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Said Koraibi Concours FMP-FMD 2020/2021

I) Les suites

1) Les suites arithmétiques et les suites géométriques :

Suite ( u n ) géométrique arithmétique


Définition ( ∃q ∈ ℝ * );(∀n ≥ n 0 ) : u n + 1 = qu n (∃r ∈ ℝ );(∀n ≥ n 0 ) : un +1 − un = r

Propriété (∀n ≥ n 0 ) : u n + 2 × u n = u n + 1 ² (∀n ≥ n 0 ) : un + 2 + un = 2u n +1


caractéristique
Terme général (∀n ≥ n 0 );(∀p ≥ n 0 ) : un = upqn− p (∀n ≥ n 0 );(∀p ≥ n 0 ) : u n = u p + (n − p)r

Somme de n
1 − q(n − p+1) n (n − p + 1)(up + un )
termes 
k =p
uk = up
1− q
; q≠1 u
k =p
k =
2
consécutifs p≤n p≤n

2) Les suites aritmético- géométriques :


Soit la suite définie par le premier terme u 0 et par ∀n ∈ ℕ : u n +1 = aun + b a ≠ 0
 si a = 1 alors (u n ) est une suite arithmétique de raison b
 si a ≠ 1 alors :
b
- l'équation x = ax + b une seule solution α = .
1− a
- la suite définie par ∀n ∈ ℕ : v n = un − α est une suite géométrique de raison a
b
- (∀n ∈ ℕ ); v n = v 0 an et un = v 0 an + .
1−a
b
- Si −1 < a < 1 alors (u n ) converge vers α = .
1− a
Si a ≤ −1 alors (u n ) n’admet pas de limite.
Si a > 1 et u1 > u0 alors lim un = +∞ .
n → +∞

Si a > 1 et u1 < u0 alors lim un = −∞ .


n → +∞
Exemples :
Déterminer la limite des suites définies par :
 1
 u0 =
 u 0 = 2  2
- -
u n +1 = 2u n + 1; n ∈ ℕ u = 1 u − 1; n ∈ ℕ
 n +1 3 n

3) les suites homographiques


au n + b
Soit la suite définie par le premier terme u 0 et par ∀n ∈ ℕ : u n +1 = avec c ≠ 0 et ad − bc ≠ 0
cu n + d
ax + b
 Si l'équation = x admet deux solutions distinctes α et β alors :
cx + d
un − α a − cα
- la suite définie par ∀n ∈ ℕ : v n = est géométrique de raison q = .
un − β a − cβ
Si q > 1 alors lim(un ) = β .

Si q < 1 alors lim(un ) = α .

Si q = −1 on exprime v n puis un en fonction de n pour déterminer la limite

- On détermine v n puis u n en fonction de n et puis la limite de (u n )


ax + b
 Si l'équation = x admet une seule solution α alors :
cx + d
1 2c
- la suite définie par ∀n ∈ ℕ : v n = est arithmétique de raison et la suite (u n )
un − α a+d
est convergente de raison α .
- On détermine v n puis u n en fonction de n et puis la limite de (u n ) .
Exemples :
Déterminer la limite des suites définies par :
 u0 = 1  u0 = 2
 
- un − 6 - un +1
 u n +1 = ; n ∈ ℕ  u n +1 = ;n ∈ℕ
 un − 4  3 − un

4) Autres résultats :
- u n = an + b;a ≠ 0 est une suite arithmétique de raison a.
- u n = a(q) n est une suite géométrique de raison q .
n
- Si q ∈ ]−1;1[ alors lim q = 0
n→+∞
n
- Si q ∈ ]1; +∞[ alors lim q = +∞
n→+∞
n
1 − qn+ 1 n
1 − qn− p+ 1
-
 qk =
k=0 1−q
 qk = qp
k =p 1−q
n n
n(n + 1) (n − p + 1)(p + n)
 k=
2
k = 2
- k=0 k =p

n 2
n(n + 1)(2n + 1) n
 n(n + 1) 
 k² =
6
 k =3

 2 

- k=0 k=0

n
1 1 ak n

 = 1− lim  = ea
- k =1 k(k + 1) n+1 k!
n→+∞
k=0

- Les suites
( (−1) ) n
n≥ 0 ;
(cosn) n≥0
et
(sinn) n≥0
n’admettent pas de limite.
n n
 1  a
lim  1 +  = e lim  1 +  = ea
n →+∞  n
-
n →+∞
 n
un+1 − α
Si (un )n≥ p est une suite à termes non nuls telle que à partir d’un certain rang ≤ k et k < 1 alors
- un − α
lim un = α
n → +∞
un+ 1
Si (un )n≥ p est une suite à termes strictement positifs telle que à partir d’un certain rang ≥ k et k > 1
- un
alors lim un = +∞
n →+∞

1 n 
Si (un )n≥1 est une suite convergente vers un réel α alors la suite   uk  est convergente vers α
 n k = 1  n≥ 1
-
( théorème de Cézaro)
k=n

 (ak + b)
k=p
- est la somme de termes consécutifs d’une suite arithmétique de raison a.
k=n

 α(q)
k=p
k

- est la somme de termes consécutifs d’une suite géométrique de raison q.

II-
- Les fonctions

1) Dérivabilité en un point :
f est une fonction définie sur un intervalle ouvert I et a ∈ I .
f (x) − f (a)
- f est dérivable en a ssi lim ∈ℝ.
x→a x−a
f (x) − f (a)
- f est dérivable en a à droite ssi lim+ ∈ ℝ (notée fd' (a) .
x→a x−a
f (x) − f (a)
- f est dérivable en a à gauche ssi lim− ∈ ℝ (notée fg' (a) ).
x→a x−a
- f est dérivable en a ssi f est dérivable en a à droite et f est dérivable en a à gauche et fd' (a) = fg' (a)
- toute fonction dérivable en un point est continue en ce point ;la réciproque est fausse.
2) Tangente à une courbe en un point
f est une fonction dérivable en a
L’équation de la tangente à une courbe (Cf ) en un point A(a;f (a)) est y = f '(a)(x − a) + f (a) .
f '(a) est le coefficient directeur (pente) de droite tangente à (Cf ) en A(a;f (a)) .
3) Dérivée des fonctions usuelles.

La fonction f Domaine de f La fonction dérivée f’ Domaine de f’


constante ℝ nulle ℝ
x֏x ℝ x֏1 ℝ
x ֏ x2 ℝ x ֏ 2x ℝ
x ֏ xn (n ∈ ℕ* ) ℝ x ֏ nxn−1 ℝ
x֏ x ℝ+ 1 ℝ *+

2 x
1 ℝ* −1 ℝ *+ ou ℝ *−
x֏ x֏
x x²
x ֏ cos x ℝ x ֏ − sin x ℝ
x ֏ sin x ℝ x ֏ cos x ℝ
x ֏ tan x  π π  x ֏ 1 + tan ²x  π π 
∪  − 2 + kπ; 2 + kπ 
k∈ℤ  
 − 2 + kπ; 2 + kπ  (k ∈ ℤ )
 
x ֏ ln x ]0;+∞[ x֏
1 ]0;+∞[
x
x ֏ ex ℝ x ֏ ex ℝ
x֏ x n
[0; +∞[ x֏
1 ]0;+∞[
n −1
n ( x)
n

x ֏ arctan x ℝ 1 ℝ

1 + x²

4) Opérations sur les fonctions dérivables sur un intervalle I.

La fonction Sa fonction dérivée Condition sur la fonction

f +g f '+ g ' f et g dérivables sur un intervalle.


f ×g f 'g + fg ' f et g dérivables sur I un intervalle.
αf ( α ∈ ℝ ) αf ' f dérivable sur un intervalle.
f n (n ∈ ℕ* ) nf n−1f ' f dérivable sur un intervalle.
f n (n ∈ ℤ*) nf n−1f ' f dérivable et ne s’annule pas sur
un intervalle.
1 −f ' f dérivable et ne s’annule pas sur
f f² un intervalle.
f f 'g − fg ' f et g dérivables sur I et g ne
g g² s’annule pas sur un même
intervalle.
f f' f dérivable sur I et strictement
2 f positive sur un intervalle.
x ֏ cos(ax + b) x ֏ − a sin(ax + b) Sur n’importe intervalle de ℝ
x ֏ sin(ax + b) x ֏ a cos(ax + b) Sur n’importe intervalle de ℝ
x ֏ tan(ax + b) x ֏ a(1 + tan ²(ax + b)) Sur n’importe intervalle de ℝ
vérifiant :
 π π 
(ax + b) ∈  − + kπ; + kπ  (k ∈ ℤ )
 2 2 
g f x ֏ f '(x) × g '(f (x)) f et g dérivables resp sur I et J et
f(I) inclus dans J.
x ֏ ln(f (x)) f '(x) f dérivable et ne s’annule pas sur un

f (x) intervalle.
x ֏ ef (x ) x ֏ f '(x)ef (x ) f dérivable sur un intervalle
x ֏ n f (x) f '(x) f dérivable strictement positive sur

n( f (x)) n −1
n un intervalle.
f −1 1 f dérivable st monotone sur un
x֏ −1
f '(f (x)) intervalle et f’ ne s’annule pas sur
cet intervalle.

5) Variations d’une fonction dérivable sur un intervalle.


f est une fonction dérivable sur un intervalle I de ℝ .
- Si (∀x ∈ I) : f '(x) ≥ 0 alors f est croissante sur I.
- Si (∀x ∈ I) : f '(x) ≤ 0 alors f est décroissante sur I.
- Si (∀x ∈ I) : f '(x) = 0 alors f est constante sur I.
6) Concavité d’une fonction deux fois dérivable sur un intervalle.
f est une fonction deux fois dérivable sur un intervalle I de ℝ .
- Si (∀x ∈ I) : f ''(x) ≥ 0 alors Cf a une concavité dirigée vers les abscisses positives.
- Si (∀x ∈ I) : f ''(x) ≤ 0 alors Cf a une concavité dirigée vers les abscisses négatives.
- Si ( ∃c ∈ I) / f ''(c) = 0 et f '' change de signe alors Cf admet un point d’inflexion en
A(c;f (c)) .
7) les branches infinies d’une courbe :
les asymptotes :
-Si lim f (x) = ±∞ alors la droite d’équation x = a est une asymptote (verticale ) à Cf .
x→a

-Si lim f (x) = b alors la droite d’équation y = b est une asymptote (horizontale) à Cf .
x →±∞

-Si lim f (x) − (ax + b) = 0 et a ≠ 0 ; la droite d’équation y = ax + b est une asymptote oblique
x →±∞

à Cf .
Les branches paraboliques :
f (x)
-Si lim f (x) = ±∞ et lim = 0 alors Cf admet une branche parabolique de direction l’axe des
x →±∞ x →±∞ x

abscisses au voisinage de ±∞ .
f (x)
-Si lim f (x) = ±∞ et lim = ±∞ alors Cf admet une branche parabolique de direction l’axe des
x →±∞ x →±∞ x

ordonnées au voisinage de ±∞ .
f (x)
-Si lim f (x) = ±∞ et lim = a ( a ≠ 0 ) et lim f (x) − ax = ±∞ alors Cf admet une branche
x →±∞ x →±∞ x x →±∞

parabolique de direction la droite d‘équation y = ax au voisinage de ±∞


8) l’axe et le centre de symétrie d’une courbe :
 (2a − x) ∈ Df
- la droite d’équation x = a est axe de symétrie de Cf ssi (∀x ∈ Df ) : 
 f (2a − x) = f (x)
 (2a − x) ∈ Df
- le point A(a;b) est centre de symétrie de Cf ssi (∀x ∈ Df ) : 
 f (2a − x) = 2b − f (x)
- la courbe de la fonction x ֏ f (ax² + bx + c) admet comme axe de symétrie la droite d’équation
−b
y= .
2a
ax + b
- la courbe de la fonction f (x) = (ad-bc ≠ 0 et c ≠ 0 ) admet pour centre de symétrie le point
cx + d
 −d a 
Ω ; 
 c c
9) Les limites usuelles
1 − cos x 1 − cos x 1 tan x sin x
lim =0 lim = lim =1 lim =1
x→ 0 x x → 0 x² 2 x → 0 x x → 0 x
lim x ln x = 0− lim
ln x
=0
lim ln x = −∞
x → 0+
lim ln x = +∞
x →+∞
x →0+
x → +∞ x
n
n ∈ ℕ * . lim+ x ln x = 0 ln x ln x ln(x + 1)
x→0 n ∈ ℕ * . lim n = 0 lim =1 lim =1
x → +∞ x x →1 x − 1 x→ 0 x
lim xex = 0 ex lim ex = 0 lim ex = +∞
x →−∞ lim = +∞ x →−∞ x→+∞
x →+∞ x

ex lim xnex = 0 eax − 1 ex − 1


lim = +∞ x→−∞ lim =a lim =1
x →+∞ x n x→0 x x→0 x
lim n x = +∞ arctan x π π
x →+∞ lim =1 lim arctan x = − lim arctan x =
x→ 0 x x →−∞ 2 x →+∞ 2

10) Théorème de l’hôpital


f(x) − f(a) f'(x)
Si f et g sont deux fonctions dérivables sur un intervalle I et a ∈ I alors lim = lim
x→a g(x) − g(a) x → a g'(x)
III) les intégrales :
x
-Si f est une fonction continue sur un intervalle I et a ∈ I alors la fonction définie par x ֏  f (t)dt est la
a

primitive de f sur I et (  f(t)dt) ' = f(x)


a
x

a a
-Si f est continue sur [ − a;a] et paire alors −a
f(t)dt = 2  f(t)dt
0

a
-Si f est continue sur [ − a;a] et impaire alors  −a
f(t)dt = 0
IV) les complexes

[ r; θ] = [ r; −θ] [ r; θ ] r  [ r; θ]
n
= rn ;nθ [ r; θ] × [r '; θ '] = [ rr '; θ + θ ']
=  ; θ − θ '
[ r '; θ ']  r ' 

z ∈ ℝ *+ ⇔ arg z ≡ 0 [ 2π ] z ∈ ℝ* ⇔ arg z ≡ 0 [ π ] 1 1  − [ r; θ] = [ r; π + θ ]
=  ; −θ 
[ r; θ]  r 
π
[ 2π ] π π z ∈ ℝ *− ⇔ arg z ≡ π [ 2π ]
z ∈ iℝ *− ⇔ arg z ≡ −
2
z ∈ iℝ *+ ⇔ arg z ≡
2
[ 2π z ∈ iℝ* ⇔ arg z ≡ [ π ]
2

θ
θ  i
θ
θ i e iθ − e − iθ = 2i sin θ e iθ + e − iθ = 2 cos θ
eiθ − 1 = 2i sin   e 2 1 + eiθ = 2cos   e 2
 2  2

zC − z A
 θ+θ '   θ+θ '  ABC alignés ⇔ ∈ℝ
θ − θ' i
 2 
 θ − θ' i  zB − z A
eiθ + eiθ' = 2cos( )e eiθ − eiθ ' = 2i sin( )e  2 
2 2 z −z
(AB) ⊥ (CD) ⇔ D C ∈ iℝ *
zB − z A
-1 = eiπ i
π
−i
π
i=e 2 −i = e 2
(1 + i)² = 2i (1 − i)² = −2i 1
= −i
i
La somme des racines de Le produit des racines de Si z1 et z 2 sont les racines de az²+bz+c
−b c Alors az² + bz + c = a(z − z1 )(z − z 2 )
az²+bz+c est az²+bz+c est
a a
L’expression complexe d’une L’expression complexe d’une L’expression complexe d’une rotation
translation de vecteur u(a) homothétie de centre Ω(ω) et de centre Ω(ω) et d’angle θ est :
est : z ' = z + a de rapport k est : z '− ω = eiθ (z − ω)
z '− ω = k(z − ω)

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