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CHAPITRE 3

Présentation et fonctionnement
de l’unité arithmétique et logique

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I - INTRODUCTION

L’unité arithmétique et logique (UAL) est un ensemble


de circuits chargés de la réalisation de tous les calculs
au sein de l’ordinateur.

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II - ENVIRONNEMENT GENERAL

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Les registres

- ACC qui veut dire accumulateur, accumule tout résultat sortant de


l’UAL. Il alimente aussi automatiquement l’entrée gauche de l’UAL.

- IE qui signifie Indicateurs d’Etats, contient des bits qui décrivent et


conservent la manière dont la dernière opération s’est déroulée dans
l’UAL. Par exemple lorsque le dernier résultat produit dans l’UAL est nul,
au niveau de l’IE un 1 est positionné dans le bit associée au Zéro Flag
(ZF). Dans l’IE existent d’autres bits tels que le bit SF (Sign Flag) qui est
mis à 1 lorsque le dernier résultat de l’UAL est négatif, l’OF (Overflow
Flag) quand il y a dépassement de capacité, le CF (Carry Flag) si la
dernière opération en UAL génère une retenue, etc.

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Les microcommandes

L’entrée droite de l’UAL est commandée par la microcommande EUAL


(Entrée UAL) permettant au contenu du bus de données d’être
acheminé vers l’entrée droite de l’UAL. L’entrée gauche de l’UAL est
automatiquement alimentée par le contenu de l’accumulateur.

D’autres microcommandes existent au niveau de l’UAL : il y en a aussi


bien du type impulsionnel dont ADD (addition), MUL
(multiplication), OR (OU logique), …, que du type niveau comme SACC
(Sortie Accumulateur) qui permet de libérer le contenu de
l’accumulateur sur le bus de données.

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Le bus de données

C’est le conduit d’où viennent et partent les informations traitées


par toutes les opérations effectuées dans l’UAL.

L’UAL

Tous les circuits d’addition, soustraction, de comparaison, etc., se


retrouvent dans l’UAL.
Le nombre d’UAL d’une machine peut être augmenté selon
l’utilisation qu’on en fait : on parle alors de machines multi-cœur
(Dual core ou Multicore).

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III – PRINCIPALES CLASSES
D’OPERATIONS DANS L’UAL

- Opérations arithmétiques
- Opérations logiques
- Opérations de mouvement de données
- Opérations de rupture de séquence
- Opérations spécifiques de contrôle du processeur

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Opérations arithmétiques

- Les quatre opérations de base s’y retrouvent :


addition, soustraction, multiplication, division.

- Les types d'opérandes concernés sont : les entiers


naturels, les entiers relatifs, les nombres décimaux, les
nombres rationnels, les réels simple précision ou
multiple précision, les nombres complexes.

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Opérations logiques

On y retrouve toutes les opérations dont le résultat


peut être interprété comme VRAI ou FAUX :
- les fonctions/opérateurs logiques tels que AND, OR,
NAND, NOT, NOR, XOR, etc.

- les comparateurs comme GT (Greater than), GE


(Greater or equal), LE (Less or equal), EQ (Equal), LT
(Less than), etc.

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Opérations de mouvement de données

On entend par mouvement de données toute opération de transfert de


données dont la plus connue est l’affectation.

Ces opérations de mouvement s’effectuent en mémoire centrale. D’autres


opérations de mouvement de données se font entre la MC et les
périphériques : ce sont les opérations d’entrées-sorties (E/S). Lorsque les
opérations portent sur des transferts d’un périphérique vers la MC, on parle
d’opération d’entrée (Input), dans le cas contraire, c.à.d. de la MC vers un
périphérique on parle d’opération de sortie (Output).

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Opérations de rupture de séquence

On retrouve ici toutes les opérations permettant de changer l’ordre


séquentiel d’exécution des instructions d’un programme. On les appelle
aussi opérations de branchement / débranchement / saut.

Ces branchements peuvent être :


- conditionnels (seule la réalisation d’une condition particulière provoque
le débranchement)
- inconditionnels/impératifs (le débranchement s’effectue quelle que soit
la condition)

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Opérations spécifiques / de contrôle du processeur

On y retrouve les opérations intimement liées au


fonctionnement du processeur. En exemple nous avons les
opérations d’arrêt du processeur, ceux de positionnement
forcé de valeurs dans le registre des indicateurs d’état du
processeur (PSW : Processor Status Word).

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IV – AUTRES CARACTERISTIQUES
1) Le nombre de bus de données au sein de l’UAL

Le nombre de bus de données présents dans l’environnement de l’UAL est un


facteur d’accélération des traitements.

- Architecture Monobus : un seul bus de données est employé à la fois pour


les données en input que output de l’UAL, ce qui peut engendrer un
ralentissement des traitements.

- Architecture Multibus : plusieurs bus de données existent autour de l’UAL,


par exemple un bus pour les données en input, et un autre pour les
données en output de l’UAL. Cette architecture accélère les traitements car
permet le transport simultané de données en E/S.

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2) Le nombre d’UAL ou de processeurs en présence

- 1re classe : les systèmes SISD (Simple instruction simple data) constitués
d’une UAL avec un seul jeu de données à un instant précis.
- 2e classe : les systèmes SIMD (Simple instruction, multiple data) constitués
de plusieurs UAL exécutant au même instant la même instruction mais sur
des jeux de données différents.

- 3e classe : les systèmes MISD (Multiple instruction simple data) constitués


de plusieurs processeurs traitant en même temps plusieurs instructions
opérant sur le même jeu de données.
- 4e classe : les systèmes MIMD (Multiple instruction, multiple data) où
plusieurs processeurs exécutent différentes instructions sur plusieurs jeux
de données au même moment (cas des environnements multiprocesseurs).

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3) La vitesse de traitement au sein de l’UAL

Détermine pour une grande partie la puissance (rapidité) de l’ordinateur.

Le nombre de traitements/opérations par unité de temps est généralement


fourni en MIPS = 1 million d’instructions (portant sur des entiers) par
seconde.

Parfois on emploie à la place du MIPS le Mflops (Méga flops) qui


correspond à l’exécution d’un million d’opérations en virgule flottante par
seconde.
NB : des processeurs spécialisés sont parfois nécessaires pour la réalisation
de ces opérations en virgule flottante ; on les appelle des coprocesseurs
arithmétiques.

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FIN CHAPITRE 3

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