Norme Expérimentalepubliée Par l'AFNOR en Décembre 1994.: Sommaire

CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : P34-214-1 (DTU 40.44) (décembre 1994) : Couverture par éléments métalliques en feuilles et longues feuilles en acier inoxydable
étamé - Cahier des clauses techniques
norme française
P 34-214-1
décembre 1994
Référence DTU 40.44
travaux de bâtiment
couvertures par éléments métalliques en feuilles et longues feuilles en acier inoxydable étamé
partie 1 : cahier des clauses techniques
E : building works - roof covering made of tin-coated stainless steel sheet and long sheet - part 1 : technical specifications
D : Bauarbeiten - Dachdeckung mit verzinnten nichtrostenden Stahlblechen - Teil 1 : Technische Vorschriften
Statut
Norme expérimentalepubliée par l'AFNOR en décembre 1994.
Remplace la norme homologuée NF P 34-214-1 (Référence DTU 40.44), de mai 1993.
Les observations relatives à la présente norme expérimentale doivent être adressées à l'AFNOR avant le 31 décembre 1996.
Par rapport à la précédente édition, le présent document traite des couvertures en feuilles et longues feuilles en acier inoxydable étamé et non plus
étamé-plombé.
Correspondances
A la date de publication du présent document, il n'existe pas de norme ou de projet de norme européenne ou internationale sur le sujet.
Analyse
Le présent document propose les clauses techniques à insérer dans un marché de couverture par feuilles et longues feuilles d'acier inoxydable
étamé, en France métropolitaine. Il s'applique aux techniques de couvertures à tasseaux et couvre-joints, en feuilles et longues feuilles, et de
couvertures à joints debout en longues feuilles.
Descripteurs
Thésaurus International Technique :bâtiment, contrat, couverture de bâtiment, couverture métallique, feuille métallique, acier inoxydable.
© AFNOR 1994
Membres de la commission de normalisation

Président : M FARHI
Secrétariat : M CRETON - BNS
- M BOULLARD CAPEB
- BOVE CETEN APAVE
- DELESTRE DELESTRE SARL
- DENIS SOCOTEC
- DUVAL AFNOR
- FAHRI CSTB
- FROGE CAPEB
- HRABOVSKY BNTEC
- INVERNIZZI UGINE
- LYONNET CSTB
- MALAUBIER UNCP
- MALIVERNEY
- MICHEL BUREAU VERITAS
- POULARD GAUTIER YVON
- PROTHON SOCOTEC
- WILMOTTE CIP
Sommaire
Page de garde
Sommaire
1 domaine d'application
2 références normatives
3 définitions
3.1 acier inoxydable étamé
3.2 bobine
3.3 feuille
3.4 longue feuille
3.5 ossature ou charpente
24/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 1 sur 63
4 matériaux
4.1.1 caractéristiques physiques
4.1.2 caractéristiques dimensionnelles
4.1.3 guide de choix des matériaux selon l'exposition
4.2 accessoires en acier inoxydable étamé
4.2.1 généralités
4.2.2 accessoires linéaires
4.2.3 accessoires ponctuels
4.2.4 couvre-joints
4.3 pattes de fixation
4.4 fixations des bois de couvertures et des pattes
4.4.1 pointes
4.4.2 vis autotaraudeuses
4.4.3 vis à bois
4.5 brasure utilisée dans les travaux de couverture
4.6 supports de couverture en parties courantes
4.6.1 matériaux en bois massif
4.6.2 voliges, frises, planches et lames à plancher
4.6.3 lames à plancher et planches pour pose dite « bouvetée »
4.6.4 supports en panneaux dérivés du bois
4.7 feutre d'interposition entre l'acier inoxydable étamé et le support
5 prescriptions relatives à l'exécution des travaux
5.1 généralités
5.1.1 systèmes de couverture
5.1.2 précautions d'emploi du métal
5.1.3 dispositions préalables relatives aux charpentes
5.1.4 pentes minimales de charpente
5.1.5 dimensions des feuilles et longues feuilles
5.2 couvertures à tasseaux
5.2.1 parties courantes
5.2.2 points singuliers
5.3 couvertures à joints debout
5.3.2 exécution des points singuliers de couverture
5.4 ventilation de la couverture
5.4.1 couverture sur comble perdu
5.4.2 couverture avec une isolation thermique sous rampant
5.5 ouvrages complémentaires
5.5.1 dispositifs de ventilation
5.5.2 sorties de tuyaux de ventilation
5.5.3 pénétration pour accès, éclairement, désenfumage
5.6 brisures
5.6.1 raccordement des couvertures de deux rampants d'un même versant
5.7 joints de dilatation
6 prescriptions concernant l'exécution des travaux en région de montagne
6.1 généralités
6.2 systèmes de couverture
6.3 principe et condition d'établissement de la couverture
6.3.1 principe
6.3.2 étanchéité complémentaire
6.4 dispositions communes
6.4.1 pentes
6.4.2 support
6.4.4 arrêts de neige
6.4.5 ventilation
6.5 dispositions spécifiques à la couverture à joints debout
6.5.1 pattes de fixation et point fixe
6.5.2 exécution des noues
6.5.3 raccord de pénétration
Annexe A (informative) entretien et usage
A.1
A.2
A.3
A.4
A.5
Annexe B (normative) zones climatiques
B.1 zones
B.1.1 zone 1
B.1.2 zone 2
B.1.3 zone 3
B.2 situations
B.2.1 situation protégée
B.2.2 situation normale
B.2.3 situation exposée
Annexe C (normative) définition des expositions
C.1 domaine d'application

C.2 ambiances intérieures
C.2.1 définition des hygrométries intérieures
C.2.2 classification indicative des locaux en fonction de leur hygrométrie
C.3 atmosphères extérieures
C.3.1 atmosphère rurale non polluée
C.3.2 atmosphère urbaine ou industrielle normale
C.3.3 atmosphère industrielle ou urbaine sévère
C.3.4 atmosphères marines
C.3.5 atmosphères particulières
1 domaine d'application
Le présent document définit les travaux de couverture en acier inoxydable étamé qui relèvent de deux techniques :
- couvertures à tasseaux et couvre-joints, en feuilles et longues feuilles ;
- couverture à joints debout en feuilles et longues feuilles.
Ces travaux de couverture sont prévus pour être exécutés sur des ossatures établies en conformité avec les règles et cahiers des charges en
vigueur et les prescriptions du5.1.3.
NOTE
Règles et cahier des charges en vigueur, par exemple :
- DTU Règles CB71;
- NF P 21-203 Parties 1 et 2 (DTU 31.1);
- NF P 21-204 Parties 1 et 2(DTU 31.2) ;
- pr NF P 21-205Parties 1 à 3 (DTU 31.3);
- DTU 32.1;
- DTU « Règles CM66 » et ENV 1993-1-1(P 22-311)(EC3-DAN) ;
- NF P 22-202 Parties 1 et 2 (DTU 32.2).
Le présent document vise toutes les couvertures des bâtiments réalisés en France métropolitaine.
Il ne traite pas :
- des ouvrages accessoires en acier inoxydable étamé pour des couvertures en autres matériaux ;
- des ouvrages de recueil et d'évacuation d'eaux pluviales ;
- des couvertures formées d'éléments préfaçonnés autoportants ;
- des ouvrages réalisés en acier inoxydable sans revêtement d'étain qui, dans certains cas, pour des raisons d'architecture ou d'esthétique,
peuvent étre réalisés avec une finition de surface autre.
Bien que les dispositions constructives s'appliquent, la réalisation des brasures exige des modalités appropriées.
2 références normatives
Ce document comporte par référence datée ou non datée des dispositions d'autres publications. Ces références normatives sont citées aux
endroits appropriés dans le texte et les publications sont énumérées ci-après. Pour les références datées, les amendements ou révisions ultérieurs
de l'une quelconque de ces publications ne s'appliquent à ce document que s'ils y ont été incorporés par amendement ou révision. Pour les
références non datées, la dernière édition de la publication à laquelle il est fait référence s'applique.
NF EN 335-1
Durabilité du bois et des matériaux dérivés du bois - Définition des classes de risque d'attaque biologique - Partie 1 : Généralités (indice de
classement : B 50-100-1).
NF EN 335-2
Durabilité du bois et des matériaux dérivés du bois - Définition des classes de risque d'attaque biologique - Partie 2 : Application au bois massif
(indice de classement : B 50-100-2).
NF EN 10051
Tôles, larges bandes et larges bandes refendues, laminées à chaud en continu en aciers alliés et non alliés - Tolérances sur les dimensions, la
forme et la masse (indice de classement : A 46-501).
NF A 35-573
Produits sidérurgiques - Aciers inoxydables d'usage général - Tôles, larges bandes et feuillards.
NF A 35-574
Produits sidérurgiques - Aciers inoxydables d'usage général - Demi-produits, barres et fil-machine.
A 36-332
Produits sidérurgiques - Tôles et bandes en aciers inoxydables étamée par électrodéposition continue.
NF B 50-102
Bois et ouvrages en bois - Traitement préventif - Attestation.
NF B 52-001-4
Règles d'utilisation du bois dans les constructions - Partie 4 : Classement visuel pour l'emploi en structure des principales essences résineuses et
feuillues.
NF B 54-000
Lames à parquet en bois massif - Caractéristiques de fabrication.
NF E 25-604
Vis à bois - Tête fraisée fendue - Symbole F S.
NF E 27-951
Pointes pour usage courant.
NF P 21-203-1
Travaux de bâtiment - Charpente et escaliers en bois - Partie 1 : Cahier des clauses techniques (Référence DTU 31.1).

NF P 21-203-2
Travaux de bâtiment - Marchés privés - Charpente et escaliers en bois - Partie 2 : Cahier des clauses spéciales (Référence DTU 31.1).
NF P 21-204-1
Travaux de bâtiment - Construction de maisons et bâtiments a ossature en bois - Partie 1 : Cahier des clauses techniques (Référence DTU 31.2).
NF P 21-204-2
Travaux de bâtiment - Marchés privés - Construction de maisons et bâtiments à ossature en bois - Partie 2 : Cahier des clauses spéciales
(Référence DTU 31.2).
pr NF P 21-205-1
Travaux de bâtiment - Charpentes en bois assemblées par connecteurs métalliques ou goussets - Partie 1 : Règles de mise en oeuvre (Référence
DTU 31.3).
pr NF P 21-205-2
Travaux de bâtiment - Charpentes en bois assemblées par connecteurs métalliques ou goussets - Partie 2 : Règles de conception et de calcul
pr NF P 21-205-3
Travaux de bâtiment - Charpentes en bois assemblées par connecteurs métalliques ou goussets - Partie 3 : Cahier des clauses spéciales
NF P 22-202-1
Travaux de bâtiment - Construction métallique - Charpentes en alliages d'aluminium - Partie 1 : Cahier des clauses techniques (Référence DTU
32.2).
NF P 22-202-2
Travaux de bâtiment - Marchés privés - Construction métallique - Charpente en alliages d'aluminium - Partie 2 : Cahier des clauses spéciales
ENV 1993-1-1
Construction métallique - Eurocode 3 « Calcul des structures en acier » et Document d'Application Nationale - Partie 1-1 : Règles générales et
règles pour les bâtiments (indice de classement : P 22-311).
NF P 34-402
Couverture - Métal - Bandes métalliques façonnées - Spécifications.
NF P 34-403
Couverture - Métal - Couvre-joints métalliques - Spécifications.
NF P 37-101
Accessoires de couverture - Revêtement par étamage à chaud de pièces en cuivre - Spécification du revêtement.
NF P 37-410
Accessoires de couverture Chatières à grille métalliques - Spécifications.
NF P 84-302
Feutre bitumé à armature en carton feutre (C.F.)
NF P 84-313
Feutre bitumé à armature en voile de verre à haute résistance (36 S V.V-H.R.).
P 84-315
Feutre bitumé à double armature en polyester et voile de verre (36 S P.Y.-V.V.).
DTU P 22-201
DTU 32.1 - Construction métallique : Charpente en acier.
DTU Règles CB71
Règles de calcul des charpentes en bois et modificatifs 1975.
DTU Règles CM66
Règles de calcul des constructions en acier et additif (juin 1980).
DTU Règles NV65
Règles définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes.
3 définitions
Pour les besoins du présent document, les définitions suivantes s'appliquent :

Acier inoxydable revêtu d'étain par électrodéposition continue.
3.2 bobine
Produit plat laminé à froid qui, aussitôt après la passe finale de laminage ou après décapage ou recuit continu, est enroulée ; la bande brute de
laminage a des rives légèrement bombées mais elle peut être livrée avec des rives cisaillées.
3.3 feuille
Produit plat laminé à froid obtenu à partir d'une bobine et livré sous forme quadrangulaire (carré ou rectangle) ; ses rives sont brutes de laminage
ou cisaillées.
3.4 longue feuille

Feuille de longueur supérieure à 4 m.

3.5 ossature ou charpente

Elément de la construction sur lequel sont fixés les supports de la couverture
4 matériaux
4.1.1 caractéristiques physiques

Les feuilles ou longues feuilles doivent être conformes à lanorme A 36-332, laquelle se réfère à lanorme NF A 35-573.
NOTE
Une norme européenne, l'EN 10088-2, est en préparation pour les produits couverts par lanorme NF A 35-573.
4.1.2 caractéristiques dimensionnelles

Les feuilles et les longues feuilles provenant de bobines, utilisées pour la confection des ouvrages, doivent répondre aux dimensions ci-après :
- longueurs :
- feuilles : 4,00 m maximum ; longueur courante : 2,00 m ;
- longues feuilles : supérieures à 4,00 m.
- largeurs des feuilles et longues feuilles :

- pour les parties courantes : 0,50 m, 0,65 m ;
- pour les ouvrages particuliers : 0,50 m, 0,65 m, 0,80 m, 1,00 m, 1,20 m.
- épaisseurs nominales des feuilles et longues feuilles :

- pour les parties courantes des couvertures à tasseaux : 0,40 mm minimum ;
- pour les parties courantes des couvertures à joints debout : 0,40 mm minimum ;
- pour les ouvrages particuliers : 0,40 mm minimum ; 0,50 mm pour les largeurs au moins égales à 1 m.
NOTE
Aux épaisseurs nominales indiquées ci-avant, s'attachent des tolérances définies dans lanorme NF EN 10051.
4.1.3 guide de choix des matériaux selon l'exposition

Pour chaque type d'exposition défini à l'annexe C, le tableau 1 indique :
Tableau 1
Guide de choix des matériaux selon l'exposition
[block] : les matériaux adaptés à l'exposition ;
o : les matériaux dont le choix définitif ainsi que les caractéristiques particulières doivent être arrêtés après consultation et accord du fabricant ;
 : les matériaux non adaptés.
4.2 accessoires en acier inoxydable étamé
4.2.1 généralités
Les bandes façonnées normalisées doivent répondre, en ce qui concerne leurs profils et leurs développés, à lanorme NF P 34-402.
Les couvre-joints normalisés doivent répondre à lanorme NF P 34-403et leur épaisseur nominale est de 0,40 mm minimum. Les bandes façonnées
à la demande et les couvre-joints, non normalisés, peuvent présenter des profils différents de ceux définis par la norme. En tout état de cause, leur
épaisseur nominale est au minimum de 0,40 mm et leur développé limité généralement à 0,50 m, sans excéder 0,65 m.
Dans le cas de couvertures en feuilles et longues feuilles, l'épaisseur nominale des façonnés et couvre-joints peut étre différente de celle des
feuilles, tout en restant à 0,40 mm minimum.
Les profils et raccordements de ces bandes et couvre-joints doivent respecter les mêmes principes que ceux des bandes façonnées et couvre-joints
normalisés.
4.2.2 accessoires linéaires
4.2.2.1 bandes façonnées normaliséesNF P 34-402- Nomenclature

On distingue :
- bande à rabattre ;
- bande de solin à biseau ;
- bande de rive à ourlet ;
- bande de battellement ;
- bande d'astragale ;
- coulisseau plat.
4.2.2.2 autres bandes façonnées non normalisées

Nomenclature à titre indicatif et non limitative :
- bande à doublis ;
- bande à ourlet lyonnais ;
- bande à ourlet simple ;
- bande à deux ourlets ;
- bande de recouvrement avec pince ;
- bande de recouvrement avec ourlet ;
- bande à larmier ;
- coulisseau saillant ;
- coulisseau à développement carré ;
- bande d'égout ;
- bande d'équerre ;
- joint de dilatation ;
- bandes de rives diverses ;
- bande de rive lyonnaise ;
- membrons.
4.2.3 accessoires ponctuels
4.2.3.1 normalisésNF P 37-410

- chatières demi-rondes ;
- chatières rectangulaires ;
- chatières triangulaires.
4.2.3.2 non normalisés

Nomenclature à titre indicatif et non limitative ;
- sorties de ventilation ;
- chapeaux de ventilation ;
- passe-barre.
4.2.4 couvre-joints
4.2.4.1 normalisésNF P 34-403

- couvre-joints de tasseaux ;
- couvre-joints d'arêtiers ;
- couvre-joints de faitages.

4.3 pattes de fixation

Suivant leur fonction, les pattes sont généralement en acier inoxydable étamé ; elles peuvent être également en cuivre étamé. Leurs dimensions
sont déterminées par les ouvrages auxquels elles sont destinées, et elles sont décrites avec les ouvrages qu'elles accompagnent.
Les pattes en acier inoxydable ont une épaisseur nominale de 0,40 mm minimum.
Les pattes en cuivre étamé sont conformes à lanorme NF P 37-101.
4.4 fixations des bois de couvertures et des pattes
4.4.1 pointes
Les pointes lisses sont conformes à lanorme NF E 27-951et les pointes torsadées ou crantées peuvent être galvanisées ou non.
4.4.2 vis autotaraudeuses

Elles sont :
- soit en acier cémenté, zingué ou cadmié ;
- soit en acier inoxydable Z12CN18.09 ou équivalent.
NOTE 1 SelonNF A 35-574, l'acier équivalent est désigné X9CrNi18.8 dans le prEN 10088-2.
4.4.3 vis à bois

Les vis à bois doivent être à tête fraisée et conformes à la normeNF E 25-604.
4.5 brasure utilisée dans les travaux de couverture

La brasure généralement utilisée est un alliage d'étain et de plomb contenant au minimum 28 % d'étain en masse.
NOTE
Les parties à braser doivent étre décapées à l'aide d'un produit préconisé par le fabricant de feuilles, à base d'acide orthophosphorique et exempts
de composés corrosifs (chlorure ou acide chlorhydrique par exemple).
4.6 supports de couverture en parties courantes

Seuls les supports à base de bois sont visés par le présent document.
4.6.1 matériaux en bois massif

Les bois utilisés dans les travaux de couverture en acier inoxydable étamé doivent être conformes aux normes lorsqu'il en existe.
Les supports en bois massifs des couvertures en acier inoxydable étamé sont réalisés en sapin, épicéa, pin sylvestre, peuplier.
Généralement, l'acier inoxydable étamé peut voisiner avec toutes les essences de bois sans aucun inconvénient.
NOTE
Le peuplier, débité en voliges ou en feuillets, est employé dans certains cas particuliers : dômes et tourelles.
Dans ce cas, les épaisseurs du support sont plus faibles et celui-ci est généralement posé en double épaisseur.
Protection fongicide et insecticide(normes NF EN 335 parties 1 et 2 et NF B 50-102): Une protection insecticide ou fongicide (qu'elle soit
naturelle ou conférée) des bois de couverture peut être demandée spécifiquement suivant les circonstances, les lieux d'emploi.
4.6.2 voliges, frises, planches et lames à plancher

La qualité du bois doit être définie par référence à lanorme NF B 52-001 partie 4.
Le classement technologique doit répondre aux conditions suivantes :
- sapin épicéa : classe BS ;
- pin sylvestre : classe BS ;
- peuplier : classe B.
Voliges, frises et planches pour pose dite « jointive » :Les voliges, frises et planches sont des sciages alignés parallèles, de section
rectangulaire.
Leur épaisseur minimale est de 12 mm pour les voliges, 18 mm pour les frises et de 22 mm pour les planches, avec une tolérance de ± 1 mm.
4.6.3 lames à plancher et planches pour pose dite « bouvetée »

Les lames à plancher et planches sont des pièces de bois rainées bouvetées sur leurs rives et éventuellement, en bout et rabotées au moins sur un

parement. Leur largeur maximale est de 200 mm.

Les lames à plancher en bois doivent être conformes à lanorme NF B 54-000.
Les lames à plancher en bois massif bouvetées ont une épaisseur au moins égale à 23 mm, avec une tolérance de : + 0,1 mm ; - 0,5 mm.
Leur rainure et leur languette prise dans la masse ont un dimensionnement égal à celui des lames à plancher(NF B 54-000).
4.6.4 supports en panneaux dérivés du bois

L'emploi de panneaux de particules et de contreplaqué ou de panneaux composites avec isolation thermique intégrée en support direct de
couverture relève de l'avis technique.
NOTE
Les avis techniques apprécient en particulier la compatibilité entre le support et la couverture en acier inoxydable étamé.
4.7 feutre d'interposition entre l'acier inoxydable étamé et le support

Feutre bitumé conforme à l'une des normes suivantes :
- NF P 84-302;
- NF P 84-313;
- P 84-315.
recevant obligatoirement en usine en sous-face des granulats de liège.

Cette feuille a pour objet d'améliorer le comportement acoustique de l'ouvrage.
Le fabricant peut préconiser d'autres matériaux spécifiques à cet emploi (molleton, fibre de verre liée sur feutre bitumé, etc.).
5 prescriptions relatives à l'exécution des travaux
NOTE
Des croquis figurent au présent document pour aider à la compréhension du texte ; ils constituent des exemples indicatifs et non limitatifs de
réalisation des ouvrages auxquels ils se rapportent.
5.1 généralités
5.1.1 systèmes de couverture

Les types de couvertures en acier inoxydable étamé faisant l'objet du présent document sont les suivants :
- couvertures en feuilles et longues feuilles à tasseaux et couvre-joints ;
- couvertures en feuilles et longues feuilles à joints debout.
A l'intérieur de ces deux grands types, on distingue les systèmes de jonctions définis dans le tableau 2 :
Tableau 2
5.1.2 précautions d'emploi du métal
5.1.2.1 contact avec les autres métaux

L'acier inoxydable étamé ne peut subir de corrosions galvaniques au contact des autres matériaux métalliques de couverture tels que : zinc, cuivre,
aluminium, plomb, acier galvanisé.
Le contact inox-acier non protégé n'est admis que pour les clous de fixation.
5.1.2.2 contact avec les autres métaux de gros oeuvre

L'acier inoxydable étamé n'est pas sensible au contact de mortiers de ciment ou de chaux ou plâtre.
L'acier inoxydable étamé peut avoisiner toutes les essences de bois sans aucun inconvénient.

5.1.2.3 autres matériaux de couverture

Les autres matériaux de couverture, ardoise, tuile de terre cuite, tuile béton, bardeaux bitumés, lauzes, bardeaux de bois peuvent étre mis en
contact avec l'acier inoxydable étamé.
5.1.2.4 projection de particules ferreuses

Toutes opérations de meulage. tronçonnage ... d'éléments métalliques risquant de polluer l'acier inoxydable étamé par projection sont à proscrire.
Cette précaution a pour objet d'éviter les risques de corrosion suite à la projection de particules ferreuses, notamment lors d'usinage d'éléments
métalliques extérieurs.
5.1.3 dispositions préalables relatives aux charpentes

En l'absence de dispositions au moins analogues figurant dans les normes de charpenteNF P 21-203(Référence DTU 31.1),NF P 21-204
(Référence DTU 31.2),pr NF P 21-205 (Référence DTU 31-3),DTU P 22-201 (Référence DTU 32.1)etNF P 22-202 (Référence DTU 32.2)concernant
la planéité, la pose ne peut se faire que si la condition de planéité suivante est respectée :
- Planitude générale des éléments de charpente supports directs du voligeage : dans tous les cas, les défauts de planéité des éléments de
charpente supports directs de voligeage ne doivent pas dépasser 1 cm entre les différents points d'appui.
Cette tolérance est portée à 1,5 cm dans le cas d'une rénovation.
5.1.3.1 support en bois massif
5.1.3.1.1 éléments porteurs en voliges, frises et planches avec pose dite « jointive »
Les voliges, frises et planches sont posées avec pose, dite « jointive » (l'écartement à la pose est de 5 mm à 10 mm environ), et clouées sur les
appuis. Le désaffleurement sans charge entre deux éléments voisins doit être inférieur à 2 mm.
L'écartement d'axe en axe des appuis ne peut dépasser 1,20 m. Chaque volige, frise ou planche doit reposer, en partie courante, sur au moins trois
appuis.
La largeur minimale de repose sur les appuis est de 40 mm en partie courante et 20 mm en about des voliges, frises et planches.
Pour des raisons de réduction de gêne d'origine acoustique, l'interposition d'une feuille conforme auparagraphe 4.7clouée sur le support est
obligatoire.
En ce qui concerne les portées maximales en fonction des charges et du principe de pose, il y a lieu de se reporter aux tableaux 3 et 4 ci-après.
Tableau 3
Voligeage jointif (applicable également aux frises et planches) - Entraxe maximal des appuis (cm) en fonction des charges descendantes normales
Tableau 4
Plancher rainé-bouveté - Entraxe maximal des appuis (cm) en fonction des charges descendantes normales
NOTE
Les tableaux 3 et 4 sont applicables aux supports en bois résineux (sapin, épicéa, pin sylvestre).
Les conditions d'emploi d'autres épaisseurs de supports peuvent être justifiées par le calcul.
Dans le cas de pose effectuée en diagonale, on tient compte des portées réelles dans le sens du fil du bois.
5.1.3.1.2 plancher rainé-bouveté

Les dispositions applicables sont les suivantes :
NOTE
Pour des valeurs intermédiaires d'entraxes, on effectue une interpolation linéaire entre les valeurs indiquées auxtableaux 3 et 4.
5.1.3.1.3 fixation des supports en bois massif sur la structure

La fixation des voliges, frises, planches et planchers, en évitant tout désaffleurement des têtes de fixations, par rapport au support, se fait comme
suit :
- pose sur chevrons, pannes ou fourrures bois : les voliges, frises, planches et lames à plancher sont fixées par clouage au moyen de pointes.
Les pointes sont disposées à raison de deux pointes pour des largeurs de support 105 mm et trois pointes pour les largeurs supérieures.
- pose sur pannes métalliques ou fourrures métalliques : les voliges, frises, planches et lames à plancher sont fixées par vis autotaraudeuses ou
autoperceuses-taraudeuses ø 6 mm.
Les vis sont disposées à raison de deux par appui.

Dans le cas de vis à têtes hexagonales ou munies d'une rondelle de répartition, il faut prévoir un avant-trou pour éviter tout désaffleurement. La
longueur de la vis doit permettre un dépassement d'environ 5 mm sous l'aile du profilé.
5.1.3.1.4 réalisation de dômes et tourelles

Pour la réalisation de couvertures telles que dômes, tourelles, etc., des épaisseurs de support plus faibles sont nécessaires, le support étant
généralement posé en double épaisseur, croisé.
5.1.3.1.5 couvertures à ressauts

Les ressauts sont généralement obtenus à l'aide de coyaux posés sur les chevrons (figure 1) ou par recouvrement de chevrons au droit de pannes
(figure 2), ou avec panne et contrepanne (figure 3), ou avec fourrure rapportée sur la panne.
Figure 1 Ressaut à l'aide de coyaux

Figure 2 Ressaut par recouvrement de

chevron
Figure 3 Ressaut avec panne et

contrepanne
On peut également créer un ressaut par cassure de pente à l'aide d'un coyau (figure 4).

Figure 4 Ressaut par cassure de pente

à l'aide de coyaux
Sur les gradins ainsi établis, on pose les voliges, frises, planches et lames à plancher comme il est indiqué auparagraphe 5.1.3.1.3.
NOTE
Hauteur des ressauts : h = 0,10 m pour couverture avec tasseaux de 0,05 m.
5.1.3.2 supports en panneaux dérivés du bois

Pour les supports en panneaux dérivés du bois, faisant l'objet d'avis techniques visant la pose de couverture en acier inoxydable étamé, il convient
de se reporter aux prescriptions de mise en oeuvre spécifiques du panneau utilisé et définies dans l'avis technique.
5.1.3.3 supports autres que le bois

Sur les maçonneries de grandes surfaces : coques en béton armé, voûtes, combles en voiles minces de béton armé, etc., la pose directe sur le
support en béton ou béton armé n'est pas admise.
Dans le cas de la création d'un support bois sur béton, il est nécessaire de prévoir une lame d'air ventilée comme indiqué auparagraphe 5.4.
5.1.4 pentes minimales de charpente

Les pentes minimales de charpente sont données dans le tableau 5 ci-après.

Tableau 5
Pentes minimales de charpente, y compris coyaux et hauteurs de reliefs
NOTE
Les zones et situations considérées sont définies à l'annexe B: En général, les hauteurs des tasseaux et des reliefs sont :
- tasseaux de 40 m/n, relief des feuilles : 35 mm,
- tasseaux de 50 mm, relief des feuilles : 45 mm.

Feuilles :
- la longueur maximale des feuilles est fixée à 4 m ;
- la largeur maximale des feuilles est de 0,65 m ;
- l'épaisseur nominale minimale des feuilles est de 0,40 mm.
Longues feuilles :
- la largeur des longues feuilles est de 0,50 m ou 0,65 m ;
- les longueurs maximales des longues feuilles sont fonction de la largeur, de la nuance utilisée et, dans certains cas, de l'exposition du site.
Elles sont données dans le tableau 6.

Tableau 6
Dimensions des longues feuilles
NOTE
La réduction des largeurs et l'augmentation des épaisseurs ne peuvent qu'améliorer l'aspect du métal et le comportement acoustique de l'ouvrage.
5.2 couvertures à tasseaux
5.2.1.1 dispositions communes
5.2.1.1.1 pose de tasseaux

Les tasseaux sont placés suivant la ligne de plus grande pente du versant afin de ne pas créer un obstacle à l'écoulement naturel des eaux.
Toutefois. le tasseau de rive est toujours posé parallèlement à la rive.
La hauteur du tasseau doit être égale à la hauteur du relief des feuilles augmentée de 5 mm(voir 5.2.1.1.4). Leur hauteur est précisée dans les
notes en bas dutableau 5des pentes données auparagraphe 5.1.4.
NOTE
Les tasseaux de faîtage et d'arétiers peuvent être évidés.
5.2.1.1.2 fixation des tasseaux

Chaque tasseau est fixé sur le voligeage à l'aide de pointes traversant perpendiculairement à la fois le tasseau et la patte en acier inoxydable
étamé, dite « patte à tasseau », intercalée au préalable entre le voligeage et le tasseau.
De plus, les tasseaux doivent recevoir une fixation intermédiaire par la pose de pointes traversant en biais les tasseaux et le voligeage.
En général, dans les couvertures à ressauts, les tasseaux sont disposés en quinconce.
NOTE
La pose à tasseaux alignés, bien que possible, présente des difficultés d'exécution.
Les dimensions des pointes à tasseaux sont données dans le tableau 7 :
Tableau 7
Dimensions des pointes
Dans le cas d'utilisation des panneaux dérivés du bois, il y a lieu de se reporter aux modes de fixation définis dans les avis techniques.
5.2.1.1.3 pose des feuilles et longues feuilles en acier inoxydable étamé

Les feuilles et longues feuilles sont toujours posées avec deux reliefs latéraux.
En tête de versant, elles ont un relief dont la hauteur dépend du type de raccordement (ressaut, pénétration ou faîtage) ; à l'égout, elles ont soit une
pince d'agrafure, soit un pli de larmier.
Leur mode d'assemblage transversal varie avec le système de couverture ; il est décrit auxparagraphes 5.2.1.1.6 et 5.2.1.1.7
5.2.1.1.4 reliefs
La hauteur des reliefs des feuilles au droit des tasseaux et ressauts est déterminée en fonction de la hauteur de ces derniers, diminuée de 5 mm
(figure 5).

Figure 5 Relief des feuilles sur tasseau

En outre, un jeu de 5 mm doit être ménagé entre le tasseau et le pli de la feuille(figure 5)et un jeu 10 mm doit exister entre le relevé de la feuille et
le ressaut.
5.2.1.1.5 chemise de garantie

Sous les extrémités des tasseaux, côté égout, on dispose des pièces en acier inoxydable étamé appelées « chemises de garanties de 0,20 m
0,15 m avec pinces latérales ou de 0,30 m 0,15 m sans pinces latérales pour assurer l'étanchéité (figure 6).
Figure 6 Chemise de garantie
NOTE
Vis-à-vis du problème d'étanchéité, cette disposition ne s'applique pas à l'égout si celui-ci comporte une bande d'égout faisant la liaison entre la
couverture et l'évacuation d'eaux pluviales.
Lorsqu'il existe des contre-talons brasés, la mise en place de chemises de garantie n'est pas nécessaire.
5.2.1.1.6 assemblage transversal des feuilles et longues feuilles à agrafure simple

Les feuilles ou longues feuilles sont assemblées entre elles par une agrafure de 0,04 m ou de 0,05 m (figure 7).

Figure 7 Assemblage transversal à

agrafure simple
- agrafure de 0,04 m L'agrafure est composée :
- d'une pince de 0,04 m de largeur rabattue par-dessus la partie supérieure de la feuille ;
- d'une pince de 0,035 m dans le bas, rabattue par-dessous.
Le bas de chaque feuille ou longue feuille s'agrafe avec le haut de la feuille inférieure en recouvrant les pattes.
- agrafure de 0,05 m
La pince en tête de la feuille ou longue feuille a 0,05 m de largeur, celle du bas 0,045 m. L'assemblage est semblable au système précédent.
5.2.1.1.7 assemblage transversal des feuilles et longues feuilles à recouvrement avec agrafure dite à double
agrafure (figures 8 a), 8 b) et 8 c))
Figure 8 a)
Assemblage transversal à agrafure double

La partie haute de la feuille ou longue feuille comporte une pince de 0,03 m pour y placer les pattes à feuilles.
En dessous est soudée une bande d'acier inoxydable étamé dite « bande d'agrafure » destinée à recevoir la pince façonnée au bas de la feuille
supérieure.
Les dimensions des agrafures. des pinces et des jeux correspondants sont représentées sur lesfigures 8 b) et 8 c).
Le recouvrement est d'autant plus grand que la pente est plus faible.
Le tableau 8 donne les recouvrements des feuilles suivant les pentes
Tableau 8
Recouvrement des feuilles suivant les pentes et les zones climatiques
Pour les couvertures en longues feuilles, le recouvrement minimal est de 14 cm pour les pentes supérieures ou égales à 0,11 m/m et de 16 cm pour
les pentes inférieures à 0,11 m/m.
5.2.1.1.8 couvertures en feuilles ou longues feuilles à ressauts (figure 9)
Figure 9 Couverture à ressaut

La feuille ou longue feuille en acier inoxydable étamé comporte :
- en tête : un relief ayant une hauteur égale à celle du ressaut diminuée de 0,01 m ;
- en bas : un larmier qui ne doit jamais être entaillé ; il doit en particulier, passer franc au-dessus des couvre-joints du ressaut inférieur.
Les angles formés par la rencontre des reliefs de tête sont brasés ou repliés derrière le tasseau (voir figure 14).

Figure 14 Relief de tête replié
5.2.1.1.9 brasures
Les brasures à l'étain pour feuilles et longues feuilles sont exécutées à recouvrement. Elles sont d'aspect régulier. Pour augmenter la résistance
mécanique, ces brasures peuvent être barrées au fer.
5.2.1.1.10 couvre-joints
5.2.1.1.10.1 description
Les couvre-joints destinés à recouvrir les tasseaux séparant les travées et les deux reliefs des feuilles sont conformes à lanorme NF P 34-403.
Leur épaisseur est au moins égale à celle des feuilles ou longues feuilles.
Ils ont les développements minimaux suivants :
- 0,10 m pour un tasseau :
- de 0,04 m (40 mm 40 mm 25 mm) ;
- de 0,05 m (50 mm 50 mm 25 mm).
- 0,14 m pour un tasseau de 0,06 m (arêtier) ;

- 0,16 m pour un tasseau de 0,075 m (faîtage).
5.2.1.1.10.2 pose
a) dispositions générales
Une distance d'environ 5 mm est toujours réservée entre la rive inférieure du couvre-joint et le plat de la couverture.
Ils sont posés en parties courantes par éléments de 1 m au maximum avec un recouvrement minimal de 5 cm.
b) dispositions particulières à l'égout pour la couverture en longues feuilles

En partie courante, les couvre-joints sont posés comme indiqué au5.2.1.1.10.2 a).
A l'égout, pour tenir compte des dilatations, on peut adopter l'une des solutions suivantes :
- le couvre-joint de larmier est fixé par des pattes brasées aux reliefs latéraux des longues feuilles (figure 10). Le deuxième couvre-joint est fixé
par gaine (comme indiqué figure 16 b)) ;

Figure 10 Fixation avec pattes et

gaines
Figure 16 Fixation du couvre-joint b)

Fixation par gaine
- en ménageant un jeu suffisant entre le talon et le contre-talon (figure 11) ;

Figure 11 Fixation avec jeu

- en pliant la tête du couvre-joint (figure 12).
Figure 12 Fixation avec pliage
c) dispositions particulières au faîtage pour la couverture à longues feuilles

Les angles formés par la rencontre des reliefs de tête sont brasés (figure 13) ou repliés (figures 14 ou 15).
Figure 13 Relief de tête brasé

5.2.1.1.10.3 fixation
Chaque extrémité de couvre-joint est fixée par l'un des procédés suivants :
- à son extrémité inférieure, avec une patte en acier inoxydable étamé ou en cuivre étamé (figure 16 a)) ; La patte en acier inoxydable étamé ou
en cuivre étamé est :
Figure 16 Fixation du couvre-joint a)

Fixation par patte
- soit clouée en même temps que le haut du couvre-joint pour être rabattue de 0,01 m à 0,02 m sur le bas du bout supérieur ;
- soit brasée sur le haut du couvre-joint après clouage au préalable de celui-ci ;
- à son extrémité supérieure, par un clou ;
NOTE Le clou est généralement placé à une distance variant de 1 cm à 2 cm de l'extrémité. L'emploi de clous calotins n'est pas admis en
travaux neufs, mais toléré en travaux de réparation. La pose de vis et rondelles de plomb est réservée aux travaux de réparation.
- au moyen d'une gaine(figure 16 a)).
5.2.1.1.10.4 talon
Chaque couvre-joint à l'égout et à chaque ressaut est fermé par un talon découpé indépendant ou obtenu par pliage du couvre-joint lui-même
(figure 17) suivant la section du couvre-joint biseau redressé, brasé à celui-ci à angle vif, et le dépassant par le bas.

Figure 17 Talon de couvre-joint

La partie inférieure du talon s'insère dans l'agrafure ou est repliée sous le larmier.
Des contre-talons en acier inoxydable étamé sont brasés sur la feuille entre le larmier et le relief (figure 18).
Figure 18 Contre-talon
Lorsqu'il existe une chemise de garantie, on peut (dans les conditions définies dans le tableau 9) éviter de poser un contre-talon, à condition de
réaliser un point d'arrêt, dit « de déchirure ».
Tableau 9
Conditions de réalisation du point d'arrêt
5.2.1.1.10.5 tête
Les couvre-joints de tête sont terminés par un ouvrage en forme de collerette qui se nomme tête, de 0,12 m 0,08 m, brasée au couvre-joint.
Cette tête s'engage sous l'ouvrage supérieur de la couverture, ou sous le faîtage ou l'arêtier qui sont découpés selon la géométrie de la pénétration.
NOTE
Toutefois, lorsque les couvre-joints s'amortissent sous une agrafure ou contre une saillie de moins de 0,04 m de haut, la tête du couvre-joint peut
être exécutée en « patte d'oie », soit d'une seule pièce avec brasure, soit avec alaises rapportées et brasées.
5.2.1.1.10.6 larmier
Au larmier, dans le cas des sites exposés suivant les règles NV ou d'immeubles de grande hauteur 30 m, les feuilles sont maintenues par des
fixations renforcées.
5.2.1.2 dispositions spécifiques à la fixation des couvertures en feuilles

Les feuilles d'acier inoxydable étamé sont fixées latéralement par des pattes à tasseaux et transversalement en tête par des pattes à feuilles.
Toutefois, un clou fixant celles-ci sur le tasseau est admis en tête des feuilles.
Ces feuilles peuvent également être fixées par des pattes à tasseaux de tête recourbées dans une encoche aménagée à cet effet sur le relief latéral
(figure 19).
Figure 19 Renfort de fixation latérale

par encoche
5.2.1.2.1 pattes à tasseaux

Ces pattes (figure 20) sont en acier inoxydable étamé de 0,40 mm d'épaisseur nominale minimale et ont une largeur de 0,04 m ; leur longueur est
fonction de la hauteur des tasseaux.

Figure 20 Patte à tasseau

Les pattes sont disposées tous les 0,50 m, les pattes d'extrémités sont placées à 0,10 m au plus des extrémités du rampant. Toutefois, dans le
système à agrafure simple, pour les feuilles de 2,00 m, celles-ci peuvent être maintenues par trois fixations par relief latéral (voir figure 21).

Figure 21 Fixation des feuilles
5.2.1.2.2 pattes à feuilles

Les pattes à feuilles ne sont utilisées que dans le système à agrafure. Elles sont en acier inoxydable étamé de 0,40 mm ou 0,50 mm d'épaisseur
nominale, de 0,05 m de largeur et leurs longueurs sont de 0,12 m à 0,13 m.
Chaque feuille est maintenue par le haut à l'aide de deux pattes clouées sur le voligeage et insérées dans l'agrafure(figure 21).
De plus pour les pentes 1,75 m/m, afin d'éviter le glissement vertical des feuilles, on place une troisième patte entre les deux premières, cette
patte supplémentaire étant brasée sous la feuille et clouée sur le voligeage (figure 22).

Figure 22 Patte à feuille

supplémentaire pour pente 1,75 m/m
5.2.1.3 dispositions spécifiques à la fixation des couvertures en longues feuilles

La partie fixe des longues feuilles est réalisée latéralement, au moyen de deux clous traversant les pattes à tasseaux rabattues.
Dans le cas de ressauts, un jeu de dilatation 10 mm est ménagé en tête du ressaut.
a) pentes 0,6 m/m

Les longues feuilles sont fixées en tête dans des pattes à feuilles clouées sur le voligeage et agrafées dans la pince de tête. La fixation est
complétée par un clouage en tête, contre le tasseau et directement dans la longue feuille, afin d'éviter le glissement de celle-ci.
b) pentes 0,6 m/m

La fixation peut s'effectuer :
- soit par clouage des reliefs latéraux sur les tasseaux ;
- soit à l'aide d'une bande d'acier inoxydable étamé d'épaisseur nominale 0,40 mm ou 0,50 mm placée à l'intérieur de la pince de tête et
s'arrêtant à 10 mm des reliefs latéraux ;
La fixation est effectuée par clouage ou vissage à travers cette bande et les deux épaisseurs d'acier inoxydable étamé (figure 23).
Figure 23 Fixation des longues feuilles

pour pente 0,6 m/m

Figure 23 Fixation des longues feuilles

pour pente 0,6 m/m
La jonction avec les éléments supérieurs de la couverture (feuille, bande de raccordement) est faite au moyen d'une double agrafure.
5.2.2 points singuliers
5.2.2.1 égout
Le raccordement du bas des versants avec les chéneaux et gouttières se fait à l'aide d'une bande d'égout (bande à larmier ou bande de
battellement). Toutefois, on peut s'en dispenser dans le cas où le recouvrement entre la couverture et la gouttière est de 0,03 m.
Lorsque les bandes d'égout sont prévues, elles sont fixées sur le support de couverture et elles sont assemblées entre elles par recouvrement.
Dans le cas des gouttières havraises, nantaises, etc., le raccordement entre la gouttière et les feuilles d'acier inoxydable étamé des parties
courantes se fait par agrafure.
5.2.2.2 rives latérales

Les rives latérales des couvertures en acier inoxydable étamé sont généralement réalisées de la manière suivante : on place une bande de rive à
biseau, clouée sur le tasseau de rive, que l'on recouvre d'un couvre-joint correspondant à la hauteur d'un relief (figure 24).
Figure 24 Rive latérale

Cette bande de rive est fixée au mur soit par une patte fixée sur le mur et brasée à l'ourlet de la bande, soit par une patte coulissant dans une
bretelle (pontets) fixée au mur. L'ourlet peut être à l'endroit ou à l'envers.
5.2.2.3 faîtages et arêtiers

Sur un tasseau de faîtage ou d'arêtier placé à cheval sur l'arête et cloué sur la charpente, sont posés des couvre-joints recouvrant les reliefs des
feuilles des versants contigus
Un faîtage a un seul versant est traité soit comme une pénétration continue(paragraphe 5.2.2.5), soit comme une rive avec tasseau de
rive(paragraphe 5.2.2.2).

5.2.2.4 noues
Le choix du modèle de noue à mettre en oeuvre est fonction de la pente propre de la noue, de la configuration des rampants et de la quantité d'eau
recueillie.
Les noues s'exécutent suivant l'un des principaux types de jonctions indiqués au tableau 10 ci-après.
Tableau
10 Conditions d'exécution des noues
Les feuilles en acier inoxydable étamé constituant les noues sont toujours posées avant les feuilles adjacentes des parties courantes.
5.2.2.4.1 noues à agrafure
5.2.2.4.1.1 agrafure simple (figure 25)

Figure 25 Noue à agrafure simple

Sur rampants de longueur maximale 6 m.
Les feuilles de noue comportent un pli au milieu, et des agrafures plates de 0,40 m minimum sur les rives.
Elles sont fixées avec des pattes à feuilles et agrafées entre elles.
Sur les côtés, on les maintient par des pattes à feuilles clouées sur le voligeage.
Sur chaque rive, les feuilles adjacentes sont coupées et agrafées avec contre-talons au droit des tasseaux. Les couvre-joints sont terminés par un
talon replié dans l'agrafure de la noue.
Le pied de la noue comporte un larmier, et la tête comporte un relief avec brasures d'angles, avec ou sans gousset rapporté.
5.2.2.4.1.2 à recouvrement dit « à double agrafure » (figure 26)
Figure 26 Noue à double agrafure
NOTE
Cette disposition est valable même lorsque la couverture courante est à simple agrafure.
Lorsque la pente l'exige, on exécute les noues à recouvrement dit « à double agrafure ». Cette disposition concerne les jonctions latérales comme
les jonctions des feuilles de noue entre elles.
5.2.2.4.2 noues encaissées
NOTE
En général, l'encaissement n'est possible que si la charpente l'a spécialement prévu.
5.2.2.4.2.1 noues encaissées

Le support est exécuté suivant les dispositions duparagraphe 5.1.3.
L'intervalle entre abouts des chevrons sur noue est masqué par une planche.
Les feuilles des versants ont un larmier qui vient en recouvrement sur les reliefs de la noue fixés par des pattes à feuilles.
Le fond de la noue est exécuté en une seule pièce (aucune agrafure n'est tolérée sur les feuilles de noue).
5.2.2.4.2.2 noues encaissées à ressauts (figure 27)
Figure 27 Noue encaissée à ressauts

La noue à ressauts est établie à la jonction de deux pans de comble à ressauts.
Aucune agrafure n'est tolérée sur les feuilles de noue.
5.2.2.4.3 noues à tasseaux
5.2.2.4.3.1 noues à crémaillère (figure 28)

Figure 28 Noue à crémaillère

La noue à crémaillère s'exécute lorsque l'inclinaison de la rive de la noue ne peut pas permettre la réalisation d'une jonction à agrafure biaise.
Un tasseau de faîtage de 0,075 m (dit, de 8) est placé au fond de la noue.
Un couvre-joint de 0,16 m coiffe le tasseau et les reliefs des éléments de la noue.
On peut également exécuter cette noue sans ce tasseau. Elle prend alors le nom de noue en échiquier.
5.2.2.4.3.2 noues à tasseau de fond

Les dispositions d'exécution sont les suivantes : sous réserve de l'application desparagraphes 5.2.2.4.2.1 et 5.2.2.4.2.2, le tasseau de fond est
obligatoire dans deux cas :
NOTE
Le tasseau peut aussi être un tasseau de faîtage. Il peut aussi être déporté.
a) lorsque la noue a une pente transversale inférieure à 27 % ou 15°, le recouvrement en acier inoxydable étamé est exécuté en deux travées
séparées par un tasseau de fond de 0,075 m avec couvre-joint indépendant ;
b) lorsque la différence de pente des deux versants est supérieure à 27 % ou 15°, le recouvrement en acier inoxydable étamé est exécuté en deux
travées séparées par un tasseau de fond de 0,07 m, mais le couvre-joint est intégré dans la feuille de noue du versant le plus incliné (figure 29).
Figure 29 Noue à tasseau de fond
NOTE
Le tasseau a pour rôle d'éviter le rejaillissement de l'eau provenant du versant de la pente rapide dans l'agrafure du versant de plus faible pente.

5.2.2.4.3.3 noues à tasseau déporté

Les conditions d'établissement sont les mêmes que pour la noue à tasseau de fond(paragraphe 5.2.2.4.3.2); en outre, lorsque la pente d'un des
versants est supérieure à 100 % ou 45°, le tasseau de fond est déporté sur le versant le moins incliné de 0,20 m environ et l'exécution de la noue
se fait comme il est indiqué auparagraphe 5.2.2.4.3.2., alinéa b).
5.2.2.5 raccordements sur des pénétrations continues (solin)
NOTE
Par pénétrations continues, on entend des ouvrages qui limitent la surface de la couverture sur sa périphérie : mur mitoyen, tête de pignon.
5.2.2.5.1 bandes solins normalisées

Le raccordement de la couverture au droit d'une pénétration continue se fait par relief et bande de solin. Les angles rentrants des reliefs sont
brasés. Lorsque les angles des reliefs sont saillants, des goussets en acier inoxydable étamé sont rapportés et brasés.
La rive inférieure de la bande de solin s'arrête à 0,03 m au minimum du plat de la couverture, elle est munie d'une pince ou d'un ourlet rechassé.
La bande est fixée à sa partie supérieure et maintenue à sa partie inférieure par des pattes brasées sur le relief de la feuille et rabattues.
L'épaulement de la bande peut :
- soit venir se loger dans une entaille pratiquée dans la maçonnerie, remplie ensuite de mortier avec finissage en solin. Pour obtenir une bonne
liaison entre bande et mortier, il est conseillé de sciotter le relief supérieur de la bande (figure 30) ;
Figure 30 Bande solin en engravure

- soit être recouvert d'un solin en talus partant de l'arête extérieure de la bande et rejoignant le parement de la maçonnerie (figure 31).
Figure 31 Bande solin en talus

La nature du solin dépend de la maçonnerie de la pénétration.
NOTE
Le solin est de préférence en mortier bâtard.
Le plâtre est réservé aux solins se raccordant sur enduits en plâtre.
Dans l'est de la France, on réalise des solins suspendus à l'aide d'une bande, dite « porte-plâtre ».
5.2.2.5.2 bandes autres en appliques (figure 32)
Figure 32 Bande solin avec joint

d'étanchéité
Des bandes métalliques conçues spécialement et étudiées à cet effet ont généralement un profil ouvert dans leur partie supérieure. Cette partie doit
être étanchée au moyen de mastics élastiques (classés première catégorie SNJF).
5.2.2.5.3 bandes à rabattre

En raccord avec les pénétrations constituées par les ouvrages en bois, on substitue à la bande de solin une bande à rabattre avec calfeutrement au
mastic élastique (classé première catégorie SNJF).
5.2.2.6 raccordement des pénétrations discontinues

Les angles des feuilles sont brasés. Lorsque les angles des reliefs des feuilles sont saillants, des goussets en acier inoxydable étamé sont
rapportés et brasés.
5.2.2.6.1 sur le devant et sur les côtés

Les feuilles en acier inoxydable étamé entourant la pénétration par les côtés et en aval reçoivent un relief de 0,09 m minimum de hauteur.
NOTE
Cette hauteur minimale doit être augmentée dans la zone 3 ainsi que pour certaines conditions microclimatiques locales.
Elles doivent être disposées de manière à ne pas gêner les mouvements de l'acier inoxydable étamé et permettre l'écoulement de l'eau sans risque
de stagnation.
Le raccordement à la couverture sur ces trois côtés se fait comme il est dit auparagraphe 5.2.2.5.
5.2.2.6.2 sur le derrière

De manière générale, l'ouvrage indépendant est traité en besace. Dans ce cas, la besace doit permettre l'écoulement des eaux.
NOTE
Dans le cas de longueur supérieure à 3 m, on peut être amené à envisager un chéneau.
La hauteur du relief du derrière indépendant est au moins égale à 0,09 m.

Les assemblages transversaux se font comme les jonctions transversales de couvertures. Les assemblages par brasures sont exclus.
Le raccordement du derrière avec les feuilles de côté se fait par simple recouvrement (figure 33) avec pattes brasées. La valeur des recouvrements
est donnée auparagraphe 5.2.1.1.7.
Figure 33 Raccordement latéral du

derrière par simple recouvrement
Il convient de ménager un jeu de dilatation (5 mm à 15 mm) autour de la pénétration.
5.3 couvertures à joints debout
5.3.1.1 exécution des reliefs latéraux

Les reliefs latéraux peuvent être exécutés par différents outillages (figures 34 et 35).
Figure 34 Relief pour joint debout type 1


Certaines machines façonnent simultanément les deux reliefs et amorcent les premières pliures(figure 34), les autres donnent les reliefs de lafigure
35, ce qui nécessite la fermeture des joints en deux passes.
5.3.1.2 fixations
Les pattes de fixation fixes ou coulissantes sont adaptées aux types de machines utilisées. On distingue deux modèles de pattes fixes ou
coulissantes : les pattes type 1 (figure 36) et les pattes type 2 (figure 37).
Figure 36 Pattes de fixation pour joint debout type 1

Les pattes sont en acier inoxydable ou acier inoxydable étamé de 0,40 mm d'épaisseur nominale minimale.
Elles sont fixées à l'aide de pointes en acier galvanisé lisses, torsadées ou crantées, ou à l'aide de vis.
Le nombre de pattes est au minimum de trois par mètre. Pour permettre la dilatation longitudinale, certaines pattes sont coulissantes, les autres
étant fixes.
La répartition des pattes est fonction de la longueur des rampants et de la pente :
- pour les rampants de longueur inférieure ou égale à 5 m, quelle que soit la pente, les pattes sont généralement fixes et espacées de 0,33 m
(figure 38). On peut également avoir recours à la solution de l'alinéa suivant ;

Figure 38 Répartition
des pattes pour rampant de longueur 5 m
- pour des rampants de longueur supérieure à 5 m, la répartition des pattes sur le rampant est la suivante :
- 1/4 de la longueur du rampant, pattes fixes espacées de 0,33 m avec un minimum de cinq pattes fixes ;
- 3/4 de la longueur du rampant, pattes coulissantes espacées de 0,33 m.
La disposition des pattes en fonction de la pente est donnée aux figures 39 a) et 39 b).
Figure 39 Répartition des pattes pour

rampant
Dans tous les cas, au faîtage, la première patte est fixée à 4 cm, la deuxième à 8 cm de la première.
Dans tous les cas, à l'égout, la première patte est fixée à 16 cm, la deuxième à 16 cm de la première.
En région 3 de vent et en site exposé, le nombre de pattes de fixation au mètre carré est renforcé le long des arêtes, rives, bord de pignons, saillies
de toit, pour tenir compte des actions locales du vent. Leur nombre est déterminé par le calcul, la résistance admissible à l'arrachement des pattes
étant de 50 daN.
NOTE
Il est recommandé de mettre en place les pattes au fur et à mesure de la pose des feuilles façonnées. Pour les reliefs pour joint debout type 1, le
sertissage doit être réalisé au fur et à mesure de la pose des feuilles.
5.3.1.3 joint debout

La hauteur du joint fini doit être au minimum de 25 mm et celle des plis de 10 mm.
Le profil fini de la feuille est conforme à celui de la figure 40, en particulier un jeu de 5 mm doit étre ménagé entre les bases des reliefs.
Figure 40 Profil du joint debout fini

Suivant le type de machine utilisé pour la fermeture des joints, cette fermeture s'effectue en une ou deux passes.
Dans les parties très inclinées [pente 373 % (75°)], il est possible de ne fermer que le premier pli, soit manuellement avec l'outillage approprié, soit
à l'aide d'une machine à sertir spéciale (figure 41).
Figure 41 Profil du joint debout fini pour pente 373 % (75°)
5.3.1.4 jonctions transversales

En fonction de la pente(voir tableau 5 au 5.1.4), les différents systèmes de jonctions transversales sont les suivants :
- à agrafure simple ;
- à agrafure double ;
- à ressaut ;
- à agrafure à joint debout.
Le principe des agrafures simples et doubles est analogue à celui prévu pour les couvertures à tasseaux, des découpes particulières restant
nécessaires pour diminuer l'épaisseur de jonctions tout en assurant l'étanchéité.
Dans tous les cas de jonctions transversales, les lignes de joints doivent être décalées pour éviter les surépaisseurs.
Les travées composées de plusieurs éléments assemblés à agrafure simple ou agrafure double sont considérées comme longues feuilles au sens
des longueurs admissibles.
5.3.2 exécution des points singuliers de couverture
5.3.2.1 égout et bas de ressaut

Le raccordement du bas des versants avec les chéneaux et gouttières et la partie basse d'un ressaut se font : soit directement, soit par
l'intermédiaire d'une bande d'égout (bande à larmier ou bande de battellement dans les conditions fixées auparagraphe 5.2.1.1.10.6.
Pour cela, le joint debout est rabattu progressivement sur une longueur d'environ 0,30 m pour permettre le pliage du larmier de la feuille (figures 42
a) et 42 b)).

Figure 42 Finition par joint debout rabattu a) Joint debout rabattu à l'égout
Les dispositions prévues doivent tenir compte des jeux de dilatation et de retrait ± 5 mm (figure 43) :
Figure 43 Disposition pour dilatation

On peut également arrêter le joint debout sans le rabattre (comme il est indiqué aux figures 44 a), b), c), d), e) et f)).

Exécution d'égout
avec larmier
Bas de feuille
replié sur bande d'égout
Dans le cas desfigures 44 a), b) et c), il est nécessaire de mettre en place une chemise de garantie.
Pour les égouts réalisés suivant lesfigures 44 e) et f), le bas de la feuille est replié sur une bande d'égout renforcée par des pattes ou des bandes
d'agrafes en acier inoxydable étamé de 0,40 mm d'épaisseur nominale minimale.
5.3.2.2 reliefs de tête aux ressauts

Pour l'exécution des supports de couverture, il convient de se reporter auparagraphe 5.1.3.1.5.
Les reliefs de tête aux ressauts sont traités de manière analogue aux reliefs de faîtage ou aux reliefs contre émergences. La hauteur des ressauts
est de 100 mm minimum.
5.3.2.3 rives
Les rives sont exécutées soit à agrafure sur les feuilles de couverture (figure 45), soit à tasseau(paragraphe 5.2.2.2).
Figure 45 Exécution des rives

Dans le cas de rives agrafées, la distance entre les pattes de fixation et la longue bande sera ramenée à 0,25 m.
5.3.2.4 faîtage et arêtiers

Le faîtage ou les arêtiers s'exécutent soit avec un tasseau de faîtage ou d'arêtier (figure 46), soit avec joint debout (figures 47 et 48).
Figure 46 Exécution du faîtage à tasseau
Figure 47 Exécution du faîtage à joint debout

Figure 48 Raccordement des joints debout au faîtage
5.3.2.5 noues
Les noues s'exécutent selon les procédés décrits auparagraphe 5.2.2.4.
Les raccords noues-longues feuilles se font par agrafure au larmier, ou par agrafure à joint debout (figures 49 et 50).
Figure 49 Raccordement de la noue par agrafure
Figure 50 Raccordement de la
noue à joint debout
5.3.2.6 raccordement sur mur ou souche préexistant

Plusieurs systèmes de raccordement peuvent être réalisés sur un obstacle vertical, tel que mur, souche, etc.
On distingue deux types de procédés :
- avec continuité du joint ;
- avec discontinuité du joint.
5.3.2.6.1 avec continuité du joint

- Système A (figures 51 a), b), c) et d)) ;
Figure 51 Raccordement sur mur ou souche avec continuité du joint - système A

- Système B (figures 52 a), b) et c)).

Figure 52 Raccordement sur mur ou souche avec continuité du joint - système B
5.3.2.6.2 avec discontinuité du joint

- Système C (figures 53 a), b), c) et d)).

Figure 53
Raccordement sur mur ou souche avec discontinuité du joint
5.3.2.7 pénétrations
Les assemblages transversaux entre les longues feuilles de couverture et les éléments constituant les devants et derrières de pénétrations peuvent
étre réalisés :
- soit avec jonction par agrafure simple ou double, avec soudure ;
- soit par agrafure à joint debout.
Lorsque les pénétrations comportent, en amont, des besaces de renvoi, celles-ci sont supportées par un bois de forme.
5.3.2.7.1 pénétration avec jonction par agrafure simple ou double avec brasure (figures 54 a) et 54 b)
Figure 54
Pénétration avec jonction par agrafure simple ou double avec brasure

Pente 0,10 m/m : les assemblages sont réalisés avec les deux feuilles de côté par simple recouvrement(figure 54 c)). Il y a lieu de se reporter
auxparagraphes 5.2.1.1.6 et 5.2.1.1.7pour les valeurs des recouvrements, agrafures simple ou double.
5.3.2.7.2 pénétrations réalisées par agrafage à joint debout

Pente 0,10 m/m : les assemblages sont réalisés par joint debout rabattu.
On utilise le mode de raccordement par système d'agrafe à joint debout, même si la pente permet l'emploi du système à recouvrement par agrafure
simple ou double (figure 55).
Figure 55 Pénétration réalisé par

agrafage à joint debout dans une bande
Pénétration dans deux bandes (figure 56) : dans ce cas, la partie arrière repose sur un bois de forme destiné à assurer un meilleur écoulement de
l'eau.

agrafage à joint debout dans deux bandes


agrafage à joint debout dans deux bandes
Pénétration située entre deux bandes (figure 57) : à la partie arrière, l'agrafage par joint debout qui assemble les deux bandes est simplement
relevé selon le système classique(paragraphe 5.3.2.6).
Figure 57 Pénétration situé entre deux

bandes
La partie avant est réalisée séparément et assemblée aux bandes de couverture par une agrafe à joint debout transversale dans laquelle viennent
aboutir trois agrafes verticales.
La figure 58 montre une agrafe, venant du dessus et la figure 59 une agrafe venant de l'aval. Dans les deux cas, il faut agrafer l'agrafe transversale
en position verticale en y incorporant l'agrafe longitudinale et la coucher ensuite.

Figure 58 Raccordement avec agrafe joint

debout amont
Figure 59 Raccordement avec agrafe joint

debout aval
Pénétration située sur trois bandes (figures 60 et 61) : dans ce cas, la partie arrière est faite séparément. Elle ont constituée par une besace double
afin de permettre un meilleur écoulement de l'eau.

Figure 60 Pénétrations situées dans

trois bandes
Figure 61 Pénétrations situées dans

trois bandes
5.4 ventilation de la couverture
NOTE
Les dispositions de ventilation définies par lesparagraphes 5.4.1 et 5.4.2s'appliquent aux couvertures de bâtiments à faible ou moyenne
hygrométrie.
5.4.1 couverture sur comble perdu

La section totale des orifices de passage d'air doit être au moins égale à 1/5000 de la surface projetée de la couverture sur un plan horizontal.
La ventilation peut être assurée :
- soit par une entrée d'air en partie basse et une sortie d'air en partie haute de la couverture, la section totale des orifices étant répartie par moitié
en partie haute et basse ;
- soit par des ouvertures en pignons.

5.4.2 couverture avec une isolation thermique sous rampant

La surface totale des orifices de passage d'air doit être au moins égale à 1/3000 de la surface projetée de la couverture sur un plan horizontal, la
surface totale des orifices étant répartie par moitié en partie haute et basse de la couverture.
On réserve, entre le support de la couverture et l'isolant, un espace à la conception destiné à assurer le libre passage de l'air et dont l'épaisseur
minimale est de :
- 4 cm pour les longueurs de rampant 12 m ;
- 6 cm pour les longueurs de rampant 12 m.
NOTE
Certains isolants peuvent présenter des possibilités de foisonnement il y a lieu d'en tenir compte dans le dimensionnement de la lame d'air pour
ventilation.
5.5 ouvrages complémentaires
5.5.1 dispositifs de ventilation
5.5.1.1 aération par chatières(voir norme NF P 37-410)

L'ouverture pratiquée sur la feuille en acier inoxydable étamé de couverture, et destinée à l'aération du comble, comporte tout autour un relevé
d'une hauteur de 10 mm quand les chatières sont brasées (sauf le devant) et de 30 mm quand elles sont fixées par pattes.
Le relevé intérieur derrière la grille de la chatière doit étre éloigné de celle-ci pour éviter que la pluie ne pénètre directement dans le comble.
5.5.1.2 aération linéaire

L'aération linéaire de la sous-face de la couverture s'effectue par une entrée d'air continue à l'égout (figures 62 et 63) et une sortie d'air continue au
faîtage (figures 64, 65 et 66).
Figure 62 Aération linéaire : Entrée d'air

continue à l'égout

Figure 63 Aération linéaire : Entrée d'air

continue à l'égout
Figure 64 Aération linéaire : Sortie d'air

continue au faîtage



Dans le cas de fente, la plus petite dimension des orifices est au minimum de 10 mm. Dans le cas où cette dimension est supérieure à 50 mm, il
doit être disposé un grillage à mailles fines destiné à s'opposer à l'intrusion de petits animaux.
5.5.2 sorties de tuyaux de ventilation

Le passage des tuyaux dans la couverture doit être fait à libre dilatation et assurer l'étanchéité.
L'ouverture de passage pratiquée dans la feuille en acier inoxydable étamé comporte un relief.
Une douille est brasée sur la feuille. Elle est recouverte par une manchette tronconique en acier inoxydable étamé ou en plomb, façonnée à la
demande et solidaire du tuyau.
5.5.3 pénétration pour accès, éclairement, désenfumage

Le principe de raccordement est le même que celui des autres pénétrations traitées auxparagraphes 5.2.2.6 et 5.3.2.7.
5.6 brisures

5.6.1 raccordement des couvertures de deux rampants d'un même versant

Les raccordements de deux couvertures en acier inoxydable étamé de rampants superposés se font généralement au-dessus de la ligne de bris.
Les feuilles du rampant supérieur se terminent par un larmier, le long de la ligne de bris (figure 67).
Figure 67 Raccord au brisis avec

continuité du tasseau
En raccordement avec le larmier, il est établi soit une bande de battellement en acier inoxydable étamé, soit un membron avec recouvrement en
acier inoxydable étamé.
Les têtes de feuilles du rampant inférieur comportent un pli et les têtes de couvre-joints peuvent être traitées en pattes d'oie (figure 68).

système à patte d'oie
Les membrons doivent être posés par bouts de 1,00 m et assemblés par des bagues de recouvrement (figure 69). Ils sont maintenus en tête par
des pattes d'agrafe en acier inoxydable étamé, deux par travées de couverture, et du bas par des pattes espacées de 250 mm ou 330 mm en acier
inoxydable étamé ou en cuivre étamé, enroulées sur l'ourlet ou sur le relevé de pince.


membron
NOTE
Il est recommandé de placer des manchettes (ou chemises de garantie) sous les bagues de membrons ou tout autre ouvrage analogue susceptible
de recevoir une grande quantité d'eau.
5.7 joints de dilatation

Des dispositions doivent être prises pour poursuivre en toiture les joints de construction des murs porteurs.
Les dispositifs de dilatation ne doivent pas porter atteinte à l'étanchéité du toit, ni par leur forme, ni par leur fixation.
La fermeture du joint est assurée par un couvre-joint en acier inoxydable étamé comportant une lyre.
Ce profil vient s'agrafer dans les bandes d'agrafes ou dans le relevé latéral des feuilles (figure 70). Les fixations doivent permettre la libre dilatation
du joint lui-même ainsi que celles des raccords et agrafes des bords. Les jonctions entre éléments s'effectuent par recouvrement.
Figure 70 Joints de dilatation
6 prescriptions concernant l'exécution des travaux en région de montagne

6.1 généralités
Les prescriptions des autres chapitres du présent document sont applicables dans tous les cas où elles ne sont pas modifiées par les règles
indiquées ci-après et qui concernent les bâtiments implantés à une altitude supérieure à 900 m.
NOTE
La spécificité des constructions en montagne rend les travaux de couvertures et annexes (isolation thermique, porte-neige, évacuation des eaux
pluviales, ...) particulièrement délicats. Dans les régions soumises à un climat de montagne, les ouvrages doivent être conçus et réalisés en tenant
compte :
- des écarts journaliers de température de surface ;
- des charges localisées ou réparties de neige ou de glace ;
- de l'érosion et des arrachements provoqués par des déplacements de la neige et de la glace ;
- des phénomènes de siphonnage ;
- des périodes réduites de l'année pendant lesquelles il est possible de construire et d'effectuer l'entretien.
Certaines toitures de bâtiments implantés à une altitude inférieure ou égale à 900 m peuvent être considérées comme toitures sous climat de
montagne, en fonction des conditions microclimatiques particulières. Les documents particuliers du marché en font la mention.
6.2 systèmes de couverture

Les deux systèmes de couverture admis en région de montagne sont :
- la couverture à joints debout en longues feuilles ;
- la couverture à tasseau à couvre-joint agrafé.
6.3 principe et condition d'établissement de la couverture
6.3.1 principe
Seules sont traitées dans le présent document, les couvertures en acier inoxydable étamé établies suivant le principe de la double toiture froide
ventilée (figure 71).
Figure 71 Principe de la double toiture

froide ventilée
La double toiture froide ventilée est caractérisée par le fait que la lame d'air comprise entre la sous-face du support de couverture et l'étanchéité
complémentaire communique avec l'extérieur par des entrées d'air en parties basses et des sorties d'air en parties hautes.
Lorsqu'une isolation thermique est prévue, elle est placée sous l'étanchéité complémentaire. Une lame d'air communiquant avec l'extérieur est
également aménagée entre ces deux éléments (figure 72).

Figure 72 Mise en oeuvre de la double

toiture ventilée
6.3.2 étanchéité complémentaire

L'étanchéité complémentaire repose sur un support continu et rigide qui est constitué par l'un des éléments suivants :
- planches, voliges, parquet, épaisseur minimale 15 mm ;
- panneaux de particules CTB-H, épaisseur minimale 18 mm ;
- panneaux de contreplaqué NF CTB-X, épaisseur minimale 12 mm.
Le complément d'étanchéité est réalisé d'une manière générale par une chape de bitume armé, type 40 TV ou autres matériaux présentant des
performances équivalentes.
Dans le cas des pentes inférieures à 20 %, on a recours à une étanchéité complémentaire renforcée (de type bicouche).
L'étanchéité complémentaire recouvre le support continu et les lambourdes. Elle est prolongée jusqu'à l'égout, relevée au droit des pénétrations. En
faîtage, l'étanchéité complémentaire peut soit être interrompue, auquel cas elle est relevée, soit continue, et dans ce cas, la ventilation de la sous-
face du support de l'étanchéité complémentaire est prévue par des dispositifs particuliers.
6.4 dispositions communes
6.4.1 pentes
On se réfère aux pentes minimales définies auparagraphe 6.1.4. zone 3, tableau 5.
6.4.2 support
Il est rappelé que l'épaisseur du support de couverture doit tenir compte des charges et surcharges climatiques et des portées.
L'épaisseur minimale des supports en bois massif est de 22 mm.

La largeur maximale des feuilles et longues feuilles est de 0,50 m. Les longueurs maximales des longues feuilles sont de 15 m, l'épaisseur
nominale minimale est de 0,50 mm.
NOTE
L'épaisseur nominale peut être ramenée à 0,40 mm lorsque les conditions suivantes sont réunies :
- longueur maximale des longues feuilles : 10 m ;
- implantation des bâtiments à une altitude au plus égale à 200 m ;
- utilisations locales significatives dans cette épaisseur.
6.4.4 arrêts de neige

Les règlements ou les habitudes locales peuvent amener à prévoir de tels dispositifs.
Lorsqu'ils sont prévus, leur fixation doit se faire sur la charpente et non sur le platelage support de couverture. Ils doivent être posés de façon à ne

pas entraver la dilatation des longues feuilles.

Le raccordement à la couverture doit permettre d'assurer un calfeutrement durable.
6.4.5 ventilation
Le principe de la double toiture nécessite que chacun des espaces situés de part et d'autre de l'étanchéité complémentaire soit convenablement
ventilé.
Les dispositions à considérer en matière de ventilation sont données à la figure 73 et au tableau 11 où S est la surface de la paroi isolée en contact
avec le volume sous la couverture et S1, S2, S3 les différentes sections des orifices de ventilation (S, S1, S2, S3 exprimées dans la même unité de
mesure).
Figure 73 Disposition des flux de

ventilation
Figure 73 Disposition des flux de

ventilation

Tableau
11 Dimensions des lames d'air et des sections totales des orifices de ventilation pour double toiture froide ventilée
6.5 dispositions spécifiques à la couverture à joints debout
6.5.1 pattes de fixation et point fixe

Pour la détermination de l'écartement et de la répartition des pattes de fixation, on se réfère à la méthodologie définie auparagraphe 5.3.1.2.
Le nombre de pattes constituant le point fixe des longues feutres est déterminé de façon à ce que leur fixation puisse résister au cisaillement
résultant des forces engendrées par le glissement de la neige dont la valeur est :
F = P sin
où :
P est le poids de la neige sur l'ensemble d'une travée ;
 est la pente de la couverture.
Par clou, la charge pratique en simple cisaillement et en décanewtons, ne doit pas dépasser la valeur :
où :
d est le diamètre du clou en 1/10 mm ;
e est l'épaisseur de la planche, en centimètres.
6.5.2 exécution des noues

Les noues et les longues feuilles sont raccordées par agrafure à joint debout(figure 50). Les éléments de noue sont alors mis en place après la
couverture, afin de pouvoir coucher les joints et exécuter les relevés parallèles au fond de noue.
Si l'angle de la ligne de noue par rapport aux lignes de joints debout le permet, la noue peut étre gironnée, c'est-à-dire que les longues feuilles sont
débitées en trapèze.
Le joint est couché du côté de la noue.
6.5.3 raccord de pénétration

Dans les régions où l'enneigement est important et lorsque la pénétration n'est pas à proximité du faîtage, on utilise le mode de raccordement par
système d'agrafe à joint debout.
Les relevés contre la pénétration sont de 20 cm minimum.
Annexe A (informative) entretien et usage
A.1
Les prescriptions du présent document ont pour objet d'obtenir la réalisation d'ouvrages de bonne qualité.
Toutefois, la condition de durabilité ne peut être pleinement satisfaite que si ces ouvrages sont entretenus et que si leur usage est conforme à leur
destination.
A.2
L'entretien est à la charge du maître d'ouvrage après la réception de l'ouvrage. Les travaux sont de la compétence des différents corps d'état.
A.3
L'entretien normal comporte notamment :
- l'enlèvement périodique des feuilles, herbes, mousses et autres dépôts ou objets étrangers ;
- le maintien en bon état des évacuations d'eaux pluviales ;
- s'il y a lieu, le maintien en bon état de la ventilation de la sous-face de la couverture ;
- le maintien en bon état des ouvrages qui contribuent à l'étanchéité de la couverture (solins, larmiers, bandeaux).
A.4
L'usage normal implique une circulation réduite au strict nécessaire pour l'entretien normal défini ci-dessus et d'autres travaux, tels que ramonage,
pose et entretien d'antennes ... Il convient de prendre les précautions et les dispositions utiles pour ne pas provoquer :
- le poinçonnement des parties planes ou des déformations de joints, couvre-joints, chatières ... ; on peut, pour cela, recourir à des chemins de
circulation ;
- la détérioration du revêtement d'étain.
Dans le cas où des équipements techniques nécessitant des visites fréquentes (installations de conditionnement d'air par exemple) sont installés
sur la couverture, des dispositions adaptées, telles que chemins de circulation, doivent étre envisagées.
A.5
Lors de la mise en oeuvre, l'entretien ou l'usage d'une couverture comportant des parties éclairantes ou d'autres accessoires en polyester armé de
fibres de verre, on ne doit pas prendre appui directement sur ces matériaux. Des échafaudages, plates-formes, planches ou échelles sont utilisées.
NOTE
La réglementation en vigueur est ledécret 6548du 8 janvier 1965.
Annexe B (normative) zones climatiques

La France est divisée en trois zones climatiques (eu égard à la concomitance vent pluie) .
NOTE 2
Ce découpage est donné à titre provisoire. Des études entreprises au CSTB permettront d'établir prochainement des cartes climatiques plus
précises.
B.1 zones
B.1.1 zone 1
Tout l'intérieur du pays situé à une altitude inférieure à 200 m.
B.1.2 zone 2
Côte Atlantique sur 20 km de profondeur, de Lorient à la frontière espagnole.
Transition de 20 km environ entre la zone 1 et la zone 3 pour les côtes de la Manche, de la Bretagne et de la Mer du Nord.
Altitudes comprises entre 200 m et 500 m.
B.1.3 zone 3
Côtes de la Mer du Nord, de la Manche et de l'Atlantique jusqu'à Lorient sur une profondeur de 20 km.
Vallée du Rhône jusqu'à la pointe des trois départements Isère, Drôme, Ardèche.
Provence, Languedoc, Roussillon, Corse.
Altitudes au-dessus de 500 m.
La carte ci-après synthétise ce découpage.

NOTE
En cas d'incertitude quant à l'appartenance d'un lieu à une zone, il appartient aux documents particuliers du marché de la préciser.
B.2 situations
A ces zones, il convient de superposer les effets résultant de la situation locale d'où, dans chaque zone, une subdivision en trois types de situations.
Les situations correspondent à des surfaces localisées de très faible étendue par rapport aux zones.
B.2.1 situation protégée

Fond de cuvette entouré de collines sur tout son pourtour et protégé ainsi pour toutes les directions du vent.
Terrain bordé de collines sur une partie de son pourtour correspondant à la direction des vents les plus violents et protégé pour cette direction de
vent.
B.2.2 situation normale

Plaine ou plateau pouvant présenter des dénivellations peu importantes, étendues ou non (vallonnements, ondulations).
B.2.3 situation exposée

Au voisinage de la mer : le littoral sur une profondeur d'environ 5 km, le sommet des falaises, les îles ou presqu'îles étroites, les estuaires ou baies
encaissées et profondément découpées dans les terres.
A l'intérieur du pays : les vallées étroites où le vent s'engouffre, les montagnes isolées et élevées (par exemple : Mont Aigoual et Mont Ventoux) et
certains cols.
Annexe C (normative) définition des expositions
C.1 domaine d'application

Cette annexe a pour objet de définir les expositions (ambiances intérieures et atmosphères extérieures) auxquelles il est fait référence dans le
présent document.
C.2 ambiances intérieures
C.2.1 définition des hygrométries intérieures

A partir des deux caractéristiques W et n définies ci-après :
W : quantité de vapeur d'eau produite à l'intérieur du local par heure, exprimée en grammes par heure (g/h) ;
n : taux horaire de renouvellement d'air, exprimé en mètres cubes par heure (m 3/h),
on définit quatre types de locaux en fonction de leur hygrométrie en régime moyen pendant la saison froide :
- Local à faible hygrométrie W/n 2,5 g/m3
- Local à hygrométrie moyenne 2,5 g/m3 W/n 5 g/m3
- Local à forte hygrométrie 5 g/m3 W/n 7,5 g/m3
- Local à très forte hygrométrie 7,5 g/m3 W/n
Une classification des locaux en fonction de leur hygrométrie est donnée à titre indicatif auparagraphe C.2.2.
C.2.2 classification indicative des locaux en fonction de leur hygrométrie
C.2.2.1 locaux à faible hygrométrie

Immeubles de bureaux non conditionnés, externats scolaires, logements équipés de ventilations mécaniques contrôlées et de systèmes propres à
évacuer les pointes de production de vapeur d'eau dès qu'elles se produisent (hottes,...).
Bâtiments industriels à usage de stockage, ateliers mécaniques, sans production de vapeur.
Locaux sportifs sans public (sauf piscines ou patinoires), non compris leurs dépendances (douches, vestiaires...).
C.2.2.2 locaux à hygrométrie moyenne

Locaux scolaires sous réserve d'une ventilation appropriée.
Bâtiments d'habitation, y compris les cuisines et salles d'eau, correctement chauffés et ventilés sans suroccupation.
Locaux sportifs avec public.
Locaux culturels et salles polyvalentes, ou de culte.
NOTE
Les deux dernières catégories de locaux peuvent être classées en fonction de l'intensité de leur occupation en moyenne ou forte hygrométrie.
C.2.2.3 locaux à forte hygrométrie

Bâtiments d'habitation médiocrement ventilés et suroccupés.
Locaux avec forte concentration humaine ou animale (vestiaires collectifs, bâtiments d'élevage agricole, manèges de chevaux, certains ateliers ).
Locaux à atmosphère humide contrôlée pour les besoins de la fabrication des produits.
Locaux climatisés.
Locaux chauffés par panneaux radiants à combustible gaz.
C.2.2.4 locaux à très forte hygrométrie

Locaux spéciaux tels que locaux industriels nécessitant le maintien d'une humidité relativement élevée, locaux sanitaires de collectivités d'utilisation
très fréquente.
Locaux avec forte production de vapeur d'eau (piscines, conserveries, teintureries, papeteries, laiteries industrielles, ateliers de lavage de
bouteilles, brasserie, ateliers de polissage, cuisines collectives, blanchisseries industrielles, ateliers de tissage, filatures, tannage de cuirs,...).
C.2.2.5 ambiance agressive

Ambiance présentant une corrosivité importante même de façon intermittente (corrosion chimique, aspersions corrosives,...).

C.3 atmosphères extérieures
C.3.1 atmosphère rurale non polluée

Milieu correspondant à l'extérieur des constructions situées à la campagne en l'absence de pollution particulière, par exemple : retombées de fumée
contenant des vapeurs sulfureuses (chauffage au mazout).
C.3.2 atmosphère urbaine ou industrielle normale

Milieu correspondant à l'extérieur des constructions situées dans des agglomérations et/ou dans un environnement industriel comportant une ou
plusieurs usines produisant des gaz et des fumées créant un accroissement sensible de la pollution atmosphérique sans être source de corrosion
due à la forte teneur en composés chimiques(voir C.3.3).
C.3.3 atmosphère industrielle ou urbaine sévère

Milieu correspondant à l'extérieur des constructions situées dans des agglomérations ou dans un environnement industriel.
Par rapport à l'atmosphère décrite auC.3.2, l'accroissement de l'agressivité est dû à la forte teneur en composés chimiques (par exemple,
raffineries, usines d'incinération, distilleries, engrais, cimenteries, papeteries, etc.), d'une façon continue ou intermittente.
C.3.4 atmosphères marines
C.3.4.1 atmosphère des constructions situées entre 10 km et 20 km du littoral.
C.3.4.2 atmosphère des constructions situées entre 3 km et 10 km du littoral.
C.3.4.3 bord de mer

Moins de 3 km du littoral, à l'exclusion des conditions d'attaque directe par l'eau de mer (front de mer).
C.3.4.4 atmosphère mixte

Milieu correspondant à la concomitance des atmosphères marines de bord de mer(voir C.3.4.3)et des atmosphères définiesaux C.3.1 à C.3.3.
C.3.5 atmosphères particulières

Milieu où la sévérité des expositions décrites précédemment est accrue par certains effets tels que :
- l'abrasion ;
- les températures élevées ;
- les hygrométries élevées ;
- les dépôts de poussière importants ;
- les embruns en front de mer ;
- les émanations d'élevage (matières fécales).
Liste des documents référencés
#1- NF P21-203-1 (DTU 31.1) (mai 1993, février 1998, août 2002) : Charpente et escaliers en bois - Partie 1 : Cahier des clauses techniques +
Amendement A1
#2- NF P21-203-2 (DTU 31.1) (mai 1993) : Charpente et escaliers en bois - Partie 2 : Cahier des clauses spéciales
#3- NF P21-204-1 (DTU 31.2) (mai 1993, février 1998) : Construction de maisons et bâtiments à ossature en bois - Partie 1 : Cahier des clauses
techniques + Amendement A1
#4- NF P21-204-2 (DTU 31.2) : Construction de maisons et bâtiments à ossature en bois - Partie 2 : Cahier des clauses spéciales
#5- NF P21-205-1 (DTU 31.3) : Charpentes en bois assemblées par connecteurs métalliques ou goussets - Partie 1 : Règles de mise en oeuvre
#6- DTU 32.1 (DTU P22-201/CCH) : Construction métallique : Charpente en acier - Cahier des charges
#7- DTU 32.1 (DTU P22-201/CCS) : Construction métallique : Charpente en acier - Cahier des clauses spéciales
#8- NF P22-202-1 (DTU 32.2) (avril 1967, novembre 1971, septembre 1973, mai 1993, octobre 2000) : Construction métallique - Charpente en
alliages d'aluminium - Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Amendement A1
#9- NF P22-202-2 (DTU 32.2) : Construction métallique : Charpente en alliages d'aluminium - Partie 2 : Cahier des clauses spéciales
#10- NF EN 335-1 (B50-100-1) (octobre 1992) : Durabilité du bois et des matériaux dérivés du bois - Définitions des classes de risque d'attaque
biologique - Partie 1 : Généralités
#11- NF EN 335-2 (B50-100-2) (octobre 1992) : Durabilité du bois et des matériaux dérivés du bois - Définitions des classes de risque d'attaque
biologique - Partie 2 : Application au bois massif
#12- NF B52-001 (décembre 1998) : Règles d'utilisation du bois dans les constructions - Classement visuel pour l'emploi en structure des
principales essences résineuses et feuillues
#13- NF P21-205-2 (DTU 31.3) : Charpentes en bois assemblées par connecteurs métalliques ou goussets - Règles de conception et de calcul
#14- NF P21-205-3 (DTU 31.3) : Charpentes en bois assemblées par connecteurs métalliques ou goussets - Partie 3 : Cahier des clauses spéciales
#15- NF P34-402 (août 1987) : Couverture - Métal - Bandes métalliques façonnées - Spécifications
#16- NF P34-403 (août 1987) : Couverture - Métal - Couvre-joints métalliques - Spécifications

#17- NF P37-410 (août 1987) : Accessoires de couverture - Chatières à grille métalliques - Spécifications
#18- NF P84-302 (décembre 1981) : Etanchéité - Feutre bitumé à armature en carton feutre (CF)
#19- NF P84-313 (décembre 1987) : Etanchéité - Feutre bitumé à armature en voile de verre à haute résistance (36 S V.V. - H.R.) - Définition,
spécifications
#20- P84-315 (avril 1980) : Etanchéité - Feutre bitume à double armature en polyester et voile de verre (36 S PY-VV)
#21- P34-214-1 (DTU 40.44) (décembre 1994) : Couverture par éléments métalliques en feuilles et longues feuilles en acier inoxydable étamé -
Cahier des clauses techniques
#22- Décret 65-48 du 8 janvier 1965 modifié et complété portant règlement d'administration publique pour l'exécution des dispositions du livre 2 du
Code du travail (titre 2 Hygiène et sécurité des travailleurs) en ce qui concerne les mesures particulières de protection et de salubrité applicables
aux établissements dont le personnel exécute des travaux du bâtiment, des travaux publics, et tous autres travaux concernant les immeubles
Liste des figures
Figure 1 Ressaut à l'aide de coyaux

Figure 2 Ressaut par recouvrement de chevron
Figure 3 Ressaut avec panne et contrepanne
Figure 4 Ressaut par cassure de pente à l'aide de coyaux
Figure 5 Relief des feuilles sur tasseau
Figure 6 Chemise de garantie
Figure 7 Assemblage transversal à agrafure simple
Figure 8 a) Assemblage transversal à agrafure double
Figure 9 Couverture à ressaut
Figure 10 Fixation avec pattes et gaines
Figure 16 Fixation du couvre-joint b) Fixation par gaine
Figure 11 Fixation avec jeu
Figure 12 Fixation avec pliage
Figure 13 Relief de tête brasé
Figure 16 Fixation du couvre-joint a) Fixation par patte
Figure 17 Talon de couvre-joint
Figure 18 Contre-talon
Figure 19 Renfort de fixation latérale par encoche
Figure 20 Patte à tasseau
Figure 21 Fixation des feuilles
Figure 22 Patte à feuille supplémentaire pour pente 1,75 m/m
Figure 23 Fixation des longues feuilles pour pente 0,6 m/m
Figure 23 Fixation des longues feuilles pour pente 0,6 m/m
Figure 24 Rive latérale
Figure 25 Noue à agrafure simple
Figure 26 Noue à double agrafure
Figure 27 Noue encaissée à ressauts
Figure 28 Noue à crémaillère
Figure 29 Noue à tasseau de fond
Figure 30 Bande solin en engravure
Figure 31 Bande solin en talus
Figure 32 Bande solin avec joint d'étanchéité
Figure 33 Raccordement latéral du derrière par simple recouvrement
Figure 38 Répartition des pattes pour rampant de longueur 5 m
Figure 39 Répartition des pattes pour rampant
Figure 40 Profil du joint debout fini
Figure 41 Profil du joint debout fini pour pente 373 % (75°)
Figure 42 Finition par joint debout rabattu a) Joint debout rabattu à l'égout
Figure 43 Disposition pour dilatation
Exécution d'égout avec larmier
Bas de feuille replié sur bande d'égout
Figure 45 Exécution des rives
Figure 46 Exécution du faîtage à tasseau
Figure 47 Exécution du faîtage à joint debout
Figure 48 Raccordement des joints debout au faîtage
Figure 49 Raccordement de la noue par agrafure
Figure 50 Raccordement de la noue à joint debout
Figure 51 Raccordement sur mur ou souche avec continuité du joint - système A
Figure 52 Raccordement sur mur ou souche avec continuité du joint - système B
Figure 53 Raccordement sur mur ou souche avec discontinuité du joint
Figure 54 Pénétration avec jonction par agrafure simple ou double avec brasure
Figure 55 Pénétration réalisé par agrafage à joint debout dans une bande
Figure 56 Pénétration réalisé par agrafage à joint debout dans deux bandes
Figure 56 Pénétration réalisé par agrafage à joint debout dans deux bandes
Figure 57 Pénétration situé entre deux bandes
Figure 58 Raccordement avec agrafe joint debout amont
Figure 59 Raccordement avec agrafe joint debout aval

Figure 60 Pénétrations situées dans trois bandes

Figure 61 Pénétrations situées dans trois bandes
Figure 62 Aération linéaire : Entrée d'air continue à l'égout
Figure 63 Aération linéaire : Entrée d'air continue à l'égout
Figure 64 Aération linéaire : Sortie d'air continue au faîtage
Figure 67 Raccord au brisis avec continuité du tasseau
Figure 68 Raccord au brisis avec système à patte d'oie
Figure 69 Raccord au brisis avec membron
Figure 70 Joints de dilatation
Figure 71 Principe de la double toiture froide ventilée
Figure 72 Mise en oeuvre de la double toiture ventilée
Figure 73 Disposition des flux de ventilation
Figure 73 Disposition des flux de ventilation
Figure de l'article : B.1.3 zone 3
Liste des tableaux
Tableau 1 Guide de choix des matériaux selon l'exposition

Tableau 2
Tableau 3 Voligeage jointif (applicable également aux frises et planches) - Entraxe maximal des appuis (cm) en fonction des charges descendantes
normales
Tableau 4 Plancher rainé-bouveté - Entraxe maximal des appuis (cm) en fonction des charges descendantes normales
Tableau 5 Pentes minimales de charpente, y compris coyaux et hauteurs de reliefs
Tableau 6 Dimensions des longues feuilles
Tableau 7 Dimensions des pointes
Tableau 8 Recouvrement des feuilles suivant les pentes et les zones climatiques
Tableau 9 Conditions de réalisation du point d'arrêt
Tableau 10 Conditions d'exécution des noues
Tableau 11 Dimensions des lames d'air et des sections totales des orifices de ventilation pour double toiture froide ventilée

Norme Expérimentalepubliée Par l'AFNOR en Décembre 1994.: Sommaire

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CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004

Référence DTU 40.44

partie 1 : cahier des clauses techniques

D : Bauarbeiten - Dachdeckung mit verzinnten nichtrostenden Stahlblechen - Teil 1 : Technische Vorschriften

Membres de la commission de normalisation

C.1 domaine d'application

24/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 3 sur 63

3.1 acier inoxydable étamé

3.4 longue feuille

24/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 4 sur 63

3.5 ossature ou charpente

4.1 acier inoxydable étamé

4.1.1 caractéristiques physiques

4.1.2 caractéristiques dimensionnelles

- largeurs des feuilles et longues feuilles :

- épaisseurs nominales des feuilles et longues feuilles :

4.1.3 guide de choix des matériaux selon l'exposition

4.2 accessoires en acier inoxydable étamé

4.2.2 accessoires linéaires

4.2.2.1 bandes façonnées normaliséesNF P 34-402- Nomenclature

4.2.2.2 autres bandes façonnées non normalisées

4.2.3 accessoires ponctuels

4.2.3.1 normalisésNF P 37-410

4.2.3.2 non normalisés

4.2.4.1 normalisésNF P 34-403

24/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 6 sur 63

4.3 pattes de fixation

4.4 fixations des bois de couvertures et des pattes

4.4.2 vis autotaraudeuses

4.4.3 vis à bois

4.5 brasure utilisée dans les travaux de couverture

4.6 supports de couverture en parties courantes

4.6.1 matériaux en bois massif

4.6.2 voliges, frises, planches et lames à plancher

4.6.3 lames à plancher et planches pour pose dite « bouvetée »

24/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 7 sur 63

parement. Leur largeur maximale est de 200 mm.

4.6.4 supports en panneaux dérivés du bois

4.7 feutre d'interposition entre l'acier inoxydable étamé et le support

recevant obligatoirement en usine en sous-face des granulats de liège.

5 prescriptions relatives à l'exécution des travaux

5.1.1 systèmes de couverture

5.1.2 précautions d'emploi du métal

5.1.2.1 contact avec les autres métaux

5.1.2.2 contact avec les autres métaux de gros oeuvre

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5.1.2.3 autres matériaux de couverture

5.1.2.4 projection de particules ferreuses

5.1.3 dispositions préalables relatives aux charpentes

Cette tolérance est portée à 1,5 cm dans le cas d'une rénovation.

5.1.3.1 support en bois massif

5.1.3.1.2 plancher rainé-bouveté

5.1.3.1.3 fixation des supports en bois massif sur la structure

Les vis sont disposées à raison de deux par appui.

5.1.3.1.4 réalisation de dômes et tourelles

5.1.3.1.5 couvertures à ressauts

Figure 1 Ressaut à l'aide de coyaux

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Figure 2 Ressaut par recouvrement de

Figure 3 Ressaut avec panne et

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Figure 4 Ressaut par cassure de pente

5.1.3.2 supports en panneaux dérivés du bois