souviens-toi comme ils jouaient dans la mémoire de nos vingt ans quand la terre brûlait FERNANDO comme tu chantais si bien au rythme lent de ta guitare pour ne plus entendre au loin ni ces tambours ,ni les démons du désespoir.
Nous étions perdus FERNANDO
et les heures de la nuit semblaient durer l'éternité nous avions si peur FERNANDO car ni toi, ni moi, jamais n'avions appris comment mourir et je peux te dire enfin que ce jour là tous ces canons m'ont fait pleurer.
Y avait partout des lueurs d'espoir
le ciel chantait FERNANDO des millions d'étoiles brûlaient d'amour de liberté FERNANDO si j'avais encore le goût de vivre, le choix des armes je retournerai me battre encore pour toi mon frère FERNANDO
nous avons vieilli FERNANDO
je ne vois plus dans tes bras ce vieux fusil de nos vingt ans écoutant ces tambours FERNANDO nous avons vécu l'enfer en traversant le rio grande mais je sens que jusqu'au bout tu défendras la liberté de ce pays