser les inconvénients de
l'installation vis-à-vis de l'environnement et
dressant le bilan prévisionnel des
émissions de gaz à effet de serre en
distinguant les principaux postes
notamment en ce qui concerne la
construction, l'exploitation, ou le
démantèlement de l'installation. Sans Objet
Toute modification de l'un des éléments sur
la base desquels l'autorisation provisoire a
été accordée doit être communiquée à
l'autorité gouvernementale chargée de
l'énergie. Sans Objet

La demande d'autorisation provisoire de


réalisation d'une installation de production
d'énergie électrique à partir de sources
d'énergies renouvelables ou d'extension de
la capacité de ladite installation est
déposée, en trois exemplaires, auprès de
l'autorité gouvernementale chargée de
l'énergie, contre récépissé revêtu du
numéro d'enregistrement. Sans Objet
Les demandes envoyées par poste ne sont pas
admises.

L'autorisation provisoire de réalisation d'une


installation de production d'énergie électrique à
partir de sources d'énergies renouvelables ou
d'extension de la capacité de ladite installation
est accordée par décision de l'autorité
gouvernementale chargée de l'énergie et
notifiée au demandeur.

Lorsque le dossier accompagnant la demande


de l'autorisation provisoire est incomplet ou si
l'une des pièces le constituant n'est pas
conforme aux dispositions de l'article premier ci-
dessus, le demandeur d'autorisation provisoire
est invité, par lettre recommandée avec accusé
de réception, dans un délai maximum d'un (1)
mois courant à compter de la date de réception
du dossier d'autorisation provisoire, à fournir
les pièces exigées.
Chapitre 2 : De l'autorisation définitive d'une
installation de production d'électricité à
partir de sources d'énergies renouvelables

Les titulaires d'une décision d'autorisation


provisoire de réalisation ou d'extension de
la capacité d'une installation de production
d'énergie électrique à partir de sources
d'énergies renouvelables, doivent déposer
auprès de l'autorité gouvernementale
chargée de l'énergie une demande
d'autorisation définitive, assortie d'un
cahier des charges, prévu au troisième
alinéa de l'article 12 de la loi n° 13-09
précitée, conforme au modèle établi par
arrêté de l'autorité gouvernementale
chargée de l'énergie et publié au " Bulletin
officiel ". Sans Objet

Cette demande est déposée, en trois


exemplaires, auprès de l'autorité
gouvernementale chargée de l'énergie contre
récépissé revêtu du numéro d'enregistrement.
Les demandes envoyées par poste ne sont pas
admises.

L'autorisation définitive est accordée par


décision de l'autorité gouvernementale chargée
de l'énergie et notifiée au demandeur.
La décision doit notamment indiquer le nom
du demandeur, le numéro de la demande, la
date de sa délivrance, la dénomination et
l'adresse de la société s'il s'agit d'une
personne morale et la durée de
l'autorisation. Sans Objet
Le dossier est réputé complet si, dans le délai
de six (6) mois, le demandeur n'a pas été
invité, par lettre recommandée avec accusé de
réception, à fournir des pièces
complémentaires.

Lorsque le dossier de la demande


d'autorisation définitive est incomplet ou si l'une
des pièces le constituant n'est pas conforme
aux dispositions de l'article 12 de la loi n° 13-09
précitée, le demandeur d'autorisation définitive
est invité, par lettre recommandée avec accusé
de réception, à fournir les pièces nécessaires
dans un délai maximum d'un (1) mois.

Le délai de six (6) mois fixé à l'article 6 ci-


dessus court à compter de la date de réception
des pièces exigées pour compléter le dossier.
Chapitre 3 : De l'autorisation de
modification d'une installation de
production d'énergie électrique à partir de
sources d'énergies renouvelables

La demande d'autorisation de modification


d'une installation de production d'énergie
électrique à partir de sources d'énergies
renouvelables, prévue à l'article 17 de la loi
n° 13-09 précitée, est déposée en 3
exemplaires, auprès de l'autorité
gouvernementale chargée de l'énergie. Sans Objet
Cette demande doit comporter, outre les
documents prévus à l'article 17 de la loi n°
13-09 précitée, un dossier constitué de ce
qui suit :
- une partie administrative, permettant de
s'assurer de l'identité du demandeur, de
l'objet de la modification et des gains
énergétiques escomptés ; Sans Objet

- une partie technique, qui doit comporter


tous les documents techniques nécessaires
à la description complète des modifications
à apporter à l'installation. Sans Objet

L'autorisation de modification est accordée par


décision de l'autorité gouvernementale chargée
de l'énergie et notifiée au demandeur.

Lorsque le dossier accompagnant la demande


d'autorisation de modification d'une installation
de production d'énergie électrique à partir de
sources d'énergies renouvelables est incomplet
ou si l'une des pièces le constituant n'est pas
conforme aux dispositions de l'article premier ci-
dessus, le demandeur de l'autorisation de
modification est invité, par lettre recommandée
avec accusé de réception, dans un délai
maximum d'un (1) mois courant à compter de
la réception du dossier d'autorisation de
modification, à fournir les pièces exigées.
Chapitre 4 : Dispositions communes et
diverses
En application de l'article 13 de la loi n° 13-
09 précitée, lorsque le titulaire d'une
autorisation définitive n'entend pas
demander la prorogation de la durée de
validité de l'autorisation définitive
conformément à l'article 13 de la loi n° 13-09
précitée, il doit en aviser l'autorité
gouvernementale chargée de l'énergie deux
(2) ans au plus tard avant l'expiration de
ladite durée. Sans Objet
En cas de refus d'octroi de l'autorisation pour
la réalisation d'une installation de production
d'énergie électrique à partir de sources
d'énergies renouvelables ou l'extension de sa
capacité ou sa modification, demandeur doit
être avisé, par l'autorité gouvernementale
chargée de l'énergie, des motifs de ce refus,
par lettre recommandée avec accusé de
réception.

Le droit annuel d'exploitation de l'installation


de production d'énergie électrique à partir de
sources d'énergies renouvelables destinée à
l'exportation tel que défini par l'article 29 de la
loi n° 13-09 précitée, est fixé par arrêté conjoint
de l'autorité gouvernementale chargée de
l'énergie et de l'autorité gouvernementale
chargée des finances.

Les zones d'accueil des sites de


développement de projets de production
d'énergie électrique à partir d'une source
d'énergie éolienne ou solaire sont fixées par
arrêté de l'autorité gouvernementale chargée
de l'énergie, sur proposition de l'agence
nationale pour le développement des énergies
renouvelables et de l'efficacité énergétique, des
collectivités locales concernées et de l'office
national de l'électricité.
Ces zones d'accueil des sites sont délimitées
dans des cartes topographiques au 1/100000
et qui sont actualisées périodiquement en
fonction de la confirmation du potentiel éolien
et/ou solaire.

Les modalités d'application du présent article


seront, le cas échéant, fixées par arrêté de
l'autorité gouvernementale chargée de l'énergie.

La ministre de l'énergie, des mines, de l'eau et


de l'environnement et le ministre de l'économie
et des finances sont chargés, chacun en ce qui
le concerne, de l'exécution du présent décret
qui sera publié au Bulletin officiel.
Fait à Rabat, le 7 joumada I 1432 (11 avril
2011).
Abbas El Fassi.
Pour contreseing :
La ministre de l'énergie, des mines, de l'eau et
de l'environnement,
Amina Benkhadra.
Le ministre de l'économie et des finances,
Salaheddine Mezouar.
Arrêté du directeur général des travaux
publics du 12/02/1935 (12 février 1935) fixant
les prescriptions générales à imposer aux
dépôts de liquides inflammables de 2e
catégorie, dont la contenance est comprise
entre 500 et 7.500 litres.
I- Dépôts simples de liquides inflammables
de la 2e catégorie.
Ces dépôts seront installés soit dans un
bâtiment, soit à découvert, en plein air ; ils
devront être à 4 mètres au moins des locaux
habités ou occupés ou de dépôts de
matières combustibles, à moins qu'ils n'en
soient séparés par un mur en grosse
maçonnerie ou en béton armé de résistance
équivalente ayant au moins 2 mètres de
hauteur. Conforme
Ils ne commanderont ni un escalier, ni un
dégagement quelconque. Conforme
Les dépôts placés dans des bâtiments
devront être installés dans les conditions
suivantes :
a) Dépôts contenant en totalité ou en
partie des liquides inflammables de point
d'inflammabilité inférieur ou égal à 80° (de
35° à 80°). Conforme

Ces dépôts devront être placés au rez-de-


chaussée dans un local construit en
matériaux résistant au feu et non surmontés
de locaux habités ou occupés ou contenant
des matières combustibles. Toutefois, cette
dernière prohibition ne s'applique pas aux
dépôts dont l'approvisionnement total
n'excède pas 1.500 litres. A Vérifier

b) Dépôts contenant en totalité des liquides


inflammables de point d'inflammabilité
supérieur à 80° (de 80° à 135°). Conforme
Ces dépôts pourront se trouver en sous-sol
même sous locaux habités ou occupés,
sous réserve de se conformer aux
dispositions suivantes :
Le local où se trouve le dépôt sera
entièrement construit en matériaux résistant
au feu, le plancher haut le séparant des
locaux habités ou occupés sera sans
aucune ouverture, et suffisamment résistant
pour protéger les locaux habités en cas
d'incendie. Conforme
Dans l'un ou l'autre cas, le local du dépôt
sera bien ventilé. Conforme
La porte de dégagement s'ouvrira du
dedans au dehors et sera en fer ou au
moins doublée intérieurement de tôle. Conforme
Les liquides seront contenus exclusivement
soit dans des réservoirs fixes entièrement
fermés, soit dans des fûts étanches
construits en forte tôle avec fonds
solidement assujettis, soit en bidons
métalliques étanches de bonne fabrication
hermétiquement fermés. Conforme
Chaque réservoir sera rigoureusement
étanche et construit en tôle de bonne
qualité, solidement assemblée. Conforme
Il sera amarré et mis électriquement à la
terre. Conforme
L'épaisseur de la tôle sera de 4 millimètres
au moins si la contenance est supérieure à
1.000 litres ; elle pourra être réduite à 3
millimètres si la contenance est inférieure à
ce chiffre. Conforme
Un dispositif convenable permettra de se
rendre compte du niveau de liquide dans le
réservoir ; Conforme
les tubes de niveau en verre en charge sont
interdits. Sans Objet
Des précautions seront prises pour
préserver efficacement les réservoirs contre
l'oxydation. Conforme
La résistance et l'étanchéité de chaque
réservoir seront vérifiées par un essai soit à
l'eau, soit au liquide lui-même sous la
pression d'un kilogramme. Conforme
Cet essai sera renouvelé toutes les fois qu'il
sera fait une réparation susceptible
d'intéresser l'étanchéité du réservoir. Conforme

Chaque essai sera constaté par un procès-


verbal signé du représentant qualifié de
l'administration et du permissionnaire. A Vérifier

Ce procès-verbal sera transmis à l'autorité


municipale ou locale de contrôle du lieu du
dépôt avant la mise en service du réservoir. A Vérifier
Le sol du dépôt sera imperméable et
incombustible et disposé de façon qu'en
cas de rupture de la totalité des récipients
les liquides inflammables ne puissent
s'écouler au dehors. Conforme
Toutefois, dans les dépôts en plein air
situés en dehors des agglomérations
urbaines, cette cuvette de retenue pourra
être constituée par un simple dénivellement
du sol. Sans Objet
Toutes dispositions seront prises pour
faciliter la sortie rapide des fûts en cas
d'accident, et empêcher que la cuvette ne
soit envahie par les eaux pluviales. Sans Objet
Toutes les manipulations de liquides
inflammables se feront à l'aide de
canalisations fixes et étanches, soit par
gravité, soit à l'aide de pompes fixes et
étanches. Sans Objet
L'orifice des tuyaux d'évent des réservoirs
sera toujours à l'air libre. Sans Objet

Il sera assez haut et assez éloigné des


fenêtres des maisons d'habitation pour ne
pas causer d'incommodité au voisinage. Sans Objet

L'éclairage artificiel du dépôt et de ses


abords immédiats ne pourra se faire qu'au
moyen de lampes électriques sous globes
étanches avec canalisations installées
suivant les règles de l'Article. Conforme

Les commutateurs, coupe-circuits, moteurs


électriques et appareillages susceptibles de
donner des étincelles seront placés en
dehors, à moins qu'ils ne soient d'un type
spécial donnant toute sécurité. Conforme

Toutefois, dans les dépôts ne contenant


que des liquides de point d'inflammabilité
supérieur à 80°, ces dispositions
particulières des installations électriques ne
seront pas exigées. Conforme
Si le local servant de dépôt est chauffé, les
foyers seront placés à l'extérieur du local ;
les carneaux des chaudières ou les tuyaux
de fumée devront être suffisamment
éloignés des récipients pour éviter tout
danger d'incendie. Conforme

Cette disposition n'exclut pas la présence


de radiateurs à eau chaude ou à vapeur. Sans Objet

II est interdit de faire du feu dans le dépôt et


d'y fumer ; cette dernière interdiction sera
affichée d'une manière très apparente
auprès de la porte d'entrée. Sans Objet

Les récipients, quels qu'ils soient, dans


lesquels les liquides inflammables sont
reçus et ceux qui contiennent les
approvisionnements du dépôt devront
porter, en caractères bien lisibles, outre la
dénomination de la substance qui est
contenue, l'inscription suivante : " Liquide
inflammable de la deuxième catégorie,
inflammable au-dessus de 35 degrés ". Sans Objet
Le dépôt sera pourvu d'une quantité de
sable sec, d'une pelle et de moyens de
secours contre l'incendie en rapport avec
son importance et sa situation. A Vérifier
II -Dépôts d'hydrocarbures de la deuxième
catégorie destinés à alimenter une
chaufferie.

Le dépôt, installé conformément aux


dispositions du titre I, sera dans un local
spécial distinct de la chaufferie dont il sera
séparé par un mur ou par une cloison
pleine, à l'épreuve du feu et par un espace
libre de 0 m. 50 au moins du côté du dépôt. Sans Objet
Il n'y aura, dans la cloison, que des
ouvertures nécessaires au passage des
tuyauteries du mazout qui seront bien
calfeutrées. Sans Objet

Cependant, une baie avec seuil pourra faire


communiquer la chaufferie et le local du
dépôt, mais cette baie, en dehors des
besoins du service, devra être fermée par
une porte pleine en forte tôle, et à fermeture
automatique s'ouvrant de dedans en dehors. Sans Objet
Le seuil, ainsi que l'ouverture pour le
passage des tuyauteries seront assez
élevés pour former cuvette pouvant contenir
la totalité du liquide inflammable
emmagasiné. Sans Objet
Le local de la chaufferie, de dimensions en
rapport avec l'importance de l'installation,
sera entièrement construit en matériaux
résistant au feu. Sans Objet
Le plancher haut le séparant de locaux
habités ou occupés sera sans aucune
ouverture et suffisamment résistant pour
protéger les locaux en cas d'incendie. Sans Objet

Le sol, imperméable et incombustible, sera


disposé autour des appareils de chauffage
en forme de cuvette pouvant contenir le
mazout accidentellement répandu. Sans Objet
Ce local sera bien ventilé de manière à ne
pas gêner le voisinage. Sans Objet
Il est interdit de l'utiliser pour d'autres
usages et, en particulier, d'y entreposer des
matières combustibles. Sans Objet

Un conduit d'au moins 16 décimètres carrés


de section desservira la chaufferie. Sans Objet
Il débouchera au niveau du sol pour
permettre la mise en manoeuvre, en cas de
feu, des groupes électro-ventilateurs des
sapeurs-pompiers. Sans Objet
Ce conduit pourra être constitué par les
gaines de ventilation normale de la
chaufferie, à condition qu'elles soient de
section suffisante et qu'elles puissent être
raccordées au niveau du sol au matériel des
sapeurs-pompiers. Sans Objet
S'il existe une nourrice d'alimentation au-
dessus des brûleurs celle-ci sera munie
d'un tuyau de trop-plein de section
suffisante et supérieure à celle du tuyau
d'alimentation, pour ramener
automatiquement le liquide au réservoir
principal, à moins que le remplissage n'en
soit fait seulement à la main ou par pompe à
main. Sans Objet

Tous les mouvements de liquides


s'effectueront à l'aide de canalisations fixes
et étanches, soit par gravité, soit par
pompes également fixes et étanches. Sans Objet
Afin d'éviter tout écoulement accidentel de
liquide par siphonnage, le réservoir
principal sera en contre-bas de la nourrice
ou des brûleurs s'ils sont alimentés
directement par ce réservoir. Sans Objet
Ce réservoir ne pourra être en contre-haut
ou au niveau des brûleurs que si
l'installation est munie de dispositifs
spéciaux de sécurité tels que clapets de
pied ou vannes antisiphon qui devront être
autorisés. Sans Objet

Si des évents sont établis sur les nourrices,


ils devront être disposés pour éviter toute
projection de liquide à l'extérieur. Sans Objet
Il est interdit de placer sur les nourrices des
tubes de niveau en verre. Sans Objet

Une vanne, placée sur la canalisation


d'alimentation permettra d'arrêter
l'écoulement du mazout à la chaufferie ;
cette vanne devra pouvoir être facilement
manoeuvrée en toutes circonstances et en
dehors de la chaufferie. Sans Objet

De plus, les foyers et les brûleurs seront


soumis à la réglementation suivante :
Les brûleurs et les foyers seront disposés
de manière à assurer une combustion
complète du mazout qu'ils reçoivent, et
pour éviter tout danger d'incendie et toute
incommodité ou insalubrité au voisinage. Sans Objet
Un dispositif convenable arrêtera
automatiquement l'arrivée du mazout aux
brûleurs dans le cas d'extinction ou de
fonctionnement défectueux. Sans Objet
Le dispositif d'allumage (arc électrique ou
flamme) devra fonctionner avant ou en
même temps que le mazout sera envoyé
dans les brûleurs (ne doit pas commencer à
fonctionner après). Sans Objet

En outre, il sera installé un appareil sonore


qui avertira le personnel préposé à la
surveillance de l'installation du
fonctionnement défectueux des brûleurs et
plus particulièrement de l'écoulement du
mazout dans le foyer après l'extinction des
brûleurs. Sans Objet

Seront seuls utilisés les brûleurs acceptés


par un bureau de contrôle officiellement
agréé, à moins que le constructeur délivre
un certificat attestant que les appareils sont
conformes aux présentes dispositions. Sans Objet
Tout brûleur défectueux devra être remis en
bon état de fonctionnement avant d'être
utilisé de nouveau. Sans Objet
Les ventilateurs ou autres dispositifs
assurant la combustion et le tirage devront
être disposés et fonctionner de manière à
éviter les retours de flamme tant à
l'allumage qu'en marche normale. Sans Objet
Les conduites d'évacuation des gaz de la
combustion seront en matériaux résistant
aux chocs et aux intempéries et tels que
l'évacuation à l'extérieur de ces gaz soit
toujours bien assurée. Sans Objet

Leur section et l'épaisseur de leurs parois


seront proportionnées à l'importance du
foyer et à la hauteur du conduit, de manière
à éviter tout danger d'incendie et à ce que la
chaleur produite ne cause aucune
incommodité aux habitants de l'immeuble
ou du voisinage. Sans Objet

Les orifices des conduites de fumée seront


éloignés des fenêtres d'habitation et élevés
à une hauteur suffisante au-dessus des
souches des cheminées voisines, et
disposés de telle manière que l'évacuation
des gaz de la combustion ne puisse causer
ni incommodité ni insalubrité aux habitants
de l'immeuble ou du voisinage. Sans Objet

Les conduits d'évacuation des fumées


devront être visités, nettoyés et ramonés
aussi souvent qu'il sera nécessaire et les
dispositifs convenables permettant ces
opérations seront prévus. Sans Objet
Les moteurs, ventilateurs, brûleurs ou
autres appareils seront disposés de
manière à éviter toute incommodité par le
bruit ou par les trépidations. Sans Objet
Un coupe-circuit placé en dehors de la
chaufferie et en un endroit toujours
facilement accessible permettra d'arrêter la
pompe d'alimentation du combustible aux
brûleurs lorsque cette dernière est
actionnée électriquement. Sans Objet
On conservera dans un endroit toujours
facilement accessible un dépôt de sable sec
avec une pelle, ainsi que des extincteurs
pour feu d'hydrocarbures toujours en
parfait état de fonctionnement, le tout en
proportion avec l'importance de
l'installation. Sans Objet

Un préposé sera chargé de la bonne marche


et de la surveillance de l'installation. Sans Objet

Une affiché très visible indiquera les


consignes nécessaires pour assurer cette
bonne marche et pour parer aux dangers en
cas de fonctionnement défectueux pouvant
provoquer un incendie ou être une cause
d'incommodité ou d'insalubrité pour le
voisinage ou pour le personnel. Sans Objet
Arrêté du ministre de l'emploi et de la
formation professionnelle n° 345-05 du 29
hija 1425 (9 février 2005) fixant le modèle du
rapport qu'il faut élaborer sur les
circonstances de l'accident du travail, de la
maladie professionnelle ou à caractère
professionnel.

Est établi, tel qu'annexé au présent arrêté,


le modèle du rapport qu'il faut élaborer sur
les circonstances de l'accident du travail, de
la maladie professionnelle ou à caractère
professionnel.

Annexe: Voir texte en pièce jointe.

Arrêté du ministre du travail et des affaires


sociales n° 100-68 du 20/05/1967 (20 mai
1967) pris pour l'exécution du dahir du 26
joumada I 1362 (31 mai 1943) étendant aux
maladies professionnelles les dispositions
de la législation sur la réparation des
accidents du travail.
Sont considérées comme maladies
professionnelles pour l'application du dahir
susvisé du 26 joumada I 1362 (31 mai 1943),
les manifestations morbides, infections
microbiennes et affectations mentionnées au
tableau annexé au présent arrêté (annexe n° I).
Les déclarations effectuées en exécution de
l'article 4 du dahir précité du 26 joumada I
1362 (31 mai 1943) seront conformes au
modèle annexé au présent arrêté (annexe n°
II). Conforme

Elles devront être faites par lettre


recommandée avec accusé de réception. Conforme

La déclaration et le récépissé de déclaration


de maladie professionnelle, le certificat
prévu à l'article 6 du dahir précité du 26
joumada I 1362 (31 mai 1943), le procès-
verbal de déclaration, l'avis de déclaration
et l'avis de transmission du dossier au
tribunal du sadad seront conformes aux
modèles annexés au présent arrêté (annexe
n° III). Conforme

La déclaration et le dépôt du certificat médical


pourront être effectués par lettre recommandée.

Les maladies ayant un caractère


professionnel ou présumées telles et que
les médecins doivent déclarer aux termes
de l'article 9 du dahir précité du 26 joumada
I 1362 (31 mai 1943) en vue de la prévention
des maladies professionnelles et de
l'extension ultérieure dudit dahir sont,
notamment, celles énumérées au tableau
annexé au présent arrêté (annexe n° IV). Conforme
L'arrêté du 31 mai 1943 pris pour l'exécution du
dahir précité du 26 joumada I 1362 (31 mai
1943), tel qu'il a été modifié ou complété, est
abrogé à compter de l'entrée en vigueur du
présent arrêté qui prendra effet le 1er juillet
1968.

Annexe : voir texte en pièce jointe.

Dahir du 31 mai 1943 (26 joumada I 1362)


étendant aux maladies professionnelles les
dispositions de la législation sur la
réparation des accidents du travail.
sous réserve des dispositions spéciales ci-
après, la législation relative à la réparation
des accidents du travail est étendu aux
maladies professionnelles, quelles que
soient la nature de l'établissement et la
nationalité de l'employeur. Conforme

Sont considérées comme maladies


professionnelles au sens du présent dahir, les
manifestations morbides, infections
microbiennes et affections dont la liste est fixée
par arrêté du directeur du travail et des
questions sociales, pris après avis du directeur
de la santé publique et de la famille.
Cet arrêté précise, sous forme de tableau :
1° Les manifestations morbides d'intoxication
aiguës ou chroniques présentées par les
travailleurs exposés d'une façon habituelle à
l'action des agents nocifs, en raison de
l'exécution de travaux comportant la
manipulation ou l'emploi de ces agents nocifs,
et dont les principaux sont mentionnés, à titre
indicatif ;
2° Les infections microbiennes dont sont
atteintes les personnes occupées d'une façon
habituelle aux travaux limitativement énumérés
par ces tableaux.
3° Les affections résultant d'une ambiance ou
d'attitudes particulières entraînées par
l'exécution des travaux limitativement
énumérés par ces mêmes tableaux.
Les tableaux précisent, en outre, les délais
pendant lesquels l'employeur demeure
responsable, dans les conditions prévues à
l'article 3 ci-après.
Lorsque lesdits tableaux sont révisés ou
complétés, l'arrêté du directeur du travail et des
questions sociales peut fixer le délai à
l'expiration duquel deviennent exécutoires les
modifications et additions dont les tableaux font
l'objet.

Pour l'application à la réparation des


maladies professionnelles de la législation
sur les accidents du travail, la date du
certificat médical joint à la déclaration de
maladie et constatant l'existence de cette
dernière, est assimilée à la date de
l'accident du travail. Conforme

Si le travailleur décède dés suites d'une


maladie professionnelle avant d'avoir
effectué la déclaration de cette maladie, la
date du décès sera assimilée à la date de
l'accident du travail. Conforme
La réparation de la maladie due à partir de
cette date est à la charge de l'entreprise
dans laquelle le travailleur a été exposé au
risque susceptible d'entraîner cette maladie
en raison, soit de son exposition habituelle
aux agents nocifs, visés au paragraphe
premier de l'article 2, soit de l'exécution
habituelle des travaux prévus aux
paragraphes 2 et 3 du même Article. Conforme

Toutefois, si, au moment de la constatation


médicale prévue au premier alinéa, le
travailleur a cessé d'être exposé au risque
dans cette entreprise, qu'il l'ait ou non
quittée l'employeur n'est responsable que si
cette constatation a lieu avant l'expiration
d'un délai, dit de " responsabilité ", ayant
comme point de départ le jour de la
cessation d'exposition au risque dans cette
entreprise, et dont la durée est fixée, pour la
maladie professionnelle considérée, par le
tableau prévu à l'article 2 du présent dahir. Conforme

Une durée minimum d'exposition au risque


peut, d'autre part, être prévue par arrêté du
ministre du travail et des questions sociales. "
- Les droits du malade ou de ses ayants
droit aux prestations et indemnités prévues
par le présent dahir et par le dahir susvisé
du 25 hija 1345 (25 juin 1927) se prescrivent
par deux ans à compter de la date du
certificat médical ou du décès prévus à
l'article 3 ci-dessus, de la clôture de
l'enquête du juge de paix ou bien de la
cessation du paiement de l'indemnité
journalière. Conforme
Cette prescription est soumise aux règles de
droit commun.
Toutefois, à titre provisoire, la durée de la
prescription prévue à l'alinéa qui précède
est portée à quatre ans. Conforme
- Si, avant la date du certificat médical ou du
décès prévus à l'article 3 qui précède, la
victime a été exposée au risque dans
plusieurs entreprises au cours d'une
période, dite " de prise en charge ", prenant
fin à ladite date et dont la durée est égale à
celle du délai de " responsabilité ", la
charge de la totalité des indemnités et frais
résultant de la maladie est répartie entre ces
employeurs proportionnellement à la durée
d'exposition au risque dans chaque
entreprise pendant cette période. Conforme

Le dernier des employeurs responsables


sera tenu vis-à-vis de la victime ou de ses
ayants droit, au paiement de la totalité des
indemnités et frais, à l'exception de la
majoration éventuelle prévue au premier
alinéa de l'article 3 quater ci-après, sauf
recours contre les employeurs précédents
exercé par action séparée devant la
juridiction de droit commun. Conforme

Si le dernier employeur n'est pas assuré et


est insolvable, la victime, ses ayants droit et
tout autre créancier, en vertu du présent
dahir, ont la faculté de réclamer directement
à chacun des autres employeurs sa quote-
part d'indemnité ou de frais, sans qu'il y ait
solidarité entre ces employeurs. Conforme
En cas d'insolvabilité totale ou partielle de
l'un ou de plusieurs des employeurs, le
paiement des indemnités mises à leur
charge sera assuré par le fonds spécial de
garantie. Conforme

- S'il est établi qu'un employeur a commis


une faute inexcusable ayant causé ou
aggravé la maladie professionnelle dont il
est demandé réparation, l'indemnité due au
travailleur ou à ses ayants droit pourra être
majorée par la juridiction compétente ; son
montant ne peut toutefois dépasser soit la
fraction de rémunération annuelle
correspondant à la réduction de capacité,
soit, en cas de mort, le montant de la
rémunération annuelle. Conforme

En outre, l'attribution de cette majoration


d'indemnité ne pourra déterminer une réduction
de la quote-part d'indemnité mise à la charge
de chacun des autres employeurs.
S'il y a assurance, l'ordonnance du juge de
paix ou la décision judiciaire fixant la vente
allouée spécifie que l'assureur ayant garanti
l'employeur ou, le cas échéant, le dernier
employeur responsable durant la période de
prise en charge, est substitué à celui-ci,
même s'il est insuffisamment assuré pour le
service de la totalité de la rente. Conforme

Il est procédé à cette substitution


nonobstant toute clause contraire de la
police d'assurance, de façon à supprimer
tout recours du malade ou de ses ayants
droit contre l'employeur, l'assureur
conservant un recours contre ce dernier au
cas où il serait insuffisamment assuré. Conforme

Si, durant la période de prise en charge,


l'employeur, ou le cas échéant, chacun des
employeurs successifs a été garanti contre
les risques de maladie professionnelle de
son personnel par plusieurs organismes
d'assurances, chaque assureur est
substitué à l'employeur proportionnellement
au temps de sa garantie pendant la période
de prise en charge. Conforme
Dans le cas, prévu au deuxième alinéa de
l'article 3 ter, du recours du dernier
employeur contre les employeurs
précédents, les assureurs de ces derniers
auront à verser à l'assureur ou aux
assureurs substitués au dernier employeur,
le montant du capital constitutif de la
fraction de rente à leur charge suivant le
barème visé au seizième alinéa de l'article
16 du dahir du 25 hija 1345 (25 juin 1927)
relatif à la réparation des accidents du
travail. " Conforme
- Si, au cours de la période d'exposition aux
risques de maladie professionnelle, le
travailleur a été occupé dans des
établissements situés hors du Maroc avant
d'être exposé aux mêmes risques dans des
établissements de ce pays, la durée de
l'exposition en dehors du Maroc entre en
ligne de compte pour l'application du
présent dahir. Conforme
Toutefois, le dernier employeur
responsable, dont l'établissement est situé
au Maroc, ne sera pas tenu de payer à la
victime ou à ses ayants droit la quote-part
d'indemnité ou de frais due par les
employeurs responsables installés en
dehors du Maroc, sauf si des conventions
ou traités internationaux admettent, à titre
de réciprocité, l'exercice, en dehors du
Maroc, du recours prévu au deuxième alinéa
de l'article 3 ter. Conforme

Tout employeur dont les procédés de travail


comportent l'usage de substances
susceptibles de provoquer les maladies
professionnelles désignées comme il est dit
à l'article 2 du présent dahir, est tenu, avant
le commencement des travaux, d'en faire la
déclaration à l'inspecteur du travail dans la
circonscription duquel est située son
exploitation. Conforme

Tout employeur qui cesse d'employer des


procédés de travail comportant l'usage des
substances susceptibles de provoquer les
mêmes maladies, doit également en faire la
déclaration à l'inspecteur du travail dans la
circonscription duquel est située son
exploitation. Conforme

Il demeure toutefois responsable, durant le


délai de responsabilité fixé pour son
exploitation dans les conditions indiquées
au 1er alinéa de l'article 3 du présent dahir,
des maladies professionnelles pouvant
atteindre les ouvriers qu'il employait avant
le dépôt de cette déclaration. Conforme

Est puni d'une amende de quinze à deux cents


francs (15 à 200 fr.) tout employeur qui a omis
d'effectuer la déclaration prévue au premier
alinéa du présent article, l'amende pouvant être
élevée de deux cents à mille francs (200 à
1.000 fr.) en cas de récidive dans les trois cent
soixante-cinq jours qui suivent une
condamnation, devenue définitive, pour une
infraction identique.
Toute déclaration reconnue sciemment fausse
entraînera à la charge de l'employeur une
condamnation à une amende de mille à cinq
mille francs (1.000 à 5.000 fr.) et un
emprisonnement de trois jours à un mois.
L'arrêté du directeur du travail et des questions
sociales, prévu à l'article premier, déterminera
les formes et modalités des déclarations visées
au présent article.

Par dérogation aux prescriptions des deux


premiers alinéas du présent article, les
entrepreneurs du bâtiment et des travaux
publics qui utilisent du ciment pour l'exécution
de leurs travaux ne sont pas tenus d'effectuer
les déclarations prévues par ces alinéas.

Pour chaque salarié bénéficiaire du présent


dahir, les employeurs visés au premier
alinéa de l'article précédent doivent indiquer
sur le registre ou sur le carnet de pointage
dont la tenue est prescrite par la législation
sur les congés annuels payés :
1° La nature du travail auquel est affecté
le salarié ; Conforme
2° La date de son licenciement ou de son
départ de l'établissement ; Conforme
3° Le cas échéant, l'indication du précédent
employeur. Conforme
Toute maladie professionnelle dont un
travailleur demande réparation en vertu du
présent dahir doit être déclarée par lui dans
les quinze jours qui suivent la cessation du
travail. Conforme

La déclaration est effectuée à l'autorité


municipale ou à l'autorité locale de contrôle
du lieu où est situé le dernier établissement
où le malade a exécuté des travaux
susceptibles d'engendrer la maladie ;
toutefois, en dehors des villes ou centres
qui sont le siège des autorités
susmentionnées, cette déclaration peut être
également reçue par le chef de la brigade de
gendarmerie ou, à défaut, par le chef du
poste de police. Conforme
L'autorité qui a reçu la déclaration en dresse
procès-verbal et en délivre immédiatement
récépissé.
La victime doit indiquer, dans sa
déclaration, les établissements où elle a
travaillé pendant la durée de la période de
prise en charge. Conforme
Elle y joint, autant que possible, la copie
certifiée par l'autorité qui reçoit la
déclaration des certificats de travail qui lui
ont été délivrés en conformité des
prescriptions de l'article 745 bis du dahir du
12 août 1913 (9 ramadan 1331) formant code
des obligations et contrats, complété par le
dahir du 8 avril 1938 (7 safar 1357). Conforme
La victime joint à sa déclaration un certificat
médical, rédigé en triple exemplaire,
indiquant la nature de la maladie et les
manifestations mentionnées aux tableaux
visés à l'article 2, ainsi que les suites
probables de l'intoxication, infection ou
affection. Conforme

Dans les quarante-huit heures de sa


guérison ou de la consolidation de son état,
la victime remet ou adresse, à l'autorité
mentionnée au premier alinéa un certificat
médical, établi en triple exemplaire,
indiquant son état ainsi que les
conséquences définitives de la maladie. Conforme

L'autorité qui a reçu la déclaration en transmet


immédiatement une copie, ainsi qu'un
exemplaire du certificat médical initial, au
dernier employeur qui a occupé le travailleur
malade et à l'agent chargé de l'inspection du
travail dans l'établissement de cet employeur.
Elle adresse le dossier dans les quarante-huit
heures, non compris les dimanches et jours
fériés, au tribunal de paix du ressort où est
situé cet établissement.
Elle envoie aux mêmes destinataires, dans les
vingt-quatre heures du dépôt, un exemplaire du
certificat de guérison.

La déclaration de maladie et le certificat


médical initial sont établis conformément au
modèle déterminé par l'arrêté du directeur
du travail et des questions sociales prévu à
l'article premier. Conforme

L'employeur, doit remettre au travailleur des


que celui-ci lui en fait la demande, un
bulletin portant les nom, profession et
adresse de l'employeur et du travailleur
mentionnant que ce dernier se déclare
atteint d'une maladie professionnelle, et
indiquant, le cas échéant, l'organisme
d'assurances auprès duquel l'employeur a
garanti son personnel contre les risques de
maladie professionnelle. Conforme
Si, au moment où il cesse son travail, le
malade n'est plus au service d'un
employeur dont les procédés de travail
soient susceptibles de provoquer une
maladie professionnelle, il doit réclamer le
bulletin, par lettre recommandée avec
accusé de réception, au dernier employeur
responsable qui l'a occupé avant
l'apparition de sa maladie ; celui-ci doit lui
adresser ce bulletin dans les vingt-quatre
heures de la réception de la demande. Conforme

Est passible, d'une amende de cent à dix-huit


cents francs (100 à 1.800 fr.) tout employeur
qui ne délivre pas, dans les délais impartis, le
bulletin prévu à l'alinéa précédent.

Est passible d'une amende de deux mille à


cinquante mille francs (2.000 à 50.000 fr.) tout
employeur qui ne se conforme pas aux
prescriptions des arrêtés pris pour l'exécution
du présent dahir, notamment si, en infraction à
ces arrêtés, il affecte sciemment à des travaux
susceptibles d'engendrer ou d'aggraver une
maladie professionnelle un travailleur
bénéficiaire soit d'une rente pour une maladie
professionnelle de même nature, soit de
l'indemnité de changement d'emploi prévue à
l'article 10.

Les infractions au présent dahir et aux arrêtés


pris pour son exécution sont constatées par les
agents chargés de l'inspection du travail.
Ces agents établissent et transmettent leurs
procès verbaux dans les conditions
déterminées par l'article 58 du dahir du 2 juillet
1947 (13 chaabane 1366) portant
réglementation du travail.
- Par dérogation aux dispositions de l'article 10
du dahir du 25 juin 1927 (25 hija 1345), dans le
cas où, au moment de l'arrêt du travail, la
victime occupait un nouvel emploi ne l'exposant
pas au risque de la maladie constatée et dans
lequel elle percevait un salaire inférieur à celui
qu'elle aurait perçu si elle n'avait pas quitté
l'emploi qui l'exposait au risque, ce dernier
salaire est substitué au salaire réellement
touché.

Les dispositions de l'article 25 du dahir précité


du 25 juin 1927 (25 hija 1345) sont étendues
aux employeurs assujettis au présent dahir.
Les pénalités prévues à l'article 30 du même
dahir du 25 juin 1927 (25 hija 1345) pour les
entraves à la liberté pour la victime d'un
accident du travail de choisir son médecin ou
son pharmacien, sont étendues au cas où il est
porté atteinte ou tenté de porter atteinte à la
liberté pour la victime d'une maladie
professionnelle de choisir son médecin ou son
pharmacien.

Tout médecin qui, dans l'exercice de ses


fonctions, constate qu'un travailleur est
atteint d'une maladie professionnelle ou
présumée telle, qu'elle figure ou non sur
une liste qui sera déterminée par arrêté du
directeur du travail et des questions
sociales, est tenu d'en faire la déclaration. Conforme
La déclaration précise la nature de la
maladie, la nature de, l'agent nocif à l'action
duquel elle est attribuée et la profession du
malade. Conforme
Elle est effectuée à l'autorité municipale ou
locale de contrôle, qui la transmet au
directeur du travail et des questions
sociales. Conforme

Les arrêtés du directeur du travail et des


questions sociales prévus aux articles premier,
2, 4, 6 et 9 qui précédent, précisent, s'il y a lieu,
les modalités d'exécution du présent dahir. "
Des arrêtés du directeur du travail et des
questions sociales pourront déterminer les
conditions spéciales pour l'ouverture du droit à
réparation de certaines maladies
professionnelles et prévoir notamment, à la
charge des employeurs, une indemnité de
changement d'emploi.

Les dispositions du présent dahir entreront en


vigueur le 1er janvier 1944 et ne s'appliqueront
qu'aux maladies professionnelles désignées
par l'arrêté du directeur des communications,
de la production industrielle et du travail du 31
mai 1943 dont la première manifestation est
postérieure au 1er janvier 1944.
1436 ‫ رﺑﯾﻊ اﻷول‬6 ‫ ﺻﺎدر ﻓﻲ‬1-14-190 ‫ظﮭﯾر ﺷرﯾف رﻗم‬
‫ اﻟﻣﺗﻌﻠﻖ‬18-12 ‫( ﺑﺗﻧﻔﯾذ اﻟﻘﺎﻧون رﻗم‬2014 ‫ دﯾﺳﻣﺑر‬29)
.‫ﺑﺎﻟﺗﻌوﯾض ﻋن ﺣوادث اﻟﺷﻐل‬

، ‫وﺣده‬ ‫اﻟﺣﻣد‬

: ‫ ﺑداﺧﻠﮫ‬- ‫اﻟطﺎﺑﻊ اﻟﺷرﯾف‬

(‫)ﻣﺣﻣد ﺑن اﻟﺣﺳن ﺑن ﻣﺣﻣد ﺑن ﯾوﺳف ﷲ وﻟﯾﮫ‬

: ‫ أﺳﻣﺎه ﷲ وأﻋز أﻣره أﻧﻧﺎ‬، ‫ﯾﻌﻠم ﻣن ظﮭﯾرﻧﺎ اﻟﺷرﯾف ھذا‬


‫ﺑﻧﺎء ﻋﻠﻰ اﻟدﺳﺗور وﻻﺳﯾﻣﺎ اﻟﻔﺻﻠﯾن ‪ 42‬و‪ 50‬ﻣﻧﮫ ‪،‬‬
‫أﺻدرﻧﺎ أﻣرﻧﺎ اﻟﺷرﯾف ﺑﻣﺎ ﯾﻠﻲ ‪:‬ﯾﻧﻔذ وﯾﻧﺷر ﺑﺎﻟﺟرﯾدة اﻟرﺳﻣﯾﺔ ‪ ،‬ﻋﻘب‬
‫ظﮭﯾرﻧﺎ اﻟﺷرﯾف ھذا ‪ ،‬اﻟﻘﺎﻧون رﻗم ‪ 18-12‬اﻟﻣﺗﻌﻠﻖ ﺑﺎﻟﺗﻌوﯾض ﻋن‬
‫ﺣوادث اﻟﺷﻐل ‪ ،‬ﻛﻣﺎ واﻓﻖ ﻋﻠﯾﮫ ﻣﺟﻠس اﻟﻧواب وﻣﺟﻠس اﻟﻣﺳﺗﺷﺎرﯾن‪.‬‬
‫)ﺟﻣﯾﻊ ﺣﻘوق اﻟﻧﺷر ﻣﺣﻔوظﺔ ‪ -‬أرﺗﻣﯾس(‬

‫وﺣرر ﺑﺎﻟرﺑﺎط ﻓﻲ ‪ 6‬رﺑﯾﻊ اﻷول ‪ 29) 1436‬دﯾﺳﻣﺑر ‪.(2014‬‬

‫وﻗﻌﮫ ﺑﺎﻟﻌطف ‪:‬‬

‫رﺋﯾس اﻟﺣﻛوﻣﺔ ‪،‬‬

‫اﻹﻣﺿﺎء ‪ :‬ﻋﺑد اﻹﻟﮫ اﺑن ﻛﯾران‪.‬‬

‫*‬

‫**‬

‫ﻗﺎﻧون رﻗم ‪ 18-12‬ﯾﺗﻌﻠﻖ ﺑﺎﻟﺗﻌوﯾض ﻋن ﺣوادث اﻟﺷﻐل‬

‫اﻟﻘﺳم اﻷول‬

‫أﺣﻛﺎم ﻋﺎﻣﺔ وﻣﺟﺎل اﻟﺗطﺑﯾﻖ واﻟﻣراﻗﺑﺔ‬

‫اﻟﺑﺎب اﻷول‬

‫أﺣﻛﺎم ﻋﺎﻣﺔ‬

‫اﻟﻔرع اﻷول‬

‫ﺻﺑﻐﺔ اﻟﻧظﺎم اﻟﻌﺎم ﻟﻠﻘﺎﻧون‬


‫ﺗﺧول اﻷﺿرار اﻟﻧﺎﺗﺟﺔ ﻋن ﺣوادث اﻟﺷﻐل ﻟﻸﺷﺧﺎص اﻟﻣﺳﺗﻔﯾدﯾن ﻣن‬
‫أﺣﻛﺎم ھذا اﻟﻘﺎﻧون واﻟﻣﺣددة ﻓﺋﺎﺗﮭم ﻓﻲ اﻟﻣواد ﻣن ‪ 5‬إﻟﻰ ‪ 9‬أدﻧﺎه أو‬
‫ﻟذوي ﺣﻘوﻗﮭم اﻟﺣﻖ ﻓﻲ ﻣﺻﺎرﯾف وﺗﻌوﯾﺿﺎت ﯾﺗﺣﻣﻠﮭﺎ اﻟﻣﺷﻐل أو‬
‫ﻣؤﻣﻧﮫ‪.‬‬
‫وﯾﺗم اﻟﺗﻌوﯾض ﻋن اﻷﺿرار اﻟﻣذﻛورة طﺑﻖ اﻟﺷروط واﻟﻛﯾﻔﯾﺎت‬
‫واﻟﻣﺳﺎطر اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ ھذا اﻟﻘﺎﻧون‪.‬‬
‫ﻻ ﺗﺣول أﺣﻛﺎم ھذا اﻟﻘﺎﻧون دون اﺳﺗﻔﺎدة اﻷﺷﺧﺎص اﻟﻣﺻﺎﺑﯾن‬
‫ﺑﺣوادث اﻟﺷﻐل أو ذوي ﺣﻘوﻗﮭم ﻣن أﺣﻛﺎم أﻛﺛر ﻓﺎﺋدة ﺗﺗﺿﻣﻧﮭﺎ‬
‫ﻣﻘﺗﺿﯾﺎت اﻟﻧظﺎم اﻷﺳﺎﺳﻲ أو اﻟداﺧﻠﻲ ﻟﻠﻣﻘﺎوﻟﺔ أو ﻋﻘد اﻟﺷﻐل أو‬
‫اﺗﻔﺎﻗﯾﺔ اﻟﺷﻐل اﻟﺟﻣﺎﻋﯾﺔ أو ﻋﻘد اﻟﺗﺄﻣﯾن‪.‬‬
‫وﯾﺗوﻗف ﻋﻘد اﻟﺷﻐل ﺑﺣﻛم اﻟﻘﺎﻧون ﺧﻼل ﻓﺗرة اﻟﻌﺟز اﻟﻣؤﻗت اﻟﻧﺎﺗﺟﺔ‬
‫ﻋن اﻹﺻﺎﺑﺔ ﺑﺣﺎدﺛﺔ ﺷﻐل طﺑﻘﺎ ﻟﻣﻘﺗﺿﯾﺎت اﻟﻣﺎدة ‪ 32‬ﻣن اﻟﻘﺎﻧون رﻗم‬
‫‪ 99-65‬ﺑﻣﺛﺎﺑﺔ ﻣدوﻧﺔ اﻟﺷﻐل‪.‬‬

‫ﺗﻌﺗﺑر ﺑﺎطﻠﺔ ﺑﺣﻛم اﻟﻘﺎﻧون ﻛل اﺗﻔﺎﻗﯾﺔ ﻣﺧﺎﻟﻔﺔ ﻷﺣﻛﺎم ھذا اﻟﻘﺎﻧون اﻟﺗﻲ‪:‬‬
‫ﺗﻌﺗﺑر ﻣن اﻟﻧظﺎم اﻟﻌﺎم ‪ ،‬وﺑﺻﻔﺔ ﺧﺎﺻﺔ ﻛل اﺗﻔﺎﻗﯾﺔ ﯾﺑﺎﺷر اﻟﻣﺷﻐل‬
‫ﺑﻣوﺟﺑﮭﺎ اﻗﺗطﺎﻋﺎت ﻣن أﺟور اﻷﺟراء أو اﻟﻣﺳﺗﺧدﻣﯾن ﻟﻠﺗﺄﻣﯾن اﻟﻛﻠﻲ‬
‫أو اﻟﺟزﺋﻲ ﻋن ﺣوادث اﻟﺷﻐل أو ﻟﻠﺗﺧﻔﯾف ﻣن اﻟﺗﻛﺎﻟﯾف اﻟﺗﻲ ﯾﻣﻛن أن‬
‫‪.‬ﯾﺗﺣﻣﻠﮭﺎ ﺗطﺑﯾﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم ھذا اﻟﻘﺎﻧون ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ ﻋدم إﺑراﻣﮫ ﻟﻌﻘد ﺗﺄﻣﯾن‬

‫اﻟﻔرع اﻟﺛﺎﻧﻲ‬

‫ﺗﻌرﯾف ﺣﺎدﺛﺔ اﻟﺷﻐل‬


‫‪ ،‬ﺗﻌﺗﺑر ﺣﺎدﺛﺔ ﺷﻐل ﻛل ﺣﺎدﺛﺔ ‪ ،‬ﻛﯾﻔﻣﺎ ﻛﺎن ﺳﺑﺑﮭﺎ ﯾﺗرﺗب ﻋﻧﮭﺎ ﺿرر‪:‬‬
‫ﻟﻠﻣﺳﺗﻔﯾد ﻣن أﺣﻛﺎم ھذا اﻟﻘﺎﻧون ‪ ،‬ﺳواء ﻛﺎن أﺟﯾرا أو ﯾﻌﻣل ﺑﺄﯾﺔ ﺻﻔﺔ‬
‫ﺗﺑﻌﯾﺔ ﻛﺎﻧت وﻓﻲ أي ﻣﺣل ﻛﺎن إﻣﺎ ﻟﺣﺳﺎب ﻣﺷﻐل واﺣد أو ﻋدة‬
‫ﻣﺷﻐﻠﯾن ‪ ،‬وذﻟك ﺑﻣﻧﺎﺳﺑﺔ أو ﺑﺳﺑب اﻟﺷﻐل أو ﻋﻧد اﻟﻘﯾﺎم ﺑﮫ ‪ ،‬وﻟو ﻛﺎﻧت‬
‫ھذه اﻟﺣﺎدﺛﺔ ﻧﺎﺗﺟﺔ ﻋن ﻗوة ﻗﺎھرة أو ﻛﺎﻧت ظروف اﻟﺷﻐل ﻗد ﺗﺳﺑﺑت‬
‫ﻓﻲ ﻣﻔﻌول ھذه اﻟﻘوة أو زادت ﻓﻲ ﺧطورﺗﮭﺎ إﻻ إذا أﺛﺑت اﻟﻣﺷﻐل أو‬
‫ﻣؤﻣﻧﮫ طﺑﻘﺎ ﻟﻠﻘواﻋد اﻟﻌﺎﻣﺔ ﻟﻠﻘﺎﻧون أن ﻣرض اﻟﻣﺻﺎب ﻛﺎن ﺳﺑﺑﺎ‬
‫‪.‬ﻣﺑﺎﺷرا ﻓﻲ وﻗوع اﻟﺣﺎدﺛﺔ‬
‫وﯾﻘﺻد ﺑﺎﻟﺿرر ﻓﻲ ﻣﻔﮭوم ھذا اﻟﻘﺎﻧون ﻛل إﺻﺎﺑﺔ ﺟﺳدﯾﺔ أو ﻧﻔﺳﯾﺔ‬
‫ﺗﺳﺑﺑت ﻓﯾﮭﺎ ﺣﺎدﺛﺔ اﻟﺷﻐل وأﺳﻔرت ﻋن ﻋﺟز ﺟزﺋﻲ أو ﻛﻠﻲ ‪ ،‬ﻣؤﻗت‬
‫أو داﺋم ‪ ،‬ﻟﻠﻣﺳﺗﻔﯾد ﻣن أﺣﻛﺎﻣﮫ‪.‬‬
‫ﺗﻌﺗﺑر ﻛذﻟك ﺑﻣﺛﺎﺑﺔ ﺣﺎدﺛﺔ ﺷﻐل اﻟﺣﺎدﺛﺔ اﻟواﻗﻌﺔ ﻟﻠﻣﺳﺗﻔﯾد ﻣن أﺣﻛﺎم‪:‬‬
‫ھذا اﻟﻘﺎﻧون ﻓﻲ ﻣﺳﺎﻓﺔ اﻟذھﺎب واﻹﯾﺎب ﺑﯾن‬
‫ﻣﺣل اﻟﺷﻐل وﻣﺣل إﻗﺎﻣﺗﮫ اﻟرﺋﯾﺳﯾﺔ أو إﻗﺎﻣﺔ ﺛﺎﻧوﯾﺔ ﺗﻛﺗﺳﻲ ﺻﺑﻐﺔ‬
‫ﺛﺎﺑﺗﺔ أو أي ﻣﺣل آﺧر ﯾﺗوﺟﮫ إﻟﯾﮫ ﺑﺻﻔﺔ اﻋﺗﯾﺎدﯾﺔ ؛‬
‫ﻣﺣل اﻟﺷﻐل واﻟﻣﺣل اﻟذي ﯾﺗﻧﺎول ﻓﯾﮫ ﺑﺻﻔﺔ اﻋﺗﯾﺎدﯾﺔ طﻌﺎﻣﮫ وﺑﯾن ‪-‬‬
‫ھذا اﻷﺧﯾر وﻣﺣل إﻗﺎﻣﺗﮫ‬

‫وﻻ ﺗﻌﺗﺑر اﻟﺣﺎدﺛﺔ ﺑﻣﺛﺎﺑﺔ ﺣﺎدﺛﺔ ﺷﻐل إذا اﻧﻘطﻊ أو اﻧﺣرف اﻷﺟﯾر أو‬
‫اﻟﻣﺳﺗﺧدم ﻋن ﻣﺳﺎره اﻟﻣﻌﺗﺎد ﻟﺳﺑب ﻻ ﺗﺑرره اﻟﺣﺎﺟﯾﺎت اﻷﺳﺎﺳﯾﺔ‬
‫ﻟﻠﺣﯾﺎة اﻟﻌﺎدﯾﺔ أو ﺗﻠك اﻟﻣرﺗﺑطﺔ ﺑﻣزاوﻟﺔ اﻟﻧﺷﺎط اﻟﻣﮭﻧﻲ ﻟﻠﻣﺻﺎب‪.‬‬

‫اﻟﺑﺎب اﻟﺛﺎﻧﻲ‬

‫ﻣﺟﺎل اﻟﺗطﺑﯾﻖ واﻟﻣراﻗﺑﺔ‬

‫اﻟﻔرع اﻷول‬

‫ﻣﺟﺎل اﻟﺗطﺑﯾﻖ واﻷﺷﺧﺎص اﻟﻣﺳﺗﻔﯾدون ﻣن أﺣﻛﺎم ھذا اﻟﻘﺎﻧون‬

‫‪ ،‬ﯾﺳﺗﻔﯾد ﻣن أﺣﻛﺎم ھذا اﻟﻘﺎﻧون اﻷﺷﺧﺎص اﻟﻣﺗدرﺑون واﻟﻣﺄﺟورون‪:‬‬


‫اﻟﻌﺎﻣﻠون ﻟﺣﺳﺎب ﻣﺷﻐل واﺣد أو ﻋدة ﻣﺷﻐﻠﯾن ﻓﻲ ﻣﻘﺎوﻻت اﻟﺻﻧﺎﻋﺔ‬
‫اﻟﻌﺻرﯾﺔ واﻟﺗﻘﻠﯾدﯾﺔ واﻟﻣﻘﺎوﻻت اﻟﺗﺟﺎرﯾﺔ وﻣﻘﺎوﻻت اﻟﺻﯾد اﻟﺑﺣري‬
‫وﺗرﺑﯾﺔ اﻷﺣﯾﺎء اﻟﻣﺎﺋﯾﺔ واﻻﺳﺗﻐﻼﻻت اﻟﻔﻼﺣﯾﺔ واﻟﻐﺎﺑوﯾﺔ وﻣﻠﺣﻘﺎﺗﮭﺎ‬
‫وﻛذا اﻷﺷﺧﺎص اﻟﻣﺷﺗﻐﻠون ﻣﻊ ﺟﻣﻌﯾﺔ أو ﺗﻌﺎوﻧﯾﺔ أو ھﯾﺋﺔ ﺳﯾﺎﺳﯾﺔ أو‬
‫ﻧﻘﺎﺑﯾﺔ أو راﺑطﺔ أو ﻣﻧظﻣﺔ أو ﺷرﻛﺔ ﻣدﻧﯾﺔ ‪ ،‬ﻛﯾﻔﻣﺎ ﻛﺎﻧت طرﯾﻘﺔ أداء‬
‫‪.‬أﺟورھم وﺷﻛل ﻋﻘد ﻋﻣﻠﮭم أو ﻧوﻋﮫ وﺻﻼﺣﯾﺗﮫ وطرق ﺗﻧﻔﯾذه‬
‫ﻛﻣﺎ ﯾﺳﺗﻔﯾد ﻣن أﺣﻛﺎم ھذا اﻟﻘﺎﻧون ﺟﻣﯾﻊ اﻷﺷﺧﺎص اﻟذﯾن ﯾﺷﺗﻐﻠون ﻓﻲ‬
‫ﻗطﺎع اﻟﺧدﻣﺎت ‪ ،‬وﺑﺷﻛل ﻋﺎم ‪ ،‬ﺟﻣﯾﻊ اﻷﺷﺧﺎص اﻟذﯾن ارﺗﺑطوا ﺑﻌﻘد‬
‫ﺷﻐل وﻻ ﯾدﺧل ﺷﻐﻠﮭم ﻓﻲ ﻧطﺎق أي ﻧﺷﺎط ﻣن اﻟﻧﺷﺎطﺎت اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ‬
‫ﻓﻲ اﻟﻔﻘرة اﻷوﻟﻰ أﻋﻼه‪.‬‬

‫ﯾﺳﺗﻔﯾد أﯾﺿﺎ ﻣن أﺣﻛﺎم ھذا اﻟﻘﺎﻧون‪:‬‬


‫اﻷﺷﺧﺎص اﻟذﯾن ﯾﺿﻌون أﻧﻔﺳﮭم ‪ ،‬ﻓﻲ ﻣﻘﺎوﻟﺔ ﻣﺎ ‪ ،‬رھن إﺷﺎرة ‪1-‬‬
‫اﻟزﺑﻧﺎء ﻟﻛﻲ ﯾﻘدﻣوا إﻟﯾﮭم ﻣﺧﺗﻠف اﻟﺧدﻣﺎت ‪ ،‬ﺳواء ﻛﺎن ذﻟك ﺑﺗﻛﻠﯾف‬
‫ﻣن رﺋﯾس اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ أو ﺑرﺿﺎه ؛‬
‫اﻷﺷﺧﺎص اﻟذﯾن ﻋﮭدت إﻟﯾﮭم ﻣﻘﺎوﻟﺔ واﺣدة ﺑﻣﺑﺎﺷرة ﻣﺧﺗﻠف ‪2-‬‬
‫اﻟﺑﯾوﻋﺎت وﺑﺗﻠﻘﻲ ﻣﺧﺗﻠف اﻟطﻠﺑﺎت ‪ ،‬إذا ﻛﺎن ھؤﻻء اﻷﺷﺧﺎص‬
‫ﯾﻣﺎرﺳون ﻣﮭﻧﺗﮭم ﻓﻲ ﻣﺣل ﺳﻠﻣﺗﮫ ﻟﮭم اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ وﯾﺗﻘﯾدون ﺑﺎﻟﺷروط‬
‫واﻷﺛﻣﻧﺔ اﻟﺗﻲ ﺗﻔرﺿﮭﺎ ﺗﻠك اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ ؛‬

‫اﻷﺟراء اﻟﻣﺷﺗﻐﻠون ﺑﻣﻧﺎزﻟﮭم ؛ ‪3-‬‬


‫اﻟﺑﺣﺎرة اﻟﻣﺗوﻓرون ﻋﻠﻰ اﻟﺑطﺎﻗﺔ ‪ ،‬وذﻟك طﺑﻘﺎ ﻟﻠﻧﺻوص ‪4-‬‬
‫اﻟﺗﺷرﯾﻌﯾﺔ واﻟﺗﻧظﯾﻣﯾﺔ اﻟﺟﺎري ﺑﮭﺎ اﻟﻌﻣل ؛‬
‫أﺟراء اﻟﻣﻘﺎوﻻت اﻟﻣﻧﺟﻣﯾﺔ ؛ ‪5-‬‬

‫اﻟﺻﺣﻔﯾون واﻟﻔﻧﺎﻧون اﻟﻣﮭﻧﯾون ؛ ‪6-‬‬

‫أﺟراء اﻟﺻﻧﺎﻋﺔ اﻟﺳﯾﻧﻣﺎﺋﯾﺔ ؛ ‪7-‬‬

‫اﻟﺑواﺑون ﻓﻲ اﻟﺑﻧﺎﯾﺎت اﻟﻣﻌدة ﻟﻠﺳﻛﻧﻰ ؛ ‪8-‬‬

‫‪.‬اﻟﻌﻣﺎل اﻟﻣﻧزﻟﯾون ‪9-‬‬

‫ﯾﺳﺗﻔﯾد ﻛذﻟك ﻣن أﺣﻛﺎم ھذا اﻟﻘﺎﻧون‪:‬‬

‫ﻣﺳﺗﺧدﻣو وأﺟراء اﻟﻣﻘﺎوﻻت واﻟﻣؤﺳﺳﺎت اﻟﻌﻣوﻣﯾﺔ ﻏﯾر ‪1-‬‬


‫اﻟﺧﺎﺿﻌﯾن ﻟﻠﻧظﺎم اﻟﻣطﺑﻖ ﻋﻠﻰ ﻣوظﻔﻲ اﻟدوﻟﺔ اﻟﻣﺗﻣرﻧﯾن واﻟﻣرﺳﻣﯾن ؛‬
‫ﻣﺳﺗﺧدﻣو اﻟﺟﻣﺎﻋﺎت اﻟﻣﺣﻠﯾﺔ اﻟﻣؤﻗﺗون واﻟﻌرﺿﯾون واﻟﻣﯾﺎوﻣون ‪2-‬‬
‫واﻟﻣﺗﻌﺎﻗدون ؛‬

‫اﻷﻋوان ﻏﯾر اﻟﻣرﺳﻣﯾن اﻟﺗﺎﺑﻌون ﻟﻺدارات اﻟﻌﻣوﻣﯾﺔ ؛ ‪3-‬‬


‫اﻷﺷﺧﺎص اﻟﻣﻘﺑوﻟون ﻟﻠﻣﺳﺎھﻣﺔ ﻓﻲ أﻋﻣﺎل اﻹدارة أو اﻟﺗﺄطﯾر أو ‪4-‬‬
‫اﻟﺗدﺑﯾر ﺑﻘطﺎع اﻟﺷﺑﺎب واﻟرﯾﺎﺿﺔ ؛‬

‫اﻷﺷﺧﺎص اﻟذﯾن ﯾﻣﺎرﺳون ﻋﻣﻼ ﻓﻲ إطﺎر اﻹﻧﻌﺎش اﻟوطﻧﻲ ؛ ‪5-‬‬

‫اﻟﻣﻌﺗﻘﻠون اﻟذﯾن ﯾﻣﺎرﺳون ﻋﻣﻼ ﺑﺎﻟﻣؤﺳﺳﺎت اﻟﺳﺟﻧﯾﺔ ؛ ‪6-‬‬


‫اﻷﺣداث اﻟﻣوﺿوﻋون ﺑﻘرار ﻓﻲ ﻣراﻛز اﻹﺻﻼح واﻟﺗﮭذﯾب ‪7-‬‬
‫‪.‬واﻟذﯾن ﯾﺗﺎﺑﻌون ﺗﻛوﯾﻧﺎ ﻣﮭﻧﯾﺎ‬

‫ﯾﺳﺗﻔﯾد أﯾﺿﺎ ﻣن أﺣﻛﺎم ھذا اﻟﻘﺎﻧون اﻟطﻠﺑﺔ اﻟﺧﺎرﺟﯾون واﻟداﺧﻠﯾون‪:‬‬


‫واﻟﻣﻘﯾﻣون ﺑﺎﻟﻣراﻛز اﻻﺳﺗﺷﻔﺎﺋﯾﺔ ﻏﯾر اﻟﻣوظﻔﯾن وﺗﻼﻣﯾذ ﻣؤﺳﺳﺎت‬
‫اﻟﺗﻌﻠﯾم اﻟﺗﻘﻧﻲ وﻣراﻛز اﻟﺗﺄھﯾل أو اﻟﺗﻛوﯾن اﻟﻣﮭﻧﻲ ‪ ،‬اﻟﻌﻣوﻣﯾﺔ أو‬
‫اﻟﺧﺻوﺻﯾﺔ ‪ ،‬وﻛذا اﻟﻣﺳﺗﻔﯾدون ﻣن ﺑراﻣﺞ اﻟﺗدرج اﻟﻣﮭﻧﻲ أو ﻣن‬
‫ﺗدرﯾب ﻣن أﺟل اﻹدﻣﺎج اﻟﻣﮭﻧﻲ‪ .‬وذﻟك ﻓﯾﻣﺎ ﯾﺧص اﻟﺣوادث اﻟواﻗﻌﺔ‬
‫‪.‬ﺑﺳﺑب اﻷﺷﻐﺎل اﻟﻌﻣﻠﯾﺔ اﻟﺗﻲ ﯾﻘوم ﺑﮭﺎ ھؤﻻء أو ﺑﻣﻧﺎﺳﺑﺔ اﻟﻘﯾﺎم ﺑﮭﺎ‬
‫وﻻ ﺗطﺑﻖ أﺣﻛﺎم اﻟﻔﻘرة اﻷوﻟﻰ ﻋﻠﻰ اﻟﺣوادث اﻟواﻗﻌﺔ ﻟﺗﻼﻣﯾذ‬
‫اﻟﻣؤﺳﺳﺎت أو اﻟﻣراﻛز اﻟﻣذﻛورة أﻋﻼه أﺛﻧﺎء ﺗﻠﻘﯾﻧﮭم اﻟدروس اﻟﻧظرﯾﺔ‬
‫اﻟﺗﻲ ﻻ ﺗﺣﺗوي ﻋﻠﻰ أﻋﻣﺎل ﯾدوﯾﺔ ودروس اﻟﺗﻌﻠﯾم اﻟﻌﺎم وﻛذا اﻟﺣوادث‬
‫اﻟواﻗﻌﺔ أﺛﻧﺎء ﻣﺳﺎﻓﺔ اﻟذھﺎب واﻹﯾﺎب‪.‬‬
‫ﯾﻣﻛن ﻟﻠﻣﺷﻐﻠﯾن وﻟﻠﻌﻣﺎل اﻟﻣﺳﺗﻘﻠﯾن وﻟﻸﺷﺧﺎص اﻟذﯾن ﯾزاوﻟون ﻣﮭﻧﺔ‪:‬‬
‫ﺣرة وﻛذا ﻟﺟﻣﯾﻊ اﻷﺷﺧﺎص اﻵﺧرﯾن اﻟذﯾن ﯾزاوﻟون ﻧﺷﺎطﺎ ﻏﯾر‬
‫ﻣﺄﺟور أن ﯾﺟﻌﻠوا أﻧﻔﺳﮭم أو أﻓراد ﻋﺎﺋﻼﺗﮭم ﯾﺳﺗﻔﯾدون ﻣن أﺣﻛﺎم ھذا‬
‫اﻟﻘﺎﻧون ﻓﯾﻣﺎ ﯾﺧص اﻟﺣوادث اﻟﺗﻲ ﻗد ﯾﺻﺎﺑون ﺑﮭﺎ ﺑﺳﺑب اﻟﺷﻐل أو‬
‫‪.‬ﺑﻣﻧﺎﺳﺑﺔ اﻟﻘﯾﺎم ﺑﮫ‬
‫وﺗﺗم اﻻﺳﺗﻔﺎدة ﻣن أﺣﻛﺎم ھذا اﻟﻘﺎﻧون ﻣن ﺧﻼل ﺗﺧوﯾل اﻟﻔﺋﺎت اﻟﻣﺷﺎر‬
‫إﻟﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻔﻘرة اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ ﺣﻖ إﺑرام ﻋﻘود ﻟﻠﺗﺄﻣﯾن ﻋن ﺣوادث اﻟﺷﻐل‬
‫ﻟدى ﻣﻘﺎوﻻت اﻟﺗﺄﻣﯾن اﻟﻣرﺧص ﻟﮭﺎ ﺑذﻟك‪.‬‬
‫ﺗﺣدد ‪ ،‬ﻋﻧد اﻻﻗﺗﺿﺎء ‪ ،‬ﺑﻧص ﺗﻧظﯾﻣﻲ ﯾﺗﺧذ ﺑﺎﻗﺗراح ﻣن اﻟﺳﻠطﺔ‪:‬‬
‫اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻟﺗﺷﻐﯾل ﻛﯾﻔﯾﺎت ﺗطﺑﯾﻖ أﺣﻛﺎم ھذا اﻟﻘﺎﻧون ﻋﻠﻰ‬
‫ﺑﻌض ﻓﺋﺎت اﻟﻣﺳﺗﻔﯾدﯾن ﻣن أﺣﻛﺎﻣﮫ ‪ ،‬اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣواد ﻣن‬
‫إﻟﻰ ‪ 9‬أﻋﻼه ‪5‬‬
‫وﺗطﺑﻖ أﯾﺿﺎ أﺣﻛﺎم ھذا اﻟﻘﺎﻧون ﻋﻠﻰ اﻷﺟراء واﻟﻣﺳﺗﺧدﻣﯾن‪:‬‬
‫اﻟﻣﺻﺎﺑﯾن ﺑﺄﻣراض ﻣﮭﻧﯾﺔ طﺑﻘﺎ ﻟﻠﺷروط اﻟﻣﺣددة ﻓﻲ اﻟﻧﺻوص‬
‫‪.‬اﻟﺗﺷرﯾﻌﯾﺔ واﻟﺗﻧظﯾﻣﯾﺔ اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺎﻷﻣراض اﻟﻣﮭﻧﯾﺔ‬

‫اﻟﻔرع اﻟﺛﺎﻧﻲ‬
‫ﻣراﻗﺑﺔ ﺗطﺑﯾﻖ أﺣﻛﺎم ھذا اﻟﻘﺎﻧون‬
‫ﯾﻌﮭد ﺑﻣﮭﻣﺔ ﻣراﻗﺑﺔ ﺗطﺑﯾﻖ أﺣﻛﺎم ھذا اﻟﻘﺎﻧون إﻟﻰ اﻷﻋوان اﻟﻣﻛﻠﻔﯾن‪:‬‬
‫ﺑﺗﻔﺗﯾش اﻟﺷﻐل اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭم ﻓﻲ اﻟﺑﺎب اﻷول ﻣن اﻟﻛﺗﺎب اﻟﺧﺎﻣس‬
‫‪.‬ﻣن اﻟﻘﺎﻧون رﻗم ‪ 65-99‬ﺑﻣﺛﺎﺑﺔ ﻣدوﻧﺔ اﻟﺷﻐل‬
‫وﺗﺣدد ﻛﯾﻔﯾﺎت اﻟﻘﯾﺎم ﺑﮭذه اﻟﻣراﻗﺑﺔ ﺑﻧص ﺗﻧظﯾﻣﻲ ﯾﺗﺧذ ﺑﺎﻗﺗراح ﻣن‬
‫طرف اﻟﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻟﺗﺷﻐﯾل‪.‬‬
‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﻘﺎوﻻت واﻟﻣؤﺳﺳﺎت اﻟﺗﻲ ﺗﺷﻐل ﻓﺋﺔ ﻣن ﻓﺋﺎت‪:‬‬
‫اﻷﺷﺧﺎص اﻟﻣﺳﺗﻔﯾدﯾن ﻣن ھذا اﻟﻘﺎﻧون اﻟﺗﻌرﯾف ﺑﻣﺿﻣون أﺣﻛﺎﻣﮫ‬
‫ﺑﻛل اﻟوﺳﺎﺋل اﻟﻣﻧﺎﺳﺑﺔ وإﻟﺻﺎق ﻧﺳﺧﺔ ﻣوﺟزة ﻣﻧﮫ‪ .‬ﯾﺣدد ﻣﺿﻣوﻧﮭﺎ‬
‫ﺑﻘرار ﻟﻠﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻟﺗﺷﻐﯾل‪ .‬ﻓﻲ اﻷﻣﺎﻛن اﻟﺗﻲ ﯾﺑﺎﺷر‬
‫ﻓﯾﮭﺎ اﻷﺟراء واﻟﻣﺳﺗﺧدﻣون ﻋﻣﻠﮭم ﻣﻊ اﺳم وﻋﻧوان اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ‬
‫اﻟﻣؤﻣﻧﺔ واﻟﻣدﯾرﯾﺔ اﻟﺟﮭوﯾﺔ أو اﻹﻗﻠﯾﻣﯾﺔ ﻟﻠﺗﺷﻐﯾل اﻟﻣﺧﺗﺻﺔ‬
‫‪.‬وﻋﻧواﻧﮭﺎ‬ ‫‪Conforme‬‬

‫اﻟﻘﺳم اﻟﺛﺎﻧﻲ‬

‫اﻟﺗﺻرﯾﺢ ﺑﺣوادث اﻟﺷﻐل واﻟﺷواھد اﻟطﺑﯾﺔ واﻟﻣراﻗﺑﺔ اﻟطﺑﯾﺔ‬

‫اﻟﺑﺎب اﻷول‬

‫اﻟﺗﺻرﯾﺢ ﺑﺣوادث اﻟﺷﻐل‬


‫ﯾﺗﻌﯾن ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺻﺎب ﺑﺣﺎدﺛﺔ ﺷﻐل أو ذوي ﺣﻘوﻗﮫ أو ﻣن ﯾﻣﺛﻠﮭم أن‪:‬‬
‫ﯾﺧﺑر ﺑﮭﺎ اﻟﻣﺷﻐل أو أﺣد ﻣﺄﻣورﯾﮫ أو أن ﯾﻌﻣل ﻋﻠﻰ إﺧﺑﺎره ﺑﮭﺎ ﻓﻲ‬
‫اﻟﯾوم اﻟذي طرأت ﻓﯾﮫ اﻟﺣﺎدﺛﺔ أو ﻓﻲ ظرف اﻟﺛﻣﺎﻧﯾﺔ واﻷرﺑﻌﯾن‬
‫ﺳﺎﻋﺔ ﻋﻠﻰ أﺑﻌد ﺗﻘدﯾر ‪ ،‬ﻣﺎﻋدا ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﻟﻘوة اﻟﻘﺎھرة أو اﻻﺳﺗﺣﺎﻟﺔ‬
‫اﻟﻣطﻠﻘﺔ أو ﻷﺳﺑﺎب ﻣﺷروﻋﺔ‬ ‫‪Conforme‬‬
‫وﯾﺗﻌﯾن ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل ‪ ،‬ﻓور إﺧﺑﺎره ﺑﺎﻟﺣﺎدﺛﺔ ‪ ،‬أن ﯾﺳﻠم اﻟﻣﺻﺎب‬
‫ﺑﺎﻟﺣﺎدﺛﺔ أو ﻟذوي ﺣﻘوﻗﮫ أو ﻣن ﯾﻣﺛﻠﮭم ﺷﮭﺎدة ﺗﺗﺿﻣن ‪ ،‬ﻋﻠﻰ‬
‫اﻟﺧﺻوص ‪ ،‬اﺳﻣﻲ اﻟﻣﺷﻐل واﻟﻣﺻﺎب ﺑﺎﻟﺣﺎدﺛﺔ وﻋﻧواﻧﮭﻣﺎ وﻧوع‬
‫اﻟﺣﺎدﺛﺔ وﺗﺎرﯾﺦ وﻗوﻋﮭﺎ واﺳم اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ورﻗم ﺑوﻟﯾﺻﺔ‬
‫اﻟﺗﺄﻣﯾن ورﻗم ﺗﺳﺟﯾل اﻟﻣﺻﺎب ﺑﺎﻟﺻﻧدوق اﻟوطﻧﻲ ﻟﻠﺿﻣﺎن‬
‫اﻻﺟﺗﻣﺎﻋﻲ‪ .‬وﯾﺣدد ﻧﻣوذج ھذه اﻟﺷﮭﺎدة ﺑﻘرار ﻟﻠﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ‬
‫اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻟﺗﺷﻐﯾل‪.‬‬ ‫‪Conforme‬‬

‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل أو أﺣد ﻣﺄﻣورﯾﮫ أن ﯾﺻرح ﻟﻠﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ‪:‬‬


‫ﺑﻛل ﺣﺎدﺛﺔ أﺧﺑر ﺑﮭﺎ أو ﻋﻠم ﺑﮭﺎ ‪ ،‬وﻟو اﺳﺗﻣر اﻟﻣﺻﺎب ﺑﺎﻟﺣﺎدﺛﺔ ﻓﻲ‬
‫اﻟﻌﻣل ‪ ،‬ﺧﻼل اﻟﺧﻣﺳﺔ أﯾﺎم اﻟﻣواﻟﯾﺔ ﻟﺗﺎرﯾﺦ وﻗوﻋﮭﺎ ﻋﻠﻰ أﺑﻌد ﺗﻘدﯾر‬
‫ﻣﺎﻋدا ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﻟﻘوة اﻟﻘﺎھرة أو اﻻﺳﺗﺣﺎﻟﺔ اﻟﻣطﻠﻘﺔ أو ﻷﺳﺑﺎب ‪،‬‬
‫ﻣﺷروﻋﺔ ‪ ،‬وذﻟك طﺑﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم اﻟﻣﺎدة ‪ 20‬ﻣن اﻟﻘﺎﻧون رﻗم ‪17-99‬‬
‫اﻟﻣﺗﻌﻠﻖ ﺑﻣدوﻧﺔ اﻟﺗﺄﻣﯾﻧﺎت اﻟﺻﺎدر ﺑﺗﻧﻔﯾذه اﻟظﮭﯾر اﻟﺷرﯾف رﻗم‬
‫‪ ،‬ﺑﺗﺎرﯾﺦ ‪ 25‬ﻣن رﺟب ‪ 3) 1423‬أﻛﺗوﺑر ‪238-02-1 (2002‬‬
‫‪.‬ﻛﻣﺎ ﺗم ﺗﻐﯾﯾره وﺗﺗﻣﯾﻣﮫ‬ ‫‪Conforme‬‬

‫ﯾﺗم اﻟﺗﺻرﯾﺢ اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮫ أﻋﻼه إﻣﺎ ﺑﺈﯾداﻋﮫ ﻣﺑﺎﺷرة ﻟدى اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ‬
‫اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﻠﻣﺷﻐل ﻣﻘﺎﺑل وﺻل ﺑﺎﻹﯾداع أو ﯾرﺳل ﺑواﺳطﺔ رﺳﺎﻟﺔ‬
‫ﻣﺿﻣوﻧﺔ اﻟوﺻول ﻣﻊ اﻹﺷﻌﺎر ﺑﺎﻟﺗوﺻل‪ .‬وﯾﺣدد ﻧﻣوذج اﻟﺗﺻرﯾﺢ‬
‫ﺑﻘرار ﻟﻠﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻟﺗﺷﻐﯾل‪.‬‬ ‫‪Conforme‬‬
‫ﯾرﻓﻖ اﻟﺗﺻرﯾﺢ ﺑﺎﻟﺣﺎدﺛﺔ‪:‬‬
‫ﺑﻧظﯾر ﻣن اﻟﺷﮭﺎدة اﻟطﺑﯾﺔ اﻷوﻟﯾﺔ اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪-‬‬
‫أدﻧﺎه ؛ ‪19‬‬ ‫‪Conforme‬‬
‫ﻋﻧد اﻻﻗﺗﺿﺎء ‪ ،‬ﺑﻣﺣﺿر اﻟﺿﺎﺑطﺔ اﻟﻘﺿﺎﺋﯾﺔ أو وﺻل ﻣﻌﺎﯾﻧﺔ ‪-‬‬
‫اﻟﺣﺎدﺛﺔ ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ وﻗوﻋﮭﺎ أﺛﻧﺎء ﻣﺳﺎﻓﺔ اﻟذھﺎب أو اﻹﯾﺎب ‪ ،‬ﻣﺎ ﻟم‬
‫‪.‬ﺗﺣل دون ذﻟك أﺳﺑﺎب ﻣﺷروﻋﺔ‬ ‫‪Conforme‬‬
‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل إﺧﺑﺎر اﻟﻣدﯾر اﻹﻗﻠﯾﻣﻲ ﻟﻠﺗﺷﻐﯾل ﺑﻛل ﺣﺎدﺛﺔ ﺷﻐل‪:‬‬
‫وﻗﻌت ﻓﻲ داﺋرة اﺧﺗﺻﺎﺻﮫ اﻟﺗراﺑﻲ ‪ ،‬ﺧﻼل اﻷﺟل اﻟﻣﺣدد ﻓﻲ اﻟﻔﻘرة‬
‫اﻷوﻟﻰ ﻣن اﻟﻣﺎدة ‪ 15‬أﻋﻼه ‪ ،‬وﻣواﻓﺎﺗﮫ ‪ ،‬ﻋﻧد اﻻﻗﺗﺿﺎء ‪ ،‬ﻣﻘﺎﺑل‬
‫وﺻل ﺑﺎﻹﯾداع ﺑﻧﺳﺧﺔ ﻣن اﻟﺗﺻرﯾﺢ ﺑﺎﻟﺣﺎدﺛﺔ داﺧل أﺟل اﻟﺧﻣﺳﺔ أﯾﺎم‬
‫اﻟﻣواﻟﯾﺔ ﻟﺗﺎرﯾﺦ إﯾداﻋﮫ ﻟدى اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ‪ .‬ﻣﺎﻋدا ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﻟﻘوة‬
‫اﻟﻘﺎھرة أو اﻻﺳﺗﺣﺎﻟﺔ اﻟﻣطﻠﻘﺔ أو ﻷﺳﺑﺎب ﻣﺷروﻋﺔ ‪ ،‬أو إرﺳﺎﻟﮫ إﻟﯾﮫ‬
‫‪.‬ﺑواﺳطﺔ رﺳﺎﻟﺔ ﻣﺿﻣوﻧﺔ اﻟوﺻول ﻣﻊ اﻹﺷﻌﺎر ﺑﺎﻟﺗوﺻل‬ ‫‪Conforme‬‬

‫اﻟﺑﺎب اﻟﺛﺎﻧﻲ‬

‫اﻟﺷواھد اﻟطﺑﯾﺔ‬

‫ﯾﺣرر اﻟطﺑﯾب اﻟﻣﻌﺎﻟﺞ ‪ ،‬ﻓﻲ أرﺑﻌﺔ ﻧظﺎﺋر ‪ ،‬ﺷﮭﺎدة طﺑﯾﺔ أوﻟﯾﺔ‪:‬‬


‫ﺗﺗﺿﻣن ﺣﺎﻟﺔ اﻟﻣﺻﺎب ﺑﺎﻟﺣﺎدﺛﺔ واﻟﻧﺗﺎﺋﺞ اﻟﻣﺗرﺗﺑﺔ ﻋﻧﮭﺎ وﻛذا‬
‫اﻟﻣﺿﺎﻋﻔﺎت اﻟﻣﺣﺗﻣﻠﺔ ﻟﮭﺎ وﻋﻠﻰ اﻟﺧﺻوص اﻟﻣدة اﻟﻣﺣﺗﻣﻠﺔ ﻟﻠﻌﺟز‬
‫‪.‬اﻟﻣؤﻗت ﻋن اﻟﻌﻣل إذا ﻛﺎﻧت اﻟﻧﺗﺎﺋﺞ ﻏﯾر ﻣﺣددة ﺑدﻗﺔ‬ ‫‪Conforme‬‬

‫وﯾﺗﻌﯾن ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺻﺎب أو ذوي ﺣﻘوﻗﮫ أو ﻣن ﯾﻣﺛﻠﮭم ﻣواﻓﺎة اﻟﻣﺷﻐل‬


‫ﻣﺑﺎﺷرة ﺑﺛﻼث ﻧظﺎﺋر ﻣن ھذه اﻟﺷﮭﺎدة داﺧل اﻷرﺑﻊ واﻟﻌﺷرﯾن ﺳﺎﻋﺔ‬
‫اﻟﻣواﻟﯾﺔ ﻟﺗﺎرﯾﺦ ﺗﺣرﯾرھﺎ ‪ ،‬ﻣﺎﻋدا ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﻟﻘوة اﻟﻘﺎھرة أو‬
‫اﻻﺳﺗﺣﺎﻟﺔ اﻟﻣطﻠﻘﺔ أو ﻷﺳﺑﺎب ﻣﺷروﻋﺔ ‪ ،‬ﻟﺗﻣﻛﯾﻧﮫ ﻣن إرﻓﺎق‬
‫اﻟﺗﺻرﯾﺢ ﺑﻧظﯾر ﻣﻧﮭﺎ طﺑﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم اﻟﻣﺎدة ‪ 16‬أﻋﻼه‪.‬‬ ‫‪Conforme‬‬

‫ﯾﻣﻛن ﻟﻠطﺑﯾب اﻟﻣﻌﺎﻟﺞ ﺗﺣرﯾر ﺷﮭﺎدة طﺑﯾﺔ ﻟﺗﻣدﯾد اﻟﻣدة اﻷوﻟﻰ ﻟﻠﻌﺟز‪:‬‬
‫ﺑطﻠب ﻣن اﻟﻣﺻﺎب أو اﻟﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ ‪ ،‬إذا ﻟم ﯾﺗم ﺷﻔﺎء اﻟﻣﺻﺎب‬
‫ﺑﻌد اﻧﺻرام ﻣدة اﻟﻌﺟز اﻟﻣﺣددة ﻓﻲ اﻟﺷﮭﺎدة اﻟطﺑﯾﺔ اﻷوﻟﯾﺔ‬
‫ﯾﺣرر اﻟطﺑﯾب اﻟﻣﻌﺎﻟﺞ ﺷﮭﺎدة طﺑﯾﺔ ﺗﺗﺿﻣن ﺑدﻗﺔ ﺷروط اﺳﺗﺋﻧﺎف‬
‫اﻟﻣﺻﺎب ﻟﻠﻌﻣل إذا ﻛﺎن ﻣن ﺷﺄن ھذا اﻻﺳﺗﺋﻧﺎف أن ﯾﺳﺎﻋده ﻋﻠﻰ‬
‫ﺷﻔﺎﺋﮫ‪.‬‬ ‫‪Conforme‬‬
‫ﺗﺣرر اﻟﺷﮭﺎدﺗﺎن اﻟطﺑﯾﺗﺎن اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﻣﺎ ﻓﻲ اﻟﻔﻘرﺗﯾن اﻷوﻟﻰ‬
‫واﻟﺛﺎﻧﯾﺔ ﻓﻲ أرﺑﻌﺔ ﻧظﺎﺋر‪.‬‬ ‫‪Conforme‬‬
‫وﯾﺗﻌﯾن ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺻﺎب أو ذوي ﺣﻘوﻗﮫ أو ﻣن ﯾﻣﺛﻠﮭم ﻣواﻓﺎة اﻟﻣﺷﻐل‬
‫ﻣﺑﺎﺷرة ﺑﺛﻼث ﻧظﺎﺋر ﻣﻧﮭﻣﺎ داﺧل اﻷﺟل اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﻔﻘرة‬
‫اﻟﺛﺎﻧﯾﺔ ﻣن اﻟﻣﺎدة ‪ 19‬أﻋﻼه‪.‬‬ ‫‪Conforme‬‬

‫وﯾﺗﻌﯾن ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل إﯾداع ﻧظﯾر ﻣن اﻟﺷﮭﺎدة اﻟطﺑﯾﺔ ﻟدى اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ‬


‫اﻟﻣؤﻣﻧﺔ داﺧل اﻟﺛﻣﺎﻧﯾﺔ واﻷرﺑﻌﯾن ﺳﺎﻋﺔ اﻟﻣواﻟﯾﺔ ﻟﺗﺎرﯾﺦ اﻟﺗوﺻل ﺑﮭﺎ‪.‬‬ ‫‪Conforme‬‬
‫ﯾﺣرر اﻟطﺑﯾب اﻟﻣﻌﺎﻟﺞ ﺷﮭﺎدة طﺑﯾﺔ ﻟﻠﺷﻔﺎء ﺗﺗﺿﻣن اﻟﻧﺗﺎﺋﺞ اﻟﻧﮭﺎﺋﯾﺔ‪:‬‬
‫ﻟﻠﺣﺎدﺛﺔ واﻟﺗﻲ ﻟم ﺗﺗم ﻣﻌرﻓﺗﮭﺎ ﻣن ﻗﺑل وﻛذا ﺗﺎرﯾﺦ اﻟﺷﻔﺎء إذا ﺗم‬
‫ﺷﻔﺎء اﻟﻣﺻﺎب ﺑﺎﻟﺣﺎدﺛﺔ دون ﻋﺟز داﺋم ﻋن اﻟﻌﻣل أو ﻣﻊ ﻋﺟز داﺋم‬
‫‪.‬ﻋﻧﮫ‬ ‫‪Conforme‬‬
‫وﺗطﺑﻖ أﺣﻛﺎم اﻟﻣﺎدة ‪ 20‬أﻋﻼه ﻓﯾﻣﺎ ﯾﺧص ﺗﺣرﯾر وإﯾداع ھذه‬
‫اﻟﺷﮭﺎدة اﻟطﺑﯾﺔ‪.‬‬ ‫‪Conforme‬‬

‫‪ ،‬إذا ﺧﻠﻔت اﻟﺣﺎدﺛﺔ ﻋﺟزا داﺋﻣﺎ ﻟﻠﻣﺻﺎب ‪ ،‬ﯾﺣدد اﻟطﺑﯾب اﻟﻣﻌﺎﻟﺞ‪:‬‬


‫ﺑﺎﺗﻔﺎق ﻣﺷﺗرك ﻣﻊ اﻟطﺑﯾب اﻟﺧﺑﯾر اﻟﻣﻧﺗدب ﻣن ﻗﺑل اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ‬
‫ﻟﻠﻣﺷﻐل ‪ ،‬ﻧﺳﺑﺔ اﻟﻌﺟز اﻋﺗﻣﺎدا ﻋﻠﻰ اﻟﺟدول اﻟﻣﺗﻌﻠﻖ ﺑﺎﻟﻌﺟز اﻟﻣﺣدد‬
‫‪.‬ﺑﻘرار ﻣﺷﺗرك ﻟﻠﺳﻠطﺗﯾن اﻟﺣﻛوﻣﯾﺗﯾن اﻟﻣﻛﻠﻔﺗﯾن ﺑﺎﻟﺗﺷﻐﯾل وﺑﺎﻟﺻﺣﺔ‬ ‫‪Conforme‬‬

‫ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ ﻋدم ﺗوﺻل اﻟطرﻓﯾن إﻟﻰ اﺗﻔﺎق ﻣﺷﺗرك ﺑﺧﺻوص ﺗﺣدﯾد‬
‫ﻧﺳﺑﺔ اﻟﻌﺟز ‪ ،‬ﯾﻣﻛن ﻟﻠﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﻠﻣﺷﻐل ﺗﻌﯾﯾن طﺑﯾب ﺧﺑﯾر‬
‫ﻣﺧﺗص ﺑﻧﺎء ﻋﻠﻰ اﻗﺗراح ﻣن اﻟطﺑﯾب اﻟﻣﻌﺎﻟﺞ ﻟﻠﻣﺻﺎب ‪ ،‬وﻓﻲ ھذه‬
‫اﻟﺣﺎﻟﺔ ‪ ،‬ﯾﺗﻌﯾن ﻋﻠﻰ اﻟطﺑﯾب اﻟﺧﺑﯾر اﻟﻣﺧﺗص ﺗﻘدﯾم ﺗﻘرﯾر طﺑﻲ داﺧل‬
‫أﺟل أﻗﺻﺎه ﺷﮭر ﯾﺑﺗدئ ﻣن ﺗﺎرﯾﺦ اﻟﺗﻌﯾﯾن‪.‬‬ ‫‪Conforme‬‬
‫وﺗطﺑﻖ أﺣﻛﺎم اﻟﻣﺎدة ‪ 20‬أﻋﻼه ﻓﯾﻣﺎ ﯾﺧص ﺗﺣرﯾر وإﯾداع اﻟﺗﻘرﯾر‬
‫اﻟطﺑﻲ أو اﻟﺷﮭﺎدة اﻟطﺑﯾﺔ اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺗﺣدﯾد ﻧﺳﺑﺔ اﻟﻌﺟز‪.‬‬ ‫‪Conforme‬‬

‫ﯾﺟب إرﻓﺎق اﻟﺗﺻرﯾﺢ اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 15‬أﻋﻼه ﺑﺎﻟﺷﮭﺎدة‪:‬‬


‫‪..‬اﻟطﺑﯾﺔ اﻟﻣﺛﺑﺗﺔ ﻟﻠوﻓﺎة إذا أدت اﻟﺣﺎدﺛﺔ إﻟﻰ اﻟوﻓﺎة ﻓﻲ اﻟﺣﯾن‬ ‫‪Conforme‬‬
‫أﻣﺎ إذا ﺗوﻓﻲ اﻟﻣﺻﺎب ﺑﻌد ﻓﺗرة ﻣن وﻗوع اﻟﺣﺎدﺛﺔ ‪ ،‬ﻓﯾﺟب ﻋﻠﻰ‬
‫اﻟﻣﺷﻐل أن ﯾودع ھذه اﻟﺷﮭﺎدة ﻟدى اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻓﻲ ظرف‬
‫اﻟﺛﻣﺎﻧﯾﺔ واﻷرﺑﻌﯾن ﺳﺎﻋﺔ اﻟﻣواﻟﯾﺔ ﻟﺗﺎرﯾﺦ اﻟﺗوﺻل ﺑﮭﺎ ﻣﺎ ﻟم ﺗﺣل‬
‫دون ذﻟك ﻗوة ﻗﺎھرة أو أﺳﺑﺎب ﻣﺷروﻋﺔ‬ ‫‪Conforme‬‬

‫ﯾﺗﻌﯾن ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺻﺎب ﺑﺎﻟﺣﺎدﺛﺔ ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﻻﻧﺗﻛﺎس ‪ ،‬داﺧل اﻷﺟل‪:‬‬


‫اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 149‬ﻣن ھذا اﻟﻘﺎﻧون ‪ ،‬ﻣواﻓﺎة اﻟﻣﺷﻐل‬
‫ﺑﺛﻼث ﻧظﺎﺋر ﻣن اﻟﺷﮭﺎدة اﻟطﺑﯾﺔ اﻟﻣﺛﺑﺗﺔ ﻟﺣﺎﻟﺗﮫ اﻟﺻﺣﯾﺔ واﻟﻧﺗﺎﺋﺞ‬
‫اﻟﻣﺣﺗﻣﻠﺔ ﻟﮭذا اﻻﻧﺗﻛﺎس ‪ ،‬وذﻟك داﺧل اﻟﺛﻣﺎﻧﯾﺔ واﻷرﺑﻌﯾن ﺳﺎﻋﺔ‬
‫اﻟﻣواﻟﯾﺔ ﻟﺗﺎرﯾﺦ ﺗﺣرﯾرھﺎ ‪ ،‬ﻣﺎﻋدا ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﻟﻘوة اﻟﻘﺎھرة أو‬
‫‪.‬اﻻﺳﺗﺣﺎﻟﺔ اﻟﻣطﻠﻘﺔ أو ﻷﺳﺑﺎب ﻣﺷروﻋﺔ‬ ‫‪Conforme‬‬

‫وﯾﺗﻌﯾن ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل أن ﯾودع ﻟدى اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻧظﯾرا ﻣن ھذه‬


‫اﻟﺷﮭﺎدة داﺧل اﻟﺛﻣﺎﻧﯾﺔ واﻷرﺑﻌﯾن ﺳﺎﻋﺔ اﻟﻣواﻟﯾﺔ ﻟﺗﺎرﯾﺦ اﻟﺗوﺻل ﺑﮭﺎ‪.‬‬ ‫‪Conforme‬‬
‫ﺗﺣدد ﻧﺳﺑﺔ اﻟﻌﺟز اﻟﻧﺎﺗﺟﺔ ﻋن اﻧﺗﻛﺎس اﻟﻣﺻﺎب طﺑﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم اﻟﻣﺎدة‬
‫‪ 22‬أﻋﻼه‪.‬‬ ‫‪Conforme‬‬
‫ﺗودع ﻟدى اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﻠﻣﺷﻐل ‪ ،‬ﻣﺑﺎﺷرة ﻣﻘﺎﺑل وﺻل‪:‬‬
‫‪ ،‬ﺑﺎﻹﯾداع أو ﺗرﺳل ﺑواﺳطﺔ رﺳﺎﻟﺔ ﻣﺿﻣوﻧﺔ ﻣﻊ اﻹﺷﻌﺎر ﺑﺎﻟﺗوﺻل‬
‫ﻣﺧﺗﻠف اﻟﺷواھد اﻟطﺑﯾﺔ اﻟﺷﮭﺎدة اﻟطﺑﯾﺔ اﻷوﻟﯾﺔ وﺷﮭﺎدة اﻟﺗﻣدﯾد‬
‫وﺷﮭﺎدة اﺳﺗﺋﻧﺎف اﻟﻌﻣل وﺷﮭﺎدة اﻟﺷﻔﺎء وﺷﮭﺎدة اﻟوﻓﺎة وﺷﮭﺎدة‬
‫اﻻﻧﺗﻛﺎس‬ ‫‪Conforme‬‬

‫ﯾﺗﻌﯾن ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل إﯾداع ﻧظﯾر ﻣن ﻣﺧﺗﻠف اﻟﺷواھد اﻟطﺑﯾﺔ ‪ ،‬ﻣﻘﺎﺑل‬


‫وﺻل ﺑﺎﻹﯾداع ‪ ،‬ﻣﺑﺎﺷرة ﻟدى اﻟﻣﺻﺎﻟﺢ اﻟﻣﺧﺗﺻﺔ ﺑﺎﻟﻣدﯾرﯾﺔ اﻟﺟﮭوﯾﺔ‬
‫أو اﻹﻗﻠﯾﻣﯾﺔ ﻟﻠﺗﺷﻐﯾل أو إرﺳﺎﻟﮭﺎ إﻟﻰ اﻟﻣدﯾر اﻹﻗﻠﯾﻣﻲ ﻟﻠﺗﺷﻐﯾل‬
‫ﺑواﺳطﺔ رﺳﺎﻟﺔ ﻣﺿﻣوﻧﺔ اﻟوﺻول ﻣﻊ اﻹﺷﻌﺎر ﺑﺎﻟﺗوﺻل ‪ ،‬وذﻟك‬
‫داﺧل أﺟل اﻟﺧﻣﺳﺔ أﯾﺎم اﻟﻣواﻟﯾﺔ ﻟﺗﺎرﯾﺦ إﯾداﻋﮭﺎ ﻟدى اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ‬
‫اﻟﻣؤﻣﻧﺔ أو إرﺳﺎﻟﮭﺎ إﻟﯾﮭﺎ ‪ ،‬ﻣﺎﻋدا ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﻟﻘوة اﻟﻘﺎھرة أو‬
‫اﻻﺳﺗﺣﺎﻟﺔ اﻟﻣطﻠﻘﺔ أو ﻷﺳﺑﺎب ﻣﺷروﻋﺔ‪.‬‬ ‫‪Conforme‬‬

‫اﻟﺑﺎب اﻟﺛﺎﻟث‬

‫اﻟﻣراﻗﺑﺔ اﻟطﺑﯾﺔ‬
‫ﯾﻣﻛن ﻟﻠﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ أن ﯾﻌﯾن طﺑﯾﺑﺎ واﺣدا ﻣﺧﺗﺻﺎ أو ﻋدة أطﺑﺎء‪:‬‬
‫ﻣﺧﺗﺻﯾن ﻣن أﺟل إطﻼﻋﮫ ﻋﻠﻰ اﻟﺣﺎﻟﺔ اﻟﺻﺣﯾﺔ ﻟﻠﻣﺻﺎب ﺧﻼل ﻓﺗرة‬
‫اﻟﻌﻼج‬
‫وﯾﻣﻛن ﻟﻠطﺑﯾب أو اﻷطﺑﺎء اﻟﻣﻌﯾﻧﯾن إﺟراء ﻣراﻗﺑﺔ طﺑﯾﺔ ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺻﺎب‬
‫ﺑﺣﺿور اﻟطﺑﯾب اﻟﻣﻌﺎﻟﺞ ﺑﻌد إﺷﻌﺎرھﻣﺎ ﺑذﻟك ﺑرﺳﺎﻟﺔ ﻣﺿﻣوﻧﺔ‬
‫اﻟوﺻول ﻣﻊ اﻹﺷﻌﺎر ﺑﺎﻟﺗوﺻل ﻗﺑل ﺗﺎرﯾﺦ إﺟراء اﻟﻣراﻗﺑﺔ ﺑﺧﻣﺳﺔ أﯾﺎم‬
‫ﻋﻠﻰ اﻷﻗل‪.‬‬

‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺻﺎب اﻻﺳﺗﺟﺎﺑﺔ ﻟﻠﻣراﻗﺑﺔ اﻟطﺑﯾﺔ ﺑﻌد ﺗوﺟﯾﮫ إﺷﻌﺎر‪:‬‬


‫ﺛﺎن طﺑﻖ اﻟﺷروط واﻵﺟﺎل اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻔﻘرة اﻟﺛﺎﻧﯾﺔ ﻣن‬
‫اﻟﻣﺎدة ‪ 26‬أﻋﻼه ﺗﺣت طﺎﺋﻠﺔ إﯾﻘﺎف اﻟﺗﻌوﯾض ‪ ،‬ﻣﺎ ﻟم ﺗﺣل دون ذﻟك‬
‫ﻗوة ﻗﺎھرة أو أﺳﺑﺎب ﻣﺷروﻋﺔ‬ ‫‪Conforme‬‬
‫وﯾﺗم ﺗوﻗﯾف أداء ھذا اﻟﺗﻌوﯾض ﺑﻌد ﺗوﺻل اﻟﻣﺻﺎب ﺑرﺳﺎﻟﺔ ﻣﻌﻠﻠﺔ‬
‫ﻣﺿﻣوﻧﺔ اﻟوﺻول ﻣﻊ اﻹﺷﻌﺎر ﺑﺎﻟﺗوﺻل ﻣن ﻗﺑل اﻟﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ‬
‫داﺧل أﺟل اﻟﺧﻣﺳﺔ أﯾﺎم اﻟﻣواﻟﯾﺔ ﻟﻠﺗﺎرﯾﺦ اﻟﻣﺣدد ﻓﻲ اﻹﺷﻌﺎر اﻟﺛﺎﻧﻲ‬
‫ﻹﺟراء اﻟﻣراﻗﺑﺔ اﻟطﺑﯾﺔ‪.‬‬ ‫‪Conforme‬‬
‫وﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ إﯾداع ﻧظﯾر ﻣن اﻟرﺳﺎﻟﺔ اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ‬
‫ﻓﻲ اﻟﻔﻘرة اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ ﺑﺎﻟﻣﺻﺎﻟﺢ اﻟﻣﺧﺗﺻﺔ ﺑﺎﻟﻣدﯾرﯾﺔ اﻟﺟﮭوﯾﺔ أو‬
‫اﻹﻗﻠﯾﻣﯾﺔ ﻟﻠﺗﺷﻐﯾل أو إرﺳﺎﻟﮭﺎ ﺑواﺳطﺔ رﺳﺎﻟﺔ ﻣﺿﻣوﻧﺔ اﻟوﺻول ﻣﻊ‬
‫اﻹﺷﻌﺎر ﺑﺎﻟﺗوﺻل إﻟﻰ اﻟﻣدﯾر اﻹﻗﻠﯾﻣﻲ ﻟﻠﺗﺷﻐﯾل ‪ ،‬وذﻟك داﺧل أﺟل‬
‫اﻟﺧﻣﺳﺔ أﯾﺎم اﻟﻣواﻟﯾﺔ ﻟﺗﺎرﯾﺦ ﺗوﺟﯾﮫ اﻟرﺳﺎﻟﺔ إﻟﻰ اﻟﻣﺻﺎب ﺑﺎﻟﺣﺎدﺛﺔ‪.‬‬ ‫‪Conforme‬‬

‫إذا ﺷﮭد اﻟطﺑﯾب أو اﻷطﺑﺎء اﻟﻣﻌﯾﻧون ﻹﺟراء اﻟﻣراﻗﺑﺔ اﻟطﺑﯾﺔ ﻓﻲ‪:‬‬


‫رﺳﺎﻟﺗﯾن ﻣﺿﻣوﻧﺗﻲ اﻟوﺻول ﻣﻊ اﻹﺷﻌﺎر ﺑﺎﻟﺗوﺻل ﻣوﺟﮭﺔ إﺣداھﻣﺎ‬
‫إﻟﻰ اﻟﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ واﻷﺧرى إﻟﻰ اﻟﻣﺻﺎب ﺑﺎﻟﺣﺎدﺛﺔ أو اﻟطﺑﯾب‬
‫اﻟﻣﻌﺎﻟﺞ ‪ ،‬ﺑﺄن ھذا اﻷﺧﯾر ﻗﺎدر ﻋﻠﻰ اﺳﺗﺋﻧﺎف ﻋﻣﻠﮫ وﻧﺎزﻋﮫ ﻓﻲ ذﻟك‬
‫اﻟﻣﺻﺎب أو اﻟطﺑﯾب اﻟﻣﻌﺎﻟﺞ ﺑرﺳﺎﻟﺔ ﻣﺿﻣوﻧﺔ اﻟوﺻول ﻣﻊ اﻹﺷﻌﺎر‬
‫ﺑﺎﻟﺗوﺻل ﻣوﺟﮭﺔ إﻟﻰ اﻟﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ ‪ ،‬وﺟب إﺟراء ﻣراﻗﺑﺔ طﺑﯾﺔ‬
‫ﻣن طرف طﺑﯾب ﺧﺑﯾر ﻣﺧﺗص ‪ ،‬طﺑﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم اﻟﻔﻘرة اﻟﺛﺎﻧﯾﺔ ﻣن‬
‫اﻟﻣﺎدة ‪ 22‬واﻟﻣﺎدة ‪ 26‬أﻋﻼه ‪ ،‬ﻓﻲ ظرف اﻟﺧﻣﺳﺔ أﯾﺎم اﻟﻣواﻟﯾﺔ‬
‫‪.‬ﻟﺗﺎرﯾﺦ ﺗﺳﻠم ھذه اﻟرﺳﺎﻟﺔ‬ ‫‪Conforme‬‬

‫اﻟﻘﺳم اﻟﺛﺎﻟث‬

‫اﻟﺗﺄﻣﯾن وإﺣﻼل اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻣﺣل اﻟﻣؤﻣن ﻟﮫ ﻓﻲ اﻷداء‪.‬‬

‫اﻟﺑﺎب اﻷول‬

‫اﻟﺗﺄﻣﯾن‬
‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐﻠﯾن اﻟﺧﺎﺿﻌﯾن ﻷﺣﻛﺎم اﻟظﮭﯾر اﻟﺷرﯾف ﺑﻣﺛﺎﺑﺔ‪:‬‬
‫ﻗﺎﻧون رﻗم ‪ 1-72-184‬اﻟﺻﺎدر ﻓﻲ ‪ 15‬ﻣن ﺟﻣﺎدى اﻵﺧرة ‪1392‬‬
‫)‪ 27‬ﯾوﻟﯾو ‪ (1972‬اﻟﻣﺗﻌﻠﻖ ﺑﻧظﺎم اﻟﺿﻣﺎن اﻻﺟﺗﻣﺎﻋﻲ ‪ ،‬ﻛﻣﺎ ﺗم‬
‫ﺗﻐﯾﯾره وﺗﺗﻣﯾﻣﮫ ‪ ،‬أن ﯾﺑرﻣوا ﻟزوﻣﺎ ﻟدى ﻣﻘﺎوﻻت اﻟﺗﺄﻣﯾن اﻟﻣرﺧص‬
‫ﻟﮭﺎ ﺑذﻟك ﻋﻘد ﺗﺄﻣﯾن ﯾﺿﻣن اﻟﻣﺻﺎرﯾف واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت اﻟﻣﻧﺻوص‬
‫‪.‬ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ ھذا اﻟﻘﺎﻧون‬ ‫‪Conforme‬‬
‫وﯾﺳﺗﻔﯾد أﯾﺿﺎ ﻣن إﻟزاﻣﯾﺔ اﻟﺗﺄﻣﯾن اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻔﻘرة‬
‫اﻷوﻟﻰ أﻋﻼه ﻣﺳﺗﺧدﻣو اﻟﺟﻣﺎﻋﺎت اﻟﻣﺣﻠﯾﺔ اﻟﻣؤﻗﺗون واﻟﻌرﺿﯾون‬
‫واﻟﻣﯾﺎوﻣون واﻟﻣﺗﻌﺎﻗدون وﻣﺳﺗﺧدﻣو اﻟﻣؤﺳﺳﺎت اﻟﻌﻣوﻣﯾﺔ ﻏﯾر‬
‫اﻟﺧﺎﺿﻌﯾن ﻟﻧظﺎم اﻟوظﯾﻔﺔ اﻟﻌﻣوﻣﯾﺔ أو ﻟﻧظﺎم اﻟﺿﻣﺎن اﻻﺟﺗﻣﺎﻋﻲ‬
‫اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮫ أﻋﻼه‪.‬‬ ‫‪Conforme‬‬

‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐﻠﯾن اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭم ﻓﻲ اﻟﻔﻘرة اﻷوﻟﻰ أﻋﻼه ﻋﻧد‬


‫إﺑراﻣﮭم ﻟﻌﻘود اﻟﺗﺄﻣﯾن أو ﺗﺟدﯾدھﺎ ‪ ،‬أن ﯾوﺟﮭوا إﻟﻰ ﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﺗﺄﻣﯾن‬
‫اﻟﻣﻌﻧﯾﺔ ﺑﺎﻷﻣر ﻧﺳﺧﺔ ﻣﺻﺎدﻗﺎ ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻣن إرﺳﺎﻟﯾﺔ اﻟﺗﺻرﯾﺢ ﺑﺎﻷﺟراء‬
‫واﻷﺟور اﻟﻣﻧﺟزة طﺑﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم اﻟظﮭﯾر اﻟﺷرﯾف ﺑﻣﺛﺎﺑﺔ ﻗﺎﻧون رﻗم‬
‫‪ 184-72-1‬اﻟﺳﺎﻟف اﻟذﻛر واﻟﻧﺻوص اﻟﺗﻧظﯾﻣﯾﺔ اﻟﺻﺎدرة ﻟﺗطﺑﯾﻘﮫ‪.‬‬ ‫‪Conforme‬‬
‫ﻛﻣﺎ ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐﻠﯾن إﺧﺑﺎر اﻟﻣﻘﺎوﻻت اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﮭم ﺑﺟﻣﯾﻊ‬
‫اﻟﺗﺻرﯾﺣﺎت اﻟﺟدﯾدة ﻟﻸﺟراء اﻟﻣﻧﺟزة ﻟدى اﻟﺻﻧدوق اﻟوطﻧﻲ‬
‫ﻟﻠﺿﻣﺎن اﻻﺟﺗﻣﺎﻋﻲ ‪ ،‬وذﻟك داﺧل أﺟل اﻟﻌﺷرﯾن ﯾوﻣﺎ ﻣن اﻟﺷﮭر‬
‫اﻟﻣواﻟﻲ ﻟﺗﺎرﯾﺦ اﻟﺗﺻرﯾﺢ ﺑﮭم ﻟدى اﻟﺻﻧدوق اﻟﻣذﻛور‪.‬‬ ‫‪Conforme‬‬

‫ﻛﻣﺎ ﯾﺟب ﻋﻠﯾﮭم ﻣواﻓﺎة اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ‪ ،‬داﺧل ﻧﻔس اﻷﺟل‬


‫اﻟﻣواﻟﻲ ﻟﺗﺎرﯾﺦ اﻟﻔﺳﺦ ‪ ،‬ﺑﻘﺎﺋﻣﺔ اﻷﺟراء اﻟذﯾن ﺗم ﻓﺳﺦ ﻋﻘود ﻋﻣﻠﮭم‪.‬‬ ‫‪Conforme‬‬

‫ﯾﺟب أن ﺗﺗﺿﻣن دﻓﺎﺗر اﻟﺗﺣﻣﻼت اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺎﻟﺻﻔﻘﺎت اﻟﻌﻣوﻣﯾﺔ‪:‬‬


‫اﻟﻣﺑرﻣﺔ ﻟﺣﺳﺎب اﻟدوﻟﺔ أو اﻟﺟﻣﺎﻋﺎت اﻟﻣﺣﻠﯾﺔ أو اﻟﻣؤﺳﺳﺎت‬
‫اﻟﻌﻣوﻣﯾﺔ طﺑﻘﺎ ﻟﻠﻧﺻوص اﻟﺗﺷرﯾﻌﯾﺔ اﻟﺟﺎري ﺑﮭﺎ اﻟﻌﻣل ﺷرطﺎ ﯾﻘﺿﻲ‬
‫‪.‬ﺑﺈﻟزاﻣﯾﺔ إﺑرام ﻋﻘد اﻟﺗﺄﻣﯾن اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ‬ ‫‪Conforme‬‬
‫ﻻ ﯾﻣﻛن ﻟﻠﻣؤﻣن أن ﯾﺣﺗﺞ ﺑﺳﻘوط اﻟﺣﻖ اﺗﺟﺎه اﻟﻣﺻﺎب ﺑﺣﺎدﺛﺔ‪:‬‬
‫اﻟﺷﻐل أو ذوي ﺣﻘوﻗﮫ وﻟو ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ ﺗﻘﺻﯾر اﻟﻣﺷﻐل اﻟﻣؤﻣن ﻟﮫ ﻓﻲ‬
‫‪.‬اﻟﺗزاﻣﺎﺗﮫ ﺳواء ﺣﺻل ھذا اﻟﺗﻘﺻﯾر ﻗﺑل وﻗوع اﻟﺣﺎدﺛﺔ أو ﺑﻌدھﺎ‬ ‫‪Conforme‬‬

‫ﯾﻌﺗﺑر ﺑﺎطﻼ ﺑﻘوة اﻟﻘﺎﻧون ﻛل ﻣﻘﺗﺿﻰ ﻓﻲ ﻋﻘد اﻟﺗﺄﻣﯾن ﯾﻧص ﻋﻠﻰ‪:‬‬


‫ﻣﻧﻊ اﻟﻣؤﻣن ﻟﮫ ﻣن أداء اﻟﺗﻌوﯾض اﻟﯾوﻣﻲ ﻟﻠﻣﺻﺎب ﺑدون ﻣواﻓﻘﺔ ‪-‬‬
‫ﺳﺎﺑﻘﺔ ﻟﻠﻣؤﻣن أو ﻣن أداﺋﮫ إﻟﯾﮫ اﺑﺗداء ﻣن اﻟﯾوم اﻟﻣواﻟﻲ ﻟﺗﺎرﯾﺦ‬
‫اﻟﺣﺎدﺛﺔ ؛‬ ‫‪Conforme‬‬
‫ﻋدم ﺿﻣﺎن اﻟﺣﺎدﺛﺔ اﻟﻧﺎﺗﺟﺔ ﻋن ﺣﺎﻟﺔ طﺎرﺋﺔ أو ﻋن ﻗوة ﻗﺎھرة ‪-‬‬
‫ﻏﯾر اﻷﺣوال اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﺑﻧدﯾن )أ( و)ب( ﻣن اﻟﻔﻘرة‬
‫اﻷوﻟﻰ ﻣن اﻟﻔﺻل اﻷول ﻣن اﻟظﮭﯾر اﻟﺷرﯾف اﻟﺻﺎدر ﻓﻲ ‪ 8‬ذي‬
‫اﻟﺣﺟﺔ ‪ 16) 1361‬دﯾﺳﻣﺑر ‪ (1942‬ﺑﺷﺄن ﺻﻧدوق ﺗﺿﺎﻣن‬
‫اﻟﻣﺷﻐﻠﯾن ﻟﻠﺗﻌوﯾض ﻋن ﺣوادث اﻟﺷﻐل ؛‬ ‫‪Conforme‬‬
‫ﺗﺣدﯾد اﻟﺿﻣﺎن ﺑﺧﺻوص ﺣوادث اﻟﺷﻐل اﻟﺗﻲ ﯾﻣﻛن أن ﯾﺻﺎب ﺑﮭﺎ ‪-‬‬
‫اﻷﺷﺧﺎص اﻟﻣﺳﺗﻔﯾدون ﺑﺣﻛم اﻟﻘﺎﻧون ﻣن أﺣﻛﺎم ھذا اﻟﻘﺎﻧون ‪ ،‬إذا‬
‫ﻛﺎن اﻟﻌﻘد ﯾﻧص ﻋﻠﻰ أن اﻟﺗﻌوﯾض اﻟﻣﻣﻧوح ﻟﻠﻣﺻﺎب أو ﻟذوي‬
‫ﺣﻘوﻗﮫ ﯾﺣدد ﻋﻠﻰ أﺳﺎس أﺟرة ﺗﻘل ﻋن اﻷﺟرة اﻟﺣﻘﯾﻘﯾﺔ ﻟﻠﻣﺻﺎب‬
‫أﺧذا ﺑﻌﯾن اﻻﻋﺗﺑﺎر أﺣﻛﺎم اﻟﻣواد ﻣن ‪ 105‬إﻟﻰ ‪ 109‬ﻣن ھذا‬
‫‪.‬اﻟﻘﺎﻧون‬ ‫‪Conforme‬‬
‫ﺗﺳﻧد ﻣﮭﻣﺔ ﺗدﺑﯾر اﻟﺗﻌوﯾض ﻋن ﺣوادث اﻟﺷﻐل اﻟﺗﻲ ﺗﺻﯾب ﻓﺋﺎت‪:‬‬
‫اﻟﻣﺳﺗﻔﯾدﯾن اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭم ﻓﻲ اﻟﺑﻧود ‪ 3‬و‪ 5‬و‪ 6‬ﻣن اﻟﻣﺎدة اﻟﺳﺎﺑﻌﺔ أﻋﻼه‬
‫إﻟﻰ اﻟﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻟﺗﺷﻐﯾل أو إﻟﻰ ﻛل ھﯾﺋﺔ ﺗﻔوض ﻣن‬
‫‪.‬ﻗﺑﻠﮭﺎ ﻟﮭذا اﻟﻐرض‬
‫وﺗﺣدد ﺷروط وﻛﯾﻔﯾﺎت ﺗدﺑﯾر اﻟﺗﻌوﯾض اﻟﻣذﻛور ﺑﻘرار ﻣﺷﺗرك‬
‫ﻟﻠﺳﻠطﺗﯾن اﻟﺣﻛوﻣﯾﺗﯾن اﻟﻣﻛﻠﻔﺗﯾن ﺑﺎﻟﺗﺷﻐﯾل وﺑﺎﻟﻣﺎﻟﯾﺔ‪.‬‬

‫اﻟﺑﺎب اﻟﺛﺎﻧﻲ‬

‫إﺣﻼل اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻣﺣل اﻟﻣﺷﻐل اﻟﻣؤﻣن ﻟﮫ ﻓﻲ اﻷداء‬

‫ﺗﺣل ﺑﻘوة اﻟﻘﺎﻧون اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻣﺣل اﻟﻣﺷﻐل اﻟﻣؤﻣن ﻟﮫ ﻓﻲ‪:‬‬


‫أداء ﺟﻣﯾﻊ اﻟﻣﺻﺎرﯾف واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت واﻹﯾرادات اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ‬
‫ﻓﻲ ھذا اﻟﻘﺎﻧون ‪ ،‬أﯾﺎ ﻛﺎﻧت ﺗﺳﻣﯾﺗﮭﺎ ‪ ،‬اﻟﻧﺎﺗﺟﺔ ﻋن ﺣﺎدﺛﺔ ﺷﻐل أو‬
‫ﺑﺳﺑﺑﮭﺎ وﻟو ﻛﺎن اﻟﻣﺷﻐل ﻣؤﻣﻧﺎ ﻟﮫ ﺑﺻﻔﺔ ﻏﯾر ﻛﺎﻓﯾﺔ وﺑﺎﻟرﻏم ﻣن ﻛل‬
‫ﺷرط ﻣﺧﺎﻟف ﻟذﻟك ﺗﺿﻣﻧﮫ ﻋﻘد اﻟﺗﺄﻣﯾن‬ ‫‪Conforme‬‬
‫وﺗﺣﺗﻔظ اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﺑﺣﻖ إﻗﺎﻣﺔ دﻋوى اﻟرﺟوع ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل‬
‫اﻟﻣؤﻣن ﻟﮫ ﺑﺻﻔﺔ ﻏﯾر ﻛﺎﻓﯾﺔ‪.‬‬ ‫‪Conforme‬‬
‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺻﺎب أو ذوي ﺣﻘوﻗﮫ أو اﻟﻣﺷﻐل اﻟﻣؤﻣن ﻟﮫ ‪ ،‬ﻓﻲ‪:‬‬
‫ﺣﺎﻟﺔ ﻋدم اﻟﺗوﺻل إﻟﻰ اﻟﺻﻠﺢ اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 133‬ﻣن‬
‫ھذا اﻟﻘﺎﻧون ‪ ،‬إدﺧﺎل اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﻠﻣﺷﻐل ﻟزوﻣﺎ ﻓﻲ دﻋوى‬
‫اﻟﻣطﺎﻟﺑﺔ ﺑﺎﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ ھذا اﻟﻘﺎﻧون اﻟﻣﻘﺎﻣﺔ‬
‫‪.‬أﻣﺎم اﻟﻣﺣﻛﻣﺔ اﻻﺑﺗداﺋﯾﺔ اﻟﻣﺧﺗﺻﺔ‬ ‫‪Conforme‬‬

‫ﯾﺟب أن ﯾﻘﺿﻲ اﻟﺣﻛم أو اﻟﻘرار اﻟﻘﺎﺿﻲ ﺑﻣﻧﺢ اﻟﻣﺻﺎرﯾف‬


‫واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت واﻹﯾرادات ﺑﺈﺣﻼل اﻟﻣؤﻣن ﻣﺣل اﻟﻣؤﻣن ﻟﮫ ﻓﻲ اﻷداء‪.‬‬ ‫‪Conforme‬‬

‫ﯾؤدي اﻟﻣؤﻣن أو اﻟﻣؤﻣن اﻟﻣدﺑر ﻟﻌﻘد اﻟﺗﺄﻣﯾن ‪ ،‬ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ ﺗﻌدد‪:‬‬


‫اﻟﻣؤﻣﻧﯾن ‪ ،‬ﻣﺟﻣوع اﻟﻣﺻﺎرﯾف واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت ‪ ،‬ﻋﻠﻰ أن ﯾدﻓﻊ ﻟﮫ‬
‫اﻟﻣؤﻣﻧون اﻵﺧرون ‪ ،‬طﺑﻘﺎ ﻟﻠﺗﻌرﯾﻔﺔ اﻟﻣﻌﺗﻣدة ﻣن طرف اﻟﺻﻧدوق‬
‫اﻟوطﻧﻲ ﻟﻠﺗﻘﺎﻋد واﻟﺗﺄﻣﯾن ‪ ،‬ﻣﺑﻠﻎ اﻟرأﺳﻣﺎل اﻟﻣؤﺳس ﺑﮫ ﺟزء اﻹﯾراد‬
‫اﻟﻣﻔروض ﻋﻠﯾﮭم ‪ ،‬وذﻟك ﺑﺗﺿﺎﻣن ﺟﻣﯾﻊ اﻟﻣؤﻣﻧﯾن‬ ‫‪Conforme‬‬

‫اﻟﺑﺎب اﻟﺛﺎﻟث‬

‫ﺗﺣﻣل اﻟﻣﺻﺎرﯾف‬
‫ﯾﺗﺣﻣل اﻟﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ اﻟﻣﺻﺎرﯾف اﻵﺗﻲ ﺑﯾﺎﻧﮭﺎ ﺳواء اﻧﻘطﻊ‪:‬‬
‫اﻟﻣﺻﺎب ﺑﺎﻟﺣﺎدﺛﺔ ﻋن اﻟﻌﻣل أم ﻻ‬
‫ﻣﺻﺎرﯾف اﻟﺗﺷﺧﯾص واﻟﻌﻼﺟﺎت اﻟطﺑﯾﺔ واﻟﺟراﺣﯾﺔ واﻟﺻﯾدﻟﯾﺔ ‪1-‬‬
‫وﻣﺻﺎرﯾف اﻻﺳﺗﺷﻔﺎء وﻣﺻﺎرﯾف اﻟﺗﺣﻠﯾﻼت واﻟﻔﺣوﺻﺎت‬
‫واﻟﻣﺻﺎرﯾف اﻟواﺟب أداؤھﺎ ﻟﻸطﺑﺎء وﻟﻠﻣﺳﺎﻋدﯾن اﻟطﺑﯾﯾن ‪ ،‬وﺑوﺟﮫ‬
‫ﻋﺎم ﺟﻣﯾﻊ اﻟﻣﺻﺎرﯾف اﻟﺗﻲ ﯾﺳﺗوﺟﺑﮭﺎ ﻋﻼج اﻟﻣﺻﺎب ؛‬ ‫‪Conforme‬‬
‫ﻣﺻﺎرﯾف اﻟﻣﺳﺗﻠزﻣﺎت اﻟطﺑﯾﺔ اﻟﺗﻲ ﺗﻔرﺿﮭﺎ اﻟﺣﺎدﺛﺔ ﺑﻣﺎ ﻓﯾﮭﺎ ‪2-‬‬
‫اﻟﻣﺻﺎرﯾف اﻟﺗﻲ ﺗﻔرﺿﮭﺎ اﻟﺣﺎدﺛﺔ واﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﻧﯾل أﺟﮭزة اﺳﺗﺑدال أو‬
‫ﺗﻘوﯾم اﻷﻋﺿﺎء أو ﺑﺈﺻﻼﺣﮭﺎ أو ﺑﺗﺟدﯾدھﺎ ؛‬ ‫‪Conforme‬‬
‫ﻣﺻﺎرﯾف ﻧﻘل اﻟﻣﺻﺎب إﻟﻰ ﻣﺣل إﻗﺎﻣﺗﮫ اﻻﻋﺗﯾﺎدي أو إﻟﻰ ‪3-‬‬
‫ﻣؤﺳﺳﺔ ﻋﻣوﻣﯾﺔ أو ﺧﺻوﺻﯾﺔ ﻟﻼﺳﺗﺷﻔﺎء واﻟﻌﻼج اﻷﻗرب ﻣن‬
‫ﻣﻛﺎن وﻗوع اﻟﺣﺎدﺛﺔ ؛‬ ‫‪Conforme‬‬
‫ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﻟوﻓﺎة ‪ ،‬ﻣﺻﺎرﯾف اﻟﺟﻧﺎزة وﻣﺻﺎرﯾف ﻧﻘل اﻟﺟﺛﻣﺎن إﻟﻰ ‪4-‬‬
‫ﻣﻛﺎن اﻟدﻓن‬ ‫‪Conforme‬‬

‫ﺗﺣدد ﺑﻘرار ﻣﺷﺗرك ﻟﻠﺳﻠطﺗﯾن اﻟﺣﻛوﻣﯾﺗﯾن اﻟﻣﻛﻠﻔﺗﯾن ﺑﺎﻟﺗﺷﻐﯾل‪:‬‬


‫)‪ (1‬وﺑﺎﻟﺻﺣﺔ ﺗﻌرﯾﻔﺔ اﻟﻣﺻﺎرﯾف اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﺑﻧدﯾن‬
‫و)‪ (3‬ﻣن اﻟﻣﺎدة ‪ 37‬أﻋﻼه اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺎﻟﺧدﻣﺎت اﻟﻣﻘدﻣﺔ ﻟﻠﻣﺻﺎب ﻣن‬
‫ﻗﺑل اﻟﻣؤﺳﺳﺎت اﻟﻌﻣوﻣﯾﺔ أو اﻟﺧﺻوﺻﯾﺔ ﻟﻼﺳﺗﺷﻔﺎء واﻟﻌﻼج‬

‫وﯾﺗﺧذ ھذا اﻟﻘرار اﻟﻣﺷﺗرك ﺑﻌد اﺳﺗﺷﺎرة ﻟﺟﻧﺔ ﺗﺗﺄﻟف ﻣن ﻣﻣﺛﻠﯾن اﺛﻧﯾن‬
‫ﻋن ﻛل ھﯾﺋﺔ ﻣن اﻟﮭﯾﺋﺎت اﻟﻣﻣﺛﻠﺔ ﻟﻣﻘدﻣﻲ اﻟﻌﻼﺟﺎت وﻣوردي‬
‫اﻟﻣﺳﺗﻠزﻣﺎت واﻟﺧدﻣﺎت اﻟطﺑﯾﺔ واﻟﻣﺷﻐﻠﯾن واﻷﺟراء واﻟﻣؤﻣﻧﯾن ﻋن‬
‫ﺣوادث اﻟﺷﻐل‪ .‬وﯾﻧﺗدب أﻋﺿﺎء اﻟﻠﺟﻧﺔ اﻟﻣذﻛورة أﻋﻼه ﻣن ﻗﺑل‬
‫اﻟﮭﯾﺋﺎت اﻟﻣﻣﺛﻠﺔ ﻟﮭم ﺑﻧﺎء ﻋﻠﻰ طﻠب ﻟﻠﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻟﺗﺷﻐﯾل‪.‬‬

‫ﯾﺗﻌﯾن ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ أن ﯾﺑﺎﺷر ‪ ،‬ﻓﻲ ظرف اﻟﺛﻼﺛﺔ أﺷﮭر‪:‬‬


‫اﻟﻣواﻟﯾﺔ ﻟﺗﺎرﯾﺦ إرﺳﺎل اﻹﻋﻼم ﺑﺎﻟدﻓﻊ ﺑرﺳﺎﻟﺔ ﻣﺿﻣوﻧﺔ اﻟوﺻول ﻣﻊ‬
‫اﻹﺷﻌﺎر ﺑﺎﻟﺗوﺻل ﻣن ﻗﺑل اﻟﻣؤﺳﺳﺔ اﻟﻌﻣوﻣﯾﺔ أو اﻟﺧﺻوﺻﯾﺔ‬
‫ﻟﻼﺳﺗﺷﻔﺎء واﻟﻌﻼج أو ﻣن طرف اﻟطﺑﯾب اﻟﻣﻌﺎﻟﺞ ﻟﻠﻣﺻﺎب ‪ ،‬أداء‬
‫اﻟﻣﺻﺎرﯾف اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 37‬أﻋﻼه طﺑﻖ اﻟﺗﻌرﯾﻔﺔ‬
‫‪.‬اﻟﻣﺣددة ﻓﻲ اﻟﻘرار اﻟﻣﺷﺗرك اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 38‬أﻋﻼه‬ ‫‪Conforme‬‬
‫وﻻ ﯾﻣﻛن ﻟﻠﻣؤﺳﺳﺎت اﻟﻌﻣوﻣﯾﺔ أو اﻟﺧﺻوﺻﯾﺔ ﻟﻼﺳﺗﺷﻔﺎء واﻟﻌﻼج‬
‫أو اﻟطﺑﯾب اﻟﻣﻌﺎﻟﺞ أن ﯾطﺎﻟﺑوا اﻟﻣﺻﺎب ﺑﺣﺎدﺛﺔ اﻟﺷﻐل ﺑﺄداء‬
‫اﻟﻣﺻﺎرﯾف اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 37‬أﻋﻼه إﻻ ﻓﻲ اﻟﺣﺎﻟﺗﯾن‬
‫اﻟﺗﺎﻟﯾﺗﯾن ‪:‬‬
‫‪ -1‬إذا ﻟم ﯾﻘدم اﻟﻣﺻﺎب اﻟﺷﮭﺎدة اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻔﻘرة اﻟﺛﺎﻧﯾﺔ‬
‫ﻣن اﻟﻣﺎدة ‪ 14‬أﻋﻼه ؛‬ ‫‪Conforme‬‬

‫إذا ﻗدم اﻟﻣﺻﺎب ھذه اﻟﺷﮭﺎدة وواﻓﻖ ‪ ،‬ﻗﺑل ﺗﻠﻘﯾﮫ اﻟﻌﻼج اﻷوﻟﻲ ‪2-‬‬
‫ﻋﻠﻰ ﺗﺣﻣل ﻣﺻﺎرﯾف إﺿﺎﻓﯾﺔ ﺗﺗﺟﺎوز ﺗﻌرﯾﻔﺔ اﻟﻣﺻﺎرﯾف اﻟﻣﺣددة ‪،‬‬
‫ﻓﻲ اﻟﻘرار اﻟﻣﺷﺗرك اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﻔﻘرة اﻷوﻟﻰ ﻣن اﻟﻣﺎدة ‪38‬‬
‫أﻋﻼه‪ .‬وﻓﻲ ھذه اﻟﺣﺎﻟﺔ ﯾﺟب أن ﺗﺗﺿﻣن اﻟﺷﮭﺎدة اﻟطﺑﯾﺔ اﻷوﻟﯾﺔ‬
‫ﻣواﻓﻘﺔ اﻟﻣﺻﺎب ﻋﻠﻰ ﺗﺣﻣل ھذه اﻟﻣﺻﺎرﯾف اﻹﺿﺎﻓﯾﺔ‬ ‫‪Conforme‬‬

‫ﺗﺣدد ﺑﻘرار ﻟﻠﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻟﺗﺷﻐﯾل ﻣﺻﺎرﯾف اﻟﺟﻧﺎزة‪:‬‬


‫واﻟﻣﻌﺎﯾﯾر اﻟﻣﻌﺗﻣدة ﻻﺣﺗﺳﺎب ﻣﺻﺎرﯾف ﻧﻘل ﺟﺛﻣﺎن اﻟﻣﺻﺎب ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ‬
‫‪.‬اﻟوﻓﺎة أﺧذا ﺑﻌﯾن اﻻﻋﺗﺑﺎر اﻟﻣﻛﺎن اﻟذي ﺳﯾﺗم ﻓﯾﮫ اﻟدﻓن‬

‫ﯾﺧول ﻟﻠﻣﺻﺎب اﻟﺣﻖ ﻓﻲ ﻧﯾل وإﺻﻼح وﺗﺟدﯾد أﺟﮭزة اﺳﺗﺑدال أو‪:‬‬


‫ﺗﻘوﯾم اﻷﻋﺿﺎء اﻟﺗﻲ ﺗﻔرض اﻟﺣﺎدﺛﺔ اﺳﺗﻌﻣﺎﻟﮭﺎ ‪ ،‬وﻛذا اﻟﺣﻖ ﻓﻲ‬
‫إﺻﻼح أو ﺗﻌوﯾض اﻷﺟﮭزة اﻟﺗﻲ ﻓرﺿت اﺳﺗﻌﻣﺎﻟﮭﺎ ﻋﺎھﺔ ﺳﺎﺑﻘﺔ‬
‫وﻟو ﻛﺎﻧت ﻏﯾر ﻧﺎﺗﺟﺔ ﻋن ﺣﺎدﺛﺔ ﻣن ﺣوادث اﻟﺷﻐل ‪ ،‬واﻟﺗﻲ أﻓﺳدﺗﮭﺎ‬
‫اﻟﺣﺎدﺛﺔ أو ﺑﺳﺑب ﺿﯾﺎﻋﮭﺎ أو ﺟﻌﻠﺗﮭﺎ ﻏﯾر ﺻﺎﻟﺣﺔ ﻟﻼﺳﺗﻌﻣﺎل‬ ‫‪Conforme‬‬
‫وﯾﺣدد ﺑﻣرﺳوم ﯾﺗﺧذ ﺑﺎﻗﺗراح ﻣن اﻟﺳﻠطﺗﯾن اﻟﺣﻛوﻣﯾﺗﯾن اﻟﻣﻛﻠﻔﺗﯾن‬
‫ﺑﺎﻟﺗﺷﻐﯾل وﺑﺎﻟﺻﺣﺔ ﻧوع اﻷﺟﮭزة وﻗﯾﻣﺗﮭﺎ وﺷروط ﺗﺧﺻﯾﺻﮭﺎ‬
‫وإﺻﻼﺣﮭﺎ وﺗﺟدﯾدھﺎ‪.‬‬

‫اﻟﺑﺎب اﻟراﺑﻊ‬

‫اﻟﺗزاﻣﺎت اﻟﻣﺷﻐل ﻏﯾر اﻟﻣؤﻣن ﻟﮫ ﺿﻣﺎﻧﺎ ﻟﻸداء‬


‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ ﻛل ﻣﺷﻐل ﻏﯾر ﻣؤﻣن ﻟﮫ ‪ ،‬ﺑﺎﺳﺗﺛﻧﺎء اﻟدوﻟﺔ ‪ ،‬أن ﯾؤدي‪:‬‬
‫ﻟﻠﺻﻧدوق اﻟوطﻧﻲ ﻟﻠﺗﻘﺎﻋد واﻟﺗﺄﻣﯾن ‪ ،‬اﻟﻣﺣدث ﺑﻣوﺟب اﻟظﮭﯾر‬
‫‪ ،‬اﻟﺷرﯾف رﻗم ‪ 1-59-301‬اﻟﺻﺎدر ﻓﻲ ‪ 27‬أﻛﺗوﺑر ‪1959‬‬
‫اﻟرأﺳﻣﺎل اﻟﻼزم ﻟﺗﺄﺳﯾس اﻹﯾراد اﻟﻣﻘدر طﺑﻖ ﺗﻌرﯾﻔﺔ ﺗﺣدد ﺑﻣرﺳوم‬
‫وذﻟك ﻓﻲ ظرف اﻟﺳﺗﯾن ﯾوﻣﺎ اﻟﻣواﻟﯾﺔ ﻟﺗﺎرﯾﺦ ﺻدور اﻷﻣر ‪،‬‬
‫اﻟﻘﺿﺎﺋﻲ ﺑﺎﻟﺗﺻﺎﻟﺢ أو اﻟﺣﻛم أو اﻟﻘرار اﻟﻘﺿﺎﺋﻲ اﻟﻘﺎﺿﻲ ﺑﻣﻧﺢ‬
‫‪.‬اﻹﯾراد ﻟﻠﻣﺻﺎب أو ﻟذوي ﺣﻘوﻗﮫ‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫إذا ﻟم ﯾﺑﺎﺷر اﻷداء ﻣن ﻗﺑل اﻟﻣﺷﻐل ﺧﻼل اﻷﺟل اﻟﻣﺣدد ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة‪:‬‬
‫اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ ‪ ،‬ﯾوﺟﮫ اﻟﺻﻧدوق اﻟوطﻧﻲ ﻟﻠﺗﻘﺎﻋد واﻟﺗﺄﻣﯾن إﻟﻰ اﻟﻣﺷﻐل‬
‫إﻧذارا ﺑﺄداء اﻟرأﺳﻣﺎل ﻓﻲ ظرف اﻟﺛﻼﺛﯾن ﯾوﻣﺎ اﻟﻣواﻟﯾﺔ ﻟﻠﺗﺎرﯾﺦ‬
‫اﻟﻣﺣدد ﻓﻲ اﻹﻧذار‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫وﯾﻠزم اﻟﻣﺷﻐل ﺑﺄن ﯾدﻓﻊ ﻟﺻﻧدوق اﻟﺿﻣﺎن اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة‬


‫‪ 47‬أدﻧﺎه ﻣﺑﻠﻐﺎ ﯾﺳﺎوي واﺣدا ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺋﺔ )‪ (1%‬ﻣن ﻣﺑﻠﻎ اﻟرأﺳﻣﺎل‬
‫ﻋن ﻛل ﯾوم ﺗﺄﺧﯾر ﻏﯾر ﻣﺑرر اﺑﺗداء ﻣن ﺗﺎرﯾﺦ اﻧﺻرام اﻷﺟل اﻟﻣﺣدد‬
‫ﻓﻲ اﻹﻧذار اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﻔﻘرة اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﻧﺟز اﻟﺻﻧدوق اﻟوطﻧﻲ ﻟﻠﺗﻘﺎﻋد واﻟﺗﺄﻣﯾن اﻷﻣر ﺑﺎﻷداء ﻟﻔﺎﺋدة‬
‫اﻟﺻﻧدوق اﻟﻣذﻛور‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﺧﻼﻓﺎ ﻷﺣﻛﺎم اﻟﻣﺎدة ‪ 42‬أﻋﻼه ‪ ،‬ﯾﻣﻛن إﻋﻔﺎء اﻟﻣﺷﻐل ﻣن أداء‪:‬‬
‫اﻟرأﺳﻣﺎل ﻟﻠﺻﻧدوق اﻟوطﻧﻲ ﻟﻠﺗﻘﺎﻋد واﻟﺗﺄﻣﯾن ﺑﻘرار ﻣﺷﺗرك ﻟﻠﺳﻠطﺗﯾن‬
‫اﻟﺣﻛوﻣﯾﺗﯾن اﻟﻣﻛﻠﻔﺗﯾن ﺑﺎﻟﺗﺷﻐﯾل وﺑﺎﻟﻣﺎﻟﯾﺔ‬

‫وﯾﺗوﻗف إﻋﻔﺎء اﻟﻣﺷﻐل ﻣن أداء اﻟرأﺳﻣﺎل اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﻔﻘرة‬


‫اﻷوﻟﻰ ﻋﻠﻰ ﺗﻘدﯾم طﻠب داﺧل اﻷﺟل اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪42‬‬
‫أﻋﻼه إﻟﻰ اﻟﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻟﺗﺷﻐﯾل ﻣرﻓوق ﺑﺟﻣﯾﻊ‬
‫اﻟﻣﻌطﯾﺎت واﻟﻣﺳﺗﻧدات اﻟﺿرورﯾﺔ اﻟﻣﺛﺑﺗﺔ ﻟﻠﺿﻣﺎﻧﺎت اﻟﻣﺎﻟﯾﺔ اﻟﻣﻘدﻣﺔ‬
‫ﻣن أﺟل اﺳﺗﻣرارﯾﺔ أداء اﻹﯾراد ﻟﻠﻣﺻﺎب أو ﻟذوي ﺣﻘوﻗﮫ‪.‬‬

‫اﻟﺑﺎب اﻟﺧﺎﻣس‬

‫ﺻﻧدوق اﻟﺿﻣﺎن‬
‫ﯾﺗم ﺿﻣﺎن أداء اﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت ﻋن اﻟﻌﺟز اﻟداﺋم ﻋن اﻟﻌﻣل أو ﻋن‪:‬‬
‫اﻟﺣوادث اﻟﻣﺗرﺗﺑﺔ ﻋﻧﮭﺎ اﻟوﻓﺎة طﺑﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم اﻟﻣواد ﻣن ‪ 46‬إﻟﻰ ‪59‬‬
‫ﻣن ھذا اﻟﻘﺎﻧون‬ ‫‪Conforme‬‬

‫إذا ﻟم ﯾﻘم اﻟﻣﺷﻐﻠون اﻟﻣدﯾﻧون أو ﻣﻘﺎوﻻت اﻟﺗﺄﻣﯾن ‪ ،‬ﻋﻧد ﺣﻠول‪:‬‬


‫اﻷﺟل ‪ ،‬ﺑﺄداء اﻟﺗﻌوﯾض اﻟﯾوﻣﻲ واﻟﻣﺑﺎﻟﻎ اﻻﺣﺗﯾﺎطﯾﺔ اﻟواﺟب‬
‫ﺧﺻﻣﮭﺎ ﻣن اﻹﯾراد وﻛذا اﻹﯾرادات اﻟﻣﻔروﺿﺔ ﻋﻠﯾﮭم إﺛر ﺣﺎدﺛﺔ‬
‫ﺷﻐل ﻧﺗﺟت ﻋﻧﮭﺎ اﻟوﻓﺎة أو اﻟﻌﺟز اﻟداﺋم ﻋن اﻟﺷﻐل أو ﻣﺻﺎرﯾف ﻧﯾل‬
‫وإﺻﻼح وﺗﺟدﯾد أﺟﮭزة اﺳﺗﺑدال أو ﺗﻘوﯾم اﻷﻋﺿﺎء اﻟﻣﻧﺻوص‬
‫ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 41‬أﻋﻼه ‪ ،‬ﯾﺣل ﺻﻧدوق اﻟﺿﻣﺎن اﻟﻣﻧﺻوص‬
‫‪.‬ﻋﻠﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 47‬أدﻧﺎه ﻣﺣل اﻟﻣدﯾﻧﯾن ﻓﻲ اﻷداء‬ ‫‪Conforme‬‬
‫ﯾﺣدد أداء اﻟﻣﺑﺎﻟﻎ اﻟﻣﺗرﺗﺑﺔ ﻋن اﻹﯾرادات ﻓﻲ اﻟﻌﺷر ﺳﻧوات اﻷﺧﯾرة‬
‫اﺑﺗداء ﻣن ﺗﺎرﯾﺦ ﺻدور اﻷﻣر اﻟﻘﺿﺎﺋﻲ ﺑﺎﻟﺗﺻﺎﻟﺢ أو اﻟﺣﻛم أو‬
‫اﻟﻘرار اﻟﻘﺿﺎﺋﻲ اﻟﻧﮭﺎﺋﻲ اﻟﻘﺎﺿﻲ ﺑﻣﻧﺢ اﻹﯾراد‪.‬‬ ‫‪Conforme‬‬

‫ﯾظل ﺻﻧدوق اﻟﺿﻣﺎن اﻟﺧﺎص ﺑﺎﻟﻣﺻﺎﺑﯾن ﺑﺣوادث اﻟﺷﻐل اﻟﻣﺣدث‪:‬‬


‫ﺑﻣوﺟب اﻟظﮭﯾر اﻟﺷرﯾف اﻟﺻﺎدر ﻓﻲ ‪ 25‬ﯾوﻧﯾو ‪ 1927‬اﻟﻣﺗﻌﻠﻖ‬
‫‪.‬ﺑﺎﻟﺗﻌوﯾض ﻋن ﺣوادث اﻟﺷﻐل ﻣﺗﻣﺗﻌﺎ ﺑﺎﻟﺷﺧﺻﯾﺔ اﻟﻣدﻧﯾﺔ‬
‫وﯾﺗوﻟﻰ اﻟﺻﻧدوق اﻟوطﻧﻲ ﻟﻠﺗﻘﺎﻋد واﻟﺗﺄﻣﯾن اﻟﺗﺳﯾﯾر اﻹداري واﻟﺗﻘﻧﻲ‬
‫واﻟﻣﺎﻟﻲ ﻟﮭذا اﻟﺻﻧدوق طﺑﻖ ﺷروط وﻛﯾﻔﯾﺎت ﺗﺣدد ﺑﻣرﺳوم‪.‬‬
‫ﯾﻣول ﺻﻧدوق اﻟﺿﻣﺎن ﺑﺎﻟﻣﺗﺣﺻل ﻣن اﻟﻣﺳﺎھﻣﺗﯾن اﻟﺗﺎﻟﯾﺗﯾن‪:‬‬
‫ﻣﺳﺎھﻣﺔ اﻟﻣﺷﻐﻠﯾن اﻟﻣؤﻣن ﻟﮭم ؛ ‪1-‬‬ ‫‪Conforme‬‬

‫ﻣﺳﺎھﻣﺔ اﻟﻣﺷﻐﻠﯾن ﻏﯾر اﻟﻣؤﻣن ﻟﮭم ﺑﺎﺳﺗﺛﻧﺎء اﻟدوﻟﺔ ‪2-‬‬ ‫‪Conforme‬‬


‫ﯾﺳﺗﺧﻠص ﻣﺑﻠﻎ ﻣﺳﺎھﻣﺔ اﻟﻣﺷﻐﻠﯾن اﻟﻣؤﻣن ﻟﮭم ﻣن ﺟﻣﯾﻊ أﻗﺳﺎط‪:‬‬
‫اﻟﺗﺄﻣﯾن اﻟﻣؤداة ﻟﻣﻘﺎوﻻت اﻟﺗﺄﻣﯾن ﻣن طرف اﻟﻣﺷﻐﻠﯾن اﻟﺧﺎﺿﻌﯾن‬
‫ﻹﺟﺑﺎرﯾﺔ اﻟﺗﺄﻣﯾن اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ أﺣﻛﺎم اﻟﻣﺎدﺗﯾن ‪ 29‬و‪30‬‬
‫‪.‬ﻣن ھذا اﻟﻘﺎﻧون‬ ‫‪Conforme‬‬
‫وﯾﺗم اﺳﺗﺧﻼص ﻣﺑﻠﻎ ھذه اﻟﻣﺳﺎھﻣﺔ ﻓﻲ ﻧﻔس اﻟوﻗت اﻟذي‬
‫ﺗﺳﺗﺧﻠص ﻓﯾﮫ اﻷﻗﺳﺎط ﻣن ﻗﺑل ﻣﻘﺎوﻻت اﻟﺗﺄﻣﯾن وﺗؤدى ﻟﺻﻧدوق‬
‫اﻟﺿﻣﺎن‪.‬‬ ‫‪Conforme‬‬
‫ﯾﺳﺗﺧﻠص ﻣﺑﻠﻎ ﻣﺳﺎھﻣﺔ اﻟﻣﺷﻐﻠﯾن ﻏﯾر اﻟﻣؤﻣن ﻟﮭم ﻣن رؤوس‪:‬‬
‫اﻷﻣوال اﻟﻣؤﺳﺳﺔ ﻟﻺﯾرادات اﻟﻣﻔروﺿﺔ ﻋﻠﯾﮭم ﻟدى اﻟﺻﻧدوق اﻟوطﻧﻲ‬
‫ﻟﻠﺗﻘﺎﻋد واﻟﺗﺄﻣﯾن ‪ ،‬وﺗﻘدر ھذه اﻟﻣﺳﺎھﻣﺔ ﺣﺳب ﺟدول وطﺑﻖ ﺷروط‬
‫ﺗﺣدد ﺑﻣرﺳوم‬
‫ﺗﻘوم ﻛﺗﺎﺑﺔ اﻟﺿﺑط ﺑﺎﻟﻣﺣﻛﻣﺔ اﻟﻣﺧﺗﺻﺔ ﺑﺗﺻﻔﯾﺔ ھذه اﻟﻣﺳﺎھﻣﺔ‬
‫اﻟﻣﻔروض أداؤھﺎ ﺑﺻﻔﺔ ﻧﮭﺎﺋﯾﺔ أو اﻟﻣﻛﺗﺳﺑﺔ ﻟﺻﻧدوق اﻟﺿﻣﺎن ﻋﻧد‬
‫ﺗﺳﺟﯾل اﻷواﻣر واﻷﺣﻛﺎم واﻟﻘرارات اﻟﻘﺿﺎﺋﯾﺔ اﻟﻘﺎﺿﯾﺔ ﺑﻣﻧﺢ‬
‫اﻹﯾرادات ‪ ،‬وﺗﺳﺗﺧﻠﺻﮭﺎ ﻟﺣﺳﺎب اﻟﺻﻧدوق اﻟﻣذﻛور وﻓﻖ اﻟﻣﺳطرة‬
‫اﻟﻣﺗﺑﻌﺔ ﻓﻲ ﻣﯾدان اﻟﻣﺳﺎﻋدة اﻟﻘﺿﺎﺋﯾﺔ‪.‬‬
‫ﯾﺣدد اﻟﻣرﺳوم اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﻔﻘرة اﻷوﻟﻰ ﺟﻣﯾﻊ اﻟﺗداﺑﯾر اﻟﻼزﻣﺔ‬
‫ﻟﺗطﺑﯾﻖ أﺣﻛﺎم ھذه اﻟﻣﺎدة‪.‬‬
‫ﻻ ﺗﺗم أﯾﺔ ﺗﺻﻔﯾﺔ ﺟدﯾدة ﻟﻠﻣﺳﺎھﻣﺔ اﻟﻣذﻛورة ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ وﻻ‪:‬‬
‫أداء أﯾﺔ زﯾﺎدة أو إرﺟﺎع أي ﻓﺎﺋض ﻣﻧﮭﺎ إﻻ ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ ﻣﺎ إذا ﺗﻣت‬
‫اﻟزﯾﺎدة ﻓﻲ اﻹﯾراد اﻟﻣﺧول ﻟﻠﻣﺻﺎب أو اﻟﺗﺧﻔﯾض ﻣﻧﮫ أو ﺗم ﺣذﻓﮫ‬
‫ﺑﻣوﺟب ﺣﻛم أو ﻗرار ﻗﺿﺎﺋﻲ ‪ ،‬وذﻟك ﻋﻠﻰ إﺛر ﺗﻔﺎﻗم ﺣﺎﻟﺔ اﻟﻣﺻﺎب‬
‫‪.‬أو ﺗﺣﺳﻧﮭﺎ‬ ‫‪Conforme‬‬
‫ﺗﺑﺎﺷر اﻟﺗﺻﻔﯾﺎت اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدﺗﯾن ‪ 50‬و‪ 51‬ﺣﺳب‪:‬‬
‫ﺳن اﻟﻣﺳﺗﻔﯾد ﻣن اﻹﯾراد واﻟﺟدول اﻟﺟﺎري ﺑﮫ اﻟﻌﻣل اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮫ‬
‫ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 50‬أﻋﻼه ﻓﻲ ھذا اﻟﺻدد وﻣﻘدار اﻟﻣﺳﺎھﻣﺔ اﻟﻣﻌﻣول ﺑﮫ ﻓﻲ‬
‫‪.‬ﺗﺎرﯾﺦ وﻗوع اﻟﺣﺎدﺛﺔ‬
‫ﯾﺣدد اﻟﻣرﺳوم اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 50‬أﻋﻼه اﻟﺷروط اﻟﺗﻲ ﺗﺑﺎﺷر‪:‬‬
‫وﻓﻘﮭﺎ أداءات ﻣﻘﺎوﻻت اﻟﺗﺄﻣﯾن‬

‫ﯾﺣدد ﻣﻘدار اﻟﻣﺳﺎھﻣﺔ اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدﺗﯾن ‪ 50‬و‪:51‬‬


‫أﻋﻼه ﻗﺑل ﻓﺎﺗﺢ دﯾﺳﻣﺑر ﻣن ﻛل ﺳﻧﺔ ﺑﺎﻟﻧﺳﺑﺔ ﻟﻠﺳﻧﺔ اﻟﻣواﻟﯾﺔ ﺑﻣوﺟب‬
‫ﻗرار ﻣﺷﺗرك ﻟﻠﺳﻠطﺗﯾن اﻟﺣﻛوﻣﯾﺗﯾن اﻟﻣﻛﻠﻔﺗﯾن ﺑﺎﻟﺗﺷﻐﯾل وﺑﺎﻟﻣﺎﻟﯾﺔ‬
‫وﺗؤﺧذ ﺑﻌﯾن اﻻﻋﺗﺑﺎر ﻟﺗﺣدﯾد ھذا اﻟﻣﻘدار ‪ ،‬ﻋﻠﻰ اﻟﺧﺻوص ‪ ،‬اﻟﻌﻼﻗﺔ‬
‫ﺑﯾن ﻣداﺧﯾل وﻧﻔﻘﺎت اﻟﺳﻧﺔ اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ وﻛذا اﻟﺗوﻗﻌﺎت اﻟﻣرﺗﻘﺑﺔ ﻻرﺗﻔﺎﻋﮭﺎ‬
‫أو ﻻﻧﺧﻔﺎﺿﮭﺎ‪.‬‬

‫‪ ،‬إذا ظﮭر ﺧﻼل ﺳﻧﺔ ﻣﺎ أن ﻣوارد اﻟﺻﻧدوق ﺗﻘل ﻋن اﻟﻣﺻﺎرﯾف‪:‬‬


‫ﻓﺈﻧﮫ ﯾﺗﻌﯾن اﻟرﻓﻊ ﻣن ﻣﻘدار اﻟﻣﺳﺎھﻣﺔ اﻟﻣﺣددة ﺑﺎﻟﻘرار اﻟﻣﺷﺗرك‬
‫اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ أو ﺗﺣوﯾل ﺟزء ﻣن اﻹدﺧﺎرات‬
‫اﻟﻣﺎﻟﯾﺔ ﻟﺻﻧدوق اﻟﺿﻣﺎن اﻟﻣودﻋﺔ ﻟدى ﺻﻧدوق اﻹﯾداع واﻟﺗدﺑﯾر‬
‫ﯾﻘﯾم ﺻﻧدوق اﻟﺿﻣﺎن دﻋوى ﻗﺿﺎﺋﯾﺔ ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐﻠﯾن اﻟﻣدﯾﻧﯾن اﻟذﯾن‪:‬‬
‫ﺣل ﻣﺣﻠﮭم ﻓﻲ أداء اﻟﻣﺑﺎﻟﻎ اﻟﻣﺎﻟﯾﺔ طﺑﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم اﻟﻣﺎدة ‪ 46‬أﻋﻼه‬
‫وﯾطﺎﻟب ‪ ،‬زﯾﺎدة ﻋﻠﻰ ذﻟك ‪ ،‬ﺑﺎﻟﻔواﺋد اﻟﻣﺗرﺗﺑﺔ ﻣﻧذ ﺗﺎرﯾﺦ ﺣﻠول أﺟل‬
‫أداء اﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت إﻟﻰ ﺗﺎرﯾﺦ إرﺟﺎﻋﮭﺎ‬

‫ﯾﺟب أن ﯾﺧول اﻟﺣﻛم أو اﻟﻘرار اﻟﻘﺿﺎﺋﻲ اﻟﻧﮭﺎﺋﻲ اﻟذي ﯾﺣدد اﻟﻣﺑﺎﻟﻎ‪:‬‬


‫اﻟواﺟب أداؤھﺎ ﻟﺻﻧدوق اﻟﺿﻣﺎن ‪ ،‬وذﻟك ﺑﻘﺻد ﺿﻣﺎن اﻷداء ‪ ،‬رھﻧﺎ‬
‫ﻋﻘﺎرﯾﺎ ﻷﻣﻼك اﻟﻣدﯾن اﻟﻣﺣﻔظﺔ أو اﻟﺗﻲ ھﻲ ﻓﻲ طور اﻟﺗﺣﻔﯾظ‬
‫ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ ﺗﺄﻣﯾن اﻟﻣﺷﻐل ‪ ،‬ﯾﺳﺗﻔﯾد اﻟﺻﻧدوق ‪ ،‬ﻗﺻد إرﺟﺎع ﺗﺳﺑﯾﻘﺎﺗﮫ‪:‬‬
‫ﻓﯾﻣﺎ ﯾﺧص اﻟﺗﻌوﯾض اﻟﻣﺗرﺗب ﻋﻠﻰ اﻟﻣؤﻣن ‪ ،‬ﻣن اﻣﺗﯾﺎزات اﻟﺑﻧد‬
‫اﻟﺛﺎﻣن ﻣن اﻟﻔﺻل ‪ 1250‬ﻣن اﻟظﮭﯾر اﻟﺷرﯾف اﻟﻣﻌﺗﺑر ﺑﻣﺛﺎﺑﺔ ﻗﺎﻧون‬
‫اﻻﻟﺗزاﻣﺎت واﻟﻌﻘود ‪ ،‬ﻛﻣﺎ ﺗم ﺗﻐﯾﯾره وﺗﺗﻣﯾﻣﮫ‬

‫وﻻ ﯾﻣﻛن أن ﺗﻘﺎم أﯾﺔ دﻋوى ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل‪.‬‬

‫ﺗﺣدد ﺑﻣوﺟب ﻣرﺳوم اﻟﻘواﻋد اﻟﻣطﺑﻘﺔ ﻋﻠﻰ ﺻﻧدوق اﻟﺿﻣﺎن وﻛذا‪:‬‬


‫اﻟﺷروط اﻟﺗﻲ ﯾﻣﻛن ﻟﻠﻣﺻﺎﺑﯾن ﺑﺣوادث اﻟﺷﻐل أو ﻟذوي ﺣﻘوﻗﮭم أن‬
‫ﯾطﺎﻟﺑوا وﻓﻘﮭﺎ ﺑﺣﻘوﻗﮭم ﻓﻲ اﻟﺗﻌوﯾض ﻟدى اﻟﺻﻧدوق اﻟﻣذﻛور‬

‫اﻟﻘﺳم اﻟراﺑﻊ‬

‫اﻟﺗﻌوﯾض ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﻟﻌﺟز اﻟﻣؤﻗت أو اﻟداﺋم أو ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﻟوﻓﺎة‬


‫ﯾﺧول اﻟﺗﻌوﯾض ﻋن اﻟﺿرر ﻟﻠﻣﺻﺎب أو ﻟذوي ﺣﻘوﻗﮫ اﻟﺣﻖ ﻓﻲ ﻣﺎ‪:‬‬
‫ﯾﻠﻲ‬
‫ﺗﻌوﯾض ﯾوﻣﻲ طﯾﻠﺔ ﻣدة اﻟﻌﺟز اﻟﻣؤﻗت ؛ ‪1-‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﺗﻌوﯾض ﻋﻠﻰ ﺷﻛل إﯾراد ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﻟﻌﺟز اﻟداﺋم ؛ ‪2-‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫‪.‬ﺗﻌوﯾض ﻋﻠﻰ ﺷﻛل إﯾراد ﻟذوي ﺣﻘوق اﻟﻣﺻﺎب ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﻟوﻓﺎة ‪3-‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫اﻟﺑﺎب اﻷول‬

‫اﻟﺗﻌوﯾض اﻟﯾوﻣﻲ‬

‫اﻟﻔرع اﻷول‬

‫ﻣدة أداء اﻟﺗﻌوﯾض اﻟﯾوﻣﻲ وﻣﺑﻠﻐﮫ‬

‫ﯾﺗﺣﻣل اﻟﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ اﻟﺗﻌوﯾض اﻟﯾوﻣﻲ اﻟﻣﺳﺗﺣﻖ ﻟﻠﻣﺻﺎب‪:‬‬


‫اﺑﺗداء ﻣن اﻟﯾوم اﻟﻣواﻟﻲ ﻟﺗﺎرﯾﺦ وﻗوع اﻟﺣﺎدﺛﺔ وطﯾﻠﺔ ﻣدة اﻟﻌﺟز‬
‫اﻟﻣؤﻗت إﻟﻰ ﻏﺎﯾﺔ ﯾوم اﻟﺷﻔﺎء أو ﯾوم اﻟوﻓﺎة ‪ ،‬وذﻟك دون ﺗﻣﯾﯾز ﺑﯾن‬
‫أﯾﺎم اﻟﻌﻣل وأﯾﺎم اﻟراﺣﺔ اﻷﺳﺑوﻋﯾﺔ وأﯾﺎم اﻟﻌطل اﻟرﺳﻣﯾﺔ أو اﻷﻋﯾﺎد‬ ‫‪Conforme‬‬
‫وﯾﺗﺣﻣل اﻟﻣﺷﻐل اﻷﺟرة اﻟﻛﺎﻣﻠﺔ ﻟﯾوم وﻗوع اﻟﺣﺎدﺛﺔ أﯾﺎ ﻛﺎﻧت طرﯾﻘﺔ‬
‫أداﺋﮭﺎ‪.‬‬ ‫‪Conforme‬‬

‫ﯾﺳﺎوي اﻟﺗﻌوﯾض اﻟﯾوﻣﻲ ‪ ،‬طﯾﻠﺔ ﻣدة اﻟﻌﺟز اﻟﻣؤﻗت ﻋن اﻟﻌﻣل ‪ ،‬ﺛﻠﺛﻲ‬


‫اﻷﺟر اﻟﯾوﻣﻲ ﻛﻣﺎ ھو ﻣﺣدد ﻓﻲ اﻟﻔرع اﻟﺛﺎﻧﻲ ﻣن ھذا اﻟﺑﺎب‪.‬‬
‫ﯾﺣﺗﻔظ ﺑﺎﻟﺗﻌوﯾض اﻟﯾوﻣﻲ ‪ ،‬ﻛﻼ أو ﺑﻌﺿﺎ ‪ ،‬ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﺳﺗﺋﻧﺎف‪:‬‬
‫اﻟﻣﺻﺎب ﻟﻌﻣل ﻣن ﺷﺄﻧﮫ أن ﯾﺳﺎﻋد ﻋﻠﻰ ﺷﻔﺎﺋﮫ‬
‫ﻻ ﯾﻣﻛن أن ﯾﺗﺟﺎوز اﻟﻣﺑﻠﻎ اﻹﺟﻣﺎﻟﻲ ﻟﻸﺟرة وﻟﻠﺗﻌوﯾض اﻟﻣﺣﺗﻔظ ﺑﮫ‬
‫اﻷﺟرة اﻟﻌﺎدﯾﺔ اﻟﺗﻲ ﯾﺗﻘﺎﺿﺎھﺎ اﻷﺟراء ﻣن ﻧﻔس اﻟﺻﻧف اﻟﻣﮭﻧﻲ أو‬
‫اﻷﺟرة اﻟﻣﻘدر ﻋﻠﻰ أﺳﺎﺳﮭﺎ اﻟﺗﻌوﯾض اﻟﯾوﻣﻲ ‪ ،‬وﯾﺧﻔض اﻟﺗﻌوﯾض‬
‫اﻟﯾوﻣﻲ ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ ﺗﺟﺎوزھﺎ‪.‬‬ ‫‪Conforme‬‬
‫وﯾﺗرﺗب ﻋن ﻛل ﺗﻐﯾب ﻟﻠﻣﺻﺎب ﺗﻘل ﻣدﺗﮫ ﻋن ﺳﺎﻋﺗﯾن أداء اﻷﺟرة‬
‫ﻛﺎﻣﻠﺔ‪.‬‬
‫ﯾﻧﺗﮭﻲ اﻟﺣﻖ ﻓﻲ اﻟﺗﻌوﯾض اﻟﯾوﻣﻲ اﺑﺗداء ﻣن ‪:‬‬
‫‪ -1‬اﻟﯾوم اﻟذي ﯾﻣﺗﻧﻊ ﻓﯾﮫ اﻟﻣﺻﺎب ﻋن اﻟﺧﺿوع ﻟﻠﻌﻼﺟﺎت أو‬
‫اﻟﻣراﻗﺑﺔ اﻟطﺑﯾﺔ أو إﺟراء اﻟﻔﺣوﺻﺎت اﻟطﺑﯾﺔ اﻟﻣطﺎﻟب ﺑﮭﺎ ؛‬ ‫‪Conforme‬‬
‫ﯾوم اﺳﺗﺋﻧﺎف اﻟﻌﻣل ﺳواء ﻋﻧد اﻟﻣﺷﻐل اﻟذي ﻛﺎن ﯾﺷﻐﻠﮫ وﻗت ‪2-‬‬
‫اﻟﺣﺎدﺛﺔ أو ﻋﻧد ﻣﺷﻐل آﺧر ؛‬ ‫‪Conforme‬‬
‫اﻟﺗﺎرﯾﺦ اﻟﻣﺣدد ﻓﻲ اﻟﺷﮭﺎدة اﻟطﺑﯾﺔ ﻟﻠﺷﻔﺎء ‪ ،‬إن ﻟم ﯾﺗوﺟﮫ ‪3-‬‬
‫اﻟﻣﺻﺎب إﻟﻰ اﻟطﺑﯾب اﻟﻣﻌﺎﻟﺞ إﻻ ﺑﻌد ھذا اﻟﺗﺎرﯾﺦ‬ ‫‪Conforme‬‬
‫ﻏﯾر أﻧﮫ ﯾﺟب أداء اﻟﺗﻌوﯾض اﻟﯾوﻣﻲ ﻓﻲ ھذه اﻟﺣﺎﻟﺔ اﻷﺧﯾرة إﻟﻰ‬
‫ﻏﺎﯾﺔ ﺗﺎرﯾﺦ اﻟﺷﻔﺎء اﻟﻣﺣدد ﻓﻲ اﻟﺷﮭﺎدة اﻟطﺑﯾﺔ اﻟﻣذﻛورة ‪ ،‬إذا ﻛﺎﻧت‬
‫ﺗﻧص ﻋﻠﻰ أن ﺗﺄﺧر اﻟﻣﺻﺎب ﻻ ﯾﻧﺑﻐﻲ اﻋﺗﺑﺎره وﻋﻠﻰ أن ﺷﻔﺎءه ﻗد‬
‫ﺗم ﻓﻲ اﻟﺗﺎرﯾﺦ اﻟﻣﺑﯾن ﻓﯾﮭﺎ‪.‬‬ ‫‪Conforme‬‬

‫اﻟﻔرع اﻟﺛﺎﻧﻲ‬

‫ﻛﯾﻔﯾﺎت ﺗﻘدﯾر اﻟﺗﻌوﯾض اﻟﯾوﻣﻲ‬


‫ﺗﺷﺗﻣل اﻷﺟرة اﻟﻣﻌﺗﺑرة ﻓﻲ ﺗﻘدﯾر اﻟﺗﻌوﯾض اﻟﯾوﻣﻲ ﻋﻠﻰ اﻷﺟرة‪:‬‬
‫اﻟﯾوﻣﯾﺔ ﻣن ﺟﮭﺔ ‪ ،‬وﻋﻠﻰ اﻟﻣﺑﻠﻎ اﻟﯾوﻣﻲ ﻟﻠﻣﻧﺎﻓﻊ اﻹﺿﺎﻓﯾﺔ اﻟﻌﯾﻧﯾﺔ أو‬
‫اﻟﻧﻘدﯾﺔ ﻣن ﺟﮭﺔ أﺧرى‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫وﻻ ﺗﻌﺗﺑر ﺿﻣن ﻣﻛوﻧﺎت اﻷﺟرة اﻟﯾوﻣﯾﺔ اﻻﻣﺗﯾﺎزات اﻻﺟﺗﻣﺎﻋﯾﺔ اﻟﺗﻲ‬


‫ﯾﺗﻘﺎﺿﺎھﺎ اﻟﻣﺻﺎب وﺧﺻوﺻﺎ اﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت اﻟﻌﺎﺋﻠﯾﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫إذا ﻛﺎﻧت اﻷﺟرة اﻟﯾوﻣﯾﺔ أﺟرة ﻗﺎرة ‪ ،‬ﻓﺈﻧﮭﺎ ﺗﻌﺎدل اﻷﺟرة‪:‬‬


‫اﻷﺳﺑوﻋﯾﺔ ﻣﻘﺳوﻣﺔ ﻋﻠﻰ ﺳﺗﺔ أو اﻷﺟرة اﻟﺷﮭرﯾﺔ ﻣﻘﺳوﻣﺔ ﻋﻠﻰ‬
‫‪. .‬ﺳﺗﺔ وﻋﺷرﯾن إذا ﻛﺎن اﻟﻣﺻﺎب ﯾﺗﻘﺎﺿﻰ أﺟرﺗﮫ ﺑﺎﻟﺷﮭر‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫وﻻ ﺗؤﺧذ ﺑﻌﯾن اﻻﻋﺗﺑﺎر إﻻ اﻷﺟرة اﻟﺗﻲ ﯾﺳﺗﺣﻘﮭﺎ اﻟﻣﺻﺎب ﻟو ﻟم‬
‫ﯾﺿطر إﻟﻰ اﻟﺗوﻗف ﻋن ﻋﻣﻠﮫ أﺛﻧﺎء اﻷﺳﺑوع أو اﻟﺷﮭر اﻟذي وﻗﻌت‬
‫ﻓﯾﮫ اﻟﺣﺎدﺛﺔ ‪ ،‬ﻛﻣﺎ ﻻ ﺗؤﺧذ ﺑﻌﯾن اﻻﻋﺗﺑﺎر ﺗﻐﯾﺑﺎت اﻟﻣﺻﺎب ﺑﺎﻟﺣﺎدﺛﺔ‬
‫أﺛﻧﺎء اﻷﺳﺑوع أو أﺛﻧﺎء اﻟﺷﮭر اﻟذي أﺻﯾب ﻓﯾﮫ إن ﻛﺎن ﯾﺗﻘﺎﺿﻰ‬
‫أﺟرة ﺷﮭرﯾﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﺟب أن ﯾﻌﺗﺑر ﻓﻲ ﺗﻘدﯾر اﻟﺗﻌوﯾض اﻟﯾوﻣﻲ ‪ ،‬ﺑﺧﺻوص اﻟﺣﺎﻟﺔ‪:‬‬


‫اﻟﻣﻘررة ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ ‪ ،‬اﻟﺗﻐﯾﯾرات اﻟﻌﺎﻣﺔ أو اﻟﺟزﺋﯾﺔ اﻟﻣطﺑﻘﺔ‬
‫ﻋﻠﻰ اﻷﺟور طﯾﻠﺔ ﻣدة اﻟﻌﺟز اﻟﻣؤﻗت أو اﻟﺗﻌدﯾل اﻟذي ﻗد ﯾطﺑﻖ ﻋﻠﻰ‬
‫أﺟر اﻷﺟﯾر أو اﻟﻣﺳﺗﺧدم ﻛﻣﺎ ﻟو ﻟم ﯾﻛن ﻣﺻﺎﺑﺎ ﺑﺣﺎدﺛﺔ‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﻛﻣﺎ ﯾﺟب أن ﺗﻌﺗﺑر ﻓﻲ ﺗﻘدﯾر ھذا اﻟﺗﻌوﯾض اﻟﺗﻐﯾﯾرات اﻟﺗﻲ ﺗدﺧل‬
‫طﯾﻠﺔ ﻧﻔس اﻟﻣدة ﻋﻠﻰ أﺟرة اﻟﻣﺻﺎب ﺑﺳﺑب اﻟزﯾﺎدة ﻓﻲ اﻷﺟور‬
‫اﻟﻣﻣﻧوﺣﺔ ﺑرﺳم اﻷﻗدﻣﯾﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫إذا ﻛﺎﻧت اﻷﺟرة اﻟﯾوﻣﯾﺔ اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 65‬أﻋﻼه أﺟرة‪:‬‬


‫ﻏﯾر ﻗﺎرة أو ﻛﺎن اﻟﻌﻣل ﻏﯾر ﻣﺗواﺻل ‪ ،‬ﻓﺈن اﻷﺟرة اﻟﻣذﻛورة‬
‫ﺗﺳﺎوي اﻟﻣﻌدل اﻟﯾوﻣﻲ ﻟﻸﺟرة اﻟﺗﻲ ﺗﻘﺎﺿﺎھﺎ اﻟﻣﺻﺎب ﻋن اﻟﺳﺗﺔ‬
‫واﻟﻌﺷرﯾن ﯾوﻣﺎ ﻣن اﻟﺷﻐل اﻟﻔﻌﻠﻲ اﻟﺳﺎﺑﻖ ﻟﺗﺎرﯾﺦ اﻟﺣﺎدﺛﺔ‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﻏﯾر أﻧﮫ إذا ﻛﺎن اﻟﻌﻣل ﻏﯾر ﻣﺗواﺻل ‪ ،‬وﻛﺎن اﻟﻣﺻﺎب ﯾﺗﻘﺎﺿﻰ‬
‫أﺟرﺗﮫ ﺑﺎﻟﺳﺎﻋﺔ ‪ ،‬ﻓﺈن اﻷﺟرة اﻟﯾوﻣﯾﺔ ﺗﻌﺎدل ﺳدس )‪ (6/1‬اﻷﺟرة‬
‫اﻷﺳﺑوﻋﯾﺔ اﻟﻣﻘدرة ﻋﻠﻰ أﺳﺎس ﺣد أدﻧﻰ ﯾﺑﻠﻎ أرﺑﻌﺔ وأرﺑﻌﯾن ﺳﺎﻋﺔ‬
‫ﻣن اﻟﺷﻐل واﻟﺗﻲ ﺗﻘﺎﺿﺎھﺎ اﻟﻣﺻﺎب طﯾﻠﺔ اﻟﺳﺗﺔ أﯾﺎم ﻣن اﻟﺷﻐل‬
‫اﻟﻔﻌﻠﻲ اﻟﺳﺎﺑﻖ ﻟﺗﺎرﯾﺦ اﻟﺣﺎدﺛﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫إذا ﻛﺎن اﻟﻣﺻﺎب ﯾﺗﻘﺎﺿﻰ أﺟرﺗﮫ ﻋﻠﻰ أﺳﺎس اﻟﻘطﻌﺔ ‪ ،‬ﻓﺈن اﻷﺟرة‪:‬‬
‫اﻟﯾوﻣﯾﺔ ﺗﺳﺎوي ﺳدس )‪ (6/1‬اﻷﺟرة اﻹﺟﻣﺎﻟﯾﺔ اﻟﻣﻘﺑوﺿﺔ ﻋن‬
‫اﻟﺳﺗﺔ أﯾﺎم اﻷﺧﯾرة ﻣن اﻟﺷﻐل اﻟﻔﻌﻠﻲ اﻟﺳﺎﺑﻖ ﻟﺗﺎرﯾﺦ اﻟﺣﺎدﺛﺔ‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫وإذا اﺷﺗﻐل اﻟﻣﺻﺎب أﻗل ﻣن ﺳﺗﺔ أﯾﺎم طﯾﻠﺔ اﻟﺳﺗﺔ واﻟﻌﺷرﯾن ﯾوﻣﺎ‬
‫اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ ﻟﺗﺎرﯾﺦ اﻟﺣﺎدﺛﺔ ‪ ،‬ﻓﺗﺣدد اﻷﺟرة اﻟﯾوﻣﯾﺔ طﺑﻖ أﺣﻛﺎم اﻟﻔﻘرة‬
‫اﻷوﻟﻰ أﻋﻼه وأﺣﻛﺎم اﻟﻣﺎدة ‪ 71‬أدﻧﺎه‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫إذا ﻟم ﯾﻧﺟز اﻟﻣﺻﺎب أﺷﻐﺎﻻ إﻻ طﯾﻠﺔ ﺟزء ﻣن اﻟﺳﻧﺔ ﻣﻊ ﺑﻘﺎﺋﮫ رھن‪:‬‬


‫إﺷﺎرة ﻣﺷﻐﻠﮫ ﺑﻘﯾﺔ ﻣدة اﻟﺳﻧﺔ ‪ ،‬ﻓﺈن اﻷﺟرة اﻟﯾوﻣﯾﺔ ﺗﺳﺎوي اﻟﻣﻌدل‬
‫اﻟﯾوﻣﻲ ﻟﻸﺟرة اﻟﺗﻲ ﺗﻘﺎﺿﺎھﺎ اﻟﻣﺻﺎب ﻋن أﯾﺎم اﻟﺷﻐل اﻟﻔﻌﻠﻲ طﯾﻠﺔ‬
‫‪.‬اﻟﺛﻼﺛﻣﺎﺋﺔ وﺧﻣﺳﺔ وﺳﺗﯾن ﯾوﻣﺎ اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ ﻟﺗﺎرﯾﺦ وﻗوع اﻟﺣﺎدﺛﺔ‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫إذا ﻗﺿﻰ اﻟﻣﺻﺎب ‪ ،‬ﻣن ﯾوم ﺗﺷﻐﯾﻠﮫ إﻟﻰ ﯾوم وﻗوع اﻟﺣﺎدﺛﺔ ﻓﻲ‪:‬‬
‫ﺧدﻣﺔ اﻟﻣﺷﻐل اﻟذي ﻛﺎن ﯾﺷﻐﻠﮫ وﻗت اﻟﺣﺎدﺛﺔ ‪ ،‬ﻋددا ﻣن اﻷﯾﺎم ﯾﻘل‬
‫ﻋن اﻟﻌدد اﻟداﺧل ﻓﻲ اﻟﻣدة اﻟﻣﻌﺗﺑرة ﻟﺗﻘدﯾر اﻷﺟرة اﻟﯾوﻣﯾﺔ ‪ ،‬ﻓﺈن‬
‫ھذه اﻷﺟرة ﺗﺣﺗﺳب ﻋﻠﻰ أﺳﺎس اﻷﺟرة اﻟﺗﻲ ﺗﻘﺎﺿﺎھﺎ ﻓﻌﻼ ﻣﻧذ‬
‫ﺗﺷﻐﯾﻠﮫ ﻣﻊ زﯾﺎدة اﻷﺟرة اﻟﺗﻲ ﻛﺎن ﻓﻲ إﻣﻛﺎﻧﮫ ﺗﻘﺎﺿﯾﮭﺎ طﯾﻠﺔ اﻷﯾﺎم‬
‫اﻟﻼزﻣﺔ ﻹﺗﻣﺎم اﻟﻔﺗرة اﻟﻣذﻛورة ﻛﻣﺎ ھو اﻟﺷﺄن ﻓﻲ اﻷﺟرة اﻟﻣﺗوﺳطﺔ‬
‫اﻟﺗﻲ ﯾﺗﻘﺎﺿﺎھﺎ أﺟﯾر ﻣن ﻧﻔس اﻟﺻﻧف وﻧﻔس اﻷﻗدﻣﯾﺔ ﯾﺷﻐﻠﮫ ﻧﻔس‬
‫‪.‬اﻟﻣﺷﻐل أو ‪ ،‬ﻋﻧد ﻋدﻣﮫ ‪ ،‬ﻣﺷﻐل ﻣﻣﺎﺛل ﻟﮫ ﻓﻲ اﻟﻣﮭﻧﺔ‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ا‪:‬إذا أﻧﺟز اﻟﻣﺻﺎب ‪ ،‬ﻓﻲ ﺟﻣﯾﻊ اﻟﺣﺎﻻت ‪ ،‬ﺧﻼل اﻟﻔﺗرة اﻟﻣﻌﺗﺑرة‬
‫ﻟﺗﻘدﯾر اﻷﺟرة اﻟﯾوﻣﯾﺔ ﻋددا ﻣن ﺳﺎﻋﺎت اﻟﺷﻐل ﯾﻘل ﻋن اﻟﻌدد اﻟﻌﺎدي‬
‫‪ ،‬ﻓﺈن اﻷﺟرة اﻟﯾوﻣﯾﺔ ﺗﺣدد ﻓﻲ ﻣﺎ ﯾﺟب أداؤه ﻛﻣﺎ ﻟو ﺗم إﻧﺟﺎز ﻋدد‬
‫ﻋﺎدي ﻣن ﺳﺎﻋﺎت اﻟﺷﻐل‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫وﻋﻼوة ﻋﻠﻰ ذﻟك ‪ ،‬ﯾﺟب أن ﺗﻘدر اﻷﺟرة اﻟﯾوﻣﯾﺔ ﻋﻠﻰ أﺳﺎس ﻣﺑﻠﻎ‬
‫ﻻ ﯾﻣﻛن أن ﯾﻘل ﻋن اﻟﺣد اﻷدﻧﻰ ﻟﻸﺟر اﻟﻘﺎﻧوﻧﻲ اﻟﺟﺎري ﺑﮫ اﻟﻌﻣل‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﺳﺎوي اﻟﻣﺑﻠﻎ اﻟﯾوﻣﻲ ﻟﻠﻣﻧﺎﻓﻊ اﻹﺿﺎﻓﯾﺔ ﻣﺎ ﯾﻠﻲ‪:‬‬


‫واﺣد ﻋﻠﻰ ﺳﺗﺔ وﻋﺷرﯾن )‪ (26/1‬ﻣن اﻟﻣﻧﺎﻓﻊ اﻹﺿﺎﻓﯾﺔ اﻟﺗﻲ اﺳﺗﻔﺎد ‪-‬‬
‫ﻣﻧﮭﺎ اﻟﻣﺻﺎب ﻣدة ﺳﺗﺔ وﻋﺷرﯾن ﯾوﻣﺎ ﻣن اﻟﺷﻐل اﻟﻔﻌﻠﻲ اﻟﺳﺎﺑﻖ‬
‫ﻟﺗﺎرﯾﺦ اﻟﺣﺎدﺛﺔ ‪ ،‬إذا ﻛﺎﻧت ھذه اﻟﻣﻧﺎﻓﻊ ﻗد ﻗدرت ودﻓﻌت ﻋن ﻛل ﯾوم‬
‫ﻣن أﯾﺎم اﻟﻌﻣل أو ﺑﻣﻧﺎﺳﺑﺔ أداء ﻛل أﺟرة ؛‬

‫واﺣد ﻋﻠﻰ ﺛﻼﺛﻣﺎﺋﺔ )‪ (300/1‬أو واﺣد ﻋﻠﻰ ﻣﺎﺋﺔ وﺧﻣﺳﯾن ‪-‬‬


‫أو واﺣد ﻋﻠﻰ ﺧﻣﺳﺔ وﺳﺑﻌﯾن )‪ (75/1‬أو واﺣد ﻋﻠﻰ )‪(150/1‬‬
‫ﺧﻣﺳﺔ وﻋﺷرﯾن )‪ (25/1‬إذا ﻗدرت ودﻓﻌت ‪ ،‬ﻋﻠﻰ اﻟﺗواﻟﻲ ‪ ،‬ﻋن ﻛل‬
‫ﺳﻧﺔ أو ﻋن ﻛل ﺳﺗﺔ أﺷﮭر أو ﻋن ﻛل ﺛﻼﺛﺔ أﺷﮭر أو ﻋن ﻛل ﺷﮭر‬
‫واﺳﺗﻔﺎد ﻣﻧﮭﺎ اﻟﻣﺻﺎب ﺧﻼل اﻟﺳﻧﺔ أو اﻟﺳﺗﺔ أﺷﮭر أو اﻟﺛﻼﺛﺔ أﺷﮭر أو‬
‫‪.‬اﻟﺷﮭر اﻟﺳﺎﺑﻖ ﻟﻠﺷﮭر اﻟذي وﻗﻌت ﻓﯾﮫ اﻟﺣﺎدﺛﺔ‬
‫ﺧﻼﻓﺎ ﻷﺣﻛﺎم اﻟﻣﺎدة ‪ 73‬أﻋﻼه ‪ ،‬ﺗﻌﺗﺑر اﻟﻣﻧﺎﻓﻊ اﻟﻧﺎﺟﻣﺔ ﻋن اﻟﺳﺎﻋﺎت‪:‬‬
‫‪ :‬اﻹﺿﺎﻓﯾﺔ ﻛﻣﺎ ﯾﻠﻲ‬
‫ﺑﻧﺳﺑﺔ واﺣد ﻋﻠﻰ ﺛﻼﺛﻣﺎﺋﺔ )‪ (300/1‬ﻣن ﻣﺟﻣوع اﻟﻣﺑﺎﻟﻎ اﻟﺗﻲ ‪-‬‬
‫ﺗﻘﺎﺿﺎھﺎ اﻟﻣﺻﺎب ﻋن اﻟﺳﺎﻋﺎت اﻹﺿﺎﻓﯾﺔ طﯾﻠﺔ اﻟﺛﻼﺛﻣﺎﺋﺔ ﯾوم اﻟﺗﻲ‬
‫ﻗﺿﺎھﺎ ﻓﻲ اﻟﺷﻐل اﻟﻔﻌﻠﻲ ﻗﺑل ﯾوم وﻗوع اﻟﺣﺎدﺛﺔ إذا ﻛﺎن اﻟﻣﺻﺎب‬
‫ﻣﺳﺗﺧدﻣﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ أو اﻟﻣؤﺳﺳﺔ ﻣﻧذ أزﯾد ﻣن ﺳﻧﺔ ؛‬

‫ﻋﻠﻰ أﺳﺎس اﻟﻣﻌدل اﻟﯾوﻣﻲ ﻟﻠﻣﺑﺎﻟﻎ اﻟﺗﻲ ﺗﻘﺎﺿﺎھﺎ اﻟﻣﺻﺎب ﻋن ‪-‬‬


‫اﻟﺳﺎﻋﺎت اﻹﺿﺎﻓﯾﺔ ﻣﻧذ ﺗﺷﻐﯾﻠﮫ إذا ﻛﺎن ﻣﺳﺗﺧدﻣﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ أو‬
‫اﻟﻣؤﺳﺳﺔ ﻣﻧذ أﻗل ﻣن ﺳﻧﺔ‪ .‬وﯾﻘدر ھذا اﻟﻣﻌدل ﻋﻠﻰ أﺳﺎس ﻋدد أﯾﺎم‬
‫اﻟﺷﻐل اﻟﻔﻌﻠﻲ اﻟﻣﻧﺟز ﻣﻧذ اﻟﺗﺷﻐﯾل دون اﻷﺧذ ﺑﻌﯾن اﻻﻋﺗﺑﺎر ﻋدد‬
‫اﻟﺳﺎﻋﺎت اﻹﺿﺎﻓﯾﺔ اﻟذي ﯾﻔوق اﻟﻌدد اﻟﻣﺧول ﻟﻠﻣﺷﻐل ﺑﻣوﺟب‬
‫‪.‬اﻟﻧﺻوص اﻟﺗﺷرﯾﻌﯾﺔ واﻟﺗﻧظﯾﻣﯾﺔ اﻟﺟﺎري ﺑﮭﺎ اﻟﻌﻣل‬
‫ﯾﺣﺗﺳب اﻟﺗﻌوﯾض ﻋن اﻟﺳﺎﻋﺎت اﻹﺿﺎﻓﯾﺔ طﺑﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم اﻟﻣﺎدة ‪:202‬‬
‫‪.‬ﻣن اﻟﻘﺎﻧون رﻗم ‪ 65-99‬ﺑﻣﺛﺎﺑﺔ ﻣدوﻧﺔ اﻟﺷﻐل‬
‫ﻻ ﺗﻌﺗﺑر اﻟﻣﻧﺎﻓﻊ اﻹﺿﺎﻓﯾﺔ اﻟﻌﯾﻧﯾﺔ ﻓﻲ ﺗﻘدﯾر اﻟﺗﻌوﯾض اﻟﯾوﻣﻲ إذا‪:‬‬
‫اﺳﺗﻣر اﻟﻣﺻﺎب ﻓﻲ اﻻﺳﺗﻔﺎدة ﻣﻧﮭﺎ ﺑﺻﻔﺔ ﻛﻠﯾﺔ طﯾﻠﺔ ﻣدة ﻋﺟزه‬
‫اﻟﻣؤﻗت أﻣﺎ إذا اﺳﺗﻣر ﻓﻲ اﻻﺳﺗﻔﺎدة ﻣﻧﮭﺎ ﺑﺻﻔﺔ ﺟزﺋﯾﺔ ﻓﺗﻌﺗﺑر ﺑﻣﺎ‬
‫‪.‬ﯾﺗﻧﺎﺳب ﻣﻊ ﻣﺑﻠﻎ اﻟﻣﻧﺎﻓﻊ اﻟﺗﻲ ﻟم ﯾﺳﺗﻔد ﻣﻧﮭﺎ‬

‫اﻟﻔرع اﻟﺛﺎﻟث‬

‫ﻛﯾﻔﯾﺎت أداء اﻟﺗﻌوﯾض اﻟﯾوﻣﻲ‬


‫ﯾؤدى اﻟﺗﻌوﯾض اﻟﯾوﻣﻲ ﻣن طرف اﻟﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ ﻓﻲ ﻓﺗرات‪:‬‬
‫وأﻣﻛﻧﺔ اﻷداء اﻟﻣﻌﺗﻣدة ﻣن ﻗﺑل اﻟﻣﺷﻐل أو ﻓﻲ أي ﻣﻛﺎن آﺧر ﯾﺧﺗﺎره‬
‫اﻟﻣﺻﺎب ‪ ،‬ﻣن ﻏﯾر أن ﺗﺗﻌدى اﻟﻔﺗرة اﻟﻔﺎﺻﻠﺔ ﺑﯾن أداءﯾن ﺳﺗﺔ ﻋﺷر‬
‫‪.‬ﯾوﻣﺎ‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫وﯾﻛون ھذا اﻟﺗﻌوﯾض ﻗﺎﺑﻼ ﻟﻠﺗﺣوﯾل واﻟﺣﺟز ﺿﻣن ﻧﻔس اﻟﺷروط‬
‫واﻟﻛﯾﻔﯾﺎت اﻟﻣطﺑﻘﺔ ﻋﻠﻰ اﻷﺟرة‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﻛل ﺗﺄﺧﯾر ﻏﯾر ﻣﺑرر ﻓﻲ أداء اﻟﺗﻌوﯾض اﻟﯾوﻣﻲ واﻟﺗﻌوﯾض اﻟﻣﻘرر‪:‬‬


‫ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 63‬أﻋﻼه ﯾﺧول اﻟداﺋن اﺑﺗداء ﻣن اﻟﯾوم اﻟﺛﺎﻣن اﻟﻣواﻟﻲ‬
‫ﻟﺣﻠول أﺟﻠﮭﻣﺎ اﻟﺣﻖ ﻓﻲ اﻟﻣطﺎﻟﺑﺔ ﺑﻐراﻣﺔ إﺟﺑﺎرﯾﺔ ﯾوﻣﯾﺔ ﺗﺳﺎوي‬
‫‪.‬ﺛﻼﺛﺔ ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺋﺔ ﻣن ﻣﺟﻣوع اﻟﻣﺑﺎﻟﻎ ﻏﯾر اﻟﻣؤداة‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﺗﻧظر اﻟﻣﺣﻛﻣﺔ اﻻﺑﺗداﺋﯾﺔ اﻟﻣﺧﺗﺻﺔ ﻓﻲ اﻟﻣطﺎﻟب اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺗطﺑﯾﻖ‪:‬‬
‫اﻟﻐراﻣﺔ اﻹﺟﺑﺎرﯾﺔ أو ﺑﻣﻘدارھﺎ ‪ ،‬وﺗﺑت ﻓﻲ اﻷﻣر ﺑﺻﻔﺔ اﻧﺗﮭﺎﺋﯾﺔ أﯾﺎ‬
‫‪.‬ﻛﺎن اﻟﻣﺑﻠﻎ اﻟﻣطﺎﻟب وﻟو ﻛﺎن ﻏﯾر ﻣﺣدد‬

‫اﻟﺑﺎب اﻟﺛﺎﻧﻲ‬

‫اﻹﯾرادات‬

‫اﻟﻔرع اﻷول‬

‫اﻹﯾراد ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﻟﻌﺟز اﻟداﺋم‬


‫ﺗﺣدد ﻧﺳﺑﺔ اﻟﻌﺟز اﻟداﺋم ﺣﺳب ﻧوع ﻋﺎھﺔ اﻟﻣﺻﺎب وﺣﺎﻟﺗﮫ اﻟﺻﺣﯾﺔ‪:‬‬
‫اﻟﻌﺎﻣﺔ وﺳﻧﮫ وﻗدراﺗﮫ اﻟﺟﺳدﯾﺔ واﻟﻌﻘﻠﯾﺔ واﻟﻧﻔﺳﯾﺔ ‪ ،‬وﻛذا ﺣﺳب أھﻠﯾﺗﮫ‬
‫واﺧﺗﺻﺎﺻﮫ اﻟﻣﮭﻧﻲ اﻋﺗﻣﺎدا ﻋﻠﻰ اﻟﺟدول اﻟﻣﺗﻌﻠﻖ ﺑﺎﻟﻌﺟز اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮫ‬
‫‪.‬ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 22‬أﻋﻼه‬
‫وﺗﻌﺗﺑر ﻧﺳﺑﺔ اﻟﻌﺟز ‪ ،‬ﻓﻲ ﺟﻣﯾﻊ اﻟﺣﺎﻻت ‪ ،‬ﺑﻣﺛﺎﺑﺔ اﻧﺧﻔﺎض اﻟﻘدرة‬
‫اﻟﻣﮭﻧﯾﺔ اﻟﻧﺎﺗﺟﺔ ﻋن اﻟﺣﺎدﺛﺔ واﻟﻣﺣددة ﺑﺎﻟﻧﺳﺑﺔ ﻟﻠﻘدرة اﻟﺗﻲ ﻛﺎﻧت‬
‫ﻟﻠﻣﺻﺎب ﻣﺑﺎﺷرة ﻗﺑل وﻗوع اﻟﺣﺎدﺛﺔ‪.‬‬
‫إذا ﻛﺎن اﻻﻧﺧﻔﺎض اﻟﻛﻠﻲ اﻟﻼﺣﻖ ﺑﺎﻟﻘدرة اﻟﻣﮭﻧﯾﺔ ﻟﻠﻣﺻﺎب ﯾﺳﺎوي‪:‬‬
‫ﻋﻠﻰ إﺛر ﺣﺎدﺛﺔ واﺣدة أو ﻋدة ﺣوادث ﺳﺎﺑﻘﺔ ﻟﻠﺷﻐل ﻋﺷرة ﻓﻲ‬
‫اﻟﻣﺎﺋﺔ )‪ (10%‬ﻋﻠﻰ اﻷﻗل ‪ ،‬ﻓﺈن ﻣﺟﻣوع اﻹﯾراد اﻟﺟدﯾد واﻹﯾرادات‬
‫اﻟﻣﻣﻧوﺣﺔ ﺑرﺳم اﻟﺗﻌوﯾض ﻋن اﻟﺣوادث اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ ﻻ ﯾﻣﻛن أن ﯾﻘل‬
‫ﻋن إﯾراد ﻣﻘدر ﻋﻠﻰ أﺳﺎس ﻧﺳﺑﺔ اﻻﻧﺧﻔﺎض اﻟﻛﻠﻲ ﻟﻠﻘدرة اﻟﻣﮭﻧﯾﺔ‬
‫واﻷﺟرة اﻟﺳﻧوﯾﺔ اﻟدﻧﯾﺎ اﻟﻣﺣددة ﻓﻲ اﻟﻘرار اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة‬
‫‪.‬أدﻧﺎه ‪106‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺳﺎوي اﻹﯾراد اﻟﻣﻣﻧوح ﻟﻠﻣﺻﺎب ﺑﻌﺟز داﺋم ﻋن اﻟﻌﻣل اﻷﺟرة‪:‬‬
‫‪ c‬اﻟﺳﻧوﯾﺔ ﻣﺿروﺑﺔ ﻓﻲ ﻧﺳب اﻟﻌﺟز اﻟﻣﺣددة ﻛﻣﺎ ﯾﻠﻲ‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﻧﺻف ﻧﺳﺑﺔ اﻟﻌﺟز اﻟداﺋم ﻋن اﻟﻌﻣل ﻋﻧدﻣﺎ ﻻ ﯾﺗﻌدى ھذا اﻟﻌﺟز ‪-‬‬
‫ﺛﻼﺛﯾن ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺋﺔ )‪ (30%‬؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﺧﻣﺳﺔ ﻋﺷرة ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺋﺔ )‪ (15%‬زاﺋد اﻟﺟزء اﻟذي ﯾﺗﻌدى ﺛﻼﺛﯾن ‪-‬‬
‫ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺋﺔ )‪ (30%‬ﻣﺿﺎف إﻟﯾﮫ ﻧﺻف ھذا اﻟﺟزء ﺑﺎﻟﻧﺳﺑﺔ ﻟﻠﻌﺟز‬
‫اﻟداﺋم ﻋن اﻟﻌﻣل ﻣﺎ ﺑﯾن ﺛﻼﺛﯾن ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺋﺔ )‪ (30%‬وﺧﻣﺳﯾن ﻓﻲ‬
‫اﻟﻣﺎﺋﺔ )‪ (50%‬؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﺧﻣﺳﺔ وأرﺑﻌﯾن ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺋﺔ )‪ (45%‬زاﺋد اﻟﺟزء اﻟذي ﯾﺗﻌدى ‪-‬‬
‫ﺧﻣﺳﯾن ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺋﺔ )‪ (50%‬ﺑﺎﻟﻧﺳﺑﺔ ﻟﻠﻌﺟز اﻟداﺋم ﻋن اﻟﻌﻣل اﻟذي‬
‫‪ (%50).‬ﯾﺗﺟﺎوز ﺧﻣﺳﯾن ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺋﺔ‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫)‪ (%10‬إذا ﻛﺎﻧت ﻧﺳﺑﺔ ﻋﺟز اﻟﻣﺻﺎب ﺗﻘل ﻋن ﻋﺷرة ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺋﺔ‪:‬‬
‫وﻛﺎن اﻟﻣﺻﺎب ﺑﺎﻟﻐﺎ ﺳن اﻟرﺷد اﻟﻘﺎﻧوﻧﻲ ‪ ،‬ﻣﻧﺢ رأﺳﻣﺎﻻ ﺑدﻻ ﻣن‬
‫اﻹﯾراد اﻟذي ﯾﻛون ﻟﮫ اﻟﺣﻖ ﻓﯾﮫ‬
‫وإذا ﻛﺎن اﻟﻣﺻﺎب ﻗد ﻣﻧﺢ إﯾرادا وھو ﻗﺎﺻر ‪ ،‬ﻓﺈن اﻟرأﺳﻣﺎل ﯾﻣﻧﺢ‬
‫ﺑﺣﻛم اﻟﻘﺎﻧون ﺑدﻻ ﻣن اﻹﯾراد اﻟﻣذﻛور ﻓﻲ اﻟﺗﺎرﯾﺦ اﻟذي ﯾﺑﻠﻎ ﻓﯾﮫ‬
‫‪..‬ﺳن اﻟرﺷد اﻟﻘﺎﻧوﻧﻲ‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫وﯾﻘدر اﻟرأﺳﻣﺎل ﻓﻲ ﻛﻠﺗﺎ اﻟﺣﺎﻟﺗﯾن طﺑﻘﺎ ﻟﻠﺗﻌرﯾﻔﺔ اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ ﻓﻲ‬
‫اﻟﻣﺎدة ‪ 42‬أﻋﻼه‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﺗطﺑﻖ أﺣﻛﺎم اﻟﻣﺎدة ‪ 82‬أﻋﻼه ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ وﻗوع ﺣوادث ﺷﻐل ﻣﺗﺗﺎﻟﯾﺔ‪:‬‬


‫ﺑﻌد اﻟﺗﺧﻔﯾض ﻣن ﻛل ﻧﺳﺑﺔ ﻣن ﻧﺳب اﻟﻌﺟز ‪ ،‬ﺑﻣﺎ ﯾﺗﻧﺎﺳب ﻣﻊ ‪،‬‬
‫‪.‬اﻟﻘدرة ﻋﻠﻰ اﻟﻌﻣل اﻟﺗﻲ ﺑﻘﯾت ﻟﻠﻣﺻﺎب ﺑﻌد ﻛل ﺣﺎدﺛﺔ وﻗﻌت ﻟﮫ‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫وﯾﺗﻌﯾن ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺻﺎب أن ﯾﺻرح ﻟﻠﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ ﺑﺣوادث اﻟﺷﻐل‬
‫اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ‪.‬‬
‫وﯾؤدي ﻛل ﺗﺻرﯾﺢ ﻏﯾر ﺻﺣﯾﺢ إﻟﻰ اﻟﺗﺧﻔﯾض ﻣن اﻹﯾراد اﻟﺟدﯾد ‪،‬‬
‫وﻟو ﺳﺑﻖ ﻣﻧﺣﮫ ‪ ،‬اﻋﺗﻣﺎدا ﻋﻠﻰ ﻧﺳب اﻟﻌﺟز اﻟﻣﺣددة ﺑﺎﻟﻧﺳﺑﺔ ﻟﻠﺣوادث‬
‫اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ‪.‬‬

‫إذا ﺳﺑﻖ أن اﻧﺧﻔﺿت اﻟﻘدرة اﻟﻣﮭﻧﯾﺔ ﻟﻠﻣﺻﺎب ‪ ،‬إﻣﺎ ﺑﺳﺑب ﺟرح‪:‬‬


‫ﺳﺎﺑﻖ ﻧﺎﺟم أو ﻏﯾر ﻧﺎﺟم ﻋن إﺣدى ﺣوادث اﻟﺷﻐل وإﻣﺎ ﺑﺳﺑب‬
‫ﻣرض ﻣﮭﻧﻲ أو ﻏﯾر ﻣﮭﻧﻲ أو ﻋﺎھﺔ ﺧﻠﻘﯾﺔ ‪ ،‬ﻓﯾﺗم ﺗﺣدﯾد اﻟﻧﺳﺑﺔ‬
‫اﻹﺟﻣﺎﻟﯾﺔ ﻟﻠﻌﺟز ﺑﺟﻣﻊ ﻣﺧﺗﻠف ﻧﺳب ﻋﺟز اﻟﻣﺻﺎب ﺑﻌد أن ﯾﺧﻔض‬
‫ﻛل واﺣد ﻣﻧﮭﺎ اﺑﺗداء ﻣن اﻟﺛﺎﻧﻲ ﺑﺎﻟﻧﺳﺑﺔ ﻟﻠﻘدرة ﻋﻠﻰ اﻟﻌﻣل اﻟﺗﻲ‬
‫ﺧﻠﻔﺗﮭﺎ ﻟﮫ ﻋﺎھﺗﮫ أو اﻟﺣﺎدﺛﺔ اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ ﻣن ﻏﯾر أن ﯾﺗﺟﺎوز اﻟﻣﻘدار‬
‫‪ (%100).‬اﻹﺟﻣﺎﻟﻲ ﻣﺎﺋﺔ ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺋﺔ‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ا ‪:‬ﯾﺗم اﻟرﻓﻊ ﻣن ﻣﺑﻠﻎ اﻹﯾراد ‪ ،‬اﻟﻣﻘدر طﺑﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم اﻟﻣﺎدة ‪ 82‬أﻋﻼه‬
‫‪ ،‬إذا ﻛﺎن اﻟﻌﺟز اﻟداﺋم ﻋﺟزا ﺗﺎﻣﺎ وﻛﺎن ﯾﺿطر ﻣﻌﮫ اﻟﻣﺻﺎب‬
‫ﻟﻼﺳﺗﻌﺎﻧﺔ ﺑﺷﺧص آﺧر ﻟﻠﻘﯾﺎم ﺑﺄﻋﻣﺎل اﻟﺣﯾﺎة اﻟﻌﺎدﯾﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫وﯾﺣدد ﻣﺑﻠﻎ ھذه اﻟزﯾﺎدة وﻛﯾﻔﯾﺎت وﺷروط اﻻﺳﺗﻔﺎدة ﻣﻧﮭﺎ ﺑﻣرﺳوم‬


‫ﯾﺗﺧذ ﺑﺎﻗﺗراح ﻣن اﻟﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻟﺗﺷﻐﯾل‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫اﻟﻔرع اﻟﺛﺎﻧﻲ‬

‫إﯾرادات ذوي اﻟﺣﻘوق‬

‫اﻟﻘﺳم اﻟﻔرﻋﻲ اﻷول‬

‫إﯾراد اﻟزوج اﻟﻣﺗوﻓﻰ ﻋﻧﮫ‬


‫ﯾﻣﻧﺢ إﯾراد ﻋﻣري إﻟﻰ اﻟزوج اﻟﻣﺗوﻓﻰ ﻋﻧﮫ ﻏﯾر اﻟﻣطﻠﻖ ﺑﺷرط أن‪:‬‬
‫‪.‬ﯾﻛون اﻟزواج ﻗد اﻧﻌﻘد ﻗﺑل وﻗوع اﻟﺣﺎدﺛﺔ‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺣدد ﻣﻘدار اﻹﯾراد اﻟﻣﺑﯾن ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ ﻓﻲ ﺧﻣﺳﯾن ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺋﺔ‪:‬‬
‫‪.‬ﻣن أﺟرة اﻟﻣﺻﺎب اﻟﺳﻧوﯾﺔ )‪(%50‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫إذا ﻛﺎن اﻟﻣﺻﺎب اﻟﻣﺗوﻓﻰ ﻣﻠزﻣﺎ ﻗﺿﺎﺋﯾﺎ ﺑدﻓﻊ اﻟﻧﻔﻘﺔ إﻟﻰ ﻣطﻠﻘﺔ‪:‬‬
‫واﺣدة أو إﻟﻰ ﻋدة ﻣطﻠﻘﺎت ‪ ،‬ﻓﺈن اﻹﯾراد ﯾدﻓﻊ ﻟﮭذه اﻟﻣطﻠﻘﺔ أو‬
‫اﻟﻣطﻠﻘﺎت ‪ ،‬ﻏﯾر أﻧﮫ ﯾﺧﻔض إﻟﻰ ﻣﺑﻠﻎ اﻟﻧﻔﻘﺔ اﻟﻣذﻛورة ﻣن ﻏﯾر أن‬
‫ﯾﺗﺟﺎوز ﻋﺷرﯾن ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺋﺔ )‪ (20%‬ﻣن اﻷﺟرة اﻟﺳﻧوﯾﺔ اﻷﺳﺎﺳﯾﺔ‬
‫‪.‬ﻟﻠﻣﺻﺎب أﯾﺎ ﻛﺎن ﻋدد اﻟﻧﻔﻘﺎت‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫وإذا ﺗوﻓﯾت إﺣدى اﻟﻣطﻠﻘﺎت ‪ ،‬ﻓﺈن ﻧﺻﯾﺑﮭﺎ ﻣن اﻹﯾراد ﯾﺿﺎف إﻟﻰ‬
‫ﻧﺻﯾب اﻟﻣطﻠﻘﺔ اﻷﺧرى أو اﻟﻣطﻠﻘﺎت اﻷﺧرﯾﺎت ﻣن ﻏﯾر أن ﯾﻔوق‬
‫إﯾرادھن اﻟﺟدﯾد ﻣﺑﻠﻎ اﻟﻧﻔﻘﺔ‪) .‬ﺟﻣﯾﻊ ﺣﻘوق اﻟﻧﺷر ﻣﺣﻔوظﺔ ‪-‬‬
‫أرﺗﻣﯾس(‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫إذا ظﮭرت ﻓﻲ اﻟﺣﺎﻟﺔ اﻟﻣﺑﯾﻧﺔ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ أرﻣﻠﺔ ﺟدﯾدة ﻏﯾر‪:‬‬
‫ﻣطﻠﻘﺔ ‪ ،‬ﻓﺈﻧﮭﺎ ﺗﻣﻧﺢ إﯾرادا ﯾﺳﺎوي اﻟﻔرق اﻟﺣﺎﺻل ﺑﯾن ﻣﺑﻠﻎ اﻟﻧﻔﻘﺔ‬
‫أو اﻟﻧﻔﻘﺎت وﻣﺑﻠﻎ إﯾراد ﯾﻌﺎدل ﺧﻣﺳﯾن ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺋﺔ )‪ (50%‬ﻣن‬
‫اﻷﺟرة اﻟﺳﻧوﯾﺔ اﻷﺳﺎﺳﯾﺔ ﻟﻠﮭﺎﻟك دون أن ﯾﻘل ﻋن ﺧﻣﺳﺔ ﻋﺷرة ﻓﻲ‬
‫اﻟﻣﺎﺋﺔ )‪ (15%‬أو ﻋﺷرﯾن ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺋﺔ )‪ (20%‬ﻣن ﻧﻔس اﻷﺟرة إذا‬
‫ﻛﺎن ﻟﮭذه اﻷرﻣﻠﺔ اﻟﺟدﯾدة اﻟﻣﺗوﻓﻰ ﻋﻧﮭﺎ وﻟد واﺣد أو ﻋدة أوﻻد ﻣن‬
‫‪.‬اﻟﮭﺎﻟك‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫وإذا ﺗوﻓﯾت أرﻣﻠﺔ واﺣدة أو ﻋدة أراﻣل ﻣطﻠﻘﺎت ‪ ،‬ﻓﺈن ﻗﺳط اﻹﯾراد‬
‫اﻟﻣﻧﻘﺿﻲ ﺑﮭذه اﻟوﻓﺎة ﯾﺿﺎف إﻟﻰ اﻹﯾرادات اﻷﺧرى ﻣن ﻏﯾر أن‬
‫ﯾﺗﺟﺎوز ﻋﺷرﯾن ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺋﺔ )‪ (20%‬ﻓﯾﻣﺎ ﯾﺗﻌﻠﻖ ﺑﻣﺟﻣوع اﻹﯾرادات‬
‫اﻟﻣؤداة ﻟﻸراﻣل اﻟﻣطﻠﻘﺎت أو ﺛﻼﺛﯾن ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺋﺔ )‪ (30%‬ﻓﯾﻣﺎ ﯾﺗﻌﻠﻖ‬
‫ﺑﺎﻹﯾراد اﻟﻣﻣﻧوح ﻟﻸرﻣﻠﺔ اﻟﺟدﯾدة‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﻔﻘد اﻟزوج اﻟﻣﺗوﻓﻰ ﻋﻧﮫ اﻟﺣﻖ ﻓﻲ اﻹﯾراد اﻟﻣذﻛور أﻋﻼه ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ‪:‬‬


‫زواج ﺟدﯾد إن ﻟم ﯾﻛن ﻟﮫ أوﻻد ‪ ،‬وﯾﻣﻧﺢ ﻓﻲ ھذه اﻟﺣﺎﻟﺔ ﺗﻌوﯾﺿﺎ‬
‫‪.‬ﻧﮭﺎﺋﯾﺎ ﯾﺳﺎوي ﻣﺑﻠﻐﮫ ﺛﻼث ﻣرات ﻣﺑﻠﻎ اﻹﯾراد اﻟﺳﻧوي‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫وإذا ﻛﺎن ﻟﮫ أوﻻد ‪ ،‬ﻓﺈن أداء ﯾﺳﺗﻣر ﻣﺎ دام أﺣد أوﻻده ﯾﺗﻘﺎﺿﻰ‬
‫إﯾرادا طﺑﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم اﻟﻣواد ﻣن ‪ 95‬إﻟﻰ ‪ 102‬أدﻧﺎه ‪ ،‬وﯾؤﺟل أداء‬
‫اﻟﺗﻌوﯾض اﻟﻧﮭﺎﺋﻲ اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﻔﻘرة اﻷوﻟﻰ إﻟﻰ أن ﯾﺳﻘط‬
‫ﺣﻖ آﺧر اﻷوﻻد ﻓﻲ اﻻﺳﺗﻔﺎدة ﻣن اﻹﯾراد‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫إذا ﺗوﻓﻲ اﻟﻣﺻﺎب ﻋن ﻋدة أراﻣل ‪ ،‬ﻓﺈن اﻹﯾراد اﻟﻌﻣري اﻟﺑﺎﻟﻎ‪:‬‬


‫ﺧﻣﺳﯾن ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺋﺔ )‪ (50%‬اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 88‬أﻋﻼه‬
‫‪.‬ﯾﻘﺳم ﺑﺎﻟﺗﺳﺎوي ﺑﯾﻧﮭن ﺑﺻﻔﺔ ﻧﮭﺎﺋﯾﺔ أﯾﺎ ﻛﺎن ﻋددھن‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﺳﻘط ﺣﻖ اﻷرﻣﻠﺔ اﻟﻣﺗزوﺟﺔ ﻣن ﺟدﯾد ﻓﻲ اﻻﻧﺗﻔﺎع ﺑﺎﻟﺟزء‪:‬‬


‫اﻟﻣﻣﻧوح ﻟﮭﺎ ﻣن اﻹﯾراد ﺗطﺑﯾﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم اﻟﻣﺎدة اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ ‪ ،‬وﺗﻣﻧﺢ ﻓﻲ‬
‫‪.‬ھذه اﻟﺣﺎﻟﺔ ﺗﻌوﯾﺿﺎ ﻧﮭﺎﺋﯾﺎ ﯾﺳﺎوي ﻣﺑﻠﻐﮫ ﺛﻼث ﻣرات اﻟﺟزء اﻟﻣذﻛور‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫وﺗطﺑﻖ ﻋﻠﯾﮭﺎ أﺣﻛﺎم اﻟﻔﻘرة اﻟﺛﺎﻧﯾﺔ ﻣن اﻟﻣﺎدة ‪ 91‬أﻋﻼه إذا ﻛﺎن ﻟﮭﺎ‬
‫أوﻻد‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫إذا ﻧﺎزع اﻟﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ ﻓﻲ ﺻﺣﺔ زواج اﻟﮭﺎﻟك ‪ ،‬ﻓﺈن اﻟﺑﯾﻧﺔ ﺗﻘﻊ‪:‬‬
‫‪.‬ﻋﻠﻰ ﻋﺎﺗﻖ اﻟزوج اﻟﻣﺗوﻓﻰ ﻋﻧﮫ‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫اﻟﻘﺳم اﻟﻔرﻋﻲ اﻟﺛﺎﻧﻲ‬

‫اﻹﯾراد اﻟﻣﻣﻧوح ﻟﻠﯾﺗﺎﻣﻰ‬

‫ﯾﺧول اﻟﺣﻖ ﻓﻲ اﻹﯾراد ﻟﻠﯾﺗﺎﻣﻰ اﻟذﯾن ﻓﻘدوا اﻷب أو اﻷم ‪ ،‬اﻟﺑﺎﻟﻎ‪:‬‬


‫ﺳﻧﮭم أﻗل ﻣن ﺳت ﻋﺷرة ﺳﻧﺔ أو إﺣدى وﻋﺷرﯾن ﺳﻧﺔ إذا ﻛﺎﻧوا‬
‫ﯾﺗﺎﺑﻌون ﺗدرﯾﺑﺎ ﻣﮭﻧﯾﺎ طﺑﻖ اﻟﺷروط واﻟﻛﯾﻔﯾﺎت اﻟﻣﻘررة ﻓﻲ‬
‫اﻟﻧﺻوص اﻟﺗﺷرﯾﻌﯾﺔ واﻟﺗﻧظﯾﻣﯾﺔ اﻟﺟﺎري ﺑﮭﺎ اﻟﻌﻣل أو ﺳﺗﺔ‬
‫وﻋﺷرﯾن ﺳﻧﺔ إذا ﻛﺎﻧوا ﯾﺗﺎﺑﻌون دراﺳﺗﮭم ﺑﺎﻟﻣﻐرب أو ﺑﺎﻟﺧﺎرج‬
‫ودون ﺣد ﻟﻠﺳن ﺑﺎﻟﻧﺳﺑﺔ ﻟﻠﯾﺗﺎﻣﻰ ﻓﻲ وﺿﻌﯾﺔ إﻋﺎﻗﺔ إذا ﻛﺎﻧوا ‪ ،‬ﻋﻧد‬
‫وﻓﺎة اﻟﻣﺻﺎب ﺑﺎﻟﺣﺎدﺛﺔ ‪ ،‬ﯾﺳﺗوﻓون اﻟﺷروط اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ‬
‫اﻟﻣﺎدﺗﯾن ‪ 2‬و‪ 21‬ﻣن اﻟﻘﺎﻧون رﻗم ‪ 07-92‬اﻟﻣﺗﻌﻠﻖ ﺑﺎﻟرﻋﺎﯾﺔ‬
‫اﻻﺟﺗﻣﺎﻋﯾﺔ ﻟﻸﺷﺧﺎص اﻟﻣﻌﺎﻗﯾن اﻟﺻﺎدر ﺑﺗﻧﻔﯾذه اﻟظﮭﯾر اﻟﺷرﯾف‬
‫رﻗم ‪ 1-92-30‬ﺑﺗﺎرﯾﺦ ‪ 22‬ﻣن رﺑﯾﻊ اﻷول ‪ 10) 1414‬دﯾﺳﻣﺑر‬
‫ﺷرﯾطﺔ أن ﯾﻛﺗﺳب اﻷﯾﺗﺎم ﺻﻔﺔ إﻋﺎﻗﺔ ﻗﺑل ﺑﻠوﻏﮭم ﺣدود ‪1993) ،‬‬
‫‪.‬اﻟﺳن اﻟﻘﺎﻧوﻧﯾﺔ اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ ھذه اﻟﻣﺎدة‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﻘدر اﻹﯾراد اﻟﻣﻣﻧوح ﻟﻠﯾﺗﺎﻣﻰ ﻋﻠﻰ أﺳﺎس أﺟرة اﻟﮭﺎﻟك اﻟﺳﻧوﯾﺔ ﻛﻣﺎ‪:‬‬
‫ﯾﻠﻲ‬
‫ﻧﺳﺑﺔ ﻋﺷرﯾن ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺋﺔ )‪ (20%‬إذا ﺗﻌﻠﻖ اﻷﻣر ﺑوﻟد واﺣد ؛ ‪-‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﻧﺳﺑﺔ ﺛﻼﺛﯾن ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺋﺔ )‪ (30%‬إذا ﺗﻌﻠﻖ اﻷﻣر ﺑوﻟدﯾن ؛ ‪-‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫‪.‬ﻧﺳﺑﺔ أرﺑﻌﯾن ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺋﺔ )‪ (40%‬إذا ﺗﻌﻠﻖ اﻷﻣر ﺑﺛﻼﺛﺔ أوﻻد ‪-‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫وﺗﺿﺎف ﻧﺳﺑﺔ ﻋﺷرة ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺋﺔ )‪ (10%‬ﻓﻲ اﻹﯾراد ﻋن ﻛل وﻟد‬


‫إﺿﺎﻓﻲ ﯾﺳﺗوﻓﻲ اﻟﺷروط اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫وﯾرﻓﻊ اﻹﯾراد إﻟﻰ ﺛﻼﺛﯾن ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺋﺔ )‪ (30%‬ﻣن اﻷﺟرة اﻟﻣذﻛورة‬
‫ﻋن ﻛل ﯾﺗﯾم أﺻﺑﺢ ﻓﺎﻗد اﻷم واﻷب ﻋﻠﻰ إﺛر اﻟﺣﺎدﺛﺔ أو أﺻﺑﺢ ﯾﺗﯾﻣﺎ‬
‫ﺑﻌدھﺎ ﻗﺑل ﺑﻠوﻏﮫ ﺣد اﻟﺳن اﻟﻘﺎﻧوﻧﯾﺔ اﻟﺗﻲ ﺗﺧول ﻟﮫ ﺣﻖ اﻻﺳﺗﻔﺎدة‬
‫ﻣن اﻹﯾراد‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫إذا ﻛﺎن ھﻧﺎك ﯾﺗﺎﻣﻰ ﻣن ﻋدة زوﺟﺎت ﻛﻠﮭم ﻣن ﻓﺎﻗدي اﻷم أو اﻷب‪:‬‬
‫ﻓﺈن ﻣﺑﻠﻎ إﯾراداﺗﮭم ﯾﻘدر إﺟﻣﺎﻟﯾﺎ ﻟﻣﺟﻣوع اﻟﯾﺗﺎﻣﻰ ﻋﻠﻰ أﺳﺎس ‪،‬‬
‫اﻟﻧﺳﺑﺔ اﻟﻣﺎﺋوﯾﺔ اﻟﻣطﺑﻘﺔ ﻋﻠﻰ ھذا اﻟﻣﺟﻣوع ﻋﻣﻼ ﺑﺄﺣﻛﺎم اﻟﻣﺎدة ‪96‬‬
‫أﻋﻼه ‪ ،‬وﯾﻘدر إﯾراد ﻛل ﯾﺗﯾم ﺗﺑﻌﺎ ﻟﻌدد اﻟﯾﺗﺎﻣﻰ وﺑﺎﻟﻧظر ﻟﻠﻧﺳﺑﺔ‬
‫‪.‬اﻟﻣﺎﺋوﯾﺔ اﻟﻣذﻛورة‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫وإذا ﻛﺎن ھﻧﺎك ﯾﺗﯾم أو ﻋدة ﯾﺗﺎﻣﻰ ﻣن ﻓﺎﻗدي اﻷم واﻷب ‪ ،‬ﻓﺗراﻋﻰ‬
‫ﻧﻔس اﻟﻘواﻋد اﻟﻣﺗﺑﻌﺔ ﻓﯾﻣﺎ ﯾﺧص ﺗﻘدﯾر إﯾراد اﻟﯾﺗﺎﻣﻰ ﻓﺎﻗدي اﻷم أو‬
‫اﻷب اﻵﺧرﯾن اﻟذﯾن أﻧﺟﺑﺗﮭم زوﺟﺎت ﻣﺧﺗﻠﻔﺎت‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﻌﻣل اﺑﺗداء ﻣن اﻟﯾوم اﻟﻣواﻟﻲ ﻟﻠوﻓﺎة ﺑﺎﻹﯾراد اﻟﻣﻣﻧوح ﻟﯾﺗﯾم واﺣد‪:‬‬
‫أو أﻛﺛر ﺣﻣﻠت ﺑﮫ أﻣﮫ ووﻟد ﺣﯾﺎ ﺑﻌد وﻓﺎة واﻟده داﺧل أﺟل أﻗﺻﺎه‬
‫‪.‬ﺳﻧﺔ ﯾﺑﺗدئ ﻣن ﺗﺎرﯾﺦ وﻗوع اﻟﺣﺎدﺛﺔ‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺳﻘط اﻟﺣﻖ ﻓﻲ اﻹﯾراد اﺑﺗداء ﻣن ﻓﺎﺗﺢ ﯾوﻟﯾو ﻣن اﻟﺳﻧﺔ اﻟﺗﻲ ﯾﺑﻠﻎ‪:‬‬
‫ﻓﯾﮭﺎ اﻟﯾﺗﯾم ﺣد اﻟﺳن اﻟﻘﺎﻧوﻧﯾﺔ اﻟﻣﺣددة ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 95‬أﻋﻼه إذا ﻛﺎن‬
‫‪.‬ﯾﺳﺗﺣﯾل ﻋﻠﯾﮫ إﺛﺑﺎت ﺗﺎرﯾﺦ ازدﯾﺎده ﺑﻛل دﻗﺔ‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺗوﻗف ﺑﺣﻛم اﻟﻘﺎﻧون أداء إﯾراد اﻟﯾﺗﯾم ﺑﻌد ﺑﻠوﻏﮫ ﺳن اﻟﺳﺎدﺳﺔ‬
‫ﻋﺷرة ﺳﻧﺔ ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ ﻋدم اﻹدﻻء ﺳﻧوﯾﺎ ﺑﻣﺎ ﯾﺛﺑت اﻟﺗوﻓر ﻋﻠﻰ‬
‫اﻟﺷروط اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 95‬أﻋﻼه‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﺗﻛون اﻹﯾرادات اﻟﻣﻣﻧوﺣﺔ ﺗطﺑﯾﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم اﻟﻣﺎدة ‪ 96‬أﻋﻼه إﯾرادات‪:‬‬


‫ﺟﻣﺎﻋﯾﺔ وﺗﺧﻔض ‪ ،‬ﺗﺑﻌﺎ ﻟﻸﺣﻛﺎم اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ ‪ ،‬ﻛﻠﻣﺎ ﺑﻠﻎ أﺣد اﻟﯾﺗﺎﻣﻰ ﺣد‬
‫‪.‬اﻟﺳن اﻟﻘﺎﻧوﻧﯾﺔ اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 95‬أﻋﻼه‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﻻ ﯾﺧول اﻟﺣﻖ ﻓﻲ إﯾراد اﻟﯾﺗﺎﻣﻰ إﻻ ﻟﻸوﻻد اﻟﻣﺗﻛﻔل ﺑﮭم ﻗﺎﻧوﻧﯾﺎ‪:‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺗﻣﺗﻊ اﻷوﻻد اﻟﻣﺗﻛﻔل ﺑﮭم ﻗﺎﻧوﻧﯾﺎ ﻓﺎﻗدي اﻷب واﻷم ﺑﻧﻔس‪:‬‬
‫اﻻﻣﺗﯾﺎزات اﻟﻣﻣﻧوﺣﺔ ﻟﻠﯾﺗﺎﻣﻰ اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭم ﻓﻲ اﻟﻣواد ﻣن ‪ 95‬إﻟﻰ‬
‫‪.‬ﻣن ھذا اﻟﻘﺎﻧون ‪100‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﻏﯾر أن اﻷوﻻد اﻟﻣﺗﻛﻔل ﺑﮭم ﻗﺎﻧوﻧﯾﺎ ﻓﺎﻗدي اﻷب واﻷم ﻻ ﯾﺗﻣﺗﻌون‬


‫ﺑﻧﻔس اﻻﻣﺗﯾﺎزات اﻟﻣﻘررة ﻓﻲ اﻟﻔﻘرة اﻟﺛﺎﻟﺛﺔ ﻣن اﻟﻣﺎدة ‪ 96‬أﻋﻼه إﻻ‬
‫إذا ﻛﺎن اﻟﻣﺻﺎب ﺑﺣﺎدﺛﺔ ﺷﻐل ﻣﻣﯾﺗﺔ ﻗد ﻓﻘد زوﺟﮫ ﻣن ﻗﺑل أو ﺗوﻓﻲ‬
‫ﻓﻲ اﻟﺧﻣس ﺳﻧوات اﻟﻣواﻟﯾﺔ ﻟﮭذه اﻟﺣﺎدﺛﺔ ﻗﺑل أن ﯾﺑﻠﻎ اﻟوﻟد ﺣد‬
‫اﻟﺳن اﻟﻘﺎﻧوﻧﯾﺔ اﻟذي ﺗﺳﻘط ﻓﯾﮫ ﺣﻘوﻗﮫ ﻓﻲ اﻹﯾراد‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫اﻟﻘﺳم اﻟﻔرﻋﻲ اﻟﺛﺎﻟث‬

‫اﻹﯾراد اﻟﻣﻣﻧوح ﻟﻸﺻول واﻟﻛﺎﻓﻠﯾن‬

‫ﯾﻣﻧﺢ ﻟﻛل واﺣد ﻣن اﻷﺻول أو اﻟﻛﺎﻓﻠﯾن ‪ ،‬ﯾﻛون وﻗت وﻗوع‪:‬‬


‫اﻟﺣﺎدﺛﺔ ﻓﻲ ﻛﻔﺎﻟﺔ اﻟﮭﺎﻟك ‪ ،‬أو ﯾﺛﺑت إﻣﻛﺎﻧﯾﺔ ﺣﺻوﻟﮫ ﻋﻠﻰ ﻧﻔﻘﺔ ﻣن‬
‫اﻟﮭﺎﻟك إﯾراد ﻋﻣري ﯾﺳﺎوي ﺧﻣﺳﺔ ﻋﺷرة ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺋﺔ )‪ (15%‬ﻣن‬
‫أﺟرة اﻟﻣﺻﺎب اﻟﺳﻧوﯾﺔ ﺣﺗﻰ وﻟو ﻛﺎن ﻟﮭذا اﻷﺧﯾر زوج أو وﻟد طﺑﻘﺎ‬
‫‪.‬ﻷﺣﻛﺎم اﻟﻣواد ﻣن ‪ 87‬إﻟﻰ ‪ 102‬ﻣن ھذا اﻟﻘﺎﻧون‬ ‫‪Conforme‬‬

‫ﻻ ﯾﻣﻛن أن ﺗﻔوق ﻣﺟﻣوع اﻹﯾرادات اﻟﻣﻣﻧوﺣﺔ ﻟﻸﺻول واﻟﻛﺎﻓﻠﯾن‪:‬‬


‫ﺗطﺑﯾﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم اﻟﻣﺎدة اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ ﺛﻼﺛﯾن ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺋﺔ )‪ (30%‬ﻣن اﻷﺟرة‬
‫اﻟﺳﻧوﯾﺔ ﻟﻠﻣﺻﺎب ‪ ،‬وإذا ﺗﺟﺎوزت ھذا اﻟﻣﻘدار ‪ ،‬ﻓﺈن إﯾراد ﻛل واﺣد‬
‫‪.‬ﻣن اﻷﺻول واﻟﻛﺎﻓﻠﯾن ﯾﺧﻔض ﺗﺑﻌﺎ ﻟﻧﺳﺑﺗﮫ ﻓﻲ اﻹﯾرادات‬ ‫‪Conforme‬‬

‫اﻟﺑﺎب اﻟﺛﺎﻟث‬
‫اﻷﺟرة اﻟﻣﺗﺧذة أﺳﺎﺳﺎ ﻓﻲ ﺗﻘدﯾر اﻹﯾراد اﻟﻣﻣﻧوح ﻟﻠﻣﺻﺎب أو ﻟذوي‬
‫ﺣﻘوﻗﮫ‬
‫ﯾﻘدر اﻹﯾراد اﻟواﺟب ﻣﻧﺣﮫ ﻟﻠﻣﺻﺎب ﺑﻌﺟز داﺋم ﻋن اﻟﻌﻣل طﺑﻘﺎ‪:‬‬
‫ﻷﺣﻛﺎم اﻟﻣﺎدة ‪ 82‬أﻋﻼه أو ﻟذوي ﺣﻘوﻗﮫ ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﻟوﻓﺎة ﻋﻠﻰ‬
‫‪.‬أﺳﺎس اﻷﺟرة اﻟﺳﻧوﯾﺔ ﻟﻠﻣﺻﺎب‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫وﯾﻘﺻد ﺑﺎﻷﺟرة اﻟﺳﻧوﯾﺔ اﻟﻣﺗﺧذة أﺳﺎﺳﺎ ﻻﺣﺗﺳﺎب اﻹﯾراد اﻷﺟر‬
‫اﻟﻔﻌﻠﻲ اﻟذي ﺗﻘﺎﺿﺎه اﻟﻣﺻﺎب ﺧﻼل اﻹﺛﻧﻲ ﻋﺷر ﺷﮭرا اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ‬
‫ﻟﺗﺎرﯾﺦ وﻗوع اﻟﺣﺎدﺛﺔ ‪ ،‬ﺷرﯾطﺔ أﻻ ﯾﻘل ھذا اﻷﺟر ﻋن اﻟﺣد اﻷدﻧﻰ‬
‫اﻟﻘﺎﻧوﻧﻲ ﻟﻸﺟر اﻟﺟﺎري ﺑﮫ اﻟﻌﻣل‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﻻ ﺗدﺧل اﻷﺟرة اﻟﺳﻧوﯾﺔ اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ ﺑرﻣﺗﮭﺎ ﻓﻲ‪:‬‬


‫اﻟﺣﺳﺎب ﻟﺗﻘدﯾر اﻹﯾراد إﻻ إذا ﻟم ﺗﺗﺟﺎوز اﻟﺣد اﻟﻣﻌﯾن ﺑﻧص ﺗﻧظﯾﻣﻲ‬
‫ﻟﻠﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻟﺗﺷﻐﯾل ‪ ،‬وﺗﺧﻔض اﻷﺟرة اﻟﺗﻲ ﺗﻔوق‬
‫‪.‬ھذا اﻟﺣد ﻋﻠﻰ أﺳﺎس ﻗواﻋد ﺗﺣدد ﻓﻲ ھذا اﻟﻧص‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﺗﺣﺗﺳب اﻷﺟرة اﻟﺳﻧوﯾﺔ اﻟﻣﺗﺧذة أﺳﺎﺳﺎ ﻟﺗﺣدﯾد اﻹﯾراد ﻋﻠﻰ أﺳﺎس‪:‬‬
‫ﻣﺎ ﺗﻘﺎﺿﺎه اﻟﻣﺻﺎب ﺧﻼل اﻻﺛﻧﻲ ﻋﺷر ﺷﮭرا اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ ﻟﺗﺎرﯾﺦ وﻗوع‬
‫‪.‬اﻟﺣﺎدﺛﺔ ‪ ،‬ﺑﺎﺳﺗﺛﻧﺎء اﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت اﻟﻌﺎﺋﻠﯾﺔ‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﻏﯾر أﻧﮫ إذا اﺷﺗﻐل اﻟﻣﺻﺎب ﻷﻗل ﻣن اﺛﻧﻲ ﻋﺷر ﺷﮭرا ‪ ،‬ﻓﺈن اﻷﺟرة‬
‫اﻟﺳﻧوﯾﺔ اﻟﻣﺗﺧذة أﺳﺎﺳﺎ ﻟﺗﺣدﯾد اﻹﯾراد ﺗﻘدر ﻋﻠﻰ أﺳﺎس ﻣﺗوﺳط ﻣﺎ‬
‫ﺗﻘﺎﺿﺎه وﻣﺎ ﻛﺎن ﺳﯾﺗﻘﺎﺿﺎه ﻹﺗﻣﺎم ھذه اﻟﻣدة‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﺗﺣﺗﺳب اﻷﺟرة اﻟﺳﻧوﯾﺔ اﻟﻣﺗﺧذة أﺳﺎﺳﺎ ﻟﺗﺣدﯾد اﻹﯾراد ‪ ،‬إذا ﻛﺎن‪:‬‬
‫اﻟﺷﻐل ﻏﯾر ﻣﺗواﺻل أو إذا ﻛﺎن ﻋدد أﯾﺎم اﻟﺷﻐل ﯾﻘل ﻋن ﺛﻼﺛﻣﺎﺋﺔ‬
‫ﯾوم ﺧﻼل اﻹﺛﻧﻲ ﻋﺷر ﺷﮭرا اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ ﻟﺗﺎرﯾﺦ وﻗوع اﻟﺣﺎدﺛﺔ ‪ ،‬ﻋﻠﻰ‬
‫أﺳﺎس ﻣﺗوﺳط ﻣﺎ ﺗﻘﺎﺿﺎه اﻟﻣﺻﺎب وﻣﺎ ﻛﺎن ﺳﯾﺗﻘﺎﺿﺎه ﻹﺗﻣﺎم ﻓﺗرة‬
‫‪.‬اﻟﺛﻼﺛﻣﺎﺋﺔ ﯾوم‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫إذا اﺳﺗﻔﺎد اﻟﻣﺻﺎب ﻣن زﯾﺎدة ﻓﻲ اﻷﺟرة ﺧﻼل اﻹﺛﻧﻲ ﻋﺷر ﺷﮭرا‪:‬‬


‫اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ ﻟﺗﺎرﯾﺦ وﻗوع اﻟﺣﺎدﺛﺔ ‪ ،‬إﻣﺎ ﻧظرا ﻟﺗرﺗﯾﺑﮫ ﻓﻲ ﺻﻧف ﻣﮭﻧﻲ‬
‫ﻋﺎل أو ﻷﻗدﻣﯾﺗﮫ ﻓﻲ اﻟﻌﻣل ﺑﻧﻔس اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ أو اﻟﻣؤﺳﺳﺔ أو ﻋﻧد‬
‫ﻧﻔس اﻟﻣﺷﻐل وإﻣﺎ ﻋﻣﻼ ﺑﺎﻟﻧظﺎم اﻟداﺧﻠﻲ أو ﺑﺎﻻﺗﻔﺎﻗﯾﺔ اﻟﺟﻣﺎﻋﯾﺔ‬
‫ﻟﻠﺷﻐل اﻟﻣطﺑﻘﺔ ﻋﻠﻰ اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ أو اﻟﻣؤﺳﺳﺔ اﻟﻣذﻛورة ‪ ،‬ﻓﺗﻘدر اﻷﺟرة‬
‫اﻟﺳﻧوﯾﺔ اﻷﺳﺎﺳﯾﺔ ﺑﺎﻋﺗﺑﺎر أن اﻟﻣﺻﺎب ﻗد ﺗﻘﺎﺿﻰ أﺟره اﻟﺟدﯾد ﺧﻼل‬
‫‪.‬اﻹﺛﻧﻲ ﻋﺷر ﺷﮭرا اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ ﻟﺗﺎرﯾﺦ وﻗوع اﻟﺣﺎدﺛﺔ‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫اﻟﺑﺎب اﻟراﺑﻊ‬

‫اﻟﺗﺧﻔﯾض اﻟﻧﺳﺑﻲ ﻣن اﻹﯾرادات وﺑداﯾﺔ اﻻﻧﺗﻔﺎع ﺑﮭﺎ وأداﺋﮭﺎ‬

‫ﻻ ﯾﻣﻛن ﺑﺄي ﺣﺎل ﻣن اﻷﺣوال أن ﯾﺗﺟﺎوز ﻣﺟﻣوع اﻹﯾرادات‪:‬‬


‫اﻟﻣﻣﻧوﺣﺔ ﻟﻣﺧﺗﻠف ذوي ﺣﻘوق اﻟﻣﺻﺎب ﺧﻣﺳﺔ وﺛﻣﺎﻧﯾن ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺋﺔ‬
‫ﻣن ﻣﺑﻠﻎ ﻣﺟﻣوع اﻷﺟر اﻟﺳﻧوي اﻟﻔﻌﻠﻲ ﻟﻠﮭﺎﻟك ‪ ،‬وﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ )‪(%85‬‬
‫ﺗﺟﺎوز ھذه اﻟﻧﺳﺑﺔ اﻟﻣﺎﺋوﯾﺔ ﺗﻛون اﻹﯾرادات اﻟﻣﺳﺗﺣﻘﺔ ﻟﻛل ﺻﻧف‬
‫‪.‬ﻣن أﺻﻧﺎف ذوي اﻟﺣﻘوق ﻣوﺿوع ﺗﺧﻔﯾض ﻧﺳﺑﻲ‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﻋﻧدﻣﺎ ﯾطﺑﻖ اﻟﺗﺧﻔﯾض اﻟﻧﺳﺑﻲ ‪ ،‬ﻛﻠﯾﺎ أو ﺟزﺋﯾﺎ ﻋﻠﻰ إﯾرادات‪:‬‬
‫ﻣﻣﻧوﺣﺔ ﻟﻠﯾﺗﺎﻣﻰ أو ﻟﻸوﻻد اﻟﻣﺗﻛﻔل ﺑﮭم ﻗﺎﻧوﻧﯾﺎ ‪ ،‬ﯾوزع ﻣﺑﻠﻎ‬
‫اﻹﯾرادات اﻟﺗﻲ ﻗد ﺗﺳﻘط ﺑﺣﻛم اﻟﻘﺎﻧون ﺑﯾن اﻟﯾﺗﺎﻣﻰ أو اﻷوﻻد‬
‫اﻵﺧرﯾن ﺑﺎﻟﻧﺳﺑﺔ ﻟﺣﻘوق ﻛل واﺣد ﻣﻧﮭم ﻣن ﻏﯾر أن ﯾﺗﺟﺎوز ﻣﺟﻣوع‬
‫اﻹﯾرادات اﻟﻣﺧﺻﺻﺔ ﻟﻣﺧﺗﻠف ذوي اﻟﺣﻘوق اﻟﻧﺳﺑﺔ اﻟﻣﺎﺋوﯾﺔ اﻟﻣﺷﺎر‬
‫إﻟﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ ‪ ،‬وﻣن ﻏﯾر أن ﯾﺗﺟﺎوز اﻟﻣﺑﻠﻎ اﻟﺟدﯾد‬
‫ﻟﻺﯾرادات اﻟﻣﻣﻧوﺣﺔ ﺑﮭذه اﻟﻛﯾﻔﯾﺔ اﻟﻧﺳب اﻟﻣﺎﺋوﯾﺔ اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ‬
‫‪.‬ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 96‬أﻋﻼه‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﻛﺗﺳﻲ اﻟﺗﺧﻔﯾض اﻟﻧﺳﺑﻲ ﻣن إﯾرادات ﻛل ﺻﻧف ﻣن أﺻﻧﺎف ذوي‪:‬‬


‫اﻟﺣﻘوق ﺻﺑﻐﺔ ﻣؤﻗﺗﺔ ‪ ،‬وﻟذا ‪ ،‬ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣدﯾن ﺑﺎﻹﯾراد ‪ ،‬ﻛﻠﻣﺎ ﻓﻘد‬
‫ﻣﻧﺗﻔﻊ ﺣﻘﮫ ﻓﻲ اﻹﯾراد ‪ ،‬أن ﯾﻧﺟز ﺑﺣﻛم اﻟﻘﺎﻧون ﺣﺳﺎﺑﺎ ﺟدﯾدا ﻋﻠﻰ‬
‫أﺳﺎس اﻟﻧﺳب اﻟﻣﺎﺋوﯾﺔ اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻔرع اﻟﺛﺎﻧﻲ ﻣن اﻟﺑﺎب‬
‫‪.‬اﻟﺛﺎﻧﻲ ﻣن ھذا اﻟﻘﺎﻧون اﻟﻣﺗﻠﻌﻖ ﺑﺈﯾرادات ذوي اﻟﺣﻘوق‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﻧﺗﻔﻊ ﺑﺎﻟﻣﺑﺎﻟﻎ اﻟﻣﺗرﺗﺑﺔ ﻋن اﻹﯾرادات اﺑﺗداء ﻣن اﻟﯾوم اﻟﻣواﻟﻲ‪:‬‬


‫ﻟﺗﺎرﯾﺦ ﺷﻔﺎء اﻟﻣﺻﺎب اﻟﻣﺛﺑت ﻓﻲ ﺷﮭﺎدة اﻟﺷﻔﺎء أو اﻟﯾوم اﻟذي‬
‫‪.‬وﻗﻌت ﻓﯾﮫ اﻟوﻓﺎة دون أن ﺗﺿم إﻟﻰ ﻣﺑﻠﻎ اﻟﺗﻌوﯾض اﻟﯾوﻣﻲ‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﺗؤدى اﻹﯾرادات ﻓﻲ ﻣﺣل إﻗﺎﻣﺔ اﻟﻣﺻﺎب أو ذوي ﺣﻘوﻗﮫ ﻋﻧد ﺣﻠول‪:‬‬
‫اﻷﺟل ﻓﻲ ﻓﺎﺗﺢ ﯾﻧﺎﯾر وﻓﺎﺗﺢ أﺑرﯾل وﻓﺎﺗﺢ ﯾوﻟﯾو وﻓﺎﺗﺢ أﻛﺗوﺑر ﻣن ﻛل‬
‫‪.‬ﺳﻧﺔ‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﺗؤدى اﻟﻣﺑﺎﻟﻎ اﻟﻣﺗرﺗﺑﺔ ﻋن اﻹﯾراد واﻟﻣﻧﻔذة اﺑﺗداء ﻣن ﺗﺎرﯾﺦ‬
‫اﻻﻧﺗﻔﺎع داﺧل أﺟل اﻟﺛﻼﺛﯾن ﯾوﻣﺎ اﻟﻣواﻟﯾﺔ ﻟﺗﺎرﯾﺦ اﻟﺗوﻗﯾﻊ ﻋﻠﻰ‬
‫ﻣﺣﺿر اﻟﺻﻠﺢ أو ﺗﺎرﯾﺦ ﺗﺑﻠﯾﻎ اﻷﻣر اﻟﻘﺿﺎﺋﻲ ﺑﺎﻟﺗﺻﺎﻟﺢ أو اﻟﺣﻛم أو‬
‫اﻟﻘرار اﻟﻘﺿﺎﺋﻲ اﻟﻣﻣﻧوح ﺑﻣوﺟﺑﮫ اﻹﯾراد‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫إن اﻹﯾرادات اﻟﻣﻣﻧوﺣﺔ ﺗطﺑﯾﻘﺎ ﻟﮭذا اﻟﻘﺎﻧون ﻏﯾر ﻗﺎﺑﻠﺔ ﻟﻠﺗﺣوﯾل أو‪:‬‬
‫‪.‬اﻟﺣﺟز‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫وﯾﻣﻛن اﻟﺟﻣﻊ ﺑﯾﻧﮭﺎ وﺑﯾن رواﺗب اﻟزﻣﺎﻧﺔ أو اﻟﺗﻘﺎﻋد اﻟﺗﻲ ﻗد ﯾﻛون‬
‫ﻟﻠﻣﻌﻧﯾﯾن ﺑﺎﻷﻣر اﻟﺣﻖ ﻓﯾﮭﺎ ﺗطﺑﯾﻘﺎ ﻟﻠﻧﺻوص اﻟﺗﺷرﯾﻌﯾﺔ واﻟﺗﻧظﯾﻣﯾﺔ‬
‫اﻟﺟﺎري ﺑﮭﺎ اﻟﻌﻣل‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫إن ﻛل ﺗﺄﺧﯾر ﻏﯾر ﻣﺑرر ﻓﻲ أداء اﻹﯾرادات اﻟﻣﻣﻧوﺣﺔ طﺑﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم‪:‬‬
‫اﻟﻘﺳم اﻟراﺑﻊ ﻣن ھذا اﻟﻘﺎﻧون ‪ ،‬ﯾﺧول اﻟداﺋن ‪ ،‬اﺑﺗداء ﻣن اﻟﯾوم‬
‫اﻷول ﻣن اﻟﺷﮭر اﻟذي ﯾﻠﻲ ﺗﺎرﯾﺦ ﺣﻠول أﺟﻠﮭﺎ ‪ ،‬اﻟﺣﻖ ﻓﻲ اﻟﻣطﺎﻟﺑﺔ‬
‫ﺑﻐراﻣﺔ ﺷﮭرﯾﺔ ﺗﻌﺎدل ﻋﺷرة ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺋﺔ ﻣن ﻣﺟﻣوع اﻟﻣﺑﺎﻟﻎ ﻏﯾر‬
‫اﻟﻣؤداة ﺷرﯾطﺔ أن ﯾﺗم ﺗﺣرﯾر ﻣﺣﺿر اﻣﺗﻧﺎع ﻋن اﻟﺗﻧﻔﯾذ ﻣن طرف‬
‫‪.‬اﻟﺳﻠطﺔ اﻟﻘﺿﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣﺧﺗﺻﺔ‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫وﺗطﺑﻖ ﻓﻲ ھذه اﻟﺣﺎﻟﺔ ‪ ،‬أﺣﻛﺎم اﻟﻣﺎدة ‪ 79‬أﻋﻼه ﻋﻠﻰ اﻟﻣطﺎﻟب‬
‫اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺗطﺑﯾﻖ اﻟﻐراﻣﺔ أو ﺑﻣﺑﻠﻐﮭﺎ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﺧﻼﻓﺎ ﻷﺣﻛﺎم اﻟﻣﺎدة اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ ‪ ،‬ﻻ ﯾﺧول اﻟداﺋن اﻟﺣﻖ ﻓﻲ اﻟﻐراﻣﺔ ﻓﻲ‪:‬‬
‫اﻟﺣﺎﻟﺗﯾن اﻟﺗﺎﻟﯾﺗﯾن‬
‫إذا ﻛﺎن ﻣﺣﺿر اﻟﺻﻠﺢ أو اﻷﻣر اﻟﻘﺿﺎﺋﻲ ﺑﺎﻟﺗﺻﺎﻟﺢ أو اﻟﺣﻛم أو ‪1 -‬‬
‫اﻟﻘرار اﻟﻘﺿﺎﺋﻲ اﻟﻘﺎﺿﻲ ﺑﻣﻧﺢ اﻹﯾراد ﻟﻔﺎﺋدة اﻟﻣﺻﺎب أو ﻟذوي‬
‫ﺣﻘوﻗﮫ ﻣﺷوﺑﺎ ﺑﺧطﺈ ﻣﺎدي أو ﯾﺗﺿﻣن ﺗﻌوﯾﺿﺎت ﻏﯾر ﻣﻧﺻوص‬
‫ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ ھذا اﻟﻘﺎﻧون ؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫إذا ﺻدر ‪ ،‬ﻟﻠﺗﻌوﯾض ﻋن ﻧﻔس اﻟﺣﺎدﺛﺔ ‪ ،‬أﻛﺛر ﻣن أﻣر ﻗﺿﺎﺋﻲ ‪2 -‬‬
‫ﺑﺎﻟﺗﺻﺎﻟﺢ أو ﺣﻛم أو ﻗرار ﻗﺿﺎﺋﻲ أو ﺗم اﻟﺗوﻗﯾﻊ ﻋﻠﻰ أﻛﺛر ﻣن‬
‫‪.‬ﻣﺣﺿر ﺻﻠﺢ‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫اﻟﺑﺎب اﻟﺧﺎﻣس‬

‫اﺳﺗﺑدال اﻹﯾراد ﺑﻧوع آﺧر ﻣن اﻟﺗﻌوﯾض‬

‫اﻟﻔرع اﻷول‬

‫اﻻﺳﺗرداد اﻟﺟزﺋﻲ ﻟﺑﻌض اﻹﯾرادات‬

‫ﯾﻣﻛن ﻟﻠﻣﺻﺎب أن ﯾطﻠب ‪ ،‬ﻋﻧد اﻟﺗﺳدﯾد اﻟﻧﮭﺎﺋﻲ ﻟﻺﯾراد اﻟﻌﻣري‪:‬‬


‫وﺑﻌد اﻧﺻرام أﺟل اﻟﻣراﺟﻌﺔ اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 145‬أدﻧﺎه‬
‫ﻣﻧﺣﮫ ﻧﻘدا اﻟﻧﺻف ﻋﻠﻰ اﻷﻛﺛر ﻣن اﻟرأﺳﻣﺎل اﻟﻼزم ﻟﺗﺄﺳﯾس ھذا ‪،‬‬
‫‪.‬اﻹﯾراد واﻟﻣﻘدر ﺣﺳب اﻟﺗﻌرﯾﻔﺔ اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 42‬أﻋﻼه‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫وﻻ ﯾﻣﻛن أن ﯾﺧول اﻟﻣﺻﺎب ﺣﻖ اﻻﺳﺗﻔﺎدة ﻣن ھذا اﻟﻣﻘﺗﺿﻰ إﻻ إذا‬
‫ﻛﺎﻧت ﻧﺳﺑﺔ ﻋﺟزه ﻋن اﻟﻌﻣل ﺗﻔوق ﻋﺷرﯾن ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺋﺔ )‪.(20%‬‬
‫ﻏﯾر أﻧﮫ ﻻ ﯾﻣﻛن ﻣﻧﺣﮫ ﻧﻘدا إﻻ اﻟﻧﺻف ﻋﻠﻰ اﻷﻛﺛر ﻣن اﻟرأﺳﻣﺎل‬
‫اﻟﻣﻘدر ﻻﺳﺗرداد إﯾراد ﻣطﺎﺑﻖ ﻟﻌﺟز ﯾﺑﻠﻎ ﻋﺷرﯾن ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺋﺔ‬
‫)‪.(%20‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﻣﻛن ﻟﻠﻣﺻﺎب أن ﯾطﻠب اﺳﺗﻌﻣﺎل ﻣﺟﻣوع اﻟرأﺳﻣﺎل اﻟﻣﻧﺻوص‪:‬‬
‫ﻋﻠﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ ﻟﺗﺄﺳﯾس إﯾراد ﻋﻣري ﺧﺎص ﺑﮫ ﯾؤول إﻟﻰ‬
‫‪.‬زوﺟﮫ ﺑﻧﺳﺑﺔ اﻟﻧﺻف ﻋﻠﻰ اﻷﻛﺛر‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫وﯾﺧﻔض اﻹﯾراد اﻟﻌﻣري ﺑﺣﯾث ﻻ ﺗﺗرﺗب ﻋن اﻷﯾﻠوﻟﺔ أﯾﺔ زﯾﺎدة ﻓﻲ‬
‫اﻟﺗﻛﺎﻟﯾف ﺑﺎﻟﻧﺳﺑﺔ ﻟﻠﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫وإذا ﻛﺎن اﻹﯾراد ﻣﻘدرا ﻋﻠﻰ أﺳﺎس ﻧﺳﺑﺔ ﻋﺟز ﺗﻔوق ﻋﺷرﯾن ﻓﻲ‬
‫اﻟﻣﺎﺋﺔ )‪ ، (20%‬ﻓﺈن ﺗﺄﺳﯾس اﻹﯾراد اﻟﻌﻣري اﻟﻘﺎﺑل ﻟﻸﯾﻠوﻟﺔ ﻻ‬
‫ﯾﻣﻛن طﻠﺑﮫ إﻻ ﺑﺎﻟﻧﺳﺑﺔ ﻟﻠﻘﺳط ﻣن اﻹﯾراد اﻟﻣطﺎﺑﻖ ﻟﻧﺳﺑﺔ اﻟﻌﺟز‬
‫اﻟﺑﺎﻟﻐﺔ ﻋﺷرﯾن ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺋﺔ )‪.(20%‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﺟب أن ﺗﻘدم اﻟطﻠﺑﺎت اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدﺗﯾن ‪ 118‬و‪:119‬‬


‫إﻟﻰ اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﻠﻣﺷﻐل أو اﻟﻣﺣﻛﻣﺔ اﻻﺑﺗداﺋﯾﺔ اﻟﻣﺧﺗﺻﺔ ﻓﻲ‬
‫‪.‬اﻟﺷﮭر اﻟﻣواﻟﻲ ﻟﻸﺟل اﻟﻣﺣدد ﻟطﻠب اﻟﻣراﺟﻌﺔ ﻋﻠﻰ أﺑﻌد ﺗﻘدﯾر‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﻠﻣﺷﻐل أو اﻟﻣﺣﻛﻣﺔ اﻻﺑﺗداﺋﯾﺔ‪:‬‬
‫اﻟﻣﺧﺗﺻﺔ ﻗﺑل اﻟﺑت ﻓﻲ ﻛل طﻠب ﻟﻼﺳﺗرداد أن ﺗﻌرﺿﮫ ﻷﺟل‬
‫اﻻﺳﺗﺷﺎرة ﻋﻠﻰ اﻟﺻﻧدوق اﻟوطﻧﻲ ﻟﻠﺗﻘﺎﻋد واﻟﺗﺄﻣﯾن ﺑﺻﻔﺗﮫ ﻣﻛﻠﻔﺎ‬
‫‪.‬ﺑﺗدﺑﯾر ﺻﻧدوق اﻟزﯾﺎدة ﻓﻲ إﯾرادات ﺣوادث اﻟﺷﻐل‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﻛﻣﺎ ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﻠﻣﺷﻐل أو اﻟﻣﺣﻛﻣﺔ اﻻﺑﺗداﺋﯾﺔ‬
‫اﻟﻣﺧﺗﺻﺔ أن ﺗرﻓض ﻛل طﻠب ﯾﻘدﻣﮫ ﻣﺻﺎب ﺳﺑﻖ ﻟﮫ أن اﺳﺗﻔﺎد ﻣن‬
‫زﯾﺎدة ﻓﻲ إﯾراده أو ﯾﺗوﻓر ﻋﻠﻰ اﻟﺷروط اﻟﻣطﻠوﺑﺔ ﻟﻼﺳﺗﻔﺎدة ﻣﻧﮭﺎ‬
‫طﺑﻘﺎ ﻟﻠﻧﺻوص اﻟﺗﺷرﯾﻌﯾﺔ واﻟﺗﻧظﯾﻣﯾﺔ اﻟﺟﺎري ﺑﮭﺎ اﻟﻌﻣل‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫اﻟﻔرع اﻟﺛﺎﻧﻲ‬

‫اﺳﺗرداد اﻹﯾراد ﻟﺑﻌض أﺻﻧﺎف اﻷﺟﺎﻧب‬


‫ﻻ ﯾﺗﻘﺎﺿﻰ اﻷﺟﺎﻧب ذوو ﺣﻘوق ﻋﺎﻣل أﺟﻧﺑﻲ أي ﺗﻌوﯾض إذا ﻛﺎﻧوا‪:‬‬
‫‪.‬ﻏﯾر ﻣﻘﯾﻣﯾن ﺑﺎﻟﻣﻐرب وﻗت وﻗوع اﻟﺣﺎدﺛﺔ‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﺗﻘﺎﺿﻰ اﻷﺟراء اﻷﺟﺎﻧب اﻟﻣﺻﺎﺑون ﺑﺣوادث اﻟﺷﻐل أو ذوو‪:‬‬


‫ﺣﻘوﻗﮭم اﻷﺟﺎﻧب ‪ ،‬إذا اﻧﺗﮭﻰ ﻣﻘﺎﻣﮭم ﺑﺎﻟﻣﻐرب‪ .‬ﻣﻘﺎﺑل ﻛل ﺗﻌوﯾض‬
‫‪.‬رأﺳﻣﺎﻻ ﯾﻌﺎدل ﺛﻼث ﻣرات ﻣﺑﻠﻎ اﻹﯾراد اﻟﻣﻧﻔذ ﻟﮭم ﻣن ﻗﺑل‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫وﻻ ﯾﻣﻛن أن ﯾﺗﺟﺎوز اﻟرأﺳﻣﺎل اﻟﻣذﻛور ‪ ،‬ﻓﯾﻣﺎ ﯾﺧص ذوي اﻟﺣﻘوق‬
‫‪ ،‬ﻗﯾﻣﺔ اﻹﯾراد اﻟﻣﻘدر ﻋﻠﻰ أﺳﺎس اﻟﺗﻌرﯾﻔﺔ اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة‬
‫‪ 42‬أﻋﻼه‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﻣﻛن ﻣﺧﺎﻟﻔﺔ أﺣﻛﺎم اﻟﻣﺎدﺗﯾن ‪ 122‬و‪ 123‬أﻋﻼه ﺑﻣوﺟب اﺗﻔﺎﻗﯾﺎت‪:‬‬


‫ﺛﻧﺎﺋﯾﺔ ﻣﺑرﻣﺔ ﺑﯾن اﻟدول ﺗراﻋﻰ ﻓﯾﮭﺎ اﻟﻣﺑﺎدئ واﻟﻘواﻋد اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ‬
‫ﺑﺎﻟﻣﻌﺎﻣﻠﺔ ﺑﺎﻟﻣﺛل واﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻻﺗﻔﺎﻗﯾﺔ اﻟدوﻟﯾﺔ رﻗم ‪19‬‬
‫اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺎﻟﻣﺳﺎواة ﻓﻲ اﻟﻣﻌﺎﻣﻠﺔ ﺑﯾن اﻟﻌﻣﺎل اﻟوطﻧﯾﯾن واﻷﺟﺎﻧب ﻓﯾﻣﺎ‬
‫‪.‬ﯾﺗﻌﻠﻖ ﺑﺎﻟﺗﻌوﯾض ﻋن ﺣوادث اﻟﺷﻐل‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫وﺗﺣدد ھذه اﻻﺗﻔﺎﻗﯾﺔ اﻟﺛﻧﺎﺋﯾﺔ ‪ ،‬ﻋﻠﻰ اﻟﺧﺻوص ‪ ،‬ﻛﯾﻔﯾﺔ وﺷروط‬
‫اﺳﺗﻔﺎدة وﺗﺣوﯾل ﻣﺑﺎﻟﻎ اﻟﻣﺻﺎرﯾف واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت اﻟﻣﻘررة ﻓﻲ ھذا‬
‫اﻟﻘﺎﻧون إﻟﻰ دول إﻗﺎﻣﺔ اﻷﺟراء أو اﻟﻣﺳﺗﺧدﻣﯾن اﻷﺟﺎﻧب أو ذوي‬
‫ﺣﻘوﻗﮭم إذا ﻛﺎﻧوا ﻏﯾر ﻣﻘﯾﻣﯾن ﺑﺎﻟﻣﻐرب وﻗت وﻗوع اﻟﺣﺎدث أو إذا‬
‫اﻧﺗﮭﻰ ﻣﻘﺎﻣﮭم ﺑﺎﻟﻣﻐرب‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫اﻟﻔرع اﻟﺛﺎﻟث‬
‫ﺗداﺑﯾر ﺧﺎﺻﺔ ﺗﺗﻌﻠﻖ ﺑﺎﻷﺟراء اﻷﺣداث اﻟذﯾن ﺗﻘل ﺳﻧﮭم ﻋن ‪ 18‬ﺳﻧﺔ‬
‫وﺑﺎﻟﻣﺗدرﺑﯾن‬
‫ﻻ ﯾﺧﺿﻊ اﻟﺗﻌوﯾض ﻋن اﻟﺣوادث اﻟﺗﻲ ﯾﺗﻌرض ﻟﮭﺎ اﻷﺟراء‪:‬‬
‫اﻷﺣداث اﻟذﯾن ﺗﻘل ﺳﻧﮭم ﻋن اﻟﺳن اﻟﻘﺎﻧوﻧﻲ ﻟﻠﺷﻐل ﻷﺣﻛﺎم ھذا‬
‫‪.‬اﻟﻘﺎﻧون‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﻻ ﯾﻣﻛن أن ﺗﻘل اﻷﺟرة اﻟﻣﺗﺧذة أﺳﺎﺳﺎ ﻟﺗﻘدﯾر اﻟﺗﻌوﯾض اﻟﯾوﻣﻲ أو‬


‫اﻹﯾراد اﻟﻣﻣﻧوح ﻟﻠﻣﺻﺎب اﻟذي ﺗﻘل ﺳﻧﮫ ﻋن ﺛﻣﺎﻧﯾﺔ ﻋﺷرة ﺳﻧﺔ أو‬
‫اﻟﻣﻣﻧوح ﻟذوي ﺣﻘوﻗﮫ ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﻟوﻓﺎة ﻋن اﻷﺟرة اﻟدﻧﯾﺎ اﻟﻣﻣﻧوﺣﺔ‬
‫ﻟﻸﺟراء ﻣن ﻧﻔس اﻟﺻﻧف اﻟﻣﮭﻧﻲ اﻟﺑﺎﻟﻐﺔ ﺳﻧﮭم ﺛﻣﺎﻧﯾﺔ ﻋﺷرة ﺳﻧﺔ‬
‫أو أﻛﺛر واﻟﻣﺷﺗﻐﻠﯾن ﺑﻧﻔس اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ أو اﻟﻣؤﺳﺳﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫وﻻ ﯾﻣﻛن أن ﯾﺗﺟﺎوز ﻣﺑﻠﻎ اﻟﺗﻌوﯾض اﻟﯾوﻣﻲ اﻟﻣﻘدر ﺑﮭذه اﻟﻛﯾﻔﯾﺔ‬


‫ﻣﺑﻠﻎ اﻷﺟرة اﻟﺗﻲ ﻛﺎن ﯾﺗﻘﺎﺿﺎھﺎ اﻟﻣﺻﺎب ﻓﻲ ﺗﺎرﯾﺦ اﻟﺣﺎدﺛﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﻻ ﯾﻣﻛن أن ﺗﻘل اﻷﺟرة اﻟﻣﺗﺧذة أﺳﺎﺳﺎ ﻟﺗﻘدﯾر اﻟﺗﻌوﯾض اﻟﯾوﻣﻲ أو‪:‬‬
‫اﻹﯾراد اﻟﻣﻣﻧوح ﻟﻸﺟﯾر اﻟﻣﺻﺎب اﻟذي ﺗﻘل ﺳﻧﮫ ﻋن ﺛﻣﺎﻧﯾﺔ ﻋﺷرة‬
‫ﺳﻧﺔ أو اﻟﻣﻣﻧوح ﻟذوي ﺣﻘوﻗﮫ ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﻟوﻓﺎة ﻋن اﻟﺣد اﻟﻘﺎﻧوﻧﻲ‬
‫‪.‬ﻟﻸﺟر‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﻻ ﯾﻣﻛن أن ﺗﻘل اﻷﺟرة اﻟﻣﺗﺧذة أﺳﺎﺳﺎ ﻟﺗﻘدﯾر اﻟﺗﻌوﯾض اﻟﯾوﻣﻲ‪:‬‬


‫واﻹﯾرادات اﻟﻣﻣﻧوﺣﺔ ﻟﻸﺟﯾر اﻟﻣﺗدرب اﻟﻣﺻﺎب ﺑﺣﺎدﺛﺔ ﺷﻐل أو‬
‫اﻟﻣﻣﻧوﺣﺔ ﻟذوي ﺣﻘوﻗﮫ ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﻟوﻓﺎة ﻋن اﻷﺟرة اﻟدﻧﯾﺎ اﻟﻣﻣﻧوﺣﺔ‬
‫ﻷﺟﯾر ﯾﺷﺗﻐل ﺑﻧﻔس اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ أو اﻟﻣؤﺳﺳﺔ وﺗﺎﺑﻊ ﻟﻠﺻﻧف اﻟﻣﮭﻧﻲ‬
‫‪.‬اﻟذي ﻗد ﯾرﺗب ﻓﯾﮫ اﻷﺟﯾر اﻟﻣﺗدرب ﻋﻧد ﻧﮭﺎﯾﺔ ﻓﺗرة اﻻﺧﺗﺑﺎر‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﻻ ﯾﻣﻛن أن ﯾﺗﺟﺎوز ﻣﺑﻠﻎ اﻟﺗﻌوﯾض اﻟﯾوﻣﻲ اﻟﻣﻘدر طﺑﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم‪:‬‬
‫اﻟﻣﺎدة اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ أﺣد اﻟﻣﺑﻠﻐﯾن اﻟﺗﺎﻟﯾﯾن‬
‫ﻣﺑﻠﻎ اﻷﺟرة اﻟدﻧﯾﺎ اﻟﻣﻣﻧوﺣﺔ ﻷﺟﯾر ﻏﯾر ﻣﺗﺧﺻص ﯾﺑﻠﻎ ﻧﻔس ‪1 -‬‬
‫اﻟﺳن وﯾﺷﺗﻐل ﺑﻧﻔس اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ أو اﻟﻣؤﺳﺳﺔ ؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﻣﺑﻠﻎ اﻟﻣﻛﺎﻓﺄة اﻟﺧﺎﺻﺔ ﺑﺎﻷﺟراء اﻟﻣﺗدرﺑﯾن إذا ﻛﺎن ﻣﺑﻠﻎ ‪2 -‬‬
‫اﻟﺗﻌوﯾض ﯾﻔوق اﻷﺟرة اﻟﻣذﻛورة‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﺗطﺑﻖ ‪ ،‬ﻋﻧد اﻻﻗﺗﺿﺎء ‪ ،‬أﺣﻛﺎم اﻟﻣواد ﻣن ‪ 105‬إﻟﻰ ‪ 109‬ﻣن ھذا‪:‬‬


‫اﻟﻘﺎﻧون ﻟﺗﺣدﯾد اﻷﺟرة اﻟﻣﺗﺧذة أﺳﺎﺳﺎ ﻟﺗﻘدﯾر إﯾراد اﻷﺟﯾر اﻟذي ﺗﻘل‬
‫‪.‬ﺳﻧﮫ ﻋن ﺛﻣﺎﻧﯾﺔ ﻋﺷرة ﺳﻧﺔ أو إﯾراد اﻷﺟﯾر اﻟﻣﺗدرب‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫اﻟﻔرع اﻟراﺑﻊ ﺗوﻗﯾف اﻹﯾراد ﺑﻌد اﻻﺗﻔﺎق ﻋﻠﻰ ﻧوع آﺧر ﻣن اﻟﺗﻌوﯾض‬
‫ﯾﻣﻛن ﻟﻠﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ واﻟﻣﺻﺎب ‪ ،‬ﺑﻧﺎء ﻋﻠﻰ اﺗﻔﺎق ﺑﯾﻧﮭم ‪ ،‬أن‪:‬‬
‫ﯾﻘررا ‪ ،‬ﺑﻌد ﺗﺣدﯾد ﻣﺑﻠﻎ اﻟﺗﻌوﯾض اﻟﻣﺳﺗﺣﻖ ‪ ،‬ﺗوﻗﯾف أداء اﻹﯾراد‬
‫‪.‬واﺳﺗﺑداﻟﮫ ﺑﻧوع آﺧر ﻣن اﻟﺗﻌوﯾض‬
‫ﯾﺟب أن ﯾﻌرض اﻻﺗﻔﺎق اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ ﻗﺑل إﺑراﻣﮫ‪:‬‬
‫ﻋﻠﻰ ﻣواﻓﻘﺔ اﻟﺻﻧدوق اﻟوطﻧﻲ ﻟﻠﺗﻘﺎﻋد واﻟﺗﺄﻣﯾن ﺑﻌد اﺳﺗﺷﺎرة‬
‫اﻟﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻟﺗﺷﻐﯾل ﺧﺻوﺻﺎ إذا ﻛﺎن اﻟﻣﺻﺎب‬
‫ﯾﺳﺗﻣر ‪ ،‬ﺑﻌد ﺷﻔﺎﺋﮫ ‪ ،‬ﻓﻲ ﺗﻘﺎﺿﻲ أﺟرة ﺗﺳﺎوي ﻋﻠﻰ اﻷﻗل ﺗﻠك‬
‫‪.‬اﻟﻣﺗﺧذة أﺳﺎﺳﺎ ﻟﺗﻘدﯾر إﯾراده‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫اﻟﻘﺳم اﻟﺧﺎﻣس‬

‫ﻣﺳطرة اﻟﺗﻌوﯾض واﻟﻣﻧﺎزﻋﺎت‬

‫اﻟﺑﺎب اﻷول‬

‫ﻣﺳطرة اﻟﺻﻠﺢ‬
‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺻﺎب ﺑﺣﺎدﺛﺔ اﻟﺷﻐل أو ذوي ﺣﻘوﻗﮫ ﺗﺗﺑﻊ ﻣﺳطرة‪:‬‬
‫اﻟﺻﻠﺢ ﻣﻊ اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﻠﻣﺷﻐل ‪ ،‬وذﻟك ﻗﺑل اﻟﻘﯾﺎم ﺑﺎﻹﺟراءات‬
‫اﻟﻘﺿﺎﺋﯾﺔ طﺑﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم ھذا اﻟﻘﺎﻧون وأﺣﻛﺎم اﻟظﮭﯾر اﻟﺷرﯾف ﺑﻣﺛﺎﺑﺔ‬
‫ﻗﺎﻧون رﻗم ‪ 1-74-447‬اﻟﺻﺎدر ﻓﻲ ‪ 11‬ﻣن رﻣﺿﺎن ‪28) 1394‬‬
‫‪ ،‬ﺳﺑﺗﻣﺑر ‪ (1974‬ﺑﺎﻟﻣﺻﺎدﻗﺔ ﻋﻠﻰ ﻧص ﻗﺎﻧون اﻟﻣﺳطرة اﻟﻣدﻧﯾﺔ‬
‫‪.‬ﻛﻣﺎ ﺗم ﺗﻐﯾﯾره وﺗﺗﻣﯾﻣﮫ‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫وﯾﻣﻛن ﻟﻠﻣﺻﺎب أو ﻟذوي ﺣﻘوﻗﮫ أن ﯾوﻛﻠوا ﻋﻧﮭم ﻣﺣﺎﻣﯾﺎ واﺣدا أو‬


‫أﻛﺛر ‪ ،‬طﺑﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم اﻟﻘﺎﻧون رﻗم ‪ 28-08‬اﻟﻣﻧظم ﻟﻣﮭﻧﺔ اﻟﻣﺣﺎﻣﺎة ‪،‬‬
‫ﻟﻺﺷراف وﺗﺗﺑﻊ ﻣﺳطرة اﻟﺻﻠﺢ ﻣﻊ اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﻠﻣﺷﻐل‪.‬‬
‫ﯾﻘﺻد ﺑﺎﻟﺻﻠﺢ ‪ ،‬ﺣﺳب ﻣدﻟول ھذا اﻟﻘﺎﻧون ‪ ،‬اﻻﺗﻔﺎق اﻟﻣﺑرم ﺑﯾن‪:‬‬
‫اﻟﻣﺻﺎب ﺑﺎﻟﺣﺎدﺛﺔ أو ذوي ﺣﻘوﻗﮫ واﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﻠﻣﺷﻐل ﻣن أﺟل‬
‫ﺗﻣﻛﯾﻧﮭم ﻣن اﻻﺳﺗﻔﺎدة ﻣن اﻟﻣﺻﺎرﯾف واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ‬
‫ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 37‬أﻋﻼه وﺗﻠك اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻘﺳم اﻟراﺑﻊ ﻣن ھذا‬
‫‪.‬اﻟﻘﺎﻧون‬
‫وﯾﺗم إﺛﺑﺎت اﻻﺗﻔﺎق اﻟﻣﺗوﺻل إﻟﯾﮫ ﺑﯾن اﻟطرﻓﯾن ﻓﻲ ﻣﺣﺿر ﯾﺳﻣﻰ‬
‫ﻣﺣﺿر اﻟﺻﻠﺢ ﯾﺣدد ﻧﻣوذﺟﮫ ﺑﻘرار ﻟﻠﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ‬
‫ﺑﺎﻟﺗﺷﻐﯾل‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫وﯾﻌﺗﺑر اﻻﺗﻔﺎق اﻟﻣﺑرم ﻧﮭﺎﺋﯾﺎ وﻏﯾر ﻗﺎﺑل ﻷي طﻌن أﻣﺎم اﻟﻣﺣﻛﻣﺔ‬
‫اﻻﺑﺗداﺋﯾﺔ اﻟﻣﺧﺗﺻﺔ ﻣﺎﻋدا إذا ﻛﺎﻧت اﻟﻣﺻﺎرﯾف واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت‬
‫اﻟﻣﻣﻧوﺣﺔ ﻟﻠﻣﺻﺎب أو ﻟذوي ﺣﻘوﻗﮫ أو ﻣﺑﻠﻐﮭﺎ ﯾﻘل ﻋن ﺗﻠك‬
‫اﻟﻣﺿﻣوﻧﺔ ﻓﻲ ھذا اﻟﻘﺎﻧون‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﻠﻣﺷﻐل ﺗﻘدﯾم ﻋروض اﻟﻣﺻﺎرﯾف‪:‬‬


‫واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت ﻟﻠﻣﺻﺎب أو ﻟذوي ﺣﻘوﻗﮫ ﺑواﺳطﺔ رﺳﺎﻟﺔ ﻣﺿﻣوﻧﺔ‬
‫اﻟوﺻول ﻣﻊ اﻹﺷﻌﺎر ﺑﺎﻟﺗوﺻل ‪ ،‬وذﻟك داﺧل أﺟل أﻗﺻﺎه ﺛﻼﺛﯾن ﯾوﻣﺎ‬
‫‪.‬ﻣن ﺗﺎرﯾﺦ إﯾداع ﺷﮭﺎدة اﻟﺷﻔﺎء أو ﺷﮭﺎدة اﻟوﻓﺎة أو اﻟﺗوﺻل ﺑﮭﻣﺎ‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺗﻌﯾن ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺻﺎب أو ذوي ﺣﻘوﻗﮫ أن ﯾﺧﺑروا اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ‪:‬‬
‫ﻟﻠﻣﺷﻐل ﺑﻘﺑول أو رﻓض ﻋروض اﻟﻣﺻﺎرﯾف واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت اﻟﻣﻘدﻣﺔ‬
‫داﺧل أﺟل اﻟﺛﻼﺛﯾن ﯾوﻣﺎ اﻟﻣواﻟﯾﺔ ﻟﺗﺎرﯾﺦ اﻟﺗوﺻل ﺑﺎﻟرﺳﺎﻟﺔ اﻟﻣﺷﺎر ‪،‬‬
‫إﻟﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ ‪ ،‬وذﻟك إﻣﺎ ﻣﺑﺎﺷرة ﻣﻘﺎﺑل وﺻل ﺑﺎﻹﯾداع أو‬
‫ﺑواﺳطﺔ رﺳﺎﻟﺔ ﻣﺿﻣوﻧﺔ اﻟوﺻول ﻣﻊ اﻹﺷﻌﺎر ﺑﺎﻟﺗوﺻل ﻣوﻗﻊ‬
‫ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻣن طرف اﻟﻣﺻﺎب أو ذوي ﺣﻘوﻗﮫ ‪ ،‬ﻣﺎ ﻟم ﺗﺣل دون ذﻟك ﻗوة‬
‫‪.‬ﻗﺎھرة أو أﺳﺑﺎب ﻣﺷروﻋﺔ‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫إذا واﻓﻖ اﻟﻣﺻﺎب أو ذوو ﺣﻘوﻗﮫ ﻋﻠﻰ ﻋروض اﻟﻣﺻﺎرﯾف‪:‬‬
‫واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت اﻟﻣﻘﺗرﺣﺔ ﻣن طرف اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﻠﻣﺷﻐل ‪ ،‬ﯾﺗم‬
‫اﻟﺗوﻗﯾﻊ ﻋﻠﻰ ﻣﺣﺿر اﻟﺻﻠﺢ اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﻔﻘرة اﻟﺛﺎﻧﯾﺔ ﻣن اﻟﻣﺎدة‬
‫أﻋﻼه ﻣن طرف اﻟﻣﻣﺛل اﻟﻘﺎﻧوﻧﻲ ﻟﻠﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ واﻟﻣﺻﺎب ‪133‬‬
‫أو ذوي ﺣﻘوﻗﮫ ‪ ،‬وﯾﺗم اﻟﺗﺄﺷﯾر ﻋﻠﯾﮫ ‪ ،‬ﻋﻧد اﻻﻗﺗﺿﺎء ‪ ،‬ﻣن طرف‬
‫‪.‬اﻟﻣﺷﻐل‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫وﯾﺗﻌﯾن ﻋل اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﻠﻣﺷﻐل ﻣواﻓﺎة اﻟﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﺔ‬


‫اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻟﺗﺷﻐﯾل ﺑﻧﺳﺧﺔ ﻣن ﻣﺣﺿر اﻟﺻﻠﺢ اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﻔﻘرة‬
‫اﻷوﻟﻰ داﺧل أﺟل أﻗﺻﺎه ﺛﻼﺛﺔ أﺷﮭر ﯾﺑﺗدئ ﻣن ﺗﺎرﯾﺦ اﻟﺗوﻗﯾﻊ ﻋﻠﯾﮫ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ أن ﺗﻘوم ﺑﺄداء ﻣﺧﺗﻠف اﻟﻣﺻﺎرﯾف‪:‬‬
‫واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت اﻟﻣﺿﻣوﻧﺔ ﻗﺎﻧوﻧﯾﺎ داﺧل أﺟل اﻟﺛﻼﺛﯾن ﯾوﻣﺎ اﻟﻣواﻟﯾﺔ‬
‫ﻟﺗﺎرﯾﺦ اﻟﺗوﻗﯾﻊ ﻋﻠﻰ ﻣﺣﺿر اﻟﺻﻠﺢ‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫إذا ﺗم رﻓض ﻋروض اﻟﻣﺻﺎرﯾف واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت اﻟﻣﻘﺗرﺣﺔ ﻣن طرف‪:‬‬


‫اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﻠﻣﺷﻐل ‪ ،‬ﯾﻣﻛن ﻟﻠﻣﺻﺎب أو ذوي ﺣﻘوﻗﮫ إﻗﺎﻣﺔ‬
‫دﻋوى أﻣﺎم اﻟﻣﺣﻛﻣﺔ اﻻﺑﺗداﺋﯾﺔ اﻟﻣﺧﺗﺻﺔ ﻟﻠﺑت ﻓﻲ طﻠب اﻟﺗﻌوﯾض‬
‫ﻋن اﻷﺿرار اﻟﻣﺗرﺗﺑﺔ ﻋن ﺣﺎدﺛﺔ اﻟﺷﻐل ‪ ،‬وذﻟك ﺑواﺳطﺔ ﻣﻘﺎل‬
‫اﻓﺗﺗﺎﺣﻲ ﻟﻠدﻋوى ﻣرﻓوق ﺑﻧظﯾر ﻣن اﻟﻧﻣوذج اﻟﺧﺎص ﺑﺎﻟﺗﺻرﯾﺢ‬
‫ﺑﺎﻟﺣﺎدﺛﺔ وﺑﻧظﯾر ﻣن ﻣﺧﺗﻠف اﻟﺷواھد اﻟطﺑﯾﺔ وﺑﻼﺋﺣﺔ اﻷﺟور‬
‫وﺑﺎﻗﺗراﺣﺎت اﻟﻌروض اﻟﻣﻘدﻣﺔ ﻣن طرف اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﻠﻣﺷﻐل‬
‫‪.‬ﻣﻊ ﺿرورة ﺗوﺿﯾﺢ أﺳﺑﺎب رﻓض ھذه اﻟﻌروض‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﻌﺗﺑر ﻋدم ﺟواب اﻟﻣﺻﺎب ﺑﺎﻟﺣﺎدﺛﺔ أو ذوي ﺣﻘوﻗﮫ داﺧل اﻷﺟل‬
‫اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 135‬ﺑﻣﺛﺎﺑﺔ رﻓض ﺿﻣﻧﻲ ﻟﻌروض‬
‫اﻟﻣﺻﺎرﯾف واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت اﻟﻣﻘدﻣﺔ ﻣن طرف اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ‬
‫ﻟﻠﻣﺷﻐل‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﻣﻛن ﻟﻠﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﻠﻣﺷﻐل أن ﺗطﻠب ﻣن ھذا اﻷﺧﯾر أو‪:‬‬


‫اﻟﻣﺻﺎب أو ذوي ﺣﻘوﻗﮫ ﺟﻣﯾﻊ اﻟوﺛﺎﺋﻖ واﻟﻣﺳﺗﻧدات اﻟﻼزﻣﺔ‬
‫ﻟﺗﻣﻛﯾﻧﮭﺎ ﻣن ﺗﻘدﯾر اﻟﻣﺻﺎرﯾف واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت اﻟﺗﻲ ﯾﺿﻣﻧﮭﺎ ھذا‬
‫اﻟﻘﺎﻧون واﺣﺗﺳﺎﺑﮭﺎ وﺗﺻﻔﯾﺗﮭﺎ ‪ ،‬وﺗﺣدد ﻻﺋﺣﺔ ھذه اﻟوﺛﺎﺋﻖ‬
‫‪.‬واﻟﻣﺳﺗﻧدات ﺑﻧص ﺗﻧظﯾﻣﻲ ﻟﻠﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻟﺗﺷﻐﯾل‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﻣﻛن ﻟﻠﻣﺷﻐل ﻏﯾر اﻟﻣؤﻣن أن ﯾﺑرم ﻣﻊ اﻟﻣﺻﺎب ﺑﺣﺎدﺛﺔ اﻟﺷﻐل أو‪:‬‬
‫ذوي ﺣﻘوﻗﮫ ﺻﻠﺣﺎ ﻗﺿﺎﺋﯾﺎ ﺑﺎﻟﻣﺣﻛﻣﺔ اﻻﺑﺗداﺋﯾﺔ اﻟﻣﺧﺗﺻﺔ ﻣن أﺟل‬
‫ﺗﻣﻛﯾﻧﮭم ﻣن اﻻﺳﺗﻔﺎدة ﻣن اﻟﻣﺻﺎرﯾف واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت اﻟﺗﻲ ﯾﺿﻣﻧﮭﺎ‬
‫ھذا اﻟﻘﺎﻧون ‪ ،‬وذﻟك طﺑﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم اﻟظﮭﯾر اﻟﺷرﯾف ﺑﻣﺛﺎﺑﺔ ﻗﺎﻧون‬
‫اﻟﺳﺎﻟف اﻟذﻛر رﻗم ‪ 1-74-447‬اﻟﺻﺎدر ﻓﻲ ‪ 11‬ﻣن رﻣﺿﺎن‬
‫‪).‬ﺳﺑﺗﻣﺑر ‪1394 (28 1974‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫اﻟﺑﺎب اﻟﺛﺎﻧﻲ‬

‫اﻟﻣﺳطرة اﻟﻘﺿﺎﺋﯾﺔ واﻻﺧﺗﺻﺎص‬


‫ﺗﺑت اﻟﻣﺣﻛﻣﺔ اﻻﺑﺗداﺋﯾﺔ اﻟﻣﺧﺗﺻﺔ ﻓﻲ ﺟﻣﯾﻊ اﻟﻧزاﻋﺎت اﻟﻣﺗرﺗﺑﺔ ﻋن‪:‬‬
‫‪ ،‬ﺗطﺑﯾﻖ أﺣﻛﺎم ھذا اﻟﻘﺎﻧون واﻟﻧﺻوص اﻟﺗﻧظﯾﻣﯾﺔ اﻟﻣﺗﺧذة ﻟﺗطﺑﯾﻘﮫ‬
‫وذﻟك طﺑﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم اﻟظﮭﯾر اﻟﺷرﯾف ﺑﻣﺛﺎﺑﺔ ﻗﺎﻧون اﻟﺳﺎﻟف اﻟذﻛر رﻗم‬
‫اﻟﺻﺎدر ﻓﻲ ‪ 11‬ﻣن رﻣﺿﺎن ‪ 28) 1394‬ﺳﺑﺗﻣﺑر ‪447-74-1‬‬
‫‪1974).‬‬
‫ﻛﻣﺎ ﺗﺑت ‪ ،‬طﺑﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم ھذا اﻟﻘﺎﻧون واﻟﻧﺻوص اﻟﺗﻧظﯾﻣﯾﺔ اﻟﻣﺗﺧذة‬
‫ﻟﺗطﺑﯾﻘﮫ وأﺣﻛﺎم اﻟظﮭﯾر اﻟﺷرﯾف اﻟﻣذﻛور ﺑﻣﺛﺎﺑﺔ ﻗﺎﻧون رﻗم ‪-447‬‬
‫‪ 74-1‬ﻓﻲ ﺟﻣﯾﻊ اﻟطﻠﺑﺎت اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺎﻟﺗﻌوﯾض ﻋن اﻷﺿرار اﻟﻣﺗرﺗﺑﺔ‬
‫ﻋن اﻟﺣﺎدﺛﺔ واﻟﻣرﻓوﻋﺔ ﻣن طرف اﻟﻣﺻﺎب أو ذوي ﺣﻘوﻗﮫ ﺿد‬
‫اﻟﻣﺷﻐل ﻏﯾر اﻟﻣؤﻣن‪.‬‬

‫ﺗﺻدر اﻟﻣﺣﻛﻣﺔ اﻻﺑﺗداﺋﯾﺔ اﻟﻣﺧﺗﺻﺔ أﻣرا ﺑﺎﻟﺣﻔظ اﻟﻣؤﻗت ﻟﻠﻘﺿﯾﺔ‪:‬‬


‫اﻟﻣرﻓوﻋﺔ إﻟﯾﮭﺎ ‪ ،‬إذا ﺗﻐﯾب اﻟﻣﺻﺎب ﺑﺎﻟﺣﺎدﺛﺔ أو ذوي ﺣﻘوﻗﮫ ﺑﻌد‬
‫اﻟﺗوﺻل اﻟﺻﺣﯾﺢ ﺑﺎﻻﺳﺗدﻋﺎء ﻋن ﺣﺿور اﻟﺟﻠﺳﺔ اﻷوﻟﻰ اﻟﺧﺎﺻﺔ‬
‫ﺑﺎﻟﺑت ﻓﻲ اﻟﻣﻧﺎزﻋﺎت اﻟﻧﺎﺷﺋﺔ ﺑﯾن اﻟﻣﺷﻐل أو اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﮫ‬
‫‪.‬واﻟﻣﺻﺎب أو ذوي ﺣﻘوﻗﮫ أو ﺑدﻋوى اﻟﻣراﺟﻌﺔ‬
‫وﺗﺑﻠﻎ ﻣدة اﻟﺗﻘﺎدم ﻓﻲ ھذه اﻟﺣﺎﻟﺔ ﺧﻣﺳﺔ ﻋﺷرة ﺳﻧﺔ ﺗﺑﺗدئ ﻣن ﺗﺎرﯾﺦ‬
‫ﺻدور اﻷﻣر ﺑﺎﻟﺣﻔظ‪.‬‬

‫ﺗﺑت اﻟﻣﺣﻛﻣﺔ اﻻﺑﺗداﺋﯾﺔ اﻟﻣﺧﺗﺻﺔ ﺑﺻﻔﺔ اﺳﺗﻌﺟﺎﻟﯾﺔ ‪ ،‬ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ رﻓض‪:‬‬


‫اﻟﻣﺻﺎب أو ذوي ﺣﻘوﻗﮫ ﻟﻌروض اﻟﻣﺻﺎرﯾف واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت اﻟﻣﻘﺗرﺣﺔ‬
‫ﻣن طرف اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﻠﻣﺷﻐل ‪ ،‬إذا ﺗﺑﯾن ﻟﻠﻣﺣﻛﻣﺔ أن اﻟطرﻓﯾن‬
‫ﻻ ﯾﺧﺗﻠﻔﺎن ﻋﻠﻰ ﻣﺎدﯾﺔ اﻟﺣﺎدﺛﺔ أو اﻷﺟر اﻟﻣﻌﺗﻣد أو ﻧﺳﺑﺔ اﻟﻌﺟز أو‬
‫اﻟﻧﺳﺑﺔ اﻟﻣﺎﺋوﯾﺔ اﻟﻣﺣدد ﻋﻠﻰ أﺳﺎﺳﮭﺎ إﯾراد ذوي اﻟﺣﻘوق أو ﻋﻠﻰ ﻋدد‬
‫وﺻﻔﺔ ذوي اﻟﺣﻘوق وﺗﺎرﯾﺦ اﻻﻧﺗﻔﺎع ﺑﺎﻹﯾراد ‪ ،‬وﺑﺻﻔﺔ ﻋﺎﻣﺔ ‪ ،‬ﻋﻠﻰ‬
‫ﺟﻣﯾﻊ اﻟﻌﻧﺎﺻر اﻟﻣﻌﺗﻣدة ﻟﺗﻘدﯾر اﻟﻣﺻﺎرﯾف واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت طﺑﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم‬
‫‪.‬ھذا اﻟﻘﺎﻧون‬

‫ﺗﺑت اﻟﻣﺣﻛﻣﺔ اﻻﺑﺗداﺋﯾﺔ اﻟﻣﺧﺗﺻﺔ ‪ ،‬ﺑﺻﻔﺔ ﻋﺎﻣﺔ ‪ ،‬ﻓﻲ ﺟﻣﯾﻊ‪:‬‬


‫اﻟﻣﻧﺎزﻋﺎت اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺗطﺑﯾﻖ ھذا اﻟﻘﺎﻧون وﻛذا ﻓﻲ ﺟﻣﯾﻊ اﻟطﻠﺑﺎت‬
‫اﻟﻣﻘدﻣﺔ ﻣن طرف اﻟﻣﺻﺎب أو ذوي ﺣﻘوﻗﮫ طﺑﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم اﻟﺑﺎب اﻟراﺑﻊ‬
‫ﻣن اﻟﻘﺳم اﻟﺧﺎﻣس اﻟﻣﺗﻌﻠﻖ ﺑﺎﻟﻣﺳطرة ﻓﻲ اﻟﻘﺿﺎﯾﺎ اﻻﺟﺗﻣﺎﻋﯾﺔ ﻣن‬
‫اﻟظﮭﯾر اﻟﺷرﯾف ﺑﻣﺛﺎﺑﺔ ﻗﺎﻧون اﻟﺳﺎﻟف اﻟذﻛر رﻗم ‪1-74-447‬‬
‫‪.‬اﻟﺻﺎدر ﻓﻲ ‪ 11‬ﻣن رﻣﺿﺎن ‪ 28) 1394‬ﺳﺑﺗﻣﺑر ‪(1974‬‬

‫وﺗﻛون اﻷﺣﻛﺎم اﻟﺻﺎدرة ﻣﺷﻣوﻟﺔ ﺑﺣﻛم اﻟﻘﺎﻧون ﺑﺎﻟﻧﻔﺎذ اﻟﻣﻌﺟل طﺑﻘﺎ‬


‫ﻟﻣﻘﺗﺿﯾﺎت اﻟﻔﺻل ‪ 285‬ﻣن اﻟظﮭﯾر اﻟﺷرﯾف اﻟﺳﺎﻟف اﻟذﻛر‪.‬‬

‫اﻟﺑﺎب اﻟﺛﺎﻟث‬

‫ﻣراﺟﻌﺔ اﻹﯾراد‬

‫ﯾﻣﻛن طﻠب ﻣراﺟﻌﺔ ﻣﺑﻠﻎ اﻹﯾراد اﻟﻣﻣﻧوح ﻟﻠﻣﺻﺎب ﻋﻠﻰ أﺳﺎس ﺗﻔﺎﻗم‪:‬‬
‫‪.‬أو اﻧﺧﻔﺎض ﻋﺎھﺗﮫ داﺧل أﺟل اﻟﺧﻣس ﺳﻧوات اﻟﻣواﻟﯾﺔ ﻟﺗﺎرﯾﺦ اﻟﺷﻔﺎء‬

‫وﯾﺗﻌﯾن ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺻﺎب ‪ ،‬ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ ﺗﻔﺎﻗم ﻋﺎھﺗﮫ ‪ ،‬ﺗﻘدﯾم طﻠب اﻟﻣراﺟﻌﺔ‬
‫ﻣﺑﺎﺷرة إﻟﻰ اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﻠﻣﺷﻐل ﻗﺻد اﺗﺑﺎع ﻣﺳطرة اﻟﺻﻠﺢ‬
‫اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣواد ﻣن ‪ 132‬إﻟﻰ ‪ 139‬ﻣن ھذا اﻟﻘﺎﻧون أو‬
‫إﻗﺎﻣﺔ دﻋوى ﻟدى اﻟﻣﺣﻛﻣﺔ اﻻﺑﺗداﺋﯾﺔ اﻟﻣﺧﺗﺻﺔ‪.‬‬

‫وﯾﻣﻛن ﻟﻠﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﺔ إﻗﺎﻣﺔ دﻋوى ﻟدى اﻟﻣﺣﻛﻣﺔ اﻻﺑﺗداﺋﯾﺔ‬


‫اﻟﻣﺧﺗﺻﺔ ﻣن أﺟل ﻣراﺟﻌﺔ اﻹﯾراد اﻟﻣﻣﻧوح ﻟﻠﻣﺻﺎب ‪ ،‬وذﻟك ﻋﻠﻰ‬
‫أﺳﺎس اﻧﺧﻔﺎض اﻟﻌﺎھﺔ ﻣﻊ ﺿرورة طﻠب ﻋرﺿﮫ ﻋﻠﻰ ﺧﺑرة طﺑﯾﺔ‪.‬‬

‫وﯾﺟب أن ﯾﺗﺿﻣن ﻣﺣﺿر اﻟﺻﻠﺢ أو اﻷﻣر اﻟﻘﺿﺎﺋﻲ ﺑﺎﻟﺗﺻﺎﻟﺢ أو‬


‫اﻟﺣﻛم أو اﻟﻘرار اﻟﻘﺿﺎﺋﻲ اﻟﺟدﯾد ﻣﺑﻠﻎ اﻹﯾرادات اﻟﻣراﺟﻌﺔ ﻣﻊ‬
‫ﺿرورة اﻹﺷﺎرة إﻟﻰ ﺗﻔﺎﻗم أو اﻧﺧﻔﺎض ﻋﺎھﺔ اﻟﻣﺻﺎب ﺣﺳب اﻟﺣﺎﻟﺔ‪.‬‬
‫ﻛﻣﺎ ﯾﻣﻛن ﻟذوي اﻟﺣﻘوق اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭم ﻓﻲ اﻟﻣواد ‪ 87‬و‪ 89‬و‪95‬‬
‫و‪ 101‬و‪ 103‬ﻣن ھذا اﻟﻘﺎﻧون أن ﯾطﺎﻟﺑوا ‪ ،‬طﺑﻖ ﻧﻔس اﻟﺷروط ‪،‬‬
‫ﺑﻣراﺟﻌﺔ اﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت اﻟﻣﻣﻧوﺣﺔ إذا ﺗوﻓﻲ اﻟﻣﺻﺎب ﻋﻠﻰ إﺛر اﻟﺣﺎدﺛﺔ‬
‫وﺑﺳﺑﺑﮭﺎ ﺧﻼل اﻟﺧﻣس ﺳﻧوات اﻟﻣواﻟﯾﺔ ﻟﺗﺎرﯾﺦ وﻗوﻋﮭﺎ‪.‬‬
‫ﯾﻣﻛن اﻋﺗﺑﺎر ﺗﻔﺎﻗم اﻟﻌﺎھﺔ أو اﻧﺧﻔﺎﺿﮭﺎ ﻗﺎﺋﻣﺎ ﺑﺎﻟﻧﺳﺑﺔ ﻟﻺﺻﺎﺑﺔ ‪ ،‬إﻣﺎ‪:‬‬
‫ﺑﻌد ﻓﺣص اﻟﻣﺻﺎب ﺑطﻠب ﻣﻧﮫ أو ﺑطﻠب ﻣن اﻟﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ ‪ ،‬وإﻣﺎ‬
‫ﺑﻌد إﺟراء ﺧﺑرة طﺑﯾﺔ ﺑطﻠب ﻣن أﺣد اﻟطرﻓﯾن ‪ ،‬أو ﺑﺄﻣر ﻗﺿﺎﺋﻲ‬
‫‪.‬ﺻﺎدر ﻋن رﺋﯾس اﻟﻣﺣﻛﻣﺔ اﻻﺑﺗداﺋﯾﺔ اﻟﻣﺧﺗﺻﺔ‬

‫ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﺗﺑﺎع اﻟﻣﺻﺎب ﻟﻠﻣﺳطرة اﻟﻘﺿﺎﺋﯾﺔ ‪ ،‬ﯾﻣﻛن ﻟﻠﻣﺷﻐل أو‪:‬‬


‫‪ ،‬ﻣؤﻣﻧﮫ أن ﯾطﻠب ﻣن اﻟﻣﺣﻛﻣﺔ اﻻﺑﺗداﺋﯾﺔ اﻹذن ﺑﺗوﻗﯾف أداء اﻹﯾراد‬
‫‪.‬إذا اﻣﺗﻧﻊ اﻟﻣﺻﺎب ﻋن إﺟراء اﻟﻔﺣوص أو اﻟﺧﺑرة اﻟطﺑﯾﺔ اﻟﻣطﺎﻟب ﺑﮭﺎ‬
‫ﺗﺳﺗدﻋﻲ اﻟﻣﺣﻛﻣﺔ اﻻﺑﺗداﺋﯾﺔ اﻟﻣﺧﺗﺻﺔ اﻟﻣﺻﺎب ﻟﻠﻧظر ﻓﻲ طﻠب‪:‬‬
‫اﻟﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ ‪ ،‬وﯾﻣﻛﻧﮭﺎ أن ﺗﺄﻣر ﺑﺗوﻗﯾف أداء اﻹﯾراد إذا ﺗﻣﺎدى‬
‫اﻟﻣﺻﺎب ﻓﻲ رﻓﺿﮫ إﺟراء اﻟﻔﺣوص أو اﻟﺧﺑرة اﻟطﺑﯾﺔ اﻟﻣطﻠوﺑﺔ أو‬
‫‪.‬ﺗﺧﻠﻔﮫ ﻋن اﻟﺣﺿور‬

‫ﻻ ﯾﻣﻛن ﻟﻠﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﻠﻣﺷﻐل ‪ ،‬ﻓﻲ أي ﺣﺎل ﻣن اﻷﺣوال ‪ ،‬أن‬


‫ﺗوﻗف أداء اﻹﯾراد ﺑدون أﻣر ﻣن اﻟﻣﺣﻛﻣﺔ اﻻﺑﺗداﺋﯾﺔ اﻟﻣﺧﺗﺻﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﻠﻣﺷﻐل ‪ ،‬ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﻧﺗﻛﺎس اﻟﻣﺻﺎب‪:‬‬
‫ﺧﻼل اﻟﺧﻣس ﺳﻧوات اﻟﺗﻲ ﯾﻣﻛن ﻓﯾﮭﺎ ﺗﻘدﯾم طﻠب اﻟﻣراﺟﻌﺔ أو إﻗﺎﻣﺔ‬
‫دﻋوى اﻟﻣراﺟﻌﺔ ﺗطﺑﯾﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم اﻟﻣﺎدة ‪ 145‬أﻋﻼه ‪ ،‬أن ﺗؤدي‬
‫اﻟﺗﻌوﯾض اﻟﯾوﻣﻲ ﻟﻠﻣﺻﺎب واﻟﻣﺻﺎرﯾف اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة‬
‫ﻣن ھذا اﻟﻘﺎﻧون ‪ ،‬ﺷرط أن ﯾﻛون ھذا اﻻﻧﺗﻛﺎس ﻗد أدى إﻟﻰ ‪37‬‬
‫ﻋﺟز ﻣؤﻗت ﺟدﯾد ﯾﺗطﻠب ﻣﺻﺎرف ﻣﺎﻟﯾﺔ ﻣن أﺟل اﻟﻌﻼج‬
‫‪.‬واﻻﺳﺗﺷﻔﺎء‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﻘدر ﻣﺑﻠﻎ اﻹﯾراد اﻟﻣراﺟﻊ ﺑﻧﺎء ﻋﻠﻰ اﻷﺟرة اﻟﻣﺗﺧذة أﺳﺎﺳﺎ ﻟﺗﺣدﯾد‪:‬‬
‫اﻹﯾراد اﻷﺻﻠﻲ وﻋﻠﻰ أﺳﺎس اﻟﻧﺳﺑﺔ اﻟﺟدﯾدة ﻟﻠﻌﺟز دون اﻋﺗﺑﺎر‬
‫‪.‬ﻟﻠﺣوادث اﻟطﺎرﺋﺔ ﺑﻌد اﻟﺣﺎدﺛﺔ اﻟﺗﻲ ﻛﺎﻧت ﻣوﺿوع طﻠب اﻟﻣراﺟﻌﺔ‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﻘدر اﻟﺗﻌوﯾض اﻟﯾوﻣﻲ ‪ ،‬اﻟذي ﯾﻛون ﻟﻠﻣﺻﺎب اﻟﺣﻖ ﻓﻲ ﺗﻘﺎﺿﯾﮫ‪:‬‬


‫طﯾﻠﺔ ﻣدة اﻻﻧﺗﻛﺎس ‪ ،‬ﻋﻠﻰ أﺳﺎس اﻷﺟر اﻟﯾوﻣﻲ اﻟذي ﯾﺗﻘﺎﺿﺎه‬
‫اﻟﻣﺻﺎب ﻓﻲ ﺗﺎرﯾﺦ اﻻﻧﺗﻛﺎس واﻟﻣﻘدر طﺑﻖ أﺣﻛﺎم اﻟﻣواد ﻣن ‪65‬‬
‫‪.‬إﻟﻰ ‪ 76‬أﻋﻼه اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺗﻘدﯾر اﻟﺗﻌوﯾض اﻟﯾوﻣﻲ‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺗوﻗف ﺑﺣﻛم اﻟﻘﺎﻧون ﺻرف اﻹﯾراد ﻟﻠﻣﺻﺎب طﯾﻠﺔ ﻣدة اﻟﻌﺟز‬
‫اﻟﻣؤﻗت اﻟﺟدﯾد‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫اﻟﺑﺎب اﻟراﺑﻊ‬

‫ﺗﻌدﯾل ﻣﺣﺿر اﻟﺻﻠﺢ أو اﻷﻣر اﻟﻘﺿﺎﺋﻲ ﺑﺎﻟﺗﺻﺎﻟﺢ أو اﻟﺣﻛم‬


‫ﯾﻣﻛن ﻟﻠﻣﺷﻐل أو ﻟﻣؤﻣﻧﮫ وﻟﻠﻣﺻﺎب أو ﻟذوي ﺣﻘوﻗﮫ وﻟﻠﺳﻠطﺔ‪:‬‬
‫اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻟﺗﺷﻐﯾل أن ﯾطﻠﺑوا ﺗﻌدﯾل ﻣﺣﺿر اﻟﺻﻠﺢ‬
‫اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 133‬أﻋﻼه أو اﻷﻣر اﻟﻘﺿﺎﺋﻲ ﺑﺎﻟﺗﺻﺎﻟﺢ‬
‫اﻟذي ﯾﺗم طﺑﻘﺎ ﻟﻠﻔﺻل ‪ 278‬ﻣن اﻟظﮭﯾر اﻟﺷرﯾف ﺑﻣﺛﺎﺑﺔ ﻗﺎﻧون ‪،‬‬
‫اﻟﺳﺎﻟف اﻟذﻛر رﻗم ‪ 1-74-447‬أو اﻟﺣﻛم أو اﻟﻘرار اﻟﻘﺿﺎﺋﻲ اﻟﺻﺎدر‬
‫ﺑﺷﺄن اﻟﻣﺻﺎرﯾف واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت ‪ ،‬إذا ﻟم ﺗﺗم ﻣراﻋﺎة أﺣﻛﺎم ھذا اﻟﻘﺎﻧون‬
‫اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺗﻘدﯾر واﺣﺗﺳﺎب اﻟﻣﺻﺎرﯾف واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت أو ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ وﺟود‬
‫‪.‬ﺧطﺄ ﻣﺎدي‬
‫وﯾﺗﻌﯾن ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺻﺎب أو ذوي ﺣﻘوﻗﮫ ﺗﻘدﯾم طﻠب ﺗﻌدﯾل ﻣﺣﺿر‬
‫اﻟﺻﻠﺢ ﻣﺑﺎﺷرة إﻟﻰ اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﻠﻣﺷﻐل وإﻟﻰ اﻟﺳﻠطﺔ‬
‫اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻟﺗﺷﻐﯾل داﺧل أﺟل اﻟﺷﮭر اﻟﻣواﻟﻲ ﻟﺗﺎرﯾﺦ أداء‬
‫اﻟﻣﺻﺎرﯾف واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت ‪ ،‬ﻛﻣﺎ ﯾﺗﻌﯾن ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ‬
‫ﻣﺑﺎﺷرة إﺟراءات ﺗﻌدﯾل ﻣﺣﺿر اﻟﺻﻠﺢ داﺧل ﻧﻔس اﻷﺟل ‪ ،‬وذﻟك‬
‫ﺑﻌد إﺷﻌﺎر اﻟﻣﺻﺎب أو ذوي ﺣﻘوﻗﮫ ﺑواﺳطﺔ رﺳﺎﻟﺔ ﻣﺿﻣوﻧﺔ‬
‫اﻟوﺻول ﻣﻊ اﻹﺷﻌﺎر ﺑﺎﻟﺗوﺻل‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﻧﺻرام اﻷﺟل اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﻔﻘرة اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ ‪ ،‬ﯾﻣﻛن‬
‫ﻟﻸطراف إﺗﺑﺎع اﻟﻣﺳطرة اﻟﻘﺿﺎﺋﯾﺔ داﺧل اﻷﺟل اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮫ ﻓﻲ‬
‫اﻟﻔﻘرة اﻟﺛﺎﻧﯾﺔ ﻣن اﻟﻣﺎدة ‪ 153‬أدﻧﺎه‪.‬‬

‫ﯾﺗم اﻟﺗﻌدﯾل ﺑطﻠب ﻣن أﺣد اﻷطراف ‪ ،‬وﻟو ﺗم اﺳﺗرداد اﻹﯾراد طﺑﻘﺎ‪:‬‬


‫ﻷﺣﻛﺎم اﻟﻣواد ﻣن ‪ 118‬إﻟﻰ ‪ 121‬أﻋﻼه وﻓﻲ ھذه اﻟﺣﺎﻟﺔ ‪ ،‬ﯾﺗوﻗف‬
‫أداء اﻟﻣﺑﺎﻟﻎ اﻟﻣﺗرﺗﺑﺔ ﻋن اﻹﯾراد اﻟﻣﻣﻧوح ﺑﻣوﺟب ﻣﺣﺿر اﻟﺻﻠﺢ أو‬
‫‪.‬اﻷﻣر اﻟﻘﺿﺎﺋﻲ ﺑﺎﻟﺗﺻﺎﻟﺢ أو اﻟﺣﻛم اﻟﻘﺿﺎﺋﻲ اﻟﺟدﯾد‬
‫ﯾﺳﻘط ﺣﻖ ﻣﺑﺎﺷرة اﻟﺗﻌدﯾل ﺑﻌد ﻣﺿﻲ ﺧﻣﺳﺔ ﻋﺷرة ﺳﻧﺔ ﻣن ﺗﺎرﯾﺦ‬
‫اﻟﺗوﻗﯾﻊ ﻋﻠﻰ ﻣﺣﺿر اﻟﺻﻠﺢ أو ﺗﺎرﯾﺦ ﺗﺑﻠﯾﻎ اﻷﻣر اﻟﻘﺿﺎﺋﻲ ﺑﺎﻟﺗﺻﺎﻟﺢ‬
‫أو اﻟﺣﻛم أو اﻟﻘرار اﻟﻘﺿﺎﺋﻲ‪.‬‬
‫ﯾﻣﻛن ﻟﻠﻣﺷﻐل أو ﻟﻠﻣدﯾن ﺑﺎﻹﯾراد أو ‪ ،‬ﻋﻧد اﻻﻗﺗﺿﺎء ‪ ،‬اﻟﺳﻠطﺔ‪:‬‬
‫اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻟﺗﺷﻐﯾل أو اﻟﺻﻧدوق اﻟوطﻧﻲ ﻟﻠﺗﻘﺎﻋد واﻟﺗﺄﻣﯾن أن‬
‫ﯾطﻠﺑوا ﺗﻌدﯾل ﻣﺣﺿر اﻟﺻﻠﺢ أو اﻷﻣر اﻟﻘﺿﺎﺋﻲ ﺑﺎﻟﺗﺻﺎﻟﺢ أو اﻟﺣﻛم أو‬
‫اﻟﻘرار اﻟﻘﺿﺎﺋﻲ اﻟﻧﮭﺎﺋﻲ اﻟﻣﻣﻧوح ﺑﻣوﺟﺑﮫ اﻹﯾراد داﺧل اﻷﺟل‬
‫اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﻔﻘرة اﻟﺛﺎﻧﯾﺔ ﻣن اﻟﻣﺎدة اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ ‪ ،‬إذا ﻛﺎن‬
‫اﻟﺗﺻرﯾﺢ ﺑﺎﻟﺣﺎدﺛﺔ ﻏﯾر ﺻﺣﯾﺢ أو ﻛﺎن اﻹﯾراد ﻗد ﻗدر ﻋﻠﻰ أﺳﺎس‬
‫ﻧﺳﺑﺔ ﻋﺟز وﻗﻊ ﺗﺣدﯾدھﺎ دون ﻣراﻋﺎة اﻟﻘواﻋد اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺎﻟﺗﺧﻔﯾض‬
‫‪.‬اﻟﺟزﺋﻲ ﻣن اﻹﯾرادات‬

‫اﻟﺑﺎب اﻟﺧﺎﻣس‬

‫اﻟﺧطﺄ اﻟﻌﻣد واﻟﺧطﺄ اﻟذي ﻻ ﯾﻌذر ﻋﻧﮫ‬


‫ﻻ ﯾﻣﻛن ﻣﻧﺢ اﻟﻣﺻﺎرﯾف واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ ھذا‪:‬‬
‫اﻟﻘﺎﻧون ﻟﻠﻣﺻﺎب وﻟذوي ﺣﻘوﻗﮫ ‪ ،‬إذا ﺛﺑت أن اﻟﺣﺎدﺛﺔ ﻧﺎﺗﺟﺔ ﻋن‬
‫‪.‬ﺧطﺄ ﻣﺗﻌﻣد ﻣن طرﻓﮫ‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫وﯾﻣﻛن ﻟﻠﻣﺣﻛﻣﺔ اﻻﺑﺗداﺋﯾﺔ اﻟﻣﺧﺗﺻﺔ ‪ ،‬ﺑﻧﺎء ﻋﻠﻰ طﻠب اﻟﻣﺷﻐل أو‬


‫ﻣؤﻣﻧﮫ ‪ ،‬اﻟﺗﺧﻔﯾض ﻣن اﻹﯾراد اﻟﻣﻣﻧوح ﻟﻠﻣﺻﺎب أو ﻟذوي ﺣﻘوﻗﮫ‬
‫طﺑﻖ أﺣﻛﺎم اﻟﻣواد ﻣن ‪ 80‬إﻟﻰ ‪ 104‬ﻣن ھذا اﻟﻘﺎﻧون إذا ﺛﺑت أن‬
‫اﻟﺣﺎدﺛﺔ ﺗرﺗﺑت ﻋن ﺧطﺄ ﻻ ﯾﻌذر ﻋﻧﮫ ارﺗﻛﺑﮫ اﻟﻣﺻﺎب‪.‬‬
‫ﯾﺣﺗﻔظ اﻟﻣﺻﺎب أو ذوو ﺣﻘوﻗﮫ ﺑﺣﻖ طﻠب اﻟﺗﻌوﯾض ﻋن اﻟﺿرر‪:‬‬
‫اﻟﺣﺎﺻل ‪ ،‬طﺑﻘﺎ ﻟﻠﻘواﻋد اﻟﻌﺎﻣﺔ ﻟﻠﻘﺎﻧون ‪ ،‬ﻣﺎ ﻟم ﯾﻘﻊ اﻟﺗﻌوﯾض ﻋﻧﮫ‬
‫طﺑﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم ھذا اﻟﻘﺎﻧون ‪ ،‬إذا ﺛﺑت أن اﻟﺣﺎدﺛﺔ ﻧﺎﺗﺟﺔ ﻋن ﺧطﺄ ﻣﻌﺗﻣد‬
‫‪.‬ﻣن طرف اﻟﻣﺷﻐل أو أﺣد ﻣﺄﻣورﯾﮫ‬
‫وﯾﺣﻖ ﻟﻠﻣﺣﻛﻣﺔ اﻻﺑﺗداﺋﯾﺔ اﻟﻣﺧﺗﺻﺔ اﻟزﯾﺎدة ﻓﻲ اﻟﺗﻌوﯾض اﻟواﺟب‬
‫ﻣﻧﺣﮫ ﻟﻠﻣﺻﺎب أو ﻟذوي ﺣﻘوﻗﮫ إذا ﺛﺑت أن اﻟﺣﺎدﺛﺔ ﺗرﺗﺑت ﻋن ﺧطﺄ‬
‫ﻻ ﯾﻌذر ﻋﻧﮫ ارﺗﻛﺑﮫ اﻟﻣﺷﻐل أو أﺣد ﻣﺄﻣورﯾﮫ‪.‬‬
‫وإذا ﺗﻌدد ذوو اﻟﺣﻘوق ‪ ،‬ﻓﺈن اﻟزﯾﺎدة اﻟﻣﻣﻧوﺣﺔ ﺗﻛون ﻣطﺎﺑﻘﺔ ‪ ،‬ﻓﯾﻣﺎ‬
‫ﯾﺧص ﻛل ﺻﻧف ‪ ،‬ﻟﻠﻧﺳﺑﺔ اﻟﻣﺎﺋوﯾﺔ ﻣن اﻷﺟرة اﻟﺳﻧوﯾﺔ اﻟﻣﻘدر ﻋﻠﻰ‬
‫أﺳﺎﺳﮭﺎ اﻹﯾراد أو اﻹﯾرادات‪.‬‬

‫اﻟﻘﺳم اﻟﺳﺎدس‬

‫إﻗﺎﻣﺔ اﻟدﻋوى ﻋﻠﻰ اﻟﺷﺧص ﻣرﺗﻛب اﻟﺣﺎدﺛﺔ‬

‫اﻟﺑﺎب اﻷول‬

‫اﻟﻣﺳﺗﻔﯾدون ﻣن اﻟدﻋوى‬
‫‪ ،‬ﯾﺣﺗﻔظ اﻟﻣﺻﺎب أو ذوو ﺣﻘوﻗﮫ ‪ ،‬أو ﻣن ﻟﮫ اﻟﺣﻖ ﻓﻲ ﺗﻣﺛﯾﻠﮭم‪:‬‬
‫ﺑﺻرف اﻟﻧظر ﻋن اﻟدﻋوى اﻟﻣﺗرﺗﺑﺔ ﻋن ھذا اﻟﻘﺎﻧون ‪ ،‬ﺑﺎﻟﺣﻖ ﻓﻲ‬
‫ﻣطﺎﻟﺑﺔ ﻣرﺗﻛب اﻟﺣﺎدﺛﺔ ﺑﺎﻟﺗﻌوﯾض ﻋن اﻟﺿرر طﺑﻘﺎ ﻟﻠﻘواﻋد اﻟﻌﺎﻣﺔ‬
‫‪.‬ﻟﻠﻘﺎﻧون‬
‫ﺗﻘﺎم دﻋوى اﻟﺣﻖ اﻟﻌﺎم ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل أو ﻋﻠﻰ أﺣد ﻣﺄﻣورﯾﮫ ﻓﻘط ﻓﻲ‪:‬‬
‫اﻟﺣﺎﻟﺗﯾن اﻟﺗﺎﻟﯾﺗﯾن ‪ ،‬ﻣﺎ ﻟم ﺗﺗم اﻻﺳﺗﻔﺎدة ﻣن اﻟﻣﺻﺎرﯾف واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت‬
‫‪ :‬طﺑﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم ھذا اﻟﻘﺎﻧون‬
‫إذا وﻗﻌت اﻟﺣﺎدﺛﺔ ﻋن ﺧطﺄ ﻣﺗﻌﻣد ارﺗﻛﺑﮫ اﻟﻣﺷﻐل أو أﺣد ‪1 -‬‬
‫ﻣﺄﻣورﯾﮫ ؛‬
‫إذا وﻗﻌت اﻟﺣﺎدﺛﺔ أﺛﻧﺎء ﻣﺳﺎﻓﺔ اﻟذھﺎب واﻹﯾﺎب وﻟم ﯾﻛن اﻟﻣﺻﺎب ‪2 -‬‬
‫‪.‬ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﻟﺗﺑﻌﯾﺔ ﻟﻠﻣﺷﻐل‬
‫ﯾﻣﻛن أن ﺗﻘﺎم اﻟدﻋوى ﻋﻠﻰ اﻟﻐﯾر اﻟﻣﺳؤول ﻣن ﻗﺑل اﻟﻣﺷﻐل أو‪:‬‬
‫ﻣؤﻣﻧﮫ ﻟﺗﻣﻛﯾﻧﮭﻣﺎ ﻣن اﻟﻣطﺎﻟﺑﺔ ﺑﺣﻘوﻗﮭﻣﺎ‬

‫اﻟﺑﺎب اﻟﺛﺎﻧﻲ‬

‫اﻟﻣﺳطرة‬
‫ﯾﺟب أن ﺗﻘﺎم دﻋوى اﻟﻣﺳؤوﻟﯾﺔ داﺧل أﺟل اﻟﺧﻣس ﺳﻧوات‪:‬‬
‫اﻟﻣواﻟﯾﺔ ﻟﺗﺎرﯾﺦ وﻗوع اﻟﺣﺎدﺛﺔ‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫وﯾﻣﻛن ﻟﻠﻣﺣﻛﻣﺔ اﻟﻣرﻓوﻋﺔ إﻟﯾﮭﺎ اﻟدﻋوى ‪ ،‬إذا ﺛﺑت ﻟدﯾﮭﺎ ﻋدم وﺟود‬
‫ﻣﺳطرة اﻟﺻﻠﺢ اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﺑﺎب اﻷول ﻣن اﻟﻘﺳم اﻟﺧﺎﻣس ﻣن‬
‫ھذا اﻟﻘﺎﻧون أو ﺛﺑت ﻟدﯾﮭﺎ ﻋدم وﺟود دﻋوى ﻣﻘﺎﻣﺔ طﺑﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم ھذا‬
‫اﻟﻘﺎﻧون ‪ ،‬أن ﺗﺑت ﻓﻲ دﻋوى اﻟﻣﺳؤوﻟﯾﺔ وﻓﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم اﻟﻘﺎﻧون اﻟﻌﺎم‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫إذا أﻗﯾﻣت اﻟدﻋوى ﻣن طرف اﻟﻣﺻﺎب أو ذوي ﺣﻘوﻗﮫ أو ﻣن طرف‪:‬‬
‫اﻟﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ ‪ ،‬ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟطرف اﻟﻣﻌﻧﻲ ﺑﺎﻷﻣر أن ﯾدﺧل‬
‫‪.‬اﻟطرف اﻵﺧر ﻓﻲ اﻟدﻋوى‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫إذا ﻟم ﯾﺗم إدﺧﺎل أﺣد اﻟطرﻓﯾن اﻟﻣذﻛورﯾن ﻓﻲ اﻟدﻋوى وﻛﺎن ﻛل‬
‫طرف ﻗد أﻗﺎم دﻋوى ﻣﺳﺗﻘﻠﺔ ‪ ،‬ﺗﺿم اﻟدﻋوﯾﺎن ﻟدى اﻟﻣﺣﻛﻣﺔ اﻟﺗﻲ‬
‫أﻗﺎم ﻟدﯾﮭﺎ اﻟﻣﺻﺎب أو ذوو ﺣﻘوﻗﮫ اﻟدﻋوى‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﺷﺧص اﻟذي ﯾﻘﯾم اﻟدﻋوى ﻋﻠﻰ اﻟﻐﯾر اﻟﻣﺳؤول أن‪:‬‬
‫ﯾدﺧل ﻓﻲ اﻟدﻋوى ﻣﻣﺛل ﺻﻧدوق اﻟزﯾﺎدة ﻓﻲ إﯾرادات ﺣوادث اﻟﺷﻐل‬
‫ﺗﺣت طﺎﺋﻠﺔ رﻓض طﻠﺑﮫ ‪ ،‬وذﻟك إذا ﻛﺎن اﻟﻣﺻﺎب أو ذوي ﺣﻘوﻗﮫ‬
‫ﯾﺳﺗﻔﯾدون ﻣن إﺣدى اﻟزﯾﺎدات اﻵﺗﯾﺔ ﺑﻌده أو ﯾﺗوﻓرون ﺑﺗﺎرﯾﺦ إﻗﺎﻣﺔ‬
‫‪ :‬اﻟدﻋوى ﻋﻠﻰ اﻟﺷروط اﻟﻣطﻠوﺑﺔ ﻟﻼﺳﺗﻔﺎدة ﻣﻧﮭﺎ‬
‫زﯾﺎدة ﻓﻲ إﯾراد ﺣﺎدﺛﺔ ﺷﻐل ؛ ‪-‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﻣﻧﺣﺔ ﺗﺣل ﻣﺣل اﻹﯾراد ﻏﯾر اﻟﻣﻣﻧوح ﺑﺳﺑب اﻟﺗﻘﺎدم اﻟﻣﺗﻌرض ﺑﮫ ‪-‬‬
‫ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺻﺎب أو ﻋﻠﻰ ذوي ﺣﻘوﻗﮫ ؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫‪.‬زﯾﺎدة ﻓﻲ اﻹﯾراد ﻷﺟل اﻻﺳﺗﻌﺎﻧﺔ اﻟﻣﺳﺗﻣرة ﺑﺷﺧص آﺧر ‪-‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫اﻟﺑﺎب اﻟﺛﺎﻟث‬

‫اﻟﺗﻌوﯾض‬
‫إذا ﺗرﺗب ﻋن ﺣﺎدﺛﺔ اﻟﺷﻐل ﻋﺟز داﺋم أو وﻓﺎة ‪ ،‬ﻓﺈن اﻟﺗﻌوﯾض‪:‬‬
‫‪ :‬اﻟﻣﻔروض ﻋﻠﻰ اﻟﻐﯾر ﯾﻛون ﻛﻣﺎ ﯾﻠﻲ‬
‫ﻓﻲ ﺷﻛل إﯾراد أو إﯾرادات ﻣﺳﺎوﯾﺔ ﻟﻺﯾرادات اﻟﻣﺣددة ﻓﻲ ھذا ‪1 -‬‬
‫اﻟﻘﺎﻧون ‪ ،‬وﻋﻧد اﻻﻗﺗﺿﺎء ‪ ،‬ﺑزﯾﺎدة إﯾراد ﺗﻛﻣﯾﻠﻲ ﯾﺻﺑﺢ ﻣﻌﮫ اﻟﺗﻌوﯾض‬
‫ﻣﻌﺎدﻻ ﻟﻠﺿرر اﻟﻼﺣﻖ ﺑﺎﻟﻣﺻﺎب أو ﺑذوي ﺣﻘوﻗﮫ ‪ ،‬إذا ﻛﺎﻧت ﻟﻠﻐﯾر‬
‫ﻣﺳؤوﻟﯾﺔ ﻛﺎﻣﻠﺔ ﻓﻲ اﻟﺣﺎدﺛﺔ ؛‬

‫ﻓﻲ ﺷﻛل ﺟزء ﻣن اﻹﯾراد أو ﻣن اﻹﯾرادات اﻟﻘﺎﻧوﻧﯾﺔ اﻟﻣﻔروﺿﺔ ‪2 -‬‬


‫ﻋﻠﻰ اﻟﻐﯾر ‪ ،‬ﺑﺎﻋﺗﺑﺎر ﻧﺳﺑﺗﮫ ﻓﻲ اﻟﻣﺳؤوﻟﯾﺔ ‪ ،‬وﻋﻧد اﻻﻗﺗﺿﺎء ‪ ،‬ﺑزﯾﺎدة‬
‫إﯾراد ﺗﻛﻣﯾﻠﻲ ﯾﺻﺑﺢ ﻣﻌﮫ اﻟﺗﻌوﯾض ﻣﻌﺎدﻻ ﻟﻠﺿرر اﻟﻼﺣﻖ ﺑﺎﻟﻣﺻﺎب‬
‫‪.‬أو ﺑذوي ﺣﻘوﻗﮫ ‪ ،‬إذا ﻛﺎﻧت ﻟﻠﻐﯾر ﻣﺳؤوﻟﯾﺔ ﺟزﺋﯾﺔ ﻓﻲ اﻟﺣﺎدﺛﺔ‬
‫ﻻ ﺗدﺧل ﻓﻲ ﺗﻘدﯾر اﻹﯾرادات اﻟﻣﻔروﺿﺔ ﻋﻠﻰ اﻟﻐﯾر ‪ ،‬اﻟزﯾﺎدة ﻓﻲ‪:‬‬
‫اﻹﯾراد اﻟﻣﻘررة ﻣن طرف اﻟﻣﺣﻛﻣﺔ ﺑﺳﺑب ﺧطﺈ ﻻ ﯾﻌذر ﻋﻧﮫ ارﺗﻛﺑﮫ‬
‫‪.‬اﻟﻣﺷﻐل أو أﺣد ﻣﺄﻣورﯾﮫ‬
‫ﯾﺟب أن ﯾﺷﺗﻣل اﻟﺗﻌوﯾض اﻟﻣﻣﻧوح ﻟﻠﻣﺻﺎب أو ﻟذوي ﺣﻘوﻗﮫ ‪ ،‬وﻓﻘﺎ‪:‬‬
‫ﻟﻠﻘواﻋد اﻟﻌﺎﻣﺔ ‪ ،‬ﻋﻠﻰ اﻟزﯾﺎدات وﺗﻌدﯾل اﻟزﯾﺎدة ﻓﻲ اﻹﯾراد أو ﺟزء‬
‫اﻹﯾراد اﻟﻣﻔروض ﻋﻠﻰ اﻟﻐﯾر ﺣﺳب ﻣﺎ ھو ﻣﻘرر ﻓﻲ اﻷﺣﻛﺎم اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ‬
‫‪.‬ﺑﺎﻟزﯾﺎدة ﻓﻲ إﯾرادات ﺣوادث اﻟﺷﻐل‬

‫ﻏﯾر أﻧﮫ ﻻ ﯾﻣﻛن أن ﺗﻌﺗﺑر إﻻ اﻟزﯾﺎدات واﻟﺗﻌدﯾﻼت اﻟﻣطﺑﻘﺔ ﻓﻲ ﺗﺎرﯾﺦ‬


‫اﺗﻔﺎق اﻟطرﻓﯾن أو ﺑﺗﺎرﯾﺦ ﺻدور اﻟﺣﻛم أو اﻟﻘرار اﻟﻘﺿﺎﺋﻲ اﻟﻧﮭﺎﺋﻲ‪.‬‬
‫ﯾﻣﻛن أن ﯾﺣﻛم ﻋﻠﻰ اﻟﻐﯾر اﻟﻣﺳؤول ﺑﺄن ﯾؤدي ﻟﻠﻣﺻﺎب أو ﻟذوي‪:‬‬
‫ﺣﻘوﻗﮫ أو ﻟﻠﻣﺷﻐل أو ﻟﻣؤﻣﻧﮫ ‪ ،‬زﯾﺎدة ﻋﻠﻰ اﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت اﻟﻣﺣددة طﺑﻘﺎ‬
‫ﻷﺣﻛﺎم اﻟﻣﺎدة ‪ 60‬أﻋﻼه ‪ ،‬اﻟﻣﺻﺎرﯾف اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة‬
‫‪.‬أﻋﻼه ﻛﻼ أو ﺑﻌﺿﺎ ‪37‬‬

‫اﻟﺑﺎب اﻟراﺑﻊ‬

‫ﺗوزﯾﻊ اﻟﻣﺳؤوﻟﯾﺔ وأداء اﻟﺗﻌوﯾض‬


‫إذا ﻛﺎﻧت ﻣﺳؤوﻟﯾﺔ اﻟﻐﯾر ﻣرﺗﻛب اﻟﺣﺎدﺛﺔ ﻛﺎﻣﻠﺔ ‪ ،‬ﻓﺈن اﻟﺗﻌوﯾض‪:‬‬
‫اﻟﻣﻣﻧوح ﯾﻌﻔﻲ اﻟﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ إﻟﻰ ﻏﺎﯾﺔ ﻣﺑﻠﻎ اﻟﻣﺻﺎرﯾف‬
‫‪.‬واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت اﻟﻣﻔروﺿﺔ ﻋﻠﻰ اﻟﻐﯾر‬
‫وإذا ﻛﺎﻧت اﻟﻣﺳؤوﻟﯾﺔ ﻣوزﻋﺔ ﺑﯾن اﻟﻐﯾر ﻣرﺗﻛب اﻟﺣﺎدﺛﺔ واﻟﻣﺻﺎب ‪،‬‬
‫ﻓﺈن اﻟﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ ﯾﻌﻔﻰ إﻟﻰ ﻏﺎﯾﺔ ﻣﺑﻠﻎ اﻟﻣﺻﺎرﯾف واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت‬
‫اﻟﻣﻔروﺿﺔ ﻋﻠﻰ اﻟﻐﯾر‪.‬‬
‫وإذا ﻛﺎﻧت اﻟﻣﺳؤوﻟﯾﺔ ﻣوزﻋﺔ ﺑﯾن اﻟﻐﯾر ﻣرﺗﻛب اﻟﺣﺎدﺛﺔ واﻟﻣﺷﻐل أو‬
‫أﺣد ﻣﺄﻣورﯾﮫ ‪ ،‬ﻓﺈن اﻟﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ ﯾﻌﻔﻰ ﺑﺎﻟﻧﺳﺑﺔ ﻟﻣﻘدار ﻣﺳؤوﻟﯾﺔ‬
‫اﻟﻐﯾر‪.‬‬
‫ﯾﺑﻘﻰ اﻟﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ ‪ ،‬ﻓﻲ ﺣﺎﻻت ﻣﺳؤوﻟﯾﺔ اﻟﻐﯾر اﻟﺟزﺋﯾﺔ‪:‬‬
‫‪ ،‬اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻔﻘرﺗﯾن اﻟﺛﺎﻧﯾﺔ واﻟﺛﺎﻟﺛﺔ ﻣن اﻟﻣﺎدة اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ‬
‫ﻣﻠزﻣﺎ ﺑﺄن ﯾؤدي ﻟﻠﻣﺻﺎب أو ذوي ﺣﻘوﻗﮫ اﻟﺟزء ﻣن ﻣﺑﻠﻎ اﻟﻣﺻﺎرﯾف‬
‫‪.‬واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت ﻏﯾر اﻟﻣﻔروﺿﺔ ﻋﻠﻰ اﻟﻐﯾر‬
‫إذا ﻛﺎن اﻟﺷﺧص اﻟﻣﺳؤول ﻏﯾر ﻣؤﻣن أو ﻣؤﻣن ﺑﺻﻔﺔ ﻏﯾر ﻛﺎﻓﯾﺔ ﻻ‪:‬‬
‫ﯾﺳﺗطﯾﻊ أداء ﺟﻣﯾﻊ اﻟﻣﺻﺎرﯾف واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت اﻟﻣﻔروﺿﺔ ﻋﻠﯾﮫ ‪ ،‬ﻓﺈن‬
‫ﻣﺑﻠﻎ اﻟﻣﺻﺎرﯾف واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت اﻟﺗﻲ ﯾﺗﻌﯾن ﻋﻠﯾﮫ دﻓﻌﮭﺎ ﯾوزع ﺑﯾن‬
‫اﻟﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ وﺑﯾن اﻟﻣﺻﺎب أو ذوي ﺣﻘوﻗﮫ ﺑﺎﻟﻧﺳﺑﺔ ﻟدﯾون ﻛل‬
‫‪.‬واﺣد ﻣﻧﮭم‬

‫‪ ،‬ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣدﯾﻧﯾن أن ﯾدﻓﻌوا ﻟﻠﺻﻧدوق اﻟوطﻧﻲ ﻟﻠﺗﻘﺎﻋد واﻟﺗﺄﻣﯾن‪:‬‬


‫طﺑﻘﺎ ﻟﻠﺗﻌرﯾﻔﺔ اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 42‬أﻋﻼه ‪ ،‬اﻟرأﺳﻣﺎل اﻟﻼزم‬
‫ﻟﺗﺄﺳﯾس اﻹﯾرادات اﻟﻣﻣﻧوﺣﺔ ﺑرﺳم اﻟﺗﻌوﯾض ﻋن ﺣﺎدﺛﺔ اﻟﺷﻐل‬
‫واﻹﯾرادات اﻹﺿﺎﻓﯾﺔ اﻟﻣﻣﻧوﺣﺔ ﻋﻣﻼ ﺑﺄﺣﻛﺎم اﻟﻘﺳم اﻟﺳﺎدس ﻣن ھذا‬
‫اﻟﻘﺎﻧون ‪ ،‬داﺧل اﻟﺷﮭرﯾن اﻟﻣواﻟﯾﯾن ﻟﺗﺎرﯾﺦ اﺗﻔﺎق اﻟطرﻓﯾن أو ﺗﺎرﯾﺦ‬
‫‪.‬ﺻدور اﻟﺣﻛم أو اﻟﻘرار اﻟﻘﺿﺎﺋﻲ اﻟﻧﮭﺎﺋﻲ‬
‫ﻻ ﯾﻌﻔﻰ اﻟﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ ﻣن اﻹﯾراد اﻟﻘﺎﻧوﻧﻲ اﻟﻣﻔروض ﻋﻠﻰ‬
‫اﻟﺷﺧص اﻟﻣﺳؤول إﻻ ﺑﻌد ﺗﺄﺳﯾس اﻟرأﺳﻣﺎل اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮫ ﻓﻲ‬
‫اﻟﻔﻘرة اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ‪.‬‬

‫ﻛل ﺗﺄﺧﯾر ﻓﻲ أداء اﻟرأﺳﻣﺎل اﻟﺗﺄﺳﯾﺳﻲ ﻟﻺﯾراد ﯾوﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻐﯾر‪:‬‬


‫اﻟﻣﺳؤول أو ﻣؤﻣﻧﮫ أن ﯾؤدي ﻟﺻﻧدوق اﻟزﯾﺎدة ﻓﻲ إﯾرادات ﺣوادث‬
‫اﻟﺷﻐل ﻣﺑﻠﻐﺎ ﯾﺳﺎوي ‪ ،‬ﻋن ﻛل ﯾوم ﺗﺄﺧﯾر ‪ ،‬اﻟﻣﺑﻠﻎ اﻟﯾوﻣﻲ ﻟﻺﯾرادات‬
‫أو اﻹﯾرادات اﻹﺿﺎﻓﯾﺔ ‪ ،‬وﯾﺗم اﻷداء اﻟﻣذﻛور ﺑﻌد اﻹدﻻء ﺑﺈذن‬
‫‪.‬ﺑﺎﻟﻘﺑض ﺻﺎدر ﻋن اﻟﺻﻧدوق اﻟﻣذﻛور‬
‫ﻻ ﯾﻌﺗﺑر اﻻﺗﻔﺎق ﺑﯾن اﻟطرﻓﯾن اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪:170‬‬
‫أﻋﻼه ﺻﺣﯾﺣﺎ ‪ ،‬إذا طﻠب اﻟﺷﺧص اﻟﻣﺳؤول ﻣن اﻟﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ‬
‫اﻟﻣﺷﺎرﻛﺔ ﻓﻲ اﻻﺗﻔﺎق ‪ ،‬وﻋﻧد اﻻﻗﺗﺿﺎء ‪ ،‬ﻣن ﺻﻧدوق اﻟزﯾﺎدة ﻓﻲ‬
‫‪.‬إﯾرادات ﺣوادث اﻟﺷﻐل‬
‫ﯾﺣل اﻟﺷﺧص اﻟﻣﺳؤول أو ﻣؤﻣﻧﮫ ‪ ،‬ﻋﻧد اﻻﻗﺗﺿﺎء ‪ ،‬إﻟﻰ ﻏﺎﯾﺔ‪:‬‬
‫اﺳﺗﯾﻔﺎء اﻟﻣﺑﻠﻎ اﻟواﺟب أداؤه ‪ ،‬ﻣﺣل ﺻﻧدوق اﻟزﯾﺎدة ﻓﻲ إﯾرادات‬
‫ﺣوادث اﻟﺷﻐل ﻓﻲ أداء اﻟزﯾﺎدة أو اﻟﻣﻧﺣﺔ طﺑﻖ اﻟﺷروط اﻟﻣﻧﺻوص‬
‫ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣواد ‪ 165‬و‪ 170‬و‪ 171‬و‪ 172‬أﻋﻼه ‪ ،‬وﻋﻧد‬
‫اﻻﻗﺗﺿﺎء ‪ ،‬ﺗﻌدﯾﻼﺗﮭﻣﺎ اﻟﺗﻲ ﯾﺟب أداؤھﺎ ﻓﻲ ﺗﺎرﯾﺦ ﺻدور اﻟﺣﻛم أو‬
‫اﻟﻘرار اﻟﻘﺿﺎﺋﻲ اﻟﻧﮭﺎﺋﻲ ‪ ،‬وﻟو ﻛﺎن ﻣﺑﻠﻎ اﻟﺗﻌوﯾض اﻹﺟﻣﺎﻟﻲ‬
‫اﻟﻣﻔروض ﻋﻠﻰ اﻟﺷﺧص اﻟﻣﺳؤول أو ﻣؤﻣﻧﮫ ﻗد ﺣدد ﺑﺣﻛم ﻗﺿﺎﺋﻲ‬
‫ﺻﺎدر ﻣن ﻗﺑل ‪ ،‬وﻓﻲ ھذه اﻟﺣﺎﻟﺔ ‪ ،‬ﻻ ﺗﺧﺻم ھذه اﻟزﯾﺎدة أو ھذه‬
‫اﻟﻣﻧﺣﺔ وﺗﻌدﯾﻼﺗﮭﻣﺎ ﻣن ﻣﺑﻠﻎ اﻹﯾراد اﻹﺿﺎﻓﻲ اﻟﻣﻣﻧوح ﻟﻠﻣﺻﺎب إﻻ‬
‫‪.‬ﻓﻲ ﺣدود اﻟﻣﺑﻠﻎ اﻟواﺟب دﻓﻌﮫ‬
‫ﻻ ﯾﺣل اﻟﺷﺧص اﻟﻣﺳؤول أو ﻣؤﻣﻧﮫ ‪ ،‬ﻋﻧد اﻻﻗﺗﺿﺎء ‪ ،‬ﻣﺣل‪:‬‬
‫ﺻﻧدوق اﻟزﯾﺎدة ﻓﻲ إﯾرادات ﺣوادث اﻟﺷﻐل ‪ ،‬ﻋﻧدﻣﺎ ﺗﻛون اﻟﻣﺳؤوﻟﯾﺔ‬
‫ﻣوزﻋﺔ ﺑﯾن اﻟﺷﺧص ﻣرﺗﻛب اﻟﺣﺎدﺛﺔ وﺑﯾن اﻟﻣﺻﺎب ‪ ،‬إﻻ ﺑﻘدر‬
‫‪.‬اﻟﻧﺳب اﻟﻣﺎﺋوﯾﺔ ﻟﻠﻣﺳؤوﻟﯾﺔ اﻟﻣﺛﺑﺗﺔ ﻋﻠﯾﮫ‬
‫ﯾﺧﺻم اﻟﺗﻌوﯾض اﻟﻣﻣﻧوح ‪ ،‬ﻋﻧد اﻻﻗﺗﺿﺎء ‪ ،‬ﺑرﺳم اﻟﺗﻌوﯾض‪:‬‬
‫اﻟﻣﻌﻧوي ﻣن اﻟﻣﺑﻠﻎ اﻹﺟﻣﺎﻟﻲ ﻟﻠﺗﻌوﯾض اﻹﺿﺎﻓﻲ ﻓﯾﻣﺎ ﯾﺗﻌﻠﻖ ﺑﺗﻘدﯾر‬
‫اﻟﺣﺻﺔ اﻟﺗﻲ ﯾﺣل اﻟﻐﯾر ﺑﺷﺄﻧﮭﺎ ﻣﺣل ﺻﻧدوق اﻟزﯾﺎدة ﻓﻲ إﯾرادات‬
‫ﺣوادث اﻟﺷﻐل‪ .‬ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ ﺗوزﯾﻊ ﻣﺳؤوﻟﯾﺔ اﻟﻐﯾر ﻣﻊ اﻟﻣﺻﺎب أو ﻣﻊ‬
‫‪.‬اﻟﻣﺷﻐل أو أﺣد ﻣﺄﻣورﯾﮫ‬

‫اﻟﺑﺎب اﻟﺧﺎﻣس‬

‫أﺣﻛﺎم ﻣﺧﺗﻠﻔﺔ‬

‫ﯾﺣﺗﻔظ ﺑﺎﻹﯾراد اﻟﻘﺎﻧوﻧﻲ أو اﻟﺟزء ﻣن اﻹﯾراد اﻟﻘﺎﻧوﻧﻲ اﻟﻣﻔروض‪:‬‬


‫‪ ،‬ﻋﻠﻰ اﻟﻐﯾر اﻟﻣﺳؤول أو ﻋﻠﻰ ﻣؤﻣﻧﮫ ﺑوﺻﻔﮫ إﯾرادا ﻟﺣﺎدﺛﺔ اﻟﺷﻐل‬
‫وﯾﻣﻛن أن ﯾﻛون ‪ ،‬ﻋﻧد اﻻﻗﺗﺿﺎء ‪ ،‬ﻣوﺿوع زﯾﺎدات وﺗﻌدﯾﻼت زﯾﺎدة‬
‫ﻣطﺑﻘﺔ ﻋﻠﻰ اﻹﯾرادات اﻟﻣﻣﻧوﺣﺔ ﻟﻠﻣﺻﺎﺑﯾن ﺑﺣوادث اﻟﺷﻐل أو ﻟذوي‬
‫ﺣﻘوﻗﮭم ‪ ،‬ﻛﻣﺎ ﺗطﺑﻖ ﻓﻲ ھذه اﻟﺣﺎﻟﺔ ‪ ،‬ﺑﺻﻔﺔ ﺧﺎﺻﺔ أﺣﻛﺎم اﻟﻣﺎدة ‪91‬‬
‫‪.‬أﻋﻼه اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑزواج ﺟدﯾد ﻟﻠزوج اﻟﻣﺗوﻓﻰ ﻋﻧﮫ‬

‫اﻟﺑﺎب اﻟﺳﺎدس‬

‫دﻋوى اﻟﻣطﺎﻟﺑﺔ ﺑﺎﻟﻣراﺟﻌﺔ‬


‫ﯾﻣﻛن ﻟﻠﻐﯾر اﻟﻣﺛﺑﺗﺔ ﻋﻠﯾﮫ اﻟﻣﺳؤوﻟﯾﺔ ﺑﻣﻘﺗﺿﻰ اﻻﺗﻔﺎق اﻟﻣﻧﺻوص‪:‬‬
‫ﻋﻠﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 170‬ﻣن ھذا اﻟﻘﺎﻧون أو ﺑﻣوﺟب ﺣﻛم أو ﻗرار‬
‫ﻗﺿﺎﺋﻲ وﻛذا ﻟﻣؤﻣﻧﮫ ‪ ،‬ﻋﻧد اﻻﻗﺗﺿﺎء ‪ ،‬أن ﯾرﻓﻊ ﻣﻊ اﻟﻣﺻﺎب‬
‫واﻟﻣﺷﻐل وﻣؤﻣﻧﮫ ‪ ،‬دﻋوى ﻣن أﺟل ﻣراﺟﻌﺔ اﻹﯾراد طﺑﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم ھذا‬
‫اﻟﻘﺎﻧون داﺧل أﺟل ﺧﻣس ﺳﻧوات ﻣن ﺗﺎرﯾﺦ وﻗوع ﺣﺎدﺛﺔ اﻟﺷﻐل ‪ ،‬ﻛﻣﺎ‬
‫ﯾﺟب ﻋﻠﯾﮫ أن ﯾﺗﺣﻣل ‪ ،‬ﻋﻧد اﻻﻗﺗﺿﺎء ‪ ،‬اﻟﻣﺻﺎرﯾف اﻟﻣﺗرﺗﺑﺔ ﻋن‬
‫‪.‬دﻋوى اﻟﻣﺻﺎب‬

‫‪ ،‬إذا أدﺧﻠت ‪ ،‬ﻋﻠﻰ إﺛر اﻟﻣراﺟﻌﺔ اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ‪:‬‬


‫زﯾﺎدة ﻓﻲ اﻹﯾراد اﻟﻘﺎﻧوﻧﻲ ﻟﻠﻣﺻﺎب ﻧﺗﯾﺟﺔ ﺗﻔﺎﻗم ﻋﺎھﺗﮫ ‪ ،‬ﻓﺈن ﻟﺻﻧدوق‬
‫اﻟزﯾﺎدة ﻓﻲ إﯾرادات ﺣوادث اﻟﺷﻐل اﻟﺣﻖ ﻓﻲ أن ﯾطﻠب ﻣن اﻟﻐﯾر‬
‫اﻟﺣﻠول ﻣﺣﻠﮫ ﻓﻲ أداء ﺗﻛﻣﻠﺔ اﻟزﯾﺎدة اﻟﻣﻔروﺿﺔ ﻋﻠﯾﮫ وﺗﻌدﯾﻼت‬
‫اﻟزﯾﺎدة اﻟﻣﺳﺗﺣﻘﺔ ﺧﻼل اﻟﻔﺗرة اﻟﻣﺗراوﺣﺔ ﻣﺎ ﺑﯾن ﺗﺎرﯾﺦ ﺻدور اﻟﺣﻛم‬
‫أو اﻟﻘرار اﻟﻘﺿﺎﺋﻲ اﻟﻣﻣﻧوح ﺑﻣوﺟﺑﮫ اﻹﯾراد اﻹﺿﺎﻓﻲ وﺗﺎرﯾﺦ ﺻدور‬
‫‪.‬اﻟﺣﻛم أو اﻟﻘرار اﻟﻘﺿﺎﺋﻲ ﺑﺗﺣدﯾد ﻣﺑﻠﻎ اﻹﯾراد اﻟﻘﺎﻧوﻧﻲ ﺑﻌد اﻟﻣراﺟﻌﺔ‬

‫ﺗﻘﺗطﻊ ﻣن اﻹﯾراد اﻹﺿﺎﻓﻲ ﺗﻛﻣﻠﺔ اﻟزﯾﺎدة ‪ ،‬اﻟﻣﻘدرة ﻋﻠﻰ أﺳﺎس‪:‬‬


‫اﻟﺟزء ﻣن اﻹﯾراد اﻟذي ﯾﺳﺎوي اﻟﻔرق ﺑﯾن ﻣﺑﻠﻎ اﻹﯾراد اﻟﻘﺎﻧوﻧﻲ‬
‫اﻟﻣﺳﺗﺣﻖ ﻗﺑل اﻟﻣراﺟﻌﺔ وﺑﯾن ﻣﺑﻠﻎ اﻹﯾراد اﻟﻘﺎﻧوﻧﻲ اﻟﻣﻣﻧوح ﻋﻠﻰ إﺛر‬
‫ھذه اﻟﻣراﺟﻌﺔ ‪ ،‬إﻟﻰ ﻏﺎﯾﺔ اﻟﻣﺑﻠﻎ اﻟواﺟب أداؤه ‪ ،‬وﯾﺑﻘﻰ اﻟﻔﺎﺋض ‪ ،‬ﻋﻧد‬
‫‪.‬اﻻﻗﺗﺿﺎء ‪ ،‬ﻋﻠﻰ ﻋﺎﺗﻖ ﺻﻧدوق اﻟزﯾﺎدة ﻓﻲ إﯾرادات ﺣوادث اﻟﺷﻐل‬
‫اﻟﻘﺳم اﻟﺳﺎﺑﻊ‬

‫اﻟﺗﻘﺎدم‬
‫ﯾﺗﻘﺎدم اﻟﺣﻖ ﻓﻲ اﻟﻣطﺎﻟﺑﺔ ﺑﺎﻟﻣﺻﺎرﯾف واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت واﻹﯾرادات‪:‬‬
‫اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ ھذا اﻟﻘﺎﻧون ﺑﻌد ﻣﺿﻲ ﺧﻣس ﺳﻧوات اﻟﻣواﻟﯾﺔ‬
‫‪.‬ﻟﺗﺎرﯾﺦ وﻗوع اﻟﺣﺎدﺛﺔ‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫وﯾرﻓﻊ طﻠب اﻻﺳﺗﻔﺎدة ﻣن اﻟﻣﺻﺎرﯾف واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت ﻣﺑﺎﺷرة إﻟﻰ‬


‫اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﻠﻣﺷﻐل ﻗﺻد اﺗﺑﺎع ﻣﺳطرة اﻟﺻﻠﺢ اﻟﻣﻧﺻوص‬
‫ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣواد ﻣن ‪ 132‬إﻟﻰ ‪ 139‬ﻣن ھذا اﻟﻘﺎﻧون ‪ ،‬أو ﯾرﻓﻊ‬
‫اﻟطﻠب إﻟﻰ اﻟﻣﺣﻛﻣﺔ اﻻﺑﺗداﺋﯾﺔ اﻟﻣﺧﺗﺻﺔ طﺑﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم اﻟﻣﺎدة ‪ 141‬ﻣن‬
‫ھذا اﻟﻘﺎﻧون ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ ﻋدم إﺑرام اﻟﻣﺷﻐل ﻟﻌﻘد اﻟﺗﺄﻣﯾن أو ﻋدم ﺧﺿوﻋﮫ‬
‫ﻹﺟﺑﺎرﯾﺔ اﻟﺗﺄﻣﯾن ‪ ،‬ﻋﻠﻰ أن ﺗراﻋﻰ ﻓﻲ ذﻟك اﻟﺣﺎﻻت اﻟﻣﻧﺻوص‬
‫ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 142‬اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺎﻟﺣﻔظ اﻟﻣؤﻗت ﻟﻠﻘﺿﯾﺔ‪.‬‬

‫ﺗﺳري أﺣﻛﺎم وﻗواﻋد اﻟﻘﺎﻧون اﻟﻌﺎم ﻋﻠﻰ اﻟﺗﻘﺎدم اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮫ ﻓﻲ‪:‬‬
‫‪.‬اﻟﻣﺎدة اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ ﻣﻊ ﻣراﻋﺎة أﺣﻛﺎم اﻟﻣﺎدﺗﯾن ‪ 182‬و‪ 183‬أدﻧﺎه‬
‫ﻻ ﯾﻣﻛن ﻟﻠﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ ‪ ،‬اﻟﻠذﯾن دﻓﻌﺎ ﻟﻠﻣﺻﺎب اﻟﺗﻌوﯾض اﻟﯾوﻣﻲ‪:‬‬
‫طﯾﻠﺔ ﻣدة اﻟﻌﺟز اﻟﻣؤﻗت ‪ ،‬اﻟدﻓﻊ ﺑﺎﻟﺗﻘﺎدم ﻣن أﺟل ﻣﻧﺢ اﻹﯾراد إذا ﺗم‬
‫ﺗﻘدﯾم اﻗﺗراﺣﺎت ﻋروض اﻟﻣﺻﺎرﯾف واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت ﻟﻠﻣﺻﺎب أو ﻟذوي‬
‫ﺣﻘوﻗﮫ ﻓﻲ إطﺎر ﻣﺳطرة اﻟﺻﻠﺢ أو وﻗﻊ اﺳﺗدﻋﺎء اﻷطراف ﻟﻠﺟﻠﺳﺔ‬
‫ﻣن طرف اﻟﻣﺣﻛﻣﺔ اﻻﺑﺗداﺋﯾﺔ اﻟﻣﺧﺗﺻﺔ ﻗﺻد ﺗﺣدﯾد اﻟﻣﺻﺎرﯾف‬
‫واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت ﻗﺑل اﻧﺗﮭﺎء أﺟل اﻟﺧﻣس ﺳﻧوات اﻟﻣواﻟﯾﺔ ﻟﺗﺎرﯾﺦ ﺷﻔﺎء‬
‫‪.‬اﻟﻣﺻﺎب‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﻻ ﯾﻣﻛن اﻟدﻓﻊ ﻛذﻟك ﺑﺎﻟﺗﻘﺎدم ﻋﻠﻰ اﻟﯾﺗﯾم اﻟﻣوﻟود ﺣﯾﺎ ‪ ،‬ﺑﻌد وﻓﺎة‪:‬‬
‫واﻟده داﺧل اﻷﺟل اﻟﻣﺣدد ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 98‬أﻋﻼه ‪ ،‬ﺑﺷرط أن ﯾﻛون‬
‫طﻠب اﻻﺳﺗﻔﺎدة ﻣن اﻹﯾراد ﻗد أودع ﻟدى اﻟﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ أو ﻟدى‬
‫ﻛﺗﺎﺑﺔ اﻟﺿﺑط ﺑﺎﻟﻣﺣﻛﻣﺔ اﻻﺑﺗداﺋﯾﺔ اﻟﻣﺧﺗﺻﺔ ﻗﺑل ﺑﻠوغ اﻟﯾﺗﯾم ﺛﻣﺎﻧﯾﺔ‬
‫‪.‬ﻋﺷرة ﺳﻧﺔ‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫اﻟﻘﺳم اﻟﺛﺎﻣن‬

‫اﻟﻌﻘوﺑﺎت‬
‫ﯾﻌﺎﻗب ﺑﻐراﻣﺔ ﻣن ‪ 50.000‬درھم إﻟﻰ ‪ 100.000‬درھم ﻛل ﻣن‪:‬‬
‫اﻣﺗﻧﻊ ﻋن إﺑرام ﻋﻘد اﻟﺗﺄﻣﯾن اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﻔﻘرﺗﯾن اﻷوﻟﻰ واﻟﺛﺎﻧﯾﺔ‬
‫‪.‬ﻣن اﻟﻣﺎدة ‪ 29‬أﻋﻼه أو ﺗﺟدﯾده‬
‫وﯾﻣﻛن ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﻟﻌود اﻟﺣﻛم ‪ ،‬ﻋﻼوة ﻋﻠﻰ اﻟﻐراﻣﺔ اﻟﻣﺎﻟﯾﺔ اﻟﻣذﻛورة ‪،‬‬
‫ﺑﺎﻟﺣﺑس ﻣن ﺷﮭر إﻟﻰ ﺛﻼﺛﺔ أﺷﮭر‪ .‬وﯾﻛون اﻟﻣﺣﻛوم ﻋﻠﯾﮫ ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ‬
‫اﻟﻌود إذا ارﺗﻛب اﻟﻔﻌل ﺧﻼل اﻟﺧﻣس ﺳﻧوات اﻟﻣواﻟﯾﺔ ﻟﺻدور ﺣﻛم‬
‫ﻣﻛﺗﺳب ﻟﻘوة اﻟﺷﻲء اﻟﻣﻘﺿﻲ ﺑﮫ ﻣن أﺟل أﻓﻌﺎل ﻣﻣﺎﺛﻠﺔ‪) .‬ﺟﻣﯾﻊ ﺣﻘوق‬
‫اﻟﻧﺷر ﻣﺣﻔوظﺔ ‪ -‬أرﺗﻣﯾس(‬

‫وإذا ﻛﺎن اﻟﻣﺧﺎﻟف ﺷﺧﺻﺎ ﻣﻌﻧوﯾﺎ ‪ ،‬طﺑﻘت ﻋﻘوﺑﺔ اﻟﺣﺑس اﻟﻣﻘررة ﻓﻲ‬
‫اﻟﻔﻘرة اﻟﺛﺎﻧﯾﺔ ﻣن ھذه اﻟﻣﺎدة ﻋﻠﻰ اﻟﺷﺧص اﻟطﺑﯾﻌﻲ اﻟﻣﺳﻧدة إﻟﯾﮫ ﺑﺻﻔﺔ‬
‫ﻗﺎﻧوﻧﯾﺔ أو ﻧظﺎﻣﯾﺔ ﻣﮭﻣﺔ اﻟﺗﻣﺛﯾل اﻟﻘﺎﻧوﻧﻲ ﻟﻠﺷﺧص اﻟﻣﻌﻧوي‪.‬‬
‫ﯾﻌﺎﻗب ﺑﻐراﻣﺔ ﻣن ‪ 20.000‬درھم إﻟﻰ ‪ 50.000‬درھم ﻋﻠﻰ‪:‬‬
‫‪ :‬اﻷﻓﻌﺎل اﻟﺗﺎﻟﯾﺔ‬
‫ﻋدم ﻗﯾﺎم اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﻠﻣﺷﻐل ﺑﺗﻘدﯾم ﻋروض اﻟﻣﺻﺎرﯾف ‪-‬‬
‫واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت ﻟﻠﻣﺻﺎب أو ﻟذوي ﺣﻘوﻗﮫ داﺧل اﻷﺟل اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮫ‬
‫ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 134‬أﻋﻼه ؛‬
‫ﻋدم ﻗﯾﺎم اﻟﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ ﺑﺄداء اﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت‪ .‬أو اﻹﯾرادات ‪-‬‬
‫ﻟﻠﻣﺻﺎب أو ﻟذوي ﺣﻘوﻗﮫ ﺑﻌد اﻧﺻرام أﺟل اﻟﺛﻼﺛﯾن ﯾوﻣﺎ اﻟﻣواﻟﯾﺔ‬
‫ﻟﺗﺎرﯾﺦ اﻟﺗوﻗﯾﻊ ﻋﻠﻰ ﻣﺣﺿر اﻟﺻﻠﺢ أو ﺻدور اﻷﻣر اﻟﻘﺿﺎﺋﻲ‬
‫ﺑﺎﻟﺗﺻﺎﻟﺢ أو اﻟﺣﻛم أو اﻟﻘرار اﻟﻘﺿﺎﺋﻲ ؛‬
‫ﻋدم أداء اﻟﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ ﻟﻠﻣﺻﺎرﯾف اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪-‬‬
‫‪.‬أﻋﻼه ‪37‬‬
‫ﯾﻌﺎﻗب ﺑﻐراﻣﺔ ﻣن ‪ 10.000‬درھم إﻟﻰ ‪ 50.000‬درھم ﻋن‪:‬‬
‫‪ :‬اﻷﻓﻌﺎل اﻟﺗﺎﻟﯾﺔ‬
‫ﻋدم ﺗﺻرﯾﺢ اﻟﻣﺷﻐل أو أﺣد ﻣﺄﻣورﯾﮫ ﺑﺎﻟﺣﺎدﺛﺔ طﺑﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم اﻟﻣﺎدة ‪-‬‬
‫أﻋﻼه ؛ ‪15‬‬
‫ﻋدم إﯾداع اﻟﻣﺷﻐل ﻟﻣﺧﺗﻠف اﻟﺷواھد اﻟطﺑﯾﺔ اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ ‪-‬‬
‫اﻟﺑﺎب اﻟﺛﺎﻧﻲ ﻣن اﻟﻘﺳم اﻟﺛﺎﻧﻲ ﻣن ھذا اﻟﻘﺎﻧون ؛‬

‫ﻋدم ﺗﺳﻠﯾم اﻟﻣﺷﻐل ﻟﻠﻣﺻﺎب أو ﻟذوي ﺣﻘوﻗﮫ أو ﻣن ﯾﻣﺛﻠﮭم اﻟﺷﮭﺎدة ‪-‬‬


‫اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻔﻘرة اﻟﺛﺎﻧﯾﺔ ﻣن اﻟﻣﺎدة ‪ 14‬أﻋﻼه ؛‬
‫ﻋدم إﺧﺑﺎر اﻟﻣﺷﻐل اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﮫ ﺑﺎﻷﺟراء اﻟﺟدد اﻟﻣﺻرح ‪-‬‬
‫ﺑﮭم ﻟدى اﻟﺻﻧدوق اﻟوطﻧﻲ ﻟﻠﺿﻣﺎن اﻻﺟﺗﻣﺎﻋﻲ أو ﻋدم ﻣواﻓﺎﺗﮭﺎ‬
‫ﺑﻘﺎﺋﻣﺔ اﻷﺟراء اﻟذﯾن ﺗم ﻓﺳﺦ ﻋﻘود ﻋﻣﻠﮭم طﺑﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم اﻟﻣﺎدة ‪29‬‬
‫أﻋﻼه ؛‬

‫ﻋدم إﻟﺻﺎق ﻧﺳﺧﺔ ﻣن ھذا اﻟﻘﺎﻧون طﺑﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم اﻟﻣﺎدة ‪ 13‬أﻋﻼه ؛ ‪-‬‬

‫ﻋدم إﯾداع أو ﻣواﻓﺎة اﻟﻣﺷﻐل اﻟﻣدﯾر اﻹﻗﻠﯾﻣﻲ ﻟﻠﺗﺷﻐﯾل ﺑﻧظﯾر ﻣن ‪-‬‬


‫اﻟﺗﺻرﯾﺢ ﺑﺎﻟﺣﺎدﺛﺔ وﺑﻧظﯾر ﻣن ﻣﺧﺗﻠف اﻟﺷواھد اﻟطﺑﯾﺔ اﻟﻣودﻋﺔ ﻟدى‬
‫ﻣؤﻣﻧﮫ أو ﻋدم إﺧﺑﺎره ﺑﻛل ﺣﺎدﺛﺔ وﻗﻌت داﺧل اﺧﺗﺻﺎﺻﮫ اﻟﺗراﺑﻲ ؛‬
‫ﻋدم إﻧﺟﺎز ﺑﺣﻛم اﻟﻘﺎﻧون ﺣﺳﺎﺑﺎ ﺟدﯾدا ﻣن طرف ﻛل ﻣدﯾن ﺑﺎﻹﯾراد ‪-‬‬
‫ﻛﻠﻣﺎ ﻓﻘد ﻣﻧﺗﻔﻊ ﺣﻘﮫ ﻓﻲ اﻹﯾراد ‪ ،‬ﻋﻠﻰ أﺳﺎس اﻟﻧﺳب اﻟﻣﺋوﯾﺔ ‪،‬‬
‫اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻔرع اﻟﺛﺎﻧﻲ ﻣن اﻟﺑﺎب اﻟﺛﺎﻧﻲ ﻣن ھذا اﻟﻘﺎﻧون‬
‫‪.‬اﻟﻣﺗﻌﻠﻖ ﺑﺈﯾرادات ذوي اﻟﺣﻘوق‬

‫ﯾﻌﺎﻗب ﻣن ﯾﺄﺗﻲ ذﻛرھم ﺑﻐراﻣﺔ ﻣن ‪ 2000‬درھم إﻟﻰ ‪:20.000‬‬


‫درھم ‪ ،‬وﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﻟﻌود إﻟﻰ اﻟﻣﺧﺎﻟﻔﺔ ﺧﻼل ﺧﻣس ﺳﻧوات اﻟﻣواﻟﯾﺔ‬
‫ﻟﺻدور اﻟﻌﻘوﺑﺔ ‪ ،‬ﺑﻐراﻣﺔ ﻣن ‪ 4000‬درھم إﻟﻰ ‪ 40.000‬درھم ؛‬
‫ﻛل ﻣﺷﻐل ﯾﺑﺎﺷر اﻗﺗطﺎﻋﺎت ﻣن أﺟور أﺟراﺋﮫ أو ﻣﺳﺗﺧدﻣﯾﮫ ﻟﻠﺗﺄﻣﯾن ‪-‬‬
‫ﻋن ﺣوادث اﻟﺷﻐل أو ﻟﻠﺗﺧﻔﯾف ﻣن اﻟﺗﻛﺎﻟﯾف اﻟﺗﻲ ﯾﺗﺣﻣﻠﮭﺎ ﻋﻣﻼ‬
‫ﺑﺄﺣﻛﺎم ھذا اﻟﻘﺎﻧون ؛‬
‫ﻛل ﺷﺧص ﯾﺧل أو ﯾﺣﺎول اﻹﺧﻼل ﺑﺣﻖ اﻟﻣﺻﺎب ﻓﻲ اﺧﺗﯾﺎر ‪-‬‬
‫‪ :‬اﻟطﺑﯾب اﻟﻣﻌﺎﻟﺞ ﺑﺎﺳﺗﻌﻣﺎل إﺣدى اﻟوﺳﺎﺋل اﻵﺗﯾﺔ‬

‫اﻟﺗﮭدﯾد ﺑﺎﻟﻔﺻل ؛ ‪1-‬‬

‫اﻟﻔﺻل اﻟﻔﻌﻠﻲ ﻟﻸﺟراء أو اﻟﻣﺳﺗﺧدﻣﯾن اﻟﻣﺗوﺟﮭﯾن إﻟﻰ طﺑﯾب أو ‪2-‬‬


‫ﺻﯾدﻟﻲ ﻏﯾر طﺑﯾب أو ﺻﯾدﻟﻲ اﻟﻣﺷﻐل أو ﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﺗﺄﻣﯾن ؛‬
‫اﻟﺣرﻣﺎن أو اﻟﺗﮭدﯾد ﺑﺎﻟﺣرﻣﺎن ﻣن اﻟﻣﺻﺎرﯾف واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت ‪3-‬‬
‫اﻟﻣﺳﺗﺣﻘﺔ ﺑﻣﻘﺗﺿﻰ ھذا اﻟﻘﺎﻧون ؛‬
‫ﻛل طﺑﯾب أو ﺻﯾدﻟﻲ ﯾﺟﻠب أو ﯾﺣﺎول ﺟﻠب اﻟﻣﺻﺎﺑﯾن إﻟﻰ ﻋﯾﺎدﺗﮫ ‪-‬‬
‫اﻟطﺑﯾﺔ أو إﻟﻰ ﺻﯾدﻟﯾﺗﮫ وﯾﻣس ﺑﻔﻌﻠﮫ ھذا ﺑﺣرﯾﺔ اﻻﺧﺗﯾﺎر ﻋن طرﯾﻖ‬
‫اﻟوﻋد ﺑﺗﺳﻠﯾم ﻧﻘود أو ﺑﺎﻟﺗﺧﻔﯾض ﻣن ﻣﺑﻠﻎ اﻷﺗﻌﺎب اﻟطﺑﯾﺔ وﻣن ﺛﻣن‬
‫اﻟﻣﻧﺗﺟﺎت اﻟﺻﯾدﻟﯾﺔ ﻟﻔﺎﺋدة اﻟﻣﺻﺎﺑﯾن ﺑﺣوادث اﻟﺷﻐل أو اﻟﻣﺷﻐﻠﯾن أو‬
‫اﻟﻣؤﻣﻧﯾن أو أي ﺷﺧص آﺧر ﺳواء ﻛﺎن ذﻟك ﺑﺻﻔﺔ ﻣﺑﺎﺷرة أو ﻏﯾر‬
‫ﻣﺑﺎﺷرة ؛‬
‫ﻛل طﺑﯾب أو ﺻﯾدﻟﻲ ﯾﻌﻣد إﻟﻰ طﻠب ﺛﻣن ﻓﺣوﺻﺎت طﺑﯾﺔ ﻟم ‪-‬‬
‫ﯾﻧﺟزھﺎ أو ﻣﻧﺗﺟﺎت ﺻﯾدﻟﯾﺔ ﻟم ﯾﺳﻠﻣﮭﺎ ؛‬
‫ﻛل طﺑﯾب ﯾﻌﻣد إﻟﻰ ﺗﺣرﯾف ﻋواﻗب اﻟﺣﺎدﺛﺔ ﻓﻲ اﻟﺷﮭﺎدات اﻟﻣﺳﻠﻣﺔ ‪-‬‬
‫ﻋﻣﻼ ﺑﺄﺣﻛﺎم ھذا اﻟﻘﺎﻧون ؛‬
‫ﻛل ﻣن أﺛر أو ﺣﺎول اﻟﺗﺄﺛﯾر ﺑﺎﻟوﻋد أو اﻟﺗﮭدﯾد ﻋﻠﻰ ﺷﺎھد ﻓﻲ ﺣﺎدﺛﺔ ‪-‬‬
‫ﺷﻐل ﻟﺗزﯾﯾف اﻟﺣﻘﯾﻘﺔ ؛‬
‫ﻛل ﻣن أﺧﻔﻰ اﻟﺣﻘﯾﻘﺔ أو ﺳﺎﻋد ﻓﻲ ذﻟك ﺗﺣت ﺗﮭدﯾد أو إﻏراء أو ﻣﺎ ‪-‬‬
‫‪.‬ﺷﺎﺑﮫ ذﻟك‬
‫ﯾﻌﺎﻗب اﻟﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ ﺑﻐراﻣﺔ ﻣن ‪ 10.000‬درھم إﻟﻰ ‪:50.000‬‬
‫درھم ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ ﻋدم اﺣﺗرام اﻷﺣﻛﺎم اﻟﻘﺎﻧوﻧﯾﺔ اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺗﻘدﯾر واﺣﺗﺳﺎب‬
‫‪.‬وﺑداﯾﺔ اﻻﻧﺗﻔﺎع ﻣن اﻟﺗﻌوﯾض اﻟﯾوﻣﻲ أو ﻣن اﻹﯾراد‬
‫ﯾﻌﺎﻗب اﻟﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ ﺑﻐراﻣﺔ ﻣن ‪ 10.000‬درھم إﻟﻰ ‪:20.000‬‬
‫درھم ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ ﻋدم اﺣﺗرام اﻷﺣﻛﺎم اﻟﺗﺷرﯾﻌﯾﺔ واﻟﺗﻧظﯾﻣﯾﺔ اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ‬
‫ﺑﻧﯾل أﺟﮭزة اﺳﺗﺑدال أو ﺗﻘوﯾم اﻷﻋﺿﺎء وإﺻﻼﺣﮭﺎ وﺗﺟدﯾدھﺎ‬
‫‪.‬وﻣﺻﺎرﯾف اﻟﺟﻧﺎزة‬
‫ﯾﻌﺎﻗب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺧﺎﻟﻔﺎت ﻟﻣﻘﺗﺿﯾﺎت اﻟﻣرﺳوم اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮫ ﻓﻲ‪:‬‬
‫اﻟﻣﺎدﺗﯾن ‪ 50‬و‪ 53‬ﻣن ھذا اﻟﻘﺎﻧون واﻟﻣرﺗﻛﺑﺔ ﻣن طرف ﻣﻘﺎوﻻت‬
‫‪ :‬اﻟﺗﺄﻣﯾن ﺑﻣﺎ ﯾﻠﻲ‬
‫ﺑﻐراﻣﺔ ﺗﻘدر ﺑﻧﺳﺑﺔ ‪ %5‬ﻋن ﻛل ﺷﮭر أو ﺟزء ﺷﮭر ﻣن اﻟﺗﺄﺧﯾر ‪-‬‬
‫ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ ﻋدم أداء اﻟدﻓﻌﺎت ﻛﻼ أو ﺑﻌﺿﺎ ﻓﻲ اﻵﺟﺎل اﻟﻣﺣددة‬
‫ﺑﺎﻟﻣرﺳوم اﻟﻣذﻛور ‪ ،‬وذﻟك ﻣن ﻏﯾر أن ﺗﻘل ھذه اﻟﻐراﻣﺔ ﻋن أﻟف‬
‫وﺧﻣﺳﻣﺎﺋﺔ درھم‪ .‬وﺗﺛﺑت ھذه اﻟﻐراﻣﺔ وﺗﺳﺗﺧﻠص ﻣن ﻗﺑل ﻛﺗﺎﺑﺔ‬
‫اﻟﺿﺑط ؛‬
‫ﺑﻐراﻣﺔ ﯾﺗراوح ﻗدرھﺎ ﻣﺎ ﺑﯾن ‪ 3.000‬درھم و‪ 30.000‬درھم ﻋن ‪-‬‬
‫‪.‬ﻛل ﻣﺧﺎﻟﻔﺔ أﺧرى ﻟﻣﻘﺗﺿﯾﺎت اﻟﻣرﺳوم اﻟﻣذﻛور‬

‫ﯾﻌﺎﻗب ﺑﻐراﻣﺔ ﻣن ‪ 2000‬درھم إﻟﻰ ‪ 20.000‬درھم ﻛل ﻣن‪:‬‬


‫ﯾرﺗﻛب ﻏﺷﺎ أو ﯾﻘدم ﺗﺻرﯾﺣﺎ ﻣزورا ﻟﻼﺳﺗﻔﺎدة ﻣن اﻟﻣﺻﺎرﯾف أو‬
‫ﺗﻌوﯾﺿﺎت ﻏﯾر ﻣﺳﺗﺣﻘﺔ أو اﻟﻌﻣل أو ﻣﺣﺎوﻟﺔ اﻟﻌﻣل ﻋﻠﻰ اﻻﺳﺗﻔﺎدة‬
‫ﻣﻧﮭﺎ ‪ ،‬وذﻟك ﺑﺻرف اﻟﻧظر ﻋن اﻟﻌﻘوﺑﺎت اﻟﻣﺗرﺗﺑﺔ ﻋن ﺗطﺑﯾﻖ أﺣﻛﺎم‬
‫‪.‬اﻟﻧﺻوص اﻟﺗﺷرﯾﻌﯾﺔ واﻟﺗﻧظﯾﻣﯾﺔ اﻟﺟﺎري ﺑﮭﺎ اﻟﻌﻣل‬
‫ﯾﻌﺎﻗب ﺑﻐراﻣﺔ ﻣن ‪ 1000‬درھم إﻟﻰ ‪ 10.000‬درھم ﻛل ﺷﺧص ﻟﮫ‪:‬‬
‫ﻋﻼﻗﺔ ﺑﻌﻼج اﻟﻣﺻﺎب طﻠب ﻣﻧﮫ اﻷداء اﻟﻣﺳﺑﻖ ﻟﻠﻣﺻﺎرﯾف اﻟﺗﻲ‬
‫ﺗﺳﺗوﺟب ﻋﻼﺟﮫ أﯾﺎ ﻛﺎن ﻧوﻋﮭﺎ ﻣﻊ ﻣراﻋﺎة أﺣﻛﺎم اﻟﻔﻘرة اﻟﺛﺎﻧﯾﺔ ﻣن‬
‫‪.‬اﻟﻣﺎدة ‪ 39‬أﻋﻼه‬

‫اﻟﻘﺳم اﻟﺗﺎﺳﻊ‬

‫أﺣﻛﺎم ﻣﺧﺗﻠﻔﺔ وﺧﺗﺎﻣﯾﺔ‬

‫ﯾﺗﺣﻣل اﻟﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ ‪ ،‬ﺑﺣﻛم اﻟﻘﺎﻧون ‪ ،‬اﻟﺻواﺋر اﻟﻘﺿﺎﺋﯾﺔ‪:‬‬


‫وﻣﺻﺎرﯾف اﻟﻣﺳﺎﻋدة اﻟﻘﺿﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣﻣﻧوﺣﺔ ﻟﻠﻣﺻﺎﺑﯾن ﺑﺣوادث اﻟﺷﻐل‬
‫‪.‬طﺑﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم اﻟﻧﺻوص اﻟﺗﺷرﯾﻌﯾﺔ واﻟﺗﻧظﯾﻣﯾﺔ اﻟﺟﺎري ﺑﮭﺎ اﻟﻌﻣل‬
‫ﻛﻣﺎ ﯾﺗﺣﻣل اﻟﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ ﺟﻣﯾﻊ اﻟﻣﺻﺎرﯾف ﻏﯾر اﻟﻣﻧﺻوص‬
‫ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ ھذا اﻟﻘﺎﻧون واﻟﺗﻲ ﯾﺗطﻠﺑﮭﺎ ﺗﻧﻘل اﻟﻣﺻﺎب ﻣن أﺟل ﺗﻠﻘﻲ‬
‫اﻟﻌﻼج أو إﺟراء اﻟﻔﺣوﺻﺎت واﻟﺧﺑرة اﻟطﺑﯾﺔ‪.‬‬
‫‪ ،‬ﺗﻧﺳﺦ ‪ ،‬اﺑﺗداء ﻣن ﺗﺎرﯾﺦ ﻧﺷر ھذا اﻟﻘﺎﻧون ﻓﻲ اﻟﺟرﯾدة اﻟرﺳﻣﯾﺔ‪:‬‬
‫ﺟﻣﯾﻊ اﻷﺣﻛﺎم اﻟﻣﺧﺎﻟﻔﺔ ﻟﮫ ﻻ ﺳﯾﻣﺎ اﻟظﮭﯾر اﻟﺷرﯾف اﻟﺻﺎدر ﻓﻲ ‪25‬‬
‫ﻣن ذي اﻟﺣﺟﺔ ‪ 25) 1345‬ﯾوﻧﯾو ‪ (1927‬اﻟﻣﻐﯾر ﻣن ﺣﯾث اﻟﺷﻛل‬
‫ﺑﺎﻟظﮭﯾر اﻟﺷرﯾف رﻗم ‪ 1-60-223‬اﻟﺻﺎدر ﻓﻲ ‪ 12‬ﻣن رﻣﺿﺎن‬
‫‪ 6) ،‬ﻓﺑراﯾر ‪ (1963‬اﻟﻣﺗﻌﻠﻖ ﺑﺎﻟﺗﻌوﯾض ﻋن ﺣوادث اﻟﺷﻐل ‪1382‬‬
‫‪.‬ﻛﻣﺎ ﺗم ﺗﻐﯾﯾره وﺗﺗﻣﯾﻣﮫ‬
‫ﺗطﺑﻖ أﺣﻛﺎم ھذا اﻟﻘﺎﻧون ﻋﻠﻰ اﻟﺣوادث اﻟواﻗﻌﺔ اﺑﺗداء ﻣن ﺗﺎرﯾﺦ‪:‬‬
‫‪.‬ﻧﺷره ﻓﻲ اﻟﺟرﯾدة اﻟرﺳﻣﯾﺔ‬

‫ﺗظل اﻟﻧﺻوص اﻟﻣﺗﺧذة ﻟﺗطﺑﯾﻖ اﻟظﮭﯾر اﻟﺷرﯾف اﻟﺳﺎﺑﻖ اﻟذﻛر‪196 :‬‬


‫اﻟﺻﺎدر ﻓﻲ ‪ 25‬ﻣن ذي اﻟﺣﺟﺔ ‪ 25) 1345‬ﯾوﻧﯾو ‪ (1927‬ﺳﺎرﯾﺔ‬
‫‪ ،‬اﻟﻣﻔﻌول ‪ ،‬ﺑﺻﻔﺔ ﻣؤﻗﺗﺔ ‪ ،‬ﻣﺎ ﻟم ﺗﺗﻌﺎرض ﻣﻊ أﺣﻛﺎم ھذا اﻟﻘﺎﻧون‬
‫‪.‬وذﻟك إﻟﻰ أن ﯾﺗم ﻧﺷر اﻟﻧﺻوص اﻟﺗﻧظﯾﻣﯾﺔ اﻟﻣﺗﺧذة ﻟﺗطﺑﯾﻘﮫ‬
‫ﺗﺣل اﻹﺣﺎﻟﺔ إﻟﻰ أﺣﻛﺎم ھذا اﻟﻘﺎﻧون ﻣﺣل اﻹﺣﺎﻟﺔ إﻟﻰ اﻷﺣﻛﺎم‪:‬‬
‫اﻟﻣطﺎﺑﻘﺔ ﻣن اﻟظﮭﯾر اﻟﺷرﯾف اﻟﺳﺎﺑﻖ اﻟذﻛر اﻟﺻﺎدر ﻓﻲ ‪ 25‬ﻣن ذي‬
‫اﻟﺣﺟﺔ ‪ 25) 1345‬ﯾوﻧﯾو ‪ (1927‬ﻓﻲ ﺟﻣﯾﻊ اﻟﻧﺻوص اﻟﺗﺷرﯾﻌﯾﺔ‬
‫‪.‬واﻟﺗﻧظﯾﻣﯾﺔ اﻟﺟﺎري ﺑﮭﺎ اﻟﻌﻣل‬
‫ﻗرار ﻟوزﯾر اﻟﺗﺷﻐﯾل واﻟﺷؤون اﻻﺟﺗﻣﺎﻋﯾﺔ رﻗم ‪ 1137-15‬ﺻﺎدر‬
‫ﻓﻲ ‪ 29‬ﻣن ﺻﻔر ‪ 11) 1437‬دﯾﺳﻣﺑر ‪ (2015‬ﺑﺗﺣدﯾد اﻟﻧﻣﺎذج‬
‫اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣواد ‪ 15‬و‪ 17‬و‪ 25‬و‪ 145‬و‪ 180‬ﻣن‬
‫اﻟﻘﺎﻧون رﻗم ‪ 18-12‬اﻟﺻﺎدر ﺑﺗﻧﻔﯾذه اﻟظﮭﯾر اﻟﺷرﯾف رﻗم ‪-190‬‬
‫‪ 14-1‬ﺑﺗﺎرﯾﺦ ‪ 6‬رﺑﯾﻊ اﻷول ‪ 29) 1436‬دﯾﺳﻣﺑر ‪ (2014‬اﻟﻣﺗﻌﻠﻖ‬
‫ﺑﺎﻟﺗﻌوﯾض ﻋن ﺣوادث اﻟﺷﻐل‬

‫وزﯾر اﻟﺗﺷﻐﯾل واﻟﺷؤون اﻻﺟﺗﻣﺎﻋﯾﺔ ‪،‬‬


‫ﺑﻧﺎء ﻋﻠﻰ اﻟﻘﺎﻧون رﻗم ‪ 18-12‬اﻟﻣﺗﻌﻠﻖ ﺑﺎﻟﺗﻌوﯾض ﻋن ﺣوادث اﻟﺷﻐل‬
‫‪ ،‬اﻟﺻﺎدر ﺑﺗﻧﻔﯾذه اﻟظﮭﯾر اﻟﺷرﯾف رﻗم ‪ 1-14-190‬ﺑﺗﺎرﯾﺦ ‪ 6‬رﺑﯾﻊ‬
‫اﻷول ‪ 29) 1436‬دﯾﺳﻣﺑر ‪ ، (2014‬وﻻﺳﯾﻣﺎ اﻟﻣواد ‪ 15‬و‪17‬‬
‫و‪ 25‬و‪ 145‬و‪ 180‬ﻣﻧﮫ ؛‬

‫وﻋﻠﻰ اﻟﻣرﺳوم رﻗم ‪ 2-15-559‬اﻟﺻﺎدر ﻓﻲ ‪ 21‬ﻣن ذي اﻟﺣﺟﺔ‬


‫‪ 5) 1436‬أﻛﺗوﺑر ‪ (2015‬ﺑﺷﺄن ﺗﻔوﯾض اﻟﺳﻠط إﻟﻰ وزﯾر اﻟﺗﺷﻐﯾل‬
‫واﻟﺷؤون اﻻﺟﺗﻣﺎﻋﯾﺔ ‪ ،‬وﻻﺳﯾﻣﺎ اﻟﻣﺎدة اﻷوﻟﻰ ﻣﻧﮫ ‪،‬‬

‫ﻗرر ﻣﺎ ﯾﻠﻲ ‪:‬‬


‫ﺗطﺑﯾﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم اﻟﻣﺎدة ‪ 15‬ﻣن اﻟﻘﺎﻧون اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮫ أﻋﻼه رﻗم ‪-12‬‬
‫‪ 18‬اﻟﺻﺎدر ﺑﺗﻧﻔﯾذه اﻟظﮭﯾر اﻟﺷرﯾف رﻗم ‪ 1-14-190‬ﺑﺗﺎرﯾﺦ ‪6‬‬
‫رﺑﯾﻊ اﻷول ‪ 29) 1436‬دﯾﺳﻣﺑر ‪ ، (2014‬ﯾﺣدد ‪ ،‬ﻛﻣﺎ ھو ﻣﻠﺣﻖ‬
‫ﺑﮭذا اﻟﻘرار ‪ ،‬ﻧﻣوذج اﻟﺗﺻرﯾﺢ ﺑﺣﺎدﺛﺔ اﻟﺷﻐل ﻣن طرف اﻟﻣﺷﻐل أو‬
‫أﺣد ﻣﺄﻣورﯾﮫ ﻟﻠﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﺗطﺑﯾﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم اﻟﻣﺎدة اﻷوﻟﻰ ﻣن اﻟﻣرﺳوم اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮫ أﻋﻼه رﻗم‪:‬‬
‫اﻟﺻﺎدر ﻓﻲ ‪ 21‬ﻣن ذي اﻟﺣﺟﺔ ‪ 5) 1436‬أﻛﺗوﺑر ‪559-15-2‬‬
‫ﺗﺣدد ‪ ،‬ﻛﻣﺎ ھو ﻣﻠﺣﻖ ﺑﮭذا اﻟﻘرار ‪ ،‬اﻟﻧﻣﺎذج اﻟﻣﻧﺻوص ‪2015) ،‬‬
‫ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣواد ‪ 15‬و‪ 17‬و‪ 25‬و‪ 145‬و‪ 180‬ﻣن اﻟﻘﺎﻧون اﻟﻣﺷﺎر‬
‫إﻟﯾﮫ أﻋﻼه رﻗم ‪ ، 18-12‬اﻟﺗﺎﻟﻲ ﺑﯾﺎﻧﮭﺎ‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫وﺻل إﯾداع اﻟﺗﺻرﯾﺢ ﺑﺣﺎدﺛﺔ اﻟﺷﻐل ﻟدى اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﻠﻣﺷﻐل ‪-‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫إﺧﺑﺎر اﻟﻣدﯾر اﻹﻗﻠﯾﻣﻲ ﻟﻠﺗﺷﻐﯾل ﺑوﻗوع ﺣﺎدﺛﺔ اﻟﺷﻐل ﻣن طرف ‪-‬‬
‫اﻟﻣﺷﻐل ؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫وﺻل إﯾداع ﻧﺳﺧﺔ ﻣن اﻟﺗﺻرﯾﺢ ﺑﺣﺎدﺛﺔ اﻟﺷﻐل ﻟدى اﻟﻣدﯾر ‪-‬‬
‫اﻹﻗﻠﯾﻣﻲ ﻟﻠﺗﺷﻐﯾل ؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫وﺻل إﯾداع ﻣﺧﺗﻠف اﻟﺷواھد اﻟطﺑﯾﺔ ﻟدى اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ‪-‬‬
‫ﻟﻠﻣﺷﻐل ؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫وﺻل إﯾداع ﻧظﯾر ﻣن ﻣﺧﺗﻠف اﻟﺷواھد اﻟطﺑﯾﺔ ﻟدى اﻟﻣﺻﺎﻟﺢ ‪-‬‬
‫اﻟﻣﺧﺗﺻﺔ ﺑﺎﻟﻣدﯾرﯾﺔ اﻟﺟﮭوﯾﺔ أو اﻹﻗﻠﯾﻣﯾﺔ ﻟﻠﺗﺷﻐﯾل ؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫اﻟطﻠب اﻟﻣﻘدم ﻣن طرف اﻟﻣﺻﺎب إﻟﻰ اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﻠﻣﺷﻐل ‪-‬‬
‫ﻟﻣراﺟﻌﺔ اﻹﯾراد ﻋﻠﻰ أﺳﺎس ﺗﻔﺎﻗم اﻟﻌﺎھﺔ ؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫اﻟطﻠب اﻟﻣﻘدم ﻣن طرف ذوي اﻟﺣﻘوق إﻟﻰ اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ‪-‬‬
‫ﻟﻠﻣﺷﻐل ﻟﻣراﺟﻌﺔ اﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت اﻟﻣﻣﻧوﺣﺔ إذا ﺗوﻓﻲ اﻟﻣﺻﺎب ﻋﻠﻰ إﺛر‬
‫ﺣﺎدﺛﺔ اﻟﺷﻐل وﺑﺳﺑﺑﮭﺎ ؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫اﻟطﻠب اﻟﻣﻘدم ﻣن طرف اﻟﻣﺻﺎب إﻟﻰ اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﻠﻣﺷﻐل ‪-‬‬
‫ﻟﻼﺳﺗﻔﺎدة ﻣن اﻟﻣﺻﺎرﯾف واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت ؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫اﻟطﻠب اﻟﻣﻘدم ﻣن طرف ذوي اﻟﺣﻘوق إﻟﻰ اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ‪-‬‬
‫‪.‬ﻟﻠﻣﺷﻐل ﻟﻼﺳﺗﻔﺎدة ﻣن اﻟﻣﺻﺎرﯾف واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﻧﺷر ھذا اﻟﻘرار ﻓﻲ اﻟﺟرﯾدة اﻟرﺳﻣﯾﺔ‪:‬‬

‫وﺣرر ﺑﺎﻟرﺑﺎط ﻓﻲ ‪ 29‬ﻣن ﺻﻔر ‪ 11) 1437‬دﯾﺳﻣﺑر ‪.(2015‬‬


‫ﻧﻣوذج ‪ 1‬اﻟﺗﺻرﯾﺢ ﺑﺣﺎدﺛﺔ اﻟﺷﻐل ﻣن طرف اﻟﻣﺷﻐل أو أﺣد ﻣﺄﻣورﯾﮫ‬
‫ﻟﻠﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ )اﻧظر اﻟﻧﻣوذج اﻟﻣرﻓﻖ(‬
‫ﻧﻣوذج ‪ 2‬وﺻل إﯾداع اﻟﺗﺻرﯾﺢ ﺑﺣﺎدﺛﺔ اﻟﺷﻐل ﻟدى اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ‬
‫ﻟﻠﻣﺷﻐل )اﻧظر اﻟﻧﻣوذج اﻟﻣرﻓﻖ(‬
‫ﻧﻣوذج ‪ 3‬وﺻل إﯾداع ﻣﺧﺗﻠف اﻟﺷواھد اﻟطﺑﯾﺔ ﻟدى اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ‬
‫ﻟﻠﻣﺷﻐل )اﻧظر اﻟﻧﻣوذج اﻟﻣرﻓﻖ(‬
‫ﻧﻣوذج ‪ 4‬إﺧﺑﺎر اﻟﻣدﯾر اﻹﻗﻠﯾﻣﻲ ﻟﻠﺗﺷﻐﯾل ﺑوﻗوع ﺣﺎدﺛﺔ اﻟﺷﻐل ﻣن‬
‫طرف اﻟﻣﺷﻐل )اﻧظر اﻟﻧﻣوذج اﻟﻣرﻓﻖ(‬
‫ﻧﻣوذج ‪ 5‬وﺻل إﯾداع ﻧﺳﺧﺔ ﻣن اﻟﺗﺻرﯾﺢ ﺑﺣﺎدﺛﺔ اﻟﺷﻐل ﻟدى اﻟﻣدﯾر‬
‫اﻹﻗﻠﯾﻣﻲ ﻟﻠﺗﺷﻐﯾل )اﻧظر اﻟﻧﻣوذج اﻟﻣرﻓﻖ(‬
‫ﻧﻣوذج ‪ 6‬وﺻل إﯾداع ﻧظﯾر ﻣن ﻣﺧﺗﻠف اﻟﺷواھد اﻟطﺑﯾﺔ ﻟدى‬
‫اﻟﻣﺻﺎﻟﺢ اﻟﻣﺧﺗﺻﺔ ﺑﺎﻟﻣدﯾرﯾﺔ اﻟﺟﮭوﯾﺔ أو اﻹﻗﻠﯾﻣﯾﺔ ﻟﻠﺗﺷﻐﯾل )اﻧظر‬
‫اﻟﻧﻣوذج اﻟﻣرﻓﻖ(‬
‫ﻧﻣوذج ‪ 7‬اﻟطﻠب اﻟﻣﻘدم ﻣن طرف اﻟﻣﺻﺎب إﻟﻰ اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ‬
‫ﻟﻠﻣﺷﻐل ﻟﻼﺳﺗﻔﺎدة ﻣن اﻟﻣﺻﺎرﯾف واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت )اﻧظر اﻟﻧﻣوذج‬
‫اﻟﻣرﻓﻖ(‬
‫ﻧﻣوذج ﻣﻛرر‪ 7‬ﻟطﻠب اﻟﻣﻘدم ﻣن طرف ذوي اﻟﺣﻘوق إﻟﻰ اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ‬
‫اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﻠﻣﺷﻐل ﻟﻼﺳﺗﻔﺎدة ﻣن اﻟﻣﺻﺎرﯾف واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت )اﻧظر‬
‫اﻟﻧﻣوذج اﻟﻣرﻓﻖ(‬
‫ﻧﻣوذج ‪ 8‬اﻟطﻠب اﻟﻣﻘدم ﻣن طرف اﻟﻣﺻﺎب إﻟﻰ اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ‬
‫ﻟﻠﻣﺷﻐل ﻟﻣراﺟﻌﺔ اﻹﯾراد ﻋﻠﻰ أﺳﺎس ﺗﻔﺎﻗم اﻟﻌﺎھﺔ )اﻧظر اﻟﻧﻣوذج‬
‫اﻟﻣرﻓﻖ(‬

‫ﻧﻣوذج ﻣﻛرر ‪ 8‬اﻟطﻠب اﻟﻣﻘدم ﻣن طرف ذوي اﻟﺣﻘوق إﻟﻰ اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ‬


‫اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﻠﻣﺷﻐل ﻟﻣراﺟﻌﺔ اﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت اﻟﻣﻣﻧوﺣﺔ إذا ﺗوﻓﻲ اﻟﻣﺻﺎب‬
‫ﻋﻠﻰ إﺛر ﺣﺎدﺛﺔ اﻟﺷﻐل وﺑﺳﺑﺑﮭﺎ )اﻧظر اﻟﻧﻣوذج اﻟﻣرﻓﻖ(‬

‫ﻗرار ﻟوزﯾر اﻟﺗﺷﻐﯾل واﻟﺷؤون اﻻﺟﺗﻣﺎﻋﯾﺔ رﻗم ‪ 2059-15‬ﺻﺎدر‬


‫ﻓﻲ ‪ 29‬ﻣن ﺻﻔر ‪ 11) 1437‬دﯾﺳﻣﺑر ‪ (2015‬ﺑﺗﺣدﯾد ﻣﺿﻣون‬
‫اﻟﻧﺳﺧﺔ اﻟﻣوﺟزة ﻣن اﻟﻘﺎﻧون رﻗم ‪ 18-12‬اﻟﻣﺗﻌﻠﻖ ﺑﺎﻟﺗﻌوﯾض ﻋن‬
‫ﺣوادث اﻟﺷﻐل اﻟﺻﺎدر ﺑﺗﻧﻔﯾذه اﻟظﮭﯾر اﻟﺷرﯾف رﻗم ‪1-14-190‬‬
‫ﺑﺗﺎرﯾﺦ ‪ 6‬رﺑﯾﻊ اﻷول ‪ 29) 1436‬دﯾﺳﻣﺑر ‪ ، (2014‬اﻟﺗﻲ ﯾﺟب‬
‫ﻋﻠﻰ اﻟﻣﻘﺎوﻻت واﻟﻣؤﺳﺳﺎت إﻟﺻﺎﻗﮭﺎ ﻓﻲ اﻷﻣﺎﻛن اﻟﺗﻲ ﯾﺑﺎﺷر ﻓﯾﮭﺎ‬
‫اﻷﺟراء واﻟﻣﺳﺗﺧدﻣون ﻋﻣﻠﮭم‪.‬‬

‫وزﯾر اﻟﺗﺷﻐﯾل واﻟﺷؤون اﻻﺟﺗﻣﺎﻋﯾﺔ ‪،‬‬

‫ﺑﻧﺎء ﻋﻠﻰ اﻟﻘﺎﻧون رﻗم ‪ 18-12‬اﻟﻣﺗﻌﻠﻖ ﺑﺎﻟﺗﻌوﯾض ﻋن ﺣوادث اﻟﺷﻐل‬


‫اﻟﺻﺎدر ﺑﺗﻧﻔﯾذه اﻟظﮭﯾر اﻟﺷرﯾف رﻗم ‪ 1-14-190‬ﺑﺗﺎرﯾﺦ ‪ 6‬رﺑﯾﻊ‬
‫اﻷول ‪ 29) 1436‬دﯾﺳﻣﺑر ‪ ، (2014‬وﻻﺳﯾﻣﺎ اﻟﻣﺎدة ‪ 13‬ﻣﻧﮫ ‪،‬‬

‫ﻗرر ﻣﺎ ﯾﻠﻲ ‪:‬‬


‫ﺗطﺑﯾﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم اﻟﻣﺎدة ‪ 13‬ﻣن اﻟﻘﺎﻧون اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮫ أﻋﻼه رﻗم ‪-12‬‬
‫‪ ، 18‬ﯾﺣدد ‪ ،‬ﻛﻣﺎ ھو ﻣﻠﺣﻖ ﺑﮭذا اﻟﻘرار ‪ ،‬ﻣﺿﻣون اﻟﻧﺳﺧﺔ‬
‫اﻟﻣوﺟزة ﻣن اﻟﻘﺎﻧون اﻟﻣذﻛور ‪ ،‬اﻟﺗﻲ ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﻘﺎوﻻت‬
‫واﻟﻣؤﺳﺳﺎت إﻟﺻﺎﻗﮭﺎ ﻓﻲ اﻷﻣﺎﻛن اﻟﺗﻲ ﯾﺑﺎﺷر ﻓﯾﮭﺎ اﻷﺟراء‬
‫واﻟﻣﺳﺗﺧدﻣون ﻋﻣﻠﮭم ‪ ،‬ﻣﻊ إﺳم وﻋﻧوان اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ‬
‫واﻟﻣدﯾرﯾﺔ اﻟﺟﮭوﯾﺔ أو اﻹﻗﻠﯾﻣﯾﺔ ﻟﻠﺗﺷﻐﯾل اﻟﻣﺧﺗﺻﺔ وﻋﻧواﻧﮭﺎ‪) .‬ج ح‬
‫ن م أ ‪(2016‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﻧﺷر ھذا اﻟﻘرار ﻓﻲ اﻟﺟرﯾدة اﻟرﺳﻣﯾﺔ ‪ ،‬وﯾﻧﺳﺦ اﻟﻘرار اﻟﺻﺎدر ﻓﻲ‬
‫‪ 22‬أﻛﺗوﺑر ‪ 1955‬ﺑﺗﺣدﯾد ﻣوﺟز ظﮭﯾر ‪ 25‬ﯾوﻧﯾو ‪ ، 1927‬اﻟذي‬
‫ﯾﻧﺑﻐﻲ إﻟﺻﺎﻗﮫ ‪ ،‬اﻟﻣﺗﻌﻠﻖ ﺑﺎﻟﺗﻌوﯾض ﻋن ﺣوادث اﻟﺷﻐل‪.‬‬

‫وﺣرر ﺑﺎﻟرﺑﺎط ﻓﻲ ‪ 29‬ﻣن ﺻﻔر ‪ 11) 1437‬دﯾﺳﻣﺑر ‪.(2015‬‬

‫اﻹﻣﺿﺎء ‪ :‬ﻋﺑد اﻟﺳﻼم اﻟﺻدﯾﻘﻲ‪.‬‬

‫*‬

‫**‬
‫ﻣﺿﻣون اﻟﻧﺳﺧﺔ اﻟﻣوﺟزة ﻟﻠﻘﺎﻧون رﻗم ‪ 18-12‬اﻟﻣﺗﻌﻠﻖ ﺑﺎﻟﺗﻌوﯾض‬
‫ﻋن ﺣوادث اﻟﺷﻐل اﻟﺗﻲ ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﻘﺎوﻻت واﻟﻣؤﺳﺳﺎت إﻟﺻﺎﻗﮭﺎ‬
‫ﻓﻲ اﻷﻣﺎﻛن اﻟﺗﻲ ﯾﺑﺎﺷر ﻓﯾﮭﺎ اﻷﺟراء واﻟﻣﺳﺗﺧدﻣون ﻋﻣﻠﮭم‪.‬‬
‫ﺻﺑﻐﺔ اﻟﻧظﺎم اﻟﻌﺎم ﻟﻠﻘﺎﻧون رﻗم ‪ 18-12‬اﻟﻣﺗﻌﻠﻖ ﺑﺎﻟﺗﻌوﯾض ﻋن‬
‫ﺣوادث اﻟﺷﻐﻠﯾﺗم اﻟﺗﻌوﯾض ﻋن اﻷﺿرار اﻟﻧﺎﺗﺟﺔ ﻋن ﺣوادث اﻟﺷﻐل‬
‫طﺑﻖ اﻟﺷروط واﻟﻛﯾﻔﯾﺎت واﻟﻣﺳﺎطر اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻘﺎﻧون‬
‫اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮫ أﻋﻼه رﻗم ‪.18-12‬‬
‫ﻻ ﺗﺣول أﺣﻛﺎم اﻟﻘﺎﻧون اﻟﻣذﻛور دون اﺳﺗﻔﺎدة اﻷﺷﺧﺎص اﻟﻣﺻﺎﺑﯾن‬
‫ﺑﺣوادث اﻟﺷﻐل أو ذوي ﺣﻘوﻗﮭم ﻣن أﺣﻛﺎم أﻛﺛر ﻓﺎﺋدة ﺗﺗﺿﻣﻧﮭﺎ‬
‫ﻣﻘﺗﺿﯾﺎت اﻟﻧظﺎم اﻷﺳﺎﺳﻲ أو اﻟداﺧﻠﻲ ﻟﻠﻣﻘﺎوﻟﺔ أو ﻋﻘد اﻟﺷﻐل أو‬
‫اﺗﻔﺎﻗﯾﺔ اﻟﺷﻐل اﻟﺟﻣﺎﻋﯾﺔ أو ﻋﻘد اﻟﺗﺄﻣﯾن‪.‬‬
‫ﯾﺗوﻗف ﻋﻘد اﻟﺷﻐل ﻣؤﻗﺗﺎ ‪ ،‬طﺑﻘﺎ ﻟﻣﻘﺗﺿﯾﺎت اﻟﻣﺎدة ‪ 32‬ﻣن اﻟﻘﺎﻧون‬
‫رﻗم ‪ 65-99‬اﻟﻣﺗﻌﻠﻖ ﺑﻣدوﻧﺔ اﻟﺷﻐل ‪ ،‬أﺛﻧﺎء ﻓﺗرة اﻟﻌﺟز اﻟﻣؤﻗت اﻟﻧﺎﺗﺞ‬
‫ﻋن ﺣﺎدﺛﺔ ﺷﻐل أو ﻣرض ﻣﮭﻧﻲ‪.‬‬

‫ﺗﻌﺗﺑر ﺑﺎطﻠﺔ ﺑﺣﻛم اﻟﻘﺎﻧون ﻛل اﺗﻔﺎﻗﯾﺔ ﻣﺧﺎﻟﻔﺔ ﻷﺣﻛﺎم اﻟﻘﺎﻧون اﻟﺳﺎﻟف‬


‫اﻟذﻛر رﻗم ‪ 18-12‬اﻟﺗﻲ ﺗﻌﺗﺑر ﻣن اﻟﻧظﺎم اﻟﻌﺎم ‪ ،‬وﺑﺻﻔﺔ ﺧﺎﺻﺔ ﻛل‬
‫اﺗﻔﺎﻗﯾﺔ ﯾﺑﺎﺷر اﻟﻣﺷﻐل ﺑﻣوﺟﺑﮭﺎ اﻗﺗطﺎﻋﺎت ﻣن أﺟور اﻷﺟراء أو‬
‫اﻟﻣﺳﺗﺧدﻣﯾن ﻟﻠﺗﺄﻣﯾن اﻟﻛﻠﻲ أو اﻟﺟزﺋﻲ ﻋن ﺣوادث اﻟﺷﻐل أو ﻟﻠﺗﺧﻔﯾف‬
‫ﻣن اﻟﺗﻛﺎﻟﯾف اﻟﺗﻲ ﯾﻣﻛن أن ﯾﺗﺣﻣﻠﮭﺎ ﺗطﺑﯾﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم اﻟﻘﺎﻧون اﻟﻣذﻛور‬
‫ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ ﻋدم إﺑراﻣﮫ ﻟﻌﻘد ﺗﺄﻣﯾن‪.‬‬

‫ﺗﻌرﯾف ﺣﺎدﺛﺔ اﻟﺷﻐل ﺗﻌﺗﺑر ﺣﺎدﺛﺔ ﺷﻐل ﻛل ﺣﺎدﺛﺔ ‪ ،‬ﻛﯾﻔﻣﺎ ﻛﺎن ﺳﺑﺑﮭﺎ‬
‫ﯾﺗرﺗب ﻋﻧﮭﺎ ﺿرر ‪ ،‬ﻟﻠﻣﺳﺗﻔﯾد ﻣن أﺣﻛﺎم اﻟﻘﺎﻧون اﻟﺳﺎﻟف اﻟذﻛر رﻗم‬
‫‪ ، 12-18‬ﺳواء ﻛﺎن أﺟﯾرا أو ﯾﻌﻣل ﺑﺄﯾﺔ ﺻﻔﺔ ﺗﺑﻌﯾﺔ ﻛﺎﻧت وﻓﻲ أي‬
‫ﻣﺣل ﻛﺎن إﻣﺎ ﻟﺣﺳﺎب ﻣﺷﻐل واﺣد أو ﻋدة ﻣﺷﻐﻠﯾن ‪ ،‬وذﻟك ﺑﻣﻧﺎﺳﺑﺔ أو‬
‫ﺑﺳﺑب اﻟﺷﻐل أو ﻋﻧد اﻟﻘﯾﺎم ﺑﮫ ‪ ،‬وﻟو ﻛﺎﻧت ھذه اﻟﺣﺎدﺛﺔ ﻧﺎﺗﺟﺔ ﻋن ﻗوة‬
‫ﻗﺎھرة أو ﻛﺎﻧت ظروف اﻟﺷﻐل ﻗد ﺗﺳﺑﺑت ﻓﻲ ﻣﻔﻌول ھذه اﻟﻘوة أو‬
‫زادت ﻓﻲ ﺧطورﺗﮭﺎ إﻻ إذا أﺛﺑت اﻟﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ طﺑﻘﺎ ﻟﻠﻘواﻋد‬
‫اﻟﻌﺎﻣﺔ ﻟﻠﻘﺎﻧون أن ﻣرض اﻟﻣﺻﺎب ﻛﺎن ﺳﺑﺑﺎ ﻣﺑﺎﺷرا ﻓﻲ وﻗوع اﻟﺣﺎدﺛﺔ‪.‬‬
‫ﺗﻌﺗﺑر ﻛذﻟك ﺑﻣﺛﺎﺑﺔ ﺣﺎدﺛﺔ ﺷﻐل اﻟﺣﺎدﺛﺔ اﻟواﻗﻌﺔ ﻟﻠﻣﺳﺗﻔﯾد ﻣن أﺣﻛﺎم‬
‫اﻟﻘﺎﻧون اﻟﻣذﻛور ﻓﻲ ﻣﺳﺎﻓﺔ اﻟذھﺎب أو اﻹﯾﺎب ﺑﯾن ‪:‬‬
‫ﻣﺣل اﻟﺷﻐل وﻣﺣل إﻗﺎﻣﺗﮫ اﻟرﺋﯾﺳﯾﺔ أو إﻗﺎﻣﺔ ﺛﺎﻧوﯾﺔ ﺗﻛﺗﺳﻲ ﺻﺑﻐﺔ‬
‫ﺛﺎﺑﺗﺔ أو أي ﻣﺣل آﺧر ﯾﺗوﺟﮫ إﻟﯾﮫ ﺑﺻﻔﺔ اﻋﺗﯾﺎدﯾﺔ ؛‬
‫ﻣﺣل اﻟﺷﻐل واﻟﻣﺣل اﻟذي ﯾﺗﻧﺎول ﻓﯾﮫ ﺑﺻﻔﺔ اﻋﺗﯾﺎدﯾﺔ طﻌﺎﻣﮫ وﺑﯾن ھذا‬
‫اﻷﺧﯾر وﻣﺣل إﻗﺎﻣﺗﮫ‪.‬‬

‫وﻻ ﺗﻌﺗﺑر اﻟﺣﺎدﺛﺔ ﺑﻣﺛﺎﺑﺔ ﺣﺎدﺛﺔ ﺷﻐل إذا اﻧﻘطﻊ أو اﻧﺣرف اﻷﺟﯾر أو‬
‫اﻟﻣﺳﺗﺧدم ﻋن ﻣﺳﺎره اﻟﻣﻌﺗﺎد ﻟﺳﺑب ﻻ ﺗﺑرره اﻟﺣﺎﺟﯾﺎت اﻷﺳﺎﺳﯾﺔ‬
‫ﻟﻠﺣﯾﺎة اﻟﻌﺎدﯾﺔ أو ﺗﻠك اﻟﻣرﺗﺑطﺔ ﺑﻣزاوﻟﺔ اﻟﻧﺷﺎط اﻟﻣﮭﻧﻲ ﻟﻠﻣﺻﺎب‪.‬‬

‫ﻣﺟﺎل اﻟﺗطﺑﯾﻖ واﻷﺷﺧﺎص اﻟﻣﺳﺗﻔﯾدون ﻣن أﺣﻛﺎم اﻟﻘﺎﻧون رﻗم ‪-12‬‬


‫‪ 18‬اﻟﻣﺗﻌﻠﻖ ﺑﺎﻟﺗﻌوﯾض ﻋن ﺣوادث اﻟﺷﻐﻠﯾﺳﺗﻔﯾد ﻣن أﺣﻛﺎم اﻟﻘﺎﻧون‬
‫اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮫ أﻋﻼه رﻗم ‪ 18-12‬اﻷﺷﺧﺎص اﻟﻣﺗدرﺑون واﻟﻣﺄﺟورون ‪،‬‬
‫اﻟﻌﺎﻣﻠون ﻟﺣﺳﺎب ﻣﺷﻐل واﺣد أو ﻋدة ﻣﺷﻐﻠﯾن ﻓﻲ ﻣﻘﺎوﻻت اﻟﺻﻧﺎﻋﺔ‬
‫اﻟﻌﺻرﯾﺔ واﻟﺗﻘﻠﯾدﯾﺔ واﻟﻣﻘﺎوﻻت اﻟﺗﺟﺎرﯾﺔ وﻣﻘﺎوﻻت اﻟﺻﯾد اﻟﺑﺣري‬
‫وﺗرﺑﯾﺔ اﻷﺣﯾﺎء اﻟﻣﺎﺋﯾﺔ واﻻﺳﺗﻐﻼﻻت اﻟﻔﻼﺣﯾﺔ واﻟﻐﺎﺑوﯾﺔ وﻣﻠﺣﻘﺎﺗﮭﺎ‬
‫وﻛذا اﻷﺷﺧﺎص اﻟﻣﺷﺗﻐﻠون ﻣﻊ ﺟﻣﻌﯾﺔ أو ﺗﻌﺎوﻧﯾﺔ أو ھﯾﺋﺔ ﺳﯾﺎﺳﯾﺔ أو‬
‫ﻧﻘﺎﺑﯾﺔ أو راﺑطﺔ أو ﻣﻧظﻣﺔ أو ﺷرﻛﺔ ﻣدﻧﯾﺔ ‪ ،‬ﻛﯾﻔﻣﺎ ﻛﺎﻧت طرﯾﻘﺔ أداء‬
‫أﺟورھم وﺷﻛل ﻋﻘد ﻋﻣﻠﮭم أو ﻧوﻋﮫ وﺻﻼﺣﯾﺗﮫ وطرق ﺗﻧﻔﯾذه‪.‬‬
‫ﻛﻣﺎ ﯾﺳﺗﻔﯾد ﻣن أﺣﻛﺎﻣﮫ ﺟﻣﯾﻊ اﻷﺷﺧﺎص اﻟذﯾن ﯾﺷﺗﻐﻠون ﻓﻲ ﻗطﺎع‬
‫اﻟﺧدﻣﺎت ‪ ،‬وﺑﺷﻛل ﻋﺎم ‪ ،‬ﺟﻣﯾﻊ اﻷﺷﺧﺎص اﻟذﯾن ارﺗﺑطوا ﺑﻌﻘد ﺷﻐل‬
‫وﻻ ﯾدﺧل ﺷﻐﻠﮭم ﻓﻲ ﻧطﺎق أي ﻧﺷﺎط ﻣن اﻟﻧﺷﺎطﺎت اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ ﻓﻲ‬
‫اﻟﻔﻘرة اﻷوﻟﻰ أﻋﻼه‪.‬‬
‫ﯾﺳﺗﻔﯾد أﯾﺿﺎ ﻣن أﺣﻛﺎم اﻟﻘﺎﻧون اﻟﺳﺎﻟف اﻟذﻛر رﻗم ‪: 18-12‬‬
‫اﻷﺷﺧﺎص اﻟذﯾن ﯾﺿﻌون أﻧﻔﺳﮭم ‪ ،‬ﻓﻲ ﻣﻘﺎوﻟﺔ ﻣﺎ ‪ ،‬رھن إﺷﺎرة ‪1 -‬‬
‫اﻟزﺑﻧﺎء ﻟﻛﻲ ﯾﻘدﻣوا إﻟﯾﮭم ﻣﺧﺗﻠف اﻟﺧدﻣﺎت ‪ ،‬ﺳواء ﻛﺎن ذﻟك ﺑﺗﻛﻠﯾف‬
‫ﻣن رﺋﯾس اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ أو ﺑرﺿﺎه ؛‬
‫اﻷﺷﺧﺎص اﻟذﯾن ﻋﮭدت إﻟﯾﮭم ﻣﻘﺎوﻟﺔ واﺣدة ﺑﻣﺑﺎﺷرة ﻣﺧﺗﻠف ‪2 -‬‬
‫اﻟﺑﯾوﻋﺎت وﺑﺗﻠﻘﻲ ﻣﺧﺗﻠف اﻟطﻠﺑﺎت ‪ ،‬إذا ﻛﺎن ھؤﻻء اﻷﺷﺧﺎص‬
‫ﯾﻣﺎرﺳون ﻣﮭﻧﺗﮭم ﻓﻲ ﻣﺣل ﺳﻠﻣﺗﮫ ﻟﮭم اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ وﯾﺗﻘﯾدون ﺑﺎﻟﺷروط‬
‫واﻷﺛﻣﻧﺔ اﻟﺗﻲ ﺗﻔرﺿﮭﺎ ﺗﻠك اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ ؛‬

‫اﻷﺟراء اﻟﻣﺷﺗﻐﻠون ﺑﻣﻧﺎزﻟﮭم ؛ ‪3 -‬‬


‫اﻟﺑﺣﺎرة اﻟﻣﺗوﻓرون ﻋﻠﻰ اﻟﺑطﺎﻗﺔ ‪ ،‬وذﻟك طﺑﻘﺎ ﻟﻠﻧﺻوص ‪4 -‬‬
‫اﻟﺗﺷرﯾﻌﯾﺔ واﻟﺗﻧظﯾﻣﯾﺔ اﻟﺟﺎري ﺑﮭﺎ اﻟﻌﻣل ؛‬

‫أﺟراء اﻟﻣﻘﺎوﻻت اﻟﻣﻧﺟﻣﯾﺔ ؛ ‪5 -‬‬

‫اﻟﺻﺣﻔﯾون واﻟﻔﻧﺎﻧون اﻟﻣﮭﻧﯾون ؛ ‪6 -‬‬

‫أﺟراء اﻟﺻﻧﺎﻋﺔ اﻟﺳﯾﻧﻣﺎﺋﯾﺔ ؛ ‪7 -‬‬

‫اﻟﺑواﺑون ﻓﻲ اﻟﺑﻧﺎﯾﺎت اﻟﻣﻌدة ﻟﻠﺳﻛﻧﻰ ؛ ‪8 -‬‬

‫‪.‬اﻟﻌﻣﺎل اﻟﻣﻧزﻟﯾون ‪9 -‬‬

‫ﯾﺳﺗﻔﯾد ﻛذﻟك ﻣن أﺣﻛﺎﻣﮫ ‪:‬‬

‫ﻣﺳﺗﺧدﻣو وأﺟراء اﻟﻣﻘﺎوﻻت واﻟﻣؤﺳﺳﺎت اﻟﻌﻣوﻣﯾﺔ ﻏﯾر ‪1 -‬‬


‫اﻟﺧﺎﺿﻌﯾن ﻟﻠﻧظﺎم اﻟﻣطﺑﻖ ﻋﻠﻰ ﻣوظﻔﻲ اﻟدوﻟﺔ اﻟﻣﺗﻣرﻧﯾن واﻟﻣرﺳﻣﯾن ؛‬
‫ﻣﺳﺗﺧدﻣو اﻟﺟﻣﺎﻋﺎت اﻟﻣﺣﻠﯾﺔ اﻟﻣؤﻗﺗون واﻟﻌرﺿﯾون واﻟﻣﯾﺎوﻣون ‪2 -‬‬
‫واﻟﻣﺗﻌﺎﻗدون ؛‬

‫اﻷﻋوان ﻏﯾر اﻟﻣرﺳﻣﯾن اﻟﺗﺎﺑﻌون ﻟﻺدارات اﻟﻌﻣوﻣﯾﺔ ؛ ‪3 -‬‬


‫اﻷﺷﺧﺎص اﻟﻣﻘﺑوﻟون ﻟﻠﻣﺳﺎھﻣﺔ ﻓﻲ أﻋﻣﺎل اﻹدارة أو اﻟﺗﺄطﯾر أو ‪4 -‬‬
‫اﻟﺗدﺑﯾر ﺑﻘطﺎع اﻟﺷﺑﺎب واﻟرﯾﺎﺿﺔ ؛‬

‫اﻷﺷﺧﺎص اﻟذﯾن ﯾﻣﺎرﺳون ﻋﻣﻼ ﻓﻲ إطﺎر اﻹﻧﻌﺎش اﻟوطﻧﻲ ؛ ‪5 -‬‬

‫اﻟﻣﻌﺗﻘﻠون اﻟذﯾن ﯾﻣﺎرﺳون ﻋﻣﻼ ﺑﺎﻟﻣؤﺳﺳﺎت اﻟﺳﺟﻧﯾﺔ ؛ ‪6 -‬‬


‫اﻷﺣداث اﻟﻣوﺿوﻋون ﺑﻘرار ﻓﻲ ﻣراﻛز اﻹﺻﻼح واﻟﺗﮭذﯾب ‪7 -‬‬
‫‪.‬واﻟذﯾن ﯾﺗﺎﺑﻌون ﺗﻛوﯾﻧﺎ ﻣﮭﻧﯾﺎ‬
‫ﯾﺳﺗﻔﯾد أﯾﺿﺎ ﻣن أﺣﻛﺎم اﻟﻘﺎﻧون اﻟﻣذﻛور اﻟطﻠﺑﺔ اﻟﺧﺎرﺟﯾون‬
‫واﻟداﺧﻠﯾون واﻟﻣﻘﯾﻣون ﺑﺎﻟﻣراﻛز اﻻﺳﺗﺷﻔﺎﺋﯾﺔ ﻏﯾر اﻟﻣوظﻔﯾن وﺗﻼﻣﯾذ‬
‫ﻣؤﺳﺳﺎت اﻟﺗﻌﻠﯾم اﻟﺗﻘﻧﻲ وﻣراﻛز اﻟﺗﺄھﯾل أو اﻟﺗﻛوﯾن اﻟﻣﮭﻧﻲ ‪،‬‬
‫اﻟﻌﻣوﻣﯾﺔ أو اﻟﺧﺻوﺻﯾﺔ ‪ ،‬وﻛذا اﻟﻣﺳﺗﻔﯾدون ﻣن ﺑراﻣﺞ اﻟﺗدرج‬
‫اﻟﻣﮭﻧﻲ أو ﻣن ﺗدرﯾب ﻣن أﺟل اﻹدﻣﺎج اﻟﻣﮭﻧﻲ ‪ ،‬وذﻟك ﻓﯾﻣﺎ ﯾﺧص‬
‫اﻟﺣوادث اﻟواﻗﻌﺔ ﺑﺳﺑب اﻷﺷﻐﺎل اﻟﻌﻣﻠﯾﺔ اﻟﺗﻲ ﯾﻘوم ﺑﮭﺎ ھؤﻻء أو‬
‫ﺑﻣﻧﺎﺳﺑﺔ اﻟﻘﯾﺎم ﺑﮭﺎ‪.‬‬
‫وﻻ ﺗطﺑﻖ اﻷﺣﻛﺎم اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ ﻋﻠﻰ اﻟﺣوادث اﻟواﻗﻌﺔ ﻟﺗﻼﻣﯾذ اﻟﻣؤﺳﺳﺎت‬
‫أو اﻟﻣراﻛز اﻟﻣذﻛورة أﻋﻼه أﺛﻧﺎء ﺗﻠﻘﯾﻧﮭم اﻟدروس اﻟﻧظرﯾﺔ اﻟﺗﻲ ﻻ‬
‫ﺗﺣﺗوي ﻋﻠﻰ أﻋﻣﺎل ﯾدوﯾﺔ ودروس اﻟﺗﻌﻠﯾم اﻟﻌﺎم وﻛذا اﻟﺣوادث‬
‫اﻟواﻗﻌﺔ أﺛﻧﺎء ﻣﺳﺎﻓﺔ اﻟذھﺎب أو اﻹﯾﺎب‪.‬‬
‫ﯾﻣﻛن ﻟﻠﻣﺷﻐﻠﯾن وﻟﻠﻌﻣﺎل اﻟﻣﺳﺗﻘﻠﯾن وﻟﻸﺷﺧﺎص اﻟذﯾن ﯾزاوﻟون ﻣﮭﻧﺔ‬
‫ﺣرة وﻛذا ﻟﺟﻣﯾﻊ اﻷﺷﺧﺎص اﻵﺧرﯾن اﻟذﯾن ﯾزاوﻟون ﻧﺷﺎطﺎ ﻏﯾر‬
‫ﻣﺄﺟور أن ﯾﺟﻌﻠوا أﻧﻔﺳﮭم أو أﻓراد ﻋﺎﺋﻼﺗﮭم ﯾﺳﺗﻔﯾدون ﻣن أﺣﻛﺎم‬
‫اﻟﻘﺎﻧون اﻟﺳﺎﻟف اﻟذﻛر رﻗم ‪ 18-12‬ﻓﯾﻣﺎ ﯾﺧص اﻟﺣوادث اﻟﺗﻲ ﻗد‬
‫ﯾﺻﺎﺑون ﺑﮭﺎ ﺑﺳﺑب اﻟﺷﻐل أو ﺑﻣﻧﺎﺳﺑﺔ اﻟﻘﯾﺎم ﺑﮫ‪ .‬وﺗﺗﻣم اﻻﺳﺗﻔﺎدة ﻣن‬
‫أﺣﻛﺎم اﻟﻘﺎﻧون اﻟﻣذﻛور ﻣن ﺧﻼل ﺗﺧوﯾل اﻟﻔﺋﺎت اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ ﻓﻲ‬
‫اﻟﻔﻘرة اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ ﺣﻖ إﺑرام ﻋﻘود ﻟﻠﺗﺄﻣﯾن ﻋن ﺣوادث اﻟﺷﻐل ﻟدى‬
‫ﻣﻘﺎوﻻت اﻟﺗﺄﻣﯾن اﻟﻣرﺧص ﻟﮭﺎ ﺑذﻟك‪.‬‬
‫وﺗطﺑﻖ أﯾﺿﺎ أﺣﻛﺎم اﻟﻘﺎﻧون اﻟﻣذﻛور ﻋﻠﻰ اﻷﺟراء واﻟﻣﺳﺗﺧدﻣﯾن‬
‫اﻟﻣﺻﺎﺑﯾن ﺑﺄﻣراض ﻣﮭﻧﯾﺔ طﺑﻘﺎ ﻟﻠﺷروط اﻟﻣﺣددة ﻓﻲ اﻟﻧﺻوص‬
‫اﻟﺗﺷرﯾﻌﯾﺔ واﻟﺗﻧظﯾﻣﯾﺔ اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺎﻷﻣراض اﻟﻣﮭﻧﯾﺔ‪.‬‬

‫اﻟﺗزاﻣﺎت وواﺟﺑﺎت اﻷﺟراء واﻟﻣﺳﺗﺧدﻣﯾن اﻟﻣﺻﺎﺑﯾن ﺑﺣوادث اﻟﺷﻐل‬


‫واﻟﺷواھد اﻟطﺑﯾﺔﯾﺗﻌﯾن ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺻﺎب ﺑﺣﺎدﺛﺔ ﺷﻐل أو ذوي ﺣﻘوﻗﮫ أو‬
‫ﻣن ﯾﻣﺛﻠﮭم أن ﯾﺧﺑر ﺑﮭﺎ اﻟﻣﺷﻐل أو أﺣد ﻣﺄﻣورﯾﮫ أو أن ﯾﻌﻣل ﻋﻠﻰ‬
‫إﺧﺑﺎره ﺑﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﯾوم اﻟذي طرأت ﻓﯾﮫ اﻟﺣﺎدﺛﺔ أو ﻓﻲ ظرف اﻟﺛﻣﺎﻧﯾﺔ‬
‫واﻷرﺑﻌﯾن ﺳﺎﻋﺔ ﻋﻠﻰ أﺑﻌد ﺗﻘدﯾر ‪ ،‬ﻣﺎﻋدا ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﻟﻘوة اﻟﻘﺎھرة أو‬
‫اﻻﺳﺗﺣﺎﻟﺔ اﻟﻣطﻠﻘﺔ أو ﻷﺳﺑﺎب ﻣﺷروﻋﺔ‪.‬‬
‫ﯾﺣرر اﻟطﺑﯾب اﻟﻣﻌﺎﻟﺞ ‪ ،‬ﻓﻲ أرﺑﻌﺔ ﻧظﺎﺋر ‪ ،‬ﺷﮭﺎدة طﺑﯾﺔ أوﻟﯾﺔ ﺗﺗﺿﻣن‬
‫ﺣﺎﻟﺔ اﻟﻣﺻﺎب ﺑﺎﻟﺣﺎدﺛﺔ واﻟﻧﺗﺎﺋﺞ اﻟﻣﺗرﺗﺑﺔ ﻋﻧﮭﺎ وﻛذا اﻟﻣﺿﺎﻋﻔﺎت‬
‫اﻟﻣﺣﺗﻣﻠﺔ ﻟﮭﺎ وﻋﻠﻰ اﻟﺧﺻوص اﻟﻣدة اﻟﻣﺣﺗﻣﻠﺔ ﻟﻠﻌﺟز اﻟﻣؤﻗت ﻋن‬
‫اﻟﻌﻣل إذا ﻛﺎﻧت اﻟﻧﺗﺎﺋﺞ ﻏﯾر ﻣﺣددة ﺑدﻗﺔ‪.‬‬
‫ﯾﻣﻛن ﻟﻠطﺑﯾب اﻟﻣﻌﺎﻟﺞ ﺗﺣرﯾر ﺷﮭﺎدة طﺑﯾﺔ ‪ ،‬ﻓﻲ أرﺑﻌﺔ ﻧظﺎﺋر ‪ ،‬ﻟﺗﻣدﯾد‬
‫اﻟﻣدة اﻷوﻟﻰ ﻟﻠﻌﺟز ﺑطﻠب ﻣن اﻟﻣﺻﺎب أو اﻟﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ ‪ ،‬إذا ﻟم‬
‫ﯾﺗم ﺷﻔﺎء اﻟﻣﺻﺎب ﺑﻌد اﻧﺻرام ﻣدة اﻟﻌﺟز اﻟﻣﺣددة ﻓﻲ اﻟﺷﮭﺎدة اﻟطﺑﯾﺔ‬
‫اﻷوﻟﯾﺔ‪.‬‬
‫ﯾﺣرر اﻟطﺑﯾب اﻟﻣﻌﺎﻟﺞ ‪ ،‬ﻓﻲ أرﺑﻌﺔ ﻧظﺎﺋر ‪ ،‬ﺷﮭﺎدة طﺑﯾﺔ ﺗﺗﺿﻣن ﺑدﻗﺔ‬
‫ﺷروط اﺳﺗﺋﻧﺎف اﻟﻣﺻﺎب ﻟﻠﻌﻣل إذا ﻛﺎن ﻣن ﺷﺄن ھذا اﻻﺳﺗﺋﻧﺎف أن‬
‫ﯾﺳﺎﻋده ﻋﻠﻰ ﺷﻔﺎﺋﮫ‪.‬‬
‫ﯾﺣرر اﻟطﺑﯾب اﻟﻣﻌﺎﻟﺞ ‪ ،‬ﻓﻲ أرﺑﻌﺔ ﻧظﺎﺋر ‪ ،‬ﺷﮭﺎدة طﺑﯾﺔ ﻟﻠﺷﻔﺎء‬
‫ﺗﺗﺿﻣن اﻟﻧﺗﺎﺋﺞ اﻟﻧﮭﺎﺋﯾﺔ ﻟﻠﺣﺎدﺛﺔ واﻟﺗﻲ ﻟم ﺗﺗم ﻣﻌرﻓﺗﮭﺎ ﻣن ﻗﺑل وﻛذا‬
‫ﺗﺎرﯾﺦ اﻟﺷﻔﺎء إذا ﺗم ﺷﻔﺎء اﻟﻣﺻﺎب ﺑﺎﻟﺣﺎدﺛﺔ دون ﻋﺟز داﺋم ﻋن اﻟﻌﻣل‬
‫أو ﻣﻊ ﻋﺟز داﺋم ﻋﻧﮫ‪.‬‬

‫إذا ﺧﻠﻔت اﻟﺣﺎدﺛﺔ ﻋﺟزا داﺋﻣﺎ ﻟﻠﻣﺻﺎب ‪ ،‬ﯾﺣدد اﻟطﺑﯾب اﻟﻣﻌﺎﻟﺞ ‪،‬‬
‫ﺑﺎﺗﻔﺎق ﻣﺷﺗرك ﻣﻊ اﻟطﺑﯾب اﻟﺧﺑﯾر اﻟﻣﻧﺗدب ﻣن ﻗﺑل اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ‬
‫ﻟﻠﻣﺷﻐل‪ .‬ﻧﺳﺑﺔ اﻟﻌﺟز اﻋﺗﻣﺎدا ﻋﻠﻰ اﻟﺟدول اﻟﻣﺗﻌﻠﻖ ﺑﺎﻟﻌﺟز اﻟﻣﺣدد‬
‫ﺑﻘرار ﻣﺷﺗرك ﻟﻠﺳﻠطﺗﯾن اﻟﺣﻛوﻣﯾﺗﯾن اﻟﻣﻛﻠﻔﺗﯾن ﺑﺎﻟﺗﺷﻐﯾل وﺑﺎﻟﺻﺣﺔ‪.‬‬

‫ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ ﻋدم ﺗوﺻل اﻟطرﻓﯾن إﻟﻰ اﺗﻔﺎق ﻣﺷﺗرك ﺑﺧﺻوص ﺗﺣدﯾد‬
‫ﻧﺳﺑﺔ اﻟﻌﺟز ‪ ،‬ﯾﻣﻛن ﻟﻠﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﻠﻣﺷﻐل ﺗﻌﯾﯾن طﺑﯾب ﺧﺑﯾر‬
‫ﻣﺧﺗص ﺑﻧﺎءا ﻋﻠﻰ اﻗﺗراح ﻣن اﻟطﺑﯾب اﻟﻣﻌﺎﻟﺞ ﻟﻠﻣﺻﺎب‪ .‬وﻓﻲ ھذه‬
‫اﻟﺣﺎﻟﺔ ‪ ،‬ﯾﺗﻌﯾن ﻋﻠﻰ اﻟطﺑﯾب اﻟﺧﺑﯾر اﻟﻣﺧﺗص ﺗﻘدﯾم ﺗﻘرﯾر طﺑﻲ داﺧل‬
‫أﺟل أﻗﺻﺎه ﺷﮭر ﯾﺑﺗدئ ﻣن ﺗﺎرﯾﺦ اﻟﺗﻌﯾﯾن‪.‬‬
‫ﺗﺣرر ﺟﻣﯾﻊ اﻟﺷواھد اﻟطﺑﯾﺔ ﻓﻲ أرﺑﻌﺔ ﻧظﺎﺋر )اﻟﺷﮭﺎدة اﻟطﺑﯾﺔ اﻷوﻟﯾﺔ‬
‫وﺷﮭﺎدة اﻟﺗﻣدﯾد وﺷﮭﺎدة اﺳﺗﺋﻧﺎف اﻟﻌﻣل وﺷﮭﺎدة اﻟﺷﻔﺎء وﺷﮭﺎدة اﻟوﻓﺎة‬
‫وﺷﮭﺎدة اﻻﻧﺗﻛﺎس( وﻛذا اﻟﺷﮭﺎدة اﻟطﺑﯾﺔ أو اﻟﺗﻘرﯾر اﻟطﺑﻲ ﻟﺗﺣدﯾد ﻧﺳﺑﺔ‬
‫اﻟﻌﺟز‪.‬‬
‫ﯾﺗﻌﯾن ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺻﺎب أو ذوي ﺣﻘوﻗﮫ أو ﻣن ﯾﻣﺛﻠﮭم ﻣواﻓﺎة اﻟﻣﺷﻐل‬
‫ﻣﺑﺎﺷرة ﺑﺛﻼث ﻧظﺎﺋر ﻣن ھذه اﻟﺷواھد داﺧل أﺟل اﻷرﺑﻊ واﻟﻌﺷرﯾن‬
‫ﺳﺎﻋﺔ ‪) ،‬ﺑﺎﺳﺗﺛﻧﺎء ﺷﮭﺎدة اﻻﻧﺗﻛﺎس( ‪ ،‬اﻟﻣواﻟﯾﺔ ﻟﺗﺎرﯾﺦ ﺗﺣرﯾرھﺎ ‪،‬‬
‫ﻣﺎﻋدا ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﻟﻘوة اﻟﻘﺎھرة أو اﻻﺳﺗﺣﺎﻟﺔ اﻟﻣطﻠﻘﺔ أو ﻷﺳﺑﺎب‬
‫ﻣﺷروﻋﺔ‪.‬‬
‫ﯾﺗﻌﯾن ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺻﺎب ﺑﺎﻟﺣﺎدﺛﺔ ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﻻﻧﺗﻛﺎس ‪ ،‬داﺧل أﺟل اﻟﺧﻣس‬
‫ﺳﻧوات اﻟﻣواﻟﯾﺔ ﻟﺗﺎرﯾﺦ اﻟﺷﻔﺎء ‪ ،‬ﻣواﻓﺎة اﻟﻣﺷﻐل ﺑﺛﻼث ﻧظﺎﺋر ﻣن‬
‫اﻟﺷﮭﺎدة اﻟطﺑﯾﺔ اﻟﻣﺛﺑﺗﺔ ﻟﺣﺎﻟﺗﮫ اﻟﺻﺣﯾﺔ واﻟﻧﺗﺎﺋﺞ اﻟﻣﺣﺗﻣﻠﺔ ﻟﮭذا اﻻﻧﺗﻛﺎس‬
‫‪ ،‬وذﻟك داﺧل أﺟل اﻟﺛﻣﺎﻧﯾﺔ واﻷرﺑﻌﯾن ﺳﺎﻋﺔ اﻟﻣواﻟﯾﺔ ﻟﺗﺎرﯾﺦ ﺗﺣرﯾرھﺎ‬
‫‪ ،‬ﻣﺎﻋدا ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﻟﻘوة اﻟﻘﺎھرة أو اﻻﺳﺗﺣﺎﻟﺔ اﻟﻣطﻠﻘﺔ أو ﻷﺳﺑﺎب‬
‫ﻣﺷروﻋﺔ‪.‬‬
‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺻﺎب اﻻﺳﺗﺟﺎﺑﺔ ﻟﻠﻣراﻗﺑﺔ اﻟطﺑﯾﺔ اﻟﻣﻣﻛن إﺟراءھﺎ ﻣن‬
‫طرف طﺑﯾب واﺣد ﻣﺧﺗص أو ﻋدة أطﺑﺎء ﻣﺧﺗﺻﯾن اﻟﻣﻌﯾﻧﯾن ﻣن‬
‫طرف اﻟﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ ﺑﻌد ﺗوﺟﯾﮫ إﺷﻌﺎر ﺛﺎن ﺑذﻟك ﺑرﺳﺎﻟﺔ ﻣﺿﻣوﻧﺔ‬
‫اﻟوﺻول ﻣﻊ اﻹﺷﻌﺎر ﺑﺎﻟﺗوﺻل ﻗﺑل ﺗﺎرﯾﺦ إﺟراء اﻟﻣراﻗﺑﺔ ﺑﺧﻣﺳﺔ أﯾﺎم‬
‫ﻋﻠﻰ اﻷﻗل ﺗﺣت طﺎﺋﻠﺔ إﯾﻘﺎف اﻟﺗﻌوﯾض ‪ ،‬ﻣﺎ ﻟم ﺗﺣل دون ذﻟك ﻗوة‬
‫ﻗﺎھرة أو أﺳﺑﺎب ﻣﺷروﻋﺔ‪.‬‬

‫إذا ﺷﮭد اﻟطﺑﯾب أو اﻷطﺑﺎء اﻟﻣﻌﯾﻧون ﻹﺟراء اﻟﻣراﻗﺑﺔ اﻟطﺑﯾﺔ ﻓﻲ‬


‫رﺳﺎﻟﺗﯾن ﻣﺿﻣوﻧﺗﻲ اﻟوﺻول ﻣﻊ اﻹﺷﻌﺎر ﺑﺎﻟﺗوﺻل ﻣوﺟﮭﺔ إﺣداھﻣﺎ‬
‫إﻟﻰ اﻟﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ واﻷﺧرى إﻟﻰ اﻟﻣﺻﺎب ﺑﺎﻟﺣﺎدﺛﺔ أو اﻟطﺑﯾب‬
‫اﻟﻣﻌﺎﻟﺞ ‪ ،‬ﺑﺄن ھذا اﻷﺧﯾر ﻗﺎدر ﻋﻠﻰ اﺳﺗﺋﻧﺎف ﻋﻣﻠﮫ وﻧﺎزﻋﮫ ﻓﻲ ذﻟك‬
‫اﻟﻣﺻﺎب أو اﻟطﺑﯾب اﻟﻣﻌﺎﻟﺞ ﺑرﺳﺎﻟﺔ ﻣﺿﻣوﻧﺔ اﻟوﺻول ﻣﻊ اﻹﺷﻌﺎر‬
‫ﺑﺎﻟﺗوﺻل ﻣوﺟﮭﺔ إﻟﻰ اﻟﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ ‪ ،‬وﺟب إﺟراء ﻣراﻗﺑﺔ طﺑﯾﺔ‬
‫ﻣن طرف طﺑﯾب ﺧﺑﯾر ﻣﺧﺗص ‪ ،‬ﻓﻲ ظرف اﻟﺧﻣﺳﺔ أﯾﺎم اﻟﻣواﻟﯾﺔ‬
‫ﻟﺗﺎرﯾﺦ ﺗﺳﻠم ھذه اﻟرﺳﺎﻟﺔ‪.‬‬
‫اﻟﺗزاﻣﺎت وواﺟﺑﺎت اﻟﻣﺷﻐﻠﯾﺗﻌﯾن ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل ‪ ،‬ﻓور إﺧﺑﺎره ﺑﺎﻟﺣﺎدﺛﺔ‬
‫‪ ،‬أن ﯾﺳﻠم اﻟﻣﺻﺎب ﺑﺎﻟﺣﺎدﺛﺔ أو ﻟذوي ﺣﻘوﻗﮫ أو ﻣن ﯾﻣﺛﻠﮭم ﺷﮭﺎدة ‪،‬‬
‫وﻓﻖ اﻟﻧﻣوذج اﻟﻣﺣدد ﺑﻘرار ﻟﻠﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻟﺗﺷﻐﯾل ‪،‬‬
‫ﺗﺗﺿﻣن ‪ ،‬ﻋﻠﻰ اﻟﺧﺻوص ‪ ،‬إﺳﻣﻲ اﻟﻣﺷﻐل واﻟﻣﺻﺎب ﺑﺎﻟﺣﺎدﺛﺔ‬
‫وﻋﻧواﻧﮭﻣﺎ وﻧوع اﻟﺣﺎدﺛﺔ وﺗﺎرﯾﺦ وﻗوﻋﮭﺎ ‪ ،‬وإﺳم اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ‬
‫ورﻗم ﺑوﻟﯾﺻﺔ اﻟﺗﺄﻣﯾن ورﻗم ﺗﺳﺟﯾل اﻟﻣﺻﺎب ﺑﺎﻟﺻﻧدوق اﻟوطﻧﻲ‬
‫ﻟﻠﺿﻣﺎن اﻻﺟﺗﻣﺎﻋﻲ‪.‬‬
‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل أو أﺣد ﻣﺄﻣورﯾﮫ أن ﯾﺻرح ﻟﻠﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﺑﻛل‬
‫ﺣﺎدﺛﺔ أﺧﺑر ﺑﮭﺎ أو ﻋﻠم ﺑﮭﺎ ‪ ،‬وﻟو اﺳﺗﻣر اﻟﻣﺻﺎب ﺑﺎﻟﺣﺎدﺛﺔ ﻓﻲ اﻟﻌﻣل‬
‫‪ ،‬ﺧﻼل اﻟﺧﻣﺳﺔ أﯾﺎم اﻟﻣواﻟﯾﺔ ﻟﺗﺎرﯾﺦ وﻗوﻋﮭﺎ ﻋﻠﻰ أﺑﻌد ﺗﻘدﯾر ‪ ،‬ﻣﺎﻋدا‬
‫ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﻟﻘوة اﻟﻘﺎھرة أو اﻻﺳﺗﺣﺎﻟﺔ اﻟﻣطﻠﻘﺔ أو ﻷﺳﺑﺎب ﻣﺷروﻋﺔ ‪،‬‬
‫وذﻟك طﺑﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم اﻟﻣﺎدة ‪ 20‬ﻣن اﻟﻘﺎﻧون رﻗم ‪ 17-99‬اﻟﻣﺗﻌﻠﻖ‬
‫ﺑﻣدوﻧﺔ اﻟﺗﺄﻣﯾﻧﺎت اﻟﺻﺎدر ﺑﺗﻧﻔﯾذه اﻟظﮭﯾر اﻟﺷرﯾف رﻗم ‪1-02-238‬‬
‫ﺑﺗﺎرﯾﺦ ‪ 25‬ﻣن رﺟب ‪ 3) 1423‬أﻛﺗوﺑر ‪ ، (2002‬ﻛﻣﺎ ﺗم ﺗﻐﯾﯾره‬
‫وﺗﺗﻣﯾﻣﮫ‪.‬‬
‫ﯾﺗم اﻟﺗﺻرﯾﺢ إﻣﺎ ﺑﺈﯾداﻋﮫ ﻣﺑﺎﺷرة ﻟدى اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﻠﻣﺷﻐل ﻣﻘﺎﺑل‬
‫وﺻل ﺑﺎﻹﯾداع أو ﯾرﺳل ﺑواﺳطﺔ رﺳﺎﻟﺔ ﻣﺿﻣوﻧﺔ اﻟوﺻول ﻣﻊ‬
‫اﻹﺷﻌﺎر ﺑﺎﻟﺗوﺻل‪ .‬وﯾﺗم وﻓﻖ اﻟﻧﻣوذج اﻟﻣﺣدد ﺑﻘرار ﻟوزﯾر اﻟﺗﺷﻐﯾل‬
‫واﻟﺷؤون اﻻﺟﺗﻣﺎﻋﯾﺔ‪.‬‬

‫ﯾرﻓﻖ اﻟﺗﺻرﯾﺢ ﺑﺎﻟﺣﺎدﺛﺔ ‪:‬‬

‫ﺑﻧظﯾر ﻣن اﻟﺷﮭﺎدة اﻟطﺑﯾﺔ اﻷوﻟﯾﺔ ؛‬


‫ﻋﻧد اﻻﻗﺗﺿﺎء ‪ ،‬ﺑﻣﺣﺿر اﻟﺿﺎﺑطﺔ اﻟﻘﺿﺎﺋﯾﺔ أو وﺻل ﻣﻌﺎﯾﻧﺔ اﻟﺣﺎدﺛﺔ‬
‫ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ وﻗوﻋﮭﺎ أﺛﻧﺎء ﻣﺳﺎﻓﺔ اﻟذھﺎب أو اﻹﯾﺎب ‪ ،‬ﻣﺎ ﻟم ﺗﺣل دون ذﻟك‬
‫أﺳﺑﺎب ﻣﺷروﻋﺔ‪.‬‬

‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل إﺧﺑﺎر اﻟﻣدﯾر اﻹﻗﻠﯾﻣﻲ ﻟﻠﺗﺷﻐﯾل ﺑﻛل ﺣﺎدﺛﺔ ﺷﻐل‬
‫وﻗﻌت ﻓﻲ داﺋرة اﺧﺗﺻﺎﺻﮫ اﻟﺗراﺑﻲ ‪ ،‬ﺧﻼل اﻟﺧﻣﺳﺔ أﯾﺎم اﻟﻣواﻟﯾﺔ‬
‫ﻟﺗﺎرﯾﺦ وﻗوﻋﮭﺎ ﻋﻠﻰ أﺑﻌد ﺗﻘدﯾر ‪ ،‬ﻣﺎﻋدا ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﻟﻘوة اﻟﻘﺎھرة أو‬
‫اﻻﺳﺗﺣﺎﻟﺔ اﻟﻣطﻠﻘﺔ أو ﻷﺳﺑﺎب ﻣﺷروﻋﺔ ‪ ،‬وﻣواﻓﺎﺗﮫ ‪ ،‬ﻋﻧد اﻻﻗﺗﺿﺎء ‪،‬‬
‫ﻣﻘﺎﺑل وﺻل ﺑﺎﻹﯾداع ﺑﻧﺳﺧﺔ ﻣن اﻟﺗﺻرﯾﺢ ﺑﺎﻟﺣﺎدﺛﺔ داﺧل أﺟل‬
‫اﻟﺧﻣﺳﺔ أﯾﺎم اﻟﻣواﻟﯾﺔ ﻟﺗﺎرﯾﺦ إﯾداﻋﮫ ﻟدى اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ‪ ،‬ﻣﺎﻋدا ﻓﻲ‬
‫ﺣﺎﻟﺔ اﻟﻘوة اﻟﻘﺎھرة أو اﻻﺳﺗﺣﺎﻟﺔ اﻟﻣطﻠﻘﺔ أو ﻷﺳﺑﺎب ﻣﺷروﻋﺔ ‪ ،‬أو‬
‫إرﺳﺎﻟﮫ إﻟﯾﮫ ﺑواﺳطﺔ رﺳﺎﻟﺔ ﻣﺿﻣوﻧﺔ اﻟوﺻول ﻣﻊ اﻹﺷﻌﺎر ﺑﺎﻟﺗوﺻل‪.‬‬
‫ﯾﺗﻌﯾن ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل إﯾداع ﻣﺧﺗﻠف اﻟﺷواھد اﻟطﺑﯾﺔ )اﻟﺷﮭﺎدة اﻟطﺑﯾﺔ‬
‫اﻷوﻟﯾﺔ وﺷﮭﺎدة اﻟﺗﻣدﯾد وﺷﮭﺎدة اﺳﺗﺋﻧﺎف اﻟﻌﻣل وﺷﮭﺎدة اﻟﺷﻔﺎء وﺷﮭﺎدة‬
‫اﻟوﻓﺎة وﺷﮭﺎدة اﻻﻧﺗﻛﺎس( ﻟدى اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ داﺧل أﺟل اﻟﺛﻣﺎﻧﯾﺔ‬
‫واﻷرﺑﻌﯾن ﺳﺎﻋﺔ اﻟﻣواﻟﯾﺔ ﻟﺗﺎرﯾﺦ اﻟﺗوﺻل ﺑﮭﺎ‪.‬‬

‫ﯾﺟب إرﻓﺎق اﻟﺗﺻرﯾﺢ ﺑﺎﻟﺣﺎدﺛﺔ ﺑﺎﻟﺷﮭﺎدة اﻟطﺑﯾﺔ اﻟﻣﺛﺑﺗﺔ ﻟﻠوﻓﺎة إذا أدت‬
‫اﻟﺣﺎدﺛﺔ إﻟﻰ اﻟوﻓﺎة ﻓﻲ اﻟﺣﯾن‪ .‬أﻣﺎ إذا ﺗوﻓﻰ اﻟﻣﺻﺎب ﺑﻌد ﻓﺗرة ﻣن‬
‫وﻗوع اﻟﺣﺎدﺛﺔ ‪ ،‬ﻓﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل أن ﯾودع ھذه اﻟﺷﮭﺎدة ﻟدى‬
‫اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻓﻲ ظرف اﻟﺛﻣﺎﻧﯾﺔ واﻷرﺑﻌﯾن ﺳﺎﻋﺔ اﻟﻣواﻟﯾﺔ ﻟﺗﺎرﯾﺦ‬
‫اﻟﺗوﺻل ﺑﮭﺎ ‪ ،‬ﻣﺎ ﻟم ﺗﺣل دون ذﻟك ﻗوة ﻗﺎھرة أو أﺳﺑﺎب ﻣﺷروﻋﺔ‪.‬‬
‫ﯾﺗﻌﯾن ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل أن ﯾودع ﻟدى اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻧظﯾرا ﻣن اﻟﺷﮭﺎدة‬
‫اﻟطﺑﯾﺔ اﻟﻣﺛﺑﺗﺔ ﻟﻠﺣﺎﻟﺔ اﻟﺻﺣﯾﺔ ﻟﻠﻣﺻﺎب ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﻻﻧﺗﻛﺎس واﻟﻧﺗﺎﺋﺞ‬
‫اﻟﻣﺣﺗﻣﻠﺔ ﻟﮫ داﺧل أﺟل اﻟﺛﻣﺎﻧﯾﺔ واﻷرﺑﻌﯾن ﺳﺎﻋﺔ اﻟﻣواﻟﯾﺔ ﻟﺗﺎرﯾﺦ‬
‫اﻟﺗوﺻل ﺑﮭﺎ‪.‬‬

‫ﺗودع ﻟدى اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﻠﻣﺷﻐل ‪ ،‬ﻣﺑﺎﺷرة ﻣﻘﺎﺑل وﺻل ﺑﺎﻹﯾداع‬


‫أو ﺗرﺳل ﺑواﺳطﺔ رﺳﺎﻟﺔ ﻣﺿﻣوﻧﺔ ﻣﻊ اﻹﺷﻌﺎر ﺑﺎﻟﺗوﺻل ‪ ،‬ﻣﺧﺗﻠف‬
‫اﻟﺷواھد اﻟطﺑﯾﺔ ‪ :‬اﻟﺷﮭﺎدة اﻟطﺑﯾﺔ اﻷوﻟﯾﺔ وﺷﮭﺎدة اﻟﺗﻣدﯾد وﺷﮭﺎدة‬
‫اﺳﺗﺋﻧﺎف اﻟﻌﻣل وﺷﮭﺎدة اﻟﺷﻔﺎء وﺷﮭﺎدة اﻟوﻓﺎة وﺷﮭﺎدة اﻻﻧﺗﻛﺎس‪.‬‬

‫ﯾﺗﻌﯾن ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل إﯾداع ﻧظﯾر ﻣن ﻣﺧﺗﻠف اﻟﺷواھد اﻟطﺑﯾﺔ ‪ ،‬ﻣﻘﺎﺑل‬


‫وﺻل ﺑﺎﻹﯾداع ‪ ،‬ﻣﺑﺎﺷرة ﻟدى اﻟﻣﺻﺎﻟﺢ اﻟﻣﺧﺗﺻﺔ ﺑﺎﻟﻣدﯾرﯾﺔ اﻟﺟﮭوﯾﺔ‬
‫أو اﻹﻗﻠﯾﻣﯾﺔ ﻟﻠﺗﺷﻐﯾل أو إرﺳﺎﻟﮭﺎ إﻟﻰ اﻟﻣدﯾر اﻹﻗﻠﯾﻣﻲ ﻟﻠﺗﺷﻐﯾل ﺑواﺳطﺔ‬
‫رﺳﺎﻟﺔ ﻣﺿﻣوﻧﺔ اﻟوﺻول ﻣﻊ اﻹﺷﻌﺎر ﺑﺎﻟﺗوﺻل ‪ ،‬وذﻟك داﺧل أﺟل‬
‫اﻟﺧﻣﺳﺔ أﯾﺎم اﻟﻣواﻟﯾﺔ ﻟﺗﺎرﯾﺦ إﯾداﻋﮭﺎ ﻟدى اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ أو إرﺳﺎﻟﮭﺎ‬
‫إﻟﯾﮭﺎ ‪ ،‬ﻣﺎﻋدا ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﻟﻘوة اﻟﻘﺎھرة أو اﻻﺳﺗﺣﺎﻟﺔ اﻟﻣطﻠﻘﺔ أو ﻷﺳﺑﺎب‬
‫ﻣﺷروﻋﺔ‪.‬‬
‫ﯾﻣﻛن ﻟﻠﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ أن ﯾﻌﯾن طﺑﯾﺑﺎ واﺣدا ﻣﺧﺗﺻﺎ أو ﻋدة أطﺑﺎء‬
‫ﻣﺧﺗﺻﯾن ﻣن أﺟل إطﻼﻋﮫ ﻋﻠﻰ اﻟﺣﺎﻟﺔ اﻟﺻﺣﯾﺔ ﻟﻠﻣﺻﺎب ﺧﻼل ﻓﺗرة‬
‫اﻟﻌﻼج‪.‬‬
‫وﯾﻣﻛن ﻟﻠطﺑﯾب أو اﻷطﺑﺎء اﻟﻣﻌﯾﻧﯾن إﺟراء ﻣراﻗﺑﺔ طﺑﯾﺔ ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺻﺎب‬
‫ﺑﺣﺿور اﻟطﺑﯾب اﻟﻣﻌﺎﻟﺞ ﺑﻌد إﺷﻌﺎرھﻣﺎ ﺑذﻟك ﺑرﺳﺎﻟﺔ ﻣﺿﻣوﻧﺔ‬
‫اﻟوﺻول ﻣﻊ اﻹﺷﻌﺎر ﺑﺎﻟﺗوﺻل ﻗﺑل ﺗﺎرﯾﺦ إﺟراء اﻟﻣراﻗﺑﺔ ﺑﺧﻣﺳﺔ أﯾﺎم‬
‫ﻋﻠﻰ اﻷﻗل‪.‬‬
‫اﻟﺗﺄﻣﯾن اﻹﺟﺑﺎري ﻋن ﺣوادث اﻟﺷﻐﻠﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐﻠﯾن اﻟﺧﺎﺿﻌﯾن‬
‫ﻷﺣﻛﺎم اﻟظﮭﯾر اﻟﺷرﯾف ﺑﻣﺛﺎﺑﺔ ﻗﺎﻧون رﻗم ‪ 1-72-184‬اﻟﺻﺎدر ﻓﻲ‬
‫‪ 15‬ﻣن ﺟﻣﺎدى اﻵﺧرة ‪ 27) 1392‬ﯾوﻟﯾو ‪ (1972‬اﻟﻣﺗﻌﻠﻖ ﺑﻧظﺎم‬
‫اﻟﺿﻣﺎن اﻻﺟﺗﻣﺎﻋﻲ ‪ ،‬ﻛﻣﺎ ﺗم ﺗﻐﯾﯾره وﺗﺗﻣﯾﻣﮫ ‪ ،‬أن ﯾﺑرﻣوا ﻟزوﻣﺎ ﻟدى‬
‫ﻣﻘﺎوﻻت اﻟﺗﺄﻣﯾن اﻟﻣرﺧص ﻟﮭﺎ ﺑذﻟك ﻋﻘد ﺗﺄﻣﯾن ﯾﺿﻣن اﻟﻣﺻﺎرﯾف‬
‫واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻘﺎﻧون اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮫ أﻋﻼه رﻗم‬
‫‪.12-18‬‬
‫وﯾﺳﺗﻔﯾد أﯾﺿﺎ ﻣن إﻟزاﻣﯾﺔ اﻟﺗﺄﻣﯾن اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﻘﺎﻧون‬
‫اﻟﻣذﻛور ﻣﺳﺗﺧدﻣو اﻟﺟﻣﺎﻋﺎت اﻟﻣﺣﻠﯾﺔ اﻟﻣؤﻗﺗون واﻟﻌرﺿﯾون‬
‫واﻟﻣﯾﺎوﻣون واﻟﻣﺗﻌﺎﻗدون وﻣﺳﺗﺧدﻣو اﻟﻣؤﺳﺳﺎت اﻟﻌﻣوﻣﯾﺔ ﻏﯾر‬
‫اﻟﺧﺎﺿﻌﯾن ﻟﻧظﺎم اﻟوظﯾﻔﺔ اﻟﻌﻣوﻣﯾﺔ أو ﻟﻧظﺎم اﻟﺿﻣﺎن اﻻﺟﺗﻣﺎﻋﻲ‬
‫اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮫ أﻋﻼه‪.‬‬

‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐﻠﯾن اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭم أﻋﻼه ﻋﻧد إﺑراﻣﮭم ﻟﻌﻘود‬


‫اﻟﺗﺄﻣﯾن أو ﺗﺟدﯾدھﺎ ‪ ،‬أن ﯾوﺟﮭوا إﻟﻰ ﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﺗﺄﻣﯾن اﻟﻣﻌﻧﯾﺔ ﺑﺎﻷﻣر‬
‫ﻧﺳﺧﺔ ﻣﺻﺎدﻗﺎ ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻣن إرﺳﺎﻟﯾﺔ اﻟﺗﺻرﯾﺢ ﺑﺎﻷﺟراء واﻷﺟور‬
‫اﻟﻣﻧﺟزة طﺑﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم اﻟظﮭﯾر اﻟﺷرﯾف ﺑﻣﺛﺎﺑﺔ ﻗﺎﻧون رﻗم ‪1-72-184‬‬
‫اﻟﺳﺎﻟف اﻟذﻛر واﻟﻧﺻوص اﻟﺗﻧظﯾﻣﯾﺔ اﻟﺻﺎدرة ﻟﺗطﺑﯾﻘﮫ‪.‬‬
‫ﻛﻣﺎ ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐﻠﯾن إﺧﺑﺎر اﻟﻣﻘﺎوﻻت اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﮭم ﺑﺟﻣﯾﻊ‬
‫اﻟﺗﺻرﯾﺣﺎت اﻟﺟدﯾدة ﻟﻸﺟراء اﻟﻣﻧﺟزة ﻟدى اﻟﺻﻧدوق اﻟوطﻧﻲ‬
‫ﻟﻠﺿﻣﺎن اﻻﺟﺗﻣﺎﻋﻲ ‪ ،‬وذﻟك داﺧل أﺟل اﻟﻌﺷرﯾن ﯾوﻣﺎ ﻣن اﻟﺷﮭر‬
‫اﻟﻣواﻟﻲ ﻟﺗﺎرﯾﺦ اﻟﺗﺻرﯾﺢ ﺑﮭم ﻟدى اﻟﺻﻧدوق اﻟﻣذﻛور‪ .‬ﻛﻣﺎ ﯾﺟب‬
‫ﻋﻠﯾﮭم ﻣواﻓﺎة اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ‪ ،‬داﺧل ﻧﻔس اﻷﺟل اﻟﻣواﻟﻲ ﻟﺗﺎرﯾﺦ‬
‫اﻟﻔﺳﺦ ‪ ،‬ﺑﻘﺎﺋﻣﺔ اﻷﺟراء اﻟذﯾن ﺗم ﻓﺳﺦ ﻋﻘود ﻋﻣﻠﮭم‪.‬‬
‫ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ ﻋدم إﺑرام اﻟﻣﺷﻐﻠﯾن ﻋﻘود اﻟﺗﺄﻣﯾن أو ﻋدم ﺧﺿوﻋﮭم‬
‫ﻹﺟﺑﺎرﯾﺔ اﻟﺗﺄﻣﯾﻧﯾﺗﻌﯾن ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺻﺎب ﺑﺣﺎدﺛﺔ اﻟﺷﻐل أو ذوي ﺣﻘوﻗﮫ‬
‫اﺗﺑﺎع اﻟﻣﺳطرة اﻟﻘﺿﺎﺋﯾﺔ ‪ ،‬ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ ﻋدم ﺧﺿوع اﻟﻣﺷﻐل ﻹﺟﺑﺎرﯾﺔ‬
‫اﻟﺗﺄﻣﯾن أو ﻟﻌدم إﺑراﻣﮫ ﻟﻌﻘد اﻟﺗﺄﻣﯾن‪.‬‬
‫ﯾﻣﻛن ﻟﻠﻣﺷﻐل ﻏﯾر اﻟﻣؤﻣن أن ﯾﺑرم ﻣﻊ اﻟﻣﺻﺎب ﺑﺣﺎدﺛﺔ اﻟﺷﻐل أو‬
‫ذوي ﺣﻘوﻗﮫ ﺻﻠﺣﺎ ﻗﺿﺎﺋﯾﺎ ﺑﺎﻟﻣﺣﻛﻣﺔ اﻻﺑﺗداﺋﯾﺔ اﻟﻣﺧﺗﺻﺔ ﻣن أﺟل‬
‫ﺗﻣﻛﯾﻧﮭم ﻣن اﻻﺳﺗﻔﺎدة ﻣن اﻟﻣﺻﺎرﯾف واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت اﻟﺗﻲ ﯾﺿﻣﻧﮭﺎ‬
‫اﻟﻘﺎﻧون ‪ ،‬وذﻟك طﺑﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم اﻟظﮭﯾر اﻟﺷرﯾف ﺑﻣﺛﺎﺑﺔ ﻗﺎﻧون اﻟﺳﺎﻟف‬
‫اﻟذﻛر رﻗم ‪ 1-74-447‬اﻟﺻﺎدر ﻓﻲ ‪ 11‬ﻣن رﻣﺿﺎن ‪28) 1394‬‬
‫ﺳﺑﺗﻣﺑر ‪.(1974‬‬
‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ ﻛل ﻣﺷﻐل ﻏﯾر ﻣؤﻣن ﻟﮫ ‪ ،‬ﺑﺎﺳﺗﺛﻧﺎء اﻟدوﻟﺔ ‪ ،‬أن ﯾؤدي‬
‫ﻟﻠﺻﻧدوق اﻟوطﻧﻲ ﻟﻠﺗﻘﺎﻋد واﻟﺗﺄﻣﯾن ‪ ،‬اﻟﻣﺣدث ﺑﻣوﺟب اﻟظﮭﯾر‬
‫اﻟﺷرﯾف رﻗم ‪ 1-59-301‬اﻟﺻﺎدر ﻓﻲ ‪ 27‬أﻛﺗوﺑر ‪، 1959‬‬
‫اﻟرأﺳﻣﺎل اﻟﻼزم ﻟﺗﺄﺳﯾس اﻹﯾراد اﻟﻣﻘدر طﺑﻖ اﻟﺗﻌرﯾﻔﺔ اﻟﻣﺣددة‬
‫ﺑﻣرﺳوم ‪ ،‬وذﻟك ﻓﻲ ظرف اﻟﺳﺗﯾن ﯾوﻣﺎ اﻟﻣواﻟﯾﺔ ﻟﺗﺎرﯾﺦ ﺻدور اﻷﻣر‬
‫اﻟﻘﺿﺎﺋﻲ ﺑﺎﻟﺗﺻﺎﻟﺢ أو اﻟﺣﻛم أو اﻟﻘرار اﻟﻘﺿﺎﺋﻲ اﻟﻘﺎﺿﻲ ﺑﻣﻧﺢ اﻹﯾراد‬
‫ﻟﻠﻣﺻﺎب أو ﻟذوي ﺣﻘوﻗﮫ‪.‬‬
‫إذا ﻟم ﯾﺑﺎﺷر اﻷداء ﻣن ﻗﺑل اﻟﻣﺷﻐل ﺧﻼل اﻷﺟل اﻟﻣﺣدد ﻓﻲ اﻟﻔﻘرة‬
‫اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ ‪ ،‬ﯾوﺟﮫ اﻟﺻﻧدوق اﻟوطﻧﻲ ﻟﻠﺗﻘﺎﻋد واﻟﺗﺄﻣﯾن إﻟﻰ اﻟﻣﺷﻐل إﻧذارا‬
‫ﺑﺄداء اﻟرأﺳﻣﺎل ﻓﻲ ظرف اﻟﺛﻼﺛﯾن ﯾوﻣﺎ اﻟﻣواﻟﯾﺔ ﻟﻠﺗﺎرﯾﺦ اﻟﻣﺣدد ﻓﻲ‬
‫اﻹﻧذار‪.‬‬
‫وﯾﻠزم اﻟﻣﺷﻐل ﺑﺄن ﯾدﻓﻊ ﻟﺻﻧدوق اﻟﺿﻣﺎن ‪ ،‬ﻣﺑﻠﻐﺎ ﯾﺳﺎوي واﺣدا ﻓﻲ‬
‫اﻟﻣﺎﺋﺔ )‪ (%1‬ﻣن ﻣﺑﻠﻎ اﻟرأﺳﻣﺎل ﻋن ﻛل ﯾوم ﺗﺄﺧﯾر ﻏﯾر ﻣﺑرر اﺑﺗداء‬
‫ﻣن ﺗﺎرﯾﺦ اﻧﺻرام اﻷﺟل اﻟﻣﺣدد ﻓﻲ اﻹﻧذار اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﻔﻘرة‬
‫اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ‪.‬‬

‫ﯾﺗﺣﻣل اﻟﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ ‪ ،‬ﺑﺣﻛم اﻟﻘﺎﻧون ‪ ،‬اﻟﺻواﺋر اﻟﻘﺿﺎﺋﯾﺔ‬


‫وﻣﺻﺎرﯾف اﻟﻣﺳﺎﻋدة اﻟﻘﺿﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣﻣﻧوﺣﺔ ﻟﻠﻣﺻﺎﺑﯾن ﺑﺣوادث اﻟﺷﻐل‬
‫طﺑﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم اﻟﻧﺻوص اﻟﺗﺷرﯾﻌﯾﺔ واﻟﺗﻧظﯾﻣﯾﺔ اﻟﺟﺎري ﺑﮭﺎ اﻟﻌﻣل‪.‬‬
‫ﺗﺣﻣل اﻟﻣﺻﺎرﯾﻔﯾﺗﺣﻣل اﻟﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ اﻟﻣﺻﺎرﯾف اﻵﺗﻲ ﺑﯾﺎﻧﮭﺎ‬
‫ﺳواء اﻧﻘطﻊ اﻟﻣﺻﺎب ﺑﺎﻟﺣﺎدﺛﺔ ﻋن اﻟﻌﻣل أم ﻻ ‪:‬‬

‫ﻣﺻﺎرﯾف اﻟﺗﺷﺧﯾص واﻟﻌﻼﺟﺎت اﻟطﺑﯾﺔ واﻟﺟراﺣﯾﺔ واﻟﺻﯾدﻟﯾﺔ ‪1-‬‬


‫وﻣﺻﺎرﯾف اﻻﺳﺗﺷﻔﺎء وﻣﺻﺎرﯾف اﻟﺗﺣﻠﯾﻼت واﻟﻔﺣوﺻﺎت‬
‫واﻟﻣﺻﺎرﯾف اﻟواﺟب أداؤھﺎ ﻟﻸطﺑﺎء وﻟﻠﻣﺳﺎﻋدﯾن اﻟطﺑﯾﯾن ‪ ،‬وﺑوﺟﮫ‬
‫ﻋﺎم ﺟﻣﯾﻊ اﻟﻣﺻﺎرﯾف اﻟﺗﻲ ﯾﺳﺗوﺟﺑﮭﺎ ﻋﻼج اﻟﻣﺻﺎب ؛‬
‫ﻣﺻﺎرﯾف اﻟﻣﺳﺗﻠزﻣﺎت اﻟطﺑﯾﺔ اﻟﺗﻲ ﺗﻔرﺿﮭﺎ اﻟﺣﺎدﺛﺔ ﺑﻣﺎ ﻓﯾﮭﺎ ‪2-‬‬
‫اﻟﻣﺻﺎرﯾف اﻟﺗﻲ ﺗﻔرﺿﮭﺎ اﻟﺣﺎدﺛﺔ واﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﻧﯾل أﺟﮭزة اﺳﺗﺑدال أو‬
‫ﺗﻘوﯾم اﻷﻋﺿﺎء أو ﺑﺈﺻﻼﺣﮭﺎ أو ﺑﺗﺟدﯾدھﺎ ؛‬
‫ﻣﺻﺎرﯾف ﻧﻘل اﻟﻣﺻﺎب إﻟﻰ ﻣﺣل إﻗﺎﻣﺗﮫ اﻻﻋﺗﯾﺎدي أو إﻟﻰ ‪3-‬‬
‫ﻣؤﺳﺳﺔ ﻋﻣوﻣﯾﺔ أو ﺧﺻوﺻﯾﺔ ﻟﻼﺳﺗﺷﻔﺎء واﻟﻌﻼج اﻷﻗرب ﻣن ﻣﻛﺎن‬
‫وﻗوع اﻟﺣﺎدﺛﺔ ؛‬
‫ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﻟوﻓﺎة ‪ ،‬ﻣﺻﺎرﯾف اﻟﺟﻧﺎزة وﻣﺻﺎرﯾف ﻧﻘل اﻟﺟﺛﻣﺎن إﻟﻰ ‪4-‬‬
‫‪.‬ﻣﻛﺎن اﻟدﻓن‬

‫ﻻ ﯾﻣﻛن ﻟﻠﻣؤﺳﺳﺎت اﻟﻌﻣوﻣﯾﺔ أو اﻟﺧﺻوﺻﯾﺔ ﻟﻼﺳﺗﺷﻔﺎء واﻟﻌﻼج أو‬


‫اﻟطﺑﯾب اﻟﻣﻌﺎﻟﺞ أن ﯾطﺎﻟﺑوا اﻟﻣﺻﺎب ﺑﺣﺎدﺛﺔ اﻟﺷﻐل ﺑﺄداء اﻟﻣﺻﺎرﯾف‬
‫اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ أﻋﻼه إﻻ ﻓﻲ اﻟﺣﺎﻟﺗﯾن اﻟﺗﺎﻟﯾﺗﯾن ‪:‬‬
‫إذا ﻟم ﯾﻘدم اﻟﻣﺻﺎب اﻟﺷﮭﺎدة اﻟﻣﺳﻠﻣﺔ ﻣن طرف اﻟﻣﺷﻐل ؛ ‪1-‬‬

‫‪ ،‬إذا ﻗدم اﻟﻣﺻﺎب ھذه اﻟﺷﮭﺎدة وواﻓﻖ ‪ ،‬ﻗﺑل ﺗﻠﻘﯾﮫ اﻟﻌﻼج اﻷوﻟﻲ ‪2-‬‬
‫ﻋﻠﻰ ﺗﺣﻣل ﻣﺻﺎرﯾف إﺿﺎﻓﯾﺔ ﺗﺗﺟﺎوز ﺗﻌرﯾﻔﺔ اﻟﻣﺻﺎرﯾف اﻟﻣﻌﻣول‬
‫ﺑﮭﺎ‪ .‬وﻓﻲ ھذه اﻟﺣﺎﻟﺔ ﯾﺟب أن ﺗﺗﺿﻣن اﻟﺷﮭﺎدة اﻟطﺑﯾﺔ اﻷوﻟﯾﺔ ﻣواﻓﻘﺔ‬
‫‪.‬اﻟﻣﺻﺎب ﻋﻠﻰ ﺗﺣﻣل ھذه اﻟﻣﺻﺎرﯾف اﻹﺿﺎﻓﯾﺔ‬
‫اﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت اﻟﻣﺿﻣوﻧﺔ ﻗﺎﻧوﻧﺎﯾﺧول اﻟﺗﻌوﯾض ﻋن اﻟﺿرر ﻟﻠﻣﺻﺎب‬
‫أو ﻟذوي ﺣﻘوﻗﮫ اﻟﺣﻖ ﻓﻲ ﻣﺎ ﯾﻠﻲ ‪:‬‬

‫ﺗﻌوﯾض ﯾوﻣﻲ طﯾﻠﺔ ﻣدة اﻟﻌﺟز اﻟﻣؤﻗت ؛ ‪1-‬‬

‫ﺗﻌوﯾض ﻋﻠﻰ ﺷﻛل إﯾراد ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﻟﻌﺟز اﻟداﺋم ؛ ‪2-‬‬

‫‪.‬ﺗﻌوﯾض ﻋﻠﻰ ﺷﻛل إﯾراد ﻟذوي ﺣﻘوق اﻟﻣﺻﺎب ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﻟوﻓﺎة ‪3-‬‬

‫ﯾﺗﺣﻣل اﻟﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ اﻟﺗﻌوﯾض اﻟﯾوﻣﻲ اﻟﻣﺳﺗﺣﻖ ﻟﻠﻣﺻﺎب اﺑﺗداء‬


‫ﻣن اﻟﯾوم اﻟﻣواﻟﻲ ﻟﺗﺎرﯾﺦ وﻗوع اﻟﺣﺎدﺛﺔ وطﯾﻠﺔ ﻣدة اﻟﻌﺟز اﻟﻣؤﻗت إﻟﻰ‬
‫ﻏﺎﯾﺔ ﯾوم اﻟﺷﻔﺎء أو ﯾوم اﻟوﻓﺎة ‪ ،‬وذﻟك دون ﺗﻣﯾﯾز ﺑﯾن أﯾﺎم اﻟﻌﻣل وأﯾﺎم‬
‫اﻟراﺣﺔ اﻷﺳﺑوﻋﯾﺔ وأﯾﺎم اﻟﻌطل اﻟرﺳﻣﯾﺔ أو اﻷﻋﯾﺎد‪.‬‬
‫وﯾﺗﺣﻣل اﻟﻣﺷﻐل اﻷﺟرة اﻟﻛﺎﻣﻠﺔ ﻟﯾوم وﻗوع اﻟﺣﺎدﺛﺔ أﯾﺎ ﻛﺎﻧت طرﯾﻘﺔ‬
‫أداﺋﮭﺎ‪.‬‬

‫ﯾﺳﺎوي اﻟﺗﻌوﯾض اﻟﯾوﻣﻲ ‪ ،‬طﯾﻠﺔ ﻣدة اﻟﻌﺟز اﻟﻣؤﻗت ﻋن اﻟﻌﻣل ‪ ،‬ﺛﻠﺛﻲ‬


‫اﻷﺟر اﻟﯾوﻣﻲ ﻛﻣﺎ ھو ﻣﺣدد ﻓﻲ اﻟﻘﺎﻧون اﻟﺳﺎﻟف اﻟذﻛر رﻗم ‪.18-12‬‬
‫ﯾﺳﺎوي اﻹﯾراد اﻟﻣﻣﻧوح ﻟﻠﻣﺻﺎب ﺑﻌﺟز داﺋم ﻋن اﻟﻌﻣل اﻷﺟرة‬
‫اﻟﺳﻧوﯾﺔ ﻣﺿروﺑﺔ ﻓﻲ ﻧﺳب اﻟﻌﺟز اﻟﻣﺣددة ﻛﻣﺎ ﯾﻠﻲ ‪:‬‬
‫ﻧﺻف ﻧﺳﺑﺔ اﻟﻌﺟز اﻟداﺋم ﻋن اﻟﻌﻣل ﻋﻧدﻣﺎ ﻻ ﯾﺗﻌدى ھذا اﻟﻌﺟز ‪-‬‬
‫ﺛﻼﺛﯾن ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺋﺔ )‪ (%30‬؛‬
‫ﺧﻣﺳﺔ ﻋﺷرة ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺋﺔ )‪ (%15‬زاﺋد اﻟﺟزء اﻟذي ﯾﺗﻌدى ﺛﻼﺛﯾن ‪-‬‬
‫ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺋﺔ )‪ (%30‬ﻣﺿﺎف إﻟﯾﮫ ﻧﺻف ھذا اﻟﺟزء ﺑﺎﻟﻧﺳﺑﺔ ﻟﻠﻌﺟز‬
‫اﻟداﺋم ﻋن اﻟﻌﻣل ﻣﺎ ﺑﯾن ﺛﻼﺛﯾن ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺋﺔ )‪ (%30‬وﺧﻣﺳﯾن ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺋﺔ‬
‫؛ )‪(50%‬‬
‫ﺧﻣﺳﺔ وأرﺑﻌﯾن ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺋﺔ )‪ (%45‬زاﺋد اﻟﺟزء اﻟذي ﯾﺗﻌدى ‪-‬‬
‫ﺧﻣﺳﯾن ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺋﺔ )‪ (%50‬ﺑﺎﻟﻧﺳﺑﺔ ﻟﻠﻌﺟز اﻟداﺋم ﻋن اﻟﻌﻣل اﻟذي‬
‫‪ (50%).‬ﯾﺗﺟﺎوز ﺧﻣﺳﯾن ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺋﺔ‬
‫إذا ﻛﺎﻧت ﻧﺳﺑﺔ ﻋﺟز اﻟﻣﺻﺎب ﺗﻘل ﻋن ﻋﺷرة ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺋﺔ )‪(%10‬‬
‫وﻛﺎن اﻟﻣﺻﺎب ﺑﺎﻟﻐﺎ ﺳن اﻟرﺷد اﻟﻘﺎﻧوﻧﻲ ‪ ،‬ﻣﻧﺢ رأﺳﻣﺎﻻ ﺑدﻻ ﻣن‬
‫اﻹﯾراد اﻟذي ﯾﻛون ﻟﮫ اﻟﺣﻖ ﻓﯾﮫ‪.‬‬
‫وإذا ﻛﺎن اﻟﻣﺻﺎب ﻗد ﻣﻧﺢ إﯾرادا وھو ﻗﺎﺻر ‪ ،‬ﻓﺈن اﻟرأﺳﻣﺎل ﯾﻣﻧﺢ‬
‫ﺑﺣﻛم اﻟﻘﺎﻧون ﺑدﻻ ﻣن اﻹﯾراد اﻟﻣذﻛور ﻓﻲ اﻟﺗﺎرﯾﺦ اﻟذي ﯾﺑﻠﻎ ﻓﯾﮫ ﺳن‬
‫اﻟرﺷد اﻟﻘﺎﻧوﻧﻲ‪.‬‬
‫ﯾﺗم اﻟرﻓﻊ ﻣن ﻣﺑﻠﻎ اﻹﯾراد ‪ ،‬اﻟﻣﻘدر طﺑﻘﺎ ﻟﻠﻘﺎﻧون اﻟﻣذﻛور ‪ ،‬إذا ﻛﺎن‬
‫اﻟﻌﺟز اﻟداﺋم ﻋﺟزا ﺗﺎﻣﺎ وﻛﺎن ﯾﺿطر ﻣﻌﮫ اﻟﻣﺻﺎب ﻟﻼﺳﺗﻌﺎﻧﺔ‬
‫ﺑﺷﺧص آﺧر ﻟﻠﻘﯾﺎم ﺑﺄﻋﻣﺎل اﻟﺣﯾﺎة اﻟﻌﺎدﯾﺔ‪.‬‬
‫وﯾﺣدد ﻣﺑﻠﻎ ھذه اﻟزﯾﺎدة وﻛﯾﻔﯾﺎت وﺷروط اﻻﺳﺗﻔﺎدة ﻣﻧﮭﺎ ﺑﻣرﺳوم‬
‫ﯾﺗﺧذ ﺑﺎﻗﺗراح ﻣن اﻟﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻟﺗﺷﻐﯾل‪.‬‬

‫ﯾﻣﻧﺢ إﯾراد ﻋﻣري إﻟﻰ اﻟزوج اﻟﻣﺗوﻓﻰ ﻋﻧﮫ ﻏﯾر اﻟﻣطﻠﻖ ﺑﺷرط أن‬
‫ﯾﻛون اﻟزواج ﻗد اﻧﻌﻘد ﻗﺑل وﻗوع اﻟﺣﺎدﺛﺔ‪ .‬وﯾﺣدد ﻣﻘدار ھذا اﻹﯾراد‬
‫ﻓﻲ ﺧﻣﺳﯾن ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺋﺔ )‪ (%50‬ﻣن أﺟرة اﻟﻣﺻﺎب اﻟﺳﻧوﯾﺔ‪.‬‬
‫ﯾﺧول اﻟﺣﻖ ﻓﻲ اﻹﯾراد ﻟﻠﯾﺗﺎﻣﻰ اﻟذﯾن ﻓﻘدوا اﻷب أو اﻷم ‪ ،‬اﻟﺑﺎﻟﻎ ﺳﻧﮭم‬
‫أﻗل ﻣن ﺳت ﻋﺷرة ﺳﻧﺔ أو إﺣدى وﻋﺷرﯾن ﺳﻧﺔ إذا ﻛﺎﻧوا ﯾﺗﺎﺑﻌون‬
‫ﺗدرﯾﺑﺎ ﻣﮭﻧﯾﺎ طﺑﻖ اﻟﺷروط واﻟﻛﯾﻔﯾﺎت اﻟﻣﻘررة ﻓﻲ اﻟﻧﺻوص‬
‫اﻟﺗﺷرﯾﻌﯾﺔ واﻟﺗﻧظﯾﻣﯾﺔ اﻟﺟﺎري ﺑﮭﺎ اﻟﻌﻣل أو ﺳﺗﺔ وﻋﺷرﯾن ﺳﻧﺔ إذا‬
‫ﻛﺎﻧوا ﯾﺗﺎﺑﻌون دراﺳﺗﮭم ﺑﺎﻟﻣﻐرب أو ﺑﺎﻟﺧﺎرج ‪ ،‬ودون ﺣد ﻟﻠﺳن‬
‫ﺑﺎﻟﻧﺳﺑﺔ ﻟﻠﯾﺗﺎﻣﻰ ﻓﻲ وﺿﻌﯾﺔ إﻋﺎﻗﺔ إذا ﻛﺎﻧوا ‪ ،‬ﻋﻧد وﻓﺎة اﻟﻣﺻﺎب‬
‫ﺑﺎﻟﺣﺎدﺛﺔ ‪ ،‬ﯾﺳﺗوﻓون اﻟﺷروط اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدﺗﯾن ‪ 2‬و‪21‬‬
‫ﻣن اﻟﻘﺎﻧون رﻗم ‪ 07-92‬اﻟﻣﺗﻌﻠﻖ ﺑﺎﻟرﻋﺎﯾﺔ اﻻﺟﺗﻣﺎﻋﯾﺔ ﻟﻸﺷﺧﺎص‬
‫اﻟﻣﻌﺎﻗﯾن اﻟﺻﺎدر ﺑﺗﻧﻔﯾذه اﻟظﮭﯾر اﻟﺷرﯾف رﻗم ‪ 1-92-30‬ﺑﺗﺎرﯾﺦ ‪22‬‬
‫ﻣن رﺑﯾﻊ اﻷول ‪ 10) 1414‬دﯾﺳﻣﺑر ‪ ، (1993‬ﺷرﯾطﺔ أن ﯾﻛﺗﺳب‬
‫اﻷﯾﺗﺎم ﺻﻔﺔ إﻋﺎﻗﺔ ﻗﺑل ﺑﻠوﻏﮭم ﺣدود اﻟﺳن اﻟﻘﺎﻧوﻧﯾﺔ اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ‬
‫ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 95‬ﻣن اﻟﻘﺎﻧون اﻟﺳﺎﻟف اﻟذﻛر رﻗم ‪.18-12‬‬
‫ﯾﻘدر اﻹﯾراد اﻟﻣﻣﻧوح ﻟﻠﯾﺗﺎﻣﻰ ﻋﻠﻰ أﺳﺎس أﺟرة اﻟﮭﺎﻟك اﻟﺳﻧوﯾﺔ ﻛﻣﺎ‬
‫ﯾﻠﻲ ‪:‬‬

‫ﻧﺳﺑﺔ ﻋﺷرﯾن ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺋﺔ )‪ (%20‬إذا ﺗﻌﻠﻖ اﻷﻣر ﺑوﻟد واﺣد ؛ ‪-‬‬

‫ﻧﺳﺑﺔ ﺛﻼﺛﯾن ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺋﺔ )‪ (%30‬إذا ﺗﻌﻠﻖ اﻷﻣر ﺑوﻟدﯾن ؛ ‪-‬‬

‫‪.‬ﻧﺳﺑﺔ أرﺑﻌﯾن ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺋﺔ )‪ (%40‬إذا ﺗﻌﻠﻖ اﻷﻣر ﺑﺛﻼﺛﺔ أوﻻد ‪-‬‬

‫وﺗﺿﺎف ﻧﺳﺑﺔ ﻋﺷرة ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺋﺔ )‪ (%10‬ﻓﻲ اﻹﯾراد ﻋن ﻛل وﻟد‬


‫إﺿﺎﻓﻲ ﯾﺳﺗوﻓﻲ اﻟﺷروط اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ‪.‬‬
‫وﯾرﻓﻊ اﻹﯾراد إﻟﻰ ﺛﻼﺛﯾن ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺋﺔ )‪ (%30‬ﻣن اﻷﺟرة اﻟﻣذﻛورة‬
‫ﻋن ﻛل ﯾﺗﯾم أﺻﺑﺢ ﻓﺎﻗد اﻷم واﻷب ﻋﻠﻰ إﺛر اﻟﺣﺎدﺛﺔ أو أﺻﺑﺢ ﯾﺗﯾﻣﺎ‬
‫ﺑﻌدھﺎ ﻗﺑل ﺑﻠوﻏﮫ ﺣد اﻟﺳن اﻟﻘﺎﻧوﻧﯾﺔ اﻟﺗﻲ ﺗﺧول ﻟﮫ ﺣﻖ اﻻﺳﺗﻔﺎدة ﻣن‬
‫اﻹﯾراد‪.‬‬
‫ﯾﻣﻧﺢ ﻟﻛل واﺣد ﻣن اﻷﺻول أو اﻟﻛﺎﻓﻠﯾن ‪ ،‬ﯾﻛون وﻗت وﻗوع اﻟﺣﺎدﺛﺔ‬
‫ﻓﻲ ﻛﻔﺎﻟﺔ اﻟﮭﺎﻟك ‪ ،‬أو ﯾﺛﺑت إﻣﻛﺎﻧﯾﺔ ﺣﺻوﻟﮫ ﻋﻠﻰ ﻧﻔﻘﺔ ﻣن اﻟﮭﺎﻟك ‪،‬‬
‫إﯾراد ﻋﻣري ﯾﺳﺎوي ﺧﻣﺳﺔ ﻋﺷرة ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺋﺔ )‪ (%15‬ﻣن أﺟرة‬
‫اﻟﻣﺻﺎب اﻟﺳﻧوﯾﺔ ﺣﺗﻰ وﻟو ﻛﺎن ﻟﮭذا اﻷﺧﯾر زوج أو وﻟد طﺑﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم‬
‫اﻟﻘﺎﻧون اﻟﺳﺎﻟف اﻟذﻛر رﻗم ‪.18-12‬‬
‫ﯾﻘدر اﻹﯾراد اﻟواﺟب ﻣﻧﺣﮫ ﻟﻠﻣﺻﺎب ﺑﻌﺟز داﺋم ﻋن اﻟﻌﻣل أو ﻟذوي‬
‫ﺣﻘوﻗﮫ ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﻟوﻓﺎة ﻋﻠﻰ أﺳﺎس اﻷﺟرة اﻟﺳﻧوﯾﺔ ﻟﻠﻣﺻﺎب طﺑﻘﺎ‬
‫ﻷﺣﻛﺎم اﻟﻘﺎﻧون اﻟﺳﺎﻟف اﻟذﻛر رﻗم ‪.18-12‬‬
‫وﯾﻘﺻد ﺑﺎﻷﺟرة اﻟﺳﻧوﯾﺔ اﻟﻣﺗﺧذة أﺳﺎﺳﺎ ﻻﺣﺗﺳﺎب اﻹﯾراد اﻷﺟر‬
‫اﻟﻔﻌﻠﻲ اﻟذي ﺗﻘﺎﺿﺎه اﻟﻣﺻﺎب ﺧﻼل اﻹﺛﻧﻲ ﻋﺷر ﺷﮭرا اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ ﻟﺗﺎرﯾﺦ‬
‫وﻗوع اﻟﺣﺎدﺛﺔ ‪ ،‬ﺷرﯾطﺔ أﻻ ﯾﻘل ھذا اﻷﺟر ﻋن اﻟﺣد اﻷدﻧﻰ اﻟﻘﺎﻧوﻧﻲ‬
‫ﻟﻸﺟر اﻟﺟﺎري ﺑﮫ اﻟﻌﻣل‪.‬‬
‫إن ﻛل ﺗﺄﺧﯾر ﻏﯾر ﻣﺑرر ﻓﻲ أداء اﻹﯾرادات اﻟﻣﻣﻧوﺣﺔ طﺑﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم‬
‫اﻟﻘﺎﻧون ‪ ،‬ﯾﺧول اﻟداﺋن ‪ ،‬اﺑﺗداء ﻣن اﻟﯾوم اﻷول ﻣن اﻟﺷﮭر اﻟذي ﯾﻠﻲ‬
‫ﺗﺎرﯾﺦ ﺣﻠول أﺟﻠﮭﺎ ‪ ،‬اﻟﺣﻖ ﻓﻲ اﻟﻣطﺎﻟﺑﺔ ﺑﻐراﻣﺔ ﺷﮭرﯾﺔ ﺗﻌﺎدل ﻋﺷرة‬
‫)‪ (10%‬ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺋﺔ ﻣن ﻣﺟﻣوع اﻟﻣﺑﺎﻟﻎ ﻏﯾر اﻟﻣؤداة ﺷرﯾطﺔ أن ﯾﺗم‬
‫ﺗﺣرﯾر ﻣﺣﺿر اﻣﺗﻧﺎع ﻋن اﻟﺗﻧﻔﯾذ ﻣن طرف اﻟﺳﻠطﺔ اﻟﻘﺿﺎﺋﯾﺔ‬
‫اﻟﻣﺧﺗﺻﺔ‪.‬‬
‫وﺗطﺑﻖ ‪ ،‬ﻓﻲ ھذه اﻟﺣﺎﻟﺔ ‪ ،‬أﺣﻛﺎم اﻟﻣﺎدة ‪ 79‬ﻣن اﻟﻘﺎﻧون اﻟﻣذﻛور ﻋﻠﻰ‬
‫اﻟﻣطﺎﻟب اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺗطﺑﯾﻖ اﻟﻐراﻣﺔ أو ﺑﻣﺑﻠﻐﮭﺎ‪.‬‬
‫ﺗداﺑﯾر ﺧﺎﺻﺔ ﺗﺗﻌﻠﻖ ﺑﺎﻷﺟراء اﻷﺣداث اﻟذﯾن ﺗﻘل ﺳﻧﮭم ﻋن ‪ 18‬ﺳﻧﺔ‬
‫وﺑﺎﻟﻣﺗدرﺑﯾﻧﻼ ﯾﺧﺿﻊ اﻟﺗﻌوﯾض ﻋن اﻟﺣوادث اﻟﺗﻲ ﯾﺗﻌرض ﻟﮭﺎ‬
‫اﻷﺟراء اﻷﺣداث اﻟذﯾن ﺗﻘل ﺳﻧﮭم ﻋن اﻟﺳن اﻟﻘﺎﻧوﻧﻲ ﻟﻠﺷﻐل ﻷﺣﻛﺎم‬
‫اﻟﻘﺎﻧون اﻟﺳﺎﻟف اﻟذﻛر رﻗم ‪.18-12‬‬
‫ﻻ ﯾﻣﻛن أن ﺗﻘل اﻷﺟرة اﻟﻣﺗﺧذة أﺳﺎﺳﺎ ﻟﺗﻘدﯾر اﻟﺗﻌوﯾض اﻟﯾوﻣﻲ أو‬
‫اﻹﯾراد اﻟﻣﻣﻧوح ﻟﻠﻣﺻﺎب اﻟذي ﺗﻘل ﺳﻧﮫ ﻋن ﺛﻣﺎﻧﯾﺔ ﻋﺷرة ﺳﻧﺔ أو‬
‫اﻟﻣﻣﻧوح ﻟذوي ﺣﻘوﻗﮫ ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﻟوﻓﺎة ﻋن اﻷﺟرة اﻟدﻧﯾﺎ اﻟﻣﻣﻧوﺣﺔ‬
‫ﻟﻸﺟراء ﻣن ﻧﻔس اﻟﺻﻧف اﻟﻣﮭﻧﻲ اﻟﺑﺎﻟﻐﺔ ﺳﻧﮭم ﺛﻣﺎﻧﯾﺔ ﻋﺷرة ﺳﻧﺔ أو‬
‫أﻛﺛر واﻟﻣﺷﺗﻐﻠﯾن ﺑﻧﻔس اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ أو اﻟﻣؤﺳﺳﺔ‪.‬‬
‫وﻻ ﯾﻣﻛن أن ﯾﺗﺟﺎوز ﻣﺑﻠﻎ اﻟﺗﻌوﯾض اﻟﯾوﻣﻲ اﻟﻣﻘدر ﺑﮭذه اﻟﻛﯾﻔﯾﺔ ﻣﺑﻠﻎ‬
‫اﻷﺟرة اﻟﺗﻲ ﻛﺎن ﯾﺗﻘﺎﺿﮭﺎ اﻟﻣﺻﺎب ﻓﻲ ﺗﺎرﯾﺦ اﻟﺣﺎدﺛﺔ‪.‬‬

‫ﻻ ﯾﻣﻛن أن ﺗﻘل اﻷﺟرة اﻟﻣﺗﺧذة أﺳﺎﺳﺎ ﻟﺗﻘدﯾر اﻟﺗﻌوﯾض اﻟﯾوﻣﻲ أو‬


‫اﻹﯾراد اﻟﻣﻣﻧوح ﻟﻸﺟﯾر اﻟﻣﺻﺎب اﻟذي ﺗﻘل ﺳﻧﮫ ﻋن ﺛﻣﺎﻧﯾﺔ ﻋﺷرة‬
‫ﺳﻧﺔ أو اﻟﻣﻣﻧوح ﻟذوي ﺣﻘوﻗﮫ ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﻟوﻓﺎة ﻋن اﻟﺣد اﻟﻘﺎﻧوﻧﻲ ﻟﻸﺟر‪.‬‬

‫ﻻ ﯾﻣﻛن أن ﺗﻘل اﻷﺟرة اﻟﻣﺗﺧذة أﺳﺎﺳﺎ ﻟﺗﻘدﯾر اﻟﺗﻌوﯾض اﻟﯾوﻣﻲ‬


‫واﻹﯾرادات اﻟﻣﻣﻧوﺣﺔ ﻟﻸﺟﯾر اﻟﻣﺗدرب اﻟﻣﺻﺎب ﺑﺣﺎدﺛﺔ ﺷﻐل أو‬
‫اﻟﻣﻣﻧوﺣﺔ ﻟذوي ﺣﻘوﻗﮫ ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﻟوﻓﺎة ﻋن اﻷﺟرة اﻟدﻧﯾﺎ اﻟﻣﻣﻧوﺣﺔ‬
‫ﻷﺟﯾر ﯾﺷﺗﻐل ﺑﻧﻔس اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ أو اﻟﻣؤﺳﺳﺔ وﺗﺎﺑﻊ ﻟﻠﺻﻧف اﻟﻣﮭﻧﻲ اﻟذي‬
‫ﻗد ﯾرﺗب ﻓﯾﮫ اﻷﺟﯾر اﻟﻣﺗدرب ﻋﻧد ﻧﮭﺎﯾﺔ ﻓﺗرة اﻻﺧﺗﺑﺎر‪.‬‬

‫ﻣﺳطرة اﻟﺻﻠﺣﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺻﺎب ﺑﺣﺎدﺛﺔ اﻟﺷﻐل أو ذوي ﺣﻘوﻗﮫ ﺗﺗﺑﻊ‬


‫ﻣﺳطرة اﻟﺻﻠﺢ ﻣﻊ اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﻠﻣﺷﻐل ‪ ،‬وذﻟك ﻗﺑل اﻟﻘﯾﺎم‬
‫ﺑﺎﻹﺟراءات اﻟﻘﺿﺎﺋﯾﺔ طﺑﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم اﻟﻘﺎﻧون رﻗم ‪ 18-12‬اﻟﺳﺎﻟف‬
‫اﻟذﻛر وأﺣﻛﺎم اﻟظﮭﯾر اﻟﺷرﯾف ﺑﻣﺛﺎﺑﺔ ﻗﺎﻧون رﻗم ‪1-74-447‬‬
‫اﻟﺻﺎدر ﻓﻲ ‪ 11‬ﻣن رﻣﺿﺎن ‪ 28) 1394‬ﺳﺑﺗﻣﺑر ‪(1974‬‬
‫ﺑﺎﻟﻣﺻﺎدﻗﺔ ﻋﻠﻰ ﻧص ﻗﺎﻧون اﻟﻣﺳطرة اﻟﻣدﻧﯾﺔ ‪ ،‬ﻛﻣﺎ ﺗم ﺗﻐﯾﯾره وﺗﺗﻣﯾﻣﮫ‪.‬‬

‫وﯾﻣﻛن ﻟﻠﻣﺻﺎب أو ﻟذوي ﺣﻘوﻗﮫ أن ﯾوﻛﻠوا ﻋﻧﮭم ﻣﺣﺎﻣﯾﺎ واﺣدا أو‬


‫أﻛﺛر ‪ ،‬طﺑﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم اﻟﻘﺎﻧون رﻗم ‪ 28-08‬اﻟﻣﻧظم ﻟﻣﮭﻧﺔ اﻟﻣﺣﺎﻣﺎة ‪،‬‬
‫ﻟﻺﺷراف وﺗﺗﺑﻊ ﻣﺳطرة اﻟﺻﻠﺢ ﻣﻊ اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﻠﻣﺷﻐل‪.‬‬

‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﻠﻣﺷﻐل ﺗﻘدﯾم ﻋروض اﻟﻣﺻﺎرﯾف‬


‫واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت ﻟﻠﻣﺻﺎب أو ﻟذوي ﺣﻘوﻗﮫ ﺑواﺳطﺔ رﺳﺎﻟﺔ ﻣﺿﻣوﻧﺔ‬
‫اﻟوﺻول ﻣﻊ اﻹﺷﻌﺎر ﺑﺎﻟﺗوﺻل ‪ ،‬وذﻟك داﺧل أﺟل أﻗﺻﺎه ﺛﻼﺛﯾن ﯾوﻣﺎ‬
‫ﻣن ﺗﺎرﯾﺦ إﯾداع ﺷﮭﺎدة اﻟﺷﻔﺎء أو ﺷﮭﺎدة اﻟوﻓﺎة أو اﻟﺗوﺻل ﺑﮭﻣﺎ‪.‬‬

‫ﯾﺗﻌﯾن ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺻﺎب أو ذوي ﺣﻘوﻗﮫ أن ﯾﺧﺑروا اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ‬


‫ﻟﻠﻣﺷﻐل ﺑﻘﺑول أو رﻓض ﻋروض اﻟﻣﺻﺎرﯾف واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت اﻟﻣﻘدﻣﺔ ‪،‬‬
‫داﺧل أﺟل اﻟﺛﻼﺛﯾن ﯾوﻣﺎ اﻟﻣواﻟﯾﺔ ﻟﺗﺎرﯾﺦ اﻟﺗوﺻل ﺑﺎﻟرﺳﺎﻟﺔ اﻟﻣﺷﺎر‬
‫إﻟﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ ‪ ،‬وذﻟك إﻣﺎ ﻣﺑﺎﺷرة ﻣﻘﺎﺑل وﺻل ﺑﺎﻹﯾداع أو‬
‫ﺑواﺳطﺔ رﺳﺎﻟﺔ ﻣﺿﻣوﻧﺔ اﻟوﺻول ﻣﻊ اﻹﺷﻌﺎر ﺑﺎﻟﺗوﺻل ﻣوﻗﻊ ﻋﻠﯾﮭﺎ‬
‫ﻣن طرف اﻟﻣﺻﺎب أو ذوي ﺣﻘوﻗﮫ ‪ ،‬ﻣﺎ ﻟم ﺗﺣل دون ذﻟك ﻗوة ﻗﺎھرة‬
‫أو أﺳﺑﺎب ﻣﺷروﻋﺔ‪.‬‬
‫إذا واﻓﻖ اﻟﻣﺻﺎب أو ذوو ﺣﻘوﻗﮫ ﻋﻠﻰ ﻋروض اﻟﻣﺻﺎرﯾف‬
‫واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت اﻟﻣﻘﺗرﺣﺔ ﻣن طرف اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﻠﻣﺷﻐل ‪ ،‬ﯾﺗم‬
‫اﻟﺗوﻗﯾﻊ ﻋﻠﻰ ﻣﺣﺿر اﻟﺻﻠﺢ ﻣن طرف اﻟﻣﻣﺛل اﻟﻘﺎﻧوﻧﻲ ﻟﻠﻣﻘﺎوﻟﺔ‬
‫اﻟﻣؤﻣﻧﺔ واﻟﻣﺻﺎب أو ذوي ﺣﻘوﻗﮫ ‪ ،‬وﯾﺗم اﻟﺗﺄﺷﯾر ﻋﻠﯾﮫ ‪ ،‬ﻋﻧد‬
‫اﻻﻗﺗﺿﺎء ‪ ،‬ﻣن طرف اﻟﻣﺷﻐل‪.‬‬
‫وﯾﺗﻌﯾن ﻋﻠﻰ اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﻠﻣﺷﻐل ﻣواﻓﺎة اﻟﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ‬
‫ﺑﺎﻟﺗﺷﻐﯾل ﺑﻧﺳﺧﺔ ﻣن ﻣﺣﺿر اﻟﺻﻠﺢ اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮫ أﻋﻼه داﺧل أﺟل‬
‫أﻗﺻﺎه ﺛﻼﺛﺔ أﺷﮭر ﯾﺑﺗدئ ﻣن ﺗﺎرﯾﺦ اﻟﺗوﻗﯾﻊ ﻋﻠﯾﮫ‪.‬‬
‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ أن ﺗﻘوم ﺑﺄداء ﻣﺧﺗﻠف اﻟﻣﺻﺎرﯾف‬
‫واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت اﻟﻣﺿﻣوﻧﺔ ﻗﺎﻧوﻧﯾﺎ داﺧل أﺟل اﻟﺛﻼﺛﯾن ﯾوﻣﺎ اﻟﻣواﻟﯾﺔ‬
‫ﻟﺗﺎرﯾﺦ اﻟﺗوﻗﯾﻊ ﻋﻠﻰ ﻣﺣﺿر اﻟﺻﻠﺢ‪.‬‬
‫إذا ﺗم رﻓض ﻋروض اﻟﻣﺻﺎرﯾف واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت اﻟﻣﻘﺗرﺣﺔ ﻣن طرف‬
‫اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﻠﻣﺷﻐل ‪ ،‬ﯾﻣﻛن ﻟﻠﻣﺻﺎب أو ذوي ﺣﻘوﻗﮫ إﻗﺎﻣﺔ‬
‫دﻋوى أﻣﺎم اﻟﻣﺣﻛﻣﺔ اﻻﺑﺗداﺋﯾﺔ اﻟﻣﺧﺗﺻﺔ ﻟﻠﺑت ﻓﻲ طﻠب اﻟﺗﻌوﯾض ﻋن‬
‫اﻷﺿرار اﻟﻣﺗرﺗﺑﺔ ﻋن ﺣﺎدﺛﺔ اﻟﺷﻐل ‪ ،‬وذﻟك ﺑواﺳطﺔ ﻣﻘﺎل اﻓﺗﺗﺎﺣﻲ‬
‫ﻟﻠدﻋوى ﻣرﻓوق ﺑﻧظﯾر ﻣن اﻟﻧﻣوذج اﻟﺧﺎص ﺑﺎﻟﺗﺻرﯾﺢ ﺑﺎﻟﺣﺎدﺛﺔ‬
‫وﺑﻧظﯾر ﻣن ﻣﺧﺗﻠف اﻟﺷواھد اﻟطﺑﯾﺔ وﺑﻼﺋﺣﺔ اﻷﺟور وﺑﺎﻗﺗراﺣﺎت‬
‫اﻟﻌروض اﻟﻣﻘدﻣﺔ ﻣن طرف اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﻠﻣﺷﻐل ﻣﻊ ﺿرورة‬
‫ﺗوﺿﯾﺢ أﺳﺑﺎب رﻓض ھذه اﻟﻌروض‪.‬‬
‫ﯾﻌﺗﺑر ﻋدم ﺟواب اﻟﻣﺻﺎب ﺑﺎﻟﺣﺎدﺛﺔ أو ذوي ﺣﻘوﻗﮫ داﺧل أﺟل‬
‫اﻟﺛﻼﺛﯾن ﯾوﻣﺎ اﻟﻣواﻟﯾﺔ ﻟﺗﺎرﯾﺦ اﻟﺗوﺻل ﺑرﺳﺎﻟﺔ ﻋروض اﻟﻣﺻﺎرﯾف‬
‫واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت ﺑﻣﺛﺎﺑﺔ رﻓض ﺿﻣﻧﻲ ﻟﻠﻌروض اﻟﻣذﻛورة اﻟﻣﻘدﻣﺔ ﻣن‬
‫طرف اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﻠﻣﺷﻐل‪.‬‬
‫ﯾﻣﻛن ﻟﻠﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﻠﻣﺷﻐل أن ﺗطﻠب ﻣن ھذا اﻷﺧﯾر أو اﻟﻣﺻﺎب‬
‫أو ذوي ﺣﻘوﻗﮫ ﺟﻣﯾﻊ اﻟوﺛﺎﺋﻖ واﻟﻣﺳﺗﻧدات اﻟﻼزﻣﺔ ﻟﺗﻣﻛﯾﻧﮭﺎ ﻣن ﺗﻘدﯾر‬
‫اﻟﻣﺻﺎرﯾف واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت اﻟﺗﻲ ﯾﺿﻣﻧﮭﺎ ھذا اﻟﻘﺎﻧون واﺣﺗﺳﺎﺑﮭﺎ‬
‫وﺗﺻﻔﯾﺗﮭﺎ‪ .‬وﺗﺣدد ﻻﺋﺣﺔ ھذه اﻟوﺛﺎﺋﻖ واﻟﻣﺳﺗﻧدات ﺑﻧص ﺗﻧظﯾﻣﻲ‬
‫ﻟﻠﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻟﺗﺷﻐﯾل‪.‬‬

‫ﯾﺗﺣﻣل اﻟﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ ﺟﻣﯾﻊ اﻟﻣﺻﺎرﯾف ﻏﯾر اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ‬


‫ﻓﻲ اﻟﻘﺎﻧون رﻗم ‪ 18-12‬اﻟﺳﺎﻟف اﻟذﻛر ‪ ،‬واﻟﺗﻲ ﯾﺗطﻠﺑﮭﺎ ﺗﻧﻘل اﻟﻣﺻﺎب‬
‫ﻣن أﺟل ﺗﻠﻘﻲ اﻟﻌﻼج أو إﺟراء اﻟﻔﺣوﺻﺎت واﻟﺧﺑرة اﻟطﺑﯾﺔ‪.‬‬

‫اﻟﻣﺳطرة اﻟﻘﺿﺎﺋﯾﺔﺗﺑت اﻟﻣﺣﻛﻣﺔ اﻻﺑﺗداﺋﯾﺔ اﻟﻣﺧﺗﺻﺔ ﻓﻲ ﺟﻣﯾﻊ‬


‫اﻟﻧزاﻋﺎت اﻟﻣﺗرﺗﺑﺔ ﻋن ﺗطﺑﯾﻖ أﺣﻛﺎم اﻟﻘﺎﻧون اﻟﺳﺎﻟف اﻟذﻛر رﻗم ‪-12‬‬
‫‪ 18‬واﻟﻧﺻوص اﻟﺗﻧظﯾﻣﯾﺔ اﻟﻣﺗﺧذة ﻟﺗطﺑﯾﻘﮫ ‪ ،‬وذﻟك طﺑﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم‬
‫اﻟظﮭﯾر اﻟﺷرﯾف ﺑﻣﺛﺎﺑﺔ ﻗﺎﻧون اﻟﺳﺎﻟف اﻟذﻛر رﻗم ‪1-74-447‬‬
‫اﻟﺻﺎدر ﻓﻲ ‪ 11‬ﻣن رﻣﺿﺎن ‪ 28) 1394‬ﺳﺑﺗﻣﺑر ‪.(1974‬‬
‫ﻛﻣﺎ ﺗﺑت ‪ ،‬طﺑﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم اﻟﻘﺎﻧون اﻟﻣذﻛور واﻟﻧﺻوص اﻟﺗﻧظﯾﻣﯾﺔ‬
‫اﻟﻣﺗﺧذة ﻟﺗطﺑﯾﻘﮫ وأﺣﻛﺎم اﻟظﮭﯾر اﻟﺷرﯾف اﻟﻣذﻛور ﺑﻣﺛﺎﺑﺔ ﻗﺎﻧون رﻗم‬
‫‪ 447-74-1‬ﻓﻲ ﺟﻣﯾﻊ اﻟطﻠﺑﺎت اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺎﻟﺗﻌوﯾض ﻋن اﻷﺿرار‬
‫اﻟﻣﺗرﺗﺑﺔ ﻋن اﻟﺣﺎدﺛﺔ واﻟﻣرﻓوﻋﺔ ﻣن طرف اﻟﻣﺻﺎب أو ذوي ﺣﻘوﻗﮫ‬
‫ﺿد اﻟﻣﺷﻐل ﻏﯾر اﻟﻣؤﻣن‪.‬‬

‫ﺗﺻدر اﻟﻣﺣﻛﻣﺔ اﻻﺑﺗداﺋﯾﺔ اﻟﻣﺧﺗﺻﺔ أﻣرا ﺑﺎﻟﺣﻔظ اﻟﻣؤﻗت ﻟﻠﻘﺿﯾﺔ‬


‫اﻟﻣرﻓوﻋﺔ إﻟﯾﮭﺎ ‪ ،‬إذا ﺗﻐﯾب اﻟﻣﺻﺎب ﺑﺎﻟﺣﺎدﺛﺔ أو ذوي ﺣﻘوﻗﮫ ﺑﻌد‬
‫اﻟﺗوﺻل اﻟﺻﺣﯾﺢ ﺑﺎﻻﺳﺗدﻋﺎء ﻋن ﺣﺿور اﻟﺟﻠﺳﺔ اﻷوﻟﻰ اﻟﺧﺎﺻﺔ‬
‫ﺑﺎﻟﺑت ﻓﻲ اﻟﻣﻧﺎزﻋﺎت اﻟﻧﺎﺷﺋﺔ ﺑﯾن اﻟﻣﺷﻐل أو اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﮫ‬
‫واﻟﻣﺻﺎب أو ذوي ﺣﻘوﻗﮫ أو ﺑدﻋوى اﻟﻣراﺟﻌﺔ‪ .‬وﺗﺑﻠﻎ ﻣدة اﻟﺗﻘﺎدم ﻓﻲ‬
‫ھذه اﻟﺣﺎﻟﺔ ﺧﻣﺳﺔ ﻋﺷرة ﺳﻧﺔ ﺗﺑﺗدئ ﻣن ﺗﺎرﯾﺦ ﺻدور اﻷﻣر ﺑﺎﻟﺣﻔظ‪.‬‬

‫ﺗﺑت اﻟﻣﺣﻛﻣﺔ اﻻﺑﺗداﺋﯾﺔ اﻟﻣﺧﺗﺻﺔ ﺑﺻﻔﺔ اﺳﺗﻌﺟﺎﻟﯾﺔ ‪ ،‬ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ رﻓض‬


‫اﻟﻣﺻﺎب أو ذوي ﺣﻘوﻗﮫ ﻟﻌروض اﻟﻣﺻﺎرﯾف واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت اﻟﻣﻘﺗرﺣﺔ‬
‫ﻣن طرف اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﻠﻣﺷﻐل ‪ ،‬إذا ﺗﺑﯾن ﻟﻠﻣﺣﻛﻣﺔ أن اﻟطرﻓﯾن‬
‫ﻻ ﯾﺧﺗﻠﻔﺎن ﻋﻠﻰ ﻣﺎدﯾﺔ اﻟﺣﺎدﺛﺔ أو اﻷﺟر اﻟﻣﻌﺗﻣد أو ﻧﺳﺑﺔ اﻟﻌﺟز أو‬
‫اﻟﻧﺳﺑﺔ اﻟﻣﺎﺋوﯾﺔ اﻟﻣﺣدد ﻋﻠﻰ أﺳﺎﺳﮭﺎ إﯾراد ذوي اﻟﺣﻘوق أو ﻋﻠﻰ ﻋدد‬
‫وﺻﻔﺔ ذوي اﻟﺣﻘوق وﺗﺎرﯾﺦ اﻻﻧﺗﻔﺎع ﺑﺎﻹﯾراد ‪ ،‬وﺑﺻﻔﺔ ﻋﺎﻣﺔ ‪ ،‬ﻋﻠﻰ‬
‫ﺟﻣﯾﻊ اﻟﻌﻧﺎﺻر اﻟﻣﻌﺗﻣدة ﻟﺗﻘدﯾر اﻟﻣﺻﺎرﯾف واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت طﺑﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم‬
‫اﻟﻘﺎﻧون اﻟﺳﺎﻟف اﻟذﻛر رﻗم ‪.18-12‬‬

‫ﺗﺑت اﻟﻣﺣﻛﻣﺔ اﻻﺑﺗداﺋﯾﺔ اﻟﻣﺧﺗﺻﺔ ‪ ،‬ﺑﺻﻔﺔ ﻋﺎﻣﺔ ‪ ،‬ﻓﻲ ﺟﻣﯾﻊ‬


‫اﻟﻣﻧﺎزﻋﺎت اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺗطﺑﯾﻖ اﻟﻘﺎﻧون اﻟﻣذﻛور وﻛذا ﻓﻲ ﺟﻣﯾﻊ اﻟطﻠﺑﺎت‬
‫اﻟﻣﻘدﻣﺔ ﻣن طرف اﻟﻣﺻﺎب أو ذوي ﺣﻘوﻗﮫ طﺑﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم اﻟﺑﺎب اﻟراﺑﻊ‬
‫ﻣن اﻟﻘﺳم اﻟﺧﺎﻣس اﻟﻣﺗﻌﻠﻖ ﺑﺎﻟﻣﺳطرة ﻓﻲ اﻟﻘﺿﺎﯾﺎ اﻻﺟﺗﻣﺎﻋﯾﺔ ﻣن‬
‫اﻟظﮭﯾر اﻟﺷرﯾف ﺑﻣﺛﺎﺑﺔ ﻗﺎﻧون اﻟﺳﺎﻟف اﻟذﻛر رﻗم ‪1-74-447‬‬
‫اﻟﺻﺎدر ﻓﻲ ‪ 11‬ﻣن رﻣﺿﺎن ‪ 28) 1394‬ﺳﺑﺗﻣﺑر ‪.(1974‬‬
‫ﺗﻛون اﻷﺣﻛﺎم اﻟﺻﺎدرة ﻣﺷﻣوﻟﺔ ﺑﺣﻛم اﻟﻘﺎﻧون ﺑﺎﻟﻧﻔﺎذ اﻟﻣﻌﺟل طﺑﻘﺎ‬
‫ﻟﻣﻘﺗﺿﯾﺎت اﻟﻔﺻل ‪ 285‬ﻣن اﻟظﮭﯾر اﻟﺷرﯾف اﻟﺳﺎﻟف اﻟذﻛر‪.‬‬

‫ﻣراﺟﻌﺔ اﻹﯾراد ﻋﻠﻰ أﺳﺎس ﺗﻔﺎﻗم اﻟﻌﺎھﺔ أو اﻧﺧﻔﺎﺿﮭﺎﯾﻣﻛن طﻠب‬


‫ﻣراﺟﻌﺔ ﻣﺑﻠﻎ اﻹﯾراد اﻟﻣﻣﻧوح ﻟﻠﻣﺻﺎب ﻋﻠﻰ أﺳﺎس ﺗﻔﺎﻗم أو اﻧﺧﻔﺎض‬
‫ﻋﺎھﺗﮫ داﺧل أﺟل اﻟﺧﻣس ﺳﻧوات اﻟﻣواﻟﯾﺔ ﻟﺗﺎرﯾﺦ اﻟﺷﻔﺎء‪.‬‬
‫وﯾﺗﻌﯾن ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺻﺎب ‪ ،‬ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ ﺗﻔﺎﻗم ﻋﺎھﺗﮫ ‪ ،‬ﺗﻘدﯾم طﻠب اﻟﻣراﺟﻌﺔ‬
‫ﻣﺑﺎﺷرة إﻟﻰ اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﻠﻣﺷﻐل ﻗﺻد اﺗﺑﺎع ﻣﺳطرة اﻟﺻﻠﺢ‬
‫اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣواد ﻣن ‪ 132‬إﻟﻰ ‪ 139‬ﻣن اﻟﻘﺎﻧون رﻗم‬
‫‪ 12-18‬اﻟﺳﺎﻟف اﻟذﻛر أو إﻗﺎﻣﺔ دﻋوى ﻟدى اﻟﻣﺣﻛﻣﺔ اﻻﺑﺗداﺋﯾﺔ‬
‫اﻟﻣﺧﺗﺻﺔ‪.‬‬

‫وﯾﻣﻛن ﻟﻠﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ إﻗﺎﻣﺔ دﻋوى ﻟدى اﻟﻣﺣﻛﻣﺔ اﻻﺑﺗداﺋﯾﺔ‬


‫اﻟﻣﺧﺗﺻﺔ ﻣن أﺟل ﻣراﺟﻌﺔ اﻹﯾراد اﻟﻣﻣﻧوح ﻟﻠﻣﺻﺎب ‪ ،‬وذﻟك ﻋﻠﻰ‬
‫أﺳﺎس اﻧﺧﻔﺎض اﻟﻌﺎھﺔ ﻣﻊ ﺿرورة طﻠب ﻋرﺿﮫ ﻋﻠﻰ ﺧﺑرة طﺑﯾﺔ‪.‬‬

‫وﯾﺟب أن ﯾﺗﺿﻣن ﻣﺣﺿر اﻟﺻﻠﺢ أو اﻷﻣر اﻟﻘﺿﺎﺋﻲ ﺑﺎﻟﺗﺻﺎﻟﺢ أو‬


‫اﻟﺣﻛم أو اﻟﻘرار اﻟﻘﺿﺎﺋﻲ اﻟﺟدﯾد ﻣﺑﻠﻎ اﻹﯾرادات اﻟﻣراﺟﻌﺔ ﻣﻊ‬
‫ﺿرورة اﻹﺷﺎرة إﻟﻰ ﺗﻔﺎﻗم أو اﻧﺧﻔﺎض ﻋﺎھﺔ اﻟﻣﺻﺎب ﺣﺳب اﻟﺣﺎﻟﺔ‪.‬‬

‫ﻛﻣﺎ ﯾﻣﻛن ﻟذوي اﻟﺣﻘوق اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭم ﻓﻲ اﻟﻣواد ‪ 87‬و‪ 89‬و‪95‬‬


‫و‪ 101‬و‪ 103‬ﻣن اﻟﻘﺎﻧون اﻟﻣذﻛور أن ﯾطﺎﻟﺑوا ‪ ،‬طﺑﻖ ﻧﻔس اﻟﺷروط‬
‫‪ ،‬ﺑﻣراﺟﻌﺔ اﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت اﻟﻣﻣﻧوﺣﺔ إذا ﺗوﻓﻲ اﻟﻣﺻﺎب ﻋﻠﻰ إﺛر اﻟﺣﺎدﺛﺔ‬
‫وﺑﺳﺑﺑﮭﺎ ﺧﻼل اﻟﺧﻣس ﺳﻧوات اﻟﻣواﻟﯾﺔ ﻟﺗﺎرﯾﺦ وﻗوﻋﮭﺎ‪.‬‬
‫ﺗﻘﺎدم ﺣﻖ اﻟﻣطﺎﻟﺑﺔ ﺑﺎﻟﻣﺻﺎرﯾف واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت واﻹﯾراداﺗﯾﺗﻘﺎدم اﻟﺣﻖ‬
‫ﻓﻲ اﻟﻣطﺎﻟﺑﺔ ﺑﺎﻟﻣﺻﺎرﯾف واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت واﻹﯾرادات اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ‬
‫ﻓﻲ اﻟﻘﺎﻧون رﻗم ‪ 18-12‬اﻟﺳﺎﻟف اﻟذﻛر ﺑﻌد ﻣﺿﻲ ﺧﻣس ﺳﻧوات‬
‫اﻟﻣواﻟﯾﺔ ﻟﺗﺎرﯾﺦ وﻗوع اﻟﺣﺎدﺛﺔ‪.‬‬

‫وﯾرﻓﻊ طﻠب اﻻﺳﺗﻔﺎدة ﻣن اﻟﻣﺻﺎرﯾف واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت ﻣﺑﺎﺷرة إﻟﻰ‬


‫اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﻠﻣﺷﻐل ﻗﺻد اﺗﺑﺎع ﻣﺳطرة اﻟﺻﻠﺢ اﻟﻣﻧﺻوص‬
‫ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣواد ﻣن ‪ 132‬إﻟﻰ ‪ 139‬ﻣن اﻟﻘﺎﻧون اﻟﺳﺎﻟف اﻟذﻛر رﻗم‬
‫‪ ، 12-18‬أو ﯾرﻓﻊ اﻟطﻠب إﻟﻰ اﻟﻣﺣﻛﻣﺔ اﻻﺑﺗداﺋﯾﺔ اﻟﻣﺧﺗﺻﺔ طﺑﻘﺎ‬
‫ﻷﺣﻛﺎم اﻟﻣﺎدة ‪ 141‬ﻣن اﻟﻘﺎﻧون اﻟﻣذﻛور ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ ﻋدم إﺑرام اﻟﻣﺷﻐل‬
‫ﻟﻌﻘد اﻟﺗﺄﻣﯾن أو ﻋدم ﺧﺿوﻋﮫ ﻹﺟﺑﺎرﯾﺔ اﻟﺗﺄﻣﯾن ‪ ،‬ﻋﻠﻰ أن ﺗراﻋﻰ ﻓﻲ‬
‫ذﻟك اﻟﺣﺎﻻت اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 142‬ﻣن اﻟﻘﺎﻧون اﻟﺳﺎﻟف‬
‫اﻟذﻛر رﻗم ‪ 18-12‬اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺎﻟﺣﻔظ اﻟﻣؤﻗت ﻟﻠﻘﺿﯾﺔ‪.‬‬
‫اﻟﻌﻘوﺑﺎﺗﯾﻌﺎﻗب ﺑﻐراﻣﺔ ﻣن ‪ 50.000‬درھم إﻟﻰ ‪ 100.000‬درھم ﻛل‬
‫ﻣن اﻣﺗﻧﻊ ﻋن إﺑرام ﻋﻘد اﻟﺗﺄﻣﯾن اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﻔﻘرﺗﯾن اﻷوﻟﻰ‬
‫واﻟﺛﺎﻧﯾﺔ ﻣن اﻟﻣﺎدة ‪ 29‬ﻣن اﻟﻘﺎﻧون اﻟﺳﺎﻟف اﻟذﻛر رﻗم ‪ 18-12‬أو‬
‫ﺗﺟدﯾده‪.‬‬

‫وﯾﻣﻛن ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﻟﻌود اﻟﺣﻛم ‪ ،‬ﻋﻼوة ﻋﻠﻰ اﻟﻐراﻣﺔ اﻟﻣﺎﻟﯾﺔ اﻟﻣذﻛورة ‪،‬‬
‫ﺑﺎﻟﺣﺑس ﻣن ﺷﮭر إﻟﻰ ﺛﻼﺛﺔ أﺷﮭر‪ .‬وﯾﻛون اﻟﻣﺣﻛوم ﻋﻠﯾﮫ ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ‬
‫اﻟﻌود إذا ارﺗﻛب اﻟﻔﻌل ﺧﻼل اﻟﺧﻣس ﺳﻧوات اﻟﻣواﻟﯾﺔ ﻟﺻدور ﺣﻛم‬
‫ﻣﻛﺗﺳب ﻟﻘوة اﻟﺷﻲء اﻟﻣﻘﺿﻲ ﺑﮫ ﻣن أﺟل أﻓﻌﺎل ﻣﻣﺎﺛﻠﺔ‪.‬‬

‫وإذا ﻛﺎن اﻟﻣﺧﺎﻟف ﺷﺧﺻﺎ ﻣﻌﻧوﯾﺎ ‪ ،‬طﺑﻘت ﻋﻘوﺑﺔ اﻟﺣﺑس اﻟﻣﻘررة ﻓﻲ‬
‫اﻟﻔﻘرة اﻟﺛﺎﻧﯾﺔ أﻋﻼه ﻋﻠﻰ اﻟﺷﺧص اﻟطﺑﯾﻌﻲ اﻟﻣﺳﻧدة إﻟﯾﮫ ﺑﺻﻔﺔ ﻗﺎﻧوﻧﯾﺔ‬
‫أو ﻧظﺎﻣﯾﺔ ﻣﮭﻣﺔ اﻟﺗﻣﺛﯾل اﻟﻘﺎﻧوﻧﻲ ﻟﻠﺷﺧص اﻟﻣﻌﻧوي‪.‬‬
‫ﯾﻌﺎﻗب ﺑﻐراﻣﺔ ﻣن ‪ 20.000‬درھم إﻟﻰ ‪ 50.000‬درھم ﻋﻠﻰ اﻷﻓﻌﺎل‬
‫اﻟﺗﺎﻟﯾﺔ ‪:‬‬
‫ﻋدم ﻗﯾﺎم اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﻠﻣﺷﻐل ﺑﺗﻘدﯾم ﻋروض اﻟﻣﺻﺎرﯾف‬
‫واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت ﻟﻠﻣﺻﺎب أو ﻟذوي ﺣﻘوﻗﮫ داﺧل اﻷﺟل اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮫ‬
‫ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 134‬ﻣن اﻟﻘﺎﻧون اﻟﻣذﻛور ؛‬
‫ﻋدم ﻗﯾﺎم اﻟﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ ﺑﺄداء اﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت ‪ ،‬أو اﻹﯾرادات‬
‫ﻟﻠﻣﺻﺎب أو ﻟذوي ﺣﻘوﻗﮫ ﺑﻌد اﻧﺻرام أﺟل اﻟﺛﻼﺛﯾن ﯾوﻣﺎ اﻟﻣواﻟﯾﺔ‬
‫ﻟﺗﺎرﯾﺦ اﻟﺗوﻗﯾﻊ ﻋﻠﻰ ﻣﺣﺿر اﻟﺻﻠﺢ أو ﺻدور اﻷﻣر اﻟﻘﺿﺎﺋﻲ‬
‫ﺑﺎﻟﺗﺻﺎﻟﺢ أو اﻟﺣﻛم أو اﻟﻘرار اﻟﻘﺿﺎﺋﻲ ؛‬
‫ﻋدم أداء اﻟﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ ﻟﻠﻣﺻﺎرﯾف اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة‬
‫‪ 37‬ﻣن اﻟﻘﺎﻧون اﻟﻣذﻛور‪.‬‬
‫ﯾﻌﺎﻗب ﺑﻐراﻣﺔ ﻣن ‪ 10.000‬درھم إﻟﻰ ‪ 50.000‬درھم ﻋن اﻷﻓﻌﺎل‬
‫اﻟﺗﺎﻟﯾﺔ ‪:‬‬
‫ﻋدم ﺗﺻرﯾﺢ اﻟﻣﺷﻐل أو أﺣد ﻣﺄﻣورﯾﮫ ﺑﺎﻟﺣﺎدﺛﺔ طﺑﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم اﻟﻣﺎدة‬
‫‪ 15‬ﻣن اﻟﻘﺎﻧون اﻟﻣذﻛور ؛‬
‫ﻋدم إﯾداع اﻟﻣﺷﻐل ﻟﻣﺧﺗﻠف اﻟﺷواھد اﻟطﺑﯾﺔ اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ‬
‫اﻟﺑﺎب اﻟﺛﺎﻧﻲ ﻣن اﻟﻘﺳم اﻟﺛﺎﻧﻲ ﻣن اﻟﻘﺎﻧون اﻟﻣذﻛور ؛‬
‫ﻋدم ﺗﺳﻠﯾم اﻟﻣﺷﻐل ﻟﻠﻣﺻﺎب أو ﻟذوي ﺣﻘوﻗﮫ أو ﻣن ﯾﻣﺛﻠﮭم اﻟﺷﮭﺎدة‬
‫اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 14‬ﻣن اﻟﻘﺎﻧون اﻟﻣذﻛور ؛‬
‫ﻋدم إﺧﺑﺎر اﻟﻣﺷﻐل اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﻣؤﻣﻧﺔ ﻟﮫ ﺑﺎﻷﺟراء اﻟﺟدد اﻟﻣﺻرح ﺑﮭم‬
‫ﻟدى اﻟﺻﻧدوق اﻟوطﻧﻲ ﻟﻠﺿﻣﺎن اﻻﺟﺗﻣﺎﻋﻲ أو ﻋدم ﻣواﻓﺎﺗﮭﺎ ﺑﻘﺎﺋﻣﺔ‬
‫اﻷﺟراء اﻟذﯾن ﺗم ﻓﺳﺦ ﻋﻘود ﻋﻣﻠﮭم ؛‬

‫ﻋدم إﻟﺻﺎق ﻧﺳﺧﺔ ﻣن اﻟﻘﺎﻧون اﻟﻣذﻛور ؛‬

‫ﻋدم إﯾداع أو ﻣواﻓﺎة اﻟﻣﺷﻐل اﻟﻣدﯾر اﻹﻗﻠﯾﻣﻲ ﻟﻠﺗﺷﻐﯾل ﺑﻧظﯾر ﻣن‬


‫اﻟﺗﺻرﯾﺢ ﺑﺎﻟﺣﺎدﺛﺔ وﺑﻧظﯾر ﻣن ﻣﺧﺗﻠف اﻟﺷواھد اﻟطﺑﯾﺔ اﻟﻣودﻋﺔ ﻟدى‬
‫ﻣؤﻣﻧﮫ أو ﻋدم إﺧﺑﺎره ﺑﻛل ﺣﺎدﺛﺔ وﻗﻌت داﺧل اﺧﺗﺻﺎﺻﮫ اﻟﺗراﺑﻲ ؛‬
‫ﻋدم إﻧﺟﺎز ﺑﺣﻛم اﻟﻘﺎﻧون ﺣﺳﺎﺑﺎ ﺟدﯾدا ﻣن طرف ﻛل ﻣدﯾن ﺑﺎﻹﯾراد ‪،‬‬
‫ﻛﻠﻣﺎ ﻓﻘد ﻣﻧﺗﻔﻊ ﺣﻘﮫ ﻓﻲ اﻹﯾراد ‪ ،‬ﻋﻠﻰ أﺳﺎس اﻟﻧﺳب اﻟﻣﺋوﯾﺔ‬
‫اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻔرع اﻟﺛﺎﻧﻲ ﻣن اﻟﺑﺎب اﻟﺛﺎﻧﻲ ﻣن اﻟﻘﺎﻧون‬
‫اﻟﻣذﻛور اﻟﻣﺗﻌﻠﻖ ﺑﺈﯾرادات ذوي اﻟﺣﻘوق‪.‬‬

‫ﯾﻌﺎﻗب ﻣن ﯾﺄﺗﻲ ذﻛرھم ﺑﻐراﻣﺔ ﻣن ‪ 2.000‬درھم إﻟﻰ ‪20.000‬‬


‫درھم ‪ ،‬وﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﻟﻌود إﻟﻰ اﻟﻣﺧﺎﻟﻔﺔ ﺧﻼل ﺧﻣس ﺳﻧوات اﻟﻣواﻟﯾﺔ‬
‫ﻟﺻدور اﻟﻌﻘوﺑﺔ ‪ ،‬ﺑﻐراﻣﺔ ﻣن ‪ 4.000‬درھم إﻟﻰ ‪ 40.000‬درھم ‪:‬‬
‫ﻛل ﻣﺷﻐل ﯾﺑﺎﺷر اﻗﺗطﺎﻋﺎت ﻣن أﺟور أﺟراﺋﮫ أو ﻣﺳﺗﺧدﻣﯾﮫ ﻟﻠﺗﺄﻣﯾن‬
‫ﻋن ﺣوادث اﻟﺷﻐل أو ﻟﻠﺗﺧﻔﯾف ﻣن اﻟﺗﻛﺎﻟﯾف اﻟﺗﻲ ﯾﺗﺣﻣﻠﮭﺎ ﻋﻣﻼ‬
‫ﺑﺄﺣﻛﺎم اﻟﻘﺎﻧون اﻟﻣذﻛور ؛‬
‫ﻛل ﺷﺧص ﯾﺧل أو ﯾﺣﺎول اﻹﺧﻼل ﺑﺣﻖ اﻟﻣﺻﺎب ﻓﻲ اﺧﺗﯾﺎر اﻟطﺑﯾب‬
‫اﻟﻣﻌﺎﻟﺞ ﺑﺎﺳﺗﻌﻣﺎل إﺣدى اﻟوﺳﺎﺋل اﻵﺗﯾﺔ ‪:‬‬

‫اﻟﺗﮭدﯾد ﺑﺎﻟﻔﺻل ؛ ‪1-‬‬

‫اﻟﻔﺻل اﻟﻔﻌﻠﻲ ﻟﻸﺟراء أو اﻟﻣﺳﺗﺧدﻣﯾن اﻟﻣﺗوﺟﮭﯾن إﻟﻰ طﺑﯾب أو ‪2-‬‬


‫ﺻﯾدﻟﻲ ﻏﯾر طﺑﯾب أو ﺻﯾدﻟﻲ اﻟﻣﺷﻐل أو ﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﺗﺄﻣﯾن ؛‬
‫اﻟﺣرﻣﺎن أو اﻟﺗﮭدﯾد ﺑﺎﻟﺣرﻣﺎن ﻣن اﻟﻣﺻﺎرﯾف واﻟﺗﻌوﯾﺿﺎت ‪3-‬‬
‫‪.‬اﻟﻣﺳﺗﺣﻘﺔ ﺑﻣﻘﺗﺿﻰ اﻟﻘﺎﻧون اﻟﺳﺎﻟف اﻟذﻛر رﻗم ‪18-12‬‬
‫ﻛل طﺑﯾب أو ﺻﯾدﻟﻲ ﯾﺟﻠب أو ﯾﺣﺎول ﺟﻠب اﻟﻣﺻﺎﺑﯾن إﻟﻰ ﻋﯾﺎدﺗﮫ‬
‫اﻟطﺑﯾﺔ أو إﻟﻰ ﺻﯾدﻟﯾﺗﮫ وﯾﻣس ﺑﻔﻌﻠﮫ ھذا ﺑﺣرﯾﺔ اﻻﺧﺗﯾﺎر ﻋن طرﯾﻖ‬
‫اﻟوﻋد ﺑﺗﺳﻠﯾم ﻧﻘود أو ﺑﺎﻟﺗﺧﻔﯾض ﻣن ﻣﺑﻠﻎ اﻷﺗﻌﺎب اﻟطﺑﯾﺔ وﻣن ﺛﻣن‬
‫اﻟﻣﻧﺗﺟﺎت اﻟﺻﯾدﻟﯾﺔ ﻟﻔﺎﺋدة اﻟﻣﺻﺎﺑﯾن ﺑﺣوادث اﻟﺷﻐل أو اﻟﻣﺷﻐﻠﯾن أو‬
‫اﻟﻣؤﻣﻧﯾن أو أي ﺷﺧص آﺧر ﺳواء ﻛﺎن ذﻟك ﺑﺻﻔﺔ ﻣﺑﺎﺷرة أو ﻏﯾر‬
‫ﻣﺑﺎﺷرة ؛‬
‫ﻛل طﺑﯾب أو ﺻﯾدﻟﻲ ﯾﻌﻣد إﻟﻰ طﻠب ﺛﻣن ﻓﺣوﺻﺎت طﺑﯾﺔ ﻟم ﯾﻧﺟزھﺎ‬
‫أو ﻣﻧﺗﺟﺎت ﺻﯾدﻟﯾﺔ ﻟم ﯾﺳﻠﻣﮭﺎ ؛‬
‫ﻛل طﺑﯾب ﯾﻌﻣد إﻟﻰ ﺗﺣرﯾف ﻋواﻗب اﻟﺣﺎدﺛﺔ ﻓﻲ اﻟﺷﮭﺎدات اﻟﻣﺳﻠﻣﺔ‬
‫ﻋﻣﻼ ﺑﺄﺣﻛﺎم اﻟﻘﺎﻧون اﻟﻣذﻛور ؛‬
‫ﻛل ﻣن أﺛر أو ﺣﺎول اﻟﺗﺄﺛﯾر ﺑﺎﻟوﻋد أو اﻟﺗﮭدﯾد ﻋﻠﻰ ﺷﺎھد ﻓﻲ ﺣﺎدﺛﺔ‬
‫ﺷﻐل ﻟﺗزﯾﯾف اﻟﺣﻘﯾﻘﺔ ؛‬
‫ﻛل ﻣن أﺧﻔﻰ اﻟﺣﻘﯾﻘﺔ أو ﺳﺎﻋد ﻓﻲ ذﻟك ﺗﺣت ﺗﮭدﯾد أو إﻏراء أو ﻣﺎ‬
‫ﺷﺎﺑﮫ ذﻟك‪.‬‬

‫ﯾﻌﺎﻗب اﻟﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ ﺑﻐراﻣﺔ ﻣن ‪ 10.000‬درھم إﻟﻰ ‪50.000‬‬


‫درھم ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ ﻋدم اﺣﺗرام اﻷﺣﻛﺎم اﻟﻘﺎﻧوﻧﯾﺔ اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺗﻘدﯾر واﺣﺗﺳﺎب‬
‫وﺑداﯾﺔ اﻻﻧﺗﻔﺎع ﻣن اﻟﺗﻌوﯾض اﻟﯾوﻣﻲ أو ﻣن اﻹﯾراد‪.‬‬
‫ﯾﻌﺎﻗب اﻟﻣﺷﻐل أو ﻣؤﻣﻧﮫ ﺑﻐراﻣﺔ ﻣن ‪ 10.000‬درھم إﻟﻰ ‪20.000‬‬
‫درھم ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ ﻋدم اﺣﺗرام اﻷﺣﻛﺎم اﻟﺗﺷرﯾﻌﯾﺔ واﻟﺗﻧظﯾﻣﯾﺔ اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ‬
‫ﺑﻧﯾل أﺟﮭزة اﺳﺗﺑدال أو ﺗﻘوﯾم اﻷﻋﺿﺎء وإﺻﻼﺣﮭﺎ وﺗﺟدﯾدھﺎ‬
‫وﻣﺻﺎرﯾف اﻟﺟﻧﺎزة‪.‬‬
‫ﯾﻌﺎﻗب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺧﺎﻟﻔﺎت ﻟﻣﻘﺗﺿﯾﺎت اﻟﻣرﺳوم اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮫ ﻓﻲ‬
‫اﻟﻣﺎدﺗﯾن ‪ 50‬و‪ 53‬ﻣن اﻟﻘﺎﻧون اﻟﺳﺎﻟف اﻟذﻛر رﻗم ‪ 18-12‬واﻟﻣرﺗﻛﺑﺔ‬
‫ﻣن طرف ﻣﻘﺎوﻻت اﻟﺗﺄﻣﯾن ﺑﻣﺎ ﯾﻠﻲ ‪:‬‬
‫ﺑﻐراﻣﺔ ﺗﻘدر ﺑﻧﺳﺑﺔ ‪ %5‬ﻋن ﻛل ﺷﮭر أو ﺟزء ﺷﮭر ﻣن اﻟﺗﺄﺧﯾر ﻓﻲ‬
‫ﺣﺎﻟﺔ ﻋدم أداء اﻟدﻓﻌﺎت ﻛﻼ أو ﺑﻌﺿﺎ ﻓﻲ اﻵﺟﺎل اﻟﻣﺣددة ﺑﺎﻟﻣرﺳوم‬
‫اﻟﻣذﻛور ‪ ،‬وذﻟك ﻣن ﻏﯾر أن ﺗﻘل ھذه اﻟﻐراﻣﺔ ﻋن أﻟف وﺧﻣﺳﻣﺎﺋﺔ‬
‫)‪ (1500‬درھم‪ .‬وﺗﺛﺑت ھذه اﻟﻐراﻣﺔ وﺗﺳﺗﺧﻠص ﻣن ﻗﺑل ﻛﺗﺎﺑﺔ‬
‫اﻟﺿﺑط ؛‬
‫ﺑﻐراﻣﺔ ﯾﺗراوح ﻗدرھﺎ ﻣﺎ ﺑﯾن ‪ 3.000‬درھم و‪ 30.000‬درھم ﻋن‬
‫ﻛل ﻣﺧﺎﻟﻔﺔ أﺧرى ﻟﻣﻘﺗﺿﯾﺎت اﻟﻣرﺳوم اﻟﻣذﻛور‪.‬‬

‫ﯾﻌﺎﻗب ﺑﻐراﻣﺔ ﻣن ‪ 2.000‬درھم إﻟﻰ ‪ 20.000‬درھم ﻛل ﻣن‬


‫ﯾرﺗﻛب ﻏﺷﺎ أو ﯾﻘدم ﺗﺻرﯾﺣﺎ ﻣزورا ﻟﻼﺳﺗﻔﺎدة ﻣن اﻟﻣﺻﺎرﯾف أو‬
‫ﺗﻌوﯾﺿﺎت ﻏﯾر ﻣﺳﺗﺣﻘﺔ أو اﻟﻌﻣل أو ﻣﺣﺎوﻟﺔ اﻟﻌﻣل ﻋﻠﻰ اﻻﺳﺗﻔﺎدة‬
‫ﻣﻧﮭﺎ ‪ ،‬وذﻟك ﺑﺻرف اﻟﻧظر ﻋن اﻟﻌﻘوﺑﺎت اﻟﻣﺗرﺗﺑﺔ ﻋن ﺗطﺑﯾﻖ أﺣﻛﺎم‬
‫اﻟﻧﺻوص اﻟﺗﺷرﯾﻌﯾﺔ واﻟﺗﻧظﯾﻣﯾﺔ اﻟﺟﺎري ﺑﮭﺎ اﻟﻌﻣل‪.‬‬

‫ﯾﻌﺎﻗب ﺑﻐراﻣﺔ ﻣن ‪ 1.000‬درھم إﻟﻰ ‪ 10.000‬درھم ﻛل ﺷﺧص ﻟﮫ‬


‫ﻋﻼﻗﺔ ﺑﻌﻼج اﻟﻣﺻﺎب طﻠب ﻣﻧﮫ اﻷداء اﻟﻣﺳﺑﻖ ﻟﻠﻣﺻﺎرﯾف اﻟﺗﻲ‬
‫ﺗﺳﺗوﺟب ﻋﻼﺟﮫ أﯾﺎ ﻛﺎن ﻧوﻋﮭﺎ ‪ ،‬ﻣﻊ ﻣراﻋﺎة أﺣﻛﺎم اﻟﻔﻘرة اﻟﺛﺎﻧﯾﺔ ﻣن‬
‫اﻟﻣﺎدة ‪ 39‬ﻣن اﻟﻘﺎﻧون اﻟﺳﺎﻟف اﻟذﻛر رﻗم ‪.18-12‬‬

‫‪Arrêté conjoint du ministre de l'industrie, du‬‬


‫‪commerce et des télécommunications et du‬‬
‫‪ministre de l'équipement et du transport n°‬‬
‫)‪1032-04 du 14 rabii II 1425 (3 juin 2004‬‬
‫‪rendant d'application obligatoire deux‬‬
‫‪normes marocaines.‬‬
‫‪Sont rendues d'application obligatoire les‬‬
‫‪normes désignées ci-après :‬‬
‫‪NM 21.9.014 : Extincteurs mobiles - Règle‬‬
‫; ‪d'installation‬‬ ‫‪Conforme‬‬
‫‪NM 21.9.015 : Extincteurs d'incendie‬‬
‫‪portatifs - Caractéristiques et essais.‬‬ ‫‪Conforme‬‬

‫‪Les normes visées à l'article premier ci-dessus,‬‬


‫‪sont tenues à la disposition des intéressés au‬‬
‫‪ministère de l'industrie, du commerce et des‬‬
‫‪télécommunications, service de normalisation‬‬
‫‪industrielle marocaine (SNIMA).‬‬
‫‪Le présent arrêté conjoint prendra effet six‬‬
‫‪mois après sa publication au Bulletin officiel.‬‬
Décret n° 2-09-197 du 5 rabii II 1431 (22
mars 2010) fixant le modèle du rapport
annuel que doit établir le comité de sécurité
et d'hygiène (C.S.H.), à la fin de chaque
année grégorienne, sur l'évolution des
risques professionnels dans l'entreprise .
En application des dispositions du
deuxième alinéa de l'article 342 de la loi
susvisée n° 65-99 relative au code du
travail, est fixé tel qu'annexé au présent
décret, le modèle du rapport annuel que doit
établir le comité de sécurité et d'hygiène, à
la fin de chaque année grégorienne, sur
l'évolution des risques professionnels dans
l'entreprise. A Vérifier
Le ministre de l'emploi et de la formation
professionnelle est chargé de l'exécution du
présent décret qui sera publié au Bulletin
officiel.

Annexe : voir texte en pièce jointe.


Arrêté du ministre de l'emploi et de la
formation professionnelle n° 3124-10 du 15
hija 1431 (22 novembre 2010) pris pour
l'application des dispositions des articles
305 et 330 de la loi n° 65-99 portant code du
travail.

En application des dispositions des articles


305 et 330 de la loi susvisée n° 65-99, le
présent arrêté fixe les conditions selon
lesquelles les entreprises industrielles,
commerciales et d'artisanat ainsi que les
exploitations agricoles et forestières et
leurs dépendances qui emploient moins de
50 salariés créent des services médicaux du
travail indépendants ou communs, ainsi que
les conditions d'équipement des locaux
réservés au service médical du travail. Conforme

Les entreprises et exploitations tenues de


créer les services médicaux du travail
doivent obtenir une attestation de
conformité délivrée par l'autorité
gouvernementale chargée du travail, une
fois que lesdits services répondent aux
conditions fixées par la loi susmentionnée
et les textes pris pour son application. Conforme

La durée de validité de l'attestation citée


précédemment est fixée à 5 années. Les
entreprises sont tenues d'en demander le
renouvellement au moins 3 mois avant
l'expiration de sa validité. A Vérifier
Les modèles de demande de l'attestation de
conformité ou de son renouvellement sont
fixés en annexe du présent arrêté. Sans Objet
L'autorité gouvernementale chargée du travail
statue sur les demandes d'obtention ou de
renouvellement des attestations de conformité
dans les 2 mois qui suivent la réception de ces
demandes.
Le refus de délivrance de l'attestation de
conformité ou de son renouvellement doit être
motivé.

L'autorité gouvernementale peut, sur décision


motivée, retirer l'attestation de conformité

Les locaux réservés au service médical du


travail devront comprendre au moins :
a) Services médicaux indépendants au sein
de l'établissement :
* lorsque les examens médicaux ont lieu
dans un établissement employant moins de
500 salariés : 2 pièces de 16 mètres carrés
chacune ; A Vérifier
* lorsque les examens médicaux ont lieu
dans un établissement employant entre 500
et 1000 salariés : 3 pièces de 16 mètres
carrés chacune ; Sans Objet

* lorsque les examens médicaux ont lieu


dans un établissement employant plus de
1000 salariés : une salle d'attente, un
cabinet médical, une salle de pansements,
la surface de chacune de ces pièces est de
16 mètres carrés, trois cabines de
déshabillage dont la surface est de 4 mètres
carrés chacune, une petite salle de repos de
8 mètres carrés. Sans Objet
Lorsque le service sera suffisamment
important pour occuper deux médecins à
temps plein, il devra y avoir un second
cabinet médical. Sans Objet

Les locaux mentionnés à l'alinéa précédent


devront comporter une installation d'eau
courante, avoir un éclairage et un chauffage
suffisants et être aménagés de telle sorte
qu'aucun bruit ne puisse gêner les examens
médicaux. Sans Objet
b) Services médicaux interentreprises à
l'extérieur de l'établissement :
Les examens médicaux ont lieu dans un
centre comportant l'ensemble des
équipements prévus au point a) ci-dessus,
pour 1000 salariés et plus. Sans Objet
En outre, dans chaque établissement, une
pièce sera réservée à l'usage d'un poste de
secours. Sans Objet
Dans les deux cas précités, les examens
pourront avoir lieu dans des camions
dispensaires aménagés suivant les normes
en vigueur. Sans Objet
Lorsque le service médical du travail
interentreprises est organisé en plusieurs
centres médicaux, le nombre de médecins
du travail affectés à un centre médical ne
peut être supérieur à celui correspondant à
l'emploi de cinq médecins du travail à
temps complet. Sans Objet
Dans chaque centre médical doit être
affiché de manière apparente la liste
nominative des médecins du travail
attachés au secteur médical avec
l'indication des lieux où ils peuvent être
joints. Sans Objet
Dans les services médicaux du travail
interentreprises, les examens médicaux ont
lieu soit :
- dans l'un des centres fixes ;
- dans un centre mobile ;
- dans les locaux équipés à l'intérieur de
l'entreprise. Sans Objet
Ces locaux doivent répondre aux conditions
de santé et de sécurité. Sans Objet

Il ne peut être employé plus d'un médecin


du travail si le nombre de salariés des
établissements adhérents au service
médical exige l'emploi uniquement d'un seul
médecin à temps plein ou partiel. Sans Objet
Voir Annexes dans le fichier word en pièce
jointe.

Arrêté du ministre de l'emploi et de la


formation professionnelle n° 3126-10 du 15
hija 1431 (22 novembre 2010) fixant le temps
minimum que le ou les médecins du travail
doivent consacrer aux salariés.

En application des dispositions du premier


alinéa de l'article 306 de la loi susvisée n°
65-99, est fixé comme suit le temps
minimum que le ou les médecins du travail
doivent consacrer aux salariés :
a) dans les entreprises ne présentant aucun
risque pour la santé des salariés : une
heure par mois pour 20 salariés ou 10
salariés de moins de 18 ans ; Sans objet
b) dans les entreprises où les salariés
doivent être soumis à une surveillance
médicale particulière : une heure par mois
pour 10 salariés. Conforme

Arrêté du ministre de l'emploi et de la


formation professionnelle n° 3125-10 du 15
hija 1431 (22 novembre 2010) fixant le
modèle du rapport annuel que doit élaborer
le chef du service médical du travail sur
l'organisation, le fonctionnement et la
gestion financière dudit service au titre de
l'année précédente.

En application des dispositions de l'article


307 de la loi susvisée n° 65-99 portant code
du travail, est fixé en annexe du présent
arrêté le modèle du rapport établi par le chef
du service médical du travail sur
l'organisation, le fonctionnement et la
gestion financière dudit service au titre de
l'année précédente. Conforme
Voir annexe en pièce jointe : Le modèle du
rapport annuel établi par le Chef du service
médical du travail sur l'organisation du service,
son fonctionnement et sa gestion financière au
titre de l'année précédente.
Arrêté du ministre de l'emploi et de la
formation professionnelle n° 2625-12 du 26
chaabane 1433 (16 juillet 2012) fixant les
modalités d'application des dispositions de
l'article 327 de la loi n° 65-99 relative au
Code du travail.

Le médecin du travail doit, lors des


examens médicaux effectués avant
l'embauche ou au plus tard avant
l'expiration de la période d'essai ainsi que
lors des examens médicaux périodiques :
1° S'assurer que le salarié est médicalement
apte au poste de travail auquel l'employeur
envisage de l'affecter ou au maintien au
poste qu'il occupe ; Conforme

2° Proposer éventuellement les adaptations


du poste ou l'affectation à un autre poste ; Conforme
3° S'assurer que le salarié n'est pas atteint
d'une affection dangereuse pour les autres
salariés. Conforme
L'employeur doit soumettre les salariés
devant effectuer, de façon habituelle, les
travaux figurant à l'annexe I du présent
arrêté à un examen médical avant
l'embauche ainsi qu'à d'autres examens
ultérieurs dont le médecin du travail fixe la
périodicité conformément au paragraphe 3
de l'article 327 de la loi susvisée n° 65-99. Conforme

L'examen mentionné au paragraphe 4 de


l'article 327 de la loi précitée n° 65-99 a pour
but d'évaluer l'aptitude médicale du salarié
à reprendre le travail au poste qu'il
occupait. A l'issue de cet examen, le
médecin du travail décidera de la nécessité
d'une adaptation des conditions de travail
ou d'une réadaptation du salarié ou
éventuellement de l'une et de l'autre de ces
mesures. Conforme
Cet examen a lieu lors de la reprise du
travail et au plus tard dans les quinze jours
qui suivent celle-ci. Conforme
Sauf dans le cas où le maintien du salarié à
son poste de travail entraîne un danger
immédiat pour sa santé ou sa sécurité ou
celles des tiers, le médecin du travail ne
peut constater l'inaptitude médicale du
salarié à son poste de travail qu'après avoir
réalisé :
1° Une étude de ce poste ; Conforme
2° Une étude des conditions de travail dans
l'entreprise ; Conforme

3° Deux examens médicaux de l'intéressé


espacés de quatre semaines accompagnés,
le cas échéant, d'examens complémentaires. Conforme

Le médecin du travail doit, lors de l'examen


médical effectué avant l'embauche ou au
plus tard avant l'expiration de la période
d'essai, constituer un dossier médical qu'il
complétera après chaque examen médical
ultérieur. Conforme

Ce dossier doit contenir, dans le respect du


secret médical, les informations relatives à
l'état de santé du salarié, aux expositions
auxquelles il a été soumis ainsi que les avis
et propositions du médecin du travail. Conforme

Il ne peut être communiqué qu'au médecin


chargé de l'inspection du travail, à un autre
médecin du travail dans la continuité de la
prise en charge médicale ou, à la demande
de l'intéressé, au médecin de son choix. Conforme
Il doit être conforme au modèle fixé à
l'annexe II du présent arrêté. Conforme

En outre, le médecin du travail doit établir,


en double exemplaire, une fiche d'aptitude
après chaque visite médicale. Conforme
Il délivrera une copie au salarié et
transmettra la seconde à l'employeur qui la
conservera pour la présenter à tout
moment, à sa demande, à l'agent chargé de
l'inspection du travail. Conforme

La fiche d'aptitude, qui ne doit comporter


aucune information soumise au secret
médical, devra être conforme au modèle fixé
à l'annexe III du présent arrêté. Conforme
Voir les annexes dans les fichiers en pièce
jointe.

Dahir n° 1-03-194 du 14 rejeb 1424 (11


septembre 2003) portant promulgation de la
loi n° 65-99 relative au Code du travail.
TITRE IV : DE L’HYGIENE ET DE LA
SECURITE DES SALARIES.

Chapitre premier : Dispositions générales.

L’employeur doit veiller à ce que les locaux


de travail soient tenus dans un bon état de
propreté et présenter les conditions
d’hygiène et de salubrité nécessaires à la
santé des salariés, notamment en ce qui
concerne le dispositif de prévention de
l’incendie, l’éclairage, le chauffage,
l’aération, l’insonorisation, la ventilation,
l’eau potable, les fosses d’aisances,
l’évacuation des eaux résiduaires et de
lavage, les poussières et vapeurs, les
vestiaires, la toilette et le couchage des
salariés. Conforme

L’employeur doit garantir


l’approvisionnement normal en eau potable
des chantiers et y assurer des logements
salubres et des conditions d’hygiène
satisfaisantes pour les salariés. Conforme
Les locaux de travail doivent être aménagés
de manière à garantir la sécurité des
salariés et faciliter la tâche des salariés
handicapés y travaillant. Conforme
Les machines, appareils de transmission,
appareils de chauffage et d’éclairage, outils
et engins doivent être munis de dispositifs
de protection d’une efficacité reconnue et
tenus dans les meilleures conditions
possibles de sécurité afin que leur
utilisation ne présente pas de danger pour
les salariés. Sans Objet
Il est interdit d’acquérir ou de louer des
machines ou des pièces de machines
présentant un danger pour les salariés et
qui ne sont pas munies de dispositifs de
protection d’une efficacité reconnue dont
elles ont été pourvues à l’origine. Sans Objet
Les salariés appelés à travailler dans les
puits, les conduits de gaz, canaux de fumée,
fosses d’aisances, cuves ou appareils
quelconques pouvant contenir des gaz
délétères doivent être attachés par une
ceinture ou être protégés par un autre
dispositif de sûreté, y compris les masques
de protection. Sans Objet
Les puits, trappes ou ouvertures de
descente doivent être clôturés. Sans Objet
Les moteurs doivent être isolés par des
cloisons ou des barrières de protection. Sans Objet
Les escaliers doivent être solides et munis
de fortes rampes. Sans Objet
Les échafaudages doivent être munis de
garde-corps rigides d’au moins 90 cm de
haut. Sans Objet
Les pièces mobiles des machines telles que
bielles, volants de moteur, roues, arbres de
transmission, engrenages, cônes ou
cylindres de friction, doivent être munies
d’un dispositif de protection ou séparées
des salariés. Sans Objet
Il en est de même des courroies ou câbles
qui traversent les lieux de travail ou qui sont
actionnés au moyen de poulies de
transmission placées à moins de 2 mètres
du sol. Sans Objet

Des appareils adaptés aux machines mis à


la disposition des salariés doivent éviter le
contact avec les courroies en marche. Sans Objet
Il est interdit à l’employeur de permettre à
ses salariés l’utilisation de produits ou
substances, d’appareils ou de machines qui
sont reconnus par l’autorité compétente
comme étant susceptibles de porter atteinte
à leur santé ou de compromettre leur
sécurité. Sans Objet
De même, il est interdit à l’employeur de
permettre à ses salariés l’utilisation, dans
des conditions contraires à celles fixées par
voie réglementaire, de produits ou
substances, d’appareils ou de machines
susceptibles de porter atteinte à leur santé
ou de compromettre leur sécurité. Sans Objet

L’employeur doit s’assurer que les produits


utilisés lorsqu’ils consistent en substances
ou préparations dangereuses, comportent
sur leur emballage un avertissement du
danger que présente l’emploi desdites
substances ou préparations. Sans Objet
L’employeur doit informer les salariés des
dispositions légales concernant la
protection des dangers que peuvent
constituer les machines. Sans Objet
Il doit afficher sur les lieux de travail, à une
place convenable habituellement fréquentée
par les salariés, un avis facilement lisible
indiquant les dangers résultant de
l’utilisation des machines ainsi que les
précautions à prendre. Sans Objet
Il est interdit à tout salarié d’utiliser une
machine sans que les dispositifs de
protection dont elle est pourvue soient en
place et ne doit pas rendre inopérants les
dispositifs de protection dont la machine
qu’il utilise est pourvue. Sans Objet
Il est interdit de demander à un salarié
d’utiliser une machine sans que les
dispositifs de protection dont elle est
pourvue soient en place. Sans Objet
Il est interdit de demander à un salarié
d’effectuer le transport manuel des charges
dont le poids est susceptible de
compromettre sa santé ou sa sécurité. Sans Objet
Pour les travaux et emplois qui exigent un
examen médical préalable, l’employeur doit
soumettre les salariés qu’il se propose de
recruter à une visite médicale et leur
imposer de renouveler ensuite
périodiquement cette visite. Sans Objet
Le temps passé par les salariés pour
respecter les mesures d’hygiène qui leur
sont imposées est rémunéré par
l’employeur comme temps de travail. Sans Objet
L’autorité gouvernementale chargée du travail
fixe les mesures générales d’application des
principes énoncés par les articles 281 à 291 ci-
dessus ainsi que, compte tenu des nécessités
propres à certaines professions et certains
travaux, les mesures particulières d’application
desdits principes.

Le fait pour les salariés, dûment informés selon


les modalités prévues par l’article 289 ci-
dessus, de ne pas se conformer aux
prescriptions particulières relatives à la sécurité
ou à l’hygiène pour l’exécution de certains
travaux dangereux au sens de la présente loi et
de la réglementation prise pour son application,
constitue une faute grave pouvant entraîner le
licenciement sans préavis, ni indemnité de
licenciement, ni dommages-intérêts.

Les conditions de sécurité et d’hygiène


dans lesquelles s’effectuent les travaux
dans les mines, carrières et installations
chimiques doivent garantir aux salariés une
hygiène et une sécurité particulières
conformes aux prescriptions fixées par voie
réglementaire. Sans Objet
Les règles d’hygiène applicables aux salariés
travaillant à domicile ainsi que les obligations
qui incombent aux employeurs faisant exécuter
des travaux à domicile sont fixées par voie
réglementaire.
Sont punis d’une amende de 2.000 à 5.000
dirhams :
- le non respect des dispositions de l’article
281 ;
- le non aménagement des lieux de travail
conformément aux dispositions de l’article 282
et la non mise en place des moyens de
sécurité prescrits par les articles 284 à 286 ;

- le non respect des dispositions de l’article 287.


Est puni d’une amende de 10.000 à 20.000
dirhams le non respect des dispositions des
articles 283, 288, 289, 290 et 291.
En cas d’un jugement pour infraction aux
dispositions des articles 281, 282, 285 et 286,
ce jugement fixe, en outre, le délai dans lequel
doivent être exécutés les travaux à effectuer
sans pouvoir excéder 6 mois à compter de la
date du jugement.

Aucune infraction pour les mêmes raisons n’est


permise pendant le délai fixé conformément
aux dispositions de l’alinéa précédent.
En cas de récidive, les amendes prévues pour
les infractions aux dispositions des articles
précédents du présent chapitre sont portées au
double, si une infraction similaire est commise
au cours des deux années suivant un jugement
définitif.

En cas de violation des prescriptions


législatives ou réglementaires relatives à la
sécurité et à l’hygiène, que la procédure de
mise en demeure soit ou non applicable, le
tribunal peut prononcer une condamnation
assortie de la fermeture temporaire de
l’établissement pendant une durée qui ne peut
être inférieure à dix jours ni supérieure à six
mois, la fermeture entraînant l’interdiction visée
à l’article 90 (2e alinéa) du Code pénal.
En cas de non respect de ces dispositions, les
sanctions prévues par l’article 324 dudit code
sont applicables.
En cas de récidive, le tribunal peut prononcer
la fermeture définitive de l’établissement
conformément aux articles 90 et 324 du Code
pénal.
Pendant toute la durée de la fermeture
temporaire, l’employeur est tenu de
continuer à verser à ses salariés les
salaires, indemnités et avantages, en
espèces ou en nature qui leur sont dus et
qu’ils touchaient avant la date de la
fermeture. Sans Objet
Lorsque la fermeture devient définitive et
entraîne le licenciement des salariés,
l’employeur doit verser les indemnités qui
leur sont dues dans le cas de rupture du
contrat de travail, y compris les dommages-
intérêts. Sans Objet
Chapitre II : Des dispositions relatives au
transport des colis d’un poids supérieur à
une tonne
L’expéditeur de tout colis ou objet pesant
au moins mille kilogrammes de poids,
destiné à être transporté par quelque mode
de transport que ce soit, doit porter sur le
colis, l’indication de son poids, de la nature
de son contenu et de la position du
chargement. Sans Objet
L’indication doit être marquée à l’extérieur
du colis en lettres claires et durables
suivant les modalités fixées par voie
réglementaire. Sans Objet
Dans les cas exceptionnels où il est difficile
de déterminer le poids exact, le poids
marqué peut être estimé à un poids
maximum établi d’après le volume et la
nature du colis. Sans Objet
A défaut de l’expéditeur, son mandataire se
charge de porter sur le colis les indications
visées aux alinéas ci-dessus. Sans Objet
Est puni d’une amende de 2.000 à 5.000
dirhams, le défaut de l’indication à l’extérieur
du colis prévue à l’article 302 ou sa non-
conformité avec les dispositions dudit article ou
des textes réglementaires pris pour son
application.
Chapitre III : Des services médicaux du
travail.

Un service médical du travail indépendant


doit être créé auprès :
1 - des entreprises industrielles,
commerciales et d’artisanat ainsi que des
exploitations agricoles et forestières et
leurs dépendances lorsqu’elles occupent
cinquante salariés au moins ; Conforme

2 - des entreprises industrielles,


commerciales et d’artisanat ainsi que des
exploitations agricoles et forestières et
leurs dépendances et employeurs
effectuant des travaux exposant les salariés
au risque de maladies professionnelles,
telles que définies par la législation relative
à la réparation des accidents du travail et
des maladies professionnelles. Conforme
Les entreprises industrielles, commerciales
et d’artisanat ainsi que les exploitations
agricoles et forestières et leurs
dépendances qui emploient moins de
cinquante salariés doivent constituer soit
des services médicaux du travail
indépendants ou communs dans les
conditions fixées par l’autorité
gouvernementale chargée du travail. Conforme

La compétence territoriale et
professionnelle du service médical doit être
approuvée par le délégué préfectoral ou
provincial du travail, après accord du
médecin chargé de l’inspection du travail. Conforme

Un service médical inter-entreprises doit


accepter l’adhésion de tout établissement
relevant de sa compétence, sauf avis
contraire du délégué préfectoral ou
provincial chargé du travail. Conforme
L’autorité gouvernementale chargée du travail
fixe la durée minimum que le ou les médecins
du travail doivent consacrer aux salariés, en
distinguant entre les entreprises dans
lesquelles les salariés ne risquent aucun
danger et les entreprises devant être soumises
à un contrôle particulier.

Les entreprises soumises à l’obligation de


créer un service médical du travail
indépendant, conformément à l’article 304
ci-dessus, doivent disposer d’un médecin
du travail durant toutes les heures du travail. Conforme

Le service médical indépendant ou inter-


entreprises est administré par le chef du
service médical qui doit adresser chaque
année à l’agent chargé de l’inspection du
travail, au médecin chargé de l’inspection
du travail et aux délégués des salariés et, le
cas échéant, aux représentants des
syndicats dans l’entreprise ou, lorsqu’il
s’agit des entreprises minières soumises au
statut minier, aux délégués de sécurité, un
rapport sur l’organisation, le
fonctionnement et la gestion financière du
service pendant l’année précédente. Conforme

Le modèle dudit rapport est fixé par


l’autorité gouvernementale chargée du
travail. A Vérifier
Les frais d’organisation et de contrôle du
service médical ainsi que la rémunération
du médecin du travail sont à la charge de
l’entreprise ou du service médical
interentreprises. Conforme

Le fonctionnement des services médicaux


du travail est assuré par un ou plusieurs
médecins dénommés “ médecins du travail
” qui doivent exercer personnellement leurs
fonctions. Conforme

Les médecins du travail doivent être


titulaires d’un diplôme attestant qu’ils sont
spécialistes en médecine du travail. A Vérifier
Ils doivent être inscrits au tableau de l’Ordre
des médecins et avoir l’autorisation
d’exercer la médecine. A Vérifier
Le médecin du travail étranger doit, outre ce
qui est prévu à l’article 310, avoir obtenu
l’autorisation prévue par les dispositions
relatives à l’emploi des étrangers. Sans objet
Le médecin du travail est lié à l’employeur
ou au chef du service médical
interentreprises par un contrat de travail
respectant les règles de déontologie
professionnelle. A Vérifier

Toute mesure disciplinaire envisagée par


l’employeur ou le chef du service médical
inter-entreprises à l’encontre du médecin du
travail, doit être prononcée par décision
approuvée par l’agent chargé de
l’inspection du travail, après avis du
médecin inspecteur du travail. Conforme
Le médecin du travail doit, en toutes
circonstances, accomplir sa mission en
toute liberté et indépendance, que ce soit
envers l’employeur ou les salariés. Conforme
Il ne doit prendre en compte que les
considérations dictées par sa profession. Conforme

Les services médicaux du travail


indépendants ou inter-entreprises doivent
également s’assurer, à temps complet, le
concours d’assistants sociaux ou
d’infirmiers diplômés d’Etat ayant reçu,
conformément à la législation en vigueur,
l’autorisation d’exercer les actes
d’assistance médicale et dont le nombre est
fixé par voie réglementaire en fonction de
l’effectif des salariés dans l’entreprise. Sans objet

Un service de garde médicale doit être


assuré conformément aux règles et dans les
conditions fixées par voie réglementaire. Sans objet
Dans chaque atelier où sont effectués des
travaux dangereux, deux salariés au moins
recevront l’instruction relative aux
techniques et méthodes des premiers
secours en cas d’urgence. Sans objet
Les secouristes ainsi formés ne pourront être
considérés comme tenant lieu des infirmiers
prévus à l’article 315 ci-dessus.
Le médecin du travail a un rôle préventif qui
consiste à procéder sur les salariés aux
examens médicaux nécessaires, notamment à
l’examen médical d’aptitude lors de
l’embauchage et à éviter toute altération de la
santé des salariés du fait de leur travail,
notamment en surveillant les conditions
d’hygiène dans les lieux de travail, les risques
de contamination et l’état de santé des salariés.

Le médecin du travail peut donner


exceptionnellement, ses soins en cas
d’urgence, à l’occasion d’accidents ou de
maladies survenus dans l’établissement
ainsi qu’à tout salarié victime d’un accident
du travail lorsque l’accident n’entraîne pas
une interruption du travail du salarié. Sans Objet
Toutefois, la liberté pour le salarié de faire
appel à un médecin de son choix ne doit en
aucun cas être entravée. Sans Objet

Le médecin du travail est habilité à


proposer des mesures individuelles telles
que mutations ou transformations de
postes, justifiées par des considérations
relatives, notamment, à l’âge, à la résistance
physique ou à l’état de santé des salariés. Conforme

Le chef d’entreprise est tenu de prendre en


considération ces propositions et, en cas de
refus, de faire connaître les motifs qui
s’opposent à ce qu’il y soit donné suite. Conforme
En cas de difficulté ou de désaccord, la
décision est prise par l’agent chargé de
l’inspection du travail après avis du
médecin-inspecteur du travail. Conforme
Le médecin du travail a un rôle de conseiller en
particulier, auprès de la direction, des chefs de
service et du chef du service social, notamment
en ce qui concerne l’application des mesures
suivantes :
- la surveillance des conditions générales
d’hygiène dans l’entreprise ;
- la protection des salariés contre les accidents
et contre l’ensemble des nuisances qui
menacent leur santé ;
- la surveillance de l’adaptation du poste de
travail à l’état de santé du salarié ;
- l’amélioration des conditions de travail,
notamment en ce qui concerne les
constructions et aménagements nouveaux,
ainsi que l’adaptation des techniques de travail
à l’aptitude physique du salarié, l’élimination
des produits dangereux et l’étude des rythmes
du travail.
Le médecin du travail doit être consulté :
1) sur toutes les questions d’organisation
technique du service médical du travail ; Conforme
2) sur les nouvelles techniques de
production ; Conforme

3) sur les substances et produits nouveaux. Conforme


Le médecin du travail doit être mis au
courant par le chef d’entreprise de la
composition des produits employés dans
son entreprise. Conforme

Le médecin du travail est tenu au secret des


dispositifs industriels et techniques et de la
composition des produits employés. Conforme
Le médecin du travail est tenu de déclarer,
dans les conditions prévues par la
législation en vigueur, tous les cas de
maladies professionnelles dont il aura
connaissance ainsi que les symptômes ou
maladies pouvant avoir un caractère
professionnel. Conforme

Le médecin du travail tient une fiche


d’entreprise qu’il actualise de manière
régulière. A Vérifier

Cette fiche comprend la liste des risques et


maladies professionnels, s’ils existent, ainsi
que le nombre de salariés exposés à ces
risques et maladies. A Vérifier
Ladite fiche est adressée à l’employeur et
au comité d’hygiène et de sécurité. Elle est
mise à la disposition de l’agent chargé de
l’inspection du travail et du médecin
inspecteur du travail. A Vérifier

Le chef d’entreprise doit accorder toutes


facilités au médecin du travail pour lui
permettre d’une part, de contrôler le respect
des conditions de travail dans l’entreprise,
particulièrement en ce qui concerne les
prescriptions spéciales relatives à la
sécurité et à l’hygiène, pour l’exécution des
travaux dangereux visés à l’article 293 et
d’autre part, de collaborer avec les
médecins donnant leurs soins aux salariés
ainsi qu’avec toute personne pouvant être
utile à sa tâche. A Vérifier
Dans les entreprises soumises à l’obligation
de disposer d’un service médical du travail,
doit faire l’objet d’un examen médical par le
médecin du travail :
1° tout salarié, avant l’embauchage ou, au
plus tard, avant l’expiration de la période
d’essai ; Conforme

2° tout salarié, à raison d’une fois au moins


tous les douze mois, pour les salariés ayant
atteint ou dépassé 18 ans et tous les six
mois pour ceux ayant moins de 18 ans ; A Vérifier
3° tout salarié exposé à un danger
quelconque, la femme enceinte, la mère
d’un enfant de moins de deux ans, les
mutilés et les handicapés suivant une
fréquence dont le médecin du travail reste
juge ; A Vérifier
4° tout salarié dans les cas suivants : Sans objet
- après une absence de plus de trois
semaines pour cause d’accident autre que
l’accident du travail ou de maladie autre que
professionnelle ; A Vérifier

- après une absence pour cause d’accident


du travail ou de maladie professionnelle ; A Vérifier

- en cas d’absences répétées pour raison de


santé. A Vérifier
Les modalités d’application des dispositions du
présent article sont fixées pour l’autorité
gouvernementale chargée du travail.

S’il l’estime nécessaire, le médecin du


travail peut demander des examens
complémentaires lors de l’embauchage. Ces
examens sont à la charge de l’employeur. Sans Objet

Il en est de même pour les examens


complémentaires demandés par le médecin
du travail lors des visites d’inspection
lorsque ces examens sont nécessités par le
dépistage de maladies professionnelles ou
de maladies contagieuses. Sans Objet
Le temps requis par les examens médicaux
des salariés est rémunéré comme temps de
travail normal. Sans Objet
Les conditions d’équipement des locaux
réservés au service médical du travail sont
fixées par l’autorité gouvernementale chargée
du travail, que les visites aient lieu dans
l’entreprise ou dans un centre commun à
plusieurs entreprises.
Lorsque le service médical est
suffisamment important pour occuper deux
médecins à temps complet, il doit y avoir un
second cabinet médical. Sans Objet
Chapitre IV : Le conseil de médecine du
travail et de prévention des risques
professionnels.
Il sera créé auprès de l'autorité
gouvernementale chargée du travail un conseil
consultatif dénommé " Conseil de médecine du
travail et de prévention des risques
professionnels ".
Ce conseil est chargé de présenter des
propositions et avis afin de promouvoir
l'inspection de la médecine du travail et les
services médicaux du travail.

Il s'intéresse également à tout ce qui concerne


l'hygiène et la sécurité professionnelles et la
prévention des accidents du travail et des
maladies professionnelles.
Le Conseil de médecine du travail et de
prévention des risques professionnels est
présidé par le ministre chargé du travail ou son
représentant.
Il comprend des représentants de
l'administration, des organisations
professionnelles des employeurs et des
organisations syndicales des salariés les plus
représentatives.
Le président du conseil peut inviter, pour
participer aux travaux du conseil, toute
personne compte tenu de ses compétences
dans les domaines intéressant le conseil.
Un texte réglementaire fixera la composition du
conseil, la désignation de ses membres et les
modalités de son fonctionnement.
Sont punis d'une amende de 2.000 à 5.000
dirhams :
- la non création d'un service médical
indépendant conformément aux dispositions
de l'article 304 ;
- la non création d'un service médical
indépendant ou inter-entreprises conformément
à l'article 305 ou la création d'un service
médical non conforme aux conditions fixées
par l'autorité gouvernementale chargée du
travail ;
- le refus d'adhésion d'une entreprise ou
établissement à un service médical inter-
entreprises entrant dans sa compétence,
conformément à l'article 305;

- l'emploi de médecins ne remplissant pas les


conditions prévues aux articles 310 et 311 ;
- la non création du service de garde prévu à
316 ou le service de garde non géré
conformément aux conditions fixées par voie
réglementaire ;
- l'entrave à l'exercice des missions qui
incombent au médecin du travail en vertu de
la présente loi ;
- la non consultation du médecin du travail au
sujet des questions et techniques prévues à
l'article 322, et le défaut de l'information du
médecin de la composition des produits utilisés
dans l'établissement ;

- le non respect des dispositions de l'article 329.

la non disponibilité d'un médecin à plein temps


contrairement aux dispositions de l'article 306 ;
le non envoi du rapport prévu à l'article 307 à
l'agent chargé de l'inspection du travail, au
médecin inspecteur du travail, aux délégués
des salariés et, le cas échéant, aux
représentants des syndicats dans l'entreprise ;
- l'inexistence des assistants sociaux et des
infirmiers prévus à l'article 315, ou le concours
de ces auxiliaires non assuré à plein temps ou
en nombre inférieur à celui prévu par voie
réglementaire ;
- le non respect des dispositions des articles
327, 328 et 331.
Chapitre V : Des comités de sécurité et
d'hygiène.

Les comités de sécurité et d'hygiène


doivent être créés dans les entreprises
industrielles, commerciales et d'artisanat, et
dans les exploitations agricoles et
forestières et leurs dépendances qui
occupent au moins 50 salariés. A Vérifier

Le comité de sécurité et d'hygiène se


compose :
- de l'employeur ou son représentant,
président ; A Vérifier
- du chef du service de sécurité, ou à défaut,
un ingénieur ou cadre technique travaillant
dans l'entreprise, désigné par l'employeur ; A Vérifier

- du médecin du travail dans l'entreprise ; A Vérifier

- de deux délégués des salariés, élus par les


délégués des salariés ; A Vérifier

- d'un ou deux représentants des syndicats


dans l'entreprise, le cas échéant. A Vérifier

Le comité peut convoquer pour participer à


ses travaux toute personne appartenant à
l'entreprise et possédant une compétence
et une expérience en matière d'hygiène et
de sécurité professionnelle, notamment le
chef du service du personnel ou le directeur
de l'administration de la production dans
l'entreprise. A Vérifier
Le comité de sécurité et d'hygiène est chargé
notamment :
- de détecter les risques professionnels
auxquels sont exposés les salariés de
l'entreprise ;
- d'assurer l'application des textes législatifs
et réglementaires concernant la sécurité et
l'hygiène ;
- de veiller au bon entretien et au bon usage
des dispositifs de protection des salariés contre
les risques professionnels ;
- de veiller à la protection de l'environnement à
l'intérieur et aux alentours de l'entreprise ;

- de susciter toutes initiatives portant


notamment sur les méthodes et procédés de
travail, le choix du matériel, de l'appareillage et
de l'outillage nécessaires et adaptés au travail ;
- de présenter des propositions concernant
la réadaptation des salariés handicapés dans
l'entreprise ;
- de donner son avis sur le fonctionnement du
service médical du travail ;
- de développer le sens de prévention des
risques professionnels et de sécurité au sein
de l'entreprise.

Le comité de sécurité et d'hygiène se réunit


sur convocation de son président une fois
chaque trimestre et chaque fois qu'il est
nécessaire. A Vérifier

Il doit également se réunir à la suite de tout


accident ayant entraîné ou qui aurait pu
entraîner des conséquences graves. A Vérifier
Les réunions ont lieu dans l'entreprise dans
un local approprié et, autant que possible,
pendant les heures de travail. Conforme

Le temps passé aux réunions est rémunéré


comme temps de travail effectif. Conforme
Le comité doit procéder à une enquête à
l'occasion de tout accident du travail, de
maladie professionnelle ou à caractère
professionnel. Conforme
L'enquête prévue à l'alinéa précédent est
menée par deux membres du comité, l'un
représentant l'employeur, l'autre
représentant les salariés, qui doivent établir
un rapport sur les circonstances de
l'accident du travail, de la maladie
professionnelle ou à caractère
professionnel, conformément au modèle
fixé par I'autorité gouvernementale chargée
du travail. A Vérifier

L'employeur doit adresser à l'agent chargé


de l'inspection du travail et au médecin
chargé de l'inspection du travail, dans les
15 jours qui suivent l'accident du travail ou
la constatation de la maladie
professionnelle ou à caractère
professionnel, un exemplaire du rapport
prévu à l'article précédent. A Vérifier

Le comité de sécurité et d'hygiène doit


établir un rapport annuel à la fin de chaque
année grégorienne sur l'évolution des
risques professionnels dans l'entreprise. A Vérifier

Ce rapport, dont le modèle est fixé par voie


réglementaire, doit être adressé par
l'employeur à l'agent chargé de l'inspection
du travail et au médecin chargé de
l'inspection du travail au plus tard dans les
90 jours qui suivent l'année au titre de
laquelle il a été établi. A Vérifier
Sont consignés sur un registre spécial qui
doit être tenu à la disposition des agents
chargés de l'inspection du travail et du
médecin chargé de l'inspection du travail :
- les procès-verbaux des réunions du
comité de sécurité et d'hygiène en cas
d'accidents graves ; A Vérifier

- le rapport annuel sur l'évolution des


risques professionnels dans l'entreprise ; A Vérifier

- le programme annuel de prévention contre


les risques professionnels. A Vérifier
Le non respect des dispositions du présent
chapitre est passible d'une amende de 2.000 à
5.000 dirhams.
Arrêté du ministre de l'emploi et de la
formation professionnelle n° 93-08 du 6
joumada I 1429 (12 mai 2008) fixant les
mesures d'application générales et
particulières relatives aux principes
énoncés par les articles de 281 à 291 du
code du travail.
Chapitre premier : Aménagement des
locaux de travail.
Les bâtiments abritant les lieux du travail et
situés au sein des entreprises et des
établissements visés à l'article premier de la
loi susvisée n° 65-99 et conformément à son
article 281, doivent avoir des structures et
une solidité appropriées au type
d'utilisation. Conforme
Les portes et portails en va-et-vient doivent
être transparents ou posséder des
panneaux transparents. Conforme

Un marquage doit être apposé à hauteur de


vue sur les portes transparentes. Conforme

Les parties transparentes doivent être


constituées de matériaux de sécurité ou
être protégées contre l'enfoncement de
sorte que les travailleurs ne puissent être
blessés en cas de bris de ces surfaces. Conforme
Les portes et portails coulissant doivent
être munis d'un système de sécurité les
empêchant de sortir de leur rail et de
tomber. Conforme
Les portes et portails s'ouvrant vers le haut
doivent être munis d'un système de sécurité
les empêchant de retomber. Conforme

Les portes et portails automatiques doivent


fonctionner sans risque d'accident pour les
travailleurs ; ces portes et portails doivent
être entretenus et contrôlés régulièrement. Conforme
Les portes et portails doivent être
entretenus et contrôlés régulièrement.
Lorsque leur chute peut présenter un
danger pour les salariés, notamment en
raison de leurs dimensions, de leur poids
ou de leur mode de fixation. Conforme
La périodicité des contrôles et les
interventions sont consignées dans un
registre spécial. Conforme

Lorsqu'il n'est pas possible, compte tenu de


la nature du travail, d'éviter des zones de
danger comportant notamment des risques
de chute de personnes ou des risques de
chute d'objets, et même s'il s'agit d'activités
ponctuelles d'entretien ou de réparation,
ces zones doivent être signalées de manière
bien visible ; elles doivent, en outre, être
matérialisées par des dispositifs destinés à
éviter que les travailleurs non autorisés
pénètrent dans ces zones. Conforme
Le chef d'établissement prend toutes les
mesures nécessaires pour que seuls les
salariés autorisés à cet effet puissent
accéder aux zones de danger. Conforme
Les mesures appropriées doivent être
prises pour protéger ces salariés. Conforme

Les locaux du travail doivent être équipés


d'un matériel de premier secours adapté à la
nature des risques et facilement accessible. Conforme
Ce matériel doit faire l'objet d'une
signalisation claire. Conforme

Conformément aux dispositions de l'article


282 de la loi précitée n° 65-99, il faut que les
salariés handicapés puissent accéder
aisément à leur poste de travail ainsi qu'aux
locaux sanitaires et aux locaux de
restauration qu'ils sont susceptibles
d'utiliser dans l'établissement. Conforme
Leurs postes de travail ainsi que les
signaux de sécurité qui les concernent
doivent être aménagés si leur handicap
l'exige. Conforme

Conformément aux dispositions de l'article


281 de la loi précitée n° 65-99, les lieux du
travail intérieurs et extérieurs doivent être
aménagés de telle façon que la circulation
des piétons et des véhicules puisse se faire
de manière sûre. Conforme
Les postes de travail extérieurs doivent
être aménagés de telle façon que les
salariés :
- puissent rapidement quitter leur poste
de travail en cas de danger ou puissent
rapidement être secourus ; Conforme

- soient protégés contre la chute d'objets ; Conforme


- soient protégés contre les mauvaises
conditions atmosphériques ; Conforme
- ne soient pas exposés à des niveaux
sonores nocifs ou à des émissions de gaz,
vapeurs, aérosols de particules solides ou
liquides de substances insalubres,
gênantes ou dangereuses ; Conforme
- ne puissent glisser ou chuter. Conforme
Chapitre II : Préservation de l'hygiène et de
la sécurité des salariés dans les locaux du
travail.
Section I : Nettoyage et désinfection des
locaux du travail.
Les locaux du travail doivent être tenus
dans un état constant de propreté. Conforme
Le sol des établissements doit être nettoyé
complètement au moins une fois par jour. Conforme

Ce nettoyage des sols des établissements


ou partie d'établissement où le travail est
permanent jour et nuit, doit être effectué
avant l'ouverture ou après la clôture du
travail. Conforme
Le nettoyage permanent est fait soit par
aspiration ou par tous autres procédés ne
soulevant pas de poussières. Conforme
Les murs et les plafonds doivent être
nettoyés régulièrement. Conforme
Les murs des locaux du travail doivent être
recouverts d'enduits ou de peinture d'un ton
clair ou de chaux. L'enduit doit être refait
aussi souvent que nécessaire. Conforme

Dans les locaux où le sol est constitué de la


terre battue, il sera procédé au nivelage du
sol aussi souvent que nécessaire. Conforme

Dans les locaux où l'on utilise des matières


organiques périssables ou altérables, où là
où l'on manipule des chiffons ainsi que
dans ceux où la nature des travaux qui y
sont effectués rend le sol constamment
humide, le sol devra être imperméabilisé et
nivelé et devra présenter une pente
régulière d'un millimètre par mètre au
minimum dans la direction de la conduite
d'évacuation des eaux de lavage. Conforme
Les murs doivent être recouverts d'un
enduit facilitant le lavage. Conforme

Les murs et le sol doivent être lavés et


désinfectés aussi souvent que nécessaire. Conforme
Le nettoyage des locaux où l'on utilise des
matières organiques altérables doit être
effectué à l'aide d'appareils mécaniques
d'aspiration. Conforme
Les résidus putrescibles ne devront pas
demeurer dans les locaux réservés au
travail et doivent être enlevés, s'ils ne sont
pas déposés dans des récipients
métalliques hermétiquement clos, vidés et
lavés avec une solution désinfectante au
moins une fois par jour. Conforme
Dans les locaux de travail où la nature des
travaux effectués rend le sol constamment
humide, les emplacements où les salariés
travaillent doivent être équipés d'un
plancher suffisamment élevé pour éviter
que les pieds des salariés soient en contact
direct avec l'eau ou les liquides répandus
sur le sol. Conforme
Cette présente disposition ne sera pas
applicable si les salariés sont munis de
chaussures de sécurité.
Section II : Evacuation des eaux résiduaires
ou de lavage.
L'atmosphère des ateliers et de tous autres
locaux réservés au travail doit être
constamment protégée contre les
émanations provenant d'égouts, fosses,
fosses d'aisances ou de toute autre source
d'infection. Conforme

Les conduites d'évacuation des eaux


résiduaires ou de lavage et les conduites de
vidange des égouts traversant les locaux de
travail, doivent être étanches et entourées d'
une maçonnerie étanche. Conforme

Dans les établissements qui déversent les


eaux résiduaires ou de lavage dans un
égout public ou privé, toute communication
entre l'égout et l'établissement doit être
munie d'un intercepteur hydraulique qui
doit être fréquemment nettoyé au moins une
fois par jour. Conforme
Les éviers doivent être construits en
matériaux imperméables, bien joints,
doivent présenter une pente dans la
direction du tuyau d'écoulement et doivent
être aménagés de façon à ne dégager
aucune odeur. Conforme

Les travaux dans les puits, conduits de gaz,


canaux de fumée, fosses d'aisances, cuves
ou appareils quelconques pouvant contenir
des gaz nocifs, ne doivent être entrepris
qu'après que l'atmosphère aura été assainie
par une ventilation efficace. Conforme
Section III : Les installations sanitaires
vestiaires, lavabos, douches et toilettes.

Les employeurs doivent mettre à la


disposition des salariés les moyens
d'assurer leur propreté individuelle,
notamment des vestiaires, et des lavabos. Conforme
Les lavabos doivent être installés dans des
locaux spéciaux isolés des locaux du travail
et placés à leur proximité. Conforme

Ces dispositions s'appliquent à l'aménagement


des vestiaires dans les établissements
occupant au moins 10 salariés.

Si les vestiaires et les lavabos sont installés


dans des locaux séparés, la communication
entre ceux-ci doit pouvoir s'effectuer sans
traverser les locaux du travail ou de
stockage et sans passer par l'extérieur. Conforme
Le sol et les parois des locaux des
vestiaires et des lavabos doivent être
construis en matériaux faciles à nettoyer et
imperméables. Conforme
Les vestiaires et les lavabos doivent être
aérés, éclairés et convenablement chauffés
en cas d'abaissement de la température
durant la période hivernale dans les régions
froides. Conforme
Ils doivent être tenus en état constant de
propreté. Conforme

Les parois ou parties de parois, qui ne sont


pas recouvertes de carreaux de faïences et
de granites, doivent être recouvertes de
peintures d'un ton clair ou de chaux. Conforme
Les vestiaires et les lavabos des hommes et
des femmes doivent être séparées dans les
établissements occupant un personnel
mixte. Conforme

Les vestiaires doivent être pourvus d'un


nombre suffisant de sièges et d'armoires
individuelles pouvant être fermées. Conforme
Ces armoires doivent être munies :
- des tringles portant un nombre
suffisant de cintres ; Conforme

- d'un compartiment réservé aux vêtements


de travail souillés de mauvaise odeur ou
portant des matières dangereuses, et muni
de deux cintres. Conforme
Les parois de ces armoires ne devront
comporter aucune aspérité. Conforme

Ces armoires doivent être complètement


nettoyées au moins une fois par semaine. Conforme
Les lavabos doivent être munis en eau
potable à raison d'un robinet au moins pour
5 salariés. Conforme
Du savon et des serviettes propres seront
mis à la disposition des salariés. Conforme
Dans les établissements où sont effectués
certains travaux insalubres ou salissants,
des douches doivent être mises à la
disposition des salariés. Conforme
Le sol et les parois du local affecté aux
douches doivent permettre un nettoyage
efficace. Le local doit être tenu en état
constant de propreté. Conforme
La température de l'eau des douches doit
être réglable. Conforme
Le temps passé à la douche est rémunéré
au tarif normal des heures de travail sans
être décompté dans la durée du travail
effectif. Conforme
Les toilettes et les urinoirs ne devront pas
communiquer directement avec les locaux
du travail. Conforme
Ils devront être aménagés et ventilés de
manière à ne dégager aucune odeur. Conforme
Les toilettes doivent être éclairées et
couvertes d'une toiture fixe. Conforme
La cabine sera munie d'une porte pleine
ayant au moins 1,50 mètre de hauteur et
pourvue de dispositif permettant de la
fermer aussi bien de l'intérieur que de
l'extérieur. Conforme

Lorsque l'établissement est branché à la


distribution publique d'eau, chaque cabine
de toilette devra être munie d'une chasse
d'eau qui sera maintenue en bon état. Conforme
Dans les établissements occupant plus de
25 salariés, ladite chasse doit être
automatique, d'une capacité suffisante et
réglable. Conforme

Le sol et les parois des toilettes doivent être


construits en matériaux imperméables. Conforme

Les parois ou parties de parois qui ne sont


pas recouvertes de carreaux de faïence ou
de granites, doivent être revêtues de
peintures d'un ton clair ou de chaux. Conforme
L'employeur doit installer au moins une
toilette et un urinoir pour 25 salariés et une
toilette pour 25 salariées. Conforme
Dans les établissements occupant plus de
50 salariées des toilettes à siège doivent
être installées pour être mises à la
disposition des femmes enceintes. Conforme

Dans les établissements qui emploient un


personnel mixte à l'exception des bureaux,
les toilettes réservées au personnel
masculin et celles réservées au personnel
féminin doivent être séparées. Conforme
Les toilettes et les urinoirs doivent être
dans un état constant de propreté. Conforme

Dans les établissements employant plus de


100 salariés, il faut désigner un salarié ou
une salariée pour les nettoyer. Conforme
Les effluents doivent être, sauf dans le cas
d'installations temporaires telles que les
chantiers, évacués soit dans le collecteur
d'égouts publics ou dans des fosses
septiques à deux compartiments. Conforme
L'emploi de puits absorbants est interdit. Conforme
Conformément aux dispositions de l'article
282 de la loi précitée n° 65-99, les locaux du
travail doivent disposer des installations
sanitaires appropriées aux salariés
handicapés. Conforme
Chapitre III : Ambiances des locaux du
travail Aération, chauffage, éclairage des
locaux du travail et la prévention contre les
risques dûs au bruit.
Section I : Aération et chauffage.
Conformément aux dispositions de l'article
281 de la loi précitée n° 65-99, l'air doit être
renouvelé dans les locaux fermés où les
salariés sont appelés à séjourner, de façon
à:
- maintenir un état de pureté de
l'atmosphère propre à préserver la santé
des salariés ; Conforme
- éviter les élévations exagérées de la
température, les odeurs désagréables et les
condensations. Conforme
Les poussières et gaz incommodes,
insalubres ou toxique doivent être évacués
directement des locaux du travail de façon
continue et régulière. Conforme
Les installations de captage et de
ventilation doivent être réalisées de telle
sorte que la santé et la sécurité des salariés
soient préservées. Conforme
Un dispositif d'avertissement automatique
doit être installé dans les locaux du travail
pour signaler toute défaillance des
installations de captage. Conforme
Dans les cas où il est impossible d'exécuter
des mesures de protection contre les
poussières ou gaz irritants ou toxiques, des
masques et dispositifs de protection
appropriés doivent être mis à la disposition
des salariés. Conforme
L'employeur doit prendre toutes les
mesures nécessaires pour que ces
masques et dispositifs de protection soient
maintenus en bon état de fonctionnement et
désinfectés avant d'être attribués à un
nouvel utilisateur. Conforme
Section II. - Chauffage et éclairage des
locaux du travail.

Les locaux fermés affectés au travail


doivent être chauffés lorsqu'il y a une
baisse de la température de façon à
maintenir une température convenable et ne
donner lieu à aucune émanation délétère. Conforme

Les gardiens de chantier doivent disposer


d'un abri qui les protége contre le froid. Conforme
Les locaux du travail doivent disposer d'une
lumière naturelle suffisante. Conforme

A défaut les locaux fermés affectés au


travail, leurs dépendances notamment les
passages et escaliers, doivent être
suffisamment éclairés pour assurer la
sécurité du travail, la sécurité de la
circulation des salariés et éviter la fatigue
visuelle, ainsi que les affections de la vue. Conforme

Dans les locaux fermés et affectés au


travail, et pendant l'existence des salariés,
les niveaux d'éclairage mesurés aux
niveaux de travail ou au niveau du sol,
doivent être au moins égaux à la valeur
minimale d'éclairement indiquée dans les
tableaux suivants :
1- Locaux affectes au travail et leurs
dépendances/ valeurs minimales
d'éclairement.
- Voies de circulation intérieure
......................... 40 lux. A Vérifier

- Escaliers et entrepôts
.................................................. 60 lux. A Vérifier

- Locaux de travail, services sanitaires


............................... 120 lux. A Vérifier

- Locaux aveugles affectés à un travail


permanent .................. 200 lux. A Vérifier
2- Espaces extérieurs/Valeurs minimales
d'éclairement.
- Zones et voies de circulation
extérieures .............. 10 lux. A Vérifier

- Espaces extérieurs où sont effectués des


travaux à caractère permanent ... 40 lux. A Vérifier
Dans les zones de travail, le niveau
d'éclairement doit en outre être adapté à la
nature de la précision des travaux à
exécuter. A Vérifier

En cas d'éclairage artificiel, le rapport des


niveaux d'éclairement, dans un même local,
entre celui de la zone de travail et
l'éclairement général doit être compris entre
1 et 5 ; il en est de même pour le rapport
des niveaux d'éclairement entre les locaux
contigus en communication. A Vérifier

Les postes de travail situés à l'intérieur des


locaux de travail doivent être protégés du
rayonnement solaire gênant soit par la
conception des ouvertures soit par des
protections, fixes ou mobiles, appropriées. A Vérifier
Les dispositions appropriées doivent être
prises pour protéger les salariés contre
l'éblouissement et la fatigue visuelle
provoqués par des surfaces à forte
luminance ou par des rapports de
luminance entre les surfaces voisines. Conforme

Les sources d'éclairage doivent avoir une


qualité de rendu des couleurs en rapport
avec l'activité prévue et elles ne doivent pas
compromettre la sécurité des salariés. Conforme
Toutes les mesures doivent être prises afin
que les salariés ne puissent se trouver
incommodés par les effets thermiques dus
au rayonnement des sources d'éclairage
mises en ouvre. Conforme
Ces sources d'éclairage doivent être
aménagés ou installées de façon à éviter
tout risque de brûlure. Conforme
Les organes de commande d'éclairage
doivent être d'accès facile. Conforme
Ils doivent être munis du voyant lumineux
dans les locaux ne disposant pas du
lumière naturelle. Conforme
L'employeur fixe les règles d'entretien
périodique des matériaux d'éclairages. Conforme
Ces règles d'entretien doivent être
consignées dans un document qui doit être
communiqué aux membres du comité
d'hygiène et de sécurité ou, à défaut, aux
représentants syndicaux et aux délégués
des salariés. Conforme
Section III : Prévention contre les risques
résultant du bruit.
Conformément aux dispositions de l'article
281 de la loi précitée n° 65-99, l'employeur
est tenu de prendre les dispositions
nécessaires pour réduire le bruit au niveau
le plus bas compatible avec l'état de santé
des salariés, notamment en ce qui concerne
la protection du sens et de l'ouïe. Conforme

L'employeur doit procéder à un mesurage


du bruit subi pendant le travail, de façon à
identifier les salariés pour lesquels
l'exposition sonore quotidienne atteint ou
dépasse le niveau de 85 dB ou pour
lesquels la pression acoustique de crête
atteint ou dépasse le niveau de 135 dB. Conforme

L'employeur effectue, pour ces salariés, un


mesurage du niveau d'exposition sonore
quotidienne et, le cas échéant, du niveau de
pression acoustique de crête. Conforme

L'employeur doit procéder à un nouveau


mesurage tous les trois ans et lorsqu'une
modification des installations ou des modes
de travail est susceptible d'entraîner une
élévation des niveaux de bruit. Conforme

Le résultat du mesurage doit être consigné


dans un document établi par l'employeur. Conforme

Ce document est soumis pour avis au


comité d'hygiène et de sécurité ou, à défaut,
aux représentants syndicaux, aux délégués
des salariés, ainsi qu'au médecin du travail. Conforme
Ce document et les avis prévus ci-dessus
sont mis à la disposition de l'agent chargé
de l'inspection du travail. Conforme

Les résultats du mesurage sont tenus à la


disposition des salariés exposés au bruit ,
du médecin du travail, des membres du
comité d'hygiène et de sécurité ou, à défaut,
aux représentants syndicaux, aux délégués
des salariés , ainsi qu'à l'agent chargé de
l'inspection du travail. Conforme

Il est fourni aux intéressés les explications


nécessaires sur la signification de ces
résultats qui doivent être conservés dans
l'entreprise pendant 10 ans. Conforme
Lorsque l'exposition sonore quotidienne
subie par un salarié dépasse le niveau de 85
dB ou lorsque la pression acoustique de
crête dépasse 135 dB, l'employeur établit un
programme de mesurage du bruit, ou il
procède à l'organisation du travail pour
réduire l'exposition au bruit. Conforme

Lorsque l'exposition sonore quotidienne


subie par un salarié dépasse le niveau de 85
dB ou lorsque la pression acoustique de
crête dépasse le niveau de 135 dB,
l'employeur doit mettre à la disposition des
salariés des protecteurs individuels il prend
toutes les dispositions pour que ces
protecteurs soient utilisés. Conforme

Les modèles de ces protecteurs doivent


être choisis par l'employeur après avis du
comité d'hygiène et de sécurité ou, à défaut,
des représentants syndicaux, des délégués
des salariés et du médecin du travail. Les
modèles non jetables doivent être attribués
personnellement et entretenus à la charge
de l'employeur. Conforme

Les protecteurs doivent être adaptés aux


salariés et à leurs conditions de travail. Conforme
Ils doivent garantir que l'exposition sonore
quotidienne résiduelle soit inférieure au
niveau de 85 dB et que la pression
acoustique de crête résiduelle soit
inférieure au niveau de 135 dB. Conforme
Lorsque le port des protecteurs individuels
est susceptible d'entraîner un risque
d'accident, toutes mesures appropriées,
notamment l'emploi de signaux
d'avertissement adéquats, doivent être
prises. Conforme

Un salarié ne peut être affecté à des travaux


comportant une exposition sonore
quotidienne supérieure ou égale au niveau
de 85 dB, que s'il a fait l'objet d'un examen
préalable par le médecin du travail et si la
fiche d'aptitude établie par ce dernier
atteste qu'il ne présente pas de contre
indication médicale à ces travaux. Conforme

Les salariés mentionnés au premier


paragraphe ci-dessus doivent faire l'objet
d'une surveillance médicale ultérieure pour
diagnostiquer tout déficit auditif induit par
le bruit en vue d'assurer la conservation de
la fonction auditive. Conforme
Le salarié ou l'employeur peut contester les
mentions portées sur la fiche d'aptitude,
dans les quinze jours qui suivent sa
délivrance, auprès de l'agent chargé de
l'inspection du travail. Conforme

Ce dernier statue, après avis conforme du


médecin chargé de l'inspection du travail
qui peut faire pratiquer au salarié concerné,
aux frais de l'employeur, des examens
complémentaires par des médecins
spécialistes. Conforme
Les résultats des examens médicaux
susmentionnés doivent être conservés
pendant dix ans après la cessation de
l'exposition du salarié au bruit. Conforme
Si le salarié change d'établissement, un
extrait de ces résultats est transmis au
médecin du travail du nouvel établissement
à la demande du salarié. Conforme

Si l'établissement cesse son activité, les


résultats des examens médicaux
susmentionnés sont adressés au médecin
chargé de l'inspection du travail qui le
transmet, à la demande du salarié, au
médecin du travail du nouvel établissement
où l'intéressé est employé. Conforme
Après le départ à la retraite du salarié, les
résultats des examens médicaux
susmentionnés doivent être conservés par
le service médical du travail du dernier
établissement fréquenté. Conforme

Lorsque l'exposition sonore quotidienne


subie par le salarié dépasse le niveau de 85
dB ou lorsque la pression acoustique de
crête dépasse le niveau de 135 dB, les
salariés concernés doivent être informés et
recevoir une formation adéquate, avec le
concours du médecin du travail, sur :
- les risques résultant, de l'exposition au
bruit au sens de l'ouïe ; Conforme
- les moyens mis en oeuvre pour prévenir
ces risques ; Conforme

- l'obligation de se conformer aux mesures


de prévention et de protection prévues par
le règlement intérieur de l'établissement ; Conforme
- le port et les modalités d'utilisation des
protecteurs individuels ; Conforme
- le rôle de la surveillance médicale de la
fonction auditive. Conforme
Chapitre IV : Les locaux réservés aux repas
et les locaux réservés à l'hébergement des
salariés
Section I : Les locaux réservés à la prise de
repas
Les salariés doivent prendre leurs repas
dans les locaux réservés à cet effet durant
la période et dans les conditions prévues
dans le règlement intérieur de
l'établissement. Conforme
A cet effet et dans les établissements où le
nombre de salariés désirant prendre
habituellement leur repas sur les lieux de
travail est au moins égal à 25, l'employeur
est tenu, après avis du comité d'hygiène et
de sécurité ou, à défaut, des représentants
syndicaux et des délégués des salariés, de
mettre à leur disposition un local de
restauration. Conforme

Ce local doit être pourvu de sièges et de


tables en nombre suffisant et comporter un
robinet d'eau potable fraîche et chaude pour
chaque 10 salarié. Conforme
Il doit, en outre, être doté d'un réfrigérateur
pour conserver les aliments et les boissons
et d'une installation pour réchauffer les
plats. Conforme
Cependant, dans les établissements où le
nombre des salariés désirant prendre
habituellement leurs repas sur les lieux de
travail est inférieur à 25, l'employeur est
tenu de mettre à leur disposition un
emplacement leur permettant de prendre
leurs repas dans de bonnes conditions
d'hygiène et de sécurité. Conforme

Après chaque repas, l'employeur doit veiller


nécessairement au nettoyage du local de
restauration ou de l'emplacement et des
équipements qui y sont installés. Conforme
L'employeur doit mettre à la disposition des
salariés de l'eau potable. Conforme

Lorsque cette eau ne proviendra pas d'une


distribution publique, l'agent chargé de
l'inspection du travail mettra en demeure
l'employeur de faire effectuer, à ses frais,
l'analyse de cette eau et de lui
communiquer les résultats de cette analyse. Conforme
Section II : Les locaux réservés à
l'hébergement des salariés.
Lorsque l'établissement prend en charge
l'hébergement des salariés, la surface et le
volume des locaux réservés à
l'hébergement, ne doivent pas être
inférieurs à 6 mètres carrées et 15 mètres
cubes pour chaque salarié. Conforme
Les parties des locaux d'une hauteur
inférieure à 1,90 mètre ne sont pas
considérées comme surfaces habitables. Il
est interdit d'héberger les salariés dans les
locaux affectés à un usage industriel ou
commercial. Conforme

Ces locaux doivent être aérés d'une façon


permanente et maintenus dans un état
constant de propreté et d'hygiène. Conforme
Le salarié doit pouvoir clore son logement
et y accéder librement. Conforme
Chaque couple a le droit d'avoir une
chambre. Conforme
Les pièces à usage de dortoir ne doivent
être occupées que par des salariés du
même sexe. Conforme
Le nombre de salariés par dortoir ne doit
pas dépasser six. Conforme
Les lits doivent être distants les uns des
autres de 80 centimètres au moins. Conforme

L'employeur doit mettre à la disposition de


chaque salarié, pour son usage exclusif,
une literie et un mobilier nécessaires, qui
sont maintenus propres et en bon état. Conforme
Les équipements et caractéristiques des
locaux réservés à l'hébergement des
salariés doivent permettre de maintenir à
18°C au moins la température intérieure et
d'éviter les condensations. Conforme
Les installations électriques doivent être
conformes aux dispositions réglementaires
en vigueur. Conforme
L'employeur doit mettre à la disposition des
salariés hébergés, des serviettes, du savon
et des lavabos à eau potable à raison d'un
lavabo par trois salariés. Conforme

Des toilettes et des urinoirs doivent être


installés à proximité des locaux réservés à
l'hébergement des salariés dans les
conditions fixés par l'article 9 ci-dessus. Conforme
Des douches, à température réglable,
doivent être installées à proximité des
locaux réservés à l'hébergement des
salariés dans des cabines individuelles, à
raison d'une cabine pour six salariés. Conforme

Chapitre V : Prévention contre les incendies.


Pour l'application des dispositions du présent
chapitre, les matières inflammables sont
classées en trois groupes :
Premier groupe : Les produits facilement
inflammables :
Comprend les matières émettant des vapeurs
inflammables, les matières susceptibles de
brûler sans apport d'oxygène, les matières
dans un état physique présente de grandes
divisions, susceptibles de former avec l'air un
mélange explosif.
Deuxième groupe: Les produits extrêmement
inflammables :
Comprend les autres matières susceptibles de
prendre feu presque instantanément au contact
d'une flamme ou d'une étincelle et de propager
rapidement l'incendie.

Troisième groupe : Les produits comburants :


Comprend les matières combustibles moins
inflammables que le premier et le deuxième
groupe précités.

Conformément aux dispositions de l'article


282 de la loi précitée n° 65-99, les locaux où
sont entreposées où manipulées des
produits facilement inflammables ne
doivent être éclairés que par des lampes
électriques munies d'une double enveloppe
ou par des lampes extérieures derrière un
verre dormant. Sans objet
Ces locaux ne doivent contenir aucun foyer,
aucune flamme, aucun appareil pouvant
donner lieu à une production extérieure
d'étincelle ou présentant des parties
susceptibles d'être portées à
l'incandescence. Sans objet
Ces locaux doivent être parfaitement
ventilés. Sans objet

Il est interdit de fumer dans ces locaux. Un


avis doit être affiché et rédigé en français et
en arabe avec des caractères apparents
rappelant l'interdiction de fumer. Sans objet
Dans les locaux où sont entreposés ou
manipulés des produits facilement ou
extrêmement inflammables ou des produits
comburants, aucun poste habituel de travail
ne doit se trouver à plus de 10 mètres d'une
issue. Sans objet

Si les fenêtres de ces locaux sont munies


de grilles ou de grillages, ceux-ci doivent
s'ouvrir très facilement de l'intérieur. Sans objet
Il est interdit de déposer et de laisser
séjourner des produits facilement ou
extrêmement inflammables dans les
escaliers, passages et couloirs ou sous les
escaliers ainsi qu'à proximité des issues
des locaux de travail et bâtiments. Sans objet
Les récipients mobiles contenant des
produits facilement ou extrêmement
inflammables doivent être étanches. Si ces
récipients mobiles sont en verre, ils seront
munis d'une enveloppe métallique
également étanche. Sans objet
Les chiffons, cotons et papiers imprégnés
de liquides inflammables ou de matières
grasses doivent être, après usage, enfermés
dans des récipients métalliques clos et
étanches. Sans objet

Les établissements visés à l'article premier


de cet arrêté, doivent posséder des issues
et dégagements judicieusement répartis
afin de permettre en cas d'incendie une
évacuation rapide du personnel et de la
clientèle dans des conditions de sécurité
maximale. Sans objet
Les dégagements doivent être toujours
libres. Sans objet
Aucun objet, marchandises ou matériel ne
doit faire obstacle à la circulation des
personnes ou réduire la largeur des
dégagements au-dessous des minima fixés
ci-dessous. Sans objet
Les dégagements doivent être disposés de
manière à éviter les culs-de-sac. Sans objet

Le nombre des dégagements des locaux ou


bâtiments ne doit pas être inférieur à deux
lorsqu'ils devront donner passage à plus de
100 personnes appartenant ou non au
personnel de l'établissement. Sans objet
Ce nombre doit être augmenté d'une unité
par 500 personnes. Sans objet
La largeur des dégagements ne doit jamais
être inférieure à 80 cm. Sans objet

La largeur des dégagements, devant donner


passage à un nombre de personnes à
évacuer compris entre 21 et 100 ne doit pas
être inférieure à 1,50 mètre. Sans objet
Pour un nombre de personnes compris
entre 101 et 300, cette largeur ne doit pas
être inférieure à 2 mètres. Sans objet
Pour un nombre de personnes compris
entre 301 et 500, elle ne doit pas être
inférieure à 2,50 mètres. Sans objet
Elle augmentera de 50 centimètres par 100
personnes lorsque le nombre de personnes
dépasse 500. Sans objet

Les portes susceptibles d'être utilisées


pour l'évacuation de plus de 20 personnes,
les portes des locaux où sont entreposés
des produits facilement ou extrêmement
inflammables ainsi que les portes des
magasins de vente, doivent s'ouvrir dans le
sens de la sortie, si elles ne donnent pas
accès sur la voie publique. Sans objet

Les établissements visés à l'article premier


de cet arrêté, doivent disposer d'une
signalisation permettant d'indiquer le
chemin vers la sortie la plus proche. Sans objet

Les dégagements qui ne sont pas


habituellement utilisés doivent, pendant les
périodes de travail pouvoir s'ouvrir très
facilement et rapidement de l'intérieur et
être signalées par la mention "sortie de
secours" inscrite en caractères bien lisibles. Sans objet
Les établissements doivent disposer d'un
éclairage de sécurité permettant
l'évacuation des personnes en cas
d'interruption accidentelle de l'éclairage
normal. Sans objet
L'employeur doit prendre les mesures
nécessaires pour que tout départ d'incendie
puisse être rapidement et efficacement
combattu et ce, dans l'intérêt du sauvetage
des salariés. Sans objet

Chaque établissement doit posséder un


nombre suffisant d'extincteurs, maintenus
en bon état de fonctionnement, d'une
puissance suffisante et utilisant un produit
approprié au type de feu. Sans objet
L'employeur doit consulter un service
d'incendie compétent et agrée pour la
détermination du type et du nombre des
équipements nécessaires. Sans objet

Le matériel de lutte contre l'incendie doit


être entretenu et tenu en bon état. Il doit
être aisément accessible, judicieusement
repartit, signalé de manière efficace et
facilement utilisable. Sans objet
Chapitre VI : Prévention des accidents du
travail.
Conformément aux dispositions de l'article
282 de la loi précitée n° 65-99, les
passerelles, planchers en encorbellement
plates-formes en surélévation ainsi que
leurs moyens d'y accéder, doivent être
construits, installés ou protégés de telle
façon que les salariés ne soient pas
exposés aux chutes. Conforme

Les échelles de service doivent être


disposées ou fixées de façon à ne pouvoir
ni glisser, ni basculer. Leurs échelons
devront être rigides, équidistants et soit
encastrés, soit emboîtés dans les montants. Conforme
La hauteur de l'échelle ne doit pas, à moins
qu'elle soit consolidée en son milieu,
dépasser 5 mètres. Conforme
Les échelles reliant les étages doivent être
chevauchées et un palier de protection sera
établi à chaque étage. Conforme

Seules pourront être utilisées des échelles


solides et munies de tous leurs échelons. Conforme
Il est interdit d'utiliser les échelles pour le
transport de fardeaux pesant plus de 50
kilogrammes. Sans objet
Les montants des échelles doubles doivent,
pendant l'emploi de celle-ci, être
immobilisés ou reliés par un dispositif
rigide. Sans objet
Les ponts volants ou les passerelles
réservés au chargement ou le
déchargement des navires ou bateaux
doivent être munis de garde-corps des deux
côtés. Sans objet
Leurs éléments doivent constituer un
ensemble rigide. Sans objet

Les locaux des machines génératrices et


des machines motrices ne doivent être
accessibles qu'aux salariés affectés à la
conduite et à l'entretien de ces machines. Sans objet
Une affiche, rédigée en français et en arabe,
rappelant cette interdiction, sera apposée
de façon apparente à la porte d'entrée de
ces locaux. Sans objet

Les passages entre les machines,


mécanismes, outils mus mécaniquement,
doivent avoir une largeur d'au moins quatre-
vingt centimètres. Sans objet
Le sol des salles et celui des passages
doivent être nivelés de façon à ne pas
causer de glissade. Sans objet
Les cuves, bassins ou réservoirs doivent
être construits, installés de manière à
assurer la sécurité des salariés et à les
protéger notamment contre les risques de
chute, de débordement, d'éclaboussement
ainsi que contre les dangers de
déversement par rupture des parois des
cuves, bassins, réservoirs et bonbonnes
contenant des produits susceptibles de
provoquer des brûlures d'origine thermique
ou chimique. Sans objet

Des visites périodiques destinées à


s'assurer de l'état des cuves, bassins et
réservoirs contenant des produits corrosifs
doivent avoir lieu au moins une fois par an. Sans objet
Ces visites doivent être effectuées par une
personne qualifiée sous la responsabilité de
l'employeur. Sans objet
La date de chaque vérification et ses
résultats doivent être consignés dans un
registre tenu à la disposition de l'agent
chargé de l'inspection du travail et du
comité d'hygiène et sécurité. Sans objet
Les bouteilles contenant des gaz
comprimés ou dissous, doivent être soit
placées sur chariot, soit immobilisées au
poste d'utilisation ou en parc. Sans objet
Les bouteilles vides doivent être posées
horizontalement si elles ne sont pas
immobilisées. Sans objet
Les salariés travaillant à la soudure ainsi
que leurs aides, doivent, pendant
l'exécution de ces travaux, être munis de
lunettes ou d'écrans spéciaux pour la vue, à
verres teintés mis à leur disposition par
l'employeur. Sans objet
Un avis, rédigé en français et en arabe,
rappelant aux salariés et leurs aides
l'obligation d'utiliser les lunettes ou les
écrans protecteurs pendant les travaux de
soudure, doit être affiché de manière
apparente dans le local où sont effectués
ces travaux. Sans objet

Les fosses utilisées pour la visite et la


réparation de tous les véhicules
automobiles doivent être pourvues d'un
escalier d'accès à chacune de leur extrémité. Sans objet
Ces escaliers doivent être entièrement
dégagés quand les véhicules seront en
place. Sans objet

Le véhicule en stationnement sur la fosse


doit être disposé de façon à pouvoir être
déplacé rapidement en cas de besoin. Sans objet
Un extincteur doit être installé dans chaque
fosse. Sans objet
Les empilements de caisses, sacs,
planches, balles de crin végétal, briques et
autres matériaux ou objets, doivent être
conditionnés de manière à éviter leur chute
ou effondrement. Sans objet
Les salariés ne doivent pas passer
directement d'une pile à l'autre, sauf si les
piles se touchent entre elles. Sans objet
Cette prescription leur sera rappelée par un
avis apparent rédigé en arabe et en français
et affiché dans les locaux où sont effectués
les empilements. Sans objet
L'accès au sommet des empilements doit se
faire par le biais d'un plat penchant
constitué par deux madriers au moins
soigneusement entretoisés. Sans objet
Il est interdit aux salariés portant des
vêtements non ajustés ou flottants de
s'installer prés des machines ou des pièces
mobiles de machines. Sans objet
Chapitre VII : Dispositions diverses.

L'employeur est tenu d'afficher le règlement


intérieur de l'établissement dans les locaux
où se font le recrutement et la paie des
salariés et de veiller à son exécution. A Vérifier
Cet arrêté entre en vigueur dès la date de sa
publication au Bulletin officiel et abroge à
compter de la même date, toutes les
dispositions qui en sont contradictoire,
notamment l'arrêté du 15 safar 1372 (4
novembre 1952) déterminant les mesures
générales de protection et de salubrité
applicables à tous les établissements dans
lesquels est exercée une profession
commerciale, industrielle ou libérale.
Arrêté du ministre de l'industrie, du
commerce, de l'investissement et de
l'économie numérique n° 1679-14 du 12
rejeb 1435 (12 mai 2014) relatif aux
modalités de mise en oeuvre des
obligations liées à l'obligation générale de
sécurité des produits et services.
Conformément aux dispositions des articles
premier, 4, 8 et 9 du décret susvisé n° 2-12-
502 du 2 rejeb 1434 (13 mai 2013), le présent
arrêté fixe les mesures permettant la traçabilité
des produits et les modalités selon lesquelles
les producteurs, les importateurs, les
distributeurs des produits et les prestataires de
services doivent s'acquitter de leurs obligations
en lien avec l'obligation générale de sécurité
des produits et des services prévue par la loi
susvisée n° 24-09.
Chapitre premier : Des obligations du
producteur, et de l'importateur de produits
et du prestataire de services.

Le producteur et l'importateur de produits


ainsi que le prestataire de services, appelés
" responsable de la mise sur le marché "
s'assure, lorsqu'il met un produit ou un
service à disposition sur le marché, que
celui-ci a été fabriqué, conçu ou accompli
conformément aux exigences de sécurité
applicables audit produit ou service. Sans Objet

A cet effet, il peut procéder ou faire


procéder, par un organisme d'évaluation de
la conformité, à une évaluation de la
sécurité de son produit ou service. Sans Objet
Le responsable de la mise sur le marché
d'un produit ou d'un service est tenu, eu
égard aux caractéristiques de ce produit ou
service et des risques encourus, d'adopter
toutes les mesures nécessaires pour
maîtriser ces risques. Sans Objet

Ces mesures comprennent des


informations aux distributeurs et, en cas de
non-conformité du produit ou service, des
rappels de produits et des suspensions de
service ainsi que l'examen des réclamations
dont ces responsables tiennent compte
pour assurer une meilleure sécurité de leur
produit ou service. Elles peuvent également
consister, pour les produits concernés, en
des essais par sondage. Sans Objet
Lorsque le responsable de la mise sur le
marché constate ou vient à savoir que son
produit ou service présente un risque, il
prend, sans délai, les mesures correctives
nécessaires pour le mettre en conformité et
en notifie la direction de la qualité et de la
surveillance du marché et le cas échéant, le
ministère concerné par le produit ou le
service, dans les formes prévues par la
réglementation en vigueur. Sans Objet
Lors de la mise sur le marché d'un produit
ou d'un service, le responsable de cette
mise à disposition sur le marché doit
s'assurer que :
- l'étiquetage du produit ou l'information
relative au service est conforme aux
dispositions de l'article 5 ci-dessous et, le
cas échéant, de la réglementation
particulière ou de la norme obligatoire qui
lui est applicable ; Sans Objet

- le produit est accompagné de toute la


documentation nécessaire rédigée de
manière claire et précise pour en permettre
l'utilisation dans des conditions adéquates ; Sans Objet
- les emballages sont adéquats et
permettent la manutention, le transport et le
stockage du produit, en sécurité ; Sans Objet
- le document relatif à l'évaluation de la
sécurité du produit, visé à l'article 2 ci-
dessus accompagne ce dernier, le cas
échéant. Sans Objet
En outre, dans le cas d'un produit soumis à
une réglementation technique particulière,
ce responsable de la mise sur le marché
s'assure que : Sans Objet

- les dispositions de cette réglementation


particulière sont respectées ; Sans Objet

- la déclaration de conformité
correspondante a été rédigée et
accompagne le produit concerné si cette
réglementation particulière le prévoit ; Sans Objet
- les procédures d'évaluation de la
conformité ont été appliquées ; Sans Objet
- les documents relatifs aux opérations de
vérification et de contrôle sont conservés
dans le dossier technique ; Sans Objet
- le marquage de conformité a été apposé et
respecte les conditions de forme et
d'apparence réglementaires ; Sans Objet
- le dossier technique est conservé et
communiqué à la direction de la qualité et
de la surveillance du marché et au ministère
concerné par le produit, le cas échéant. Sans Objet

Outre les mentions obligatoires prévues par


toute autre réglementation générale ou
spécifique au produit ou service, le
responsable de la mise sur le marché de ce
produit ou service s'assure que l'étiquetage
du produit ou l'information donnée sur le
service porte les mentions nécessaires pour
assurer sa traçabilité notamment :
- dans le cas des produits, qu'un numéro de
type, de lot ou de série ou un code ou un
marquage permette son identification ; Sans Objet
- en cas de prestation d'un service, que les
informations données précisent les
conditions dans lesquelles le service sera
rendu. Sans Objet

Ce responsable indique son nom, sa raison


sociale ou sa marque déposée ainsi que
l'adresse à laquelle il peut être contacté.
Cette adresse doit préciser un lieu unique
où il peut être contacté. Sans Objet

Tout responsable de la mise sur le marché


d'un produit ou d'un service veille à ce que
ce produit ou ce service soit accompagné
des informations nécessaires permettant au
consommateur ou à l'utilisateur d'évaluer
les risques présentés et de s'en prémunir. Sans Objet

Ces informations concernent notamment,


selon la nature du produit ou du service :
1) les mentions des composants, des
constituants, de la stabilité et la réactivité
du produit ; Sans Objet

2) les modalités de prestation du service ; Sans Objet


3) le mode d'utilisation ; Sans Objet
4) l'identification des dangers ; Sans Objet
5) les précautions d'emploi ou de prestation
et les premières mesures à prendre en cas
d'évènement ; Sans Objet
6) les propriétés physiques et chimiques du
produit ; Sans Objet
7) les informations toxicologiques ; Sans Objet
8) les informations écologiques ; Sans Objet
9) les considérations relatives à
l'élimination du produit ; Sans Objet
10) les informations relatives au transport, à
la manutention et au stockage ; Sans Objet

11) les informations relatives à la


réglementation appliquée, le cas échéant ; Sans Objet
12) toutes autres mentions utiles. Sans Objet

Le responsable de la mise sur le marché


d'un produit ou d'un service s'assure que
ces informations sont aisément
compréhensibles, visibles, lisibles et
indélébiles, et qu'elles sont présentées de
manière claire et apparente. Elles sont
fournies au moins en langue arabe et dans
une ou plusieurs langues étrangères et, si
nécessaire, sous forme de pictogrammes
standardisés, apposés sur le produit ou sur
son emballage ou dans un document
accompagnant ledit produit ou service. Sans Objet

Lorsque le responsable de la mise sur le


marché d'un produit est un importateur,
celui-ci s'assure, aussi longtemps que ce
produit est sous sa responsabilité, que les
conditions de stockage, de manutention et
de transport dudit produit respectent les
dispositions de la réglementation en
vigueur qui lui est applicable ainsi que
celles indiquées par le producteur, le cas
échéant. Sans Objet

Tout mandat donné par le responsable de la


mise sur le marché d'un produit doit
permettre de confier à son mandataire au
minimum les tâches suivantes :
1) la tenue des déclarations de conformité
et de la documentation technique requises
et leur mise à la disposition de la direction
de la qualité du marché et de la surveillance
et du ministère concerné par le produit, le
cas échéant, pendant une durée d'au moins
dix ans à compter de la dernière date de
fabrication dudit produit ; Sans Objet

2) la communication, à la demande de la
direction de la qualité et de la surveillance
du marché ou du ministère concerné par le
produit des informations utiles et des
documentations nécessaires pour
démontrer la conformité du produit aux
conditions de mise à disposition sur le
marché applicables audit produit ; Sans Objet
3) la mise en oeuvre de toute mesure
demandée par la direction de la qualité et de
la surveillance du marché ou du ministère
concerné par le produit en vue d'éliminer
les risques présentés par le produit couvert
par son mandat. Sans Objet

Le responsable de la mise sur le marché ne


peut pas transférer à son mandataire ses
obligations relatives aux procédures
d'évaluation de la conformité d'un produit et
à l'établissement de la documentation
technique applicable au produit. Sans Objet

Chapitre II : Des obligations du distributeur

Avant de mettre un produit à disposition sur


le marché, le distributeur s'assure que ce
produit porte le ou les marquages de
conformité requis conformément à la
réglementation en vigueur et qu'il est
accompagné des documents nécessaires
ainsi que des instructions et des
informations de sécurité nécessaires à son
utilisation par un consommateur final. Sans Objet
Aussi longtemps qu'un produit est sous sa
responsabilité, le distributeur s'assure que
les conditions de stockage, de manutention
et de transport du produit respectent les
dispositions de la réglementation en
vigueur qui lui est applicable ainsi que
celles indiquées par le producteur, le cas
échéant. Sans Objet
Lorsque le distributeur considère ou a des
raisons de croire qu'un produit n'est pas
conforme aux conditions de mise à
disposition sur le marché qui lui sont
applicables, il ne fournit ce produit qu'après
sa mise en conformité. Sans Objet

En outre, si le produit présente un risque, le


distributeur en informe immédiatement le
producteur ou l'importateur dudit produit
ainsi que la direction de la qualité et de la
surveillance du marché et, le cas échéant, le
ministère concerné par le produit,
conformément à la règlementation en
vigueur. Il leur transmet toutes les
informations dont il dispose concernant le
produit et les avise des mesures mises en
oeuvre en vue d'éliminer les risques
présentés par ledit produit. Sans Objet
Chapitre III : Mesures de traçabilité des
produits et des services
Les producteurs, les importateurs, les
prestataires de service, les mandataires et
les distributeurs établissent et tiennent à
jour les documents permettant d'identifier :
1) tout producteur, mandataire, importateur,
prestataire de service ou distributeur qui
leur a fourni un produit ou un service ; Sans Objet

2) tout producteur, mandataire, importateur,


prestataire de service ou distributeur auquel
ils ont fourni un produit ou un service et
tout bénéficiaire de ce produit ou service. Sans Objet
Ces documents sont établis en tenant
compte de la nature du produit ou du
service concerné et des risques encourus.
Ils doivent être présentés à toute réquisition
des agents visés à l'article 38 de la loi
précitée n° 24-09. Sans Objet
Chapitre IV : Disposition finale

Le présent arrêté sera publié au Bulletin officiel.


Arrêté du directeur général des travaux
publics 12/02/1935 (12 février 1935) portant
détermination des conditions que doivent
remplir les réservoirs souterrains pour que
les liquides inflammables qui y sont
emmagasinés ne soient comptés que pour
le tiers.
Tout réservoir souterrain destiné à
l'emmagasinement des liquides
inflammables devra être construit en forte
tôle solidement assemblée et absolument
étanche. Sans Objet
Sa parfaite étanchéité sera vérifiée avant la
mise en service, par un essai à l'eau sous la
pression de 1 kilogramme. Sans Objet

Une attestation signée du constructeur fera


connaître la date de l'essai, ses conditions
et ses résultats ; elle sera jointe à la
demande d'autorisation ou à la déclaration. Sans Objet
Un réservoir construit avec d'autres
matériaux offrant des garanties
équivalentes pourra être accepté sur la
demande du pétitionnaire ou déclarant,
adressée au directeur général des travaux
publics pour les établissements de la 1re
classe, à l'autorité municipale ou locale de
contrôle du lieu où doit être situé
l'établissement, pour ceux des 2e et 3e
classes. Sans Objet
Le directeur général des travaux publics
statuera par voie d'arrêté dans tous les cas ; à
cet effet, les autorités municipales ou locales
de contrôle lui transmettront les demandes qui
leur seront parvenues, lesquelles devront être
accompagnées de toutes indications utiles.

Toutes les ouvertures ou raccords devront


être à la partie supérieure du réservoir et au-
dessus du niveau du liquide contenu. Sans Objet
Le réservoir sera établi au-dessous du
niveau du sol environnant ; Sans Objet
sa paroi supérieure devra être à 50
centimètres au moins de ce niveau. Sans Objet

Il sera placé dans une fosse maçonnée


parfaitement étanche et disposé de façon
qu'il existe un espace de 50 centimètres au
moins entre ses parois et celles de la fosse,
pour en permettre la visite. Sans Objet
Cet espace pourra, soit être laissé vide, soit
être rempli de sable ou de terre. Sans Objet
S'il existe un vide entre les parois de la
fosse et celles du réservoir, la fosse sera
fermée par un plancher continu, solide,
épais et résistant au feu. Sans Objet
Les ouvertures permettant de descendre
dans la fosse seront fermées par des
tampons jointoyés. Sans Objet

Si l'espace séparant les parois de la fosse


de celles du réservoir est entièrement
rempli de sable ou de terre, la couche de
sable ou de terre recouvrant la paroi
supérieure du réservoir aura une épaisseur
de 50 centimètres au moins. Sans Objet

Un tuyau rigide partant du point le plus bas


de la fosse et aboutissant à l'extérieur sera
disposé à travers la couche de sable ou de
terre, de façon qu'en produisant une
aspiration à l'extrémité extérieure avec un
appareil approprié, la présence du liquide
inflammable ou de sa vapeur au fond de la
fosse puisse être constatée. Sans Objet

Des précautions seront prise pour protéger


efficacement le réservoir contre l'oxydation. Sans Objet

Dans le cas où l'on devrait circuler ou faire


passer des voitures au-dessus de la fosse,
celle-ci devrait être recouverte d'un
plancher incombustible assez résistant
pour éviter que le réservoir ne soit détérioré Sans Objet
Des dispositions seront prises pour
renouveler complètement l'atmosphère de
la fosse avant d'y descendre. Sans Objet

Il est interdit de faire du feu ou d'en


apporter dans le voisinage de la fosse, d'en
approcher un moteur à feu et d'y descendre
avec une lumière susceptible d'enflammer
un mélange d'air et de vapeurs dégagées
par les liquides inflammables. Sans Objet
Les opérations de remplissage et de
vidange du réservoir se feront sur un sol
incombustible, étanche et disposé de façon
à recueillir les égouttures. Sans Objet
Il est formellement interdit de réunir, dans
un dépôt pourvu d'un réservoir souterrain et
en dehors de ce réservoir, des
approvisionnements de liquides
inflammables qui, additionnés à
l'approvisionnement contenu dans le
réservoir, formeraient un total dépassant la
quantité admise selon la classe à laquelle
appartient le dépôt. Sans Objet

Toutefois, cette interdiction ne s'applique pas


aux liquides momentanément entreposés dans
le dépôt pendant le remplissage ou la vidange
du réservoir à la condition que ces opérations
soient effectuées sans interruption et ne durent
que le temps strictement nécessaire.

En cas de vidange du réservoir, les


récipients contenant les liquides seront
enlevés aussitôt qu'ils auront été remplis. Sans Objet
Arrêté du directeur général des travaux
publics du 12/02/1935 (12 février 1935)
portant réglementation des garages de
voitures automobiles alimentées par des
liquides inflammables et contenant plus de
cinq voitures.
Le garage sera séparé des locaux habités
ou occupés par des tiers au moyen de murs
et planchers construits en matériaux
résistant au feu. Sans objet

Quand le garage sera situé en sous-sol, des


mesures seront prises pour y introduire de
l'air neuf à raison de 30 mètres cubes au
moins par heure et par personne occupée et
pour que le volume d'air ainsi introduit ne
soit, en aucun cas, inférieur par heure, à
deux fois le volume du local. Sans objet
Ces mesures doivent être telles que l'air
introduit dans le sous-sol soit, si besoin est,
préalablement épuré par filtration ou tout
autre moyen efficace. Sans objet
L'air usé et vicié ne sera pas évacué par les
passages et escaliers. Sans objet
Pour l'application de ces dispositions, est
considéré comme garage situé en sous-sol tout
local dont le plancher bas est situé à un niveau
inférieur d'au moins un mètre à celui du sol
environnant, lorsqu'il n'est pas muni de
fenêtres ou autres ouvertures à châssis mobile
ouvrant directement sur le dehors ou lorsque la
partie mobile de ces ouvertures a une surface
totale intérieure au dixième de la superficie du
local.
Un logement pourra être établi dans le
garage pour un portier-gardien et sa famille,
mais il devra être placé à distance
convenable du local contenant les
approvisionnements de liquides
inflammables et à proximité de la sortie du
garage. Sans objet

Ce logement devra être muni de fenêtres ou


autres ouvertures à châssis mobiles
donnant directement sur le dehors et
pouvant assurer dans le logement un
renouvellement d'air non souillé par le gaz
d'échappement des moteurs. Sans objet

Le sol, sur toute la superficie du garage,


sera imperméable et incombustible. Sans objet

Des dispositions seront prises pour éviter


dans tous les cas l'envoi de liquides
inflammables dans les conduites
d'évacuation débouchant dans les égouts
publics ou particuliers, ruisseaux, etc. Sans objet

Le garage ne doit renfermer, en dehors des


liquides inflammables contenus dans les
réservoirs des voitures, que la réserve de
liquides nécessaires au service courant. Sans objet
Cette réserve ne pourra en aucun cas
excéder 100 litres. Sans objet

Les liquides inflammables devront être


conservés dans des récipients métalliques
hermétiquement fermés et étanches, d'une
contenance de 10 litres au plus. Sans objet
Si le garage contient en outre un dépôt
spécial de liquides inflammables, il sera
soumis, à cet égard, aux prescriptions
réglementant les dépôts. Sans objet
Le dépôt spécial, autorisé ou déclaré, devra
être placé à distance convenable des
voitures et ne pas commander la principale
issue du garage. Sans objet
II est interdit de remplir ou de vider pendant
la nuit, dans le garage, les réservoirs des
voitures ou d'y procéder à des
transvasements quelconques de liquides
inflammables. Sans objet

Les débris d'emballage et les bidons vides


devront être fréquemment enlevés. Sans objet
Les chiffons et cotons imprégnés de
liquides inflammables ou de substances
grasses seront renfermées dans des
récipients métalliques clos et étanches. Sans objet
Le garage sera bien ventilé. Sans objet
Durant le jour, le garage sera éclairé
exclusivement à la lumière naturelle. Durant
la nuit, les locaux où se trouvent les
voitures ne pourront être éclairés qu'au
moyen d'appareils fixes, placés à une
hauteur d'au moins 2 mètres au-dessus du
sol ; Sans objet

ces appareils devront être pourvus d'un


verre, d'un globe ou de tout autre dispositif
propre à empêcher la chute des étincelles. Sans objet
II ne pourra être procédé à des opérations
comportant l'emploi de foyers tels que
chalumeaux, lampes à souder, etc., que
dans les locaux séparés des salles de
garage par un mur construit en matériaux
résistant au feu, et ayant deux mètres de
hauteur. Sans objet
Si le garage est chauffé, le foyer de
l'appareil de chauffage devra être installé
dans les mêmes conditions. Sans objet
Les voitures seront disposées dans le
garage de façon à pouvoir être rapidement
évacuées ou isolées les unes des autres en
cas d'incendie. Sans objet
II est interdit de fumer dans le garage et d'y
allumer les lanternes des voitures. Sans objet
Cette interdiction sera affichée en
caractères très apparents à l'entrée de
l'établissement. Sans objet

Des dispositions seront prises pour que


tout commencement d'incendie puisse être
rapidement éteint. A cet effet,
l'établissement sera pourvu d'extincteurs,
d'une réserve de sable sec ou de sciure
humide et de tous autres moyens de
secours nécessaires, en rapport avec son
importance et sa situation. Sans objet
Les portes d'évacuation devront s'ouvrir du
dedans au dehors. Sans objet
Les portes coulissantes devront être
munies d'un portillon. Sans objet
Aucun poste habituel de travail ne devra se
trouver à plus de dix mètres d'une sortie. Sans objet
Décret n° 2-12-431 du 21 moharrem 1435 (25
novembre 2013) fixant les conditions
d'utilisation des substances ou
préparations susceptibles de porter atteinte
à la santé des salariés ou de compromettre
leur sécurité.
En application des dispositions de l'article 287
de la loi susvisée n° 65-99 relative au code du
travail sus visé, le présent décret, fixe les
conditions d'utilisation des substances ou
préparations susceptibles de porter atteinte à la
santé des salariés ou de compromettre leur
sécurité, qu'il soit d'origine chimique ou
biologique.
TITRE PREMIER : RISQUES CHIMIQUES
Chapitre I : Définitions et principes de
classement
Pour l'application du présent titre on entend par
:
1° agent chimique, tout élément ou composé
chimique, soit en l'état, soit au sein d'une
préparation, tel qu'il se présente à l'état naturel
ou tel qu'il est produit, utilisé ou libéré,
notamment sous forme de déchet, du fait d'une
activité professionnelle, qu'il soit ou non produit
intentionnellement et qu'il soit ou non mis sur le
marché.
2° agent chimique dangereux, tout agent
chimique, qui peut présenter un risque pour la
santé et la sécurité des salariés en raison de
ses propriétés physico-chimiques, chimiques
ou toxicologiques et des modalités de SE;
présence sur le lieu de travail ou de son
utilisation, y compris tout agent chimique qui
satisfait aux critères de classement des
substances ou préparations dangereuses tels
que définis dans les normes marocaines
relatives aux préparations chimiques
dangereuses.
3° substances, les éléments chimiques tels
qu'ils se présentent à l'état naturel ou tels qu'ils
sont obtenus après toute opération de
production contenant éventuellement tout
additif nécessaire pour préserver la stabilité du
produit et toute impureté résultant de
l'opération, à l'exclusion de tout solvant
pouvant être séparé sans affecter la stabilité de
la substance ni modifier sa composition.
4° préparations, les mélanges ou solutions
composés de deux substances ou plus.
5° activité impliquant des agents chimiques,
tout travail dans lequel des agents chimiques
sont utilisés ou destinés à être utilisés dans
tout processus, y compris la production, la
manutention, le stockage, le transport,
l'élimination et le traitement, ou au cours
duquel de tels agents sont produits.

6° dangers, la propriété intrinsèque d'un agent


chimique susceptible d'avoir un effet nuisible.
7° risques, la probabilité que le potentiel de
nuisance soit atteint dans les conditions
d'utilisation et/ou d'exposition.
8° surveillance de la santé, l'évaluation de l'état
de santé d'un salarié en fonction de son
exposition à des agents chimiques spécifiques
sur le lieu de travail
9° valeur limite biologique, la limite de
concentration dans le milieu biologique
approprié de l'agent concerné, de ses
métabolites ou d'un indicateur d'effet.
10° valeur limite d'exposition professionnelle,
sauf indication contraire, la limite de la
moyenne pondérée en fonction du temps de la
concentration d'un agent chimique dangereux
dans l'air de la zone de respiration d'un salarié
au cours d'une période de référence
déterminée.

Au sens du présent décret, sont considérées


comme dangereuses, toutes substances et
préparations classées comme telles dans les
normes marocaines relatives aux préparations
chimiques dangereuses.
Chapitre II : Evaluation des risques
L'employeur doit s'assurer que l'emballage,
l'étiquetage et la fiche de données de
sécurité répondent aux conditions du travail
prévues par les normes marocaines
relatives aux préparations chimiques
dangereuses. Sans Objet

L'employeur doit évaluer les risques


encourus pour la santé et la sécurité des
salariés pour toute activité susceptible de
présenter un risque d'exposition à des
agents chimiques dangereux. Sans Objet

Cette évaluation est renouvelée, au moins


une fois par an, et notamment à l'occasion
de toute modification importante des
conditions du travail pouvant affecter la
santé ou la sécurité des salariés. Sans Objet
L'employeur doit, pour assurer l'opération
d'évaluation des risques prendre en
compte, notamment :
1° les propriétés dangereuses des agents
chimiques présents sur les lieux de travail ; Sans Objet
2° les informations relatives à la santé et à
la sécurité communiquées par le
fournisseur de produits chimiques ; Sans Objet

3° tous renseignements complémentaires


nécessaires pour réussir l'opération
d'évaluation, obtenus auprès du fournisseur
ou d'autres sources aisément accessibles ; Sans Objet
4° la nature, le degré et la durée de
l'exposition aux agents chimiques
dangereux ; Sans Objet
5° les conditions dans lesquelles se
déroulent les activités impliquant des
agents chimiques, y compris le nombre et le
volume de chacun d'eux ; Sans Objet
6° les valeurs limites d'exposition
professionnelle et les valeurs limites
biologiques ; Sans Objet

7° l'effet des mesures de prévention prises


ou à prendre sur le risque chimique ; Sans Objet
8° les conclusions des rapports fournies par
le médecin du travail concernant la
surveillance médicale des salariés ; Sans Objet
9° les travaux conduits et propositions
émises par les intervenants en prévention
des risques professionnels. Sans Objet

L'évaluation des risques concerne toutes


les activités au sein de l'entreprise ou de
l'établissement, y compris les travaux
d'entretien et de maintenance. Sans Objet

Dans le cas d'activités où les salariés sont


exposés à plusieurs agents chimiques
dangereux, l'opération d'évaluation prend
en compte les risques combinés de
l'ensemble de ces agents. Sans Objet

Toute activité nouvelle impliquant des


agents chimiques dangereux ne peut être
entreprise qu'après réalisation de
l'évaluation des risques et mise en œuvre
des mesures de prévention appropriées. Sans Objet
Les résultats de l'évaluation des risques
chimiques sont communiqués, sous une
forme appropriée, au comité de sécurité et
d'hygiène ou, à défaut, aux représentants
des salariés et, en l'absence des
représentants des salariés, à tout salarié
intervenant dans l'entreprise ainsi qu'au
médecin du travail. Sans Objet

Cette communication intervient, en


particulier, à la suite de la mise à jour des
résultats de l'opération d'évaluation ou de
toute modification importante des méthodes
et des conditions de travail susceptible
d'affecter la santé et la sécurité des salariés. Sans Objet
Les résultats de l'évaluation des risques
chimiques sont consignés dans une fiche
d'évaluation des risques, mise à la
disposition de l'agent chargé de l'inspection
du travail. Sans Objet
Chapitre III Mesures et moyens de
prévention

Section 1 - Mesures générales de prévention


L'employeur doit définir et appliquer les
mesures de prévention visant à supprimer
ou à réduire au minimum le risque
d'exposition à des agents chimiques
dangereux :
1° en concevant et en organisant des
méthodes de travail adaptées ; Sans Objet
2° en prévoyant un matériel adéquat ainsi
que des procédures d'entretien régulières
qui protègent la santé et la sécurité des
salariés ; Sans Objet

3° en réduisant au minimum le nombre de


salariés exposés ou susceptibles de l'être ; Sans Objet
4° en réduisant au minimum la durée et
l'intensité de l'exposition ; Sans Objet
5° en imposant des mesures d'hygiène
appropriées ; Sans Objet
6° en réduisant la quantité d'agents
chimiques présents sur le lieu de travail
pour le type de travail demandé ; Sans Objet

7°en concevant des procédures de travail


adéquates, notamment des dispositions
assurant la sécurité lors de la manutention,
du stockage et du transport sur le lieu de
travail des agents chimiques dangereux et
des déchets contenant de tels agents. Sans Objet
Lorsque les résultats de l'évaluation des
risques révèlent un risque pour la santé et
la sécurité des salariés, l'employeur doit
prendre les dispositions suivantes :
1° mesures et moyens de prévention prévus
aux articles 14 à 21 ci-dessous ; Sans Objet
2° vérifications des installations et
équipements de protections collectives
prévues aux articles 22 à 24 ci dessous ; Sans Objet
3° contrôle de l'exposition prévu aux
articles 25 à 29 ci-dessous ; Sans Objet

4° mesures en cas d'accident ou d'incident


prévu aux articles 30 à 34 ci-dessous ; Sans Objet
5° établissement de la notice de poste
prévue à l'article 36 ci-dessous ; Sans Objet
6° suivi et surveillance médicale des
salariés prévus aux articles 37 à 54 ci-
dessous ; Sans Objet

Lorsque les résultats de l'évaluation des


risques montrent que les quantités dans
lesquelles un agent chimique dangereux est
présent sur le lieu de travail ne présentent
qu'un risque faible pour la santé et la
sécurité des salariés et que les mesures de
prévention prises en application de l'article
11 ci-dessus sont suffisantes pour réduire
ce risque, les dispositions de l'article 12 ci-
dessus ne sont pas applicables. Sans Objet
Le risque que présente un agent chimique
dangereux pour la santé et la sécurité des
salariés doit être supprimé. Sans Objet
Lorsque la suppression de ce risque est
impossible, ce dernier est réduit au
minimum par la substitution d'un agent
chimique dangereux par un autre agent
chimique ou par un procédé non dangereux
ou moins dangereux. Sans Objet

Lorsque la substitution d'un agent chimique


dangereux n'est pas possible au regard de
la nature de l'activité, le risque est réduit au
minimum par la mise en œuvre, par ordre de
priorité, des mesures suivantes :
1° conception des procédés de travail et
contrôles techniques appropriés ; Sans Objet
2° utilisation des équipements et des
matériels adéquats de manière à éviter ou à
réduire le plus possible la libération
d'agents chimiques dangereux sur le lieu de
travail ; Sans Objet
3° application, à la source du risque, des
mesures efficaces de protection collective,
telles qu'une bonne ventilation et des
mesures appropriées d'organisation du
travail ; Sans Objet

4° utilisation, si l'exposition ne peut être


réduite par d'autres moyens, de moyens de
protection individuelle, y compris
d'équipements de protection individuelle. Sans Objet
L'employeur doit prendre les mesures
techniques et définir les mesures
d'organisation du travail appropriées pour
assurer la protection des salariés contre les
dangers découlant des propriétés
chimiques et physico-chimiques des agents
chimiques. Sans Objet
Ces mesures portent, notamment, sur le
stockage, la manutention et l'isolement des
agents chimiques incompatibles. Sans Objet

A cet effet, l'employeur doit prendre les


mesures appropriées :
1° pour empêcher la présence sur le lieu de
travail de concentrations dangereuses de
substances inflammables ou de quantités
dangereuses de substances chimiques
instables ; Sans Objet

2° pour éviter les risques de débordement


ou d'éclaboussures, ainsi que de
déversement par rupture des parois des
cuves, bassins, réservoirs et récipients de
toute nature contenant des produits
susceptibles de provoquer des brûlures
d'origine thermique ou chimique. Sans Objet

Lorsque les mesures prévues à l'article 16


ci-dessus ne sont pas réalisables au regard
de la nature de l'activité, l'employeur doit
prendre, les dispositions nécessaires pour :
1° éviter la présence sur le lieu de travail de
sources d'ignition susceptibles de
provoquer des incendies ou des explosions,
ou l'existence de conditions défavorables
pouvant aboutir à ce que des substances ou
des mélanges de substances chimiques
instables aient des effets physiques
dangereux ; Sans Objet
2° atténuer les effets nuisibles pour la santé
et la sécurité des salariés en cas d'incendie
ou d'explosion résultant de l'inflammation
de substances inflammables, ou les effets
dangereux dus aux substances ou aux
mélanges de substances chimiques
instables. Sans Objet
L'employeur doit assurer l'entretien des
équipements de protection individuelle et
des vêtements de travail, Sans Objet
Lorsque l'entretien est réalisé à l'extérieur
de rétablissement, le chef de l'entreprise
chargée du transport et de l'entretien doit
être informé de l'éventualité et de la nature
de la contamination ainsi que de ses
dangers. Sans Objet
Le transport des vêtements contaminés est
réalisé dans des récipients sûrs et
identifiables. Sans Objet

L'employeur, pour toutes les activités


comportant un risque d'exposition à îles
agents chimiques dangereux, doit prévoir
des mesures d'hygiène appropriées afin que
les salariés ne mangent pas, ne boivent pas
et ne fument pas dans les zones de travail
concernées. Sans Objet
L'accès aux locaux de travail où sont
utilisés des agents chimiques dangereux
est limité aux personnes dont la mission
l'exige. Sans Objet

Ces locaux font l'objet d'une signalisation


appropriée rappelant notamment
l'interdiction d'y pénétrer sans motif de
service et l'existence d'un risque
d'émissions dangereuses pour la santé. Sans Objet

Lors de travaux susceptibles d'exposer à


des gaz délétères dans des espaces
confinés tels que les puits, conduites de
gaz, canaux de fumée, fosses d'aisances,
cuves ou appareils quelconques, les
salariés sont attachés par une ceinture ou
protégés par un autre dispositif de sécurité. Sans Objet

Section 2. - Vérifications des installations et


équipements de protection collective
L'employeur doit assurer régulièrement la
vérification et le maintien en parfait état de
fonctionnement des installations et
équipements de protection collective. Sans Objet
L'employeur doit établir, après avis du
comité de sécurité et d'hygiène ou, à défaut,
des délégués des salariés, une notice fixant
les conditions de l'entretien des
installations et des équipements de
protection collective et les procédures à
mettre en œuvre pour assurer leur
surveillance, notamment pour détecter
d'éventuelles défaillances et les éliminer. Sans Objet
Des visites périodiques destinées à
s'assurer de l'état des cuves, bassins et
réservoirs contenant des produits corrosifs
doivent avoir lieu à intervalles n'excédant
pas un an. Sans Objet
Ces visites sont réalisées par une personne
qualifiée sous la responsabilité de
l'employeur. Sans Objet
Section 3. - Contrôle de l'exposition
Sous section 1. - Contrôle des valeurs
limites d'exposition professionnelle
L'employeur doit procéder de façon
régulière aux mesures de concentration des
agents chimiques pouvant présenter un
risque pour la santé et la sécurité des
salariés, au moins une fois par an par des
organismes qualifiés. Sans Objet
Les modalités et les conditions de
qualification de ces organismes seront
fixées par l'autorité gouvernementale
chargée de l'emploi. Sans Objet

De même, il procède à de telles mesures


lors de tout changement intervenant dans
les conditions susceptibles d'avoir des
conséquences sur l'exposition des salariés
aux agents chimiques. Sans Objet

Lorsque des valeurs limites d'exposition


professionnelle ont été établies pour un
agent chimique dangereux, l'employeur doit
procéder régulièrement à des contrôles, en
particulier lors de tout changement
susceptible d'avoir des conséquences
néfastes sur l'exposition des salariés. Sans Objet
Tout dépassement des valeurs limites
d'exposition professionnelle
contraignantes, nécessite sans délai,
l'établissement d'un nouveau contrôle par
l'employeur. Sans Objet
Si le dépassement est confirmé, les
mesures de prévention et de protection
nécessaires à remédier à la situation sont
mises en œuvre. Sans Objet
L'autorité gouvernementale chargée de
l'Emploi fixera les valeurs limites
d'exposition professionnelle à certains
produits chimiques dangereux. Sans Objet
Tous dépassement des valeurs limites
d'exposition professionnelle est pris en
compte pour apprécier la nécessité de
procéder à une nouvelle évaluation des
risques d'exposition. Sans Objet
Sous section 2. - Contrôle des valeurs
limites biologiques

Lorsqu'il est informé par le médecin du


travail du dépassement d'une valeur limite
biologique d'un agent chimique dangereux,
dans les conditions prévues à l'article 41 ci-
dessous, l'employeur :
1° procède à l'évaluation des risques
conformément aux articles 5 à 10 ci-dessus ; Sans Objet
2° met en œuvre les mesures et moyens de
prévention prévus aux articles 11, 14 et 15
ci-dessus. Sans Objet
Section 4. Mesures à prendre en cas
d'accident ou d'incident

Des systèmes d'alarme et autres systèmes


de communication doivent être installés afin
de permettre, en cas d'accident, d'incident
ou d'urgence due à la présence d'agents
chimiques dangereux sur le lieu de travail :
1° une réaction appropriée ; Sans Objet

2° la mise en œuvre immédiate, en tant que


de besoin, des mesures qui s'imposent ; Sans Objet
3° le déclenchement des opérations de
secours, d'évacuation et de sauvetage. Sans Objet
En présence d'agents chimiques dangereux
sur les lieux de travail, ces lieux doivent
être équipés de matériel de premier secours
approprié. Des exercices de sécurité
pertinents sont organisés à intervalles
réguliers. Sans Objet
Lorsqu'un accident, un incident ou une
urgence survient, l'employeur doit prendre
immédiatement des mesures pour en
atténuer les effets et en informer les
salariés. Sans Objet
L'employeur doit mettre en œuvre les
mesures appropriées pour remédier le plus
rapidement possible à la situation et afin de
rétablir une situation normale. Sans Objet
Seuls les salariés chargés de l'exécution
des réparations ou d'autres travaux
nécessaires au rétablissement de la
situation sont autorisés à travailler dans la
zone affectée. Ils doivent disposer
d'équipements de protection individuelle
appropriés qu'ils sont tenus d'utiliser
pendant la durée de leur intervention. Les
personnes non protégées ne sont pas
autorisées à rester dans ces zones. Sans Objet

En tout état de cause, l'employeur doit


veiller à ce que l'exposition des salariés ne
peut pas être permanente et doit être limitée
pour chacun au strict nécessaire. Sans Objet

L'employeur doit veiller à ce que les


informations sur les mesures d'urgence se
rapportant à des agents chimiques
dangereux soient disponibles, notamment
pour les services d'intervention, internes ou
externes, compétents en cas d'accident ou
d'incident. Sans Objet

Ces informations comprennent :


1° une mention préalable des dangers de
l'activité, des mesures d'identification du
danger, des précautions et des procédures
pertinentes afin que les services d'urgence
puissent préparer leurs propres procédures
d'intervention et mesures de précaution ; Sans Objet
2° toute information disponible sur les
dangers susceptibles de se présenter lors
d'un accident ou d'un incident ; Sans Objet
3° les mesures définies en application des
articles 30 et 31 ci-dessus. Sans Objet
Chapitre IV : Information et formation des
salariés

L'employeur doit veiller à ce que les salariés


ainsi que le comité de sécurité et d'hygiène
ou, à défaut, les délégués des salariés :
1° reçoivent des informations sous des
formes appropriées et périodiquement
actualisées sur les agents chimiques
dangereux se trouvant sur le lieu de travail,
telles que notamment leurs noms, les
risques pour la santé et la sécurité qu'ils
comportent et, le cas échéant, les valeurs
limites d'exposition professionnelle et les
valeurs limites biologiques qui leur sont
applicables ; Sans Objet
2° aient accès aux fiches de données de
sécurité fournies par le fournisseur des
agents chimiques ; Sans Objet
3° reçoivent une formation et des
informations sur les précautions à prendre
pour assurer leur protection et celle des
autres salariés présents sur le lieu de
travail. Sont notamment portées à leur
connaissance les consignes relatives aux
mesures d'hygiène à respecter et à
l'utilisation des équipements de protection
individuelle. Sans Objet

L'employeur doit établir une notice,


dénommée notice de poste, pour chaque
poste de travail ou situation de travail
exposant les salariés à des agents
chimiques dangereux. Cette notice,
actualisée en tant que de besoin, est
destinée à informer les salariés des risques
auxquels leur travail peut les exposer et des
dispositions prises pour les éviter. Sans Objet
La notice rappelle les règles d'hygiène
applicables ainsi que, le cas échéant, les
consignes relatives à l'emploi des
équipements de protection collective ou
individuelle. Sans Objet
Chapitre V : Surveillance médicale
Section 1. Liste et fiche d'exposition
L'employeur tient une liste actualisée des
salariés exposés aux agents chimiques
dangereux. Sans Objet
Cette liste précise la nature de l'exposition,
sa durée ainsi que son degré, tel qu'il est
connu par les résultats des contrôles
réalisés. Sans Objet

L'employeur doit établir, pour chacun des


salariés exposés aux agents chimiques
dangereux, une fiche d'exposition indiquant
:
1° la nature du travail réalisé, les
caractéristiques des produits, les périodes
d'exposition et les autres risques ou
nuisances d'origine chimique, physique ou
biologique du poste de travail ; Sans Objet
2° les dates et les résultats des contrôles de
l'exposition au poste de travail ainsi que la
durée et l'importance des expositions
accidentelles. Sans Objet
Chaque salarié intéressé est informé de
l'existence de la fiche d'exposition et a
accès aux informations l'intéressant. Sans Objet
Un exemplaire de cette fiche est transmis au
médecin du travail. Sans Objet
Les informations mentionnées à la présente
section doivent être classées par poste de
travail et tenues à disposition des membres
du comité de sécurité et d'hygiène ou, à
défaut, des délégués des salariés. Sans Objet
Section 2. - Examens médicaux et fiche
d'aptitude

Un salarié ne peut être affecté à des travaux


l'exposant à des agents chimiques
dangereux, que s'il a fait l'objet d'un
examen médical préalable par le médecin
du travail et si la fiche médicale d'aptitude
établie à cette occasion atteste qu'il ne
présente pas de contre-indication médicale
à ces travaux. Sans Objet

Le médecin du travail établit la fiche


médicale d'aptitude en double exemplaire. Il
en remet un exemplaire au salarié et
transmet l'autre à l'employeur, qui le
conserve pour être présenté à tout moment,
sur leur demande, à l'agent chargé de
l'inspection du travail et au médecin chargé
de l'inspection du travail. Sans Objet
Cette fiche est renouvelée au moins une
fois par an, après examen par le médecin du
travail. Sans Objet

La forme de la fiche médicale d'aptitude doit


être conforme au modèle fixé par arrêté
conjoint du ministre chargé de l'emploi et le
ministre chargé de la santé. Sans Objet

La fiche médicale d'aptitude indique la date


de l'étude du poste de travail et celle de la
dernière mise à jour de la fiche d'entreprise,
et ne doit contenir aucun renseignement sur
la nature des affections dont l'agent serait
ou aurait été atteint. Elle mentionne
uniquement les contre-indications ou les
recommandations concernant l'affectation
éventuelle à certains postes de travail. Sans Objet
L'examen médical pratiqué comprend un
examen clinique général et, selon la nature
de l'exposition, un ou plusieurs examens
spécialisés complémentaires auxquels le
médecin du travail procède ou fait procéder.
Ces examens sont à la charge de
l'employeur. Sans Objet
Chaque salarié est informé par le médecin
du travail des résultats et de l'interprétation
des examens médicaux généraux et
complémentaires dont il a bénéficié. Sans Objet

Le salarié ou l'employeur peut contester


auprès de l'agent chargé de l'inspection du
travail les mentions portées sur la fiche
médicale d'aptitude, dans les quinze jours
qui suivent sa délivrance. Sans Objet

L'agent chargé de l'inspection du travail


prend sa décision après avis du médecin
chargé de l'inspection du travail, qui peut
faire pratiquer, aux frais de l'employeur, des
examens complémentaires par les
spécialistes de son choix. Sans Objet

Les instructions techniques, précisant les


modalités des examens médicaux que
respectent les médecins du travail, sont
déterminées, en tant que de besoin, par
arrêté du ministre chargé de l'emploi après
avis du ministre chargé de la santé. Sans Objet
En dehors des visites périodiques,
l'employeur fait examiner par le médecin du
travail tout salarié exposé à des agents
chimiques dangereux qui se déclare
incommodé par des travaux qu'il exécute.
Cet examen peut être réalisé à la demande
du salarié. Sans Objet
Le médecin du travail est informé par
l'employeur des absences, pour cause de
maladie d'une durée supérieure à dix jours,
des salariés exposés à ces agents
chimiques. Sans Objet

Si, au vu des examens médicaux pratiqués,


le médecin du travail estime qu'une valeur
limite biologique est susceptible d'être
dépassée, eu égard à la nature des travaux
confiés à un salarié, il en informe l'intéressé. Sans Objet

En cas de dépassement, le médecin du


travail, s'il considère que ce dépassement
résulte de l'exposition professionnelle, en
informe l'employeur, sous une forme non
nominative. Sans Objet
Si un salarié est atteint d'une maladie
professionnelle, d'une maladie ou d'une
anomalie susceptible de résulter d'une
exposition à des agents chimiques
dangereux, à l'exception des agents
cancérogènes et mutagènes, le médecin du
travail détermine la pertinence et la nature
des examens éventuellement nécessaires
pour les autres salariés ayant subi une
exposition comparable. Sans Objet

Si un salarié est atteint soit d'une maladie


professionnelle, soit d'une anomalie
susceptible de résulter d'une exposition à
des agents cancérogènes ou mutagènes,
tous les salariés ayant subi une exposition
comparable sur le même lieu de travail font
l'objet d'un examen médical, et en cas de
besoin des examens complémentaires. Sans Objet

Dans les cas de maladie ou d'anomalie


prévus à l'article 49 ci-dessus, une nouvelle
évaluation des risques est réalisée en vue
d'assurer une meilleure protection de la
santé et de la sécurité des salariés. Sans Objet
Section 3. - Dossier médical
Le médecin du travail constitue et tient,
pour chaque salarié exposé aux agents
chimiques dangereux, un dossier individuel
contenant :
1° une copie de la fiche d'exposition prévue
à l'article 38 ci-dessus ; Sans Objet
2° les dates et les résultats des examens
médicaux pratiqués. Sans Objet
Le dossier médical est conservé pendant au
moins cinquante ans après la fin de la
période d'exposition. Sans Objet
Le dossier médical est communiqué, sur sa
demande, au médecin chargé de
l'inspection du travail et peut être adressé,
avec l'accord du salarié, à un médecin de
son choix. Sans Objet

Si l'établissement vient à disparaître ou si le


salarié change d'établissement, l'ensemble
du dossier médical est transmis au médecin
chargé de l'inspection du travail, à charge
pour celui-ci de l'adresser, à la demande du
salarié, au médecin du travail désormais
compétent. Sans Objet
TITRE II : RISQUES BIOLOGIQUES
Chapitre I : Définitions et principes de
classement
Pour l'application du présent titre, on entend
par :
1° micro-organisme, une entité
microbiologique, cellulaire ou non, capable de
se reproduire ou de transférer du matériel
génétique ;
2° culture cellulaire, le résultat de la croissance
in vitro de cellules isolées d'organismes
multicellulaires ;
3° agents biologiques, les micro-organismes, y
compris les micro-organismes génétiquement
modifiés, les cultures cellulaires et les
endoparasites humains susceptibles de
provoquer une infection, une allergie ou une
intoxication.
Les agents biologiques sont classés en quatre
groupes en fonction de l'importance du risque
d'infection qu'ils présentent :
1° le groupe 1 comprend les agents
biologiques non susceptibles de provoquer une
maladie chez l'homme ;

2° le groupe 2 comprend les agents


biologiques pouvant provoquer une maladie
chez l'homme et constituer un danger pour les
salariés. Leur propagation dans la collectivité
est peu probable et il existe généralement une
prophylaxie ou un traitement efficaces ;
3° le groupe 3 comprend les agents
biologiques pouvant provoquer une maladie
grave chez l'homme et constituer un danger
sérieux pour les salariés. Leur propagation
dans la collectivité est possible mais il existe
généralement une prophylaxie ou un traitement
efficaces ;
4° le groupe 4 comprend les agents
biologiques qui provoquent des maladies
graves chez l'homme et constituent un danger
sérieux pour les salariés. Le risque de leur
propagation dans la collectivité est élevé. Il
n'existe généralement ni prophylaxie ni
traitement efficace.
Sont considérés comme agents biologiques
pathogènes, au sens du présent titre, tous les
agents biologiques des groupes 2, 3 et 4
mentionnés à l'article 56 ci-dessus.
Chapitre II : Evaluation des risques

L'employeur doit déterminer la nature, la


durée et les conditions de l'exposition des
salariés, pour toute activité susceptible de
présenter un risque d'exposition à des
agents biologiques. Sans Objet
Pour les activités impliquant une exposition
à des agents biologiques appartenant à
plusieurs groupes, les risques sont évalués
en tenant compte du danger présenté par
tous les agents biologiques présents ou
susceptibles de l'être du fait de ces activités. Sans Objet
L'évaluation des risques est réalisée sur le
fondement du classement prévu à l'article
56 ci-dessus et des maladies
professionnelles dues à l'exposition aux
agents biologiques. Sans Objet

Cette évaluation tient compte de toutes les


informations disponibles, notamment de
celles relatives aux infections susceptibles
d'être contractées par les salariés du fait de
leur activité professionnelle et de celles
concernant les effets allergisants et
toxiques pouvant résulter de l'exposition
aux agents biologiques. Sans Objet
Lors de l'évaluation des risques,
l'employeur porte une attention particulière
sur les dangers des agents biologiques
susceptibles d'être présents dans
l'organisme des patients ou de personnes
décédées et chez les an animaux vivants ou
morts, dans les échantillons, les
prélèvements et les déchets qui en
proviennent. Sans Objet
Les résultats de l'évaluation des risques
biologiques sont consignés dans une fiche
d'évaluation des risques, mise à la
disposition de l'agent chargé de l'inspection
du travail. Sans Objet
Chapitre III : Mesures et moyens de
prévention
Section 1. - Dispositions communes à
toutes les activités

L'employeur doit éviter l'utilisation d'un


agent biologique dangereux pour la santé
des salariés, en le remplaçant par un agent
biologique qui, compte tenu des conditions
d'emploi et de l'état des connaissances,
n'est pas ou est moins dangereux, Lorsque
la nature de l'activité le permet. Sans Objet
Lorsque les résultats de l'évaluation des
risques révèlent l'existence d'un risque pour
la santé ou la sécurité des salariés, toute «-
exposition à un agent biologique dangereux
est évitée. Sans Objet
Lorsque l'exposition des salariés à un agent
biologique dangereux ne peut être évitée,
elle est réduite en prenant les mesures
suivantes :
1° limitation au niveau le plus bas possible,
du nombre de salariés exposés ou
susceptibles de l'être ; Sans Objet

2° définition des processus de travail et des


mesures de contrôle technique ou de
confinement visant à éviter ou à minimiser
le risque de dissémination d'agents
biologiques sur le lieu de travail ; Sans Objet

3° mise en œuvre de mesures de protection


collective ou, lorsque l'exposition ne peut
être évitée par ces mesures, de mesures de
protection individuelle ; Sans Objet
4° mise en œuvre de mesures d'hygiène
appropriées permettant de réduire ou, si
possible, d'éviter le risque de dissémination
d'un agent biologique hors du lieu de travail
; Sans Objet
5° établissement de plans à mettre en
œuvre en cas d'accidents impliquant des
agents biologiques pathogènes ; Sans Objet
6° détection, si elle est techniquement
possible, de la présence, en dehors de
l'enceinte de confinement, d'agents
biologiques pathogènes utilisés au travail
ou, à défaut, de toute rupture de
confinement ; Sans Objet

7° mise en œuvre de procédures et moyens


permettant en toute sécurité, le cas
échéant, après un traitement approprié,
d'effectuer le tri, la collecte, le stockage, le
transport et l'élimination des déchets par
les salariés. Ces moyens comprennent,
notamment, l'utilisation de récipients sûrs
et identifiables ; Sans Objet
8° mise en œuvre de mesures permettant,
au cours du travail, de manipuler et de
transporter sans risque des agents
biologiques pathogènes. Sans Objet
L'employeur doit établir une consigne de
sécurité interdisant l'introduction des
produits fixés ci-après, par les salariés et
pour leur propre usage dans les lieux de
travail où existe un risque de
contamination, pour les activités qui
impliquent des agents biologiques
pathogènes :
1° de nourriture et de boissons ; Sans Objet
2° d'articles pour fumeurs ; Sans Objet
3° de cosmétiques et de mouchoirs autres
que les mouchoirs en papier, qui devront
être éliminés comme des déchets
contaminés. Sans Objet

Pour les activités qui impliquent des agents


biologiques pathogènes, l'employeur :
1° fournit aux salariés des moyens de
protection individuelle, notamment des
vêtements de protection appropriés; Sans Objet

2° veille à ce que les moyens de protection


individuelle soient enlevés lorsque le salarié
quitte le lieu de travail ; Sans Objet

3° fait en sorte, lorsqu'ils sont réutilisables,


que les moyens de protection individuelle
soient rangés dans un endroit spécifique,
nettoyés, désinfectés et vérifiés avant et
après chaque utilisation et, s'il y a lieu,
réparés ou remplacés ; Sans Objet
4° met à la disposition des salariés des
installations sanitaires appropriées, un
dispositif de lavage oculaire et des
antiseptiques pour la peau ainsi que, s'il y a
lieu, des collyres prescrits par le médecin
du travail ; Sans Objet

5° pour les activités impliquant le


prélèvement, la manipulation et le
traitement d'échantillons d'origine humaine
ou animale, met au point des procédures à
suivre et met à disposition des salariés des
matériels adaptés visant à minimiser les
risques de contamination. Sans Objet

Les moyens de protection individuelle


contre les agents biologiques pathogènes,
non réutilisables, sont considérés comme
des déchets contaminés. Sans Objet
Section 2.-Dispositions particulières à
certaines activités

L'employeur doit prendre les mesures


appropriées pour préserver la santé et la
sécurité des salariés, dans les lieux où des
salariés sont susceptibles d'être en contact
avec des agents biologiques pathogènes
pouvant être présents dans l'organisme de
patients ou de personnes décédées ou chez
des animaux vivants ou morts, notamment
par une information sur les procédés de
décontamination et de désinfection, et la
mise en œuvre des procédés permettant de
manipuler et d'éliminer sans risque les
déchets contaminés. Sans Objet
Dans les services accueillant des patients
ou dans les locaux où se trouvent des
animaux susceptibles d'être contaminés par
des agents biologiques des groupes 3 ou 4
mentionnés à l'article 56 ci-dessus, les
mesures d'isolement ou de confinement
sont définis. Sans Objet
Dans les laboratoires, notamment ceux
réalisant des analyses de biologie médicale
et dans les locaux destinés aux animaux de
laboratoire contaminés ou susceptibles de
l'être par des agents biologiques
pathogènes, des mesures de confinement
appropriées au résultat de l'évaluation des
risques sont prises. Sans Objet
Il en est de même pour les procédés
industriels utilisant des agents biologiques
pathogènes. Sans Objet

Lorsqu'au terme de l'évaluation des risques


un doute subsiste quant au classement d'un
agent biologique dont l'utilisation
industrielle pourrait comporter un risque
grave pour la santé des salariés, le niveau
et les mesures de confinement adoptés sont
ceux correspondant au moins à un agent du
groupe 3 mentionné à l'article 56 ci-dessus. Sans Objet

Les laboratoires dont l'objectif n'est pas de


travailler avec des agents biologiques
pathogènes adoptent, en cas d'incertitude
quant à la présence de ces agents, au
moins le niveau de confinement requis pour
les agents du groupe 2 et, si nécessaire,
celui correspondant à ceux des groupes 3
ou 4 mentionnés à l'article 56 ci-dessus. Sans Objet
Chapitre IV : Information et formation des
salariés
L'employeur doit fournir sur le lieu de travail
des instructions écrites et, le cas échéant,
des affiches portant sur la procédure à
suivre :
1° en cas d'accident ou d'incident grave
mettant en cause un agent biologique
pathogène ; Sans Objet
2° lors de la manipulation de tout agent
biologique du groupe 4 mentionné à l'article
56 ci-dessus, notamment lors de son
élimination. Sans Objet
L'employeur doit informer les salariés, le
médecin du travail, le comité de sécurité et
d'hygiène ou, à défaut, les délégués des
salariés :
1° sans délai, de tout accident ou incident
ayant pu entraîner la dissémination d'un
agent biologique susceptible de provoquer
chez l'homme une infection ou une maladie
grave ; Sans Objet
2° le plus rapidement possible, de la cause
de cet accident ou incident et des mesures
prises ou à prendre pour remédier à la
situation. Sans Objet

Des dispositions spécifiques, intégrées s'il


y a lieu au règlement intérieur de
l'établissement, rappellent aux salariés leur
obligation de signaler immédiatement tout
accident ou incident mettant en cause un
agent biologique pathogène. Sans Objet

Lorsque les résultats de l'évaluation des


risques révèlent l'existence d'un risque pour
la santé ou la sécurité des salariés,
l'employeur doit tenir à la disposition des
salariés intéressés, et du comité de sécurité
et d'hygiène ou, à défaut, des délégués des
salariés les informations suivantes :
1° les activités au cours desquelles les
salariés sont exposés à des agents
biologiques pathogènes, les procédures, les
méthodes de travail et les mesures et
moyens de protection et de prévention
correspondants ; Sans Objet
2° le nombre de salariés exposés ; Sans Objet

3° le nom et l'adresse du médecin du travail ; Sans Objet


4° le nom de la personne qui, le cas
échéant, est chargée par l'employeur, et
sous sa responsabilité, d'assurer la sécurité
sur le lieu de travail ; Sans Objet

5° un plan d'urgence pour la protection des


salariés contre l'exposition aux agents
biologiques des groupes 3 ou 4 mentionnés
à l'article 56 ci-dessus, en cas de
défaillance du confinement physique. Sans Objet
Les éléments d'information mentionnés à
l'article 75 ci-dessus sont également tenus
à la disposition des agents chargés de
l'inspection du travail, et du médecin du
travail. Sans Objet
L'employeur doit organiser au bénéfice des
salariés une formation à la sécurité portant
sur :
1°les risques pour la santé et les
prescriptions en matière d'hygiène ; Sans Objet
2° les précautions à prendre pour éviter
l'exposition ; Sans Objet

3° le port et l'utilisation des équipements et


des vêtements de protection individuelle ; Sans Objet
4° les modalités de tri, de collecte, de
stockage, de transport et d'élimination des
déchets ; Sans Objet
5° les mesures à prendre pour prévenir ou
pallier les incidents ; Sans Objet

6° la procédure à suivre en cas d'accident. Sans Objet


La formation à la sécurité est dispensée
avant que les salariés n'exercent une
activité impliquant un contact avec des
agents biologiques. Sans Objet
Elle est répétée régulièrement et est
adaptée à l'évolution des risques ainsi que
lors de la modification significative des
procédés de travail. Sans Objet
Chapitre V : Surveillance médicale
Section 1. - Liste d'exposition
L'employeur doit établir, après avis du
médecin du travail, une liste des salariés
exposés à des agents biologiques des
groupes 3 ou 4 mentionnés à l'article 56 ci-
dessus. Sans Objet

Il indique le type de travail réalisé, et,


lorsque c'est possible, l'agent biologique
auquel les salariés sont exposés ainsi que
les données relatives aux expositions, aux
accidents et aux incidents. Sans Objet
La liste est communiquée au médecin du
travail. Sans Objet

La liste des salariés exposés est conservée


au moins dix ans après la fin de l'exposition. Sans Objet

Toutefois, lorsque les agents biologiques


sont susceptibles de provoquer des
maladies présentant une longue période
d'incubation, elle est conservée aussi
longtemps que des manifestations
pathologiques sont possibles. Sans Objet

Chaque salarié a accès aux informations


contenues dans la liste des salariés
exposés qui le concernent personnellement. Sans Objet
Lorsque l'établissement cesse ses activités,
la liste des salariés exposés est adressée
au médecin chargé de l'inspection du travail. Sans Objet
Section 2. - Examens médicaux et fiche
d'aptitude

Un salarié ne peut être affecté à des travaux


l'exposant à des agents biologiques
pathogènes, que s'il a fait l'objet d'un
examen médical préalable par le médecin
du travail et si la fiche médicale d'aptitude
établie à cette occasion atteste qu'il ne
présente pas de contre-indication médicale
à ces travaux. Sans Objet

Le médecin du travail établit la fiche


médicale d'aptitude en double exemplaire. Il
en remet un exemplaire au salarié et
transmet l'autre à l'employeur, qui le
conserve pour être présenté à tout moment,
sur leur demande, à l'agent chargé de
l’inspection du travail et au médecin chargé
de l'inspection du travail. Sans Objet
Cette fiche est renouvelée au moins une
fois par an, après examen par le médecin du
travail. Sans Objet
La fiche médicale d'aptitude doit être
conforme au modèle fixé par arrêté conjoint
du ministre chargé de l'emploi et le ministre
chargé de la santé. Sans Objet

La fiche médicale d'aptitude indique la date


de l'étude du poste de travail et celle de la
dernière mise à jour de la fiche d'entreprise
et ne doit contenir aucun renseignement sur
la nature des affections dont l'agent serait
ou aurait été atteint. Elle mentionne
uniquement les contre-indications ou les
recommandations concernant l'affectation
éventuelle à certains postes de travail. Sans Objet
L'examen médical pratiqué comprend un
examen clinique général et, selon la nature
de l'exposition, un ou plusieurs examens
spécialisés complémentaires auxquels le
médecin du travail procède ou fait procéder.
Ces examens sont à la charge de
l'employeur. Sans Objet

Chaque salarié est informé par le médecin


du travail des résultats et de l'interprétation
des examens médicaux généraux et
complémentaires dont il a bénéficié. Sans Objet
Le salarié ou l'employeur peut contester
auprès de l'agent chargé de l'inspection du
travail les mentions portées sur la fiche
médicale d'aptitude, dans les quinze jours
qui suivent sa délivrance. Sans Objet

L'agent chargé de l'inspection du travail


prend sa décision après avis du médecin
chargé de l'inspection du travail, qui peut
faire pratiquer, aux frais de l'employeur, des
examens complémentaires par les
spécialistes de son choix. Sans Objet

Les instructions techniques, précisant les


modalités des examens médicaux que
respectent les médecins du travail, sont
déterminées, en tant que de besoin, par
arrêté du ministre chargé de l'emploi après
avis du ministre chargé de la santé. Sans Objet
En dehors des visites périodiques,
l'employeur fait examiner par le médecin du
travail tout salarié exposé à des agents
biologiques pathogènes qui se déclare
incommodé par des travaux qu'il exécute.
Cet examen peut être réalisé à la demande
du salarié. Sans Objet
Le médecin du travail est informé par
l'employeur des absences, pour cause de
maladie, des salariés exposés à ces agents
biologiques pathogènes. Sans Objet
Si un salarié est atteint d'une maladie
professionnelle, d'une maladie ou d'une
anomalie susceptible de résulter d'une
exposition à des agents biologiques
pathogènes, le médecin du travail détermine
la pertinence et la nature des examens
éventuellement nécessaires pour les autres
salariés ayant subi une exposition
comparable. Sans Objet

Si un salarié est atteint soit d'une maladie


professionnelle, soit d'une anomalie
susceptible de résulter d'une exposition à
des agents biologiques pathogènes, tous
les salariés ayant subi une exposition
comparable sur le même lieu de travail font
l'objet d'un examen médical, et en cas de
besoin des examens complémentaires. Sans Objet

Dans les cas de maladie ou d'anomalie


prévus à l'article 90 ci-dessus, une nouvelle
évaluation des risques est réalisée en vue
d'assurer une meilleure protection de la
santé et de la sécurité des salariés. Sans Objet
Section 3. - Surveillance médicale renforcée
L'évaluation des risques permet d'identifier
les salariés pour lesquels des mesures
spéciales de protection peuvent être
nécessaires. Sans Objet

L'employeur recommande, s'il y a lieu et sur


proposition du médecin du travail, aux
salariés non immunisés contre les agents
biologiques pathogènes auxquels ils sont
ou peuvent être exposés, de réaliser, à sa
charge, les vaccinations appropriées. Sans Objet
Section 4. - Dossier médical spécial
Le médecin du travail constitue et tient,
pour chaque salarié susceptible d'être
exposé aux agents biologiques pathogènes,
un dossier médical spécial, ce dossier est
complété après chaque examen médical
ultérieur. Sans Objet

Le dossier médical spécial est


communiqué, sur sa demande, au médecin
chargé de l'inspection du travail et peut être
adressé, avec l'accord du salarié, à un
médecin de son choix. Sans Objet
Le dossier médical spécial est conservé
pendant dix ans à compter de la cessation
de l'exposition. Sans Objet

Toutefois, lorsque les agents biologiques


sont susceptibles de provoquer des
maladies présentant une longue période
d'incubation, le dossier médical spécial est
conservé pendant une période plus longue,
pouvant atteindre quarante ans après la
cessation de l'exposition connue. Sans Objet

Si l'établissement vient à disparaître ou si le


salarié change d'établissement, l'ensemble
du dossier médical est transmis au médecin
chargé de l'inspection du travail, à charge
pour celui-ci de l'adresser, à la demande du
salarié, au médecin du travail désormais
compétent. Sans Objet
Des informations et des conseils sont
donnés aux salariés sur la surveillance
médicale dont ils devraient pouvoir
bénéficier après la fin de l'exposition. Sans Objet
Section 5. - Suivi des pathologies Sans Objet

Le médecin du travail est informé par


l'employeur des décès et des absences
pour cause de maladie des salariés exposés
à des agents biologiques pathogènes. Sans Objet
Lorsqu'il s'avère qu'un salarié est atteint
d'une infection ou d'une maladie inscrite
dans les tableaux des maladies
professionnelles et pouvant résulter d'une
exposition à des agents biologiques, tous
les salariés susceptibles d'avoir été
exposés sur le même lieu de travail font
l'objet d'un examen médical, assorti
éventuellement d'examens
complémentaires. Sans Objet
Si l'infection ou la maladie n'est pas inscrite
dans un tableau de maladies
professionnelles, le médecin du travail peut
proposer aux autres salariés ayant subi une
exposition analogue de bénéficier d'une
surveillance médicale. Sans Objet
Une nouvelle évaluation du risque
d'exposition est en outre réalisée. Sans Objet
Chapitre VI : Déclaration administrative

La première utilisation d'agents biologiques


pathogènes est déclarée à l'agent chargé de
l'inspection du travail au moins trente jours
avant le début des travaux. Sans Objet

La déclaration d'une première utilisation


d'agents biologiques pathogènes comprend
:
1° la dénomination et le siège social de
l'entreprise et l'adresse de l'établissement ; Sans Objet

2° le nom et l'adresse du médecin du travail ; Sans Objet

3° le nom et la qualité du responsable


sécurité, s'il existe, sur le lieu de travail ; Sans Objet
4° le résultat de l'évaluation des risques
d'exposition à des agents biologiques ; Sans Objet
5° l'espèce ou, à défaut, le genre auquel
appartient chaque agent biologique
concerné; Sans Objet
6° les mesures de protection et de
prévention envisagées. Sans Objet

Une déclaration d'utilisation est également


adressée à l'agent chargé de l'inspection du
travail, au moins trente jours avant leur
première utilisation, pour les agents
biologiques non encore classés au sens de
l'article 56 ci-dessus, dès lors qu'existe une
présomption de leur caractère pathogène. Sans Objet
La déclaration d'utilisation n'est pas
obligatoire pour les laboratoires réalisant
des analyses de biologie médicale. Ceux-ci
sont uniquement tenus de déclarer leur
intention de fournir un service de diagnostic
pour les agents biologiques du groupe 4
mentionné à l'article 56 ci-dessus. Sans Objet
La déclaration d'utilisation est renouvelée
chaque fois qu'un changement important
des procédés ou des procédures la rend
caduque. Sans Objet
Les conditions d'utilisation de certaines
substances ou préparations spécifiques, seront
fixées par l'autorité gouvernementale chargée
de l'emploi.

Le ministre de l'emploi et des affaires sociales


est chargé de l'exécution du présent décret qui
sera publié au Bulletin officiel.
Arrêté du ministre du travail et de
l'insertion professionnelle n° 1281-18 du 26
joumada II 1439 (15 mars 2018)
déterminant les appareils ou les machines
et les catégories d'appareils ou de
machines pour lesquels l'employeur
précède ou fait procéder à des
vérifications générales périodiques et
fixant la périodicité des vérifications, leur
nature et leur contenu.
LE MINISTRE DU TRAVAIL ET DE
L'INSERTION PROFESSIONNELLE,

Vu le décret n° 2-12-236 du 21 moharrem


1435 (25 novembre 2013) fixant les
conditions d'utilisation d'appareils ou de
machines susceptibles de porter atteinte à la
sante des salaries ou de compromettre leur
sécurité, notamment son article 42,
ARRETE

En application des dispositions de l'article 42


du décret susvisé n° 2-12-236 du 21 moharrem
1435 (25 novembre 2013), le présent arrêté
détermine les appareils ou les machines et les
catégories d'appareils ou de machines pour
lesquels l'employeur procède ou fait
procéder à des vérifications générales
périodiques afin que soit décelée en temps
utile toute détérioration susceptible de créer
des dangers et fixe la périodicité des
vérifications, leur nature et leur contenu.
II est déterminé comme suit les appareils
ou machines et les catégories d'appareils
ou de machines qui doivent avoir fait
l'objet, depuis moins de trois (3) mois au
moment de leur utilisation, de la
vérification prévue à l'article premier ci-
dessus :
- presses mécaniques et presses
hydrauliques pour le travail à froid des
métaux ; Sans Objet
- presses à vis: Sans Objet
- presses à mouler par injection ou
compression des matières plastiques ou
du caoutchouc; Sans Objet
- presses à mouler les métaux ; Sans Objet

- presses à façonner les cuirs, peaux,


papiers, cartons ou matières plastiques en
feuille au moyen d'un emporte- pièce; Sans Objet
- presses à platine telles que presses à
dorer, à gaufrer ou à découper ; Sans Objet
- presses à balles ; Sans Objet
- massicots pour la découpe du papier, du
carton, du bois ou des matières plastiques
en feuille ; Sans Objet
- machines à cylindres pour l'industrie du
caoutchouc; Sans Objet
- systèmes de compactage des
véhicules de collecte d'ordures ou de
déchets. La portée des vérifications
générales périodiques se limite ici au
système de compactage, aux lève-
conteneurs et aux protections et systèmes
de commande y associés ; eIles ne
concernent pas le véhicule de collecte lui-
même ; Sans Objet
- compacteurs à déchets, Sans Objet

Ne sont, toutefois, soumis à une vérification


générale périodique que les appareils ou les
machines mus par une source d'énergie
autre que la force humaine, employée
directement, et dont le chargement ou le
déchargement est effectué manuellement en
phase de production.
Les définitions des appareils ou machines
et les catégories d'appareils ou de machines
mentionnés ci-dessus sont fixées dans
l'annexe 1 du présent arrêté.
Lorsque les appareils ou les machines
vises à l'article 2 ci-dessus ne sont
effectivement utilisés que pendant des
campagnes saisonnières et que la
période d'inter-campagnes est supérieure
à trois mois, ces appareils ou machines ne
doivent faire l'objet, pendant cette
période d'inter-campagnes, que d'une
seule vérification périodique. Sans Objet
Toutefois, la remise en service de ces
appareils ou machines au début de la
nouvelle campagne doit être précédée d'un
essai permettant de s'assurer de leur
fonctionnement en sécurité. Sans Objet

II est déterminé comme suit les appareils


ou machines et les catégories d'appareils
ou de machines qui doivent avoir fait
l'objet, depuis moins de douze (12) mois au
moment de leur utilisation, de la
vérification prévue à l'article premier ci-
dessus :
- arbres à cardans de transmission
de puissance, amovibles entre une
machine automotrice et une machine
réceptrice et dispositifs de protection
desdits arbres à cardans ; Sans Objet
- motoculteurs, motohoues sur lesquels
peuvent être montés des outils de travail
du sol rotatifs ; Sans Objet

- centrifugeuses. Les petites centrifugeuses


dont le panier à un diamètre inferieur ou
égal à 400 mm ne sont pas soumises aux
vérifications périodiques, annuelles, si
l'énergie cinétique mise en œuvre est
inférieure ou égale à 1 500 joules; Sans Objet
- machines mobiles d'extraction, de
terrassement, d'excavation ou de forage du
sol à conducteur porte; Sans Objet
- machines à battre les palplanches ; Sans Objet
- appareils de levage. Sans Objet
Les définitions des appareils ou machines
et les catégories d'appareils ou de machines
susmentionnés sont fixées dans l'annexe 2
du présent arrêté.
Les vérifications générales périodiques
visées aux articles 2 et 4 ci-dessus
doivent porter sur l'ensemble des
éléments dont la détérioration est
susceptible de créer un danger. Sans Objet
Ces vérifications, limitées aux parties
visibles et aux éléments accessibles par
demontage des capots, sont les suivantes:
a) Vérification visuelle de l'état physique
du matériel, il s'agit notamment de :
-la stabilité de la machine et de ses
équipements par la vérification du degré
de fixation de ses éléments qui pourraient
tomber ou être projetés ; Sans Objet
- la fixation des éléments de protection; Sans Objet
- l'état des matériaux, notamment
détection des fissures, déformations et
oxydations anormales ; Sans Objet
- l'état de propreté, notamment
accumulation de poussières, de déchets,
et de copeaux ; Sans Objet
-l’état des filtres et des échappements ; Sans Objet

- l'état des liaisons et des raccordements


électriques, hydrauliques et pneumatiques. Sans Objet

b) Vérification des éléments fonctionnels


concourant au travail par des essais de
fonctionnement, il s'agit notamment :
- de la présence et du fonctionnement des
dispositifs de protection dans tous les
modes de fonctionnement ; Sans Objet
- des caractéristiques anormales de
fonctionnement (notamment bruit,
vibrations, température, chocs) ; Sans Objet
- du fonctionnement des dispositifs d'arrêt
automatiques ou à actionnement
volontaire ; Sans Objet

- du fonctionnement des dispositifs d'arrêt


associés à une fonction de protection, Sans Objet
c) Vérification des réglages et des
jeux, il s'agit notamment:
- du niveau des fluides ; Sans Objet
- de la pression d'air et d'huile ; Sans Objet

- de l'état des ressorts (notamment dans


les dispositifs de freinage et d'embrayage) ; Sans Objet
- de l'appréciation des jeux anormaux
dans les organes mécaniques de
commande ; Sans Objet

- de l'état des pièces d'usure (notamment


garnitures de freins et d'embrayage) ; Sans Objet
- du réglage des fins de course, Sans Objet
d) Vérification de l'état des indicateurs,
il s'agit notamment de :
- l’état des appareils de mesure
(notamment manomètres, thermomètres,
tachymètres) ; Sans Objet

- l'état des dispositifs de signalisation


(notamment voyants et inscriptions). Sans Objet

Le présent arrêté sera publié au Bulletin officiel.

Rabat, Ie 26 joumada II 1439 (15 mars 2018).


MOHAMED YATIM.

Annexe 1
Définitions des appareils ou machines et les
catégories d’appareils ou de machines qui
doivent avoir fait l'objet, depuis moins de
trois (3) mois au moment de leur utilisation,
de la vérification générale périodique

1. Presses mécaniques et presses


hydrauliques pour le travail à froid des métaux :
Des presses à mouvement alternatif pour le
travail à froid des métaux, à chargement ou
déchargement manuel.
Ne font pas partie de cette catégorie de
presses:
- les cisailles de tout type;
- les presses à riveter ;
- les soudeuses par point et à la molette ;
- les poinçonneuses ;
- les machines de montage à assembler;
- les machines à sertir ;
- les machines à redresser;
- les machines à cintrer ;
- les machines à présenter;
- les machines à agrafer ;
-les presses à compacter les poudres
métalliques,
2. Presses à vis :

Des presses à mouvement alternatif dont la


descente et la montée du coulisseau sont
obtenues par l'intermédiaire d'une vis, le
mouvement de celle-ci étant Lui-même
obtenu, après embrayage, par l'intermédiaire
de roues dentées mues par une source
d'énergie autre que la force humaine,
employée directement.
3. Presses à mouler par injection ou
compression des matières plastiques ou du
caoutchouc:
Des machines utilisées pour la production
discontinue de pièces moulées à partir de
matière plastique ou thermodurcissable,
d'élastomère ou de caoutchouc. Le
processus de moulage est obtenu :
- ou bien par injection, sous pression, de
matière fluide dans un moule ferme ;

- ou bien par introduction de la matière dans


un moule ouvert, suivie d'une action de
pression lors de la fermeture du moule et
lors du maintien du moule en position fermée.

Seront assimilées à ces presses les


machines à mouler les matières plastiques qui
sont utilisées à d'autres fins et qui présentent
les mêmes risques, ainsi que d'autres types de
presses à matières plastiques présentant des
risques d'écrasement lors du rapprochement
des moules sous pression, de brûlure et
éventuellement de projection similaires à ceux
des machines à mouler par injection ou par
compression; il s'agit notamment :
- des machines d'extrusion-soufflage qui
sont utilisées pour la fabrication de corps
creux (bouteilles en plastique) ;
- des machines à réaction dans le moule
(RIM) ;
- des machines à thermoformer qui
fonctionnent à partir de matières plastiques en
feuilles, chauffées puis introduites dans un
moule, avec action d'une pression ou d'une
dépression complémentaire pour faciliter la
mise en forme de la pièce.
4. Presses à mouler les métaux :
Des presses à mouler les métaux et alliages
de métaux en fusion, dont le mode de
fonctionnement est similaire à celui des
machines à mouler les matières plastiques
par injection.
5. Presses à façonner les cuirs, peaux, papiers,
cartons ou matières plastiques en feuille au
moyen d'un emporte-pièce :
Cette catégorie comprend notamment :
- les presses à découper et les machines à
marquer les cuirs et peaux ;
-les machines à découper au moyen d'un
emporte-pièce,
6.Presses à platine telles que presses à dorer,
à gaufrer ou à découper :
Des presses à platine destinées à imprimer,
à découper, à dorer, à estamper le papier ou
le carton, telles que celles qui sont
couramment utilisées pour l'impression des
cartes de visite ou de faire-part.

Elles peuvent également servir à imprimer ou


découper d'autres matières, tels les tissus
synthétiques, les matières plastiques. Les
éléments mobiles de travail sont constitués par:
- une platine mobile actionnée par deux bielles
situées de part et d'autre de la presse et sur
laquelle est déposée la pièce;

- une contre platine ou marbre fixe disposée


verticalement et sur laquelle est monte l'outil.
Elles peuvent avoir plusieurs modes de
fonctionnement :
coup par coup ou marche automatique.
7. Presses à balles :
Des machines qui traitent des matières
diverses (tissus, papiers, cartons, paille,
déchets divers ...) pour réduire leur volume et
produire des balles de matières pressées,
maintenues solidaires à l'aide de ficelles, fils
métalliques, films plastiques.
8. Massicots pour la découpe du papier, du
carton, du bois ou des matières plastiques en
feuille :
Des massicots pour la découpe du papier et
du carton d'imprimerie, et aussi ceux utilisés
pour la découpe de feuilles de bois ou de
matières plastiques lors des opérations de
placage.
9. Machines à cylindres pour I ‘industrie du
caoutchouc:
Des machines constituées de deux
cylindres à axe horizontal, non enfermés, et
qui nécessitent une intervention manuelle
continuelle ou occasionnelle sur la
matière caoutchouteuse travaillée par les
cylindres.

10. Systèmes de compactage des véhicules


de collecte d'ordures ou de déchets :
Systèmes qui ont un grand volume et un
unique mécanisme de compression qui
garantit un haut niveau de compactage des
déchets,
11. Compacteurs à déchets :
Des machines qui compriment des déchets
divers dans un conteneur ou dans une benne;
ils peuvent être soit installés à demeure ou
transportables.
Annexe 2
Définitions des appareils ou machines et
des catégories d'appareils ou de machines
qui doivent avoir fait l'objet, depuis moins
de douze (12) mois au moment de leur
utilisation, de la vérification générale
périodique
1. Arbres à cardans de transmission de
puissance, amovibles entre une machine
automotrice et une machine réceptrice et
dispositifs de protection desdits arbres à
cardans:
L'arbre à cardans de transmission de
puissance est un dispositif amovible de
transmission mécanique, relié à une
machine automotrice (tracteur) par la prise de
force, et à une machine réceptrice (outil) par
un arbre récepteur, II est constitué des
éléments suivants :
- joints simples de cardans de transmission
de puissance situés à chaque extrémité, qui
permettent à l'ensemble tracteur-outil
d'effectuer des virages, des circulations en
dévers et des passages dans les terrains
accidentes.
ils sont composés chacun de deux mâchoires
et d'un croisillon permettant d'effectuer des
mouvements dans un plan horizontal comme
dans un plan vertical;

- embouts femelles qui assurent la jonction de


l'arbre à cardans avec le tracteur d'un côté et
avec l'outil de l'autre côté. IIs sont équipés de
pièces mécaniques (bouton- poussoir ou
bague) qui commandent le verrouillage et
qui doivent être manœuvrées manuellement
pour l'emboitement dans la partie male;
- dispositifs ou éléments de sécurité
mécanique qui assurent la protection
mécanique des organes du tracteur et du
matériel.
2. Motoculteurs, motohoues sur lesquels
peuvent être montés des outils de travail du
sol rotatifs :
- motoculteur : est un engin à moteur mimi de
deux roues motrices, de poignées de
commandes (frein, levier de changement
de vitesses, accélérateur) et de dents
rotatives, qui est destiné à labourer le sol.
- motohoue : est une sorte de petit
motoculteur, sans roue.
3. Centrifugeuses :
Sont des appareils destines à imprimer une
accélération, grâce à un mouvement de
rotation, à un mélange liquide-solide.
Le plus souvent, le mélange est déposé dans
un récipient perforé de multiples orifices, la
taille de ceux-ci étant suffisamment grande
pour laisser passer le liquide et assez petite
pour empêcher le passage du solide.
Ce type d’appareil peut aussi servir à séparer
les mélanges constitués de parties ayant une
densité différente,
4. Machines mobiles d'extraction, de
terrassement, d'excavation ou de forage du sol
à conducteur porte:
II s'agit notamment :
- des engins automoteurs sur chenilles ou sur
roues ;

- d'une grande variété de machines


notamment, les chargeuses, chargeuses-
pelleteuses, pelles hydrauliques, pelles à
câbles, excavateurs à godets, bouteurs,
draglines, niveleuses, décapeuses,
compacteurs de sol,moto basculeurs,
tombereaux automoteurs, fraiseuses,
pulvérisateurs-mélangeurs, et machines
d'attaque ponctuelle pour travaux
souterrains autres que les tunneliers.
5. Machines à battre les palplanches :
Des machines destinées à réaliser des
soutènements de grandes fouilles ou des
blindages par enfoncement de palplanches.
II s'agit notamment de :
- machines équipées de « moutons» ou de «
marteaux» qui frappent les palplanches et les
enfoncent dans le sol;
- les vibrofonceurs qui enfoncent les
palplanches par vibration;
- des machines qui s'appuient sur les
palplanches voisines préalablement en place
pour exercer une pression continue sur les
palplanches à enfoncer ;
- des machines qui utilisent un châssis roulant
sur rail;
- des machines qui sont montées en bout de
flèche d'une grue.
6. Appareils de levage :

Des installations, des machines ou des


dispositifs dont la fonction essentielle consiste
à soulever ou descendre une charge.
Ils sont généralement conduits par un ou des
opérateurs qui agissent sur les mouvements
au moyen d'organes de service dont ils
conservent le contrôle.
Sont, notamment, assimilés à des appareils
de levage les équipements de travail suivants
:
- palans, treuils, vérins et leurs supports;
- tire-fort de levage, cries de levage ;
- monorails, ponts roulants; poutres de
lancement, mats de levage, installations de
levage ;
- grues potences, grues sapines, grues
derricks dressées au-dessus d'un puits de
pétrole ;
- grues mobiles automotrices ou sur
véhicule porteur, grues auxiliaires de
chargement de véhicules ;

- grues portuaires, grues sur support flottant ;


- débardeuses pour les travaux forestiers ;
- bras ou portiques de levage pour bennes
amovibles ;
- tracteurs poseurs de canalisations ;
- engins de terrassement équipés pour la
manutention d'objets;
- monte-matériaux, monte-meubles;
- ponts élévateurs de véhicule ;
- chariots automoteurs élévateurs à
conducteur porte ou non, gerbeurs ;

- élévateurs de postes de travail tels


qu'échafaudages volants motorises ou non,
plates-formes s'élevant le long de mats
verticaux, plates-formes élévatrices mobiles
de personnes automotrices ou non ou
installes sur véhicules porteurs, appareils de
manutention à poste de conduite relevable ;
- manipulateurs mus mécaniquement ;
- appareils en fonctionnement semi-
automatique ;
- chargeurs frontaux conçus pour être
assemblés sur les tracteurs agricoles et
équipés pour le levage ;
- équipements interchangeables installés sur
les tabliers de chariots élévateurs à flèche
télescopique ou non.

Le texte en langue arabe a été publié dans


l’édition générale du « Bulletin officiel » n°
6677 du 12 ramadan 1439 (28 mai 2018).
‫ ﻣن رﺑﯾﻊ اﻻﺧر‬22 ‫ ﺻﺎدر ﻓﻲ‬2.22.630 ‫ﻣرﺳوم رﻗم‬
‫( ﺑﺗﺣدﯾد ﺷروط اﺳﺗﻌﻣﺎل اﻷﺟﮭزة و‬2022 ‫ ﻧوﻓﻣﺑر‬17)1444
‫ﻵﻻت اﻟﺗﻲ ﻗد ﺗﻠﺣﻘﺎ ﻟﺿرر ﺑﺻﺣﺔ اﻷﺟراء أو ﺗﻌرض ﺳﻼﻣﺗﮭم‬
.‫ﻟﻠﺧطر‬
،‫رﺋﯾس اﻟﺣﻛوﻣﺔ‬
‫ اﻟﻣﺗﻌﻠﻖ ﺑﻣدوﻧﺔ اﻟﺷﻐل اﻟﺻﺎدر ﺑﺗﻧﻔﯾذه‬65.99 ‫ﺑﻧﺎء ﻋﻠﻰ اﻟﻘﺎﻧون رﻗم‬
) 1424 ‫ ﻣن رﺟب‬14 ‫ ﺑﺗﺎرﯾﺦ‬1.03.194 ‫اﻟظﮭﯾر اﻟﺷرﯾف رﻗم‬
287 ‫ وﻻﺳﯾﻣﺎ اﻟﻣﺎدة‬،‫ (ﻛﻣﺎ وﻗﻊ ﺗﻐﯾﯾره وﺗﺗﻣﯾﻣﮫ‬2003 ‫ ﺳﺑﺗﻣﺑر‬11
‫ﻣﻧﮫ ؛‬
‫ رﺑﯾﻊ اﻵﺧر‬8 ‫وﺑﻌد اﻟﻣداوﻟﺔ ﻓﻲ ﻣﺟﻠس اﻟﺣﻛوﻣﺔ اﻟﻣﻧﻌﻘد ﺑﺗﺎرﯾﺦ‬
،( 2022 ‫ ﻧوﻓﻣﺑر‬3)1444
:‫رﺳم ﻣﺎ ﯾﻠﻲ‬
‫ﺗطﺑﯾﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم اﻟﻣﺎدة ‪ 287‬ﻣن اﻟﻘﺎﻧون اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮫ أﻋﻼه رﻗم‬
‫‪ ، 65.99‬ﯾﺣدد ھذا اﻟﻣرﺳوم ﺷروط اﺳﺗﻌﻣﺎل اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت اﻟﺗﻲ‬
‫ﻗد ﺗﻠﺣﻖ اﻟﺿرر ﺑﺻﺣﺔ اﻷﺟراء أو ﺗﻌرض ﺳﻼﻣﺗﮭم ﻟﻠﺧطر‪.‬‬
‫اﻟﺑﺎب اﻷول‬
‫ﺗﻌﺎرﯾف وأﺣﻛﺎم ﻋﺎﻣﺔ‬
‫اﻟﻔﺻل اﻷول‬
‫ﺗﻌﺎرﯾف‬
‫ﯾراد ﺑﻣﺎ ﯾﻠﻲ ﻓﻲ ﻣدﻟول ھذا اﻟﻣرﺳوم‪:‬‬

‫‪،‬أ ﻧظﻣﺔ ﺗﺿﻣن ﺗوﺻﯾل اﻟﻘوة ‪ (Transmissions):‬ا ﻟﻣوﺻﻼت ‪-‬‬


‫واﻟﻣﻔﺎﺻل اﻟﻣﺗﺣوﻟﺔ ) ‪ ( Accouplements‬ﻻﺳﯾﻣﺎ اﻟوﺻﻼت‬
‫وﻋﻠب ﻧﻘل )‪ (Engrenages‬واﻷﺗراس اﻟﻣﺳﻧﻧﺔ)‪(Cardans‬‬
‫؛ )‪ (Poulies‬واﻟﺑﻛرات )‪ (Boites de vitesse‬اﻟﺳرﻋﺔ‬
‫اﻷﺟﯾر اﻟﻣﻛﻠف ﺑﺗﺷﻐﯾل اﻷﺟﮭزة ‪ (Opérateur) :‬اﻵﻻﺗﻲ ‪-‬‬
‫واﻵﻻت أو ﻗﯾﺎدﺗﮭﺎ‪ ،‬ﺣﺳب اﻟﺣﺎﻟﺔ؛‬
‫ﺗرﻛﯾﺑﺔ ﻣن ‪ (Installation électrique) :‬ﻣﻧﺷﺄة ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ‪-‬‬
‫دارات ﻣﻛوﻧﺔ ﻣن ﻣﻌدات ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ وأﺟﮭزة وآﻻت ﯾﺗم اﻟرﺑط ﺑﯾﻧﮭﺎ‬
‫أو )‪ (TN‬أو )‪ (IT‬وإﻧﺟﺎزھﺎ وﻓﻘًﺎ ﻟﺗﺻﻣﯾم ﻣﺣدد ﻟﻠرﺑط ﺑﺎﻷرض‬
‫‪ :‬ﯾﺗم ﺗزوﯾده ﺑﺎﻟطﺎﻗﺔ إﻣﺎ ﺑواﺳطﺔ )‪(TT‬‬
‫ﺷﺑﻛﺔ ﺗوزﯾﻊ ﻋﻣوﻣﯾﺔ ذات ﺗوﺗر ﻋﺎﻟﻲ أو ﻣﻧﺧﻔض ؛ •‬
‫ﻣﺻدر ﻣﺳﺗﻘل ﻟﻠطﺎﻗﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ؛ •‬

‫‪.‬ﻣﺣول ﯾﺗم ﺗزوﯾد ﺟزﺋﮫ اﻷوﻟﻲ ﺑواﺳطﺔ ﻣﻧﺷﺄة ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ أﺧرى •‬

‫ﺻﻧف ﻣن اﻟﻣﻧﺷﺂت ‪ (Schéma) (IT) (IT) :‬ﺗﺻﻣﯾم ‪-‬‬


‫اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‪ ،‬ﯾﻛون ﻓﯾﮫ ﻣﺻدر اﻟﺗزود ﺑﺎﻟطﺎﻗﺔ ﻣﻌزو ًل أو ﯾﺗوﻓر ﻋﻠﻰ‬
‫ﻧﻘطﺔ‪ ،‬ﺗﺗﻣﺛل ﻋﻠﻰ اﻟﺧﺻوص ﻓﻲ اﻟﻣﺣﺎﯾد‪ ،‬ﻣﺗﺻﻠﺔ ﺑﺎﻷرض ﻋن‬
‫‪،‬ذات ﻗﯾﻣﺔ ﻋﺎﻟﯾﺔ ﺑﻣﺎ ﯾﻛﻔﻲ ﻟﯾﺣول )‪ (Impédance‬طرﯾﻖ ﻣﻌﺎوﻗﺔ‬
‫ﻋﻧد ﺣدوث أول ﻋطل ﻓﻲ اﻟﻌزل ﺑﯾن ﻣوﺻل اﻟطور‬
‫دون وﻗوع ‪ (Masse) ،‬واﻟﻛﺗﻠﺔ )‪(Conducteur de phase‬‬
‫ﺗوﺗر اﻟﺗﻣﺎس اﻟذي ﯾﻔوق اﻟﺗوﺗر اﻟﺣدي ﻟﻠﺳﻼﻣﺔ اﻟﻣﺗﻌﺎرف ﻋﻠﯾﮫ‬
‫؛ )‪(Tension limite conventionnelle de sécurité‬‬

‫ﺻﻧف ﻣن اﻟﻣﻧﺷﺂت ‪ (Schéma TN) (TN) :‬ﺗﺻﻣﯾم‪-‬‬


‫اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‪ ،‬ﺗﻛون ﻓﯾﮫ ﻧﻘطﺔ ﻣﺻدر اﻟﺗزود ﺑﺎﻟطﺎﻗﺔ‪ ،‬اﻟﻣﺗﻣﺛﻠﺔ ﻋﻠﻰ‬
‫اﻟﺧﺻوص ﻓﻲ اﻟﻣﺣﺎﯾد‪ ،‬ﻣﺗﺻﻠﺔ ﺑﺎﻷرض وﺗﻛون ﻓﯾﮫ اﻟﻛﺗل ﻣرﺗﺑطﺔ‬
‫ﻣﺑﺎﺷرة ﺑﮭذه اﻟﻧﻘطﺔ ﺑطرﯾﻘﺔ ﺗﺟﻌل ﻛل ﺗﯾﺎر ﻋطل ﻛﮭرﺑﺎﺋﻲ‬
‫ﺑﯾن ﻣوﺻل اﻟطور ‪(Courant de défaut électrique) ،‬‬
‫؛ )‪ (Court-circuit‬واﻟﻛﺗﻠﺔ‪ ،‬ﺑﻣﺛﺎﺑﺔ ﺗﯾﺎر دارة ﻗﺻﯾرة‬
‫ﺻﻧف ﻣن اﻟﻣﻧﺷﺂت ‪ (Schéma TN-C) (TN-C):‬ﺗﺻﻣﯾم ‪-‬‬
‫ﺗﻛون ﻓﯾﮫ اﻟﻣوﺻﻼت اﻟﻣﺣﺎﯾدة وﻣوﺻﻼت اﻟوﻗﺎﯾﺔ ‪(TN) ،‬اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‬
‫؛)‪ (PEN‬ﻣﺟﺗﻣﻌﺔ ﻓﻲ ﻣوﺻل واﺣد ﯾﺳﻣﻰ ﻣوﺻل‬
‫ﺻﻧف ﻣن اﻟﻣﻧﺷﺂت ‪ (Schéma TN-S)(TN-S) :‬ﺗﺻﻣﯾم ‪-‬‬
‫ﯾﻛون ﻓﯾﮫ اﻟﻣوﺻل اﻟﻣﺣﺎﯾد وﻣوﺻل اﻟوﻗﺎﯾﺔ ‪ (TN)،‬اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‬
‫ﻣﻧﻔﺻﻠﯾن ؛‬
‫ﺻﻧف ﻣن اﻟﻣﻧﺷﺂت ‪ (Schéma TT) (TT) :‬ﺗﺻﻣﯾم ‪-‬‬
‫اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‪ ،‬ﺗﻛون ﻓﯾﮫ ﻧﻘطﺔ ﻣﺻدر اﻟﺗزود ﺑﺎﻟطﺎﻗﺔ‪ ،‬اﻟﻣﺗﻣﺛﻠﺔ ﻋﻠﻰ‬
‫اﻟﺧﺻوص ﻓﻲ اﻟﻣﺣﺎﯾد‪ ،‬ﻣﺗﺻﻠﺔ ﺑﻣﺄﺧذ أرﺿﻲ ﺗﻛون ﻓﯾﮫ اﻟﻛﺗل‬
‫ﻣرﺗﺑطﺔ ﻣﺑﺎﺷرة ﺑﺎﻷرض‪ ،‬ﺣﯾث ﯾﻧﺗﺞ ﻋن ھذا اﻟوﺿﻊ إﻣﻛﺎﻧﯾﺔ ﺗﺳﺑب‬
‫ﺗﯾﺎر ﻋطل ﻛﮭرﺑﺎﺋﻲ ﺑﯾن ﻣوﺻل اﻟطور واﻟﻛﺗﻠﺔ‪ ،‬ﺗﻘل ﺷدﺗﮫ ﻋن ﺷدة‬
‫ﺗﯾﺎر دارة ﻗﺻﯾرة‪ ،‬ﻓﻲ ظﮭور ﺗوﺗر اﻟﺗﻣﺎس ﯾﻔوق اﻟﺗوﺗر اﻟﺣدي‬
‫ﻟﻠﺳﻼﻣﺔ اﻟﻣﺗﻌﺎرف ﻋﻠﯾﮫ؛‬
‫ﻣوﺻل ‪ (Conducteur de protection) :‬ﻣوﺻل اﻟوﻗﺎﯾﺔ ‪-‬‬
‫‪،‬ﯾﺗﻌﯾن اﺳﺗﻌﻣﺎﻟﮫ ﻓﻲ ﺑﻌض ﺗداﺑﯾر اﻟوﻗﺎﯾﺔ ﺿد اﻟﺻﻌﻘﺎت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‬
‫‪ :‬ﻟرﺑط اﻷﺟزاء اﻟﺗﺎﻟﯾﺔ ﺑﺎﻟﻛﮭرﺑﺎء‬
‫ﻛﺗل ؛ •‬
‫ﻋﻧﺎﺻر ﻣوﺻﻠﺔ ؛ •‬
‫ﺣد أرﺿﻲ رﺋﯾﺳﻲ ؛ •‬
‫ﻣﺄﺧذ أرﺿﻲ ؛ •‬

‫‪.‬ﻧﻘطﺔ اﻟﺗﺄرﯾض ﻟﻣﺻدر اﻟﺗزوﯾد ﺑﺎﻟطﺎﻗﺔ أو ﻧﻘطﺔ ﻣﺣﺎﯾدة اﺻطﻧﺎﻋﯾﺔ •‬

‫ﻣﺟﻣوﻋﺔ ‪ (impédance de protection) :‬ﻣﻌﺎوﻗﺔ اﻟﺣﻣﺎﯾﺔ ‪-‬‬


‫ﻣن اﻟﻣﻛوﻧﺎت ﺗﺿﻣن ﻋﻧد اﻻﺷﺗﻐﺎل‪ ،‬اﻟﺣﻣﺎﯾﺔ ﻣن ﺧطر ﺣدوث ﺻﻌﻘﺔ‬
‫‪،‬ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‪ ،‬وﺗﻛون ﻋﻠﻰ اﻷﻗل ﻣﺳﺎوﯾﺔ ﻟﺗﻠك اﻟﺗﻲ ﯾوﻓرھﺎ ﻋزل ﻣزدوج‬
‫ﻣﻣﺎ ﯾﺣد ﻣن اﻟﺗﯾﺎر اﻟداﺋم أو ﺗﯾﺎر اﻟﺗﻔرﯾﻎ ؛‬
‫)‪ :(isolation‬ﻧظﺎم ا ﻟﻌزل ‪-‬‬
‫ﻣﺟﻣوﻋﺔ ﻣن اﻟﻌوازل اﻟﺗﻲ ﺗدﺧل ﻓﻲ ﺻﻧﺎﻋﺔ اﻟﻣﻌدات اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ •‬
‫ﻟﻌزل أﺟزاﺋﮭﺎ اﻟﻧﺷطﺔ ؛‬
‫‪.‬ﻋﻣﻠﯾﺔ اﻟﻌزل •‬
‫‪ (Local ou‬ﻣﻛﺎن أو ﻣوﻗﻊ ﻋﻣل ﻣﻌزول ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺎ ً ‪-‬‬
‫)‪emplacement de travail électriquement isolant‬‬
‫ﻣﻛﺎن أو ﻣوﻗﻊ ﺗﺗوﻓر ﻓﯾﮫ‪ ،‬ﺑﺎﻟﻧﺳﺑﺔ ﻟﻠﺗوﺗر اﻟﻣﺳﺗﻌﻣل‪ ،‬ﻓﻲ ﻧﻔس ‪:‬‬
‫‪ :‬اﻟوﻗت‪ ،‬اﻟﺷروط اﻟﺛﻼﺛﺔ اﻟﺗﺎﻟﯾﺔ‬
‫ﺗوﻓر اﻟﺗرﺑﺔ أو اﻷرﺿﯾﺎت اﻟﺗﻲ ﺗﻌزل اﻷﺟراء ﻋن اﻷرض؛ ‪1.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫أن ﺗﻛون اﻟﺟدران واﻟﺣواﺟز اﻟﺗﻲ ﯾﺳﮭل اﻟوﺻول إﻟﯾﮭﺎ ﻋﺎزﻟﺔ؛ ‪2.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫أن ﺗﻛون اﻟﻛﺗل واﻟﻌﻧﺎﺻر اﻟﻣوﺻﻠﺔ ﻣﻌزوﻟﺔ ﻋن اﻷرض وﻻ ‪3.‬‬
‫‪.‬ﯾﻣﻛن اﻟوﺻول إﻟﯾﮭﺎ ﻓﻲ ﻧﻔس اﻟوﻗت‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫اﻟﻔﺻل اﻟﺛﺎﻧﻲ‬
‫أﺣﻛﺎم ﻋﺎﻣﺔ‬
‫اﻟﻔرع اﻷول‬
‫وﺿﻊ واﺳﺗﻌﻣﺎل وﺻﯾﺎﻧﺔ ا ﻷﺟﮭز ة واﻵﻻت‬
‫ﯾﺟب أن ﯾﺗم وﺿﻊ اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت واﺳﺗﻌﻣﺎﻟﮭﺎ وﺿﺑطﮭﺎ‬
‫وﺻﯾﺎﻧﺗﮭﺎ‪ ،‬طﺑﻘﺎ ﻟﺷروط اﻟﺗرﻛﯾب واﻻﺳﺗﻌﻣﺎل اﻟﻣﺣددة ﻣن ﻗﺑل‬
‫اﻟﻣﺻﻧﻊ‪ .‬وﯾﺟب أن ﺗﻛون اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت وﻋﻧﺎﺻرھﺎ ﻣﺳﺗﻘرة‪،‬‬
‫ﺧﺎﺻﺔ ﺧﻼل ﺗﺷﻐﯾﻠﮭﺎ اﻟﻌﺎدي‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل أن ﯾﺗﺄﻛد ﻣن أن اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت ‪:‬‬
‫‪ -‬ﻣﺻﻣﻣﺔ وﻣﺻﻧﻌﺔ وﻣوﺿوﻋﺔ ﺑطرﯾﻘﺔ ﺗﺟﻌل اﻟوﺻول إﻟﻰ اﻷﺟزاء‬
‫اﻟﺗﻲ ﯾﻛون ﻓﺣﺻﮭﺎ ﺿرورﯾﺎ ﻣن أﺟل اﻟﺻﯾﺎﻧﺔ آﻣﻧﺎ ؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﻣﺻﻣﻣﺔ وﻣﺻﻧﻌﺔ ﺑﺣﯾث ﻻ ﺗﺗﺿﻣن اﻷﺟزاء اﻟﺗﻲ ﯾﺗم اﻟوﺻول ‪-‬‬
‫إﻟﯾﮭﺎ ﺑﺷﻛل ﻋﺎدي‪ ،‬وﺑﻘدر ﻣﺎ ﺗﺳﻣﺢ ﺑﮫ وظﯾﻔﺗﮭﺎ‪ ،‬أي ﺣواف أو‬
‫‪.‬زواﯾﺎ ﺣﺎدة ﻗد ﺗﺳﺑب ﺟروﺣﺎ ﻟﻸﺟراء ﻋﻧد ﻟﻣﺳﮭﺎ‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل أن ﯾﺿﻊ رھن إﺷﺎرة اﻷﺟراء اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت‬
‫اﻟﺿرورﯾﺔ واﻟﻣﻧﺎﺳﺑﺔ ﻟﻠﺷﻐل اﻟذي ﯾﺗﻌﯾن إﻧﺟﺎزه‪ ،‬أو اﻟﻣﻼﺋﻣﺔ ﻋﻠﻰ‬
‫ﻧﺣو ﻻﺋﻖ ﻟﮭذا اﻟﻐرض‪ ،‬وأن ﯾﺧﺗﺎر اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت وﻓﻘﺎ ﻟظروف‬
‫وﻟﺧﺻﺎﺋص اﻟﺷﻐل‪ ،‬ﻣﻊ اﻷﺧذ ﺑﻌﯾن اﻻﻋﺗﺑﺎر ﺧﺻوﺻﯾﺎت اﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ‬
‫أو اﻟﻣؤﺳﺳﺔ اﻟﺗﻲ ﻗد ﺗﻛون ﻣﺻدرا ﻟﻠﻣﺧﺎطر ﻋﻧد اﺳﺗﻌﻣﺎل ھذه‬
‫اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل أن ﯾﺗﺄﻛد ﻣن أن ﺟﻣﯾﻊ اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت اﻟﺗﻲ‬


‫ﺗﻧﺗﻣﻲ ﻟﻧﻔس اﻟﻧوع‪ ،‬ﻣرﻓﻘﺔ ﺑدﻟﯾل اﺳﺗﻌﻣﺎل ﻣﻌد ﻣن طرف اﻟﻣﺻﻧﻊ‪،‬‬
‫ﯾﺑﯾن ﺷروط ﻧﻘﻠﮭﺎ ووﺿﻌﮭﺎ واﺳﺗﻌﻣﺎﻟﮭﺎ وﺻﯾﺎﻧﺗﮭﺎ‪ ،‬وﻛذا ﺗداﺑﯾر ﺣﻔظ‬
‫اﻟﺻﺣﺔ واﻟﺳﻼﻣﺔ اﻟﺗﻲ ﯾﺟب اﺗﺧﺎذھﺎ ﺧﻼل ھذه اﻟﻌﻣﻠﯾﺎت‪ ،‬وﯾﺗﺿﻣن‬
‫اﻟﺗﺻﺎﻣﯾم واﻟرﺳوﻣﺎت اﻟﺿرورﯾﺔ ﻟﻠﺻﯾﺎﻧﺔ وﻟﻠﻣراﻗﺑﺔ اﻟﺗﻘﻧﯾﺔ‬
‫ﻟﻸﺟﮭزة واﻵﻻت‪ ،‬وﯾﺷﯾر‪ ،‬ﻓﯾﻣﺎ ﯾﺧص اﻷﺟﮭزة اﻟﻣﺣﻣوﻟﺔ ذات‬
‫اﻻﺳﺗﻌﻣﺎل اﻟﯾدوي‪ ،‬إﻟﻰ طﺑﯾﻌﺔ وﺧﺻﺎﺋص اﻟﻠواﺣﻖ اﻟﺗﻲ ﯾﻣﻛن أن‬
‫ﺗﺗﻧﺎﺳب ﻣﻌﮭﺎ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل أن ﯾﺗﺄﻛد ﻣن أن ﺟﻣﯾﻊ اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت ﺗﺗﺿﻣن‬
‫اﻟﺑﯾﺎﻧﺎت اﻟﺗﺎﻟﯾﺔ‪ ،‬اﻟﺗﻲ ﺗﻣﻛن ﻣن اﻟﺗﻌرف ﻋﻠﯾﮭﺎ ‪:‬‬
‫‪ -‬اﺳم اﻟﻣﺻﻧﻊ ؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﺳﻧﺔ اﻟﺗﺻﻧﯾﻊ ؛ ‪-‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫‪.‬رﻗم اﻟﺗﺳﺟﯾل ‪-‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب أن ﺗﻛون ھذه اﻟﺑﯾﺎﻧﺎت ﻣﺳﺟﻠﺔ ﺑﻛﯾﻔﯾﺔ ﺗﺿﻣن دواﻣﮭﺎ‬
‫وﻣﻘروﺋﯾﺗﮭﺎ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب وﺿﻊ اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت وﺗﻧظﯾﻣﮭﺎ واﺳﺗﻌﻣﺎﻟﮭﺎ ﺑطرﯾﻘﺔ ﺗﺣد ﻣن‬
‫ﻣﺧﺎطر اﺳﺗﻌﻣﺎﻟﮭﺎ ﻋﻠﻰ ﻣﺳﺗﻌﻣﻠﯾﮭﺎ وﻋﻠﻰ اﻷﺟراء اﻵﺧرﯾن‪ ،‬وﺗﻣﻛن‬
‫اﻷﺟراء ﻣن اﻟﻘﯾﺎم ﺑﻌﻣﻠﯾﺎت اﻹﻧﺗﺎج واﻟﺻﯾﺎﻧﺔ ﻓﻲ أﺣﺳن ظروف‬
‫اﻟﺳﻼﻣﺔ اﻟﻣﻣﻛﻧﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﺟب ﺗوﻓﯾر ﻣﺳﺎﺣﺔ ﺧﺎﻟﯾﺔ‪ ،‬ﺗﻛون ﻛﺎﻓﯾﺔ‪ ،‬ﺑﯾن اﻟﻌﻧﺎﺻر اﻟﻣﺗﺣرﻛﺔ‬


‫ﻟﻸﺟﮭزة أو ﻟﻶﻻت واﻟﻌﻧﺎﺻر اﻟﺛﺎﺑﺗﺔ أو اﻟﻣﺗﺣرﻛﺔ ﻓﻲ ﻣﺣﯾطﮭﺎ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب أن ﯾﻛون ﻣﺣﯾط اﻟﻌﻣل‪ ،‬ﻋﻧد وﺿﻊ اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت‪ ،‬ﻣﻧظﻣﺎ‬
‫ﺑﻛﯾﻔﯾﺔ ﺗﻣﻛن ﻣن أن ﯾﺗم‪ ،‬ﺑطرﯾﻘﺔ آﻣﻧﺔ‪ ،‬إﻓراغ ﻛل طﺎﻗﺔ أو ﻣﺎدة‬
‫ﻣﺳﺗﻌﻣﻠﺔ أو ﻣﻧﺗﺟﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﺟب وﺿﻊ اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت وﻋﻧﺎﺻرھﺎ ﺑﻛﯾﻔﯾﺔ ﻻ ﺗﻌﯾﻖ اﺳﺗﻌﻣﺎل‬


‫اﻷدوات واﻟﻠواﺣﻖ واﻟﺗﺟﮭﯾزات اﻵﻟﯾﺎت اﻟﺗﻲ ﺗﻣﻛن ﻣن اﻟﻘﯾﺎم‬
‫ﺑﻌﻣﻠﯾﺎت اﻟﺗﺷﻐﯾل واﻟﺿﺑط‪ ،‬أو ﺑﻌﻣﻠﯾﺎت اﻟﺻﯾﺎﻧﺔ ﺑطرﯾﻘﺔ آﻣﻧﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﺟب وﺿﻊ اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت وﺗﺟﮭﯾزھﺎ‪ ،‬ﺣﺳب اﻟﺣﺎﺟﺔ‪ ،‬ﺑﻛﯾﻔﯾﺔ‬


‫ﺗﻣﻛن اﻷﺟراء ﻣن اﻟوﺻول ﺑﺄﻣﺎن‪ ،‬إﻟﻰ ﻛل اﻷﻣﺎﻛن اﻟﺿرورﯾﺔ‬
‫ﻻﺳﺗﻌﻣﺎل ھذه اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت وﻋﻧﺎﺻرھﺎ وﺿﺑطﮭﺎ وﺻﯾﺎﻧﺗﮭﺎ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب أﻻ ﯾﻘل ﻋرض ﻣﻣرات وﻣﺳﺎﻟك ﺗﻧﻘل اﻷﺟراء ﺑﯾن اﻷﺟﮭزة‬
‫واﻵﻻت ﻋن ‪ 80‬ﺳﻧﺗﻣﺗرا‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫وﯾﺟب أن ﺗﻣﻛن ﺧﺻﺎﺋص وﺣﺎﻟﺔ أرﺿﯾﺔ ھذه اﻟﻣﻣرات واﻟﻣﺳﺎﻟك‬
‫ﻣن اﻟﺗﻧﻘل ﺑﺄﻣﺎن‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب اﻟﻘﯾﺎم ﺑﺗﻔﻛﯾك وﺗرﻛﯾب اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت ﺑطرﯾﻘﺔ آﻣﻧﺔ‪ ،‬ﻣﻊ‬
‫اﺣﺗرام ﺗﻌﻠﯾﻣﺎت اﻟﻣﺻﻧﻊ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﻛﻣﺎ ﯾﺟب أﻻ ﯾﻌﺎد ﺗﺷﻐﯾل اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت اﻟﺗﻲ ﺧﺿﻌت ﻟﻌﻣﻠﯾﺔ‬


‫ﺻﯾﺎﻧﺔ ﺗطﻠﺑت ﺗﻔﻛﯾك وﺳﺎﺋل اﻟوﻗﺎﯾﺔ‪ ،‬إﻻ ﺑﻌد اﻟﻘﯾﺎم ﺑﺗﺷﻐﯾل ﺗﺟرﯾﺑﻲ‪،‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﻣﻛن ﻣن اﻟﺗﺣﻘﻖ ﻣن أن ھذه اﻟوﺳﺎﺋل ﺗوﺟد ﻓﻲ ﻣوﺿﻌﮭﺎ وﺗﻌﻣل‬
‫ﺑﺷﻛل ﺻﺣﯾﺢ‪.‬‬
‫ﯾﻣﻧﻊ اﻟﻘﯾﺎم ﺑﺄﺷﻐﺎل اﻟﻣراﻗﺑﺔ واﻟﻔﺣص واﻟﺗﻧظﯾف واﻟﺗﺷﺣﯾم واﻟﺿﺑط‬
‫واﻹﺻﻼح وﺑﻛل أﺷﻐﺎل اﻟﺻﯾﺎﻧﺔ‪ ،‬ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﺷﺗﻐﺎل ﻣوﺻﻼت‬
‫وﺗرﻛﯾﺑﺎت وأﺟﮭزة وآﻻت ﺗﺗﺿﻣن أﺟزاء ﻓﻲ وﺿﻌﯾﺔ ﺣرﻛﺔ ﯾﻣﻛن أن‬
‫ﺗﺷﻛل ﺧطرا‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﺟب‪ ،‬ﻗﺑل اﻟﻘﯾﺎم ﺑﺎﻷﺷﻐﺎل اﻟﻣذﻛورة ﻓﻲ اﻟﻔﻘرة اﻷوﻟﻰ أﻋﻼه‪ ،‬واﻟﺗﻲ‬


‫ﺗﻧﺟز أﺛﻧﺎء ﺗوﻗف اﺷﺗﻐﺎل اﻟﻣوﺻﻼت واﻟﺗرﻛﯾﺑﺎت واﻷﺟﮭزة واﻵﻻت‪،‬‬
‫اﺗﺧﺎذ ﺟﻣﯾﻊ اﻟﺗداﺑﯾر ﻟﻣﻧﻊ اﺷﺗﻐﺎل ھذه اﻷﺧﯾرة ﺑﺷﻛل ﻣﻔﺎﺟﺊ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب‪ ،‬ﻋﻧدﻣﺎ ﯾﺳﺗﺣﯾل ﻣن اﻟﻧﺎﺣﯾﺔ اﻟﺗﻘﻧﯾﺔ‪ ،‬اﻟﻘﯾﺎم ﺑﺑﻌض اﻷﺷﻐﺎل‬
‫اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻔﻘرة اﻟﻣذﻛورة‪ ،‬أﺛﻧﺎء ﺗوﻗف اﺷﺗﻐﺎل اﻟﻣوﺻﻼت‬
‫واﻟﺗرﻛﯾﺑﺎت واﻷﺟﮭزة واﻵﻻت‪ ،‬اﺗﺧﺎذ ﺗداﺑﯾر ﺧﺎﺻﺔ‪ ،‬ﺳواء ﻣن أﺟل‬
‫ﻣﻧﻊ اﻟوﺻول إﻟﻰ اﻟﻣﻧﺎطﻖ اﻟﺧطرة‪ ،‬أو ﻣن أﺟل وﺿﻊ ﺷروط‬
‫اﺷﺗﻐﺎل وﺗﻧظﯾم وﻛذا طرق ﻋﻣل ﺗﻣﻛن ﻣن اﻟﺣﻔﺎظ ﻋﻠﻰ ﺳﻼﻣﺔ‬
‫اﻷﺟراء‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل أن ﯾﺣرر ﻟﮭذه اﻟﻐﺎﯾﺔ ﺗﻌﻠﯾﻣﺎت ﻓﻲ اﻟﻣوﺿوع‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﻻ ﯾﻣﻛن اﻟﻘﯾﺎم ﺑﺎﻷﺷﻐﺎل اﻟﻣذﻛورة إﻻ ﻣن طرف اﻷﺟراء اﻟﻣﻛﻠﻔﯾن‬
‫ﺑﺎﻟﺻﯾﺎﻧﺔ وﺑﺗﻔﻛﯾك اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﻣﻧﻊ ﻋﻠﻰ اﻷﺟراء اﻟذﯾن ﯾرﺗدون ﻣﻼﺑس ﻓﺿﻔﺎﺿﺔ‪ ،‬اﺳﺗﻌﻣﺎل‬
‫اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت أو إﺟراء ﺗدﺧﻼت ﻋﻠﯾﮭﺎ أو اﻟﺳﯾر ﺑﺟوارھﺎ‪،‬‬
‫ﻻﺳﯾﻣﺎ ﻋﻧدﻣﺎ ﯾﺗﻌذر‪ ،‬ﻷﺳﺑﺎب ﺗﻘﻧﯾﺔ‪ ،‬ﺗﻔﺎدي اﻟوﺻول إﻟﻰ ﻋﻧﺎﺻرھﺎ‬
‫اﻟﻣﺗﺣرﻛﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل‪ ،‬ﻓﻲ اﻟﺣﺎﻟﺔ اﻟﺗﻲ ﺗﻛون ﻓﯾﮭﺎ اﻟﺗداﺑﯾر اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ‬
‫ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 5‬أﻋﻼه ﻏﯾر ﻛﺎﻓﯾﺔ ﻟﻠﺣﻔﺎظ ﻋﻠﻰ ﺻﺣﺔ اﻷﺟراء وﺿﻣﺎن‬
‫ﺳﻼﻣﺗﮭم‪ ،‬أن ﯾﺗﺧذ ﺗداﺑﯾر إﺿﺎﻓﯾﺔ ﺗﻣﻧﻊ‪ ،‬ﺑﺻﻔﺔ ﺧﺎﺻﺔ‪:‬‬
‫‪ -‬اﺳﺗﻌﻣﺎل اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت ﻣن ﻗﺑل أﺟراء ﻏﯾر اﻷﺟراء اﻟﻣﻌﯾﻧﯾن‬
‫ﻟﮭذا اﻟﻐرض ؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫إﻧﺟﺎز أي ﻋﻣﻠﯾﺔ ﺻﯾﺎﻧﺔ وﺗﻌدﯾل ﻟﮭذه اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت ﻣن ﻗﺑل ‪-‬‬
‫‪.‬أﺟراء ﻏﯾر اﻷﺟراء اﻟﻣﻌﯾﻧﯾن ﻟﻠﻘﯾﺎم ﺑﮭذه اﻟﻣﮭﻣﺔ‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﺟب أن ﺗﻛون أﻣﺎﻛن ﻋﻣل اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت أو ﺿﺑطﮭﺎ أو ﺻﯾﺎﻧﺗﮭﺎ‬


‫ﻣﺿﺎءة ﺑﻛﯾﻔﯾﺔ ﻣﻼﺋﻣﺔ ﺣﺳب طﺑﯾﻌﺔ اﻷﺷﻐﺎل اﻟﺗﻲ ﯾﺗﻌﯾن اﻟﻘﯾﺎم ﺑﮭﺎ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل أن ﯾﺗﺄﻛد ﻣن أن ﻋﻧﺎﺻر اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت اﻟدوارة‬


‫ﻻ ﺗﻧﻛﺳر أو ﺗﻧﻔﺻل ﺗﺣت ﺗﺄﺛﯾر اﻟﻘوة‪ ،‬وﻛذا ﺗﺣت ﺗﺄﺛﯾر اﻟﻣﺗطﻠﺑﺎت‬
‫اﻟﺧﺎﺻﺔ ﺑﺎﺷﺗﻐﺎل واﺳﺗﻌﻣﺎل اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت اﻟﺗﻲ ﺗﻧﺗﻣﻲ إﻟﯾﮭﺎ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل أن ﯾﺳﮭر ﻋﻠﻰ ﺗرﻛﯾب وﺗﻐﻠﯾف ﻋﻧﺎﺻر اﻷﺟﮭزة‬


‫واﻵﻻت اﻟﺗﻲ ﺗدور ﺑﺳرﻋﺔ ﻋﺎﻟﯾﺔ‪ ،‬واﻟﺗﻲ ﯾظل ﻓﯾﮭﺎ ﺧطر اﻻﻧﻛﺳﺎر‬
‫أو اﻟﺗﺷﺗت ﻗﺎﺋﻣﺎ‪ ،‬ﺑطرﯾﻘﺔ ﺗﻣﻛن ﻣن اﻟﺣﯾﻠوﻟﺔ دون ﺗطﺎﯾر ﺷظﺎﯾﺎھﺎ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻷﺟﯾر أن ﯾﺳﺗﻌﻣل ﺑﺷﻛل ﺻﺣﯾﺢ‪ ،‬اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت وﻛذا‬
‫وﺳﺎﺋل اﻟوﻗﺎﯾﺔ اﻟﺗﻲ ﺗم ﺗزوﯾدھﺎ ﺑﮭﺎ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﻛﻣﺎ ﯾﻣﻧﻊ ﻋﻠﯾﮫ ﺗﻌطﯾل وﺳﺎﺋل اﻟوﻗﺎﯾﺔ اﻟﺧﺎﺻﺔ ﺑﺎﻷﺟﮭزة واﻵﻻت أو‬
‫ﺗﻐﯾﯾرھﺎ أو ﻧﻘﻠﮭﺎ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﺟب أن ﯾﺗم ﺗﺟﮭﯾز ووﺿﻊ وﺻﯾﺎﻧﺔ اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت اﻟﻣزودة‬


‫ﺑﺎﻟطﺎﻗﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‪ ،‬طﺑﻘﺎ ﻟﻸﺣﻛﺎم اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﺑﺎب اﻟﺛﺎﻧﻲ‬
‫ﻣن ھذا اﻟﻣرﺳوم‪ ،‬وﻛذا اﻟﻣﻌﺎﯾﯾر اﻟﻣﻐرﺑﯾﺔ اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺎﻟﻛﮭرﺑﺎء‪،‬‬
‫ﺑطرﯾﻘﺔ ﺗﻘﻲ أو ﺗﻣﻛن ﻣن اﻟوﻗﺎﯾﺔ ﻣن ﺟﻣﯾﻊ اﻟﻣﺧﺎطر ذات اﻷﺻل‬
‫اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﻲ‪ ،‬واﻟﺗﻲ ﯾﻣﻛن أن ﺗﻧﺗﺞ ﻋن ﺗﻣﺎس ﻣﺑﺎﺷر أو ﻏﯾر ﻣﺑﺎﺷر‬
‫أو ﻋن ﺗﯾﺎر زاﺋد أو ﻋن أﻗواس ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل أن ﯾﺗﺄﻛد ﻣن أن اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت ﻣﺻﻣﻣﺔ‬
‫وﻣﺻﻧﻌﺔ وﻣﺗﺣﻛم ﻓﯾﮭﺎ ﺑطرﯾﻘﺔ ﺗﺟﻌل اﻻﻧﻘطﺎع أو اﻟﺗﻐﯾﯾر ﻓﻲ اﻟﺗزود‬
‫ﺑﺎﻟطﺎﻗﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‪ ،‬ﺳواء ﻛﺎن ﻋرﺿﯾﺎ أو ﻣﺗﺣﻛﻣﺎ ﻓﯾﮫ‪ ،‬ﻻ ﺗﻧﺗﺞ ﻋﻧﮫ‬
‫وﺿﻌﯾﺔ ﺧطﯾرة‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب أن ﺗﻛون اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت ﻣزودة ﺑﻣﻌدات‪ ،‬ﯾﺳﮭل اﻟﺗﻌرف‬
‫ﻋﻠﯾﮭﺎ واﻟوﺻول إﻟﯾﮭﺎ‪ ،‬ﺗﻣﻛن ﻣن ﻋزل ھذه اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت ﻋن‬
‫ﻣﺻدر اﻟﺗزود ﺑﺎﻟطﺎﻗﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب أن ﯾﺗم ﻋزل اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت ﻋن اﻟﻣﺻدر اﻟذي ﯾزودھﺎ‬
‫ﺑﺎﻟطﺎﻗﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﺑﺎﺳﺗﻌﻣﺎل وﺳﺎﺋل ﻣﻧﺎﺳﺑﺔ ﺗﻣﻛن اﻵﻻﺗﯾﯾن اﻟذﯾن‬
‫ﯾﺷﺗﻐﻠون ﺑﺎﻷﻣﺎﻛن اﻟﺧطرة ﻣن اﻟﺗﺄﻛد ﻣن ھذا اﻟﻌزل‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب ﺗﺷﻐﯾل اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت ﻣن ﻗﺑل اﻵﻻﺗﻲ ﺑواﺳطﺔ أداة اﻟﺗﺣﻛم‬
‫اﻟﻣﺧﺻﺻﺔ ﻟﮭذا اﻟﻐرض‪ ،‬ﻣﺎﻋدا إذا ﻛﺎن ﺗﺷﻐﯾﻠﮭﺎ ﺑطرﯾﻘﺔ أﺧرى ﻻ‬
‫ﯾﺷﻛل أي ﺧطر ﻋﻠﻰ اﻵﻻﺗﻲ اﻟﻣﻌﻧﻲ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺳﺗﺛﻧﻰ ﻣن ﻣﻘﺗﺿﯾﺎت اﻟﻔﻘرة اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ ﺗﺷﻐﯾل اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت اﻟﻧﺎﺟم‬
‫ﻋن اﻟﺗﺳﻠﺳل اﻟﻌﺎدي ﻟدورة أوﺗوﻣﺎﺗﯾﻛﯾﺔ‪.‬‬
‫ﯾﺟب أن ﺗﺗوﻓر ﺟﻣﯾﻊ اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت ﻋﻠﻰ أدوات اﻟﺗﺣﻛم اﻟﻼزﻣﺔ‬
‫اﻟﺗﻲ ﺗﻣﻛن ﻣن إﯾﻘﺎﻓﮭﺎ اﻟﺗﺎم ﻓﻲ ظروف آﻣﻧﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﺟب أن ﺗﻛون اﻷدوات اﻟﻣذﻛورة ظﺎھرة ﺑوﺿوح وﯾﺳﮭل اﻟﺗﻌرف‬


‫ﻋﻠﯾﮭﺎ‪ ،‬وأن ﺗوﺿﻊ‪ ،‬ﻋﻧد اﻟﺿرورة‪ ،‬ﻋﻼﻣﺔ ﻣﻧﺎﺳﺑﺔ ﺗﺑﯾﻧﮭﺎ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﺟب أن ﺗوﺿﻊ اﻷدوات اﻟﺳﺎﻟﻔﺔ اﻟذﻛر ﺧﺎرج اﻟﻣﻧﺎطﻖ اﻟﺧطرة‪ ،‬إﻻ‬


‫إذا اﺳﺗﺣﺎل ذﻟك‪ ،‬أو اﻗﺗﺿت ﺿرورة اﻟﻌﻣل ذﻟك‪ ،‬وأن ﺗوﺿﻊ ﺑﻛﯾﻔﯾﺔ‬
‫ﺗﻣﻛن ﻣن ﺗﺷﻐﯾل آﻣن وﺳرﯾﻊ‪ ،‬وأﻻ ﯾﺳﺑب اﺳﺗﻌﻣﺎﻟﮭﺎ أي ﺧطر‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب وﺿﻊ أدوات اﻟﺗﺣﻛم ﻓﻲ اﻟﺗﺷﻐﯾل ﻓﻲ ﻣﻛﺎن ﻣﻼﺋم‪ ،‬ﯾﻣﻛن اﻵﻻﺗﻲ‬
‫ﻣن اﻟﺗﺄﻛد ﻣن ﺧﻠو اﻷﻣﺎﻛن اﻟﺧطرة ﻣن اﻷﺟراء‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﻋﻧد اﺳﺗﺣﺎﻟﺔ ﺗطﺑﯾﻖ ھذه اﻟﺗداﺑﯾر‪ ،‬ﯾﺟب أن ﯾﻛون ﻛل ﺗﺷﻐﯾل ﻣﺳﺑوﻗﺎ‬
‫ﺑﺻﻔﺔ أوﺗوﻣﺎﺗﯾﻛﯾﺔ‪ ،‬ﺑﺈﺷﺎرة إﻧذار ﺻوﺗﯾﺔ أو ﻣرﺋﯾﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫وﯾﺟب أن ﯾﺗوﻓر اﻷﺟﯾر اﻟﻣﻌرض ﻟﻠﻣﺧﺎطر اﻟﻧﺎﺟﻣﺔ ﻋن ﺗﺷﻐﯾل‬


‫اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت أو ﻋن إﯾﻘﺎﻓﮭﺎ ﻋﻠﻰ اﻟوﻗت وﻋﻠﻰ اﻟوﺳﺎﺋل اﻟﺗﻲ‬
‫ﺗﻣﻛﻧﮫ ﻣن اﻟﺗﺧﻠص ﻣن ھذه اﻟﻣﺧﺎطر ﺑﺻﻔﺔ ﺳرﯾﻌﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب أن ﯾﺗوﻓر ﻛل ﻣرﻛز ﻋﻣل أو ﺟزء ﻣن اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت ﻋﻠﻰ‬
‫أداة ﺗﺣﻛم ﺗﻣﻛن‪ ،‬ﺣﺳب اﻟﻣﺧﺎطر اﻟﻣوﺟودة‪ ،‬ﻣن إﯾﻘﺎف اﻷﺟﮭزة‬
‫واﻵﻻت ﺑﺄﻛﻣﻠﮭﺎ أو ﺟزء ﻣﻧﮭﺎ ﻓﻘط‪ ،‬ﺑطرﯾﻘﺔ ﺗﺟﻌل اﻵﻻﺗﻲ ﻓﻲ‬
‫وﺿﻌﯾﺔ آﻣﻧﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب أن ﺗﺗوﻓر ﺟﻣﯾﻊ اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت ﻋﻠﻰ ﻋدد ﻛﺎف ﻣن أدوات‬
‫اﻹﯾﻘﺎف اﻻﺳﺗﻌﺟﺎﻟﻲ‪ ،‬ﯾﻛون اﻟﺗﻌرف ﻋﻠﯾﮭﺎ واﻟوﺻول إﻟﯾﮭﺎ ﺳﮭﻼ‪،‬‬
‫ﺗﻣﻛن ﻣن ﺗﺟﻧب وﺿﻌﯾﺎت ﺧطرة ﻣﺣﺗﻣﻠﺔ اﻟوﻗوع أو ﻓﻲ طور‬
‫اﻟوﻗوع‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﺗﺳﺗﺛﻧﻰ ﻣن ذﻟك ‪:‬‬
‫اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت اﻟﺗﻲ ﻟن ﯾﻛون ﺑﻣﻘدور أداة اﻹﯾﻘﺎف اﻻﺳﺗﻌﺟﺎﻟﻲ ‪-‬‬
‫اﻟﺗﻘﻠﯾص ﻣن اﻟﺧطر‪ ،‬إﻣﺎ ﻷﻧﮭﺎ ﻟن ﺗﻣﻛن ﻣن ﺗﻘﻠﯾص اﻟﻣدة اﻟﺗﻲ‬
‫ﯾﺳﺗوﺟﺑﮭﺎ اﻹﯾﻘﺎف اﻟﻌﺎدي‪ ،‬وإﻣﺎ ﻷﻧﮭﺎ ﻟن ﺗﻣﻛن ﻣن اﺗﺧﺎذ اﻟﺗداﺑﯾر‬
‫اﻟﺧﺎﺻﺔ اﻟﺗﻲ ﯾﺳﺗوﺟﺑﮭﺎ اﻟﺧطر؛‬
‫‪.‬اﻷﺟﮭزة اﻟﻣﺣﻣوﻟﺔ واﻟﻣوﺟﮭﺔ ﺑﺎﻟﯾد ‪-‬‬
‫اﻟﻔرع اﻟﺛﺎﻧﻲ ﺗداﺑﯾر ووﺳﺎﺋل اﻟوﻗﺎﯾﺔ‬

‫ﯾﺟب أن ﺗﺗوﻓر ﺟﻣﯾﻊ اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت ﻋﻠﻰ اﻟﺗﺣذﯾرات وﻋﻼﻣﺎت‬


‫اﻟﺗﺷوﯾر وأﺟﮭزة اﻹﻧذار اﻟﺿرورﯾﺔ ﻟﺿﻣﺎن ﺳﻼﻣﺔ اﻷﺟراء‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﺟب اﺧﺗﯾﺎر ھذه اﻟﺗﺣذﯾرات وﻋﻼﻣﺎت اﻟﺗﺷوﯾر وأﺟﮭزة اﻹﻧذار‬


‫ووﺿﻌﮭﺎ ﺑﻛﯾﻔﯾﺔ ﯾﺳﮭل ﻣﻌﮭﺎ ﺗﻣﯾﯾزھﺎ وﻓﮭﻣﮭﺎ ﺑدون ﻟﺑس‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﻋﻧدﻣﺎ ﺗﻛون ﻟﻶﻻﺗﯾﯾن إﻣﻛﺎﻧﯾﺔ اﺧﺗﯾﺎر وﺿﺑط اﻟﺧﺎﺻﯾﺎت اﻟﺗﻘﻧﯾﺔ‬


‫ﻻﺷﺗﻐﺎل اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت‪ ،‬ﯾﺟب أن ﺗﺗﺿﻣن ھذه اﻷﺧﯾرة ﻛل اﻟﺑﯾﺎﻧﺎت‬
‫واﻹﺷﺎرات اﻟﺿرورﯾﺔ ﻟﻠﻘﯾﺎم ﺑﮭذه اﻟﻌﻣﻠﯾﺎت ﺑطرﯾﻘﺔ آﻣﻧﺔ‪ .‬ﯾﺟب أن‬
‫ﺗﺗم اﻹﺷﺎرة ﺑوﺿوح إﻟﻰ اﻟﺣد اﻷﻗﺻﻰ ﻟﻠﺳرﻋﺔ‪ ،‬اﻟذي ﯾﻣﻛن إذا ﻣﺎ‬
‫ﺗم ﺗﺟﺎوزه أن ﺗﺷﻛل اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت اﻟﻣذﻛورة ﺧطرا‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب أن ﺗﻛون اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت اﻟﺛﺎﺑﺗﺔ ﻏﯾر اﻟﻣﻐﻠﻘﺔ ﻋﻧد اﻻﺷﺗﻐﺎل‬
‫اﻟﻌﺎدي‪ ،‬واﻟﺗﻲ ﺗﺻدر اﻧﺑﻌﺎﺛﺎت اﻷﻏﺑرة أو اﻟذرﯾرات اﻟﺻﻠﺑﺔ‬
‫واﻟﺳﺎﺋﻠﺔ أو اﻟﻧﺷﺎرات أو ﻛل اﻟﻣواد اﻟﻘﺎﺑﻠﺔ ﻟﻠﺗﻔﺗت‪ ،‬ﻣزودة ﺑﺄﻧﺎﺑﯾب‬
‫اﻟﺗﻘﺎط أو ﺑﻘﻧوات أﺧرى ذات ﺷﻛل ﻣﻧﺎﺳب وﻣوﺿوﻋﺔ أﻗرب ﻣﺎ‬
‫ﯾﻣﻛن ﻣن ﻣﺻﺎدر ھذه اﻹﻧﺑﻌﺎﺛﺎت‪ ،‬وذﻟك ﻟﺗﻣﻛﯾن رﺑط ھذه اﻷﺟﮭزة‬
‫واﻵﻻت ﺑﻣﻧﺷﺄة اﻟﺗﺻرﯾف‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﺗﺳري ﻣﻘﺗﺿﯾﺎت اﻟﻔﻘرة اﻷوﻟﻰ أﻋﻼه ﻋﻠﻰ اﻷﺟﮭزة اﻟﻣﺣﻣوﻟﺔ ذات‬


‫اﻻﺳﺗﻌﻣﺎل اﻟﯾدوي‪ ،‬ﻣﺎﻟم ﺗﺗوﻓر ﻋﻠﻰ ﻣﻌدات ﺗﺟﻣﯾﻊ اﻷﻏﺑرة و‬
‫اﻟذرﯾرات اﻟﺻﻠﺑﺔ واﻟﺳﺎﺋﻠﺔ واﻟﻧﺷﺎرات واﻟﻣواد اﻷﺧرى اﻟﻘﺎﺑﻠﺔ ﻟﻠﺗﻔﺗت‪.‬‬
‫ﯾﺟب أن ﺗﻛون اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت اﻟﺛﺎﺑﺗﺔ اﻟﺗﻲ ﺗﺻﻧﻊ أو ﺗﻌﺎﻟﺞ أو‬
‫ﺗﺳﺗﻌﻣل ﻣواد ﺗﻔرز ﻏﺎزات أو أﺑﺧرة ﻣزﻋﺟﺔ أو ﻣﺿرة أو ﻗد ﺗﻠﺣﻖ‬
‫ﺿررا ﺑﺻﺣﺔ اﻷﺟراء‪ ،‬ﻣﺟﮭزة ﺑﻛﯾﻔﯾﺔ ﺗﻣﻛن ﻣن اﻟﺗﻘﺎط اﻟﻐﺎزات‬
‫واﻷﺑﺧرة ورﺑطﮭﺎ ﺑﻣﻧﺷﺄة اﻟﺗطﮭﯾر‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب أن ﺗﻛون اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت ﻣﺟﮭزة ﺑطرﯾﻘﺔ ﺗﺟﻌل اﻟﻣﺧﺎطر‬
‫اﻟﻧﺎﺟﻣﺔ ﻋن اﻧﺑﻌﺎث اﻟﺿﺟﯾﺞ ﻣﻧﺧﻔﺿﺔ إﻟﻰ أدﻧﻰ ﻣﺳﺗوى ﻣﻣﻛن‪،‬‬
‫طﺑﻘﺎ ﻟﻸﺣﻛﺎم اﻟﺗﺷرﯾﻌﯾﺔ واﻟﺗﻧظﯾﻣﯾﺔ وﻟﻠﻣﻌﺎﯾﯾر اﻟﺟﺎري ﺑﮭﺎ اﻟﻌﻣل ﻓﻲ‬
‫ھذا اﻟﻣﺟﺎل‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب أن ﺗﻛون اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت اﻟﺗﻲ ﺗﺳﺗﺧدم ﻣﻧﺗﺟﺎت أو ﻣواد ﺗﻔرز‬
‫ﻏﺎزات أو أﺑﺧرة أو أﻏﺑرة أو ﻧﻔﺎﯾﺎت أﺧرى ﻗﺎﺑﻠﺔ ﻟﻼﺷﺗﻌﺎل‪ ،‬ﻣزودة‬
‫ﺑوﺳﺎﺋل وﻗﺎﯾﺔ ﺗﻣﻛن‪ ،‬ﻋﻠﻰ اﻟﺧﺻوص‪ ،‬ﻣن ﺗﻔﺎدي وﻗوع ﺣرﯾﻖ أو‬
‫اﻧﻔﺟﺎر ﻗد ﯾﻧﺗﺞ ﻋن ارﺗﻔﺎع ﺣرارة أﺣد ﻋﻧﺎﺻر اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت أو‬
‫ﻋن ﺷرارات ذات أﺻل ﻛﮭرﺑﺎﺋﻲ أو ﻣﯾﻛﺎﻧﯾﻛﻲ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﺟب أن ﺗﻛون ﻋﻧﺎﺻر اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت اﻟﻣﻌدة ﻟﻧﻘل اﻟطﺎﻗﺔ‬


‫اﻟﺣرارﯾﺔ‪ ،‬ﺧﺎﺻﺔ ﻗﻧوات اﻷﺑﺧرة أو اﻟﺳواﺋل اﻟﺣرارﯾﺔ‪ ،‬ﻣﺻﻧﻌﺔ أو‬
‫ﻣوﺿوﻋﺔ أو ﻣﺣﺻﻧﺔ أو ﻣﻌزوﻟﺔ ﺑﺷﻛل ﯾﻘﻲ ﻣن ﻣﺧﺎطر اﻟﺣرﯾﻖ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب أن ﯾﺗم ﺗﺑدﯾد اﻟطﺎﻗﺎت اﻟﻣﺗراﻛﻣﺔ ﻓﻲ اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت ﺑﺳﮭوﻟﺔ‬
‫ودون اﻟﻣﺳﺎس ﺑﺳﻼﻣﺔ اﻷﺟراء‪ .‬وﯾﺟب‪ ،‬ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ ﺗﻌذر ذﻟك‪ ،‬ﺟﻌل‬
‫وﺟودھﺎ ﻏﯾر ﺧطﯾر‪ ،‬وذﻟك ﺑﺎﺳﺗﻌﻣﺎل وﺳﺎﺋل ﻣﻼﺋﻣﺔ ﻣوﺿوﻋﺔ رھن‬
‫إﺷﺎرة اﻵﻻﺗﯾﯾن‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫اﻟﻔرع اﻟﺛﺎﻟث‬
‫اﻹﺧﺑﺎر واﻟﺗﻛوﯾن‬

‫ﯾﻣﻧﻊ ﻋﻠﻰ اﻷﺟراء ﻏﯾر اﻟﻣﻛﻠﻔﯾن ﺑﺗﺷﻐﯾل اﻵﻻت اﻟﻣوﻟدة واﻟﻣﺣرﻛﺔ‬


‫وﻛذا ﺻﯾﺎﻧﺗﮭﺎ‪ ،‬اﻟوﻟوج إﻟﻰ اﻷﻣﺎﻛن اﻟﺗﻲ ﺗﺗواﺟد ﺑﮭﺎ ھذه اﻵﻻت‪.‬‬
‫وﻟﮭذه اﻟﻐﺎﯾﺔ‪ ،‬ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل أن ﯾﺿﻊ إﻋﻼﻧﺎ ﻣﻛﺗوﺑﺎ ﻋﻠﻰ ﺑﺎب‬
‫اﻟدﺧول ﻟﮭذه اﻷﻣﺎﻛن‪ ،‬ﯾﻛون واﺿﺣﺎ وﻣﻔﮭوﻣﺎ‪ ،‬ﯾﺧﺑر ﻣن ﺧﻼﻟﮫ‬
‫اﻷﺟراء اﻟﻣﻌﻧﯾﯾن ﺑﮭذا اﻟﻣﻧﻊ‪ ،‬وﯾذﻛرھم ﺑﮫ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل أن ﯾﺧﺑر‪ ،‬ﺑطرﯾﻘﺔ ﻣﻧﺎﺳﺑﺔ‪ ،‬اﻷﺟراء اﻟﻣﻛﻠﻔﯾن‬
‫ﺑﺎﺳﺗﻌﻣﺎل أو ﺑﺻﯾﺎﻧﺔ اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت ﺑﻣﺎ ﯾﻠﻲ‪:‬‬
‫‪ -‬ﺷروط اﺳﺗﻌﻣﺎﻟﮭﺎ أو ﺻﯾﺎﻧﺗﮭﺎ ؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫اﻟﺗﻌﻠﯾﻣﺎت واﻹرﺷﺎدات اﻟﺗﻲ ﺗﺧﺻﮭﺎ ؛ ‪-‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫اﻟﺗﺻرف اﻟذي ﯾﺟب اﺗﺑﺎﻋﮫ اﺗﺟﺎه اﻟوﺿﻌﯾﺎت ﻏﯾر اﻟﻌﺎدﯾﺔ اﻟﻣﺗوﻗﻊ ‪-‬‬
‫ﺣدوﺛﮭﺎ ؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫اﻟﺧﻼﺻﺎت اﻟﻣﺳﺗﻧﺗﺟﺔ ﻣن اﻟﺗﺟرﺑﺔ اﻟﻣﻛﺗﺳﺑﺔ واﻟﺗﻲ ﺗﺳﻣﺢ ﺑﺗﻔﺎدي ‪-‬‬
‫‪.‬ﺑﻌض اﻟﻣﺧﺎطر‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل أن ﯾﺧﺑر‪ ،‬ﺑطرﯾﻘﺔ ﻣﻧﺎﺳﺑﺔ‪ ،‬ﻛل أﺟراء اﻟﻣؤﺳﺳﺔ‬
‫ﺑﺎﻟﻣﺧﺎطر اﻟﺗﻲ ﻗد ﺗﻧﺗﺞ ﻋن‪:‬‬
‫‪ -‬اﺳﺗﻌﻣﺎل اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت اﻟﻣوﺟودة ﻓﻲ اﻟﻣﺣﯾط اﻟﻣﺑﺎﺷر ﻟﻌﻣﻠﮭم‪،‬‬
‫وﻟو ﻛﺎﻧوا ﻻ ﯾﺳﺗﻌﻣﻠوﻧﮭﺎ ﺷﺧﺻﯾﺎ ؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫‪.‬اﻟﺗﻐﯾﯾرات اﻟﺗﻲ طرأت ﻋﻠﻰ ھذه اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت ‪-‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل أن ﯾوﻓر اﻟﺗﻛوﯾن ﻟﻸﺟراء اﻟﻣﻛﻠﻔﯾن ﺑﺎﺳﺗﻌﻣﺎل أو‬
‫ﺑﺻﯾﺎﻧﺔ اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﻛﻣﺎ ﯾﺟب ﻋﻠﯾﮫ ﺗﺟدﯾد واﺳﺗﻛﻣﺎل ھذا اﻟﺗﻛوﯾن ﻛﻠﻣﺎ ﻛﺎن ذﻟك ﺿرورﯾﺎ‬
‫وذﻟك ﻣن أﺟل ﻣﺳﺎﯾرة ﺗطور ھذه اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﺑﻐض اﻟﻧظر ﻋن اﻟﺗﻛوﯾن اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 41‬أﻋﻼه‪ ،‬ﯾﺟب أن‬
‫ﯾﺗﻠﻘﻰ اﻷﺟراء اﻟﻣﻛﻠﻔون ﺑﺻﯾﺎﻧﺔ وﺗﻌدﯾل اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت‪ ،‬ﺗﻛوﯾﻧﺎ‬
‫ﺧﺎﺻﺎ ﯾﺗﻌﻠﻖ ﺑﺎﻟﺗﻌﻠﯾﻣﺎت اﻟﺗﻲ ﯾﺟب اﺗﺑﺎﻋﮭﺎ‪ ،‬وﺑﺷروط ﺗﻧﻔﯾذ اﻷﺷﻐﺎل‬
‫وﻛذا ﺑﺎﻷدوات واﻟﻣﻌدات اﻟﻣﺳﺗﻌﻣﻠﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﺟب ﺗﺟدﯾد واﺳﺗﻛﻣﺎل ھذا اﻟﺗﻛوﯾن ﻛﻠﻣﺎ ﻛﺎن ذﻟك ﺿرورﯾﺎ‪ ،‬وذﻟك‬
‫ﻣن أﺟل ﻣﺳﺎﯾرة ﺗطور ھذه اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت واﻟﺗﻘﻧﯾﺎت اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﮭﺎ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل أن ﯾﺧﺑر أﻋﺿﺎء ﻟﺟﻧﺔ اﻟﺳﻼﻣﺔ وﺣﻔظ اﻟﺻﺣﺔ أو‪،‬‬
‫ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ ﻋدم وﺟودھﺎ‪ ،‬ﻣﻧدوﺑﻲ اﻷﺟراء‪ ،‬ﺑﺎﻟﻧﺻوص اﻟﺗﺷرﯾﻌﯾﺔ‬
‫واﻟﺗﻧظﯾﻣﯾﺔ اﻟﺟﺎري ﺑﮭﺎ اﻟﻌﻣل اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺎﻷﺟﮭزة واﻵﻻت اﻟﻣﺳﺗﻌﻣﻠﺔ‬
‫ﻣن ﻗﺑل اﻷﺟراء‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫اﻟﻔرع اﻟراﺑﻊ‬
‫ﻣراﻗﺑﺔ اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت‬
‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل أن ﯾﻘوم أو ﯾﻛﻠف ﻣن ﯾﻘوم ﺑﺈﺟراء ﻣراﻗﺑﺔ أوﻟﯾﺔ‬
‫ﻋﻠﻰ اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت وأﺻﻧﺎﻓﮭﺎ اﻟﻣﺣددة ﻣن ﻗﺑل اﻟﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ‬
‫اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻟﺷﻐل‪ ،‬وذﻟك‪ ،‬ﻋﻧد ﺗﺷﻐﯾﻠﮭﺎ ﻷول ﻣرة داﺧل اﻟﻣؤﺳﺳﺔ ﻣن‬
‫أﺟل اﻟﺗﺄﻛد ﻣن أﻧﮭﺎ ﻣوﺿوﻋﺔ طﺑﻘﺎ ﻟﻠﻣواﺻﻔﺎت اﻟﻣﺣددة ﻓﻲ دﻟﯾل‬
‫اﻻﺳﺗﻌﻣﺎل اﻟﻣﻌد ﻣن طرف اﻟﻣﺻﻧﻊ‪ ،‬وﻣن أﻧﮭﺎ ﻻ ﺗﻠﺣﻖ اﻟﺿرر‬
‫ﺑﺻﺣﺔ وﺳﻼﻣﺔ اﻷﺟراء ﻋﻧد اﺳﺗﻌﻣﺎﻟﮭﺎ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﺗﻧﺟز ھذه اﻟﻣراﻗﺑﺔ وﻓﻖ اﻟﺷروط اﻟﺗﻲ ﺗﺗم ﻓﻲ إطﺎرھﺎ اﻟﻣراﻗﺑﺔ‬


‫اﻟﻌﺎﻣﺔ اﻟدورﯾﺔ اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣواد ﻣن ‪ 45‬إﻟﻰ ‪ 57‬أدﻧﺎه‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل أن ﯾﻘوم أو ﯾﻛﻠف ﻣن ﯾﻘوم ﺑﺈﺟراء ﻣراﻗﺑﺔ ﻋﺎﻣﺔ‬
‫دورﯾﺔ ﻋﻠﻰ اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت وأﺻﻧﺎﻓﮭﺎ اﻟﻣﺣددة ﻣن ﻗﺑل اﻟﺳﻠطﺔ‬
‫اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻟﺷﻐل‪ ،‬ﺑﮭدف اﻟﻛﺷف ﻓﻲ اﻟوﻗت اﻟﻣﻧﺎﺳب ﻋن‬
‫ﻛل ﺗﻠف ﻗد ﺗﻧﺗﺞ ﻋﻧﮫ أﺧطﺎر‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﻌد‪ ،‬ﻋن ﻛل ﻣراﻗﺑﺔ ﯾﺗم إﺟراؤھﺎ‪ ،‬ﺗﻘرﯾر ﻣﻔﺻل ﯾﺑﯾن ﻋﻠﻰ‬
‫اﻟﺧﺻوص اﻻﺧﺗﻼﻻت اﻟﺗﻲ ﺗﻣت ﻣﻌﺎﯾﻧﺗﮭﺎ ﻓﻲ ﺿوء أﺣﻛﺎم ھذا‬
‫اﻟﻣرﺳوم واﻟﻘرارات اﻟﺻﺎدرة ﻟﺗطﺑﯾﻘﮫ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﺗﺗوﻟﻰ اﻟﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻟﺷﻐل ﺗﺣدﯾد دورﯾﺔ اﻟﻣراﻗﺑﺔ‬
‫وطﺑﯾﻌﺗﮭﺎ وﻣﺣﺗواھﺎ‪.‬‬

‫ﺗﻧﺟز اﻟﻣراﻗﺑﺔ اﻟﻌﺎﻣﺔ اﻟدورﯾﺔ ﻣن طرف أﺷﺧﺎص ﯾﺗوﻓرون ﻋﻠﻰ‬


‫اﻟﻣؤھﻼت اﻟﺿرورﯾﺔ‪ ،‬ﯾﻧﺗﻣون إﻣﺎ إﻟﻰ ﻧﻔس اﻟﻣؤﺳﺳﺔ أو إﻟﻰ ھﯾﺋﺎت‬
‫ﯾﺗم ﺗﻌﯾﯾﻧﮭﺎ ﺑﻘرار ﻟﻠﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻟﺷﻐل أو ﺑﻘرار‬
‫ﻣﺷﺗرك ﻟﻠﺳﻠطﺎت اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻌﻧﯾﺔ‪ ،‬ﺣﺳب اﻟﺣﺎﻟﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺗﺧذ ﻗرار اﻟﺗﻌﯾﯾن ﺑﻌد اﺳﺗطﻼع رأي ﻟﺟﻧﺔ ﺗﺗﺄﻟف‪ ،‬إﺿﺎﻓﺔ إﻟﻰ ﻣﻣﺛل‬
‫ﻋن اﻟﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻟﺷﻐل رﺋﯾﺳﺎ‪ ،‬ﻣن ﻣﻣﺛﻠﯾن ﻋن‬
‫اﻟﺳﻠطﺎت اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ واﻟﻣؤﺳﺳﺎت أو اﻟﮭﯾﺋﺎت اﻟﻣﻌﻧﯾﺔ ﺑﻣﺟﺎل اﺧﺗﺻﺎص‬
‫اﻟﻠﺟﻧﺔ‪.‬‬

‫ﯾﺣدد ﺗﺄﻟﯾف ھذه اﻟﻠﺟﻧﺔ وﻛﯾﻔﯾﺎت ﺳﯾرھﺎ‪ ،‬وﻛذا ﺷروط وﻛﯾﻔﯾﺔ ﺗﻌﯾﯾن‬
‫اﻟﮭﯾﺋﺎت اﻟﻣذﻛورة ﺑﻘرار ﻟﻠﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻟﺷﻐل أو ﺑﻘرار‬
‫ﻣﺷﺗرك ﻟﻠﺳﻠطﺎت اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻌﻧﯾﺔ‪ ،‬ﺣﺳب اﻟﺣﺎﻟﺔ‪.‬‬
‫ﯾﻣﻛن ﻟرﺋﯾس اﻟﻠﺟﻧﺔ أن ﯾدﻋو ﻟﺣﺿور اﺟﺗﻣﺎﻋﺎﺗﮭﺎ‪ ،‬ﻛل ﻗطﺎع وزاري‬
‫أو ھﯾﺋﺔ ﻣﻌﻧﯾﺔ ﺑﻣﺟﺎل اﺧﺗﺻﺎص اﻟﻠﺟﻧﺔ‪ ،‬وﻛل ﺷﺧص ﯾرى ﻓﺎﺋدة ﻓﻲ‬
‫ﺣﺿوره‪.‬‬
‫ﯾﺗﻌﯾن ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺳؤول اﻟﻘﺎﻧوﻧﻲ ﻟﻠﮭﯾﺋﺔ أو اﻟﮭﯾﺋﺎت اﻟﻣؤھﻠﺔ اﻟراﻏﺑﺔ ﻓﻲ‬
‫اﻟﺣﺻول ﻋﻠﻰ اﻟﺗﻌﯾﯾن أو ﺗﺟدﯾد اﻟﺗﻌﯾﯾن ﻣن أﺟل إﺟراء اﻟﻣراﻗﺑﺔ‬
‫اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 45‬أﻋﻼه أو ﻣن ﯾﻧوب ﻋﻧﮫ‪ ،‬أن ﯾوﺟﮫ إﻟﻰ‬
‫اﻟﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻟﺷﻐل‪ ،‬طﻠﺑﺎ ﻓﻲ اﻟﻣوﺿوع ﻣؤرﺧﺎ‬
‫وﻣﺧﺗوﻣﺎ وﻣوﻗﻌﺎ ﻋﻠﯾﮫ‪ ،‬ﻣرﻓوﻗﺎ ﺑﻣﻠف ﯾﺗﺿﻣن اﻟوﺛﺎﺋﻖ اﻟﻣﺣددة ﺑﻘرار‬
‫ﻟﻠﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣذﻛورة‪.‬‬
‫ﺗﻘوم اﻟﻠﺟﻧﺔ اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 46‬أﻋﻼه‪ ،‬ﺑدراﺳﺔ طﻠﺑﺎت‬
‫اﻟﺗﻌﯾﯾن وﺗﺟدﯾد اﻟﺗﻌﯾﯾن اﻟﺗﻲ ﺗﻌرﺿﮭﺎ ﻋﻠﯾﮭﺎ اﻟﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ‬
‫ﺑﺎﻟﺷﻐل‪.‬‬

‫وﻟﮭذه اﻟﻐﺎﯾﺔ‪ ،‬ﺗﺗﺄﻛد اﻟﻠﺟﻧﺔ ﻣن اﺳﺗﯾﻔﺎء اﻟﻣﻠﻔﺎت ﻟﻠﺷروط اﻟﻣطﻠوﺑﺔ‪،‬‬


‫وﺗﻘوم ﻋﻧد اﻻﻗﺗﺿﺎء‪ ،‬ﺑﺟرد اﻟﻣﻌﻠوﻣﺎت اﻟﺗﻛﻣﯾﻠﯾﺔ اﻟﺿرورﯾﺔ‪.‬‬
‫ﻛﻣﺎ ﯾﻣﻛن ﻟﮭﺎ أن ﺗﻘوم ﻋﻧد اﻟﺿرورة‪:‬‬
‫ﺑﺈﺟراء ﻣﻘﺎﺑﻠﺔ ﻣﻊ اﻷﺷﺧﺎص اﻟﻣﻘﺗرﺣﯾن ﻣن طرف اﻟﮭﯾﺋﺎت ﻟﻠﻘﯾﺎم ‪-‬‬
‫ﺑﻣراﻗﺑﺔ اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت وأﺻﻧﺎﻓﮭﺎ؛‬
‫ﺑﺗﻧظﯾم زﯾﺎرة ﻣﯾداﻧﯾﺔ إﻟﻰ ﻣﻘر اﻟﮭﯾﺋﺎت طﺎﻟﺑﺔ اﻟﺗﻌﯾﯾن أو ﺗﺟدﯾد ‪-‬‬
‫اﻟﺗﻌﯾﯾن ﻣن أﺟل اﻻطﻼع ﻋﻠﻰ اﻻﻣﻛﺎﻧﯾﺎت اﻟﺗﻘﻧﯾﺔ واﻟﻣوارد اﻟﺑﺷرﯾﺔ‬
‫‪.‬اﻟﺗﻲ ﺗﺗوﻓر ﻋﻠﯾﮭﺎ‬
‫وﺗﺑدي ھذه اﻟﻠﺟﻧﺔ ﻛذﻟك رأﯾﮭﺎ ﺑﺷﺄن‪:‬‬
‫اﻟﺷﻛﺎﯾﺎت اﻟﺗﻲ ﺗﺣﺎل ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻣن ﻟدن اﻟﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ‪-‬‬
‫ﺑﺎﻟﺷﻐل واﻟﻣﻘدﻣﺔ ﺿد اﻟﮭﯾﺋﺎت اﻟﺗﻲ ﺳﺑﻖ ﺗﻌﯾﯾﻧﮭﺎ؛‬
‫ﺗﻐﯾﯾر ﻗﺎﺋﻣﺔ أﺳﻣﺎء اﻷﺷﺧﺎص اﻟﻣﻛﻠﻔﯾن ﺑﺈﺟراء اﻟﻣراﻗﺑﺔ ﺧﻼل ﻣدة ‪-‬‬
‫ﺗﻌﯾﯾن اﻟﮭﯾﺋﺔ؛‬
‫‪.‬ﺳﺣب اﻟﺗﻌﯾﯾن ‪-‬‬
‫ﯾﺗم اﻟﺗﻌﯾﯾن أو ﺗﺟدﯾد اﻟﺗﻌﯾﯾن‪ .‬ﻟﻣدة ﺛﻼث )‪ (3‬ﺳﻧوات‪.‬‬
‫وﯾﻣﻛن ﺳﺣب اﻟﺗﻌﯾﯾن ﻓﻲ أي ﻟﺣظﺔ ﺑﻘرار ﻣﻌﻠل ﺑﻌد اﺳﺗطﻼع رأي‬
‫اﻟﻠﺟﻧﺔ اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 46‬أﻋﻼه‪.‬‬

‫ﻻ ﯾﻣﻛن ﻟﻠﮭﯾﺋﺎت اﻟﻣﻌﯾﻧﺔ أن ﺗﻘوم‪ ،‬ﺧﻼل ﻓﺗرة ﺗﻌﯾﯾﻧﮭﺎ‪ ،‬ﺑﺄي ﺗﻐﯾﯾر‪،‬‬


‫ﻷي ﺳﺑب ﻣن اﻷﺳﺑﺎب‪ ،‬ﻓﻲ ﻗﺎﺋﻣﺔ أﺳﻣﺎء اﻷﺷﺧﺎص اﻟﻣﻛﻠﻔﯾن ﺑﺈﺟراء‬
‫اﻟﻣراﻗﺑﺔ‪ ،‬إﻻ ﺑﻌد ﻣواﻓﻘﺔ اﻟﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻟﺷﻐل أو‬
‫اﻟﺳﻠطﺎت اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻌﻧﯾﺔ‪ ،‬ﺣﺳب اﻟﺣﺎﻟﺔ‪ ،‬ﻋﻠﻰ طﻠب ﻣؤرخ وﻣﺧﺗوم‬
‫وﻣوﻗﻊ ﻋﻠﯾﮫ ﯾوﺟﮭﮫ‪ ،‬ﻓﻲ اﻟﻣوﺿوع‪ ،‬اﻟﻣﺳؤول اﻟﻘﺎﻧوﻧﻲ ﻟﻠﮭﯾﺋﺔ اﻟﻣﻌﻧﯾﺔ‬
‫أو ﻣن ﯾﻧوب ﻋﻧﮫ إﻟﻰ اﻟﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣذﻛورة‪.‬‬
‫وﻓﻲ ھذه اﻟﺣﺎﻟﺔ‪ ،‬ﺗﻣﻧﺢ اﻟﻣواﻓﻘﺔ ﺑﻘرار ﻟﻠﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ‬
‫ﺑﺎﻟﺷﻐل أو ﺑﻘرار ﻣﺷﺗرك ﻟﻠﺳﻠطﺎت اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻌﻧﯾﺔ‪ ،‬ﺣﺳب اﻟﺣﺎﻟﺔ‪،‬‬
‫ﻟﻠﻣدة اﻟﻣﺗﺑﻘﯾﺔ ﻣن ﻣدة اﻟﺗﻌﯾﯾن‪.‬‬
‫ﯾﺗﻌﯾن ﻋﻠﻰ اﻟﮭﯾﺋﺎت اﻟﻣﻌﯾﻧﺔ أن ﺗﺗﻘﯾد‪ ،‬ﺧﻼل ﻓﺗرة ﺗﻌﯾﯾﻧﮭﺎ‪ ،‬ﺑﺗﻌرﯾﻔﺔ‬
‫اﻷﺗﻌﺎب اﻟﻣرﻓﻘﺔ ﺑطﻠب اﻟﺗﻌﯾﯾن أو ﺗﺟدﯾد اﻟﺗﻌﯾﯾن‪.‬‬
‫وﻻ ﯾﻣﻛن ﺗﻐﯾﯾر ھذه اﻟﺗﻌرﯾﻔﺔ إﻻ ﺑﻌد ﻣواﻓﻘﺔ اﻟﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ‬
‫ﺑﺎﻟﺷﻐل ﻋﻠﻰ طﻠب ﻣؤرخ وﻣﺧﺗوم وﻣوﻗﻊ ﻋﻠﯾﮫ ﯾوﺟﮭﮫ‪ ،‬ﻓﻲ‬
‫اﻟﻣوﺿوع‪ ،‬اﻟﻣﺳؤول اﻟﻘﺎﻧوﻧﻲ ﻟﻠﮭﯾﺋﺔ أو ﻣن ﯾﻧوب ﻋﻧﮫ إﻟﻰ اﻟﺳﻠطﺔ‬
‫اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻟﺷﻐل‪.‬‬
‫ﯾرﻓﻖ اﻟطﻠب ﺑﺗﻌرﯾﻔﺔ اﻷﺗﻌﺎب اﻟﺟدﯾدة اﻟﺗﻲ ﺗﺣددھﺎ اﻟﮭﯾﺋﺔ ﻣﻘﺎﺑل ﻗﯾﺎﻣﮭﺎ‬
‫ﺑﻌﻣﻠﯾﺎت اﻟﻣراﻗﺑﺔ‪.‬‬
‫ﺗودع اﻟطﻠﺑﺎت اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣواد ‪ 47‬و‪ 50‬و‪ 51‬أﻋﻼه ﺑﻣﻛﺗب‬
‫اﻟﺿﺑط اﻟﺗﺎﺑﻊ ﻟﻣدﯾرﯾﺔ اﻟﺷﻐل‪ ،‬ﻣﻘﺎﺑل وﺻل إﯾداع ﯾﺳﻠم ﻟﺻﺎﺣب‬
‫اﻟطﻠب وﻓﻖ اﻟﻛﯾﻔﯾﺎت اﻟﻣﺣددة ﻓﻲ اﻟﺗﺷرﯾﻊ اﻟﻣﺗﻌﻠﻖ ﺑﺗﺑﺳﯾط اﻟﻣﺳﺎطر‬
‫واﻹﺟراءات اﻹدارﯾﺔ‪.‬‬
‫ﺗﺗم ﻣﻌﺎﻟﺟﺔ اﻟطﻠﺑﺎت اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدﺗﯾن ‪ 47‬و‪ 50‬أﻋﻼه واﻟﺑت‬
‫ﻓﯾﮭﺎ داﺧل أﺟل أﻗﺻﺎه ‪ 60‬ﯾوﻣﺎ وﻓﻲ اﻟطﻠﺑﺎت اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة‬
‫‪ 51‬أﻋﻼه داﺧل أﺟل أﻗﺻﺎه ‪ 30‬ﯾوﻣﺎ‪ ،‬وذﻟك اﺑﺗداء ﻣن ﺗﺎرﯾﺦ إﯾداع‬
‫اﻟﻣﻠف ﻛﺎﻣﻼ‪.‬‬
‫وﯾﺗم إﺑﻼغ اﻟﮭﯾﺋﺎت اﻟﻣﻌﻧﯾﺔ ﺑﺎﻟﻘرار اﻟﻣﺗﺧذ ﺑﻣﺧﺗﻠف وﺳﺎﺋل اﻟﺗواﺻل‬
‫اﻟﻣﺗﺎﺣﺔ ﻻ ﺳﯾﻣﺎ‪ ،‬ﻋن طرﯾﻖ اﻟﺗﺳﻠﯾم ﯾدا ﺑﯾد ﻣﻘﺎﺑل وﺻل أو ﻋن‬
‫طرﯾﻖ اﻟﺑرﯾد اﻟﻣﺿﻣون ﻣﻊ اﻹﺷﻌﺎر ﺑﺎﻟﺗوﺻل‪.‬‬
‫ﯾﺟب‪ ،‬ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ رﻓض اﻟطﻠب‪ ،‬ﺗﻌﻠﯾل ﻗرار اﻟرﻓض‪ ،‬ﻣﻊ ﻣراﻋﺎة‬
‫اﻻﺳﺗﺛﻧﺎءات اﻟواردة ﻓﻲ اﻟﺗﺷرﯾﻌﺎت ذات اﻟﺻﻠﺔ ﺑﺎﻟﻣوﺿوع‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺗﻌﯾن ﻋﻠﻰ اﻟﮭﯾﺋﺎت اﻟﻣﻌﯾﻧﺔ أن ﺗﺧﺑر‪ ،‬ﺧﻼل ﻓﺗرة ﺗﻌﯾﯾﻧﮭﺎ‪ ،‬اﻟﺳﻠطﺔ‬
‫اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻟﺷﻐل ﺑﻛل ﺗﻐﯾﯾر ﯾﺣدث ﻓﻲ ﻗﺎﺋﻣﺔ ﻣﺳﯾرﯾﮭﺎ‬
‫وأﻋﺿﺎء إدارﺗﮭﺎ‪.‬‬
‫ﯾﺗﻌﯾن ﻋﻠﻰ اﻷﺷﺧﺎص اﻟﻣﻛﻠﻔﯾن ﻣن طرف اﻟﮭﯾﺋﺔ اﻟﻣﻌﯾﻧﺔ ﺑﺈﺟراء‬
‫اﻟﻣراﻗﺑﺔ وﻋﻠﻰ ﻣﺳﯾري ھذه اﻟﮭﯾﺋﺔ‪ ،‬وﻋﻧد اﻻﻗﺗﺿﺎء‪ ،‬أﻋﺿﺎء‬
‫إدارﺗﮭﺎ‪،‬اﻟﺗﻘﯾد ﺑﺎﻟﺳر اﻟﻣﮭﻧﻲ‪.‬‬

‫وﯾﻣﻧﻊ ﻋﻠﻰ ھؤﻻء اﻷﺷﺧﺎص‪ ،‬اﻟﻘﯾﺎم ﺑﻛل ﻣﺎ ﻣن ﺷﺄﻧﮫ أن ﯾﺗﻌﺎرض‬


‫ﻣﻊ واﺟﺑﮭم اﻟﻣﮭﻧﻲ وﻣﺳؤوﻟﯾﺗﮭم ﺧﻼل أداء ﻣﮭﺎﻣﮭم‪ ،‬وﻻﺳﯾﻣﺎ‪:‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫اﻟﻘﯾﺎم ﺑﻌﻣﻠﯾﺎت ﺻﻧﺎﻋﯾﺔ أو ﺗﺟﺎرﯾﺔ ﺗﺧص اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت ‪-‬‬
‫وأﺻﻧﺎﻓﮭﺎ ؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫اﻟﻘﯾﺎم ﺑﺗرﻛﯾب اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت وأﺻﻧﺎﻓﮭﺎ ؛ ‪-‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫اﻻرﺗﺑﺎط‪ ،‬ﻛﯾﻔﻣﺎ ﻛﺎن ﻧوﻋﮫ‪ ،‬ﺑﺎﻟﻣﻘﺎوﻻت اﻟﺧﺎﺿﻌﺔ ﻟﻣﻘﺗﺿﯾﺎت ھذا ‪-‬‬


‫اﻟﻣرﺳوم واﻟﺗﻲ ﺗﺗﺎﺟر ﻓﻲ اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت وأﺻﻧﺎﻓﮭﺎ واﻟﺗﻲ ﺗﺻﻧﻊ‬
‫أو ﺗﻘوم ﺑﺗﺻﻧﯾﻊ اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت وأﺻﻧﺎﻓﮭﺎ اﻟﺧﺎﺿﻌﺔ ﻟﻠﻣراﻗﺑﺔ‬
‫واﻟﺗﻲ ﺗرﻛب أو ﺗﻘوم ﺑﺗرﻛﯾب اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت وأﺻﻧﺎﻓﮭﺎ ؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﺗﻘدﯾم اﻻﺳﺗﺷﺎرة ﻟرؤﺳﺎء اﻟﻣﻘﺎوﻻت اﻟﺧﺎﺿﻌﺔ ﻟﻣراﻗﺑﺔ اﻷﺟﮭزة ‪-‬‬
‫واﻵﻻت وأﺻﻧﺎﻓﮭﺎ ﻣن أﺟل اﻟﻠﺟوء إﻟﻰ ﻣوردﯾن ﻣﺣددﯾن أو إﻟزاﻣﮭم‬
‫ﺑذﻟك ؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﺗﻠﻘﻲ ﻋﻣوﻟﺔ ﻣن طرف اﻟﻣﻘﺎوﻻت اﻟﺧﺎﺿﻌﺔ ﻟﻣراﻗﺑﺔ اﻷﺟﮭزة ‪-‬‬
‫‪.‬واﻵﻻت وأﺻﻧﺎﻓﮭﺎ‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﺗدون ﻧﺗﯾﺟﺔ اﻟﻣراﻗﺑﺔ اﻟﻌﺎﻣﺔ اﻟدورﯾﺔ اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪45‬‬
‫أﻋﻼه‪ ،‬ﻓﻲ ﺳﺟل ﺧﺎص ﺑﺎﻷﺟﮭزة واﻵﻻت ﯾﻣﺳﻛﮫ اﻟﻣﺷﻐل‪.‬‬
‫ﯾرﻓﻖ ھذا اﻟﺳﺟل ﺑﺎﻟﺗﻘﺎرﯾر اﻟﻣﻌدة ﺑﺷﺄن ھذه اﻟﻣراﻗﺑﺔ‪ ،‬وﯾوﺿﻊ رھن‬
‫إﺷﺎرة اﻟﻌون اﻟﻣﻛﻠف ﺑﺗﻔﺗﯾش اﻟﺷﻐل‪.‬‬
‫ﯾﻣﻛن ﻟﻠﻌون اﻟﻣﻛﻠف ﺑﺗﻔﺗﯾش اﻟﺷﻐل إذا ﺗﺑﯾن ﻟﮫ ذﻟك ﺿرورﯾﺎ‪ ،‬أن‬
‫ﯾﻠزم اﻟﻣﺷﻐل‪ ،‬ﻣﻊ ﺗﻌﻠﯾل ذﻟك ﺑﺄن ﯾﺟري ﻋﻠﻰ ﻧﻔﻘﺗﮫ ﻣراﻗﺑﺔ ﻋﻠﻰ‬
‫اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت أو ﻋﻠﻰ ﺟزء ﻣﻧﮭﺎ‪ ،‬ﻣن طرف ھﯾﺋﺔ ﻣﻌﯾﻧﺔ ﺑﻘرار‬
‫ﻟﻠﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻟﺷﻐل أو ﺑﻘرار ﻣﺷﺗرك ﻟﻠﺳﻠطﺎت‬
‫اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻌﻧﯾﺔ‪.‬‬
‫اﻟﺑﺎب اﻟﺛﺎﻧﻲ‬
‫ﺗداﺑﯾر ﺧﺎﺻﺔ ﺑﺎﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‬
‫اﻟﻔﺻل اﻷول‬
‫ﻣﺟﺎل اﻟﺗطﺑﯾﻖ وﺗﺻﻧﯾف اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‬
‫اﻟﻔرع اﻷول‬
‫ﻣﺟﺎل اﻟﺗطﺑﯾﻖ‬
‫ﺗﺣدد ﻣﻘﺗﺿﯾﺎت ھذا اﻟﺑﺎب اﻟﻘواﻋد اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺎﺳﺗﻌﻣﺎل اﻟﻣﻧﺷﺂت‬
‫اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟداﺋﻣﺔ واﻟﻣؤﻗﺗﺔ‪.‬‬
‫ﻛﻣﺎ ﺗﺣدد اﻟﻘواﻋد اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑوﺿﻊ ﻣﻧﺷﺂت ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﻣؤﻗﺗﺔ أو ﻣﻧﺷﺂت‬
‫ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ داﺋﻣﺔ ﺟدﯾدة ﻣن ﻗﺑل اﻟﻣﺷﻐل‪ ،‬وﺗﻠك اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺎﻹﺿﺎﻓﺎت‬
‫واﻟﺗﻐﯾﯾرات اﻟﺗﻲ ﯾدﺧﻠﮭﺎ ھذا اﻷﺧﯾر ﻋﻠﻰ اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‬
‫اﻟﻣوﺟودة‪.‬‬
‫ﺗﺷﻣل اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣؤﻗﺗﺔ اﻟﺧﺎﺿﻌﺔ ﻷﺣﻛﺎم ھذا اﻟﺑﺎب‪:‬‬
‫اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﺧﺎﺻﺔ ﺑﺎﻟﮭﯾﺎﻛل واﻟﻣﻘﺻورات واﻟﻣﻧﺻﺎت ‪1.‬‬
‫اﻟﻣوﺟودة داﺧل ﻓﺿﺎء اﻟﻣﻌﺎرض واﻷﺳواق واﻟﻣﻧﺗزھﺎت اﻟﺗرﻓﯾﮭﯾﺔ‬
‫واﻟﺳﯾرك وأﻣﺎﻛن اﻟﻣﻌﺎرض أو اﻟﻌروض؛‬
‫ﻣﻧﺷﺂت أوراش اﻟﺑﻧﺎء واﻷﺷﻐﺎل اﻟﻌﻣوﻣﯾﺔ؛ ‪2.‬‬
‫اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻣﺳﺗﻌﻣﻠﺔ‪ ،‬ﻋﻠﻰ ﻣﺳﺗوى اﻷرض ﺧﻼل ﻣراﺣل ﺻﻧﻊ أو ‪3.‬‬
‫إﺻﻼح ﺳﻔن أو ﺑواﺧر أو ﻣرﻛﺑﺎت ﺟوﯾﺔ؛‬
‫‪.‬ﻣﻧﺷﺂت اﻷوراش اﻟﻐﺎﺑوﯾﺔ واﻷﻧﺷطﺔ اﻟﻔﻼﺣﯾﺔ ‪4.‬‬
‫ﻻ ﺗﺳري أﺣﻛﺎم ھذا اﻟﺑﺎب ﻋﻠﻰ‪:‬‬
‫ﻣؤﺳﺳﺎت ﺗوزﯾﻊ اﻟطﺎﻗﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﺗﻲ ﺗﺧﺿﻊ ﻷﺣﻛﺎم ‪1.‬‬
‫اﻟظﮭﯾراﻟﺷرﯾف رﻗم ‪ 1.61.346‬اﻟﺻﺎدر ﻓﻲ ‪ 24‬ﻣن ﺟﻣﺎدى اﻷوﻟﻰ‬
‫)‪ 24‬أﻛﺗوﺑر ‪ (1962‬ﻓﻲ ﺿﺑط ﺷروط ﺗﺳﻠﯾم اﻟﺗرﺧﯾﺻﺎت ‪1382‬‬
‫واﻟرﺧص واﻻﻣﺗﯾﺎزات اﻟﺧﺎﺻﺔ ﺑﻣﻧﺷﺂت ﺗوزﯾﻊ اﻟﻘوى اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‬
‫وﻛذا ﺷروط ﺗﺳﯾﯾرھﺎ وﻣراﻗﺑﺗﮭﺎ؛‬
‫ﻣﻧﺷﺂت اﻟﺟر ﺑﺎﻟﻘدرة اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‪ .‬وﯾﺷﻣل اﻻﺳﺗﺛﻧﺎء أوراش اﻟﺗﻣدﯾد ‪2.‬‬
‫واﻟﺗﺣوﯾل واﻟﺻﯾﺎﻧﺔ اﻟﺧﺎﺻﺔ ﺑﮭذه اﻟﻣﻧﺷﺂت واﻟﺗﺟﮭﯾزات‬
‫اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﻟﻠﻣﻌدات اﻟﻣﺗﺣرﻛﺔ اﻟﺧﺎﺻﺔ ﺑﺎﻟﺳﻛك اﻟﺣدﯾدﯾﺔ‪ .‬وﻛذﻟك‬
‫اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﺗﻘﻧﯾﺔ وﻣﻧﺷﺂت اﻟﺳﻼﻣﺔ اﻟﺧﺎﺻﺔ ﺑﺎﻟﺳﻛك اﻟﺣدﯾدﯾﺔ؛‬
‫‪.‬اﻷوراش ﺗﺣت أرﺿﯾﺔ ﻟﺗﮭﯾﺋﺔ ﺷﻼﻻت اﻟﻣﺎء ‪3.‬‬
‫اﻟﻔرع اﻟﺛﺎﻧﻲ‬
‫ﺗﺻﻧﯾف اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﺣﺳب اﻟﺗوﺗرات اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‬

‫ﺗﺻﻧف‪ .‬ﻋﻠﻰ اﻟﻧﺣو اﻟﺗﺎﻟﻲ‪ .‬اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﺣﺳب اﻟﺗوﺗر اﻷﻋﻠﻰ‬


‫ﻣن اﻟﺗوﺗرات اﻹﺳﻣﯾﺔ )‪ (tensions nominales‬اﻟﻣوﺟودة ﺳواء‬
‫ﺑﯾن أي ﻣوﺻﻠﯾن ﻣن ﻣوﺻﻼﺗﮭﺎ أو ﺑﯾن واﺣد ﻣﻧﮭﺎ واﻷرض‪:‬‬
‫‪ ((Domaine très basse‬ﻣﺟﺎل اﻟﺗوﺗر اﻟﻣﻧﺧﻔض ﺟدا ‪1.‬‬
‫‪tension (T.B.T):‬‬
‫ﻣﻧﺷﺂت ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﻻ ﯾﻔوق ﻓﯾﮭﺎ اﻟﺗوﺗر ‪ 50‬ﻓوﻟت ﻓﻲ اﻟﺗﯾﺎر اﻟﻣﺗﻧﺎوب‬
‫)‪(courant alternatif‬و‪ 120‬ﻓوﻟت ﻓﻲ اﻟﺗﯾﺎر اﻟﻣﺳﺗﻣر ﻏﯾر‬
‫اﻟﻣﺗذﺑذب )‪ (courant continu lisse‬؛‬
‫وﯾﺷﺎر إﻟﮭﺎ ﺑﻌده ب )‪ (T.B.T‬؛‬
‫‪ (Domaine basse tension A‬ﻣﺟﺎل اﻟﺗوﺗر اﻟﻣﻧﺧﻔض ‪2.‬‬
‫‪(B.T.A)) A:‬‬
‫ﻣﻧﺷﺂت ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﯾﻔوق ﻓﯾﮭﺎ اﻟﺗوﺗر ‪ 50‬ﻓوﻟت دون أن ﯾﺗﻌدى ‪500‬‬
‫ﻓوﻟت ف اﻟﺗﯾﺎر اﻟﻣﺗﻧﺎوب )‪ (courant alternatif‬أو ﯾﻔوق ‪120‬‬
‫ﻓوﻟت دون أن ﯾﺗﻌدى ‪ 750‬ﻓوﻟت ﻓﻲ اﻟﺗﯾﺎر اﻟﻣﺳﺗﻣر ﻏﯾر اﻟﻣﺗذﺑذب‬
‫)‪(courant continu lisse‬؛‬
‫وﯾﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ ﺑﻌده ب ‪((B.T.A‬؛‬
‫‪ B ((B.T.B) Domaine basse‬ﻣﺟﺎل اﻟﺗوﺗر اﻟﻣﻧﺧﻔض ‪3.‬‬
‫‪tension B):‬‬
‫ﻣﻧﺷﺂت ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﯾﻔوق ﻓﺑﮭﺎ اﻟﺗوﺗر ‪ 500‬ﻓوﻟت دون أن ﯾﺗﻌدى‬
‫‪1000‬ﻓوﻟت ﻓﻲ اﻟﺗﯾﺎر اﻟﻣﺗﻧﺎوب ‪ ((courant alternatif‬أو ﯾﻔوق‬
‫‪ 750‬ﻓوﻟت دون أن ﯾﺗﻌدى ‪ 1500‬ﻓوﻟت ﻓﻲ اﻟﺗﯾﺎر اﻟﻣﺳﺗﻣر ﻏﯾر‬
‫اﻟﻣﺗذﺑذب )‪(courant continu lisse‬؛‬
‫وﯾﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ ﺑﻌده ب ‪((B.T.B‬؛‬
‫‪ A ((Domaine haute tension A‬ﻣﺟﺎل اﻟﺗوﺗر اﻟﻣرﺗﻔﻊ ‪4.‬‬
‫‪(H.T.A:‬‬

‫ﻣﻧﺷﺂت ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﯾﻔوق ﻓﺑﮭﺎ اﻟﺗوﺗر ‪ 1000‬ﻓوﻟت دون أن‬


‫ﯾﺗﻌدى‪ 50000‬ﻓوﻟت ﻓﻲ اﻟﺗﯾﺎر اﻟﻣﺗﻧﺎوب )‪(courant alternatif‬‬
‫أو ﯾﻔوق ‪1500‬ﻓوﻟت دون أن ﯾﺗﻌدى ‪ 75000‬ﻓوﻟت ﻓﻲ اﻟﺗﯾﺎر‬
‫اﻟﻣﺳﺗﻣر ﻏﯾر اﻟﻣﺗذﺑذب ‪((courant continu lisse‬؛‬
‫وﯾﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ ﺑﻌده ب )‪(.H.T.A‬؛‬
‫‪ (B ((B.T.H) :(Domaine haute‬ﻣﺟﺎل اﻟﺗوﺗر اﻟﻣرﺗﻔﻊ ‪5.‬‬
‫‪tension:‬‬

‫ﻣﻧﺷﺂت ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﯾﻔوق ﻓﯾﮭﺎ اﻟﺗوﺗر ‪ 50000‬ﻓوﻟت ﻓﻲ اﻟﺗﯾﺎر‬


‫اﻟﻣﺗﻧﺎوب )‪ (courant alternatif‬أو ﯾﻔوق ‪ 75000‬ﻓوﻟت ﻓﻲ‬
‫اﻟﺗﯾﺎر اﻟﻣﺳﺗﻣر ﻏﯾر اﻟﻣﺗذﺑذب )‪(courant continu lisse‬؛‬
‫وﯾﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ ﺑﻌده ب )‪(B.T.H‬؛‬
‫ﺑﺎﻟﻧﺳﺑﺔ ﻟﻠﺗﯾﺎرات ﻏﯾر اﻟﺗﯾﺎرات اﻟﻣﺳﺗﻣرة ﻏﯾر اﻟﻣﺗذﺑذﺑﺔ )‪courant‬‬
‫‪ ،(continu lisse‬ﻓﺈن ﻗﯾم اﻟﺗوﺗرات اﻟﻣذﻛورة ﻓﻲ اﻟﻔﻘرات اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ‬
‫ﺗطﺎﺑﻖ اﻟﻘﯾم اﻟﻔﻌﺎﻟﺔ‪.‬‬
‫اﻟﻔﺻل اﻟﺛﺎﻧﻲ‬
‫اﻟﺷروط اﻟواﺟب ﺗوﻓرھﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‬
‫ﯾﺟب أن ﯾﺗم ﺗﺻﻣﯾم ووﺿﻊ اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﺑﺟﻣﯾﻊ أﻧواﻋﮭﺎ‪،‬‬
‫وﻓﻲ ﺟﻣﯾﻊ أﺟزاﺋﮭﺎ‪ ،‬وﻓﻘﺎ ً ﻟﻠﺗوﺗر اﻟذي ﯾﺣدد ﻣﺟﺎﻟﮭﺎ‪ ،‬وأن ﯾﺗم‬
‫إﻧﺟﺎزھﺎ ﻣن ﻗﺑل أﺷﺧﺎص ﻣؤھﻠﯾن‪ ،‬ﺑواﺳطﺔ ﻣﻌدات ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‬
‫ﻣﻧﺎﺳﺑﺔ‪ ،‬وﻓﻘﺎ ﻟﻠﻘواﻋد اﻟﻣﻌﻣول ﺑﮭﺎ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب أﺛﻧﺎء ﺗﺻﻣﯾم ووﺿﻊ اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‪ ،‬اﻟﺗﻣﯾﯾز ﺑوﺿوح‬
‫ﺑﯾن اﻟﻣوﺻﻼت اﻟﻣﺣﺎﯾدة واﻟﻣوﺻﻼت اﻷرﺿﯾﺔ ﻋن اﻟﻣوﺻﻼت‬
‫اﻷﺧرى‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب أن ﺗﺧﺿﻊ اﻹﺿﺎﻓﺎت أو اﻟﺗﻐﯾﯾرات أو اﻹﺻﻼﺣﺎت اﻟﺗﻲ ﺗﻧﺟز‬
‫ﻋﻠﻰ اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﻟﻧﻔس اﻟﻘواﻋد اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻔﻘرة‬
‫اﻷوﻟﻰ أﻋﻼه‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب ﺗﺻﻣﯾم ووﺿﻊ اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‪ ،‬ﻓﻲ ﺟﻣﯾﻊ أﺟزاﺋﮭﺎ‪ ،‬ﻣن‬
‫أﺟل ﺗﻘدﯾم ﻣﺳﺗوى ﻣﻧﺎﺳب ﻣن اﻟﻌزل واﻟﺣﻔﺎظ ﻋﻠﯾﮫ ﻟﺿﻣﺎن ﺳﻼﻣﺔ‬
‫اﻷﺟراء واﻟوﻗﺎﯾﺔ ﻣن اﻟﺣراﺋﻖ واﻻﻧﻔﺟﺎرات‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫وﯾﺟب ﺿﻣﺎن ﻋزل اﻟﻣوﺻل اﻟﻣﺣﺎﯾد ﻋﻠﻰ ﻏرار اﻟﻌزل اﻟﻣﺗﻌﻠﻖ‬
‫ﺑﺎﻟﻣوﺻﻼت اﻟﻧﺷطﺔ اﻷﺧرى‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﺟب أن ﺗﺗوﻓر ھذه اﻟﻣﻧﺷﺂت ﻋﻠﻰ ﺻﻼﺑﺔ ﻣﯾﻛﺎﻧﯾﻛﯾﺔ ﻣﻼﺋﻣﺔ ﻟﻣﺧﺎطر‬


‫اﻟﺗﻠف اﻟﺗﻲ ﻗد ﺗﺗﻌرض‪ ،‬ﻟﮭذ وأن ﺗﻛون ﻣرﻛﺑﺔ ﺑطرﯾﻘﺔ ﻻ ﯾﻣﻛن‪ ،‬ﻓﻲ‬
‫أﯾﺔ ﻧﻘطﺔ‪ ،‬أن ﯾﺗﺳﺑب اﻟﺗﯾﺎر اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﻲ اﻟذي ﯾﻌﺑرھﺎ ﺧﻼل اﻻﺳﺗﻌﻣﺎل‬
‫اﻟﻌﺎدي‪ ،‬ﻓﻲ ارﺗﻔﺎع ﺧطﯾر ﻟدرﺟﺔ ﺣرارة اﻟﻣوﺻﻼت أو اﻟﻌوازل أو‬
‫اﻷﺟﺳﺎم اﻟﻣوﺿوﻋﺔ ﺑﺎﻟﺟوار‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب اﺗﺧﺎذ ﺗداﺑﯾر ﻟﺗﺟﻧب رﻓﻊ ﺗوﺗر اﻷﺟزاء اﻟﻧﺷطﺔ أو اﻟﻛﺗل ﻟﻣﻧﺷﺄة‬
‫ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‪ ،‬ﺑﺳﺑب ﻗرﺑﮭﺎ ﻣن ﻣﻧﺷﺄة ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ أﺧرى ﺗﻧﺗﻣﻲ إﻟﻰ ﻣﺟﺎل‬
‫ﺗوﺗر أﻋﻠﻰ أو ﺑﺳﺑب اﻟرﺑط ﺑﻣﺂﺧذ أرﺿﯾﺔ ﻏﯾر ﻣﺗﻣﯾزة ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺎ‪ ،‬إﻟﻰ‬
‫ﺗوﺗرات ﻗد ﺗﻛون ﺧطرة ﻋﻠﻰ اﻷﺟراء‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﺟب اﻟﺗﻌرف ﺑﺳﮭوﻟﺔ ﻋﻠﻰ اﻟدارات واﻟﻣﻌدات اﻟﺧﺎﺻﺔ ﺑﺎﻟﺗرﻛﯾب‪،‬‬


‫ﺧﺎﺻﺔ ﺗﻠك اﻟﺗﻲ ﺗﺧﺿﻊ ﻟﺟﮭد ذي طﺑﯾﻌﺔ أو ﻓﺋﺔ ﻣﺧﺗﻠﻔﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب‪ ،‬ﻓﻲ اﻟﻣﻧﺎطﻖ اﻟﻣﻌرﺿﺔ ﺑﺷﻛل ﺧﺎص ﻟﺗﺄﺛﯾرات اﻟﺻواﻋﻖ‪،‬‬
‫ﺣﻣﺎﯾﺔ ﻛل ﻣﻧﺷﺄة ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﺗﺿم ﺧطوطﺎ ھواﺋﯾﺔ ﻏﯾر ﻣﻌزوﻟﺔ ﻣن‬
‫ﺗﺄﺛﯾرات اﻟﺗﺻرﯾﻔﺎت اﻟﺟوﯾﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﻻ ﯾﺟب أن ﺗوﺿﻊ ﻋﻠﻰ ﻧﻔس دﻋﺎﻣﺎت اﻟﺧطوط اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﻏﯾر‬
‫اﻟﻣﻌزوﻟﺔ اﻟﻣﻧﺗﻣﯾﺔ ﻟﻣﺟﺎﻻت اﻟﺗوﺗر‪ ،‬اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﺑﻧود ‪ 3‬و‪4‬‬
‫و‪ 5‬ﻣن اﻟﻣﺎدة ‪ 60‬أﻋﻼه‪ ،‬اﻟﺧطوط اﻟﮭواﺋﯾﺔ ﻟﻠﺗﺣﻛم ﻋن ﺑﻌد أو‬
‫ﻟﻺﺷﺎرات أو ﻟﻼﺗﺻﺎﻻت اﻟﺗﻲ‪:‬‬
‫‪ .1‬ﻟم ﯾﺗم إﻧﺟﺎزھﺎ ﻋﻠﻰ ﺷﻛل ﻣوﺻﻼت أو ﻛﺎﺑﻼت ﻣﻌزوﻟﺔ ﻣن أﺟل‬
‫أﻋﻠﻰ ﺗوﺗر ﻣن ﺗوﺗرات ﺧطوط اﻟطﺎﻗﺔ اﻟﻣﺟﺎورة؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫‪.‬أو ﻟم ﺗﻛن ﻣﺣﻣﯾﺔ ﺑﺣﺎﺟز ﻣﻌدﻧﻲ ﻣﺗﺻل ﺑﺎﻷرض ﻣن ﻛﻼ اﻟطرﻓﯾن ‪2.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫اﻟﻔرع اﻷول‬
‫ﺗﺣدﯾد اﻟدارات واﻷﺟﮭزة واﻟﻣوﺻﻼت‬
‫ﯾﺟب‪ ،‬ﻋﻧدﻣﺎ ﻻ ﯾﺑرز اﻟرﺳم اﻟﺑﯾﺎﻧﻲ ﻟﻠﻣﻧﺷﺄة اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﺑﺷﻛل واﺿﺢ‬
‫ﺗرﺗﯾب أﺟزاﺋﮭﺎ‪ ،‬ﺗﺣدﯾد اﻟدارات واﻟﻣﻌدات اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣﻛوﻧﺔ ﻟﮭﺎ‬
‫ﺑﺷﻛل داﺋم‪ ،‬ﺑﺄي وﺳﯾﻠﺔ ﻣﻧﺎﺳﺑﺔ ﻟﺗﺟﻧب وﻗوع اﻟﺣوادث ﺑﺳﺑب‬
‫اﻷﺧطﺎء‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب ﻋﻧدﻣﺎ ﺗﺗواﺟد ﻓﻲ ﻧﻔس اﻟوﻗت داﺧل اﻟﻣؤﺳﺳﺔ ﻣﻧﺷﺂت‬
‫ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﺧﺎﺿﻌﺔ ﻟﺗوﺗرات ذات طﺑﯾﻌﺔ أو ﻣﺟﺎل ﻣﺧﺗﻠﻔﯾن‪ ،‬أن ﯾﺗم‬
‫اﻟﺗﻣﻛن ﻣن اﻟﺗﻣﯾﯾز ﺑﯾﻧﮭﺎ ﺑﻣﺟرد اﻟﻔﺣص اﻟﺑﺳﯾط‪ ،‬وﻋﻧد اﻟﺿرورة‪،‬‬
‫ﺑﻌﻼﻣﺔ ظﺎھرة وداﺋﻣﺔ ﯾﺳﮭل ﺗﺣدﯾدھﺎ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب ﺗﻣﯾﯾز ﻣوﺻﻼت اﻟوﻗﺎﯾﺔ ﺑوﺿوح ﻣن اﻟﻣوﺻﻼت اﻷﺧرى‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﺗﺣدد اﻟﺗداﺑﯾر اﻟﻼزﻣﺔ ﻟﺗطﺑﯾﻖ ھذه اﻟﻣﺎدة ﺑﻘرار ﻣﺷﺗرك ﻟﻠﺳﻠطﺔ‬


‫اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻟﺷﻐل واﻟﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻻﻧﺗﻘﺎل اﻟطﺎﻗﻲ‪.‬‬
‫اﻟﻔرع اﻟﺛﺎﻧﻲ‬
‫اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ذات اﻟﺗوﺗر اﻟﻣﻧﺧﻔض ﺟدا‬

‫ﺑﺎﺳﺗﺛﻧﺎء اﻟﺣﺎﻟﺔ اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 68‬أدﻧﺎه‪ ،‬ﺗﻌﺗﺑر اﻟﻣﻧﺷﺂت‬


‫اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣﻧﺗﻣﯾﺔ ﻟﻣﺟﺎل اﻟﺗوﺗر اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﺑﻧد ‪ 1‬ﻣن اﻟﻣﺎدة‬
‫‪ 60‬أﻋﻼه‪ ،‬ﻣﻧﺷﺂت ذات اﻟﺗوﺗر اﻟﻣﻧﺧﻔض ﺟدا ﻟﻠﺳﻼﻣﺔ )‪.(S.T.B.T‬‬
‫ﻻ ﺗﺧﺿﻊ اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣذﻛورة )‪ ،(S.T.B.T‬ﻷي ﻣن‬
‫اﻟﺗداﺑﯾر اﻟﻣﺧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻔﺻﻠﯾن اﻟﺛﺎﻟث واﻟراﺑﻊ ﻣن ھذا‬
‫اﻟﺑﺎب‪ ،‬إذا اﺳﺗوﻓت اﻟﺷروط اﻟﺗﺎﻟﯾﺔ ‪:‬‬
‫‪ .I‬أﻻ ﺗرﺗﺑط أﺟزاؤھﺎ اﻟﻧﺷطﺔ‪ ،‬ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺎ‪ ،‬ﺑﺎﻷرض وﻻ ﺑﻣوﺻﻼت‬
‫واﻗﯾﺔ ﻣﻧﺗﻣﯾﺔ إﻟﻰ ﻣﻧﺷﺂت ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ أﺧرى؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﺿﻣﺎن اﻟﻌزل اﻟﻣزدوج أو اﻟﻌزل اﻟﻣدﻋم ﺑﯾن أﺟزاﺋﮭﺎ اﻟﻧﺷطﺔ ‪II.‬‬
‫‪.‬وﺗﻠك اﻟﻣﻧﺗﻣﯾﺔ ﻷي ﻣﻧﺷﺄة ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ أﺧرى‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫وﻟﮭذه اﻟﻐﺎﯾﺔ ﯾﺗﻌﯾن أﺧد ﺗرﺗﯾﺑﺎت اﻟﺗرﻛﯾب اﻟﺗﺎﻟﯾﺔ‪:‬‬
‫أ( أن ﯾﻛون ﻣﺻدر اﻟطﺎﻗﺔ آﻣﻧﺎء وﯾﺟب ﺑﺎﻟﺗﺎﻟﻲ أن ﯾﺗﻛون ﻣن أﺣد‬
‫اﻟﻌﻧﺎﺻر اﻟﺗﺎﻟﯾﺔ ‪:‬‬
‫‪ -‬ﻣﺣول ﯾﺳﺗﺟﯾب ﻟﻘواﻋد ﻣﺣوﻻت اﻟﺳﻼﻣﺔ ؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﻣﺟﻣوﻋﺔ ﻣﺣرﻛﺎت ﻣوﻟدات اﻟﻛﮭرﺑﺎء اﻟﺗﻲ ﻟﮭﺎ ﻧﻔس ﺿﻣﺎﻧﺎت ‪-‬‬
‫اﻟﻌزل ﻛﻣﺣوﻻت اﻟﺳﻼﻣﺔ ؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﻣﺻدر ﻣﺳﺗﻘل ﺑﺻﻔﺔ ﻛﺎﻣﻠﺔ ﻣﺛل ﻣﺟﻣوﻋﺎت ﻣﺣرﻛﺎت ﻣوﻟدات ‪-‬‬
‫‪.‬اﻟﺣرارة أو ﺑطﺎرﯾﺎت أو ﻣراﻛم ﻣﺳﺗﻘﻠﺔ‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ب( أﻻ ﺗﺗﺿﻣن اﻟﻘﻧوات اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ أي ﻣوﺻل ﻣرﻛب ﻣﻊ أي‬
‫ﻣوﺻﻼت أﺧرى ﻷي ﻣﻧﺷﺄة ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ أﺧرى‪ ،‬ﻏﯾر أﻧﮫ‪ ،‬ﯾﻣﻛن‬
‫ﺗﺿﻣﯾن ﻣوﺻل واﺣد أو أﻛﺛر ﻣن ﻣﻧﺷﺄة ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ )‪(.T.B.T.S‬‬
‫داﺧل ﺣﺑل ﺻﻧﺎﻋﻲ ﺑدون ﻏﺷﺎء ﻣﻌدﻧﻲ أو داﺧل أﻧﺑوب ﻋﺎزل‪،‬‬
‫ﺷرﯾطﺔ أن ﯾﺗم ﻋزﻟﮭم وﻓﻘﺎ ﻷﻋﻠﻰ ﺗوﺗر ﻣﺳﺗﻌﻣل داﺧل ذﻟك اﻟﺣﺑل أو‬
‫ذﻟك اﻷﻧﺑوب ؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ج( أﺧد ﺗرﺗﯾﺑﺎت اﻟﺗرﻛﯾب ﻟﺿﻣﺎن ﻓﺻل ﻣطﺎﺑﻖ ﻟﻠذي ھو ﻣوﺟود ﺑﯾن‬
‫اﻟدارة اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻷوﻟﯾﺔ واﻟﺛﺎﻧوﯾﺔ ﻟﻣﺣول اﻟﺳﻼﻣﺔ‪ ،‬وذﻟك ﺑﯾن‬
‫اﻷﺟزاء اﻟﻧﺷطﺔ ﻟﻠﻣﻌدات اﻟﻣزودة ﺑﺎﻟطﺎﻗﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﻣن ﻣﻧﺷﺄة‬
‫ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ )‪ (.T.B.T.S‬وﺗﻠك اﻟﻣﻧﺗﻣﯾﺔ ﻷي ﻣﻧﺷﺄة ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ أﺧرى‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﺗﻌﺗﺑر ﻣﻧﺷﺂت ذات اﻟﺗوﺗر اﻟﻣﻧﺧﻔض ﺟدا ﻟﻠﺣﻣﺎﯾﺔ )‪(.T.B.T.P‬‬
‫اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣﻧﺗﻣﯾﺔ ﻟﻣﺟﺎل اﻟﺗوﺗر اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﺑﻧد ‪ 1‬ﻣن‬
‫اﻟﻣﺎدة ‪ 60‬أﻋﻼه ﻋﻧدﻣﺎ ﺗﺳﺗوﻓﻲ ﻓﯾﮭﺎ اﻟﺷروط اﻟﻣﺣددة ﻓﻲ اﻟﺑﻧد )‪(II‬‬
‫ﻣن اﻟﻣﺎدة ‪ 65‬أﻋﻼه‪.‬‬
‫ﻻ ﺗﺧﺿﻊ ھذه اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ )‪ (.T.B.T.P‬ﻟﻠﺗداﺑﯾر اﻟﻣﻧﺻوص‬
‫ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻔﺻﻠﯾن اﻟﺛﺎﻟث واﻟراﺑﻊ ﻣن ھذا اﻟﺑﺎب‪ ،‬إذا ﻟم ﯾﺗﺟﺎوز ﻓﯾﮭﺎ‬
‫اﻟﺗوﺗر ‪ 25‬ﻓوﻟت ﻓﻲ اﻟﺗﯾﺎر اﻟﻣﺗﻧﺎوب و‪ 60‬ﻓوﻟت ﻓﻲ اﻟﺗﯾﺎر اﻟﻣﺳﺗﻣر‬
‫ﻏﯾر اﻟﻣﺗذﺑذب‪.‬‬
‫ﻏﯾر أﻧﮭﺎ ﺗﺧﺿﻊ ﻟﻠﺗداﺑﯾر اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻔﺻل اﻟﺛﺎﻟث‬
‫اﻟﻣذﻛور‪ ،‬إذا ﺗﺟﺎوز ﻓﯾﮭﺎ اﻟﺗوﺗر اﻷﻋﻠﻰ ‪ 25‬ﻓوﻟت ﻓﻲ اﻟﺗﯾﺎر اﻟﻣﺗﻧﺎوب‬
‫و‪ 60‬ﻓوﻟت ﻓﻲ اﻟﺗﯾﺎر اﻟﻣﺳﺗﻣر ﻏﯾر اﻟﻣﺗذﺑذب‪.‬‬

‫ﻓﻲ اﻟﺣﺎﻟﺔ اﻟﺗﻲ ﻻ ﺗﺳﺗوﻓﻲ ﻓﯾﮭﺎ اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣﻧﺗﻣﯾﺔ ﻟﻣﺟﺎل‬


‫اﻟﺗوﺗر اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﺑﻧد ‪ 1‬ﻣن اﻟﻣﺎدة ‪ 60‬أﻋﻼه‪ ،‬اﻟﺷروط اﻟﻣطﺑﻘﺔ‬
‫ﻋﻠﻰ اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ )‪ (.T.B.T.S‬أو اﻟﺷروط اﻟﻣطﺑﻘﺔ ﻋﻠﻰ‬
‫اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ )‪ ،(.T.B.T.P‬ﻓﺈﻧﮭﺎ ﺗﻌﺗﺑر ﻣﻧﺷﺂت ذات اﻟﺗوﺗر‬
‫اﻟﻣﻧﺧﻔض اﻟوظﯾﻔﻲ )‪ ،(.T.B.T.F‬وﺗﺧﺿﻊ ﺑﺎﻟﺗﺎﻟﻲ ﻟﻠﺗداﺑﯾر‬
‫اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻔﺻﻠﯾن اﻟﺛﺎﻟث واﻟراﺑﻊ ﻣن ھذا اﻟﺑﺎب‪.‬‬
‫ﯾﺟب‪ ،‬ﻓﻲ اﻟﺣﺎﻟﺔ اﻟﺗﻲ ﺗوﺟد ﻓﯾﮭﺎ اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﺑﺄﻣﺎﻛن أو‬
‫ﻣواﻗﻊ ﻣﺑﻠﻠﺔ‪ ،‬أن ﺗﺧﻔض إﻟﻰ ﻧﺻف ﻗﯾﻣﺗﮭﺎ‪ ،‬ﻣﺳﺗوﯾﺎت اﻟﺗوﺗرات‬
‫اﻟﺣدﯾﺔ اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺎﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ )‪ (T.S..T.B‬و‬
‫)‪ (T.B.T.P‬و )‪ (T.B.T.F.‬اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ ﻋﻠﻰ اﻟﺗواﻟﻲ‪ ،‬ﻓﻲ‬
‫اﻟﻣواد ‪ 65‬و‪ 66‬و‪ 67‬أﻋﻼه‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﺗطﺑﻖ ﻓﻲ اﻟﺣﺎﻟﺔ اﻟﻣذﻛورة‪ ،‬ﻣﻘﺗﺿﯾﺎت اﻟﻔﺻﻠﯾن اﻟﺛﺎﻟث واﻟراﺑﻊ ﻣن ھذا‬
‫اﻟﺑﺎب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ )‪ (T.B.T.S‬و)‪ (T.B.T.P‬اﻟﺳﺎﻟﻔﺗﻲ‬
‫اﻟذﻛر‪.‬‬
‫اﻟﻔرع اﻟﺛﺎﻟث‬
‫ﺗﺣدﯾد ﻣﺟﺎﻻت اﻟﺗوﺗر ﻟﺑﻌض أﺟﮭزة اﻻﺳﺗﻘﺑﺎل واﻟﺗداﺑﯾر اﻟﺧﺎﺻﺔ‬
‫اﻟﻣطﺑﻘﺔ ﻋﻠﻰ ﺑﻌض ﻣﻌدات اﻻﺳﺗﻌﻣﺎل‬
‫ﯾﺟب أﻻ ﯾﺗم ﺗزوﯾد اﻷﺟﮭزة اﻟﻣﺣﻣوﻟﺔ ﺑﺎﻟﯾد ﺑطﺎﻗﺔ ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ذات‬
‫ﺗوﺗر ﯾﻔوق ذاك اﻟذي ﯾﻧﺗﻣﻲ ﻟﻣﺟﺎل اﻟﺗوﺗر اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﺑﻧد ‪2‬‬
‫ﻣن اﻟﻣﺎدة ‪ 60‬أﻋﻼه )‪.(B.T.A.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﻏﯾر أﻧﮫ ﯾﻣﻛن ﺗزوﯾد اﻷﺟﮭزة اﻟﻣﺗﺣرﻛﺔ أو اﻟﺷﺑﮫ ﺛﺎﺑﺗﺔ ﺑطﺎﻗﺔ‬
‫ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ذات ﺗوﺗر ﯾﻔوق ذاك اﻟذي ﯾﻧﺗﻣﻲ ﻟﻣﺟﺎل اﻟﺗوﺗر اﻟﻣذﻛور‬
‫)‪ ،(B.T.A.‬إذا ﻛﺎن ﻏﻼﻓﮭﺎ ﯾﻣﻧﻊ اﺧﺗراق اﻷﺟﺳﺎم اﻟﺻﻠﺑﺔ ذات ﻗطر‬
‫ﯾﺳﺎوي أو ﯾﻔوق ‪ 2,5‬ﻣﯾﻠﯾﻣﺗر‪.‬‬
‫ﯾﺟب‪ ،‬ﻓﻲ اﻟﺣﺎﻟﺔ اﻟﺗﻲ ﺗﻧﺗﺞ ﻓﯾﮭﺎ داﺧل أﻣﺎﻛن أو ﻋﻠﻰ ﻣواﻗﻊ اﻟﻌﻣل‬
‫ﺗﺄﺛﯾرات ﺑﺳﺑب اﻧﺗﺷﺎر اﻟﻐﺑﺎر أو اﻟرطوﺑﺔ أو اﻟﺗﺷرﯾب ﺑﺳواﺋل‬
‫ﻣوﺻﻠﺔ أو اﻟﺿﻐوط اﻟﻣﯾﻛﺎﻧﯾﻛﯾﺔ أو اﻧﺑﻌﺎث أﺑﺧرة أﻛﺎﻟﺔ أو أي ﺳﺑب‬
‫آﺧر ﻣﺿر‪ ،‬اﺳﺗﻌﻣﺎل إﻣﺎ ﻣﻌدات ﻣﺻﻣﻣﺔ ﻟﺗﻘدﯾم ﻣﺳﺗوى ﻋزل‬
‫ﯾﺗﻧﺎﺳب ﻣﻊ ﺳﻼﻣﺔ اﻷﺟراء‪ ،‬أو ﻣﻧﺷﺂت ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﻣﻧﺗﻣﯾﺔ ﻟﻣﺟﺎل‬
‫اﻟﺗوﺗر اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﺑﻧد ‪ 1‬ﻣن اﻟﻣﺎدة ‪ 60‬أﻋﻼه )‪،(T.B.T.‬‬
‫واﻟﺗﻲ ﺗﺳﺗوﻓﻲ اﻟﺷروط اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ‪ ،‬ﺣﺳب اﻟﺣﺎﻟﺔ‪ ،‬ﻓﻲ‬
‫اﻟﻣﺎدﺗﯾن ‪ 65‬و‪ 66‬أﻋﻼه‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﺗﺣدد ﺑﻘرار ﻣﺷﺗرك ﻟﻠﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻟﺷﻐل واﻟﺳﻠطﺔ‬
‫اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻻﻧﺗﻘﺎل اﻟطﺎق اﻟﻣﻘﺗﺿﯾﺎت اﻟﺧﺎﺻﺔ اﻟﺗﻲ ﯾﺟب‬
‫اﺣﺗراﻣﮭﺎ ﺑﺎﻟﻧﺳﺑﺔ ﻟﻸﺷﻐﺎل اﻟﺗﻲ ﯾﺗم إﻧﺟﺎزھﺎ داﺧل ﺣﺎوﯾﺎت ﻣوﺻﻠﺔ‬
‫ﺿﯾﻘﺔ ﺑواﺳطﺔ أﺟﮭزة أو آﻟﯾﺎت ﻣﺣﻣوﻟﺔ ﺑﺎﻟﯾد‪.‬‬
‫اﻟﻔرع اﻟراﺑﻊ‬

‫ﻓﺻل ﻣﺻﺎدر اﻟطﺎﻗﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ واﻟﻘطﻊ اﻻﺳﺗﻌﺟﺎﻟﻲ ﻟﻠﺗﯾﺎر اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﻲ‬


‫ﯾﺟب وﺿﻊ ﺟﮭﺎز أو ﻣﺟﻣوﻋﺔ أﺟﮭزة اﻟﺗﻘﺳﯾم ﻓﻲ ﻣﺻدر ﻛل ﻣﻧﺷﺄة‬
‫ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ أو دارة ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‪ ،‬ﺗﻣﻛن ﻣن ﻓﺻل ھذه اﻷﺧﯾرة ﻋن‬
‫اﻟﻣﺻدر أو اﻟﻣﺻﺎدر اﻟﻣزودة ﻟﮭﺎ ﺑﺎﻟطﺎﻗﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‪ ،‬ﻛﻣﺎ ھو ﻣﺣدد‬
‫ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 73‬ﺑﻌده‪ ،‬وﯾﺟب أن ﯾﺷﻣل ھذا اﻟﺗﻘﺳﯾم ﺟﻣﯾﻊ اﻟﻣوﺻﻼت‬
‫اﻟﻧﺷطﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﻏﯾر أﻧﮫ‪ ،‬ﯾﻣﻛن ﻓﺻل ﻣﺟﻣوﻋﺔ ﻣن اﻟدارات اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﺗﻲ ﯾﻣﻛن أن‬
‫ﺗوﺿﻊ ﺧﺎرج اﻟﺗوﺗر ﻓﻲ وﻗت واﺣد ﻣن أﺟل إﻧﺟﺎز أﺷﻐﺎل اﻟﺻﯾﺎﻧﺔ أو‬
‫اﻹﺻﻼح ﺑواﺳطﺔ اﻟﺟﮭﺎز أو ﻣﺟﻣوﻋﺔ اﻷﺟﮭزة اﻟﺳﺎﻟﻔﺔ اﻟذﻛر‪.‬‬
‫ﺗﺣدد‪ ،‬ﻋﻠﻰ اﻟﻧﺣو اﻟﺗﺎﻟﻲ‪ ،‬ﻛﯾﻔﯾﺔ اﻟﺗﻘﺳﯾم اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﻔﻘرة‬
‫اﻷوﻟﻰ ﻣن اﻟﻣﺎدة ‪ 72‬أﻋﻼه‪:‬‬
‫‪ .I‬داﺧل اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣﻧﺗﻣﯾﺔ ﻟﻣﺟﺎل اﻟﺗوﺗر اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ ﻓﻲ‬
‫اﻟﺑﻧد ‪ 2‬ﻣن اﻟﻣﺎدة ‪ 60‬أﻋﻼه ‪:‬‬
‫أ( ﯾﻣﻛن ﺗﺄﻣﯾن وظﯾﻔﺔ اﻟﺗﻘﺳﯾم ﺑواﺳطﺔ ﺟﮭﺎز ﻟﻠﺣﻣﺎﯾﺔ أو ﻟﻠﺗﺣﻛم أو‬
‫ﻟﻠﻘطﻊ اﻻﺳﺗﻌﺟﺎﻟﻲ وذﻟك ﺑﺎﺣﺗرام اﻟﺷروط اﻟﺗﺎﻟﯾﺔ‪:‬‬
‫‪ -‬أن ﺗﺳﺗﺟﯾب ﻣﺳﺎﻓﺎت اﻟﻌزل ﺑﯾن ﺟﮭﺎت اﻻﺗﺻﺎل ﺑﻌد اﻟﻔﺗﺢ ﻟﻘواﻋد‬
‫ﺗرﻛﯾب اﻟﻣﻘﺳﻣﺎت ذات ﻧﻔس اﻟﺗوﺗر اﻷﻋﻠﻰ؛‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫‪.‬ﺟﻌل أي إﻏﻼق ﻏﯾر ﻣﻘﺻود ﻣﺳﺗﺣﯾﻼ ‪-‬‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫ب( ﯾﺟب‪ ،‬ﻋﻧدﻣﺎ ﯾﺗم إﺟراء ﺗﻘﺳﯾم دارة ﺑواﺳطﺔ أﺟﮭزة أﺣﺎدﯾﺔ‬
‫اﻟﻘطﺑﯾﺔ‪ ،‬ﺗﺟﻣﯾﻊ ھذه اﻷﺟﮭزة وﺗﺣدﯾدھﺎ ﺑﻛﯾﻔﯾﺔ ﺳﻠﯾﻣﺔ وﻓﺻﻠﮭﺎ‬
‫ﺑﺷﻛل واﺿﺢ ﻋن اﻷﺟﮭزة اﻷﺧرى اﻟﻣﻣﺎﺛﻠﺔ ﻟﮭﺎ اﻟﺗﻲ ﺗؤﻣن ﺗﻘﺳﯾم‬
‫اﻟدارات اﻷﺧرى‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫داﺧل اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣﻧﺗﻣﯾﺔ ﻟﻣﺟﺎل اﻟﺗوﺗر اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﻣﺎ ‪II.‬‬
‫‪ :‬ﻓﻲ اﻟﺑﻧد ‪ 3‬ﻣن اﻟﻣﺎدة ‪ 60‬أﻋﻼه‬
‫أ( ﯾﺟب أن ﯾﺗم اﻟﺗﻘﺳﯾم ﺑواﺳطﺔ أﺟﮭزة ﺗؤﻣن ﻋزﻻ واﺿﺣﺎ ﺑﺷﻛل‬
‫ﺗﺎم وﯾﻣﻛن اﻟﺣﻔﺎظ ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ وﺿﻌﯾﺔ ﻣﻔﺗوﺣﺔ ﺑواﺳطﺔ ﺟﮭﺎز ﺣﺻر‬
‫ﻣﻧﺎﺳب؛‬ ‫‪Sans objet‬‬

‫ب( ﯾﺟب ﻋﻧدﻣﺎ ﯾﺗم اﻟﺗﻘﺳﯾم ﺑواﺳطﺔ أﺟﮭزة أﺣﺎدﯾﺔ اﻟﻘطﺑﯾﺔ‪ ،‬اﺣﺗرام‬
‫اﻟﺗداﺑﯾر اﻟﻣذﻛورة ﻓﻲ اﻟﻔﻘرة )ب( ﻣن اﻟﺑﻧد )ا( ﻣن ھذه اﻟﻣﺎدة‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫داﺧل اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣﻧﺗﻣﯾﺔ ﻟﻣﺟﺎﻻت اﻟﺗوﺗر اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ ‪III.‬‬
‫‪ :‬ﻓﻲ اﻟﺑﻧدﯾن ‪ 4‬و‪ 5‬ﻣن اﻟﻣﺎدة ‪ 60‬أﻋﻼه‬
‫أ( ﯾﺟب أن ﯾﺗم اﻟﺗﻘﺳﯾم وﻓﻘﺎ ﻟﻠﺗداﺑﯾر اﻟﻣذﻛورة ﻓﻲ اﻟﻔﻘرة )أ( ﻣن‬
‫ﻣن ھذه اﻟﻣﺎدة؛ )‪ (II‬اﻟﺑﻧد‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫ب( ﯾﺟب أن ﯾﺗم اﻟﺗﻘﺳﯾم ﺑواﺳطﺔ ﺟﮭﺎز ﯾﺗم ﺗﺷﻐﯾل ﺟﻣﯾﻊ أﻗطﺎﺑﮫ ف‬
‫ﻋﻣﻠﯾﺔ واﺣدة‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫ﻏﯾر أﻧﮫ‪ ،‬ﯾﻣﻛن أن ﯾﺗم اﻟﺗﻘﺳﯾم ﺑواﺳطﺔ أﺟﮭزة أﺣﺎدﯾﺔ اﻟﻘطﺑﯾﺔ وﻓﻘﺎ‬
‫ﻟﻠﺗداﺑﯾر اﻟﻣذﻛورة ﻓﻲ اﻟﻔﻘرة )ب( ﻣن اﻟﺑﻧد )ا( ﻣن ھذه اﻟﻣﺎدة‪،‬إذا‬
‫ﺗﺟﺎوز ﺟداء اﻟﺗﯾﺎر اﻷﻋﻠﻰ اﻟﻣﻌﺑر ﻋﻧﮫ ﺑﺎﻷﻣﺑﯾر ﻣﻊ ﻋدد اﻟﻣوﺻﻼت‬
‫اﻟﻧﺷطﺔ ‪ 7500‬أﻣﺑﯾر‪.‬‬
‫ﯾﺟب‪ ،‬ﻓﻲ ﻛل دارة ﻧﮭﺎﺋﯾﺔ‪ ،‬وﺿﻊ ﺟﮭﺎز ﻗطﻊ اﺳﺗﻌﺟﺎﻟﻲ ﯾﻣﻛن‬
‫اﻟﺗﻌرف ﻋﻠﯾﮫ ﺑﺳﮭوﻟﺔ‪ ،‬وأن ﯾﺗم وﺿﻌﮫ ﺑطرﯾﻘﺔ ﺗﺟﻌل اﻟوﺻول إﻟﯾﮫ‬
‫ﺳﮭﻼ وﺳرﯾﻌﺎ‪ ،‬ﻣﻣﺎ ﯾﺳﻣﺢ ﺑﻘطﻊ اﻟﺣﻣوﻟﺔ ﻋﻠﻰ ﺟﻣﯾﻊ اﻟﻣوﺻﻼت‬
‫اﻟﻧﺷطﺔ ﺑﺣرﻛﺔ واﺣدة‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫ﯾﻣﻛن أن ﯾﺗﺣﻛم ھذا اﻟﺟﮭﺎز ﻓﻲ ﻋدة دارات ﻧﮭﺎﺋﯾﺔ‪.‬‬
‫اﻟﻔرع اﻟﺧﺎﻣس‬

‫اﻟﺗداﺑﯾر اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺎﺳﺗﻌﻣﺎل اﻷرض أو اﻟﻛﺗل ﻛﺟزء ﻣن دارة ﻧﺷطﺔ‬


‫ﺗﺣدد‪ ،‬ﻋﻠﻰ اﻟﻧﺣو اﻟﺗﺎﻟﻲ‪ ،‬اﻟﺗداﺑﯾر اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺎﺳﺗﻌﻣﺎل اﻷرض أو‬
‫اﻟﻛﺗل ﻛﺟزء ﻣن دارة ﻧﺷطﺔ‪:‬‬
‫‪ .I‬ﯾﻣﻧﻊ اﺳﺗﻌﻣﺎل‪ ،‬ﻛﺟزء ﻣن دارة ﻧﺷطﺔ‪ ،‬اﻷرض أو اﻟﻛﺗﻠﺔ أو‬
‫ﻣوﺻل اﻟوﻗﺎﯾﺔ أو ﻗﻧﺎة أو ﻏﺷﺎء ﻣﻌدﻧﻲ أو ھﯾﻛل ﻣﻌدﻧﻲ ﯾﺷﻛل ﺟزءا‬
‫ﻣن ﻣﺑﻧﻰ‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫ﻻ ﯾﺗﻌﺎرض ھذا اﻟﻣﻧﻊ‪ ،‬ﻋﻧد اﻻﻗﺗﺿﺎء‪ ،‬ﻣﻊ ﺗﺄرﯾض ﻧﻘطﺔ ﻣن ﻣﺻدر‬
‫اﻟطﺎﻗﺔ‪ ،‬ﻋﺎدة ﻣﺎ ﺗﻛون اﻟﻧﻘطﺔ اﻟﻣﺣﺎﯾدة‪ ،‬وﻛذﻟك اﺳﺗﻌﻣﺎل أﺟﮭزة‬
‫اﻟﺳﻼﻣﺔ اﻟﺗﻲ ﺗﺗطﻠب ﺗﻘﻧﯾﺗﮭﺎ‪ ،‬اﺳﺗﻌﻣﺎل اﻷرض أو ﻣوﺻل اﻟوﻗﺎﯾﺔ‬
‫ﻛدارة اﻟﻌودة ؛‬

‫ﯾﻣﻛن اﺳﺗﻌﻣﺎل اﻟﻘﺿﺑﺎن اﻟﻣدﺣرﺟﺔ ﻟﻠﺳﻛك اﻟﺣدﯾدﯾﺔ ﻟﻣﻧﺷﺂت ‪II.‬‬


‫‪،‬اﻟﺟر ﺑﺎﻟﻘدرة اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‪ ،‬ﻣﺎﻋدا ﺗﻠك اﻟﺧﺎﺻﺔ ﺑﻣﻌدات اﻟرﻓﻊ‬
‫ﻛﻣوﺻﻼت اﻟﻌودة اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‪ ،‬ﺷرﯾطﺔ أن ﯾﺗم ﺗﺛﺑﯾﺗﮭﺎ ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺎ‬
‫ﺑﻌوارض ﺟﺎﻧﺑﯾﺔ‪ ،‬ﺷرﯾطﺔ أﻻ ﯾﺗﺟﺎوز ﻓرق اﻟﺗوﺗر ﺑﯾن ھذه اﻟﺳﻛك‬
‫وﻣﺄﺧذ أرﺿﻲ ﻣﺟﺎور‪ ،‬اﻟﻣﺳﻌﻰ ﺑﺎﻟﻣرﺟﻌﻲ ‪ 25‬ﻓوﻟت ؛‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫ﯾﻣﻛن اﺳﺗﻌﻣﺎل ﻏﺷﺎء ﺑﻌض اﻟﻣﻌدات اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﻛﻣوﺻل ﻧﺷط ‪III.‬‬
‫‪،‬ﻋﻧدﻣﺎ ﺗﻘﺗﺿﻲ اﻟﺿرورة اﻟﺗﻘﻧﯾﺔ اﻟﻣرﺗﺑطﺔ ﺑﻣﺑدأ ﺗﺷﻐﯾل ﺟﮭﺎز‪ ،‬ذﻟك‬
‫‪ :‬ﺷرﯾطﺔ أن ﯾﺗم‬
‫أ( رﺑط ﺟﻣﯾﻊ ﻛﺗل اﻟﻣﻧﺷﺄة اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‪ ،‬ﺑﻣﺎ ﻓﻲ ذﻟك ﺗﻠك اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ‬
‫ﺑﻣﺻدر اﻟﺗزوﯾد ﺑﺎﻟطﺎﻗﺔ‪ ،‬ﻣﻊ ﺑﻌﺿﮭﺎ اﻟﺑﻌض وﻣﻊ ﺟﻣﯾﻊ‬
‫اﻟﻌﻧﺎﺻراﻟﻣوﺻﻠﺔ اﻟﻣﺣﯾطﺔ ﺑﮭﺎ؛‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫ب( وﺿﻊ اﻟﻣوﺻﻼت اﻟﻧﺷطﺔ‪ ،‬ﻏﯾر ﺗﻠك اﻟﺗﻲ ﺗم رﺑطﮭﺎ ﺑﺎﻟﻛﺗل‪،‬‬
‫ﺑطرﯾﻘﺔ ﻻ ﯾﻣﻛن أن ﯾﺣدث ﻓﯾﮭﺎ أي ﻋطل ﻣﺣﺗﻣل ﻟﻠﻌزل ﻣﺑﺎﺷرة ﻋﻠﻰ‬
‫اﻷرض؛‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫ج( رﺑط اﻟﻣﺟﻣوﻋﺔ اﻟﻣﺗﺻﻠﺔ ﻓﯾﻣﺎ ﺑﯾﻧﮭﺎ واﻟﻣﺷﺎر إﻟﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻔﻘرة )أ(‬
‫ﻣن اﻟﺑﻧد )‪ (III‬ﻣن ھذه اﻟﻣﺎدة‪ ،‬ﺑﻣﺄﺧذ أرﺿﻲ ذو ﻣﻘﺎوﻣﺔ ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‬
‫ﺿﻌﯾﻔﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫اﻟﻔرع اﻟﺳﺎدس‬
‫اﻟﺗداﺑﯾر اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺎﺳﺗﻌﻣﺎل ﻣﺂﺧذ أرﺿﯾﺔ وﻣوﺻﻼت اﻟوﻗﺎﯾﺔ‬

‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل أن ﯾﺗﺄﻛد ﺑﺄن اﻟﻣﺂﺧذ اﻷرﺿﯾﺔ وﻣوﺻﻼت اﻟوﻗﺎﯾﺔ‬


‫ﺗﺳﺗوﻓﻲ اﻟﺷروط اﻟﺗﺎﻟﯾﺔ‪:‬‬
‫‪ .1‬ﻣرﻛﺑﺔ وﻣﺻﻧﻌﺔ ﺑطرﯾﻘﺔ ﺗﺟﻧب أي ﺗدھور ﻧﺎﺟم ﻋن ﻋﻣﻠﯾﺎت‬
‫ﻣﯾﻛﺎﻧﯾﻛﯾﺔ وﺣرارﯾﺔ‪ ،‬وﻟﻣﻘﺎوﻣﺔ ﻋﻣﻠﯾﺔ اﻟﺗﺄﻛل اﻟﻧﺎﺗﺟﺔ ﻋن اﻟﺗرﺑﺔ‬
‫واﻷوﺳﺎط اﻟﺗﻲ ﺗﻌﺑرھﺎ‪ ،‬وﻛذا ﺗﺄﺛﯾرات اﻟﺗﺣﻠل اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﻲ؛‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫ﺿﻣﺎن رﺑط ﻣوﺻﻼت اﻟوﻗﺎﯾﺔ ﻓﯾﻣﺎ ﺑﯾﻧﮭﺎ وﻣﻊ اﻟﻣﺂﺧذ اﻷرﺿﯾﺔ ‪2.‬‬
‫ﺑطرﯾﻘﺔ ﻓﻌﺎﻟﺔ وداﺋﻣﺔ؛‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫إﺟراء رﺑط ﻣوﺻﻼت اﻟوﻗﺎﯾﺔ ﻣﻊ ﻣوﺻل اﻟوﻗﺎﯾﺔ اﻟرﺋﯾﺳﻲ ﺑﺷﻛل ‪3.‬‬
‫ﻣﻧﻔرد ﯾﻣﻛن ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ ﻓﺻل أي ﻣوﺻل اﻟوﻗﺎﯾﺔ ﻋن ھذا اﻟﻣوﺻل‬
‫اﻟرﺋﯾﺳﻲ‪ ،‬ﻣن اﺳﺗﻣرار ارﺗﺑﺎط ﺟﻣﯾﻊ ﻣوﺻﻼت اﻟوﻗﺎﯾﺔ اﻷﺧرى‬
‫ﺑﺎﻟﻣوﺻل اﻟﻣذﻛور؛‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫ﻋدم إﻗﺣﺎم أي ﻣﻌدات ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﻣﺛل اﻟﺻﮭﯾرة أو اﻟﻣﻔﺗﺎح ‪4.‬‬
‫اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﻲ أو اﻟﻔﺎﺻل ﻓﻲ ﻣوﺻﻼت اﻟوﻗﺎﯾﺔ‪ ،‬ﻏﯾر أﻧﮫ‪ ،‬ﯾﻣﻛن إدﺧﺎل‬
‫ﻗطﻌﺔ ﻻ ﯾﻣﻛن ﺗﻔﻛﯾﻛﮭﺎ إﻻ ﻋن طرﯾﻖ أداة‪ ،‬ﻋﻠﻰ ﺑﻌض اﻟﻣوﺻﻼت‬
‫اﻷرﺿﯾﺔ‪ ،‬وذﻟك ﻟﻘطﻊ اﺳﺗﻣرارﯾﺗﮭﺎ ﻣؤﻗﺗﺎ ﻣن أﺟل إﺟراء ﻋﻣﻠﯾﺔ‬
‫‪.‬اﻟﻣراﻗﺑﺔ‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫اﻟﻔرع اﻟﺳﺎﺑﻊ‬
‫اﻟﺗداﺑﯾر اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺳﻣك اﻟﻣوﺻﻼت اﻷرﺿﯾﺔ واﻟرواﺑط ﻣﺗﺳﺎوﯾﺔ‬
‫اﻟﺟﮭد ‪ -‬واﻟﻣﻘﺎوﻣﺎت اﻷرﺿﯾﺔ واﻟﻣوﺻﻼت اﻷرﺿﯾﺔ‬
‫ﯾﺟب ﺗﺣدﯾد اﻟﺟزء ﻣن اﻟﻣوﺻﻼت اﻟﻣﺳﺗﺧدم ﻓﻲ اﻟﺗﺄرﯾض أو ﻓﻲ‬
‫اﻟرواﺑط ﻣﺗﺳﺎوﯾﺔ اﻟﺟﮭد وﻓ ًﻣﺎ ﻟﻘوة وﻣدة اﻟﺗﯾﺎر اﻟﻣﺣﺗﻣل أن ﯾﻌﺑرھﺎ‬
‫ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ ﺧﻠل‪ ،‬وذﻟك ﺑطرﯾﻘﺔ ﺗﻣﻛن ﻣن ﺗﻔﺎدي ﺗدھورھﺎ اﻟﻧﺎﺗﺞ ﻋن‬
‫اﻹﺣﻣﺎء‪ ،‬وﻛذا ﻋن ﺧطر ﻧﺷوب ﺣرﯾﻖ أو اﻧﻔﺟﺎر ﻧﺎﺟم ﻋن ھذا‬
‫اﻹﺣﻣﺎء‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫ﯾﺟب أن ﺗﺗوﻓر اﻟﻣﻘﺎوﻣﺎت اﻷرﺿﯾﺔ ﻋﻠﻰ ﻗﯾﻣﺔ ﻣﻧﺎﺳﺑﺔ ﻟﻼﺳﺗﻌﻣﺎل‬
‫اﻟذي ﺧﺻﺻت ﻟﮫ اﻟﻣﺂﺧذ اﻷرﺿﯾﺔ اﻟﻣﻌﻧﯾﺔ ﺑﮭذا اﻻﺳﺗﻌﻣﺎل‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫ﻛﻣﺎ ﯾﺟب ﻋزل اﻟﻣوﺻﻼت اﻷرﺿﯾﺔ ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺎ‪ ،‬ﻋن اﻟﻛﺗل واﻟﻌﻧﺎﺻر‬
‫اﻟﻣوﺻﻠﺔ اﻟﻐرﯾﺑﺔ ﻋن اﻟﻣﻧﺷﺄة اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‪ ،‬اﻟﻣﺗﺻﻠﺔ ﺑﻣﺄﺧذ أرﺿﻲ‬
‫ﻏﯾر ذﻟك اﻟﻣﺗﻌﻠﻖ ﺑﺎﻟﻛﺗل‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫ﻻ ﯾﻣﻛن أن ﺗﻛون اﻟﻣﺂﺧذ اﻷرﺿﯾﺔ ﻣﻛوﻧﺔ ﻣن أﺟزاء ﻣﻌدﻧﯾﺔ‬
‫ﻣوﺿوﻋﺔ ﺑﺷﻛل ﺑﺳﯾط ف اﻟﻣﺎء‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬

‫ﯾﺟب ﻓﻲ اﻟﺣﺎﻟﺔ اﻟﺗﻲ ﺗﺗواﺟد ﻓﯾﮭﺎ داﺧل ﻣﻧﺷﺄة ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﻣﺂﺧذ‬


‫أرﺿﯾﺔ ﻣﻧﻔﺻﻠﺔ ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺎ‪ ،‬اﻟﺣﻔﺎظ ﺑﯾن ﻣوﺻﻼت اﻟوﻗﺎﯾﺔ اﻟﺗﻲ ﺗرﺗﺑط‬
‫ﺑﺻﻔﺔ ﻣﺗﺗﺎﻟﯾﺔ ﺑﮭذه اﻟﻣﺂﺧذ‪ ،‬ﻋﻠﻰ ﻋزل ﻣﻧﺎﺳب ﻟﻠﺗوﺗرات اﻟﻣﺣﺗم‬
‫ظﮭورھﺎ ﺑﯾن ھذه اﻟﻣوﺻﻼت ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ ﺣدوث ﻋطل‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫اﻟﻔرع اﻟﺛﺎﻣن‬
‫ﺗداﺑﯾر ﺗﺗﻌﻠﻖ ﺑﺎﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﻟﻠﺳﻼﻣﺔ‬
‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐﻠﯾن اﺗﺧﺎذ ﺟﻣﯾﻊ اﻟﺗداﺑﯾر اﻟﻼزﻣﺔ ﻣن أﺟل وﺿﻊ‬
‫ﻣﻧﺷﺂت ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﻟﻠﺳﻼﻣﺔ وﺗزوﯾدھﺎ ﺑﺎﻟطﺎﻗﺔ واﺳﺗﻐﻼﻟﮭﺎ واﻟﺣﻔﺎظ‬
‫ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﺷﺗﻐﺎل ﺟﯾدة‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫ﯾﺟب أن ﺗﺗﺿﻣن اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣذﻛورة ﻣﺎ ﯾﻠﻲ ‪:‬‬
‫‪ .1‬اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﺗﻲ ﺗؤﻣن إﺿﺎءة اﻟﺳﻼﻣﺔ ؛‬ ‫‪Sans objet‬‬

‫اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﺿرورﯾﺔ ﻟﺳﻼﻣﺔ اﻷﺟراء ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ وﻗوع ﻛﺎرﺛﺔ ؛ ‪2.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﺗﻲ ﻗد ﯾؤدي ﻓﺑﮭﺎ اﻟﺗوﻗف ﻏﯾر اﻟﻣﺗوﻗﻊ أو اﻹﺑﻘﺎء ﻓﻲ ‪3.‬‬
‫‪.‬ﺣﺎﻟﺔ ﺗوﻗف إﻟﻰ ﻣﺧﺎطر ﻋﻠﻰ اﻷﺟراء‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫ﺗﺣدد ﺑﻘرار ﻣﺷﺗرك ﻟﻠﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻟﺷﻐل واﻟﺳﻠطﺔ‬
‫اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻻﻧﺗﻘﺎل اﻟطﺎﻗﻲ ﻛﯾﻔﯾﺎت ﺗطﺑﯾﻖ ﻣﻘﺗﺿﯾﺎت ھذه‬
‫اﻟﻣﺎدة‪.‬‬
‫اﻟﻔﺻل اﻟﺛﺎﻟث‬
‫ﺣﻣﺎﯾﺔ اﻷﺟراء ﻣن ﻣﺧﺎطر اﻟﺗﻣﺎس ﻣﻊ اﻟﻣوﺻﻼت اﻟﻧﺷطﺔ أو‬
‫اﻷﺟزاء اﻟﻣوﺻﻠﺔ ﺗﺣت اﻟﺗوﺗر‬
‫اﻟﻔرع اﻷول‬
‫اﻟﺗداﺑﯾر اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑوﺿﻊ اﻟﻣوﺻﻼت اﻟﻧﺷطﺔ واﻷﺟزاء اﻟﻣوﺻﻠﺔ‬
‫ﺗﺣت اﻟﺗوﺗر ﺧﺎرج اﻟﻣﺗﻧﺎول‬
‫ﺗﺣدد‪ ،‬ﻋﻠﻰ اﻟﻧﺣو اﻟﺗﺎﻟﻲ‪ ،‬اﻟﺗداﺑﯾر اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑوﺿﻊ اﻟﻣوﺻﻼت‬
‫اﻟﻧﺷطﺔ واﻷﺟزاء اﻟﻣوﺻﻠﺔ ﺗﺣت اﻟﺗوﺗر ﺧﺎرج اﻟﻣﺗﻧﺎول‪:‬‬
‫‪ .I‬ﯾﻣﻧﻊ ﺗواﺟد أي ﺟزء ﻧﺷط ﻓﻲ ﻣﺗﻧﺎول اﻷﺟراء ﻓﻲ اﻷﻣﺎﻛن‬
‫وﻣواﻗﻊ اﻟﻌﻣل‪ .‬ﻣﺎﻋدا ﻓﻲ اﻟﺣﺎﻻت اﻟﻣذﻛورة ﻓﻲ اﻟﻣواد ﻣن ‪ 90‬إﻟﻰ‬
‫‪ 95‬أدﻧﺎه‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬

‫ﯾﺳري أﯾﺿﺎ ھذا اﻟﻣﻧﻊ ﺑﺎﻟﻧﺳﺑﺔ ﻟﺟﻣﯾﻊ ﻣوﺻﻼت اﻟوﻗﺎﯾﺔ اﻟﺗﻲ ﺗرﺑط‬
‫ﺑﻣﺄﺧذ أرﺿﻲ اﻟﻣوﺻل اﻟﻣﺣﺎﯾد أو اﻟﻣﺣﺎﯾد ﻣن ﻣﺻدر اﻟﺗزود ﺑﺎﻟطﺎﻗﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫ﯾﻧطﺑﻖ ھذا اﻟﻣﻧﻊ أﯾﺿًﺎ ﻋﻠﻰ اﻟﻣوﺻل اﻟﻣﺣﺎﯾد ﻟﺗرﻛﯾب اﻟﺗﯾﺎر اﻟﻣﺗردد‬
‫وﻋﻠﻰ أي ﻣوﺻل ﯾرﺑط ھذا اﻟﻣوﺻل اﻟﻣﺣﺎﯾد ﺑﺎﻷرض أو ﻣﺣﺎﯾد‬
‫ﻣﺻدره ﻣﻧﺑﻊ ﻟﻠطﺎﻗﺔ‪.‬‬

‫ﻣن ھذه اﻟﻣﺎدة‪ ،‬ﯾﺟب إﺑﻌﺎد )‪ (I‬ﻷﺟل ﺗطﺑﯾﻖ ﻣﻘﺗﺿﯾﺎت اﻟﺑﻧد ‪II.‬‬
‫‪.‬اﻷﺟزاء اﻟﻧﺷطﺔ وﺣدھﺎ أو ﺑوﺿﻊ ﺣواﺟز ﻓﻌﺎﻟﺔ أو ﺑﺎﻟﻌزل‬ ‫‪Sans objet‬‬

‫ﻻ ﺗطﺑﻖ اﻟﺗداﺑﯾر اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﺑﻧد )‪ (I‬ﻣن ھذه اﻟﻣﺎدة ﻋﻠﻰ‬


‫اﻷﺟزاء اﻟﻧﺷطﺔ ﻣن اﻟدارات اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣزودة ﻣن ﻣﺻدر طﺎﻗﺔ‬
‫اﻟﺗﻲ ﺗﺣد ﻓﯾﮭﺎ اﻟﻣﻌﺎوﻗﺔ ﻣن اﻟﺗﯾﺎر اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﻲ أو ﻣن طﺎﻗﺔ اﻟﺗﺻرﯾف‬
‫إﻟﻰ ﻗﯾم ﻣطﺎﺑﻘﺔ ﻟﺗﻠك اﻟﺗﻲ ﯾﺗم اﻟﺣﺻول ﻋﻠﮭﺎ ﺑواﺳطﺔ ﻣﻌﺎوﻗﺔ اﻟﺣﻣﺎﯾﺔ‪.‬‬
‫ﯾﺟب‪ ،‬ﻋﻧدﻣﺎ ﯾﺗم ﺗﺄﻣﯾن اﻟوﺿﻊ ﺧﺎرج اﻟﻣﺗﻧﺎول‪ ،‬اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮫ ﻓﻲ‬
‫اﻟﻣﺎدة ‪ 80‬أﻋﻼه ﻋن طرﯾﻖ اﻹﺑﻌﺎد ﻓﻘط أن ﯾﻛون اﻹﺑﻌﺎد ﻛﺎﻓﯾﺎ‬
‫ﻟﺗﻔﺎدي ﺧطر وﻗوع ﺣﺎدث ﻋن طرﯾﻖ اﻟﺗﻣﺎس أو اﻟﺗﻘﺎرب‪ ،‬إﻣﺎ ﻣﻊ‬
‫اﻷﺟراء أو ﻣﻊ اﻷﺷﯾﺎء اﻟﺗﻲ ﻋﺎدة ﻣﺎ ﯾﻧﺎوﻟوﻧﮭﺎ أو ﯾﺗﻛﻠﻔون ﺑﻧﻘﻠﮭﺎ‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬

‫ﯾﺟب ﺿﻣﺎن اﺳﺗﻣرارﯾﺔ ھذا اﻹﺑﻌﺎد ﺿد ﺧطر اﻟﺗﻣدد أو اﻟﺳﻘوط‬


‫ﻧﺗﯾﺟﺔ ﻣﻘﺎوﻣﺔ ﻣﯾﻛﺎﻧﯾﻛﯾﺔ ﻟﻸﺟزاء اﻟﻣوﺻﻠﺔ أو اﻟدﻋﺎﻣﺎت اﻟﺧﺎﺻﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫ﯾﺟب ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ وﺿﻊ اﻟﻣوﺻﻼت اﻟﻧﺷطﺔ واﻷﺟزاء اﻟﻣوﺻﻠﺔ ﺧﺎرج‬
‫اﻟﻣﺗﻧﺎول اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 80‬أﻋﻼه‪ ،‬ﺑواﺳطﺔ اﻟﺣواﺟز‪،‬‬
‫ﺿﻣﺎن ﻓﻌﺎﻟﯾﺗﮭﺎ اﻟداﺋﻣﺔ اﻋﺗﺑﺎرا ﻟطﺑﯾﻌﺗﮭﺎ وأﺑﻌﺎدھﺎ ووﺿﻌﮭﺎ وﺗﺑﺎﺗﮭﺎ‬
‫وﻣﺗﺎﻧﮭﺎ‪ ،‬وﻋزﻟﮭﺎ‪ ،‬ﻋﻧد اﻻﻗﺗﺿﺎء‪ ،‬أﺧذا ﺑﻌﯾن اﻻﻋﺗﺑﺎر ﺗﺄﺛﯾرات‬
‫اﻟﻌواﻣل اﻟﺧﺎرﺟﯾﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫ﺗﺣدد ﺑﻘرار ﻣﺷﺗرك ﻟﻠﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻟﺷﻐل واﻟﺳﻠطﺔ‬
‫اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻻﻧﺗﻘﺎل اﻟطﺎﻗﻲ طﺑﯾﻌﺔ ھذه اﻟﺣواﺟز وﻛﯾﻔﯾﺎت‬
‫إﻧﺟﺎزھﺎ وﻛذا ﺷروط ﻧﻘﻠﮭﺎ أو إزاﻟﺗﮭﺎ‪.‬‬

‫ﯾﺟب‪ ،‬ﻋﻧد ﺗﺄﻣﯾن وﺿﻊ اﻟﻣوﺻﻼت اﻟﻧﺷطﺔ واﻷﺟزاء اﻟﻣوﺻﻠﺔ ﺗﺣت‬


‫اﻟﺗوﺛر ﺧﺎرج اﻟﻣﺗﻧﺎول‪ ،‬اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 80‬أﻋﻼه‪ ،‬ﺑواﺳطﺔ‬
‫ﻧظﺎم اﻟﻌزل‪ ،‬أن ﯾﻛون ﻏﻼف اﻟﻣوﺻﻼت واﻷﺟزاء ﺗﺣت اﻟﺗوﺗر‬
‫ﻣﻼﺋﻣﺎ ﻟﺗوﺗر اﻟﻣﻧﺷﺄة اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‪ ،‬وأن ﯾﺣﺎﻓظ ﻋﻠﻰ ﺧﺻﺎﺋﺻﮫ ﻋﻧد‬
‫اﻻﺳﺗﻌﻣﺎل‪ ،‬وذﻟك ﺑﺎﻟﻧظر إﻟﻰ ﻣﺧﺎطر اﻟﺗﻠف اﻟﺗﻲ ﻗد ﯾﺗﻌرض ﻟﮭﺎ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب‪ ،‬أن ﺗﻛون اﻟﻘﻧوات اﻟﻣﺳﺗﺧدﻣﺔ ﻟرﺑط اﻷﺟﮭزة اﻟﻘﺎﺑﻠﺔ ﻟﻠﻧﻘل‬
‫واﻷﺟزاء اﻟﻣﺗﺣرﻛﺔ ﻟﻠﻣﻌدات ﻣرﻧﺔ وﺗﺣﺗوي ﻋﻠﻰ ﺟﻣﯾﻊ اﻟﻣوﺻﻼت‬
‫اﻟﻧﺷطﺔ وﻣوﺻﻼت اﻟوﻗﺎﯾﺔ اﻟﺿرورﯾﺔ ﻟﺗﺷﻐﯾل وﻟﺳﻼﻣﺔ اﺳﺗﻌﻣﺎل‬
‫ھذه اﻷﺟﮭزة‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫وﯾﺟب أن ﺗﻛون ﺟﻣﯾﻊ اﻟﻣوﺻﻼت اﻟﻣذﻛورة ﻣﺗﻣﺎﺳﻛﺔ وﻣﻣﯾزة ﻋن‬
‫ﺑﻌﺿﮭﺎ اﻟﺑﻌض‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب أن ﺗﺗوﻓر ﻛل ﻗﻧﺎة ﻣرﻧﺔ ﻋﻠﻰ وﻋﺎء ﯾﻣﻛﻧﮭﺎ ﻣن ﻣﻘﺎوﻣﺔ ﺗﺄﺛﯾرات‬
‫اﻟﻌواﻣل اﻟﺧﺎرﺟﯾﺔ‪ ،‬وﻻ ﺳﯾﻣﺎ اﻟﺗﻠف واﻻﻟﺗواء واﻻﺣﺗﻛﺎك‪ .‬اﻟذي ﻗد‬
‫ﺗﺗﻌرض ﻟﮫ أﺛﻧﺎء اﻻﺳﺗﻌﻣﺎل‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب‪ ،‬إذا ﻛﺎن اﻟوﻋﺎء ﯾﺿم ﻋﻧﺎﺻر ﻣﻌدﻧﯾﺔ أو ﻣوﺿوﻋﺎ ﻓﻲ أﻧﺑوب‬
‫ﻣﻌدﻧﻲ ﻣرن‪ ،‬أﻻ ﺗﺗﺳﺑب ھذه اﻟﻌﻧﺎﺻر أو ھذا اﻷﻧﺑوب ﻓﻲ إﺗﻼف‬
‫اﻷﻏﺷﯾﺔ اﻟﻌﺎزﻟﺔ ﻟﻠﻣوﺻﻼت ﻋﻧد اﻻﺳﺗﻌﻣﺎل‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب أن ﯾﻛون اﻟوﻋﺎء اﻟﻣذﻛور ﻣﺣﻣﯾﺎ ﻣن اﻟﺗدﺧﻼت اﻟﺧﺎرﺟﯾﺔ‪ .‬ﻣﺎ‬
‫ﻟم ﺗﻛن ﻟﮫ ﻗﺎﺑﻠﯾﺔ اﻟﺗﺄﺛر ﺑﮭﺎء إﻣﺎ ﺑﺣﻛم طﺑﯾﻌﺗﮫ أو ﺑﺳﺑب ظروف‬
‫اﺳﺗﻌﻣﺎل اﻟﻘﻧﺎة‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب أن ﺗﻛون اﻷﺟﮭزة أو اﻷﺟزاء اﻟﻣﺗﺣرﻛﺔ ﻣن اﻷﺟﮭزة اﻟﻣﺗﺻﻠﺔ‬
‫ﺑﻘﻧﺎة ﻣرﻧﺔ‪ ،‬وﻛذا ﻧﺷﺎﺋب أﺧذ اﻟﺗﯾﺎر اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﻲ أو اﻟﻣوﺻﻼت‪،‬‬
‫ﻣﺻﻣﻣﺔ ﺑﻛﯾﻔﯾﺔ ﺗﻛون ﻓﺑﮭﺎ ھذه اﻟﻘﻧﺎة ﻏﯾر ﻣﻌرﺿﺔ ﻋﻧد ﻧﻘﺎطﮭﺎ‬
‫ﻟﻺدﺧﺎل‪ ،‬ﺳواء ﻓﻲ اﻷﺟﮭزة أو ﻓﻲ اﻟﻧﺷﺎﺋب أو اﻟﻣوﺻﻼت‬
‫ﻟﻼﻧﺛﻧﺎءات اﻟﺿﺎرة ﻟﻠﻌوازل‪ ،‬وﺑطرﯾﻘﺔ ﻻ ﺗﺧﺿﻊ ﻓﯾﮭﺎ اﻟﻣوﺻﻼت‪.‬‬
‫ﻋﻧد ﻧﻘطﺔ اﺗﺻﺎﻟﮭﺎ ﺑﺎﻷﺟﮭزة‪ ،‬إﻟﻰ ﻗوى اﻟﺟر واﻻﻟﺗواء اﻟﺗﻲ ﯾﻣﻛن‬
‫أن ﺗﻣﺎرس ﻋﻠﻰ اﻟﻘﻧﺎة اﻟﻣرﻧﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﺟب أن ﺗﻛون اﻷﺟﮭزة أو اﻷﺟزاء اﻟﻣﺗﺣرﻛﺔ ﻣن اﻷﺟﮭزة اﻟﻣﺗﺻﻠﺔ‬


‫ﺑﻘﻧﺎة ﻣرﻧﺔ‪ ،‬ﺧﺎرج اﻟﺗوﺗر ﺧﻼل ﻓﺗرات ﻋدم اﻻﺳﺗﻌﻣﺎل‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب‪ ،‬ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﻟﻘﻧوات اﻟﻣدﻓوﻧﺔ‪ ،‬أن ﺗﻛون اﻟﻣوﺻﻼت اﻟﻣﻌزوﻟﺔ‬
‫ﻣﺣﻣﯾﺔ ﻣن اﻟﺗدھور اﻟﻧﺎﺗﺞ ﻋن دك اﻷرض وﻣن اﻻﺣﺗﻛﺎك ﻣﻊ‬
‫اﻷﺟﺳﺎم اﻟﺻﻠﺑﺔ‪ ،‬وﻣن اﻻﺻطدام ﻣﻊ اﻷدوات اﻟﻣﻌدﻧﯾﺔ اﻟﻣﺣﻣوﻟﺔ‬
‫ﺑﺎﻟﯾد ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﻟﺣﻔر‪ ،‬وﻛذا ﻣن اﻟﻔﻌل اﻟﻛﯾﻣﯾﺎﺋﻲ ﻟطﺑﻘﺎت اﻷرض اﻟﺗﻲ‬
‫ﺗﻣر ﻣﻧﮭﺎ ﻋﻧد وﺟوده‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫وﯾﺟب أن ﺗﻛون اﻟﻘﻧوات اﻟﻣذﻛورة‪:‬‬
‫‪ -‬ﻣﻔﺻوﻟﺔ ﺑﺷﻛل ﻣﻧﺎﺳب ﻋن ﻛل ﻗﻧﺎة أﺧرى ﻣدﻓوﻧﺔ‪ .‬ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﻛﺎﻧت‬
‫أو ﻏﯾرھﺎ؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﻣزودة ﺑﻌﻼﻣﺎت ﺗﻌرﯾف ﺧﺎﺻﺔ ﻓﻲ اﻷطراف؛ ‪-‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﻣﻣﯾزة ﺑواﺳطﺔ ﻋﻼﻣﺔ واﺿﺣﺔ ﻋﻠﻰ ﻣﺳﺎرھﺎ ﻓﻲ اﻷرض ﻋﻧد ‪-‬‬
‫‪.‬ﻣداﺧل اﻟﻣﺑﺎﻧﻲ وﻋﻧد ﺗﻐﯾﯾر اﻻﺗﺟﺎه‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﻛﻣﺎ ﯾﺟب أن ﯾﺷﺎر إﻟﻰ ﻛل ﻗﻧﺎة ﻣدﻓوﻧﺔ أو طﺑﻘﺔ ﻗﻧوات ﻣدﻓوﻧﺔ‪،‬‬
‫ﺑواﺳطﺔ ﺟﮭﺎز ﺗﺣذﯾر ﻏﯾر ﻗﺎﺑل ﻟﻠﺗﻐﯾﯾر‪ ،‬ﯾوﺿﻊ ﻋﻠﻰ ﻣﺳﺎﻓﺔ‬
‫‪10‬ﺳﻧﺗﯾﻣﺗرات ﻋﻠﻰ اﻷﻗل ﻣن ﻓوﻗﮭﺎ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب‪ ،‬ﻋﻧدﻣﺎ ﯾﺗم دﻓن اﻟﻘﻧوات أو طﺑﻘﺎت اﻟﻘﻧوات ﻓﻲ أﻋﻣﺎق ﻣﺗﺑﺎﻋدة‬
‫ﺑﺄﻛﺛر ﻣن ‪ 10‬ﺳﻧﺗﯾﻣﺗرات‪ ،‬وﺿﻊ ﺟﮭﺎز ﺗﺣذﯾر ﻓوق ﻛل أﻧﺑوب أو‬
‫طﺑﻘﺔ أﻧﺎﺑﯾب‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب أن ﯾﻛون ﻣﺳﺎر اﻟﻘﻧوات داﺧل اﻷرض‪ ،‬ﻣﺑرزا ﻓﻲ ﺗﺻﻣﯾم ﯾﻣﻛن‬
‫ﻣن ﻣﻌرﻓﺔ ﻣوﻗﻌﮭﺎ دون اﻟﻠﺟوء إﻟﻰ اﻟﺣﻔر‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫اﻟﻔرع اﻟﺛﺎﻧﻲ‬
‫اﻟﺗداﺑﯾر اﻟوﻗﺎﺋﯾﺔ اﻟﺧﺎﺻﺔ ﺑﺎﺳﺗﻌﻣﺎل اﻟﻌﻘﺎﺋب واﻟﻣﻘﺎﺑس وﻣﺂﺧذ اﻟﺗﯾﺎر‬
‫وأﺳﻼك ﺗﻣدﯾده ورواﺑط ﺗوﺻﯾﻠﮫ وﺧطوط اﻟﺗﻣﺎس‬

‫ﯾﺟب ﺗﻔﺎدي إﻣﻛﺎﻧﯾﺔ ﺣدوث أي اﺗﺻﺎل ﻋرﺿﻲ ﺑﯾن اﻷﺟزاء اﻟﻧﺷطﺔ‬


‫ﻣن اﻟﻌﻘب واﻟﻣﻘﺑس‪ ،‬ﻋﻧدﻣﺎ ﯾﻛون اﻟﻌﻘب ﻣوﺿوﻋﺎ ﻓﻲ ﻣﻛﺎﻧﮫ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﺟب أن ﺗﻛون اﻟﻣﻘﺎﺑس ذات اﻟﻠوﻟب ﻣن اﻟﺻﻧف اﻟذي ﯾﺟﻧب إﻣﻛﺎﻧﯾﺔ‬


‫اﻟﺗﻣﺎس ﻣﻊ ﺟزء ﻧﺷط ﻣن اﻟﻌﻘب أو ﻣن اﻟﻣﻘﺑس‪ ،‬ﺧﻼل إدﺧﺎل‬
‫وإزاﻟﺔ ﻣﺻﺑﺎح‪ ،‬ﺑﺎﺳﺗﺛﻧﺎء اﻟﻣﻘﺎﺑس اﻟﺗﻲ ﯾﻔوق ﻗطرھﺎ ‪ 27‬ﻣﯾﻠﯾﻣﺗرا‪،‬‬
‫ﺷرﯾطﺔ أن ﯾﺗم اﺳﺗﺑدال اﻟﻣﺻﺎﺑﯾﺢ ﻣن ﻗﺑل أﺷﺧﺎص ﺗﺗوﻓر ﻓﮭم‬
‫اﻟﺷروط اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻔﻘرة اﻷوﻟﻰ ﻣن اﻟﻣﺎدة ‪ 125‬أدﻧﺎه‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﺟب أن ﺗﻛون ﻣﺂﺧذ اﻟﺗﯾﺎر وأﺳﻼك ﺗﻣدﯾده ورواﺑط ﺗوﺻﯾﻠﮫ ﻣرﺗﺑﺔ‬


‫ﺑطرﯾﻘﺔ ﻻ ﯾﻣﻛن اﻟوﺻول ﺑﺎﻟﻠﻣس إﻟﻰ أﺟزاﺋﮭﺎ اﻟﻧﺷطﺔ اﻟﻌﺎرﯾﺔ‪،‬‬
‫ﺳواء ﻋﻧدﻣﺎ ﺗﻛون ﻋﻧﺎﺻرھﺎ ﻣﻧﻔﺻﻠﺔ أو ﻣﺟﻣﻌﺔ أو ﺧﻼل ﺗﺟﻣﯾﻌﮭﺎ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب أن ﯾﺗم إﻧﺟﺎز اﻟرﺑط ﺑﯾن اﻟﻘﻧﺎة اﻟﺛﺎﺑﺗﺔ واﻟﻘﻧﺎة اﻟﻣرﻧﺔ اﻟﻣوﺻﻠﺔ‬
‫ﻟﺟﮭﺎز ﻗﺎﺑل ﻟﻠﻧﻘل ﺑواﺳطﺔ ﻣﺄﺧذ اﻟﺗﯾﺎر أو ﺳﻠك ﺗﻣدﯾده أو راﺑط‬
‫ﺗوﺻﯾﻠﮫ‪ ،‬ﯾﺿم ﻋددا ﻣن ﻋﻧﺎﺻر ﺗﻣﺎس ﻣﻣﯾزة ﻋن ﺑﻌﺿﮭﺎ اﻟﺑﻌض‬
‫وﻣﺗﻣﺎﺳﻛﺔ‪ ،‬ﯾﺳﺎوي ﻋدد اﻟﻣوﺻﻼت اﻟﺿرورﯾﺔ ﻟﺗﺷﻐﯾل وﺳﻼﻣﺔ‬
‫اﺳﺗﻌﻣﺎل اﻟﺟﮭﺎز اﻟﻘﺎﺑل ﻟﻠﻧﻘل‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب‪ ،‬ﻋﻧدﻣﺎ ﯾوﺟد ﻣن ﺑﯾن اﻟﻣوﺻﻼت اﻟﺿرورﯾﺔ‪ ،‬ﻣوﺻل أرﺿﻲ‬
‫أو ﻣوﺻل ﻟﻠوﺿﻊ ﻓﻲ اﻟﺣﯾﺎد أو رﺑط ﻣﺗﺳﺎوي اﻟﺟﮭد‪ ،‬ﺗﺻﻣﯾم‬
‫ﻋﻧﺎﺻر اﻟﺗﻣﺎس اﻟﻣﺧﺻﺻﺔ ﻟﮫ ﺑطرﯾﻘﺔ ﻻ ﯾﻣﻛن وﺿﻌﮭﺎ ﺗﺣت اﻟﺗوﺗر‬
‫أﺛﻧﺎء اﻻﺳﺗﻌﻣﺎل‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﻛﻣﺎ ﯾﺟب أﺛﻧﺎء اﻻﺳﺗﻌﻣﺎل‪ ،‬أن ﺗﺿﻣن ﻋﻧﺎﺻر اﻟﺗﻣﺎس اﻟﺗﺄرﯾض أو‬
‫اﻟوﺿﻊ ﻓﻲ اﻟﺣﯾﺎد أو اﻟرﺑط اﻟﻣﺗﺳﺎوي اﻟﺟﮭد‪ ،‬ﻗﺑل ﺗﺟﻣﯾﻊ ﻋﻧﺎﺻر‬
‫ﺗﻣﺎس اﻟﻣوﺻﻼت اﻟﻧﺷطﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﺟب‪ ،‬ﻋﻧدﻣﺎ ﯾﺗم ﻓﻲ ﻣﻧﺷﺄة ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﺳﺗﻌﻣﺎل ﻗواﻋد ﻣﺂﺧذ اﻟﺗﯾﺎر‬


‫ﻣزودة ﺑﺗوﺗرات ذات ﻗﯾم وطﺑﯾﻌﺔ ﻣﺧﺗﻠﻔﺔ‪ ،‬أن ﺗﻛون ھذه اﻟﻘواﻋد ﻣن‬
‫ﻧﻣﺎذج ﻣﻣﯾزة ﻋن ﺑﻌﺿﮭﺎ اﻟﺑﻌض‪ ،‬وﯾﺟب أن ﺗﻌﺎرض إدﺧﺎل اﻟﻧﺷﺎﺋب‬
‫اﻟﺗﻲ ﻻ ﺗﺗﻧﺎﺳب ﻣﻊ ﻗﯾﻣﺔ أو طﺑﯾﻌﺔ ﺗوﺗر ھذه اﻟﻘواﻋد‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﻏﯾر أﻧﮫ‪ ،‬ﯾﺟوز اﺳﺗﻌﻣﺎل ﻣﺂﺧذ اﻟﺗﯾﺎر ﻣﻣﺎﺛﻠﺔ ﻓﻲ دارات أﺣﺎدﯾﺔ اﻟطور‬
‫‪ 127‬و‪ 230‬ﻓوﻟت ﻓﻲ اﻟﺗﯾﺎر اﻟﻣﺗﻧﺎوب ‪ 50‬ھﯾرﺗز‪ ،‬ﺷرﯾطﺔ أن ﯾﺗم‬
‫اﻟﺗﻌرف ﻋﻠﯾﮭﺎ ﺑواﺳطﺔ ﻋﻼﻣﺔ‪.‬‬
‫ﻛﻣﺎ ﯾﺟب‪ ،‬ﻋﻧدﻣﺎ ﯾﻧﺗﺞ ﻋن اﺳﺗﺑدال اﻷﻗطﺎب أو اﻷطوار ﺗﺄﺛﯾرات‬
‫ﺳﻠﺑﯾﺔ ﻋﻠﻰ اﻟﺳﻼﻣﺔ‪ ،‬أن ﺗﻛون ﻣﺂﺧذ اﻟﺗﯾﺎر ﻣن ﻧﻣوذج ﯾﻣﻧﻊ ھذا‬
‫اﻻﺳﺗﺑدال‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب‪ ،‬ﻋﻧدﻣﺎ ﺗﻔوق اﻟﺷدة اﻹﺳﻣﯾﺔ ﻟﻣﺂﺧذ اﻟﺗﯾﺎر وأﺳﻼك ﺗﻣدﯾده‬
‫ورواﺑط ﺗوﺻﯾﻠﮫ ‪ 32‬أﻣﺑﯾر‪ ،‬ﻋدم اﻟﺟﻣﻊ أو اﻟﻔﺻل ﺑﯾن ﻋﻧﺻرﯾن‬
‫ﻣﻧﮭم إﻻ ﺧﺎرج اﻟﺗوﺗر‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب أن ﯾﺗم إﻧﺟﺎز رﺑط اﻷﺟزاء اﻟﻣﺗﺣرﻛﺔ ﻟﻠﻣﻌدات اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‬
‫ﻛﻌرﺑﺎت اﻟﺟﺳور اﻟﻣدﺣرﺟﺔ أو اﻟﺟﺳور اﻟﻣدﺣرﺟﺔ ﻧﻔﺳﮭﺎ‪ .‬إﻣﺎ‬
‫ﺑواﺳطﺔ‪:‬‬
‫‪ -‬ﻗﻧوات ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﻣرﻧﺔ ﻣﻊ اﻟﺗﻘﯾد ﺑﺎﻟﻣﻘﺗﺿﯾﺎت اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ‬
‫ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 84‬واﻟﻔﻘرة اﻟﺛﺎﻧﯾﺔ ﻣن اﻟﻣﺎدة ‪ 87‬واﻟﻣﺎدة ‪ 88‬أﻋﻼه ؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﺧطوط اﻟﺗﻣﺎس اﻟﺛﺎﺑﺗﺔ اﻟﻣﺣﻣﯾﺔ ﺿد اﻟﺗﻣﺎس اﻟﻣﺑﺎﺷر‪ ،‬وﻓﻘﺎ ‪-‬‬
‫‪.‬ﻟﻣﻘﺗﺿﯾﺎت اﻟﻣﺎدة ‪ 82‬أﻋﻼه‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﻏﯾر أﻧﮫ‪ ،‬ﯾﻣﻛن ﺟﻌل ﺧطوط ﺗﻣﺎس اﻟﺟﺳور اﻟﻣدﺣرﺟﺔ‪ ،‬اﻟﺗﻲ‬
‫ﯾﺳﺗﺣﯾل ﻣﻌﮭﺎ اﻻﺳﺗﺟﺎﺑﺔ ﻟﻠﻣﻘﺗﺿﯾﺎت اﻟﻣذﻛورة أﻋﻼه ﺑﺳﺑب اﻹﺷﻌﺎع‬
‫اﻟﺣراري ﻟﻠﻣواد أو اﻟﻣﻧﺗﺟﺎت اﻟﺗﻲ ﯾﺗم ﻧﻘﻠﮭﺎ وﺗﻔرﯾﻐﮭﺎ‪ ،‬ﻛﻣوﺻﻼت‬
‫ﻋﺎرﯾﺔ ﺷرﯾطﺔ ‪:‬‬
‫‪ .1‬أﻻ ﯾﺗﺟﺎوز ﺗوﺗر ﺧدﻣﺔ ﺧط اﻟﺗﻣﺎس اﻟﺣد اﻷﻋﻠﻰ ﻟﻣﺟﺎل اﻟﺗوﺗر‬
‫اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﺑﻧد ‪ 3‬ﻣن اﻟﻣﺎدة ‪ 60‬أﻋﻼه؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫أن ﯾﺗم اﻟﺗﻘﯾد ﺑﺎﻟﺗداﺑﯾر اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 80‬أﻋﻼه ‪2.‬‬
‫ﺑﺎﻟﻧﺳﺑﺔ ﻟﻸﺟراء اﻟﻣﻛﻠﻔﯾن ﺑﺗﺷﻐﯾﻠﮭﺎ‪ ،‬ﺳواء ﻓﻲ ﻣراﻛز اﻟﻌﻣل أو ﻋﻠﻰ‬
‫اﻟﻣﺳﺎﻟك اﻟﻌﺎدﯾﺔ ﻟوﻟوج ھذه اﻟﻣراﻛز؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫أن ﯾﺗم اﻟﺗﻘﯾد ﺑﺎﻟﺗداﺑﯾر اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﻣﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣواد ﻣن ‪3. 125‬‬
‫‪.‬إﻟﻰ‪ 7‬أدﻧﺎه ﺑﺎﻟﻧﺳﺑﺔ ﻟﻸﺟراء اﻟﻣﻛﻠﻔﯾن ﺑﺎﻟﺻﯾﺎﻧﺔ‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫اﻟﻔرع اﻟﺛﺎﻟث‬
‫اﻟﺗداﺑﯾر اﻟوﻗﺎﺋﯾﺔ اﻟﺧﺎﺻﺔ ﺑﺄﻣﺎﻛن وﻣواﻗﻊ اﻟﻌﻣل ذات ﻣﺧﺎطر ﺗﺗﻌﻠﻖ‬
‫ﺑﺎﻟﺻﻌﻖ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﻲ‬
‫ﺗطﺑﻖ اﻟﻣﻘﺗﺿﯾﺎت اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣواد ﻣن ‪ 92‬إﻟﻰ ‪ 94‬أدﻧﺎه‬
‫ﻋﻠﻰ أﻣﺎﻛن وﻣواﻗﻊ اﻟﻌﻣل‪:‬‬
‫‪ .1‬اﻟﻣﺧﺻﺻﺔ ﻹﻧﺗﺎج أو ﺗﺣوﯾل أو ﺗوزﯾﻊ اﻟﻛﮭرﺑﺎء؛‬
‫اﻟﻣﺗواﺟدة ﺑﮭﺎ اﻷﺟزاء اﻟﻧﺷطﺔ اﻟﺗﻲ ﯾﻛون اﻟوﺻول إﻟﯾﮭﺎ ﻧﺎﺗﺟﺎ ﻋن ‪2.‬‬
‫ﺿرورة ﺗﻘﻧﯾﺔ ﻣرﺗﺑطﺔ ﺑﺎﻟﻣﺑﺎدئ ﻧﻔﺳﮭﺎ اﻟﻼزﻣﺔ ﻟﺗﺷﻐﯾل ﻣﻌدات أو‬
‫‪.‬ﻣﻧﺷﺂت‬
‫ﺗﺣدد ﺑﻘرار ﻣﺷﺗرك ﻟﻠﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻟﺷﻐل واﻟﺳﻠطﺔ‬
‫اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻻﻧﺗﻘﺎل اﻟطﺎﻗﻲ اﻟﻣﻘﺗﺿﯾﺎت اﻟﺧﺎﺻﺔ ﺑﻛل ﻧوع ﻣن‬
‫أﻧواع أﻣﺎﻛن وﻣواﻗﻊ اﻟﻌﻣل اﻟﻣذﻛورة‪.‬‬

‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل أن ﯾدل ﻋﻠﻰ اﻷﻣﺎﻛن أو ﻣواﻗﻊ اﻟﻌﻣل اﻟﻣﺷﺎر‬


‫إﻟﯾﮭﺎ ف اﻟﻣﺎدة ‪ 91‬أﻋﻼه‪ ،‬وأن ﯾﺑﯾن ﺣدودھﺎ ﺑﺷﻛل واﺿﺢ ﺑﺄﯾﺔ‬
‫وﺳﯾﻠﺔ ﻣن اﻟوﺳﺎﺋل اﻟﻣﻣﻛﻧﺔ ﻣﻊ ﻣراﻋﺎة ﻣﻘﺗﺿﯾﺎت اﻟﻣﺎدة ‪ 95‬أدﻧﺎه‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل أﻻ ﯾرﺧص ﺑوﻟوج اﻷﻣﺎﻛن أو ﻣواﻗﻊ اﻟﻌﻣل‬
‫اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 91‬أﻋﻼه إﻻ ﻟﻸﺟراء اﻟذﯾن ﻟﮭم ﻋﻠم‬
‫ﺑﺎﻟﻣﺧﺎطر اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ واﻟﻣدﻋوون ﻟﻼﺷﺗﻐﺎل داﺧﻠﮭﺎ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﻏﯾر أﻧﮫ ﯾﻣﻛن‪ ،‬ﻋﻧد اﻟﺿرورة‪ ،‬أن ﯾرﺧص اﻟﻣﺷﻐل ﻟﻸﺟراء اﻟذﯾن‬
‫ﻟﯾس ﻟﮭم ﻋﻠم ﺑﺎﻟﻣﺧﺎطر اﻟﻣذﻛورة‪ ،‬وﻟوج ھذه اﻷﻣﺎﻛن أو ﻣواﻗﻊ‬
‫اﻟﻌﻣل‪ ،‬ﺷرﯾطﺔ أن ﯾﻛوﻧوا ﻗد أﺧﺑروا ﺑﺎﻟﺗﻌﻠﯾﻣﺎت اﻟﺗﻲ ﯾﺟب اﺣﺗراﻣﮭﺎ‬
‫وأن ﯾﻛوﻧوا ﺗﺣت ﻣراﻗﺑﺔ داﺋﻣﺔ ﻷﺟﯾر ﻟﮫ دراﯾﺔ ﺑﺎﻟﻣﺧﺎطر اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‬
‫ﯾﺗم ﺗﻌﯾﯾﻧﮫ ﻣن ﻗﺑل اﻟﻣﺷﻐل ﻟﮭذا اﻟﻔرض‪.‬‬
‫ﯾﺟب‪ ،‬ﻋﻧد إﻧﺟﺎز اﻷﺷﻐﺎل داﺧل اﻷﻣﺎﻛن أو اﻟﻣواﻗﻊ اﻟﻣذﻛورة‪ ،‬اﻟﺗﻘﯾد‬
‫ﺑﻣﻘﺗﺿﯾﺎت اﻟﻣواد ﻣن ‪ 125‬إﻟﻰ ‪ 128‬ﻣن ھذا اﻟﻣرﺳوم‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﺟب أن ﺗﺗوﻓر اﻷﻣﺎﻛن أو ﻣواﻗﻊ اﻟﻌﻣل اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪91‬‬


‫أﻋﻼه ﻋﻠﻰ اﻟﺷروط اﻟﺗﺎﻟﯾﺔ‪:‬‬
‫‪ .1‬أن ﺗﺷﯾر اﻟﻼﻓﺗﺎت اﻟﻣوﺿوﻋﺔ ﻋﻠﻰ اﻷﺑواب أو ﻓﻲ اﻟﻣﻣرات‪،‬‬
‫اﻟﺗﻲ ﺗﺳﻣﺢ ﺑﺎﻟوﻟوج إﻟﯾﮭﺎ‪ ،‬إﻟﻰ وﺟود أﺟزاء ﻧﺷطﺔ ﻏﯾر ﻣﺣﻣﯾﺔ‬
‫وﺗﻣﻧﻊ اﻟدﺧول أو اﻟوﻟوج إﻟﯾﮭﺎ ﻋﻠﻰ ﻛل أﺟﯾر ﻏﯾر ﻣرﺧص ﻟﮫ وﻓﻘﺎ‬
‫ﻟﻣﻘﺗﺿﯾﺎت اﻟﻔﻘرﺗﯾن اﻷوﻟﻰ واﻟﺛﺎﻧﯾﺔ ﻣن اﻟﻣﺎدة ‪ 93‬أﻋﻼه؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫أن ﺗﻛون اﻷﺑواب اﻟﺗﻲ ﺗﺗﯾﺢ اﻟوﺻول إﻟﻰ ﻣﻛﺎن أو ﻣوﻗﻊ ﻋﻣل ‪2.‬‬
‫ﯾﺣﺗوي ﻋﻠﻰ أﺟزاء ﻧﺷطﺔ ﻏﯾر ﻣﺣﻣﯾﺔ‪ ،‬اﻟﻣﻧﺗﻣﯾﺔ ﻟﻣﺟﺎﻻت اﻟﺗوﺗر‬
‫اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﺑﻧدﯾن ‪ 4‬و‪ 5‬ﻣن اﻟﻣﺎدة ‪ 60‬أﻋﻼه‪ ،‬ﻣﻘﻔﻠﺔ ﺑﺷﻛل‬
‫طﺑﯾﻌﻲ ﺑواﺳطﺔ ﻣﻔﺗﺎح‪ ،‬وﯾﻣﻛن ﻓﺗﺣﮭﺎ ﺑﺳﮭوﻟﺔ ﻣن اﻟداﺧل ﺣﺗﻰ وﻟو‬
‫ﺗم إﻗﻔﺎﻟﮭﺎ ﻣن اﻟﺧﺎرج ﺑواﺳطﺔ ﻣﻔﺗﺎح؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫أن ﺗﺳﻣﺢ اﻟﻣﻧﺎطﻖ اﻟﻣﺣﯾطﺔ ﺑﺎﻷﺟزاء اﻟﻧﺷطﺔ ﻏﯾر اﻟﻣﺣﻣﯾﺔ ‪3.‬‬


‫ﻟﻸﺟراء اﻟذﯾن ﯾﻣﻛﻧﮭم اﻟوﺻول إﻟﯾﮭﺎ‪ ،‬ﺑﺳﮭوﻟﺔ اﻟﺗﻧﻘل واﻟﺣرﻛﺔ‬
‫اﻟﻣرﺗﺑطﺔ ﺑﺎﻷﺷﻐﺎل اﻟﻣراد اﻟﻘﯾﺎم ﺑﮭﺎ‪ ،‬ﻏﯾر أﻧﮫ ﻻ ﯾﺟوز اﺳﺗﻌﻣﺎل ھذه‬
‫اﻟﻣﻧﺎطﻖ ﻛﻣﻣرات أو ﻣﺳﺗودﻋﺎت أو ﻷﻏراض أﺧرى؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫أن ﺗﻛون ﻣﺟﮭزة ﺑﺈﺿﺎءة اﻟﺳﻼﻣﺔ ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ ﺣدوث ﻋطل ﻋرﺿﻲ ‪4.‬‬
‫‪.‬أﺛﻧﺎء ﺗﺷﻐﯾﻠﮭﺎ‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫اﻟﻔرع اﻟراﺑﻊ‬
‫اﻟﺗداﺑﯾر اﻟوﻗﺎﺋﯾﺔ اﻟﺧﺎﺻﺔ ﺑﺎﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣﺗﻧﻘﻠﺔ ذات ﻣﺧﺎطر‬
‫ﺗﺗﻌﻠﻖ ﺑﺎﻟﺻﻌﻖ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﻲ‬
‫ﯾﻣﻛن‪ ،‬ﺧﺎرج اﻷﻣﺎﻛن وﻣواﻗﻊ اﻟﻌﻣل اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪91‬‬
‫أﻋﻼه‪ ،‬اﺳﺗﻌﻣﺎل ﺑﻌض اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣﺗﻧﻘﻠﺔ ﻣﺛل أﺟﮭزة اﻟﻠﺣﺎم‬
‫اﻟﻘوﺳﻲ اﻟﺗﻲ ﺗﺷﻛل أﯾﺿًﺎ ﻣﺧﺎطر ﺗﺗﻌﻠﻖ ﺑﺎﻟﺻﻌﻖ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﻲ ﻓﻲ‬
‫اﻷﻣﺎﻛن اﻟﺗﻲ ﯾﺳﺗﺣﯾل ﺗﺣدﯾدھﺎ‪.‬‬
‫ﺗﺣدد ﺑﻘرار ﻣﺷﺗرك ﻟﻠﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻟﺷﻐل واﻟﺳﻠطﺔ‬
‫اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻻﻧﺗﻘﺎل اﻟطﺎﻗﻲ ﺗداﺑﯾر اﻟﺳﻼﻣﺔ اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺈﻧﺟﺎز‬
‫واﺳﺗﻌﻣﺎل اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣﺗﻧﻘﻠﺔ‪.‬‬
‫اﻟﻔﺻل اﻟراﺑﻊ‬
‫ﺣﻣﺎﯾﺔ اﻷﺟراء ﺿد ﻣﺧﺎطر اﻟﺗﻣﺎس ﻏﯾر اﻟﻣﺑﺎﺷر ﻣﻊ ﻛﺗل ﻣوﺿوﻋﺔ‬
‫ﻋن طرﯾﻖ اﻟﺧطﺄ ﺗﺣت اﻟﺗوﺗر‬

‫ﺑﺎﺳﺗﺛﻧﺎء اﻟﺣﺎﻻت اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣواد ﻣن ‪ 65‬إﻟﻰ ‪68‬‬


‫أﻋﻼه‪ ،‬ﯾﺟب ﺣﻣﺎﯾﺔ اﻷﺟراء ﺿد اﻟﻣﺧﺎطر اﻟﺗﻲ ﻗد ﺗﻧﺗﺞ ﻋن طرﯾﻖ‬
‫ﺗﻣﺎس ﻓﻲ وﻗت واﺣد ﻣﻊ ﻛﺗل‪ ،‬ﯾﻣﻛن اﻟوﺻول إﻟﯾﮭﺎ ﺑﻐض اﻟﻧظر ﻋن‬
‫ﻣﺳﺎﺣﺗﮭﺎ‪ ،‬وﻛذا ﻣﻊ ﻋﻧﺎﺻر ﻣوﺻﻠﺔ‪ ،‬اﻟﺗﻲ ﯾﻣﻛن أن ﯾﻧﺗﺞ ﻓﯾﻣﺎ ﺑﯾﻧﮭﺎ‬
‫ﻓﺎرق اﻟﺟﮭد أﻛﺑر ﻣن اﻟﻘﯾﻣﺔ اﻟﺣدﯾﺔ ﻟﺗوﺗر اﻟﺳﻼﻣﺔ اﻟﻣﺗﻌﺎرف ﻋﻠﯾﮭﺎ‪،‬‬
‫اﻟﻣطﺎﺑﻖ ﻟدرﺟﺔ رطوﺑﺔ ﻣﻛﺎن أو ﻣوﻗﻊ اﻟﻌﻣل‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﻛﻣﺎ ﯾﺟب ﺗﻘﺳﯾم اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣذﻛورة ﺑﺷﻛل ﻣﻼﺋم‪ ،‬ﻻ ﺳﯾﻣﺎ‬
‫ﻟﺗﺳﮭﯾل ﺗﺣدﯾد أﻋطﺎل اﻟﻌزل‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫اﻟﻔرع اﻷول‬

‫اﻟﺗداﺑﯾر اﻟوﻗﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺎﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ذات اﻟﺗﯾﺎر اﻟﻣﺗﻧﺎوب‬


‫اﻟﻘﺳم اﻟﻔرﻋﻲ اﻷول‬
‫أﻧواع ﺗداﺑﯾر اﻟﺣﻣﺎﯾﺔ‬
‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل ﻣن أﺟل ﺣﻣﺎﯾﺔ اﻷﺟراء ﺿد ﻣﺧﺎطر اﻟﺗﻣﺎس ﻏﯾر‬
‫اﻟﻣﺑﺎﺷر ﻓﻲ اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﺗﻲ ﺗزود ﺑﺗﯾﺎر ﻣﺗﻧﺎوب‪ ،‬اﻟﻘﯾﺎم ﺑﻣﺎ‬
‫ﯾﻠﻲ‪:‬‬
‫‪ -‬اﻟﺟﻣﻊ ﺑﯾن ﺗﺄرﯾض اﻟﻛﺗل وأﺟﮭزة اﻟﻘطﻊ اﻷوﺗوﻣﺎﺗﯾﻛﻲ ﻟﻠﺗزوﯾد‬
‫ﺑﺎﻟﺗﯾﺎر اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﻲ؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫أو ﻋزل ﻣزدوج أو ﻣدﻋم ﻷﺟزاء اﻟﻣﻧﺷﺄة اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ أو ﻓﺻل ‪-‬‬
‫‪.‬اﻟدارة اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﺗﺣدد ﺑﻘرار ﻣﺷﺗرك ﻟﻠﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻟﺷﻐل واﻟﺳﻠطﺔ‬
‫اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻻﻧﺗﻘﺎل اﻟطﺎﻗﻲ ﻛﯾﻔﯾﺔ إﻧﺟﺎز ﻣﺧﺗﻠف أﻧواع ﺗداﺑﯾر‬
‫اﻟﺣﻣﺎﯾﺔ اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣواد ﻣن ‪ 98‬إﻟﻰ ‪ 107‬أدﻧﺎه‪.‬‬
‫اﻟﻘﺳم اﻟﻔرﻋﻲ اﻟﺛﺎﻧﻲ‬
‫اﻟﺣﻣﺎﯾﺔ ﺿد اﻟﺗﻣﺎﺳﺎت ﻏﯾر اﻟﻣﺑﺎﺷرة ﻣن ﺧﻼل ﺗﺄرﯾض اﻟﻛﺗل‬
‫واﻟﻘطﻊ اﻷوﺗوﻣﺎﺗﯾﻛﻲ ﻟﻠﺗزوﯾد ﺑﺎﻟطﺎﻗﺔ‬
‫ﯾﺟب رﺑط ﻛل ﺟزء ﻣوﺻل ﻣﺳﺗﻌﻣل ﻛﺗدﺑﯾر وﻗﺎﺋﻲ ﻋن طرﯾﻖ اﻟﻘطﻊ‬
‫اﻷوﺗوﻣﺎﺗﯾﻛﻲ ﻟﻠﺗزوﯾد ﺑﺎﻟطﺎﻗﺔ ﺑﻣوﺻل اﻟوﻗﺎﯾﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫ﻛﻣﺎ ﯾﺟب رﺑط ﻛﺗﻠﺗﯾن ﯾﻣﻛن اﻟوﺻول إﻟﯾﮭﻣﺎ ﻓﻲ وﻗت واﺣد ﻣن ﻗﺑل‬
‫أﺟﯾر‪ ،‬ﺣﺗﻰ وإن ﻛﺎﻧﺗﺎ ﺗﻧﺗﻣﯾﺎن إﻟﻰ ﻣﻧﺷﺄﺗﯾن ﻣﺧﺗﻠﻔﺗﯾن‪ ،‬ﺑﻧﻔس ﻣﺄﺧذ‬
‫أرﺿﻲ أو ﺑﻧﻔس ﻣﺟﻣوﻋﺔ ﻣﺂﺧذ أرﺿﯾﺔ ﻣﺗواﺻﻠﺔ ﻓﻲ ﻣﺎ ﺑﯾﻧﮭﻣﺎ‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬

‫ﻣﻊ ﻣراﻋﺎة ﻣﻘﺗﺿﯾﺎت اﻟﻣواد ‪ 104‬و‪ 105‬و‪ 107‬أدﻧﺎه‪ ،‬ﯾﺟب ﻛﯾﻔﻣﺎ‬


‫ﻛﺎن ﻧوع اﻟﻣﻧﺷﺄة اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣﺳﺗﻌﻣﻠﺔ‪ ،‬أن ﯾﻔﺻل أوﺗوﻣﺎﺗﯾﻛﯾﺎ‪،‬‬
‫ﺑواﺳطﺔ ﺟﮭﺎز ﻗطﻊ ﻋﺎم أو ﺗﻘﺳﯾﻣﻲ‪ ،‬ﻣن اﻟﺗزوﯾد ﺑﺎﻟطﺎﻗﺔ‪ ،‬اﻟﺟزء‬
‫ﻣن اﻟﻣﻧﺷﺄة اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣﺣﻣﻲ ﺑواﺳطﺔ ھذا اﻟﺟﮭﺎز‪ ،‬ﺑﻛﯾﻔﯾﺔ ﻻ‬
‫ﯾﻣﻛن ﻣﻌﮭﺎ‪ ،‬ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ ﺣدوث ﻋطل ﻓﻲ اﻟﻌزل ﻓﻲ ھذا اﻟﺟزء ﻣن‬
‫اﻟﻣﻧﺷﺄة اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‪ ،‬أن ﺗﺣﻔظ ﻓﻲ أي ﺟزء ﻣﻧﮭﺎ‪ ،‬ﻗﯾﻣﺔ ﺗوﺗر اﻟﺗﻣﺎس‬
‫اﻟﻣﻔﺗرض اﻟﺗﻲ ﺗﺳﺎوي أو ﺗﻔوق اﻟﻘﯾﻣﺔ اﻟﺣدﯾﺔ ﻟﺗوﺗر اﻟﺳﻼﻣﺔ‬
‫اﻟﻣﺗﻌﺎرف ﻋﻠﯾﮭﺎ‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬

‫ﺗﺣدد ﺑﻘرار ﻣﺷﺗرك ﻟﻠﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻟﺷﻐل واﻟﺳﻠطﺔ‬


‫اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻻﻧﺗﻘﺎل اﻟطﺎﻗﻲ ﻗﯾم اﻟﺗوﺗرات اﻟﺣدﯾﺔ ﻟﻠﺳﻼﻣﺔ‬
‫اﻟﻣﺗﻌﺎرف ﻋﻠﯾﮭﺎ وأوﻗﺎت اﻟﻘطﻊ اﻟﻘﺻوى ﻟﺟﮭﺎز اﻟﺣﻣﺎﯾﺔ ﺣﺳب ﻗﯾم‬
‫ﺗوﺗر اﻟﺗﻣﺎس اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺎﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ذات اﻟﺗﯾﺎر اﻟﻣﺗﻧﺎوب‪.‬‬
‫ﯾﺟب‪ ،‬إذا ﺗﻌذر اﻟﺗﻘﯾد ﺑﺎﻟﺷروط اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻔﻘرة اﻷوﻟﻰ‬
‫أﻋﻼه‪ ،‬إﻧﺟﺎز رﺑط ﻣوﺿﻌﻲ ﻣﺗﺳﺎوي اﻟﺟﮭد إﺿﺎﻓﻲ ﻣﺎ ﻟم ﯾﻛن‬
‫ﻣوﺟودًا ﻓﻌﻠﯾﺎ‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬

‫ﯾﺟب ﺗزوﯾد ﻛل ﻣﻧﺷﺎة ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﺑﻌدد ﻛﺎﻓﻲ ﻣن اﻷﺟﮭزة اﻟﻘﺎدرة ﻋﻠﻰ‬


‫إﯾﻘﺎف اﻟﺗﯾﺎر اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﻲ ﻛﻠﻣﺎ ﻛﺎن اﺳﺗﻣرار اﺳﺗﻌﻣﺎﻟﮫ ﯾﻣﺛل ﺧطر‬
‫ﺣدوث ﺻدﻣﺔ ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ أو ﻧﺷوب ﺣرﯾﻖ ﻣن أﺻل ﻛﮭرﺑﺎﺋﻲ‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫ﯾﺟب أن ﯾﻛون اﻟﻘطﻊ اﻟذي ﯾﺗم إﺣرازه‪ ،‬ﻣﺳﺗﻘﻼ وﺗﻠﻘﺎﺋﯾًﺎ‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫ﯾﺟب أن ﯾﻛون وﻗت اﺳﺗﺟﺎﺑﺔ اﻷﺟﮭزة ﺳرﯾﻊ ﻗدر اﻹﻣﻛﺎن‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬

‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل‪ ،‬ﻓﻲ ﻛل ﻣﺑﻧﻰ أو ﻣﻛﺎن ﻋﻣل ﺧﺎرﺟﻲ‪ ،‬أن ﯾﺳﮭر‬
‫ﻋﻠﻰ أن ﯾﺟﻣﻊ ﻣوﺻل رﺋﯾﺳﻲ ﻣﺗﺳﺎوي اﻟﻣواﺳﯾر اﻟﻌﻧﺎﺻر اﻟﻣوﺻﻠﺔ‬
‫اﻟﺧﺎرﺟﺔ ﻋن اﻟﻣﻧﺷﺄة اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﺗﻲ ﺗدﺧل أو ﺗﺧرج ﻣن ﻣﺑﻧﻰ أو‬
‫ﻣﻛﺎن اﻟﻌﻣل‪ ،‬ﺑﻣوﺻل اﻟوﻗﺎﯾﺔ اﻟرﺋﯾﺳﻲ‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫ﯾﺟب رﺑط ﺟﻣﯾﻊ اﻟﻛﺗل ﻓﻲ اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣﻧﺟزة وﻓ ًﻣﺎ‬
‫ﻟﻠﺗﺻﻣﯾم )‪ ،(TN‬ﺑواﺳطﺔ ﻣوﺻﻼت اﻟوﻗﺎﯾﺔ ﺑﺎﻟﻧﻘطﺔ‪ ،‬اﻟﻣﺣﺎﯾدة‬
‫اﻟﻣؤرﺿﺔ ﻟﻠﻣﻧﺷﺄة اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫ﻛﻣﺎ ﯾﺟب‪ ،‬ﻓﻲ اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣﻧﺟزة وﻓ ًﻣﺎ ﻟﻠﺗﺻﻣﯾم )‪-TN‬‬
‫‪ ،(C‬أﻻ ﯾﺷﺗﻣل اﻟﻣوﺻل ‪ PEN‬ﻋﻠﻰ أي ﺟﮭﺎز ﻟﻠﻘطﻊ أو ﻟﻠﺗﻘﺳﯾم‬
‫وأن ﯾﺗم إﻧﺟﺎزه ﺑطرﯾﻘﺔ ﺗﺟﻧب ﻛل ﺧطر اﻻﻧﻘطﺎع‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫ﻏﯾر أﻧﮫ ﻻ ﯾﻣﻛن ﻓﻲ ھذا اﻟﺗﺻﻣﯾم‪ ،‬أن ﯾﺗم ﺗﺄﻣﯾن اﻟﻘطﻊ إﻻ ﺑواﺳطﺔ‬
‫أﺟﮭزة اﻟﺣﻣﺎﯾﺔ ﺿد اﻟﻘوة اﻟزاﺋدة ﻟﻠﺗﯾﺎر‪.‬‬
‫ﯾﻣﻛن‪ ،‬ﻓﻲ اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣﻧﺟزة وﻓﻘﺎ ﻟﻠﺗﺻﻣﯾم )‪،(TN-S‬‬
‫اﺳﺗﻌﻣﺎل أﺟﮭزة اﻟﺣﻣﺎﯾﺔ ﺿد اﻟﻘوة اﻟزاﺋدة ﻟﻠﺗﯾﺎر أو أﺟﮭزة ﻗطﻊ اﻟﺗﯾﺎر‬
‫اﻟﺗﻔﺎﺿﻠﻲ اﻟﻣﺗﺑﻘﻲ ﻛﺄﺟﮭزة ﻟﻠﻘطﻊ‪.‬‬

‫ﯾﺟب ﻓﻲ اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣﻧﺟزة وﻓ ًﻣﺎ ﻟﻠﺗﺻﻣﯾم )‪ ،(IT‬أن‬


‫ﺗﻛون ﺟﻣﯾﻊ اﻟﻛﺗل اﻟﻣﺣﻣﯾﺔ ﺑواﺳطﺔ ﻧﻔس ﺟﮭﺎز اﻟﺣﻣﺎﯾﺔ ﻣﺗﺻﻠﺔ ﻓﯾﻣﺎ‬
‫ﺑﯾﻧﮭﺎ وﻣرﺗﺑطﺔ ﺑﻧﻔس اﻟﻣﺄﺧذ اﻷرﺿﻲ ﺑواﺳطﺔ ﻣوﺻل اﻟوﻗﺎﯾﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫ﻛﻣﺎ ﯾﺟب أن ﯾﺗم ﺗﺄﻣﯾن اﻟﻘطﻊ ﺑواﺳطﺔ أﺟﮭزة ﺣﺳﺎﺳﺔ ﻟوﺟود‬
‫ﺗﯾﺎرات اﻟﻌطل‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫ﯾﺟب ﻓﻲ اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣﻧﺟزة وﻓﻘﺎ ﻟﻠﺗﺻﻣﯾم )‪ ،(IT‬رﺑط‬
‫ﺟﻣﯾﻊ اﻟﻛﺗل ﺑﺎﻷرض‪ ،‬إﻣﺎ ﺑﺷﻛل ﻓردي‪ ،‬أو ﻓﻲ ﻣﺟﻣوﻋﺎت‪ ،‬أو‬
‫ﺑواﺳطﺔ ﺷﺑﻛﺔ ﻋﺎﻣﺔ ﻟﻠﺗوﺻﯾل اﻟﻣﺷﺗرك‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫ﯾﺟب أن ﯾﻛون ﺟداء ﻗﯾﻣﺔ ﻣﻘﺎوﻣﺔ اﻟﻣﺄﺧذ اﻷرﺿﻲ ﻟﻠﻛﺗل ﻣﻊ ﻗﯾﻣﺔ‬
‫ﺗﯾﺎر اﻟﻌطل اﻷول اﻟﻣﺣض ﺑﯾن ﻣوﺻل اﻟطور وﻛﺗﻠﺔ‪ ،‬أﻗل ﻣن ﻗﯾﻣﺔ‬
‫اﻟﺗوﺗر اﻟﺣدي ﻟﻠﺳﻼﻣﺔ اﻟﻣﺗﻌﺎرف ﻋﻠﯾﮫ‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫ﯾﺟب أن ﯾﺷﯾر ﻣراﻗب داﺋم ﻟﻠﻌزل إﻟﻰ ظﮭور أول ﻋطل ﺑﺎﻟﻛﺗﻠﺔ أو‬
‫ﺑﺄرض أي ﺟزء ﻧﺷط ﻣن اﻟﻣﻧﺷﺄة اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‪ ،‬ﺑﻣﺎ ﻓﻲ ذﻟك اﻟﺟزء‬
‫اﻟﻣﺣﺎﯾد‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫ﻏﯾر أﻧﮫ‪ ،‬إذا ﻟم ﯾؤد اﻟﻣراﻗب اﻟﻣذﻛور إﻟﻰ اﻟﻘطﻊ اﻷوﺗوﻣﺎﺗﯾﻛﻲ‬
‫ﻟﻠﻣﻧﺷﺄة اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‪ ،‬أو ﻷﺣد أﺟزاﺋﮭﺎ ﺑﻣﺟرد وﻗوع أول ﻋطل‪ ،‬ﻓﺈن‬
‫ظﮭور ﻋطل آﺧر ﻟﮫ ﺗﺄﺛﯾر ﻋﻠﻰ ﻣوﺻل ﻧﺷط آﺧر‪ ،‬ﯾﺟب أن ﯾﺗﺳﺑب‬
‫ﻓﻲ اﻹﯾﻘﺎف اﻷوﺗوﻣﺎﺗﯾﻛﻲ ﻟواﺣدة ﻋﻠﻰ اﻷﻗل ﻣن اﻟدارات اﻟﺗﻲ ﺑﮭﺎ‬
‫ﻋطل‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫ﯾﻣﻛن اﺳﺗﻌﻣﺎل أﺟﮭزة اﻟﺣﻣﺎﯾﺔ ﺿد اﻟﻘوة اﻟزاﺋدة ﻟﻠﺗﯾﺎر أو أﺟﮭزة‬
‫اﻟﺗﯾﺎر اﻟﺗﻔﺎﺿﻠﻲ اﻟﻣﺗﺑﻘﻲ‪ ،‬إذا ﻛﺎﻧت ﺟﻣﯾﻊ اﻟﻛﺗل ﺑﺎﻟﻣﻧﺷﺄة اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‬
‫ﻣوﺻوﻟﺔ ﻓﻲ ﻣﺎ ﺑﯾﻧﮭﻣﺎ‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫وإذا ﻟم ﺗﻛن ﻛذﻟك‪ ،‬ﻓﺈﻧﮫ ﯾﺟب ﻋﻠﻰ ﺟﮭﺎز اﻟﺗﯾﺎر اﻟﺗﻔﺎﺿﻠﻲ اﻟﻣﺗﺑﻘﻲ أن‬
‫ﯾﺣﻣﻲ ﻛل ﻣﺟﻣوﻋﺔ ﻣن اﻟﻛﺗل اﻟﻣذﻛورة‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬

‫ﯾﺟب ﺣﻣﺎﯾﺔ اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣﻧﺗﻣﯾﺔ ﻟﻣﺟﺎﻻت اﻟﺗوﺗر اﻟﻣﺷﺎر‬


‫إﻟﯾﮭﻣﺎ ﻓﻲ اﻟﺑﻧدﯾن ‪ 2‬و‪ 3‬ﻣن اﻟﻣﺎدة ‪ 60‬أﻋﻼه‪ ،‬ﺑواﺳطﺔ ﺟﮭﺎز اﻟﺣد‬
‫ﻣن اﻟﻘوة اﻟزاﺋدة ﻟﻠﺗﯾﺎر ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ وﺟود ﻋطل اﻟﻌزل ﺑﯾن اﻟدارات‬
‫ذات اﻟﺗوﺗر اﻟﻣرﺗﻔﻊ وﺗﻠك ذات اﻟﺗوﺗر اﻟﻣﻧﺧﻔض‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫ﯾﻣﻛن أن ﯾﺷﻣل اﻟرﺑط اﻟﻣوﺿﻌﻲ اﻟﻣﺗﺳﺎوي اﻟﺟﮭد اﻹﺿﺎﻓﻲ‪ ،‬اﻟﻣﺷﺎر‬
‫إﻟﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﻔﻘرة اﻟﺛﺎﻟﺛﺔ ﻣن اﻟﻣﺎدة ‪ 99‬أﻋﻼه‪ ،‬ﻛل اﻟﻣﻧﺷﺄة اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‪ ،‬أو‬
‫ﺟزء ﻣﻧﮭﺎ‪ ،‬أو ﻣوﻗﻊ أو ﺟﮭﺎز‪.‬‬
‫وﯾﺟب أن ﯾﺟﻣﻊ اﻟرﺑط اﻟﻣذﻛور ﻣﻊ اﻟﻛﺗل ﺟﻣﯾﻊ اﻟﻌﻧﺎﺻر اﻟﻣوﺻﻠﺔ‬
‫اﻟﺗﻲ ﯾﻣﻛن اﻟوﺻول إﻟﮭﺎ ﻓﻲ وﻗت واﺣد‪ ،‬ﺑﻣﺎ ﻓﻲ ذﻟك اﻟﮭﯾﺎﻛل‬
‫اﻟﻣﻌدﻧﯾﺔ ﻟﻠﻣﺑﻧﻰ‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫ﯾﺟب أن ﯾﻣﻧﻊ اﻟرﺑط اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﻔﻘرة اﻷوﻟﻰ أﻋﻼه‪ ،‬اﺳﺗﻘرار‬
‫ﺗوﺗرات اﻟﺗﻣﺎس ﻓﻲ ﻗﯾﻣﺔ ﺗﺳﺎوي أو ﺗﻔوق ﻗﯾﻣﺔ اﻟﺗوﺗر اﻟﺣدﯾﺔ‬
‫ﻟﻠﺳﻼﻣﺔ اﻟﻣﺗﻌﺎرف ﻋﻠﯾﮭﺎ‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫اﻟﻘﺳم اﻟﻔرﻋﻲ اﻟﺛﺎﻟث‬
‫اﻟﺣﻣﺎﯾﺔ ﺿد اﻟﺗﻣﺎﺳﺎت ﻏﯾر اﻟﻣﺑﺎﺷرة ﺑدون ﺗﺄرﯾض وﺑدون ﻗطﻊ‬
‫اﻟﺗزوﯾد ﺑﺎﻟطﺎﻗﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‬

‫ﯾﻣﻛن‪ ،‬ﺷرﯾطﺔ أﻻ ﯾﺗم اﺳﺗﻌﻣﺎل اﻟﻣﻌدات اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﺗﺣت ﺗﺄﺛﯾرات‬


‫ﺧﺎرﺟﯾﺔ أﻛﺛر ﺣدة ﻣن ﺗﻠك اﻟﺗﻲ ﺗم ﻣن أﺟﻠﮭﺎ إﻧﺟﺎزھﺎ ووﺿﻌﮭﺎ‪،‬‬
‫ﺗﺄﻣﯾن اﻟﺣﻣﺎﯾﺔ ﺿد اﻟﺗﻣﺎﺳﺎت ﻏﯾر اﻟﻣﺑﺎﺷرة‪ ،‬وذﻟك ﺑﻌزل‪:‬‬
‫‪ -‬إﻣﺎ ﻣزدوج أو ﻣدﻋم ﻟﻸﺟزاء اﻟﻧﺷطﺔ؛‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫‪.‬أو إﺿﺎﻓﻲ ﯾﻠﺣﻖ ﺑﺎﻟﻌزل اﻟرﺋﯾﺳﻲ أﺛﻧﺎء وﺿﻊ اﻟﻣﻌدات ‪-‬‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫ﯾﻣﻛن‪ ،‬ﺷرﯾطﺔ أﻻ ﯾﺗم اﺳﺗﻌﻣﺎل ﻣﻌدات ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﺗﺣت ﺗﺄﺛﯾرات‬
‫ﺧﺎرﺟﯾﺔ أﻛﺛر ﺣدة ﻣن ﺗﻠك اﻟﺗﻲ ﺗم ﻣن أﺟﻠﮭﺎ إﻧﺟﺎزھﺎ ووﺿﻌﮭﺎ‪،‬‬
‫اﻋﺗﺑﺎر اﻟﺣﻣﺎﯾﺔ ﺿد اﻟﺗﻣﺎﺳﺎت ﻏﯾر اﻟﻣﺑﺎﺷرة ﻟﮭذه اﻟﻣﻌدات ﻣؤﻣﻧﺔ‪،‬‬
‫وذﻟك إذا ﺗﺿﻣﻧت ھذه اﻷﺧﯾرة ﻣﻌﺎوﻗﺔ اﻟﺣﻣﺎﯾﺔ اﻟﻣوﺿوﻋﺔ ﺑﯾن‬
‫اﻷﺟزاء اﻟﻧﺷطﺔ واﻟﻛﺗل‪ ،‬ﺑﻛﯾﻔﯾﺔ ﺗؤﻣن ﺣﻣﺎﯾﺔ ﻋﻠﻰ اﻷﻗل ﻣﺗﺳﺎوﯾﺔ ﻣﻊ‬
‫ﺗﻠك اﻟﺗﻲ ﯾوﻓرھﺎ اﻟﻌزل اﻟﻣزدوج‪.‬‬
‫ﯾﺟب‪ ،‬ﻋﻧدﻣﺎ ﺗﻘﺗﺿﻲ اﻟﺿرورة اﺳﺗﻌﻣﺎل اﻟﻣﻌدات اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﺗﺣت‬
‫ﺗﺄﺛﯾرات ﺧﺎرﺟﯾﺔ أﻛﺛر ﺣدة ﻣن ﺗﻠك اﻟﻣﺗوﻗﻌﺔ ﻣن ﻗﺑل اﻟﻣﺻﻧﻊ‪ ،‬ﺗﺄﻣﯾن‬
‫ﺣﻣﺎﯾﺔ ﺗﻛﻣﯾﻠﯾﺔ إﻣﺎ ﺑواﺳطﺔ ﺟﮭﺎز ﺗﻔﺎﺿﻠﻲ ﻟﻠﻘطﻊ ﻓﺎﺋﻖ اﻟﺣﺳﺎﺳﯾﺔ‪،‬‬
‫أو اﻟﺗﻘﯾد ﺑﺎﻟﺗداﺑﯾر اﻟﻣﺷﺎر إﻟﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 107‬ﺑﻌده‪ ،‬وذﻟك ﻣﻊ‬
‫ﻣراﻋﺎة اﻟﺗداﺑﯾر اﻟوﻗﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣﺧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدﺗﯾن ‪104‬‬
‫و‪ 105‬أﻋﻼه‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﻣﻛن ﻋدم ﺗﺄرﯾض اﻟﻛﺗل وﻋدم إﻧﺟﺎز اﻟﻘطﻊ اﻷوﺗوﻣﺎﺗﯾﻛﻲ اﻟﻣﺷﺎر‬


‫إﻟﯾﮭﻣﺎ‪ ،‬ﻋﻠﻰ اﻟﺗواﻟﻲ‪ ،‬ﻓﻲ اﻟﻣﺎدﺗﯾن ‪ 98‬و‪) 99‬اﻟﻔﻘرة اﻷوﻟﻰ( أﻋﻼه‪،‬‬
‫داﺧل اﻟﻣﻧﺷﺄة اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣﻧﺗﻣﯾﺔ ﻟﻣﺟﺎل اﻟﺗوﺗر اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﺑﻧد‬
‫‪ 2‬ﻣن اﻟﻣﺎدة‪ 60‬أﻋﻼه‪ ،‬اﻟﻣﻛوﻧﺔ ﻣن دارات ﺿﻌﯾﻔﺔ اﻟﻣدى ﻣزودة‬
‫ﺑواﺳطﺔ ﻣﺟﻣوﻋﺔ ﻣﺣرﻛﺎت ﻣوﻟدات ﻟﻠﻛﮭرﺑﺎء أو ﻣﺣوﻻت ذات ﻟﻔﺎت‬
‫ﻣﻧﻔﺻﻠﺔ ﺑواﺳطﺔ اﻟﻌزل اﻟﻣزدوج أو اﻟﻌزل اﻟﻣدﻋم‪.‬‬
‫وﻓﻲ ھذه اﻟﺣﺎﻟﺔ‪ ،‬ﯾﺟب أن ﯾﻛون ﻟﻠدارة اﻟﻣﻧﻔﺻﻠﺔ ﻣﺳﺗوى ﻋزل‬
‫ﻣرﺗﻔﻊ‪ ،‬وأﻻ ﺗﻛون ﻣﺗﺻﻠﺔ ﻓﻲ أي ﻧﻘطﺔ ﻣﮭﺎ ﻣﻊ اﻷرض أو ﻣﻊ‬
‫اﻟدارات اﻷﺧرى‪ ،‬ﻣﻊ اﻟﺣرص ﻋﻠﻰ ﻣراﻗﺑﺔ اﻟﺣﺎﻟﺔ اﻟﺟﯾدة ﻟﻠﻌزل‬
‫اﻟﻣذﻛور ﺑﺎﻧﺗظﺎم‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫اﻟﻔرع اﻟﺛﺎﻧﻲ‬
‫اﻟﺗداﺑﯾر اﻟوﻗﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺎﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ذات اﻟﺗﯾﺎر ﻏﯾر‬
‫اﻟﻣﺗﻧﺎوب‬

‫ﺗطﺑﻖ اﻟﺗداﺑﯾر اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺎﻟﺣﻣﺎﯾﺔ ﺿد اﻟﺗﻣﺎﺳﺎت ﻏﯾر اﻟﻣﺑﺎﺷرة‬


‫اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣواد ﻣن ‪ 97‬إﻟﻰ ‪ 107‬أﻋﻼه ﻋﻠﻰ اﻟﻣﻧﺷﺂت‬
‫اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ذات اﻟﺗﯾﺎر ﻏﯾر اﻟﻣﺗﻧﺎوب‪ ،‬ﻻ ﺳﯾﻣﺎ ذات اﻟﺗﯾﺎر اﻟﻣﺳﺗﻣر‪.‬‬
‫ﯾﺟب ﺗﻛﯾﯾف اﻟﺗداﺑﯾر اﻟﻣذﻛورة ﻣﻊ اﻟﺗطور اﻟﺗﻛﻧوﻟوﺟﻲ‪ ،‬وﻛذا ﻣﻊ‬
‫ﻣﺳﺗوى اﻟﻣﺧﺎطر اﻟﺧﺎﺻﺔ ﺑﮭذه اﻟﺗﯾﺎرات‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﺗﺣدد ﺑﻘرار ﻣﺷﺗرك ﻟﻠﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻟﺷﻐل واﻟﺳﻠطﺔ‬
‫اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻻﻧﺗﻘﺎل اﻟطﺎﻗﻲ ﻗﯾم اﻟﺗوﺗرات اﻟﺣدﯾﺔ ﻟﻠﺳﻼﻣﺔ‬
‫اﻟﻣﺗﻌﺎرف ﻋﻠﯾﮭﺎ‪ ،‬وﻛذا أوﻗﺎت اﻟﻘطﻊ اﻟﻘﺻوى ﻟﺟﮭﺎز اﻟﺣﻣﺎﯾﺔ ﺣﺳب‬
‫ﻗﯾم ﺗوﺗرات اﻟﺗﻣﺎس اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺎﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ذات اﻟﺗﯾﺎر ﻏﯾر‬
‫اﻟﻣﺗﻧﺎوب‪.‬‬
‫اﻟﻔﺻل اﻟﺧﺎﻣس‬

‫اﻟوﻗﺎﯾﺔ ﻣن اﻟﺣروق واﻟﺣراﺋﻖ واﻻﻧﻔﺟﺎرات ذات اﻟﻣﺻدر اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﻲ‬


‫اﻟﻔرع اﻷول‬
‫اﻟﺗداﺑﯾر اﻟوﻗﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺈﻧﺟﺎز اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‬
‫ﺗطﺑﻖ ﻣﻘﺗﺿﯾﺎت ھذا اﻟﻔﺻل ﻋﻠﻰ اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣﻧﺗﻣﯾﺔ‬
‫ﻟﻣﺟﺎﻻت اﻟﺗوﺗر اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 60‬أﻋﻼه‪.‬‬
‫ﯾﺟب أﻻ ﯾؤدي ارﺗﻔﺎع درﺟﺔ ﺣرارة اﻟﻣﻌدات اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ إﻟﻰ أﺿرار‬
‫ﻓﻲ ﺧﺎﺻﯾﺔ اﻟﻌزل‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﻻرﺗﻔﺎع اﻟطﺑﯾﻌﻲ ﻟدرﺟﺔ ﺣرارة اﻟﻣﻌدات اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‪،‬‬
‫اﺗﺧﺎذ ﺟﻣﯾﻊ اﻟﺗداﺑﯾر اﻟﻼزﻣﺔ ﻟﻣﻧﻌﮭﺎ ﻣن أن ﺗﻠﺣﻖ أﺿرارا ﺑﺎﻷﺟﺳﺎم‬
‫اﻟﻣﺣﯾطﺔ ﺑﮭﺎ‪ ،‬وﺧﺎﺻﺔ ﺑﺗﻠك اﻟﺗﻲ ﺗﺳﺗﻧد ﻋﻠﮭﺎ أو ﻣن أن ﺗﺗﺳﺑب ﻓﻲ‬
‫ﺣروق ﻟﻸﺟراء‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب أن ﺗﻛون ﻛل اﻟﻣﻌدات اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﻗﺎدرة ﻋﻠﻰ ﺗﺣﻣل اﻵﺛﺎر‬
‫اﻟﻣﯾﻛﺎﻧﯾﻛﯾﺔ واﻟﺣرارﯾﺔ اﻟﻧﺎﺗﺟﺔ ﻋن أﯾﺔ ﻗوة زاﺋدة ﻟﻠﺗﯾﺎر‪ ،‬وذﻟك ﺧﻼل‬
‫اﻟوﻗت اﻟﺿروري ﻟﺗﺷﻐﯾل اﻷﺟﮭزة اﻟﻣﺧﺻﺻﺔ ﻹﯾﻘﺎف ھذه اﻟﻘوة‬
‫اﻟزاﺋدة‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب إﻧﺟﺎز رﺑط اﻟﻘﻧوات ﻓﯾﻣﺎ ﺑﯾﻧﮭﺎ وﻣﻊ اﻷﺟﮭزة اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﺑطرﯾﻘﺔ‬
‫ﻻ ﺗﺳﺑب أي ارﺗﻔﺎع ﻣوﺿﻌﻲ ﻓﻲ درﺟﺔ اﻟﺣرارة‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﺟب أن ﺗﻛون اﻟﻣراﻗﺑﺔ ﺑﮭدف اﻟﺗﺣﻘﻖ ﻣن اﻟﺣﺎﻟﺔ اﻟﻣذﻛورة ﺳﮭﻠﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫وﻟﮭذه اﻟﻐﺎﯾﺔ‪ ،‬ﯾﺟب أن ﺗظل اﻟﺗوﺻﯾﻼت ﺳﮭﻠﺔ اﻟوﻟوج ﺑﻌد ﺗﻔﻛﯾك‬
‫اﻟﺣﺎﺟز اﻟذي ﯾوﻓر اﻟﺣﻣﺎﯾﺔ ﺿد اﻟﺗﻣﺎﺳﺎت اﻟﻣﺑﺎﺷرة‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﺟب ﺣﻣﺎﯾﺔ اﻟﻘﻧوات اﻟﺛﺎﺑﺗﺔ ﻣن اﻟزﯾﺎدة ﻏﯾر اﻟطﺑﯾﻌﯾﺔ ﻓﻲ اﻟﺗﯾﺎر‪،‬‬


‫وﻛذا ﺿﻣﺎن اﺳﺗﻣرارھﺎ ﺑﺻﻔﺔ داﺋﻣﺔ ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ دارة ﻗﺻﯾرة‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﻛﻣﺎ ﯾﺟب أن ﺗﻛون اﻟﻘﻧوات اﻟﻣذﻛورة ﻣﺣﻣﯾﺔ‪ ،‬ﻋﻧد اﻻﻗﺗﺿﺎء‪ ،‬ﻓﻲ‬
‫ﺣﺎﻟﺔ اﻟﺣﻣوﻟﺔ اﻟزاﺋدة‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﺟب ﺣﻣﺎﯾﺔ اﻟدارات اﻟداﺧﻠﯾﺔ ﻟﻶﻻت واﻷﺟﮭزة اﻟﻣﻌرﺿﺔ ﻟﻠﺣﻣوﻻت‬


‫اﻟزاﺋدة ﺿد ﺗﺄﺛﯾرات ﻗوة زاﺋدة ﻟﻠﺗﯾﺎر‪ ،‬ﻣﺿرة ﺑﺳﺑب ﻗﯾﻣﺗﮭﺎ أو ﻣدﺗﮭﺎ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﺗﻛون ھذه اﻟﺣﻣﺎﯾﺔ ﻏﯾر ﻣﻠزﻣﺔ ﻟﻣﻌدات اﻻﺳﺗﻌﻣﺎل اﻟﻣﺣﻣوﻟﺔ ﯾدوﯾﺎ‪.‬‬


‫ﯾﺟب أﻻ ﺗﺳﺗﻌﻣل اﻷﺟﮭزة ﻓﻲ ظروف ﺧدﻣﺔ أﺷد اﺳﺗﻌﻣﺎﻻ ﻣن ﺗﻠك‬
‫اﻟﺗﻲ ﺻﻧﻌت ﻣن أﺟﻠﮭﺎ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﻣﻧﻊ اﺗﺧﺎذ أي ﺗدﺑﯾر ﻣن ﺷﺄﻧﮫ اﻟﺣﯾﻠوﻟﺔ دون اﻟﺗﺑدﯾد اﻟطﺑﯾﻌﻲ‬
‫ﻟﻠﺣرارة اﻟﻣﻧﺑﻌﺛﺔ ﻣن ﺟﮭﺎز أو ﻗﻧﺎة‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﺗﺣدد ﺑﻘرار ﻣﺷﺗرك ﻟﻠﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻟﺷﻐل واﻟﺳﻠطﺔ‬
‫اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻻﻧﺗﻘﺎل اﻟطﺎق ﻛﯾﻔﯾﺎت ﺗطﺑﯾﻖ اﻟﺗداﺑﯾر اﻟﻣﻧﺻوص‬
‫ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ ﻣواد ھذا اﻟﻔرع‪.‬‬
‫اﻟﻔرع اﻟﺛﺎﻧﻲ‬

‫اﻟﺗداﺑﯾر اﻟوﻗﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺎﺳﺗﻌﻣﺎل ﻣﻔﺎﺗﯾﺢ وﻗﺎطﻊ دارة واﻟﻔواﺻل‬


‫وﻣﻌدات ﻣﺣﺗوﯾﺔ ﻋﻠﻰ ﻋﺎزل ﻛﮭرﺑﺎﺋﻲ ﺳﺎﺋل ﻗﺎﺑل ﻟﻼﺷﺗﻌﺎل‬

‫ﯾﺟب أن ﺗﻛون أدوات اﻟﺗﺣﻛم واﻟﺣﻣﺎﯾﺔ اﻟﻣﺧﺻﺻﺔ ﻟوﺿﻊ أو ﻗطﻊ‬


‫اﻟﺗﯾﺎرات اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‪ ،‬ﻗﺎدرة ﻋﻠﻰ اﻟﻘﯾﺎم ﺑذﻟك دون إﺣداث آﺛﺎر ﻣﺿرة‬
‫ﻣﺛل ﺗطﺎﯾر اﻟﻣواد اﻟﻣﺗوھﺟﺔ أو ﺗﺷﻛﯾل أﻗواس داﺋﻣﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﻛﻣﺎ ﯾﺟب اﺗﺧﺎذ ﺟﻣﯾﻊ اﻟﺗداﺑﯾر ﻟﻣﻧﻊ ﺗﺣرﯾك اﻷﺟﮭزة اﻟﺗﻲ ﺗؤﻣن‬
‫وظﯾﻔﺔ اﻟﺗﻘﺳﯾم اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدﺗﯾن ‪ 72‬و‪ 73‬أﻋﻼه‪ ،‬وﻻ‬
‫ﺗﻣﺗﻠك اﻟﺧﺎﺻﯾﺎت اﻟﺗﻲ ﺗﻣﻛﻧﮭﺎ ﻣن ﺗﺄﻣﯾن وظﯾﻔﺔ اﻟﺗﺣﻛم‪ ،‬ﻋﻧدﻣﺎ ﺗﻛون‬
‫ﻓﻲ وﺿﻌﯾﺔ اﻟﺗزود ﺑﺎﻟطﺎﻗﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﺟب أن ﺗﻛون اﻷﺟﮭزة أو اﻟﻣﻌدات اﻟﻣﺳﺗﻌﻣﻠﺔ ﻟﺣﻣﺎﯾﺔ اﻟﻣﻧﺷﺂت‬


‫اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﺿد اﻟدارات اﻟﻘﺻﯾرة ﻗﺎدرة ﻋﻠﻰ اﻟﻘطﻊ‪ ،‬دون ﻗذف ﻣواد‬
‫ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ ذوﺑﺎن‪ ،‬أو ﺗﺷﻛﯾل أﻗواس داﺋﻣﺔ‪ ،‬ذات ﺷدة ﻣﺗﺳﺎوﯾﺔ ﻋﻠﻰ‬
‫اﻷﻗل ﻟﺗﻠك اﻟﺗﻲ ﯾﻣﻛن أن ﺗﺣدث ﻋن دارة ﻗﺻﯾرة واﺿﺣﺔ ﻓﻲ اﻟﻧﻘﺎط‬
‫ﻧﻔﺳﮭﺎ اﻟﺗﻲ ﯾﺗم ﻓﯾﮭﺎ وﺿﻊ ھذه اﻷﺟﮭزة‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﺟب أن ﯾﻛون وأن ﯾظل اﻟﺗﯾﺎر اﻷﻋﻠﻰ أو اﻟﻣﺧﺻص ﻟﺿﺑط أﺟﮭزة‬


‫اﻟﺣﻣﺎﯾﺔ ﺿد اﻟﻘوة اﻟزاﺋدة ﻟﻠﺗﯾﺎر‪ ،‬ﻓﻲ وﺿﻌﯾﺔ ﺗﺗﯾﺢ ﺗﺄﻣﯾن ﺗﺷﻐﯾل‬
‫ھذه اﻷﺟﮭزة ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ أﯾﺔ زﯾﺎدة ﻏﯾر طﺑﯾﻌﯾﺔ ﻓﻲ اﻟﺗﯾﺎر اﻟﺿﺎر ﻣن‬
‫ﺧﻼل ﻗوﺗﮫ وﻣدﺗﮫ‪ ،‬ﻣﻊ اﻷﺧذ ﺑﻌﯾن اﻻﻋﺗﺑﺎر ﺗرﻛﯾب اﻟﻘﻧوات‬
‫وﺗﺟﻣﯾﻌﮭﺎ وطرﯾﻘﺔ وﺿﻌﮭﺎ واﻟﻣواد أو اﻟﻠوازم اﻟﻣﺣﯾطﺔ ﺑﮭﺎ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﺗﺣدد ﺑﻘرار ﻣﺷﺗرك ﻟﻠﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻟﺷﻐل واﻟﺳﻠطﺔ‬
‫اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻻﻧﺗﻘﺎل اﻟطﺎﻗﻲ اﻟﺗداﺑﯾر اﻟوﻗﺎﺋﯾﺔ ﻣن ﻣﺧﺎطر‬
‫اﻟﺣرﯾﻖ اﻟﻧﺎﺟﻣﺔ ﻋن اﻧﺗﺷﺎر واﺷﺗﻌﺎل اﻟﻌوازل اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﺳﺎﺋﻠﺔ‬
‫اﻟﻘﺎﺑﻠﺔ ﻟﻼﺷﺗﻌﺎل اﻟﻣﺳﺗﻌﻣﻠﺔ داﺧل اﻟﻣﻌدات اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‪.‬‬

‫ﯾﺟب أن ﺗوﺿﻊ آﻻت إطﻔﺎء اﻟﺣرﯾﻖ اﻟﻣﻧﺎﺳﺑﺔ‪ ،‬ﻣن ﺣﯾث ﻋددھﺎ‬


‫وﺳﻌﺗﮭﺎ وﻛذا ﻧوﻋﯾﺔ اﻟﻣواد اﻟﻣﺣﺗوﯾﺔ ﻋﻠﯾﮭﺎ داﺧل اﻷﻣﺎﻛن اﻟﺗﻲ‬
‫ﺗوﺟد ﺑﮭﺎ ﻣﻧﺷﺂت ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ أو ﺑﺎﻟﻘرب ﻣﻧﮭﺎ‪ ،‬ﻣﻧﺗﻣﯾﺔ ﻟﻣﺟﺎﻻت اﻟﺗوﺗر‬
‫اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﻣﺎ ﻓﻲ اﻟﺑﻧود ‪ 3‬و‪ 4‬و‪ 5‬ﻣن اﻟﻣﺎدة ‪ 60‬أﻋﻼه‪ ،‬ﻣﺎ ﻟم ﺗﻛن‬
‫ھﻧﺎك ﻣﻧﺷﺄة ﺛﺎﺑﺗﺔ ﻹطﻔﺎء اﻟﺣرﯾﻖ ﻓﻲ ﺗﻠك اﻷﻣﺎﻛن‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﺗﺣدد ﻛﯾﻔﯾﺎت ﺗطﺑﯾﻖ ﻣﻘﺗﺿﯾﺎت ھذا اﻟﻔرع اﻟﺛﺎﻧﻲ ﺑﻘرار ﻣﺷﺗرك‬
‫ﻟﻠﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻟﺷﻐل واﻟﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻻﻧﺗﻘﺎل‬
‫اﻟطﺎق‪.‬‬
‫اﻟﻔرع اﻟﺛﺎﻟث‬

‫اﻟﺗداﺑﯾر اﻟوﻗﺎﺋﯾﺔ اﻟﺧﺎﺻﺔ ﺑﺄﻣﺎﻛن أو ﻣواﻗﻊ ﺗوﺟد ﺑﮭﺎ أﺧطﺎر اﻟﺣرﯾﻖ‬

‫ﯾﺟب‪ ،‬داﺧل اﻷﻣﺎﻛن أو ﻓﻲ اﻟﻣواﻗﻊ اﻟﺗﻲ ﺗﻌﺎﻟﺞ أو ﺗﺻﻧﻊ أو ﺗﺳﺗﻌﻣل‬


‫أو ﺗﺧزن ﻓﯾﮭﺎ ﻣواد ﻗﺎﺑﻠﺔ ﻟﻼﺷﺗﻌﺎل اﻟﺷﺑﮫ ﻓوري‪ ،‬ﻋﻧد ﻣﻼﻣﺳﺔ ﺷﻌﻠﺔ‬
‫أو ﺷرارة‪ ،‬واﻟﻘﺎﺑﻠﺔ ﻟﻼﻧﺗﺷﺎر اﻟﺳرﯾﻊ ﻟﻠﺣرﯾﻖ‪ ،‬أن ﺗﻛون اﻟﻘﻧوات‬
‫واﻟﻣﻌدات اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﻣﺻﻣﻣﺔ وﻣرﻛﺑﺔ ﺑطرﯾﻘﺔ ﺗﻣﻛن ﻣن ﺗﺟﻧب‬
‫ﻣﻼﻣﺳﺗﮭﺎ ﻋن طرﯾﻖ اﻟﺧطﺄ ﻟﮭذه اﻟﻣواد وﻛذا ﻣن ﺗﺟﻧب إﺣﻣﺎﺋﮭﺎ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﺟب‪ ،‬ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ وﺟود أﻏﺑرة ﻗﺎﺑﻠﺔ ﻟﻼﺷﺗﻌﺎل‪ ،‬واﻟﺗﻲ ﻗد ﺗﺗﺳﺑب ﻓﻲ‬
‫ﻧﺷوب ﺣرﯾﻖ إذا اﺧﺗرﻗت أﻏﺷﯾﺔ اﻟﻣﻌدات اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‪ ،‬أن ﺗﻘﺎوم ھذه‬
‫اﻷﻏﺷﯾﺔ ھذا اﻻﺧﺗراق ﻋن طرﯾﻖ اﻟﺗرﻛﯾب أو اﻟوﺿﻊ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﻣﻧﻊ ﺗواﺟد أي ﻣﻌدات ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﻏﯾر ﺗﻠك اﻟﻼزﻣﺔ ﻟﺗﺷﻐﯾل ﻣﻌدات‬
‫اﻻﺳﺗﻌﻣﺎل اﻟﻣرﻛﺑﺔ ﻓﻲ اﻷﻣﺎﻛن أو اﻟﻣواﻗﻊ اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻔﻘرة‬
‫اﻷوﻟﻰ أﻋﻼه‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﻏﯾر أﻧﮫ‪ ،‬ﯾﺳﻣﺢ ﺑﻣرور اﻟﻘﻧوات اﻟﻐﯾر ﻣرﺗﺑطﺔ ﺑﮭذا اﻟﺗﺷﻐﯾل ﺷرﯾطﺔ‬
‫أن ﺗﻛون ھذه اﻟﻘﻧوات ﻣوﺿوﻋﺔ وﻣﺣﻣﯾﺔ ﺑطرﯾﻘﺔ ﻻ ﺗﺟﻌﻠﮭﺎ ﻓﻲ أي‬
‫ﺣﺎل ﻣن اﻷﺣوال ﺳﺑﺑﺎ ﻓﻲ اﻧدﻻع ﺣرﯾﻖ‪.‬‬
‫ﯾﺟب أن ﺗﻛون اﻷﺟزاء اﻟﻧﺷطﺔ ﻏﯾر اﻟﻣﻌزوﻟﺔ‪:‬‬
‫‪ -‬إﻣﺎ ﺑﻌﯾدة ﺑﻣﺎ ﻓﯾﮫ اﻟﻛﻔﺎﯾﺔ ﻋن اﻟﻣواد اﻟﻘﺎﺑﻠﺔ ﻟﻼﺣﺗراق؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫‪.‬أو ﻣﺣﻣﯾﺔ ﺑﺄﻏﺷﯾﺔ ﺗﻘﺎوم اﻧﺗﺷﺎر اﻟﺣرﯾﻖ ‪-‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب أن ﺗﻛون اﻟﻘﻧوات اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﻣن ﻧوع ﻣﺑطﺊ ﻟﻠﮭب‪ ،‬ﻛﻣﺎ ﯾﺟب‬
‫أن ﺗﻛون ﻣﺣﻣﯾﺔ ﻣن اﻟﺗﻠف اﻟذي ﻗد ﺗﺗﻌرض ﻟﮫ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﻣﻧﻊ اﺳﺗﻌﻣﺎل اﻟﻣﻌدات اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﺗﻲ ﻗد ﯾﺳﺑب ﺗﺷﻐﯾﻠﮭﺎ ﺧطر‬
‫أﻗواس أو ﺷرارات أو ﺗوھﺞ اﻟﻌﻧﺎﺻر‪ ،‬ﻣﺎ ﻟم ﯾﺗم اﺣﺗواء ﻣﺻﺎدر ھذا‬
‫اﻟﺧطر داﺧل أﻏﺷﯾﺔ ﻣﻧﺎﺳﺑﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫اﻟﻔرع اﻟراﺑﻊ‬
‫اﻟﺗداﺑﯾر اﻟوﻗﺎﺋﯾﺔ اﻟﺧﺎﺻﺔ ﺑﻣﻧﺎطﻖ ﺗوﺟد ﺑﮭﺎ ﻣﺧﺎطر اﻻﻧﻔﺟﺎر‬
‫ﯾﺟب أن ﺗﻛون اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ داﺧل اﻟﻣﻧﺎطﻖ اﻟﺗﻲ ﺗوﺟد ﺑﮭﺎ‬
‫ﻣﺧﺎطر اﻻﻧﻔﺟﺎر‪:‬‬
‫‪ .1‬ﻣﺧﺗزﻟﺔ ﺑﻣﺎ ھو ﺿروري‪ ،‬ﺣﺻرﯾﺎ‪ ،‬ﻻﺣﺗﯾﺎﺟﺎت اﻻﺳﺗﻐﻼل؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﻣﺻﻣﻣﺔ وﻣﻧﺟزة ﺑﺣﯾث ﻻ ﺗﻛون ﺳﺑﺑﺎ ﻣﺣﺗﻣﻼ ﻻﺷﺗﻌﺎل اﻷﺟواء ‪2.‬‬
‫اﻟﻣﺗﻔﺟرة اﻟﻣوﺟودة؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫‪.‬ﺗﺳﺗﺟﯾب ﻟﻠﻣﻘﺗﺿﯾﺎت اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 118‬أﻋﻼه ‪3.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﺗﺣدد ﻛﯾﻔﯾﺎت ﺗطﺑﯾﻖ ﻣﻘﺗﺿﯾﺎت ھذه اﻟﻣﺎدة ﺑﻘرار ﻣﺷﺗرك ﻟﻠﺳﻠطﺔ‬


‫اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻟﺷﻐل واﻟﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻻﻧﺗﻘﺎل اﻟطﺎﻗﻲ‪.‬‬
‫اﻟﻔﺻل اﻟﺳﺎدس‬
‫اﺳﺗﻌﻣﺎل اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ وﺣراﺳﺗﮭﺎ وﺻﯾﺎﻧﺗﮭﺎ‬
‫اﻟﻔرع اﻷول‬
‫اﻟﺗداﺑﯾر اﻟوﻗﺎﺋﯾﺔ اﻟﺧﺎﺻﺔ ﺑﺎﻷﺟراء ﻓﯾﻣﺎ ﯾﺗﻌﻠﻖ ﺑﺎﺳﺗﻌﻣﺎل اﻟﻣﻧﺷﺂت‬
‫اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ واﻟﺗداﺑﯾر اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺣراﺳﺗﮭﺎ‬

‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل أن ﯾﺗﺄﻛد ﻣن أن اﻟﻣﻧﺷﺂت واﻟﻣﻌدات اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‪:‬‬


‫‪ .1‬ﺗﺳﺗﻌﻣل ﻓﻲ ظروف اﻟﺗﺷﻐﯾل واﻟﺗﺄﺛﯾرات اﻟﺧﺎرﺟﯾﺔ اﻟﺗﻲ ﻻ ﺗﺧﺗﻠف‬
‫ﻋن ﺗﻠك اﻟﻣﻌدة ﻟﮭﺎ؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﺗﺗﯾﺢ ﻓﻲ اﻟوﻗت اﻟﻣﻧﺎﺳب اﻟﻘﯾﺎم ﺑﻌﻣﻠﯾﺎت اﻟﺻﯾﺎﻧﺔ وإﻋﺎدة ‪2.‬‬
‫اﻟﻣطﺎﺑﻘﺔ اﻟﺿرورﯾﺗﯾن؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﺗﺧﺿﻊ ﻟﻠﺗداﺑﯾر اﻟﻣﺧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدﺗﯾن ‪ 123‬و‪3. 124‬‬
‫أدﻧﺎه؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﺗﺧﺿﻊ ﻟﻠﻣراﻗﺑﺔ‪ ،‬وﻓﻘﺎ ﻟﻠﺷروط اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣواد ﻣن ‪4.‬‬
‫‪.‬إﻟﻰ ‪ 140‬أدﻧﺎه ‪7‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل‪ ،‬إﻟﻰ ﺣﯾن ﻣﻌﺎﻟﺟﺔ أي ﺧﻠل ﺗﻣت ﻣﻌﺎﯾﻧﺗﮫ ﻋﻠﻰ‬
‫ﻣﺳﺗوى اﻟﻣﻧﺷﺄة اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ أو أﺟزاﺋﮭﺎ‪ ،‬اﺗﺧﺎذ ﺟﻣﯾﻊ اﻟﺗداﺑﯾر‬
‫اﻟﺿرورﯾﺔ ﻟﻛﻲ ﻻ ﯾﺷﻛل ھذا اﻟﺧﻠل ﻣﺻدر ﺧطر ﻋﻠﻰ اﻷﺟراء‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫اﻟﻘﺳم اﻟﻔرﻋﻲ اﻷول‬
‫اﻟﺗداﺑﯾر اﻟوﻗﺎﺋﯾﺔ اﻟﺧﺎﺻﺔ ﺑﺎﻷﺟراء‬
‫ﯾﺟب‪ ،‬ﻓﻲ اﻟﺣﺎﻟﺔ اﻟﺗﻲ ﯾﺳﺗﻌﻣل ﻓﯾﮭﺎ اﻷﺟراء اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‪ ،‬أو‬
‫ﯾﻧﺟزون أﺷﻐﺎﻻ ﻋﻠﻰ ﻣﻧﺷﺂت ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﺧﺎرج اﻟﺗوﺗر أو ﺗﺣت اﻟﺗوﺗر‬
‫أو ﺑﻣﺣﺎذاة ﻣﻧﺷﺂت ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﺗﺗﺿﻣن أﺟزاء ﻧﺷطﺔ ﻋﺎرﯾﺔ ﺗﺣت‬
‫اﻟﺗوﺗر‪ ،‬أن ﺗﺷﯾر اﻟﺗداﺑﯾر اﻟوﻗﺎﺋﯾﺔ اﻟﺧﺎﺻﺔ ﺑﮭؤﻻء اﻷﺟراء إﻟﻰ ﻣﺎ‬
‫ﯾﻠﻲ‪:‬‬
‫‪ .I‬ﺗﺄﻛد اﻟﻣﺷﻐل ﻣن أن ھؤﻻء اﻷﺟراء ﯾﺗوﻓرون ﻋﻠﻰ ﺗﻛوﯾن ﻛﺎف‬
‫ﯾﻣﻛﻧﮭم ﻣن ﻣﻌرﻓﺔ وﺗطﺑﯾﻖ ﺗداﺑﯾر اﻟﺳﻼﻣﺔ اﻟواﺟب اﺣﺗراﻣﮭﺎ ﻣن‬
‫أﺟل ﺗﺟﻧب أﺧطﺎر ﻧﺎﺟﻣﺔ ﻋن اﻟﻛﮭرﺑﺎء ﻋﻧد ﻗﯾﺎﻣﮭم ﺑﺎﻟﻣﮭﺎم اﻟﻣﻧوطﺔ‬
‫ﺑﮭم؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﻗﯾﺎم اﻟﻣﺷﻐل‪ ،‬ﻋﻧد اﻻﻗﺗﺿﺎء‪ ،‬ﺑﺗﻧظﯾم ﺗﻛوﯾن ﺗﻛﻣﯾﻠﻲ ﻟﻔﺎﺋدة ‪II.‬‬
‫‪.‬اﻷﺟراء اﻟﻣﻌﻧﯾﯾن‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫وﯾﺻﺑﺢ ھذا اﻟﺗﻛوﯾن ﺿرورﯾﺎ‪ ،‬ﻻﺳﯾﻣﺎ ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ ﻋدم اﻟﻣﻌرﻓﺔ اﻟﻛﺎﻓﯾﺔ‬
‫ﺑﺎﻟﺗداﺑﯾر اﻟﻣذﻛورة؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﺗﺄﻛد اﻟﻣﺷﻐل ﻣن أن ﺗداﺑﯾر اﻟﺳﻼﻣﺔ ﻣطﺑﻘﺔ ﻓﻌﻠﯾﺎ‪ ،‬وأن ﯾذﻛر ﺑﮭﺎ ‪III.‬‬
‫‪.‬ﻛﻠﻣﺎ ﻛﺎن ذﻟك ﺿرورﯾﺎ‪ ،‬وﺑﻛل اﻟوﺳﺎﺋل اﻟﻣﻧﺎﺳﺑﺔ‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل أن ﯾوﻓر ﻟﻸﺟراء اﻟﻣﻌدات اﻟﺿرورﯾﺔ ﻷداء‬
‫اﻟﻣﮭﺎم اﻟﻣﻧوطﺔ ﺑﮭم‪ ،‬ﻻ ﺳﯾﻣﺎ ﻟﺗﺳﮭﯾل ﺗدﺧﻠﮭم ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ وﻗوع ﺣﺎدث‬
‫ذو ﻣﺻدر ﻛﮭرﺑﺎﺋﻲ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫وﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل أن ﯾﺳﮭر ﻋﻠﻰ ﻣﻼءﻣﺔ ھذه اﻟﻣﻌدات ﻣﻊ اﻟﺗوﺗر‬


‫اﻟﻣﺳﺗﻌﻣل‪ ،‬وأن ﺗﻛون ﺟﺎھزة‪ ،‬وﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ ﺟﯾدة ﻟﻼﺳﺗﻌﻣﺎل‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻷﺟراء إﺧﺑﺎر اﻟﻣﺷﻐل ﺑﺎﻻﺧﺗﻼﻻت واﻟﻌﯾوب اﻟﺗﻲ‬
‫ﯾﻼﺣظوﻧﮭﺎ ﻋﻠﻰ اﻟﻣﻌدات اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﻻ ﺳﯾﻣﺎ ﺧﻼل ﺗﺷﻐﯾﻠﮭﺎ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫اﻟﻘﺳم اﻟﻔرﻋﻲ اﻟﺛﺎﻧﻲ‬
‫اﻟﺗداﺑﯾر اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺣراﺳﺔ اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‬
‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل ﺗﺄﻣﯾن ﺣراﺳﺔ اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫وﯾﺗﻌﯾن ﻋﻠﯾﮫ ﻟﮭذه اﻟﻐﺎﯾﺔ ﺗﻛﻠﯾف أﺟﯾر أو ﻋدة أﺟراء ﻟﻠﻘﯾﺎم ﺑذﻟك‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﻛﻣﺎ ﯾﺟب ﻋﻠﯾﮫ إطﻼع ﻣﺟﻣوع اﻷﺟراء ﻋﻠﻰ ﺗﻧظﯾم ھذه اﻟﺣراﺳﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺗﻌﯾن ﻋﻠﻰ اﻷﺟراء اﻟﻣﻛﻠﻔﯾن ﺑﺎﻟﺣراﺳﺔ إﺧﺑﺎر اﻟﻣﺷﻐل ﻓورا‬
‫ﺑﺎﻻﺧﺗﻼﻻت واﻟﻌﯾوب اﻟﺗﻲ ﯾﻼﺣظوﻧﮭﺎ‪ ،‬واﻟﺗﻲ ﻗد ﺗﺻﯾب اﻟﻣﻧﺷﺂت‬
‫اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫وﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل‪ ،‬ﻓﻲ ھذه اﻟﺣﺎﻟﺔ‪ ،‬اﺗﺧﺎذ اﻟﺗداﺑﯾر اﻟﻼزﻣﺔ ﻹزاﻟﺔ‬
‫ھذه اﻻﺧﺗﻼﻻت واﻟﻌﯾوب‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﺗﮭدف ﺣراﺳﺔ اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‪ ،‬ﻋﻠﻰ اﻟﺧﺻوص إﻟﻰ ﻣﺎ ﯾﻠﻲ‪:‬‬


‫اﻟﺗﺣﻘﻖ ﻣن ﺑﻘﺎء اﻷﺟزاء اﻟﻧﺷطﺔ ﻟﻠﻣﻧﺷﺄة اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﺑﻌﯾدة ﻋن ‪1.‬‬
‫ﻣﺗﻧﺎول اﻷﺟراء؛‬

‫ﺿﻣﺎن اﻻﺷﺗﻐﺎل اﻟﺻﺣﯾﺢ واﻟﺣﺎﻟﺔ اﻟﺟﯾدة ﻟﻣوﺻﻼت اﻟوﻗﺎﯾﺔ؛ ‪2.‬‬


‫اﻟﺣﻔﺎظ ﻋﻠﻰ ﻣﻌﯾﺎر اﻟﺻﮭﯾرات وﺿﺑط اﻟﻔواﺻل؛ ‪3.‬‬

‫ﻣراﻗﺑﺔ ﺣﺳن اﺷﺗﻐﺎل اﻷﺟﮭزة اﻟﺣﺳﺎﺳﺔ ﻟﻠﺗﯾﺎر اﻟﺗﻔﺎﺿﻠﻲ اﻟﻣﺗﺑﻘﻲ؛ ‪4.‬‬


‫اﻟﺗﻧﺑﯾﮫ ﺑﺄﺧطﺎء اﻟﻌزل ﺑواﺳطﺔ اﻟﻣراﻗب اﻟداﺋم ﻟﻠﻌزل؛ ‪5.‬‬
‫اﻟﺗﺣﻘﻖ ﻣن اﺑﺗﻌﺎد اﻟﻣواد اﻟﻘﺎﺑﻠﺔ ﻟﻼﺣﺗراق‪ ،‬ﻋن اﻟﻣﻌدات اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ‪6.‬‬
‫اﻟﺗﻲ ﺗﺑدد اﻟطﺎﻗﺔ اﻟﺣرارﯾﺔ؛‬
‫ﻣراﻗﺑﺔ ﺧﺎﺻﯾﺎت اﻟﺳﻼﻣﺔ ﻟﻠﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣﺳﺗﻌﻣﻠﺔ ﻓﻲ ‪7.‬‬
‫‪.‬اﻷﻣﺎﻛن اﻟﺗﻲ ﯾظل ﻓﯾﮭﺎ ﺧطر اﻻﻧﻔﺟﺎر ﻗﺎﺋﻣﺎ‬
‫اﻟﻔرع اﻟﺛﺎﻧﻲ‬
‫اﻟﺗداﺑﯾر اﻟوﻗﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺎﻷﺷﻐﺎل اﻟﻣﻧﺟزة ﻋﻠﻰ اﻟﻣﻧﺷﺂت‬
‫اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ أو ﺑﺎﻟﻘرب ﻣﻧﮭﺎ‬
‫ﺗداﺑﯾر ﻋﺎﻣﺔ‬
‫ﻻ ﯾﻣﻛن ﻟﻠﻣﺷﻐل أن ﯾﻌﮭد ﻟﻠﻘﯾﺎم ﺑﺄﺷﻐﺎل أو ﺑﻌﻣﻠﯾﺎت ﻋﻠﻰ ﻣﻧﺷﺂت‬
‫ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ أو ﺑﺎﻟﻘرب ﻣﻧﮭﺎ‪ ،‬ﻻ ﺳﯾﻣﺎ ﻋﻠﻰ ﻣوﺻﻼت ﻋﺎرﯾﺔ ﺗﺣت‬
‫اﻟﺗوﺗر‪ ،‬إﻻ ﻷﺟراء ﻣؤھﻠﯾن ﻟذﻟك وﻟﮭم دراﯾﺔ ﺑﻘواﻋد اﻟﺳﻼﻣﺔ‬
‫اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﻣﺟﺎل اﻟﻛﮭرﺑﺎء‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺷﺗرط ﻓﻲ اﻟﻣﻘﺎوﻻت اﻟﺗﻲ ﯾﻌﮭد إﻟﯾﮭﺎ ﺑﺎﻟﻘﯾﺎم ﺑﺎﻷﺷﻐﺎل اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ أن‬
‫ﺗﺗوﻓر ﻋﻠﻰ اﻹﻣﻛﺎﻧﯾﺎت واﻟﻣؤھﻼت واﻟﺗﺟرﺑﺔ اﻟﺿرورﯾﺔ ﻓﻲ ھذا‬
‫اﻟﻣﺟﺎل‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﻘﺎوﻻت اﻟﺗﻲ ﯾﻌﮭد إﻟﯾﮭﻣﺎ ﺑﺎﻟﻘﯾﺎم ﺑﺣراﺳﺔ أو ﺻﯾﺎﻧﺔ‬
‫اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ أن ﺗراﻋﻲ أﺣﻛﺎم ھذا اﻟﺑﺎب واﻟﻘرارات اﻟﻣﺗﺧذة‬
‫ﻟﺗطﺑﯾﻘﮭﺎ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل أن ﯾﺳﮭر ﻋﻠﻰ أن ﺗﻧﺟز اﻷﺷﻐﺎل أو اﻟﻌﻣﻠﯾﺎت‬
‫اﻟﻣذﻛورة ﻋﻠﻰ اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﺧﺎرج اﻟﺗوﺗر‪ ،‬ﻣﻊ ﻣراﻋﺎة‬
‫ﻣﻘﺗﺿﯾﺎت اﻟﻣﺎدﺗﯾن ‪ 128‬و‪ 130‬أدﻧﺎه‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل أن ﯾﺿﻊ رھن إﺷﺎرة اﻷﺟراء اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭم ﻓﻲ‬
‫اﻟﻔﻘرة اﻷوﻟﻰ ﻣن اﻟﻣﺎدة ‪ 125‬أﻋﻼه ﺟﺎﻣﻌﺎ ﻟﻠﺗداﺑﯾر‪ ،‬ﯾﺗﺿﻣن ﺗداﺑﯾر‬
‫اﻟﺳﻼﻣﺔ اﻟﺗﻲ ﯾﺗﻌﯾن اﻟﺗﻘﯾد ﺑﮭﺎ ﻋﻧد ﻗﯾﺎﻣﮭم ﺑﺄﺷﻐﺎل أو ﻋﻣﻠﯾﺎت‪،‬‬
‫ﺣﺳب اﻟﺣﺎﻟﺔ‪ ،‬ﻋﻠﻰ اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣذﻛورة وﯾﻣﻛن ﻋﻧد‬
‫اﻻﻗﺗﺿﺎء‪ ،‬اﺳﺗﻛﻣﺎل ھذه اﻟﺗداﺑﯾر ﺑﺎﻟﺗﻌﻠﯾﻣﺎت اﻟﺿرورﯾﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﻣﻧﻊ إﻧﺟﺎز أي ﻋﻣل ﺗﺣت اﻟﺗوﺗر ﻛﯾﻔﻣﺎ ﻛﺎﻧت طﺑﯾﻌﺗﮫ وﻣﺳﺗوى‬
‫اﻟﻣﺧﺎطر اﻟﻣرﺗﺑطﺔ ﺑﮫ‪ ،‬داﺧل اﻟﻣﻧﺎطﻖ اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪119‬‬
‫أﻋﻼه‪ ،‬ﻻ ﺳﯾﻣﺎ اﺳﺗﺑدال ﻣﺻﺑﺎح أو ﺻﮭﯾرة‪ ،‬ﻣﺎ ﻟم ﯾﺗم اﺗﺧﺎذ ﺗداﺑﯾر‬
‫ﻣﺳﺑﻘﺔ ﻟﺗﺟﻧب ﻣﺧﺎطر اﻻﻧﻔﺟﺎر‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﺗطﺑﻖ ﻣﻘﺗﺿﯾﺎت اﻟﻔﻘرة اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ ﻋﻠﻰ اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣﻧﺗﻣﯾﺔ‬
‫ﻟﻣﺟﺎﻻت اﻟﺗوﺗر اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 60‬أﻋﻼه‪.‬‬
‫ﻻ ﺗطﺑﻖ ﻣﻘﺗﺿﯾﺎت اﻟﻣواد ﻣن ‪ 129‬إﻟﻰ ‪ 132‬أدﻧﺎه‪ ،‬ﻋﻠﻰ اﻷﺷﻐﺎل‬
‫أو اﻟﻌﻣﻠﯾﺎت اﻟﺗﺎﻟﯾﺔ‪:‬‬

‫‪،‬رﺑط اﻷﺟزاء أو ﻋﻧﺎﺻر اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﻘﺎﺑﻠﺔ ﻟﻠﻧﻘل ‪1.‬‬


‫واﻟﻣﺻﻣﻣﺔ واﻟﻣﮭﯾﺄة ﺧﺻﯾﺻﺎ ﻟﻠﻘﯾﺎم ﺑﻌﻣﻠﯾﺔ اﻟرﺑط دون ﺧطر وﻗوع‬
‫ﺗﻣﺎس ﻋرﺿﻲ ﺑﯾن اﻷﺟﯾر اﻟﻣﻛﻠف ﺑﺈﺟراء اﻟرﺑط اﻟﻣذﻛور وأﺟزاﺋﮭﺎ‬
‫اﻟﻧﺷطﺔ‪ ،‬وذﻟك ﻋﻧدﻣﺎ ﯾﺗﻌﻠﻖ اﻷﻣر ﺑﻣﻌدات ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﻣﻧﺗﻣﯾﺔ ﻟﻣﺟﺎﻻت‬
‫اﻟﺗوﺗر اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﺑﻧد ‪ 2‬ﻣن اﻟﻣﺎدة ‪ 60‬أﻋﻼه‪ ،‬ﺗوﻓر اﻟﺣﻣﺎﯾﺔ‬
‫ﺿد ﻣﺧﺎطر ﻗذف ﻣواد ﻣﺗوھﺟﺔ أو ﺗﻛون أﻗواس داﺋﻣﺔ؛‬
‫اﺳﺗﻌﻣﺎل أدرع اﻟﻣﻧﺎورة؛ ‪2.‬‬
‫اﺳﺗﻌﻣﺎل أﺟﮭزة ﻣراﻗﺑﺔ ﻏﯾﺎب اﻟﺗوﺗر؛ ‪3.‬‬

‫‪.‬اﺳﺗﻌﻣﺎل أﺟﮭزة ﻣﺻﻣﻣﺔ ﺧﺻﯾﺻﺎ ﻟﻠﻣراﻗﺑﺔ أو ﻟﻠﻘﯾﺎس ﺗﺣت اﻟﺗوﺗر ‪4.‬‬


‫ﯾﺷﺗرط أن ﺗﻛون اﻟﻣﻌدات اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﺑﻧود ‪ 2‬و‪ 3‬و‪ 4‬ﻣن‬
‫اﻟﻔﻘرة اﻷوﻟﻰ ﻣن ھذه اﻟﻣﺎدة ﻣﺻﻧوﻋﺔ وﻣﺳﺗﻌﻣﻠﺔ وﻓﻖ اﻟﺿواﺑط‬
‫اﻟﺟﺎري ﺑﮭﺎ اﻟﻌﻣل ﻓﻲ ﻣﺟﺎل اﻟﻛﮭرﺑﺎء‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫اﻟﻘﺳم اﻟﻔرﻋﻲ اﻷول‬
‫اﻟﺗداﺑﯾر اﻟوﻗﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺎﻷﺷﻐﺎل اﻟﻣﻧﺟزة ﻋﻠﻰ ﻣﻧﺷﺂت ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‬
‫ﺧﺎرج اﻟﺗوﺗر‬
‫ﯾﺟب‪ ،‬ﻣن أﺟل إﻧﺟﺎز أﺷﻐﺎل ﺧﺎرج اﻟﺗوﺗر‪ ،‬أن ﯾﺧﺿﻊ اﻟﺟزء ﻣن‬
‫اﻟﻣﻧﺷﺄة اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﻣوﺿوع اﻷﺷﻐﺎل‪ ،‬ﻟﻠﺗداﺑﯾر اﻟﺗﺎﻟﯾﺔ‪:‬‬
‫‪ .1‬ﻓﺻل اﻟﺟزء ﻣن اﻟﻣﻧﺷﺄة اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﻣوﺿوع اﻷﺷﻐﺎل ﻋن ﻛل‬
‫ﻣﺻدر ﻣﺣﺗﻣل ﻟﻠطﺎﻗﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫إﺑﻘﺎء أﺟﮭزة اﻟﺗﻘﺳﯾم اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﻣﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدﺗﯾن ‪ 72‬و‪2. 73‬‬
‫أﻋﻼه‪ ،‬ﻓﻲ وﺿﻌﯾﺔ ﻣﻔﺗوﺣﺔ‪ ،‬وذﻟك طﯾﻠﺔ اﻟﻣدة اﻟﻛﺎﻣﻠﺔ ﻹﻧﺟﺎز‬
‫اﻷﺷﻐﺎل؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫‪.‬اﻟﺗﺣﻘﻖ ﻣن ﻣراﻗﺑﺔ ﻏﯾﺎب اﻟﺗوﺗر ﻓﻲ أﻗرب ﻣﻛﺎن ﻣن ﻣﻛﺎن اﻟﻌﻣل ‪3.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﻣﻧﻊ إﻋﺎدة اﻟﺗوﺗر إﻟﻰ وﺿﻌﮫ اﻟﺳﺎﺑﻖ ﻓﻲ اﻟﺟزء ﻣن اﻟﻣﻧﺷﺄة‬
‫اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﻣوﺿوع اﻷﺷﻐﺎل إﻻ ﺑﻌد‪:‬‬
‫‪ -‬اﻻﻧﺗﮭﺎء ﻣن إﻧﺟﺎز ﺟﻣﯾﻊ اﻷﺷﻐﺎل اﻟﻣرﺗﺑطﺔ ﺑﺈﺻﻼﺣﮫ؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﺟﻣﻊ اﻟﻣﻌدات واﻷدوات اﻟﻣﺳﺗﻌﻣﻠﺔ ﻓﻲ إﻧﺟﺎز اﻷﺷﻐﺎل؛ ‪-‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫إﺧﻼء اﻟﻣﻧطﻘﺔ اﻟﺗﺎﺑﻌﺔ ﻟﻠﻣﻧﺷﺄة اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﻣوﺿوع اﻷﺷﻐﺎل ﻣن ‪-‬‬
‫‪.‬اﻷﺟراء‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﺟب‪ ،‬ﻋﻧدﻣﺎ ﯾﺗﻌﻠﻖ اﻷﻣر ﺑﻣﻧﺷﺄة ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﻣﻧﺗﻣﯾﺔ ﻟﻣﺟﺎﻻت اﻟﺗوﺗر‬


‫اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﺑﻧود ‪ 3‬و‪ 4‬و‪ 5‬ﻣن اﻟﻣﺎدة ‪ 60‬أﻋﻼه‪ ،‬اﻟﺗﻘﯾد‬
‫ﺑﺎﻟﺗداﺑﯾر اﻟﺗﺎﻟﯾﺔ‪:‬‬
‫‪ .1‬إﻧﺟﺎز اﻷﺷﻐﺎل ﺗﺣت إﺷراف ﻣﻛﻠف ﺑﺎﻷﺷﻐﺎل‪ .‬ﻻ ﺳﯾﻣﺎ أﺟﯾر ﻟﮫ‬
‫دراﯾﺔ ﺑﺎﻟﻣﺧﺎطر اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﯾﺗم ﺗﻌﯾﯾﻧﮫ ﻟﮭذا اﻟﻔرض ﻣن ﻗﺑل اﻟﻣﺷﻐل؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫اﺗﺑﺎع طرﯾﻘﺔ واﺿﺣﺔ وﻣوﺣدة ﻟﻔﺻل ﺟﻣﯾﻊ اﻟﻣﺻﺎدر اﻟﻣﻣﻛﻧﺔ ‪2.‬‬
‫ﻟﻠطﺎﻗﺔ وﺿﻣﺎن ھذا اﻟﻔﺻل ﺑواﺳطﺔ ﺟﮭﺎز إﯾﻘﺎف ﻣﻧﺎﺳب‪ ،‬وﻛذا‬
‫ﻣراﻗﺑﺔ ﻏﯾﺎب اﻟﺗوﺗر ﻓﻲ ﻣﻛﺎن اﻟﻌﻣل أو ﺑﺟواره ﻗﺑل إﻧﺟﺎز اﻟﻔﺻل‬
‫اﻟﻣذﻛور وﻗﺑل أي ﻋﻣﻠﯾﺔ أﺧرى؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫اﻟﻘﯾﺎم ﺑﺗﺄرﯾض وﺟﻌل اﻟﻣوﺻﻼت اﻟﻧﺷطﺔ‪ .‬ﻟﻠدارة اﻟﻣﻧﺗﻣﯾﺔ ﻟﻠﺟزء ‪3.‬‬
‫ﻣن اﻟﻣﻧﺷﺄة اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﻣوﺿوع اﻷﺷﻐﺎل‪ ،‬ﻋﻠﻰ ﺷﻛل دارة ﻗﺻﯾرة‬
‫وذﻟك ﺑﻌد ﻣراﻗﺑﺔ ﻏﯾﺎب اﻟﺗوﺗر؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﺗﺄﻛد اﻟﻣﻛﻠف ﺑﺈﻧﺟﺎز اﻷﺷﻐﺎل‪ ،‬ﻗﺑل إﻋﺎدة اﻟﺗوﺗر إﻟﻰ وﺿﻌﮫ ‪4.‬‬
‫اﻟﺳﺎﺑﻖ‪ ،‬ﻣن ﺗواﺟد ﺟﻣﯾﻊ اﻷﺟراء ﻓﻲ ﻧﻘطﺔ اﻟﺗﺟﻣﻊ اﻟﻣﺗﻔﻖ ﻋﻠﯾﮭﺎ‬
‫‪.‬ﻣﺳﺑﻘﺎ‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫اﻟﻘﺳم اﻟﻔرﻋﻲ اﻟﺛﺎﻧﻲ‬
‫اﻟﺗداﺑﯾر اﻟوﻗﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺎﻷﺷﻐﺎل اﻟﻣﻧﺟزة ﻋﻠﻰ ﻣﻧﺷﺂت ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‬
‫ﺗﺣت اﻟﺗوﺗر‬
‫ﯾﻣﻛن إﻧﺟﺎز اﻷﺷﻐﺎل ﺗﺣت اﻟﺗوﺗر ﻓﻲ اﻟﺣﺎﻟﺗﯾن اﻟﺗﺎﻟﯾﺗﯾن‪:‬‬
‫‪ -‬ﻋﻧدﻣﺎ ﺗﺟﻌل ظروف اﻻﺳﺗﻐﻼل إﻣﻛﺎﻧﯾﺔ اﻟوﺿﻊ ﺧﺎرج اﻟﺗوﺗر‬
‫ﺧطﯾرا أو ﻣﺳﺗﺣﯾﻼ؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫‪.‬إذا ﻛﺎﻧت طﺑﯾﻌﺔ اﻟﻌﻣل ﺗﺗطﻠب وﺟود اﻟﺗوﺗر ‪-‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب‪ ،‬ﻓﻲ اﻟﺣﺎﻟﺗﯾن اﻟﻣذﻛورﺗﯾن أﻋﻼه‪ ،‬اﻟﺗﻘﯾد ﺑﺎﻟﺗداﺑﯾر اﻟﻼزﻣﺔ‬
‫اﻟﻣﺿﻣﻧﺔ ﻓﻲ دﻻﺋل اﻟﺳﻼﻣﺔ اﻟﻣوﺿوﻋﺔ رھن إﺷﺎرة اﻷﺟراء‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب أن ﯾﻛون اﻷﺟراء اﻟذﯾن ﯾﻌﮭد إﻟﯾﮭم ﺑﺈﻧﺟﺎز اﻷﺷﻐﺎل ﺗﺣت‬
‫اﻟﺗوﺗر‪ ،‬ﻗد ﺗﻠﻘوا ﺗﻛوﯾﻧﺎ ﺧﺎﺻﺎ ﻓﻲ اﻟﻣوﺿوع‪ ،‬ﻻ ﺳﯾﻣﺎ ﺣول طرق‬
‫اﻟﻌﻣل اﻟﺗﻲ ﺗﻣﻛﻧﮭم ﻣن اﻟﻘﯾﺎم ﺑﻌﻣﻠﮭم‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب أن ﺗﺑﯾن ﺗﻌﻠﯾﻣﺎت اﻟﻣﺻﻠﺣﺔ اﻟﺗداﺑﯾر اﻟواﺟب اﻟﺗﻘﯾد ﺑﮭﺎ ﻣن ﻗﺑل‬
‫اﻷﺟراء‪ ،‬ﻻ ﺳﯾﻣﺎ ﻋﻧد إﻧﺟﺎز اﻷﺷﻐﺎل واﺳﺗﻌﻣﺎل اﻟﻣﻌدات واﻷدوات‬
‫ﻟﻠﻐرض اﻟﻣذﻛور‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل وﺿﻊ رھن إﺷﺎرة اﻷﺟراء ﻣﻌدات ﻣﺻﻣﻣﺔ‬
‫ﺧﺻﯾﺻﺎ ﻹﻧﺟﺎز اﻷﺷﻐﺎل اﻟﻣذﻛورة‪ ،‬وﻛذا اﻟوﺳﺎﺋل اﻟﺿرورﯾﺔ‬
‫ﻟﺣﻣﺎﯾﺗﮭم‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﺗﻌﯾن‪ ،‬ﻹﻧﺟﺎز اﻷﺷﻐﺎل ﺗﺣت اﻟﺗوﺗر داﺧل اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‬


‫اﻟﻣﻧﺗﻣﯾﺔ ﻟﻣﺟﺎﻻت اﻟﺗوﺗر اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﺑﻧود ‪ 3‬و‪ 4‬و‪ 5‬ﻣن‬
‫اﻟﻣﺎدة ‪ 60‬أﻋﻼه اﻟﺗﻘﯾد ﺑﺎﻟﺗداﺑﯾر اﻟﺗﺎﻟﯾﺔ‪:‬‬
‫‪ .1‬ﻋدم إﻧﺟﺎز اﻷﺷﻐﺎل اﻟﻣذﻛورة إﻻ ﺑﺄﻣر ﻣن اﻟﻣﺷﻐل‪ ،‬ﻋﻠﻰ أن‬
‫ﯾﻌطﻰ ھذا اﻷﻣر ﻛﺗﺎﺑﺔ‪ ،‬وأن ﯾﺣدد طﺑﯾﻌﺔ اﻷﺷﻐﺎل أو اﻟﻌﻣﻠﯾﺎت اﻟﺗﻲ‬
‫ﺳﺗﻧﺟز وﺗﺳﻠﺳﻠﮭﺎ وﻛذا اﻻﺣﺗﯾﺎطﺎت اﻟواﺟب اﺗﺧﺎذھﺎ؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫وﺿﻊ اﻷﺟراء اﻟذﯾن ﯾﻧﺟزون اﻷﺷﻐﺎل اﻟﻣذﻛورة ﺗﺣت اﻟﺣراﺳﺔ ‪2.‬‬
‫اﻟﻣﺳﺗﻣرة ﻣن ﻗﺑل أﺟﯾر ﻟﮫ دراﯾﺔ ﺑﺎﻟﻣﺧﺎطر اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‪ ،‬ﯾﺗم ﺗﻛﻠﯾﻔﮫ‬
‫‪.‬ﻟﮭذه اﻟﻐﺎﯾﺔ ﻣن ﻗﺑل اﻟﻣﺷﻐل‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫اﻟﻘﺳم اﻟﻔرﻋﻲ اﻟﺛﺎﻟث‬
‫اﻟﺗداﺑﯾر اﻟوﻗﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺎﻷﺷﻐﺎل اﻟﻣﻧﺟزة ﺑﺟوار أﺟزاء ﻣن‬
‫ﻣﻧﺷﺂت ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﺗﺣت اﻟﺗوﺗر‬
‫ﯾﺟب‪ ،‬ﻛﯾﻔﻣﺎ ﻛﺎﻧت طﺑﯾﻌﺔ اﻷﺷﻐﺎل اﻟﺗﻲ ﺗﺿﻊ اﻟﻣﺗدﺧﻠﯾن ﺑﺟوار‬
‫ﻣﻧﺷﺂت ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﺗﺣت اﻟﺗوﺗر‪ ،‬اﻟﺗوﻓر ﻋﻠﻰ دﻋﺎﻣﺔ ﻗوﯾﺔ ﺗﺿﻣن ﻟﮭم‬
‫وﺿﻌﯾﺔ ﺛﺎﺑﺗﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﻣﻛن إﻧﺟﺎز أﺷﻐﺎل ﻛﯾﻔﻣﺎ ﻛﺎن ﻧوﻋﮭﺎ ﺑﺟوار أﺟزاء ﻋﺎرﯾﺔ ﻧﺷطﺔ‬
‫ﻟﻣﻧﺷﺄة ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﺗﺣت اﻟﺗوﺗر ﺷرﯾطﺔ اﻟﺗﻘﯾد‪ ،‬ﻋﻠﻰ اﻷﻗل‪ ،‬ﺑﺈﺣدى‬
‫اﻟﺷروط اﻟﺗﺎﻟﯾﺔ ﻣﻊ ﻣراﻋﺎة ﻣﻘﺗﺿﯾﺎت اﻟﻔﻘرة اﻟﺛﺎﻧﯾﺔ ﻣن ھذه اﻟﻣﺎدة‪:‬‬
‫‪ .1‬وﺿﻊ ھذه اﻷﺟزاء اﻟﻧﺷطﺔ ﻟﻠﻣﻧﺷﺄة اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﺧﺎرج اﻟﻣﺗﻧﺎول‪،‬‬
‫ﺳواء ﺑﺎﻹﺑﻌﺎد أو ﺑوﺿﻊ ﺣﺎﺟز أو ﺑﺎﻟﻌزل؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫إﻧﺟﺎز اﻷﺷﻐﺎل اﻟﻣذﻛورة وﻓﻖ اﻟﺷروط اﻟﻣﺣددة ﻓﻲ اﻟﻣواد ﻣن ‪2. 0‬‬
‫إﻟﻰ ‪ 132‬أﻋﻼه اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺎﻷﺷﻐﺎل ﺗﺣت اﻟﺗوﺗر؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫‪:‬إﻧﺟﺎز اﻷﺷﻐﺎل اﻟﻣذﻛورة ﻣن طرف أﺟﯾر ﺷرﯾطﺔ أن ‪3.‬‬
‫ﯾﻛون ﻋﻠﻰ دراﯾﺔ ﺑﺎﻟﻣﺧﺎطر اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﮭذه اﻷﺟزاء اﻟﻌﺎرﯾﺔ اﻟﻧﺷطﺔ ‪-‬‬
‫ﺗﺣت اﻟﺗوﺗر؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﻛون ﻗد ﺗﻠﻘﻰ ﺗﻛوﯾﻧﺎ ﺧﺎﺻﺎ ﺣول طرق اﻟﻌﻣل اﻟﺗﻲ ﺗﻣﻛن ﻣن ‪-‬‬
‫اﻟﻘﯾﺎم‪ ،‬ﺑﺟوار اﻷﺟزاء اﻟﻌﺎرﯾﺔ اﻟﻧﺷطﺔ ﺗﺣت اﻟﺗوﺗر‪ ،‬ﺑﺎﻟﻣﮭﺎم اﻟﺗﻲ‬
‫ﻋﮭد ﺑﮭﺎ إﻟﯾﮫ؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﺗﻛون ﺗﺣت ﺗﺻرﻓﮫ أدوات ﻣﻧﺎﺳﺑﺔ وﻛذا اﻷﺟﮭزة واﻟﻣﻌدات ‪-‬‬
‫‪.‬اﻟﺿرورﯾﺔ ﻟﺣﻣﺎﯾﺗﮫ‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﻏﯾر أﻧﮫ ﯾﻣﻛن‪ ،‬إذا ﺗﻌذر اﻟﺗﻘﯾد ﺑﺈﺣدى اﻟﺷروط اﻟﺳﺎﻟﻔﺔ اﻟذﻛر‪ ،‬إﻧﺟﺎز‬
‫اﻷﺷﻐﺎل ﺑﺟوار أﺟزاء ﻋﺎرﯾﺔ ﻧﺷطﺔ ﻟﻣﻧﺷﺄة ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﺗﺣت اﻟﺗوﺗر‪،‬‬
‫ﺷرﯾطﺔ اﻟﺗﻘﯾد ﺑﺎﻟﺗداﺑﯾر اﻟﺗﺎﻟﯾﺔ‪:‬‬
‫‪ -‬ﺗدوﯾن اﻟﺗﻌﻠﯾﻣﺎت اﻟﺗﻲ ﺗﺣدد ﺗداﺑﯾر اﻟﺳﻼﻣﺔ اﻟواﺟب اﺗﺧﺎذھﺎ وﻛذا‬
‫ﻣﻧطﻘﺔ اﻟﻌﻣل اﻟﻣﺧﺻﺻﺔ ﻟﻛل ﻓرﯾﻖ ؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﻣراﻗﺑﺔ داﺋﻣﺔ‪ ،‬ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﻷﺷﻐﺎل اﻟﻣﻧﺟزة ﺑﺟوار اﻷﺟزاء اﻟﻌﺎرﯾﺔ ‪-‬‬
‫اﻟﻧﺷطﺔ ﻟﻣﻧﺷﺂت ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﺗﺣت اﻟﺗوﺗر اﻟﻣﻧﺗﻣﯾﺔ ﻟﻣﺟﺎﻻت اﻟﺗوﺗر‬
‫اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﻣﺎ ﻓﻲ اﻟﺑﻧدﯾن ‪ 4‬و‪ 5‬ﻣن اﻟﻣﺎدة ‪ 60‬أﻋﻼه‪ ،‬ﻣن طرف‬
‫أﺟﯾر ﻟﮫ دراﯾﺔ ﺑﺎﻟﻣﺧﺎطر اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﮭذا اﻟﻧوع ﻣن اﻟﻣﻧﺷﺂت‬
‫‪.‬اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‪ ،‬ﯾﺗم ﺗﻌﯾﯾﻧﮫ ﻣن ﻗﺑل اﻟﻣﺷﻐل ﻟﮭذا اﻟﻔرض‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫اﻟﻘﺳم اﻟﻔرﻋﻲ اﻟراﺑﻊ‬
‫اﻟﺗداﺑﯾر اﻟﺗﻲ ﯾﺗﻌﯾن اﺗﺧﺎذھﺎ ﺑﻌد وﻗوع ﺣﺎدث‬
‫ﯾﺟب‪ ،‬ﻋﻧد اﺳﺗﺣﺎﻟﺔ اﻟﺗﺄﻛد‪ ،‬ﺑﻌد وﻗوع ﺣﺎدث ﻓﻲ اﻟﻣﻧﺷﺄة اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‪،‬‬
‫ﻻﺳﯾﻣﺎ اﻻﻧﻔﺻﺎل أو ﻓﻲ اﻟﺗﺄرﯾض أو ﻓﻲ دارة ﻗﺻﯾرة‪ ،‬ﻣن أن ﺑﻌض‬
‫أﺟزاء اﻟﻣﻧﺷﺄة اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣذﻛورة ﺗوﺟد ﻓﻲ وﺿﻌﯾﺔ ﺧﺎرج اﻟﺗوﺗر‪،‬‬
‫اﻟﺗﻘﯾد ﺑﺗداﺑﯾر اﻟﺳﻼﻣﺔ اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 129‬أو اﻟﻣواد‬
‫ﻣن ‪ 130‬إﻟﻰ ‪ 132‬أﻋﻼه‪ ،‬وذﻟك ﻗﺑل ﺗدﺧل اﻷﺟراء ﻋﻠﻰ ھذه‬
‫اﻷﺟزاء‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﺟب‪ ،‬ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﺳﺗﻌﻣﺎل ﻣواد ﻋﺎزﻟﺔ ﺻﻠﺑﺔ أو ﺳﺎﺋﻠﺔ أو ﻏﺎزﯾﺔ‪ ،‬ﻓﻲ‬
‫اﻟﻣﻌدات اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﻗد ﺗؤدي‪ ،‬ﻋﻧد وﻗوع ﺣﺎدث ﻓﻲ اﻻﺳﺗﻐﻼل‪ ،‬إﻟﻰ‬
‫اﻧﺑﻌﺎﺛﺎت اﻟﻐﺎز أو اﻟﻐﺑﺎر أو اﻷﺑﺧرة اﻟﺳﺎﻣﺔ‪ ،‬اﺗﺧﺎذ اﻟﺗداﺑﯾر اﻟﻼزﻣﺔ‬
‫ﻣن أﺟل اﻟﺗﺧﻔﯾف ﻣن ﻋواﻗب ھذه اﻻﻧﺑﻌﺎﺛﺎت ﻋﻠﻰ اﻷﺟراء‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫اﻟﻔﺻل اﻟﺳﺎﺑﻊ‬
‫اﻟﻣراﻗﺑﺔ اﻟﺧﺎﺻﺔ ﺑﺎﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‬
‫ﯾﺟب أن ﺗﺧﺿﻊ اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣﻧﺗﻣﯾﺔ ﻟﻣﺟﺎﻻت اﻟﺗوﺗر‬
‫اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 60‬أﻋﻼه‪ ،‬ﻟﻣراﻗﺑﺔ ﻋﻧد ﺑداﯾﺔ ﺗﺷﻐﯾﻠﮭﺎ أو‬
‫ﺑﻌد إﺧﺿﺎﻋﮭﺎ ﻟﺗﻐﯾﯾر ﻓﻲ اﻟﮭﯾﻛل‪ ،‬وﻛذا ﺑﺻﻔﺔ دورﯾﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﻣﻊ ﻣراﻋﺎة أﺣﻛﺎم اﻟﻔﻘرة اﻟﺛﺎﻧﯾﺔ ﻣن اﻟﻣﺎدة ‪ 45‬أﻋﻼه‪ ،‬ﯾﺟب‪ ،‬ﻋﻧد‬
‫إﻧﺟﺎز ﻛل ﻣراﻗﺑﺔ‪ ،‬إﻋداد ﺗﻘرﯾر ﻣﻔﺻل ﯾﺗﺿﻣن ﻋﻠﻰ اﻟﺧﺻوص‬
‫اﻹﺷﺎرة إﻟﻰ اﻻﺧﺗﻼﻻت اﻟﺗﻲ ﺗﻣت ﻣﻌﺎﯾﻧﺗﮭﺎ ﻓﻲ ﺿوء أﺣﻛﺎم ھذا‬
‫اﻟﺑﺎب واﻟﻘرارات اﻟﺻﺎدرة ﻟﺗطﺑﯾﻘﮭﺎ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب أن ﺗﻧﺟز اﻟﻣراﻗﺑﺔ ﻋﻧد ﺑداﯾﺔ ﺗﺷﻐﯾل اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ أو ﺑﻌد‬
‫إﺧﺿﺎﻋﮭﺎ ﻟﺗﻐﯾﯾر ﻓﻲ اﻟﮭﯾﻛل اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 137‬أﻋﻼه‪،‬‬
‫ﻣن ﻗﺑل ھﯾﺋﺎت ﯾﺗم ﺗﻌﯾﯾﻧﮭﺎ ﺑﻘرار ﻣﺷﺗرك ﻟﻠﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ‬
‫ﺑﺎﻟﺷﻐل واﻟﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻻﻧﺗﻘﺎل اﻟطﺎق ﻟﻣدة ﺛﻼث‬
‫ﺳﻧوات ﻗﺎﺑﻠﺔ ﻟﻠﺗﺟدﯾد‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺗﺧذ ﻗرار اﻟﺗﻌﯾﯾن ﺑﻌد اﺳﺗطﻼع رأي اﻟﻠﺟﻧﺔ اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﮭﺎ ﻓﻲ‬
‫اﻟﻣﺎدة ‪ 46‬أﻋﻼه‪.‬‬
‫ﯾﺣدد ﺗﺄﻟﯾف ھذه اﻟﻠﺟﻧﺔ وﻛﯾﻔﯾﺎت ﺳﯾرھﺎ‪ ،‬وﻛذا ﺷروط وﻛﯾﻔﯾﺔ ﺗﻌﯾﯾن‬
‫اﻟﮭﯾﺋﺎت اﻟﻣذﻛورة ﺑﻘرار ﻣﺷﺗرك ﻟﻠﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻟﺷﻐل‬
‫واﻟﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻻﻧﺗﻘﺎل اﻟطﺎﻗﻲ‪.‬‬

‫ﺗﻧﺟز اﻟﻣراﻗﺑﺔ اﻟدورﯾﺔ ﻟﻠﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة‬


‫‪ 137‬أﻋﻼه‪ ،‬إﻣﺎ ﻣن ﻟدن ھﯾﺋﺔ ﻣﻌﯾﻧﺔ أو ﻣن ﻗﺑل أﺟراء ﯾﻧﺗﻣون‬
‫ﻟﻠﻣؤﺳﺳﺔ‪ ،‬ﻟﮭم ﻣﻌرﻓﺔ ﻣﻌﻣﻘﺔ ﻓﻲ ﻣﺟﺎل اﻟوﻗﺎﯾﺔ ﻣن اﻟﻣﺧﺎطر اﻟﻧﺎﺗﺟﺔ‬
‫ﻋن اﻟﻛﮭرﺑﺎء وﺑﺎﻟﺗداﺑﯾر اﻟﺗﻧظﯾﻣﯾﺔ اﻟﺗﻲ ﺗﺧﺻﮭﺎ‪.‬‬
‫ﺗﺣدد ﺑﻘرار ﻣﺷﺗرك ﻟﻠﺳﻠطﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻟﺷﻐل واﻟﺳﻠطﺔ‬
‫اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﺎﻻﻧﺗﻘﺎل اﻟطﺎق‪ ،‬ﻛﯾﻔﯾﺎت وﺷروط إﺟراء ﻣراﻗﺑﺔ‬
‫اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ودورﯾﺗﮭﺎ‪ ،‬وﻣوﺿوﻋﮭﺎ‪ ،‬وﻛذا ﻣﺣﺗوى اﻟﺗﻘﺎرﯾر‬
‫اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﮭﺎ‪.‬‬
‫ﯾﻣﻛن ﻟﻠﻌون اﻟﻣﻛﻠف ﺑﺗﻔﺗﯾش اﻟﺷﻐل‪ ،‬إذا ﺗﺑﯾن ﻟﮫ ذﻟك ﺿرورﯾﺎ‪ ،‬أن‬
‫ﯾﻠزم اﻟﻣﺷﻐل‪ ،‬ﻣﻊ ﺗﻌﻠﯾل ذﻟك‪ ،‬ﺑﺈﺟراء ﻣراﻗﺑﺔ ﻋﻠﻰ اﻟﻣﻧﺷﺄة اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‪،‬‬
‫ﻛﻠﮭﺎ أو ﺟزء ﻣﻧﮭﺎ‪ ،‬ﻋﻠﻰ ﻧﻔﻘﺗﮫ‪ ،‬وﻣن ﻟدن إﺣدى اﻟﮭﯾﺋﺎت اﻟﻣﻌﯾﻧﺔ وﻓﻖ‬
‫أﺣﻛﺎم اﻟﻣﺎدة ‪ 138‬أﻋﻼه‪.‬‬
‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل أن ﯾدﻟﻲ ﻟﻠﻌون اﻟﻣﻛﻠف ﺑﺗﻔﺗﯾش اﻟﺷﻐل‪ ،‬ﺧﻼل‬
‫اﻟﺧﻣﺳﺔ ﻋﺷرة ﯾوﻣﺎ اﻟﺗﺎﻟﯾﺔ ﻟﺗﺎرﯾﺦ ﺗوﺻﻠﮫ ﺑﺈﻟزاﻣﯾﺔ إﻧﺟﺎز اﻟﻣراﻗﺑﺔ‪،‬‬
‫ﺑﻣﺎ ﯾﻔﯾد أﻧﮫ طﻠب ﻣن ھﯾﺋﺔ ﻣﻌﯾﻧﺔ اﻟﻘﯾﺎم ﺑﺈﻧﺟﺎز اﻟﻣراﻗﺑﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺑﻌث اﻟﻣﺷﻐل إﻟﻰ اﻟﻌون اﻟﻣﻛﻠف ﺑﺗﻔﺗﯾش اﻟﺷﻐل ﺑﻧﺳﺧﺔ ﻣن ﺗﻘرﯾر‬
‫اﻟﻣراﻗﺑﺔ اﻟﻣﻧﺟزة‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﺗﮭدف اﻟﻣراﻗﺑﺔ اﻷوﻟﯾﺔ إﻟﻰ ﻓﺣص ﻣطﺎﺑﻘﺔ اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‬
‫ﻟﻣﻘﺗﺿﯾﺎت اﻟﻔﺻل اﻟﺛﺎﻧﻲ واﻟﺛﺎﻟث واﻟراﺑﻊ واﻟﺧﺎﻣس ﻣن ھذا اﻟﺑﺎب‬
‫واﻟﻘرارات اﻟﺻﺎدرة ﻟﺗطﺑﯾﻘﮭﺎ‪.‬‬
‫ﺗﮭدف اﻟﻣراﻗﺑﺔ اﻟدورﯾﺔ إﻟﻰ اﻟﺗﺄﻛد ﻣن اﻟﺣﻔﺎظ ﻋﻠﻰ ﺣﺎﻟﺔ ﻣطﺎﺑﻘﺔ‬
‫اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﻟﻣﻘﺗﺿﯾﺎت اﻟﻔﺻل اﻟﺛﺎﻧﻲ واﻟﺛﺎﻟث واﻟراﺑﻊ‬
‫واﻟﺧﺎﻣس ﻣن ھذا اﻟﺑﺎب واﻟﻘرارات اﻟﺻﺎدرة ﻟﺗطﺑﯾﻘﮭﺎ‪.‬‬
‫ﻛﻣﺎ ﺗﮭدف ھذه اﻟﻣراﻗﺑﺔ أﯾﺿﺎ إﻟﻰ ﻓﺣص ﻛل ﺗﻐﯾﯾر‪ ،‬ﻏﯾر اﻟﻣﺗﻌﻠﻖ‬
‫ﺑﺎﻟﮭﯾﻛل‪ ،‬وﻋﻧد اﻻﻗﺗﺿﺎء‪ ،‬ﻓﺣص ﺗﺄﺛﯾر أي ﺗﻐﯾﯾر ﻋﻠﻰ اﻷﻣﺎﻛن أو‬
‫اﻟﻣواﻗﻊ‪.‬‬
‫ﺗﮭدف اﻟﻣراﻗﺑﺔ ﺑﻧﺎء ﻋﻠﻰ طﻠب اﻟﻌون اﻟﻣﻛﻠف ﺑﺗﻔﺗﯾش اﻟﺷﻐل‪ ،‬إﻟﻰ‬
‫ﻓﺣص ﻣدى ﻣطﺎﺑﻘﺔ اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ أو ﻋﻧد اﻻﻗﺗﺿﺎء‪ ،‬ﺟزء‬
‫ﻣﻧﮭﺎ‪ ،‬ﻟﻣﻘﺗﺿﯾﺎت اﻟﻔﺻل اﻟﺛﺎﻧﻲ واﻟﺛﺎﻟث واﻟراﺑﻊ واﻟﺧﺎﻣس ﻣن ھذا‬
‫اﻟﺑﺎب واﻟﻘرارات اﻟﺻﺎدرة ﻟﺗطﺑﯾﻘﮭﺎ‪.‬‬
‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺷﻐل أن ﯾﺿﻊ رھن إﺷﺎرة اﻟﻌون اﻟﻣﻛﻠف ﺑﺗﻔﺗﯾش‬
‫اﻟﺷﻐل ﻣﻠﻔﺎ ﯾﺣﺗوي ﻋﻠﻰ ﻣﺎ ﯾﻠﻲ ‪:‬‬
‫‪ .1‬رﺳم ﺑﯾﺎﻧﻲ ﯾﺷﯾر إﻟﻰ أﻣﺎﻛن أو ﻣواﻗﻊ اﻟﻌﻣل اﻟﺧﺎﺿﻌﺔ ﻟﻣﻘﺗﺿﯾﺎت‬
‫اﻟﺑﺎب اﻟﺛﺎﻟث ﻣن ھذا اﻟﻣرﺳوم ؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫رﺳم ﻟﻠﻘﻧوات اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣدﻓوﻧﺔ اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪2.‬‬
‫ﻣن ھذا اﻟﻣرﺳوم ؛ ‪85‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﺳﺟل ﺗدون ﻓﯾﮫ ﺣﺳب اﻟﺗﺳﻠﺳل اﻟزﻣﻧﻲ‪ ،‬ﺗوارﯾﺦ وطﺑﯾﻌﺔ ﻣﺧﺗﻠف ‪3.‬‬
‫ﻋﻣﻠﯾﺎت اﻟﻣراﻗﺑﺔ وﻛذا أﺳﻣﺎء اﻟﮭﯾﺋﺎت وأﺳﻣﺎء وﺻﻔﺎت اﻷﺟراء‬
‫اﻟذﯾن ﻗﺎﻣوا ﺑﺈﻧﺟﺎزھﺎ ؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﺗﻘﺎرﯾر اﻟﻣراﻗﺑﺔ اﻟﺗﻲ أﻧﺟزت ﺗطﺑﯾﻘﺎ ﻟﻠﻣﻘﺗﺿﯾﺎت اﻟﻣﻧﺻوص ‪4.‬‬
‫ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣواد ﻣن ‪ 137‬إﻟﻰ ‪ 141‬أﻋﻼه ؛‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﻣﺎ ﯾﻔﯾد إﻧﺟﺎز اﻷﺷﻐﺎل واﻟﺗﻐﯾﯾرات‪ ،‬ﻋﻧد اﻻﻗﺗﺿﺎء‪ ،‬ﻟﻣﻌﺎﻟﺟﺔ ‪5.‬‬


‫‪.‬اﻻﺧﺗﻼﻻت اﻟﺗﻲ ﺗﻣت ﻣﻼﺣظﺗﮭﺎ ﻓﻲ ﺗﻘﺎرﯾر اﻟﻣراﻗﺑﺔ اﻟﻣذﻛورة‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫اﻟﺑﺎب اﻟﺛﺎﻟث‬
‫ﻣﻘﺗﺿﯾﺎت ﻣﺧﺗﻠﻔﺔ وﺧﺗﺎﻣﯾﺔ‬
‫ﺗﺣدد ﺑﻣرﺳوم‪ ،‬ﻛﻠﻣﺎ ﻟزم اﻷﻣر‪ ،‬اﻟﺗداﺑﯾر اﻟﺧﺎﺻﺔ ﺑوﺿﻊ واﺳﺗﻌﻣﺎل‬
‫وﺻﯾﺎﻧﺔ وﻣراﻗﺑﺔ ﺑﻌض اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت‪.‬‬

‫ﯾﻧﺳﺦ اﻟﻣرﺳوم رﻗم ‪ 2.12.236‬اﻟﺻﺎدر ﻓﻲ ‪ 21‬ﻣن ﻣﺣرم ‪1435‬‬


‫)‪ 25‬ﻧوﻓﻣﺑر ‪ (2013‬ﺑﺗﺣدﯾد ﺷروط اﺳﺗﻌﻣﺎل اﻷﺟﮭزة واﻵﻻت اﻟﺗﻲ‬
‫ﻗد ﺗﻠﺣﻖ اﻟﺿرر ﺑﺻﺣﺔ اﻷﺟراء أو ﺗﻌرض ﺳﻼﻣﺗﮭم ﻟﻠﺧطر‪.‬‬
‫ﻏﯾر أن اﻟﻘرارات اﻟﻣﺗﺧذة ﺗطﺑﯾﻘﺎ ﻟﻠﻣرﺳوم اﻟﻣذﻛور ﺗظل ﺳﺎرﯾﺔ‬
‫اﻟﻣﻔﻌول إﻟﻰ أن ﯾﺗم ﺗﻌوﯾﺿﮭﺎ ﺑﺎﻟﻘرارات اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ ھذا‬
‫اﻟﻣرﺳوم‪ ،‬ﻣﺎ ﻟم ﺗﺗﻌﺎرض ﻣﻊ ﻣﻘﺗﺿﯾﺎﺗﮫ‪.‬‬

‫ﯾﺳﻧد ﺗﻧﻔﯾذ ھذا اﻟﻣرﺳوم‪ ،‬اﻟذي ﯾﻧﺷر ﻓﻲ اﻟﺟرﯾدة اﻟرﺳﻣﯾﺔ‪ ،‬إﻟﻰ وزﯾر‬
‫اﻹدﻣﺎج اﻻﻗﺗﺻﺎدي واﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﺻﻐرى واﻟﺗﺷﻐﯾل واﻟﻛﻔﺎءات ووزﯾرة‬
‫اﻻﻧﺗﻘﺎل اﻟطﺎﻗﻲ واﻟﺗﻧﻣﯾﺔ اﻟﻣﺳﺗداﻣﺔ‪ ،‬ﻛل واﺣد ﻣﻧﮭﻣﺎ ﻓﯾﻣﺎ ﯾﺧﺻﮫ‪.‬‬
‫وﺣرر ﺑﺎﻟرﺑﺎط ﻓﻲ ‪ 22‬ﻣن رﺑﯾﻊ اﻵﺧر ‪ 17) 1444‬ﻧوﻓﻣﺑر‬
‫‪.(2022‬‬
‫اﻹﻣﺿﺎء‪ :‬ﻋزﯾز أﺧﻧوش‪.‬‬
‫وﻗﻌﮫ ﺑﺎﻟﻌطف‪:‬‬

‫وزﯾر اﻹدﻣﺎج اﻻﻗﺗﺻﺎدي‪ ،‬واﻟﻣﻘﺎوﻟﺔ اﻟﺻﻐرى واﻟﺗﺷﻐﯾل واﻟﻛﻔﺎءات‪،‬‬


‫اﻹﻣﺿﺎء‪ :‬ﯾوﻧس اﻟﺳﻛوري وﺑﺣﺳو‪.‬‬
‫وزﯾرة اﻻﻧﺗﻘﺎل اﻟطﺎﻗﻲ واﻟﺗﻧﻣﯾﺔ اﻟﻣﺳﺗداﻣﺔ‪.‬‬
.‫ ﻟﯾﻠﻰ ﺑﻧﻌﻠﻲ‬:‫اﻹﻣﺿﺎء‬

Arrêté du directeur des travaux publics du 9


avril 1953 portant approbation du règlement
concernant l'installation, le fonctionnement
et l'entretien des ascenseurs et monte-
charge accompagnés.
L'arrêté susvisé du directeur des travaux
publics du 14 avril 1944 est abrogé.

Est approuvé, tel qu'il est annexé au présent


arrêté, le règlement concernant l'installation, le
fonctionnement et l'entretien des ascenseurs et
monte-charge accompagnés.
L'examen des projets, la réception et le
contrôle des ascenseurs et monte-charges
accompagnés, sont obligatoirement
exécutés par des personnes ou organismes
agréés. Conforme

L'agrément de ces personnes ou


organismes est accordé, pour une durée de
deux ans par décision du ministre des
travaux publics, de la formation
professionnelle et de la formation des
cadres, dans les conditions fixées ci-après :
1° Les demandes d'agrément sont
adressées au ministre des travaux publics,
de la formation professionnelle et de la
formation des cadres. Conforme

A chaque demande doivent être jointes les


pièces ci-après :
a) Une note comportant les indications
suivantes :
- S'il s'agit d'une personne physique,
ses noms et prénoms, nationalité, adresse
ainsi que tous renseignements permettant
d'apprécier sa compétence théorique et
pratique et notamment les références
relatives à son activité antérieure ; Conforme

- S'il s'agit d'une personne morale, sa


dénomination, sa forme juridique, son siège
social ainsi que les noms et prénoms,
nationalité et domicile de chacun des
administrateurs ou gérants et des membres
du personnel de direction ; Conforme
b) La liste nominative des personnes qui
seront chargées de procéder matériellement
aux épreuves, examens ou inspections,
avec toutes indications permettant
d'apprécier leur compétence théorique et
pratique, notamment les références
relatives à l'activité antérieure de chacune
de ces personnes. Celles-ci devront être
liées au bénéficiaire de l'agrément par un
contrat de travail ; Conforme
c) La liste du matériel possédé à la date de
la demande d'agrément et destiné à
effectuer les épreuves, examens et
inspections ; Conforme
d) Un engagement du demandeur de se
conformer, en cas d'agrément, aux
dispositions du présent arrêté ; Conforme
e) Le tarif des honoraires qui seront perçus
pour les épreuves, examens ou inspections
effectués. Conforme

Ces honoraires qui devront être prévus pour


des vacations d'une demi-journée et d'une
journée comprendront tous les frais à
l'exception des frais de déplacement et de
séjour remboursables sur justifications. Conforme
Les demandes de renouvellement
d'agrément doivent, en outre, être
accompagnées de deux rapports établis au
cours de la période de douze mois
précédant la date de la demande et ayant
trait l'un à une épreuve initiale, l'autre à un
examen périodique. Conforme
2° L'agrément ne pourra être accordé ou
renouvelé si les personnes agréées, les
administrateurs, le personnel de direction
des organismes agréés, ainsi que le
personnel salarié auquel il est fait appel
pour le contrôle du matériel des
installations :
- Font acte de commerce
d'ascenseurs et monte-charges
accompagnés. Conforme

- Effectuent des installations ou des


réparations d'ascenseurs et monte-charges. Conforme
- Ont une attache quelconque avec les
entreprises qui font acte de commerce
d'ascenseurs et monte-charges, ou qui
exécutent ou font exécuter des installations
ou des réparations d'ascenseurs et monte-
charges. Conforme
- Imposent ou conseillent aux chefs
d'établissements de recourir à un
constructeur ou installateur déterminé. Conforme
- Reçoivent des gratifications des
établissements contrôlés. Conforme
3° Il est interdit aux personnes ou
organismes agréés d'effectuer à la suite
d'une mise en demeure prévue par l'article 2
du dahir du 6 novembre 1943 les épreuves,
examens ou inspections de tout ou partie
d'ascenseurs et monte-charges qu'ils
auront déjà contrôlés. Conforme

4° Au cours de la période d'agrément, les


personnes ou organismes agréés ne
peuvent apporter des modifications à la
liste du personnel qu'ils emploient en vue
de procéder matériellement aux épreuves,
examens ou inspections qu'après en avoir
avisé le ministre des travaux publics, de la
formation professionnelle et de la formation
des cadres par lettre recommandée avec
accusé de réception. Conforme
Les organismes agréés sont, en outre,
tenus d'informer le ministre des travaux
publics, de la formation professionnelle et
de la formation des cadres de tout
changement survenant parmi leurs
administrateurs ou leur personnel de
direction. Conforme

5° Les personnes ou organismes agréés ne


peuvent prétendre à d'autres prestations
que celles figurant sur le tarif d'honoraires
joint à la demande d'agrément. Conforme

Les modifications de ce tarif doivent être


portées à la connaissance du ministre des
travaux publics, de la formation
professionnelle et de la formation des
cadres et ne sont applicables qu'à partir du
deuxième jour qui suit la réception de la
lettre par laquelle le demandeur est informé
de l'agrément donné à la modification. Conforme
6° L'agrément peut être retiré à tout moment
par décision du ministre des travaux
publics, de la formation professionnelle et
de la formation des cadres prise en cas
d'inobservation des dispositions citées ci-
dessus Conforme

Règlement concernant l'installation, le


fonctionnement et l'entretien des
ascenseurs et monte-charge accompagnés.

Chapitre Premier : Conditions Générales.


La construction et l'installation des
ascenseurs et monte-charge devront être
conformes aux prescriptions édictées par la
norme marocaine, NM n° 10.05 F010,
homologuée par l'arrêté conjoint susvisé n°
894-76 du 24 rejeb 1396 (23 juillet 1976) et
par les normes AFNOR nos 82.202, 82.204,
82 205 et 82.206 annexées à l'original du
présent règlement. Conforme
Classement en catégories : En ce qui concerne
la réglementation des ascenseurs et des monte-
charge, les locaux sont classés en trois
catégories :
1re catégorie :

Théâtres, établissements de spectacles et


d'audition, cinémas, cabarets, salles de
concerts, salles de bals, de conférences,
magasins ouverts au public ;

2e catégorie :

Autres établissements ouverts au public et, en


particulier : banques, hôtels de voyageurs,
restaurants, cafés, édifices du culte, musées,
piscines, établissements scolaires,
établissements, hospitaliers, cercles,
patronages, immeubles d'habitation collective
ou à l'usage de plusieurs occupants ;

3e catégorie :
Immeubles privés d'habitation à l'usage d'un
seul occupant et de son entourage immédiat.
Dispositions particulières aux locaux de
1ère catégorie.
L'existence d'ascenseurs et monte-charge
ne pourra justifier une diminution dans le
nombre et les dimensions des escaliers
ordinaires. Conforme
Ils ne pourront être manoeuvrés que par le
personnel de l'établissement. Conforme
Les travaux à exécuter sur ces engins et
nécessitant l'emploi de foyer de chaleur, de
bouteille de gaz, de liquides volatiles ou
toxiques, seront interdits pendant les
heures d'ouverture de l'établissement au
public. Conforme
En cas de nécessité dûment justifiée, le
directeur ou gérant de l'établissement
demandera à l'autorité municipale ou locale
l'autorisation d'exécuter les travaux
envisagés pendant les heures d'ouverture
de l'établissement. Conforme
Cette autorité statuera et précisera les
conditions de sécurité particulières à
observer pour l'exécution des travaux,
notamment celles destinées à isoler le
chantier du reste de l'établissement. Conforme
Dispositions particulières aux locaux de 3e
catégorie.
Des dérogations au présent règlement
pourront éventuellement être accordées par
le ministre des travaux publics aux
propriétaires intéressés, sur rapport
justificatif d'un des organismes de contrôle
visés à l'article 10 ci-après. Sans Objet
Dispositions communes aux locaux des
trois catégories.
Les canalisations posées à demeure
doivent être protégées contre les
détériorations mécaniques par une
enveloppe métallique continue et robuste
(tubes isolés en acier, à l'exclusion de tout
autre système). Sans Objet
Les pendentifs sous cabines ou bennes
doivent comporter une enveloppe de
protection en cuir ou en une matière de
résistance équivalente à l'usure. Sans Objet

Dans les locaux ou cabines où les usagers


ont accès, toute pièce conductrice, portée
par rapport à la terre (ou la masse) à une
tension supérieure à 24 volts doit être
placée hors d'atteinte des usagers. Sans Objet
Si l'importance de l'installation
d'ascenseurs et monte-charge le justifie,
l'autorité municipale ou locale pourra
prescrire que l'exploitation et l'entretien en
soient confiés à, un agent présent dans
l'établissement pendant tout le temps de
son ouverture au public. Sans Objet
Tout incident survenu dans le
fonctionnement sera porté sans retard à la
connaissance de cet agent. Sans Objet
Chapitre II : Fonctionnement et entretien
des appareils.

Visites périodiques.

Tout propriétaire d'appareil est tenu de


charger une personne compétente :
1° De faire procéder périodiquement au
graissage et au menu entretien de toutes les
parties de l'installation ; Conforme
2° De vérifier le plus souvent possible et au
moins tous les quinze jours, le
fonctionnement des serrures et dispositifs
d'immobilisation des portes palières, des
portes de cabines et autres dispositifs
d'immobilisation ou de sécurité ; Conforme
3° De faire vérifier, au moins deux fois par
an, les câbles de l'installation en vue d'en
constater le bon état. Conforme
II est, en outre, tenu de faire vérifier par un
des organismes habilités énumérés à
l'article 3 ci-dessus, et au moins une fois
par an, le bon état de fonctionnement de
ces appareils. Conforme
Cette vérification portera obligatoirement
sur :
a) Le bon fonctionnement des
parachutes ; Conforme

b) L'isolement des canalisations électriques


entre fils de phase, entre fils de phase et
terre, entre fils de phase et neutre, et la
résistance de la (ou des) prises de terre. Conforme
Les constatations résultant de ces
différentes visites seront inscrites sur le
registre établi conformément à l'article 37
de l'arrêté viziriel du 28 juin 1938,
concernant la protection des travailleurs
dans les établissements qui mettent en
oeuvre des courants électriques ; toutes les
mesures faites seront consignées en
chiffres. Conforme

Ce registre mentionnera, outre les


modifications importantes apportées à
l'installation initiale, ainsi que les accidents
et incidents de fonctionnement ayant pu
survenir depuis sa mise en service ou la
dernière visite, l'indication des raisons
sociales et adresse de la personne ayant
effectué la visite. Conforme
Le registre devra pouvoir être présenté en
tout temps par le propriétaire de
l'installation ou son préposé aux agents
chargés par les gouverneurs des
préfectures et provinces du contrôle de
l'application du présent règlement. Conforme

Immobilisation des appareils hors service


Les installations en service doivent être
maintenues en bon état d'entretien et
d'isolement. Sans Objet
Tout appareil dont le fonctionnement est
suspendu pour une durée supérieure à une
semaine devra être rendu inutilisable par
démontage d'une pièce maîtresse, afin
d'éviter une remise en route intempestive. Sans Objet
Tout appareil présentant un danger
quelconque pour les usagers devra
immédiatement être arrêté, en attendant que
les réparations nécessaires puissent être
effectuées. Sans Objet
Il en sera ainsi, en particulier, en cas
d'usure des câbles, mauvais
fonctionnement des parachutes, mauvais
fonctionnement des dispositifs
d'immobilisation ou serrures, détérioration
des protections, etc. Sans Objet
Mesures relatives aux dispositifs de
sécurité.

Les dispositifs de coupure de courant et de


protection devront être maintenus dans un
état de fonctionnement correspondant à
leurs caractéristiques d'origine. Conforme
Il est interdit de fausser ou de paralyser le
jeu des dispositifs de manoeuvre ou de
sécurité, ainsi que de supprimer ou de
détériorer les appareils protecteurs. Conforme

Chapitre III : Installations et réparations.

Projet : Tout projet d'installation


d'ascenseur ou de monte-charge devra être
adressé, en deux exemplaires, au moins un
mois avant le commencement des travaux,
au chef des services municipaux (ou à
l'autorité locale de contrôle) intéressés, qui
en transmettra un exemplaire à l'organisme
chargé de la vérification de l'installation. Conforme
Ce projet comportera :
Un plan coté détaillé de l'installation
envisagée ; Conforme
Une notice descriptive du matériel et de
l'installation ; Conforme

La désignation de l'organisme de contrôle


agréé, choisi par le pétitionnaire. Conforme

Vérification et réception des installations :


La mise en service ne pourra être effectuée
qu'après vérification et réception de
l'installation par un organisme de contrôle,
agréé par le directeur des travaux publics,
et après autorisation de l'autorité qualifiée
pour donner le permis d'habiter prévu par
les règlements en vigueur. Conforme
Cette autorisation ne pourra être accordée
que sur le vu de l'avis favorable de
l'organisme de contrôle. Conforme
Les organismes agréés fourniront dans le
premier trimestre de chaque année, au
ministre des travaux publics, un rapport
général sur l'ensemble de leur activité
répondant à l'objet du présent article,
rapport faisant apparaître notamment le
nombre d'installations visitées dans l'année
écoulée. Conforme
Il en sera de même en cas de modification
ou réparation importante d'une installation
existante. Conforme

Surveillance des installations : Dans le cas


où il serait constaté que des appareils
fonctionnent dans des conditions contraires
à celles définies par le présent règlement, le
directeur des travaux publics pourra
ordonner, aux frais du propriétaire, toutes
réfections ou modifications de l'installation
existante qui paraîtraient nécessaires. Conforme

Adaptation des installations existantes.


Les installations existantes préalablement au 9
avril 1953 devront, avant le 1er mai 1955, être
rendues conformes aux stipulations de ce
règlement.

Les propriétaires sont tenus de faire noter,


avant le 1er octobre 1954, sur le registre
dont la tenue est prescrite par l'article 6 ci-
dessus et par un des organismes habilités
énumérés à l'article 3 ci-dessus, les
modifications de l'installation qu'il sera
nécessaire de réaliser pour que soit
respecté le présent règlement. Conforme

Sanctions : En cas de contravention au présent


règlement, le ministre des travaux publics
pourra faire suspendre immédiatement le
fonctionnement des appareils, sans préjudice
de l'application des sanctions prévues à l'article
2 du dahir du 6 novembre 1943 autorisant le
directeur des travaux publics à réglementer le
fonctionnement des ascenseurs et monte-
charge accompagnés.
Les normes AFNOR : 82-202, 82.204, 82.205
et 82.206 visées à l'article premier sont à la
disposition des intéressés au ministère des
travaux publics et des communications
(inspection générale).
Arrêté conjoint du ministre de l'intérieur, du
ministre du commerce, de l'industrie, des
mines et de la marine marchande, du
ministre des travaux publics et des
communications et du ministre de
l'urbanisme, de l'habitat, du tourisme et de
l'environnement n° 894-76 du 24 rejeb 1396
(23 juillet 1976) portant homologation de
projet de norme comme norme marocaine.
Est homologué comme norme marocaine, le
projet de norme désigné ci-après annexé à
l'original du présent arrêté.

10-05-F. 010 : ascenseurs et monte-charges


électriques ou commandés électriquement. Conforme
L'application de cette norme est obligatoire
six mois après la publication du présent
arrêté au Bulletin officiel. Conforme
La norme visée ci-dessus est à la disposition
des intéressés au ministère chargé de
l'industrie (service de la normalisation
industrielle) ainsi que dans ses services
extérieurs et dans les chambres de commerce
et d'industrie.

Arrêté viziriel du 29 hija 1372 (9 septembre


1953) déterminant les mesures particulières
de sécurité relatives aux appareils de levage
autres que les ascenseurs et monte-charge.

Les mesures prévues aux articles suivants


doivent être observées dans les
établissements visés au premier alinéa de
l'article premier du dahir susvisé du 2 juillet
1947 où il est fait usage d'appareils de
levage mus mécaniquement, autres que les
appareils élévateurs (tels que les
ascenseurs et les monte-charge) dont la
cabine ou la plate-forme se déplace entre
des glissières ou guides verticaux ou
sensiblement verticaux. Conforme
Premier alinéa de l'article premier du dahir
susvisé du 2 juillet 1947 :
[1° Etablissements commerciaux, y compris
les succursales d'entreprises commerciales de
vente au détail ou de coopératives de
consommation dirigées par des gérants non
salariés] ;
2° Etablissements industriels.(Les employeurs
exerçant une profession libérale ; Les notaires,
les courtiers, commissionnaires, représentants
ou agents d'assurances ;Les sociétés civiles,
les syndicats, les associations et les
groupements, de quelque nature que ce soit
;Les établissements où ne sont employés que
les membres de la famille sous l'autorité soit du
père, soit de la mère, soit du tuteur, même
lorsque l'activité de ces établissements est
exercée sur la voie publique)]
Les mesures prévues aux articles 2, 17 (2e
alinéa), 18, 19, 23, 25 (1er alinéa), 28 (1er et
2e alinéas) et 35 doivent être observées
dans les établissements où il est fait usage
d'appareils de levage qui ne sont pas mus
mécaniquement. " Conforme

Ces mesures s'ajoutent aux mesures prescrites


par l'article 30 du dahir précité du 2 juillet 1947
(13 chaabane 1366) et des arrêtés viziriels
susvisés des 4 novembre 1952 (14 safar 1372)
et 28 juin 1938 (29 rebia II 1357).
Titre Premier : Installation des Appareils et
des Voies.

Les appareils de levage et leurs supports


doivent être assez solides pour résister aux
contraintes résultant de leur usage et, s'il y
a lieu, à la poussée du vent. Conforme
Si l'appareil comporte une ou plusieurs
passerelles accessibles, l'une ou l'autre des
mesures de sécurité énumérées ci-dessous
doit être appliquée afin de soustraire les
travailleurs se trouvant sur ces passerelles
au danger résultant de la présence au-
dessus de celles-ci d'objets fixes ou
mobiles :
a) Une distance verticale de 2 mètres au
moins doit séparer les passerelles et tous
objets susceptibles de se présenter au-
dessus du trajet suivi par l'appareil de
levage ; Conforme
b) Un grillage ou une armature rigide, de
résistance mécanique suffisante, formant
plafond et obligeant les travailleurs qui se
trouvent sur la passerelle à rester en dehors
des zones dangereuses, doit être installé. Conforme

A défaut de l'une ou l'autre de ces mesures


l'accès des passerelles doit être interdit par
des dispositifs appropriés aussi longtemps
que l'appareil se trouve en service. Conforme

Les prescriptions ci-dessus sont


applicables lorsque deux appareils doivent
se mouvoir l'un au-dessus de l'autre. Conforme
Dans tous les cas, les opérations
d'entretien, de réglage et d'essai pour
l'exécution desquelles il est nécessaire
d'accéder aux passerelles sont effectuées
conformément aux prescriptions de l'article
30. Conforme
Les extrémités des appareils situés au-
dessus du sol ainsi que celles des chemins
de roulement doivent être munies de
dispositifs destinés à atténuer les chocs,
soit en fin de course, soit en cas de
rencontre avec un autre appareil circulant
sur la même voie. Conforme
Ces dispositifs doivent être agencés de
manière à éviter le déraillement et le
renversement des appareils. Conforme
Les appareils de levage montés sur roues,
tels que ponts, portiques roulants,
monorails, grues, seront immobilisés à
l'arrêt par des moyens de calage,
d'amarrage ou de freinage qui devront
également, s'il y a lieu, empêcher le
déplacement de ces appareils sous l'action
du vent. Conforme
Il sera tenu compte pour le choix et la mise
en place de ces dispositifs des poussées de
vent les plus fortes à prévoir suivant les
conditions locales. Conforme

Titre II : Installations Electriques.


A leur poste de travail ou sur le chemin
qu'ils sont autorisés à prendre pour s'y
rendre, les travailleurs doivent être à l'abri
de tout contact avec les fils des lignes de
prise de Courant. Conforme
Les dispositifs matériels utilisés à cette fin
doivent être capables de résister aux efforts
auxquels ils peuvent être soumis, compte
tenu du travail des manutentions et des
transports usuels. Conforme
Toutes mesures seront prises et toutes
consignes données afin qu'à aucun
moment, les organes des appareils de
levage et les charges suspendues ne
puissent entrer en contact direct avec les
conducteurs nus sous tension ou détériorer
les conducteurs isolés. Conforme
Il sera placé entre le branchement et le
trolley général un interrupteur ou un
disjoncteur permettant de couper toutes les
phases ou tous les pôles. Conforme
Cet appareil sera muni d'un dispositif
permettant de le fixer dans la position
d'ouverture. Conforme
Sa manoeuvre, si elle est effectuée à
distance, devra faire l'objet de consignes
spéciales et être effectuée par un personnel
désigné à cet effet. Conforme
Un interrupteur ou un contacteur général
permettant d'isoler tout l'appareil de la
source d'énergie sera installé à l'arrivée de
l'alimentation. Conforme
Sa commande devra être parfaitement
accessible. Conforme
Dans les cabines d'appareils de levage, les
pièces nues sous tension mettant en oeuvre
d'autres courants que ceux dits à très basse
tension, doivent être soustraites à tout
contact fortuit. Conforme

L'accès des ouvriers non qualifiés aux


pièces sous tension et aux organes dont le
réglage intéresse la sécurité doit être
interdit par des dispositifs matériels dont la
solidité doit être en rapport avec les
contraintes auxquelles ils sont exposés. Conforme
Si ces dispositifs sont métalliques, ils
doivent être reliés électriquement à
l'ossature de la cabine et de l'appareil de
levage. Conforme
Les masses métalliques fixes ou mobiles
devront être mises à la terre, quelle que soit
la tension d'alimentation. Conforme
Cette mise à la terre ne devra pas se faire
Uniquement par contact coulant ou glissant
sur une ligne spéciale. Conforme

Titre III : Cabines et Moyens d'Accès.


Les cabines qui ne sont pas, en toutes
circonstances, accessibles du sol, doivent
être construites en matériaux résistant au
feu. Conforme
Elles seront disposées de telle manière que,
de son poste de travail, le machiniste
puisse voir toutes les manoeuvres et que,
même s'il doit se pencher au dehors pour
les diriger, il ne soit pas obligé de se
trouver dans une position dangereuse. Conforme
Dans les ateliers où peuvent se produire
des projections de matières brûlantes ou
corrosives, les cabines devront présenter
toutes dispositions de sécurité nécessaires
contre les dangers qui peuvent en résulter
pour les travailleurs. Conforme

Les conducteurs devront être à l'abri des


rayonnements, fumées, gaz, vapeurs
toxiques et autres émanations nuisibles. Conforme

Toutes mesures utiles seront prises pour


que la vapeur d'échappement provenant des
engins de levage ne gêne pas la visibilité en
tout lieu de travail occupé par le personnel
en service dans la cabine ou aux abords de
l'appareil de levage. Conforme
Sur les appareils neufs, mis en service
postérieurement à la date d'entrée en
vigueur du présent arrêté, le plancher de
service et les passerelles devront être en
matériaux résistant au feu. Conforme
Les appareils en service à la même date et
sur lesquels cette prescription ne serait pas
observée devront être modifiés en
conséquence dans les six mois de ladite
date. Conforme
Si les planchers et passerelles sont
constitués par des tôles perforées,
caillebotis ou tous autres matériaux ne
formant pas une surface continue, les
dimensions des perforations ou des
interstices ne devront pas dépasser 2
centimètres en tous sens. Conforme
L'accès des cabines doit être facile et sans
danger. Conforme

A défaut de passerelles desservies par des


escaliers munis de rampes, des échelles
fixes avec rampes, ou crinolines ou
dispositifs équivalents seront placées de
façon à donner accès à des paliers munis
de garde-corps, au niveau et en retrait dés
cabines ou chemins de roulement. Conforme

II est interdit d'utiliser les chemins de


roulement comme voie normale d'accès.
Seul le personnel chargé de l'entretien peut
être autorisé à les utiliser. Conforme
Si le déplacement de la cabine ne permet
pas d'utiliser la voie normale d'accès, le
personnel doit disposer d'une échelle lui
permettant de quitter facilement la cabine et
sans qu'il ait à pénétrer dans un
compartiment dont l'accès est réservé au
personnel d'entretien. Conforme
Il ne doit exister aucun espace libre au-
dessus du vide sur le trajet que parcourent
normalement les ouvriers pour gagner leur
poste de travail. Conforme

Les chemins de roulement, situés au-


dessus du sol et accessibles pendant
quelles appareils sont en service, doivent
être construits de manière à laisser un
espace libre d'au moins 50 centimètres
entre les pièces les plus saillantes des
appareils et les parois des bâtiments ou
entre les pièces les plus saillantes de deux
appareils se déplaçant au même niveau. Conforme

Des dispositifs matériels doivent, pendant


que les appareils sont en service, empêcher
l'accès des chemins de roulement situés au-
dessus du sol et qui ne remplissent par les
conditions fixées au paragraphe précédent. Conforme

Toutefois, sur les installations existant à la


date d'entrée en vigueur du présent arrêté et
où ces conditions ne pourraient être
réalisées sans d'importantes
transformations, il sera installé tous les 10
mètres au maximum soit des refuges, soit
des boutons très visibles permettant de
provoquer l'arrêt de la translation des
appareils et d'actionner un signal sonore. Conforme

Les chemins de roulement doivent être


munis, du côté opposé au pont, d'un garde-
corps rigide de 1 mètre de hauteur composé
d'une main-courante, d'une lisse et d'une
plinthe de 15 centimètres. Conforme

Si ce côté est constitué par un mur, celui-ci


sera muni d'une main-courante rigide. Conforme
Pendant la saison froide, les cabines
doivent être chauffées, si l'abaissement de
la température le justifie. Conforme
L'emploi des braseros et des résistances
incandescentes est interdit. Conforme
L'emploi des poêles n'est autorisé que dans
les cabines non suspendues et à la
condition qu'ils soient installés de façon
rationnelle, bien entretenus et correctement
utilisés. Conforme

Tout emmagasinage de chiffons, déchets,


huiles ou autres matières combustibles
dans la cabine de manoeuvre, est interdit. Conforme

Des récipients métalliques fermés doivent


être placés à l'extérieur des cabines pour
recevoir les chiffons ou déchets ; ils seront
vidés périodiquement. Conforme
Les cabines doivent être munies d'appareils
extincteurs d'incendie d'une puissance
suffisante. Conforme
Le produit utilisé pour l'extinction doit être
sans danger pour le personnel. Conforme
Titre IV : Moteurs, Chaînes et Câbles,
Limiteurs de Course.

Toutes les pièces mobiles énumérées à


l'article 30 du dahir précité du 2 juillet 1947
(13 chaabane 1366) doivent être munies de
protecteurs partout où leurs mouvements
pourraient constituer un danger. Conforme
Cette prescription est applicable même dans
les cas exclus par ledit article.
Les galets de roulement doivent être munis
de garde-roues, à moins que leur,
agencement n'assure une sécurité
équivalente. Conforme
Tous les organes mobiles des moteurs ou
des commandes du pont, montés en porte-à-
faux, doivent être munis d'un carter ou
d'une enveloppe métallique capable de les
retenir en cas de chute. Conforme
Toutes mesures utiles seront prises pour
éviter les chutes d'objets du haut des
appareils ou voies de roulement, ainsi que
pour soustraire le personnel aux dangers
résultant de ces chutes. Conforme

Les parties amovibles telles que couvercles,


boîtiers, enveloppes, doivent être reliées
aux bâtis de façon à empêcher leur chute. Conforme
Les crochets de suspension doivent être
d'un modèle empêchant le décrochage
accidentel des fardeaux. Conforme
Les élingues seront calculées, choisies,
disposées et entretenues de façon telle
qu'elles ne puissent pas se rompre, glisser
ou être coupées. Conforme
Elles ne devront pas être en contact direct
avec les angles vifs des fardeaux qu'elles
soutiennent. Conforme

Les brins des élingues reliés aux crochets


devront former un angle tel qu'il ne puisse y
avoir de risque de rupture. Conforme
Il est interdit de raccourcir les chaînes au
moyen de noeuds. Conforme
Toutes précautions seront prisés pour
qu'elles ne soient pas endommagées par
frottement contre les arêtes vives. Conforme
Les oeillets et épissures des câbles
métalliques devront comporter au moins
trois tours avec un toron entier du câble et
deux tours avec la moitié des fils coupés
dans chaque toron. Conforme
Toutefois, toute autre forme d'épissure
d'une efficacité équivalente pourra être
utilisée. Conforme
Tous les appareils de levage mus
mécaniquement seront pourvus de freins ou
de tout dispositif équivalent, capable
d'arrêter la charge ou l'appareil en toute
position et susceptible de fonctionner
même en cas d'interruption de
l'alimentation de l'appareil en énergie
motrice. Conforme

Cette dernière prescription ne sera toutefois


pas applicable en ce qui concerne les
mouvements de direction lorsque, toute
action du vent exclue, et la source
d'alimentation étant brusquement coupée,
l'organe intéresse s'arrêtera de lui-même
sur 50 centimètres. Conforme

Les dispositifs prévus au premier alinéa


seront installés de façon à pouvoir
fonctionner automatiquement ou à être
actionnés immédiatement et directement de
son poste de travail par la personne
préposée à la manoeuvre de l'appareil. Conforme
La descente des charges sous le seul
contrôle d'un frein n'est autorisée que si le
mécanisme comporte un limiteur de vitesse
et si, quelle que soit la position des
charges, le frein se trouve automatiquement
serré dès que le machiniste cesse de le
contrôler. Conforme
L'adjonction du limiteur de vitesse au
mécanisme de descente n'est exigée ni
pour la montée des charges, ni pour les
grues à destination spéciale, telles que les
pelles de terrassement. Conforme
La présence d'un frein normalement serré
n'est pas obligatoire sur ces grues. Conforme

Tous les appareils de levage doivent être


munis de tous les dispositifs de sécurité qui
s'avèrent nécessaires tels que limiteurs de
course, limiteurs de relevage et,
éventuellement, limiteurs d'orientation. Conforme
Ces dispositifs seront de construction
robuste et, s'il y a lieu, réenclenchables de
la cabine ou du poste de manoeuvre. Conforme

Les limiteurs de course seront réglés pour


éviter la rupture des chaînes ou des câbles. Conforme

Les poulies de mouflage devront être


munies de dispositifs permettant de les
déplacer au moment de l'accrochage des
charges sans que les ouvriers soient
obligés de toucher les câbles ou les chaînes. Conforme
L'usage des appareils de préhension
électromagnétique et des bennes
preneuses n'est autorisé que s'ils sont
munis de dispositifs propres à éviter la
chute de la charge. Conforme
L'emploi de ces dispositifs n'est pas
obligatoire si des mesures efficaces sont
prises pour interdire au personnel l'accès
des zones où des chutes peuvent se
produire. Conforme

Titre V : Manoeuvres.

II est interdit de soulever avec un appareil


une charge d'un poids supérieur au poids
maximum indiqué sur l'appareil, compte
tenu des conditions de son emploi. Conforme

Il est interdit de transporter habituellement


des charges au-dessus du personnel. Conforme

Chaque conducteur d'appareil doit disposer


d'un avertisseur sonore de puissance
suffisante qu'il fera fonctionner avant tout
déplacement et à l'approche des zones
dangereuses telles que croisement ou
superposition de ponts, portiques,
monorails ou voies ferrées. Conforme
Lorsqu'un appareil de levage est commandé
d'une cabine suspendue, un agent doit
constamment assurer la liaison par signaux
entre le conducteur et les ouvriers occupés
au sol que la charge est susceptible de
surplomber. Conforme
Cet agent doit diriger l'amarrage,
l'enlèvement, la translation, la dépose et le
décrochage des charges, et veiller au
respect par le personnel de l'interdiction de
monter sur les charges ou de se suspendre
aux crochets et aux élingues. Conforme
Lorsque la charge d'un appareil de levage
croisera un passage, des mesures efficaces
devront être prises pour prévenir les
dangers résultant de la chute éventuelle des
charges. Conforme
II est interdit d'utiliser les appareils de
levage pour le transport des personnes. Conforme

Si plusieurs appareils fonctionnent dans


des plans différents et superposés, un ordre
de manoeuvre devra être établi et toutes
mesures convenables prises pour éviter le
heurt des charges par les appareils
circulant dans les plans inférieurs. Conforme
Les mêmes dispositions sont applicables
lorsque les voies de translation sont
perpendiculaires. Conforme
Dans l'un et l'autre cas, des signaux
sonores ou lumineux devront aviser les
pontonniers et amarreurs du passage de
l'appareil ayant la priorité. Conforme

II est interdit de balancer les charges pour


les déposer en un point qui ne peut être
atteint normalement par l'appareil de levage,
sauf nécessité absolue et sous la
responsabilité d'un chef de manoeuvre,
toutes précautions étant alors prises pour
éviter les accidents. Conforme
Dans le cas de tractions obliques, toutes
dispositions seront prises pour éviter le
balancement. Conforme

En aucun cas, le personnel ne devra exercer


directement un effort sur les charges. Conforme
Il est interdit d'utiliser les engins de levage
pour la traction de quelque véhicule que ce
soit. Conforme

Titre VI : Visite et Entretien.

II sera prévu des accès réservés au


personnel chargé des opérations de
vérification, de graissage ou d'entretien,
afin de lui permettre d'atteindre sans danger
les points de travail. Conforme
Le graissage, le nettoyage, l'entretien et les
réparations des appareils doivent être
opérés à l'arrêt. Conforme
Lorsque des travaux de construction,
d'installation, de réparation ou d'entretien
sont effectués à proximité d'un appareil de
levage, tout mouvement de cet appareil est
interdit tant que des travailleurs se trouvent
occupés dans la zone dangereuse. Conforme
L'appareil peut toutefois être mis en
mouvement hors de son service s'il est
nécessaire d'effectuer certains travaux
spéciaux. Conforme
Ces travaux doivent être exécutés sous la
direction d'un surveillant qualifié. Conforme
Celle-ci est également obligatoire pour
l'exécution de travaux nécessitant l'accès
au voisinage des conducteurs nus sous
tension ou l'accès aux chemins de
roulement sur lesquels tous les appareils ne
sont pas mis à l'arrêt. Conforme
Les appareils seront éprouvés avant leur
mise en service dans les conditions fixées
par un arrêté du directeur du travail et des
questions sociales. Conforme
Ils seront soumis à nouvelle épreuve dans
les cas prévus par ledit arrêté. Conforme
Conformément à l'article 2 du présent
arrêté, les appareils devront, dans toutes
leurs parties, résister sans rupture ni
déformation permanente aux contraintes
résultant de ces épreuves. Conforme
Indépendamment des épreuves
mentionnées à l'article précédent, les
appareils seront examinés à fond une fois
au moins tous les douze mois. Conforme
Les chaînes, câbles, cordages, élingues,
palonniers et crochets de suspension
seront vérifiés une fois au moins tous les
douze mois. Conforme
Ils seront vérifiés, en outre, avant d'être
remis en service après un arrêt lorsque la
dernière inspection normale remontera à
plus de trois mois. Conforme
Ils seront également vérifiés lorsqu'ils
auront subi des démontages ou des
modifications. Conforme

Le chef d'établissement doit faire exécuter


les épreuves, examens et inspections par
des techniciens qualifiés et spécialisés
appartenant soit à l'établissement lui-même,
soit à un organisme autorisé à exercer cette
activité dans les conditions prévues à
l'alinéa suivant. Conforme
L'inspecteur du travail peut prescrire au chef
d'établissement de faire procéder à l'épreuve, à
l'examen ou l'inspection de tout ou partie des
appareils de levage par un vérificateur ou par
un organisme agréé choisi par le chef
d'établissement sur une liste dressée par le
directeur du travail et des questions sociales.
Un arrêté du directeur du travail et des
questions sociales fixera les conditions et
modalités d'agrément de ces vérificateurs ou
organismes.

Les résultats des épreuves examens et


inspections prévus aux articles précédents,
les dates de chacune de ces opérations
ainsi que les noms, qualités et adresses des
personnes qui les ont effectuées doivent
être consignés sur un registre ou carnet
spécial sur lequel chaque appareil de levage
sera décrit, avec tous ses accessoires. Conforme

Les résultats des épreuves, examens et


inspections prescrits par l'inspecteur du
travail devront être notifiés à celui-ci dans
les quatre jours par le chef d'établissement. Conforme

Titre VII : Dispositions Diverses.

II est interdit de confier la conduite des


appareils de levage à des ouvriers que leur
ignorance ou leur connaissance imparfaite
des consignes et des manoeuvres, leur état
de santé ou leurs aptitudes physiques
rendent impropres à remplir ces fonctions. Conforme
Des consignes seront établies par le chef
d'établissement après accord de
l'inspecteur divisionnaire du travail. Conforme

Ces consignes prévoieront notamment :


1° Les mesures de sécurité à appliquer à
l'occasion du service normal de l'appareil et
notamment l'interruption de l'alimentation
en énergie lorsque le conducteur quitte son
poste de travail ; Conforme

2° Les précautions à prendre pour éviter les


chutes d'objets transportés par l'appareil de
levage ou heurtés par celui-ci ou par sa
charge au cours de ses déplacements ; Conforme
3° Les mesures de sécurité destinées à
assurer la sauvegarde du personnel
participant aux opérations de visite, de
graissage, de nettoyage, d'entretien ou de
réparation. Conforme
Les consignes seront affichées en français
et en arabe dans les locaux ou
emplacements où chacune d'elles
s'applique et dans la cabine de manoeuvre
des appareils de levage. Conforme

Les accessoires, chaînes, câbles, cordages,


élingues, palonniers, crochets de
suspension doivent porter l'indication du
poids maximum qu'ils peuvent soutenir. Conforme
Ces indications seront marquées en chiffres
ou lettres bien lisibles sur l'appareil ou les
accessoires eux-mêmes ou, à défaut, sur
une plaque ou un anneau solidement fixé à
ceux-ci. Conforme

Le directeur du travail et des questions


sociales, peut, par arrêté pris après enquête
de l'agent chargé de l'inspection du travail,
accorder à un établissement dispense
permanente ou temporaire de tout ou partie
des prescriptions du présent arrêté, si
l'application de ces prescriptions est
impossible, et si la sécurité des travailleurs
est assurée de façon suffisante dans des
conditions correspondant dans toute la
mesure du possible à celles qui sont fixées
par le présent arrêté. Conforme
La procédure de la mise en demeure prévue
par l'article 32 du dahir précité du 2 juillet 1947
(13 chaabane 1366) est applicable aux
prescriptions du présent arrêté indiquées au
tableau ci-après ; ledit tableau fixe en même
temps le délai minimum prévu à l'article 33 du
même dahir pour l'exécution des mises en
demeure :
Article 5
..................................................................15
jours
Article 7, alinéas 2 et 3
.......................................15 jours
Article 8, alinéa
2..................................................15 jours
Article 10
................................................................30 jours
Article 12, alinéa
1.................................................5 jours
Article 16, alinéa
2................................................4 jours
Article 17, alinéa
3................................................8 jours
Article 18, alinéa
2................................................8 jours
Article 20, alinéa 3............................................
.30 jours
Article 22, alinéas 1 et
2....................................30 jours
Article 23
...............................................................8 jours
Article
29..............................................................15
jours
Article 33, alinéa
2...............................................8 jours

Arrêté du directeur du travail et des


questions sociales du 3 novembre 1953
(03/11/1953) fixant les conditions de
vérification des appareils de levage autres
que les ascenseurs et monte-charge.
Les épreuves prévues à l'article 31 de
l'arrêté viziriel susvisé du 9 septembre 1953
comprendront une épreuve statique et une
épreuve dynamique. Conforme
Ces épreuves seront effectuées sur
l'appareil muni de tous ses accessoires. Conforme

Si Pm désigne le poids maximum qu'il est


permis de faire mouvoir par l'appareil, la
charge d'épreuve sera au minimum égale à
1,5 Pm pour l'épreuve statique et 1,2 Pm
pour l'épreuve dynamique. Conforme
Toutefois, ces charges d'épreuve minima
seront réduites respectivement à 1,33 et 1,1
Pm pour les appareils des catégories ci-
dessous énumérées :
a) Palans électriques d'une force
maximum de 5 tonnes ; Conforme
b) Grues mobiles sur voies ferrées, grues
sur wagons, les épreuves ayant lieu alors
que la voie n'est ni inclinée, ni surélevée, ni
en dévers ; Conforme

e) Grues sur chenilles, sur pneumatiques ou


sur camions, y compris les pelles
mécaniques lorsqu'elles sont équipées en
grues, grues télescopiques remorquées ; Conforme

d) Sapines fixes, sapines roulantes, grues à


tours fixes, grues à tours roulantes, grues
pivotantes de chantiers fixes ou mobiles,
petites grues, potences ; Conforme
c) Petits portiques fixes ou roulants, ponts
roulants à bras lorsque ces divers appareils
comportent un engin de levage mû
mécaniquement ;

Elévateurs-gerbeurs
mobiles. Conforme
L'épreuve statique d'un appareil consiste à
lui faire supporter la charge d'épreuve, sans
la faire mouvoir, pendant une heure au
moins. Conforme

Au cours de l'épreuve, les flèches prises et


les déformations subies par les différentes
parties de l'appareil seront mesurées. Conforme

L'épreuve dynamique, d'un appareil


consiste à faire mouvoir la charge d'épreuve
de façon à placer cette charge dans toutes
les positions qu'elle peut occuper. Conforme
Il n'est tenu compte ni de la vitesse ni de
l'échauffement de l'appareil. Conforme
Les flèches et déformations dues à
l'épreuve seront mesurées, s'il y a lieu. Conforme
L'appareil doit subir ces deux épreuves
sans défaillance. Conforme
Le résultat des épreuves et mesures
susmentionnées doit être consigné sur le
registre prévu à l'article 34 de l'arrêté viziriel
susvisé du 9 septembre 1953. Conforme
Les appareils seront éprouvés :
a) Avant leur mise en service dans
l'établissement ; Conforme
b) A la suite d'un démontage suivi d'un
remontage de l'appareil ; Conforme
c) A la suite de tout accident provoqué par
la défaillance d'un organe essentiel
quelconque de l'appareil ; Conforme
d) Après toute réparation ou transformation
importable intéressant les organes
essentiels de l'appareil. Conforme
Toutefois, les appareils de chantiers qui ne
sont pas installés à demeure et qui sont
fréquemment déplacés seront dispensés
des épreuves lorsque leur déplacement
exige un démontage suivi d'un remontage, à
condition d'être éprouvés au moins tous les
six mois. Conforme

Lorsqu'il a été procédé au changement de


chaînes, câbles ou cordages faisant partie,
d'un appareil, il doit être, sur sa demande,
présenté à l'inspecteur du travail, une
attestation établie avant la mise en service
de l'élément de remplacement, soit par le
fournisseur de l'élément, soit par la
personne ou l'organisme compétent ayant
éprouvé ce dernier. Conforme
Cette attestation doit comporter les
mentions suivantes :
a) Pour les chaînes, le résultat des
épreuves subies avant leur mise en place ;
ces épreuves devront révéler que ces
chaînes satisfont, aux normes qui ont été
ou seront homologuées en application du
décret du 24 mai 1941 définissant le statut
de la normalisation ; Conforme
b) Pour les câbles en acier, l'indication de la
charge de rupture du câble, avant sa mise
en place, ainsi que la certification de
l'homogénéité des fils entrant dans la
composition du câble. Conforme

Le rapport arithmétique entre cette charge


de rupture et la force maximum de traction
qui résulte de l'application de la charge Pm
à l'appareil, doit être au moins égal à cinq; Conforme

c) Pour les cordages, le résultat des essais


effectués sur le cordage avant sa mise en
place suivant les prescriptions de la norme
G 36001, chapitre IV, homologuée par arrêté
ministériel du 12 février 1947. Conforme
Cette attestation n'aura pas à être fournie si,
avant la remise en service de l'appareil celui-
ci a subi les épreuves prévues aux articles 2
et 3 ci-dessus. Conforme

Les examens effectués à douze mois


d'intervalle au plus en exécution de l'article
32 de l'arrêté viziriel du 9 septembre 1953,
porteront notamment sur les parties des
appareils ci-dessous énumérées :
a) Dispositifs de calage, amarrage et
freinage, destinés à immobiliser dans la
position de repos les appareils montés sur
roues (Article 5 dudit arrêté viziriel) ; Conforme
b) Freins destinés à arrêter les charges ou
les appareils dans toutes leurs positions
(Article 20 de l'arrêté viziriel) ; Conforme
c) Dispositifs contrôlant la descente des
charges (Article 21 de l'arrêté viziriel) ; Conforme
d) Limiteurs de course, limiteurs de
relevage, limiteurs d'orientation (Article 22
de l'arrêté viziriel) ; Conforme
c) Poulies de mouflages (Article 23 de
l'arrêté viziriel) ; Conforme

f) Appareils de préhension
électromagnétique (Article 24 de l'arrêté,
viziriel).
Ces examens auront pour objet de
vérifier l'état de conservation et, s'il y a lieu,
g de ces éléments. Conforme

Conformément à l'article 32 de l'arrêté


viziriel du 9 septembre 1953 les chaînes,
câbles et cordages, élingues, palonniers et
crochets de suspension seront inspectés:

. 1°
En service normal, tous les douze mois au
moins ; Conforme

2° Lors d'une remise en service effectuée


après une inspection remontant à un délai
de trois mois au plus ; Conforme
3° A la suite d'un démontage ou de toute
modification. Conforme

Arrêté du directeur du travail et des


questions sociales du 31/12/1951 (31
décembre 1951) fixant la périodicité des
vérifications des installations électriques.
Pour l'application du premier alinéa de l'article
37 bis de l'arrêté viziriel susvisé du 28 juin
1938, les locaux des établissements assujettis
sont classés en trois groupes :
Premier groupe
1° Locaux où existent des risques particuliers
d'explosion ou de dégradation, visés aux
articles 19 et 22 de l'arrêté viziriel précité du 28
juin 1938 ;

2° Locaux où sont entreposées ou manipulées


les matières inflammables des catégories
suivantes : matières émettant des vapeurs
inflammables, matières susceptibles de brûler
sans apport d'oxygène, matières dans un état
physique de grande division, susceptibles de
former avec l'air un mélange explosif ; [ATEX]
3° Installations provisoires de chantiers et
emplacements de travail à l'extérieur et à
découvert ;
4° Locaux dans lesquels il existe des
installations de deuxième ou troisième
catégorie, définies à l'article 2 de l'arrêté viziriel
précité du 28 juin 1938, quel que soit le nombre
de personnes qu'ils occupent ou qu'ils sont
susceptibles de recevoir.
Deuxième groupe
1° Locaux où sont entreposées ou
manipulées des matières inflammables des
catégories suivantes : matières inflammables
autres que celles qui sont prévues au
paragraphe 2° du " Premier groupe ", et
susceptibles de prendre feu presque
instantanément au contact d'une flamme ou
d'une étincelle et de propager rapidement
l'incendie ;

2° Etablissements occupant ou susceptibles de


recevoir plus de cent personnes.
Troisième groupe
Tous les autres établissements assujettis à
l'arrêté viziriel précité du 28 juin 1938.
La périodicité des vérifications des
installations électriques des locaux visés à
l'article premier du présent arrêté est fixée
comme suit :
Locaux du premier groupe : un an ; Conforme

Locaux du deuxième groupe : trois ans ; Conforme

Locaux du troisième groupe : dix ans. Conforme

Le point de départ de la périodicité visée à


l'article 2 est la date de la vérification initiale
effectuée en application du premier alinéa
de l'article 37 bis de l'arrêté viziriel précité
du 28 juin 1938, ou, à défaut de vérification
initiale, la date de mise en service de
l'installation. Conforme

Les installations qui, à la date de publication du


présent arrêté, n'auront pas fait l'objet d'une
vérification depuis plus d'un an, trois ans, ou
dix ans, suivant le groupe dans lequel elles se
rangent, doivent être vérifiées dans un délai de :
Six mois pour les installations du premier
groupe ;
Dix-huit mois pour les installations du
deuxième groupe ;
Cinq ans pour les installations du troisième
groupe.
Arrêté viziriel du 29 rebia II 1357 (28 juin
1938) concernant la protection des
travailleurs dans les établissements qui
mettent en oeuvre des courants électriques.

Section Première : Généralités

Dans les établissements visés à l'article 1er


du dahir précité du 13 juillet 1926 (2
moharrem 1345) [les manufactures,
fabriques, usines, chantiers, ateliers,
laboratoires, cuisines, caves et chais,
magasins, boutiques, bureaux, entreprises
de chargement et de déchargement,
théâtres, cirques et autres établissements
de spectacle et leurs dépendances, de
quelque nature que ce soit, publics ou
privés, laïques ou religieux, même lorsque
ces établissements ont un caractère
d'enseignement professionnel ou de
bienfaisance] qui mettent en oeuvre des
courants électriques continus ou alternatifs
de fréquences industrielles, les chefs
d'établissement, directeurs ou préposés
sont tenus, indépendamment des mesures
générales prescrites par l'arrêté viziriel du
25 décembre 1926 (19 joumada II 1345)
concernant les mesures générales de
protection et de salubrité applicables à tous
les établissements industriels et
commerciaux, de prendre les mesures
particulières de protection énoncées aux
articles suivants. Conforme

Toutefois, lorsque les travaux sous ou hors


tension visés aux articles 32, 34 et 35 ou les
travaux visés à l'article 36, alinéa 2, s'ils
sont d'ordre électrique, sont confiés à des
entreprises étrangères aux établissements
où ils sont effectués, c'est à ces entreprises
qu'il incombe de prendre les mesures de
protection prévues pour ces travaux. Conforme
En ce qui concerne les chantiers exploités sur
cale, en cale sèche ou à flot, pour la
construction, l'aménagement, l'entretien ou la
réparation de tous navires de marine de guerre
ou de commerce, les adaptations ou
dérogations nécessaires seront accordées par
l'inspecteur du travail lorsque le chef
d'entreprise aura fait la preuve que certaines
prescriptions du présent arrêté ne peuvent être
appliquées à son exploitation ou partie
d'exploitation.
En cas de contestation entre l'employeur et
l'inspecteur, en ce qui concerne l'application
des prescriptions techniques du présent arrêté,
le différend devra être porté par le chef
d'entreprise, dans un délai de quinze jours à
compter de la mise en demeure ou de
l'observation, devant le secrétaire général du
Protectorat qui le soumettra à un comité de
techniciens dont les membres seront désignés
par arrêté du secrétaire général du Protectorat.
Ce comité jugera sans appel dans le délai d'un
mois.
Le présent arrêté ne s'applique pas aux
distributions d'énergie électrique réglementées,
conformément aux prescriptions du dahir du 29
janvier 1918 (15 rebia II 1336) fixant les
conditions relatives :
1° à la délivrance des autorisations,
permissions et concessions des distributions
d'énergie électrique ;

2° au fonctionnement et au contrôle desdites


distributions, par l'arrêté viziriel du 28 mars
1935 (22 hija 1353) et par l'arrêté du directeur
général des travaux publics du 13 avril 1935,
modifié par l'arrêté du 30 juillet 1935.
Les installations électriques doivent
comporter des dispositifs de sécurité en
rapport avec la plus grande tension de
régime existant entre les conducteurs et la
terre. Conforme

Dans les installations triphasées, cette


tension est évaluée par rapport au point
neutre ; elle est représentée par la tension U
étant la tension efficace entre phases. Conforme
Suivant leur tension ainsi définie, les
installations électriques sont classées en trois
catégories :

Première catégorie.

A. - En courant continu.
Les installations dans lesquelles la plus grande
tension ne dépasse pas 600 volts.
[DC U<600V

B. - En courant alternatif.
B1. Celles pour lesquelles la plus grande
tension efficace ne dépasse pas 150 volts ; [AC
U<150V].
B2. Celles pour lesquelles la plus grande
tension efficace excède 150 volts sans
dépasser 250 volts.
[AC 150V<U<250V]
Deuxième catégorie.
Les installations dans lesquelles la tension
dépasse les limites ci-dessus sans atteindre
60.000 volts en courant continu et 33.000 volts
en courant alternatif.
[DC U<60KV] [AC U<33KV]

Troisième catégorie.
Les installations dans lesquelles la tension
égale ou dépasse 60.000 volts en courant
continu et 33.000 volts en courant alternatif.
[DC U>60KV] [AC U>33KV].
Les installations dites à très basse tension
ne doivent avoir aucun conducteur sous
tension câblé avec d'autres conducteurs
actifs. Conforme
Elles ne doivent pas non plus être
alimentées à partir de tensions plus élevées
par l'intermédiaire de résistances ou
d'autotransformateurs. Conforme
Lesdites installations ne sont astreintes à
aucune des prescriptions qui suivent, à
l'exception de celles des articles 8, 19 (alinéa
1er), 23, 24, 25 et 33.

Dans tout circuit électrique parcouru par


des courants de deuxième catégorie
aboutissant à un appareil récepteur
d'utilisation quelconque, le courant doit
pouvoir être coupé simultanément sur tous
les pôles ou sur toutes les phases. Conforme

Il en est de même lorsqu'il s'agit d'un circuit


électrique de première catégorie :
1° Pour tout appareil récepteur autre qu'un
appareil d'éclairage et consommant une
puissance supérieure à 500 watts ; Conforme
2° Pour tout appareil récepteur amovible,
quelle que soit la puissance ou la nature de
l'appareil. Conforme

Dans tous les autres cas, les interrupteurs


unipolaires seront admis, à condition d'être
toujours placés sur le conducteur de phase
ou sur le conducteur principal. Conforme

Les appareils d'interruption seront aisément


reconnaissables et disposés de manière à
être facilement accessibles. Conforme
Section II : Isolement Des Installations
Electriques. Mises à La Terre.
En vue d'assurer la sécurité des personnes,
l'isolement des installations électriques doit
être aussi élevé que possible, cette
disposition ne s'opposant pas à la mise à la
terre éventuelle des points neutres ou des
conducteurs neutres. Conforme

II est interdit d'employer la terre comme


partie d'un circuit, cette disposition ne
s'opposant pas, éventuellement, de même
qu'il est prévu à l'article précédent, à la mise
en communication avec le sol des points
neutres ou des conducteurs neutres. Conforme
Dans les installations de 1re catégorie B2 et
dans celles de 2° et 3° catégorie, on doit
relier à la terre :
1° Les bâtis et pièces conductrices des
machines et appareils non parcourus par le
courant ; Conforme
2° Les armures et enveloppes métalliques
des canalisations ; Conforme

3° Les pylônes et poteaux métalliques ; Conforme


4° D'une façon générale, toutes les pièces
conductrices, notamment les pièces
d'appareillage, les dispositifs métalliques de
protection, qui risquent d'être
accidentellement soumises à la tension et
qui ne seraient pas hors de la portée de la
main. Conforme
La mise à la terre doit être constamment
maintenue en bon état. Conforme

Exception est faite, en dehors du cas où il


s'agit des locaux très conducteurs visés à
l'article 20, pour les machines et appareils
établis sur un support isolant et entourés
d'un plancher de service non glissant, isolé
du sol et assez développé pour qu'il ne soit
pas possible de toucher à la fois la machine
ou appareil et un corps conducteur
quelconque relié au sol. Conforme

Toute installation reliée à un réseau


comportant des lignes aériennes de plus de
500 mètres doit être suffisamment protégée
contre les décharges électriques. Conforme
Il en est de même dans les zones
particulièrement exposées aux effets de la
foudre, pour toute installation comportant
des lignes aériennes. Conforme
Les conducteurs de terre doivent avoir des
sections appropriées aux intensités des
courants susceptibles de les traverser sans
que ces sections puissent être inférieures à
28 millimètres carrés si les conducteurs
sont en cuivre et à 50 millimètres carrés
s'ils sont en fer. Conforme
Ils doivent être mis à l'abri des dégradations
mécaniques et chimiques. Conforme
Aucun fusible ou organe de disjonction
automatique ne doit être intercalé sur le
conducteur de terre. Conforme
Les connexions du conducteur de terre
avec la prise de terre doivent être faites de
manière à ne pas risquer de se desserrer ou
de se détacher. Conforme
Quand les conducteurs de terre s'appuient
à une paroi de bâtiment ou la traversent, ils
doivent en être séparés par un support
isolant. Conforme

Les prises de terre, qui peuvent être


simples ou multiples, doivent être distinctes
pour les mises à la terre respectives :
1° Des masses métalliques, des bâtis de
machines, des pylônes, des fils de terre
autres que le fil neutre, etc., pris dans leur
ensemble ; Conforme

2° Des parafoudres de chaque catégorie ; Conforme


3° Des points et conducteurs neutres de
chaque catégorie. Conforme

Toutefois, lorsque la constitution de prises


de terre distinctes pour les différentes
mises à la terre présentera des difficultés,
les terres du 1° et celles des parafoudres 2°
des diverses catégories pourront être
réalisées à l'aide d'une ou plusieurs prises
de terre communes, à condition que les
lignes de terre correspondant à chaque
groupe dans chaque catégorie soient
maintenues séparées et isolées jusqu'à la
prise de terre commune. Conforme
Les prises de terre doivent être éloignées le
plus possible les unes des autres, la
distance des éléments de deux prises de
terre ne devant jamais être inférieure à 3
mètres. Conforme

Les prises de terre doivent être constituées


par des plaques, tubes, piquets, câbles,
rubans, grillages ou autres conducteurs en
métal de nature choisie et de dimensions
suffisantes pour résister à l'action
destructive du sol. Conforme
Les prises de terre ne doivent jamais être
constituées par une pièce métallique
simplement plongée dans l'eau. Conforme
Elles doivent toujours être, au moins
partiellement, enfouies dans des terrains de
préférence humides. Conforme

Leur résistance doit être aussi faible que


possible et maintenue inférieure à une
certaine limite appropriée à chaque cas. Conforme

Dans tous les cas où l'installation comporte


l'usage d'un conducteur compensateur
(dans les installations à courant continu) ou
neutre (dans les installations à courant
alternatif), comme partie d'un circuit, ce
conducteur doit nettement être différencié
des autres conducteurs par sa couleur ; les
jonctions et prises de courant doivent être
construites de manière à empêcher
matériellement de relier ou de mettre en
contact par mégarde, ce conducteur avec
l'un des conducteurs actifs d'alimentation. Conforme

Section III : Canalisations


Les enveloppes des conducteurs
recouverts doivent être convenablement
isolantes. Sans Objet

Les conducteurs de 2° et 3e catégorie


doivent être suffisamment écartés des
autres canalisations et des masses
métalliques telles que piliers ou colonnes,
gouttières, tuyaux de descente. Sans Objet

Les conducteurs et leurs supports doivent


avoir une résistance mécanique suffisante
pour exclure tout danger de rupture, de
relâchement ou de chute des fils. Sans Objet
Les conducteurs établis à l'extérieur des
bâtiments devront toujours se trouver à
l'abri de tout contact fortuit. Sans Objet
En outre, en ce qui concerne l'alimentation
des grues électriques, les dispositions
suivantes seront observées :
a) Pour les grues ne comportant pas
d'enrouleur de câble, les canalisations
souples alimentant les récepteurs de 2e
catégorie, dont il est fait mention au 2°
alinéa de l'article 26 ci-après, seront
connectées au circuit d'alimentation, de
telle sorte qu'en cas de tension mécanique
exagérée de la canalisation souple, le
courant soit coupé simultanément sur les
trois phases. Sans Objet

b) Pour les grues comportant un enrouleur


de câble, les canalisations souples
alimentant les récepteurs de 2e catégorie,
dont il est fait mention au 2° alinéa de
l'article 26 ci-après, seront connectées au
circuit d'alimentation de ces récepteurs de
telle sorte qu'un interrupteur de Fin de
course puisse couper le courant sur toutes
les phases avant que ces canalisations ne
soient soumises à une tension mécanique
exagérée. Sans Objet

Dans les installations de 2° ou de 3e


catégorie, les canalisations souterraines
doivent comporter une chemise en plomb
sans soudure, convenablement protégée
contre les détériorations d'ordre mécanique,
soit par construction (armure d'acier par
exemple), soit par le mode d'installation
(caniveau, etc.) et leurs spécifications
doivent être conformes aux meilleurs
modèles connus. Sans Objet
Les câbles doivent, autant que possible,
être mis à l'abri de l'humidité. Sans Objet
Ils doivent être convenablement éloignés
des canalisations d'eau, de gaz, d'air
comprimé, de téléphone ou autres
canalisations. Sans Objet

Dans les cas exceptionnels où des


conducteurs nus autres que des lignes de
terre, appartenant à une installation de 1re
catégorie, sont établis à l'intérieur de locaux
et sont à portée de la main, ils doivent, être
signalés à l'attention par une marque bien
apparente ; l'abord en est défendu par un
dispositif de garde. Sans Objet
Au cas où cette dernière mesure ne pourrait
être appliquée (pour certaines lignes de
contact par exemple), les conducteurs nus
doivent pouvoir être coupés de la
distribution, si les besoins du service
obligent à s'en approcher de façon
dangereuse. Sans Objet

Les conducteurs nus de 2e catégorie établis


à l'intérieur de locaux doivent être protégés
par un grillage ou par un écran placé à une
distance qui, en aucun cas, ne pourra être
inférieure à 30 centimètres. Sans Objet

Cette protection sera établie pour toutes


parties de conducteurs dont la distance, par
rapport au sol, plancher ou passage, ne
sera pas supérieure à 2 mètres. Sans Objet

Toutefois, pour les installations existantes


ou cette distance de 30 centimètres est
irréalisable, elle pourra, en attendant leur
reconstruction, être réduite à 10
centimètres, si la tension des conducteurs,
telle qu'elle est définie à l'article 2, ne
dépasse pas 4.000 volts, à 15 centimètres,
si la tension excède 4.000 volts sans
dépasser 10.000 volts et à 20 centimètres si
la tension excède 10.000 volts sans
dépasser 20.000 volts. Sans Objet
La largeur des passages d'accès ménagés
entre les grillages ou écrans eux-mêmes,
aussi bien qu'entre ceux-ci et les parois de
la construction, ne doit pas être inférieure à
80 centimètres. Sans Objet

Cependant, dans les installations existantes


où cette largeur est irréalisable, elle peut, en
attendant leur reconstruction, être réduite à
75 centimètres, sous réserve que cette
réduction de largeur ne se produise que sur
des longueurs ne dépassant pas 30
centimètres. Sans Objet

Les conducteurs nus de 3e catégorie établis


à l'intérieur de locaux et qui ne sont pas
situés à 4 mètres de hauteur au moins
doivent être protégés par des garde-corps
placés à une distance horizontale minimum
en rapport avec la tension, mais jamais
inférieure à 2 mètres. Sans Objet
V étant la tension, telle qu'elle est définie à
l'article 2, exprimée en kilovolts, la
protection peut être réalisée, au lieu de
garde-corps, par des grillages ou écrans, à
condition que la distance minimum entre les
conducteurs nus et les grillages ou écrans,
exprimée en centimètres, soit au moins
égale à 1,73 V. Sans Objet
La largeur des passages d'accès, ménagés
entre les garde-corps eux-mêmes aussi bien
qu'entre ceux-ci et les parois de la
construction, ne doit pas être inférieure à 1
mètre. Sans Objet
En cas d'emploi de grillages ou écrans
comme dispositifs de protection, le
minimum de largeur est fixé à 80
centimètres. Sans Objet

A l'intérieur des locaux, il est interdit


d'entreposer au voisinage des conducteurs
nus sous tension, des objets de dimensions
telles que leur manipulation puisse créer
des contacts dangereux. Sans Objet
Section IV : Machines, Transformateurs,
Tableaux, Appareils, Lampes Electriques.
Les machines, transformateurs et appareils
de 2e et de 3e catégorie ne doivent être
accessibles qu'au personnel qui en a la
charge. Conforme
Si ces machines, transformateurs et
appareils sont installés dans un local non
gardé, ce local doit être fermé à clé et ne
peut être ouvert que par ordre du chef de
service ou par les préposés à ce désignés ;
l'entrée doit en être interdite à toute autre
personne. Conforme
S'ils se trouvent dans un local ayant en
même temps une autre destination, la partie
du local qui leur est affectée est rendue,
inaccessible par un garde-corps ou un
dispositif équivalent ; une mention
indiquant le danger doit être affichée en
évidence. Conforme
Les pièces nues sous tension des machines
ou appareils de 1re catégorie B2, de 2° ou
de 3° catégorie, situées à portée de la main,
doivent être disposées ou protégées de
façon à être soustraites à tout contact
fortuit. Conforme

Sur les tableaux de distribution, les


conducteurs doivent présenter les
résistances d'isolement et les écartements
propres à. éviter tout danger. Conforme
En ce qui concerne les tableaux de
distribution des installations de 2e ou de 3e
catégorie, il est pris en outre les
dispositions suivantes :
Le plancher de service sur la face avant des
tableaux (celle où se trouvent les poignées
de manoeuvre et les instruments de lecture)
doit être isolé électriquement et établi dans
les conditions prescrites par l'article 7,
dernier alinéa. Conforme

Quand des pièces métalliques sous tension


sont établies à découvert sur la face arrière
du tableau, un passage entièrement libre de
1 mètre de largeur et de 2 mètres de hauteur
au moins est réservé derrière lesdites
pièces métalliques. Conforme

L'accès de ce passage est défendu par une


porte fermant à clé, laquelle ne peut être
ouverte que par ordre du chef de service ou
par ses préposés à ce désignés ; l'entrée en
est interdite à toute autre personne. Conforme

Si l'on a installé, sur la face arrière du


tableau, des garde-corps, des grillages ou
des écrans pour protéger le personnel
contre tout contact accidentel avec des
pièces métalliques sous tension placées à
découvert, les dispositions de l'article 13
sont applicables aux distances entre ces
garde-corps, grillages on écrans et lesdites
pièces métalliques ainsi qu'à la largeur du
passage libre. Conforme
A défaut de l'un de ces dispositifs de
protection, un plancher de service isolant et
non glissant doit être établi sur la face
arrière du tableau. Conforme

Lorsque les tableaux comportent des


cellules, il doit être apposé sur les grillages
ou écrans de fermeture de ces cellules, des
inscriptions très visibles mentionnant
l'interdiction d'ouvrir tant que les
conducteurs que contiennent lesdites
cellules sont sous tension ; à défaut de ce
procédé, on doit faire emploi d'un autre
procédé donnant une sécurité équivalente. Conforme
Les dispositions des alinéas 3 et 4 du
présent article sont applicables aux
tableaux de distribution des installations de
1re catégorie B2. Conforme
Sur les tableaux de distribution, les
conducteurs et appareils de 1re catégorie
B2, de 2e et de 3e catégorie, doivent être
nettement différenciés entre eux et des
antres conducteurs et appareils par une
marque très apparente, une couche de
peinture par exemple. Conforme
Les parties sous tension des douilles et
lampes à incandescence doivent être
protégées contre tout contact accidentel
avec les personnes, lorsque ces lampes
sont en place. Conforme

Dans les installations de la 1re catégorie B2,


les douilles à interrupteur sont interdites. Conforme

Dans les douilles à vis, la pièce de contact


centrale doit être raccordée au conducteur
présentant normalement la plus grande
différence de potentiel par rapport au sol. Conforme
Lorsque les lampes suspendues
comportent des réglages en hauteur, il doit
être utilisé à cet effet un système à
contrepoids ou équivalent. Conforme

Quand elles sont placées au-dessus de


machines-outils et ne sont pas alimentées
par du courant à très basse tension, elles
doivent être munies de douilles en
porcelaine ou autres matières isolantes. Conforme

A titre transitoire, dans les installations


existant à la date de promulgation du
présent arrêté, les conducteurs nus des
lignes alimentant les lampes suspendues à
réglage horizontal doivent être placés à
trois mètres au moins de hauteur. Conforme
Les conducteurs alimentant chaque lampe
doivent être isolés et, en outre, réunis dans
une gaine isolante rigide. Conforme
Ces installations peuvent toujours être
interdites par l'inspecteur du travail s'il ne
les juge pas indispensables. Conforme
Toute installation de même nature que celle
visée à l'alinéa précédent est interdite dans
les établissements créés ou transférés
après la date de promulgation du présent
arrêté. Conforme
Les salles des machines génératrices
d'électricité et les sous-stations doivent être
munies d'un éclairage de secours
continuant à fonctionner en cas d'arrêt du
courant. Conforme
Section V : Dispositions Particulières A
Certains Locaux Et Emplacements De
Travail.

Dans les locaux qui contiennent des corps


explosifs et dans ceux où peuvent se
produire soit des gaz ou des vapeurs
combustibles susceptibles de donner avec
l'air des mélanges détonants, soit des
poussières inflammables, tous les éléments
de l'installation électrique doivent être
spécialement construits pour fonctionner
sans danger dans ces conditions, ou être
pourvus, lors de leur installation, d'une
enveloppe de sûreté les isolant
efficacement de l'atmosphère du local. Conforme

Cette enveloppe doit, conformément aux


prescriptions de l'article 23, 4e alinéa, ne
pas entraver la dissipation normale de la
chaleur dégagée par l'élément de
l'installation qu'elle contient. Conforme

Les dispositions qui précèdent s'appliquent


également à l'extérieur de ces locaux dans
un rayon de 10 mètres des ouvertures. Conforme

Les locaux spécialement destinés aux


accumulateurs doivent être suffisamment
ventilés pour assurer l'évacuation continue
des gaz dégagés pendant la charge. Conforme
Les éléments d'accumulateurs doivent être
isolés du bâti qui les supporte et celui-ci
doit être isole de la terre par des isolants ne
retenant pas l'humidité. Conforme
Les batteries d'accumulateurs donnant plus
de 150 volts doivent être entourées d'un
plancher de service isolant, établi dans les
conditions prescrites par l'article 7, dernier
alinéa. Conforme
Dans les locaux visés à l'alinéa précédent,
les lampes à incandescence doivent être
munies d'une double enveloppe étanche et
être raccordées d'une façon étanche aux
conducteurs. Conforme
Aucun appareil susceptible de produire des
étincelles ne doit y être établi, à moins qu'il
ne réponde aux conditions du premier
alinéa du présent article. Conforme
Toutefois, cette dernière disposition ne
s'applique pas aux bancs de charge
d'accumulateurs portatifs se trouvant dans
lesdits locaux. Conforme
Sur les emplacements de travail découverts
et dans les locaux où le sol et les parois
sont très conducteurs, soit par
construction, soit par suite de dépôts salins
résultant de l'exercice même de l'industrie
ou par suite de l'humidité, il est interdit
d'établir, à la portée de la main, des
conducteurs nus ou des appareils placés à
découvert. Conforme
Pour la manoeuvre des appareils, les
ouvriers devront être convenablement
isolés du sol. Conforme
Le support des douilles de lampes doit être
entièrement en porcelaine ou en matière
isolante équivalente. Conforme

Les douilles à interrupteur, même dans les


installations de la 1re catégorie B1, et les
abat-jour métalliques sont interdits, ainsi
que les lampes suspendues comportant des
réglages en hauteur. Conforme
Si les lampes sont munies de grillages de
protection, ceux-ci doivent être fixés sur le
support isolant des douilles. Conforme

Dans les locaux et sur les emplacements de


travail visés à l'article précédent, les mises
à la terre prescrites par l'article 7 sont
applicables même aux installations de la 1re
catégorie B1. Conforme
Il en est de même dans les cuisines pour
tout appareil de cuisine électrique d'une
puissance supérieure à 1 kilowatt . Conforme

Par dérogation aux dispositions de l'article


9, la section des conducteurs de terre sera :
a) Egale à celle des conducteurs
d'alimentation lorsque ces derniers auront
une section inférieure ou égale à 28
millimètres carrés ; Conforme

b) De 28 millimètres carrés lorsque les


conducteurs d'alimentation auront une
section supérieure à 28 millimètres carrés. Conforme

Dans les locaux où, par suite de l'humidité,


de l'imprégnation par des liquides
conducteurs ou du dégagement de vapeurs
corrosives, il ne serait pas possible de
maintenir les installations électriques à un
degré d'isolement compatible avec la
sécurité des personnes, il devra être fait
usage de la très basse tension, au moins
pour les parties de ces installations qui
présentent des conducteurs ou appareils
accessibles. Conforme
Section VI : Mesures A Prendre Contre Le
Danger D'incendie
Les installations doivent être établies
conformément aux règles de l'art, par un
personnel qualifié. Conforme
Les adjonctions et modifications ultérieures
doivent être exécutées dans les mêmes
conditions. Conforme

Les canalisations doivent être établies en


vue de réaliser et conserver un isolement
suffisant, de présenter une solidité
mécanique en rapport avec les risques de
détérioration auxquels elles peuvent être
exposées et de telle façon que la densité de
courant qui les traverse en chaque point ne
puisse pas être dangereuse, par
réchauffement produit, pour l'isolant, le
conducteur ou les objets placés à proximité. Conforme

Tout appareil électrique établi à poste fixe


susceptible d'émettre une quantité de
chaleur dangereuse ne peut être installé au
voisinage immédiat de matières
combustibles à moins d'en être isolé par un
écran en matière incombustible capable de
s'opposer à leur échauffement. Conforme

Toute disposition s'opposant à la


dissipation normale de la chaleur dégagée
par un appareil électrique est interdite. Conforme

Les lampes à incandescence placées à


proximité de matières facilement
inflammables doivent être pourvues de
globes, treillis ou dispositifs analogues
empêchant leur contact accidentel avec ces
matières ou réchauffement de celles-ci. Conforme

Les raccordements des canalisations entre


elles et avec les appareils doivent pouvoir
être vérifiés facilement et sans dépose de
ces canalisations et appareils. Conforme

Lorsque l'importance de l'établissement, la


disposition des locaux ou la nature des
travaux qui y sont effectués exige que des
circuits de secours ou de sécurité soient
installés, un arrêté du directeur du travail et
des questions sociales, pris après avis du
comité de techniciens prévu à l'article
premier, déterminera les conditions
auxquelles devront répondre l'installation,
le fonctionnement et l'alimentation de ces
circuits. Conforme
Des dispositions doivent être prises pour
prévenir les effets d'échauffement anormal
des conducteurs au moyen de coupe-circuit
du calibre convenable ou d'autres
dispositifs équivalents. Conforme

Les appareils, tels que générateur, moteur


et transformateur, qui ne font pas l'objet
d'une surveillance continuelle, doivent être
suffisamment protégés par des dispositifs
convenables contre les effets d'une
surcharge éventuelle. Conforme

Les coupe-circuit et disjoncteurs doivent


pouvoir couper, sans projection de matière
en fusion, ni formation d'arc durable, une
intensité au moins égale à celle qui serait
mise en jeu par un court-circuit franc au
point même où ces appareils sont placés. Conforme

Lorsqu'il est fait usage d'appareils


électriques dans l'huile ou tout autre liquide
combustible, toutes dispositions doivent
être prises si une quantité importante de
liquide combustible est susceptible de se
répandre accidentellement pour que,
éventuellement, le liquide répandu soit
évacué ou recueilli de façon qu'il ne puisse
s'enflammer ultérieurement ou que, s'il a
déjà pris feu, l'extinction soit assurée d'une
façon automatique. Conforme
Cette prescription ne s'applique pas aux
rhéostats de démarrage et aux self-
inductances équipés avec un relais
thermique provoquant, en cas
d'échauffement dangereux, soit le
débranchement de l'appareil, soit une
signalisation acoustique à portée du
personnel. Conforme

Des sacs ou seaux remplis de sable propre


et sec en quantité suffisante, ou des
extincteurs de nature et de capacité
appropriée doivent être placés dans des
endroits convenablement choisis pour que
tout commencement d'incendie d'origine
électrique puisse être rapidement et
efficacement combattu, dans l'intérêt du
sauvetage du personnel. Conforme

Section VII : Appareils Amovibles


Les appareils électriques amovibles
(transformateurs, machines, lampes, etc.),
alimentés par des canalisations souples, ne
peuvent être employés que dans les
installations de la 1re catégorie. Sans Objet

Toutefois, les moteurs des grues amovibles


utilisées dans les carrières exploitées pour
la fourniture des matériaux nécessaires à la
construction ou à l'entretien des ports
pourront être alimentés par des courants de
2e catégorie, à condition que la tension ne
dépasse pas 600 volts et sous réserve de
l'observation des prescriptions tant de
l'article 11 ci-dessus, que de celles ci-après :
1° Dans la mesure du possible, les
canalisations souples ne traverseront pas
les voies d'accès ni les lieux de passage
habituel des travailleurs ; Sans Objet
2° Des marques bien apparentes
signaleront au personnel la présence du
câble d'alimentation ; Sans Objet
3° Si une grue doit stationner plus de sept
jours sur le même emplacement, le câble
d'alimentation sera disposé sur des
supports isolants évitant tout contact direct
avec le sol. Sans Objet

Pour les machines-outils portatives à main,


les prescriptions de l'article 7 relatives aux
pièces conductrices à mettre à la terre sont
applicables sous toute tension autre que la
très basse tension. Sans Objet
Toutefois, par dérogation aux prescriptions
de l'article 9, alinéa 1er, la section des fils
de terre pourra ne pas dépasser celle des
fils d'alimentation, avec minimum de un
millimètre carré. Sans Objet
Pour toute installation fixe comportant à
titre normal l'emploi de machines-outils
portatives à main, la mise à la terre visée à
l'alinéa précédent doit être réalisée
automatiquement avant la mise sous
tension. Sans Objet

Les lampes à main baladeuses doivent être


munies d'un manche isolant ; toutes les
parties métalliques de la douille et la lampe
elle-même doivent être soustraites à tout
contact fortuit, par un organe protecteur
suffisamment résistant et efficace ; cet
organe protecteur doit être fixé sur le
manche isolant ou sur le support isolant de
la douille. Sans Objet
Les conducteurs souples ne doivent pas
avoir à subir d'efforts de traction nuisibles
ni être exposés, à leur point d'insertion
dans les appareils ou prises de courant, à
subir des flexions de nature à en détériorer
l'isolant. Ils ne doivent pas comporter
d'armure métallique. Sans Objet
Les conducteurs souples pour lampes
baladeuses et moteurs doivent comporter
une gaine de caoutchouc vulcanisé
enrobant tous les conducteurs ; l'épaisseur
et la qualité de cette gaine doivent être
telles qu'elles en assurent la bonne
conservation de l'isolement eu égard aux
conditions d'emploi. Sans Objet
Les dispositions des deux précédents
alinéas sont applicables à la partie
normalement accessible des conducteurs
utilisés pour la suspension des lampes
mobiles d'atelier autres que les lampes à
tirage. Sans Objet
Si ces lampes comportent des réflecteurs
métalliques ou des grillages de protection,
ils devront être fixés sur un support les
isolant des douilles. Sans Objet

Pour les prises de courant, la partie femelle


doit toujours être placée du côté du circuit
d'alimentation et la partie mâle du côté de
l'appareil amovible Sans Objet
Les prises de courant construites pour
recevoir un fil relié à la terre ne doivent pas
permettre de mettre en contact, par
mégarde, ce fil avec l'un des conducteurs
actifs d'alimentation. Sans Objet
L'emploi des lampes baladeuses et des
machines-outils portatives à main est
interdit dans les endroits très conducteurs,
à moins qu'il ne soit fait usage de la très
basse tension. Sans Objet

Cette interdiction s'applique tout


particulièrement à la visite, à la réparation
ou au nettoyage intérieur de chaudières et
cuves métalliques ou autres travaux
analogues qui mettent l'ouvrier en contact
avec de grandes masses métalliques. Sans Objet
Section VIII : Voisinage De Conducteurs
D'énergie Electrique Avec Des Lignes De
Télécommunications.
Le voisinage de conducteurs d'énergie
électrique de 1re catégorie avec des lignes
de télécommunication (lignes
télégraphiques, téléphoniques ou toute
autre ligne de signalisation) doit, autant que
possible, être évité. Sans objet
Dans le cas de parallélisme, la distance des
deux sortes de canalisations doit être
fonction de la tension. Sans objet

Aucun parallélisme ne doit être établi sur


des parois combustibles ou conductrices, à
moins que les canalisations soient très
fortement isolées par rapport à la paroi qui
les supporte. Sans objet
Les croisements doivent être réalisés selon
les meilleures règles de l'Article. Sans objet
Dans le cas de la 2e et de la 3e catégorie, le
voisinage avec des lignes de
télécommunication doit être
rigoureusement évité. Sans objet

Lorsque des lignes de télécommunication,


établies en vue de la sécurité de
l'exploitation électrique, sont montées en
tout ou en partie de leur longueur sur les
mêmes supports qu'une ligne électrique de
2e ou de 3e catégorie, elles doivent toujours
être placées au-dessous des conducteurs
d'énergie électrique ; elles sont soumises
aux prescriptions de l'article 11 (alinéas 2,
3, 4) et à celles des articles 32, 34, 35 et 36
en tant qu'elles sont applicables aux
installations de 2e et de 3e catégorie. Sans objet

Les postes de communication, les appareils


de manoeuvre et d'appel de ces lignes,
doivent être disposés de telle manière qu'il
ne soit possible de les utiliser ou de les
manoeuvrer qu'en se trouvant dans les
meilleures conditions d'isolement par
rapport à la terre, à moins que leurs
appareils ne soient disposés de manière à
assurer l'isolement de l'opérateur par
rapport à la ligne. Sans objet
Section IX : Surveillance Et Entretien Des
Installations Electriques :- Travaux A
Proximité Des Conducteurs :- Matériel
D'isolement Pour Parer Aux Accidents :-
Ecrans Spéciaux Pour La Vue.
Les installations doivent être maintenues en
bon état d'isolement et d'entretien. Les
défauts d'isolement et d'entretien doivent
être réparés aussitôt qu'ils se sont
manifestés. Sans Objet
Les connexions et raccordements doivent
être visités périodiquement et maintenus en
parfait état. Sans Objet
II sera vérifié fréquemment que le calibre
des coupe-circuit et le réglage des
disjoncteurs n'ont pas été modifiés. Sans Objet
Dans tout établissement dont les
installations électriques comportent un
personnel spécialisé, un agent compétent
doit être expressément chargé de la
surveillance et de l'entretien de ces
installations. Sans Objet

Tout incident survenu dans le


fonctionnement des installations doit être
porté sans retard à sa connaissance. Sans Objet
Le nom et la qualité de cet agent doivent
être inscrits sur le registre prévu à l'article
37, dernier alinéa. Sans Objet
Aucun travail ne doit être exécuté sous
tension, à moins que les conditions
d'exploitation ne rendent impossible la mise
du circuit hors tension. Sans Objet
Les mesures ci-après sont alors
obligatoires :
a) Employer un personnel compétent et
avoir pris des précautions suffisantes pour
assurer la sécurité de l'opérateur . Sans Objet

b) Dans les cas très exceptionnels où il


s'agira d'installation de 2° ou de 3°
catégorie, n'effectuer le travail que sur
l'ordre exprès du chef de service (qui sera
donné par écrit, sauf en cas d'urgence) et
en présence d'un surveillant qualifié. Sans Objet

Le remplacement d'une lampe à


incandescence ou d'un fusible de première
catégorie ne constitue pas un travail sous
tension au sens du présent article. Sans Objet
Toutefois, sur les emplacements de travail
découverts et dans les locaux très
conducteurs visés à l'article 20, ce
remplacement doit se faire hors tension,
sauf nécessité de service, et, dans ce cas,
doit donner lieu à toutes précautions
d'isolement nécessaires à la sécurité de
l'opérateur. Sans Objet
Sauf dans le cas de force majeure, tout
travail sous tension et même le simple
remplacement d'une lampe ou d'un fusible,
sont interdits dans les locaux à danger
d'explosion visés à l'article 19. Sans Objet
Les mesures qui sont imposées dans le cas
de travaux sous tension doivent être prises
toutes les fois qu'il s'est produit un court-
circuit ou un autre incident tel qu'on ne soit
pas certain que les parties sur lesquelles on
travaille soient mises hors tension. Sans Objet

Pour l'exécution de travaux hors tension, on


doit avoir au préalable coupé les lignes de
part et d'autre de la section à réparer ou la
canalisation d'amenée de courant. Sans Objet

La communication ne peut être rétablie que


sur l'ordre exprès du chef de service ou de
son préposé et après que celui-ci s'est
assuré personnellement ou a été dûment
avisé par chacun des chefs d'équipe que le
travail est terminé et que tous les ouvriers
intéressés ont été prévenus que le courant
allait être rétabli. Sans Objet

S'il s'agit d'installations de 2e ou de 3e


catégorie, la coupure de la ligne doit être
maintenue, pendant toute la durée du
travail, par un dispositif tel que le courant
ne puisse être rétabli que sur l'ordre exprès
du chef de service ou de son préposé. Sans Objet

II est interdit de faire exécuter des élagages


ou des travaux analogues pouvant mettre
directement ou indirectement le personnel
en contact avec des conducteurs de 2e ou
3e catégorie sous tension, sans avoir pris
des précautions suffisantes pour assurer la
sécurité du personnel par des mesures
efficaces d'isolement. Sans Objet

Dans l'exécution de tous autres travaux au


voisinage de conducteurs nus sous tension,
des précautions appropriées doivent être
prises pour éviter un contact accidentel,
direct ou indirect, avec ces conducteurs. Sans Objet

Un ordre de service doit imposer


l'obligation :
a) Aux préposés à la conduite des
machines et appareils électriques de
procéder fréquemment à l'examen des
connexions des conducteurs de terre des
bâtis et pièces conductrices des machines
et à l'examen des conducteurs souples des
appareils amovibles et de leurs fiches de
prise de courant ; Sans Objet
b) A un préposé expressément désigné à
cet effet, dans les installations de 1er
catégorie où le neutre n'est pas à la terre et
qui comportent des moteurs d'une
puissance totale de 5 kilowatts au moins, de
vérifier journellement aux tableaux de
distribution qu'il n'existe pas d'écart
anormal de tension entre chaque pôle ou
phase et la terre, les appareils destinés à ce
contrôle ne devant être branchés que le
temps strictement nécessaire. Sans Objet

La continuité des conducteurs de terre doit


être contrôlée aussi souvent qu'il sera utile. Sans Objet
La vérification de la résistance des terres
doit être faite au moins tous les ans par une
personne qualifiée. Sans Objet

Pour les installations électriques


n'appartenant pas à la très basse tension,
établies dans des locaux où, par suite de
l'humidité, de l'imprégnation par des
liquides conducteurs ou du dégagement de
vapeurs corrosives, il est douteux qu'un
isolement suffisant puisse être maintenu, si
ces installations présentent des
conducteurs ou appareils accessibles, leurs
isolements par rapport à la terre sont
vérifiés au moins tous les six mois par une
personne qualifiée. Sans Objet

Les mesures d'isolement de la gaine


protégeant le câble d'alimentation des
moteurs des grues dont il est fait mention à
l'article 26 seront, prises à chaque visite
d'entretien ou de nettoyage des machines et
au minimum une fois par mois. Sans Objet

Les résultats, tant des vérifications de la


résistance des terres que des vérifications
d'isolement effectuées en vertu des deux
précédents alinéas, ainsi que la date de
chaque vérification et les nom et qualité de
la personne qui l'a effectuée, doivent être
consignés sur un registre spécial. Sans Objet
En tête de ce registre doit être indiquée,
avec croquis à l'appui, la façon dont sont
constituées les prises de terre et leur
résistance initiale. Sans Objet
Sans préjudice des prescriptions des
articles précédents, les installations de
toutes catégories doivent être vérifiées, lors
de leur mise en service, puis,
périodiquement, à des intervalles pouvant
varier entre un et dix ans et fixés par arrêté
du directeur du travail et des questions
sociales suivant l'importance des
établissements et la nature des travaux
effectués. Sans Objet
Cette vérification doit être confiée par le
chef de l'établissement à des techniciens et
les résultats en seront consignés
immédiatement sur le registre prévu à
l'article 37. Sans Objet

Elle a pour objet de rechercher notamment


si les installations ont été établies et entre
tenues conformément aux dispositions du
présent arrêté et des arrêtés pris pour son
application, et concerne plus spécialement
les modifications et adjonctions effectuées
depuis la vérification précédente. Sans Objet

L'agent chargé de l'inspection du travail dans


l'établissement peut, à tout moment, prescrire
au chef d'entreprise de faire procéder à une
vérification de tout ou partie des installations
par les soins d'un organisme agréé, choisi par
le chef de l'établissement sur une liste dressée
par le directeur du travail et des questions
sociales qui fixera, par arrêté, les conditions et
modalités d'agrément de ces organismes.

Les résultats des vérifications faites en


vertu de l'alinéa précèdent seront consignés
immédiatement sur le registre prévu à
l'article 37 et notifiés par écrit dans les
quatre jours par le chef d'établissement à
l'agent chargé de l'inspection du travail. Sans Objet

Les chefs d'établissement, directeurs ou


préposés sont tenus, dans chacune des
salles contenant des installations de 1er
catégorie B2, de 2° ou de 3e catégorie, de
placer et de tenir prêts à servir pour parer
aux accidents électriques, des crochets à
manche isolant et deux tabourets de bois
verni avec pieds isolants. Sans Objet
Les ouvriers travaillant à la soudure
électrique des métaux, au réglage des
lampes à arc, ainsi que leurs aides, doivent,
pendant l'exécution de ces travaux, être
munis d'écrans spéciaux pour la vue, à
verres teintés, ou de tout autre appareil de
protection équivalent et efficace, mis à leur
disposition par l'employeur. Sans Objet

Pendant l'exécution du travail des soudeurs


électriques et de leurs aides, l'employeur
doit les isoler du reste du personnel par une
cloison, mobile ou fixe, ou, après
autorisation de l'inspecteur du travail, par
tout autre procédé aussi efficace. Sans Objet

Un règlement d'atelier faisant obligation aux


ouvriers d'utiliser les écrans pour la vue
pendant les travaux ci-dessus énumérés
sera affiché dans un endroit apparent du
local où sont effectués ces travaux. Sans Objet
Section X : Dérogation. - Affichage. -
Contrôle.

Dans les ateliers de construction ou de


réparation de matériel électrique (machines,
instruments, appareils, isolateurs, câbles et
fils) où l'emploi de tensions de la 2e ou de la
3e catégorie est nécessaire pour les essais
du matériel en cours de fabrication, il peut
être dérogé, en tant que de besoin, pour ces
essais, aux prescriptions du présent arrêté,
à la condition que les organes dangereux ne
soient accessibles qu'à un personnel
expérimenté, désigné expressément par le
chef d'établissement, et que la sécurité
générale ne soit pas compromise. Sans Objet
Une consigne spéciale réglementant ces
essais doit être rédigée par le chef
d'établissement, portée à la connaissance
du personnel et tenue à la disposition de
l'inspecteur du travail. Sans Objet
Les chefs d'établissement, directeurs ou
préposés sont tenus d'afficher dans un
endroit apparent des locaux contenant des
installations de 2e ou de 3e catégorie :
1er Un ordre de service indiquant qu'il est
dangereux et formellement interdit de
toucher aux pièces métalliques ou
conducteurs soumis à une tension de la 2e
ou de la 3e catégorie, même avec des gants
en caoutchouc, ou de se livrer à des travaux
sur ces pièces ou conducteurs, même avec
des outils à manche isolant ; Sans Objet

2° Des extraits du présent règlement, dont


le texte sera fixé par arrêté du secrétaire
général du Protectorat, et une instruction
sur les premiers soins à donner aux
victimes des accidents électriques, rédigée
conformément aux termes qui seront
également fixés par un arrêté du secrétaire
général du Protectorat. Sans Objet

Les chefs d'établissement, directeurs ou


préposés doivent adresser à l'inspecteur du
travail un schéma de leurs installations
électriques de 2e ou de 3e catégorie. Sans Objet
Ce schéma indiquera l'emplacement des
usines, sous-stations, postes de
transformation et canalisations, ainsi que
de celles des installations qui sont
soumises par le présent arrêté à des
dispositions spéciales. Sans Objet

Une note indiquera comment sont réalisées


les prescriptions réglementaires (mise à la
terre des parties métalliques, etc.) et
donnera les renseignements techniques
nécessaires pour assurer le contrôle de
l'exécution du présent arrêté (nature du
courant, tension des différentes parties de
l'installation, etc.). Sans Objet

Dans la première quinzaine de chaque


année, le schéma et les renseignements qui
l'accompagnent sont complétés, s'il y a lieu,
par le chef d'établissement, directeur ou
préposé et les modifications sont portées à
la connaissance de l'inspecteur du travail. Sans Objet
En cas de modifications importantes ou
d'installations nouvelles, leur schéma et les
renseignements complémentaires sont
adressés à l'inspecteur du travail avant la
mise en exploitation. Sans Objet
Pour les installations de la 1re catégorie,
tous renseignements utiles doivent être
tenus à la disposition des agents chargés
de l'inspection du travail. Sans Objet

Le registre spécial prévu à l'article 37,


dernier alinéa, doit également être tenu
constamment à la disposition de ces agents. Sans Objet

Section XI : Dispositions Diverses.

A titre transitoire, les installations fonctionnant


sous une tension efficace supérieure à 24 volts
mais ne dépassant pas 32 volts en courant
monophasé ou, entre phases, en courant
triphasé si le neutre n'est pas mis à la terre et
qui étaient en service avant la publication du
présent arrêté, sont assimilées, pour son
application, aux installations à très basse
tension définies à l'article 2.
Le bénéfice de cette disposition transitoire
prendra fin au cas de réfection desdites
installations ou de renouvellement du matériel
qu'elles comportent et, au plus tard, dans un
délai de dix ans à compter de la date du
présent arrêté.

Le secrétaire général du Protectorat peut, par


arrêté pris sur le rapport de l'inspecteur du
travail et après avis du comité de techniciens
visé à l'article 1er accorder dispense, pour un
délai déterminé, des prescriptions de l'article
28, alinéa 4, aux installations créées avant la
publication du présent arrêté, à la condition que
la sécurité du personnel soit assurée par des
mesures appropriées d'isolement.

La procédure de la mise en demeure, prévue


par l'article 32 du dahir du 2 juillet 1947 (13
chaabane 1366) portant réglementation du
travail, est applicable aux prescriptions du
présent arrêté indiquées au tableau ci-après ;
ledit tableau fixe en même temps le délai
minimum prévu à l'article 33 du même dahir
pour l'exécution des mises en demeure :

Article 4, alinéa 4 : 15 jours

Article 5 : 4 jours

Article 8 : 15 jours
Article 9, alinéas 1er (sauf en ce qui concerne
les sections minima des conducteurs de terre),
2, 4, 8 (sauf en ce qui concerne la distance
minimum des éléments de deux prises de
terre), 9, 10 (2e phrase) et 11 : 15 jours

Article 11 : 15 jours

Article 12 : 15 jours

Article 14 : 4 jours

Article 16, alinéa 1er : 15 jours

Article 19, alinéa 1er : 30 jours

Article 22 : 15 jours

Article 24, alinéa 4 : 15 jours

Article 25 : 4 jours
Article 26, alinéas 5, 6 (second membre de
phrase) et 7 (1re phrase, sauf en ce qui
concerne celles de ses dispositions qui sont
assujetties aux prescriptions de l'alinéa 6,
1er membre de phrase) : 4 jours

Article 28 : 15 jours
Article 29, alinéas 1er (en ce qui concerne
seulement l'application à cet alinéa des
dispositions des alinéas 2, 3, 4 de l'article 11)
et 2 : 15 jours

Article 31 : 4 jours

Article 37, alinéas 2, 4 : 4 jours

Article 37 bis, alinéa 3 : 8 jours

A titre transitoire et, jusqu'à l'expiration d'un


délai de deux ans à dater de la publication du
présent arrêté, la procédure de la mise en
demeure est en outre prévue, pour les
installations existantes, en ce qui concerne les
prescriptions et avec les délais d'exécution des
mises en demeure énoncés au tableau ci-après
:

Prescriptions pour lesquelles la mise en


demeure est prévue a titre transitoire Délai
minimum d'exécution des mises en demeure
Article 4, alinéas 1er, 2,
3……………………...15 jours
Article
6…………………………………………...15 jours

Article
7…………………………………………...15 jours
Article 9, alinéas 1er (en tant qu'il fixe les
sections minima des conducteurs de terre), 5,
6, 7, 8 (en tant qu'il fixe la distance minimum
des éléments de deux prises de terre) et 10
(1re phrase)……..15 jours
Article 13, alinéas 1er, 2, 3, 4, 7,
8…………………...4 jours
Article 13, alinéas 5, 9,
10…………………………….15 jours

Article 16, alinéas 4, 6 (en tant qu'il se réfère à


la largeur du passage libre), 7, 9 (en tant qu'il
se réfère à l'alinéa 4)………...15 jours

Article 16, alinéas 6 (en tant qu'il se réfère aux


distances entre les garde-corps, grillages ou
écrans et les pièces métalliques), 8,
10……………………………………………………
…...4 jours
Article
17………………………………………………..4
jours
Article
18………………………………………………...15
jours
Article 19, alinéa
3……………………………………..15 jours
Article 20, alinéa
3……………………………………….4 jours
Article
21…………………………………………………..1
5 jours
Article 24, alinéas 1er, 2,
3……………………………….4 jours
Article 26, alinéas 2,
3……………………………………….4 jours
Article 26, alinéa
8………………………………………….4 jours
Article 29, alinéa 1er (1er membre de
phrase)…………….15 jours
Article 37, alinéas 1er, 3,
5………………………………….4 jours

Article 37 bis, alinéa 3 .


Article
42……………………………………………………
….4 jours
Le secrétaire général du Protectorat est chargé
de l'exécution du présent arrêté, qui entrera en
vigueur six mois après sa publication du
Bulletin officiel.
Commentaire technique des dispositions
de l'arrêté viziriel du 28 juin 1938
concernant la protection des travailleurs
dans les établissements qui mettent en
oeuvre des courants électriques.
(ce commentaire reproduit en majeure partie le
commentaire du ministre français du travail, en
date du 20 août 1935, annexé au décret
métropolitain du 4 août 1935, dont les
dispositions sont Insérées en quasi-totalité
dans l'arrêté viziriel du 28 juin 1938).

Section I : Généralités
Cet article définit le champ d'application de
l'arrêté du 28 juin 1938.
Il s'étend à tous les établissements visés à
l'article 1er du dahir du 13 juillet 1936 (2
moharrem 1345) portant réglementation du
travail dans les établissements industriels et
commerciaux, qui mettent en oeuvre (c'est-à-
dire qui produisent, transforment ou utilisent)
des courants électriques.
L'alinéa 1er précise, en ce qui concerne les
courants alternatifs, qu'il s'agit des courants de
fréquence industrielle.
Cette réglementation ne s'applique donc pas
aux parties des installations électriques qui
seraient parcourues par des courants de très
haute fréquence, tels que ceux que l'on
emploie en radiologie et dans le domaine des
ondes hertziennes.
Ce sont les exploitants dus installations
électriques réglementées qui sont tenus de
prendre les mesures de protection édictées.
Toutefois, pour les travaux sous ou hors
tension (art. 32, 34 et 35) et, lorsqu'ils sont
d'ordre électrique, pour les travaux effectués à
proximité de conducteurs nus sous tension (art.
36, alinéa 2), il est spécifié que s'ils sont
confiés à une autre entreprise, c'est à celle-ci
qu'il incombe de prendre les précautions
prévues.

Comme il ne peut s'agir, étant donné la nature


des travaux visés, que d'une entreprise
électrique, elle est en effet qualifiée pour
assurer elle-même, en pareil cas, l'application
des prescriptions en cause.
Elle se trouve donc, pour l'exécution de ces
prescriptions, assujettie à l'arrêté.
Les travaux effectués au voisinage de
conducteurs en charge susceptibles de rentrer
dans les prévisions de l'article 36, alinéa 2,
précité, sont notamment les travaux
d'installations électriques nouvelles effectués à
proximité d'installations préexistantes en
service.

L'alinéa 3 prévoit pour les chantiers exploités


sur cale, en cale sèche ou a flot, pour la
construction, l'aménagement, l'entretien ou la
réparation de tous navires de marine de guerre
ou de commerce que les adaptations et
dérogations nécessaires pourront être
accordées par l'inspecteur du travail.

Ces chantiers, plus particulièrement lorsqu'il


s'agit de travaux d'achèvement à flot de navire
neuf ou de travaux de réparation effectués sur
un navire déjà en service, présentent, en effet,
au point de vue électrique, certaines conditions
spéciales qui ont paru susceptibles de motiver
des adaptations ou des dérogations à certaines
prescriptions de l'arrêté viziriel.
Le dernier alinéa dispose enfin que l'arrêté ne
s'applique pas aux distributions d'énergie
électrique réglementées en vertu du dahir du
29 janvier 1918 (15 rebia II 1336) et de l'arrêté
viziriel du 28 mai 1935 (22 hija 1353).

Il n'est rien innové à cet égard.


La classification des installations électriques au
point de vue des dispositifs de sécurité qu'elles
comportent est basée sur la plus grande
tension de régime existant entre les
conducteurs et la terre.

Cette tension est donnée directement par la


simple lecture des appareils de mesure dans
les systèmes de distribution, où il y a, soit un
point maintenu au potentiel O (c'est le cas
général pour les distributions en courant
continu à trois fils), soit un conducteur
(généralement le négatif) qui se maintient
pratiquement à la tension du sol (cas des
distributions en courant continu à deux fils).
A cette dernière catégorie, il y a lieu de
rattacher le cas- d'ailleurs très rare - de la
distribution en courant continu à cinq fils, car
on constate par expérience que, dans un tel
système (qui ne comporte pas de fil neutre), la
terre se déplace constamment, mais
généralement c'est le fil négatif qui est à la
terre.
Dans les installations en courant alternatif
simple, ne comportant aucun point à la terre, la
tension limite d'un des fils par rapport a la terre
est. prise arbitrairement comme égale à la
tension entre fils.
Dans le cas des installations en courant
diphasé dont le point commun des
enroulements générateurs n'est pas relié à la
terre, la tension limite de chaque phase par
rapport à la terre est égale à la tension
mesurée entre phases opposées.

En ce qui concerne enfin les installations


triphasées - de beaucoup les plus répandues -
le présent, article pose la règle spéciale que la
plus grande tension de régime entre les
conducteurs et la terre est évaluée par rapport
au point neutre (que ce dernier soit ou non
effectivement mis à la terre).

Or, la tension, par rapport au point neutre, est


immédiatement connue dans les systèmes en
étoile ; il n'en est pas de même dans les
systèmes en triangle, où l'on ne peut mesurer
que la tension entre phases.
Mais il existe une relation définie, toujours la
même, entre la tension entre phases (ou
composée) et la tension par rapport au point
neutre (tension simple ou étoilée).
Cette relation, rappelée par le décret, est
donnée par la formule très simple.
dans laquelle V et U représentent
respectivement la tension étoilée et la tension
composée.
En d'autres termes, la tension par rapport à la
terre s'obtient en divisant par 1,73 la tension
entre phases.
Il s'ensuit que, par exemple, aux tensions
efficaces les plus usuelles entre phases de 200
et 400 volts correspondent respectivement,
pour l'application de l'arrêté viziriel, les tensions
efficaces par rapport à la terre de 115 et 230
volts.

La base de la classification des installations


électriques étant ainsi définie, l'article 2
procède à leur classification en trois catégories,
conformément à la classification adoptée pour
les distributions d'énergie électrique régies par
le dahir du 29 janvier 1918 (15 rebia II 1336) et
par l'arrêté du directeur général des travaux
publics du 30 juillet 1935.
Pour la première catégorie, la tension limite, en
courant continu, est de 600 volts ; mais elle est
de 250 volts en ce qui concerne le courant
alternatif. Il est toutefois prévu un palier à 150
volts, qui détermine deux subdivisions dans les
installations de première catégorie en courant
alternatif :
1° Celles pour lesquelles la plus grande
tension efficace ne dépasse pas 150 volts
(subdivision B1) ;
2° Celles pour lesquelles la plus grande tension
efficace excède 150 volts, sans dépasser 250
volts (subdivision B2).
Les installations de la subdivision B2
présentant normalement des risques
supérieurs à celles de la subdivision B1,
doivent être encore plus soignées et mieux
protégées.
C'est ainsi que le souci de ne pas affaiblir la
sécurité nécessaire a conduit, en certains cas,
à maintenir à leur égard l'assimilation avec la
haute tension.
Si les tensions de la subdivision B1 sont moins
dangereuses que, les précédentes, de
nombreux accidents n'en prouvent pas moins
que, dans certaines conditions particulières de
conductibilité, elles peuvent donner lieu à des
électrocutions mortelles.

Seules sont considérées comme pratiquement


inoffensives les installations dites " à très basse
tension ", dont la notion- très intéressante,
notamment au point de vue de l'emploi des
lampes et appareils portatifs- est consacrée par
le présent arrêté.

D'après la définition qui en est donnée par


l'article 2, les installations à très basse tension,
au sens de l'arrêté, doivent répondre à deux
ordres de conditions :
En premier lieu, fonctionner sous une tension
ne dépassant pas les limites suivantes : soit 50
volts en courant continu, soit 24 volts en
courant monophasé ou, entre phases, en
courant triphasé, si le neutre n'est pas mis à la
terre ; si le neutre est mis à la terre, cette
tension peut être portée à 42 volts (1).

Par voie d'analogie, dans le cas du courant


diphasé, avec des appareils d'utilisation
recevant effectivement les deux phases, la
tension ne doit pas dépasser, soit 24 ou 48
volts, suivant que le point commun des
enroulements du secondaire du transformateur
n'est pas ou est mis à la terre.
En second lieu, satisfaire aux conditions
d'établissement stipulées par l'article 3, alinéa
1er et qui ont pour but d'empêcher que ces
installations soient exposées à être
fortuitement soumises à une tension d'un autre
ordre. On reviendra ci-après sur ce second
point.

Les installations dans lesquelles la tension


dépasse les limites de la première catégorie,
au lieu de constituer, comme précédemment,
une catégorie unique, sont réparties en une
deuxième et une troisième catégorie.
La deuxième catégorie comprend les
installations dont la tension n'atteint pas 60.000
volts en courant continu et 33.000 volts en
courant alternatif.
La troisième catégorie comprend toutes les
autres installations.
Cette subdivision facilite la graduation des
prescriptions préventives.

Les installations à très basse tension ne


donneraient évidemment qu'une sécurité
illusoire, si elles n'étaient garanties contre toute
possibilité d'être soumises accidentellement à
une tension d'un autre ordre.
C'est pourquoi l'alinéa 1er du présent article
prescrit qu'elles ne doivent avoir aucun
conducteur sous tension câblé avec d'autres
conducteurs actifs.

Il faut comprendre cette prescription comme


interdisant même de câbler ensemble des
conducteurs appartenant à deux circuits
distincts à basse tension, par exemple l'un en
courant continu, l'autre en courant alternatif.

Dans le même ordre d'idées, cet alinéa interdit,


en outre, l'alimentation des installations à très
basse tension par l'intermédiaire de résistances
ou d'autotransformateurs.
Ces dispositifs ne confèrent, en effet, qu'une
sécurité précaire. Il s'ensuit que dans le cas du
courant alternatif, seuls peuvent être utilisés les
transformateurs à enroulements séparés ; ces
transformateurs doivent d'ailleurs être
spécialement soignés en ce qui concerne
l'isolement entre enroulements.
Tomberait notamment sous l'interdiction
d'emploi de résistances, le cas particulier d'une
batterie d'accumulateurs à très basse tension
en tampon sous une tension usuelle de 1re
catégorie, pour l'alimentation de circuits
téléphoniques, de réseaux de signalisation,
etc., etc.
(1) Ces chiffres, en ce qui concerne les
installations à courant alternatif, résultent de la
définition de la très basse tension normalisée,
telle qu'elle a été adoptée au début de 1933
par l'Union internationale des producteurs et
distributeurs d'énergie électrique,

Les interdictions édictées par le présent alinéa


complètent, ainsi qu'on l'a vu, la définition de la
très basse tension au sens de l'arrêté viziriel.

Les installations qui, tout en satisfaisant aux


limites de tension requises, ne répondraient
pas par ailleurs à ces conditions, ne pourraient
se réclamer des avantages conférés, au point
de vue réglementaire, à la très basse tension et
tomberaient sous le droit commun des
installations de 1re catégorie.

Les installations à très basse tension ainsi


caractérisées étant réputées pratiquement
sans danger, ne sont astreintes, en principe, à
aucune autre disposition de l'arrêté.
Les seules exceptions à cette règle sont
énoncées au second alinéa.
Les dispositions du présent article relatives aux
cas et conditions dans lesquels doivent être
établis des appareils d'interruption sur les
circuits aboutissant à un appareil récepteur
sont élémentaires et se comprennent d'elles-
mêmes.

La question s'étant posée de l'utilité d'étendre


au fil neutre la règle formulée par l'alinéa 1er,
d'après laquelle la coupure du courant doit
pouvoir se faire simultanément sur tous les
pôles ou sur toutes les phases, il a été reconnu
que cette assimilation était discutable ; que si
on ne doit jamais couper le fil neutre sans les
fils de phase, la réciproque n'est pas toujours
vraie : c'est affaire de cas d'espèce.
En conséquence, la question a été résolue par
la négative.
Il convient de noter que dans le cas des
appareils récepteurs amovibles (tels que
lampes baladeuses, machines-outils à main),
visés à l'alinéa 2, 2°, on doit considérer le
dispositif de prise de courant de ces appareils
récepteurs comme constituant l'interrupteur
prescrit.
Au sujet de l'alinéa 3, qui subordonne l'emploi
des interrupteurs unipolaires, dans les cas où
ils sont admis, à la condition qu'ils soient
toujours placés sur le conducteur de phase ou
sur le conducteur principal, il doit être précisé
que cette obligation ne s'applique pas aux
interrupteurs qui seraient placés sur des
appareils amovibles, en raison du dispositif de
prise de courant que comportent déjà ces
appareils.
Section II : Isolement Des Installations
Electriques. Mises à La Terre.

Cet article se réfère à l'isolement général des


installations électriques, c'est-à-dire de la
totalité des circuits, machines et appareils.
La mesure de résistance d'isolement de
l'ensemble d'une installation permet de se
rendre compte de l'importance de la somme
des courants de fuite.
Le bon isolement des installations électriques
intéresse au premier chef la sécurité des
personnes. Il constitue, en effet, une protection
permanente, particulièrement efficace, car la
résistance d'isolement, en cas de contact fortuit
avec un conducteur sous tension, vient se
placer en série avec celle du corps de la
personne et diminue d'autant le courant qui la
traverse.

D'où la règle générale d'importance primordiale-


inscrite dans le présent article : " En vue
d'assurer la sécurité des personnes, l'isolement
des installations électriques doit être aussi
élevé que possible. "
II faut d'ailleurs observer incidemment qu'au
souci de la sécurité est ici intimement lié,
comme dans bien des cas, l'intérêt économique
bien compris de l'usager, puisque cette
obligation d'isolement tend à réduire les pertes
d'énergie et à assurer le bon fonctionnement
de l'installation et la conservation des choses
(en prévenant les risques d'incendie et les
effets d'électrolyse).
Pratiquement, il n'est toutefois pas possible,
quelles que soient les précautions prises, de
réaliser et de maintenir un isolement absolu et
on devra seulement s'appliquer à réduire,
autant que faire se peut, l'importance des
courants de fuite.
L'obtention d'un bon isolement sera d'autant
plus difficile à réaliser que la tension sera plus
élevée, le réseau plus étendu et le milieu
ambiant plus conducteur et notamment plus
humide.
C'est donc par rapport à ces données de fait
que l'état d'isolement d'une installation doit être
apprécié.

S'il s'agit de courant alternatif, la condition de


l'isolement élevé n'entre d'ailleurs plus seule en
jeu ; il faut encore prendre en considération la
capacité du circuit, qui est une propriété
intrinsèque et permanente des conducteurs et
dont le courant qui en résulte ne peut pas être
réduit à volonté par un bon entretien de
l'installation, comme c'est le cas pour les
courants de fuite par défauts d'isolements.

Or, ce n'est que pour les petites installations et,


les faibles tensions que le courant de capacité
est généralement négligeable ; ce courant
peut, au contraire, prendre des valeurs
dangereuses dans les installations importantes.

Eu fait, dans les conditions ordinaires de la


multitude des installations électriques
d'utilisation comportant des circuits de faible
développement, alimentés par des courants de
tensions usuelles, la condition d'un isolement
élevé sans défaut direct pourra être aisément
et devra toujours être remplie ; on vient de voir
que de tels circuits, au cas de courant
alternatif, ne présentent, au surplus, qu'une
capacité restreinte.

Il convient d'ajouter que l'emploi presque


exclusif du courant alternatif, à côté des
dangers plus grands qu'il implique, donne des
moyens très simples (réduction de tension et
d'étendue des circuits d'utilisation) d'obvier, en
certains cas particuliers, aux difficultés de
réaliser un isolement convenable.
Le principe posé par l'article 5 de l'isolement
des installations, pris à la lettre, serait
incompatible avec toute mise à la terre
intentionnelle ; mais cet article ajoute
expressément que cette disposition ne
s'oppose pas à la mise à la terre éventuelle des
points et conducteurs neutres.
Ainsi, contrairement à l'arrêté technique du
directeur général des travaux publics du 30
juillet 1935 qui a rendu applicable en zone
française du Maroc l'arrêté français, en date du
30 avril 1935, du ministre des travaux publics
et du ministre des postes, des télégraphes et
des téléphones sur les distributions d'énergie
électrique, qui rend obligatoire la mise à la terre
du point neutre jusqu'à 250 volts, le présent
arrêté n'impose cette mesure pour aucune
tension, mais ne l'interdit pas non plus ; de
sorte qu'elle reste facultative dans les
installations assujetties au présent arrêté
viziriel.

Cela ne signifie point qu'elle ne doive pas être


réalisée, dans les cas où elle est jugée utile.

Celles de ces installations qui sont directement


branchées sur le secondaire d'un réseau public
- c'est-à-dire le plus grand nombre, mais les
moins importantes- ont, du reste, par cela
même, leur neutre à la terre.

Ce n'est donc, en principe, que pour les


installations alimentées par l'intermédiaire d'un
transformateur de l'établissement et pour les
installations autonomes que la question de la
mise à la terre du neutre peut se poser.
Il a semblé prématuré d'imposer toute
prescription positive à ce sujet, le problème
étant ici beaucoup plus complexe et ne se
posant pas exactement dans les mêmes
termes que pour les distributions d'énergie
électrique.
Toutefois, il est aujourd'hui unanimement
reconnu que la mise à la terre du point neutre
des circuits secondaires constitue le procédé le
plus simple et le plus efficace de protection
contre l'irruption de la haute tension sur la
basse.
Les communications entre circuits de tensions
différentes sont particulièrement à redouter
lorsque les installations des deux tensions sont
fixées sur les mêmes supports, qu'elles sont
trop rapprochées dans les postes de
distribution ou qu'elles sont en relation par des
transformateurs.

Mais c'est surtout dans les installations de


première catégorie, isolées seulement pour la
tension de service et dont les appareils sont
susceptibles d'être manoeuvres fréquemment,
que le passage accidentel de tensions plus
élevées peut avoir des conséquences graves.
La mise à la terre du point neutre, en limitant,
dans une certaine mesure, le potentiel du
circuit à protéger par rapport au sol, réalise
donc à ce point de vue une amélioration non
douteuse de la sécurité.

Néanmoins, on doit faire les plus expresses


réserves quant à l'adoption de ce dispositif
dans tous les cas où de faibles résistances par
rapport au sol sont à craindre, par exemple
dans les industries qui entraînent l'humidité
constante des locaux ; dans de tels locaux, à
défaut d'emploi de la très basse tension, la
sécurité est plutôt à rechercher dans un
isolement strict et une vérification fréquente
des valeurs d'isolement des phases.

Au cas où l'ensemble de l'installation électrique


d'un établissement comportant certains locaux
très conducteurs aurait son point neutre à la
terre, il serait d'ailleurs toujours facile, par le
moyen de transformateurs séparateurs, de
déterminer pour ces locaux des circuits
distincts avec point neutre isolé.

Il est à peine besoin d'ajouter qu'en toute


éventualité, la mise à la terre du point neutre
ne constituant qu'une mesure complémentaire
de protection, ne saurait dispenser d'un
isolement convenable des installations, ainsi
qu'il a été indiqué ci-dessus.

A l'effet de compléter les données d'expérience


sur certains points encore controversés,
touchant la valeur préventive de la mise à la
terre du neutre, il conviendrait, à l'occasion des
enquêtes consécutives aux accidents dus à
des tensions de première catégorie, que les
inspecteurs du travail relatent spécialement
cette circonstance que le point ou conducteur
neutre était ou non relié à la terre.

Les pièces métalliques faisant partie des


installations et non parcourues par le courant
ou situées à leur proximité peuvent être
soumises accidentellement à des différences
de potentiel élevées, soit par rapport au sol,
soit par rapport à d'autres masses métalliques
et constituer ainsi un danger grave- d'autant
plus grave qu'on ne s'en méfie pas- pour les
personnes qui viendraient à les toucher.
C'est ce qu'on entend par contact indirect avec
une installation électrique par opposition au
contact direct avec les conducteurs
normalement sous tension, envisagé ci-dessus
à propos de l'isolement des installations.
Les défauts de cette espèce peuvent provenir
de charges par induction, de l'effet de capacité,
de communications fortuites avec des pièces
sous tension (par défaut d'isolement, par
exemple), d'amorçage d'arc à des distances
parfois considérables, etc.

Il est à remarquer que les mesures qui tendent


à réduire les dangers des contacts directs
(maintien d'un isolement élevé, abaissement de
la tension de distribution) contribuent par cela
même à diminuer ou même à supprimer
complètement le risque des contacts indirects ;
mais, en outre, il existe deux moyens dont le
but spécial est de parer aux dangers du contact
indirect, ce sont :
1° La mise à la terre de tous les conducteurs
voisins des circuits et non parcourus par le
courant ;

2° L'isolement des bâtis et pièces conductrices


et des personnes. Ces deux modes de
protection sont en quelque sorte classiques.

Au point de vue de la tension, la faculté est


laissée de choisir l'un ou l'autre, (Ces
prescriptions sont, en effet, déclarées
applicables à partir de la subdivision B2) En
principe, c'est la mise à la terre qui est exigée ;
le champ d'application de cette mesure est
généralisé à toutes les pièces conductrices qui
risquent d'être accidentellement mises sous
tension et qui ne seraient pas hors de portée
de la main ; l'énumération qui est donnée des
principaux cas à considérer n'est pas limitative.
La faculté de protection par isolement des
machines et appareils, entourés eux-mêmes
d'un plancher de service isolant, est
concurremment prévue.

Mais ce mode de protection nécessite


l'isolement parfait par rapport à la terre des
bâtis, ce qui est très difficile à réaliser ; la
nature et la constitution des planchers ou tapis
isolants doivent, d'autre part être appropriées à
la tension de régime et à la nature des locaux.
Il est enfin essentiel que les isolements soient
constamment maintenus en bon état.
En fait, la protection par isolement n'est guère
employée que pour les machines à courant
continu à haute tension.

C'est le système de protection par mise à la


terre de tous les objets métalliques entourant
les circuits qui est généralement appliqué ; il
est même imposé à titre exclusif quand il s'agit
de locaux fortement conducteurs.

IL faut enfin noter à ce propos, que dans ces


locaux et sur les emplacements de travail
découverts, l'obligation de ces mises à la terre
a été spécialement étendue à la subdivision B
(art. 21) et qu'il en est de même dans tous les
cas pour les bâtis des machines outils
portatives à main (art. 26, alinéa 2).
Le présent article prévoit des appareils de
protection contre les décharges
atmosphériques, au cas où l'installation
comporte des lignes aériennes, ainsi que si les
lignes aériennes ont une longueur de plus de
500 mètres.
Il convient de remarquer que l'efficacité du ou
des dispositifs de protection adoptés pour
l'application du présent article, devra être
appréciée, dans chaque cas, en tenant compte
également des conditions spéciales de
conductance des locaux et d'accessibilité des
conducteurs ou appareils de l'installation
considérée.
Cet article fixe les conditions techniques
essentielles auxquelles doivent satisfaire les
conducteurs et prises de terre et qui sont
empruntées à la réglementation des
distributions d'énergie électrique.

On distingue, parmi les lignes et prises de terre


:
1° Celles dites de protection, qui servent soit
à réduire le potentiel par rapport à la terre des
masses métalliques des bâtis de machines,
des pylônes, etc, soit à éviter les différences de
potentiel dangereuses entre corps conducteurs
susceptibles d'être touchés simultanément ;
2° Celles qui doivent écouler à la terre les
décharges atmosphériques passant par les
parafoudres ;
3° Celles qui servent à mettre à la terre d'une
façon permanente des points ou conducteurs
neutres.
L'importance du facteur de sécurité que
constituent les mises à la terre, donne toute sa
valeur à l'application rationnelle des
prescriptions du présent article.
La section des conducteurs de terre a été
choisie parfois beaucoup trop faible et il en est
résulté des fusions par effet Joule.
Il y a lieu de ne pas descendre en dessous du
minimum fixé par l'alinéa 1er suivant la nature
des conducteurs.
Cette dimension minimum ne s'applique
d'ailleurs qu'aux conducteurs de terre
proprement dits.

Elle ne concerne pas les conducteurs qui


relient aux masses métalliques principales
d'autres parties de l'installation, telles que bâtis
de machines, enveloppes d'appareils, etc.
La prescription de l'alinéa 5 relative à
l'isolement des conducteurs de terre par
rapport à la paroi du bâtiment sur laquelle ils
s'appuient ou qu'ils traversent, ne s'applique
pas aux conducteurs qui, à l'intérieur des
bâtiments à ossature métallique, relient les
masses métalliques principales, les bâtis de
machines, etc, à l'ossature métallique des
bâtiments Implantés dans le sol et les mettent
ainsi à la terre par l'intermédiaire de cette
ossature.

Les prises de terre peuvent être simples ou


multiples ; c'est une excellente mesure que de
constituer la prise de terre en montant en
parallèle des prises de terre élémentaires
assez distantes l'une de l'autre pour qu'elles ne
s'influencent pas réciproquement.
Il y a lieu, en principe, d'établir des prises
distinctes pour les masses métalliques, pour
les points et conducteurs neutres de chaque
catégorie ainsi que pour les parafoudres de
chaque catégorie (alinéa 6).
Lorsque la séparation des prises de terre
présentera des difficultés exceptionnelles, on
pourra réunir les prises de terre de protection
des masses métalliques et celles des
parafoudres, à condition que les conducteurs
de terre correspondant à chaque groupe, dans
chaque catégorie, soient maintenus séparés et
isolés jusqu'à la prise de terre commune
(alinéa 7).
En aucun cas, les prises de terre des neutres
qui resteront séparés par catégorie ne devront
être reliées à un autre circuit de terre ; cette
disposition capitale a pour but d'empêcher
qu'une décharge provenant par exemple d'un
circuit de 3° catégorie ne puisse, soit
directement, soit à travers un bâti de
transformateur, passer dans la terre du neutre
et de là dans le circuit de 1re catégorie qui y
serait relié ; les accidents de ce genre sont
surtout à redouter dans les zones
particulièrement exposées aux effets de la
foudre.

L'avant-dernier alinéa interdit d'immerger


simplement les prises de terre, parce que,
contrairement à une opinion trop répandue, les
prises de terre formées de plaques plongées
dans les puits, les étangs et surtout l'eau
courante, ont souvent des résistances élevées.
Il convient de les enfoncer dans des terrains
aussi humides que possible.
Il ne faut d'ailleurs pas hésiter à atteindre des
couches profondes, si elles doivent conserver
une humidité permanente plutôt que de
constituer une prise de terre dans un terrain
rocailleux où, durant les saisons sèches, elle
deviendrait dangereuse.

Le dernier alinéa dispose enfin que les prises


de terre doivent avoir une résistance aussi
faible que possible et maintenue inférieure à
une limite appropriée à chaque cas.
Cette condition est en effet indispensable pour
qu'elles puissent avoir toute leur efficacité et
que puissent être évitées des différences de
potentiel dangereuses.
Pour que leur résistance soit aussi faible et
aussi constante que possible, les prises de
terre doivent être exécutées avec
discernement, en tenant compte des conditions
locales.
Ainsi qu'il résulte de ce qui précède, l'attention
doit tout particulièrement se porter sur le
facteur résistivité du sol.

Comme une prise de terre, même bien


conditionnée à l'origine, peut prendre à un
moment donné une résistance exagérée, il est
en outre nécessaire que des vérifications
périodiques de résistance soient effectuées :
l'arrêté viziriel prescrit des vérifications au
moins annuelles (art. 37, alinéa 3).
Il n'a pas encore paru possible, dans l'état
présent de la technique, d'assigner par voie
réglementaire des limites de résistance
précises aux prises de terre.
Il appartiendra aux inspecteurs du travail,
d'après les résultats des mesures de résistance
consignés sur le registre ad hoc (art. 37, alinéa
final) et eu égard aux circonstances locales,
d'apprécier, dans chaque cas particulier, si les
valeurs des résistances mesurées sont
acceptables.

Lorsqu'il s'agit de la protection par mise à la


terre de masses métalliques qui ne doivent pas
normalement être sous tension, il y a lieu de se
donner comme objectif de réduire
suffisamment la résistance de leur connexion
au sol pour que l'intensité du courant de
dérivation susceptible de traverser le corps
d'une personne en cas de contact ne puisse
prendre une valeur dangereuse, (On verra ci-
après que l'intensité maximum que peuvent
supporter sans danger les organes vitaux est
réputée de l'ordre de 25 milliampères en
courant alternatif).

L'application de la loi d'Ohm montre que la


condition de ne pas atteindre pour le courant
dérivé une intensité dangereuse, sera d'autant
plus difficile à réaliser que les résistances de
contact de la personne, tant avec les pièces
métalliques qu'avec le sol, seraient plus faibles.

Il s'ensuit que les mises à la terre de protection


doivent être de résistance tout particulièrement
faible lorsque les contacts avec les pièces
métalliques risquent de se produire, ainsi qu'il
est fréquent, par de larges surfaces d'épidémie
(poignées et volants de manoeuvre, bâtis, etc.),
et lorsque le sol est fortement conducteur (cas
des locaux mouillés notamment).
On reviendra plus loin sur ces dernières
notions.
Enfin, comme contribution à la documentation
expérimentale en la matière, les circonstances
de fait, au point de vue résistance des prises
de terre, devront être soigneusement relevées,
le cas échéant, à l'occasion des enquêtes
d'accidents.

Section III : Canalisations


Cet article condense les prescriptions
fondamentales concernant l'établissement des
lignes, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur des
bâtiments, à l'exclusion des canalisations
souterraines.
Il a paru suffisant de poser ici, en formules
largement compréhensives, les principes
généraux de la protection, sans entrer dans le
détail des modalités d'exécution, ce qui eût
donné à cette partie de l'arrêté viziriel un
développement anormal.

Les installateurs trouveront, dans les


prescriptions détaillées de l'arrêté technique
français sur les distributions d'énergie
électrique en date du 30 avril 1935, rendu
applicable en zone française du Maroc par
l'arrêté du directeur général des travaux publics
du 30 juillet 1935 les règles dont ils auront à
s'inspirer, et celles-ci constitueront de même, le
cas échéant, un critérium de contrôle tout
indiqué pour les inspecteurs du travail.
En rapprochant l'alinéa 1er du présent article,
qui prescrit que " les enveloppes des
conducteurs recouverts doivent être
convenablement isolantes ", de l'article 5 ci-
dessus visant l'isolement de l'ensemble de
l'installation, on constate que la réglementation
a voulu mettre en évidence les deux notions
distinctes de l'isolement : isolement général de
l'installation, isolement particulier des
conducteurs.
L'une des conditions d'un bon isolement
général est que les revêtements des
conducteurs isolés présentent et conservent
une résistance d'isolement suffisante.
Cet article, spécial à l'établissement des
canalisations souterraines de 2e et de 3e
catégorie, a le même caractère de principe que
le précédent et doit être complété, au point de
vue de son application pratique, dans les
mêmes conditions.
Les dispositions de cet article visent
spécialement les conducteurs établis à
l'intérieur des locaux.
En ce qui concerne les conducteurs de 1re
catégorie, lorsqu'ils sont isolés, ainsi qu'il est
de règle très générale, ils sont normalement
sans danger.
Des dispositifs de protection ne sont exigés
que clans les cas exceptionnels où ces
conducteurs sont nus et établis à portée de la
main.

Il était toutefois nécessaire de prévoir une


dérogation expresse à l'obligation de cette
protection, pour le cas où elle serait irréalisable.
Il peut en être ainsi, en particulier, pour les fils
de contact des trolleys de chariots de ponts
roulants.
Il est très recommandable que le dispositif de
sectionnement du courant prescrit en pareil cas
soit, autant que possible, à fonctionnement
automatique, c'est-à-dire tel qu'on ne puisse
accéder au voisinage des conducteurs tant que
le courant n'est pas coupé.
Les autres prescriptions du présent article,
empruntées à la réglementation des
distributions d'énergie électrique, visent les
conducteurs nus de 2° et de 3° catégorie :
exception faite d'installations appartenant aux
tensions inférieures de la 2e catégorie, ces
prescriptions n'ont guère d'application, en fait,
que dans les locaux d'exploitation électrique
(usines génératrices, sous-stations, postes de
transformation).

Elles n'appellent pas d'explications spéciales,


On notera simplement que la légère tolérance
prévue à l'alinéa 6 pour la largeur des
passages d'accès aux conducteurs nus de 2°
catégorie dans les installations existantes,
largeur qui peut être ramenée de 80 à 75
centimètres sur des longueurs ne dépassant
pas 30 centimètres correspond, pratiquement,
au cas où le passage se trouverait quelque peu
rétréci par la présence de colonnes ou de
poteaux en ciment armé.

C'est un fait d'expérience que si, dans les


installations d'utilisation, une bonne partie des
accidents est due à des contacts indirects par
suite surtout de défauts d'isolement, dans les
installations à haute tension, la cause la plus
fréquente des électrocutions réside, au
contraire, dans les contacts directs avec les
conducteurs en charge.
D'où l'importance qui s'attache à ce que les
présentes prescriptions soient exactement
observées.
Grâce aux dispositions transitoires ménagées
pour les installations existantes, il n'est
d'ailleurs pas à prévoir de difficulté sérieuse
dans leur application.
L'intérêt pratique de la prescription faisant
l'objet de cet article, aux termes duquel il est
interdit d'entreposer au voisinage des
conducteurs sous tension des objets de
dimensions telles qu'au cours de leur
manipulation ils risquent d'entrer en contact
avec ces conducteurs, est attesté par divers
accidents que cette précaution aurait évités.
Cet article ne s'applique qu'à l'intérieur des
locaux, mais la même mesure est impliquée,
en tant qu'il y a lieu, à l'égard des conducteurs
établis à l'extérieur, par la formule très générale
de l'article 11, alinéa final, d'après laquelle ces
conducteurs doivent toujours se trouver à l'abri
de tout contact fortuit.
Section IV : Machines, Transformateurs,
Tableaux, Appareils, Lampes Electriques.
Il a paru conforme aux données de la pratique,
de soustraire à tout contact fortuit les pièces
nues sous tension des machines ou appareils
fie 1re catégorie B2, de 2e ou 3e catégorie
située à portée de la main.
Il y a lieu d'observer que les dispositions du
présent article et, en particulier, celles de
l'alinéa 4, sont applicables, le cas échéant, aux
appareils d'éclairage à tubes luminescents
(notamment aux appareils au néon) dont
l'usage est récent et tend à se répandre de plus
en plus.
Cet article réunit les dispositions spéciales aux
tableaux de distribution.

L'alinéa 6 prévoit le cas où l'on a installé, sur la


face arrière des tableaux, des garde-corps, des
grillages ou des écrans pour protéger le
personnel contre tout contact accidentel avec
des pièces métalliques sous tension de 2e ou
de 3e catégorie placées à découvert. L'emploi
de ces dispositifs de protection reste facultatif,
mais s'ils existent, ils doivent répondre aux
règles fixées par l'article 13 concernant les
distances entre lesdits dispositifs et les pièces
métalliques nues sous tension, ainsi que la
largeur du passage libre.
Il est nécessaire que les passages réservés
derrière les tableaux de distribution des
installations de 2e ou de 3e catégorie (et dont
la largeur et la hauteur minima demeurent
respectivement fixées à 1 mètre et à 2 mètres)
soient aussi grands, que le permettent les
conditions économiques.
Toutefois, même les passages largement
calculés ne suffiront pas toujours pour parer à
tout contact fortuit, surtout si les organes
dangereux sont disposés de part et d'autre du
passage.
Aussi, est-il désirable, dans toute la mesure où
elle est pratiquement possible, d'assurer la
protection de ces organes par des mains
courantes ou des panneaux mobiles, ces
derniers devant d'ailleurs être préférés comme
étant plus sûrs.
A défaut de cette protection, un plancher de
service isolant doit être établi sur la face arrière
du tableau (alinéa 7).
Il va sans dire que ce plancher doit assurer,
pour être réellement efficace, un haut degré
d'isolement.

Les prescriptions de cet article, relatives aux


lampes électriques, édictent un minimum de
mesures préventives et ne font que consacrer
des règles techniques élémentaires.

A ces prescriptions d'ordre général s'ajoutent


d'ailleurs diverses autres prescriptions éparses
dans l'arrêté et correspondant à certaines
conditions spéciales d'emploi des lampes
(locaux très conducteurs, lampes portatives,
etc.) desquelles résulte un risque particulier
d'accidents électriques.
Aux termes du 4e alinéa, lorsque les lampes
suspendues comportent des réglages en
hauteur, il doit être utilisé, à cet effet, un
système à contrepoids ou équivalent
(suspensions à tirage).
Cette mesure a pour but d'éviter la pratique,
encore trop répandue dans les ateliers, qui
consiste, suivant les besoins, à nouer ou à
dénouer les fils de suspension de la lampe, et
qui peut être génératrice d'accidents par l'usure
rapide de l'isolant qu'elle provoque.

Les suspensions à tirage sont d'ailleurs elles-


mêmes interdites, en raison d'inconvénients de
même ordre, quoique bien moindres dans les
locaux très conducteurs (art. 20, alinéa final).
Section V : Dispositions Particulières A
Certains Locaux Ou Emplacements De
Travail Et A Certains Travaux
Les locaux, emplacements de travail et travaux
envisagés dans cette section sont ceux qui
exposent à un risque électrique aggravé et qui,
par conséquent, exigent un redoublement de
précaution.
"Ils comprennent les trois catégories suivantes
:
a) Locaux à danger d'explosion (art. 19). -
Lorsqu'on est conduit à mettre en oeuvre des
courants électriques dans des locaux
contenant des corps combustibles et des
poussières inflammables ou encore dans ceux
où peuvent se former des mélanges détonants,
il faut absolument se prémunir contre les
dangers des étincelles ou des arcs et prévoir
en conséquence tous les éléments de
l'installation.
Si certains de ces éléments tels que les
moteurs hermétiques ou le matériel
antidéflagrant, les appareils étanches aux
vapeurs et aux gaz présentent en eux-mêmes
et par construction la protection requise,
d'autres comme les canalisations, les lampes,
les moteurs et appareils ordinaires doivent, lors
de l'installation, être séparés de l'atmosphère
du local par une enveloppe de sûreté. Suivant
les cas, cette enveloppe s'opposera à la
propagation d'une explosion se produisant
dans l'appareil ou à la pénétration du milieu
ambiant dans l'enveloppe.

Les précautions dont il vient d'être question


s'imposent à l'extérieur de ces mêmes locaux
et au voisinage des ouvertures qui y sont
ménagées. Vous aurez à apprécier si la
distance prescrite par le texte peut être réduite
à moins de dix mètres, compte tenu des cas
d'espèce et des conditions de ventilation ;

c'est ainsi qu'une moindre distance est plus


aisément admissible, toutes choses égales
d'ailleurs, à proximité d'une ouverture
débouchant en plein air qu'au voisinage d'une
baie ménagée entre deux locaux contigus,
mais si vous estimez que la sécurité l'exige, il
vous appartiendra de mettre les chefs
d'établissement en demeure de se conformer
intégralement aux dispositions du premier
alinéa de l'article 19.

Si, dans les locaux spécialement destinés aux


accumulateurs, les dispositions du 2e alinéa de
cet article qui imposent une ventilation
suffisante pour assurer l'évacuation continue
des gaz pendant la charge, sont
convenablement observées, les dangers
d'explosion y sont considérablement diminués
et seules les mesures rappelées par le
3e alinéa y seront exigibles.

b) Locaux très conducteurs (art. 20-21) : Ce


sont les locaux où le sol et les parois sont très
conducteurs, soit par construction, soit par
suite de dépôts salins résultant de l'exercice
même de l'industrie ou par suite de l'humidité.

A ces locaux, l'arrêté viziriel assimile les


emplacements de travail à découvert qui sont
exposés aux intempéries, parfois établis sur un
sol humide ou même à proximité d'eau.
Une assez forte proportion d'accidents est en
effet due aux chantiers de construction ou
autres utilisant les moteurs électriques pour
pompes, appareils de levage, etc., installations
trop souvent négligées, en raison de leur
caractère temporaire.
L'article 21 étend l'obligation de la mise à la
terre des bâtis et masses métalliques même
aux installations de la 1re catégorie B
lorsqu'elles sont établies dans des locaux très
conducteurs et sur des emplacements de
travail à découvert.

On remarquera que cette mesure est


également rendue applicable dans les cuisines,
pour tout appareil de cuisine électrique d'une
puissance supérieure à 1 kilowatt.
La raison d'être de cette assimilation est que le
câblage intérieur de ces appareils pour les
puissances visées est en fil nu et que, d'autre
part, les cuisines, sans être en général des
locaux dangereux au sens de l'article 20, n'en
présentent pas moins certaines causes
d'aggravation du risque électrique (conduites et
robinets d'eau, pouvant être touches
simultanément avec le bâti des fourneaux,
buées, etc.).

On a vu que le facteur résistance d'isolement


domine le problème du risque d'électrocution.

Or, dans les locaux très conducteurs, d'une


part, les isolements sont difficiles à maintenir et
ont une tendance à se détériorer rapidement ;
d'autre part, les personnes qui séjournent dans
ces locaux offrent elles-mêmes une résistance
de contact avec le sol et souvent aussi avec les
conducteurs (humidité des mains, etc.)
considérablement diminuée.

C'est sur ces notions fondamentales, devenues


des axiomes de la prévention, que reposent les
prescriptions renforcées dont sont l'objet les
locaux très conducteurs et emplacements de
travail découverts, prescriptions dont le
développement (compte tenu de diverses
références, constitue une des principales
caractéristiques de l'arrêté.
Il est de première importance, dans ces locaux
et sur ces emplacements, d'observer
strictement l'interdiction d'établir, à la portée de
la main, des conducteurs ou des appareils
placés à découvert (art. 20, alinéa 1er) ; quant
à l'isolement des conducteurs et appareils
accessibles, il doit être, ainsi qu'il a déjà été
indiqué plus haut, tout particulièrement soigné.
C'est également le lieu de rappeler qu'il faut
être très prudent en manoeuvrant les appareils
électriques, notamment les interrupteurs,
lorsqu'on a les chaussures détrempées ou
imprégnées de solutions salines ou qu'on se
trouve sur un sol mouillé, car alors la
résistance de contact des pieds devient
extrêmement faible.
Une disposition (art. 20, alinéa 2), rend
d'ailleurs obligatoire, dans les endroits
fortement conducteurs, l'isolement des ouvriers
par rapport au sol, pour la manoeuvre des
appareils.
Cet isolement doit naturellement être en
rapport avec la tension de l'installation et le
degré de conductibilité du sol.

c) Locaux dans lesquels l'emploi de la très


basse tension est obligatoire (art. 22) : Les
locaux dont 11 vient d'être question sont plus
ou moins conducteurs, et, par conséquent, plus
ou moins dangereux, suivant leur degré
d'imprégnation par l'humidité ou des liquides
salins, au point qu'il peut être pratiquement très
difficile sinon impossible d'y maintenir un
isolement suffisant pour sauvegarder la
sécurité des personnes.
II peut en être de même dans les locaux ou se
dégagent des vapeurs corrosives ou des
émanations attaquant fortement les métaux et
autres matériaux utilisés dans les installations
électriques.

Tel est par exemple le cas dans certaines


fabriques de produits chimiques, dans certains
ateliers de teinture et blanchissement, dans les
salles d'accumulateurs, de décapage, les
caves de fermentation, etc. L'action de
l'humidité s'ajoute d'ailleurs souvent à celle des
vapeurs corrosives.

On évitera, autant que possible, de placer dans


ces divers locaux des machines, appareils et
canalisations électriques les desservant :
lorsque ce moyen ne pourra être employé, les
conducteurs seront utilement protégés par des
revêtements appropriés.
On peut aussi rechercher, le cas échéant, une
amélioration des conditions d'isolement dans
un fractionnement judicieux des circuits établis
dans ces locaux, à l'aide de transformateurs
séparateurs.

Si, malgré les précautions prises, l'isolement de


l'installation ne pouvait être maintenu à un taux
acceptable, le présent article impose l'usage de
la très basse tension, au moins pour les parties
de ces installations qui présentent des
conducteurs ou appareils accessibles.

Pour assurer l'application de cette prescription,


des vérifications périodiques d'isolement, sont
prévues (art. 37, alinéa 4) en ce qui concerne
les installations établies dans des locaux où,
par suite des causes visées au présent article
(humidité, imprégnation par des liquides
conducteurs ou dégagement de vapeurs
corrosives), il est douteux qu'un isolement
suffisant puisse être maintenu.
Ces vérifications posent la question de savoir
au-dessous de quelle valeur la résistance
d'isolement des installations peut être
considérée comme insuffisante au point de vue
de la sécurité des personnes.
Le principe est que cette résistance doit être
telle que, mise en série avec celle du corps
humain, elle empêche le courant de fuite
d'atteindre une valeur dangereuse.

Il a toutefois paru encore prématuré d'inscrire


dans l'arrêté des règles rigides à cet égard.
La question est en effet très complexe et fait
intervenir de multiples facteurs.

On sait, au surplus, quelle prudence s'impose


encore dans l'interprétation des données
expérimentales sur les caractéristiques des
courants dangereux pour l'organisme humain.

Il est néanmoins quelques données générales,


considérées dans l'état actuel de
l'expérimentation comme à peu près acquises,
sur lesquelles on peut baser l'appréciation des
résultats des mesures d'isolement et qu'il
convient de rappeler sommairement ici.
On sait que la nocivité d'un courant pour
l'organisme dépend de l'intensité du courant
qui traverse le corps et du trajet parcouru par le
courant. Il faut toutefois distinguer suivant la
nature du courant.
De nombreuses expériences ont montré que le
courant alternatif est plus dangereux que le
continu et que la résistance opposée par le
corps au passage du courant est plus faible en
alternatif qu'en continu.
Il est couramment admis que pour les
personnes normales, la limite d'intensité
supportable sans danger (quoique déjà très
douloureuse) se place autour de 25
milliampères en courant alternatif et de 50
milliampères en courant continu.
Pour une tension donnée, l'intensité du courant
qui traversera le corps d'une personne est
déterminée par la résistance qui est offerte au
passage de ce courant.

Or, cette résistance est extrêmement variable


suivant les sujets et les circonstances.

Elle dépend à la fois de la résistance intérieure


du corps et des résistances de contact, ces
dernières étant elles-mêmes fonction, d'une
part de la surface de contact des électrodes
avec l'épiderme et du fait que celui-ci peut être
plus ou moins mouillé ou en état de moiteur,
d'autre part de la résistance de contact de la
personne avec le sol.
C'est dans les locaux mouillés et
particulièrement dans les locaux imprégnés
d'un électrolyte quelconque, que cette dernière
résistance est la plus faible.
On admet généralement que la résistance
totale du corps humain est de l'ordre de 2.000
ohms et peut descendre jusqu'à 1.000 ohms et,
même au-dessous.
A ce chiffre de résistance de 1.000 ohms,
conjugué avec les valeurs limites des intensités
non dangereuses sus indiquées, correspond
une différence de potentiel de 25 volts en
alternatif et 50 volts en continu.
C'est assez dire que le danger d'accidents
graves par défaut d'isolement existe, dans
certaines conditions qui se rencontrent dans la
pratique, pour tous les courants électriques
usuels (abstraction faite de la très basse
tension), même à 110 volts - vérité
d'expérience encore trop souvent méconnue
ou ignorée des intéressés.
Tels sont les principes généraux dont, le
service devra s'inspirer pour l'application des
dispositions, très importantes, de cette partie
de l'arrêté viziriel.
Section VI : Mesures A Prendre Contre Le
Danger D'incendie
b) Mesures à prendre contre le danger
d'incendie (art, 23 à 25). Les prescriptions
réunies dans la section VI de l'arrêté viziriel se
rapportent à la façon dont les installations
doivent être exécutées (art. 23), aux
dispositions empêchant certains de leurs
éléments de devenir fortuitement une cause
d'incendie (art. 24) et enfin aux moyens à
prévoir pour combattre un sinistre dès son
début (art. 25). Seuls les articles 23 et 24 ont
été complétés et précisés.

- Ce ne sont pas seulement les canalisations


mais les installations prises dans leur
ensemble qui doivent être conformes aux
règles de l'art. Il est bien connu que la qualité
d'une installation électrique dépend à la fois du
choix du matériel et de sa mise en oeuvre.

L'emploi d'un matériel convenablement


construit et éprouvé est un facteur de sécurité,
mais il ne suffit pas : un matériel si bien conçu
soit-il peut avoir de fâcheux effets s'il n'est pas
d'un modèle approprié à l'usage auquel on le
soumet ou aux circonstances dans lesquelles il
est utilisé, ou encore s'il est installé dans des
conditions autres que celles pour lesquelles il a
été prévu.

D'autre part, la sécurité repose en grande


partie sur le soin que les exécutants apportent
dans la réalisation des installations ; pour éviter
de dangereuses malfaçons ou des
imprudences notoires, il y a lieu de recourir à
une main-d'oeuvre dûment avertie et
suffisamment surveillée. Il est de toute
évidence que ce qui est demandé pour les
installations nouvelles s'applique aussi aux
modifications et adjonctions faites à des
installations existante.

La normalisation, dont il n'est pas besoin de


souligner l'incidence favorable sur l'économie
du pays, peut aussi exercer utilement ses
effets, en matière de sécurité. Il en est tout
spéciale ment ainsi en électricité où la sécurité
résulte des activités déployées par ceux qui
construisent le matériel et par ceux qui
l'installent.
Or, c'est bien à une coordination des activités
que tend la normalisation lorsqu'elle précise la
façon de désigner, les éléments d'une
installation d'après l'utilisation qui en est
prévue, énonce les qualités correspondantes et
indique leur mise en oeuvre correcte, ou
encore qu'elle spécifie la nature du matériel à
utiliser suivant les circonstances plus ou moins
défavorables auxquelles il est exposé.
C'est dans cet esprit que les normes
homologuées étaient données dans le
commentaire technique de l'arrêté viziriel du 28
juin 1938 comme des règles dont les
installateurs auraient à s'inspirer, ou encore
comme un critérium de contrôle tout indiqué
pour les inspecteurs du travail.
Pour mieux affirmer encore l'importance qu'il y
a lieu d'attacher à cette recommandation tout à
fait générale, le nouvel arrêté prévoit que les
arrêtés pourront rendre certaines normes
obligatoires, Lors que ces arrêtés seront
intervenus, les services chargés de l'application
ne devront pas seulement se contenter de
l'affirmation de conformité aux normes, ils
devront encore veiller à ce que la preuve de
cette conformité soit faite dans les conditions
prévues.
Jusqu'à ces dernières années, c'est la
conservation de l'isolant qui, du point de vue de
la sécurité, obligeait à limiter le courant dans
les canalisations électriques. Grâce à l'emploi
de matériaux résistant à de hautes
températures, il n'en est plus ainsi.

Mais alors qu'il convient d'empêcher que les


objets avoisinants ne soient portés à une
température excessive, il convient aussi de
veiller à ce que réchauffement des conducteurs
ne provoque pas une oxydation nuisible,
notamment en leurs points de connexion.
Parmi les appareils susceptibles d'émettre une
quantité de chaleur dangereuse figurent
notamment les appareils de chauffage et de
cuisson, les étuves, les fours et rhéostats, plus
rarement les machines génératrices, les
moteurs et les transformateurs.
Toutefois, on notera que l'émission de chaleur
n'est pas une conséquence inévitable du
fonctionnement de ces appareils, elle dépend
dans une large mesure des dispositions
constructives.
II arrive parfois qu'un appareil électrique
parfaitement conçu et convenablement choisi
mette le feu parce que, lors de son installation
ou pendant son usage, il est fait obstacle à la
dissipation de la chaleur dégagée.
C'est ce qui peut se passer, par exemple,
lorsqu'on place un moteur sous un coffrage
parfaitement clos, lorsqu'on enferme un
transformateur dans une enceinte
insuffisamment aérée ou encore lorsqu'on
obstrue les canaux de ventilation d'un appareil
de chauffage : ce sont là des pratiques qui
doivent être interdites.
Les précautions à prendre avec les lampes à
incandescence sont bien connues ; elles
figuraient déjà dans le texte antérieur.

Le raccordement des conducteurs entre eux et


avec les appareils constitue un point faible des
canalisations qu'on doit pouvoir vérifier. Mais
encore convient-il, après avoir procédé aux
vérifications, de ne pas compromettre la qualité
des contacts ; c'est pourquoi il est exigé que
ces vérifications ne nécessitent pas la dépose
des canalisations ni celle des appareils.

Les circuits de secours et de sécurité doivent,


pour répondre au but qui leur est assigné,
satisfaire à un ensemble de prescriptions très
strictes sur lesquelles l'expérience a montré
que l'attention des chefs d'établissement et des
installateurs ne saurait être trop attirée. Ces
prescriptions feront l'objet d'un arrêté pris après
avis du comité de techniciens prévu à l'article
premier de l'arrêté viziriel du 28 juin 1938.
- II y a lieu de se prémunir contre un
échauffement exagéré des conducteurs en cas
de surcharge même faible, mais de longue
durée, comme en cas de défaut d'isolement ou
de court circuit.

Les dispositifs prévus à cet effet tels que coupe-


circuit ou disjoncteurs à maximum d'intensité
doivent avoir un calibre ou des caractéristiques
de fonctionnement adaptés à la spécification, à
la nature et aux conditions de pose des
conducteurs protégés.
La détermination des caractéristiques du
dispositif de protection convenant à une
canalisation électrique déterminée est un
problème qu'un technicien peut facilement
résoudre et qui, dans les cas les plus courants,
trouve place dans les normes d'installations.
Par contre la remise en service d'un circuit
après fonctionnement du dispositif qui le
protège est le plus souvent confiée à un
personnel qui n'a qu'une compétence limitée.

La fusion d'un coupe-circuit, le déclenchement


d'un disjoncteur dénotent un trouble dans
l'installation dont il faut trouver l'origine et
auquel il convient de remédier avant remise en
service. Or, bien souvent, on ne s'inquiète pas
de savoir ce qui s'est passé et on n'hésite pas,
pour éviter un nouveau fonctionnement jugé
intempestif, à mettre un fusible de plus gros
calibre ou à modifier le réglage du disjoncteur
en se privant ainsi volontairement de toute
protection.

L'attention générale doit être attirée sur le fait


que la modification inconsidérée du calibre d'un
dispositif de protection est une opération lourde
de conséquence dont la responsabilité doit être
laissée à un technicien averti. Les services qui
veillent à l'application de l'arrêté viziriel ne
devront pas hésiter à s'assurer que le
personnel qui a la charge des dispositifs de
protection les utilise comme il doit le faire.

Dans le cas où il est avéré qu'il n'en est pas


ainsi, ces services pourront prescrire l'emploi, à
l'exclusion de tout autre dispositif, ou bien ,de
coupe-circuit calibrés, c'est-à-dire d'un modèle
tel qu'on ne puisse par erreur y adapter un
fusible prévu pour une intensité supérieure ou
bien de disjoncteurs dont le réglage ne puisse
être modifié sans trace visible. De toute façon,
ces services auront à vérifier que le calibre des
dispositifs n'a pas été indûment modifié.
Des précautions analogues s'imposent pour les
générateurs, moteurs et transformateurs dont
le fonctionnement n'est pas sur veillé, les
mesures à prendre sont extrêmement variables
suivant les circonstances.
C'est ainsi que certains transformateurs qui
peuvent sans échauffement exagéré être mis
en court-circuit permanent se protègent d'eux-
mêmes ; que dans certaines machines la
protection est réalisée à l'aide de dispositifs qui
y sont incorporés et qu'elle peut parfois être
assurée, sous réserve de caractéristiques de
fonctionnement convenables, par les dispositifs
protégeant les conducteurs d'alimentation
contre un échauffement anormal. Les services
chargés de veiller à l'application auront à
s'enquérir auprès des chefs d'établissement
des dispositifs prévus et à en apprécier
l'opportunité.

Un coupe-circuit et un disjoncteur ont pour


fonction d'intervenir en cas de surcharge ou de
court-circuit. Leur fonctionnement doit
s'effectuer correctement sans manifestation
extérieure dangereuse telle que projection de
matières en fusion ou formation d'arcs durables.
Mais les garanties qui sont données en pareille
matière impliquent que le courant ne dépasse
pas une certaine valeur qualifiant le pouvoir de
coupure de ces appareils ; cette valeur sera au
moins égale à celle qui serait mise en jeu en
cas de court-circuit franc.
L'emploi d'appareils électriques comportant de
l'huile isolante ou un liquide combustible
entraîne l'obligation de prendre des
dispositions évitant l'inflammation de ces
liquides s'ils viennent accidentellement à se
répandre en quantité appréciable hors des
appareils considérés ;
ces dispositions sont relatives à l'évacuation du
liquide en vue d'en prévenir l'inflammation et à
l'extinction automatique du liquide qui viendrait
à s'enflammer.
II est bien entendu d'ailleurs que les moyens
d'extinction doivent être appropriés au liquide
considéré : suivant les cas, ce seront des
extincteurs chimiques ; mais ce peuvent être
aussi des procédés physiques, telle la fosse
d'extinction.

Section VII : Appareils Amovibles


La présente section vise tous appareils
amovibles - simplement mobiles ou portatifs-
reliés au circuit d'alimentation par une
canalisation souple.
On peut citer notamment, dans cette catégorie,
les petits transformateurs de sécurité, diverses
sortes de machines-outils, à main (perceuses,
aléseuses, machines à meuler et à polir,
tournevis, clés de serrage, appareils à roder les
soupapes, à détartrer les chaudières, etc.), les
lampes, appareils de chauffage, aspirateurs,
etc.
Les appareils amovibles, y compris les
conducteurs souples qui les relient au circuit,
sont plus exposés aux détériorations
susceptibles d'affecter leur isolement que ceux
installés à demeure et, de ce fait, présentent
plus de risques d'accidents, surtout lorsqu'ils
sont pris à pleine main pendant leur
fonctionnement. D'où la nécessité des mesures
spéciales qui font l'objet des présentes
dispositions.
Dans ces dernières années, l'emploi des
machines-outils électriques à main et des
lampes électriques baladeuses a pris une
grande extension.
Des accidents répétés ont montré le danger de
cet emploi, si les précautions nécessaires ne
sont pas prises.

Ces accidents peuvent et doivent disparaître.


L'article 26 (alinéa 1er) interdit d'employer tous
appareils amovibles sous d'autres tensions que
celles de la première catégorie.

Les prescriptions suivantes visent, d'une part,


les machines outils portatives à main et lampes
mobiles (alinéas 2 à 4), d'autre part, les
conducteurs souples (alinéas 5 à 7) et
dispositifs de prise de courant (alinéas 8 et 9).

En ce qui concerne les machines- outils


portatives, souvent maniées sans ménagement
et soumises à un service très dur, le danger
résulte de ce que la carcasse et l'enveloppe,
ordinairement métalliques, peuvent être mises
sous tension par suite d'un défaut d'isolement à
l'intérieur de ces appareils.

Le moyen le plus efficace d'y parer consiste,


indépendamment d'un isolement renforcé des
enroulements, dans la mise à la terre du bâti
soigneusement faite, réalisée automatiquement
avant la mise sous tension.
Cette mise à la terre est rendue obligatoire
même en 1re catégorie B1.
Elle se fera par un conducteur spécial de terre
câblé avec le conducteur souple d'alimentation
et ne devra pas pouvoir être interrompue tant
que la machine sera sous tension.

Echappent toutefois à l'obligation du dispositif


de mise à la terre automatique, les cas où il
s'agit d'installations tout à fait provisoires et
temporaires et ceux où l'emploi de machines-
outils à main en un lieu de travail occasionnel
n'est qu'exceptionnel et se fait, par exemple,
par le moyen d'une douille de lampe électrique.
Mais, même dans ces cas, la mise à la terre du
bâti de la machine reste naturellement exigée
et il doit y être apporté toute l'attention
nécessaire.
On doit mettre sur le même pied que les
machines-outils portatives les lampes
baladeuses qui, plus répandues que les
premières, donnent lieu à des accidents encore
plus fréquents.
Ce sont des lampes mal conçues au point de
vue de la sécurité qui, ordinairement, sont
responsables de ces accidents.
Il ne devra plus désormais être employé que
des appareils satisfaisant aux conditions
réglementaires.
On trouve aujourd'hui couramment dans le
commerce des modèles de baladeuses
répondant entièrement à ces prescriptions.
Il y a donc lieu d'exiger rigoureusement la
disparition, sans délai, des appareils
défectueux qui pourraient encore être on
service.

Les conducteurs souples qui relient les


appareils mobiles au circuit d'alimentation sont
également une cause permanente de danger,
s'ils ne sont l'objet de précautions spéciales.
Ils sont en effet exposés, par suite de leurs
conditions d'emploi, à la dénudation et à la
rupture des fils, aux points d'insertion dans les
appareils et dans les fiches de prises de
courant, ainsi- plus particulièrement lorsqu'il
s'agît de machines-outils portatives et de
lampes baladeuses- qu'à l'usure et à la
détérioration rapide de leur isolant.
Ce sont ces causes d'accidents que sont
destinées à prévenir les prescriptions des
alinéas 5 et 6.
L'alinéa 7 vise une catégorie spéciale de
lampes mobiles, parfois employées dans les
ateliers et qui, suspendues à un long
conducteur.
peuvent se déplacer latéralement à la main,
pour les besoins du travail ; elles ne sont donc
pas à confondre avec les lampes à tirage,
réglables seulement en hauteur.
Elles participent, dans une certaine mesure,
aux dangers des lampes baladeuses.

Quant aux prescriptions des deux derniers


alinéas relatives aux prises de courant, il n'est
pas besoin d'en expliquer la raison d'être.

En dépit des mesures imposées, le maniement


des appareils portatifs reste dangereux dans
tous les cas où les ouvriers se trouvent de par
leur travail dans des conditions défavorables
au point de vue de la résistance du corps
humain ou du contact avec la terre.

C'est ainsi que le travail à la perceuse


électrique a souvent lieu dans une pièce de
chaudronnerie ou sur une charpente
métallique, qui mettent ordinairement l'ouvrier
en contact électrique intime avec le sol ; dans
le même ordre d'idées, on sait de trop, par de
nombreux accidents dus à l'emploi de lampes
baladeuses au cours de ce travail, combien
sont sensibles au choc électrique les ouvriers
qui effectuent le nettoyage intérieur des
chaudières ; l'expérience enseigne également
à quel point l'emploi des machines ou lampes
portatives peut être dangereux dans les
endroits humides.

Dans ces diverses circonstances, seule la très


basse tension peut offrir une sécurité complète.

C'est pourquoi l'article 27 dispose que l'emploi


des lampes baladeuses et des machines-outils
à main dans les endroits très conducteurs
(qu'ils soient situés à l'intérieur de locaux ou à
l'extérieur) ne peut avoir lieu que s'il est fait
usage de la très basse tension.

Là encore, la technique a ouvert la voie à la


réglementation et on n'a aujourd'hui aucune
difficulté à se procurer de petits
transformateurs de sécurité à enroulements
séparés, qui permettent, dans le cas général
d'emploi du courant alternatif, de satisfaire très
simplement à cette, prescription.
Il y a lieu de donner au terme " machine-outil ",
pour l'application de cet article, un sens
restrictif, qui exclut notamment les appareils de
soudure électrique.
Section VIII : Voisinage De Conducteurs
D'énergie Electrique Avec Des Lignes De
Télécommunications
Les lignes de télécommunication ne présentent
généralement pas par elles-mêmes, non plus
que leurs postes de communication, appareils
de manoeuvre et d'appel, de danger
d'électrocution.

Ces lignes et installations ne pourraient


éventuellement devenir dangereuses que si
elles- subissaient des surtensions accidentelles
du fait de leur mode d'alimentation, de
décharges atmosphériques ou du voisinage de
lignes d'énergie.
Aux deux premiers ordres de dangers, sont
destinés à parer les articles 3, alinéa 1er (2°
phrase), et 8.

Aux risques de contact accidentel ou d'effets


d'induction dus au voisinage de lignes
d'énergie correspondent spécialement
(indépendamment de la prescription finale de
l'article 12 relatif aux canalisations souterraines
de 2e ou de 3e catégorie) les dispositions de la
1re phrase de l'article 3, alinéa 1er précité, et
celles de la présente section.

C'est en considération de ces risques que doit


être interprétée ici l'expression " voisinage ".
Le développement des lignes diverses de
télécommunication et en particulier des lignes
téléphoniques intérieures dans les
établissements importants est devenu tel, qu'il
a paru nécessaire de formuler des
prescriptions de principe contre les dangers
pouvant résulter du voisinage de ces lignes
avec les conducteurs d'énergie électrique
servant à l'éclairage ou à la force motrice, ainsi
que des parallélismes ou des croisements mal
faits (art. 28).

En ce qui concerne spécialement les lignes


téléphoniques, il faut considérer, en effet, que
ces lignes ne sont pas toujours posées par le
personnel de l'administration des postes, des
télégraphes et des téléphones et, de plus, il
arrive souvent que des lignes d'éclairage ou de
force motrice, surtout à l'occasion d'adjonction
ou de remaniement dans les canalisations,
soient posées au voisinage de lignes
téléphoniques préexistantes.
Le danger des contacts éventuels entre les
deux sortes de lignes par défaut d'isolement ou
par écartement insuffisant, peut se traduire non
seulement par des risques d'incendie (ce qui
rentre dans le cadre des mesures prescrites à
la section VI) mais aussi par un danger pour le
personnel qui utilise le téléphone de
l'établissement et qui est accoutumé à penser
que le contact des fils téléphoniques n'est pas
dangereux.
Section IX : Surveillance Et Entretien Des
Installations Electriques :- Travaux A
Proximité Des Conducteurs :- Matériel
D'isolement Pour Parer Aux Accidents :-
Ecrans Spéciaux Pour La Vue.

D'une manière générale, toutes les mesures


qui ont pour but d'assurer le bon
fonctionnement d'une installation électrique et
d'éviter les causes d'incendie, telles que le
choix de matériaux de bonne qualité, les soins
apportés à l'exécution du montage, la
protection mécanique des conducteurs, la
limitation de réchauffement des diverses
parties des circuits, la construction rationnelle
et la disposition judicieuse des appareils
d'interruption, de protection et autres,
diminuent en même temps les risques
d'accidents directs ou indirects de personnes.
Mais il ne suffit pas que les installations
électriques répondent initialement aux
meilleures règles de la technique ; la sécurité
des personnes est en outre intéressée au
premier chef à leur maintien en bon état
d'isolement et d'entretien.
C'est pour bien mettre en relief son importance
préventive que l'obligation en est inscrite en
tête de la présente section.
Elle s'applique en particulier aux enveloppes
de protection, aux planchers et tapis isolants,
aux mises à la terre, aux engins et appareils
mobiles tels que perceuses, lampes portatives,
etc.
Certaines mesures spéciales de contrôle et de
vérification sont d'ailleurs expressément
prévues d'autre part (art. 37).
Aux termes de l'alinéa 2 du présent article, les
défauts d'isolement doivent être réparés
aussitôt qu'ils se sont manifestés.
Il en sera ainsi, notamment, à la suite de tout
accident du travail d'ordre électrique, au sujet
duquel un défaut d'isolement peut être
incriminé.
Il sera particulièrement intéressant, pour tirer
de l'accident les enseignements qu'il comporte,
d'effectuer à cette occasion toutes mesurée de
résistances d'isolement utiles.
c) Surveillance et entretien des installations
électriques (art. 30 modifié, à ajouter à la fin du
commentaire de cet article). L'entretien et le
bon isolement des installations ont pour la
prévention du feu une importance au moins
égale à la bonne exécution initiale. Pour les
raisons indiquées ci-dessus on accordera une
attention toute spéciale au maintien en bon état
des connexions et raccordements ainsi qu'à la
constance du calibre des coupe circuit et
disjoncteurs.
Cet article pose un principe nouveau, en
matière de réglementation sur l'hygiène et la
sécurité des travailleurs : l'obligation de charger
expressément un agent compétent de la
surveillance et de l'entretien des installations
électriques, dans tout établissement ou ces
installations comportent un personnel
spécialisé.

Cette prescription procède de l'idée que les


questions de prévention des accidents du
travail doivent faire l'objet, au sein même des
établissements d'une certaine importance, à la
lumière des accidents survenus, d'une étude
méthodique permanente, confiée à un agent
averti, voire, si la nature ou l'importance de
l'établissement le comporte, à un organisme
spécialement constitué à cet effet.
Cette méthode nouvelle, spontanément
adoptée par un nombre toujours croissant
d'établissements, s'est déjà révélée
particulièrement féconde.
Or, il n'est sans doute pas de catégorie
d'accidents dont la prévention réclame
davantage des spécialistes qualifiés et des
mesures bien coordonnées que celle des
accidents électriques.

Il y a donc tout lieu d'attendre de la disposition


nouvelle, si elle est appliquée dans son esprit,
qu'elle contribuera très efficacement à la
recherche et à la réalisation des conditions
optima de sécurité.

En vue de faciliter le contrôle de cette


disposition, il est prescrit que le nom et la
qualité de l'agent préposé à la surveillance et à
l'entretien des installations seront inscrits (dans
les cas où il est prévu) sur le registre spécial
visé à l'article 37, alinéa final.
Cet article est relatif aux travaux sous tension.

En principe, ces travaux sont interdits, à moins


que les conditions d'exploitation ne rendent
impossible la mise du circuit hors tension.

Les travaux sous tension doivent naturellement


avoir un caractère d'autant plus exceptionnel et
les précautions prises doivent être d'autant plus
strictes et mieux étudiées que la tension est
plus élevée : ce sont ces données qui
commandent les mesures prescrites.
Y a-t-il lieu d'assimiler aux travaux sous
tension, au sens de ces dispositions, le simple
remplacement d'une lampe ou d'un fusible ?
L'alinéa 2 répond par la négative pour les
tensions de première catégorie.

Il eût été excessif, en effet, d'imposer à cette


opération des mesures correspondant à des
dangers que normalement elle ne présente pas.

Cela ne veut d'ailleurs pas dire qu'elle ne


comporte pas un minimum de précautions
élémentaires à observer, afin de prévenir tout
risque (éviter, par exemple, d'effectuer ce
remplacement en ayant les mains mouillées).
Le mieux est, du reste, de couper le courant
chaque fois que possible.
Lorsqu'il s'agit d'emplacements de travail
extérieurs ou de locaux très conducteurs, cette
mesure est même rendue obligatoire, sauf
nécessité de service, et, dans ce cas, il est
prescrit que la sécurité de l'opérateur doit être
assurée par les mesures d'isolement
nécessaires.
Dans les locaux imprégnés d'humidité ou de
liquides conducteurs, en particulier, le
remplacement sous tension d'une lampe ou
d'un fusible expose, en effet, à des dangers
réels, ainsi qu'en témoignent les cas
d'électrocution survenus dans ces conditions et
relatés par les statistiques.
Dans les locaux à danger d'explosion,
l'interdiction de tout travail sous tension est
pour ainsi dire absolue, puisqu'il n'y peut être
dérogé qu'en cas de force majeure.
Comme c'est l'éventualité de la production
d'une étincelle qui est ici spécialement en
cause, il est stipulé que cette interdiction
s'applique même au simple remplacement
d'une lampe ou d'un fusible.
Il est rappelé, d'autre part, que cet article est
l'un de ceux auxquels sont soumises les
installations à très basse tension.
L'exécution de travaux hors tension,
théoriquement sans danger, donne cependant
lieu parfois à des accidents, par suite du
rétablissement intempestif du courant ou d'un
isolement imparfait de la section à réparer.
Le présent article détermine les mesures
propres à prévenir, de façon absolue, ces
éventualités, à la condition d'être
rigoureusement observées.
On remarquera que l'obligation, pour
l'exécution de travaux hors tension, d'avoir au
préalable isolé la section à réparer, s'applique
non seulement à la haute tension, comme
précédemment, mais aussi aux installations de
première catégorie.
Pour les installations de 2e ou de 3e catégorie,
il est exigé que la coupure de la ligne soit
maintenue, pendant toute la durée du travail,
par un dispositif tel que le courant ne puisse
être rétabli que sur l'ordre du chef de service
ou de son préposé.
Ce dispositif consistera, par exemple, dans le
verrouillage, la mise sous coffre de l'appareil de
coupure.

Par surcroît de précaution, il est de pratique


courante, surtout si l'interrupteur se trouve à
une certaine distance de l'endroit où se fait le
travail, de se garantir en outre par un second
dispositif (mise à la terre et en court-circuit des
conducteurs) bien visible du lieu de travail.
La correcte exécution de ces mesures
préventives dépend essentiellement de la
vigilance du chef de service compétent ou de
son préposé.

C'est pourquoi il est apparu nécessaire que la


responsabilité de l'opération repose sur une
personne unique, nommément désignée à cet
effet dans chaque cas particulier, afin d'éviter
toute possibilité de malentendu.
Cet article se rapporte aux travaux exécutés à
proximité de conducteurs en charge.
L'alinéa 1er est relatif aux travaux d'élagage ou
autres analogues effectués au voisinage de
conducteurs de 2e et de 3e catégorie.
La disposition de l'alinéa 2, qui étend le
principe de la protection à tous travaux, autres
que ceux d'élagages ou analogues, effectués
au voisinage de tout conducteur nu sous
tension, vise le cas où l'ouvrier, soit par
l'intermédiaire d'un outil ou d'un objet
quelconque, soit directement si son attention
venait à être détournée, serait exposé à entrer
en contact avec une pièce sous tension.
C'est, donc de dispositifs de garde appropriés
qu'il s'agit ici.
Naturellement, il est toujours préférable, pour
autant que les conditions de l'exploitation le
permettent, d'éliminer toute cause de danger
en coupant le courant pendant l'exécution du
travail.

Cet article prescrit divers contrôles et


vérifications, ainsi que la tenue d'un registre
spécial, sur lequel doivent être consignés les
résultats de certaines mesures de vérification.
Les vérifications et examens prescrits par
l'alinéa 1er sont élémentaires et trouvent leur
justification dans les considérations déjà
développées.

On ne saurait trop insister, eu particulier, sur la


nécessité d'une vérification systématique du
bon étal des isolants des conducteurs souples
de tous appareils amovibles et plus
spécialement des machines-outils portatives,
isolants fréquemment détériorés par suite des
conditions d'emploi de ces conducteurs et de
l'indifférence avec laquelle les traitent les
ouvriers ignorant les choses de l'électricité.
Ici, plus encore que sur tout autre point, on
peut dire que la continuité de la protection
dépend entièrement du bon entretien des
conducteurs et de la vigilance du contrôle.
Quant à la mesure journalière aux tableaux de
distribution des installations triphasées dont le
point neutre ne serait pas mis à la terre, de la
tension entre chaque phase et la terre, elle
constitue le complément nécessaire de
l'isolement du point neutre.
Sont toutefois exonérées de cette obligation,
les petites installations de force d'une
puissance inférieure à 5 kilowatts.
Les inspecteurs ne devront pas manquer de
s'assurer que l'ordre de service prévu pour
l'exécution du présent alinéa a bien été pris et
d'appeler instamment l'attention des exploitants
sur l'intérêt qui s'attache à ce qu'il soit
effectivement observé.
L'obligation de vérifier aussi souvent qu'il est
utile la continuité des conducteurs de terre,
ainsi qu'il est prescrit à l'alinéa 2, est tout
particulièrement impérieuse au cas où il s'agit
de conducteurs souples de machines-outils
portatives dans lesquels est câblé le fil de mise
à la terre, en exécution de l'article 26, alinéa 3.

L'expérience montre, en effet, que ce fil peut


être brisé, soit par suite d'un long usage, soit
par manutention brutale, et devenir inopérant.
Cette rupture reste inaperçue de l'usager et ne
peut être déceler que par une vérification
soigneusement faite par une personne
compétente.
Le portée de la vérification, au moins annuelle,
de la résistance des terres prévue par l'alinéa
3, ainsi que de la vérification, au moins
semestrielle, des isolements des installations
électriques particulièrement exposées aux
causes de mauvais isolement et présentant
des conducteurs ou appareils accessibles,
prévue par l'alinéa 4, a déjà été définie au
cours du commentaire.

Il importe de ne pas perdre de vue qu'en raison


des difficultés fréquentes de réaliser une bonne
mise à la terre et des causes diverses qui
peuvent affecter son efficacité, cette mesure de
protection, pour rigoureusement indispensable
qu'elle soit aux cas où elle est prévue, ne peut
donner à elle seule le plus souvent qu'une
sécurité relative.

Cette sécurité pourrait même devenir


complètement illusoire, si les mises à la terre
n'étaient l'objet, de toutes vérifications utiles, et
en particulier de mesures périodiques, aussi
fréquentes que le comportent les conditions
locales, de la résistance des prises de terre.

En ce qui concerne l'obligation des mesures


semestrielles d'isolement prévue pour certaines
installations, elle répond à la nécessité de
s'assurer périodiquement que ces installations
conservent une résistance d'isolement
acceptable, malgré les conditions défavorables
auxquelles elles sont soumises à cet égard.
Il doit être bien entendu que si les mesures
effectuées donnent des résultats insuffisants.
l'article 22 exige l'emploi de la très basse
tension.
Ces mesures d'isolement conditionnent donc,
ainsi qu'il a déjà été marqué plus haut.
l'application de cet article.
De ce que la vérification des résistances
d'isolement des installations n'est rendue
obligatoire que dans cette limite encore assez
restreinte, il ne s'ensuit point que cette
vérification doive se borner, on pratique, aux
installations visées.
Elle est. au contraire une son séquence
normale de la double obligation de donner à
l'installation électrique un isolement aussi élevé
que possible et de maintenir cet isolement en
bon état.

En fait, les industriels soucieux du bon état de


leurs installations ne manquent pas de faire
procéder d'eux-mêmes, aussi souvent qu'il est
nécessaire, à toutes mesures d'isolement utiles
et on ne peut que souhaiter, du point de vue de
la sécurité ouvrière, de voir se généraliser cette
pratique : elle est la plus sûre garantie contre
les accidents.

Toutefois, en raison de la très grande diversité


des installations soumises à l'arrêté, tant au
point de vue de leur nature et conditions
d'exploitation que de leur importance, il a paru
convenir de limiter, quant à présent, la sujétion
légale aux installations dont l'isolement requiert
plus particulièrement l'attention.

Par l'ensemble des vérifications et contrôles


déjà imposés, les exploitants seront peu à peu
amenés à s'intéresser davantage au bon état
de leurs installations et l'expérience acquise
permettra d'envisager ultérieurement.

dans la mesure et suivant les modalités qui


seront jugées convenables, l'extension du
champ des mesures d'isolement obligatoires.
Il importe que les vérifications d'isolement, de
même que la vérification annuelle de la
résistance des terres, soient effectuées avec
grand soin et que les résultats en soient
dûment interprétés.
C'est pourquoi il est prescrit qu'elles doivent
être faites par une personne qualifiée.
Le préposé à ces vérifications pourra, bien
entendu, se confondre avec celui qui est
chargé, d'autre part, de la surveillance et de
l'entretien général de l'installation électrique.
Mais il n'appartiendra pas nécessairement au
personnel de l'établissement, ce qui d'ailleurs
ne serait pas toujours possible.
Il pourra, au surplus, être jugé plus expédient
de confier, par exemple, ces vérifications, ainsi
qu'il est déjà d'usage fréquent, à un organisme
ayant la surveillance des installations
électriques dans ses attributions spéciales et
offrant, par conséquent, les meilleures
garanties de compétence.
Le contrôle d'exécution des vérifications
périodiques est assuré par la tenue d'un
registre spécial, sur lequel doivent être
consignés, aux termes de l'alinéa final, la date
de chaque vérification, le nom et la qualité de
la personne qui l'a effectuée, ainsi que ses
résultats.
Ce sont les résultats numériques des mesures
de vérification qui doivent être inscrits sur ce
registre.

Au cas où ces vérifications seraient opérées


pour le compte de l'établissement, par exemple
par un organisme spécial, on pourrait toutefois
se dispenser de transcrire sur le registre le
rapport de vérification établi par cet organisme,
en portant simplement la mention que ce
rapport est annexé au registre.
Ce dernier doit être tenu constamment à la
disposition de l'inspection du travail (art. 42,
alinéa final). Il est inutile de souligner combien
sa tenue régulière importe à l'efficacité du
contrôle.
Au reste, il y a un intérêt évident pour
l'exploitant lui-même, à ce que les résultats des
mesures successives soient ainsi conservés,
afin de pouvoir faire l'objet de tous
rapprochements utiles.

d) Vérification initiale et vérification périodique


des installations électriques (art. 37 bis
nouveau). - La vérification dont il est traité dans
cet article constitue la principale innovation de
l'arrêté viziriel. Nul ne songe à contester que
les courants électriques peuvent être à l'origine
de sérieux dangers s'ils ne sont pas mis en
oeuvre suivant les règles. Nombreux sont ceux
qui, trompés par l'apparente et fallacieuse
simplicité de la technique de l'installation, en
viennent à commettre ce que tout homme de
métier considère comme une imprudence
notoire, qui n'a pas toujours des conséquences
immédiates, mais en a généralement à la
longue et souvent de très regrettables.
II y a lieu de tenir compte aussi des
installations anciennes dont certaines
remontent à de nombreuses années et qui ont
été plus ou moins modifiées, mais n'ont que
bien rarement été révisées. II convient enfin de
veiller à ce qu'il ne soit pas fait de dangereuses
économies dans un domaine où la sécurité est
en jeu, soit en utilisant des matériels qui n'ont
pas été prévus pour l'usage qui en est fait, soit
en faisant exécuter les travaux par des
personnes qui n'auraient ni la conscience
professionnelle ni les connaissances
techniques requises.

Pour qu'il n'en soit pas ainsi, il importe de


procéder à la vérification des installations. Si
cette vérification est effectuée parfois dans les
établissements de spectacles et de
représentations cinématographiques en
exécution d'arrêtés municipaux ou dans de
grands établissements industriels et
commerciaux sur l'instigation des compagnies
d'assurances contre l'incendie, elle est
inexistante dans la plupart des cas. La
vérification effectuée par les sociétés de
distribution d'énergie électrique, en vertu de
l'article 23 de leur cahier des charges annexé
au dahir du 18 juillet 1923 approuvant la
concession d'une organisation de production,
de transport et de distribution d'énergie
électrique au Maroc, n'en tient pas lieu. Elle a
un tout autre but que la sécurité des travailleurs
et, alors même qu'elle s'en préoccuperait, elle
serait insuffisante puisqu'elle est effectuée
uniquement s'il y a raccordement au réseau et
une fois seulement à cette occasion.
Si nécessaire soit-elle, la vérification des
installations soulève des difficultés de
réalisation considérables ; le nombre des
établissements à visiter, la complexité des
opérations à effectuer n'en constituent pas une
des moindres. D'autre part, il importe que la
charge nouvelle que constitue cette vérification
pour les chefs d'établissements soit réduite à
ce qui est strictement nécessaire pour la
sécurité. En conséquence, il est admis qu'elle
soit confiée par les chefs d'établissements à
des techniciens de leur choix, étant en tendu
que ces techniciens possèdent les
connaissances requises et ont conscience de
l'importance de leur mission. L'inscription sur le
registre prévu à l'article 37 des constatations
qu'ils auront faites permettra à l'inspecteur du
travail d'en être informé et de se rendre compte
si la vérification a été conduite comme il
convient.

II y a lieu de prévoir cependant qu'une


vérification effectuée de semblable manière se
révèle parfois inopérante ; c'est la raison pour
laquelle il est prévu que l'inspecteur du travail
peut à tout moment prescrire une vérification
effectuée par un organisme d'une compétence
ou d'une impartialité indiscutables, l'agrément
du directeur du travail et des questions sociales
en étant garant.

Des instructions ultérieures vous seront


d'ailleurs adressées lorsque la liste des
organismes aérées aura été établie et qu'aura
été fixée la périodicité des vérifications, compte
tenu de l'importance des établissements et de
la nature des travaux effectués.
De nombreux accidents survenus au cours de
travaux de soudure électrique ou de réglage de
lampes à arc ont tait apparaître la nécessité de
protéger la vue des ouvriers occupés à
l'extension de ces travaux.
A cet effet, il est prescrit à l'employeur de
mettre des écrans spéciaux à la disposition de
ses ouvriers et à ceux-ci de les utiliser.
En outre, il est apparu indispensable de
protéger également, à l'aide d'une cloison qui
sera évidemment mobile dans la plupart des
cas en raison des conditions du travail, les
ouvriers occupés à proximité des soudeurs
électriques.
Section X : Dérogation. - Affichage. -
Contrôle.
Le présent article prescrit notamment
l'affichage, dans les locaux contenant des
installations de 2e ou de 3e catégorie d'un
ordre de service indiquant qu'il est dangereux
et formelle.
interdit de toucher aux pièces métalliques ou
conducteurs soumis à une tension de l'une de
ces catégories, même avec des gants en
caoutchouc, ou de se livrer à des travaux sur
ces pièces ou conducteurs, même avec des
outils à manche isolant.

Cette interdiction a pour but de prévenir


certaines imprudences possibles de la part
d'ouvriers insuffisamment conscients du danger.
Mais il va sans dire qu'elle ne s'oppose pas, le
cas échéant, à l'exécution de travaux sous
tension sur des installations de 2e ou de 3e
catégorie, dans les circonstances très
exceptionnelles et sous les conditions visées à
l'article 32, alinéa 1er.
e) Modalités d'application (art. 45 modifié). -
Pour les dispositions nouvelles, la mise en
demeure n'a été prévue que pour celles
insérées au premier alinéa de l'article 19 et au
troisième alinéa de l'article 37 bis.
D'autre part, les mises en demeure prévues par
l'arrêté viziriel du 28 juin 1938 pour l'exécution
des prescriptions des articles 23 et 30 ont été
supprimées. En cas de négligence grave dans
l'exécution ou l'entretien des installations
électriques, les chefs d'établissements ne
pourront donc pas se prévaloir de ce qu'ils
n'auraient pas reçu d'injonctions des services
de contrôle.

Arrêté du délégué à la résidence générale


du 28/06/1938 (28 juin 1938) fixant le texte
des extraits de l'arrêté viziriel du 28 juin
1938 concernant la protection des
travailleurs dans les établissements qui
mettent en oeuvre des courants électriques,
dont l'affichage est obligatoire dans les
locaux contenant des installations
électriques de 2e ou de 3e catégorie.
Les extraits de l'arrêté viziriel susvisé du 28
juin 1938 concernant la protection des
travailleurs dans les établissements qui
mettent en oeuvre des courants électriques,
dont les chefs d'établissement, directeurs
ou préposés sont tenus, en exécution de
l'article 41 dudit arrêté, d'afficher le texte
dans un endroit apparent des locaux
contenant des installations de 2e ou de 3e
catégorie, sont les suivants : sections I, II
(sauf l'article 10), III, IV (sauf l'article 17), VI
(sauf les alinéas 2 et 3 de l'article 23) et IX. Conforme
En outre, le texte de l'article 40 devra
également être affiché dans les locaux où il
est fait emploi de tensions de la 2e ou de la
3e catégorie pour les essais de matériel
électrique en cours de fabrication ou de
réparation. Conforme
Arrêté du directeur du travail et des
questions sociales du 29/12/1951 (29
décembre 1951) relatif aux circuits de
secours et de sécurité.
L'établissement, le fonctionnement et
l'alimentation des circuits de secours et de
sécurité doivent être effectués en
conformité des prescriptions
réglementaires relatives aux installations
électriques et satisfaire de plus aux règles
ci-après. Conforme

Section I : Circuits de Secours.


Constitue un circuit de secours l'installation
électrique qui permet de poursuivre
l'exploitation d'un établissement lorsque le
courant électrique fait défaut sur les circuits
normalement en service.
Tout circuit de secours doit être établi de
façon que son fonctionnement soit
indépendant des avaries ou incidents qui
peuvent troubler ou empêcher le
fonctionnement des circuits normaux qu'il
doit suppléer. Conforme
L'interruption de courant affectant les
circuits normaux ne doit pas entraîner une
panne d'alimentation des circuits de
secours. Conforme
Si l'établissement est alimenté par une
usine génératrice autonome, les circuits de
secours seront raccordés à une source
indépendante ; toutefois, ils pourront être
alimentés par une machine génératrice de
ladite usine, à condition que cette machine
ne soit pas interconnectée avec les autres
génératrices. Conforme

Si l'établissement est alimenté par une


usine de distribution publique d'énergie
électrique, les circuits de secours peuvent
être alimentés par la même usine, à
condition qu'ils lui soient raccordés par
l'intermédiaire d'un branchement distinct. Conforme
Les circuits de secours et les circuits
normaux ne doivent, en principe, ni
emprunter le même tracé, ni utiliser les
mêmes supports, ni aboutir au même
tableau de distribution. Conforme
Leur protection contre les surintensités ne
doit pas être réalisée par les mêmes
fusibles ou disjoncteurs. Conforme

Les circuits de secours peuvent être établis


conformément aux dispositions qui
précèdent et utilisés en même temps que
les circuits normaux ou se substituer à eux
en cas d'interruption de courant. Conforme
Dans ce dernier cas, la substitution peut
être manuelle ou automatique. Conforme

Toutefois, lorsqu'il n'y a pas de personnel


de garde au poste de commande des
circuits de secours, l'installation d'une
commande automatique peut être exigée. Conforme

Section II : Circuits de Sécurité.


Constitue un circuit de sécurité l'installation
électrique qui assure essentiellement la
sécurité du personnel.
L'installation de sécurité doit pourvoir, en
toutes circonstances :
D'une part, à l'éclairage de sécurité qui
permet d'éviter la panique, de prendre les
mesures de sécurité qui s'imposent et
d'assurer l'évacuation des personnes en
cas d'interruption accidentelle de l'éclairage
normal ; Conforme
D'autre part, à l'alimentation de tous autres
circuits de sécurité. Conforme
Les circuits de sécurité doivent être tout
spécialement protégés contre les
détériorations mécaniques. Conforme
Ils doivent être établis de manière à résister
à l'épreuve du feu ; à cet effet, ils seront soit
isolés par des matériaux résistant aux
températures élevées, soit placés dans des
tubes, gaines ou caniveaux incombustibles. Conforme
Toutefois, il peut être dérogé à cette
prescription dans les cages d'ascenseurs et
d'escaliers et dans les voies d'accès lorsque
celles-ci sont séparées des autres parties de
l'établissement par des parois à l'épreuve du
feu.

Les circuits de sécurité doivent être


distincts des canalisations électriques
affectées à un autre usage. Ils ne peuvent
emprunter les mêmes tubes, moulures,
gaines, traversées de plancher ou de parois. Conforme
Il est interdit de faire pénétrer dans les
locaux présentant des dangers d'incendie
des circuits de sécurité desservant d'autres
locaux. Conforme
De plus, la subdivision des circuits de
sécurité sera effectuée en fonction de la
disposition des locaux, chaque circuit
desservant une issue et les voies qui y
conduisent. Conforme
Le nombre des interrupteurs doit être réduit
au minimum. Conforme
En principe, il n'en sera pas placé sur les
dérivations. Conforme
Dans les installations importantes, des
appareils de sectionnement devront être
prévus afin de faciliter, les travaux
d'entretien ou de contrôle. Conforme

La mise en service des circuits de sécurité


s'effectuera au moyen d'un tableau spécial
distinct des autres tableaux de distribution
de l'établissement et situé dans un local
d'accès facile, réservé au personnel qui en a
la charge ; Conforme
ce local sera éclairé à l'aide de lampes
branchées sur un circuit de sécurité. Conforme
Il ne sera pas placé de coupe-circuit, ni de
disjoncteur sur les dérivations. Conforme
Les surcharges et les défauts seront
décelés à l'aide d'avertisseurs optiques ou
acoustiques ; seule la source de courant
sera protégée par un coupe-circuit ou
disjoncteur général. Conforme

L'alimentation des circuits de sécurité doit


être assurée indépendamment de celle qui
dessert normalement l'établissement. Conforme
Elle peut être assurée notamment par une
batterie d'accumulateurs, par un groupe
électrogène ou par un réseau de
distribution, dans les conditions ci-après :

a) Batterie d'accumulateurs : Celle-ci doit


avoir une capacité suffisante pour assurer
la pleine alimentation des circuits de
sécurité pendant le temps où ils sont
appelés à remplir leur fonction. Conforme
La batterie devra être entretenue et
maintenue en bon état de charge sous la
surveillance d'un agent compétent qui en
sera tenu pour responsable et sera muni du
matériel nécessaire pour la vérification de
l'état de charge. Conforme
b) Groupe électrogène : Son bon état de
marche devra être vérifié par des essais
périodiques. Conforme
c) Réseau de distribution :
Le branchement et les canalisations
intérieures du réseau de distribution
alimentant les circuits de sécurité doivent
être réservés à cet usage. Conforme
Les circuits dont le fonctionnement
intéresse la sécurité du personnel seront en
service pendant tout le temps où le
personnel occupe les emplacements de
travail. Conforme
Section III : Dispositions Spéciales
Concernant l'Eclairage de Sécurité.
Après extinction de l'éclairage artificiel
normal, l'éclairage de sécurité doit subsister
pendant un temps suffisant pour permettre
l'évacuation des locaux. Conforme
Les circuits de sécurité, affectés à
l'éclairage, doivent on outre remplir les
conditions suivantes : L'éclairement qu'ils
donnent doit être suffisant à lui seul pour
permettre de circuler dans les
établissements et d'effectuer les
manoeuvres de sécurité. Conforme

Les foyers lumineux ne doivent éblouir ni


par la lumière directe, ni par la lumière
réfléchie. Les issues et changements de
direction doivent être signalés. Conforme
Les lampes doivent être enfermées dans
des armatures assurant leur protection
contre les chocs et leur conservation
malgré une élévation de la température
ambiante. Conforme
L'éclairage de sécurité doit être
constamment maintenu en bon état de
fonctionnement. Conforme
Il peut être exigé que l'éclairage de sécurité
fonctionne pendant toute la durée où un
éclairage artificiel est nécessaire et où le
personnel se trouve dans les locaux de
travail. Conforme

L'alimentation de l'éclairage de sécurité


peut être assurée au moyen de batteries
d'accumulateurs incorporées dans les
appareils d'éclairage si toutes précautions
utiles sont prises pour que ces batteries se
trouvent constamment en l'état de charge
leur permettant de fournir l'éclairage
pendant le temps nécessaire. Conforme

Cette alimentation peut, en particulier, être


réalisée à l'aide d'accumulateurs de faible
capacité correspondant à la durée
d'éclairage nécessaire pour l'évacuation du
personnel augmentée de dix minutes ; Conforme

ces batteries fonctionneront normalement


comme batteries flottantes, leur charge
étant assurée par le réseau d'éclairage avec
interposition d'une soupape ou d'un
redresseur évitant leur décharge dans la
canalisation qui les alimente. Conforme
Dans les petits établissements où
l'évacuation serait reconnue facile à assurer
par le seul moyen des lampes électriques
portatives, celles-ci pourront constituer
l'éclairage de sécurité. Conforme
Les lampes portatives électriques devront
être en parfait état de fonctionnement et
devront toujours être entreposées sur les
lieux du travail. Conforme

Arrêté du délègue à la résidence générale


28/06/1938 (28 juin 1938) fixant le texte de
l'instruction sur les premiers soins à donner
aux victimes des accidents électriques dont
l'affichage est obligatoire dans les locaux
contenant les installations électriques de 2e
ou de 3e catégorie.
L'instruction sur les premiers soins à
donner aux victimes des accidents
électriques, que les chefs d'établissement,
directeurs ou préposés sont tenus, en
exécution de l'article 41 de l'arrêté viziriel du
28 juin 1938 concernant la protection des
travailleurs dans les établissements qui
mettent en oeuvre des courants électriques,
d'afficher dans un endroit apparent des
locaux contenant des installations de 2e ou
de 3e catégorie, doit reproduire en
caractères facilement lisibles, le texte
annexé au présent arrêté. Sans Objet
Annexe à l'arrêté du 28 juin 1938 fixant les
termes de l'instruction sur les premiers
soins à donner aux victimes des accidents
électriques.
Instructions Concernant les dangers présentés
par les courants électriques.
Tout contact avec des conducteurs électriques
en charge est dangereux.

Même si la tension de régime entre


conducteurs est faible, comme c'est le cas des
basses tensions des circuits d'utilisation, ce
contact peut, dans des conditions spéciales de
conductibilité, provoquer un accident mortel.
Ces conditions, quoique spéciales, ne sont pas
exceptionnelles.
Pour qu'elles se réalisent, il suffit que la
résistance normale du corps au passage du
courant électrique diminue sensiblement et
qu'en même temps se produise, à travers le
corps, une dérivation à la terre.
Les mains moites, une forte transpiration, sont
parmi les circonstances qui agissent le plus
fortement dans le premier sens ; un sol
humide, un contact direct avec des outils ou
des pièces métalliques reliés à la terre, des
robinets, des canalisations d'eau, de gaz, de
vapeur, facilitent très dangereusement la
dérivation du corps à la terre.
Ne l'oubliez pas, tout particulièrement en
maniant des lampes portatives, des machines-
outils ou des appareils électriques quelconques
mobiles.
Prenez toujours vos précautions en vous
isolant convenablement du sol,
particulièrement s'il est humide.
Les installations électriques doivent être
fréquemment vérifiées ; c'est le moyen le plus
sur d'éviter les accidents.
Secours à donner aux personnes victimes
d'accidents électriques.
Soustraire le plus rapidement possible la
victime aux effets du courant en se conformant
rigoureusement aux prescriptions ci-dessous
indiquées pour ne pas s'exposer
personnellement au danger.
Nota. - L'humidité rend le sauvetage
particulièrement dangereux. Dans tous les cas,
prévenir un médecin.

I. - Tensions au plus égales à :

Courant continu : 600 volts ;

Courant alternatif simple : 250 volts ;

Courant alternatif triphasé : 250/430 volts.


Ecarter immédiatement le conducteur de la
victime, en prenant la précaution de ne pas se
mettre en contact direct ou par l'intermédiaire
d'un objet métallique avec le conducteur sous
tension.
II : Tensions supérieures aux précédentes et
au plus égales à :

Courant continu : 6.000 volts ;

Courant alternatif simple : 6.000 volts ;

Courant alternatif triphasé : 3.500/6.000 volts.


Tenter de supprimer le courant, mais, si la
victime est suspendue, prévoir auparavant sa
chute, en préparant sur le sol : matelas, bottes
de paille, etc.
Tant que le courant ne sera pas supprimé,
n'entreprendre le sauvetage qu'en suivant les
prescriptions suivantes :
Ecartement des fils : Sans toucher la victime,
écarter le fil avec des crochets (1) à manches
isolants prévus par l'article 38 de l'arrêté viziriel
du 28 juin 1938 ; ces crochets ne doivent pas
être humides.

Lorsque le fil est tombé sur le sol et touche la


victime, se placer sur l'un des tabourets (2) de
bois verni avec pieds terminés par des pièces
de porcelaine ou de verre, tabourets prévus par
l'article 38 de l'arrêté viziriel du 28 juin 1938.
Déplacement et dégagement de la victime : S'il
est plus facile de déplacer la victime que
d'écarter les fils, le faire en observant
exactement les mêmes précautions.
Dans toutes ces opérations, éviter que le fil ne
vienne toucher le visage ou d'autres parties
nues du corps.

III. - Tensions supérieures à :


Courant continu : 6.000 volts ;

Courant alternatif simple : 6.000 volts ;

Courant alternatif triphasé : 3.500/6.000 volts.


Supprimer le courant, sinon le sauvetage sera
toujours très dangereux.
Ne l'entreprendre alors qu'en respectant
scrupuleusement les précautions suivantes :
Isoler le sauveteur à la fois du côté du courant
et du côté de la terre : employer les crochets à
manches isolants (1) prévus par l'article 38 de
l'arrêté viziriel du 28 juin 1938.
Se placer sur l'un des tabourets de bois (2)
verni avec pieds terminés par des pièces de
porcelaine ou de verre, tabourets prévus par
l'article 38 de l'arrêté viziriel du 28 juin 1938.

Si la victime est suspendue, ne faire supprimer


le courant qu'après avoir prévu sa chute.
Premiers soins à donner en attendant l'arrivée
du médecin.
Donner à la victime, dès qu'elle a été soustraite
aux effets du courant, les soins ci-après
indiqués, même dans le cas où elle
présenterait les apparences de la mort.
Transporter d'abord la victime dans un local
aéré, où on ne conservera qu'un petit nombre
d'aides, trois ou quatre, les autres personnes
étant écartées.
Desserrer les vêtements et s'efforcer, le plus
rapidement possible, de rétablir la respiration et
la circulation.
Pour rétablir la respiration, on doit avoir recours
à la respiration artificielle.

Chercher concurremment à ramener la


circulation en frictionnant la surface du corps,
en flagellant le tronc avec les mains ou avec
des serviettes mouillées, en jetant de temps en
temps de l'eau froide sur la figure, en faisant
respirer de l'ammoniaque ou du vinaigre.
Les inhalations d'oxygène, quand on dispose
de ce gaz, accélèrent le retour à la vie. Elles
doivent être pratiquées par les voies
respiratoires, dans les conditions qui auront été
prescrites par le médecin présent.
Il est interdit de faire respirer ce gaz sous
pression.

Méthode de la respiration artificielle (Schafer).


Coucher la victime sur le ventre, les bras
étendus le long de la tête. Le sauveteur se
place à genoux, à cheval sur la victime, de
manière à pouvoir s'asseoir sur ses mollets ; il
étend les bras et pose les mains ouvertes sur
le des du sujet au niveau des dernières côtes,
les pouces se touchant presque. Il appuie
progressivement et de tout son poids sur le
thorax, de manière à provoquer l'expiration,
puis il cesse de presser, tout en laissant ses
mains en place ; l'inspiration se produit alors
par l'élasticité des côtes et de l'abdomen. Le
sauveteur recommence les mêmes pressions
et continue ainsi à raison d'une quinzaine de
pressions par minute, réglées sur sa propre
respiration.
Ces mouvements doivent être répétés jusqu'au
rétablissement de la respiration naturelle,
rétablissement qui peut demander plusieurs
heures.
N'abandonnez jamais un électrocuté sans avoir
des signes certains de sa mort.

Arrêté du ministre des travaux publics du


14/04/1956 (14 avril 1956) réglementant la
production autonome d'énergie électrique.

La production autonome de courant


électrique, par les abonnés à un réseau de
distribution d'énergie électrique, est
autorisée aux conditions fixées ci-après. Sans Objet

L'alimentation des installations de l'abonné


peut se faire soit conjointement et
simultanément par l'énergie du réseau et
par celle de la source autonome, soit
séparément par une des deux sources. Sans Objet

L'autorisation d'exploiter une source de


production autonome d'énergie, délivrée par
l'ingénieur en chef de l'hydraulique et de
l'électricité, est subordonnée à la
conclusion d'un contrat d'abonnement
particulier auprès de la société de
distribution d'énergie électrique. Sans Objet

Le schéma des installations de l'abonné et


les consignes d'exploitation sont soumis au
préalable à l'agrément du distributeur qui
peut imposer, après accord de l'ingénieur
en chef de l'hydraulique et de l'électricité,
les caractéristiques, spécifications et
marque des appareils de sécurité et de
protection. Sans Objet
Quel que soit le mode d'alimentation des
installations de l'abonné, ces dispositifs de
sécurité et de protection empêchent le
déversement dans le réseau du distributeur
de l'énergie produite par la source
autonome, ainsi que la mise sous tension
de ce réseau. Sans Objet

L'abonné reste, dans tous les cas,


responsable de tous incidents et accidents
que ses installations ou ses manoeuvres
peuvent occasionner au personnel et aux
installations des distributeurs. Sans Objet
L'ingénieur en chef de l'hydraulique et de
l'électricité est chargé de l'application du
présent arrêté.

Dahir n° 1-63-226 du 5 août 1963 portant


création d e l'Office national de l'électricité

Titre Premier : Dénomination et Objet

Il est institué, à compter du 1er janvier 1963,


sous la dénomination de " Office national de
l'électricité " (O.N.E.), un établissement public à
caractère industriel et commercial doté de la
personnalité civile et de l'autonomie financière
et placé sous la tutelle administrative du
ministre des travaux publics.
L'Office national de l'électricité :
1° est chargé, sous réserve des dispositions de
l'a rticle 3, du service public, de la production
du transport et de la distribution de l'énergie
électrique ;

2° possède l'exclusivité de l'aménagement des


moyen s de production d'énergie électrique
d'une puissance supérieure à 50 MW.

Des personnes publiques ou privées


peuvent, sur leur demande, être autorisées
à produire de l'énergie électrique, à
condition :
- que cette production n'excède pas 50 MW ;
- qu'elle soit destinée à l'usage exclusif du
producteur ;
- qu'elle ne perturbe pas les plans
d'alimentation en énergie électrique de la
zone concernée ;
- que l'excédent de la production qui n'est
pas utilisé par le producteur pour ses
besoins soit vendu exclusivement à l'Office
national de l'électricité. Sans Objet
Les modalités de raccordement au réseau
électrique national sont déterminées par une
convention de raccordement ;
3° étudie les possibilités de l'aménagement des
moy ens de production, de transport et de
distribution de l'énergie électrique ;
4° établit les programmes d'intervention et
propose au Gouvernement les projets de textes
législatifs et réglementaires qu'il juge
nécessaires à l'accomplissement de sa mission
;
5° est habilité, après approbation des
programmes, à prendre toutes dispositions
pour aménager les ressources d'énergie
électrique, pour alimenter les exploitations de
distribution, pour favoriser le développement
industriel, pour exécuter les travaux relatifs à la
production, au transport et à la distribution de
l'énergie électrique dont il est chargé et pour
exploiter les ouvrages publics destinés aux
mêmes fins.
6° est habilité à passer, après appel à la
concurrence, des conventions avec des
personnes morales de droit privé,pour la
production par ces dernières de l'énergie
électrique d'une puissance supérieure à 50
MW, dans les conditions fixées ci-après :
- la production précitée doit être destinée
exclusivement à la satisfaction des besoins de
l'office ;
- les conditions d'équilibre économique prévues
par la convention doivent être maintenues
pendant la durée d'exécution de ladite
convention.
7° est habilité à louer, conformément aux
dispositi ons de l'article 7 bis de la loi n° 24-96
relative à la poste et aux télécommunications et
des textes pris pour son application, à tout
exploitant de réseau public de
télécommunications titulaire d'une licence ou à
un demandeur de licence dans le cadre d'un
appel d'offres la
capacité excédentaire des infrastructures
alternatives dont il pourrait disposer après avoir
déployé des infrastructures destinées à ses
propres besoins, et/ou les droits de passage
sur le domaine public, les servitudes, les
emprises, les ouvrages de génie civil, les
artères et canalisations et les points hauts dont
il dispose.
8° est habilité à conclure, de gré à gré, à la
dema nde des intéressés, des conventions de
concession de production de l'énergie
électrique à partir de ressources énergétiques
nationales fossiles ou renouvelables et
notamment éoliennes, avec des producteurs ou
des groupements de producteurs constitués à
cette fin. Les projets de conventions sont
approuvés par le conseil d'administration de
l'ONE préalablement à leur signature.

L'énergie produite par ces producteurs est


destinée principalement à leur usage propre et
l'excédent est cédé exclusivement à l'Office
national de l'électricité.
La totalité de la capacité de production de
l'ensemble des ouvrages objet des conventions
précitées ne doit pas être supérieure à 1000
MW. Ce plafond est augmenté en cas de
besoin par l'administration sur proposition de
l'Office national de l'électricité, dans la limite de
2000 MW.
Les conventions de concession prévues au
présent paragraphe doivent notamment prévoir
:
- la localisation du site de production ;
- les modalités techniques, urbanistiques et
sécuritaires de réalisation, d'exploitation et de
maintenance des ouvrages ;
- les modalités techniques d'accès au réseau
de transport national ;
- la durée de la convention de concession ;
- les conditions commerciales de transport par
l'Office national de l'électricité de l'énergie
électrique produite, des sites de production aux
sites de consommation ;
- les conditions commerciales de fourniture de
l'électricité par l'Office national de l'électricité
aux producteurs ou aux groupements de
producteurs précités ;
- les conditions commerciales de rachat par
l'Office national de l'électricité de l'excédent de
l'énergie produite par ledit producteur ou lesdits
groupements de producteurs ;
- la procédure de résolution des litiges.

A l'expiration de la convention de concession,


la propriété des ouvrages ainsi que les droits
afférents au site sont transférés gratuitement à
l'Office national de l'électricité selon les
modalités fixées dans la convention.
L'Office national de l'électricité peut également,
dans les conditions prévues par les
dispositions de l'article 8 de la loi n° 39-89
autorisant le transfert d'entreprises publiques
au secteur privé, créer des filiales ou prendre
des participations dans des sociétés, tant au
Maroc qu'à l'étranger, ayant pour objet toute
activité entrant dans le champ de ses
compétences telles que prévues par le présent
article .

- Pour assurer le service public de la


production, du transport et de la distribution de
l'énergie électrique, l'Office national de
l'électricité :
- est autorisé à occuper les parcelles du
domaine public nécessaires à l'établissement
des ouvrages de production, transport et
distribution de l'énergie électrique ;
- peut procéder à l'élagage, à l'abattage ou au
dessouchage des plantations publiques
voisines des ouvrages précités ;

- est habilité pour les ouvrages à installer sur


les propriétés privées :
1° à établir à demeure des supports et
ancrages pou r conducteurs aériens soit à
l'extérieur des murs ou façades donnant sur la
voie publique, soit sur les toits et terrasses des
bâtiments et à poser les conducteurs aériens
euxmêmes, à la condition qu'on y puisse
accéder par l'extérieur en ce qui concerne les
parcelles soit bâties, soit fermées de murs ou
clôtures équivalentes ;

2° à établir également, à demeure, des


canalisation s souterraines ou des conducteurs
aériens avec leurs supports en ce qui concerne
les parcelles qui ne sont ni bâties, ni fermées
de murs ou clôtures équivalentes ;
3° à procéder à l'élagage, ou l'abattage, au
dessou chage des plantations particulières
voisines des ouvrages ;
4° à faire pénétrer ses agents, ses
entrepreneurs d ûment accrédités, et leurs
engins, pour la construction, la surveillance,
l'entretien et la réparation des lignes
électriques et des supports ainsi établis.
L'exercice des servitudes prévues ci-dessus
n'entraînera aucune dépossession pour le
propriétaire, étant expressément stipulé que la
pose des supports sur les murs de façades,
toits et terrasses, ne fait pas obstacle à son
droit de démolir, réparer ou surélever, et que
l'installation en parcelles non bâties, ni
fermées, de canalisations
souterraines et de supports pour conducteurs
aériens ne fait pas obstacle à son droit de clore
ou de bâtir.
Enfin, pour les ouvrages dont les servitudes
précitées ne suffiraient pas à assurer
l'établissement, l'Office national de l'électricité
est investi de tous les droits que les textes
législatifs et réglementaires reconnaissent à
l'Etat ou aux collectivités publiques locales pour
l'exécution de travaux publics, notamment en
matière d'expropriation et d'occupation
temporaire.
L'occupation du domaine public de l'Etat ou
des collectivités publiques par les ouvrages de
production transport et distribution de l'énergie
électrique de l'Office national de l'électricité,
s'effectue gratuitement.

Le présent dahir ne modifie pas les régimes


actuels d'exploitation des services communaux
de distribution et, éventuellement, de
production d'énergie électrique.

Toutefois, si à la date d'expiration ou de


résiliation anticipée d'une concession ou d'une
gérance, il n'est pas créé une régie communale
d'exploitation, l'Office national de l'électricité
sera obligatoirement chargé de ce service. Les
modalités de prise de possession des
installations, l'organisation et les conditions de
fonctionnement dudit service seront
déterminées par décret pris sur proposition des
ministres des travaux publics et de l'intérieur,
après avis du ministre des finances.

Titre II : Organisation administrative.


L'Office national de l'électricité est administré
par un conseil d'administration et géré par un
directeur.
Le conseil d'administration comprend :
- le ministre des travaux publics et des
communications, président ;
- un représentant du ministre des finances ;
- un représentant du ministre de l'intérieur ;
- un représentant du ministre chargé de
l'agriculture ;
- un représentant du ministre chargé de
l'industrie ;
- un représentant du ministre chargé du travail ;
- un représentant de l'autorité gouvernementale
chargée du plan ;
- le secrétaire général du ministère des travaux
publics et des communications, auquel est
dévolue la présidence du conseil
d'administration en cas d'absence ou
d'empêchement du ministre.

Chaque représentant est nommé, pour une


période de trois ans renouvelable, par décret
pris sur proposition du ministre qu'il représente.
Les représentants des ministres doivent avoir
au moins le grade d'ingénieur d'Etat ou être
classés à l'échelle n° 11 prévue par le décret n°
2-73-722 du 6 hija 1393 (31 décembre 1973)
fixant les échelles de classement des
fonctionnaires de l'Etat et la hiérarchie des
emplois supérieurs des administrations
publiques.
Le conseil d'administration se réunit, sur
convocation de son président, aussi souvent
que la bonne marche de l'entreprise l'exige et
au moins une fois par trimestre. Il délibère
valablement lorsque trois de ses membres sont
présents. Les décisions sont prises à la
majorité des voix ; en cas de partage, la voix
du président
est prépondérante.

Sous réserve de l'application de la législation et


de la réglementation conférant des pouvoirs
d'approbation ou de visa à d'autres autorités, le
conseil d'administration dispose de tous les
pouvoirs nécessaires à la bonne administration
de l'Office.
cet effet, il délibère sur toutes les questions
intéressant l'office, notamment :
a) - il arrête les programmes de l'office ;
b) - il arrête le budget et les comptes ;
b) bis - il approuve les conventions visées au
paragraphe 6 de l'article 2 ci-dessus ;
c) - il autorise le directeur à contracter des
emprunts ;
d) Il approuve les projets et marchés dont le
montant dépasse un million de dirhams ;
e) Il décide de tous achats, ventes, échanges,
acquisitions et aliénations de biens, meubles
ou immeubles, lorsque
le montant de l'opération dépasse cent mille
dirhams ;
f) Il nomme le personnel occupant des emplois
supérieurs ;
g) Il propose le taux des tarifs soumis à
homologation ;
h) Il détermine l'emploi des fonds disponibles et
le placement des réserves.
i) il approuve la création de filiales et les prises
de participations visées au 2e alinéa de l'article
2 ci-dessus.
Les limites fixées aux alinéas d) et e) ci-dessus
pourront être relevées par décision du conseil
d'administration.
Le conseil d'administration peut, en tout état de
cause, déléguer au directeur des pouvoirs
spéciaux pour le
règlement d'une affaire déterminée.

Le directeur de l'Office est nommé par décret


pris sur proposition du conseil d'administration.
Il exécute les décisions du conseil
d'administration.
Il gère l'Office et agit en son nom ; il accomplit
ou autorise tous actes ou opérations relatifs à
son objet et représente l'office vis-à-vis de
l'Etat, de toute administration publique ou
privée et de tout tiers, fait tous actes
conservatoires. Il exerce les actions judiciaires
avec l'autorisation du conseil d'administration.
Il assure la gestion de l'ensemble des services
de l'Office. Il nomme le personnel, à l'exception
des emplois supérieurs. Il est habilité pour
engager par acte, contrat ou marché, les
dépenses qui ne relèvent pas de la
compétence du conseil.
Il fait tenir la comptabilité des dépenses
engagées, liquide et constate les dépenses et
les recettes de l'Office. Il délivre à l'agent
comptable les titres de paiement et de recettes
correspondants.
Il peut déléguer une partie de ses pouvoirs et
attributions au personnel de direction.
Le directeur assiste, à titre consultatif, aux
réunions du conseil d'administration.

Le personnel de l'Office peut comprendre des


fonctionnaires détachés de l'administration.
Titre III : Ressources et organisation
financière
L'ensemble des biens, droits et obligations
dépendant de la concession attribuée à la
société " Energie électrique du Maroc " est
transféré à l'Office conformément aux
dispositions de la convention du 30 avril 1963
approuvée par le dahir susvisé n° 1-63-184 du
14 rebia I 1383 (5 août 1963) dans les
conditions qui seront fixées par décret.
Le capital d'établissement de l'Office est
constitué par le solde net des biens, droits et
obligations transféré à l'Office en application de
la convention précitée du 30 avril 1963.
L'inventaire estimatif de ce capital sera soumis
à l'approbation du ministre des Travaux publics
et du ministre des finances avant le 31
décembre 1963.

Les ressources de l'Office proviennent


notamment :
1° Du produit des tarifs payés par les usagers ;
2° Des produits et bénéfices provenant de son
patrimoine et de ses opérations ;
3° Des produits et bénéfices provenant de la
presta tion des services ;
3 bis° Des produits provenant de la location
des infrastructures alternatives ;
4° Des subventions de l'Etat ;
5° Des avances remboursables provenant du
Trésor, d 'organismes publics, ou privés, ainsi
que des emprunts, autorisés par le ministre des
finances ;
6° Des subventions autres que celles fixées ci-
dess us, des dons, legs et produits divers.

L'Office tient ses écritures, effectue ses


recettes et ses paiements suivant les lois et
usages du commerce.
Il est soumis aux dispositions du dahir du 17
chaoual 1379 (14 avril 1960) instituant le
contrôle financier de l'Etat sur les offices,
établissements publics et sociétés
concessionnaires ainsi que sur les sociétés et
organisme, bénéficiant du concours financier
de l'Etat ou de collectivités publiques.
En fin d'exercice, le conseil d'administration et
le contrôleur financier établissent leur rapport
sur la gestion de l'Office.
Dans les six mois qui suivent la clôture de
l'exercice, les comptes sont soumis à l'examen
de la commission nationale des comptes, qui
doit statuer dans les six mois de la
transmission.
Titre IV : Dispositions diverses et
transitoires
‫‪Les conditions d'exploitation de l'Office feront‬‬
‫‪l'objet d'un nouveau cahier des charges‬‬
‫‪approuvé par décret pris sur proposition du‬‬
‫‪ministre des travaux publics et après avis du‬‬
‫‪ministre des finances.‬‬
‫‪Les conditions de participation de l'Office aux‬‬
‫‪dépenses d'électrification rurale seront établies‬‬
‫‪par décret.‬‬

‫‪Jusqu'à la date de publication du décret prévu‬‬


‫‪au premier alinéa de l'article 8, la gestion de‬‬
‫‪l'Office sera assurée dans les conditions qui‬‬
‫‪seront fixées par le conseil d'administration.‬‬
‫ظﮭﯾر ﺷرﯾف رﻗم ‪ 1.23.21‬ﺻﺎدر ﻓﻲ ‪ 19‬رﺟب‪ 10) -‬ﻓﺑراﯾر‬
‫‪ (2023‬ﺑﺗﻧﻔﯾذ اﻟﻘﺎﻧون رﻗم ‪ 82.21‬اﻟﻣﺗﻌﻠﻖ ﺑﺎﻹﻧﺗﺎج اﻟذاﺗﻲ ﻟﻠطﺎﻗﺔ‬
‫اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‬

‫وﺣده‪،‬‬ ‫اﻟﺣﻣد‬

‫اﻟطﺎﺑﻊ اﻟﺷرﯾف ‪ -‬ﺑداﺧﻠﮫ ‪:‬‬

‫)ﻣﺣﻣد ﺑن اﻟﺣﺳن ﺑن ﻣﺣﻣد ﺑن ﯾوﺳف ﷲ وﻟﯾﮫ(‬

‫ﯾﻌﻠم ﻣن ظﮭﯾرﻧﺎ اﻟﺷرﯾف ھذا‪ ،‬أﺳﻣﺎه ھﻠﻼ وأﻋز أﻣره أﻧﻧﺎ ‪:‬‬

‫ﺑﻧﺎء ﻋﻠﻰ اﻟدﺳﺗور وال ﺳﯾﻣﺎ اﻟﻔﺻﻠﯾن ‪ 42‬و ‪ 50‬ﻣﻧﮫ‪،‬‬

‫أﺻدرﻧﺎ أﻣرﻧﺎ اﻟﺷرﯾف ﺑﻣﺎ ﯾﻠﻲ ‪:‬‬


‫ﯾﻧﻔذ وﯾﻧﺷر ﺑﺎﻟﺟرﯾدة اﻟرﺳﻣﯾﺔ‪ ،‬ﻋﻘب ظﮭﯾرﻧﺎ اﻟﺷرﯾف ھذا‪ ،‬اﻟﻘﺎﻧون‬
‫رﻗم ‪ 82.21‬اﻟﻣﺗﻌﻠﻖ ﺑﺎﻹﻧﺗﺎج اﻟذاﺗﻲ ﻟﻠطﺎﻗﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‪ ،‬ﻛﻣﺎ واﻓﻖ‬
‫ﻋﻠﯾﮫ ﻣﺟﻠس اﻟﻧواب وﻣﺟﻠس اﻟﻣﺳﺗﺷﺎرﯾن‪.‬‬

‫وﺣرر ﺑﺎﻟرﺑﺎط ﻓﻲ ‪ 19‬ﻣن رﺟب ‪ 10 )1444‬ﻓﺑراﯾر ‪(.2023‬‬

‫وﻗﻌﮫ ﺑﺎﻟﻌطف ‪:‬‬

‫رﺋﯾس اﻟﺣﻛوﻣﺔ‪،‬‬

‫اﻹﻣﺿﺎء ‪ :‬ﻋزﯾز أﺧﻧوش‪.‬‬

‫ﻗﺎﻧون رﻗم ‪ 82.21‬ﯾﺗﻌﻠﻖ ﺑﺎﻹﻧﺗﺎج اﻟذاﺗﻲ ﻟﻠطﺎﻗﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‬

‫اﻟﺑﺎب اﻷول أﺣﻛﺎم ﻋﺎﻣﺔ‬


‫ﯾﮭدف ھذا اﻟﻘﺎﻧون إﻟﻰ ﺗﻧظﯾم ﻧﺷﺎط اﻹﻧﺗﺎج اﻟذاﺗﻲ ﻟﻠطﺎﻗﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‪،‬‬
‫ﻛﯾﻔﻣﺎ ﻛﺎن ﻣﺻدر اﻹﻧﺗﺎج وطﺑﯾﻌﺔ اﻟﺷﺑﻛﺔ وﻣﺳﺗوى اﻟﺟﮭد وﻗدرة‬
‫اﻟﻣﻧﺷﺄة اﻟﻣﺳﺗﺧدﻣﺔ ﻣﻊ ﺿﻣﺎن أﻣن وﺳﺎﻟﻣﺔ اﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ‬
‫واﺣﺗرام ﻣﺑﺎدئ اﻟﺷﻔﺎﻓﯾﺔ واﻟﻣﺳﺎواة‪.‬‬
‫ﯾﻘﺻد ﺑﻣﺎ ﯾﻠﻲ ﻓﻲ ﻣدﻟول ھذا اﻟﻘﺎﻧون ‪:‬‬
‫‪« -‬اﻹﻧﺗﺎج اﻟذاﺗﻲ» ‪ :‬إﻧﺗﺎج اﻟطﺎﻗﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﺣﺻرﯾﺎ ﻟﺗﻠﺑﯾﺔ‬
‫اﻻﺣﺗﯾﺎﺟﺎت اﻟﺧﺎﺻﺔ ﺑﻣﻧﺷﺄة اﻻﺳﺗﮭﻼك اﻟذاﺗﻲ ؛‬
‫اﻻﺳﺗﮭﻼك اﻟذاﺗﻲ» ‪ :‬اﺳﺗﮭﻼك اﻟطﺎﻗﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣﻧﺗﺟﺔ ﺣﺻرﯾﺎ» ‪-‬‬
‫ﻣن ﻗﺑل ﻣﻧﺷﺄة اﻹﻧﺗﺎج اﻟذاﺗﻲ ؛‬
‫اﻟﻣﻧﺗﺞ اﻟذاﺗﻲ» ‪ :‬ﻛل ﺷﺧص ذاﺗﻲ أو اﻋﺗﺑﺎري ﺧﺎﺿﻊ ﻟﻠﻘﺎﻧون» ‪-‬‬
‫اﻟﻌﺎم أو اﻟﺧﺎص ﯾﻧﺗﺞ اﻟطﺎﻗﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﺣﺻرﯾﺎ ﻻﺳﺗﮭﻼﻛﮫ اﻟذاﺗﻲ‬
‫‪ :‬وﯾﻣﻠك ﻣﻧﺷﺄة اﻟﻧﺗﺎج اﻟذاﺗﻲ أو ﻟﮫ ﺣﻖ اﻟﺗﺻرف ﻓﯾﮭﺎ‪ ،‬ﺑﺎﺳﺗﺛﻧﺎء‬
‫ﻣﺳﯾر اﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ ﻟﻠﻧﻘل ؛ ‪-‬‬

‫ﻣﺳﯾر ﺷﺑﻛﺔ ﺗوزﯾﻊ اﻟﻛﮭرﺑﺎء ؛ ‪-‬‬

‫اﻟﻣﻛﺗب اﻟوطﻧﻲ ﻟﻠﻛﮭرﺑﺎء واﻣﻼء اﻟﺻﺎﻟﺢ ﻟﻠﺷرب ؛ ‪-‬‬


‫اﻷﺷﺧﺎص اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭم ﻓﻲ اﻟﺑﻧد ‪ 6‬ﻣن اﻟﻔﺻل ‪ 2‬ﻣن اﻟظﮭﯾر ‪-‬‬
‫اﻟﺷرﯾف رﻗم ‪ 1.63.226‬اﻟﺻﺎدر ﻓﻲ ‪ 14‬ﻣن رﺑﯾﻊ اﻷول ‪1383‬‬
‫)‪ 5‬أﻏﺳطس‪ (1963‬ﺑﺈﺣداث اﻟﻣﻛﺗب اﻟوطﻧﻲ ﻟﻠﻛﮭرﺑﺎء ﻛﻣﺎ ﺗم ﺗﻐﯾﯾره‬
‫وﺗﺗﻣﯾﻣﮫ ؛‬

‫اﻟوﻛﺎﻟﺔ اﻟﻣﻐرﺑﯾﺔ ﻟﻠطﺎﻗﺔ اﻟﻣﺳﺗداﻣﺔ ؛ ‪-‬‬


‫ﻣﺳﺗﻐل ﻣﻧﺷﺄة إﻧﺗﺎج اﻟﻛﮭرﺑﺎء طﺑﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم اﻟﻘﺎﻧون رﻗم ‪- 13.09‬‬
‫اﻟﻣﺗﻌﻠﻖ ﺑﺎﻟطﺎﻗﺎت اﻟﻣﺗﺟددة اﻟﺻﺎدر ﺑﺗﻧﻔﯾذه اﻟظﮭﯾر اﻟﺷرﯾف رﻗم‬
‫ﺑﺗﺎرﯾﺦ ‪ 26‬ﻣن ﺻﻔر ‪ 11)1431‬ﻓﺑراﯾر ‪1.10.16 (2010‬‬
‫‪.‬ﻛﻣﺎ ﺗم ﺗﻐﯾﯾره وﺗﺗﻣﯾﻣﮫ‬
‫ﯾﻣﻛن ﻟﻠﻣﻛﺗب اﻟوطﻧﻲ ﻟﻠﻛﮭرﺑﺎء واﻣﻼء اﻟﺻﺎﻟﺢ ﻟﻠﺷرب اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮫ‬
‫ﻓﻲ اﻟﺑﻧد ‪ 3‬أﻋﺎﻟﮫ أن ﯾﻛون ﻣﻧﺗﺟﺎ ذاﺗﯾﺎ ﻟﺗزوﯾد اﻟﻣﺣطﺎت اﻟﺗﺎﺑﻌﺔ ﻟﮫ‬
‫ﻗﺻد ﺗﺣﻠﯾﺔ ﻣﯾﺎه اﻟﺑﺣر‪.‬‬
‫ﯾﻣﻛن ﻟﻸﺷﺧﺎص اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭم ﻓﻲ اﻟﺑﻧود ‪ 4‬و‪ 5‬و‪ 6‬أﻋﺎﻟﮫ أن ﯾﻛوﻧوا‬
‫ﻣﻧﺗﺟﯾن ذاﺗﯾﯾن ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ ﻛوﻧﮭم زﺑﻧﺎء ﻟﻣﺳﯾر اﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‬
‫اﻟوطﻧﯾﺔ‪ ،‬دون إﻋطﺎﺋﮭم ﺣﻖ اﻟوﻟوج إﻟﻰ اﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻣذﻛورة أو ﺗﻣﻛﯾﻧﮭم‬
‫ﻣن ﺣﻘن اﻟﻔﺎﺋض اﻟﻣﺣﺗﻣل ﻣن اﻟطﺎﻗﺔ اﻟﻣﻧﺗﺟﺔ ﻓﻲ اﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‬
‫اﻟوطﻧﯾﺔ‪.‬‬

‫اﻟوﻟوج ﻟﻠﺷﺑﻛﺔ» ‪ :‬اﻟﺣﻖ اﻟﻣﺿﻣون ﻣن طرف ﻣﺳﯾر اﻟﺷﺑﻛﺔ» ‪-‬‬


‫اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ ﻓﻲ اﺳﺗﻌﻣﺎل ھذه اﻟﺷﺑﻛﺔ ﻟﺗوﺻﯾل اﻟطﺎﻗﺔ‬

‫اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﻣن ﻣﻧﺷﺄة اﻹﻧﺗﺎج اﻟذاﺗﻲ إﻟﻰ ﻣﻧﺷﺄة اﻻﺳﺗﮭﻼك اﻟذاﺗﻲ وﻓﻘﺎ‬


‫ﻟﻠﺷروط اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 7‬ﻣن ھذا اﻟﻘﺎﻧون ؛‬
‫اﻟﻌداد اﻟذﻛﻲ» ‪ :‬ﻧظﺎم إﻟﻛﺗروﻧﻲ‪ ،‬ﻟﻘﯾﺎس اﻟطﺎﻗﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣﻧﺗﺟﺔ» ‪-‬‬
‫واﻟطﺎﻗﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣﺳﺣوﺑﺔ ﻣن اﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ‬
‫واﻟﻣﺣﻘوﻧﺔ ﻓﯾﮭﺎ‪ ،‬ﯾﺗﯾﺢ إﻣﻛﺎﻧﯾﺔ اﻟﺗواﺻل ﻣﻊ ﻣﻧظوﻣﺔ ﻣﻌﻠوﻣﺎﺗﯾﺔ‬
‫ﻹرﺳﺎل واﺳﺗﻘﺑﺎل اﻟﺑﯾﺎﻧﺎت واﻟﻣﻌﻠوﻣﺎت ؛‬
‫اﻟﻘدرة اﻻﺳﺗﯾﻌﺎﺑﯾﺔ» ‪ :‬اﻟﻛﻣﯾﺔ اﻟﻘﺻوى ﻣن اﻟﻘدرة اﻟﻣﻧﺷﺄة ﻣن» ‪-‬‬
‫ﻣﺻﺎدر اﻟطﺎﻗﺎت اﻟﻣﺗﺟددة ﺑﺟﻣﯾﻊ أﻧواع اﻟﺟﮭود اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ واﻟﺗﻲ‬
‫ﯾﻣﻛن ﻟﻠﻣﻧظوﻣﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﺳﺗﯾﻌﺎﺑﮭﺎ دون إﻋﺎﻗﺔ ﺗﺳﯾﯾر وﺳﺎﺋل إﻧﺗﺎج‬
‫وﺗﺷﻐﯾل اﻟﻣﻧظوﻣﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ؛‬

‫ﻓﺎﺋض اﻟطﺎﻗﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ» ‪ :‬اﻟطﺎﻗﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﺗﻲ ﯾﻧﺗﺟﮭﺎ اﻟﻣﻧﺗﺞ» ‪-‬‬


‫اﻟذاﺗﻲ وال ﯾﺳﺗﮭﻠﻛﮭﺎ‪ ،‬وﯾﺣﻘﻧﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ وﻓﻘﺎ‬
‫ﻟﻠﺷروط واﻟﻛﯾﻔﯾﺎت اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ ھذا اﻟﻘﺎﻧون ؛‬
‫ﻣﺳﯾر ﺷﺑﻛﺔ ﺗوزﯾﻊ اﻟﻛﮭرﺑﺎء» ‪ :‬ﻛل ﺷﺧص اﻋﺗﺑﺎري ﺧﺎﺿﻊ» ‪-‬‬
‫ﻟﻠﻘﺎﻧون اﻟﻌﺎم أو اﻟﺧﺎص‪ ،‬ﯾﺗوﻟﻰ طﺑﻘﺎ ﻟﻠﻧﺻوص اﻟﺗﺷرﯾﻌﯾﺔ واﻟﺗﻧظﯾﻣﯾﺔ‬
‫اﻟﺟﺎري ﺑﮭﺎ اﻟﻌﻣل‪ ،‬ﻋﻼوة ﻋﻠﻰ اﻟﻣﮭﺎم اﻷﺧرى اﻟﻣﺳﻧدة إﻟﯾﮫ‪ ،‬ﺗﺄﻣﯾن‬
‫اﻟﺧدﻣﺔ اﻟﻌﻣوﻣﯾﺔ اﻟﻣﺗﻣﺛﻠﺔ ﻓﻲ ﺗوزﯾﻊ اﻟطﺎﻗﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ داﺧل ﻣﺟﺎل‬
‫اﻟﺗوزﯾﻊ اﻟﺧﺎص ﺑﮫ ؛‬
‫ﻣﺳﯾر اﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ ﻟﻠﻧﻘل»‪ :‬اﻟﺷﺧص اﻻﻋﺗﺑﺎري» ‪-‬‬
‫اﻟﻣﺳؤول ﻋن اﺳﺗﻐﻼل اﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ ﻟﻠﻧﻘل وﺻﯾﺎﻧﺗﮭﺎ‬
‫وﺗطوﯾرھﺎ‪ ،‬وﻋﻧد اﻻﻗﺗﺿﺎء‪ ،‬ﻋن اﻟرواﺑط اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﺑﯾﻧﮭﺎ وﺑﯾن‬
‫ﺷﺑﻛﺎت ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﻟﻠﻧﻘل ﺑﺑﻠدان أﺟﻧﺑﯾﺔ ؛‬
‫ﻣﻧﺷﺄة اﻟرﺑط» ‪ :‬اﻟﻣﻌدات اﻟﺗﻘﻧﯾﺔ اﻟﺿرورﯾﺔ ﻟرﺑط ﻣﻧﺷﺂت اﻟﻣﻧﺗﺞ» ‪-‬‬
‫اﻟذاﺗﻲ ﺑﺎﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ ؛‬
‫ﻣﻧﺷﺄة اﻹﻧﺗﺎج اﻟذاﺗﻲ» ‪ :‬اﻟﺑﻧﺎﯾﺎت واﻟﻣﻌدات اﻟﺗﻘﻧﯾﺔ اﻟﻼزﻣﺔ ﻹﻧﺗﺎج» ‪-‬‬
‫اﻟطﺎﻗﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﻗﺻد اﻻﺳﺗﮭﻼك اﻟذاﺗﻲ ﺳواء ﻛﺎﻧت‬

‫ﻣرﺗﺑطﺔ أم ال ﺑﺎﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ ؛‬


‫ﻣﻧﺷﺄة اﻻﺳﺗﮭﻼك اﻟذاﺗﻲ» ‪ :‬اﻟﺑﻧﺎﯾﺎت واﻟﻣﻌدات اﻟﺗﻘﻧﯾﺔ اﻟﻣﺳﺗﻌﻣﻠﺔ» ‪-‬‬
‫ﺣﺻرﯾﺎ ﻟﻼﺳﺗﮭﻼك اﻟذاﺗﻲ ﺳواء ﻛﺎﻧت ﻣرﺗﺑطﺔ أم ﻻ ﺑﺎﻟﺷﺑﻛﺔ‬
‫اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ ؛‬
‫اﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ» ‪ :‬ﻛل ﺷﺑﻛﺔ ﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﻣﻌدة ﻟﻧﻘل» ‪-‬‬
‫‪،‬اﻟﻛﮭرﺑﺎء أو ﺗوزﯾﻌﮭﺎ ﻣن ﻣواﻗﻊ اﻹﻧﺗﺎج إﻟﻰ اﻟﻣﺳﺗﮭﻠك اﻟﻧﮭﺎﺋﻲ‬
‫وﺗﺗﺿﻣن ھذه اﻟﺷﺑﻛﺔ‪ ،‬اﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ ﻟﻧﻘل اﻟﻛﮭرﺑﺎء ذات‬
‫اﻟﺟﮭد اﻟﻌﺎﻟﻲ أو ﺟد اﻟﻌﺎﻟﻲ وﺷﺑﻛﺎت ﺗوزﯾﻊ اﻟﻛﮭرﺑﺎء ذات اﻟﺟﮭد‬
‫اﻟﻣﻧﺧﻔض أو اﻟﺟﮭد اﻟﻣﺗوﺳط ؛‬

‫ﺧدﻣﺎت اﻟﻣﻧظوﻣﺔ» ‪ :‬ﻣﺟﻣوع اﻟﺧدﻣﺎت اﻟﺗﻲ ﺗﻣﻛن ﻣﺳﯾر اﻟﺷﺑﻛﺔ» ‪-‬‬


‫اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ ﻟﻠﻧﻘل ﻣن اﻟﺣﻔﺎظ ﻋﻠﻰ اﻟﺗردد واﻟﺟﮭد واﻟﺗﺑﺎدﻻت‬
‫ﻣﻊ اﻟدول اﻟﻣﺟﺎورة وﻛذا ﺗدﺑﯾر ﺗذﺑذب اﻟطﺎﻗﺎت ﻣن ﻣﺻﺎدر اﻟطﺎﻗﺎت‬
‫اﻟﻣﺗﺟددة اﻟﻣرﺗﺑطﺔ ﺑﺎﻟﺷﺑﻛﺎت اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ذات اﻟﺟﮭد ﺟد اﻟﻌﺎﻟﻲ واﻟﺟﮭد‬
‫‪ :‬اﻟﻌﺎﻟﻲ واﻟﺟﮭد اﻟﻣﺗوﺳط واﻟﺟﮭد اﻟﻣﻧﺧﻔض‪ ،‬وﺗﺷﻣل‬

‫اﻟﻘدرة اﻻﺣﺗﯾﺎطﯾﺔ اﻷوﻟﯾﺔ واﻟﺛﺎﻧوﯾﺔ ؛ ‪-‬‬


‫اﻟﻘدرة اﻻﺣﺗﯾﺎطﯾﺔ اﻟﺛﺎﻟﺛﯾﺔ‪ :‬اﻟﻘدرة اﻻﺣﺗﯾﺎطﯾﺔ اﻟﺑﺎردة اﻟﺳرﯾﻌﺔ ﻋﻧد ‪-‬‬
‫اﻟﺗوﻗف واﻟﻘدرة اﻻﺣﺗﯾﺎطﯾﺔ ﻋﻧد اﻟﺗوﻗف ؛‬

‫ﻣوازﻧﺔ اﻟﻌرض واﻟطﻠب ؛ ‪-‬‬

‫‪.‬ﺗﺣﺟﯾم ﻣﺎ ﻓوق اﻟﻌﺗﺑﺎت اﻟﺗﻧظﯾﻣﯾﺔ ‪-‬‬

‫اﻟﺗﺣﺟﯾم» ‪ :‬ﺗﺧﻔﯾض ﺿﺦ اﻟطﺎﻗﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣﻧﺗﺟﺔ ﻣن ﻣﺻﺎدر»‪-‬‬


‫اﻟطﺎﻗﺎت اﻟﻣﺗﺟددة‪ ،‬ﺑﺻﻔﺔ ﻣؤﻗﺗﺔ‪ ،‬أو إﯾﻘﺎﻓﮭﺎ واﻟﺗﻲ ﯾﻣﻛن ﻟﻣﺳﯾر اﻟﺷﺑﻛﺔ‬
‫اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ ﻟﻠﻧﻘل ﺗوظﯾﻔﮭﺎ أﻟﺳﺑﺎب ﺗﺗﻌﻠﻖ ﺑﺳﺎﻟﻣﺔ وأﻣن اﻟﺷﺑﻛﺔ‬
‫اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ وﻛذا اﻟﺗوازن ﺑﯾن اﻟﻌرض واﻟطﻠب ؛‬
‫ﺧدﻣﺎت اﻟﺗوزﯾﻊ» ‪ :‬اﻟﺧدﻣﺎت اﻟﺗﻲ ﺗﻣﻛن ﻣﺳﯾر ﺷﺑﻛﺔ ﺗوزﯾﻊ» ‪-‬‬
‫اﻟﻛﮭرﺑﺎء اﻟﻣﻌﻧﻲ ﻣن ﺿﻣﺎن ﺗوازن أﻣﺛل ﻟﻠﺷﺑﻛﺔ اﻟﻣذﻛورة ؛‬
‫ﺗﺧزﯾن اﻟطﺎﻗﺔ» ‪ :‬ﻋﻣﻠﯾﺔ ﺗﺟﻣﯾﻊ اﻟطﺎﻗﺔ اﻟﻣﻧﺗﺟﺔ ﻣن طرف ﻣﻧﺷﺄة» ‪-‬‬
‫اﻹﻧﺗﺎج اﻟذاﺗﻲ ﺑﮭدف اﺳﺗﺧداﻣﮭﺎ ؛‬
‫اﻟﺟﮭد اﻟﻣﻧﺧﻔض» ‪ :‬ﻣﺳﺗوى اﻟﺟﮭد اﻟذي ﺗﻘل ﻗﯾﻣﺗﮫ أو ﺗﺳﺎوي» ‪-‬‬
‫ﻓوﻟت ؛ ‪1000‬‬
‫اﻟﺟﮭد اﻟﻣﺗوﺳط» ‪ :‬ﻣﺳﺗوى اﻟﺟﮭد اﻟذي ﺗﺗراوح ﻗﯾﻣﺗﮫ ﺑﯾن ‪- »5,5‬‬
‫ﻛﯾﻠو ﻓوﻟت و‪ 30‬ﻛﯾﻠو ﻓوﻟت ؛‬
‫اﻟﺟﮭد اﻟﻌﺎﻟﻲ» ‪ :‬ﻣﺳﺗوى اﻟﺟﮭد اﻟذي ﺗﺗراوح ﻗﯾﻣﺗﮫ ﺑﯾن ‪ 30‬ﻛﯾﻠو» ‪-‬‬
‫ﻓوﻟت و‪ 150‬ﻛﯾﻠو ﻓوﻟت ؛‬
‫اﻟﺟﮭد ﺟد اﻟﻌﺎﻟﻲ» ‪ :‬ﻣﺳﺗوى اﻟﺟﮭد اﻟذي ﺗﺳﺎوي أو ﺗﻔوق ﻗﯾﻣﺗﮫ»‪-‬‬
‫‪.‬ﻛﯾﻠو ﻓوﻟت ‪150‬‬

‫اﻟﺑﺎب اﻟﺛﺎﻧﻲ إﻧﺟﺎز واﺳﺗﻐﻼل ﻣﻧﺷﺂت اﻹﻧﺗﺎج اﻟذاﺗﻲ‬

‫اﻟﻔرع اﻷول ﻧظﺎم اﻟﺗﺻرﯾﺢ‬

‫ﯾﺧﺿﻊ إﻧﺟﺎز أو اﺳﺗﻐﻼل ﻛل ﻣﻧﺷﺄة اﻹﻧﺗﺎج اﻟذاﺗﻲ اﻟﻣﺗﺻﻠﺔ ﺑﻣﻧﺷﺄة‬


‫اﻻﺳﺗﮭﻼك اﻟذاﺗﻲ ﻏﯾر اﻟﻣرﺗﺑطﺗﯾن ﺑﺎﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ‪،‬‬
‫ﻟﺗﺻرﯾﺢ ﻟدى اﻹدارة وﻓﻖ اﻟﻛﯾﻔﯾﺎت اﻟﻣﺣددة ﺑﻧص ﺗﻧظﯾﻣﻲ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﻻ ﺗﺳري أﺣﻛﺎم اﻟﻔﻘرة اﻷوﻟﻰ ﻣن ھذه اﻟﻣﺎدة ﻋﻠﻰ اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﺗﺎﺑﻌﺔ‬
‫ﻹدارة اﻟدﻓﺎع اﻟوطﻧﻲ‪.‬‬
‫ﯾﺧﺿﻊ ﻟﺗﺻرﯾﺢ ﻟدى ﻣﺳﯾر ﺷﺑﻛﺔ ﺗوزﯾﻊ اﻟﻛﮭرﺑﺎء اﻟﻣﻌﻧﻲ‪ ،‬وﻓﻖ‬
‫اﻟﻛﯾﻔﯾﺎت اﻟﻣﺣددة ﺑﻧص ﺗﻧظﯾﻣﻲ‪ ،‬إﻧﺟﺎز أو اﺳﺗﻐﻼل ﻛل ﻣﻧﺷﺄة‬
‫اﻹﻧﺗﺎج اﻟذاﺗﻲ ذات ﻗدرة أﻗل ﻣن ﻋﺗﺑﺔ ﺗﺣدد ﻗﯾﻣﺗﮭﺎ ﺑﻧص ﺗﻧظﯾﻣﻲ‬
‫واﻟﻣﺗﺻﻠﺔ ﺑﻣﻧﺷﺄة اﻻﺳﺗﮭﻼك اﻟذاﺗﻲ ﺳواء ﻛﺎﻧت ﻣرﺗﺑطﺔ ﻣﺳﺑﻘﺎ‬
‫ﺑﺷﺑﻛﺔ اﻟﺟﮭد اﻟﻣﻧﺧﻔض أو ﻣزﻣﻊ رﺑطﮭﺎ ﺑﮭﺎ‪ ،‬وذﻟك ﻗﺑل اﻟﺷروع ﻓﻲ‬
‫إﻧﺟﺎزھﺎ أو اﺳﺗﻐﻼﻟﮭﺎ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫اﻟﻔرع اﻟﺛﺎﻧﻲ‬

‫ﻧظﺎم اﻟﻣواﻓﻘﺔ ﻋﻠﻰ اﻟرﺑط‬


‫ﯾﺧﺿﻊ ﻟﻧظﺎم اﻟﻣواﻓﻘﺔ ﻋﻠﻰ اﻟرﺑط‪ ،‬إﻧﺟﺎز أو اﺳﺗﻐﻼل ﻛل ﻣﻧﺷﺄة‬
‫اﻹﻧﺗﺎج اﻟذاﺗﻲ ذات ﻗدرة ﺗﺳﺎوي أو ﺗﻔوق اﻟﻌﺗﺑﺔ اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ ﻓﻲ‬
‫اﻟﻣﺎدة ‪ 4‬أﻋﺎﻟﮫ دون أن ﺗﺗﺟﺎوز ھذه اﻟﻘدرة ‪ 5‬ﻣﯾﻐﺎواط‪ ،‬واﻟﻣﺗﺻﻠﺔ‬
‫ﺑﻣﻧﺷﺄة اﻻﺳﺗﮭﻼك اﻟذاﺗﻲ ﺳواء ﻛﺎﻧت ﻣرﺗﺑطﺔ ﻣﺳﺑﻘﺎ ﺑﺷﺑﻛﺔ اﻟﺟﮭد‬
‫اﻟﻣﻧﺧﻔض أو اﻟﺟﮭد اﻟﻣﺗوﺳط أو ﻣزﻣﻊ رﺑطﮭﺎ ﺑﮭﺎ‪ ،‬وذﻟك ﻗﺑل‬
‫اﻟﺷروع ﻓﻲ إﻧﺟﺎزھﺎ واﺳﺗﻐﻼﻟﮭﺎ‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫ﯾودع طﻠب اﻟﻣواﻓﻘﺔ ﻋﻠﻰ اﻟرﺑط ﻟدى ﻣﺳﯾر اﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‬
‫اﻟوطﻧﯾﺔ اﻟﻣﻌﻧﻲ‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬

‫ﺗﺣدد ﺑﻧص ﺗﻧظﯾﻣﻲ ﺷروط وﻛﯾﻔﯾﺎت اﻟﺣﺻول ﻋﻠﻰ اﻟﻣواﻓﻘﺔ ﻋﻠﻰ‬


‫اﻟرﺑط وﺳﺣﺑﮭﺎ ﻣن طرف ﻣﺳﯾر ﺷﺑﻛﺔ ﺗوزﯾﻊ اﻟﻛﮭرﺑﺎء اﻟﻣﻌﻧﻲ‪.‬‬

‫اﻟﻔرع اﻟﺛﺎﻟث‬

‫ﻧظﺎم اﻟﺗرﺧﯾص‬

‫ﯾﺧﺿﻊ ﻟﺗرﺧﯾص ﻣن اﻹدارة‪ ،‬إﻧﺟﺎز أو اﺳﺗﻐﻼل ﻛل ﻣﻧﺷﺄة اﻹﻧﺗﺎج‬


‫اﻟذاﺗﻲ ذات ﻗدرة ﺗﺳﺎوي أو ﺗﻔوق ‪ 5‬ﻣﯾﻐﺎواط‪ ،‬واﻟﻣﺗﺻﻠﺔ ﺑﻣﻧﺷﺄة‬
‫اﻻﺳﺗﮭﻼك اﻟذاﺗﻲ ﺳواء ﻛﺎﻧت ﻣرﺗﺑطﺔ ﻣﺳﺑﻘﺎ ﺑﺷﺑﻛﺔ اﻟﺟﮭد اﻟﻣﺗوﺳط‬
‫أو اﻟﺟﮭد اﻟﻌﺎﻟﻲ أو اﻟﺟﮭد ﺟد اﻟﻌﺎﻟﻲ أو ﻣزﻣﻊ رﺑطﮭﺎ ﺑﮭﺎ‪ ،‬وذﻟك ﻗﺑل‬
‫اﻟﺷروع ﻓﻲ إﻧﺟﺎزھﺎ أو اﺳﺗﻐﻼﻟﮭﺎ‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫ﺗﻣﻧﺢ اﻹدارة اﻟﺗرﺧﯾص اﻟﻣذﻛور ﺑﻌد اﺳﺗطﻼع اﻟرأي اﻟﺗﻘﻧﻲ ﻟﻣﺳﯾر‬
‫اﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ ﻟﻠﻧﻘل‪.‬‬
‫ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ طﻠب اﻟﺗرﺧﯾص اﻟﻣﺗﻌﻠﻖ ﺑﺷﺑﻛﺔ اﻟﺟﮭد اﻟﻣﺗوﺳط‪ ،‬ﯾﺟب‬
‫ﻋﻼوة ﻋﻠﻰ ذﻟك اﺳﺗطﻼع اﻟرأي اﻟﺗﻘﻧﻲ ﻟﻣﺳﯾر ﺷﺑﻛﺔ ﺗوزﯾﻊ‬
‫اﻟﻛﮭرﺑﺎء اﻟﻣﻌﻧﻲ‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫ﺗﺣدد ﺑﻧص ﺗﻧظﯾﻣﻲ ﺷروط وﻛﯾﻔﯾﺎت اﻟﺣﺻول ﻋﻠﻰ اﻟﺗرﺧﯾص‬
‫وﺳﺣﺑﮫ ﻣن طرف اﻹدارة‪.‬‬
‫إذا ﺗﺿﻣن ﻣﻠف طﻠب اﻟﺗرﺧﯾص اﻟوﻟوج إﻟﻰ اﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‬
‫اﻟوطﻧﯾﺔ ﻣن أﺟل رﺑط ﻣوﻗﻊ ﻣﻧﺷﺄة اﻹﻧﺗﺎج اﻟذاﺗﻲ ﺑﻣوﻗﻊ ﻣﻧﺷﺄة‬
‫اﻻﺳﺗﮭﻼك اﻟذاﺗﻲ‪ ،‬ﻧص ﻗرار اﻟﺗرﺧﯾص ﻋﻠﻰ ﺣﻖ ﺻﺎﺣب اﻟطﻠب ﻓﻲ‬
‫اﻟوﻟوج إﻟﻰ اﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻣذﻛورة‪ ،‬ﺷرﯾطﺔ ‪:‬‬
‫‪ - 1‬أن ﺗﻛون اﻟﻘدرة اﻻﺳﻣﯾﺔ ﻟﻣﻧﺷﺄة اﻹﻧﺗﺎج اﻟذاﺗﻲ ﺗﺳﺎوي أو‬
‫ﺗﻔوق ‪ 5‬ﻣﯾﻐﺎواط وﯾﺟب رﺑطﮭﺎ ‪:‬‬
‫• ﺑﺷﺑﻛﺔ اﻟﺟﮭد اﻟﻣﺗوﺳط‪ ،‬إذا ﻛﺎﻧت اﻟﻘدرة اﻻﺳﻣﯾﺔ ﻟﻠﻣﻧﺷﺄة ﺗﺳﺎوي‬
‫أو ﺗﻔوق ‪ 5‬ﻣﯾﻐﺎواط دون أن ﺗﺗﺟﺎوز ﻗدرة ﺗﺣدد ﻗﯾﻣﺗﮭﺎ ﺑﻧص‬
‫ﺗﻧظﯾﻣﻲ ﻣﻊ وﺟوب رﺑط ﻣﻧﺷﺂت اﻻﺳﺗﮭﻼك اﻟذاﺗﻲ اﻟﻣﻌﻧﯾﺔ‪ ،‬ﺑﺷﺑﻛﺔ‬
‫اﻟﺟﮭد اﻟﻣﺗوﺳط ؛‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫أو ﺑﺷﺑﻛﺔ اﻟﺟﮭد اﻟﻌﺎﻟﻲ أو ﺟد اﻟﻌﺎﻟﻲ‪ ،‬إذا ﻛﺎﻧت اﻟﻘدرة اﻻﺳﻣﯾﺔ •‬
‫ﻟﻠﻣﻧﺷﺄة ﺗﺳﺎوي أو ﺗﻔوق اﻟﻘدرة اﻟﺗﻲ ﺗﺣدد ﻗﯾﻣﺗﮭﺎ ﺑﻧص ﺗﻧظﯾﻣﻲ ﻣﻊ‬
‫وﺟوب رﺑط ﻣﻧﺷﺂت اﻻﺳﺗﮭﻼك اﻟذاﺗﻲ اﻟﻣﻌﻧﯾﺔ‪ ،‬ﺑﺷﺑﻛﺔ اﻟﺟﮭد اﻟﻌﺎﻟﻲ‬
‫‪.‬أو ﺟد اﻟﻌﺎﻟﻲ‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫ﻣواﻓﻘﺔ ﻣﺳﯾر اﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ ﻟﻠﻧﻘل ﻋﻠﻰ اﻟوﻟوج ‪2 -‬‬
‫إﻟﻰ اﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ ؛‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫ﻣواﻓﻘﺔ ﻣﺳﯾر ﺷﺑﻛﺔ ﺗوزﯾﻊ اﻟﻛﮭرﺑﺎء اﻟﻣﻌﻧﻲ ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ طﻠب ‪3 -‬‬
‫اﻟوﻟوج إﻟﻰ ﺷﺑﻛﺔ اﻟﺟﮭد اﻟﻣﺗوﺳط ؛‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫اﻻﻟﺗزام ﺑﺈﺑرام ﻋﻘد اﻟوﻟوج إﻟﻰ اﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ ‪4 -‬‬
‫‪.‬ﻟﻣﻧﺷﺄة اﻹﻧﺗﺎج اﻟذاﺗﻲ ﻋﻧد اﻟﺣﺻول ﻋﻠﻰ اﻟﺗرﺧﯾص‬ ‫‪Sans objet‬‬

‫اﻟﻔرع اﻟراﺑﻊ‬

‫ﻗواﻋد ﻣﺷﺗرﻛﺔ ﺑﯾن اﻷﻧظﻣﺔ‬


‫ﻛل ﺗﻐﯾﯾر ﻓﻲ طﻠب إﻧﺟﺎز أو اﺳﺗﻐﻼل ﻣﻧﺷﺄة اﻹﻧﺗﺎج اﻟذاﺗﻲ‪ ،‬ﯾﻌﺗﺑر‬
‫ﺑﻣﺛﺎﺑﺔ طﻠب ﺟدﯾد ﯾﺣل ﻣﺣل اﻟطﻠب اﻷﺻﻠﻲ‪ ،‬وﯾﻌﺗد ﺑﺗﺎرﯾﺦ إﯾداع‬
‫اﻟطﻠب اﻟﺟدﯾد‪.‬‬
‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﻧﺗﺞ اﻟذاﺗﻲ اﻟﺣﺻول ﻋﻠﻰ اﻟﻣواﻓﻘﺔ اﻟﻣﺳﺑﻘﺔ ﻟﻺدارة أو‬
‫ﻣﺳﯾر اﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ اﻟﻣﻌﻧﻲ‪ ،‬ﻗﺑل اﻟﻘﯾﺎم ﺑﺄي ﺗﻐﯾﯾر ﻓﻲ‬
‫أﺣد ﻋﻧﺎﺻر اﻟﺗﺻرﯾﺢ أو اﻟﻣواﻓﻘﺔ ﻋﻠﻰ اﻟرﺑط أو اﻟﺗرﺧﯾص اﻟﻣﺗﻌﻠﻖ‬
‫ﺑﮭذه اﻟﻣﻧﺷﺄة‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫ﻻ ﯾﺣﻖ ﻟﻣﺳﯾر اﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ اﻟﻣﻌﻧﻲ ﺗوﻗﯾف ﺗزوﯾد‬
‫اﻟزﺑون ﺑﺎﻟﻛﮭرﺑﺎء ﺑﺳﺑب ﺗوﻓره ﻋﻠﻰ ﻣﻧﺷﺄة اﻹﻧﺗﺎج اﻟذاﺗﻲ ﻣﺗﺻﻠﺔ‬
‫ﺑﻣﻧﺷﺄة اﺳﺗﮭﻼﻛﮫ اﻟذاﺗﻲ‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬

‫وﯾﻣﻛن ﻟﻠﻣﻧﺗﺞ اﻟذاﺗﻲ أو ﻣﺳﯾر اﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ اﻟﻣﻌﻧﻲ‬


‫ﺗﻐﯾﯾر ﻋﻘد اﻻﺷﺗراك اﻟﻣﺑرم ﺑﯾﻧﮭﻣﺎ‪ ،‬وال ﯾﺟوز‪ ،‬ﻓﻲ ھذه اﻟﺣﺎﻟﺔ‪،‬‬
‫ﻟﻣﺳﯾر اﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ اﻟﻣﻌﻧﻲ أن ﯾرﻓض ھذا اﻟﺗﻐﯾﯾر‪،‬‬
‫وذﻟك ﻣﻊ ﻣراﻋﺎة أﺣﻛﺎم ھذا اﻟﻘﺎﻧون وﻧﺻوﺻﮫ اﻟﺗطﺑﯾﻘﯾﺔ‪.‬‬
‫ﯾﺗم اﺣﺗﺳﺎب ﻗدرة ﻣﻧﺷﺄة اﻹﻧﺗﺎج اﻟذاﺗﻲ اﻟﻣﻛوﻧﺔ ﻣن ﻋدة ﻣﻧﺷﺂت ﺑﻧﻔس‬
‫اﻟﻣوﻗﻊ ﺑﺗﺟﻣﯾﻊ اﻟﻘدرة اﻻﺳﻣﯾﺔ ﻟﻛل واﺣدة ﻣﻧﮭﺎ‪.‬‬

‫ﯾﺟوز ﻟﻠﻣﻧﺗﺞ اﻟذاﺗﻲ أن ﯾﺑﯾﻊ ﻟﻣﺳﯾر اﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ‬


‫اﻟﻣﻌﻧﻲ ﻧﺳﺑﺔ ﻻ ﺗﺗﺟﺎوز ‪ 20 %‬ﻣن اﻹﻧﺗﺎج اﻟﺳﻧوي ﻛﻔﺎﺋض ﻟﻠطﺎﻗﺔ‬
‫اﻹﻧﺗﺎﺟﯾﺔ ﻟﻣﻧﺷﺄة اﻹﻧﺗﺎج اﻟذاﺗﻲ‪ ،‬وﺗﺣدد ﺗﻌرﯾﻔﺔ ھذا اﻟﻔﺎﺋض ﻣن‬
‫طرف اﻟﮭﯾﺋﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ ﻟﺿﺑط اﻟﻛﮭرﺑﺎء‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫ﯾﻣﻛن ﻣراﺟﻌﺔ ھذا اﻟﺳﻘف ﺑطﻠب ﻣن اﻟﻣﻧﺗﺞ اﻟذاﺗﻲ طﺑﻘﺎ ﻟﺷروط ﺗﺣدد‬
‫ﺑﻧص ﺗﻧظﯾﻣﻲ‪.‬‬
‫ﻋﻼوة ﻋﻠﻰ ﺗﻌرﯾﻔﺔ اﺳﺗﻌﻣﺎل اﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ اﻟﻣﻧﺻوص‬
‫ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻘواﻧﯾن اﻟﺟﺎري ﺑﮭﺎ اﻟﻌﻣل‪ ،‬ﯾﺗﻌﯾن ﻋﻠﻰ اﻟﻣﻧﺗﺟﯾن اﻟذاﺗﯾﯾن‬
‫اﻟﻣرﺗﺑطﯾن ﺑﺎﻟﺷﺑﻛﺔ دﻓﻊ ﻣﺳﺎھﻣﺔ ﻟﻔﺎﺋدة ﻣﺳﯾر اﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‬
‫اﻟوطﻧﯾﺔ اﻟﻣﻌﻧﻲ ﻣن أﺟل اﻻﺳﺗﻔﺎدة ﻣن ﺧدﻣﺎت اﻟﻣﻧظوﻣﺔ وﺧدﻣﺎت‬
‫اﻟﺗوزﯾﻊ‪.‬‬

‫ﺗﺗﻣﯾﻣﺎ ﻷﺣﻛﺎم اﻟﻘﺎﻧون رﻗم ‪ 48.15‬اﻟﻣﺗﻌﻠﻖ ﺑﺿﺑط ﻗطﺎع اﻟﻛﮭرﺑﺎء‬


‫وإﺣداث اﻟﮭﯾﺋﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ ﻟﺿﺑط اﻟﻛﮭرﺑﺎء اﻟﺻﺎدر ﺑﺗﻧﻔﯾذه اﻟظﮭﯾر‬
‫اﻟﺷرﯾف رﻗم ‪ 1.16.60‬ﺑﺗﺎرﯾﺦ ‪ 17‬ﻣن ﺷﻌﺑﺎن ‪ 24)،1437‬ﻣﺎي‬
‫‪ (2016‬ﺗﺣدد اﻟﻣﺳﺎھﻣﺔ اﻟﻣذﻛورة ﻣن طرف اﻟﮭﯾﺋﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ ﻟﺿﺑط‬
‫اﻟﻛﮭرﺑﺎء ﺑﻌد اﺳﺗطﻼع رأي ﻣﺳﯾر اﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ اﻟﻣﻌﻧﻲ‪.‬‬
‫ﺗﺧﺿﻊ ﻣﻧﺷﺂت اﻹﻧﺗﺎج اﻟذاﺗﻲ‪ ،‬اﻧطﻼﻗﺎ ﻣن ﻣﺻﺎدر اﻟطﺎﻗﺎت اﻟﻣﺗﺟددة‪،‬‬
‫واﻟﻣرﺗﺑطﺔ ﺑﺎﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ ﻟﺣد اﻟﻘدرة اﻻﺳﺗﯾﻌﺎﺑﯾﺔ ﻟﮭذه‬
‫اﻟﺷﺑﻛﺔ‪.‬‬

‫ﯾدرس ﻣﺳﯾر اﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ اﻟﻣﻌﻧﻲ اﻟﺗﺻرﯾﺣﺎت أو‬


‫طﻠﺑﺎت اﻟﻣواﻓﻘﺔ ﻋﻠﻰ اﻟرﺑط ﻹﻧﺟﺎز أو اﺳﺗﻐﻼل ﻣﻧﺷﺂت اﻹﻧﺗﺎج اﻟذاﺗﻲ‬
‫ﻣن ﻣﺻﺎدر اﻟطﺎﻗﺎت اﻟﻣﺗﺟددة‪ ،‬وﯾﺣﺟز اﻟﻘدرات اﻟﻣطﻠوﺑﺔ‪ ،‬ﻓﻲ ﺣدود‬
‫اﻟﻘدرة اﻻﺳﺗﯾﻌﺎﺑﯾﺔ‪ ،‬وﻓﻘﺎ ﻟﺗرﺗﯾب اﻷوﻟوﯾﺔ اﻟﻣﺣدد ﺣﺳب ﺗﺎرﯾﺦ ووﻗت‬
‫اﺳﺗﻼم اﻟﺗﺻرﯾﺢ أو طﻠب اﻟﻣواﻓﻘﺔ ﻋﻠﻰ اﻟرﺑط اﻟﻣﺳﺟل ﺑﺳﺟل ﯾﻣﺳﻛﮫ‬
‫ﻣﺳﯾر اﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ اﻟﻣﻌﻧﻲ ﻟﮭذا اﻟﻐرض‪.‬‬
‫ﺗدرس اﻹدارة طﻠﺑﺎت اﻟﺗرﺧﯾص ﻹﻧﺟﺎز أو اﺳﺗﻐﻼل ﻣﻧﺷﺂت اﻹﻧﺗﺎج‬
‫اﻟذاﺗﻲ ﻣن ﻣﺻﺎدر اﻟطﺎﻗﺎت اﻟﻣﺗﺟددة‪ ،‬وﯾﺣﺟز ﻣﺳﯾر اﻟﺷﺑﻛﺔ‬
‫اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ اﻟﻣﻌﻧﻲ اﻟﻘدرات اﻟﻣطﻠوﺑﺔ‪ ،‬ﻓﻲ ﺣدود اﻟﻘدرة‬
‫اﻻﺳﺗﯾﻌﺎﺑﯾﺔ‪ ،‬وﻓﻘﺎ ﻟﺗرﺗﯾب اﻷوﻟوﯾﺔ اﻟﻣﺣدد ﺣﺳب ﺗﺎرﯾﺦ ووﻗت اﺳﺗﻼم‬
‫اﻟطﻠب اﻟﻣﺳﺟل ﺑﺳﺟل ﺗﻣﺳﻛﮫ اﻹدارة ﻟﮭذا اﻟﻐرض‪.‬‬
‫ﯾﺟب أﻻ ﺗﺗﺟﺎوز اﻟطﺎﻗﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣﺟﻣﻌﺔ ﻟﻣوﻗﻊ ﯾﺗوﻓر ﻋﻠﻰ ﻋدة‬
‫ﻣﻧﺷﺂت ﻟﻺﻧﺗﺎج اﻟذاﺗﻲ ﻟﻠطﺎﻗﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﻣن ﻣﺻﺎدر اﻟطﺎﻗﺎت‬
‫اﻟﻣﺗﺟددة‪ ،‬اﻟﺣد اﻷﻗﺻﻰ ﻟﻠﻘدرة اﻻﺳﺗﯾﻌﺎﺑﯾﺔ ﻟﻠﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‬
‫اﻟوطﻧﯾﺔ اﻟﻣﻌﻧﯾﺔ ﻋﻧد ﻧﻘطﺔ اﻟرﺑط‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫ﯾﻣﻛن ﻟﻠﻣﻧﺗﺞ اﻟذاﺗﻲ إﻧﺟﺎز ﻣﻧﺷﺄة ﺗﺧزﯾن اﻟطﺎﻗﺔ واﻻﺳﺗﻔﺎدة ﻣن ﺧدﻣﺎت‬
‫اﻟﺗﺧزﯾن وﻓﻖ ﺷروط ﺗﺣدد ﺑﻧص ﺗﻧظﯾﻣﻲ‪.‬‬
‫ﯾﺣﻖ ﻟﻠﻣﻧﺗﺞ اﻟذاﺗﻲ اﻟﺣﺻول ﻋﻠﻰ ﺷﮭﺎدة ﺗﺳﻣﻰ ﺷﮭﺎدة اﻷﺻل ﺗﺛﺑت‬
‫أن ﻛﻣﯾﺎت ﻣﻌﯾﻧﺔ ﻣن اﻟﻛﮭرﺑﺎء اﻟﺗﻲ ﯾﻧﺗﺟﮭﺎ ﻣﺗﺄﺗﯾﺔ ﻣن ﻣﺻﺎدر اﻟطﺎﻗﺎت‬
‫اﻟﻣﺗﺟددة‪.‬‬

‫ﺗﺣدد ﺑﻧص ﺗﻧظﯾﻣﻲ اﻟﻛﯾﻔﯾﺎت واﻟﺟﮭﺔ اﻟﻣﻛﻠﻔﺔ ﺑﻣﻧﺢ ﺷﮭﺎدة اﻷﺻل‪.‬‬


‫ﯾﺟب أن ﺗﺳﺗﺟﯾب ﻣﻧﺷﺂت اﻹﻧﺗﺎج اﻟذاﺗﻲ اﻟﻣزﻣﻊ رﺑطﮭﺎ ﺑﺎﻟﺷﺑﻛﺔ‬
‫اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ ﻟﻠﻣﻌﺎﯾﯾر اﻟوطﻧﯾﺔ أو اﻟدوﻟﯾﺔ اﻟﻣﻌﺗﻣدة‪ ،‬ﻛﻣﺎ ﯾﻠﺗزم‬
‫ﻣﺎﻟﻛو وﻣﺳﺗﻐﻠو ھذه اﻟﻣﻧﺷﺂت ﺑﺎﺗﺧﺎذ اﻹﺟراءات اﻟﻛﻔﯾﻠﺔ ﺑﺣﻣﺎﯾﺔ‬
‫اﻷﺷﺧﺎص واﻟﻣﻣﺗﻠﻛﺎت ﻣن اﻟﻣﺧﺎطر اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ وﻓﻘﺎ ﻟﻠﻘواﻧﯾن‬
‫اﻟﺟﺎري ﺑﮭﺎ اﻟﻌﻣل‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬

‫اﻟﺑﺎب اﻟﺛﺎﻟث‬

‫أﺣﻛﺎم ﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﻌداد اﻹﻧﺗﺎج اﻟذاﺗﻲ وﺗﺑﺎدل اﻟﻣﻌﻠوﻣﺎت‬


‫ﯾﺟب ﺗزوﯾد ﻛل ﻣﻧﺷﺄة اﻹﻧﺗﺎج اﻟذاﺗﻲ أو اﻻﺳﺗﮭﻼك اﻟذاﺗﻲ‪ ،‬ﺑﺎﺳﺗﺛﻧﺎء‬
‫اﻟﻣﻧﺷﺂت اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 3‬أﻋﺎﻟﮫ‪ ،‬ﺑﻌداد ذﻛﻲ ﻣن أﺟل‬
‫اﻟﻔوﺗرة‪ ،‬وﯾﺟب أن ﯾﺳﺗﺟﯾب ھذا اﻟﻌداد ﻟﻠﻣواﺻﻔﺎت اﻟﻘﯾﺎﺳﯾﺔ‬
‫اﻟوطﻧﯾﺔ أو اﻟدوﻟﯾﺔ اﻟﻣﻌﺗﻣدة‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬

‫ﯾﺟب أن ﯾﺗﯾﺢ اﻟﻌداد ﻟﻠﻣﻧﺗﺞ اﻟذاﺗﻲ إﻣﻛﺎﻧﯾﺔ اﻻطﻼع‪ ،‬ﻓﻲ اﻟوﻗت‬


‫اﻟﻔﻌﻠﻲ ﻋﻠﻰ ﺷﺎﺷﺔ اﻟﻌداد اﻟذﻛﻲ‪ ،‬ﻋﻠﻰ اﻟﻣﻌﻠوﻣﺎت اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺎﻟﻛﮭرﺑﺎء‬
‫اﻟﻣﺳﺣوﺑﺔ أو اﻟﻣﺣﻘوﻧﺔ ﻓﻲ اﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ‪ ،‬ﺣﺳب‬
‫اﻟﻣراﻛز اﻟﺳﺎﻋﺎﺗﯾﺔ‪ ،‬واﺳﺗﺧداﻣﮭﺎ ﻋﺑر ﻧﻘط اﻟﺗﺣﻣﯾل‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬

‫ﺗﺣدد اﻟوظﺎﺋف اﻟﺗﻲ ﯾﺗﯾﺣﮭﺎ اﻟﻌداد اﻟذﻛﻲ ﺑﻧص ﺗﻧظﯾﻣﻲ‪.‬‬


‫ﻻ ﯾﻣﻛن ﺗرﻛﯾب اﻟﻌداد اﻟذﻛﻲ إﻻ ﻣن ﻗﺑل ﻣﺳﯾر اﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‬
‫اﻟوطﻧﯾﺔ اﻟﻣﻌﻧﻲ‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬

‫ﺗﺣدد اﻟﺷروط اﻟدﻧﯾﺎ اﻟﻣطﺑﻘﺔ ﻋﻠﻰ اﺣﺗﺳﺎب اﻟطﺎﻗﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣﻧﺗﺟﺔ‬


‫واﻟطﺎﻗﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣﺳﺣوﺑﺔ ﻣن اﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ‬
‫واﻟﻣﺣﻘوﻧﺔ ﻓﯾﮭﺎ‪ ،‬ﺑﻣﺎ ﻓﻲ ذﻟك ﻓﺗرة اﻻﺣﺗﺳﺎب ﻣن أﺟل اﻟﻔوﺗرة‪ ،‬وﺗﺣدﯾد‬
‫ﻓﺎﺋض اﻟطﺎﻗﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟﻣﻧﺗﺟﺔ ذاﺗﯾﺎ‪ ،‬ﻣن ﻗﺑل اﻟﮭﯾﺋﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ ﻟﺿﺑط‬
‫اﻟﻛﮭرﺑﺎء ﺑﻌد اﺳﺗطﻼع رأي ﻣﺳﯾري اﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ‪.‬‬
‫ﺗﻌﻣل اﻹدارة ﻋﻠﻰ رﻗﻣﻧﺔ اﻟﻣﺳﺎطر اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺄﻧظﻣﺔ اﻹﻧﺗﺎج اﻟذاﺗﻲ ﻣن‬
‫أﺟل ﺗﻣﻛﯾن اﻟﻣﻧﺗﺟﯾن اﻟذاﺗﯾﯾن ﻣن اﻟوﻟوج إﻟﻰ اﻟﻣﻌﻠوﻣﺎت اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ‬
‫ﺑطﻠﺑﺎﺗﮭم اﻻ ﺳﯾﻣﺎ ﺗﺣدﯾد ﺗرﺗﯾب اﻷوﻟوﯾﺔ اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪14‬‬
‫ﻣن ھذا اﻟﻘﺎﻧون‪.‬‬

‫ﯾﻘوم ﻣﺳﯾر اﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ‪ ،‬ﺷﮭرﯾﺎ‪ ،‬ﺑﺈﺑﻼغ اﻹدارة‬


‫واﻟﮭﯾﺋﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ ﻟﺿﺑط اﻟﻛﮭرﺑﺎء ﺑﻼﺋﺣﺔ ﻣﻧﺷﺂت اﻹﻧﺗﺎج اﻟذاﺗﻲ اﻟﺗﻲ‬
‫ﺗم ﺗﺷﻐﯾﻠﮭﺎ ﻋﻠﻰ ﻣﺳﺗوى ﺷﺑﻛﺗﮫ ﺧﻼل اﻟﺷﮭر اﻟﻣﻧﺻرم ﺑﺎﻹﺿﺎﻓﺔ إﻟﻰ‬
‫اﻟﻘدرة اﻟﻔردﯾﺔ ﻟﮭذه اﻟﻣﻧﺷﺂت ﺑﺎﻟﻛﯾﻠوواط أو ﺑﺎﻟﻛﯾﻠو ﻓوﻟط أﻣﺑﯾر‪ .‬ﻛﻣﺎ‬
‫ﯾرﺳل ﻛل ﻣﺳﯾر ﺷﺑﻛﺔ ﺗوزﯾﻊ اﻟﻛﮭرﺑﺎء ﻧﻔس اﻟﻣﻌﻠوﻣﺎت إﻟﻰ ﻣﺳﯾر‬
‫اﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ ﻟﻠﻧﻘل‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬
‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ ﻛل ﻣﺳﯾر ﺷﺑﻛﺔ ﺗوزﯾﻊ اﻟﻛﮭرﺑﺎء إرﺳﺎل اﻟﻘدرة‬
‫اﻻﺳﺗﯾﻌﺎﺑﯾﺔ اﻟﻣﺗﺎﺣﺔ ﻓﻲ ﻣﻧطﻘﺔ اﻟﺗوزﯾﻊ اﻟﺧﺎﺻﺔ ﺑﮫ إﻟﻰ ﻣﺳﯾر‬
‫اﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ ﻟﻠﻧﻘل ﻓﻲ أﺟل أﻗﺻﺎه ‪ 30‬ﻧوﻧﺑر ﻣن ﻛل‬
‫ﺳﻧﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫ﯾﻘوم ﻣﺳﯾر اﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ ﻟﻠﻧﻘل ﺑﺎﺣﺗﺳﺎب اﻟﻘدرة‬


‫اﻻﺳﺗﯾﻌﺎﺑﯾﺔ‪ ،‬وﯾﻌﻣل ﻋﻠﻰ ﺗﺣﯾﯾﻧﮭﺎ‪ ،‬وﺗﺗوﻟﻰ اﻟﮭﯾﺋﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ ﻟﺿﺑط‬
‫اﻟﻛﮭرﺑﺎء اﻟﻣﺻﺎدﻗﺔ ﻋﻠﯾﮭﺎ وﻧﺷرھﺎ ﻗﺑل ‪ 31‬ﯾﻧﺎﯾر ﻣن اﻟﺳﻧﺔ اﻟﻣواﻟﯾﺔ‪.‬‬ ‫‪Sans Objet‬‬

‫اﻟﺑﺎب اﻟراﺑﻊ‬

‫ﻣﻌﺎﯾﻧﺔ اﻟﻣﺧﺎﻟﻔﺎت واﻟﻌﻘوﺑﺎت‬


‫ﯾﻌﮭد ﺑﻣﻌﺎﯾﻧﺔ اﻟﻣﺧﺎﻟﻔﺎت ﻷﺣﻛﺎم ھذا اﻟﻘﺎﻧون واﻟﻧﺻوص اﻟﺻﺎدرة‬
‫ﻟﺗطﺑﯾﻘﮫ‪ ،‬ﻋﻼوة ﻋﻠﻰ ﺿﺑﺎط اﻟﺷرطﺔ اﻟﻘﺿﺎﺋﯾﺔ‪ ،‬إﻟﻰ اﻷﻋوان اﻟﻣﻧﺗدﺑﯾن‬
‫ﻟﮭذه اﻟﻐﺎﯾﺔ ﻣن طرف اﻹدارة‪ ،‬واﻟﻣﺣﻠﻔﯾن وﻓﻘﺎ ﻟﻠﺗﺷرﯾﻊ اﻟﻣﺗﻌﻠﻖ‬
‫ﺑﺗﺣﻠﯾف اﻷﻋوان ﻣﺣرري اﻟﻣﺣﺎﺿر‪.‬‬

‫ﺑﺎﺳﺗﺛﻧﺎء ﻣﻧﺷﺂت اﻹﻧﺗﺎج اﻟذاﺗﻲ اﻟﺗﺎﺑﻌﺔ ﻹدارة اﻟدﻓﺎع اﻟوطﻧﻲ‪ ،‬ﯾﺳﻣﺢ‬


‫ﻟﻸﻋوان اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭم أﻋﺎﻟﮫ ﺑﺎﻟوﻟوج إﻟﻰ ﻣﻧﺷﺄة اﻹﻧﺗﺎج اﻟذاﺗﻲ‬
‫وﻣﻌﺎﯾﻧﺗﮭﺎ وﻓﻖ اﻟﺷروط اﻟﻣﺣددة ﻓﻲ ﻗﺎﻧون اﻟﻣﺳطرة اﻟﺟﻧﺎﺋﯾﺔ‪.‬‬
‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﻧﺗﺞ اﻟذاﺗﻲ أن ﯾﺿﻊ رھن إﺷﺎرة اﻷﻋوان ﺟﻣﯾﻊ‬
‫اﻟﻣﻌﻠوﻣﺎت واﻟوﺛﺎﺋﻖ واﻟﺑﯾﺎﻧﺎت اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﻣﻧﺷﺄﺗﮫ ﻋﻧد ﻗﯾﺎﻣﮭم‬
‫ﺑﻣﮭﺎﻣﮭم‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬

‫ﺗوﺟﮫ اﻹدارة إﻋذارا ﻟﻛل ﻣﻧﺗﺞ ذاﺗﻲ ﺧرق أﺣﻛﺎم ھذا اﻟﻘﺎﻧون أو‬
‫اﻟﻧﺻوص اﻟﺻﺎدرة ﻟﺗطﺑﯾﻘﮫ ﻟﺗﺳوﯾﺔ وﺿﻌﯾﺗﮫ داﺧل أﺟل ﺗﺣدده ﻟﮫ‪.‬‬

‫وﯾﺗم ﺗﺑﻠﯾﻎ اﻹﻋذار ﺑﻛﺎﻓﺔ طرق اﻟﺗﺑﻠﯾﻎ اﻟﻘﺎﻧوﻧﯾﺔ‪ .‬إذا ﻟم ﯾﻣﺗﺛل اﻟﻣﻧﺗﺞ‬
‫اﻟذاﺗﻲ ﻟﻺﻋذار اﻟﻣوﺟﮫ إﻟﯾﮫ ﺑﻌد اﻧﺻرام اﻷﺟل اﻟﻣﺣدد‪ ،‬ﺗﻘوم اﻹدارة‬
‫ﺑﺈﺻدار أﻣر ﺑﺈﯾﻘﺎف اﺳﺗﻐﻼل اﻟﻣﻧﺷﺄة إﻟﻰ ﺣﯾن اﺗﺧﺎذ اﻟﺗداﺑﯾر اﻟﻼزﻣﺔ‪.‬‬
‫ﯾﺣرر اﻷﻋوان اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭم ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 24‬أﻋﺎﻟﮫ ﻣﺣﺎﺿر ﺑﺎﻟﻣﺧﺎﻟﻔﺎت‬
‫اﻟﺗﻲ ﺗﺗم ﻣﻌﺎﯾﻧﺗﮭﺎ ﻣن ﻗﺑﻠﮭم‪.‬‬
‫ﺗرﺳل اﻟﻣﺣﺎﺿر إﻟﻰ اﻹدارة وإﻟﻰ وﻛﯾل اﻣﻠﻠك داﺧل أﺟل ﺧﻣﺳﺔ )‪(5‬‬
‫أﯾﺎم ﻋﻣل ﻣن ﺗﺎرﯾﺦ إﻋدادھﺎ‪.‬‬
‫ﺗﺻدر اﻹدارة ﻗرارا ﺑﺳﺣب اﻟﺗرﺧﯾص ﻓﻲ اﻟﺣﺎﻻت اﻟﺗﺎﻟﯾﺔ‪:‬‬
‫‪ - 1‬إذا رﻓض اﻟﻣﻧﺗﺞ اﻟذاﺗﻲ اﻻﻣﺗﺛﺎل ﻷﺣﻛﺎم ھذا اﻟﻘﺎﻧون واﻟﻧﺻوص‬
‫اﻟﺻﺎدرة ﻟﺗطﺑﯾﻘﮫ؛‬

‫إذا ﻟم ﯾﻘم ﺑﺗﺳوﯾﺔ وﺿﻌﯾﺗﮫ ﻓﻲ اﻟﺣﺎﻟﺔ اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪2 -‬‬


‫‪.‬أﻋﺎﻟﮫ داﺧل أﺟل ﺛﺎﻟﺛﺔ )‪ (3‬أﺷﮭر ﻣن ﺗﺎرﯾﺦ ﻗرار إﯾﻘﺎف اﻟﻣﻧﺷﺄة ‪25‬‬
‫ﯾﻌﺎﻗب ﺑﻐراﻣﺔ ﻣن أﻟﻔﻲ )‪ (2000‬درھم إﻟﻰ ﺧﻣﺳﺔ أﻻف )‪(5000‬‬
‫درھم ﻛل ﻣن ﻗﺎم ﺑﺈﻧﺟﺎز أو اﺳﺗﻐﻼل أو اﻟزﯾﺎدة ﻓﻲ ﻗدرة ﻣﻧﺷﺄة‬
‫اﻹﻧﺗﺎج اﻟذاﺗﻲ‪ ،‬دون اﻟﻘﯾﺎم ﺑﺎﻟﺗﺻﺎرﯾﺢ اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدﺗﯾن‬
‫‪ 3‬و‪ 4‬ﻣن ھذا اﻟﻘﺎﻧون‪.‬‬

‫ﯾﻌﺎﻗب ﺑﻐراﻣﺔ ﻣن ﻣﺎﺋﺔ أﻟف ) ‪(100.000‬درھم إﻟﻰ ﻣﻠﯾون‬


‫)‪ (1.000.000‬درھم ﻛل ﻣن ﻗﺎم ﺑﺈﻧﺟﺎز أو اﺳﺗﻐﻼل أو اﻟزﯾﺎدة ﻓﻲ‬
‫ﻗدرة ﻣﻧﺷﺄة اﻹﻧﺗﺎج اﻟذاﺗﻲ‪ ،‬دون اﻟﺣﺻول ﻋﻠﻰ اﻟﻣواﻓﻘﺔ ﻋﻠﻰ اﻟرﺑط‬
‫أو اﻟﺗرﺧﯾص اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﻣﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدﺗﯾن ‪ 5‬و‪ 6‬ﻣن ھذا اﻟﻘﺎﻧون‪.‬‬

‫ﯾﻌﺎﻗب ﺑﻐراﻣﺔ ﻣن ﻣﺎﺋﺔ أﻟف )‪ (100.000‬درھم إﻟﻰ ﻣﻠﯾون‬


‫)‪ (1.000.000‬درھم ﻛل ﻣن ﺧﺎﻟف أﺣﻛﺎم اﻟﻣﺎدة ‪ 9‬ﻣن ھذا اﻟﻘﺎﻧون‪.‬‬
‫دون اﻟﻣﺳﺎس ﺑﺎﻟﻌﻘوﺑﺎت اﻷﺷد اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ ﻣﺟﻣوﻋﺔ اﻟﻘﺎﻧون‬
‫اﻟﺟﻧﺎﺋﻲ‪ ،‬ﯾﻌﺎﻗب ﺑﻐراﻣﺔ ﻣن ﻋﺷرة آاﻟف )‪ (10.000‬درھم إﻟﻰ ﻣﺎﺋﺔ‬
‫أﻟف)‪ (100.000‬درھم ‪:‬‬
‫‪ -‬ﻛل ﻣﻧﺗﺞ ذاﺗﻲ ﻣﻧﻊ اﻷﻋوان اﻟﻣﺧول ﻟﮭم ﺳﻠطﺔ اﻟﻣراﻗﺑﺔ ﻣن دﺧول‬
‫ﻣﻧﺷﺄة اﻹﻧﺗﺎج اﻟذاﺗﻲ ﻟﻣزاوﻟﺔ ﻣﮭﺎﻣﮭم ؛‬
‫ﻛل ﻣن رﻓض اﻹدﻻء ﺑﺎﻟوﺛﺎﺋﻖ اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﻣﻣﺎرﺳﺔ أﻧﺷطﺗﮫ إﻟﻰ ‪-‬‬
‫‪.‬أﻋوان اﻟﻣراﻗﺑﺔ اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭم ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 24‬ﻣن ھذا اﻟﻘﺎﻧون‬
‫ﯾﻣﻛن ﻟﻣﺳﯾر اﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ اﻟﻣﻌﻧﻲ أن ﯾوﻗف‪ ،‬ﻋﻠﻰ ﻧﻔﻘﺔ‬
‫اﻟﻣﻧﺗﺞ اﻟذاﺗﻲ‪ ،‬ﺣﻘن اﻟطﺎﻗﺔ اﻟﻣﻧﺗﺟﺔ ﻓﻲ ﺷﺑﻛﺗﮫ‪ ،‬أو ﻓك اﻟرﺑط ﺑﺎﻟﺷﺑﻛﺔ‬
‫وذﻟك ﻓﻲ اﻟﺣﺎﻻت اﻟﺗﺎﻟﯾﺔ ‪:‬‬
‫‪ - 1‬ﻋدم اﻻﻣﺗﺛﺎل ﻷﺣﻛﺎم ھذا اﻟﻘﺎﻧون واﻟﻧﺻوص اﻟﻣﺗﺧذة ﻟﺗطﺑﯾﻘﮫ‬
‫وﻣﺣﺗوى اﻟﺗرﺧﯾص اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﻣﺎدة ‪ 6‬أو ﺷروط اﻟرﺑط أو‬
‫اﻟوﻟوج إﻟﻰ اﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ اﻟﻣﻌﻧﯾﺔ ؛‬

‫ﺗﻌرض اﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ اﻟﻣﻌﻧﯾﺔ ﻟﺧطر ﺟﺳﯾم وﻣﺑﺎﺷر ‪2 -‬‬


‫ﺑﺳﺑب ﺧطﺄ ﺻﺎدر ﻋن اﻟﻣﻧﺗﺞ اﻟذاﺗﻲ أو ﻣﻧﺷﺂﺗﮫ أو ﻣﻌداﺗﮫ ؛‬
‫إﺗﻼف ﻣﺗﻌﻣد ﻟﻠﻣﻌدات اﻟﺗﻲ ﯾﺳﺗﻐﻠﮭﺎ ﻣﺳﯾر اﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ‪3 -‬‬
‫اﻟوطﻧﯾﺔ اﻟﻣﻌﻧﻲ ؛‬
‫رﻓض اﻟﻣﻧﺗﺞ اﻟذاﺗﻲ اﻟﺳﻣﺎح ﻟﻣﺳﺗﺧدﻣﻲ ﻣﺳﯾر اﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ‪4 -‬‬
‫اﻟوطﻧﯾﺔ اﻟﻣﻌﻧﻲ‪ ،‬أو اﻷﺷﺧﺎص اﻟذﯾن ﻛﻠﻔﮭم‪ ،‬اﻟوﻟوج إﻟﻰ أﺟﮭزة‬
‫اﻟﻣراﻗﺑﺔ واﻟﻘﯾﺎس ؛‬
‫‪،‬رﻓض اﻟﻣﻧﺗﺞ اﻟذاﺗﻲ إﺻﻼح ﻛل ﺧﻠل ﻓﻲ ﻣﻧﺷﺄة اﻹﻧﺗﺎج اﻟذاﺗﻲ ‪5 -‬‬
‫‪.‬ﯾﺷﻛل ﺧطرا ﻋﻠﻰ اﻟﻣﻣﺗﻠﻛﺎت واﻷﺷﺧﺎص‬
‫ﯾﻣﻛن ﻟﻣﺳﯾر اﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ ﻟﻠﻧﻘل ﺗﺣﺟﯾم اﻟطﺎﻗﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ‬
‫اﻟﻣﻧﺗﺟﺔ ﻣن طرف اﻟﻣﻧﺗﺞ اﻟذاﺗﻲ ﻓﻲ ﺣدود ﻋﺗﺑﺔ ووﻓﻖ ﻛﯾﻔﯾﺎت ﺗﺣدد‬
‫ﺑﻧص ﺗﻧظﯾﻣﻲ‪.‬‬
‫ﻻ ﯾﻧﺗﺞ ﻋن اﻟطﺎﻗﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﻏﯾر اﻟﻣوردة اﻟﻧﺎﺗﺟﺔ ﻋن اﻟﺗﺣﺟﯾم ﻓﻲ‬
‫ﺣدود اﻟﻌﺗﺑﺔ اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﻔﻘرة أﻋﺎﻟﮫ أي ﺗﻌوﯾض ﻟﻔﺎﺋدة‬
‫اﻟﻣﻧﺗﺞ اﻟذاﺗﻲ اﻟﻣﻌﻧﻲ‪.‬‬

‫ﯾﻣﻛن ﻟﻣﺳﯾر اﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ اﻟﻣﻌﻧﻲ‪ ،‬ﺿﻣﺎﻧﺎ ﻟﺳﺎﻟﻣﺔ وأﻣن‬


‫اﻟﺷﺑﻛﺔ‪ ،‬أن ﯾﺗوﻗف‪ ،‬ﺑﺷﻛل ﻣؤﻗت‪ ،‬ﻋن ﺣﻘن اﻟطﺎﻗﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﻓﻲ‬
‫اﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ اﻟﻣﻌﻧﯾﺔ واﻟﻣﻧﺗﺟﺔ ﻣن طرف اﻟﻣﻧﺗﺞ اﻟذاﺗﻲ‪.‬‬

‫ﯾﻘوم ﻣﺳﯾر اﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ اﻟﻣﻌﻧﻲ ﺑﺈﻋﻼم اﻟﻣﻧﺗﺞ اﻟذاﺗﻲ‪،‬‬


‫ﺑواﺳطﺔ رﺳﺎﻟﺔ ﻣﺿﻣوﻧﺔ ﻣﻊ إﺷﻌﺎر ﺑﺎﻟﺗﺳﻠم‪ ،‬ﻋن ﺳﺑب ﺗوﻗﯾف اﻟوﻟوج‬
‫إﻟﻰ اﻟﺷﺑﻛﺔ وﻛذا اﻟﺗداﺑﯾر اﻟواﺟب اﺗﺧﺎذھﺎ ﻹﻋﺎدة اﻟوﻟوج ﺑﺎﻹﺿﺎﻓﺔ‬
‫إﻟﻰ اﻵﺟﺎل اﻟﻘﺻوى ﻟﻠﻘﯾﺎم ﺑﮭذه اﻟﺗداﺑﯾر‪.‬‬
‫ﻻ ﯾﺧول وﻗف اﻟﺣﻘن أو ﻓك رﺑط ﻣﻧﺷﺄة اﻹﻧﺗﺎج اﻟذاﺗﻲ ﺑﺎﻟﺷﺑﻛﺔ اﻟﻣﺷﺎر‬
‫إﻟﯾﮫ ﻓﻲ اﻟﻔﻘرة أﻋﺎﻟﮫ أي ﺗﻌوﯾض ﻟﺻﺎﻟﺢ اﻟﻣﻧﺗﺞ اﻟذاﺗﻲ‪.‬‬

‫اﻟﺑﺎب اﻟﺧﺎﻣس‬

‫أﺣﻛﺎم اﻧﺗﻘﺎﻟﯾﺔ وﺧﺗﺎﻣﯾﺔ‬

‫ﯾﺟب ﻋﻠﻰ اﻷﺷﺧﺎص اﻟذاﺗﯾﯾن واﻻﻋﺗﺑﺎرﯾﯾن اﻟذﯾن ﯾﺳﺗﻐﻠون ﻣﻧﺷﺂت‬


‫اﻹﻧﺗﺎج اﻟذاﺗﻲ‪ ،‬ﻗﺑل ﺗﺎرﯾﺦ دﺧول ھذا اﻟﻘﺎﻧون ﺣﯾز اﻟﺗﻧﻔﯾذ‪ ،‬أن ﯾﻘدﻣوا‬
‫ﻟﻺدارة‪ ،‬داﺧل أﺟل ﺛﻣﺎﻧﯾﺔ ﻋﺷر ﺷﮭرا )‪(18‬اﺑﺗداء ﻣن ﺗﺎرﯾﺦ دﺧول‬
‫ھذا اﻟﻘﺎﻧون ﺣﯾز اﻟﺗﻧﻔﯾذ‪ ،‬طﻠﺑﺎ ﻟﺗﺳوﯾﺔ وﺿﻌﯾﺗﮭم طﺑﻘﺎ ﻷﺣﻛﺎم ھذا‬
‫اﻟﻘﺎﻧون واﻟﻧﺻوص اﻟﻣﺗﺧذة ﻟﺗطﺑﯾﻘﮫ‪.‬‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫ﯾﻧﺳﺦ وﯾﻌوض اﻟﺑﻧد ‪ 2‬ﻣن اﻟﻔﺻل ‪ 2‬ﻣن اﻟظﮭﯾر اﻟﺷرﯾف رﻗم‬
‫‪ 1.63.226‬اﻟﺻﺎدر ﻓﻲ ‪ 14‬ﻣن رﺑﯾﻊ اﻷول ‪ 1383‬ﺑﺗﺎرﯾﺦ ﻏﺷت‬
‫)‪ 5‬ﻏﺷت ‪ (1963‬ﺑﺈﺣداث اﻟﻣﻛﺗب اﻟوطﻧﻲ ﻟﻠﻛﮭرﺑﺎء ﻛﻣﺎ وﻗﻊ ﺗﻐﯾﯾره‬
‫وﺗﺗﻣﯾﻣﮫ‪ ،‬ﻛﻣﺎ ﯾﻠﻲ ‪:‬‬
‫‪( 2‬ﯾﻧﻔرد ﺑﺗﮭﯾﺋﺔ وﺳﺎﺋل إﻧﺗﺎج اﻟطﺎﻗﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ دون ﻣﻧﺷﺂت اﻟطﺎﻗﺎت‬
‫اﻟﻣﺗﺟددة اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﺑﻧد ‪ 1‬أﻋﻼه وﻛذا ﻣﻧﺷﺂت اﻹﻧﺗﺎج اﻟذاﺗﻲ‬
‫ﻟﻠطﺎﻗﺔ اﻟﻛﮭرﺑﺎﺋﯾﺔ ﻣن أﺟل اﻻﺳﺗﮭﻼك اﻟذاﺗﻲ‪.‬‬
‫ﯾﻧﺳﺦ وﯾﻌوض اﻟﺑﻧد ‪ 8‬ﻣن اﻟﻣﺎدة ‪ 5‬ﻣن اﻟﻘﺎﻧون رﻗم ‪ 40.09‬اﻟﻣﺗﻌﻠﻖ‬
‫ﺑﺎﻟﻣﻛﺗب اﻟوطﻧﻲ ﻟﻠﻛﮭرﺑﺎء واﻟﻣﺎء اﻟﺻﺎﻟﺢ ﻟﻠﺷرب اﻟﺻﺎدر ﺑﺗﻧﻔﯾذه‬
‫اﻟظﮭﯾر اﻟﺷرﯾف رﻗم ‪ 1.11.160‬ﺑﺗﺎرﯾﺦ ﻓﺎﺗﺢ ذي اﻟﻘﻌدة ‪1432‬‬
‫)‪ 29‬ﺳﺑﺗﻣﺑر ‪ (2011‬ﻛﻣﺎ ﯾﻠﻲ ‪:‬‬
‫ﯾﺻﺎدق ﻋﻠﻰ اﻻﺗﻔﺎﻗﯾﺎت اﻟﻣﻧﺻوص ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﺑﻧد ‪ ( 6‬ﻣن اﻟﻔﺻل ‪-‬‬
‫ﻣن اﻟظﮭﯾر اﻟﺷرﯾف اﻟﻣﺷﺎر إﻟﯾﮫ أﻋﻼه رﻗم ‪ 1.63.226‬ال ‪2‬‬
‫ﺑﺗﺎرﯾﺦ ‪ 14‬ﻣن رﺑﯾﻊ اﻷول ‪ 5 )1383‬أﻏﺳطس ‪(، 1963‬ﻛﻣﺎ وﻗﻊ‬
‫«‪.‬ﺗﻐﯾﯾره وﺗﺗﻣﯾﻣﮫ‬

‫ﯾﻧﺳﺦ اﻟﺑﻧد ‪ 8‬ﻣن اﻟﻔﺻل ‪ 2‬ﻣن اﻟظﮭﯾر اﻟﺷرﯾف رﻗم ‪226.63.1‬‬


‫اﻟﺻﺎدر ﻓﻲ ‪ 14‬ﻣن رﺑﯾﻊ اﻷول ‪ 5 )1383‬ﻏﺷت ‪( 1963‬ﺑﺈﺣداث‬
‫اﻟﻣﻛﺗب اﻟوطﻧﻲ ﻟﻠﻛﮭرﺑﺎء ﻛﻣﺎ وﻗﻊ ﺗﻐﯾﯾره وﺗﺗﻣﯾﻣﮫ‪.‬‬
‫ﺗدﺧل أﺣﻛﺎم ھذا اﻟﻘﺎﻧون ﺣﯾز اﻟﺗﻧﻔﯾذ ﺑﻌد ﺛﻼﺛﺔ )‪ (3‬أﺷﮭر اﺑﺗداء ﻣن‬
‫ﺗﺎرﯾﺦ ﻧﺷره ﺑﺎﻟﺟرﯾدة اﻟرﺳﻣﯾﺔ‪.‬‬

‫ﻏﯾر أن اﻷﺣﻛﺎم اﻟﺗﻲ ﺗﺳﺗﻠزم ﺻدور ﻧﺻوص ﺗطﺑﯾﻘﯾﺔ ﺗدﺧل ﺣﯾز‬


‫اﻟﺗﻧﻔﯾذ اﺑﺗداء ﻣن ﺗﺎرﯾﺦ ﻧﺷر ھذه اﻟﻧﺻوص ﺑﺎﻟﺟرﯾدة اﻟرﺳﻣﯾﺔ‪.‬‬
‫ﯾﺗﻌﯾن إﺻدار اﻟﻧﺻوص اﻟﺗﻧظﯾﻣﯾﺔ اﻟﻼزﻣﺔ ﻟﺗطﺑﯾﻖ ھذا اﻟﻘﺎﻧون داﺧل‬
‫أﺟل أﻗﺻﺎه أرﺑﻊ )‪ (4‬ﺳﻧوات اﺑﺗداء ﻣن ﺗﺎرﯾﺦ ﻧﺷره ﺑﺎﻟﺟرﯾدة‬
‫اﻟرﺳﻣﯾﺔ‪.‬‬
‫)‪Dahir du 18 joumada I 1374 (12 janvier 1955‬‬
‫‪portant règlement sur les appareils à‬‬
‫‪pression de gaz‬‬

‫‪Sont soumis aux prescriptions du présent‬‬


‫‪dahir les appareils à pression de gaz ci-‬‬
‫‪après définis, autres que ceux placés à bord‬‬
‫‪des bateaux ou des aéronefs :‬‬
‫‪1° compresseurs de gaz inflammables ou‬‬
‫‪nocifs et canalisations d'usine d'un‬‬
‫‪diamètre intérieur supérieur à 8 millimètres‬‬
‫‪y attenantes jusqu'au premier appareil‬‬
‫‪d'utilisation ou d'emmagasinage, lorsque la‬‬
‫‪pression effective dans ces compresseurs‬‬
‫‪ou canalisations n'est pas limitée à moins‬‬
‫; ‪de 25 hectopièzes‬‬ ‫‪Sans objet‬‬
‫‪2° extincteurs d'incendie fonctionnant sous‬‬
‫‪pression si leur volume intérieur est au‬‬
‫; ‪moins égal à 5 litres‬‬ ‫‪Sans objet‬‬

‫‪3° générateurs d'acétylène, à l'exclusion‬‬


‫‪des appareils à fonctionnement discontinu‬‬
‫‪dont la charge en carbure de calcium est‬‬
‫; ‪limitée à, moins de 2 kilos‬‬ ‫‪Sans objet‬‬
4° récipients d'emmagasinage de
l'acétylène, lorsque la pression effective
n'est pas limitée à moins de 1 hectopièze et
demie, et quel qu'en soit le volume intérieur ; Sans objet

5° tous appareils métalliques de production,


d'emmagasinage ou de mise en oeuvre de
gaz comprimés, liquéfiés ou dissous,
lorsque la pression effective n'est pas
limitée à moins de 4 hectopièzes, et que le
produit de la pression effective maximum
exprimée en hectopièzes par le volume
intérieur exprimé en litres excède le nombre
80, à l'exclusion des compresseurs de gaz
et canalisations non visés à l'alinéa 1° ci-
dessus, ainsi que des corps proprement
dits dés moteurs et des pompes, mais y
compris les accumulateurs de gaz, les
bouteilles de purge ou de lancement et les
autres capacités accessoires. Sans objet
Les appareils à pression de gaz non désignés
dans les alinéas précédents ne sont soumis
qu'aux prescriptions des articles 12 et 13 ci-
dessous.
Pour l'application du présent dahir, les
appareils sont classés en trois catégories
suivant qu'ils sont fixes, mi-fixes ou mobiles.

Sont considérés comme mi-fixes les appareils


placés pendant leur utilisation sur des engins
de transport ou autres engins mobiles.

Aucun appareil neuf ne peut être livré ni mis


en service qu'après avoir subi avec succès
une épreuve qui consiste à soumettre
l'appareil à une pression hydraulique définie
par arrêté du directeur de la production
industrielle et des mines. A Vérifier
Lorsque l'appareil est construit au Maroc,
l'épreuve doit être faite chez le
constructeur, sur sa demande. A Vérifier
Toutefois, il pourra être procédé à l'épreuve sur
le lieu d'emploi dans les cas et aux conditions
fixés par le directeur de la production
industrielle et des mines.

Tout appareil importé est, sauf dérogation


accordée par le chef du service des mines,
éprouvé à la diligence de l'importateur. A Vérifier
Au cours de l'épreuve, toute la paroi
extérieure de l'appareil doit être à nu ; la
pression d'épreuve est maintenue pendant
le temps nécessaire à l'examen de cette
paroi. A Vérifier
L'épreuve est faite sous la direction et en
présence d'un ingénieur du service des
mines ; toutefois, elle peut avoir lieu sous la
direction et en présence d'un délégué d'un
des organismes agréés par le directeur de
la production industrielle et des mines et
dans les conditions fixées par celui-ci. A Vérifier
L'épreuve sera considérée comme effectuée
avec succès si l'appareil a supporté la
pression d'épreuve sans fuite ni
déformation permanente. A Vérifier
Dans ce cas, l'agent chargé de l'épreuve
appose sur l'appareil des poinçons dans
des conditions fixées par un arrêté du
directeur de la production industrielle et des
mines. A Vérifier

Toutefois, si, au cours de l'examen de


l'appareil ou des documents qui lui sont
communiqués à l'occasion de l'épreuve,
l'agent chargé de l'épreuve constate soit un
manquement aux dispositions du présent
dahir, soit une défectuosité grave, il sursoit
au poinçonnage et en rend compte au chef
du service des mines qui statue. A Vérifier

L'agent qui a procédé à une épreuve établit,


quel qu'en soit le résultat, un procès-verbal
adressé en double exemplaire au chef du
service des mines qui, après visa, en
retourne un à la personne qui a demandé
l'épreuve ou dont l'appareil a été éprouvé. A Vérifier
Si l'épreuve n'est pas suivie de la pose du
poinçon, le procès-verbal en indique le
motif. A Vérifier
Des arrêtés du ministre chargé des mines
pourront, soit pour tous les appareils définis à
l'article premier ci-dessus, soit pour certaines
catégories d'entre eux :
1° prescrire aux propriétaires la déclaration
des appareils en service ;
2° prescrire, à la diligence des propriétaires,
l'épreuve des appareils autres que les
appareils neufs ;
3° prescrire le renouvellement de l'épreuve à la
diligence des propriétaires, soit
périodiquement, soit après réparation, soit en
cas de suspicion.
4° définir les conditions relatives à l'exécution
des épreuves et notamment la valeur de la
pression d'épreuve ;

5° Réglementer la construction, l'établissement,


la réparation, l'entretien, l'emploi et la mise à la
réforme des appareils.
Lorsque l'épreuve d'un appareil à pression
de gaz est exécutée sous la direction ou en
présence d'un ingénieur ou d'un contrôleur
du service des mines, elle donne lieu à la
perception par le Trésor de taxes dont
l'assiette et le taux seront fixés par arrêtés
de Notre Grand Vizir. Sans objet

Elles sont recouvrées conformément aux


dispositions en vigueur en matière d'impôts
directs, taxes assimilées, produits et
revenus domaniaux et autres créances
recouvrées par les percepteurs, au vu
d'états de liquidation dressés par le chef du
service des mines, rendus exécutoires par
le visa du directeur des finances ou de
l'agent qu'il aura délégué à cet effet. Sans objet

Les frais de l'épreuve sont à la charge de la


personne qui l'a demandée ou à qui elle a
été imposée par application des règlements. Sans objet

Toute personne qui présente un appareil


aux épreuves prévues aux articles 3 et 5 ci-
dessus est tenue de produire un certificat
attestant que l'appareil a été vérifié en vue
de l'épreuve et décrivant les vérifications
faites. A Vérifier

Pour les appareils neufs, les vérifications


portent sur toutes les parties de l'appareil,
tant en cours de construction pour celles
qui seront insuffisamment visibles par la
suite qu'après achèvement du travail ; elles
sont effectuées par le constructeur. A Vérifier

Pour les appareils qui subissent une


nouvelle épreuve à la suite d'une réparation,
elles portent sur toutes les parties visibles
après mise à nu et démontage de tous les
éléments amovibles, et, en outre, tant en
cours de réparation qu'après achèvement,
sur toutes les parties intéressées par la
réparation ; elles sont effectuées par le
réparateur. A Vérifier

Dans les autres cas, elles portent sur toutes


les parties visibles après mise à nu et
démontage de tous les éléments amovibles.
Elles sont effectuées par le propriétaire. A Vérifier
Les vérifications peuvent toutefois être
effectuées par une personne désignée par
le propriétaire, le constructeur ou le
réparateur, à la condition qu'elle n'ait pas
coopéré à la construction ou à la réparation
de l'appareil à vérifier. Sans objet
Les certificats sont établis, datés et signés
par la personne qui a procédé aux
vérifications. A Vérifier
S'il a été usé de la faculté accordée à
l'alinéa précédent, ils doivent, en outre,
porter le visa et le contreseing du
constructeur, du réparateur ou du
propriétaire. Sans objet
Ils devront être communiqués aux
fonctionnaires du service des mines, sur
leur demande. Sans objet
Toute réparation, même si elle n'entraîne
pas l'obligation de soumettre l'appareil à
une nouvelle épreuve, doit être
accompagnée, pour les parties intéressées
par la réparation, de vérifications effectuées
dans les conditions prévues à l'article 7 ci-
dessus. A Vérifier
L'alimentation et le chargement des
appareils sont effectués sous la
responsabilité du maître de l'oeuvre. Sans objet
Celui-ci doit prendre toutes dispositions
pour que la pression développée dans
l'appareil ne dépasse pas une limite
dénommée " pression maximum en service
", dont la valeur, toujours inférieure à la
pression d'épreuve, est fixée par un arrêté
du directeur de la production industrielle et
des mines. Sans objet

Lorsqu'il résulte des constatations faites


par le service des mines, notamment à la
suite d'un accident, qu'un type d'appareil
est, en raison de certaines de ses
caractéristiques, dangereux, le directeur de
la production industrielle et des mines
pourra, le constructeur ou les propriétaires
entendus, interdire le maintien en service de
tous les appareils présentant les mêmes
caractéristiques, même si ces appareils ne
contreviennent pas aux règlements en
vigueur. Sans objet

Les ingénieurs des mines et les fonctionnaires


ou agents sous leurs ordres à ce désignés sont
chargés de la surveillance des appareils à
pression de gaz et du contrôle de l'exécution
du présent dahir et des textes réglementaires
pris pour son application.
Ils peuvent procéder à toutes constatations
utiles :
a) dans les lieux publics ;
b) dans les locaux, chantiers ou dépendances
des établissements industriels ou commerciaux
de toute nature, dans lesquels libre accès leur
est accordé à cet effet pendant les heures de
travail ;

c) en cas d'explosion, dans les lieux et locaux


sinistrés, quels qu'ils soient, où ils auront libre
accès pour l'exécution de l'enquête, même en
cas de refus de l'utilisateur.
En cas d'explosion ou d'accident, ils pourront
exiger des constructeurs, réparateurs,
vendeurs, propriétaires et usagers des
appareils, communication de tous
renseignements utiles à l'enquête.

En cas d'accident ayant causé la mort ou


des blessures, le chef de l'établissement
doit prévenir immédiatement le service des
mines et les autorités locales. Sans Objet
Un fonctionnaire du service des mines se rend
sur les lieux, dans le plus bref délai, pour visiter
les appareils, en constater l'état et rechercher
les causes de l'accident.

En cas d'explosion, les constructions ne


doivent pas être réparées et les fragments
de l'appareil rompu ne doivent pas être
déplaces ou dénaturés avant la constatation
de l'état des lieux par le fonctionnaire du
service des mines, Sans Objet

En cas d'accident n'ayant causé ni mort ni


blessures, les prescriptions de l'article
précédent s'appliquent ; toutefois, le chef
de l'établissement n'est tenu de prévenir
que le service des mines. Sans Objet
Celui-ci procède à une enquête comme
dans le cas précédent. Sans Objet

La répression des infractions aux dispositions


du présent dahir est de la compétence
exclusive des juridictions françaises du Maroc.
Est puni d'une amende de 12.001 à 120.000
francs :
1° tout fabricant au Maroc ou tout importateur
qui a livré un appareil sans que cet appareil ait
été soumis aux épreuves prescrites par les
règlements, ou quiconque a omis de soumettre
aux épreuves réglementaires un appareil ayant
subi des changements ou réparations
importants ;
2° quiconque met ou maintient en service un
appareil sur lequel | ne sont pas apposés les
poinçons constatant que cet appareil a subi
avec succès les épreuves prescrites par les
règlements ;
3° quiconque met ou maintient en service un
appareil dont l'emploi lui a été interdit par le
directeur de la production industrielle et des
mines.
4° quiconque alimente ou charge un appareil à
une pression supérieure à la pression
maximum en service.

Quiconque a paralysé ou déréglé un appareil


de sûreté réglementaire est puni d'une amende
de 12.001 à 120.000 francs et d'un
emprisonnement de onze jours à un mois ou
de l'une de ces deux peines seulement.
Est puni d'une amende de 12.001 à 300.000
francs et d'un emprisonnement de onze jours à
deux mois ou de l'une de ces deux peines
seulement, quiconque a donné l'ordre de
paralyser ou de dérégler un appareil de sûreté
réglementaire, à moins que l'auteur de l'ordre
n'ait eu motif légitime de le donner, qu'il n'ait
pris au préalable toutes précautions
convenables et que, par la suite, il n'ait pris ou
provoqué toutes mesures pour la remise en
état de l'appareil dans le délai strictement
indispensable.
Est punie comme l'auteur de l'ordre toute
personne par la faute de qui les mesures de
remise en état n'ont pu être exécutées.

Les contraventions au présent dahir et aux


textes réglementaires pris pour son application,
autres que celles qui sont frappées de peines
spéciales en vertu des alinéas précédents, sont
punies d'une amende de 1.000 à 12.000 francs.

En cas de récidive, l'amende et la durée


d'emprisonnement fixées à l'article 15 ci-
dessus, peuvent être portées au double du
maximum prévu ; le tribunal pourra, en outre,
ordonner aux frais du contrevenant l'affichage
du jugement et son insertion dans les journaux.
Les contraventions sont constatées par les
fonctionnaires du service des mines et par tous
les officiers de police judiciaire, qui adressent
un exemplaire de leurs procès-verbaux au chef
du service des mines.
Ces procès-verbaux font foi jusqu'à preuve du
contraire. Le chef du service des mines les
transmet au procureur commissaire du
Gouvernement.
Les appareils d'origine étrangère qui ne
satisfont pas aux prescriptions du présent
dahir ne pourront être utilisés, s'ils sont
conformes aux règles en vigueur dans leur
pays d'origine, que pour des opérations
d'importation ou d'exportation de gaz
comprimés, liquéfiés ou dissous, Sans Objet

Les appareils servant au transport des gaz


comprimés, liquéfiés ou dissous doivent, en
outre, satisfaire aux règlements spéciaux
applicables au mode de transport utilisé. Sans Objet
Des dérogations au présent dahir pourront être
accordées par le directeur de la production
industrielle et des mines.

Sont abrogés :
Le dahir du 7 juin 1924 (3 kaada 1342) fixant
les taxes à percevoir pour les épreuves des
récipients à gaz comprimés ou liquéfiés en vue
de leur transport par chemin de fer ;
Le dahir du 21 juin 1939 (3 joumada I 1358)
fixant le tarif des taxes à percevoir pour les
épreuves d'appareils à pression de gaz ;
Le dahir du 2 mars 1938 (29 hija 1356)
réglementant les appareils à pression de gaz et
les arrêtés pris pour son application.
Demeurent toutefois en vigueur les dispositions
de l'arrêté du directeur de la production
industrielle et des mines du 29 décembre 1953
relatif à certains récipients d'emmagasinage
d'hydrocarbures liquéfiés.
Arrêté du directeur de la production
industrielle et des mines du 14 janvier 1955
(14/01/1955) fixant certaines modalités
d'application du dahir du 12 janvier 1955
portant règlement sur les appareils à
pression de gaz.
Sont soumis aux prescriptions du présent
arrêté les appareils utilisés à la production,
l'emmagasinage et la mise en oeuvre des gaz
comprimés, liquéfiés ou dissous assujettis à
l'ensemble des dispositions du dahir susvisé du
12 janvier 1955.
Titre Premier : Marques d'Identité et de
Service.
Les différentes capacités, autres que les
tuyauteries, de tout appareil neuf présenté à
l'épreuve doivent porter soit dans le métal,
soit sur une plaque fixée au moyen de rivets
ou de soudure, les " marques d'identité "
suivantes : nom du constructeur, lieu,
année et numéro d'ordre de fabrication,
volume intérieur de l'appareil et pression de
la première épreuve précédée des lettres PE
et exprimée, en hectopièzes. Sans objet
Pour les tuyauteries, cette dernière marque
est seule exigée. Sans objet
Les appareils frettés devront, en outre,
porter l'indication " Fretté ". Sans objet
Ces marques d'identité ne peuvent être
modifiées. Sans objet

Elles ne peuvent être apposées sur un


appareil autre qu'un appareil neuf qu'avec
l'assentiment et sous la responsabilité du
constructeur ; le poinçonnage n'en est fait,
dans ce cas, que sur son autorisation écrite. Sans objet

En cas d'épreuve d'un appareil ancien ne


portant pas l'indication, prévue ci-dessus,
de la pression de l'épreuve exécutée chez le
constructeur ou avec son autorisation, de
même qu'en cas de nouvelle épreuve à une
pression inférieure d'un appareil portant
cette indication, le chiffre de la pression
d'épreuve, précédé de la lettre E et exprimé
en hectopièzes, sera apposé, soit dans le
métal, soit sur une plaque rapportée fixée
au moyen de rivets ou de soudure. Sans objet
Sur chaque appareil seront apposées des
marques de service indiquant :
a) la désignation du ou des gaz
contenus et en outre, pour l'acétylène
dissous, la nature de la matière poreuse de
garnissage ; Sans objet
b) pour les appareils fixes ou mi-fixes, la
pression maximum en service précédée de
la lettre S ; Sans objet
c) pour les appareils mobiles ou mi-fixes
contenant des gaz comprimés ou de
l'acétylène dissous dans l'acétone, la
pression effective maximum de chargement
à la température de 15°C, précédée de la
mention " C à 15° " et exprimée en
hectopièzes; Sans objet
d) en outre, mais seulement pour les
récipients mobiles ou mi-fixes dont le
remplissage se contrôle au poids :
1° la tare, exprimée en kilogrammes et
hectogrammes, comprenant le poids de
l'appareil vide et de tous accessoires fixés à
demeure ; et en sus, pour les récipients
d'acétylène dissous dans l'acétone, le poids
de la matière poreuse de garnissage et le
poids maximum de l'acétone saturée
d'acétylène à 15° C sous la pression
atmosphérique. Sans objet

2° la charge maximum exprimée en


kilogrammes et hectogrammes ; toutefois,
l'inscription de la charge maximum n'est
pas exigée pour les récipients destinés à
contenir des hydrocarbures liquéfiés. Sans objet

Ces marques devront être apposées dans le


métal ou sur une plaque rapportée à l'aide
de rivets ou de soudure. Sans objet
Toutefois, dans le cas des récipients
mobiles, la désignation du gaz contenu
peut, s'il s'agit d'un gaz permanent non
inflammable ni nocif, être simplement
portée à la soudure sur le récipient. Sans objet

Indépendamment des marques qui


précèdent, les récipients mobiles ou mi-
fixes en acier contenant ou ayant contenu
du gaz obtenu par la distillation de
combustibles solides, doivent porter de
manière apparente dans le métal même
l'inscription " G.D.V. ". Sans objet
Cette inscription qui a la valeur de marque
d'identité sera précédée et suivie du
poinçon de l'expert chargé de l'épreuve et ;
ne doit sous aucun prétexte être oblitérée
ou altérée. Sans objet
En outre, pour les mêmes appareils, la
pression maximum en service sera rappelée
par une inscription peinte sur le corps du
récipient. Sans objet
Les marques d'identité et de service
prescrites par les articles 2, 3 et 4 ci-
dessus, doivent être placées de façon à
rester apparentes sur l'appareil en service
ou tout au moins de façon à être visibles
lors des épreuves ou des vérifications et,
pour les récipients mobiles, au cours des
transports. Sans objet
II est interdit de remplir ou d'utiliser un
appareil dans des conditions non
conformes aux marques qui y sont
apposées. Sans objet

Titre II : Epreuves.

Aucun appareil neuf ne doit être présenté à


l'épreuve, ni livré, sans être accompagné
d'un état descriptif, certifié par le
constructeur, donnant, avec référence à un
dessin d'ensemble, la nature des matériaux
et des traitements thermiques
éventuellement pratiqués, les formes,
dimensions et épaisseurs principales
minima, la constitution des assemblages,
l'implantation, la nature des soudures et
toutes autres dispositions de construction,
ainsi que le nom du ou des gaz susceptibles
d'y être contenus, la pression effective
maxima et les limites de température en
service. Sans objet

Dans le cas d'un appareil importé,


l'importateur fournit un certificat officiel
visé par les autorités françaises du pays
d'origine attestant que la qualité des
matériaux et le modèle de construction sont
conformes aux règles en vigueur dans ce
pays, et que les vérifications prescrites à
l'article 7 du dahir susvisé du 12 janvier
1955 ont été effectuées Ce certificat ne
dispense pas l'appareil de satisfaire aux
règlements pris en application du dahir
susvisé du 12 janvier 1955. Sans objet

Tout acquéreur d'un appareil dont la


première épreuve est, d'après sa marque
d'identité, postérieure à la mise en vigueur
du présent arrêté, doit exiger du vendeur la
remise de l'état descriptif. Sans objet
A défaut, l'acquéreur doit en demander
duplicatum au constructeur qui est tenu de
le lui fournir ; il y inscrit le nom du vendeur
et la date de la vente. Sans objet
Pour les appareils fixes, l'état descriptif doit
être présenté aux fonctionnaires du service
des mines à toute réquisition, ainsi qu'à
l'agent chargé de l'épreuve. Sans objet
Pour les appareils mi-fixes ou mobiles, l'état
descriptif doit être communiqué, sur leur
demande, aux fonctionnaires du service des
mines. Sans objet
L'épreuve doit être renouvelée sur la
demande du propriétaire au moins tous les
cinq ans, sauf pour les appareils ci-après,
pour lesquels le délai maximum de
renouvellement de l'épreuve est fixé à : Sans objet

a) un an pour les récipients mobiles ou mi-


fixes en acier contenant ou ayant contenu
du gaz obtenu par la distillation de
combustibles solides, à moins qu'il ne
puisse être justifié que depuis leur mise en
service l'acier a été et demeure
efficacement protégé contre l'action des
condensats susceptibles de se produire,
auquel cas le délai de renouvellement de
l'épreuve est porté à trois ans ; Sans objet

b) deux ans pour les appareils contenant les


gaz suivants fluorure de bore, chlore, acide
chlorhydrique, tétraoxyde d'azote,
oxychlorure de carbone (phosgène), acide
suilfhydrique ; Sans objet

c) dix ans pour les appareils fixes contenant


les gaz ci-après : air, oxygène, azote, gaz
rares de l'air, hydrogène, hydrocarbures
(exempts d'impuretés corrosives), gaz
ammoniac, anhydride carbonique, bromure
ou chlorure de méthyle, oxyde d'éthylène,
éther méthylique, monométhylamine,
chlorure de vinyle, anhydride sulfureux
(récipients en cuivre), acétylène dissous
dans l'acétone. Sans objet

En outre, l'épreuve doit être renouvelée, sur


la demande du propriétaire :
a) pour les appareils fixes (ou parties
d'appareils fixes) ayant déjà servi, en cas
d'installation nouvelle ; Sans objet

b) en cas de modification ou de réparation


notable ; l'épreuve peut, dans ce cas, être
limitée aux parties modifiées ou réparées. Sans objet

Par exception aux dispositions ci-dessus :


a) les récipients contenant de
l'acétylène dissous dans l'acétone ne sont
soumis à une nouvelle épreuve qu'en cas de
réparation notable, ou, si la dernière
épreuve remonte à plus de dix ans, en cas
de remplacement de la matière de
garnissage ; Sans objet
b) sont dispensés du renouvellement de
l'épreuve, les appareils fixes dont
l'explosion, en raison de l'éloignement ou
des dispositifs de protection dont ils sont
munis, ne pourrait présenter de danger pour
les personnes dans les conditions normales
de service, ainsi que certains éléments
tubulaires de liquéfaction des gaz
fonctionnant à très basse température dans
lesquels l'introduction d'eau pour une
épreuve entraînerait une détérioration
ultérieure. Sans objet

La pression d'épreuve est fixée par la


personne qui demande l'épreuve. Elle ne
peut, en aucun cas, être supérieure à la
pression d'épreuve définie par les "
marques d'identité " apposées sur l'appareil. Sans objet
Pour les récipients d'acétylène dissous
dans l'acétone, la pression d'épreuve ne
peut être inférieure à 60 hectopièzes. Sans objet
Si la pression d'épreuve est supérieure à la
pression de la dernière des épreuves
précédentes, toutes justifications utiles
devront être exigées par l'agent chargé de
l'épreuve sur le taux de travail et l'état de
conservation des différentes parties de
l'appareil. Sans objet
Le chef de l'établissement où a lieu
l'épreuve fournit la main-d'oeuvre et les
appareils nécessaires. Sans objet

Dès qu'un appareil a été éprouvé avec


succès, l'agent chargé de ; l'épreuve
appose, en regard de la marque portant la
pression d'épreuve, les chiffres indiquant la
date de l'épreuve, suivis de son poinçon. Sans objet
Il poinçonne également, le cas échéant, soit
les " marques d'identité ", soit les rivets ou
la soudure de fixation des plaques prévues
à l'article 2 ci-dessus. Sans objet

En cas de nécessité, notamment pour les


appareils de fabrication, le chef du service
des mines peut accorder, pour une durée
déterminée, un sursis au renouvellement de
l'épreuve lorsque le bon état de l'appareil
est établi notamment par les certificats
délivrés par l'un des organismes agréés par
le directeur de la production industrielle et
des mines. Sans objet
Le chef du service des mines peut prescrire à
toute époque le renouvellement de l'épreuve
pour un appareil suspect.
Les dispositions du présent arrêté seront
applicables dans le délai de six mois à dater de
sa publication.
Toutefois, les dispositions de l'article 7 ne
seront applicables qu'aux appareils neufs
présentés à l'épreuve après l'expiration de ce
délai.

Les appareils en service qui n'auraient


jamais été éprouvés doivent être soumis à
l'épreuve moins de six mois après la mise
en application du présent arrêté. Sans Objet
Des dérogations au présent arrêté peuvent être
accordées par le directeur de la production
industrielle et des mines, après avis technique
du chef du service des mines.
Les règles spéciales relatives aux
générateurs d'acétylène seront fixées par
un- arrêté du directeur de la production
industrielle et des mines. Sans Objet

Titre III : Dispositions Spéciales aux


Récipients Chargés de Butane
L'emplissage des récipients dits "bouteilles
13 kg" est limité à une charge de 12 kg."

Les récipients définis à l'article 15 ci-dessus


doivent subir une épreuve obligatoire après
fabrication, puis des réepreuves
obligatoires conformément au calendrier ci-
après :
1re réépreuve .....................à la 10e année; Sans Objet

2e réépreuve .....................à la 20e année ; Sans Objet

3e réépreuve .....................à la 30e année ; Sans Objet

4e réépreuve .....................à la 35e année ; Sans Objet

Au-delà de la 40e année, les récipients ne


peuvent plus servir et doivent être réformés. Sans Objet
Les récipients dits "bouteilles 3 kg" Sont
dorénavant soumis à une épreuve
obligatoire après fabrication, puis à des
réépreuves obligatoires conformément au
calendrier ci-après à compter de leur date
de fabrication :
1re réépreuve à la 10e année ; Sans Objet

2e réépreuve à la 20e année ; Sans Objet

3e réépreuve à la 25e année. Sans Objet

Au-delà de la 30e année, les récipients ne


peuvent plus servir et doivent être réformés. Sans Objet
Les récipients rechargeables de capacité
autres que celles susvisées sont également
soumis à des réepreuves obligatoires selon
la règle suivante :
- Les récipients munis d'un robinet sont
soumis aux dispositions de l'article 16 ; Sans Objet
- Les récipients munis d'un clapet sont
soumis aux dispositions de l'article 17. Sans Objet

Les réépreuves obligatoires s'effectuent


dans les centres emplisseurs soit en
présence d'un agent délégué à cet effet par
le ministère de l'énergie et des mines, soit
en présence d'un inspecteur appartenant à
un organisme de contrôle agréé par la
même autorité, qui doit poinçonner et
apposer la date de réépreuve de façon
lisible et permanente sur chaque récipient." Sans Objet

Les marques d'identité de service et de date


des épreuves que doit porter le récipient,
doivent rester apparentes pendant toute la
durée de service dudit récipient. Sans Objet
Les centres emplisseurs sont tenus
d'assurer, à la réception, un tri des
bouteilles d'une manière systématique. Sans Objet

Les bouteilles destinées à la réépreuve ou à


la réforme doivent être retirées du circuit
d'emplissage et soumises au contrôle de
l'inspecteur habilité à cet effet. » Sans Objet

Les réformes des récipients sont constatées et


prononcées par les agents agréés prévus à
l'article 19, pour les motifs suivants :
- Limite d'âge ;

- Date de construction inexistante ou illisible ;

- Défaut à la réépreuve ;

- Déformation inacceptable."

Les propriétaires doivent être avisés, soit


par fax soit à défaut par lettre recommandée
avec accusé de réception, par les centres
emplisseurs des lots de récipients qui ont
été réformés. Sans Objet
Ils disposent d'un délai de (15) quinze jours
à compter de la réception de l'avis pour
venir constater au centre emplisseur l'état
des récipients qui ont été réformés et
éventuellement faire appel à un expert agréé
de leur choix pour procéder à une contre
expertise. Sans Objet

En cas de contestation, il est demandé


arbitrage à un représentant du ministère de
l'énergie et des mines, nommé par le
directeur du contrôle et de la prévention des
risques et dont la décision n'est susceptible
d'aucun recours. Sans Objet

Passé le délai de quinze jours visé à l'alinéa


premier, le centre emplisseur procède
obligatoirement à la destruction des
récipients réformés dans les cas suivants :
le propriétaire a donné son acquiescement
à la décision de réforme ou n'a pas élevé de
contestation dans le délai précité ou la
contestation a donné lieu à une décision
confirmative de la décision de réforme. Sans Objet

La destruction est effectuée en présence de


l'un des agents visés à l'article 19." Sans Objet

Dans tous les cas, les centres emplisseurs


sont tenus de refuser l'emplissage de
récipients non conformes aux prescriptions
des articles 16 à 20 ou présentant des
déformations inacceptables. Sans Objet
Ces récipients doivent rester dans les
centres emplisseurs et être présentés à un
organisme de contrôle agréé." Sans Objet
Les centres emplisseurs doivent adresser
mensuellement au directeur du contrôle et
de la prévention des risques les statistiques
suivantes par propriétaire et par type de
récipient :
- Nombre de récipients emplis ; Sans Objet

- Nombre de récipients rééprouvés ; Sans Objet

- Nombre de récipients réformés." Sans Objet


Les procès-verbaux de constatation de
réépreuve et de destruction des récipients
réformés, établis par les organismes de
contrôle doivent être contresignés par le
directeur du contrôle et de la prévention des
risques ou par toute personne déléguée par
lui. Sans Objet
Les robinets équipant les récipients dits "
bouteilles 12 kg " et les clapets équipant les
récipients dits " bouteilles 3 kg " doivent
être munis d'un écrou, d'une capsule ou
d'un bouchon, dont la conception est
agréée par le ministère de l'énergie et des
mines. Sans Objet

L'écrou, la capsule ou le bouchon doivent


être en matière résistante et conçue de telle
sorte qu'ils garantissent l'inviolabilité du
contenu et l'étanchéité de la bouteille. Sans Objet
L'écrou, doit être vissé à froid, et la capsule
sertie à froid sur l'orifice de sortie du
robinet de la bouteille 12 kg. Sans Objet
Le bouchon doit être vissé à froid sur le
clapet de la bouteille 3 kg. Sans Objet

Ainsi fixés, l'écrou ou la capsule doivent


résister à une pression de 20 bars. Sans Objet

Tout centre emplisseur est tenu d'acquérir


le matériel permettant de doter les
récipients de gaz, de la capsule ou de
l'écrou qu'il aura fait agréer conformément à
l'article 26 ci-dessus. Sans Objet
Il est tenu d'effectuer cette opération d'une
manière systématique sur toutes les
bouteilles qu'il aura emplies. Sans Objet
Une circulaire du directeur de l'énergie
fixera pour chaque centre emplisseur la
couleur ou le numéro à adopter pour l'écrou
ou la capsule, de telle sorte à pouvoir
identifier le lieu d'emplissage des bouteilles
de gaz. " Sans Objet
Les récipients dits " bouteilles 12 kg "
doivent être munis d'un dispositif limiteur
de débit incorporé soit à la bouteille, soit à
son robinet. Sans Objet
Ce dispositif doit être agréé par le ministère
de l'énergie et des mines. " Sans Objet
Les robinets des récipients dits " bouteilles
12 kg " doivent être protégés par un
chapeau avec anse, vissé sur le corps de la
bouteille et peint de la même couleur que
celle-ci. Sans Objet

Le chapeau doit être conçu de telle façon


qu'une fois vissé à fond sur la bouteille, les
deux extrémités de l'anse soient à un
centimètre au-dessus du volant du robinet. Sans Objet
Il est interdit de manipuler (excepté lors de
l'emplissage, et de transporter toute
bouteille de 12 kg non munie de son
chapeau. " Sans Objet
Les centres emplisseurs sont tenus de
refuser l'enlèvement des récipients non
conformes aux prescriptions des articles 28
et 29 ci-dessus. Sans Objet

Arrêté du directeur de la production


industrielle et des mines du 13 janvier 1955
(13/01/1955) réglementant la construction et
l'emploi des appareils à pression de gaz.
Sont soumis aux prescriptions du présent
arrêté les appareils utilisés à la production,
l'emmagasinage et la mise en œuvre des gaz
comprimés, liquéfiés ou dissous, assujettis à
l'ensemble des dispositions du dahir susvisé du
12 janvier 1955.
Titre Premier : Construction et
Aménagements.
Le choix des matériaux employés pour la
construction et la réparation des appareils à
pression de gaz, la mise en œuvre de ces
matériaux, la constitution des assemblages, la
détermination des formes, dimensions et
épaisseurs, sont laissés, sous réserve des
dispositions du présent arrêté, à l'appréciation
du constructeur ou du réparateur, sous sa
responsabilité.

Les matériaux entrant dans la construction


des appareils doivent opposer une
résistance suffisante aux actions chimiques
des corps qu'ils sont appelés à contenir. Sans Objet

Si l'épaisseur du métal ne suffit pas à


protéger complètement un appareil des
effets des actions chimiques du corps
contenu, des précautions spéciales devront
être prises telles que l'éloignement de
l'appareil et l'établissement d'un dispositif
de protection. Sans Objet

Les joints, dispositifs de fermeture et


soupapes, doivent pouvoir être rendus
étanches et ne doivent comporter aucune
matière susceptible de s'enflammer ou de
détoner sous l'action des fluides contenus. Sans Objet

Les appareils contenant de l'acétylène ne


doivent comporter aucune pièce en cuivre,
ni en alliage à plus de 70 % de cuivre,
pouvant entrer en contact avec le gaz. Sans Objet
Le métal doit être exempt de fragilité à la
température ordinaire. Sans Objet
Pour les parties en acier, les
caractéristiques mécaniques du métal,
mesurées sur des éprouvettes prélevées en
direction des contraintes maxima, tous
recuits, revenus ou traitements thermiques
éventuels terminés, devront satisfaire aux
deux inégalités :
RA : 900
A : 12 %
dans lesquelles R représente la résistance
de rupture à la traction, exprimée en
myriapièzes, et A l'allongement relatif,
exprimé en centièmes rallongement mesuré
sur des éprouvettes dont la section droite S
et la distance entre repères L, exprimées
dans le même système d'unités répondent à
la condition L² = 66,7 x S). Sans Objet

Le taux du travail du métal doit être inférieur


au tiers de la résistance à la rupture, sous la
pression et la température maxima
susceptibles d'être atteintes en service. Sans Objet

En outre, pour les récipients mobiles ou mi-


fixes en acier destinés à l'emmagasinage du
gaz obtenu par la distillation de
combustibles solides, le taux de travail de
l'acier doit être inférieur à 25 myriapièzes. Sans Objet

Les règles fixées par l'arrêté du directeur de la


production industrielle et des mines du 17
décembre 1953 réglementant l'emploi de la
soudure à bords fondus sur fer ou acier dans la
construction ou la réparation des appareils à
vapeur à terre, sont applicables aux appareils
visés à l'article premier ci-dessus.
Tous les appareils doivent être pourvus
d'orifices suffisants et convenablement
disposés pour permettre le nettoyage
intérieur et l'évacuation des condensats
éventuels. Sans Objet
Si la forme, les dimensions et les conditions
d'emploi de l'appareil le permettent, des
orifices doivent être pratiqués pour que la
visite intérieure puisse être effectuée
efficacement. Sans Objet
Les dispositifs de remplissage et de
vidange des récipients mobiles doivent être
constitués par des robinets à soupape ou à
pointeau. Sans Objet
Toutefois, en ce qui concerne les
hydrocarbures liquéfiés, des robinets
d'autres types, s'ils présentent des
garanties équivalentes de bon
fonctionnement et d'étanchéité, peuvent
également cire utilisés. Sans Objet

Tout appareil fixe, ou tout groupe


d'appareils fixes connexes ayant la même
pression maximum en service, doit être en
communication permanente avec au moins
un manomètre, sur la graduation duquel
une marque très apparente indique la "
pression effective maximum en service ". Sans Objet
Si la pression peut avoir des valeurs
différentes dans les différentes parties de
l'appareil ou du groupe d'appareils, le
manomètre ou les manomètres, doivent être
placés de façon indiquer toujours la plus
élevée de ces valeurs. Sans Objet

Dans les appareils fixes, toute capacité, ou


tout groupe de capacités connexes ayant la
même pression maximum en service doit
être garanti contre un excès de pression par
un ou plusieurs organes de sûreté non
sujets à déréglage. Sans Objet

Ne sont pas soumises à cette obligation les


capacités dont l'explosion ne pourrait, en raison
de leur éloignement ou des dispositifs de
protection dont elles sont munies, présenter de
danger pour les personnes dans les conditions
normales de service.
Dans le cas d'une capacité unique, l'organe
de sûreté est placé sur cette capacité elle-
même ; il peut toutefois, si l'excès de
pression ne peut provenir que d'une
canalisation d'alimentation, être placé sur
cette dernière. Sans Objet
Dans un groupe de capacités connexes
ayant la même pression maximum en
service, un organe de sûreté au moins doit
être placé sur toute capacité qui peut, par
suite des réactions chimiques, des
variations de volume ou d'état physique, de
l'élévation de la température, ou pour toute
autre cause, être à l'origine d'un excès de
pression. Sans Objet
L'organe de sûreté doit laisser les gaz
s'écouler dès que la pression atteint la
pression maximum en service, et suffire l
empêcher la pression de dépasser cette
limite de plus de 10 %. Sans Objet
L'organe de sûreté doit être disposé, et au
besoin aménagé, de façon que son
fonctionnement ne comporte pas de risques
pour le personnel. Sans Objet
Notamment, si l'appareil contient des gaz
inflammables ou nocifs, l'organe de sûreté
doit être muni d'une gaine étanche,
assurant l'évacuation éventuelle du gaz
jusqu'en un point où il cesse d'être
dangereux. Sans Objet
Par exception aux dispositions
précédentes, l'organe de sûreté d'un
appareil contenant des gaz corrosifs peut
être réduit à un avertisseur de pression ou
de température. Sans Objet
L'appareil à éprouver, ou la canalisation de
mise en pression, doit être muni d'un
ajutage destiné à recevoir le manomètre
vérificateur. Sans Objet

Lorsque la pression d'épreuve n'excède pas


45 hectopièzes, cet ajutage se termine par
une bride de 4 centimètres de diamètre et
de 5 millimètres d'épaisseur. Sans Objet

Lorsque la pression d'épreuve est


supérieure à 45 hectopièzes l'ajutage
comprend un orifice taraudé intérieurement
au diamètre de 27 millimètres et au pas de 3
millimètres (type S 1); cet orifice a 25
millimètres de profondeur ; le fond présente
en son centre un logement cylindrique de
14 millimètres de diamètre et de 3
millimètres de profondeur, percé dans l'axe
d'un trou de 6,5 mm de diamètre pouvant
être mis en communication avec l'intérieur
de l'appareil. Sans Objet

En l'absence du manomètre vérificateur,


l'ajutage sera obturé par un bouchon. Sans Objet

Titre II : Entretien et Usage des appareils.


Les appareils en service et tous leurs
accessoire; doivent être constamment en
bon état. Sans Objet
Le propriétaire - est tenu d'assurer en
temps utile les nettoyages, réparations et
remplacements nécessaires. Sans Objet

Tout propriétaire ou utilisateur ou


réparateur d'appareils à pression de gaz
doit consulter préalablement le service
régional des mines dont il dépend, ou un
organisme agréé, avant de procéder à des
réparations ou transformations sur les
appareils à pression de gaz. Sans Objet
II est formellement interdit d'entreprendre
des réparations sur un appareil que l'expert
agréé ou l'ingénieur des mines aurait
réformé. Sans Objet

Les propriétaires d'appareils à pression de


gaz réformés sont tenus de rendre ces
appareils inutilisables dans les plus courts
délais en présence d'un représentant du
service des mines ou d'un organisme agréé
qui dressera procès-verbal de l'opération. Sans Objet

Pour les appareils réformés


d'emmagasinage de butane et de propane, il
sera procédé au piochage de la jupe et des
fonds et à l'enfoncement du col de façon
très apparente à coup de masse. " Sans Objet

En plus des vérifications prescrites à


l'occasion des épreuves ou des réparations
par les articles 7 et 8 du dahir susvisé du 12
janvier 1955, tout appareil fixe ou mi-fixe
doit être vérifié extérieurement et
intérieurement, aussi souvent qu'il est
nécessaire en raison des risques de
détériorations spéciaux à chaque appareil,
et sans que l'intervalle entre deux
vérifications consécutives excède trois ans,
par une personne chargée par le
propriétaire de reconnaître les défauts de
l'appareil et d'en apprécier la gravité. Sans Objet

Si l'appareil est en chômage à l'expiration


du délai de trois ans ci-dessus spécifié, la
vérification peut être différée, mais elle doit
précéder la remise en service. Sans Objet
Le compte rendu de la vérification, daté et
signé par la personne qui y a procédé, doit
être établi dans les conditions fixées à
l'article 7 du dahir susvisé du 12 janvier
1955. Sans Objet
Les dispositions des alinéas précédents ne
sont pas applicables aux récipients d'acétylène
dissous.

Avant chaque remplissage d'un appareil


mobile, son bon état extérieur doit être
vérifié par une personne désignée à cet
effet par le propriétaire de l'appareil. Sans Objet
Les appareils d'emmagasinage ou de mise
en œuvre de l'air comprimé doivent être
soigneusement purgés des corps gras qui
pourraient s'y accumuler, notamment
lorsqu'ils ne sont pas soustraits aux
élévations de température capables de
provoquer l'inflammation desdits corps. Sans Objet
Dans la production, l'emmagasinage ou la
mise en œuvre de l'oxygène, du protoxyde
d'azote ou du tétraoxyde d'azote, toutes
dispositions doivent être prises pour éviter
le contact du gaz sous pression avec un
corps gras quelconque, même à l'état de
traces. Sans Objet

II est notamment interdit :


a) d'introduire ces gaz dans un appareil
pouvant contenir des corps gras ; Sans Objet
b) d'introduire des corps gras dans les
appareils contenant ces gaz et d'en enduire
les robinets, joints, garnitures, dispositifs
de fermeture ou soupapes. Sans Objet

Tout récipient contenant ces gaz ne doit


être livré après remplissage qu'avec une
étiquette ou inscription très apparente
rappelant les interdictions ci-dessus. Sans Objet

Si l'introduction d'un gaz différent de ceux


que l'appareil aurait précédemment
contenus est dangereux, le propriétaire doit
taire procéder au préalable à une purge
complète de l'appareil ; en particulier, si le
nouveau gaz est comburant, toutes les
matières combustibles et spécialement les
matières grasses doivent être éliminées. Sans Objet

L'agent responsable du chargement ou de


l'alimentation d'un appareil doit prendre
toutes dispositions pour que la pression
développée dans l'appareil ne puisse, dans
les conditions normales d'emploi, dépasser
la pression maximum en service. Sans Objet

Pour cela, il tiendra compte notamment :


de la nature des fluides ; Sans Objet
des conditions d'alimentation et de
chargement ; Sans Objet
des réactions chimiques ou des
changements d'état physiques ; Sans Objet
de la température maximum susceptible
d'être atteinte. Sans Objet
Pour les appareils mobiles ainsi que pour
les appareils mi-fixes " d'un volume
inférieur à 500 litres, la température sera "
évaluée à au moins 50° C. " Sans Objet
La pression maximum en service doit être
au plus égale aux deux tiers de la pression
d'épreuve. Sans Objet

Toutefois, la pression maximum en service


est limitée à la moitié de la pression
d'épreuve dans le cas de récipients mobiles
ou mi-fixes en acier contenant ou ayant
contenu du gaz obtenu par la distillation de
combustibles solides et dont les
caractéristiques de construction ne
satisfont pas aux conditions énoncées à
l'article 4 ci-dessus. Sans Objet

En outre, pour les gaz liquéfiés


emmagasinés en récipients mobiles ou mi-
fixes, la charge devra être limitée de façon à
laisser ; subsister pour la phase gazeuse, à
la température maximum susceptible d'être
atteinte, un espace libre d'au moins 3 % du
volume intérieur du récipient. Sans Objet

Une consigne écrite doit préciser les


conditions de l'alimentation ou du
chargement et notamment la pression ou la
densité de chargement, en fonction de la
température du ou des fluides. Sans Objet
Le personnel chargé de cette opération doit
disposer des moyens nécessaires à la
mesure ou au contrôle de cette pression ou
de cette densité. Sans Objet
Tout appareil mi-fixe ou mobile en
communication avec une source
d'alimentation doit rester relié à un
manomètre pendant tout le temps que cette
communication est établie. Sans Objet

Tout appareil mi-fixe ou mobile doit être


garanti pendant son chargement contre un
excès de pression éventuel, par un organe
de sûreté présentant les garanties de bon
fonctionnement et de sécurité prescrites à
l'article 9, et construit et réglé de telle façon
qu'à la température maximum prévisible la
pression n'excède pas la pression
maximum en service. Sans Objet
Le chef du service des mines peut, à la suite
d'un accident ou incident survenu à un
appareil, prescrire l'abaissement de la
pression maximum en service pour les
appareils exposés, en raison de leurs
conditions de fabrication et d'emploi, à des
risques analogues à ceux qu'aurait révélés
cet accident ou cet incident. Sans Objet
Titre III : Dispositions Spéciales aux
Récipients d'Acétylène.

Outre les dispositions précédentes, les


récipients destinés à l'emmagasinage de
l'acétylène sont assujettis aux règles
énoncées aux articles 21 à 23 ci-dessous. Sans Objet
L'emmagasinage de l'acétylène à une
pression effective supérieure à 1 hectopièze
et demie n'est autorisé qu'en solution dans
l'acétone. Sans Objet

Le propriétaire d'un récipient doit, au moins


une fois l'an, assurer l'examen et l'entretien
de la matière poreuse de garnissage. Sans Objet
Ce délai est porté à trois ans lorsque le
garnissage est constitué par une matière
poreuse cohérente. Sans Objet
Le chef du service des mines peut en outre
ordonner, aux frais du propriétaire, tous
examens et essais portant sur les récipient;
qu'il désigne.

Le poids maximum d'acétone et la pression


de chargement doivent être tels que, après
chargement et la température étant
supposée ramenée à 15° C :
1° le volume occupé par le gaz non
dissous soit supérieur à 12 % du volume
total du récipient vide de toute substance ; Sans Objet

2° la pression effective mesurée au


manomètre n'excède pas 15 hectopièzes. Sans Objet

Titre IV :Dispositions Diverses.


Des dérogations au présent arrêté pourront
être accordées par le directeur de la production
industrielle et des mines, après avis technique
du chef du service des mines.

Le présent arrêté sera applicable à tous les


appareils; en service dans le délai de six mois
à compter de sa publication au Bulletin officiel.
Toutefois, les dispositions des articles 4 et 6 ne
sont applicable qu'aux appareils neufs
présentés à l'épreuve après l'expiration de ce
délai.
Les règles spéciales relatives aux générateurs
d'acétylène seront fixées par un arrêté du
directeur de la production industrielle et des
mines.

Arrêté du directeur général des travaux


publics du 15/4/1939 (15 avril 1939) relatif
aux récipients destinés à l'emmagasinage
des gaz comprimés, liquéfiés ou dissous.

Recommandations relatives aux réparations


de chaudières à vapeur et récipients à
pression de vapeur, par soudure au
chalumeau ou à l'arc électrique.

I : Réparations susceptibles d'être admises.

- Considérations générales.

1 : Aucune réparation par soudure ne doit


être autorisée ou entreprise qui, supposée
défectueuse pour quelque cause que ce
soit, pourrait donner lieu à une avarie
pouvant entraîner un accident. Sans Objet
2 : On ne doit effectuer, au moyen de la
soudure au chalumeau ou à l'arc, aucun
assemblage qui soit destiné à supporter
normalement des efforts de flexion, même
faibles. Sans Objet
3 : II en est de même, en principe, pour des
assemblages soumis à des efforts de
traction ; certaines atténuations peuvent
néanmoins être apportées à cette règle
lorsque ces efforts sont faibles et qu'aucun
accident n'est à craindre en cas de
mauvaise soudure. Sans Objet
4 : II est désirable qu'aucune réparation par
soudure ne soit entreprise sur une
chaudière ou appareil analogue qu'après en
avoir avisé l'ingénieur des mines chargé de
sa surveillance. Sans Objet

- Renforcements.
5 : Corrosions locales : Les corrosions
locales inférieures à 40 millimètres de
longueur ou largeur peuvent, quelle qu'en
soit la profondeur, être réparées par
soudure sous réserve que la réparation soit
effectuée par points isolés et que ceux-ci ne
constituent pas des alignements
susceptibles de créer, en cas de mauvaise
soudure, les lignes de moindre résistance. Sans Objet
Exemple de réparations déconseillées :
Corrosions par points suivant une génératrice
longitudinale d'un corps cylindrique soumis à
une pression intérieure ; corrosions se
développant suivant une ligne circulaire le long
du chanfrein d'une tôle d'enveloppe de
chaudière.

6 : Les trous de rivets ou analogues


peuvent être bouchés par soudure au
chalumeau ou à l'arc, sous réserve de ne
pas constituer des alignements importants. Sans Objet

7 : Corrosions par surfaces : Les tôles ayant


subi une diminution d'épaisseur par
corrosion de moins de 25 % de l'épaisseur
de la tôle (ou moins de 40 % si les tôles
sont entretoisées, telles les lames d'eau des
chaudières locomotives ou marines)
peuvent être rechargées par soudures. Sans Objet
Il est prudent de ne faire ces recharges que
sur des surfaces de faible étendue et
d'opérer par surfaces partielles de manière
à éviter les échauffements exagérés et les
cassures dans la tôle subissant, les
rechargements. Sans Objet
8 : Les bords des tôles peuvent être
allongés par apport de métal. Sans Objet

9 : On ne pourra admettre la soudure d'une


tête de rivet pour en assurer l'étanchéité ou
son recouvrement par apport de métal que
d'une façon isolée, et s'il y a impossibilité
de remplacer le rivet. Sans Objet

10 : Les corrosions autour des trous de


tubes, d'entretoises, etc., peuvent être
réparées par apport de métal mis en
excédent, suivi d'un réalésage des trous et
remise en place des tubes, entretoises, etc. Sans Objet
La réparation consistant à souder les tubes
ou entretoises sur la tôle ne doit pas être
acceptée ; toutefois, la soudure des tubes
de fumée à une de leurs extrémités peut
être tolérée. Sans Objet
- Cassures.
11 : Les cassures de trou de rivet à bord,
lorsqu'elles ne sont pas groupées, peuvent
être réparées par soudure. Sans Objet
On enlèvera le rivet avant d'effectuer la
réparation toutes les fois que le
remplacement ultérieur du rivet ne sera pas
impossible. Sans Objet
12 : La soudure des cassures de rivet à rivet
ne peut être admise que d'une façon isolée
et si la rivure travaille exclusivement à la
compression. Sans Objet
L'attention est attirée sur le danger que
présentent les cassures de rivet dans les
rivures soumises à des efforts de traction.
13 : Les cassures en pleine tôle peuvent
être réparées par soudure si les tôles sont
entretoisées ou si elles ne travaillent qu'à la
compression. Sans Objet
14 : Les cassures d'alvéole à alvéole dans
les plaques tubulaires peuvent être
réparées par soudure, mais sous réserve
que les cassures successives ne forment
pas un polygone fermé. Sans Objet

- Pièces.

15 : Dans les parties entretoisées, ou


soumises uniquement à la compression, on
peut admettre la réparation par
remplacement d'une partie restreinte des
tôles, sous condition que la pièce rapportée
soit fixée par un de ses côtés au moins, au
moyen de rivets, ou qu'elle soit posée à
recouvrement avec double soudure, la pièce
étant appliquée sur le côté où s'exerce la
pression. Sans Objet
16 : Les pièces aux plaques tubulaires
devront être tracées de façon que la
soudure aille de trou en trou en zigzag. Sans Objet
17 : Après exécution d'une ligne de soudure
destinée à se trouver en plein feu, les
entretoises avoisinant cette ligne devront
être remplacées par d'autres entretoises de
diamètre plus fort, dont par la suite le
remplacement devra être effectué à la
moindre usure. Sans Objet

- Divers.

18 : Le raboutage des tubes à fumée en


acier, à l'exception des tubes tirants, peut
être fait par soudure ; mais celui des tubes
d'eau ou de vapeur est interdit. Sans Objet
Il peut toutefois être toléré pour les tubes de
vapeur de moins de 40 millimètres extérieur. Sans Objet
19 : Des tubulures de 80 millimètres de
diamètre et au-dessous peuvent être
soudées sur la surface des tôles des
chaudières, mais a condition que la liaison
soit assurée par évasement de l'extrémité et
mandrinage fait après soudure ou filetage
fait avant soudure. Sans Objet
20 : Les soufflures isolées sur des pièces
en acier coule, peuvent être réparées par
soudure autogène. Sans Objet
Toute autre réparation à des pièces
fondues, soumises à la pression, doit être
interdite. Sans Objet

II : Choix du matériel et des soudeurs.


21 : Les réparations des chaudières à
vapeur peuvent être effectuées par l'un
ou l'autre des procédés de soudures
autogène au chalumeau ou à l'arc
électrique. Sans Objet

Toutefois,pour les réparations au effectuer


à proximité des rivures dont les rivets
seraient difficiles à remplacer, il devra être
fait usage de la soudure électrique. Sans Objet
Celle-ci est également préférable pour les
réparations de fentes entre alvéoles et
plaques tubulaires. Sans Objet
22 : Les appareils de soudure employés
devront être en rapport avec l'épaisseur des
tôles à souder. Sans Objet

Les chalumeaux à gaz devront permettre


d'obtenir un réglage parfait de la flamme
sans excès ni insuffisance d'oxygène. Sans Objet

23 : Les gaz employés devront avoir une


pureté minimum de 95 %. L'acétylène, s'il
est fabriqué sur place, devra être épuré. Sans Objet

24 : On fera usage, comme métal d'apport,


de baguettes ayant des dimensions en
rapport avec l'épaisseur du métal à souder. Sans Objet
Les baguettes seront en acier extra-doux ou
en fer de Suède de très bonne qualité avec
moins de 0,005 % de soufre et 0,07 % de
phosphore. Sans Objet

25 : II peut être fait usage avantageusement


de produits décapants. Sans Objet

- Soudures à l'arc électrique.


26 : a) Des mesures doivent être prises pour
guider l'arc et. pour protéger le métal contre
l'oxydation et contre toute absorption de
gaz (inclusion d'azote). Sans Objet
Pratiquement, ces mesures consistent à
employer des électrodes convenablement
enrobées. Sans Objet
Les matières constituant les enrobages
doivent être parfaitement homogènes et
aussi pures que possible : il suffirait de
quelques impuretés pour rendre la soudure
fragile. Sans Objet

Si l'enrobage est fusible, de manière à


scorifier l'oxyde en formant une couche de
laitier protecteur, des soins très attentifs
doivent être pris pour débarrasser
complètement la surface de toute trace de
scories avant chaque reprise. Sans Objet

b) Les électrodes doivent remplir, quant à la


qualité du métal, les mêmes conditions que
les fils ou baguettes de métal d'apport dans
le procédé au chalumeau. Sans Objet
Leurs dimensions sont fonction de l'épaisseur
des tôles à souder.
Par exemple, pour des tôles dont l'épaisseur
varie de 8 à 20 millimètres, la section du métal
d'électrode variera de 15 à 30 millimètres
carrés (baguette de 4 à 6 millimètres de
diamètre).

c) L'intensité du courant doit être fonction


de la section des électrodes, de la structure
du métal qui les constitue et de la nature de
leur enrobage. Sans Objet

Avec les électrodes enrobées, seules


recommandables, la densité de courant
convenable est comprise, suivant la nature
des enrobages, entre 8 et 9 ampères par
millimètre carré pour les petites électrodes
de 4 millimètres de diamètre ; elle diminue
légèrement, quand le diamètre des
électrodes augmente. Sans Objet
Une densité de courant insuffisante ne
donnerait pas un chauffage assez énergique
et l'on risquerait de n'obtenir qu'un collage
au lieu d'une soudure ; par contre, en
forçant la densité de courant, on grossirait
le grain et l'on augmenterait la fragilité du
métal . Sans Objet
d) II convient d'utiliser une source de
courant stable, donnant soit du courant
continu, soit du courant alternatif ayant une
fréquence d'au moins 40 périodes par
seconde, ainsi que des appareils de réglage
d'un emploi facile et sûr. Sans Objet
Les résistances métalliques doivent être
faites d'un métal dont la résistivité ne
change pas avec la température. Sans Objet

27 : Le soudeur auquel on veut confier un


travail de réparation de chaudière doit être
particulièrement expert dans son métier et
avoir les connaissances théoriques et
pratiques nécessaires pour effectuer
correctement la réparation aussi bien au
point de vue soudure que chaudronnerie. Sans Objet

Il doit de plus être consciencieux et sobre. Sans Objet

Enfin, il ne doit pas être obligé de faire son


travail trop hâtivement, ce qui pourrait avoir
pour conséquence une mauvaise qualité
des soudures et des accidents graves. Sans Objet

III : Exécution des soudures.

28 : Avant tout travail, les tôles à souder


doivent être nettoyées et grattées avec soin. Sans Objet
Cette précaution est particulièrement
indispensable pour les réparations de
corrosions, celles-ci doivent être piquées à
fond et brossées de façon à les débarrasser
de toute trace d'oxyde. Sans Objet
29 : La réparation d'une cassure doit
comporter l'arrêt de la cassure au moyen
d'un petit trou percé à chaque extrémité, la
façon d'une gorge en forme de V qui doit
suivre le tracé de la cassure, l'ouverture du
V étant tournée, si possible, du côté de la
pression. Sans Objet
Enfin, il est recommandable de recuire
soigneusement la tôle cassée avant de la
souder. Sans Objet
30 : Les pièces à poser doivent avoir une
forme arrondie et les bords à souder taillés
en chanfrein. Sans Objet

31 : On devra, de préférence, effectuer la


soudure d'un seul côté et s'efforcer de
faire réapparaître le métal d'apport sur la
face opposée de la soudure. Sans Objet
Il est bon, lorsque cela est possible, de
compléter cette soudure par une reprise sur
la face opposée, celle-ci étant faite de
préférence au moment de l'opération
principale au moyen d'un chalumeau de
faible puissance. Sans Objet

La soudure devra être régulière. Sans Objet


Les excédents de métal formant
surépaisseur ne seront pas enlevés, pas
plus que les gouttelettes traversantes, saut
toutefois celles de ces gouttelettes qui
seraient susceptibles de se détacher
ultérieurement ou de gêner dans l'emploi de
l'appareil. Sans Objet
Les parties qui ont été soudées devant faire
l'objet d'une surveillance particulière, il est
indispensable de ne pas dissimuler les
soudures qui doivent pouvoir être
retrouvées facilement. Sans Objet

32 : La plus grande circonspection est de


mise en ce qui concerne le martelage des
soudures au cours de leur exécution. Sans Objet
II ne peut avoir d'efficacité que s'il est
effectué sur le métal au rouge vif. Sans Objet
Il devra donc être évité sur les parties de
tôle qui ne seraient pas à cette température
et interrompu dès que la température
descendra au-dessous du rouge, le
martelage à des températures plus basses
rendant la tôle fragile. Sans Objet
33 : Des précautions, spéciales suivant les
cas, doivent être prévues pour éviter les
inconvénients dus aux dilatations des tôles
en cours de travail, ou au retrait lors du
refroidissement. Sans Objet
Si malgré cela des criques ou fentes se
produisaient dans la soudure ou à
proximité, des dispositions autres devraient
être prises ou même la soudure
abandonnée. Sans Objet
34 : Pour les réparations faites à proximité
des rivures autrement qu'à la soudure
électrique, on devra délivrer les rivets au
préalable dans la mesure nécessaire pour
permettre la dilatation des pièces et leur
retrait normal. Sans Objet
35 : Après achèvement du travail, les
soudures doivent être recuites au
chalumeau ou au charbon de bois et
refroidies lentement eu évitant les courants
d'air. Sans Objet
36 : Les rivets précédemment délivrés, ou
ceux qui auraient été dilatés au cours du
travail, seront remplacés après qu'en se
sera assuré de la parfaite correspondance
des trous. Sans Objet
Les matages des rivets et les bords seront
repris. Sans Objet

- Epreuves.

37 : Tout travail de soudure autre qu'une


recharge de corrosion est considéré par le
service des mines comme une réparation
devant être suivie d'une épreuve
hydraulique réglementaire avant remise en
service de la chaudière ou de l'appareil sur
lequel la réparation aura été effectuée. Sans Objet
38 : Au cours de cet essai et pendant que
l'appareil sera sous pression, il sera
effectué un martelage des soudures. Sans Objet
39 : L'épreuve ne devra donner lieu à
aucune déformation des parties rapportées
et il ne devra être constaté ni suintement ni
crique. Sans Objet

Une soudure qui donnerait lieu à des fuites


ne devra pas être étanchée par matage,
mais affranchie à nouveau et reprise à
coeur dans la partie défectueuse. Sans Objet
En cas de nouvelles cassures, la soudure
doit être abandonnée. Sans Objet
Arrêté du directeur des travaux publics du
25/06/1954 (25 juin 1954) portant
réglementation des dépôts de gaz
combustibles liquéfiés, conservés dans des
récipients métalliques sous une pression
n'excédant pas 15 kg/cm2 à 15° C, et rangés
dans la 3e classe.

L'installation et l'exploitation des dépôts de gaz


combustibles liquéfiés conservés dans des
récipients métalliques sous une pression
n'excédant pas 15 kg/cm2 à 15° C, et rangés
dans la 3e classe des établissements
insalubres, incommodes ou dangereux par
l'arrêté viziriel susvisé du 13 octobre 1933, sont
soumises aux prescriptions ci-après.

Le dépôt sera installé à l'emplacement


indiqué au plan annexé à la déclaration. Sans Objet
En aucun cas il ne pourra être installé dans
l'emprise du domaine public de l'Etat ou
municipal.
Toute modification d'emplacement ou
d'installation devra faire l'objet d'un accord
préalable de l'autorité locale habilitée à en
connaître.
Le dépôt sera installé au rez-de-chaussée et
éloigné d'un minimum de 5 mètres des locaux
où il est fait du feu (chaufferies, forges) ainsi
que de ceux contenant des matières
combustibles ou construits en matériaux ne
résistant pas au feu.

Il ne sera, pas surmonté de locaux habités


ou occupés et ne constituera pas l'issue ou
l'accès unique d'un appartement, d'un
escalier, ou de tout autre local ou corridor. Sans objet

Le local servant de dépôt sera surmonté


d'une toiture légère et sera construit en
matériaux résistant au feu, sans autre bois
apparent que les pièces de charpente. Sans objet
Celles-ci seront revêtues d'un enduit
ignifuge. Sans objet

Le sol sera imperméable et incombustible. Sans objet

La porte devra s'ouvrir du dedans au dehors


; elle sera en matériaux résistant au feu ou
en bois dur doublé intérieurement d'une tôle
; elle sera munie d'une serrure et fermée à
clef hors le cas de manipulation des
récipients stockés ou à stocker. Sans objet

Si le dépôt est installé en plein air, il sera


protégé contre les radiations solaires et il
sera entouré d'une clôture légère en
matériaux incombustibles (grillage
métallique ou autre) d'au moins 2 mètres de
haut, munie d'une porte fermant à chef ;
celle-ci demeurera entre les mains d'un
préposé responsable. Sans objet
Les châssis vitrés, s'il en existe, devront
être conçus pour protéger le dépôt contre le
rayonnement solaire (vitres peintes en
blanc ou bleu). Sans objet
Il est interdit d'utiliser les locaux du dépôt à
d'autres fins que la réalisation du stockage
considéré. Sans objet

Toutefois, des dérogations particulières


pourront être accordées à cette dernière
interdiction pour les dépôts de faible capacité,
c'est-à-dire ne dépassant pas 250 kilos.
Le dépôt devra être ventilé par des
ouvertures grillagées placées à la fois à la
partie inférieure et à la partie supérieure du
local. Sans Objet
Le dépôt ne sera pas chauffé ; il sera
interdit d'y apporter du feu sous une forme
quelconque ou d'y fumer. Sans Objet
Cette dernière interdiction sera affichée en
caractères apparents en français et en
arabe sur la porte d'entrée du local. Sans Objet
L'éclairage artificiel se fera par lampes
extérieures sous verre dormant, ou à
l'intérieur par lampes électriques à
incandescence, ou par tout autre procédé
présentant des garanties équivalentes,
placées sous enveloppes protectrices en
verre. Sans Objet
Il est interdit d'utiliser à l'intérieur des
lampes suspendues à bout de fil
conducteur et des lampes dites "
baladeuses ". Sans Objet
A moins qu'ils n'aient été placés à
l'extérieur du local, les fusibles et
l'appareillage doivent être du type
antidéflagrant. Sans Objet

Une justification que l'appareillage a été


installé, et maintenu conformément à ce
type pourra être demandée à l'exploitant. Sans Objet
Cette attestation pourra être délivrée soit
par la société qui fournit le courant, soit pas
un organisme officiel qualifié. Sans Objet
Les conducteurs seront établis suivant les
normes en vigueur pour le matériel
antidéflagrant. Sans Objet
L'installation sera périodiquement examinée
et maintenue en bon état. Sans Objet

Le dépôt sera tenu propre, on évitera


notamment l'accumulation de poussières,
de détritus divers, de chiffons gras. Sans Objet
II est interdit de placer dans le dépôt ou à
son voisinage immédiat des matières
facilement combustibles ainsi que des
récipients d'air ou d'oxygène comprimé. Sans Objet

Le dépôt ne recevra les gaz liquéfiés que


dans des récipients agréés, conformes aux
dispositions des règlements en vigueur
pour les appareils à pression de gaz. Sans Objet
II est interdit de se livrer à l'intérieur du
dépôt à une réparation quelconque des
récipients. Sans Objet
On s'assurera, par des contrôles fréquents,
que les bouteilles ne fuient pas. Tout
récipient reconnu défectueux sera aussitôt
mis hors service. Sans Objet
Le dépôt sera muni d'extincteurs portatifs,
de capacité pour feux d'hydrocarbures
liquéfiés, et vérifiés périodiquement. Sans Objet

Le personnel sera initié à l'utilisation de ces


extincteurs ; il sera, aussi, pourvu d'un ou
plusieurs seaux de sable meuble, destinés à
éteindre un commencement d'incendie. Sans Objet

Des dispositions seront prises pour


permettre l'évacuation rapide des récipients
pleins ou vides du dépôt en cas de besoin. Sans Objet
Arrêté du sous secrétaire d'Etat au
commerce et à l'industrie du 11/4/1957 (11
avril 1957) relatif aux appareils extincteurs
d'incendie.

Sont soumis aux prescriptions du présent


arrêté les appareils extincteurs d'incendie
d'une capacité au moins égale à cinq litres
et fonctionnant sous pression. Conforme
Les appareils extincteurs d'incendie sont
classés en trois catégories :
Première catégorie : appareils
autogénérateurs de pression ;
Deuxième catégorie : appareils à générateur
auxiliaire de pression ;

Troisième catégorie : appareils constitués par


une capacité sous pression permanente de gaz.

Tout appareil devra comporter une chambre


d'expansion du gaz au moins égale au
dixième du volume total de l'appareil. Conforme
Toutes indications utiles à cet effet devront
être inscrites sur l'appareil. Conforme

Tout extincteur d'une capacité supérieure à


quinze litres devra être muni d'une soupape
de sûreté ou d'un dispositif indéréglable
limitant la pression intérieure aux deux tiers
de la pression d'épreuve. Conforme
Pour les appareils des deux premières
catégories, la valeur de la pression
d'épreuve est ainsi fixée :
1° appareils autogénérateurs de pression :
15 hectopièzes ; Conforme
2° appareils à générateur auxiliaire de
pression : 18 hectopièzes. Conforme
Les appareils de la troisième catégorie et
les capacités auxiliaires d'appareils de la
deuxième catégorie seront éprouvés à une
pression correspondant à la nature du
produit contenu conformément aux
dispositions de l'article 9 de l'arrêté du 14
janvier 1955 susvisé. Conforme

Pour les appareils de la troisième catégorie


et les capacités auxiliaires d'appareils de la
deuxième catégorie, la réépreuve
périodique ne sera exigible qu'à l'occasion
du premier rechargement faisant suite à
l'expiration du délai normal de réépreuve
prévu à l'article 8 de l'arrêté précité du 14
janvier 1955. Conforme
Commentaires N° Action 1 N° Action 2 N°
Réaliser
l'analyse des
rejets
Pas d'agrément pour cette prestation, la atmosphérique
conformité du materiel utilisé et la s ( Cas des
methode de la réalisation de la groupes
prestation, compétence des inspecteurs) 1 electrogenes)
Fiche techniques des G/E.

Fiche technique G/E


Prévoir un contrôle des rejets
atmosphériques

Prévoir un contrôle des rejets


atmosphériques

Prévoir un contrôle des rejets


atmosphériques

Prévoir un contrôle des rejets


atmosphériques

Prévoir un contrôle des rejets


atmosphériques

Prévoir un contrôle des rejets


atmosphériques
Prévoir un contrôle des rejets
atmosphériques

Prévoir un contrôle des rejets


atmosphériques

Prévoir un contrôle des rejets


atmosphériques

Prévoir un contrôle des rejets


atmosphériques

Prévoir un contrôle des rejets


atmosphériques

Prévoir un contrôle des rejets


atmosphériques

Prévoir un contrôle des rejets


atmosphériques

Prévoir un contrôle des rejets


atmosphériques

Prévoir un contrôle des rejets


atmosphériques

Prévoir un contrôle des rejets


atmosphériques
Prévoir un contrôle des rejets
atmosphériques

Prévoir un contrôle des rejets


atmosphériques

Prévoir un contrôle des rejets


atmosphériques
L'absence de registre permettant
d'inscrire les quantités, la catégorie et
l'origine des déchets produits, collectés,
stockés et éliminés
S'assurer de la présence de l'agrément
necessaire pour l'opération de collecte
des déchets médicaux cat1

S'assurer de la présence de l'agrément


necessaire pour l'opération de collecte
des déchets médicaux cat1

S'assurer de la présence de l'agrément


necessaire pour l'opération de collecte
des déchets médicaux cat1
Demander le bordereau de la part du
service Medical
S'assurer de la réalisation ou non des
tests covid-19
s'assurer de la collecte des preuves de
collecte des huiles de friture, huiles
usagées sur site, conformément aux
exigences réglementaires en vigueur.
S'assurer de la conformité du local
dédié à la collecte huiles de friture
usagées sur site, conformément aux
exigences réglementaires en vigueur, à
titre d'exemple la présence d'une
rétention, etc.

S'assurer de la conformité du local


dédié à la collecte huiles de friture
usagées sur site, conformément aux
exigences réglementaires en vigueur, à
titre d'exemple la présence d'une
rétention, etc.
S'assurer de la conformité du local
dédié à la collecte huiles de friture
usagées sur site, conformément aux
exigences réglementaires en vigueur, à
titre d'exemple la présence d'une
rétention, etc.
S'assurer de la conformité du local
dédié à la collecte huiles de friture
usagées sur site, conformément aux
exigences réglementaires en vigueur, à
titre d'exemple la présence d'une
rétention, etc.
S'assurer de la conformité du local
dédié à la collecte huiles de friture
usagées sur site, conformément aux
exigences réglementaires en vigueur, à
titre d'exemple la présence d'une
rétention, etc.
S'assurer de la conformité du local
dédié à la collecte huiles de friture
usagées sur site, conformément aux
exigences réglementaires en vigueur, à
titre d'exemple la présence d'une
rétention, etc.

S'assurer de la conformité du local


dédié à la collecte huiles de friture
usagées sur site, conformément aux
exigences réglementaires en vigueur, à
savoir Les conteneurs et les fûts
destinés au stockage des huiles
usagées doivent avoir été prévus à cet
effet et notamment ils doivent être
rigides, étanches, solides, résistants au
claquage et à l'écrasement dans des
conditions normales.
S'assurer de la conformité du local
dédié à la collecte huiles de friture
usagées sur site, conformément aux
exigences réglementaires en vigueur, à
savoir Les conteneurs et les fûts
destinés au stockage des huiles
usagées doivent avoir été prévus à cet
effet et notamment ils doivent être
rigides, étanches, solides, résistants au
claquage et à l'écrasement dans des
conditions normales.
S'assurer de la conformité du local
dédié à la collecte huiles de friture
usagées sur site, conformément aux
exigences réglementaires en vigueur, à
savoir Les conteneurs et les fûts
destinés au stockage des huiles
usagées doivent avoir été prévus à cet
effet et notamment ils doivent être
rigides, étanches, solides, résistants au
claquage et à l'écrasement dans des
conditions normales.
S'assurer de la conformité des
conteneurs et/ou des futs utilisés pour la
collecte et/ou stockage des huiles
usagées.

S'assurer de la conformité et la
présence des etiquettes avec la mention
huiles usagées et code
S'assurer de la présence d'un
pictogramme du danger "produit
inflammable"
S'assurer de la présence d'un
pictogramme du danger "produit
inflammable"
S'assurer de la présence de la mention
date et lieu d'expédition.
S'assurer de la présence d'un
bordereau de suivi signé conforme au
modele réglementaire.

S'assurer de la validité de l'autorisation


du prestataire assurant la collecte, le
traitement et l'élimination des huiles
collectées.
S'assurer de la validité de l'autorisation
du prestataire assurant la collecte, le
traitement et l'élimination des huiles
collectées.

S'assurer de la présence d'un


étiquetage conforme aux dispositions de
l'article 7.
S'assurer de la présence de
l'autorisation necessaire du prestataire
assurant la collecte des déchets
dangereux.
Le générateur des déchets dangereux
ne dispose pas d'un registre
conformément à l'article 37 de la loi n°
28-00 précitée.

Le générateur des déchets dangereux


ne dispose pas d'un registre
conformément à l'article 37 de la loi n°
28-00 précitée.

Le générateur des déchets dangereux


ne dispose pas d'un registre
conformément à l'article 37 de la loi n°
28-00 précitée.

Le générateur des déchets dangereux


ne dispose pas d'un registre
conformément à l'article 37 de la loi n°
28-00 précitée.
Le générateur des déchets dangereux
ne dispose pas d'un registre
conformément à l'article 37 de la loi n°
28-00 précitée.

Le générateur des déchets dangereux


ne dispose pas d'un plan interne de
gestion des déchets dangereux.

Le générateur des déchets dangereux


ne dispose pas d'un plan interne de
gestion des déchets dangereux.

Le générateur des déchets dangereux


ne dispose pas d'un plan interne de
gestion des déchets dangereux.

Le générateur des déchets dangereux


ne dispose pas d'un responsable pour
la gestion des déchets dangereux.
Absence des certificats de recevabilité
des déchets;
S'assurer du dépôt de la déclaration
pour les puits présents sur site.

S'assurer du dépôt de la déclaration


pour les puits présents sur site.
S'assurer du dépôt de la déclaration
pour les puits présents sur site.

S'assurer du dépôt de la déclaration


pour les puits présents sur site.

S'assurer du dépôt de la déclaration


pour les puits présents sur site.
S'assurer du dépôt de la déclaration
pour les puits présents sur site.
S'assurer du dépôt de la déclaration
pour les puits présents sur site.
S'assurer du dépôt de la déclaration
pour les puits présents sur site.
S'assurer du dépôt de la déclaration
pour les puits présents sur site.
S'assurer du dépôt de la déclaration
pour les puits présents sur site.

S'assurer du dépôt de la déclaration


pour les puits présents sur site.
S'assurer de la présence de l'étude
d'impact énergétique.

S'assurer de la présence de l'étude


d'impact énergétique.
S'assurer de la présence de l'étude
d'impact énergétique.

S'assurer de la présence de l'étude


d'impact énergétique.

S'assurer de la présence de l'étude


d'impact énergétique.

S'assurer de la présence de l'étude


d'impact énergétique.

S'assurer de la présence de l'étude


d'impact énergétique.

S'assurer de la présence de l'étude


d'impact énergétique.

S'assurer de la présence de l'étude


d'impact énergétique.
S'assurer de la présence de l'étude
d'impact énergétique.
S'assurer de la présence de l'étude
d'impact énergétique.

S'assurer de la présence de l'étude


d'impact énergétique.

S'assurer de la présence de l'étude


d'impact énergétique.

S'assurer de la présence de l'étude


d'impact énergétique.
S'assurer de la conssomation moyenne
de l'université afin de décider sur
l'applicabilité de l'art 2
S'assurer de la présence d'une
autorisation adéquate par rapport à la
classe de l'université.
S'assurer que les dépots actuels ne
dépassent 1500 litres, parallélement à
ça ,il faut s'assurer des matériaux
utilisés.
S'assurer de la présence des PV
provant la conformité des reservoirs
utilisés.
S'assurer de la présence des
équipements de lutte contre l"incendie à
savoir sable sec, pelle et moyens de
secours contre l'incendie.
S'assurer du dépôt du rapport annuel du
CHS.

S'assurer de la présence d'une


attestation de conformité de la
medecine de travail
S'assurer de la conformité et la
présence d'une attestation de
conformité du service médical
S'assurer de la conformité et le dépôt du
modèle relatif à la medecine de travail (
à savoir la conformité du local, etc)

Le medecin du travail doit avoir un


diplôme attestant la compétence relative
à la médecine de travail ( à savoir
diplôme de la médecine de travail, etc)

S'assurer de l'inscription du MT auprés


de l'ordre des médecins.
S'assurer de la présence d'un contrat
liant le MT avec l'employeur.
S'assurer de la présence d'une fiche
récapitulant les risques, les maladies
professionnels,le nombre de
salariés,etc, d'entreprise propre à
l'entreprise.
S'assurer de la présence d'une fiche
récapitulant les risques, les maladies
professionnels,le nombre de
salariés,etc, d'entreprise propre à
l'entreprise.
S'assurer de la présence d'une fiche
récapitulant les risques, les maladies
professionnels,le nombre de
salariés,etc, d'entreprise propre à
l'entreprise.

S'assurer de la présence d'une fiche


récapitulant les risques, les maladies
professionnels,le nombre de
salariés,etc, d'entreprise propre à
l'entreprise.
S'assurer de la réalisation d'un examen
médical systématique des
collaborateurs propres à l'entreprise.

S'assurer de la réalisation d'un examen


médical systématique des
collaborateurs propres à l'entreprise.

S'assurer de la réalisation d'un examen


médical systématique des
collaborateurs propres à l'entreprise.
S'assurer de la réalisation d'un examen
médical systématique des
collaborateurs propres à l'entreprise.
S'assurer de la réalisation d'un examen
médical systématique des
collaborateurs propres à l'entreprise.
Assurez-vous de définir correctement un
CHS en incluant au minimum les
membres suivants : l'employeur ou son
représentant, le président, le chef du
service de sécurité (à moins qu'il soit un
ingénieur ou un cadre technique de
l'entreprise et désigné par l'employeur),
le médecin du travail, les délégués des
salariés et, le cas échéant, un
représentant des syndicats.

Assurez-vous de définir correctement un


CHS en incluant au minimum les
membres suivants : l'employeur ou son
représentant, le président, le chef du
service de sécurité (à moins qu'il soit un
ingénieur ou un cadre technique de
l'entreprise et désigné par l'employeur),
le médecin du travail, les délégués des
salariés et, le cas échéant, un
représentant des syndicats.
Assurez-vous de définir correctement un
CHS en incluant au minimum les
membres suivants : l'employeur ou son
représentant, le président, le chef du
service de sécurité (à moins qu'il soit un
ingénieur ou un cadre technique de
l'entreprise et désigné par l'employeur),
le médecin du travail, les délégués des
salariés et, le cas échéant, un
représentant des syndicats.

Assurez-vous de définir correctement un


CHS en incluant au minimum les
membres suivants : l'employeur ou son
représentant, le président, le chef du
service de sécurité (à moins qu'il soit un
ingénieur ou un cadre technique de
l'entreprise et désigné par l'employeur),
le médecin du travail, les délégués des
salariés et, le cas échéant, un
représentant des syndicats.

Assurez-vous de définir correctement un


CHS en incluant au minimum les
membres suivants : l'employeur ou son
représentant, le président, le chef du
service de sécurité (à moins qu'il soit un
ingénieur ou un cadre technique de
l'entreprise et désigné par l'employeur),
le médecin du travail, les délégués des
salariés et, le cas échéant, un
représentant des syndicats.

Assurez-vous de définir correctement un


CHS en incluant au minimum les
membres suivants : l'employeur ou son
représentant, le président, le chef du
service de sécurité (à moins qu'il soit un
ingénieur ou un cadre technique de
l'entreprise et désigné par l'employeur),
le médecin du travail, les délégués des
salariés et, le cas échéant, un
représentant des syndicats.

Assurez-vous de définir correctement un


CHS en incluant au minimum les
membres suivants : l'employeur ou son
représentant, le président, le chef du
service de sécurité (à moins qu'il soit un
ingénieur ou un cadre technique de
l'entreprise et désigné par l'employeur),
le médecin du travail, les délégués des
salariés et, le cas échéant, un
représentant des syndicats.
Assurez-vous de définir correctement un
CHS, qui devrait inclure au minimum les
membres suivants : l'employeur ou son
représentant, le président, le chef du
service de sécurité (à moins qu'il soit un
ingénieur ou un cadre technique de
l'entreprise et désigné par l'employeur),
le médecin du travail, les délégués des
salariés et, le cas échéant, un
représentant des syndicats. De plus,
notez que les réunions doivent être
organisées tous les trois mois, sur
convocation du président du CHS.
De plus, notez que les réunions doivent
être organisées suite à la survenue d'un
accident du travail, sur convocation du
président du CHS.
Les réunions doivent être organisées
suite à la survenue d'un accident du
travail, sur convocation du président du
CHS. En outre, l'enquête sur l'accident
de travail, la maladie professionnelle ou
à caractère professionnel doit être
menée par deux membres du comité :
l'un représentant l'employeur et l'autre
les salariés. Ces derniers doivent
rédiger un rapport sur les circonstances
conformément au modèle fourni par
l'autorité gouvernementale en charge du
travail.

Les réunions doivent être organisées


suite à la survenue d'un accident du
travail, sur convocation du président du
CHS. En outre, l'enquête sur l'accident
de travail, la maladie professionnelle ou
à caractère professionnel doit être
menée par deux membres du comité :
l'un représentant l'employeur et l'autre
les salariés. Ces derniers doivent
rédiger un rapport sur les circonstances
conformément au modèle fourni par
l'autorité gouvernementale en charge du
travail.

L'entreprise doit veiller à respecter cette


exigence, à savoir que le Comité de
Sécurité et d'Hygiène rédige un rapport
annuel à la fin de chaque année
grégorienne, qui analyse l'évolution des
risques professionnels dans l'entreprise.

L'entreprise doit veiller à respecter cette


exigence, qui stipule que le Comité de
Sécurité et d'Hygiène doit rédiger un
rapport annuel, suivant un modèle
réglementaire, qui analyse l'évolution
des risques professionnels dans
l'entreprise. Ce rapport doit être envoyé
par l'employeur à l'inspecteur du travail
et au médecin inspecteur du travail au
plus tard 90 jours après la fin de l'année
pour laquelle il a été établi.
L'entreprise doit respecter cette
exigence : un registre spécial doit être
maintenu, incluant les procès-verbaux
des réunions du Comité de Sécurité et
d'Hygiène en cas d'accidents graves, le
rapport annuel sur l'évolution des
risques professionnels dans l'entreprise
et le programme annuel de prévention
contre les risques professionnels. Ce
registre doit être tenu à la disposition
des agents chargés de l'inspection du
travail et du médecin inspecteur du
travail.

L'entreprise doit respecter cette


exigence : un registre spécial doit être
maintenu, incluant les procès-verbaux
des réunions du Comité de Sécurité et
d'Hygiène en cas d'accidents graves, le
rapport annuel sur l'évolution des
risques professionnels dans l'entreprise
et le programme annuel de prévention
contre les risques professionnels. Ce
registre doit être tenu à la disposition
des agents chargés de l'inspection du
travail et du médecin inspecteur du
travail.

L'entreprise doit respecter cette


exigence : un registre spécial doit être
maintenu, incluant les procès-verbaux
des réunions du Comité de Sécurité et
d'Hygiène en cas d'accidents graves, le
rapport annuel sur l'évolution des
risques professionnels dans l'entreprise
et le programme annuel de prévention
contre les risques professionnels. Ce
registre doit être tenu à la disposition
des agents chargés de l'inspection du
travail et du médecin inspecteur du
travail.
Assurer un mesurage d'éclairement
pour valider les valeurs d'éclairement
sur ses locaux.
Assurer un mesurage d'éclairement
pour valider les valeurs d'éclairement
sur ses locaux.
Assurer un mesurage d'éclairement
pour valider les valeurs d'éclairement
sur ses locaux.
Assurer un mesurage d'éclairement
pour valider les valeurs d'éclairement
sur ses locaux.

Assurer un mesurage d'éclairement


pour valider les valeurs d'éclairement
sur ses locaux.
Assurer un mesurage d'éclairement
pour valider les valeurs d'éclairement
sur ses locaux.
Assurer un mesurage d'éclairement
pour valider les valeurs d'éclairement
sur ses locaux.

Assurer un mesurage d'éclairement


pour valider les valeurs d'éclairement
sur ses locaux.

Assurer un mesurage d'éclairement


pour valider les valeurs d'éclairement
sur ses locaux.
S'assurer de l'affichage du règlement
inéterieur propore à l'établissement.
Preuve de la réalisation de l'épreuve de
préssion hydraulique

Preuve de la réalisation de l'épreuve de


préssion hydraulique

Preuve de la réalisation de l'épreuve de


préssion hydraulique,le cas écheant
présence d'une dérogation.

Preuve de la réalisation de l'épreuve de


préssion hydraulique,le cas écheant
présence d'une dérogation.
Preuve de la réalisation de l'épreuve de
préssion hydraulique,le cas écheant
présence d'une dérogation.

Preuve de la réalisation de l'épreuve de


préssion hydraulique,le cas écheant
présence d'une dérogation.

Preuve de la réalisation de l'épreuve de


préssion hydraulique,le cas écheant
présence d'une dérogation.

Preuve de la réalisation de l'épreuve de


préssion hydraulique,le cas écheant
présence d'une dérogation.

Preuve de la réalisation de l'épreuve de


préssion hydraulique,le cas écheant
présence d'une dérogation.
Preuve de la réalisation de l'épreuve de
préssion hydraulique,le cas écheant
présence d'une dérogation.
S'assurer de la présence d'un certificat
attestant que l'appareil à été vérifié

S'assurer de la présence d'un certificat


attestant que l'appareil à été vérifié

S'assurer de la présence d'un certificat


attestant que l'appareil à été vérifié

S'assurer de la présence d'un certificat


attestant que l'appareil à été vérifié
S'assurer de la présence d'un certificat
attestant que l'appareil à été vérifié

S'assurer de la présence d'un certificat


attestant que l'appareil à été vérifié
Action 3 N° Action 4 N° Action 5
Synthèse graphique Conforme Non Conforme
Nombre d'exigences 990 12
Pourcentage 83% 1%
A Vérifier Total
186 1188
16%

Conforme

Non Conforme

A Vérifier

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