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All content following this page was uploaded by Mamadou Sadio Ndongo on 17 August 2022.
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Réalisé par :
"Un mathématicien est une personne qui peut trouver des analogies entre les théorèmes.
Un meilleur mathématicien est celui qui peut voir des analogies entre les démonstrations.
Les très bons mathématiciens sont ceux qui peuvent déceler des analogies entre les théories.
Mais, on peut supposer que le meilleur des mathématiciens est celui qui peut voir des
analogies entre les analogies." Stefan Banach
Table des matières
0.1 Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
0.2 Détermination d’une application affine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
0.2.1 Application vectorielle associée à une application affine . . . . . . . . . 6
0.2.2 Expression analytique d’une application affine . . . . . . . . . . . . . . 7
0.3 Points invariants par une application affine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
0.4 Image d’une droite, d’un plan par une application affine . . . . . . . . . . . . . 12
0.4.1 Image d’une droite par une application affine . . . . . . . . . . . . . . . 12
0.4.2 Image d’un plan par une application affine . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
0.4.3 Conservation du parallélisme par une application affine . . . . . . . . . 15
0.5 Affinités du plan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
0.5.1 Définitions et caractérisation des affinités du plan . . . . . . . . . . . . 16
0.5.2 Expression analytique d’une affinité du plan . . . . . . . . . . . . . . . . 18
0.5.3 Cas particuliers d’expression analytique d’une affinité du plan . . . . . 18
Bibliographie 21
2
Applications affines
Nous vous saurons reconnaissants pour toute suggestion allant dans le sens de l’amélioration
du contenu dans le fond et dans la forme de ce document.
Email : mamadousadio.ndongo@uadb.edu.sn
Pré-requis
1. Barycentre ;
2. Transformations.
Objectif général
Ce cours permet aux élèves de déployer un raisonnement mathématique pour résoudre
des problèmes utilisant les applications affines.
Objectifs spécifiques
1. Définir une application affine ;
2. Reconnaître une application affine ;
3. Caractériser une application affine ;
4. Déterminer les propriétés des applications affines ;
5. Utiliser les propriétés des applications affines pour résoudre des problèmes relatifs à
la géométrie.
6. Étudier un cas particulier d’une application affine : une affinité du plan.
1
Introduction
Dès la classe de troisième, on rencontre la notion d’application affine en tant que la
fonction numérique dont la représentation graphique est une droite. A cette application,
on associe l’application linéaire ϕ dont la représentation graphique est une droite parallèle
à celle de f et passe par l’origine. Cette application ϕ vérifie :
i) ϕ(αx) = αϕ(x) pour tous α et x réels,
ii) ϕ(x + y) = ϕ(x) + ϕ(y) pour tous x et y réels.
En terminale S1 et en terminale S3 , encore, on nous parle d’application affine. Ainsi, on
pourrait se poser la question suivante : "Qu’est-ce cours peut apporter de plus ?". En effet,
il s’agira pour nous d’étendre cette notion dans le plan P et même dans l’espace E.
Dans tout ce qui suit, E désigne le plan P ou bien l’espace E et V désigne l’ensemble
des vecteurs de E.
0.1 Généralités
Activité 0.1.1
Soit O un point de E et f : M ∈ E 7−→ M 0 ∈ E une application telle que
−−→0 −−→
OM = 2OM .
Soit G barycentre du système {(Ai , αi )}1≤i≤n tel que G0 = f (G) et A0i = f (Ai ) pour tout
i ∈ {1, 2, · · · , n}.
n n −−→
−−→ X
αi G0 A0i .
X
1. Montrer que 2 αi GAi =
i=1 i=1
2. En déduire que f (G) est barycentre du système {(f (Ai ), αi )}1≤i≤n .
3. Que remarquez vous ?
Correction :
n n −−→
−−→
αi G0 A0i .
X X
1. Montrons que 2 αi GAi =
i=1 i=1
On a :
n n
X −−→ X −→ −−→
2 αi GAi = 2 αi (GO + OAi );
i=1 i=1
n n
X −−→ X −→ −−→
2 αi GAi = αi (2GO + 2OAi );
i=1 i=1
n n −−→ −−→
−−→
αi (G0 O + OA0i );
X X
2 αi GAi =
i=1 i=1
n n −−→
−−→
αi G0 A0i .
X X
2 αi GAi =
i=1 i=1
Définition 0.1.2
On appelle application affine de E toute application de E dans E qui conserve le barycentre.
Exemple 0.1.3
Soient (D) et (∆) deux droites sécantes. La projection p sur (D) parallèlement à (∆) est
une application affine.
Définition 0.1.4
On appelle transformation affine de E toute application affine de E qui est bijective.
Exemple 0.1.5
Les homothéties et les isométries de E sont des transformations affines de E.
Remarque 0.1.6
Soient (D) et (D0 ) deux droites sécantes. La projection p sur (D) parallèlement à (D0 )
n’est pas une transformation affine. Pour s’en convaincre, considérons la figure suivante :
Ici, on remarque que A 6= B et p(A) = p(B) donc p n’est pas injective par conséquent elle
n’est pas une transformation affine.
Théorème 0.1.7
f est une application affine de E si et seulement si f conserve le coefficient de colinéarité.
Preuve :
−→ Supposons que f est une application affine de E. Montrons que f conserve le coefficient
de colinéarité.
Exercice 1
Soit k un nombre réel différent de 0 et 1. Montrer que l’homothétie h de rapport k est une
transformation affine de E.
Correction :
Soit G un point de E tel que G = bar{(A, a); (B, b)}. Alors on en déduit que :
−→ b −→
k AG = (k AB).
a+b
Soient A0 , B 0 et G0 trois points de E tels que A0 = h(A), B 0 = h(B) et G0 = h(G). Alors
on a : −− → −−→
−→ −→
A0 G0 = k AG et A0 B 0 = k AB.
Par suite, on a :
−− → b −− →
A0 G0 = A0 B 0 ;
a+b
c’est-à-dire
G0 = bar{(A0 , a); (B 0 , b)};
soit encore
h(G) = bar{(h(A), a); (h(B), b)}.
Donc h conserve le barycentre c’est-à-dire que h est une application affine de E.
Propriété 0.1.8
Exemple 0.2.2
−→
Soient A, B deux points distincts de E et →−u un vecteur de E tels que →−
u = AB.
1. Identité vectorielle :
L’application vectorielle ϕ associée à une translation t de vecteur →
−
u est telle que :
−−−−−→
ϕ(→
−u ) = t(A)t(B).
−−→ −→
A0 et B 0 sont images respectives de A et B par t si et seulement si A0 B 0 = AB.
−− → −→ −−−−−→ −
A0 B 0 = AB =⇒ t(A)t(B) = → u.
Preuve :
Soient f une application affine de E et ϕ l’application vectorielle associée à f .
−→
i) Soient A et B deux points de E et → −
u un vecteur de V tels que → −u = AB. Soit α un
nombre réel, montrons que ϕ(α→ −u ) = αϕ(→−
u ).
−−→
Pour cela, considérons deux points C et D de E tels que α→ −
u = CD.
D’une part,
−−→ −−→
α→
−
u = CD =⇒ ϕ(α→
−
u ) = ϕ(CD)
−−−−−−→
ϕ(α→
−
u ) = f (C)f (D).
D’autre part,
−−→ −−−−−−→ −−−−−−→
CD = α→
−
u =⇒ f (C)f (D) = αf (A)f (B).
−−−−−−→ −→
f (C)f (D) = αϕ(AB)
−−−−−−→
f (C)f (D) = αϕ(→−
u)
Remarque 0.2.4
Si ϕ est une application linéaire de V dans V, alors on a :
→
− →
−
i) ϕ( 0 ) = 0 ;
n n
ii) pour tous couples (α1 , →
−
u1 ), (α2 , →
−
u2 ), · · · , (αn , −
→) de R×V, ϕ(X α →
− αi ϕ(→
−
X
un i ui ) = ui ).
i=1 i=1
Par conséquent, toute application affine conserve le barycentre de n points pondérés.
z z0
f est une application affine de l’espace E si et seulement si elle admet une expression
analytique de la forme :
x0 = ax + by + cz + d
y 0 = a0 x + b0 y + c0 z + d0 (6)
0
z = a00 x + b00 y + c00 z + d00
Preuve :
i) −→ Supposons que!f est une application
! affine du plan P. Montrons que pour
0
x x
tous points M et M 0 tels que f (M ) = M 0 , f admet une expression
y y0
analytique de la forme : (
x0 = ax + by + c
y 0 = a0 x + b 0 y + c 0
Soient ϕ l’application linéaire associée à f ; (a, a0 ), (b, b0 ) et (c, c0 ) les coordonnées
→
− →
−
respectives de ϕ( i ), ϕ( j ) et f (O).
Notons justement que :
−−−−−−−→ −−→
f (O)f (M ) = ϕ(OM );
→
− →
− →
− →
−
(x − c) i + (y 0 − c0 ) j
0
= ϕ(x i + y j );
→
− →
− →
− →
−
(x0 − c) i + (y 0 − c0 ) j = xϕ( i ) + yϕ( j );
→
− →
− →
− →
− →
− →
−
(x0 − c) i + (y 0 − c0 ) j = x(a i + a0 j ) + y(b i + b0 j );
→
− →
− →
− →
−
(x0 − c) i + (y 0 − c0 ) j = (ax + by) i + (a0 x + b0 y) j .
Exercice 2
Soit ABC un triangle, A0 , B 0 et C 0 les milieux respectifs de [BC], [AC] et [AB], f l’application
affine du plan définie par : f (A) = A, f (B) = B 0 et f (C) = C 0 .
1. Déterminer les images par f de A0 , B 0 et C 0 .
2. Déterminer l’expression analytique de f dans le repère (A, B, C)
Correction :
A0 = bar{(B, 1); (C, 1)}, B 0 = bar{(A, 1); (C, 1)} et C 0 = bar{(A, 1); (B, 1)}.
Comme f est une application affine alors on en déduit que : f (A0 ) = bar{(f (B), 1); (f (C), 1)},
f (B 0 ) = bar{(f (A), 1); (f (C), 1)} et f (C 0 ) = bar{(f (A), 1); (f (B), 1). Soit encore
f (A0 ) = bar{(B 0 , 1); (C 0 , 1)}, f (B 0 ) = bar{(A, 1); (C 0 , 1)} et f (C 0 ) = bar{(A, 1); B 0 , 1)}.
Remarque 0.3.2
L’application identité du plan est la seule application affine du plan qui laisse invariant
trois points non alignés.
Propriété 0.3.3
Soit f une application affine du plan P. L’ensemble des points invariants par f est
l’ensemble vide ∅, un singleton, une droite ou le plan P.
Preuve :
Soit InVf l’ensemble des points invariants par f . Distinguons trois cas.
cas1 : f admet au moins trois points invariants non alignés A, B et C.
Sachant que l’application identité est l’unique application du plan qui laisse invariant trois
points non alignés. Alors d’après la propriété iii) de la propriété 0.1.8 on en déduit que
InVf = P.
cas2 : f n’admet pas trois points invariants non alignés, mais f admet deux points
invariants distincts A et B.
Montrons que InVf = (AB).
−→ Si M ∈ InVf alors A, B et C sont alignés et donc M appartient à la droite (AB).
Ceci prouve que
Exemple 0.3.4
Exercice 3
Soit ABC un triangle et f l’application affine définie par :
1. Démontrer que : f ◦f = Id. On dit que f est involutive (ou f est une involution).
2. Démontrer que le milieu I de [AB] est invariant par f .
3. Démontrer que la droite (IC) est invariante point par point par f .
4. Démontrer que la droite (AB) est globalement invariante par f .
Correction :
Correction :
−−→ −→
1. Soit M un point de la droite (AB). Alors il existe un réel k tel que AM = k AB et
donc f (M ) = bar{(f (A), 1 − k); (f (B), k)}. D’où l’image de la droite (AB) par f
est l’ensemble des barycentres des points f (A) et f (B).
2. f((AB)) étant l’ensemble des barycentre des points f (A) et f (B) alors on en déduit
que :
a) si f (A) = f (B) alors l’mage de la droite (AB) par f est le singleton {f (A)} ;
b) si f (A) 6= f (B) alors l’mage de la droite (AB) par f est la droite (f (A)f (B)).
Propriété 0.4.2
Soient f une application affine de E dans E, A et B deux points distincts de E.
i) Si f (A) = f (B) alors l’image de la droite (AB) par f est le singleton {f (A)}.
ii) Si f (A) 6= f (B) alors l’image de la droite (AB) par f est la droite (f (A)f (B)).
Exemple 0.4.3
Soient (D) et (∆) deux droites sécantes et p la projection sur (D) parallèlement à (∆).
1. L’image par p d’une droite parallèle à (∆) est un singleton.
2. L’image par p d’une droite sécante à (∆) est (D).
Remarque 0.4.4
L’image d’une droite par une transformation affine est une droite.
Correction :
Propriété 0.4.6
Soit f une application affine du plan P
i) Si f est bijective, alors f (P) = P.
ii) Si f n’est pas bijective, alors f (P) est un singleton ou bien une droite.
Exemple 0.4.7
Exercice 4
Soit ABCD un losange et f l’application affine de P définie par : f (A) = A, f (B) = D
et f (C) = D.
1. a) Déterminer les images par f du point D, de la droite (AD) et du plan P.
b) Démontrer que f ◦ f est une application constante.
2. Soit g la symétrie orthogonale d’axe (AC).
a) Préciser la nature et les éléments caractéristiques de l’application g ◦ f .
b) En déduire la construction de l’image par f d’un point quelconque M de P.
Correction :
D’où
f (D) = A.
−→ Déterminons f ((AD)).
Remarquons que f (A) = f (D) = A donc d’après i) de la propriété 0.4.2, on en
déduit que f ((AD)) = {A}.
−→ Déterminons f (P).
Remarquons que B 6= C et f (B) = f (C) = D donc f n’est pas bijective. Alors
d’après l’assertion ii) de la propriété 0.4.6, f (P) est une droite ou un singleton.
f = g ◦ p.
Correction :
−−−−−−→ → −
1. Justifions que f (A)f (B) 6= 0 .
−−−−−−→ → −
L’image de (AB) par f étant une droite donc f (A)f (B) 6= 0 .
2. Déduisons en que les droites (f (A)f (B)) et (f (C)f (D)) sont parallèles.
−→ −−→
Les droites (AB) et (CD) étant parallèles donc les vecteurs AB et CD sont colinéaires.
−−→ −→ −−−−−−→ −−−−−−→
Alors il existe un réel k non nul tel que CD = k AB et donc f (C)f (D) = k f (A)f (B) 6=
0. Ceci prouve que les droites (f (A)f (B)) et (f (C)f (D)) sont parallèles.
Propriété 0.4.9
Soit f une application affine du plan. Si f transforme une droite (D) à une droite (∆),
alors elle transforme toute droite parallèle à (D) en une droite parallèle à (∆). On dit que
l’application affine conserve le parallélisme.
Exemple 0.4.10
Les images par une transformation affine du plan de deux droites strictement parallèles
sont deux droites strictement parallèles.
1. En générale une application affine ne conserve pas l’orthogonalité, les distances, les
rapports des distances.
2. Les images par une transformation affine du plan de deux droites sécantes sont deux
droites sécantes.
Définition 0.5.2
Soit f une affinité de base (D), de direction (∆) et de rapport α.
f est dite affinité orthogonale de base (D) et et de rapport α lorsque la direction de (D)
est orthogonale à (∆).
Remarque 0.5.3
Soit f une affinité de base (D), de direction (∆) et de rapport α.
1. Si α = 0, f est la projection de base (D) et de direction (∆) ;
2. Si α = 1, f est l’identité du plan ;
3. Si α = −1, f est la symétrie d’axe (D) et de direction (∆). De plus, si la direction
de (D) est orthogonale à celle de (∆), f est la symétrie orthogonale d’axe (D).
4. InVf := {M ∈ P tel que f (M ) = M } = (D).
Théorème 0.5.4
Toute affinité du plan est une application affine du plan.
De manière analogue, on a :
−−−−−−→ −−−−−−→ −→
f (A)f (B) = (1 − α)p(A)p(B) + αAB. (13)
Corollaire 0.5.5
Soient f une affinité de base (D), de direction (∆) et de rapport α et p la projection sur
(D) suivant la direction de (∆).
Si ϕf et ϕp sont des applications linéaires associées respectivement à f et p alors :
Preuve :
De la définition 0.2.1 et de l’égalité 13, on en déduit que ϕf = (1 − α)ϕp + αIdV .
Remarque 0.5.6
Soit f une affinité de base (D) de vecteur directeur → −
u , de direction celle de →
−
v et de
rapport α. L’application linéaire associée à f est l’application ϕ de V dans V définie par :
ϕ(→
−
u) = →−
(
u
(15)
ϕ(→
−
v ) = α→
−v
Exemple 0.5.7
Déterminer l’expression analytique de l’affinité f , de rapport 2, de base la droite (D) :
2x − y + 1 = 0 et de direction la droite (∆) : x − y + 2 = 0.
Correction :
Soit f une affinité de base (D), de direction (∆) et de rapport 2. Alors pour tout point
−−−→ −−→
M 0 (x0 ; y 0 ) image de M (x; y) par f , on a : HM 0 = 2HM , où H(xH ; yH ) est le projeté de
M sur (D) suivant la direction de (∆).
1. Déterminons une équation de la droite (HM ) passant par H et parallèle à (∆).
Le vecteur →
−
u (1; 1) est un vecteur directeur de la droite (∆ :
−−→ −
det(HM , →
u ) = 0 =⇒ x − y − xH + yH = 0. (16)
H ∈ D =⇒ 2xH − yH + 1 = 0. (17)
xH = −x + y + 1 et yH = −2x + 2y − 1.
−−−→ −−→
3. Traduisons analytiquement la relation HM 0 = 2HM .
−−−→0
(
−−→ (x0 − xH ) = 2(x − xH )
HM = 2HM =⇒ (19)
(y 0 − yH ) = 2(y − yH ).
−−−→ −−→
Alors pour tout point M 0 (x0 ; y 0 ) image de M (x; y) par f , on a : HM 0 = αHM , où H(x; 0)
→
−
est le projeté de M sur (D) suivant la direction j .
−−−→0
(
−−→ x0 = x
HM = αHM ⇐⇒
y 0 = αy + (1 − α)b.
Propriété 0.5.8
→
−
L’expression analytique de l’affinité de base (D) d’équation y = b, de direction celle de j
et de rapport α est :
(
x0 = x
(20)
y 0 = αy + (1 − α)b.
−−−→0
(
−−→ x0 = αx + (1 − α)a
HM = αHM ⇐⇒
y 0 = y.
Propriété 0.5.9
→
−
L’expression analytique de l’affinité de base (D) d’équation x = a, de direction celle de i
et de rapport α est :
(
x0 = αx + (1 − α)a
(21)
y 0 = y.
Remarque 0.5.10
1. L’affinité est une application affine qui ne conserve pas les configurations.
2. L’affinité orthogonale transforme un cercle en une ellipse.
Exercice 5
→
− → −
Le pan P est rapporté à un repère orthonormé (O, i , j ).
[1] Adama Traoré : Cours Applications affines. Site Maths TICE de Adama Traoré Lycée
de Bamako.
[2] Armel Yvan Toungainbo Sigomnou : Applications affines du plan en terminale "C".
06A0267. En vue de l’obtention du Diplôme Professionnel d’Enseignement Secondaire
Deuxième Grade. Yaoundé, le 17 juin 2013.
[3] Tairou Alassane et al. Collection Inter Africaine de Mathématique Terminale (CIAM)
SM. EDICEF 1999.
[4] 6ème Assemblée générale de l’Association des Professeurs de Mathématiques de
la Région de Sikasso et Sympathisants. Thème : Application affines en terminale.
BOUGOUNI 2010-2011.
[5] Mémoire de DIPES II. Les affinités du plan en classe de terminale C. ENS Yaoundé
2012-2013
21
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