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C‟est toi qui as créé ma personnalité, qui m‟a tissé dans le ventre de ma mère.
Seigneur, merci d‟avoir fait de mon corps une aussi grande merveille. Ce que tu
réalises est prodigieux, j‟en ai bien conscience. Mon corps n‟avait pas de secret
pour toi, quand tu me façonnais en cachette et me tissais dans le ventre de ma
mère. Quand j‟y étais encore informé, Tu me voyais ; dans ton livre Tu avais
déjà noté toutes les journées que tu prévoyais pour moi, sans qu‟aucune d‟elles
n‟ait pourtant commencé.
O Dieu, regarde jusqu‟au fond de mon cœur, et sache tout de moi ? Mets-moi à
l‟épreuve, reconnais mes préoccupations profondes. Vois bien que je n‟ai pas
adoré de faux dieux, et conduis-moi sur le chemin qui a toujours été le tien.
Amen ! (Ps 139)
Introduction
Notons ici que ce recueil est conçu aussi pour nous encadreurs car, " qui
enseigne, s‟enseigne" dit-on.
Que vivent les Kizito-Anuarite et que le nom de notre père céleste soit sanctifié
et glorifié.
Bon Apostolat !
La bible vient du mot grec « ta biblia » qui veut dire « LES LIVRES ».
D‟où la bible est l‟ensemble des livres saints. Elle est le livre de la parole de
Dieu. Elle est sainte parce qu‟elle est inspirée de l‟Esprit Saint.
Evangile : selon Saint Matthieu, Saint Luc, Saint Marc et Saint Jean
Histoire (Acte des apôtres)
Epitres ou lettres : Romains, Corinthiens 1&2, Galates, Ephésiens,
Philippiens, Colossiens, Thessaloniciens 1&2, Timothée 1&2, Tite,
Philémon, Hébreux, Jacques, Pierre 1&2, Jean 1,2 &3, Jude
Révélation (Apocalypse)
Nous n‟avons qu‟un seul évangile qui est de Jésus-Christ, mais écrit par 4
évangélistes.
Les évangiles « SYNOPTIQUES » sont des évangiles qui parlent des
mêmes faits. Ils sont au nombre de 3 : Matthieu, Marc et Luc.
Jérusalem
T.O.B
Louis Second, etc.
Mystères du chapelet
Les 4 grands Mystères sont divisés en 20 petits mystères :
1. Mystères Joyeux : Lundi & Mercredi
• Annonciation (Lc 1, 26-38)
• Visitation (Lc 1, 39-56)
• Nativité à Bethléem (Lc 2, 1-20)
• Présentation de Jésus au Temple (Circoncision) (Lc 2, 21-38)
• Jésus retrouvé au Temple à 12 ans (Lc 2, 41-52)
2. Mystères Douloureux : Mardi & Vendredi
• Agonie au Jardin des Oliviers (Lc 22, 39-46 ; Mc 14, 32-42)
• Flagellation (Jn 19, 1-3)
• Couronnement d‟épines (Mt 27, 27-31)
• Jésus porte sa croix (Mc 15, 20-22 ; Lc 23, 26-34)
• mort du Christ sur la croix(Crucifixion). (Mt 27, 45-56 ; Jn 19, 28-30)
3. Mystères Glorieux : Samedi & Dimanche
• Résurrection (Mt 28, 1-8 ; Jn 20, 1-10)
• Ascension (Mc 16, 19-20 ; Lc 24, 50-53 ; Ac 1, 6-11)
• Pentecôte (Ac 2, 1-13)
• Assomption de Marie (Ap 12, 14-16)
• Couronnement de Marie au Ciel (Ap 12, 1-3)
4. Mystères Lumineux : Jeudi
Ces mystères furent ajoutés par le Pape Jean-Paul II en 2003, parce que
Jésus-Christ est la lumière du monde (Jn 8,12).
Rosaire
Chapelet de la Sainte Vierge
Chapelet de 5 plaies
Chapelet de l‟immaculée conception
Chapelet du calvaire
1. Qui est Jésus ? R) Il est le fils de Dieu qui est venu dans le monde pour nous
sauver et il fait partir de la sainte trinité. Cfr. : Jn 3,16 ; Jn 10, 33 ; Mt
16,14 ; Lc 1,32
2. Où est-il né ? Qui est sa mère ? R) A Bethleem dans une crèche et sa mère
est la sainte vierge Marie. Cfr. : Lc 2, 2-7
3. Comment est-il né ? Qui est son père adoptif ? R) IL est né à l‟aide de
l‟Esprit Saint et son père adoptif est Saint Joseph. Cfr. : Lc 3, 23 ; Lc 1, 35 ;
Lc 1, 22 ; Lc 3, 1-20
4. Pour quelle raison Marie et Joseph voyageaient-ils de Nazareth (en Galilée)
à Bethleem (en Judée) ? R) c‟était pour le recensement. Cfr. : Lc 2, 1-20
5. Pourquoi Jésus devait-il naitre dans une étable ? R) Pour montrer l‟humilité.
Cfr. : 1Co 10, 11 ; 1Tim 6, 16 ; Es 40, 28 ; 1P 5, 5
6. Qu‟ont fait les parents de Jésus 40 jours après la naissance de leur enfant ?
R) Ils l‟ont présenté au temple chez le prophète Siméon et la prophétesse
Anne. Cfr. : Lc 2, 22-38
7. A 12 ans, Jésus est resté 3 jours au temple alors que ses parents le
cherchaient. Que faisait-il pendant ce temps ? Avait-il bien agit ? Quelle fut
sa réponse à ses parents ? R) IL parlait avec les docteurs de la bible, écoutait
et interrogeait les grands prêtres ; oui ! ; « pourquoi me cherchiez-vous ? Ne
saviez-vous pas que je dois être dans la maison de mon père ? Cfr. : Lc 2,
41-52 ; Lc 2, 49
8. A quel âge et par qui fut-il baptisé ? R) A 30 ans par Jean Baptiste. Cfr. : Mt
3, 13-17
9. Qu‟est-il arrivé ce jour-là ? R) L‟Esprit Saint descendant sur lui sous forme
d‟une colombe… Cfr. : Mt 3, 13-17 ; Lc 3, 21-22
10.Donnez les noms de douze disciples de Jésus ? R) Simon Pierre, André,
Jacques fils de Zébédée, Jean, Philippe, Barthélemy, Thomas, Matthieu,
Jacques fil d‟Alphée, Thaddée, Simon le cananite et Judas Iscariote. Cfr. :
Mt 10,2-4 ; Lc 6, 12-16 ; Mc 3, 16-19
11.Jésus est passé en faisant du bien aux hommes. Pouvez-vous en citer
quelques exemples ? R) Noces de Cana (l‟eau en vin), nourrit une foule avec
I. Etymologie et Définition
Le mot « Eglise » vient du Hébreux ek-kalein (ekklesia en Grec) qui veut dire :
Appeler dehors (Convocation) : c‟est-à-dire être appelé hors du monde
pour être saint dans le Christ lui-même, pour être le propre corps du Christ
sur la terre ; le prolongement de l‟incarnation ;
Assemblée (pas n‟importe quelle assemblée, assemblée de ceux qui
croient en Jésus-Christ)
L‟Eglise est :
L‟assemblée de tous ceux qui croient en Jésus-Christ ;
Le corps mystique du Christ animé par l‟Esprit Saint ;
Le peuple de Dieu ;
- Tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux et ce que tu
délieras sera délié (Mt 16,19)
- Pais mes brebis (Jn 21, 15-17)
L‟Eglise est donc fondée par Jésus-Christ et est née le Jour de la Pentecôte.
Cfr. : Ac 2,1-13
III. Caractéristiques
Donc dessus tout, l‟amour fait l‟unité dans la perfection (Col 3,14). Mais l‟unité
de l‟Eglise est assurée aussi par les liens visibles de communions :
Toute lecture biblique, dans la fois, doit tenir compte, notamment, des
préalables ci-dessous :
CELEBRATION DE LA PAROLE
L'entrée
La messe commence dans les chants, afin de réunir l'assemblée par une
prière commune, de faire corps. C'est un acte liturgique essentiellement
communautaire auquel chacun participe pour former l'assemblée eucharistique.
La vénération de l'autel
Après avoir traversé l'assemblée, le prêtre monte à l'autel et le vénère.
C'est son premier geste, avant d'adresser aux fidèles la moindre parole. Pourquoi
? Parce que l'autel, tombeau des martyrs dans les premières communautés
chrétiennes, rappelant le sacrifice de leur vie dans l'attente de la Résurrection,
est en même temps le signe du Christ.
Ce geste de vénération, parfois accompagné d'encensement, signifie que tout est
référé au Christ, lui l'autel, le prêtre et la victime. Par ce baiser; le prêtre exprime
son adhésion au mystère de Dieu. Le fait que le prêtre, et non le diacre, mette
habituellement les mains sur l'autel en l'embrassant manifeste son pouvoir d'agir
sacramentellement sur lui par son sacerdoce, dans l'offrande du sacrifice.
L'accueil
Après seulement, le prêtre prend la parole et salue l'assemblée: "Au nom
du Père et du Fils et du Saint-Esprit."
Le signe de croix, pratique chrétienne primitive, exprime notre première
profession de foi dans le mystère de Dieu. L'instrument de supplice de Jésus est
devenu le symbole de la Rédemption, signe parfait de l'amour de Dieu pour nous
et de l'amour de son Fils incarné. L'omniprésence de la croix relève d'un regard
pascal, fasciné par le réalisme de l'amour qui nous sauve, non en éliminant la
souffrance et la mort, mais en les transfigurant par le mystère pascal.
L‟assemblée adhère en répondant "Amen", puis le célébrant poursuit : "Le
Seigneur soit avec vous."
C'est la bénédiction par excellence, l'expression "condensée" de l'Alliance de
Dieu avec son peuple. Pensons à la Parole de l'ange à Marie : "Le Seigneur est
avec toi." C'est aussi la promesse du Christ à ses apôtres : "Je suis avec vous
jusqu'à la fin des temps." A ce moment-là, le prêtre parle au nom du Christ, il ne
dit pas : "avec nous", mais "avec vous".
Les premières phrases prononcées par le prêtre situent la messe à son vrai
niveau : elle est le rendez-vous de Dieu. Nous sommes là au nom des trois
personnes de la Trinité.
2. La préparation pénitentielle
La préparation pénitentielle et l'acte pénitentiel
"Préparons-nous à la célébration de l'eucharistie en reconnaissant que
nous sommes pécheurs." Dès que le prêtre a salué les participants, il les invite à
se reconnaitre pécheurs ; le virage peut paraitre un peu sec ! C'est que "Celui qui
nous a appelés est saint" (1 P 1, 15). Aussi, cette démarche nous remet-elle à
notre place exacte : nous appartenons à un peuple de pécheurs, mais sanctifiés
par le Christ.
Depuis l'entrée dans l'église, il est question du baptême : l'eau dans la cuve de
l'entrée, le signe de la croix. La mission du baptisé est d'aimer Dieu, mission que
nous avons bien du mal à remplir au fil de nos journées. C'est pourquoi nous
reconnaissons que nous avons péché, c'est-à-dire manqué à l'appel de notre
baptême. Reconnaître son péché n'a de sens que parce que nous le faisons en
présence d'un Dieu qui n'est qu'amour et miséricorde.
Après le "je confesse à Dieu", le prêtre conclut en invoquant le pardon de Dieu,
en disant "nous", car il s'inclut parmi les pécheurs: "Que Dieu tout-puissant nous
fasse miséricorde; qu'il nous pardonne nos péchés et nous conduise à la vie
éternelle", suivant le pouvoir que le Christ a donné aux apôtres (Mt 16, 19 et Jn
20, 22-23).
L'oraison
Après le Gloria, le prêtre reprend la parole pour clôturer la première partie
de la célébration : "Prions le Seigneur". Les jours de fête, il rappelle pourquoi
nous nous réjouissons. Cette oraison est adressée au Père, au nom du Christ,
dans l'Esprit-Saint. C'est une prière trinitaire. Et nous répondons: "Amen".
La première lecture
Elle est tirée le plus souvent de l'Ancien Testament, en vue de préparer la
lecture de l'Évangile du jour, car le Christ l'a dit :
"N'allez pas croire que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas
venu abolir, mais accomplir" (Mt 5,17). Dans le temps de l'Avent, nous lisons,
par exemple, les livres des Prophètes qui ont annoncé la venue du Messie.
Pourquoi lire l'Ancien Testament ? Parce que Dieu ne s'est pas révélé d'un coup,
mais pendant des années, d'Abraham à Jésus. Nous mettons nos pas dans ceux
de nos aînés qui ont cru en la venue Christ.
Le psaume
Chants de l‟Ancien Testament, les psaumes nous permettent de prier et de
méditer. Ils sont le type même de la réponse de l'homme à Dieu dans tous les
registres de l'humain. Ils font résonner la joie et la tristesse, la crainte ou le
désespoir, le désir ou le refus, la délectation comme la colère. Ils offrent toutes
les nuances et combinaisons des sentiments humains. Les psaumes sont les
chants de l‟homme face à son Dieu, chants que lui-même nous inspire pour lui
répondre. Depuis que Jésus les a priés, les psaumes trouvent une nouvelle
profondeur : ils sont les chants du Fils à son Père.
La deuxième lecture
Elle est toujours issue du Nouveau Testament, des lettres des apôtres
Pierre, Jacques, Jude et surtout de Paul, ainsi que de l‟Apocalypse.
L’Evangile
Voici le moment le plus solennel de la liturgie de la Parole. Il ne s‟agit
plus seulement de la Parole de Dieu écrite, mais de la Parole de Dieu faite chair
réellement. De ce fait, l‟assemblée se lève, car se lever, c‟est se redresser tel le
paralysé grabataire remis sur ses pieds par Jésus (Lc 5,25). C‟est aussi l‟attitude
du Christ ressuscité. Nous saluons cette parole par l‟Alléluia.
C‟est au ministre ordonné (évêque, prêtre, diacre) que revient la proclamation de
l‟Evangile. Configuré au Christ-Tête par le sacrement de l‟ordre, il atteste
devant l‟assemblée que cette Parole n‟est pas ordinaire, mais que, par sa voix, le
Christ vivant parle à son Eglise.
Et nous traçons trois croix sur nous : sur notre front pour que la Parole vienne
nourrir notre intelligence, sur notre bouche pour que nous apportions la Parole
aux autres et sur notre cœur afin que nous laissions la Parole l‟envahir.
Après l‟écoute des trois lectures, le deuxième temps de la liturgie de la Parole se
déroule selon trois mouvements :
l‟homélie du prêtre,
la profession de foi,
la prière des fidèles.
a. L’homélie
Elle fait corps avec la proclamation de l‟Evangile. C‟est vraiment un acte
du Christ qui, par la bouche du prêtre, rend présente sa Parole. La mission qui
est alors confiée à ce dernier lui commande de rendre actuelle et accessible à
l‟assemblée la Parole du Christ. Dès lors, ce serait faire erreur que de juger un
prédicateur par "il parle bien" ou "il parle mal". Nous qui écoutons, cherchons-
nous à entendre Dieu par son prêtre ? Notre acte de foi importe autant que celui
du prêtre ; ce n‟est pas lui qui change le cœur des fidèles, mais l‟Esprit-Saint
auquel chacun doit être disponible.
alors leur fonction sacerdotale en intercédant pour tous les hommes. Elle conclut
la liturgie de la Parole et introduit la liturgie eucharistique.
N.B : Les jours ordinaires de la semaine, l‟Eglise nous propose deux lectures : la
première est tirée de l‟Ancien testament, des Actes des Apôtres, de l‟Apocalypse
ou des Epitres des Apôtres ; la seconde est un passage de l‟Evangile. Les
dimanches et les jours de fête, on prévoit trois lectures : la première est
généralement tirée de l‟Ancien Testament, la seconde d‟un livre du Nouveau
Testament en dehors des Evangiles, la troisième est un passage de l'Evangile.
CELEBRATION DE L’EUCHARISTIE
C‟est la seconde et dernière partie de la messe. Eucharistie signifie « Action de
grâce ».
4. La prière eucharistique
L'Église se nourrit aux deux tables de la Parole et de l'eucharistie. C'est
dans la Parole que nous trouvons le sens de ce que nous réalisons quand nous
faisons l'eucharistie. A ce moment de la célébration, notre regard se tourne vers
l'autel.
a. La présentation des dons
Le prêtre présente à Dieu le pain et le vin ; les deux sont nécessaires au sacrifice
du Christ. Le pain est le symbole de toute nourriture ; en l'offrant à Dieu, nous le
remercions de pourvoir à notre subsistance. La liturgie juive utilise déjà le pain
et à chaque Shabbat, le père de famille prononce une bénédiction sur le vin, le
jour et le pain. Le vin, quant à lui, est un don excellent annoncé par Isaïe pour le
festin que le Seigneur prépare à tous les peuples (Is 25, 6). Le Christ promet lui
aussi le vin nouveau que ses disciples boiront dans le Royaume de son Père. Le
jour de la Cène, Jésus a choisi ces deux aliments, fruits de l‟activité commune de
Dieu et de l‟homme : celui-ci est appelé à collaborer avec le Créateur pour la
mise en valeur de la terre (Gn 2, 15).
Avant de présenter à Dieu le pain et le vin, le prêtre verse quelques gouttes
d‟eau dans le calice, selon une coutume juive et grecque. C‟est ainsi qu‟a
procédé Jésus à la dernière Cène. S‟ajoutent le symbolisme de l‟union de notre
humanité à la divinité de celui qui a pris notre humanité, et celui du sang et de
l'eau jaillie du côté du Christ crucifié.
Le prêtre s'approche avec humilité et confiance du sacrement de l'eucharistie. Il
s'incline, demandant à Dieu d'accepter ce sacrifice, se lave les mains en
La prière eucharistique
A qui est-elle adressée ?
La prière eucharistique est entièrement adressée au Père, par le prêtre qui
parle et agit alors au nom du Christ ("par lui, avec lui et en lui") et dans l‟Esprit-
Saint. L‟action personnelle du ministre ordonné (prêtre ou évêque) rend présent
à l‟Eglise Ŕ corps du Christ Ŕ l‟action de sa tête, le Christ. Ce rôle singulier du
prêtre est rendu manifeste par le récit de l‟Institution, où Jésus s‟adresse
personnellement à son Eglise : "Ceci est mon corps livré pour vous". C‟est le
seul moment où le prêtre dit "je" dans la prière eucharistique : il parle au nom de
Jésus
Si le prêtre a la parole durant tout ce temps, l'assemblée prend cependant part à
l'offrande par sa foi, son espérance et sa charité. A plusieurs reprises, elle
confirme ce que dit un seul, en répondant "Amen".
L'Esprit-Saint à l'œuvre
C'est non seulement le Père qui est à l‟œuvre, mais aussi l'Esprit. Dans
chacune des prières eucharistiques, nous demandons par deux fois au Père
d'envoyer son Esprit dans les épiclèses.
Tout d'abord, sur les offrandes du pain et du vin, pour qu'elles deviennent le
corps et le sang du Christ, puis, après la consécration, sur les fidèles pour qu'ils
deviennent eux-mêmes "une éternelle offrande à la gloire du Père". En
invoquant l‟Esprit-Saint tout d'abord sur les offrandes, puis sur l'assemblée, la
liturgie manifeste que le corps eucharistique Ŕ la présence réelle Ŕ est le gage et
le garant de Sa présence au milieu du corps ecclésial ou corps mystique.
Le sacrifice du Christ
En célébrant la dernière Cène avec ses apôtres au cours du repas pascal,
Jésus a donné son sens définitif à la Pâque juive, en faisant d‟elle sa propre
Pâque : il vit dans un rite ce qu‟il vivra le lendemain, le don de soi jusqu'à la
mort, dans un amour poussé à l'extrême. Dans ce mystère eucharistique, nous
sommes appelés à prendre part à ce don en nous configurant au Christ. En effet,
"Il s'est offert une seule fois pour enlever le péché de la multitude" (He 9,28) et
encore : "Nous avons été sanctifiés par l‟offrande du corps de Jésus-Christ une
fois pour toutes" (He 10,10). Le mystère de l'eucharistie rend présent cet unique
sacrifice et nous rend participants de cette offrande : "Que l'Esprit-Saint fasse de
nous une éternelle offrande à ta gloire". Le Christ est pour nous l'unique
médiateur; aussi le prêtre dit-il : "Par le Christ, notre Seigneur", dès le début de
la Préface.
5. La communion
Le Notre Père
Nous venons de rendre gloire à Dieu, nous nous reconnaissons ses fils et
lui disons "Notre Père", comme le Fils unique le dit et nous l‟a enseigné.
Le don de la paix
Nous nous tournons alors vers le Fils : "Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à
tes apôtres : je vous laisse la paix, je vous donne ma paix…" La paix est comme
le condensé de tous les biens, le don messianique par excellence, car Jésus, par
le mystère pascal, "a fait la paix par le sang de sa croix" (Col 1,20). A Noël, les
anges ont annoncé "Paix aux hommes" et cette paix constitue le premier souhait
du Ressuscité aux apôtres, le jour de Pâques (Jn 20,19 ; 21 ; 26). Donner la paix
La fraction du pain
C‟est à ce geste que les disciples reconnurent leur Seigneur après sa
résurrection. Elle est l‟un des plus anciens noms de l‟eucharistie (cf. Ac 2,42).
Rompre le pain est signe de convivialité, geste pratique qui devient le symbole
d‟un partage fraternel capable d‟exprimer et de nourrir une communion. Ceux
qui mangent un même pain sont "compains", ce qui montre la profondeur
originelle du mot très usité de "copain". Jésus a fait ce geste au cours des deux
multiplications des pains (Mt 14,19 ; 15,36).
L’immixtion
Le fragment de pain consacré que le prêtre laisse tomber dans le calice
appartient à un rite très ancien.
La communion
Après l‟Agnus Dei, litanie adressée au Christ, Agneau de Dieu, dans
laquelle l‟assemblée l‟implore d‟avoir pitié de son péché et de lui donner la paix,
les fidèles s‟approchent pour recevoir la communion, selon les coutumes de
l‟Eglise et leur propre sensibilité : dans la bouche, ou en formant avec les mains
"un trône", selon l‟expression d‟un Père de l‟Eglise et dans un geste de
mendiant. L‟eucharistie fait l‟Eglise. Ceux qui reçoivent le corps du Christ sont
unis plus étroitement au Christ.
L’envoi
Après un moment de recueillement, la célébration eucharistique finit
comme elle a commencé, avec le signe de la croix, mais maintenant sous forme
de bénédiction : nous ne nous signons plus, mais recevons la bénédiction que
nous donne le prêtre qui, au nom du Christ, nous envoie la porter à tous nos
frères. Nous répondons : "Nous rendons grâce à Dieu". L‟assemblée part en
mission (messe, de "missio" : envoi).
N.B : - La célébration eucharistique est toujours précédée de la liturgie de la
parole. On désigne cependant la messe entière par le terme « célébration de
l‟Eucharistie ».
mais une prière d‟adoration envers les Saints Hosties, consacrées lors de la
messe précédente et conservées dans le tabernacle de l‟église.
I. ETYMOLOGIE
Le rite Congolais est la variante du rite romain. Il fut approuvé par Rome en
1988. Le feu Joseph-Albert Cardinal MALULA qui est à l‟origine du rite
Congolais a pu être décrit comme : « le pionnier par excellence de
l’africanisation de l’Eglise sur le continent noir ».C‟était sous le règne du Pape
Jean-Paul II (Saint aujourd‟hui).
La R.D.C n‟est pas le seul pays à avoir son propre rite en Afrique, mais
elle est le tout premier en Afrique à en avoir.
II. DEROULEMENT AU RITE CONGOLAIS PAR RAPPORT AU
RITE ROMAIN
III. PARTICULARITES
I. La référence biblique
Pour nous aider dans notre lecture et notre étude, tous les livres ont été divisés
en plusieurs chapitres. Chacun de ces derniers est également subdivisé en
sections plus petites qui sont numérotés à gauche. C‟est ce qu‟on appelle des
versets bibliques ou textes bibliques. Nous pouvons citer n‟importe quel
d‟entre eux en donnant d‟abord le nom du livre, puis le numéro du chapitre, et
enfin le numéro du verset. Le tout porte le nom de référence biblique.
II. Règle
Dans les marges et dans les notes, les références aux livres bibliques sont
composées selon les règles suivantes:
La virgule (,) sépare chapitres et versets. Exemple: Mt 9, 1 ; signifie :
Evangile selon St Matthieu, chapitre 9, verset 1.
- Une concordance est une sorte de dictionnaire, un index qui renferme, par
ordre alphabétique, tous les mots de la bible avec l‟indication du livre, du
chapitre, et du verset où ils se trouvent.
Quelques exercices:
- Lisez le texte. Notez vos réactions spontanées: ce qui vous frappe, ce qui vous
plaît, vous étonne, vous pose question ...
- Que vous dit le texte? En quoi vous aide-t-il à vivre?
- Gn 24, 25 signifie : Genèse chapitre 24, verset 25.
- Gn 24, 28-32 signifie : Genèse chapitre 24, versets 28 à 32.
- Mt 17, 14 ; signifie : Matthieu chapitre 17, verset 14 et les passages dans les
autres Evangiles qui sont parallèles à ce verset.
- Is 8, 23-9, 6 signifie : Isaïe depuis le chapitre 8, verset 23 jusqu'au chapitre 9,
verset 6.
- Ex 19 renvoie à tout le chapitre 19 de l'Exode.
a. Jésus est venu sur la terre pour le salut du monde. Sa vie terrestre a été
courte (on lui donne 33 ans), mais son œuvre devrait durer jusqu‟à la fin
de temps. Pour la continuer, c‟est-à-dire pour enseigner aux hommes la
foi chrétienne, pour les initier aux sacrements qui élèvent l‟âme et la
purifient, il a institué l‟Eglise et a placé à la tête Pierre et ses successeurs,
à qui il a promis son assistance jusqu‟à la fin des siècles (Mt 16, 16-19).
Mais l‟Eglise, divine par son origine et son fondateur toujours
présent en elle, vit au milieu du monde. Elle apparaît d‟abord dans le
milieu Juif. Car la religion d‟Israël a été une préparation du christianisme.
Partout, elle doit lutter pour faire prévaloir sa doctrine contre les préjugés,
les passions, les erreurs humaines. Dès sa première expansion dans le
monde païen, elle a connu des résistances farouches. Elle en connaîtra
tout au long de son histoire. C‟est pourquoi on l‟appelle « Eglise
Militante ».
L‟Eglise participe à la victoire du Christ sur les forces du mal dans ses
trois constituants : l‟Eglise militante ; celle du peuple de Dieu sur terre,
l‟Eglise triomphante, avec les anges, les saints et les saintes déjà dans la
gloire et l‟Eglise souffrante, celle des âmes du purgatoire et des défunts
en attente purificatrice vers le ciel.
b. L‟Eglise est l‟assemblée de ceux qui, répandus dans toutes les parties du
monde, croient en notre Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, obéissent au
Pape, son vicaire sur la terre, participent aux mêmes sacrements, et
s‟efforcent de réaliser en eux les vertus dont le Christ nous a laissé
l‟exemple. Ceux qui les pratiquent jusqu‟à l‟héroïsme sont les saints (cf.
15ième leçon du 3ième Voyage) : ils sont ceux en qui le message du Christ a
porté ses beaux fruits. L‟Eglise est visible puis qu‟elle est composée
Jésus est le fils de Dieu envoyé sur terre il y a 2000 ans pour sauver les
hommes. Il est né à Bethléem, dans la région de Judée, d‟une Vierge du nom de
Marie. L‟histoire de sa vie et de sa mort est racontée dans quatre livres, les
évangiles, écrits peu de temps après sa mort.
Durant toute sa vie terrestre, Jésus n‟a fait que du bien. Il a guéri des malades, il
a pardonné les péchés, il a nourri les foules, il a ressuscité les morts, il a montré
aux hommes le vrai amour, il a enseigné à tous les hommes que Dieu, son Père
est aussi leur Père … Par sa vie, il nous a montré comment il faut vivre en fils de
Dieu. Nombreux sont ceux qui ont refusé de l‟écouter : certains d‟entre eux
l‟ont mis à mort, comme un malfaiteur, sur la croix. Dieu ne l‟a cependant pas
abandonné à la mort. Mais, en le ressuscitant, il nous a montré que Jésus a
vaincu le monde et le péché : il est le chemin, la vérité et la vie.
Voici comment Jésus est né. Marie, sa mère, fut visitée par l‟ange
Gabriel qui lui annonça qu‟elle sera enceinte et mettra au monde, par la grâce su
Saint-Esprit, un enfant du nom de Jésus. Marie accepta avec amour et foi cette
proposition de l‟ange de Dieu. Se rendant à Bethléem, la ville de David, ancêtre
de Joseph, pour le recensement selon l‟ordre de César-Auguste, empereur de
Rome, Marie et son époux, Joseph, firent un voyage fatiguant. La ville étant
pleine de monde venu de se faire recenser, Joseph et Marie ne trouvèrent pas de
place dans les maisons d‟accueil. Ils s‟installèrent pour la nuit dans une étable.
C‟est là que Marie mit au monde l‟enfant Jésus. Des bergers, puis les mages
venus de loin, arrivèrent pour adorer l‟enfant Jésus. C‟est cet événement que
nous commémorons le jour de Noël.
Quarante jours après la naissance de Jésus, ses parents l‟amenèrent au
temple de Jérusalem pour le présenter au Seigneur comme prescrit dans la loi de
Moïse. L‟Esprit Saint donna à Siméon, homme juste et pieux, de venir au temple
et de reconnaître en cet enfant, l‟envoyé du Seigneur qui vient sauver le monde.
La prophétesse Anne aussi, se trouvait au temple servant le seigneur jours et
nuits.
A 12 ans, Jésus monta à Jérusalem avec ses parents. Assis au milieu des
docteurs de la loi, les écoutant et leur posant des questions, il les impressionna
par son intelligence. Quand il eut trente ans, il quitta Nazareth et sa mère. Il y
avait alors au bord du Jourdain en Judée, un prophète : Jean Baptiste, « celui qui
crie dans le désert ». Jésus alla chez lui pour recevoir le baptême. Comme il
sortait de l‟eau, une voix se fit entendre : « Tu es mon fils bien-aimé, en toi j‟ai
mis tout mon amour ». A ce signe, Jean reconnut que Jésus était le Messie.
I. Les Sacramentaux
« Les sacramentaux sont des signes par lesquels, selon une certaine initiation
des sacrements, des effets spirituels sont signifiés et sont obtenus par la prière de
l‟Eglise ». Bénis par le prêtre selon le Rituel Roman, on les utilise avec foi dans
la prière liturgique, les prières personnelles pour la guérison et la délivrance ou
pour se protéger contre l‟influence des esprits. Il s‟agit par exemple de l‟eau et
de l‟huile bénite, du sel et de l‟encens bénits, des objets du culte ou de piété :
crucifix, médailles, scapulaires, icônes, images et statues, même l‟étole du prêtre
agit comme sacramental.
Quant aux représentations en général, n‟oublions pas que Dieu lui-même s‟était
permis de présenter l‟Esprit Saint sous l‟apparence d‟une colombe, au baptême
de Jésus (Lc 3,22), et des langues de feu à la Pentecôte (Ac 2,3). Et « le comble
de tout », c‟est que Jésus s‟identifie aux plus petits, aux pauvres et au
malheureux, « ses images » (Mt 25,35sv.) et se rend réellement présent à travers
du pain et du vin. Il nous présente Dieu sous l‟image d‟un père. Dieu est don
père et notre père. Enfin, les textes sacré (la bible) ne sont-ils pas une image de
la parle de Dieu ? Une parole en effet, s‟entend. On l‟écoute. Elle ne peut être
lue qu‟une fois consignée dans des écrits qui sont des signes et images d‟après le
génie de différents peuples (d‟après différentes écritures et même différents
dessins). Au moyen-âge chrétien, les sculptures dans les églises étaient une
catéchèse en images pour un peuple illettré. On pouvait alors expliquer aux gens
simples l‟Histoire Sainte sous formes des « bandes dessinées ».
Le crucifix est pour les chrétiens un simple rappel de l‟image que Dieu lui-
même s‟est donné de lui-même : « il (le Christ) est l‟image du Dieu invisible »
(Col 1,15). Il nous rappelle la croix du Christ qui est notre seule fierté (Ga 6,14).
Notons que la génuflexion du Vendredi Saint ne s‟adresse pas au crucifix mais
au Christ qui est maintenant le Ressuscité tout en gardant les marques de la croix
(Jn 20, 24-29).
Mais les catholiques n‟adorent pas plus les statues que les crucifix. Ce
sont de simples aides pour la prière. L‟important est la réalité invisible qu‟ils
représentent. C‟est dans la foi qu‟il faut utiliser les chapelets, les médailles,
scapulaires, les croix, les crucifix, les images, les statues, etc. C‟est Jésus mort
pour nous, représenté sur le crucifix que nous regardons (et non pas le morceau
de fer, de plastique ou de laiton).
« Dieu défend d‟adorer les images, non pas de les fabriquer, lui qui a fait forger
le serpent d‟airain, les chérubins de l‟Arche de l‟Alliance. »
Dieu ne défend pas l‟image, mais le mal c‟est l‟adorer. Il ne suffit pas de porter
une médaille miraculeuse pour être sauvé. L‟usage des sacramentaux (crucifix,
images, statues, etc.) n‟empêche pas de se faire soigner par des médecins, des
psychologues ou des tradi-praticiens, pourvu qu‟il n‟y ait pas de sacrifices aux
faux dieux et des pratiques occultes.
Soyons donc vigilants contre l‟usage superstitieux ou abusif des sacramentaux.
C‟est Jésus-Christ qui nous protège des attaques du démon et du malheur et non
les sacramentaux (crucifix, images, statues, etc.) ou des prières dites efficaces.
L‟Esprit Saint peut susciter l‟intercession des Saints, des Anges, des croyants ou
mettre en œuvre la puissance de la bénédiction qui repose sur un crucifix ou des
objets de piété.
dévotions privées, des actes de piété pour amener Dieu à faire notre volonté, au
lieu d nous appliquer à faire sa volonté.
I. Définition :
B) Au niveau local
a) Au niveau national b)Au niveau diocésain c) Au niveau paroissial
1. CENCO 1. Evêque 1. Curé
2. Cardinal 2. Curé doyen 2. Vicaire
3. Evêque et 3. Curé 3. Equipe pastorale
archevêque
4. Curé doyen 4. Vicaire 4. Conseil paroissial
- Le pape est élu par les cardinaux réunis en conclave quelques jours
après le décès de son prédécesseur
- La lettre écrite par le pape pour prêcher le monde est appelée
Encyclique
- L‟excommunication est le plus grave de sanctions. Elle empêche la
réception des sacrements ; c‟est une exclusion de la religion
chrétienne catholique. Le mot vient du latin ecclésiastique ex-
communicare qui signifie mettre hors la communauté. Seul le
pape peut décider de la sanction.
- Les clercs sont tous les chrétiens menant une vie sacerdotale (pape,
cardinaux, évêques, prêtres)
- La résidence des évêques est appelée Evêché
- La résidence des archevêques est appelée Archevêché
- Le chapeau que portent les évêques est appelé la mitre et le petit
chapeau est appelé calotte
- Le bâton que touche les évêques est appelé la crosse
- CENCO signifie Conférence Episcopale Nationale du Congo
- OPM signifie Œuvres Pontificales Missionnaires
- CEVB signifie Communauté Ecclésiastique Vivante de Base
C‟est par son baptême que Jésus commença sa mission. Il parcourait les
villes et villages, annonçant la Bonne Nouvelle de l‟Evangile et ses faisant des
amis. Très tôt, il s‟est choisi un groupe de disciples : « Venez avec moi, leur dit-
il, et je ferai de vous pêcheurs d‟hommes ». Il en établit douze comme apôtres. Il
s‟agit de : Simon-Pierre, Jacques, Jean, André, Philippe, Barthélemy, Matthieu,
Thomas, Thaddée, Jacques fils d‟Alphée, Simon « le nationaliste », Judas
Iscariote. C‟est désormais avec ce groupe qu‟il partagera sa vie et son travail.
Durant toute sa vie publique, Jésus n‟a fait que du bien. Il a donné à
boire aux invités de la fête de Cana ; il a guéri les malades ; il a multiplié du
pain et du poison pour les foules ; il a ressuscité des morts ; il a chassé les
démons ; il a pardonné les péchés ; il a manifesté son amour pour les hommes….
Oui, Jésus leur a fait beaucoup de bien.
Aussi Jésus s‟est efforcé par ses discours et paraboles, de nous dire qui
est-il, pourquoi il est sur terre, de qui il est le messager et le fils, quel ,est le
message qu‟il est venu nous apporter, et ce qui nous attend après la mort.
Mais les hommes ne l‟ont pas écouté. Judas Iscariote, son disciple et ami
l‟a trahi. Il est mort crucifié au milieu de deux voleurs. Ce fut sous le règne de
l‟empereur romain Tibère (14-37) et d‟Hérode, le tétrarque de Galilée. Jésus
passa par le jugement de Caïphe (grand prêtre), puis de Pilate et d‟Hérode. Pilate
démissionna de l‟affaire en disant : « Je ne suis pas responsable du sang de cet
homme : cela vous regarde » et cela après que sa femme lui fit part de ce qu‟elle
vit en songe (Mt 27,19). Les juifs le saisirent alors, le crucifièrent en se moquant
de lui. Le troisième jour après sa mort, Jésus ressuscita des morts comme prévu
dans les Ecritures. Il est apparu à plusieurs personnes et à ses disciples qu‟il
envoya dans le monde entier, prêcher la Bonne Nouvelle et baptiser au nom du
Père et du Fils et du Saint-Esprit.
C‟est sur cette note que se termina une certaine forme de manifestation
de Jésus avec son corps visible. « Et fut enlevé au ciel » (C‟est l‟Ascension),
nous dit l‟Ecriture. Les disciples retournèrent à Jérusalem et après avoir reçu le
don de l‟Esprit que Jésus leur avait promis, ils partirent par toute la terre
annoncer la bonne Nouvelle.
Textes Bibliques :
La prière est un dialogue franc et sincère entre l‟homme et son Dieu. La prière,
c‟est aussi "dialoguer humblement" avec Dieu (Romain 12,1-2). L‟homme parle
à son Dieu, son père céleste l‟écoute. Et Dieu lui parle à son tour et l‟homme,
étant enfant, écoute aussi. Ce principe d‟alternance doit être respecté afin que, la
prière soit réellement dialogue et non un monologue. Ainsi, la prière sera
exaucée.
Pendant la prière, nous échangeons avec Dieu, les pensées qui habitent en nous.
Raison pour laquelle, nous disons que la prière est un moment très fort, très
délicat pour un croyant. En déclarant : "prier sans cesse" (1 Thess 5,17), Saint
Paul avait découvert le secret de Dieu. Il était dans l‟intimité avec Dieu. Il nous
le partage aussi et nous engage dans son intimité avec Dieu. Il savait que celui
qui est en relation avec Dieu a de multiples bénédictions.
La prière est l‟élévation de l‟âme, l‟esprit, la pensée et le corps vers le Seigneur
Dieu ou encore la demande à Dieu des biens convenables. Elle est une clé de
tout, une porte, et elle est un cordon ombilical reliant l‟homme à son Dieu. Elle
est la base de l‟unité avec son Dieu. Et, à cause du mal et de nos péchés qui nous
assaillent sous toutes ses formes, la souffrance peut nous être permise comme
- la prière d'action de grâce pour remercier Dieu pour ses bienfaits; nous
devons rendre grâce à Dieu, le créateur du Ciel et de la terre pour tous ses biens
accomplis (Psaumes 103 ; 105,1-5 et Isaïe 12,4-5). Rendons continuellement
grâce pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ,
vous soumettant les uns aux autres dans la crainte de Christ (Eph 5,20-21).
demander à Dieu le Père tout puissant tout ce qu‟on a besoin par la prière
(Philippiens 4,6-7 ; Psaumes 102,2-3).
A travers les Ecritures, nous avons des modèles. Le plus grand est Jésus, fils du
Père, l'intercesseur et médiateur miséricordieux. Durant sa vie terrestre, il a
présenté à son Père prières et supplications, et il a été exaucé pour sa piété (Héb
5, 7). Il priait dans les déserts ou sur les montagnes (Lc 6, 12; Mt 14, 23). Il
priait là où il se trouvait, dans les mille circonstances de la vie (Jn 6,11; Jn
11,41-42; Lc 23, 34-46).
Un jour, un de ses disciples a dit: " Seigneur, apprends nous il prier ". Et Jésus
leur apprit le " Notre Père" (Pater Noster) (Lc 11, 1-4; Mt 6, 9-13).
bien sur la terre". Nous pouvons donc demander aux saints de prier pour nous
puisqu'ils souhaitent tant faire du bien.
Exemples : Saint Paul, Saint André, Sainte Marthe, Sainte Marie mère de Dieu,
Saint Pierre, etc.
À Cana, la Vierge Marie intervint auprès de Jésus pour qu'Il change l'eau en vin.
Elle avait compati avec les invités qui, dans cette ambiance nuptiale joyeuse,
n'avaient plus de vin pour "trinquer" en l'honneur des nouveaux époux. Elle fut
généreusement exaucée, Jésus ayant accepté de changer le plan divin en
devançant son heure (Jean 2,1-11). Marie intercède, à plus forte raison, quand
les circonstances sont pénibles pour les siens. Elle compatit avec eux, ressent
leur douleur, justifie leur situation et obtient toujours ce qui leur convient... en
temps opportun. Elle est la "Compatissante Intercession"; le Père et le
Messie ne lui refusent rien, puisque, ce qu'elle demande, va toujours dans le sens
de l'Esprit-Saint.
On peut encore beaucoup dire et beaucoup écrire en faveur de l'intercession des
saints. Cequi est expliqué ici suffit pour éclairer un cœur pur qui recherche avec
détachement, sans contention ni fanatisme, la seule et unique vérité révélée par
Jésus Lui-même et par ses apôtres après Lui.
Rappelons enfin que Jésus dit aimablement à tous ceux qui n'ont jamais rien
demandé au Père, ni intercédé pour personne: "Ce que vous demanderez au Père
en mon Nom Il vous l'accordera. Jusqu'ici vous n'avez rien demandé en mon
Nom. Demandez et vous recevrez et votre joie sera parfaite" (Jean 16,23-24).
Puisque l'intercession des croyants sur terre auprès du Père est si puissante, à
plus forte raison celle des saints qui nous ont précédés au Ciel auprès du Père.
participent déjà à la vie du Christ ressuscité. C'est lui en effet qui a inauguré le
Royaume céleste par sa mort et sa résurrection.
abondance pour les offrir, avec les prières de tous les saints, sur l‟autel d‟or qui
est en face du trône de Dieu. Et l‟ange fit monter devant Dieu la fumée des
parfums » (Ap 8,3-4). Nos prières ne tombent pas dans le vide ! Anges et Saints
du Ciel se préoccupent de les faire aboutir, dans l‟esprit de la Communion des
Saints.
8. La raison du culte des anges, c‟est leur dignité surnaturelle parce qu’ils sont
dans la vision directe de Dieu : « Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits,
car je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon
Père qui est aux cieux » (Mt 18,10).
9. Les Saints aussi « voient Dieu face à face » (1 Co 13,12). « Dès maintenant,
nous sommes enfants de Dieu… Lorsque le Fils de Dieu paraîtra, nous serons
semblables à Lui et nous le verrons tel qu’il est » (1 Jn 3,2). Leur vie a été
réussie et pour cela aussi nous pouvons les admirer et leur demander d‟intercéder
pour nous, d‟appuyer nos prières de louange, de demande, d‟intercession…
Procès en canonisation
1. Critères :
Le candidat serviteur de Dieu laïc ou religieux doit :
- Etre mort en odeur de Sainteté
- Avoir un rayonnement spirituel après sa mort avec des témoignages
humains attestant de son martyre ou de sa vertu héroïque
- Avoir accompli au moins deux miracles
2. Procédure :
- Introduction de la requête auprès de l‟évêque diocésain;
- Introduction de la requête auprès du Pape ;
- Convocation d‟un collège des cardinaux
- Vénération ;
- Ouverture du procès ;
- Béatification ;
- Canonisation.
N.B : - la canonisation ancienne était "Vox populi" (Vox populi, Vox Dei), se
faisait à l‟époque du moyen âge et de l‟antiquité ;
- la canonisation Equipollente : permet à une personne dont la sainteté est
attestée de longue date par une vénération locale et dont le culte existe
déjà, d‟être déclarée sainte même si aucun miracle n‟a été rapporté et
accepté.
- la vénération, la béatification et la canonisation sont prononcées
uniquement par le "Pape".
= Le Magnificat =
Refr : LE SEIGNEUR FIT POUR MOI DES MERVEILLES, SAINT EST SON
NOM !
1. Mon âme exalte le Seigneur
exulte mon esprit en Dieu mon sauveur:
2. Il s'est penché sur son humble servante,
désormais tous les âges me diront Bienheureuse.
3. Le Puissant fit pour moi des merveilles,
Saint est son nom!
4. Son amour s'étend d'âge en âge
sur ceux qui le craignent.
5. Déployant la force de son bras,
il disperse les superbes;
6. Il renverse les puissants de leur trône,
il élève les humbles;
7. Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.
8. Il relève Israël, son serviteur,
I. Historique :
Le Renouveau Charismatique Catholique (R.C.C) est né en 1967 à
l‟Université de Duquesne (ou du Saint-Esprit) à Pittsburgh, aux Etats Unis. Des
professeurs et des étudiants soucieux d‟aller au-delà d‟une animation de la vie
chrétienne fade s‟étaient interrogés sur les raisons d‟une telle situation alors que
les premières communautés chrétiennes ont été très vivantes (Cf. Actes des
apôtres).
Les pentecôtistes et les protestants ont accueilli un peu avant 1967 la
grâce charismatique, mais il faut, au sein de l‟Eglise catholique, souligner que le
désir de voir renouveler la pentecôte n‟a jamais quitté les cœurs. Marthe ROBIN
a prophétisé en 1936 que la nouvelle pentecôte adviendra. Mais c‟est surtout
l‟ouverture dans les orientations adoptées par le Concile Vatican II qui permettra
la naissance du Renouveau dans l‟Esprit dont fait partie le Renouveau
Charismatique Catholique.
Déjà, en préparant le Concile, le Pape Jean XXIII a demandé à Dieu de
renouveler notre époque par une nouvelle pentecôte.
Et avec ses différents accents, sur la nécessité de l‟engagement des laïcs,
sur l‟œcuménisme, sur la liturgie, sur le service des pauvres, sur les charismes,
sur la sainteté, le Concile, achevé en 1965, fut comme une préparation
institutionnelle du R.C.C qui naquit en 1967.
Neuf ans après sa naissance, le R.C.C et d‟autres communautés
nouvelles issues du renouveau dans l‟Esprit participèrent à u, grand
rassemblement de 10.000 personnes sur la place de Saint Pierre, à la pentecôte,
en 1975. Le lendemain de la rencontre, à l‟issue de la messe présidée par le
Cardinal Suenens, le Pape Paul VI, rempli du Saint-Esprit, eut ces paroles qui
restent gravées dans toutes les mémoires : « Ce Renouveau Spirituel est une
chance pour l‟Eglise et pour le monde ».
Le nombre souvent varie d‟un groupe à l‟autre : 10, 50, 100, 500, 700,
etc. avec une grande inconstance car certains viennent mais ne restent pas
longtemps.
En dehors donc de ceux qui sont stables, on y rencontre chaque semaine,
à chaque prière des visages nouveaux, les uns venant pour la louange, les autres
La louange est le langage des anges, c‟est aussi l‟une des prières
biblique par excellence, depuis les psaumes davidiques jusqu‟au magnificat
marial, elle se trouve exprimée. Elle permet une croissance spirituelle rapide en
ce sens qu‟elle a Dieu lui-même pour objet, ce qui fait qu‟elle nous décentre de
nous-même. Ensuite, elle fait tomber nos obstacles, nos peurs, nos craintes, nos
difficultés comme ce fut le cas des murs de Jéricho, qui se sont écroulés devant
la louange de Josué er des siens sur ordre de Yahvé (Jos 6). La louange inspirée
et spontanée est l‟un des éléments d‟orientation de la prière charismatique. C‟est
ici qu‟est nécessaire la formation des animateurs, leurs capacités à percevoir ce
que dit l‟Esprit par les chants, les thèmes majeurs du message divin pour
l‟assemblée. Un chant sur l‟amour de Dieu et du prochain n‟est pas anodin au
sein d‟une assemblée charismatique, c‟est un appel à vivre l‟amour. On peut dire
que la grâce et la formation sont nécessaires pour la conduite d‟une assemblée
de prière charismatique et le partage de la parole de Dieu que pour
l‟intercession.
La parole de Dieu est le pain de l’âme, la nourriture essentielle
pour la croissance spirituelle car « l‟homme ne vit pas que de pain mais de toute
parole qui sort de la bouche de Dieu » (Mt 4,4).
La parole est proclamée dans la puissance du Saint-Esprit, elle n‟est pas
lue de façon moche, d‟où la nécessité d‟un bon lecteur. En fonction des groupes
linguistiques différents, elle peut être proclamée dans plusieurs langues.
La parole de Dieu peut inspirer des prières ou une exhortation chez
quelqu‟un qui en a le charisme. Elle peut être partagée en petits groupes. Il est
important, au cours de nos assemblées de faire une place au Kérygme :
l‟annonce première, le premier cri, c‟est-à-dire l‟amour de Dieu, la mort et la
résurrection de Jésus Sauveur et Seigneur qui nous conduit au Père qui nous
aime. On peut aussi avoir préparé un enseignement avoir préparé un
enseignement à la place de tout cela pour que le « peuple de Dieu ne périsse pas,
faute de connaissance » (Os 4, 6).
L’intercession est une marque de l‟amour fraternel. Nous prions
pour les autres, pour ceux qui sont présent comme pour les absents dans une
communion d‟amour. Cette prière part de la parole de Dieu proclamée, exhortée
ou partagée. Elle manifeste la foi de la communauté en la réalisation de la parole
entendue car, comme le dit le Seigneur : «De même que la pluie et la neige descendent
des cieux et n‟y retournent pas sans avoir arrosé la terre, sans l‟avoir fécondée et l‟avoir fait
germer pour fournir la semence au semeur et le pain à manger, ainsi en est-il de la parole qui
sort de ma bouche, elle ne revient pas vers moi sans effet, sans avoir accompli ce que j‟ai
voulu et réalisé l‟objet de ma mission » (Is 55,10-11).
termine par la solennité du Christ Roi. Le cycle sanctoral comprend les dates
auxquelles on fête les saints et la Vierge Marie. L‟Eglise distingue les fêtes
universelles et les fêtes particulières et distingue 4 classes dans le sanctoral : les
solennités, les fêtes, les mémoires obligatoires et les mémoires facultatives.
Le blanc est utilisé pendant le Temps Pascal et le temps de Noël, pour les «
fêtes et mémoires du Seigneur qui ne sont pas celles de sa Passion » (2), pour
celles de la Vierge Marie, des Anges, des saints (non martyrs), « de la fête de
Tous les Saints, de saint Jean Baptiste », de saint Jean, de la Chaire de saint
Pierre, de la conversion de saint Paul.
2. Jésus est le fils de Dieu. Quel exemple nous laissa-t-il au sujet de la vie de
prière?
R) A travers les Ecritures, nous avons des modèles. Le plus grand est Jésus, fils
du Père, l'intercesseur et médiateur miséricordieux. Durant sa vie terrestre, il a
présenté à son Père prières et supplications, et il a été exaucé pour sa piété (Héb
5, 7). Il priait dans les déserts ou sur les montagnes (Lc 6, 12; Mt 14, 23). Il
priait là où il se trouvait, dans les mille circonstances de la vie (Jn 6,11; Jn
11,41-42; Lc 23, 34-46).
R) La prière peut être charité pour le prochain. Elle peut aussi être apostolat.
L'efficacité de la prière vaut non seulement pour celui qui prie, mais aussi, dans
une mesure que nous ne pouvons calculer, pour d'autres, pour ceux à l'intention
de qui nous prions. La prière est ainsi une façon d'aimer, l'art de la charité
spirituelle.
b) Pour qui devons-nous prier?
R) Nous ne prierons pas seulement pour nous mais aussi et surtout pour nos
parents, amis, encadreurs et initiateurs, pour l'Eglise, pour les autorités
ecclésiastiques et politiques, pour les malades, les prisonniers, les pauvres, les
mal-aimés…
6. Quelles sont les différentes formes de prière que l'on distingue généralement?
R) On distingue généralement quatre formes de prière:
- la prière d'action de grâce pour remercier Dieu pour ses bienfaits;
- la prière de louange pour reconnaître et adorer la grandeur de Dieu;
- la prière de demande de pardon des péchés;
- la prière de demande pour solliciter ce qui est nécessaire ou utile à notre
prochain ou à nous-mêmes.
III. BUT
Le but de la Légion de Marie est la gloire de Dieu par la sainteté de ses
membres développée par la prière et la collaboration active, sous la direction de
la hiérarchie ecclésiastique, à l‟apostolat de Marie et de l‟Église, lequel consiste
à écraser la tête du serpent et à faire avancer le règne du Christ. Soumise à
l‟approbation du Concilium, et aux réserves précisées dans le manuel officiel de
la Légion, la Légion de Marie est à la 19 disposition de l‟évêque du diocèse et du
curé de la paroisse, pour toutes les formes de service social et d‟action
catholique que ces autorités jugeront utiles au bien de l‟Église et adaptées aux
légionnaires. Ceux-ci n‟entreprendront jamais une de ces activités dans une
paroisse, sans la permission du curé ou de l‟Ordinaire. Par l‟Ordinaire dans ces
(a) “Le but immédiat des organisations de ce genre est le but apostolique de
l‟Église dans l‟ordre de l‟évangélisation, de la sanctification des hommes, et de
la formation chrétienne de leur conscience, afin qu‟ils soient en mesure de
pénétrer de l‟Esprit de l‟Évangile les diverses communautés et les divers
milieux.
(b) Les laïcs, collaborant selon un mode qui leur est propre, avec la hiérarchie,
apportent leur expérience et assument leur responsabilité dans la direction de ces
organisations, dans la recherche des conditions de mise en œuvre de la pastorale
de l‟Église, dans l‟élaboration et la poursuite de leur programme d‟action.
(c) Ces laïcs agissent de concert à la manière d‟un corps organisé, ce qui
exprime de façon plus parlante la communauté ecclésiale et rend l‟apostolat plus
fécond.
(d) Ces laïcs, qu‟ils soient venus à l‟apostolat de leur propre mouvement ou en
réponse à une invitation pour l‟action et la coopération directe avec l‟apostolat
hiérarchique, agissent sous la haute direction de la Hiérarchie elle-même, qui
peut même authentifier cette collaboration par un mandat explicite.” (AA 20)
V. CONDITIONS D’ADMISSION
1. La Légion de Marie est ouverte à tous les catholiques qui :
a) pratiquent fidèlement leur religion ;
b) sont animés du désir de remplir leur rôle dans l‟apostolat de l‟Église par leur
appartenance à la Légion ;
c) sont prêts à remplir toutes et chacune des obligations qu‟impose le titre de
membre actif de la Légion.
2. Les personnes qui veulent se joindre à la Légion doivent demander d‟être
membres d‟un praesidium.
3. Les candidats de moins de 18 ans ne peuvent être reçus que dans les praesidia
de jeunes.
4. Nul n‟est admis comme candidat à la Légion de Marie sans que le président
du praesidium intéressé se soit assuré par la personne demandant son admission,
que les conditions requises sont remplies.
5. Au moins trois mois de probation satisfaisante sont exigés avant que le
candidat soit enrôlé dans la Légion. Cependant, dès le début, il peut participer
pleinement aux travaux de la Légion.
6. On remet à chaque candidat un exemplaire de la Tessera.
7. L‟admission officielle se fait essentiellement par la Promesse légionnaire et
l‟inscription du candidat sur la liste des membres du praesidium. Le texte de la
promesse légionnaire apparaît au chapitre
15 ; il est présenté clairement de manière à en faciliter la lecture. Mgr Montini
(devenu plus tard le pape Paul VI), écrivant au nom de Pie XII, déclara : “Cette
Promesse apostolique et mariale a rempli de force les légionnaires, spécialement
ceux qui souffrent persécution pour la foi, dans le combat qu‟ils livrent pour le
christianisme dans le monde entier.”
Un commentaire de la Promesse, “La Promesse légionnaire”, a été rédigé par le
cardinal L. J. Suenens. Il a été publié en plusieurs langues. Cet ouvrage de toute
première valeur devrait se trouver entre les mains de chaque légionnaire. De
même, tout catholique responsable devrait le lire, car il contient un remarquable
exposé des principes qui régissent l‟apostolat chrétien.
a) Lorsqu‟on juge que le temps de probation s‟est déroulé avec satis faction, le
candidat est prévenu de son admission au moins une semaine à l‟avance. Au
cours de cette semaine-là, il se rendra familières la formule et les idées de la
Promesse, de sorte qu‟à la cérémonie d‟admission il puisse la lire avec facilité,
intelligence et sérieux.
b) Puis, au cours d‟une réunion ordinaire du praesidium, aussitôt après la
récitation de la Catena, tous les membres restant debout, on place le vexillum
près du candidat. Celui-ci prend alors de la main gauche le texte de la Promesse
; il le lit à haute voix, y insérant son nom à l‟endroit indiqué. Arrivé au
commencement du troisième paragraphe de la Promesse, il porte la main droite à
la hampe du vexillum et l‟y maintient jusqu‟à la fin de la lecture. Après cela, si
le prêtre est présent, il bénit le nouveau légionnaire et son nom est inscrit sur la
liste des membres.
15. Dans tout ce qui regarde le service de la Légion, et en cela seulement, les
membres s‟appellent entre eux du nom de “Frère” ou “Sœur” selon le cas.
16. Suivant les besoins et avec l‟approbation de la curia, les membres peuvent se
grouper en praesidia d‟hommes, de femmes, de jeunes gens, de jeunes filles, ou
en praesidia mixtes. À sa naissance, la Légion fut une organisation féminine et
huit années se passèrent avant l‟établissement du premier praesidium masculin.
Pourtant la Légion offre une base d‟organisation également appropriée aux
hommes ; et de fait, des praesidia d‟hommes et des praesidia mixtes
fonctionnent en grand nombre. Les premiers praesidia des Amériques, d‟Afrique
et de Chine, furent des praesidia d‟hommes.
VI. STRUCTURE
Les noms latins des divers conseils correspondent assez bien aux
fonctions exercées par chacun d‟eux. Marie est Reine dans la Légion. C‟est elle
qui appelle ses légionnaires à leur glorieux combat, qui les commande sur le
champ de bataille, qui les inspire et qui personnellement les conduit à la victoire.
C‟est une relation naturelle qui existe entre la Reine et son conseil spécial, ou
“Concilium”, qui la représente visiblement et partage avec elle la direction de
tous les autres corps administratifs de la Légion.
Les conseils de territoires peu étendus seront essentiellement des corps
représentatifs ; les conseils les plus élevés le seront moins, parce qu‟il est
pratiquement impossible d‟assurer une assistance complète aux réunions
régulières des conseils centraux qui représentent des régions étendues. Ainsi les
appellations “Curia”, “Comitium”, “Regia”, et “Senatus” établissent le caractère
et la position de ces conseils respectifs et sont appropriés aux territoires qu‟ils
desservent.
l‟Église et ses sacrements, car Dieu veut le salut de tous les «humains» (I Tim 2,
4) et il rejoint les cœurs de bien des façons qui nous sont mystérieuses et
souvent inconnues. Mais nous ne pouvons pas être chrétiens et chrétiennes sans
l‟Église et ses sacrements. Pas plus que l‟amour, la foi ne se passe pas de relais
et d‟expressions. Il revient aux sacrements de faire des chrétiens et chrétiennes
de véritables «sujets» qui sont tout à fait chez eux dans l‟Église, qui participent à
son apostolique, qui jouissent de droits reconnus et, surtout, qui ont la mission
de vivre et de témoigner de l‟Évangile. Chacun à sa manière, les sacrements
dessinent l‟identité chrétienne et contribuent à sa réalisation concrète. Un
chrétien, c‟est un baptisé confirmé, un invité au repas du Seigneur, un pécheur
réconcilié avec Dieu et la communauté, un marié dans le Seigneur, un malade
réconforté dans son épreuve. Tout en façonnant l‟identité chrétienne du croyant,
ils font naître et renouveler l‟Église. Parce qu‟ils sont des actions rituelles, les
sacrements assurent au dessein de Dieu une visibilité et donnent un visage
concret à l‟Église. Sans eux, l‟Incarnation du Fils de Dieu, sa mort et sa
résurrection pourraient se réduire à des croyances abstraites. Mais grâce à eux,
nous entrons dans le mystère de l‟Incarnation du Fils de Dieu qui nous rejoint ici
et maintenant. L‟ambiance d‟une célébration, l‟intensité des gestes symboliques
et la proclamation de la Parole impriment au plus profond des personnes quelque
chose qui les marque dans tout leur être, spirituel et charnel.
L‟Eglise célèbre les sacrements comme communauté structurée par les fidèles
du Christ où chacun selon sa vocation particulière ; les ministres ordonnées
(diacres, prêtres et évêques), catéchistes, lecteurs missionnaires … assure la
communion du Peuple de Dieu.
l‟amour du Christ qui se diffuse maintenant dans l‟Eglise et par elle dans le
monde et son histoire. Il faut ici préciser qu‟à chaque sacrement est attachée une
grâce propre, autant de facettes d‟un unique Amour mais envisagé selon les
temps et modalités d‟une vie humaine (le moment du baptême, de la
confirmation, de l‟eucharistie, du mariage, etc.) : mais toujours un amour qui fait
du « sur-mesure », qui s‟ajuste aux temps et conditions d‟une existence, ses
hauts et ses bas, ses joies et ses peines.
Types de Sacrements :
Les sacrements sont de trois ordres : les sacrements de l‟initiation
(baptême, confirmation, eucharistie), les sacrements de guérison (réconciliation,
l‟onction des malades), les sacrements du service de la communion (le
sacrement de l‟Ordre, le Mariage).
choses ont été accomplies par Notre Seigneur qui ne se trouvent pas décrites
dans les Evangiles. Nous les avons apprises par la tradition. Parmi ces choses-là
se trouvent certains sacrements, ceux dont les évangiles ne nous rapportent pas
l‟institution mais que nous trouvons en usage dès les temps apostolique. Nous
voyons en effet les apôtres imposer les mains pour « confirmer » (Ac 8, 14-18)
et comme pour ordonner un ministre sacré (1 Tim 4, 14). Saint Jacques dit de
faire une onction sur les malades (Jc 5, 14-16). Le mariage, institué par Dieu
dès la création de l‟homme et de la femme Ŕ ce que Jésus rappellera en insistant
sur l‟unité et l‟indissolubilité du mariage (Mt 19, 4-6)- devient un sacrement
entre baptisés, Saint Paul y fait allusion en parlant des devoirs mutuels entre
mari et femme (Eph 5, 21-23).
Comme on le voit, tous les sept sacrements ont une base scripturaire.
De quoi se composent les sacrements ?
Tous les sacrements se composent de trois éléments :
Les choses comme matière
Les paroles comme forme
et la personne du ministre qui le confère avec l‟intention de faire ce que
fait l‟Eglise.
1. Le BAPTÊME
Jésus ressuscité a donné aux apôtres cet ordre : « Allez, de toutes les
nations faites des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-
Esprit (Mathieu 28,19). Pourquoi cette consigne et ce qu‟elle implique : une
tradition antérieure (Jean-Baptiste), une finalité nouvelle (la volonté de salut de
Jésus ressuscité), un contenu (la parole et le geste de l‟eau), modalités (quand,
comment), etc. ?
Préalable anthropologique
Pour parler familièrement : lorsqu‟on « fait un enfant », ce qui est
premier en régime humain ce n‟est pas d‟abord la physiologie, mais un échange
de « je t‟aime » entre un homme et une femme, à quoi le corps, le cœur, l‟esprit
sont conviés ; autant dire que dans un foyer où l‟on s‟aime, l‟enfant est d‟abord
le fruit d‟une parole d‟amour. Autrement dit, en droit sinon toujours en fait, la
vie humaine procède de l‟amour humain moyennant une parole humaine
implicite ou explicite.
Ces quelques observations préparent à admettre que si la parole d‟amour
humaine est porteuse de vie humaine et ce qu‟elle engage, le Parole divin est
porteuse de la vie éternelle et ce qu‟elle implique.
Le signe de l’eau
Il faut d‟abord évoquer ici la symbolique de l‟eau : condition de la vie,
elle lave, purifie, désaltère.
Dans l‟antiquité, et au pays de la Bible en particulier, aux portes du désert, on en
sait la valeur. Mais, paradoxalement, elle peut être cette réalité redoutable qui
menace de noyer ce qu‟elle a contribué à faire vivre et grandir : d‟où l‟ambigüité
de l‟eau, source de vie et cause possible de mort. Dans l‟Histoire Sainte le thème
de l‟eau évoque le Déluge (fin d‟un monde pécheur et vie nouvelle de par Dieu),
le Passage de la Mer Rouge (mort des Egyptiens et liberté des Hébreux), Jean-
Baptiste prêchant et conférant un baptême de conversion, ce à quoi Jésus se
soumet pour exprimer l‟amour de Dieu pour les pécheurs : voilà l‟arrière-plan en
fonction duquel Jésus va annoncer et « vivre » sa mort sur la croix comme le
vrai baptême : plongée d‟amour dans la mort pour renaître à la vie nouvelle
libérée du péché. D‟où ce rite du baptême qu‟Il donne à l‟Eglise pour introduire
les hommes dans le mystère de sa mort et de sa résurrection : et le signe de l‟eau
y renvoie à l‟Esprit-Saint, l‟Amour en personne que Jésus reçoit de son Père et
donne à ses frères les hommes (Rm 6,1-11 ; 1 Co 12,12…) : l‟amour divin
donne la vie divine et ce que cela engage.
La vie nouvelle ?
Qu‟est-ce que cela implique ? Certainement pas la récompense d‟une vie
exemplaire, comme on le pense trop souvent ! Mais le cadeau d‟amour fait à une
vie désormais branchée sur le réseau d‟amour Trinitaire qui s‟est ouvert pour
nous au cœur transpercé de Jésus sur la Croix.
La créature humaine y devient enfant de Dieu, puisque entrée dans la fraternité
du Christ et donc habitée par l‟Esprit ; et donc, à tout moment, le baptisé peut
entendre la Parole du Père à Jésus « tu es mon enfant bien-aimé, en toi je mets
tout mon amour » Mc 1, 9-11. Ici peut s‟originer l‟adoration, le merci, la prière,
sans oublier l‟accès ouvert à la Vérité, l‟entrée dans l‟Eglise, le peuple de la foi
2. CONFIRMATION
"Confirmatio, confirmare", deux mots qui signifient "rendre ferme,
rendre fort, parfaire, achever" : en ce sens la confirmation vient après le baptême
de l‟enfant ou de l‟adulte qu‟elle « perfectionne » en vue de sa vie de foi. Et cela
par le geste de l‟imposition des mains du ministre (l‟évêque ou un prêtre en cas
de nécessité), geste antique reçu des apôtres et qui signifie placer quelqu‟un sous
l‟action de Dieu : « Pierre et Jean se mirent à leur imposer les mains et ils
recevaient le Saint- Esprit » (AC 8,17).
Il faut d‟abord noter que le sacrement de confirmation se vit aujourd‟hui encore
selon deux traditions différentes, selon qu‟on se situe en Orient ou en Occident.
Dans les premiers siècles, baptême et confirmation formaient un unique et «
double » (St Cyprien) sacrement selon une seule et même célébration : c‟est,
entre autres, la multiplication des baptêmes d‟enfants qui amena à le différer en
Occident vers l‟âge de raison. L‟Orient confère en une seule fois les deux
sacrements par le prêtre qui baptise, tandis que l‟Occident a réservé à l‟évêque
de conférer la confirmation. L‟Orient insiste sur l‟unité de l‟initiation chrétienne,
l‟Occident accompagne le baptisé dans l‟histoire de son évolution missionnaire
en lien avec l‟apostolicité épiscopale.
des Actes. On se gardera bien devoir dans le sacrement une opération magique
et isolée qui disposerait de l‟Esprit de Dieu ; tout comme le baptême on ne peut
voir la confirmation sous son vrai jour qu‟en la plaçant dans l‟ensemble de la vie
quotidienne du chrétien. Sans un désir, un enseignement, une préparation, cela
n‟aurait aucun sens. Pas question ici de satisfaire à un usage courant si l‟on ne
désire apprendre à vivre en chrétien libre et responsable : d‟où ce qui est proposé
aujourd‟hui à ceux qui demandent la confirmation, à savoir une lettre
personnelle où sont exprimées et motivées les raisons pour lesquelles un baptisé
Ŕ jeune ou adulteŔ demande ce sacrement. Car il serait contradictoire et
incompréhensible de s‟acheminer vaille que vaille vers le sacrement de la libre
responsabilité personnelle au cœur de l‟Eglise. Quant au don de l‟Esprit, il
intéresse directement la vie du chrétien « adulte » - une Blandine ou un Tarcitius
se sont manifestés comme tels à 10ans environ - à l‟exemple et à la suite de
Jésus. Dès l‟Ancien Testament les prophètes ont annoncé que l‟Esprit reposerait
sur le messie à venir en vue de sa mission de salut ; la descente de l‟Esprit sur
Jésus au jour de son baptême par Jean le désignait comme tel. Et sa mission se
réalisera dans cet esprit que le Père lui donne « sans mesure » (Jean 3,34). A
plusieurs reprises Jésus a promis que cette effusion de l‟Esprit serait à
destination de tout son peuple messianique, l‟Eglise (Jean ch.13,14,15) ;les
apôtres ayant reçu l‟Esprit au soir de Pâques(Jean 20,22) et au jour de Pentecôte
(Ac 2), ils baptiseront ceux qui croient à leur prédication apostolique et
reçoivent donc alors à leur tour le don de ce même Esprit (AC 2,38) : et c‟est en
fonction de cet arrière-plan que l‟imposition des mains est reconnue comme
l‟origine de la confirmation qui perpétue dans l‟Eglise la grâce de la Pentecôte
(He6,2).
Pour ma part, j‟aime penser que la conscience de la présence de l‟Esprit en le
baptisé/ confirmé devrait nous émerveiller et nous plonger dans l‟adoration et la
reconnaissance car, si le Père dit à Jésus au jour de son baptême « tu es mon
enfant bien-aimé, en toi je mets tout mon amour » (Mc 1,9-11), et si par le
baptême nous devenons REELLEMENT ENFANTS de Dieu par notre greffe
sur Jésus (1 Co 12,27), alors il faut prier en conséquence….. Qu‟il en soit ainsi !
6. LE SACREMENT DE L’ORDRE
1. En préalable à ce thème il faut partir de l‟Ancien Testament et de trois
personnages incontournables : le prêtre, le prophète, et le roi. Le prêtre Ŕ « le
plus vieux métier du monde » selon Louis Sintas ! - comme Aaron frère de
Moïse, membre de la tribu de Lévi, assure une liaison entre Dieu et le peuple : il
offre en particulier les sacrifices, bénit le peuple et oint le roi ; le roi (David)
sacré par le prêtre (Samuel) conduit le peuple au nom de Dieu ; le prophète
prétend parler au nom de Dieu et comme l‟histoire donne raison au vrai
prophète, on dira de lui qu‟il annonce l‟avenir. Le moment venu on va utiliser
ces catégories pour identifier Jésus dans la complexité du rôle qu‟on lui
découvre dans l‟Histoire Sainte : qu‟est-ce à dire ?
2. Le sacerdoce du Christ : pas question de le réduire au sacerdoce lévitique !
Car en lui culminent et s‟articulent les trois fonctions du prêtre, du prophète et
du roi : il est plus que prophète puisque identifié comme La Parole (St Jean), il
est Le Roi Serviteur qui sauve l‟humanité pécheresse, il est Le Prêtre
indépassable puisqu‟il est en son corps offert sur la croix, l‟ « autel, le prêtre et
la victime » ! Séparés et disjoints dans l‟ancien Testament, ces titres sont en Lui
conjoints et unifiés : il est Le Grand Prêtre unique et éternel, le seul prêtre
véritable (Hb7, 24), médiateur entre Ciel et Terre.
3. Le sacerdoce des baptisés : rendu participant du Christ par le baptême, tout
chrétien est en ce sens prêtre avec Jésus puisque membre de son corps, l‟Eglise.
Car avec le Christ, il témoigne de Dieu auprès du monde et intercède pour le
monde auprès de
Dieu ; il fait de sa vie une offrande au Père avec Jésus pour le salut du monde ; il
exerce auprès de ses frères la royauté de service qui est celle de Jésus : bref,
témoignage, offrande et service qualifient ce sacerdoce commun de tous les
fidèles auprès du monde, comme l‟a rappelé le concile Vatican II.
4. Le sacerdoce apostolique : ce que l‟Eglise assure comme service auprès du
monde (celui du levain dans la pâte), elle va en vivre elle-même dans le service
apostolique que lui rendent les apôtres et leurs successeurs, assistés des aides
qu‟ils se donneront à savoir les prêtres et les diacres, d‟où le ministère
apostolique pastoral à trois degrés : épiscopal, presbytéral, diaconal. En cela
Jésus prolonge et réalise sa présence et son action de pasteur suprême auprès de
son peuple. A ce sujet on doit noter le caractère hiérarchique de l‟Eglise trop
souvent mal compris : étymologiquement hiérarchie signifie autorité de la
sainteté, ce qui renvoie au lavement des pieds des disciples par Jésus (Jn 13) et
non pas à un style de type militaire dans le gouvernement de la communauté : cf.
à ce sujet l‟annexe n°20 du Catéchisme de l‟Eglise Catholique qui est plus que
clair sur ce point ! Bref, ce ministère apostolique, instrument du Christ seul
prêtre véritable, permet à des hommes pécheurs d‟être avec Lui prêtres de la
Nouvelle alliance au service de la réussite du monde et de son histoire. Au total,
le ministère apostolique est ordonné au sacerdoce commun des fidèles pour que
l‟unique ministère du Christ ressuscité continue d‟y vivifier la vie des hommes
au long du temps.
Textes bibliques : Hb 5,6-7 ; Ps 110,4 ; Is 61,6 ; Jos 13,33 ; Gn 14,18 ; Hb 5,10 ;
Hb 7,26 ; Mc 10,45 ; Lc 22,27
7. LE MARIAGE
Une des références scripturaires majeures concernant le mariage se
trouve chez St Paul en Ep.5, 25-32 : « maris aimez vos femmes comme le Christ
a aimé l‟Eglise (….) Ce mystère est de grande portée ; je veux dire qu‟il
s‟applique au Christ et à l‟Eglise ». Mais cet appui croyant de l‟alliance
matrimoniale, par laquelle un homme et une femme créent entre eux une
communauté intime d‟amour et de vie, renvoie d‟abord à une structure
anthropologique fondée par Dieu « à l‟origine » Gn 2,24, et que Jésus rappellera
en Mt 19,5 : ainsi, de par sa nature relue selon l‟histoire biblique, le mariage est
ordonné au bien des conjoints ainsi qu‟à la génération et l‟éducation des enfants.
Et, le moment venu, l‟Eglise élèvera cette unions entre baptisés à la dignité d‟un
sacrement. De cet enracinement scripturaire et théologal il résulte pour des
baptisés que le sacrement de mariage se fonde sur et exprime l‟union du Christ
/Dieu et de l‟Eglise/humanité. Cet acte du Christ donne aux époux la grâce de
s‟aimer à la manière dont le
Christ aime son Eglise, à savoir d‟un amour total, irréversible, définitif ; cette
grâce perfectionne ainsi l‟amour humain, affermit son unité, et oriente les époux
vers un statut de « compagnons d‟éternité », selon la formule magnifique du P.
Riquet Ŕ cette formule prend en compte la chanson populaire où amour rime
avec toujours, mais surtout l‟observation, si l‟on veut bien y réfléchir, que dans
cette perspective de foi un enfant dirait papa et maman pour toujours : du
nécessaire définitif ! Ce regard sur le sacrement de mariage doit prendre en
compte trois niveaux d‟observation : un niveau naturel/biologique ; un niveau
humain /libre/ raisonnable quant à une alliance d‟amour libre et féconde; un
niveau de foi qui concerne un état de vie dans l‟Eglise, état de vie qui sera
manifesté dans le cadre d‟une célébration liturgique publique, devant
l‟assemblée des fidèles et devant témoins et président (ministre ordonné)
qualifiés.
De ces différentes approches il résulte que le sacrement de mariage comporte
des composantes nécessaires qui relèvent de sa nature ainsi comprise : la liberté,
l‟unité, l‟indissolubilité, la fécondité. Corrélativement la contrainte entache de
nullité un engagement, la polygamie est évidemment exclue, le divorce sépare
ce que Dieu a uni, le refus de la fécondité détourne l‟union conjugale de son
rapport nécessaire à la constitution de l‟humanité : l‟enfant (Cf. concile Vatican
II, constitution Gaudium & spes n° 50). Et s‟il arrive que ces conditions se
révèlent n‟avoir pas été respectées (spécialement ce qui relève de
La prière étant un dialogue entre l‟homme et son Dieu ; les prières usuelles sont
des prières ordinaires et inchangée que l‟Eglise a misent à notre disposition afin
de les faires quotidiennement.
Souvenez-vous
Souvenez-vous ô bonne Vierge Marie,
qu'on n'a jamais entendu dire
qu'aucun de ceux qui ont recours à vous ait été abandonné.
Animés d'une telle confiance,
nous venons à vous avec nos péchés et tous nos soucis.
Ne méprisez pas nos prières mais écoutez-les favorable-
ment et daignez les exaucer, ô Sainte Vierge Marie.
Angélus
L'Ange du Seigneur a apporta l'annonce à Marie.
Et elle a conçu du Saint-Esprit.
Je vous salue, Marie ...
Voici la servante du Seigneur.
Qu'il me soit fait selon ta parole.
Je vous salue, Marie ...
Et le verbe s'est fait chair.
Et il a habité parmi nous.
Prions
Nous Te supplions Seigneur,
de répandre ta grâce dans nos âmes,
Afin qu'ayant connu par la voix de l'Ange, L'incarnation de ton Fils Jésus-Christ,
Nous arrivions, par sa passion et par sa croix,
A la gloire de la résurrection. Par le même Jésus-Christ notre Seigneur. Amen.
L'amour de Dieu vient à nous par Jésus-Christ; et nous répondons à cet amour à
travers notre union à Jésus. Vivre en union avec le Christ nous renvoie au
commandement nouveau qui révolutionne notre être et notre milieu dans lequel
nous devons témoigner de ce signe distinctif des vrais disciples du Christ (cf. Jn
15,9-13).
Introduction
Quelles sont les dimensions de votre amour ?
On m‟a un jour proposé l‟exercice suivant. Donnez-vous une note sur
votre amour. Êtes-vous une personne aimante ? Entre 0 & 10… Réfléchissez à
cela. Est-ce que vous aimez votre entourage ? Est-ce que vous aimez facilement
ceux que vous ne connaissez pas ? Quelle note vous donneriez vous ?!
…
Ça y est ? Vous avez votre note ? Lisons ensemble 1 Cor 13, 4-7 ; nous allons
comprendre : "Celui qui aime est patient, il sait attendre ; son cœur est largement
ouvert aux autres. Il est serviable, plein de bonté et de bienveillance ; il cherche
à être constructif et se plaît à faire du bien aux autres. L‟amour vrai n‟est pas
possessif, il ne cherche pas à accaparer, il est libre de toute envie, il ne connaît
pas la jalousie. Lorsqu‟on aime, on ne cherche pas à se faire valoir, on n‟agit pas
de manière présomptueuse. Celui qui se rengorge, s‟étale et s‟enfle d‟orgueil
n‟est pas inspiré par l‟amour. Aimer, c‟est aussi se conduire avec droiture et tact.
L‟amour prend des égards et évite de blesser ou de scandaliser, il n‟est pas
dédaigneux. Celui qui aime ne saurait agir à la légère ou commettre des actes
inconvenants. Aimer, c‟est ne pas penser d‟abord à soi, chercher son propre
intérêt, insister sur ses droits. L‟amour n‟est pas irritable, il ne s‟aigrit pas contre
les autres. Il n‟est pas susceptible. Quand on aime, on ne médite pas le mal et on
ne le soupçonne pas chez les autres. Si on subit des torts, on n‟en garde pas
rancune. Découvrir une injustice, ou voir commettre le mal, ne fait pas plaisir à
celui qui aime. Il se place du côté de la vérité et se réjouit lorsqu‟elle triomphe.
L‟amour couvre tout : il souffre, endure et pardonne. Il sait passer parŔdessus les
fautes d‟autrui. Aimer, c‟est faire confiance à l‟autre et attendre le meilleur de
lui, c‟est espérer sans faiblir, sans jamais abandonner. C‟est savoir tout porter,
tout surmonter."
Quelle serait la note que vous vous donneriez maintenant ?!
Premier amour
J‟espère véritablement que les paroles de Jésus sur la priorité d‟aimer
Dieu ont eu un impact ces jours. Tu aimeras Dieu, de tout cœur. Que vous avez
cultivé cet amour pour Jésus. Par l‟adoration, la lecture de la Parole, en
identifiant les désobéissances que Dieu veut nous voir corriger, par la
célébration de son œuvre en nous.
L'église d‟Éphèse est l‟une des plus remarquables de tout le Nouveau Testament.
Mais 40 ans après son merveilleux commencement, Jésus lui fait un reproche. Il
dit : « j‟ai contre toi que tu as abandonné ton premier amour ». C‟est marrant,
mais on a une vingtaine d‟années d‟existence en tant qu‟assemblée. Dans un an,
nous aurons un beau bâtiment. J‟ai plein d‟idées sur la suite de l‟église Ŕ j‟ai
vraiment hâte de passer à d‟autres étapes. Et je crains une chose, la lassitude, la
nôtre, le train… Je prie pour un réveil dans nos cœurs à tous. Je prie pour qu‟une
passion spirituelle nous saisisse, tous. En tout cas Jésus balise le chemin pour
sortir de cette crise : « SouviensŔtoi donc d‟où tu es tombé, repensŔtoi et
pratique tes premières œuvres, sinon je viendrai à toi et j‟écarterai ton chandelier
de sa place, à moins que tu ne te repentes. »
Rappelle-toi de ton premier amour…
Repens-toi, admets que c‟est grave, fais demi-tour…
Refais les œuvres du début…
C‟est vraiment important de maintenir sur les devants de nos affections, l‟amour
envers Dieu. Ce n‟est pas anodin de s‟endormir… C‟est quelque chose que le
Seigneur Jésus reproche, et qu‟il faut prendre sérieusement.
Jésus dit : « C‟est le premier et le grand commandement. » Parce qu‟il est la
motivation principale pour tout le reste.
Je voudrais voir de plus près ce que Dieu dit de l‟amour du prochain. Et je vous
préviens, nous conclurons ce message par un appel…
Lecture : Mt 22, 34-40
Aimer manifeste l’amour de Dieu (22,39a)
« Et voici le second, qui lui est semblable… »
Bien entendu, aimer Dieu implique nécessairement qu‟on aimera son prochain.
Les deux sont liés. L‟apôtre Jean est celui qui écrit le plus à ce sujet :
1 Jean 4, 7-8 : « BienŔaimés, aimonsŔnous les uns les autres ; car l‟amour est
de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. 8 Celui qui n‟aime
pas n‟a pas connu Dieu, car Dieu est amour. »
1 Jean 4, 20-21 : « Si quelqu‟un dit : J‟aime Dieu, et qu‟il haïsse son frère,
c‟est un menteur, car celui qui n‟aime pas son frère qu‟il voit, ne peut aimer
Dieu qu‟il ne voit pas. Et nous avons de lui ce commandement : Que celui qui
aime Dieu aime aussi son frère. »
L‟amour pour Dieu est une chose fondamentale. C‟est le socle de tout autre
amour, et on verra pourquoi dans un instant. Mais Jésus insiste ici sur l‟identité
des natures de ces commandements. Aimer Dieu a pour même type d‟amour,
l‟amour du prochain. Il est homologue,‟ identique…
Et quand on y réfléchit, c‟est formidable ce que la Bible nous dit. Aimer
correctement nécessite une certaine distance du prochain. En mettant ces
commandements dans cet ordre, et au même niveau, je tire plein de leçons pour
l‟exercice de l‟amour.
Recul nécessaire : Aimer son prochain va signifier que je ne vais pas accéder
à toutes ses demandes, parce qu‟il y a d‟abord l‟amour de Dieu, qui m‟impose
certaines règles. Je ne peux pas aimer mon prochain qui est drogué en prenant
un joint avec lui ! on doit aider les autres, nous dit Jude, en haïssant « jusqu‟à
la tunique souillée par la chair ».
Modèle disponible : Dans le sermon sur la montagne, Jésus dit : « Tout ce que
vous voulez que les hommes fassent pour vous, vous aussi, faitesŔle de même
pour eux, car c‟est la loi et les prophètes » (Matt 7,12). Un petit mot a été
perdu dans la traduction. « Donc ». Il est en lien avec le verset 11, qui dit que
Dieu donne de bonnes choses à ceux qui le lui demandent. J‟aime mon
prochain comme Dieu aime…
Finalement, si aimer Dieu se résume à une intimité spirituelle qui se traduit par
l‟obéissance à sa Parole, aimer son prochain va rendre visible l‟amour de Dieu
auprès des autres… Croire qu‟on aime
Dieu est relativement facile… Mais c‟est quand on est confronté à son propre
égoïsme, à sa propre incapacité à aimer parfois, que l‟on se rend compte
combien nous devons puiser dans l‟exemple de Dieu…
Et c‟est en aimant que les gens verront Christ. C‟est par cela que des personnes
pourront apercevoir un peu de la croix. Un peu de la grandeur de Dieu.
Celui qui n‟aime pas, n‟a pas connu Dieu. Il y a un lien fondamental entre le
souci de l‟autre et l‟amour pour Dieu. Y a-t-il ici dans cette salle quelqu‟un qui
concentre toute son attention sur le fait d‟aimer Dieu sans toutefois aimer son
prochain ? En ruminant dans son cœur des pensées haineuses, de jugement
envers son frère ? Avez-vous séparé l‟amour de Dieu de l‟amour du prochain ?
Aimer manifeste la priorité de Dieu (22,39b)
« Tu aimeras ton prochain… »
Souvenez-vous qu‟on demande à Jésus quels sont les commandements les plus
importants. Il cite Lévitique Ŕ le premier livre qu‟on lit quand on aborde la Bible
! Plus précisément, Lv 19,18. En m‟appuyant sur Lv 19,1-18, je ferai 7
remarques sur ce qu‟est l‟amour du prochain :
1. Aimer son prochain commence par le respect de son père et de sa mère (Lv
19,3-4)
2. Aimer son prochain requiert une vue juste de Dieu (Lv 19,4-8)
"Vous ne vous tournerez pas vers les idoles et vous ne vous ferez pas des dieux
de métal fondu. Je suis l‟Éternel, votre Dieu. Quand vous offrirez à l‟Éternel un
sacrifice de communion, vous l‟offrirez en sorte qu‟il soit agréé. (La victime)
sera mangée le jour où vous la sacrifierez ou le lendemain ; ce qui restera
jusqu‟au troisième jour sera consumé au feu. Si l‟on en mange le troisième jour,
ce sera une chose impropre qui ne sera pas agréée. 8 Celui qui en mangera
portera (le poids de) sa faute, car il profane ce qui est consacré à l‟Éternel : cette
personneŔlà sera retranchée de son peuple."
3. Aimer son prochain implique de laisser d‟autres grappiller ses ressources (Lv
19,9-10)
" Quand vous ferez la moisson dans votre pays, tu laisseras un coin de ton
champ sans le moissonner et tu ne ramasseras pas ce qui reste à glaner. Tu ne
cueilleras pas non plus les grappes restées dans ta vigne, et tu ne ramasseras pas
Ses possessions
Sa réputation
Ses émotions Ŕ pas de harcèlement.
Son salaire
5. Aimer son prochain passe par le respect du plus faible (Lv 19, 14-16)
"Tu ne maudiras pas un sourd et tu ne mettras devant un aveugle rien qui puisse
le faire trébucher ; mais tu auras la crainte de ton Dieu. Je suis l‟Éternel. Vous
ne commettrez pas d‟injustice dans les jugements : tu n‟auras pas égard à la
personne du pauvre et tu n‟auras pas de considération pour la personne du grand,
mais tu jugeras ton compatriote selon la justice. Tu n‟iras pas calomnier ceux de
ton peuple. Tu ne réclameras pas injustement la mort de ton prochain. Je suis
l‟Éternel."
"Tu ne haïras pas ton frère dans ton cœur ; tu auras soin de reprendre ton
compatriote, mais tu ne te chargeras pas d‟un péché à cause de lui."
"Tu ne te vengeras pas, et tu ne garderas pas de rancune envers les fils de ton
peuple. Tu aimeras ton prochain comme toiŔmême. Je suis l‟Éternel.
Aimer son prochain commence par le respect de son père et de sa mère (Lv
19,3-4)
Aimer son prochain requiert une vue juste de Dieu (Lv 19,4-8)
Aimer son prochain implique de laisser d‟autres grappiller (Lv 19,9-10)
Aimer son prochain exige le respect de l‟autre (Lv. 19,11-12)
Aimer son prochain passe par le respect du plus faible (Lév 19,14-16)
Aimer son prochain rejette la haine et l‟injustice (Lév 19,17)
Aimer son prochain pardonne et rejette la rancœur (Lév. 19,18)
Comment aimerais-tu être traité par ton patron ? Alors traite tes employés
ainsi. Comment aimerais-tu être traité par tes employés ? Alors traite ton
patron ainsi. Peu importe comment ils se comportent Ŕ ils rendront
compte à Dieu.
Comment aimerais-tu être traité si tu commettais une erreur, ou un péché
? Comment aimerais-tu être traité…
Jésus dit-il que si nous mettions l‟amour au centre, alors on obtiendrait toute
la loi ?
Jésus dit-il qu‟on peut réduire toute la Loi à ces deux commandements ?
Non, l‟amour n‟est jamais une raison pour abroger un commandement !
Ce que Jésus dit ici, c‟est que l‟amour doit être la motivation, la force de
toute l‟activité chrétienne. De toute obéissance.
Prier sans aimer Dieu, c‟est une obéissance fade. Celui qui vitla vie
d‟église sans aimer Dieu n‟a pas saisi le centre du christianisme.
C‟est comme la vie du couple. A quoi ressemble une vie de couple qui se
borne à respecter le commandement « tu ne commettras pas d‟adultère » -
ce n‟est pas un couple, mais une prison ! « Tu aimeras » est au centre,
donc tu seras fidèle.
Carson explique: «Ces deux commandements sont les plus grands parce que
toute l‟Écriture s‟appuie sur eux, c'est à dire que rien dans l‟Écriture ne peut être
cohérent ni même correctement obéi si ces deux commandements ne sont pas
observés. Toute la révélation biblique demande une religion de cœur marquée
par une allégeance totale envers Dieu, l‟aimant lui et son prochain. Sans ces
deux commandements, la Bible est stérile.
Sans ces deux commandements, la Bible est stérile… Ces deux commandements
équilibrent les choses."
Conclusion
Exhortations
1 P 1,22 : "Après avoir purifié vos âmes dans l‟obéissance à la vérité en vue
d‟un amour fraternel sincère, aimezŔvous les uns les autres ardemment et de tout
cœur"
N.B : En aimant les hommes, nous sommes donc appelés à devenir, à notre
tour, des médiations vivantes de l‟amour de Dieu; spécialement des médiations
vivantes de l'amour actuel que jésus veut montrer aujourd'hui, dans des
circonstances concrètes, aux hommes avec qui nous vivons en solidarité
d'entraide et communauté interpersonnelle.
On peut donc dire qu'en aimant nos frères, nous sommes capables de vivre de
manière" incarnée " notre amour envers Dieu. L'amour des hommes et l'amour
de Dieu ne vont pas l'un sans l‟autre. En effet, d'une part, il est vrai qu'on ne
peut aimer Dieu si on refuse d'aimer les hommes, car ceux-ci se souvent en
relation avec Dieu; d'autre part, l'amour qui 'prend conscience de son propre élan
vers la perfection, est sigle privilégié pour nous faire reconnaître une réalité qui
nous dépasse et à laquelle nous participons : celle de Dieu qui est présent
comme appel dans tout amour, et qui constitue le point de référence absolu de
tout dialogue entre les hommes.
Votre note?
L‟amour est central à la vie chrétienne !
1 Pierre 4,8 « Avant tout, ayez les uns pour les autres un amour constant, car
l‟amour couvre une multitude de péchés. »
Est-ce que vous couvrez les péchés des autres ? Vous les comptez ?
"Comme les Pharisiens étaient assemblés, Jésus leur posa cette question : Que
pensezŔvous du Christ ? De qui estŔil le fils ? Ils lui répondirent : De David. Et
Jésus leur dit : Comment donc David, (animé) par l‟Esprit, l‟appelleŔtŔil
Seigneur, lorsqu‟il dit : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : AssiedsŔtoi à ma
droite. Jusqu‟à ce que je mette tes ennemis sous tes pieds ? Si donc David
l‟appelle Seigneur, comment estŔil son fils ? Nul ne put lui répondre un mot. Et,
depuis ce jour, personne n‟osa plus lui poser de questions.” (Matthieu 22:41-46)
Le culte à Marie
Nous avons annoncé au début de notre texte que nous allions examiner
tous les principaux textes bibliques ayant trait à Marie. La chose étant faite, nous
ne pouvons que nous étonner de leur nombre restreint. En fait, il n‟y a que les
deux premiers chapitres de l‟Evangile selon Luc qui nous renseignent le mieux
sur les circonstances de la naissance du Sauveur. Nous avons ensuite quelques
versets consacrés aux noces de Cana, à Marie au pied de la croix et une brève
mention de sa présence lors d‟une réunion de prières avec les Apôtres… c‟est
tout.
Encore une fois, on ne peut que s‟étonner de la disproportion qui existe entre ces
quelques versets qui font mention d‟elle et le culte zélé qu‟on lui voue
aujourd‟hui. Non pas que l‟importance d‟une doctrine doive se mesurer d‟après
la quantité de versets bibliques qui la développent… Mais ce qui est surprenant
dans ce cas précis, c‟est que si l‟on ne s‟en tient qu‟aux donnés du texte
biblique, rien ne nous permet de vouer à Marie un culte quelconque, encore
moins de la faire monter au ciel et de faire d‟elle une médiatrice et une Co-
rédemptrice avec le Christ!… et cela au mépris de ce que l‟apôtre Paul a
expressément déclaré: “Dieu est unique, unique aussi le médiateur entre Dieu et
les hommes, le Christ Jésus homme lui-même qui s‟est livré en rançon pour
tous.” (I Timothée 2,5)
A en juger par la place qu‟occupe Marie dans la religion d‟aujourd‟hui, on
croirait volontiers que la Bible toute entière baigne dans sa personne; on
affirmerait que toutes ses pages sont imprégnées de sa présence; on soutiendrait
que les premiers chrétiens ne cessaient d‟invoquer son intercession. Mais,
comme nous venons de le voir, cette impression est loin de correspondre aux
faits. Aux noces de Cana, Marie avait dit aux serviteurs: “Tout ce qu‟il vous
dira, faites-le”. Si les hommes avaient suivi son conseil, s‟ils avaient écouté
l‟exemple du Christ plutôt que la voix trompeuse de leur raisonnement humain,
Marie serait toujours “la servante du Seigneur” que connaît l‟Evangile, mais non
pas la déesse des hommes et reine des cieux que l‟Evangile ne connaît pas. Un
jour que Jésus enseignait la foule assise autour de lui, “sa mère et ses frères
(Matthieu 13,53- 58) se tenant dehors le firent demander… et on lui dit: Voilà
que ta mère et tes frères et tes sœurs sont là dehors, qui te cherchent. Il leur
répondit: Qui est ma mère? Et mes frères? Et, promenant son regard sur ceux
qui étaient assis en rond autour de lui, il dit: Voici ma mère et mes frères.
Quiconque fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère et ma sœur et ma
mère.” (Marc 3,31-35). L‟attitude du Christ semble décourager tout intérêt qui
n‟est pas exclusivement orienté vers le Père.
Un jour, élevant la voix du milieu de la foule, une femme extasiée lui dit:
“Heureux le sein qui t‟a porté! Heureuses les mamelles qui t‟ont allaité! Et il
répondit: Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent!”
(Luc 11,27-28)
L’humble servante
En lisant et en étudiant les Ecritures, sans idées préconçues, gardons-nous
d‟aller au-delà de du texte pour promouvoir artificiellement une doctrine qui
nous tient à cœur, mais qui est issue de la pensée de l‟homme. Aimons et
respectons le souvenir de Marie qui a été la bienheureuse mère du Christ. Et si
l‟ange a annoncé qu‟elle était comblée de grâce, ne nous hâtons pas de déduire
des choses qui ne sont soutenues ni par l‟attitude du Christ, ni par celle de tous
les Apôtres, ni par conséquent de toute l‟Eglise du premier siècle. Car, en
réalité, ce que l‟ange a dit à Marie pourrait être traduit par ces mots: ”Réjouis-
toi, Privilégiée, le Seigneur est avec toi” (Audet-Revue biblique cité par
Salvoni). Et c‟est à cause de ce privilège, de cette grande mission, que Marie
glorifiait le Seigneur dont elle était et demeura l‟humble servante. N‟oublions
pas en outre, que le centre, le fil conducteur, la raison d‟être de toute la Bible,
c‟est le Christ notre sauveur. C‟est Lui qui déclare une fois pour toutes:
“Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.”
(Jean 14,6)
Après la Pentecôte, il fut décidé que St. André irait prêcher la parole de
Dieu dans le territoire de l‟Est. Il est allé le long des rives de la Mer Noire et du
fleuve le Danube, la Scythie Mineure (Dobroudja), la Thrace, la Macédoine, la
Grèce et de nombreux autres endroits, pour enfin retourner à Patras en Byzance.
Dans son culte, l‟Eglise romaine a toujours fait une place de choix à celui
qu‟elle présente en ces termes : «André, serviteur du Christ, digne Apôtre de
Dieu, frère de Pierre et sin compagnon dans le martyr ». De son côté, l‟Eglise de
Constantinople a choisi pour patron l‟apôtre André en qui elle salue " le premier
appelé".
1. Seigneur Jésus,
Par la grâce du baptême, tu nous as permis d'entrer dans l'alliance éternelle du
Père.
C'est ainsi que tu as fait de nous des enfants de Dieu. Apprends-nous à être fiers
de notre baptême.
A l'exemple de Saint Kizito et de la Bienheureuse Anuarite, donne-nous la grâce
d'être fidèles à notre baptême, de te suivre jusqu'au bout en toutes circonstances
et de rester unis à tous nos frères chrétiens du monde par notre prière,
l'Eucharistie, le sacrement du pardon et la participation à la vie de notre
paroisse.
Et vous Marie notre Mère, gardez toujours nos cœurs purs et courageux selon le
cœur de votre fils Jésus.
St. Kizito- Bienheureuse Anuarite, priez pour nous. Amen.
2. Demande de fidélité
Seigneur Jésus, ma Lumière et mon Chemin, Remplis-moi de ta joie
afin de te glorifier en toute chose
et de servir sans cesse mon prochain
Fais que par ton amour et ta force,
3. Remerciement
Seigneur Dieu,
Je te rends grâce pour la vie, les parents, les amis,
les frères et sœurs que tu m'as donnés et
pour m'avoir choisi pour te servir.
Aidez-moi à toujours rester sur le chemin de ton fils Jésus. Amen.
N.B. : La doctrine des KA n'étant pas forcément assimilable par les enfants du
1er voyage, Mukasa et Kasima y reviendront tout au long des 2e et 3e voyages
selon les indications du programme de leçons et en dehors d'elles.
CONCLUSION
Introduction................................................................................................. 2
CONCLUSION ........................................................................................... 99