Etude Démonstrative Des Différents Défauts Des Systèmes Photovoltaïques Installés Au Sein de l'URERMS Adrar

République Algérienne Démocratique et Populaire
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche

Scientifique
Université Ahmed Draia Adrar
Faculté Des Sciences et de Technologies
Département Des Sciences et Technologie
Mémoire De Fin D’étude En Vue De L’obtention Du Diplôme :

Master En Electrotechnique
Option : Commande Electrique
THEME
Etude démonstrative des différents défauts des systèmes
photovoltaïques installés au sein de l’URERMS Adrar
Présenté Par :
 Banaceur fatima zohra
 Baazzi aicha
Soutenu Le : 23/06/2019
Devant le jury composé de :
 BACHHIRI Mohammed Président

 BELLALI Badr Eddine Examinateur
 BOURAIOU Ahmed Encadreur
Année Universitaire2018-2019
Remerciement
Avant tout, nous remercions le grand Dieu "Allah" le tout puissant
qui nous a donnés le courage, la volonté, la patience et la santé durant toutes
ces années d’étude et que grâce a lui ce travail a pu être réalisé.
Nous tenons à exprimes mes remerciements et mes gratitudes à mon
encadreur Monsieur " Bouraiou Ahmed", pour sa disponibilité, et pour ses
précieux conseils et ses aides durant tout au long de ce travail, et nous
remercions également messieurs les membres du jury, qui ont bien voulu
accepter d'examiner ce travail, un grand remerciement aussi au département
Des Sciences et Technologie de l’université d’Adrar et à tous ses enseignants.

Dédicaces
Je dédie ce modeste
travail particulièrement à mon
mari, à ma cherre mère, à mon cher père,
à mes belles sœurs, mes chers frères, à mon encadreur
Mr "Bouraiou Ahmed" à ma sœur "Banaceur Fatima Zohra"

et enfin à tout ceux qui m’ont Aidé de prés
ou de loin dans la réalisation
de ce travail.
Mme : Baazzi Aicha.

Dédicaces
Je dédie ce modeste
travail particulièrement à ma
cherre mère, à mon cher père, à mon mari,
à mes belles sœurs, mes chers frères, à mon encadreur
Mr "Bouraiou Ahmed" à ma sœur "Baazzi Aaicha"

et enfin à tout ceux qui m’ont Aidé de prés
ou de loin dans la réalisation
de ce travail.
Mme : Banaceur Fatima Zohra.

Sommaire
Introduction générale 1
1 Généralité sur les systèmes photovoltaïques 3
1.1 Introduction………………………………………………………………………… 3
1.2 Dispositif Photovoltaïque………………………………………………………….. 3
1.2.1 Bref historique et principes de fonctionnement……………………………. 3
1.2.2 Avantages et inconvénients de l’énergie solaire photovoltaïque………….. 4
1.2.3 Hiérarchie des générateurs photovoltaïques: cellules, modules, champs…... 4
1.2.4 Protection de générateur photovoltaïque…………………………………… 5
1.2.5 Configuration de la structure des modules photovoltaïques……………….. 6
1.3 Les différent Technologies des cellules photovoltaïques…………........................... 8
1.3.1 Silicium cristallin…………………………………………………………... 8
1.3.2 Couche mince………………………………………………………………. 9
1.3.3 Organique…………………………………………………………………... 10
1.4 Performance et caractérisation des génerateurs photovoltaïques…………………... 11
1.4.1 (I-V, P-V) caractéristiques et paramètres de performance…………………… 11
1.4.2 Evaluation de la performance du dispositif photovoltaïque………………….. 12
1.5 Les différents types de systèmes photovoltaïques…………………………………. 13
1.5.1 Système PV autonome………………………………………………………... 13
1.5.2 Système PV connecté directement au réseau électrique……………………... 14
1.6 Défauts du système photovoltaïques, méthodes d’évaluation et détection ……….. 15
1.6.1 Défauts du système photovoltaïques…………………………………………. 16
1.6.1.1 Décoloration………………………………………………………….. 16
1.6.1.2 Délamination…………………………………………………………. 16
1.6.1.3 Points chauds ………………………………………………………… 17
1.6.1.4 Fissuration de la cellule PV…………………………………………... 17
1.6.1.5 Bris de verre………………………………………………………….. 18
1.6.1.6 Détérioration du revêtement antireflet (ARC)………………………... 19
1.6.1.7 Corrosion et oxydation……………………………………………….. 19
1.6.1.8 Traces d'escargot ‘Snail tracks’………………………………………. 20
1.6.1.9 Défaut du bypass diode………………………………………………. 20
1.6.2 Les moyens de détection de la dégradation du module photovoltaïque……… 21
1.6.2.1 Inspection visuelle……………………………………………………. 21
1.6.2.2 Mesure de la puissance……………………………………………….. 21
1.6.2.3 Imagerie infrarouge…………………………………………………... 22
1.6.2.4 Thermographie……………………………………………………….. 23
1.6.2.5 Imagerie par électroluminescence et photoluminescence……………. 23
1.6.2.6 Résonance de vibrations ultrasoniques……………………………….. 24
1.7 Conclusion………………………………………………………………………….. 26
2 Modélisation et simulation du module photovoltaïque 27
2.1 Introduction………………………………………………………………………… 27
2.2 Représentation électrique de la cellule photovoltaïque……………………………. 27
2.2.1 Le modèle ideal…………………………………………………………….. 27
2.2.2 Modèle avec perte ohmique………………………………………………... 28
2.2.3 Modèle à une diode (modèle 1D)…………………………………………... 28
2.3 Modélisation et simulation des modules photovoltaïques via le modèle à une
diode………………………………………………………………………………... 29
2.3.1 Méthodes de calcul pour déterminer les paramètres de circuit……………. 29
2.3.1.1 Modèle à une seule diode……………………………………….. 29
2.3.1.2 Extraction des paramètres de modèle (1D)……………………… 29
2.3.2 Application de l'algorithme d'extraction…………………………………… 31
2.3.2.1 Panneaux utilisés pour l'application……………………………... 31
2.3.2.2 Algorithme………………………………………………………. 32
2.3.2.3 Résultat de la simulation………………………………………… 32
2.3.3 Matlab/Simulink PV Simulateur………………………………………….... 34
2.3.4 Simulation sous différents niveaux d’éclairement et de température 37
………
2.3.4.1 IS-75 W sous niveaux d’éclairement (200, 600 et 1000 W/m2) et
température fixée à 25 °C……………………………………….. 37
2.3.4.2 IS-75 W sous diffèrent niveaux de température (15, 25, 35 et 50
° C) et à un éclairement fixe de 1000 W / m2…………………… 38
2.3.4.3 Champs photovoltaïque avec la configuration (Nss=20, Npp=10)
sous diffèrent niveaux d’éclairement (300, 700 and 1000
W/m2) et température fixe 25 39
°C……………………………………….
2.3.4.4 Champs photovoltaïque avec la configuration (Nss=20, Npp=10)
sous diffèrent niveaux température s (25, 45 °C) et éclairement fixe
1000 W/m2……………………………………………………… 40
2.4 Conclusion………………………………………………………………………….. 41
3 Résultats et discussions 42
3.1 Introduction………………………………………………………………………… 42
3.2 Présentation du local d'étude……………………………………………………….. 42
3.3 Analyse et évaluation des défauts des modules photovoltaïques………………….. 45
3.3.1 L’effet de l’ombrage partial………………………………………………... 46
3.3.2 Résultats d'inspection visuelle……………………………………………… 48
3.3.2.1 Central PV Melouka…………………………………………….. 48
3.3.2.2 URERMS………………………………………………………... 50
3.4 Discussions………………………………………………………………………… 56
3.5 Conclusion…………………………………………………………………………. 56
4 Conclusion générale 57
References 58
Liste des figures
1.1 Principe de fonctionnent d’une cellule solaire …………………………………..……... 3
1.2 Configuration physique d’un générateur photovoltaïque : cellule photovoltaïque,
module et champ ……………………………………………………………………….. 5
1.3 Protection du générateur photovoltaïque …......………………………………………… 6
1.4 Structure de la différente couche d’un générateur photovoltaïque……………………... 7
1.5 Mono-cristalline module (gauche ) poly-crystalline module (droite) (URERMS
Adrar)…………………………………………………………………………………… 8
1.6 Module de silicium amorphe (a-Si)……………………………………………………. 9
1.7 Tellurure de cadmium (CdTe)…………………………………………………………. 10
1.8 Diséléniure de cuivre-indium gallium (CIGS)…………………………………………. 10
1.9 Exemple d’une cellule organique………………………………………………………. 11
1.10 Caractéristiques I-V et P-V avec les paramètres électriques…………………………… 12
1.11 Système PV autonome…………………………………………………………………. 14
1.12 Système PV connecté au réseau électrique……………………………………………... 14
1.13 Défauts du système photovoltaïques……………………………………………………. 15
1.14 Décoloration sur la surface de la cellule………………………………………………... 16
1.15 Délamination auteur jeu de barres………………………………………………………. 17
1.16 Points chauds……………………………………………………………………………. 17
1.17 Fissuration de la cellule PV……………………………………………………………... 18
1.18 Bris de verre…………………………………………………………………………….. 18
1.19 Détérioration du revêtement antireflet (ARC)………………………………………….. 19
1.20 Corrosion dans les interconnexions de cellules de jeu de barre.………………………... 19
1.21 Traces d'escargot ‘Snail tracks’………………………………………………………… 20
1.22 Défaut du bypass diode………………………………………………………………… 20
1.23 Imagerie infrarouge…………………………………………………………………….. 22
1.24 Image thermographique d’une cellule PV en silicium………………………………….. 23
1.25 Image par électroluminescence d’un module PV avec des cellules dégradées…………. 24
2.1 Circuit électrique équivalent de la cellule photovoltaïque (modèle idéal)……………… 28
2.2 Circuit électrique équivalent de cellule photovoltaïque (modèle à pertes ohmiques)…... 28
2.3 Circuit électrique équivalent de cellule photovoltaïque (modèle à une diode)…………. 29
2.4 Organigramme pour le modèle à une diode ………..…………………………………... 31
2.5 Courbes I-V et P-V du module KG200GT sous STC ...………………………………... 33
2.6 Courbes I-V et P-V du module SQ150-PC module sous STC………………………….. 33
2.7 Courbes I-V et P-V du module SP-70 module sous STC………………………………. 33
2.8 Courbes I-V et P-V du module ST-40 module sous STC………………………………. 34
2.9 Courbes I-V et P-V du module SM-55 module sous STC……………………………… 34
2.10 schéma électrique équivalent d’un champ photovoltaïque……………………………... 35
2.11 Block globale du simulateur…………………………………………………………….. 35
2.12 Matlab/Simulink modèle à une diode…………………………………………………… 36
2.13 IS-75 W P–V Courbes sous (G=200, 600 and 1000 W/m2) et T=25°C………………… 37
2.14 IS-75 W I–V Courbes sous (G=200, 600 and 1000 W/m2) et T=25°C………………… 37
2.15 IS-75 W P–V Courbes sous temperature levels (15, 25, 35 and 50°C) et G=1000
W/m2…………………………………………………………………………………….. 38
2.16 IS-75 W I–V Courbes sous températures (15, 25, 35 and 50°C) et G=1000
W/m2…………………………………………………………………………………….. 38
2.17 Champ (Nss=20, Npp=10) P–V courbe sous (G=300, 700 and 1000 W/m2) et
T=25°C………………………………………………………………………………….. 39
2.18 Champ (Nss=20, Npp=10) I–V courbe sous (G=300, 700 and 1000 W/m2) et
T=25°C………………………………………………………………………………….. 39
2.19 Champs photovoltaïque (Nss=20, Npp=10) P-V Courbe sous températures ( 25 and
45°C) et G=1000 40
W/m2…………………………………………………………………………….
2.20 Champs photovoltaïque (Nss=20, Npp=10) I-V Courbe sous températures ( 25 and
45°C) et G=1000 W/m2…………………………………………………………………. 40
3.1 Locales des sites d'étude………………………………………………………………… 44
3.2 Photo de la station météorologique (NEAL) installée dans l'URERMS Adrar………… 45
3.3 Matlab/simulink modèle de l’ombrage partial ………………………. 46
3.4 Effet PS sur la caractéristique P-V avec / sans diode de bypass…………………………. 47
3.5 Effet PS sur la caractéristique P-V avec / sans diode de bypass………………………... 47
3.6 Décoloration EVA et corrosion de la métallisation, accumulation de sable au bord
inférieur du module PV…………………………………………………………………. 49
3.7 Bris de verre dû à un stress thermique………………………………………………….. 49
3.8 Délamination entre les cellules PV……………………………………………………... 50
3.9 Défaillance de la boîte de jonction (face arrière)……………………………………….. 50
3.10 Traînées d’escargots ‘Snail trails ‘……………………………………………………… 52
3.11 Décoloration EVA………………………………………………………………………. 52
3.12 Délamination……………………………………………………………………………. 53
3.13 fissure de la cellule……………………………………………………………………… 53
3.14 Bris de verre…………………………………………………………………………….. 53
3.15 Détérioration du revêtement antireflet (ARC)………………………………………….. 54
3.16 Décoloration EVA et corrosion de la métallisation…………………………………….. 54
3.17 Décoloration de l'EVA, corrosion du jeu de barres et délmination à la diagonale des
cellules…………………………………………………………………………………... 54
3.18 Fissuration de la cellule…………………………………………………………………. 55
3.19 Décoloration EVA, cellule fissure……………………………………………………… 55
3.20 Verre rayé……………………………………………………………………………….. 55
Liste des tableaux
1.1 Les principales techniques de détection des défauts PV ……………………………. 25
2.1 Les spécifications techniques des panneaux utilisés...………………………………. 32
2.2 Paramètres du modèle à une diode ………………………………………………….. 32
3.1 Moyenne mensuelle des paramètres météorologiques quotidiens (2015)…………... 45
3.2 Spécification électrique de module KC200GT ……………....................................... 46
3.3 Détails de l'inspection visuelle ……………………………………............................ 48
3.4 Les principaux défauts de central PV Melouka.…………………………………….. 48
3.5 Principaux défauts dans URERMS avec nombre de modules affectés …………….. 51
3.6 Classification des défauts principaux selon l'intervalle de temps…………………… 56
Nomenclature
PV : Photovoltaïque.
PVB : Polyvinylbutyral
TPU : Polyuréthane
TPO : Polyoléfine thermoplastique
UV : Rayons Ultraviolet
PVF : Polyfluorure de vinyle
EVA: Ethylène Acétate de Vinyle.
Cz : Czochralski
a-Si :Silicium amorphe
CdTe :Tellurure de cadmium
CIS : Séléniure de cuivre-indium
CIGS : Diséléniure de cuivre-indium gallium
AM :Air masse
MPPT : Suivi du point maximum de puissance
AC :Courant Alternatif
DC : Courant continue
PCU :Unité de conditionnement d’alimentation
ARC :Revêtement antireflet
CCD :Détecteur à couplage de charge
IR-CCD :Infrarouge détecteur à couplage de charge
Icc :Courant de court-circuit.
Vco: Tension de circuit ouvert.

Imp:: Courant de fonctionnement à puissance maximale.
Vmp :Tension de fonctionnement à puissance maximale.
η : Rendement.
Pmpp:Puissance maximal
STC :Conditions de test standard
A: Surface de générateur photovoltaique (m2).
G :Eclairement solaire (W/m2).
FF:Facteur de forme
I : Courant fourni par la cellule
IPV: Photon-courant de la cellule proportionnel à l’éclairement (G)
I0: Courant de saturation inverse de la diode.
VT: potentielle thermodynamique.
k:Constante de Boltzmann (1.38×10-23 Joules/Kelvin).
T :Température de la cellule en Kelvin.
q :Charge d’un électron =1.6×10-19 C.
a : Facteur d’idéalité de la jonction.
V:Tension aux bornes de la cellule.
Rp : Résistance modélisant les courants de fuites de la jonction
Ns :Nnombre des cellules connecte en séries
IPV,STC (A) : Courant générer par la lumière au STC.
KI: Coefficient du courant du court-circuit, normalement fourni par le fabricant.
KV : Coefficient de tension en circuit ouvert, normalement fourni par le fabricant.
ΔT = T-TSTC (en Kelvin, TSTC = 25 ° C)
G:Eclairement.
GSTC : (1000 W/m2) : Eclairement au STC.

URERMS : unité de recherche en énergies renouvelable en milieu saharien.
Introduction générale
1. Introduction générale
Aujourd'hui, l'utilisation des énergies renouvelables telles que l'énergie éolienne ou

géothermie, l'énergie hydroélectrique ou des marines, l'énergie solaire, la biomasse
deviennent une raison plus importante à cause de l'augmenter la demande sur l'énergie
électrique, qui réduisent la pollution environnementale et le changement climatique grâce aux
ressources énergétiques fossiles. L'un de ces systèmes solaires est utilisé pour produire
l'électricité à partir du système photovoltaïque (PV). Ce dernier système peut être utilisé dans
un site isolé (stand-alone) ou en connexion au réseau électrique (grid connected) tel que la
compensation réseau public.
L’Algérie s’est récemment fortement intéressée aux énergies renouvelables pour

trouver des solutions globales et durables aux défis et aux problèmes de la conservation des
ressources énergétiques fossiles et contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de
serre et créer une économie d’échelle permettant de réduire les coûts et d’améliorer le marché.
le lancement d'un nouveau programme de développement des énergies renouvelables adopté
par le gouvernement en février 2011 et modifié en mai 2015 [1].
La production d'électricité utilisant l'énergie photovoltaïque a augmenté l'année

dernière en Algérie en raison de la nouvelle politique du ministère de l'Énergie et des Mines,
qui vise à réduire la dépendance aux combustibles fossiles et à augmenter la production
d'énergie électrique à partir de sources renouvelables [2]. Dans le cadre de sa stratégie de
développement des projets d’énergies renouvelables dans les régions sahariennes, la Sonelgaz
(Société nationale du gaz et de l’électricité) a créé à Adrar six centrales pour la production
d’électricité à partir d’énergie photovoltaïque. Ces centrales sont gérées par le groupe Shariket
Kahraba wa Taket Moutadjadida (SKTM).
Les panneaux photovoltaïques sont un élément sensible du système photovoltaïque

en raison des conditions climatiques et environnementales (rayonnement solaire et
température ambiante, humidité, vent, ombrage et accumulation de poussière de sable) [3],
malheureusement, ce système photovoltaïque peut être soumis pendant le fonctionnement à
différents pannes et anomalies conduisant à une dégradation des performances du système.
Par conséquence va se réduire la productivité de l'installation, et donc va augmenter le coût de
maintenance pour remettre le système en état normal [4].
Dans la présente étude, une inspection visuelle détaillée de différentes technologies

photovoltaïques au silicium monocristallin et poly-cristallin dans l'unité de recherche sur les
énergies renouvelables en milieu saharien (URERMS), y compris l'installation photovoltaïque
1
vieillie de Melouka (depuis 1985), a été réalisée afin de: fournir une collecte de données sur
les modes de dégradation et de défaillance se produisant dans le climat désertique.
Le manuscrit est organisé comme suit:
• Chapitre 1: Généralité sur les systèmes photovoltaïques
• Chapitre 2: Modélisation et simulation du module photovoltaïque.
• Chapitre 3: Résultats expérimentaux et discussions
• La dernière section est le tirage des conclusions.
2
Chapitre 01 :
Généralité sur les systèmes

photovoltaïques
Chapitre 1 Généralité sur les systèmes photovoltaïques
1.1 Introduction
Ce chapitre introductif du manuscrit est consacré aux généralités sur la filière

photovoltaïque. Il nous semble opportun de rappeler le principe de la conversion
photovoltaïque sont présentées en bref dans un premier temps, ensuite, la constitution et la
protection des modules photovoltaïques, puis une revue des différents techniques
photovoltaïques portant sur une classification relativement au rendement et à la part de
marché est présentée. Enfin, une revue des défauts du système photovoltaïque, ainsi que les
méthodes d’évaluation et détection sont exposées.
1.2 Dispositif Photovoltaïque

1.2.1 Bref historique et principes de fonctionnement
L’effet photovoltaïque (PV) a été découvert pour la première fois en 1839 par le physicien
français Edmond Becquerel. On sait que, dans certaines conditions, le rayonnement solaire
peut modifier le comportement électrique de certains matériaux, à l’origine d’un courant
électrique. Depuis lors, les moyens efficaces de générer de l’énergie électrique à partir du
rayonnement solaire ont été largement étudiés, elle est appelée «cellule photovoltaïque» (ou
«cellule solaire») le composant de base utilisé pour obtenir de l’électricité (voir figure 1.1).
Figure 1.1 Principe de fonctionnent d’une cellule solaire [5].

Le principe de fonctionnement des cellules solaires est l'effet photovoltaïque [6].
• L'union de deux matériaux semi-conducteurs, un type n et un autre type p, provoque
une différence potentielle dans les proximités de cette union.
• Les photons transfèrent l’énergie du rayonnement solaire incident aux électrons du
semi-conducteur, les libérant ainsi du réseau cristallin auquel ils étaient reliés.
• La différence de potentiel existante à l'intérieur de l'union provoque un flux arrangé
de porteurs photo générés, générant une nette différence de potentiel dans la cellule.
3
• Au moyen des contacts existants dans la cellule, peut être assemblé un circuit
extérieur où un courant électrique capable de fournir de l'énergie électrique utile
circulera.
Après cette description, une cellule solaire définit comme un dispositif à semi-conducteur qui
convertit le flux quantique de photons en énergie électrique en utilisant un effet
photovoltaïque.
1.2.2 Avantages et inconvénients de l’énergie solaire photovoltaïque
Les principaux avantages et inconvénients de l’énergie solaire photovoltaïque sont décrits ci-
dessous [7]:
Avantage:
• Source d'énergie libre
• Énergie propre
• Ne cause pas d'impact négative sur environnemental
• Potentiel d'atténuation des émissions de gaz à effet de serre
• Sans bruit
• Système fiable
• La haute disponibilité
• La génération peut être rapprochée du consommateur
Désavantage:
• Coût initial élevé
• Forte dépendance au développement technologique
• Conditions géographiques
• Puissance de sortie fortement affectée par les facteurs environnementaux
• Nécessite une zone d'installation relativement grande
1.2.3 Hiérarchie des générateurs photovoltaïques : cellules, modules, champs
Comme le montre sur la figure 1.2, la cellule PV est l'unité de base d'un système PV. La
tension générée peut varier entre 0,3 V et 0,7 V en fonction du matériau utilisé, des conditions
climatiques de fonctionnement et du vieillissement de la cellule. Les modules photovoltaïques
4
sont réalisés par association, en série et / ou en parallèle, d'un grand nombre de cellules
élémentaires. Un Champ photovoltaïque est constitué d’un groupe de plusieurs modules
connectés électriquement selon une combinaison série-parallèle afin de générer le courant et
la tension requis [8].
Figure 1.2 Configuration physique d’un générateur photovoltaïque : cellule photovoltaïque,

module et champ.
1.2.4 Protection de générateur photovoltaïque
Lors de la conception d'un système photovoltaïque, nous devons assurer la protection

électrique de cette installation afin d'augmenter sa durée de vie, en évitant notamment les
pannes destructives liées à l'association des cellules et à leur fonctionnement en cas
d'ombrage. À cette fin, deux types de protection sont classiquement utilisés dans les
installations actuelles (Figure 1.3) [9]:
 Les diodes anti-retour empêchant un courant négatif dans les générateurs

photovoltaïques. Ce phénomène peut se produire lorsque plusieurs modules sont
5
connectés en parallèle ou lorsqu'une charge de connexion directe peut passer du mode

récepteur au mode générateur, par exemple une batterie pendant la nuit.
 Les diodes de by-pass peuvent isoler un sous-réseau de cellules lorsque l'éclairage
n'est pas homogène, évitant ainsi l'apparition de points chauds et la destruction des
cellules faiblement éclairées. La conduction de ces diodes affecte la caractéristique de
sortie du générateur, par la perte d'une partie de la puissance électrique et par la
création de multi-pics (globale et locale)
Figure 1.3 Protection du générateur photovoltaïque.
1.2.5 Configuration de la structure des modules photovoltaïques

Les modules commerciaux peuvent avoir une taille et un nombre de cellules différents. Un
module standard consiste principalement en composant suivant (Figure 1.4) [10],[11] :
 Surface avant (capot avant): la couche supérieure du module doit avoir un facteur de
transmission de la lumière élevé afin de maximiser l'absorption de photons des
cellules. Le matériau le plus couramment utilisé est le verre à faible teneur en fer,
6
traité thermiquement, avec une transmission de la lumière supérieure à 90% à des

longueurs d’onde comprises entre 400 et 1 100 nm et une épaisseur d’environ 4 mm.
 Encapsulant : le matériau d'encapsulation est très important car il lie les cellules aux
couches de protection avant et arrière. Il s’agit d’un plastique souple transparent
(épaisseur de 0,5 à 0,7 mm) situé au-dessus et au-dessous de la chaîne de cellules.
Différents types de matériaux polymères ont été utilisés comme agents d'encapsulation
dans l'industrie photovoltaïque, tels que le silicone, l'éthylène acétate de vinyle (EVA),
le polyvinylbutyral (PVB), le polyuréthane (TPU) et le polyoléfine thermoplastique
(TPO). Mais EVA domine 80% du marché en raison de sa bonne résistance aux
intempéries, de sa haute transparence optique, de sa facilité de traitement, de son
faible module et de son faible coût.
 Cellule photovoltaïque : la cellule photovoltaïque est responsable de la production
d’énergie électrique à partir de la lumière du soleil.
 Face arrière (couverture arrière): la couche de support arrière (feuille arrière) protège
le module des rayons UV, de l'humidité et des intempéries. Il est constitué d'un film
composite (constitué d'une combinaison de couches telles que Tedlar-Polyester-Tedlar
ou Tedlar). Tedlar en aluminium de 0,5 mm d'épaisseur, Tedlar est un film de
polyfluorure de vinyle (PVF) .Le verre peut également être utilisé comme couche de
support.
 Cadres : les cadres du module PV sont principalement constitués de profilés en
aluminium, qui maintiennent le stratifié sur le cadre. Les coins du cadre sont fixés par
des vis en acier inoxydable ou des incrustations en dents de scie.
Figure 1.4 Structure de la différente couche d’un générateur photovoltaïque [12].
7
1.3 Les différent Technologies des cellules photovoltaïques

Il existe plusieurs familles de cellules photovoltaïques. Actuellement, les plus répandues sur
le marché sont les cellules à silicium cristallin et à couche mince. Dans cette partie du
chapitre, un aperçu des technologies solaires photovoltaïques est présenté ci-dessous :
1.3.1 Silicium cristallin
Cette génération de cellules repose sur des plaquettes de silicium cristallin. Ces plaquettes
sont sciées en lingots de silicium. Ces lingots sont le résultat d'un processus de purification
permettant d'obtenir un matériau contenant 99,999% de silicium. Les cellules cristallines sont
subdivisées en 2 catégories : monocristallines (mono-Si) et poly-cristallines (Poly-Si) en
fonction du type de structure. Ces deux types de cellules proviennent d'un processus de
purification et de solidification différent (processus Czochralski (Cz) et processus Siemens).
Les procédés de purification Cz et Siemens ont des structures d'approvisionnement différentes
et sont généralement effectués par différentes industries. Les cellules monocristallines se
distinguent par leurs coins brisés et leur apparence uniforme. Les cellules poly-cristallines, en
revanche, ont un aspect plus irisé résultant de l'orientation des différents réseaux cristallins
par rapport au plan de la section [13], [14]. Ces technologies se caractérisent par des
rendements de conversion de l'énergie lumineuse en énergie électrique allant de 15% à 20%
(monocristallins) et de 13% à 16% (poly-cristallins), au niveau des modules commerciaux les
plus largement utilisés [15], [16]. Des photographies des cellules poly-cristallines et
monocristallines sont présentées sur les figures 1.5.
Figure 1.5 Mono-cristalline module (gauche) poly-crystalline module (droite) (URERMS

Adrar).
8
1.3.2 Couche mince
Cette génération de cellules est basée sur le dépôt de matériaux semi-conducteurs à film
mince. Ces matériaux sont déposés par des procédés tels que le PE-CVD (dépôt chimique en
phase vapeur amélioré par plasma) sur un substrat. L'épaisseur de la couche varie entre
quelques nanomètres et quelques dizaines de micromètres. Ces technologies initialement
coûteuses étaient réservées aux applications spatiales (en raison de leur poids inférieur au pic
de puissance par watt) et aux technologies de concentration. Avec l’augmentation des
volumes de production, le coût de ces technologies a décliné pour devenir compétitif par
rapport aux technologies cristallines de première génération. Parmi les technologies à couches
minces exploitées industriellement, on distingue :
• Silicium amorphe (a-Si): 5 à 7% [17, 18] (voir la figure 1.6)
• Tellurure de cadmium (CdTe) :> 15% [19] (voir Figure 1.7)
• Séléniure de cuivre-indium (CIS) et diséléniure de cuivre-indium gallium (CIGS): 7-16%

[20](voir la figure 1.8)
Figure 1.6 Module de silicium amorphe (a-Si) [21].
9
Figure 1.7 Tellurure de cadmium (CdTe) [22].
Figure 1.8 Diséléniure de cuivre-indium gallium (CIGS) [23].
1.3.3 Organique
De nouvelles cellules sont en cours de développement en laboratoire, les cellules organiques

sont en phase de recherche et ont actuellement des rendements relativement faibles, avec un
rendement de conversion supérieur à 3,6%, les cellules photovoltaïques organiques (voir
figure 1.9) bénéficient du faible coût des semi-conducteurs organiques et des simplifications
potentielles dans la fabrication. processus. Il existe deux types principaux [24],[25] :
10
- Cellules photovoltaïques organiques moléculaires
- Cellules photovoltaïques organiques à base de polymères appelées aussi cellules solaires en

plastique
Figure 1.9 Exemple d’une cellule organique [26].
1.4 Performance et caractérisation des génerateurs photovoltaïques
1.4.1 (I-V, P-V) caractéristiques et paramètres de performance
le dispositif photovoltaïque (cellule ou module) est caractérisé par les courbes I-V et P-V. Les
paramètres électriques clés décrivant ces courbes (voir figure 1.10) sont donnés ci-dessous
[27],[28]:
• PMP ou Pmax: Point de puissance maximale correspondant aux caractéristiques I-V et P-V
auxquelles l'appareil solaire fonctionne à la puissance maximale.
• VMP ou Vmax: tension d'alimentation maximale qui correspond à la tension en MP
• IMP ou Imax: courant de puissance maximum correspondant au courant en MP
• Courant de court-circuit (Icc): courant à tension de sortie nulle.
• Tension de circuit ouvert (Vco): la tension à zéro courant de sortie
A partir de ces paramètres, le facteur de remplissage (FF) et le rendement de conversion (η)

peuvent être obtenus. Le facteur de remplissage (FF) est un rapport entre la puissance
11
maximale (PMP) et le produit du courant de court-circuit (Icc) et du courant de circuit ouvert

(Vco) [29]. Cette expression est donnée comme suit :
(1.2)
Le rendement de conversion est défini comme le rapport de la puissance de sortie générée par
le dispositif solaire sur la puissance absorbée, qui est le produit du rayonnement solaire (G) en
(W / m2) et de la surface (A) du dispositif PV [30], comme dans l'équation (1.3):
(1.3)
Tous les paramètres cités, tels que la puissance maximale (Pmax), la tension maximale (Vmax),
le courant maximal (Imax), le courant de court-circuit (Icc), le courant de circuit ouvert (Vco), le
facteur de remplissage (FF) et le rendement de conversion (η ) appelé aussi paramètres de
performance [31].
Figure 1.10 Caractéristiques I-V et P-V avec les paramètres électriques [32].
1.4.2 Evaluation de la performance du dispositif photovoltaïque
Les caractéristiques nominales (référence) du module photovoltaïque et de la cellule sont

fournies dans des conditions de test standard afin de comparer les cellules solaires et les
12
modules sur une base identique, un ensemble de conditions de test standard (STC) a été défini
conformément à la norme CEI 60904 comme suit [33],[34]:
• Eclairement énergétique solaire de 1000 W / m2
• Température de module de 25 ° C
• Spectre lumineux défini (distribution spectrale de l'éclairement de référence solaire selon

CEI 60904-3 avec une masse d'air AM = 1,5
Où L'éclairement énergétique est un terme radiométrique qui quantifie la puissance d'un

rayonnement électromagnétique frappant par unité de surface perpendiculaire à sa direction.
C'est la densité surfacique du flux énergétique arrivant au point considéré de la surface.
Les fabricants de panneaux photovoltaïques d'informations générales sur les fabricants de

panneaux photovoltaïques I-V dans les conditions de test standard (STC) dans la fiche
technique.
1.5 Les différents types de systèmes photovoltaïques
1.5.1 Système PV autonome
Les systèmes photovoltaïques autonomes (voir figure 1.11) sont conçus pour fonctionner
indépendamment du réseau de distribution d'électricité et sont généralement conçus et
dimensionnés pour fournir certaines charges électriques continues et / ou alternatives. Ces
types de systèmes peuvent être alimentés uniquement par un générateur photovoltaïque ou
peuvent utiliser l’énergie éolienne, un groupe électrogène ou les services publics comme
source d’alimentation auxiliaire dans ce que l’on appelle un système hybride photovoltaïque.
Le type le plus simple de système photovoltaïque autonome est un système à couplage direct,
dans lequel la sortie CC d'un module ou groupe photovoltaïque est directement connectée à
une charge CC. Comme il n'y a pas de stockage d'énergie électrique (batteries) dans les
systèmes à couplage direct, la charge ne fonctionne que pendant les heures d'ensoleillement,
ce qui rend ces conceptions adaptées aux applications courantes telles que les ventilateurs, les
pompes à eau et les petites pompes de circulation pour les systèmes de chauffage solaire de
l'eau. L'adaptation de l'impédance de la charge électrique à la puissance de sortie maximale du
générateur photovoltaïque est un élément essentiel de la conception d'un système à couplage
direct performant. Pour certaines charges telles que les pompes à eau à déplacement positif ;
un type de convertisseur électronique CC-CC, appelé suivi de la puissance maximale (MPPT),
13
est utilisé entre le champ et la charge pour aider à mieux utiliser la puissance maximale
disponible de générateur.
Figure 1.11 Système PV autonome.
1.5.2 Système PV connecté directement au réseau électrique
Les systèmes photovoltaïques connectés au réseau sont composés de générateurs

photovoltaïques connectés au réseau via une unité de conditionnement d’énergie et sont
conçus pour fonctionner en parallèle avec le réseau de distribution d’électricité, comme
illustré à la Figure 1.12. L'unité de conditionnement de puissance peut inclure le MPPT,
l'onduleur, l'interface de réseau ainsi que le système de contrôle nécessaire à l'efficacité du
système. Le composant principal de ces systèmes est l’onduleur DC-AC ou aussi appelé
l’unité de conditionnement d’alimentation (PCU). L'onduleur est la clé du bon
fonctionnement du système, mais il est aussi le matériel le plus complexe. Les exigences de
l’onduleur incluent un fonctionnement dans une large gamme de tensions et de courants et
une tension et une fréquence de sortie régulées, tout en fournissant un courant alternatif de
bonne qualité incluant une faible distorsion harmonique totale et un facteur de puissance élevé
Figure 1.12 Système PV connecté au réseau électrique.
14
1.6 Défauts du système photovoltaïques, méthodes d’évaluation et détection
Cette étude basée sur les défauts des modules photovoltaïques, en outre, donnant un bref
aperçu des différents défauts survenant dans les systèmes photovoltaïques. La classification
des types les plus courants de défaut dans le système PV est présentée à la Figure 1.13
Figure 1.13 Défauts du système photovoltaïque.
15
1.6.1 Défauts du système photovoltaïques
Dans cette partie de la section, un aperçu des défauts des systèmes photovoltaïques est donné
afin de fournir des informations utiles aux lecteurs et aux chercheurs scientifiques. En mettant
davantage l'accent sur les défauts des modules photovoltaïques.
1.6.1.1 Décoloration
La décoloration est l’un des défauts les plus courants observés dans les champs
photovoltaïques, ce qui est causé par des facteurs externes tels que l’exposition à longue durée
sous rayonnement ultraviolet et les températures élevées supérieures à 50 ° C, il est plus
fréquente dans les zones chaudes et sèches. D’autre part, la décoloration peut être divisée en
deux types principaux : jaunissement et brunissement de l’EVA et décoloration de la ligne de
grille (doigt), la présence de ce défaut dans le générateur photovoltaïque, entraînant une perte
de puissance de sortie due à la réduction de l’intensité de l’énergie lumineuse atteignant la
surface de la cellule solaire [35]-[38]. Un exemple de ces défauts est présenté à la figure 1.14.
Figure 1.14 Décoloration sur la surface de la cellule [39].
1.6.1.2 Délamination
La délamination est également l’un des principaux modes de dégradation qui consiste en une
perte d’adhérence entre les différentes couches du module PV (verre / agent d’encapsulation),
(encapsulant / cellule) et mauvaise adhérence, sensible aux ultraviolets (UV), à l'humidité ou
à la contamination du matériau, la présence de ce défaut dans les modules photovoltaïques
réduit le court-circuit produit par le module en raison de l'augmentation de la réflexion de la
lumière solaire atteignant le module surface [40],[41]. Le délaminage est plus fréquent en
climat chaud et humide Un exemple de ces défauts est présenté à la figure 1.15.
16
Figure 1.15 Délamination auteur jeu de barre [42].
1.6.1.3 Points chauds
Il en résulte des points chauds lorsqu'une cellule solaire photovoltaïque d'un module génère
moins de courant que le courant de la chaîne de modules. Différents facteurs tels que
l'ombrage partiel de la cellule, son endommagement ou son déséquilibre électrique peuvent
être à l'origine de ce défaut, ce qui peut affecter les propriétés de la cellule solaire telles que la
déformation de la jonction p-n. shunts locaux, impuretés et résistance des wafers [43,],[44].
La figure 1.16 montre comment un point chaud peut endommager une cellule.
Figure 1.16 Points chauds [35].
1.6.1.4 Fissuration de la cellule PV
Les fissures visibles des cellules peuvent être formées par des contraintes mécaniques ou
thermiques pendant une période d'exposition extérieure. Les microfissures peuvent également
17
être causées par les mêmes contraintes, qui se forment lors de la fabrication [45].Une
photographie de ces défauts est illustrée à la figure 1.17.
Figure 1.17 Fissuration de la cellule PV [42].
1.6.1.5 Bris de verre
Les bris de verre sont généralement causés par des facteurs externes tels que des emballages
de mauvaise qualité lors du transport, de l'installation, de la maintenance, de la manipulation,
du vent, des contraintes thermiques et de la projection de pierres [46],[47]. Un exemple de ce
défaut est illustré à la figure 1.18.
Figure 1.18 Bris de verre [46].
18
1.6.1.6 Détérioration du revêtement antireflet (ARC)
Le revêtement antireflet (ARC) est utilisé pour améliorer les performances optiques des
cellules solaires en réduisant la quantité de lumière réfléchie. La dégradation de l’ARC
entraîne la perte de cette propriété [48],[49](voir Figure 1.19).
Figure 1.19 Détérioration du revêtement antireflet (ARC) [39].
1.6.1.7 Corrosion et oxydation
La corrosion (décoloration) et l’oxydation des contacts métalliques tels que les doigts, les
barres omnibus, les interconnexions de ruban et de chaîne, le lien de soudure et les bornes de
sortie sont causés par plusieurs facteurs tels que la pénétration d’humidité, une absorption
plus importante de l’agent d’encapsulation, une combinaison de tension du système, ce défaut
augmente la résistance série et dégrade le facteur de remplissage, conduit à une puissance de
sortie réduite [50],[51]. Un exemple de corrosion des interconnexions de barres et de cellules
est présenté à la figure 1.20.
Figure 1.20 Corrosion dans les interconnexions de cellules de jeu de barre [39].
19
1.6.1.8 Traces d'escargot ‘Snail tracks’
Les traces d’escargots (voir figure 1.21), sont un phénomène généralisé de défauts des
modules PV, que l’on observe chez différents fabricants de modules installés sur le terrain
après plusieurs mois ou plusieurs années, ce défaut est une décoloration des lignes argentées
de la grille le long du bords de cellules ou microfissures [52],[53].
Figure 1.21 Traces d'escargot ‘Snail tracks’ [45].
1.6.1.9 Défaut du bypass diode
Une des principales causes de défaillance de la diode de dérivation est la surchauffe. Une
défaillance de la diode bypass peut survenir en raison du fonctionnement en tension directe
surchauffe, fuites thermiques en polarisation inverse, passage de l'état ombré à l'état non
ombré, et même de surchauffe due à des phénomènes transitoires de haute intensité dus aux
coups de foudre à proximité [54]. Un exemple de ce défaut est présenté sur la figure 1.22.
Figure 1.22 Défaut du bypass diode [54].
20
1.6.2 Les moyens de détection de la dégradation du module photovoltaïque
A cause de la sensibilité du panneau photovoltaïque aux conditions climatiques dans la chaine

de production, on intéresse dans ce manuscrit par les modules PV [55].
1.6.2.1 Inspection visuelle
L’inspection visuelle est la première technique de détection des dégradations d’un module
photovoltaïque. Elle peut permettre de détecter à l’œil nu certaines dégradations tels que la
décoloration, la délamination, les bulles, les fissures dans les cellules et les points chauds.
C'est généralement la première étape pour décider si un module PV doit être soumis à d'autres
types de tests. L'inspection visuelle doit être effectuée dans des conditions naturelles sous la
lumière du soleil pour avoir une lumière intense de bonne qualité. Un éclairage d’au moins
1000 Lux est requis selon les conditions de test de la norme CEI 61215. Les réflexions
doivent être évitées, car ils peuvent conduire à une mauvaise image. L'inspection doit être
effectuée à partir de différents angles afin d’identifier la zone où la dégradation pourrait
apparaître et d'éviter les erreurs dues aux images réfléchies. Une seule photo prise depuis une
seule position ne suffit pas car il pourrait contenir une image réfléchie et conduire à une
fausse interprétation
1.6.2.2 Mesure de la puissance
Le principal indicateur de la dégradation d’un module photovoltaïque est la diminution de la

puissance produite. Cependant, la baisse de puissance n’est pas toujours détectée au sein d’un
système PV constitué d’un ensemble de modules. Pour ce faire, un test de puissance doit être
plutôt appliqué individuellement aux modules PV suspects. Afin de détecter une chute de la
puissance d’un module, une mesure de puissance dans les conditions standards de test (STC)
doit être effectuée. Les conditions standards de test sont caractérisées par :
 Éllairement énergétique : 1000 W/m2
 Température du module : 25 °C
 Répartition spectrale du rayonnement : AM1.5
Ce test peut être effectué dans un simulateur solaire (mesure intérieure) ou sous exposition
aux conditions réelles (mesure extérieure). Les conditions standards de test (STC) sont
différentes des conditions de fonctionnement réel des modules photovoltaïques. En effet,
habituellement la température des modules sera supérieure à 25°C, et le rayonnement n'aura
pas le même spectre ni la même intensité durant les mesures. Ainsi, une méthode plus réaliste
basée sur des mesures effectuées dans des conditions plus proches du fonctionnement réel et
21
différentes des conditions standards de test a été proposée. Néanmoins, la réalisation des tests
dans les conditions STC est le meilleur moyen pour comparer différents modules dans les
mêmes conditions. C’est la technique que nous utilisons dans la suite de nos travaux pour
l’évaluation de la dégradation des modules photovoltaïques.
1.6.2.3 Imagerie infrarouge
Cette technique de test non destructive, permet la détection des zones à haute température qui
sont, généralement, la conséquence du phénomène de Hot-spot (point chaud). La méthode
utilisée est basée sur la propriété de tout matériau à émettre un rayonnement
électromagnétique dont la longueur d'onde est liée à la température du matériau. En
examinant la distribution de la température du module, des anomalies peuvent être détectées
lorsqu’elles existent. Cette propriété est expliquée par la loi de Stefan-Boltzmann, qui définit
l'équation de la manière dont une surface idéale ou «corps noir» émet un rayonnement. Le
maximum du rayonnement émis dépend de la température mais seulement trois différentes
plages de température sont prises en compte : 2-2,5 μm pour des températures de plus de
1000°C qui comprend une partie du rayonnement visible et deux autres plages; 3,5-4,2 μm et
8-14 μm pour des températures plus basses. D’autres plages de température ne peuvent être
considérées en raison de la forte absorption de l'air dans l'atmosphère. Cette technique est
connue et utilisée dans nombreux travaux précédents.
Le système utilisé pour la détection des émissions infrarouges d'un module photovoltaïque,
est une caméra vidéo basée sur un détecteur à couplage de charge (CCD) spécifiquement
orientés vers la détection infrarouge (IR-CCD). Aujourd'hui les caméras infrarouges disposent
d’une bonne résolution et d’une grande précision qui permettent la détection de points ou de
vastes zones dans les cellules et les modules photovoltaïques (Voir figure 1.23).
Figure 1.23 Imagerie infrarouge.
22
1.6.2.4 Thermographie
La technique par la thermographie est une variante de la méthode infrarouge présentée

précédemment. Elle est également non destructive et permet d’identifier les pertes de
puissance à l'aide d'une injection de courant. Le courant n'est pas continu mais plutôt pulsé.
Ainsi la température augmente chaque fois qu’un court-circuit ou circuit-ouvert est détecté.
La thermographie peut être effectuée à l’obscurité ou sous éclairement. Dans le cas du test à
l’obscurité, les cellules sont généralement en condition de circuit ouvert (Vco). Grâce à cette
technique, les petits défauts peuvent être détectés. Le détecteur utilisé est de type CCD
(Détecteur à couplage de charge) comme dans la technique infrarouge. La gamme de
longueurs d'onde correspondante va de 3μm à 5μm. La Figure 1.24 suivante présente l’image
obtenue par thermographie d’une cellule photovoltaïque au silicium.
Figure 1.24 Image thermographique d’une cellule PV en silicium.
1.6.2.5 Imagerie par électroluminescence et photoluminescence
Cette technique permet de détecter les fissures situées dans les zones de la cellule
difficilement explorables par la plupart des autres techniques. Les images obtenues à l'aide de
la technique par électroluminescence et photoluminescence sont également de type
infrarouge. Elles peuvent être détectées par un détecteur de type IR-CCD (Infrarouge -
Détecteur à couplage de charge) comme dans le cas de la technique par thermographie.
Cependant, les images obtenues présentent une meilleure résolution que celles obtenues par
thermographie.
23
Les images obtenues par cette technique présentent un aspect sombre comme le montre la
figure 1.25. Elle permet de détecter les premiers signes d’une dégradation future tels que les
fissures partielles et les lignes ou zones sombres des cellules. Contrairement aux images
obtenues par la détection du rayonnement infrarouge due à l'effet thermique, une image par
électroluminescence est obtenue à partir des photons émis par la recombinaison des porteurs
excités dans une cellule solaire. L'excitation peut être réalisée avec un courant injecté, ce qui
provoque un effet électroluminescent. Elle peut également être obtenue à partir d'un
rayonnement incident sur la cellule solaire, dans ce cas, une lumière est obtenue par un effet
photoluminescent.
Figure 1.25 Image par électroluminescence d’un module PV avec des cellules dégradées.
1.6.2.6 Résonance de vibrations ultrasoniques
La technique par résonance de vibrations ultrasoniques est basée sur l’analyse des vibrations
ultrasoniques suite à une excitation du module. Elle permet de détecter les microfissures dans
les cellules PV isolées. Cette technique détecte les variations de la fréquence caractéristique
de la réponse après une excitation par ultrasons de la cellule. Le détecteur utilisé est réalisé
autour d’un transducteur piézoélectrique et placé à la périphérie de la cellule. Il a été
démontré que la fréquence de résonance décroît alors que la bande passante de la fréquence de
résonance augmente quand une fissure apparaît dans une cellule.
Les principales techniques de détection des dégradations d’un module photovoltaïque avec
leurs fonctionnalités et spécificités sont résumées dans le Tableau 1.
24
Techniques Défauts détectables Contrôles Spécificités

Inspection visuelle Défauts visibles comme : Aspect général -Test à l’œil nu sous un
-Décoloration du module éclairage d’au moins 1000
- Délamination Lux.
- Fissures -Plusieurs vues sont
- Points chauds requises sous différents
-Corrosion angles.
- Images réfléchies à
éviter
Mesure de puissance caractérisation Electrique : Paramètres -Mesures à réaliser dans
Puissance, courant, tension électrique les
facteur de forme ,I-V/P-V conditions standards de
test.
-Difficulté à contrôler les
conditions standards.
- Adaptée au module.
Imagerie infrarouge -Point chaud (Hotspot) Images - Caméra CCD.
- Technique assez précise
et non-destructive.
- Adaptée pour cellule et
module.
Thermographie -Court-circuit Images - Injection de courant.
- Circuit-ouvert - Adaptée pour la cellule.
- Détecteur CCD
Imagerie par - Fissures Images - Injection de courant.
Electroluminescence - Rayonnement incident.
et -Image sombre.
Photoluminescence
Résonance de - Microfissures Variation de la - Excitation par ultrasons
vibrations fréquence de la de la cellule.
ultrasoniques réponse - Transducteur piézo-
électrique.
Tableau 1 Les principales techniques de détection des défauts PV.
25
1.7 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté un bref aperçu des concepts fondamentaux de la filière
photovoltaïque, tels qu’aspect physique, les différentes technologies, défaut des system
photovoltaïques, ainsi que les méthodes de détection.
26
Chapitre 02 :
Modélisation et simulation du
module photovoltaïque
Chapitre 2 Modélisation et simulation du module photovoltaïque
2.1 Introduction
La modélisation du module photovoltaïque est une tâche fondamentale importante lors de la

conception, la simulation, l'évaluation, l'analyse, du contrôle et de l'optimisation des systèmes
photovoltaïques. Ce chapitre décrit les différents circuits (modèles) équivalents électriques du
générateur photovoltaïque tels que l’idéal et le modèle avec pertes ohmiques, une seule diode
modèles. La simulation des modules photovoltaïques repose sur un modèles (1D: une diode) à
l'aide du logiciel MATLAB, Afin de concevoir les caractéristiques courant-tension (I-V) et
puissance-tension (P-V) sous les conditions de test standard (STC) pour l’évaluation de la
dégradation électrique après une exposition à long terme sous climat désertique
2.2 Représentation électrique de la cellule photovoltaïque
2.2.1 Le modèle idéal
Le circuit équivalent d'une cellule photovoltaïque (voir figure 2.1) consiste en une diode
unique connectée en parallèle à une source de photo-courant Iph, directement proportionnelle à
l'éclairement solaire [56],[57]. Ce modèle a été décrit par la formulation suivante :
𝐼 = 𝐼𝑃ℎ − 𝐼𝑑 (2.1)
Où
𝑞𝑉
𝐼𝑑 = 𝐼0 [𝑒𝑥𝑝 (𝑎𝑘𝑇) − 1] (2.2)
L'équation finale du courant photovoltaïque est donnée par:

𝑞𝑉
𝐼 = 𝐼𝑃ℎ − 𝐼0 [𝑒𝑥𝑝 (𝑎𝑘𝑇) − 1] (2.3)
avec
I : le courant de sortie
V : la tension de sortie
IPh : le courant généré par la lumière solaire incidente
Id : le courant de la diode Shockley
I0 : le courant de saturation inverse de la diode
q : la charge d'électrons ( 1.6 × 10-19 C)
k :la constante de Boltzmann (1.38 × 10-23 J/K)
T :la température de jonction
a :le facteur d'idéalité de la diode
27
Id
Iph V
Figure 2.1 Circuit électrique équivalent de la cellule photovoltaïque (modèle idéal).
2.2.2 Modèle avec perte ohmique
Une résistance a été ajoutée en série avec le modèle idéal pour une meilleure représentation
du comportement électrique de la cellule (voir Figure 2.2). Cette résistance (Rs) inclut les
pertes existantes pendant le fonctionnement [58]. L'équation actuelle apparaît comme suit:
𝑉+𝐼𝑅𝑠
𝐼 = 𝐼𝑃ℎ − 𝐼0 [𝑒𝑥𝑝 ( ) − 1] (2.4)
𝑎𝑉𝑇
avec
𝑘𝑇
𝑉𝑇 = , VT est la tension thermique
𝑞
Rs
Id
Iph V
Figure 2.2 Circuit électrique équivalent de cellule photovoltaïque (modèle à pertes

ohmiques).
2.2.3 Modèle à une diode (modèle 1D)
Ce modèle, également appelé modèle Rp, prend en compte non seulement la perte de
tension exprimée par la résistance série Rs, mais également les courants de fuite exprimés par
la résistance parallèle Rp, utilisée par les fabricants en fournissant les caractéristiques
techniques de leurs panneaux commerciaux (fiches techniques) [59], où le courant de sortie
peut être écrit comme suit [60],[61]:
𝑉+𝐼𝑅𝑠 𝑉+𝐼𝑅𝑠
𝐼 = 𝐼𝑃ℎ − 𝐼0 [𝑒𝑥𝑝 ( ) − 1] − (2.5)
𝑎𝑉𝑇 𝑅𝑝
28
Le circuit équivalent électrique est présenté à la figure 2.3.
Rs
Id
Rp
Iph V
Figure 2.3 Circuit électrique équivalent de cellule photovoltaïque (modèle à une diode).
2.3 Modélisation et simulation des modules photovoltaïques via le modèle à une diode
2.3.1 Méthodes de calcul pour déterminer les paramètres de circuit
La section de ce chapitre présente une méthode simple, rapide et précise pour déterminer
les paramètres de modules photovoltaïques basés sur le modèle à une diode [62],[63].
 (Iph, I0, a, Rs, Rp) paramètres pour modèle à une seule diode
2.3.1.1 Modèle à une seule diode
Le courant de sortie du module photovoltaïque pour le modèle à une diode est donné ci-
dessous:
𝑉+𝐼𝑅𝑠 𝑉+𝐼𝑅𝑠
𝐼 = 𝐼𝑃ℎ − 𝐼0 [𝑒𝑥𝑝 ( ) − 1] − (2.6)
𝑎𝑉𝑇 𝑅𝑝
Où
𝑁𝑠 𝑘𝑇
𝑉𝑇 = , est la tension thermique du module PV ayant Ns cellules connectées en série.
𝑞
2.3.1.2 Extraction des paramètres de modèle (1D)
A. Détermination du courant Iph
L'expression du courant Iph en fonction de l'irradiation et de la température peut s'écrire

comme suit:
𝐺
𝐼𝑝ℎ = (𝐼𝑝ℎ,𝑆𝑇𝐶 + 𝐾𝑖 ∆𝑇) 𝐺 (2.7)
𝑆𝑇𝐶
Où
Iph,STC est le courant généré par la lumière dans les conditions de test standard (STC)
29
∆T est la différence entre la température réelle (T) et la température nominale (TSTC=25°C)
G est l'éclairement sur la surface de générateur

𝑅𝑝 +𝑅𝑠
𝐼𝑝ℎ,𝑆𝑇𝐶 = 𝐼𝑠𝑐,𝑆𝑇𝐶 (2.8)
𝑅𝑝
GSTC l'éclairement nominale à STC égale à 1000 w/m2

Ki (constant) est le coefficient de courant de court-circuit fourni par le fabricant.
B. Détermination du courant de saturation
Pour un modèle à une seule diode, l'équation du courant de saturation est donnée ci-dessous.
(𝐼𝑝ℎ,𝑆𝑇𝐶 +𝐾𝑖 ∆𝑇)

𝐼0 = (𝑉𝑜𝑐,𝑆𝑇𝐶 +𝐾𝑣 ∆𝑇)
(2.9)
𝑒𝑥𝑝( )−1
𝑎𝑉𝑇
avec
Kv (constant) est le coefficient de tension en circuit ouvert fourni par le fabricant

Voc,STC est la tension de circuit ouvert sous STC
C. Détermination des valeurs Rs et Rp
Les valeurs Rs et Rp sont calculées par une méthode d'itération numérique efficace utilisant
l'algorithme NEWTON-RAPHSON. L'expression de Rp est donnée par:
𝑉𝑚𝑝,𝑆𝑇𝐶 +𝐼𝑚𝑝,𝑆𝑇𝐶 𝑅𝑠
𝑅𝑝 = 𝑉𝑚𝑝,𝑆𝑇𝐶 +𝐼𝑚𝑝,𝑆𝑇𝐶 𝑅𝑠 𝑃 (2.10)
𝐼𝑝ℎ −𝐼0 [𝑒𝑥𝑝( )−1]− 𝑚𝑎𝑥,𝐸
𝑎𝑉𝑇 𝑉𝑚𝑝,𝑆𝑇𝐶
Avec Pmax, E est la puissance expérimentale de crête au point (Vmp, STC, Imp, STC) sous STC
Les valeurs initiales de Rs et Rp sont données ci-dessous:
𝑉𝑚𝑝,𝑆𝑇𝐶 𝑉𝑜𝑐,𝑆𝑇𝐶 −𝑉𝑚𝑝,𝑆𝑇𝐶

Rs0=0,𝑅𝑝0 = 𝐼 − (2.11)
𝑠𝑐,𝑆𝑇𝐶 −𝐼𝑚𝑝,𝑆𝑇𝐶 𝐼𝑚𝑝,𝑆𝑇𝐶
Les organigrammes de l'algorithme de modélisation itérative pour les modèles à une diode est
illustrés à la figures 2.4
30
Paramètres du fabricant STC d'entrée

Voc, Isc, Vmp, Imp, Kv, Ki, Ns
Initialisation: Rs, Rp Eq (2.11)
Calculer les paramètres I0 Eq (2.9)
NON
Error>tolerance Fin
Oui
Iph, STC éq (2.8)

Iph eq (2.7)
Résoudre l'équation de Rp (2.10)
Résoudre l'équation (2.6) pour 0 ≤ V ≤ Voc
Calculer p pour 0 ≤ V ≤ Voc
Trouver Pmax
Erreur = | Pmax-Pmax, E |
Augmenter Rs
Figure 2.4 Organigramme pour le modèle à une diode.
2.3.2 Application de l'algorithme d'extraction
2.3.2.1 Panneaux utilisés pour l'application
31
Cinq modules différents de technologie différente sont utilisés pour la vérification, tels que le
poly-cristallin, monocristalline et couche mince. Les spécifications techniques des panneaux
sont présentées dans le tableau 2.1.
Mono-cristalline Poly-cristalline Couche

Paramètres mince
Shell Shell Kyocera Siemens Shell
SQ150-PC SP-70 KG200GT SM55 ST-40
Isc 4.8 4.7 8.21 3.45 2.68
Voc 43.4 21.4 32.9 21.7 23.3
Imp 4.4 4.25 7.61 3.15 2.41
Vmp 34 16.5 26.3 17.4 16.6
Kv -161 -76 -123 -77 -100
Ki 1.4 2 3.18 1.2 0.35
Ns 72 36 54 36 36
Table 2.1 Les spécifications techniques des panneaux utilisés.
2.3.2.2 Algorithme
Cette section présente l'application de l'algorithme présenté dans la section précédente pour
les modèles à une diode et à deux diodes. Le tableau 2.23 contient les paramètres (Iph, I0, a,
Rs, Rp) pour le 1D diode modèle.
Mono-cristalline Poly-cristalline Couche

Paramètres mince
Shell Shell Kyocera Siemens Shell
SQ150-PC SP-70 KG200GT SM55 ST-40
Isc 4.8 4.7 8.21 3.45 2.68
Voc 43.4 21.4 32.9 21.7 23.3
Imp 4.4 4.25 7.61 3.15 2.41
Vmp 34 16.5 26.3 17.4 16.6
Io 6.974 x 10-8 8.764 x 10-8 9.825 x 10-8 5.013 x 10-8 1.029 x 10-8
Ipv 4.807 4.715 8.214 3.455 2.696
a 1.3 1.3 1.3 1.3 1.3
RS 0.67 0.4 0.230 0.31 1.51
Rp 466.4639 133.130 601.336 209.302 266.54
Table 2.2 Paramètres du modèle à une diode.
2.3.2.3 Résultat de la simulation
Les figures 2.5,2.6,2.7,2.8 et 2.9 suivantes présentent la simulation des caractéristiques I-V et
P-V des modules KG200GT, SQ150-PC, SP-70, SM55 et ST-40 sur la base de l'algorithme
précédent utilisant un modèle à diode dans des conditions de test standard (STC).
32
200
160
6
Current (A)
Power (W)
120
80
3
40
0 0
0 5 10 15 20 25 30
Voltage (V)
Figure 2.5 Courbes I-V et P-V du module KG200GT sous STC.
6 180
5 150
4 120
Puissance (W)
Courant (A)
3 90
2 60
1 30
0 0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
Tension (V)
Figure 2.6 Courbes I-V et P-V du module SQ150-PC module sous STC.
6 80
5
60
4
Puissance (W)
Courant (A)
3 40
2
20
1
0 0
0 5 10 15 20
Tension (V)
Figure 2.7 Courbes I-V et P-V du module SP-70 module sous STC.
33
3 50
40
Puissance (W)
Courant (A)
30
20
1
10
0 0
0 5 10 15 20 25
Tension (V)
Figure 2.8 Courbes I-V et P-V du module ST-40 module sous STC.
4 60
3 45
Puissance (W)
Courant (A)
2 30
1 15
0 0
0 5 10 15 20
Tension (V)
Figure 2.9 Courbes I-V et P-V du module SM 55 module sous STC.

2.3.3 Matlab/Simulink PV Simulateur
En utilisant la configuration de champ photovoltaïque illustrée à la figure 2.10, un

simulateur Matlab / simulink basé sur un et deux modèles a été développé pour simuler un
nombre quelconque de tableaux Nss × Npp, où Npp représente le nombre de branche connectés
en parallèle et Nss représente le nombre du modules connectés en série pour chaque branche.
L'équation du courant de sortie écrite pour les modèles à une et deux diodes comme suit:
𝑁 𝑁
𝑉+𝐼( 𝑠𝑠 )𝑅𝑠 𝑉+𝐼( 𝑠𝑠 )𝑅𝑠
𝑁𝑝𝑝 𝑁𝑝𝑝
𝐼 = 𝐼𝑃ℎ 𝑁𝑝𝑝 − 𝐼0 𝑁𝑝𝑝 [𝑒𝑥𝑝 ( ) − 1] − 𝑁
(2.13)
𝑎𝑉𝑇 𝑁𝑠𝑠 𝑅𝑝 ( 𝑠𝑠 )
𝑁𝑝𝑝
34
Npp
I
Id Npp Rs Nss / Npp
Nss
Rp Nss /Npp
Iph Npp V
Figure 2.10 schéma électrique équivalent d’un champ photovoltaïque

Ce simulateur permet de simuler les modules et champs photovoltaïques sous différents
niveaux d’irradiation et de température. La figure 2.11 montre le bloc globale sous Matlab /
Simulink d'un générateur photovoltaïque avec une configuration série parallèle (Nss × Npp)
quelconque basé sur le modèle à une seule diode présenté sur la figure 2.12.
Figure 2.11 Block globale du simulateur.
35
Discrete,
Ts = 0.0001 s.
+
i [I]
-
Rs*Nss/Npp i
[I]
I-V scope
+
+
Ipv + V
Rp*Nss/Npp v
-
[V]
s
s
-
-
Test ramp p
[V] P-V scope
0 < V < Vocn
v
[Im]
Inputs:
25+273.15 [T] 700 [G] Npp [Npp] Nss [Nss]
Temperature
[K] Irradiation W/m2 Nss : Modules connected in series
Npp: Modules connected in parallel
Calculation of Im = Ipv-Id Array( Nss*Npp):
[V]
Rs
[Npp]
[Ipv]
[Nss] eu
[Npp]
1 [Im]
[I]
[Nss]
q/(a*k*Ns) [Io]
[Vta]
[Npp]
[T]
Calculation of Ipv (one module):

[G]
Ki Gn
[Ipv]
[T]
[dT] Ipvn
Tn
Calculation of Io (one module):

Ki
Vocn
[dT]
Iscn
[Io]
Kv
eu
[Vta]
[dT]
1
Figure 2.12 Matlab/Simulink modèle à une diode [62].

36
2.3.4 Simulation sous différents niveaux d'éclairement et de température
Dans cette partie du chapitre, la simulation du module IV de l'IS-75 W, des

caractéristiques PV et d'un ensemble constitué d'une configuration série / parallèle (Nss = 20,
Npp = 10) sous différentes éclairement et les niveaux de température basés sur le modèle à une
diode sont représentés dans les figures (2.13 à 2. 20 ) suivantes:
2.3.4.1 IS-75 W sous différents niveaux d'éclairement (200, 600 et 1000 W/m2) et
température fixé 25 °C
5
Courant (A)
3
T=25 °C and 1000 W/m2
T=25 °C and 200 W/m2
2
T=25 °C and 600 W/m2
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
Tension (V)
Figure 2.13 IS-75 W P–V Courbes sous (G=200, 600 and 1000 W/m2) et T=25°C
90
80 T=25 °C and 1000 W/m2

T=25 °C and 200 W/m2
70 T=25 °C and 600 W/m2
60
Puissance (W)
50
40
30
20
10
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
Tension (V)
Figure 2.14 IS-75 W I–V Courbes sous (G=200, 600 and 1000 W/m2) et T=25°C
37
2.3.4.2 IS-75 W sous diffèrent niveaux de température (15, 25, 35 et 50 ° C) et à un

éclairement fixe de 1000 W / m2
100
90 G=1000W/m2 and 15°C

G=1000W/m2 and 25°C
80
G=1000W/m2 and 35°C
70 G=1000W/m2 and 50°C
Puissance (W)
60
50
40
30
20
10
0
0 5 10 15 20 25
Tension (V)
Figure 2.15 IS-75 W P–V Courbes sous temperature levels (15, 25, 35 and 50°C) et G=1000
W/m2
G=1000W/m2 and 15°C

5
G=1000W/m2 and 25°C
G=1000W/m2 and 35°C
G=1000W/m2 and 50°C
4
Current(A)
0
0 5 10 15 20 25 30
Voltage(V)
Figure 2.16 IS-75 W I–V Courbes sous températures (15, 25, 35 and 50°C) et G=1000 W/m2
38
2.3.4.1 Champs photovoltaïque avec la configuration (Nss=20, Npp=10) sous diffèrent

niveaux d’éclairement (300, 700 and 1000 W/m2) et température fixe 25 °C
16000
14000 T=25 °c and 1000W/m2

T=25 °c and 700W/m2
12000 T=25 °c and 300W/m2
Puissance (W)
10000
8000
6000
4000
2000
0
0 50 100 150 200 250 300 350 400
Tension (V)
Figure 2.17 Champ (Nss=20, Npp=10) P–V courbe sous (G=300, 700 and 1000 W/m2) et
T=25°C
60
50
40
Courant (A)
30 T=25 °C and 1000 W/m2

T=25 °C and 700 W/m2
T=25 °C and 300 W/m2
20
10
0
0 50 100 150 200 250 300 350 400
Tension (V)
Figure 2.18 Champ (Nss=20, Npp=10) I–V courbe sous (G=300, 700 and 1000 W/m2) et
T=25°C
39
2.3.4.2 Champs photovoltaïque avec la configuration (Nss=20, Npp=10) sous diffèrent

niveaux température (25, 45 °C) et éclairement fixe 1000 W/m2
15000
G=1000 W/m2 and 25°C

G=1000 W/m2 and 45°C
Puissance (W)
10000
5000
0
0 50 100 150 200 250 300 350 400
Tension (V)
Figure 2.19 Champs photovoltaïque (Nss=20, Npp=10) P-V Courbe sous températures ( 25
and 45°C) et G=1000 W/m2.
60
50
40
Courant (A)
30
20
G=1000 w/m2 and 25°C

10 G=1000 w/m2 and 45°C
0
0 50 100 150 200 250 300 350 400
Tension (V)
Figure 2.20 Figure 2.27 Champs photovoltaïque (Nss=20, Npp=10) I-V Courbe sous
températures ( 25 and 45°C) et G=1000 W/m2.
40
3. Conclusion
Dans ce chapitre, le schéma électrique équivalent du module photovoltaïque, tels que les
modèles idéal et modèle avec les pertes ohmiques, le modèles à une diode sont présentées. Ce
dernier est présenté en détail afin de réaliser la simulation du module et champ photovoltaïque
pour extraire les caractéristiques (P-V et I-V) sous différents niveaux d'éclairement solaire et
de température.
41
Chapitre 03 :
Résultats et discussions
Chapter 3 Résultats et discussions
3.1 Introduction
Le présent chapitre rassemble les résultats des études expérimentales menées dans l'unité de
recherche sur les énergies renouvelables en milieu saharien (URER.MS) Adrar, y compris le
centre photovoltaïque âgé de Melouka. Une inspection visuelle détaillée des modules
photovoltaïques des deux technologies (mono et poly-cristalline) a été effectuée afin de
fournir des données utiles sur les défauts photovoltaïques survenus dans la région désertique.
Ainsi que, l’évaluation de l’effet de l’ombrage partial sur la puissance de sortie et les
caractéristiques (I-V et P-V) d’un champ photovoltaïque composé de trois modules PV
connecté en série.
3.2 Présentation du local d'étude
Cette partie du chapitre fournit les informations géographiques et climatiques de la région où

toutes les études expérimentales sur les travaux manuscrits ont été réalisées dans le site de
l'unité de recherche en énergies renouvelables (URERMS), y compris l'ancienne centrale
photovoltaïque (Melouka). La centrale photovoltaïque de la ville de Melouka (à 7 km de la
ville d'Adrar) est une centrale photovoltaïque autonome pour la production d'électricité
installée depuis 1985. Elle est composée de 864 modules photovoltaïques. L’Unité de
Recherche en Energies Renouvelables en Milieu Saharien (URER.MS) est une structure de
recherche, créé par Arrêté n° 76 du 22 mai 2004 au sein de l’EPST Centre de Développement
des Energies Renouvelables de Bouzaréah. L’Unité a joué un rôle de premier plan en ce qui
concerne l’installation d’équipements solaires dans la région d’Adrar. En outre, bien que
l’infrastructure adéquate et les moyens requis faisaient défaut, l’Unité s’est intégrée
parfaitement dans son environnement saharien et a fait de la wilaya d’Adrar l’une des wilayas
les mieux pourvues en installations solaires. Les activités de recherche scientifique et de
développement technologique menées à l’URER.MS s’inscrivent dans le cadre du programme
national de recherche en énergies renouvelables, considéré par les pouvoirs publics comme
prioritaire et mobilisateur. La vocation essentielle de l’Unité est la recherche scientifique
appliquée et le développement technologique. Elle est chargée d’entreprendre des activités de
recherche et d’expérimentation pour la promotion et le développement des énergies
renouvelables dans les régions sahariennes. Il s’agit de :
 Collecter, exploiter, traiter et analyser l’ensemble des données nécessaires à une

évaluation précise des gisements solaire, éolien et de biomasse dans les régions
sahariennes.
42
 Effectuer des travaux scientifiques et technologiques sur la conception et le

développement des dispositifs et équipements de conditionnement d’énergie
solaire et de biomasse.
 Procéder à des études relatives à la qualification des sites d’installation des
systèmes d’énergie solaire et éolienne.
 Entreprendre des travaux d’essai, d’observation, d’expérimentation, d’exploration,
de mesure, de fiabilité et d’endurance des équipements d’énergie solaire et
éolienne.
 Entreprendre des travaux de production et de valorisation de la biomasse à des fins
énergétiques, environnementales et agronomiques.
L’Unité de recherche, est compose de deux (02) divisions :
 La division Conversion Photovoltaïque (DCPV)
 La division Conversion Thermique et Thermodynamique (DCTT)
La division (DCPV) est composée de 04 équipes de recherche :
 Equipe Potentialité Energétique Solaire et Eolienne
 Equipe Pompage Photovoltaïque
 Equipe Froid Photovoltaïque
 Equipe Electronique des Systèmes
La division (DCTT) est composée de 04 équipes de recherche
 Equipe Chauffage Solaire
 Equipe Distillation Solaire
 Equipe Séchage Solaire
 Equipe Bioconversion
La ville d'Adrar est située dans le sud-ouest algérien (voir figure 3.1) d'un climat chaud et sec
caractérisé par [64]-[66] :
• Température ambiante élevée en été
• Potentiel d'irradiance solaire élevé
• Faible taux d'humidité
• Grand nombre de jours clairs et semi clairs dans l’année
• Petit nombre de jours de tempête de poussière
43
Figure 3.1 Locales des sites d'étude.

Le tableau 3.1 donne les informations climatiques de la moyenne mensuelle des paramètres
météorologiques quotidiens tels que le rayonnement solaire G, les températures maximal et
minimal (Tmax, Tmin), l’humidité relative HR; la vitesse du vent Ws, ces paramètres a été
extraite des mesures de la station météorologique New Energy Algeria (NEAL) installée dans
le unité de recherche sur les énergies renouvelables dans le milieu saharien (voir figure 3.2)
[67].
44
Figure 3.2 Photo de la station météorologique (NEAL) installée dans l'URERMS Adrar.
Mois H (kWh/m2) Tmin(°C) Tmax (°C) HR (%) Ws (m/s)
Janvier 4.33 6.07 20.89 31.38 2.69
Février 5.21 9.99 24.24 27.6 3
Mars 6.83 11.24 26.73 20.75 3.25
Avril 7.17 26.64 36.98 10 2.95
Mai 8.02 24.27 41.1 9.81 3.4
Juin 7.79 28.82 43.16 9.62 3.21
Juillet 7.82 29.27 43.97 12.68 3.83
Août 6.67 32.06 45.45 15.83 3.1
Septembre 5.85 28.13 40.61 22.18 2.8
Octobre 4.99 20.6 35.22 28.51 2.4
Novembre 4.52 13.71 27.56 35.44 3.18
Décembre 4.13 7.44 23.11 39.15 3.42
Moyenne 4.33 6.07 20.89 20.69 2.69
mensuelle
Tableau 3.1 Moyenne mensuelle des paramètres météorologiques quotidiens (2015) [68].
3.3 Analyse et évaluation des défauts des modules photovoltaïques
Cette section de chapitre était axée sur l'analyse et l'évaluation des défauts de modules
photovoltaïques après une exposition réelle dans des conditions extrêmes d’une part
(environnement chaud et sec) dans la ville d'Adrar. L'enquête expérimentale est basée sur
l'inspection visuelle, et d’autre part l’évaluation de l’effet de l’ombrage partial sur la
puissance de sortie et les caractéristiques (I-V et P-V) d’un champ photovoltaïque composé de
trois modules PV connecté en série.
45
3.3.1 L’effet de l’ombrage partial
L’ombrage des panneaux photovoltaïques est considéré comme un défaut temporaire en

raison de plusieurs facteurs tels que des arbres, des nuages ou d’autres obstacles, un exemple
d’ombrage partiel (PS) de trois modules connectés en série (voir la figure 3.3), afin de
montrer l’effet PS sur les caractéristiques P-V / I-V. Le PS affecte les performances du PV par
le biais de la perte de puissance et de la création de points multi-pics dans le cas du PS avec
les diodes de dérivation de présence. La spécification électrique de chaque module PV est
fournie dans le tableau 3.3.
Figure 3.3 Matlab/simulink modèle de l’ombrage partial.
Paramètre Valeur
Pmax (W) 200.143
Vmp (V) 26.3
Imp(A) 7.61
Vco (V) 32.9
Icc(A) 8.21
Ns 54
Tableau 3.2 Spécification électrique de module KC200GT.
46
Les figures 3.4 et 3.5 présentent les résultats de l’application PS utilisant le modèle de sous
Matlab / Simulink.
700
Pas d'ombrage
Module 2 ombrés avec diode bypass
600
Module 2 ombrés sans diode de bypass
Module 2 et 3 ombrés sans diode bypass
500 Module 2 et 3 ombrés avec diode bypass
Power (W)
400
300
200
100
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Voltage (V)
Figure 3.4 Effet PS sur la caractéristique P-V avec / sans diode de bypass.
6
Current (A)
3 Pas d'ombrage
Module 2 et 3 ombrés avec diode bypass
2 Module 2 et 3 ombrés sans diode de bypass
Module 2 ombrés avec diode bypass
1 Module 2 ombrés sans diode de bypass
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Voltage (V)
Figure 3.5 Effet PS sur la caractéristique P-V avec / sans diode de bypass.
Il est clairement observé que, à partir de la figure précédente, la création d’un et de deux pics
locaux avec le point maximal global dans les cas du PS du deuxième et du deuxième et du
troisième PV modules est due à la présence de la diode de bypass. La puissance maximale est
diminue de 600 W à 440 W (un module ombré) et de 300 W (deux modules ombragés)
respectivement.
47
3.3.2 Résultats d'inspection visuelle
L'inspection visuelle des modules photovoltaïques Mono-C-SI et Poly-C-SI a été effectuée

dans l’unité de recherche (URERMS). Le tableau 3.3 fournit les détails de chaque technologie
avec le nombre de modules testés.
Technologie Nombre de module testé Années d'exposition

I-100 N/24 18 9
I-75 /12 10 9
UDTS 50 12 12
BJP-250SA 18 2
SYO80S-M 80 1 3
PWX 500 12 12
Tableau 3.3 Détails de l'inspection visuelle.
3.3.2.1 Central PV Melouka
L'analyse de l'ancienne centrale photovoltaïque hors réseau concernaient 320 modules

photovoltaïques (Belgosolar 35 W). Le tableau 3.4 présente les principaux défauts apparus
après une exposition à long terme (30 ans) [66].
Type de défaut Nombre des modules affectés (pourcentage)
Décoloration EVA 320 (100 %)
Corrosion de la métallisation 320 (100 %)
Délamination de la face avant 12 (3.75 %)
Verre brisé 26 (8.12 %)
Défaillance de la boîte de jonction 24 (7.5 %)
Tableau 3.4 Les principaux défauts de central PV Melouka [66].
La figure 3.6 montre la décoloration de l’EVA et la corrosion de la métallisation (lignes de

grille, jeu de barres, ruban d’interconnexion de cellules et interconnexions de chaînes, ainsi
que accumulation de sable et de poussière sur le bord inférieur du module en raison d’une
inclinaison non optimale (17 °).
48
Figure 3.6 Décoloration EVA et corrosion de la métallisation, accumulation de sable au bord

inférieur du module PV.
Le bris de verre dans le Central PV Melouka est principalement dû à un stress thermique

(température élevée). La figure 3.7 présente un exemple de ce défaut.
Figure 3.7 Bris de verre dû à un stress thermique.
Le défaut de délamination et la défaillance de la boîte de jonction respectivement présenté sur

la figure 3.8 et 3.9.
49
Figure 3.8 Délamination entre les cellules PV.
Figure 3.9 Défaillance de la boîte de jonction (face arrière).
3.3.2.2 URERMS
Le tableau 4.8 présente les principaux défauts observés dans le site URERMS, y compris les
modules récents et anciens. Au total, l'analyse a concerné 288 modules (mono-C-SI et poly-C-
SI).
50
Module Type de défaut Nombre des modules

affectés (pourcentage)
I-100 N/24 Décoloration EVA 18 (100 %)

Délamination 5 (27.66 %)
corrosion busbar 13 (72.22 %)
Fissure cellule 3 (16.66 %)
I-75 /12 Décoloration EVA 10 (100 %)

Délamination 2 (20 %)
Corrosion busbar 5 (50 %)
Fissure cellule 3 (30 %)
UDTS 50 W Décoloration EVA 12 (100 %)

Délamination 5 (41.66 %)
Corrosion busbar 8 (66.66 %)
Fissure cellule 6 (50 %)
Détérioration du revêtement antireflet 11 (91.66 %)
(ARC)
3 (25 %)
Bris de verre
PWX 500 Décoloration EVA 12 (100 %)
Corrosion de la métallisation 12 (100 %)
SYO80S-M 80 Traces d'escargot ‘Snail tracks’ 1 (100 %)
BJP-250SA Verre rayé 18 (100%)
Tableau 3.5 Principaux défauts dans URERMS avec nombre de modules affectés.
Les modules SHARP NT-R5E3E, SM-250MH1 et ETP660250WW n'ont subi aucune
anomalie visible, mais uniquement l'accumulation de poussière de sable due à la tempête de
sable, nettoyée manuellement.
Un défaut de traînées d’escargots ‘Snail trails ‘ est apparu dans les modules SYO80S-M 80
après quelques années d’exposition en extérieur. Un exemple est présenté à la figure 3.10.
51
Figure 3.10 Traînées d’escargots ‘Snail trails ‘.
Une combinaison de plusieurs défauts tels que décoloration de l’EVA, délamination de la face
avant, fissuration des cellules solaires, corrosion des barres omnibus, bris de verre et
dégradation du revêtement AR observée dans les modules UDTS 50 a été présentée
respectivement aux figures 3.11 , 3.12, 3.13, 3.14 et 3.15.
Figure 3.11 Décoloration EVA.
52
Figure 3.12 Délamination.
Figure 3.13 Fissure de la cellule.
Figure 3.14 Bris de verre.
53
Figure 3.15 Détérioration du revêtement antireflet (ARC).
La figure 3.16 montre la décoloration de l’EVA et la corrosion de la métallisation (défauts de

grille, barres omnibus, défauts de ruban d’interconnexion de cellules apparus dans les
modules PWX500.
Figure 3.16 Décoloration EVA et corrosion de la métallisation.
Les défauts observés dans les modules ISOFOTON 100 (I-100) tels que la décoloration de
l’EVA, délamination, la corrosion du jeu de barres et la fissuration de la cellule solaire sont
illustrés aux Figures 3.17 et 3.18.
Figure 3.17 Décoloration de l'EVA, corrosion du jeu de barres et délamination à la diagonale
des cellules.
54
Figure 3.18 Fissuration de la cellule.
La figure 3.19 présente certains défauts apparus dans les modules ISOFOTON 75
Figure 3.19 Décoloration EVA, cellule fissurée.
Le BJP-250SA a été égratigné au cours du transport. La figure 3.20 illustre un exemple de ce
Défaut.
Figure 3.20 Verre rayé.
55
3.4 Discussions
Sur la base de l'analyse des résultats de l'inspection visuelle effectuée dans les deux sites
URERMS et central PV Melouka, nous constatons que la décoloration de l'EVA est le défaut
le plus fréquent apparu sur les deux sites et concerne tous les modules âgés tels que
Belgosolar 35 W, UDTS 50, PWX. 500, I-100 et I-75 avec pourcentage total 100% pour tous
les modules, les résultats de cette enquête confirment d’autres études sur le terrain en climat
chaud et sec [13,27,51], ce défaut est suivi de la corrosion de la métallisation qui est observé
avec différents pourcentages (Belgosolar 35 W et PWX 500: 100%, UDTS 50: 66,66%, I-100:
72,22%, I-75: 50%). Le défaut de délamination s’est produit chez URERMS et Melouka
central avec un pourcentage inférieur (Belgosolar 35 W: 3,75%, PWX 500: 100%, UDTS 50:
41,66%, I-100: 27,66, I-75: 20%), ces résultats confirment le défaut de délamination est plus
fréquent en climat humide [10,13,27]. La classification des principaux défauts en fonction de
l'intervalle de temps est résumée dans le tableau 3.6.
Intervalle de temps 1-6 ans 7-11 ans 12-20 ans 21-32 ans
Défaut
Décoloration EVA 0% 100 % 100 % 100 %
Corrosion de la 0 % 25.35 % 16.90 % 100 %

métallisation
Délamination 0% 09.85 % 07.04 % 3.75 %
Tableau 3.6 Classification des défauts principaux selon l'intervalle de temps.
3.5 Conclusion
Tous les résultats de l’enquête expérimentale réalisée dans l’unité de recherche sur les
énergies renouvelables en milieu saharien (URER.MS) Adrar, y compris la centrale
photovoltaïque âgée de Melouka, ont été rassemblés dans ce chapitre. Une analyse et une
évaluation des défauts et de la dégradation des modules photovoltaïques ont été effectuées à
l’aide d’un contrôle visuel (modules PV pour technologies du silicium monocristallin et poly-
cristallin), afin de recueillir des données de modes de défaillance survenant dans la zone
désertique après une exposition extérieure dans des conditions météorologiques réelles. En
outre, l’effet négatif de l’ombrage partial sur puissance de sortie d’un champ photovoltaïque.
56
Conclusion générale
Conclusion générale
4. Conclusion générale
Dans le cadre du travail de ce mémoire, on s’est principalement intéressé au des défauts des
systèmes photovoltaïque spécialement le coté générateur PV dans cette chaine.
L'objectif est de extraire les défauts des systèmes photovoltaïque apparut dans les installations de
Unité de Recherche en Energies Renouvelables en Milieu Saharien (URER.MS) ADRAR par
une étude démonstrative.
une inspection visuelle détaillée de plusieurs modules (silicium mono-cristallin et poly-cristallin)

a été réalisée dans une unité de recherche en énergies renouvelables (URERMS) et dans la
centrale photovoltaïque de Melouka afin d'identifier et de rassembler des données sur les modes
de dégradation et de défaillance en cours dans la zone désertique pour servir les entreprises
d’installation de systèmes PV et de recherche afin d’améliorer la durée de vie et le processus de
fabrication des panneaux PV. Cette étude prouve que la décoloration de l'EVA est le principal
défaut présent dans la région désertique de l'Adrar avec un pourcentage total égal à 100% après
une exposition à long terme en extérieur. Parmi les autres défauts, on peut citer le délamination,
la corrosion de la métallisation (lignes de grille, barres intercalaires et interconnexion des
cordes), fissures des cellules solaires, bris de verre, détérioration du revêtement antireflet,
traînées d’escargot, défaillance des boîtes de jonction et salissures, qui d'accord avec d'autres
études sur le terrain. En outre, l’effet négatif de l’ombrage partial sur les caractéristiques P-V / I-
V d’un champ photovoltaïque composé de trois modules PV connecté en série a été testé sous
logiciel Matlab/Simulink.
57
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62
‫ملخص‬
)‫ الطاقة الكهرومائية وطاقة الكتلة الحيوية‬،‫ طاقة الرياح‬،‫شهد العالم تقدم كبير في استخدام مصادر الطاقة المتجددة (الطاقة الشمسية‬
‫ نظيفة كما أنها تق لل من اآلثار السلبية كاالحتباس الحراري والتلوث والتي تمثل أهم‬،‫وهذا بفضل مزاياها العديد ككونها مستدامة‬
‫ من بين هذه الطاق ات تعتبر الطاقة الشمسية من أهم مصادر الطاقة التي تمتلكها الجزائر خصوصا‬.(‫عيوب الطاقة التق ليدية (األحفورية‬
..‫في المناطق الصحراوية‬
‫مركزين على تدهور االلواح الكهروضوئية بعد تعرضها الطويل‬,‫تهدف هذه الدراسة لتقييم عيوب األنظمة الكهروضوئية بصفة عامة‬
‫للظروف المناخية الطبيعية في كل من وحدة البحث في الطاق ات المتجددة في الوسط الصحراوي و محطة الطاقة الكهروضوئية‬
‫ وهذا من أجل توفير ق اعدة بيانات مفيدة حول العيوب البصرية التي‬، ‫ وذلك باستخدام فحص بصري مفصل‬،‫القديمة بملوكة‬
.‫ باإلضافة إلى تأثير التظليل الجزئي على خصائص لاللواح الشمسية‬.‫ظهرت في منطقة أدرار‬
.‫التظليل الجزئي‬, ,‫تدهور‬, ‫ عيوب‬,‫الفحص البصري‬,‫ األنظمة الكهروضوئية‬: ‫الكلمات المفتاحية‬
Résumé
L’utilisation de sources d'énergie renouvelables (solaire, éolienne, hydroélectrique et biomasse) a progressé
dans le monde grâce à plusieurs avantages tels que l'inépuisable, la propreté et les effets moins négatifs des
ressources énergétiques (fossiles) traditionnelles (tels que les gaz à effet de serre et la pollution).Parmi les
sources d'énergie renouvelables disponibles, l'énergie solaire est considérée comme la source d'énergie la
plus importante largement présente en Algérie et en particulier dans la région saharienne.
L’objectif de cette étude est d’évaluer les défauts des systèmes photovoltaïques en général, en se
concentrant sur la dégradation des panneaux photovoltaïques après une longue exposition aux conditions
climatiques naturelles dans l’unité des énergies renouvelables du centre du désert et dans l’ancienne centrale
photovoltaïque, à l’aide d’une inspection visuelle détaillé afin de fournir une base de données utile sur les
défauts des systèmes photovoltaïques apparus dans la région de l'Adrar. En plus de l'effet de l'ombrage
partiel sur les caractéristiques du module photovoltaïque
Keywords: Systèmes photovoltaïques, Inspection visuelle, défaut, Dégradation, l'ombrage partiel.

Etude Démonstrative Des Différents Défauts Des Systèmes Photovoltaïques Installés Au Sein de l'URERMS Adrar

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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche

Mémoire De Fin D’étude En Vue De L’obtention Du Diplôme :

Devant le jury composé de :

 BACHHIRI Mohammed Président

Avant tout, nous remercions le grand Dieu "Allah" le tout puissant

qui nous a donnés le courage, la volonté, la patience et la santé durant toutes

ces années d’étude et que grâce a lui ce travail a pu être réalisé.

Nous tenons à exprimes mes remerciements et mes gratitudes à mon

encadreur Monsieur " Bouraiou Ahmed", pour sa disponibilité, et pour ses

précieux conseils et ses aides durant tout au long de ce travail, et nous

accepter d'examiner ce travail, un grand remerciement aussi au département

Des Sciences et Technologie de l’université d’Adrar et à tous ses enseignants.

Mr "Bouraiou Ahmed" à ma sœur "Banaceur Fatima Zohra"

Mme : Baazzi Aicha.

Mr "Bouraiou Ahmed" à ma sœur "Baazzi Aaicha"

Mme : Banaceur Fatima Zohra.

TPO : Polyoléfine thermoplastique

PVF : Polyfluorure de vinyle

EVA: Ethylène Acétate de Vinyle.

a-Si :Silicium amorphe

CdTe :Tellurure de cadmium

CIS : Séléniure de cuivre-indium

CIGS : Diséléniure de cuivre-indium gallium

MPPT : Suivi du point maximum de puissance

PCU :Unité de conditionnement d’alimentation

ARC :Revêtement antireflet

CCD :Détecteur à couplage de charge

IR-CCD :Infrarouge détecteur à couplage de charge

Icc :Courant de court-circuit.

Vco: Tension de circuit ouvert.

Vmp :Tension de fonctionnement à puissance maximale.

STC :Conditions de test standard

A: Surface de générateur photovoltaique (m2).

G :Eclairement solaire (W/m2).

I : Courant fourni par la cellule

IPV: Photon-courant de la cellule proportionnel à l’éclairement (G)

I0: Courant de saturation inverse de la diode.

VT: potentielle thermodynamique.

k:Constante de Boltzmann (1.38×10-23 Joules/Kelvin).

T :Température de la cellule en Kelvin.

q :Charge d’un électron =1.6×10-19 C.

a : Facteur d’idéalité de la jonction.

V:Tension aux bornes de la cellule.

Rp : Résistance modélisant les courants de fuites de la jonction

Ns :Nnombre des cellules connecte en séries

IPV,STC (A) : Courant générer par la lumière au STC.

KI: Coefficient du courant du court-circuit, normalement fourni par le fabricant.

KV : Coefficient de tension en circuit ouvert, normalement fourni par le fabricant.

ΔT = T-TSTC (en Kelvin, TSTC = 25 ° C)

GSTC : (1000 W/m2) : Eclairement au STC.

Aujourd'hui, l'utilisation des énergies renouvelables telles que l'énergie éolienne ou

L’Algérie s’est récemment fortement intéressée aux énergies renouvelables pour

La production d'électricité utilisant l'énergie photovoltaïque a augmenté l'année

Les panneaux photovoltaïques sont un élément sensible du système photovoltaïque

Dans la présente étude, une inspection visuelle détaillée de différentes technologies

Le manuscrit est organisé comme suit:

• Chapitre 1: Généralité sur les systèmes photovoltaïques

• Chapitre 2: Modélisation et simulation du module photovoltaïque.

• Chapitre 3: Résultats expérimentaux et discussions

• La dernière section est le tirage des conclusions.

Généralité sur les systèmes

Ce chapitre introductif du manuscrit est consacré aux généralités sur la filière