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Ce qui est affirmé sans preuve peut être nié sans preuve. Euclide d’Alexandrie
Index
Baccalauréat S Nouvelle-Calédonie\ mars 2011..................................................................................................... 1
EXERCICE 1 6 points Commun à tous les candidats............................1
EXERCICE 2 4 points Commun à tous les candidats.....................3
EXERCICE 3 5 points Commun à tous les candidats..........................3
EXERCICE 4 5 points Candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité......4
{
f solution de (E)
(E ): y ' =ay+b ⇔
u solution de (E)
{
f −u solution de y '=ay
u solution de (E)
Démonstration :
{
f solution de (E)
(E ): y ' =ay+b ⇔
u solution de (E)
u '=au+b{
f ' =af +b
⇔
u ' =au+b
{
f ' −u ' =af −au
⇔
u ' =au+b
( f −u) ' =a( f −u)
⇔{
{ f −u solution de y ' =ay
u solution de (E)
3. En déduire toutes les solutions de l’équation différentielle (E).
Analyse de ce qui précède :
D'après le 2/ on sait que, connaissant les fonctions solutions g de l'équation y = ay et connaissant une solution
particulière u de (E), on obtient les fonctions f solutions de (E), et, la relation entre ces fonctions est : g = f – u.
Au 1/, on a obtenu une solution particulière de (E).
Dans l'énoncé, on nous rappelle les solutions de y ' = ay.
Application :
b
Puisque la fonction u définie par u (x) = – est une solution particulière de (E) et puisque les fonctions g
a
« Le savoir n'est jamais inutile. Seulement il s trouve qu'il faut apprendre un tas de choses inutiles avant de comprendre les choses utiles »
Jørn Riel in La maison de mes pères
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Partie B
Un cycliste roule sur une route descendante rectiligne et très longue. On note v(t )sa vitesse à l’instant t , où t
est exprimé en secondes et v(t ) en mètres par seconde.
On suppose de plus que la fonction v ainsi définie est dérivable sur l’intervalle [0 ; +∞[.
Un modèle simple permet de considérer que la fonction v est solution de l’équation différentielle :
10v′(t )+v(t )= 30.
Enfin, on suppose que, lorsque le cycliste s’élance, sa vitesse initiale est nulle, c’est-à-dire que v(0) = 0.
1
L'équation 10v' (t) + v (t) = 30 s'écrit aussi v' (t) = – v (t) + 3
10
1
− t
D'après la partie A/, les solutions sont les fonctions v : t K e
10
– 3×(–10) où K ∈ ℝ.
Comme v(0) = 0, on a : K + 30 = 0, soit, K = –30.
( )
1 t
− t −
10
La solution vérifiant la condition initiale est donc la fonction v : t –30 e + 30 = 30 1−e
10
4. La distance d parcourue par ce cycliste entre les instants t1 et t2 est donnée par d = ∫ v(t) d t .
t1
Calculer la distance parcourue par ce cycliste pendant les 35 premières secondes.
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v1
1/4
R1
1/4
1/4
P1
1/4 V2
0,7
L1 R2
0,2
0,1
P2
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2
effectué le trajet à vélo est . Calculer la probabilité qu’au cours des six prochaines années l’épreuve soit
3
remportée au moins une fois par un concurrent « non cycliste ».
Remarque : On considère un nouvel événement : le concurrent a effectué le trajet à vélo ET il a gagné
l'épreuve
L'événement contraire de " l’épreuve est remportée au moins une fois par un concurrent « non cycliste » " est
" l’épreuve n'est jamais remportée par un concurrent « non cycliste » " ou encore " L'épreuve est remportée par
un cycliste "
2
On sait : P(" Cycliste gagne ") = .
3
Les événements étant indépendants, la probabilité qu'en six épreuves, " l’épreuve n'est jamais remportée par un
6
concurrent « non cycliste » " est donc :
2
3
. ()
et la probabilité qu'en six épreuves, " l’épreuve est remportée au moins une fois par un concurrent « non
6
cycliste » " vaut 1 –
2
3 ()
≈ 0,912 à un millième près par défaut.
Remarque : Quand on aura étudié la loi binomiale, on pourra appliquer directement une " formule " du cours.
Partie A
Soit f la fonction définie sur ℝ par f (x) = x −ln(x² +1).
1. Résoudre dans R l’équation f (x) = x.
f (x) = x ⇔ x – ln(x² + 1) = x ⇔ ln(x² + 1) = 0 ⇔ x² + 1 = 1 (la fonction ln est bijective sur ]0 ; +∞[ et ln 1 = 0)
L' équation f (x) = x a pour unique solution le réel 0.
Commentaires : Ce résultat montre que la courbe de f et la droite d'équation y = x dans un repère ont un et un
seul point commun (Ici : le point O)
Ce résultat sera aussi utile au B3/.
2. Étudier le sens de variation de la fonction f sur l’intervalle [0 ; 1].
En déduire que si x ∈ [0 ; 1] alors f (x) ∈ [0 ; 1].
2x
f est la somme de fonctions définies et dérivables sur ]0 ; +∞[, et, pour tout x réel, on a : f ' (x) = 1 – 2
x +1
2 2
x +1−2 x ( x−1)
Soit f ' (x) = 2 = 2
x +1 x +1
Il est immédiat que f ' (x) 0 (f '(1) = 0), d'où, la fonction f est strictement croissante sur ℝ.
Comme f(0) = 0 et f(1) = 1 – ln2, on obtient :
{ 0⩽ x⩽1
f strictement croissante sur ℝ
implique f(0) f (x) f(1)
Comme f(1) < 1, on a montré : si x ∈ [0 ; 1] alors f (x) ∈ [0 ; 1]
Commentaire : Ce résultat va permettre de montrer que tous les termes un sont compris entre 0 et 1.
Partie B
1. Démontrer par récurrence que, pour tout entier n 0, un ∈ [0 ; 1].
Remarquer : un+1 = f(un)
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Méthode : Mettre en évidence la proposition à démontrer (ici : pour tout entier n 0, un ∈ [0 ; 1].)
Vérifier que la proposition est vraie au premier rang (ici : 0)
Démontrer la transmission d'un rang quelconque au rang suivant
Conclure grâce à l'axiome de récurrence.
Initialisation : u0 = 1 et 1 ∈ [0 ; 1]
Hérédité : Soit un entier n tel que un ∈ [0 ; 1]
D'après la question A/2/, on a : f(un) ∈ [0 ; 1]
Or, f(un) = un+1 , d'où, un+1 ∈ [0 ; 1]
Conclusion : D'après l'axiome de récurrence, la proposition est vraie pour tout n∈ℕ.
2. Étudier le sens de variation de la suite (un).
En remarquant que un+1 – un = –ln(un² + 1) et un² + 1 1 , on a :
un+1 – un 0.
Par conséquent, la suite (un) est strictement décroissante.
3. Démontrer que la suite (un) est convergente. Déterminer sa limite.
Or, la suite un est minorée par 0, et, comme elle est décroissante, la suite (un) est convergente.
Méthode :
On sait que (un) est convergente.
un+1 tend aussi vers l.
On cherche aussi la limite de f(un) (utilisation de " limite des fonctions composées ") et de la continuité de f.
Application :
Soit l sa limite.
lim un+1 = l et
n → +∞
lim un = l. On cherche donc, la limite en l de la fonction f.
n → +∞
Comme la fonction f est continue, d'où, lim f ( x) = f(l)
x →l
l est donc solution de l'équation f (x) = x.
On a vu au A/1, que cette équation avait pour unique solution 0.
Conclusion :
(un) converge vers 0
( ) () ( ) ()
1−(−2) 3 −2−(−2) 0
⃗
AB 2−0 , soit : ⃗
AB 2 et ⃗AC 2−0 , soit : ⃗ AC 2
−1−1 −2 2−1 1
⃗ ⃗
AB⋅AC = 3×0 + 2×2 + (–2)×1 = 2
On sait que AB² = || ⃗AB ||² = ⃗AB⋅⃗ AB = ⃗
AB ²
AB = || AB || = √ 3 +2 +(−2) = √ 17
⃗ 2 2 2
et AC = || ⃗ AC || = √ 02 +22 +12 = √ 5
b. En déduire une valeur approchée arrondie au degré près de l’angle ̂ BAC .
Comme dans un plan contenant les points A, B, C, on a : ⃗ AB⋅⃗ AC = AB×AC×cos ̂ BAC , on en déduit :
2 2
cos ̂BAC = =
√ 17×√ 5 √ 85
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{
−2 a+0×b+c+d =0
On est amené alors à résoudre le système a+2 b−c+d =0
−2 a+2b+2 c+d =0
Comme nous avons quatre inconnues et trois équations, on cherche à exprimer trois des inconnues en fonction
de la quatrième (qui devient alors un paramètre).
{
x=−2
y=−1+3 t , t ∈ ℝ.
z =t
() ()
1 1
n1
p1 et p2 sont sécants , car, leurs vecteurs normaux respectifs ⃗ n2
1 et ⃗ −2 ne sont pas colinéaires.
−3 6
(Évident)
Les coordonnées (x ; y ; z) d'un point M de d sont solutions du système : {x+x−2y−3y +6z+3=0
z=0
On pose z = t, on a alors :
{ { {
x=− y+3 t−3 x=−y+3t−3 x=−2
{ x+ y−3 z+3=0
x−2 y +6 z=0
⇔ − y+3 t−3−2 y=−6t ⇔
z=t
y =−1+3 t ⇔
z=t
y=−1+3 t , t ∈ ℝ.
z =t
()
0
u
La droite d est la droite passant par D(–2 ; –1 ; 0) et de vecteur directeur ⃗3
1
4. Démontrer que la droite d et le plan (ABC) sont sécants et déterminer les coordonnées de leur point
d’intersection.
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Méthode :
Pour déterminer la position relative du plan et de la droite, il suffit d'étudier un vecteur normal de (ABC) et
un vecteur directeur de d.
Ne pas hésiter à visualiser la situation : deux crayons suffisent, un crayon à la verticale sur la table pour
indiquer la direction orthogonale à (ABC) et un autre crayon pour indiquer la direction de la droite.
Pour déterminer les coordonnées des points communs à deux " objets géométriques " dont on connaît les
équations, on résout le système formé par ces équations.
Application :
() ()
0 2
Un vecteur directeur de d est ⃗ u 3 et un vecteur normal du plan (ABC) est ⃗ n −1
1 2
Le produit scalaire u ⃗⃗⋅n = 0×2 + 3×(–1) + 1×2 = –1 est non nul.
Les vecteurs n'étant pas orthogonaux, la droite d et le plan (ABC) ne sont pas parallèles.
{
2 x− y+2 z +2=0
x=−2
Les coordonnées du point d'intersection I sont solutions du système
y=−1+3t
z=t
Détermination du paramètre t.
{
2 x− y+2 z +2=0
x=−2
implique 2(–2) – (–1 + 3t) + 2t + 2 = 0.
y=−1+3t
z=t
On en tire : t = –1
{
x=−2
Les coordonnées du point d'intersection sont : y=−4 . I(–2 ; –4 ; –1)
z =−1
5. Soit s la sphère de centre Ω(1 ; −3 ; 1) et de rayon r = 3.
a. Donner une équation cartésienne de la sphère s .
Méthode :
Il suffit d'écrire avec les relations analytiques la caractérisation de la sphère : un point M de l'espace appartient à
s si et seulement si M = r.
Comme les nombres sont positifs, cette égalité M = r est équivalente à M² = r²
Application :
Soit M(x ; y; z) ∈ s
M ∈ s si et seulement si M² = r²
si et seulement si (x – 1)² + (y + 3)² + (z – 1)² = 9
En développant, réduisant, il vient :
x² + y² + z² – 2x + 6y – 2z + 2 = 0 est une équation cartésienne de s.
Dans les deux questions suivantes, toute trace de recherche,même incomplète, ou d’initiative même non
fructueuse, sera prise en compte dans l’évaluation.
b. Étudier l’intersection de la sphère s et de la droite d.
{
x² + y² +z²−2 x+6 y−2 z+2=0
x=−2
Les coordonnées des points d'intersection sont solutions du système
y=−1+3 t
z =t
Détermination du paramètre t.
(–2)² + (–1 + 3t)² + t² – 2(–2) + 6(–1 + 3t) – 2t + 2 = 0 qui est équivalent à :
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()
2
Ce point T(xT ; yT ; zT) est tel que ⃗ΩT et ⃗ n −1 sont colinéaires.
2
{
x T −1=2 u
On a donc : il existe un réel u tel que y T +2=−u
z T −1=2 u
Ce point T est un point du plan (ABC), d'où, 2(1 + u) – (–3 – u) + 2(1 + 2u) = 0, soit : u = –1.
On trouve T(–1 ; –2 ; –1)
On peut remarquer : (x – 1)² + (y + 3)² + (z – 1)² = 9 étant une équation de s, le réel –1 est une des solutions
de (2u)² + (–u)² + (2u)² = 9.
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