Norme Française Homologuéepar Décision Du Directeur Général de l'AFNOR Le 20 Septembre 1993 Pour Prendre Effet Le 20 Octobre 1993

CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : NF P52-306-1 (DTU 65.20) (octobre 1993, octobre 2000) : Isolation des circuits, appareils et accessoires - Température de service
supérieure à la température ambiante - Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Amendement A1
norme française
NF P 52-306-1
octobre 1993
Référence DTU 65.20
isolation des circuits, appareils et accessoires
température de service supérieure à la température ambiante
partie 1 : cahiers des clauses techniques
E : thermal insulation of circuits, appliances and accessories working temperature greater than ambient temperature Part 1 : technical
specifications
D : Wärmedämmung der Rohrleitungen, Geräte und Zubehörteile Betriebstemperatur höher als die Raumtemperatur Teil 1 : Technische
Spezifikationen
Statut
Norme française homologuéepar décision du Directeur Général de l'AFNOR le 20 septembre 1993 pour prendre effet le 20 octobre 1993.
Correspondances
A la date de publication du présent document, il n'existe pas de norme ou de projet de norme européenne ou internationale sur le sujet.
Analyse
Le présent cahier des clauses techniques concerne les installations de production, de transfert ou de stockage dans lesquelles le fluide est d'une
manière permanente, à une température supérieure à la température ambiante. Le cas des installations à température cyclique dans lesquelles la
température peut descendre au-dessous de la température ambiante doit faire l'objet d'une étude particulière.
Descripteurs
isolation thermique, installation de fluide, tuyauterie, réservoir de stockage, produit isolant thermique, revêtement de protection, cahier des charges,
mise en oeuvre, conditions requises pour exploitation, entretien.
Modifications
Inclut l'amendement A1 d'octobre 2000 paru dans le Cahier 3296.
© AFNOR 1993
Membres de la commission de normalisation

Président : M. IMBERT
Secrétariat : M. THUT SNI
- M. BARBA FEE
- BAREAU UCF
- BONNEFOND WANNER ISOFI
- BOULANGER ISOVER ST GOBAIN
- CANDAU HUTCHINSON
- CLAIN UCF
- COLIN ARMSTRONG
- COURTEAU HUTCHINSON
- DIEUL COFIDEP
- DUCHEMIN SNFII
- EVRARD PITTSBURGH CORNING FRANCE
- HALAOUA ROCKWOOL ISOLATION
- HRABOVSKY BNTEC
- IMBERT WANNER ISOFI
- LAIGRE FLUMISOL
- LAPLACE AQUITAINE ISOL
- LEBRETON SOFRADI
- LOISON TRAVISOL
MME MOREAU UCF

M. OUVAROFF OUVAROFF SA
MME PATROUILLEAU AFNOR
- M. PEDUZZI PEDUZZI SA
- RAMBAUD CFPI
Sommaire
24/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 1 sur 27

Page de garde
Sommaire
1 domaine d'application
2 références normatives
3 terminologie
4 matériaux
4.1 isolants thermiques
4.2 revêtement de protection
4.2.1 revêtement métallique
4.2.2 autres revêtements
4.2.3 revêtement de protection des accessoires
5 conditions requises préliminaires à la mise en oeuvre
6 mise en oeuvre
6.1 isolation des tuyauteries
6.1.1 armatures
6.1.2 parties droites
6.1.3 coudes
6.1.4 tuyauteries tracées
6.2 isolation des accessoires
6.2.1 généralités
6.2.2 boîtiers rigides
6.2.3 enveloppe souple
6.2.4 accessoires de contrôle
6.3 isolation des appareils
6.3.1 armatures supports de revêtement
6.3.2 isolant
6.3.3 revêtement
6.3.4 points singuliers
6.4 isolation des conduits de section polygonale et des appareils de structure polyédrique
6.4.2 isolant
6.4.3 revêtement
6.5 isolation des réservoirs de stockage
6.5.2 isolant
6.5.3 revêtement
7 entretien
7.1 intervention sur l'installation
7.2 défaut apparent du revêtement
7.2.1 revêtement
7.2.2 points particuliers
8 bibliographie
Annexe A définition des zones et des situations (concomitance vent-pluie)
A.1 zones
zone I
zone II
zone III
A.2 situations
1 domaine d'application
Le présent cahier des clauses techniques concerne les installations de production, de transfert ou de stockage dans lesquelles le fluide est d'une
manière permanente, à une température supérieure à la température ambiante. Le cas des installations à température cyclique dans lesquelles la
température peut descendre au-dessous de la température ambiante doit faire l'objet d'une étude particulière.
Le présent cahier des clauses techniques est applicable dans toutes les zones climatiques ou naturelles françaises, y compris en climat tropical
humide.
Le domaine d'application couvre ainsi les départements de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane et de la Réunion.
Le présent cahier des clauses techniques a pour objet de décrire les travaux d'isolation thermique des circuits, appareils et accessoires : il définit
les matériaux et produits nécessaires et donne les règles de mise en oeuvre et d'entretien correspondantes.
Les prescriptions contenues dans ce document sont subordonnées au fait que l'entrepreneur (dénommé par la suite isoleur) a eu connaissance des
informations indiquées à l'article 3 du cahier des clauses spéciales (NF P 52-306-2 Référence DTU 65.20).
2 références normatives
Cette norme française comporte par référence datée ou non datée des dispositions d'autres publications. Ces références normatives sont citées
aux endroits appropriés dans le texte et les publications sont énumérées ci-après. Pour les références datées, les amendements ou révisions
ultérieurs de l'une quelconque de ces publications ne s'appliquent à cette norme française que s'ils y ont été incorporés par amendement ou
révision. Pour les références non datées, la dernière édition de la publication à laquelle il est fait référence s'applique.
NF A 50-451
Aluminium et alliages d'aluminium Produits laminés d'usage général Caractéristiques.
NF E 86-303
Installations industrielles Isolation thermique des appareils chaudronnés Support de revêtement.

NF P 52-306-2
Isolation des circuits, appareils et accessoires Température de service supérieure à la température ambiante Partie 2 : Cahier des clauses
spéciales (Référence DTU 65.20).
3 terminologie
Pour les besoins de la présente norme, les définitions suivantes s'appliquent :
aiguille et plaquette de serrage rapide
Système de fixation du matériau isolant comprenant des aiguilles soudées ou collées sur la surface à isoler. Les aiguilles traversent le matériau
isolant qui est coincé par une plaquette maintenue par torsion de l'extrémité libre de l'aiguille.
appareils
La notion « d'appareil » comprend les colonnes, les ballons, les échangeurs, etc.
attache à levier
grenouillère ; attache capot ; loqueteau ; boucle de rappel : Système articulé à excentrique assurant l'assemblage par serrage des parties
démontables.
bloc
Isolant thermique, rigide, destiné à la fabrication des pièces de forme.

boîtier
Elément de revêtement de protection fixe ou démontable, en deux ou plusieurs parties, enveloppant un accessoire d'installation.
bourre
Fibres isolantes en vrac.

bourrelet
Produit de laine minérale encollée ou non, en forme de corde contenue dans une gaine tressée.
NOTE 1
Les fibres des produits encollés ont subi un revêtement à base de liants, par exemple : résine thermodurcissable polymérisée.
capot
Elément de revêtement de protection, fixe ou démontable, en une ou plusieurs parties, coiffant une tête d'accessoire ou masquant un trou dans le
revêtement.
chape de feuillard
Etrier métallique maintenant en place le feuillard.

coquille
Isolant thermique rigide ou semi-rigide, préformé ou découpé en cylindre ou demi-cylindre creux.

douelle
Isolant thermique rigide, préformé ou découpé en élément trapézoïdal ou curviligne inférieur au demi-cylindre.
entretoise
Couronne circulaire isolante maintenant l'écartement entre la tuyauterie ou l'appareil et le revêtement. Elle peut être pleine ou à rayons. Dans ce
dernier cas, elle est composée d'une ou deux ceintures et de pattes ou cales d'écartement.
feutre
Laine minérale encollée souple, présentée sous forme de rouleaux.

laine à projeter
Laine en vrac ayant subi ou non un traitement et destinée à être mise en place par projection.
laine en flocons
Laine minérale ensimée encollée ou non, divisée mécaniquement en petits nodules.

manchon
Isolant thermique souple, préformé en éléments tubulaires.

matelas
Laine minérale revêtue (tissu, film, papier, grillage, métal déployé) dont le surfaçage est attaché mécaniquement à la laine minérale, par exemple
par couture (matelas cousu).
panneau
Isolant thermique, rigide ou semi-rigide de forme parallélépipède rectangle. Les panneaux de forte épaisseur sont appelés « blocs ».
plaque

Isolant thermique souple de forme parallélépipède rectangle.

produit pulvérulent
Matériau isolant se présentant sous forme de poudre ou de granules.

support d'isolation
Structure d'appui faisant partie de l'objet à isoler et destiné à transmettre les charges de l'isolation.
structure d'appui
La notion de « structure d'appui » comprend :

- support soudé ou collé,
- ceinture,
- pattes d'écartement.
températures limites d'emploi
Valeurs extrêmes de la plage de température dans laquelle le matériau isolant peut être utilisé.
température maximale
Limite supérieure de la plage d'emploi au-delà de laquelle, en régime continu, le matériau isolant subit une modification physique irréversible.
température optimale
Température (ou plage de température) partie de la définition des températures limites d'emploi pour laquelle le matériau isolant offre les meilleures
performances physiques et thermiques.
travail de la tôle
Voir figure 1.

Figure 1 Terminologie
relative au travail de la tôle - Représentation symbolique

Figure 1
(fin) Terminologie relative au travail de la tôle - Représentation symbolique
4 matériaux
4.1 isolants thermiques

Les isolants sont mis en oeuvre sous forme :
- de coquilles, douelles ou segments,
- de matelas ou de bourrelets,
- de manchons ou plaques,
- de panneaux,
- de feutres.
Dans certaines dispositions les isolants sont utilisés en vrac.
COMMENTAIRE
Les matériaux isolants les plus couramment utilisés sont :
- les isolants à base de laine minérale,
- les fibres céramiques,
- les élastomères expansés,
- le polystyrène expansé ou extrudé,
- le polyuréthanne,
- le silicate de calcium,
- les mousses phénoliques,
- le carbonate de magnésie,
- le verre cellulaire.

On rencontre également l'isolation réflective en boîtier.
4.2 revêtement de protection
4.2.1 revêtement métallique

Les épaisseurs minimales des revêtements métalliques sont celles indiquées dans le tableau ci-dessous :
COMMENTAIRE
Les métaux en feuille les plus couramment utilisés sont :
Tableau 1
(dimensions en millimètres)
- la tôle galvanisée :
- peinte :voir norme NF P 34-301,
- ou non peinte :voir norme NF EN 10142,
- la tôle aluminiée :voir norme NF A 36-340,

- l'aluminium ou l'alliage d'aluminium :voir norme NF A 50-451,
- l'acier inoxydable :voir norme NF A 35-573.
4.2.2 autres revêtements

Revêtement hydraulique armé de grillage métallique.
Revêtement par enduits plastiques ou bitumés, armés de toile de verre ou de fibres synthétiques.
Revêtement en polyester armé.
Eléments préformés par moulage ou réalisés in situ.
Revêtement en feuille PVC.
4.2.3 revêtement de protection des accessoires

Le revêtement de protection des accessoires est traité :
- soit par l'emploi des matériaux précédents,
- soit sous forme de boîtiers rigides démontables,
- soit sous forme d'enveloppe souple démontable.
5 conditions requises préliminaires à la mise en oeuvre

La mise en place de l'isolation ne peut s'effectuer qu'après l'épreuve sous pression de l'installation et la reconnaissance des réseaux.
Les parties à isoler sont propres, dégraissées et séchées et ont reçu un traitement anti-corrosion si elles ne sont pas protégées par nature.
L'espace libre autour des parties à isoler doit permettre l'intervention de l'isoleur.
Les supports d'isolation sont en place.
Lorsqu'elle a été prévue, la suppression du pont thermique entre les parties à isoler et leurs supports, est réalisée.
COMMENTAIRE
Les informations fournies à l'isoleur concernant la nature du traitement anticorrosion doivent lui permettre d'apprécier la compatibilité de ce
traitement avec le matériau isolant et le matériau destiné à réaliser les joints.
COMMENTAIRE
Les écartements entre les parties à isoler et les parois et le sol ainsi qu'entre elles, sont en général, au minimum, isolation finie :
- pour les circuits, 60 mm correspondant au passage d'une main,
- pour les appareils, 1 m correspondant à la mise en place d'un échafaudage lorsqu'il est nécessaire, 0,50 m dans le cas contraire.

Ces prescriptions concernent, en particulier, les travaux réalisés dans les établissements industriels.
COMMENTAIRE
Les calculs de déperditions thermiques montrent l'importance relative des ponts thermiques. La discontinuité thermique peut être assurée par des
distanceurs, éventuellement provisoires.
6 mise en oeuvre
Les ponts thermiques sont réduits au minimum. Les matériaux isolants sont mise en place de façon à ce que ne puissent s'établir des courants de
convection entre la surface isolée et le matériau isolant.
COMMENTAIRE
Le respect des exigences énoncées dans cet article conditionne l'obtention en oeuvre des flux thermiques calculés.
6.1 isolation des tuyauteries

Chaque tuyauterie est isolée individuellement, sauf cas particulier de nappes ou de tuyauteries fonctionnant à une même température et suivant un
même régime. (par exemple : traçage).
Le matériau isolant doit être protégé par un revêtement s'il n'assure pas lui-même cette fonction.
Au-delà de 1 m de diamètre, les tuyauteries sont assimilées à des appareils et traitées comme tels, (voir 6.3).
6.1.1 armatures
6.1.1.1 tuyauteries verticales

Les charges d'un système d'isolation appliqué sur des surfaces verticales ou fortement inclinées doivent être reprises tous les 5 m (espacement
maximal) pour éviter tout glissement ou tassement du matériau isolant.
6.1.1.2 tuyauteries horizontales

Lorsque les documents particuliers du marché le prescrivent, des entretoises sont mises en place. Elles sont découpées dans des coquilles, des
panneaux denses ou autre matériau isolant et placées à l'espacement maximal correspondant à la longueur des éléments de matériau isolant.
6.1.2 parties droites
6.1.2.1 isolant
6.1.2.1.1 isolation par coquilles ou douelles

Les coquilles et douelles sont posées jointives.
Chaque couche est fixée au moyen d'un fil de fer, de feuillard métallique ou plastique ou de ruban adhésif.
L'écartement maximal entre ligatures est limité à 0,50 m.
Les éléments de longueur :
- 0,50 m sont maintenus par deux ligatures,
- 1 m ou 1,20 m sont maintenus par trois ligatures.
Dans le cas de multicouches, les joints longitudinaux et circonférenciels sont décalés.

Le fil de fer et le feuillard métallique sont :
- galvanisés, pour la tôle galvanisée,
- en aluminium ou en zicral, pour la tôle d'aluminium ou duralinox,
- en acier inoxydable, pour la tôle inoxydable ou aluminiée.
6.1.2.1.2 isolation par matelas

Les matelas sont découpés suivant le développé de l'isolation.
Ils sont fixés jointifs.
Dans le cas de multicouches, les joints sont décalés.
Le joint longitudinal ne doit pas coïncider avec la génératrice supérieure des tuyauteries horizontales.
Les joints longitudinaux des matelas grillagés sont :
- soit cousus avec du fil galvanisé recuit de diamètre 7/10 mm, chaque couture prenant trois mailles de chaque côté, avec un écartement
maximal de 150 mm. En cas d'emploi de grillage inoxydable, le fil de couture est en acier inoxydable,
- soit assemblés avec des crochets écartés, au maximum, de 150 mm,

- soit assemblés maille dans maille.
6.1.2.1.3 isolation par manchons ou plaques

Les manchons sont, soit enfilés avant montage des canalisations, soit fendus longitudinalement puis recollés. Ils sont assemblés bout à bout et
collés. Les joints circonférentiels sont recouverts d'une bande adhésive.
Les plaques sont découpées suivant le développé de l'isolation, les joints longitudinaux sont collés.
Elles sont assemblées bout à bout et collées. Les joints circonférentiels sont recouverts d'une bande adhésive.
6.1.2.1.4 isolation par verre cellulaire

La face interne des coquilles et des douelles en verre cellulaire est enduite d'un anti-abrasif adapté à la température de service de l'installation et
qui doit être sec au moment de la mise en place sur la partie à isoler.
6.1.2.2 revêtement
Pour les circuits installés en extérieur, les revêtements ou l'isolant doivent résister par eux-mêmes ou à l'aide d'un autre matériau (par exemple :
peinture) à l'action des intempéries et du rayonnement solaire (ultra-violet).
COMMENTAIRE
La résistance mécanique du revêtement n'est pas suffisante pour supporter une charge (circulation des personnes, etc.).
COMMENTAIRE
Le choix du revêtement dépend des conditions d'exploitation définies dans le cahier des clauses spéciales ou dans les documents particuliers du
marché (voir NF P 52-306-2 Référence DTU 65.20).
6.1.2.2.1 revêtement métallique

Les tôles sont découpées aux dimensions voulues, puis formées, moulurées et prépercées.
a) Assemblage longitudinal
Le joint longitudinal est assemblé soit :
- par vis ou rivets en :
- acier traité pour la tôle galvanisée,
- aluminium ou zicral pour la tôle d'aluminium ou duralinox,
- acier inoxydable pour la tôle inoxydable ou aluminée.
- par cerclage au moyen de feuillard métallique ou plastique arrêté au moyen de chape ou d'attache spéciale.
Les fixations, vis ou feuillard, sont au nombre minimal de cinq par mètre. Il est prévu une fixation aux extrémités de chaque élément, hors
recouvrement.
b) recouvrement
Les recouvrements sont disposés de façon à éviter les entrées d'eau de ruissellement, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur où elles peuvent être
accidentelles.
c) installation extérieure
Le recouvrement longitudinal minimal est de 30 mm.
Sur les tuyauteries horizontales, le recouvrement longitudinal ne doit pas se trouver dans un secteur de 30° de part et d'autre de l'axe vertical de la
tuyauterie.
Sur les tuyauteries verticales, le sens du recouvrement longitudinal est placé à l'opposé de la direction des vents dominants.
Le recouvrement circonférentiel est de 30 mm ; il peut s'effectuer moulure dans moulure jusqu'à un développé de 400 mm.
d) installation intérieure
Le recouvrement longitudinal s'effectue comme pour l'installation extérieure.
Le recouvrement circonférentiel peut s'effectuer moulure dans moulure.
COMMENTAIRE
Certaines techniques préfabriquées diffèrent de cette méthode. Le recouvrement peut être remplacé par l'emploi de couvre-joints avec des cordons
d'étanchéité.
6.1.2.2.2 revêtement par enduit hydraulique

L'enduit est armé :
- de grillage galvanisé pour le plâtre,
- de grillage triple torsion pour le ciment, et lissé.
Il est prévu des amorces de joint de rupture pour absorber les éventuelles variations dimensionnelles.
6.1.2.2.3 revêtement par enduit plastique ou bitumé

L'enduit est armé de toile de verre ou de fibres synthétiques et la surface lissée.
Les extrémités, lorsqu'elles sont accessibles, sont protégées par des manchettes métalliques, traitées anticorrosion, de 30 mm de largeur minimale.
Les extrémités sont bouchées.
6.1.2.2.4 revêtement stratifié en polyester armé

L'assemblage d'éléments préfabriqués s'effectue par recouvrement minimal de 30 mm avec collage ou bord à bord avec pontage des joints par
bande de résine armée.
L'exécution in situ s'effectue avec armature en tissu de verre et application de deux couches au minimum dans les conditions atmosphériques
admissibles (température, humidité relative) pour la mise en oeuvre du produit. Une résine de surface est appliquée en finition.
6.1.2.2.5 revêtement en feuille de PVC

Ce type de revêtement ne peut être utilisé que dans des locaux inaccessibles ou dans des parties situées à plus de 2,20 m de hauteur par rapport
au sol ou aux zones de circulation.
Les feuilles de PVC sont découpées en éléments correspondant aux dimensions voulues, en prévoyant un recouvrement longitudinal et
circonférentiel d'au moins 30 mm. La fixation s'effectue par agrafage, par rivets, par ruban auto-adhésif ou par collage.
6.1.2.2.6 matériau isolant prérevêtu

Les matériaux isolants prérevêtus manufacturés ne peuvent être utilisés en extérieur que si leur revêtement remplit les conditions minimales de
recouvrement et d'emploi fixées dans les articles correspondant à leur nature (voir 6.1.2.2.1, 6.1.2.2.2, 6.1.2.2.3, 6.1.2.2.4, 6.1.2.2.5).
L'assemblage s'effectue par bande autocollante.
6.1.2.3 points singuliers
6.1.2.3.1 arrêts
L'isolant et son revêtement sont arrêtés à une distance telle que le démontage et le remontage de la boulonnerie (par exemple, des brides et
vannes) puissent s'effectuer normalement. Des collerettes sont disposées à chaque arrêt ; pour l'isolation des tuyauteries tracées électriquement,
prévoir dans la collerette le passage du câble d'alimentation.
6.1.2.3.2 joints de dilatation

Pour les tuyauteries courantes, selon leur longueur et la température de service, il convient de prévoir un joint de dilatation.
L'assemblage est réalisé par recouvrement moulure mâle (voir à la figure 1, la représentation symbolique n° 13.2) d'une longueur minimale de 40
mm, les vis ou rivets d'assemblage longitudinal étant situés à l'extérieur de la partie coulissante.
6.1.2.3.3 pénétrations
Toutes les pénétrations telles que pendards, supports, piquages, etc., sont colmatées.
6.1.2.3.4 traversées de parois

L'isolation de la tuyauterie est continue dans la traversée des parois. La traversée d'une paroi coupe-feu ne doit pas altérer le degré coupe-feu de la
paroi.
6.1.2.3.5 isolation des nappes

Les tuyauteries dont la température de service est identique et qui sont soumises à un régime de fonctionnement peuvent être regroupées sous une
même isolation.
Dans ce cas, l'isolant doit être soutenu mécaniquement pour éviter de glisser entre les tuyauteries, par exemple en enveloppant ces dernières par
une feuille de tôle ou un grillage.
6.1.3 coudes
6.1.3.1 isolant
Les parties coudées sont isolées au moyen de :
- coquilles ou douelles curvilignes découpées en segments au gabarit exact de la courbure,
- coquilles ou douelles préfabriquées,
- matelas ou de bourrelets.
La mise en place est assurée comme pour l'isolation des parties droites (voir 6.1.2.1)
6.1.3.2 revêtement
On utilise des éléments préformés obtenus soit par découpe d'éléments rectilignes tracés suivant épure, soit par emboutissage ou repoussage.
L'assemblage longitudinal s'effectue :
- par vis ou rivets,
- ou par cerclage,
comme indiqué dans lesparagraphes 6.1.2.2.1 à 6.1.2.2.5.

L'assemblage circonférentiel s'effectue :
- en extérieur, avec recouvrement de 15 à 20 mm suivant le développé du coude. Toutefois; il peut s'effectuer moulure dans moulure pour un
développé inférieur à 400 mm ou lorsque l'épaisseur d'isolant est telle que le centre du coude se trouve dans l'isolant ou proche de la face
externe du revêtement,
- en intérieur, moulure dans moulure.
Le montage des segments doit être effectué dans le sens de la goutte d'eau. Les fixations sont adaptées suivant le nombre de segments pour
obtenir une rigidité équivalente à celle des parties droites.
6.1.4 tuyauteries tracées
6.1.4.1 parties droites
6.1.4.1.1 isolant
Les tuyauteries tracées sont isolées par coquilles, douelles ou manchons curvilignes ou par plaques ou matelas, qui sont placés comme indiqué
auparagraphe 6.1.2.1.
6.1.4.1.2 revêtement
a) Cas courant
Les coquilles, douelles ou manchons sont choisis de telle façon que le diamètre intérieur permette d'inclure, sans déformation, la tuyauterie et le
traceur (tuyauterie de vapeur ou ruban chauffant). Dans le cas d'emploi de matelas, afin d'éviter la présence de matériau isolant entre la tuyauterie
et le traceur, celui-ci est habillé par une gouttière en feuille métallique fixée par un fil de fer galvanisé (à titre d'exemple voir figures 2 et 3).

Figure 2 Exemple d'isolation d'une

tuyauterie tracée avec chambre de chauffe

tuyauterie tracée sans chambre de chauffe
Pour améliorer l'échange thermique entre le traceur et la tuyauterie, il peut être utilisé un ciment conducteur autour du traceur.
b) Chambre de chauffe
Dans le cas où il est nécessaire de créer une chambre de chauffe annulaire, celle-ci est délimitée concentriquement à la tuyauterie à isoler. Les
coquilles ou les douelles sont posées sur des entretoises de 0,10 m de largeur découpées dans des coquilles, des panneaux denses ou autre
matériau isolant, donnant la section de la chambre (à titre d'exemple voir figure 4).


tuyauterie tracée avec chambre de chauffe annulaire.
6.1.4.2 coudes
Dans les coudes, il est prévu une entretoise à chaque extrémité et autant d'intermédiaires qu'il y a de secteurs de revêtement. Dans le cas d'emploi
de matelas, la chambre de chauffe est délimitée par une feuille métallique posée sur entretoises, maintenue par des feuillards ou fixées par vis ou
rivets.
6.2 isolation des accessoires
6.2.1 généralités
L'isolation des accessoires est de type démontable ou non. Elle est réalisée en boîtiers rigides isolés (en tôle ou en polyester) ou en isolation
souple. La performance de l'isolation est au moins égale à celle de l'isolation fixe adjacente. Les robinets assemblés par vissage ou soudés sont
inclus dans l'isolation sans surépaisseur.
COMMENTAIRE
Sont classés parmi les accessoires :
- les brides,
- la robinetterie (vannes, etc.),
- les filtres,
- les clapets,
- les joints de dilatation.
6.2.2 boîtiers rigides

Les boîtiers en deux ou plusieurs éléments sont exécutés en tôle d'épaisseur équivalente à celle utilisée pour l'isolation adjacente ou en polyester
armé, assemblés par vis ou rivets ou par attaches à levier en aluminium pour les boîtiers en aluminium, en acier galvanisé ou acier inoxydable pour
les boîtiers en acier galvanisé, en acier inoxydable, en tôle aluminiée ou en polyester armé. Les éléments de grandes dimensions doivent être
rigidifiés par un cadre en profilés, par assemblage à double agrafage ou autre disposition de résistance mécanique équivalente.
L'isolant est fixé à l'intérieur des éléments par des pattes rivées sur la tôle et maintenu par un grillage métallique et compatible avec le métal du
support.
En extérieur, la partie supérieure des boitiers et capots verticaux est façonnée à double agrafage ou à profil moleté.
Les ensembles comprenant boîtier et isolant, préfabriqués pour s'adapter à la forme de l'accessoire à isoler, sont assemblés par cerclage et
jointoyés. Le raccordement des boîtiers et capots sur le revêtement des tuyauteries verticales ou inclinées est exécuté de façon à éviter les
infiltrations d'eau. Les plans de joint sont mastiqués avec un enduit étanche restant souple dans le temps.
6.2.3 enveloppe souple

L'enveloppe souple se présente généralement sous forme de coussins maintenus par des sangles et des crochets. Le matériau isolant, les toiles
utilisées ainsi que les fils de couture sont adaptés aux températures de service.

6.2.4 accessoires de contrôle

L'isolation est assurée au moyen de boîtiers fixes ou démontables comprenant, en façade, une fenêtre de visite. Le boîtier est conçu et isolé
comme indiqué auparagraphe 6.2.2.
6.3 isolation des appareils
COMMENTAIRE
Le présent paragraphe ne saurait être exhaustif, car il est des appareils qui, compte tenu de leurs conditions de service (température élevée, etc.)
nécessitent des études particulières.
Les appareils comprennent :
- les appareils par nature : colonnes, ballons, échangeurs, etc. (les appareils non cylindriques sont traités séparément) quelles que soient leurs
dimensions,
- les tuyauteries d'un diamètre supérieur à 1 m, assimilées à des appareils.

Les supports de revêtement de l'isolation thermique, soudés sur les appareils chaudronnés sont définis par lanorme NF E 86-303. Les ceintures sur
lesquelles est fixé le revêtement sont à la charge de l'isoleur. Elles sont constituées par des profilés à froid et des assemblages de fers plats de
rigidité suffisante. Les ceintures sont fixées aux supports soudés avec interposition d'un matériau de rupture de pont thermique. Le montage des
ceintures doit permettre d'absorber les dilatations. L'armature des appareils fonctionnant à plus de 350 °C nécessite une étude particulière.
6.3.2 isolant
COMMENTAIRE
Le matériau isolant est choisi en fonction des conditions de service de l'équipement considéré et toutes dispositions sont prises pour éviter les
risques de glissement et de tassement.
6.3.2.1 panneaux
Les panneaux et douelles sont placés jointifs et appliqués contre les parois de l'appareil.
Les panneaux et douelles à base de laine minérale sont fixés au moyen :
- soit de feuillards à raison d'au moins deux par panneau à l'entraxe maximal de 0,50 m,
- soit de plaquettes de serrage rapide pour le cas d'emploi d'aiguilles, à raison de 6 à 8 au mètre carré.
Les panneaux rigides sont collés au moyen d'un adhésif compatible avec la température de service. En cas d'isolation multicouche, les joints sont
décalés et chaque couche est fixée séparément.
6.3.2.2 matelas
Les matelas cousus sur grillage sont appliqués contre les parois de l'appareil comme le sont les panneaux. Les matelas sont liés entre eux par
couture maille dans maille, ou un laçage en fil de fer galvanisé de 7/10 mm. Avec un grillage en acier inoxydable, on utilise un fil en acier
inoxydable.
6.3.2.3 plaques
Les plaques sont placées jointives sur les parois de l'appareil au moyen d'une colle adaptée à la nature du matériau, l'ensemble des joints est
également collé.
6.3.3 revêtement
COMMENTAIRE
Tous les isolants doivent être protégés par un revêtement. La fixation du revêtement doit tenir compte de l'exposition, de la région et du site, tels
que décrits dans les règles neige et vent,règles NV 65 (Référence DTU P 06-002).
6.3.3.1 revêtement métallique
6.3.3.1.1 généralités

Les épaisseurs minimales de tôle sont celles indiquées auparagraphe 4.2.1.
6.3.3.1.2 virole ou partie cylindrique

Les tôles sont découpées aux dimensions voulues puis bordées et moulurées. Les recouvrements minimaux sur génératrices et directrices sont de
50 mm.
Les tôles sont assemblées par vis ou rivets en :
- acier traité pour la tôle galvanisée,
- aluminium ou zicral pour la tôle d'aluminium ou duralinox,
- acier inoxydable pour la tôle inoxydable ou aluminiée.
L'espacement maximal entre points de fixation est de 250 mm. Les recouvrements sont exécutés de telle façon qu'ils s'opposent aux entrées d'eau
de ruissellement.
Dans le cas où les ceintures ne sont pas séparées thermiquement des supports soudés (voir 6.3.1), la discontinuité thermique entre l'armature et le
revêtement est assurée par l'interposition d'un matériau de rupture de pont thermique (à titre exemple, voir les figures 5, 6 et 7).
Figure 5 Exemple de coupure

thermique entre armature et revêtement par cale isolante
Figure 6 Exemples de coupure

thermique entre armature et revêtement par cale isolante dans le cas où le revêtement est fixé sur une armature

Figure 7 Exemples de coupure

thermique entre armature et revêtement par cale isolante dans le cas où le revêtement est fixé sur une armature
Si le revêtement est fixé sur une armature, il doit pouvoir suivre les mouvements de l'armature (voir 6.3.1). Si le revêtement est mis en place, sans
armature, sur un appareil, fonctionnant à plus de 500 °C, les variations dimensionnelles sont absorbées par des joints coulissants à recouvrement
minimal de 100 mm.
6.3.3.1.3 fond
Suivant les dimensions du fond, le revêtement est exécuté en forme :
- plate,
- conique,
- de calotte :
- en segments (tranches d'orange),
- repoussée,
- emboutie.
Les tôles sont tracées suivant épure, découpées, bordées, moulurées et fixées par vis ou rivets comme indiqué ci-dessus (voir le paragraphe
6.3.3.1.2).
Les recouvrements minimaux sont de :
- 30 mm entre tranches,
- 50 mm entre tranche et virole.
6.3.3.2 revêtement stratifié en polyester armé

Le revêtement stratifié en polyester armé de fibres de verre est exécuté :
- soit à partir d'éléments préformés par moulage,
- soit in situ.
Dans ce dernier cas, il est appliqué sur l'isolant lui-même ou, si ce dernier ne le permet pas, il est exécuté une sous-couche d'accrochage, préalable
à l'application.
L'épaisseur minimale est de 1,5 mm.
L'assemblage des éléments préformés se fait par collage avec recouvrement minimal de 30 mm.
6.3.3.3 revêtement par enduit hydraulique

Voir le paragraphe 6.1.2.2.2.
6.3.3.4 Revêtement par enduit plastique ou bitumé

Le revêtement par enduit plastique ou bitumé est réalisé au moyen d'un produit compatible avec la nature de l'isolant et la température de service. Il
doit être appliqué sur un isolant rigide.
Il est armé de toile de verre ou de fibres synthétiques entièrement enrobées dans l'enduit dont la surface est lissée.
En extérieur, l'enduit assure une étanchéité à l'eau de ruissellement.

COMMENTAIRE
Le cas échéant, l'isolant non rigide peut être revêtu d'une couche rigide.
6.3.4.1 plaque et timbre

La plaque signalétique et/ou le timbre du service des mines, soudés sur l'appareil, sont laissés apparents non isolés.
6.3.4.2 supports
Les supports et les pieds des appareils ne sont pas isolés.
6.3.4.3 passages de supports, passerelles, piquages, etc

Tout passage à travers le revêtement nécessite un habillage complémentaire avec collerette d'arrêt d'isolation et toutes précautions sont prises pour
réduire les entrées d'eau de ruissellement.
6.3.4.4 brides, trous d'homme, fonds d'échangeur

Les brides d'appareil, les collerettes de renfort des appareils sous vide, les trous d'homme et les fonds d'échangeur ne sont isolés que sur
spécification particulière du maître d'ouvrage.
L'isolation est ou non démontable.
Le capot rigide est exécuté, comme les boîtiers rigides (voir 6.2.2).
Le capot non démontable est fixé par vis ou rivets et l'isolant est fixé sur la partie à isoler.
Le capot démontable est assemblé à la partie à isoler :
- soit par attache à levier :
- en acier galvanisé pour les capots en tôle galvanisée
- en aluminium pour les capots en aluminium,
- en acier inoxydable pour les capots en acier inoxydable ou en tôle aluminiée.
- soit au moyen de tiges filetées, soudées sur le couvercle du trou d'homme ou la trappe de visite, associées à des écrous papillons.
6.4 isolation des conduits de section polygonale et des appareils de structure polyédrique
COMMENTAIRE
Il s'agit des conduits et appareils présentant des faces planes tels que gaines, chaudières, électrofiltres, économiseurs, etc.

Les supports sont soudés, sauf indication contraire du maître d'ouvrage, sur les parois des gaines et des appareils. Les ceintures sur lesquelles est
fixé le revêtement sont constituées par des profilés à froid ou des assemblages de fers plats de rigidité suffisante. Elles sont fixées aux supports
soudés avec interposition d'un matériau de rupture de pont thermique.
Le couple, dimensions des faces température de fonctionnement, entraîne des phénomènes de dilatation qui imposent une étude particulière de
l'armature.
6.4.2 isolant
On utilise, en règle générale, des matelas cousus sur grillage, des panneaux ou des plaques. Les endroits inaccessibles sont traités par bourrage
de matériau, en vrac, de même nature. Les matelas sont appliqués sur toute la surface à isoler et au contact direct afin d'éviter les phénomènes
locaux de convection.
Les profilés de renforcement des gaines et appareils, d'une hauteur d'âme supérieure à l'épaisseur d'isolation, sont isolés séparément en fonction
des critères d'isolation thermique définis et le matelas est fixé sur l'âme par aiguilles soudées et plaquettes de serrage rapide (à titre d'exemple, voir
la figure 8). Les panneaux et les plaques sont collés avec une colle compatible avec la température de service.

Figure 8 Exemple d'isolation de

conduits de section polygonale
6.4.3 revêtement
6.4.3.1 tôles planes
6.4.3.1.1 installations intérieures

Les tôles planes, utilisées comme revêtement de protection, peuvent être raidies par pliage ou par agrafage debout simple (à titre d'exemple voir la
figure 9). Elles sont bordées et le recouvrement minimal des lés est de 50 mm. Le revêtement est fixé sur les ceintures comme indiqué
auparagraphe 6.3.3.1.2.
Figure 9 Agrafe debout simple

Les installations intérieures soumises à des projections d'eau sont traitées comme des installations extérieures(voir 6.4.3.1.2).
6.4.3.1.2 installations extérieures

Dans le cas d'installations extérieures, les tôles planes ont une épaisseur minimale de 7/10 mm. Les tôles en faces verticales et en face inférieure
sont bordées et le recouvrement minimal des lés est de 50 mm. Les tôles de la face supérieure sont disposées suivant une pente minimale de 5
mm/m dans le cas où la longueur du rampant est inférieure à la longueur de la tôle. Dans le cas contraire, le recouvrement doit être au minimum de
0,10 m.
Les bandes sont assemblées par agrafage debout simple d'une hauteur de 25 mm.
6.4.3.1.3 parties circulées

Dans le cas d'emploi de tôles planes sur des parties circulées, il convient de prendre les mesures nécessaires pour éviter des déformations :
augmentation de l'épaisseur des tôles, renforcement de l'armature, constitution d'un passage.
6.4.3.2 tôles ondulées ou nervurées
6.4.3.2.1 installations intérieures

Le recouvrement longitudinal est d'une onde et demie pour les tôles ondulées et s'obtient par superposition des nervures de rive de deux profils
contigus pour les tôles nervurées. Le recouvrement transversal est de 50 mm.
6.4.3.2.2 installations extérieures

La pose s'effectue dans le sens inverse des vents dominants.
Le recouvrement longitudinal est d'au moins une onde et demie pour les tôles ondulées et s'obtient par superposition des nervures de rive de deux
profils contigus pour les tôles nervurées avec cordon d'étanchéité sur toutes les faces.
Le recouvrement transversal est d'au moins 100 mm.
Les tôles de la face supérieure sont disposées suivant une pente minimale dépendant de la hauteur de la nervure et de la situation (voir annexe A).
1) Rampant de longueur inférieure à celle de la tôle

- pour une hauteur de nervure principale 35 mm :
- pente minimale : 5 cm/m quelle que soit la zone.
- pour une hauteur de nervure principale 35 mm :

- pente minimale en zones I et II : 7 cm/m,
- pente minimale en zone III : 15 cm/m.
2) Rampant de longueur supérieure à celle de la tôle

- pour une hauteur de nervure principale 35 mm :
- pente minimale en situation protégée des zones I et II : 7 cm/m,
- pente minimale dans tout autre cas : 10 cm/m.
- pour une hauteur de nervure principale 35 mm :

- pente minimale en situation protégée des zones I et II : 10 cm/m,
- pente minimale dans tout autre cas : 15 cm/m.
6.4.3.3 raccordement des parties horizontales et verticales

Pour les installations extérieures, tous les angles sont exécutés de façon à éviter les entrées d'eau.
6.4.3.4 revêtement par enduit hydraulique

Voir le paragraphe 6.1.2.2.2.
6.4.3.5 revêtement par enduit plastique ou bitumé

Le revêtement par enduit plastique ou bitumé est réalisé au moyen d'un produit compatible avec la nature de l'isolant et la température de service.
Il doit être appliqué sur un isolant rigide.
Il est armé de toile de verre ou de fibres synthétiques entièrement enrobée dans l'enduit dont la surface est lissée.
COMMENTAIRE

6.4.4.1 portes de visite et trappes

Dans le cas où elles sont isolées, les portes de visite et les trappes doivent l'être au moyen de capots amovibles (voir 6.3.4.4).
6.4.4.2 transport de poussière des électrofiltres

L'isolation du système de transport de poussière des électrofiltres est la même que celle du reste de l'installation. Dans le cas de raccordement par
brides sur la trémie, l'isolation est soit fixe, soit démontable.
6.5 isolation des réservoirs de stockage
COMMENTAIRE
Le présent paragraphe concerne les réservoirs de stockage cylindriques à axe vertical de diamètre 5 m. Les réservoirs de diamètre inférieur sont
traités en tant qu'appareils (voir 6.3). L'isolation est exécutée à l'aide de panneaux, plaques, feutres ou de matelas cousus sur grillage.
Il existe des techniques particulières d'isolation par projection, par injection ou par système d'isolation préfabriqué qui ne sont pas traitées dans ce
document.

Les supports fixés par le constructeur reçoivent l'armature sur laquelle sont fixées les tôles de revêtement. L'armature, à la charge de l'isoleur,
comprend des ceintures dont les dimensions sont déterminées en fonction des contraintes statiques et dynamiques auxquelles est soumis le
revêtement.
Les ceintures sont fixées sur l'armature avec interposition d'un matériau de rupture de pont thermique n'affaiblissant pas la résistance mécanique
de l'ensemble. La liaison ceinture armature est étudiée pour tenir compte des dilatations, de même que la liaison armature supports fixes, en
particulier pour les réservoirs de hauteur 10 m.
6.5.2 isolant
Les éléments de matériau isolant, tels que panneaux, matelas, feutres, plaques, sont posés jointifs. Dans le cas de pose en multicouche, celle-ci
s'effectue à joints croisés.
6.5.2.1 virole ou partie cylindrique
6.5.2.1.1 panneaux
Les panneaux sont :
- soit empalés sur des aiguilles d'un diamètre minimal de 3 mm, soudées ou collées à raison de 10 au mètre carré et de cinq au minimum par
panneau, et maintenus par des plaquettes de serrage rapide,
- soit maintenus par cerclage en feuillard à raison de deux feuillards par panneau,
- soit collés au moyen d'un adhésif compatible avec la nature de la surface de l'objet à isoler et avec la température de service.
6.5.2.1.2 feutres et matelas

Les feutres et matelas cousus sur grillage sont appliqués contre la paroi du réservoir et empalés sur des aiguilles comme indiqué ci-dessus (voir le
paragraphe 6.5.2.1.1).
Les matelas sont liés entre eux par un laçage en fil de fer galvanisé de 7/10 mm. Avec un grillage en acier inoxydable, on utilise un fil en acier
inoxydable.
6.5.2.1.3 plaques
Les plaques sont collées sur l'objet à isoler au moyen d'un adhésif compatible avec la nature de la surface de l'objet à isoler et avec la température
de service. Les joints sont collés.
6.5.2.2 toit
Le toit est isolé par panneaux, plaques, feutres ou matelas cousus sur grillage. L'armature support de revêtement, lorsqu'elle existe, permet le
maintien du matériau isolant.
Dans le cas contraire, le matériau isolant est fixé comme indiqué ci-dessus (voir 6.5.2.1). Les panneaux rigides sont collés.
6.5.3 revêtement
6.5.3.1 virole ou partie cylindrique
COMMENTAIRE
Le revêtement est réalisé en tôles planes ou nervurées fixées sur les ceintures ou par enduit. L'assemblage des rangées successives de tôles tient
compte des phénomènes de dilatation en particulier, dans les zones ensoleillées et sur les réservoirs d'une hauteur 10 m.
6.5.3.1.1 tôles planes

Les tôles planes sont mises en oeuvre comme indiqué auparagraphe 6.4.3.1.2.
6.5.3.1.2 tôles nervurées

La pose s'effectue dans le sens inverse des vents dominants. Le recouvrement longitudinal se fait par superposition des nervures de rive. Le
recouvrement transversal (bout à bout) est au minimum de 100 mm. Les attaches et accessoires de fixation doivent maintenir les profils nervurés
sur le support, sous l'effet des charges de pression ou de dépression définies dans leDTU P 06-002.
Les fixations sont placées en fond d'onde, en fonction du profil, avec au minimum cinq fixations par tôle en parties haute et basse et trois fixations
sur les ceintures intermédiaires.

COMMENTAIRE
6.5.3.2 toit
6.5.3.2.1 tôles planes

Le revêtement est réalisé en tôles planes découpées suivant épure et disposées radialement. Les tôles sont séparées de l'armature par un
matériau de rupture de pont thermique.
La fixation des tôles sur l'armature support s'effectue par vis autotaraudeuses munies de rondelles d'étanchéité disposées tous les 150 mm. Les
tôles sont fixées entre elles par vis avec rondelles d'étanchéité ou rivets écartés de 150 mm. Le recouvrement circonférenciel (bout à bout) minimal
est de 200 mm avec double cordon d'étanchéité pour les pentes inférieures à 25 cm/m (voir figure 10).

Figure 10 Exemple de recouvrement

longitudinal (radial)
Les toits à faible conicité permettent l'emploi de tôles nervurées dans les mêmes conditions de mise en oeuvre.
toits plats et coniques

Les tôles sont assemblées par agrafage debout simple de 25 mm de hauteur.
Toits bombés
Les tôles sont assemblées moulure dans moulure avec interposition d'un cordon d'étanchéité et par recouvrement minimal de 30 mm (voir figure
11).
Figure 11 Tôles assemblées moulure

dans moulure
6.5.3.2.2 revêtement par enduits hydrauliques

Voir le paragraphe 6.1.2.2.

COMMENTAIRE
6.5.4.1 liaison toit-virole

Les tôles périphériques du revêtement du toit comprennent une retombée verticale d'au moins 250 mm exécutée au moyen d'une bande raccordée
par agrafage simple ou double.
Lorsque le toit du réservoir n'est pas calorifugé, une cornière à ailes inégales est soudée en continu tout autour de la virole en partie haute ; l'aile la
plus longue étant légèrement supérieure à l'épaisseur de l'isolation, revêtement compris, l'autre étant d'au moins 50 mm, recouvre le revêtement du
calorifuge pour former goutte d'eau.
Lorsque l'isolation de la virole n'est que partielle, une bavette avec cordon d'étanchéité est placée en partie haute de l'isolation avec recouvrement
du revêtement.
6.5.4.2 partie basse

Les dispositions suivantes sont prises au niveau du sol afin d'empêcher toute remontée d'eau par capillarité dans le matériau isolant. La base de la
virole est recouverte d'un enduit sur une hauteur de 200 mm.
L'isolation est arrêtée à 100 mm du sol. La partie basse est :
- soit laissée libre et dans ce cas une bavette protège la base de l'isolation,
- soit comblée par un isolant étanche à l'eau et dans ce cas le revêtement est prolongé jusqu'au sol (à titre d'exemple, voir figure 12).
Figure 12 Exemples d'isolation en

partie basse pour éviter les remontées d'eau

Figure 12 Exemples d'isolation en

partie basse pour éviter les remontées d'eau
6.5.4.3 trous d'homme, trous de poing

Les trous d'homme et les trous de point sont isolés de façon démontable ou non, sur spécification particulière du maître d'oeuvre ou d'ouvrage.
Le capot est exécuté comme décrit auparagraphe 6.3.4.4.
6.5.4.4 passages divers

L'espace entre la paroi du réservoir et le limon intérieur des escaliers doit être supérieur à l'épaisseur d'isolation, revêtement compris.
Au droit des piquages, des supports d'escalier, etc., l'étanchéité aux eaux de ruissellement est assurée par la pose d'une collerette, de même
nature que le revêtement, avec cordon d'étanchéité.
7 entretien
COMMENTAIRE
Pour remplir pleinement sa fonction, l'isolant doit rester dans son état initial, c'est-à-dire non déformé et sec. Toute détérioration du revêtement
protecteur est un symptôme de déformation de l'isolant et présente un risque d'humidification. Le séchage de l'isolant est illusoire, il convient de le
remplacer.
L'intervention, pour entretien de l'isolation thermique des installations, se justifie dans deux cas :
- lors d'intervention sur l'installation elle-même entraînant une dépose de l'isolation,
- lors de la constatation d'un défaut à la surface du revêtement de protection de l'isolant.
L'intervention d'entretien doit être rapide car elle conditionne l'ampleur des dégâts et donc la durée de vie de l'isolation.
7.1 intervention sur l'installation

Lorsque l'isolation a été réalisée au moyen de matériaux préformés ou préfabriqués, ces derniers doivent être déposés soigneusement et
entreposés, en vue de leur réemploi, à l'abri des intempéries.
L'isolant non déposé doit être protégé des intempéries jusqu'au rétablissement du revêtement de protection. Lorsque le remplacement de la partie
de l'installation reconnue défectueuse s'effectue à l'identique, les matériaux isolants en bon état peuvent être réemployés sous les réserves
indiquées ci-dessus.
Si l'intervention sur l'installation comporte une modification, l'isolation doit être réalisée suivant les mêmes techniques que précédemment.
7.2 défaut apparent du revêtement
COMMENTAIRE
Le maintien en condition de l'isolation implique un contrôle visuel régulier du revêtement et de certains points particuliers tels que joints,
raccordements aux parties non isolées et arêtes. Le contrôle visuel des enduits plastiques ou bitumés doit porter sur la fissuration.

7.2.1 revêtement
7.2.1.1 écrasement
L'isolation écrasée doit être remplacée, le revêtement refait et renforcé s'il s'avère qu'il s'agit d'une zone de passage inévitable.
7.2.1.2 fissuration
La fissuration du revêtement peut résulter de la dilatation de l'installation isolée.
Dans ce cas, une simple pièce n'est pas suffisante. Il convient de mettre en place un système de joint extensif après avoir reconstitué ou complété
l'isolant. La fissuration des enduits plastiques ou bitumés justifie l'application d'une nouvelle couche d'enduit.
7.2.1.3 corrosion
Des dépôts ou des écoulements peuvent corroder le revêtement et, dans certains cas, imbiber l'isolant. Il y a risques d'auto-inflammation s'il s'agit
de fluides caloporteurs. Si l'écoulement ne peut être supprimé, son drainage et son évacuation doivent être assurés. L'isolant est remplacé et le
revêtement réalisé avec un matériau résistant à la corrosion.
7.2.2 points particuliers

Les joints, les raccordements aux parties non isolées et les arêtes des revêtements non métalliques doivent être régulièrement contrôlés et
entretenus.
COMMENTAIRE
Les variations dimensionnelles, dilatations et contractions, résultant du régime de fonctionnement de l'installation, provoquent des contraintes
alternatives dont la répétition peut entraîner la rupture des joints d'aussi bonne qualité soient-ils.
COMMENTAIRE
Les raccordements doivent être régulièrement contrôlés et entretenus au moyen de produits adaptés aux températures de fonctionnement.
8 bibliographie
NF A 35-573
Produits sidérurgiques Aciers inoxydables d'usage général Tôles, larges bandes et feuillards.
NF EN 10142
Tôles et bandes en acier doux galvanisées à chaud et en continu pour formage à froid Conditions techniques de livraison (indice de classement :
A 36-321).
NF A 36-340
Produits sidérurgiques Tôles d'acier revêtues en continu d'alliage aluminium-silicium Feuilles et bobines.
NF A 50-451
Aluminium et alliages d'aluminium Produits laminés d'usage général Caractéristiques.
DTU P 06-002
Règles NV 65 et Annexes Règles définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions.
NF P 34-301
Tôles d'acier galvanisées prélaquées en continu Spécifications.
Annexe A définition des zones et des situations (concomitance vent-pluie)
A.1 zones
La France est divisée en trois zones d'application (eu égard à la concomitance vent-pluie) .
NOTE 2
Ce découpage est donné à titre provisoire. Des études entreprises au CSTB permettront d'établir prochainement des cartes climatiques plus
précises.
zone I
Tout l'intérieur du pays situé à une altitude inférieure à 200 m.
zone II
Côte Atlantique sur 20 km de profondeur, de Lorient à la frontière espagnole.
Transition de 20 km environ entre la zone I et la zone III pour les côtes de la Manche, de la Bretagne et de la mer du Nord.
Altitudes comprises entre 200 et 500 m.
zone III
Côtes de la mer du Nord, de la Manche et de l'Atlantique jusqu'à Lorient sur une profondeur de 20 km.
Vallée du Rhône, jusqu'à la pointe des trois départements Isère, Drôme et Ardèche.
Provence, Languedoc-Roussillon, Corse.
Altitudes au-dessus de 500 m.
La carte ci-après synthétise ce découpage.
COMMENTAIRE
En cas d'incertitude quant à l'appartenance d'un lieu à une zone, il conviendra de la préciser dans les Documents Particuliers du Marché.
Carte de
zones Ce découpage en trois zones ne doit pas être confondu avec le découpage en régions de neige ou de vents donné dans leDTU P 06-002
A.2 situations
A ces zones, il convient de superposer les effets résultant de la situation locale d'où, dans chaque zone, une subdivision en trois types de situations.
Les situations correspondent à des surfaces localisées de très faible étendue par rapport aux zones.
Situation protégée
Fond de cuvette entouré de collines sur tout son pourtour et protégé ainsi que toutes les directions du vent.
Terrain bordé de collines sur une partie de son pourtour correspondant à la direction des vents les plus violents et protégé pour cette
direction de vent.
Situation normale
Plaine ou plateau pouvant présenter des dénivellations peu importantes, étendues ou non (vallonnements, ondulations).
Situation exposée
Au voisinage de la mer : le littoral sur une profondeur d'environ 5 km, le sommet des falaises, les îles ou presqu'îles étroites, les
estuaires ou baies encaissées et profondément découpées dans les terres.
A l'intérieur du pays : les vallées étroites où le vent s'engouffre, les montagnes isolées et élevées (par exemple, le mont Aigoual et le
mont Ventoux) et certains cols.
Liste des documents référencés
#1- NF P52-306-2 (DTU 65.20) : Isolation des circuits, appareils et accessoires - Température de service supérieure à la température ambiante -
Partie 2 : Cahier des clauses spéciales
#2- NF P52-306-1 (DTU 65.20) (octobre 1993, octobre 2000) : Isolation des circuits, appareils et accessoires - Température de service supérieure à
la température ambiante - Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Amendement A1
Liste des figures
Figure 1 Terminologie relative au travail de la tôle - Représentation symbolique

Figure 1 (fin) Terminologie relative au travail de la tôle - Représentation symbolique
Figure 2 Exemple d'isolation d'une tuyauterie tracée avec chambre de chauffe
Figure 3 Exemple d'isolation d'une tuyauterie tracée sans chambre de chauffe
Figure 4 Exemple d'isolation d'une tuyauterie tracée avec chambre de chauffe annulaire.
Figure 5 Exemple de coupure thermique entre armature et revêtement par cale isolante
Figure 6 Exemples de coupure thermique entre armature et revêtement par cale isolante dans le cas où le revêtement est fixé sur une armature
Figure 7 Exemples de coupure thermique entre armature et revêtement par cale isolante dans le cas où le revêtement est fixé sur une armature
Figure 8 Exemple d'isolation de conduits de section polygonale
Figure 9 Agrafe debout simple
Figure 10 Exemple de recouvrement longitudinal (radial)
Figure 11 Tôles assemblées moulure dans moulure
Figure 12 Exemples d'isolation en partie basse pour éviter les remontées d'eau
Figure 12 Exemples d'isolation en partie basse pour éviter les remontées d'eau
Carte de zones Ce découpage en trois zones ne doit pas être confondu avec le découpage en régions de neige ou de vents donné dans leDTU P
06-002
Liste des tableaux
Tableau 1 (dimensions en millimètres)

Norme Française Homologuéepar Décision Du Directeur Général de l'AFNOR Le 20 Septembre 1993 Pour Prendre Effet Le 20 Octobre 1993

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Norme Française Homologuéepar Décision Du Directeur Général de l'AFNOR Le 20 Septembre 1993 Pour Prendre Effet Le 20 Octobre 1993

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Droits d'auteur :

Formats disponibles

CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004

Référence DTU 65.20

isolation des circuits, appareils et accessoires

température de service supérieure à la température ambiante

partie 1 : cahiers des clauses techniques

Membres de la commission de normalisation

MME MOREAU UCF

24/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 1 sur 27

Installations industrielles Isolation thermique des appareils chaudronnés Support de revêtement.

Isolant thermique, rigide, destiné à la fabrication des pièces de forme.

Fibres isolantes en vrac.

Etrier métallique maintenant en place le feuillard.

Isolant thermique rigide ou semi-rigide, préformé ou découpé en cylindre ou demi-cylindre creux.

Laine minérale encollée souple, présentée sous forme de rouleaux.

Laine minérale ensimée encollée ou non, divisée mécaniquement en petits nodules.

Isolant thermique souple, préformé en éléments tubulaires.

24/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 3 sur 27

Isolant thermique souple de forme parallélépipède rectangle.

Matériau isolant se présentant sous forme de poudre ou de granules.

La notion de « structure d'appui » comprend :

températures limites d'emploi

24/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 4 sur 27

24/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 5 sur 27

4.1 isolants thermiques

Dans certaines dispositions les isolants sont utilisés en vrac.

24/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 6 sur 27

On rencontre également l'isolation réflective en boîtier.

4.2 revêtement de protection

4.2.1 revêtement métallique

- la tôle aluminiée :voir norme NF A 36-340,

4.2.2 autres revêtements

4.2.3 revêtement de protection des accessoires

5 conditions requises préliminaires à la mise en oeuvre

24/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 7 sur 27

6.1 isolation des tuyauteries

6.1.1.1 tuyauteries verticales

6.1.1.2 tuyauteries horizontales

6.1.2 parties droites

6.1.2.1.1 isolation par coquilles ou douelles

Dans le cas de multicouches, les joints longitudinaux et circonférenciels sont décalés.

6.1.2.1.2 isolation par matelas

- soit assemblés avec des crochets écartés, au maximum, de 150 mm,

6.1.2.1.3 isolation par manchons ou plaques

6.1.2.1.4 isolation par verre cellulaire

6.1.2.2.1 revêtement métallique

6.1.2.2.2 revêtement par enduit hydraulique

6.1.2.2.3 revêtement par enduit plastique ou bitumé

6.1.2.2.4 revêtement stratifié en polyester armé

6.1.2.2.5 revêtement en feuille de PVC

6.1.2.2.6 matériau isolant prérevêtu

6.1.2.3 points singuliers

6.1.2.3.2 joints de dilatation

6.1.2.3.4 traversées de parois

6.1.2.3.5 isolation des nappes

comme indiqué dans lesparagraphes 6.1.2.2.1 à 6.1.2.2.5.

6.1.4 tuyauteries tracées

6.1.4.1 parties droites

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Figure 2 Exemple d'isolation d'une

Figure 3 Exemple d'isolation d'une

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Figure 4 Exemple d'isolation d'une

6.2 isolation des accessoires