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I.1 INTRODUCTION
Les disjoncteurs sont les appareils de protection les plus utilisés dans
les réseaux électriques, on trouve aussi les interrupteurs, les sectionneurs,
les fusibles …etc
CHAPITRE I LES APPAREILS DE PROTECTION
Les défauts affectant les réseaux aériens à M.T. peuvent être classés de
deux façons différentes :
très brève mise à la terre franche de la phase avariée (un à deux dixièmes de
seconde) ;
Pour répartir les défauts suivant leurs formes et leurs natures, des relevés
statistiques ont été établis sur une dizaine de réseaux 15kV et 20kV, d'une
étendue totale avoisinant 3000km, pendant plusieurs années
d'expérimentation (2 à 10ans).
Autoextincteurs 10 % (5% à 15 %)
Fugitifs 75 % (70 % à 80%) sur cent fugitifs, 65 à 75 sont monophasés.
Semi-permanents 10 % (5% à 15 %)
Permanents 5% (3% à 8%)
Compte non tenu des terres résistantes dont la valeur dépasse généralement
600 Ohms.
CHAPITRE I LES APPAREILS DE PROTECTION
Les disjoncteurs sont des appareils qui peuvent interrompre des courants
importants, qu’ils s’agissent des courants normaux ou des courants de défaut.
Ils peuvent donc être utilisés comme de gros interrupteurs commandés sur place
par un bouton-poussoir ou télécommandés. De plus, les disjoncteurs sont
conçus pour ouvrir un circuit automatiquement dès que le courant qui les
traverse dépasse une valeur prédéterminée.
a- Disjoncteur à l’huile
La coupure dans l’huile s’est ensuite imposée en haute tension après avoir
été utilisée en moyenne tension. Sous l’action de l’arc électrique, l’huile est
décomposée, plusieurs types de gaz sont produits (essentiellement de
l’hydrogène et de l’acétylène) lors de cette décomposition. L’énergie de l’arc est
utilisée pour décomposer et évaporer l’huile, ceci permet de refroidir le milieu
entre les contacts et par suite d’interrompre le courant à son passage par zéro.
Par la suite, dans les années 1950, les « disjoncteurs à faible volume
d’huile » ont été conçus pour réduire la quantité d’huile nécessaire et surtout
limiter le risque d’incendie inhérent aux disjoncteurs à gros volume d’huile.
L’arc se développe dans un cylindre isolant afin de limiter sa longueur et de
contrôler autant que possible l’énergie contenue dans l’arc. Cette énergie est
CHAPITRE I LES APPAREILS DE PROTECTION
Le gaz contenu dans les disjoncteurs à air comprimé est maintenu sous
haute pression (20 à 35 bars) avec un compresseur. Cette haute pression permet
d'assurer la tenue diélectrique et de provoquer le soufflage de l'arc pour la
coupure.
À noter que la technique à air comprimé est l'unique qui permette toujours
actuellement d'atteindre les pouvoirs de coupure les plus élevés (275 kA sous
36 kV) qui sont exigés pour les disjoncteurs de générateurs.
- Soufflage auto-pneumatique
- Auto-soufflage
Pendant la phase de fort courant, l'arc amorcé entre les contacts (7) et (8)
transmet une grande partie de son énergie au volume d'expansion thermique Vt.
Au passage par zéro du courant la surpression ainsi crée se vidange à travers la
buse isolante (9) et à l'intérieur du contact mobile (7). Ce double soufflage
permet de refroidir et d'interrompre efficacement l'arc. Pour la coupure des
courants faibles un soufflage auto-pneumatique d'appoint est effectué dans le
volume Vp, le gaz comprimé venant souffler l'arc par l'intermédiaire du volume
Vt.
d- Disjoncteur à vide
Dans un disjoncteur à vide, l'arc est alimenté par les particules issues des
contacts. La haute tenue diélectrique obtenue dans un vide poussé permet de
tenir la tension transitoire de rétablissement entre contacts après interruption du
courant. Le passage du courant dans des contacts de forme appropriée génère un
champ magnétique qui entraîne la rotation de l'arc et évite que ce dernier reste
attaché sur la même surface de contact. Il est ainsi possible d'éviter la fusion des
contacts d'arc et une production excessive de particules métalliques qui aurait
limité la tenue de la tension après l'interruption du courant.
e- Disjoncteur de générateur
Les interrupteurs sont des appareils qui peuvent couper les faibles
courants capacitifs des lignes de transport ou les courants d’excitation des
transformateurs, mais ils ne peuvent pas interrompre les courants de charge
normaux.
Ils comprennent une lame mobile et une mâchoire fixe montées sur des
isolateurs, et en plus deux cornes qui se séparent seulement après l’ouverture
des contacts principaux.
CHAPITRE I LES APPAREILS DE PROTECTION
L’arc de rupture s’établit alors entre les cornes et s’élève, sous l’action
combinée du courant d’air chaud et du champ magnétique qu’il produit, jusqu’à
son extinction. Ces cornes s’érodent graduellement mais elles sont facilement
remplaçables.
pouvoir être cadenassé pour garantir à l'opérateur qu'un circuit isolé ne sera pas
refermé par négligence ;
posséder une isolation entre les bornes, qui garantisse à l'opérateur qu'une
surtension ne puisse pas mettre en défaut cette isolation et remettre
malencontreusement le circuit sous tension.
Les fusibles sont des appareils monophasés, pour pallier cet inconvénient
potentiel, les fusibles peuvent être associés à des interrupteurs ou à des
contacteurs avec lesquels ils constituent des combinés capables d’assurer
automatiquement la coupure des phases saines lors du fonctionnement de l'un
d'eux de façon à éviter la marche monophasée dangereuse. Les combinés
présentent, en outre, l’avantage d’interrompre en triphasé en cas de fusion d’un
seul ou de deux fusibles.
CHAPITRE II LES RELAIS DE PROTECTION
II.1 INTRODUCTION
Les relais les plus utilisés sont soumis à l’action, soit de courants,
soit de tensions, soit une combinaison de ces grandeurs, ce qui conduit
dans ces derniers cas à établir des relais sensibles à la différence de deux
courants, à une puissance, à la fréquence, etc., le fonctionnement de ces
différents appareils ne se produit que lorsque la grandeur agissante
dépasse une certaine valeur ; en général ce seuil de fonctionnement est
réglable.
Les relais qui composent les systèmes de protection doivent être simples,
robustes, rapides, sensibles, de faible consommation, et doivent réaliser des
contacts sûrs.
Comme les contacts des relais de mesure sont souvent trop délicats pour
actionner directement le disjoncteur, ils commandent un relais intermédiaire de
tout ou rien, de faible consommation, qui est capable de commander la
fermeture ou l’ouverture du circuit de déclenchement.
laquelle il est soumis. Ils sont temporisés si, pour obtenir une succession
déterminée du fonctionnement de plusieurs relais, les fermetures (ou les
ouvertures) des contacts de ces différents appareils sont différées, au moyen de
dispositifs spéciaux introduisant des retards suivant une loi déterminée.
298 FONCTIONNEMENT ET PROTECTION DES RESEAUX
a- Relais à induction
b- Relais électromagnétique
c- Relais électrodynamique
II arrive parfois qu'on associe à ces relais mécaniques des types des
organes statiques ou des circuits purement électriques, tels que
redresseurs ou déphaseurs qui ont pour but de modifier dans un sens
déterminé, les caractéristiques que leur conféreraient leurs seules
dispositions électromécaniques.
d- Relais accordés
f- Relais intermédiaire
Nous avons déjà indiqué quelle est la fonction qui incombe à ces
relais. Leurs contacts doivent être susceptibles de laisser passer des
courants de quelques ampères et il faut qu'ils soient très rapides, afin de
ne pas allonger d'une manière sensible le temps de fonctionnement. En
général, ces relais sont du type à circuit magnétique déformable, ils
possèdent un assez grand nombre de contacts qui se ferment ou s'ouvrent
simultanément et qui peuvent, soit être mis en parallèle de façon à
augmenter la valeur du courant contrôlé, soit commander des
interrupteurs différents.
CHAPITRE II LES RELAIS DE PROTECTION
C = k . I . i.sin(ϕ’-ϕ)
C = K Φ i cos ψ
On peut l’écrire
C = k’ I U cos ϕ
b- Relais directionnels
C = K’ Φ i R cos ψ
ψ : le décalage entre Φ et i R
Z=R+jX
b- Relais de réactance
R est un simple relais de courant qui ferme son contact quand le courant
secondaire I1-I2 proportionnel à J1-J2 dépasse une certaine valeur.
Sorties
Numériques
Entrée Filtre Echantillonneur
Analogique Analogique Bloqueur (E/B) Entrées
Numériques
Signaux Analogique (TC et TP)
Micro-processeur
Analogique Analogique Bloqueur (E/B)
Multiplexeur
EPROM
R1 R2
Tension Tension
VE C1 C2 VS
d’Entrée Filtrée
Avec :
H : Fonction de transfert du filtre.
𝑵 : Ordre de filtre.
f : La fréquence du signal.
𝒇𝟎 : La fréquence de coupure.
II.5.3 Multiplexage :
Les convertisseurs (CAN) sont relativement chers, pour n'utiliser qu'un
seul convertisseur on fera appel à un multiplexeur. Le multiplexage est la
technique permettant de faire passer plusieurs signaux analogiques sur un
même circuit ou un même câble. Le multiplexage (temporel) consiste à diviser
le temps, par exemple chaque seconde en petits intervalles, et à attribuer un
intervalle de temps donné à chaque signal. Le multiplexeur est une sortie
d'aiguillage. A chaque impulsion de l'horloge, il met successivement en contact
pendant une durée très courte (qu'on peut en première approximation
considérer comme nulle) le signal issue de chaque une des voies et le
convertisseur. Le reste du temps c'est-à-dire pratiquement en permanence, il
fonctionne comme un interrupteur ouvert ; il charge chaque une des voies sur
l'impédance d'entrée du système d'acquisition, mais n'assurant aucune
liaison physique entre les voies et le convertisseur.
II.5.4 Conversion Analogique-Numérique :
La conversion numérique d'un signal analogique consiste à prélever des
échantillons de ce signal à des instants réguliers. Pour échantillonner un signal,
on définit une durée, appelée période d'échantillonnage, qui est l'intervalle de
temps entre deux valeurs converties. Cette période doit être choisie
suffisamment courte pour que l'échantillonnage soit significatif.
La condition de Shannon fixe la limite inférieure absolue de la fréquence
d'échantillonnage. Il montre que la fréquence d'échantillonnage doit être
supérieure au double de la plus haute fréquence contenue dans le signal
d'entrée afin de pouvoir reconstituer fidèlement le signal.
En générale, pour s'assurer de cette condition, on applique un filtre passe-
bas (filtre anti-repliement) avant l'échantillonnage du signal.
CHAPITRE II LES RELAIS DE PROTECTION
L’échantillonnage:
La première phase d'une conversion analogique-numérique s'appelle
l'échantillonnage. Cette phase est réalisée par le convertisseur analogique-
numérique. L'échantillonnage consiste à transformer un signal analogique
(continu) en signal numérique (discret) (Figure 20), en capturant des valeurs à
intervalle de temps régulier. C'est une étape nécessaire pour pouvoir enregistrer,
analyser et traiter un signal par ordinateur, car celui-ci ne peut traiter que des
nombres. L'échantillonnage est une étape nécessaire à la numérisation d'un
signal.
La fréquence à laquelle les valeurs sont capturées est la fréquence
d'échantillonnage, appelée aussi cadence d'échantillonnage, ou taux
d'échantillonnage, exprimée en Hz.
II.5.6 Microprocesseur :
Le microprocesseur est le cœur du relais numérique, c'est lui qui exécute le
programme de l'algorithme choisi pour la détection ou la localisation des
défauts.
Il s’agit en particulier des tâches suivantes:
Filtrage et préparation des grandeurs mesurées,
Supervision continue des grandeurs mesurées,
Supervision des conditions de mise en route pour les différentes
fonctions de protection,
Interrogation de seuils et de temporisations,
Contrôle des signaux pour les fonctions logiques,
Décisions relatives aux commandes de déclenchement et
d'enclenchement,
CHAPITRE II LES RELAIS DE PROTECTION
III.1 INTRODUCTION
Les principaux systèmes de protection des lignes et des câbles sont les
suivants :
1
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FERENTS
S SYSTEM
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CTION
P
Pour évitter ce deernier incconvénien nt, on a recours aux proteections
différeentielles, dites
d "à éq
quilibre d
de tensionn", dans leesquelles oon comparre, non
plus dees courantts, mais des
d tensionns qui leurr sont pro
oportionneelles. La figure
fi 1
représeente schém matiquemeent une tellle protecttion.
Figuure 1 : Pro
otection différentiellle à équilib
bre de tennsion
2
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Pour assuurer la pro otection ddes trois phases,
p il faut montnter un rellais sur
chaquee conductteur, ce qu ui nécessiite donc 3 relais paar poste eet 4 condu ucteurs
dans lee câble pillote, un paar phase ett un quatriième servaant de retoour comm
mun.
L
La princippale difficulté renccontrée dans
d les protections
p s à équiliibre de
tensionn provientt de ce quue les courrants mis en jeu étaant faibless, l'influennce des
courannts parasittes peut être
ê très grande. EnE particu ulier, la ccapacité des
d fils
pilotess, d'autant plus impoortante quue la liaiso
on est plus longue, ppeut être laa cause
de fonctionnemeents incorrrects en caas de défaaut extérieu ur à la secction protéégée, le
courannt de capaccité des piilotes du aaux tensioons égales à V1 et V 2 peut êtrre assez
élevé pour qu''en se feermant paar des reelais R1 et R2, ill provoqu ue leur
fonctioonnement intempesstif. Il exxiste plussieurs mo oyens de remédierr à cet
inconvvénient; onn peut, paar exemplee, brancheer en dériv vation à cchaque extrémité
du câbble pilote, des bobinnes de selff-inductan nce L1et L2 accordéées avec laa demi-
capacité des connducteurs, le courannt de capaccité parasiite passe aalors entièèrement
par less bobines sans
s traverser les reelais.
a- P
Principe
3
CHAPITRE III LES DIFFERENTS SYSTEMES DE PROTECTION
1°/ Un dispositif de démarrage destiné à déceler que le réseau est le siège d'un
défaut. Ce dispositif comporte un relais de courant homopolaire RO qui entre en
action en cas de court-circuit à la terre, et trois relais à minimum d'impédance
RZ qui sont sollicités en cas de défauts entre phases.
2°/ Un système directionnel qui comprend deux relais de puissance. L'un RWO,
alimenté par la tension et le courant homopolaire, s'oriente suivant le sens d'une
puissance homopolaire complexe; l'autre RWT, alimenté par les courants et les
tensions des phases, est sensible à une puissance totale complexe. Ainsi que
nous l'avons indiqué au sujet des relais de puissance, ces appareils sont munis
de systèmes déphaseurs pour tenir compte du déphasage de 60° à 80° du
courant de court-circuit sur la tension.
4
CHAPITRE III LES DIFFERENTS SYSTEMES DE PROTECTION
Lorsqu’un défaut se produit sur le réseau, les contacts du relais RO, s'il
s'agit d'un défaut à la terre, ou des RZ, en cas de court-circuit entre phases, se
ferment et alimentent la bobine RI du relais intermédiaire commandant le
déclenchement, à condition que le contact du relais de verrouillage RV soit
fermé et que l'un des relais directionnels RW0 et RWT soit sur son contact de
fermeture 1. On établit les connexions internes de ces deux derniers relais pour
qu'il en soit ainsi lorsque le défaut est à l'intérieur de la section protégée; les
puissances paraissent alors venir de l'intérieur de la section AB et se diriger vers
A et B; dans ces conditions, les interrupteurs encadrant la ligne AB s'ouvrent.
b- Schéma réel
1°/ Le plus souvent, la transmission des signaux de verrouillage est assurée, non
par des fils pilotes, mais par une liaison à haute fréquence sur la ligne de haute
tension elle-même. Cette liaison, dite "par courants porteurs", est établie, soit
entre deux phases, soit entre une seule phase et le sol, une fréquence f1 est
attribuée aux communications dans un sens, de A vers B par exemple et une
fréquence f2 aux communications en sens inverse. A chacune des extrémités A
et B un émetteur et un récepteur sont couplés à la ligne par l'intermédiaire de un
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Figgure 3 : Trransmissio
on des signnaux de veerrouillagee par courrants porteeurs
L
L'émetteuur de A ett le réceptteur de B sont accoordés sur la fréquence f1,
l'émettteur de B et le réécepteur dde A sur la fréqueence f2 ; les signaaux de
verrouuillage sonnt obtenus en modullant les frréquences f1 et f2 paar une fréq
quence
acoustiique.
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3 Protectioon de disttance
Fig
gure 4 : Scchéma de ligne
l et rellais
Supposonns que less ensembbles de reelais instaallés en a1, c1... d2, b1,
ortent chaccun un sysstème de ddémarragee D associé à un reelais directtionnel
les contaccts sont en
n série aveec la bobin
ne de déclenchemennt B (figurre 5).
Figure 5 : Relais du
u système
7
CHAPITRE III LES DIFFERENTS SYSTEMES DE PROTECTION
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iintroduit dans
d le fonctionnem ment de cee groupe doit
d être aau moins égal
é au
ttemps d'éliminatio on du dééfaut dan ns le caas a) afin in d'éviteer tout
ddéclencheement inteempestif. T2 est co ompris en ntre 0,5 eet 1 seconnde; le
ffonctionneement a liieu alors een deuxièm
me stade.
c) S
Si le défaaut est sép
paré du reelais par uneu distan nce supérrieure à m2%, la
ttemporisaation T3 attteint plussieurs seccondes, la protectioon fonction
nne en
ttroisième stade.
L
Le plus soouvent, on
n prend m1 = 90 %, m2 = 130 ou 150 % .
Figurre 6 : Exem
mple des sstades de fonctionne
f ement des relais
PPar exem
mple, si unn défaut sse produit en M à 25 % de la distance CD
par raapport à c 2 et à 75 % de ceette distan nce par raapport à d 1 , les reelais c 2
et d 1 ffonctionnnent en prremier staade, avan
nt que a 1 et b 1 aiennt pu inteervenir
respecctivemen t en deux xième et troisième stade. Si le déffaut est en P, à
5 % dde D et à 95 % de d C, d 1 ffonctionn ne en premier stadde avant b 1 qui
n'interrviendraiit qu'en deuxième
d stade, c 2 fonction
nne en ddeuxième stade,
mais avant a 1 qui ne pourrait o pérer qu''en troisième stadde. La séllection
est doonc assur ée; de plus, si l'unn des rel ais encaddrant le ccourt-circuit est
défailllant, par exemple c 2 en cass de défau ut en M, le
l relais ffonctionn nera en
secouurs, coupaant la lig gne en A au boutt du temp ps T 2 corrrespondant au
deuxi ème stadde; si le défaut
d estt suffisam
mment élo oigné de c 2 , le relais a 1
pourraa intervennir en troisième sttade.
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Lorsqu’unn réseau est le siègee d'une rup pture de syynchronissme, l'impédance
appareente en chaque point deevient vaariable et la pui uissance change
c
périodiiquement de sens le long des lignees du tran nsport. L Les systèm mes de
protecttion qui comportent des relaiis à minim mum d'impédance oou de messure de
réactannce et dess relais directionnells se trouv vent solliccités et laa protectio
on peut
fonctioonner au cours
c d'osccillations cconsécutiv
ves à une perte
p de syynchronissme, en
l'absennce de toutt défaut.
P
Pour disttinguer un n défaut véritable d'une oscillation,, on utiliise des
dispossitifs "anti-pompag ge"; le fonnctionnem ment de la plupart d''entre eux repose
sur le fait suivannt : lorsqu
u’un court--circuit a lieu,
l l'impédance appparente mesurée
m
par less relais vaarie brusqu
uement; auu contrairee, en cas d'oscillatio
d on, les varriations
d'impéédance appparente so ont relativeement lenttes.
P
Pour metttre en éviidence cettte différeence, on peutp utilisser deux relais
r à
minimmum d'imppédance ; l'un l Z1 peuut être l'unn des relaiis de démaarrage, l'aautre Z2
est régglé pour une
u valeurr de l'impéédance apparente pllus élevéee que le premier.
En caas de courrt-circuit, les deuxx relais fo onctionnen nt simultaanément; en cas
d'oscilllation, lee relais Z2 fonctionnne avant lee relais Z1 et la nonn simultannéité de
ces oppérations est
e utilisée pour bloqquer la pro otection.
L
La figure 7 présentee ce dispo sitif "anti--pompage" :
Fiigure 7 : Exemple
E de
d disposittif de blocaage des prrotections pendant les
l
oscillatiions de pu
uissance
10
CHAPITRE III LES DIFFERENTS SYSTEMES DE PROTECTION
Si, par exemple, la phase 1 est le siège d'un court-circuit (figure 8.b), V1
diminue d'amplitude ainsi que U12 et U13, U23 ne variant pratiquement pas; par
conséquent, c'est uniquement pour le relais de la phase 1 que le couple moteur
dépasse le couple antagoniste et seul ce relais ferme son contact, réalisant bien
ainsi la sélection de phases.
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III.3 P
PROTEC
CTION DE
ES MACH
HINES
E
Enfin, il y a lieeu de prrotéger lees alternaateurs conntre l’ou uverture
accidenntelle du circuit
c d'ex
xcitation oou contre la mise à la
l masse dde celui-cii.
U
Une dispoosition sim u résistaance aux bornes
mple connsiste à brrancher une
seconddaires d'unn transform mateur TN dont le primaire
p est connectté entre lee neutre
de l'altternateur et le sol. Normalem
N ment la ten
nsion au secondairee de TN est nulle;
lorsquu'un défautt à la masse a lieuu dans les enroulem ments de ll'alternateu ur, une
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O
On relie dans
d ce typ
pe de proteection le point
p neutrre de l'alteernateur au
u point
neutree des transsformateuurs de poteentiel par l'interméddiaire d'unn transforrmateur
T' donnt le seconndaire alim
mente un relais de tension V (figure 110). La so ortie de
l'enrouulement suupplémenttaire est rééunie au sol
s et tout défaut à laa masse ou entre
spires fait apparraître une tension auux bornes du relais.
Figgure 10 : Dispositif
D f de protecction contrre les courrts-circuitss entre spirres
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CTION
C
Cette foncction est confiée
c à lla protectiion différeentielle dee la machine qui
compaare sur chhaque phaase au mooyen d'un n relais diifférentiel D le cou urant à
l'entréée et à la sortie
s de l''enroulem
ment (figurre 11). En cas de coontact entrre deux
phasess, des couurants trav versent less relais D correspon ndants et provoqueent leur
fonctioonnementt.
C
Cette prootection est
e assuréée par un n relais à maximuum de teension,
généraalement à caractérisstique de temps inv verse, don
nt le réglaage est choisi de
telle soorte qu'une surélévaation de teension de 25 % fasse fonctioonner le reelais en
2 ou 3 secondess afin qu'u une surtenssion brèvee et non dangereuse
d e ne causee pas le
déclenchement de d l’altern
nateur.
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III.4 P
PROTEC
CTION DE
ES TRAN
NSFOMA
ATEURS
L
L’existencce d'un arc dans l'huile provoque
p un dégaagement gazeux
provennant de la décomposition du liquide. Comme
C tout défaut à l'intérieeur d'un
transfoormateur s'accompa
s agne d'un arc, la détection
d de
d bulles de gaz dans d un
transfoormateur est
e l'indicee d'un défa
faut internee à l'apparreil et peuut être utiliisé à sa
mise hhors tensioon.
L
Le systèm
me détecteu ur de gaz ou relais BUCHHO
B OLZ consiiste en unee petite
cuve iinsérée daans la tub bulure rel iant la cu uve du traansformatteur au rééservoir
d'expaansion duu transforrmateur. Cette cu uve, norm malement pleine d'huile,
d
renfermme deux petits
p flottteurs F1 ett F2 situés à des niv
veaux difféérents. En
n cas de
défautt interne, des
d bulless de gaz see rassemblent à la partie
p supéérieure duu relais,
le niveau d'huille baisse ete les flottteurs F1 d'abord
d pu
uis F2 s'apppuient su
ur leurs
contaccts. La ferrmeture dees premierrs qui corrrespond à un faiblee volume de gaz
dégagé commannde une alarme,
a lees secondss se ferment si le volume est e plus
grand et com mmande le l déclennchement des intterrupteurss encadrrant le
transfoormateur (figure
( 12).
15
CHAPITRE III LES DIFFERENTS SYSTEMES DE PROTECTION
En effet, dans les réseaux très maillés, par suite des adductions et des
prélèvements de puissance effectués en chaque nœud, il arrive que le courant
de défaut soit le plus intense dans la section siège du court-circuit, par
conséquent, si les relais du réseau ont une caractéristique inverse, ceux qui sont
sollicités par les courants les plus élevés fonctionnent avant les autres; si les
différences entre les courants dans la ligne défectueuse et dans les lignes saines
sont assez élevées on peut éliminer le court-circuit avant que les relais des
autres lignes aient fermé leurs contacts.
16
CHAPITRE III LES DIFFERENTS SYSTEMES DE PROTECTION
Il est très difficile d'établir les protections de secours des machines et des
transformateurs en utilisant des relais de surintensité. Ou bien ceux-ci sont
réglés suffisamment bas et ils produisent le déclenchement en cas de surcharges
parfaitement admissibles, ou bien, si le réglage est assez haut, le relais peut
rester insensible à des courants de court-circuit qui n'excèdent guère le courant
normal, mais qui finissent par causer des échauffements élevés s'ils sont
maintenus longtemps. Aussi, en général, comme les machines et les
transformateurs sont pourvus de plusieurs protections : protection de masse,
protection différentielle, relais Buchholz, etc..., qui se complètent et parfois
peuvent se substituer les unes aux autres en cas de défaillance de l'une d'elles, et
comme d'autre part les grosses machines ont des constantes de temps
thermiques très élevées, si l'on adjoint aux protections normales des relais de
courant, on les règle suffisamment haut pour qu'ils laissent passer les surcharges
et on les temporise assez largement de telle sorte qu'ils n'aient à intervenir que
dans le cas de défauts importants qui n'auraient pas été supprimés par les
protections normales.
17
1 - Les différents types de défaut
Une augmentation ou une diminution anormale des grandeurs nominales dans un circuit
électrique constitue un défaut ou une perturbation. Ce sont le plus souvent les variations
anormales de la tension, de l’intensité et de la fréquence qui sont à l’origine de ces
perturbations.
Les défauts les plus courants sont :
1 – 1 La surcharge
1 – 2 Le court-circuit
Les défauts de type court-circuit sur les lignes de transport de l’électricité sont
relativement fréquents, ils sont causés par : des coups de foudre, des arbres mal élagués, des
grues et des engins de grande hauteur travaillant au voisinage, vent, pollution…etc.
𝑈𝑛⁄√3
𝐼𝑐𝑐0 = .
𝑍𝑐𝑐+𝑍𝑜
Il correspond à un défaut entre deux phases, alimenté sous une tension composée U.
En appliquant la loi d’ohm, le courant de court circuit biphasé est définit par l’équation
suivante :
U
Icc =
2Zcc
Courts circuits triphasés :
C’est le défaut qui correspond à la réunion des trois phases :
Le principe de calcul des impédances de différentes composantes des réseaux électriques est
présenté ci-dessous :
1) Impédance de la source :
Un
Zs =
Icc ∗ √3
2) Impédance du transformateur :
𝑋% 𝑈𝑛²
𝑍𝑡 = ( )∗( )
100 𝑃𝑛
Avec, X% est le pourcentage de tension de court circuit.
Finalement, on peut calculer le courant de court circuit dans un jeu de barre, en utilisant :
Un
Icc =
√3 ∗ ∑ Z
Le parcourt du courant de court circuit dans un défaut phase terre est représenté dans la figure
suivante :
𝐸(𝑍𝑖 + 𝑍𝑜 + 3𝑍)
𝑉𝑑 =
𝑍𝑑 + 𝑍𝑖 + 𝑍𝑜 + 3𝑍
−𝑍𝑖 ∗ 𝐸
𝑉𝑖 =
𝑍𝑑 + 𝑍𝑖 + 𝑍𝑜 + 3𝑍
−𝑍𝑜 ∗ 𝐸
𝑉𝑜 =
𝑍𝑑 + 𝑍𝑖 + 𝑍𝑜 + 3𝑍
2.2.2) - Court-circuit biphasé entre conducteurs de phase :
Dans le cas d’un réseau alimenté par un transformateur (défaut éloigné des sources), la valeur
du courant de court-circuit biphasé en un point du réseau est :
𝐼
𝐼𝐾2 =
2 ∗ 𝑍𝑐𝑐
Le courant de court-circuit biphasé est alors plus faible que pour le triphasé, dans le rapport de
3/2, soit environ 87 %. Dans le cas de défaut proche d’un générateur (Zi ≤ Zd), le courant peut
être supérieur au cas du défaut triphasé.
√3 ∗ 𝑈
𝐼𝑘𝐸2 =
𝑍𝑑 + 2𝑍𝑜
𝐸(𝑍𝑖 + 𝑍𝑜 + 3𝑍)
𝐼𝑑 =
𝑍𝑑 ∗ 𝑍𝑖(3𝑍 + 𝑍𝑜) ∗ (𝑍𝑖 + 𝑍𝑑)
−𝐸(𝑍𝑜 + 3𝑍)
𝐼𝑖 =
𝑍𝑑 ∗ 𝑍𝑖(3𝑍 + 𝑍𝑜) ∗ (𝑍𝑑 + 𝑍𝑖)
−𝐸 ∗ 𝑍𝑖
𝐼𝑜 =
𝑍𝑑 ∗ 𝑍𝑖(3𝑍 + 𝑍𝑜) ∗ (𝑍𝑑 + 𝑍𝑖)
𝑈² 𝑈
Za= ; Icc =
𝑍𝑐𝑐 √3∗𝑍𝑐𝑐
De même, la source de tension n’est pas unique ; il peut y avoir plusieurs sources en parallèle,
en particulier les moteurs synchrones et asynchrones qui se comportent sur court-circuit
comme des générateurs.