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(1) Montrer que u est une dilatation ssi on a l’une des conditions suivantes :
1 0
...
(i) il existe une base dans laquelle la matrice de u s’écrit : , λ ∈
1
0 λ
K \ {0, 1},
(ii) D = (u − Id)(E) 6⊂ H (où D est une droite).
On dit que u est une dilatation d’hyperplan H, de droite D, de rapport λ.
(2) Montrer que u (u 6= Id) est une transvection ssi on a l’une des conditions suivantes :
1 0
...
(i) il existe une base dans laquelle la matrice de u s’écrit : ,
1 1
0 1
(ii) D = (u − Id)(E) ⊂ H (où D est une droite),
(iii) si H = Ker f , f ∈ E ∗ \ {0} alors ∃a ∈ H \ {0} tel que
∀x ∈ E, u(x) = x + f (x)a.
u est une transvection d’hyperplan H et de droite D.
On note τ (f, a) la transvection définie par τ (f, a)(x) = x + f (x)a.
(3) a) Si τ = τ (f, a), calculer τ −1 .
b) Donner l’expression de τ (f, a) ◦ τ (f, b).
(4) a) Soit u ∈ GL(E), prouver la relation suivante :
u ◦ τ (f, a) ◦ u−1 = τ (f ◦ u−1, u(a)).
b) En déduire que, si τ est une transvection de droite D, d’hyperplan H, alors u◦τ ◦u−1
est une transvection de droite u(D) et d’hyperplan u(H).
(1) Soient (x, y) ∈ (E \ {0})2 , montrer qu’il existe une transvection u ou un produit de
transvections u ◦ v tels que u(x) = y ou u ◦ v(x) = y (on distinguera les cas : x, y non
colinéaires, x, y colinéaires).
(2) Soit x ∈ E \ {0}, H1 , H2 deux hyperplans distincts, x ∈
/ H1 ∪ H2 .
Montrer qu’il existe une transvection u telle que u(x) = x et u(H1 ) = H2 .
(3) Montrer alors par récurrence sur n = dim E que les transvections engendrent SL(E).
(4) Prouver que les transvections et les dilatations engendrent GL(E).
SUJETS D’ÉTUDE SUR L’ALGÈBRE LINÉAIRE 3
II - Déterminant circulant.
Soit (a0 , a1 , . . . , an−1 ) ∈ Cn , on pose :
a0 a1 . . . an−1
an−1 a0 . . . an−2 2iπ
C(a0 , a1 , . . . , an−1 ) = .. .. .. et ωn = exp .
. . . n
a1 a2 . . . a0
SUJETS D’ÉTUDE SUR L’ALGÈBRE LINÉAIRE 5
1 n
P
a) En utilisant la fraction rationnelle F (X) = xj et en interprétant les
j=1 X + bj
égalités ci-dessus, trouver l’expression des xj en fonction
des α i .
1
b) En déduire l’expression de la matrice inverse de H = et retrouver
ai + bj (i,j)∈[1,n]
l’expression du déterminant du 1.
c) On prend ai = i − 1, bj = j, vérifier que la matrice H −1 (H est une matrice de
Hilbert) est à coefficients entiers. Utiliser un algorithme d’inversion de matrice et
comparer avec le résultat obtenu pour n = 6.
Exercice 6. I LE PFAFFIEN.
0 x1,2 . . . x1,2n
−x1,2 0
Soit A =
... .. une matrice carrée d’ordre 2n antisymétrique.
.
−x1,2n 0
On veut prouver que det A est le carré d’une fonction polynomiale des xij à coefficients dans
Z, homogène de degré n.
(1) Vérifier ce résultat pour n = 1, n = 2.
(2) Soit (M1 , M2 ) ∈ (Mp (C))2 , prouver que le polynôme det(M1 + xM2 ) est de degré
inférieur ou égal à Rg(M2 ).
6 SUJETS D’ÉTUDE SUR L’ALGÈBRE LINÉAIRE
a) Montrer que
(i) si σ ∈ Gc alors ε(σ) = ε(σ|J ),
(ii) si σ ∈ G, en définissant σ c ∈ Sn−p par σ c (j) = σ(p + j) − p pour j ∈ [1, n − p]
alors ε(σ c ) = ε(σ).
b) Pour I ∈ Ep (n), on note SI = {σ ∈ Sn | σ([1, p]) = I}.
Prouver que l’application Π : (s, t) ∈ G×Gc 7→ st ∈ SJ est un isomorphisme de
groupes.
c) Prouver enfin que l’application σ ∈ SJ 7→ σI σ ∈ SI est une bijection.
(3) a) Montrer que les (SI )I∈Ep (n) forment une partition de Sn . Si on pose
X
ΣI = ε(σ)aσ1 ,1 . . . aσn ,n ,
σ∈SI
P
en déduire que det A = ΣI .
I∈Ep (n)
b) À l’aide des résultats du 2, prouver que
! !
X X
ΣI = ε(σI ) ε(t)a(σI t)1 ,1 . . . a(σI t)p ,p ε(s)a(σI s)p+1 ,p+1 . . . a(σI s)n ,n .
t∈Gc s∈G
où ∆I,J (A) est le déterminant de la matrice obtenue en ne conservant que les lignes
d’indice dans I et les colonnes d’indice dans J de la matrice A.
c) Étendre la formule précédente au cas où J est quelconque.
Partie II - Applications.
(1) Si n = 4, p = 2 et J = {1, 2}, écrire la formule de Laplace. En déduire une relation
entre les 6 mineurs d’ordre 2 d’une matrice B ∈ M2,4 (C).
(2) Calculer les déterminants :
1 1 3 4
2 0 0 8
a)
3 0 0 2
4 4 7 5
1 1 1 0 0
1 2 3 0 0
b) 0 1 1 1 1 .
0 a b c d
0 a2 b2 c2 d2
8 SUJETS D’ÉTUDE SUR L’ALGÈBRE LINÉAIRE
SUJETS D’ÉTUDE SUR L’ALGÈBRE LINÉAIRE 1
1. Solutions
Solution 1 QUATERNIONS
Partie I
(1) On vérifie que H est évidemment un sous-espace vectoriel de M4 (R). C’est aussi un
sous-anneau de M4 (R) car :
′ ′
A −C A −C ′ AA − CC ′ −(CA′ + AC ′ )
= = M(AA′ − CC ′ , CA′ + AC ′ )
C A C ′ A′ CA′ + AC ′ AA′ − CC ′
donne la stabilité pour le produit AA′ −CC ′ = A(aa′ −bb′ −cc′ −dd′ , ab′ + ba′ + cd′ −dc′ )
et CA′ + AC ′ = C(ac′ − bd′ + ca′ + db′ , ad′ + bc′ − cb′ + da′ ), enfin I4 = M(I2 , 0) ∈ H.
H n’est pas commutatif (prendre A = A(0, 1), C = 0, A′ = 0, C ′ = C(1, 0) alors
AC ′ = C(0, 1) et C ′ A = −C(0, 1) donc
Si on écrit M(a, b, c, d) = aE1 + bE2 + cE3 + dE4 , la famille (E1 , E2 , E3 , E4 ) est bien
génératrice et on vérifie aisément qu’elle est aussi libre.
(2) On vérifie aisément que ϕ est un homomorphisme injectif, ce qui permet d’identifier C
à un sous-corps de H.
a b
′
(4) Si (A, C) 6= (0, 0), posons A = = AT , C ′ = −C alors, le produit q.q devient :
−b a
′
A −C A −C ′
= (a2 + b2 + c2 + d2 )I4 .
C A C ′ A′
q
Conclusion : l’inverse de q est le quaternion (on peut remarquer l’analogie avec
N(q)
les nombres complexes).
(5) R est contenu dans le centre de H, montrons que ces ensembles sont égaux :
si q appartient au centre de H, alors qi = iq et qj = jq et en écrivant q sous la forme
donnée au 2˚, on en déduit q ∈ R.
Comme (1, i, j, k) forme une base alors q̄ = −q ⇔ a = 0 (et q ∈ P ⇒ q 2 ∈ R).
Ensuite qq ′ .qq ′ = q(q ′ q̄ ′ )q̄ = q q̄.q ′ q̄ ′ = N(q)N(q ′ ).
| {z }
car q ′ q̄ ′ ∈R
(i)
(6) ⇒ : évident.
(ii)
Réciproque : si q ∈ H alors on écrit q = a
+ p où a ∈ R, p ∈ P.
a = 0 soit q ∈ P
2 2 2
q ∈ R ⇔ a + p + 2ap ∈ R ⇔ ap = 0 ⇔ ou .
p = 0 soit q ∈ R
2 SUJETS D’ÉTUDE SUR L’ALGÈBRE LINÉAIRE
Partie II
(1) Comme K est de dimension finie, il existe n ∈ N tel que (1, a, . . . , an ) soit une famille
liée, ce qui signifie qu’il existe λi ∈ R tels que :
Yr s
Y
λ0 + λ1 a + · · · + λn a = P (a) = 0 = λn (a − αi ) [(a − βj )2 + γj2 ]
n
i=1 j=1
Solution 2
Partie I - Les dilatations et les transvections.
(1) u dilatation ⇒ (i) : soit (e1 , . . . , en−1 ) une base de H et x ∈/ H alors (e1 , . . . , en−1 , x) est
a1
I A
une base de E. Dans cette base u admet pour matrice M = n−1 où A = ... .
0 λ
an−1
1 P n−1
On prend alors en = −x + ai ei ce qui nous donne u(en ) = λen et dans la base
1 − λ i=1
SUJETS D’ÉTUDE SUR L’ALGÈBRE LINÉAIRE 3
(1) Si (x, y) est libre alors (x, y − x) est libre. On complète pour avoir une base
1 0
...
(e1 , . . . , en−2 , y − x, x) et on prend la transvection de matrice . On
1 1
0 1
a alors u(x) = x + (y − x) = y.
Si (x, y) est liée alors on prend z tel que (x, z) et (z, y) soient libre (ce qui est possible
car dim E > 2). Il existe (u, v) 2 transvections telles que v(x) = z et u(z) = y c.q.f.d.
(2) H1 ∩ H2 est de dimension n − 2. Soit (e1 , . . . , en−2 ) une base de H1 ∩ H2 , on prend
H = Vect(e1 , . . . , en−2 , x).
Soit en ∈ H1 tel que (e1 , . . . , en−2 , en ) soit une base de H1 et tel que en + x ∈ H2 (en
f2 (x)
effet, si H2 = Ker f2 , si y ∈ H1 \ H2 alors f2 (y) 6= 0 et on prend en = − y).
f2 (y)
On définit alors u par u(ei ) = ei pour i 6 n − 2, u(x) = x et u(en ) = en + x. u est
une transvection qui vérifie u(x) = x et u(H1 ) = H2 (il suffit en fait de prouver que
u(H1) ⊂ H2 or u(en ) = en + x ∈ H2 et u(ei ) = ei pour i 6 n − 2).
(3) Par récurrence sur n = dim E.
n = 2 soit w ∈ SL(E), (e1 , e2 ) une base alors il existe u, transvection (ou produit de
transvections) telle que u(w(e1 )) = e1 . Comme u◦w ∈ SL(E) alors, dans la base (e1 , e2 ),
4 SUJETS D’ÉTUDE SUR L’ALGÈBRE LINÉAIRE
1 λ
sa matrice s’écrit M(u ◦ w) = .
0 1
Si λ = 0 c’est terminé, sinon, on prend H = Vect(e1 ), u ◦ w 6= Id donc u ◦ w est une
transvection c.q.f.d.
P (n) ⇒ P (n + 1) Soit w ∈ SL(E) et (e1 , . . . , en+1 ) une base de E. Il existe u
transvection (ou un produit de transvections) telle que u(w(en+1)) = en+1 (ques-
tion 1). Si H1 = Vect(u ◦ w(e1 ), . . . , u ◦ w(en )) et H2 = Vect(e1 , . . . , en ) alors il
existe une transvection v telle que v(en+1 ) = en+1 et v(H1 ) = H2 (question 2) donc
v ◦ u ◦ w(H2 ) = v(H1 ) = H2 et on applique l’hypothèse de récurrence à v ◦ u ◦ w|H2 .
(4) Si w ∈ SL(E) OK sinon w ∈ GL(E) alors il existe une dilatation u telle que u ◦ w ∈
SL(E), on utilise alors le 3.
Solution 3
(1) a) On procède par récurrence sur m :
c’est évidemment vrai pour m = 1,
p(m) ⇒ p(m + 1) : pour que (a1 , . . . , am , am+1 ) soit libre, il faut et il suffit que
(a1 , . . . , am ) soit libre et que am+1 ∈ Fp \ Vect(a1 , . . . , am ). Ceci fait pn − pm choix
pour am+1 et termine ainsi la récurrence.
b) M ∈ GL(Fpn ) ⇔ les vecteurs colonnes de M sont libres, le a) fournit alors directe-
ment le résultat.
Soit Mk = {M ∈ L(Fpn | det M = k}, montrons que #Mk = #M1 :
SL(Fpn ) est un sous-groupe de GL(Fpn ), si on définit la relation d’équivalence R sur
GL(Fpn ) par
MRN ⇔ MN −1 ∈ SL(Fpn )
alors Mk est une classe d’équivalence. Or, on sait qu’il y a en tout p − 1 classes et
qu’elles ont même nombre d’éléments donc # SL(Fpn ) = (pn − 1)(pn − p)(. . .)(pn −
pn−2 )pn−1 .
n 1 aij o n(n − 1) n(n − 1)
(2) P = . . . alors #P = p 2 et comme #Fpn = p 2 (pn −
0 1
n−1
1)(p − 1)(. . .)(p − 1), on a bien le résultat.
(3) a) ϕ(ab)(x) = (ab)x = a(bx) = ϕ(a)◦ϕ(b)(x) donc ϕ est un homomorphisme de groupe.
ϕ(a) = Id ⇔ ax = x ⇔ a = e donc ϕ est injectif.
b) On a uσ1 ◦σ2 = uσ1 ◦ uσ2 et uσ = Id ⇔ σ = Id donc u est bien un homomorphisme de
groupe injectif.
c) Soit G = {a1 , . . . , an }, a1 = e. Comme γa ∈ B(G), il existe σ ∈ Sn , unique, tel que
γa (ai ) = aσi .
Soit ξ = u◦ψ : G → GL(Fpn ), ξ(G) est un sous-groupe de GL(Fpn ) de même cardinal
que G que l’on note G′ , alors :
∃u ∈ GL(Fpn )|uP u−1 ∩ G′ est un sous-groupe de Sylow de G′ et ξ −1 (uP u−1 ∩ G′ ) est
un sous-groupe de Sylow de G (car ξ est injectif).
Solution 4
(1) a) (i) Évident car Ker f = {0} ssi f est injective et Ker 0 = F = Im f ssi f est
surjective.
(ii) i désigne l’inclusion canonique, la réponse est évidemment oui.
SUJETS D’ÉTUDE SUR L’ALGÈBRE LINÉAIRE 5
g4 ◦ w4 (t) = g4 ◦ g3 (y) = 0
= w5 ◦ f4 (t) (s. ex.)
Solution 5
Partie I : déterminant de Vandermonde
Q
(1) On a Vn (x0 , x1 , . . . , xn ) = (xj − xi ) par récurrence :
i<j
n = 1 : évident.
Soit P (X) = Vn+1 (x0 , x1 , . . . , xn , X) (on a supposé que x0 , x1 , . . . , xn sont tous distincts,
sinon, le déterminant est nul et la récurrence est prouvée).
Qn
deg P = n + 1 et P admet x0 , x1 , . . . , xn comme racines simples donc P (X) = λ (X −
i=0
xi ), λ étant le coefficient de X n+1 qui n’est autre que Vn c.q.f.d.
(2) a) La matrice (Pj (xi )) est le produit de la matrice de Vandermonde par la matrice
1 0
a0,1 1
triangulaire .
.. .. donc det(Pj (xi )) = Vn (x0 , . . . , xn ).
.
a0,n . . . an−1,n 1
1
b) On obtient alors immédiatement det(Hj (xi )) = Q n Vn (x0 , . . . , xn ).
(j!)
j=1
6 SUJETS D’ÉTUDE SUR L’ALGÈBRE LINÉAIRE
III -
(X − a1 )(. . .)(X − an−1 ) λ1 λn
(1) On pose F (X) = = + ··· + , on remplace la
(X + b1 )(. . .)(X + bn ) X + b1 X + bn
colonne Cn par la combinaison linéaire : λ1 C1 + · · · + λn Cn d’où
1 1
λn det = F (an ) det
ai + bj (i,j)∈[1,n]2 ai + bj (i,j)∈[1,n−1]2
SUJETS D’ÉTUDE SUR L’ALGÈBRE LINÉAIRE 7
P Qn
(2) a) On a F (ai ) = αi . On écrit F = où Q(X) = (X + bj ). Comme P (ai) =
Q j=1
n
Q Pn Q X − ak P (−bj )
αi (ai + bl ) on a P = P (ai )Li où Li = or xj = ′ . Q′ (−bj ) =
i=1 a
k6=i i − ak Q (−bj )
Ql=1
(bh − bj ) d’où
h6=j
n n
1 X Y Y ak + bj
xj = Q αi (ai + bl ) .
h6=j (bh − bj ) i=1 l=1 k6=i
ak − ai
Si H −1 = (h′ij ) alors
n Y ak + bi
Y 1
h′ij = (aj + bl ) Q .
l=1 k6=j
ak − aj h6=i (bh − bi )
Si on note ∆n le déterminant à l’ordre n, on a :
n−1
∆n−1 Y (an + bj )(aj + bn )
h′nn = = (an + bn )
∆n j=1
(an − aj )(bn − bj )
ce qui permet de prouver le résultat par récurrence.
b) Si on applique le résultat précédent, on obtient
(−1)i+j (n + j − 1)!(n + i − 1)! Yi+k−1Yh+j−1
h′ij = =
i + j − 1 (j − 1)!2 (i − 1)!2 (n − j)!(n − i)! k6=j k − j h6=i h − i
et comme les deux derniers termes du produit sont des entiers (I.2.c) le résultat est
bien acquis.
36 −630 3360 −7560 7560 2772
−630 14700 −88200 211680 −220500 83160
−1 3360 −88200 564480 −1411200 1512000 −582120
On a H = .
−7560 211680 −1411200 3628800 −3969000 1552320
7560 −220500 1512000 −3969000 4410000 −1746360
−2772 83160 −582120 1552320 −1746360 698544
Solution 6
(1) n = 2 : det A = (x12 x34 − x13 x24 + x14 x23 )2 .
Partie I
Solution 7 (1) C’est la définition même de la signature.
(2) a) (i) c’est une propriété des signatures (cf. proposition 1.3.7 page 22 ).
(ii) on fait une translation de −p.
b) Si j ∈ J : st(j) = t(j) car t(j) ∈ J et comme s(j) = j, on a st(j) = ts(j).
On a la même conclusion pour j ∈ J c donc st = ts.
Π homomorphisme de groupes :
Π[(s, t).(s′ , t′ )] = Π(ss′ , tt′ ) = ss′ .tt′ = st.s′ t′ = Π(s, t)Π(s′ , t′ ).
8 SUJETS D’ÉTUDE SUR L’ALGÈBRE LINÉAIRE
(2) a) On prend J = {2, 3}, les déterminants obtenus dans la formule sont nuls si I contient
2 ou 3, le seul non nul sera obtenu pour I = {1, 4} et dans ce cas, il vaut
1 3 2 8
1.(−1). . = −100.
4 7 3 2
Pour le deuxième, on prend J = {4, 5}, I ⊂ {3, 4, 5}, εJ = 1,
si I1 = {3, 4}, εI1 = 1,
si I2 = {3, 5}, εI2 = −1,
si I3 = {4, 5}, εI3 = 1, d’où le déterminant :
(d − c)[b2 − 2a2 − (d + c)(b − 2a) − dc].
SUJETS D’ÉTUDE SUR L’ALGÈBRE LINÉAIRE 9