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S’armer en France

Par Thibsa

Partie I : Légalement
Partie II : Illégalement
Partie III : S’entraîner

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S’armer en France
Ecrit par Thibsa, mis en forme par CyberZeist
Sommaire

Duis autem vel eum iriure dolor in hendrerit in vulputate velit esse molestie
consequat, vel illum dolore eu feugiat nulla facilisis at vero eros et accumsan et
iusto odio dignissim qui blandit praesent luptatum zzril delenit augue duis dolore
et feugiat nulla facilisis.
Partie I : Légalement
Sed ut perspiciatis, unde omnis iste natus error sit voluptatem accusantium
Généralités
doloremque laudantium, totam rem aperiam eaque ipsa, quae ab illo inventore
Poudre Noire
veritatis et quasi architecto beatae vitae dicta sunt, explicabo. nemo enim ipsam
Généralités
voluptatem, quia voluptas sit, aspernatur aut odit aut fugit, sed quia consequuntur
magni dolores Cartouches papier voluptatem sequi nesciunt, neque porro quisquam
eos, qui ratione
Fusil
est, qui de précision
dolorem ipsum, catégorie
quia dolorDsit, amet, consectetur, adipisci velit, sed quia
Autres bons
non numquam eiusplans
modicatégorie
tempora D incidunt, ut labore et dolore magnam aliquam
Permis de chasse (Cat. C)
quaerat voluptatem. ut enim ad minima veniam, quis nostrum exercitationem ullam
Licence
corporis de laboriosam,
suscipit Ball Trap (Cat.
nisiC)ut aliquid ex ea commodi consequatur? quis
autemLicence
vel eum deiure
Tir reprehenderit, qui in ea voluptate velit esse, quam nihil
Généralités vel illum, qui dolorem eum fugiat, quo voluptas nulla
molestiae consequatur,
pariatur? Bien débuter
Les CSA

Partie II : Illégalement

Introduction
Précautions générales
Le Deep
Les MC
La rue
Les armes à blanc modifiées

Partie III : S’entraîner

Choix d’une arme et d’un calibre


Entretien d’une arme
Manipulations de base
Bien tirer
Techniques avancées (Magpul Dynamics)
Vivre avec une arme

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S’armer en France
Ecrit par Thibsa, mis en forme par CyberZeist
Introduction
Pourquoi voulez-vous vous armer ? Les raisons sont nombreuses et tout homme libre devrait
avoir le droit de se défendre et de défendre son foyer, néanmoins l’état ne le voit pas de cet œil
et essaye de vous mettre des bâtons dans les roues, pourtant il reste énormément de solutions
pour s’armer légalement et, si elles ne vous conviennent pas, je traiterai de toute façon également
de la partie illégale de la chose.

Prenez tout de même le temps de considérer les options légales, pourquoi risquer la prison si
une solution légale convient à vos besoins, vous n’avez pas acheté cet ebook pour faire le kéké,
mais parce que vous voulez avoir les moyens d’assurer votre sécurité et celle de votre foyer, ce
qui est plus compliqué depuis une cellule ou un pays d’Europe de l’est, parce que vous aurez
joué au gangster qui s’affiche sur Snapchat.

Soyez intelligent, soyez consciencieux et surtout soyez calmes, vous êtes armé, vous dominez,
donc hurler, provoquer un fils de pute en jogging ou menacer un imbécile sur Twitter est inutile,
vous n’avez pas besoin de ça pour peser.

Alors oui les flics sont armés et des militaires de l’opération Sentinelle patrouillent dans nos rues
mais n’oubliez pas :

Rejeter l’entière responsabilité de sa sécurité sur des fonctionnaires est une


inféodation. Nous devons être libres et autonomes pour protéger nos droits
que sont le droit à la vie, à la sûreté, à la résistance à l’oppression car ils
sont des droits naturels et imprescriptibles !
-ARPAC

Démarrons maintenant !

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Partie I :

Les solutions
légales

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Généralités

Duis autem vel eum iriure dolor in hendrerit in vulputate velit esse molestie
consequat, vel illum dolore eu feugiat nulla facilisis at vero eros et accumsan et
Depuis peu les
iusto odio 8 catégories
dignissim quid’armes
blanditsont passéesluptatum
praesent au nombrezzril
de 4,delenit augue
cette mesure de duis dolore
simplification
n’en est pas nulla
et feugiat une, ilfacilisis.
s’agissait de restreindre encore plus l’accès à certaines armes de catégorie
inférieure jugées trop dangereuses. La bonne blague, ce sont des ARMES donc oui une arme
qui pouvait tuer au XIIXe siècle peut toujours tuer aujourd’hui…
Sed ut perspiciatis, unde omnis iste natus error sit voluptatem accusantium
doloremque
Ces laudantium,
catégories sont totam
les suivantes : rem aperiam eaque ipsa, quae ab illo inventore
veritatis et quasi architecto beatae vitae dicta sunt, explicabo. nemo enim ipsam
voluptatem, quia voluptas sit, aspernatur aut odit aut fugit, sed quia consequuntur
magni dolores eos, qui ratione voluptatem sequi nesciunt, neque porro quisquam
est, qui dolorem ipsum, quia dolor sit, amet, consectetur, adipisci velit, sed quia
non numquam eius modi tempora incidunt, ut labore et dolore magnam aliquam
quaerat voluptatem. ut enim ad minima veniam, quis nostrum exercitationem ullam
corporis suscipit laboriosam, nisi ut aliquid ex ea commodi consequatur? quis
autem vel eum iure reprehenderit, qui in ea voluptate velit esse, quam nihil
molestiae consequatur, vel illum, qui dolorem eum fugiat, quo voluptas nulla
pariatur?

Bien sûr plus une arme est située dans une catégorie élevée plus il est complexe de se la procurer
et vous ne pourrez jamais posséder un missile sol-air légalement mais que cela ne vous
décourage pas, malgré le choix d’un pistolet archaïque pour illustrer la catégorie D il y a tout de
même des armes intéressantes dans cette catégorie.

Il y en à pour tous les goûts et toutes les bourses, les seuls pré requis sont : avoir 18 ans (15
pour le permis de chasse / la licence de Ball Trap) et minimum 300€ pour la technique la moins
chère.

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Poudre noire :

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La poudre
iusto noire
odiocedignissim
ne sont pasqui
queblandit
des vieuxpraesent
flingues deluptatum
pirates complètement dépassés
zzril delenit augue? Bien
duissûrdolore
que non et je ne vous en parlerai même pas si c’était le cas.
et feugiat nulla facilisis.
La poudre sans fumée est arrivée presque en même temps que les cartouches métalliques et, en fait,
lorsqu’on
Sed parle « d’arme à poudre
ut perspiciatis, undenoire omnis
» il faut comprendre
iste natus« arme n’utilisant
error pas de cartouches
sit voluptatem accusantium
métalliques » du point de vue de la loi.
doloremque laudantium, totam rem aperiam eaque ipsa, quae ab illo inventore
Cesveritatis
armes sontetclassées
quasi en
architecto beatae
catégorie D2 vitae
– En vente dicta
libre sunt,
aux plus de explicabo.
18 ans nemo enim ipsam
voluptatem, quia voluptas sit, aspernatur aut odit aut fugit, sed quia consequuntur
Les magni
mousquets dolores
ne sonteos, qui ratione
pas intéressants voluptatem
mais sequi
cette catégorie nesciunt,
comprend un trèsneque porro de
grand nombre quisquam
modèles de revolver différents. Et ce ne sont pas des antiquités, ils sont toujours
est, qui dolorem ipsum, quia dolor sit, amet, consectetur, adipisci velit, sed produits de nos jours quia
par des firmes comme Pietta et Uberti pour les plus connues.
non numquam eius modi tempora incidunt, ut labore et dolore magnam aliquam
quaerat voluptatem. ut enim ad minima veniam, quis nostrum exercitationem ullam
corporis suscipit laboriosam, nisi ut aliquid ex ea commodi consequatur? quis
autem vel eum iure reprehenderit, qui in ea voluptate velit esse, quam nihil
Vous pouvez les acheter en ligne aussi
molestiae consequatur, vel illum, qui dolorem eum fugiat, quo voluptas nulla
bien qu’en armurerie et vous trouverez,
pourpariatur?
un prix d’environ 300€, des kits
« prêt à tirer » comprenant le revolver
de votre choix et un lot de 100
amorces, charges de poudre, bourres
et balles.

Ces revolvers sont des armes tout aussi mortelles et presque aussi précises que des revolvers
modernes, les calibres principaux sont .36, .38 et .44, j’aurai tendance à vous conseiller un calibre 38
mais aucun n’est à exclure (contrairement aux armes modernes qui, vous le verrez plus tard, sont
parfois proposées dans des calibres inutiles voir ridicules).

Dans le cadre d’une arme de défense votre principale considération


doit être la taille du canon, celui-ci doit être suffisamment court pour
permettre un port discret et ne pas heurter les coins de murs dans le
cadre de la défense de votre domicile. Un taille de 4’’ me semble
appropriée mais il existe même des poivrières (pepperbox) ne
comportant pas de canon, le barillet, plus long, sert de canon.
La perte de précision n’est pas vraiment un problème puisque
votre adversaire a peu de chances de se trouver à plus de 10m de vous.

Dans le cadre de l’utilisation en stand pour patienter en attendant votre autorisation de catégorie B, ou
tout simplement pour une arme que vous utiliserez fréquemment, privilégiez un modèle Remington
plutôt que Colt, la carcasse fermée du Remington est plus résistante à long terme que la carcasse
ouverte du Colt qui risque de prendre un peu de jeu passé les 5000 coups.

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Exemple de Remington Exemple de Colt

Mais alors quels sont les défauts de ces armes ? Il y en a 2, le premier c’est la poudre noire, très corrosive
et très odorante mais le second, le plus dérangeant, c’est le temps de rechargement qui nécessite de
remettre manuellement amorce, poudre, bourre et balle dans chaque chambre après le tir.

Mais il y a un moyen de contrer ce défaut, et d’obtenir des vitesses de rechargement presque aussi
élevées que pour un revolver normal : la préparation de cartouches papier.

Ce sera l’objet de la section suivante.

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Cartouches papier :

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Le iusto
but deodio
la cartouche papier
dignissim est de proposer
qui blandit praesentl’ensemble
luptatum zzril delenit augue duis dolore
balle / bourre / poudre dans une seule enveloppe en papier
et feugiat nulla facilisis.
fin cylindrique, pouvant être insérée dans le barillet de
votre revolver.
Sed ut perspiciatis, unde omnis iste natus error sit voluptatem accusantium
doloremque laudantium, totam rem aperiam eaque ipsa, quae ab illo inventore
L’enveloppe de papier se consume entièrement au moment du tir.
veritatis et quasi architecto beatae vitae dicta sunt, explicabo. nemo enim ipsam
voluptatem, quia voluptas sit, aspernatur aut odit aut fugit, sed quia consequuntur
magni dolores eos, qui ratione voluptatem sequi nesciunt, neque porro quisquam
est, qui dolorem ipsum, quia dolor sit, amet, consectetur, adipisci velit, sed quia
La vitesse de rechargement est donc similaire à une cartouche métallique, puisque le temps nécessaire
non numquam
à extraire l’étui vide est eius modi par
ici remplacé tempora incidunt,une
le fait d’introduire utnouvelle
laboreamorce
et dolore
au culmagnam
du barillet, aliquam
seul le
quaerat
transport voluptatem.
de ces cartouches estut plus
enim ad minima
contraignant queveniam, quis nostrum
pour des cartouches exercitationem
métalliques, mais une boiteullam
rigide tapissée de feutre ou de tissu fait très bien l’affaire. J’utilise
corporis suscipit laboriosam, nisi ut aliquid ex ea commodi consequatur? quispersonnellement une boite de tabac
rectangulaire en métal (Drum).
autem vel eum iure reprehenderit, qui in ea voluptate velit esse, quam nihil
molestiae
Le matériel consequatur,
nécessaire est le suivantvel: illum, qui dolorem eum fugiat, quo voluptas nulla
pariatur?
- Feuilles slim OCB pour l’enveloppe
- Poudre
- Balles
- Semoule fine pour remplacer la bourre

L’emploi de semoule fine à la place d’une bourre en feutre ou en carton est fréquent chez les tireurs, la
semoule, en plus de représenter une bonne économie, gratte votre canon à chaque tir, enlevant les
résidus du tir précédent. Elle ne laisse elle-même que peu de résidus.

Pour commencer formez un cylindre avec votre feuille slim que


vous fermerez en bas avec le collant, vous pourrez vous aider d’un
cylindre en bois du bon diamètre (cheville en bois provenant d’un
meuble par exemple, diamètre 9 mm pour du calibre .38).

Astuce : passez un coup de papier de verre à une extrémité de


votre gabarit afin de le rendre légèrement conique en bas (côté
poudre), vos cartouches seront plus faciles à insérer.

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Ensuite mettez votre charge de poudre puis votre semoule et
enfin votre balle dans le cylindre.
Tassez à l’aide de votre gabarit.

Puis refermez-le tout en torsadant et en collant votre feuille en


haut de la balle.

Vous pourrez couper vos torsades


afin que celles-ci ne soient pas trop
longues, laissez un juste un petit
centimètre pour que ça reste bien
fermé.

Comme vous le voyez sur les photos


il vous sera possible d’utiliser une
planche épaisse percée de trous à la
perceuse (9mm pour cal .36 et .38,
12mm pour cal .44 et .45).

Ce n’est absolument pas nécessaire


mais ça facilite la vie.

Après ce tutoriel vous pourrez maximiser votre usage des revolvers à poudre noire mais ce ne sont pas les
seuls éléments intéressants en catégorie D, nous allons voir ensuite comment vous monter un fusil de
précision légalement sur simple présentation de votre carte d’identité.

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Fusil de précision catégorie D :
Sed ut perspiciatis, unde omnis iste natus error sit voluptatem
accusantium doloremque laudantium, totam rem aperiam eaque
ipsa, quae ab illo inventore veritatis et quasi architecto beatae
Oui vous avez bien lu ! Un vrai fusil de précision, à verrou, précis jusqu’à plus de 700m, en exploitant une
vitae dicta sunt, explicabo. nemo enim ipsam voluptatem, quia
faille de la catégorie D.
voluptas sit, aspernatur aut odit aut fugit, sed quia consequuntur
magni
Il vous en coûtera dolores
environ 1500€eos,
maisqui ratione
cela voluptatem
peut être un peu moins.sequi
J’ainesciunt,
déjà réussineque
à en monter un pour
1200€ optiqueporrocomprise.
quisquam est, qui dolorem ipsum, quia dolor sit, amet,
consectetur, adipisci velit, sed quia non numquam eius modi
Ce qu’il faut savoir
temporac’est incidunt,
que sont par défaut classés
ut labore en catégorie
et dolore magnam D toute
aliquamarmequaerat
d’avant 1900 ou d’un
calibre dit « historique », créé avant 1900 et plus utilisé dans une armée de nos jours, cela ne veut pas
voluptatem. ut enim ad minima veniam, quis nostrum
dire qu’ils sont inefficaces, loin de là, à cette époque chaque pays ou alliance disposaient de leurs propres
exercitationem
calibres et, à l’aune de la premièreullam
guerrecorporis
mondiale,suscipit laboriosam,
les calibres nisi ut aliquid
se sont uniformisés car les pays les plus
touchés par la guerre se fournissaient dans des pays avec de meilleures capacités deiure
ex ea commodi consequatur? quis autem vel eum production.
reprehenderit, qui in ea voluptate velit esse, quam nihil molestiae
Donc l’achat de ces armes est vel
consequatur, légal sur simple
illum, présentation
qui dolorem eumd’une carte
fugiat, quod’identité
voluptas(coucou
nullacni-generator).
Ces fusils étaient très
pariatur?précis et les munitions performantes (et perforantes).
Mais leur manque d’ergonomie général et le fait d’être obligé de viser avec les organes de visée
mécaniques les rend obsolètes.

Mes favoris sont les Schmidt-Rubin (Suisse) et les Carl Gustav (Allemand)

Fusil Schmidt Rubin

Fusil Carl Gustav

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Ces fusil, et plein d’autres, sont achetables sur Naturabuy (Ebay pour les armes) à des
sommes variables, il est possible de les acheter moins cher si les garnitures sont en
mauvais état, vu que nous allons les enlever privilégiez une mécanique saine et des
garnitures abîmées pour économiser.

D’autres sites, moins pratiques mais bien fournis :


https://www.armescollection.org/armes-avant-1900-cat-d-libre/
http://nolasco.fr/ARMES%20DE%20CATEGORIE%20D%20.htm

Mais il est possible


d’acheter légalement pour
ces fusils des crosses
tactiques en bois ou en
polymère, disposant de
rails picatinny pour y
monter une optique,
elle aussi légale.

Pour les trouver cherchez le nom de votre fusil dans google suivi de mots clés comme
« tactical », « polymer », « picatinny ». Cherchez bien AVANT d’acheter votre fusil car
ces crosses n’existent pas pour toutes les armes.

Le rendu final donne ceci :

K31 est une des versions du Schmidt Rubin.

Attention certains sites et certains vendeurs Naturabuy ne cherchent pas et classent par
défaut tous les fusils en catégorie C, faites donc attention à la catégorisation des armes,
un Carl Gustav 96 est par exemple trouvable en catégorie D ou C selon les sites.
Ce changement de catégorie vient aussi parfois du fait que certains fusils ont été
rechambrés pour utiliser des calibres de chasse.

Faites donc bien attention à la compatibilité de vos pièces avant achat.

Les munitions de catégorie D sont achetables également sur Naturabuy.

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Autres bons plans catégorie D :

Il n’y a pas que des fusils à verrou et des armes à poudre noire en catégorie D, si vous vous promenez sur les
sites de bourses aux armes, de Militaria ou même sur Naturabuy pus pourrez tomber sur de petites perles comme
celle-ci :

Cette arme vous dit quelque chose ? C’est normal ! Il s’agit du Colt 1900, la version précédant le glorieux Colt 1911,
chambré en .45 mais pourtant classé en arme de collection (Cat D).

Et avec un peu de chances vous trouverez une arme qui vous convienne, parfois à des prix abusifs (jusqu’à 10k €)
mais vous pouvez tomber sur une pépite semi-automatique à 1000€ si vous avez de la chance.

Ceci conclut la catégorie D, si vous avez un casier judiciaire non effaçable ou que vous voulez faire quoi que ce
soit d’illégal passez directement à la deuxième partie de cet eBook, mais les sections suivantes seront tout de
même une mine d’informations.

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Permis de chasse (Cat. C) :

Le permis de chasse vous donne accès à une grande diversité d’armes longues (fusils à pompe, à verrou, à
brisure, ...), d’une très grande variété de calibres.
Du calibre 12 au .308 Winchester (et au 22lr mais hormis la possibilité d’y mettre un silencieux c’est un calibre
inutile dans notre contexte).

Dans certaines régions le permis de chasse est GRATUIT, mais il est néanmoins contraignant pour une personne
n’ayant aucune expérience de la chasse puisque constitué d’un test pratique et d’un test théorique poussé
(infographie sur la page suivante).

Pour passer le permis de chasse, vous devez être âgé d’au moins 15 ans et ne pas être
sous le coup d’une interdiction de détention d’armes ou d’une autre condamnation
incompatible avec la pratique de la chasse : privation de droits civiques, rébellion ou
violence envers les agents de l’autorité publique.

La pratique de la chasse est également soumise à l’obtention d’un certificat médical. Sans
ce document, vous ne pourrez pratiquer cette activité.

La catégorie C est idéale dans le


cadre de la protection du domicile !

Oui c’est un « fusil de chasse »

En effet la réglementation pour le stockage d’une arme de catégorie C n’impose pas d’armoire forte ou de coffre-
fort comme on peut le lire parfois. Il suffit que les munitions soient stockées séparément de l’arme et que l’arme soit
verrouillée. Vous pouvez donc mettre votre fusil sur un support verrouillé à coté de votre porte (en laissant la clé
sur le verrouillage et des munitions dans la boite à clés. Ou encore placer votre fusil dans un buffet/vaisselier fermé
(mais vitres en verre facilement cassables) et les munitions dans un tiroir dudit buffet.

Selon moi le permis de chasse a néanmoins deux défauts majeurs.

Premièrement l’examen (surtout sa partie théorique) est difficile si vous n’êtes pas déjà dans un milieu de chasseur,
et il vous faudra alors réviser comme si vous passiez le permis de conduire.

Deuxièmement l’utilisation d’une arme n’est pas une chose innée, vous aurez besoin de vous entraîner afin d’être
capable de réagir en situation de stress et de neutraliser votre agresseur.
Or la seule opportunité de vous entraîner viendra de parties de chasse, ce qui n’est pas optimal surtout si vous
vivez en ville.

Pour ces raisons la licence de Ball Trap me semble plus adaptée et la section suivante y est consacrée.

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Licence de Ball Trap (Cat. C) :

Selon moi LA solution pour la protection du domicile.

Le ball trap est une activité sportive gérée par la FFBTTB (Fédération Française de Ball Trap et de Tir à Balles)
Le prix de la licence en 2019 était de 30€ pour un mineur (Junior / Cadet)
58€ pour un majeur (Senior/Veteran)

Il y a des clubs de Ball Trap répartis dans toute la France pratiquer cette activité sera donc simple.

La licence de Ball Trap vous donne accès à toutes les armes de catégorie C pas seulement les fusils superposés
ou juxtaposés que l’on voit dans les compétitions

Pourquoi la licence de Ball Trap est supérieure au permis de chasse ?

Moins contraignante, elle ne vous demandera que de mettre la main au portefeuille, pas d’apprentissage
fastidieux des périodes de reproduction de la Galinette Cendrée…
Le Ball Trap est une discipline orientée tir réflexe et tir rapide, il s’agit donc d’un excellent entraînement à la
manipulation de votre arme.

C’est un sport extrêmement fun à pratiquer, la notion de chrono est présente et vous pourrez mesurer votre
progression au fil des séances (si vous décidez d’en faire, ce n’est même pas obligé).

Si vous avez une famille vous pourrez entraîner votre femme et vos enfants (adolescents) pour qu’ils soient
capables de réagir si un danger les menace lorsque vous n’êtes pas présent.

En bref, le meilleur rapport investissement/retour selon moi, de par sa souplesse au niveau des inscriptions et de
l’assiduité par rapport à la licence de tir, qui sera l’objet de la section suivante.

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Licence de Tir
Généralités :

A moins que vous soyez APR4 (contractor), la licence de tir et l’autorisation de détention sont le point final de la
détention d’arme légale en France, une inscription en stand de tir vous permet, à terme, d’obtenir une autorisation
de détention d’armes de catégorie B.

Voilà en substance toutes les informations légales concernant votre inscription en club de tir et l’obtention de votre
première autorisation de détention :

Une licence fédérale de tir vous est obligatoirement attribuée lorsque vous devenez adhérent d'un club de tir
affilié à la Fédération Française de Tir. Cette licence de tir est valable du 01 septembre jusqu'au 30 septembre
de l'année suivante, soit un peu plus d'une année. Les tarifs sont variables selon les services qui sont offerts
par votre club. De même, le délai d'attente pour recevoir votre licence de tir peut varier selon le département
où votre club est situé.

Pour effectuer une demande de permis de détention d'armes, vous devrez adresser auprès de la préfecture
de votre lieu de résidence le formulaire cerfa n°12644*04 accompagné des documents suivants :

- Une pièce d'identité


- Justificatif de domicile
- Une déclaration signée, faisant connaître le nombre d'armes et munitions déjà détenues au moment de la
demande.
- Un certificat médical datant de moins d'un mois attestant de l’état de santé physique et psychique du
demandeur.
- Un justificatif de détention d'un coffre-fort ou d'une armoire forte
- Un extrait d'acte de naissance
- La copie de la licence de tir
- La preuve de l'inscription en tant que membre d'une association sportive agréée,
- L'avis favorable de la fédération française de tir
- Un carnet de tir indiquant la date des 3 séances annuelles de pratique du tir

Une fois la demande examinée, et après une enquête sur le demandeur ( casier judiciaire, registre des
personnes interdites d'acquisition d'armes etc.) le préfet peut donner son autorisation pour une durée de 5 ans
maximum, renouvelables. Une fois l'autorisation notifiée, la personne a 3 mois pour acquérir une arme, après
quoi elle expire.

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L’inscription en stand de tir est donc le début d’un long parcours administratif qui dure minimum 6 mois, durant
lesquels vous allez devoir supporter sans broncher toutes les remarques du vieux Gégé, qui ne vient que pour
critiquer le moindre de vos mouvements…

Mais ne vous inquiétez pas cette phase n’est pas du temps perdu, l’expérience que vous allez acquérir et les
différentes armes que vous allez pouvoir essayer vous aideront à faire le choix le plus difficile pour un tireur sportif :
quelle sera ma première arme.

Le Walther P22 est une des meilleures armes de poing


en 22lr du marché

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Bien débuter :

Le but de vos premiers mois en club de tir est simple, vous faire plaisir et progresser techniquement.

Progresser techniquement parce qu’au-delà des simples considérations esthétiques, votre première arme de
catégorie B devra être une arme qui vous convienne en tant que tireur.

La plupart des clubs possèdent des armes diverses qu’ils pourront vous prêter durant les séances, c’est une bonne
chose mais je pense qu’il est préférable de se limiter à une unique arme pour l’apprentissage des fondamentaux
du tir (détaillés en partie III).

Les trois choix qui vous seront proposés en tant que tireur débutant sont les suivants :

- Arme à plomb de 4,5mm : non ce n’est pas une mauvaise


blague, beaucoup de clubs vous proposeront cette option…
Ça sonne comme de la merde ? Normal, c’est de la merde !
Une arme à plomb ne sert à rien à part trouer du carton, le
tir n’a rien à voir avec une arme à feu et le tir au plomb ne
nous procurera ni plaisir, ni entraînement.

- Fusil ou pistolet 22lr : Le choix de la technique, le 22lr à beau être du petit calibre pratiquer avec une arme
de ce type vous permettra d’acquérir les fondamentaux du tir et de commencer à appréhender des notions
techniques comme le reset de la détente, le point dur,…
(encore une fois c’est parfaitement normal si vous ne
comprenez pas ces termes, je les explique dans une
autre partie). La bonne précision de ces armes vous
permettra de vous amuser et de voir comment vos
défauts de maintien et de positionnement influent sur la précision.

Toutes les armes sont précises, certains tireurs manquent d’entraînement !

- Poudre noire : C’est également une bonne option mais pour des raisons
différentes, si fous faites le choix de la poudre noire c’est le choix des
sensations, en plus ce sera votre arme personnelle puisqu’en catégorie D.
Vous travaillerez quand même les fondamentaux du tir de manière efficace
et cet achat sera rentable. Vous ne le dégagerez pas lorsque vous aurez
votre Glock flambant neuf, le tir à la poudre noire est très particulier et vous
apprécierez les instants détente en fin de séance en trouant du carton avec
votre Colt de cow-boy.

Profitez de cette phase pour demander à d’autres tireurs de vous laisser tirer quelques cartouches, on ne choisit
pas une arme qu’en fonction de sa fiche technique, l’ergonomie est la chose la plus importante et dépend de la
morphologie et des préférences du tireur.

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Les CSA :

CSA veut dire Club Sportif et Artistique des Armées, en quoi cela vous concerne ? Les CSA sont des clubs ouvertts
aux civils, ils proposent diverses activités comme Danse, Musculation,… Osef ? Il existe des CSA TIR !

Il y a des régiments et des camps militaires répartis sur tout le territoire français et dans les îles, et la plupart d’entre
eux ont une section CSA TIR. Il vous suffit d’aller sur la page internet ou Facebook du régiment/camp en question
et de chercher le responsable CSA dans la rubrique contact.

Quels sont les raisons de choisir un CSA TIR plutôt qu’un club normal.

Premièrement le prix, inférieur à une inscription dans un stand classique, ensuite l’utilisation de stand de tir militaire,
sans limitations de calibres ou d’armement.

L’ambiance y est généralement bien meilleure, en grande partie grâce au fait que ce n’est plus Gégé qui vous
surveillera du coin de l’oeil mais un militaire professionnel, qui vous apportera pédagogie et expertise.

La FFTIR a peur de tout ce qui pourrait donner un sens tactique


au tir, la plupart des stands interdisent les holster ou les équipements
tactiques. Vous pourrez expérimenter, au détour d’une séance,
le tir en mouvement, depuis des positions diverses, sur cibles basculantes,…

Donc une bien meilleure expérience au stand, et une assurance de savoir


utiliser votre arme au mieux le moment venu.

Voilà qui clôt la partie légale de cet ebook, vous avez pu voir que, malgré la détermination de l’état à limiter
l’accès aux armes, il est possible de faire beaucoup et parfois avec peu de moyens.

Mais ce n’est que le début du voyage dans le monde merveilleux de l’armement alors continuons ensemble

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S’armer en France
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Partie II :

Les solutions
illégales

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S’armer en France
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Introduction :

On en arrive à la section qui aura attiré bon nombre des acheteurs de cet ebook.

Déjà si vous avez sauté la première partie de l’ebook pour en arriver


directement à celle-ci je vous prierai de retourner lire la partie précédente.

En effet pourquoi faire quelque chose illégalement si une solution légale


convient à vos besoins ?

Enfin je ne vous donnerai pas d’adresses ou de contacts dans cette partie, je


ne ferai que vous donnez des pistes ou des procédures pour trouver des armes
selon les milieux auxquels vous avez accès.

Ne vous jetez pas tête baissée dans ce genre de milieux, aucun ebook ne peux
vous protéger de vous-même et si vous vous précipitez au local du MC le plus
proche et que vous demandez un Glock avant d’avoir demandé un Whisky au
mieux ils vous mettront dehors, au pire vous passerez un sale quart d’heure…
Cette section est là pour éviter ces situations en vous expliquant où vous mettez
les pieds, pas plus.

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S’armer en France
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Précautions générales :

Bon, pas besoin de vous la jouer Jason Bourne pour acheter une arme, juste
quelques points d’attention sont nécessaires pour votre sécurité.

Soyez anonymes, ça paraît logique, ne dévoilez pas d’informations


personnelles pendant votre transaction ni pendant votre phase de recherche, si
vous passez par un réseau dont vous faites partie ou un MC ne procédez pas
à la transaction sur un lieu de rencontre habituel.

Si vous vous déplacez en voiture ne vous garez pas à proximité immédiate du


lieu de transaction, préférez marcher un peu, cette précaution concerne surtout
une éventuelle surveillance policière.

Prévoyez de quoi payer… Si vous devez vous renseigner sur le prix faites-le
avant, vous ne pouvez pas décemment demander à voir la marchandise puis
vous barrer en donnant un rendez-vous ultérieur, ce genre de comportements
pue le flic.

Vérifiez la marchandise, apprenez à démonter et manipuler les modèles d’arme


les plus fréquents (YouTube est très bien pour ça) Makarov, Tokarev, Beretta
92, Glock et Colt 1911 ce sera suffisant, la plupart des autres armes du marché
utilisent des systèmes similaires. Vérifiez le bon fonctionnement (sans tirer bien
sûr) d’une arme avant de l’acheter, dans le cas des Beretta 92 ou assimilés
certaines séries ont une faiblesse dans la culasse, vérifiez qu’il n’y a pas de
micro fissure ou d’usure prématurée à l’intérieur de la culasse, à la jonction
fenêtre d’éjection/bloc arrière.

Voilà, tout ce qu’il vous faut c’est de l’intelligence de situation alors ne stressez
pas inutilement.

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S’armer en France
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Le Deep :

Cette section sera courte, en fait la plus courte de cet ebook.

Les shop d’armes sur le deep c’est 50 % SCAM / 50 % FILCS !

Bien sûr il y a des exceptions mais ne tentez pas, les risques sont trop grands de perdre votre fric ou que des mecs
habillés en bleu viennent ouvrir votre colis avec vous.

Donc à moins que vous connaissiez personnellement un mec suffisamment burné (con) qui a acheté un flingue sur
le deep et qui l’a reçu sans livreur en gyrophares ne tentez rien, se procurer une arme est suffisamment simple pour
que vous vous passiez de cette méthode.

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Les MC :

Les MC ce sont les Motorcycle Club, bien sur tous les clubs ne font pas dans l’illégal, certains sont de simples clubs
de passionnés de Harley ou de Bobber alors comment savoir si votre club local s’adonne à ces activités lucratives
que sont le deal et la prostitution ? Ou si ils ont accès à de l’armement ?

En fait il existe un système qu’on appelle l’affiliation, les


deux réseaux les plus influents dans le monde sont les Hell
Angels et les Bandidos, la maison mère délègue l’autorité
locale à des Chapitres nationaux ou régionaux, qui sont
supportés en moyens et en effectif par des MC locaux qui
ont alors une « affiliation », affiliation 81 (HA) pour les Hell
Angels par exemple, le MC local peut alors porter les
couleurs du Club et profiter d’une partie de leurs réseaux
pour leur business.

Il en existe d’autres comme les Sons of Silence ou les Original Gangsters mais peu ou pas présent en France.

Les MC disposent généralement d’un « Local » dont


l’adresse est trouvable facilement, qui font
généralement office de bar/atelier/planque/dortoir.

Le Prez est le président du club, mais il délègue les


problèmes d’armement et de sécurité au Sergent
d’Armes, c’est ce dernier qui décidera de vous vendre
(ou pas) un flingue.

Bien sûr ne rentrez pas dans le local en demandant directement à voir le sergent d’armes, passez par un
membre, vous reconnaîtrez les membres à leur port des couleurs du club (Patch club + affiliation sur leur cuir),
évitez de passer par un Prospect ou par quelqu’un portant un cuir ne correspondant pas au club, c’est sûrement
un simple Hangaround ou un membre d’un autre MC en visite.

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La rue :

Les légendes urbaines sur les cités où on peut acheter des


armes en 5 minutes montre en main, auprès de quasiment
n'importe qui, sont assez éloignées de la réalité.

J’admets ne pas connaître les marchés Parisiens ou


Marseillais et leurs spécificités, mais ce que je vous dis est
valable pour les cités de plusieurs villes de province, je ne vous
dis pas précisément lesquelles pour des raisons évidentes
mais sachez que j'ai eu l'occasion d’expérimenter aux quatre
coins de la France.

Bien que tous les gros dealers et points de vente soient armés les filières drogue et armes sont séparées, si votre
TP vous fournit un calibre ce sera sur son stock personnel.

Je vais partir du principe que vous n'êtes pas de la cité ou que vous n'y êtes pas connu, dans le cas contraire soit
vous connaissez déjà la marche à suivre, soit l'ensemble sera simplifié.

La première étape est de prendre contact avec votre fournisseur, beaucoup de monde pourra vous mettre en contact
avec lui, l'option la plus simple est un dealer calibré, si vous ne voulez pas être en contact avec le milieu de la
drogue par sécurité ou par principe, un bar/PMU sera un bon point d'entrée, ne commencez pas à demander à tout
va, ça pue le flic, et la sanction risque d'être plus sévère que dans un MC, prenez une conso et demandez
simplement au patron, soit il vous envoie voir ailleurs, soit il vous désignera un intermédiaire (et sur un gros coup
de bol il peut arriver que le bar soit un point de vente, ça surprend la première fois mais c'est assez fréquent).

La suite ne se déroulera pas en un seul entretien, préparez-vous à bouger un peu. Le premier contact avec votre
intermédiaire ou votre vendeur prend généralement la forme d'un entretien (d'où le fait qu'un bar est un bon point
de renseignement), il va vous sonder, vérifier que vous êtes crédible, ensuite il y a plusieurs possibilités.

Soit il vous donne un point de rendez-vous dans la cité, si votre demande correspond à son stock local. Ceux-ci
sont généralement assez limités et constitués d'armes de poing uniquement, on ne met pas tous ses œufs dans le
même panier (les saisies d'armes record dont se vante la police correspondent à cette face émergée de l'iceberg),
les gros stocks sont généralement situés en dehors de la cité (dans un commerce, un garage, ...).

Si vous avez une demande particulière et que le stock ne vous convient pas, soit il vous donnera rendez-vous
ailleurs, soit il vous donnera rendez-vous plus tard pour procéder à l'échange.

Pour ce genre de situations prévoyez un téléphone jetable ou une puce LycaMobile, le vendeur ou l'intermédiaire
vous donneront peut-être un contact téléphonique, il arrive que la vente se fasse au cul d'une voiture dont le coffre
contiendra ce que vous désirez acheter.

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Les armes à blanc modifiées :

Les armes à blanc, ou pistolets d’alarme, sont inutiles en tant que tel, à peine moins chères qu'un revolver à poudre
noire et nécessitant d'avoir 18 ans, tir peu réaliste, à peine suffisant pour faire fuir des lycéens ou des kékés.
Que ce soit au niveau du bruit ou du comportement de l'arme il est très facile de faire la différence. De toute façon
les situations dans lesquelles une arme à blanc peut être utile sont celles où vous auriez besoin d'une vraie arme
à feu. Se faire tuer en tenant une arme factice parce que vous l'aurez sortie face à un mec calibré est le summum
de la débilité.

Les armes à blanc, ou pistolets d’alarme, sont inutiles en


tant que tel, à peine moins chères qu'un revolver à poudre
noire et nécessitant d'avoir 18 ans, tir peu réaliste, à peine
suffisant pour faire fuir des lycéens ou des kékés.
Que ce soit au niveau du bruit ou du comportement de
l'arme il est très facile de faire la différence. De toute façon
les situations dans lesquelles une arme à blanc peut être
utile sont celles où vous auriez besoin d'une vraie arme à
feu. Se faire tuer en tenant une arme factice parce que vous
l'aurez sortie face à un mec calibré est le summum de la
débilité.

Ce qui nous intéresse tout particulièrement sont les armes semi automatiques en 9mm PAK, la longueur d’un étui
est similaire à longueur d’une cartouche de 9mm short, également appelé .380 Auto ou 9x17, vous aurez juste
besoin d'acheter des balles à tête plate ou de limer l'extrémité d'une balle standard sur 2 mm pour qu’elles
rentrent dans le chargeur sans modifications

Comparaison entre 9mm PAK et .380 ACP .380 ACP à tête plate

Il suffirait techniquement de fraiser le canon avec un tour ou une perceuse à colonne mais vous feriez alors face à
un gros problème.
La résistance des matériaux de 90 % des armes à blanc modernes est beaucoup trop faible pour supporter un tir
réel, les culasses sont conçues en zamak, alliage ayant une résistance bien inférieure à l'acier, justement pour
éviter la transformation de ces armes.

Il sera donc nécessaire de vérifier le matériau utilisé pour la fabrication de la culasse d'une arme à blanc semi-
automatique, ou du corps et du canon d'un revolver.

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Concernant le canon, si il est suffisamment résistant, le fraiser devrait être suffisant mais il est conseillé, si vous
avez accès à de l'outillage professionnel, de le remplacer par un bloc d'acier tourné aux bonnes côtes
intérieures/extérieures et soudé sur le bloc comprenant la rampe d'approvisionnement.

Concernant les tolérances, un point important, dans une arme réelle comprenant des rayures dans le canon celui-
ci est d'un diamètre intérieur légèrement inférieur au diamètre extérieur de la balle, celle-ci se déforme et "prend les
rayures" du canon ce qui apporte puissance et précision.

Les pressions appliquées à l'arme sont alors supérieures à ce que n'importe quelle
arme à blanc peut encaisser.

Il sera donc nécessaire de faire l'inverse, le diamètre intérieur de votre canon


devra être très légèrement supérieur au diamètre de votre balle (au moins 2
dixièmes de mm, au maximum un demi mm).
Il s'agit là du diamètre du canon côté balle, néanmoins il vous faudra une section
permettant d’accueillir l'étui de la munition, sur une longueur allant de la lèvre
supérieure à l'extrémité de
L’étui (diagramme ci-joint) afin de permettre à l'extracteur d'attraper l'étui tout en
permettant une bonne fermeture de la culasse.

Pour vous épargner la soudure (et l'usage d'un poste MIG à 600€) vous pourrez
réaliser ces opérations sur un insert que vous enfoncerez à la presse dans le
canon d'origine.

Les armes à blanc ont tout de même un avantage, leur conformité avec le modèle de base vous permettra de vous
entraîner, il existe une technique pour tirer des projectiles avec une arme à blanc,
Ceux-ci ne seront pas suffisants pour tuer un homme mais pourront tout de même provoquer de la douleur, des
lésions et éclater quelques vitres/canettes.

Premièrement il vous faudra de quoi retirer la sécurité du canon, une


perceuse à colonne devrait faire l'affaire, assurez-vous que rien ne dépasse
dans le canon.
Ensuite procurez-vous une pochette de billes de roulements en acier du bon
diamètre, souvent du 8mm (15€ les 1000 environ).

A l'aide d'un cutter découpez la partie plastique fermant votre cartouche à blanc, placez y une boulette de papier
toilette ou de tissu fin pour servir de bourre, placez y ensuite votre bille de
Sorte à ce qu'elle affleure l'extrémité de la cartouche. Rendez ensuite le tout hermétique avec la cire d'une
bougie.

A cause du manque de pression il est possible que votre arme ne se réarme plus toute seule, essayez alors
d'utiliser un matériau plus compact pour la bourre.

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Partie III :

S’entraîner

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Choix d’une arme et d’un calibre :

C'est une question épineuse, si vous ne vous intéressez qu'au tir sportif cette section n'est pas vraiment faite pour
vous, achetez une arme qui vous plaît et faites-vous plaisir au stand.

Je ne vais pas vous conseiller un modèle d'arme en particulier, pour deux raisons, premièrement parce qu'une
arme qui me convient au niveau de l'ergonomie ne vous conviendra pas forcément.
Deuxièmement parce que vous aurez parfois à faire face à des choix restreints, vous devrez donc être capable de
choisir l'arme la plus adaptée.

Parlons tout d'abord du calibre, il est important d'allier pouvoir d'arrêt (l'effet "coup de poing" à l'impact),
pénétration, recul limité et disponibilité de la munition sur les marchés parallèles.

Vulgairement, dans le cadre des armes de poing, une munition plus lourde aura plus de puissance d'arrêt mais
plus de recul et moins de capacités de pénétration, et inversement pour une munition plus légère. Ces paramètres
dépendent aussi du type et de la charge de la munition)

Les meilleurs compromis sont le 9mm (9x19, 9x18, 38 ACP)


et le .45, ces munitions assez éloignées au niveau des
performances. Une munition plus récente, le .40 SW, a été
conçue pour être le juste milieu et prend de plus en plus
d'ampleur dans les armes modernes, néanmoins elle est
assez difficile à trouver dans les marchés parallèles, je ne la
considère donc pas comme un bon choix.

Le .45 a tout de même un gros défaut : la taille de la munition. Les chargeurs simple pile n'autorisent que peu
d'emport (7 ou 8 coups pour la plupart des armes en .45) et l'usage de chargeurs double pile en .45 implique une
arme plus grosse comme le HK45 par exemple ce qui est également un désavantage.

Tous ces éléments pris en compte, préférez donc une arme en 9mm Parabellum (9x19).

Vous avez fait le choix de la munition, maintenant voilà le moment du choix de l'arme, je vais vous donner les
caractéristiques qu'une arme de poing doit avoir pour être bonne dans un usage tactique.
Je vous donnerai ensuite des modèles à titre indicatif.

Premièrement la taille du chargeur : de nos jours une arme dont les chargeurs contiennent moins de 15 coups
est dépassée, surtout en prenant en compte l'usage de la "doublette" ("double tap" pour les anglophones), qui
consiste, en tir tactique, à tirer deux balles rapprochées sur chaque cible ce qui est très efficace mais qui implique
une plus grande consommation de munitions.

Le choix d'une carcasse en polymère n'est pas qu'une considération de poids, le polymère a tendance à
absorber une partie du recul de l'arme et permet un tir rapide plus stable, de plus les grips des carcasses
polymère ont tendance à être plus travaillés et donc plus ergonomiques.

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S’armer en France
Ecrit par Thibsa, mis en forme par CyberZeist
Le fonctionnement DA/SA : DA veut dire double action, la pression sur la détente est plus lourde mais permet
de percuter (et donc tirer) sans avoir armé le percuteur (percuteur lancé) ou le chien (percuteur classique) à
l'avance.
SA veut dire simple action, la détente est plus légère et sa course est plus courte, mais nécessite un réarmement
complet avant de pouvoir tirer, c'est donc un problème en cas d'incident de tir ou de pré-dégainé (on voit ça juste
après).
Une arme DA/SA propose donc les deux modes de fonctionnement selon si votre arme est armée ou non.
Une arme DAO ne fonctionne qu'en double action (le O est pour only).
Une arme SAO ne fonctionne qu'en simple action.

Beretta 92FS (à gauche) et CZ P10C (à


droite) on remarque l’abscence de
chien sur le CZ (percuteur lancé), qui
oblige l’utilisation d’un levier de
décocking pour désarmer l’arme.

Préférez donc une arme DA/SA, ou à la limite un SAO comme le Glock (qui a encore d'autres défauts).

La présence d'un levier ou d'un poussoir de décocking (relâcher le percuteur ou le chien sans tirer) est un gros
plus, et est même indispensable dans le cas d'une arme à chien non visible.

Une bonne arme doit être parfaitement ambidextre, tous les contrôles à l'exception du verrouillage de culasse (on
ne l'utilise pas hormis pour le démontage) doivent pouvoir être facilement utilisables que vous tiriez avec votre
main forte ou votre main faible.

Les organes de visée doivent être réglables au moins en dérive (gauche-droite, on appelle hausse le réglage
haut-bas), et doivent être relativement gros pour permettre une bonne acquisition en basse luminosité, la
présence de points blancs, luminescents ou de fibres optiques colorées est un plus.

Le fait que la glissière ait une surface de grip à l'avant n'est pas nécessaire mais est quand même un plus pour
certaines manipulations comme le contrôle du chargement.

Enfin votre arme ne doit pas être trop grosse et, à moins de vouloir garder une arme en permanence sur vous, le
subcompact n'est pas forcément une bonne idée car une arme trop petite est plus difficile à contrôler. Le format 4''
(Glock 17, Springfield XD, Canik TP9, Walther P99 et PPQ,..) est le plus optimal.

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S’armer en France
Ecrit par Thibsa, mis en forme par CyberZeist
Ça fait beaucoup à prendre en compte mais une bonne arme n'a pas obligatoirement toutes ces caractéristiques,
voilà une liste non exhaustive d'armes qui répondent à la plupart de ces critères :

- Glock 17 - SAO et prise en main peu convaincante selon moi


- Springfield XD
- Canik TP9
- Walther P99 - mon préféré dans cette liste
- Walther PPQ
- Beretta 92FS - assez ancien et ça se ressent, évitez les copies sous licence (Taurus par ex.) qui sont moins
bons que l'original
- CZ P10C
- CZ 75D
- Sig Sauer P226/228

Et plein d'autres...

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S’armer en France
Ecrit par Thibsa, mis en forme par CyberZeist
Entretien d’une arme :

Entretenir une arme est simple mais il y a quand même quelques


erreurs à ne pas commettre. Nettoyer son arme est très important
pour sa fiabilité au tir et sa longévité (les résidus de poudre sont
agressifs pour le métal).

Il existe de nombreux kits de nettoyage plus ou moins complets mais


il n’y a pas besoin de matériel spécifique pour nettoyer une arme
correctement un chiffon, des cotons tiges et de l’huile de coude
seront suffisants.

Les résidus de poudre s’accumulent avec l’huile, à la longue il en résulte de la calamine qui, si elle n’est pas retirée,
peut nuire au bon fonctionnement de l’arme (incident de tir, mauvaise percussion, mauvais verrouillage,...)
Un écouvillon peut être utile pour nettoyer la chambre mais le pétrole ou l’essence sont de très bons diluants pour
l’huile usée et la poudre, mettez un peu d’essence à Zippo sur un chiffon et sur des cotons tiges pour aller gratter dans
les recoins.
N’ayez pas peur, l’essence s’évapore très vite, évitez juste de faire ça dans un espace clos, ouvrez une fenêtre.

Pour le nettoyage du canon il existe des mèches en tissu calibrées qui


s’utilisent avec un tire mèche ou une tigette de nettoyage, découpez une
bande de chiffon de 2*3 cm environ faites passer une cordelette double
dans le canon, placez le chiffon dans la boucle de l’autre côté puis tirez
sur la cordelette pour faire passer le chiffon dans le canon, il est important
de ne pas utiliser d’objets abrasifs pour nettoyer une arme et c’est encore
plus vrai pour l’intérieur d’un canon.
Une fois que votre arme est parfaitement propre et sèche vous ne pouvez
pas la laisser comme ça, il est important de lubrifier les surfaces de
friction.

Ne jamais lubrifier l’intérieur d’un canon ! L’huile déformerait les parois lors du tir à
cause de la pression de la balle sur les parois !

Pour huiler les parties mobiles et les surfaces de friction je conseille l’huile de vaseline
mais à fortiori toute huile suffisamment fluide fera l’affaire, faites seulement attention
lors de l’achat que l’huile ne contienne pas d’additifs inflammables ou agressifs pour les
plastiques et les polymères, ce sera précisé sur l’emballage.

Ne faites pas de votre arme une friteuse, il suffit que les parties mobiles soient grasses
au toucher.

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S’armer en France
Ecrit par Thibsa, mis en forme par CyberZeist
Pour la partie mécanisme de tir (platine, détente, marteau), qui n'est pas au
contact de résidus de poudre, il est possible d'utiliser une graisse un peu plus
épaisse pour la durabilité comme de la graisse graphite par exemple, faites
bien attention de ne pas surcharger en graisse au risque de voir apparaître
des défauts de fonctionnement (défaut de percussion principalement).

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S’armer en France
Ecrit par Thibsa, mis en forme par CyberZeist
Manipulations de base :

Avant de commencer à manipuler une arme il est indispensable de connaître et respecter les quatre règles
suivantes, il en existe plusieurs déclinaisons selon les milieux, cette version est celle de l’armée :

Règle n° 1 : une arme doit toujours être considérée comme chargée.


Règle n° 2 : ne jamais pointer ou laisser pointer le canon d’une arme sur quelque chose
que l’on ne veuille pas détruire.
Règle n° 3 : garder l’index hors de la détente, tant que les organes de visée ne sont pas
sur l’objectif.
Règle n° 4 : être sûr de son objectif et de son environnement.
- TTA150 Titre VII

Ces règles sont simples mais comme toute règle elles ont besoin d’être justifiées pour être suivies ce qui nous
donne donc en détail :

Règle n° 1 : une arme doit toujours être considérée comme chargée.


Il n’existe pas d’exception. Il convient donc d’agir en conséquence et d’adopter une attitude absolument
responsable. Les accidents surviennent la plupart du temps avec des armes soi-disant non chargées.

Règle n° 2 : ne jamais pointer ou laisser pointer le canon d’une arme sur quelque chose que l’on ne
veuille pas détruire.
L’attitude inverse provoque à l’heure actuelle la majorité des accidents.
A défaut garder l’arme en direction dangereuse ou pointée vers le sol légèrement en avant.

Règle n° 3 : garder l’index hors de la détente, tant que les organes de visée ne sont pas sur l’objectif.
Un des réflexes innés de l’être humain est de crisper ses mains dans les situations de stress et un départ du
coup involontaire peut en résulter. Le temps nécessaire pour placer l’index sur la détente est très court, et le fait
de « pointer » avec l’index est une très bonne aide à la prise de visée ou au tir réflexe.

Règle n° 4 : être sûr de son objectif et de son environnement.


Toujours identifier l’objectif avant de tirer. Prendre garde aux conséquences en cas de ricochet, de "manqué" ou
de perforation de l’objectif. Le tireur est responsable de chaque coup qu’il tire. La méthode est toujours la même :
détecter, identifier, décider (tirer ou ne pas tirer)

Répétez-vous ces règles à chaque fois que vous devez manipuler une arme, c’est lorsqu’on est trop
confiant que les accidents arrivent.

Point de vocabulaire : arme approvisionnée lorsque chargeur engagé sans cartouche en chambre, arme
chargée lorsqu’il y a une cartouche en chambre, arme armée lorsque le marteau ou le percuteur sont à l’arrière

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S’armer en France
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Hormis tirer quelles peuvent bien être les manipulations de base ? L’armée en définit trois, le chargement, le
contrôle personnel de sécurité (CPS), le retrait de cartouche. J’y rajoute le pré-dégainé, le changement de
chargeur, la résolution d’incident de tir (tap rack) et je vous parlerai enfin de l’usage de la doublette, technique
plus avancée mais extrêmement importante.

Le chargement :

- Prendre le chargeur avec la main faible en s’assurant avec l’index que les munitions sont orientées dans le bon
sens (cela permet également d’être plus précis pour l’introduction),
- Introduire le chargeur dans son logement,
- S’assurer de l’accrochage correct du chargeur par un coup sec de la paume de la main faible sur la semelle du
chargeur,
- Mouvement de charge :
- Avant-bras faible contre le ventre,
- Saisir la glissière de la main faible, paume et doigts contre les stries,
- Pousser l’arme avec la main forte, le bras faible restant contre l’abdomen, effectuer un
mouvement vrillé vers la droite (attention à ne pas mettre la sûreté dans le
mouvement si elle n’est pas mise),
- Laisser échapper la glissière,
- Effectuer un CPS.

Le contrôle personnel de sécurité (CPS) :

C’est une opération simple qui permet de visualiser la chambre du pistolet afin de s’assurer de « l’état » de l’arme
(chargée ou non).

Il faut pour cela tirer la culasse en arrière de quelques millimètres avec la main faible, par le dessous de l’arme,
certaines armes disposent d’une surface de préhension sur l’avant de la glissière pour cette raison

Le CPS se fait :
- Après avoir introduit une cartouche dans la chambre,
- Lors d’une pause au combat,
- Dès que l’on a le moindre doute sur l’état de son arme.

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S’armer en France
Ecrit par Thibsa, mis en forme par CyberZeist
Le retrait de cartouche :

- Mettre la sûreté (si votre arme en est pourvue et que celle-ci ne verrouille pas la glissière comme sur un Colt
1911),
- Retirer le chargeur et le coincer entre l’annulaire et le petit doigt de la main forte (si le tireur a des petites mains,
il peut placer le chargeur dans une poche),
- Incliner l’arme à 90°, fenêtre d’éjection vers le bas, placer le pouce fort sur le verrou de culasse et la main faible
en « louche » au niveau de la fenêtre d’éjection,
- Tirer la glissière à fond vers l’arrière et la bloquer en engageant le verrou, récupérer la cartouche éjectée et la
mettre entre l’index et le majeur de la main forte,
- Contrôler la chambre, la cartouche et le chargeur,
- Raccompagner la culasse vers l’avant,
- Remettre l’arme dans le holster, remettre la cartouche dans le chargeur,
- Rabattre doucement le marteau ou utiliser le decocking si votre arme en est pourvue.

Le pré-dégainé :

Toujours garder la main faible sur la poitrine côté fort lors des manipulations d’arme à une main.

- Saisir l’arme avec la main forte, votre prise doit être ferme, vous ne devez pas avoir besoin de replacer votre
main par la suite,
- Élever l’arme verticalement jusqu’à votre main faible,
- Pivoter l’arme en direction dangereuse,
- Si votre arme est chargée ramener le marteau en arrière avec le pouce de la main faible si nécessaire puis se
mettre en position de tir,
- Si votre arme n’est pas chargée effectuer un mouvement de charge puis se mettre en position de tir,

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S’armer en France
Ecrit par Thibsa, mis en forme par CyberZeist
Le changement de chargeur :

Dans une situation d’autodéfense, il est rare d’avoir à


recharger son arme car la situation est généralement réglée
en moins de trois coups.

- prendre un chargeur plein, contrôler la dernière cartouche au touché tout en conservant le regard en
direction du danger,
- placer le chargeur plein horizontalement devant la poignée pistolet,
- déverrouiller le chargeur entamé, l’extraire et le bloquer contre l’autre,
- pivoter la main pour introduire le chargeur plein, le verrouiller,
- ranger le chargeur partiellement vide dans une poche (ne pas le remettre à l’emplacement prévu pour un
plein pour éviter les confusions),
- effectuer un CPS, si la situation le permet.

La résolution d’incident de tir (Tap Rack) :

Si, au moment de presser la détente, rien ne se


produit, cela peut être dû à énormément de
choses, une munition défectueuse, un mauvais
verrouillage de la culasse, un défaut
d’approvisionnement,…

Le Tap Rack est une méthode de résolution d’incident de tir, elle est pratiquée avec tout type d’arme et permet
de résoudre la majorité des incidents, sauf dysfonctionnement de l’arme en elle-même.

- Maintenir l’arme en direction des objectifs,


- Taper le fond du chargeur ("TAP"), pour assurer son bon verrouillage,
- Effectuer un mouvement de charge vrillé ("RACK"),
- Reprendre le tir (sans CPS).

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Ecrit par Thibsa, mis en forme par CyberZeist
La doublette :

Selon la doctrine militaire il y a 3 cadences de tir au combat, le tir en rafale n’est utile que sur des armes
utilisées pour l’appui feu.

➲ Coup par coup : chaque coup est visé, le tireur a l’avantage et décide de l’ouverture du feu, sur petit
objectif ou objectif partiellement visible ou sur objectifs multiples.
➲ Doublette : les deux coups sont visés, la cadence est adaptée à la distance et à la taille de l’objectif. En
général, le tireur est en mode autodéfense, l’adversaire possède l’avantage initial. L’engagement se fait sur
un adversaire isolé.
➲ Coup par coup rapide (4 à 5 coups) : le premier coup est visé, les suivants seront tirés aussi vite que
possible en reprenant une visée grossière pour chaque coup. En général le tireur est en mode autodéfense,
l’adversaire possède l’avantage initial. C’est une technique utilisée quand la doublette n’est pas efficace à
cause de la distance.

Afin de réaliser une bonne doublette il est très important de gérer le « reset » de la détente.

Pour tirer deux fois très rapidement si vous relâchez complètement la détente vous serez d’une part plus lent
et d’autre part moins précis, le « coup de doigt » sur le deuxième tir le fera aller bien plus à gauche que le
premier impact.

Entraînez-vous à sec (sans munitions), pressez la détente complètement, réarmez, et trouvez le point à partir
duquel vous pouvez retirer sans relâcher la détente.
Normalement ce point se situe juste avant le « point dur » dans la course de la détente.
Avec un peu d’entraînement vous pourrez effectuer des doublettes parfaites, essayez de travailler à sec en
posant une pièce ou un étui sur l’extrémité de la glissière de votre arme, et essayez de percuter et de trouver
le reset sans la faire bouger (au début contentez-vous d’essayer de ne pas la faire tomber c’est déjà assez
compliqué).

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Bien tirer :

Pour bien tirer il est nécessaire de maîtriser deux points, premièrement les « fondamentaux du tir »,
ensemble de règles permettant un tir correct, ensuite le « cadencement du tir », chronologie du tir en 7 temps,
permettant de traiter efficacement un ou plusieurs objectifs.
Ces règles, enseignées dans l’armée, sont universelles et doivent être appliquées avec tout type d’arme.
Elles existent sous des formes similaires dans d’autres milieux, y compris le tir sportif, mais omettent dans
leur formulation le concept de neutralisation d’un ou plusieurs ennemis, propre aux armées ou aux forces de
l’ordre.

Commençons donc par les fondamentaux du tir, au nombre de 5.


La position de tir, le maintien de l’arme, le blocage de la respiration, la visée conforme, l’action du doigt sur la
détente.

La position de tir :

Quel que soit la position de tir adoptée et l’arme utilisée, le tireur doit toujours rechercher la plus grande
stabilité pour assurer la constance de pointage. Un minimum d’efforts doit être demandé pour rester en
position sous peine de trembler rapidement. Au moment du tir, le tireur doit rigidifier son corps pour absorber
le recul de l’arme et bouger le moins possible.

Pour un tir debout, stable sur ses appuis, similaire à une position de garde en art martiaux, pieds écartés de
la largeur des épaules, jambe forte légèrement en retrait et jambes légèrement fléchies.
Face à l’ennemi arme tenue les bras légèrement fléchis, épaules verrouillées et buste légèrement en avant.

But : stabilité maximum tout en permettant de bouger/changer de position.

Le maintien de l’arme :

Le maintien de l’arme doit être ferme et sans crispation afin d’assurer la stabilité de l’arme et en limiter le
recul.

Dans le cas d’une arme longue :


- les mains qui tiennent l’arme et appuient la crosse dans le creux de l’épaule ;
- la joue qui appuie sur la crosse.

Dans le cas d’une arme de poing :


- arme tenue à deux mains pour un meilleur contrôle, bras légèrement fléchis.

Ne jamais se crisper sur son arme ni verrouiller ses articulations afin d’éviter un maximum la fatigue
musculaire et les tremblements, de plus verrouiller ses articulations peut sembler être une bonne idée au
stand mais si vous tirez sur une cible mobile (comprendre vivante) vous aurez plus de mal à ajuster votre
visée.

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Le blocage de la respiration :

Le tireur doit être parfaitement immobile au moment du départ du coup.


L’immobilité est obtenue par le maintien de l’arme et par l’arrêt de la respiration.
Cet arrêt doit être coordonné avec le pointage et l’action du doigt sur la détente.

Vos bras sont reliés à votre torse, votre visée se décale donc verticalement selon que vous inspiriez ou que
vous expiriez, il est donc nécessaire de bloquer votre respiration sur votre prise de visée et ce jusqu’à la fin
du tir. Ne bloquez pas votre respiration plus de 5 secondes d’affilée, cela aurait pour effet de troubler votre
vision, réduire vos capacités d’adaptation et dans le cadre d’une phase dynamique cela impacterai également
vos capacités physiques à la longue.

La visée conforme :

L’œil ne peut pas accommoder à la fois sur deux objets placés à des distances différentes : le guidon et
l’objectif.
Les erreurs commises sont négligeables si le tireur accommode sur le guidon.
Il faut donc avoir « le guidon net ».

Selon les armes le guidon doit recouvrir votre cible ou l’affleurer, il est important de garder le guidon net afin
d’être le plus précis possible.
Avec de l’entraînement vous pourrez, à courte distance, tirer les deux yeux ouverts ce qui augmentera vos
capacités de réaction.

Pro Tip : L’un des premiers gestes qu’un nourrisson effectue est de « montrer avec son doigt », tout
humain n’ayant pas de troubles moteurs est capable, en montrant un objet du doigt, de le pointer très
précisément jusqu’à une distance d’une dizaine de mètres. C’est ce qu’on appelle la mémoire musculaire.
Lors d’un tir réflexe à courte distance ne visez pas, entraînez-vous à garder l’index de votre main
forte parallèle à votre arme, il vous suffira alors de pointer du doigt votre cible du doigt et votre arme sera en
position sur elle.

L’action du doigt sur la détente :

L’action du doigt sur la détente doit se faire sans nuire au pointage.


Après avoir rattrapé le jeu de la détente, le tireur exerce une pression continue (lente et régulière) dans l’axe
de l’arme jusqu’au départ du coup.

Elle s’opère en deux temps afin d’éviter l’effet « coup de


doigt » qui décale le tir côté main faible à cause d’une
mauvaise pression.
Premier temps : dès que vous commencez à être sur votre
cible, vous rattrapez le jeu de la détente en agissant avec
l’index sur la queue de détente, cela signifie presser la
détente jusqu’au « point dur » précédant le départ du coup.
Deuxième temps : dès que votre visée est bonne vous devez
exercer une pression lente, précise et régulière de l’index sur
la queue de détente, dans l’axe de l’arme.

Selon la morphologie du tireur cela peut se faire avec la première ou la deuxième phalange, évitez juste de
le faire avec une articulation du doigt pour ne pas « accrocher » la détente.

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Il s’agissait là des 5 fondamentaux du tir, voyons maintenant le cadencement.
L’armée adore les acronymes et les moyens mnémotechniques, le cadencement du tir s’appelle le
CEVITAL.

Le CEVITAL :

La chronologie du tir en 7 temps correspond à une succession logique de gestes qui permettent au tireur de
traiter efficacement un ou plusieurs objectifs en préservant sa sécurité et celle de ses équipiers. Elle doit
être éduquée et drillée pour devenir un réflexe naturel.

CERTITUDE d'identification de la cible, et des obstacles pouvant gêner le tir, de l’arrière-plan (est-ce que
ma cible se trouve devant une femme enceinte ou une citerne de gaz?)

ÉLÉVATION de l'arme. Placer son arme à hauteur des yeux, prêt à prendre une visée.

VISÉE conforme aux fondamentaux du tir

INDEX sur la détente. Le tireur exécute cette action uniquement lorsque les organes de visée sont alignés
sur l'objectif. (Conformément aux règles de sécurité)

TIR. Pression continue sur la détente jusqu'au départ du coup.

ANALYSE du but. Replacer l'index le long de l’arme, baisser vivement l'arme à 45° et vérifier si l'objectif est
traité. C'est à ce moment précis que le tireur doit prendre la décision de reprendre le tir ou non. De plus, le
tireur peut en profiter pour effectuer une analyse rapide de son arme, regarder la fenêtre d’éjection pour
vérifier qu’il n’y a pas d’incident ou que l’arme n’est pas vide, certaines armes disposent d’un témoin de
chargement.

LATÉRAL. (Ou LIAISON selon les versions) Balayage latéral. A l'issue du tir, le tireur balaye du regard de
part est d'autre de l'objectif afin de détecter une éventuelle autre menace. L'arme suit la direction du regard.
Enfin, il s'assure de la présence de ses équipiers s’il en a. L'arme ne suit plus la direction du regard et reste
en direction dangereuse (vous ne voulez pas tirer sur vos potes...).

Si vous vous entraînez en respectant systématiquement ces règles elles deviendront des automatismes
(principe du drill) et vous permettront d’être très efficaces dans la neutralisation de vos adversaires comme
dans du tir sur cible au stand.

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Techniques avancées (Magpul Dynamics) :

Je pourrais écrire quelques centaines de pages sur les différentes techniques de tir, de déplacement, en zone
urbaine ou en terrain ouvert, mais malgré mon expertise dans ce domaine ces pages ne seraient, au mieux,
qu’un bon support d’instruction, et vous ne pourriez rien en dégager.

Les instructeurs de chez Magpul l’ont bien compris et ont


rapidement mis en place des stages posant les bases de
l’ISTC, le tir de combat. Et ils ont compilé ces stages
sous la forme de vidéos de très bonne qualité, ces DVD
sont thématiques (Handgun, Tactical Carabine,…) et sont
trouvables sur internet.

Ils sont en anglais mais sont très faciles à comprendre, de par la multitude de démonstrations et l’attention
accordée aux détails des différentes techniques.

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Vivre avec une arme :

Le port d’armes est interdit en France… et alors ? Pas vu pas pris. Et il vaut mieux finir en prison que dans
une morgue.
Bien entendu ne sortez avec une arme que si vous courrez un risque, ne courrez pas le risque de vous
faire arrêter pour rien.

Vous ne pouvez pas décemment sortir de chez vous avec un holster de cuisse, aussi pratique soit-il alors il
faut trouver des alternatives, voilà les quelques règles à respecter :
- La forme de l’arme ne doit pas être visible,
- L’arme doit être stable, un pistolet mal maintenu aura tendance à basculer à cause du poids plus
important de la crosse,
- L’arme ne doit pas gêner vos mouvements,
- Vous devez pouvoir dégainer rapidement,
- Vous devez pouvoir vous en déséquiper sans qu’elle soit visible (pour le mettre dans votre voiture par
exemple).

Oubliez donc les holster rigides ou les poches cargo (poche de cuisse des pantalons de treillis).
Bien sûr le port discret dépend aussi de votre arme, un colt Python sera plus difficile à dissimuler qu’un
Makarov.

Les trois techniques les plus simples sont les suivantes :

Si vous avez une arme compacte, il existe des holster destinés à porter une
arme discrètement sous forme de ceinture ventrale, ils sont molletonnés pour
casser la forme de l’arme et éviter de vous blesser.

Vous pouvez également vous munir d’un holster d’épaule à dégainage vertical, la
gestuelle est particulière mais vous pourrez le retirer discrètement en même temps
que votre veste en cas de besoin.

Enfin la meilleure technique selon moi est de se munir d’une sacoche ou d’un petit
sac bandoulière, évitez les modèles ayant une apparence « tactique »bien que
ceux-ci passent de plus en plus inaperçu avec la nouvelle mode des sacs tactiques
dans le civil.

Bien entendu restez « low profile », si vous avez tout l’accoutrement du jeune de cité les flics seront plus
enclins à checker votre sacoche à la recherche de stups, le distributeur de Pez format 9mm para qu’ils vont
y trouver va les surprendre...

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Merci pour votre
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Ecrivain : Thibsa Design : CyberZeist

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