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Gabriel 1ERE6

CLERCIN

Discours HLP / Le travail

Problématique : En quoi le travail peut-il avoir un impact sur notre santé mentale

Exorde/

Début du discours avec l’orateur s’adressant au public


« - Aimez-vous l’école ?
- Réponse quelconque du public
- Je comprends . Moi quand j’étais plus petit mes parents me répétaient souvent de bien travailler à
l’école et d’être assidu , et comme cela je pourrais réussir . A la question « aimez-vous l’école »,
qu’auriez vous tendance à répondre ? La réponse serait-elle la même face à vos parents, votre
professeur ou encore face à votre bande de camarades.
Si aimer l’école paraît être une question toute simple, sa réponse n’en paraît pas moins incertaine.
- Réponse quelconque du public
- Très bien, selon vous c’est donc ça . Alors oui je comprend tout à fait votre réponse , et elle
totalement justifiée ; mais est-ce que ça vaut réellement la peine de travailler ? »

L’orateur marque un temps brève de pause pour entendre la salle ( se calmer) ( devenir
silencieuse ) . Car oui parfois le silence est aide .

Narration/

Commence ainsi un long monologue de l’orateur :


- L’école est le lieu ou on va venir apprendre, comprendre ,et surtout se former . Et quand on y
réfléchit bien cela peut-être intéressent d’apprendre de nouvelles choses . Mais à quel prix ?
Alors je vais vous raconter ici une petite histoire me concernant, tout le monde aime les histoires
que ce soit vous ou moi . Tout au long de ma scolarité j’étais persuadé que le travail payé mais en
comparaison avec mes proches je n’étais pas totalement attiré par l’école, cela ne me disait rien de
spécifique ; j’étais plus attiré par les petits plaisirs de la vie . Et c’est en entrant au collège que j’ai
commencé à ressentir un « amour » si je puis dire pour l’école .
Dès la 6eme j’ai ressenti un sentiment de bonheur en étudiant certaines matières comme l’histoire
ou l’anglais . J’étais animé par cela . Alors oui je peux vous comprendre , c’est assez ambigu
d’aimer l’école à un très jeune âge , mais comme tout dans la vie il y a des choses qu’on ne peut
expliquer .
Dès lors je commençais à m’épanouir rien qu’en me disant que ce travail allé un jour payé pour
réaliser mes rêves . Et j’espère que vous comprenez bien cela , car tout être humain a besoin d’être
compris .
Mais dès la 4eme, je me suis senti lassé par l’école, je ne trouvais plus forcément de plaisir à
travailler et étudier . Je me lassé au fur et à mesure , mais je continuer à travailler pour la bonne
cause et pour la réussite .
C’est resté comme ça jusqu’en Première . Et un jour alors que ma moyenne général était très basse
j’eus par pur hasard un déclic me disant de me remettre en cause pour réaliser mes rêves . Cette
phrase que me disait mes parents quand j’étais plus petit raviva en quelque sorte mon amour pour le
travail , et j’arrivais aussi à goûter aux plaisirs de la vie. Tout est une question d’équilibre .
Mais au fur et à mesure que j’obtenais des résultats plus que convenables, je me sentais fatigué ,
épuisé, ailleurs, je comprenais que le travail impacta ma santé, surtout ma santé mentale .
Dès lors une question me fit réfléchir pendant une longue période : « Est-ce que j’aime l’école » .
« Est- ce que ça vaut réellement le coup de me donner autant de mal pour réaliser mes rêves », «
Pourquoi le travail me cause certains problèmes » . Avec ces nombreuses questions de réflexions
que je me posa pendant un long moment , je vais essayer de vous répondre à quelque chose que
beaucoup de personnes se pose, y compris moi-même . C’est ainsi que je vais aborder trois points
pour savoir si le travail pourrait avoir d’éventuelles impacts sur la santé mentale .

Après avoir fini son long et rude monologue, l’orateur regarde attentivement le public ( ce dernier
étant animé et souhaitant une réponse ) .

Confirmation/

L’orateur visualise le public . En ce faisant, il trouve une inspiration . Lors d’un discours il n’y a pas
que l’orateur et ses paroles qui comptent, il y a aussi les spectateurs mais aussi le cadre . Chaque
élément et aspect peuvent jouer un rôle crucial .

Commence ainsi la confirmation :

- Alors je souhaite aborder là trois grands aspects de l’impact du travail . Personnellement je compte
que ceux-la mais toutefois vous pouvez en rajouter d’autres, il arrive que je me trompe . N’est-ce
pas le but d’un discours d’avoir un avis sur l’argumentation ?
J’en trouve donc trois : l’envie de toujours vouloir en faire plus, une source d’anxiété et un
changement atteignant la personnalité .

Tout d’abord , j’ai pu constater qu’à force de travailler j’ai ressenti un sentiment nouveau,
quelque chose que je venais de découvrir et qui me tenter encore plus ; je parle ici de la
satisfaction .
Le simple fait de bien travailler fait ressentir un sentiment empli de d’accomplissement,
d’encouragement et de réconfort en quelque sorte . Avouez le, n’avez-vous pas déjà eu de la
satisfaction en ayant une très bonne note .
Mais à force d’avoir de bonnes notes, j’en voulais encore plus, encore et toujours plus . Comme on
me le dit souvent, je suis borné . J’en avais encore envie .
C’est ainsi que cette obsession qui fut au début plutôt positive vira à l’obsession toxique . Au fur et
à mesure je me forcer à en faire plus, mais cela provoqua uniquement des dommages sur ma santé
et sur moi .
Pour vivre avec un « fil conducteur », l’être humain a besoin d’une obsession ; mais je l’admet , elle
peut vite devenir nocif .

Ensuite , j’ai pu découvrir que le travail et l’obsession nocif que j’avais ont impacté ma santé
mentale . Cet impact là se résume principalement à l’anxiété . Cette angoisse est décrite comme
étant passagère . Mais dans ce cas là , elle eu un effet durable . Je me posais tellement de questions ,
j’avais tellement d’appréhension vis-à-vis de la réussite , et du travail que je fournissais, je me
disais encore que je pouvais faire plus, que je pouvais donner le meilleur de moi-même mais ça me
détruisait ; sauf que je m’en rendais pas compte .
Le sentiment d’accomplissement que je ressentais en ayant de bonne notes créa de une angoisse .
Une angoisse qui me prenait, au point que je ne savais plus quoi faire
Alors certes le stress n’est pas du tout bon , mais c’est compliqué de faire ainsi . Il faudrait essayer
de le « dompter » . Et c’est juste l’anxiété peut se soigner, ce que je réussis .

Et pour finir je vais vous parler de l’impact à mes yeux le plus important sur notre santé mentale ,
qui cause un changement de la personnalité .
Alors bien évidemment je ne parle pas d’un changement drastique mais de quelques complications .
En me forçant à toujours travailler, ma perception de la vie changea . Je commençais à voir la
société comme différente d’avant , j’éprouvais du dégoût envers cette dernière ainsi qu’avec mes
proches et moi même .
Je me sentais là différent à cause de tout ça . Ayant eu pour habitude d’être presque toujours positif,
j’éprouvais plus d’émotions négatives . Ce qui montre que le travail causa dans ma mentalité et
personnalité certains changements .
Alors oui, vous pouvez être inquiet par rapport à tout cela mais pas de soucis , je me porte bien
mieux .

Péroraison/

En somme, le travail apporta de nombreux bienfaits dans ma vie comme l’accomplissement et le


sentiment de confiance, mais il fut aussi l’auteur d’actions négatives dans ma vie comme une
obssesion, une source d’anxiété et également des changements intra personnelle .
Et donc je pense effectivement que le travail a un gros impact sur notre santé, mais il faut toutefois
agir pour le contrer . Et comme je l’ai dis, tout est une question d’équilibre entre vie professionnelle
et vie personnelle .

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