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Rapport et notices techniques du projet « Requalification

bâtiments A et Halle de Mécanique » - Groupe 3

Nom du projet : Polytech, entre héritage et renouveau

Groupe 3 : Sarah MERCIER - Asma ZAIM - Sergio ESPINOZA - Guilhem FERREIRA - Quentin DALLO
Rapport projet « Requalification Bâtiments A et Halle de Mécanique » - Groupe 3

Table des matières

I - État des lieux des bâtiments existants ................................................................................................. 3


1) Analyse des bâtiments A et mécanique ........................................................................................... 3
2) Analyse du reste de l’école ............................................................................................................... 4
II – Nouveau programme ......................................................................................................................... 4
1) Volonté architecturale ...................................................................................................................... 4
2) Transformations des bâtiments........................................................................................................ 5
3) Bilan des surfaces et des effectifs du nouveau bâtiment ................................................................ 6
4) Plans architecturaux ......................................................................................................................... 6
5) Coupes .............................................................................................................................................. 6
6) Aménagements extérieurs ............................................................................................................... 6
7) Notice PMR....................................................................................................................................... 6
III – Étude structurale ............................................................................................................................. 11
1) Vérification du bâtiment A ............................................................................................................ 11
2) Dimensionnement du bâtiment mécanique .................................................................................. 19
III – Étude CVC, thermique et acoustique .............................................................................................. 25
1) Choix de l’enveloppe thermique ................................................................................................... 25
2) Choix des menuiseries ................................................................................................................... 31
3) Choix de la ventilation .................................................................................................................... 32
4) Choix du moyen de chauffage ........................................................................................................ 33
5) Moyens de rafraîchissement .......................................................................................................... 33
6) Évaluation du bâtiment selon la RE2020........................................................................................ 34
IV – Réseaux ........................................................................................................................................... 36
1) Ventilation ...................................................................................................................................... 36
2) Chauffage ....................................................................................................................................... 41
3) Électricité et éclairage .................................................................................................................... 48
4) Eau potable .................................................................................................................................... 49
5) Eau pluviale .................................................................................................................................... 50

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I - État des lieux des bâtiments existants

1) Analyse des bâtiments A et mécanique

Bâtiment A

Le bâtiment A est composé d’une structure métallique légère d’une emprise au sol de près de 500m².
Celle-ci se décompose en une structure principale poteaux-poutres treillis sur 7 appuis. Ces 4 poutres
treillis reprennent des IPE 220 positionnés perpendiculairement et servant de supports à des dalles en
béton préfabriquées de 10 cm d’épaisseur. Ces IPE sont espacés de 1,8m et portent de façon isostatique
sur 7,2 m entre chaque poutre treillis.

Poutre treillis
IPE 220

Le bâtiment ne possède que quelques murs en béton ponctuels qui ont pour but d’assurer le
contreventement de cette structure légère. Les parois extérieures du bâtiment A sont constituées d’une
structure porteuse réalisée de poteaux espacés de 1,8 m sur lesquels est posé un bardage métallique.
En ce qui concerne les parois intérieures, elles sont toutes non porteuses et pour la plupart
destructibles (à l’exception des quelques murs de contreventement qui faut laisser en place si on ne
souhaite pas modifier la structure actuelle).

Bâtiment mécanique

Le bâtiment mécanique est un bâtiment en maçonnerie d’environ 700 m² d’emprise au sol. Il abrite les
différentes installations liées aux ateliers mécaniques de l’école ainsi que les locaux techniques
concernant l’eau et l’électricité. Sa toiture est en bac acier et repose sur une structure treillis

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métallique. Actuellement sa hauteur sous plafond est d’environ 5 mètres. Son agencement actuel est
jugé correct par ses occupants même si le complexe de 2 étages au Sud du bâtiment n’est pas pratique
d’utilisation et non réaménageable au vu de sa conception.

Il a été indiqué par me maître d’ouvrage que les locaux techniques devront rester à leur place lors de
la rénovation.

Le nouveau bâtiment devra répondre aux mêmes besoins en y ajoutant les nouvelles fonctions
demandées par le maître d’ouvrage, à savoir, un fablab, une salle de réunion, une salle
d’enregistrement, une terrasse de réception et des garages pour véhicules autonomes.

2) Analyse du reste de l’école

II – Nouveau programme

1) Volonté architecturale

Pour effectuer la réhabilitation et l'extension de Polytech nous avons tout d’abord examiné les
bâtiments existants. La façade de Polytech est principalement faite de béton, d’acier et de verre. C’est

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pourquoi nous avons utilisé ces mêmes matériaux pour les nouvelles constructions. En effet, pour cette
réhabilitation nous voulions recréer un bâtiment qui est singulier mais qui s’intègre, à la fois, dans
Polytech et donc son héritage.

Nous avions aussi le souhait d’harmoniser la façade principale de Polytech : la façade du bâtiment A
dénotait face du reste du bâtiment constitué de béton et de verre, et la façade du hall mécanique
n'était pas visible (cachée derrière les arbres).

Pour rendre à nouveau ces deux bâtiments attrayants et ouverts au monde nous avons décidé de
casser le hall mécanique et de refaire la façade du bâtiment A ainsi que repenser son aménagement
intérieur. Ces deux façades seront plus lisibles grâce à l’aménagement extérieur qui créera une
deuxième entrée pour desservir cette partie de Polytech. Comme vous pouvez le voir sur le plan de
masse, ces bâtiments ont été pensés pour être faciles d'accès de l’extérieur comme de l’intérieur.

L’entrée principale est située au niveau de la façade nord-ouest, trois entrées secondaires situées au
niveau de la façade nord-ouest, est et sud-ouest et deux entrées utilisées principalement par les
techniciens et les professeurs au niveau de la façade sud-est sont également mises en place. Nous
avons choisi de mettre la façade principale du côté du tramway pour la rendre visible de tous.

Lors de la réhabilitation, nous avons privilégié l'orientation des salles de cours et des bureaux au sud
et au nord pour profiter au maximum des apports solaires ou éviter la surchauffe des salles à l’est et à
l’ouest. Lorsque nous ne pouvions pas orienter nos fenêtres dans ces directions, nous avons installé
des brises soleils orientables sur les fenêtres à l'ouest et à l'est. De plus, nous avons réduit leurs
dimensions. Enfin, l'utilisation de puits de lumière nous permet de faire entrer la lumière mais peut
aussi augmenter la surchauffe en été. C’est pourquoi nous avons installé des brises soleil sur ces velux
et des stores automatiques à l'extérieur de l'édifice.

2) Transformations des bâtiments

Bâtiment A

Comme évoqué précédemment, nous avons choisi de conserver la structure du bâtiment A dans son
état actuel. Ce choix est motivé par le souhait de limiter l’impact environnemental du projet. Dans le
cadre de la rénovation de la structure métallique existante, plusieurs points clés sont à considérer.

- Tout d'abord, il est prévu de maintenir intacte la charpente métallique actuelle, ce qui peut être
motivé par des raisons budgétaires, environnementales ou historiques. Ainsi, aucune modification
profonde de la structure ou de la taille des profilés n’est à réaliser. Ce point doit être vérifié par une
étude structurelle.

- Ensuite, une étude approfondie de la capacité structurelle de cette charpente est nécessaire,
impliquant une évaluation rigoureuse de sa résistance et de sa capacité à supporter les charges
prévues. Nous avons pris le parti de ne pas changer le type d’utilisation du bâtiment (salles de cours)
pour ne pas augmenter les charges d’exploitation.

- Parallèlement, il est impératif d'analyser le comportement au feu de la structure, afin d'assurer la


sécurité en cas d'incendie. En effet, une telle structure métallique légère ne présente qu’une faible

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résistance au feu. En cas d’incendie, on doit garantir la tenue des éléments structurels pour une durée
déterminée.

Bâtiment mécanique

Le bâtiment est en maçonnerie et la charpente métallique actuelle sont détruits. Un bâtiment en béton
banché est construit à la place, il s’intégrera ainsi esthétiquement aux côtés du reste de l’école. Celui-
ci a une forme rectangulaire de dimensions 21,7m*42,9 m = 930 m². Il intègre au RDC le fablab, le
garage pour véhicules autonomes ainsi que les différents ateliers mécaniques et locaux utiles pour les
techniciens. Sa structure se compose de voiles BA de 20 cm sur lesquels repose les dalles pleines. Le
but de ce choix est de pouvoir assurer une enveloppe solide et massive au nouveau bâtiment
mécanique. Cela permet d’assurer une bonne résistance au feu des locaux sensibles du bâtiment et
d’assurer que l’usage du bâtiment soit facilement modifiable (par exemple si l’on souhaite fixer des
machines techniques sur les murs de l’atelier). De plus, cette structure massive en béton nous
permettra de mettre en place une toiture végétalisée, une toiture terrasse de réception (demandée
dans le cahier des charges) ainsi que les centrales de traitement de l’air directement sur le toit du
bâtiment. Ces éléments apporteront beaucoup de charges d’où le choix de cette conception.

3) Bilan des surfaces et des effectifs du nouveau bâtiment

Une fois transformé, le bâtiment (A et mécanique) permettra d’accueillir 435 personnes dans des
locaux d’une superficie totale de 2750 m2. Pour calculer ce nouvel effectif, nous avons établi que la
terrasse ne sera utilisée qu’après les heures de cours si ce ne sont pas des rencontres
élèves/intervenants extérieurs, ou pendant les heures de cours ci c’est le cas. Ainsi nous n’additionnons
pas l’effectif de la terrasse au reste du bâtiment. Cette hypothèse nous permet de rester en dessous de
la barre des 500 personnes dans le bâtiment. À noter que cette hypothèse devra être validé par le
maître d’ouvrage.

4) Plans architecturaux

5) Coupes

6) Aménagements extérieurs

7) Notice PMR

Accessibilité PMR :

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Instruction sur l’accès :


Rampe d’accès : Les rampes d'accès doivent respecter une pente de 5 % ou moins, avec une largeur
minimale de 0,90 mètre de largeur pour permettre aux fauteuils roulants de les emprunter en toute
sécurité.
Écran vidéo pour le personnel en cas de vision indirecte de l’usager par le personnel. Hauteur
comprise entre 0,90 m et 1,30 m
Portes
Les portes principales : Largeur minimale = 90 cm
Les sanitaires : 80 cm pour les portes avec position des poignées à 40 cm minimum
Si l’ouverture de la porte en tirant, c’est obligatoire de laisser un espace de manœuvre de 2.20 m,
sinon l’espace de manœuvre à respecter est de 1.70 m

Circulations verticales
Escaliers : Largeur minimale = 1,20 m pour une seule unité de passage
Présence d’une main-courante de chaque côté : prolongée de la longueur d’une marche
au-delà de l’escalier en haut et en bas, située entre 0,80 m et 1,00 m de hauteur
Contremarche : 16cm
Largeur de marche : >= 28cm
Ascenseur :
Les ascenseurs doivent être conformes à la norme NF EN 81-70 ou tout système équivalent
La largeur minimale est de 1,20 m s'ils ne comportent aucun mur, de 1,30 m s'ils comportent un mur
d'un seul côté et de 1,40 m s'ils sont entre deux murs.
Profondeur minimale : 1,30 m
La hauteur de commande est de 1.30 m au maximum
Largeur minimale de la porte : 0.8 m

Circulations horizontales :

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La largeur minimale recommandée pour une circulation aisée des PMR est généralement d'au moins
0,90 à 1,20 mètre (90 cm à 120 cm). Cela permet de garantir que les fauteuils roulants et autres aides
à la mobilité puissent passer confortablement
Tournants : Lorsque des virages sont nécessaires, les normes recommandent un espace tournant
d'au moins 1,50 mètre x 1,50 mètre (150 cm x 150 cm) pour permettre aux fauteuils roulants de faire
demi-tour.

Les équipements :
Bureaux :

Lavabos :
Un lavabo accessible doit présenter un vide en partie inférieure d’au moins 0,30 m de profondeur,
0,60 m de largeur et 0,70 m de hauteur permettant le passage des pieds et des genoux d’une
personne en fauteuil roulant.
Toilettes :
D’après le code de travail :
L’emplacement à côté de la cuvette : 0.80:m*1.3 m
Dimensions de la cuvette:

Éclairage :
200 lux au droit des postes d’accueil en ERP

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Règlement de sécurité contre l’incendie :


Évacuation rapide du public en cas de secours
Dégagement
CO 35 : Interdite 1 ou2 marches dans les circulations principales, préférable de les remplacer par une
pente de 10% ou 3 marches égales entre eux.
La circulation horizontale est de 2 unités de passage au moins qui relient entre les dégagements
entre eux.
La traversée de la paroi d’isolement avec le dégagement doit se faire par un bloc porte CF de ½ heure
muni un ferme porte.
CO 36 :
La largeur minimale d’une unité passage est 0,6m
Les établissements contiennent plus de 200 effectifs ne doivent pas comporter des engagements
normaux ayant une largeur inférieure de 2UP
CO38 : Nombre des dégagements
De 1 à 19 personnes -> 1 dégagement d’une largeur d’une UP
De 20 à 50 personnes -> 2 dégagements sur l’extérieur de 1UP, un dégagement principal et l’autre
accessoire
De 51 à 100 personnes -> 2 dégagements principal d’une unité de passage
Plus de 100 personnes -> Par deux dégagements jusqu'à 500 personnes, augmentés d'un dégagement
par 500 personnes ou fraction de 500 personnes au-dessus des 500 premières. La largeur des
dégagements doit être calculée à raison d'une unité de passage pour 100 personnes ou fraction de 100
personnes ; au-dessous de 501 personnes, le nombre d'unités de passage est majoré d'une unité.

Les portes
CO45 : Les portes recevant plus de 50 personnes doivent s’ouvrir dans le sens de la sortie
Portes d’escalier doivent s’ouvrir dans le sens d’évacuation
En présence de public, toutes les portes doivent pouvoir s’ouvrir à l’intérieur par simple poussée
Les portes recoupent des circulations horizontales utilisées dans les 2 sens pour gagner une sortie
vers l’extérieur.
CO1-CO5 : Accessibilité des services de secours
Baie accessible : toute baie ouvrante permettant d'accéder à un niveau recevant du public
Le nombre minimal de façades accessibles et de dessertes correspondantes par des voies ou espaces
libres est fixé comme suit :
Établissements de 2e et 3e catégories : Une façade accessible desservie par une voie de 8 mètres de
large.
CO12 : Résistance au feu des structures planchers

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Caractéristiques des parois verticales et des portes (cloisonnement traditionnel et secteur)


• Les parois verticales des dégagements et des locaux doivent avoir un degré de résistance au feu
défini par le tableau ci-dessous en fonction du degré de stabilité au feu exigé pour la structure
du bâtiment ou de l'établissement :

• Les blocs-portes et les éléments verriers des baies d'éclairage équipant les parois verticales
doivent être PF de degré une demi-heure. Toutefois, ils peuvent être PF de degré un quart
d'heure lorsque aucune exigence de stabilité n'est imposée à la structure de l'établissement.

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III – Étude structurale

1) Vérification du bâtiment A

- Chargement
a) Vent
Référence : Eurocode 1

NF EN 1991-1-4 : Novembre 2005 / P06-114-1

NF EN 1991-1-4/NA : Mars 2008 / P 06-114-1/NA

On considère les deux bâtiments A et le Hall mécanique comme un seul bloc de forme
parallélépipédique avec les caractéristiques suivantes :

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Coefficients de pression intérieures :

Dans la plupart des cas (pour un bâtiment classique), sans connaissance précise de la répartition des
ouvertures, il recommandé par la norme d‘adopter les deux valeurs extrêmes cpi = + 0.2 (surpression)
et cpi = − 0.3 (dépression)

Coefficients de pression extérieures :

Pour les charges horizontales

Avec h/d= 16,18/14= 0.21

Pour les charges verticales

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Calcul des charges

D'où, on retient les valeurs les plus défavorables :

• L'action du vent dans le sens longitudinal du bâtiment : 1.02 kN/m²

• L'action du vent dans le sens transversal du bâtiment : 1.02 kN/m²

• L'action du vent verticale de dépression : -2.04kN/m²

• L'action du vent verticale de surpression : 0.51 kN/m²

b) Neige
Référence : Eurocode 1 : NF EN 1991-1-3

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Nous sommes dans le cas d'un projet durable, les charges de neige exceptionnelles ne sont donc pas
une action accidentelle.

Situations de projets durables et transitoires

La charge de neige dans le cas d'une distribution normale est alors la suivante :

𝑆 = 𝜇1*𝐶𝑒*𝐶𝑡*𝑆𝑘 + Δ𝑠1

Le coefficient d'exposition Ce est pris égal à 1

Le coefficient thermique Ct est lui aussi pris égal à 1.

Le coefficient de forme μ1 est pris égal à 0,8 car l'angle de la toiture est de < 30°.

La charge complémentaire Δs1 est pris égale à 0,2 kN/m² car l’attitude est supérieure à 200 m

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On obtient alors 𝑆 = 0,8 ∗ 1 ∗ 1 ∗ 0,45 + 0,2 = 0,56 𝑘𝑁/𝑚².

C) Les charges permanentes et d’exploitations

Les charges d’exploitations appliquées sur un bâtiment ERP :


Référence : NFP 06001
Bâtiments scolaires et universitaires Valeur en daN/m²
Dépôts de cuisines collectives 600
Salles avec assistance debout : circulations,
escaliers, surfaces de regroupement, d'abri, de 400
détente, polyvalente
Cuisines collectives 500
Salles de réunions, salles polyvalentes avec sièges,
400
bibliothèques, dépôts, lingerie
Amphithéâtres, salles de classes remodelables et
350
locaux équivalents, cantines, réfectoires
Salles de classes, salles à manger de petites
dimensions, laboratoires, ateliers, dortoirs, 250
sanitaires, locaux médicaux
Hébergement individuel 150

Les charges permanentes sont les suivantes :

Toiture terrasse non accessible : 0.22 KN/ m²

Plancher des étages : 4.1 kN/m²

- Dalle béton armé (10cm) : 2,50 kN/m²

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- Chape (épaisseur : 5cm ; 22kN/m3) : 1,10 kN/m²

- Revêtement : 0.5 KN/m²

Les poids volumiques de chaque élément sont donnés ci-dessous :

− Poids volumique de l'acier : 78,50kN/ m3

− Poids volumique du béton armé : 25 kN/ m3

- Descente de charge :
La descente de charge gravitaire sur les poteaux,

Nous avons commencé de calculer les charges appliquées sur le profilé (IPE 220, UPN 200) qui vont
supporter son poids propre et les charges surfaciques dues au vent, la neige et le poids de la dalle.

Nous avons tout d’abord calculé la surface d’influence du voile afin de déterminer la charge qu’il
reprend.

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Nous obtenons :

Résistante à la flexion :

Le moment de flexion :

My = 119 KN.m

Le moment résistant du profilé :

D’après les plans de coupe, Nous avons pris comme hypothèse que la poutre treillis supporte un
profilé composé de IPE 220 et deux UPN 200 :

My,Rd = (6592*10^-6*235*10^3 )/0.11= 140.8 KN.m

My < My,Rd => Ce profilé résiste à la flexion

Résistance au déversement :

Calcul du moment critique élastique

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Avec:

E = 210 GPa ; G = 81 GPa

K= 1 (appuis simples)

Kw= 1 Pas de mesure de gauchissement

Zj= 0 La section transversale est doublement symétrique

C1=1,132 ; C2=0,459 ; C3=0.525 ; L=7.1m

Nous obtenons : Mcr= 25.11 KN.m

Calcul du moment résistant de déversement :

Mpl,Rd= 285.4*10^3*325*10^-6 = 92.755 KN.m

λ= 1.92
α=0,21 (Courbe a)

ϕ=2,52
Χ= 0.24
Mrd = 0.24*92.755 = 22.26 KN.m < M y = 119 KN.m => Déversement vérifié

Ces charges appliquées sur le IPE 220 représentent des charges ponctuelles sur la poutre treillis que
nous l’avons considéré un IPE 600.

Avec les charges d’exploitations repris par la poutre et le poids propre de celle-ci, nous obtenons :

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En modélisant la poutre sur Robot afin de calculer les réactions sur les poteaux :

2) Dimensionnement du bâtiment mécanique

Justification de la poutre la plus critique du hall mécanique :

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Il s’agit d’une poutre continue sur 3 appuis de 16,7 m de longueur. Son schéma statique est le suivant :

10,6 m 6,1 m

Elle supporte le complexe suivant :

Le poids propre surfacique de celui-ci est de :

0,2*25+0,18*0,35+0,15*20 = 8,07 kN/m²

La largeur de dalle reprise par la poutre est de 5,4 m, ce qui donne une charge répartie linéaire de 43,6
kN/m.

On calcule maintenant les efforts induits dans la poutre (combinaison ELU) :

On trouve ainsi un moment de 650 kN.m en travée et de 745 kN.m sur l’appui central.

Enfin, il faut déterminer la section et le ferraillage nécessaires au niveau de l’appui central (point le
plus critique). On choisit une section de 80*40cm pour commencer.

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μ = Med / (b*d²*fcd) = 0,216

α = 1,25*(1-sqrt(1-2* μ)) = 0,31

z = d * (1-0,4*α) = 0,63 m

As = 27,1 cm²

Au vu du facteur μ (près de 0,225), on ne peut pas optimiser beaucoup plus la hauteur de la poutre.

Donc la section de la poutre au niveau de l’appui central est la suivante :

8HA20

80 cm

40 cm

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En modélisant la poutre sur Robot on retrouve la même section d’armature au niveau de l’appui central.
Cela valide nos résultats et nous permet d’obtenir le ferraillage global de la poutre.

Pour identifier les éléments porteurs et définir les portées de dalle, nous avons réalisé les plans gros
œuvre suivants :

Plan de fondation :

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Nous avons pré dimensionné 2 types de fondations superficielles filantes en fonction de la descente de
charges réalisée. Le premier de dimensions 1200 mm * 400mm est placé dans la partie nord du
bâtiment (où le bâtiment s’élève sur 3 niveaux). Le deuxième présente des dimensions moindres de
650 mm * 250 mm et est mis en place en partie sud du bâtiment (au niveau de l’atelier mécanique, du
garage et des locaux techniques).

Plan RDC :

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Poutre
dimensionnée
précédemment

Plan R+1 :

Plan R+2 :

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III – Étude CVC, thermique et acoustique

1) Choix de l’enveloppe thermique

Enveloppe Bâtiment A

Murs :

Ne conservant que la structure métallique du bâtiment A, nous avons dû repenser son complexe
d’isolation pour améliorer ses performances thermiques.

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Nous avons opté pour une isolation extérieure réalisée à partir de liège expansé fixé sur des panneaux
d’OSB 3 (utilisable en conditions humides mais sans rôle structurel). Cet OSB soit être maintenu par
une ossature principale. Celle-ci sera réalisée à partir de bois d'ossature en sapin raboté et chanfreiné
traité classe 2, 120 mm x 45 mm.

Voici le détail de la structure :

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La structure réalisée en bois entre les profilés métalliques espacés de 1800 mm a été pensée en trame
de 450mm. Ainsi nous avons prévu de mettre en place des OSB 3 de 25 mm d’épaisseur par plaque de
900 mm*2000 mm. Cette structure a été pensée pour également être le support de nos menuiseries
1500 mm*1600 mm triple vitrage de 110 kg. Une attention particulière sera apportée au niveau du
premier étage à la jonction entre l’ossature bois et le béton du dallage. En effet, une coupure de
capillarité devra être mise en place pour protéger la structure en bois des remontées capillaires.

La coupe de l’isolation est la suivante :

Ext

Int

L’isolation est constituée de liège expansé de 150 mm d’épaisseur en partie extérieure et de laine de
bois d’épaisseur 120 mm en partie intérieure (positionnée entre les éléments de la structure bois-
métal).

La fixation du liège sur l’OSB se fait selon la trame suivante conseillé par le fournisseur :

Les plaques étant de dimensions 1000 mm * 500 mm, ce schéma de fixation en quinconce permet de
mettre en place une fixation de densité 10 éléments / m².

Finalement, un enduit permettant d’obtenir un rendu béton est réalisé sur l’isolant. Il se compose de 3
couches. Tout d’abord, un enduit de base est directement appliqué sur le liège expansé. Un treillis
d'armatures en fibre de verre ou en plastique est incorporé dans l'enduit de base frais. Le treillis
renforce la structure de l'ITE et aide à prévenir les fissures potentielles dans l'enduit. Une couche
d'enduit de finition est appliquée sur l'enduit de base renforcé par le treillis d'armatures. Cette couche
d'enduit de finition est choisie pour son esthétique et peut avoir différentes textures et couleurs.

Toiture :

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En ce qui concerne la toiture, nous avons opté pour une isolation en laine de roche sur bac acier. EN
effet, au vu de son utilisation (toiture plate non accessible sauf entretien), il nous a semblé important
de mettre en place une isolation performante et simple de mise en place. La coupe du complexe
d’isolation de la toiture est la suivante :

Ext

Int

Le choix du matériau isolant s’est porté sur la laine de roche au vu de sa bonne résistance à la
compression, de ses bonnes performances thermiques et acoustiques et de sa capacité à être placée
en isolation de toiture au contact d’une membrane EPDM.

Enveloppe Bâtiment Mécanique

Murs :

En ce qui concerne le bâtiment, nous avons également opté pour une isolation par l’extérieur réalisée
en liège expansé. Nous avons essayé de mettre en place la même épaisseur d’isolant que sur le
bâtiment ainsi que la même finition en enduit pour homogénéiser l’aspect extérieur du bâtiment.

La coupe de l’isolation est la suivante :

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Ext

Int

Les panneaux de liège expansé sont fixés selon le même schéma que le bâtiment A.

Concernant les détails de bas de mur, nous nous basons sur les recommandations du rapport
« PROCÉDÉS D’ISOLATION THERMIQUE EXTÉRIEURE PAR ENDUIT SUR POLYSTYRÈNE EXPANSÉ EMPLOI
ET MISE EN ŒUVRE NEUF ET RÉNOVATION » issu du programme PACTE. Ce programme nommé
« PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA CONSTRUCTION ET LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE »
a pour but de donner des exemples de mises en place et de bonnes réalisations pour des éléments peu
traités par les DTU. L’isolation par l’extérieur en est un bon exemple.

Dans notre cas, il est conseillé de mettre en place un profilé de départ pour réaliser une coupure dans
l’isolation extérieure. Celle-ci doit se trouver à une distance minimale du sol de 150 mm. Pour jointer
l’isolation jusqu’au sol et pour ne pas réaliser de ponts thermiques, il est possible de mettre en place
sur le bas du mur une isolation en polystyrène expansé recouvert d’une protection. Dans notre cas
nous opterons pour une plaque en aluminium aux couleurs des menuiseries extérieures.

Toiture :

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Le bâtiment mécanique possède 2 types de toiture sont présents sur le bâtiment A. En Effet, le bâtiment
possède une terrasse de réception constituée de dalle sur plot. Sur les autres surfaces, la toiture est
composée d’une toiture végétalisée.

Toiture terrasse

Toiture végétalisée

Les coupes de ces 2 toitures sont les suivantes :

Ext

Int

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Ext

Int

Les détails des performances thermiques des parois qui viennent d’être présentées sont présentés en
partie « IV Réseaux – 2) Chauffage ».

2) Choix des menuiseries

Concernant les menuiseries du bâtiment A, nous avons fait en sorte d’avoir qu’un seul type de fenêtre.
Notre choix s’est porté sur les fenêtres coulissantes en Alusplast Smart Slide 1600x1500 mm double
vitrage de la marque Aikon. Elles sont en aluminium pour respecter les cahier des charges et pour offrir
une bonne tenue dans le temps.

Les caractéristiques annoncées par le constructeur sont les suivantes :

- Uw = 0,95 W/m².K (Ce coefficient rend compte des déperditions thermiques "Châssis +
Vitrage")

- Rw = 37 dB

- Poids = 80 kg

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- Prix = 1200 €

- Schéma double vitrage : 4/16/4

Ces caractéristiques, notamment le poids et la taille nous permettront de dimensionner en


conséquence le bâti en bois du bâtiment A devant servir de support aux fenêtres.

En ce qui concerne les murs rideaux du bâtiment mécanique, notre choix s’est porté sur la solution
CLIMATOP de Saint-Gobain Glass. Ce vitrage triple vitrage est montable sur une structure mur-rideau
et permet d’obtenir un coefficient de déperdition thermique Uw de 0,8 W/m².K.

Le choix de ce type de vitrage nous permet de limiter les pertes à travers nos nombreuses façades
vitrées qui donne sur l’avenue Blaise Pascal. Le confort en est également amélioré au niveau du hall
d’entrée et du fablab, ce qui nous semblait important au vu de la symbolique de ces lieux.

La jonction au niveau du pied du mur-rideau avec la dalle de support étant un point à risque en ce qui
concerne les infiltrations d’eau, nous avons réalisé un schéma de détails pour préciser sa réalisation.

3) Choix de la ventilation

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Le choix d’opter pour une ventilation double flux pour notre bâtiment est une décision qui repose sur
plusieurs considérations. Tout d’abord, la taille de notre bâtiment et son nombre important
d'occupants nécessite une ventilation efficace pour garantir un environnement intérieur sain et
confortable. Bien que le prix d’un double flux soit plus important, en faisant ce choix, nous démontrons
notre engagement dans les objectifs environnementaux. En effet, ces systèmes sont connus pour leurs
efficacités énergétiques qui vont nous permettre de réduire considérablement notre empreinte
carbone. En récupérant la chaleur de l’air extrait pour préchauffer l’air frais, nous pouvons réaliser des
économies à long terme sur les coûts de chauffage et de refroidissement. En conclusion, le choix d’une
ventilation double flux renforce notre engagement envers la qualité de vie et l’environnement, tout en
créant un environnement optimal pour l’ensemble des personnes.

4) Choix du moyen de chauffage

Notre décision de nous raccorder au réseau de chaleur urbain (RCU), actuellement en phase de
conception, s'inscrit dans une démarche éco-responsable et économique pour assurer le chauffage de
notre bâtiment. Le principe repose sur l'exploitation d'un échangeur thermique, détaillé dans le plan
de chauffage annexé, qui permet de capter les calories du RCU afin d'alimenter notre réseau interne
de chauffage.

Cette configuration garantit une séparation stricte entre l'eau circulant dans le RCU et celle de notre
réseau interne, éliminant ainsi tout risque de contamination croisée. L'efficacité de l'échange
thermique est optimisée par la sélection d'un échangeur de chaleur adéquatement dimensionné,
conformément aux normes en vigueur telles que la norme NF EN 1852 pour les échangeurs de chaleur
à plaques, assurant ainsi une performance énergétique optimale.

L'eau chauffée circule ensuite à travers les radiateurs et panneaux rayonnants disposés dans les salles
de cours, les zones de circulation communes, ainsi que dans les différents ateliers techniques. La
distribution de la chaleur est conçue pour garantir une température ambiante confortable et uniforme.

L'aspect économique de cette solution est non négligeable, avec un coût opérationnel situé entre 0,05
€/kWh et 0,08 €/kWh. Cette tarification, environ 50% moins onéreuse que le coût de l'électricité,
présente une alternative attrayante et durable. L'adoption de cette source de chaleur contribue ainsi à
la maîtrise des dépenses énergétiques, tout en favorisant une empreinte carbone réduite pour notre
établissement. Cette démarche s'aligne avec les orientations énergétiques et environnementales
actuelles, visant à promouvoir des solutions de chauffage plus durables et économiquement
avantageuses.

5) Moyens de rafraîchissement

Pour notre projet, nous avons privilégié une approche de ventilation naturelle afin de favoriser un
environnement intérieur confortable et écoénergétique. Dans cette optique, nous avons mis en place
diverses stratégies.

Tout d'abord, pour garantir une circulation d'air naturelle efficace, nous avons intégré des ouvrants
tels que des fenêtres et des vitres dans la conception du bâtiment. Dans les locaux de grande hauteur,

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nous avons opté pour des ouvertures situées à la fois en hauteur et en bas, favorisant ainsi une
circulation d'air continue.

De plus, pour les espaces nécessitant une ventilation mécanique, nous avons prévu une augmentation
des débits de ventilation. La surventilation a été intégrée dès la phase de conception, et les réseaux de
ventilation ont été dimensionnés en conséquence. Nous avons également envisagé l'utilisation de
centrales double-flux, offrant la possibilité de réguler efficacement la surventilation.

En ce qui concerne l'isolation de l'enveloppe du bâtiment, nous avons exploré des solutions innovantes
telles que les toits verts. Ces toits, recouverts de végétation, non seulement améliorent l'efficacité
énergétique en offrant une isolation thermique naturelle, mais contribuent également à réduire la
chaleur excessive et à améliorer la qualité de l'air intérieur.

6) Évaluation du bâtiment selon la RE2020

Consommation d’énergie primaire

L’indicateur CEP ou « consommation d’énergie primaire » caractérise les besoins en énergie du


bâtiment. Il englobe la totalité des consommations avec le chauffage, le refroidissement, la production
d'eau chaude sanitaire, les éléments liés aux déplacements au sein du bâtiment ainsi que l'éclairage. Il
s’exprime en kWh EP /(m².an). Le seuil fixé par la RE2020 est de 72 kWh,ep/m²/an. Des coefficients de
conversion en énergie primaire donnés par la RE2020 permettent de calculer la consommation du
bâtiment. Les coefficients sont les suivants :

Consommation
Energie primaire
Source d'énergie Type Coeff. de concersion
(kWh,ep/m²/an)
(kWh/m²/an)
Ventilation 1,29 élec 2,3 2,97
Ascenseur 3,87 élec 2,3 8,91
Éclairage 3,17 élec 2,3 7,30
ECS 2,91 RCU 1 2,91
Chauffage 49,48 RCU 1 49,48
TOTAL 60,73 / / 71,58

Une fois l’étude de consommation en énergie primaire du nouveau bâtiment réalisée, on trouve que
les besoins du bâtiment s’élèvent à 71,6 kWh,ep/m²/an. Ce calcul ne permet que de réaliser une
approximation de la consommation en énergie primaire du bâtiment et ne constitue pas un calcul de
l’indice CEP de la REE2020. La seule information que nous pouvons retenir de notre étude est que la
consommation du bâtiment en énergie primaire semble à première vue cohérente et respecter les
objectifs de la RE2020.

Bilan carbone

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Dans le cadre de l’analyse de l’impact environnemental du bâtiment, nous avons réalisé le bilan
carbone lié à la construction et à la consommation d’énergie primaire. Nous utiliserons la base de
données INIES pour déterminer le bilan carbone de chaque matériau. Comme pour le calcul de la
consommation d’énergie primaire, nous ne pouvons pas calculer exactement les valeurs des indices
Ic,énergie et Ic,construction car nous n’utilisons pas le modèle de calcul de la RE2020. Notre étude servira donc
à donner un ordre de grandeur des émissions de CO2 liées à la construction du bâtiment et à son
utilisation.

Ic,construction

Dans le cadre de notre démarche éco-responsable, nous avons entrepris une évaluation préliminaire
du coût carbone associé à la construction de notre bâtiment. Notre analyse s'est initialement focalisée
sur le béton utilisé dans la construction du Hall Mécanique, identifié comme le principal contributeur
aux émissions carbone de notre projet.

Le béton, en tant que matériau de construction majeur, a une empreinte carbone significative
principalement due à la production de ciment qu'il contient. Nous avons donc procédé à une évaluation
des émissions de CO2 associées à la fabrication et au transport.

Par contraste, notre analyse a également mis en lumière l'empreinte carbone favorable de certains
autres matériaux utilisés dans le bâtiment. Par exemple, l'isolation en liège a été mise en avant en
raison de son caractère biosourcé et de son empreinte carbone négative. Le liège est un matériau
renouvelable, avec une capacité notable d'absorption de CO2 durant sa phase de croissance. De plus,
sa fabrication génère très peu d'émissions de CO2, et ses propriétés inaltérables facilitent sa
réutilisation, contribuant ainsi à son bilan carbone négatif. La durabilité et la capacité de réutilisation
du liège en font un choix privilégié pour une construction durable.

Cette analyse préliminaire du coût carbone nous a permis de mieux appréhender l'impact
environnemental de notre bâtiment et d'identifier des opportunités d'amélioration. Elle s'inscrit dans
une démarche plus globale visant à minimiser l'empreinte écologique de notre construction, tout en
respectant les exigences de performance et de confort pour les utilisateurs. Nous envisageons de
poursuivre cette analyse en élargissant notre évaluation à d'autres composants et matériaux utilisés
dans la construction, afin d'adopter les meilleures pratiques pour un bâtiment plus respectueux de
l'environnement.

Ic,énergie

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Comme évoqué précédemment, la consommation annuelle du bâtiment est de 4,8 kWh/m²/an


d’électricité et de 56,9 kWh/m²/an issu du RCU. Sachant qu’en France un kWh d’électricité émet 100 g
de CO2 pour sa production et qu’un kWh issu d’un RCU émet environ 130 g de CO2. Cela nous donne
les résultats suivants :
Quantité surfacique annuelle Quantité annuelle kgeq C02 sur le cycle kgeq C02 /m² sur le cycle de
Type d'énergie geq C02/kWh geq C02/an
(kWh/m²/an) (kWh/an) de vie (50 ans) vie (50 ans)
Électricité 4,8 13008 100 1300800 65040,0 24,0
RCU 56,9 154199 130 20045870 1002293,5 369,9
1067333,5 393,9

Finalement, nous obtenons un ratio de 394 kg eq CO2 /m², même si nous ne pouvons pas le comparer
à la valeur Ic,énergie max moyen donnée par la RE2020 (240 kg eq CO2 /m² en 2022 pour les établissements
scolaires), cela nous donne un ordre d’idée. À noter que les calculs que nous avons réalisé considèrent
les conditions les plus défavorables (température extérieure considérée de -9°C dans le scénario hiver
et les apports caloriques solaires non pris en compte).

IV – Réseaux

1) Ventilation

Pour dimensionner adéquatement l'apport en air neuf dans notre bâtiment, nous avons adopté une
approche méthodique basée sur le nombre d'occupants par salle, conformément aux prescriptions de
la norme NF EN 16798-1 relative à la performance énergétique des bâtiments. Cette norme stipule les
exigences de qualité de l'air intérieur en fonction de l'occupation. Ainsi, nous avons pu établir le débit
d'air neuf minimal nécessaire pour maintenir une qualité d'air intérieur satisfaisante.

Par ailleurs, nous avons également pris en compte le volume des différentes salles, avec un objectif de
renouvellement d'air fixé à trois fois le volume de la salle par heure. Cette exigence nous a permis de
garantir un renouvellement d'air efficace, favorisant ainsi un environnement intérieur sain et
confortable pour les occupants.

Nous avons ensuite procédé à une comparaison entre le débit d'air neuf déterminé en fonction du
nombre d'occupants et celui nécessaire pour atteindre le taux de renouvellement d'air souhaité. À
chaque fois, nous avons opté pour le cas le plus défavorable, c'est-à-dire le débit d'air le plus élevé
entre ces deux scénarios. Cette approche nous assure de toujours satisfaire aux exigences les plus
strictes en termes de ventilation, qu'elle soit dictée par l'occupation ou par le volume des salles.

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Au final, nous obtenons un total :

Pour éviter d’avoir des gaines trop imposantes et ainsi ne pas réussir à les faire passer dans notre faux
plafond, nous avons fait le choix de répartir la ventilation de notre projet sur 3 VMC doubles flux
différentes, une pour le bâtiment mécanique et deux pour le bâtiment A.

Nous avons donc réparti équitablement les salles desservies par chaque VMC dans le bâtiment A.

Le choix du modèle de centrale de traitement de l’air se portera sur la référence « POWERPLAY MAX
FLEX » de la marque « France Air ». Il est illustré ci-dessous :

Il est configurable en CTA simple et double flux avec :

• En double flux, CTA disponible avec tout type d’échangeur de chaleur : contre-flux, rotatif et batteries
à eau glycolée.

• Ventilateur a roue libre à moteur AC IE3/IE4 ou ECM.

• Gestion de tout type de batterie : électrique, hydraulique et à détente directe.

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Ce graphique présente les différentes tailles possibles de cette CTA en fonction du débit d’air estimé
(m3/h). Au vu de nos besoins, nous allons donc choisir 3 modèles de taille 4 (débit d’air de 3500 à 8000
m3/h).

Nous avons ensuite entrepris le dimensionnement précis des différentes gaines nécessaires, en vue
d'assurer une circulation d'air adéquate, tant en apport qu'en extraction, dans chaque salle du
bâtiment. Dans notre démarche, nous avons opté pour l'utilisation de gaines rectangulaires, choix dicté
par l'avantage de réduire la hauteur de sous-plafond requise, optimisant ainsi l'espace vertical
disponible.

Pour le dimensionnement de nos gaines, nous avons fait appel à un abaque spécifique, un outil
indispensable pour garantir la conformité aux normes ISO 30 relatives à l'acoustique. Cette étape était
cruciale car, dans le contexte de notre projet, le confort acoustique revêt une importance majeure. Il
est impératif de créer un environnement propice à la concentration et au travail, tant pour les élèves
que pour les enseignants et le personnel administratif. La maîtrise des nuisances sonores induites par
le système de ventilation est donc centrale dans notre démarche de conception. Cela permet d'assurer
une ambiance de travail sereine et propice à l'efficacité et à la réussite éducative.

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Dans le plan de ventilation du rez-de-chaussée présenté, les conduits d'air repris sont symbolisés en
rouge, tandis que les réseaux d'air neuf sont représentés en vert. Ces gaines proviennent des étages
supérieurs, accédant au rez-de-chaussée via trois trémies distinctes réparties stratégiquement à travers
le bâtiment.

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Le positionnement des réseaux a été étudié pour optimiser l'efficacité du système de ventilation. L'idée
principale était de faire passer ces réseaux principalement à travers les zones de circulation. Cette
configuration permet, si nécessaire, un ajustement du niveau des faux plafonds sans avoir à les abaisser,
conservant ainsi l'esthétique et la fonctionnalité des espaces.

Dans les cas où le passage à travers les zones de circulation n'était pas réalisable, des vérifications
dimensionnelles ont été diligentées. Ces vérifications avaient pour but d'ajuster la dimension des
gaines par rapport à la profondeur des faux plafonds, évitant ainsi toute nécessité d'abaisser ces
derniers. Ces ajustements garantissent que le système de ventilation fonctionne de manière optimale
sans compromettre l'intégrité structurelle ou esthétique du bâtiment.

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2) Chauffage

Le calcul des déperditions commence par le calcul des résistances thermiques de l’enveloppe
définie dans la partie « III – 1) Choix de l’enveloppe thermique ».

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Il faut ensuite déterminer les déperditions par salle pour dimensionner les terminaux de chauffage de
chacune d’entre elles et pour estimer le besoin global de chauffage du bâtiment.

A ces déperditions surfaciques, il faut ajouter les déperditions linéiques ainsi que celles dues au
recyclage de l’air. On obtient les déperditions par bâtiment suivantes :

- Déperditions bâtiment A = 22700 W

- Déperditions bâtiment mécanique = 43500 W

Globalement, les bâtiments (A et méca réunis) cumulent des déperditions de 66200 W. Les surfaces
cumulées du bâtiment étant de 2800 m², cela nous donne un ratio de 23,6 W/m². Cela est cohérent
même si un peu élevé au vu des objectifs RE2020.

Pour déterminer les terminaux de chauffage retenu, on détermine la puissance nécessaire dans chaque
salle pour contrebalancer les pertes thermiques.

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Finalement, on prend en compte un coefficient de relance de 1,15 pour permettre d’assurer la montée
en température du bâtiment après une période d’arrêt ou de réduit. Il est lié à l’inertie du bâtiment.

Concernant le dimensionnement des radiateurs, on procède par plage de puissance au lieu de


dimensionner par pièce. On choisit quatre types de radiateurs pour couvrir tous les besoins (radiateurs
de 600W, 900W, 1200W et 2000W). On fait en sorte que les radiateurs respectent les hauteurs d’allèges
(1,1 m → radiateurs de 900mm de haut). On se réfère à l’abaque de la marque De Dietrich pour le
modèle Artis :

600 W → 21H900-700

900 W → 21H900-1000

1200 W → 21H900-1300

2000 W → 22H900-1700

Pour le hall mécanique, le fablab ainsi que pour les différents ateliers et locaux techniques, on met en
place des panneaux rayonnants à eau de la marque Frico. Nous avons le choix entre deux modèles de
respectivement 796W et 1194W.

Les conditions de mise en place sont les suivantes :

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Finalement, on détermine pour chaque salle le type de terminal retenu ainsi que sa puissance.

Pour déterminer le diamètre des tuyaux liés à chaque émetteur, il faut calculer le débit à l’aide de la
formule suivante en prenant ΔT = 20K (régime d’eau 60/40°C°) :

P = 1,16 x Qv x ΔT donc Qv = P / (1,16 x ΔT)

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Étage Puissance zone (W) Débit (l/h) Diamètre (mm)


RDC 4795,39 206,7 14-16
A
R+1 2229,24 96,1 10-12
R+2 4365,41 188,2 12-14

Étage Puissance zone (W) Débit (l/h) Diamètre (mm)


RDC-1 11036,0 475,7 19-22
Méca RDC-2 32341,1 1394,0 25-28
R+1 2468,0 106,4 12-14
R+2 1847,0 79,6 10-12

Étant donné que le système est alimenté par un Réseau de Chaleur Urbain (RCU), la conception requiert
trois circuits aller-retour distincts partants de l'échangeur thermique. Ces circuits distincts sont
nécessaires pour adresser les différents éléments de chauffage installés dans le bâtiment, à savoir les
panneaux rayonnants et les radiateurs traditionnels. La nécessité de ces circuits distincts découle des
différentes températures d'alimentation requises pour chaque type d'équipement de chauffage. Les
panneaux rayonnants et les radiateurs traditionnels opèrent en effet à des températures différentes,
et requièrent donc des circuits de distribution dédiés pour garantir leur performance optimale et leur
efficacité énergétique.

Circuit pour les Panneaux Rayonnants :


• Ces éléments requièrent une température d'eau d'alimentation relativement basse,
typiquement entre 35°C et 45°C, pour garantir une émission de chaleur douce et constante.
Circuit pour les Radiateurs Traditionnels :
• Les radiateurs traditionnels nécessitent une température d'eau d'alimentation plus élevée,
souvent entre 50°C et 70°C, pour assurer une diffusion de chaleur efficace dans les espaces.
Le tracé des réseaux a été réalisé en veillant à minimiser les longueurs de tuyauteries et les pertes de
charge, tout en garantissant une distribution homogène de la chaleur dans l'ensemble du bâtiment.

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Sur le plan économique, on peut estimer le coût de chauffage du nouveau bâtiment. Pour rappel, les
déperditions thermiques du bâtiment sont les suivantes :

Hypothèse : On suppose que le bâtiment est chauffé de novembre à avril, soit 6 mois. De plus, celui-ci
n’est pas chauffé durant les vacances scolaires mais lorsque le chauffage est en marche, il tourne
24H/24, 7J/7 à 100%. Finalement on chauffe seulement 155 jours.

La consommation du bâtiment en kWh se calcule avec la formule suivante :

24 ∗ 𝐷é𝑝𝑒𝑟𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 ∗ 𝐷𝐽𝑈 ∗ 𝑖
𝐶=
𝛥𝑇 ∗ 𝑟𝑒𝑛𝑑𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡

Avec C : consommation annuelle en kWh

DJU : degré jour unifié est la différence entre la température extérieure et une température de
référence (= 2350 DJU à Clermont en moyenne sur les 10 dernières années)

i : coefficient d’intermittence avec i = (DJU*24h-8h*2°C*Nb jour de chauffe par an)/(DJU*24)

Finalement, en considérant un coût de 0,07 € / kWh pour le RCU, on obtient une facture annuelle de
l’ordre de 9600 €. Cette valeur est à nuancer car les déperditions ont été calculées dans un cas de figure
idéaliste. En effet, en conditions réelles les ouvertures des fenêtres et des portes donnant sur l’extérieur

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augmentent significativement les déperditions. Un maître d’œuvre ne pourrait donc pas s’engager sur
cette valeur de consommation.

3) Électricité et éclairage

Concernant l’éclairage artificiel, nous avons opté pour l’utilisation de solutions LED. Premièrement, ce
type d’éclairage a une efficacité énergétique très importante, ce qui signifie une réduction significative
de la consommation d’énergie comparé aux sources d’éclairages traditionnelles. Pour un
établissement de cette taille avec une utilisation continue, cela se traduirait par des économies
financières très importantes.
De plus, les LEDs offrent un éclairage de haute qualité avec une lumière blanche, créant ainsi un
environnement propice à l’apprentissage et au travail. Les durées de vie de ces lumières sont beaucoup
plus longues que les systèmes traditionnels.
En optant pour l'éclairage LED, notre établissement démontre son engagement envers la durabilité
environnementale en réduisant notre empreinte carbone. Cela correspond également aux attentes
croissantes de notre communauté en matière de responsabilité environnementale. En résumé, le
passage à l'éclairage LED représente une décision judicieuse qui favorise l'efficacité énergétique, la
qualité de l'environnement d'apprentissage et l'engagement envers la durabilité, contribuant ainsi à
améliorer l'expérience éducative au sein de notre établissement d'enseignement supérieur.
On cherchera également à optimiser l’impact de l’éclairage naturel en réalisant des ouvertures.

D’après le règlement UNE-EN 12464.1 éclairages dans les écoles et les instituts

Le type d’éclairage selon le type d’activités :

750 lx : Salles de cours.


750 lx : Salles de dessin.
300 lx : salles informatiques.
Entre 100 et 200 lx : Circulations

Concernant les luminaires, On a opté des panneaux LED encastrés du Module (1000 × 250) et avec des
puissances comprises entre 25 et 30W.

Dans le bâtiment A nous obtenons une consommation de 5.50 kW

Dans le bâtiment mécanique la consommation est de 3,075 kW

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4) Eau potable

Le calcul du débit d’eau nécessaire pour desservir les différents terminaux se fait par l’addition des
débits unitaires de chaque terminal minoré par un coefficient de concomitance y qui prend en compte
le fait que tous les terminaux ne sont pas utilisés en même temps. y = 0.8/sqrt(x-1) avec x le nombre
de terminaux.

Les débits EF retenus sont les suivants :

Toilettes -> 0.12 l/s

Lavabos -> 0.2 l/s

Urinoirs -> 0.2 l/s

Douches -> 0.2 l/s

Les débits EC retenus sont les suivants :

Toilettes -> 0 l/s

Lavabos -> 0.2 l/s

Urinoirs -> 0 l/s

Douches -> 0.2 l/s

Finalement, on détermine le diamètre de distribution des différents niveaux du bâtiment à partir de


l’abaque suivante issue du DTU 60.11.

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Si nous réalisons un état des lieux du nombre de toilettes que nous avons dans notre bâtiment, nous
en trouvons 13. Ils sont répartis équitablement entre les 3 étages du bâtiment pour desservir au mieux
les différents espaces. En considérant les 435 personnes de notre bâtiment cela nous donne un ratio
de 35 personnes par toilette.

5) Eau pluviale

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Les Documents Techniques Unifiés (DTU 60.11 Partie 3, DTU P 40.202, DTU 40.5) relatifs à l’évacuation
des eaux pluviales permettent de définir les conditions de dimensionnement des descentes d’eaux
pluviales en fonction des débits et donc des surfaces de toiture desservies.

On commence donc par déterminer l’emplacement des descentes d’eaux pluviales ainsi que les
surfaces de toitures qu’elles desservent.

Une fois les surfaces identifiées, on calcule le débit reçu par chaque descente. Pour cela on utilise le
scénario de pluie recommandé par le DTU 60.11 Partie 3 pour la région « France métropolitaine », soit
un débit de 0,05 l/m²/s (ou 3 l/m²/min). Ayant des surfaces de toitures relativement semblables pour
toutes les descentes d’eaux pluviales, on prendra le même diamètre pour toutes. Pour la surface de
195 m², le débit d’eau obtenu est de 9,75 l/s. Enfin, on utilise le tableau 3 donné par le DTU 60.11 pour
dimensionner le diamètre des descentes d’eaux pluviales. Finalement, on choisira de mettre en place
des descentes de diamètres 140 mm sur tout le bâtiment.

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Le débit d’eaux pluviales global du bâtiment (d’une surface de toiture de 1570 m²) est de 78,5 l/s.

Les différentes descentes d’eaux pluviales du bâtiment se déversent ensuite dans le réseau de collecte
des eaux pluviales de la ville de la manière suivante :

Conduites entre les


descentes EP et le
réseau de collecte

Réseau de
collecte des EP
déjà en place

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