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Remerciements ....................................................................................................................................... 4
Introduction............................................................................................................................................. 5
I. Présentation du chantier ................................................................................................................. 6
II. Présentation d’ECBL ........................................................................................................................ 9
III. Suivi de chantier .......................................................................................................................... 9
1. 1re visite du 20/10/22 .................................................................................................................. 9
2. 2ème visite du 27/10/22 .............................................................................................................. 12
3. 3ème visite du 10/11/22 .............................................................................................................. 13
4. 4ème visite du 8/12/22 ............................................................................................................. 14
IV. Point technique : Technique de mise en œuvre d’un ascenseur .............................................. 15
1. Introduction ............................................................................................................................... 15
2. Composition d’un ascenseur ..................................................................................................... 15
3. Caractéristiques de l’ascenseur pour le bâtiment A ................................................................. 15
a. Le modèle .............................................................................................................................. 15
b. Le type de fonctionnement ................................................................................................... 16
4. Principe d’installation d’un ascenseur ...................................................................................... 16
V. Étude d’urbanisation ..................................................................................................................... 18
1. Zone littorale ............................................................................................................................. 18
a) Ce qu’impose la loi ................................................................................................................ 18
b) Les dispositifs mis en place.................................................................................................... 19
VI. Zone boisée ............................................................................................................................... 19
1. Les réglementations ...................................................................................................................... 19
2. Les préventions et protections effectuées ................................................................................ 19
3. Proposition d’amélioration........................................................................................................ 21
VII. Dimension d’armatures des linteaux SO9 ................................................................................ 21
1. Charges permanentes ............................................................................................................... 22
2. Charges d’exploitation............................................................................................................... 23
3. Détermination des armatures ................................................................................................... 24
4. Détermination de l’enrobage .................................................................................................... 24
VIII. Dimensionnement d’armatures Linteau L3 ............................................................................... 25
1. Charges permanente L3 ............................................................................................................ 26
2. Charges d’exploitation............................................................................................................... 26
3. Détermination des armatures ................................................................................................... 27
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Remerciements
Nous tenions à remercier avant tout l’entreprise de gros œuvre ECBL qui nous a autorisé à
réaliser le suivi de leur chantier. De plus, nous tenons à particulièrement remercier M. Lourenço, le
conducteur de travaux, mais également le chef de chantier et son équipe qui ont pris de leur temps
pour nous accueillir et nous apporter des explications ainsi que les documents nécessaires.
De plus, nous remercions notre professeure encadrante Mme Anciant et les autres professeurs
de l’IUT pour leurs conseils, leurs réponses à nos incertitudes et le suivi régulier de notre projet.
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Introduction
Dans le cadre de notre formation, nous avons à réaliser un suivi de chantier sur 3 mois situé
dans les alentours de La Rochelle. Ce projet tutoré par les deuxièmes années, a pour objectif de faire
découvrir aux premières années le déroulement d’un chantier, ses procédés de construction et son
évolution. De plus, il leur permet de se rendre compte des problèmes aux quelles l’on sera confronté
au quotidien. Les deuxièmes années ont, quant à eux, l’objectif de mettre en application les différents
modules de l’IUT en réalisant une étude technique.
Pour ce projet tutoré, nous avons suivi la partie gros œuvre de la réhabilitation d’un château et
de résidences aux alentours, situé à Angoulins en bord de mer, menée par l’entreprise ECBL.
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I. Présentation du chantier
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➢ Le bâtiment C est aussi de plain-pied et sera composé de 3 logements T1. Lors de l’étude
des sols, les constructeurs ont découvert que les fondations n’étaient pas adaptées et
devaient donc réaliser l’installation de pieux sous le bâtiment (installation ITE).
➢ Le dernier bâtiment (E) étant géré par Pianazza nous n’y avons pas accès mais il s’agit
d’un R+2 qui accueillera 16 logements.
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aussi révélé les prix assez impressionnants des futurs appartements allant de 556 000 € à
1 300 000 €. Ensuite, nous avons pu nous rendre compte du stade d’avancée des travaux de
gros œuvre qui avait déjà bien commencés dans l’ensemble voir aboutit pour le bâtiment B et
C où l’ensemble de la toiture (charpente et recouvrement) avait été posé.
➢ Bâtiment A
De nombreux étais tirant poussant avaient été
placé en intérieur et extérieur contre les murs
porteurs afin de les consolider lors du changement
de plancher haut du RDC.
Par ailleur, avant notre venue, toutes les ouvertures de ce bâtiment (portes, baies et
fenêtres) avaient été renforcées, ainsi que la charpente en bois par ajout de nouvelles poutres
et poteaux. Les circuits des réseaux avaient été refait et un trou dans le mur du 2ème étage avait
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➢ Bâtiment B et C
Concernant les garages et les logements situés en face, les travaux de gros œuvre, la
charpente et le recouvrement étaient déjà aboutis donc nous ne n’y sommes pas attardés.
➢ Bâtiment D
L’avancement du gros œuvre de cette construction arrivait aussi vers sa finalité puisque les
murs et planchers avaient étaient fait et qu’une partie de la charpente avait déjà été posée 3
semaines avant cette visite. Mais de grosses finitions étaient encore en cours tels que les appuis
de fenêtres, les seuils des portes et les baies vitrées qui étaient en train d’être coulés.
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➢ Bâtiment A
Le plancher coulé ayant fini sa période de sèche, le coffrage et l’étaiement
ont été enlevés.
Au niveau du 2ème étage dans la charpente, un coffrage en bois a été installé
afin de couler les 2 côtés de la porte. Ceci a pu nous donner une représentation
d’un coffrage, une pièce essentiel dans la construction que nous n’avions pas
encore pu voir.
➢ Bâtiment C
Durant notre viste, la pose de l’isolant de ce
bâtiment était en cours. Cette couche épaisse noir était
une Isolation Thermique Extérieure (ITE), un procédé
assez récent permettant notamment d’améliorer les
performances énergétiques d’une habitation.
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Le rouleau La mini-pelle
compresseur
➢ Bâtiment D :
Après un retard conséquent sur la charpente
due à une erreur de dimensionnement de la part du
menuisier qui s’est trompé de 30cm. Le problème
causé par cette erreur à été que la panne n’était pas
à la bonne hauteur par rapport au mur. La charpente
a malgré tout put être aboutie et le recouvrement
de ce bâtiment a donc été fait.
➢ Bâtiment A :
Afin de renforcer une partie très endommagée de
la charpente, des blocs à bancher ont été posés. Ce
renforcement était vraiment nécessaire car la
charpente avait été désagrégée par l’érosion, au
point qu’une partie de la charpente flottait au dessus
du sol. Une corniche s’était aussi écroulé durant
notre période de suivi dans cette zone.
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➢ Bâtiment C :
La pose des panneaux ITE
ayant été achevé, le bâtiment a donc
pu être crépit. L’intérieur des
logements est désormais prêt à être
aménagé.
➢ Bâtiment A (extension)
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maximum 450 kg). A titre de trémie, l’ancienne fausse septique a été réaménagée, elle est
profonde de 4.54m afin d’accueillir l’ensemble du système.
Les cabines et ensemble de pièces spécifiques à l’ascenseur sont fabriqués dans une des 2
fabriques en France de l’entreprise située à Mulhouse et à Lyon.
b. Le type de fonctionnement
Dans notre cas le type choisi est l’ascenseur à gaine fermée en maçonnerie avec un
moteur électrique. Comme son nom l’indique, celui-ci est intégralement lié à la maçonnerie par
3 rails, aussi nommés « étriers », coulés verticalement avec les parpaings du mur. Les étriers
forment ainsi le squelette de l’ascenseur. Son fonctionnement est avant tout centré sur un mur
porteur à proximité supportant l’ensemble de la mécanique de l’ascenseur.
Avantages Inconvénients
-Solution aux problèmes liés à -demande de la place
la perte d’autonomie -nécessite un mur porteur à
côté
-Une plus-value sur la valeur -demande des travaux de
du bien immobilier maçonnerie
- modèle visuellement très -couteux (environ 20 000 €)
discret
Le montage d’un ascenseur est un travail très minutieux car il y a de nombreuses pièces ce
qui nécessite de suivre un protocole à la lettre. En plus de ça, la précision est de mise, de
nombreuses vérifications seront à effectuer tout au long du montage.
Tout d’abord, on place des fils à plomb afin de vérifier si les dimensions en plan et en
verticale de la gaine sont cohérentes avec celles du projet et mettre en évidence d’éventuels
faux aplombs des parois du bâtiment.
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Une fois cela fait, le matériel électrique peu ensuite être accordé entre le tableau de
manœuvre, situés dans la gaine et le local machinerie, le moteur électrique et les accessoires
tel que l’éclairage et les boutons de fonctionnement.
Les pièces maitresses peuvent maintenant être associées entre elles, les câbles de
levage avec la cabine et les étriers avec les guides.
On va ensuite s’assurer que tous les dispositifs de sécurité, notamment pour les
opérateurs qui viendront effectuer des réparations ou des contrôles, les procédures
obligatoires et la signalisation (avertissements, marquages, instructions de manœuvre des
dispositifs…) aient été respecté.
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À présent, nous allons passer à l’étude technique des deuxièmes années. Nous vous
présenterons dans un premier temps une vision globale du chantier, avec une étude
d’urbanisation à partir des différents documents fournis, tels que les CCTP, le PLU et les études
sur la faune et la flore. Dans un deuxième temps, nous allons faire un zoom sur le bâtiment A,
qui est le château, en faisant une descente de charge et un dimensionnement de linteaux
extérieurs et intérieurs.
V. Étude d’urbanisation
Le site se situe dans un environnement spécial, incluant une zone littorale ainsi qu’abritant
une biodiversité relativement variée. Elle est soumise à différentes réglementations et
spécificités que doivent prendre en compte les entreprises, la maîtrise d’œuvre et d’ouvrage
ainsi que les ouvriers qui travailleront au sein du chantier. Différents contrôles et demandes
administratives ont donc eu lieu, afin de les définir et d’y proposer des solutions.
1. Zone littorale
a) Ce qu’impose la loi
La maîtrise d’ouvrage a donc opté, à l’aide de ses avocats, pour une rénovation complète
des différents bâtiments présentés ci-dessus. Après avoir obtenu l’accord de la mairie, le maître
d’œuvre, lui, a dû respecter les contraintes imposées telles que l’interdiction de construire des
ouvrages qui empiètent sur la mer ou qui pourraient gêner la navigation. La mise en place de
procédures d'autorisations spécifiques doit être faite pour les constructions dans les espaces
côtiers, qui impliquent la consultation des collectivités locales et des organismes de protection
de l'environnement.
Prendre en compte les risques naturels (comme les tempêtes et les submersions marines)
est obligatoire dans l'implantation des constructions, sur les espaces côtiers. La loi limite donc
principalement les constructions neuves, ainsi que l’édification de bâtiments isolés. Cependant,
cela ne concerne pas la réhabilitation/rénovation de construction existantes, tant qu’elles se
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situent dans une zone urbanisée. En sachant que si nous nous trouvions en dehors d’une zone
urbaine, il n’aurait pas été possible de faire d’agrandissements, mais seulement de consolider
le bâtiment existant. Néanmoins, ce n’est pas notre cas ici. Dans certains cas, la loi impose une
hauteur et interdit la construction de sous-sols selon les hauteurs de crues ou de marées.
Le site n’est pas soumis qu’à la loi littorale. Ayant constaté une forte biodiversité, la maîtrise
d’ouvrage s’est rendue compte que celui-ci avait une partie placée sous le label de patrimoine
pour les espèces vivantes et les habitats. En effet, des règles spécifiques aux zones situées en
espaces boisés classés existent. La difficulté est de changer le mode d’occupation du sol, sans
compromettre sa conservation. Le chantier devra donc s’adapter et apporter une attention
particulière aux délimitations des zones du chantier, à la propreté des espaces extérieurs et à
leur remise en état.
Le chantier sera sujet à différentes réglementations telles que :
- ZNIEFF 1 : décrit les sites patrimoniaux pour les espèces vivantes et les habitats.
- Natura 2000 : assure à long terme les espèces et habitats particulièrement menacés pour
enjeux de conservation.
Afin d’établir plus précisément les enjeux, la maîtrise d’ouvrage a dû faire appel à un
spécialiste qui a effectué une étude approfondie sur les espèces et la faune en place. Cette
étude a permis de conclure que le site était qualifié comme ayant un niveau de patrimonialité
situé entre fort et très fort. Il est obtenu en croisant le niveau de présence des espèces avec un
niveau d’enjeu « fort ».
2. Les préventions et protections effectuées
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Le maître d’œuvre avait donc comme obligation de tout mettre en œuvre pour protéger
les arbres. Il a en premier lieu défini un règlement à mettre en œuvre par l’entrepreneur afin
de préserver le patrimoine arboré durant la phase de travaux.
Il a ensuite expliqué les mesures de protections aux
ouvriers et surtout aux conducteurs d’engins. De plus, il
a expliqué comment canaliser les allées et venues des
engins de chantiers, en déterminant précisément les
zones de passages et de stationnement des véhicules.
Les troncs d’arbres susceptibles d’être endommagés
par des engins de chantiers, sont protégés par des
coffrages, ainsi que par l’installation de zones de
protection du système racinaire autour des arbres (une
fois et demie la projection des branches de l’arbre). Si
des racines doivent être sectionnées, il faudra faire des
coupes propres et ne pas dépasser 2,5 cm de diamètre.
Figure 6.1 : Protections autour des troncs d’arbres
Pour la majorité des zones de stockages des matériaux,
elles n’ont pas été positionnée à l’endroit où les racines
s’étendent.
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3. Proposition d’amélioration
De plus, certaines des solutions apportées ne sont pas forcément les plus optimisées. Par
exemple, les filets avertisseurs utilisés pour délimiter les zones boisées aurait pu être
directement remplacées par des barrières permettant de faire la séparation distinctement. Les
stocks aussi posent problème, comme vu ci-dessus, un rangement plus organisé et un tri des
déchets dans des bennes aurait pu suffire pour ne pas empiéter sur les zones racineuses.
Pour conclure sur l’urbanisation, nous avons étudié le PLU ainsi que les textes de loi qui
nous ont permis d’aborder un tout nouvel aspect, encore jamais traité lors de cours, qu’est
l’étude de l’urbanisation d’un site. Grâce à nos visites sur chantier, réflexions et recherches,
nous avons été sensibilisés à toutes les contraintes et obligations qu’impose le lieu d’un site et
notamment ici, les lois littorales et boisées. Le maître d’œuvre a su parfaitement répondre à
ces contraintes au travers de différentes préventions et aménagements du site.
Après avoir constaté les nombreux dispositifs mis en place pour la conception et la mise en
œuvre de ce chantier, nous pouvons nous demander quelles ont été leurs méthodes de
conceptions liées aux différents ouvrages. Cela a été mis en œuvre à cause de l’impossibilité de
réaliser une construction neuve. Cela s’applique surtout à l’extension, où nous étudierons les
descentes de charges ainsi que le dimensionnement des aciers liés aux linteaux.
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1. Charges permanentes
Poids garde-corps :
Les garde-corps seront câblés et en verre. Leur hauteur sera de 1m. Vous pouvez voir
les détails de ce garde-corps sur le schéma. Nous avons décidé de ne considérer que le poids
du verre qui est l’élément le plus lourd et de négliger les autres poids. Nous prendrons
cependant une hauteur de verre légèrement supérieure à celle indiquée (0.5m au lieu de
0.475m). Après avoir recherché des valeurs courantes pour l’épaisseur d’un verre de garde-
corps nous avons décidé de prendre une épaisseur de 16mm.
Dans les Eurocodes nous avons un poids volumique du verre égal à 2500 kg/m3 soit 25 kN/m3.
Nous obtenons : 25 𝑘𝑁⁄𝑚3 × 1 𝑚 × 0.016𝑚 ≈ 0.400 𝑘𝑁⁄𝑚
Nous additionnons ensuite toutes ces charges afin d’avoir une valeur de charge permanente.
Soit : 𝐺 = 2 + 0.072 + 0.2 + 0.179 + 0.031 + 0.141 + 8.965 + 1.650 + 0.4 = 13.638 𝑘𝑁/
𝑚
2. Charges d’exploitation
Pour les charges d’exploitation c’est un toit terrasse accessible, nous sommes donc en
catégorie I. Nous revenons aux valeurs de charges sur un plancher tout en sachant que nous
sommes dans une habitation (catégorie A). Nous majorons de 1kN/m² afin d’être du côté de la
sécurité. Nous avons donc une charge sur le plancher de 2.5 kN/m².
Nous avons donc 𝑃𝑞 = 2.5 𝑘𝑁⁄𝑚² × 1.63𝑚 ≈ 4.08 𝑘𝑁/𝑚.
Nous déterminons également la charge de neige :
Nous sommes en zone A2 et le chantier est à moins de 200m d’altitude. Nous avons une valeur
caractéristique de la charge de neige au sol, Sk = 0.45 kN/m². Le coefficient de neige
accidentelle (SAd) est de 1.00 kN/m².
La charge de neige sur la toiture se calcule avec cette formule : 𝑆 = 𝜇 × 𝐶𝑒 × 𝐶𝑡 × 𝑆𝐴𝑑 .
La toiture est considérée comme « plate » et n’a donc pas de pente, 𝜇 est donc égal à 0.8. Le
toit n’est pas vitré et n’est pas protégé par des bâtiments alentour. Le coefficient thermique
(Ct) et le coefficient d’exposition (Ce) sont tous deux égaux à 1.0.
Donc 𝑆 = 0.8 × 1.0 × 1.0 × 0.45 𝑘𝑁/𝑚² = 0.36 𝑘𝑁/𝑚²
On cherche ensuite la charge de neige en kN/m. Soit 𝑃𝑆𝑛 = 0.36 𝑘𝑁⁄𝑚² × 1.63𝑚 ≈
0.59 𝑘𝑁/𝑚
Afin de déterminer la charge s’appliquant par mètre sur la toiture terrasse nous devons
effectuer des combinaisons d’actions et déterminer laquelle est la plus dimensionnante.
Formule : 1.35𝐺 + 1.5𝑄 + ∑ 1.5 × 𝜓0 × 𝑄𝑖
Le 𝜓0 se détermine en fonction de la charge variable qui est choisie. Pour la charge de neige
nous somme à une altitude inférieure à 1000m, nous prendrons 𝜓0 = 0.5. Pour l’autre charge
variable nous prendrons 𝜓0 = 0.7.
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Combinaison n°1 :
1.35𝐺 + 1.5𝑃𝑞 + ∑ 1.5 × 𝜓0 × 𝑃𝑆𝑛 = 1.35 × 13.638 + 1.5 × 4.08 + 1.5 × 0.5 × 0.59 ≈
24.974 𝑘𝑁/𝑚
Combinaison n°2 :
1.35𝐺 + 1.5𝑃𝑆𝑛 + ∑ 1.5 × 𝜓0 × 𝑃𝑞 = 1.35 × 13.638 + 1.5 × 0.59 + 1.5 × 0.7 × 4.08 ≈
23.580 𝑘𝑁/𝑚
La combinaison la plus dimensionnante sera la n°1.
3. Détermination des armatures
Nous cherchons maintenant le moment maximal afin de pouvoir déterminer les sections
d’acier. Nous avons une classe de béton C30/37, des HA500, une classe d’exposition XS1 et on
émet l’hypothèse que d = 15 cm.
𝑝𝑙² 24.974𝑘𝑁/𝑚×1.402 𝑚
𝑀𝑢 = = ≈ 6.118𝑘𝑁. 𝑚
8 8
𝑀𝑢 6.118×10−3
𝜇𝑐𝑢 = 𝑓 = 30 ≈ 0.034𝑚 < 𝜇𝑐𝑢,𝑦𝑑 = 0.372𝑚
𝑐𝑑 ×𝑏×𝑑² ×0.40×0.15²
1.5
On décide de prendre 3 HA8 qui ont une section de 1.507 cm². Nous surdimensionnons
légèrement les aciers. Nous aurions également pu prendre 4 HA4.
4. Détermination de l’enrobage
Armatures longitudinales :
10 𝑚𝑚
𝐶𝑚𝑖𝑛,𝑙 = 𝑚𝑎𝑥 { 𝑚𝑖𝑛,𝑏 = 8 𝑚𝑚
𝐶 𝐶𝑛𝑜𝑚,𝑙 = 35 + 10 𝑚𝑚 = 45𝑚𝑚
𝐶𝑚𝑖𝑛,𝑑𝑢𝑟 = 35 𝑚𝑚
Armatures transversales :
On suppose que le diamètre des armatures transversales est de 6mm.
10 𝑚𝑚
𝐶𝑚𝑖𝑛,𝑡 = 𝑚𝑎𝑥 { 𝑚𝑖𝑛,𝑏 = 6 𝑚𝑚
𝐶
𝐶𝑚𝑖𝑛,𝑑𝑢𝑟 = 35 𝑚𝑚
𝐶𝑛𝑜𝑚,𝑙 = 35 + 10 𝑚𝑚 = 45𝑚𝑚
Nous déterminons un enrobage nominal de 45mm.
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8
𝑑𝑟é𝑒𝑙 = 300 − 45 − 6 − = 145 𝑚𝑚
2
Détermination de l’espacement entre les barres
d’armatures :
400 − 2 × 24 − 2 × 6 − 2 × 10 − 3 × 8
𝑒ℎ =
2
= 127 𝑚𝑚
Nous déterminons un espacement entre les barres
d’armatures de 127 mm.
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1. Charges permanente L3
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Nous cherchons maintenant le moment maximal afin de pouvoir déterminer les sections
d’acier. Nous avons une classe de béton C25/30, des HA500, une classe d’exposition XC1 et on
émet l’hypothèse que d = 25 cm. Nous optons pour un d d’une grande longueur pour obtenir
des armatures avec un diamètre convenable, plus le d va être grand, plus notre armature sera
petite et inversement.
𝑝𝑙² 49.496𝑘𝑁/𝑚×1.502 𝑚
𝑀𝑢 = = ≈ 13.921𝑘𝑁. 𝑚
8 8
𝑀𝑢 13.921×10−3
𝜇𝑐𝑢 = 𝑓 = 25 ≈ 0.0.89𝑚 < 𝜇𝑐𝑢,𝑦𝑑 = 0.372𝑚
𝑐𝑑 ×𝑏×𝑑² ×0.15×0.25²
1.5
On décide de prendre 2HA10 qui ont une section de 1.570 cm². Nous surdimensionnons
légèrement les aciers. Nous aurions également pu prendre 3HA8 avec une section de 1.507
cm².
4. Détermination des armatures
Armatures longitudinales :
10 𝑚𝑚
𝐶𝑚𝑖𝑛,𝑙 = 𝑚𝑎𝑥 { 𝐶𝑚𝑖𝑛,𝑏 = 10 𝑚𝑚 𝐶𝑛𝑜𝑚,𝑙 = 15 + 10 𝑚𝑚 = 25𝑚𝑚
𝐶𝑚𝑖𝑛,𝑑𝑢𝑟 = 15 𝑚𝑚
Armatures transversales :
On suppose que le diamètre des armatures
transversales est de 6mm.
10 𝑚𝑚
𝐶𝑚𝑖𝑛,𝑡 = 𝑚𝑎𝑥 { 𝑚𝑖𝑛,𝑏 = 6 𝑚𝑚
𝐶
𝐶𝑚𝑖𝑛,𝑑𝑢𝑟 = 15 𝑚𝑚
𝐶𝑛𝑜𝑚,𝑙 = 15 + 10 𝑚𝑚 = 25𝑚𝑚
Nous déterminons un enrobage nominal de 25mm.
Détermination de dréel :
10
𝑑𝑟é𝑒𝑙 = 300 − 25 − 6 − = 264 𝑚𝑚
2 Figure 8.3 : Schéma de ferraillage linteau L3
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Ces études nous ont permis de dimensionner les linteaux SO9 et L3. Les linteaux SO9
sont les mêmes, nous avons donc les mêmes aciers dans chacun d’eux. Ces linteaux sont
composés de cadres HA6 et de 3 barres HA8. Concernant le linteau L3 nous avons 2 HA14.
Cependant, quand nous regardons les plans fournis nous constatons qu’il y a des écarts
de dimensionnement. Nous nous sommes donc demandé d’où ils pouvaient venir. Nous avons
émis plusieurs hypothèses.
Pour les linteaux SO9, le bureau d’étude a décidé de mettre 2x4 HA10. Cet écart peut
avoir plusieurs raisons. Premièrement, quand il s’agit de travaux de réhabilitation, les bureaux
d’études ne savent pas toujours comment les ouvriers vont s’y prendre exactement sur le
chantier. Ils ne savent pas forcément ce qui va être conservé et parfois cela peut changer. Cette
marge leur permet donc d’être du côté de la sécurité. Ensuite, dans nos calculs nous n’avons
pas pris en compte les charges de vent qui s’appliquent dessus par manque de connaissances
techniques. Cependant, ces linteaux sont situés face à la mer, ils doivent donc être résistants
face à des vents violents et à des tempêtes.
En ce qui concerne le linteau 3, le bureau d’étude a décidé de mettre 2 HA14 en partie
inférieure et, au-dessus, 4 HA10. Au départ, nous ne comprenions pas d’où venaient les HA10.
Après avoir réexaminé les plans et nous être renseignés, nous avons émis l’hypothèse selon
laquelle les HA14 sont bien ceux qui reprennent les charges. Les HA10 formeraient quant à eux
un chainage horizontal. Les HA14 s’appuieraient donc de 15 cm de chaque côté pour ensuite
se raccrocher aux chainages verticaux.
Pour éviter la grande quantité de chaînages dans les linteaux, nous aurions pu opter pour
des linteaux en bois. Ce type de linteau apporte un côté esthétique et rustique, mais cette mise
en œuvre ne suffit pas forcément pour reprendre toutes les charges supérieures. Lors de
lourdes charges, un doublement du linteau en bois doit être fait avec un linteau en béton
possédant un chaînage.
Pour pallier ce doublement, il faut utiliser des bois d’une certaine résistance qui
éviteront de fléchir ou dans le pire des cas, de casser. Pour cela, il existe du bois avec ou sans
traitement pour pouvoir résister aux bords de mer et pouvoir égaler la classe 4. Pour les bois
sans traitements il y a le chêne, le douglas ou encore l’épicéa. Pour les bois avec traitement il y
a le pin sylvestre ou le frêne. Dans la continuité d’un projet de réhabilitions, et donc un aspect
écologique, il serait préférable d’opter pour un bois non traité.
Contrairement au linteau en béton armé, qui possède une rupture sèche, le linteau en
bois nous permettrait de nous rendre compte de son fléchissement grâce à son élasticité s’il y
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Conclusion
En tant que premières années, ce projet nous a permis d'observer la vie au sein d'un
chantier ce qui apporte une bonne expérience. Surtout, cela nous apporte une expérience
concrète nous permettant de faire le lien avec des connaissances que nous avons pu acquérir
en cours lors de ce semestre.
Quand bien même nous n'étions pas continuellement sur place, nous avons pris
conscience à quel point le bon déroulement d'un chantier est important et que l'organisation
est un élément central pour coordonner les différents corps d'état et respecter les délais. Nous
avons également pu nous exercer à prendre des notes lors de nos premières visites avec le chef
de chantier et le conducteur de travaux, ce qui fut un bon exercice. Mais surtout, ce suivi de
chantier fut pour nous une bonne mise à l'épreuve de notre organisation, car prendre de son
temps pour se rendre sur le chantier rend le projet plus personnel et nous fait développer un
intérêt plus important pour celui-ci.
En tant que deuxièmes années, ce PTUT nous a permis de nous en remettre à nous-
même pour aller à la recherche d’un chantier de réhabilitation. Nous avons fini par en dénicher
un, malgré les difficultés rencontrées pour en trouver un qui nous ressemblait, et où l’on savait
que nous allions nous épanouir lors de son étude. De plus, nous avons découvert de nouvelles
contraintes, dont nous n’avions pas connaissance et que l’on peut rencontrer avant le début
d’un chantier.
Notre étude nous a apporté l’approfondissement de ce que nous avions vu durant les
cours de structure porteuse. Nous avons dû comprendre des plans plus techniques en
dénichant les informations qui nous étaient utiles, mais également éplucher les CCTP du projet,
ce qui n’était pas une tâche aisée.
Pour finir, ce PTUT nous a amené à encadrer les premières années, tout en leur
apportant nos connaissances pour qu’ils puissent en tirer profit un maximum.
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Annexes
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