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‫الجمهورية الجزائرية الديمقراطيــــة الشعبية‬

RépubliqueAlgérienneDémocratiqueetPopulaire

‫وزارة التكوين و التعليم المهنيين‬

Ministère de la Formation et de l’enseignementProfessionnelle

-‫معهد التكوين و التعليم المهنيين – بئر خادم‬

Institut de la formation et de l’enseignement Professionnels

- BirKhadem -

MANUEL TECHNIQUE ET PEDAGOGIQUE

COUTURE
MODULE
Technologie Professionnelle

NIV :CAP

I.F.E.P
2015
La formation professionnelle est un secteur qui vise le développement des compétences
permettant à une personne d’assurer pleinement son rôle de travailleur et d’évoluer sur le
marché du travail.

Dans ce sens, elle doit tenir compte des besoins du marché de travail, des politiques de
développements de la main d’œuvre ainsi que des caractéristiques de chaque profession (ou
métier).

Et cette perspective on a conçu des manuels techniques et pédagogiques pour nos stagiaires et
apprentis qui suivent leur formation au niveau des établissements de formation et de
l’enseignement professionnels.

Parmi ces manuel celui de technologie dans la branche HTE.


Ce manuel présente l’avantage d’être simple et précis, il a était élaboré dans le but d’aider :
o Le stagiaire dans tous modes de formation confondue.
o Les amateurs qui trouvent du plaisir à connaitre la technique liée à la couture spécialisé.

Ce document est divisé en trois parties dont la première a pour objet, l’identification et la
classification des matières textiles, d’après leur origine, leur définition, leurs propriétés
physiques et chimiques et leurs utilisations, notamment les symboles du code entretien des
textiles.

La deuxième partie est consacrée à la description de la machine à coudre et ces principales


parties, ainsi tous les organes participant à la formation du point noué et les consignes de
sécurité qui sont indispensables pour notre sécurité.

La troisième parti définit, plus spécifiquement les principaux outillages nécessaires à la couture

A la fin du manuel vous trouverez un résumé général, un exercice de synthèse, une


bibliographie et des annexes.

Manuel du stagiaire en étude de technologie


Données générales sur la profession

Présentation de la profession :

1-Branche professionnelle : HTE

2- Dénomination de la profession : couture

3- Définition de la spécialité

Le couturier est un opérateur capable de réaliser un produit léger ou lourd.

Conditions de travail

1-Lieu de travail :

- Atelier de confection
- Artisan
- Maisons de couture

2- Caractéristiques physiques :

- Eclairage : naturel et artificiel


- Température : ambiante
- Aération : adéquate

3- Risques et maladies professionnels :

- Contraintes visuelles au piquage.


- Gêne respiratoire (allergie aux poussières dues aux fibres textiles).

4- Contacts sociaux :

- Relation interne : Collaboration avec les autres opérateurs et les responsables

- Relation externe : Les clients

5- Travail seul ou en équipe

- Ce métier s’exerce le plus souvent en atelier ou à domicile

Manuel du stagiaire en étude de technologie


Exigences de la profession :

1) Physiques :
- Bonne acuité visuelle
2) Niveau scolaire : Savoir lire et écrire
3) Expérience professionnelle : Aucun
4) Contre indication :
- Vue insuffisante après correction
- Handicap des membres supérieurs
-

Responsabilités de l’opérateur :

- Morale : Importantes liées :


- Sens de l’organisation
- Satisfaction des responsables de l’entreprise
-

Possibilité de promotion :

- Selon le statut mis en vigueur

Formation :

1- Conditions d’admission :

- Age : 17 ans

2- Durée de formation : 12 mois

3- Niveau de qualification : Niveau 2

4-Diplôme : CAP (Certificat d’Aptitude Professionnelle)

Manuel du stagiaire en étude de technologie


FICHE DE PRESENTATION DU MODULE COMPLEMENTAIRE

Module :La technologie professionnelle

Code :MC1

Durée :56H

COMPORTEMENT ATTENDU :

A l'issue de ce module, la stagiaire doit être capable d’identifier la matière textile et d’utiliser
les différentes machines à coudre tout en appliquant les consignes de sécurité

CONDITIONS D’EVALUATION :

A partir de :

- Les affiches

A l’aide de :

- Les différentes machines


- Les différents textiles

CRITERES DE PERFORMANCE:

- Identification correcte de la matière textile


- Application adéquate des consignes de sécurité

Manuel du stagiaire en étude de technologie


Fiche de présentation du module complémentaire

Objectifs Critères particuliers de


Eléments contenus
intermédiaires performance

 Identifier les matières  Identification correcte des  Provenance de la matière


textiles matières textiles textile
 Naturelles
 Chimiques

 Classer les matières  Classement correct des matières  Classer les fibres naturelles
textiles selon leurs textiles.
origines  Végétale
 Animales
 Minérales

 Classer les textiles chimiques

 Artificiels
 Synthétiques

 Code d’entretien

 Décrire l’ensemble des  Description exacte des machines  Description de la machine


machines à coudre  Organes participants à la
formation du point
(Aguille, canette…….etc.)

 Outillage de coupe

 Fer à repasser
 Ciseaux
 Dé……

 Utiliser l’outillage de  Utilisation correcte de l’outillage


couture
 Appliquer les consignes de
sécurité relatives à :

 Ciseaux
 Appliquer les consignes  Fer à repasser
de sécurité  Respect des consignes de sécurité
 Machines à coudre

Manuel du stagiaire en étude de technologie


IDENTIFICATION ET CLASSIFICATION DES MATIERES

TEXTILLES
Introduction

Les fibres textiles sont omniprésentes dans notre société à travers les vêtements que nous portons
et les textiles d’ameublement qui nous entoure ne cessent d’afficher un intérêt croissant très
remarquable aux matières textiles qui sont essentiels dans la fabrication des différents tissus pour la
confection des vêlements.
C’est pour cela dans ce chapitre vous comprendrez l’importance de l’identification et classification
des textiles selon leur origine, leurs caractères, leurs propriétés physiques chimiques et différentes
utilisations, indispensable pour le stagiaires.

Ce chapitre présente aussi Les symboles d’entretien fournissant une information sur les traitements
les plus sévères au-delà desquels l’article textile pourrait être endommagé.
Vous Comprendrez l’usage de l’étiquette d’entretien et les symboles d’indication concernant le
lavage, le repassage le blanchiment, le nettoyage à sec, et le séchage.
Les cinq symboles (cuvier, triangle, cercle dans un carré, fer à repasser, cercle) doivent tous figurer
sur l'étiquette d'entretien et être complétés de nombre, points ou lettres.

I.1 Matières textiles naturels

On donne le nom de textile à toute substance capable d’être transforme en fil puis en tissu qui on des
caractères variable dans différents règne végétal, animal, et minéral Ils présentent sous formes très
différentes de sorte que la transformation qu'ils doivent subir avant de servir de tissus sont
différentes elles aussi, mais les propriétés, leur valeur et emplois et extrêmement variée. Pour cela
la classification des textiles doit êtres établi selon leur origine. Les fibres textiles d’origine naturelle
sont des fibres qui existent à l’état naturel, ce sont principalement les fibres végétales et les fibres
animales.

Manuel du stagiaire en étude de technologie


Il existe trois grandes familles de matières textiles :

Origine naturelle végétal, animal

fig1

coton

. Origine artificielle cellulose régénérée

Forets - bois Fig.2

Origine synthétique produit chimique

Fig.3 transformés

Pétrole

Manuel du stagiaire en étude de technologie


I.1.1 Origine végétal :

Matière issue de graine :


 Coton.

Matières issues de tiges :


 Chanvre
 Lin.

Matières issues de feuilles :


 Jute
Coton.
 Ramie Chanvre
 Raphia.
Fig. 4 Fig.5
Matière issue de fruits :
 Coco

Le lin. Jute

Fig.6 fig.7

Coco
Fig.10

Ramie raphia

Fig.8 fig.9

Manuel du stagiaire en étude de technologie


I.1.1.1 Le coton
Le coton est une fibre végétale issue de la capsule
duvetée et blanche qui entoure les graine du cotonnier a la
forme d’un ruban plat vrillé sur lui-même jaunâtre .le coton et
dérivé du mot arabe « q’hotton » à l’état écru.. C’est la plus
importante des fibres naturelles produites dans le monde, ses
multiples qualité et son prix bas en font la fibre la plus
naturelle employée l’habillement, Le cotonnier peut mesurer
jusqu’à dix mètres à l’état sauvage .les premiers chants de
coton et d’origine indienne datant 1500 avant Jésus-Christ.
Capsule de coton

Fig. 11

Fig. 11

Les fleurs possèdent des corolles de couleur ivoire à


cinq pétales. Les fruits sont des capsules ovoïdes à
quatre ou cinq loges contenant chacune de six à douze
graines. Les graines sont recouvertes de longs poils
unicellulaires (jusqu'à trente à quarante millimètres)
d'aspect soyeux qui commencent à pousser dès la
fécondation et constituent les fibres de coton formées
de cellulose quasiment pure. On distingue deux types
de fibres : des grandes fibres (soies ou lints), et des
Fleur de coton poils plus courts (duvet ou linters). Ces fibres sont
utilisées pour la fabrication de coton hydrophile, de fil
ou d’étoffe. Fig.12

Fig.12

Les fibres végétales peuvent être extraites du fruit, de la


tige ou de la feuille d’une plante.
Elles sont principalement composées de cellulose sont
fourni par le cotonnier, dont le fruit sec s’ouvre quand il
et mur, il renferme des graines couvertes de poils qui
constitue le coton
Il est formé 93 à 95% de cellulose.

Capsule sec

Fig.13

Manuel du stagiaire en étude de technologie


Coton Fig.14
 Origine du coton
Le coton est d’origine
végétale, ses fibres sont
claires et soyeuses entourent les graines des fruits d’un arbuste des régions chaudes et humides
(inde, Egypte ; etc.)

 Caractéristiques de la fibre de coton


La qualité d'une fibre de coton en sortie de culture est appréciée selon 3 critères :
 Longueur
Le critère principal de qualité est la longueur de la fibre. La taille varie entre 1 et 4 cm selon les
espèces. D’autre part les cotons les plus longs sont également les plus fins. Les fibres très courtes
(linters) sont arrachées par des égreneuses spéciales et sont employées pour la fabrication de
papiers ou de textiles artificiels sous forme de cellulose régénérée. C’est l’Égypte qui produit les
fibres les plus longues (+ de 3,2 cm). On les appelle longue soie ou longues fibres. Plus la fibre est
longue, plus il est facile de la transformer en fil.

 Couleur
La couleur varie du blanc crème au jaunâtre, le coton le plus blanc est plus recherché. Plus le coton
est proche du blanc, plus il sera facile de le blanchir complètement pour le teindre ou l’imprimer.

 Qualités des fibres de coton


La fibre de coton est très appréciée car :
-C’est une fibre textile peu coûteuse

Le textile obtenu est doux et confortable


La douceur du coton et la possibilité de l’aseptiser en font un textile privilégié pour les vêtements de
bébés.
Le coton est très sain pour le contact des muqueuses (d’autres fibres favorisent la macération et
donc l’apparition de champignons)
Le coton a une bonne perméabilité à l’air : il permet à la respiration cutanée de s’effectuer
On peut améliorer son pouvoir thermique en le grattant.

 pays producteurs : les êtas unis, la chine, l’inde et Egypte, l’Afrique, la Turquie, la Syrie, la
Pakistan, l’Australie.
 Principaux pays producteurs : les êtas unis, la chine, l’inde et Egypte
 Pays Producteurs secondaires : l’Afrique, la Turquie, la Syrie, la Pakistan, l’Australie.
 La culture du coton
La récolte se faisait autrefois à la main et produisait moins de déchets elle est maintenant
mécanisée, les capsules sont arrachées. La récolte se fait à maturité du fruit lorsque les capsules
éclatent et libèrent les fibres. Parfois une défoliation est effectuée pour réduire les déchets.

Manuel du stagiaire en étude de technologie


Hors de la capsule mûre, les fibres se dessèchent, s'aplatissent et se vrillent.
La culture du cotonnier et l'exploitation de son produit, le coton fibre, sont d'une grande importance
économique pour les pays producteurs, c'est "l'or blanc "

Cueillette des capsules a

La main
Machine pneumatiques

Fig.15
La main

Après récolte, les poils de coton sont traités pour permettre la filature, puis le tissage des fibres
obtenues.

 Séchage: La récolte encore humide devra sécher à l'air et au soleil pendant quelques jours ou
à l’aide de séchoirs à air chaud avant d’être entreposé pour l’égrenage.
 L’égrenage
L’égrenage consiste à séparer les fibres des graines à l’aide de machines appelées égreneuses La
fibre de coton, qui adhère encore à la graine, est acheminée à l'usine d'égrenage, où elle est
nettoyée par des machines qui la sépare de la graine et autres impuretés. Les fibres sont ensuite
compressées dans des balles, emballées et transportées par bateau. Voir fig. 17

Machine égreneuses

Fig. 16

Manuel du stagiaire en étude de technologie


 La mise en balles : le coton égrené dont la densité est très faible est alors comprimé dans
une presse et empaqueté en balles de 230 kg environ. C'est ainsi qu'il sera exporté et
transporté vers les usines textiles des pays industriels.

 Traitement industriel du coton : les cotons de diverses origines sont mélangés afin
d'homogénéiser la production. Le coton est débarrassé des impuretés, battu, cardé afin
d'aligner les fibres. Le cardage est une opération importante qui a pour but de paralléliser les
fibres qui vont former un ruban. Les rubans seront groupés et étirés, puis passent dans le
"banc à broches" où s'effectuent l'étirage, la torsion et l'envidage.
La qualité du coton dépend de : la longueur du poil (coton longue soie, moyenne soie, courte
soie), la finesse, la solidité, la couleur, la pureté.

La fibre de coton peut être utilisée telle quelle (coton hydrophile) mais c'est surtout après filature,
tissage ou tricotage que ses utilisations sont les plus importantes.

 Avantages et inconvénients du coton :

Confort  Finesse, douceur, toucher agréable


vestimentaire  Hypoallergénique

Résistance  Très bonne résistance. Résistance plus grande à l’état


mouillé qu’à l’état sec
 Résiste à l’abrasion, durable

Pouvoir  Le coton est un textile hydrophile qui peut absorber 20%


absorbant de vapeur d’eau sans procurer de sensation d’humidité.

 Lavage facile
Facilité  On peut faire bouillir le coton blanc
d’entretien  On peut le nettoyer à sec
 On peut le repasser à fer chaud

 On peut lui faire subir divers traitements


 On peut facilement imprimer sa surface
 Il prend facilement les teintures

 Le coton est très sain pour le contact des muqueuses


(d’autres fibres favorisent la macération et donc
l’apparition de champignons)

Manuel du stagiaire en étude de technologie


 Entre 6 à 10%
 Peu résilient (faible solidité face à la compression ou à
l’extension).
Faible élasticité  Malgré ses nombreuses qualités, le coton a néanmoins
des inconvénients :
 Tendance à rétrécir

 Sensible à l'humidité : il développe rapidement des


Putrescible moisissures s'il est mal stocké

 Palissement des teintures avec le temps

 Entretiens du coton :

Repassage Nettoyage à sec Séchage

Il est possible de repasser le Le coton supporte tous les Le coton peut être séché en
coton jusqu’à une température types de solvants. Ce sigle est machine, à l’exception des
de 200° mais il est préférable destiné aux professionnels de tissus sujets au rétrécissement.
que l’étoffe soit humide. pressing.

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 Utilisation

D’un coût relativement bas, le coton est fréquemment utilisé, pur ou en


Mélange dans :
 Tissus : les fils sont tissés pour réaliser des étoffes très différentes selon la grosseur et la
torsion des fils employés et leur mode de tissage dentelles et tulles.
 Fil de couture ou broderie.
Passementerie : fabrication des ganses, tresses, galons et franges.

Fil de couture
Fil de broderie
fig.17 fig.18

Les tissus : très varies, il présente des applications très nombreuses


 Les vêtements et sous-vêtements, vêtements de travail (blouses, pantalons, tabliers…),
notamment en collectivité car ceux-ci doivent pouvoir être lavés à haute température et
désinfectés.
 Le linge de table : nappes, serviettes, torchon
 Le linge d’ameublement : draps, alèzes, taies d’oreillers, tissus d’ameublement, tentures…
 Le linge de toilette : serviettes de bain.

Tissus en coton fig.19

 Usages du coton dans autre domaine suivant :


Sous forme:
- Coton hydrophile
- Compresse
- Coton hygiénique

Coton hydrophile fig.20 Compresse Fig. 21 Coton hygiénique fig.22

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I.1.1.2 Le lin
 Historique du lin
Le plus vieux textile du monde 10 000 avant JŔC
Le lin, Linum Sp., famille des Linaceae est une
plante herbacée annuelle de régions tempérées
et humide, à croissance rapide, à fleurs bleues,
Ses premières traces ont été retrouvées en
Egypte, puis en Turquie, Il a été cultivé dans des
régions d'Asie et d'Afrique un champ de lin en
fleurs offre un spectacle magnifique.
Dès le VIe siècle, l’industrie du lin est toute
puissante chez les Egyptiens. Le lin est
largement utilisé tant pour les rituels que pour
l’habillement. Les momies sont également
enveloppées dans le même type d’étoffes
(bandelettes). Le lin blanc est le plus prestigieux,
mais il peut aussi être plissé, orné de perles ou
de touches colorées du au tissage ou à la
peinture. Les coptes, premiers chrétiens Egyptien vêtue d’habit en lin. Fig.23
d’Egypte, excellent dans le travail de cette fibre.
2
 Origine et croissance :
Le lin et d’origine végétale, les fibres textiles
sont localisées dans la tige d’une plante herbacée.
Le lin croit de préférence dans les climats tempères
plutôt humides.

En juin, avec ses fleurs bleues, le lin égaye les paysages,


Le spectacle des champs bleus, à perte de vue, est une
merveille de la nature en trouve aussi des fleurs violet.
En plus d'être jolie, cette plante est pleine de
ressources ! Elle produit un des meilleurs tissus au Fleurs de lin bleue.
monde, 100 % naturel ! Ses qualités sont multiples,
notamment au niveau bien être sante.

Fig.24

Fleurs de lin violet.

Fig.25

Manuel du stagiaire en étude de technologie


 Culture du lin

Les lignicultures sont soucieux de la qualité. Ils savent que de leur culture dépendra la qualité du fil
de lin. C'est pourquoi, ils ne laissent rien au hasard, que ce soit pour:
La préparation de leur terre.
> Le semis.
> La récolte par arrachage.
> Le rouissage à terre.
A chaque étape, ils mobilisent leurs compétences, leur patience et leur savoir-faire. Ils apportent les
soins appropriés, avec la rigueur qui les caractérise.

 La croissance
Le lin pousse très vite. Le cycle de végétation est de 100 jours. Pendant cette période, le
agriculteur surveille sa croissance en faisant attention que la plante soit bien nourrie, qu'il n'y ait pas
d'attaques d'insectes ou de champignons. Parfois il est amené à traiter pour défendre sa culture.

 Le semis
L'agriculteur utilise des semences qui ont été produites spécialement pour obtenir des beaux
lins. Il est assuré d'avoir ainsi des semences sans graines de mauvaises herbes et avec un niveau
de germination très élevé. L'objectif est d'obtenir une tige pour chaque graine. Les semences sont
contrôlées et certifiées par le Ministère de l'Agriculture. Pour obtenir des fibres fines, les graines de
lin sont semées très serrées aux environs de 2 000 graines au m². La terre doit être préparée
finement pour que chaque graine lève rapidement et de façon homogène.

Le semis Pousse du lin


L Fig.26

 La récolte par arrachage


Cinq semaines après la floraison, les
tiges sont arrachées et non fauchées
comme le blé.
En effet en arrachant le lin, on
préserve toute la longueur de la
plante et donc toute la longueur de la
fibre Le lin est arraché lorsqu'il a une
belle couleur blonde. Les graine sont
brunes et se trouvent dans des petites
Clochettes en haut de chaque tige

La récolte par arrachage


fig.27

Manuel du stagiaire en étude de technologie


 Extraction du lin :
 Rouissage

Les tiges de lin sont étalées sur le terrain par le ligniculture en longues nappes. Au contact du sol et
grâce à la rosée du matin ou aux pluies de l'été, des micros organismes (champignons et
bactéries)vont s'attaquer à la tige pour séparer les fibres de la paille puis vont s'attaquer aux
substances appelées ciment qui relient chaque fibre entre elles. Cette opération naturelle s'appelle le
rouissage

Le ligniculture va régulièrement surveiller sa linière pour vérifier que cette opération se passe bien.
Il sera éventuellement amené à retourner les nappes de lin avec une machine pour obtenir un
rouissage homogène. C'est important pour obtenir des fibres fines et solides pour créer par la suite
de beaux vêtements. Une fois cette opération terminée, le ligniculture fait de grosses balles rondes
et les livre à l'usine.

Fig.28 Rouissage
 Teillage
En machine, les tiges de lin sont vraiment triturées ! Après avoir récupéré leurs graines, les tiges sont
"broyées" entre des rouleaux, puis battues et peignées pour éliminer complètement l'écorce et le bois
qui recouvrent la fibre. Les fibres longues (60 à 90 cm) constituent la filasse et les courtes formeront
les étoupes.

Teillage du lin
fig.29

 Peignage
Le lin arrive en filature sous forme de
filasse. La première étape, avant de
pouvoir tisser le lin, c'est de le peigner !
Ce peignage sert à démêler la filasse, Fig.30
éliminer les débris qui peuvent rester et
diviser les faisceaux. La filasse
peignage
démêlée est ensuite étalée en ruban et
prête à être filée.

Manuel du stagiaire en étude de technologie


 Propriétés textiles du lin:

o Aspect du lin du Les fibres son claires, brillante et lisse, souvent groupées en faisceaux.

o Le lin brule facilement, laisse des cendres légères semblables à celle du papier.

o Action des oxydants et l’eau de javel : et utilisée avec précaution, en solution très étendue, ils
blanchissent le lin.

o Fibre très résistante / Absorbe bien l’humidité.

o Bon comportement au lavage / Facile à teindre.

o Bonne conductrice de la chaleur, donc peu isolante.

o Assez difficile à blanchir / jaunit à la lumière.

o Forte tendance à se froisser.

o L’humidité prolongée entraine l’apparition de moisissures qui altèrent les fibres.

 Les utilisations du lin

o Le lin est cultivé en premier lieu pour sa tige qui donne


Fig.31
des fibres textiles, mais aussi pour sa graine

(linette) qui donne une farine (cataplasmes).

o huile de lin est une huile industrielle non Graine (linette)


Fig.32
alimentaire, des tourteaux (alimentation du bétail).

o textile mural, revêtements muraux.


Graine , huile

 Le lin a été largement utilisé :


o les textiles vêtements Fig.33
o pour la fabrication du linge de maison de qualité, de toiles,
o de bâches, sacs postaux, tuyaux d'incendie enroulables, courroies de transmission
, textile mural

 Pays producteurs :
Le lin est produit dans plusieurs pays du monde : Chine, Russie, Pologne, Lituanie, Biélorussie,
Ukraine mais aussi en Europe de l'ouest : France, Belgique, Pays-Bas et en Afrique avec l'Egypte,
long du Nil. Le lin d'Egypte a été rendu célèbre avec les vêtements des pharaons et les bandelettes
de tissu recouvrant les momies.

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I.1.2 Origine animale :

Mouton ➝ Laine
Chèvre ➝ Mohair
Chèvre ➝ Cachemire
Chameau ➝ Poil de chameau
Lama ➝ Alpaga
Lapin ➝ Angor
Chenille du bombyx ➝ Soie
Chèvre de Mohair
Mouton

Fig.34 Fig.35

Chèvre de Cachemire
Chameau
Fig.36 Fig.37

Lapin
Fig.39de angora

Fig.40

Ver a soie
Fig.38
Lama de alpaga

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I.1.2.1 La laine

 Historique de la laine

Une petite histoire… Fig.41

Dès la Préhistoire, l’homme a su tiré profit des animaux et notamment des mammifères ; il utilise
les fourrures, puis apprend à travailler les peaux. Ainsi, la domestication du mouton pour la
production de laine dans les pays méditerranéens et d’Asie centrale. Les premiers échantillons de
laine datent de 7000 ans avant notre ère et ont été retrouvés sur le plateau anatolien (la Turquie
actuelle).
Fibre naturelle, d’origine animal provenant de la toison du mouton et d’autres animaux (par ex.
Lama, chèvres, chameaux, lapins, lièvres). Elle est épaisse, douce et frisée et est obtenue par
coupe, épilation ou peignage des poils ou de la fourrure des animaux.

 Origine fibre de laine Fig.42


La laine est une fibre issue de la toison des moutons par tonte ou par délainage des peaux.
La fibre est naturellement ondulée et frisée, ce qui lui donne une bonne élasticité.
Elle est recouverte d’écailles à l’origine du phénomène de feutrage et utilisé dans la production
textile, notamment pour ses capacités d'isolant thermique.


Propriétés de la laine
 La fibre de laine

C'est une fibre vivante recouverte d'écailles qui peuvent


s'ouvrir et se fermer, ce qui permet d'enfermer de l'air ou de
l'eau.
Sa composition chimique est dominée par la kératine, protéine
que l'on retrouve dans les ongles et les cheveux (et aussi dans la
corne). C'est pourquoi elle est si bien tolérée par le corps.

Ecailles de la laine Fig.43

Manuel du stagiaire en étude de technologie


 L’aspect
A l’œil nu, la laine apparait formée de fibre frisée, blanche, jaunâtres ou brune.
Qualités : la laine réunit de nombreuses qualités textiles.
- Douce brillance selon les qualités de laine.
- chaud et souple (bonne élasticité) au toucher (duvet), le jarre pique
-Se froisse peu.
- Bon pouvoir absorbant.
- Chaud, car très bon isolant thermique.
- On peut fabriquer des étoffes épaisses, ainsi que du feutre.
 Défauts
- Absorbe l’eau (et aussi la transpiration), donc lourd une fois mouillé
- Se feutre si on ne les lave pas correctement ou si l’on transpire.
- Irrite la peau, selon la qualité de la laine.
- Les mites s’attaquent volontiers à la laine.
- La laine jaunit s’il elle est exposé trop longtemps à la lumière.
- l’eau de javel jaunit la laine
- Faible résistance à la chaleur.
 Entretien :
Propriété Le lavage s’effectue à l’eau froide (30 °C maximum).
La laine ne doit pas être frottée ni tordue. En machine, le cycle lainage est recommandé
(température inférieure à 30 °C et essorage très réduit). Sécher à plat loin d’une source de chaleur.

 La tonte
Pour récupérer la laine, on doit tondre les moutons, c'est à dire couper la toison qui a poussé tout au
long de l'année.
Pour tondre, on a d'abord utilisé des forces, sortes de grandes cisailles. Aujourd'hui, bien que cet
outil, pourtant utilisé dès l'Age du fer, soit encore utilisé, la tondeuse électrique s'est généralisée.
Pour tondre vite et bien, le tondeur tient l'animal entre ses jambes et fait une série de passes dans un
ordre très précis.
Un bon tondeur professionnel tond une brebis en moins de trois minutes. Ses mains brillent : elles
sont enduites de la graisse qui contient la toison et qui la rend imperméable : le suint (qui servira
dans la cosmétique à fabriquer de la lanoline).
Ensuite, il faut trier les toisons selon la longueur, la finesse, l'élasticité, le gonflant, la couleur,
l'homogénéité, la propreté, la solidité des fibres. Les toisons fines et longues seront utilisées pour la
filature, les plus courtes et plus frisées seront sélectionnées pour la literie ou l'isolation.

Coupe de toison du mouton par tonte Fig.44

Manuel du stagiaire en étude de technologie


Après la tonte et le triage (selon les qualités), la troisième étape de la chaîne de production consiste
à laver la laine pour la débarrasser de la graisse et des impuretés.

Ensuite, on procède au séchage dans un séchoir à


air chaud, puis ceci est suivi du cardage et du
peignage. Pour terminer, le filage, à l’aide d’un
rouet ou d’un fuseau, permet d'obtenir des fils
destinés à la fabrication de lainages, de tissus
tricotés et de fil à tricoter.

Pelote de laine Fig.45

 Les utilisations

De la laine sont nombreuses. Sous forme de pelotes, elle est tricotée. Elle peut également être tissée
ou nouée. Sa facilité à absorber la teinture permet la confection de tapis ou de tapisseries. Elle se
prête facilement aux mélanges avec d’autres fibres naturelles ou synthétiques. Aujourd’hui, la laine
de mouton est également utilisée comme isolant naturel pour les bâtiments.

Laine tricotée Fig.46 Confections de tapis Fig.47

Tissu de laine Fig.48 Isolant naturel pour les bâtiments Fig.49 bourre de laine Fig.50
.
Manuel du stagiaire en étude de technologie
 Principaux pays producteurs de la laine

La laine est produite dans une centaine de pays par plus de 1 milliard de moutons. Les
Principaux producteurs sont l'Australie, l'Argentine, la Chine, l'Inde, la République
Islamique d'Iran, la Nouvelle-Zélande, la Russie, l'Afrique du Sud, le Royaume-Uni et
L’Uruguay. Selon le pays et la région, elle est produite par de petits paysans ou sur de
Grosses exploitations commerciales.

Liste des principaux pays producteurs de laine


Class. Pays Production (t)
1 Australie 520 000
2 Chine 325 000
3 Nouvelle-Zélande 229 600
4 Iran 75 000
5 Royaume-Uni 60 000
6 Argentine 60 000
7 Inde 51 400
8 Turquie 46 500
9 Soudan 46 000
10 Afrique du Sud 44 156
11 Uruguay 43 000
12 Russie 42 000
13 Maroc 40 000
14 Pakistan 39 700
15 Syrie 29 800
16 Espagne 29 624
17 Kazakhstan 26 600
18 Indonésie 24 400
19 France 22 000

20 Algérie 20 000
F = Estimation de la FAO | * = Renseignement officieux Source: Département économique et social, la division de la
statistique de la FAO

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I.1.2.2. La soie
 L'histoire de la soie
Une histoire mythique,
commencée il y a 5000 ans La soie Fig. 51.
La légende raconte qu'en 54
Chine, au XVIe siècle av. J.-C.,
un cocon de ver à soie serait
tombé
dans la tasse de thé chaud d’une impératrice. Toute étonnée et voulant le retirer elle ne put saisir
qu'un fil qui semblait n'avoir jamais de fin… C’est ainsi que le premier dévidage du cocon commença.
Elle eu alors l’idée de tisser ce fil. Ayant ensuite observé la vie du ver à soie, elle aurait
commencé à enseigner à son entourage l'art de son élevage, la sériciculture. Depuis, la jeune
femme reste dans la mythologie chinoise comme étant la déesse de la soie. Durant des siècles,
la soie se cantonne au pays de la Grande Muraille.
.
 Origine :
La soie est une fibre d’origine animale qui est sécrétée par des chenilles de papillon telles que le
Bombyx du mûrier également appelé « ver à soie »
.
 Vie du ver a soie
Le fil de soie provient du cocon du ver à soie. Différentes étapes sont nécessaires à sa fabrication.
La femelle papillon, le bombyx du mûrier, pond ses œufs que l’on nomme graines. L’éleveur retarde
l’éclosion de ceux-ci grâce au froid pour qu’ils naissent en même temps que les feuilles de mûrier,
leur seule nourriture. Une fois né, le ver ne pense qu’à manger et grandit. Il change quatre fois de
peau, c’est la mue. Adulte, le ver tisse son cocon en sécrétant de la bave. Pour récupérer le fil, on
étouffe le cocon puis on le trempe dans de l’eau chaude afin de le ramollir.

 Cycle de vie du ver a soie


 Accouplement
Les papillons ne volent pas mais les mâles, très vifs, "trottent" en battant des ailes à la recherche des
femelles.
Très vite les couples se forment. L'accouplement durera plusieurs heures

Accouplement fig.52
 Bombyx Mori
Après l’accouplement, au début de l’été vers la fin de juin, la femelle du bombyx mori pond 500 œufs
minuscules (1mm) Il est blanc grisâtre, duveteux .il vit très peu de jours.
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 Les œufs
Il son minuscule blanc-gris. On appelle aussi « graines » ils éclosent normalement 10 mois après
leur ponte. Ceux qui sont fécondés deviennent gris au bout de quelques jours et ils contiennent un
embryon.

Œufs gris fécondés, jaunes stériles fig.53


 Les larves
De chaque œuf il sort une minuscule chenille de 3mm de long, poilus à la peau noire.
Les coquilles blanches sont vides.
C’est un « magnan » (le mangeur). C'est de là que vient le nom du bâtiment d'élevage : la magnanerie.
Qui dés sa naissance, se nourrit voracement de feuille de murier.
Aussi, la larve grossit rapidement. Au cours de se stade, elle doit même changer de peau 4 fois
(Mues) en une trentaine de jours.
Pius elle mesure environ 8 cm, elle s’alanguit, ne mange plus elle « monte » à la recherche de
un lieu propice à l’élaboration de son cocon.

Le ver à soie est très, très vorace et exclusif en matière d'alimentation


il ne se nourrit que de feuilles d’arbre de mûrier. La nourriture
Le ver à soie se nourrit exclusivement de feuilles de mûrier, seule
nourriture qui donne un fil solide, fin, élastique.

le murier fig.54
Eclosion
Eclosion des petits vers, noirs,
éclosion des petits vers poilus, de 0.3 cm de long. Les
coquilles blanches sont vides.
fig.55

 Différentes tailles
Croissance de 0.3 à 7 cm.

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Vers a soie de différentes taille fig.56

Vers sur feuilles de mûrier

Fig. 57
 Mue
Observez la tête en haut à droite avant la mue, en bas à gauche après la mue, ainsi que les mues
(vielles peaux) sur les feuilles.

 Vers la mue fig. 58


Au 5ème âge, même les nervures des feuilles sont appétissantes
se nourrit voracement de feuille de murier.

Elaboration du cocon
Dans un cadre japonais,
différents stades. La chenille
s'enferme petit à petit

javascript:aff('photos/filage.jpg')
Elaboration du cocon Fig. 59
Celui-ci trouvé, elle laisse échapper de sa lèvre inférieure un filet de bave qui se solidifie à l’air,
Et donc elle s’entoure régulièrement, jusqu'à épuisement du contenu des glandes séricigènes.
Le cocon dans lequel le ver à soie s'enferme pour se transformer en papillon est une véritable
petite bobine qui peut atteindre 1,5 km de fil. A diamètre égal, ce fil de soie est aussi résistant
qu'un fil d'acier.
 Filage

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Le ver à soie, lorsqu'il a suffisamment mangé, commence à "baver" son fil autour de lui en décrivant
des 8

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Le ver commence à "baver" son fil autour de lui en décrivant des 8

Fig. 60
 La chrysalide
Le cocon achevé ressemble à une petite pelote formée de 300 à 1000 mètres de fil de soie
(La longueur varie avec la grosseur du fil)
A l’intérieure, la chenille se transforme : elle devient d’abord une chrysalide blanche, puis brune,
Et après une vingtaine de jours ; la carapace de cette dernière ce déchire ; il en sort un papillon,
qui perse le cocon et s’enfuit.

Cocon achevé la chenille se transforme en chrysalide Fig. 61

 Emergence
A peine la métamorphose terminée, la femelle Bombyx, à la sortie du cocon, sécrète une
phéromone que le mâle décèle à très grande distance.
En découpant le cocon (très délicatement) il est possible d'observer le papillon s'extrayant de
l'enveloppe de la chrysalide

Émergence Fig. 62

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Cycle de développement de Bombyx mori

Cycle de vie du vers a soie Fig. 63

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La sériciculture

 L’élevage des vers à soie.


Dans cette industrie on ne laisse que quelques chrysalides évoluer normalement (reproduction de
L’espèce) Une semaine après la formation des cocons, les chenilles sont tuées (ébouillantées) et la
soie est dévidée, pour obtenir la soie grège Le bombyx du mûrier fait l'objet d'un élevage
(sériciculture) depuis quelque 4 000 ans en Chine ; il a été introduit en Europe à l’Ier s. après J.-C.
L'élevage se déroule sur des claies ou dans des casiers, à l'intérieur d'un local appelé magnanerie.

La sériciculture l’élevage des vers à soie Fig. 64

 Les magnaneries

Sont de grands bâtiments Les pièces sont vastes et très bien ventilées, spécialement pour
l’élevage du vers a soie.

Aspect du fil a soie


Le fil est continue, très fin (moins de 0,04 mm de diamètre).
De couleur très pale.il set d’un brillant soyeux.
Le fil est alors déroulé, puis assemblé et tordu avec
d’autres : c’est le moulinage.
Après la teinture puis la mise en bobine, il ne reste
alors plus qu’à tisser les fils pour créer des étoffes
précieuses.
Figure 44

Tableau propriétés textiles


Fil de soie Fig. 65

Avantage inconvénient
la plus fine et la plus longue des fibres Fibre sensible à la lumière, à la sueur et à l’eau
naturelles / résistance / élasticité / de javel /Entretien délicat /
douceur / pouvoir isolant /ne peut irriter les
épidermes délicats/auto-défroissabilité / capacité
d’absorption d’humidité/ ce teint facilement /

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Utilisation des tissus de soie
Ils sont utilises dans des domaines très divers :

Le fil à coudre en soie est un fil très résistant, qui existe dans de très nombreux coloris.
Il doit obligatoirement être utilisé pour coudre les vêtements en soie.
Lingerie ; couture de mode ; aviation, meunerie, Dentelles et tulles de soie
L’ameublement est aussi un secteur d’activité très moderne et les grands décorateurs font très
souvent appel aux tissus de soie.
Dentelles et tulles de soie, De par leur légèreté et leur finesse, ce sont les indispensables
composantes des tenues de mariage
Écharpes Accessoires permanents de l’habillement féminin et masculin,
Passementerie Elle représente l’ensemble des techniques liées à la production d’articles de
décoration : rubans, pompons, glands, olives, floches, utilisés aussi bien en habillement qu’en
ameublement.

Rideaux Fig. 66 fil de soie Fig. 67

Robe de soie Fig. 68

Fauteuil de soie fig. 69

Foulard Fig. 70
Principaux pays producteurs :

La Chine, l’Inde, la Russie, le Japon, la Corée du Nord, le Brésil, la Thaïlande et la Corée du Sud.

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I.1.3 Origine minérale

I.1.3.1 Amiante Fig. 71

-Origine
Amiante se détachant d’une roche naturelle fibreuse, de couleur bleu, grise ou parfois brune

Les fibres minérales


L’amiante est la seule fibre minérale naturelle. Il a attiré l'attention des industriels pour sa résistance
à la chaleur, au feu, aux agressions électriques et chimiques et pour son pouvoir absorbant. Il a été
utilisé pour les patins de freins ou en garniture de chaudières ou fours Électriques, ou encore dans
diverses installations électriques (ex : plaques chauffantes) avant de l’interdire progressivement à
cause des risques cancérigènes qu’il présente.

Propriétés physiques de l’amiante son uniques :


Incombustibilité, imputrescibilité, résistance à la corrosion
Résistance mécanique élevée, Très grande durabilité, compatibilité avec le ciment d’autres liants
L’amiante a surtout été utilisé pour ses propriétés de bon isolant thermique et a acoustique est pour
assurer une protection Contre les incendies.

 Propriétés et applications :
Fibres claires, souples, sans crochet, de longueur variable, plutôt courtes, les plus longues sont filées
et tissées

Utilisation :
C’est ainsi qu’on retrouve des matériaux contenant des fibres d’amiante dans :

 Les bâtiments : faut plafonds, dalles de sols…


 Les appareille utilisé dans la recherche et dans l’industrie : écrans thermique, filtres
 Les produits de consommation : joints de fours, plaquette de freins
 Textile incombustible : vêtements de pompier, décors de salles de spectacles
 Isolant thermique : Poignées de fer, dessous de plats
 Isolant électrique : Ecrans radiateur etc..
 Produit réfractaire : Parties de vêtements utilisés dans l’industrie chimique

Faut plafonds, dalles de sols…fig.72 joints de fours, plaquette de freins fig.73

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I.2 Matières textiles chimiques

Origine :
Le s tissus d’origine chimique sont faits en laboratoire avec des produits chimique.ils en existe deux
Types les fibres artificielles et les fibres synthétiques.

En 1884, le compte hilaire de Chardonnet, un français créa la première fibre d’origine chimique.
Cette fibre ressemblait beaucoup à la soie, mais elle n’avait pas ses qualités. On lui donne le nom de
rayonne.

I.2.1 Textile artificiel

Histoire des textiles artificiels tissu artificiel fig.74

Au XIXe siècle, on chercha à fabriquer artificiellement des fibres textiles, aussi fines que la soie, mais
moins coûteuses. Pour cela, on eut l’idée de dissoudre dans un mélange chimique des morceaux de
cellulose (déchets de coton ou de tissus, paille, sciure de bois). Puis on fait passer le mélange à
travers une filière (sorte de passoire extrêmement fine) et un autre produit chimique solidifie à la
sortie les fils obtenus. Selon les produits chimiques utilisés, on appelle ces textiles : viscose (lessive
de soude) ou acétate (acide acétique). Quand le fil est continu comme la soie, on l’appelle rayonne.
On peut également le couper en fibres courtes que l’on file ensuite comme la laine ou le coton et l’on
obtient un fil plus gonflant qu’on appelle fibranne. Pour mieux concurrencer les bas et tissus de soie,
les fabricants de la viscose prétendaient l’appeler soie artificielle, alors qu’elle n’en avait que la
finesse. Sa composition à base de cellulose la rapprochait plutôt du coton. Les fabricants de soie
obtinrent l’interdiction de cette fausse appellation. Néanmoins, le prix moins élevé de ces textiles les
a fait largement utiliser pour les acheteurs moins riches

Contrairement aux fibres textiles naturelles, provenant d'animaux (laine, soie) ou de plantes (coton,
lin, etc.), ces fibres sont fabriquées en usine
Les tissus artificiels son aussi appelés rayonnes .ils sont fabriqués en laboratoire à partir de fibres
naturelles comme la pate de bois et la bourre (les déchets) de coton. Ils sont très absorbants légers.
Ils demandent toute fois beaucoup d’entretien. Parmi les plus connus, il y a la viscose et l’acétate.

-Origine
Elles sont obtenues à partir de différentes matières premières telles que la cellulose auxquelles on a
fait subir des transformations chimiques pour obtenir un produit filable.
Les Textiles artificiels sont fabriqués à partir de produits naturels,
en particulier la cellulose. Apres de multiple transformation,
la matière obtenue est toujours de la cellulose ou de la cellulose modifiée, mais capable d’être filée

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On obtient ainsi :
 La viscose
 Les polynosiques
 L’acétate
 Tri acétate

Propriétés textiles
Certaines fibres possèdent des qualités spécifiques mais les fibres artificielles
(Acétate, viscose) possèdent des caractéristiques et des qualités communes telles
que Solidité à sec qui entraîne une durabilité des articles, Légèreté qui permet de
réduire l’encombrement des textiles, facilité d’entretien (lavage aisé et séchage
rapide).

Utilisations :
Habillement : tissus pour doublure, robes, sous-vêtements, bonneterie, chemises, pantalons…
Ameublement: doubles-rideaux, revêtements pour sièges, linge de table..

L’entretien des fibres artificielles : est lié à ses propriétés chimiques.

La fibre étant plus fragile que celle du coton, le lavage doit être effectué à une
température
de 40 °C environ. Compte tenu de la faible résistance de la fibre au mouillé, il
est conseillé de réduire l’essorage et de ne pas tordre le vêtement pour l’égoutter.

Le nettoyage à sec peut être effectué avec tous les produits usuels.

Le traitement à l’eau de Javel est possible en respectant les conditions d’utilisation


(température, concentration). Un rinçage abondant est ensuite nécessaire.
Néanmoins, compte tenu des traitements apportés à la fibre (teinture, infroissabilité…)
de nombreux articles ne doivent pas être javellisés (voir le code d’entretien).

Le repassage s’effectue à fer moyen (150 à 200 °C), de préférence sur l’envers ou à
l’aide d’une pattemouille.

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Tissu synthétique fig.75
I.2.2 Textiles synthétiques

Origine
Les fibres synthétiques ont une origine chimique. Elles sont fabriquées à partir de la distillation du
charbon ou du cracking du pétrole (polyamide) ou du benzène (polyester).

Fibres d’origine synthétique


Les fibres synthétiques son fabriquées uniquement de produits chimiques comme le pétrole, le gaz,
l’alcool, et sont mélangés au sel ; l’eau et a l’air. Parmi les plus connus .il ya le polyester, le nylon,
l’acrylique. Ces tissus sont appréciés parce qu’ils sont résistants et qu’ils ne ce froissent pas
facilement. Ils peuvent toutefois devenir inconfortables car ils ne sont pas absorbants
Ils sont fabriques a partir de produits chimiques.
Les transformations subies par ces produits chimiques semblable ave les matières de départ.
On obtient ainsi
Les polyamides (Nylon, Rilsan, etc.
 Les polyesters (Tergal, etc.) ;
 les polyuréthanes
 les chlorofibres
 les acryliques
 les polypropylènes
 le verre textile

L’entretien des fibres synthétiques :


L'entretien du linge constitué avec ces fibres nécessite des précautions : comme toutes les fibres ne
supportent pas les mêmes températures de lavage ou de repassage, il est important.
L’entretien des textiles synthétiques est lié à leurs propriétés chimiques.

Insensible aux agents alcalins des produits lessiviels, les fibres synthétiques peuvent
être
lavées à 40 °C, de préférence dans un grand volume d’eau.
L’essorage doit être réduit pour éviter la formation de pliures.
Ces fibres résistent à l’action des différents solvants. Tous les solvants peuvent être
utilisés pour leur détachage ou le nettoyage à sec. Pour l’acrylique, l’emploi du
perchloréthylène est recommandé.
Le chlorage est à éviter mais, en cas de nécessité, et à condition que les coloris le
permettent, le chlorage s’effectue à froid et à doses très diluées.
Souvent inutile mais possible, le repassage doit être effectué à fer doux
(1 point + 110 °C) en interposant une pattemouille.

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Propriétés et utilisations :
dddopriétés2. Propriétés textiles et
Terme Qualités textiles Utilisation
Générique

Douceur, confort, bonne Habillement : layettes, sous


Acrylique résistance aux frottements, facilité vêtements
d’entretien, imputrescibilité, et survêtements, robes,
résistance aux mites, bonne manteaux, chaussettes
solidité des teintures Ameublement : voilages,
couvertures, tapis…

Ininflammabilité, toucher Habillement : layettes, sous


agréable, grand pouvoir vêtements
absorbant, excellent coefficient et survêtements, fausse
Chlorofibre d’isolation thermique, bonne fourrure, polaires…
isolation acoustique, grande Ameublement : voilages,
résistance à la lumière, couvertures, tapis, tissus pour
imputrescibilité. sièges et tentures
Articles paramédicaux : culottes
d’incontinence, grenouillères,
bandes ombilicales…

Très grande résistance à la Habillement : doublures, ,


traction, à l’usure et à l’abrasion, lingerie, collants, bas,
Polyamide infroissabilité, imputrescibilité, vêtements de sport (cyclisme)
résistance aux mites, facilité permettant à une personne de
d’entretien. signaler sa présence (coloris
fluorescents)…
Ameublement : linge de table,
revêtements…

Très grande résistance à l’usure et Habillement : chemises,


Polyester aux frottements, bonne isolation chemisiers, sous-vêtements et
thermique, possibilité de plissé survêtements…
permanent, imputrescibilité. Ameublement : voilages, stores,
linge de table…

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Symbole Fig.76

I.3 Code d’entretien des matières textiles


I.3.1Définition
Les symboles du code d’entretien son des (des dessins, chiffres et lettres) qui définissent les
conditions d’entretien des articles textilles.ils sont cinq symboles de base (cuvier, triangle, cercle
dans un carré, fer a repasser, cercle) ils doivent toujours figurer ensemble dans l’ordre précité sur
l’étiquette ; complétés de chiffres, points, ou lettres indiquant le type d’entretien à apporter.

Une réglementation adaptée à chaque pays


L’utilisation des symboles date des années 50 et sous forme de marque déposée, de 1958. En
1664, sous l’impulsion d’un groupement de professionnels du textile, de l’habillage et de l’entretien,
nait le Coffret, association loi 1901 chargée de promouvoir les symboles des codes d’entretien.

Les symboles d’entretien sont réglementés par le droit des marques. Ces marques appartiennent
(en copropriété avec le COFREET) le « COFREET » et une Comité Français de L’Etiquetage
pour L’Entretien Textiles.

GINETEX Ŕ Groupement International d’Etiquetage pour l’Entretien des Textiles. Les symboles du
GINETEX sont aussi à l’origine des normes internationales (EN ISO 3758).

I.3.2 Symbole utilisé :


Vous donne cinq consignes d'entretien : le lavage, le blanchiment, le repassage, le séchage, et le
nettoyage en tambour.
les symboles donnent les indications concernant le lavage.

Symbole fig.77

Les codes d’entretien des articles textiles

Ces symboles vous donnent les préconisations indispensables sur l’entretien le plus sévère de vos
vêtements sans causer de dommages irréversibles. Le respect des instructions fournies par
l'étiquette garantit que le produit textile ne sera pas endommagé. Par contre, il ne garantit pas
l'élimination de toutes les saletés et les taches.

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Signification des symboles d’entretien

LAVAGE le cuvier
Ce symbole indique la première étape de l’entretien : le lavage.
Les chiffres à l’intérieur du cuvier indiquent la température de lavage maximale, en degrés Celsius.
La main dans le cuvier signifie que l’on laver à la main. Le symbole souligné d’un trait indique des
précautions particulières à respecter.

CHLORAGE le triangle
Le triangle vide indique la possibilité d’utiliser tous types de blanchiment, à base de chlore ou
d’oxygène.

REPASSAGE le fer à repasser


Ce symbole définit, par un, deux ou trois points, la température maximale d’utilisation du fer à
repasser.

NETOYAGE A SEC le cercle


Ce symbole s’adresse en priorité aux professionnels du nettoyage à sec. Les lettres à l’intérieur du
cercle: P, F ou W désignent les de processus et de solvants tolérés par l’article textile. Le symbole
souligné d’un trait indique des précautions particulières à respecter.

SECHAGE EN TAMBOUR EN TAMBOUR MENAGER le cercle inscrit dans un carré


Ce symbole conseille sur le réglage du niveau de température d’un sèche linge : un point pour une
température modérée, deux points sans restriction.

X TRAITEMENT INTREDIT la croix de saint André.

La croix de Saint André X placée sur un symbole vierge de toute Indication, d’entretien signifie que
le traitement est interdit.

Mode d’application des symboles d’entretien

Les indications doivent correspondre à un article fini et non à une des seules fibres entrant dans la
composition d’un vêtement. Pour donner les meilleures indications d’entretien, le confectionneur
Doit tenir compte des modes de fabrication et de toutes les composantes du vêtement :
Les fibres, la doublure, mais également le fil utilisé, les ornements, les entoilages.

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Symbole d’entretien de la matière
textile
lavage

Action Action Aucun


mécanique mécanique, Action
Action réduite, rinçage rinçage et mécanique lavage possible
mécanique, à température essorage réduite, rinçage
rinçage et décroissante, normaux à température
essorage essorage réduit décroissante,
normaux essorage réduit
Température maximale 95 °C Température maximale 60 °C

Action Action Lavage à la


mécanique mécanique très main seulement
Action réduite, rinçage réduite, rinçage
mécanique, à température normal,
rinçage et décroissante, essorage réduit.
essorage essorage réduit
normaux
Température
Température maximale 40 °C maxi30 °C

Chlorage

Traitement à Pas de chlorage


l’eau de javel,
chlorage dilué et
à froid
Repassage
Ne pas repasser à la vapeur les
textiles contenant des fibres
acryliques ou modacryliques. Pas
Attention : pour le repassage à Température Température Température de repassage
température faible (110 °C).le forte 200 °C moyenne faible110 °C
traitement à la vapeur présente des 150 °C
risques
Nettoyage à
sec
Nettoyage les tous les solvants
textiles sensibles tous les solvants
Tous les Aucun Seuls sont courants de courants de
au nettoyage à sec solvants nettoyage nettoyage à sec
Seuls sont
ou conditions utilisables nettoyage à sec utilisables les
courants à sec sont utilisables. sont utilisables.
restrictives. de possible. les Sauf essences
chargement réduit, sauf minérales et le
nettoyage Attention essences trichloréthylène, trichloréthylène,
pas d’addition à sec sont au mais y compris
solvant fluoré
d’eau, haut niveau minérales mais y compris R113. Avec
utilisables. détachage le leperchloréthylè
de solvant, y compris . selon les ne. Avec
restriction
réduction du temps perchloréthylène sévères : sur
le , selon les restriction
de nettoyage à sec trichloréthyl processus l’addition
et de la processus sévères : sur d’eau, ainsi
ène, selon normaux. normaux. l’addition d’eau,
température de les ainsi que sur
que sur
séchage. Attention processus l’action
au pré détachage. l’action mécanique et
normaux. mécanique et sur la
sur la température
température de de séchage.
séchage.
Séchage en
tambour ménager

Séchage en
Séchage en tambour Pas de séchage
tambour en tambour
possible.
possible. Sans
restrictions de Température
température modérée

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I.4 Exercice d’application :

EXERCICE1 :

Mettre la bonne réponse avec la question qui correspond ?

Le polyester Ŕ la laine Ŕ la soie Ŕ viscose Ŕ le coton Ŕ l’angora- le lin- Ramie.

1. Je suis une fibre végétale. Je suis la fibre la plus utilisée par l’homme.

2. je suis une fibre animale. Je viens du mouton. L’homme m’utilise pour fabriquer des vêtements
chauds.

3. je suis une fibre synthétique. L’homme me fabrique avec de la pate de bois et de la bourre.

4. Je suis une fibre animale. Je viens des poils du lapin angora.je suis très doux.

5. je suis une fibre végétale.je viens d’une plante qui porte mon nom.je suis frais, absorbant et très
durable.

6. je suis une fibre animale.je viens du ver.je suis de bonne qualité.

7. je suis une fibre fabriquée à partir de produits chimiques.je ressemble au coton. L’homme
M’utilise beaucoup dans la fabrication de vêtements.

8. Je suis une fibre végétale qui donne un textile résistant.

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Exercice 2 :

Donnez à chaque symbole la bonne signification ;

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Résumé

Les fibres textiles peuvent être classées selon leurs origines naturel et chimique.

Les textiles naturels se classe en trois origines :

1. origine végétal. Exemple :


- coton et lin
2. origine animal. Exemple :
- la laine et soie
3. origine minéral. Exemple :
- amiante

Le textile chimique se compose de deux types :

- fibre artificiel (fabriqué de produit naturel la cellulose)


- fibre syntactique (fabriqué chimiquement)

A la fin du chapitre on a vue le code d’entretien et les symboles qui fournissent une information sur
les traitements des textiles :

- le lavage - repassage
- le blanchissement - le nettoyage a sec
- séchage

Par cinq symboles (cuvier, triangle, cercle dans un carré, fer à repasser, cercle) qui doivent se figurer
sur l’étiquette d’entretien.

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Exercice de synthèse

Spécialité : couture

Module : technologie

Durée : 2 heures

But :
Mettre en œuvre les acquis relatifs au cours théoriques de technologie (identification et classification
des matières textiles et du code d’entretien des articles textiles).
.
Matériel requis :

Cahier des cours théoriques de la technologie (cours de l’identification et classification des matières
textiles et du code d’entretien des articles textiles).

Outils :

Cahier des cours théoriques de la technologie (identification et classification des matières textiles et
cour du code d’entretien des articles textiles).

Accessoires :

Échantillons des différents morceaux d’étoffes.


Fiches des symboles d’entretien des articles textiles.

Mise en situation :

Vous allez identifier et reconnaitre la nature et l’aspect de différentes matières textiles en les
observant à l’œil nu et au touché, ainsi comprendre et lire attentivement les fiches des symboles
d’entretien des articles textiles pour entretenir le linge.

Démarche à suivre :

En tenant les échantillons de tissu au bout des doigts et les toucher avec l’observation visuelle.
Vérifier le code d’entretien (fiche ressource).

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MACHINES A COUDRES

Introduction

La machine à coudre, d'usage domestique ou industriel, est une invention qui


a révolutionné le domaine de la confection en rendant le travail plus rapide et
les vêtements moins chers. La généralisation de cette machine a notamment
2 entraîné la suprématie du prêt-à-porter au détriment du sur mesure.

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II.1 Description de la machine
II.1.1 Principales parties de la machine à coudre industriel

Principales parties de la machine à coudre fig.78

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II.2.1 Tête de la machine:

fig.79

1- Le volant à main:
Cette pièce ronde est située du côté droit en haut de ta machine. Quand tu le tournes vers soit
même, il actionne trois pièces mécaniques: le releveur de fil se déplace de haut en bas, l'aiguille
pique le tissu et les griffes envoient le tissu vers l'arrière.

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En plus, au centre du volant, tu trouves un bouton qui te permet de remplir la canette de fil. Quand tu
le tournes vers toi, il actionne le mécanisme de bobinage.

mamachozzzz

Figure 80

2- Le releveur de fil: Il se déplace de haut en bas. Il permet au fil de la bobine de se dérouler


doucement.

Figure 81

3- Le relève-presseur :
Ce petit bras est situé à l'arrière de la machine. Il sert à lever et à baisser le pied-presseur. Quand on
met ton tissu sous l'aiguille, tu montes le bras du relève-presseur. Quand tu couds, tu baisses le bras
du relève-presseur.

Figure 82

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4-Le pied-presseur :
Il est aussi appelé pied-de-biche. C'est le pied situé au-dessus des griffes.
Il sert à maintenir le tissu sur les griffes.
Il est actionné par le relève-presseur.
L'aiguille pique directement entre les deux dents du pied-presseur.

5-Le pince-aiguille: Figure83


Cette pièce maintient l'aiguille à sa place. Si tu regardes bien sur ta machine, tu vois une vis qui
permet de serrer l'aiguille sur la barre à aiguille.
Cette barre a également un sens qui t'évite de mettre l'aiguille à l'envers.

6- Les griffes: Figure 84


C'est une pièce en acier qui possède plusieurs dents fines. Elle sert à pousser le tissu vers l'arrière.

7-La plaque à aiguille: Figure 85

Elle laisse passer les griffes et l'aiguille. Elle possède parfois des lignes te permettant de faire des
coutures droites à égale distance les unes des autres.

Figure 86

Manuel du stagiaire en étude de technologie


8-L'aiguille:

Elle pique le tissu et permet au fil d'unir deux pièces de tissu ensemble.
Elle est fixée à la machine par le pince-aiguille. Il existe diverses grosseurs d'aiguilles adaptées à
des grosseurs de fil ainsi qu'à des sortes de tissu.

Figure 87

9- Le porte-bobine:
C'est le crochet sur lequel tu mets ta bobine de fil. Il est situé au haut et à droite de ta machine.

Figure 88

10- Le guide-fil:
C'est un œillet dans lequel tu passes le fil pour l'amener à l'aiguille.
Ainsi, le fil ne s'accroche pas dans les autres pièces. Normalement, il yen a trois ou quatre sur ta
machine. << Voir Figure 62>>

11- Le bloc de tension:


Ce bouton est généralement numéroté. Il règle correctement la tension du fil. Lorsque tu enfiles ta
machine, tu passes le fil entre les deux disques ronds du bloc de tension ainsi que dans le ressort
de tension.

Figure 90

Manuel du stagiaire en étude de technologie


12- La canette:
C’est la petite bobine de métal ou de plastique qui contient le fil du dessous. Pour la remplir, en
utilises le bobineur.

fig.91
13- La boîte a canette:
On insère la canette dans cette petite boîte. Puis installes la boîte à canette sous la plaque-glissière.

fig.92

14- La plaque-glissière:
C'est une petite porte qui te permet de sortir la canette de sa boîte elle cache donc la boîte à canette.

Figure 93

15- Le règle-point:

Il sert à régler la bonne longueur de points. Par ce bouton, tu peux soit allonger ou raccourcir ton
point.
Le règle-point est parfois numéroté et les chiffres indiquent le nombre de points au pouce.
On devrait avoir normalement 12 points au pouce. Plus le tissu est léger plus les points sont courts.

Figure 94

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.

16- Le bobineur:

Il permet d'enrouler le fil sur la canette. Il est


normalement
Situé en haut à droite de la machine à coudre.
Pour le mettre en fonction, tournes vers toi le
bouton placé au milieu du volant à main.

17- La broche du bobineur:


C'est la broche à travers laquelle passes la
canette.

18- Les disques de tension du bobineur:


Ils permettent de repartir également le fil qui
s’enroule sur la canette.

II.2 Point noué :


Figure95

II.2.1 Organes participant à la formation du point :

- Aiguille - griffes
- tendeur du fil. - crochet rotatif
- Le pied presseur

II.2.2 La formation du point noué

Le point noué a pour numéro normalisé 301, c’est un point solide utilisé dans la majorité des piqûres,
appelle aussi point droit, il et aussi joli sur l’endroit que sur l’envers, il est nécessaire de régler
parfaitement les tensions du fil de dessus et de dessous.

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Schéma. 1 l’aiguille à traversé les tissus en amenant le fil.

Schéma. 2 l’aiguille remonte, le fil freiné dans le tissu forme une boucle.

Schéma. 3 le crochet rotatif s’engage dans la boucle.

Figure 96
Schéma. 4
Le crochet agrandit la boucle ; le tendeur s’est abaissé, le fil glisse dans la grande rainure de l’aiguille
et dans le chas la boucle passe autour de la canette.

Schéma. 5
le crochet à lâché la boucle qui entoure maintenant le fil de canette il va faire un deuxième tour pour
prendre la boucle suivante l’aiguille continue à monter , le tendeur remonte brusquement pour serrer
le point.

Schéma. 6
Le tendeur tire sur le fil d’aiguille qui va entrainer le fil de canette dans l’épaisseur des tissus , les
griffes montent et vont entrainer les étoffes de la longueur d’un point ; le crochet continue sa rotation
l’aiguille va redescendre , les griffes aussi et le même cycle recommencera pour le point suivant

Figure 97

Figure 96

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II.3 Consigne de sécurité :

Eviter de brancher la machine quand l’adaptateur ou le câble d’alimentation est endommagé,


s’il est tombé par terre ou dans l’eau.

Utilisez la machine coudre avec une grande vigilance, ne placez pas les doigts près des
parties en mouvement.

Faites particulièrement attention dans la zone où est située l’aiguille.

Mettez la machine hors tension, lorsque vous effectuez des réglages liés à l’aiguille comme
l’enfilage et le changement d’aiguille, l’enfilage de la canette, le changement du pied
presseur, etc.

Débranchez toujours la machine de la prise de courant lorsque vous retirez les capots, ajoutez
du lubrifiant •

Ne forcez pas sur les tissus en cas de blocage de l’aiguille.

Arrêtez immédiatement la machine en cas de casse ou de blocage de l’aiguille dans le tissu.

Ne pas utiliser d’aiguilles tordues.

Ne pas pousser ni tirer le tissu pendant que vous cousez. Cette manœuvre peut faire dévier
l’aiguille et la casser.

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II.4 Exercice d’application
Exercice 1

Relier le mot à la bonne définition.


1. le volant à main a. il sert à lever et baisser le pied presseur

2. le releveur de fil b. il maintient l’aiguille à sa place

3. le releveur du pied presseur c. il permet au fil de se enrouler de la bobine

4. le pied presseur d. il guide le tissu vers l’arrière

5. l’aiguille. e. il actionne trois pièces mécaniques de la machine

6. la pince aiguille f. elle pique sur le tissu

7. les griffes g. elle permet de maintenir le tissu sur les griffes

Exercice 2

Cocher sur la bonne réponse par vrai ou faux.

1- Il ne faux pas arrêter la machine en cas de casse ou de Vrai faux

blocage de l’aiguille dans le tissu

2- Le bloc de tension ajuste la longueur des points Vrai faux

3- Le bobineur permet d’enfiler l’aiguille. Vrai faux

4- Ouvrir la plaque-glissière pour mettre la bobine. Vrai faux

5- Faites particulièrement attention dans la zone où est située Vrai faux


l’aiguille
6- Le guide- fil empêche le fil de se prendre dans les pièces Vrai faux
de la machine a coudre.

7- La canette est la petite bobine qui contient le fil du dessous. Vrai faux

8- Le bobineur embobine le fil sur la canette. Vrai faux

9- Le pied presseur est aussi appelé pied de biche. Vrai faux

10- Mettre la bobine de fil sur le porte-bobine. Vrai faux

11- Ne pas tirer sur les tissus en cas de blocage de l’aiguille. Vrai faux

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Résumé

Ce chapitre peut sembler difficile, mais il est essentiel pour le stagiaire afin de comprendre le
fonctionnement de ta machine à coudre.
Pour cela, il est important de connaître les différents types de machine à coudre et identifier les
principales parties de la machine.
Nous y abordons de façon détaillée le rôle de chaque pièce pour bien comprendre le fonctionnement
général de la machine et notamment les organes participant à la formation du point, pour la
préparation à l'utilisation personnelle de la machine, tout en respectent les consignes de sécurité
concernant l’utilisation de machine à coudre.

Elle a pour but de préparer les stagiaires à l'atelier de couture à une meilleure compréhension du
fonctionnement de la machine afin qu'elles l'utilisent adéquatement.
Nous y présentons aussi un bref historique.

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Exercice de synthèse

Spécialité : couture

Module : technologie

Durée : 2 heures

But : Mettre en œuvre les acquis relatifs au cours théoriques de technologie (description de la
machine à coudre ainsi que les étapes des organes participant au point noué)

Matériel requis : cahier des cours théoriques de la technologie (cour de la machine à coudre).

Outils

 cahier des cours théoriques de la technologie (cour de la machine à coudre)

Accessoires :

 schéma et figure des Principales parties de la machine à coudre.


 Schéma représentent les organes participant au point noue.

Mise en situation :

 Identifier schéma et figure des Principales parties de la machine à coudre et


. Les organes participant au point noué.

Marche à suivre :

 Reconnaitre les figures des parties de la machine à coudre.


 Comprendre les étapes de la formation du point noué.

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UTULISATION DE L’OUTILLAGE DE COUTURE ET
APPLICATION DES CONSIGNES DE SECURITE

Introduction

Dans ce chapitre, nous abordons l’utilisation de l’outillage


de couture ou les accessoires de base qu’on trouve dans
l'atelier de couture et respecter les règles de sécurité lors de leur
manipulation, mais nous nous sommes limités à ceux qui sont
vraiment essentiels. Vraiment essentiels.
3

Photo de l’outillage de couture fig.98

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III.1 Ciseaux

Ciseaux fig.99

Le ciseau est un outil de base de la couture, en acier trempé, composé, en sa partie supérieure, de
deux branches mobiles, tranchantes du coté inferieur et jointes par une vis formant axe ; l’extrémité
inferieure est terminée par des anneaux égaux ou inégaux.
On utilise le ciseau pour couper du tissu uniquement. Cette matière tranchante s’émousse.
Utiliser des ciseaux spéciaux à carton pour le découpage des patrons.

Le ciseau fig.100

III.1.1 Différent types de ciseaux :

 Ciseaux couturière :
Lames moyennes à différentes longueurs, plates et légères.
L’extrémité de la lame du dessus est arrondie, celle du
dessous est pointue.

Ciseaux couturière fig.101


 Ciseaux tailleur :
seaux coure
Lames de différentes longueurs. L’un des anneaux du
manche est ovale, plus long et plus lourd que l’autre :
On peut glisser trois à quatre doigts.

Ciseaux tailleur fig.102

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 Ciseaux pour papier :

Ciseaux spéciaux à carton pour le découpage des patrons

 Ciseaux à cranter : Ciseaux pour papier fig.103

En couture, les ciseaux à cranter sont une


paire de ciseaux dont les lames sont
dentées. Cet outil de coupe est utilisé pour
la préparation des échantillons et pour les
tissus qui ne s’effilochent pas tels que les
étoffes de laine. On peut également les
utiliser pour égaliser les coutures dont les
finitions sont réalisées au point zigzag.
Ciseaux à cranter fig.104

 Ciseaux à boutonnières :
Réglages au moyen d’une vis, à la mesure désirée.

Ciseaux à boutonnières fig.105

 Ciseaux pour broderie :


Petits, de 8 à 10 cm.
Fins et pointues pour couper le fil et découper les broderies.

Ciseaux pour broderie fig.106

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 Ciseaux coupe fil :
Une seule des deux lames est munie d’un anneau.
Utilisés par les confectionneurs pour couper les fils.

Ciseaux coupe fil fig.107

 Ciseaux électrique à couteaux verticales :


Comportent un moteur électrique actionnant une lame droite.
Elle et utilisés pour la coupe de matelassage de tissus.

Ciseaux électrique à couteaux verticales fig.108

 Ciseaux électriques à couteau circulaire :


Les ciseaux électriques à couteau circulaire sont des
machines portatives.
La lame est constituée d’un disque auquel le mouvement
du moteur est transmis par des engrenages.

Ciseaux électriques à couteau circulaire fig.109

III.1.2 Consignes de sécurité :

Ne pas tenir la pointe en l’air.


Ne pas laisse rouverts sur la table surtout si ils sont
dissimulés.
Donner à une personne le ciseau ferme dans la position
du cote des anneaux.

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III.2 L’aiguille

L’aiguille fig.110

L’aiguille est un outil de base de la couture, d’une tige fine tige en acier poli trempé dans l’inox, dont
l’une des extrémités pointue permet de traverser le tissu, et don l’autre : la tête percée d’un trou
appelé chas ou œil, permettant le passage du fil elle est utilisée pour les travaux à la main.

On utilise l’aiguille à coudre selon sa longueur et diamètre

- Pour le bâtissage et la couture.


- Raccommodage.
- Broderie à la main
- Pour le perlage.

L’aiguille à coudre fig.111


III.2.1 Consignes de sécurité :

- Ne pas mettre sur la bouche


- Les laisser rouiller
- Les tordre
- Les épointer
- Mettre toujours l’aiguille dans un coussin spécial pour ne pas prendre de risque de danger.

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III.3 Le dé :
Le dé fig.112

Le dé présente des petits creux, la partie intérieure est évidée afin de permettre l’introduction du
doigt La partie inférieure est terminée par un léger rebord, destiné à éviter les blessures au doigt en
cas de glissement de l’aiguille sur la paroi.

On utilise le dé à coudre est un outil essentiel lorsque vous courser à la main.


- Il protège le doigt qui pousse l'aiguille dans le tissu que l’on met sur le majeur de la main
qui tient l’aiguille (droite pour une droitière, gauche pour une gauchère).
- La tête de l’aiguille, venant buter contre une fossette du dé, se trouve maintenue, soutenue
et ne peu glisser.
- Le dé est nécessaire pour pousser une aiguille dans le tissu sans égratigner ou piquer
le doigt.
Pour la sécurité :
- Il ne faut pas le laisser s’oxyder (rouille, vert ou gris).
- Il protège le doigt contre les blessures.

fig.113

III.3.1 Différentes matières employées

Il existe aussi des dés en cuivre, en argent massif, en or, en plastic etc. ...

Dé de différentes matières fig.122

Dé de différentes matières fig.114

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III.4 Les épingle
fig.115

Fine tige de métal en acier ou laiton une des extrémités est pointue et l’autre porte une petite boule
appelée « tète » destiner à faciliter l’emploie.

Elle est Utiliser pour:


 les travaux de couture = tenir le tissu !
 le moulage = tenir les morceaux de toile !
 les essayages = ourlets, motifs, ...
 Les têtes colorées permettent de repérer facilement
toutes les épingles dans le tissu ou le vêtement et évitent ainsi tout
oubli.
 La pointe fines et meulées dans le sens de la longueur
Pénètrent facilement dans les tissus même épais et
sans abîmer même les tissus délicats.
 Epingles extra fines
 Epingles à piquer en acier trempé avec de la
Protection antirouille pour la couture.
Pour la sécurité :
Coussin spécial épingle fig.116
- Ne pas mètre dans la bouche
- Les pas laissé rouiller
- Les tordre
- Les épointer
-Mettre toujours les épingles plantées dans un coussin spécial ou une boite pour ne pas .
prendre de risque de danger.

III.4.1 Différentes sortes d’épingles :


À bout rond, coloré, fines, très fines, super fines, extras fines ou grosses.

Différentes sortes d’épingles fig.117

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III.5 Mètre ruban

fig.118 Mètre ruban

Le mètre ruban est un outil de base, souple en plastic, comportant le sens chaine en fils de verre,
fractionné dans les deux faces en centimètres, mesure 150 cm de longueur il se termine sur deux
extrémité d’un bout de métal de chaque cote avec Œillet.

On peut l’utiliser :
-Pour mesurer les tissus
-Pour prendre les mesures d’une personne.

Pour le conserver le plus longtemps :

- Il ne faut pas le tirer


- L’exposer au soleil ou dans un lieu chauds il peu perdre sa longueur réel.
- Le mouiller ou le mètre dans la bouche.
- peu précis s’allongeant à l’usage
- Il doit être solide.

Mètre ruban avec Œillet fig.119

III.6 Fer à repasser

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Fer à repasser fig.120

De moins au moins utilisé car le lissage se fait uniquement avec une semelle chaude.
En fente chromée alliage léger pour la semelle, avec une poignée matières plastiques sa plaque
métallique contenant une résistance protégée par un carter, l’échauffement d’une résistance
électrique est muni d’un thermostat régulateur de température.

On utilise le fer à repasser pour lisser le tissus, d’enlever les faux plis ainsi de disparaitre les
microbes afin de donner un beau aspect au vêtement.
- Dans tous les métiers de l’habillement et pour les repassages domestiques.
Pour différente qualité de tissu l’adapter à la température de textile (thermostat)

III.6.1Les Partie du fer à repasser:

3
1 - poignée 1
2 - semelle
1 6
3 Ŕ talon d’appuie 5
4 - thermostat
5 - lampe
6 Ŕ cordon pivotant

4
2
fig.121 Les Partie du fer à repasser

III.6.2 Les différents types de fer à repasser :

Fer à repasser à vapeur:


Le fer à repasser à vapeur a une semelle en aluminium ou fonte chromée avec des trous
laissant échapper de la vapeur .il possède un thermostat régulateur de température et un
réservoir d’eau.
La vapeur peut rendre le linge humide, ce qui permet un repassage plus lisse et efficace.
La principale caractéristique d’un fer à repasser est sa semelle glissante.
Un débit de vapeur important est aussi essentiel pour permettre un repassage plus rapide.

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Fer à repassé vapeur sec fig.122

Générateur de vapeur (ou centrale vapeur) :

Possède un réservoir d’eau et émet plus de vapeur qu’un fer à vapeur. La quantité de vapeur est
constante, le fer est léger et facile à utiliser.
La principale caractéristique d’un fer à repasser est sa semelle glissante.
Un débit de vapeur important est aussi essentiel pour permettre un repassage plus rapide. Une
centrale vapeur produit de la vapeur sous pression qui est envoyée au cœur des fibres.

Générateur de vapeur (ou centrale


vapeur) fig.133

III.6.3 Consignes de sécurité :


Qui dit repassage dit haute température. Pour éviter les accidents, prenez
les précautions nécessaires. Voici les plus importantes :

 Ne laissez pas le fer sur le tissu, vous risquez de le brûler.


 Utilisez la place prévue pour reposer le fer et le faire refroidir après utilisation.
 Veillez à ce que le cordon ne soit pas usé. Afin d’éviter les risques de choc électrique Garder
le fil d’alimentation en bon état.
 Ne pas manipuler le fer avec les, mains humides.
 Ne pas tirer sur le fil pour débrancher
 Garder le fil d’alimentation en bon état
Régler la température du fer en fonction du tissu (thermostat).

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III.7 Exercice d’application

Exercice 1 :
Cocher avec « oui » ou « non »

OUI NON
Le métre ruban sert à mesurer .

Decouseur sert à coudre.

L’aiguile sert à assembler deux

pieces de tissu.

Le dé à coudre sert à protégeger


le doigt quand en coud à la main.

L’aiguille sert à faire passer le fil.

Le fer à repasser sert à enlever les

faux plis et lisser le tissu.

Le coupe fil est utulisé pour couper les


fils

Le repassage se fait avec une temperature


identique pour tous les tissus..

Résumé

Les principaux outils Indispensables tels que le mètre ruban, le dé, l’aiguille, épingle (petit matériel)
et le fer à repasser. Mais nous nous sommes limités à ceux qui sont vraiment nécessaires, lors de la
couture , les règles de sécurité lors de la manipulation de l’outillage, connaître leurs utilité dans la
confection d'une pièce, et ensuite se familiariser avec ces outils de travail au cours des exercices
pratiques.

Exercice de synthèse
Manuel du stagiaire en étude de technologie
Spécialité : couture

Module : technologie

Durée : 1heures 30 mn

But : mettre en œuvre les acquis relatifs au cours théoriques de technologie (utilisation de l’outillage
de couture et application des consignes de sécurité)

Matériel requis :

 cahier de cours théoriques de la technologie (petit outillage de couture et application des


consignes de sécurité)

Outils :

 cahier des cours théoriques de la technologie (petit outillage de couture et application des
consignes de sécurité)

Accessoires :

 illustration des différents ciseaux, fer à repasser, le dé, l’aiguille, épingle.

Mise en situation

 comprendre l’utilisation de chaque outil.


 lire attentivement les consignes de sécurité

Démarche à suivre

 Utilisation correcte de chaque outil.


 application des consignes de sécurité.

Résumé générale

Manuel du stagiaire en étude de technologie


Ce document est divisé en trois chapitre identification et classification des matières textiles et du
code d’entretien des articles textiles objet du premier chapitre du manuel.
Le monde des tissus est l'objet du document Nous abordons leur origine, nous voyons comment on
les confectionne et comment on les choisit et comment déchiffrer le code d’entretien des différents
textiles.

Le deuxième chapitre a pour but d’initier les stagiaires dans le monde de la couture par une
meilleure compréhension du fonctionnement de la machine afin de l'utiliser correctement.
Après un bref Historique, nous abordons de façon concrète la mécanique de la machine à coudre et
surtout consacrée à la manipulation ainsi que l'utilisation d'une machine à coudre comprendre les
organes qui participe pour que se forme le point noué et les consigne de sécurité.

Le troisième chapitre définit, plus spécifiquement, les principaux accessoires nécessaires à la


couture, tout le petit outillage et se familiariser avec certains appellations,
Il est préférable de l'aborder en début d'expérimentation puis qu'elle se veut le déclencheur du travail
de réflexion et de prise de décision en ce qui et des besoins à l'orientation de l'atelier de couture.
C’est aussi l'étape au cours de laquelle les stagiaires se familiarisent avec les principaux objets et
respecte, les règles de sécurité lors de la manipulation de l’outillage.

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Exercice de synthèse

1- Retrouver l’origine de ces 8 textiles (faire une croix).

Coton Polyester Laine Acétate Lin Soie Viscose L’amiante


Textile
origine
Animale
Végétale
Naturelle
Minérale
Synthétique
chimique
Artificielle

2 - qu’est ce que le « COFREET » ?

CO :

FR :

E:

E:

T:

3- indiquez la signification de chacune des parties de la machine à coudre ?

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4- Cocher la ou les réponses justes:

a. On utulise les cisceaux cranteur pour : OUI NON


- couper les carton.
- que le tissus ne séffilochent pas.
- couper les fils

b. On utulise l’aiguille a coudre pour :


- En medecine.
- Raccomodage.
- Epinglage.

c. On utulise les épingles pour :


- Le moulage.
- Coudre les vetements
- fixation de bouton

d. On utulise le fer a repasser pour :


- Pliser le tissus.
- Enlever les taches.
- Fixer la couleur du tissu

e. On utulise le metre ruban pour :


. - Les mesurer le temps.
- Les mesures d’une personne.
- Le repassage.

Manuel du stagiaire en étude de technologie


Bibliographie

Livre :

Christiane, GARAUD .et Bernadette, SAUTREUIL. TECHNOLOGIE DES TISSUS, Edition :


CASTEILLA + 1988 France

DEBOVE et CREPIN. Technologie professionnelle de couture.


Editions Foucher 128, rue de Rivoli-paris - 6076-5-63- imprimerie crêtés paris, Corbeil ŔEssonne.
Dépôt légal : 2ieme trimestre 1963.

Marie Noëlle, BOUTIN. ARNAUD, Sandrine. Le vêtement création, conception, fabrication, par
TASMADJIAN© Édition NATHAN. PARIS. 1997 ISBN 2-09-177819-2

Site internet :
Barbara, ROMANO. Le chemin de la laine, Unione Contadini Ticinese Eva Frei, Cevio TI
Kontakt@agridea.ch / www.agridea.ch le 19/07/2014 à 8h20.

Daniel, WEIDMAN. Technologie de textiles de la fibre à l’article 2ieme édition :


Edition : © Dunod, paris, 2009, 2012, ISBN 978-10-057590-9. Le 20/06/2014 à 10h45

Michèle, MOSINIAK. Roger La culture du coton : Prat au Burkina www. abcburkina.net. 23 mai 2005

Monique, DENIAU .Sophie, GOUSSÉ. Annie, MARTINEZ. Brigitte, ROUGIER. ENTRETIEN LINGE,
Éditions BPI ŕ Espace Clichy ŕ 38, rue Mozart ŕ 92587 Clichy cedex ŕ Tél. : 01 41 40 81 40 ŕ
Fax : 01 41 40 81 41
Site Internet : www.editions-bpi.fr Email : bpi@editions-bpi.fr le 09/06/2014 à 17h59.

Jocelyne, DESROCHES. Au fil des jours :


3354, boul. Mgr-Gauthier, local 302Beauport (Québec), G1H 2W4(418) 667-1985 30/07/2014 à
17h30.

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ANNEXES

(Corrections des exercices d’application)


Annexes : A

EXERCICE1 : (chapitre 1)

Mettre la bonne réponse avec la question qui correspond ?

Le polyester Ŕ la laine Ŕ la soie Ŕ viscose Ŕ le coton Ŕ l’angora- le lin- Ramie.


1. Je suis une fibre végétale. Je suis la fibre la plus utilisée par l’homme.

Le coton

2. je suis une fibre animale. Je viens du mouton. L’homme m’utilise pour fabriquer des vêtements
chauds.

La laine

3. je suis une fibre synthétique. L’homme me fabrique avec de la pate de bois et de la bourre.

Le polyester

4. Je suis une fibre animale. Je viens des poils du lapin angora.je suis très doux.

L’angora

5. je suis une fibre végétale.je viens d’une plante qui porte mon nom.je suis frais, absorbant et très
durable.

Le lin

6. je suis une fibre animale.je viens du ver.je suis de bonne qualité.

La soie

7. je suis une fibre fabriquée à partir de produits chimiques.je ressemble au coton. L’homme
M’utilise beaucoup dans la fabrication de vêtement.

La viscose

8. Je suis une fibre végétale qui donne un textile résistant.

Ramie

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Exercice 2 (chapitre1)

Donnez à chaque symbole la bonne signification :

LAVAGE le cuvier

CHLORAGE le triangle

SECHAGE EN TAMBOUR EN TAMBOUR MENAGER le cercle inscrit dans un carré.

REPASSAGE le fer à repasser

X TRAITEMENT INTREDIT la croix de saint André.

NETOYAGE A SEC le cercle

Exercice 1 (chapitre 2)
Relie le mot à la bonne définition.
8. le volant à main a. il sert à lever et baisser le pied presseur

9. le releveur de fil b. il maintient l’aiguille à sa place

10. le releveur du pied presseur c. il permet au fil de se enrouler de la bobine

11. le pied presseur d. il guide le tissu vers l’arrière

12. l’aiguille e. il actionne trois pièces mécaniques de la machine

13. la pince aiguille f. elle pique sur le tissu

14. les griffes g. elle permet de maintenir le tissu sur les griffes

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Exercice 2 (chapitre 2)
Cocher sur la bonne réponse par vrai ou faux.
12- Il ne faux pas arrêter la machine en cas de casse ou de Vrai x faux
blocage de l’aiguille dans le tissu
13- Le bloc de tension ajuste la longueur des points. Vrai x faux
14- Le bobineur permet d’enfiler l’aiguille. Vrai x faux
15- Tu ouvres la plaque-glissière pour mettre la bobine. Vrai x faux
16- Faites particulièrement attention dans la zone où est située x Vrai faux
l’aiguille.
17- Le guide- fil empêche le fil de se prendre dans les pièces x Vrai faux
de la machine a coudre.
18- La canette est la petite bobine qui contient le fil du dessous. x Vrai faux
19- Le bobineur embobine le fil sur la canette. x Vrai faux
20- Le pied presseur est aussi appelé pied de biche. x Vrai faux
21- Tu mets la bobine de fil sur le porte-bobine. x Vrai faux
22- Ne forcez pas sur les tissus en cas de blocage de l’aiguille x Vrai faux

Exercice 1 : (chapitre 3)
Cocher avec « oui » ou « non » aux questions suivantes :

OUI NON
Le métre rubant sert a mesurer . X

Le découseur sert à a coudre.


X
L’aiguile sert à assembler deux X
Pieces de tissu.

Le dé a coudre sers à protégeger X


Le doigt quand en coud a la main.

L’aiguille sert a faire passer le fil. X

Le fer a repasser sert a enlever les


faux plis et lisser le tissu. X

Le coupe fil et utuliser pa couper les fils.


x
Le repassage se fait avec une
temperature identique pour tous les tissus. x
x

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Corrections exercice de synthèse

Retrouver l’origine de ces 7 textiles (faire une croix).

Textile Polyester Laine Coton Lin Soie Viscose L’amiante


origine
Animale x x
Végétale x x
Naturelle
x
Minérale
Synthétique x
chimique
Artificielle x

2 - le « COFREET » et une Comité Français de L’Etiquetage pour L’Entretien Textiles.

CO : Comité
FR : Français
E : L’Etiquetage
E : L’Entretien
T : Textiles

1- la signification des parties de la machine à coudre et :

Le pied-presseur il est aussi appelé pied-de-biche, C'est le pied situé


au au dessus des griffes, il sert à maintenir le tissu sur les griffes.
et actionné par le relève presseur.

Le bloc tension est généralement numéroté. Il règle correctement la tension


du fil. Lorsqu’on enfile la machine, le fil entre les deux disques ronds
du bloc de tension ainsi que dans le ressort de tension.

La pince-aiguille Cette pièce maintient l'aiguille à sa place sur la machine,


Le vis qui permet de serrer l’aiguille sur la barre à aiguille.

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4- la reponse exacte pour chaque question suivante et :

a. En utulise le cisceau cranteur pour :


- couper les carton.
- que le tissus ne séffilochent pas x
- couper les fils

b . En utulise l’aiguille a coudre pour :


- En medecine.
- raccomodage. x
- epinglage

c. En utulise les épingles pour :


- Le moulage. x
- Coudre les vetements
- Fixation de bouton.
d. En utulise le fer a repasser pour :
- Pliser le tissus. x
- Enlever les taches.
- fixer la couleur du tissu

e. En utulise le metre ruban pour :


- les mesurer le temps.
- les mesures d’une personne. x
- le repassage.

Annexe B
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Fiche de présentation du module complémentaire

Objectifs Critères particuliers de


Eléments contenus
intermédiaires performance

 Identifier et classer les  Identification et classement  Provenance de la matière textile


matières textiles correcte des matières textiles o Naturelles
o Chimiques

 Classer les fibres naturelles

o Végétale
o Animales
o Minérales

 Classer les textiles chimiques

o Artificiels
o Synthétiques

 Code d’entretien

 Décrire l’ensemble des  Description exacte de la machine  Description de la machine


machines à coudre o Principales parties de la
machine
o Tête de la machine
o Point noué
o Organes participants à la
formation du point
(Aguille, griffes…….etc.)
o Appliquer les consignes de
sécurité

 utiliser l’outillage de  Utilisation correcte de l’outillage et


Respect des consignes de sécurité.  Outillage de couture
couture et Appliquer les o Ciseaux
consignes de sécurité. o L’aiguille
o Le Dé
o Epingle
o Mètre ruban
o Fer à repasser

o AUTRES FIBRES VÉGÉTALES

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Chanvre

Comme le lin, les fibres sont extraites de la tige


De la plante par rouissage.
Toucher assez rêche.
Usages : linge de table
Cordes et ficelles

Jute
Fibres extraites d’une plante
De l’Inde par rouissage.
Usages : toile de sac Ŕ corde Ŕ semelle.
Chanvre fig.33

Ramie
Fibres longues et brillantes (6 à 25 cm)
Extraites de l’écorce de l’ortie de Chine.
Usages : tissus très fi ns Ŕ filets de
Pêche.

Jute fig.34

Raphia
Fibres extraites des feuilles
D’une variété de palmier.
Usages : liens Ŕ chapeaux Ŕ papiers.

Ramie fig. Ramie fig.35

Raphia fig. 36

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EQUIPE DE PRODUCTION

Conception et rédaction

Mme GHERGHOUT khadidja


P.S.E.P.1 stagiare INFEP Ouargla

Mme CHADOU Amal


P.S.E.P.1 stagiare INFEP Ouargla

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Remerciements

Au terme de ce projet, nous tenons à remercier tous ceux qui, de près ou de loin, qui ont contribué
à l’élaboration de ce manuel, notamment nos deux professeurs Melle Ben yamina et Mme Nasri.
Pour tout leur disponibilité, ces encouragements et ces efforts fournis pendant notre formation.

Nous remercions en particulier mr DAHMENI le directeur de l’enseignement professionnel de Bir


khadem.

En mon nom Mme Gherghout, je tiens beaucoup à remercier mon mari pour sa patience sans limite
même aux moments les plus difficiles pour toute l’aide et l’encouragement qu’il m’a tiens à remercier
mes prodigué tout au long de ce stage. A mes enfants ; Ferhat, Omar, Seif-eddine mes trois yeux et
ma lumière ainsi qu’à tous les membres de ma famille sans exception.

Moi Mme Chadou, je tiens à remercier mon mari pour son aide précieuse sa patience avec les filles
tous au long de se stage très loin deux et aussi a mes trois trésors de petites filles de leur patience
et courage pendant mon absence.
Mes remerciements s’adressent enfin à tous les membres de ma famille et amie sans exceptions.

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TABLE DE MATIERES
Avant propos ………………………………………………………………………………………..
Présentation du métier ……………………………………………………………………………
Fiches de présentation du module……………………………………………………………
Remerciement…………………………………………………………………………………………
CHAPITRE 1 : ……………………………………………………………………………………………
IDENTIFICATION ET CLASSIFICATION DES MATIERES TEXTILES……………….....

Introduction
I. 1Matières textiles naturels…………………………………………………............
I .1.1 Origine végétale………………………………………………………………...................
I.1.1.1 Coton………………………………………………………………………………..
I.1.1.2 Lin…………………………………………………………………………………....
I.1.2 Origine animale…………………………………………………………….........
I.1.2.1 Laine………………………………………………………………………….........
I.1.2.2 Soie…………………………………………………………...........................
I.1.3 Origine minérale………………………………………………....................
I.1.3.1 l’amiante…………………………………………………………...................
I.2. Matières textiles chimiques…………………………………………………………….....
I.2.1 Textiles artificielles.................................................................
I.2.2 Textiles synthétiques..............................................................
I.3 Code d’entretien des matières textiles...................................................
I.3.1 Définition................................................................................
I.3.2 Symboles utilisés.....................................................................
I.4 Exercice d’application...............................................................................
Résumé...........................................................................................................
Exercice de synthèse ......................................................................................

CHAPITRE 2
MACHINES A COUDRES

Introduction
II.1 Description de la machine....................................................................
II.1.1 Principales parties de machines à coudre industriel......................
II.1.2 la tête de la machine..................................................................... II.2 point
noué………………………………………………………………………………………
II.2.1 Organes participant à la formation du point ..................................
II.2.2 La formation du point noué.............................................................
II.3 Consignes de sécurité ..............................................................................
II.4 Exercice d’application.........................................................................
Résume……………………………………………………………………………………………………
Exercice de synthèse.................................................................................

MM

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CHAPITRE 3
UTULISATION DE LOUTILLAGE DE COUTURE ET APPLICATION DES
CONSIGNES DE SECURITE

Introduction
III.1 Ciseaux...................................................................................................
III.1.1 Différents types de ciseaux....................................................
III.1.2 Consignes de sécurité ..........................................................
III.2 Aiguilles à coudre...............................................................................
III.2.1 consignes de sécurité ............................................................
III.3 Le dé.................................................................................................
III.3.1 Différentes matières employées............................................
III.4 Les épingle ........................................................................................
III.4.1 Différentes sortes d’épingles..................................................
III.5 Mètre ruban .....................................................................................
III.6 Fer à repasser.....................................................................................
III.6.1 Les parties du fer a repassé....................................................
III.6.2 Les différents types de fer à repasser.....................................
III.6. consignes de sécurité...............................................................
3.7 Exercice d’application.........................................................................
Résumé.....................................................................................................
Exercice de synthèse..................................................................................
Résume générale.......................................................................................
Exercice de synthèse..................................................................................
Bibliographies............................................................................................
Annexe......................................................................................................

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