INRAP Rue Des Forges 2018

Bourgogne - Franche-Comté, Côte-d’Or
Rapport d’opération
Fouille/surveillance de travaux
juin 2018 - février 2019
Dijon - Rues Jeannin, Verrerie, Longepierre, des

Forges, impasse de Braisne, places Notre-Dame,
des Ducs de Bourgogne et de la Sainte-Chapelle
Archéologie des espaces publics
du « secteur sauvegardé »
Surveillance des travaux de piétonisation
et de réfection des réseaux
Campagne 2018-2019
rie
re
Ver
ture
c
réfe
sous la direction de 465 450
Rue
459
la P
472
471
Yvan Virlogeux 460 610
de
582 467 473 369

783 Hôtel de 379
Rue
464 638 378

474 368 375 377
636 784
462 637 Vogüé 475 376
6237950
6237850
367
581 785
Rue
de 469 366
Rue Musette 470
365
496 la 478
Eglise 370
Dame
Notre 364 371

-Dam
495 e
479
481 480
490 Chouet
te
363
374
372 373
Rue du Rabot
489
484 482 Rue
Imp. de Braisne
Notre
6237850
499 Jeannin
487 486 485
491
e
494 493 492

Verreri
488 483
362
Lamonnoye
Forges Place des Ducs
501 500 de Bourgogne
502
Place
des 358
Rue 25
Rue
Square des Ducs 361 360 359
Rue
6237800
Longepierre
Cour
de
le
Musée
Flore
Sainte Chapel
des
3
24 Beaux-Arts
Rue
26
Hôtel de Ville
Théâtre
Cour de Bar 7
Rue Cour d’Honneur
Place de la
de
la N municipal
Libert
é
0 25 m
6237750
265 Emprise des travaux

8
264 Tranchée de réseau Place
Rue
de la Libération Rameau
263
Inrap Bourgogne - Franche-Comté

mars 2022
Bourgogne - Franche-Comté, Côte-d’Or
Rapport d’opération
Fouille/surveillance de travaux
juin 2018 - février 2019
Dijon - Rues Jeannin, Verrerie, Longepierre, des

Forges, impasse de Braisne, places Notre-Dame,
des Ducs de Bourgogne et de la Sainte-Chapelle
Archéologie des espaces publics
du « secteur sauvegardé »
Surveillance des travaux de piétonisation
et de réfection des réseaux
Campagne 2018-2019
sous la direction de par Avec la collaboration de
Yvan Virlogeux Yvan Virlogeux Benjamin Saint-Jean Vitus

Code Patriarche
043356
Anne-Lise Bugnon-Labaune
David Cambou
Anne Delor- Ahü
Christophe Gaston
Code INSEE
21231
Annamaria Latron
Arrêté de désignation
2018-328
Arrêté de prescription
2018-256

Immeuble Équinoxe
5, rue Fernand Holweck 21 000 Dijon
Tél. 03 80 60 84 10, bourgogne-franche-comte@inrap.fr
Code Inrap
F124023
mars 2022
Sommaire
I. Données administratives,
techniques et scientifiques
8 Fiche signalétique
9 Mots-clefs des thesaurus
10 Intervenants
12 Notice scientifique
15 État du site
16 Localisation de l’opération
19 Arrêté de prescription de fouille
22 Cahier de charges scientifique
29 Autorisation de fouille archéologique préventive
31 Projet Scientifique d’Intervention
II. Résultats
59 1. Présentation de l’opération
59 1.1 Généralités
62 1.2 La surveillance des travaux
62 1.2.1 Une surveillance partielle
63 1.2.2 L’excavation des tranchées
64 1.2.3 L’insertion des archéologues dans les équipes d’intervention
65 1.2.4 Moyens mis en œuvre
65 1.3 Déroulement du chantier
65 1.3.1 La surveillance des travaux de réfection des réseaux
67 1.3.2 La fouille d’une future fosse de plantation
67 1.4 Méthodologie
67 1.4.1 Contraintes de fouille
68 1.4.2 Enregistrement
72 1.4.3 Contenu du rapport
73 2. Contexte historique et bilan des connaissances

73 2.1 Introduction
73 2.1.1 Un chantier aux portes du palais des Ducs de Bourgogne
76 2.1.2 Documentation consultée
76 2.2 Compilation des données archéologiques disponibles
76 2.2.1 La ville antique
89 2.2.2 La période médiévale
101 2.3 Évolution de l’espace public depuis la fin du Moyen Âge
101 2.3.1 L’apport des anciens plans
113 2.3.3 Configuration et environnement architectural des espaces publics requalifiés
I. Données administratives, techniques et scientifiques 5
Sommaire
123 3. Description des vestiges découverts

123 3.1 Place Notre-Dame
123 3.1.1 Observations générales
124 3.1.2 Les vestiges du bâtiment détruit au xixe siècle
132 3.1.3 Observations aux abords de l’Office de Tourisme
135 3.1.4 Aperçu d’ensemble
136 3.2 Rue des Forges
136 3.2.1 Généralités
138 3.2.2 Quelques témoins de chaussées de rues médiévales et modernes
141 3.2.3 En résumé…
142 3.3 Impasse de Braisne
143 3.3.2 Les marges du « grand cimetière Notre-Dame »
146 3.3.3 Quelques vestiges de maçonneries
149 3.4 Place des Ducs de Bourgogne
159 3.5 Rue Verrerie
162 3.5.1 Les vestiges du pavement calcaire
165 3.6 Rue Jeannin
167 3.6.2 Les vestiges du pavement calcaire SL 9
169 3.6.3 Données diachroniques enregistrées dans la tranchée principale
181 3.6.4 En résumé…
182 3.7 Rue Longepierre
204 3.8 Place de la Sainte-Chapelle
204 3.8.2 Fouille de l’emprise d’une fosse de plantation d’arbres
225 3.8.3 Surveillance du creusement des tranchées de réseaux
247 4. Études spécialisées

247 4.1 Étude archéo-anthropologique
268 4.1.1 Impasse de Braisne
268 4.1.2 Place des Ducs de Bourgogne
269 4.1.3 Place de la Sainte-Chapelle
289 4.1.4 Conclusions
292 4.2 Évaluation du mobilier céramique gallo-romain
295 4.3 Expertise de la vaisselle en terre cuite médiévale et contemporain
295 4.3.1 Répartition du mobilier céramique
298 4.3.2 Synthèse sur la vaisselle en terre cuite
299 4.3.3 Conclusion
302 4.4 Étude de la faune
302 4.4.1 Matériel et méthodes
303 4.4.2 Les restes fauniques gallo-romains
303 4.4.3 Les restes animaux datés du Moyen Âge
304 4.4.4 La faune datée de la période Moderne
305 4.4.5 Les Us stratigraphiquement modernes avec du mobilier gallo-romain
305 4.4.6 La faune issue des Us sans datation
306 4.4.7 Conclusion
306 Annexe 1 : Décomptes par Us et Espèce
Inrap · Rapport de fouille/surveillance de travaux Bourgogne - Franche-Comté, Côte-d'Or, Dijon
6 Campagne 2018-2019 Archéologie des espaces publics du « secteur sauvegardé »
Sommaire
308 5. Bilan de la campagne 2018/2019

308 5.1 Un bilan très positif
308 5.2 Aperçu synthétique des découvertes
313 6. Bibliographie
318 Liste des illustrations
324 7. Annexe : datation
III. Inventaires techniques

328 Inventaire de gestion des unités stratigraphiques
340 Inventaire des contenants
340 Inventaire du mobilier archéologique
347 Inventaire de la documentation archéologique

I. Données
administratives,
techniques
et scientifiques
Fiche signalétique
Localisation Surface de prescription Dates d’intervention sur le terrain
Région Environ 4 927 m² Terrain

Bourgogne - Franche-Comté du 25/6/18 au 28/2/19
Propriétaire du terrain
Département Post-fouille
Côte-d’Or (21) Ville de Dijon novembre-mars 2022
Commune
Résultats
Dijon Références de l’opération
Cote d’apparition des vestiges

Adresse ou lieu-dit Numéro de l’arrêté de prescription
(sous le revêtement)
Rues Jeannin, Verrerie, 2018-256
-0,40 m
Longepierre, des Forges, impasse
de Braisne, places Notre-Dame, Numéro de l’arrêté de désignation
Nature des vestiges
des Ducs de Bourgogne et de la du responsable scientifique
2018-328 Maçonneries (habitat antique
Sainte-Chapelle
et moderne, édifices religieux
médiévaux), sépultures médiévales
Codes Maître d’ouvrage des travaux et modernes, niveaux de voiries,
d’aménagement pavements
Code INSEE
21231 Commune de Dijon Extension supposée du site
Toute l’emprise
Numéro de dossier Patriarche Nature de l’aménagement
043356
Problématique de la recherche et
Piétonnisation des rues, réfection principaux résultats
Numéro de l’opération des réseaux
F124023 ----
Opérateur d’archéologie
Coordonnées géographiques et Lieu de dépôt des collections
altimétriques selon le système Inrap Bourgogne - Franche-Comté archéologiques
national de référence (Lambert 93)

X = 1 854 250 à 1 854 465 Responsable scientifique de
l’opération
Centre archéologique Inrap
Y = 6 237 730 à 6 237 870
5, rue Fernand Holweck
240,50 < Z < 243,70 m NGF
Yvan Virlogeux, Inrap 21 000 Dijon
Références cadastrales
Organisme de rattachement
Commune
Dijon Inrap Bourgogne - Franche-Comté
Centre archéologique Inrap
Section et parcelle 5, rue Fernand Holweck
Domaine public 21 000 Dijon
Statut du terrain au regard des

législations sur le patrimoine et
l’environnement
----
Mots-clefs des thesaurus
Chronologie Sujets et thèmes Mobilier

nb
Paléolithique Édifice public Industrie lithique

Inférieur Édifice religieux Industrie osseuse
Moyen Édifice militaire Céramique
Superieur Bâtiment Restes Végétaux
Mésolithique et Épipaléolithique Structure funéraire Faune
Néolithique Voirie Flore
Ancien Hydraulique Objet métallique
Moyen Habitat Arme
Récent Villa Outil
Chalcolithique Bâtiment agricole Os humains
Protohistoire Structure agraire Habillement
Âge du Bronze Four Trésor
Ancien Maison Monnaie
Moyen Urbainisme Verre
Récent Foyer Mosaïque
Âge du Fer Puits Peinture
Hallstatt (premier âge du Fer) Habitat Sculpture
La Tène (second âge du Fer) Fosse Inscription
Antiquité romaine (gallo-romain) Abri Enduits peints
République romaine Mégalithe
Empire romain Artisanat Études annexes
Haut-Empire (jusqu’en 284) Argile : atelier

Géologie
Bas-Empire (de 285 à 476) Atelier
Datation 14C
Époque médiévale Niveau de circulation/de sol
Anthropologie
haut Moyen Âge
Paléontologie
Moyen Âge
Archéo-zoologie
bas Moyen Âge
Botanique
Temps modernes
Palynologie
Époque contemporaine
Macrorestes
Ère industrielle
Céramologie
Instrumentum
Aca. des données
Numismatique
Conservation
Restauration
Enduits peints
Intervenants
Intervenants scientifiques
Prénom Nom, organisme d’appartenance Tâches génériques Tâches affectées dans le cadre de l’opération
Marc Talon, SRA Conservateur régional de l’archéologie Prescription et contrôle scientifique

Marie-Christine Lacroix, SRA Conservatrice en charge du dossier Prescription et contrôle scientifique
Laurent Vaxelaire, Inrap Directeur régional Mise en place et suivi de l’opération
Bourgogne - Franche-Comté
Gérard Bataille, Inrap Directeur Adjoint Scientifique Chef de projet
et Technique
Frédéric Latron, Inrap Délégué du Directeur Adjoint Scientifique Mise en place et suivi de l’opération
et Technique
Yvan Virlogeux, Inrap Chargé d’études et de recherches Responsable scientifique d'opération
Intervenants administratifs
Prénom Nom, organisme d’appartenance Tâches génériques Tâches affectées dans le cadre de l’opération
Marc Talon, SRA Conservateur régional de l’archéologie Prescription et contrôle scientifique

Marie-Christine Lacroix, SRA Conservatrice en charge du dossier Prescription et contrôle scientifique
Laurent Vaxelaire, Inrap Directeur régional Mise en place et suivi de l’opération
Bourgogne - Franche-Comté
Gérard Bataille, Inrap Directeur Adjoint Scientifique Chef de projet
et Technique
Frédéric Latron, Inrap Délégué du Directeur Adjoint Scientifique Mise en place et suivi de l’opération
et Technique
Franck Génelot, Grand Dijon Directeur d’exploitation Maître d’ouvrage
Équipe de fouille
Prénom Nom, organisme d’appartenance Fonction Tâches affectées dans le cadre de l’opération
Yvan Virlogeux, Inrap Chargé d’études et de recherches Responsable scientifique d'opération

Séverine Baudin, Inrap Assistante d’études Technicienne
Astrid Couilloud, Inrap Assistante d’études Technicienne
Stéphanie Forel-Boeckler, Inrap Assistante d’études Technicienne
Annamaria Latron, Inrap Chargée d’études, anthropologue Technicienne
Benjamin Saint-Jean Vitus, Inrap Ingénieur d’études Expert
Jérôme Berthet, Inrap Topographes Relevés et plans
Patrick Noguès, Inrap
Équipe de post-fouille
Prénom Nom, organisme d’appartenance Fonction Tâches affectées dans le cadre de l’opération
Yvan Virlogeux, Inrap Chargé d’études et de recherches Responsable de l’opération, DAO et

rédaction
Véronique Bourson, Inrap Chargée d’études Dessin de mobilier céramique
Anne-Lise Bugnon-Labaune, Inrap Chargée d’études, céramologue Étude du mobilier céramique médiéval et
moderne
David Cambou, Inrap Chargé d’études, archéo-zoologue Étude des restes fauniques
Astrid Couilloud, Inrap Assistante d’études Traitement du mobilier, inventaires et
DAO
Anne Delor-Ahu, Inrap Chargée d’études, céramologue Étude du mobilier céramique antique
Stéphanie Forel-Boeckler, Inrap Assistante d’études Traitement de la documentation et DAO
Christophe Gaston, Inrap Chargé d’études Étude des fragments d’architecture
Annamaria Latron, Inrap Chargée d’études, anthropologue Étude des sépultures
Jérôme Berthet, Inrap Topographe Relevés et plans
Frédéric Krolikowski, Inrap Infographe/maquettiste Infographie (sauf mention contraire) et
mise en page du rapport
Notice scientifique
Le chantier de piétonisation des rues Jeannin, Verrerie, Longepierre et

des Forges, ainsi que des places Notre-Dame, des Ducs de Bourgogne
et de la Sainte-Chapelle, localisées au cœur du « secteur sauvegardé » du
vieux Dijon, a fait l’objet d’une surveillance archéologique du 25/06 au
11/09/2018, puis du 14 au 28/02/2019, qui fut presque exclusivement
consacrée au suivi de travaux de réfection des réseaux, préalables à la
requalification des voiries. En complément, l’emprise d’une vaste fosse
de plantation d’arbres d’environ 16 m², aménagée à l’extrémité nord de
la place de la Sainte-Chapelle et située au niveau du chevet de l’édifice
religieux aujourd’hui disparu, a pu être véritablement fouillée. Cette
intervention s’est déroulée entre le 14/09 et le 8/10/2018.
Après avoir été saisi du dossier d’aménagement et de la demande anticipée
de Dijon Métropole, le Service régional de l’Archéologie de Bourgogne
a décidé la mise en œuvre « d’une opération de fouille archéologique
(…) préalablement à la réalisation du projet ». Ainsi l’arrêté préfectoral
n° 2018-256 du 18/5/2018 mentionne une superficie d’emprise globale
d’environ 4 927 m², et précise, dans son cahier des charges annexé, que les
« principaux objectifs de l’opération » seront de « reconnaître le tracé du
castrum » et « identifier les vestiges de la Sainte-Chapelle », ainsi que « le
tracé viaire antérieur à l’implantation du palais des Ducs ».
L’emprise de travaux planifiée en 2018 place Notre-Dame, ne concerne

que sa partie méridionale sur une surface d’environ 700 m², incluant le
tronçon de la rue des Forges qui la borde au sud. La partie nord ainsi
qu’une portion de la rue de la Préfecture feront l’objet d’une tranche
complémentaire réalisée en 2019.
Malgré la faible profondeur de certaines d’entre elles, toutes les tranchées
surveillées dans ce secteur ont livré des vestiges de maçonneries,
apparaissant le plus souvent à une cote très faible (30 < pf < 50 cm). Les
éléments les plus significatifs mis au jour occupent la moitié nord de ce
secteur, et correspondent à un ensemble de bâtiments que nous savons avoir
été détruits au xixe siècle, conduisant alors à un agrandissement significatif
de la place. Bien que l’environnement de celle-ci soit indubitablement
d’origine médiévale, aucun élément ne nous a permis d’évaluer la période de
construction de ces vestiges d’habitat, dont seul le niveau des caves a bien
évidemment été préservé.
Les données stratigraphiques enregistrées sont peu nombreuses, la
localisation des creusements réalisés dans ce secteur de la place s’avérant
globalement peu favorables à l’observation d’horizons archéologiques
anciens conservés. Ainsi, aucun niveau de voirie ou d’aménagement de sol
d’aucune nature n’a été identifié dans cette partie de l’emprise, les seuls
remblais archéologiques mis en évidence correspondant au remplissage
supérieur des caves, principalement constitué de gravats de démolition
meubles, hétérogènes et contemporains.
Concernant les périodes plus anciennes, la proximité théorique de la
Porte aux Lions du castrum, et la situation de cette portion d’emprise
à la sortie de la ville du Bas-Empire, pouvait offrir l’opportunité de
rencontrer des vestiges antiques inédits (notamment en terme de voierie !?).
Mais la profondeur des tranchées réalisées sur la place Notre-Dame,
majoritairement inférieure à 1 m, fut peu propice à atteindre les horizons
concernés.
La partie de la rue des Forges impactée par les travaux, qui relie la place
Notre-Dame à la place des Ducs de Bourgogne, n’a révélé que peu d’indices
archéologiques, notamment en raison du caractère déjà très perturbé
du sous-sol. Seulement quelques courts échantillons d’aménagements
de voiries, médiévales ou modernes, ont été enregistrés dans la tranchée
principale, le plus ancien se situant à 1,75 m de profondeur. En complément,
une excavation profonde destinée à la pose d’un regard a permis d’atteindre
des niveaux de remblais antiques vers -3 m.
L’impasse de Braisne, qui débouche sur le flanc nord de la rue des

Forges, s’étire dans le prolongement d’une entrée latérale sud de l’église
Notre-Dame et offre la particularité de correspondre à la limite ouest du
Grand Cimetière Notre-Dame, tel qu’il est figuré sur les plans des xviie et
xviiie siècles.
Au moment du creusement de la tranchée principale d’une profondeur
maximale de 1,20 m, dès le revêtement superficiel arraché, une terre sombre
et grasse, enrichie d’ossements humains, est rapidement apparue. Les
11 individus identifiés, orientés est/ouest et d’âge varié, très partiellement
observés compte tenu de l’étroitesse de la tranchée qui les recoupaient
perpendiculairement, se situaient entre -1 et -0,75 m, sans presque aucune
limite de fosse visible. L’aspect général du remblai environnant, dont le fond
n’a pas été atteint, et la densité importante d’ossements mêlés témoignent
du fouissement pluriséculaire de l’endroit, consécutif au creusement
répété de sépultures. Faute de mobilier significatif associé, les individus,
partiellement prélevés, n’ont pu être datés avec précision (xive-xviiie siècles).
Au vu des observations réalisées dans chacune des tranchées ouvertes,
le cimetière s’étendait sur toute la surface de l’impasse. Des vestiges de
maçonneries, localisées dans la partie sud de celle-ci, mal caractérisées,
complètent les observations.
Place des Ducs de Bourgogne, des vestiges antiques surmontés de remblais

a priori médiévaux sont d’abord apparus vers 3 m de profondeur. Il s’agit
notamment d’un tronçon de mur de 1,70 m de long et 0,60 m de large,
associé à un sol construit. Le mobilier recueilli est attribuable à une période
englobant le iie et la première moitié du iiie siècle, estimation corroborée par
une datation 14C réalisée sur un fragment d’os de faune. Ces aménagements
arasés furent ultérieurement perforés par le creusement d’un silo alto-
médiéval de 0,90 m de diamètre.
Par ailleurs, les indices archéologiques relevés en coupe sur les flancs de
la tranchée principale s’étagent pour la plupart entre -0,80 et -1,65 m,
et s’apparentent à des remblais et des sols de rue. Un pavage calcaire
d’Époque moderne a notamment été mis au jour de façon récurrente à
partir de 0,70 m de profondeur. Cet aménagement particulier, constitué
de pierres calcaires gélives de forme allongée, et assemblées de façon
perpendiculaire à l’axe de la rue qu’elles recouvrent, sera ainsi observé sur
toute la longueur de la place, mais également rue Verrerie et jusqu’au n° 2
de la rue Jeannin et l’entrée de l’Hôtel Baillet.
Entre 1 et 1,65 m de profondeur, des niveaux de voirie plus anciens sont
constitués d’un empierrement plus sommaire présentant une surface
patinée. Ils sont majoritairement composés d’une couche de gravier et de
cailloutis compactée, incluant parfois des pierres plates de module variable,
posées à plat, et maintenus par une matrice limono-sableuse sombre. Les
éléments mobiliers associés sont ici attribuables à la seconde moitié du xiiie/
xive siècle.
Les données enregistrées dans la rue Verrerie concernent également pour

l’essentiel des niveaux de voiries médiévaux ou modernes, dont plusieurs
plages du pavement calcaire précédemment évoqué, particulièrement
bien conservé dans cette partie de l’emprise, sans doute en raison de son
impossible remploi.
L’emprise des travaux ne concerne que le tronçon occidental de la rue

Jeannin compris entre les rues Verrerie et Lamonnoye. L’essentiel des
informations enregistrées sont d’ordre stratigraphique et ont été collectées
sur les flancs des tranchées, tandis que du mobilier, notamment antique a pu
être prélevé dans le fond de celles-ci. Si les données recueillies dans le tiers
occidental de ce secteur concernent les époques médiévales et modernes, en
revanche, plus à l’est, des remblais antiques ont été mis en évidence à partir
de 1,60 m de profondeur sur une épaisseur de 1,30 m, et se développent sur
au moins 30 m de long. Le mobilier du Haut-Empire, bien que laconique,
ainsi que les éléments architecturaux rencontrés témoignent ici de
l’extension de la ville romaine antérieure à la construction du castrum.
Des niveaux de voirie médiévaux sont quant à eux présents sur presque
toute la longueur de cette partie de la rue, entre 1,10 et 1,70 m de
profondeur. Les quelques éléments chronologiques à notre disposition, qu’il
convient de considérer avec prudence, permettent de dater certains sols
de rue du Moyen Âge classique et d’autres du bas Moyen Âge. Il s’agit de
chaussées sommaires de 10 à 15 cm d’épaisseur, constituées d’un cailloutis
hétérogène, incluant gravier et dallettes, maintenus dans une matrice
argileuse et compactés par l’usage. Elles présentent généralement une
surface patinée caractéristique, qui permet de les identifier, conjointement
au caractère lité des matériaux.
La partie occidentale rectiligne de la rue Longepierre, concernée par le

projet, relie la rue Verrerie et le square des Ducs à la rue Lamonnoye. La
multiplicité des creusements et le potentiel archéologique important du
secteur, ont conduit à la découverte de nombreux indices, dont les premières
arases des vestiges de la Sainte-Chapelle et de sa sacristie, rencontrées
vers 1 m de profondeur. Quelques voiries médiévales ont également
été identifiées jusqu’à -1,65 m, tandis qu’un sol construit antique a été
rencontré vers -1,80 m, surmontant des remblais d’époque romaine.
La place de la Sainte-Chapelle, longtemps aménagée en parc de

stationnement, entre l’aile orientale de l’Hôtel de Ville qui abrite
aujourd’hui le Musée de Beaux-Arts rénové, et le Grand Théâtre, recélait
a priori un fort potentiel archéologique, bien que les ouvriers du xixe siècle
aient cherché à récupérer le maximum de matériaux du prestigieux édifice
détruit après la Révolution, tandis que les érudits guettaient fiévreusement
l’émergence d’antiquités qui viendraient enrichir leur collection lapidaire.
Dans le cadre de ce chantier de requalification des espaces publiques, la
fouille de l’emprise d’une fosse de plantation d’arbres nous permit de
sonder le chevet de la chapelle ducale sur une surface d’environ 16 m².
L’analyse de la superposition des différentes unités stratigraphiques
identifiées et leur association avec le tronçon de mur dégagé, que nous
savons correspondre au second édifice, plus vaste, construit au début du
XIIIe siècle, permit d’appréhender leur logique de mise en place, et leur rôle.
En revanche, aucun indice de la chapelle « primitive » n’a été observé au
cours de ce chantier.
L’arase du mur du chevet de la chapelle est apparu 0,92 m sous le niveau
de sol actuel. Orienté nord/sud, il a été dégagé sur une longueur de 3,80 m.
Constitué de deux parements faits de pierres taillées enserrant un blocage
interne, sa partie supérieure mesure 1,26 m de large. Présentant un profil
dissymétrique, on compte jusqu’à quatre assises conservées sur son flanc
occidental, matérialisant une élévation d’environ 0,70 m, tandis qu’on
observe deux ressauts sur son côté est, beaucoup moins dégagé.
En superposant le relevé topographique de cette maçonnerie avec le plan

de la Sainte-Chapelle illustrant l’ouvrage de Jules d’Arbaumont (1863), on
constate qu’elle correspond vraisemblablement au premier segment oriental
du chevet polygonal de l’édifice. Un sondage complémentaire réalisé
en avant du massif de fondation, permit d’en préciser la constitution et
d’identifier la nature du sol dans lequel elle a été mise en place.
Identifié dans la partie la plus basse de notre zone de fouille, un horizon
riche en matière organique, relativement homogène sur une épaisseur
conséquence, et présentant une inclusion dégressive de fragments
lithiques en profondeur, s’apparente à une terre à jardin, produit d’une
sédimentation urbaine. Incluant des éléments tardo-antiques et bénéficiant
d’une datation 14C réalisée sur un fragment de faune concluant à une
datation des ve-vie siècles, ces matériaux pourraient être en place depuis le
très haut Moyen Âge. Par ailleurs, le mobilier céramique, daté au plus tôt
du xiiie siècle et découvert au niveau de la tranchée de fondation du mur,
creusée dans cet horizon, permet de confirmer qu’il s’agit bien de la base du
second édifice.
La détection de traces d’accroche de sol (mortier) sur les pierres de la
première assise de l’élévation laisse supposer l’installation d’un dallage,
ultérieurement démonté avant le rehaussement du sol. Il est d’ailleurs
possible que cette opération se soit déroulée à plusieurs reprises, d’abord en
raison de la très longue durée du chantier, et d’autre part au vu du dénivelé
important mesuré entre l’altitude de ce premier dallage et celle du niveau de
sol restitué de la nef, qui atteint plus de 1,50 m.
Le rehaussement du chevet semble avoir été réalisé à l’aide d’un remblai
majoritairement constitué de gravats de démolition antique, qui atteint
une quarantaine de centimètres d’épaisseur conservée, et dont le sommet
coïncide avec le niveau d’arase du mur. Deux horizons particuliers
superposés scellent ensuite l’ensemble des niveaux archéologiques
médiévaux. Incluant une quantité importante de chaux, ils s’apparentent
clairement à des niveaux de circulation de chantier, et sont manifestement
constitués de petits éclats calcaires et de mortier délité issu de la destruction
de la Sainte-Chapelle. Une succession de remblais et de sols macadamisés se
superposent à ces horizons médiévaux, témoignant de l’aménagement de la
place et de ses multiples réfections, dans le courant des xixe et xxe siècles.
Outre les arases de maçonneries de la Sainte-Chapelle, identifiées dans

l’emprise de la rue Longepierre ou de la fosse de plantation que nous
venons d’évoquer, le creusement des tranchées de réseaux qui sillonnent la
place, ont fait apparaître au nord du rempart du castrum, plusieurs autres
vestiges de murs complémentaires, concernant notamment la sacristie et ses
abords.
Dans la partie sud, les excavations les plus importantes ont été l’occasion
d’enregistrer la stratigraphie générale de la place en plusieurs points, et
de mettre au jour des vestiges de mur de la période romaine, ainsi que
7 sépultures du bas Moyen Âge, localisées à l’emplacement de la nef de la
chapelle ducale, à faible profondeur. La majorité des individus sont orientés
nord/sud avec la tête au sud, répondant ainsi à la disposition originale de
l’édifice.
État du site
Sans objet
Localisation de l’opération
89 - Yonne
21 - Côte-d'Or
DIJON
Bourgogne - Franche-Comté, Côte-d'Or,
Dijon, Rues Jeannin, Verrerie, 58 - Nièvre
Longepierre, des Forges, impasse de
Braisne, places Notre-Dame, des Ducs
de Bourgogne et de la Sainte-Chapelle
71 - Saône-et-Loire
X = 1 854 250 à 1 854 465

Y = 6 237 730 à 6 237 870
240,50 < Z < 243,70 m NGF
Fig. A Localisation de la commune concernée par l’opération archéologique.

Carte IGN au 1/250 000e. SCAN Régional®, © IGN 2018.
1 : 250 000 (1 cm = 2,5 km)
0 5 10 km
Fig. B Localisation de l’opération archéologique sur la commune de Dijon. Cartes IGN au 1/25 000e.
Scan25®, © IGN 2018.
1 : 25 000 (1 cm = 250 m)
0 0,5 1 km
365
18
1854250 1854300 1854350 1854400 1854450

496 la 478
Eglise 370
No tre-Da 364 371
m e
Dame
495 479
481 480
490 Choue
tte
363
372 373
374
Campagne 2018-2019
498 489
484 482 Rue
499 Jeannin
Notre
487
6237850
486 485
494 493 492 491
488 483
Rue du Rabot
Imp. de Braisne
503
Verrerie
362
Inrap · Rapport de fouille/surveillance de travaux

502
Lamonnoye
des 358
Place
Rue 25
Rue
Rue
Longepierr
e
6237800
Cour
de
le
Musée
Flore des
313
24 Beaux-Arts
Rue
26
Hôtel de Ville
Théâtre
Sainte Chapel
Cour de Bar 7
de N municipal
la Liber
0té 25 m
Emprise principale des travaux
6237750
Place de la
266 265 (AP 2018-256)
Emprise complémentaire 2019 8

(AP 2018-642)
264 Place
Tranchée de réseau Rue
263
Fig. 14 Dijon (21) - Piétonnisation 2018

Fig. C Dijon (21) - Piétonnisation 2018
Plan général des tranchées surveillées
Bourgogne - Franche-Comté, Côte-d'Or, Dijon
Archéologie des espaces publics du « secteur sauvegardé »
Plan général des tranchées surveillées (d’après www.cadastre.gouv.fr).

(d’après www.cadastre.gouv.fr)
Arrêté de prescription de fouille 1/3



Cahier des charges scientifique 1/7







Autorisation de fouille archéologique préventive 1/2

Autorisation de fouille archéologique préventive 2/2

Projet de fouille archéologique préventive à Dijon (21), Piétonisation, phase 2
Projet Scientifique d’Intervention
Fouille archéologique
Piétonisation : requalification des rues
des Forges, Verrerie, Longepierre,
Jeannin et de la Place de la Sainte
Chapelle à Dijon (21)
Projet Scientifique et Technique

d’Intervention
Détail d’une vue du palais des Ducs représentant la Sainte-Chapelle.

(Jules Hardouin Mansart - 1688)
DIJON METROPOLE
40 avenue du Drapeau
21000 DIJON
1/26
Table des matières
1. Identification administrative de l’opération ........................................................................... 3
2. Définition de l’opération de fouille ........................................................................................ 4

2.1. Présentation des secteurs de fouille ................................................................................. 4
2.2. Conditions d’intervention ................................................................................................ 4
2.3. Constitution de l’offre...................................................................................................... 5
3. Les mesures de prévention des risques et les mesures de prévention en matière d’hygiène et
de sécurité ................................................................................................................................... 5
3.1. Les moyens de prévention des risques............................................................................. 6
3.1.1.Les moyens humains .................................................................................................. 6
3.1.2.Une organisation professionnelle des chantiers ......................................................... 7
3.2. L’intégration de la sécurité à l’organisation globale d’un projet ................................... 10
3.2.1. Un suivi continu ...................................................................................................... 10
3.2.2. La problématique des sondages profonds ............................................................... 10
3.2.3. La problématique de la signalisation de chantier et la signalisation temporaire .... 11
3.2.4. Cas particulier de l’amiante .................................................................................... 11
4. Caractérisation scientifique de l’opération archéologique ................................................... 12

4.1. Identification des occupations considérées .................................................................... 12
4.2. Objectifs scientifiques ................................................................................................... 12
5. La méthode d’intervention ................................................................................................... 13

5.1. La phase préparatoire ..................................................................................................... 13
5.2. Le décapage ................................................................................................................... 13
5.3. La fouille ........................................................................................................................ 14
5.4. La phase d’étude et de réalisation du rapport ................................................................ 20
5.5. Les actions de valorisation............................................................................................. 22
6. L’équipe mobilisée ............................................................................................................... 22

6.1. Compétences de l’équipe ............................................................................................... 22
6.2. Les moyens humains...................................................................................................... 23
6.3. Les crédits d’analyse et de stabilisation du mobilier ..................................................... 24
6.4. Planning de l’intervention.............................................................................................. 25
2/26
Préambule
L’opération de fouille préventive vise à l’étude scientifique des vestiges menacés de destruction
par le projet, déposé par Dijon-Métropole, de « piétonisation du centre-ville, rues de la
Préfecture, des Forges et place de la Sainte-Chapelle » à Dijon en Côte d’Or. Elle répond à une
prescription émise par l’Etat (Préfecture de la région Bourgogne-Franche-Comté, Direction
régionale des affaires culturelles, Service régional de l’archéologie) qui en précise les objectifs
et les principes méthodologiques dans le cahier des charges scientifique associé à l’arrêté de
prescription n° 2018/256 du 18 mai 2018.
Le présent projet scientifique et technique d’intervention a été élaboré sur la base de ce

document par Frédéric Latron (Délégué du directeur adjoint scientifique et technique de
Bourgogne-Franche-Comté), avec l’aide de Nicolas Bierent (Assistant technique, région
Bourgogne). Il rappelle les objectifs scientifiques de l’opération, détaille le mode d’intervention
(de la phase terrain à la réalisation du rapport d’opération), les conditions techniques de sa mise
en œuvre, et quantifie les moyens humains, techniques et logistiques nécessaires à son
déroulement, conformément aux indications fournies dans le cahier des charges de l’Etat
transmis par la maitrise d’ouvrage.
L'Inrap, créé par la loi du 17 janvier 2001, est un établissement public national administratif de
recherche, sous double tutelle des ministères chargés de la culture et de la recherche. L’Inrap
est agréé pour tous les types de fouilles, sur l’ensemble du territoire national.
1.- Identification administrative de l’opération
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte d’Or
Commune Dijon
Lieu-dit / Adresse Rues de Forges, Verreries, Longepierre, Jeannin et
place de la Sainte-Chapelle
Cadastre Domaine public
Surface à fouiller Environ 4 927 m²
Maître d’ouvrage Dijon Métropole
Contexte actuel Urbain

Nature archéologique Stratifié
Date réception saisine ou appel 24 mai 2018

d’offre
Arrêté fouille 2018/256 du 18 mai 2018
Site n° (n° patriarche)
Date du projet : 12 juin 2018
Arrêté diagnostic n° Sans objet

Opérateur du diagnostic Sans objet
Nom du RO du diagnostic Sans objet
Dates d’intervention du Sans objet
diagnostic
3/26
2.- Définition de l’opération de fouille

2.1- Présentation des secteurs de fouille
Etant donné la localisation des travaux projetés dans le contexte archéologique de la ville
romaine et médiévale de Dijon, le préfet de la région Bourgogne-Franche-Comté a pris un arrêté
de prescription de fouille archéologique préventive n°2018/256 du 18 mai 2018. L’arrêté et le
cahier des charges scientifique associé demande la réalisation d’une fouille archéologique afin
de caractériser et dater plus précisément l’occupation antique et médiévale. Le présent projet
d’intervention s’attachera à répondre aux objectifs développés dans le cahier des charges
scientifique annexé à l’arrêté.
Les travaux risquant d’avoir un impact archéologique consistent essentiellement dans la

réalisation de tranchées de réseaux, la réfection des revêtements de sol des voieries place Notre-
Dame, rue des Forges, rue Verrerie, rue Jeannin, rue Longepierre, impasse de Braisne, et dans
le creusement d’une fosse de plantation d’arbres place de la Sainte-Chapelle. La surface
concernée par les travaux est d’environ 4 927 m² sur une profondeur d’environ 0,40 m pour les
voieries et pouvant atteindre 1,80 m pour les réseaux, notamment celui des eaux pluviales.
2.2- Conditions d’intervention
Cantonnements et base vie

Le maître d’ouvrage mettra à disposition de l’équipe de fouille les cantonnements de chantier
pour la durée de l’opération d’installation des points d’apport volontaire. Les installations
seront mises en place dès le premier jour d’intervention jusqu’à la fin de la fouille.
Les branchements d'eaux, d'électricité ainsi que l'évacuation des eaux usées seront mis en place
dès le premier jour d’intervention jusqu’à la fin de la fouille.
Selon le planning cette base vie sera conçue pour accueillir jusqu’à 4 agents archéologues en
plus de l’équipe de terrassement. La base vie devra être clôturée.
Selon le cahier des charges scientifique, les différentes installations de chantier seront
obligatoirement installées en dehors des secteurs archéologiques. De ce fait, le dispositif sera
placé en bordure de fouille sur un parking mis à disposition par l’aménageur.
Pour des questions d’hygiène et de confort, les cantonnements répondront aux exigences
réglementaires du code du travail (Titre IV art. R 4228-2 et suivants, dont le décret n° 65-43 du
8 janvier 1965).
Période d’intervention
L’Inrap est en mesure d’intervenir à partir du, selon les termes précisés par le maître d’ouvrage,
à compter du 25 juin 2018, selon un calendrier qui sera défini avec les différents intervenants
et responsables du projet d’aménagement.
4/26
2.3- Constitution de l’offre

La présente opération sera constituée d’une tranche ferme de 40 jours de terrain pour une équipe
de trois personnes (1 responsable d’opération et 2 techniciens)
Deux tranches conditionnelles ont été mises en place conformément au cahier des charges
scientifiques et à la demande de l’aménageur : la première permettrait de fournir des moyens
supplémentaires de fouille pour prolonger l’opération si la présence des archéologues sur le
terrain devait s’avérer nécessaire en fonction de l’avancement des travaux ou si les moyens
prévus dans la tranche ferme s’avéraient insuffisants ; la seconde permettrait de renforcer
l’équipe grâce à l’intervention d’une équipe spécialisée pendant la fouille, notamment
l’intervention d’un anthropologue en cas de découverte funéraire.
La mise en œuvre d’une voire des deux tranches conditionnelles sera engagée par le Service
régional de l’archéologie et notifiée à l’aménageur par le conservateur régional de l’archéologie
après l’avis éventuel de la commission territoriale de la recherche archéologique.
3. Les mesures de prévention des risques et les mesures de

prévention en matière d’hygiène et de sécurité
Depuis sa création en 2002, l’Institut n’a eu de cesse de poursuivre une démarche durable et
continue de maîtrise des risques et d’amélioration des conditions de travail, notamment sur ses
chantiers. Les efforts entrepris en la matière lui ont permis d’obtenir des résultats
significatifs sur les accidents du travail :
- réduction du taux de fréquence de 30 % pour atteindre 12,19 en 2016
- réduction du taux de gravité de 10 % pour atteindre 0,32 en 2016
À titre comparatif, pour les mêmes périodes, la branche du BTP en France, dont les risques
s’approchent le plus de ceux des chantiers archéologiques de l’Inrap, présente des taux de
fréquence et de gravité respectivement de 5 et 10 fois supérieurs.
Les finalités de la prévention sont multiples à l’Inrap :

- préserver l'intégrité physique actuelle et future des agents ;
- détecter et corriger les situations de travail « dégradées » pour tendre vers l'absence totale
d'accident ;
- impliquer l'ensemble des agents pour développer un « état d'esprit prévention » ;
- respecter les obligations réglementaires.
L’Inrap Bourgogne – Franche-Comté s’attache aux 5 axes de prévention ci-après pour assurer
la sécurité de son personnel et permettant ainsi d’assurer la continuité de ses missions :
- l'amélioration de la préparation des activités et l'intégration de l'analyse a priori des risques ;
- le renforcement de la formation des agents ;
- le contrôle lors du déroulement des activités du respect de la mise en œuvre des dispositions
prévues pour leur réalisation ;
- la mesure et le suivi des résultats en matière de sécurité ;
- l'analyse a posteriori des dysfonctionnements (accidents, incidents).
La sécurité des collaborateurs, au travail et dans les déplacements, est au cœur des priorités
PBTT l’entreprise de TP avec laquelle l’Inrap BFC est en marché. Les enjeux de la sécurité
dépassent la seule formation des collaborateurs ou l’amélioration du matériel : il ne s’agit pas
5/26
seulement de connaître les règles mais de les appliquer en toutes circonstances, et donc
d’entretenir un état d’esprit « sécurité » en motivant l’ensemble des collaborateurs sur ce thème.
3.1 Les moyens de prévention des risques
3.1.1 Les moyens humains
Un réseau de fonctionnels de prévention

L’Institut a mis en place un réseau de fonctionnels de prévention à la mesure de ses ambitions :
- une ingénieure sécurité prévention (ISP), au niveau national, Mme Laure Le Douce.
- un conseiller sécurité-prévention (CSP) au niveau interrégional, M. Bruno Rouelle.
- des assistants de prévention (AP) locaux, comme relais sur les opérations dont M. Patrice
Nowicki.
- la cellule CISAP (cellule d'intervention sur les structures archéologiques profondes) en cas de
découverte de puits ou de citerne nécessitant son intervention.
Ce réseau est complété par les différents agents titulaires du brevet de sauveteur secouriste du
travail (SST).
Un dispositif de management de la prévention

L’Inrap fonde sa prise en compte des questions de prévention sur une politique volontariste et
claire en la matière. L’une des conséquences de cette politique est la mise en place d’un
dispositif de management de la prévention s’appuyant sur un référentiel interne qui s’articule
autour :
- d’une instruction générale de prévention totalement refondue et validée en juin 2017 ;
- d’un panel d’instructions techniques particulières complémentaires et de notes relevant du
domaine de la santé, de la sécurité et de l’environnement, panel qui s’enrichi en fonction des
nouvelles attentes
- d’un accueil des agents sur le terrain autour des dangers et des risques particuliers auxquels
ils pourraient être exposés.
- de campagne d’information ou de communication animées par les préventeurs sous forme
d’affichages ciblés par exemple.
6/26
3.1.2 Une organisation professionnelle des chantiers
Les cantonnements
Tous les chantiers de l’Institut sont pourvus de cantonnements adaptés pour les équipes et reliés,
autant que possible, aux fluides via les réseaux de distribution. En cas de non raccordement,
des moyens de substitution tels que des groupes électrogènes ou des réservoirs d’eau pourront
être mis en place.
Ces cantonnements répondent a minima aux exigences réglementaires du code du travail (Titre
IV art R 4228-2 et suivants) et peuvent aller parfois au-delà pour répondre à la charte sur la
qualité des cantonnements dont s’est pourvue l’Inrap Bourgogne – Franche-Comté ou à des
attentes spécifiques du maitre d’ouvrage comme ici de pouvoir disposer de locaux pour des
réunions.
Lorsque les cantonnements sont raccordés au réseau électrique, ils font l’objet d’un contrôle
initial par Bureau VERITAS, conformément au décret n°88-1056 du 14 novembre 1988 afin de
protéger les agents de tout risque électrique. En cas d’anomalies, ces dernières font
immédiatement l’objet d’une mise en conformité par un électricien.
La protection des personnes et des biens contre les intempéries (conditions climatiques)
Quand la configuration des zones de fouilles le permet, celles-ci sont couvertes par des
structures et abris permettant de protéger les opérateurs et les vestiges archéologiques afin de
limiter les pertes de productivité liées aux intempéries.
Quant aux conducteurs d’engins, ils bénéficient de cabines climatisées et de sièges
ergonomiques dans la mesure du possible afin d’apporter le confort nécessaire et prévenir les
maladies professionnelles.
Les documents supports de préventions

- Administratifs
Tous les chantiers de l’Inrap sont « couverts » par un document dit « support de prévention »,
appellation générique propre à l’Institut pour désigner le plan particulier de sécurité et de
protection de la santé (PPSPS). Tous les responsables d’opération sont rompus à l’élaboration
et à l’utilisation de ces documents. Ils sont aidés par le conseiller sécurité prévention pour
identifier les risques particuliers de l’opération et ceux qui pourraient être dus à la co-activité.
Le PPSPS sera rédigé conjointement avec P BTP, sur la base du PGC émis par le coordonnateur
SPS de QUALICONSULT et remis 30 jours avant le démarrage de l’opération. Une visite
d’inspection commune (VIC) sera parallèlement déclenchée en présence bien entendu de
personnel e PBTP.
- Techniques
Les déclarations d’intention de commencement de travaux (DICT), sont systématiquement
établies auprès des exploitants de réseaux via le fournisseur DICT-SERVICES.fr®, Afin de
garantir le niveau maximum de sécurité et de respect des délais d’intervention (pas de décalage
de démarrage), une chaine opératoire de vérification des DICT a été mise en place. Le
gestionnaire de centre ou l’assistant de prévention envoie aux concessionnaires, via
« dictservices.fr », les demandes afférentes à l’emprise de fouille concernée et réceptionne les
réponses.
Ensuite, l’assistant de prévention (AP) local vérifie et valide le contenu de tous les retours des
concessionnaires. Il peut aller jusqu’à la prise de rendez-vous si nécessaire pour faire réaliser
un piquetage sur site des réseaux sensibles notamment.
Enfin, la question des réseaux privés n’est pas ignorée, en effet, dans les cas où les emprises de
fouilles sortent du domaine public strict, une collecte de plan et/ou l’intervention d’entreprises
spécialisées dans la détection de réseaux est mise en œuvre.
7/26
Des équipes formées et sensibilisés aux questions de santé et sécurité au travail

La politique de l’Inrap est de ne mobiliser que des responsables d’opérations formés aux
questions de sécurité sur ses chantiers. Sans cette formation préalable de 3 jours, aucun
archéologue ne peut se voir confier la responsabilité d’un chantier.
Tous les autres intervenants bénéficient aussi d’actions de formation dans le domaine de la
sécurité et reçoivent un livret de rappel des principales consignes de sécurité afférentes à un
chantier d’archéologie préventive mis à jour en mai 2017.
Enfin, et pour se conformer à la réglementation anti endommagement de 2012, les agents sont
et seront formés via le réseau des Greta, aux travaux à proximité des réseaux et titulaires de leur
attestation (AIPR) d’ici le 31 décembre 2017.
Pour les formations spécifiques, type CACES (Certificat d’aptitude à la conduite d’engins en
sécurité) tels que mini pelles, moto-basculeurs ou nacelles (pour les études de bâti) l’Inrap fait
appel à l’Apave ou en local à ERTF à Couternon (21).
Une autorisation de conduite sur la base de la vérification de l’aptitude médicale est alors
délivrée par le directeur de la région.
De son côté, le titulaire du marché de terrassement de l’INRAP BFC s’assure que son personnel
est régulièrement formé à la sécurité et informé des risques liés à son poste de travail.
Tous les chauffeurs et conducteurs d’engin disposent d’un CACES R372 et d’une autorisation
de conduite signée par leur employeur. Les électriciens ont l’habilitation électrique adaptée à
leur tâche.
Les formations dispensées en matière de prévention et de sécurité concernent principalement :
• le transport : avec l’APTH pour le transport des matières dangereuses, les CACES
(certificats d’aptitude à la conduite en sécurité) pour la conduite des engins de chantier, et les
permis E(B),
• les habilitations électriques,
• la sécurité sur chantier avec notamment : sauveteur secouriste du travail et recyclage
Des équipements de travail et de protection individuelle (EPI) adaptés et régulièrement

renouvelés
L’application des premiers principes généraux de prévention ne suffit pas toujours pour
totalement supprimer ou réduire suffisamment les risques du chantier, aussi l’Inrap équipe tous
ses agents avec des articles :
- de protection du pied (chaussures et bottes de sécurité, accessoires chaussants) ;
- de protection de la tête (casque de chantier, chapeau, casquette) ;
- de protection des mains (gants de différents niveaux de protection) ;
- de protection auditive (type coquilles sur casque ou bouchons auriculaires sur cordon) ;
- de protection contre les intempéries (parka, caleçon long polaire, vêtement de pluie) ;
- de vêtement de travail (pantalon ou cotte « hygrovet », tee-shirt, gilet haute visibilité).
Ces équipements sont remplacés dès qu’ils sont hors d’usage. Les agents perçoivent aussi des
protections complémentaires selon le contexte du chantier telles que des masques de protections
respiratoires (contre les gaz et/ou les poussières), des lunettes…
Le locatier équipe ses salariés a minima : de vêtements de travail HV (bandes réfléchissantes)

pluie et froid, de chaussures de sécurité anti-perforation et anti-chaleur, d’un casque, de lunettes
anti-éclats, des protections contre le bruit, d’un baudrier HV.
Sécurité routière : des véhicules particulièrement visibles
8/26
Pour garantir de bonnes conditions de sécurité dans les déplacements routiers et diminuer les
risques d’accident de la circulation, la flotte automobile de l’Institut est parfaitement entretenue
et renouvelée tous les 4 ans.
La question de la haute visibilité des véhicules fait l’objet d’une attention particulière.
En effet, les conditions d’accès à certaines zones de fouille, d’arrêt ou de stationnement
temporaire rendent nécessaires la pose de bandes rétro réfléchissantes rouges et blanches en
zébra respectant l’arrêté du 07/04/2006 modifiant l'arrêté du 20/01/1987: et « relatifs à la
signalisation complémentaire des véhicules d'intervention urgente et de travaux et des véhicules
à progression lente. »
Les véhicules sont ainsi parfaitement visibles en toute circonstance.
De son côté, le titulaire du marché de terrassement de l’INRAP BFC a adopté pour son parc
d’engins et de véhicules un certain nombre de dispositions qui participent de la sécurité des
personnels sur les chantiers comme par exemple :
- L’équipement de tous les engins de levage hydraulique de système de sécurité contre
les ruptures de flexibles et défaillance hydraulique,
- Généralisation des systèmes sonores marche arrière sur camions et engins,
- Équipement de caméra de recul sur le parc roulant,
Enfin, chaque équipe dispose de fourgons spécialement aménagés comprenant tout l’outillage
et la signalisation nécessaire.
L’organisation des secours et le traitement des dysfonctionnements

La conduite à tenir en cas d’accident est affichée dans chaque local de chantier. Ce document
comprend notamment les numéros d’urgence. Les consignes d’organisation des secours sont
affichées dans les locaux de chantier.
Si, malgré toutes ces actions préventives, un accident survient sur le chantier, la situation doit
être maîtrisée. Tous les chantiers Inrap sont pourvus de consignes sur la conduite à tenir en cas
d’accidents et disposent de trousses de premiers secours. Ces consignes sont affichées, elles
sont également reprises dans le livret sécurité, dans le PPSPS et rappelées oralement pendant la
formation de 3 jours.
Chaque équipe est alors dotée d’une trousse à pharmacie de première urgence, trousse placée
dans les véhicules des chefs de chantier. Chaque engin est équipé d’un extincteur.
L’Inrap Bourgogne – Franche-Comté dispose de son coté d’une trentaine de sauveteurs
secouristes du travail formés et à jour de leur qualification. Ce réseau de secouristes est chaque
année renforcée.
Tous les accidents graves ou récurrents font l’objet d’une analyse permettant de dégager les
pistes d’amélioration visant à réduire la probabilité de leur nouvelle survenue.
9/26
Dans le but de faire remonter les dysfonctionnements sur le déroulé d’une fouille du point de
vue de la sécurité, le chantier dispose d’un registre hygiène et sécurité (outil de traçabilité) dans
lequel il est possible de consigner les anomalies et écarts pour lesquels une action corrective ou
préventive est attendue.
Ce registre est bien entendu ouvert à l’écriture pour les personnels des entreprises extérieures
intervenants.
3.2 L’intégration de la sécurité à l’organisation globale d’un projet
Les agents de l’Inrap sont familiarisés avec la présence d’autres acteurs de prévention sur le
chantier et savent travailler en synergie avec eux pour se fondre le plus naturellement possible
dans le projet global d’aménagement. En cas de co-activité non prévue initialement au montage
de l’opération, l’Inrap est en mesure d’évaluer les nouveaux risques sous le contrôle du
coordonnateur SPS le cas échéant et de modifier son organisation sans changer
significativement le planning d’intervention.
D’une façon générale, cela passe par des réunions préalables à la préparation du chantier pour
aborder et résoudre le plus en amont possible les difficultés prévisibles d’ordre technique en
lien avec les questions de santé-sécurité-environnement.
3.2.1 Un suivi continu
Pour garantir cette réactivité pendant le déroulé de l’opération, le conseiller sécurité prévention
ou l’assistant de prévention (AP) local, l’assistant technique ou le directeur adjoint scientifique
et technique, sont amenés à passer fréquemment sur le chantier pour faire un point sur la bonne
application des règles de sécurité et le cas échéant, apporter les premiers correctifs nécessaires.
Enfin, le conseiller sécurité prévention en tant que facilitateur reste un interlocuteur disponible
pour toute question relevant du domaine santé-sécurité-environnement que peut être amené à
se poser le maître d’ouvrage et tout agent sur un chantier en cours.
- Les travaux de fouilles au milieu de la circulation automobile. La question du bruit émis
par les engins est prise en compte au titre du code du travail mais également au titre du code de
l’environnement. Des contrôles d’ambiance sonores sont réalisés ponctuellement par le CSP et
parfois par le médecin de prévention.
L’entretien des voies (balayage, voire arrosage si nécessaire) et de l’ensemble du balisage sera
assuré de manière rigoureuse par P BTP.
3.2.2 La problématique des sondages profonds : le risque d’ensevelissement toujours

présent
Que ce soit en milieu rural ou urbain, la question des coupes profondes peut se poser.
Dans les deux cas, le respect strict de la législation en la matière est la règle. Le responsable
d’opération procède donc, soit à une ouverture plus large afin de ménager les paliers ou à un
talutage nécessaire et suffisant, soit, en milieu plus contraint, urbain par exemple, la solution
des blindages s’imposera d’elle-même.
Le personnel du titulaire du marché de terrassement de l’INRAP BFC est formé au travail de

recherches archéologiques. Les conducteur d’engins sont ainsi à même de proposer des
solutions pour la réalisation des travaux en toute sécurité.
Ils maitrisent leurs engins et en connaissent les limites. Ils ont aussi pour mission de leur
direction, de stopper une opération et d’alerter en cas de situation dangereuse.
10/26
3.2.3 La problématique de la signalisation de chantier et de la signalisation temporaire

(milieux urbain et rural)
La question de la signalisation temporaire est très importante.

L’Inrap est en mesure le besoin en signalisation temporaire. Pour sa mise en œuvre elle s’appuie
sur les compétences du et sur la validation par les services de voirie des communes concernées.
Cette signalisation répond, d’une part, aux attendus en matière de consigne de prudence et de
port des EPI sur le chantier et d’autre part, à l’Instruction interministérielle sur la signalisation
routière, Livre I, huitième partie approuvée par l’arrêté du 6 novembre 1992 modifiée.
Le marché de terrassement passé avec PBTP permet de répondre aux exigences de la
signalisation temporaire. D’une part, titulaire du marché de terrassement de l’INRAP BFC est
en capacité de fournir, de maintenir et de faire évoluer cette signalisation temporaire et d’autre
part chaque responsable de chantier dispose d’un guide de pose de la signalisation temporaire
de chantier et d’autre part, il veille donc quotidiennement :
- à la bonne implantation des éléments,
- au respect de la législation se rapportant à la signalisation temporaire,
- à l’état de la signalisation : il se doit de faire remplacer les éléments hors normes ou hors
d’usage,
- à la visibilité et à l’intelligibilité de la signalisation.
3.2.4 Cas particulier de l’amiante

La question de la présence ou non d’amiante se pose au moment du montage de l’opération.
Elle fait l’objet d’une évaluation des risques :
- dans les enrobés, pour cela l’assistant technique peut se servir du le guide de l’Inrs pour
déterminer le type d’enrobé qui sera concerné ou non et il transmet l’information à l’entreprise
de terrassement,
- dans les découvertes fortuites avec, la mise en œuvre d’un plan de retrait et de l’intervention
d’une société agréée pour collecter et éliminer les éléments concernés.
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4. Caractérisation scientifique de l’opération archéologique

4.1- Identification des occupations considérées
Les services de l’Etat ont rappelé dans le cahier de charge qui accompagne l’arrêté de
prescription les informations historiques et archéologiques qui justifient une intervention de
fouille :
« Les rues et les places concernées par les travaux se localisent dans le centre anciennement
urbanisé de la ville, occupé depuis le haut Empire, en périphérie immédiate de l’enceinte du
bas Empire (Castrum) et à l’intérieur de l’espace enclos par le rempart du milieu du 12e siècle.
Dans l’espace de la place de la Sainte-Chapelle se situe le tracé supposé du castrum.
Dans l’espace viaire concerné par les travaux aucune donnée archéologique de type
observations, sondage ou fouille n’est recensée.
Pour la période antique, les informations situées en bordure de l’emprise sont :
- Découvertes de vestiges construits d’habitat civil rue Lamonoye, observations au 19e
siècle puis sondages en 1996 par B. Saint-Jean-Vitus.
- Niveau d’occupation rue de la Préfecture (ancienne place de la Charbonnerie).
- Fouille Inrap 2016 dans le sous-sol du musée des Beaux-Arts, responsable B. Saint-
Jean-Vitus, niveaux et structures d’habitats civils.
Pour la période médiévale, le tissu urbain est bien évidemment marqué par les constructions
de cette période :
- Eglise Notre-Dame, construite à la fin du 12e siècle puis rebâtie entre 1220 et 1230.
Son cimetière paroissial se localisait sur son flanc sud, proche de l’impasse de Braisne.
- Saint-Chapelle, relève directement du saint-siège, instaurée en 1172 par bulle. L’édifice
est entièrement démoli au début du 19e siècle. La base des fondations de son massif occidental
a été mise au jour dans l’opération du musée des Beaux-Arts en 2016 par B. Saint-Jean-Vitus
(Inrap). »
4.2- Objectifs scientifiques

L’emprise globale de la prescription de la fouille, concernant une surface d’environ 4 927 m²,
prendra la forme d’un suivi de travaux des divers rues et places, ainsi qu’une fouille
archéologique d’environ 20 m² à l’emplacement d’une fosse de plantation place de la Sainte
Chapelle, afin de mettre en évidence les niveaux et les structures archéologiques conservés. Les
objectifs scientifiques principaux, exposés dans le cahier des charges scientifique annexé à
l’arrêté de prescription n° 2018/256, sont les suivants :
« - reconnaître le tracé du Castrum.
- identifier les vestiges de la Sainte-Chapelle.
- identifier le tracé viaire antérieur à l’implantation du palais des Ducs. »
12/26
5.- La méthode d’intervention

5.1- La phase préparatoire
La campagne de fouille sur le terrain sera précédée d’une phase de préparation au cours de
laquelle, le responsable d’opération réalisera une étude documentaire et archivistique ; il
prendra connaissance des contextes archéologique, géologique et technique, ainsi que de la
problématique touchant à la sécurité.
La méthodologie d’intervention employée sur la fouille sera discutée avec le Service régional
de l’archéologie. À cet effet, une réunion sera programmée en amont du démarrage du chantier,
afin de préciser certains des aspects méthodologiques.
Durant cette phase, le responsable adaptera aux spécificités du gisement le protocole

d’enregistrement des données archéologiques et de la documentation engendrée par le type
d’opération, à des fins d’exploitation scientifique, mais également d’inventaire et d’archivage.
Il mettra à profit ce temps pour préciser la stratégie d’intervention de terrain qui répondra de la
meilleure façon aux objectifs scientifiques et aux contraintes techniques de l’opération. Aucune
journée de préparation ne sera nécessaire pour les tranches conditionnelles.
Dans le cadre de cette opération, où l’équipe archéologique interviendra en accompagnement
des travaux de reprise des réseaux, les dispositifs de protection collective seront mis en place,
sous l’autorité du maître d’ouvrage, par les entreprises chargées du terrassement et de
l’installation des réseaux.
Moyens pour la préparation (tranche ferme)

Préparation type nbr. durée tot
Responsable d'opération Ro 1 5 5
Total j /h 5
5.2- Le terrassement
Les excavations et l’évacuation des déblais seront réalisées par les entreprises retenues par le
maître d’ouvrage sous le contrôle permanent de l’équipe archéologique. Si les niveaux de
revêtement superficiels pourront être terrassés à l’aide d’un godet à dents, les couches sous-
jacentes, susceptibles de renfermer des vestiges seront excavées, par passes horizontales
successives, au godet de curage.
L’équipe archéologique sera susceptible d’interrompre très brièvement le terrassement pour une
observation, le prélèvement de mobilier, une prise de vue ou de point topographique. Si
l’interruption doit dépasser les 15 mn, l’équipe archéologique établira un « bon d’arrêt » qui
mentionnera l’heure et la durée prévisible des travaux d’investigation.
Les blindages éventuels, en cas de travaux à une profondeur supérieure à 1 ,30 m seront mis en
place par les entreprises retenues par le maître d’ouvrage : ces blindages devront être
compatibles avec l’observation et la documentation archéologiques des vestiges.
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Pour la fouille à l’emplacement de la fosse de plantation place de la Sainte-Chapelle, les niveaux

supérieurs seront terrassés par les entreprises retenues par l’aménageur sous surveillance des
archéologues de l’Inrap jusqu’au niveau d’apparition des vestiges archéologiques qui feront
l’objet d’une fouille archéologique jusqu’à la côte de profondeur de 1,50 m. L’évacuation des
déblais sera pris en charge par l’aménageur.
L’impérative précision impose un référencement à partir du système de repère Lambert

(Conformément au décret 2006-272 du 3 mars 2006, les plans doivent être géo-référencés en
Lambert 93) et l’actualisation « à l’avancement » de ce plan nécessitera bien évidemment
l’intervention régulière d’un topographe. Pour autant, afin d’optimiser la réactivité et les délais
d’intervention de l’équipe archéologique, elle disposera d’outils topographiques lui permettant
de travailler en totale autonomie (tachéomètre à visée laser).
5.3- La fouille
Les principes généraux concernant les structures identifiées
Relevés et analyses :
Après le relevé en plan des structures, elles feront l’objet de coupes manuelles systématiques,
afin d’engager une étude stratigraphique aussi détaillée que nécessaire. Cette étude passera par
des relevés, dont l’échelle retenue (1/10°, 1/20°), assurera la meilleure définition de la
composition du remplissage et de la morphologie de la structure. Les altitudes portées sur les
différents documents seront systématiquement indiquées en N.G.F. Dans le cadre de
constructions, il peut être demandé des relevés pierre à pierre. Si le terrain le permet, nous nous
laissons la possibilité de recourir à la photogrammétrie et aux levés photographiques
orthonormés. Les relevés graphiques seront localisés sur le plan d’ensemble. L’épaisseur des
terres décapées devra figurée. Les relevés manuels seront doublés par des prises de vue
photographiques et numériques, compléments indispensables à une documentation graphique
inévitablement subjective.
Analyse stratigraphique :
L’analyse stratigraphique visera à préciser les composantes sédimentaires des différents

niveaux, à rendre compte du niveau de complexité de la stratification et à comprendre les
modalités de mise en place des différents ensembles. Si cette approche vise à obtenir un aperçu
synthétique des grandes phases et dynamiques sédimentaires à l’échelle du site, notamment
d’un point de vue géomorphologique.
L’enregistrement :
Les archéologues utilisent une base de données relationnelle afférente, développée sur Access,
permettant la saisie des données de terrain d’une fouille (Us, Fait, ensemble, phase…), mais
aussi les données attachées à la documentation, au mobilier et à l’inventaire réglementaire.
Cette base de données est compatible avec les systèmes d’informations géographiques, QGis
étant utilisé en Bourgogne – Franche-Comté. Les fiches d’enregistrement de terrain sont en
correspondance avec les moyens logiciels permettant le traitement de l’information.
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Schéma d’organisation de la base de données
Description de la fiche US (Unité stratigraphique)
Il s’agit du document de base du système d’enregistrement. La description des US doit se faire

sur ces fiches en premier lieu (et non pas en marge des relevés graphiques p. ex…). La fiche
permet de normaliser l’information d’une US à l’autre et de faciliter ainsi la recherche et la
saisie dans la base de données.
Les rubriques de la fiche sont comme un rappel des informations basiques de la description des
US et non pas comme un cadre rigide et exhaustif. Il est évident qu’elles ne peuvent pas couvrir
tous les cas particuliers : la rubrique « commentaires » est notamment là pour apporter toutes
les informations complémentaires que l’on souhaite.
La fiche inclut en une seule page des rubriques permettant de décrire les différents types d’US
(négative, positive, composite, construite ou technique). Certaines parties ne seront donc pas
remplies en fonction du type d’US décrite. Les principaux éléments de la fiche sont les
suivants :
Les relations stratigraphiques

Les cases « antérieure à » (= l’US décrite dans la fiche est antérieure à…) et « postérieure à »
(= l’US décrite dans la fiche est postérieure à…) sont placées dans une position qui symbolise
leur position dans la réalité. Case du dessus : l’US décrite est antérieure à ces US. Case du
dessous : l’US décrite est postérieure à ces US.
La case « équivalence / synchrone » permet de noter les US qui fonctionnent avec l’US décrite,
ou qui présentent une équivalence de fonction et de chronologie : par ex, des murs formant un
même bâtiment, construits en même temps (chaînés), les sols de deux pièces d’un même
bâtiment, des trous de poteaux formant un ensemble cohérent évident (p. ex. la ligne régulière
d’une clôture) …
15/26
La case « égalité » est réservée à une même structure qui a reçu deux numéros d’US (ex. : un
mur vu d’abord dans deux sondages, et qui s’avère être le même par la suite; ou alors une couche
qu’on a d’abord scindée en deux US, et qui s’avère ne former qu’un ensemble…).
La case « incertaine » permet d’indiquer une relation potentielle qui n’a pas pu être clairement
déterminée (ex. contact très petit entre deux fosses ne permettant pas de voir laquelle est la plus
ancienne). À utiliser avec parcimonie.
Dans le cas où une US présente des liens physiques avec plusieurs autres US, il vaut mieux
TOUS les décrire, même si, en théorie, il conviendrait de noter seulement les relations
chronologiques directes.
Exemple de fiche terrain permettant par la suite d’alimenter la base de données Access
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Identification / Interprétation
On indique ici à la fois le type d’US et son interprétation a priori (cf. annexe pour les types
d’US).
En cas d’US composite, cocher les deux composantes (ex. fosse et comblement). Pour les US
techniques préciser dans le commentaire s’il s’agit d’un décapage, d’un sondage etc.
Croquis de localisation de l’US.
On dessine les structures immédiatement environnantes qui servent de repères avec leur numéro
d’US (p. ex des murs, les limites de chantier, etc.). Si c’est pertinent, on peut faire une coupe
schématique. En cas de répétition, on peut renvoyer à une autre US. Le petit schéma en haut à
droite de la zone de croquis représente la parcelle et permet une indication rapide (faire une
croix p. ex.) de la localisation de l’US. Ce qui évite d’avoir à dessiner trop de structures pour
bien localiser l’US décrite par rapport au chantier. Ne pas oublier l’orientation.
US négative / composite creusement
Descriptif d’une US négative ou de la partie négative d’une US composite. Dimensions en cm.
Forme en plan : circulaire, ovale, linéaire, etc. Forme en profil : fond plat, cuvette, bords
courbes, droits évasés, droits verticaux, etc.
US positive / composite comblement
Descriptif d’une US positive (sédimentée) ou de la partie sédimentée d’une US composite. La
texture dominante (limon etc.) correspond à la finesse du sédiment et à sa capacité à
s’agglomérer. Hétérogénéité : la couche est-elle plus ou moins uniforme ? Epaisseur en cm de
la couche (sauf pour US composite).
Inclusions et mobilier : décrit les éléments qui sont piégés dans le sédiment, ou qui peuvent le
constituer. La première case (p) indique une simple présence, la deuxième (g) indique une
grande quantité (relative). Mobilier remarquable : objets particuliers mis au jour (monnaie,
outils, inscription, etc.).
US construites :
Cette partie concernera éventuellement la fouille de vestiges gallo-romains sur le site. Pour la
fondation/préparation et/ou pour l’élévation/surface de l’US, on décrit ses constituants :
Nature (tuiles, pierre calcaire brute, équarrie, taillée, dalles…). Dimension générale des
constituants (5 cm, 10 cm etc.) Disposition des constituants : de champ, à plat, hérisson,
parement double, simple, blocage interne, lit, blocage, régularité, etc. Liant : nature du liant
(mortier, limon, rien…)
Enduit ou traitement de surface encore en place (ex. enduit peint, joints tirés au fer)
Présence d’éléments taillés en place ou en réemploi, et leur nature.
Chaînage avec : la structure est liée depuis sa construction avec une autre ; leurs éléments
constitutifs sont imbriqués (ex : deux murs formant l’angle d’un bâtiment)
Appuyé contre : la construction vient s’appuyer contre une architecture préexistante (un mur
qui vient s’appuyer contre un autre déjà construit, pas d’imbrication des constituants).
Orientation : la direction générale de la construction, si c’est pertinent (ex. un mur de direction
nord-sud), ou son alignement a priori (à vérifier en topo) sur des orientations déjà perçues sur
le chantier (ex « orientation similaire à la phase 2 »).
Les dimensions générales de la structure (longueur, largeur, hauteur…).
Altitude :
Permet d’indiquer directement une prise d’altitude sur une US, en particulier les sols et les
couches. Si les « altitudes » ont été prises directement en topo (ou sur des schéma/relevés)
utiliser la case « topo ». Pas de correction sur le terrain : on note les mesures visées. Les calculs
seront faits à posteriori en post-fouille.
Commentaire
La case « commentaire » permet de faire une petite synthèse rapide sur l’US et d’apporter toutes
les précisions voulues.
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Les prélèvements :
Des prélèvements nécessaires aux analyses, visant à préciser la vocation des structures ou à
renseigner d’autres questions, seront réalisés. Ces prélèvements seront raisonnés en tenant
compte de l’adéquation indispensable avec le questionnement archéologique et le problème
technique de leur traitement (volume, stockage).
Une attention toute particulière sera portée aux prélèvements visant à renseigner diverses
questions comme la chronologie, le cadre morpho-sédimentaire (sédimentologie,
micromorphologie) et le paléo-environnement. Certains prélèvements viseront les datations au
radiocarbone par la collecte de charbons de bois. D’autres questions pourraient trouver des
éléments de réponse dans un échantillonnage spécifique.
Afin de s’assurer de la bonne exploitation de ces prélèvements, un travail d’expertise sur site
pourra être demandé à certains spécialistes.
Il s’agira d’aborder la question de la valeur statistique de l’échantillonnage, de définir les

contextes de prélèvement les plus aptes à renseigner les problématiques archéologiques et à
préciser leur nature (en colonne, de surface…) et leur volume.
Des adaptations méthodologiques probablement nécessaires :
Conformément à la densité des vestiges et des structures, il sera bien évidemment donné priorité
à l’analyse des secteurs qui s’individualisent par une composition particulière. La sectorisation
ainsi que les méthodologies de fouille tiendront compte, d’une part, des objectifs de l’opération,
et d’autre part, de données plus ponctuelles contribuant à documenter de manière particulière
le site (secteur de meilleure conservation par exemple, ou à fort potentiel d’informations).
En définitive, l’adéquation de la stratégie d’intervention avec les objectifs de la fouille sera un

souci permanent. La mise en place de réunions périodiques est une nécessité face aux enjeux
de cette opération. Ces réunions associeront le responsable scientifique de l’opération, un
représentant de la direction interrégionale de l’Inrap, le maître d’ouvrage et le Service régional
de l’archéologie. Un point sera fait à cette occasion sur l’état d’avancement, les principaux
résultats et les modifications méthodologiques imposées, soit par les données de contexte, soit
par une évolution des problématiques et des objectifs s’y rapportant. Le rythme des réunions
sera dicté par l’actualité de l’opération.
La fin de la fouille
A l’issue des travaux sur le terrain, avec l’accord du Service Régional de l’Archéologie, un
procès-verbal de fin d’intervention sera dressé entre l’Inrap et le maître d’ouvrage.
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Les moyens proposés

Moyens prévus pour la fouille dans la tranche ferme
Ph. Terrain
Techniciens Te 2 40 80
Topographe Topo 1 10 10
Géomorphologue Sp 1 5 5
Experts Sp 1 10 10
Total j/h 145
Moyens prévus pour la fouille dans la tranche conditionnelle 1

Ph. Terrain
Experts Sp 1 5 5
Total j/h 38
Moyens prévus pour la fouille dans la tranche conditionnelle 2

Ph. Terrain
Experts Sp 1 20 20
Total j/h 20
5.4- La phase d’étude et de réalisation du rapport
Les études archéologiques

A l’issue de la campagne de fouille, il sera demandé au responsable de l’opération de réaliser
un prévisionnel d’affectation des moyens, afin d’apprécier leur adéquation avec la finalité de
l’étude. Cette dernière sera proposée de manière aussi détaillée que possible à l’aide d’un plan
fixant les orientations envisagées.
Préalablement à cette phase, une réunion rassemblant le Directeur-adjoint scientifique et

technique et le responsable d’opération sera mise en place afin d’organiser la post-fouille et de
mettre en place un premier planning des différentes tâches à effectuer.
Le responsable scientifique contrôlera et validera les processus d’analyse mis en œuvre et aura
pour rôle de coordonner les travaux d’analyse et de synthèse.
La synthèse des différentes sources d’études sera réalisée par le responsable scientifique. Il
engagera une analyse critique des données suite au croisement des différents résultats. Il pourra
réaliser certaines études. Il s’attachera à mettre en perspective les données recueillies en prenant
en compte l’ensemble des sources disponibles, notamment à travers une étude archivistique la
plus exhaustive possible.
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Les techniciens seront affectés au traitement du mobilier (lavage, collage, marquage,

conditionnement) et contribueront à une partie du travail d’analyse en réalisant les tâches de
mise au net, d’inventaire et d’archivages des données de terrain.
Moyens en jour/homme prévus pour la phase étude dans la tranche ferme

Ph. Etude
Céramologues Sp 2 5 10
Archéozoologue Sp 1 5 5
Spécialiste mobilier métallique Sp 1 5 5
DAO/PAO DAO 1 10 10
Experts Sp 1 5 5
Total j/h 125
Moyens en jour/homme prévus pour la phase étude dans la tranche conditionnelle 1

Ph. Etude
Experts Sp 1 5 5
DAO Te 1 3 3
Total j/h 38
Moyens en jour/homme prévus pour la phase étude dans la tranche conditionnelle 2

Ph. Etude
Experts Sp 1 20 20
Total j/h 20
Les illustrations
La mise au net des données impliquera un travail de dessin assisté par ordinateur (DAO) réalisé
par un spécialiste. Il effectuera la mise en forme des relevés ainsi que le rendu définitif des
dessins de céramique et autre. L’ensemble de la documentation graphique sera conçu avec un
souci de clarté en associant à la fois les exigences du document final de l’opération et celle de
la publication.
Un spécialiste de la mise en page assistée par ordinateur (PAO) organisera la documentation

écrite et graphique en donnant la forme définitive au rapport final d’opération avant sa
duplication.
Les exemplaires du rapport transmis au Service régional de l’archéologie et destinés à

l’archivage.
20/26
Le rapport final d’opération

Le rapport final de l’opération comportera une présentation des problématiques générales et des
connaissances archéologiques préalables, ainsi que les grandes orientations méthodologiques.
Il comportera ensuite la présentation des résultats par période, ou par phase chronologique, avec
la synthèse de chacune d’elles.
Une synthèse des données permettra d’évaluer l’apport des gisements, étudiés dans le cadre de
cette fouille, aux problématiques locales, en replaçant les occupations mises en évidence dans
un cadre spatio-temporel plus large. Ce point servira d’élément de réflexion pour juger de la
suite à donner aux opérations (publications, actions de valorisation, etc.).
Le rapport comportera en annexe l’inventaire détaillé du mobilier issu de l’opération. Il sera

remis, selon les termes du cahier des charges scientifiques, en 6 exemplaires au minimum, dans
un délai maximum de 18 mois après l’achèvement de la phase terrain. Il sera accompagné d’une
version numérique sur CDRom au format PDF.
Le responsable d’opération ajoutera au rapport final un bilan précis des moyens techniques et
humains réellement mis en œuvre, si ceux-ci sont différents de ceux détaillés dans le présent
Projet Scientifique et Technique d’Intervention.
La question de l’inventaire et de l’archivage

Le responsable d’opération s’assurera que l’ensemble de la documentation aura été référencée
et inventoriée afin d’assurer sa transmission et son archivage dans les meilleures conditions
conformément aux arrêtés du 25 août 2004 et aux arrêtés du 16 et du 27 septembre 2004. Des
techniciens seront affectés aux travaux d’inventaire et d’archivage de la documentation.
Accompagnement du mobilier issu de la fouille

Depuis 2012, l’Inrap a mis en place un réseau de gestionnaires de collections ayant à charge
l’accompagnement des mobiliers et de la documentation du terrain jusqu’à leur versement aux
services de l’Etat (DRAC, Service régionaux de l’archéologie) selon les modalités actuellement
fixées par l’arrêté du 16 septembre 2004 « portant définition des normes d’identification,
d’inventaire, de classement et de conditionnement de la documentation scientifique et du
mobilier issu des diagnostics et fouilles archéologiques ».
Ainsi, 18 postes ont été ouverts répondant d’une part à l’activité des directions interrégionales
de l’Inrap, et d’autre part aux découpages administratifs du territoire national, les régions. Un
gestionnaire des collections est ainsi en charge des départements de la Franche-Comté au sein
de la région Bourgogne-Franche-Comté.
Les missions des gestionnaires de collections sont conduites en interne et en externe. Au sein
de l’institut, les gestionnaires du réseau veillent aux conditions de prélèvement des mobiliers
en conseillant les équipes et en proposant des formations adaptées. Il s’agit là d’instaurer un
lien professionnel à des fins de préservation de certains objets, leur mise au jour provoquant
immédiatement leur fragilisation : modalités de prélèvement, de tri et de conditionnement. Mais
leur action principale reste pour l’instant la gestion des espaces de dépôt, de traitement et de
stockage des mobiliers dans les centres, ainsi que leur suivi sanitaire.
21/26
À ce titre, le gestionnaire de collections en poste en Franche-Comté assure avec les équipes

opérationnelles le conditionnement et les inventaires des collections (mobilier et
documentation) en cohérence avec le « protocole pour la conservation, l’inventaire et la remise
de la documentation scientifique et du mobilier issus des opérations archéologiques » préconisé
par le Service régional de l’archéologie de Bourgogne-Franche-Comté.
Ce suivi assure ainsi la préparation des versements des collections archéologiques aux services
de l’Etat suite à la remise des rapports de fouilles. Pour toutes questions relatives aux
collections, le réseau des gestionnaires de collections à vocation à devenir une référence auprès
des équipes opérationnelles, mais également du personnel administratif et fonctionnel de
l’établissement.
En externe, les gestionnaires de collections sont les interlocuteurs privilégiés des laboratoires
de conservation-restauration, des Services régionaux de l’archéologie, ainsi que de tout autre
partenaire de l’Inrap.
5.5- Les actions de valorisation

Des actions de valorisation pourront être engagées en respectant les règles présidant ce type
d’action. En effet, il s’agira de projets concertés qui associeront les services de communication
des différents partenaires. Les actions envisageables sont de nature variée et prendront diverses
formes selon qu’elles se déroulent durant la phase terrain ou la phase étude. Elles seront
engagées, avec comme principe, qu’elles ne sauraient nuire au bon déroulement de l’opération
(importance du calendrier, prise en compte de la fragilité des vestiges mis au jour, etc.).
6. L’équipe mobilisée
6.1- Compétences de l’équipe
Le responsable d’opération proposé est Monsieur Yvan Virlogeux, qui a suivi la première
phase de la piétonisation à Dijon et qui a une expérience reconnue dans la direction et la
coordination des interventions archéologiques complexes (CV joint). Après concertation avec
le Service régional de l’archéologie, il assumera les choix imposés par la configuration des
vestiges et mettra en œuvre les protocoles de fouille adaptés. Il veillera au respect des objectifs
scientifiques et à l’optimisation des moyens engagés. Il pourra solliciter en tant que de besoin
tout spécialiste, en fonction du type particulier de découvertes réalisées au cours de la fouille.
Il aura la charge de tenir régulièrement informé par courrier ou messagerie électronique, le
conservateur régional de l’archéologie de l’évolution de l’opération. Il prendra toutes les
mesures conservatoires qui s’imposent pour le mobilier archéologique mis au jour. Il informera
immédiatement le Service régional de l’archéologie en cas de découverte d’intérêt majeur et
prendra les mesures conservatoires nécessaires.
2 techniciens de fouille expérimentés en archéologie urbaine stratifiée mettront en œuvre

l’ensemble des techniques de fouille et de relevé. Ils procéderont à l’analyse objective des
structures et des niveaux d’occupation.
22/26
Mme Dominique Sordoillet, géomorphologue, coordonnera l’approche géo-archéologique

globale du site. En cas de nécessité, elle pourra également travailler sur la micro-morphologie
des structures.
Les relevés topographiques seront réalisés par Patrick Nogues, topographe en charge de la
Bourgogne.
Les céramologues proposées sont Madame Anne Ahu-Delor, céramologue de la période gallo-
romaine au centre de Passy, et Madame Anne-Lise Bugnon-Labaune, céramologue de la
période médiévale et moderne au centre archéologique de l’Inrap à Dijon.
L’étude archéozoologique sera assurée par Monsieur David Cambou, archéozoologue sur la
Bourgogne - Franche-Comté.
L’étude du mobilier métallique sera réalisée par Madame Marie-Agnès Widehen, spécialiste
en Instrumentum.
Le responsable se rapprochera des chercheurs régionaux (paléo-métallurgie, palynologie,

anthracologie, carpologie…) impliqués dans les programmes de recherches de l’UMR 6249
(Chrono-environnement, Besançon) et l’UMR 5060 (laboratoire « Métallurgies et Cultures »,
Belfort) avec lesquelles l’Inrap a signé des conventions de collaboration.
6.2 – Les moyens humains

Exprimés en jours ouvrés (5 jours = 1 semaine)
TRANCHE FERME
Préparation type nbr. durée Total
ss total 5
Ph. Terrain
Experts Sp 1 10 10
ss total 145
Ph. Etude
Céramologue Sp 2 5 10
Archéozoologue Sp 1 5 5
Spécialiste mobilier métallique Sp 1 5 5
DAO Dao 1 10 10
Experts Sp 1 5 5
ss total 125
Total j/h 275
23/26
TRANCHE CONDITIONNELLE 1
Ph. Terrain
Expert Sp 1 5 5
ss total 38
Ph. Etude
Expert Sp 1 5 5
DAO Dao 1 3 3
ss total 38
Total j/h 76
TRANCHE CONDITIONNELLE 2
Ph. Terrain
Expert Sp 1 20 20
ss total 20
Ph. Etude
Expert Sp 1 20 20
ss total 20
Total j/h 40
6.3- Les crédits d’analyse et de stabilisation du mobilier

Trois mille euros sont prévus en tranche ferme et sont destinés aux crédits d’analyse. Ils
permettront de réaliser notamment les datations par le radiocarbone, et le cas échéant, la
dendrochronologie, les analyses sédimentologiques, micro-morphologiques et
environnementales.
Mille euros sont provisionnés en tranche ferme pour la consolidation de mobilier archéologique,
permettant de couvrir la prise en charge d’un lot de mobilier métallique, voire de mobilier en
matériaux périssables.
Analyses et stabilisation (Tranche ferme)

Analyses
Analyses - Datation C14 3000 €
Stabilisation 1000 €
Mille euros sont provisionnés dans la tranche conditionnelle 1 pour d’éventuelles analyses
complémentaires et deux mille euros dans la tranche conditionnelle 2.
24/26
Analyses et stabilisation (Tranche conditionnelle 1)

Analyses
Analyses et stabilisation (Tranche conditionnelle 2)

Analyses
6.4- Planning de l’intervention
Le présent planning prévisionnel a été mis en place à partir d’un démarrage de l’opération au
25 juin 2018, qui se déroulera de manière discontinue pour la surveillance et la fouille
archéologique entre le mois de juin 2018 et le mois de mars 2019 en fonction du déroulement
du chantier d’aménagement. Le calendrier sera défini plus précisément avec le maître d’ouvrage
lors d’une réunion au démarrage de l’opération, en particulier la date d’intervention pour la
fouille de la fosse de plantation place de la Sainte-Chapelle. La phase de post-fouille pourrait
débuter à l’issue de la phase terrain à partir du mois d’avril 2019, pour se terminer avec un
éventuel rendu de rapport en décembre 2019 au plus tôt. Ce délai ne prend pas en compte les
éventuels aléas qui pourrait contribuer à ralentir certaines phases du processus. Toutefois, la fin
théorique de l’opération est située bien en amont de la limite de rendu officielle correspondant
à 18 mois après la fin de la fouille soit en septembre 2020 au plus tard.
25/26
LEXIQUE
Anthracologie : Etude des charbons de bois qui permet de déterminer les essences végétales et donc l’impact de
l’activité humaine sur le milieu végétal, pour la construction, les activités artisanales, le chauffage etc.
Archéomagnétisme : L’archéomagnétisme constitue également un outil de datation pour les archéologues. La

comparaison entre une direction archéomagnétique trouvée à partir d’une structure archéologique (four par
exemple) et la courbe de référence des variations directionnelles du champ géomagnétique permet d’apprécier
l’âge de cette structure
Archéozoologie : Etude de la faune à partir des restes osseux. Elle permet de connaître le paléo environnement
terrestre et aquatique ainsi que les pratiques humaines directement liées : chasse, pêche, élevage, alimentation,
artisanat etc.
Carbone 14 : Mesures physiques basées sur la radioactivité d’un produit chimique le carbone qui permet d’obtenir
une fourchette de datation. On sait que tout organisme présente de son vivant la même radioactivité que le gaz
carbonique atmosphérique. À sa mort, les échanges gazeux cessent, le 14C n'est plus renouvelé, sa radioactivité
décroît alors lentement à raison de la moitié tous les 5568 ans. Ainsi si on mesure aujourd'hui l'activité 14C d’un
charbon de bois trouvé en fouille en la comparant à l'activité du carbone moderne, on peut en déduire le temps qui
s'est écoulé depuis sa mort.
Carpologie : Etude des macro-restes végétaux et en particulier des graines. Ce type d’étude livre des données
relatives aux pratiques agricoles, aux activités artisanales et aux habitudes alimentaires.
Dendrochronologie : Technique basée sur la mesure des variations d’épaisseur des cernes de croissance des arbres
en fonction du climat. Leur comptage permet de donner l’âge de l’arbre. Cette dernière est mise en corrélation
avec des courbes de référence pour donner une date très précise parfois à l’année près.
Géomorphologie ou géoarchéologie : Etude des formes de la terre qui permet à partir de plusieurs types d’analyses
de restituer la manière dont les formes du paysage que nous avons sous les yeux ont été produites dans quel temps
et sous quelles conditions
Malacologie : Analyse des coquilles de mollusques terrestres ou aquatiques. La prise en compte des particularités
des milieux des espèces et de leur répartition dans l’espace et dans le temps permet de caractériser les fluctuations
climatiques, les transformations du paysage et l’environnement immédiat du site (milieu humide ou sec, couvert
végétal etc.)
Micromorphologie : Etude la composition des sols à partir d’analyses fines pratiques à partir de lames minces.
Palynologie : Etude des pollens de plantes conservés dans certains milieux, en particulier dans les zones humides
et tourbières.
Pédologie : Analyse consacré à la recherche sur le sol au sens sédimentaire et géochimique. Etude des processus
de pédogenèse naturelle et liée à l’action des pratiques humaines.
Sédimentologie : Etude par l’analyse physico chimique et granulométrique de la constitution des sédiments et des
processus de mise en place
Thermoluminescence : La thermoluminescence (TL) est un phénomène physique qui se traduit par la propriété
qu'ont certains cristaux d'émettre de la lumière, lorsqu'on les chauffe, à condition qu'ils aient été au préalable
soumis à une irradiation naturelle ou artificielle. Cette luminescence ne se produit que si le chauffage a été précédé
d'une irradiation due à des rayonnements ionisants, par exemple l'exposition à la radioactivité naturelle pendant
des milliers d'années. A titre d’exemple, une céramique accumule une dose archéologique due à l'irradiation
naturelle. La recuisson en laboratoire d'un prélèvement en poudre permet de mesurer la durée d'irradiation à partir
de la quantité de lumière émise. Le calcul de la durée d’irradiation permet de dater l’échantillon.
26/26
II. Résultats
II. Résultats 59
1. Présentation de l’opération
1.1 Généralités
Le chantier de piétonnisation, impactant pour partie les rues Jeannin,

Verrerie, Longepierre, des Forges et l’impasse de Braisne, ainsi que les
places Notre-Dame, des Ducs de Bourgogne et de la Sainte-Chapelle,
localisées au cœur du « secteur sauvegardé » du vieux Dijon (fig. 1), a fait
l’objet d’une surveillance archéologique du 25/06 au 11/09/2018, puis du
14 au 28/02/2019. Celle-ci fut presque exclusivement consacrée au suivi
des travaux de réfection des réseaux, préalables à la requalification des
voiries et impactant particulièrement le patrimoine enfoui, parfois sur une
profondeur importante. Seule l’emprise d’une vaste fosse de plantation
d’arbres d’environ 16 m², aménagée à l’extrémité nord de la place de
Emprise des travaux sur fond cadastral
la Sainte-Chapelle et située au niveau du chœur de l’édifice religieux
“redressé” de 1812 (sections I, R et T). aujourd’hui disparu, a pu être véritablement fouillée. Cette intervention
© Archives départementales de la Côte-d’Or s’est déroulée entre le 14/09 et le 8/10/2018.
0 250 m

Emprise des travaux sur fond cadastral “redressé” de 1812 (sections I, R et T)
© Archives départementales de la Côte-d'Or
Après avoir été saisi du dossier d’aménagement et de la demande anticipée

de Dijon Métropole, le Service régional de l’Archéologie de Bourgogne a
donc décidé la mise en œuvre « d’une opération de fouille archéologique
(…) préalablement à la réalisation du projet ». Ainsi, l’arrêté préfectoral
n° 2018-256 du 18/5/2018 mentionne une superficie d’emprise globale
d’environ 4 927 m² (fig. 2) et précise, dans son cahier des charges annexé,
que les « principaux objectifs de l’opération » seront de « reconnaître le
Emprise générale des travaux (d’après tracé du castrum » et « identifier les vestiges de la Sainte-Chapelle », ainsi
www. cadastre.gouv.fr). que « le tracé viaire antérieur à l’implantation du palais des Ducs ».
1854300 445 1854400
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592 390
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388 345
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586 446
588 452 Pet 387 389
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775 2019
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584 454 451 381 608
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447 383 776

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635 636 784
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624 580 462 475

367 748 350
581 785
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470 746 805
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29 28 Rue Vaillant
261 27
de la Libération 41 Place
0 50 m 40
du
30
théâtre
31

Emprise générale des travaux
Dans la pratique, il s’est donc agi essentiellement d’une campagne
de « surveillance archéologique » (fig. 3) et, bien que relevant
administrativement d’une prescription de « fouille », nos interventions
furent le plus souvent limitées au relevé rapide de portions de coupes
et de logs sur le flanc des tranchées, et à la réalisation de croquis (fig 4.
& 11) complétés d’une couverture photographique, après un dégagement
sommaire des indices archéologiques mis au jour. Ponctuellement, un peu
plus de temps a pu être accordé à certains secteurs, en fonction du mode
opératoire de l’entreprise chargée des travaux, de l’état d’avancement du
chantier, ainsi que de l’intérêt des vestiges découverts. Chaque interruption
conséquente de notre part a fait l’objet d’un bon d’arrêt (Cf. infra fig. 8),
permettant notamment aux entreprises de justifier d’éventuels retards
consécutifs à l’une de nos interventions.
II. Résultats 61
L’emprise « 2018 », dont les résultats de la surveillance de travaux font

l’objet de ce rapport, sera complétée en 2019 par l’adjonction de l’ensemble
de la place Notre-Dame et des cinquante premiers mètres de la rue de la
Préfecture (fig. 2). Les données collectées au cours de cette seconde phase
de chantier, pour laquelle un nouvel arrêté de prescription a été rédigé1,
seront présentées dans un document ultérieur. Etant donnée la contiguïté
des emprises, certains développements synthétiques, tenant compte des
résultats des deux opérations réalisées dans ce même secteur de la ville,
particulièrement riche d’un point de vue patrimonial, seront exposés dans
ce second rapport.
Fig. 3 Rue Verrerie. Surveillance du creusement

d’une tranchée à l‘aide d’une excavatrice/
aspiratrice. © Y. Virlogeux, Inrap
Fig. 4 Rue Longepierre. Enregistrement de la

maçonnerie MR96. © Y. Virlogeux, Inrap
1. Arrêté portant prescription d’une fouille d’archéologie préventive n° 2018/642, du 8 octobre

2018
1.2 La surveillance des travaux
1.2.1 Une surveillance partielle
Bien que la piétonnisation des rues ait été l’occasion de la réfection

de l’ensemble des réseaux enterrés dans l’emprise concernée, notre
intervention s’est limitée à la surveillance des travaux dont la maitrise
d’œuvre était assurée par Dijon Métropole. Le cahier des charges annexé
à l’arrêté de prescription souligne d’ailleurs à ce propos que « certains
travaux de réseaux sont menés directement en maitrise d’ouvrage par les
concessionnaires en amont de la phase de travaux générale et n’ont fait
l’objet d’aucune saisine permettant le suivi archéologique2 ».
Ainsi l’essentiel des dévoiements concernant les principaux fluides

(eau, gaz, électricité), censés reprendre « en grande partie des tranchées
existantes », aura été réalisé en notre absence (fig. 5). Notre surveillance fut
donc principalement consacrée au suivi de la pose du réseau de collecte
des eaux pluviales, majoritairement implanté dans l’axe des rues, et par
ailleurs le plus impactant, compte tenu des importants volumes d’ouverture
nécessaires à sa mise en place. Seules quelques tranchées « tardives »,
destinées à la pose de nouvelles canalisations d’eau dans la rue Longepierre
et aux abords de la place de la Sainte-Chapelle, nous permettront, avec
l’accord des entreprises, d’enregistrer quelques vestiges de maçonneries
pluriséculaires (MR24, MR29 & MR30). Le relevé général des tranchées
sur lesquelles nous avons pu intervenir (Cf. infra fig. 14) permet de mesurer
l’importance de la surface impactée.
Fig. 5 Rue Jeannin. Tranchée réalisée sans

surveillance archéologique. © M. Talon, le 11/6/18,
SRA
2. Arrêté portant prescription d’une fouille d’archéologie préventive n° 2018/256, du 18 mai

2018. Annexe 2 : cahier des charges scientifique, p. 1
II. Résultats 63
1.2.2 L’excavation des tranchées
En fonction du travail à réaliser et de la densité attendue des conduites

et des faisceaux de gaines enterrées, l’entreprise chargée de la rénovation
des réseaux « métropolitains », a opté pour l’utilisation d’une excavatrice/
aspiratrice ou d’une pelle hydraulique pour le creusement des tranchées.
L’intérêt du premier de ces engins est bien évidemment la réalisation, avec
une sécurité accrue, d’excavations par aspiration du sédiment ou du tout-
venant, facilitant le dégagement des réseaux préexistants et limitant ainsi
les risques de sectionnement ou de dégradation (fig. 3 & 6). Utilisée de façon
discontinue selon les besoins, l’emploi de cette technique, moins agressive
qu’un godet de pelleteuse, nous a permis d’enregistrer quelques portions de
vestiges en plan (niveaux de voiries, pavement, maçonneries…), avant leur
destruction.
En revanche, le creusement des tranchées à la pelle hydraulique (fig. 7), plus
puissant, plus rapide, et induisant généralement un travail en « front de
taille », est beaucoup plus destructeur en terme de vestiges archéologiques.
Bien qu’il soit spécifié dans notre Projet scientifique d’intervention (PSI)3
que « si les niveaux de revêtement superficiels pourront être terrassés
à l’aide d’un godet à dents, les couches sous-jacentes, susceptibles de
Fig. 6 Place Notre-Dame. Dégagement du renfermer des vestiges, seront excavées par passes horizontales successives
pourtour de conduites à l’aide de l’aspiratrice. au godet de curage », ce mode opératoire n’a presque jamais pu être
© S. Forel, Inrap
mis en œuvre, en raison de l’encombrement du sous-sol, et de sa grande
Fig. 7 Place des Ducs de Bourgogne.
hétérogénéité. C’est pourquoi, les informations archéologiques furent
Creusement à l’aide d’un godet de curage. majoritairement perçues sur les flancs des tranchées, qui ont fait l’objet de
© S. Forel, Inrap nombreux relevés de logs et de coupes (Cf. infra fig. 12).
6 7
3. Cf. I. Données administratives, techniques et scientifiques

1.2.3 L’insertion des archéologues dans les équipes d’intervention
Notre insertion au sein des équipes de l’entreprise en charge des travaux a

eu lieu assez naturellement, dans des conditions relativement satisfaisantes,
malgré la difficulté d’assurer une surveillance permanente, notamment en
raison de la grande amplitude horaire du chantier à laquelle nous n’avons
pu nous adapter4. L’omniprésence de vestiges, d’amplitude et d’intérêt
variables, et la nécessité de négocier au cas par cas la possibilité et le
temps de nos interventions « prolongées » induisant des interruptions,
ont constitué des contraintes supplémentaires, malgré l’utilisation de
« bons d’arrêt » contractuels (fig. 8). En conséquence, une grande partie des
informations enregistrées consiste en données stratigraphiques glanées sur
les flancs des tranchées, nous permettant ainsi de travailler à l’avancement.
Mais si ce mode opératoire peut être jugé acceptable pour l’analyse de
niveaux de voiries médiévales ou modernes superposées, peu structurées, il
n’est plus adapté au dégagement, à l’interprétation et au relevé de vestiges
plus conséquents, particulièrement quand ceux-ci sont mis au jour à mi
profondeur (maçonneries, pavement, sépultures…). C’est alors qu’une
négociation a lieu, les archéologues tentant d’estimer le temps nécessaire
à leur intervention, l’entreprise modifiant alors le plus souvent sa chaine
opératoire complexe, afin d’éviter un arrêt complet.
Notre surveillance soutenue, à défaut d’être constante, et la découverte
récurrente et quasi-fortuite de vestiges de toutes natures, ont bien
évidemment entravé la progression et le rythme de l’entreprise, travaillant
par ailleurs à flux tendu et sous la pression de délais très courts. Notre
présence ne fut donc que rarement jugée opportune, et compte tenu de la
taille réduite de notre équipe, notre plus grande difficulté fut d’assurer une
réactivité proportionnée. Il va donc de soi qu’une part conséquente des
informations nous a échappée.
Dans les moments les plus favorables et jugés appropriés, nous avons pu
véritablement interrompre les travaux d’installation de réseaux sur certaines
portions de tranchées, pendant une durée allant de plusieurs dizaines de
minutes à quelques heures, en usant de bons d’arrêt (fig. 8). Le PSI en précise
d’ailleurs l’usage : « L’équipe archéologique sera susceptible d’interrompre
très brièvement le terrassement pour une observation, le prélèvement de
Fig. 8 « Bon d’arrêt » utilisé dans le cas d’une
mobilier, une prise de vue ou de point topographique. Si l’interruption doit
interruption prolongé des travaux. © Y. Virlogeux, dépasser les 15 mn, l’équipe archéologique établira un « bon d’arrêt » qui
Inrap mentionnera l’heure et la durée prévisible des travaux d’investigation ».
L’essentiel de nos interventions s’est
toutefois déroulé à l’avancement, à
la faveur de temps morts, l’entreprise
pouvant généralement nous concéder
temporairement l’occupation d’une
portion de tranchée.
4. Pendant la plus grande partie de son déroulement, le chantier était quotidiennement organisé
en deux postes de 8 heures (a minima).
II. Résultats 65
1.2.4 Moyens mis en œuvre
Étant donné le type d’intervention envisagée, le personnel constitue la

part principale des moyens mis en œuvre par l’Inrap5. La tranche ferme
du Projet scientifique d’intervention prévoyait pour la phase « terrain »,
l’affectation de 3 archéologues (1 responsable d’opération + 2 techniciens)
pour une durée totale de 40 jours, assistés d’un topographe et d’un
éventuel expert pour une durée de 10 jours ouvrés. La présence d’un
géomorphologue avait également été provisionnée pour 5 jours.
Une première tranche conditionnelle prévoyait la possibilité de prolonger
de 10 jours l’équipe d’archéologues. Une seconde tranche optionnelle
correspondait, quant à elle, au renfort d’un expert pendant 20 jours,
anticipant notamment l’éventuelle découverte de sépultures en grand
nombre.
La consommation des moyens de la tranche ferme s’est répartie de
juin 2018 à février 2019, en fonction des phases d’avancement du chantier.
La découverte sporadique de quelques sépultures très incomplètes, dans
l’impasse de Braisne et sur la place de la Sainte-Chapelle, n’a pas nécessité
le déclenchement de tranche conditionnelle. Les moyens estimés pour la
phase terrain se sont avérés en parfaite adéquation avec les besoins réels.
La configuration et le déroulement du chantier, en plein centre-ville,
interdisaient l’installation d’une véritable base vie. Nous avons pu
néanmoins bénéficier de la mise en place d’une roulotte équipée, qu’il a fallu
déplacer à plusieurs reprises, en fonction de l’avancement des travaux, en
la plaçant d’abord sur des places de parking, avec l’autorisation de la ville
de Dijon. L’accès à la place de la Sainte-Chapelle, longtemps occupée par
les installations nécessaires au chantier de rénovation du musée des Beaux-
Arts, nous a permis de nous « installer » à notre tour de façon plus pérenne,
notamment au moment de la « fouille » réalisée au niveau du chevet de la
Chapelle ducale.
1.3 Déroulement du chantier
1.3.1 La surveillance des travaux de réfection des réseaux
1.3.1.1 Calendrier général

Notre surveillance des travaux de réfection des réseaux, préalables à
la requalification des rues, a débuté le 25/6/2018 place des Ducs de
Bourgogne6. Il s’est agi d’abord de la pose d’un regard, générant un
creusement de plus de 3 m de profondeur au fond duquel des vestiges
antiques ont été découverts, induisant une entrée en matière immédiate
et un premier arrêt de l’entreprise (fig. 10, place des Ducs). Débuté à
l’extrémité orientale de la place, le chantier a ensuite progressé vers l’ouest,
jusque dans les premiers mètres de la rue des Forges, puis vers le nord,
dans la rue Verrerie, avec une tranchée, notamment destinée à l’installation
d’un collecteur des eaux pluviales, d’une profondeur moyenne de 2 m. Puis
la pose des réseaux s’est poursuivie jusque dans la partie sud de la place
Notre-Dame, avant de marquer une pause à la mi-juillet. La surveillance
des travaux de la rue Jeannin s’est déroulée du 30/7 au 3/8/2018. La
première quinzaine de septembre a été consacrée à la rue Longepierre,
entre les rues Lammonoye et Verrerie. Outre la fouille que nous avons
5. Toutes les excavations ont bien évidemment été réalisées par les entreprises chargées de la
pose des réseaux, y compris la partie supérieure « stérile » de la fosse de plantation que nous
avons fouillée sur la place de la Sainte-Chapelle.
6. La réfection des réseaux des concessionnaires non soumis aux contraintes de l’archéologie
préventive avait quant à elle débuté le 23 avril 2018.
pu réaliser à l’emplacement d’une future fosse de plantation d’arbres à

l’automne 2018, notre surveillance de la seconde phase des travaux de
réfection des réseaux sur la place de la Sainte-Chapelle a eu lieu dans la
seconde moitié de février 2019.
1.3.1.2 Aspect du sous-sol des rues

De manière générale, nous avons pu constater que la chaussée des rues était
majoritairement constituée d’une couche d'asphalte de quelques centimètres
d’épaisseur reposant sur des pavés en granit constituant une solide assise et
conservés sur l’essentiel de l’emprise du projet (fig. 9). Des lambeaux sous-
jacents de niveaux de pavements plus anciens, déjà constitués d’éléments
calibrés en roche métamorphique ou calcaire, ont été observés en plusieurs
points du chantier (fig. 142 à 144, rue Verrerie).
Fig. 9 « Démolition » de la chaussée de la

place des Ducs de Bourgogne. Les pavés
sont omniprésents sous le bitume, peu épais.
© Y. Virlogeux, Inrap
Après enlèvement de ces aménagements superficiels, et des remblais

hétérogènes qui les supportent, périodiquement malaxés par l’enfouissement
récurrent de réseaux de toutes sortes, les premiers indices de vestiges
archéologiques peuvent rapidement apparaître entre les conduites
préexistantes à quelques décimètres de profondeur.
Ce fut le cas en de nombreux endroits, y compris dans les tranchées
adjacentes (branchements), sous la forme d’anciens aménagements de
chaussée (revêtement « macadamisé », pavement calcaire…) ou d’arases
de murs, particulièrement nombreuses sur la place Notre-Dame pour des
raisons explicitées dans les chapitres suivants, et dont les moins profondes
sont apparues une trentaine de centimètres sous le sol actuel (fig. 69 & 70 :
MR59 ; fig. 82 : MR64).
Par ailleurs, le « démolition » de la chaussée des rues, en vue de la mise en
place d’un nouveau revêtement bétonné, n’a généralement entamé le sol
que sur une cinquantaine de centimètres d’épaisseur, où l’on rencontre
majoritairement un ensemble hétérogène de matériaux déjà fortement
remaniés de façon récurrente. Au-delà, à la faveur des tranchées de pose
du « réseau pluvial », le plus profond et le plus impactant, des horizons
historiques apparaissent presque systématiquement à partir de la cote
moyenne de 70 cm, le plus souvent sous la forme de remblais et de sols de
rue médiévaux ou modernes. Des couches de gravats de démolition ainsi
que des vestiges d’habitat antiques peuvent leur succéder à partir de 1,60 m
de profondeur, tel qu’observés dans la rue Jeannin. Le « sol naturel »,
a priori constitué d’un gravier beige à roux dans ce secteur de la ville, n’a
pas été identifié, malgré des excavations atteignant plus de 3 m.
II. Résultats 67
Parmi les cas particuliers, l’impasse de Braisne, localisée dans le périmètre

de l’ancien grand cimetière Notre-Dame, un espace sacré dédié aux
sépultures du Moyen Âge classique au xviiie siècle, nous a livré sans
surprise, dès -30 cm, un sous-sol constitué d’un sédiment sombre enrichi de
nombreux restes humains, au sein duquel quelques inhumations ont pu être
identifiées dans une tranchée étroite.
Quant au sous-sol de la place de la Sainte-Chapelle, il nous est apparu
modérément perturbé sur l’essentiel de la surface « sondée », les arases du
chevet de la chapelle ducale apparaissant vers 1 m de profondeur, dans la
partie nord, et plusieurs sépultures médiévales associées à l’édifice religieux,
une trentaine de centimètres sous le sol actuel, dans la moitié sud. Seuls
les abords des bâtiments du Théâtre et du musée des Beaux-Arts, dont
les fondations très profondes (> 4 m) ont détruit l’essentiel des niveaux
archéologiques, se sont avérés stériles, les espaces excavés nécessaires à leur
construction débordant largement le droit de leurs murs gouttereaux.
1.3.2 La fouille d’une future fosse de plantation
Comme prévu dans le budget prévisionnel, l’équivalent de 3 semaines

ouvrées ont été consacrées à la fouille de l’emprise de la fosse de plantation
des arbres que nous pouvons aujourd’hui admirer sur la place bétonnée
de la Sainte-Chapelle. Cette opération, qui s’est avérée de premier
intérêt malgré l’exiguïté de l’emprise concernée, a permis notamment le
dégagement et la fouille d’un tronçon de mur du chevet de la chapelle
ducale (fig. 245). Elle s’est déroulée du 17/9 au 8/10/2018, incluant plusieurs
jours d’interruption en raison de la contiguïté du chantier de rénovation
du musée des Beaux-Arts. Cette co-activité n’a toutefois guère perturbé
notre intervention qui occupait 3 personnes sur une petite surface, hormis
l’installation temporaire d’une grue de fort tonnage empiétant sur notre
zone de travail, et nous contraignant à abandonner l’endroit pendant les
quelques jours de son déploiement.
1.4 Méthodologie
1.4.1 Contraintes de fouille
La surveillance « archéologique » de ce type de travaux reste un exercice

relativement frustrant, dans la mesure où nous ne pouvons freiner leur
progression que de façon marginale. Le suivi du creusement des tranchées,
réalisé à la pelleteuse ou à l’aide d’une aspiratrice, est donc primordial,
afin, dans la mesure du possible, de stopper l’excavation dès l’apparition
de vestiges archéologiques. Après une vérification manuelle et avoir jugé
de l’intérêt des éléments mis au jour, il convient tout d’abord d’estimer
rapidement le temps nécessaire au dégagement des indices mis en
évidence et à leur enregistrement. En fonction du type de vestiges apparus
(maçonnerie, stratigraphie, sépulture…) et du temps nécessaire à la fouille
qui devra/pourra lui être consacré, la découverte peut avoir un impact
variable sur l’avancement des travaux. Dans certains cas, lorsque le fond
du creusement en cours se trouve proche de la cote à atteindre, la tranchée
peut être poursuivie, nous permettant, si les découvertes ne s’étendent
pas, de traiter ainsi les vestiges à l’avancement ; dans d’autres, en fonction
des contraintes techniques (profondeur, type de réseau à poser…), une
négociation s’engage alors avec l’entreprise concernée, qui se formalise
parfois par la signature d’un bon d’arrêt (fig. 8).
La réactivité est donc de mise, mais celle-ci ne peut être constamment

assurée par une équipe réduite ; par ailleurs, étant donné le caractère peu
prévisible de nos pics d’activité, l’anticipation des besoins de renforts est
quasi impossible. Aussi les secteurs ayant véritablement fait l’objet d’une
fouille, dans le cadre de la surveillance de travaux, sont-ils très localisés.
En règle générale, il ne s’est agi au mieux que du dégagement rapide avant
destruction d’une maçonnerie, d’une portion de pavage, ou du nettoyage
d’un bord de tranchée dans le but d’enregistrer une stratigraphie (log).
La lecture du terrain est par ailleurs rendue malaisée par le mode opératoire
des entreprises, totalement contraire à une approche archéologique, et
l’aspect particulièrement bouleversé d’une partie du sous-sol des rues.
En effet, on constate d’abord à l’ouverture une grande hétérogénéité
des remblais, regroupant pêle-mêle, des horizons archéologiques,
majoritairement graveleux, dont la position « primaire » n’est pas toujours
assurée, et des volumes impressionnants de sable, gravier et tout venant
qui enveloppent les multiples réseaux préexistants. Ainsi, en fonction
de l’implantation des tranchées, la profondeur moyenne d’apparition
des niveaux en place peut varier de 0,30 (place Notre-Dame, impasse
de Braisne) à 0,80 m (rue Jeannin, rue Longepierre). Bien que leur mise
en place complique souvent nos investigations, nous avons pu bénéficier
de la protection de blindages dans plusieurs secteurs, nous permettant
d’enregistrer des vestiges à des profondeurs importantes, atteignant parfois
plus de 3 m (fig. 10).
Fig. 10 Place des Ducs de Bourgogne,

n° 14. La pose d’un regard à plus de 3 m de
profondeur a nécessité la mise en place d’un
blindage dont nous avons pu profiter. © S. Forel,
Inrap
1.4.2 Enregistrement
Étant donné l’impossibilité d’assurer un enregistrement complet et détaillé

de l’ensemble des éléments mis au jour, par nature très disparates, un
carnet spécifique, inspiré de modèles mis au point à l’occasion de chantiers
antérieurs7, a été adapté à l’opération (fig. 11). Favorisant moins le relevé
et l’enregistrement traditionnel que le croquis coté et la prise de notes
informelles, ce support fut un outil essentiel qui s’avéra particulièrement
adapté à ce contexte d’intervention.
7. Il s’agit notamment de la surveillance des travaux de dévoiement de réseaux, préalables à

la construction du tramway dijonnais, dirigée par Benjamin Saint-Jean Vitus en 2009, et du
chantier de piétonnisation des rues du Bourg, Piron, Charrue et des places Jean Macé et des
Cordeliers en 2016.
II. Résultats 69
Par souci de simplification, l’ensemble des vestiges et indices identifiés

ont fait l’objet d’une numérotation continue, tous types confondus
(maçonneries, US, sépultures, structures). Pour faciliter la description des
vestiges dans le corps du rapport, nous avons souvent associé les préfixes
MR (pour mur ou maçonnerie), US (pour unité stratigraphique, couche ou
horizon), SP (pour sépulture) et parfois ST (pour structure, indéterminée
ou non) au numéro d’enregistrement. On pourra lire, par exemple, que
l’US159 est associée à la maçonnerie MR147.
Fig. 11 Extrait du carnet d’enregistrement.

Croquis de maçonneries enregistrées rue
Longepierre. © S. Forel, Inrap
Parfois, certains éléments observés, bien que figurant sur des croquis et
parfaitement identifiés, n’ont pas été individualisés et numérotés sur le
terrain, soit pour avoir été jugés sur le moment d’un intérêt secondaire,
soit pour ne pas avoir été clairement interprétés. Aussi l’inventaire
et la numérotation ont-ils été complétés ultérieurement à partir de
la documentation produite sur le terrain (croquis, photos, relevés
topographiques…), parallèlement à une vérification exhaustive et fastidieuse
de toutes les données enregistrées.
Face au rythme soutenu de l’avancement du chantier, il nous fut souvent
impossible de relever de véritables coupes par manque de temps à consacrer
à leur nettoyage. En revanche les logs ont été multipliés et enregistrés
sous forme de croquis cotés et commentés (fig. 12). La correspondance de
plusieurs horizons nous a ainsi permis d’appréhender la chronologie relative
Fig. 12 Listing des logs et coupes, enregistrés de structures et autres niveaux de circulations (sols) sur une portion de rue
et présentés dans ce rapport. © Y. Virlogeux, Inrap ou de place, ainsi que leur topographie.
N° Localisation Orientation Puissance (m) US
1 14 place des Ducs de Bourgogne ouest/est 3,30 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
2 6 place des Ducs de Bourgogne ouest/est 1,57 9, 10, 11
3 4 place des Ducs de Bourgogne ouest/est 1,65 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15,
16, 17, 18
4 14 place des Ducs de Bourgogne sud/nord 1,23 1, 2, 3, 9, 10, 23
5 16 rue des Forges est/ouest 1,41 25, 26, 27
6 1 rue Verrerie nord/sud 1,60 9, 10, 23, 28
7 Impasse de Braisne sud/nord 1,05 44, 45, 46, 47
8 22b rue des Forges est/ouest 2,14 1, 55
9 1 place Notre-Dame est/ouest - 56, 57, 58
10 1 place Notre-Dame sud/nord 1,38 61, 62
11 1 rue Jeannin ouest/est 2,85 67, 68, 69, 70, 71, 72, 73,
74, 75
12 2 rue Jeannin ouest/est 1,62 76, 77, 78, 79, 80, 81

N° Localisation Orientation Puissance (m) US
13 2 rue Jeannin ouest/est 1,76 9, 10, 79, 80, 81, 82, 83,
84, 85
14 1 rue Jeannin ouest/est 1,88 70, 71, 86, 87
15 3 rue Jeannin est/ouest 1,58 70, 88, 89, 90, 91
16 5 rue Jeannin ouest/est 1,75 70, 90, 91, 92
17 7 rue Jeannin ouest/est 1,10 94, 95
18 5 rue Longepierre sud/nord 3,20 97, 98, 99, 100, 101, 166
19 1 rue Longepierre ouest/est 1,60 106, 108, 109, 110
20 14 place des Ducs de Bourgogne sud/nord 1,50 9, 10, 19, 20, 21, 22
21 22 rue des Forges est/ouest 1,75 54
22 Place de la Sainte-Chapelle (nord) sud/nord 1,80 142, 143
23 Place de la Sainte-Chapelle nord/sud 1,35 160
24 Place de la Sainte-Chapelle nord/sud 1,40 154, 160
27 Place de la Sainte-Chapelle (sud) ouest/est 2,05 146, 148, 150, 151, 152,
153, 154, 155
28 Place de la Sainte-Chapelle (sud) nord/sud 1,75 153, 154, 155, 156, 157,
158, 160
29 Place de la Sainte-Chapelle (fosse de plantation - coupe nord) ouest/est 2,30 119 à 128, 130 à 135, 138
à 141
30 Place de la Sainte-Chapelle (fosse de plantation - coupe est) nord/sud 1,26 119 à 131, 140
31 Place de la Sainte-Chapelle (fosse de plantation - coupe sud) est/ouest 1,95 119 à 123, 125, 128, 130 à
139, 141
32 22b rue des Forges est/ouest 3,30 167, 168
33 1 rue Longpierre sud/nord 0,50 102, 103, 104, 106, 111
34 5-7 rue Longpierre ouest/est 1,35 24, 163
Réalisé grâce au suivi hebdomadaire et à la pugnacité de nos collègues

topographes (fig. 13), le plan général présente majoritairement les tranchées
dont nous avons pu suivre le creusement, sans rendre toujours compte de
leur évolution exacte. Toutes les traversées (branchements) n’ont pu être
prises en compte et, pour les raisons déjà évoquées, de nombreuses poses
de réseaux ont échappées à notre vigilance. Si l’intégralité des excavations
n’a pu faire l’objet d’une surveillance et d’un relevé, le plan présenté figure
néanmoins l’essentiel des tranchées profondes, et l’ensemble des secteurs
archéologiques enregistrés (fig. 14).
Fig. 13 Rue Longepierre. Relevé topographique

en cours. © S. Forel, Inrap
365
1854250 1854300 1854350 1854400 1854450
496 la 478
Eglise 370
No 364 371
II. Résultats
tre-Da
me
Dame
495 479
481 480
490 Choue
tte
363
372 373
374
498 489
484 482 Rue
499 Jeannin
Notre
487
6237850
486 485
494 493 492 491
488 483
Rue du Rabot
Imp. de Braisne
503
Verrerie
362
502
Lamonnoye
des 358
Place
Rue 25
Rue
Rue
Longepierr
e
6237800
Cour
de
le
Musée
Flore des
313
24 Beaux-Arts
Rue
26
Hôtel de Ville
Théâtre
Sainte Chapel
Cour de Bar 7
de N municipal
la Liber
0té 25 m
Emprise principale des travaux
6237750
Place de la
266 265 (AP 2018-256)
Emprise complémentaire 2019 8

(AP 2018-642)
264 Place
Tranchée de réseau Rue
263

Plan général des tranchées surveillées
71
Plan général des tranchées surveillées (d’après www.cadastre.gouv.fr).

1.4.3 Contenu du rapport
Bien que l’on puisse rattacher une grande partie des vestiges enregistrés à
des problématiques évidentes (évolution de l’habitat antique aux abords
du rempart du castrum, chronologie de la Sainte-Chapelle, évolution de la
chaussée des rues depuis le Moyen Âge classique, extension du cimetière
Notre-Dame…), il n’a pas été jugé opportun d’organiser l’intégralité du
rapport selon ces thématiques ou par phases chronologiques. Les notices
descriptives sont en revanche présentées selon une logique géographique,
depuis l’extrémité ouest de l’emprise, située place Notre-Dame, et en
parcourant successivement d’abord la rue des Forges et l’impasse de Braisne,
puis la place des Ducs de Bourgogne et les rues Verrerie et Jeannin, et enfin
la rue Longepierre et la place de la Sainte-Chapelle.
Le contexte d’une telle intervention, englobant le périmètre de tout un
quartier chargé d’histoire, a nécessité une étude documentaire amorcée en
amont du chantier, puis complétée ultérieurement pendant la phase d’étude,
nous permettant de compiler et d’analyser l’ensemble des informations
présentées dans le chapitre suivant8. D’abord nécessaire pour comprendre
et interpréter rapidement les indices repérés au quotidien sur le terrain,
elle contribue à répondre aux problématiques évoquées précédemment et,
de façon plus générale, alimente l’analyse de la topographie historique du
« secteur sauvegardé » dijonnais au regard des nouvelles découvertes.
Le mobilier, recueilli en petite quantité, consiste majoritairement en cassons
de céramique résiduels, les lots cohérents, regroupant toujours très peu
d’individus, constituant l’exception. Les quelques « objets » métalliques, les
fragments de TCA ou de verre sont anecdotiques. Les moyens de datation
traditionnels s’appuyant sur la typologie furent donc limités. En revanche,
quelques fragments de faune systématiquement récoltés, la découverte et
le prélèvement de plusieurs squelettes, ainsi que la présence de quelques
charbons de bois associés à des horizons bien identifiés ont permis la
mise en œuvre d’analyses physico-chimiques réalisées par le Radiocarbon
Laboratory de Poznan, et l’obtention de dates 14C.
Malgré l’indigence du mobilier collecté, ce rapport inclut néanmoins
plusieurs études spécialisées qui ont largement contribué à la compréhension
de l’ensemble des données enregistrées. Ainsi, l’analyse du mobilier
céramique9 nous a permis de préciser, çà et là, le phasage des horizons
identifiés, parfois de façon déterminante, notamment concernant les phases
de construction de la Sainte-Chapelle. L’étude du mobilier faunique10 est
sans doute celle qui a le plus souffert de l’inconsistance des lots recueillis et
de leur grande dispersion. Elle nous a toutefois permis de préciser la nature
de ce qui s’apparente à des rejets courants de consommation domestiques.
Enfin, ce rapport présente également une étude anthropologique11 des
inhumations partiellement fouillées dans l’impasse de Braisne et sur la place
de la Sainte-Chapelle.
Le traitement des documents iconographiques de terrain (croquis, logs,
photos), et la création des illustrations correspondantes constitua la partie
la plus fastidieuse de l’élaboration de ce rapport. Malgré un enregistrement
généralement réalisé à la hâte dans des conditions peu favorables, la
couverture photographique systématique combinée aux cotes des croquis
et aux points de repères topographiés, nous a permis de restituer et de
présenter l’essentiel des vestiges découverts.
8. Cf. Contexte historique et bilan des connaissances

9. Cf. infra Evaluation du mobilier céramique gallo-romain, réalisée par Anne Ahü-Delor, et
Expertise de la vaisselle en terre cuite médiévale et contemporaine, par Anne-Lise Bugnon-
Labaune
10. Cf. infra Étude archéozoologique de restes fauniques, réalisée par David Cambou
11. Cf infra Étude archéo-anthropologique, réalisée par Annamaria Latron
II. Résultats 73
2. Contexte historique et bilan des connaissances
2.1 Introduction
2.1.1 Un chantier aux portes du palais des Ducs de Bourgogne
Cette surveillance de travaux, agrémentée d’un sondage réalisé au niveau

du chevet de la Sainte-Chapelle, s’est déroulée dans un quartier du
centre historique de Dijon situé à l’arrière (au nord) du palais des Ducs
et des États de Bourgogne qui abrite l’Hôtel de Ville (Cf. supra fig. 14).
Particulièrement riche en terme de patrimoine architectural, et regroupant
notamment de nombreuses maisons à pans de bois pluriséculaires, la
partie du « secteur sauvegardé » dont il sera question dans ce rapport, est
bornée au nord-ouest par l’église Notre-Dame, l’un des fleurons de l’art
gothique de Bourgogne, et au sud-est par la Sainte-Chapelle, détruite après
la Révolution, mais dont l’Ordre de la Toison d’Or, dont elle fut le siège
quelques décennies au cours du xve siècle, contribua à la renommée des ducs
de la maison Valois-Bourgogne jusqu’à nos jours.
L’emprise des travaux présente également la particularité de se situer
en limite nord des murailles du castrum du Bas-Empire, dont il ne reste
presque rien de visible aujourd’hui, mais contre lesquelles les premiers ducs
de Bourgogne ayant élu résidence à Dijon ont édifié leur hôtel à partir du
xie siècle12. L’ensemble architectural que nous connaissons aujourd’hui est le
fruit de multiples transformations et agrandissements qui se sont échelonnés
au cours des siècles (fig. 15 & 16, pages suivantes), jusqu’à la réhabilitation
complète du Musée des Beaux-Arts, terminée en 2019 après dix ans de
travaux, qui occupe la partie orientale du Palais des États de Bourgogne.
À la lecture de l’extrait de la Carte archéologique présenté (fig. 18, page
suivante), on constate que les découvertes répertoriées sont nombreuses, et
relativement bien documentées, notamment grâce au développement des
sociétés savantes à partir de la première moitié du xixe siècle. À l’instar de
chacune des cités dont l’organisation urbaine trouve son origine à l’époque
romaine, chaque parcelle du centre-ville recèle sa part de patrimoine
enfoui, parfois sur une épaisseur dépassant 4 m, comme cela a pu être mis
en évidence récemment à l’occasion des fouilles réalisées dans les caves du
musée des Beaux-Arts (Saint-Jean Vitus, 2022). La délimitation des entités
archéologiques figurant sur le document correspond moins à des ensembles
cohérents de vestiges, qu’à des zones d’intervention et/ou de découvertes
fortuites survenues à l’occasion de travaux.
12. Le premier sera Robert Ier, après 1031 (Chabeuf 1897, p. 9).
74
Emprise des travaux

de piétonnisation
Campagne 2018-2019
Fig.
Fig. 15 Dijon (21) - Piétonnisation 2018. “Plan du palais des15 Dijon
Ducs (21) - Piétonnisation
de Bourgogne, à Dijon, d’après le 2018
dessin
conservé aux archives de la ville” (état de 1784).

“Plan du (©palais des Ducs
Bibliothèque nationalede
de Bourgogne,
France) à Dijon,
d’après le dessin conservé aux archives de la ville” (état de 1784)
(© Bibliothèque nationale de France)
II. Résultats 75
1 Vestiges du rempart du castrum

2 Eglise Notre-Dame
3 Promenade des Ducs
4 Sainte-Chapelle
3 4
Fig.
▲Fig. 16 16. “Ledulogis
“Le logis Roi et le
duPalais
Roides etÉtats
le Palais des Etats de Bourgogne à la fin du XVIIe siècle (J. Hardouin-Mansart del.)”
de Bourgogne à la fin du xviie siècle (J. Hardouin- (© Bibliothèque municipale de Dijon)
Mansart del.)”. © Bibliothèque municipale de Dijon
▼ Fig. 18 Dijon (21) - Piétonnisation 2018
Extrait de la Carte archéologique régionale
1854300 1854400 1854500

Vestiges antiques
6237900
Hôtel
de Vogüe Bâtiments religeux et
Rue
cimetière médiévaux
NRue Musette
de
40
nnoye
Habitat médiéval / moderne

Rue
0 50 m Eglise
Rue Lamo
Notre la Hôtel
- Dame
me
Frémyot
Emprise des travaux
Notre - Da
Chouette
38
Rabot
Place
18 / 27
Imp. de Braisne
26 Rue Jeannin
rie
35
du
Rue Verre
Rue
Rue
Jeann
in
33
29 37
32 Rue des Forges Place des Ducs de Bourgogne 39
31
au
rve
Rue Archives
des Forges
Mo
Square des Ducs 36 départementales

de
34
ton
6237800
Rue Porte aux Lions
Rue
Guy
Longepier
re
Rue
3 Ru
e
Cour de Flore Lo
n
4 5
ge
2 Hôtel de Ville 6 7
pie
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13 14
21 12 Musée Place
8
Rue Cour de Bar des Théâtre
de Cour d’Honneur de la
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Rue Lamonnoye
Liber municipal
té Beaux - Arts Sainte-
22
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de la Libération
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15 30 Rue Vaillant
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6237700
1 e
du
de
s Théâtre
Bo
ns 23 10
En
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ts

Extrait de la Carte archéologique régionale
2.1.2 Documentation consultée
Si la consultation de la Carte archéologique régionale a bien évidemment

constitué la première étape de notre travail de recensement, le retour aux
publications sources, en premier lieu les Mémoires de la Commission des
Antiquités du département de la Côte-d’Or (CACO), s’est avéré essentiel,
compte tenu du foisonnement de découvertes dont a fait l’objet le secteur
du palais des Ducs et des États de Bourgogne notamment au cours du
xixe siècle. De très nombreux travaux d’envergure ont en effet été réalisés
à cette époque13, s’inscrivant dans le vaste projet de débastionnement et
de modernisation de la ville, impactant l’ensemble de ce qui deviendra
le « secteur sauvegardé ». Par ailleurs, la pugnacité des membres des
sociétés savantes les a conduits à relever la présence de nombreux vestiges
à l’occasion de travaux similaires à ceux que nous avons surveillés14.
Leurs observations stratigraphiques se sont notamment révélées riches
d’enseignements. Parmi les ouvrages et articles consultés, et dont les
références apparaissent au fil des pages de ce rapport, l’Essai historique
sur la Sainte-Chapelle de Dijon par Jules d’Arbaumont (1863) nous a
permis d’interpréter les vestiges mis au jour, dispersés et parfois ténus,
de la chapelle ducale et de bâtiments associés (sacristie). Les documents
iconographiques sont très nombreux qui illustrent l’évolution des quartiers
du vieux Dijon. Les plans, avec leur précision relative en fonction de
l’époque considérée, des techniques disponibles alors et du soin apporté
à leur élaboration, nous permettent d’appréhender les transformations
urbanistiques à différentes échelles (ville médiévale, castrum, ilots, rues)
depuis le xvie siècle. Les gravures, les premières cartes postales et les photos
anciennes nous ont également été précieuses pour interpréter les vestiges
de certains aménagements ou implantations pluriséculaires, détruites
ou masquées dans le courant du xixe siècle et dans la première moitié
du xxe siècle (Sainte-Chapelle, alignement des façades, puits, pavages de
rues…). L’essentiel des documents a été consultés en ligne, et provient
pour la plupart des sites internet de la Bibliothèque nationale de France15,
des Archives départementales de la Côte-d’Or16 ou de la Bibliothèque
municipale de Dijon17.
2.2 Compilation des données archéologiques disponibles
2.2.1 La ville antique
2.2.1.1 Contexte général des découvertes

Les données archéologiques antérieures à la période antique sont quasi
inexistantes dans cette partie de la ville, et ne consistent qu’en éléments
mobiliers protohistoriques, localisés en dehors de notre périmètre d’étude.
Celui-ci se situe majoritairement en périphérie nord du castrum du Bas-
Empire romain, à proximité de la Porte aux Lions, dont la localisation
précise reste encore sujette à discussion, malgré son toponyme conservé
à la faveur d’une rue (fig. 18). Les témoins de la ville du Haut-Empire
sont nombreux, notamment sous la forme de fragments architecturaux
13. Aile orientale du Palais des États de Bourgogne, théâtre, « aqueduc des fontaines »,
alignement des rues…
14. Parmi ceux-ci, citons la pose de l’« aqueduc des fontaines », la première adduction d’eau,
dans les années 1840, ainsi que la construction du réseau d’égout dans la première moitié du
xxe siècle.
15. https://gallica.bnf.fr/
16. http://www.archives.cotedor.fr/
17. http://patrimoine.bm-dijon.fr/
II. Résultats 77
remployés pour la construction du rempart au iiie siècle (Lejay 1889),

dont il ne reste aujourd’hui presque rien de visible. La quantité d’éléments
systématiquement observés sur le pourtour de l’enceinte à l’occasion de
travaux, ainsi que la richesse de certains décors laissent supposer une
destruction massive d’édifices publics, ou appartenant à des notables, sous
la contrainte d’un danger imminent.
Des vestiges importants de bâtiments et d’aménagements antiques de
diverses natures ont par ailleurs été découverts lors de la construction
de l’aile orientale du palais des États (École des Beaux-Arts) et de la
« nouvelle salle de spectacle » (Grand Théâtre) dans la première moitié
du xixe siècle, dont les sous-sols et les fondations atteignent plus de 4 m
de profondeur (Saint-Jean Vitus, 2022). Bien que plusieurs membres des
sociétés savantes dijonnaises soient régulièrement intervenus, et malgré
les nombreux comptes rendus publiés notamment dans les mémoires de
la CACO18, ceux-ci ne s’intéressent principalement qu’aux inscriptions ou
éléments décoratifs architecturaux, ainsi qu’aux objets mobiliers les plus
significatifs qui viendront enrichir leur musée19.
Le « déclassement » progressif de la muraille du castrum, rendu possible
après la construction de l’enceinte médiévale, beaucoup plus vaste, à
partir du second quart du xiie siècle, s’est sans doute d’abord matérialisé
par le percement d’ouvertures (Richard 1962, p. 257), tandis que les
deux premières véritables brèches semblent correspondre aux besoins de
reconstruction et d’agrandissement de l’église Saint-Étienne après l’incendie
Fig. 17« Vue de la tour de Bar et des ruines de de 1137 (Chabeuf 1897, p. 59) et de la chapelle ducale dans les premières
la Sainte-Chapelle de Dijon », par Pierre-Louis
décennies du xiiie siècle.
Baudot (1808), où sont figurés des ouvriers
récupérant encore les matériaux de la chapelle
Six siècles plus tard, la récupération des matériaux de construction de
ducale. © Bibliothèque municipale de Dijon - Fonds Baudot la Sainte-Chapelle, après sa destruction décidée au terme de la période
n° 72/159 révolutionnaire (fig. 17), semble avoir été l’occasion de la mise au jour de
vestiges antiques, mentionnés par les érudits
de l’époque. Dans la mesure où la surface
de l’actuelle place n’a jamais été investie
pour construire depuis, ces découvertes
correspondent vraisemblablement, pour
l’essentiel, aux parties comprise dans l’emprise
des deux grands chantiers voisins (théâtre
et école des Beaux-Arts). Nos investigations
mettront toutefois en évidence les indices d’une
vaste excavation ancienne, manifestement
destinée au prélèvement des blocs de la base
d’un des piliers de la nef, à proximité de vestiges
antiques conservés (fig. 329 : US146 & 147)20.
Bien que l’emplacement du théâtre fut

précédemment occupé par les bâtiments de
la maîtrise, quelques maisons canoniales,
l’auditoire, la sacristie et le cloître de la
Sainte-Chapelle (D’Arbaumont 1863, p. 32 ; fig. 18 & fig. 31), les travaux de
construction de la salle de spectacle occasionnèrent également la découverte
de nombreux vestiges antiques.
18. Instituée en 1819, la Commission des Antiquités du département de la Côte-d’Or installa

son musée d’antiquités dans cette nouvelle aile de l’Hôtel de Ville, alors destinée à recevoir
l’école des Beaux-Arts, et occupée aujourd’hui par le musée des Beaux-Arts.
19. « Par sa délibération du 23 août 1855 et par celle du 18 décembre dernier, [l’autorité
municipale] a concédé à la Compagnie, pour y placer son musée, les trois salles sises au rez-
de-chaussée de l’aile orientale du Palais des États, entre l’escalier de l’école des beaux-arts et la
porte centrale de cette partie du Palais faisant face au théâtre. (…) Nos richesses archéologiques,
convenablement disposées par les soins de M. le président et de M. Caumont, pourront enfin
être offertes aux yeux du public. » (Vallot 1856, p. LIII)
20. cf. infra, chapitre Description des vestiges découverts - Place de la Sainte-Chapelle
2.2.1.2 Le rempart du castrum

Bien que presqu’aucun vestige de celui-ci ne soit aujourd’hui apparent, la
muraille du castrum a été mise au jour à maintes reprises à l’occasion des
nombreux travaux réalisés dans le périmètre de notre secteur d’étude, et
fait l’objet d’un enregistrement d’une précision variable, en fonction de
l’étendue des excavations pratiquées et de la disponibilité des observateurs,
allant de la simple mention au relevé détaillé. Une grande quantité de
fragments lapidaires sculptés, remployés pour la construction du rempart,
Fig. 19 Castrum de Dijon. Restitution du
ont ainsi été collectés au fil des siècles passés (Lejay 1889). La restitution
tracé de l’enceinte du Bas-Empire. (Fyot 1920, du tracé de l’enceinte proposée par Eugène Fyot en 1920 reste la plus
p. 301) pertinente (fig. 19).
II. Résultats 79
[1] À hauteur des n° 7 à 11 de la rue Jules Mercier, M. Langeron,

mentionne dans les mémoires de la CACO, avoir trouvé « en faisant
des recherches sur l’ancienne maison de Grancey englobée, au dix-
septième siècle, dans le couvent des Jacobines de Dijon (…) de
précieuses indications sur l’emplacement de la muraille du Castrum »
[21 231 023121]. Il précise que « l’ancien hôtel de Grancey avait pour
limite à l’ouest le mur du Castrum », et qu’un plan conservé aux Archives
départementales donne « des indications précises sur l’assiette de
l’antique muraille qui se trouve à l’est de la chaussée de la rue des Etioux,
aujourd’hui Jules-Mercier, et dont la direction, sur ce point, était rectiligne »
(Metman 1912, p. CIII-CIV).
[2] Une mention laconique, publiée dans la revue Gallia (Rolley 1972,
p. 443), informe qu’ « au cours de travaux dans la cour de Flore du palais
des Ducs, ont été repérées par M. A. Olivier les fondations d’une tour
ronde du castrum » [21 231 0099]. Les contours de cet ouvrage, ainsi
que le parcours d’une portion du rempart, apparaissent sur plusieurs
anciens plans, figurant les projets d’agrandissement du palais des États de
Bourgogne aux xviie et xviiie siècles, ou certaines gravures. C’est le cas du
document intitulé « Le logis du Roi et le Palais des États de Bourgogne à la
fin du xviie siècle », par J. Hardouin-Mansart (fig. 16), le « Plan du Palais du
Roy et de la place Royalle de la ville de Dijon » (1709 ; fig. 20), sur lequel
nous pouvons aisément restituer le parcours du rempart antique, ou encore
Fig. 20 Report du rempart du castrum sur le
“Plan du Palais du Roy et de la place Royalle
le « Plan du Logis du Roy come M. Mansart le veut faire » (1688 ; fig. 21).
de la ville de Dijon” (1709, extrait). © Bibliothèque Il est à noter que la taille de la tour supposée antique du castrum varie
nationale de France sensiblement d’un plan à l’autre.
rempart antique
N
0 25 m
Fig. 20. Report du rempart du castrum sur le

“Plan du Palais du Roy et de la place Royalle de la ville de Dijon” (1709, extrait)
21. N° d’entité de la Carte archéologique régionale

80
rempart antique
Campagne 2018-2019
0 25 m
Report
Fig. 21Fig. 21. rempart du
du Report ducastrum
rempart “Plan
sur ledu castrum
du Logis surdu Royle
come
“Plan du Logis du Roy M. Mansart
come le veut faire”
M. Mansart le(1688,
veutextrait).
faire”©(1688, municipale
Bibliothèqueextrait)
de Dijon (© Bibliothèque municipale de Dijon)
II. Résultats 81
[3] Outre le projet architectural du « Logis du Roy », le document

précédemment évoqué (fig. 21) offre l’intérêt de présenter le relevé parcellaire
des ilots d’habitations contigus à l’ouest du palais des États à la fin du
xviie siècle, dont l’orientation générale des lignes directrices, nettement
discordante avec l’actuelle, est révélatrice d’axes morphogénétiques
antérieurs, permettant de restituer la direction d’une rue sortant de
l’enceinte et d’en déduire la localisation approximative de la porte aux
Lions. Un autre dessin, sensiblement de la même époque, intitulé « Plans
de l’entrée du logis du Roy à Dijon » (vers 1686, fig. 22), et figurant
sommairement le parcours du rempart et une partie de ses vestiges, nous
permet de préciser la position de celle-ci. Cet emplacement est conforme
à l’hypothèse notamment développée par Eugène Fyot dès 1917 dans la
Revue de Bourgogne, qui la plaçait « vers la place Notre-Dame » (fig. 19,
p. 111).
Selon L.-B. Baudot, « la porte septentrionale, appelée Porte-aux-Lyons, fut

abattue, lorsqu’en 1775, on construisit la première aile du logis du Roi »
(1808, p. 62). En revanche, pour M. Picard, membre titulaire de la CACO,
« Il est certain, les plans anciens du seizième et du dix-septième siècle en font
foi, que la démolition de la Porte aux lions est beaucoup plus ancienne »
(Metman 1914, p. LVI). Ce que confirme J. Richard, pour qui « la porte au
Lion (…) n’existait plus au xviie siècle. » (1962, p. 257)22.
En complément, notons que certains auteurs évoquent une dérivation du
Suzon qui aurait traversé le castrum en entrant par la Porte aux Lions
(Vallot, Garnier 1841 ; Baudot 1894 ; Fyot 1917).
Fig. 22 “ Plans de l’entrée du logis du Roy à

Dijon ” (vers 1686, extrait). © Bibliothèque municipale
de Dijon, Inrap
0 25 m
Fig. 22. “Plans de l'entrée du logis du Roy à Dijon ” (vers 1686, extrait)
(© Bibliothèque municipale de Dijon)
22. La localisation de cette porte et de la voie antique associée constitue l’une des
problématiques en relation avec le thème de l’émergence, dans le courant du haut Moyen Age,
d’un faubourg en périphérie du castrum, dans le secteur de l’actuelle place Notre-Dame. L’une
des notes de l’article de J. Richard aborde le sujet plus en détail : « L’emplacement exact de la
porte n’est pas connu ; il devait cependant se trouver très près du débouché actuel de la rue
de la Liberté dans l’ancienne place Royale, là où la rue Porte-aux-Lions coupait le mur du
castrum. Mais une arcade avait été construite au-dessus du débouché de cette même rue dans
la rue des Forges : c’est cette« arcade de la Porte au Lion » qui fut détruite entre 1776 et 1781.
La rue comprise entre la porte et cette arcade était occupée par des échoppes (…). Le toisé des
rues de Dijon, établi en 1678, distingua la« rue sous la porte au Lion » de la« rue de la porte au
Lion ». M. Gras nous signale qu’en 1582 le sieur Clermont, marchand, demanda l’autorisation
de mettre bas l’« arvot » de pierre traversant la rue pour donner un alignement convenable à
sa maison, dessous la porte au Lion. Cette arcade était-elle ce qui restait de l’antique porte
romaine ? » (Richard 1962, p. 257)
[4] Les travaux d’installation de l’ « aqueduc des fontaines », qui traverse de

part en part l’Hôtel de Ville (fig. 46), ont occasionné la collecte de « quelques
fragments de sculpture en pierre blanche d’un bon style, trouvés dans
les fouilles (…), sous le porche du palais des États, près la cour de Bar ».
Ils pourraient provenir « de la fondation des murs de l’ancien Castrum
Divionense » (Baudot 1841b, p. LXI-LXII).
L’arase du rempart du castrum est réapparu plus récemment, à l’occasion

de travaux préliminaires à la rénovation du musée des Beaux-Arts, réalisés
dans le périmètre de l’Hôtel de Ville en 2012-2013, qui ont fait l’objet
Fig. 23 La Tour de Bar en 1852, après
destruction des bâtiments en vue de la
d’observations et de relevés, présentés par H. Mouillebouche (2018,
construction de l’aile orientale de l’Hôtel de Ville. p. 66). À cette occasion le massif de maçonnerie « de 2,15 m de large,
© Bibliothèque municipale de Dijon bien reconnaissable à son mortier de tuileau » a été partiellement dégagé
dans une tranchée de quelques décimètres de largeur, à faible profondeur
(-25 cm), sous le même porche nord de la cour de Bar.
[5] La construction de l’aile orientale de l’Hôtel de Ville à partir de 1852

(Chabeuf 1894, p. 4), après la destruction des bâtiments qui occupaient
l’endroit (fig. 23), débuta pas le creusement d’une vaste excavation atteignant
au moins 4 m de profondeur sur toute la surface du projet, nécessaire aux
fondations et à la construction de pièces en sous-sol (caves).
Par ailleurs, M. Vallot (1852, p. LXVII) rapporte qu’« en creusant les

fondations de l’aile orientale du Palais des états de Bourgogne, aujourd’hui
l’Hôtel-de-Ville, on a mis au jour une section des murs de l’ancien
Castrum, construits avec les débris de monuments païens. La Commission
archéologique a recueilli quelques fragments d’un haut intérêt, qui peuvent
jeter, nous l’espérons du moins, une nouvelle lumière sur les discussions qui
se sont élevées à l’occasion de la construction du Castrum divionense.
À l’angle, et presque sous la tour de Bar, on a trouvé une agglomération

considérable de blocs de pierre blanche sculptés, provenant évidemment
d’antiques édifices renversés, dont les proportions devaient être
considérables, si l’on en juge par les débris que nous avons réunis, et qui
sont identiques à ceux déjà trouvés dans les fondations creusées pour la
construction de la salle de spectacle ».
Remarquons par ailleurs, bien qu’à notre connaissance il n’en soit pas fait
état dans les divers comptes rendus de découvertes précédemment cités,
l’excroissance hémicirculaire visible sur plusieurs anciens plans, évoquant
l’arase d’une tour du rempart du Bas-Empire (fig. 20 & 21). Il est toutefois
fait mention dans le catalogue du musée de la CACO (1894, n° 134,
p. 27-28) de mobilier lapidaire « trouvé à Dijon, en 1768, dans une tour du
Castrum avoisinant la tour de Bar ».
[6] L’installation du premier réseau d’adduction d’eau à Dijon, réalisé

entre 1839 et 1845 (fig. 46), fut l’occasion de nombreuses découvertes qui
alimentèrent les comptes rendus de la CACO. Ainsi, Cl. Rossignol (1847,
p. IV) nous relate des investigations menées rue Lamonnoye : « Dijon était
et est encore sillonné par les tranchées qui doivent contenir les tubes des
fontaines publiques. (…) M. Sagot a donné la coupe du mur du Castrum
Divionense, rue de la Monnaie ; on l’a rompu avec peine, et sous ses
fondations on a découvert des corniches de beaux édifices romains. »
Une vingtaine d’années plus tard les travaux d’élargissement de cette même
rue furent l’occasion de nouvelles observations des vestiges « de l’enceinte
romaine » (Mignard 1864, p. LXXXIII-LXXXIV).
II. Résultats 83
[7] En 1863, les maçonneries partiellement dégagées de la tour du castrum

située à proximité de l’angle formé par les rues Lamonnoye et Longepierre
(fig. 24), ont attiré l’attention des érudits de l’époque [21 231 0087].
Fig. 24 Projet de reconstruction consécutif à
Il a notamment été constaté le remploi de « morceaux de sculptures,
l’élargissement de la rue Lamonnoye dans les
années 1860, sur lequel apparaissent encore
représentant des génies ailés se jouant dans des ceps de vigne, [ainsi que] des
les contours de la tour du castrum à l’angle de urnes, un poisson mythologique, différents personnages nus et drapés, entre
la rue Longpierre. © Bibliothèque municipale de Dijon autres une Vénus » (Lejay 1889, p. 69).
N
0 10 m
Fig. 24. Projet de reconstruction consécutif à l’élargissement de la rue Lamonnoye dans les années 1860,
Les comptes rendus de la CACO (Mignard 1869, p. 16) nous précisent
sur lequel apparaissent encore les contours de la tour du castrum à l’angle de la rue Longpierre.
qu’« on a rencontré, à deux mètres en deçà de l’angle nord-est
(© Bibliothèque du Théâtre,
municipale de Dijon)
les murs de l’ancien castrum divionense, qui sont d’une épaisseur de 1,70 m
environ. (…) Ni la muraille du castrum, ni celle de la tour ne reposent sur
le solide, mais bien sur d’autres débris et sur un blocage en pierre et en
mortier. (…) Au même endroit ont été trouvés le torse d’une statuette en
pierre blanche, des fragments de sculpture et des ossements d’hommes et
d’animaux » [21 231 0021].
En 1954, à l’occasion des travaux d’agrandissement de l’hôtel des Ducs

situé au 5 de la rue Lamonnoye, la démolition de plusieurs maisons au 4-6
de la rue Longepierre a permis le dégagement du contour de la même tour
Fig. 25 Rue Longepierre. Relevé du pan de
et d’une portion significative de la muraille antique sur une quinzaine de
muraille du castrum, temporairement dégagé mètres de long (fig. 18 & 25), et dont l’épaisseur atteint près de 4 m à sa base
lors de travaux. (Grémaud 1954) (Grémaud 1954, p. 115-116)23.
Un diagnostic archéologique, réalisé en 1986 par B. Saint-Jean Vitus à

l’occasion de nouveaux travaux d’aménagement de l’hôtel sous la forme de
deux modestes sondages, a permis d’observer une nouvelle fois une petite
portion du flanc sud du mur du castrum. Celui-ci ne laisse plus apparaître
à cet endroit que son blocage, rogné par les multiples entreprises de
récupération de son parement et les travaux urbains, supprimant du même
coup les liaisons stratigraphiques avec les horizons archéologiques pouvant
permettre de dater la construction (Saint Jean-Vitus 1986, p. 6).
[8] Au-delà, vers l’est, le parcours de la muraille antique décrit une courbe
vers le sud, que l’on perçoit aisément à la lecture du plan cadastral,
traversant ensuite l’actuelle rue Vaillant (fig. 18). Un relevé du parement a
été réalisé au début du xxe siècle dans les caves d’un immeuble situé au 12
de la rue Longepierre (Fyot 1920, p. 306 ; fig. 26).
23. « (…) Outre la tour elle-même qui fut complètement dégagée, on mit au jour joignant celle-
ci tout un pan du rempart sur près de 15 mètres de longueur et 5,50 m de hauteur, dont près de
3 mètres au-dessus du niveau de la rue. (…) Sur 2,50 à 3 mètres au-dessus du niveau de la rue
Longepierre, elle montrait encore une partie de son revêtement extérieur constitué par de gros
blocs de calcaire blanc, bien équarris, mesurant en moyenne 50 à 60 cm de hauteur sur 45 cm
à 1 mètre et même plus de longueur. (…) Derrière ces pierres s’étendait, noyé dans un mortier
extrêmement compact de sable fin, de chaux et de brique pilée, le blocage caractéristique de
moellons disposés en oblique ou en arête de poisson. (…) Jusqu’à 2,50 m environ en sous-
sol (…), les blocs taillés apparurent plus nombreux et, par endroits, constituaient un double
revêtement débordant ainsi l’alignement du rempart.
Quant à la tour (…), elle montrait après dégagement une forme à peu près semi-circulaire sur
toute sa hauteur et sa saillie au point le plus éloigné du mur atteignait 2 mètres. (…) Ce qui
confirmerait l’ancienneté de la base de notre tour (…), c’est que sa maçonnerie était intimement
liée avec celle de la muraille antique, tandis qu’aux étages elle était simplement appliquée contre
celle-ci. » (Grémaud 1954)
II. Résultats 85
[9] Les travaux d’installation d’un collecteur d’égout dans la rue Vaillant
en 1917 ont été l’occasion une nouvelle fois de la mise au jour des vestiges
de la maçonnerie du rempart antique (fig. 27), à proximité de la « portelle
orientale » du castrum. Selon les observateurs de l’époque qui semblent
avoir pu en examiner les substructions et en préciser l’emplacement,« cette
ouverture, l’une des quatre portes du Castrum, était flanquée de deux tours :
celle du midi se trouvait incorporée dans l’église Saint-Étienne, l’autre
faisant face au grand portail de l’église Saint-Michel, était surmontée d’un
clocher » (Metman 1917, p. CCXXXVIII). Selon Jean Richard, « la portelle
Saint-Étienne fut abattue en 1570 » (1962, p. 257).
Devant le 10 de la rue Vaillant, la tranchée qui atteignait 4,50 m de

profondeur « a rencontré (…) la paroi intérieure de la muraille du Castrum,
épaisse de 1,70 m, se composant de moellons bien façonnés, assis sur un
rang de gros blocs de pierre (fig. 27) dont les parties visibles ne présentaient
aucune trace de sculpture. (…) Le tuyau de l’égout passe sous les fondations
du mur romain et là a été trouvée une petite stèle » (Metman 1917,
p. CCXL).
Aucune trace de fossé n’a alors été reconnue à l’est de la muraille. En

revanche, on a pu observer les vestiges d’« habitations relativement
modernes » (caves, escaliers, fosses d’aisances) « qui se pressaient contre le
mur d’enceinte » (Ibid. p. CCXL).
▲Fig. 26 Rue Longepierre, n° 12. Relevé du ▲Fig. 27 Rue Vaillant. Parement intérieur du
parement extérieur du mur du castrum. mur du castrum, temporairement dégagé lors
(Fyot 1920, p. 307) de travaux. (Fyot 1920, p. 309)
[10] Les vestiges d’un tronçon du rempart ont été dégagés sur une longueur
d’environ 18 m à l’occasion d’anciennes campagnes de fouilles24, réalisées
au niveau du chœur de l’église Saint-Étienne dans le but d’en retrouver les
cryptes, et ont été mis en valeur dans cet espace devenu le musée François
Fig. 28 Rue Vaillant.Emprise du mur du
Rude (fig. 28). La largeur de la muraille atteint ici 3,70 m.
castrum sur le plan de l’état au 1er avril 1957
des fouilles réalisées dans la l’église Saint-
Parmi les nombreux ossements mis au jour à l’occasion du dégagement des
Étienne en 1886, 1922, et 1957. © Bibliothèque maçonneries, les indices d’inhumation(s) antique(s) ont été mis en évidence
municipale de Dijon - PHO 2 / 681 [21 231 0072].
Fig. 28 Dijon (21) - Rue Vaillant

Emprise du mur du castrum sur le plan de l’état au 1er avril 1957 des fouilles
réalisées
24. dans
« Bien la
quel’église dès 1841, c’esten
Saint-Etienne
souhaitées 1886, 1922,
seulement en 1886,etque
1957
sont engagées les fouilles du
chœur et des absides(© Bibliothèque
pour retrouver municipale (…)
les cryptes.de Dijon
En-1897,
PHO 2la/ nef
681)de l’église et le transept
sud ont été affectés à la bourse de commerce et les autres parties au musée des Beaux-Arts. En
1923-1924 des travaux de la Commission des Antiquités de la Côte-d’Or mettent davantage en
évidence les murs de l’ancienne crypte« tout en exhumant une quantité considérable d’ossements
et de crânes tirés des charniers des abbés ». En 1940 est installée la Marseillaise de Rude et
en 1953-1959 les travaux reprennent avec un plan de dégagement des abords de l’église, une
réfection des couvertures et un plan d’aménagement de l’intérieur. (…) Une présentation plus
adaptée des parties orientales et en particulier des cryptes est envisagée » (Sapin 1997, p. 260).
II. Résultats 87
2.2.1.3 Autres données antiques
[11] Une opération d’archéologie préventive, réalisée en 2017 dans

les caves du musée des Beaux-Arts pendant sa rénovation, a permis le
dégagement, 4 m sous le niveau de circulation actuel de la place voisine,
de vestiges d’habitats diachroniques d’époque romaine (caves, murs, trous
de poteau, …), ainsi que la partie sud-ouest des fondations de la chapelle
ducale (Saint-Jean Vitus, 2022). Une étude détaillée des maçonneries de
la tour de Bar (xive s.), mettant en œuvre un relevé photogrammétrique, a
également été réalisée.
L’intégralité des architectures antiques enfouies, observées en 1852 au
moment de la construction de l’aile orientale abritant aujourd’hui le musée,
a bien sûr disparu. Toutefois, l’ensemble des données archéologiques
enregistrées à ce jour permet de restituer une superposition de décombres
historiques de 5 à 6 m d’épaisseur dans ce secteur de la ville.
[12] Parmi les 4 sondages réalisés en 2007 sous la direction de Cl. Munier,
préalablement aux travaux de rénovation du musée des Beaux-Arts, seul le
plus oriental, situé au pied de la tour de Bar, a livré des structures antiques
en place (fig. 18). « Au moins quatre niveaux de voie antique [21 231 0278]
datés du Bas-Empire et du haut Moyen Âge ont été observés entre 1,30 m
et 2,30 m de profondeur, séparés par d’épais remblais (…). L’exiguïté
du sondage ne permet cependant pas de connaître la largeur de cette
voie, ni son orientation ». Au-dessus de quelques niveaux d’occupation
alto-médiévaux se superpose « un épais remblai de type terre de jardin,
contenant des éléments médiévaux, situé entre 50 cm et 1 m de profondeur
environ » (Munier 2007).
Le sondage 3, localisé au sud-est, offre la particularité d’avoir notamment
livré un lot significatif de mobilier céramique antique, au sein duquel on
reconnaît de la vaisselle fine, dont de la sigillée, en provenance des ateliers
de la Graufesenque et datant des années 60-70 (Mouton in Munier 2007,
p. 53-55). Bien que prélevée dans des remblais largement postérieurs, et
accompagnés de tessons du Bas-Empire et médiévaux, ceux-ci témoignent
clairement, s’il en était besoin, d’une occupation du premier siècle de
notre ère.
[13] Les narrations de L.-B. Baudot (1808), qui fut témoin de la destruction
de la chapelle ducale, de la construction du théâtre et chroniqueur des
découvertes archéologiques25, manquent parfois de précisions quant à
la localisation des vestiges décrits. Les nombreux fragments lapidaires
collectés, arrachés au mur du castrum et inventoriés dans le catalogue de
la CACO (1894), et dont la provenance mentionnée sont les « fouilles de la
Sainte-Chapelle », témoignent néanmoins de la pugnacité des archéologues
à « sauver » les éléments jugés alors les plus esthétiques, sinon les plus
significatifs, non sans l’accord des « autorités »26.
25. La description des « pierres tumulaires hébraïques » dans le catalogue du musée de la

CACO est l’occasion pour les auteurs de rappeler le calendrier des interventions sur les « murs
du Castrum et substructions adjacentes sur l’emplacement de l’ancienne Sainte-Chapelle
(…). Fouilles exécutées : en 1803, lors de la démolition de cette même église ; en 1806, pour
l’enlèvement des pierres des piliers (substructions adjacentes, en partie engagées sous le palais),
et en 1811 pour la construction du théâtre (…) ; en 1852, pour la construction de l’aile orientale
du palais des États ou hôtel de ville » (1894, p. 226).
26. « La période révolutionnaire se passa tout entière sans découvertes nouvelles. Elles
recommencèrent en 1803, lors de la démolition de la Sainte-Chapelle. On retira de nombreux
débris de monuments antiques du pan de mur de l’ancienne enceinte qui, de même qu’à
Saint-Étienne, traversait en sous-sol le chœur de cette église. L’acte d’adjudication des travaux
ayant réservé par une clause expresse, en vue de découvertes intéressantes, tous les fragments
antiques qui seraient rencontrés au cours de la démolition, treize d’entre eux, les plus
remarquables apparemment, furent mis de côté et déposés dans la cour de la Maison commune »
(D’Arbaumont 1894, p. VIII-IX).
Au vu des informations que nous collecterons lors de notre surveillance de

travaux dans l’espace compris entre théâtre et musée, il apparaît que les
« recherches » d’alors semblent s’être concentrées sur les murailles antiques.
[14] La construction de la salle de spectacle (théâtre) a également

occasionné, à partir de 1810 et après la destruction du cloître de la
Sainte-Chapelle, de la sacristie et de maisons canoniales, la découverte
de nombreux vestiges antiques, dont un nouveau tronçon du mur du
castrum duquel a été prélevé divers fragments lapidaires inventoriés dans
le catalogue du musée sous l’appellation « fouilles du théâtre, 1810-1811 »
(CACO 1894).
La nature exacte des vestiges mis au jour ainsi que leur organisation
demeurent confuses, et les relevés font cruellement défaut. On mentionne
toutefois la mise au jour d’un « coursier de moulin », alimentant la thèse
d’une dérivation du Suzon passant par l’endroit à l’époque antique (Vallot,
Garnier 1841, p. 184).
[15] Dans le cadre du projet de parking souterrain envisagé place de la

Libération, un diagnostic a été réalisé en 1989 dans le but d’en évaluer
le potentiel archéologique. Malgré l’étendue modeste des fenêtres
d’observation, réduites à 3 sondages de 10 x 2 m, cette intervention a
bien évidemment confirmé la présence de vestiges jusqu’à près de 3 m de
profondeur (Pigeau 1989).
Outre quelques tronçons de maçonneries difficilement interprétables, pour
partie attribuables aux bâtiments médiévaux de la basse-cour aujourd’hui
disparue, et d’autres d’époque moderne, quelques éléments antiques ténus
ont été enregistrés [21 231 0038].
[16] Les indices d’un habitat antique [21 231 0122] ont été découverts lors
de l’installation d’un égout rue des Bons Enfants (Gras 1987, p. 23), dont
ont été prélevés la base et le tambour d’une colonne, une meule (fig. 29),
ainsi qu’une colonne galbée (fig. 30). Les détails nous manquent quant à
l’organisation de ces éléments in situ.
29 30
Fig. 29 & 30 Rue des Bons Enfants. Mobilier

lapidaire découvert lors de la construction d’un
égout. © Bibliothèque municipale de Dijon
II. Résultats 89
[17] Des vestiges architecturaux antiques [21 231 0313], mêlés semble-t-il
à ceux de l’église Saint-Médard, ont été découverts au 3 de la rue Vaillant,
à l’occasion de la construction d’une nouvelle maison en 1830. On compte
notamment un fut de colonne, plusieurs fragments de sculptures, de frise
et d’inscription, ainsi qu’une « grande quantité de pilastres, de corniches
et d’entablements en pierre, en marbre blanc et rose, et en granit jaune »
et « plusieurs pierres tumulaires ». De nombreuses monnaies antiques
ou médiévales ont également été collectées. La description de l’ensemble
apparait relativement confuse, et l’organisation des vestiges difficile à
percevoir (Maillard de Chambure 1930, p. 52-55).
En 1917, des vestiges de maçonnerie, accompagnés de mobilier
comprenant notamment un tambour de colonne, des tuiles et des monnaies
[21 231 0314], furent découverts, au niveau des n° 3 & 5 de la rue à une
profondeur comprise entre 2 et 4 m, au moment de la pose de l’égout, dont
la tranchée traversa cette fois de façon longitudinale les vestiges de l’église
Saint-Médard (Metman 1917, p. CCXLII).
[18] En 1936, l’installation d’un égout rue du Rabot, a permis le relevé

d’une coupe stratigraphique jusqu’au sol naturel, observé ici à 3,80 m
de profondeur. Il s’agit tout d’abord de « remblais modernes sur 0,70 m
d’épaisseur, puis 1,70 m environ de terres bouleversées où se rencontrent
de nombreux ossements humains datant de l’ancien cimetière Notre-
Dame (…) ; enfin, à 2,80 m sous une couche stérile l’étage gallo-romain,
d’une puissance d’un mètre ». Cet horizon contenait des fragments de
dalles sciées, de tegulae et d’imbrices reposant sur« un sol bétonné long de
7 mètres, s’étendant sur un hérisson de moellons hourdés ». Sous ce dernier,
des cassons de TCA, de poteries, dont de l’amphore, furent encore prélevés,
« parmi les 70 derniers centimètres de la fouille [21 231 0138] ». L’horizon
le plus profond date probablement du Haut-Empire (Grémaud 1937, p. 66-
67).
[19] Rue Rameau, « dans les fouilles pratiquées pour la construction de

l’aqueduc des fontaines [en 1840] (…), à 2,50 m de profondeur, on a trouvé
une base de colonne cannelée, portant de larges entailles et un fragment de
bas-relief représentant deux personnages armés de lances » (Baudot 1841a,
p. L).
[20] Un peu plus à l’est, devant le théâtre et dans la même tranchée,

les probables substructions de thermes ont été observées, sous la forme
de « tuyaux carrés en briques », encore en place contre le mur qui les
soutenaient, et qui « de l’hypocauste, amenaient l’air chaud dans le
laconicum » (Garnier 1867, p. 12-13).
2.2.2 La période médiévale
2.2.2.1 Données générales
Les données archéologiques concernant le haut Moyen Âge sont laconiques,

et il faudra sans doute attendre la période carolingienne pour que des
noyaux pérennes s’organisent hors les murs, à proximité des portes du
castrum à la faveur de zones de marchés. L’expansion de la ville s’est donc
d’abord matérialisée de façon diffuse jusque dans la première moitié du
xiie siècle, par le développement de plusieurs faubourgs (quartier du Bourg,
Notre-Dame, Saint-Michel), puis s’est concrétisé par la construction d’une
nouvelle enceinte beaucoup plus vaste, à l’instar de nombreuses villes à la
même période (Mazel 2014, p. 388).
Le quartier concerné par le projet de piétonnisation de ses rues, localisé

entre le Palais des Ducs et des États de Bourgogne et l’église Notre-Dame,
est sans nul doute l’un des plus riches d’un point de vue historique. Situé en
plein cœur du secteur sauvegardé, les témoins architecturaux pluriséculaires
sont nombreux, et tant les édifices religieux que les hôtels particuliers
et autres maisons à pans de bois, ont fait l’objet de nombreux études de
spécialistes.
L’emprise des travaux est localisée pour l’essentiel en périphérie nord du

castrum du Bas-Empire, où un faubourg s’est d’abord développé au sortir
de la Porte aux Lions, sans doute au cours des deux derniers siècles avant
l’An Mil, aux abords de Notre Dame du Marché, un édifice religieux (pré-)
roman préfigurant l’église Notre-Dame, d’architecture gothique27. Quant
à la Sainte-Chapelle des Ducs, dont la construction débuta peu après
que celle-ci fut terminée, et qui fut détruite dans la première décennie du
xixe siècle, nous aurons l’occasion d’en découvrir quelques vestiges au cours
de ce chantier.
2.2.2.2 Le palais des Ducs et des États de Bourgogne
[21] Concernant l’ensemble architectural que les Dijonnais ont pour

habitude de dénommer Palais des Ducs [21 231 0277], et qui n’a cessé de
s’étoffer en regroupant diverses institutions en fonction des besoins, de
l’évolution politique et du statut de ses occupants, nous n’avons collecté
que les informations utiles à l’interprétation de nos éventuelles découvertes
et l’impact de ses phases de construction sur les vestiges antérieurs.
Les documents sont nombreux qui permettent d’appréhender les phases

principales de construction conduisant de l’hôtel des Ducs Valois à l’Hôtel
de Ville actuel (Beauvalot 1981), incluant aujourd’hui le musée des Beaux-
Arts, fraichement rénové, ainsi que les témoins du Logis du Roi et du Palais
des États de Bourgogne. Les vestiges antérieurs aux xive siècle, sont quant
à eux plus difficiles à percevoir et la première résidence des ducs à Dijon
demeure assez mal connue.
Il n’est pas question ici, d’aborder dans le détail l’histoire complexe de cet
ensemble architectural et la description exhaustive des vestiges répertoriés.
Nous renvoyons l’éventuel lecteur à l’importante et récente synthèse
consacrée à L’hôtel des ducs de Bourgogne à Dijon, d’Eudes IV à Charles
le Téméraire (Mouillebouche 2018), ainsi que les résultats de la fouille
réalisée à l’occasion des travaux de rénovation du musée des Beaux-Arts
(Saint-Jean Vitus, 2022), incluant une étude architecturale de la tour de
Bar, commanditée par Philippe le Hardi. Pour ce qui nous concerne, nous
nous sommes contentés d’en collecter les données principales, jugées utiles à
la compréhension d’éventuels vestiges découverts à proximité dans le cadre
de cette surveillance, et qui sont disséminées dans les diverses notices de ce
chapitre.
27. Selon l’abbé Chaume « le milieu du XIIe siècle coïncide avec le plein développement d’un
nouveau marché qui se tient au nord du castrum, peut-être sur la limite des possessions de Saint-
Bénigne et de Saint-Étienne, le forum dont la chapelle Sainte-Marie paraît être dès lors le centre
religieux » (1933, p. 34)
II. Résultats 91
2.2.2.3 Les édifices religieux
• La Sainte-Chapelle
[22] Parmi les travaux des nombreux auteurs qui se sont intéressés à cet
édifice emblématique aujourd’hui disparu, la monographie que lui consacra
Jules d’Arbaumont et qui parut en 1863, reste l’ouvrage de référence, dans
lequel nous avons puisé l’essentiel des renseignements résumés ci-après.
En 1171, Hugues III de Bourgogne, traversant la Méditerranée pour gagner
la Terre Sainte, essuya une violente tempête au cours de laquelle il crut
mourir, et « fit vœu, s’il échappait au péril, de construire dans l’enceinte de
son palais, à Dijon, une église en l’honneur de la bienheureuse Vierge Marie
et de Saint-Jean l’Evangéliste ». Le duc ayant offert au pape Alexandre III
le fonds sur lequel il se proposait de l’édifier, celui-ci accepta officiellement
en 1172, actant ainsi que la chapelle ducale serait « soumise directement
au Saint-Siège », et donc « soustraite à la juridiction épiscopale »
(D’Arbaumont 1863, p. 2).
Bref historique d’une construction laborieuse

Après l’approbation du pape et l’acquisition d’un terrain à l’est de l’hôtel
ducal28, un premier édifice, dont nous ne connaissons ni la taille, ni les
caractéristiques exactes, semble avoir été mis en œuvre en 1173. Le contenu
d’une bulle de Célestin III, datée de l’an 1196, laisse supposer que l’édifice
est déjà fonctionnel sinon terminé à cette date (ibid., p. 6). Ce que suggèrent
également les documents témoignant des conflits avec l’abbaye de Saint-
Étienne qui se multiplient dès les années 1170-80 (ibid. ; p. 35-38).
Dans la première moitié du xiiie siècle, et sans doute même dès le premier
quart, le besoin de disposer d’une église plus vaste devint prégnant. On
sait que « le pape Innocent IV (…), par une bulle datée de Lyon en 1244,
accorda une indulgence à tous ceux qui contribueraient à la construction de
ce nouvel édifice ». On peut toutefois supposer que les travaux avaient déjà
commencé (ibid., p. 7 ; Borlée, Sécula 2000, p. 203).
S’il ne fait guère de doute que cette nouvelle chapelle [21 231 0274 ; fig. 31]
s’est superposée à la précédente, en revanche nous ne savons rien de la
réutilisation éventuelle d’une partie des anciennes maçonneries. Ainsi, rien
ne nous permet de confirmer que « la chapelle primitive était construite en
partie sur les murs du Castrum », ni que (…) « les gros murs de la chapelle
d’Hugues III aient été confondus en certains endroits avec les premières
assises d’une abside de construction plus moderne» (D’Arbaumont 1863,
p. 8), ou encore que « très probablement, on lui donna pour abside l’une
des tours du Castrum »29 (Chabeuf 1894, p. 209).
28. Charte par laquelle [Eudes III] Hugues III libère le terrain ou fut construite la Sainte-
Chapelle (Archives départementales de la Côte-D’Or, extrait) : « D’où, revenu par la grâce de
Dieu, j’ai donné et assigné à cet espace de terrain, qui est entre mon palais et la maison de Pons
Chanlard, de telle manière qu’il y ait un vide entre l’église et le mur de la même maison pour
que les chars puissent passer. Et parce que l’église ne doit se faire qu’en terrain libre, j’ai acquis
un terrain à la fois entre le mur et l’extérieur, entre deux rues pavées, l’une à l’intérieur du
château et l’autre à l’extérieur du mur. » (d’après D’Arbaumont 1863, p. 108, pièces justificative
III).
29. Le sondage réalisé au niveau du chevet de la chapelle ducale au cours de cette opération, ne
révèlera qu’un seul état de construction daté du XIIIe siècle, sans aucun indice de construction
antérieure (maçonnerie), à l’exception de gravats antiques (tuiles, dalles sciées).
0 10 m
Commencés comme à l’accoutumée par

le chevet et le chœur de l’église, côté
nord30, les travaux, qui connurent de
nombreuses interruptions, s’étalèrent
Fig. 31 Dijon (21).
sur plusieurs siècles. Les différences
Sainte-Chapelle et ses dépendances.
stylistiques, identifiées au-delà du1863)
(d’après D’Arbaumont
transept, paraissent révélatrices d’un
arrêt prolongé de la construction. Aussi,
les donations se multiplièrent-elles
au cours des xiiie et xive siècles, sans
parvenir véritablement à l’achèvement de
l’édifice, et alors que déjà d’importantes
réparations étaient nécessaires (Borlée,
Sécula 2000, p. 203).
▲Fig. 31 Sainte-Chapelle et ses dépendances.

(d’après D’Arbaumont 1863).
30. L’une des particularités de la Sainte-Chapelle de Dijon réside dans son orientation nord/sud.
II. Résultats 93
En 1399, le portail est terminé, mais en 1422, il reste encore à « monter les
deux tours » (dont une seule sera finalement terminée), et à… « parachever
les voûtes de la nef ». L’institution de l’ordre de la Toison d’Or par
Philippe le Bon, qui en fixa le siège à la Sainte-Chapelle en 143231, fut
l’occasion d’une nouvelle reprise temporaire des travaux. Mais de 1433
à la fin du siècle, il n’est question « que de la construction de quelques
chapelles et de réparations secondaires entreprises le plus souvent aux
frais de particuliers ». En 1501, le roi Louis XII accorda un financement
conséquent, qui permit d’importantes réparations, ainsi que l’achèvement
des voûtes de la nef et la construction de la tour Saint-Médard, qui fut
terminée vers 1511 (D’Arbaumont 1863, p. 15-19).
Il ne sera plus question ensuite que de travaux d’entretien ou de

réparations, notamment dans le courant du xviiie siècle où fut constaté
un état de délabrement général de l’église, mais également de plusieurs
constructions annexes, dont la salle basse de la tour de Bar et le cloître32.
En 1766 la flèche est réparée, la grande porte reconstruite. Puis des
travaux consacrés à la rénovation complète du sanctuaire, accompagnée du
renouvellement de sa décoration, se terminèrent en 1778 (ibid., p. 22).
Destruction postrévolutionnaire
À la Révolution, comme tout édifice religieux exclu de la nouvelle
hiérarchie, basée sur la division administrative du territoire en communes,
cantons et départements, la Sainte-Chapelle fut enlevée au culte. Le 8
janvier 1791, « la sacristie, le chœur, les trois portes de l’église, celles des
archives et du chapitre ont été fermées et le scellé apposé sur chacune ».
L’église fut rapidement dépouillée. Une partie de son mobilier et de ses
œuvres d’art, ainsi que son orgue ont pu toutefois être transférés à Saint-
Michel et Saint-Bénigne.
Fig. 32 Aperçu (vers l’ouest), de l’espace

correspondant à l’actuelle place de la Sainte-
Chapelle au début du xixe siècle, après la
destruction de la chapelle ducale. © Bibliothèque
municipale de Dijon - Ms 989 / f. 159
31. « En l’année 1430, Philippe le Bon épousa, à Bruges, sa troisième femme, Isabelle de
Portugal. (…) C’est là que parurent pour la première fois les vingt-quatre chevaliers de la Toison
d’or choisis, dans une cour brillante, parmi les plus illustres et les plus renommés. (…) Les
lettres d’institution de cet ordre (…) furent données par Philippe le Bon à Lille le 27 novembre
1431, et approuvées par une bulle du pape Eugène IV datée du 7 septembre 1435. (…) C’est au
cœur de son duché de Bourgogne, dans la chapelle même de son palais à Dijon, que le duc en
établit le lieu, le chapitre et le collège » (D’Arbaumont 1863, p. 60-61).
32. Jules d’Arbaumont date le cloître contigu à la Sainte-Chapelle de la première moitié du
XIVe siècle, à partir d’arcades ogivales remployées, d’après lui, à la décoration du jardin de
l’Arquebuse (1863, p. 32). Néanmoins, d’autres sources identifient plus volontiers celles-ci à
des vestiges de la chartreuse de Champmol. Quant à la tour de Bar, construite à l’initiative de
Philippe le Hardi, son édification débuta dans la seconde moitié des années 1360.
De 1792 à 1802, la Sainte-Chapelle servit tour à tour de prison et d’écurie.

Quelques propriétaires voisins du monument, devenu propriété communale
le 8 mars 1801, « sous prétexte du mauvais état de conservation de cette
église et du danger qu’elle faisait courir à leurs maisons, en demandèrent la
démolition. (…) L’administration municipale fit droit à cette requête, et le
23 août 1802 les bâtiments de la Sainte-Chapelle furent adjugés au prix de
38 000 francs pour être démolis » (ibid., p. 99-103).
Selon L.-B. Baudot (1808, p. 140), qui suivit de près les travaux, « la
destruction de cette Sainte-Chapelle fut commencée en 1803, et entièrement
achevée en 1807 » (fig. 32).
• Le groupe épiscopal Saint-Médard / Saint-Étienne
Les origines d’un ensemble cathédral

Antérieurement à son rôle d’abbatiale puis, plus tardivement, de cathédrale,
le site de l’église Saint-Étienne, dont la Nef accueille aujourd’hui l’une
des bibliothèques municipales, s’intégrait probablement au cours du haut
Moyen Âge à un groupe épiscopal [21 231 0313], dont celle-ci constitue
aujourd’hui le seul témoin visible. L’église Saint-Médard, située autrefois à
peu de distance de son flanc nord, et dont des vestiges ont été mis au jour
lors de travaux en 1917, et la « chapelle » Saint-Vincent, qui semble avoir
joué le rôle de baptistère dans cette phase précoce, en constitueraient les
deux autres éléments (fig. 18 & fig. 33).
Fig. 33 Localisation des églises dans l’angle

nord-est du castrum (d’après Sapin 1986).
3
1
N
2
1. Saint-Médard
2. Saint-Etienne
3. Saint-Vincent
4. Saint-Michel
5. Rempart du castrum
0 50 m
Fig. 33 Dijon (21).

Compte tenu du caractère laconique des
Localisation mentions
des historiques
églises dans disponibles
l’angle nord-est du castrum
(d’après Sapin1986)
et de l’indigence des données archéologiques concernant cette période
précoce, leur interprétation demeure délicate. Par ailleurs, chaque « édifice »
ayant connu de multiples phases de construction et un vocable évolutif,
l’organisation de l’ensemble reste encore sujette à discussion33.
33. « M. le chanoine Marilier a en effet montré que l’intromurenea ecclesia citée au vie siècle par
Grégoire de Tours ne devait pas être confondue avec la collégiale Saint-Étienne construite au
xie siècle, mais devait se trouver à l’emplacement de l’église Saint-Médard dont la construction
subsistera jusqu’au xviie siècle. Un changement de vocable tardif de l’époque carolingienne
s’était substitué au vocable précédent, Saint-Étienne, dont le souvenir se perpétuera un siècle plus
tard par la fondation de la collégiale. Cette dernière église ayant succédé selon l’interprétation
de l’auteur à une église dédiée à la Vierge, il est possible de reconstituer un ensemble cathédral
avec une ecclesia ayant pris le vocable de Saint-Étienne, un baptistère devenu l’église Saint-
Vincent, et une église Notre-Dame. L’étude la plus récente sur la topographie de Dijon souscrit
en grande partie à cette hypothèse, en mettant seulement en doute l’importance de l’ecclesia in
honore sancte Marie » (Sapin 1986, p. 178-179).
II. Résultats 95
Saint-Étienne
[23] Une église Saint-Étienne est mentionnée dès les viiie et ixe siècles
(Marilier 1974). Un nouvel édifice est construit au début du xie siècle
[21 231 0240] et consacré en 1077. L’abbaye se développe progressivement
en même temps que son influence, et obtient en 1363, le droit d’utiliser
les pierres du castrum pour bâtir son cloître. De nouvelles phases de
construction se déroulent après la chute du clocher en 1487, ou de
l’écroulement de la nef en 1671. L’église se part ensuite d’une nouvelle
façade classique, terminée en 1721.
Après une période de mise en commende et avoir été rétablie collégiale en
1613, Saint-Étienne devient cathédrale [21 231 0241] après la création
de l’évêché de Dijon en 1731, rôle qu’elle tiendra jusqu’en 1792, et qui
incombera ensuite à Saint-Bénigne. Après la Révolution, le bâtiment est
conservé et d’abord utilisé comme magasin, puis halle au blé. Tandis que le
chœur et le transept font l’objet de fouilles archéologiques en 1886 et 1923-
1924, la nef est affectée à la Chambre de commerce à partir de 1897 (Sapin
1997, p. 259-260).
L’église Saint-Médard
[24] En 901, le monastère de Saint-Étienne de Dijon eut l’opportunité de

recevoir les reliques menacées de saint Médard, ancien évêque de Noyon,
antérieurement enterré à Soissons. Les fidèles vinrent alors en nombre
solliciter l’intercession du saint, et des miracles se produisirent. Le clergé de
Saint-Étienne décida donc, vers 920-930, de construire dans son voisinage
et sur le terrain de l’abbaye, une église nouvelle [21 231 0248], semble-t-il
de dimensions modestes, pour recevoir les saintes reliques (Metman 1917,
p. CCXLIV-CCXLVI ; Oursel 1941, p. 16-17).
Les substructions de l’église Saint-Médard furent partiellement mises au
jour, en 1917, à l’occasion des travaux d’installation d’un collecteur d’égout
rue Vaillant (fig. 33). Selon les observateurs, on identifia le mur gouttereau
sud sur le flanc sud de la tranchée, qui semble avoir traversé le chevet de
l’édifice. Au xvie siècle, on décida d’agrandir cette église qui assurait le culte
paroissial. Les travaux commencèrent, mais semblent avoir été rapidement
abandonnés, dès 1570. Des bases de colonnes furent mises en place dans
le prolongement des murs en direction de l’ouest, que les ouvriers ont
d’ailleurs partiellement mis au jour en 1917 (Metman p. CCXLV), mais
également en 1866, lors « de fouilles entreprises pour une conduite de
gaz au travers de la rue Vaillant, vis-à-vis le centre de la maison Lagier »
(Mignard 1869, p. 11).
« En 1585, les matériaux préparés furent donnés aux Jésuites pour
construire la chapelle du collège des Godrans, à la charge par eux de clore
par un mur le cimetière Saint-Médard ». Dans le but de dégager et de mettre
en valeur le portail de Saint-Michel, l’église Saint-Médard, en mauvais état,
fut finalement détruite en 1680 (Metman 1917, p. XLV).
Saint-Vincent
[25] L’église Saint-Vincent [21 231 0247], attachée à la paroisse Saint-

Médard et qualifiée de « chapelle » à partir de la fin du xiie siècle, tint
initialement le rôle de baptistère « qui joignoit la maison que S. Grégoire
Evêque de Langres avoit en ce tèms-là dans Dijon » (Fyot 1696, p. 26 &
32-33). Selon Jean Marilier (1974), la chapelle Saint-Vincent » correspond
au baptistère paléochrétien abrité par Saint-Étienne. Celle-ci persista
jusqu’au xviiie siècle. Sur son emplacement, au milieu de « la cour Saint-
Vincent » (fig. 18, 33 & 41), on a depuis bâti une maison.
2.2.2.4 Les cimetières

Selon les usages de l’époque, les cimetières paroissiaux médiévaux se sont
développés aux abords des édifices religieux. On recense ainsi, pour le
secteur qui nous concerne et sans que nous puissions en définir le périmètre
exact, les cimetières Notre-Dame, Saint-Étienne, Saint-Médard et Saint-
Vincent. Concernant la Sainte-Chapelle, qui ne semble pas avoir bénéficié
de véritable cimetière, les défunts étaient inhumés à l’intérieur de l’église, et
pour certains dans le cloître.
Fig. 34 Vue générale (vers le nord-ouest) de

l’église Notre-Dame. On devine l’impasse de
Braisne qui conduit à l’entrée sud de l’édifice,
derrière le mur du cimetière en cours de
destruction. © Bibliothèque municipale de Dijon
Les prémices de l’hygiénisme, que l’on perçoit dans les écrits du docteur
Hugues Maret34, contribueront à l’abandon à la fin du xviiie siècle des
cimetières paroissiaux saturés, nauséabonds et vecteurs de maladies (fig. 34).
« À Dijon (…), la Chambre opta en 1780 pour un seul grand cimetière. Le
terrain choisi se trouvait au-delà de la porte Guillaume. (…) On pensa à
réserver un espace distinct à chacune des paroisses, puis la Chambre décida,
contre le souhait de l’évêque, que le nouveau cimetière ne serait pas « le
cimetière particulier de chaque paroisse, mais le cimetière commun des
habitants ». (…) La bénédiction du cimetière eut lieu le 8 avril 1783 » (De
Vinck 1993, p. 132).
• Le cimetière Notre-Dame
[26] L’emprise des travaux projetés en 2018 ne concerne pas directement
l’église Notre-Dame [21 231 0101], sinon son cimetière au niveau de
l’impasse de Braisne. Nous aurons l’occasion de nous intéresser de plus prêt
à l’histoire de la construction de cet édifice dans le rapport concernant le
chantier de 2019, dont l’emprise prolonge vers le nord celle qui concerne
celui-ci (fig. 42).
34. « On ne peut donc placer les cimetières dans les Villes, sans exposer les Citoyens au danger
qui accompagne la nécessité de respirer un air chargé de vapeurs animales putrides. On a vu
que ce danger devoit engager à proscrire l’usage d’enterrer dans les Eglises. Il faut donc non-
seulement renoncer à cet usage, mais encore établir les cimetières hors de l’enceinte des Villes »
(Maret 1773, p. 58).
II. Résultats 97
Rappelons néanmoins que l’église gothique que nous connaissons

aujourd’hui, se situe à l’emplacement d’un édifice plus ancien, dénommé
Notre-Dame-du-Marché. Celui-ci fut probablement construit au milieu du
xiie siècle, comme le suggèrent les fragments découverts sous le porche de
l’église actuelle en 1878, lors de la campagne de restauration (Borlée 2012,
p. 34). Quant à l’édifice gothique, bien que consacré seulement le 8 mai
1334, l’essentiel de sa construction semble s’être déroulée entre 1220 et
1240 (Borlée 2015, p. 125).
Sur les plans anciens où il est figuré (fig. 38 & 41), le « Grand cimetière
Notre-Dame » se trouve au sud de l’église, dans un espace quadrangulaire
délimité par ce qui correspond aujourd’hui à l’impasse de Braisne et la
rue du Rabot. Selon Henri Giroux (1977, p. 367), le cimetière ne sera pas
enclos avant la fin du xviie siècle (fig. 35 & 36).
Fig. 35 Vue générale (vers le nord) de l’église
Notre-Dame et de son cimetière en 1610.
© Bibliothèque municipale de Dijon
Un second enclos cimétérial, de plus petite taille, est également représenté
sur plusieurs documents, au nord de l’église, en bordure de la rue de la
Fig. 36 Le périmètre du cimetière Notre-Dame
Chouette (fig. 41). Celui-ci pourrait correspondre au cimetière de l’hôpital
apparaît avec un mur de clôture (1822 ?). de Notre-Dame, fondé au xiie siècle, et situé dans les parcelles voisines, à
© Bibliothèque municipale de Dijon l’ouest (Fyot 1979, p. 133).
35 36
[27] La carte archéologique régionale ne mentionne qu’une seule

découverte de sépulture(s) dans ce secteur. L’installation d’une canalisation
d’égout en 1936, a donné l’occasion de relever la stratigraphie
archéologique rue du Rabot. Selon les observateurs « ce sont d’abord des
remblais modernes sur 0,70 m d’épaisseur, puis 1,70 m environ de terres
bouleversées où se rencontrent de nombreux ossements humains [21 231
0220] datant de l’ancien cimetière Notre-Dame qui s’étendait au midi de
l’église en bordure de la rue des Forges » (Grémaud 1937, p. 66).
• La Sainte-Chapelle et le droit d’inhumer

Les mentions sont nombreuses qui témoignent de l’animosité envers la
chapelle ducale et ses chanoines de la part des représentants de l’abbaye
Saint-Étienne. Ainsi, le droit de sépulture et de cimetière est d’abord refusé
(D’Arbaumont 1863, p. 36-37).
Selon Ernest Champeaux (1906, p. 64), « si les paroisses ne se multiplièrent

pas davantage, cela tient à la rivalité des églises dont le cimetière est une
source de bénéfices, non seulement par ses marchés mais aussi par ses droits
de sépulture. Dès la fin du xiie siècle on prohibe soigneusement l’installation
de nouveaux cimetières. (…) La chapelle d’Hugues III n’aura pas de
cimetière (1173) ».
Aussi, « en 1500, la Sainte-Chapelle déclare n’avoir point acquis de droit de

cimetière pour avoir brisé son pourpris… ».
Pourtant, un cimetière dit « de la Sainte-Chapelle » est mentionné à

plusieurs reprises par le même auteur :
- « On pourra [en 1510] passer désormais à travers les cimetières de Saint-
Étienne, de Saint-Médard, de la Sainte-Chapelle et de Notre-Dame salvo
in omnibus jure immunitatis ecclesiastice » (ibid., p. 34).
- « Le cimetière de la Sainte-Chapelle jouissait de même du droit de
franchise. Nous voyons qu’en 1367, un certain Perrin Seguin
d’Arcoussey, autrement dit Grimmeart, qui avait été traîné hors de la
franchise de la Sainte-Chapelle par un nommé Benoit, valet de messire
Hugues de Pontailler, est rétabli dans son droit. Ce rétablissement a lieu
sur le cimetière » (ibid., p. 55).
Quoiqu’il en soit, au-delà de ces querelles de cimetières où l’intérêt

pécuniaire le dispute à la foi, particulièrement dans les premiers siècles de
l’existence de la chapelle ducale, de nombreux personnages ont été inhumés
à l’intérieur de l’édifice et nous connaissons également la présence de
sépultures dans le cloître35. Mais les limites de l’espace sacré du sanctuaire
permettant de recevoir des défunts aux différentes époques nous demeurent
approximatives.
Aucune découverte de sépulture pouvant être associée à la Sainte-Chapelle

n’est recensée à notre connaissance dans le périmètre de l’édifice pouvant
témoigner de la présence d’un véritable cimetière. Seules les observations
effectuées au moment des importants travaux de construction de l’aile
est de l’Hôtel de Ville et du théâtre, particulièrement impactant pour le
patrimoine architectural et archéologique, pourraient nous renseigner. Il
n’a malheureusement pas été possible de consulter l’ensemble des archives
afférentes (notamment le fonds Baudot) dans le cadre de cette étude
sommaire.
• Le cimetière Saint-Étienne / Saint-Médard

Sans chercher à confirmer à toutes forces les impressions d’Ernest
Champeaux qui écrivait que « les cimetières paroissiaux (…) semblent,
encore au xve siècle, se toucher les uns les autres, comme ceux de Saint-
Étienne, de Saint-Médard, de Saint-Michel et de Notre-Dame » (1906,
p. 63-64), force est de constater qu’à l’instar de celui de la Sainte-Chapelle,
leur extension précise pour l’époque médiévale reste à l’état de conjectures.
Ainsi, si les limites du cimetière qui se développe tardivement au sud de

l’église Saint-Étienne dans le périmètre de l’abbaye [21 231 0243] sont
perceptibles, en revanche le parcours du mur clôturant celui de Saint-
Médard, construit à la fin du xvie siècle par les Jésuites36, et bien sûr
détruit ultérieurement, nous demeure inconnu. De manière plus générale,
l’emprise du(des) cimetière(s) associé(s) à l’ensemble Saint-Étienne / Saint-
Médard / Saint-Vincent, appréhendées conjointement (groupe épiscopal
« originel » ?) ou dans leur état dissocié ultérieur, nous reste mal connue.
[28] Aussi, les découvertes de sépultures dans ce secteur de la ville posent-

elles le problème, outre celui de leur chronologie, de leur appartenance
à un cimetière donné. Plusieurs inhumations ont été mises au jour au
moment de deux anciennes phases de travaux. Il s’agit tout d’abord « d’une
35. « Jacques Berbis mourut de la peste en 1586, et fut inhumé dans le cloître de la Sainte-
Chapelle » (D’Arbaumont 1863, p. 78)
36. « En 1585, les matériaux préparés furent donnés aux Jésuites pour construire la chapelle
du collège des Godrans, à la charge par eux de clore par un mur le cimetière Saint-Médard, d’y
faire certains travaux et de conserver le souvenir de la donation par une inscription sur table
d’airain apposée dans la chapelle du Collège » (Metman 1917, p. CCXLV).
II. Résultats 99
grande quantité d’ossements qui semblent avoir été bouleversés à diverses

époques » [21 231 0022] mêlés semble-t-il aux vestiges de l’église Saint-
Médard, découverts au 3 de la rue Vaillant, à l’occasion de la construction
d’une nouvelle maison en 1830 (Maillard de Chambure 1930, p. 54). La
présence de sépultures a également été indirectement attestée par la mise
au jour en 1917, des vestiges de l’église Saint-Médard au moment de
l’installation de l’égout (Fyot 1917, p. 185-187).
2.2.2.5 À propos du pavage des rues

Compte tenu du contexte d’intervention de cette opération, dont l’emprise
concerne principalement la chaussée des rues, il nous a paru opportun de
nous intéresser aux origines du pavage des rues de Dijon. Si les vestiges
de niveaux de voirie sont relativement fréquents et bien visibles dans les
stratigraphies des tranchées, il s’agit le plus souvent d’aménagements
sommaires qui se présentent majoritairement sous la forme d’un cailloutis
hétérogène de 5 à 10 cm d’épaisseur, compacté par l’usage, ou au mieux
d’une couche de graviers « macadamisée ». En revanche, les vestiges
de chaussées construites (pavements) sont plutôt rares, notamment en
raison de la récupération assez systématique des pavés, jusqu’à l’époque
contemporaine.
Quoiqu’il en soit le pavement des rues, à partir de la fin du xive siècle, s’est
d’abord limité à quelques voies de l’intramuros et aux abords des hôtels
particuliers, implantés dans les « nouveaux » quartiers périphériques.
À l’instar de bien des aménagements urbains touchant le plus grand
nombre, il fallut d’abord trouver son financement, et le faire accepter.
• Données historiques
Plusieurs documents témoignent de la préoccupation grandissante de
l’hygiène et de la salubrité des rues à Dijon dans la seconde moitié du
xive siècle. À l’instar de Philippe Auguste, à qui l’on prête la décision de
faire paver quelques-unes des rues de Paris deux siècles plus tôt, Philippe le
Hardi et son épouse contribuent à leur tour à l’amélioration des chaussées
urbaines. Si l’on en croit les éléments à notre disposition, Dijon apparait
assez mal dotée en voies de circulation de qualité à cette époque, tandis que
le pavement des rues semble s’être déjà généralisé dans les grandes villes du
Nord dès le xiiie siècle (Leguay 1984, p. 66).
Selon Joseph Garnier (1918), la première ordonnance connue concernant

le pavement de Dijon émane de la duchesse Marguerite de Flandre, dans
des lettres patentes du 20 mai 137437. Toutefois, au vu de l’imposition
nécessaire au financement, la contestation l’emporta et les travaux ne
furent pas réalisés. Il fallut attendre une quinzaine d’années, et une nouvelle
ordonnance du Duc, pour que le projet se concrétise (ibid., p. 595).
Plusieurs auteurs (Plancher, Monget, Garnier) mentionnent des documents
évoquant la mise en œuvre des travaux38, dont la date est comprise entre
37.« Comme Monseigneur, et nous en son absence, aions plusieurs fois mandé au maire de
Dijon que il feist diligence de mettre ensemble les habitans dudit lieu afin de mectre sus et lever
aucun subside pour ycellui convertir en la mondification et pavement d’ycelle ville laquelle
est si pleine de boe, de fiens et d’autres immondices que à grant peine l’en puet aler à pié ne à
cheval en plusieurs lieux d’ycelle, dont il deplait audit Monseigneur et à Nous. Et por ce que les
diz maire et habitans dessus diz n’ont de ce fait aucune diligence, Nous, par l’avis d’aucuns du
conseil dudit Monseigneur, avons ordonné estre levé pour la mondification et pavement de la
dicte ville tant qu’il plaira audit Monseigneur ce qui sensuit... » (transcription in Garnier 1918,
p. 595)
38. « Sur la fin de cette année ; c’est-à-dire, le premier Avril avant Pâques, on commença de
paver les ruës de la Ville de Dijon, qui auparavant étoient pleines de bouës & de fumiers qui
les rendoient mal propres & portoient l’infection dans toute la Ville. Le Duc qui la vouloit
rendre plus saine & plus commode, assembla son Conseil à cet effet, & y apella les Maire &
Echevins ; & les Gens d’Eglise & des Comptes ; & de leur avis & consentement fut dressée une
Ordonnance au nom du Duc pour le pavement de toute la Ville. Elle est du 25 Mars 1389, &
1389 et 1391. Cette première « phase » de pavage des rues dijonnaises fut
terminée le 31 mars 1395 (Plancher 1748, p. 114) ou 1396 (Garnier 1918,
p. 596). Dès les années 1420, Philippe le Bon fut contraint d’aider à sa
réfection ainsi qu’à son extension.
Le plan de 1685 consacré à la gestion du pavage (fig. 38) illustre les
préoccupations urbaines et la gestion du revêtement des rues en cette fin
de xviie siècle. Il est clairement spécifié sur ce document que le (re)-pavage
de tout le pourtour de Notre-Dame, y compris la place des Ducs de
Bourgogne39, est projeté pour l’année 1685. Malgré une légende au libellé
approximatif, il apparaît que l’ensemble des rues est déjà pavé, mais que
certaines nécessitent une réfection.
• Quelques données archéologiques

Plusieurs découvertes de « pavement » sous la chaussée des rues sont
mentionnées dans les mémoires des sociétés savantes dijonnaises. Il appert
que dans plusieurs cas, leur ancienneté supposée par leur inventeur soit à
revoir à la baisse.
[29] A l’occasion de la surveillance de l’installation d’un égout profond, la

tranchée creusée place des Ducs de Bourgogne a mis au jour, à hauteur de
la rue [du] Rabot, les « traces d’un ancien pavage en pierres », à 50 cm de
profondeur. Selon l’inventeur, qui cite un extrait des comptes de Jehan de
Fontenes40, ce pavement daterait de 1391-1392 (Metman 1915, p. XCIX).
En 1900, lors de la pose d’une canalisation électrique rue de la Préfecture41

on « a constaté la présence, à 50 centimètres de profondeur, d’un pavé
en pierres calcaires, et de nombreux restes de murs » (Metman 1900,
p. CCXXI).
2.2.2.6 Les étuves ducales

[30] Parmi les constructions localisées dans la « basse-cour » du palais
des Ducs, Joseph Garnier nous a décrit et positionné les étuves ducales
grâce à divers documents d’archives (1867, p. 14 à 20). Mentionnées à
partir du xive siècle, elles « étaient bâties dans la basse-cour de l’hôtel, à
l’emplacement qu'occupe aujourd’hui l’îlot de maisons circonscrit par les
rues Rameau, Chabot-Charny, des Bons-Enfants et la place d’Armes qui
n'existait pas encore, et que séparait du palais, la petite rue qui menait de la
Porte-aux-Lions à la Sainte-Chapelle ».
« Elles furent reconstruites en 1384 par Marguerite de Flandres, femme du
duc Philippe le Hardi. »
« C’était un pavillon carré, entièrement isolé et entouré d’une galerie.
Il comprenait un souterrain où se trouvaient les fourneaux, un rez-de-
chaussée renfermant les baignoires et les étuves. (…) À l’étage supérieur
se trouvaient plusieurs grandes chambres avec un comble couvert en
bardeaux. Un puits était creusé à proximité. »
prescrit en sept articles tout ce qui se doit faire pour son exécution. Les Commissaires établis
par le Duc & son Conseil pour conduire cet ouvrage, nommèrent Guillaume Chenilly de Dijon,
pour fournir les matériaux, payer les Ouvriers & tout ce qui seroit employé & nécessaire à cette
entreprise. Il fallut six ans entiers pour la conduire à sa fin ; car ayant commencé le premier Avril
1389, elle ne finit & ne fut achevée que le dernier Mars 1395 » (Plancher 1748, p. 114).
« [Jacques de Neuilly] doit surveiller également l’emploi de la subvention accordée à la ville de
Dijon qui vient d’entreprendre les premiers travaux de pavement de ses rues. Par mandement du
15 février 1390, Philippe le Hardi a déclaré vouloir contribuer à la dépense pour une somme de
2000 francs et il a commis Guillaume Chenily, receveur du bailliage de Dijon, au paiement de ce
subside. Ce premier pavage fut effectué pendant l’année 1391 » (Monget 1898, p. 220).
39. Rue Derrier Lelogis du Roy
40. « La terre d’un trou de la rue quest derrières les hostels de Monseigneur à la partie devers
Nostre-Dame pour y faire le pavement. » (transcription in Metman 1915, p. XCIX)
41. Au nord de la place Notre-Dame
II. Résultats 101
« Marguerite de Bavière (…) fit élever une galerie à la hauteur des

appartements du premier étage du palais, à travers la grande cour, et jeter
un pont par-dessus la rue pour descendre aux étuves. Cette galerie, soutenue
par des colonnes en pierres, était en bois et couverte en tuiles vernissées. »
« A partir de ce moment, cette partie de l’hôtel fut considérée comme
dépendance de l’habitation du prince, et partant réservée pour le logement
des membres de la famille. »
En 1560, on mentionne « des réparations faites aux bâtiments des étuves
(…). On sait seulement qu’elles existaient encore en 1634. »
2.3 Évolution de l’espace public depuis la fin du Moyen Âge
2.3.1 L’apport des anciens plans
2.3.1.1 Introduction
L’examen des anciens plans généraux de la ville, dont la plupart sont
accessibles en ligne sur les sites de la Bibliothèque municipale de Dijon, des
Archives départementales de la Côte-d’Or ou de la Bibliothèque nationale
de France42, nous permet d’apprécier l’évolution postmédiévale des axes
de circulation et des ilots d’habitation en fonction de la progression des
contraintes urbaines, et d’évaluer le potentiel archéologique de certains
secteur. Ainsi, la persistance de la morphologie et/ou du tracé de certaines
rues plaide en faveur de la conservation potentielle de niveaux de
circulations anciens en profondeur, éventuellement préservés de l’impact de
l’enfouissement des réseaux contemporains.
D’autre part, la consultation de la nombreuse documentation relative

aux grands travaux d’urbanisme qu’a connus Dijon au xixe siècle,
notamment dans le cadre de son « débastionnement », fut également riche
d’enseignements, dans la mesure où ceux-ci ont profondément modifié,
et de façon irrémédiable, le centre historique de la ville, notamment en
détruisant son château et une grande partie de ses fortifications. Nombre
d’édifices religieux, dont la Sainte-Chapelle pour ne citer que celui-ci,
ont également souffert de leur « déclassement » postrévolutionnaire. Les
directives d’alignement ont quant à elles modifié radicalement l’aspect de
certaines rues et la physionomie du réseau de circulation.
Impactant plus particulièrement le sous-sol de l’ensemble du « secteur
sauvegardé », l’installation de l’ « aqueduc des fontaines », ainsi que
l’extension progressive du réseau d’égouts, comptent également parti les
aménagements importants du xixe siècle, qui ont concouru à l’amélioration
des conditions de vie des dijonnais… et occasionné de nombreuses
découvertes archéologiques.
Au-delà de leur indéniable intérêt touchant plus particulièrement à l’histoire

de l’urbanisme des deux siècles passés, l’ensemble de ces informations ont
grandement contribué à évaluer le potentiel archéologique des différents
espaces impactés par le chantier qui nous occupe. Outre la possibilité
d’anticiper la mise au jour d’éventuels vestiges, elles nous ont également
permis de restituer parfois les conditions de découvertes anciennes, et d’en
préciser la localisation et l’extension.
42. http://patrimoine.bm-dijon.fr/pleade/ ; https://archives.cotedor.fr/v2/site/ad21/ ; https://

gallica.bnf.fr
2.3.1.2 Époque moderne

Le vray portraict de la ville de Diion, daté de 1574 et portant la signature
d’Edoardus Bredin, est le plus ancien plan général de la ville à notre
disposition. Malgré la représentation en vue cavalière induisant quelques
déformations et bien que les noms de rue ne soient pas figurés, les repères
du document (fig. 37 : A, B, C & D) nous permettent de circonscrire
approximativement le périmètre des travaux que nous avons surveillés. On
Fig. 37 « Le vray portraict de la ville de Diion » remarque que les murailles du castrum romain ne sont déjà plus clairement
(extrait), par Edoardus Bredin (1574).
apparentes dans le cœur de la ville. Les monuments sont représentés de
Principaux monuments aux abords de l’emprise
des travaux (A : palais ducal ; B : Notre-Dame ; C :
façon quelque peu schématique et les espaces de circulation situés à l’arrière
Sainte-Chapelle ; D : Saint-Étienne). © Bibliothèque de l’hôtel des Ducs (nord) présentent des contours très approximatifs et
nationale de France apparaissent disproportionnés, limitant l’interprétation.
En revanche, le plan de laFig.

ville37deDijon
Dijon(21) - Piétonnisation 2018
et de son enceinte de 1685, destiné
Le vray portraict de la ville de Diion (extrait), par Edoardus Bredin (1574)
à gérer l’état d’avancement du pavage des voies publiques (fig. 38), offre
Principaux monuments aux abords de l’emprise des travaux
(A : palaisun rendu
ducal ; B réaliste du contour
: Notre-Dame des rues avec une
; C : Sainte-Chapelle ; Dprécision suffisante pour
: Saint-Etienne)
le comparer à des documents plus récents. Ainsi,nationale
(© Bibliothèque si l’ondeconstate
France) une
configuration générale comparable à l’actuelle, et quasi identique au relevé
cadastral de 1812 (fig. 42), on observe que le nom des rues a changé pour
chacune d’entre elles43. Il convient de noter également la morphologie de la
place Notre-Dame et sa taille encore réduite, ainsi que le « Cimetière Ntre
Dame » encore en usage en cette fin du xviie siècle. Précisons enfin que la
Sainte-Chapelle n’était pas encore réduite à l’état de place, puisque l’édifice
religieux (repère A sur le plan) resplendissait encore à l’orient du palais des
États de Bourgogne.
À noter également la configuration particulière de la « Rüe de la porte aux
lyons » et « Soulz la porte aux lions », à l’ouest du Logis du Roy, qui sema
sans doute la confusion auprès des érudits cherchant à localiser la dite
porte.
43. Cf. infra fig. 47 : Évolution du nom des rues

II. Résultats 103
Fig. 38 Report de l’emprise des travaux sur

un extrait du plan intitulé « Plant de la ville
de dijon et de son enceinte par ou l’on peut
connoistre les rues qui ont esté pavées dont
Il ne faut que l’entretien, elles sont marquées N
Chantier
de couleur rouge et celles qui se doivent paver 2019
pour l’année mil six cents quatre vingt et cinq
sont marquées de jaune. Celles marquées
de bleu ne sont point nécessaire de paver et
celles marquées de noir restent apaver pour les
années suivantes » (1685). © Bibliothèque nationale
de France
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Tout comme le document précédemment Report deévoqué,
l’emprise des Plansurdeun l’Ancienne
letravaux et
extrait du plan intitulé
Plant de la ville de dijon et de son enceinte par ou l’on peut connoistre
nouvelle Ville de Dijon, signé le Pautre et les daté deont1696,
rues qui nedontnous
esté pavées Il ne fautrévèle que
que l’entretien,
elles sont marquées de couleur rouge et celles qui se doivent paver
le contour des ilots d’habitat. Les bâtiments remarquables
pour l’année mil six sont
cents quatre vingt et cinq toutefois
sont marquées de jaune
Celles marquées de bleu ne sont point nécessaire de paver
figurés en perspective, avec un rendu semi-réaliste ( fig. 39
et celles marquées de noir restent apaver ). lesMais
pour années l’une
suivantes des
(1685)
Fig. 39 Report de l’emprise des travaux sur le (© Bibliothèque nationale de France)
Plan de l’ancienne et nouvelle ville de Dijon
particularités singulières de ce plan réside dans la représentation du rempart
(extrait), par le Pautre (1696). © Bibliothèque du castrum et ses trente-trois tours, dans un état « originel » sans doute très
nationale de France éloigné de l’aspect qu’il pouvait conserver en cette fin de xviie siècle.
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Report de l’emprise des travaux sur le
Plan de l’ancienne et nouvelle ville de Dijon (extrait), par le Pautre (1696)
Par ailleurs, le contour de la ville du Bas-Empire est curieusement doublé

vers l’extérieur d’un trait continu, dont la signification n’est pas très claire,
mais qui pourrait correspondre à la limite extérieure supposée du fossé
périphérique, a priori remblayé depuis longtemps à cette époque. On
remarque également une dérivation du Suzon, au tracé pointillé traversant
l’agglomération, accréditant donc l’hypothèse d’un bras de la rivière entrant
aux abords de la Porte aux Lions avancée par quelques auteurs (Vallot,
Garnier 1841).
En revanche, le nom des rues n’est guère mentionné pour le secteur qui nous
concerne.
La première version du Plan de la ville de Dijon et ses environs signé

De Beaurain date probablement de 1750 (fig. 40). Tout comme le plan
Le Pautre (fig. 39) dont il s’inspire, c’est un document d’assez belle facture,
où figurent les principaux bâtiments et institutions de manière réaliste.
Le contour des rues apparaît encore assez schématique et leur largeur
parfois disproportionnée. On constate par ailleurs que les odonymes
sont tous différents des actuels. Néanmoins, les espaces de circulation
sont comparables à ce que nous connaissons aujourd’hui. Seule la partie
orientale du « Château des Ducs de Bourgogne », constituée sur le plan par
la Sainte-Chapelle et son cloître, connaitra les importantes transformations
que l’on sait au xixe siècle. On remarque également l’ « ancienne »
Fig. 40 Report de l’emprise des travaux sur
configuration de la place Notre-Dame, aux dimensions encore réduites. En
le plan intitulé « Plan de la ville de Dijon et des
environs dédié à Son Altesse sérenissime
revanche, le cimetière paroissial n’est pas figuré.
Monseigneur le Duc » (extrait), par de Beaurain À noter l’apparition de la Rue de Condé (aujourd’hui rue de la Liberté)
(1750). © Bibliothèque nationale de France dont le percement fut réalisé dans les années 1720 (Fyot 1979, p. 79).
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N
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Report de l’emprise des travaux sur le plan intitulé
Plan de la ville de Dijon et des environs dédié à
Son Altesse sérenissime Monseigneur le Duc (extrait), par de Beaurain (1750)
II. Résultats 105
Le Plan géométral de la ville de Dijon levé en 1759 par le Sr Mikel est

le plus précis et le mieux renseigné des documents iconographiques
consultables, antérieurs à l’époque révolutionnaire. Le rendu du réseau
viaire est assez détaillé, même si le contour des rues apparait encore un
peu simplifié. Les principaux bâtiments sont cette fois figurés en plan,
agrémentés de leurs parcs et jardins, permettant de mieux apprécier
l’emprise complète des propriétés, ainsi que l’organisation générale de ce
secteur de la ville dans la deuxième moitié du xviiie siècle (fig. 41).
Fig. 41 Report de l’emprise des travaux sur le L’emprise du cimetière Notre-Dame, clairement délimitée, s’étend
plan intitulé « Plan géométral de la ville Dijon
principalement au sud-est de l’église, semblant englober son chevet. Les
levé en 1759 par les ordres de MM. les Elus
généraux de Bourgogne et de MM. les Maire
espaces de circulation correspondant à l’impasse de Braisne et la rue du
et Echevins de la dite Ville» (extrait), par le Rabot actuelles sont déjà figurés. Un second enclos, plus modeste, est
Sr Mikel. © Bibliothèque nationale de France localisé au nord de l’édifice religieux.
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2019 Chantier
N 2018 / 2019
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Plan géométral de la ville Dijon levé en 1759
par les ordres de MM. les Elus généraux de Bourgogne et de
MM. les Maire et Echevins de la dite Ville (extrait), par le Sr Mikel
2.3.1.3 Le cadastre et les plans du xixe siècle

Les plans disponibles pour le xixe siècle, plus nombreux, plus précis et
généralement plus détaillés, permettent d’appréhender l’évolution rapide
qu’ont connu certains secteurs du centre-ville pendant cette période,
notamment sous la pression des prescriptions d’alignement qui impactent
l’intra-muros dans son ensemble, et qui s’inscrivent dans le vaste projet
de modernisation de la ville, dont le débastionnement et la création
de boulevards périphériques constitueront l’une des étapes essentielles
(Gauchat 1946).
Parmi ces documents, le cadastre « napoléonien », initié par la loi du 15

septembre 1807 relative au budget de l’État, et finalisé pour Dijon en
1812, est sans doute le plus précieux (fig. 42). Le report de l’emprise des
travaux nous permet de visualiser clairement l’évolution de la géométrie
des places Notre-Dame et de la Sainte-Chapelle, avant la destruction des
bâtiments à l’extrémité de la rue Notre-Dame, et de la construction de l’aile
orientale de l’Hôtel de Ville. On notera également, l’aménagement à cette
Fig. 42 Report de l’emprise des travaux sur le
plan intitulé « Plan cadastral de 1812 - Sections I
époque de la place des Ducs de Bourgogne en « promenade », et la parcelle
et R, dites “de la ville » (extraits). © Archives (218), correspondant autrefois au « Grand cimetière Notre-Dame », alors
départementales de Côte-d’Or délaissée.
Emprise 2018
Extension 2019
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Plan cadastral de 1812 - Sections I et R, dites “de la ville” (extraits)
(© Archives départementales de Côte-d’Or)
II. Résultats 107
À l’instar de la plupart des villes de France, un Plan d’alignement des rues

de Dijon, a été élaboré et approuvé après délibération du Conseil municipal
de la ville le 19 juin 184644. En complément du plan cadastral de 1812
précédemment évoqué, ce document offre un relevé précis des voiries de la
ville et des façades des maisons riveraines. Outre son intérêt évident pour
l’histoire récente de l’urbanisme, il nous permet de délimiter les secteurs
où tout ou partie de maisons ont été détruites, et dont l’espace aujourd’hui
destiné à la circulation automobile ou piétonne, recèle les vestiges arasés
de ces anciennes habitations, venues elles-mêmes jadis, se superposer,
compléter ou remplacer des constructions plus anciennes encore.
La « superposition » de ces documents avec le cadastre actuel, permet de

mesurer rapidement les principales modifications qu’a connu la géométrie
des rues depuis le début du xixe siècle. On constate globalement que celles-ci
demeurent relativement localisées, et que les maisons frappées d’alignement
mineur, dans les rues Jeannin, Longepierre ou de la Chouette, ne seront
finalement que peu impactées (fig. 43 à 45). C’est également vrai pour la
partie étroite de la rue de la Préfecture, dont les maisons pluriséculaires
conserveront finalement leur façade.
On notera que le projet global, approuvé en 1846, ne prévoit nullement

la destruction complète des bâtiments qui permettront à la place Notre-
Dame de s’agrandir d’un tiers, mais uniquement l’élargissement de la ruelle
d’accès, particulièrement étroite, afin d’atteindre la cote de 9 m (fig. 43).
L’autre ilot sévèrement impacté, se situe rue Lamonnoye, en face de la salle
de spectacle, où l’élargissement de la voirie et les travaux de reconstruction
consécutifs occasionnèrent la découverte de vestiges notamment antiques,
précédemment mentionnés (fig. 45).
D’autres documents, plus spécifiques, comme le Plan général de Dijon avec

indication des conduites et des bornes fontaines (fig. 46), sont également
utiles à consulter, dans le but d’identifier plus facilement, au moment
de la surveillance des travaux, certains ouvrages maçonnés enfouis. La
structure de l’ « aqueduc » était composée d’un conduit maçonnée destiné à
protéger les conduites métalliques d’adduction, et à collecter le trop-plein
des fontaines qui coulaient en permanence, ainsi que les eaux pluviales et
d’égouts (Dumay 1845, p. 10). Si l’adduction de l’eau parcourt aujourd’hui
d’autres conduites, en revanche, l’ouvrage maçonné est toujours en service,
et constitue une partie du réseau « visitable », encore accessible dans
certaines parties de la ville.
Par ailleurs, les travaux de l’ « aqueduc des fontaines » réalisé dans les
années 1840, et particulièrement surveillé par les érudits dijonnais, ont
été l’occasion de nombreuses découvertes archéologiques relatées, le plus
souvent sommairement, dans les mémoires des sociétés savantes dijonnaises.
La consultation de ce plan, corrélée aux écrits, nous a parfois permis d’en
préciser la localisation, comme par exemple rue Rameau.
44. « La loi napoléonienne du 16 septembre 1807 impose aux villes de se doter d’un plan
général d’alignement » (Blais 2014). Son article 52 précise que « les alignements pour l’ouverture
des nouvelles rues, pour l’élargissement des anciennes qui ne font pas partie d’une grande route,
ou pour tout autre objet d’utilité publique, seront donnés par les maires, conformément au plan
dont les projets auront été adressés aux préfets, transmis avec leur avis au ministre de l’intérieur
et arrêtés en conseil d’état » (Daubanton 1836, p. 50).
Emprise des rues au XIXe s.
Nouvel alignement projeté
Façades actuelles
N
Emprise des travaux
0 10 m
Fig. 43 Place Notre-Dame et rue des Forges

Plan d’alignement de 1846 - Planche 11
(extrait). © Archives départementales de Côte-d’Or
II. Résultats
Façades actuelles
Emprise des travaux
Fig. 44 Place des Ducs de Bourgogne, rue

Verrerie, rue Jeannin et rue Longepierre
Plan d’alignement de 1846 - Planche 11
(extrait). © Archives départementales de Côte-d’Or
109
0 10 m
Fig. 44 Dijon (21) - Place des Ducs de Bourgogne, rue Verrerie, rue Jeannin et rue Longepierre
Plan d’alignement de 1846 - Planche 11 (extrait)
Fig. 45 Rue Lamonnoye et Place Saint-Étienne

Plan d’alignement de 1846 - Planche 7 (extrait).
© Archives départementales de Côte-d’Or
Façades actuelles
Emprise des travaux
0 10 m
Fig. 45 Dijon (21) - Rue Lamonnoye et Place Saint-Etienne

Plan d’alignement de 1846 - Planche 7 (extrait)
II. Résultats 111
Fig. 46 Dijon (21) - Plan des conduites et des bornes fontaines

Fig. 46 Plan des conduites et des bornes fontaines (extrait de l’ouvrage : Histoire des Fontaines publiques de Dijon, par Henry Darcy, Paris, 1856)
(extrait de l’ouvrage : Histoire des Fontaines publiques de
Dijon, par Henry Darcy, Paris, 1856)
Dans l'emprise des travaux En périphérie
Place des Place de la

Place Notre- Rue des Impasse de Rue Rue de la Rue Place du Rue de la
Nom actuel Ducs de Rue Verrerie Rue Jeannin Sainte- Rue du Rabot Rue Rameau Rue Vaillant Rue Musette
Dame Forges Braisne Longepierre Chouette Lamonnoye Théâtre Préfecture
Bourgogne Chapelle
1685 - Plant de la ville de dijon et de son R. nre Dame / R. R. de La choüe /
Cimetière nre R. Derrier Le Cimetière nre Rue de Mr R. devant La Ste R. Neuve St Rue de la
enceinte, par ou l'on peut connoistre les rues - Derrier Le logis R. De la verrerie R. Du faucon R. Du Rabot - R. derrier nre - -
Dame logis du Roy Dame Jannon chappelle estienne musette
qui ont estés pavées (…) du Roy Dame
112 Campagne 2018-2019
1696 - Plan de l'ancienne et nouvelle ville de

- - - - r. Verrerie - - - - - - - - p. St. Estienne r. Musette r. Charbonnerie
Dijon, par Le Pautre
1750 - Plan de la ville et des environ de Dijon
dedié à Son Altesse Serenissime Monseigneur R. n. Dame / r. t
r. de l'Arbre de la sainte Place S
le Duc par son tres heumble et très - de l'Arbre de - r. Vererie r. du Faucon r. des Prestres - - R. de N. Dame R. du cloitre - r. Musette r. Charbonnerie
Jessé Chapelle Estienne
obbeissant Serviteur de Beaurain geographe Jessé
ordinaire du Roy
1759 - Plan géométral de la ville de Dijon levé
en 1759 par les ordres de MM les Elus
R. Ntre Dame / R. du Secret / R. R. du Secret / R. Rue de la R. de la Ste Rue de la
Généraux de Bourgogne, et de M. le Maire et - Rue au Change Rue du Faucon - - Rue du Cloître
P. Ntre Dame Place St Vincent Place St Etienne Pce Charbonnerie

Rue au Change de la Verrerie des Pretres Chouette Chapelle Musette
Echevins de la Ville, par le Sr Mikel Ingénieur
Géographe du Roy
Rue de
1812 - Plan de la ville de Dijon et des Rue Notre-
Place Notre- Rue du Secret / Rue de la Lamonnaie / Place Saint Place Saint Place
faubourgs dressé d'après les Plans du Dame / Rue au - Rue au Change Rue Verrerie Rue du Faucon - - Rue Rameau Rue Musette
Dame Rue des Prêtres Chouette Place de la Vincent Etienne Charbonnerie
Cadastre Change
Commune
1841 - Plan de la ville de Dijon dressé par Emplacement
Place des Ducs Rue Notre- Rue de la
Mouzin-Gérardot dans les années 1840 & Place N. Dame Rue des Forges - Rue Verrerie Rue Jehannin Rue Longepierre de la Sainte- Rue Rabot Rue Lamonnoye Rue Rameau Rue St. Michel Place St. Etienne Rue Musette
de Bourgogne Dame Préfecture
1841 (…) Chapelle
1853 - Plan de la ville de Dijon avec Emplacement

Place des Ds. De Rue de la
l'indication des 135 bornes-fontaines dressé Place N. Dame Rue des Forges - Rue Verrerie Rue Jehannin Rue Longepierre de la Sainte- Rabot R. N. Dame Rue Lamonnoye R. Rameau R. St. Michel Place St. Etienne Rue Musette
Bourgogne Préfecture
sur le plan déposé aux Archives Municipales Chapelle
1873 - Plan de la ville de Dijon dressé d'après Place des Ducs t Rue de la
- R. des Forges - Rue Verrerie Rue Jeannin R. Longepierre - - R. N. Dame - R. Rameau Rue Vaillant Pl. S . Etienne Rue Musette
les documents les plus récents de Bourgogne Préfecture
1884 - Dijon, plan d'ensemble dressé par Place
Pl. des Ducs de Rue Notre- t
Lucien Bonnamas, Secrétaire Greffier du Pl. Ne. Dame Rue des Forges - Rue Verrerie Rue Jeannin R. Longepierre Pl. Rameau Rue du Rabot Rue la Monnoye R. Rameau R. Vaillant Place S . Etienne Rue Musette Charbonnerie / R.
Bourgogne Dame
Conseil de la Préfecture de la Côte-d'Or de la Préfecture
Rue de la
1890 - Plan de Dijon et de ses environs Notre Dame R. des Forges - Pl. des Ducs Rue Verrerie Rue Jeannin - Pl. Rameau - - Rue la Monnaye R. Rameau R. Vaillant Place St. Etienne Rue Musette
Préfecture
Fig. 47 Évolution odonymique. © Y. Virlogeux, Inrap

II. Résultats 113
2.3.3 Configuration et environnement architectural des espaces publics

requalifiés
Outre le palais des Ducs et les édifices religieux, le patrimoine architectural

du secteur concerné par les travaux compte de nombreuses maisons
d’origine médiévale ou moderne qui font la réputation du « secteur
sauvegardé » dijonnais, et qui méritent d’être mentionnées dans le cadre
de cette rapide mise en contexte. Par ailleurs, au-delà des caractéristiques
architecturales propres à chacune d’entre elles, présentant pour certaines
des façades à pans de bois, elles s’inscrivent, par leur longévité, dans
l’évolution historique de l’îlot et du quartier au sein desquels elles se sont
progressivement transformées, constituant autant de jalons chronologiques,
et influant même sur l’odonymie voisine (fig. 47).
2.3.2.1 Place Notre-Dame

[31] La place Notre-Dame, qui s’est progressivement structurée à partir
du Moyen Âge classique en avant du porche de l’église paroissiale, et donc
pour partie dans l’emprise de son cimetière45, s’étend aujourd’hui sur une
longueur de 85 m, du nord au sud, depuis l’angle qu’elle forme avec la
partie occidentale de la rue des Forges et l’amorce de la partie étroite de
la rue de la Préfecture. Sa largeur varie quant à elle de 14 m, dans l’axe
de l’édifice religieux, à 20 m à l’angle de l’ancienne « maison aux piliers »
(fig. 49). Bien que la configuration générale du carrefour qu’elle constitue
ait peu varié depuis le xviie siècle, comme on peut le constater à la lecture
des plans anciens évoqués dans le chapitre précédent (fig. 38, 41 & 42), la
taille et la géométrie de cette place ont en revanche connu une modification
Fig. 48 Vue vers l’ouest des bâtiments détruits importante à la fin du xixe siècle, après la démolition d’un ensemble de
à la fin de xixe siècle (« Buvette dijonnaise »), bâtiments dans sa partie sud (fig. 48). L’emprise des travaux de 2018 englobe
à l’angle l’ancienne rue Notre-Dame (actuelle
seulement une partie de ces anciennes habitations aujourd’hui disparues, et
rue des Forges). Il est à noter que la « maison
aux piliers », située antérieurement à l’angle du
dont nous avons pu enregistrer quelques vestiges significatifs46.
trottoir de droite, n’existe déjà plus. © Bibliothèque Sur le plan cadastral de 1812 (fig. 42), on constate que cet ensemble de
municipale de Dijon constructions arasées (parcelles 191, 192, 193 & 194) s’avançaient
d’environ 14 m en avant des façades occidentales actuelles de
la place, ne ménageant qu’une ruelle étroite de 5 m de large.
Les plans d’alignement de 1846, précédemment évoqués47,
ne prévoyaient initialement qu’un élargissement de celle-ci de
quelques mètres (fig. 43). Cette ajustement se solda finalement
par un dégagement beaucoup plus important, mais les travaux
de démolition n’auront lieu qu’en 1880. Deux illustrations
(fig. 48 & 49) permettent d’apprécier l’aspect des bâtiments qui
jalonnaient autrefois l’accès sud de la place Notre-Dame.
45. Comme nous pourrons le constater en 2019, lors de la phase suivante des travaux, au cours
de laquelle de nombreuses sépultures médiévales seront mises au jour sur la place Notre-Dame.
46. cf. infra, chapitre Description des vestiges découverts - Place Notre-Dame
47. Cf. supra « L’apport des anciens plans »
2.3.2.2 Rue des Forges

Seule la partie orientale de l’actuelle rue des Forges, d’une longueur
d’environ 55 m, est concernée par les travaux. Elle relie la rue du Rabot à la
place Notre-Dame, et présente une configuration dissymétrique, en raison
de la géométrie de son flanc sud, notamment conditionnée par la prégnance
du rempart du castrum contre lequel s’organisa l’habitat du faubourg dans
la seconde moitié du Moyen Âge (fig. 18).
Tandis que la partie ouest de la rue menant à la place François Rude, garda
longtemps l’odonyme Rue Notre-Dame, le tronçon oriental fut rebaptisé à
plusieurs reprises. Au fil des derniers siècles, on lui connût ainsi les noms de
Rue Derrier Le logis du Roy (1685), rue de l’Arbre de Jessé (1750), puis, à
partir de la seconde moitié du xviiie siècle, Rue au Change (fig. 47).
La rue des Forges est particulièrement réputée en terme de patrimoine,

pour un ensemble de maisons médiévales et modernes, localisées à peu
de distance à l’ouest de notre limite d’emprise48, et toutes classées au titre
des Monuments historiques. Il est certes malaisé d’identifier des parties
anciennes sur des bâtiments maintes fois reconstruits et restaurés. Mais les
études réalisées, nous permettent d’appréhender la longévité d’occupation
de l’endroit, et contribuent à comprendre l’évolution chronologique
générale du faubourg Notre-Dame et la structuration progressive de ses
espaces publics.
[32] Le premier ensemble significatif, partiellement figuré sur le plan

général (fig. 18), regroupe plusieurs logis d’une grande richesse architecturale
et historique. Il s’agit tout d’abord de l’hôtel Chambellan, situé au n° 34
& 36, pour lequel plusieurs phases de construction ont été identifiées,
et dont la plus ancienne date du xve siècle. Au n° 38, la Maison Milsand
[21 231 0257], fut reconstruite en 1561. Quant à l’hôtel Aubriot
[21 231 0006], situé au n° 40, sa première mention connue date de
1607. Les travaux de plusieurs auteurs (Giroux 1975 ; Saint-Jean Vitus
1989) mettent en évidence dans tous les cas, l’existence de constructions
antérieures à ces mentions. Toutes ces bâtisses, à l’histoire complexe,
trouvent donc leur origine dans les derniers siècles du Moyen Âge, alors
que le quartier se développe après la création de la nouvelle enceinte au
xiie siècle. Bien qu’il ne faille pas conclure à l'existence d'un habitat pérenne
à cet endroit, un sondage réalisé dans l’hôtel Aubriot (Sapin 1986) a même
révélé les vestiges d’une occupation antique.
• Maison aux piliers

[33] En progressant vers l’est, au-delà de la « Buvette dijonnaise »
précédemment évoquée (fig. 48) et la ruelle menant alors à la place Notre-
Dame, se trouvait à l’angle opposé de celle-ci jusqu’au milieu du xixe siècle
une curiosité architecturale dénommée la « maison aux piliers » (fig. 49).
L’indéniable empiétement de la galerie qui supporte sa façade sud lui a
sans doute valu sa démolition, qui semble avoir eu lieu en mars 1842, soit
antérieurement à l’approbation du plan général d’alignement de 1846,
évoqué dans un chapitre précédent (fig. 43).
Cette partie de la rue est ici bordée au nord par des maisons relativement
récentes (≥ xixe siècle), notamment celles bâties dans le périmètre de l’ancien
cimetière, entre impasse de Braisne et rue du Rabot, et au sud par les
bâtiments nord-ouest du Palais des États, globalement construits dans le
courant du xviiie siècle, empiétant pour partie sur l’ancien jardin des Ducs
(fig. 20).
48. Dans sa partie longtemps dénommée Rue Notre-Dame (fig. 42)

II. Résultats 115
Fig. 49 À l’angle de l’ancienne rue au Change

(actuelle rue des Forges) et de la ruelle
conduisant à la place Notre-Dame, la« maison
aux piliers ». On remarque la galerie du magasin
avec ses cinq colonnes et le puits situé dans
son prolongement, qui débordent l’alignement
de la rue. Sur la gauche, le bâtiment à trois
niveaux, abritant un temps la « Buvette
dijonnaise », disparaitra également. © Bibliothèque
municipale de Dijon
2.3.2.3 Impasse de Braisne et le « grand cimetière Notre-Dame »

L’impasse de Braisne, perpendiculaire à la rue des Forges et incluse dans
l’emprise des travaux, conduit à l’entrée sud de l’église Notre-Dame. Elle
correspond à la limite ouest du Cimetière Nre Dame, tel qu’il est figuré
sur le plan de 1685 (fig. 38), et s’inscrit donc dans le périmètre d’un ancien
espace public plus vaste, aujourd’hui disparu. Parmi les plans généraux,
le plan Mickel de 1759 (fig. 41) semble être le dernier à figurer un espace
cimétérial au sud de l’église, délimité à l’ouest et à l’est par deux ruelles
sans nom, correspondant clairement, d’une part à l’impasse de Braisne,
et d’autre part à la rue du Rabot actuelles. Sur le plan cadastral de 1812
(fig. 42), la même parcelle est simplement figurée en terrain non bâti (en
vert), la vocation de l’endroit semblant avoir été abandonnée49.
Sans doute à l’instar de l’impasse de Braisne, d’après Henri Giroux (1977,

p. 354), « la petite rue du Rabot n’existe que tardivement, lorsqu’un mur
sépare le grand cimetière Notre-Dame des maisons qui le bordaient au
début du xviiie siècle. Elle ne semble pas alors porter de nom » (fig. 50).
Fig. 50 Actuelle rue du Rabot, entre le mur du

cimetière Notre-Dame, à gauche, et la maison
« Pitard », à droite. © Bibliothèque municipale de Dijon
49. Ce qui correspond par ailleurs à ce que nous savons de l’histoire des cimetières dijonnais, et
de la création d’espaces dédiés périphériques à l’agglomération…
2.3.2.4 Place des Ducs de Bourgogne
• Du jardin des Ducs à la place

[34] La place des Ducs de Bourgogne englobe aujourd’hui le tronçon de
voirie prolongeant la rue des Forges ainsi que le square attenant, côté sud,
réminiscence contemporaine de l’ancien jardin des ducs, implanté en avant
du rempart du castrum. L’aménagement et la géométrie de cet espace, vont
sensiblement varier de la fin du Moyen Âge à nos jours. Correspondant
probablement pour partie à l’emprise du fossé de la ville du Bas-Empire,
l’endroit fut au moins partiellement habité. Nous savons qu’en 1422, le duc
fait démolir des maisons qui l’encombrent (Giroux 1977, p. 367).
Plusieurs plans généraux modernes (fig. 39 à 41) figurent sommairement
l’aménagement d’un jardin d’agrément classique qui perdurera jusqu’à
la fin du xviiie siècle. En 1810, l’endroit est curieusement constitué d’un
« podium » planté de rangées régulières d’arbres (fig. 51), et qualifié de
« promenade » sur le plan cadastral napoléonien (fig. 42). L’emprise initiale
de l’ancien jardin est réduite, et la rue au Change s’en trouve alors élargie.
Vers le milieu du xixe siècle, on arrache les arbres, on nivelle le terrain après
avoir détruit le mur de terrasse périphérique, et l’endroit prend cette fois
la configuration d’une véritable place pavée (fig. 52). Un jardin public sera
finalement aménagé en 1863 (Mouillebouche 2018, p. 210).
Fig. 51 Représentation de la « place des Ducs »

surélevée, vue de l’est (Alphonse Bichebois,
« Tour ducale à Dijon », vers 1820-1830).
Fig. 52 La « place des Ducs » sans arbres

et pavée, vue de l’est (E. de La Tramblais,
« Place des ducs à Dijon », vers 1854-1865).
II. Résultats 117
• L’environnement architectural
Le tronçon de rue correspondant prit successivement à l’époque moderne,
les noms de rue Derrière l’Hôtel de Monseigneur de Bourgogne ou rue
Derrière l’Hôtel du Roi. Au xviiie siècle, considérée comme le prolongement
de la rue au Change, elle prend le nom de cette dernière (Giroux 1977,
p. 354). De manière symétrique au square des Ducs, le côté nord de la
rue est occupé par un ilot urbain, délimité par les rues du Rabot, de la
Chouette et Verrerie (fig. 53), regroupant un ensemble de maisons anciennes
présentant encore, pour certaines, de belles façades à pans de bois (fig. 54).
errerie
Notre - Dame
Rue V
Rue derriè
re Notre -
Dame
Bourgoin x
oi
Liebaut
Rue des Fo
Cr Dassigny lz / Rue du
Faucon
Grand cimetière de
r
Notre - Dame Fe
Pitard Maison Janty
Secret
onerie
Lambert
consulaire
Hôtel Baillet
e poiss
Rue du
dit
Rue au Change Rue derrière l’hôtel du Duc / du Roi
l’ancienn
Fyot de la Marche
Rabot /
Rue au Change
Rue de
Rue du
Hôtel Berbis
Jardin du Roi
(Square des Ducs)
emprise des travaux Rue Taillerie /

Rue de l’ancien
ne Poissonerie
Rue du Secret
0 50 m

▲Fig. 53 Habitat d’origine médiévale aux
Habitat d’origine médiévale aux abords de la
abords de la Place des Ducs de Bourgogne
(d’après Giroux 1977)
Place des Ducs de Bourgogne
(d’après Giroux 1977)
►Fig. 54 Place des Ducs de Bourgogne. La

maison« Pitard », aujourd’hui.
[35] L’hôtellerie de la Croix de Fer est composée, en 1411, de deux

bâtiments et des cours attenantes (fig. 53). Vers la fin du xvie siècle l’ensemble
est scindé en deux propriétés. Côté nord, sur la rue Derrière l’église Notre-
Dame, se trouve la bâtisse qui deviendra la maison Durupt, et au sud,
sur la rue au Change, celle qui abritera au xviiie siècle, le siège de la justice
consulaire. Les juges, soucieux du risque d’incendie, accru au sein de cet ilot
regroupant de vieilles maisons principalement occupées par des artisans,
remplacèrent en 1747 la façade de celle-ci, jusqu’alors en pan de bois
avec trois croisées et en saillie de deux pieds sur la rue, par une autre en
parpaings (Ibid., p. 362-366).
La maison Pitard, telle que nous la voyons aujourd’hui (fig. 54) fut
probablement construite dans le dernier quart du xve siècle. Mais il est
fait mention d’une construction antérieure à 1365. Elle forme dès cette
époque le coin de la rue qui passe derrière le jardin du Duc, et du cimetière
Notre-Dame, qui n’est alors pas enclos (fig. 35). L’un des potiers d’étain qui
occupent l’ilot au xve siècle, habite la maison. Ceux-ci se succèderont ici
pendant plus de 130 ans (Ibid., p. 367-368).
À côté de la maison Pitard, le long de la rue du Rabot actuelle, la maison

Bourgoin, bâtie au xviiie siècle, fait suite à une autre habitation en pierres
qui existait déjà à la fin du xive siècle. Des potiers d’étain y logeront
également, avant les demoiselles Bourgoin (Ibid., p. 369-371).
Des habitations sont également mentionnées depuis 1414 au coin des rues
Verrerie et de la Chouette, dont l’une deviendra la maison Dassigny. Celle-
ci fut également occupé par des potiers d’étain (Ibid., p. 371-372).
La maison Janty, voisine, reconstruite à la fin du xviiie siècle, est située au

coin de la place des Ducs, à l’emplacement d’une habitation plus ancienne
mentionnée dès 1556 (Ibid., p. 373).
Fig. 55 Aperçu de l’« hôtel de Berbis », depuis la
« Place des Ducs de Bourgogne », alors pavée
Il en est de même pour la maison Liébault, située au 3 de la rue de la
au milieu du xixe siècle. © Bibliothèque municipale de Chouette, dont la phase de construction la plus ancienne connue remonte
Dijon au milieu du xvie siècle (Ibid., p. 373-374).
Au 10 de la place des Ducs, la maison Lambert, construite

vers 1861 et implanté dans le prolongement et au sud de
la maison Liébault fait suite à une bâtisse attestée dans la
seconde moitié du xvie siècle (Ibid., p. 374-375).
II. Résultats 119
[36] Quant à l’hôtel de Berbis, avec sa tourelle en encorbellement

caractéristique, il occupe le flanc oriental de la place (fig. 55 & 56). Dès
1336, on remarque« deux grandes et belles maisons de pierre » derrière le
chœur de la Sainte-Chapelle, formant le coin de la place des Ducs et de la
rue Longepierre. Elles vont abriter successivement toute une série d’officiers
du Duc. Entre 1443 et 1447, Lancelot le Robert, secrétaire de Philippe
le Bon, devient propriétaire. Ce n’est qu’au milieu du xvie siècle, que
Philibert Berbis (ou son fils) fera reconstruire l’hôtel que nous connaissons
aujourd’hui (Ibid., p. 355-357).
Fig. 56 Place des Ducs de Bourgogne. L’« hôtel

de Berbis », aujourd’hui.
2.3.2.5 Rue Verrerie

La rue Verrerie présente également la particularité de regrouper une
succession de maisons à encorbellement et façades à pans de bois d’origine
médiévale. Si la plus grande partie se situe au nord de l’emprise des travaux,
le tronçon sud, qui conduit de la place des Ducs à la rue Jeannin, est bordé
sur son flanc ouest par les maisons Janty et Dassigny, précédemment
évoquées (fig. 53 & 57). Côté est, on trouve l’hôtel Baillet, qui forme l’angle
avec la rue Jeannin.
Fig. 57 À l’angle de la rue de la Chouette et

de la rue Verrerie, on reconnait, à gauche, la
maison« Dassigny ». © Bibliothèque municipale de Dijon
[37] À cet endroit, une habitation dénommée « Maison du Poisson » est

connue au début du xve siècle, et déjà mentionnée sous ce nom en 1336. Elle
deviendra ultérieurement la « Maison du Rabot », et la « rue de l’ancienne
Poissonnerie », ou« du Poisson », s’appellera un temps « la rue du Rabot ».
Les bâtiments de l’hôtel actuel ont été édifiés vers le milieu du xviie siècle
(Giroux 1977, p. 355-360). C’est à cette époque qu’apparaît l’odonyme
« R. de la verrerie » (fig. 38), qui deviendra « rue Verrerie ».
2.3.2.6 Rue Jeannin

Seul le tronçon ouest de cette rue, anciennement dénommée rue du Faucon
(fig. 38), reliant la rue Verrerie à la rue Lamonnoye, est concerné par le
projet de piétonnisation. Il est bordé de plusieurs propriétés pluriséculaires
parmi lesquelles l’hôtel Baillet, précédemment mentionné, dont le porche
d’entrée est situé au n° 2 de la rue Jeannin, et dont les bâtiments longent la
rue Verrerie (fig. 53).
[38] L’hôtel Claude Frémyot, du nom de l’un de ses propriétaires, président

aux Comptes à la fin du xvie siècle, et frère de Bénigne Frémyot, est situé
au n° 1 de la rue Jeannin. Plusieurs éléments architecturaux témoignent de
phases de construction médiévales. Selon Eugène Fyot, « un pavillon latéral
montre encore des ogives tréflées, avec un buste d’évêque et des étoiles
décoratives aux tympans qui accusent pour le moins le xive siècle. (…) Des
accolades indiquent des remaniements du xve siècle » (1979, p. 427).
[39] Initialement bâti vers 1440 pour le célèbre chancelier de Philippe le

Bon, l’hôtel Nicolas Rolin situé au 8 de la rue Jeannin, qui abrite désormais
les Archives départementales de la Côte-d’Or, fut le siège de l’Hôtel de Ville
de 1500 à 1831, et connut plusieurs phases de reconstructions, notamment
au xviie et xviiie siècle (Gras 1987).
2.3.2.7 Rue de la Chouette

[40] Parmi les nombreux hôtels particuliers que compte le « secteur
sauvegardé », l’hôtel de Vogüe est sans doute l’un des plus réputé. La phase
principale de construction, dont la richesse architecturale contribue à la
réputation du logis, s’est déroulée dans la seconde décennie du xviie siècle,
et correspond à une « manifestation tardive de la Renaissance humaniste
à Dijon » (Gulczynski 1999). Divers travaux d’extension progressive
et de reconstruction s’échelonnèrent ensuite jusque dans le courant du
xviiie siècle.
Trois contrats d’achats, passés successivement en 1589, 1615 et 1617,
par Jean Bouhier, conseiller au parlement, puis Étienne Bouhier, son fils
et successeur, témoignent de l’existence de trois propriétés antérieures,
comprenant plusieurs corps de logis, caves, pressoir, galeries et cours (Ibid.).
2.3.2.8 La rue Longepierre et la place de la Sainte-Chapelle

La partie de la rue Longepierre concernée par les travaux, dénommée rue
du Rabot au xviie siècle (fig. 38) puis rue du Secret aux xviiie et xixe siècles
(fig. 41 & 42), était plus étroite avant la destruction de la Sainte-Chapelle.
Les murs qui matérialisaient sa limite sud s’alignaient sur l’avancée des
contreforts septentrionaux du chevet, et sa largeur avoisinait alors les 5 m
(fig. 15). Son prolongement vers l’est, au-delà de la rue Lamonnoye, décrit
quant à lui une courbe éloquente qui enveloppe des parcelles d’habitats
disposés en éventail, et qui jadis s’appuyaient contre les murs de la
fortification antique (fig. 18).
Côté ouest, les bords de cet axe de circulation n’apparaissent pas
strictement rectilignes, y compris sur les plans cadastraux les plus récents,
notamment au vu de l’alignement des façades nord, dont la correction,
notifiée dans le cadre du projet communal de 1846, ne semble pas avoir été
II. Résultats 121
vraiment appliquée, l’espace de circulation ayant globalement conservé la

même géométrie. On trouve pourtant, côté nord, un bâtiment du xxe siècle
(n° 3 & 5), encadré à l’ouest par l’hôtel de Berbis donnant sur la place des
Ducs, et à l’est par un bâtiment construit au xviie siècle.
Côté sud, tout l’espace compris entre la rue Longepierre et la rue Rameau
actuelle, connut les grands bouleversements que l’on sait dans la première
partie du xixe siècle, avec la destruction de la chapelle ducale à partir de
1802, et de tous les bâtiments annexes dans la même décennie, notamment
justifié par le projet de construction d’une nouvelle salle de spectacle
(théâtre) dont les travaux se déroulèrent de 1810 à 1828 (fig. 58). Puis de
1852 à 1856, eut lieu la construction de l’aile orientale du palais des États,
générant d’importantes destructions complémentaires dont une partie des
cuisines ducales.
Fig. 58 Photographie des vestiges de la

Sainte-Chapelle (années 1840-1850 ?). « Le
sol nivelé devint une place, mais sur le mur du
palais voisin, on voyait encore en arrachement
la trace de la tour de l’ouest (…). Ce fragment
sans valeur, mais se composant agréablement
avec ses aigrettes de pariétaires, a disparu en
1852 » (Chabeuf 1894, p. 230). © Bibliothèque
municipale de Dijon - PHO 2 / 850
Nous disposons de peu d’informations précises concernant l’occupation

des terrains situés à l’est du logis ducal à la fin du xiie siècle, lorsque que
fut décidée la construction de la chapelle. On peut toutefois préjuger de
l’étroitesse du terrain disponible, compte tenu de l’orientation inhabituelle
de l’édifice (nord/sud), et du besoin irrépressible de pousser les murs du
castrum. La place de la Sainte-Chapelle correspond à l’espace préservé entre
le musée des Beaux-Arts récemment rénové et le théâtre, et présente donc
un fort potentiel archéologique.
Fig. 59 Dijon (21) - Piétonnisation 2018.

Place Notre-Dame. Plan général des vestiges.
MR 66
2
3
244.40
N
0 50 m
MR 64
MR 65
244.48
244.48
Place Rue des

Notre-Dame Forges
1
MR 61 244.54 MR 56
MR 59
242.60
Log 10 MR 60
Log 9 Log 8
MR 57
244.50
MR 59
N
Rue des
Forges 0 5m
244.60
244.44
MR 53
MR 63

Place Notre-Dame
Plan général des vestiges
II. Résultats 123
3. Description des vestiges découverts
3.1 Place Notre-Dame
3.1.1 Observations générales
L’emprise des travaux planifiés en 2018 ne concerne que la partie

méridionale de la place, sur une surface d’environ 700 m², incluant le
tronçon de la rue des Forges qui la borde, au sud (fig. 59 & 60). La partie
nord ainsi qu’une portion de la rue de la Préfecture feront l’objet d’une
tranche complémentaire, réalisée en 2019.
Les tranchées destinées à la pose des réseaux mesurent de 0,70 à 1,50 m de
largeur, celle-ci étant généralement proportionnelle à leur profondeur. La
plus importante, accueillant le collecteur des eaux pluviales, atteint ainsi
-2 m au niveau du mur MR59 (fig. 62). Les autres, destinées au raccord
des gouttières et à l’installation de gaines, ne dépassaient guère 1 m de
profondeur. Malgré la faible amplitude de certaines d’entre elles, toutes les
tranchées ont livré des vestiges de maçonneries, apparaissant d’ailleurs le
plus souvent à une cote très faible (30 < pf < 50 cm).
Les vestiges les plus significatifs mis au jour occupent la moitié nord de ce
secteur, et correspondent aux bâtiments que nous savons avoir été détruits
au xixe siècle, mais dont nous n’avons pu malheureusement identifier
l’époque de construction. La tranchée principale est/ouest, creusée dans
l’axe de la rue des Forges et destinée à la pose du collecteur d’eau pluviale, a
livré les vestiges les plus conséquents (MR56/57 & MR59/60), notamment
en raison de sa profondeur. Mais étant donné le contexte, de nombreuses
arases de maçonneries sont apparues à faible profondeur dans toutes les
tranchées. Celles numérotées MR56, MR57, MR59, MR60, MR61, MR64,
MR65 et MR66 correspondent aux fondations et caves des habitations
détruites. Les structures MR53 et MR63, d’aspect fruste, enregistrées en
bordure sud de la place, à proximité de l’aile nord-ouest (fin xviiie siècle) du
palais des États de Bourgogne, évoquent plus volontiers des canalisations
ou des fosses d’aisances.
Fig. 60 Chantier en cours place Notre-Dame.


globalement peu propice à l’observation d’horizons archéologiques
anciens conservés (fig. 61). Ainsi, aucun niveau de voirie ou d’aménagement
de sol d’aucune nature n’a été identifié dans cette partie de l’emprise,
contrairement à tous les autres tronçons de rue du projet, comme nous
le verrons dans les chapitres suivants. Par ailleurs, les seuls remblais
archéologiques mise en évidence ici (US58 & 62) correspondent au
remplissage supérieur des caves, principalement constitué de gravats de
Fig. 61 Place Notre-Dame - Liste des
démolition meubles et hétérogènes. Rappelons que l’exiguïté relative des
informations archéologiques enregistrées. excavations et l’avancement rapide des travaux ont fortement limité nos
© Y. Virlogeux, Inrap possibilités d’intervention et d’analyse.
N° Nature de la structure Log Epaisseur / élévation / Niveau d'apparition Description sommaire Commentaires
profondeur (cm) (cm)
MR 53 Maçonnerie - 45 -50 Deux portions de murs parallèles distants de 65 cm et -

orientés NO/SE.
US 55 US 8 86 -103 Remblai graveleux hétérogène + TCA Cf. rue des Forges
MR 56 Maçonnerie 9 75 -52 Escalier partiellement dégagé -
MR 57 Maçonnerie 9 70 -50 Mur associé à l'escalier MR56 -
US 58 US 9 72 -64 Gravats de démolition -
MR 59 Maçonnerie - 166 -30 à -80 Mur nord/sud -
MR 60 Maçonnerie - Départ de voûte -
MR 61 Maçonnerie 10 38 -100 Portion de voûte -
US 62 US 10 50 -50 Gravats de démolition Quelques tessons médiévaux
MR 63 Maçonnerie - 40 -54 Mur nord/sud -
MR 64 Maçonnerie - 40 -34 Arc d'embrasure de porte -
MR 65 Maçonnerie - 58 -75 Mur nord/sud associé à l'embrasure MR64 -
MR 66 Maçonnerie - 36 -60 Mur nord/sud -
US167 US 8, 32 110 -190 Limon argileux brun gris + gravier Cf. rue des Forges
3.1.2 Les vestiges du bâtiment détruit au xixe siècle
1, place Notre-Dame
Les vestiges d’un escalier (MR56/57)
Les vestiges d’un escalier (MR 56), occupant toute la largeur de la tranchée,
sont apparus 52 cm sous le niveau de rue actuel (fig. 62 & 63). Trois marches
ont été partiellement dégagées, ainsi qu’une large pierre à la surface patinée,
matérialisant manifestement le seuil (fig. 63 & 64). Mesurant en plan
1 x 0,65 m pour sa partie dégagée, épaisse de 17 cm, elle est complétée, au
sud, par une pierre taillée de dimension plus modeste et de section carrée,
ajustée au même niveau. Du côté est, on observe que cette importante
dalle repose sur un remblai caillouteux (fig. 64). La localisation de celle-ci,
que nous savons correspondre approximativement à la façade orientale
du bâtiment arasé (fig. 48), nous laisse supposer que sa surface coïncide à
quelques centimètres près, à l’altitude de la rue du xixe siècle, soit environ
244,10 m NGF.
Dégagées sur une largeur maximale de 1,20 m et jusqu’à environ 1,30 m

de profondeur, les marches de cet escalier sont constituées, dans leur partie
supérieure, de dalles assemblées, pouvant atteindre au moins 1 m de long
et 18 à 20 cm d’épaisseur, reposant sur des blocs de moindres dimensions
et des dallettes de réglage (fig. 65). Plusieurs d’entre elles ont été fendues par
l’usage, ou les travaux de démolition. La hauteur des marches varie de 20,5
à 23,5 cm, pour un giron équivalent.
II. Résultats 125
62
244.54
244.10
60 242.63 56
242.66
242.60
59
9
57
244.21
244.59
244.52
243.75
243.72
59
244.60 0 1m

63 64 Place Notre-Dame
Plan des maçonneries MR56, MR57, MR59 & MR60.
65 Fig. 62 Dijon (21) - Piétonnisation 2018. Place

Notre-Dame. Plan des maçonneries MR56,
MR57, MR59 & MR60. © Y. Virlogeux, Inrap
Fig. 63 Place Notre-Dame. Vue générale (vers

l’est) de l’escalier MR56 et du mur(et) MR57.
© S. Forel, Inrap
Fig. 64 Place Notre-Dame. Vue générale (depuis

l’est) des pierres constituant probablement le
« seuil » de l’escalier MR56. © Y. Virlogeux, Inrap
Fig. 65 Place Notre-Dame. Vue de détail

(vers l’est) de la constitution des marches de
l’escalier MR56. © S. Forel, Inrap
La maçonnerie MR57, très partiellement dégagée, délimite l’escalier au

sud. Elle apparaît très perturbée, et seule sa face nord présente un aspect
cohérent. Ce « mur », dont le bord ouest montre un faciès d’arrachage,
se poursuivait vraisemblablement dans cette direction (fig. 66 & 67). Il
Fig. 66 Place Notre-Dame. Vue zénithale (vers
semble prendre naissance quelques centimètres en retrait de ce que nous
le sud) de l’escalier MR56 et du mur MR57. pensons constituer le seuil de l’escalier, mais sa partie visible, mesurant
© Y. Virlogeux, Inrap en plan 0,80 x 0,35 m, ne nous permet pas d’en restituer la largeur, son
importance, ni même son orientation (partie structurelle de l’escalier ?
Fig. 67 Place Notre-Dame. Vue de détail (vers le interruption/embrasure du mur de façade ?). La face parementée apparente
sud-est) du mur MR57. © S. Forel, Inrap
présente un petit appareil, constitué de moellons taillés mesurant en
Fig. 68 Place Notre-Dame. Vue de détail du
moyenne 20 x 15 cm. Plus à l’est, l’ensemble de blocs sommairement dégagé
remblai (log 9 : US58), comblant la pièce s’apparente à une maçonnerie disloquée et pourrait ne correspondre qu’à
desservie par l’escalier MR56. © S. Forel, Inrap des matériaux déplacés, issus de la démolition.
66 67
68
Une seule unité stratigraphique de comblement (US58) a
été identifiée au niveau du « log » 9. Elle est constituée de
matériaux de démolitions, regroupant principalement des
blocs et des fragments de TCA a priori contemporaines (tuile
mécanique, briques estampillées, tomettes…) inclus dans
une matrice limono-sableuse meuble, jaune-grisâtre. Mise en
évidence à partir de l’escalier, le même mélange de gravats qui
comble la partie souterraine résiduelle du bâtiment démoli,
a été traversé par la tranchée en progressant vers l’ouest,
jusqu’au mur MR59 et jusqu’à une profondeur d’environ 2 m.
II. Résultats 127
Le mur MR59/60
Le tronçon de mur MR59, d’une longueur d’environ 2 m, a été mis au
jour dans la tranchée principale destinée au réseau pluvial, qui le traverse
désormais (fig. 69). Nos observations et relevés n’ont pu être effectués
qu’une fois le creusement réalisé. Perpendiculaire à la nouvelle canalisation
et initialement conservé jusqu’à 30 cm sous le niveau de rue actuel, sa
Fig. 69 Place Notre-Dame. Vue générale des
maçonneries MR59 & MR60 et conditions
section mesure 1,66 m de haut (fig. 70 à 72). Sa base n’a pas été atteinte. Son
d’intervention. © Y. Virlogeux, Inrap prolongement vers le sud a été identifié à une distance d’environ 2 m, dans
une tranchée annexe peu profonde (fig. 59 & 62). Le parcours nord/sud de
Fig. 70 Place Notre-Dame. Vue « zénithale »
cette maçonnerie peut ainsi être restitué sur une longueur d’environ 5 m.
(vers le sud) des maçonneries MR59 & MR60 Il s’agit à l’évidence de l’un des murs divisant l’espace interne du bâtiment
traversées par la tranchée. © Y. Virlogeux, Inrap arasé.
69 70
La maçonnerie MR59 est composée d’une partie bien assemblée entre 0,80
et 1,86 m de profondeur de 60 cm de largeur moyenne, identifiable sur
le bord sud de la tranchée, surmontée d’un ensemble ébranlé, sans doute
au moment de la démolition du bâtiment (fig. 71 & 72). Le flanc ouest
du mur présente un assemblage approximatif de moellons calcaires de
30 à 40 cm de long, pour une épaisseur de 8 à 10 cm, liés par un mortier
gris-beige, tandis que la face orientale est composée de blocs un peu plus
petits, assemblés avec soin, et recouverts d’un enduit. Celui-ci présente
une épaisseur d’environ 2 cm et une teinte beige/jaunâtre (fig. 73). Quelques
traces de mortier surajouté (fig. 74) trahissent l’accroche d’éléments
décoratifs et/ou isolant en terre cuite, tel que l’échantillon observé à la base
de la partie renflée du mur (fig. 75 & 76).
71 72
73 74
Fig. 71 & 72 Place Notre-Dame. Aperçu

Côté nord, le mur apparaît plus large, atteignant 96 cm (fig. 75). Cette
général de la maçonnerie MR59 sur le flanc
sud de la tranchée. © Y. Virlogeux, Inrap différence d’épaisseur est perceptible en plan à la faveur d’un décrochement
de 36 cm (fig. 62 & 76), grossièrement localisé en milieu de tranchée (ici
Fig. 73 & 74 Place Notre-Dame. Vues de détail
élargie en raison de la pose d’un regard-grille). Le parement oriental de cette
du revêtement de la face est du mur MR59 sur partie du mur n’a pu être suffisamment dégagée pour vérifier la présence
le flanc sud de la tranchée. © Y. Virlogeux, Inrap d’un induit, dont on peut toutefois supposer l’existence. On remarque en
effet une tomette en position verticale, encore accolée à la base du massif
de maçonnerie, illustrant la possible couverture à l’aide d’éléments en terre
cuite, de tout ou partie du mur.
Le bord ouest du mur MR59, rectiligne quant à lui d’un bord à l’autre de la
tranchée, n’est pas recouvert. On remarque d’ailleurs en fond de tranchée,
quelques blocs (MR60) trop peu dégagés, mais dont la face supérieure
apparente présente une légère pente vers l’ouest, évoquant un sommier de
voûte (fig. 77 & 78). Le remplissage surmontant l’extrados de celle-ci est
d’ailleurs perceptible sur le côté nord de la tranchée, sous la forme d’un
mélange de blocs et de mortier (fig. 79).
II. Résultats 129
75 76
Fig. 75 & 76 Place Notre-Dame. Vues de détail de la partie

nord du tronçon de mur MR59. Sur le cliché zénithal, on
remarque à gauche les quelques blocs évoquant un départ de
voûte (MR60), et à droite une tomette en position verticale,
encore accolée au parement. © Y. Virlogeux, Inrap
77 78
79

(vers le nord) du départ de voûte MR60 à
gauche du mur MR59. © Y. Virlogeux, Inrap
Fig. 79 Place Notre-Dame. Aperçu du

remplissage surmontant l’extrados de la
voûte MR60 à gauche du mur MR59.
Le prolongement vers le sud du mur MR59 a été identifié à une

distance d’environ 2 m dans une tranchée voisine moins profonde
(fig. 62). Très partiellement dégagée, l’arase est apparue vers 80 cm
de profondeur, et sa largeur est comprise entre 55 et 58 cm. Si
son parement ouest semble conservé, on constate en revanche un
arrachement de la maçonnerie vers l’est, dû à des travaux récents. Le
faciès général de ce tronçon de mur est identique à celui observé plus
au nord.
Voûte MR61
Les vestiges d’une voûte (MR61), matérialisée par quelques rangées de
claveaux miraculeusement maintenus en place, ont été partiellement
dégagés sur une largeur de 1,80 m (fig. 80). Les pierres en calcaire, de 6 à
8 cm d’épaisseur, sont assemblées par un mortier sableux jaunâtre. Elles
mesurent 35 à 38 cm de haut, pour une largeur comprise entre 20 et 30 cm.
Apparaissant vers 1 m de profondeur, l’extrados est aujourd’hui surmonté
d’un remblai hétérogène de 30 à 50 cm d’épaisseur (log 10 : US62),
incluant des gravats de démolition, dont des éléments de terres cuites
contemporaines et quelques fragments de faune, le tout dans une matrice
argilo-sableuse sombre (fig. 80). On compte également quelques tessons
sporadiques résiduels médiévaux, non significatifs. Le comblement de la
cave sous-jacente n’a pas été entamé. Quelques centimètres de vide était
l’ouest) des vestiges de voûte MR61 et aperçu
de son niveau d’apparition. © Y. Virlogeux, Inrap même perceptible sous l’intrados.
Fig. 81 Place Notre-Dame. Vue de détail (vers

L’orientation de la dernière rangée des claveaux (fig. 81) laisse supposer
le nord-ouest) des claveaux de la voûte MR61. la proximité du sommet de la voûte vers l’est. La distance de 5,30 m qui
© Y. Virlogeux, Inrap sépare celle-ci du mur MR59/60 nous permet de conclure à l’existence d’un
mur intermédiaire, ou de piliers, supportant les retombées de voûtes,
80 symétriques à celles mises en évidence à chaque extrémité.
81
3, place Notre-Dame
Embrasure de porte MR64 et mur MR65

Au 3 de la place Notre-Dame, la partie supérieure de l’arc d’une embrasure
de porte (MR64) a été partiellement mis au jour, 34 cm seulement sous le
niveau de rue actuel (fig. 82 & 83). Cette maçonnerie, bien ouvragée, est
constitué de claveaux en calcaire fin blanc. 5 à 6 éléments sont ainsi visibles
sur lesquels on observe des traces de taillant ainsi que des lambeaux de
placage d’enduit de chaux beige (fig. 84). Le liant est d’ailleurs un mortier de
même nature, fait de chaux blanc-beige, incluant de petits gravillons. Les
joints mesurent 1 à 3 mm d’épaisseur. Les claveaux mesurent 23 à 26 cm de
hauteur, et présente une largeur équivalente. Cet arc correspond à l’évidence
à une porte ménagée dans des parties enterrées de l’un des bâtiments.
II. Résultats 131
82
83
Fig. 82 Place Notre-Dame. Apparition de l’arc

Sous cet arc, on remarque un mur d’axe nord-sud (MR65), curieusement
d’une embrasure à faible profondeur (MR64,
vue vers le nord-ouest). On aperçoit sur la positionné de façon perpendiculaire à l’embrasure de la porte (fig. 83 & 84).
gauche le mur MR65 qui s’appuie contre la Son raccord imparfait avec les claveaux témoigne de sa postériorité (fig. 85).
partie basse des claveaux. © Y. Virlogeux, Inrap Il s’agit à l’évidence d’une paroi destinée à compartimenter l’espace ménagé
Fig. 83 Place Notre-Dame. Vue générale des
en sous-sol. Cette maçonnerie, dont nous n’avons pu dégager qu’un faible
maçonneries MR64 et MR65, vers le nord. échantillon, est composée de blocs calcaires assemblés à l’aide d’un mortier
© Y. Virlogeux, Inrap sableux jaunâtre.
84 85
Fig. 84 & 85 Place Notre-Dame. Aperçu du

Il est difficile en l’état de comprendre ce qui a présidé à la construction de
parement du mur MR65 et de son raccord au
chanfrein de l’embrasure. © Y. Virlogeux, Inrap ce mur, et s’il condamne la moitié ouest du passage ménagé par cette porte,
ou si celle-ci peut néanmoins desservir deux espaces distincts. La différence
de qualité des deux maçonneries laisse supposer deux phases clairement
diachroniques de construction. La campagne de travaux 2019, et plus
particulièrement la fouille de l’emprise de l’une des fosses de plantation,
confirmera les multiples reprises de maçonneries perceptibles dans les
vestiges de ces bâtiments. La maçonnerie MR64 sera d’ailleurs à nouveau
dégagée sur son autre face, à la faveur d’une tranchée peu profonde creusée
plus au nord.
Le tronçon de mur MR66

Situé grossièrement dans l’alignement du mur MR59 précédemment
décrit, la maçonnerie MR66 a été identifiée dans la partie axiale de la
place Notre-Dame, dans une tranchée peu profonde (fig. 86). Ce court
tronçon de mur, d’environ 1,10 m de long, est apparu vers 60 cm de
profondeur. Dégagé sur à peine 30 cm de haut, son côté oriental est
perturbé par la pose récente d’un réseau, tandis que son flanc ouest
s’apparente à un parement. Sa largeur mesurée en l’état est inférieure
à 70 cm. Nous pourrons constater l’année suivante qu’il s’agit en
fait d’une maçonnerie de 90 cm de large qui se prolonge de plusieurs
mètres vers le nord. Les pierres calcaires qui le composent sont liées
par une argile homogène jaunâtre.
87
▲Fig. 86 Place Notre-Dame. Apparition

d’une maçonnerie nord/sud (MR66), dans la
partie médiane de la place (vue vers le nord).

de la maçonnerie MR66 en fond de tranchée
(vue vers l’ouest). © Y. Virlogeux, Inrap
88
3.1.3 Observations aux abords de l’Office de Tourisme
Le conduit MR53
Deux tronçons de murets subparallèles (MR53) ont été relevés près de
l’angle sud-est de la place, à proximité immédiate de l’Office de Tourisme,
installé dans l’aile nord-ouest du Palais des États de Bourgogne (fig. 59
& 89). Un ensemble de blocs disloqués suggère une couverture effondrée,
tandis qu’une dalle plate, observée dans la partie basse de la structure,
semble marquer le fond. Sommairement dégagés entre 50 et 95 cm
de profondeur, ces vestiges très perturbés d’une possible canalisation,
atteignent 1,40 m de long, pour une largeur estimée à environ 90 cm.
II. Résultats 133

le sud-est) du conduit MR53. © Y. Virlogeux, Inrap
Apparent sur à peine 70 cm de long, le muret oriental, le mieux « conservé »

mais dont on ne perçoit que le flanc ouest, est constitué de moellons
calcaires grossièrement équarris, dont la longueur varie de 36 à 38 cm,
et la hauteur de 8 à 10 cm, pour ce que nous avons pu en observer (fig. 90
& 91). On compte 5 assises sur les 45 cm de hauteur visible. Ces vestiges
de maçonnerie, qui semblent prendre naissance à la base du mur du
bâtiment voisin, mais dont nous n’avons pu observer la jonction, sont
cernées de tranchées récentes de réseaux qui ont progressivement rogné
la structure. La configuration générale de cette modeste construction, à
l’orientation discordante et d’un intérêt médiocre, évoque une canalisation
(vers le sud-est) de la maçonnerie MR53. d’évacuation, dont l’ancienneté ne saurait remonter au-delà de la fin de
© Y. Virlogeux, Inrap l’Époque moderne.
90 91
La maçonnerie MR 63
MR63 est un court tronçon de mur anecdotique observé dans une tranchée
située dans l’angle sud-ouest de la place Notre-Dame, donc rue des
Forges, entre l’Office du Tourisme et l’entrée nord-ouest du Palais des
États. Apparu vers 54 cm de profondeur, il a été observé jusqu’à -94 cm
correspondant au fond de la tranchée (fig. 92 & 93). Très partiellement
dégagé sur 75 cm de long, ce vestige de maçonnerie, probablement d’axe
nord-sud, est percé au sud par des réseaux. L’assemblage des moellons
calcaires grossièrement équarris qui le constituent est assuré par un mortier
sableux jaunâtre incluant de petits graviers. Le module des blocs varie de 18
à 30 cm pour leur longueur, tandis que leur épaisseur est comprise entre 4 et
10 cm. L’aspect général de la structure, peu soignée, ainsi que sa localisation
évoquent les vestiges d’une fosse d’aisances, sans certitude.
Fig. 92 & 93 Place Notre-Dame. Vue générale 92

et de détail (vers l’ouest) de la maçonnerie
MR63. © Y. Virlogeux, Inrap
93
II. Résultats 135
3.1.4 Aperçu d’ensemble
Contrairement aux autres secteurs de l’emprise explorée, le parcours des

tranchées n’a guère été favorable aux observations stratigraphiques. Ainsi,
paradoxalement, aucun niveau de sol n’a été identifié dans le tiers oriental
de la tranchée principale, entre l’escalier MR56 et le log 8 (qui sera évoqué
dans le chapitre suivant), c’est-à-dire dans la traversée de ce qu’était
l’ancienne ruelle d’accès à la place Notre-Dame. Les tranchées sud, menant
aux maçonneries MR53 et 63, étaient quant à elles trop peu profondes pour
atteindre les niveaux archéologiques médiévaux en place.
Les vestiges de maçonneries mis au jour dans les trois-quarts nord-ouest de
ce secteur, bien que très dispersés et peu dégagés, correspondent à l’évidence
aux bâtiments détruits au xixe siècle. Ainsi l’escalier MR56, les tronçons de
mur MR59 et MR66, de voûtes MR60 et MR61, et plus encore l’embrasure
de porte MR64, témoignent de la qualité des constructions et matérialisent
l’importance des caves, semble-t-il aménagées sur toute la surface bâtie. Les
habitats et commerces qui occupaient l’endroit sont d’ailleurs visibles sur la
photographie présentée dans le chapitre précédent (fig. 48), et figurés sur les
plans anciens (fig. 41 à 43).
On constate ainsi que la « pierre de seuil » de l’escalier MR56 matérialise
approximativement l’alignement de la façade du bâtiment, ainsi que le bord
occidental de la ruelle menant autrefois à la place Notre-Dame. L’altitude
de cette dalle correspond par ailleurs au niveau de la chaussée d’alors, située
environ 50 cm sous la rue actuelle. Le parement oriental du mur MR59,
situé à environ 5,40 m de la façade du bâtiment, délimite donc la cave à
laquelle on accède par l’escalier MR56. Une ou plusieurs autres pièces en
sous-sol se développement également à l’ouest du mur MR59, que nous
savons voûtées (MR60 & 61).
Plus au nord, l’embrasure de porte MR64 et le mur MR66 témoignent
clairement du prolongement du bâtiment dans cette direction, dont le
cadastre ancien nous présente les contours (fig. 42 & 59). Le mur MR65
semble quant à lui révélateur de reprises et transformations de l’espace
intérieur des caves, et probablement de leur compartimentage au gré de
l’évolution des propriétés.
Les parties dégagées de ces maçonneries ne sont associées qu’à des
gravats de démolition, incluant principalement des cassons de terre cuite
architecturale, modernes ou contemporaines, et des blocs informes. Ceux-ci
attestent de phases « récentes » de construction ou d’aménagement. Aucun
sol, ni aucun indice médiéval ou moderne « en place » n’a été identifié. Seuls
les plans des xviie et xviiie siècles (fig. 38 à 41) nous permettent d’associer
une histoire pluriséculaire à cet îlot urbain, ce que confirme par ailleurs le
contexte général de l’endroit, dont nous avons évoqué l’origine médiévale
de l’habitat dans un chapitre antérieur.
Quant aux médiocres échantillons de maçonneries (MR53 & 63), à
l’interprétation approximative, relevés aux abords du Palais des États à
faible profondeur, ils ne présentent qu’un intérêt anecdotique.
Porte aux Lions du castrum, et la situation de cette portion d’emprise à
la sortie de la ville du Bas-Empire (fig. 18), pouvait offrir l’opportunité de
majoritairement inférieure à 1 m, fut peu propice à atteindre les niveaux
concernés
3.2 Rue des Forges
3.2.1 Généralités
La partie de la rue des Forges concernée par les travaux relie la place Notre-
Dame à la place des Ducs de Bourgogne (fig. 14 & 94). D’une longueur de
55 m, et donc, malgré une surface significative, cette portion d’emprise n’a
révélé que peu d’indices archéologiques (fig. 96), notamment en raison du
caractère déjà très perturbé du sous-sol par la pose « récente » de réseaux.
Seulement quelques courts échantillons d’aménagements de voiries,
médiévales ou modernes, ont été enregistrés dans la tranchée principale,
destinée à la pose du collecteur pluvial (fig. 95). En complément, l’excavation
profonde réalisée au n° 22b de la rue, destinée à la pose d’un regard et son
raccord à l’égout existant, a permis d’atteindre des niveaux de remblais
antiques vers 3 m de profondeur (cf. log 32 ; fig. 102 & 103).

Rue des Forges. Plan général des vestiges.
Fig. 95 Rue des Forges. Vue générale (vers

l’ouest) des travaux en cours. © Y. Virlogeux, Inrap
MR45 Log 7
Impasse
22b 22 de Braisne 20
MR49
Place 244.72 244.78 244.68

Notre-Dame
SL 54
244.03 SL 9 242.98
US 168 SL 9
241.50
Log 21
Log 32
Log 8
244.76
3
5
0 5m
N
7
II. Résultats 137
Implantée globalement dans la moitié sud de la chaussée de la rue, la

tranchée principale atteint 1,80 à 2 m de profondeur, pour une largeur
comprise entre 1,20 et 2 m. Les flancs du creusement, constitués
majoritairement d’un matériau sablo-graveleux correspondant à des
remblais récents, se sont avérés dans l’ensemble peu propices au relevé de
coupes ou de logs à caractère archéologique. Les quelques indices identifiés
se concentrent dans la partie basse de la tranchée, entre -1,00 et -1,75 m.
Seuls quelques pavés calcaires relativement récents, rencontrés vers -0,70 m,
font exception.
Les tranchées de raccordement nord/sud, peu profondes, n’ont rien révélé.
Malgré la proximité du cimetière Notre-Dame, dont plusieurs sépultures
ont été partiellement dégagées dans l’impasse de Braisne (fig. 105), aucune
découverte de cette nature n’est à mentionner dans ce qui a été terrassé rue
des Forges.
Fig. 96 Rue des Forges - Liste des informations N° Nature de la Log Epaisseur / Niveau d'appari- Description Datation
archéologiques enregistrées. © Y. Virlogeux, Inrap structure élévation / tion (cm) sommaire
profondeur (cm)
SL 9 Voirie 21 17 -70 Pavage calcaire Moderne ?
US 10 US 21 20 -85 Lit de pose de SL 9 Moderne ?
SL 25 Voirie 5 10 -120 Niveau de voierie Moderne ?
SL 26 Voirie 5 11 -130 Niveau de voierie Moderne ?
SL 27 Voirie 5 - -141 Niveau de voierie Moderne ?
SL 54 Voirie 21 - -175 Niveau de voirie Moyen Âge
US 55 US 8 86 -103 Remblai graveleux

hétérogène + TCA
US 167 US 8, 32 110 -190 Limon argileux brun Moyen Âge ?

gris + gravier
US 168 US 32 30 -300 Remblai de démolition Antiquité
Log 7
Impasse
de Braisne 20 Rue
18 du Rabot
16 2
MR49
N
0 50 m
244.68
Rue des Forges
244.66
SL 9 243.50
SL 25
Log 5
Place des Ducs

3 de Bourgogne
1
Pavage calcaire moderne
Voiries médiévales
Horizons antiques
Square des Ducs

Rue des Forges
3.2.2 Quelques témoins de chaussées de rues médiévales et modernes
1, rue des Forges

Log 5
Le log 5, localisé sur le flanc sud de la tranchée principale, presque au
débouché de la rue du Rabot (fig. 95), regroupe plusieurs niveaux de voiries
(SL25, SL26 & SL27), situés entre 1,10 et 1,50 m de profondeur (fig. 97 &
98). Les deux premières sont principalement constituées d’une couche de
gravier compacté d’environ 10 cm d’épaisseur, maintenue dans une matrice
limono-graveleuse brune et présentant une surface patinée caractéristique.
Seule la partie supérieure de la troisième, la plus profonde et coïncidant
Fig. 97 Rue des Forges. Log 5. avec le fond de la tranchée, a pu être identifiée.
© A. Couilloud, Inrap
Aucun indice mobilier ne nous a permis d’avancer une datation à ces

Fig. 98 Rue des Forges, n° 1. Aperçu de
quelques niveaux de voiries (SL25, SL26 &
anciens sols de rue. Toutefois, au vu des informations enregistrées place des
SL27), identifiées à la base du flanc sud de la Ducs de Bourgogne et rue Verrerie, il s’agit vraisemblablement d’horizons
tranchée. © Y. Virlogeux, Inrap médiévaux, sans certitude.
97 E O 98
Sol actuel : asphalte
244.50 m
Pavés granit
sur sable
Comblement
tranchée de réseaux
244
Tuyau en céramique
Tuyau en fonte
243.50
US 25
médiéval ?
US 26
US 27
Fig. 97 Rue des Forges. Log 5 22, rue des Forges

(© A. Couilloud)
Log 21
Quelques portions discontinues d’un pavage calcaire (SL9) sont d’abord
apparues de place en place sur le flanc nord de la tranchée, au niveau du
n° 20 de la rue, puis quelques groupes de pavés « en place » ont été observés
sur leur lit de pose sableux (US10), face au n° 22, vers 70 cm de profondeur
(fig. 99). On remarque notamment l’un des éléments constitutifs de la rigole
« axiale » de l’ancienne rue pavée (fig. 100), présentant un profil comparable
à ceux rencontrés rues Verrerie et Jeannin.
A l’instar des autres indices archéologiques, les vestiges de ce pavement
sont pour le moins laconiques dans cette partie de la rue des Forges.
Toutefois, bien que d’apparence anecdotique, ces lambeaux de chaussées
nous permettent d’évaluer l’extension de cet aménagement singulier, datant
a priori de l’époque moderne, et dont des portions plus importantes ont été
mis au jour place des Ducs de Bourgogne et rue Verrerie.
Le module moyen de ces pierres calcaires, ajustées avec soin, mesure
30 x 12 cm, pour une épaisseur de 17 cm. Le bloc constitutif de la rigole
atteint quant à lui 40 cm de long et 25 cm de haut (fig. 100).
II. Résultats 139
99 O E
244.50 m Pavés granit sur sable

100
Comblement
tranchée de réseaux
244
US 9
US 10
243.50
Remblai indéterminé
243
US 54
Fig. 99 Rue des Forges. Log 21.

Fig. 99 Rue des Forges. Log 21 Un niveau de voirie plus ancien (SL54) a été identifié en fond de
tranchée, vers 1,75 m de profondeur (fig. 99 & 101). Ce « sol de rue »,
Fig. 100 Rue des Forges, n° 22. Modestes très probablement médiéval, est constitué de pierres non calibrées
témoins du pavage calcaire (SL9) et de sa
rigole axiale. © Y. Virlogeux, Inrap
juxtaposées, patinées en surface, et maintenues dans une matrice argileuse
incluant quelques nodules ferrugineux. Cet « aménagement » présente
approximativement les mêmes caractéristiques que l’US14, mise en évidence
au niveau du log 350 à une altitude équivalente (fig. 132, 138 & 139), environ
45 m plus à l’est.
Fig. 101 Rue des Forges, n° 22. Vestiges d’une

chaussée médiévale (SL54), composée de
pierres patinées juxtaposées. © Y. Virlogeux, Inrap
50. Cf. infra chapitre Place des Ducs de Bourgogne

22b, rue des Forges

102 E O La pose d’un regard face au 22b de la rue des Forges a nécessité un
creusement de 3,30 m de profondeur. Les conditions de réalisation de
cette installation ne nous ont pas permis de procéder à un relevé détaillé
des coupes. L’apparition d’un remblai manifestement antique en fond
244.50 m
Pavés granit
sur sable d’excavation nous a toutefois conduit à enregistrer un log approximatif de
la stratigraphie (fig. 102).
103
244 Remblais
récents
243.50
243
242.50
US 167
médiéval
242
US 168 antique
Log 32
241.50
Des remblais globalement stériles sont présents jusqu’à près de 1,90 m de
profondeur (fig. 102 & 103), où l’on rencontre un limon argileux brun gris
sombre, incluant des graviers (US167). Cette couche compacte mesure une
Fig. 102 Rue des Forges. Log 32 puissance d’environ 1,10 m. Puis des matériaux de démolition incluant
principalement des blocs calcaires, présentant pour certains un grain
fin et des faces taillées (dalles sciées ?), sont apparus à partir de -3 m et
Fig. 103 Rue des Forges, n° 1. Des gravats,
probablement antiques (US168), sont apparus
jusqu’au fond du creusement vers -3,30 m (US168). L’aspect général de la
vers 3 m de profondeur, auxquels nous n’avons stratigraphie, bien que relevée à grands traits, est assez comparable à celle
pu accéder. © Y. Virlogeux, Inrap observée 100 m plus à l’est, au 14 de la place des Ducs de Bourgogne (log 1 ;
fig. 120), où des vestiges antiques ont également été découverts à 3 m de
profondeur.
Log 8
Le log 8 est situé aux abords de la place Notre-Dame, qui se développe vers
le nord à partir de la rue des Forges (fig. 95). Seuls deux horizons ont été
individualisés dans un environnement instable (fig. 104). Le premier (US55)
est un remblai graveleux assez hétérogène, apparu vers 1 m de profondeur,
et incluant quelques blocs et des fragments de terre cuite architecturale
atypique. La matrice est globalement limono-argileuse, grise à jaunâtre, et
aucun élément de datation n’a été collecté.
On retrouve l’US167 vers 1,90 m de profondeur, telle qu’elle a été identifiée
au niveau du log 32. Il s’agit d’un niveau argileux gris foncé à noir, incluant
des charbons de bois, quelques fragments de terre cuite et de faune, ainsi
que quelques pierres et graviers.
II. Résultats 141

S N
Sol actuel : bitume
Pavés granit sur sable

244.50 m
Sable jaune
et tout-venant
244
Réseau
et
gravier
243.50
US 55
médiéval
243
US 167
Fig. 104 Rue des Forges. Log 8

3.2.3 En résumé…
Les indices archéologiques, enregistrés dans ce tronçon de rue,

sont assez peu nombreux, notamment en raison d’un sous-
sol particulièrement perturbé par d’anciens réseaux. Il s’agit,
pour l’essentiel de portions de sols de rue, sans doute bas
médiévaux pour les moins profonds (SL25, SL26 & SL27), et
modernes pour les vestiges étendus, bien que segmentés, d’un
pavage calcaire (SL9). La surface de SL54 correspond, quant
à elle, au niveau de circulation le plus ancien (xiii-xive siècle ?),
puisque situé à une profondeur de 1,75 m.
Les remblais antiques (US168), mis en évidence vers -3 m
au niveau du log 32, contribuent à préciser la topographie
générale en périphérie du castrum à l’époque romaine.
3.3 Impasse de Braisne
▼Fig. 105 Dijon (21) - Piétonnisation 2018.
Impasse de Braisne. Plan général des vestiges. L’impasse de Braisne, qui débouche sur le flanc nord de la rue des Forges,
© Y. Virlogeux, Inrap s’étire dans le prolongement d’une entrée latérale sud de l’église
Notre-Dame (fig. 105 & 106). Elle offre la particularité
de correspondre à la limite ouest du Grand Cimetière
Notre-Dame, tel qu’il est figuré sur les plans des xviie et
xviiie siècles (fig. 38 à 41).
0 50 m
18
244.86
32
244.83
33 34
36 35
37
Braisne
39
▲Fig. 106 Impasse de Braisne. Vue
générale (vers le nord) des travaux en cours.
244.78
© S. Forel, Inrap
38
Impasse de
40
41 244.72
La tranchée principale, réalisée approximativement
dans l’axe de la ruelle et dont la profondeur maximale
avoisine 1,20 m, mesure 17 m de long, pour une largeur
42 moyenne de 0,60 m (fig. 105 & 109). Dès le revêtement
superficiel arraché, une terre sombre et grasse, enrichie
d’ossements humains (US43), est rapidement apparue
N
(fig. 108). Au moins 11 individus « en place », très
partiellement dégagés, ont pu être identifiés, dans
MR45
244.63 des conditions peu propices à la fouille de sépultures
? Log 7 (fig. 107).
Au vu des observations réalisées dans chacune des
tranchées ouvertes, y compris celles destinées aux
20
branchements, le cimetière s’étendait sur toute la
surface de l’impasse. Des vestiges de maçonneries
244.57 (MR45/46 & MR49), localisées dans la partie sud,
MR49
0 2m mal caractérisées et donc difficilement interprétables,
?
Impasse de Braisne
II. Résultats 143
Fig. 107 Impasse de Braisne - Liste des

informations archéologiques enregistrées.
N° Nature de la struc- Log Epaisseur / éléva- Niveau d'appari- Description Datation

ture tion / profondeur tion (cm)
(cm) Mobilier C
14
SP 32 Sépulture - - -93 Moitié supérieure d'un individu adulte XIV-XVIIe
SP 33 Sépulture - - -75 Ulna d'adulte
SP 34 Sépulture - - -73 Os coxaux d’un sujet adulte
SP 35 Sépulture - - -49 Crâne d’adulte
SP 36 Sépulture - - -82 Partie supérieure d'un sujet immature
SP 37 Sépulture - - -100 Partie des membres supérieurs, du bassin et la XIV-XVIIe

moitié des vertèbres d'un individu adulte
SP 38 Sépulture - - -85 Sujet immature
SP 39 Sépulture - - -70 Crâne d'adulte
SP 40 Sépulture - - -90 Partie des membres inférieurs et les pieds d'un 1489-1651
adulte
SP 41 Sépulture - - -92 Extrémité des membres inférieurs d'un adulte
SP 42 Sépulture - - -90 Quelques os des pieds d'un adulte
US 43 Terre de cimetière - 90 -30 Limon brun foncé, meuble, homogène, incluant XIII-XVIIIe
de nombreux ossements humains majoritaire-
ment en vrac
US 44 US 7 10 -28 Niveau de dallettes calcaires liées par une argile

jaune
MR 45 Maçonnerie 7 52 -38 Fondation de mur constitué par deux rangs de

blocs grossièrement équarris
US 46 US 7 15 -90 Blocs calcaires dans argile jaune
SL 47 Voirie 7 Arrêt en surface -105 Niveau de voirie : petites pierres usées en

surface dans matrice limono-argileuse grise
US 48 US - > 20 -40 Limon très sableux, brun, meuble + ossements

humains (= US 43 ?)
MR 49 Maçonnerie - 20 -40 Mur est-ouest
3.3.2 Les marges du « grand cimetière Notre-Dame »
Niveau de cimetière
La « terre de cimetière » (US43) constitue l’essentiel des
sédiments présents dans l’impasse. Observée entre 0,30 et
1,20 m de profondeur, elle se compose d’un limon brun-
gris foncé, meuble, incluant quelques rares blocs et de
nombreux ossements humains, majoritairement en vrac
(fig. 108). Les quelques sépultures identifiées (SP32 à SP42),
orientées est/ouest, très partiellement observées compte tenu
de l’étroitesse de la tranchée (60 cm) qui les recoupaient
perpendiculairement, apparaissent entre -1 et -0,75 m, sans
presque aucune limite de fosse visible. L’aspect général
du remblai environnant, dont la limite inférieure n’a pas
été atteinte, et la densité importante d’ossements mêlés
témoignent du fouissement pluriséculaire de l’endroit,
consécutif au creusement répété de sépultures.
◄Fig. 108 Impasse de Braisne. Aperçu de

l’épaisseur de sédiments mêlés d’ossements
humains (US43). © Y. Virlogeux, Inrap
Les sépultures identifiées

Les sépultures répertoriées sont donc apparues au sein d’une tranchée
ouverte à l’aide d’une excavatrice/aspiratrice de manière semi-fortuite, et
donc dans un contexte de « sauvetage ». Bien qu’a priori moins agressive
que le godet d’une pelle hydraulique, il s’agit néanmoins d’un outil puissant,
et la perception d’individus en place, dans ce conglomérat d’ossements,
fut rendue quelque peu hasardeuse. En conséquence, la répartition des
individus inventoriés ne saurait représenter la densité réelle des sépultures.
Fig. 109 Impasse de Braisne. Vue générale

(vers le nord) de la tranchée principale, en
cours d’exploitation. © S. Forel, Inrap
11 sépultures parfois superposés (SP32 à 42), d’individus d’âge varié

incluant des immatures, ont ainsi été incomplètement mises au jour dans
la tranchée principale (fig. 105 & 109), entre 0,75 et 1 m de profondeur,
au sein de l’US43, et sans qu’aucune limite de creusement n’ait pu
être clairement observée, sinon évoquée par la position de quelques
ossements en position secondaire. L’orientation ouest/est des inhumations,
perpendiculaires à la tranchée d’une largeur réduite, a conduit à un
dégagement et un enregistrement très partiels des individus, que nous
décrivons sommairement dans les lignes qui suivent. Une étude archéo-
anthropologique plus complète, réalisée par Annamaria Latron, est
présentée infra dans la partie du rapport consacrée aux études spécialisées.
L’individu SP32 se situe à une profondeur de 0,93 m. L’essentiel de ce

squelette d’adulte se poursuit dans la berme orientale de la tranchée, et pour
partie sous des canalisations non dégagées.
SP33 concerne un sujet adulte, seulement représenté que par son ulna
gauche, apparu au-dessus de la sépulture SP32, vers -0,75 m.
SP34 regroupe les os coxaux d’un sujet adulte, dégagés à une profondeur de
0,73 m, sous le crâne de SP35 et au-dessus de l’individu SP36.
SP35 est principalement représenté par un crâne d’adulte, apparu contre
la berme orientale à une profondeur d’environ 0,50 m, près de l’individu
SP36. De fines traces d’oxyde verdâtre trahissent l’utilisation probable
d’épingles.
II. Résultats 145
SP36 est un sujet immature dont nous n’avons pu dégager que la partie
supérieure de l’individu (fig. 110), située à une profondeur de 0,80 m et sous
SP34. Le reste du squelette se trouve sous la berme orientale de la tranchée.
En complément de diverses traces d’oxyde cuivreux, une épingle a été
découverte à proximité des côtes.
La sépulture SP37 concerne un individu adulte, localisée au sud de SP36,
vers 1 m de profondeur. Seules une partie des membres supérieurs, du bassin
et la moitié des vertèbres ont pu être dégagées.
Fig. 110 Impasse de Braisne. Vue zénithale

(vers le sud) de l’individu SP36 en cours de
dégagement. © Y. Virlogeux, Inrap
Avec SP38, nous avons affaire à un sujet immature, identifié à 0,85 m

de profondeur, à proximité de SP39. Le crâne semble avoir été arraché
accidentellement par l’aspiratrice de chantier.
La « sépulture » SP39 est représentée par un crâne qui
se trouvait partiellement engagé dans la berme vers
-0,70 m.
Un peu plus au sud, une partie des membres inférieurs
et les pieds de la sépulture SP40 ont pu être prélevés
à 0,90 m de profondeur, l’essentiel du squelette de cet
adulte se prolongeant à l’ouest de la tranchée (fig. 111).
La sépulture SP41 concerne un sujet adulte, très

partiellement dégagé à -0,92 m, et dont seule
l’extrémité des membres inférieurs a pu être observée.
Les indices des bords d’une fosse probablement
rectangulaire ont été identifiés.
L’individu SP42 n’est représenté que par quelques os
de ses pieds, partiellement observés vers 0,90 m de
profondeur. L’essentiel du squelette de ce sujet adulte se
situe donc à l’ouest de la tranchée (fig. 111).
◄Fig. 111 Impasse de Braisne. Aperçu (vers le

nord) de l’extrémité des membres inférieurs des
individus SP40, 41 & 42, au fond de l’étroite
tranchée. © Y. Virlogeux, Inrap
Eléments de datation
Le mobilier céramique recueilli, pour le moins laconique, est globalement
attribuable à une période allant du xive au xviiie siècle (fig. 107), et n’apporte
guère de précision quant à la datation approximative attendue. Par ailleurs
les quelques tessons prélevés ne sauraient être associés avec certitude à l’une
ou l’autre des sépultures individualisées. Il s’agit globalement de mobilier
résiduel. Seule, l’analyse radiocarbone réalisée sur un échantillon de
l’individu SP40 permet de l’attribuer avec certitude à l’Époque moderne51.
3.3.3 Quelques vestiges de maçonneries
Log 7
Le log 7 a été relevé dans l’angle sud-ouest de l’impasse de Braisne, 65 cm
en avant du mur de la librairie Gibert. Il présente la superposition de
plusieurs horizons, pour partie construits (fig. 112 & 113). Tout d’abord,
à 28 cm de profondeur apparaît l’US44, qui s’apparente à un niveau de
dalles en calcaire de petit module, liées par une argile jaunâtre. On trouve
ensuite la maçonnerie d’un mur, composée de blocs calcaires grossièrement
équarris, évoquant une fondation (MR45). La base de cette partie
« construite » atteint 90 cm de profondeur. En dessous, on trouve quelques
blocs calcaires rectangulaires, associés à de l’argile jaunâtre (US46). À
la base de cette modeste stratigraphie, vers -1,05 m, on a pu observer un
niveau de voirie, constitué de petites pierres usées en surface, liées par un
limon argileux gris (US47).
Fig. 112 Impasse de Braisne. Aperçu

de quelques éléments de maçonneries
perturbées, difficilement interprétables (log 7).
© S. Forel, Inrap
Il demeure malaisé de percevoir l’orientation de la maçonnerie MR45

avec certitude. Il semble toutefois s’agir plutôt d’une section de mur que
d’un parement, même malmené. Nous penchons donc pour une structure
s’étirant est-ouest, d’approximativement 70 cm de large, et correspondant
probablement à une habitation antérieure au bâtiment abritant actuellement
la librairie Gibert. L’éventualité qu’il s’agisse du mur de clôture du
cimetière, dont on connait l’existence au début du xviiie siècle, apparaît,
à première vue, peu compatible avec les illustrations à notre disposition
(fig. 34, 36 & 50).
51. Résultat : 1489AD (95,4%) 1651AD. Cf. le détail des datations radiocarbones en Annexe
du rapport
II. Résultats 147
Fig. 113 Impasse de Braisne. Croquis du log 7.

© S. Forel, Inrap
US48
Dans l’angle opposé de l’impasse, au sud-est, un sédiment sombre (US48),
tout à fait comparable à celui du cimetière mis en évidence dans la ruelle, a
été identifié, contenant même des fragments de calotte crânienne. Il est peu
probable que ces éléments fussent encore en place. Ils n’en témoignent pas
moins de la vocation de l’endroit, et de l’extension de l’espace cimétérial,
au moins jusqu’à l’alignement des façades nord de la rue des Forges, et
même sans doute sous l’emprise du trottoir, antérieurement au xviiie siècle.
Cette unité est composée d’un limon très sableux, meuble, apparu à 40 cm
sous le niveau de sol actuel, et contient quelques fragments de terre cuite
architecturale. Elle a particulièrement été mis en évidence dans l’angle
du bâtiment au numéro 20 de la rue des Forges, et contre le massif de
fondation de cette maison (fig. 114).
Fig. 114 Impasse de Braisne. Aperçu
de l’US48 à l’angle sud-est de l’impasse.
© S. Forel, Inrap
MR49
Un court tronçon de maçonnerie (MR49) a été mis en évidence au sortir de
l’impasse à faible profondeur (fig. 105 & 115). Regroupant quelques blocs
taillés, il pourrait s’agir également d’un mur est/ouest, dont nous n’avons
pu percevoir qu’un échantillon de son « parement » nord. La partie dégagée
laisse apparaître une arase d’environ 50 cm de large, probablement plus
importante. À l’instar de la maçonnerie MR45, son implantation pose
question.
Fig. 115 Impasse de Braisne. Aperçu de

la maçonnerie M49, vue vers le sud-ouest.
© S. Forel, Inrap
Fig. 116 Dijon (21) - Piétonnisation 2018. Place

des Ducs de Bourgogne. Plan général des
vestiges. © A. Couilloud, Inrap
Rue du Rabot
2
4
6
8
Rue des Forges

244.63
244.62
Log 3 Log 2 244.58

243.50
SL 25 243.83
SL14 242.95 243.35 US 11
SL 9
Log 5 SL 9
Place des Ducs de Bour

MR 31
Voiries modernes
N
Horizons antiques 0 5m
II. Résultats 149
3.4 Place des Ducs de Bourgogne
Située dans le prolongement de la rue des Forges, le tronçon de chaussée

concerné par les travaux qui longe le square des Ducs, s’étend sur environ
60 m de long et 11 m de large, de la rue du Rabot à la rue Verrerie (fig. 116
& 117). Comme dans le cas des tronçons précédemment évoqués, la
tranchée principale a livré l’essentiel des données enregistrées, les indices
archéologiques s’étageant principalement entre 0,80 (logs 2 & 3) et 3,20 m
de profondeur (log 1), le plus souvent sous la forme de remblais et de sols
de rue (fig. 118).
Fig. 117 Place des Ducs de Bourgogne. Vue

générale (vers l’ouest) de la tranchée principale.
errerie
8
Rue V
10
12
N
Log 6
0 50 m
SL 9
244.58 244.50
Log 4 243.27
SL 23
244.49
SL 9 243.87
SL 9 réseau
Log 20 MR 20
SL 9
14
SL 21
des Ducs de Bourgogne réseau
Log 1
ST 8
241.38
MR 4
5m

Place des Ducs de Bourgogne
(© A. Couilloud)
N° Nature de la Log Epaisseur / élévation / Niveau d'appari- Description sommaire Datation

structure profondeur (cm) tion (cm)
Mobilier C
14
US 1 US+ 1, 8 21 -185 Argile gris/noir incluant des graviers
US 2 US+ 1 14 -206 Sable et gravier jaune
US 3 US+ 1 90 -220 Argile gris/noir, compacte et "grasse" (IIe ?) IIIe s.
MR 4 Maçonnerie 1 arrêt en surface -310 Fondation de mur orienté N/S, d'envrion 60 cm de large
SL 5 Sol construit 1 20 -310 Sol en béton sur radier de pierres calcaires 86-246
US 6 US+ 1 arrêt en surface -310 à -330 Niveau de terre brun clair orangé et de pierres fin IIe / mi IIIe s.
US 7 US+ 1 2à4 -315 Fin niveau de limon argileux et cailloutis sur arase du mur 4 IIe / mi IIIe s.
ST 8 Fosse 1 fond non atteint, perçu -220 Fosse circulaire de 90 cm de diamètre, comblée d'un sédiment argileux gris
sur 1 m foncé à noir incluant quelques cailloux
SL 9 Pavage 2, 3, 4, 6, 13, 20 15 à 30 -55 à -90 Pavement calcaire
US 10 US+ 2, 3, 4, 6, 13, 20 5 à 35 -80 à -110 Lit de pose sableux de SL 9
US 11 US+ 3 12 à 20 -115 à -125 Niveau de voierie perturbée. 1041-

1220
US 12 US+ 3 20 -125 Cailloutis calcaire et graviers dans matrice sablo-terreuse gris beige
US 13 US+ 3 22 -145 Sédiment argilo-sableux gris verdâtre + petites pierres calcaires et gravillons 2d moitié XIIIe /
XIVe s.
SL 14 Voirie 3 non fouillé, arrêt en surface -165 à -168 Niveau de voirie
ST 15 Creusement 3 fond non atteint, perçu -115 Creusement évasé, comblé par les US 16, 17, 18
sur 50 cm
US 16 US+ 3 16 -115 à -140 Sédiment argilo-sableux brun-gris avec de nombreux charbons
US 17 US+ 3 10 -115 à -130 Argile jaunâtre
US 18 US+ 3 12 -115 Limon sableux gris + pierres calcaires et graviers
MR 19 Maçonnerie 20 30 -109 Massif de maçonnerie (?) composé de dallettes calcaires liées par un mortier
sableux beige-jaune
MR 20 Maçonnerie 20 10 -138 Deux dalles calcaires de 10 cm d'épaisseur
SL 21 Voirie - non fouillé, arrêt en surface -142 Niveau de circulation graveleux.
MR 22 Maçonnerie non fouillé, arrêt en surface -148 Pierres calcaires liées à l'argile jaune
SL 23 Voiries 4 perçu sur 60 cm -110 à -123 Feuilletage de niveaux de voieries successifs. XIIIe / XVe s. 1280-
1395
SL 31 Maçonnerie - perçu sur 58 cm -29 Ancien mur limitant le côté nord du square des Ducs
Fig. 118 Place des Ducs de Bourgogne - Liste

14, place des Ducs
des informations archéologiques enregistrées.
Log 1 et structures associées
Dès le creusement destiné à la pose d’un premier regard, à l’extrémité
orientale de la place, trois horizons archéologiques (US1 à US3) ont
d’abord été distingués à partir de 1,85 m de profondeur (fig. 119 & 120),
les niveaux sus-jacents étant constitués de remblais manifestement récents
(tout-venant). Mis en évidence sur la paroi nord du creusement, ils n’ont été
que partiellement caractérisés en raison de la profondeur de l’excavation,
qui atteint ici 3,20 m, nécessitant la pose d’un blindage qui les masquera
en grande partie. Une fois ce dernier mis en place, seul le flanc oriental de
l’excavation était propice à l’observation de vestiges archéologiques, le côté
opposé correspondant au « front de taille » de la tranchée.
Enregistrée au niveau du log 1 (fig. 119), l’US1, d’une vingtaine de
centimètres d’épaisseur, est constituée d’une argile gris/noir incluant des
graviers et quelques pierres calcaires. Nous constaterons, quelques mètres
plus au nord (logs 4 et 6), que cet horizon est surmonté d’un feuilletage de
niveaux de voiries, a priori, médiévaux.
L’US2, qui lui fait suite, mesure une quinzaine de centimètres d’épaisseur. Il
s’agit d’un horizon fait de sable et de gravier jaunâtre.
L’US 3, beaucoup plus volumineuse, et se trouvant au contact des vestiges
antiques sous-jacents, atteint 90 cm d’épaisseur. Il s’agit, à nouveau, d’un
niveau argileux gris sombre, gras et très homogène. Des horizons similaires
ont été observés en plusieurs endroits du secteur d’emprise (log 4 & 8), et
certaines équivalences sont envisageables. Quelques ossements humains
épars ont été observés en inclusion dans ce dernier niveau, ainsi que des
II. Résultats 151
119
O E
tessons de poterie antique attribuable aux iie et iiie siècles de
notre ère. La quantité ainsi que la dispersion de ces éléments
244.50 m incitent toutefois à rester prudent quant à l’attribution
chronologique de cette unité stratigraphique, ainsi que son
interprétation.
Des vestiges antiques, occupant le fond du creusement, sont

244 apparus sous le godet de la pelle hydraulique vers 3 m de
profondeur, sous la forme de moellons arrachés et de trainées
de mortier. Un tronçon de mur (MR4) associé à un sol (US5)
Tout-venant
ont rapidement été identifiés, que nous avons pu partiellement
dégager et enregistrer de façon satisfaisante, après la mise en
243.50
place d’un blindage (fig. 10).
120
243
Tuyau en fonte
US 1
242.50
US 2
médiéval
242
US 3
241.50
SL6 US7 SL5
antique
MR 4
Fig. 119 Place des Ducs de Bourgogne. Log 1. 121

Fig. 120 Place des Ducs de Bourgogne. Log 1
(© A. Couilloud)
Fig. 120 Place des Ducs de Bourgogne, n° 14.

Apparition d’une maçonnerie antique (MR4) à
3 m de profondeur et aperçu du log 1, avant la
mise en place du blindage. © Y. Virlogeux, Inrap

Vue générale des structures dégagées en fond
de tranchée. © A. Couilloud, Inrap
La maçonnerie MR4 est un mur à deux « parements », dont la largeur est

comprise entre 56 et 65 cm. Orientée grossièrement nord-sud, il a été dégagé
en plan sur une longueur d’environ 1,70 m. Il est constitué de moellons
calcaires, dont la qualité d’assemblage évoque moins une élévation qu’une
fondation. Aucun liant n’a d’ailleurs été identifié. L’arase de ce mur est par
ailleurs recouverte par le sol SL5 et l’US7 (fig. 119 & 121).
SL5 est un sol en béton, constitué d’un cailloutis concassé et de fragments
de TCA inclus dans un mortier blanc compact, à la surface lissée et qui
nappe un radier de pierres calcaires (fig. 122 à 124). Apparu vers 3,10 m de
profondeur, il se situe à l’est du mur MR4 qu’il recouvre partiellement,
comme nous avons pu le constater dans la partie nord du « sondage »
Fig. 122 & 123 Place des Ducs de Bourgogne,
n° 14. Aperçus de la stratigraphie orientale à
(fig. 123). Il pourrait donc correspondre à une phase de construction
la base du creusement, surmontée de l’égout ultérieure, sans certitude. Une fine couche sableuse jaune-orangée
contemporain. © A. Couilloud, Inrap discontinue s’intercale entre béton et radier.
122 123
SL6 s’apparente à un sol en « terre battue », identifié entre 3,10 et 3,30 m

de profondeur de part et d’autre du mur MR4 (fig. 120). Il est constitué
d’un limon brun clair, incluant quelques pierres. Côté ouest, son sommet
correspond au niveau d’arase de la maçonnerie. Dans l’angle sud-est de
notre fenêtre d’exploration, l’aménagement SL6 se prolonge sous le sol SL5
précédemment décrit ; il lui est donc antérieur. A la base de ce sol de terre
indurée, on observe un radier de moellons calcaires accompagnés de tessons
de céramique, notamment métallescente52.
L’US7 est une couche de limon argileux gris, incluant un cailloutis,
identifié au contact de l’arase du mur MR4. Cet horizon est probablement
contemporain de la destruction de la maçonnerie.
La fosse ST8, dont le plan subcirculaire tangente la maçonnerie MR4
côté est, perfore les sols antiques précédemment évoqués (SL5 & 6). Son
diamètre atteint 90 cm, et son remplissage, de teinte sombre, se distingue
nettement des matériaux encaissant plus orangés (fig. 124). Il est constitué
d’un limon argileux brun, incluant gravier et cailloutis. Si l’on distingue
clairement à la base de la coupe orientale l’empreinte de cette fosse qui
entame le sol SL5, en revanche, son niveau d’ouverture est plus difficile
à discerner. Seules quelques nuances de teinte suggèrent son existence
jusqu’à environ une cinquantaine de centimètres au-dessus du fond de
52. Cf. infra le chapitre Evaluation du mobilier céramique gallo-romain d’Anne Ahu-Delor
II. Résultats 153
fouille (fig. 122 & 123). Faute de mobilier dans son comblement, sa datation
demeure incertaine. Toutefois, au vu de ses proportions, de sa géométrie et
de sa position stratigraphique, il pourrait s’agir d’un silo alto-médiéval.

Vue générale (vers l’est) de la fosse ST8.
Le mobilier recueilli dans les US 6 & 7, au contact du mur arasé (MR4), est
attribuable à une période englobant le iie et la première moitié du iiie siècle.
Cette estimation est d’ailleurs corroborée par la datation 14C, réalisée par
le Poznan Radiocarbon Laboratory, sur un fragment d’os de faune prélevé
dans SL553.
Compte tenu des relations stratigraphiques de ces éléments, nous pouvons
en conclure l’antériorité de la maçonnerie mise au jour sur les différentes
US datées, qui semblent toutes avoir été mises en place après l’arasement du
bâtiment dont MR4 constitue le vestige, et antérieurement à la construction
du rempart du castrum, communément placée dans le dernier tiers du
iiie siècle.
Log 20 et structures associées

Immédiatement au nord des structures précédemment décrites (log 1),
mais à une profondeur beaucoup moins importante, de piètres vestiges de
maçonneries (MR19 et MR20), ainsi qu’un aménagement de voirie (SL21),
ont été enregistrés sur une surface réduite (fig. 116 & 126).
Ces éléments sont surmontés par quelques pavés parallélépipédiques en
calcaire (SL9) mis en évidence en plusieurs points de la place des Ducs de
Bourgogne et de la rue Verrerie. Par ailleurs, déjà identifié rue des Forges
(fig. 99 & 100), la position stratigraphique de ce pavement a donc été
enregistrée au niveau du log 20 (fig. 125) et mieux encore du log 4 voisin
(fig. 127).
SL9 apparaît ici à une profondeur de 75 cm, reposant sur un lit de sable
et gravier jaunâtre (US10), le tout représentant une épaisseur d’environ
35 cm. On trouve ensuite, à partir de -1,10 m, les restes très perturbés d’une
probable maçonnerie, composée de dallettes fragmentées, liées par un
mortier sableux beige jaunâtre, et dont nous n’avons pu percevoir la forme
(MR19). Cette « structure » mesure une trentaine de centimètres d’épaisseur
(fig. 125 & 126).
À la base de la tranchée, à une profondeur d’environ 1,40 m, deux dalles
juxtaposées (MR20) de 10 cm d’épaisseur, évoquent un soubassement de
mur (fig. 116 & 126).
53. Résultat : 86AD (95.4%) 246AD

L’ensemble, orienté nord/sud, mesure en plan 1,53 x 0,60 m. À noter le

caractère parfaitement rectiligne du bord oriental de cet aménagement. Son
association avec la « maçonnerie » MR19 sus-jacente n’a pu être précisée.
125 126
S N

244.50 m
Pavés granit
sur sable
244
réseau
SL 9
243.50
US 10
réseau
MR 19
MR 20
US 22
(sous la dalle)
Fig. 125 Rue Verrerie. Log 20. © A. Couilloud, Inrap

L’US21, identifiée à l’est des dalles MR20, s’apparente à un niveau de
Fig. 126 Rue Verrerie. sol,
Log constitué
20 d’un cailloutis calcaire et de graviers, patinés en surface, et
Fig. 126 Place des Ducs de Bourgogne, n° 14. (© A. Couilloud)
Vue zénithale des structures 9, 10, 19, 20 & maintenus dans une matrice limono-sableuse gris-verdâtre. Mis en évidence
21. © S. Forel, Inrap au contact des dalles, sa surface se situe 4 cm en deçà du sommet de celles-
ci. Bien qu’aucun mobilier n’ait été collecté en son sein, sa profondeur
▼Fig. 127 Place des Ducs de Bourgogne.
d’apparition suggère une datation médiévale, à l’instar de l’US23 décrite
Log 4. © A. Couilloud, Inrap
infra (cf. log 4).
S N
Sol actuel : asphalte Un ensemble de pierres calcaires (US22), sommairement disposées,
244.50 m
principalement localisées sous les dalles MR20, et bien que débordant
de 17 cm à l’ouest, pourraient constituer le lit de pose de celles-ci, sans
Pavés granit
sur sable certitude.
Cailloutis
244
calcaire Log 4
Une stratigraphie plus complète a pu être enregistrée à la faveur du log 4,
US 28 contemporain
localisée 2 m plus au nord (fig. 116 & 127). Le pavement le plus ancien
conservé (SL9) apparaît ici à une altitude équivalente à l’échantillon du
log 20, compte tenu de la précision que nous avons pu apporter à cette
243.50 SL 9 mesure. Il est surmonté de remblais récents et de pavés contemporains.
moderne ?
US 10
Les pierres calcaires composant cette chaussée de rue ancienne repose sur
un même lit de sable jaunâtre (US10), surmontant un feuilletage de voiries
plus sommairement constituées (US23), de 6 à 10 cm d’épaisseur chacune,
243
US 23
identifiées jusqu’à -1,83 m (fig. 127). Il s’agit d’une alternance de niveaux
compacts, composés de cailloutis et de graviers maintenus dans une matrice
argileuse gris-verdâtre à jaunâtre. On observe des pierres patinées en surface
de ces sols de rue. Un fragment de faune prélevé au cœur de cet ensemble
242.50 médiéval nous permettra d’obtenir une date radiocarbone médiévale (Cf. infra log 6).
Plus en profondeur, entre -1,83 et -2,72 m, on retrouve la superposition des

US 1 à 3
US1 à 3, précédemment mises en évidence au niveau du log 1 (fig. 119), et
correspondant à des niveaux de remblais argilo-limoneux de teinte sombre,
242 mal caractérisés.
Fig. 127 Place des Ducs de Bourgogne. Log 4

(© A. Couilloud)
II. Résultats 155
12, place des Ducs

Au 12 de la place des Ducs, nous retrouvons le pavé calcaire SL9 sur le
flanc nord de la tranchée vers 70 cm de profondeur (fig. 128), toujours
associé à un lit de pose sableux caractéristique (US10). Ce pavement
particulier, constitué de pierres calcaires gélives de forme allongée, et
assemblées de façon perpendiculaire à l’axe de la rue qu’elles recouvrent,
sera continuellement observé, malgré quelques interruptions, sur toute la
longueur de la place (logs 2, 3, 4 & 20). Nous verrons qu’il se poursuit
également dans la rue Verrerie et jusqu’au n° 2 de la rue Jeannin et l’entrée
de l’Hôtel Baillet (logs 6 & 13).
La longueur de ces pavés, d’un module relativement constant, mesure de

30 à 35 cm, leur largeur de 8 à 15 cm, et leur hauteur varie de 15 à 20 cm.
Généralement mis au jour entre 60 et 90 cm de profondeur, on remarquera
à certains endroits une pente marquée dirigée du bord vers l’axe de la rue.
Plusieurs éléments de caniveau seront même observés rue Verrerie (fig. 149),
Jeannin (fig. 157), ou encore au 22 de la rue des Forges (fig. 100).

Aperçu du pavage calcaire (SL9) en coupe (vue
vers le nord). © S. Forel, Inrap
8 & 10, place des Ducs

Quelques pavés de même nature (SL9) ont également été observés en
progressant vers l’ouest, dans le secteur des n° 8 et 10 de la place, à
une profondeur de 75 cm. Il s’agit de pierres calcaires placées de chant,
mesurant ici 8 à 10 cm de large et jusqu’à 17 cm de haut.
6, place des Ducs

Le log 2 regroupe trois unités archéologiques, individualisées entre 0,80
et 1,50 m de profondeur (fig. 129). Outre le sol pavé et son lit de pose (SL9
et US10) précédemment décrits (fig. 130 & 131), un horizon identifié sur
seulement 20 cm d’épaisseur en fond de tranchée (US11), est composé
d’une terre argileuse grise incluant quelques pierres et dallettes calcaires,
et présentant une surface patinée, qui pourrait correspondre à un vestige
perturbé de niveau de circulation. Cette horizon a été daté des xie-
xiiie siècles54.
54. Date 14C : 1041AD (95.4%) 1220AD

129 O E
Sol actuel : asphalte 130
244.50 m
Graviers
244
Terre et graviers
SL 9
moderne ?
243.50
US 10
US 11 médiéval
Fig.Fig.
129 129Place Place
des Ducsdes Ducs de Log
de Bourgogne. Bourgogne.
2. Logniveau
2
Le d’apparition du pavement calcaire (SL9) se situe vers -80 cm. On
© A. Couilloud, Inrap (© A. Couilloud)
distingue clairement sur le flanc de la tranchée (fig. 131) la position des blocs
Fig. 130 Place des Ducs de Bourgogne, n° 6. sur chant, perpendiculairement à l’axe de la rue.
Aperçu du quelques pavés calcaires encore en
place (SL9, vu vers le nord). © Y. Virlogeux, Inrap
►Fig. 131 Place des Ducs de Bourgogne,

n° 6. Aperçu général du log 2 (vue vers le nord).
4, place des Ducs

Log 3
À quelques mètres du log précédent, le niveau de pavés calcaires (SL9)
est toujours identifiable à 75 cm de profondeur, mais un niveau de voirie
plus ancien et moins bien structuré (SL14), présentant néanmoins un
empierrement à la surface patinée, a été mis en évidence vers 1,65 m de
profondeur (fig. 132). Celui-ci est constitué de pierres plates de module
variable, posées à plat, maintenues par une matrice sablo-graveleuse de
teinte grise. Le sommet de cette « chaussée » coïncidant avec la cote de fond
de tranchée, nous n’avons pas eu la possibilité d’en observer la structure, ni
d’en mesurer l’épaisseur.
Ce niveau de sol SL14 est surmonté par trois horizons caillouteux à l’aspect
lité (US11, US12 & US13), qui s’apparentent à des remblais de rue ou
des recharges de voirie. L’ensemble des US 11 à 14 est tronqué par un
creusement (US15), difficilement interprétable compte tenu de l’étroitesse
de notre fenêtre d’observation, comblé par trois couches argilo-sableuses
stériles à l’exception de quelques charbons de bois (fig. 132 & 133).
Il est à noter que l’US13, reposant sur le niveau de voirie SL14, a livré un
tesson glaçuré, datant de la seconde moitié du xiiie / xive siècle55.
55. Cf. infra le chapitre Expertise de la vaisselle en terre cuite médiévale et contemporaine
d’Anne-Lise Bugnon-Labaune
II. Résultats 157
132 O E
244.50 m
133
Graviers
244 Terre et graviers
US 9
moderne ?
US 10
243.50
US 18 US 11
US 17
US 12
médiéval
US 16
US 15 US 13
243 tesson
US 14
Fig. 132 Place des Ducs de Bourgogne. Log 3.

Fig. 132 Place des Ducs de Bourgogne.
MR31 Log 3
(© Un
A. Couilloud)
court tronçon de mur est apparu sur le trottoir sud, côté square des
Fig. 133 Place des Ducs de Bourgogne, n° 4. Ducs, dans une tranchée annexe peu profonde (fig. 134). Compte tenu de
Aperçu général du log 3 (vue vers le nord). sa position et de son orientation, il correspond à l’évidence à une ancienne
limite nord du « jardin des Ducs », située une cinquantaine de centimètres
en avant de l’actuelle (fig. 116). Aucun élément ne nous permet de dater
cette maçonnerie, par ailleurs constituée de la superposition de plusieurs
ensembles de blocs de natures différentes, révélant plusieurs possibles
phases de construction. La vue zénithale met en évidence les retraits
successifs de la maçonnerie ainsi que les défauts d’alignements (fig. 135).
Fig. 134 Place des Ducs de Bourgogne, n° 4. On remarque le remploi de blocs travaillés, s’insérant dans un assemblage
Vue générale de la maçonnerie MR31 (vue vers globalement assez peu soigné. Compte tenu de l’étroitesse de notre fenêtre
le sud-est). © Y. Virlogeux, Inrap
d’observation, il n’est guère possible d’attribuer le rôle de fondation à
tout ou partie de cette maçonnerie, malgré un aspect relativement fruste,
Aperçu zénithal du mur MR31 (vue vers le sud). d’autant que nous ne savons rien du niveau de circulation auquel nous
© Y. Virlogeux, Inrap pourrions rattacher ce mur. Il demeure par ailleurs délicat d’associer avec
certitude cette maçonnerie avec l’une des multiples phases
134 d’aménagement qu’a connu l’endroit depuis le bas Moyen Âge et que
nous avons évoquées dans un chapitre antérieur56.
135
56. Cf. supra chapitre Contexte historique et bilan des connaissances

2, place des Ducs

Au 2 de la place des Ducs, le pavage calcaire (SL9) a pu être dégagé sur
une surface de 1,20 x 0,90 m, vers 0,80 m de profondeur. La surface des
pierres utilisées, sensible à la gélifraction, présente des stries longitudinales,
perpendiculaires à l’axe de circulation de la rue (fig. 136). Le module des
n° 2. Vue zénithale (vers l’est) et de détail
blocs est équivalent à celui précédemment détaillé. La figure 137 permet
(vers l’ouest) du pavage calcaire (SL9). d’apprécier la hauteur de ceux-ci, ainsi que la constitution sablo-graveleuse
© Y. Virlogeux, Inrap de leur lit de pose, le tout atteignant une épaisseur d’environ 30 cm.
136
137
L’US14, précédemment observée au niveau du log 3, a été dégagée sur une

surface équivalente. Apparu à 1,67 m de profondeur, ce niveau de voirie
n° 2. Vue générale (vers l’ouest) et de détail
(vers le nord) de l’aménagement de voirie assez fruste se caractérise par des pierres posées à plat, à la surface patinée,
(SL14). © Y. Virlogeux, Inrap maintenues dans une matrice limono-graveleuse grise (fig. 138 & 139).
138
139
II. Résultats 159
3.5 Rue Verrerie
Les vestiges enregistrés dans la rue Verrerie, dont le tronçon concerné par
les travaux s’étire entre la rue Longepierre et la rue Jeannin en longeant
le bord oriental de la place des Ducs de Bourgogne, se répartissent dans
la partie nord sur une longueur d’environ 25 m (fig. 140 & 141). Il s’agit
pour l’essentiel de niveaux de voiries médiévaux ou modernes, notamment
identifiés sur les flancs des tranchées, et synthétisées au niveau du log 6.
En complément, plusieurs plages du pavement SL9, particulièrement
bien conservé dans cette portion d’emprise, sans doute en raison de
l’impossibilité de son remploi, ont pu être dégagées en plan et faire l’objet
d’un enregistrement essentiellement photographique, avant leur destruction
(fig. 147 à 152).

Rue Verrerie. Plan général des vestiges.
© S. Forel, Inrap
Log 6
Localisé au 1 de la rue Verrerie, le log 6 offre la particularité de présenter
la superposition de 3 sols de rue pavée, moderne ou contemporain,
surmontant un feuilletage de niveaux de voirie médiévaux de constitution
plus sommaire (fig. 142 à 144). Outre le pavement contemporain supportant
l’asphalte de la rue actuelle, on trouve d’abord, à 30 cm de profondeur,
un niveau de pavés cubiques en granit, d’environ 12 cm d’arête (SL28),
reposant sur un lit de pose sablo-graveleux, et probablement mis en place
dans les dernières décennies du xxe siècle.
Fig. 141 Rue Verrerie. Suivi du creusement de

la tranchée principale. © S. Forel, Inrap
4
Rue
de
Chou la
N
0 50 m ette 244.44
243.86 (d)
1 SL 9 Log 12
SL 9 MR 76
243.70
244.35
(c) Rue
Jeannin
244.41
N
(b)
1
SL 9
ie
2
Verrer
243.94
(a) 243.74
Rue
243.74
12 Log 6
SL 23
SL 9
244.50
Log 4 243.27
0 5m
SL 23
244.49
réseau
SL 9
Log 20 MR 20
14
SL 9 SL 21
réseau
Log 1
ST 8
241.38
MR 4
Voiries modernes
Place des Ducs
de Bourgogne Horizons antiques

Rue Verrerie
(© A. Couilloud)
II. Résultats 161
143
142 N S
244 m
SL 28 contemporain
SL 9
243.50
moderne ?
US 10
US 23 médiéval
243
Fig.
Fig. 142 Rue 142 Log
Verrerie. © A. Couilloud, Log
Rue6. Verrerie. Inrap 6 144
(© A. Couilloud)
Fig. 143 & 144 Rue Verrerie, n° 1. Aperçu des

trois niveaux de pavage localement conservés
(Log 6 : US9 & US28) © S. Forel, Inrap
Le pavage calcaire (SL9) apparaît, au niveau du log 6 situé

approximativement dans l’axe de la rue, à une profondeur de 70 cm.
Il repose sur un horizon gravelo-sableux d’épaisseur variable (US10),
constituant pour partie un niveau de préparation.
À l’instar du log 4, localisé quelques mètres plus au sud, nous retrouvons
entre 1,20 et 1,60 m de profondeur, une succession de niveaux de voirie
indifférenciés (US23). On distingue nettement plusieurs lits compacts
de 6 à 10 cm d’épaisseur, constitués de gravier et petits blocs inclus dans
des matrices argileuses grises, verdâtres ou jaunâtres. Ces chaussées
sommairement aménagées, présentent par ailleurs une surface usée et
patinée caractéristique. Les quelques éléments mobiliers collectés, ainsi
qu’une datation 14C réalisées sur un fragment de faune, permettent
d’attribuer certains de ces niveaux de voirie au xiiie-xive siècles57.
57. Date 14C : 1280AD (95.4%) 1395AD

3.5.1 Les vestiges du pavement calcaire
D’importantes portions du pavement calcaire SL9 ont été mises au jour

dans ce tronçon de rue, nous permettant d’observer à la fois la constitution
et le profil de la structure, et de mesurer son pendage vers la rigole
« axiale ». Cette ancienne chaussée pavée, particulièrement bien construite,
est en tout point semblable à celle rencontrée tout au long de la place des
Ducs de Bourgogne, et jusqu’au 22 de la rue des Forges, aux abords de la
place Notre-Dame.
À la faveur d’un branchement réalisé au n° 1 de la rue, nous avons pu

constater sa présence à faible profondeur (50 cm), contre la maison
bordant la rue (fig. 140 ; repère a), et la pente ouest/est marquée, favorisant
Fig. 145 & 146 Rue Verrerie, n° 1. Aperçu
l’écoulement des eaux superficielles vers la rigole. Le dénivelé entre le bord
en coupe ouest/est des blocs constituant le de la rue et son axe atteint ici une vingtaine de centimètres, la partie la plus
pavement SL9. © S. Forel, Inrap basse se situant vers -70 cm (fig. 145 & 146).
145 146
Le même pavement a pu être dégagé en plan un peu plus au nord (b) sur
une surface d’environ 1,5 m² (fig. 147 & 148). On notera une nouvelle fois le
Fig. 147 & 148 Rue Verrerie, n° 1. Vues
soin apporté à l’assemblage des blocs jointifs, parmi lesquels on reconnait
générales (vers l’ouest) d’une portion du un élément de la rigole, marquant le point bas du profil en travers. On
pavement SL9 dégagé. © Y. Virlogeux, Inrap perçoit également la pente générale ouest/est de la structure (fig. 149).
147 148
II. Résultats 163
Située entre 60 et 70 cm de profondeur, le dessus des blocs apparaît

encroutée d’une couche de béton discontinue, sans doute destinée à
solidifier la surface de roulement, les pierres calcaires étant sujettes à la
gélifraction.
Fig. 149 Rue Verrerie, n° 1. Vues de détail (vers

le sud) de la partie basse du profil du pavement
SL9. © Y. Virlogeux, Inrap
Quelques mètres plus au nord, à l’approche de la rue Jeannin (c), une

nouvelle superficie significative de pavés, recouverts cette fois de façon plus
homogène d’une couche indurée de béton, a été mise au jour en fond de
tranchée, à une profondeur d’environ 65 cm (fig. 150).
Fig. 150 Rue Verrerie, n° 1bis. Nouvel

échantillon de pavement en calcaire (SL9),
recouvert d’une couche indurée, à proximité la
rue Jeannin (vue vers le nord-est). © S. Forel, Inrap
Une quatrième plage, d’environ 1,80 x 0,80 m, a été dégagée à l’angle de la

rue de la Chouette (d), une nouvelle fois à faible profondeur, en raison de sa
situation en bordure de rue (fig. 151). On distingue nettement la pente
150 sud/nord du pavement, dont le point haut se situe contre la vitrine
du magasin Mulot Petitjean, à 60 cm sous le niveau de circulation
actuel. Le point bas, situé côté nord à -78 cm, matérialise ainsi un
dénivelé de 18 cm sur cette une courte distance (fig. 152).
151
Fig. 151 & 152 Rue de la Chouette / Rue

La surface du pavage présente ici les lambeaux de ce qui s’apparente à
Jeannin. Aperçu de l’aspect de surface du
pavage calcaire (SL9) et de son pendage vers une couche de rechapage de 2 à 4 cm d’épaisseur, composée de petites
le nord. © Y. Virlogeux, Inrap pierres liées par une matrice sablo-limoneuse, incluant des graviers et très
compacte, formant béton. La poursuite du creusement de la tranchée sous
le sol SL9, nous a permis de confirmer la présence de niveaux de voirie
plus anciens à partir de 1,10 m de profondeur, contre le mur du magasin,
correspondant manifestement à l’US23, précédemment identifiée au niveaux
des logs 4 & 6.
Le module des pierres utilisées pour la confection de SL9 est comparable

à celui mesuré rue des Forges et place des Ducs de Bourgogne, à savoir
une longueur de 30 à 35 cm, une largeur de 8 à 15 cm et une hauteur
variant de 15 à 20 cm. En plusieurs endroits, la surface des blocs, usée et
patinée, présente une couverte constituée d’un béton induré, sans doute
destiné à compenser les déformations du pavement. Elle fut probablement
appliquée après sa mise en service à des fins de réfection, alors que la
structure montrait déjà des signes d’usure, aggravée par la sensibilité à la
gélifraction du calcaire. Compte tenu de l’ampleur des vestiges identifiés de
ce pavement SL9, de son état de conservation, de sa modeste profondeur
d’apparition, et plus encore de sa localisation, ce pavage nous semble
pouvoir être attribuée à l’Époque moderne. Sa datation exacte reste
toutefois à préciser.
II. Résultats 165
3.6 Rue Jeannin
L’emprise des travaux n’englobe que la partie occidentale de la rue Jeannin,

sur une longueur d’environ 60 m, entre les rues Verrerie et Lamonnoye.
Relativement étroite dans ce secteur, sa largeur est comprise entre 6 et
10 m. La pente de la rue est peu marquée. On mesure toutefois un dénivelé
d’environ 60 cm entre son extrémité ouest (244,36 m NGF) et le point le
plus à l’est (243,75 m).
La tranchée principale, destinée à la pose d’un collecteur des eaux pluviales,
s’étire longitudinalement sur la plus grande partie du tronçon de rue,
atteignant une profondeur comprise entre 1,70 et 1,90 m, et ponctuellement
2,85 m au niveau du raccord à l’égout existant (fig. 153 : log 11). Les
creusements perpendiculaires, nécessaires aux branchements des gouttières
sur le collecteur, généralement peu profonds, n’ont pas fait l’objet d’une
surveillance systématique.
Fig. 154 2 rue Jeannin. Perspective des

logs 12 & 13, dans l’axe du chevet de Notre-
Dame. © A. Couilloud, Inrap
L’essentiel des informations enregistrées sont d’ordre stratigraphique

et ont été collectées sur les flancs des tranchées, tandis que du mobilier,
notamment antique a pu être prélevé dans le fond de celles-ci. Si les
données recueillies dans le tiers occidental de ce secteur concernent les
époques médiévales et modernes (logs 12 & 13), en revanche, plus à
l’est, d’importants remblais constitués de gravats de démolition antiques
apparaissent à -1,60 m et ont été observés jusqu’à près de 3 m de profondeur
(logs 11, 14 & 16).
Outre les niveaux de voiries médiévaux qui surmontent les matériaux
d’époque romaine, quelques vestiges du pavement calcaire moderne
SL9, décrit dans les chapitres précédents, occupe les 15 premiers mètres
occidentaux de la rue.
N° Nature de la Log Epaisseur / élévation Niveau d'appari- Description sommaire Datation

structure / profondeur (cm) tion (cm)
Mobilier 14
C
SL 9 Pavage 2, 3, 4, 6, 13, 20 15 à 30 -55 à -90 Pavage calcaire
US 10 US 2, 3, 4, 6, 13, 20 5 à 35 -80 à -110 Lit de pose de SL 9
US 67 US+ 11 60 -5 Sable et graviers lités
US 68 US 11 31 -66 Terre grasse et noire + cailloutis. Probable feuilletage de voiries
US 69 US 11 10 -97 Lit de sable et graviers beige-jaunâtre, et de chaux
SL 70 Voirie 11, 14, 15, 16 50 -107 à -128 Feuilletage de niveaux de voieries en cailloutis compact et dallettes mi IVe / Ve s. 1165-
1265
US 71 US 11, 14 40 -156 Remblai de démolition Antiquité
US 72 US 11 12 -196 Niveau rouge et noir : rubéfaction et charbons de bois ?
US 73 US 11 23 -208 Lits successifs de graviers et sable jaunâtres ou grisâtres
US 74 US 11 15 -231 Couche grise sableuse et blanche (chaux ?)
US 75 US 11 > 40 -246 Lits successifs de graviers et sable jaunâtres ou grisâtres
MR 76 Maçonnerie 12 18 -78 Mur orienté N/S construit en pierres calcaires plates liées à l'argile (largeur = 58 cm)
US 77 US 12 16 -78 Sable et graviers jaunes, meuble
US 78 US 12 10 -94 Couche hétérogène. Mélange de mottes d'argile jaune et de terre noire grasse
SL 79 Voirie 12, 13 13 -104 Niveau de voirie
US 80 US 12, 13 14 -117 Couche hétérogène constituée de petits blocs calcaires et de mortier de chaux
SL 81 US+ 12, 13 15 à 31 -130 à -132 Niveau de circulation fin IIe / IIIe s.
MR 82 Maçonnerie 13 > 130 -44 Vestiges d'une fosse d'aisances
ST 83 Creusement 13 perçu sur 77 cm -97 Tranchée de fondation de MR 82
SL 84 Voirie 13 13 à 15 -145 à -167 Niveau de voirie
SL 85 Voirie 13 perçu sur 16 cm -158 à -166 Niveau de circulation
US 86 US 14 8 -85 Lit de mortier de chaux lissé en surface sur niveau de pierres à plat
US 87 US 14 32 -93 Terre gravilloneuse
ST 88 Coffre en 15 37 -72 Vestiges d'un coffre (?) en pierre (36 cm de haut pour 101 cm de long)
dalles
US 89 US 15 37 -72 Couche de terre limono-argileuse grise + cailloutis
US 90 US 15, 16 15 -109 Couche hétérogène composée de terre grise argileuse, gravillonneuse + mottes fin Ier / mi IIe s.
d'argile
US 91 US 15, 16 4 -124 Niveau de mortier de chaux sableux
US 92 US 16 perçu sur 20 cm -157 Remblai de démolition Flavien / mi IIe s. 135-332
SL 93 Voirie 17 non fouillé, arrêt en -54 à -60 Niveau de voierie

surface
SL 94 Voirie 17 23 à 31 -55 Succession de niveaux de voieries
US 95 US 17 24 à 32 -78 à -86 Limon argileux gris, homogène, incluant des gravillons et des micro charbons de bois XIIIe / XVe s.
244.43
4
Voiries modernes
N Horizons antiques
Log 12 244.30 1
Log 13
244.32 SL 79/81 Log 14
SL 9 MR 76 242.82 SL
SL 9 (e) 242
MR 82 US 71
mur et
244.25 voûte (?)
SL 9
(f) 244.07
Ru
Rue Verrerie
N
0 5m
0 50 m
II. Résultats 167
◄ Fig. 155 Rue Jeannin - Liste des

3.6.2 Les vestiges du pavement calcaire SL9
informations archéologiques enregistrées.
Le pavement calcaire SL9 a seulement été rencontré dans cette rue, de son
extrémité ouest jusqu’à l’entrée de l’Hôtel Baillet, localisé au n° 2, et qui
semble marquer la limite orientale de l’aménagement. Un échantillon de
cette chaussée pavée moderne est ainsi apparu à faible profondeur lors
d’une phase de travaux non surveillée (fig. 153 ; repère f), à proximité du
portail de cet hôtel (fig. 156), dont les bâtiments actuels ont été édifiés vers
le milieu du xviie siècle (Giroux 1977, p. 355-360). De l’autre côté de la rue,
les pavés calcaires seront enregistrés au niveau du log 13 (fig. 163).
► Fig. 156 2 rue Jeannin. Aperçu fugace

d’une portion du pavage calcaire (SL9) près du
porche de l’Hôtel Baillet. © R. Cureau, Dijon Métropole
▼ Fig. 153 Dijon (21) - Piétonnisation 2018.

Rue Jeannin. Plan général des vestiges.
6
lcaire moderne
odernes
édiévales
3 5
antiques
1 Log 17
244.07 Log 11 Log 16
Rue Lamonnoye
SL 70 US 92
242.48 regard
US 71
Log 15
US 93
Rue Jeannin 243.80
244.04
2 bis
4

Rue Jeannin
(© A. Couilloud)
Dans la première traverse du début de la rue Jeannin, à l’ouest, un autre

petit échantillon du même pavage a été mis au jour (fig. 153 ; repère e). Le
fond de la tranchée, peu profonde, coïncide ici avec la surface des pavés. Au
nord et au sud de cette petite surface dégagée, il est arraché par les réseaux.
Sur le bord nord préservé, on remarque la présence de la rigole, toujours
en place dans l’axe de la rue. Le bloc correspondant à cet aménagement
(fig. 157) présente un profil en cuvette d’une vingtaine de centimètres de large
pour une profondeur maximale de 7 cm. La surface du pavage associé, côté
sud, présente bien sûr une pente appropriée, dont le dénivelé atteint 5 cm
pour 50 cm de long, soit un pendage de 10 %.
Fig. 157 2 rue Jeannin. Vue de détail d’un

élément encore en place du caniveau axial de la
rue (SL9). © Y. Virlogeux, Dijon
Au niveau de la troisième traverse de la rue, devant le 2 bis, côté ouest,

la recherche de la présence de SL9 s’est avérée infructueuse. Bien que de
nombreux réseaux sillonnent l’endroit, nous avons pu conclure à l’absence
de cet aménagement. Le même constat a été réalisé au niveau de la
quatrième traverse, plus à l’est.
À l’ouest du log 16, à hauteur des n° 3 et 4 de la rue, a été mis en évidence
sous les niveaux de sable et sous les pavés xixe, de 54 à 60 cm de profondeur,
un niveau de petits galets de 5 à 10 cm de face, et de petites dallettes, insérés
dans une matrice limono sableuse gris verdâtre (SL93). Ces matériaux
forment une surface compacte, patinée et usée, caractéristique d’un niveau
de circulation. Compte tenu de l’altitude d’apparition de cet horizon,
il pourrait s’agir d’un prolongement moins sophistiqué de la voirie, en
s’éloignant du quartier ducal.
La même séquence stratigraphique a été observé au niveau de la cinquième
traverse entre la limite est du numéro 5 et le bord ouest du porche du
numéro 6. Le sol SL93 apparaît ici à faible profondeur sous le goudron, le
pavé récent et son sable de pause.
II. Résultats 169
3.6.3 Données diachroniques enregistrées dans la tranchée principale
2, rue Jeannin
Log 12
Des données archéologiques sont apparues dès les premiers mètres de
Fig. 158 Rue Jeannin. Log 12. © A. Couilloud, Inrap
la tranchée, à l’extrémité ouest de la rue (fig. 153 & 159). Ainsi le log 12
Fig. 159 2 rue Jeannin. Aperçu général du
regroupe-t-il un ensemble d’horizons subhorizontaux (fig. 160 & 161 : US77 à
log 12, sur le flanc nord de la tranchée. 81), incluant remblais et voirie(s), associés aux vestiges d’une maçonnerie
© A. Couilloud, Inrap coupée par l’excavation (fig. 158).
158 159
O E
Bordure de trottoir
244 m
Sable et tout-venant Réseau
243.50
US 77 MR 76 moderne
US 78
SL 79
243 US 80
médiéval
SL 81
Fig. 159 Rue Jeannin. Log 12

(© A. Couilloud)
Le mur MR76, orienté nord/sud, apparaît donc sous la forme de quelques

blocs assemblés sur le flanc nord de la tranchée (fig. 160). Il est constitué
de pierres calcaires plates liées à l’argile jaune, de 21 à 52 cm de long, et
de 4 à 7 cm d’épaisseur. Il n’est conservé que sur trois assises, mesure donc
58 cm de large et 18 cm de haut, et se trouve au contact des US77 et 78. Son
interprétation demeure délicate. Sa position stratigraphique laisse supposer
une construction à l’Époque moderne.
Fig. 160 2 rue Jeannin. Vue générale du

log 12, vers le nord. © A. Couilloud, Inrap
Principalement constituée de sable et de gravier, l’US77 pourrait être

un résidu de comblement de tranchée de réseau. L’US78 est une couche
hétérogène, mélangeant des mottes d’argile jaune et de terre noire grasse.
On observe également quelques inclusions de gravillons et de pierres
calcaires.
L’US79 est une couche de graviers et de petites pierres calcaires, inclus
dans une matrice limono-argileuse de couleur grise. Cet horizon compact
de 13 cm d’épaisseur, présente une surface patinée évoquant celle d’un sol.
Fig. 161 & 162 2 rue Jeannin. Vue de détail
des US 79 à 81, et de la « maçonnerie »
Compte tenu de l’altitude de son sommet (243,22 m NGF), une équivalence
MR 76, vers le nord-ouest (a) et le nord-est (b). avec l’US23, un feuilletage de voiries mis en évidence rue Verrerie et daté
© A. Couilloud, Inrap des xiiie / xive siècles, est envisageable58.
161
162
L’US80 regroupe de petits blocs calcaires accompagnés de mortier de chaux.

Il pourrait s’agir d’une couche de gravats de démolition, de 14 cm d’épais,
destinés à remblayer la rue.
L’US81 apparaît, quant à elle, vers 1,30 m de profondeur. Il s’agit d’une
couche hétérogène, constituée d’argile limoneuse noir contenant de
nombreux graviers et des petits lits discontinus de sable beige. Elle présente
toutefois un aspect compact, une surface usée et patinée, caractéristique
d’un niveau de circulation. Elle a été identifiée jusqu’à 1,62 m de
profondeur, cote de fond de la tranchée.
L’ensemble formé par les unités 79, 80 et 81, d’une puissance globale
d’environ 60 cm, présente des caractéristiques équivalentes à la succession
de niveaux de voiries rassemblés dans l’US23, précédemment évoquée
(cf. log 4 & 6).
Log 13
Localisé à quelques mètres du précédent (fig. 153), le log 13 regroupe dans
sa partie ouest quelques-unes des unités préalablement identifiées (fig. 159 &
163 : US 79 à 81). Celles-ci s’interrompent contre une nouvelle maçonnerie
(MR 82), la paroi occidentale d’une probable fosse d’aisances59, implantée
jadis dans l’emprise de la rue (fig. 164), et dont nous avons pu percevoir les
limites de sa « tranchée » de fondation (TF83).
58. Cf. place des Ducs de Bourgogne, log 4 et rue Verrerie, log 6.
59. Fosse à latrine
II. Résultats 171
ouest est
Bordure de trottoir
244 m 244 m
Béton du trottoir
Réseaux, sable et tout-venant Béton gravillonneux, Lits de sable

243.50 US 9 sableux, beigeâtre
243.50
moderne
US 10
SL 79
243 US 80 TF 83 243
médiéval
MR 82 SL 81
SL 81 TF 83
SL 84 SL 84
SL 85 SL 85
242.50

▲Fig. 163 Rue Jeannin. Log 13. (© A. Couilloud)
►Fig. 164 2 rue Jeannin. Vue générale du

log 13, vers le nord. © A. Couilloud, Inrap
Parmi les unités les plus récentes, on remarque la conservation d’un

échantillon du pavement calcaire (SL9) et de son lit de pose sablo-graveleux
(US10) sur une longueur d’environ 1,50 m (fig. 163). Le sommet des pavés se
situe ici 64 cm sous le niveau de rue actuel.
Les US 79 à 81 se présentent de manière identiques au log 12, constituant
clairement pour deux d’entre elles des sols de rues (SL79 & 81),
probablement médiévaux, comme nous l’avons suggéré antérieurement
(fig. 165). Il en est de même pour les US 84 & 85, antérieures aux
précédentes et situé à la base de notre relevé de coupe, bien qu’elles
présentent un pendage sensiblement divergent.
Fig. 165 2 rue Jeannin. Vue générale (vers le

nord-est) des niveaux de voiries médiévaux du
log 13, pour partie communs avec le log 12.
L’US84 dont le sommet se situe à une profondeur moyenne de 1,60 m, est

un niveau de voirie de 13 à 15 cm d’épaisseur, composé de sable et gravier
insérés dans une matrice argileuse grise, à la surface usée et patinée. Cet
horizon a également été interrompu par la mise en place de la fosse MR82.
À l’instar des US 81 et 85, on constate qu’elle se poursuit à l’est de la
structure.
De même l’US85, la plus profonde, est constituée d’une couche compacte
de gravier et de dallettes calcaires, d’au moins 16 cm d’épaisseur, associés à
un sédiment rougeâtre (rubéfaction thermique ?). La surface patinée de cet
horizon évoque également un niveau de circulation.
L’ensemble constitué des US 79, 80, 81, 84 & 85, situé globalement à une
altitude équivalente à celle de l’US23, indifférenciée et identifiée au niveau
Fig. 166 & 167 2 rue Jeannin. Vues de
des logs 4 & 6, peut donc être attribué à la seconde moitié du Moyen Âge.
détail de la structure MR82 (log 13). Aucun élément matériel complémentaire ne nous permet malheureusement
© A. Couilloud, Inrap d’apporter plus de précision à cette datation globale60.
166 167
MR82 est une construction quadrangulaire de 1,30 m de large, qui délimite

un espace quadrangulaire interne de 0,80 m, dont trois des côtés ont pu être
identifiés (fig. 166 à 168). Les murs, de 25 à 30 cm de largeur, ne présentent
qu’un seul « parement » interne, sans liant visible, le tout constituant
manifestement la structure d’une fosse d’aisances moderne. TF83
Fig. 168 2 rue Jeannin. Vue « zénithale » de la correspond au décaissement préalable à l’installation de la maçonnerie
structure MR82 (log 13). © A. Couilloud, Inrap MR82.
Ce type d’aménagement quadrangulaire, aux

maçonneries peu soignées, destiné à recevoir les
excréments et une partie des eaux usées d’une
propriété voisine, s’est multiplié au cours de
l’Époque moderne, et les vestiges de ces fosses
se rencontrent fréquemment au cours de nos
surveillances de travaux dans l’espace public
dijonnais.
60. Seuls quelques tessons centimétriques résiduels antiques (fin iie / iiie s.) ont été collectés
dans l’horizon US81 (cf. infra Évaluation du mobilier céramique gallo-romain dans Études
spécialisées)
II. Résultats 173
1, rue Jeannin
Log 14
Le log 14 se situe à environ 1,50 m d’une probable structure maçonnée,
qu’il ne nous a pas été possible d’enregistrer d’aucune manière (fig. 153).
Seule la présence de moellons calcaires désassemblés, suggérant la forme
perturbée d’un mur et d’un possible départ de voûte, put être furtivement
observée. À partir de ces débris partiels d’une construction évoquant à
nouveau une chambre enterrée, et dont nous n’avons pu constater que la
destruction, un horizon particulier se développe vers l’est, identifié sur une
Fig. 170 2 rue Jeannin. Vue « zénithale » de la longueur d’environ 4 m, et qui constitue la première unité (US 86) de notre
structure MR82 (log 13). © A. Couilloud, Inrap log 14 (fig. 169 & 170).
169 170
O E
244 m
Trottoir
Sable et
tout-venant
243.50
US 86
243 moderne ?
US 87
US 70 médiéval
242.50
US 71 antique

(© A. Couilloud) En effet, sous un remblai récent de sable et de gravier, un curieux niveau de
mortier de chaux (US86) a été enregistré entre 85 et 93 cm de profondeur.
Cet horizon, lissé en surface, repose sur un lit irrégulier de pierres posées
à plat, le tout suggérant moins l’aménagement d’un sol que sa constitution
fortuite en périphérie d’une zone de travaux de construction. L’US87 sous-
jacente, d’une trentaine de centimètre d’épaisseur, se présente quant à elle
sous la forme d’une terre gravillonneuse grise, incluant de rares petites
pierres calcaires. Aucun élément ne nous permet d’avancer avec certitude
une datation pour ces deux unités.
À partir de 1,25 m de profondeur, on rencontre sur 33 cm d’épais, un
feuilletage de niveaux de voieries successifs (US70), constitués d’un
cailloutis compact et de dallettes inclus dans une matrice argileuse grasse,
de teinte grise à noire, et présentant chacun une surface usée et patinée. Ce
même ensemble de sols de rues a été identifié au niveau des logs 11, 15 &
16, et peut ainsi être restitué sur plus de 25 m de long. Malgré la collecte de
quelques tessons attribuables à l’Antiquité tardive61, le prélèvement d’un
os de faune nous a permis d’obtenir une datation plus cohérente par le
radiocarbone, comprise dans les xiie et xiiie siècles62.
61. Fin du ive et 1ère moitié du ve siècle (cf. infra Évaluation du mobilier céramique gallo-
romain dans Études spécialisées)
62. Résultat : 1165AD (95.4%) 1265AD
171 172
Fig. 171 & 172 1 rue Jeannin. Aperçu des

Ces niveaux de circulation médiévaux reposent sur d’importants remblais
gravats de démolition antiques au pied du
log 14. © Y. Virlogeux, Inrap antiques, dont la puissance sera mise en évidence par le log 11, une
quinzaine de mètres plus à l’est. Concernant le log 14, un niveau de
gravats de démolition antique (US71) est apparu entre 1,60 et 1,90 m de
profondeur, cote de fond de la tranchée. Cette couche de matériaux, dont
nous pourrons confirmer l’existence sur une trentaine de mètres de long63
(fig. 153), inclut en abondance des blocs calcaires destinés à la construction,
dont un fragment de fût de colonne (cf. encadré, p. 176), ainsi que de
nombreux cassons de dalles sciées et de tegulae (fig. 171 & 172). Hormis
le fragment architectural (fig. 175 & 177), que Christophe Gaston propose
de dater des iie-iiie siècles, aucun mobilier, notamment céramique, n’a été
prélevé, permettant d’affiner cette datation.
Log 11
Une quinzaine de mètres plus à l’est, le log 11, relevé sur le flanc nord d’un
creusement destiné à la pose d’un regard et atteignant 3 m de profondeur
(fig. 174), confirme l’existence d’importants remblais antiques à partir de
-1,60 m, surmontés de niveaux de voiries médiévaux et modernes. En
raison des difficultés d’accès à la coupe, celle-ci n’a pu être enregistrée
avec le détail souhaité. Les séquences principales ont pu néanmoins être
appréhendées (fig. 173).
La stratigraphie n’a pu être observée dans son ensemble que sur le flanc
nord de la tranchée (fig. 174), le côté sud étant fortement perturbé par des
travaux récents (chambre réseau, égout). 9 unités stratigraphiques ont été
individualisées (US 67 à 75) qui se répartissent entre la surface et 2,85 m de
profondeur.
La première d’entre elle (US 67) regroupe plusieurs litages de sable
et de gravier contemporains, que nous avons d’abord traité en indice
archéologique en raison d’une apparente organisation. L’US 68 qui lui
succède est un sédiment argileux de teinte sombre, présentant des inclusions
litées de graviers et de quelques pierres. Il pourrait s’agir de niveaux de
voirie modernes, sans certitude.
63. En tenant compte que l’US71 est équivalente à l’US92

II. Résultats 175
173 174
O E
US 67 contemporain?
243.50 m
US 68
moderne ?
243
US 69
US 70 médiéval
242.50
US 71
242
US 72
US 73 antique
L’US69, d’une dizaine de centimètres d’épaisseur, est apparue vers 1 m de
US 74 profondeur, sous la forme d’un lit de sable et de gravier, beige jaunâtre,
241.50
accompagné d’une concentration de chaux en arrière de la coupe.
US 75
À nouveau observé à l’occasion du creusement destiné au branchement de
la gouttière située au niveau du log 11 (fig. 153), nous avons pu constater
que cet horizon est en fait principalement constitué d’une « plaque » de
chaux blanche, qui présente un pendage vers le centre de la rue64. Compte
tenu de son aspect général et de la pente observée, ce niveau semble
Fig.
Fig.173 Rue Rue
174 Jeannin. Log 11. ©Log
Jeannin. 11 Inrap
A. Couilloud,
équivalent à l’US 91, mise en évidence au niveau du log 15 (fig. 183).
(© A. Couilloud)
D’une cinquantaine de centimètres d’épaisseur, l’US70, identifiée entre
Fig. 174 1 rue Jeannin. Vue générale du
1,07 et 1,56 m de profondeur, correspond à un feuilletage de niveaux de
log 11. © Y. Virlogeux, Inrap
circulation successifs, composés d’un cailloutis compacté et de dallettes
patinées, usées en surface, maintenus dans une matrice grasse, grise et noire.
Déjà identifié au niveau du log 14, cet horizon particulier a pu être daté par
14
C des xiie-xiiie siècles.
Les unités 71 à 75, situées dans la partie basse de la coupe et d’une
épaisseur globale d’environ 1,30 m, présentent toutes la particularité de
pouvoir être datées de la période romaine. L’US71 également déjà évoquée,
est un limon brun-gris, sableux, incluant de nombreuses pierres ainsi
qu’un cailloutis calcaire, mais également des fragments de dalles sciées,
de tegulae, ainsi que des blocs taillés, parfois en grande concentration. Il
s’agit à l’évidence de gravats de démolition de bâtiment(s) antique(s). Nos
investigations s’avérèrent toutefois trop limitées pour juger du caractère « en
place » de certains éléments. Il en est d’ailleurs de même pour les horizons
sous-jacents, que nous n’avons pu atteindre. Vers 1,70 m de profondeur
(US 71), un bloc taillé en calcaire fin tendre est apparu dans l’angle
sud-ouest du décaissement, mais sa position initiale n’est pas assurée.
S’apparentant à un cube légèrement tronqué de 40 cm d’arêtes, il présente
des traces d’outils sur ses faces (cf. encadré, p. 177). L’US72 présente la
particularité d’être rouge et noir, des traces de rubéfaction accompagnant
des charbons de bois sur une douzaine de centimètres d’épaisseur. L’US73
est constituée de lits successifs de gravier et de sable jaunâtre, s’étageant
sur une vingtaine de centimètres. L’US74 est une couche grise sableuse et
blanche, incluant probablement de la chaux. Enfin, l’US75, localisée en
fond de creusement, nous est apparue comme une succession de lits de
gravier et de sable, jaunâtre à grisâtre, d’environ 40 cm d’épais.
64. On a mesuré un dénivelé de 8 cm pour 40 cm de long

À propos de deux blocs architecturaux

Christophe Gaston, Inrap
Un fragment de fût de colonne (LA-043356-0003)

Il s’agit d’un fragment de fût de colonne en calcaire tendre (fig. 175 à 177).
Cet élément appartient à la partie haute du fût d’une colonne d’ordre
toscan provincial, avant le chapiteau, avec une astragale, haute de 5,5 cm,
conservant une mouluration en congé et tore, et une partie du gorgerin,
subsistant sur 7 cm de hauteur. Si l’échine et l’abaque du chapiteau sont
taillés dans un autre bloc, un lit d’attente, non conservé, ne devait pas être
très loin au sommet de la partie cassée. Le diamètre du fût, qui présente une
légère entasis, peut être estimé à environ 28 cm sous l’astragale, et 29,5 cm
au maximum observé au niveau du gorgerin. Les proportions de l’ordre
toscan donneraient pour cette colonne une hauteur totale proche de 2 m.
Le gorgerin ne présente plus qu’une petite zone de parement lissé, le reste
ayant apparemment été légèrement recreusé au pic. Le ravalement du fût
ne semble pas avoir été achevé, une surépaisseur traitée au pic est visible
sur toute sa surface. Deux hypothèses sont envisageables : soit cette colonne
est restée inachevée, soit ce traitement de surface est volontaire, dans le
cadre d’une forme d’opus rusticum (Domingo 2018 : 43). La datation de
ce bloc semble difficile à préciser, faute de chapiteau. Si l’on considère que
l’astragale apparait en Narbonnaise à la fin ier-début iie s. ap. J.-C. (Brunet-
Gaston : 119), et que la hauteur du gorgerin est ici relativement importante,
on pourrait plutôt proposer une datation basse, soit iie-iiie s. ap. J.-C.
175 176
Fig. 175 & 176 1 rue Jeannin. Vues de détail 177

?
du fragment de fût de colonne (log 14 : US71).
Fig. 177 Rue Jeannin. Log 11, US71.

Fragment de fût de colonne. © Ch. Gaston, Inrap
LA-043356-0003
0 10 cm
1 / 5e
II. Résultats 177
Dé, support de poteau en bois (bloc non conservé)

Ce dé support de poteau en bois, provient d’une structure architecturale sur
supports libres discontinus (galerie ? halle ?). Le bloc calcaire, grossièrement
parallélépipédique, est d’une hauteur maximale de 30 cm, sur un plan carré
d’environ 40 cm de côté (fig. 178 à 181). Ses faces, dont certaines présentent
des marques de taillant, sont fortement érodées par le ruissellement de la
pluie. La physionomie de cette érosion permet d’orienter le bloc. Son lit
d’attente porte un creusement de plan carré, à fond plat, réalisé au taillant.
Fig. 178 à 181 1 rue Jeannin. Vues de détail
Large de 17 à 19 cm, profonde d’environ 4 cm, cette mortaise axiale est
du « dé support de poteau en bois » (log 11 : destinée au logement de la base du poteau porteur en bois (Goubet 2015 :
US71). © A. Couilloud, Inrap 330).
178 179
180 181
3, rue Jeannin
Log 15
Le log 15 a été relevé sur le flanc opposé de la tranchée principale, en raison
Fig. 182 Rue Jeannin. Log 15. © A. Couilloud, Inrap d’une configuration particulière des indices archéologiques alors identifiés
(fig. 153 & 183). Son amplitude est par ailleurs beaucoup moins importante
Fig. 183 3 rue Jeannin. Vue générale du que celle du log 11 voisin, son enregistrement ayant eu lieu après la pose du
log 15. © Y. Virlogeux, Inrap regard.
O E
182 183
Tout-venant et réseaux
243.50 m
243 US 89 ST 88 US 89
US 90
US 91
242.50
US 70
Sous un remblai de tout-venant associé à un fagot de gaines, on trouve tout

d’abord
(© A. Couilloud) la structure ST88 (fig. 182). Il s’agit de l’assemblage d’une dalle
calcaire de quelques centimètres d’épaisseur, placée sur chant (axe est-
ouest), mesurant 1 x 0,36 m, accompagnée d’une dallette matérialisant un
angle vers le nord à son extrémité orientale, et d’une seconde, posée à plat à
sa base (fig. 183). Cet aménagement, qui évoque un coffre, est partiellement
détruit par la pose ancienne d’une canalisation de gaz, présente sur toute
la longueur de la tranchée. La structure ST88 est associée à l’US89 qui
l’englobe, constituée d’un sédiment limono-argileux gris, incluant de
nombreux graviers et gravillons, ainsi que quelques petites pierres calcaires.
Hormis quelques cassons de TCA atypiques, aucun élément ne nous
permet de dater cet aménagement, ni d’en déduire la finalité avec certitude
(sépulture ?).
Sous cet ensemble, vers 1,10 m de profondeur, on trouve l’US90 d’une
quinzaine de centimètres d’épaisseur. Il s’agit d’un remblai hétérogène
composé de terre grise argileuse, mêlée de mottes d’argile jaune et de
nombreux charbons de bois. On compte également de nombreux graviers et
quelques pierres calcaires. Puis l’US91 se présente sous la forme d’un niveau
de mortier de chaux, sableux, fin et friable, qui disparaît progressivement
vers l’est pour laisser place à une argile sableuse, gris moyen, avec des
inclusions de gravier et de micro charbons de bois.
Puis nous retrouvons l’US70 à partir de -1,28 m et jusqu’en fond de
tranchée, correspondant à la superposition de multiples sols de rues
médiévaux, précédemment évoqués (cf. logs 14, 11 & 16).
II. Résultats 179
5, rue Jeannin
Fig. 184 Rue Jeannin. Log 16. © A. Couilloud, Inrap Log 16
Relevé 6 m plus à l’est, le log 16 nous a permis de confirmer la continuité
Fig. 185 5 rue Jeannin. Vue générale du des remblais antiques et des niveaux de voirie médiévaux (fig. 184 & 185),
log 16. © A. Couilloud, Inrap mis en évidence avec les logs 14 et 11.
184 185
O E
243.50 m
Tout-venant
et remblai
243
US 90
moderne
US 91
US 70 médiéval
242.50
US 92 antique

(© A. Couilloud) Sous le pavé contemporain et une couche de remblais récente, l’US90 a
été à nouveau identifiée à partir de 0,96 m de profondeur, suivi de l’US91,
toutes deux précédemment décrites (cf. log 15). On retrouve également la
suite de l’US70 (voiries médiévales) à -1,24 m, avec une épaisseur moyenne
de 30 cm. Puis un niveau de gravats antiques (US92) apparaît à nouveau
vers 1,60 m de profondeur. Comparable à l’US71 enregistrée au niveau
des logs 11 et 14, cette couche de « démolition », entamée ici sur moins de
20 cm d’épaisseur, est composée de blocs calcaires en vrac, accompagnés
d’un liant sableux beige-jaunâtre, évoquant du mortier effrité. Beaucoup
de pierres sont brûlées, accompagnées de charbon de bois. Quelques
fragments de probable « pierre d’Asnières » on était observés. Le mobilier
céramique collecté est attribuable au Haut-Empire65, tandis qu’une datation
radiocarbone réalisée sur un fragment de faune nous offre une fourchette
plus tardive66.
Fig. 186 5 rue Jeannin. Vue de détail de l’US92,

en fond de tranchée (log 16). © A. Couilloud, Inrap
65. Flaviens - mi iie siècle (Cf. infra Évaluation du mobilier céramique gallo-romain dans
Études spécialisées)
66. Résultat : 135AD (95.4%) 332AD
7, rue Jeannin
Log 17
Quelques unités stratigraphiques à caractère archéologique ont pu être
individualisées au 7 de la rue Jeannin (log 17 ; fig. 187 & 188), malgré des
creusements plus modestes et un environnement déjà fortement perturbé
par les réseaux enterrés.
187 188
O E
Bordure du trottoir
Béton
243.50 m
Tout-venant sub-récent
US 94 US 93 ?
moderne
243
US 95
médiéval ?
US 70 ?

(© A. Couilloud)
Tout d’abord, l’US94, comprise entre 55 et 86 cm de profondeur, est fait
Fig. 188 5 rue Jeannin. Vue générale du d’une succession de niveaux de voirie, essentiellement constitués de gravier
log 17. © A. Couilloud, Inrap d’assez gros calibre, dans une matrice limono-argileuse brun-gris à orange.
Le sol SL93, évoqué en début de chapitre en complément du pavement
calcaire SL9, pourrait constituer la base de cet ensemble (fig. 187).
Fig. 189 5 rue Jeannin. Aperçu de la surface de

l’US95. © A. Couilloud, Inrap
L’US95 est constituée d’un limon argileux gris homogène, incluant des
graviers, de nombreux charbons de bois (fig. 189) et quelques fragments
sporadiques de mobilier (faune, céramique), dont deux tessons d’un pichet
du bas Moyen Âge67. Cet horizon semble correspondre, par sa composition
et sa position stratigraphique, à l’US89 du log 15. On constate par ailleurs
un curieux pendage marqué, d’est en ouest.
67. xiiie/xve siècle (Cf. infra Expertise de la vaisselle en terre cuite médiévale et contemporaine
dans Études spécialisées)
II. Résultats 181
L’US94 et la partie supérieure de l’US95 se poursuivent vers l’est au-delà du

log 17, tout au long du reste de la tranchée, mais n’ont pu être observées
dans les creusements réalisés en milieu de rue, au sous-sol bouleversé dans
ce secteur.
3.6.4 En résumé…
Des remblais antiques ont été mis en évidence à partir de 1,60 m de

profondeur, et sont attestés sur une épaisseur de 1,30 m au niveau du log 11
(fig. 173 : US 71 à 75). Ils se développent sur une distance d’au moins 30 m
de long, depuis les abords du log 14 à ceux du log 16 (fig. 153). Le mobilier
du Haut-Empire, bien que laconique, ainsi que les éléments architecturaux,
principalement rencontrés dans les US71 et 92, témoignent de l’extension
de la ville gallo-romaine antérieurement à la construction du castrum.
toute la longueur de cette partie de la rue Jeannin, entre 1,10 et 1,70 m de
convient de considérer avec prudence, permettent de dater ces sols de rue
du Moyen Âge classique (US70) et du bas Moyen Âge (US95). Il s’agit de
argileuse et compactées par l’usage. Elles présentent généralement une
Les horizons modernes sont plus difficiles à individualiser en raison de leur
moindre enfouissement, coïncidant souvent avec la zone de perturbation
contemporaine, induite par l’installation croissante de réseaux. On notera
toutefois la présence du pavement calcaire SL9, qui ne semble occuper que
le haut de la rue (ouest). Quelques indices (US93) nous laissent supposer
que celui-ci est complété par une chaussée en galets dans la partie basse.
3.7 Rue Longepierre

projet de piétonisation, d’une longueur de 66 m pour une largeur de 8
à 10 m, relie la rue Verrerie et le square des Ducs à la rue Lamonnoye
(fig. 190 & 191). On mesure aujourd’hui un dénivelé d’une cinquantaine de
centimètres entre les deux extrémités de la rue, induisant une légère pente
d’ouest (alt. NGF = 244.45 m) en est (243.95 m).
Fig. 191 Préparation d’un relevé topographique,

rue Longepierre. © Y. Virlogeux, Inrap
La pose des réseaux à laquelle nous avons pu assister s’est déroulée en

plusieurs périodes réparties entre le 28 juin 2018, la première semaine de
septembre 2018 et février 2019 ; ce qui explique en partie la relative densité
des ouvertures relevées (fig. 190). Nos premières observations (voûte MR24)
ont été réalisées furtivement dans la tranchée longitudinale située dans la
moitié nord de la rue, pourtant destinée à la pose d’une canalisation d’eau,
et la parcourant d’un bout à l’autre. Ultérieurement, la grande amplitude
horaire des travaux, organisés en deux postes, et la simultanéité de plusieurs
ateliers dans les premiers mois du chantier ont limité nos possibilités
d’observation.
Fig. 192 Rue Longepierre. Un odonyme peut en

cacher un autre.... © Y. Virlogeux, Inrap
Néanmoins, la multiplicité des creusements et le potentiel archéologique

important du secteur, ont conduit à la découverte de nombreux indices,
dont les premières arases des vestiges de la Sainte-Chapelle et de sa sacristie
(fig. 193), à une profondeur relativement modeste (-1 m). L’installation du
réseau pluvial et un regard atteignant -3 m nous ont permis une nouvelle
fois d’enregistrer quelques voiries médiévales (log 19 & 33), quoique de
façon moins systématique que dans les rues précédentes, et d’atteindre des
niveaux antiques (log 18).
II. Résultats 183
N° Nature de la structure Log Dimensions Epaisseur / élévation Niveau Description sommaire Datation
en plan (cm) / profondeur (cm) d'apparition (cm)
Mobilier 14
C
MR 24 Maçonnerie 34 - 40 -73 Voûte à arc brisé d'une probable fosse d'aisances
SL 50 Niveau de sol - arrêt en surface -92 Béton de chaux se développant à l'ouest du mur MR 30
MR 51 Maçonnerie - arrêt en surface -95 Arase de maçonnerie du chevet de la Sainte-Chapelle
US 52 US - arrêt en surface -110 Mortier d'assemblage
MR 96 Maçonnerie 290 x 105 > 130 -128 Mur orienté E/O en moellons calcaires dégagé sur 12 à 13 assises
SL 97 US 18 - 27 -180 Hérisson désorganisé de dallettes calcaires et niveau de gravier induré Antique
US 98 US 18 - 7 -203 Béton de chaux blanc-jaunâtre avec inclusion de graviers et cailloux
US 99 US 18 - 15 -210 Mélange de chaux grisâtre gravillonneuse et de poches argileuses verdâtres
US 100 US 18 - 15 -225 Couche sableuse beige
US 101 US 18 - > 40 -240 Couche de démolition : moellons calcaires et TCA Antique
MR 102 Maçonnerie 33 l. > 82 > 56 -160 à -170 Mur orienté E/O, observé sur 3,60 m de long. Semelle de fondation débordante.
SL 103 Voirie 19, 33 - 7à8 -160 Niveau de voierie
SL 104 Voirie 33 - 6à8 -165 Niveau de voierie XIe-XIIe s.
US 105 US - 50 -160 Niveau de démolition
US 106 US 19, 33 - 25 à 30 -140 Sédiment argileux noir avec inclusion de graviers, micro fragments de TCA XIIIe s. ?
ST 107 Tranchée de récupération 33 l. = 100 80 -80 Tranchée d'épierrement du mur 102, comblée de blocs et d'éclats calcaires XIVe-XVIIe s.
SL 108 Voierie 19 - 20 -140 Rechapages successifs du niveau de voierie SL 103, débordant de 40 cm vers
l'ouest
SL 109 Voierie 19 - 15 -125 Niveau de voierie
US 110 Feuilletage de voieries 19 - 103 -22 Couches litées superposées jaunâtres, blanchâtres ou gris clair de sable, grave-
leuses (voieries ?)
US 111 US 33 - > 40 -165 Sédiment argileux gris avec graviers et pierres calcaires
ST 112 Tranchée de fondation 33 10 < l. < 12 > 40 -160 à -170 Tranchée de fondation du mur MR102
MR 113 Maçonnerie - > 65 -100 à -129 Mur orienté E/O, d'aspect peu soigné observé sur 4,15 m de long
MR 114 Maçonnerie 54 x 54 > 30 -160 Chicot de mur, possible prolongement de MR 163
MR 115 Maçonnerie 83 x 53 > 25 -88 Probables maçonneries d'une fosse d'aisances
US 116 US - 25 -115 Niveau de chaux au nord de MR 115
MR 117 Maçonnerie l. = 113 43 -75 Massif de maçonnerie énigmatique
MR 163 Maçonnerie 34 l = 60 > 25 -110 Mur de soutien ouest de la voûte MR24
MR 165 Maçonnerie - 30 à 35 Tronçon de maçonnerie en arc de cercle.

◄Fig. 193 Rue Longepierre - Liste des ▼Fig. 190 Piétonnisation 2018.
informations archéologiques enregistrées Rue Longepierre. Plan général des vestiges.
US 166 US 18 - 100 -80 Remblai limono-argileux brun sombre noir
Place des
1 7
Ducs de
Bourgogne 3 5
Rue Lamonnoye
Voûte 24
244.45 Log 19
MR 163 / 114
103 Log 34
112 106 104 242.75
243.95
Log 18 97
243.58
242.75 105
MR 96
MR 102 244.24
MR 113
Rue
242.68
MR 144
Longepierre
243.20
MR 165
244.24
MR 117
243.32
MR 51
MR 115
MR 30
MR 131 palissade
de chantier
243.46
US 140
MR 142 Théâtre municipal N

Musée des Beaux-Arts Voiries médiévales
N Horizons antiques
Log 22 MR 29 0 5m
0 50 m
Place de la Sainte-Chapelle MR 118

Rue Longepierre
(© A. Couilloud)
1, rue Longepierre
Le mur MR102
Les données enregistrées à cette extrémité occidentale de la rue s’organisent
aux abords du mur MR102 partiellement mis au jour à l’occasion de ces
travaux (fig. 194 & 195). Celui-ci, orienté approximativement est/ouest,
pourrait matérialiser une ancienne limite sud de la rue du Secret (fig. 192),
telle qu’elle est figurée notamment sur le cadastre de 1812 (fig. 42), mais
également correspondre pour partie à une fondation de bâtiment. C’est ce
que nous suggère le plan illustrant la monographie de Jules d’Arbaumont
(1863) consacrée à la Sainte-Chapelle (fig. 31 & 241), document sur lequel
on remarque que l’espace religieux du domaine « ducal » est circonscrit
d’un mur, englobant notamment le cloître et la sacristie, dont nous
avons par ailleurs retrouvé plusieurs vestiges de maçonneries (fig. 190 :
MR30 &MR96).
log 19
N
242.75 103 242.76
112 106 242.69

104
log 33
107
243.43 105
sondage
MR 102 242.75 242.68
244.40
0 1m
▲Fig. 194 Dijon (21) - Piétonnisation 2018. Fig. 194 Dijon (21) - Piétonnisation 2018
Rue Longepierre. Plan du mur MR102 et des Rue Longepierre
US associées. © Y. Virlogeux, Inrap Plan du mur MR102 et des US associées
►Fig. 195 1 rue Longepierre. Vue générale

(vers l’ouest) du mur MR102 et des
US associées. © Y. Virlogeux, Inrap
II. Résultats 185
Il s’agit donc d’un tronçon de mur (MR102) d’une longueur de 3,60 m, dont
l’arase, apparue vers 1,65 m de profondeur, n’a pu être dégagée sur toute sa
largeur (> 0,82 m). Il est constitué de blocs calcaires grossièrement équarris,
de taille variable (15 à 40 cm d’arête ; 4 à 10 cm de hauteur), liés par une
arène argileuse ocre-jaune (fig. 195).
Comblement de la tranchée d’épierrement (US107)

À l’extrémité ouest, l’arase de la maçonnerie MR102 est surmontée d’une
couche hétérogène de matériaux, notamment lithique (US107), d’une
largeur équivalente d’environ 1 m et de 0,70 m d’épaisseur, matérialisant
manifestement le comblement d’une tranchée d’épierrement (fig. 194 & 195).
Ce conglomérat, constitué de gravats, petits blocs, éclats calcaires et poches
d’argile jaunâtre à gris-noir, se distingue nettement en coupe (fig. 196 à 198).
Fig. 196 à 198 1 rue Longepierre. Vues 196

générales et de détail (vers l’ouest et le sud-
ouest) de la tranchée de récupération, comblée
de blocs (US107), surmontant la maçonnerie
du mur MR102. © Y. Virlogeux, Inrap
197 198
À l’opposé, la réalisation d’un sondage manuel, dont le détail des

informations collectées à cette occasion sont décrites infra (cf. log 33),
a permis de dégager partiellement ce qui pourrait constituer l’extrémité
orientale de la maçonnerie (fig. 194 & 206), sans certitude, l’aspect fruste
de celle-ci conjugué à l’exiguïté de notre intervention incitant à une
interprétation mesurée. Toutefois, en consultant une nouvelle fois les
anciens documents à notre disposition (fig. 15, 31 & 241), force est de
constater que cette probable interruption coïncide avec une ouverture
figurée sur les relevés du xviiie siècle (porte ?), ménageant un passage entre le
« domaine ducal » et la rue du Secret.
Les unités stratigraphiques associées

US106
Le creusement nécessaire à la construction de ce mur, dont on a pu
percevoir la semelle ainsi que le fantôme de la tranchée de fondation
(TF112) au niveau du log 33 (fig. 204 & 205), a notamment entamé l’US106,
particulièrement visible en raison de son étendue et de sa teinte sombre
(fig. 195, 197 & 198). Elle est constituée d’un sédiment argileux brun-noir
incluant des graviers, quelques petites pierres calcaires et des microcharbons
de bois. Son épaisseur moyenne avoisine les 30 cm. Un lot significatif de
tessons de poterie médiévale a été prélevé dans cette unité68.
Démolition US105
Au-delà de l’extrémité orientale de la maçonnerie MR102, l’US105
s’apparente à des gravats de démolition, regroupant de gros blocs et
quelques moellons calcaires en vrac (fig. 194 & 199), de même nature que
ceux composant le mur, et au sein desquels des vides subsistaient. Ces
éléments reposaient sur l’US111, un remblai sur lequel vont se développer
les niveaux de voiries contiguës (US104, 103, 108… ; cf. log 19 & 33 :
fig. 200 & 204).
Fig. 199 1 rue Longepierre. Aperçu de l’amas

de blocs disloqué (US105) prolongeant la
maçonnerie MR102, vers l’est. © S. Forel, Inrap
68. xiiie s. ? (Cf. infra Expertise de la vaisselle en terre cuite médiévale et contemporaine dans
II. Résultats 187
Log 19
La berme sud de la tranchée, matérialisée par des remblais instables et
une conduite (fig. 196), ne se prêtait guère à l’enregistrement d’indices
archéologiques. En revanche, les données du flanc nord feront l’objet du
log 19 (fig. 200 & 201). Celui-ci illustre dans sa partie basse la limite sud-
occidentale de l’emprise d’une voirie, d’abord matérialisée en plan en fond
de tranchée par l’unité SL103, identifiée à une altitude équivalente à celle de
l’arase du mur, et entaillant l’US106 (fig. 194 & 202).
SL103 est une chaussée de rue sommairement aménagée, se présentant sous
la forme d’une couche de 7 à 8 cm d’épaisseur, constituée de petites pierres
calcaires, galets et graviers, maintenus dans une matrice argilo-sableuse
grise, et présentant une surface usée et patinée. Nous verrons, à la faveur du
log 33, quelle recouvre un sol plus ancien (SL104 : fig. 204).
Fig. 200 Rue Longepierre. Log 19.

ouest est
tout-venant
244
moderne /
US 110 contemporain ?
243.50
243
SL 109
médiéval
US 106 SL 108
SL 103
Fig. 201 1 rue Longepierre. Vue générale des

US identifiées sur le flanc nord de la tranchée Fig. 200 Rue Longepierre. Log 19
(log 19). © S. Forel, Inrap
À la base de notre relevé stratigraphique, on constate que l’unité SL108

se superpose à SL103, et pour partie à l’US106. Bien que d’une puissance
globale d’environ 20 cm, on distingue néanmoins plusieurs horizons diffus
de 7 à 10 cm d’épaisseur, correspondant manifestement à des rechapages
successifs. La limite occidentale de ce feuilletage de voiries déborde
d’environ 40 cm celle de SL103, qu’il recouvre (fig. 200 & 201). Les chaussées
SL103 et SL108 présentent une constitution sensiblement identique, avec
pour cette dernière quelques inclusions de chaux blanchâtre. SL108 n’ayant
été identifiée qu’en coupe, nous n’avons pu vérifier que cette succession
de sols de rue avait conservé la même orientation que SL103. Notons que
celle-ci, bien que sensiblement divergente avec l’axe de la rue actuelle, est
en revanche tout à fait cohérente avec un accès à l’arrière de la tour de Bar,
matérialisé par l’interruption du mur MR102.
Fig. 202 1 rue Longepierre. Vue zénithale

(orientée vers le nord) de la partie est du
mur MR102 et des US associées au pied du
log 19. © S. Forel, Inrap
Entre 1,25 et 1,40 m de profondeur, se développe le sol SL109, une couche

argilo-sableuse grise, incluant de nombreux graviers, ainsi que quelques
dallettes et petites pierres calcaires (fig. 200). On y trouve également
quelques microcharbons de bois. Là où SL109 recouvre SL108, la densité
du cailloutis augmente. D’une épaisseur globale de 15 cm, la partie
supérieure de cette unité stratigraphique présente des graviers et des pierres
usées et patinées, trahissant la surface d’un niveau de circulation.
L’US110, plus confuse, regroupe une succession de couches jaunâtres,
blanchâtres ou gris clair, faites de sable et de gravier, plus ponctuellement
de petites pierres calcaires, qui s’étagent sur environ 1 m d’épaisseur. Ces
aménagements et recharges successifs de possibles voiries ont été observés
de façon discontinue, car fréquemment recoupés par des réseaux. Bien
que globalement lités, plusieurs des horizons constitutifs s’apparentent
toutefois à des remblais. L’instabilité de cette partie de la coupe a limité nos
possibilités d’identification.
Log 33
Le sondage réalisé à l’extrémité orientale du mur MR102, d’une
cinquantaine de centimètres de profondeur (fig. 203), a permis de préciser la
constitution de la maçonnerie et apporte des informations complémentaires
concernant la superposition des US associées. Il a mis en évidence la
superposition des US106 et 111, recoupées par la tranchée de fondation
TF112 du mur MR102, ainsi que des unités SL104 et SL103 (fig. 204).
II. Résultats 189

(orientée vers le sud) du sondage réalisé à
l’extrémité est du mur MR102. © A. Couilloud, Inrap
Déjà évoquée, l’US106 présente ici une épaisseur de 7 à 9 cm. Elle repose
sur un sédiment argileux gris (US111), incluant des graviers, des pierres
calcaires et quelques microcharbons de bois, reconnu sur une épaisseur
d’environ 40 cm. Cette unité de remblai sous-jacente ainsi que l’US106 sont
recoupées par la tranchée TF112, et par la voirie SL104, localisée sous
SL103 (fig. 204).
L’US104 présente toutes les caractéristiques d’un aménagement de voirie
médiévale, constituée de petites pierres calcaires posées à plat, associées
à une matrice argilo-sableuse de teinte rouille, très gravillonneuse. D’une
épaisseur de 10 cm, compacte et indurée, usée et patinée en surface, elle a
livré un tesson de bord de cruche, daté du Moyen Âge classique69.
La relation des unités SL103, SL104 et US106 avec les éléments de
démolition US105 décrite précédemment, n’a pu être précisée.
La tranchée de fondation TF112 du mur MR102 est matérialisée par une
étroite bande de matériaux, de 10 à 12 cm de large, contiguë au flanc nord
de la maçonnerie (fig. 204 & 205). Celle-ci est constituée d’un sédiment
argileux brun-gris à noir, incluant des mottes d’argile jaunâtre, ainsi que
graviers et pierres calcaires.
S N
US 106 US 103
US 104
MR 102
TF 112
242.50
US 111
▲Fig.Fig. 204
204 Rue Rue Longepierre.
Longepierre. Log 33. Log 33
►Fig. 205 1 rue Longepierre. Aperçu (vers

l’ouest) des US 106 & 111, entaillées par
le mur MR102 et sa tranchée de fondation
TF112. © Y. Virlogeux, Inrap
69. xi-xiie s. (Cf. infra Expertise de la vaisselle en terre cuite médiévale et contemporaine dans
La base de l’« angle » du mur est constituée par un bloc de 29 cm de

hauteur, pour au moins 64 cm de long. Il est surmonté à l’est par un bloc de
17 cm de haut pour 40 cm de long. À l’ouest, contre la coupe, se superpose
un bourrage de mortier de 5 cm d’épaisseur, puis une dalle de 5 cm de
haut (fig. 206). À la base on observe une semelle de fondation, composée
de dallettes et d’éclats calcaires, perçus sur 10 cm, sans que le fond n’ait
été atteint (fig. 203, 205 & 206). Cette semelle déborde de 9 cm l’aplomb du
parement, formant un biseau (en plan) au niveau de l’angle.
Fig. 206 1 rue Longepierre. Aperçu (vers le

sud) de l’extrémité orientale du mur MR102 et
de son parement nord. © Y. Virlogeux, Inrap
3, rue Longepierre
Arases du chevet de la Sainte-Chapelle

MR144
La maçonnerie MR144, sommairement enregistrée car observée dans des
conditions difficiles, est apparue vers 1 m de profondeur70 dans une tranchée
formant un angle (fig. 190). Il s’agit de l’arase d’une construction notamment
constituée de gros blocs taillés et assisés (fig. 207 & 208), inégalement
dégagée sur environ 3 m de longueur et 2 m au plus large. L’inaccessibilité
d’une partie de sa surface, notamment en raison de la présence de réseaux
actifs, a fortement limité notre intervention, et il n’a même pas été possible
d’en appréhender les contours. Aucun parement n’a été identifié, et les
portions d’arase nettoyées ne laissent guère apparaître que le cœur d’une
maçonnerie complexe, dont on discerne une partie du blocage interne, cerné
de pierres de tailles diverses, pouvant atteindre 70 x 30 x 25 cm (fig. 209 &
210).
Compte tenu de la localisation et du caractère imposant des éléments

constituant ce massif, il ne fait aucun doute qu’il s’agit pour partie de
la base du mur de l’extrémité nord du chevet de la Sainte-Chapelle, à sa
jonction avec un contrefort (fig. 241). Bien que laconiques ces quelques
informations témoignent de la conservation de vestiges conséquents
de la chapelle ducale à une profondeur relativement faible, ce qui sera
confirmé par la mise au jour d’autres parties du monument à une altitude
équivalente, dans le même secteur (MR51 & MR131).
70. Alt. = 243,20 m NGF

II. Résultats 191
207 Fig. 207 & 208 3 rue Longepierre. Vue

générale et conditions d’apparition de la
208
►Fig. 209 3 rue Longepierre. Vue zénithale

(orientée vers l’est) de la partie dégagée de
l’arase de MR144. © Y. Virlogeux, Inrap
►Fig. 210 3 rue Longepierre. Vue de détail

(vers le nord) du bloc matérialisant la limite
sud du massif de maçonnerie MR144.
MR51
Une seconde arase (MR51) de l’un des murs du chevet polygonal de la
chapelle ducale est apparue dans une tranchée étroite, 3 m à l’est de la
précédente (MR144) et à moins de 1 m de profondeur71 (fig. 190 & 211). Ce
vestige, par ailleurs localisé à 2,20 m au nord de l’emprise de fouille située
sur la place voisine, et du mur MR13172 (fig. 190), se développe sur une
longueur d’environ 2,50 m. S’il ne fait aucun doute que cette maçonnerie
correspond pour partie à l’un des pans du chevet, orienté nord-ouest/sud-est
(fig. 241), l’organisation de celle-ci n’a guère été perçue dans cette fenêtre de
60 cm de large.
Fig. 211 3 rue Longepierre. Apparition

de l’arase d’une imposante maçonnerie
(MR51) en fond de tranchée (vue vers l’est).
Il est possible que l’extrémité ouest de ce massif coïncide avec le parement

interne du mur, compte tenu notamment de sa position sur le plan général
(fig. 190, 212 & 241). En revanche, les observations réalisées côté est, ne
mettant en évidence que l’étagement de deux lits de pose et l’usage d’un
(orientée vers le sud) de l’arase de maçonnerie mortier jaunâtre (US52), ne permettent guère d’interprétation (fig. 213 &
MR51 en fond de tranchée. © Y. Virlogeux, Inrap 214).
71. Alt. = 243,32 m NGF

72. Cf. infra Fouille de l’emprise d’une fosse de plantation d’arbres dans le chapitre suivant
consacré à la Place de la Sainte-Chapelle
II. Résultats 193
Fig. 213 & 214 3 rue Longepierre. Vues de 214

détails de l’extrémité est de la maçonnerie
(MR51) en fond de tranchée (vues vers le sud
et l’ouest). © Y. Virlogeux, Inrap
213
En complément notons l’existence d’un lit de chaux de 3 à 5 cm d’épaisseur

s’étirant sur quelques mètres (fig. 215), visible en coupe 10 à 15 cm au-dessus
du niveau d’arase (US50). Nous aurons l’occasion de revenir en détail sur
les horizons surmontant les vestiges de la Sainte-Chapelle dans le chapitre
consacré aux résultats de la fouille (cf. infra).
Fig. 215 3 rue Longepierre. Aperçu des niveaux

de chaux indurés (MR52) recouvrant l’arase
de maçonnerie MR51. (vue vers le sud-est).
5, rue Longepierre
Log 18
L’installation d’un regard en béton dans l’axe de la chaussée, face au n° 5 de
la rue, nous a permis d’enregistrer des informations stratigraphiques jusqu’à
3,20 m de profondeur (log 18 : fig. 190 & 217). Lors du creusement, un mur
est d’abord apparu vers -1,30 m sur le flanc sud de l’excavation (MR96),
puis, vers -1,80 m, un horizon dense constitué de pierres et de fragments
de TCA qui s’avéra construit (US97) fut traversé par le godet de la pelle
hydraulique (fig. 216). Au vu des conditions d’intervention, les horizons
archéologiques ne purent qu’être synthétisées sous forme de log.
Fig. 216 5 rue Longepierre. Apparition en fond

de creusement du sol aménagé MR97, vers
1,80 m de profondeur, au nord du mur MR96,
visible sur le bord droit du cliché (vue vers l’est).
© S. Forel, Inrap
Fig. 217 Rue Longepierre. Log 18.

Fig. 218 5 rue Longepierre. Vue générale

(vers l’ouest) des US archéologiques du log 18.
217 S N
244 m Sous 80 cm de tout-venant contemporain, on rencontre d’abord un remblai

limono-argileux brun sombre (US166) contenant de nombreuses pierres,
des dallettes et des graviers. D’une puissance d’environ 1 m, et bien que peu
Sable et
homogène, l’aspect général et la teinte de sa matrice évoquent de la « terre
tout-venant à jardin » (fig. 217 & 218). A partir de -1,80 m on trouve un aménagement
243.50 de dallettes calcaires, parmi lesquelles quelques fragments de dalles sciées
caractéristiques de la période antique, épaisses de 3 à 4 cm et hautes de 14
à 20 cm (SL97). Cet horizon, surmonté d’une couche de gravier orangé
induré, s’apparente à un hérisson désorganisé, de 20 à 25 cm d’épaisseur.
243
218
US 166 médiéval ?
242.50
SL 97
242
US 98
US 99
US 100
antique
241.50
US 101
?
241
Fig. 217 Rue Longepierre. Log 18

II. Résultats 195
Sous celui-ci, l’US98 est un niveau induré de béton de chaux, blanc

jaunâtre, incluant quelques cailloux et graviers. Il mesure environ 7 cm
d’épaisseur. L’US99 est constitué d’un matériau assez proche, bien que
plus meuble, de teinte grisâtre, d’une quinzaine de centimètres, incluant de
nombreuses poches verdâtres. L’US100, d’une épaisseur équivalente qui lui
fait suite, est un horizon sableux beige. Tout ou partie de ces trois dernières
unités, pourraient constituer une couche de préparation du sol construit
SL97 (fig. 219).
Fig. 219 5 rue Longepierre. Log 18 : vue de

détail du « sol » SL97. © Y. Virlogeux, Inrap
L’US101, individualisée à partir de 2,40 m de profondeur, est constituée

d’un lit de moellons calcaires, incluant des fragments de TCA, dont des
tuiles, évoquant des gravats de démolition. Cette couche de matériaux a
été identifiée sur une quarantaine de centimètres d’épaisseur, mais la partie
inférieure de la stratigraphie, qui atteint -3,20 m, n’a pu être clairement
caractérisée (fig. 217).
Bien que révélant des indices ténus (fragments de dalle sciée ou de tegula),
nous pensons pouvoir attribuer les unités stratigraphiques enregistrées dans
la partie basse de ce log (US97 à US101) à la période romaine, notamment
en raison de leur position altimétrique. Quant à l’US166 qui surmonte
l’ensemble, et bien que nous n’ayons pu l’analyser de façon satisfaisante,
elle pourrait avoir été mise en place, au moins pour sa partie la plus
profonde, dès la seconde moitié du Moyen Âge, sans certitude. Aucun
élément mobilier complémentaire (poterie) ne nous permet de préciser ces
datations approximatives.
Vestiges de la sacristie de la Sainte-Chapelle

MR96
À proximité du log 18 précédemment décrit, la face nord des vestiges
d’un mur orienté est/ouest (MR96) a été dégagée sur une longueur
de 2,90 m (fig. 190 & 220, page suivante). Son arase se situe à 1,30 m de
profondeur. La maçonnerie, assez peu soignée, est composée de blocs
calcaires grossièrement équarris, associés à quelques pierres mises en
forme vraisemblablement remployées, et de module variable (20 x 10 à
50 x 12/15 cm). On remarque également quelques fragments de grès rose,
l’ensemble étant lié par un mortier sableux beige, gravillonneux. On compte
jusqu’à 12 à 13 assises irrégulières, pour une hauteur apparente de 1,35 m
(fig. 221, page suivante). La base du mur semble se poursuivre en profondeur,
au-delà de la cote maximale de -2,65 m jusqu’à laquelle nous avons pu
l’observer. L’ouverture ultérieure d’une tranchée perpendiculaire vers le sud,
nous a permis de mesurer la largeur de la maçonnerie à son niveau d’arase,
soit 1,05 m.
Outre la phase de destruction du bâtiment qu’il supportait, la moitié

supérieure du mur est également tronquée à l’est et à l’ouest par des
tranchées de réseau. Par ailleurs, compte tenu du mode opératoire de
l’entreprise à cet endroit, aucune relation entre les US du log 18 et la
maçonnerie n’a pu être observée. Nous verrons, en reportant le relevé
de ces vestiges sur les plans anciens à notre disposition (fig. 31), qu’ils
correspondent vraisemblablement aux fondations du mur nord de la
sacristie de la Sainte-Chapelle (fig. 241).
Fig. 220 5 rue Longepierre. Vue générale

(vers le sud-ouest) des vestiges du mur MR96.
Fig. 221 5 rue Longepierre. Vue de détail

(vers le sud) de l’assemblage peu soigné des
moellons du mur MR96. © Y. Virlogeux, Inrap
MR30 & US50

Bien que relativement peu conséquents, le relevé des vestiges du mur
MR30, tels qu’ils apparaissent sur le plan général, et sa restitution (fig. 190)
sont le fruit de quatre interventions successives réparties sur plusieurs
mois, réalisées au gré de l’avancement du chantier et de la progression des
branchements de réseaux. Déjà particulièrement malmenés par d’anciennes
installations de conduites, la cohérence des lambeaux de maçonnerie mis au
jour dans l’étroiture des tranchées ne fut pas toujours aisée à discerner.
II. Résultats 197
Concernant la partie identifiée dans l’emprise de la rue Longepierre,

arbitrairement délimitée côté sud par la palissade de chantier, il s’agit tout
d’abord d’un court tronçon de parement (fig. 222), d’une longueur de 60 cm,
correspondant à la largeur de la tranchée, 6 m à l’est de la maçonnerie
MR51 du chevet de la chapelle. L’arase du mur MR30 apparaît seulement
à 55 cm de profondeur (fig. 223). La tranchée perpendiculaire voisine,
orientée nord/sud, ne révèlera que le blocage interne de celui-ci, que nous
retrouverons sur la place, quelques mètres plus au sud73. D’une largeur
Fig. 222 & 223 5 rue Longepierre. Aperçu d’un
restituée de 1,10 m, cette maçonnerie correspond au mur occidental de la
court tronçon du parement occidental du mur sacristie (fig. 241), détruite dans la première décennie du xixe siècle en même
MR30. © Y. Virlogeux, Inrap temps que la Sainte-Chapelle voisine.
222 223
En avant du parement du mur, une couche de « béton » de chaux (US50) se

développe côté ouest, que nous n’avons pu véritablement sonder (fig. 224).
Elle apparaît vers 90 cm de profondeur, et constitue vraisemblablement
le prolongement vers l’est du même horizon identifié au niveau du massif
MR51.
Fig. 224 5 rue Longepierre. Vue zénithale du

parement occidental du mur MR30. On aperçoit
l’US50, principalement constituée de chaux, au
contact du mur. © Y. Virlogeux, Inrap
73. Cf. chapitre suivant Place de la Sainte-Chapelle / Surveillance de travaux

MR115 & 117

Plusieurs structures maçonnées, quelque peu énigmatiques, ont été mises en
évidence à l’occasion du creusement d’une tranchée bordant le « podium »
du théâtre sur sa face nord-ouest (fig. 190, 225 & 226).
MR115, la construction la plus profonde, décrit un angle (fig. 227). Les
maçonneries qui la constituent semblent ne présenter un « parement » que
sur leur face interne (fig. 228). Il pourrait donc s’agir à nouveau des vestiges
d’une fosse d’aisances. La largeur des murs est comprise entre 23 et 30 cm.
Fig. 225 & 226 5 rue Longepierre. Vues
La partie dégagée de cet aménagement mesure hors-tout 83 x 53 cm, qui
générales des maçonneries MR115 et MR117, selon toute logique apparaît avoir été tronqué par la construction du
vers l’est et le sud-est. © Y. Virlogeux, Inrap théâtre, sans doute dès 1811.
225 226
►Fig. 227 5 rue Longepierre. Vue zénithale

(orientée vers l’ouest) des maçonnerie MR115
et MR117. © Y. Virlogeux, Inrap
►Fig. 228 5 rue Longepierre. Vue de détail

(vers le sud-ouest) du parement interne de la
II. Résultats 199
Quant à la maçonnerie MR117, apparue en inclusion dans le mur du

podium du théâtre (fig. 229), elle se développe à 55 cm de profondeur, sur
43 cm de hauteur pour une largeur de 1,13 m. Il semble s’agir des vestiges
d’une construction antérieure, noyée dans le massif du podium, et dont
l’interprétation demeure délicate. D’un point de vue stratigraphique MR117
apparait postérieur à MR115, celui-ci se trouvant à une altitude inférieure
(fig. 227). Nous ne disposons toutefois d’aucun élément de datation.
Fig. 229 5 rue Longepierre. Aperçu (vers l’est)

de l’insertion de la maçonnerie MR117 dans le
massif du podium du théâtre. © Y. Virlogeux, Inrap
Au nord de la maçonnerie MR115, un niveau de chaux (US116) de

25 cm d’épaisseur maximale, se développe vers 1,05 m de profondeur,
sous MR117 et jusqu’aux abords de la maçonnerie MR165. Cet horizon
blanchâtre pourrait correspondre à un sol de travaux, équivalent à l’US50
précédemment identifiée à une altitude équivalente.
Fig. 230 5 rue Longepierre. Aperçu fugace

(vers le nord-est) d’une maçonnerie courbe
(MR165). © Y. Virlogeux, Inrap
Enfin, dans un souci d’exhaustivité, nous mentionnons un court tronçon de

maçonnerie décrivant une portion d’arc de cercle énigmatique (MR165),
évoquant au mieux le parement intérieur d’un puits (cuvelage) ou
d’une citerne, dont il ne resterait qu’un échantillon (fig. 190 & 230). Nos
possibilités d’intervention furent, une fois de plus, très limitées.
5-7, rue Longepierre
Voûte 24 et mur MR163

La maçonnerie MR24 est une voûte à arc brisé (fig. 233), tronçonnée
perpendiculairement à son axe par le creusement d’une tranchée destinée à
la pose d’une conduite d’eau, les vestiges occupant donc chacun des deux
flancs (fig. 190, 231 & 232). Le sommet de l’extrados, supportant aujourd’hui
une canalisation, se situe 73 cm sous le niveau de circulation actuel de la
rue (Cf. log 34 : fig. 234). Les claveaux sont des pierres plates de 40 cm de
longueur moyenne et de 7 à 15 cm de large. Ce sont des moellons calcaires
assemblés à l’aide d’un mortier jaunâtre, fait de chaux, de sable et de
gravier, incluant même quelques fragments de TCA.
Fig. 231 5-7 rue Longepierre. Aperçu (vers

l’est) des vestiges de la maçonnerie MR24 de
part et d’autre de la tranchée. © S. Forel, Inrap
Fig. 232 5-7 rue Longepierre. Apparition à

faible profondeur de la maçonnerie d’une voûte
à arc brisé et de l’un de ses murs de soutien
(MR24 & MR163). © S. Forel, Inrap
Fig. 233 5-7 rue Longepierre. Vue de détail

(vers le sud) de la partie supérieure de la
maçonnerie MR24 et de son arc brisé.
© S. Forel, Inrap
II. Résultats 201
Seul le mur occidental (MR163) de cette chambre voûtée a pu être

clairement identifié, bien que très partiellement dégagé sur seulement 25 cm
de haut (fig. 234 & 235). Les éléments constituant cette maçonnerie sont
de même nature que les claveaux. Sa largeur est au moins égale à 60 cm.
Le symétrique de ce mur de soutènement n’est matérialisé, à l’est, que par
une concentration de mortier, associée à quelques petits blocs pour partie
▼Fig. 234 Rue Longepierre. Log 34 (MR24 & arrachés. L’espace interne mesurerait ainsi de 1,20 à 1,50 m. En revanche,
163). © Y. Virlogeux, Inrap nous ne pouvons estimer aucune autre dimension de cette structure.
est ouest
Asphalte
244 m
Réseau Remblais modernes
243.50
MR 24
MR 163
243
0 50 cm
►Fig. 235 5-7 rue Longepierre. Vue générale

(vers le sud-est) de la partie visible des Fig. 234 Rue Longepierre
maçonneries MR24 & MR163. © S. Forel, Inrap Log 34 (MR 24 & 163)
Un vide d’environ 23 cm de haut est encore matérialisé sous l’intrados

de la voûte, l’essentiel du volume interne étant comblé de matériaux
hétérogènes, dont des gravats de démolition. Nous avons pu distinguer
une paroi perpendiculaire, au-delà de la limite sud de la tranchée, sans
pouvoir en mesurer l’éloignement. Au vu des proportions, rien n’interdit
a priori qu’il s’agisse du mur MR113 (Cf. infra), enregistré quelques mois
plus tard dans la tranchée voisine, et localisé à environ 1,20 m (fig. 190).
Ainsi, bien que destiné à l’évidence à d’autres fonctions, celui-ci pourrait
avoir matérialisé l’extrémité de cette structure voûtée. Nous pourrions alors
mettre en relation le mur MR163, qui la soutient à l’ouest, avec les éléments
de maçonnerie disloquée (MR114), identifiés en avant (au nord) du mur
MR113 (fig. 239 & 240).
Aucun élément ne nous permet de dater cette construction. En revanche,

les proportions relativement modestes de cette aménagement, son niveau
d’apparition peu profond, ainsi que son emplacement au milieu de la rue,
évoque une nouvelle fois une fosse d’aisances, probablement d’époque
moderne.
Mur MR113
La maçonnerie MR113, apparue à la base d’une tranchée, d’axe est/ouest et
d’aspect fruste (fig. 236), s’apparente à la fondation d’un mur. Très malmené
par les multiples poses de réseaux, il a été observé sur une longueur de
4,15 m (fig. 190) et à une profondeur comprise entre 1 et 1,90 m. Rogné de
place en place, et bien que sa hauteur globale soit plus importante, sa partie
visible ne dépasse guère 65 cm, notamment en raison d’un fond de tranchée
très irrégulier. Les blocs calcaires peu calibrés qui le constituent, mesurent
de 5 à 16 cm de haut pour une longueur comprise entre 20 et 72 cm, et
présentent une taille grossière (fig. 237). Les 7 assises visibles par endroit
sont donc irrégulières. Les échantillons de mortier observés s’apparentent à
un béton beige grisâtre incluant des graviers. À l’extrémité est, un bouchon
de béton et de pierrailles interrompt la maçonnerie sous un drain en terre
cuite.
Fig. 236 5-7 rue Longepierre. Vue générale

(vers le sud-est) de la « maçonnerie » MR113.
Fig. 237 5-7 rue Longepierre. Vue de détail

(vers le sud-est) de la partie la moins perturbée
de la maçonnerie MR113. © Y. Virlogeux, Inrap
II. Résultats 203
Bien qu’orienté comme le mur MR96, et dans une position voisine, il

apparaît peu probable que les deux maçonneries appartiennent à la même
construction. Une nouvelle fois la consultation du plan du secteur, illustrant
l’ouvrage de Jules d’Arbaumont, nous montre le doublement du mur de
Fig. 241 Rue Longepierre. Correspondance des
maçonneries mises au jour avec le plan de la
la sacristie par le mur de clôture général. Aussi, la différence d’alignement
Sainte-Chapelle et ses dépendances (extrait). des maçonneries MR96 et MR113, permet d’envisager que le premier
(d’après D’Arbaumont 1863). © Y. Virlogeux, Inrap corresponde à la sacristie et le second au mur de clôture (fig. 241).
MR 102
MR 144
MR 96 MR 113
MR 51
MR 30
MR 131
0 5m
Fig. 241 Rue Longepierre

En fond de tranchée,
Correspondance desun ensemble de
maçonneries blocsaucalcaires
mises jour (MR114) liées par un
avec le plan demortier blanc beige extrêmement
la Sainte-Chapelle compact,
et ses dépendances matérialise probablement le
(extrait).
départ d’un mur perpendiculaire MR113, et
(d’après àD’Arbaumont prenant naissance contre
1863)
celui-ci (fig. 190, 238 & 239). Compte tenu de sa localisation, et malgré son
aspect disloqué, il pourrait donc s’agir d’un vestige de mur d’orientation
nord-sud, correspondant à MR163 soutenant la voûte MR24, tel que nous
l’avons évoqué précédent (Cf. supra). En l’état, cette possible maçonnerie
mesure 54 cm de large, pour une longueur équivalente et une hauteur
Fig. 238 & 239 5-7 rue Longepierre.
Vues de détail (vers le sud et le sud-ouest)
de 30 cm (fig. 240). Les « relations » stratigraphiques de ces différentes
des maçonneries MR113 & MR114. constructions laissent supposer une antériorité de MR113 sur MR114, et
© Y. Virlogeux, Inrap donc sur la chambre MR24/163.
238 239
►Fig. 240 5-7 rue Longepierre. Vue zénithale

(vers le sud) de la maçonnerie MR114.
3.8 Place de la Sainte-Chapelle
stationnement, correspond à l’espace délaissé entre l’aile orientale de
l’Hôtel de Ville qui abrite aujourd’hui le Musée de Beaux-Arts rénové, et
le Grand Théâtre. Ces deux bâtiments ont été construits au xixe siècle, pour
partie sur les ruines de la chapelle ducale détruite après la Révolution, où
Philippe le Bon avait fixé le siège de l’ordre de la Toison d’Or en 1432
(D’Arbaumont 1863, p. 60-61). Délimitée au nord par la rue Longepierre,
et au sud par la rue Rameau, elle mesure 64 m de long, pour une largeur
moyenne de 19 m.
L’endroit, qui n’a jamais été reconstruit et se trouvait directement impacté
par les travaux de piétonisation, recélait donc a priori un fort potentiel
archéologique, bien que les ouvriers du xixe siècle aient cherché à récupérer
le maximum de matériaux du prestigieux édifice, parfois jusqu’à ses
fondations, tandis que les érudits guettaient fiévreusement l’émergence
d’antiquités qui viendraient enrichir leur collection lapidaire.
Concernant la surveillance de travaux, le creusement des tranchées de
réseaux a été réalisé en de multiples phases qui se sont échelonnées entre le
2/7/18 et le 28/2/2019. La fouille de l’emprise de la fosse de plantation s’est
quant à elle déroulée du 14/9 au 8/10/2018. Une proportion importante de
la place aura ainsi fait l’objet d’excavations, révélant une grande quantité
d’informations archéologiques (fig. 242). Outre les vestiges proprement
dits de de la Sainte-Chapelle et de la sacristie, mis en évidence dans la
partie nord de la place et dans l’emprise de la rue Longepierre, plusieurs
sépultures médiévales ont été enregistrées dans la moitié sud, dans un
espace correspondant à la nef de l’édifice aujourd’hui disparu. Un pan de
mur antique aura même été identifié dans le même secteur, à la faveur des
creusements les plus profonds.
3.8.2 Fouille de l’emprise d’une fosse de plantation d’arbres
3.8.2.1 Contexte général

Bien que limitée à une surface de 16,2 m², la fouille de l’emprise
d’une future fosse de plantation d’arbres, pour laquelle les procédures
d’archéologie préventive ont pu véritablement être mises en œuvre, nous
a permis d’étudier un tronçon de mur du chevet polygonal de la Sainte-
Chapelle (fig. 241 : MR131). Ce sondage dissymétrique, d’environ 5,50 x
3,80 m, localisé près de la limite nord de la place (fig. 242), était donc
susceptible d’atteindre les parties les plus anciennes de l’édifice gothique,
compte tenu de ce que nous savons du sens de progression des travaux de
construction, du chœur vers le portail74.
Les vestiges maçonnés occupent approximativement le tiers oriental de la
fenêtre ouverte (fig. 243 & 244). L’analyse de la stratigraphie des horizons
de remblais successifs, constitués pour certains de gravats antiques,
et de sols associés à cette maçonnerie (fig. 261 & 262), nous ont permis
d’approcher l’environnement de la chapelle au moment de sa construction,
mais également d’identifier le rehaussement du sol du chœur au gré de
l’avancement très lent des travaux. Les relevés mettent également en
évidence l’histoire récente de la place et les multiples macadamisations de
celle-ci postérieurement à la destruction de l’édifice, dont le niveau d’arase
général semble se situer à une profondeur voisine de 1 m dans cette partie
de la place, tel qu’il a été observé en plusieurs points (fig. 241).
3.8.2.2 Un tronçon de mur médiéval (MR131)
74. Cf. supra chapitre La Sainte-Chapelle / Bref historique d’une construction laborieuse dans
Contexte historique et bilan des connaissances
II. Résultats 205
Fig. 243 Place de la Sainte-Chapelle. Vue 243 244

zénithale (vers l’est) de la zone fouillée.
244.39
Fig. 244 Place de la Sainte-Chapelle. Plan

général de la fosse de plantation fouillée.
coupe nord
US 140
242.82 243.45
coupe nord
est
rie
coupe
onne
US 139
relevé de la maç
242.92
242.07
US 137
MR 131
242.45
US 139 243.36
coupe su 242.75
d
244.42
0 1m
▼Fig. 242 Dijon (21) - Piétonnisation 2018.
Place de la Sainte-Chapelle. Plan général des
vestiges. © A. Couilloud, Inrap
Fig. 244 Place de la Sainte-Chapelle

Voûte 24 MR 113 « Sol » XIII -XV s.
e e Plan général de la fosse de plantation fouillée
rempart
Horizons < XIIIe s.

Théâtre municipal
Longepierre
Horizons antiques
palissade
de chantier
MR 165
MR 96 MR 117
MR 118
Rue
MR 115
5
Log 18
MR 29 US 161
MR 30 MR 147
MR 142
Log 22
Place
du
US
US 140 146
de la
N
Sainte-Chapelle Coupe 27
MR 131 Sp 149 MR 145
MR 51 MR 151
Sp 148
US 138 Sp 150
Log 23 Log 24 Log 25 Log 26 Sp 158 Sp 157 Sp 156
Coupe 28
3
US 154 au
rése US 155
castrum
Sp 164
MR 144
N
US 162
0 50 m
Musée des Beaux-Arts

0 5m

Place de la Sainte-Chapelle
(© A. Couilloud)
II. Résultats 207
Description générale
L’arase du mur MR131 est apparu 92 cm sous le niveau de sol actuel au
niveau de la coupe nord de la fouille (fig. 245, 246 & 262), soit à une altitude
NGF de 243,46 m. Orienté nord/sud, il a été dégagé sur une longueur de
3,80 m. Constitué de deux parements faits de pierres taillées, enserrant un
blocage interne de blocs et d’éclats, sa partie supérieure mesure 1,26 m de
large. Présentant un profil dissymétrique, on compte jusqu’à quatre assises
conservées sur son flanc occidental, matérialisant une élévation d’environ
70 cm, tandis qu’on observe deux ressauts sur son côté est, beaucoup moins
dégagé (fig. 242).
Sa largeur « hors tout » visible, incluant le massif de fondation partiellement
dégagé à l’ouest, atteint ainsi 1,70 m. L’ensemble est principalement lié par
un mortier de chaux sablo-graveleux, beige-jaunâtre, clair. On remarque
sporadiquement quelques fragments de dallettes et du mortier de tuileau au
sein du blocage interne.
►Fig. 245 Place de la Sainte-Chapelle. Vue

générale (vers l’est) de la partie dégagée
du mur MR131 et aperçu de la coupe est.
▼Fig. 246 Place de la Sainte-Chapelle. Relevé

du mur MR131. © S. Forel, Inrap
nord-est sud-ouest
243 m 243 m
niveau de sol ?
242.50 242.50
0 50 cm
Fig. 246 Place de la Sainte-Chapelle.

Relevé du mur MR 131
(© S. Forel)
En confrontant rapidement les premiers relevés des vestiges mis au

jour avec le plan de la Sainte-Chapelle illustrant l’ouvrage de Jules
d’Arbaumont (1863), nous avons pu constater que le tronçon de mur
MR131 correspondait vraisemblablement au premier segment oriental
du chevet polygonal de l’édifice (fig. 241). La face visible de la maçonnerie
correspondait donc à l’intérieur de l’édifice. Un sondage complémentaire
a été réalisé en avant du massif de fondation (fig. 245), permettant d’en
préciser la constitution et d’identifier le matériau sédimentaire dans lequel
elle a été mise en place.
La face ouest du mur

Les blocs qui constituent l’appareil du mur, dont 4 assises sont ici
partiellement conservées et visibles sur la face ouest de la maçonnerie,
sont finement jointoyés. Leur face apparente mesure de 12 à 23 cm de
hauteur, pour une longueur variant de 15,5 à 71 cm. Ils sont assemblés en
lits réguliers, et le rang inférieur, au contact de la fondation, est constitué
des pierres les plus volumineuses (fig. 246 & 247). L’« horizontalité » de
celles-ci a manifestement été assurée par l’insertion de dallettes de réglage,
permettant de pallier aux irrégularités du massif sous-jacent. On constate
néanmoins une pente générale relativement marquée de la maçonnerie du
sud vers le nord, qui laisse perplexe. L’arase de la maçonnerie nous permet
par ailleurs de mesurer l’importance des blocs constituant le parement, qui
ne présentent donc qu’une seule face travaillée, ainsi que ceux formant le
blocage, majoritairement de plus petite taille.

Vue générale (vers l’est) du parement du
mur MR131 et des traces de taillant.
Si la fondation, constituée de blocs grossièrement mis en forme, présente

un aspect assez fruste, en revanche on distingue nettement les traces de
différents taillants sur les faces apparentes des pierres du parement (fig. 247).
Malgré un matériau calcaire d’apparence homogène et un soin évident
apporté à la maçonnerie, les quatre rangs conservés de l’élévation, tels qu’ils
apparaissent aujourd’hui, présentent en revanche une assez grande variété
de finition (fig. 248). Bien que le microrelief des pierres apparaisse amplifié
sur les clichés par un éclairage approprié, on n’a manifestement pas prêté
attention à cette hétérogénéité au moment de leur assemblage. Nous savons
par ailleurs que les aspérités des murs facilitent l’accroche des enduits,
mais n’en avons trouvé aucune trace, à l’exception d’indices d’un probable
niveau de sol (Cf. infra).
II. Résultats 209
Fig. 248 Place de la Sainte-Chapelle. Vue de

détail des traces de taillant du mur MR131.
Au moins trois types de finition ont été identifiées, layée (fig. 249), brettée
(fig. 250, 251 & 252) et « grain d’orge », la dernière étant la plus représentée
(fig. 248). Le taillant bretté, le plus récent, étant attesté depuis au moins le
Fig. 249 à 252 Place de la Sainte-Chapelle.
milieu du xiie siècle, ces observations n’apportent donc guère de précision
Vues de détail de finitions layée ou brettées du à la datation de la construction, que nous savons avoir eu lieu, pour cette
mur MR131. © A. Couilloud, Inrap partie de l’édifice, dans la première moitié du xiiie siècle.
249 250
251 252
Plusieurs pierres présentent des traces d’outils différentes (fig. 250), révélant
éventuellement un remploi et/ou un ajustement réalisé au moment du
montage du mur, les blocs pouvant néanmoins être préparés en atelier ou au
sortir de la carrière ; ceci confirmant qu’a priori l’état de surface (rugosité)
prime sur le moyen de l’obtenir.
La facture du massif de fondation tranche nettement avec celle de

l’élévation (fig. 253). Marquant un débord de l’ordre de 25 cm, le sondage
manuel réalisé en pied de mur a permis d’en dégager 5 assises, sur une
largeur de 1,30 m. Le sommet d’un sixième rang de pierres affleure en fond
de creusement, d’une profondeur de 70 cm, indiquant la poursuite de la
fondation au-delà de cette cote75.
L’assemblage plus sommaire des blocs employés, grossièrement mis en
forme, ménageait des espaces importants, comblés par une grande quantité
d’un mortier sableux beige-jaunâtre, incluant de petits graviers, et très
friable (fig. 254). La face visible des pierres était recouverte par endroit de
plusieurs centimètres de ce matériau, indiquant a priori une fondation
réalisée en tranchée étroite, ce qui fut confirmé par l’analyse des coupes
latérales du sondage76 (fig. 262, 276 & 277).
Fig. 253 & 254 Place de la Sainte-Chapelle. 253

Vues générale et de détail de la partie de la
fondation dégagée du mur MR131, contrastant
nettement avec la maçonnerie de l’élévation.
254
Une trace rectiligne horizontale discontinue d’un mortier blanchâtre, de 2

à 3 cm de largeur, a été observée dans la partie haute de la première assise
de l’élévation (fig. 246). Cet indice ténu, situé une vingtaine de centimètres
au-dessus du massif de fondation, pourrait correspondre à l’aménagement
75. Le point bas observé de cette fondation se situe à 242,07 m NGF

76. Cette tranchée a été creusée dans l’US 139
II. Résultats 211
d’un sol (dallage ?), dont l’altitude77 est tout à fait cohérente avec la
configuration générale des vestiges de maçonnerie dégagés. Il pourrait
s’agir approximativement du niveau de sol originel de l’édifice, qui semble
avoir connu, comme nous le verrons, un (ou plusieurs) rehaussement(s)
significatif(s).
Le côté est du mur

Bien que le flanc oriental du mur n’ait été que très partiellement dégagé,
on observe de ce côté une configuration particulière de la maçonnerie
présentant deux ressauts, clairement identifiés pour la moitié nord (fig. 244,
255 à 258, 262). Sous un premier rang de moellons matérialisant la base de
l’élévation d’une largeur de 1,30 m, l’assise sous-jacente présente un débord
de 7 cm, pour une hauteur de 12 cm. Mis en évidence sur une longueur de
1,50 m, ce premier ressaut s’interrompt de manière confuse au niveau d’une
concentration de mortier, marquant l’élargissement du mur à ce niveau
d’assise, à l’approche de l’angle, perceptible 1 m plus au sud (fig. 244, 255 &
256).
Fig. 255 Place de la Sainte-Chapelle. Vue

zénithale du mur MR131 (vers le sud) où
l’on aperçoit les ressauts sur son flanc est.
L’assise immédiatement inférieure, partiellement masquée par l’encombrante

US14078, déborde également, de façon plus irrégulière de 9 à 13 cm, pour
une hauteur visible d’environ 10 cm (fig. 244, 255 à 258, 262, pages suivantes).
Bien que présentant globalement un aspect moins soigné et quelques
irrégularités, notamment au niveau de son parallélisme avec la maçonnerie
sus-jacente, l’aménagement borde quant à lui toute la longueur dégagée
du mur, y compris le modeste départ de maçonnerie vers l’est, perçue dans
la partie sud. Les blocs constituant ce second ressaut, sont partiellement
nappés en surface d’un mortier de chaux grisâtre très compact, qui remonte
ponctuellement contre la base du parement du premier ressaut, et dans
l’angle du mur (fig. 259 & 260).
77. Ce « sol » se situerait à 242,98 m NGF

78. L’US140 est principalement constituée de blocs disposés pêle-mêle, issus de la démolition
de la chapelle ducale.
Fig. 256, 257 & 258 Place de la Sainte- 256 257

Chapelle. Vues générale et de détail (vers le
nord et l’est) des ressauts du flanc oriental du
mur MR131. © A. Couilloud, Inrap
258
On distingue en effet la naissance d’un tronçon de mur, a priori

perpendiculaire au principal, très modestement dégagé dans l’angle sud-
est de l’emprise de fouille. Son parement nord, le seul « visible » sur une
longueur de 23 cm, n’est matérialisé que par une pierre présentant une
finition brettée (fig. 260), et la poursuite du second ressaut précédemment
évoqué, dont l’angle est recouvert d’une épaisse concentration de mortier
Fig. 259 & 260 Place de la Sainte-Chapelle.
(fig. 259 & 260). S’il ne nous a pas été possible de mesurer l’importance
Vues de détail (vers l’est et le sud) de l’angle
du mur MR131. On remarque la continuité du
de cette maçonnerie, en revanche, ses caractéristiques sont en tout point
second ressaut, ainsi que l’insertion d’un bloc identiques à celles du mur MR131, et permettent d’en déduire que
présentant une finition brettée. © A. Couilloud, Inrap l’ensemble s’inscrit dans la même phase construction79.
259 260
79. Cette amorce de mur en retour n’a pas reçu de numéro spécifique
II. Résultats 213
3.8.2.3 Les unités stratigraphiques associées

Trois des côtés de l’emprise de fouille, présentant une stratigraphie
complexe, ont fait l’objet d’un relevé détaillé (fig. 244). 22 US ont ainsi été
individualisées (fig. 261), parmi lesquelles les unités 119 à 130 se superposent
à l’arase du mur MR131. Leur mise en place est donc clairement
postérieure à la destruction de la chapelle ducale, à l’instar de l’US140,
constituée de blocs de démolition du monument. Cette partie « récente »
de la stratigraphie est agrémentée de quelques creusements anecdotiques,
rassemblés sous le numéro 141.
La coupe nord, qui inclut le profil du mur MR131 tel que nous avons pu le
dégager, offre le panorama le plus complet des horizons anthropiques du
secteur, enregistrés sur une puissance cumulée de 2,30 m, depuis les horizons
Fig. 261 Place de la Sainte-Chapelle (fouille de
les plus anciens (US139), produits de la sédimentation intra-urbaine alto-
la fosse de plantation). Liste des informations médiévale, jusqu’au feuilletage de niveaux de place macadamisés d’époque
archéologiques enregistrées. © Y. Virlogeux, Inrap contemporaine (US119 à 127).
N° Nature de la structure Log Dimensions Epaisseur / élévation Niveau Description sommaire Datation
en plan (cm) / profondeur (cm) d'apparition (cm)
Mobilier C
14
SL 119 Sol de la place Fouille 12 à 18 -12 à - 20 Superposition de sols en gravier, de 2 à 5 cm d'épaisseur
SL 120 Sol de la place Fouille 5 à 12 - 20 à -32 Cailloutis concassé de calcaire blanc et graviers
SL 121 Sol de la place Fouille 7 à 11 -32 à -42 Superposition de revêtement en gravier, de 1 à 3 cm d'épaisseur
SL 122 Sol de la place Fouille 5 à 12 -34 à -50 Superposition de lits de gravier, de 1 à 4 cm d'épaisseur XIXe-XXe s.
US123 US Fouille 6 à 10 -50 à -58 Remblai limono-sableux XVIIIe s.
SL 124 Sol de la place Fouille 1à2 -56 à -62 Limon sableux beige incluant des éclats calcaires et de TCA
US 125 US Fouille 10 à 16 -58 à -68 Remblai caillouteux
US 126 US Fouille 0,5 à 2 -68 à -76 Nappage ponctuel de chaux en surface de 127
US 127 US Fouille 4 à 10 -70 à -78 Limon sableux gris foncé incluant de nombreuses pierres XIIIe-XIVe s.
calcaires
US 128 US Fouille 1 à 18 -80 à -98 Couche de chaux et de pierres brûlées
US 129 US Fouille 6 à 20 -76 à -82 Pierrier dans l'angle sud-est de la fouille XIIIe-XVIe s.
US 130 US Fouille 2 à 12 -72 à -100 Couche de sédiment limono-argileux brun foncé avec de IIIe s. (1ère
nombreux graviers, des éclats de TCA, des éclats calcaires. moitié ?)
MR 131 Maçonnerie Fouille l = 146 > 140 -92 à -104 Mur orienté N/S + amorce de retour perpendiculaire vers l'est
(chevet de la Sainte-Chapelle
US 132 US Fouille 20 à 66 -80 à -104 Remblai composé de moellons et pierres calcaires, fragments de fin IIe-IIIe s.
TCA et de dalles sciées
US 133 US Fouille 2 à 20 -110 à -130 Couche de sable et graviers jaune Xe-XIIIe s.
US 134 US Fouille 2 à 16 -106 à -176 Couche limoneuse, légèrement argileuse, noire, avec inclusions fin IIe-IIIe s. /
de graviers et de petites pierres Xe-XIIIe s.
US 135 US Fouille 10 à 50 -110 à -180 Couche de sable-limoneux et graviers litée jaune à gris IVe s. /
Xe-XIIIe s.
US 136 US Fouille 10 à 50 -80 à -144 Sédiment limono-sableux brun-gris, gravillonneux, contenant des Xe-XIIIe s.
fragments de dalles sciées et de TCA et des pierres calcaires
US 137 US Fouille 2 à 35 -138 à -150 Pierrier composé de fragments de dalles sciées, moellons
calcaires, fragments de TCA dans une matrice limono-sableuse
gris-noir
US 138 US Fouille 4à8 -162 à -180 Fine couche de mortier rose sableux délité 2nd quart du
IVe s.
US 139 US Fouille > 66 -166 à -188 Couche de limon argileux noir avec inclusions de graviers et de 2nd quart 413-551
petites pierres calcaires du IVe s. /
XIII -XIV s.
e e
US 140 US Fouille > 42 -84 à -102 Gravats de démolition incluant de gros blocs et des éclats
calcaires
ST 141 Fosses Fouille 15 à 40 -46 à -50 Série de creusements s'ouvrant en surface des sols 121 et 122 XVIIIe-XIXe s.
214
ouest est
244.50 m 244.50 m
119
120
244 244
121
122 122
124
124 123 141 124 123
Inrap · Rapport de diagnostic archéologique
126
125 125
141
127 127
243.50 128 243.50
130
132 140
MR 131
(élévation)
243 133 243
134
135
138 138
139
(avec plus de pierres)
242.50
1 : 100
MR 131
0 1m (fondation)
TF
140 139
coupe
242 Sondage en avant-plan

MR 131
1: 25
0 25 50 cm
Fig. 262 Place de la Sainte-Chapelle. Fouille

de la fosse de plantation : coupe nord.
Fouille de© la fosse de plantation : coupe nord
A. Couilloud, Inrap
(© A. Couilloud)
Bourgogne - Franche-Comté, Côte-d’Or, Dijon, 3 rue Michelet cour de l’ENSA
Sépultures médiévales liées au monastère de Saint-Bénigne. Des tombes des xi-xiiie siècles dans la cour de l’ENSA
II. Résultats 215
Les US contemporaines
SL119 se présente sous la forme d’une succession de lits de gravier, ocres
et gris, correspondant à différents états de sol récents de la place. Ceux-ci,
au nombre de 6, mesurent de 2 à 5 cm d’épaisseur. Ces niveaux de sol sont
extrêmement compacts, et l’ensemble atteint 15 à 18 cm d’épaisseur.
SL120 est un cailloutis concassé de calcaire blanc, accompagné de
gravier, dans une matrice sableuse blanc jaunâtre. Mesurant de 5 à 12 cm
d’épaisseur, cet horizon est également très compact. Il constitue également
la structure d’un sol de la place.
SL121 regroupe également une succession de lits de gravier, associés à
des matrices sableuses, grises à ocres. 4 à 6 horizons de matériaux, de
1 à 3 cm d’épaisseur, ont ainsi été identifiés, regroupés sous cette unité
stratigraphique (US121) de 7 à 11 cm d’épaisseur globale.
SL122 se présente encore sous la forme d’un feuilletage gravillonné,
incluant quelques cailloux épars, dans une matrice sableuse gris-clair à
beige. On compte de 1 à 4 lits successifs, de 1 à 4 cm d’épaisseur, pour une
puissance totale de 5 à 12 cm, le tout formant une couche extrêmement
compact. Dégagée en plan sur une petite superficie dans l’angle nord-est
de la fouille, la surface du lit supérieur présentait une inclusion de petits
fragments de faïence, incrustés dans la croûte de surface. La présence de ces
micro tessons est caractéristique d’un niveau de piétinement. On y trouve
également des fragments de faune, de métal, de verre, et même d’ardoise80.
L’US123 est une couche de limon sableux gris, incluant quelques poches
beiges, ainsi que de nombreuses petites pierres anguleuses, du gravier et
quelques fragments de TCA. Son épaisseur varie de 6 à 10 cm. Il semble
s’agir d’un niveau de remblai destiné au nivellement de la place, entre le
sol SL124 sous-jacent et SL122. Cette horizon contenait quelques tessons
de verre de bouteille, un fragment de grès, un de faïence, un fragment d’os,
ainsi qu’un tesson de céramique métallescente d’aspect antique.
SL124 est un lit de 1 à 2 cm d’épaisseur, constitué de limon sableux beige,
incluant des éclats calcaires et quelques fragments de TCA. La surface est
lisse et homogène. Il s’agit à l’évidence d’un sol de l’un des états de la place.
La surface était ponctuellement altérée, et de micro fragments de verre ont
été observés en surface, ainsi qu’une épingle et une monnaie.
L’US125 est une couche de pierres calcaires anguleuses de 4 à 18 cm de
long pour 1 à 3 cm d’épaisseur, associées à des gravillons dans une matrice
sableuse beige. Cet horizon, de 10 à 16 cm d’épaisseur, inclut quelques
cassons de TCA (tuile plate à crochet, carreau glaçuré), de rares micro
fragments d’ardoise, quelques morceaux de pierres en calcaire fin blanc et
tendre, et du verre. Il s’agit à l’évidence d’un remblai de nivellement pour la
mise en place du sol SL124, la surface de ce remblai apparaissant aplanie et
mise à niveau.
L’US126 est un lit de chaux de 0,5 à 2 cm d’épaisseur. Il s’apparente à un
nappage accidentel, et n’a probablement aucune fonction. Il s’étale de façon
discontinue principalement dans l’angle nord-est de la fouille, et s’intercale
entre les US125 et US127. Sa surface est lisse et homogène. À l’ouest, ce
niveau de chaux disparaît en s’affinant en surface de l’US127. Celle-ci
présente, à cette jonction avec l’US126, des traces de chauffe en surface
(pierres bleutées où rubéfiées, mottes de chaux...).
L’US127 est constituée d’un limon sableux gris foncé, contenant de
nombreuses pierres calcaires anguleuses, du cailloutis et des graviers. Son
épaisseur varie de 4 à 10 cm. Nous avons collecté et/ou observé, un mobilier
fragmenté et divers. Il s’agit de cassons de céramique (sigillée, glaçurée…),
de TCA, des micro fragments d’ardoise, d’os, de fer... dont un clou.
80. Les quelques éléments céramiques identifiables sont contemporains (xixe-xxe s.). Cf. infra
Expertise de la vaisselle en terre cuite médiévale et contemporaine dans Études spécialisées
L’US128 est une couche de chaux, incluant des pierres brûlées, d’aspect
fondu. Son épaisseur varie de 1 à 11 cm. Elle est présente en plan le long
de la berme nord (fig. 263 à 265), et disparaît à environ 1 m en avant du
bord de fouille. Elle recouvre en partie le mur MR131, et sa surface est
irrégulière. Celle-ci apparaît lisse au niveau des concentrations de chaux,
et plus chaotique avec les résidus de pierre. Elle s’apparente à un nappage
en surface de l’US130. De manière générale, elle se présente de façon
discontinue à la surface du mur, sous la forme de mottes de chaux éparses,
et de pierres fondues, jusqu’à former une concentration dans l’angle sud-est
de la fouille (jusqu’à 18 cm d’épaisseur ; fig. 266). Cette unité contenait une
monnaie et un peu de faune.
Fig. 263 à 265 Place de la Sainte-Chapelle. 263

Panorama de la coupe nord, en cours de
fouille. On remarque notamment l’horizon de
chaux (US128), qui matérialise probablement
un niveau de circulation de chantier,
immédiatement postérieur à la destruction de
la Sainte-Chapelle. La partie inférieure de la
coupe semble principalement constituée de
gravats antiques (US132 : blocs, dalles sciées,
tegulae…). © A. Couilloud, Inrap
264
265
II. Résultats 217
L’US129 est constituée d’une couche de pierres calcaires dispersées,

accompagnées d’un sable graveleux jaunâtre. Localisée dans l’angle sud-
est de la fouille, elle n’est figurée que sur la coupe orientale (fig. 266 & 267).
Elle s’apparente à un remblai qui semble participer au comblement d’une
dépression. On y a collecté quelques tessons de céramique à pâte sombre.
L’US130 est une couche de sédiment limono-sableux brun foncé (avec des
reflais oranges…), incluant de nombreux graviers, des cassons de TCA,
ainsi que des éclats calcaires. Elle mesure de 2 à 12 cm d’épaisseur, et nappe
le remblai US132 ainsi que l’arase du mur MR131. Sa surface est compacte
et relativement lisse, évoquant le piétinement. On y a trouvé des fragments
de TCA, de la céramique à pâte sombre, de la sigillée et de la faune. La
Fouille de la fosse de plantation : coupe est.
composition des US 130 et 128 évoque des sols de travail, probablement
associés aux chantiers de démolition (Sainte-Chapelle) ou de construction
Fig. 267 Place de la Sainte-Chapelle. Vue voisin (« salle de spectacle »), engagés dans les premières décennies du
générale de la coupe orientale. © A. Couilloud, Inrap xixe siècle.
266
nord sud
244.50 m 244.50 m
119
creusement
très récent
120
244 244
121
122
124 123
125
126
128 127
129
243.50 140 243.50
130 128
140
MR 131
(retour vers l’est)
1 : 100
0 1m 243
140
MR 131
1: 25
0 25 50 cm
coupe

267 Fouille de la fosse de plantation : coupe est
(© A. Couilloud)
L’US140 regroupe un ensemble de gros blocs de pierre calcaire (jusqu’à

84 x 35 x 40 cm), localisé à l’est du mur MR131 (fig. 268). Parmi ceux-
ci, certains présentent un module équivalent ainsi que des traces de
taillants identiques aux pierres de parement du mur. Ils sont accompagnés
de moellons et d’éclats calcaires de toutes tailles. L’ensemble apparaît
déstructuré et, pour partie, associé à un sable graveleux beige-jaunâtre,
s’apparentant à du mortier effrité. Il s’agit manifestement de gravats
de démolition, peut-être du mur MR131, et vraisemblablement encore
« en place ». Certains blocs demeurent reliés entre eux par du mortier de
chaux blanchâtre compact (fig. 269). Une partie de ces matériaux recouvre
les ressauts du mur MR131, et sont apparus sous l’US130 (fig. 262 & 269), à
une altitude sensiblement équivalente au niveau d’arase de la maçonnerie.
Reconnu sur 42 cm d’épaisseur en limite de fouille, son extension n’a pu
être circonscrite. Toutefois, des matériaux présentant une configuration
similaire seront identifiés 3 m plus à l’est (log 22 : US143 ?), lors de l’une des
multiples phases de surveillance de travaux (Cf. infra).

générale des blocs formant l’US140.

d’un conglomérat de blocs liés par du mortier
formant l’US140. © A. Couilloud, Inrap
Étant donné leur position stratigraphique, notamment par rapport à l’arase

du mur MR131, l’ensemble des unités que nous venons d’évoquer sont
postérieures (ou contemporaines) à la première décennie du xixe siècle,
période à laquelle la chapelle ducale a été démolie, les matériaux de
construction ont été récupérés et les « fouilles » archéologiques réalisées.
II. Résultats 219
Les US antérieures à la destruction de la Sainte-Chapelle

L’US132 est un remblai qui s’appuie contre la face ouest du mur MR131.
Sa mise en place est donc postérieure à sa construction. Essentiellement
composé de matériaux d’origine antique, il regroupe des moellons calcaires,
des cassons de TCA (tegula, imbrex), ainsi que des fragments de dalles
sciées (fig. 270 & 273). La matrice de cette unité est sableuse, de teinte
grise. Son épaisseur varie de 40 à 60 cm. Cette couche de « démolition »,
qui s’épaissit dans l’angle sud-ouest de la fouille, comble en partie ce
qui s’apparente à une dépression (fig. 271 & 272), couvrant notamment
les horizons US133 et US136. Parmi le mobilier recueilli, on compte
notamment des fragments d’os de faune et de la céramique (pâte sombre,
sigillée, métallescente).

détail de la partie basse de la coupe nord
et des US antérieures à la destruction de la
Sainte-Chapelle. On remarque notamment
l’US132 constituée de gravats antiques.
L’US133 est un horizon constitué de sable et de gravier jaunâtre. Son

épaisseur varie de 10 à 20 cm. Elle inclut des fragments de dalles sciées, de
Vue générale de la coupe sud, avant le
faune, de céramique (commune à pâte claire, et à pâte sombre). Localisée à
creusement du sondage dans l’angle sud-ouest. l’ouest du mur MR131 et contre celui-ci, elle est sous-jacente à l’US132, et
© A. Couilloud, Inrap a été identifiée sur les bermes sud et nord.
est ouest
244.50 m 244.50 m
119
220 Campagne 2018-2019
120
244 121 121 244
122 122
141 141 141 141
141 123 123
125 125
128
243.50 243.50
130
132
MR 131 133
(élévation) 136
243 243
134
1 : 100 137
0 1m 135
MR 131
140 (fondation)
138
139
139 242.50
MR 131
1: 25
0 25 50 cm
coupe
N
Fig. 272 Place de la Sainte-Chapelle. Fouille

de la fosse de plantation : coupe sud.
Fouille de la© fosse de plantation : coupe sud
A. Couilloud, Inrap
(© A. Couilloud)
II. Résultats 221
L’US134 est une couche limoneuse, légèrement argileuse

273
et sombre, incluant des graviers et de petites pierres. Elle
contient des charbons de bois, et son épaisseur atteint 8 cm.
Le mobilier prélevé est constitué de faune, de TCA antique et
de céramique (dont de la métallescente), du verre et quelques
scories. Présente au contact du parement ouest du mur
MR131, elle forme une lentille qui disparaît progressivement
vers l’ouest sur la coupe nord, mais semble se poursuivre en
profondeur côté sud.
L’US135 est constituée de sable et de gravier, de teinte

jaunâtre, incluant des pierres calcaires ainsi que de nombreux
fragments de mortier rose. Elle présente un pendage est/
ouest marqué sur la coupe sud, et son épaisseur moyenne
avoisine les 30 cm. On constate en son sein une alternance
de niveau limono-sableux gris à jaune-beige. Le mobilier
récolté comprend de la faune, de la céramique antique, dont
des fragments d’amphore et de sigillée, de la TCA, du métal,
du mortier de tuileau, et quelques scories. Elle constitue un
niveau de remblai très meuble, qui butte également contre
le parement ouest du mur MR131. A cet endroit, elle est
comprise entre le niveau sombre précédemment décrit
(US134), et une couche de mortier rose sous-jacente (US138).
274 275

L’US136 correspond pour partie au comblement d’une probable dépression
de détail de la coupe sud et notamment de
l’US132 constituée de gravats antiques. (fosse ?) dont on perçoit le profil sur la coupe sud. Mise en évidence en
© A. Couilloud, Inrap plan dans l’angle sud-ouest de la zone de fouille, elle semble se développer
à l’extérieur de celle-ci (fig. 274 & 275). Son comblement hétérogène évoque
l’apport de matériaux successifs, se recouvrant les uns les autres (US137,
Vue générale de la dépression comblée de
gravats (notamment US135 & US137) dans
puis US136, puis US132). L’unité 136 prend l’aspect d’une couche limono-
l’angle sud-ouest de l’emprise, avant et après sableuse brun-gris, contenant des fragments de dalles sciées, de TCA et
sondage. © A. Couilloud, Inrap de moellons calcaires, ainsi que du gravier. Le mobilier collecté comprend
des fragments de TCA antique, d’enduit peint (rouge), de faune, de poterie
(paroi fine à motif, pâte sombre à dégraissant blanc... ), de métal (clou).
Cette US n’a été identifiée que dans la berme sud.
L’US137 est un pierrier, visible en plan et en coupe, localisé dans l’angle

sud-ouest du sondage, sous l’US136. On constate en effet une grande
concentration de fragments de dalles sciées, de moellons calcaires, et de
TCA antiques. La matrice est limono-sableuse gris-noir, meuble, incluant
des charbons de bois millimétriques et des graviers. On remarque en surface
des moellons, des dallettes grises, ou rose à rougeâtre. L’épaisseur de cette
couche atteint 35 cm.
L’US138 est un liseré de mortier rose sableux, localisé à l’ouest du mur
MR131, sous le remblai US135 et sur le niveau de terre sombre US139. Sur
le relevé de la coupe nord, son épaisseur varie de 3 à 5 cm. Egalement mis
en évidence dans le sondage réalisé dans l’angle sud-ouest de l’emprise, où
il atteint 8 cm d’épaisseur, il semble avoir recouvert une surface importante.
À l’instar des horizons 128 et 130, sa composition évoque moins un
aménagement qu’un sol de périphérie de chantier. Le mobilier associé
comprend de la céramique (pâte commune grise) et de la faune.
L’US139 est un niveau limono-argileux brun-noir, contenant des graviers, de

petites pierres calcaires, et des charbons de bois. De plus en plus limoneuse
à mesure que l’on descend dans son épaisseur, la base de cette couche n’a
pas été atteinte. Elle n’aura donc été testée que sur une puissance de 58 cm,
dans un sondage restreint, réalisé contre le parement ouest du mur MR131.
Nous avons ainsi pu constater que la fondation de celui-ci est installée dans
ce niveau de terre sombre (US139), assimilable à une terre de jardin, qui a
été excavée à cet effet. Des concentrations de mortier jaunâtre surabondant
plaquées contre les faces apparentes des pierres ont été observées, comblant
grossièrement l’espace compris entre la maçonnerie et le flanc d’une
tranchée de fondation étroite (fig. 262, 276 & 277).
Fig. 276 Place de la Sainte-Chapelle. Vue Le mobilier comprend pêle-mêle de la faune, du métal, des fragments
générale de la stratigraphie (vers le nord) et de poterie, dont de la sigillée à motif, des tessons à couverture glaçurée
notamment des US138 & 139 au contact du
« par aspersion », ainsi que des blocs de calcaire tendre associés à du
mur MR131. © A. Couilloud, Inrap
mortier rose, de la TCA et du verre. La poterie médiévale, globalement
attribuée aux xiiie-xive siècles et prélevée à proximité du massif de fondation,
de détail (vers le sud) des US138 & 139 au permet de confirmer, s’il en était besoin, que ces vestiges correspondent bien
contact du mur MR131. © A. Couilloud, Inrap au second édifice81 construit par les ducs de Bourgogne.
276 277
II. Résultats 223
À propos de quelques creusements « récents » et autres « perturbations »

Une série de « fosses » anecdotiques sont apparues en surface des sols
SL121 & SL122. Identifiées sur les coupes nord et sud (fig. 262 & 272) et
d’un intérêt médiocre, elles ont été regroupées sous le numéro US141. Il
s’agit probablement, pour la plupart, du négatif d’aménagements tardifs en
surface de la place. Elles sont comblées par un sédiment sablo-graveleux,
gris clair, incluant quelques éclats calcaires. L’une de ces structures contenait
de nombreux tessons de faïence (assiette, pot de chambre…), du verre et du
métal (clou, épingle, rondelle percée en alliage cuivreux).
Outre ces fosses de petite taille, un creusement important, dont le bord
oriental tend à se confondre avec le flanc ouest de notre sondage, a
été figuré sur notre relevé de la coupe nord (fig. 262, 278 à 280). Cette
coïncidence n’a pas été sans poser des problèmes de stabilité de la coupe
ouest (que nous n’avons pas relevée) et d’interprétation, resté irrésolu. À
cet égard, la réalisation d’un sondage dans l’angle sud-ouest de l’emprise,
notamment destiné à tester la dépression caillouteuse identifiée en plan
(fig. 244 & 274) n’a guère apporté d’éléments de compréhension quant à la
mise en place de ces matériaux et des creusements associés.

Vues générale et de détail de la « fosse »
qui s’ouvre en limite du bord ouest de notre
sondage. © A. Couilloud, Inrap
279 280
3.8.2.4 Quelques déductions chronologiques

L’analyse de la superposition des différentes unités identifiées et leur
association avec le mur MR131, que nous savons correspondre au second
édifice, plus vaste, construit au début du xiiie siècle, permet d’appréhender
leur logique de mise en place, et leur rôle. Notons au passage qu’aucun
indice de la chapelle « primitive » n’a été observé au cours de ce chantier.
Identifiée dans la partie la plus profonde de notre zone de fouille, l’US139
n’a fait l’objet que d’un modeste sondage (fig. 262, 276 & 277). Contrastant
avec les remblais sus-jacents, sa richesse en matière organique, sa relative
homogénéité sur une épaisseur conséquence, et l’inclusion dégressive de
fragments lithiques en profondeur, suggèrent une évolution lente, sur place,
de ce sédiment, s’apparentant de la terre à jardin. Incluant des éléments
tardo-antiques et bénificiant d’une datation 14C réalisée sur un fragment
de faune concluant à une datation des ve-vie siècles82, ces matériaux
pourraient être en place depuis le très haut Moyen Âge. Un indice de
découpe particulière sur un os de faune, identifiée dans le cadre de l’étude
archéozoologique, corrobore par ailleurs une attribution alto-médiévale à
cet horizon83.
Localisé approximativement 5 m en avant des remparts, ce sédiment urbain
se serait donc développé à la faveur de l’espace laissé libre aux pieds des
fortifications, à l’emplacement d’un éventuel fossé84, évoqué par Grégoire
de Tours, dont le profil se serait progressivement sédimenté. Cet espace
« préservé » pourrait avoir constituer une partie du terrain dont disposait
le Duché dans le dernier tiers du xiie siècle, époque à laquelle le projet de
construire une chapelle vit le jour85. Mais le mobilier céramique, découvert
dans cet horizon au niveau de la tranchée de fondation du mur MR131, et
daté au plus tôt du xiiie siècle, permit de confirmer qu’il s’agissait bien de la
base du second édifice.
Les traces d’accroche de sol (mortier) détectées sur les pierres de la première
assise de l’élévation (fig. 246) sont très probablement contemporaines de
cette première phase de construction (du second édifice !) débutée par le
chevet. On peut raisonnablement supposer l’installation d’un dallage,
important mesuré entre l’altitude de ce premier dallage et celle du sol de la
nef qui atteint plus de 1,50 m86 (fig. 328).
Ainsi, bien que constitué majoritairement de gravats de démolition antique,
l’US132, qui atteint une quarantaine de centimètres d’épaisseur côté nord,
et dont le sommet coïncide avec le niveau d’arase du mur, pourrait avoir été
mis en place au bas Moyen Âge, et avoir servi à rehausser le sol du chevet
de la chapelle, afin d’assoir un nouveau dallage, dont nous n’avons trouvé
aucun indice.
Deux horizons particuliers superposés (US128 & 130) scellent ensuite
l’ensemble des niveaux archéologiques médiévaux. Incluant une quantité
importante de chaux, ils s’apparentent clairement à des niveaux de
circulation de chantier, et sont manifestement constitués de petits éclats
calcaires et de mortier délité issu de la destruction de la Sainte-Chapelle.
Des concentrations de gravats plus importants sont d’ailleurs conservées à
proximité (US140). Quant aux US 119 à 127, il s’agit d’une succession de
remblais et de sols macadamisés, témoignant de l’aménagement de la place
et de ses multiples réfections, dans le courant des xixe et xxe siècles.
82. Résultat : 413AD (95,4 %) 551AD

83. Cf. infra, Étude archéozoologique réalisée par David Cambou
84. dont nous n’avons trouvé aucun indice au cours de cette surveillance de chantier…
86. Cf. infra chapitre Surveillance du creusement des tranchées de réseaux / Sud de la place
II. Résultats 225
3.8.3 Surveillance du creusement des tranchées de réseaux
À l’instar des rues concernées par cette campagne de requalification

urbaine, la place de la Sainte-Chapelle a fait l’objet d’une rénovation de
quelques réseaux existants, mais surtout de l’installation de nombreuses
nouvelles conduites, et autres gaines en attente, dont celles destinées à
collecter les eaux pluviales provenant des toits du musée des Beaux-Arts,
fraichement métamorphosé. Les creusements les plus importants sont donc
Fig. 281 Place de la Sainte-Chapelle
(surveillance des tranchées de réseaux). Liste
majoritairement situés dans la moitié sud de la place, mais la conservation
des informations archéologiques enregistrées. des horizons archéologiques sur une grande partie de celle-ci a permis
© Y. Virlogeux, Inrap l’enregistrement d’indices mis au jour à faible profondeur (fig. 242 & 281).
N° Nature de la structure Log Dimensions Epaisseur / Niveau Description sommaire Datation

en plan élévation / d'apparition
(cm) profondeur (cm) (cm) Mobilier C
14
MR 29 Maçonnerie > 94 -70 à -82 Mur de petits moellons calcaires grossièrement

équarris, lié à MR30
MR 30 Maçonnerie > 62 -50 à -78 Mur N/S de moellons calcaires (sacristie), lié à MR29
MR 118 Maçonnerie l = 95 > 98 -70 Mur de moellons calcaire et de blocs en réemploi, lié
à MR29
US 142 US 22 > 60 -120 Massif de maçonnerie (?) informe. Equivalent à US140

ou MR131 (?)
US 143 US 22 > 92 -88 Remblai de démolition constitué de nombreux blocs,

pierres et éclats calcaires, associé à MR142
MR 144 Maçonnerie -106 Arase de maçonnerie du chevet de la Sainte-Chapelle
MR 145 Maçonnerie > 30 -50 Mur E/O dont seul le parement nord a pu être observé.
Maçonnerie du portail de la Sainte-Chapelle ?
US 146 US 27 > 120 -65 Probable comblement d'une fosse d'épierrement d'un
pilier de la Sainte Chapelle
MR 147 Maçonnerie > 120 -174 Mur orienté E/O probablement antique
SP 148 Sépulture 27 15 -51 Reliquat de sépulture N/S tronçonnée par la tranchée
SP 149 Sépulture 27 17 -47 Ossements en connexion d'un individu orienté E/O, 1396-
tête à l'est et bras repliés sur le ventre 1445
SP 150 Sépulture 27 10 -43 Sépulture orientée N/S avec 1 individu tête au sud.
MR 151 Maçonnerie 27 l = 55 > 70 -130 Mur N/S constitué de 2 parements de moellons

calcaires, antérieur à la Sainte-Chapelle du XIIIe s.
US 152 US 27 115 -20 Remblai lité, alternance de sédiments sablo-gravil-

lonneux
US 153 US 27, -130 Remblai limono-argileux gris-noir, avec gravillons et

28 pierres calcaires
US 154 US 27, -48 à -90 Remblai argilo-limoneux gris noir un peu gravillonneux Xe-XIIIe s.
28
US 155 US 27, 68 -22 à -43 Couche de chaux hétérogène mêlée à du calcaire

28 blanc, fin, concassé, anguleux dont des fragments de
blocs taillés
SP 156 Sépulture 28 L = 170 37 -22 Sépulture orientée N/S avec 1 individu tête au sud, en
appui contre le bord de la fosse
SP 157 Sépulture 28 32 -21 Sépulture orientée N/S avec 1 individu tête au sud
SP 158 Sépulture 28 22 -26 Sépulture orientée N/S avec 1 individu tête au sud
US 159 US > 15 -280 Couche d'incendie au contact du mur antique MR147 320-419
US 160 US 30 < ép < 80 -30 à -58 Ensemble de remblais hétérogènes modernes au nord XVIIIe-
de SP158 XIXe s.
US 161 US 100 Remblai sablo-limoneux gris-beige dans l'angle sud-est

de la place
US 162 US 100 -55 Remblai limono-argileux, sableux, gris-noir, avec

quelques pierres calcaires, au pied de la façade du
musée
SP 164 Sépulture -25 Sépulture orientée N/S avec 1 individu tête au sud.
3.8.3.1 Nord de la place

l’emprise de la rue Longepierre (MR51 & MR144) et de la fosse de
plantation que nous venons d’évoquer (MR131), le creusement des
tranchées de réseaux qui sillonnent la place, ont fait apparaître au nord
du rempart du castrum, plusieurs autres vestiges de murs complémentaires
(fig. 242), concernant notamment la sacristie et ses abords.
Log 22
Le log 22 a été enregistré à l’occasion d’une excavation de 3 x 2,50 m
(fig. 282 & 283), destinée à la pose d’une chambre enterrée, localisée 3 m à
l’est de notre zone de fouille et du mur MR131. Sous le même « feuilletage »
de remblais et de sols de place, d’épaisseur variable (US119 à 127), reposant
sur un horizon de chaux, présent entre 77 et 88 cm de profondeur (US128),
une couche de gravats de démolition (US143) est apparue. Cette unité est
constituée de nombreuses pierres, des blocs et des éclats de calcaire, dont
des fragments de pierres taillés, sur lesquels nous avons pu observer des
traces de taillant(s), le tout mêlé à une matrice sablo-gravillonneuse gris-
beige, terreuse en surface.

générale (vers l’ouest) du creusement
destiné à la pose d’une chambre en béton
et du log 22. On aperçoit à la base de la
coupe la « maçonnerie » MR142 et l’US143.
Fig. 283 Place de la Sainte-Chapelle. Log 22.

sud nord
244
US 119 à 127
contemporain
243.50 US 128
US 143
243
MR 142 médiéval ?
Fig. 283 Place de la Sainte-Chapelle. Log 22

II. Résultats 227
De nature instable, cet ensemble de matériaux recouvre une probable

maçonnerie MR142. Celle-ci, localisée dans la partie ouest du creusement,
apparaît vers 1,20 m de profondeur (fig. 283), sous la forme d’un massif de
moellons manifestement assemblés, sans parement ni bord identifiables
(fig. 282 & 284). Il est constitué de blocs calcaires liés par un mortier de
chaux sableux, gravillonneux, de teinte beige-jaunâtre. 3 à 4 rangs de
pierres sont visibles au maximum dans l’angle nord-ouest du décaissement.
Bien que l’équivalence soit possible, notamment au vu de la nature
géologique similaire des éléments en présence, il demeure toutefois
hasardeux d’associer avec certitude MR142 et l’US143 avec MR131 et
l’US140 de la fosse de plantation voisine.

générale du flanc nord du creusement destiné à
la pose d’une chambre en béton. On aperçoit à
gauche, à la base de la coupe, la « maçonnerie »
MR142 aux pierres orangées (Sainte-Chapelle),
et à droite le mur MR30 aux blocs grisâtres
(sacristie), dont on distingue le parement ouest.
Une seconde maçonnerie, de teinte grisâtre, apparaît en coupe dans la

berme nord, dans la partie orientale du creusement. Arasé vers 78 cm de
profondeur, il s’agit à l’évidence du mur MR30, partiellement mis au jour
quelques mois plus tôt, à l’occasion du creusement d’une tranchée nord/
sud (fig. 242 & 286). Associé au mur MR96, mis en évidence dans la rue
Longepierre (Cf. supra), ils constituent les vestiges de la sacristie de la
Sainte-Chapelle (fig. 241).
Maçonneries 29, 30 et 118

Les maçonneries MR29, MR30 et MR118 ont été mises au jour dans la
partie nord-est de la place, par tronçons, au fur et à mesure de l’avancement
du chantier et de la pose progressive des multiples réseaux, principalement
dans deux tranchées parallèles orientées nord/sud (fig. 242).
Dans la première de ces tranchées les vestiges
de deux murs, appartenant en fait à une même
construction, sont d’abord apparus (MR29
& MR30) de part et d’autre d’une conduite
d’eau destinée à être remplacée (fig. 285). Leur
niveau d’arase se situe vers -70 cm sous le
niveau actuel de l’asphalte. Notre intervention
dans un contexte très humide et boueux nous a
contraint à ne dégager ces vestiges que de façon
sommaire.
◄Fig. 285 Place de la Sainte-Chapelle. Vue

zénithale (vers l’est) des maçonneries MR29 et
MR30. © A. Couilloud, Inrap
L’ensemble est composé de moellons calcaires sommairement mis en forme.

Dans le cas de MR30, ils sont scellés par un mortier de chaux et de sable,
beige-jaunâtre, très compact, incluant des graviers. La hauteur conservée
et dégagée de ce mur atteint 52 cm. L’essentiel de ces matériaux agglomérés
s’apparente à un blocage de maçonnerie (fig. 285). Au niveau de la berme est
de la tranchée, un second chicot de maçonnerie, dont seul un petit segment
du parement sud a pu être dégagé, présente un blocage lié par un mortier
sableux jaunâtre, incluant de probables fragments de tuileau (MR29). Il
s’agit de petits moellons calcaires grossièrement équarris. Sa hauteur visible
atteint ici 42 cm.
Après le remplacement de la conduite (fig. 285), il nous aura finalement été
possible de dégager l’ensemble de l’arase, et d’apprécier le raccord en arc
de cercle de la maçonnerie MR29, globalement orientée nord-ouest/sud-est,
avec le massif MR30.
La tranchée a été prolongée vers le nord dans un deuxième temps, afin

de raccorder la conduite nouvellement installée dans la rue Longepierre.
Finalement, les vestiges difformes de MR30 seront identifiés sur une
longueur d’au moins 5,60 m, révélant principalement le cœur de la
maçonnerie (fig. 286), sans aucune portion de parement visible (à l’exception
d’un très court tronçon évoqué supra ; fig. 222 à 224). Dans sa partie nord,
débouchant sur l’emprise de la rue Longepierre, la maçonnerie apparaît vers
50 cm sous le niveau de circulation actuel, tandis que la tranchée ne dépasse
guère 1,10 m de profondeur. La largeur du massif informe dégagé, déjà
fortement perturbé par les réseaux existants, ne dépasse guère 45 cm. On
identifie 7 à 8 assises de moellons, constitutifs du blocage du mur. Côté rue,
les blocs sont de taille très variable, liés par un mortier sableux jaunâtre,
le massif se trouvant recouvert de place en place par un béton gris induré
moderne, notamment à l’approche vers le nord d’un réseau EDF.
Fig. 286 Place de la Sainte-Chapelle / Rue

Longepierre. Aperçu (vers le sud) du blocage du
mur MR30, dans une tranchée reliant la place à
la rue. © A. Couilloud, Inrap
Deux maçonneries complémentaires (MR29 & MR118), se raccordant à

angle « droit » (fig. 287 & 288), sont apparues dans une seconde tranchée,
contiguë à celle où la jonction des tronçons MR29 et MR30 avaient été
préalablement dégagée.
II. Résultats 229
287 288
▲Fig. 287 & 288 Place de la Sainte-Chapelle. MR29 présente deux parements sans blocage interne (fig. 287 & 291), sa
Vues générales du raccord des maçonneries largeur se réduisant ici à une trentaine de centimètres. Le mur est constitué
MR29 et MR118. © A. Couilloud, Inrap
de moellons calcaires de dimensions variables, de 5 à 10 cm de hauteur, 20 à
30 cm de longueur et 15 à 40 cm de largeur. Le « parement » le mieux visible
présente un assemblage irrégulier et non assisé. Il a cette fois été dégagé sur
une hauteur de 94 cm.
MR118, présentant une nouvelle orientation divergente (fig. 242) et une
troncature vers le sud-ouest, est constitué de deux parements enserrant
un blocage interne, le tout atteignant 80 cm de large (fig. 288 à 290). Il
est également constitué de moellons calcaires de module varié, incluant
quelques blocs en remploi (14 à 20 cm de longueur, 4 à 8 cm de hauteur ;
les éléments remployés pouvant atteindre 70 cm de long, pour 10 à 20 cm
▼Fig. 289 & 290 Place de la Sainte-Chapelle.
de haut). Le parement nord a été dégagé sur 98 cm de haut, et présente
Aperçu des deux « parements » du mur MR118. un assemblage irrégulier, ainsi que des placages de mortier grisâtre
© A. Couilloud, Inrap surabondant. Sa face sud n’est visible que sur une hauteur de 75 cm de haut.
289 290
291
◄Fig. 291 Place de la Sainte-Chapelle.

Aperçu du « parement » nord-est du mur MR29.
L’environnement sédimentaire englobant ces vestiges de construction

est principalement constitué de remblais hétérogènes difficilement
Fig. 292 Place de la Sainte-Chapelle. Bouteille
interprétables en raison du caractère multi-remanié de l’endroit. On
en grès découverte environ 6 m au sud de
MR29, à faible profondeur. © A. Couilloud, Inrap remarque toutefois, dans l’extrême angle nord-est de la place (au niveau
de la palissade de chantier), la présence d’un sédiment sombre vers 1 m
de profondeur, a priori pour partie organique, similaire à celui observé au
niveau du log 18 dans la rue Longepierre (US166).
Cet ensemble de maçonneries se situe au niveau du raccord du bâtiment

de la sacristie avec l’absidiole nord-est de la chapelle (fig. 241 & 329), ce
qui explique sans doute en partie cette configuration insolite de murs
disparates, présentant des orientations divergentes, ou une largeur évolutive
et un parcours sinueux (MR29). Aucun élément ne nous permet de préciser
la datation de ces constructions, que nous savons avoir connu de multiples
évolutions.
Le prolongement vers le sud des deux tranchées dont il vient d’être

question, longeant le théâtre dans la moitié orientale de la place (fig. 242),
n’ont révélé aucun indice archéologique complémentaire, sinon la
découverte, vers -70 cm, d’une bouteille en grès à environ 6 m au sud de la
maçonnerie MR29 (fig. 292).
3.8.3.2 Sud de la place

L’installation du réseau pluvial sur la place de la Sainte-Chapelle,
nécessitant des creusements atteignant 3 m de profondeur à l’endroit
de la pose des regards, a été l’occasion d’enregistrer sommairement la
stratigraphie générale de la place en plusieurs points, et de découvrir
notamment des vestiges de la période romaine, ainsi que plusieurs
sépultures du bas Moyen Âge, localisées à l’emplacement de la nef de la
chapelle ducale.
Les vestiges d’un mur antique

MR147
Le mur MR147, d’orientation est/ouest, est apparu vers -1,75 m sur le
flanc sud de l’une des excavations les plus importantes (fig. 242). Il a pu être
partiellement dégagé sur une largeur d’environ 2,50 m et une hauteur de
1,20 m, jusqu’à près de 3 m de profondeur (fig. 293). Seul son parement nord
étant visible, son épaisseur n’a pu être mesurée.

générale (vers le sud) du mur MR147,
dégagé dans la partie sud-est de la place.
II. Résultats 231
Ce vestige de bâtiment était surmonté par des niveaux de remblais

hétérogènes, dont pour partie des gravats de démolition incluant quelques
ossements humains dispersés (US146). La tranchée voisine, ultérieurement
creusée en direction du sud-est, a révélé un remblai limono-sableux
(US161), incluant des gravillons et des pierres calcaires, ainsi que quelques
ossements. Limitée toutefois à une profondeur de 1,10 m, elle n’a pas atteint
l’arase du mur MR147.
La partie visible, et temporairement accessible du parement de celui-ci

(fig. 294), a pu être observé en détail sur 60 cm de hauteur. 7 assises ont ainsi
pu être approchées, avant la poursuite du creusement, correspondant à des
rangs de moellons, dont la hauteur mesure du haut vers le bas, 6, 10, 6, 5,
11 et 9 cm, le dernier n’étant perçu qu’incomplètement sur 6 cm.
Les joints mesurent 2 à 3 cm d’épaisseur. Ils sont lissés et débordent un
peu sur les pierres. Il s’agit d’un mortier de chaux beige, gravillonneux,
très compact. L’ensemble du mur semble avoir brûlé, les pierres présentant
presque toutes des traces de rubéfaction ; certaines semblent même avoir
éclaté sous l’effet de la chaleur. Ce qui implique que nous sommes bien en
présence d’une élévation et non d’une fondation. Les éventuels niveaux
de sol associés à cette construction sont donc à chercher à une cote
altimétrique inférieure à celle atteinte (-2,95 m).
Par ailleurs, une concentration de sédiment de teinte sombre, riche en
charbons de bois (US159), a été mise en évidence dans la partie basse du
creusement (vers -2,80 m), contre la maçonnerie dont la base n’a pas été
rencontrée. Contenant de nombreux fragments de tegulae et d’imbrices
brûlées, cet horizon a fait l’objet d’une datation 14C, nous permettant de
l’attribuer au Bas-Empire romain87.

détail de la partie supérieure du mur MR147,
en cours de dégagement. © A. Couilloud, Inrap
Les témoins d’une fosse de récupération de matériaux de construction

(US146)
En progressant vers l’ouest, l’US146 identifie une masse de remblais
hétérogènes, incluant notamment des ossements humains pêle-mêle entre
0,67 et 1,10 m de profondeur, et semble correspondre au comblement
d’une dépression dont le périmètre a pu être relevé en plan (fig. 242).
Cette unité, que l’on perçoit nettement vers 65 cm de profondeur, sous le
feuilletage de sols macadamisés de la place, est principalement constituée
d’un mélange de pierres accompagnées de mortier délité et de sédiment
grisâtre, s’apparentant à des gravats de démolition. Les limites de cette
vaste fosse, qui s’étend sur environ 4 m de long et occupe toute la largeur de
87. Résultat : 320AD (82,0 %) 419AD

la tranchée ouverte, présentent des bords d’abord sub-verticaux, évoquant

une « tranchée » de récupération. Cette hypothèse est d’ailleurs corroborée
par sa localisation, qui correspond à l’emplacement de l’un des piliers de
Fig. 295 à 300 Place de la Sainte-Chapelle.
la Sainte-Chapelle (fig. 329), ainsi que par sa position stratigraphique. De
Divers fragments lapidaires provenant de multiples fragments architecturaux délaissés ont par ailleurs été observés, et
l’US146 (LA - 043356 - 9). © A. Couilloud, Inrap pour certains prélevés, au sein de ce remblai (fig. 295 à 300).
295 296 299
297 298
300 Les sépultures mis au jour

7 sépultures ont été identifiées dans cette partie de la place.
Découvertes au moment du creusement de la tranchée la plus
impactante, les individus et les limites parfois visibles de leur
fosse, n’ont pu être observés et traités qu’en coupe. En fonction
de leur orientation par rapport à celle de la tranchée, les tombes
ont été sectionnées longitudinalement (SP149, SP156, SP157
et SP158) ou transversalement (SP148 & SP150). Elles sont
présentées de manière schématique sur le plan général88.
La majorité des individus sont orientés nord/sud avec la

tête au sud, répondant ainsi à la disposition originale de la
Sainte-Chapelle. Au vu de la conservation d’une superficie
significative du « sous-sol » de la nef, dans le périmètre des coupes 27 et 28,
plusieurs sépultures ont vraisemblablement été emportées avec le volume
des matériaux de la tranchée, sans avoir été détectées, à l’exception de
l’individu SP164, furtivement aperçu, et dont seule la localisation a pu être
enregistrée (fig. 242) .
88. Découvertes de façon totalement fortuite lors de la surveillance de travaux, les sépultures
n’ont pu bénéficier que d’une étude archéo-anthropologique réalisée a posteriori par Annamaria
Latron (Cf. infra dans Études spécialisées).
II. Résultats 233
La coupe 27 et son environnement

Au moins 3 sépultures ont été perturbées par cette portion de tranchée est/
ouest (fig. 242). Les deux individus SP148 et SP150, orientés nord/sud, ont
été traversés transversalement (fig. 301). Seule le second (SP150) présente des
ossements préservés de part et d’autre de la tranchée (fig. 307 & 308). Quant
à la tombe SP149, il s’agit d’un individu « curieusement » allongé est/ouest,
partiellement dégagé sur le flanc sud (fig. 305 & 306), et dont la mise en place
aurait pu perturber la sépulture SP148, qui lui serait alors antérieure, sans
certitude.
L’extrémité orientale de la coupe 27 est d’abord occupée par l’US146,
précédemment évoquée (« tranchée » de récupération), et dont la mise
en place semble avoir tronqué l’US152, un remblai lité, présentant une
alternance de sédiment sableux ou gravilloneux (fig. 301 & 302). Puis, une
concentration d’ossements (SP148), pour partie tronqués et déplacés, se
développant sur une épaisseur de 15 cm pour 40 cm de long, a d’abord été
détectée vers 50 cm de profondeur, masquant partiellement une portion
de squelette en place (fig. 303). Les os des pieds encore en connexion d’un
Fig. 301 Place de la Sainte-Chapelle. Coupe individu orienté nord/sud (avec la tête au sud) furent ensuite identifiés et
n° 27. © A. Couilloud, Inrap partiellement dégagés sur le flanc nord de la tranchée.
ouest est
SP 150 SP 148 Sol actuel : asphalte
244.50 m 244.50 m
a
a
b
244 155 244
creusement
moderne réseau
154 154 152 146

243.50 243.50
243 MR 151 153 243

153
243.50 243.50
1: 50
0 1m
a : niveaux de sols de la place (cailloutis)

b : concentration d’ossements humains (SP 148)

Coupe n° 27
(© A. Couilloud)
▲Fig. 302 Place de la Sainte-Chapelle. Vue ▲Fig. 303 Place de la Sainte-Chapelle.

générale de la partie orientale de la coupe 27, Apparition de l’individu SP148 sur le flanc nord
où l’on aperçoit, à gauche, ce qu’il reste de de la tranchée. © A. Couilloud, Inrap
l’individu SP148 et en bas les moellons du mur
MR151. © A. Couilloud, Inrap
Situés dans un environnement très perturbé, le comblement de la tombe, qui

englobent les modestes vestiges du squelette, semble constitué d’un remblai
lité de démolition, incluant pierres et graviers dans une matrice sableuse
grise, ainsi que des lits de chaux ou de mortier blanchâtre (fig. 303). Les
limites de la « sépulture » apparaissent donc diffuses.
La sépulture SP149 est apparue sur le flanc opposé aux modestes restes de
SP148 (fig. 304). Cet individu présente donc la « particularité » d’être orienté
de façon perpendiculaire aux sépultures SP148 et SP150, mais également
à l’axe de la chapelle ducale. Enfoui à 47 cm de profondeur, il semble
pourtant bien appartenir à la même ère chronologique.
Fig. 304 Place de la Sainte-Chapelle. Où l’on

aperçoit la sépulture SP149 à gauche (côté
sud de la tranchée) et ce qu’il reste de l’individu
SP148 à droite (côté nord). © A. Couilloud, Inrap
Les ossements, pour partie en connexion, se répartissent sur 62 cm de long

et 17 cm de haut. Des éléments d’un bras, et la position de l’avant-bras
gauche replié sur le ventre, ont permis de déduire l’orientation particulière
Aperçu de la sépulture SP149, orientée est/
du squelette, avec la tête à l’est (fig. 305 & 306). Le sédiment au contact des
ouest, identifiée sur le flanc sud de la tranchée. os est comparable au remblai lité dans lequel se trouve SP148. Les limites
© A. Couilloud, Inrap d’une fosse restent difficiles à percevoir.
305 306
II. Résultats 235
L’individu SP149 a bénéficié d’une analyse radiocarbone permettant

d’attribuer la sépulture à la première moitié du xve siècle89, une date tout à
fait cohérente avec l’histoire de la construction de la Sainte-Chapelle.
Les vestiges de la sépulture SP150, orientée nord-sud et tronçonnée

transversalement par le creusement de la tranchée, sont apparus en coupe,
70 cm à l’ouest de SP148, et une cinquantaine de centimètres sous le
niveau de sol de la place. Les tibiae et fibulae sectionnés de l’individu, sont
visibles sur le flanc nord (fig. 307 & 309), tandis que des éléments de bassin
apparaissent côté sud (fig. 308). Le squelette est superposé à une couche
Vestiges de la sépulture SP150, répartis sur
les deux flancs la tranchée : au nord, vue des
principalement constituée de chaux de 7 cm d’épaisseur, recouvrant un
tibias et fibulas tronçonnés ; côté sud, des cailloutis beige à blanchâtre, lité, incluant du gravier, des éclats calcaires
éléments du bassin. © A. Couilloud, Inrap anguleux, dont des fragments de « pierre d’Asnières » (US155).
307 308
Les ossements se répartissent dans une fosse qui ne mesure

plus que 23 cm de large, car partiellement recoupée par une
tranchée de réseau, côté est (fig. 301 & 307). Aucun élément
ne nous permet de dater cette sépulture, sinon à la considérer
approximativement contemporaine des précédentes.
◄Fig. 309 Place de la Sainte-Chapelle. Vue de

détail (vers le nord) des vestiges de la sépulture
SP150. © A. Couilloud, Inrap
89. Résultat : 1396AD (90,9 %) 1445AD

MR151 est un mur orienté nord/sud, apparu à 1,30 m de profondeur

(fig. 310). Sa section, identifiée sur le flanc nord de la tranchée, mesure
55 cm de large, et 70 cm de hauteur visible. On distingue deux parements
de moellons calcaires, comptant jusqu’à 7 assises apparentes, enserrant un
blocage interne fait de pierres et d’éclats anguleux. L’ensemble est lié par un
mortier de chaux, sableux, beige.
Fig. 310 Place de la Sainte-Chapelle. Aperçu

des vestiges du mur MR151, dégagé sur le
flanc nord de la tranchée. © A. Couilloud, Inrap
Compte tenu de sa localisation dans l’axe de la nef de la chapelle ducale

(fig. 329), et stratigraphiquement positionné sous les sépultures datant a
priori du bas Moyen Âge, nous pouvons en déduire que la construction
de cette partie de l’édifice, soit l’extrême fin du xive siècle90, constitue un
terminus ante quem. Par ailleurs, l’arase de la maçonnerie MR151 est
recouverte d’un remblai argilo-limoneux sombre (US154), dans lequel deux
fragments de céramique ont été collectés et datés des xe-xiiie siècles91.
De part et d’autre de ce mur, on observe un remblai limono-argileux gris-
noir, incluant quelques pierres calcaires (US153 : fig. 301). Nos possibilités
d’intervention limitées ne nous ont pas permis d’en déduire leur chronologie
relative.
L’US152 est un remblai lité, présentant une alternance de sédiment sableux

ou gravilloneux, beige, gris ou noirâtre, incluant quelques pierres. Sa mise
en place semble s’être opérée entre celles de SP148 et de l’US146.
L’US155 est un niveau de chaux, ou de mortier délité. Il apparaît à 43 cm
de profondeur et mesure 32 cm d’épaisseur. De couleur beige sur 25 cm,
recouvert d’un nappage de 7 cm d’épaisseur de chaux blanche, il présente
des litages irréguliers sur la longueur. Ces derniers incluent des éclats
de calcaire anguleux mêlés dans la masse, donc quelques fragments de
pierre d’Asnières concassée. Cette unité se poursuit vers le nord, et nous
verrons, sur la coupe 28 (fig. 313), que d’autres fosses sépulcrales l’entament
(SP156, SP157 & SP158). À l’instar de l’US12892, cette accumulation de
matériaux s’apparentant à des déchets de construction, évoque un niveau de
circulation de chantier.
L’US153 est un sédiment que l’on observe de part et d’autre du mur
MR151. Il s’agit d’un remblai limono-argileux gris-noir, incluant des
gravillons et quelques pierres calcaires.
L’US154 est localisée ici entre la sépulture SP148 et le mur MR151. Il s’agit
d’une argile limoneuse gris-noir, un peu gravillonneuse. La différence entre
91. Cf. infra Expertise de la vaisselle en terre cuite médiévale et contemporaine dans Études
spécialisées
92. Cf. supra chapitre Fouille de l’emprise d’une fosse de plantation d’arbres
II. Résultats 237
ces deux dernières unités (US153 & US154) n’a pas toujours été aisée à
discerner. Elles se poursuivent d’ailleurs toutes deux vers le nord, et nous les
retrouverons d’abord sur la coupe 28 (fig. 313), et au-delà… (fig. 328).
À noter la découverte d’un fragment d’autel dans l’US154 (Cf. encadré).
Fragment d’autel (LA-043356-0010) Christophe Gaston, Inrap
Il s’agit d’un fragment d’autel votif ou funéraire en calcaire tendre

(fig. 310 & 311). Cet élément appartient à un angle du corps de
l’autel, toutes les autres faces sont manquantes. Il présente un
cadre mouluré sur sa face principale, délimitant généralement un
champ épigraphique qui semble ici avoir été laissé vide. La moulure,
sous forme d’un talon, est de profil classique. Le même cadre est
simplement ébauché, sous la forme de deux traits incisés, sur la face
latérale.
◄Fig. 311 Place de la Sainte-Chapelle.

Fragment d’autel, prélevé dans l’US154
(LA-043356 - 10). © A. Couilloud, Inrap
▼Fig. 312 Place de la Sainte-Chapelle.

Fragment d’autel (US154). © Ch. Gaston, Inrap
PROFIL 1/2
LA-043356-0010 0 10 cm
1/5 e
Les sépultures de la coupe 28

4 nouvelles sépultures (SP156, SP157, SP158 & SP164) ont été identifiées
à l’occasion du creusement de la tranchée nord/sud qui fait suite à la
précédente (fig. 242 & 313). 3 d’entre elles, visibles sur le flanc oriental
du creusement, ont pu bénéficier d’une intervention sommaire et d’un
enregistrement photographique. En revanche, seule la localisation de la
quatrième (SP164) a pu être enregistrée.
Contrairement aux sépultures localisées au niveau de la coupe 27 (fig. 301),
le contour des fosses est ici facilement identifiable et leur comblement
contraste nettement avec les matériaux encaissant (fig. 314 & 320),
permettant notamment de mettre en évidence leur très faible profondeur
d’apparition (21 < pf < 26 cm ; fig. 313). Cette dernière donnée suggère
d’ailleurs la proximité altimétrique du sol de la nef de la chapelle ducale
avec le niveau de circulation actuel de la place (fig. 328).
Les sépultures SP156, SP157 et SP158 ont été creusées pour partie dans
l’US155 précédemment décrite. Elles sont toutes comblées d’un sédiment
semblable, composé d’un limon sableux gris, gravillonneux, incluant
de petites pierres calcaires accompagnées de nodules de chaux. Les
individus sont orientés nord/sud, avec la tête au sud. Bien que le nombre
de tombes identifiées soit peu important, l’implantation de celles-ci
répond manifestement à une organisation dont on perçoit la répartition
géométrique et les alignements (fig. 242 & 313). On notera également
l’absence de superposition d’individus ou d’indice de remploi des tombes,
malgré la pérennité pluriséculaire de l’édifice.
La sépulture SP156 mesure 1,70 m de long, pour une hauteur de 37 cm.

La majorité des ossements sont en connexion, et la tête de l’individu est en
appui sur le bord sud de la fosse (fig. 315 à 318). Le fond de celle-ci se trouve
à 59 cm sous la surface de la place.
SP157 ne mesure que 1,48 m de long, mais son extrémité nord, ainsi
que les pieds de l’individu, ont été tronqués par une tranchée de réseau
préexistante (fig. 313, 319 & 320). Son épaisseur mesure 32 cm, et le fond
de la fosse se trouve à 53 cm sous le sol de la place. On remarque ici des
phalanges en connexion, nous permettant d’identifier une main en position
verticale (fig. 321 & 322). La phalange la plus haute n’est qu’à 26 cm de
profondeur. Le dégagement partiel des ossements a permis d’apprécier la
connexion générale du squelette (fig. 323), accompagné toutefois de quelques
Vues générales (vers le nord-est et l’est) de la os surnuméraires, notamment au niveau des jambes. Les avant-bras étaient
fosse de la sépulture SP157. © A. Couilloud, Inrap repliés sur le bassin.
319 320
II. Résultats 239
Fig. 313 Place de la Sainte-Chapelle. 313

Coupe n° 28. © A. Couilloud, Inrap
nord sud
244.50 m 244.50 m
a b
SP 158 SP 157 SP 156
160
244 155 244

155
154 réseau
243.50 154 243.50
153
153
243 243
1: 50
a : niveaux de sols de la place (cailloutis)
b : limon argileux gris-noir et éclats calcaires 0 1m
Fig. 314 Place de la Sainte-Chapelle. Vue 314 315

générale (vers le sud-est) de la fosse de la Coupe n° 28
(© A. Couilloud)
sépulture SP156. © A. Couilloud, Inrap

Vue générale (vers le nord-est) des
ossements dégagés de la sépulture SP156.
Fig. 316 à 318 Place de la Sainte-Chapelle. 316 317 318

Vues de détail des ossements dégagés de la
sépulture SP156. © A. Couilloud, Inrap
321 322

Vues de détail des ossements de la sépulture
À l’instar des sépultures précédemment décrites, seul le côté gauche de

l’individu SP158 a pu être partiellement dégagé (fig. 324). Cette fois, les deux
extrémités nord et sud ont été écourtées par des creusements ultérieurs.
La partie conservée de la fosse atteint toutefois 1,40 m de long et 22 cm
d’épaisseur, et le fond se situe à -48 cm (fig. 313). Les os du squelette se
présentent ici dans un état très friable. Seul le membre inférieur gauche a pu
être prélevé.

générale (vers l’est) de la fosse de la sépulture
II. Résultats 241
Enfin, seule une partie des os disloqués de la sépulture SP164 a été

furtivement observée au moment du creusement de la tranchée, l’essentiel
de l’individu ayant rapidement disparu dans le godet de l’engin de
terrassement, interdisant tout observation in situ. Seule la localisation
approximative de la sépulture aura été enregistrée.
Sans surprise les unités sous-jacentes (US153 à US155 : fig. 313)

correspondent à celles déjà identifiées au niveau de la coupe 27. L’US155,
ainsi déjà évoquée, présente toujours une consistance peu homogène. Dans
sa partie supérieure, il s’agit plutôt d’un litage de chaux blanche et/ou
de mortier beige délité, ainsi que des éclats calcaires, tandis que la partie
inférieure présente des fragments de calcaire blanc, fin, mêlés de chaux,
dont un bloc présentant des traces de taillant, semble-t-il attribuable aux
xv-xvie siècles (fig. 325).
Fig. 325 Place de la Sainte-Chapelle. Fragment

lapidaire présentant des traces de gradine,
provenant de l’US155 (LA - 043356 - 11).
Associées indubitablement à la Sainte-Chapelle, l’ensemble des sépultures

découvertes au cours de cette opération de surveillance de travaux,
étaient localisées dans le vaisseau central de la nef (fig. 329). D’après nos
observations, il s’agit d’inhumations en pleine terre ne présentant aucun
aménagement particulier. Etant donné leurs conditions de découverte,
aucun indice ne nous permet de savoir si elles étaient identifiables au sol
avant la destruction de l’édifice.
Données complémentaires
Un dernier tronçon de mur (MR145)
MR145 est un court tronçon de mur mis en évidence à l’extrémité sud de
la place, dans une tranchée peu profonde et sur une longueur de 1,10 m
(fig. 326 & 327). Il s’agit d’une maçonnerie soignée, composée de blocs
équarris, orientée est/ouest, et sommairement dégagée en sape dans la berme
sud (fig. 242). Cet échantillon de parement de mur, quelque peu énigmatique,
se situe entre 50 et 80 cm de profondeur. Malheureusement, il ne nous a
pas été possible d’en dégager davantage, limitant d’autant nos possibilités
d’interprétation. Toutefois, au vu de la coïncidence de la position de ce
mur avec la face interne du massif du portail de la Sainte-Chapelle (fig. 329),
et de l’exceptionnelle conservation des niveaux archéologiques dans cette
partie de la place telle que nous avons pu l’observer 5 m plus au nord, rien
n’interdit de supposer qu’il puisse s’agir de vestiges de la chapelle ducale.
C’est d’ailleurs dans cette partie de la place qu’un pan de mur de l’édifice
a été conservé en élévation pendant plusieurs décennies après sa phase
principale de destruction (fig. 58).
326 327

Aperçus (vers le sud et le sud-ouest) du tronçon
de mur MR145. © A. Couilloud, Inrap
Poursuite de la tranchée au nord de la sépulture 158 (logs 23 à 26)

La poursuite de cette tranchée vers le nord dans le prolongement des
sépultures SP156 à SP158, a mis en évidence l’existence d’un remblai
hétérogène moderne (US160) qui s’épaissit progressivement, à l’instar des
multiples horizons macadamisés de la place, enregistrés lors de la fouille de
la fosse de plantation (US119 à 125) et qui se superposent à lui (fig. 328). À
la base de ces matériaux, déplacés au xixe siècle à des fins de remblaiement
après la destruction de la Sainte-Chapelle et la récupération des pierres de
construction, on trouve l’US154, antérieurement décrite, et qui constitue
vraisemblablement le sommet des horizons archéologiques préservés à cet
endroit.
La partie inférieure de l’US160 s’apparente de place en place à des gravats
de démolition, contenant des fragments de blocs sur lesquels on reconnait
parfois des traces de taillant similaires à celles observées sur les parements
du mur MR131. Quelques tessons de poterie des xviiie-xixe siècles ont été
collectés.
Le profil général de ces unités, enregistré à la faveur des logs 23 à 26,
nous permet ainsi de mesurer l’amplitude des décaissements réalisés par
les ouvriers, à partir de l’endroit occupé par la sépulture SP158 qu’ils ont
d’ailleurs entamée. Ceux-ci se poursuivent ensuite en pente douce, jusqu’au
point semble-t-il le plus profond, semblant coïncider avec l’emplacement
du rempart du castrum, que nous savons avoir beaucoup intéressé les
archéologues au moment93 des travaux. Il est d’ailleurs à noter que le
log 23, situé, d’après notre restitution, à l’aplomb de l’arase de celui-ci, n’a
rien révélé. En effet, bien que la tranchée atteigne ici une profondeur de
1,35 m, aucune maçonnerie, même disloquée, n’a été observée à cet endroit.
Plus au nord, au-delà de l’extrémité de la tranchée, nous retrouvons les
vestiges de la Sainte-Chapelle (MR131) au niveau de la fosse de plantation,
dont l’arase se situe vers -1 m. Les caractéristiques de l’US154 ne sont pas
sans rappeler celles de l’US139 dans laquelle ont été creusées les tranchées
de fondation. Ce profil général permet également de mettre en évidence
la différence d’altitude entre les traces du (premier ?) sol, identifié contre
le mur du chevet (242,98 m), et le pavement de la nef, surmontant les
sépultures (≥ 244,50 m). Bien que de nombreuses données nous fassent
défaut, ceci s’explique en partie par la très longue durée des travaux.
93. première décennie du xixe siècle

II. Résultats 243
nord rempart sud

du castrum
A B C D E F G H I
(log 18) (log 23) (log 24) (log 25) (log 26) (coupe 28)
est ouest
160 158 157 156 148

244 m
155
149 244 m
US 119 à 125 160
160
160 154
US 126 à 130 160 154
140 154
US 132 à 135 154
243 MR131 153 243
154
166 138
139 MR151
MR147
242 97 242
98
99 159
100
101
241 241
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 m
Théâtre Municipal
Négatif de sol observé dans le choeur
A Emplacement restitué du sol de la nef
5 MR 147
US 159
I Bitume : niveau de sol de la place au moment de l’intervention
Longepierre
rempart
Niveaux de sols successifs de la place
du
castrum Place de la Sainte-Chapelle Niveaux de démolition et de remblaiement de la Sainte Chapelle
MR 131 MR 151 Sp 149
Vestiges en place de la Sainte Chapelle
B H Sp 148
Rue
C D E F Sp 158 G Sp 157 Sp 156 Sp 150

3
Niveaux médiévaux à modernes
Niveaux médiévaux antérieurs à la construction de la Sainte Chapelle
Niveaux antiques
Indéterminé : antique ou médiéval
1 Musée des Beaux-arts
1 : 400
N
0 10 m
Fig. Fig.
328328Place
Placede
de la Sainte-Chapelle
la Sainte-Chapelle.
Synthèse des informations
Synthèse stratigraphiques
des informations stratigraphiques.
© A. Couilloud, Inrap (© A. Couilloud)
II. Résultats 245
96 113
144
Rue Longepierre
51
30
131 142
29
114
rempart du castrum
Place
de la
Sainte-Chapelle
Musée
Théâtre
des
municipal
Beaux-Arts
164 158 0 5m
N
157
156
148 151
146
147
150 149

Report des principales maçonneries et
des sépultures mises au jour sur le plan
de la Sainte-Chapelle
(d’après D’arbaumont 1863) 145
Dernières tranchées
La surveillance des 4 tranchées de raccordement des chéneaux entre la
façade du musée et la tranchée nord-sud du collecteur, dont la largeur est
comprise entre 70 et 80 cm, et la profondeur ne dépasse guère les 60 cm, n’a
rien révélé. À l’approche du bâtiment, le sous-sol est d’ailleurs très perturbé,
notamment par les réseaux.
La tranchée réalisée en diagonale dans la partie sud-est de la place, en
direction de l’angle sud-ouest du théâtre et se raccordant à une précédente
au niveau du mur MR147, s’est avérée trop peu profonde pour toucher les
vestiges antiques préalablement identifiés. Seul un remblai sablo-limoneux,
meuble, gris-beige, gravilloneux et incluant quelques pierres calcaires, ainsi
que des ossements humains et de faune pêle-mêle, a été mis en évidence,
sous des reliquats de niveaux de place jusqu’à une profondeur maximale de
1,10 m.
Enfin, un creusement quadrangulaire profond de 1,50 m, au pied de la
façade du bâtiment du musée des Beaux-Arts, dans sa partie sud, a révélé
un mélange de pierres et de tout-venant jusqu’à 55 cm de profondeur, sous
lequel un remblai limono-argilo-sableux, meuble, de couleur gris-noir,
incluant quelques pierres calcaires, dont des fragments de pierre d’Asnières,
ainsi que de très rares cassons de TCA, de céramique, et un os humain, a été
identifié sous le numéro US162.
II. Résultats 247
4. Études spécialisées
4.1 Étude archéo-anthropologique Annamaria Latron, Inrap
4.1.1 Impasse de Braisne
4.1.1.1 Méthodologie
Sur le terrain
Le caractère urgent de l’opération et les contraintes techniques liées
au chantier de travaux ont empêché la mise en place d’un protocole
archéologique classique. L’étroitesse de la tranchée a d’ailleurs écarté
toute possibilité d’une visibilité des tombes en plan, ce qui nous prive
d’informations importantes notamment concernant l’organisation spatiale
du cimetière et l’architecture tombale. Notre intervention a été rendue
possible une fois la tranchée excavée par les moyens mécaniques (mini-pelle,
camion-aspirateur) et le fond de cote de travaux atteint. En conséquence,
le dégagement des ossements a été très sommaire et la réalisation de coupes
également très rapide.
La documentation, succincte, consiste en quelques croquis accompagnés
de notes et par de nombreux clichés zénithaux et de détail. Seuls quelques
segments de squelettes ont pu être prélevés, les os des défunts étant
majoritairement enfouis sous les bermes ; plusieurs os disloqués ont fait
l’objet d’un échantillonnage. Les contraintes temporelles n’ont pas permis
de prélever les défunts par région anatomique ; les niveaux d’apparition des
ossements ont été cotés par la levée topographique.
En laboratoire
Après le lavage et le séchage, les ossements ont été étudiés et, le cas échéant,
reconditionnés par sections anatomiques. Par ailleurs, du fait du ramassage
hâtif d’une partie des squelettes, de nombreuses sépultures ont livré des
éléments appartenant à d’autres défunts adultes et immatures. Le temps
imparti pour l’étude ostéologique n’a permis la réalisation de collages
utiles afin d’évaluer le nombre d’individus contenu dans la même unité
stratigraphique.
Un catalogue a été rédigé pour les défunts découverts ; il se compose de
brèves annotations ainsi que de clichés et de fiches de conservation des
ossements94. La représentation de la quantité osseuse est réalisée sur la base
de la surface remplie ; le coloriage des éléments du squelette exprime leur
qualité : en noir, les dents conservées in situ ou identifiées, en vert celles
tombées dont l’identification n’est pas certaine. Les os complets et intacts
sont en jaune, ceux fragmentés en bleu, les ossements absents en blanc.
Méthodes employées pour l’étude des sépultures

L’étude archéothanatologique a été menée en suivant les préceptes de
l’archéothanatologie (Duday 1990, 2005 ; Duday et Guillon, 2006) qui
permettent de discuter du caractère primaire ou secondaire des sépultures,
de reconnaître leur nature (individuelle, multiple ou collective) et de
réfléchir sur l’espace de décomposition, en apportant des arguments en
faveur de la présence d’un éventuel contenant disparu et/ou d’enveloppes
souples.
94. Il s’agit de fichiers informatiques crées par le Service d’Anthropologie Biologique de

la Faculté de Médecine de l’Université de Marseille ainsi que par P. Adalian
Étude biologique
• Estimation de l’âge au décès
Pour l’estimation de l’âge des sujets adultes a été utilisé le protocole
de A. Schmitt (2005) qui cote les caractéristiques de la surface pré-
auriculaire de l’ilium.
L’évaluation de l’âge au décès des individus immatures se fonde sur le
croisement de plusieurs méthodes utilisant la cotation des stades de
croissance dentaire de trois dents déciduales (Moorress et al., 1963)
ainsi que les stades de maturation osseuse (Scheuer and Black, 2000).
• Détermination du sexe des individus adultes
Actuellement cette diagnose ne peut être menée que sur des sujets dont
la maturation osseuse est complète, le dimorphisme sexuel du bassin
n’apparaissant qu’avec la fusion des trois parties qui le composent
(l’ischion, le pubis et l’ilium) au moment de la puberté. Pour cette
analyse, tributaire d’un bon état de conservation des os coxaux, a été
employée la méthode probabiliste mise au point par P. Murail et ses
collaborateurs (DSP, Murail et al., 2005).
Caractérisation de l’état sanitaire

L’analyse très rapide des ossements n’a permis de déceler que quelques
lésions pathologiques dentaires. Les caries et la maladie parodontale ont été
cotées en utilisant les stades définis par F. Bocquentin (Bocquentin 2003).
Au sujet des caries, le premier stade consiste en un spot carieux, le stade 2
correspond à une cavité de taille inférieure au quart de la dent environ, le
stade 3 à une cavité d’une taille comprise entre le quart et les trois-quarts de
la dent et le stade 4 à la destruction de la couronne (cf. Bocquentin, 2003,
Annexes chapitre II partie B, p. 551). Pour les stigmates de parodontose,
quatre stades ont été définis dont le premier montre une absence de la
résorption alvéolaire, le 2 une résorption débutante, le 3 une résorption
importante et le 4 une résorption considérable (cf. Bocquentin, 2003,
p. 56).
Le protocole de B. H. Smith (Smith, 1984) a été employé pour la cotation
de l’usure dentaire.
Les hypoplasies de l’émail dentaire ont également été prises en compte :
elles consistent dans de fines stries localisées sur les surfaces des dents qui
ne relèvent pas d’un état pathologique, mais sont l’indice d’un stress non
spécifique du système métabolique (Boldsen 2007).
4.1.1.2 Considérations générales sur les sépultures

Les travaux de creusement d’une tranchée de canalisation orientée
approximativement du sud vers le nord dans l’impasse de Braisne
(fig. 330) ont constitué une occasion intéressante permettant de découvrir
et d’explorer, bien que très ponctuellement, un ancien cimetière enfoui
sous les habitations et les rues actuelles du centre-ville de Dijon. Les
conditions d’urgence dictées par le rythme des travaux ont eu une influence
notable sur l’ensemble de notre intervention qui a dû être condensée en
une seule journée. De ce fait, le dégagement de parties de squelettes en
connexion et conservés in situ ou d’ensembles d’os disloqués n’a été que
très sommairement réalisé, ainsi que le nettoyage de coupes nécessaire à la
compréhension de la stratigraphie du secteur ; la documentation produite
(croquis, annotations, prises de vue) est très succincte.
Vraisemblablement rattachée à l’église Notre Dame, l’aire sépulcrale a pu
être reconnue sur une longueur d’une vingtaine de mètres et sur une largeur
d’à peine une soixantaine de centimètres, sauf en correspondance de la
porte latérale de la cathédrale où une coupe un peu plus large d’environ un
mètre a pu être dégagée (fig. 331).
II. Résultats 249
330 331
18
244.86
coupe
(US43)
32
244.83
33 34
36 35
37
39
Le niveau accueillant les sépultures, l’US 43, apparaît
244.78
à une profondeur d’une trentaine de centimètres par
38
rapport au niveau de sol actuel et atteint une puissance
d’environ un mètre. En correspondance de la coupe
dégagée à l’extrémité nord de la tranchée, la puissance
de la couche a pu être observée jusqu’à une profondeur
de 1,20 m par rapport au niveau de sol actuel, suivant
40
la cote atteinte par les travaux. À cet endroit, elle
a fait l’objet de nombreuses perturbations dont un
41 244.72
creusement plutôt profond réalisé pour l’installation
de canalisations (à l’ouest) et une petite tranchée pour
42 l’enfouissement du réseau actuel (à l’est). La couche
est surmontée par un niveau de 12 cm composé de
conglomérat, scellé à son tour par 2,5 m de goudron.
N L’horizon de « terre de cimetière » US 43 semble être
représenté par une seule couche de sédiment limono-
MR45 sableux gris-noir plutôt homogène mais très meuble,
244.63
Log 7
probablement maintes fois remanié par l’installation
successive de tombes. Il comporte des inclusions
de graviers, de pierres calcaires, de terres cuites
20 architecturales, de restes de faune et de nombreux
ossements humains épars. Il n’est pas exclu que
244.57
cet aspect « brassé » de la couche soit également en
MR49
0 2m
rapport avec les interventions qui se sont succédées
à cet endroit. En effet, des vestiges de travaux de
canalisations ont été observés jusqu’à au moins un
mètre de profondeur à partir de la surface actuelle95.
Fig. 330 Dijon (21) - Piétonnisation 2018. Impasse de Braisne
Impasse de Braisne. Localisation des Localisation des sépultures
sépultures. © Y. Virlogeux, Inrap
Fig. 331 Vue vers le nord de la coupe dans

l’US 43. © A. Latron, Inrap
95. Une plaque en béton partiellement contenue dans la berme orientale de la tranchée
est apparue à proximité du défunt US 43, au nord-ouest de ce dernier
Á l’exclusion de plusieurs sépultures découvertes au sud de l’impasse,

à proximité de l’angle formé entre celle-ci et la rue des Forges (US 40,
41 et 42), aucune limite de fosse ne se dessine dans la couche US 43,
ni en plan ni en coupe, permettant de discerner des fosses sépulcrales.
Plusieurs ensembles d’os vraisemblablement disloqués apparaissent dans
le tiers supérieur de la couche US 43 ; les individus les mieux préservés
sont inhumés dans la partie inférieure de cet horizon, à une profondeur
comprise entre 0,90 et 1,20 m par rapport au niveau de sol actuel. Ensevelis
plus profondément, ils ont échappé aux bouleversements modernes et
contemporains.
Les tombes US 40 à 42, offrent quelques indices de l’organisation de
l’espace funéraire ; en premier lieu, leur installation laisse supposer une
possible extension de l’aire sépulcrale (qui occupe probablement toute la
surface de l’impasse de Braisne) vers la rue des Forges. Malgré l’exiguïté
de la tranchée, un nettoyage fin à l’occasion du dégagement des membres
inférieurs et/ou des pieds de ces trois individus a permis d’apercevoir les
limites des tombes dont les fosses, relativement à la partie mise au jour,
semblent plutôt ajustées aux défunts. Elles ont été disposées à brève
distance les unes des autres, placées parallèlement et disposées en une
rangée suivant un axe orienté du sud vers le nord. La coupe stratigraphique
nettoyée à cet endroit a révélé la présence d’au moins trois étages de
sépultures superposées au-dessus de SP 41. Trois autres superpositions
de tombes ont été reconnues en correspondance de la berme ouest de la
tranchée et concernent les US 34, 35 et 36.
Parmi les nombreux ossements disséminés dans la couche US 43, lorsque
les connexions ne sont pas conservées, les sépultures ont été identifiées,
a minima, sur la base de la représentation du squelette et de son agencement
anatomique. Les défunts conservés en place reposent sur le dos suivant
une orientation prédominante d’ouest en est avec la tête à l’ouest. L’état de
conservation des os varie à selon des individus et des perturbations subies
au fil du temps ; cependant, pour la plupart des squelettes elle est bonne
à moyenne. Au moins treize faits funéraires ont pu être sommairement
dégagés, dont dix ont fait l’objet de prélèvements ; d’autres ossements ont
été simplement échantillonnés (cf. catalogue). Une rapide étude des restes
permet de dénombrer au moins dix sujets adultes (dont une femme) et
trois enfants en bas âge ; des os en position secondaire appartiennent à
trois défunts adultes et quatre immatures dont un sujet périnatal et deux
enfants en bas âge. Les os échantillonnés dans la couche US 43, localisées
entre les US 36 et 37, appartiennent à au moins trois adultes et à un défunt
immature.
L’exiguïté de la tranchée ne permet pas de renseigner la position des
membres supérieurs et inférieurs des inhumés, à l’exception du défunt
US 37 déposé avec les avant-bras repliés en avant des vertèbres lombaires et
des dernières côtes.
La présence de tâches verdâtres voire la découverte d’épingles en alliage
cuivreux, ainsi que la position des pieds et leur réunion apportent des
indices probants de la présence d’une enveloppe de type linceul funéraire.
Les tâches de rouille sur certains ossements pourraient être en relation avec
des contenants cloués (cercueils ou coffrages).
Nous signalons la présence d’ossements humains en position secondaire
découverts dans le log.1 de la tranchée réalisée à la Place des Ducs de
Bourgogne ; il est difficile de connaître la provenance de ces restes et de les
rattacher à une occupation funéraire.
II. Résultats 251
4.1.1.3 Catalogue des sépultures
US 32 (fig. 332 et 333)

- Sujet adulte
- Très bon état de conservation
- Représentation médiocre
- Orientation du défunt : de sud-ouest en nord-est, la tête au sud-ouest
Descriptif
Ce sujet est localisé dans la partie septentrionale de la tranchée,
directement au nord de l’US 36. Il apparaît à une profondeur de
0,93 m par rapport au niveau de sol contemporain et la plupart de son
squelette est enfouie dans la berme ouest du creusement, en dessous
des canalisations. L’individu repose sur le dos avec le membre supérieur
droit replié en avant des dernières vertèbres thoraciques et des dernières
côtes droites et gauches. Les os mis au jour sont lacunaires du fait des
nombreuses destructions qui ont effacé le rachis thoraco-cervical, le
membre supérieur et droits. Le crâne, partiellement endommagé, apparaît
partiellement en face inférieure, ce qui atteste un mouvement de bascule
de la tête en arrière à partir vraisemblablement d’une position primaire
en face supérieure. La mandibule est tombée en avant des premières côtes
gauches et repose en contact avec l’extrémité acromiale de la clavicule
droite, verticalisée.
Interprétation
À défaut de pouvoir observer l’état des connexions, les os in situ sont en
situation de logique anatomique et ne laissent aucun doute quant à la
présence d’une sépulture primaire. La position de la tête, qui à l’origine
devait être calée par le contact contre un support rigide, atteste que la
décomposition du corps s’est déroulée en présence d’un espace vide. Cela
laisse avancer la possibilité du dépôt du corps à l’intérieur d’un contenant
périssable.
Datation
L’analyse au radiocarbone menée sur une des côtes droites date cette
sépulture entre le xvie et le xxe siècle de notre ère avec 95,4 % de
probabilités ; une fourchette chronologique plus restreinte (68,2 % de
probabilités) place la tombe entre le xviie et la fin du xviiie siècle de notre
ère (entre 1638 et 1798 ap. J.-C.).
Étude ostéologique
Le crâne est fragmentaire, mais partiellement représenté. De nombreuses
perforations circulaires et ovales affectent la surface endocrânienne de l’os
frontal et des pariétaux.
Concernant les dents, les maxillaires gauches sont presque toutes présentes
à l’exception de la deuxième incisive ; son alvéole étant ouverte, il est
vraisemblable que cet élément soit tombé post voire péri mortem.
Une usure assez prononcée (stade 5) affecte la première incisive et les
deux premières molaires. Ces dernières sont affectées par des caries
importantes affectant la moitié et les trois-quarts des couronnes avec une
dissolution de celles-ci (stade 4). La couronne de la première prémolaire
est complètement détruite, seule la racine est conservée in situ. Des signes
en rapport avec l’insurgence de la maladie parodontale sont visibles
sur l’os maxillaire (vascularisation, déformation et rétraction de l’os).
L’alvéole de la deuxième prémolaire montre un remodelage osseux. Des
fines lignes d’hypoplasie de l’émail dentaire sont visibles sur la couronne
de la première incisive gauche.
Sur le maxillaire droit, les deux dernières molaires sont absentes et leurs
alvéoles sont en cours d’absorption. Une usure plutôt prononcée (stade 5)
affecte les surfaces occlusales des incisives, de la canine (localisée sur la
cuspide médiale) et sur les cuspides linguales des prémolaires. La première
molaire est presque totalement détruite par une grosse carie couvrant plus
des trois-quarts de la dent (stades 3 à 4). Un spot carieux est localisé sur la
face latérale du collet de la deuxième incisive. Un très léger dépôt de tartre
est déposé autour du collet des deux prémolaires.
Au sujet des dents maxillaires gauches, les deux dernières molaires sont
absentes et leurs alvéoles sont en cours d’absorption. Une usure prononcée
affecte les incisives, les cuspides médiales de la canine et des prémolaires.
Une carie a détruit la quasi-totalité de la couronne dentaire de la première
molaire (stades 3 à 4). Un spot carieux est localisé sur le collet de la
deuxième incisive, en face latérale. Un très léger dépôt de tartre est présent
autour du collet des prémolaires.
Concernant les dents mandibulaires droites, la première incisive accuse
une très légère carie sous forme de spot localisée en correspondance du
bord médial de la cuspide. Une usure assez prononcée (stades 5 à 6)
affecte les incisives ; les cuspides de la canine et de la première molaire
ainsi que celles vestibulaires de la troisième molaire montrent un polissage.
Si la première molaire montre un déchaussement, nous observons que les
dents comprises entre la première prémolaire et la deuxième molaire sont
tombées et que l’absorption de leurs alvéoles est en cours. Un dépôt de
tartre se loge notamment autour du collet de la deuxième incisive.
Sur les dents mandibulaires gauches, un spot carieux est visible sur le
bord médial de la couronne de la première incisive et sur la face latérale
de la canine, à la base du collet. Une usure assez prononcée (stades 5 à
6) affecte les incisives et la première molaire. De nombreux polissages
des cuspides ont été notés sur la canine et les prémolaires. Le collet de
la deuxième incisive montre un léger dépôt de tartre. Nous notons que
l’absorption alvéolaire des molaires est très avancée ; la troisième molaire
est présente in situ.
Les listels vertébraux de quelques-unes des vertèbres thoraciques plus
basses sont affectées par un léger remodelage (ostéophytes).
Ossements en position secondaire
Plusieurs ossements n’appartiennent pas à ce défunt, dont un segment de
diaphyse fémorale et de métatarsien adultes. Nous signalons la présence
d’un fragment de crâne adulte de faune.
Fig. 332 Vue zénithale de l’US 32. © S. Forel, Inrap

II. Résultats 253
Fig. 333 Fiche de conservation du défunt

US 32 (fiche créé par le Service d’Anthropologie
Biologique de la Faculté de Médecine de
l’Université de Marseille et par P. Adalian).
© A. Latron, Inrap
US 33 Non prélevé
- Sujet adulte
- Très bon état de conservation
- Représentation mauvaise
- Orientation du défunt : non observable
Descriptif
Il s’agit d’une ulna appartenant à un individu adulte, qui est apparue
immédiatement au-dessus de la sépulture US 32. Elle est enfouie à une
profondeur de 0,75 m par rapport à la surface contemporaine.
Interprétation
La présence de cet ossement pourrait marquer l’existence d’une tombe
détruite par l’installation d’un réseau moderne.
Datation
Période médiévale voire moderne.
US 34 (fig. 334)
- Femme âgée entre 20 et 29 ans96
- Os lacunaires mais en bon état de conservation
- Représentation très mauvaise
- Orientation non observable
Descriptif
Les os coxaux d’un sujet adulte sont localisés dans la moitié
septentrionale de la tranchée ; ils sont apparus à une profondeur à 0,73 m
par rapport au niveau de circulation actuel. Ils se situent en dessous du
crâne US 35 et au-dessous du squelette US 36.
Interprétation
Ces ossements attestent la présence d’une tombe détruite.
Datation
L’état très fragmenté des restes prélevés, un sacrum et les os coxaux, ne
permet de mener aucune analyse excepté la détermination du sexe et
l’estimation de l’âge.

© A. Latron, Inrap
96. Selon les deux tableaux de probabilités exprimés dont l’un basé sur une distribution
homogène de la population par âge, l’autre calculé sur la base d’une espérance de vie à
30 ans.
II. Résultats 255
US 35 (fig. 335)
- Sujet adulte
- Os fragmentaires mais en bon état de conservation
Descriptif
Un crâne d’adulte est apparu contre la berme est, dans la moitié
septentrionale de la tranchée, à 0,49 m de profondeur par rapport au
niveau de circulation actuel, en avant des os de l’US 34. Une trace
verdâtre sur un fragment d’os temporal peut montrer l’existence d’un
petit objet tel une médaille ou une épingle en alliage cuivreux.
Interprétation
La présence de ce crâne pourrait marquer l’existence d’une tombe détruite
par l’installation d’un réseau moderne.
Datation
l’Université de Marseille et par P. Adalian). Le crâne est très fragmenté et lacunaire. L’os maxillaire droit, conservé
© A. Latron, Inrap entre la suture palatine médiane et le début de l’alvéole de la première
molaire, est dépourvu des incisives ;
l’absorption partielle de l’alvéole de
la première atteste, du moins pour
cette dent, une perte ante mortem. La
canine, la première prémolaire et la
première molaire, encore conservées in
situ, sont affectées par une usure assez
prononcée (stade 5). Au moins deux
lignes d’hypoplasie de l’émail dentaire
sont présentes sur la face vestibulaire de
la canine.
Le maxillaire gauche est conservé entre
la première prémolaire et la troisième
molaire. Les prémolaires ainsi que la
première molaire sont présentes in situ ;
elles sont affectées par différents degrés
d’usure respectivement de stade 4, 6 et 7
à 8. Par ailleurs, la première prémolaire
présente un polissage de la face occlusale
et la couronne de la première molaire
est presque totalement détruite. Une
carie de stade 1 est localisée sur la face
latérale de la première prémolaire.
Plusieurs os appartenant à d’autres
défunts ont été recueillis, permettant
d’identifier au moins un individu adulte
(un tiers proximal d’ulna gauche, un
segment de diaphyse fémorale et le
premier métatarsien droit) et un sujet
immature (un corps vertébral lombaire
et deux fragments de côtes). Ces derniers
ossements pourraient appartenir au
squelette US 36.
US 36 (fig. 336 et 337)

- Sujet immature âgé entre 2 et 3 ans
- Os bien conservés
- Représentation moyenne
- Orientation approximative d’ouest en est, tête à l’ouest
Descriptif
Située au sud des US 32 et 33 et dégagée sommairement, la moitié
supérieure du squelette d’un enfant est apparue sous l’US 34, à 0,82 m
de profondeur par rapport au niveau de circulation actuel. Le défunt
repose sur le dos, sur une surface plane, comme le montrent les cotations
des os et la disposition des scapulas à plat ; la moitié inférieure du
squelette est conservée dans la berme est. La représentation osseuse est
lacunaire, de nombreux ossements sont manquants (tels le crâne, les
vertèbres cervicales et la majorité des corps vertébraux des thoraciques).
Les côtes se sont effondrées, les trois dernières vertèbres thoraciques,
en connexion lâche à déplacée, ont réalisé un mouvement de vrille
vers le sud et se présentent par leur face latérale gauche. Les vertèbres
lombaires, également en connexion lâche, apparaissent en vue antérieure.
Les membres supérieurs sont symétriques ; l’humérus droit est en face
antérieure, les connexions avec l’articulation du coude sont gardées. Sur
le côté gauche, l’humérus est en face latérale avec une légère composante
antérieure ; le radius et l’ulna ont glissé de 5 cm vers l’est par rapport à
leur emplacement.
Plusieurs côtes droites portent des traces verdâtres traduisant l’existence
de petits objets tels des médailles ou des épingles en alliage cuivreux. Par
ailleurs, une épingle a été découverte en avant des dernières côtes gauches.
De nombreux ossements ont été détectés dans l’espace entourant
l’inhumation US 36.
Interprétation
La présence d’une partie du squelette et le maintien de la logique
anatomique plaident en faveur d’une sépulture primaire. L’enfouissement
des os sur un même niveau, malgré la présence d’un sédiment environnant
très meuble, laisse présager que le défunt a été déposé à l’intérieur d’un
contenant ligneux. La situation de l’humérus gauche en face latérale est
l’indice d’une contrainte transversale pouvant avoir été provoquée par
l’enveloppement du cadavre dans un tissu ou un linceul fermé par des
épingles en alliage cuivreux.
Datation
L’âge de cet enfant est estimé entre 2 et 3 ans sur la base de l’absence
de fusion entre les arcs neuraux et le corps des vertèbres thoraciques et
lombaires (Scheuer and Black 2000, p. 217). Les os conservés, la première
incisive maxillaire droite lactéale, plusieurs côtes droites et gauches,
plusieurs éléments des membres supérieurs, ne montrent pas de signes
d’un éventuel état pathologique.
Plusieurs ossements intrusifs ont été ramassés avec les os de ce défunt : il
s’agit de deux phalanges de main adultes dont l’une proximale et l’autre
médiale et de l’arc neural d’un atlas et d’une ulna gauche appartenant à
un voire à deux individus immatures (enfants voire jeunes enfants).
II. Résultats 257
Fig. 336 Vue zénithale de la sépulture US 36.

© A. Latron, Inrap

© A. Latron, Inrap
US 37 (fig. 338 et 339)

- Sujet adulte
- État de conservation moyen, os fragmentés et lacunaires
- Orientation d’ouest en est, la tête à l’ouest
Descriptif
Cet individu a été inhumé dans la moitié septentrionale de la tranchée, au
sud de la sépulture US 36 ; les os sont apparus à 1 m de profondeur par
rapport à la surface actuelle. Une partie des membres supérieurs est
clairement visible, la majorité du squelette étant englobée respectivement
dans la berme occidentale (le crâne, la totalité des vertèbres à l’exclusion
des dernières thoraciques et des lombaires, les côtes, les scapulas et la
moitié proximale des humérus) et orientale de la tranchée (les membres
inférieurs et les pieds). Seuls ont pu être dégagés un segment des membres
supérieurs, les mains, les dernières vertèbres thoraciques, les vertèbres
lombaires et les os coxaux. La plupart des ossements est très fragilisée.
Le défunt repose sur le dos avec les membres supérieurs repliés en avant
des vertèbres lombaires, la main droite portée en direction de l’humérus
gauche, la main gauche en avant de l’ilium opposé et de l’extrémité distale
de l’humérus droit. Des traces verdâtres sur l’épiphyse distale du radius
gauche et sur les diaphyses de l’humérus et du radius droits peuvent
montrer l’existence de petits objets en alliage cuivreux (des médailles ou
des épingles en alliage cuivreux). La diaphyse de l’ulna droite porte une
marque de rouille appartenant à un objet enfer, vraisemblablement un
clou.
Interprétation
Bien que le squelette ne soit que partiellement visible (le crâne, les épaules
et une partie du tronc étant enfouis dans la berme ouest alors que les
membres inférieurs et les pieds sont conservés dans la berme ouest), la
présence d’un ensemble d’éléments en connexions montre qu’il s’agit
vraisemblablement d’une sépulture primaire. Il existe au moins un indice
d’espace vide au sein de la tombe qui est fourni par l’ouverture et la mise
à plat des os coxaux. La contrainte enregistrée sur l’humérus droit, en
vue latérale, et un effet de délimitation linéaire sur ce même côté (entre
l’humérus, l’épiphyse proximale de l’ulna et l’ilium) traduisent, a priori,
l’existence d’une paroi rigide en rapport avec un contenant ligneux. La
présence d’un clou pourrait attester un contenant cloué de type cercueil,
voire un coffrage.
Datation
Aucune trace n’a été découverte pouvant déceler une anomalie voire un
état pathologique.
Parmi ces ossements a été détectée l’épiphyse distale du radius d’un enfant
en bas âge.
II. Résultats 259
Fig. 338 Vue vers nord de l’US 37.

© A. Latron, Inrap

© A. Latron, Inrap
US 38 (fig. 340)
- Sujet immature, enfant en bas âge
- Os fragmentés, lacunaires mais en bon état de conservation
Descriptif
Une partie du squelette de cet individu est apparue dans la partie médiane
de la tranchée, à 0,85 m de profondeur par rapport au niveau de sol
contemporain, à proximité de l’inhumation US 39, au nord. Le crâne a
été prélevé accidentellement par l’aspirateur du chantier de terrassement.
Cet enfant est représenté par des rares ossements du crâne (des fragments
de mandibule et de maxillaire droits, plusieurs dents lactéales et des
germes dentaires des dents permanentes), des membres supérieurs (des
parties des humérus), du tronc (la gladiola et des fragments du corps
sternal, des corps et des arcs neuraux de vertèbres thoraciques, des restes
de côtes droites et gauches). La moitié inférieure du squelette est contenue
dans la berme est de la tranchée.
Interprétation
La possibilité d’une sépulture primaire peut être envisagée sur la base de
la situation de logique anatomique du squelette.
Datation
L’estimation de l’âge entre 11 mois et 2,3 ans a été réalisée sur la base
l’Université de Marseille et par P. Adalian). des cotations prises sur la canine et la première molaire mandibulaires
© A. Latron, Inrap déciduales (Moorreess et al., 1963).
L’ensemble de os n’a pas livré de trace
d’un éventuel état pathologique ou
d’une anomalie.
Un ossement de faune a été recueilli
parmi les os humains.
II. Résultats 261
US 39 (fig. 341 et 342)

- Cet ensemble d’ossements appartient à au moins
341 deux défunts immatures, dont un enfant en bas âge
probablement encore conservé in situ et un sujet
décédé autour de la naissance.
- Os bien conservés
- Orientation inconnue
Descriptif
Les os in situ appartiennent à un enfant en bas âge
partiellement contenu dans la berme orientale et se
situent entre les US 37 et 38 qui occupent la partie
médiane de la tranchée, respectivement au nord et au
sud de l’US 39. Le squelette est apparu à 0,70 m de
profondeur par rapport à la surface actuelle. Le défunt
est représenté par un crâne, apparu en face inférieure,
plusieurs dents, le corps de l’os hyoïde, l’épiphyse
acromiale de la clavicule droite, quelques côtes, un
fragment de corps vertébral cervical et un corps
vertébral thoracique.
Interprétation
Les os découverts appartiennent vraisemblablement à
une ancienne sépulture primaire bouleversée.
Datation
Le croisement des données
342 ostéologiques et dentaires permet
d’estimer l’âge de cet enfant entre 2 et
3 ans97. L’examen de ces ossements n’a
pas découvert de traces d’un éventuel
état pathologique ou d’une anomalie.
Plusieurs fragments de crâne - très
minces et ayant un aspect en coquille
d’œuf - attestent de la présence d’un
sujet décédé en âge périnatal.
Fig. 341 Vue zénithale de l’US 39.

© A. Latron, Inrap

© A. Latron, Inrap
97. Cette estimation est réalisée notamment

sur la base du stade d’accroissement de la
deuxième molaire mandibulaire déciduale ; en
effet, les données ostéologiques avancent une
estimation autour des 5-7 ans sur la base de
l’absence de fusion entre les partie basilaire et
latérales du crâne
US 40 (fig. 343 à 346)

- Sujet adulte
- Os peu fragmentés, en bon état de conservation
- Orientation d’ouest en est, la tête à l’ouest
- Fosse probablement rectangulaire, d’une largeur d’une vingtaine de
centimètres
Descriptif
Cette sépulture incluse dans la berme occidentale est apparue dans la
moitié méridionale de la tranchée, à proximité de la rue des Forges. Elle
a été installée près des US 41 et 42, visibles plus au sud, respectivement à
1 m et à environ 1,80 m, à une profondeur d’environ 0,90 m par rapport
au niveau de circulation actuel. La plupart du squelette est contenue dans
la berme ouest ; uniquement les extrémités distales des membres inférieurs
et les pieds (qui ont pu être prélevés) ont pu être observés. Ceux-ci sont
en extension, très rapprochés au niveau des chevilles et attestent que
le défunt repose sur le dos. Les tibias et les fibulas apparaissent en face
antérieure. Les os des pieds, pour la plupart déconnectés, sont perturbés
et ont migré dans un périmètre circonscrit. Une épingle en alliage
cuivreux a été découverte à proximité des membres inférieurs ; elle a été
égarée par mégarde.
Interprétation
L’agencement anatomique et la présence de connexions plaident en faveur
d’une sépulture primaire. Le rapprochement des chevilles et la dislocation
des os des pieds dans un périmètre circonscrit pourraient être en rapport
avec un contenant ligneux voire avec l’enveloppement du cadavre dans
une enveloppe souple (un linceul funéraire, par exemple).
Datation
La datation au radiocarbone menée sur l’os naviculaire du tarse droit
situe cette sépulture entre le xve et le xviie siècle de notre ère (entre 1489 et
1651 ap. J.-C. avec 95,4 % de probabilités).
Le pied gauche est complet à l’exception du naviculaire ; la surface
proximale du calcanéus porte un os surnuméraire. Le pied droit est
représenté par les trois os cunéiformes et les métatarsiens. Ces ossements
n’ont pas montré de signes pouvant indiquer une anomalie voire un état
pathologique.
Fig. 343 Vue zénithale des US 40 à 42.

© A. Latron, Inrap
II. Résultats 263
344 345
Fig. 344 Vue de détail des US 40 et 41.

© A. Latron, Inrap
Fig. 345 Vue de détail de l’US 40.

© A. Latron, Inrap

© A. Latron, Inrap
US 41 (cf. fig. 343 et 344, fig. 347) Ossements non prélevés

- Sujet adulte
- Os peu fragmentés, en bon état de conservation
- Orientation vraisemblablement d’ouest en est, avec la tête à l’ouest
- Fosse probablement rectangulaire, d’une largeur d’une quinzaine de
centimètres, dont la longueur partielle est observable sur une vingtaine
de centimètres
Descriptif
Les moitiés distales des tibias et de la fibula gauche d’un individu adulte
sont localisées à environ 1 m au sud de US 40, à 0,92 m de profondeur
par rapport au niveau de circulation actuel. Ces ossements apparus en
face médio-antérieure ont été localisés en correspondance de l’extrémité
méridionale de la berme ouest et se situent sur le fond de la tranchée.
Interprétation
Le respect de l’agencement anatomique et la présence de connexions
plaident en faveur d’une sépulture primaire. Cette possibilité est
également renforcée par le contexte archéologique, la fosse sépulcrale
étant située parallèlement et à proximité immédiate des US 40 et 42, avec
lesquelles elle participe d’une même rangée de tombes.
Datation
Les caractéristiques citées et l’absence de perturbations dans les
dépôts US 40 à 42 (du moins concernant les parties observables des
tombes), laissent avancer l’hypothèse que cette sépulture se situe
chronologiquement à la même période de l’US 40, entre le xve et le
xviie siècle de notre ère (entre 1489 et 1651 ap. J.-C. avec 95,4 % de
probabilités).

© A. Latron, Inrap
II. Résultats 265
US 42 (fig. 348) Os non prélevés

- Sujet adulte
- Os peu fragmentés, en bon état de conservation.
- Orientation supposée d’ouest en est, la tête à l’ouest
Descriptif
La quasi-totalité du squelette de ce sujet adulte repose dans la berme
ouest ; seuls sont visibles les pieds, unis voire superposés. Les os sont
apparus sur le fond de la tranchée à environ 0,90 m de profondeur par
rapport au niveau de sol actuel, à une distance d’environ 0,80 m de
US 41, au nord.
Interprétation
L’agencement anatomique et la présence de connexions plaident en
faveur d’une sépulture primaire. Le rapprochement des pieds voire leur
superposition pourrait être en rapport avec l’enveloppement du cadavre
dans une enveloppe souple (un linceul funéraire, par exemple).
Datation
Comme nous l’avons précisé précédemment, du fait de sa situation
topographique, cette sépulture pourrait dater de la même période de
l’US 40, entre le xve et le xviie siècle de notre ère (entre 1489 et 1651 ap.
J.-C. avec 95,4 % de probabilités).

© A. Latron, Inrap
US 48 (cf. fig. 114)

- Sujet adulte
- Bon état de conservation
Descriptif
Il s’agit d’un fragment d’os occipital apparu dans la partie méridionale
de la tranchée à environ 0,70 m de profondeur par rapport à la surface
actuelle.
Interprétation
La pénurie d’indices disponibles ne permet pas d’avancer
d’interprétations.
Datation
Aucune anomalie ou trace pathologique n’a été observée sur cet os.
Échantillonnage d’ossements déconnectés présents au sein de l’US 43 entre

les individus US 36 et 37
- Au moins deux voire trois individus adultes et un sujet immature
Descriptif
Il s’agit d’un mélange d’ossements découverts en correspondance de la
moitié nord de la tranchée entre les US 36 et 37. Parmi les restes matures,
ont pu être identifiés des os coxaux appartenant à une femme décédée
entre 20 et 29 ans (cf. note 94). Une trace verdâtre sur le tiers distal des
tibias d’un même individu adulte peut montrer l’existence d’un petit objet
(une médaille ou une épingle en alliage cuivreux). Deux taches de rouille
appartenant à un objet enfer, probablement un clou, sont visibles sur la
face postérieure et la face latérale d’un fémur droit mature.
Interprétation
Il s’agit vraisemblablement des restes d’anciennes sépultures bouleversées
par les dépôts successifs au sein de l’espace sépulcral.
Datation
Au des sujets adultes ou de taille adulte appartiennent :
-Plusieurs fragments de crâne et un de mandibule qui a conservé une
partie des dents droites et gauches. Celles-ci montrent un polissage
accentué du sommet de la surface vestibulaire et d’une partie de celle
occlusale.
-La diaphyse d’une clavicule gauche et plusieurs fragments d’une droite
- Un reste de vertèbre thoracique voire lombaire.
-Trois os coxaux droits et deux gauches, très fragmentés et incomplets.
Pour un des défunts adultes, l’âge et le sexe ont pu être identifiés grâce
au collage des fragments composant un même os coxal droit.
-Plusieurs restes appartenant aux membres inférieurs.
Au sujet immature appartiennent un fragment de côte ainsi que des
parois crâniennes.
Cet ensemble d’ossements n’a pas montré de trace d’un éventuel état
pathologique ou d’une anomalie.
II. Résultats 267
4.1.1.4 Conclusions
L’intervention d’une journée à l’occasion de travaux de canalisation menés
à l’Impasse de Braisne a permis la (re)découverte d’un cimetière paroissial
dont les limites vers le sud, en direction de la rue des Forges, et vers le nord-
est, en direction de la place Notre-Dame, ne peuvent qu’être supposées.
Ce cimetière est lié à l’édification de l’église Notre-Dame. Après l’incendie
qui a ravagé Dijon en 1137, celle-ci a été érigée entre 1139 et 1170 sous
l’appellation de Notre-Dame du Marché, à l’emplacement d’une simple
chapelle dédiée à Sainte-Marie, située à l’origine hors de l’enceinte de la
cité (Chaboeuf 1977, p. 231-246). Devenue la première église paroissiale
de la ville à partir de 1178, elle a connu de nombreuses réfactions,
rajouts, destructions et modifications. Elle était dotée de deux cimetières
« le grand au sud, le petit au nord » (Op. cit., p. 232) ; par ailleurs, à
cause des inhumations pratiquées à l’intérieur de l’édifice, « le sol en était
continuellement bouleversé ; à Notre-Dame, par négligence des marguilliers,
ou marilliers98, il y avait des dénivellations de huit pouces ! » (Ibidem, p.
236).
Malgré l’étroitesse de la tranchée, il a été possible d’apercevoir quelques
caractéristiques du cimetière et de la gestion des inhumations. Si les
limites des fosses sépulcrales ne sont pas claires ou ne sont visibles que
ponctuellement, la densité des sépultures encore conservées in situ semble
assez forte, avec quelques étagements de tombes. Concernant les défunts,
ceux conservé in situ reposent tous sur le dos suivant une orientation
d’ouest en est (la tête à l’ouest) classique pour les périodes médiévales et
pour ce contexte funéraire. La position des membres supérieurs ne peut pas
être renseignée, les membres inférieurs sont en extension ; pour quelques
individus, les traces verdâtres sur le os attestent la présence d’épingles de
linceul en alliage cuivreux pouvant être en relation avec des enveloppes
souples. La possibilité de l’enveloppement de cadavres est également fournie
par des indices taphonomiques (notamment des contraintes observées sur
les pieds).
Parmi les ossements prélevés, échantillonnés voire en position résiduelle,
on dénombre au moins 16 sujets adultes et 8 immatures, notamment
des enfants en bas âge ; en gardant à l’esprit l’exiguïté de la zone sondée
et les limites de cette opération, il est possible d’entrevoir une gestion
communautaire des morts sans recrutement particulier lié à l’âge.
Cependant, l’absence de données sur le sexe des défunts (seule une femme
a pu être identifiée parmi les individus adultes) ne permet pas d’écarter
l’hypothèse d’un secteur du cimetière éventuellement dédié à un recrutement
particulier, comportant l’inhumation de femmes et d’enfants.
Relativement à l’histoire de ce cimetière, il est difficile de connaître quelle
est sa date de fondation (dès la création de la paroisse de Notre-Dame en
1178 ou bien avant, en relation avec la chapelle antérieure à la fondation
de l’église ?) et quelles sont ses périodes d’utilisation et d’abandon. Par
ailleurs, les datations absolues obtenues (xve-xviie siècle pour le sujet US 40
et xviie-xviiie pour l’US 32) permettent d’envisager une longue période
d’utilisation de l’espace funéraire qui aurait donc fonctionné jusqu’à des
périodes relativement récentes. En conséquence, le brassage de la couche
US 43 matérialise des bouleversements en rapport avec l’utilisation intensive
du cimetière, puis, après son abandon, des interventions et des destructions
découlant des activités liées à l’urbanisme du secteur.
98. Le marguiller est un laïc ou une laïque chargé(e) de la garde et de l’entretien d’une
église
4.1.2 Place des Ducs de Bourgogne
US 3 (fig. 349 et 350)

▼Fig. 349 Place des Ducs de Bourgogne. - Sujet adulte
Localisation des ossements. © Y. Vilogeux, Inrap - Très bon état de conservation
- Orientation du défunt : non observable
errerie Descriptif
N Il s’agit d’un ensemble d’ossements épars appartenant à
Rue V
Log 6
quelques fragments de crâne (les os temporaux droit et
gauche), à la mandibule – partiellement conservée- et à
la clavicule droite, presque entière. Ces éléments ont été
prélevés dans l’US 3 (cf. log 1 ) vers 2,50 m de profondeur.
SL 9 Les os semblent appartenir à un même individu.
Interprétation
Place des Ducs Log 4 243.27
Sur la base des rares ossements recueillis, il est difficile de
SL 23
de Bourgogne
savoir s’il s’agit d’une sépulture primaire encore conservée
en place ou si ces os sont disloqués au sein de la couche
Log 20 MR 20
US 43.
SL 9
14
SL 21 Datation
ossements Période médiévale voire moderne.
Log 1
ST 8 Étude ostéologique
MR 4
La mandibule est en état lacunaire, la branche gauche est
absente à partir de la deuxième prémolaire.
La majorité des dents mandibulaires est présente. À droite,
0 5m elles sont conservées in situ. Leurs cuspides sont affectées
par un polissage plus marqué à l’endroit de la surface
supérieure latérale de la canine et sur
Fig. 350 Fiche Fig. 1 Dijon (21) - Piétonnisation 2018
de conservation la face occlusale des deux dernières
du défunt US 3 (fiche crééPlace par le des Ducs de Bourgogne
molaires droits et de la prémolaire
Service d’Anthropologie BiologiqueLocalisation des ossements
de la Faculté de Médecine de gauche. En général, le degré d’usure
l’Université de Marseille et par est modéré (stades 3-4). Au moins trois
P. Adalian). © A. Latron, Inrap voire quatre lignes d’hypoplasie de
l’émail dentaire sont visibles notamment
sur la face vestibulaire de la canine,
mais également sur les incisives et
les prémolaires où elles sont moins
marquées. Un léger dépôt de tartre est
observable sur la totalité des dents à
l’exception des deux dernières molaires :
il se localise sur la face linguale du
collet sauf pour la première molaire
où il est en face vestibulaire. Les dents
mandibulaires gauches conservées in situ
sont les incisives, la canine et la première
prémolaire qui portent les mêmes traces
de polissage qui sont plus accentuées
pour la canine et également sur la partie
latérale de la prémolaire. Les dents
mandibulaires gauches comportent les
mêmes stigmates d’usure, de tartre et
d’hypoplasie de l’émail dentaire.
La clavicule droite montre une
production osseuse abondante en
correspondance de l’extrémité sternale,
à l’endroit de l’insertion du muscle ou
du tendon, en face postérieure. Son
extrémité acromiale est fragmentée.
II. Résultats 269
4.1.3 Place de la Sainte-Chapelle
4.1.3.1 Méthodologie
Sur le terrain
Le caractère urgent de l’opération et les contraintes techniques liées
au chantier de travaux ont empêché la mise en place d’un protocole
archéologique classique. Par ailleurs, aucun archéoanthropologue n’était
présent sur le terrain. Seuls les vestiges et les faits présents dans les coupes
ont pu être observés et, le cas échéant, dégagés sommairement.
La documentation, succincte mais minutieuse, consiste en plusieurs croquis
accompagnés de notes et en de nombreux clichés zénithaux et de détail.
Quelques segments anatomiques de squelettes ont pu être prélevés, les os
des défunts étant majoritairement enfouis dans les bermes. Les contraintes
temporelles n’ont pas permis de prélèvement par région anatomique ;
les niveaux d’apparition des ossements ont été cotées par la levée
topographique.
En laboratoire
Après le lavage et le séchage, les ossements ont été étudiés et, le cas échéant,
reconditionnés par segments anatomiques. Un catalogue a été rédigé pour
les défunts découverts ; il se compose de brèves annotations ainsi que de
clichés et de fiches de conservation des ossements99. La représentation de la
quantité osseuse est réalisée sur la base de la surface remplie ; le coloriage
des éléments du squelette exprime leur qualité : en noir, les dents conservées
in situ ou identifiées, en vert celles tombées dont l’identification n’est pas
certaine. Les os complets et intacts sont en jaune, ceux fragmentés en bleu,
les ossements absents en blanc.
Méthodes employées pour l’étude des sépultures

L’étude archéothanatologique a été menée en suivant les préceptes de
l’archéothanatologie (Duday 1990, 2005 ; Duday et Guillon, 2006) qui
permettent de discuter du caractère primaire ou secondaire des sépultures,
de reconnaître leur nature (individuelle, multiple ou collective) et de
réfléchir sur l’espace de décomposition, en apportant des arguments en
faveur de la présence d’un éventuel contenant disparu et/ou d’enveloppes
souples.
Étude biologique
• Estimation de l’âge au décès
Pour l’estimation de l’âge des sujets adultes a été utilisé le protocole
de A. Schmitt (2005) qui cote les caractéristiques de la surface pré-
auriculaire de l’ilium.
• Détermination du sexe des individus adultes
Cette diagnose n’a pas pu être réalisée, les os coxaux étant absents ou
étant en état très fragmentaire.
Caractérisation de l’état sanitaire

L’analyse très rapide des ossements a permis de déceler plusieurs anomalies
sur les os.
Les ouvrages de É. Crubézy et collaborateurs, de D. J. Ortner et de
S. Villotte ont été compulsés pour les lésions de type inflammatoires,
traumatiques et dégénératives (Crubézy et al., 1998 et 2002 ; Ortner 2003 ;
Villotte 2008).
Concernant les dents, les caries et la maladie parodontale ont été cotées en
utilisant les stades définis par F. Bocquentin (Bocquentin 2003). Au sujet des
caries, le premier stade consiste en un spot carieux, le stade 2 correspond à
99. Il s’agit de fichiers informatiques crées par le Service d’Anthropologie Biologique de

la Faculté de Médecine de l’Université de Marseille ainsi que par P. Adalian
une cavité de taille inférieure au quart de la dent environ, le stade 3 à une

cavité d’une taille comprise entre le quart et les trois-quarts de la dent et
le stade 4 à la destruction de la couronne (cf. Bocquentin, 2003, Annexes
chapitre II partie B, p. 551). Pour les stigmates de parodontose, quatre
stades ont été définis dont le premier montre une absence de la résorption
alvéolaire, le 2 une résorption débutante, le 3 une résorption importante et
le 4 une résorption considérable (cf. Bocquentin, 2003, p. 56).
Le protocole de B. H. Smith (Smith, 1984) a été employé pour la cotation
de l’usure dentaire.
Les hypoplasies de l’émail dentaire ont également été prises en compte :
elles consistent dans de fines stries localisées sur les surfaces des dents qui
ne relèvent pas d’un état pathologique, mais sont l’indice d’un stress non
spécifique du système métabolique (Boldsen 2007).
4.1.3.2 Considérations générales sur les sépultures

Le creusement mécanique d’une tranchée pour l’enfouissement d’un
réseau, réalisé avec un godet à dent qui a prélevé des passes épaisses
de sédiment, a rendu impossible l’observation des faits et endommagé
voire détruit les vestiges. Ainsi les tombes US 156, 157 et 158 ont
subi une coupe longitudinale qui a déplacé et partiellement détruit le
squelette appendiculaire gauche. Du fait de l’urgence des travaux, les
sépultures découvertes (fig. 351) n’ont pu être que partiellement dégagées
et documentées très succinctement. Le plus souvent, les squelettes sont
fortement lacunaires puisqu’encore partiellement enfouis dans les bermes.
Les inhumations découvertes reposaient au sein de l’ancienne église de
la Sainte-Chapelle fondée en 1173 par volonté du duc de Bourgogne
Hugues III et détruite définitivement en 1802. Les tombes observées
se concentrent dans un espace d’une dizaine de mètres de long et un
maximum de cinq mètres de large, localisé en correspondance du secteur
sud-occidental de la place ; elles apparaissent à partir d’une profondeur
d’une vingtaine de centimètres par rapport au niveau de circulation actuel.
Les nombreux travaux de réaménagement de la place les ont partiellement
détruites.
Contrairement aux inhumations mises au jour à l’Impasse de Braisne, les
fosses sépulcrales sont pour la plupart bien visibles en coupe ; cependant les
dimensions des creusements ne peuvent qu’être approximativement estimées
du fait des destructions intervenues à des périodes récentes et des difficultés
d’appréhender leurs limites en l’absence d’un nettoyage minutieux.
L’installation des US 156, 157 et 158 suivant un même tracé linéaire orienté
du sud vers les nord et leur espacement régulier offrent des indices de
l’organisation à l’intérieur de l’église ; cette considération peut être élargie
également à l’US 164, implantée parallèlement à l’US 158.
Au moins dix faits funéraires ont été détectés dont neuf ont fait l’objet
d’un prélèvement voire d’un échantillonnage ; ils ont permis le recensement
de douze individus adultes. L’état de conservation des os est plutôt
satisfaisant voire, dans certains cas, bon. Les défunts reposent sur le dos et
sont majoritairement orientés du sud vers le nord, avec la tête au sud. Ils
reposent tous sur le dos ; la position des membres supérieurs et inférieurs
peut parfois être renseignée. Quelques rares indices d’ordre archéologique
et taphonomique apportent des arguments permettant de discuter de
l’architecture funéraire et des soins apportés à quelques individus.
II. Résultats 271

Place de la Sainte-Chapelle. Localisation des
sépultures. © Y. Virlogeux, Inrap
Théâtre municipal
US 161
MR 147
Rameau
US
146
N
Sp 149 MR 145
Rue
MR 151
Sp 148
Sp 158 Sp 150
Sp 157 Sp 156
au
rése
Sp 164
US 162
Musée des Beaux - Arts 0 5m

Localisation des sépultures
4.1.3.3 Catalogue des sépultures

US 146 (fig. 352 et 353)
- Au moins deux sujets adultes
- Conservation osseuse variable
Descriptif
Il s’agit d’un ensemble disloqué d’ossements humains apparu entre
0,67 et 1,10 m de profondeur à partir du niveau de circulation actuel, à
proximité du mur US 147 situé au sud. Les os sont contenus à l’intérieur
d’une grande fosse localisée entre les US 152, à l’ouest et 159 à l’est. Ils
sont mélangés à un remblai hétérogène constitué d’une matrice argileuse
grisâtre contenant des pierres et du mortier délité. Une trace verdâtre sur
l’os pariétal droit du sujet 2 peut montrer l’existence d’un petit objet tel
une médaille ou une épingle en alliage cuivreux.
Le lot recueilli se compose de :
-deux crânes, dont l’un presque complet et peu fragmenté, à l’exception
des os de la face et de la mandibule (sujet 1). Son aspect est frais ; il
porte des traces évidentes d’une destruction récente par les travaux
d’installation des réseaux. Le deuxième crâne, également dépourvu
des os de la face, est plutôt fragmenté et sa surface corticale présente
un aspect plus ancien, patiné (sujet 2) ; sa mandibule a gardé plusieurs
dents du côté droit.
-des membres supérieurs droits et gauches d’un même sujet (sur le
côté gauche, la moitié distale de l’humérus, le radius entier et l’ulna
dépourvue de l’épiphyse distale ; pour le droit, la moitié proximale du
radius et de l’ulna) ; la moitié proximale de l’ulna et de la diaphyse
du radius droites ainsi que par l’extrémité proximale de l’ulna
gauche appartenant à un deuxième individu.
-plusieurs vertèbres dont les deux premières cervicales, en état
fragmentaire, pouvant appartenir à un même défunt adulte, et des restes
du rachis thoracique central (Th 6-7 ou 7-8). Deux voire trois segments
de vertèbres lombaires et plusieurs fragments d’arcs postérieurs des
vertèbres des étages thoraciques et lombaires, ainsi que les restes
appartenant au sacrum de deux sujets adultes.
-Deux os coxaux extrêmement fragmentés, l’un droit, l’autre gauche.
-Plusieurs fragments de membres inférieurs appartenant à deux
individus (des restes de fémurs droits et gauches, des tibias presque
complets d’un même sujet adulte ainsi qu’une diaphyse de tibia gauche
et des restes de fibulas), plusieurs ossements des tarses, des métatarsiens
et quelques phalanges des pieds non latéralisables.
Interprétation
Sur la base des éléments disponibles, il est difficile de se prononcer sur
la nature primaire ou secondaire du dépôt et de restituer la situation
stratigraphique des ossements ainsi que l’architecture funéraire. Le cliché
fig. 352 semble montrer un étagement des restes recueillis, des os longs
dont un tibia se trouvant en correspondance de la partie sommitale du
comblement, un crâne (vraisemblablement appartenant au sujet 1) à
proximité du fond de celui-ci. Cette situation laisse penser, a priori, à une
superposition de sépultures primaires ; toutefois, cette hypothèse n’est
supportée par aucune preuve.
Datation
Sur la base des éléments stratigraphiques, cet ensemble pourrait être daté
au xve siècle de notre ère.
L’os frontal du sujet 1 montre, par endroits, un épaississement important ;
sa face endocrânienne porte les stigmates de dépressions circulaires
ou ovales, piquetées ou vascularisées qui peuvent traduire une lyse
ostéologique. Ces réactions osseuses peuvent être en relation avec une
II. Résultats 273
possible atteinte tumorale ou avoir une origine infectieuse (Ortner 2003,

p. 84, note 3, et p. 86).
Concernant les dents mandibulaires droits du sujet 2, les différents
degrés d’usure enregistrés oscillent entre les stades 2 et 3 (pour la canine
et la troisième molaire), 4 (pour la deuxième prémolaire et la deuxième
molaire) et atteignent le stade 5 (pour la première molaire). Un polissage
est présent sur la sommité de la cuspide de la canine et de la deuxième
prémolaire, accentué sur le côté latéral ; les trois molaires portent un léger
dépôt de tartre concentré sur le collet de la dent. Par ailleurs, les trois
molaires mandibulaires gauches, qui ne sont plus
conservées in situ, ont été recueillies : leurs couronnes
sont recouvertes de tartre et d’une fine pellicule de
calcaire. Elles accusent les mêmes stades d’érosion de leurs
homologues droites.
Parmi les os qui ne peuvent pas être attribués avec
certitude à l’un ou à l’autre défunt, plusieurs vertèbres
thoraciques sont affectées par des ostéophytes de tailles
importantes.
Sur l’os coxal droit, les résultats de l’observation de la
surface articulaire iliaque-pelvienne100 proposent deux
fourchettes d’âge, entre 20 et 29 ou 20 et 39 ans (tabl.
III)101 et entre 20 et 49 ans (tabl. IV)102. Sur l’os coxal
gauche, les cotations de la surface articulaire iliaque-
pelvienne estiment l’âge de cet individu entre >40 et
>50 ans (tabl. IV) ou encore entre >50 et >60 ans (tabl.
III). Ces résultats soulignent la différence d’âge des deux
défunts identifiés.
Un ossement de faune a été recueilli parmi les ossements
humains.
▲Fig. 352 Vue générale de l’US 146.

►Fig. 353 Détail des os détectés dans la

partie sommitale du comblement de l’US 146.
100. Selon les deux tableaux de probabilités exprimés, dont l’un basé sur une
distribution homogène de la population par âge, l’autre calculé sur la base d’une
espérance de vie à 30 ans.
101. Le tableau III indique la distribution des probabilités a posteriori à partir d’une
population de référence dont la distribution par âge correspond à une espérance de vie à
la naissance (e0) de 30 ans.
102. Le tableau IV illustre la distribution des probabilités a posteriori à partir d’une
population de référence dont la distribution par âge est homogène.
US 148 (fig. 354 et 355)

- Sujet adulte
- Squelette extrêmement fragmenté et lacunaire, conservation osseuse
variable
- Orientation probable du défunt du nord vers le sud, tête au sud
Descriptif
Il s’agit d’un ensemble d’ossements observés en coupe, en correspondance
de la berme nord de la tranchée, à l’ouest de l’US 150, à environ 3 cm en
dessous de l’US 149. Le squelette est représenté par quelques restes de
crâne, de vertèbres thoraciques et de diaphyses de membres supérieurs
(ulnas et radius) et inférieurs (patellas, tibias et fibulas ainsi que quelques
ossements des pieds). Apparus à 0,51 m de profondeur à partir de la
surface actuelle, ils sont apparus à l’intérieur d’un remblai de démolition
lité, composé de pierres et de graviers contenus dans une matrice sableuse
grise et de lits de chaux ou de mortier blanchâtre. Les restes sont visibles
dans un espace comportant une largeur de 0,60 m pour une puissance de
0,15 m. Des os de pieds en connexion ont été observés à l’occasion du
ramassage du squelette ; ils pourraient appartenir au défunt de l’US 150.
Interprétation
Il est difficile de savoir si ces ossements sont les derniers vestiges d’une
sépulture primaire détruite ; dans ce cas, ils ont pu être éventuellement
réunis pour former une réduction à proximité de l’US 150.
Datation
Sur la base des indications stratigraphiques, cette structure est postérieure
aux US 151 et 154. La dislocation relative des ossements pourrait
montrer l’antériorité de l’US 148 par rapport à l’installation des US 149
et 150.
Les dents sont représentées par les deux premières molaires maxillaires
droites, dont la première est fortement érodée (stade 6) ; la face linguale
de sa racine est recouverte d’une couche de tartre. La cuspide linguale de
la deuxième molaire montre un léger polissage. L’alvéole de la troisième
molaire mandibulaire droite, ouverte, laisse présager que cette dent est
tombée ante voire péri mortem.
La surface corticale exocrânienne de l’os occipital est fortement
vascularisée.
Des remaniements affectent le listel de plusieurs vertèbres thoraciques et
forment des « becs de perroquets » ; pour ces mêmes éléments, on observe
une diminution du volume corps vertébral.
Des remaniements sont enregistrés au niveau des articulations des
épiphyses distales du tibia droit et des fibulas qui portent des ostéophytes.
Ceux-ci sont visibles également sur les talus et sur les métatarsiens
gauches deux à quatre.
Plusieurs os longs de membres supérieurs (cinq fragments d’humérus
et radius avec une phalange proximale de main) et un fragment
d’acétabulum adultes ont été recueillis dans un périmètre restreint localisé
entre ce fait et l’US 149 (US 148/149).
II. Résultats 275
Fig. 354 Vue générale en coupe de l’US 148.

Fig. 355 Fiche de conservation du

défunt US 148 (fiche créé par le Service
d’Anthropologie Biologique de la Faculté de
Médecine de l’Université de Marseille et par P.
Adalian). © A. Latron, Inrap
US 149 (fig. 356 à 259)

- Sujet adulte
- État de conservation variable, en général plutôt bon ; forte -
fragmentation des os du tronc et des os coxaux
- Orientation du défunt d’est en ouest, la tête à l’est
Descriptif
Le défunt est localisé à l’extrémité méridionale de la place de la Sainte
Chapelle et apparaît à une profondeur de 0,47 m par rapport à la surface
actuelle, au-dessus de l’US 148 et du mur US 151. Les ossements sont
observables dans un espace comportant une longueur de 0,62 m et une
puissance de 0,17 m. Ils sont vraisemblablement englobés dans le même
remblai lité que l’US 148.
L’individu repose sur le dos ; ses avant-bras sont fléchis et la main
gauche repose en avant du membre supérieur droit. Les connexions, et
notamment celles labiles, sont maintenues. Le squelette est représenté
par de rares ossements appartenant au crâne, au tronc (quelques restes
de côtes, des fragments de vertèbres thoraciques et de corps sternal), aux
membres supérieurs (l’extrémité sternale de la clavicule, le tiers distal
du radius et de l’ulna, la majorité des os de la main pour le côté droit ;
l’épiphyse distale du radius, les diaphyses de l’ulna et de la clavicule,
la plupart des os de la main du côté gauche). De rares fragments d’os
coxaux ont également été recueillis.
Interprétation
La présence de connexions, et notamment de celles labiles de la main
gauche, laisse avancer l’hypothèse d’une sépulture primaire. Le cinquième
métacarpien gauche porte des traces de rouille qui pourraient traduire la
présence d’un clou en fer.
Datation
Sur la base des données stratigraphiques, la tombe est antérieure par
rapport à l’US 146 et postérieure aux US 148, 151 et 154. L’analyse au
radiocarbone menée sur un des ossements date cette sépulture entre le
xive et le xve siècle de notre ère avec 95,4 % de probabilités (entre 1328 et
1445 ap. J.-C.) ; une fourchette chronologique plus restreinte (68,2 % de
probabilités) rattache la tombe à la première moitié xve siècle de notre ère
(entre 1410 et 1435 ap. J.-C.).
Les listels vertébraux de plusieurs fragments de vertèbres sont affectés par
des ostéophytes.
Fig. 356 Vue générale de l’US 149.

II. Résultats 277
357 358
Fig. 357 Détail du squelette US 149.

Fig. 358 Détail de la main gauche en connexion

du squelette US 149. © A. Couilloud, Inrap
►Fig. 359 Fiche de conservation du

US 150 (fig. 360 à 362)

- Sujet adulte
- Squelette lacunaire, en mauvais état de conservation
- Orientation du défunt du nord vers le sud, tête au sud
Descriptif
De rares ossements ont pu être observés de part et d’autre de
la tranchée103. Ils appartiennent à un individu adulte qui repose
vraisemblablement sur le dos avec les membres inférieurs en extension ;
le défunt a été installé dans un niveau de mortier et de chaux délité
(US 155) qui apparaît à 0,43 m de profondeur à partir du niveau de sol
actuel et possède une puissance de 0,32 m. Les os apparaissent à 0,49 m
de profondeur et sont observables sur une puissance de 0,23 m. Recoupé
à l’est par un réseau contemporain, le creusement de la tombe comporte
une largeur de 0,23 m.
Les ossements prélevés appartiennent à des petits fragments de scapula
gauche et de vertèbre thoracique, à des lambeaux d’os coxaux et à
plusieurs os des membres inférieurs (tibias et fibulas, ainsi qu’aux
calcanéus droit et gauche).
Interprétation
La position des membres inférieurs laisse supposer une sépulture primaire
partiellement conservée en place.
Datation
Selon les éléments stratigraphiques recueillis, cette tombe est postérieure
aux US 153 à 155.
À l’exception du remodelage localisé sur le listel de la vertèbre thoracique,
aucune anomalie ou stigmate pathologique n’ont été observés sur les os.
Fig. 360 Vue en coupe de l’US 150.

103. Une partie des membres inférieurs est conservée dans la berme nord, la moitié
supérieure du squelette est enfouie dans la berme sud.
II. Résultats 279
Fig. 361 US 150, détail des ossements

dégagés. © A. Couilloud, Inrap

US 156 (fig. 363 et 369)

- Sujet adulte
- Bon état de conservation malgré une importante fragmentation de -
certains éléments
- Représentation assez bonne
- Orientation du défunt du nord vers le sud, tête à sud
Descriptif
Coupée selon un axe sagittal, cette structure apparaît dans la coupe de
la berme occidentale de la tranchée, au sud de l’US 157, à 0,22 m de
profondeur à partir du niveau de circulation actuel. La fosse est installée
dans l’US 155 et coupe également un niveau de limon argileux gris-noir
incluant des éclats de pierres calcaires. Elle mesure 1,70 m de long et
est conservée sur une puissance de 0,37 m ; les parois sont verticales.
Le fond, globalement plat, se situe à 0,59 m par rapport à la surface
goudronnée. Le colmatage du creusement consiste en un limon sableux
gris, gravillonneux, contenant des petites pierres calcaires et des nodules
de chaux.
Le crâne et la partie gauche du squelette appendiculaire ont été déplacés
et partiellement détruits par l’excavation mécanique. Le défunt repose sur
le dos avec les membres inférieurs en extensions. La position de la main
droite, en connexion, atteste que l’avant-bras homolatéral est fléchi en
avant du bassin et que celle-ci est posée en avant, voire à proximité de l’os
coxal gauche. Des traces verdâtres ont été découvertes en correspondance
de l’angle de la branche droite de la mandibule et sur les diaphyses du
radius et de l’ulna droits.
Interprétation
La présence de la plupart du squelette en connexion plaide en faveur
d’une sépulture primaire. La surélévation des vertèbres cervicales et de la
mandibule, suggère l’apposition d’un coussin funéraire en arrière du cou
et de la tête du défunt (cf. fig. 365). Les taches laissées sur les os par des
artéfacts en alliage cuivreux, probablement des épingles, pourraient être
en rapport avec l’enveloppement du défunt dans un textile de type linceul
funéraire.
Datation
Sur la base des indications stratigraphiques, la tombe est postérieure par
rapport aux US 154 et 155.
Partiellement conservée, la mandibule montre une importante absorption
alvéolaire : à droite, les alvéoles sont complètement fermées à partir de la
deuxième prémolaire jusqu’à la deuxième molaire, alors que l’alvéole de
la troisième molaire, tombée mais recueillie, est restée ouverte. À gauche,
l’absorption alvéolaire concerne la deuxième prémolaire et toutes les
molaires. La grande majorité des dents mandibulaires accuse une usure
prononcée (stades 5 à 6) avec des traces de polissage de la surface
occlusale. Trois, voire quatre stries d’hypoplasie de l’émail dentaire sont
inscrites dans les couronnes des incisives. Deux petites caries, à peine plus
importantes qu’un spot (stades 1-2 selon F. Bocquentin), s’inscrivent sur
le bord supérieur de la couronne de la deuxième incisive et de la canine
droites, en face médiale. Un léger dépôt de tartre se concentre sur les
collets des éléments restés in situ.
L’os maxillaire est très fragmenté. Sur le côté droit, les éléments conservés
in situ sont la deuxième incisive, la canine et la deuxième prémolaire.
La première prémolaire n’est pas conservée et son alvéole est résorbée.
Les incisives et la canine montrent un degré d’usure important dont les
stades sont compris entre 5 et 6. Une usure très prononcée (stade 7)
affecte la deuxième molaire. L’érosion dentaire est plus modérée sur la
deuxième prémolaire et la première molaire (stades 3 à 4). Ces deux
dernières accusent un polissage des faces occlusales ; un léger dépôt de
tartre est présent sur la couronne de la première molaire. Quelques lignes
d’hypoplasie de l’émail dentaire sont visibles notamment sur la couronne
II. Résultats 281
de la première incisive. Sur le côté gauche, les dents maxillaires encore en

place vont de la deuxième incisive à la première molaire. Un degré d’usure
moyen à important est visible sur la plupart de ces éléments (stades 4 à
6), à l’exclusion des deuxièmes prémolaire et molaire, affectées par une
érosion moindre (stade 3).
Le cartilage thyroïdien est ossifié ; ce processus d’ossification, qui ne
relève pas d’un état pathologique, « se produit couramment dans un
ou plusieurs cartilages du larynx, bien qu’il existe des variations dans
l’âge d’apparition et l’étendue. Habituellement, l’ossification survient
d’abord dans le cartilage thyroïdien vers l’âge de 30 ans et est complète à
65 ans » (Mehta et Chamyal,1996, p. 127).
Les trois dernières vertèbres cervicales sont affectées par la présence
d’ostéophytes. Un remaniement osseux est visible sur l’acromion de la
scapula droite, en correspondance de l’insertion du muscle deltoïde, de la
fossette articulaire et du processus coracoïde de ce même ossement. Une
légère modification est visible sur un tiers de l’extrémité sternale de la
clavicule en correspondance de l’insertion du muscle du grand pectoral.
Fig. 363 Vue générale en coupe du creusement

de l’US 156. © A. Couilloud, Inrap
Fig. 364 US 156, vue vers le nord du squelette

dégagé. © A. Couilloud, Inrap
365
366
Fig. 365 US 156, détail des vertèbres 367

cervicales et de la mandibule. © A. Couilloud, Inrap
Fig. 366 US 156, détail de l’os coxal et du

fémur droits. © A. Couilloud, Inrap
Fig. 367 US 156, membre inférieur droit.

Fig. 368 US 156, détail de la connexion

entre le membre inférieur et le pied droits.
368
II. Résultats 283

US 157 (fig. 370 et 371)

- Sujet adulte
- Mauvais état de conservation, squelette fragmenté et très lacunaire
- Orientation du défunt du nord vers le sud, la tête à sud
Descriptif
Recoupée au nord par une tranchée de réseau, la fosse est située entre
les US 156 et 158 installées respectivement au sud et au nord. Elle est
apparue à une profondeur 0,32 m par rapport au niveau de circulation
actuel ; son installation coupe l’US 155 et également un niveau de
limon argileux gris-noir incluant des éclats de pierres calcaires. Sa
longueur partielle atteint 1,48 m et elle est conservée sur une puissance
d’environ 0,20 m. La paroi méridionale est verticale, légèrement évasée
en correspondance du tiers supérieur ; le fond du creusement est plat.
Le colmatage consiste en un limon sableux gris gravillonneux avec des
petites pierres calcaires et des nodules de chaux.
Le défunt, en connexion, repose sur le dos avec les avant-bras
vraisemblablement repliés en avant du bassin. Selon les observations
de terrain, la position des phalanges des mains montre qu’au moins
quelques-unes seraient verticalisées et qu’un ensemble d’ossements
disloqués est localisé en avant des membres inférieurs
Interprétation
La présence de la majorité du squelette et le maintien des connexions,
surtout celles labiles de la main par exemple, argumentent en faveur d’une
sépulture primaire. La présence d’ossements en avant du défunt peut
être l’indice d’une ancienne sépulture bouleversée dont les os auraient
partiellement été ramassés pour former une réduction. La verticalisation
Fig. 370 Vue générale de l’US 157. des phalanges des mains pourrait découler d’un comblement rapide de la
© A. Couilloud, Inrap tombe qui aurait maintenu leur position (mains jointes voire superposées)
Datation
D’un point de vue stratigraphique, la tombe
est postérieure à l’US 155.
Si la plupart des ossements est très
fragmentée, cependant quelques signes de
dégénérescence ont pu être observés sur
l’extrémité sternale de plusieurs fragments de
côtes (des remodelages osseux avec des petites
enthèses) et sur la surface sacro-pelvienne
iliaque droite. La tubérosité du radius
gauche est également affectée par un léger
remodelage.
II. Résultats 285

US 158 (fig. 372 à 374)

- Sujet adulte
- Mauvais état de conservation, os lacunaires et très fragmentés
- Orientation du défunt du nord vers le sud, la tête au sud
Descriptif
Cette structure a été découverte à environ 2 m au nord de la sépulture
US 157 ; elle consiste en une fosse rectangulaire apparaissant à 0,25 m de
profondeur à partir du niveau de sol actuel. Tronquée en correspondance
des extrémités nord et sud (respectivement par la couche de remblais
modernes US 160 et par une tranchée de réseau contemporaine), le
creusement s’installe dans l’US 154 et le niveau de chaux US 155.
Sa longueur partielle atteint 1,40 m et sa puissance est conservée sur
0,22 m ; ses parois sont peu évasées à verticales et son fond est plat. Le
comblement est identique à celui des fosses des US 156 et 157.
Le dégagement partiel a permis d’observer que le défunt, déposé sur le
dos avec les membres inférieurs en extension, ne repose pas directement
sur le fond du creusement.
Interprétation
Sur la base des connexions observées, il est possible d’avancer
l’hypothèse d’une sépulture primaire. Le fait que le squelette ne repose
pas directement sur le fond de la fosse laisse penser que le défunt a été
déposé dans un contenant ligneux soutenu par des cales périssables. Cette
supposition semble confortée par les cotations prises sur le crâne (qui
apparaît à 0,40 m de profondeur par rapport à la surface actuelle) et le
membre inférieur (à 0,32 m) : la cote d’enfouissement plus importante
du crâne laisse entrevoir un effondrement qui s’est produit au niveau
de la tête, voire de la moitié supérieure du cadavre, à l’occasion de la
décomposition du contenant et de la fracturation de son plancher.
Datation
D’un point de vue stratigraphique, cette sépulture est postérieure par
rapport aux US 154 et 155 et antérieure à l’US 160.
Aucun stigmate découlant d’un état pathologique n’a pu être observé sur
les quelques fragments de membres inférieurs recueillis.
Fig. 372 Vue générale de l’US 158.

II. Résultats 287
Fig. 373 US 158, détail du squelette en place.


US 161
- Sujet adulte
- Bon état de conservation, squelette lacunaire
- Aucune donnée ne permet de restituer l’orientation ni la position du
défunt
Descriptif
La structure devait se trouver à proximité de l’angle sud-est de l’actuelle
place de la Sainte-Chapelle ; les ossements, disloqués, ont été découverts à
environ une dizaine de centimètres de profondeur par rapport au niveau
de circulation actuel, au sein d’un remblai sableux et limoneux meuble,
gris-beige, contenant des gravillons et des pierres calcaires.
Les os échantillonnés correspondent à l’épiphyse distale d’un humérus
droit et au tiers proximal d’un fémur gauche d’au moins un défunt
mature.
Interprétation
Aucune interprétation ne peut être proposée pour comprendre la nature
des restes découverts.
Datation
Sur la base des éléments stratigraphiques, ces ossements pourraient dater
du xve siècle de notre ère.
Les os en examen ne portent pas de trace d’un éventuel état pathologique.
US 162
- Sujet adulte
- Aucune donnée ne permet de restituer l’orientation ni la position du
défunt
Descriptif
L’US 162 est composée de deux couches dont l’une, présente sous le
goudron de la place et attestée sur une épaisseur de 0,55 m, est composée
de remblais pierreux vraisemblablement moderne voire contemporain.
La couche plus profonde est également un remblai composé de limon
argileux et sableux meuble, gris-noir, incluant des pierres calcaires, des
fragments de terre cuite architecturale et du mobilier ; une moitié distale
de fémur gauche est issue de ce dernier horizon.
Interprétation
Il s’agit d’un ossement en position secondaire.
Datation
Sur la base des éléments stratigraphiques, cet ossement pourrait dater du
xve siècle de notre ère.
Ce fragment d’os n’a pas révélé d’anomalie liée à un état pathologique.
US 164
- Sujet probablement adulte
- État de conservation inconnu
- Représentation inconnue
- Orientation du défunt vraisemblablement du nord vers le sud, tête au
sud
Descriptif
Le crâne, les vertèbres et les côtes d’un individu en place ont pu être
aperçus pendant les travaux de terrassement à la pelle mécanique.
Le contexte urgent d’intervention n’a pas permis le dégagement de la
fosse et du squelette ni même leur documentation ; ces os, qui n’ont
malencontreusement pas pu faire l’objet de photos et de prélèvement,
ont été localisés immédiatement à l’ouest de l’US 158, parallèlement à
celle-ci. Cependant il a pu être observé que le défunt apparaît à la même
II. Résultats 289
profondeur de cette dernière sépulture, soit à environ 0,30 à 0,40 m sous

le goudron qui recouvre la place. Selon les notes, « La tranchée de travaux
longe un réseau dont la coupe ne contient que des apports contemporains
(du sable et du « tout-venant ») ; aucune sépulture n’a pu être décelée.
Il n’est pas exclu que d’autres défunts soient présents à l’ouest des
inhumations US 156 et 157. Le décaissement par passes de 40 à 50 cm
d’épaisseur avec un godet à dent ne permet pas une observation en plan
des squelettes apparaissant entre 0,25 et 0,45 m : les ossements sont
emportés dans le godet et jetés directement dans la benne d’un camion.
De ce fait, il n’a pas été possible de recueillir des os bougés ou d’autres
indices dans les déblais. Seule une observation en coupe a été possible »104.
Interprétation
Sur la base des observations réalisées sur le terrain, il est possible
d’avancer l’hypothèse d’une sépulture primaire.
4.1.4 Conclusions
Réalisé en correspondance de la partie méridionale de la place de la

Sainte-Chapelle à l’occasion des travaux de creusement pour l’installation
de réseaux, le suivi archéologique a permis de découvrir la présence de
plusieurs sépultures primaires, ainsi que plusieurs os dispersés recueillis
ou observés au sein de structures funéraires ou de fosses contenant des
remblais.
Selon les données disponibles, les sépultures partiellement conservées
en place sont au moins cinq (US 149, 150, 156, 157 et 158) auxquelles
on pourrait ajouter l’US 164 qui a été simplement observée. Les fosses
sépulcrales sont orientées du nord vers le sud à l’exception de l’US 149,
placée d’est en ouest. Elles ont été installées dans des niveaux de remblais
(US 148, 154 et 155). Les tombes les plus superficielles apparaissent à une
profondeur comprise entre une vingtaine et une trentaine de centimètres
par rapport à la surface (US 156 et 158 respectivement à 0,22 et 0,25 m ;
l’US 157 apparaît à 0,32 m). L’US 164 est apparue entre 0,30 et 0,40 m
à partir de la surface. Les sépultures plus profondes sont enfouies à une
cinquantaine de centimètres à partir du niveau de circulation actuel, à des
cotes de profondeur comprises entre 0,47 et 0,49 m (respectivement US 149
et 150). Il est vraisemblable que plusieurs tombes aient été disposées
parallèlement, comme cela semble être les cas pour les os disloqués de
l’US 148 et la sépulture US 150, ainsi que pour les tombes US 158 et 164.
L’impossibilité d’observer en plan le secteur impacté par les travaux et de
réaliser un nettoyage minutieux des coupes n’a pas permis de comprendre
l’organisation des tombes ; la situation stratigraphique des US 148 et 149
pourrait illustrer éventuellement un étagement de sépultures105 bien qu’il
s’agit d’une superposition imparfaite entre deux structures aux orientations
divergentes. Toutefois, aucun lien stratigraphique n’a été mis en évidence
pouvant confirmer cette possibilité ; la dislocation des os de l’US 148 serait
plutôt l’indice d’une perturbation apportée à l’occasion de l’installation
de la sépulture US 149 ? Les différences d’orientation observées entre ces
sépultures placées dans un même endroit peuvent traduire des changements
voire des contraintes liées à l’architecture du bâtiment et montrer des phases
de construction (édification d’une chapelle, aménagement ou réorganisation
de l’espace destiné à recevoir de nouvelles tombes) ou de restauration de
l’édifice.
L’alignement des tombes US 156 à 158 selon une rangée orientée du sud
vers le nord et l’installation de l’US 164 parallèlement à l’US 158 (qui sort
104. Un grand remerciement à Astrid Couilloud pour l’ensemble de ses observations

prises dans un contexte d’intervention pour le moins compliqué...
105. L’US 148 se situe stratigraphiquement sous l’US 149 ; elle apparaît à 0,51 m de
profondeur par rapport au niveau de circulation actuel
de cet alignement puisqu’elle est installée directement à l’ouest de celle-ci)

peuvent matérialiser une organisation de tombes dans un espace rectiligne,
celui d’une nef ou d’un des bas-côtés de l’église. Cependant, la pénurie
des données recueillies ne nous permet pas de restituer l’emplacement des
sépultures au sein de l’édifice religieux.
Les données concernant l’architecture tombale sont rares ; pour quelques
structures, il a été possible d’apercevoir la forme du creusement. Des indices
du dépôt du corps à l’intérieur d’un contenant ligneux ont été décelés pour
l’US 158 ; quant à la présence d’une tâche de rouille sur une phalange de
la main du défunt de l’US 149, cette trace ne permet pas de conclure, à elle
seule, à un réceptacle.
Comme nous l’avons décrit (cf. le catalogue des sépultures), les défunts sont
presque tous orientés du nord vers le sud, avec la tête au sud, suivant les
contraintes dictées par la structuration de l’espace interne et par le choix
d’emplacements privilégiés au sein de l’église. La situation de l’US 149 est
particulière ; si, en effet, elle est la seule inhumation installée d’ouest en est
selon l’orientation classiquement employée pour les sépultures de l’époque
médiévale, cependant, la position du défunt placé tête à l’est est discordante
par rapport à la pratique. Il est difficile d’avancer des arguments pour
expliquer cette situation ; toutefois, on ne peut pas exclure qu’elle soit en
rapport avec un lieu ou un élément particulier de l’architecture religieuse
(cf. infra).
Les individus reposent sur le dos ; la position des membres supérieurs a pu
être observée seulement pour trois sujets dont les avant-bras sont fléchis et
les mains portées en direction du bassin (US 149, 156 et 157) ; les membres
inférieurs sont en extension.
L’enveloppement dans un linceul de type funéraire peut être envisagé
pour le défunt de la sépulture US 156 dont plusieurs os portent des traces
verdâtres résultant du contact avec des épingles en alliage cuivreux ; un
autre geste dénotant le soin apporté à ce même individu est montré par la
surélévation de la mandibule et d’une partie des vertèbres cervicales par
rapport au restant du squelette. Cette situation traduit l’existence d’un
coussin funéraire périssable.
Concernant le recrutement funéraire, tous les individus sont des adultes
dont au moins un est âgé (US 156). La détermination du sexe n’a pas pu
être réalisée, les os coxaux n’étant pas bien conservés.
L’ensemble des atteintes, dentaires et osseuses, semble corrélé avec l’âge mûr
de certains des défunts inhumés au sein de l’église.
Au sujet des dents, la résorption alvéolaire très poussée voire aboutie est la
conséquence d’une atteinte parodontale d’origine infectieuse. C’est le cas du
sujet US 156 qui a perdu une partie des dents ante mortem, et également de
l’individu US 148 dont la première molaire maxillaire droite est recouverte
d’une couche de tartre. Cette affection touche et détruit les tissus de soutien
des dents : la stagnation de bactéries dans la plaque dentaire est à l’origine
d’une réaction inflammatoire sur les gencives et l’os induisant au fur et à
mesure leur destruction. Il s’agit d’une pathologie assez lente qui évolue sur
plusieurs dizaines d’années.
Quelques dents de l’individu US 156 portent des fines stries d’hypoplasie
de l’émail dentaire ; bien qu’elles ne soient pas considérées des symptômes
d’un état pathologique, elles sont néanmoins l’expression d’un stress non
spécifique du système métabolique (Boldsen 2007). Les différents degrés
d’usure des couronnes dentaires, ainsi que le polissage plus ou moins
accentué des cuspides, sont en rapport avec les comportements alimentaires
mais également avec des phénomènes d’attrition dentaire (bruxisme).
Les ossements des sujets US 148, 149, 150 et 156 sont affectés par des
ostéophytes. Appelés également becs-de-perroquet, il s’agit d’excroissances
exubérantes de tissu osseux se développant à proximité des articulations,
généralement au niveau de la marge extérieure de celles-ci. Ces lésions
dérivent d’un microtraumatisme (causé par un choc ou par l’arthrose)
qui provoque une reconstitution anormale de l’os. Les remaniements qui
II. Résultats 291
affectent la scapula et la clavicule droites du défunt US 156 pourraient être

la conséquence d’une pathologie de l’articulation de l’épaule (arthrose ?).
Les enthèses106 de quelques extrémités sternales des côtes, de la tubérosité
du radius gauche et de la surface sacro-pelvienne de l’ilium droit du
sujet US 157 portent des remodelages : la modification de l’aspect de
ces insertions est probablement en rapport avec une enthésopathie ou
une arthrose, qui sont des pathologies dégénératives qui provoquent des
remaniements, des destructions et des constructions des zones d’insertions
osseuses. Généralement engendrées par des sollicitations d’ordre mécanique
en rapport avec l’activité de l’individu, ces affections peuvent néanmoins
être déclenchées par d’autres facteurs, tels des processus dégénératifs liés
au vieillissement ou à des facteurs hormonaux, … (Crubézy et al., 1998,
p. 115-116 et p. 135-136 ; Crubézy et al., 2002 ; Villotte, 2008, p. 49 et
suivantes).
L’inhumation dans les églises est une pratique particulière destinée à une
partie restreinte de la population ; de fait, elle marque une différenciation
sociale ou de statut par rapport aux sujets ensevelis dans les cimetières
paroissiaux. Une étude de R. Bertrand concernant ce phénomène durant la
période moderne décrit que cet usage107 envahit les lieux de culte pendant
les deux derniers siècles du Moyen Âge et que son apogée se situe au
cours du xviie siècle (Bertrand 2000, p. 1 et 2). Le chercheur dénombre les
critères juridiquement requis permettant d’élire sépulture dans les lieux de
culte. C’est le cas des « tombes de fondation » qui accueillent les dépouilles
de fondateurs d’églises et notamment de chapelles (accolées à une église
paroissiale ou conventuelle voire rurales ou privées). De fait, les fondateurs
sont les propriétaires de ces lieux de culte et le droit de sépulture est
également attribué aux membres de leur famille. Concernant les « tombes
de concession », elles sont destinées, sans limitation de durée, aux héritiers
des bienfaiteurs de l’église (Ibidem, p. 2 à 5). En outre, le clergé pouvait
concéder à des particuliers la simple inhumation dans le sol de l’église sans
donner de concession. Selon les préconisations du Rituel romain (1614),
les tombes des religieux doivent être séparées de celles des laïcs et placées
« dans un lieu plus honorable ». Ainsi, leurs dépouilles sont établies dans les
chœurs liturgiques, lieux réservés, en principe, aux clercs voire à quelques
laïcs108. Cette même ordonnance défend l’inhumation sous les autels ou à
leur proximité immédiate, montrant par là le fort pouvoir d’attraction de
ces lieux spirituels.
De fait, cette entrevue des statuts des tombes au sein des bâtiments religieux
montre une pluralité de situations pouvant être régies par les règles
canoniques, mais également par usages locaux et qui devaient être déclinées
en une multitude de cas particuliers. Dans les faits, nous ignorons si ces
préconisations étaient scrupuleusement suivies par l’ensemble des centres
religieux établis au Moyen Âge (basiliques, abbayes, couvents, églises
paroissiales, chapelles). Plus particulièrement, nous ignorons quelles règles
ont régi le droit d’inhumer au sein de la Sainte-Chapelle ; en effet, aucun des
ducs de Bourgogne n’y est enterré… H. Chaboeuf (Chaboeuf 1977, p. 213)
relate que plusieurs sépultures se trouvaient près du fond de l’abside de
l’église, à proximité de « l’autel de retro, que Viollet-le-Duc appelle aussi
autel des reliques » ; ce même auteur nous renseigne que « Par la suite de
la longue opposition de Saint-Étienne, les tombes étaient relativement peu
nombreuses à la Sainte-Chapelle ; en 1315, Hugues V109, qui y avait élu sa
sépulture, n’y pu être inhumé et fut porté à Citeaux (…) » (Ibidem, p. 216).
106. Une enthèse est le terme médical désignant les insertions osseuses de certaines
structures comme les tendons, les capsules articulaires et les ligaments
107. Dont l’auteur souligne, à juste titre, qu’il est « en rupture totale avec le double
héritage gréco-romain »
108. Avant cette période, ces endroits étaient théoriquement réservés aux patrons, aux
seigneurs haut-justiciers et éventuellement aux magistrats royaux (Op. cit., p. 2)
109. Duc de Bourgogne de 1306 à 1315
4.2 Évaluation du mobilier céramique gallo-romain

Anne Ahü-Delor, Inrap
Les indices matériels céramiques attribuables à la période gallo-romaine,

exhumés lors de cette opération de suivi de travaux, sont pour une part
importante en position résiduelle, dans des niveaux et remblais souvent
plus récents. Seule une attribution chronologique de la période de
production peut donc être avancée. Bien que très partielles, ces informations
témoignent cependant des catégories et groupes techniques en usage au
cours des Haut- et Bas-Empire sur la cité dijonnaise, et renseignent donc sur
les courants commerciaux en vigueur.
AMP Amphore importée
PF Paroi fine (PFeng : paroi fine engobée);
PF Fine orangée pâte fine orangée dont la surface a subi une fumigation légère, donnant à la surface une teinte
variant de l’orange mat au gris noirâtre (Joly, Barral, 1992 ; Ahü Delor, Mouton Venault 2010 ; Joly,
Mouton Venault, Hervé, 2010)
TN Terra Nigra
TS Sigillée TSS Sud Gaule ; TSC Centre Gaule ; TSA Est/Argonne
CCF Commune claire fine CCFpeinte : céramique fine claire à couverte blanche
COM Céramique commune (mode A/B ?)
CCS Commune claire sableuse
Chal gpe Commune claire sableuse
CS Commune sombre
Dj gpe3 Commune grossière pâtes à dégraissants quartzeux et nodules d’argilite abondants ; surface brute, parfois peignée ou
même déformée pour donner l’aspect de la non tournée ; Mouton-Venault et al. 2015, p. 182-1841 ;
Burgevin 2015 fig. 15
Dj gpe4/ Commune grise sableuse pâtes grises, homogènes, légèrement micacées, inclusions fines ; surface brute ou enfumée ;
mi-fine grise Mouton-Venault et al. 2015, p. 1832
1. Groupe identique au groupe Lg gpe3 dans Ahü Delor et al. 2010, fiche 13.
2. Groupe identique au groupe Lg gpe4 dans Ahü-Delor et al. 2010, fiche 13.
Le mobilier amphorique est restreint avec une majorité de tessons de

conteneurs vinaires de Narbonnaise diffusés à partir du milieu du ier siècle
après J.-C. et jusqu’au ive siècle au moins (US 3). Selon un schéma très
basique, ces pièces sont accompagnées d’amphores à huile de Bétique
(Dressel 20 ; dernier tiers ier avant J.-C. à iiie siècle) dont un exemplaire à
rebord triangulaire caractéristique des productions récentes du iiie siècle
(fig. 375 : iso 132-05). À noter enfin des fragments de panses d’une amphore
africaine (surtout à partir du iiie siècle ; US 132).
La céramique sigillée identifiée provient des officines du Sud de la Gaule

(Millau La Graufesenque), du Centre Gaule (Lezoux et Gueugnon
notamment) mais aussi ponctuellement de l’Est (Argonne) à partir du
iiie siècle principalement. Cette diffusion depuis la Gaule Belgique exploite
les axes depuis Langres et le val de Saône. Les produits arvernes sont
majoritaires à partir du second quart du iie siècle et jusqu’au début du
iiie siècle au moins. Pour les ateliers de l’Est, on compte deux jattes ornées au
moule dans le style de Germanus de Lavoye et Les Allieux (fig. 375 : iso 06-02 et
139-12).
II. Résultats 293
badigeon rge
CCpeinte 70-01C11
TSA 06-02 C2
0 2 cm
Dij gpe 4 130-04 C25
CCFpeinte 132-09 C26 engobe blanc
AMP 132-05 C26
GF/Dij gpe 4 132-08 C26
COM Dij gpe 3 132-06 C26

Com Dij gpe 3 132-07 C26
Dij gpe 4 138-03

C31 + C32
TSA 139-12 C32
0 2 cm
dériv TSA 139-10 C32

dériv TSA 139-11 C32
0 2 cm
0 10cm
Fig. 375 Dijon (21) - Piétonnisation 2018 Les autres catégories de la vaisselle de table
Fig. xcomptent
Dijon (21) - Piétonnisation 2018
Echantillon du mobilier céramique gallo-romain. - des gobelets ou pots en paroisEchantillon
fines orangées régionales des ier etgallo-romain
iie siècles
du mobilier céramique
© A. Ahü-Delo, Inrap
(Joly, Barral 1992 ; Ahü-Delor, Mouton-Venault 2010 ; 2011 ; Joly et
al. 2010), décorées au stylet de lignes gravées verticales ou de guillochis
- de rares terra nigra (assiette et vase bobine) ;
- des parois fines engobées régionales mais surtout du Centre (Lezoux/
Gueugnon (Bet, Gras 1999 ; Notet 2012 ; Thivet et al. 2015 ; Ahü-Delor
et al. 2016) en usage à partir de la période flavienne surtout et jusqu’au
milieu du iiie siècle environ
- des gobelets métallescents du Centre Gaule (Nied 33 principalement ; fin iie
et iiie siècles au moins).
- quelques céramiques à revêtement argileux donc une jatte à bandeau

guilloché de Jaulges & Villiers-Vineux, Chenet 323 (US 135) – forme
typique des ive et ve siècle en Bourgogne (Séguier 2011) ; une petite forme
ouverte carénée (US 3) potentiellement originaire de la vallée du Rhône
( ?) et une série de pièces en dérivées de sigillées tardives d’Argonne
(Chenet 304, Chenet 320 ; molette groupe 3 de Hübener [1968] iso 139-
10 et 139-11). Ces dernières se concentrent dans les US 135 et 139.
Le vaisselier est complété par des récipients de service des boissons

(cruches), des vases de conservation de denrées pondérées (iso 132-09) et de
la céramique culinaire, de préparation (mortiers) et cuisson. Le répertoire
est indigent en raison de la fragmentation importante des vases.
Les catégories et groupes techniques enregistrés intègrent le faciès de
consommation régionale défini pour le territoire lingon (Ahü-Delor
et al. 2010 ; Mouton-Venault et al. 2015) avec quelques spécificités du
secteur dijonnais comme les pots à pâte grossièrement dégraissée, modelée
ou tournassée, référencée Dij gpe 3 (Burgevin et al. 2015 ; Mouton-
Venault et al. 2015 : 182‑184) (iso 132-06 et 07). Le groupe des communes
sombres grises Dij gpe 4 (Mouton-Venault et al. 2015, p. 183) est lui aussi
parfaitement spécifique de cette zone (Card 2004 ; Mouton-Venault 2005 ;
Ahü-Delor et al. 2010 ; Joly et al. 2010 ; Joly, Mouton-Venault 2012 ;
Labeaune, Alix 2014 ; Devevey 2015 ; Mouton-Venault et al. 2015). Ces
groupes apparaissent vers le milieu du ier siècle après J.-C. et se reconnait
régulièrement dans les contextes domestiques jusqu’au Bas-Empire. On
observe enfin quelques pâtes claires sableuses, brutes ou à engobe micacées
attribuables aux officines de la foret de la Ferté dans le secteur chalonnais,
actives au cours des ii et iiie siècles principalement (Mouton-Venault, Ahü-
Delor 2017).
Quelques types permettent des indications chronologiques :

- le bord en marli 132-08 pourrait appartenir à une marmite tripode à
carène basse – forme en usage dans le dijonnais dans le courant du
iie siècle et la première moitié du iiie siècle (Mouton-Venault et al. 2015,
fig. 26 n° 28).
- la jatte iso 130-04, à bord renflé interne, est identifié sur le site d’atelier du
Val d’Esnoms dans un contexte du iiie siècle (Lecornué-Morel en cours,
st.18) et à Aprey au cours de la phase B3 (troisième quart du iiie siècle)
(Alix en cours Gazoduc).
- le pot à bord en poulie courte à badigeon rouge au chiffon (iso 70-01)
élargit la fourchette chronologique. La catégorie parait un marqueur
pertinent pour la fin du ive et première moitié du ve siècle. Son origine
reste à préciser mais le traitement de surface permet un rapprochement
avec les productions du Val de Loire (Chambon, Rouquet 1999 ;
Bebien 2005 ; Chambon, Cribellier 2008). La forme est récurrente sur
Autun notamment dans les contextes de la fin du ive siècle et début
ve siècle (Latouche, Leclerc, Clos Jovet US 1057, St Louis, St Antoine)
(contribution inédite Ahü-Delor, Mouton-Venault et al. 2018 colloque
AFAM).
Datation
US 3 (lot C-043356-01) (iie ?) iiie s. US 130 (lot C-043356-25) iiie s. (première moitié ?)
US 6 (lot C-043356-02) fin iie -mi iiie s. US 132 (lot C-043356-26) fin iie-iiie s.
US 7 (lot C-043356-03) iie -mi iiie s. US 134 (lot C-043356-28) fin iie-iiie s.
US 70 (lot C-043356-11) mi ive-ve s. US 135 (lot C-043356-29) ive s. +
US 81 (lot C-043356-12) fin iie-iiie s. US 138 (lot C-043356-31) collage avec US 139
US 90 (lot C-043356-13) fin ier -mi iie s. US 139 (lot C-043356-32) à partir du second quart du
US 92 (lot C-043356-14) Flavien -mi ier s. ive s.
II. Résultats 295
4.3 Expertise de la vaisselle en terre cuite médiévale et

contemporain Anne-Lise Bugnon-Labaune, Inrap
Note : Les illustrations de cette étude ont été Cette expertise intègre l’ensemble du mobilier céramique médiéval récolté
placées à la fin de celle-ci pour en faciliter la
au cours de l’opération de fouille et des suivis de travaux réalisés entre
lecture
juin 2018 et février 2019 dans le cadre de la deuxième tranche de travaux
du projet de piétonnisation diligentée par le Grand Dijon. L’emprise
concernée par les travaux s’étendait la rue des Forges, la rue Jeannin, la rue
Longepierre et la fouille place de la Sainte-Chapelle. Le corpus a été récolté
dans des tranchées étroites en liens avec les travaux d’aménagements. Il est
associé à des coupes (log) réalisés sur le terrain.
Le corpus de vaisselle médiévale représente 588 fragments (nombres de
restes) pour un comptage pondéré de 65 individus (nombre minimum
d’individus)110. Les conditions de découvertes et l’indigence du mobilier
récolté (absence d’ensemble clos et fragmentation du corpus) ne rendent pas
le comptage en NMI pertinent. Cette expertise ne prend en compte qu’une
quantification en NR.
Cet ensemble a fait l’objet d’un inventaire spécifique dont les données sont
présentées sous la forme d’un tableau (fig. 376). L’importante fragmentation
de l’ensemble n’a permis d’isoler que trois éléments de formes. Ces éléments
sont à rattacher à un répertoire essentiellement centré sur la céramique
culinaire (pot) et sur la céramique de service (cruche et pichet). Ils ont fait
l’objet d’un dessin et/ou d’un cliché et présentés sur une planche de synthèse
(fig. 377).
L’intérêt de ce corpus permet de compléter les datations obtenus dans
la troisième phase de piétonisation (Virlogeux, Bugnon-Labaune en
cours) et de compléter celle en cours sur le Musée des Beaux-Arts (Saint-
Jean Vitus, Bugnon-Labaune, 2022). De plus, ces quelques données vont
venir compléter les problématiques développées par B. Saint-Jean Vitus
sur l’occupation et la topographie de Dijon au bas Moyen Âge à Dijon
(Saint-Jean Vitus 2016, p. 131- 142).
4.3.1 Répartition du mobilier céramique
Le mobilier a fait l’objet d’un prélèvement le plus exhaustif possible dans

les niveaux archéologiques. D’après les données de terrain disponibles
au moment de l’expertise (juillet 2019), le mobilier céramique médiéval
provient :
- Des fosses 141 situées Place de la Sainte-Chapelle (459 NR) ;
- Des niveaux identifiés sous l’appellation « US et US+ » situés au niveau
du 1 rue Longepierre [106], 7 rue Jeannin [95], 4 place des Ducs de
Bourgogne [13] et place de la Sainte-Chapelle [123, 127, 129, 134, 135,
136, 139, 154 & 160] (99 NR) ;
- La succession des niveaux de sols (122 et 123) au niveau de la place de la
Sainte-Chapelle (20 NR) ;
- Le feuilletage des voiries 23 localisé au 14 de la place des Ducs de
Bourgogne, le niveau de voirie 104 situé 1 rue Longepierre et le
niveau 11 identifié comme un niveau de voirie perturbé au numéro 4
place des Ducs de Bourgogne (4 NR) ;
- Les sépultures 32 et 38 ainsi que le niveau de terre de cimetière 43,
localisés au niveau de l’impasse de Braisne (5 NR) ;
110. « Le nombre minimum d’individus (NMI) a pour objectif d’estimer au moins le nombre
de récipients, les tessons étant associés à un individu lorsqu’ils ne peuvent appartenir à des
récipients différents : il s’agit donc de pondérer le nombre de bords ou de fonds par groupe
technique, en ne retenant que l’effectif le plus important des deux, puis d’y ajouter les autres
éléments typologiques ou décoratifs ne pouvant être associés à ceux déjà comptés ; les groupes
techniques représentés uniquement par des panses prennent , par convention, la valeur 1 , même
si l’effectif est important » (Husi 2013, p. 20).
- La tranchée de récupération 107 située au niveau du 1 rue Longepierre

(1NR) ;
- Le niveau de démolition 62 identifié au numéro 1 de la place Notre-Dame
(4 NR).
Le corpus est généralement fragmenté et peu significatif. Toutefois, excepté
un tesson indéterminé, identifié dans le comblement d’un niveau hétérogène
de terre à cimetière localisé au niveau de l’impasse de Braisne, l’ensemble du
corpus est compris entre le Moyen Âge central et la période contemporaine.
Il est difficile de phaser finement cette opération. C’est pourquoi, il est
proposé de présenter les principaux résultats par zone investiguée :
1 Place Notre-Dame : datation indéterminé

La couche de démolition 62 n’a livré que deux fragments de panses.
La céramique grise coquillée associé à un fragment de vaisselle à pâte
orange rends difficile la datation du niveau
1 rue Longepierre : xie-xive s.

Le niveau de voirie 104 a livré un bord de cruche à lèvre en amande
épaissie importé des officines de Sevrey, sur lequel des traces de mortier
ont été observées sur la tranche (fig. 377, n° 1). À Lyon « Parking Saint-
Georges » ce type de pot avec une gorge interne plus marqué est identifié
dans des niveaux du xie-xiie s. (Horry 2013, fig. 113, n° 8, p. 161). L’us
106 a quant à elle livrée un bord de pot produite en pâte grise coquillée
(fig. 377, n° 2). Cette production est également diffusé dans l’habitat de
Fleurey-sur-Ouche (Bugnon-Labaune 2019). À cette production est
associé un fragment de pichet ou cruche à pâte orange et recouvert
d’une glaçure verte de mauvaise qualité. Ce type de production régionale
est diffusée dans le Dijonnais entre le xiiie et le xive s. (Ravoire 2015).
Cette production est également identifiée comme l’unique fragment
récolté dans le comblement de la tranchée de récupération 107.
14 place des Ducs de Bourgogne : xiiie-xive s.

Le feuilletage de voiries 23 a livré deux fragments de céramique orange
à glaçure verte, produite dans le Dijonnais (Beck, Poil 2018). Cette
production est diffusée dans le courant du bas Moyen Âge sur une
fourchette comprise entre la seconde moitié du xiiie s. et le courant du
xive s. sur les sites d’Ahuy « Devant la Ferme », Saint-Martin-du-Mont
« Bois de Cestre » (Beck, Poil 2018) et « La Vie aux Maire » (Chopelain,
Ravoire 2016) et Fleurey-sur-Ouche (Bugnon-Labaune 2019 et en
cours).
4 Place des Ducs de Bourgogne : xiiie-xive s.

Le niveau de voirie perturbée 11 ainsi que l’US positive 13 ont livré
quelques fragments de céramique orange à glaçure verte, dont un
pied balustre est bien conservé (fig. 377, n° 3). Ce pied vient compléter
le répertoire de formes élaborées sur le site de Saint-Martin-du-Mont
« Bois de Cestre » (Beck, Poil 2018).
7 rue Jeannin : xiiie-xive s. (?)

Une unique panse de céramique orange, glaçurée vert, a été prélevée
dans l’US 95. Elle pourrait dater ce niveau du bas Moyen Âge. Ce
dernier serait alors synchrone avec le mobilier récolté au 14 place des
Ducs de Bourgogne et le niveau 11 du 4 place des Ducs de Bourgogne.
II. Résultats 297
Impasse de Braisme : xiiie-xive s. (?)

Il s’agit spécifiquement d’une zone funéraire où le mobilier est très
hétérogène et fragmenté. Seule deux panses de céramique beige et
orange glaçuré ont été prélevé dans le comblement des sépultures 32 et
38. L’absence d’élément de forme rends difficile la datation. Les groupes
techniques suggèrent une datation de ces inhumations dans le courant
du bas Moyen Âge comme cela est le cas sur la troisième tranche de
l’opération. La présence d’un fragment dans la terre de cimetière laisse
à penser que cette occupation pourrait perdurer durant la période
moderne. Ce n’est ici qu’une hypothèse.
US 122 & 123
Le mobilier recueilli sur les niveaux de sol 122 et 123 de la place est
de par son contexte de découverte très fragmenté et hétérogène. Une
panse de céramique flammulée, de céramique grise coquillée et de
céramique grise de Sevrey illustrent le répertoire de vaisselle diffusé
à Dijon dans le courant du Moyen Âge central. Ces productions
côtoient des tessons de faïences, de grès et de porcelaine dure
attribués à la période contemporaine. Il est à noter l’absence de
marqueur du bas Moyen Âge et de la période moderne.
« Fosses » 141
Les fosses 141, qui semblent couper les niveaux de sols de la place,
livre un petit corpus de faïence avec quelques éléments de formes.
Un pot de chambre 1-4 en faïence blanche monochrome est une
production stéréotypée des xviiie-xixe s. dans le Dijonnais (site rue
de Colmar : Bugnon-Labaune en cours) ainsi que dans la région
lyonnaise où la «Faïencerie Combe» (Horry 2015, fig. 76, p. 99). À
cet élément est associé à quatre fragments d’une assiette indéterminée
et d’un fragment de fond en faïence avec une marque (fig. 377, n° 7).
Ce sont les US observées en coupes qui apportent le plus de
renseignements chronologiques :
US 154 : xe-xiie s.
Ensemble de deux fragments dont un bord de Sev P3 bistre
mérovingien, identifié en position secondaire et une panse de
céramique grise coquillée. L’absence d’élément de forme place
l’ensemble avant le xiiie s.
Us 135 : xe-xiiie s.
Corpus homogène (17 NR) de production locale de céramique
grise coquillée avec des éléments de formes dont un pot à lèvre
repliée (fig. 377, n° 5) et un bord d’une forme inédite indéterminée,
probablement une forme ouverte ? (fig. 377, n° 6). Cette production
présente de manière exhaustive dans ce niveau oriente la chronologie
vers le Moyen Âge central (xe-xiie s.).
Us 134 : Xe-XIIIe s.
Lot homogène de panses (10 NR) sans éléments de formes mais dont
les groupes techniques (grise coquillée et beige flammulée associé à
une production inédite de céramique rouge à inclusion blanche) nous
oriente vers une datation large au Moyen Âge central. Les traces
d’utilisation sur le feu et les restes de poissage vont dans ce sens.
L’absence de production glaçurée locale nous permet de dater ce
niveau au plus tard au xiiie s.
Us 136 : xe-xiiie s.
Ensemble retreint (12 NR) à deux groupes techniques : une panse
de céramique grise coquillée et un élément de préhension de cruche
orange à inclusion blanche.
US 139 : xiiie-xive s.
Petit lots de panses (24 NR) composé de céramique grise coquillée
associée à des panses de céramique orange soit à inclusion blanche
soit glaçurée verte. Cette dernière production permet de placer ce
niveau au bas Moyen Âge (xiiie-xive s.) à partir de découvertes de
Saint-Martin-du-Monts (Chopelain, Ravoire 2016 et Poil 2018) et
d’Ahuy (Ravoire 2015).
Us 127 : xiiie-xive s.
Ensemble homogène (6 NR) avec la production locale de cruche
orange glaçurée verte associée avec les pichets à lèvre triangulaire
dont la diffusion est attestée à Ahuy « Devant la Ferme » entre la
seconde moitié du xiiie et la première moitié du xive s. (Ravoire 2015).
Us 129 : xiiie-xvie s.
Ce niveau n’a livré qu’un bord de pot à lèvre droite éversée, produit
dans les officines de Sevrey dès le xiiie s. et dont la forme perdure
jusqu’au xvie s. sous l’appellation de marmite à anses coudées (Horry
2013, fig. 114, n° 13, p. 162 et fig. 116, n° 6, p. 165 et fig. 119, n°
10, p. 169) (fig. 377, n°4).
Us 123 : xviiie s.
Ensemble hétérogène (3 NR) avec une cruche à fond plat en
céramique orange glaçurée verte en position secondaire associé à une
assiette de faïences monochrome blanche.
Us 160 : xviiie-xixe s.
Corpus homogène (8 NR) ayant livré un corpus de céramique
culinaire : un bord de poêlon 2-2 issu des officines d’Etrepigney
diffusé dans le courant du xviiie s. (Horry 2015, fig. 30, p. 53), un
second poêlon d’Etrepigney tacheté ou de céramique engobée à
taches brunes (Horry 2015, fig. 30, p. 54 ou Horry 2015, p. 86) et
un fragment d’assiette en faïence fine dont la diffusion est attestée au
début du xixe s. (Horry 2015, p. 108).
4.3.2 Synthèse sur la vaisselle en terre cuite
4.3.2.1 Bruit de fond d’une occupation au Moyen Âge central (xe-xiie s.)
La céramique grise coquillé est la production locale pour cette période.
Les premières occurrences ont été identifiées à Dijon dans des niveaux
du Moyen Âge central (xe-xiie s.) sur le site de « Chapeau Rouge » (Saint-
Jean Vitus 1999) ainsi que sur les différentes opérations de Fleurey-sur-
Ouche ou cette production semble perdurer jusque dans le courant du xiiie s.
(Bugnon-Labaune en cours).
Ce faciès local est systématiquement associé aux importation d’oules
flammulées et des productions sevrotines qui restent les principaux
marqueurs pour cette période. Cette production est également identifiée en
position secondaire dans les quelques niveaux du début du bas Moyen Âge.
À partir des artéfacts identifiés dans cette expertise, il semble difficile de
caractériser une occupation structurée de cette zone au Moyen Âge central.
Il n’est pas exclu que cette occupation supposée se situe à proximité
immédiate des zones sondées.
4.3.2.2 Occupation antérieure à la construction du Palais des Ducs au bas

Moyen Âge (xiiie-xive s.)
La zone de production de céramique orange glaçurée verte est bien
documentée par les sources archivistiques (Beck, Poil 2018). La
diffusion reste centrée sur le dijonnais en particulier les sites de Saint-
Martin-du-Mont (Beck, Poil 2018 et Chopelain, Ravoire 2016) et Ahuy
(Ravoire 2015). Le seul élément de forme identifié sur cette opération
est un fond de cruche ou de pichet sur pied. Il semble difficile de par
l’extrême fragmentation et les contextes de découvertes de proposer une
interprétation pour leur indentification. Il se pourrai que ce mobilier
II. Résultats 299
soit à mettre en relation avec l’urbanisation de cette zone en amont de la

construction du Palais des Ducs dans la seconde moitié du xive s.
4.3.2.3 Fréquentation à la période contemporaine en lien avec des travaux de

réfection du Palais de Ducs (fin xviiie-xixe s.)
Cette période représente quantitativement la majorité du corpus. Les
quelques éléments de formes associées à la production de faïence et à
la faïence fine, place ces productions à l’extrême fin du xviiie et plus
probablement au début du xixe s.
4.3.3 Conclusion
Cette phase de travaux apporte quelques données complémentaires quant à

l’occupation de cette zone en amont et en aval de la construction du Palais
Ducal. Ces ensembles seront à mettre en relation avec les corpus issus des
Fig. 376 Dijon (21) - Piétonnisation 2018 diverses phases des travaux d’aménagement du Musée des Beaux-Arts
Tableau du mobilier étudié. © A.-L. Bugnon, Inrap (Saint-Jean Vitus, Bugnon-Labaune, 2022).
N° US N° SRA Localisation Type structure Groupe tech- Atelier Forme géné- Fragmentation NR NMI N°dessin Période Datation US
nique général rique
11 C_004 4, place des Ducs de niveau de orange DIJ_BMA forme fermée panse 1 1 BMA
Bourgogne voirie perturbée
13 C_005 4, place des Ducs de us + orange glaçurée DIJ_BMA pichet fond et panse 2 1 13-01 (dessin BMA 2/2 XIII-XIV
Bourgogne verte sur engobe et photo)
rouge
23 C_005 14, rue des Forges Feuilletage de orange DIJ_BMA forme fermée panse 1 1 BMA
/ Place des Ducs de voieries
Bourgogne
23 C_006 14, rue des Forges Feuilletage de orange glaçurée DIJ_BMA pichet panse 1 1 BMA XIII-XV
/ Place des Ducs de voieries
Bourgogne
32 C_007 Impasse de Braisne sépulture beige glaçurée DIJ_BMA-MOD forme fermée panse 1 1 BMA-MOD XIV-XVII
38 C_008 Impasse de Braisne sépulture orange glaçurée DIJ_BMA-MOD forme fermée panse 1 1 BMA-MOD XIV-XVII
43 C_009 Impasse de Braisne Terre de cime- grise Antique indéterminée panse 1 1 ANT
tière
43 C_009 Impasse de Braisne Terre de cime- orange glaçurée DIJ_BMA pichet fond 1 1 BMA XIII-XV
tière
43 C_009 Impasse de Braisne Terre de cime- orange-grise DIJ_MOD forme fermée panse 1 1 MOD XVI-XVIII
tière glaçurée
62 C_010 1, place Notre-Dame couche de grise coquillée DIJ-MAC forme fermée panse 2 1 MED non-datant
démolition
62 C_010 1, place Notre-Dame couche de orange IND forme fermée panse 2 1 MED non-datant
démolition
95 C_15 7, rue Jeannin US orange glaçurée DIJ_BMA pichet panses 2 1 BMA XIII-XV
104 C_16 1, rue Longepierre Voirie grise Ind_MAC cruche bord 1 1 104-02 MAC XI-XII
(photo et
dessin)
106 C_17 1, rue Longepierre US orange glaçurée DIJ_BMA pichet panses 5 1 BMA XIII-XV
106 C_17 1, rue Longepierre US grise coquillée DIJ_MAC-BMA pot bord et panse 2 1 106-03 BMA XI-XIII
(photo et
dessin)
107 C_17 1, rue Longepierre Tranchée de orange glaçurée DIJ_BMA pichet panses 1 1 BMA XIV-XVII
récupération
122 C_19 Place de la Sainte- Sol de la place grès IND indéterminée panses 2 1 CONT XIX-XX
Chapelle (sup)
122 C_19 Place de la Sainte- Sol de la place faïence IND indéterminée panses 7 1 CONT XIX-XX
Chapelle (sup)
122 C_19 Place de la Sainte- Sol de la place porcelaine dure IND indéterminée panses 1 1 CONT XIX-XX
Chapelle (sup)
122 C_20 Place de la Sainte- Sol de la place orange engobe IND carreau de esquilles 4 1 MOD IND
Chapelle (inf) blanc pavement
122 C_20 Place de la Sainte- Sol de la place orange IND indéterminée panses 1 1 MOD IND
Chapelle (inf)
123 C_21 Place de la Sainte- US orange DIJ_BMA cruche fond 1 1 MOD XVIII
Chapelle
123 C_21 Place de la Sainte- US faïence IND assiette bord 1 1 MOD XVIII
Chapelle
123 C_21 Place de la Sainte- US glaçure noire IND indéterminée panse 1 1 MOD XVIII
Chapelle
127 C_23 Place de la Sainte- US grise coquillée DIJ_MAC-BMA indéterminée panse 1 1 BMA XIII-XIV
Chapelle
127 C_23 Place de la Sainte- US grise IND indéterminée panses 2 1 BMA XIII-XIV
Chapelle
127 C_23 Place de la Sainte- US orange DIJ_BMA cruche panse 1 1 BMA XIII-XIV
Chapelle
127 C_23 Place de la Sainte- US orange glaçurée DIJ_BMA forme fermée panse 1 1 BMA XIII-XIV
Chapelle verte
127 C_23 Place de la Sainte- US orange glaçurée DIJ_BMA pichet bord 1 1 BMA XIII-XIV
Chapelle orange
129 C_24 Place de la Sainte- US grise SEV_BMA pot/marmite bord 1 1 129-04 BMA-MOD XIII-XVI
Chapelle (dessin)
133 C_ 27 Place de la Sainte- Sol de la place grise Ind_MAC forme fermée panse 1 1 MAC X-XIII
Chapelle
133 C_ 27 Place de la Sainte- Sol de la place grise Sev_MAC ? forme fermée panse 1 1 MAC X-XIII
Chapelle
133 C_ 27 Place de la Sainte- Sol de la place grise coquillée DIJ_MAC-BMA forme fermée panse 2 1 MAC X-XIII
Chapelle
133 C_ 27 Place de la Sainte- Sol de la place orange ind_MAC forme fermée panse 1 1 MAC X-XIII
Chapelle flamulée ?
134 _ 28 Place de la Sainte- US orange incl IND forme fermée panse 2 1 MAC X-XIII
Chapelle blanche
134 _ 28 Place de la Sainte- US rouge incl IND forme fermée panse 4 1 MAC X-XIII
Chapelle blanche
134 _ 28 Place de la Sainte- US grise coquillée DIJ_MAC forme fermée panse 3 1 MAC X-XIII
Chapelle
134 _ 28 Place de la Sainte- US beige flam- IND cruche 1 1 MAC X-XIII

Chapelle mullée ?
135 C_ 29 Place de la Sainte- US grise coquillée DIJ_MAC forme fermée panse 5 1 MAC X-XIII
Chapelle
135 C_ 29 Place de la Sainte- US grise coquillée DIJ_MAC cruche élément de 1 1 MAC X-XIII
Chapelle préhension
135 C_ 29 Place de la Sainte- US grise coquillée DIJ_MAC pot bord et panse 2 1 135-05 MAC X-XIII
Chapelle (dessin)
135 C_ 29 Place de la Sainte- US grise micacée Ind_MAC forme fermée panses et fond 5 1 MAC X-XIII
Chapelle
135 C_ 29 Place de la Sainte- US grise Ind_MAC forme ouverte ? bord 1 1 135-06 MAC X-XIII
Chapelle (dessin)
135 C_ 29 Place de la Sainte- US orange IND indéterminée panse 1 1 MAC X-XIII

Chapelle
135 C_ 29 Place de la Sainte- US orange incl IND forme fermée panses 2 1 MAC X-XIII
Chapelle blanche
136 C_30 Place de la Sainte- US grise coquillée DIJ_MAC forme fermée panses 7 1 MAC X-XIII
Chapelle
136 C_30 Place de la Sainte- US orange inclus IND cruche panses, 5 1 MAC X-XIII
Chapelle blanche élément de
préhension, fon
139 C_32 Place de la Sainte- US grise coquillée Dij_MAC forme fermée panse 1 1 BMA XIII-XIV
Chapelle
139 C_32 Place de la Sainte- US grise IND forme fermée panses 7 1 BMA XIII-XIV
Chapelle
139 C_32 Place de la Sainte- US orange incl forme fermée panses 11 1 BMA XIII-XIV
Chapelle blanche
139 C_32 Place de la Sainte- US orange engobée forme fermée panses 5 1 BMA XIII-XIV
Chapelle glaçurée
141 C_33 Place de la Sainte- Fosses faïence Dij-CONT indéterminée panses 383 1 MOD-CONT XVIII-XIX
Chapelle
141 C_33 Place de la Sainte- Fosses faïence Dij-CONT pot de chambre bord et élément 2 1 MOD-CONT XVIII-XIX
Chapelle de préhension
141 C_33 Place de la Sainte- Fosses faïence Dij-CONT assiettes bords 4 4 MOD-CONT XVIII-XIX
Chapelle
II. Résultats 301
141 C_33 Place de la Sainte- Fosses faïence fine Dij-CONT indéterminée panses 70 1 141-07
Chapelle (photo)
154 C_34 Place de la Sainte- US orange bistre Sev_bistre pot bord 1 1 MAC X-XIII
Chapelle
154 C_34 Place de la Sainte- US grise coquillée DIJ_MAC forme fermée panse 1 1 MAC X-XIII
Chapelle
160 C_ 35 Place de la Sainte- US faïence fine Dij-CONT assiette bords et fond 4 2 MOD-CONT XVIII-XIX
Chapelle
160 C_ 35 Place de la Sainte- US Etrepigney vert Etrep_MOD poelon bord 1 1 MOD-CONT XVIII
Chapelle
160 C_ 35 Place de la Sainte- US Etrepigney Etrep_MOD poelon ? fond 3 1 MOD-CONT XVIII

Chapelle tacheté ou
céram engobée
à taches brunes
HS C_37 HS HS grès Ind_CONT bouteille forme complète 1 1 HS-08
Total 588 65

Echantillonage des principales formes et
productions identifiées. © A.-L. Bugnon, Inrap
Grise Sev Grise Coq Dij

104-02 106-03
C-043356-16 C-043356-17
1 2
Beige glaç verte Dij
13-01
C-043356-5
Grise Sev
129-04 Faï
C-043356-24 141-7
C-043356-33
Grise Coq Dij

135-05
C-043356-29
Grise Coq Dij

135-06
C-043356-29
7
1/3
0 1 5 cm
6
Dessin, mise au net et cliché V. Bourson
Montage de la planche A.-L. Bugnon-Labaune
4.4 Étude de la faune David Cambou
4.4.1 Matériel et méthodes
4.4.1.1 Introduction
L’opération menée à Dijon (21) au cours de la deuxième phase de
piétonnisation a permis de récolter 428 restes fauniques pour une masse
totale de plus de 4,5 kg. Parmi eux, 320 restes, soit près de 75 %, ont pu
faire l’objet d’une détermination spécifique ; les 108 restes indéterminés
affichant une masse moyenne inférieure à 1,7 grammes.
Précisons sans attendre que l’étude archéozoologique s’est heurtée
à plusieurs limites parfois importantes. En effet, les restes fauniques
proviennent le plus souvent d’Us où des remaniements certains apparaissent
plus ou moins fortement, notamment des remblais, voire des niveaux de
voierie, et plus rarement des sols, des fosses, de la terre de cimetière ou des
comblements de fosses sépulcrales. La résidualité, voire le remaniement,
du mobilier apparaissent ainsi relativement forts et les restes fauniques
plutôt dispersés, avec une moyenne d’environ 10 restes par Us. Par ailleurs,
plusieurs grandes périodes sont concernées, de la période gallo-romaine
à la période Moderne, et les datations restent très larges. Enfin, pour
chaque phase, les restes fauniques, en effectifs limités, peuvent provenir de
différents secteurs, la surface explorée étant relativement étendue et des plus
morcelée.
4.4.1.2 Outils méthodologiques

La détermination a pu s’appuyer sur une petite collection de référence mise
en place au centre archéologique Inrap de Dijon, sur celle plus complète du
laboratoire d’archéozoologie de l’UMR Artehis (UB-Dijon) et sur différents
atlas d’anatomie comparée (Barone, 1976 ; Schmid, 1972). L’attribution
spécifique, en raison des conditions de conservation/fragmentation et de
caractères anatomiques très proches entre certaines espèces n’a pas toujours
été possible. Les restes de chevaux, d’ânes et de leurs hybrides ont ainsi été
maintenus sous l’appellation générique « équidés ». Les restes de mouton
et de chèvre ont quant à eux été rassemblés sous le vocable de « caprinés ».
À partir des différents critères de distinctions employés (Boessneck, 1969 ;
Clutton-Brock et alii, 1990 ; Fernandez, 2001 …), seul le mouton a pu être
clairement mis en évidence.
Les critères de quantification employés pour le décompte des espèces ou
des régions anatomiques (cf. infra) : le nombre (NR) et la masse (MR) des
restes, l’ont été en fonction de leurs propriétés d’utilisation et de lecture
aisées ainsi que pour leurs caractères cumulatif et comparatif. Par ailleurs,
ils s’avèrent être des plus complémentaires afin de mesurer l’impact de la
fragmentation des restes fauniques par le biais de la masse moyenne (MM)
(Poplin, 1977).
Si d’ordinaire d’autres outils, comme la répartition anatomique, les
estimations de l’âge à la mort ou la diagnose sexuelle, peuvent livrer des
informations importantes quant à la nature des activités à l’origine des
rejets, la qualité des viandes consommées ou la gestion faite des cheptels, il
n’a pu en être ainsi au cours de cette étude faute de données suffisamment
abondantes et précises.
4.4.1.3 État de conservation

La masse moyenne des restes fauniques et le taux de dents isolées
constituent deux bons indicateurs du morcellement des vestiges et donnent
ainsi un aperçu de leur état de conservation. Ainsi avec une masse moyenne
égale à 10,7 g (1,7 g pour les seuls restes indéterminés) et un taux de dents
isolées égal à 4,4 %, le matériel faunique apparaît moyennement fragmenté.
Des altérations physico-chimiques, en lien avec le milieu d’enfouissement,
s’observent sur la plupart des ossements et confèrent au lot étudié un état
II. Résultats 303
de conservation en surface globalement moyen, plus rarement bon ou

mauvais. Parmi ces phénomènes, une corrosion de surface (dissolution)
d’origine édaphique s’observe de manière plus ou moins forte sur 92 % des
vestiges. Les traces de radicelles sont en revanche extrêmement rares avec
deux occurrences seulement. Les traces de carnivores (5 cas) ou de rongeurs
(2 cas) laissent quant à elles entrevoir un enfouissement différé pour une
partie des vestiges osseux.
Concernant les traces d’origine anthropique, près de 20 % des restes
fauniques présentent au moins une trace de découpe. La grande majorité
(97 %) sont en lien avec des activités de boucherie/consommation, avec une
prépondérance de la découpe par geste lancé (72 cas) devant les incisions
fines (23 cas). Les traces de scie, en lien avec la récupération de matière
première dans le cadre d’activités artisanales (travail de l’os et de la corne),
ne comptent que deux occurrences. Enfin, parmi les traces de brûlure, une
seule brûlure locale semble pouvoir attester d’un mode de cuisson à la
flamme, les autres os, brûlés noirs (2) et gris-bleus (1), renvoyant avant tout
à des rejets dans des foyers.
4.4.2 Les restes fauniques gallo-romains
La période gallo-romaine, au sens large, n’est documentée que par quelques

restes animaux issus de 4 Us : l’Us 3 (14 rue des Forges) et les Us 71, 81 et
90 (3 rue Jeannin). La liste des espèces en présence et quelques traces de
découpe en lien avec des activités de boucherie/consommation semblent
témoigner de l’origine alimentaire de ces ossements qui semblent, au mieux,
résiduels. Une trace de scie sur une cheville osseuse de bœuf témoigne quant
à elle d’une activité spécialisée dans le travail de la corne.
Fig. 378 Décomptes des restes osseux par Gallo-romain rue des Forges rue Jeannin Total
espèce, Dijon (21), Piétonnisation 2, gallo-
romain. © D. Cambou, Inrap NR MR NR MR NR MR
bœuf 6 81 2 27 8 108
caprinés 1 2 1 2 2 4
Déterminés 7 83 3 29 10 112
Indéterminés 2 5 2 5
Total 9 88 3 29 12 117
4.4.3 Les restes animaux datés du Moyen Âge
Le Moyen Âge est la période la mieux documentée à partir des restes

fauniques, avec un total de 260 restes pour une masse de plus de 2,7 kg. Les
ossements proviennent de différents secteurs, principalement ceux localisés
rue des Forges, rue Jeannin et Place de la Sainte-Chapelle, chacun délivrant
entre 60 et 100 restes. Ceux de l’impasse de Braisne et de la rue Longepierre
sont moins prolifiques avec moins d’une dizaine de restes chacun.
Les espèces en présence correspondent majoritairement à des animaux de
consommation. Parmi elles, les principaux mammifères de consommation
courante : le bœuf, le porc et les caprinés, prédominent nettement. Bovins
et porcins apparaissent en proportions équivalentes à partir des nombres
de restes, loin devant ceux de caprinés, mais, si l’on tient compte des
masses de restes, c’est le bœuf qui occupe la première place, devant le porc
et les caprinés, et qui apparaît alors comme le principal pourvoyeur de la
ressource carnée dans le courant du Moyen Âge.
À leurs côtés s’observent quelques restes de volaille, du coq uniquement, et
de gibiers, témoignant d’apports ponctuels au sein du régime carné, ainsi
que des restes d’équidés et de chien, des taxons qui eux n’entrent pas, ou
rarement pour les équidés, dans ce cadre. On notera néanmoins la présence

d’une vertèbre cervicale de chien tailladée et fendue (Us 139) qui interpelle
sur les intentions de cette découpe, voire sur un possible remaniement du
mobilier.
L’origine alimentaire de la grande majorité des rejets transparaît également
à travers la présence de nombreuses traces de découpe en lien avec des
activités de boucherie/consommation sur des os d’animaux domestiques
ou sauvages. La découpe par geste lancé apparaît primordiale, avec
50 occurrences contre 14 seulement à une découpe par incisions fines.
Le manque de précision chronologique et le caractère plus ou moins
résiduel, voire remanié, d’une partie du mobilier empêchent d’établir des
comparaisons précises, même si les bonnes proportions de porc au sein
des rejets semblent pouvoir indiquer des lieux de vie et de consommation
urbains relativement privilégiés ; assez différents de ce qui peut être
Fig. 379 Décomptes des restes osseux par
observé en contexte péri-urbain où caprinés et bœuf sont souvent mieux
espèce, Dijon (21), Piétonnisation 2, Moyen documentés (Audoin-Rouzeau, 1992, 1993 ; Clavel, 2001 ; Putelat, 2015 ;
Âge. © D. Cambou, Inrap Yvinec, 1996, 1997 et 2012).
Moyen Âge Imp. Braisne rue des Forges rue Jeannin rue Longepierre Pl. St-Chapelle Total
NR MR NR MR NR MR NR MR NR MR NR MR
bœuf 2 12 19 356 31 744 3 115 19 463 74 1690
porc 1 6 14 204 27 153 1 15 29 205 72 583
caprinés 2 15 9 58 5 29 1 0 14 84 31 186
mouton 4 58 4 58
équidés 1 5 1 5
chien 2 7 2 7
cerf 1 74 1 18 2 92
chevreuil 1 21 1 21
lièvre 1 2 1 2
coq 1 2 5 7 6 9
corvidés sp. 1 0 1 0
Déterminés 6 54 46 676 67 1007 6 132 70 784 195 2653
Indéterminés 1 2 18 33 21 21 25 45 65 101
Total 7 56 64 709 88 1028 6 132 95 829 260 2754
Moderne Pl. St-Chapelle 4.4.4 La faune datée de la période Moderne

NR MR
bœuf 2 6 Moins de 20 restes, dont 10 seulement déterminés au rang de l’espèce, sont

datés de la période Moderne. Ils proviennent des Us 122, 123, 127, 128,
porc 3 16
130 et 138 de la fouille Place de la Sainte-Chapelle. Malgré la taille plus que
caprinés 2 7
restreinte de ce lot, les espèces en présence, soit les principaux mammifères
mouton 1 10 domestiques de consommation courante, le coq et un lagomorphe (lapin
lagomorphe sp. 1 0 ou lièvre), ainsi que quelques rares traces de découpe semblent accréditer la
coq 1 1 présence de rejets culinaires plus ou moins résiduels.
Déterminés 10 40
Indéterminés 7 18
Total 17 58

espèce, Dijon (21), Piétonnisation 2, Moderne.
© D. Cambou, Inrap
II. Résultats 305
4.4.5 Les Us stratigraphiquement modernes avec du mobilier gallo-ro-

main
Quelques Us (remblais) : 132, 133, 134 et 136, mises au jour Place de la

Fig. 381 Décomptes des restes osseux Sainte-Chapelle, stratigraphiquement Modernes, livrent un mobilier datant
par espèce, Dijon (21), Piétonnisation 2. qui semble être exclusivement gallo-romain. Néanmoins, concernant la
© D. Cambou, Inrap
faune, cette configuration stratigraphique ne peut être retenue comme
significative.
Moderne / GR Pl. St-Chapelle
La présence d’un métacarpe de mouton (Us 136), présentant à ces
NR MR
extrémités une double découpe en biseau par geste lancé, semble d’ailleurs
bœuf 19 512 plaider pour la présence d’un mobilier anachronique. En effet, ce type
porc 29 140 de découpe n’est observé que sur une zone géographique restreinte
caprinés 15 105 correspondant peu ou prou aux limites de l’ancien royaume de Bourgogne
entre les ve et viiie siècles de notre ère (voire un peu plus dans le cas d’Autun ;
mouton 2 217
Putelat, 2015).
équidés 3 40
Nous retiendrons simplement, et avec toutes les réserves possibles en lien
lièvre 2 5 avec ce contexte remanié, que la grande majorité des espèces en présence
coq 11 11 s’apparentent à des espèces de consommation courantes en milieu urbain,
Déterminés 81 1030 cheval excepté, et que plusieurs traces de découpe (13 par geste lancé et
cerf (bois) 1 4
3 par incisions fines) sur des os de bœuf, porc, caprinés ou coq semblent
confirmer la présence de rejets culinaires. Une trace de scie sur le fragment
Indéterminés 29 49
de bois de cerf (Us 134) atteste quant à elle d’une activité spécialisée dans le
Total 111 1083
travail de cette matière.
4.4.6 La faune issue des Us sans datation
Quelques restes fauniques, moins d’une trentaine au total pour une masse
inférieure à 600 g, n’ont pu être attribués à une phase. Ils proviennent d’une
quinzaine d’Us inégalement réparties sur les différents secteurs, notamment
la Place de la Sainte-Chapelle. Seuls des mammifères domestiques sont
concernés, notamment les principaux mammifères domestiques de
consommation courante : bœuf en tête, suivi du porc et des caprinés.
Plusieurs traces de découpe, par geste lancé (5 occurrences) ou incisions
espèce, Dijon (21), Piétonnisation 2, non daté. fines (3 occurrences), semblent d’ailleurs bien attester de l’origine culinaire
© D. Cambou, Inrap de ces vestiges.
Non daté Imp. Braisne rue des Forges rue Jeannin rue Longepierre Pl. St-Chapelle Total
NR MR NR MR NR MR NR MR NR MR NR MR
bœuf 1 19 1 105 9 296 11 420
porc 2 27 1 7 1 14 3 26 7 74
caprinés 3 33 3 33
mouton 1 6 1 6
équidés 2 55 2 55
Déterminés 1 19 2 27 2 13 2 119 17 410 24 588
Indéterminés 2 3 2 2 1 3 5 8
Total 1 19 4 30 4 15 3 122 17 410 29 596

4.4.7 Conclusion
Les 428 restes fauniques récoltés à l’occasion des travaux de piétonnisation

à Dijon (21), en raison des étendues chronologiques concernées, souvent
très larges, des effectifs restreints par phase et des remaniements avérés ou
potentiels des sédiments et de leurs contenus, ne permettent pas d’aller bien
loin dans les analyses. Les informations tirées de ce mobilier peuvent ainsi
apparaître des plus partielles, voire partiales. Nous retiendrons simplement
que, dans ces conditions, la majorité des restes animaux semblent refléter la
présence, à l’origine, de rejets de consommation domestiques plus ou moins
résiduels, caractérisés notamment par la présence des principales espèces de
consommation courante et des traces de découpe tout à fait significatives.
Certains éléments, rarissimes, attestent quant à eux d’activités spécialisées
en lien avec le travail des matières dures animales. Enfin, notons la
présence, au sein de niveaux modernes contenant du mobilier gallo-romain,
d’un métapode de mouton présentant un mode de découpe atypique, en
double biseaux opposés ; schéma de découpe habituellement caractéristique
du premier Moyen Âge dans une zone géographique restreinte établie entre
Lyon, Autun et Mulhouse.
Annexe 1 : Décomptes par Us et Espèce
1/1 NR MR 8/43 NR MR 13/90 NR MR
porc 1 20 bœuf 2 12 caprinés 1 2
Indéterminés 2 3 porc 1 6 Total 1 2
Total 3 23 caprinés 2 15
chevreuil 1 21 15/93 NR MR
2/3 NR MR Indéterminés 1 2 bœuf 1 49
bœuf 6 81 Total 7 56 porc 2 7
caprinés 1 2 Total 3 56
Indéterminés 2 5 9/48 NR MR
Total 9 88 bœuf 1 19 16/95 NR MR
Total 1 19 bœuf 29 685
4/8 NR MR porc 22 119
porc 1 7 10/70 NR MR caprinés 5 29
Total 1 7 bœuf 1 10 équidés 1 5
porc 3 27 cerf 1 74
5/9 NR MR lièvre 1 2 corvidés sp. 1 0
porc 1 7 Indéterminés 4 4 Indéterminés 17 17
mouton 1 6 Total 9 43 Total 76 929
Indéterminés 2 2
Total 4 15 11/71 NR MR 17/104 NR MR
bœuf 1 6 Indéterminés 1 3
7/23 NR MR Total 1 6 Total 1 3
bœuf 19 356
porc 14 204 12/81 NR MR 18/106 NR MR
caprinés 9 58 bœuf 1 21 bœuf 3 115
mouton 4 58 Total 1 21 porc 1 15
Indéterminés 18 33 caprinés 1 0
Total 64 709 coq 1 2
Total 6 132
II. Résultats 307
19/109 NR MR 27/133 NR MR 34/146 NR MR
bœuf 1 105 bœuf 1 25 bœuf 1 71
Total 1 105 porc 1 2 porc 2 20
caprinés 2 3 caprinés 1 2
20/111 NR MR mouton 1 36 Total 4 93
porc 1 14 équidés 3 40
Total 1 14 Indéterminés 1 2 35/148 NR MR
21/122 NR MR porc 1 6
Indéterminés 2 1 28/134 NR MR Total 2 97
porc 16 64 36/149 NR MR
22/123 NR MR caprinés 7 48 bœuf 2 41
lagomorphe 1 0 mouton 1 181 Total 2 41

sp.
lièvre 1 3
Indéterminés 1 12
coq 7 6 37/148-149 NR MR
Total 2 12
cerf (bois) 1 4 bœuf 1 15
Indéterminés 13 21 Total 1 15
23/127 NR MR
Total 55 496
porc 1 11
38/153 NR MR
caprinés 1 5
30/136 NR MR caprinés 1 17
mouton 1 10
bœuf 7 202 Total 1 17
coq 1 1
porc 11 70
Indéterminés 3 4
caprinés 5 49 39/161 NR MR
Total 7 31
lièvre 1 2 bœuf 2 54
coq 4 5 équidés 1 5
24/128 NR MR
Indéterminés 14 23 Total 3 59
bœuf 1 5
Total 42 351
Total 1 5
40/162 NR MR
31/138 NR MR bœuf 1 10
25/130 NR MR
porc 1 4 caprinés 1 14
bœuf 1 1
Total 1 4 équidés 1 50
porc 1 1
Total 3 74
caprinés 1 2
32/139 NR MR
Indéterminés 1 1
bœuf 19 463
Total 4 5
porc 29 205
caprinés 14 84
26/132 NR MR
chien 2 7
bœuf 2 116
cerf 1 18
porc 1 4
coq 5 7
caprinés 1 5
Indéterminés 25 45
Indéterminés 1 3
Total 95 829
Total 5 128
33/140 NR MR
bœuf 1 14
Total 1 14
5. Bilan de la campagne 2018/2019
5.1 Un bilan très positif
Cette surveillance du chantier de piétonisation localisé au cœur du centre

historique de Dijon, correspondant à la campagne 2018/2019 impactant
pour partie les rues Jeannin, Verrerie, Longepierre, des Forges, de la
Préfecture et l’impasse de Braisne, ainsi que les places Notre-Dame, des
Ducs de Bourgogne et de la Sainte-Chapelle, s’est avérée extrêmement
positive, malgré des conditions d’intervention souvent peu propices à
l’enregistrement de données archéologiques. Ce rapport présente donc
l’ensemble des données recueillies au cours de cette période de la place
Notre Dame à la place de la Sainte-Chapelle
Réalisée dans la continuité et pour partie concomitamment à la précédente,
la campagne 2019 des travaux correspond à l’extension de la zone
nouvellement piétonne à toute la place Notre-Dame et aux cinquante
premiers mètres de la rue de la Préfecture. La surveillance de la réfection
des réseaux dans cette emprise complémentaire a également conduit à la
découverte de vestiges de toutes périodes dont de nombreuses sépultures
médiévales. Faisant l’objet d’un arrêté de prescription spécifique, les
résultats de cette opération donneront lieu à la rédaction d’un second
rapport incluant la synthèse de l’ensemble des données recueillies au cours
des deux campagnes.
Bien que n’ayant pu surveiller l’intégralité des travaux de réfection des
réseaux préalablement à la requalification des chaussées, nous avons
pu intervenir sur les creusements les plus impactant, notamment ceux
destinés à la pose du collecteur des eaux pluviales, qui nous ont permis
d’appréhender, de place en place, la stratigraphie générale des rues jusqu’à
une profondeur avoisinant 3 m.
Ainsi les principaux objectifs du cahier des charges, annexé à l’arrêté de
prescription n° 2018-256, auront-ils été globalement atteints, à l’exception
de la reconnaissance du « tracé du castrum », susceptible d’être rencontré
au niveau de la place de la Sainte-Chapelle, mais dont aucune tranchée n’a
atteint l’arase.
Outre la découverte de nombreux éléments permettant d’alimenter quelques
problématiques spécifiques (configuration diachronique de la ville antique,
mutation des faubourgs du castrum après l’an Mil, chronologie de la
construction de la Sainte-Chapelle, extension des cimetières paroissiaux…),
cette surveillance de travaux, s’apparentant à une campagne de diagnostic,
aura permis d’évaluer la puissance et l’état de conservation du patrimoine
enfoui sur une emprise importante du « secteur sauvegardé », et de
« sonder » de manière significative les places Notre-Dame et de la Sainte-
Chapelle.
5.2 Aperçu synthétique des découvertes
De manière générale les niveaux archéologiques apparaissent donc dès

50 cm de profondeur sous la chaussée des rues et des places actuelles.
On rencontre d’abord majoritairement des niveaux de voiries modernes,
puis médiévaux, diversement constitués, qui peuvent s’étager jusqu’à
une profondeur de -1,75 m. À partir de cette cote, qui correspond
II. Résultats 309
approximativement à la profondeur des tranchées du collecteur « pluvial »,

les données sont moins systématiques et correspondent majoritairement
à des remblais indifférenciés, mais également à des sédiments urbains
probablement alto-médiévaux, à l’instar de la place de la Sainte-
Chapelle, ou à des gravats de démolition antiques, tel que nous avons pu
particulièrement l’observer rue Jeannin. Quant au « sol naturel », il n’a
jamais été clairement identifié.
Les témoins de la ville antique « en place » n’ont été observés qu’à partir
de 1,60 m de profondeur, d’abord sous la forme de remblais ou de niveaux
de démolition (fragments de dalles sciées et de tuiles, blocs architecturaux :
rue Jeannin), mais aussi de sol aménagé (rue Longepierre). Des vestiges
de bâtiment ont été enregistrés à 3 m de profondeur place des Ducs de
Bourgogne, ainsi qu’un pan de mur entre -1,80 et -3 m place de la Sainte-
Chapelle. Bien que disparates et localisés, ces éléments contribuent à
matérialiser l’extension de la ville et la densité de l’occupation, pour partie
antérieure à la création du castrum du Bas-Empire.
Compte tenu du contexte d’intervention, de nombreux niveaux de voiries
diachroniques ont été mis en évidence en de nombreux endroits de l’emprise
sous la chaussée des rues actuelles, dont le tracé perdure, pour la plupart
d’entre elles, depuis la fin du Moyen Âge. S’étageant entre 0,70 et 1,75 m de
profondeur, elles présentent des constitutions très variées, allant du simple
cailloutis compacté par l’usage épisodiquement rechargé, au pavage calcaire
au profil sophistiqué d’Époque moderne.
L’emprise de travaux planifiée en 2018 place Notre-Dame, ne concerne

que sa partie méridionale sur une surface d’environ 700 m², incluant le
tronçon de la rue des Forges qui la borde au sud. La partie nord ainsi
qu’une portion de la rue de la Préfecture feront l’objet d’une tranche
complémentaire réalisée en 2019.
Malgré la faible profondeur de certaines d’entre elles, toutes les tranchées
surveillées dans ce secteur ont livré des vestiges de maçonneries,
apparaissant le plus souvent à une cote très faible (30 < pf < 50 cm). Les
éléments les plus significatifs mis au jour occupent la moitié nord de ce
secteur, et correspondent à un ensemble de bâtiments que nous savons avoir
été détruits au xixe siècle, conduisant alors à un agrandissement significatif
de la place. Bien que l’environnement de celle-ci soit indubitablement
d’origine médiévale, aucun élément ne nous a permis d’évaluer la période de
construction de ces vestiges d’habitat, dont seul le niveau des caves a bien
évidemment été préservé.
globalement peu favorables à l’observation d’horizons archéologiques
anciens conservés. Ainsi, aucun niveau de voirie ou d’aménagement de sol
d’aucune nature n’a été identifié dans cette partie de l’emprise, les seuls
remblais archéologiques mis en évidence correspondant au remplissage
supérieur des caves, principalement constitué de gravats de démolition
meubles, hétérogènes et contemporains.
Porte aux Lions du castrum, et la situation de cette portion d’emprise
à la sortie de la ville du Bas-Empire, pouvait offrir l’opportunité de
majoritairement inférieure à 1 m, fut peu propice à atteindre les horizons
concernés.
La partie de la rue des Forges impactée par les travaux, qui relie la place
Notre-Dame à la place des Ducs de Bourgogne, n’a révélé que peu d’indices
archéologiques, notamment en raison du caractère déjà très perturbé
du sous-sol. Seulement quelques courts échantillons d’aménagements
de voiries, médiévales ou modernes, ont été enregistrés dans la tranchée

principale, le plus ancien se situant à 1,75 m de profondeur. En complément,
une excavation profonde destinée à la pose d’un regard a permis d’atteindre
des niveaux de remblais antiques vers -3 m.
L’impasse de Braisne, qui débouche sur le flanc nord de la rue des

Forges, s’étire dans le prolongement d’une entrée latérale sud de l’église
Notre-Dame et offre la particularité de correspondre à la limite ouest du
Grand Cimetière Notre-Dame, tel qu’il est figuré sur les plans des xviie et
xviiie siècles.
Au moment du creusement de la tranchée principale d’une profondeur
maximale de 1,20 m, dès le revêtement superficiel arraché, une terre sombre
et grasse, enrichie d’ossements humains, est rapidement apparue. Les
11 individus identifiés, orientés est/ouest et d’âge varié, très partiellement
observés compte tenu de l’étroitesse de la tranchée qui les recoupaient
perpendiculairement, se situaient entre -1 et -0,75 m, sans presque aucune
limite de fosse visible. L’aspect général du remblai environnant, dont le fond
n’a pas été atteint, et la densité importante d’ossements mêlés témoignent
du fouissement pluriséculaire de l’endroit, consécutif au creusement
répété de sépultures. Faute de mobilier significatif associé, les individus,
partiellement prélevés, n’ont pu être datés avec précision (xive-xviiie siècles).
Au vu des observations réalisées dans chacune des tranchées ouvertes,
le cimetière s’étendait sur toute la surface de l’impasse. Des vestiges de
maçonneries, localisées dans la partie sud de celle-ci, mal caractérisées,
Place des Ducs de Bourgogne, des vestiges antiques surmontés de remblais

a priori médiévaux sont d’abord apparus vers 3 m de profondeur. Il s’agit
notamment d’un tronçon de mur de 1,70 m de long et 0,60 m de large,
associé à un sol construit. Le mobilier recueilli est attribuable à une période
englobant le iie et la première moitié du iiie siècle, estimation corroborée par
une datation 14C réalisée sur un fragment d’os de faune. Ces aménagements
arasés furent ultérieurement perforés par le creusement d’un silo alto-
médiéval de 0,90 m de diamètre.
Par ailleurs, les indices archéologiques relevés en coupe sur les flancs de
la tranchée principale s’étagent pour la plupart entre -0,80 et -1,65 m,
et s’apparentent à des remblais et des sols de rue. Un pavage calcaire
d’Époque moderne a notamment été mis au jour de façon récurrente à
partir de 0,70 m de profondeur. Cet aménagement particulier, constitué
de pierres calcaires gélives de forme allongée, et assemblées de façon
perpendiculaire à l’axe de la rue qu’elles recouvrent, sera ainsi observé sur
toute la longueur de la place, mais également rue Verrerie et jusqu’au n° 2
de la rue Jeannin et l’entrée de l’Hôtel Baillet.
Entre 1 et 1,65 m de profondeur, des niveaux de voirie plus anciens sont
constitués d’un empierrement plus sommaire présentant une surface
patinée. Ils sont majoritairement composés d’une couche de gravier et de
cailloutis compactée, incluant parfois des pierres plates de module variable,
posées à plat, et maintenus par une matrice limono-sableuse sombre. Les
éléments mobiliers associés sont ici attribuables à la seconde moitié du xiiie/
xive siècle.
Les données enregistrées dans la rue Verrerie concernent également pour

l’essentiel des niveaux de voiries médiévaux ou modernes, dont plusieurs
plages du pavement calcaire précédemment évoqué, particulièrement
bien conservé dans cette partie de l’emprise, sans doute en raison de son
impossible remploi.
L’emprise des travaux ne concerne que le tronçon occidental de la

rue Jeannin compris entre les rues Verrerie et Lamonnoye. L’essentiel des
informations enregistrées sont d’ordre stratigraphique et ont été collectées
II. Résultats 311
sur les flancs des tranchées, tandis que du mobilier, notamment antique a pu
être prélevé dans le fond de celles-ci. Si les données recueillies dans le tiers
occidental de ce secteur concernent les époques médiévales et modernes, en
revanche, plus à l’est, des remblais antiques ont été mis en évidence à partir
de 1,60 m de profondeur sur une épaisseur de 1,30 m, et se développent sur
au moins 30 m de long. Le mobilier du Haut-Empire, bien que laconique,
ainsi que les éléments architecturaux rencontrés témoignent ici de
l’extension de la ville romaine antérieure à la construction du castrum.
toute la longueur de cette partie de la rue, entre 1,10 et 1,70 m de
convient de considérer avec prudence, permettent de dater certains sols
de rue du Moyen Âge classique et d’autres du bas Moyen Âge. Il s’agit de
argileuse et compactés par l’usage. Elles présentent généralement une

projet, relie la rue Verrerie et le square des Ducs à la rue Lamonnoye. La
multiplicité des creusements et le potentiel archéologique important du
secteur, ont conduit à la découverte de nombreux indices, dont les premières
arases des vestiges de la Sainte-Chapelle et de sa sacristie, rencontrées
vers 1 m de profondeur. Quelques voiries médiévales ont également
été identifiées jusqu’à -1,65 m, tandis qu’un sol construit antique a été
rencontré vers -1,80 m, surmontant des remblais d’époque romaine.

stationnement, entre l’aile orientale de l’Hôtel de Ville qui abrite
aujourd’hui le Musée de Beaux-Arts rénové, et le Grand Théâtre, recélait
a priori un fort potentiel archéologique, bien que les ouvriers du xixe siècle
aient cherché à récupérer le maximum de matériaux du prestigieux édifice
détruit après la Révolution, tandis que les érudits guettaient fiévreusement
l’émergence d’antiquités qui viendraient enrichir leur collection lapidaire.
Dans le cadre de ce chantier de requalification des espaces publiques, la
fouille de l’emprise d’une fosse de plantation d’arbres nous permit de
sonder le chevet de la chapelle ducale sur une surface d’environ 16 m².
L’analyse de la superposition des différentes unités stratigraphiques
identifiées et leur association avec le tronçon de mur dégagé, que nous
savons correspondre au second édifice, plus vaste, construit au début du
xiiie siècle, permit d’appréhender leur logique de mise en place, et leur rôle.
En revanche, aucun indice de la chapelle « primitive » n’a été observé au
cours de ce chantier.
L’arase du mur du chevet de la chapelle est apparu 0,92 m sous le niveau
de sol actuel. Orienté nord/sud, il a été dégagé sur une longueur de 3,80 m.
Constitué de deux parements faits de pierres taillées enserrant un blocage
interne, sa partie supérieure mesure 1,26 m de large. Présentant un profil
dissymétrique, on compte jusqu’à quatre assises conservées sur son flanc
occidental, matérialisant une élévation d’environ 0,70 m, tandis qu’on
observe deux ressauts sur son côté est, beaucoup moins dégagé.
En superposant le relevé topographique de cette maçonnerie avec le plan
de la Sainte-Chapelle illustrant l’ouvrage de Jules d’Arbaumont (1863), on
constate qu’elle correspond vraisemblablement au premier segment oriental
du chevet polygonal de l’édifice. Un sondage complémentaire réalisé
en avant du massif de fondation, permit d’en préciser la constitution et
d’identifier la nature du sol dans lequel elle a été mise en place.
Identifié dans la partie la plus basse de notre zone de fouille, un horizon
riche en matière organique, relativement homogène sur une épaisseur
conséquence, et présentant une inclusion dégressive de fragments
lithiques en profondeur, s’apparente à une terre à jardin, produit d’une

sédimentation urbaine. Incluant des éléments tardo-antiques et bénéficiant
d’une datation 14C réalisée sur un fragment de faune concluant à une
datation des ve-vie siècles, ces matériaux pourraient être en place depuis le
très haut Moyen Âge. Par ailleurs, le mobilier céramique, daté au plus tôt
du xiiie siècle et découvert au niveau de la tranchée de fondation du mur,
creusée dans cet horizon, permet de confirmer qu’il s’agit bien de la base du
second édifice.
La détection de traces d’accroche de sol (mortier) sur les pierres de la
première assise de l’élévation laisse supposer l’installation d’un dallage,
important mesuré entre l’altitude de ce premier dallage et celle du niveau de
sol restitué de la nef, qui atteint plus de 1,50 m.
Le rehaussement du chevet semble avoir été réalisé à l’aide d’un remblai
majoritairement constitué de gravats de démolition antique, qui atteint
une quarantaine de centimètres d’épaisseur conservée, et dont le sommet
coïncide avec le niveau d’arase du mur. Deux horizons particuliers
superposés scellent ensuite l’ensemble des niveaux archéologiques
médiévaux. Incluant une quantité importante de chaux, ils s’apparentent
clairement à des niveaux de circulation de chantier, et sont manifestement
constitués de petits éclats calcaires et de mortier délité issu de la destruction
de la Sainte-Chapelle. Une succession de remblais et de sols macadamisés se
superposent à ces horizons médiévaux, témoignant de l’aménagement de la
place et de ses multiples réfections, dans le courant des xixe et xxe siècles.

l’emprise de la rue Longepierre ou de la fosse de plantation que nous
venons d’évoquer, le creusement des tranchées de réseaux qui sillonnent la
place, ont fait apparaître au nord du rempart du castrum, plusieurs autres
vestiges de murs complémentaires, concernant notamment la sacristie et ses
abords.
Dans la partie sud, les excavations les plus importantes ont été l’occasion
d’enregistrer la stratigraphie générale de la place en plusieurs points, et
de mettre au jour des vestiges de mur de la période romaine, ainsi que
7 sépultures du bas Moyen Âge, localisées à l’emplacement de la nef de la
chapelle ducale, à faible profondeur. La majorité des individus sont orientés
nord/sud avec la tête au sud, répondant ainsi à la disposition originale de
l’édifice.
II. Résultats 313
6. Bibliographie
Ahü-Delor et al. 2010 Barone 1976 Blais 2014

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Liste des illustrations
16 Fig. A Localisation de la commune concernée par l’opération archéologique. Carte IGN au 1/250 000e. SCAN Régional®, © IGN 2018.
17 Fig. B Localisation de l’opération archéologique sur la commune de Dijon. Cartes IGN au 1/25 000e. Scan25®, © IGN 2018.
18 Fig. C Dijon (21) - Piétonnisation 2018. Plan général des tranchées surveillées (d’après www.cadastre.gouv.fr).
59 Fig. 1 Dijon (21) - Piétonnisation 2018. Emprise des travaux sur fond cadastral “redressé” de 1812 (sections I, R et T).
© Archives départementales de la Côte-d’Or
60 Fig. 2 Dijon (21) - Piétonnisation 2018. Emprise générale des travaux (d’après www. cadastre.gouv.fr).
61 Fig. 3 Rue Verrerie. Surveillance du creusement d’une tranchée à l‘aide d’une excavatrice/aspiratrice. © Y. Virlogeux, Inrap
61 Fig. 4 Rue Longepierre. Enregistrement de la maçonnerie MR96. © Y. Virlogeux, Inrap
62 Fig. 5 Rue Jeannin. Tranchée réalisée sans surveillance archéologique. © M. Talon, le 11/6/18, SRA
63 Fig. 6 Place Notre-Dame. Dégagement du pourtour de conduites à l’aide de l’aspiratrice. © S. Forel, Inrap
63 Fig. 7 Place des Ducs de Bourgogne. Creusement à l’aide d’un godet de curage. © S. Forel, Inrap
64 Fig. 8« Bon d’arrêt » utilisé dans le cas d’une interruption prolongé des travaux. © Y. Virlogeux, Inrap
66 Fig. 9« Démolition » de la chaussée de la place des Ducs de Bourgogne. Les pavés sont omniprésents sous le bitume, peu épais. © Y. Virlogeux, Inrap
68 Fig. 10 Place des Ducs de Bourgogne, n° 14. La pose d’un regard à plus de 3 m de profondeura nécessité la mise en place d’un blindage dont nous
avons pu profiter. © S. Forel, Inrap
69 Fig. 11 Extrait du carnet d’enregistrement. Croquis de maçonneries enregistrées rue Longepierre. © S. Forel, Inrap
69 Fig. 12 Listing des logs et coupes, enregistrés et présentés dans ce rapport. © Y. Virlogeux, Inrap
70 Fig. 13 Rue Longepierre. Relevé topographique en cours. © S. Forel, Inrap
71 Fig. 14 Dijon (21) - Piétonnisation 2018. Plan général des tranchées surveillées (d’après www.cadastre.gouv.fr).
74 Fig. 15 Dijon (21) - Piétonnisation 2018. “Plan du palais des Ducs de Bourgogne, à Dijon, d’après le dessin conservé aux archives de la ville”
(état de 1784). (© Bibliothèque nationale de France)
75 Fig. 16 “Le logis du Roi et le Palais des États de Bourgogne à la fin du xviie siècle (J. Hardouin-Mansart del.)”. © Bibliothèque municipale de Dijon
75 Fig. 18 Dijon (21) - Piétonnisation 2018. Extrait de la Carte archéologique régionale. (d’après www.cadastre.gouv.fr)
77 Fig. 17« Vue de la tour de Bar et des ruines de la Sainte-Chapelle de Dijon », par Pierre-Louis Baudot (1808), où sont figurés des ouvriers récupérant
encore les matériaux de la chapelle ducale. © Bibliothèque municipale de Dijon - Fonds Baudot n° 72/159
78 Fig. 19 Castrum de Dijon. Restitution du tracé de l’enceinte du Bas-Empire. (Fyot 1920, p. 301)
79 Fig. 20 Report du rempart du castrum sur le “Plan du Palais du Roy et de la place Royalle de la ville de Dijon” (1709, extrait).
© Bibliothèque nationale de France
80 Fig. 21 Report du rempart du castrum sur le “Plan du Logis du Roy come M. Mansart le veut faire” (1688, extrait). © Bibliothèque municipale de Dijon
81 Fig. 22 “Plans de l’entrée du logis du Roy à Dijon ” (vers 1686, extrait). © Bibliothèque municipale de Dijon, Inrap
82 Fig. 23 La Tour de Bar en 1852, après destruction des bâtiments en vue de la construction de l’aile orientale de l’Hôtel de Ville.
83 Fig. 24 Projet de reconstruction consécutif à l’élargissement de la rue Lamonnoye dans les années 1860, sur lequel apparaissent encore les contours
de la tour du castrum à l’angle de la rue Longpierre. © Bibliothèque municipale de Dijon
84 Fig. 25 Rue Longepierre. Relevé du pan de muraille du castrum, temporairement dégagé lors de travaux. (Grémaud 1954)
85 Fig. 26 Rue Longepierre, n° 12. Relevé du parement extérieur du mur du castrum. (Fyot 1920, p. 307)
85 Fig. 27 Rue Vaillant. Parement intérieur du mur du castrum, temporairement dégagé lors de travaux. (Fyot 1920, p. 309)
86 Fig. 28 Rue Vaillant.Emprise du mur du castrum sur le plan de l’état au 1er avril 1957 des fouilles réalisées dans la l’église Saint-Étienne en 1886,
1922, et 1957. © Bibliothèque municipale de Dijon - PHO 2 / 681
88 Fig. 29 & 30 Rue des Bons Enfants. Mobilier lapidaire découvert lors de la construction d’un égout. © Bibliothèque municipale de Dijon
92 Fig. 31 Sainte-Chapelle et ses dépendances. (d’après D’Arbaumont 1863).
93 Fig. 32 Aperçu (vers l’ouest), de l’espace correspondant à l’actuelle place de la Sainte-Chapelle au début du xixe siècle, après la destruction de
la chapelle ducale. © Bibliothèque municipale de Dijon - Ms 989 / f. 159
94 Fig. 33 Localisation des églises dans l’angle nord-est du castrum (d’après Sapin1986).
96 Fig. 34 Vue générale (vers le nord-ouest) de l’église Notre-Dame. On devine l’impasse de Braisne qui conduit à l’entrée sud de l’édifice, derrière le mur
du cimetière en cours de destruction. © Bibliothèque municipale de Dijon
97 Fig. 35 Vue générale (vers le nord) de l’église Notre-Dame et de son cimetière en 1610. © Bibliothèque municipale de Dijon
97 Fig. 36 Le périmètre du cimetière Notre-Dame apparaît avec un mur de clôture (1822 ?). © Bibliothèque municipale de Dijon
102 Fig. 37 « Le vray portraict de la ville de Diion » (extrait), par Edoardus Bredin (1574).
102 Principaux monuments aux abords de l’emprise des travaux (A : palais ducal ; B : Notre-Dame ; C : Sainte-Chapelle ; D : Saint-Étienne).
103 Fig. 38 Report de l’emprise des travaux sur un extrait du plan intitulé « Plant de la ville de dijon et de son enceinte par ou l’on peut connoistre les rues
qui ont esté pavées dont Il ne faut que l’entretien, elles sont marquées de couleur rouge et celles qui se doivent paver pour l’année mil six cents quatre
vingt et cinq sont marquées de jaune. Celles marquées de bleu ne sont point nécessaire de paver et celles marquées de noir restent apaver pour les
années suivantes » (1685). © Bibliothèque nationale de France
103 Fig. 39 Report de l’emprise des travaux sur le Plan de l’ancienne et nouvelle ville de Dijon (extrait), par le Pautre (1696).
104 Fig. 40 Report de l’emprise des travaux sur le plan intitulé « Plan de la ville de Dijon et des environs dédié à Son Altesse sérenissime Monseigneur le
Duc » (extrait), par de Beaurain (1750). © Bibliothèque nationale de France
105 Fig. 41 Report de l’emprise des travaux sur le plan intitulé « Plan géométral de la ville Dijon levé en 1759 par les ordres de MM. les Elus généraux de
Bourgogne et de MM. les Maire et Echevins de la dite Ville» (extrait), par le Sr Mikel. © Bibliothèque nationale de France
106 Fig. 42 Report de l’emprise des travaux sur le plan intitulé « Plan cadastral de 1812 - Sections I et R, dites “de la ville » (extraits).
II. Résultats 319

108 Fig. 43 Place Notre-Dame et rue des Forges. Plan d’alignement de 1846 - Planche 11 (extrait). © Archives départementales de Côte-d’Or
109 Fig. 44 Place des Ducs de Bourgogne, rue Verrerie, rue Jeannin et rue Longepierre. Plan d’alignement de 1846 - Planche 11 (extrait).
110 Fig. 45 Rue Lamonnoye et Place Saint-Étienne. Plan d’alignement de 1846 - Planche 7 (extrait). © Archives départementales de Côte-d’Or
111 Fig. 46 Plan des conduites et des bornes fontaines (extrait de l’ouvrage : Histoire des Fontaines publiques de Dijon, par Henry Darcy, Paris, 1856)
112 Fig. 47 Évolution odonymique. © Y. Virlogeux, Inrap
113 Fig. 48 Vue vers l’ouest des bâtiments détruits à la fin de xixe siècle (« Buvette dijonnaise »), à l’angle l’ancienne rue Notre-Dame
(actuelle rue des Forges). Il est à noter que la « maison aux piliers », située antérieurement à l’angle du trottoir de droite, n’existe déjà plus.
115 Fig. 49 À l’angle de l’ancienne rue au Change (actuelle rue des Forges) et de la ruelle conduisant à la place Notre-Dame, la« maison aux piliers ».
On remarque la galerie du magasin avec ses cinq colonnes et le puits situé dans son prolongement, qui débordent l’alignement de la rue.
Sur la gauche, le bâtiment à trois niveaux, abritant un temps la « Buvette dijonnaise », disparaitra également. © Bibliothèque municipale de Dijon
115 Fig. 50 Actuelle rue du Rabot, entre le mur du cimetière Notre-Dame, à gauche, et la maison « Pitard », à droite. © Bibliothèque municipale de Dijon
116 Fig. 51 Représentation de la « place des Ducs » surélevée, vue de l’est (Alphonse Bichebois, « Tour ducale à Dijon », vers 1820-1830).
116 Fig. 52 La « place des Ducs » sans arbres et pavée, vue de l’est (E. de La Tramblais, « Place des ducs à Dijon », vers 1854-1865).
117 Fig. 53 Habitat d’origine médiévale aux abords de la Place des Ducs de Bourgogne (d’après Giroux 1977)
117 Fig. 54 Place des Ducs de Bourgogne. La maison« Pitard », aujourd’hui.
118 Fig. 55 Aperçu de l’« hôtel de Berbis », depuis la« Place des Ducs de Bourgogne », alors pavée au milieu du xixe siècle. © Bibliothèque municipale de Dijon
119 Fig. 56 Place des Ducs de Bourgogne. L’« hôtel de Berbis », aujourd’hui.
119 Fig. 57 À l’angle de la rue de la Chouette et de la rue Verrerie, on reconnait, à gauche, la maison« Dassigny ». © Bibliothèque municipale de Dijon
121 Fig. 58 Photographie des vestiges de la Sainte-Chapelle (années 1840-1850 ?). « Le sol nivelé devint une place, mais sur le mur du palais voisin, on
voyait encore en arrachement la trace de la tour de l’ouest (…). Ce fragment sans valeur, mais se composant agréablement avec ses aigrettes de
pariétaires, a disparu en 1852 » (Chabeuf 1894, p. 230). © Bibliothèque municipale de Dijon - PHO 2 / 850
122 Fig. 59 Dijon (21) - Piétonnisation 2018. Place Notre-Dame. Plan général des vestiges. © Y. Virlogeux, Inrap
123 Fig. 60 Chantier en cours place Notre-Dame. © Y. Virlogeux, Inrap
124 Fig. 61 Place Notre-Dame - Liste des informations archéologiques enregistrées. © Y. Virlogeux, Inrap
125 Fig. 62 Dijon (21) - Piétonnisation 2018. Place Notre-Dame. Plan des maçonneries MR56, MR57, MR59 & MR60. © Y. Virlogeux, Inrap
125 Fig. 63 Place Notre-Dame. Vue générale (vers l’est) de l’escalier MR56 et du mur(et) MR57. © S. Forel, Inrap
125 Fig. 64 Place Notre-Dame. Vue générale (depuis l’est) des pierres constituant probablement le « seuil » de l’escalier MR56. © Y. Virlogeux, Inrap
125 Fig. 65 Place Notre-Dame. Vue de détail (vers l’est) de la constitution des marches de l’escalier MR56. © S. Forel, Inrap
126 Fig. 66 Place Notre-Dame. Vue zénithale (vers le sud) de l’escalier MR56 et du mur MR57. © Y. Virlogeux, Inrap
126 Fig. 67 Place Notre-Dame. Vue de détail (vers le sud-est) du mur MR57. © S. Forel, Inrap
126 Fig. 68 Place Notre-Dame. Vue de détail du remblai (log 9 : US58), comblant la pièce desservie par l’escalier MR56. © S. Forel, Inrap
127 Fig. 69 Place Notre-Dame. Vue générale des maçonneries MR59 & MR60 et conditions d’intervention. © Y. Virlogeux, Inrap
127 Fig. 70 Place Notre-Dame. Vue « zénithale » (vers le sud) des maçonneries MR59 & MR60 traversées par la tranchée. © Y. Virlogeux, Inrap
128 Fig. 71 & 72 Place Notre-Dame. Aperçu général de la maçonnerie MR59 sur le flanc sud de la tranchée. © Y. Virlogeux, Inrap
128 Fig. 73 & 74 Place Notre-Dame. Vues de détail du revêtement de la face est du mur MR59 sur le flanc sud de la tranchée. © Y. Virlogeux, Inrap
129 Fig. 75 & 76 Place Notre-Dame. Vues de détail de la partie nord du tronçon de mur MR59. Sur le cliché zénithal, on remarque à gauche les quelques
blocs évoquant un départ de voûte (MR60), et à droite une tomette en position verticale, encore accolée au parement. © Y. Virlogeux, Inrap
129 Fig. 77 & 78 Place Notre-Dame. Vues de détail (vers le nord) du départ de voûte MR60 à gauche du mur MR59. © Y. Virlogeux, Inrap
129 Fig. 79 Place Notre-Dame. Aperçu du remplissage surmontant l’extrados de la voûte MR60 à gauche du mur MR59. © Y. Virlogeux, Inrap
130 Fig. 80 Place Notre-Dame. Vue générale (vers l’ouest) des vestiges de voûte MR61 et aperçu de son niveau d’apparition. © Y. Virlogeux, Inrap
130 Fig. 81 Place Notre-Dame. Vue de détail (vers le nord-ouest) des claveaux de la voûte MR61. © Y. Virlogeux, Inrap
131 Fig. 82 Place Notre-Dame. Apparition de l’arc d’une embrasure à faible profondeur (MR64, vue vers le nord-ouest). On aperçoit sur la gauche le mur
MR65 qui s’appuie contre la partie basse des claveaux. © Y. Virlogeux, Inrap
131 Fig. 83 Place Notre-Dame. Vue générale des maçonneries MR64 et MR65, vers le nord. © Y. Virlogeux, Inrap
131 Fig. 84 & 85 Place Notre-Dame. Aperçu du parement du mur MR65 et de son raccord au chanfrein de l’embrasure. © Y. Virlogeux, Inrap
132 Fig. 86 Place Notre-Dame. Apparition d’une maçonnerie nord/sud (MR66), dans la partie médiane de la place (vue vers le nord). © Y. Virlogeux, Inrap
132 Fig. 87 & 88 Place Notre-Dame. Vues de détail de la maçonnerie MR66 en fond de tranchée (vue vers l’ouest). © Y. Virlogeux, Inrap
133 Fig. 89 Place Notre-Dame. Vue générale (vers le sud-est) des maçonneries MR53 et MR53b.. © Y. Virlogeux, Inrap
133 Fig. 90 & 91 Place Notre-Dame. Vues de détail (vers le sud-est) de la maçonnerie MR53. © Y. Virlogeux, Inrap
134 Fig. 92 & 93 Place Notre-Dame. Vue générale et de détail (vers l’ouest) de la maçonnerie MR63. © Y. Virlogeux, Inrap
136 Fig. 94 Dijon (21) - Piétonnisation 2018. Rue des Forges. Plan général des vestiges. © Y. Virlogeux, Inrap
136 Fig. 95 Rue des Forges. Vue générale (vers l’ouest) des travaux en cours. © Y. Virlogeux, Inrap
137 Fig. 96 Rue des Forges - Liste des informations archéologiques enregistrées. © Y. Virlogeux, Inrap
138 Fig. 97 Rue des Forges. Log 5. © A. Couilloud, Inrap
138 Fig. 98 Rue des Forges, n° 1. Aperçu de quelques niveaux de voiries (SL25, SL26 & SL27), identifiées à la base du flanc sud de la tranchée.
139 Fig. 100 Rue des Forges, n° 22. Modestes témoins du pavage calcaire (SL9) et de sa rigole axiale. © Y. Virlogeux, Inrap
139 Fig. 101 Rue des Forges, n° 22. Vestiges d’une chaussée médiévale (SL54), composée de pierres patinées juxtaposées. © Y. Virlogeux, Inrap
140 Fig. 103 Rue des Forges, n° 1. Des gravats, probablement antiques (US168), sont apparus vers 3 m de profondeur, auxquels nous n’avons pu
accéder. © Y. Virlogeux, Inrap
142 Fig. 105 Dijon (21) - Piétonnisation 2018. Impasse de Braisne. Plan général des vestiges. © Y. Virlogeux, Inrap
142 Fig. 106 Impasse de Braisne. Vue générale (vers le nord) des travaux en cours. © S. Forel, Inrap
143 Fig. 107 Impasse de Braisne - Liste des informations archéologiques enregistrées. © Y. Virlogeux, Inrap
143 Fig. 108 Impasse de Braisne. Aperçu de l’épaisseur de sédiments mêlés d’ossements humains (US43). © Y. Virlogeux, Inrap
144 Fig. 109 Impasse de Braisne. Vue générale (vers le nord) de la tranchée principale, en cours d’exploitation. © S. Forel, Inrap
145 Fig. 110 Impasse de Braisne. Vue zénithale (vers le sud) de l’individu SP36 en cours de dégagement. © Y. Virlogeux, Inrap
145 Fig. 111 Impasse de Braisne. Aperçu (vers le nord) de l’extrémité des membres inférieurs des individus SP40, 41 & 42, au fond de l’étroite tranchée.
146 Fig. 112 Impasse de Braisne. Aperçu de quelques éléments de maçonneries perturbées, difficilement interprétables (log 7). © S. Forel, Inrap
147 Fig. 113 Impasse de Braisne. Croquis du log 7. © S. Forel, Inrap
147 Fig. 114 Impasse de Braisne. Aperçu de l’US48 à l’angle sud-est de l’impasse. © S. Forel, Inrap
148 Fig. 115 Impasse de Braisne. Aperçu de la maçonnerie M49, vue vers le sud-ouest. © S. Forel, Inrap
148 Fig. 116 Dijon (21) - Piétonnisation 2018. Place des Ducs de Bourgogne. Plan général des vestiges. © A. Couilloud, Inrap
149 Fig. 117 Place des Ducs de Bourgogne. Vue générale (vers l’ouest) de la tranchée principale. © Y. Virlogeux, Inrap
150 Fig. 118 Place des Ducs de Bourgogne - Liste des informations archéologiques enregistrées. © Y. Virlogeux, Inrap
151 Fig. 119 Place des Ducs de Bourgogne. Log 1. © A. Couilloud, Inrap
151 Fig. 120 Place des Ducs de Bourgogne, n° 14. Apparition d’une maçonnerie antique (MR4) à 3 m de profondeur et aperçu du log 1, avant la mise en
place du blindage. © Y. Virlogeux, Inrap
151 Fig. 121 Place des Ducs de Bourgogne, n° 14. Vue générale des structures dégagées en fond de tranchée. © A. Couilloud, Inrap
152 Fig. 122 & 123 Place des Ducs de Bourgogne, n° 14. Aperçus de la stratigraphie orientale à la base du creusement, surmontée de l’égout
contemporain. © A. Couilloud, Inrap
153 Fig. 124 Place des Ducs de Bourgogne, n° 14. Vue générale (vers l’est) de la fosse ST8. © A. Couilloud, Inrap
154 Fig. 125 Rue Verrerie. Log 20. © A. Couilloud, Inrap
154 Fig. 126 Place des Ducs de Bourgogne, n° 14. Vue zénithale des structures 9, 10, 19, 20 & 21. © S. Forel, Inrap
155 Fig. 128 Place des Ducs de Bourgogne, n° 12. Aperçu du pavage calcaire (SL9) en coupe (vue vers le nord). © S. Forel, Inrap
156 Fig. 130 Place des Ducs de Bourgogne, n° 6. Aperçu du quelques pavés calcaires encore en place (SL9, vu vers le nord). © Y. Virlogeux, Inrap
156 Fig. 131 Place des Ducs de Bourgogne, n° 6. Aperçu général du log 2 (vue vers le nord). © Y. Virlogeux, Inrap
157 Fig. 133 Place des Ducs de Bourgogne, n° 4. Aperçu général du log 3 (vue vers le nord). © Y. Virlogeux, Inrap
157 Fig. 134 Place des Ducs de Bourgogne, n° 4. Vue générale de la maçonnerie MR31 (vue vers le sud-est). © Y. Virlogeux, Inrap
157 Fig. 135 Place des Ducs de Bourgogne, n° 4. Aperçu zénithal du mur MR31 (vue vers le sud). © Y. Virlogeux, Inrap
158 Fig. 136 & 137 Place des Ducs de Bourgogne, n° 2. Vue zénithale (vers l’est) et de détail (vers l’ouest) du pavage calcaire (SL9). © Y. Virlogeux, Inrap
158 Fig. 138 & 139 Place des Ducs de Bourgogne, n° 2. Vue générale (vers l’ouest) et de détail (vers le nord) de l’aménagement de voirie (SL14).
159 Fig. 140 Dijon (21) - Piétonnisation 2018. Rue Verrerie. Plan général des vestiges. © A. Couilloud, Inrap
160 Fig. 141 Rue Verrerie. Suivi du creusement de la tranchée principale. © S. Forel, Inrap
161 Fig. 142 Rue Verrerie. Log 6. © A. Couilloud, Inrap
161 Fig. 143 & 144 Rue Verrerie, n° 1. Aperçu des trois niveaux de pavage localement conservés (Log 6 : US9 & US28) © S. Forel, Inrap
162 Fig. 145 & 146 Rue Verrerie, n° 1. Aperçu en coupe ouest/est des blocs constituant le pavement SL9. © S. Forel, Inrap
162 Fig. 147 & 148 Rue Verrerie, n° 1. Vues générales (vers l’ouest) d’une portion du pavement SL9 dégagé. © Y. Virlogeux, Inrap
163 Fig. 149 Rue Verrerie, n° 1. Vues de détail (vers le sud) de la partie basse du profil du pavement SL9. © Y. Virlogeux, Inrap
163 Fig. 150 Rue Verrerie, n° 1bis. Nouvel échantillon de pavement en calcaire (SL9), recouvert d’une couche indurée, à proximité la rue Jeannin
(vue vers le nord-est). © S. Forel, Inrap
164 Fig. 151 & 152 Rue de la Chouette / Rue Jeannin. Aperçu de l’aspect de surface du pavage calcaire (SL9) et de son pendage vers le nord.
167 Fig. 153 Dijon (21) - Piétonnisation 2018. Rue Jeannin. Plan général des vestiges. © A. Couilloud, Inrap
165 Fig. 154 2 rue Jeannin. Perspective des logs 12 & 13, dans l’axe du chevet de Notre-Dame. © A. Couilloud, Inrap
167 Fig. 155 Rue Jeannin - Liste des informations archéologiques enregistrées. © Y. Virlogeux, Inrap
167 Fig. 156 2 rue Jeannin. Aperçu fugace d’une portion du pavage calcaire (SL 9) près du porche de l’Hôtel Baillet. © R. Cureau, Dijon
168 Fig. 157 2 rue Jeannin. Vue de détail d’un élément encore en place du caniveau axial de la rue (SL 9). © Y. Virlogeux, Dijon
169 Fig. 158 Rue Jeannin. Log 12. © A. Couilloud, Inrap
169 Fig. 159 2 rue Jeannin. Aperçu général du log 12, sur le flanc nord de la tranchée. © A. Couilloud, Inrap
169 Fig. 160 2 rue Jeannin. Vue générale du log 12, vers le nord. © A. Couilloud, Inrap
170 Fig. 161 & 162 2 rue Jeannin. Vue de détail des US 79 à 81, et de la « maçonnerie » MR 76, vers le nord-ouest (a) et le nord-est (b). © A. Couilloud, Inrap
171 Fig. 164 2 rue Jeannin. Vue générale du log 13, vers le nord. © A. Couilloud, Inrap
171 Fig. 165 2 rue Jeannin. Vue générale (vers le nord-est) des niveaux de voiries médiévaux du log 13, pour partie communs avec le log 12.
172 Fig. 166 & 167 2 rue Jeannin. Vues de détail de la structure MR82 (log 13). © A. Couilloud, Inrap
172 Fig. 168 2 rue Jeannin. Vue « zénithale » de la structure MR82 (log 13). © A. Couilloud, Inrap
173 Fig. 170 2 rue Jeannin. Vue « zénithale » de la structure MR82 (log 13). © A. Couilloud, Inrap
174 Fig. 171 & 172 1 rue Jeannin. Aperçu des gravats de démolition antiques au pied du log 14. © A. Couilloud, Inrap
175 Fig. 174 1 rue Jeannin. Vue générale du log 11. © Y. Virlogeux, Inrap
176 Fig. 175 & 176 1 rue Jeannin. Vues de détail du fragment de fût de colonne (log 14 : US71). © A. Couilloud, Inrap
176 Fig. 177 Rue Jeannin. Log 11, US71. Fragment de fût de colonne. © Ch. Gaston, Inrap
177 Fig. 178 à 181 1 rue Jeannin. Vues de détail du « dé support de poteau en bois » (log 11 : US71). © A. Couilloud, Inrap
178 Fig. 183 3 rue Jeannin. Vue générale du log 15. © Y. Virlogeux, Inrap
II. Résultats 321
179 Fig. 185 5 rue Jeannin. Vue générale du log 16. © A. Couilloud, Inrap
179 Fig. 186 5 rue Jeannin. Vue de détail de l’US92, en fond de tranchée (log 16). © A. Couilloud, Inrap
180 Fig. 188 5 rue Jeannin. Vue générale du log 17. © A. Couilloud, Inrap
180 Fig. 189 5 rue Jeannin. Aperçu de la surface de l’US95. © A. Couilloud, Inrap
183 Fig. 190 Piétonnisation 2018. Rue Longepierre. Plan général des vestiges. © A. Couilloud, Inrap
182 Fig. 191 Préparation d’un relevé topographique, rue Longepierre. © Y. Virlogeux, Inrap
182 Fig. 192 Rue Longepierre. Un odonyme peut en cacher un autre.... © Y. Virlogeux, Inrap
183 Fig. 193 Rue Longepierre - Liste des informations archéologiques enregistrées © Y. Virlogeux, Inrap
184 Fig. 194 Dijon (21) - Piétonnisation 2018. Rue Longepierre. Plan du mur MR102 et des US associées. © Y. Virlogeux, Inrap
184 Fig. 195 1 rue Longepierre. Vue générale (vers l’ouest) du mur MR102 et des US associées. © Y. Virlogeux, Inrap
185 Fig. 196 à 198 1 rue Longepierre. Vues générales et de détail (vers l’ouest et le sud-ouest) de la tranchée de récupération, comblée de blocs
(US107), surmontant la maçonnerie du mur MR102. © Y. Virlogeux, Inrap
186 Fig. 199 1 rue Longepierre. Aperçu de l’amas de blocs disloqué (US105) prolongeant la maçonnerie MR102, vers l’est. © S. Forel, Inrap
187 Fig. 200 Rue Longepierre. Log 19. © Y. Virlogeux, Inrap
187 Fig. 201 1 rue Longepierre. Vue générale des US identifiées sur le flanc nord de la tranchée (log 19). © S. Forel, Inrap
188 Fig. 202 1 rue Longepierre. Vue zénithale (orientée vers le nord) de la partie est du mur MR102 et des US associées au pied du log 19. © S. Forel, Inrap
189 Fig. 203 1 rue Longepierre. Vue zénithale (orientée vers le sud) du sondage réalisé à l’extrémité est du mur MR102. © A. Couilloud, Inrap
189 Fig. 205 1 rue Longepierre. Aperçu (vers l’ouest) des US 106 & 111, entaillées par le mur MR102 et sa tranchée de fondation TF112.
190 Fig. 206 1 rue Longepierre. Aperçu (vers le sud) de l’extrémité orientale du mur MR102 et de son parement nord. © Y. Virlogeux, Inrap
191 Fig. 207 & 208 3 rue Longepierre. Vue générale et conditions d’apparition de la maçonnerie MR144. © Y. Virlogeux, Inrap
191 Fig. 209 3 rue Longepierre. Vue zénithale (orientée vers l’est) de la partie dégagée de l’arase de MR144. © Y. Virlogeux, Inrap
191 Fig. 210 3 rue Longepierre. Vue de détail (vers le nord) du bloc matérialisant la limite sud du massif de maçonnerie MR144. © Y. Virlogeux, Inrap
192 Fig. 211 3 rue Longepierre. Apparition de l’arase d’une imposante maçonnerie (MR51) en fond de tranchée (vue vers l’est). © Y. Virlogeux, Inrap
192 Fig. 212 3 rue Longepierre. Vue zénithale (orientée vers le sud) de l’arase de maçonnerie MR51 en fond de tranchée. © Y. Virlogeux, Inrap
193 Fig. 213 & 214 3 rue Longepierre. Vues de détails de l’extrémité est de la maçonnerie (MR51) en fond de tranchée (vue vers l’ouest). © Y. Virlogeux, Inrap
193 Fig. 215 3 rue Longepierre. Aperçu des niveaux de chaux indurés (MR52) recouvrant l’arase de maçonnerie MR51. (vue vers le sud-est).
194 Fig. 216 5 rue Longepierre. Apparition en fond de creusement du sol aménagé MR97, vers 1,80 m de profondeur, au nord du mur MR96, visible sur
le bord droit du cliché (vue vers l’est). © S. Forel, Inrap
194 Fig. 218 5 rue Longepierre. Vue générale (vers l’ouest) des US archéologiques du log 18. © Y. Virlogeux, Inrap
195 Fig. 219 5 rue Longepierre. Log 18 : vue de détail du « sol » SL97. © Y. Virlogeux, Inrap
196 Fig. 220 5 rue Longepierre. Vue générale (vers le sud-ouest) des vestiges du mur MR96. © Y. Virlogeux, Inrap
196 Fig. 221 5 rue Longepierre. Vue de détail (vers le sud) de l’assemblage peu soigné des moellons du mur MR96. © Y. Virlogeux, Inrap
197 Fig. 222 & 223 5 rue Longepierre. Aperçu d’un court tronçon du parement occidental du mur MR30. © Y. Virlogeux, Inrap
197 Fig. 224 5 rue Longepierre. Vue zénithale du parement occidental du mur MR30. On aperçoit l’US50, principalement constituée de chaux, au contact
du mur. © Y. Virlogeux, Inrap
198 Fig. 225 & 226 5 rue Longepierre. Vues générales des maçonneries MR115 et MR117, vers l’est et le sud-est. © Y. Virlogeux, Inrap
198 Fig. 227 5 rue Longepierre. Vue zénithale (orientée vers l’ouest) des maçonnerie MR115 et MR117. © Y. Virlogeux, Inrap
198 Fig. 228 5 rue Longepierre. Vue de détail (vers le sud-ouest) du parement interne de la maçonnerie MR115. © Y. Virlogeux, Inrap
199 Fig. 229 5 rue Longepierre. Aperçu (vers l’est) de l’insertion de la maçonnerie MR117 dans le massif du podium du théâtre. © Y. Virlogeux, Inrap
199 Fig. 230 5 rue Longepierre. Aperçu fugace (vers le nord-est) d’une maçonnerie courbe (MR165). © Y. Virlogeux, Inrap
200 Fig. 231 5-7 rue Longepierre. Aperçu (vers l’est) des vestiges de la maçonnerie MR24 de part et d’autre de la tranchée. © S. Forel, Inrap
200 Fig. 232 5-7 rue Longepierre. Apparition à faible profondeur de la maçonnerie d’une voûte à arc brisé et de l’un de ses murs de soutien
(MR24 & MR163). © S. Forel, Inrap
200 Fig. 233 5-7 rue Longepierre. Vue de détail (vers le sud) de la partie supérieure de la maçonnerie MR24 et de son arc brisé. © S. Forel, Inrap
201 Fig. 234 Rue Longepierre. Log 34 (MR24 & 163). © Y. Virlogeux, Inrap
201 Fig. 235 5-7 rue Longepierre. Vue générale (vers le sud-est) de la partie visible des maçonneries MR24 & MR163. © S. Forel, Inrap
202 Fig. 236 5-7 rue Longepierre. Vue générale (vers le sud-est) de la « maçonnerie » MR113. © Y. Virlogeux, Inrap
202 Fig. 237 5-7 rue Longepierre. Vue de détail (vers le sud-est) de la partie la moins perturbée de la maçonnerie MR113. © Y. Virlogeux, Inrap
203 Fig. 238 & 239 5-7 rue Longepierre. Vues de détail (vers le sud et le sud-ouest) des maçonneries MR113 & MR114. © Y. Virlogeux, Inrap
203 Fig. 240 5-7 rue Longepierre. Vue zénithale (vers le sud) de la maçonnerie MR114. © Y. Virlogeux, Inrap
203 Fig. 241 Rue Longepierre. Correspondance des maçonneries mises au jour avec le plan de la Sainte-Chapelle et ses dépendances (extrait).
(d’après D’Arbaumont 1863). © Y. Virlogeux, Inrap
205 Fig. 242 Dijon (21) - Piétonnisation 2018. Place de la Sainte-Chapelle. Plan général des vestiges. © A. Couilloud, Inrap
205 Fig. 243 Place de la Sainte-Chapelle. Vue zénithale (vers l’est) de la zone fouillée. © A. Couilloud, Inrap
205 Fig. 244 Place de la Sainte-Chapelle. Plan général de la fosse de plantation fouillée. © A. Couilloud, Inrap
207 Fig. 245 Place de la Sainte-Chapelle. Vue générale (vers l’est) de la partie dégagée du mur MR131 et aperçu de la coupe est. © A. Couilloud, Inrap
207 Fig. 246 Place de la Sainte-Chapelle. Relevé du mur MR131. © S. Forel, Inrap
208 Fig. 247 Place de la Sainte-Chapelle. Vue générale (vers l’est) du parement du mur MR131 et des traces de taillant. © A. Couilloud, Inrap
209 Fig. 248 Place de la Sainte-Chapelle. Vue de détail des traces de taillant du mur MR131. © A. Couilloud, Inrap
209 Fig. 249 à 252 Place de la Sainte-Chapelle. Vues de détail de finitions layée ou brettées du mur MR131. © A. Couilloud, Inrap
210 Fig. 253 & 254 Place de la Sainte-Chapelle. Vues générale et de détail de la partie de la fondation dégagée du mur MR131, contrastant nettement
avec la maçonnerie de l’élévation. © A. Couilloud, Inrap
211 Fig. 255 Place de la Sainte-Chapelle. Vue zénithale du mur MR131 (vers le sud) où l’on aperçoit les ressauts sur son flanc est. © A. Couilloud, Inrap
212 Fig. 256, 257 & 258 Place de la Sainte-Chapelle. Vues générale et de détail (vers le nord et l’est) des ressauts du flanc oriental du mur MR131.
212 Fig. 259 & 260 Place de la Sainte-Chapelle. Vues de détail (vers l’est et le sud) de l’angle du mur MR131. On remarque la continuité du second
ressaut, ainsi que l’insertion d’un bloc présentant une finition brettée. © A. Couilloud, Inrap
213 Fig. 261 Place de la Sainte-Chapelle (fouille de la fosse de plantation). Liste des informations archéologiques enregistrées. © Y. Virlogeux, Inrap
214 Fig. 262 Place de la Sainte-Chapelle. Fouille de la fosse de plantation : coupe nord. © A. Couilloud, Inrap
216 Fig. 263 à 265 Place de la Sainte-Chapelle. Panorama de la coupe nord, en cours de fouille. On remarque notamment l’horizon de chaux (US128),
qui matérialise probablement un niveau de circulation de chantier, immédiatement postérieur à la destruction de la Sainte-Chapelle. La partie inférieure
de la coupe semble principalement constituée de gravats antiques (US132 : blocs, dalles sciées, tegulae…). © A. Couilloud, Inrap
217 Fig. 266 Place de la Sainte-Chapelle. Fouille de la fosse de plantation : coupe est. © A. Couilloud, Inrap
217 Fig. 267 Place de la Sainte-Chapelle. Vue générale de la coupe orientale. © A. Couilloud, Inrap
218 Fig. 268 Place de la Sainte-Chapelle. Vue générale des blocs formant l’US140. © A. Couilloud, Inrap
218 Fig. 269 Place de la Sainte-Chapelle. Vue d’un conglomérat de blocs liés par du mortier formant l’US140. © A. Couilloud, Inrap
219 Fig. 270 Place de la Sainte-Chapelle. Vue de détail de la partie basse de la coupe nord et des US antérieures à la destruction de la Sainte-Chapelle.
On remarque notamment l’US132 constituée de gravats antiques. © A. Couilloud, Inrap
219 Fig. 271 Place de la Sainte-Chapelle. Vue générale de la coupe sud, avant le creusement du sondage dans l’angle sud-ouest. © A. Couilloud, Inrap
220 Fig. 272 Place de la Sainte-Chapelle. Fouille de la fosse de plantation : coupe sud. © A. Couilloud, Inrap
221 Fig. 273 Place de la Sainte-Chapelle. Vue de détail de la coupe sud et notamment de l’US132 constituée de gravats antiques. © A. Couilloud, Inrap
221 Fig. 274 & 275 Place de la Sainte-Chapelle. Vue générale de la dépression comblée de gravats (notamment US135 & US137) dans l’angle sud-ouest
de l’emprise, avant et après sondage. © A. Couilloud, Inrap
222 Fig. 276 Place de la Sainte-Chapelle. Vue générale de la stratigraphie (vers le nord) et notamment des US138 & 139 au contact du mur MR131.
222 Fig. 277 Place de la Sainte-Chapelle. Vue de détail (vers le sud) des US138 & 139 au contact du mur MR131. © A. Couilloud, Inrap
223 Fig. 278 à 280 Place de la Sainte-Chapelle. Vues générale et de détail de la « fosse » qui s’ouvre en limite du bord ouest de notre sondage.
225 Fig. 281 Place de la Sainte-Chapelle (surveillance des tranchées de réseaux). Liste des informations archéologiques enregistrées. © Y. Virlogeux, Inrap
226 Fig. 282 Place de la Sainte-Chapelle. Vue générale (vers l’ouest) du creusement destiné à la pose d’une chambre en béton et du log 22. On aperçoit à
la base de la coupe la « maçonnerie » MR142 et l’US143. © A. Couilloud, Inrap
226 Fig. 283 Place de la Sainte-Chapelle. Log 22. © A. Couilloud, Inrap
227 Fig. 284 Place de la Sainte-Chapelle. Vue générale du flanc nord du creusement destiné à la pose d’une chambre en béton. On aperçoit à gauche,
à la base de la coupe, la « maçonnerie » MR142 aux pierres orangées (Sainte-Chapelle), et à droite le mur MR30 aux blocs grisâtres (sacristie), dont
on distingue le parement ouest. © A. Couilloud, Inrap
227 Fig. 285 Place de la Sainte-Chapelle. Vue zénithale (vers l’est) des maçonneries MR29 et MR30. © A. Couilloud, Inrap
228 Fig. 286 Place de la Sainte-Chapelle / Rue Longepierre. Aperçu (vers le sud) du blocage du mur MR30, dans une tranchée reliant la place à la rue.
229 Fig. 287 & 288 Place de la Sainte-Chapelle. Vues générales du raccord des maçonneries MR29 et MR118. © A. Couilloud, Inrap
229 Fig. 289 & 290 Place de la Sainte-Chapelle. Aperçu des deux « parements » du mur MR118. © A. Couilloud, Inrap
229 Fig. 291 Place de la Sainte-Chapelle. Aperçu du « parement » nord-est du mur MR29. © A. Couilloud, Inrap
230 Fig. 292 Place de la Sainte-Chapelle. Bouteille en grès découverte environ 6 m au sud de MR29, à faible profondeur. © A. Couilloud, Inrap
230 Fig. 293 Place de la Sainte-Chapelle. Vue générale (vers le sud) du mur MR147, dégagé dans la partie sud-est de la place. © A. Couilloud, Inrap
231 Fig. 294 Place de la Sainte-Chapelle. Vue de détail de la partie supérieure du mur MR147, en cours de dégagement. © A. Couilloud, Inrap
232 Fig. 295 à 300 Place de la Sainte-Chapelle. Divers fragments lapidaires provenant de l’US146 (LA - 043356 - 9). © A. Couilloud, Inrap
233 Fig. 301 Place de la Sainte-Chapelle. Coupe n° 27. © A. Couilloud, Inrap
233 Fig. 302 Place de la Sainte-Chapelle. Vue générale de la partie orientale de la coupe 27, où l’on aperçoit, à gauche, ce qu’il reste de l’individu SP148
et en bas les moellons du mur MR151. © A. Couilloud, Inrap
233 Fig. 303 Place de la Sainte-Chapelle. Apparition de l’individu SP148 sur le flanc nord de la tranchée. © A. Couilloud, Inrap
234 Fig. 304 Place de la Sainte-Chapelle. Où l’on aperçoit la sépulture SP149 à gauche (côté sud de la tranchée) et ce qu’il reste de l’individu SP148 à
droite (côté nord). © A. Couilloud, Inrap
234 Fig. 305 & 306 Place de la Sainte-Chapelle. Aperçu de la sépulture SP149, orientée est/ouest, identifiée sur le flanc sud de la tranchée.
235 Fig. 307 & 308 Place de la Sainte-Chapelle. Vestiges de la sépulture SP150, répartis sur les deux flancs la tranchée : au nord, vue des tibias et fibulas
tronçonnés ; côté sud, des éléments du bassin. © A. Couilloud, Inrap
235 Fig. 309 Place de la Sainte-Chapelle. Vue de détail (vers le nord) des vestiges de la sépulture SP150. © A. Couilloud, Inrap
236 Fig. 310 Place de la Sainte-Chapelle. Aperçu des vestiges du mur MR151, dégagé sur le flanc nord de la tranchée. © A. Couilloud, Inrap
237 Fig. 311 Place de la Sainte-Chapelle. Fragment d’autel, prélevé dans l’US154 (LA-043356 - 10). © A. Couilloud, Inrap
237 Fig. 312 Place de la Sainte-Chapelle. Fragment d’autel (US154). © Ch. Gaston, Inrap
239 Fig. 313 Place de la Sainte-Chapelle. Coupe n° 28. © A. Couilloud, Inrap
239 Fig. 314 Place de la Sainte-Chapelle. Vue générale (vers le sud-est) de la fosse de la sépulture SP156. © A. Couilloud, Inrap
239 Fig. 315 Place de la Sainte-Chapelle. Vue générale (vers le nord-est) des ossements dégagés de la sépulture SP156. © A. Couilloud, Inrap
239 Fig. 316 à 318 Place de la Sainte-Chapelle. Vues de détail des ossements dégagés de la sépulture SP156. © A. Couilloud, Inrap
238 Fig. 319 & 320 Place de la Sainte-Chapelle. Vues générales (vers le nord-est et l’est) de la fosse de la sépulture SP157. © A. Couilloud, Inrap
240 Fig. 321 à 323 Place de la Sainte-Chapelle. Vues de détail des ossements de la sépulture SP157. © A. Couilloud, Inrap
240 Fig. 324 Place de la Sainte-Chapelle. Vue générale (vers l’est) de la fosse de la sépulture SP158. © A. Couilloud, Inrap
241 Fig. 325 Place de la Sainte-Chapelle. Fragment lapidaire présentant des traces de gradine, provenant de l’US155 (LA - 043356 - 11).
242 Fig. 326 & 327 Place de la Sainte-Chapelle. Aperçus (vers le sud et le sud-ouest) du tronçon de mur MR145. © A. Couilloud, Inrap
243 Fig. 328 Place de la Sainte-Chapelle. Synthèse des informations stratigraphiques. © A. Couilloud, Inrap
245 Fig. 329 Dijon (21) - Piétonnisation 2018. Report des principales maçonneries et des sépultures mises au jour sur le plan de la Sainte-Chapelle
(d’après D’arbaumont 1863)
249 Fig. 330 Dijon (21) - Piétonnisation 2018. Impasse de Braisne. Localisation des sépultures. © Y. Virlogeux, Inrap
249 Fig. 331 Vue vers le nord de la coupe dans l’US 43. © A. Latron, Inrap
252 Fig. 332 Vue zénithale de l’US 32. © S. Forel, Inrap
II. Résultats 323
253 Fig. 333 Fiche de conservation du défunt US 32 (fiche créé par le Service d’Anthropologie Biologique de la Faculté de Médecine de l’Université de
Marseille et par P. Adalian). © A. Latron, Inrap
257 Fig. 336 Vue zénithale de la sépulture US 36. © A. Latron, Inrap
259 Fig. 338 Vue vers nord de l’US 37. © A. Latron, Inrap
261 Fig. 341 Vue zénithale de l’US 39. © A. Latron, Inrap
262 Fig. 343 Vue zénithale des US 40 à 42. © A. Latron, Inrap
263 Fig. 344 Vue de détail des US 40 et 41. © A. Latron, Inrap
263 Fig. 345 Vue de détail de l’US 40. © A. Latron, Inrap
268 Fig. 349 Place des Ducs de Bourgogne. Localisation des ossements. © Y. Vilogeux, Inrap
271 Fig. 351 Dijon (21) - Piétonnisation 2018. Place de la Sainte-Chapelle. Localisation des sépultures. © Y. Virlogeux, Inrap
273 Fig. 352 Vue générale de l’US 146. © A. Couilloud, Inrap
273 Fig. 353 Détail des os détectés dans la partie sommitale du comblement de l’US 146. © A. Couilloud, Inrap
275 Fig. 354 Vue générale en coupe de l’US 148. © A. Couilloud, Inrap
277 Fig. 357 Détail du squelette US 149. © A. Couilloud, Inrap
277 Fig. 358 Détail de la main gauche en connexion du squelette US 149. © A. Couilloud, Inrap
278 Fig. 360 Vue en coupe de l’US 150. © A. Couilloud, Inrap
279 Fig. 361 US 150, détail des ossements dégagés. © A. Couilloud, Inrap
281 Fig. 363 Vue générale en coupe du creusement de l’US 156. © A. Couilloud, Inrap
281 Fig. 364 US 156, vue vers le nord du squelette dégagé. © A. Couilloud, Inrap
282 Fig. 365 US 156, détail des vertèbres cervicales et de la mandibule. © A. Couilloud, Inrap
282 Fig. 366 US 156, détail de l’os coxal et du fémur droits. © A. Couilloud, Inrap
282 Fig. 367 US 156, membre inférieur droit. © A. Couilloud, Inrap
282 Fig. 368 US 156, détail de la connexion entre le membre inférieur et le pied droits. © A. Couilloud, Inrap
287 Fig. 373 US 158, détail du squelette en place. © A. Couilloud, Inrap
293 Fig. 375 Dijon (21) - Piétonnisation 2018. Échantillon du mobilier céramique gallo-romain. © A. Ahü-Delo, Inrap
299 Fig. 376 Dijon (21) - Piétonnisation 2018. Tableau du mobilier étudié. © A.-L. Bugnon, Inrap
301 Fig. 377 Dijon (21) - Piétonnisation 2018. Échantillonage des principales formes et productions identifiées. © A.-L. Bugnon, Inrap
303 Fig. 378 Décomptes des restes osseux par espèce, Dijon (21), Piétonnisation 2, gallo-romain. © D. Cambou, Inrap
304 Fig. 379 Décomptes des restes osseux par espèce, Dijon (21), Piétonnisation 2, Moyen Âge. © D. Cambou, Inrap
304 Fig. 380 Décomptes des restes osseux par espèce, Dijon (21), Piétonnisation 2, Moderne. © D. Cambou, Inrap
305 Fig. 381 Décomptes des restes osseux par espèce, Dijon (21), Piétonnisation 2. © D. Cambou, Inrap
305 Fig. 382 Décomptes des restes osseux par espèce, Dijon (21), Piétonnisation 2, non daté. © D. Cambou, Inrap
7. Annexe : datation
Poznań, 20-01-2020
Report
on C-14 dating in the Poznań Radiocarbon Laboratory
Customer: Yvan Virlogeux

Inrap Grand Est Sud
5 rue Holweck
21000 - Dijon
France
Job no.: 15643/19
Sample name Lab. no. Age 14C Remark

F124023-US5 Poz-119391 1835 ± 30 BP 3.6%N, 10.2%C, 8%coll,
F124023-US11 Poz-119392 885 ± 30 BP 1.7%N, 6.3%C, 9.3%coll,
F124023-US23 Poz-119393 650 ± 30 BP 4.5%N, 17.4%C, 2.2%coll,
F124023-US32 Poz-119395 250 ± 30 BP 1.4%N, 5.0%C, 3.2%coll,
F124023-US40 Poz-119453 305 ± 30 BP 1.2%N, 4.7%C, 5%coll,
F124023-US70 Poz-119454 820 ± 30 BP 3.6%N, 10.2%C, 0.2%coll,
F124023-US92 Poz-119455 1785 ± 30 BP 2.8%N, 9.4%C,3%coll,
F124023-US139 Poz-119456 1575 ± 30 BP 1.0%N, 4.6%C, 2.4% coll
F124023-US149 Poz-119457 510 ± 30 BP 1.0%N, 3.9%C, 3.4% coll
F124023-US159 Poz-119327 1685 ± 30 BP
Comments: Results of calibration of 14C dates enclosed
Head of the Laboratory
Prof. dr hab. Tomasz Goslar
20-01-2020 Job no.: 15643/19 Page 1 from 1

II. Résultats 325
Results of calibration of 14C dates – order 15643/19.
Given are intervals of calendar age, where the true ages of the samples encompass with the
probability of ca. 68% and ca. 95%. The calibration was made with the OxCal software.
OxCal v4.2.3 Bronk Ramsey (2013); r:5

IntCal13 atmospheric curve (Reimer et al 2013)
F124023-US5 R_Date(1835,30) F124023-US70 R_Date(820,30)

68.2% probability 68.2% probability
135AD (68.2%) 215AD 1193AD ( 3.5%) 1197AD
95.4% probability 1205AD (64.7%) 1259AD
86AD (95.4%) 246AD 95.4% probability
1165AD (95.4%) 1265AD
F124023-US11 R_Date(885,30)
68.2% probability F124023-US92 R_Date(1785,30)
1152AD (47.6%) 1210AD 178AD ( 4.5%) 189AD
1041AD (31.6%) 1108AD 279AD (28.7%) 326AD
135AD (62.5%) 265AD
F124023-US23 R_Date(650,30) 271AD (32.9%) 332AD
68.2% probability
1289AD (29.6%) 1310AD F124023-US139 R_Date(1575,30)
1280AD (43.5%) 1326AD 485AD (36.0%) 536AD
413AD (95.4%) 551AD
F124023-US32 R_Date(250,30)
Warning! Date may extend out F124023-US149 R_Date(510,30)
of range - 250+/-30BP 68.2% probability
1782AD (18.0%) 1798AD 1328AD ( 4.5%) 1341AD
1521AD (14.6%) 1575AD
1585AD ( 0.4%) 1590AD F124023-US159 R_Date(1685,30)
1764AD (21.3%) 1801AD 335AD (68.2%) 400AD
1939AD ( 4.0%) ... 95.4% probability
257AD (13.4%) 297AD
F124023-US40 R_Date(305,30) 320AD (82.0%) 419AD
68.2% probability
1521AD (45.9%) 1578AD
1583AD ( 5.0%) 1591AD
1621AD (17.3%) 1644AD
95.4% probability
1489AD (71.3%) 1604AD
1610AD (24.1%) 1651AD
III. Inventaires
techniques
St. / Localisation Nature de la Log Dimensions en Epaisseur / Niveau Relation(s) Description Mobilier Datation
US structure plan (cm) élévation / d'apparition
profondeur (cm) Sous Sur Contre Lié à = Mobilier 14C Relative
(cm)
1 14 place des Ducs de US 1, 8 21 -185 23 2 Argile gris/noir incluant des graviers TCA, faune Moyen Age ?
Bourgogne
2 14 place des Ducs de US 1 14 -206 1 3, 8 Sable et gravier jaunâtre Moyen Age ?

Bourgogne
328 Campagne 2018-2019
3 14 place des Ducs de US 1 90 -220 2, 8 5, 6 Argile gris/noir, compacte et "grasse" Céramique, TCA, GR (IIe-IIIe s.) haut Moyen
Bourgogne faune Age ?
4 14 place des Ducs de Maçonnerie 1 L = 170 ; arrêt en surface -310 5, 7 6 Fondation de mur orienté N/S, constitué Antique
Bourgogne 56 < l < 65 de moellons calcaires disposés en deux
parements sans liant
5 14 place des Ducs de Sol construit 1 20 -310 3, 8 4, 7 Sol en béton constitué d'un cailloutis Faune GR 86-246 Antique
Bourgogne calcaire concassé et de fragments de TCA
pris dans un mortier blanc, compact à la

surface lissée et qui nappe un radier de
pierres calcaires.
6 14 place des Ducs de US 1 arrêt en surface -310 à -330 3, 4, Niveau de terre brun clair orangé et de Céramique, TCA GR (fin IIe / Antique
Bourgogne 5, 8 pierres de part et d'autre du mur MR4 mi-IIIe s.)
7 14 place des Ducs de US 1 2à4 -315 3, 5 4 Fin niveau de limon argileux gris et cailloutis Céramique, TCA, GR (IIe / mi-IIIe s.) Antique
Bourgogne sur arase du mur MR4 verre
8 14 place des Ducs de Fosse 1 Ø = 90 > 50 -220 2 3, 5, 6 Fosse circulaire recoupant l'US 3, le sol Faune haut Moyen
Bourgogne 5 et l'US 6, comblée par un sédiment Age ?
argileux gris foncé à noir avec inclusion de
quelques cailloux
9 Place des Ducs de Pavage 2, 3, 4, 6, 15 à 30 -55 à -90 10 Niveau de voierie construite avec des Faune, métal, Moderne ?
Bourgogne, rue Verrerie, 13, 20 pavés rectangulaires et des pierres verre
rue des Forges, rue Jeannin calcaires de chant
10 Place des Ducs de US 2, 3, 4, 6, 5 à 35 -80 à -110 9, 83 11, 23, Graviers dans matrice sableuse jaune, Moderne ?
Bourgogne, rue Verrerie, 13, 20 79 correspondant au lit de pose des pavés
rue des Forges, rue Jeannin de l'US 9
11 4 place des Ducs de US 3 12 à 20 -115 à -125 10, 15, 12 Niveau de pierres et dalles calcaires avec Céramique, TCA, bas Moyen-Âge 1041-
Bourgogne 16 traces d'usure et patine, en vrac dans une faune 1220
matrice argileuse compacte, grise. Niveau
de voierie perturbée.
12 4 place des Ducs de US 3 20 -125 11 13 Cailloutis calcaire et graviers dans matrice Moyen-Âge ?
Bourgogne sablo-terreuse gris beige
13 4 place des Ducs de US 3 22 -145 12, 15, 14 Sédiment argilo-sableux gris verdâtre avec Céramique MA (mi-XIIIe / Moyen-Âge ?
Bourgogne 16 inclusion de petites pierres calcaires et XIVe s.)
gravillons
14 4 place des Ducs de Voirie 3 arrêt en surface -165 à -168 13, 15, Niveau de pierres calcaires à plat, patinées Moyen-Âge ?
Bourgogne 16 et usées en surface, dans une matrice
sablo-gravillonneuse grise : niveau de
Inventaire de gestion des unités stratigraphiques
voierie
15 4 place des Ducs de Creusement 3 > 50 -115 10, 16 11, 12, Creusement évasé, recoupant les US 11,
Bourgogne 13 12, 13, recouvert par l'US 10 et comblé
par les US 16, 17, 18
16 4 place des Ducs de US 3 16 -115 à -140 10, 17 15 Comblement inférieur du creusement US

Bourgogne 15 : sédiment argilo-sableux brun-gris avec
de nombreux charbons
(cm)
17 4 place des Ducs de US 3 10 -115 à -130 18 16 Comblement médian du creusement US 15

Bourgogne : argile jaune
18 4 place des Ducs de US 3 12 -115 10 17 Comblement supérieur du creusement US

Bourgogne 15 : terre grise sableuse avec nombreuses
pierres calcaires et graviers
19 14 place des Ducs de Maçonnerie 20 30 -109 10 20, 22 Massif de maçonnerie (?) composé de Métal
Bourgogne dallettes calcaires posées horizontalement
et liées par un mortier sableux beige-jaune.
Massif recoupé par des réseaux, pas de
parement visible.
20 14 place des Ducs de Maçonnerie 20 10 -138 19 22 21 Deux dalles calcaires de 10 cm d'épais-

Bourgogne seur, posées côte à côte selon un axe N/S
: soubassement de mur ?
21 14 place des Ducs de Voirie (20) non fouillé, arrêt -142 20 Cailloutis calcaire et graviers, jointifs et
Bourgogne en surface usés en surface, dans une matrice limono-
sableuse gris verdâtre qui vient contre le
côté est de l'US 20. Probablement l'un des
niveaux de voirie de l'US 23.
22 14 place des Ducs de Maçonnerie 20 non fouillé, arrêt -148 20 Pierres calcaires liées à l'argile jaune. Cette
Bourgogne en surface us déborde de 17 cm le long du côté ouest
des dalles US 20 et passe sous ces dalles.
Lit de pose des dalles ?
23 14 place des Ducs de Feuilletage de 4, 6 perçu sur 60 cm -110 à -123 10 1 79 ? Feuilletage de lits compacts de 6 à 10 cm Céramique, TCA, MA (XIIIe-XVe s.) 1280-
Bourgogne, 2 rue Verrerie voieries d'épaisseur, de pierres et cailloux dans faune, métal, 1395
des matrices argileuses grises, verdâtres verre
ou jaunâtres. Surfaces usées et patinées :
niveaux de voieries successifs.
24 5 rue Longepierre Maçonnerie 34 40 -73 114 ? Voûte. Arc brisé. Claveaux calcaires liés par
un mortier de chaux sableux et gravillon-
neux, avec inclusion de fragments de TCA
25 16 rue des Forges Voirie 5 10 -120 26 Niveau de voierie : cailloutis dans matrice Moderne ?
argilo-sableuse grise, surface plane,
patinée et usée
26 16 rue des Forges Voirie 5 11 -130 25 27 Niveau de voierie : pierres et cailloutis dans Moderne ?
matrice argilo-sableuse jaunâtre, surface
plane, patinée et usée
27 16 rue des Forges Voirie 5 non fouillé, arrêt -141 26 Niveau de voierie : pierres, quelques blocs Moderne ?
en surface et cailloutis dans matrice argilo-limoneuse
verte, surface plane, patinée et usée
28 14 place des Ducs de Pavage 6 40 -30 9 Niveau de voierie constitué de pavés de Contemporain
Bourgogne, 2 rue Verrerie granit cubiques d'environ 12 cm de côté
posés sur une couche de sable et gravil-
lons jaunâtres
29 Place de la Sainte-Chapelle Maçonnerie > 94 -70 à -82 118 30 Maçonnerie construite avec des petits Moyen-Âge ?
moellons calcaires grossièrement équarris,
liés par un mortier sableux jaune et frag-
ments de tuileau (?). Lié à 30 avec lequel il
forme un retour vers le Sud-Est
30 Place de la Sainte-Chapelle Maçonnerie > 62 -50 à -78 29 Maçonnerie N/S constituée par des moel- Moyen-Âge ?
lons calcaires liés par un mortier de chaux
sableux beige-jaune compact. Parement Est
arraché par des réseaux
31 Place des Ducs de Maçonnerie > 58 -29 Ancien mur limitant le côté nord du square
Bourgogne des Ducs, observé sur 3 assises d'éléva-
tion et 4 de fondation
329
(cm)
32 Impasse de Braisne Sépulture -93 Moitié supérieure d'un individu adulte Céramique, MA (XIVe - XVIIe s.)
métal
33 Impasse de Braisne Sépulture -75 Ulna d'adulte
34 Impasse de Braisne Sépulture -73 Os coxaux d’un sujet adulte

330 Campagne 2018-2019
35 Impasse de Braisne Sépulture -49 Crâne d’adulte Métal
36 Impasse de Braisne Sépulture -82 Partie supérieure d'un sujet immature Métal, verre
37 Impasse de Braisne Sépulture -100 Partie des membres supérieurs, du bassin Métal
et la moitié des vertèbres d'un individu
adulte
38 Impasse de Braisne Sépulture -85 Sujet immature Céramique, MA (XIVe - XVIIe s.)
métal
39 Impasse de Braisne Sépulture -70 Crâne d'adulte Métal
40 Impasse de Braisne Sépulture -90 Partie des membres inférieurs et les pieds 1489-
d'un adulte 1651
41 Impasse de Braisne Sépulture -92 Extrémité des membres inférieurs d'un

adulte
42 Impasse de Braisne Sépulture -90 Quelques os des pieds d'un adulte
43 Impasse de Braisne Terre de cime- > 90 -30 Limon brun foncé, meuble, homogène, Céramique, MA (XIVe - XVIIIe s.)
tière incluant de nombreux ossements humains faune, métal
majoritairement en vrac
44 Impasse de Braisne US 7 10 -28 45 Niveau de dallettes calcaires liées par une

argile jaune
45 Impasse de Braisne Maçonnerie 7 52 -38 44 46 Fondation de mur constitué par deux rangs
de blocs grossièrement équarris
46 Impasse de Braisne US 7 15 -90 45 47 Blocs calcaires dans argile jaune
47 Impasse de Braisne Voirie 7 non fouillé, arrêt -105 46 Niveau de voirie : petites pierres usées en
en surface surface dans matrice limono-argileuse grise
48 Impasse de Braisne US > 20 -40 43 ? Limon très sableux, brun, meuble. Suite Faune
terre de cimetière us 43 ?
49 Impasse de Braisne Maçonnerie -40 Mur est-ouest
50 5, rue Longepierre Niveau de sol non fouillé, arrêt -92 30 Béton de chaux se développant à l'Ouest Contemporain ?
en surface du mur MR30
51 3-5, rue Longepierre Maçonnerie non fouillé, arrêt -95 52 131 Arase de maçonnerie, correspondant XIIIe s.
en surface probablement à une portion de mur du
chœur de la Saint Chapelle
52 3-5, rue Longepierre US non fouillé, arrêt -110 51 Mortier d'assemblage XIIIe s.
en surface
53 9-11, rue des Forges / Maçonnerie > 45 -50 Deux portions de murs parallèles distants
place Notre-Dame de 65 cm et orientés NO/SE. Les sommets
des deux parements sont reliés par des
dallettes calcaires de chant visible en
coupe. Conduit vouté ?
54 22 / 22bis, rue des Forges Voirie 21 non fouillé, arrêt -175 Niveau de voirie : pierres de modules Moyen-Âge
en surface divers, usées en surface dans matrice argi-
leuse grise et nodules ferrugineux
(cm)
55 9, rue des Forges / place US 8 86 -103 1 Niveau de remblai hétérogène limono-

Notre-Dame argileux gris-jaune, gravillonneux, avec
quelques moellons calcaires et fragments
de TCA
56 9, rue des Forges / 1, place Maçonnerie 9 > 75 -52 58 57 Escalier dégagé sur une hauteur de 4
Notre-Dame marches
57 9, rue des Forges / 1, place Maçonnerie 9 > 70 -50 56 Mur bordant le côté Sud de l'escalier us 56
Notre-Dame
58 9, rue des Forges / 1, place US 9 72 -64 56, 59 Couche de démolition : limon sableux gris- TCA Moderne
Notre-Dame jaune meuble avec de nombreux fragments
de tomettes
59 1, place Notre-Dame Maçonnerie > 166 -30 à -80 58, 60 Maçonnerie orientée N/S, de 0,58 à
0,96 m de large. Reste d'enduit sur son
parement Est.
60 1, place Notre-Dame Maçonnerie 59 Maçonnerie s'appuyant contre le côté

Ouest du mur 59
61 1, place Notre-Dame Maçonnerie 10 > 38 -100 62 Claveaux de voûte liés au mortier sableux
jaune
62 1, place Notre-Dame US 10 50 -50 61 Couche de démolition : argile sableuse Céramique Moyen-Âge Moderne
marron-noir, pierrailles et fragments de TCA
63 11, Rue des Forges Maçonnerie > 40 -54 Mur orienté N/S, dont seul le parement
Est a pu être observé. Moellons calcaires
grossièrement équarris, liés par un mortier
sableux jaune, gravillonneux
64 3, place Notre-Dame Maçonnerie > 40 -34 65 Arc d'embrasure de porte en pierres tail-
lées, calcaire tendre, liés par un mortier de
chaux blanc-beige à petits gravillons
65 3, place Notre-Dame Maçonnerie > 58 -75 64 Mur orienté N/S, dont seul le parement
Est a pu être observé. Passe sous la
voûte us 64
66 3, place Notre-Dame Maçonnerie > 36 -60 Mur orienté N/S, construit à l'aide de
moellons calcaires liés par une argile jaune
homogène
67 3, rue Jeannin US 11 60 -5 68 Superposition de quatre niveaux horizon- Moderne

taux de sable et tout-venant
68 3, rue Jeannin US 11 31 -66 67 69 Terre grasse, noire, argileuse avec inclusion

de graviers et présence de quelques
pierres. Probable feuilletage de voiries
69 3, rue Jeannin US 11 10 -97 68 70 91 ? Lit de sable et graviers beige jaunâtre et

de chaux
70 3, rue Jeannin Voirie 11, 14, 50 -107 à -156 69, 87, 71 Feuilletage de niveaux de voieries succes- Céramique, mi IVe / Ve s. 1165-
15, 16 91 sifs en cailloutis compact et dallettes, faune 1265
patinés et usés en surface, dans une
matrice de terre grasse grise à noire
71 3, rue Jeannin US 11, 14 40 -156 70 72 92 Remblai de démolition constitué par une TCA, faune Antique
terre grise, sableuse avec de nombreuses
pierres et cailloutis calcaires, nombreux
fragments de dalles sciées et de TCA ainsi
que des blocs taillés
72 3, rue Jeannin US 11 12 -196 71 73 Niveau rouge et noir : rubéfaction et char- Antique

bons de bois ?
331
(cm)
73 3, rue Jeannin US 11 23 -208 72 74 Lits successifs de graviers et sable Antique

jaunâtres ou grisâtres
74 3, rue Jeannin US 11 15 -231 73 75 Couche grise sableuse et blanche : Antique

présence de poches de chaux ???
332 Campagne 2018-2019
75 3, rue Jeannin US 11 > 40 -246 74 Lits successifs de graviers et sable Antique

jaunâtres ou grisâtres
76 2 rue Jeannin Maçonnerie 12 l = 58 cm 18 -78 77 78 Mur orienté N/S construit à l'aide de

pierres calcaires plates liées à l'argile
jaune, conservé sur trois assises
77 2 rue Jeannin US 12 16 -78 76, 78 Sable et graviers jaunes, meuble
78 2 rue Jeannin US 12 10 -94 76, 77 79 Couche hétérogène, mélange de mottes

d'argile jaune et de terre noire grasse,
inclusion de gravillons et de quelques

pierres calcaires
79 2 rue Jeannin Voirie 12, 13 13 -104 10, 78, 80 23 ? Niveau de voirie : graviers et petites pierres
83 calcaires dans une matrice limono-argileuse
grise, surface compacte et patinée
80 2 rue Jeannin US 12, 13 14 -117 79, 83 81 Couche hétérogène constituée de petits

blocs calcaires et de mortier de chaux
délité dont la densité s'amoindrit progres-
sivement vers l'est pour laisser la place à
une terre grise gravillonneuse avec inclu-
sion de dallettes calcaires
81 2 rue Jeannin US 12, 13 15 à 31 -130 à -132 80, 82, 84 Couche hétérogène, argile limoneuse noire Céramique, TCA, GR (fin IIe / IIIe s.) Moyen Age ?
83 contenant de nombreux graviers et des faune, métal
petits lits ponctuels sableux beige. Sa
surface est compacte, usée et patinée :
niveau de circulation
82 2 rue Jeannin Maçonnerie 13 130 x 100 > 130 -44 81, 83, Maçonnerie ayant une emprise de 130 cm Moderne ?
84, de large et qui délimite un espace quadran-
85 gulaire interne de 80 cm de largeur dont
trois côtés ont pu être apréhendés. Murs à
un seul parement interne, sans liant visible.
83 2 rue Jeannin US- 13 > 77 -97 82 10, 79, Décaissement préalable à l'installation de la
80, 81, maçonnerie MR82
84,
85
84 2 rue Jeannin Voirie 13 13 à 15 -145 à -167 81, 82, 85 Niveau de voirie : sable et graviers dans Moyen-Âge ?
83 une matrice argileuse grise, surface
patinée et usée
85 2 rue Jeannin Voirie 13 > 16 -158 à -166 82, 83 Graviers et dallettes calcaires dans un Moyen-Âge ?
sédiment rouge semblant rubéfié, surface
compacte, usée et patinée : niveau de
circulation
86 1, rue Jeannin US 14 8 -85 87 Lit de mortier de chaux lissé en surface

et nappant un niveau irrégulier de pierres
posées à plat
87 1, rue Jeannin US 14 32 -93 86 70 Terre gravilloneuse grise avec inclusion de

rares petites pierres calcaires
(cm)
88 3, rue Jeannin Coffre en dalles 15 37 -72 89, 90 Aménagement fait d'une dalle calcaire (36
cm de haut pour 101 cm de long) posée de
chant associée à son extrémité Est à une
dallette également de chant, amorçant un
retour perpendiculaire vers le nord
89 3, rue Jeannin US 15 37 -72 88 90 Couche de terre limono-argileuse grise TCA

avec de nombreux graviers et gravillons et
quelques petites pierres calcaires
90 3, rue Jeannin US 15, 16 15 -109 88, 89 91 Couche hétérogène composée de terre Céramique, TCA, fin Ier / mi IIe s.
grise argileuse, gravillonneuse, mélangée faune
à des mottes d'argile jaune, de nombreux
charbons de bois et des nodules d'argile
rubéfiée, quelques pierres calcaires
91 3, rue Jeannin US 15, 16 4 -124 90 70 69 ? Niveau de mortier de chaux sableux fin,

friable qui disparait progressivement à
l'est pour laisser la place à un niveau
argilo-sableux gris moyen avec inclusion de
graviers et de micro charbons
92 5, rue Jeannin US 16 > 20 -157 70 71 Remblai de démolition meuble, instable, Céramique, Flavien / mi IIe s. 135-332
composé de blocs et pierres calcaires faune, métal
en vrac dans un liant sableux beige-jaune
correspondant probablement à du mortier
effrité. Nombreux charbons de bois,
nombreuses traces de rubéfaction sur
les pierres
93 3 et 4, rue Jeannin Voirie non fouillé, arrêt -54 à -60 94 ? Niveau de voierie constituée de petits TCA, faune,
5 et 6, rue Jeannin en surface galets (5 à 10 cm de long) pris dans une métal
matrice limono sableuse gris-verdâtre.
Surface compacte, patinée et usée
94 7, rue Jeannin Voirie 17 23 à 31 -55 95 93 ? Succession de niveaux de voieries essen-

tiellement constitués de graviers d'assez
gros calibres dans une matrice limono-argi-
leuse brun-gris à orange
95 7, rue Jeannin US 17 24 à 32 -78 à -86 94 70 ? 89 Limon argileux gris, homogène, incluant Céramique, XIIIe / XVe s.
des gravillons et des micro charbons faune
de bois
96 5, rue Longepierre Maçonnerie 390 x 105 > 135 -130 113 ? Mur orienté E/O construit à l'aide de
moellons calcaires grossièrement équarris
et de blocs plus soignés liés par un mortier
sableux et gravillonneux beige. Seul le
parement nord a pu être observé (sur 12
à 13 assises)
97 5, rue Longepierre US 18 27 -180 166 98 Hérisson désorganisé de dallettes calcaires Antique ?

et niveau de gravier induré
98 5, rue Longepierre US 18 7 -203 97 99 Béton de chaux blanc-jaune avec inclusion Métal Antique ?
de graviers et cailloux
99 5, rue Longepierre US 18 15 -210 98 100 Mélange de chaux grisâtre gravillonneuse Antique ?

et de poches verdâtres
100 5, rue Longepierre US 18 5 -225 99 101 Couche sableuse beige Antique ?
101 5, rue Longepierre US 18 > 90 -230 100 Couche de démolition : moellons calcaires TCA GR Antique ?
et TCA
333
(cm)
102 1, rue Longepierre Maçonnerie l. > 82 > 56 -160 à -170 107 106, Mur orienté E/O, observé sur 3,60 m de
111, long, forme un angle ou une tête de mur à
112 son extrémité Est, tandis qu'à l'Ouest il se
poursuit au-delà de la tranchée. Moellons
et blocs calcaires liés par une arène
argileuse ocre-jaune. Semelle de fondation
débordante
334 Campagne 2018-2019
103 1, rue Longepierre Voirie 19 7à8 -160 108 104, Niveau de voierie : pierres calcaires, galets
106 et graviers usés et patinés en surface,
dans une matrice argilo-sableuse grise
avec inclusion de gravillons. Vue sur une
faible surface
104 1, rue Longepierre Voirie 6à8 -165 103 111 Niveau de voierie : pierres calcaires Céramique, XIe-XIIe s.
posées à plat, pris dans une matrice argilo- faune
sableuse brun-rouille très gravillonneuse,
compact, induré en surface, usé et patiné.
Vue sur une faible surface
105 1, rue Longepierre US 50 -160 102, Niveau de démolition (?) constitué de gros
111 blocs et moellons calcaires, inorganisés
et présentant des vides entre les pierres,
contre l'extrémité Est du mur 102
106 1, rue Longepierre US 19 25 à 30 -140 103, 111 Sédiment argileux noir avec inclusion de Céramique, TCA, XIIIe s. ?
107, graviers, micro fragments de TCA, micro faune
108, charbons et quelques pierres calcaires
109,
112
107 1, rue Longepierre Tranchée de 80 -80 102, Tranchée d'épierrement du mur 102, Céramique XIVe-XVIIe s.
récupération 106, même largeur que le mur, comblement
109 hétérogène fait de petits blocs et d'éclats
calcaires associés à des poches d'argile
jaune ou noire
108 1, rue Longepierre Voierie 19 20 -140 109 103, Rechapages successifs du niveau de
106 voierie us 103, débordant de 40 cm du
bord ouest de 103, mêmes composants
que 103 avec ponctuellement des poches
de chaux blanche
109 1, rue Longepierre Voierie 19 15 -125 107, 106, Couche argilo-sableuse grise, nombreux Faune
110 108 graviers et quelques dallettes et petites
pierres calcaire. Surface compacte, usée
et patinée
110 1, rue Longepierre Feuilletage de 19 103 -22 109 Couches horizontales superposées
voieries jaunâtres, blanchâtres ou gris clair de
sable, graviers et ponctuellement de
petites pierres calcaires correspondant à
des niveaux successifs de voieries et de
réhaussement de voieries
111 1, rue Longepierre US 33 > 40 -165 103, Couche de sédiment argileux gris avec Faune
104, graviers, pierres calcaires et micro char-
105, bons de bois
106,
112
112 1, rue Longepierre Tranchée de 33 > 40 -160 à -170 107, 106, Tranchée de fondation de 10 à 12 cm de
fondation 102 111 large le long du parement Nord du mur
102, comblé par un sédiment argileux noir
à gris incluant des mottes d'argile jaune,
du graviers et quelques petites pierres
calcaires
(cm)
113 5, rue Longepierre Maçonnerie 10 < l. < 12 > 65 -100 à -129 114 ? 96 ? Mur orienté E/O observé sur 4,15 ,m de
long, construit à l'aide de blocs et moellons
calcaires de dimensions varaibles, liés par
un mortier gravillonneux beige. Seul le pare-
ment nord a pu être observé (sur 7 assises
maxi), assises irrégulières
114 5, rue Longepierre Maçonnerie 54 x 54 > 30 -160 113 ? 24 ? Blocs calcaires liés par un mortier de chaux
blanc/beige très compact. Dégagé sur une
petite surface, difficile d'établir s'il s'agit
d'un mur orienté N/S, mais peut-être suite
du mur ouest de la voûte us 24
115 5, rue Longepierre / angle Maçonnerie 83 x 53 > 25 -88 117 116 Muret d'au moins 30 cm de large, repéré
N-O du théâtre sur 60 cm de long, orienté N/S et son
retour à angle droit vers l'Est de 23 cm de
large, repéré sur une 20aine de cm de long
116 5, rue Longepierre / angle US 25 -115 117 115 Niveau de chaux limité au sud par le retour
N-O du théâtre du mur MR115
117 5, rue Longepierre / angle Maçonnerie l. = 113 43 -75 115, Massif de maçonnerie dont seul le côté
N-O du théâtre 116 Ouest a pu être perçu
118 Place de la Sainte-Chapelle Maçonnerie l. = 95 > 98 -70 29 Mur orienté E/O, constitué de deux
parements avec blocage interne faits de
moellons calcaire de dimension variables et
de blocs en réemploi. Parement irrégulier,
liant fait de mortier de chaux blanchâtre ou
beigeâtre qui déborde sur le parement
119 Place de la Sainte-Chapelle Sol de la place Fouille 12 à 18 -12 à - 20 120 Superposition de lits de 2 à 5 cm Contemporain
d'épaisseur de graviers ocre ou gris, très
compacts, correspondant à des états
successifs du revêtement de la place
120 Place de la Sainte-Chapelle Sol de la place Fouille 5 à 12 - 20 à -32 119 121 Cailloutis concassé de calcaire blanc et Contemporain
graviers dans matrice sableuse blanc
jaunâtre, très compact, correspondant à un
état du revêtement de la place
121 Place de la Sainte-Chapelle Sol de la place Fouille 7 à 11 -32 à -42 120 122, Superposition de lits de 1 à 3 cm Contemporain
141 d'épaisseur de graviers ocre ou gris, très
compacts, correspondant à des états
successifs du revêtement de la place
122 Place de la Sainte-Chapelle Sol de la place Fouille 5 à 12 -34 à -50 121, 123 Superposition de lits de 1 à 4 cm d'épais- Céramique, XIXe-XXe s. Contemporain
141 seur de gravillons et quelques cailloux faune, métal,
épars dans une matrice sableuse gris clair verre
ou beige, très compacts, correspondant
à des états successifs du revêtement
de la place
123 Place de la Sainte-Chapelle US Fouille 6 à 10 -50 à -58 122, 124, Couche horizontale de limon sableux gris Céramique, TCA, XVIIIe s. Contemporain
141 125 et beige contenant de nombreuses petites faune, verre
pierres anguleuses, du gravier et quelques
fragments de TCA. Remblai de nivellement
entre deux sols de la place
124 Place de la Sainte-Chapelle Sol de la place Fouille 1à2 -56 à -62 123, 125 Lit de limon sableux beige avec inclusion Métal, verre Contemporain
141 d'éclats calcaire et quelques petits frag-
ments de TCA, Surface lisse et homogène,
mais discontinue (arasement). Correspond
à un des états du revêtement de la place
125 Place de la Sainte-Chapelle US Fouille 10 à 16 -58 à -68 123, 126, Couche de pierres calcaires anguleuses et Céramique, TCA, Contemporain
124, 127, gravillons dans une matrice sableuse beige. verre
141 129, Remblai de nivellement pour la mise en
130 place du sol 124
335
(cm)
126 Place de la Sainte-Chapelle US Fouille 0,5 à 2 -68 à -76 125 127 Nappage ponctuel de chaux en surface Contemporain
de 127, présent dans l'angle Nord-Est
de la fouille
127 Place de la Sainte-Chapelle US Fouille 4 à 10 -70 à -78 125, 128, Couche de limon sableux gris foncé Céramique, TCA, XIIIe-XIVe s. Contemporain
126, 129 contenant de nombreuses pierres calcaires faune, métal
141 anguleuses, du cailloutis et des graviers,
336 Campagne 2018-2019
présente seulement dans la moitié Nord

de la fouille
128 Place de la Sainte-Chapelle US Fouille 1 à 18 -80 à -98 127, 130 Couche de chaux et de pierres brûlées Faune, métal Moderne Contemporain
129, (fondues) présente en plan le long de la
141 berme nord de la fouille et sur l'emprise du
mur 131 jusqu'à former une concentration
en tas dans l'angle Sud-Est de la fouille
129 Place de la Sainte-Chapelle US Fouille 6 à 20 -76 à -82 125, 128, Pierrier dans l'angle Sud-Est de la fouille : Céramique XIIIe-XVIe s.
127 130 Pierres calcaires (5 à 20 cm de long) en
vrac et sable gravillonneux jaunâtre
130 Place de la Sainte-Chapelle US Fouille 2 à 12 -72 à -100 125, 131, Couche de sédiment limono-argileux Céramique, IIIe s. (1ère
128, 132, brun foncé avec de nombreux graviers, faune moitié ?)
129, 140 des éclats de TCA, des éclats calcaires.
Présente sur toute la surface de la fouille,
sa surface est compacte et relativement
lisse caractéristique d'un piétinement
131 Place de la Sainte-Chapelle Maçonnerie Fouille l. = 146 > 140 -92 à -104 130, 139 Mur orienté N/S avec dans sa partie Sud, XIIIe s.
132, une amorce de retour perpendiculaire vers
133, l'Est. Elévation + fondation. Correspond
134, à une portion de mur du chœur de la
135, Sainte-Chapelle
138
132 Place de la Sainte-Chapelle US Fouille 20 à 66 -80 à -104 130 131, Remblai composé de moellons et pierres Céramique, TCA, fin IIe- IIIe s. Moyen-Âge
133, calcaires, fragments de TCA, fragments de faune
134, dalles sciées, dans une matrice sableuse
136, grise. Remblai meuble, instable. Il vient
contre le parement Ouest du mur 131,
qui de fait, limite cette US à l'Est. Remblai
de nivellement après arasement de la
Saint-Chapelle
133 Place de la Sainte-Chapelle US Fouille 2 à 20 -110 à -130 132 131, Couche de sable et graviers jaune venant Céramique, Xe-XIIIe s.
134 contre le parement Ouest du mur 131 faune
134 Place de la Sainte-Chapelle US Fouille 2 à 16 -106 à -176 132, 131, Couche limoneuse, légèrement argileuse, Céramique, TCA, fin IIe-IIIe s. /
133, 135 noire, avec inclusions de graviers et de faune, verre Xe-XIIIe s.
136, petites pierres, venant contre le parement
137 Ouest du mur 131. Pendage vers le
Nord-Ouest
135 Place de la Sainte-Chapelle US Fouille 10 à 50 -110 à -180 133, 131, Couche de sable-limoneux et graviers litée Céramique, TCA, IVe s. / Xe-XIIIe s.
134 138 jaune à gris venant contre le parement faune, métal
Ouest du mur 131, très meuble, inclusion
de pierres calcaires
136 Place de la Sainte-Chapelle US Fouille 10 à 50 -80 à -144 132 134, Comblement supérieur d'une dépression Céramique, TCA, Xe-XIIIe s.
137 dans l'angle Sud-Ouest de la fouille : faune, métal
sédiment limono-sableux brun-gris, gravil-
lonneux, contenant des fragments de dalles
sciées et de TCA et des pierres calcaires
137 Place de la Sainte-Chapelle US Fouille 2 à 35 -138 à -150 136 134 Comblement inférieur d'une dépression Moderne
dans l'angle Sud-Ouest de la fouille : pierrier
composé de fragments de dalles sciées,
moellons calcaires, fragments de TCA dans
une matrice limono-sableuse gris-noir
(cm)
138 Place de la Sainte-Chapelle US Fouille 4à8 -162 à -180 135 131, Fine couche de mortier rose sableux délité Céramique, 2nd quart du IVe s.
139 ou fragmenté. Résulte peut-être de l'ara- faune
chement du niveau de sol du chœur de la
Sainte Chapelle
139 Place de la Sainte-Chapelle US Fouille perçu sur 66 cm -166 à -188 131, Couche de limon argileux noir avec inclu- Céramique, TCA, 2nd quart du IVe s. 413-551
138 sions de graviers et de petites pierres faune, métal, / XIIIe-XIVe s.
calcaires dont la densité s'amoindrit en verre
profondeur. Nombreux charbons de bois.
Cette couche est recoupée par la fondation
du mur 131
140 Place de la Sainte-Chapelle US Fouille perçu sur 42 cm -84 à -102 128, 131 142 ? Aménagement associant de très gros Faune
130 blocs calcaires à des blocs taillés, des
pierres et des éclats calcaires, le tout
sans organisation apparente, pris dans un
sable gravillonneux jaunâtre meuble et des
poches de mortier de chaux compact
141 Place de la Sainte-Chapelle Fosses Fouille 15 à 40 -46 à -50 121 122, Série de creusements s'ouvrant en surface Céramique, XVIIIe-XIXe s.
123, du sol 122 et correspondant probablement métal, verre
124, à des négatifs d'aménagements de la
125, place. Comblés par un sédiment sablo-
127, gravillonneux gris clair
128
142 Place de la Sainte-Chapelle US 22 > 60 -120 143 140 ? Massif de maçonnerie (?) informe, pas
de parement visible. Constitué de blocs
calcaires liés par un mortier de chaux
sableux, gravillonneux beige jaunâtre.
Extrémité Est de l'us 140 ?? Structure non
observée en plan, apparaissait en limite du
décaissement d'un regard
143 Place de la Sainte-Chapelle US 22 > 92 -88 142 Remblai de démolition constitué de

nombreux blocs, pierres et éclats calcaires
dans une matrice sablo-gravillonneuse
beige, un peu plus grise et terreuse en
surface. Remblai probablement du à la
démolition de la Ste Chapelle
144 Place de la Sainte-Chapelle Maçonnerie -106 Arase de maçonnerie, correspondant XIIIe s.

probablement à une portion de mur du
chœur de la Sainte-Chapelle
145 Place de la Sainte-Chapelle Maçonnerie > 30 -50 Mur E/O dont seul le parement nord a pu
être observé. Maçonnerie du portail de la
Sainte-Chapelle ?
146 Place de la Sainte-Chapelle US 27 > 120 -65 147, Remblai comblant une vaste excavation aux Faune Lapidaire Contemporain ?
152, parois verticales. Remblai hétérogène de
153 pierres, mortier délité et sédiment grisâtre.
Contient des ossements humains et des
fragments lapidaires. Probable comblement
d'une fosse d'épierrement d'un pilier de la
Sainte Chapelle
147 Place de la Sainte-Chapelle Maçonnerie > 120 -174 146, Mur orienté E/O dont seul le parement Nord Antique
159 a pu être observé en bord de tranchée.
Parement constitué de moellons calcaires
en assises régulières de 5 à 11 cm de
haut, liés par un mortier de chaux beige
gravillonneux très compact. Le parement
est entièrement rubéfié. Probable mur
antique
148 Place de la Sainte-Chapelle Sépulture 27 15 -51 154 Concentration d'ossements humains Faune bas Moyen-Âge
en vrac, sauf deux pieds en connexion.
Réduction de sépulture ? Présence de faune
avec les ossements en vrac
337
(cm)
149 Place de la Sainte-Chapelle Sépulture 27 17 -47 146 154 Ossements en connexion d'un individu Faune 1396- bas Moyen-Âge
orienté E/O, tête à l'Est et bras repliés sur 1445
le ventre. Faune dans le comblement
150 Place de la Sainte-Chapelle Sépulture 27 10 -43 155 Sépulture orientée N/S avec 1 individu bas Moyen-Âge
tête au sud.
338 Campagne 2018-2019
151 Place de la Sainte-Chapelle Maçonnerie 27 l. = 55 > 70 -130 154 Mur orienté N/S constitué de 2 parements Moyen-Âge ?
de moellons calcaires et d'un blocage
interne fait de pierres anguleuses.
L'ensemble est lié par un mortier de chaux
sableux beige. Probable mur antique
152 Place de la Sainte-Chapelle US 27 115 -20 153, Remblai lité, alternance de sédiments sablo-
154 gravillonneux beige, gris, noir. Inclusion de
quelques pierres calcaires
153 Place de la Sainte-Chapelle US 27, 28 -130 154 Remblai limono-argileux gris-noir, avec Faune bas Moyen-Âge
gravillons et pierres calcaires
154 Place de la Sainte-Chapelle US 27, 28 -48 à -90 155, 151 Remblai argilo-limoneux gris noir un peu Céramique Xe-XIIIe s. bas Moyen-Âge
158 gravillonneux
155 Place de la Sainte-Chapelle US 27, 28 68 cm maxi -22 à -43 150, 154 Couche de chaux hétérogène : superposi- bas Moyen-Âge
156, tion de chaux blanche mêlée à du calcaire
157, blanc, fin, concassé, anguleux dont des
158 fragments de blocs taillé (traces d'outil),
chaux plus beige, mortier délité…
156 Place de la Sainte-Chapelle Sépulture 28 L. = 170 37 -22 155 Sépulture orientée N/S avec 1 individu tête bas Moyen-Âge
au Sud, en appui contre le bord de la fosse
157 Place de la Sainte-Chapelle Sépulture 28 32 -21 155 Sépulture orientée N/S avec 1 individu tête TCA bas Moyen-Âge
au Sud, bras replié sur le bassin. La sépul-
ture a été recoupée par un réseau au Nord.
158 Place de la Sainte-Chapelle Sépulture 28 22 -26 154, Sépulture orientée N/S avec 1 individu tête bas Moyen-Âge
155 au Sud. La sépulture a été recoupée par un
réseau au Sud et par un remblai au Nord
159 Place de la Sainte-Chapelle US non fouillé, arrêt -290 147 Couche de sédiment riche en charbons de 257-419
en surface bois (reste de morceaux de bois calciné
de 20 cm) et contenant de nombreux
fragments de TCA (tegulae et imbrices)
majoritairement brûlés. Couche d'incendie
160 Place de la Sainte-Chapelle US 30 < ép < 80 -30 à -58 154 Ensemble de remblais hétérogènes Céramique, XVIIIe-XIXe s.
modernes au Nord de la sépulture 158 métal, verre
et s'épaissisant progressivement jusqu"à
l'extrémité Nord de la tranchée de réseau
161 Place de la Sainte-Chapelle US 100 Remblai sablo-limoneux, meuble, gris-beige Faune

à gris-noir, gravillonneux avec quelques
pierres calcaires, dans l'angle Sud-Est de la
place, dans la tranchée Roger Martin
162 Place de la Sainte-Chapelle US 100 -55 Remblai limono-argileux, sableux, gris-noir, Céramique, TCA,
avec quelques pierres calcaires dont des faune
fragments de calcaire blanc fin. Remblai
observé dans le creusement d'une chambre
au pied de la deuxième fenêtre sud du
musée
163 5-7, rue Longepierre Maçonnerie 34 l. = 60 > 25 24 114 ? Mur de soutien ouest de la voûte MR24
164 Place de la Sainte-Chapelle Sépulture -25 Sépulture orientée N/S avec 1 individu tête bas Moyen-Âge
au Sud. La sépulture a été recoupée par un
réseau au Nord. Fugacement observé entre
deux passes mécaniques, pas de possibi-
lité de prises de cotes ou de photos
(cm)
165 5, rue Longepierre Maçonnerie 30 à 35 Maçonnerie en arc de cercle aperçue sous

des gaines de réseaux. Les correspon-
dances avec les maçonneries voisines n'ont
pu être établies
166 5, rue Longepierre US 18 100 -80 97 Remblai limono-argileux noir contenant de

nombreuses pierres et dallettes ainsi que
des graviers. Recouvre les niveaux antiques
167 Rue des Forges US 8, 32 110 -190 55 168 Limon argileux brun-gris + gravier
168 Rue des Forges US 32 > 30 300 167 Gravats de démolition Antique
339
Inventaire des contenants
"N° CONTENANT N° Contenant Etat Code matière N° des lots Type Contenant
OPERATEUR" pour transfert CCE
1 C C 1 à C 37 Caisse Allibert 30 l
2 F F 1 à F 40 Caisse Allibert 30 l
3 H H 1 à H 12 Caisse Allibert 30 l
6 LA LA 1, LA 4 à LA 8 Caisse Allibert 30 l
7 LA LA 9a Caisse Allibert 30 l
8 LA LA 9b Caisse Allibert 30 l
9 LA LA 10 Caisse Allibert 30 l
10 LA LA 2 Caisse Allibert 30 l
11 LA LA 3 Caisse grise 60 x 40 x 25 cm
12 MC MC 1 à MC 17 Caisse Allibert 30 l
13 MC MC 18 à MC 22 Caisse Allibert 30 l
14 CP CP 1 à CP 3 Boite Miflex 0,8 l
15 IO IO 1 Boite Miflex 0,4 l
16 M M 1 à M 15 Boite Miflex 1,2 l
17 M M 16 à M 39 Boite Miflex 0,4 l
18 V V 1 à V 12 Boite Miflex 2 l
19 Documentation Pochette à élastiques A3
Inventaire du mobilier archéologique
N° inventaire N° Us Matériau N° LOG NR Poids Nbre Identification Chronologie Traitement de Références Contenant
(g) sacs conservation cadastrales
C - 043356 - 1 3 terre cuite 1 9 78 1 Céramique antique GR Néant Voie publique 1
C - 043356 - 2 6 terre cuite 10 2170,4 1 Céramique antique GR Néant Voie publique 1

(amphore, sigillées…)
C - 043356 - 4 11 terre cuite 2 1 0,4 1 Micro tesson pâte rouge MA Néant Voie publique 1
C - 043356 - 5 13 terre cuite 2 103,2 1 Céramique à glaçure MA Néant Voie publique 1

partielle verte
C - 043356 - 6 23 terre cuite 2 31,2 1 Dont 1 tesson à glaçure MA Néant Voie publique 1
orange
C - 043356 - 7 32 terre cuite 1 1,6 1 Tesson à glaçure verte MA Néant Voie publique 1
C - 043356 - 8 38 terre cuite 1 1,6 1 Tesson à glaçure vert olive MA Néant Voie publique 1
III. Inventaires techniques 341
C - 043356 - 9 43 terre cuite 3 13,2 1 Dont 2 tessons glaçurés MA Néant Voie publique 1
(vert et orange)
C - 043356 - 10 62 terre cuite 4 17,6 1 2 tessons de "commune Néant Voie publique 1

sombre", 2 tessons de
"commune claire" (antique ?
HMA ? Médiéval ?)
C - 043356 - 11 70 terre cuite 3 245,4 1 Céramique HMA ? MA Néant Voie publique 1

Médiévale ?
C - 043356 - 13 90 terre cuite 2 4,4 1 Céramique antique (1 bord GR Néant Voie publique 1
de de sigillée, 1 panse à
décor guilloché)
C - 043356 - 14 92 terre cuite 3 22,6 1 Céramique antique (2 sigil- GR Néant Voie publique 1
lées et 1 fond de commune
sombre)
C - 043356 - 15 95 terre cuite 4 9,4 1 Dont 2 tessons glaçurés MA Néant Voie publique 1
C - 043356 - 16 104 terre cuite 1 45,4 1 1 bord de céramique grise Néant Voie publique 1
; médiévale ?
C - 043356 - 17 106 terre cuite 7 34,8 1 1 bord et 1 panse de céra- MA Néant Voie publique 1
mique grise + 4 fragments
de panse à glaçure orange
C - 043356 - 18 107 terre cuite 1 5,8 1 Tesson à glaçure orange MA Néant Voie publique 1
mouchetée vert
C - 043356 - 19 122 terre cuite 11 8,4 1 Micro tessons de faïence Moderne Néant Voie publique 1
sup.
C - 043356 - 20 122 inf. terre cuite 6 22,2 1 Pâte orangée vernissée Moderne Néant Voie publique 1
C - 043356 - 21 123 terre cuite 3 34,4 1 Céramiques diverses : pâte Moderne Néant Voie publique 1
orangée, micro tessons
de faïence et céramique
métallescente
C - 043356 - 22 125 terre cuite 2 3,8 1 Céramique à pâte grise Moderne Néant Voie publique 1
C - 043356 - 23 127 terre cuite 17 73,8 1 Céramiques diverses : GR et MA / Néant Voie publique 1
sigillée, métallescente et Moderne
glaçurée
C - 043356 - 24 129 terre cuite 1 14,2 1 1 bord, pâte sombre Moderne Néant Voie publique 1
C - 043356 - 25 130 terre cuite 26 115,6 1 Céramiques diverses et GR / Néant Voie publique 1
fragmentées : pâte grise, Moderne
sigillée…
C - 043356 - 26 132 terre cuite 33 543 1 Céramique antique : pâte GR Néant Voie publique 1
sombre, sigillée, métalles-
cente…
C - 043356 - 27 133 terre cuite 5 33 1 Céramique antique : GR Néant Voie publique 1

communes pâte claire et
pâte sombre à dégraissant
blanc
C - 043356 - 28 134 terre cuite 12 121,8 1 Céramique antique : GR Néant Voie publique 1
commune et métallescente
C - 043356 - 29 135 terre cuite 32 461,6 1 Céramique antique : GR Néant Voie publique 1
amphore, pâte sombre,
sigillée…
C - 043356 - 30 136 terre cuite 20 351,8 1 Céramique antique : parois GR Néant Voie publique 1
fines avec décors, pâte
sombre à dégraissant
blanc...
C - 043356 - 31 138 terre cuite 5 74 1 Fragments de panse et Moderne Néant Voie publique 1
bord, pâte grise, probable-
ment 1 seul individu
C - 043356 - 32 139 terre cuite 58 546 1 Céramiques variées : GR et MA Néant Voie publique 1
sigillée à décor de
rosettes, céramique
glaçurée par aspersion
jaunâtre ou verdâtre…
C - 043356 - 33 141 terre cuite 459 2293,4 1 Faïence (pots de chambre, Moderne Néant Voie publique 1
assiettes…) très frag-
mentée
C - 043356 - 34 154 terre cuite 2 30,2 1 1 bord à pâte rouge, 1 MA Néant Voie publique 1
panse à pâte sombre
à dégraissant coquillé
(HMA ?)
C - 043356 - 35 160 terre cuite 9 358 1 4 tessons de faïences Moderne Néant Voie publique 1
blanches, 4 à glaçure
interne mouchetée brun, 1
à glaçure interne verte
C - 043356 - 36 162 terre cuite 1 24,8 1 Panse, pâte rouge Néant Voie publique 1
C - 043356 - 37 H.S terre cuite 2 1192,2 1 Bouteilles en grès beige :1 Moderne / Néant Voie publique 1
complète avec estampille Contempo
"B & C Saône et Loire" [...]
+ 1 goulot avec estampille
CP - 043356 - 1 134 Métal 2 59,26 1 Scorie ferreuse Néant Voie publique 14
CP - 043356 - 2 135 Métal 1 273,28 1 Scorie ferreuse Néant Voie publique 14
CP - 043356 - 3 139 Verre 1 0,71 1 Micro-fragment de scorie Néant Voie publique 14

de verre
F - 043356 - 1 1 Os 1 3 24 1 Néant Voie publique 2
F - 043356 - 2 3 Os 1 9 89,2 1 Néant Voie publique 2
F - 043356 - 3 5 Os 1 0 0 0 ECHANTILLON ENVOYE Détruit par C14 Voie publique 2

POUR DATATION 14C (1
os, 65,2 g)
F - 043356 - 4 8 Os 1 2 7 1 Dent Néant Voie publique 2
F - 043356 - 5 9 Os 4 15,6 1 Néant Voie publique 2
F - 043356 - 6 11 Os 2 0 0 0 ECHANTILLON ENVOYE Détruit par C14 Voie publique 2

os, 6 g)
F - 043356 - 8 43 Os 7 56 1 Néant Voie publique 2
F - 043356 - 9 48 Os 1 19,4 1 Bœuf Néant Voie publique 2
F - 043356 - 14 92 Os 0 0 0 ECHANTILLON ENVOYE Détruit par C14 Voie publique 2

os, 18,2 g)
F - 043356 - 15 93 Os 3 55,6 1 Dont 1 dent Néant Voie publique 2
F - 043356 - 16 95 Os 17 23 202,8 1 Néant Voie publique 2

sup.
F - 043356 - 22 123 Os 2 12,4 1 Macro et micro faune Néant Voie publique 2
F - 043356 - 24 128 Os 10 5,4 1 Esquilles et "miettes" de Néant Voie publique 2

+ faune
F - 043356 - 28 134 Os 62 505,2 1 Dont chevilles osseuses Néant Voie publique 2
F - 043356 - 29 135 Os 72 737,6 1 Restes de macro-faune et Néant Voie publique 2

esquilles
F - 043356 - 37 148-149 Os 2 14,4 1 Néant Voie publique 2
IO - 043356 - 1 23 Os 4 7,17 1 1 fragment de l'extrémité Néant Voie publique 15

d'un manche (ustensile
ou outil ?) constitué de
lamelles qui devaient
être collées entre elles à
l'origine
H - 043356 - 1 3 Os 1 7 144 1 Fragments de mandibule, Néant Voie publique 3

crâne et 1 clavicule
H - 043356 - 2 32 Os 256 779,32 3 1 individu réparti en 3 sacs Néant Voie publique 3

par parties anatomiques
H - 043356 - 3 34 Os 6 195,2 1 Fragments de bassin et de Néant Voie publique 3

sacrum
H - 043356 - 4 35 Os 110 281,8 1 Fragment de crâne, Néant Voie publique 3

fragments de membres
supérieurs, côtes,
vertèbres
H - 043356 - 5 36 Os 152 103,8 7 1 individu réparti en 7 sacs Néant Voie publique 3

par parties anatomiques
H - 043356 - 6 37 Os 31 200,4 2 2 membres supérieurs d'un Néant Voie publique 3

individu
H - 043356 - 7 38 Os 117 68,2 1 1 individu Néant Voie publique 3
H - 043356 - 8 39 Os 182 110,2 3 Fragments de crâne d'un Néant Voie publique 3

individu, éléments de côtes
et 3 fragments de crâne de
périnatal
H - 043356 - 9 40 Os 39 82,12 1 Eléments de pied Néant Voie publique 3
H - 043356 - 10 43 Os 58 848,8 2 Os disloqués dans "terre Néant Voie publique 3

de cimetière"
H - 043356 - 11 48 Os 1 19,8 1 Fragment de calotte Néant Voie publique 3

crânienne
H - 043356 - 12 89 Os 1 30,4 1 Fragment de membre Néant Voie publique 3

supérieur
H - 043356 - 13 146 Os 202 2306,5 1 Os disloqués de plusieurs Néant Voie publique 4

individus
H - 043356 - 14 148 Os 147 511,8 1 Os disloqués Néant Voie publique 4
H - 043356 - 16 148-149 Os 8 86 1 Néant Voie publique 4
H - 043356 - 19 157 Os 208 846 5 1 individu Néant Voie publique 5
H - 043356 - 20 158 Os 65 337,2 1 Membre inférieur d'1 Néant Voie publique 5

individu
H - 043356 - 21 161 Os 2 152,6 1 2 os longs Néant Voie publique 5
H - 043356 - 22 162 Os 1 136 1 1 os long Néant Voie publique 5
LA - 043356 - 1 70 Pierre 11 3 645 1 Dalles en calcaire blanc, Néant Voie publique 6

fin, patine de surface grise
LA - 043356 - 2 71 Pierre 8 4266 1 Dalles en calcaire blanc, fin Néant Voie publique 10
LA - 043356 - 3 71 Pierre 1 24220 Fragment de base de Néant Voie publique 11

colonne ou de chapiteau en
calcaire fin blanc
LA - 043356 - 4 89 Pierre 1 1881,4 1 Fragment de moellon (21 Néant Voie publique 6

x 9 x 5,5 cm) en calcaire
blanc, fin, avec traces de
sciage
LA - 043356 - 5 97 Pierre 1 769,8 1 Fragment de dalle en Néant Voie publique 6

calcaire blanc fin
LA - 043356 - 6 133 Pierre 2 281,88 1 Fragments de dalles sciées Néant Voie publique 6
LA - 043356 - 7 136 Pierre 6 1567,36 1 Fragments de dalles sciées Néant Voie publique 6
LA - 043356 - 8 139 Pierre 1 1383,8 1 Moellon calcaire taillé (13 x Néant Voie publique 6
7,5 x 6,5 cm), avec traces
d'outils et vestige de
mortier rose (inclusions de
terre cuite) sur 2 faces
LA - 043356 - 9a 146 Pierre 20 23069,8 9 18 fragments de calcaire Néant Voie publique 7

blanc, fin et 2 fragments
de calcaire beige.
Fragments présentant
des traces d'outils et pour
certains des restes de
polychromie vert, rouge,
jaune. Eléments d'architec-
ture ou moulurés.
LA - 043356 - 9b 146 Pierre 10 Répartition dans 2 caisses Néant Voie publique 8

: caisse 7 : 146.1, 2, 4, 8,
9, 13, 14, 16, 17 ; caisse
8 : 146.3, 5, 6, 7, 10, 11,
12, 15, 18 , 19 Poids total
: 23,069 kg
LA - 043356 - 10 154 Pierre 1 10528 Calcaire blanc, fin, avec Néant Voie publique 9
patine grisâtre. Fragment
de blocs quadrangulaire,
présentant des moulures
sur deux faces. Fragment
d'autel antique ?
LA - 043356 - 11 155 Pierre 2 576,8 1 Calcaire blanc, fin, avec MA / Néant Voie publique 10
traces d'outil (XVe-XVIe s) Moderne
LA - 043356 - 12 H.S. Pierre 1 5775,2 1 Calcaire rosé. Bloc taillé Néant Voie publique 10
circulaire.
MC - 043356 - 1 7 terre cuite 2 420,2 1 TCA (imbrex) GR Néant Voie publique 12
MC - 043356 - 2 11 terre cuite 1 220,6 1 TCA (carreau ou tuile MA Néant Voie publique 12
glaçurée)
MC - 043356 - 3 58 (-40 terre cuite 4 535,6 1 TCA (4 fragments d'1 Moderne Néant Voie publique 12
cm) brique avec marque de
fabrique)
MC - 043356 - 4 58 (-80 terre cuite 1 719,8 1 TCA (1 carreau de Moderne Néant Voie publique 12
cm) pavement à glaçure vert
sombre)
MC - 043356 - 5 71 terre cuite 11 1958,8 1 TCA (tegulae et imbrex) GR Néant Voie publique 12
MC - 043356 - 6 81 terre cuite 3 622,2 1 TCA (tegulae et imbrex) GR Néant Voie publique 12
MC - 043356 - 7 90 terre cuite 2 334,2 1 TCA (tegulae) GR Néant Voie publique 12
MC - 043356 - 8 93 terre cuite 1 59,6 1 TCA (carreau glaçuré) MA Néant Voie publique 12
MC - 043356 - 9 101 terre cuite 1 964,6 1 TCA (tegula) GR Néant Voie publique 12
MC - 043356 - 10 106 terre cuite 3 985 1 TCA (carreaux de pave- MA Néant Voie publique 12
ment dont 1 glaçuré)
MC - 043356 - 11 132 terre cuite 7 2271,4 1 TCA antique GR Néant Voie publique 12
MC - 043356 - 12 134 terre cuite 4 835,6 1 TCA antique (tegulae et GR Néant Voie publique 12
imbrex)
MC - 043356 - 13 135 terre cuite 6 1068,4 1 TCA antique (fragments de GR Néant Voie publique 12
tegulae…)
MC - 043356 - 14 136 terre cuite 8 1755,4 1 TCA antique (tegulae et GR Néant Voie publique 12
imbrex)
MC - 043356 - 15 139 terre cuite 5 1070,6 1 TCA Néant Voie publique 12

MC - 043356 - 16 157 terre cuite 1 46,2 1 TCA (carreau de pavement Néant Voie publique 12
? glaçuré jaune)
MC - 043356 - 17 162 terre cuite 1 1320,6 1 TCA (tegula) Néant Voie publique 12
MC - 043356 - 18 5 béton 1 3711,6 1 Sol de béton antique GR Néant Voie publique 13
MC - 043356 - 19 134 béton 1 782,4 1 Dallette calcaire prise dans GR Néant Voie publique 13
du mortier rosé (inclusions
de nodules de terre cuite)
MC - 043356 - 20 135 mortier 1 88 1 Mortier rosé (inclusions GR Néant Voie publique 13

nodules de terre cuite)
MC - 043356 - 21 136 enduit 2 41,2 1 Fragments d'enduits peints GR Néant Voie publique 13
l'un en rouge, l'autre en
blanc crème
MC - 043356 - 22 159 enduit 1 6325,4 1 Enduit peint en rouge GR Néant Voie publique 13
M - 043356 - 1 9 métal 3 9,4 1 Fer : petits fragments indé- Néant Voie publique 16
terminés dont 1 possible
tige de clou, fer
M - 043356 - 2 23 métal 4 1 215 1 Fer : 1 fer à cheval (au Néant Voie publique 16
sommet de l'us)
M - 043356 - 3 23 métal 1 44,2 1 Fer : plaque avec cailloux Néant Voie publique 16
pris dans l'oxydation
M - 043356 - 4 32 métal 2 1,6 1 Fer : lots de petits clous Néant Voie publique 16
très concrétionnés
M - 043356 - 5 35 métal 2 5 1 Fer : clous avec trace Néant Voie publique 16

ligneuse dans l'oxydation
M - 043356 - 6 36 métal 1 1,8 1 Fer : tige de clou avec Néant Voie publique 16
traces ligneuses dans
l'oxydation
M - 043356 - 7 43 métal 3 6,6 1 Fer : clous très oxydés Néant Voie publique 16
M - 043356 - 8 93 métal 1 32 1 Fer : objet indéterminé Néant Voie publique 16
M - 043356 - 9 98 métal 3 12,4 1 Fer : clou probable, très Néant Voie publique 16
oxydé
M - 043356 - 10 127 métal 1 4,64 1 Fer : élément de fixation de Néant Voie publique 16
type clou ?
M - 043356 - 11 135 métal 2 24,3 1 Fer : tiges (clous ?) Néant Voie publique 16
M - 043356 - 12 136 métal 2 16 1 Fer : clou de section Néant Voie publique 16

carrée et 1 élément indé-
terminé
M - 043356 - 13 139 métal 4 22,14 1 Fer : lot de clous (tiges Néant Voie publique 16
essentiellement)
M - 043356 - 14 141 métal 7 4,21 1 Fer : lot de petits clous Néant Voie publique 16
M - 043356 - 15 160 métal 2 24,8 1 Fer : clous Néant Voie publique 16
M - 043356 - 16 92 métal 1 4,48 1 Alliage cuivreux : monnaie Néant Voie publique 17

(potin)
M - 043356 - 19 160 métal 1 2 1 Alliage cuivreux : monnaie Néant Voie publique 17
M - 043356 - 20 19 métal 1 1 1 Alliage cuivreux : petit frag- Néant Voie publique 17

ment indéterminé
M - 043356 - 21 23 métal 1 1,8 1 Alliage cuivreux : tige de Néant Voie publique 17

4,8 cm de long se termi-
nant par une petite spatule
à une extrémité et se
séparant en deux à l'autre
extrémité
M - 043356 - 22 23 métal 1 0,4 1 Alliage cuivreux : fil tordu Néant Voie publique 17
M - 043356 - 23 23 métal 4 2 1 Alliage cuivreux : frag- Néant Voie publique 17

ments de plaque/tôle
M - 043356 - 24 32 métal 2 0,32 1 Alliage cuivreux : tiges dont Néant Voie publique 17
1 d'épingle
M - 043356 - 25 35 métal 1 0,1 1 Alliage cuivreux : épingle Néant Voie publique 17

M - 043356 - 26 36 métal 4 0,17 1 Alliage cuivreux : 1 épingle Néant Voie publique 17

et 3 fragments indéter-
minés
M - 043356 - 27 37 métal 2 0,1 1 Alliage cuivreux : 1 épingle Néant Voie publique 17

(cassée en 2)
M - 043356 - 30 43 métal 1 0,36 1 Alliage cuivreux : tige plate Néant Voie publique 17
recourbée à une extrémité
M - 043356 - 31 81 métal 1 0,53 1 Alliage cuivreux : clou Néant Voie publique 17

décoratif à tête bombée
M - 043356 - 32 93 métal 2 0,72 1 Alliage cuivreux : petite Néant Voie publique 17

plaque semi-circulaire
sup.
M - 043356 - 35 136 métal 1 0,15 1 Alliage cuivreux : fragment Néant Voie publique 17
de tôle
de tige
de tôle
M - 043356 - 38 141 métal 2 0,43 1 Alliage cuivreux : 2 Néant Voie publique 17

épingles
M - 043356 - 39 141 métal 1 0,06 1 Alliage cuivreux : petite Néant Voie publique 17
rondelle percée en son
centre
V - 043356 - 1 7 verre 1 0,44 1 Fragment de panse, verre Néant Voie publique 18

brun, opaque
V - 043356 - 2 9 verre 1 0,54 1 Bord en verre incolore avec Néant Voie publique 18
un liseret bleu
V - 043356 - 3 23 verre 1 0,8 1 Tige torsadée en pâte Néant Voie publique 18

de verre
V - 043356 - 4 38 verre 4 0,82 1 1 perle naviforme en pâte Néant Voie publique 18

de verre verte et 3 perles
rondes en pâte de verre
jaune moutarde
V - 043356 - 5 122 inf. verre 7 5,53 1 Fragment de panse, verre Néant Voie publique 18
vert
V - 043356 - 6 123 verre 39 174,44 1 Verre opaque épais et irisé Néant Voie publique 18
en surface
V - 043356 - 7 124 verre 20 10,22 1 Verre opaque irisé en Néant Voie publique 18
surface et verre incolore
V - 043356 - 8 125 verre 2 3,6 1 1 fragment opaque et 1 Néant Voie publique 18

fragment vert olive
V - 043356 - 9 134 verre 1 0,87 1 Verre fin, vert pâle, irisé en Néant Voie publique 18
surface
V - 043356 - 10 139 verre 1 4,46 1 Verre fin, vert pâle, irisé en Néant Voie publique 18
surface (bord)
V - 043356 - 11 141 verre 41 176,35 1 3 "lots" : fragments de Néant Voie publique 18

verre incolore et fin,
fragments de bouteille de
couleur verte, fragments
de verre incolore de forme
tubulaire
V - 043356 - 12 160 verre 3 1,2 1 Fragment de panse, verre Néant Voie publique 18
fin, incolore
GR = gallo-romain ; MA = Moyen-Age
N° inventaire N° appareil Support Localisation St. / US Type Description Vue vers Format Nb de Auteur Date Référence N° de contenant
pièces /
page
N-043356-0001 DVD photos de terrain Pochette A3
PN-043356-0001 DSCN7608 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne Ambiance Début de la tranchée de pluvial nord-ouest jpg 1 S. Forel 25/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
contre l'ovoïde
PN-043356-0002 DSCN7611 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne US Apparition de mortier et de blocs ouest jpg 1 S. Forel 25/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
sur le fond
PN-043356-0003 DSCN7614 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne 1, 2, 3 US Aperçu de la stratigraphie nord jpg 1 S. Forel 25/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0004 DSCN7615 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne 1, 2, 3 US Aperçu de la stratigraphie nord jpg 1 S. Forel 25/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0005 DSCN7616 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne 1, 2, 3 US Aperçu de la stratigraphie nord-est jpg 1 S. Forel 25/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0006 DSCN7624 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne Ambiance Palais des Ducs et tour Philippe sud-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 25/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
le Bon
PN-043356-0007 DSCN7626 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne 1, 2, 3, 4 US Aperçu de la stratigraphie et appari- nord jpg 1 Y. Virlogeux 25/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
tion du mur 4
PN-043356-0008 DSCN7627 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne 1, 2, 3, 4 US Aperçu de la stratigraphie et appari- nord jpg 1 Y. Virlogeux 25/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
tion du mur 4
PN-043356-0009 DSCN7629 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne 4 Maçonnerie Aperçu du mur 4 nord jpg 1 Y. Virlogeux 25/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0010 DSCN7630 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne Ambiance Accès au blindage ouest jpg 1 S. Forel 25/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0011 DSCN7631 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne Ambiance Dans le blindage ouest jpg 1 S. Forel 25/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0012 DSCN7634 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne 4, 5, 6, 8 Maçonnerie Vue générale du mur 4, des sols est jpg 1 A. Couilloud 25/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
aménagés, de la fosse 8 et de la
coupe est
PN-043356-0013 DSCN7635 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne 4, 5, 6, 8 Maçonnerie Vue zénithale du mur 4, des sols 5 est jpg 1 A. Couilloud 25/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
et 6 et de la fosse 8
PN-043356-0014 DSCN7636 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne 4, 5, 6, 8 Maçonnerie Vue zénithale du mur 4, des sols 5 est jpg 1 A. Couilloud 25/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
et 6 et de la fosse 8
PN-043356-0015 DSCN7637 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne 5, 6, 8 US Vue générale de la coupe est est jpg 1 A. Couilloud 25/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0016 DSCN7638 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne 4, 8 Maçonnerie Vue générale du mur 4 et de la sud jpg 1 A. Couilloud 25/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
fosse 8
PN-043356-0017 DSCN7639 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne 4, 6, 8 Maçonnerie Vue générale du mur 4, de la fosse sud jpg 1 A. Couilloud 25/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
8 et du sol 6
PN-043356-0018 DSCN7644 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne 4, 5, 6, 8 Maçonnerie Vue générale des structures est jpg 1 A. Couilloud 25/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
Inventaire de la documentation archéologique
PN-043356-0020 DSCN7646 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne 4, 5, 6, 8 Maçonnerie Vue générale des structures sud jpg 1 A. Couilloud 25/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0021 DSCN7649 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne 4, 5, 8 Maçonnerie Vue générale du mur 4, du sol 5 et est jpg 1 A. Couilloud 25/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
de la fosse 8
PN-043356-0022 DSCN7650 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne 4, 5, 8 Maçonnerie Vue générale du mur 4, du sol 5 et est jpg 1 A. Couilloud 25/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
de la fosse 8
PN-043356-0023 DSCN7651 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne 5, 6, 8 US Vue générale de la fosse et de la est jpg 1 A. Couilloud 25/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
coupe est
PN-043356-0024 DSCN7652 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne 4, 5, 6, 8 Maçonnerie Vue générale de la fosse et de la est jpg 1 A. Couilloud 25/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
coupe est
347
pièces /
page
PN-043356-0025 DSCN7653 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne 4, 5, 6, 8 Maçonnerie Vue générale de la fosse et de la est jpg 1 A. Couilloud 25/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
coupe est
PN-043356-0026 DSCN7654 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne 4, 5, 6, 8 Maçonnerie Vue générale du mur 4 et de la est jpg 1 A. Couilloud 25/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
fosse 8
348 Campagne 2018-2019
PN-043356-0027 DSCN7655 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne 4, 5, 8 Maçonnerie Vue de détail de la jonction du mur nord jpg 1 A. Couilloud 25/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
4 et de la fosse 8
PN-043356-0028 DSCN7659 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne 4, 5, 6, 8 Maçonnerie Vue zénithale des structures (mur, nord jpg 1 Y. Virlogeux 25/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
sols et fosse)
PN-043356-0035 DSCN7670 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne 3, 4, 5, 6, 8 Maçonnerie Vue générale des structures et de est jpg 1 A. Couilloud 25/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
la coupe est
PN-043356-0036 DSCN7671 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne 3, 4, 5, 6, 8 Maçonnerie Vue générale des structures et de est jpg 1 A. Couilloud 25/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
la coupe est
PN-043356-0038 DSCN7675 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne Ambiance Vue générale du sondage, de sud-est jpg 1 Y. Virlogeux 25/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
l'hôtel de Berbis et du musée des
Beaux-Arts
PN-043356-0039 DSCN7676 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne Ambiance Vue générale du sondage, de sud-est jpg 1 Y. Virlogeux 25/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
l'hôtel de Berbis et du musée des
Beaux-Arts
PN-043356-0040 DSCN7678 DVD Place des Ducs de Bourgogne / Ambiance Hôtel de Berbis est jpg 1 Y. Virlogeux 25/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
Rue Verrerie
PN-043356-0041 DSCN7680 DVD Place des Ducs de Bourgogne / Ambiance Hôtel de Berbis nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 25/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
Rue Verrerie
PN-043356-0042 DSCN7681 DVD Place des Ducs de Bourgogne / Ambiance Hôtel de Berbis et rue Verrerie nord jpg 1 Y. Virlogeux 25/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
Rue Verrerie
PN-043356-0043 DSCN7682 DVD 2, place des Ducs de Bourgogne Tourisme Maison à pans de bois nord jpg 1 Y. Virlogeux 25/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0044 DSCN7684 DVD 2, place des Ducs de Bourgogne Tourisme Maison à pans de bois nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 25/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0045 DSCN7685 DVD 14, Place des Ducs de Ambiance Poursuite de la tranchée ouest jpg 1 Y. Virlogeux 25/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
Bourgogne
PN-043356-0046 DSCN7692 DVD 12, place des Ducs de 9, 10 US Aperçu du pavement en coupe nord-est jpg 1 S. Forel 26/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
Bourgogne
PN-043356-0047 DSCN7694 DVD 12, place des Ducs de 9, 10 US Aperçu du pavement en coupe nord jpg 1 S. Forel 26/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
Bourgogne
PN-043356-0048 DSCN7696 DVD 10, place des Ducs de 9, 10 US Aperçu du pavement en coupe nord jpg 1 S. Forel 26/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
Bourgogne
pièces /
page
PN-043356-0049 DSCN7704 DVD Place des Ducs de Bourgogne / Ambiance Arrivée des "Suceuses de l'Est" sud-est jpg 1 A. Couilloud 26/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
Rue Verrerie
PN-043356-0050 DSCN7705 DVD Place des Ducs de Bourgogne / Ambiance Arrivée des "Suceuses de l'Est" sud-est jpg 1 A. Couilloud 26/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
Rue Verrerie
PN-043356-0051 DSCN7708 DVD Square des Ducs Ambiance Le square, le Palais des Ducs et les sud-est jpg 1 Y. Virlogeux 26/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
Suceuses de l'Est
PN-043356-0052 DSCN7714 DVD 6 place des Ducs 9 US Vue pseudo-zénithale du pavage nord jpg 1 Y. Virlogeux 26/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
SL9
PN-043356-0053 DSCN7716 DVD 6 place des Ducs 9 US Vue de détail du pavage SL9 nord jpg 1 Y. Virlogeux 26/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0054 DSCN7717 DVD 6 place des Ducs 9 US Vue de détail du pavage SL9 nord jpg 1 Y. Virlogeux 26/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0055 DSCN7720 DVD 6 place des Ducs 9 US Pavage SL9 vu en coupe nord jpg 1 Y. Virlogeux 26/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0056 DSCN7721 DVD 6 place des Ducs 9, 10, 11 US Vue générale du log 2 nord jpg 1 Y. Virlogeux 26/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0057 DSCN7722 DVD 6 place des Ducs 9, 10, 11 US Vue générale du log 2 nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 26/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0059 DSCN7725 DVD 6 place des Ducs 11 US Vue de détail de la structure de nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 26/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
l'US11
PN-043356-0061 DSCN7728 DVD 6 place des Ducs 9, 10, 11 US Vue de détail du log 2 nord jpg 1 Y. Virlogeux 26/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0062 DSCN7731 DVD Place des Ducs de Bourgogne Ambiance Vue générale de la tranchée ouest jpg 1 Y. Virlogeux 26/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0063 DSCN7737 DVD Place des Ducs de Bourgogne Ambiance Creusement de la tranchée en cours sud-est jpg 1 Y. Virlogeux 26/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0064 DSCN7739 DVD Place des Ducs de Bourgogne Ambiance Vue générale de la tranchée et de la ouest jpg 1 Y. Virlogeux 26/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
tour de la Terrasse
PN-043356-0065 DSCN7742 DVD 4, place des Ducs de Bourgogne 9, 10, 11, US Vue d'ensemble du log 3 nord jpg 1 Y. Virlogeux 27/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
12, 13,
14, 15, 16,
17, 18
12, 13,
14, 15, 16,
17, 18
12, 13,
14, 15, 16,
17, 18
12, 13,
14, 15, 16,
17, 18
PN-043356-0069 DSCN7747 DVD 4, place des Ducs de Bourgogne US Localisation du log 3 nord jpg 1 Y. Virlogeux 27/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0070 DSCN7750 DVD 2, place des Ducs de Bourgogne 9 US Vue zénithale du pavage SL9 nord jpg 1 Y. Virlogeux 27/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0071 DSCN7752 DVD 2, place des Ducs de Bourgogne 9 US Vue zénithale du pavage SL9 nord jpg 1 Y. Virlogeux 27/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
349
pièces /
page
PN-043356-0072 DSCN7754 DVD 2, place des Ducs de Bourgogne 9 US Vue générale du pavage SL9 ouest jpg 1 Y. Virlogeux 27/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0073 DSCN7756 DVD 2, place des Ducs de Bourgogne 9 US Vue générale du pavage SL9 et de est jpg 1 Y. Virlogeux 27/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
la tranchée
PN-043356-0074 DSCN7757 DVD 2, place des Ducs de Bourgogne 9 US Vue zénithale du pavage SL9 est jpg 1 Y. Virlogeux 27/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
350 Campagne 2018-2019
PN-043356-0075 DSCN7759 DVD 2, place des Ducs de Bourgogne 9, 10 US Vue en coupe du pavage SL9 et ouest jpg 1 Y. Virlogeux 27/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
de l'US10
de l'US10
de l'US10
PN-043356-0078 DSCN7763 DVD 2, place des Ducs de Bourgogne Ambiance Maison à pans de bois au camion nord jpg 1 Y. Virlogeux 27/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0079 DSCN7764 DVD 2, place des Ducs de Bourgogne Ambiance Maison à pans de bois au camion nord-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 27/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0082 DSCN7770 DVD 2, place des Ducs de Bourgogne 14 US Vue zénithale du niveau de voirie nord jpg 1 Y. Virlogeux 27/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
médiévale
médiévale
PN-043356-0084 DSCN7774 DVD 2, place des Ducs de Bourgogne 14 US Vue de détail du niveau de voirie ouest jpg 1 Y. Virlogeux 27/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
médiévale
PN-043356-0085 DSCN7775 DVD 2, place des Ducs de Bourgogne 14 US Lecture du niveau d'apparition de la nord jpg 1 Y. Virlogeux 27/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
voirie médiévale
PN-043356-0086 DSCN7776 DVD 2, place des Ducs de Bourgogne 14 US Lecture du niveau d'apparition de la nord jpg 1 Y. Virlogeux 27/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
voirie médiévale
PN-043356-0087 DSCN7778 DVD 2, place des Ducs de Bourgogne Ambiance "Suceuses de l'Est" en action nord-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 27/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
médiévale
PN-043356-0091 DSCN7784 DVD 2, place des Ducs de Bourgogne 14 US Vue de détail du niveau de voirie nord jpg 1 Y. Virlogeux 27/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
médiévale
médiévale
médiévale
médiévale
PN-043356-0095 DSCN7788 DVD 2, place des Ducs de Bourgogne 14 US Vue générale du niveau de voirie ouest jpg 1 Y. Virlogeux 27/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
médiévale
pièces /
page
PN-043356-0096 DSCN7790 DVD 2, place des Ducs de Bourgogne 14 US Vue générale du niveau de voirie ouest jpg 1 Y. Virlogeux 27/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
médiévale
médiévale
médiévale
PN-043356-0099 DSCN7814 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne 9 US Apparition du pavage SL9 nord jpg 1 S. Forel 28/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0100 DSCN7815 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne Ambiance Poursuite de la tranchée dans la nord jpg 1 S. Forel 28/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
rue Verrerie
PN-043356-0101 DSCN7817 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne 9, 19, Maçonnerie Vue zénithale du pavage SL9, des ouest jpg 1 S. Forel 28/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
20, 22 maçonneries 19 et 20, de l'US22
et du sol 21
PN-043356-0102 DSCN7818 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne 9, 19, Maçonnerie Vue zénithale du pavage SL9, des ouest jpg 1 S. Forel 28/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
et du sol 21
PN-043356-0103 DSCN7819 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne 9, 19, 20, Maçonnerie Vue zénithale du pavage SL9, des ouest jpg 1 S. Forel 28/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
et du sol 21
PN-043356-0104 DSCN7820 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne 9, 19 Maçonnerie Aperçu du pavage SL9 et de la nord-ouest jpg 1 S. Forel 28/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
maçonnerie 19
PN-043356-0105 DSCN7821 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne 9, 19, Maçonnerie Aperçu du pavage SL9, des maçon- nord-ouest jpg 1 S. Forel 28/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
20, 22 neries 19 et 20, et de l'US22
PN-043356-0106 DSCN7826 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne 9, 19, 20, Maçonnerie Vue pseudo-zénithale du pavage nord jpg 1 S. Forel 28/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
21, 22 SL9, des maçonneries 19 et 20, de
l'US22 et du sol 21
PN-043356-0107 DSCN7827 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne 9, 19, 20, Maçonnerie Vue générale du pavage SL9, des nord jpg 1 S. Forel 28/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
et du sol 21
et du sol 21
et du sol 21
PN-043356-0110 DSCN7830 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne 19, 20, Maçonnerie Vue générale de la maçonnerie nord jpg 1 S. Forel 28/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
21, 22 MR20
et du sol 21
et du sol 21
et du sol 21
351
pièces /
page
PN-043356-0114 DSCN7840 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne 9, 19, 20, Maçonnerie Vue générale du pavage SL9, des nord-ouest jpg 1 S. Forel 28/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
et du sol 21
PN-043356-0115 DSCN7842 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne 9, 19, 20, Maçonnerie Vue générale du pavage SL9, des ouest jpg 1 S. Forel 28/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
352 Campagne 2018-2019
et du sol 21
PN-043356-0116 DSCN7844 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne 9, 19, 20, Maçonnerie Vue générale du pavage SL9, des ouest jpg 1 S. Forel 28/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
et du sol 21
PN-043356-0117 DSCN7849 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne 9, 19, 20, Maçonnerie Vue générale du pavage SL9, des sud jpg 1 Y. Virlogeux 28/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
et du sol 21
PN-043356-0118 DSCN7850 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne 9, 19, 20, Maçonnerie Vue générale rasante du pavage sud jpg 1 Y. Virlogeux 28/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
l'US22 et du sol 21
PN-043356-0119 DSCN7851 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne 9, 19, 20, Maçonnerie Vue générale rasante du pavage sud jpg 1 Y. Virlogeux 28/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
l'US22 et du sol 21
PN-043356-0120 DSCN7852 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne 20, 21 Maçonnerie Aperçu de l'US21 contre la maçon- sud-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 28/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
nerie MR20
PN-043356-0121 DSCN7854 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne 9, 19, 20, Maçonnerie Vue générale du pavage SL9, des nord jpg 1 Y. Virlogeux 28/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
et du sol 21
PN-043356-0122 DSCN7855 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne 19, 20 Maçonnerie Vue de détail des maçonneries nord jpg 1 Y. Virlogeux 28/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
19 et 20
PN-043356-0123 DSCN7857 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne 19, 20 Maçonnerie Vue de détail des maçonneries nord jpg 1 Y. Virlogeux 28/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
19 et 20
PN-043356-0124 DSCN7858 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne 9, 19, Maçonnerie Vue zénithale du pavage SL9, des nord jpg 1 Y. Virlogeux 28/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
20, 22 maçonneries 19 et 20, et de l'US22
PN-043356-0125 DSCN7861 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne 9, 10, 23 US Vue générale du log 4 ouest jpg 1 Y. Virlogeux 28/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0126 DSCN7865 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne 9, 10, 23 US Vue générale du log 4 et de la place ouest jpg 1 Y. Virlogeux 28/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0127 DSCN7867 DVD 14 place des Ducs de Bourgogne 9, 10, 23 US Vue de détail des US 9, 10 et 23 ouest jpg 1 Y. Virlogeux 28/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0131 DSCN8060 DVD 12 place des Ducs de Bourgogne Ambiance Creusement d'une tranchée nord jpg 1 Y. Virlogeux 2/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
transversale
PN-043356-0132 DSCN8137 DVD 4 place des Ducs de Bourgogne 31 Maçonnerie Ancien mur de délimitation du jardin sud jpg 1 Y. Virlogeux 3/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
des Ducs
PN-043356-0133 DSCN8139 DVD 4 place des Ducs de Bourgogne 31 Maçonnerie Vue générale du mur MR31 sud jpg 1 Y. Virlogeux 3/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0134 DSCN8140 DVD 4 place des Ducs de Bourgogne 31 Maçonnerie Vue de détail du mur MR31 sud jpg 1 Y. Virlogeux 3/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0135 DSCN8141 DVD 4 place des Ducs de Bourgogne 31 Maçonnerie Vue de détail du mur MR31 sud jpg 1 Y. Virlogeux 3/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
pièces /
page
PN-043356-0136 DSCN8142 DVD 4 place des Ducs de Bourgogne 31 Maçonnerie Vue zénithale du mur MR31 sud jpg 1 Y. Virlogeux 3/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0137 DSCN8143 DVD 4 place des Ducs de Bourgogne 31 Maçonnerie Vue générale du mur MR31 sud-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 3/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0138 DSCN8144 DVD 4 place des Ducs de Bourgogne 31 Maçonnerie Vue de localisation du mur MR31 ouest jpg 1 Y. Virlogeux 3/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0139 DSCN8145 DVD 4 place des Ducs de Bourgogne 31 Maçonnerie Vue générale du mur MR31 sud-est jpg 1 Y. Virlogeux 3/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0140 DSCN8146 DVD 4 place des Ducs de Bourgogne 31 Maçonnerie Vue générale du mur MR31 sud-est jpg 1 Y. Virlogeux 3/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0141 DSCN8147 DVD 4 place des Ducs de Bourgogne 31 Maçonnerie Vue zénithale avec les pieds du sud jpg 1 Y. Virlogeux 3/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
mur MR31
PN-043356-0142 DSCN8148 DVD 4 place des Ducs de Bourgogne 31 Maçonnerie Vue de détail des traces de façon- sud-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 3/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
nage d'une pierre
PN-043356-0143 DSCN8149 DVD 4 place des Ducs de Bourgogne 31 Maçonnerie Vue de détail des traces de façon- sud-est jpg 1 Y. Virlogeux 3/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
nage d'une autre pierre
PN-043356-0144 DSCN8150 DVD 4 place des Ducs de Bourgogne 31 Maçonnerie Vue de détail du mur MR31 sud-est jpg 1 Y. Virlogeux 3/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0145 DSCN8160 DVD 4 place des Ducs de Bourgogne 31 Maçonnerie Localisation du mur MR31 sud jpg 1 Y. Virlogeux 3/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0148 DSCN8167 DVD 4 place des Ducs de Bourgogne 31 Maçonnerie Localisation zénithale du mur MR31 ouest jpg 1 Y. Virlogeux 3/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0149 DSCN7793 DVD Square des Ducs Tourisme Palais des Ducs sud-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 28/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0150 DSCN7794 DVD Square des Ducs Tourisme Palais des Ducs sud-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 28/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0151 DSCN7984 DVD 1 rue Verrerie 9, 23, 28 US Vue générale du log 6 est jpg 1 S. Forel 29/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0152 DSCN7985 DVD 1 rue Verrerie 9, 23, 28 US Vue générale du log 6 est jpg 1 S. Forel 29/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0153 DSCN7987 DVD 1 rue Verrerie 9, 23, 28 US Vue générale du log 6 et de la nord jpg 1 S. Forel 29/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
tranchée
PN-043356-0154 DSCN7988 DVD 1 rue Verrerie 9, 23, 28 US Vue générale du log 6 et de la nord jpg 1 S. Forel 29/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
tranchée
PN-043356-0155 DSCN7990 DVD 1 rue Verrerie 9, 23, 28 US Vue générale du log 6 ouest jpg 1 S. Forel 29/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0156 DSCN7993 DVD 1 rue Verrerie 9, 23, 28 US Vue générale de la tranchée et nord jpg 1 S. Forel 29/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
repérage du log 6
PN-043356-0157 DSCN8002 DVD 1 rue Verrerie 9 US Vue générale de la surface pavée ouest jpg 1 Y. Virlogeux 29/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
dégagée (SL9)
PN-043356-0158 DSCN8003 DVD 1 rue Verrerie 9 US Vue générale de la surface pavée sud-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 29/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
dégagée (SL9)
PN-043356-0159 DSCN8008 DVD 1 rue Verrerie 9 US Vue zénithale de la surface de ouest jpg 1 Y. Virlogeux 29/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
pavés dégagée (SL9)
PN-043356-0160 DSCN8009 DVD 1 rue Verrerie 9 US Vue zénithale de la surface de est jpg 1 Y. Virlogeux 29/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0161 DSCN8010 DVD 1 rue Verrerie 9 US Vue zénithale de la surface de est jpg 1 Y. Virlogeux 29/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0162 DSCN8011 DVD 1 rue Verrerie 9 US Localisation de la surface pavée sud jpg 1 Y. Virlogeux 29/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
dégagée (SL9)
353
pièces /
page
PN-043356-0163 DSCN8012 DVD 1 rue Verrerie 9 US Vue de détail de la surface pavée sud jpg 1 Y. Virlogeux 29/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
dégagée (SL9)
PN-043356-0164 DSCN8014 DVD 1 rue Verrerie 9 US Vue de détail de la surface pavée sud jpg 1 Y. Virlogeux 29/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
dégagée (SL9)
354 Campagne 2018-2019
PN-043356-0165 DSCN8015 DVD 1 rue Verrerie Ambiance Vue générale de la tranchée en nord-ouest jpg 1 S. Forel 29/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
cours
PN-043356-0166 DSCN8017 DVD 1 rue Verrerie 1, 2, 3, 23 US Aperçu des US23, et US1 à 3, sous nord-ouest jpg 1 S. Forel 29/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
le pavage (ici arraché)
PN-043356-0167 DSCN8024 DVD 1 rue Verrerie 9 Ambiance Ouverture d'une tranchée transver- sud jpg 1 S. Forel 2/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
sale. Apparition du pavage (US9)
PN-043356-0170 DSCN8027 DVD 1 rue Verrerie Ambiance Vue générale de la tranchée. Les sud jpg 1 Y. Virlogeux 2/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
Suceuses de l'Est sont en action.
PN-043356-0171 DSCN8028 DVD 1 rue Verrerie Ambiance Vue générale de la tranchée. Les sud jpg 1 Y. Virlogeux 2/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
Suceuses de l'Est sont en action.
PN-043356-0172 DSCN8037 DVD 1b rue Verrerie 9 US Vue générale de la surface de nord-est jpg 1 S. Forel 2/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
pavés dégagée
PN-043356-0173 DSCN8038 DVD 1b rue Verrerie 9 US Vue générale de la surface de nord jpg 1 S. Forel 2/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
pavés dégagée
PN-043356-0174 DSCN8039 DVD 1b rue Verrerie 9 US Vue générale de la surface de nord jpg 1 S. Forel 2/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
pavés dégagée
PN-043356-0175 DSCN8040 DVD 1b rue Verrerie 9 US Aperçu de la surface de pavés est jpg 1 S. Forel 2/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
dégagée à l'angle des rues Jeannin
et Verrerie
PN-043356-0176 DSCN8042 DVD 1 rue Verrerie 9 US Aperçu du pavage en coupe dans la nord-est jpg 1 S. Forel 2/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
tranchée transversale
PN-043356-0178 DSCN8044 DVD 1 rue Verrerie 9 US Aperçu du pavage en coupe dans la est jpg 1 S. Forel 2/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0179 DSCN8045 DVD 1 rue Verrerie 9 US Aperçu du pavage en coupe dans la est jpg 1 S. Forel 2/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0181 DSCN8048 DVD 1 rue Verrerie 9, 10 US Vue générale du pavage en coupe nord jpg 1 S. Forel 2/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
dans la tranchée transversale
PN-043356-0182 DSCN8049 DVD 1 rue Verrerie 9 US Aperçu du pavage en coupe dans la nord jpg 1 S. Forel 2/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
pièces /
page
PN-043356-0184 DSCN8108 DVD 1b rue Verrerie Tourisme Maison à pans de bois ouest jpg 1 S. Forel 3/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0185 DSCN8111 DVD Rue de la Chouette / Rue Verrerie Tourisme Maison à pans de bois nord-ouest jpg 1 S. Forel 3/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0186 DSCN8112 DVD Rue de la Chouette / Rue Verrerie Tourisme Maison à pans de bois. Chouette nord jpg 1 S. Forel 3/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0187 DSCN8114 DVD Rue de la Chouette / Rue Verrerie Tourisme Maison à pans de bois. Chouette nord jpg 1 S. Forel 3/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0188 DSCN8123 DVD Rue de la Chouette Tourisme Chevet de Notre-Dame ouest jpg 1 S. Forel 3/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0189 DSCN8124 DVD Rue Verrerie Tourisme Sombritude à l'ombre des maisons nord jpg 1 S. Forel 3/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
à pans de bois
PN-043356-0190 DSCN8125 DVD Rue Verrerie Tourisme Sombritude à l'ombre des maisons nord jpg 1 S. Forel 3/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
à pans de bois
PN-043356-0191 DSCN7796 DVD Rue de la Chouette Tourisme Maison à pans de bois sud jpg 1 Y. Virlogeux 28/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0192 DSCN7955 DVD 1 rue des Forges 25, 26, 27 US Vue générale du log 5 est jpg 1 Y. Virlogeux 28/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0198 DSCN7965 DVD 1 rue des Forges 25, 26, 27 US Vue générale du log 5 sud jpg 1 Y. Virlogeux 28/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0200 DSCN7967 DVD 1 rue des Forges 25, 26, 27 US Aperçu des US composant le log 5 sud jpg 1 Y. Virlogeux 28/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0202 DSCN7976 DVD 1 rue des Forges 25, 26, 27 US Vue générale du log 5 sud-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 28/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0203 DSCN8209 DVD 22b rue des Forges Ambiance Creusement destiné à la pose nord jpg 1 S. Forel 5/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
d'un regard
PN-043356-0204 DSCN8215 DVD 22b rue des Forges 1 US Apparition de possibles niveaux nord jpg 1 Y. Virlogeux 5/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
de démolition antiques en fond de
creusement
PN-043356-0205 DSCN8220 DVD 22b rue des Forges 1 US Aperçu de la stratigraphie des sud-est jpg 1 Y. Virlogeux 5/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
flancs est et sud
PN-043356-0206 DSCN8221 DVD 22b rue des Forges 1 US Vue générale du flanc sud sud jpg 1 Y. Virlogeux 5/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0207 DSCN8604 DVD 22 rue des Forges 9 US Réapparition du pavage calcaire, nord jpg 1 S. Forel 9/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
dont un élément de caniveau
PN-043356-0208 DSCN8606 DVD 22 rue des Forges 9 US Réapparition du pavage calcaire, nord jpg 1 S. Forel 9/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0209 DSCN8608 DVD 22 rue des Forges 9 US Réapparition du pavage calcaire, nord-ouest jpg 1 S. Forel 9/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0210 DSCN8615 DVD 22 rue des Forges 54 US Vue générale de l'US54 ouest jpg 1 Y. Virlogeux 9/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0211 DSCN8617 DVD 22 rue des Forges 54 US Vue de détail de l'US54 ouest jpg 1 Y. Virlogeux 9/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0212 DSCN8618 DVD 22 rue des Forges 54 US Vue de détail de l'US54 sud jpg 1 Y. Virlogeux 9/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
355
pièces /
page
PN-043356-0215 DSCN8621 DVD 22 rue des Forges 54 US Vue générale de l'US54 ouest jpg 1 Y. Virlogeux 9/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0216 DSCN8624 DVD 22 rue des Forges 9 US Aperçu général des vestiges du ouest jpg 1 Y. Virlogeux 9/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
356 Campagne 2018-2019
pavage calcaire
PN-043356-0217 DSCN8626 DVD 22 rue des Forges 9 US Vue de détail des vestiges du ouest jpg 1 Y. Virlogeux 9/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
pavage calcaire
PN-043356-0218 DSCN8628 DVD 22 rue des Forges 9 US Vue de détail des vestiges du ouest jpg 1 Y. Virlogeux 9/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
pavage calcaire
PN-043356-0219 DSCN8642 DVD 22 rue des Forges Ambiance Creusement de la tranchée ouest jpg 1 S. Forel 9/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0220 DSCN8650 DVD 22b rue des Forges 9 US Vestiges de l'US9 sur le flanc nord nord jpg 1 S. Forel 9/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
de la tranchée
PN-043356-0221 DSCN8660 DVD 22b rue des Forges Ambiance Vue générale de la rue et de la ouest jpg 1 Y. Virlogeux 9/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
tranchée
PN-043356-0222 DSCN8666 DVD 22b rue des Forges Ambiance Mise en place d'un blindage sud-ouest jpg 1 S. Forel 10/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0223 DSCN8673 DVD Rue des Forges Ambiance Vue générale de la rue ouest jpg 1 S. Forel 10/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0224 DSCN8692 DVD 22b rue des Forges 1, 55 US Vue générale du log 8 sud jpg 1 S. Forel 10/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0225 DSCN8694 DVD 22b rue des Forges 1, 55 US Vue de détail du log 8 sud jpg 1 S. Forel 10/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0226 DSCN8699 DVD 22b rue des Forges 1, 55 US Vue générale du log 8 sud jpg 1 S. Forel 10/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0229 DSCN8820 DVD Rue des Forges Ambiance Creusement d'une tranchée de bran- sud jpg 1 S. Forel 12/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
chement à l'aide de l'excavatrice
PN-043356-0230 DSCN8296 DVD Impasse de Braisne 36 Ambiance Sépulture SP36 en cours de fouille nord jpg 1 S. Forel 5/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0231 DSCN8299 DVD Impasse de Braisne 43 US Aperçu de la stratigraphie du cime- nord jpg 1 Y. Virlogeux 5/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
tière Notre-Dame
PN-043356-0232 DSCN8303 DVD Impasse de Braisne Ambiance Vue générale du fond de l'impasse nord jpg 1 A. Latron 5/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0233 DSCN8306 DVD Impasse de Braisne 36 Sépulture Vue zénithale de la sépulture SP36 sud jpg 1 A. Latron 5/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0234 DSCN8307 DVD Impasse de Braisne 36 Sépulture Vue zénithale de la sépulture SP36 ouest jpg 1 A. Latron 5/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0235 DSCN8308 DVD Impasse de Braisne 36 Sépulture Vue de détail de la sépulture SP36 sud jpg 1 A. Latron 5/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0236 DSCN8310 DVD Impasse de Braisne 32, 33 Sépulture Vue générale des sépultures SP32 sud jpg 1 S. Forel 5/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
& SP33
PN-043356-0237 DSCN8313 DVD Impasse de Braisne 43 US Vue générale de la stratigraphie du nord jpg 1 Y. Virlogeux 5/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
cimetière Notre-Dame
PN-043356-0238 DSCN8314 DVD Impasse de Braisne 43 US Vue générale de la stratigraphie du nord jpg 1 Y. Virlogeux 5/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
pièces /
page
PN-043356-0239 DSCN8315 DVD Impasse de Braisne 36 Sépulture Vue zénithale de la sépulture SP36 sud jpg 1 A. Latron 5/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0240 DSCN8316 DVD Impasse de Braisne 36 Sépulture Dégagement du bras droit de SP36 sud jpg 1 A. Latron 5/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0241 DSCN8324 DVD Impasse de Braisne 37 Sépulture Apparition de la sépulture SP37 (?) est jpg 1 A. Latron 5/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0242 DSCN8326 DVD Impasse de Braisne Sépulture Apparition de phalanges sud-est jpg 1 A. Latron 5/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0243 DSCN8329 DVD Impasse de Braisne 39 Sépulture Vue zénithale du fond de tranchée est jpg 1 A. Latron 5/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0244 DSCN8330 DVD Impasse de Braisne 39 Sépulture Apparition de la sépulture SP39 est jpg 1 A. Latron 5/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0245 DSCN8331 DVD Impasse de Braisne 39 Sépulture Vue de détail de la sépulture SP39 est jpg 1 A. Latron 5/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0246 DSCN8332 DVD Impasse de Braisne Sépulture Sépulture (?) jpg 1 A. Latron 5/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0247 DSCN8333 DVD Impasse de Braisne Sépulture Sépulture (?) est jpg 1 A. Latron 5/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0248 DSCN8334 DVD Impasse de Braisne Sépulture Vue générale de la tranchée en nord jpg 1 A. Latron 5/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
cours de creusement
PN-043356-0249 DSCN8336 DVD Impasse de Braisne 39 Sépulture Vue zénithale de la sépulture SP39 sud jpg 1 S. Forel 5/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0250 DSCN8337 DVD Impasse de Braisne 39 Sépulture Vue de détail de la sépulture SP39 sud jpg 1 S. Forel 5/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0255 DSCN8348 DVD Impasse de Braisne 40 Sépulture Localisation de la sépulture SP40 sud jpg 1 S. Forel 5/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0256 DSCN8349 DVD Impasse de Braisne 37 Sépulture Vue générale de la sépulture SP37 sud jpg 1 S. Forel 5/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0257 DSCN8351 DVD Impasse de Braisne 37 Sépulture Vue générale de la sépulture SP37 ouest jpg 1 S. Forel 5/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0258 DSCN8353 DVD Impasse de Braisne 37 Sépulture Vue générale de la sépulture SP37 sud jpg 1 S. Forel 5/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0259 DSCN8354 DVD Impasse de Braisne 37 Sépulture Vue générale de la sépulture SP37 ouest jpg 1 S. Forel 5/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0260 DSCN8356 DVD Impasse de Braisne 40, 41, 42 Ambiance Vue générale de la tranchée et des nord jpg 1 S. Forel 5/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
sépultures SP40, SP41 et SP42
PN-043356-0261 DSCN8358 DVD Impasse de Braisne 40, 41, 42 Sépulture Vue générale des sépultures SP40, ouest jpg 1 S. Forel 5/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
SP41 et SP42
SP41 et SP42
SP41 et SP42
PN-043356-0264 DSCN8361 DVD Impasse de Braisne 42 Sépulture Vue de détail de la sépulture SP42 ouest jpg 1 S. Forel 5/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0267 DSCN8364 DVD Impasse de Braisne 40, 41, 42 Sépulture Vue générale de la tranchée et des nord jpg 1 S. Forel 5/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
sépultures SP40, SP41 et SP42
PN-043356-0268 DSCN8365 DVD Impasse de Braisne 40, 41, 42 Sépulture Vue générale des sépultures SP40, nord jpg 1 S. Forel 5/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
SP41 et SP42
357
pièces /
page
PN-043356-0269 DSCN8366 DVD Impasse de Braisne 40, 41, 42 Sépulture Vue zénithale des sépultures SP40, nord jpg 1 S. Forel 5/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
SP41 et SP42
PN-043356-0270 DSCN8367 DVD Impasse de Braisne US Eventuelle (?) limite sud du cimetière est jpg 1 S. Forel 6/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0271 DSCN8368 DVD Impasse de Braisne US Eventuelle (?) limite sud du cimetière est jpg 1 S. Forel 6/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
358 Campagne 2018-2019
PN-043356-0272 DSCN8371 DVD Impasse de Braisne Ambiance Vue générale de l'extrémité sud de sud jpg 1 S. Forel 6/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
la tranchée, en cours
PN-043356-0273 DSCN8375 DVD Impasse de Braisne US Aperçu stratigraphique de l'éven- est jpg 1 S. Forel 6/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
tuelle (?) limite sud du cimetière
PN-043356-0274 DSCN8376 DVD Impasse de Braisne US Aperçu stratigraphique de l'éven- sud-est jpg 1 S. Forel 6/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0275 DSCN8377 DVD Impasse de Braisne US Aperçu stratigraphique de l'éven- nord-est jpg 1 S. Forel 6/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0276 DSCN8381 DVD Impasse de Braisne Ambiance Vue générale de la tranchée nord jpg 1 S. Forel 6/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0277 DSCN8382 DVD Impasse de Braisne 43 US Aperçu de l'US43 nord-est jpg 1 S. Forel 6/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0278 DSCN8383 DVD Impasse de Braisne 43 US Vue de l'US43 et de son interrup- est jpg 1 S. Forel 6/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
tion 1/7
PN-043356-0279 DSCN8391 DVD Impasse de Braisne Ambiance Vue générale de l'impasse et de la nord jpg 1 S. Forel 6/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
tranchée principale
PN-043356-0280 DSCN8392 DVD Impasse de Braisne 44, 45, US Vue générale du log 7 ouest jpg 1 S. Forel 6/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
46, 47
PN-043356-0281 DSCN8394 DVD Impasse de Braisne Ambiance Vue générale de l'extrémité sud de sud jpg 1 A. Latron 6/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
la tranchée, en cours
PN-043356-0282 DSCN8396 DVD Impasse de Braisne 44, 45, US Environnement du log 7 sud-ouest jpg 1 A. Latron 6/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
46, 47
PN-043356-0283 DSCN8400 DVD Impasse de Braisne 48 US US 48, contre la probable fondation est jpg 1 A. Latron 6/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
de la maison voisine
PN-043356-0284 DSCN8403 DVD Impasse de Braisne 48 US Vue générale de la maçonnerie est jpg 1 A. Latron 6/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
mise au jour à l'angle sud-est de
l'impasse et de l'US48
PN-043356-0285 DSCN8404 DVD Impasse de Braisne 48 US Vue générale de l'impasse et de nord jpg 1 A. Latron 6/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
l'US48 au premier plan
PN-043356-0286 DSCN8408 DVD Impasse de Braisne Ambiance Prolongation de la tranchée en nord jpg 1 A. Latron 6/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
cours
PN-043356-0287 DSCN8411 DVD Impasse de Braisne 49 Maçonnerie Apparition de la maçonnerie MR49 ouest jpg 1 A. Latron 6/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0288 DSCN8412 DVD Impasse de Braisne 49 Maçonnerie Apparition de la maçonnerie MR49 sud-ouest jpg 1 A. Latron 6/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0289 DSCN8414 DVD Impasse de Braisne 49 Maçonnerie Apparition de la maçonnerie MR49 sud jpg 1 A. Latron 6/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0290 DSCN8418 DVD Impasse de Braisne Ambiance Vue générale de l'impasse et de la nord jpg 1 S. Forel 6/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
tranchée principale
PN-043356-0291 DSCN8423 DVD Impasse de Braisne 43 Ambiance Analyse de la stratigraphie du cime- nord-est jpg 1 S. Forel 6/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
tière Notre-Dame en cours
pièces /
page
PN-043356-0292 DSCN8424 DVD Impasse de Braisne 43 Ambiance Analyse de la stratigraphie du cime- nord jpg 1 S. Forel 6/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
tière Notre-Dame en cours
PN-043356-0293 DSCN8431 DVD Impasse de Braisne 43 US Vue générale de la stratigraphie du nord jpg 1 A. Latron 6/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0298 DSCN8440 DVD Impasse de Braisne 43 US Vue de détail de la stratigraphie du nord jpg 1 A. Latron 6/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0299 DSCN8444 DVD Impasse de Braisne Ambiance Fernando au téléphone sud jpg 1 S. Forel 6/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0300 DSCN8526 DVD Place Notre-Dame (11, rue des Ambiance Aspiratrice en action nord jpg 1 Y. Virlogeux 9/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
Forges)
PN-043356-0301 DSCN8530 DVD Place Notre-Dame Ambiance Les Suceuses de l'Est en action nord jpg 1 Y. Virlogeux 9/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0302 DSCN8535 DVD Place Notre-Dame (11, rue des 53 Maçonnerie Tronçon de parement de mur est jpg 1 Y. Virlogeux 9/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
Forges)
Forges)
Forges)
Forges)
PN-043356-0306 DSCN8540 DVD Place Notre-Dame (11, rue des 53 Maçonnerie Vue zénithale du tronçon de mur sud jpg 1 Y. Virlogeux 9/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
Forges)
Forges)
PN-043356-0308 DSCN8542 DVD Place Notre-Dame (11, rue des 53 Maçonnerie Tronçon de parement de mur sud-est jpg 1 Y. Virlogeux 9/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
Forges)
PN-043356-0309 DSCN8548 DVD Place Notre-Dame (11, rue des 53 Maçonnerie Tronçon de mur MR53 et d'un sud jpg 1 Y. Virlogeux 9/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
Forges) probable MR53b (A CHANGER)
PN-043356-0310 DSCN8552 DVD Place Notre-Dame (11, rue des 53 Maçonnerie Vue de détail des "maçonneries" sud-est jpg 1 Y. Virlogeux 9/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
Forges)
PN-043356-0311 DSCN8553 DVD Place Notre-Dame (11, rue des 53 Maçonnerie Vue de détail des "maçonneries" est jpg 1 Y. Virlogeux 9/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
Forges)
PN-043356-0312 DSCN8555 DVD Place Notre-Dame (11, rue des 53, 53b Maçonnerie Vue d'ensemble des maçonneries sud-est jpg 1 Y. Virlogeux 9/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
Forges)
PN-043356-0313 DSCN8556 DVD Place Notre-Dame (11, rue des 53, 53b Maçonnerie Vue d'ensemble des maçonneries sud-est jpg 1 Y. Virlogeux 9/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
Forges)
359
pièces /
page
PN-043356-0314 DSCN8674 DVD Place Notre-Dame Tourisme Façades ouest de la place sud-ouest jpg 1 S. Forel 10/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0315 DSCN8679 DVD Place Notre-Dame Tourisme Façades ouest de la place sud-ouest jpg 1 S. Forel 10/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0316 DSCN8710 DVD Place Notre-Dame Ambiance Poursuite de la tranchée à l'exca- ouest jpg 1 S. Forel 10/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
vatrice
360 Campagne 2018-2019
PN-043356-0317 DSCN8713 DVD Place Notre-Dame Ambiance Poursuite de la tranchée à l'exca- ouest jpg 1 S. Forel 10/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
vatrice
PN-043356-0318 DSCN8715 DVD Place Notre-Dame 56 Maçonnerie Apparition du seuil de l'escalier nord jpg 1 Y. Virlogeux 10/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR56
PN-043356-0319 DSCN8716 DVD Place Notre-Dame 56 Maçonnerie Vue générale du seuil de l'escalier nord jpg 1 Y. Virlogeux 10/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR56
PN-043356-0320 DSCN8717 DVD Place Notre-Dame 56 Maçonnerie Vue zénithale du seuil de l'escalier est jpg 1 Y. Virlogeux 10/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR56
PN-043356-0321 DSCN8718 DVD Place Notre-Dame 56 Maçonnerie Aperçu de la pierre de seuil de ouest jpg 1 Y. Virlogeux 10/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
l'escalier MR56
PN-043356-0322 DSCN8719 DVD Place Notre-Dame 56 Maçonnerie Aperçu de la pierre de seuil de sud-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 10/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
l'escalier MR56
PN-043356-0323 DSCN8721 DVD Place Notre-Dame 56 Maçonnerie Aperçu de la pierre de seuil de ouest jpg 1 Y. Virlogeux 10/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
l'escalier MR56
PN-043356-0324 DSCN8722 DVD Place Notre-Dame 56 Maçonnerie Vue de détail de l'un des trous de ouest jpg 1 Y. Virlogeux 10/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
scellement
PN-043356-0325 DSCN8723 DVD Place Notre-Dame 56 Maçonnerie Vue de détail du second trou de ouest jpg 1 Y. Virlogeux 10/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
scellement
PN-043356-0326 DSCN8725 DVD Place Notre-Dame 56 Maçonnerie Vue générale de l'escalier MR56 est jpg 1 Y. Virlogeux 10/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0329 DSCN8730 DVD Place Notre-Dame 56 Maçonnerie Vue zénithale de l'escalier MR56 sud jpg 1 Y. Virlogeux 10/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0330 DSCN8731 DVD Place Notre-Dame 56 Maçonnerie Vue zénithale de l'escalier MR56 sud jpg 1 Y. Virlogeux 10/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0331 DSCN8733 DVD Place Notre-Dame, rue des 56 Maçonnerie Vue générale de la tranchée et de est jpg 1 S. Forel 10/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
Forges l'escalier MR56
PN-043356-0332 DSCN8735 DVD Place Notre-Dame 56 Maçonnerie Vue générale de l'escalier MR56 est jpg 1 S. Forel 10/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0334 DSCN8746 DVD Place Notre-Dame 56, 57 Maçonnerie Vue de détail du mur MR57 associé sud-est jpg 1 S. Forel 10/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
à l'escalier MR56
PN-043356-0335 DSCN8747 DVD Place Notre-Dame 56, 57 Maçonnerie Vue de détail du mur MR57 associé sud jpg 1 S. Forel 10/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
à l'escalier MR56
PN-043356-0337 DSCN8753 DVD Place Notre-Dame 58 Maçonnerie Aperçu des gravas de démolition sud jpg 1 S. Forel 10/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
(US58) associés à l'escalier MR56
PN-043356-0338 DSCN8754 DVD Place Notre-Dame 56, 57, 58 Maçonnerie Aperçu des gravas de démolition est jpg 1 S. Forel 10/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
(US58) associés à l'escalier MR56
pièces /
page
PN-043356-0339 DSCN8756 DVD Place Notre-Dame 56, 58 Maçonnerie Vue de détail du remplissage US58 nord-est jpg 1 S. Forel 10/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0340 DSCN8758 DVD Place Notre-Dame 56 Maçonnerie Repérage de l'escalier MR56 sud jpg 1 S. Forel 10/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0341 DSCN8762 DVD Place Notre-Dame 58 Maçonnerie Bloc taillé associé à l'US58 jpg 1 S. Forel 10/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0344 DSCN8769 DVD Place Notre-Dame Tourisme Aperçu de la façade de Notre-Dame nord jpg 1 S. Forel 10/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
de profil
PN-043356-0345 DSCN8773 DVD Place Notre-Dame 59 Maçonnerie Aperçu du mur MR59 sur le flanc sud jpg 1 Y. Virlogeux 11/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
sud de la tranchée
PN-043356-0346 DSCN8774 DVD Place Notre-Dame 59, 60 Maçonnerie Vue "zénithale" du mur MR59 sud jpg 1 Y. Virlogeux 11/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0349 DSCN8777 DVD Place Notre-Dame 59 Maçonnerie Vue générale du mur MR59 sud-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 11/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0350 DSCN8778 DVD Place Notre-Dame 59, 60 Maçonnerie Aperçu de la moitié nord du mur nord jpg 1 Y. Virlogeux 11/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR59 et de l'arase de MR60
PN-043356-0351 DSCN8779 DVD Place Notre-Dame 59 Maçonnerie Vue de détail du profil du mur MR59 sud jpg 1 Y. Virlogeux 11/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0352 DSCN8780 DVD Place Notre-Dame 59 Maçonnerie Vue de détail du profil du mur MR59 sud-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 11/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0353 DSCN8781 DVD Place Notre-Dame 59 Maçonnerie Vue du niveau d'arase du mur MR59 sud jpg 1 Y. Virlogeux 11/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0354 DSCN8782 DVD Place Notre-Dame 59 Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie sud jpg 1 Y. Virlogeux 11/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
de MR59
de MR59
de MR59
PN-043356-0357 DSCN8785 DVD Place Notre-Dame 59 Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie nord jpg 1 Y. Virlogeux 11/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
de MR59
PN-043356-0358 DSCN8786 DVD Place Notre-Dame 59 Maçonnerie Vue zénithale de la partie nord du nord jpg 1 Y. Virlogeux 11/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
mur MR59
PN-043356-0359 DSCN8787 DVD Place Notre-Dame 59 Maçonnerie Vue zénithale du mur MR59 sud jpg 1 Y. Virlogeux 11/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0360 DSCN8788 DVD Place Notre-Dame 59, 60 Maçonnerie Vue de détail de la jonction entre nord jpg 1 Y. Virlogeux 11/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR59 et MR60
PN-043356-0361 DSCN8789 DVD Place Notre-Dame 59, 60 Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie nord jpg 1 Y. Virlogeux 11/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR60
PN-043356-0362 DSCN8790 DVD Place Notre-Dame 59, 60 Maçonnerie Vue de détail du flanc ouest du mur nord jpg 1 Y. Virlogeux 11/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR59 dans la berme nord
PN-043356-0363 DSCN8791 DVD Place Notre-Dame 59 Maçonnerie Vue générale du mur MR59 sud jpg 1 Y. Virlogeux 11/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0364 DSCN8792 DVD Place Notre-Dame 59 Maçonnerie Vue générale du mur MR59 sud-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 11/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0365 DSCN8793 DVD Place Notre-Dame 59 Maçonnerie Aperçu de l'enduit recouvrant la sud-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 11/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
face est du mur MR59
361
pièces /
page
PN-043356-0366 DSCN8794 DVD Place Notre-Dame 59 Maçonnerie Aperçu de l'enduit recouvrant la sud-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 11/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
face est du mur MR59
PN-043356-0367 DSCN8796 DVD Place Notre-Dame 59, 60 Maçonnerie Vue de l'élargissement du mur nord jpg 1 Y. Virlogeux 11/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR59
362 Campagne 2018-2019
PN-043356-0368 DSCN8799 DVD Place Notre-Dame 59, 60 Maçonnerie Vue générale du mur MR59 est jpg 1 Y. Virlogeux 11/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0369 DSCN8802 DVD Place Notre-Dame 59, 60 Maçonnerie Vue zénithale du mur MR59 sud jpg 1 Y. Virlogeux 11/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0370 DSCN8804 DVD Place Notre-Dame 59 Maçonnerie Vue de détail de l'enduit recouvrant sud jpg 1 Y. Virlogeux 11/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
la face est du mur MR59
PN-043356-0371 DSCN8805 DVD Place Notre-Dame 59 Maçonnerie Vue de détail de l'enduit recouvrant sud-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 11/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
la face est du mur MR59
PN-043356-0372 DSCN8856 DVD Place Notre-Dame 61 Maçonnerie Vue générale des vestiges de la ouest jpg 1 Y. Virlogeux 12/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
voûte MR61
PN-043356-0373 DSCN8857 DVD Place Notre-Dame 61 Maçonnerie Vue de détail des vestiges de la ouest jpg 1 Y. Virlogeux 12/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
voûte MR61
PN-043356-0374 DSCN8858 DVD Place Notre-Dame 61 Maçonnerie Vue zénithale des vestiges de la est jpg 1 Y. Virlogeux 12/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
voûte MR61
PN-043356-0375 DSCN8859 DVD Place Notre-Dame 61 Maçonnerie Vue générale des vestiges de la sud-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 12/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
voûte MR61
PN-043356-0376 DSCN8860 DVD Place Notre-Dame 61 Maçonnerie Vue zénithale des vestiges de la est jpg 1 Y. Virlogeux 12/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
voûte MR61
voûte MR61
voûte MR61
PN-043356-0379 DSCN8863 DVD Place Notre-Dame 61 Maçonnerie Vue de détail des vestiges de la ouest jpg 1 Y. Virlogeux 12/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
voûte MR61
PN-043356-0380 DSCN8864 DVD Place Notre-Dame 61 Maçonnerie Vue de détail des vestiges de la nord-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 12/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
voûte MR61
voûte MR61
voûte MR61
PN-043356-0383 DSCN8867 DVD Place Notre-Dame 61 Maçonnerie Vue générale des vestiges de la nord jpg 1 Y. Virlogeux 12/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
voûte MR61
PN-043356-0384 DSCN8869 DVD Place Notre-Dame 61 Maçonnerie Aperçu du remblai surmontant la sud-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 12/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
voûte MR61
PN-043356-0385 DSCN8870 DVD Place Notre-Dame 61 Maçonnerie Vue générale des vestiges de la nord-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 12/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
voûte MR61
PN-043356-0386 DSCN8872 DVD Place Notre-Dame 61 Maçonnerie Vue générale des vestiges de la nord-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 12/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
voûte MR61
PN-043356-0387 DSCN8874 DVD Place Notre-Dame 61 Maçonnerie Vue générale des vestiges de la ouest jpg 1 Y. Virlogeux 12/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
voûte MR61
pièces /
page
PN-043356-0388 DSCN8876 DVD Place Notre-Dame 61 Maçonnerie Environnement des vestiges de la ouest jpg 1 Y. Virlogeux 12/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
voûte MR61
PN-043356-0389 DSCN8890 DVD Place Notre-Dame Ambiance Vue générale du chantier nord jpg 1 Y. Virlogeux 12/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0390 DSCN8891 DVD Place Notre-Dame Ambiance Vue générale du chantier nord jpg 1 Y. Virlogeux 12/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0391 DSCN8892 DVD Place Notre-Dame Ambiance Vue générale du chantier nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 12/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0392 DSCN8893 DVD Place Notre-Dame Ambiance Vue générale du chantier est jpg 1 Y. Virlogeux 12/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0393 DSCN8897 DVD Place Notre-Dame Tourisme Tour de la terrasse sud-est jpg 1 Y. Virlogeux 12/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0394 DSCN8911 DVD Place Notre-Dame 59 Maçonnerie Aperçu du prolongement du mur nord jpg 1 Y. Virlogeux 13/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR59 dans une tranchée voisine
PN-043356-0395 DSCN8913 DVD Place Notre-Dame 59 Maçonnerie Vue de détail du prolongement du nord-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 13/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
mur MR59
PN-043356-0396 DSCN8914 DVD Place Notre-Dame 59 Maçonnerie Vue de détail du prolongement du nord jpg 1 Y. Virlogeux 13/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
mur MR59
PN-043356-0397 DSCN8916 DVD Place Notre-Dame 59 Maçonnerie Vue de détail du prolongement du sud jpg 1 Y. Virlogeux 13/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
mur MR59
PN-043356-0398 DSCN8918 DVD Place Notre-Dame 59 Maçonnerie Vue de détail du prolongement du sud jpg 1 Y. Virlogeux 13/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
mur MR59
PN-043356-0399 DSCN8934 DVD Place Notre-Dame Maçonnerie Vue de détail de la fondation de la sud-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 13/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
façade nord du palais des Etats et
du probable rehaussement "tardif"
du niveau de circulation
PN-043356-0401 DSCN8937 DVD Place Notre-Dame Maçonnerie Vue de détail de la fondation de la sud jpg 1 Y. Virlogeux 13/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0404 DSCN8940 DVD Place Notre-Dame Maçonnerie Aperçu de la fondation de la façade ouest jpg 1 Y. Virlogeux 13/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
nord du palais des Etats et du
probable rehaussement "tardif" du
PN-043356-0405 DSCN8942 DVD Place Notre-Dame Maçonnerie Aperçu de la fondation de la façade ouest jpg 1 Y. Virlogeux 13/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
nord du palais des Etats et du
probable rehaussement "tardif" du
363
pièces /
page
364 Campagne 2018-2019

PN-043356-0409 DSCN8950 DVD Place Notre-Dame Maçonnerie Pierre taillée en remploi dans la sud-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 13/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
fondation…
PN-043356-0410 DSCN8951 DVD Place Notre-Dame Maçonnerie Pierre fine en remploi dans la sud-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 13/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
fondation…
PN-043356-0411 DSCN8959 DVD Place Notre-Dame 63 Maçonnerie Aperçu du mur MR63 ouest jpg 1 S. Forel 13/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0412 DSCN8961 DVD Place Notre-Dame 63 Maçonnerie Vue de détail du mur MR63 ouest jpg 1 Y. Virlogeux 13/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0413 DSCN8962 DVD Place Notre-Dame 63 Maçonnerie Vue générale du mur MR63 ouest jpg 1 Y. Virlogeux 13/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0415 DSCN8970 DVD Place Notre-Dame 63 Maçonnerie Tranchée et enregistrement en sud-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 13/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
cours
PN-043356-0417 DSCN8972 DVD Place Notre-Dame 63 Maçonnerie Vue de détail du mur MR63 nord-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 13/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0418 DSCN8973 DVD Place Notre-Dame 63 Maçonnerie Vue de détail du mur MR63 ouest jpg 1 Y. Virlogeux 13/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0420 DSCN8997 DVD 1-3, place Notre-Dame 64 Maçonnerie Apparition de l'arc d'une embrasure nord jpg 1 Y. Virlogeux 16/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
de porte MR64
PN-043356-0421 DSCN9001 DVD 1-3, place Notre-Dame 64, 65 Maçonnerie Vue générale de l'arc MR64 et du nord-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 16/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
mur MR65
PN-043356-0422 DSCN9002 DVD 1-3, place Notre-Dame 64, 65 Maçonnerie Vue générale de l'arc MR64 nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 16/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0423 DSCN9003 DVD 1-3, place Notre-Dame 64 Maçonnerie Vue de détail du parement de nord jpg 1 Y. Virlogeux 16/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
l'arc MR64
PN-043356-0424 DSCN9004 DVD 1-3, place Notre-Dame 64 Maçonnerie Vue de détail du parement de nord jpg 1 Y. Virlogeux 16/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
l'arc MR64
PN-043356-0425 DSCN9005 DVD 1-3, place Notre-Dame 64 Maçonnerie Vue de détail du parement de nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 16/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
l'arc MR64
PN-043356-0426 DSCN9006 DVD 1-3, place Notre-Dame 64 Maçonnerie Vue de détail du parement de nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 16/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
l'arc MR64
PN-043356-0427 DSCN9008 DVD 1-3, place Notre-Dame 64, 65 Maçonnerie Vue de détail de l'arc MR64 et du nord-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 16/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
mur MR65
pièces /
page
PN-043356-0428 DSCN9009 DVD 1-3, place Notre-Dame 64, 65 Maçonnerie Vue de détail de l'arc MR64 et du ouest jpg 1 Y. Virlogeux 16/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
mur MR65
PN-043356-0429 DSCN9010 DVD 1-3, place Notre-Dame 64, 65 Maçonnerie Vue de détail de l'arc MR64 et du nord-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 16/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
mur MR65
PN-043356-0430 DSCN9012 DVD 1-3, place Notre-Dame 64, 65 Maçonnerie Vue de détail du parement est du ouest jpg 1 Y. Virlogeux 16/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
mur MR65
PN-043356-0431 DSCN9013 DVD 1-3, place Notre-Dame 64, 65 Maçonnerie Vue de détail de l'arc MR64 et du nord jpg 1 Y. Virlogeux 16/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
mur MR65
PN-043356-0432 DSCN9024 DVD 1-3, place Notre-Dame 64 Maçonnerie Localisation de l'arc MR64 nord jpg 1 Y. Virlogeux 16/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0433 DSCN9027 DVD 3, place Notre-Dame 65 Maçonnerie Localisation du mur MR66 nord jpg 1 Y. Virlogeux 17/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0434 DSCN9029 DVD 3, place Notre-Dame 65 Maçonnerie Aperçu général du mur MR66 nord jpg 1 Y. Virlogeux 17/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0435 DSCN9030 DVD 3, place Notre-Dame 65 Maçonnerie Aperçu général du mur MR66 ouest jpg 1 Y. Virlogeux 17/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0436 DSCN9031 DVD 3, place Notre-Dame 65 Maçonnerie Aperçu général du mur MR66 ouest jpg 1 Y. Virlogeux 17/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0437 DSCN9032 DVD 3, place Notre-Dame 65 Maçonnerie Vue zénithale du mur MR66 ouest jpg 1 Y. Virlogeux 17/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0438 DSCN9033 DVD 3, place Notre-Dame 65 Maçonnerie Vue de détail du mur MR66 nord-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 17/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0439 DSCN9034 DVD 3, place Notre-Dame 65 Maçonnerie Localisation du mur MR66 sud jpg 1 Y. Virlogeux 17/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0440 DSCN9035 DVD 3, place Notre-Dame 65 Maçonnerie Vue de détail du mur MR66 sud jpg 1 Y. Virlogeux 17/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0441 DSCN9039 DVD 3, place Notre-Dame 65 Maçonnerie Vue de détail du mur MR66 sud-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 17/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0442 DSCN9047 DVD 3, place Notre-Dame 65 Maçonnerie Vue zénithale de détail du mur est jpg 1 Y. Virlogeux 17/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR66
PN-043356-0443 DSCN9055 DVD Angle rue Verrerie / rue de la 9 US Vue générale du pavage dégagé est jpg 1 Y. Virlogeux 30/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
Chouette
PN-043356-0444 DSCN9056 DVD Angle rue Verrerie / rue de la 9 US Vue générale du pavage dégagé est jpg 1 Y. Virlogeux 30/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
Chouette
PN-043356-0445 DSCN9058 DVD Angle rue Verrerie / rue de la 9 US Vue de détail du pavage dégagé est jpg 1 Y. Virlogeux 30/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
Chouette
PN-043356-0446 DSCN9060 DVD Angle rue Verrerie / rue de la 9 US Vue générale de la tranchée peu sud-est jpg 1 Y. Virlogeux 30/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
Chouette profonde en cours et du pavage
PN-043356-0447 DSCN9063 DVD Angle rue Verrerie / rue de la 9 US Vue de détail du pavage et de son ouest jpg 1 Y. Virlogeux 30/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
Chouette pendage
Chouette pendage
PN-043356-0449 DSCN9066 DVD Angle rue Verrerie / rue de la 9 US Vue générale du pavage dégagé ouest jpg 1 Y. Virlogeux 30/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
Chouette
Chouette pendage
Chouette pendage
Chouette pendage
365
pièces /
page
PN-043356-0453 DSCN9075 DVD 3, rue Jeannin 67, 68, 69, US Vue générale du log 11 nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 30/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
70, 71, 72,
73, 74, 75
PN-043356-0454 DSCN9077 DVD 3, rue Jeannin 67, 68, 69, US Vue générale du log 11 nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 30/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
70, 71, 72,
366 Campagne 2018-2019
73, 74, 75
PN-043356-0455 DSCN9083 DVD 3, rue Jeannin Ambiance Aperçu de la stratigraphie sud nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 30/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
(log 11)
PN-043356-0456 DSCN9085 DVD 3, rue Jeannin 67, 68, 69, US Vue générale du log 11 nord-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 30/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
70, 71, 72,
73, 74, 75
PN-043356-0457 DSCN9089 DVD 3, rue Jeannin 71 Objet Bloc antique issu de l'US71 (log11) jpg 1 A. Couilloud 30/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
pièces /
page
PN-043356-0489 DSCN9143 DVD 1, rue Jeannin 76, 77, 78, US Vue générale du log 12 nord jpg 1 A. Couilloud 31/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
79, 80, 81
79, 80, 81
79, 80, 81
79, 80, 81
79, 80, 81
79, 80, 81
79, 80, 81
PN-043356-0496 DSCN9159 DVD 1, rue Jeannin 76, 77, 78, US Vue générale du log 12 et de la nord-est jpg 1 A. Couilloud 31/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
79, 80, 81 tranchée
PN-043356-0497 DSCN9160 DVD 1, rue Jeannin 76, 77, 78, US Vue générale du log 12 et de la nord-est jpg 1 A. Couilloud 31/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
79, 80, 81 tranchée
PN-043356-0498 DSCN9162 DVD 1, rue Jeannin 79, 80, 81, US Partie orientale du log 13 nord jpg 1 A. Couilloud 31/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
82, 83,
84, 85
PN-043356-0499 DSCN9163 DVD 1, rue Jeannin 79, 80, 81, US Partie orientale du log 13 nord jpg 1 A. Couilloud 31/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
82, 83,
84, 85
PN-043356-0500 DSCN9164 DVD 1, rue Jeannin US Localisation du log 13 nord-est jpg 1 A. Couilloud 31/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0501 DSCN9165 DVD 1, rue Jeannin US Localisation du log 13 ouest jpg 1 A. Couilloud 31/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0502 DSCN9167 DVD 1, rue Jeannin 76, 77, 78, US Extrémité ouest du log 12 ouest jpg 1 A. Couilloud 31/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
79, 80, 81
PN-043356-0503 DSCN9168 DVD 1, rue Jeannin 76, 77, 78, US Extrémité ouest du log 12 nord-ouest jpg 1 A. Couilloud 31/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
79, 80, 81
PN-043356-0504 DSCN9169 DVD 1, rue Jeannin US Aperçu général des logs 12 & 13 est jpg 1 A. Couilloud 31/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0505 DSCN9170 DVD 1, rue Jeannin 76, 77, 78, US Vue de détail du log 12 nord-est jpg 1 A. Couilloud 31/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
79, 80, 81
PN-043356-0506 DSCN9171 DVD 1, rue Jeannin 76, 77, 78, US Vue de détail du log 12 nord-est jpg 1 A. Couilloud 31/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
79, 80, 81
367
pièces /
page
PN-043356-0507 DSCN9172 DVD 1, rue Jeannin 76, 77, 78, US Vue de détail du log 12 est jpg 1 A. Couilloud 31/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
79, 80, 81
PN-043356-0508 DSCN9173 DVD 1, rue Jeannin 79, 80, 81, US Vue de détail du log 13 nord-ouest jpg 1 A. Couilloud 31/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
82, 83,
84, 85
368 Campagne 2018-2019
PN-043356-0509 DSCN9176 DVD 1, rue Jeannin 82 Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie nord-est jpg 1 A. Couilloud 31/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR82
PN-043356-0510 DSCN9177 DVD 1, rue Jeannin 81, 82, 84 Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie nord-est jpg 1 A. Couilloud 31/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR82 et des US81 & 84
82, 83,
84, 85
82, 83,
84, 85
82, 83,
84, 85
82, 83,
84, 85
82, 83,
84, 85
PN-043356-0516 DSCN9187 DVD 1, rue Jeannin 82 Maçonnerie Vue "zénithale" de la maçonnerie nord jpg 1 A. Couilloud 31/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR82
PN-043356-0517 DSCN9189 DVD 1, rue Jeannin 82 Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie nord jpg 1 A. Couilloud 31/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR82
MR82
PN-043356-0519 DSCN9191 DVD 1, rue Jeannin 79, 80, 81, US Continuité des logs 12 & 13 nord-est jpg 1 A. Couilloud 31/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
84, 85
82, 83,
84, 85
82, 83,
84, 85
PN-043356-0522 DSCN9195 DVD 1, rue Jeannin 79, 80, 81, US Continuité des logs 12 & 13 nord-ouest jpg 1 A. Couilloud 31/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
82, 83,
84, 85
PN-043356-0523 DSCN9196 DVD 1, rue Jeannin 79, 80, 81, US Vue de détail des US 79, 80, 81, nord jpg 1 A. Couilloud 31/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
84, 85 84, & 85
pièces /
page
82, 84, 85 84, & 85 en liason avec la maçon-
nerie MR82
82, 84, 85 84, & 85 en liason avec la maçon-
nerie MR82
MR82
MR82
MR82
PN-043356-0529 DSCN9202 DVD 1, rue Jeannin 82 Maçonnerie Vue générale de la maçonnerie nord jpg 1 A. Couilloud 31/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR82
PN-043356-0530 DSCN9205 DVD Porche du 1, rue Jeannin 71 US Vue zénithale de la démolition est jpg 1 Y. Virlogeux 31/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
antique en fond de tranchée (log
14 - US71)
PN-043356-0531 DSCN9206 DVD Porche du 1, rue Jeannin 71 US Vue générale de la démolition nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 31/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
14 - US71)
PN-043356-0532 DSCN9207 DVD Porche du 1, rue Jeannin 71 US Vue de détail de la démolition nord jpg 1 Y. Virlogeux 31/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
14 - US71)
PN-043356-0533 DSCN9208 DVD Porche du 1, rue Jeannin 71 US Vue de détail de la démolition nord jpg 1 Y. Virlogeux 31/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
14 - US71)
PN-043356-0534 DSCN9209 DVD Porche du 1, rue Jeannin 86, 87, US Vue générale du log 14 nord jpg 1 A. Couilloud 31/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
70, 71
70, 71
70, 71
70, 71
70, 71
70, 71
70, 71
PN-043356-0541 DSCN9229 DVD Porche du 1, rue Jeannin 71 Objet Bloc d'architecture : base de jpg 1 Y. Virlogeux 1/8/18 N-043356-0001 Pochette A3
colonne (Log 14 - US71)
369
pièces /
page
370 Campagne 2018-2019
PN-043356-0551 DSCN9243 DVD 3, rue Jeannin 70, 88, 89, US Vue générale du log 15 sud jpg 1 Y. Virlogeux 1/8/18 N-043356-0001 Pochette A3
90, 91
90, 91
90, 91
90, 91
90, 91
90, 91
PN-043356-0557 DSCN9253 DVD 3, rue Jeannin 70, 88, 89, US Vue de détail du log 15 sud jpg 1 Y. Virlogeux 1/8/18 N-043356-0001 Pochette A3
90, 91
90, 91
90, 91
PN-043356-0560 DSCN9259 DVD 5, rue Jeannin 70, 90, US Vue générale du log 16 nord jpg 1 A. Couilloud 1/8/18 N-043356-0001 Pochette A3
91, 92
PN-043356-0561 DSCN9260 DVD 5, rue Jeannin 92 US Log 16 : vue du fond de tranchée nord jpg 1 A. Couilloud 1/8/18 N-043356-0001 Pochette A3
91, 92
91, 92
91, 92
pièces /
page
PN-043356-0565 DSCN9268 DVD 5, rue Jeannin 92 US Log 16 : vue zénithale du niveau de nord jpg 1 A. Couilloud 1/8/18 N-043356-0001 Pochette A3
démolition antique (US92)
PN-043356-0566 DSCN9270 DVD 5, rue Jeannin 92 US Log 16 : vue zénithale du niveau de nord jpg 1 A. Couilloud 1/8/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0567 DSCN9272 DVD 5, rue Jeannin 92 US Log 16 : vue de détail du niveau de est jpg 1 A. Couilloud 1/8/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0568 DSCN9273 DVD 5, rue Jeannin 92 US Log 16 : vue de détail du niveau de est jpg 1 A. Couilloud 1/8/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0569 DSCN9274 DVD 5, rue Jeannin 70 US Log 16 : vue de détail de la partie nord-est jpg 1 A. Couilloud 1/8/18 N-043356-0001 Pochette A3
basse de la tranchée
PN-043356-0570 DSCN9277 DVD 5, rue Jeannin 70, 92 US Log 16 : vue de détail de la partie nord-est jpg 1 A. Couilloud 1/8/18 N-043356-0001 Pochette A3
basse de la tranchée
PN-043356-0571 DSCN9280 DVD 5, rue Jeannin 70, 90, US Log 16 : vue de détail de la partie nord-est jpg 1 A. Couilloud 1/8/18 N-043356-0001 Pochette A3
91, 92 basse de la tranchée
91, 92
PN-043356-0573 DSCN9286 DVD 1, rue Jeannin 9 US Vue "zénithale" d'une portion du ouest jpg 1 Y. Virlogeux 2/8/18 N-043356-0001 Pochette A3
pavage ancien
PN-043356-0574 DSCN9288 DVD 1, rue Jeannin 9 US Vue "zénithale" d'une portion du est jpg 1 Y. Virlogeux 2/8/18 N-043356-0001 Pochette A3
pavage ancien
PN-043356-0575 DSCN9289 DVD 1, rue Jeannin 9 US Vue de détail de quelques pierres est jpg 1 Y. Virlogeux 2/8/18 N-043356-0001 Pochette A3
du pavage ancien
PN-043356-0576 DSCN9291 DVD 1, rue Jeannin 9 US Vue "zénithale" d'une portion du ouest jpg 1 Y. Virlogeux 2/8/18 N-043356-0001 Pochette A3
pavage ancien
PN-043356-0577 DSCN9296 DVD 1, rue Jeannin 9 US Vue très partielle du caniveau de est jpg 1 Y. Virlogeux 2/8/18 N-043356-0001 Pochette A3
milieu de rue
PN-043356-0578 DSCN9297 DVD 1, rue Jeannin 9 US Vue très partielle du caniveau de sud-est jpg 1 Y. Virlogeux 2/8/18 N-043356-0001 Pochette A3
milieu de rue
PN-043356-0579 DSCN9299 DVD 1, rue Jeannin 9 US Vue très partielle du caniveau de sud-est jpg 1 Y. Virlogeux 2/8/18 N-043356-0001 Pochette A3
milieu de rue
PN-043356-0580 DSCN9300 DVD 1, rue Jeannin 9 US Vue générale d'une portion du sud jpg 1 Y. Virlogeux 2/8/18 N-043356-0001 Pochette A3
pavage ancien
PN-043356-0581 DSCN9302 DVD Entre 3 et 4, rue Jeannin 93 US Portions de niveaux de voirie est jpg 1 Y. Virlogeux 2/8/18 N-043356-0001 Pochette A3
remplaçant le pavage dans la partie
est de la rue
PN-043356-0582 DSCN9305 DVD Entre 3 et 4, rue Jeannin 93 US Portions de niveaux de voirie nord jpg 1 Y. Virlogeux 2/8/18 N-043356-0001 Pochette A3
est de la rue
PN-043356-0583 DSCN9306 DVD Entre 3 et 4, rue Jeannin 93 US Portions de niveaux de voirie nord jpg 1 Y. Virlogeux 2/8/18 N-043356-0001 Pochette A3
est de la rue
371
pièces /
page
PN-043356-0584 DSCN9308 DVD Entre 3 et 4, rue Jeannin 93 US Portions de niveaux de voirie sud jpg 1 Y. Virlogeux 2/8/18 N-043356-0001 Pochette A3
est de la rue
PN-043356-0585 DSCN9309 DVD Entre 3 et 4, rue Jeannin 93 US Portions de niveaux de voirie sud jpg 1 Y. Virlogeux 2/8/18 N-043356-0001 Pochette A3
372 Campagne 2018-2019
est de la rue
PN-043356-0586 DSCN9320 DVD 7, rue Jeannin 94, 95 Vue générale du log 17, en cours nord jpg 1 A. Couilloud 3/8/18 N-043356-0001 Pochette A3
de fouille
de fouille
de fouille
de fouille
PN-043356-0590 DSCN9328 DVD 7, rue Jeannin 94, 95 Vue générale du log 17 nord jpg 1 A. Couilloud 3/8/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0591 DSCN9330 DVD 7, rue Jeannin 94, 95 Vue de détail du log 17 nord jpg 1 A. Couilloud 3/8/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0595 DSCN7883 DVD 5-7 rue Longepierre 24 Maçonnerie Vue générale de la voûte MR24 sud jpg 1 S. Forel 28/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0596 DSCN7884 DVD 5-7 rue Longepierre 24 Maçonnerie Vue générale de la voûte MR24 sud-est jpg 1 S. Forel 28/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0597 DSCN7889 DVD 5-7 rue Longepierre 24 Maçonnerie Vue de détail de la partie est de sud jpg 1 S. Forel 28/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR24
MR24
PN-043356-0599 DSCN7893 DVD 5-7 rue Longepierre 24 Maçonnerie Vue détail de MR24 sud jpg 1 S. Forel 28/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0604 DSCN7902 DVD 5-7 rue Longepierre 24 Maçonnerie Vue de détail de la partie ouest sud jpg 1 S. Forel 28/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
de MR24
de MR24
de MR24
de MR24
de MR24
pièces /
page
de MR24
PN-043356-0612 DSCN7918 DVD 5-7 rue Longepierre 24 Maçonnerie Vue générale de la voûte MR24 est jpg 1 S. Forel 28/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0613 DSCN7921 DVD 5-7 rue Longepierre 24 Maçonnerie Vue générale de la voûte MR24 est jpg 1 S. Forel 28/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0614 DSCN7922 DVD 5-7 rue Longepierre 24 Maçonnerie Vue de détail des claveaux de MR24 sud jpg 1 S. Forel 28/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR24
PN-043356-0619 DSCN7932 DVD 5-7 rue Longepierre 24 Maçonnerie Vue de détail de MR24 sud jpg 1 S. Forel 28/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0620 DSCN7935 DVD 5-7 rue Longepierre 24 Maçonnerie Aperçu du dessous de la voûte sud jpg 1 S. Forel 28/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR24
PN-043356-0621 DSCN7938 DVD 5-7 rue Longepierre 24 Maçonnerie Aperçu du dessous de la voûte sud jpg 1 S. Forel 28/6/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR24
PN-043356-0622 DSCN8171 DVD 5 rue Longepierre 30 Maçonnerie Aperçu du prolongement de la ouest jpg 1 Y. Virlogeux 3/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
maçonnerie MR30
PN-043356-0623 DSCN8176 DVD 5 rue Longepierre 30 Maçonnerie Vue générale de la maçonnerie sud jpg 1 S. Forel 3/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR30
MR30
PN-043356-0625 DSCN8178 DVD 5 rue Longepierre 30 Maçonnerie Vue générale de la maçonnerie sud-ouest jpg 1 S. Forel 3/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR30
PN-043356-0626 DSCN8179 DVD 5 rue Longepierre 30 Maçonnerie Vue générale de la maçonnerie ouest jpg 1 S. Forel 3/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR30
MR30
PN-043356-0628 DSCN8188 DVD 5 rue Longepierre 30 Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie sud jpg 1 S. Forel 3/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR30
PN-043356-0629 DSCN8189 DVD 5 rue Longepierre 30 Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie sud jpg 1 S. Forel 3/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR30
PN-043356-0630 DSCN8192 DVD 5 rue Longepierre 30 Maçonnerie Vue générale de la maçonnerie sud jpg 1 Y. Virlogeux 4/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR30
PN-043356-0631 DSCN8194 DVD 5 rue Longepierre 30 Maçonnerie Vue générale de la maçonnerie sud-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 4/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR30
PN-043356-0632 DSCN8196 DVD 5 rue Longepierre 30 Maçonnerie Vue générale de la maçonnerie nord-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 4/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR30
373
pièces /
page
MR30
PN-043356-0634 DSCN8201 DVD 5 rue Longepierre 30 Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie nord jpg 1 Y. Virlogeux 4/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR30
374 Campagne 2018-2019
PN-043356-0635 DSCN8203 DVD 5 rue Longepierre 30 Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie nord jpg 1 Y. Virlogeux 4/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR30
MR30
PN-043356-0637 DSCN8207 DVD 5 rue Longepierre 30 Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie nord-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 4/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR30
PN-043356-0638 DSCN8460 DVD 3-5, rue Longepierre 30, 50 Maçonnerie Vue zénithale d'un tronçon du mur nord jpg 1 Y. Virlogeux 9/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR30 et du niveau US50
PN-043356-0639 DSCN8462 DVD 3-5, rue Longepierre 30 Maçonnerie Vue zénithale d'un tronçon du nord jpg 1 Y. Virlogeux 9/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
mur MR30
PN-043356-0640 DSCN8464 DVD 3-5, rue Longepierre 30 Maçonnerie Vue zénithale d'un tronçon du nord jpg 1 Y. Virlogeux 9/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
mur MR30
PN-043356-0641 DSCN8466 DVD 3-5, rue Longepierre 30 Maçonnerie Vue générale du tronçon de mur nord-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 9/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR30
PN-043356-0642 DSCN8468 DVD 3-5, rue Longepierre 30 Maçonnerie Vue générale du tronçon de mur nord-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 9/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR30
PN-043356-0643 DSCN8472 DVD 3-5, rue Longepierre 30, 50 Maçonnerie Vue générale du tronçon de mur est jpg 1 Y. Virlogeux 9/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0644 DSCN8474 DVD 3-5, rue Longepierre 30, 50 Maçonnerie Vue zénithale du tronçon de mur ouest jpg 1 Y. Virlogeux 9/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0645 DSCN8476 DVD 3-5, rue Longepierre 30, 50 Maçonnerie Vue générale du tronçon de mur nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 9/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0646 DSCN8478 DVD 3-5, rue Longepierre 30 Maçonnerie Vue de détail du tronçon de mur nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 9/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR30
MR30
PN-043356-0648 DSCN8482 DVD 3-5, rue Longepierre 30 Maçonnerie Vue zénithale du tronçon de mur est jpg 1 Y. Virlogeux 9/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR30
MR30
PN-043356-0650 DSCN8486 DVD 3-5, rue Longepierre 30, 50 Maçonnerie Vue zénithale du tronçon de mur nord jpg 1 Y. Virlogeux 9/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0651 DSCN8488 DVD 3-5, rue Longepierre 30, 50 Maçonnerie Vue zénithale du tronçon de mur nord jpg 1 Y. Virlogeux 9/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0652 DSCN8490 DVD 3-5, rue Longepierre 30 Maçonnerie Vue de détail du tronçon de mur nord-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 9/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR30
PN-043356-0653 DSCN8492 DVD 3-5, rue Longepierre 30, 50 Maçonnerie Vue de détail du tronçon de mur nord-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 9/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
pièces /
page
PN-043356-0654 DSCN8496 DVD 3-5, rue Longepierre 51 Maçonnerie Vue générale de l'arase de maçon- ouest jpg 1 Y. Virlogeux 9/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
nerie MR51
PN-043356-0655 DSCN8498 DVD 3-5, rue Longepierre 51 Maçonnerie Vue générale de l'arase de maçon- est jpg 1 Y. Virlogeux 9/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
nerie MR51
PN-043356-0656 DSCN8500 DVD 3-5, rue Longepierre 51 Maçonnerie Vue zénithale de l'arase de maçon- sud jpg 1 Y. Virlogeux 9/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
nerie MR51 (1de3)
nerie MR51 (2de3)
nerie MR51 (3de3)
PN-043356-0659 DSCN8506 DVD 3-5, rue Longepierre 51 Maçonnerie Vue générale de l'arase de maçon- ouest jpg 1 Y. Virlogeux 9/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
nerie MR51
PN-043356-0660 DSCN8508 DVD 3-5, rue Longepierre 51 Maçonnerie Vue générale de l'arase de maçon- est jpg 1 Y. Virlogeux 9/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
nerie MR51
PN-043356-0661 DSCN8511 DVD 3-5, rue Longepierre 51 Maçonnerie Arase de maçonnerie MR51 et est jpg 1 Y. Virlogeux 9/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
couches sus-jacentes
PN-043356-0662 DSCN8512 DVD 3-5, rue Longepierre 51 Maçonnerie Extrémité est (?) de MR51 sud jpg 1 Y. Virlogeux 9/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0663 DSCN8514 DVD 3-5, rue Longepierre 51 Maçonnerie Extrémité est (?) de MR51 ouest jpg 1 Y. Virlogeux 9/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0664 DSCN8515 DVD 3-5, rue Longepierre 51 Maçonnerie Vue de détail de l'extrémité est (?) ouest jpg 1 Y. Virlogeux 9/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
de MR51
PN-043356-0665 DSCN8516 DVD 3-5, rue Longepierre 51 Maçonnerie Extrémité est (?) de MR51 ouest jpg 1 Y. Virlogeux 9/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0666 DSCN9360 DVD 5, rue Longepierre 96, 97 US Apparition du mur MR96 et du sud jpg 1 S. Forel 3/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
sol US97
PN-043356-0667 DSCN9361 DVD 5, rue Longepierre 96, 97 US Apparition du mur MR96 et du est jpg 1 S. Forel 3/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
sol US97
PN-043356-0668 DSCN9362 DVD 5, rue Longepierre 96 Maçonnerie Stéphanie relève le mur MR96 sud-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 3/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0669 DSCN9363 DVD 5, rue Longepierre 96 Maçonnerie Vue générale du mur MR96 sud jpg 1 Y. Virlogeux 3/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0670 DSCN9364 DVD 5, rue Longepierre 96 Maçonnerie Aperçu de l'extrémité est du sud jpg 1 Y. Virlogeux 3/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
tronçon de mur MR96
PN-043356-0671 DSCN9365 DVD 5, rue Longepierre 96 Maçonnerie Aperçu de l'extrémité est du sud jpg 1 Y. Virlogeux 3/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
tronçon de mur MR96
PN-043356-0672 DSCN9366 DVD 5, rue Longepierre 96 Maçonnerie Vue générale du mur MR96 sud-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 3/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0673 DSCN9367 DVD 5, rue Longepierre 96 Maçonnerie Panoramique du mur MR96 (1de4) sud jpg 1 Y. Virlogeux 3/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0677 DSCN9371 DVD 5, rue Longepierre 96 Maçonnerie Vue générale du mur MR96 sud-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 3/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0678 DSCN9372 DVD 5, rue Longepierre 96 Maçonnerie Vue de détail du mur MR96 sud jpg 1 Y. Virlogeux 3/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0679 DSCN9373 DVD 5, rue Longepierre 96 Maçonnerie Vue de détail du mur MR96 sud jpg 1 Y. Virlogeux 3/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
375
pièces /
page
PN-043356-0680 DSCN9374 DVD 5, rue Longepierre 97, 98, 99, US Vue générale du log 18 ouest jpg 1 Y. Virlogeux 3/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
100, 101
PN-043356-0681 DSCN9375 DVD 5, rue Longepierre 97, 98, 99, US Vue générale du log 18 ouest jpg 1 Y. Virlogeux 3/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
100, 101
376 Campagne 2018-2019
PN-043356-0682 DSCN9376 DVD 5, rue Longepierre 97, 98, 99, US Vue de détail du log 18 ouest jpg 1 Y. Virlogeux 3/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
100, 101
PN-043356-0683 DSCN9377 DVD 5, rue Longepierre 97, 98, 99, US Vue de détail du log 18 nord-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 3/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
100, 101
PN-043356-0684 DSCN9378 DVD 5, rue Longepierre 97, 98, 99, US Vue de détail du log 18 ouest jpg 1 Y. Virlogeux 3/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
100
PN-043356-0685 DSCN9380 DVD 5, rue Longepierre 96 Ambiance Terrassement en avant du mur sud-est jpg 1 Y. Virlogeux 3/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR96
PN-043356-0686 DSCN9381 DVD 5, rue Longepierre 96 Ambiance Terrassement en avant du mur sud-est jpg 1 Y. Virlogeux 3/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR96
PN-043356-0687 DSCN9390 DVD 1, rue Longepierre 102, 106 Maçonnerie Vue générale du mur MR102 et est jpg 1 Y. Virlogeux 4/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
de l'US106
PN-043356-0688 DSCN9394 DVD 1, rue Longepierre 102, 106 Maçonnerie Vue générale du mur MR102 et ouest jpg 1 Y. Virlogeux 4/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
de l'US106
PN-043356-0689 DSCN9398 DVD 1, rue Longepierre 102, 106 Maçonnerie Vue générale du mur MR102 et ouest jpg 1 Y. Virlogeux 4/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
de l'US106
PN-043356-0690 DSCN9402 DVD 1, rue Longepierre 102, 106 Maçonnerie Vue générale du mur MR102 et est jpg 1 Y. Virlogeux 4/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
de l'US106
PN-043356-0691 DSCN9406 DVD 1, rue Longepierre 102, 107 Maçonnerie Vue générale du mur MR102 et de sud-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 4/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
la tranchée de récupération US107
PN-043356-0692 DSCN9416 DVD 1, rue Longepierre 106, 108, US Aperçu du flanc nord de la tranchée nord-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 4/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
109, 110
PN-043356-0693 DSCN9428 DVD 1, rue Longepierre 106, 107 US Vue générale de la tranchée de sud-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 4/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
récupération US107
PN-043356-0694 DSCN9429 DVD 1, rue Longepierre 106, 107 US Vue générale de la tranchée de sud-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 4/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
récupération US107
PN-043356-0695 DSCN9430 DVD 1, rue Longepierre 102, 106, US Vue de détail du mur MR102, de la ouest jpg 1 Y. Virlogeux 4/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
107 tranchée US107 et de l'US106
PN-043356-0696 DSCN9437 DVD 1, rue Longepierre 102, 103, Ambiance Vue générale du mur MR102 et des est jpg 1 S. Forel 4/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
106 US103 & 106
PN-043356-0697 DSCN9438 DVD 1, rue Longepierre 102, 103, Ambiance Vue générale du mur MR102 et des est jpg 1 S. Forel 4/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
106 US103 & 106
PN-043356-0698 DSCN9440 DVD 1, rue Longepierre 102, 103, Ambiance Vue rapprochée du mur MR102 sud jpg 1 S. Forel 4/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
106 et des US103 & 106, en cours
de fouille
PN-043356-0699 DSCN9442 DVD 1, rue Longepierre 102, 103, Maçonnerie Vue zénithale rapprochée du mur sud jpg 1 S. Forel 4/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
106 MR102 et des US103 & 106
106 MR102 et des US103 & 106
pièces /
page
106 MR102 et des US103 & 106
PN-043356-0702 DSCN9448 DVD 1, rue Longepierre 102, 106 Maçonnerie Vue zénithale rapprochée du mur sud jpg 1 S. Forel 4/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR102 et de l'US1106
PN-043356-0703 DSCN9450 DVD 1, rue Longepierre 102, 106 Maçonnerie Vue zénithale rapprochée du mur sud jpg 1 S. Forel 4/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR102 et de l'US1106
PN-043356-0704 DSCN9461 DVD 1, rue Longepierre 102 Ambiance Vue générale de la rue et de la est jpg 1 S. Forel 4/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
tranchée
PN-043356-0705 DSCN9462 DVD 1, rue Longepierre 102, 103, Maçonnerie Vue générale du mur MR102 et des est jpg 1 S. Forel 4/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
106 US103 & 106
PN-043356-0706 DSCN9464 DVD 1, rue Longepierre 102, 103, Maçonnerie Vue générale de l'extrémité est du nord jpg 1 S. Forel 4/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
106 mur MR102
PN-043356-0707 DSCN9466 DVD 1, rue Longepierre 102, 103 Maçonnerie Vue de détail de l'extrémité est du nord jpg 1 S. Forel 4/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
mur MR102
PN-043356-0708 DSCN9468 DVD 1, rue Longepierre 102, 103, Maçonnerie Vue générale du mur MR102 et des ouest jpg 1 S. Forel 4/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
106, 107 US103, 106 & 107
PN-043356-0709 DSCN9470 DVD 1, rue Longepierre 102, 103, Ambiance Relevé en cours ouest jpg 1 S. Forel 4/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
106, 107
PN-043356-0710 DSCN9472 DVD 1, rue Longepierre 102, 103 Maçonnerie Vue de détail de l'extrémité est du est jpg 1 S. Forel 4/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
mur MR102
PN-043356-0711 DSCN9474 DVD 1, rue Longepierre 102, 103, US Vue générale du mur MR102, des nord jpg 1 S. Forel 4/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
106, 108, US103 & 106 et aperçu du log 19
109, 110
109, 110
109, 110
PN-043356-0714 DSCN9480 DVD 1, rue Longepierre 103, 106, US Vue générale du log 19 nord jpg 1 S. Forel 4/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
108, 109,
110
PN-043356-0715 DSCN9481 DVD 1, rue Longepierre 103 US Vue de détail de l'US103 nord-ouest jpg 1 S. Forel 4/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0716 DSCN9482 DVD 1, rue Longepierre 102, 103, US Aperçu zénithal de l'US103 ouest jpg 1 S. Forel 4/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
106
PN-043356-0717 DSCN9484 DVD 1, rue Longepierre 102, 103, US Vue rasante de l'US103 ouest jpg 1 S. Forel 4/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
106
PN-043356-0718 DSCN9486 DVD 1, rue Longepierre 102, 103, Maçonnerie Vue de détail de l'extrémité est du sud jpg 1 S. Forel 4/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
106 mur MR102
PN-043356-0719 DSCN9487 DVD 1, rue Longepierre 102, 103, US Vue générale de l'US103 ouest jpg 1 S. Forel 4/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
106
PN-043356-0720 DSCN9489 DVD 1, rue Longepierre 102 Maçonnerie Vue de détail de l'extrémité est du sud jpg 1 S. Forel 4/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
mur MR102
377
pièces /
page
PN-043356-0721 DSCN9490 DVD 1, rue Longepierre 102, 103, Maçonnerie Vue générale de la tranchée, du mur est jpg 1 S. Forel 4/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
106 MR102 et des US103 et 106
PN-043356-0722 DSCN9491 DVD 1, rue Longepierre 106 US Vue zénithale de l'US106 nord jpg 1 S. Forel 4/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0723 DSCN9492 DVD 1, rue Longepierre 103, 106, US Vue générale du log 19 nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 4/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
378 Campagne 2018-2019
108, 109,
110
PN-043356-0724 DSCN9493 DVD 1, rue Longepierre 103, 106, US Vue générale du log 19 nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 4/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
108, 109,
110
PN-043356-0725 DSCN9499 DVD 1, rue Longepierre 103, 106, US Vue générale du log 19 nord jpg 1 Y. Virlogeux 4/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
108, 109,
110
108, 109,
110
108, 109,
110
108, 109,
110
108, 109,
110
PN-043356-0730 DSCN9509 DVD 1, rue Longepierre 102, 103, Maçonnerie Vue de détail de la coupe du ouest jpg 1 Y. Virlogeux 4/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
106 sondage
PN-043356-0731 DSCN9510 DVD 1, rue Longepierre 102, 106 Maçonnerie Vue de détail du parement du mur sud jpg 1 Y. Virlogeux 4/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR102
PN-043356-0732 DSCN9512 DVD 1, rue Longepierre 102, 103, Maçonnerie Vue générale du sondage réalisé à ouest jpg 1 Y. Virlogeux 4/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
106 l'extrémité est du mur MR102
PN-043356-0733 DSCN9513 DVD 1, rue Longepierre 102, 106 Maçonnerie Vue zénithale de détail du parement sud jpg 1 Y. Virlogeux 4/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
du mur MR102
PN-043356-0734 DSCN9514 DVD 1, rue Longepierre 102, 106 Maçonnerie Vue de détail de l'extrémité est du nord jpg 1 Y. Virlogeux 4/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
mur MR102
PN-043356-0735 DSCN9516 DVD 1, rue Longepierre 102, 103, US Vue générale du sondage réalisé à ouest jpg 1 A. Couilloud 5/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0736 DSCN9517 DVD 1, rue Longepierre 102, 103, US Vue zénithale du sondage réalisé à ouest jpg 1 A. Couilloud 5/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0737 DSCN9518 DVD 1, rue Longepierre 102, 103, US Vue de détail de la coupe du ouest jpg 1 A. Couilloud 5/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
106 sondage
PN-043356-0738 DSCN9521 DVD 1, rue Longepierre 102, 103, US Vue zénithale du sondage réalisé à sud jpg 1 A. Couilloud 5/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0739 DSCN9524 DVD 1, rue Longepierre 102 Maçonnerie Vue de détail de la constitution du sud jpg 1 A. Couilloud 5/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
mur MR102
pièces /
page
mur MR102
mur MR102
106 sondage
106 sondage
106 sondage
PN-043356-0745 DSCN9536 DVD 5-7, rue Longepierre Ambiance Vue générale de la rue et de la ouest jpg 1 S. Forel 6/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
tranchée en cours
PN-043356-0746 DSCN9551 DVD 5-7, rue Longepierre 113 Maçonnerie Panoramique des vestiges du mur sud jpg 1 S. Forel 6/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR113 1/6
MR113 2/6
MR113 3/6
MR113 4/6
MR113 5/6
MR113 6/6
PN-043356-0752 DSCN9564 DVD 5-7, rue Longepierre 113 Maçonnerie Vue générale des vestiges de mur est jpg 1 Y. Virlogeux 6/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR113
PN-043356-0753 DSCN9569 DVD 5-7, rue Longepierre 113, 114 Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie sud jpg 1 Y. Virlogeux 6/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR114
PN-043356-0754 DSCN9570 DVD 5-7, rue Longepierre 113, 114 Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie ouest jpg 1 Y. Virlogeux 6/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR114
MR114
MR114
PN-043356-0757 DSCN9579 DVD 5-7, rue Longepierre 113 Maçonnerie Vue de détail du mur MR113 sud jpg 1 Y. Virlogeux 6/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0758 DSCN9581 DVD 5-7, rue Longepierre 113, 114 Maçonnerie Vue de détail des maçonneries sud jpg 1 Y. Virlogeux 6/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR113 et MR114
PN-043356-0759 DSCN9583 DVD 5-7, rue Longepierre 113, 114 Maçonnerie Vue générale des vestiges de mur sud-est jpg 1 Y. Virlogeux 6/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR113
PN-043356-0760 DSCN9584 DVD 5-7, rue Longepierre 113, 114 Maçonnerie Vue de détail des maçonneries sud-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 6/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR113 et MR114
379
pièces /
page
PN-043356-0761 DSCN9585 DVD 5-7, rue Longepierre 113, 114 Maçonnerie Vue de détail des maçonneries sud-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 6/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR113 et MR114
MR113 et MR114
380 Campagne 2018-2019
MR113 et MR114
MR114
MR114
MR114
MR114
PN-043356-0768 DSCN9650 DVD 2 rue Longepierre Maçonnerie Maçonnerie orientale du podium sud jpg 1 Y. Virlogeux 7/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
du théâtre
PN-043356-0769 DSCN9653 DVD 2 rue Longepierre Maçonnerie Localisation de la maçonnerie orien- sud-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 7/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
tale du podium du théâtre
PN-043356-0770 DSCN9654 DVD 2 rue Longepierre Maçonnerie Maçonnerie orientale du podium ouest jpg 1 Y. Virlogeux 7/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
du théâtre
PN-043356-0771 DSCN9656 DVD 2 rue Longepierre Maçonnerie Maçonnerie orientale du podium est jpg 1 Y. Virlogeux 7/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
du théâtre
du théâtre
du théâtre
PN-043356-0774 DSCN9664 DVD 2 rue Longepierre Maçonnerie Vue de détail du "béton de tuileau" sud jpg 1 S. Forel 7/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
employé à la base du théâtre
PN-043356-0775 DSCN9666 DVD 2 rue Longepierre Maçonnerie Vue de détail du "béton de tuileau" sud jpg 1 S. Forel 7/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
employé à la base du théâtre
PN-043356-0776 DSCN9667 DVD 2 rue Longepierre Ambiance Relevé en cours ouest jpg 1 S. Forel 7/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0777 DSCN9701 DVD 2 rue Longepierre 96, 165 Maçonnerie Réapparition du mur MR96 est jpg 1 S. Forel 7/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0778 DSCN9702 DVD 2 rue Longepierre 96, 165 Maçonnerie Réapparition du mur MR96 ouest jpg 1 S. Forel 7/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0779 DSCN9709 DVD 2 rue Longepierre 115 Ambiance Poursuite du creusement ouest jpg 1 S. Forel 7/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0780 DSCN9712 DVD 2 rue Longepierre Ambiance Archéologues au travail sud-est jpg 1 Y. Virlogeux 7/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0783 DSCN9718 DVD 2 rue Longepierre 117 Maçonnerie Aperçu du mur MR117 est jpg 1 Y. Virlogeux 7/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0784 DSCN9719 DVD 2 rue Longepierre 117 Maçonnerie Aperçu du mur MR117 est jpg 1 Y. Virlogeux 7/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0785 DSCN9720 DVD 2 rue Longepierre 117 Maçonnerie Vue rapprochée du mur MR117 est jpg 1 Y. Virlogeux 7/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
pièces /
page
PN-043356-0786 DSCN9721 DVD 2 rue Longepierre 115, 117 Maçonnerie Vue zénithale des murs MR115 est jpg 1 Y. Virlogeux 7/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
& MR117
PN-043356-0787 DSCN9722 DVD 2 rue Longepierre 115, 117 Maçonnerie Vue générale des murs MR115 est jpg 1 Y. Virlogeux 7/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
& MR117
PN-043356-0788 DSCN9725 DVD 2 rue Longepierre 115, 117 Maçonnerie Vue zénithale des murs MR115 sud jpg 1 Y. Virlogeux 7/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
& MR117
PN-043356-0789 DSCN9728 DVD 2 rue Longepierre 115, 117 Maçonnerie Vue générale des murs MR115 sud jpg 1 Y. Virlogeux 7/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
& MR117
PN-043356-0790 DSCN9730 DVD 2 rue Longepierre 115, 117 Maçonnerie Vue générale des murs MR115 sud-est jpg 1 Y. Virlogeux 7/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
& MR117
PN-043356-0791 DSCN9734 DVD 2 rue Longepierre 165 Maçonnerie Maçonnerie curviligne sous des nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 7/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
réseaux
PN-043356-0792 DSCN9735 DVD 2 rue Longepierre 165 Maçonnerie Maçonnerie curviligne sous des nord jpg 1 Y. Virlogeux 7/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
réseaux
PN-043356-0793 DSCN9739 DVD 2 rue Longepierre 165 Maçonnerie Maçonnerie curviligne sous des nord jpg 1 Y. Virlogeux 7/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
réseaux
PN-043356-0794 DSCN9745 DVD 2 rue Longepierre 116 Maçonnerie Couche de chaux US116 et mur est jpg 1 S. Forel 7/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
nord du podium du théâtre
PN-043356-0795 DSCN9746 DVD 2 rue Longepierre Maçonnerie Mur nord du podium du théâtre est jpg 1 S. Forel 7/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0796 DSCN9747 DVD 2 rue Longepierre 115 Maçonnerie Vue générale du mur MR115 ouest jpg 1 A. Couilloud 7/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0797 DSCN9748 DVD 2 rue Longepierre 115 Maçonnerie Vue générale du mur MR115 ouest jpg 1 A. Couilloud 7/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0798 DSCN9749 DVD 2 rue Longepierre 115 Maçonnerie Vue de détail du mur MR115 ouest jpg 1 A. Couilloud 7/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0799 DSCN9751 DVD 2 rue Longepierre 115 Maçonnerie Vue de détail du mur MR115 sud-ouest jpg 1 A. Couilloud 7/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0800 DSCN9753 DVD 2 rue Longepierre 115, 117 Maçonnerie Vue zénithale des murs MR115 sud jpg 1 A. Couilloud 7/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
& MR117
PN-043356-0801 DSCN9755 DVD 2 rue Longepierre 115, 117 Maçonnerie Vue zénithale des murs MR115 ouest jpg 1 A. Couilloud 7/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
& MR117
PN-043356-0802 DSCN9756 DVD 2 rue Longepierre 115 Maçonnerie Vue de détail de l'angle du mur sud-est jpg 1 A. Couilloud 7/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR115
PN-043356-0803 DSCN9758 DVD 2 rue Longepierre 115 Maçonnerie Vue de détail de l'angle du mur est jpg 1 A. Couilloud 7/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR115
PN-043356-0804 DSCN9760 DVD 2 rue Longepierre 115 Maçonnerie Vue de détail de l'angle du mur sud-ouest jpg 1 A. Couilloud 7/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR115
PN-043356-0805 DSCN9781 DVD 1 rue Longepierre Ambiance Echauguette de l'hôtel de Berbis nord jpg 1 Y. Virlogeux 10/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0806 DSCN9782 DVD 1 rue Longepierre Ambiance Echauguette de l'hôtel de Berbis est jpg 1 Y. Virlogeux 10/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0807 DSCN9783 DVD 1 rue Longepierre Ambiance Vue de détail de l'échauguette de est jpg 1 Y. Virlogeux 10/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
l'hôtel de Berbis
PN-043356-0808 DSCN9786 DVD 7 rue Longepierre Ambiance Ancienne inscription : rue du Secret nord jpg 1 Y. Virlogeux 10/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0809 DSCN9787 DVD 2 rue Lamonnoye Ambiance Ancienne inscription : rue de l'Hotel ouest jpg 1 Y. Virlogeux 10/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
de Ville
381
pièces /
page
PN-043356-0810 DSCN9789 DVD 2 rue Jeannin Ambiance Le chevet de Notre-Dame et Mulot- ouest jpg 1 Y. Virlogeux 10/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
&-Petitjean, depuis la rue Jeannin
PN-043356-0811 DSCN9790 DVD 1b rue Verrerie Ambiance Le chevet de Notre-Dame et Mulot- ouest jpg 1 Y. Virlogeux 10/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
&-Petitjean, depuis la rue Jeannin
382 Campagne 2018-2019
PN-043356-0812 DSCN9791 DVD 1b rue Verrerie Ambiance La rue Verrerie médiévale nord jpg 1 Y. Virlogeux 10/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0813 DSCN9792 DVD 1b rue Verrerie Ambiance La rue Verrerie médiévale nord jpg 1 Y. Virlogeux 10/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0814 DSCN9793 DVD Rue du Rabot Ambiance Le chevet de Notre-Dame, depuis la nord jpg 1 Y. Virlogeux 10/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
rue du Rabot
PN-043356-0815 DSCN9794 DVD 20 rue des Forges Ambiance L'impasse de Braisne nord jpg 1 Y. Virlogeux 10/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0816 DSCN8071 DVD Place de la Sainte-Chapelle (nord) 30 Maçonnerie Apparition de la maçonnerie MR30 ouest jpg 1 S. Forel 2/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0817 DSCN8072 DVD Place de la Sainte-Chapelle (nord) 29, 30 Maçonnerie Vue pseudo zénithale des maçonne- est jpg 1 S. Forel 2/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
ries MR29 et MR30
PN-043356-0818 DSCN8073 DVD Place de la Sainte-Chapelle (nord) 29, 30 Maçonnerie Vue pseudo zénithale des maçonne- est jpg 1 S. Forel 2/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
ries MR29 et MR30
PN-043356-0819 DSCN8075 DVD Place de la Sainte-Chapelle (nord) 29, 30 Maçonnerie Vue générale des maçonneries ouest jpg 1 S. Forel 2/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR29 et MR30
PN-043356-0820 DSCN8079 DVD Place de la Sainte-Chapelle (nord) 29, 30 Maçonnerie Vue oblique sud-ouest jpg 1 S. Forel 2/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0821 DSCN8081 DVD Place de la Sainte-Chapelle (nord) 29, 30 Maçonnerie Vue générale des maçonneries nord jpg 1 S. Forel 2/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR29 et MR30
MR29 et MR30
MR29 et MR30
PN-043356-0824 DSCN8090 DVD Place de la Sainte-Chapelle (nord) 30 Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie nord jpg 1 S. Forel 2/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR30
PN-043356-0825 DSCN8093 DVD Place de la Sainte-Chapelle (nord) Ambiance Porte nord de la palissade nord jpg 1 Y. Virlogeux 2/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0826 DSCN8094 DVD Place de la Sainte-Chapelle (nord) Ambiance Battant ouest de la porte nord de nord-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 2/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
la palissade
PN-043356-0827 DSCN8223 DVD Place de la Sainte-Chapelle 29, 30 Maçonnerie Vue générale des tronçons de mur nord-est jpg 1 S. Forel 5/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
(nord-est) MR29 et MR30
PN-043356-0828 DSCN8224 DVD Place de la Sainte-Chapelle 29, 30 Maçonnerie Vue générale des maçonneries nord-est jpg 1 S. Forel 5/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
(nord-est) MR29 et MR30 émergeant de
la boue
PN-043356-0829 DSCN8228 DVD Place de la Sainte-Chapelle 29, 30 Maçonnerie Vue générale des maçonneries nord jpg 1 S. Forel 5/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0830 DSCN8229 DVD Place de la Sainte-Chapelle 29, 30 Maçonnerie Aperçu du raccord des maçonneries sud jpg 1 S. Forel 5/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0831 DSCN8231 DVD Place de la Sainte-Chapelle 29, 30 Maçonnerie Aperçu du raccord des maçonneries sud-est jpg 1 S. Forel 5/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0832 DSCN8235 DVD Place de la Sainte-Chapelle 29 Maçonnerie Aperçu zénithal de MR29 sud jpg 1 S. Forel 5/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
(nord-est)
pièces /
page
PN-043356-0833 DSCN8246 DVD Place de la Sainte-Chapelle 29, 30 Maçonnerie Vue pseudo zénithale des maçonne- est jpg 1 S. Forel 5/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
(nord-est) ries MR29 et MR30 (4/7)
PN-043356-0834 DSCN8247 DVD Place de la Sainte-Chapelle 29, 30 Maçonnerie Vue pseudo zénithale des maçonne- est jpg 1 S. Forel 5/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
(nord-est) ries MR29 et MR30 (5/7)
PN-043356-0835 DSCN8283 DVD Place de la Sainte-Chapelle 30 Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie ouest jpg 1 Y. Virlogeux 5/7/18 N-043356-0001 Pochette A3
(nord-est) MR30
(nord-est) MR30
(nord-est) MR30
PN-043356-0838 DSCN9601 DVD Place de la Sainte-Chapelle (est) Ambiance Vue générale de la tranchée et d'un nord jpg 1 Y. Virlogeux 6/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
1er conduit raccordé à l'égout
PN-043356-0839 DSCN9602 DVD Place de la Sainte-Chapelle (est) Maçonnerie Couverture d'un 1er conduit est jpg 1 Y. Virlogeux 6/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
raccordé à l'égout
PN-043356-0840 DSCN9603 DVD Place de la Sainte-Chapelle (est) Maçonnerie Couverture d'un 1er conduit sud jpg 1 Y. Virlogeux 6/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0841 DSCN9605 DVD Place de la Sainte-Chapelle (est) Maçonnerie Probable couverture d'un 2e conduit nord jpg 1 Y. Virlogeux 6/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0842 DSCN9606 DVD Place de la Sainte-Chapelle (est) Maçonnerie Probable couverture d'un 2e conduit nord jpg 1 Y. Virlogeux 6/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0843 DSCN9607 DVD Place de la Sainte-Chapelle (est) Maçonnerie Probable couverture d'un 2e conduit est jpg 1 Y. Virlogeux 6/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0844 DSCN9611 DVD Place de la Sainte-Chapelle (est) Maçonnerie 3e conduit raccordé à l'égout nord jpg 1 Y. Virlogeux 6/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0845 DSCN9612 DVD Place de la Sainte-Chapelle (est) Maçonnerie Vue zénithale d'un 3e conduit est jpg 1 Y. Virlogeux 6/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0846 DSCN9616 DVD Place de la Sainte-Chapelle (est) Maçonnerie Vue générale de la tranchée et du nord jpg 1 Y. Virlogeux 6/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
3e conduit raccordé à l'égout
PN-043356-0847 DSCN9617 DVD Place de la Sainte-Chapelle (est) Maçonnerie Vue de détail du 3e conduit sud jpg 1 Y. Virlogeux 6/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0848 DSCN9621 DVD Place de la Sainte-Chapelle (est) Maçonnerie 3e conduit raccordé à l'égout sud jpg 1 Y. Virlogeux 6/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0851 DSCN9625 DVD Place de la Sainte-Chapelle (est) Maçonnerie Vue zénithale du 4e conduit est jpg 1 Y. Virlogeux 6/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0852 DSCN9626 DVD Place de la Sainte-Chapelle (est) Maçonnerie 4e conduit raccordé à l'égout sud-est jpg 1 Y. Virlogeux 6/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0854 DSCN9628 DVD Place de la Sainte-Chapelle (est) Maçonnerie 4e conduit raccordé à l'égout sud jpg 1 Y. Virlogeux 6/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0855 DSCN9630 DVD Place de la Sainte-Chapelle (est) Maçonnerie Flanc est de l'égout XIXe longeant le sud jpg 1 A. Couilloud 6/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
théâtre, partiellement dégagé
PN-043356-0856 DSCN9631 DVD Place de la Sainte-Chapelle (est) Maçonnerie Flanc est de l'égout XIXe longeant le ouest jpg 1 A. Couilloud 6/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
383
pièces /
page
PN-043356-0857 DSCN9632 DVD Place de la Sainte-Chapelle (est) Maçonnerie Flanc est de l'égout XIXe longeant le ouest jpg 1 A. Couilloud 6/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0858 DSCN9634 DVD Place de la Sainte-Chapelle (est) Maçonnerie Flanc est de l'égout XIXe longeant le nord jpg 1 A. Couilloud 6/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
384 Campagne 2018-2019
PN-043356-0859 DSCN9635 DVD Place de la Sainte-Chapelle (est) Maçonnerie Flanc est de l'égout XIXe longeant le nord jpg 1 A. Couilloud 6/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0860 DSCN9637 DVD Place de la Sainte-Chapelle (est) Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie de ouest jpg 1 A. Couilloud 6/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
l'égout XIXe longeant le théâtre
PN-043356-0861 DSCN9638 DVD Place de la Sainte-Chapelle (est) Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie de sud-ouest jpg 1 A. Couilloud 6/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0862 DSCN9639 DVD Place de la Sainte-Chapelle (est) Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie de ouest jpg 1 A. Couilloud 6/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0863 DSCN9640 DVD Place de la Sainte-Chapelle (est) Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie de sud jpg 1 A. Couilloud 6/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0864 DSCN9805 DVD Place de la Sainte-Chapelle US Vue de détail du niveau de démo- est jpg 1 Y. Virlogeux 11/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
(nord-est) lition au nord de la maçonnerie
MR118
PN-043356-0865 DSCN9806 DVD Place de la Sainte-Chapelle US Vue de détail du niveau de démo- est jpg 1 Y. Virlogeux 11/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR118
PN-043356-0866 DSCN9808 DVD Place de la Sainte-Chapelle 118 Maçonnerie Vue générale de la maçonnerie nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 11/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
(nord-est) MR118 et du niveau de démolition
PN-043356-0867 DSCN9810 DVD Place de la Sainte-Chapelle US Vue de détail du niveau de démo- nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 11/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
MR118
PN-043356-0868 DSCN9834 DVD Place de la Sainte-Chapelle 29, 118 Maçonnerie Vue zénithale des maçonneries nord-est jpg 1 S. Forel 11/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
(nord-est) MR29 & MR118 en cours de
dégagement
PN-043356-0869 DSCN9835 DVD Place de la Sainte-Chapelle 29, 118 Maçonnerie Vue zénithale des maçonneries nord-est jpg 1 S. Forel 11/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
(nord-est) MR29 & MR118 en cours de
dégagement
PN-043356-0870 DSCN9838 DVD Place de la Sainte-Chapelle 29, 118 Maçonnerie Vue générale de la maçonnerie nord-est jpg 1 S. Forel 11/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
(nord-est) MR118
PN-043356-0871 DSCN9844 DVD Place de la Sainte-Chapelle 29, 118 Maçonnerie Vue générale des maçonneries nord jpg 1 S. Forel 11/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
(nord-est) MR29 & MR118
PN-043356-0872 DSCN9847 DVD Place de la Sainte-Chapelle 29, 118 Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie nord jpg 1 S. Forel 11/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
(nord-est) MR118
PN-043356-0873 DSCN9848 DVD Place de la Sainte-Chapelle 29, 118 Maçonnerie Vue zénithale des maçonneries nord-ouest jpg 1 S. Forel 11/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0874 DSCN9854 DVD Place de la Sainte-Chapelle 29, 118 Maçonnerie Vue zénithale des maçonneries sud-ouest jpg 1 S. Forel 11/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0875 DSCN9855 DVD Place de la Sainte-Chapelle 29, 118 Maçonnerie Vue zénithale des maçonneries sud-ouest jpg 1 S. Forel 11/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
pièces /
page
PN-043356-0876 DSCN9856 DVD Place de la Sainte-Chapelle 29, 118 Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie sud-ouest jpg 1 S. Forel 11/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
(nord-est) MR29
PN-043356-0877 DSCN9857 DVD Place de la Sainte-Chapelle 29, 118 Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie sud-ouest jpg 1 S. Forel 11/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
(nord-est) MR29
PN-043356-0878 DSCN9859 DVD Place de la Sainte-Chapelle 29, 118 Maçonnerie Vue générale des maçonneries sud-ouest jpg 1 S. Forel 11/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0879 DSCN9860 DVD Place de la Sainte-Chapelle 29, 118 Maçonnerie Vue générale de la maçonnerie sud-ouest jpg 1 S. Forel 11/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
(nord-est) MR29
PN-043356-0880 DSCN9864 DVD Place de la Sainte-Chapelle 29, 118 Maçonnerie Vue générale de la maçonnerie sud-ouest jpg 1 S. Forel 11/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
(nord-est) MR29
PN-043356-0881 DSCN9866 DVD Place de la Sainte-Chapelle 29, 118 Maçonnerie Vue générale des maçonneries sud-ouest jpg 1 S. Forel 11/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0882 DSCN9875 DVD Place de la Sainte-Chapelle 29 Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 11/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
(nord-est) MR29
PN-043356-0883 DSCN9876 DVD Place de la Sainte-Chapelle 29 Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 11/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
(nord-est) MR29
PN-043356-0884 DSCN9877 DVD Place de la Sainte-Chapelle 118 Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie sud jpg 1 Y. Virlogeux 11/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
(nord-est) MR118
PN-043356-0885 DSCN9881 DVD Place de la Sainte-Chapelle 29, 118 Maçonnerie Vue générale des maçonneries sud jpg 1 Y. Virlogeux 11/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0886 DSCN9883 DVD Place de la Sainte-Chapelle 29, 118 Maçonnerie Vue de détail de la jonction des sud jpg 1 Y. Virlogeux 11/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
(nord-est) maçonneries MR29 & MR118
PN-043356-0887 DSCN9884 DVD Place de la Sainte-Chapelle 29, 118 Maçonnerie Vue de détail de la jonction des sud jpg 1 Y. Virlogeux 11/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
(nord-est) maçonneries MR29 & MR118
PN-043356-0888 DSCN2000 DVD Place de la Sainte-Chapelle Ambiance Sondage au pied de la façade est nord-ouest jpg 1 A. Couilloud 14/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
(nord-ouest) du musée des Beaux-Arts
PN-043356-0889 DSCN2009 DVD Place de la Sainte-Chapelle US Sondage au pied de la façade est sud jpg 1 A. Couilloud 14/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
(nord-ouest) du musée des Beaux-Arts. Aperçu
de la stratigraphie
de la stratigraphie
de la stratigraphie
PN-043356-0892 DSCN2015 DVD Place de la Sainte-Chapelle 142, 143 Maçonnerie Apparition d'un blocage de maçon- ouest jpg 1 A. Couilloud 14/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
(regard à l'est de la fosse de nerie, accompagné d'un niveau de
plantation) démolition
PN-043356-0893 DSCN2017 DVD Place de la Sainte-Chapelle 142, 143 Maçonnerie Apparition d'un blocage de maçon- ouest jpg 1 A. Couilloud 14/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
(regard à l'est de la fosse de nerie, accompagné d'un niveau de
plantation) démolition
PN-043356-0894 DSCN2018 DVD Place de la Sainte-Chapelle 142 Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie ouest jpg 1 A. Couilloud 14/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
(regard à l'est de la fosse de MR142
plantation)
385
pièces /
page
PN-043356-0895 DSCN2022 DVD Place de la Sainte-Chapelle 142, 143 Maçonnerie Vue générale des conditions d'appa- ouest jpg 1 A. Couilloud 14/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
(regard à l'est de la fosse de rition de la maçonnerie MR142
plantation)
PN-043356-0896 DSCN2025 DVD Place de la Sainte-Chapelle 142, 143 Maçonnerie Vue générale des conditions d'appa- ouest jpg 1 A. Couilloud 14/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
(regard à l'est de la fosse de rition de la maçonnerie MR142
386 Campagne 2018-2019
plantation)
PN-043356-0897 DSCN2032 DVD Place de la Sainte-Chapelle 142, 143 Maçonnerie Vue générale de l'excavation et de ouest jpg 1 A. Couilloud 14/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
(regard à l'est de la fosse de la maçonnerie MR142
plantation)
PN-043356-0898 DSCN2033 DVD Place de la Sainte-Chapelle 142, 143 Maçonnerie Vue générale de l'excavation et de nord-ouest jpg 1 A. Couilloud 14/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
(regard à l'est de la fosse de la maçonnerie MR142
plantation)
PN-043356-0899 DSCN2034 DVD Place de la Sainte-Chapelle 142, 143 Maçonnerie Vue générale de la maçonnerie nord-ouest jpg 1 A. Couilloud 14/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
(regard à l'est de la fosse de MR142 et des US associées
plantation)
PN-043356-0900 DSCN2037 DVD Place de la Sainte-Chapelle 142, 143 Maçonnerie Vue générale de la maçonnerie ouest jpg 1 A. Couilloud 14/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
(regard à l'est de la fosse de MR142 et des US associées
plantation)
PN-043356-0901 DSCN2040 DVD Place de la Sainte-Chapelle 30, 142, Maçonnerie Aperçu des maçonneries MR30, nord-ouest jpg 1 A. Couilloud 14/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
(regard à l'est de la fosse de 143 MR142 et des US associées
plantation)
PN-043356-0902 DSCN2041 DVD Place de la Sainte-Chapelle 30, 142, Maçonnerie Vue générale des maçonneries nord jpg 1 A. Couilloud 14/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
(regard à l'est de la fosse de 143 MR30, MR142 et des US associées
plantation)
plantation)
plantation)
PN-043356-0905 DSCN2053 DVD Place de la Sainte-Chapelle 144 Maçonnerie Vue zénithale des maçonneries en nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 19/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
fond de tranchée (partie sud)
PN-043356-0906 DSCN2056 DVD Place de la Sainte-Chapelle 144 Maçonnerie Vue zénithale des maçonneries en nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 19/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0907 DSCN2057 DVD Place de la Sainte-Chapelle 144 Maçonnerie Vue générale des maçonneries en nord jpg 1 Y. Virlogeux 19/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0908 DSCN2058 DVD Place de la Sainte-Chapelle 144 Maçonnerie Vue zénithale de la grosse pierre en nord jpg 1 Y. Virlogeux 19/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
avant du massif
PN-043356-0909 DSCN2060 DVD Place de la Sainte-Chapelle 144 Maçonnerie Vue zénithale de détail des est jpg 1 Y. Virlogeux 19/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
maçonneries en fond de tranchée
(partie sud)
PN-043356-0910 DSCN2062 DVD Place de la Sainte-Chapelle 144 Maçonnerie Vue zénithale de détail des est jpg 1 Y. Virlogeux 19/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
maçonneries en fond de tranchée
(partie sud)
pièces /
page
PN-043356-0911 DSCN2063 DVD Place de la Sainte-Chapelle 144 Maçonnerie Vue de détail des maçonneries en est jpg 1 Y. Virlogeux 19/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0912 DSCN2064 DVD Place de la Sainte-Chapelle 144 Maçonnerie Vue de détail des maçonneries en nord jpg 1 Y. Virlogeux 19/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
fond de tranchée
PN-043356-0918 DSCN2075 DVD Place de la Sainte-Chapelle Maçonnerie Aperçu d'un mur de soubassement sud-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 19/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
du musée des Beaux-Arts
PN-043356-0921 DSCN2079 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 145 Maçonnerie Aperçu de la maçonnerie MR145 ouest jpg 1 Y. Virlogeux 22/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
sur le flanc sud de la tranchée
PN-043356-0922 DSCN2080 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 145 Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie sud-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 22/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
MR145
PN-043356-0923 DSCN2083 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 145 Maçonnerie Vue générale de la maçonnerie sud jpg 1 Y. Virlogeux 22/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
MR145
PN-043356-0924 DSCN2085 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 145 Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie sud jpg 1 Y. Virlogeux 22/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
MR145
PN-043356-0925 DSCN2086 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 145 Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie sud jpg 1 Y. Virlogeux 22/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
MR145
PN-043356-0926 DSCN2087 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 146 Maçonnerie Apparition d'ossements en vrac sud-ouest jpg 1 A. Couilloud 25/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
dans le creusement du regard
sud-est
PN-043356-0927 DSCN2088 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 146 Maçonnerie Vue générale de l'US146 sud-ouest jpg 1 A. Couilloud 25/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0928 DSCN2090 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 146 Maçonnerie Vue de détail de l'US146 sud-ouest jpg 1 A. Couilloud 25/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0930 DSCN2092 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 146 Maçonnerie Vue de détail de l'US146 sud-ouest jpg 1 A. Couilloud 25/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0933 DSCN2095 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 146 Maçonnerie Vue de détail des ossements en sud-ouest jpg 1 A. Couilloud 25/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
vrac de l'US146
387
pièces /
page
PN-043356-0934 DSCN2096 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 146 Maçonnerie Vue de détail des ossements en sud-ouest jpg 1 A. Couilloud 25/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
vrac de l'US146
PN-043356-0935 DSCN2098 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 147 Maçonnerie Apparition du mur MR147 sud jpg 1 A. Couilloud 25/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0936 DSCN2100 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 147 Maçonnerie Vue de détail du mur MR147 sud jpg 1 A. Couilloud 25/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
388 Campagne 2018-2019
PN-043356-0939 DSCN2103 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 147 Maçonnerie Vue général du mur MR147 et de la sud jpg 1 A. Couilloud 25/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
stratigraphie
PN-043356-0940 DSCN2104 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 147 Maçonnerie Vue général du mur MR147 et de la sud jpg 1 A. Couilloud 25/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
stratigraphie
PN-043356-0942 DSCN2107 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 147 Maçonnerie Vue générale du mur MR147 sud jpg 1 A. Couilloud 25/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0943 DSCN2109 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 147 Maçonnerie Vue générale du mur MR147 sud-est jpg 1 A. Couilloud 25/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0946 DSCN2117 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 146, 147, US Vue générale de la stratigraphie et sud jpg 1 A. Couilloud 25/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
159, 161 du mur MR147
159, 161 du mur MR147
159, 161 du mur MR147
159, 161 du mur MR147
PN-043356-0950 DSCN2123 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 146, 147, US Vue générale de la stratigraphie et sud-ouest jpg 1 A. Couilloud 25/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
159, 161 du mur MR147
PN-043356-0951 DSCN2125 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 146, 159 US Vue générale de la stratigraphie nord jpg 1 A. Couilloud 25/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0952 DSCN2126 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 146, 159 US Vue générale de la stratigraphie nord-ouest jpg 1 A. Couilloud 25/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0954 DSCN2129 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 146, 159 US Vue générale de la stratigraphie nord-ouest jpg 1 A. Couilloud 25/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0956 DSCN2140 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 146, 148, Sépulture Apparition de la sépulture SP148 nord jpg 1 A. Couilloud 25/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
152
PN-043356-0957 DSCN2141 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 146, 148, Sépulture Apparition de la sépulture SP148 nord-ouest jpg 1 A. Couilloud 25/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
152
PN-043356-0958 DSCN2143 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 148, 152 Sépulture Aperçu de la sépulture SP148 nord jpg 1 A. Couilloud 25/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0959 DSCN2145 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 148, 152 Sépulture Aperçu de la sépulture SP148 nord jpg 1 A. Couilloud 25/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0960 DSCN2146 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 149 Sépulture Aperçu de la sépulture SP149 sud jpg 1 A. Couilloud 25/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
pièces /
page
PN-043356-0963 DSCN2150 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 149 Sépulture Vue de détail de la sépulture SP149 sud jpg 1 A. Couilloud 25/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0967 DSCN2154 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 149 Sépulture Vue de détail de la sépulture SP149 sud-ouest jpg 1 A. Couilloud 25/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0968 DSCN2155 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 149 Sépulture Vue de détail de la sépulture SP149 sud-ouest jpg 1 A. Couilloud 25/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0969 DSCN2159 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 148 Sépulture Vue de détail de la sépulture SP148 nord jpg 1 A. Couilloud 25/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0972 DSCN2163 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 148, 149 Sépulture Aperçu des sépultures SP148 ouest jpg 1 A. Couilloud 25/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
et SP149
PN-043356-0973 DSCN2164 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 148, 149 Sépulture Aperçu des sépultures SP148 ouest jpg 1 A. Couilloud 25/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
et SP149
PN-043356-0974 DSCN2168 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 146, 148 US Vue générale de la stratigraphie sur nord-est jpg 1 A. Couilloud 25/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
le flanc nord de la tranchée
PN-043356-0975 DSCN2170 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 146 US Vue générale de la stratigraphie sur nord-est jpg 1 A. Couilloud 25/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0976 DSCN2175 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 146, 148 US Vue générale de la stratigraphie sur nord-est jpg 1 A. Couilloud 25/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0977 DSCN2178 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 148, 150, Sépulture Aperçu de la sépulture SP150 et de nord jpg 1 A. Couilloud 26/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
151, 154, la maçonnerie MR151
155
PN-043356-0978 DSCN2179 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 150 Sépulture Aperçu de la sépulture SP150 nord jpg 1 A. Couilloud 26/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0979 DSCN2180 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 148, 150, Sépulture Vue générale de la sépulture SP150 nord jpg 1 A. Couilloud 26/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
151, 154, et de la maçonnerie MR151
155
PN-043356-0980 DSCN2182 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 150, 154, Sépulture Vue générale de la sépulture SP150 nord jpg 1 A. Couilloud 26/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
155
PN-043356-0981 DSCN2184 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 150, 154, Sépulture Vue de détail de la sépulture SP150 nord jpg 1 A. Couilloud 26/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
155
155
155
PN-043356-0984 DSCN2189 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 150, 155 Sépulture Vue générale de la tranchée. Au est jpg 1 A. Couilloud 26/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
premier plan, la sépulture MR150
tronquée
PN-043356-0985 DSCN2194 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 150, 154, US Niveau de mortier de chaux et sud jpg 1 A. Couilloud 26/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
155 lambeaux de la sépulture SP150
389
pièces /
page
390 Campagne 2018-2019
PN-043356-0988 DSCN2197 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 150, 154, US Vue de détail du mortier de chaux sud jpg 1 A. Couilloud 26/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
155 et des lambeaux de la sépulture
SP150
PN-043356-0989 DSCN2199 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 151 Maçonnerie Vue générale de la maçonnerie nord jpg 1 A. Couilloud 26/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
MR151
PN-043356-0990 DSCN2201 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 151 Maçonnerie Aperçu de la maçonnerie MR151 nord-ouest jpg 1 A. Couilloud 26/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0991 DSCN2202 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 151 Maçonnerie Aperçu de la maçonnerie MR151 nord-ouest jpg 1 A. Couilloud 26/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0992 DSCN2203 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 151 Maçonnerie Aperçu de la maçonnerie MR151 sud jpg 1 A. Couilloud 26/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
sur le flanc sud de la tranchée
PN-043356-0993 DSCN2207 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 151 Maçonnerie Vue générale de la maçonnerie sud jpg 1 A. Couilloud 26/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
MR151
PN-043356-0994 DSCN2208 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 151 Maçonnerie Vue générale de la maçonnerie sud jpg 1 A. Couilloud 26/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
MR151
PN-043356-0995 DSCN2211 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 153, 154, US Vue générale de la stratigraphie et nord-est jpg 1 A. Couilloud 26/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
155, 157 de la sépulture SP157
PN-043356-0996 DSCN2212 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 154, 155, Sépulture Vue générale des sépultures nord-est jpg 1 A. Couilloud 26/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
156, 157 SP156, SP157 et des horizons
US154 et US155
PN-043356-0997 DSCN2213 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 154, 155, US Vue générale de la stratigraphie et est jpg 1 A. Couilloud 26/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0998 DSCN2216 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 154, 155, US Vue générale de la stratigraphie et sud-est jpg 1 A. Couilloud 26/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-0999 DSCN2217 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 153, 154, US Vue générale de la stratigraphie et sud-est jpg 1 A. Couilloud 26/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
155, 156, des sépultures SP156 et SP157
157
PN-043356-1000 DSCN2219 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 154, 155, Sépulture Vue générale de la stratigraphie et sud-est jpg 1 A. Couilloud 26/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
156 de la sépulture SP156
PN-043356-1004 DSCN2226 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 155, 156 Sépulture Vue de détail de la sépulture SP156 est jpg 1 A. Couilloud 26/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
pièces /
page
PN-043356-1010 DSCN2232 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 157 Sépulture Vue de détail de la sépulture SP157 est jpg 1 A. Couilloud 26/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1014 DSCN2236 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 154, 155, Sépulture Vue générale de la sépulture nord-est jpg 1 A. Couilloud 26/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
156 SP156, après dégagement complé-
mentaire
mentaire
PN-043356-1016 DSCN2238 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 154, 155, Sépulture Vue générale de la sépulture sud-est jpg 1 A. Couilloud 26/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
mentaire
PN-043356-1017 DSCN2239 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 155, 156 Sépulture Vue générale de la sépulture est jpg 1 A. Couilloud 26/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
SP156, après dégagement complé-
mentaire
PN-043356-1027 DSCN2253 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 154, 155, Sépulture Vue de détail de la sépulture est jpg 1 A. Couilloud 26/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
mentaire
PN-043356-1028 DSCN2254 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 155, 157 Sépulture Vue de détail de la sépulture est jpg 1 A. Couilloud 26/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
SP157, après dégagement complé-
mentaire
mentaire
PN-043356-1030 DSCN2258 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 154, 155, Sépulture Vue générale de la sépulture est jpg 1 A. Couilloud 26/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
mentaire
PN-043356-1031 DSCN2259 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 154, 155, Sépulture Vue de détail de la sépulture SP157 est jpg 1 A. Couilloud 26/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
157
391
pièces /
page
392 Campagne 2018-2019
PN-043356-1036 DSCN2270 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 154, 155, Sépulture Vue générale de la sépulture SP158 est jpg 1 A. Couilloud 26/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
158
158
158
158
158
158
PN-043356-1043 DSCN2281 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) US Tranchée nord/sud : aperçu de la est jpg 1 A. Couilloud 27/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
stratigraphie
PN-043356-1044 DSCN2282 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) US Tranchée nord/sud : aperçu de la est jpg 1 A. Couilloud 27/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
stratigraphie
PN-043356-1045 DSCN2285 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) / 162 US Aperçu de l'US162 en partie basse sud jpg 1 A. Couilloud 28/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
Chambre en façade du musée de la coupe
PN-043356-1046 DSCN2286 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) / 162 US Aperçu de l'US162 en partie basse sud-ouest jpg 1 A. Couilloud 28/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
Chambre en façade du musée de la coupe
PN-043356-1047 DSCN2287 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) / Ambiance Vue générale du creusement ouest jpg 1 A. Couilloud 28/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
Chambre en façade du musée
PN-043356-1048 DSCN2291 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) / 162 US Vue générale du creusement ouest jpg 1 A. Couilloud 28/2/19 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1051 DSCN9903 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 132 Maçonnerie Vue générale de l'arase du mur nord jpg 1 A. Couilloud 17/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation MR131 et des US associées, en
cours de fouille
PN-043356-1052 DSCN9904 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 128, US Vue de détail des US supérieures nord jpg 1 A. Couilloud 17/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation 130
PN-043356-1053 DSCN9905 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 128, US Vue de détail des US supérieures nord jpg 1 A. Couilloud 17/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
pièces /
page
PN-043356-1054 DSCN9907 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 132 Maçonnerie Vue générale de l'arase du mur nord jpg 1 A. Couilloud 17/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
cours de fouille
PN-043356-1055 DSCN9908 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 132 Maçonnerie Vue zénithale de l'arase du mur ouest jpg 1 A. Couilloud 17/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
cours de fouille
PN-043356-1056 DSCN9909 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 132 Maçonnerie Vue zénithale de l'arase du mur sud-ouest jpg 1 A. Couilloud 17/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
cours de fouille
PN-043356-1057 DSCN9911 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 122 US Aspect de surface du "sol" US122 sud-ouest jpg 1 A. Couilloud 17/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation
PN-043356-1058 DSCN9912 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 122 US Aspect de surface du "sol" US122 sud-ouest jpg 1 A. Couilloud 17/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation
PN-043356-1059 DSCN9915 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 128, Maçonnerie Vue générale de l'arase du mur nord jpg 1 Y. Virlogeux 18/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation 130, 131, MR131 et des US associées, en
132 cours de fouille
PN-043356-1061 DSCN9919 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 128, US Vue générale des US associées à nord jpg 1 Y. Virlogeux 18/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation 130, 131, l'arase du mur MR131, en cours
132 de fouille
PN-043356-1063 DSCN9922 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 128, US Vue rapprochée des US associées à nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 18/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation 130, 131 l'arase du mur MR131
PN-043356-1064 DSCN9923 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 128, US Vue rapprochée des US associées à nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 18/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation 130, 131 l'arase du mur MR131
PN-043356-1065 DSCN9924 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 128, US Vue rapprochée des US associées nord jpg 1 Y. Virlogeux 18/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation 130 à l'arase du mur MR131, en cours
de fouille
PN-043356-1066 DSCN9926 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 128, US Vue rapprochée des US associées nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 18/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
de fouille
PN-043356-1067 DSCN9927 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 128, US Vue rapprochée des US associées nord jpg 1 Y. Virlogeux 18/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
de fouille
PN-043356-1068 DSCN9929 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 128, US Vue générale des US associées à nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 18/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
132 de fouille
PN-043356-1069 DSCN9932 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 128, US Vue générale des US associées à nord jpg 1 Y. Virlogeux 18/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
132 de fouille
393
pièces /
page
PN-043356-1070 DSCN9935 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 128, US Vue générale des US associées à nord-est jpg 1 A. Couilloud 19/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
132 de fouille
394 Campagne 2018-2019
132 de fouille
Fosse de plantation 130 l'arase du mur MR131, en cours
de fouille
Fosse de plantation 130 l'arase du mur MR131, en cours
de fouille
PN-043356-1074 DSCN9939 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 123, 124 US Aspect de surface du "sol" US124 nord jpg 1 A. Couilloud 19/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation
PN-043356-1075 DSCN9940 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 123, 124 US Aspect de surface du "sol" US124 nord jpg 1 A. Couilloud 19/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation
PN-043356-1076 DSCN9942 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 128, US Vue générale des US associées nord jpg 1 S. Forel 20/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation 130, 131, à l'arase du mur MR131, et de
132 l'US126 dégagée en plan
PN-043356-1077 DSCN9943 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 128, US Vue générale des US associées nord-est jpg 1 S. Forel 20/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation 130, 131 à l'arase du mur MR131, et de
l'US126 dégagée en plan
PN-043356-1078 DSCN9945 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 128, US Vue générale des US associées est jpg 1 S. Forel 20/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1080 DSCN9948 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 128, US Vue rapprochée de l'US128 est jpg 1 S. Forel 20/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation 130, 131 dégagée en plan
pièces /
page
PN-043356-1088 DSCN9962 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 128, US Vue générale des US associées ouest jpg 1 S. Forel 20/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1089 DSCN9963 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 128, US Vue générale des US associées nord-est jpg 1 S. Forel 20/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1092 DSCN9968 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 128, US Aperçu zénithal de l'US128 nord-est jpg 1 S. Forel 20/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1093 DSCN9969 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 128, US Vue zénithale de l'US128 dégagée sud jpg 1 S. Forel 20/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation 130, 131 en plan
PN-043356-1094 DSCN9970 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 128, US Vue zénithale de l'US128 dégagée sud jpg 1 S. Forel 20/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation 130, 131 en plan
PN-043356-1095 DSCN9984 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 137 US Vue générale des US en avant du sud-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 21/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation mur MR131
PN-043356-1098 DSCN9991 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 130, US Vue générale des US en avant du ouest jpg 1 Y. Virlogeux 21/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation 132 à 137 mur MR131
PN-043356-1100 DSCN9993 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 125, US Vue générale des US en avant du sud-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 21/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation 128, 132 à mur MR131
137
PN-043356-1103 DSCN9998 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 125, US Vue générale des US en avant du sud-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 21/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
137
PN-043356-1104 DSCN9999 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 128, US Vue générale des US en avant du nord-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 21/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
135
395
pièces /
page
135
PN-043356-1106 DSCN0053 DVD Place de la Sainte-Chapelle - US Vue générale de la fosse de planta- ouest jpg 1 Y. Virlogeux 21/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation tion en cours de fouille
396 Campagne 2018-2019
PN-043356-1107 DSCN0066 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 131 US Vue générale du mur MR131 et des sud-est jpg 1 Y. Virlogeux 21/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation US associées
PN-043356-1108 DSCN0067 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 123, US Panoramique de la coupe sud 1/3 sud jpg 1 Y. Virlogeux 21/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation 125, 130,
132 à 136
132 à 136
132 à 136
PN-043356-1111 DSCN0070 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 123, US Vue générale des US de la partie sud-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 21/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation 125, 130, ouest de l'emprise de fouille
132 à 136
132 à 136
PN-043356-1113 DSCN0072 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 123, US Vue de détail des US de la partie sud-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 21/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
132 à 136
PN-043356-1114 DSCN0073 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 123, US Vue générale de la coupe sud sud jpg 1 Y. Virlogeux 21/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation 125, 130 à
136
136
136
136
PN-043356-1118 DSCN0079 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 132 US Vue de détail de l'US132 sud-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 21/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation
PN-043356-1119 DSCN0080 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 132 US Vue de détail de l'US132 sud-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 21/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation
132 à 136
pièces /
page
PN-043356-1121 DSCN0082 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 123, US Vue générale de la coupe ouest ouest jpg 1 Y. Virlogeux 21/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
132 à 136
PN-043356-1122 DSCN0083 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 136, 137 US Vue de détail de la coupe ouest ouest jpg 1 Y. Virlogeux 21/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation
PN-043356-1123 DSCN0084 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 136, 137 US Vue de détail de la coupe ouest sud jpg 1 Y. Virlogeux 21/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation
PN-043356-1124 DSCN0085 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 128, US Panoramique de la coupe nord 1/3 nord jpg 1 Y. Virlogeux 21/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation 130 à 133
PN-043356-1127 DSCN0088 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131 Maçonnerie Vue générale du parement dégagé nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 21/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation de MR131
PN-043356-1128 DSCN0089 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131 Maçonnerie Vue détail du parement dégagé nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 21/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation de MR131
PN-043356-1129 DSCN0090 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 125, US Jonction des coupes ouest et nord nord-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 21/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
132 à 137
PN-043356-1130 DSCN0091 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 125, US Jonction des coupes ouest et nord nord-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 21/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
132 à 137
PN-043356-1131 DSCN0092 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 125, US Jonction des coupes ouest et nord nord jpg 1 Y. Virlogeux 21/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
132 à 137
PN-043356-1132 DSCN0093 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 125, US Jonction des coupes ouest et nord nord jpg 1 Y. Virlogeux 21/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
132 à 137
Fosse de plantation
Fosse de plantation
PN-043356-1135 DSCN0096 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 132 US Vue de détail de la coupe sud sud jpg 1 Y. Virlogeux 21/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation
PN-043356-1136 DSCN0097 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 128, US Vue générale des US associées nord jpg 1 Y. Virlogeux 24/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1137 DSCN0098 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 128, US Vue générale des US associées nord jpg 1 Y. Virlogeux 24/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1138 DSCN0099 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 128, US Vue rapprochée de l'US130 nord jpg 1 Y. Virlogeux 24/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation 130, 131, dégagée en plan
132
397
pièces /
page
PN-043356-1139 DSCN0101 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 128, US Vue générale des US associées nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 24/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1140 DSCN0104 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 128, US Vue de détail de l'US130, dégagée nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 24/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation 130, 131, en plan, en surface de l'arase du
398 Campagne 2018-2019
132 mur MR131
132 mur MR131
132 mur MR131
PN-043356-1143 DSCN0107 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 128, US Vue de détail de l'US130, en est jpg 1 Y. Virlogeux 24/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation 130, 131, surface du mur MR131
132
PN-043356-1144 DSCN0108 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 128, US Vue de détail de l'US130, en nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 24/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
132
132
132
132
PN-043356-1150 DSCN0117 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 128, US Vue générale des US associées est jpg 1 Y. Virlogeux 24/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1153 DSCN0125 DVD Place de la Sainte-Chapelle - Ambiance Fouilleuse à l'œuvre sur l'arase du nord jpg 1 S. Forel 25/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
pièces /
page
PN-043356-1154 DSCN0128 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 128, Maçonnerie Vue générale du mur MR131 nord jpg 1 Y. Virlogeux 25/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
132
PN-043356-1155 DSCN0129 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 128, Maçonnerie Vue de détail du mur MR131 nord jpg 1 Y. Virlogeux 25/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
132
PN-043356-1156 DSCN0130 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131 Maçonnerie Vue zénithale du mur MR131 1/2 ouest jpg 1 Y. Virlogeux 25/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation
Fosse de plantation
PN-043356-1158 DSCN0132 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131 Maçonnerie Vue de détail du mur MR131 sud jpg 1 Y. Virlogeux 25/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation
PN-043356-1159 DSCN0135 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 132 Maçonnerie Vue générale du mur MR131 et des nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 25/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1160 DSCN0136 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 132 Maçonnerie Vue de détail du parement du mur nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 25/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation MR131
PN-043356-1161 DSCN0137 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 131 Maçonnerie Vue de détail du parement du mur nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 25/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1162 DSCN0138 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131 Maçonnerie Vue de détail du parement du mur nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 25/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
130 à 139
PN-043356-1164 DSCN0140 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 123, US Vue générale de la coupe sud sud-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 28/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
130 à 139
PN-043356-1165 DSCN0141 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 123, US Vue générale des coupes sud ouest jpg 1 Y. Virlogeux 28/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation 125, 128, & ouest
130 à 139
PN-043356-1166 DSCN0142 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 130, 132 à US Vue de détail de la coupe sud sud jpg 1 Y. Virlogeux 28/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1167 DSCN0143 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 123, US Vue de détail de la coupe sud sud jpg 1 Y. Virlogeux 28/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
130, 132 à
139
PN-043356-1168 DSCN0144 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 140 Maçonnerie Vue générale du mur MR131 nord jpg 1 Y. Virlogeux 28/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation
PN-043356-1169 DSCN0145 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 137, Maçonnerie Vue générale du mur MR131 et des est jpg 1 Y. Virlogeux 28/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation 140 US associées
PN-043356-1171 DSCN0147 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 140 Maçonnerie Vue générale du mur MR131 sud jpg 1 Y. Virlogeux 28/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation
399
pièces /
page
PN-043356-1172 DSCN0162 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 132 Maçonnerie Vue générale du mur MR131 et des nord jpg 1 A. Couilloud 28/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1173 DSCN0163 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 140 Maçonnerie Vue zénithale du mur MR131 et des sud jpg 1 A. Couilloud 28/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
400 Campagne 2018-2019
PN-043356-1174 DSCN0164 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 140 Maçonnerie Vue de détail du second ressaut du sud jpg 1 A. Couilloud 28/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation mur MR131, près de l'angle
PN-043356-1175 DSCN0165 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 140 Maçonnerie Vue de détail des deux ressauts du sud jpg 1 A. Couilloud 28/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1176 DSCN0166 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 140 Maçonnerie Vue de détail des deux ressauts du sud jpg 1 A. Couilloud 28/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1177 DSCN0167 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 140 Maçonnerie Vue générale des deux ressauts du nord jpg 1 A. Couilloud 28/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1178 DSCN0168 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 140 Maçonnerie Vue de détail des deux ressauts du est jpg 1 A. Couilloud 28/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1182 DSCN0172 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 140 Maçonnerie Vue générale de la partie est du nord jpg 1 A. Couilloud 28/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation mur MR131 et de l'US140
PN-043356-1183 DSCN0173 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 140 Maçonnerie Vue de détail de l'angle du mur est jpg 1 A. Couilloud 28/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1185 DSCN0175 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 140 Maçonnerie Vue générale du mur MR131 et sud jpg 1 A. Couilloud 28/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation de l'US140
PN-043356-1187 DSCN0177 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 140 Maçonnerie Vue générale de la partie est du sud jpg 1 A. Couilloud 28/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
130 à 139
130 à 139
PN-043356-1190 DSCN0180 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 123, US Vue générale de la coupe sud sud-est jpg 1 Y. Virlogeux 28/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
130 à 139
pièces /
page
PN-043356-1191 DSCN0181 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 123, US Vue générale de la coupe sud sud-est jpg 1 Y. Virlogeux 28/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
130 à 139
130 à 139
PN-043356-1193 DSCN0183 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 123, US Vue générale des coupes sud sud-ouest jpg 1 Y. Virlogeux 28/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
130 à 139
130 à 139
130 à 139
PN-043356-1196 DSCN0187 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 139 Maçonnerie Vue générale du mur MR131 et des est jpg 1 Y. Virlogeux 28/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1199 DSCN0190 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 139 Maçonnerie Vue générale du mur MR131 et des sud-est jpg 1 Y. Virlogeux 28/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1201 DSCN0192 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 132 Maçonnerie Vue générale du mur MR131 et des nord jpg 1 Y. Virlogeux 28/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1202 DSCN0193 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 132 Maçonnerie Vue générale du mur MR131 et des nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 28/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1203 DSCN0194 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131 Maçonnerie Vue de détail du parement du mur est jpg 1 Y. Virlogeux 28/9/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation MR131 (nord)
PN-043356-1207 DSCN0212 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 140 Maçonnerie Vue zénithale du mur MR131 et ouest jpg 1 A. Couilloud 1/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1209 DSCN0216 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 140 Maçonnerie Vue de détail de la partie est du mur nord jpg 1 A. Couilloud 1/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation MR131 et de l'US140
401
pièces /
page
PN-043356-1210 DSCN0217 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 140 Maçonnerie Vue zénithale de la partie nord du nord jpg 1 A. Couilloud 1/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation mur MR131, et de l'US140
PN-043356-1211 DSCN0218 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 140 Maçonnerie Vue zénithale de la partie est du nord jpg 1 A. Couilloud 1/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation mur MR131 et de l'US140 1/3
402 Campagne 2018-2019
PN-043356-1214 DSCN0221 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 140 Maçonnerie Vue générale de la partie est du sud jpg 1 A. Couilloud 1/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1215 DSCN0222 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 140 Maçonnerie Vue de détail zénithale de la partie nord jpg 1 A. Couilloud 1/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation est du mur MR131 et de l'US140
PN-043356-1220 DSCN0228 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 140 Maçonnerie Vue de détail de l'angle du mur sud jpg 1 A. Couilloud 1/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1223 DSCN0232 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 140 Maçonnerie Vue de détail des ressauts du mur est jpg 1 A. Couilloud 1/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation MR131, et de l'US140
PN-043356-1229 DSCN0239 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 140 Maçonnerie Vue de détail des ressauts du mur sud-est jpg 1 A. Couilloud 1/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1230 DSCN0240 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 140 Maçonnerie Vue de détail des ressauts du mur sud-est jpg 1 A. Couilloud 1/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
pièces /
page
PN-043356-1233 DSCN0246 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 135, Maçonnerie Vue générale du mur MR131 et des nord jpg 1 Y. Virlogeux 2/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation 138 à 140 US associées
PN-043356-1238 DSCN0251 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 140 Maçonnerie Vue générale du mur MR131 et sud jpg 1 Y. Virlogeux 2/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1239 DSCN0252 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 140 Maçonnerie Vue générale du mur MR131 et sud jpg 1 Y. Virlogeux 2/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1240 DSCN0253 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 140 Maçonnerie Vue générale du mur MR131 et des sud-est jpg 1 Y. Virlogeux 2/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1244 DSCN0258 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 135, Maçonnerie Vue générale du mur MR131 et des nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 2/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1245 DSCN0262 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131 Maçonnerie Vue de détail du mur MR131 est jpg 1 Y. Virlogeux 2/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation
PN-043356-1246 DSCN0263 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131 Maçonnerie Aperçu du ressaut de fondation du sud jpg 1 Y. Virlogeux 2/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1248 DSCN0265 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131 Maçonnerie Vue de détail de la fondation du est jpg 1 Y. Virlogeux 2/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1249 DSCN0266 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131 Maçonnerie Vue de détail du mur MR131 et de nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 2/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation sa fondation
PN-043356-1250 DSCN0267 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131 Maçonnerie Vue de détail du mur MR131 et de nord jpg 1 Y. Virlogeux 2/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1251 DSCN0268 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 139 Maçonnerie Vue de détail du mur MR131 et des sud jpg 1 Y. Virlogeux 2/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
403
pièces /
page
404 Campagne 2018-2019
PN-043356-1254 DSCN0272 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 135, Maçonnerie Vue de détail du mur MR131 et des nord jpg 1 Y. Virlogeux 3/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation 138, 139 US associées
Fosse de plantation 138, 139 US associées
PN-043356-1256 DSCN0274 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131 Maçonnerie Vue de détail de la fondation du nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 3/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1257 DSCN0275 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131 Maçonnerie Vue de détail du mur MR131 nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 3/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation
PN-043356-1258 DSCN0276 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 132 à 135, Maçonnerie Vue de détail de la fondation du mur nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 3/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation 138, 139 MR131 et des US associées
PN-043356-1259 DSCN0277 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 138, Maçonnerie Vue de détail de la fondation du mur sud-est jpg 1 Y. Virlogeux 3/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation 139 MR131 et des US associées
PN-043356-1265 DSCN0284 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131 Maçonnerie Vue de détail de la jonction fonda- est jpg 1 Y. Virlogeux 3/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation tion/élévation
PN-043356-1268 DSCN0287 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131 à 135, Maçonnerie Vue de détail du mur MR131 et des nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 3/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1269 DSCN0304 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 140 Maçonnerie Vue zénithale de la moitié nord du sud jpg 1 A. Couilloud 5/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1270 DSCN0306 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 140 Maçonnerie Vue zénithale de la moitié nord du sud jpg 1 A. Couilloud 5/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1271 DSCN0307 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 140 Maçonnerie Vue zénithale de l'extrémité nord du sud jpg 1 A. Couilloud 5/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1272 DSCN0308 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 140 Maçonnerie Vue zénithale de l'extrémité nord du sud jpg 1 A. Couilloud 5/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
pièces /
page
PN-043356-1273 DSCN0309 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 140 Maçonnerie Vue de détail de la partie nord du sud-est jpg 1 A. Couilloud 5/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1274 DSCN0310 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 140 Maçonnerie Vue générale du mur MR131 sud-est jpg 1 A. Couilloud 5/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation
PN-043356-1275 DSCN0313 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 140 Maçonnerie Vue générale du mur MR131 nord jpg 1 Y. Virlogeux 5/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation
Fosse de plantation
Fosse de plantation
Fosse de plantation
PN-043356-1279 DSCN0320 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 140 Maçonnerie Vue de détail des ressauts du mur nord jpg 1 Y. Virlogeux 5/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1280 DSCN0322 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 140 Maçonnerie Vue de détail des ressauts du mur nord jpg 1 Y. Virlogeux 5/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1281 DSCN0323 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 140 Maçonnerie Vue générale du mur MR131 nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 5/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation
PN-043356-1282 DSCN0325 DVD Place de la Sainte-Chapelle - Ambiance Fouilleuse à l'œuvre au pied du nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 5/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1283 DSCN0340 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 138, US Coupe nord du sondage au pied du nord jpg 1 Y. Virlogeux 5/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation 139 mur MR131
PN-043356-1284 DSCN0342 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 138, US Coupe nord du sondage au pied du nord jpg 1 Y. Virlogeux 5/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1285 DSCN0343 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 138, US Vue générale du sondage au pied nord jpg 1 Y. Virlogeux 5/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation 139 du mur MR131
PN-043356-1286 DSCN0344 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 138, US Vue générale du sondage, et la nord jpg 1 Y. Virlogeux 5/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation 139 coupe nord, au pied du mur MR131
PN-043356-1287 DSCN0345 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 135, US Vue générale des US associées au nord jpg 1 Y. Virlogeux 5/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1288 DSCN0348 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 135, US Coupe sud du sondage au pied du sud jpg 1 Y. Virlogeux 5/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1289 DSCN0349 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 135, US Coupe sud du sondage au pied du sud-est jpg 1 Y. Virlogeux 5/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1290 DSCN0350 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 135, US Vue générale du sondage au pied sud jpg 1 Y. Virlogeux 5/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation 139 du mur MR131
PN-043356-1291 DSCN0351 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 135, US Coupe sud du sondage au pied du sud jpg 1 Y. Virlogeux 5/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1292 DSCN0353 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 135, US Vue générale des US associées au sud-est jpg 1 Y. Virlogeux 5/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1293 DSCN0354 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131 Maçonnerie Vue détail du parement du mur est jpg 1 Y. Virlogeux 5/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation MR131 et de sa fondation
405
pièces /
page
PN-043356-1294 DSCN0355 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131 Maçonnerie Vue générale du mur MR131 et de est jpg 1 Y. Virlogeux 5/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1295 DSCN0415 DVD Place de la Sainte-Chapelle - Ambiance Vue aérienne de l'emprise de fouille est jpg 1 Y. Virlogeux 5/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation
406 Campagne 2018-2019
PN-043356-1296 DSCN0420 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131 Maçonnerie Vue générale du mur MR131 et sa sud-est jpg 1 Y. Virlogeux 5/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation fondation
PN-043356-1298 DSCN0422 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131 Maçonnerie Panoramique du parement 1/4 est jpg 1 Y. Virlogeux 5/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation
Fosse de plantation
Fosse de plantation
Fosse de plantation
Fosse de plantation
Fosse de plantation
Fosse de plantation
Fosse de plantation
PN-043356-1306 DSCN0430 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131 Maçonnerie Panoramique de la fondation est jpg 1 Y. Virlogeux 5/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation dégagée 1/3
PN-043356-1309 DSCN0434 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131 Maçonnerie Vue générale de la fondation nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 5/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation dégagée
PN-043356-1310 DSCN0435 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 138, Maçonnerie Vue de détail de la fondation du nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 5/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1311 DSCN0436 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 138, Maçonnerie Vue de détail de la fondation du mur nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 5/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation
Fosse de plantation
pièces /
page
Fosse de plantation
Fosse de plantation
Fosse de plantation
Fosse de plantation
PN-043356-1325 DSCN0450 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 138, US Coupe nord du sondage au pied du nord-est jpg 1 Y. Virlogeux 5/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1326 DSCN0451 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 135, US Vue générale des US associées au nord jpg 1 Y. Virlogeux 5/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1327 DSCN0455 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 140 US Vue générale du mur MR131 et nord-est jpg 1 A. Couilloud 8/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1328 DSCN0456 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 140 US Vue générale du mur MR131 et est jpg 1 A. Couilloud 8/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1329 DSCN0457 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131, 140 US Vue générale du mur MR131 et sud-est jpg 1 A. Couilloud 8/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1330 DSCN0468 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131 Maçonnerie Panoramique zénithale de la fonda- ouest jpg 1 A. Couilloud 8/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation tion de MR131 (1/4)
407
pièces /
page
408 Campagne 2018-2019
PN-043356-1340 DSCN0478 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 125, US Aperçu de la stratigraphie nord nord jpg 1 A. Couilloud 8/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
130, 132 à
135
PN-043356-1341 DSCN0479 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 127, 128, US Aperçu de la stratigraphie nord nord jpg 1 A. Couilloud 8/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
135
PN-043356-1342 DSCN0480 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 119 à 130, US Aperçu des coupes sud et ouest sud-ouest jpg 1 A. Couilloud 8/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1343 DSCN0482 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131 Maçonnerie Vue générale du mur MR131 est jpg 1 A. Couilloud 8/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation
Fosse de plantation
Fosse de plantation
PN-043356-1346 DSCN0488 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131 Maçonnerie Vue de détail du mur MR131 et de est jpg 1 A. Couilloud 8/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1347 DSCN0489 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131 Maçonnerie Vue de détail du parement du mur est jpg 1 A. Couilloud 8/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1353 DSCN0498 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131 Maçonnerie Vue de détail des traces d'outil sur est jpg 1 A. Couilloud 8/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation les pierres du mur MR131
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PN-043356-1361 DSCN0509 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131 Maçonnerie Vue de détail des traces d'outil sur sud-est jpg 1 A. Couilloud 8/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1374 DSCN0534 DVD Place de la Sainte-Chapelle - Ambiance Vue aérienne de l'emprise de fouille est jpg 1 A. Couilloud 8/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation
Fosse de plantation et de l'environnement
Fosse de plantation
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PN-043356-1377 DSCN0541 DVD Place de la Sainte-Chapelle - Ambiance Vue aérienne de l'emprise de fouille nord-est jpg 1 A. Couilloud 8/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation et de l'environnement
PN-043356-1378 DSCN0552 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131 Ambiance Atelier pédagogique : enregistre- est jpg 1 Y. Virlogeux 8/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
Fosse de plantation ment de l'empreinte d'un bloc
410 Campagne 2018-2019
PN-043356-1383 DSCN0559 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131 Maçonnerie Vue de détail des traces d'outil sur nord-est jpg 1 A. Couilloud 8/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1393 DSCN0572 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131 Maçonnerie Vue de détail des traces d'outil sur nord-est jpg 1 A. Couilloud 8/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
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PN-043356-1400 DSCN0580 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131 Maçonnerie Vue générale du parement du mur est jpg 1 A. Couilloud 8/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1401 DSCN0582 DVD Place de la Sainte-Chapelle - 131 Maçonnerie Vue générale du parement du mur est jpg 1 A. Couilloud 8/10/18 N-043356-0001 Pochette A3
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PN-043356-1420 DSCN2299 DVD 14 Place des Ducs de Bourgogne 5 Objet Bloc de béton de sol antique - jpg 1 A. Couilloud - N-043356-0001 Pochette A3
(MC-043356-18)
412 Campagne 2018-2019
(MC-043356-18)
(MC-043356-18)
(MC-043356-18)
PN-043356-1424 DSCN2332 DVD Place de la Sainte-Chapelle (sud) 159 Objet Bloc d'enduit peint (MC-043356-22) - jpg 1 A. Couilloud - N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1431 DSCN2354 DVD Place de la Sainte-Chapelle HS Objet Bloc taillé (LA-043356-12) - jpg 1 A. Couilloud - N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1446 DSCN2419 DVD Place de la Sainte-Chapelle 154 Objet Fragment d’autel votif ou funéraire - jpg 1 A. Couilloud - N-043356-0001 Pochette A3
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PN-043356-1454 DSCN2463 DVD Place de la Sainte-Chapelle 139 Objet Moellon calcaire taillé avec traces - jpg 1 A. Couilloud - N-043356-0001 Pochette A3
d'outils et vestiges de mortier rose
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PN-043356-1462 DSCN2502 DVD Place de la Sainte-Chapelle 155 Objet Fragment de calcaire blanc, fin, - jpg 1 A. Couilloud - N-043356-0001 Pochette A3
avec traces d'outil. XVe-XVIe s. ?
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PN-043356-1466 DSCN2514 DVD Place de la Sainte-Chapelle 146 Objet Eléments d'architecture en calcaire - jpg 1 A. Couilloud - N-043356-0001 Pochette A3
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414 Campagne 2018-2019
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416 Campagne 2018-2019
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418 Campagne 2018-2019
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PN-043356-1562 DSCN2873 DVD 1 rue Jeannin (log 14) 71 Objet Fragment de fût de colonne - jpg 1 A. Couilloud - N-043356-0001 Pochette A3
(LA-043356-3)
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PN-043356-1575 DSCN2959 DVD Place de la Sainte-Chapelle (nord) HS Objet Bouteille en grès (C-043356-37) - jpg 1 A. Couilloud - N-043356-0001 Pochette A3
PN-043356-1582 DSCN3076 DVD Rue Verrerie 23 Objet Fragment de manche constitué de - jpg 1 A. Couilloud - N-043356-0001 Pochette A3
lamelles en os (IO-043356-1)
PN-043356-1587 DSCN3090 DVD Impasse de Braisne 38 Objet Lot de 4 perles en pâte de verre - jpg 1 A. Couilloud - N-043356-0001 Pochette A3
(V-043356-4)
(V-043356-4)
(V-043356-4)
(V-043356-4)
PN-043356-1591 DSCN3106 DVD Rue Verrerie 23 Objet Tige torsadée en pâte de verre - jpg 1 A. Couilloud - N-043356-0001 Pochette A3
(V-043356-3)
(V-043356-3)
(V-043356-3)
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G-043356-1 - papier Place de la Sainte-Chapelle / - Minute Relevé du mur MR131 - A3 1 S. Forel octobre 2018 - Pochette A3
millimétré Fosse de plantation
G-043356-2 - papier Place de la Sainte-Chapelle / - Minute Coupe nord - A3 1 A. Couilloud octobre 2018 - Pochette A3
420 Campagne 2018-2019
G-043356-3 - papier Place de la Sainte-Chapelle / - Minute Coupe est - A4 1 A. Couilloud octobre 2018 - Pochette A3
G-043356-4 - papier Place de la Sainte-Chapelle / - Minute Coupe sud - A4 1 A. Couilloud octobre 2018 - Pochette A3
G-043356-5 - papier Place de la Sainte-Chapelle - Minute Coupe 27 - A4 1 A. Couilloud février 2019 - Pochette A3
millimétré
G-043356-6 - papier Place de la Sainte-Chapelle - Minute Coupe 28 - A3 1 A. Couilloud février 2019 - Pochette A3
millimétré
Bourgogne - Franche-Comté, Côte-d’Or, Dijon
Rues Jeannin, Verrerie, Longepierre, des Forges, impasse de Braisne,
places Notre-Dame, des Ducs de Bourgogne et de la Sainte-Chapelle
Surveillance des travaux de piétonisation et de réfection des réseaux
Campagne 2018-2019
Chronologie Le chantier de piétonisation 2018/2019, localisé au cœur du centre historique de Dijon, et

Antiquité romaine : impactant pour partie les rues Jeannin, Verrerie, Longepierre, des Forges, de la Préfecture et
Empire romain,
l’impasse de Braisne, ainsi que les places Notre-Dame, des Ducs de Bourgogne et de la Sainte-
Époque médiévale :
bas, central et haut
Chapelle, a fait l’objet d’une surveillance archéologique. Celle-ci fut principalement consacrée
Moyen Âge, au suivi des travaux de réfection des réseaux, préalables à la requalification des voiries, dont
Temps modernes et les tranchées peuvent atteindre localement une profondeur dépassant 3 m. En complément,
Époque contemporaine un sondage réalisé dans l’emprise d’une vaste fosse de plantation d’arbres d’environ 16 m²,
aménagée à l’extrémité nord de la place de la Sainte-Chapelle, a permis d’évaluer l’état
Sujets et thèmes
Édifice religieux,
de conservation du chevet de l’édifice.De manière générale les témoins de la ville antique
bâtiment, structure n’apparaissent guère qu’à partir de 1,60 m de profondeur, d’abord sous la forme de remblais
funéraire, voirie, ou de niveaux de démolition (fragments de dalles sciées et de tuiles, blocs architecturaux :
habitat, urbanisme et rue Jeannin), mais aussi de sol aménagé (rue Longepierre). Des vestiges de bâtiment ont
fosse
été enregistrés à 3 m de profondeur place des Ducs de Bourgogne, ainsi qu’un pan de mur
Mobilier
entre -1,80 et -3 m place de la Sainte-Chapelle. Bien que disparates et localisés, ces éléments
Céramique, faune, objet contribuent à matérialiser l’extension de la ville et la densité de l’occupation, pour partie
métallique et os humain antérieure à la création du castrum du Bas-Empire.
Compte tenu du contexte d’intervention, de nombreux niveaux de voiries diachroniques ont
été mis en évidence en de nombreux endroits de l’emprise sous la chaussée des rues actuelles,
dont le tracé perdure, pour la plupart d’entre elles, depuis la fin du Moyen Âge. S’étageant
entre 0,70 et 1,75 m de profondeur, elles présentent des constitutions très variées, allant du
simple cailloutis compacté par l’usage épisodiquement rechargé, au pavage calcaire au profil
sophistiqué d’Époque moderne.
L’impasse de Braisne offre la particularité de correspondre à la limite ouest du Grand
Cimetière Notre-Dame, tel qu’il est figuré sur les plans des xviie et xviiie siècles. Le creusement
de la tranchée principale, d’une profondeur maximale de 1,20 m, a révélé une terre sombre et
grasse, enrichie d’ossements humains. Les 11 individus identifiés, orientés est/ouest et d’âge
varié, très partiellement observés compte tenu de l’étroitesse de la tranchée qui les recoupaient
perpendiculairement, sont apparus entre -1 et -0,75 m, sans presque aucune limite de fosse
visible. Faute de mobilier significatif associé, les sépultures n’ont pu être datées avec précision
(xive-xviiie siècles).
Bien que de faible envergure, la fouille réalisée sur la place de la Sainte-Chapelle a permis
de dégager l’un des murs du chevet de la chapelle ducale détruite dans la première décennie
du xixe siècle. Les traces de taillants visibles sur le parement intérieur mis au jour, ainsi que
le mobilier associé ont permis d’identifier le second édifice construit, datant de la première
moitié du xiiie siècle. Par ailleurs, 7 sépultures, a priori du xve siècle, ont été découvertes à
l’emplacement du vaisseau central de la nef.
Outre l’enregistrement de nombreuses informations permettant d’alimenter
Inrap Bourgogne- Franche-Comté
Immeuble Équinoxe quelques problématiques spécifiques (configuration diachronique de la ville
5, rue Fernand Holweck antique, mutation des faubourgs du castrum après l’an Mil, chronologie de la
21 000 Dijon construction de la Sainte-Chapelle, extension des cimetières paroissiaux…),
Tél. 03 80 60 84 10 cette surveillance de travaux, s’apparentant à une campagne de diagnostic,
bourgogne-franche-comte@inrap.fr
aura permis d’évaluer la puissance et l’état de conservation du patrimoine
www.inrap.fr enfoui sur une emprise importante du « secteur sauvegardé », et de sonder de
manière significative la place de la Sainte-Chapelle.

INRAP Rue Des Forges 2018

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INRAP Rue Des Forges 2018

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Bourgogne - Franche-Comté, Côte-d’Or

Dijon - Rues Jeannin, Verrerie, Longepierre, des

sous la direction de 465 450

582 467 473 369

464 638 378

Notre 364 371

494 493 492

Square des Ducs 361 360 359

265 Emprise des travaux

Inrap Bourgogne - Franche-Comté

Dijon - Rues Jeannin, Verrerie, Longepierre, des

sous la direction de par Avec la collaboration de

Yvan Virlogeux Yvan Virlogeux Benjamin Saint-Jean Vitus

Anne Delor- Ahü

Inrap Bourgogne - Franche-Comté

73 2. Contexte historique et bilan des connaissances

123 3. Description des vestiges découverts

247 4. Études spécialisées

308 5. Bilan de la campagne 2018/2019

318 Liste des illustrations

324 7. Annexe : datation

III. Inventaires techniques

340 Inventaire des contenants

340 Inventaire du mobilier archéologique

347 Inventaire de la documentation archéologique

Localisation Surface de prescription Dates d’intervention sur le terrain

Région Environ 4 927 m² Terrain

Cote d’apparition des vestiges

Inrap Bourgogne - Franche-Comté

Statut du terrain au regard des

Mots-clefs des thesaurus

Chronologie Sujets et thèmes Mobilier

Paléolithique Édifice public Industrie lithique

Empire romain Artisanat Études annexes

Haut-Empire (jusqu’en 284) Argile : atelier

Aca. des données

Marc Talon, SRA Conservateur régional de l’archéologie Prescription et contrôle scientifique

Marc Talon, SRA Conservateur régional de l’archéologie Prescription et contrôle scientifique

Yvan Virlogeux, Inrap Chargé d’études et de recherches Responsable scientifique d'opération

Yvan Virlogeux, Inrap Chargé d’études et de recherches Responsable de l’opération, DAO et

Le chantier de piétonisation des rues Jeannin, Verrerie, Longepierre et

L’emprise de travaux planifiée en 2018 place Notre-Dame, ne concerne

L’impasse de Braisne, qui débouche sur le flanc nord de la rue des

Place des Ducs de Bourgogne, des vestiges antiques surmontés de remblais

Les données enregistrées dans la rue Verrerie concernent également pour

L’emprise des travaux ne concerne que le tronçon occidental de la rue

La partie occidentale rectiligne de la rue Longepierre, concernée par le

La place de la Sainte-Chapelle, longtemps aménagée en parc de

En superposant le relevé topographique de cette maçonnerie avec le plan

Outre les arases de maçonneries de la Sainte-Chapelle, identifiées dans

X = 1 854 250 à 1 854 465

Fig. A Localisation de la commune concernée par l’opération archéologique.

1 : 250 000 (1 cm = 2,5 km)

1854250 1854300 1854350 1854400 1854450

Forges Place des Ducs

Emprise principale des travaux

266 265 (AP 2018-256)

Emprise complémentaire 2019 8

Fig. 14 Dijon (21) - Piétonnisation 2018

Plan général des tranchées surveillées (d’après www.cadastre.gouv.fr).

Arrêté de prescription de fouille 1/3

Arrêté de prescription de fouille 2/3

Arrêté de prescription de fouille 3/3

Cahier des charges scientifique 1/7