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Table des matières

Remerciements ....................................................................................................................................... 4
Introduction............................................................................................................................................. 5
I. Présentation du chantier ................................................................................................................. 6
II. Présentation d’ECBL ........................................................................................................................ 9
III. Suivi de chantier .......................................................................................................................... 9
1. 1re visite du 20/10/22 .................................................................................................................. 9
2. 2ème visite du 27/10/22 .............................................................................................................. 12
3. 3ème visite du 10/11/22 .............................................................................................................. 13
4. 4ème visite du 8/12/22 ............................................................................................................. 14
IV. Point technique : Technique de mise en œuvre d’un ascenseur .............................................. 15
1. Introduction ............................................................................................................................... 15
2. Composition d’un ascenseur ..................................................................................................... 15
3. Caractéristiques de l’ascenseur pour le bâtiment A ................................................................. 15
a. Le modèle .............................................................................................................................. 15
b. Le type de fonctionnement ................................................................................................... 16
4. Principe d’installation d’un ascenseur ...................................................................................... 16
V. Étude d’urbanisation ..................................................................................................................... 18
1. Zone littorale ............................................................................................................................. 18
a) Ce qu’impose la loi ................................................................................................................ 18
b) Les dispositifs mis en place.................................................................................................... 19
VI. Zone boisée ............................................................................................................................... 19
1. Les réglementations ...................................................................................................................... 19
2. Les préventions et protections effectuées ................................................................................ 19
3. Proposition d’amélioration........................................................................................................ 21
VII. Dimension d’armatures des linteaux SO9 ................................................................................ 21
1. Charges permanentes ............................................................................................................... 22
2. Charges d’exploitation............................................................................................................... 23
3. Détermination des armatures ................................................................................................... 24
4. Détermination de l’enrobage .................................................................................................... 24
VIII. Dimensionnement d’armatures Linteau L3 ............................................................................... 25
1. Charges permanente L3 ............................................................................................................ 26
2. Charges d’exploitation............................................................................................................... 26
3. Détermination des armatures ................................................................................................... 27

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4. Détermination des armatures ................................................................................................... 27


IX. Analyse dimensionnement des armatures................................................................................ 28
X. Variation du linteau avec chaînage ............................................................................................... 28
Conclusion ............................................................................................................................................. 30
Annexes ................................................................................................................................................. 31

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Remerciements

Nous tenions à remercier avant tout l’entreprise de gros œuvre ECBL qui nous a autorisé à
réaliser le suivi de leur chantier. De plus, nous tenons à particulièrement remercier M. Lourenço, le
conducteur de travaux, mais également le chef de chantier et son équipe qui ont pris de leur temps
pour nous accueillir et nous apporter des explications ainsi que les documents nécessaires.

De plus, nous remercions notre professeure encadrante Mme Anciant et les autres professeurs
de l’IUT pour leurs conseils, leurs réponses à nos incertitudes et le suivi régulier de notre projet.

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Introduction

Dans le cadre de notre formation, nous avons à réaliser un suivi de chantier sur 3 mois situé
dans les alentours de La Rochelle. Ce projet tutoré par les deuxièmes années, a pour objectif de faire
découvrir aux premières années le déroulement d’un chantier, ses procédés de construction et son
évolution. De plus, il leur permet de se rendre compte des problèmes aux quelles l’on sera confronté
au quotidien. Les deuxièmes années ont, quant à eux, l’objectif de mettre en application les différents
modules de l’IUT en réalisant une étude technique.
Pour ce projet tutoré, nous avons suivi la partie gros œuvre de la réhabilitation d’un château et
de résidences aux alentours, situé à Angoulins en bord de mer, menée par l’entreprise ECBL.

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I. Présentation du chantier

Dans le cadre du projet tutoré, nous avons


pour objectif d’effectuer le suivi d’un chantier. Nous
avons trouvé un chantier de réhabilitation situé au
Chemin de la Sapinière à Angoulins. Le domaine de la
Sapinière est composé de la villa Oasis ainsi que de 4
bâtiments annexes.
Il a été construit dans les années 90 et a servi
de colonie de vacances avant son abandon. Le projet
de réhabilitation a pour objectif de diviser les
bâtiments en 26 logements allant du T1 au T6. La
livraison est prévue pour septembre 2023. Ce projet
est financé par deux promoteurs et fait intervenir
deux entreprises de gros œuvre (les intervenants
seront détaillés dans la seconde partie) dont ECBL qui a accepté de nous accueillir sur le
chantier et nous a offert l’opportunité de suivre les 4 bâtiments à leur charge décrits ci-dessous
:

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➢ Le bâtiment A est la villa Oasis. Il s’agit d’un château


en briques construit en 1888. Le bâtiment est un R+2
avec une cave qui accueillera 4 logements. Ayant été
abandonné pendant un temps, certaines remises à
niveau doivent être effectuées.

La façade côté plage est très


abîmée et doit être refaite. La
charpente est endommagée,
elle va donc être renforcée.
Les réseaux seront refaits en plus de la création d’une tranchée
VRD pour acheminer le gaz. Les ouvertures, dont l’entrée, seront
renforcées. Il y aura également des nouveautés avec la création
d’un ascenseur à l’emplacement de l’ancienne fosse septique
allant du RDC au 1er étage. Sur la partie côté mer du château,
une extension sera créée, son toit sera une terrasse reliée au
logement qui se situera en R+1 du château.

➢ Le bâtiment B est une construction de plain-pied qui sera divisée en 11 garages


individuels. La charpente a été gardée mais une ceinture périphérique ainsi que des
longrines doivent être ajoutées à la construction afin de renforcer sa structure. Le
nombre de garages ne correspond pas au nombre de logements car la plupart des
places de stationnement se situeront en réalité en face de ce bâtiment et au dos du
château.

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➢ Le bâtiment C est aussi de plain-pied et sera composé de 3 logements T1. Lors de l’étude
des sols, les constructeurs ont découvert que les fondations n’étaient pas adaptées et
devaient donc réaliser l’installation de pieux sous le bâtiment (installation ITE).

➢ Le bâtiment D est l’ancienne école de la colonie. Le bâtiment était en ruine au début du


projet et seule la moitié des pignons et les murs de refend on put être conservé. Tout
le reste doit donc être démoli et refait. Ce bâtiment de plain-pied accueillera 3
logements du T1 au T3.

➢ Le dernier bâtiment (E) étant géré par Pianazza nous n’y avons pas accès mais il s’agit
d’un R+2 qui accueillera 16 logements.

Présentation des intervenants

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Processus de lancement des travaux :


Avant le démarrage du chantier en février 2022, de nombreuses étapes ont dû être
réalisées. Dans un premier temps, deux sociétés de promotion immobilière interviennent sur
ce marché privé, ARTUIT située au Mans et QUALYTIM dans le secteur de Nantes, toutes les
deux spécialisées dans les rénovations lourdes de bâtiments anciens. Ces promoteurs ont alors
lancé un appel d’offres à plusieurs entreprises de maîtrise d’œuvre et procédé à une recherche
de financement du projet.
Le choix de l’architecte s’est ensuite porté sur GDV Architectes Urbanistes, une agence
implantée sur le secteur de Nantes et de La Rochelle regroupant plusieurs architectes et
urbanistes. Celle-ci, en charge de la conception du projet et de sa réalisation, a été associée à
plusieurs bureaux d’études afin de répondre aux attendus plus techniques. Il s’agit des sociétés
SIT&A, INTECCO et ILAO.
Par la suite, l’ensemble de la maitrise d’œuvre a réalisé un avant-projet portant sur
plusieurs études de faisabilité, qui a été validé par la mairie pour l’obtention du permis de
construire et le lancement des appels d’offres. Après études des devis proposés par les
entreprises, ECBL et PIANAZZA ont finalement été désignés pour réaliser la partie gros œuvre
du chantier. Pour notre suivi, ECBL qui a accepté notre présence sur le chantier depuis 3 mois
sera l’entreprise sur laquelle nous concentrerons.

II. Présentation d’ECBL

La société Entreprise de Construction et Bâtiment


Littoral est implantée à Rochefort depuis 1993 à la suite d’une
association d’une dizaine de salariés dans le BTP. Elle est
aujourd’hui dirigée par Jean-Pierre Chambet et compte un
effectif de 102 personnes. Située au centre de son secteur qui
s’étend sur toute la Charente-Maritime, sa proximité assure
efficacité et fluidité. Spécialisée dans le gros œuvre et la
réhabilitation lourde, l’entreprise est focalisée sur les
bâtiments industriels, publics, les logements ou encore le génie
civil. Enfin, parmi ses nombreuses réalisations, ECBL a
notamment rénové le Carré des Lettres à la Rochelle, mais aussi construit l’Hôpital de
Rochefort.

III. Suivi de chantier

1. 1re visite du 20/10/22


Au cours de cette première visite du domaine, le conducteur de chantier n’était pas
présent, le chef de chantier nous a donc donné un premier aperçu des lieux ainsi qu’une brève
présentation de chacun des bâtiments. Il nous a notamment décrit les objectifs principaux de
ce projet de rénovation que nous vous avons énoncé dans la partie précédente, mais nous a

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aussi révélé les prix assez impressionnants des futurs appartements allant de 556 000 € à
1 300 000 €. Ensuite, nous avons pu nous rendre compte du stade d’avancée des travaux de
gros œuvre qui avait déjà bien commencés dans l’ensemble voir aboutit pour le bâtiment B et
C où l’ensemble de la toiture (charpente et recouvrement) avait été posé.

➢ Bâtiment A
De nombreux étais tirant poussant avaient été
placé en intérieur et extérieur contre les murs
porteurs afin de les consolider lors du changement
de plancher haut du RDC.

En effet l’ancien plancher en bois avait d’abord


était retiré, puis un coffrage supporté par des étais
et poutrelles primaires et secondaires, avait permis de couler un plancher béton. De la même
façon, le plancher haut de la moitié de l’extension, faisant office de toiture terrasse, avait été
coulé durant la même période. Lors de notre visite, nous nous situions durant la phase de
séchage du béton, environ 2 semaines après, c’est pourquoi l’étaiement et les coffrages étaient
encore en place.

Par ailleur, avant notre venue, toutes les ouvertures de ce bâtiment (portes, baies et
fenêtres) avaient été renforcées, ainsi que la charpente en bois par ajout de nouvelles poutres
et poteaux. Les circuits des réseaux avaient été refait et un trou dans le mur du 2ème étage avait

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été réalisé afin d’acceder à l’ancienne fosse sceptique et y commencer un réaménagement


pour un ascenseur.

➢ Bâtiment B et C
Concernant les garages et les logements situés en face, les travaux de gros œuvre, la
charpente et le recouvrement étaient déjà aboutis donc nous ne n’y sommes pas attardés.

➢ Bâtiment D
L’avancement du gros œuvre de cette construction arrivait aussi vers sa finalité puisque les
murs et planchers avaient étaient fait et qu’une partie de la charpente avait déjà été posée 3
semaines avant cette visite. Mais de grosses finitions étaient encore en cours tels que les appuis
de fenêtres, les seuils des portes et les baies vitrées qui étaient en train d’être coulés.

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2. 2ème visite du 27/10/22


Cette deuxième viste était pour nous l’occasion de voir l’avancé
des travaux depuis 1 semaine mais aussi d’en plus sur les prémices de
ce chantier. Le conducteur de travaux étant cette fois-ci présent, il a pu
nous livrer des détails sur l’histoire de chaque bâtiment, ainsi que le
processus de lancement des travaux et les plans du domaine, que nous
avons intégré tout le long de la partie présentation du chantier (page 4
à 7). Sur place, il nous a évoqué la cadence élevée du chantier sur le
moment ayant causé des difficultés à ranger au fur et à mesure.
Les principaux changements depuis la dernière visite :

➢ Bâtiment A
Le plancher coulé ayant fini sa période de sèche, le coffrage et l’étaiement
ont été enlevés.
Au niveau du 2ème étage dans la charpente, un coffrage en bois a été installé
afin de couler les 2 côtés de la porte. Ceci a pu nous donner une représentation
d’un coffrage, une pièce essentiel dans la construction que nous n’avions pas
encore pu voir.
➢ Bâtiment C
Durant notre viste, la pose de l’isolant de ce
bâtiment était en cours. Cette couche épaisse noir était
une Isolation Thermique Extérieure (ITE), un procédé
assez récent permettant notamment d’améliorer les
performances énergétiques d’une habitation.

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3. 3ème visite du 10/11/22


Puisque ECBL avait fini les tranchées de réseaux
en intérieur, les travaux de Voiries Réseaux Divers,
« VRD » étaient en cours, effectué par l’entreprise
Bauducel TP. Ainsi de nombreux engins de TP étaient
sur place tels que :

Le rouleau La mini-pelle
compresseur

➢ Bâtiment D :
Après un retard conséquent sur la charpente
due à une erreur de dimensionnement de la part du
menuisier qui s’est trompé de 30cm. Le problème
causé par cette erreur à été que la panne n’était pas
à la bonne hauteur par rapport au mur. La charpente
a malgré tout put être aboutie et le recouvrement
de ce bâtiment a donc été fait.

➢ Bâtiment A :
Afin de renforcer une partie très endommagée de
la charpente, des blocs à bancher ont été posés. Ce
renforcement était vraiment nécessaire car la
charpente avait été désagrégée par l’érosion, au
point qu’une partie de la charpente flottait au dessus
du sol. Une corniche s’était aussi écroulé durant
notre période de suivi dans cette zone.

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4. 4ème visite du 8/12/22


Lors de cette visite, nous avons pu observer une certaine propreté du chantier, les
encombrants ont été déblayés et certaines parties ont eu droit à un nettoyage (principalement
les façades). Pour cette visite, nous n’avons pas eu accès à l’ensemble des bâtiments par
l’absence d’encadrants sur place.

➢ Bâtiment C :
La pose des panneaux ITE
ayant été achevé, le bâtiment a donc
pu être crépit. L’intérieur des
logements est désormais prêt à être
aménagé.

➢ Bâtiment A (extension)

La charpente de la seconde moitié du toit de l’extension à été


posée (la première moitié étant le toit terasse pour rappel).

Dans cette seconde partie de l’extension, le plancher à été refait


durant nos 3 semaines d’abscence.

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IV. Point technique : Technique de mise en œuvre d’un ascenseur


1. Introduction

La mise en place d’un ascenseur est


prévue dans le bâtiment A afin de créer un
accès moins étroit que les escaliers,
notamment pour les personnes à mobilité
réduite, entre le RDC et le premier étage.
Même si la pose d’ascenseurs chez les
particuliers s’est beaucoup développée et
facilitée ces derniers temps (par un coût
plutôt abordable), la procédure de
l’installation reste complexe et nécessite des
professionnels qualifiés. L’entreprise
Plan de coffrage 1 Schindler, groupe leader mondial de
production et installation d’ascenseur, est en
charge de la mise en place de ce système sur ce chantier.

2. Composition d’un ascenseur


Un ascenseur se caractérise principalement par les éléments suivants :
trémie
-sa cabine, un compartiment fermé destiné à accueillir les individus ;
-sa trémie, aussi appelée « gaine fermée », elle est l’espace de
mouvement de la cabine contenue dans celle-ci ;
-son système de déplacement, existant sous différent types, il est défini
par les besoins de l’installation (charges lourde, handicap, vitesse, …),
la position et l’espace mis à disposition. Essentiel à prendre en compte,
ses caractéristiques sont détaillées dans la partie suivante.
Cabine
3. Caractéristiques de l’ascenseur pour le bâtiment A
a. Le modèle

De nombreux modèle d’ascenseur sont proposés par Schindler,


dans notre cas celui choisit est un Schindler 1000, adapté aux
maisons individuelles avec peu d’étages. La cabine individuelle aura
une unique face de service (un seul côté ouvrant), il sera placé à
l’entrée des escaliers du RDC à droite et sortira un étage au-dessus.
Avec une largeur de 1m, une profondeur de 1.30m (et une hauteur
de 2.1m), la cabine pourra accueillir jusqu’à 6 personnes (soit

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maximum 450 kg). A titre de trémie, l’ancienne fausse septique a été réaménagée, elle est
profonde de 4.54m afin d’accueillir l’ensemble du système.
Les cabines et ensemble de pièces spécifiques à l’ascenseur sont fabriqués dans une des 2
fabriques en France de l’entreprise située à Mulhouse et à Lyon.
b. Le type de fonctionnement

Les 2 types de déplacement existant sont :


-l’ascenseur par pylônes autoporteurs, qui pousse la cabine sous
la pression hydraulique fournie par une pompe.
-l’ascenseur à gaine fermée en maçonnerie, qui tracte la cabine
par des câbles de levage entrainés à l’aide d’un moteur
électrique.

Dans notre cas le type choisi est l’ascenseur à gaine fermée en maçonnerie avec un
moteur électrique. Comme son nom l’indique, celui-ci est intégralement lié à la maçonnerie par
3 rails, aussi nommés « étriers », coulés verticalement avec les parpaings du mur. Les étriers
forment ainsi le squelette de l’ascenseur. Son fonctionnement est avant tout centré sur un mur
porteur à proximité supportant l’ensemble de la mécanique de l’ascenseur.

Avantages Inconvénients
-Solution aux problèmes liés à -demande de la place
la perte d’autonomie -nécessite un mur porteur à
côté
-Une plus-value sur la valeur -demande des travaux de
du bien immobilier maçonnerie
- modèle visuellement très -couteux (environ 20 000 €)
discret

4. Principe d’installation d’un ascenseur

Le montage d’un ascenseur est un travail très minutieux car il y a de nombreuses pièces ce
qui nécessite de suivre un protocole à la lettre. En plus de ça, la précision est de mise, de
nombreuses vérifications seront à effectuer tout au long du montage.
Tout d’abord, on place des fils à plomb afin de vérifier si les dimensions en plan et en
verticale de la gaine sont cohérentes avec celles du projet et mettre en évidence d’éventuels
faux aplombs des parois du bâtiment.

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Dans un premier temps il y aura le placement du matériel de gaine avec l’installation de


l’ancrage (éléments de fixations).

Ensuite on va installer le moteur électrique


placée dans un petit espace aménagé, dans notre cas
situé au 3eme étage, au-dessus de l’ascenseur sur une
plateforme.
Suite à cela, on montera l’étrier et les câbles. C’est une
partie qui va amener l’installation de nombreux
éléments tels que les canalisations, les montants, les
tirants, les amortisseurs et plein d’autres petits
éléments qui n’en restent pas moins important au bon
fonctionnement de l’ascenseur. Lors de cette étape, on
procède à une vérification du montage et des réglages
de ce qui a été effectué car la cabine y sera posée juste
après empêchant toute vérification.

Une fois la cabine installée, le plancher et le seuil


sont réalisés, puis les parois, les portes et l’ensemble des
accessoires (garde-pieds, ventaux, parapet…) sont
posés.
Par la suite, des portes palières faites sur mesure pour chaque ouverture sont intégrées
pour des raisons évidentes de sécurité.

Une fois cela fait, le matériel électrique peu ensuite être accordé entre le tableau de
manœuvre, situés dans la gaine et le local machinerie, le moteur électrique et les accessoires
tel que l’éclairage et les boutons de fonctionnement.
Les pièces maitresses peuvent maintenant être associées entre elles, les câbles de
levage avec la cabine et les étriers avec les guides.
On va ensuite s’assurer que tous les dispositifs de sécurité, notamment pour les
opérateurs qui viendront effectuer des réparations ou des contrôles, les procédures
obligatoires et la signalisation (avertissements, marquages, instructions de manœuvre des
dispositifs…) aient été respecté.

Pour finir, on va effectuer les derniers réglages et contrôler le bon fonctionnement de


l’ascenseur et le testant à l’aide de nombreux essais vérifiant à chaque endroit le bon
déroulement du système en fonctionnement (cabine, gaine, centrales de contrôle…).
L’ascenseur est maintenant prêt à être livré au client.

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À présent, nous allons passer à l’étude technique des deuxièmes années. Nous vous
présenterons dans un premier temps une vision globale du chantier, avec une étude
d’urbanisation à partir des différents documents fournis, tels que les CCTP, le PLU et les études
sur la faune et la flore. Dans un deuxième temps, nous allons faire un zoom sur le bâtiment A,
qui est le château, en faisant une descente de charge et un dimensionnement de linteaux
extérieurs et intérieurs.

V. Étude d’urbanisation

Le site se situe dans un environnement spécial, incluant une zone littorale ainsi qu’abritant
une biodiversité relativement variée. Elle est soumise à différentes réglementations et
spécificités que doivent prendre en compte les entreprises, la maîtrise d’œuvre et d’ouvrage
ainsi que les ouvriers qui travailleront au sein du chantier. Différents contrôles et demandes
administratives ont donc eu lieu, afin de les définir et d’y proposer des solutions.

1. Zone littorale
a) Ce qu’impose la loi

On distingue tout d’abord que le chantier se


situe dans une zone littorale et est donc soumis à la
loi littorale. Elle a été établie en janvier 1986 et vise
à préserver les espaces naturels, les paysages ainsi
que l’équilibre écologique du littoral. Cette loi régit
l’utilisation et l’occupation des espaces côtiers, en
établissant des règles strictes pour l’implantation
des constructions dans ces espaces, notamment en
ce qui concerne les distances à respecter avec le
rivage. Notre site se situant dans la zone dite « des
100 mètres », d’après l'article L. 121-16 du code de
l’urbanisme, il est interdit de construire dans ces
zones, ce qui rend la démolition complète
impossible si le but est de reconstruire par-dessus. Figure 5.1: Schéma représentant les délimitations
liées au littoral

La maîtrise d’ouvrage a donc opté, à l’aide de ses avocats, pour une rénovation complète
des différents bâtiments présentés ci-dessus. Après avoir obtenu l’accord de la mairie, le maître
d’œuvre, lui, a dû respecter les contraintes imposées telles que l’interdiction de construire des
ouvrages qui empiètent sur la mer ou qui pourraient gêner la navigation. La mise en place de
procédures d'autorisations spécifiques doit être faite pour les constructions dans les espaces
côtiers, qui impliquent la consultation des collectivités locales et des organismes de protection
de l'environnement.
Prendre en compte les risques naturels (comme les tempêtes et les submersions marines)
est obligatoire dans l'implantation des constructions, sur les espaces côtiers. La loi limite donc
principalement les constructions neuves, ainsi que l’édification de bâtiments isolés. Cependant,
cela ne concerne pas la réhabilitation/rénovation de construction existantes, tant qu’elles se

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situent dans une zone urbanisée. En sachant que si nous nous trouvions en dehors d’une zone
urbaine, il n’aurait pas été possible de faire d’agrandissements, mais seulement de consolider
le bâtiment existant. Néanmoins, ce n’est pas notre cas ici. Dans certains cas, la loi impose une
hauteur et interdit la construction de sous-sols selon les hauteurs de crues ou de marées.

b) Les dispositifs mis en place

Les règles étant établies, le maître d’œuvre doit tout


entreprendre pour faire respecter cette loi, tout en répondant au
maximum aux attentes des clients. Pour se faire, tous les anciens
bâtiments sont rénovés en tant que logements, tout en gardant un
minimum de 30% du bâtiment existant, afin d’éviter d’être
considéré comme étant une nouvelle construction aux yeux de la
loi. Une attention particulière à la délimitation de la zone côtière
est effectuée à l’aide de barrières permettant de ne pas empiéter
sur l’environnement.
Figure 5.2: Délimitation avec le littoral
VI. Zone boisée
1. Les réglementations

Le site n’est pas soumis qu’à la loi littorale. Ayant constaté une forte biodiversité, la maîtrise
d’ouvrage s’est rendue compte que celui-ci avait une partie placée sous le label de patrimoine
pour les espèces vivantes et les habitats. En effet, des règles spécifiques aux zones situées en
espaces boisés classés existent. La difficulté est de changer le mode d’occupation du sol, sans
compromettre sa conservation. Le chantier devra donc s’adapter et apporter une attention
particulière aux délimitations des zones du chantier, à la propreté des espaces extérieurs et à
leur remise en état.
Le chantier sera sujet à différentes réglementations telles que :
- ZNIEFF 1 : décrit les sites patrimoniaux pour les espèces vivantes et les habitats.
- Natura 2000 : assure à long terme les espèces et habitats particulièrement menacés pour
enjeux de conservation.
Afin d’établir plus précisément les enjeux, la maîtrise d’ouvrage a dû faire appel à un
spécialiste qui a effectué une étude approfondie sur les espèces et la faune en place. Cette
étude a permis de conclure que le site était qualifié comme ayant un niveau de patrimonialité
situé entre fort et très fort. Il est obtenu en croisant le niveau de présence des espèces avec un
niveau d’enjeu « fort ».
2. Les préventions et protections effectuées

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Le maître d’œuvre avait donc comme obligation de tout mettre en œuvre pour protéger
les arbres. Il a en premier lieu défini un règlement à mettre en œuvre par l’entrepreneur afin
de préserver le patrimoine arboré durant la phase de travaux.
Il a ensuite expliqué les mesures de protections aux
ouvriers et surtout aux conducteurs d’engins. De plus, il
a expliqué comment canaliser les allées et venues des
engins de chantiers, en déterminant précisément les
zones de passages et de stationnement des véhicules.
Les troncs d’arbres susceptibles d’être endommagés
par des engins de chantiers, sont protégés par des
coffrages, ainsi que par l’installation de zones de
protection du système racinaire autour des arbres (une
fois et demie la projection des branches de l’arbre). Si
des racines doivent être sectionnées, il faudra faire des
coupes propres et ne pas dépasser 2,5 cm de diamètre.
Figure 6.1 : Protections autour des troncs d’arbres
Pour la majorité des zones de stockages des matériaux,
elles n’ont pas été positionnée à l’endroit où les racines
s’étendent.

Une attention particulière sur la pose des réseaux a été effectuée


afin de ne pas empiéter sur les racines.
Au final, aucun arbre jusqu’à ce jour, n’a été coupé grâce à ces
dispositifs et aux délimitations à l’aide des barrières. Pour la
protection des troncs d’arbres, des coffrages ont été construits
autour de chacun des arbres, ce qui permettait de limiter les
dangers liés aux engins.

Figure 6.2 : Filet avertisseur placé pour


délimiter la zone boisée

On peut tout de même constater qu’au vu de


l’espace disponible pour la pose de tous les
matériaux/déchets, certaines règles n’ont pu être
totalement respectées, notamment celle du
stockage hors zone contenant des racines. En effet
comme le montre la photo ci-contre, certains
stockages ne pouvais être placés ailleurs. Le
sacrifice d’une zone non habitée a été fait, afin de
privilégier et de conserver les zones d’habitation et Figure 6.3 : Zone de stockage empiétant sur une zone racineuse
de circulation.

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3. Proposition d’amélioration

De plus, certaines des solutions apportées ne sont pas forcément les plus optimisées. Par
exemple, les filets avertisseurs utilisés pour délimiter les zones boisées aurait pu être
directement remplacées par des barrières permettant de faire la séparation distinctement. Les
stocks aussi posent problème, comme vu ci-dessus, un rangement plus organisé et un tri des
déchets dans des bennes aurait pu suffire pour ne pas empiéter sur les zones racineuses.

Pour conclure sur l’urbanisation, nous avons étudié le PLU ainsi que les textes de loi qui
nous ont permis d’aborder un tout nouvel aspect, encore jamais traité lors de cours, qu’est
l’étude de l’urbanisation d’un site. Grâce à nos visites sur chantier, réflexions et recherches,
nous avons été sensibilisés à toutes les contraintes et obligations qu’impose le lieu d’un site et
notamment ici, les lois littorales et boisées. Le maître d’œuvre a su parfaitement répondre à
ces contraintes au travers de différentes préventions et aménagements du site.

Après avoir constaté les nombreux dispositifs mis en place pour la conception et la mise en
œuvre de ce chantier, nous pouvons nous demander quelles ont été leurs méthodes de
conceptions liées aux différents ouvrages. Cela a été mis en œuvre à cause de l’impossibilité de
réaliser une construction neuve. Cela s’applique surtout à l’extension, où nous étudierons les
descentes de charges ainsi que le dimensionnement des aciers liés aux linteaux.

VII. Dimension d’armatures


des linteaux SO9
Afin d’effectuer le dimensionnement des linteaux
SO9 nous devons prendre en compte les charges
qui s’appliquent dessus. Il y a deux types de
charge, les charges permanentes et variables.
Concernant les charges permanentes, les linteaux
reprennent leur poids propre, le poids de tous les
éléments de la toiture terrasse, du film
d’étanchéité, des isolants, de la plaque de BA13,
de la dalle et des gardes corps. Pour déterminer
ces charges nous avons effectué des recherches
dans le CCTP du projet du domaine de la
Sapinière. Pour certaines données nous avons dû
faire des hypothèses par manque d’informations,
nous les expliquons dans la suite de ce compte-
rendu.
Les charges reprises seront sur la longueur du
linteau, soit 1.40 m. La largeur de la porte est de
1.00m, cependant le linteau dépasse de 20 cm de
chaque côté.
Schéma 7.1: coupe transversale linteau SO9

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Nous nous intéressons à la longueur du mur dans


lequel sont situés les linteaux. Cette longueur est égale
à 4.89m. Pour savoir la largeur sur laquelle
s’appliqueront les charges, nous avons découpé le
plancher en quatre parties. La partie qui nous intéresse
forme un triangle. Pour former ce triangle nous partons
des angles du bâtiment et nous le construisons en
partant à 45°. Cela nous donne une hauteur de 2.445m.
Nous décidons de nous placer du côté de la sécurité en
prenant les 2/3 de la hauteur, nous obtenons 1.63m.
Nous étudions donc les charges qui s’appliqueront sur
un rectangle de 1.63m. Figure 7.2 : Plan de coffrage plancher haut RDC

1. Charges permanentes

Poids propre linteau : 25 𝑘𝑁⁄𝑚3 × 0.20𝑚 × 0.40𝑚 ≈ 2.00 𝑘𝑁 ⁄𝑚


Poids terrasse :
D’après les CCTP la terrasse est en bois exotique. Après plusieurs recherches nous avons
déterminer que le poids volumique d’une terrasse est en moyenne de 70 kg/m3. Nous
convertissons ce poids en kN. Sachant que 1 kg est égal à 10 N, 70 kg font 700N. La terrasse fait
donc 0.7 kN/m3.
Nous obtenons : 0.70 𝑘𝑁⁄𝑚3 × 0.072𝑚 × (1.63 − 0.20)𝑚 ≈ 0.072 𝑘𝑁⁄𝑚

Poids étanchéité : 0.12 𝑘𝑁⁄𝑚² × 1.63𝑚 ≈ 0.20 𝑘𝑁⁄𝑚


Poids isolation terrasse :
Nous avons une épaisseur d’isolant sur la toiture terrasse de 10mm. Pour un isolant de
90 à 180mm nous avons un poids volumique d’environ 125 kg/m3. Comme pour le poids de la
terrasse nous convertissons cette valeur en kN/m3, ce qui nous donne 1.25 kN/m3.
Nous obtenons : 1.25 𝑘𝑁⁄𝑚3 × 0.10𝑚 × (1.63 − 0.20) ≈ 0.179 𝑘𝑁⁄𝑚
Poids isolant intérieur :
Dans les CCTP l’isolant est en laine de verre. Cet isolant à un poids volumique de 25
kg/m3 soit de 0.25 kN/m3.
Nous obtenons : 0.25 𝑘𝑁⁄𝑚3 × 0.10𝑚 × (1.63 − 0.40) ≈ 0.031 𝑘𝑁⁄𝑚
Poids plaques de plâtre BA13 :
Dans les Eurocodes nous avons un poids volumique de 1000 kg/m3 soit 10 kN/m3.
Nous obtenons : 10 𝑘𝑁⁄𝑚3 × 0.0125𝑚 × (1.63 − 0.4 − 0.1)𝑚 ≈ 0.141 𝑘𝑁⁄𝑚
Poids dalle : 25 𝑘𝑁 ⁄𝑚3 × 0.22𝑚 × 1.63𝑚 ≈ 8.965 𝑘𝑁⁄𝑚
Poids acrotère : 25 𝑘𝑁⁄𝑚3 × 0.33𝑚 × 0.20𝑚 ≈ 1.650 𝑘𝑁⁄𝑚
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Poids garde-corps :
Les garde-corps seront câblés et en verre. Leur hauteur sera de 1m. Vous pouvez voir
les détails de ce garde-corps sur le schéma. Nous avons décidé de ne considérer que le poids
du verre qui est l’élément le plus lourd et de négliger les autres poids. Nous prendrons
cependant une hauteur de verre légèrement supérieure à celle indiquée (0.5m au lieu de
0.475m). Après avoir recherché des valeurs courantes pour l’épaisseur d’un verre de garde-
corps nous avons décidé de prendre une épaisseur de 16mm.
Dans les Eurocodes nous avons un poids volumique du verre égal à 2500 kg/m3 soit 25 kN/m3.
Nous obtenons : 25 𝑘𝑁⁄𝑚3 × 1 𝑚 × 0.016𝑚 ≈ 0.400 𝑘𝑁⁄𝑚
Nous additionnons ensuite toutes ces charges afin d’avoir une valeur de charge permanente.
Soit : 𝐺 = 2 + 0.072 + 0.2 + 0.179 + 0.031 + 0.141 + 8.965 + 1.650 + 0.4 = 13.638 𝑘𝑁/
𝑚
2. Charges d’exploitation

Pour les charges d’exploitation c’est un toit terrasse accessible, nous sommes donc en
catégorie I. Nous revenons aux valeurs de charges sur un plancher tout en sachant que nous
sommes dans une habitation (catégorie A). Nous majorons de 1kN/m² afin d’être du côté de la
sécurité. Nous avons donc une charge sur le plancher de 2.5 kN/m².
Nous avons donc 𝑃𝑞 = 2.5 𝑘𝑁⁄𝑚² × 1.63𝑚 ≈ 4.08 𝑘𝑁/𝑚.
Nous déterminons également la charge de neige :
Nous sommes en zone A2 et le chantier est à moins de 200m d’altitude. Nous avons une valeur
caractéristique de la charge de neige au sol, Sk = 0.45 kN/m². Le coefficient de neige
accidentelle (SAd) est de 1.00 kN/m².
La charge de neige sur la toiture se calcule avec cette formule : 𝑆 = 𝜇 × 𝐶𝑒 × 𝐶𝑡 × 𝑆𝐴𝑑 .
La toiture est considérée comme « plate » et n’a donc pas de pente, 𝜇 est donc égal à 0.8. Le
toit n’est pas vitré et n’est pas protégé par des bâtiments alentour. Le coefficient thermique
(Ct) et le coefficient d’exposition (Ce) sont tous deux égaux à 1.0.
Donc 𝑆 = 0.8 × 1.0 × 1.0 × 0.45 𝑘𝑁/𝑚² = 0.36 𝑘𝑁/𝑚²
On cherche ensuite la charge de neige en kN/m. Soit 𝑃𝑆𝑛 = 0.36 𝑘𝑁⁄𝑚² × 1.63𝑚 ≈
0.59 𝑘𝑁/𝑚
Afin de déterminer la charge s’appliquant par mètre sur la toiture terrasse nous devons
effectuer des combinaisons d’actions et déterminer laquelle est la plus dimensionnante.
Formule : 1.35𝐺 + 1.5𝑄 + ∑ 1.5 × 𝜓0 × 𝑄𝑖
Le 𝜓0 se détermine en fonction de la charge variable qui est choisie. Pour la charge de neige
nous somme à une altitude inférieure à 1000m, nous prendrons 𝜓0 = 0.5. Pour l’autre charge
variable nous prendrons 𝜓0 = 0.7.

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Combinaison n°1 :
1.35𝐺 + 1.5𝑃𝑞 + ∑ 1.5 × 𝜓0 × 𝑃𝑆𝑛 = 1.35 × 13.638 + 1.5 × 4.08 + 1.5 × 0.5 × 0.59 ≈
24.974 𝑘𝑁/𝑚
Combinaison n°2 :
1.35𝐺 + 1.5𝑃𝑆𝑛 + ∑ 1.5 × 𝜓0 × 𝑃𝑞 = 1.35 × 13.638 + 1.5 × 0.59 + 1.5 × 0.7 × 4.08 ≈
23.580 𝑘𝑁/𝑚
La combinaison la plus dimensionnante sera la n°1.
3. Détermination des armatures

Nous cherchons maintenant le moment maximal afin de pouvoir déterminer les sections
d’acier. Nous avons une classe de béton C30/37, des HA500, une classe d’exposition XS1 et on
émet l’hypothèse que d = 15 cm.
𝑝𝑙² 24.974𝑘𝑁/𝑚×1.402 𝑚
𝑀𝑢 = = ≈ 6.118𝑘𝑁. 𝑚
8 8

𝑀𝑢 6.118×10−3
𝜇𝑐𝑢 = 𝑓 = 30 ≈ 0.034𝑚 < 𝜇𝑐𝑢,𝑦𝑑 = 0.372𝑚
𝑐𝑑 ×𝑏×𝑑² ×0.40×0.15²
1.5

Les aciers travaillent correctement, nous pouvons donc passer au calcul de 𝛽.


1+√1−2𝜇𝑐𝑢 1+√1−2×0.034
𝛽= = = 0.983
2 2

Nous pouvons maintenant calculer les sections d’acier As.


𝑀𝑢 6.64×10−3
𝐴𝑠 = = 500 ≈ 1.04 × 10−4 𝑚2 = 1.04 𝑐𝑚2
𝛽×𝑑×𝑓𝑦𝑑 0.983×0.15×
1.15

On décide de prendre 3 HA8 qui ont une section de 1.507 cm². Nous surdimensionnons
légèrement les aciers. Nous aurions également pu prendre 4 HA4.
4. Détermination de l’enrobage
Armatures longitudinales :
10 𝑚𝑚
𝐶𝑚𝑖𝑛,𝑙 = 𝑚𝑎𝑥 { 𝑚𝑖𝑛,𝑏 = 8 𝑚𝑚
𝐶 𝐶𝑛𝑜𝑚,𝑙 = 35 + 10 𝑚𝑚 = 45𝑚𝑚
𝐶𝑚𝑖𝑛,𝑑𝑢𝑟 = 35 𝑚𝑚

Armatures transversales :
On suppose que le diamètre des armatures transversales est de 6mm.
10 𝑚𝑚
𝐶𝑚𝑖𝑛,𝑡 = 𝑚𝑎𝑥 { 𝑚𝑖𝑛,𝑏 = 6 𝑚𝑚
𝐶
𝐶𝑚𝑖𝑛,𝑑𝑢𝑟 = 35 𝑚𝑚

𝐶𝑛𝑜𝑚,𝑙 = 35 + 10 𝑚𝑚 = 45𝑚𝑚
Nous déterminons un enrobage nominal de 45mm.

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Détermination de dréel : Figure 7.3 : Schéma de ferraillage linteau SO9

8
𝑑𝑟é𝑒𝑙 = 300 − 45 − 6 − = 145 𝑚𝑚
2
Détermination de l’espacement entre les barres
d’armatures :
400 − 2 × 24 − 2 × 6 − 2 × 10 − 3 × 8
𝑒ℎ =
2
= 127 𝑚𝑚
Nous déterminons un espacement entre les barres
d’armatures de 127 mm.

VIII. Dimensionnement d’armatures Linteau L3

À présent, nous allons dimensionner le linteau 3 situé à


l’intérieur de l’extension. Pour les calculs de descentes de charges
appliqués sur le linteau, nous émettons les mêmes hypothèses que
pour la descente de charge précédente appliquées sur les linteaux
SO9. Les charges reprises seront tous les éléments de la toiture
terrasse, son poids propre, le film d’étanchéité, la dalle, l’isolant et
la plaque de plâtre de BA13. La longueur de reprise sera celle du
linteau, donc de 1.50 m. La largeur de reprise aura un total de 4.08
m, car chaque mur reprend la moitié des charges de chaque côté
du plancher. Figure 8.1 : Plan de coffrage plancher haut RDC

Schéma 8.1: coupe transversale linteau L3

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1. Charges permanente L3

Poids propre linteau : 25 𝑘𝑁⁄𝑚3 × 0.15𝑚 × 0.08𝑚 = 0.30 𝑘𝑁 ⁄𝑚


Poids terrasse : 0.70 𝑘𝑁⁄𝑚3 × 0.072𝑚 × 4.08𝑚 ≈ 0.206 𝑘𝑁⁄𝑚

Poids étanchéité : 0.12 𝑘𝑁⁄𝑚² × 4.08𝑚 ×≈ 0.490 𝑘𝑁⁄𝑚


Poids isolation terrasse : 1.25 𝑘𝑁⁄𝑚3 × 0.10𝑚 × 4.08 = 0.51 𝑘𝑁⁄𝑚
Poids isolant intérieur : 0.25 𝑘𝑁⁄𝑚3 × 0.10𝑚 × 4.08 ≈ 0.102 𝑘𝑁⁄𝑚
Poids plaques de plâtre BA13 :
10 𝑘𝑁⁄𝑚3 × 0.0125𝑚 × (4.08 − 2 × 0.10 − 0.15)𝑚 ≈ 0.466 𝑘𝑁⁄𝑚
Poids dalle : 25 𝑘𝑁 ⁄𝑚3 × 0.22𝑚 × 4.08𝑚 = 22.44 𝑘𝑁⁄𝑚
Nous additionnons ensuite toutes ces charges afin d’avoir une valeur de charge permanente.
Soit : 𝐺 = 0.30 + 0.206 + 0.490 + 0.51 + 0.102 + 0.466 + 22.44 = 24.514 𝑘𝑁/𝑚
Nous cherchons maintenant les charges d’exploitation.
2. Charges d’exploitation

𝑃𝑞 = 2.5 𝑘𝑁⁄𝑚² × 4.08𝑚 = 10.2 𝑘𝑁/𝑚.


Les charges de neige : 𝑆 = 0.8 × 1.0 × 1.0 × 0.45 𝑘𝑁/𝑚² = 0.36 𝑘𝑁/𝑚²
On cherche ensuite la charge de neige en kN/m. Soit 𝑃𝑆𝑛 = 0.36 𝑘𝑁⁄𝑚² × 4.08𝑚 ≈
1.469 𝑘𝑁/𝑚
Afin de déterminer la charge s’appliquant par mètre sur la toiture terrasse nous devons
effectuer des combinaisons d’actions et déterminer laquelle est la plus dimensionnante.
Formule : 1.35𝐺 + 1.5𝑄 + ∑ 1.5 × 𝜓0 × 𝑄𝑖
Le 𝜓0 se détermine en fonction de la charge variable qui est choisie. Pour la charge de neige
nous somme à une altitude inférieure à 1000m, nous prendrons 𝜓0 = 0.5. Pour l’autre charge
variable nous prendrons 𝜓0 = 0.7.
Combinaison n°1 :
1.35𝐺 + 1.5𝑃𝑞 + ∑ 1.5 × 𝜓0 × 𝑃𝑆𝑛 = 1.35 × 24.514 + 1.5 × 10.2 + 1.5 × 0.5 × 1.469 ≈
49.496 𝑘𝑁/𝑚
Combinaison n°2 :
1.35𝐺 + 1.5𝑃𝑆𝑛 + ∑ 1.5 × 𝜓0 × 𝑃𝑞 = 1.35 × 24.514 + 1.5 × 1.469 + 1.5 × 0.7 × 10.7 ≈
46.532 𝑘𝑁/𝑚
La combinaison la plus dimensionnante sera la n°1.

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3. Détermination des armatures

Nous cherchons maintenant le moment maximal afin de pouvoir déterminer les sections
d’acier. Nous avons une classe de béton C25/30, des HA500, une classe d’exposition XC1 et on
émet l’hypothèse que d = 25 cm. Nous optons pour un d d’une grande longueur pour obtenir
des armatures avec un diamètre convenable, plus le d va être grand, plus notre armature sera
petite et inversement.
𝑝𝑙² 49.496𝑘𝑁/𝑚×1.502 𝑚
𝑀𝑢 = = ≈ 13.921𝑘𝑁. 𝑚
8 8

𝑀𝑢 13.921×10−3
𝜇𝑐𝑢 = 𝑓 = 25 ≈ 0.0.89𝑚 < 𝜇𝑐𝑢,𝑦𝑑 = 0.372𝑚
𝑐𝑑 ×𝑏×𝑑² ×0.15×0.25²
1.5

Les aciers travaillent correctement, nous pouvons donc passer au calcul de 𝛽.


1+√1−2𝜇𝑐𝑢 1+√1−2×0.085
𝛽= = = 0.953
2 2

Nous pouvons maintenant calculer les sections d’acier As.


𝑀𝑢 13.839×10−3
𝐴𝑠 = = 500 ≈ 1.336 × 10−4 𝑚2 = 1.336 𝑐𝑚2
𝛽×𝑑×𝑓𝑦𝑑 0.953×0.25×
1.15

On décide de prendre 2HA10 qui ont une section de 1.570 cm². Nous surdimensionnons
légèrement les aciers. Nous aurions également pu prendre 3HA8 avec une section de 1.507
cm².
4. Détermination des armatures

Armatures longitudinales :
10 𝑚𝑚
𝐶𝑚𝑖𝑛,𝑙 = 𝑚𝑎𝑥 { 𝐶𝑚𝑖𝑛,𝑏 = 10 𝑚𝑚 𝐶𝑛𝑜𝑚,𝑙 = 15 + 10 𝑚𝑚 = 25𝑚𝑚
𝐶𝑚𝑖𝑛,𝑑𝑢𝑟 = 15 𝑚𝑚

Armatures transversales :
On suppose que le diamètre des armatures
transversales est de 6mm.
10 𝑚𝑚
𝐶𝑚𝑖𝑛,𝑡 = 𝑚𝑎𝑥 { 𝑚𝑖𝑛,𝑏 = 6 𝑚𝑚
𝐶
𝐶𝑚𝑖𝑛,𝑑𝑢𝑟 = 15 𝑚𝑚

𝐶𝑛𝑜𝑚,𝑙 = 15 + 10 𝑚𝑚 = 25𝑚𝑚
Nous déterminons un enrobage nominal de 25mm.
Détermination de dréel :
10
𝑑𝑟é𝑒𝑙 = 300 − 25 − 6 − = 264 𝑚𝑚
2 Figure 8.3 : Schéma de ferraillage linteau L3

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Détermination de l’espacement entre les barres d’armatures :


𝑒ℎ = 150 − 2 × 25 − 2 × 6 − 2 × 10 − 2 × 10 = 48 𝑚𝑚
Nous déterminons un espacement entre les barres d’armatures de 48 mm.

IX. Analyse dimensionnement des armatures

Ces études nous ont permis de dimensionner les linteaux SO9 et L3. Les linteaux SO9
sont les mêmes, nous avons donc les mêmes aciers dans chacun d’eux. Ces linteaux sont
composés de cadres HA6 et de 3 barres HA8. Concernant le linteau L3 nous avons 2 HA14.
Cependant, quand nous regardons les plans fournis nous constatons qu’il y a des écarts
de dimensionnement. Nous nous sommes donc demandé d’où ils pouvaient venir. Nous avons
émis plusieurs hypothèses.
Pour les linteaux SO9, le bureau d’étude a décidé de mettre 2x4 HA10. Cet écart peut
avoir plusieurs raisons. Premièrement, quand il s’agit de travaux de réhabilitation, les bureaux
d’études ne savent pas toujours comment les ouvriers vont s’y prendre exactement sur le
chantier. Ils ne savent pas forcément ce qui va être conservé et parfois cela peut changer. Cette
marge leur permet donc d’être du côté de la sécurité. Ensuite, dans nos calculs nous n’avons
pas pris en compte les charges de vent qui s’appliquent dessus par manque de connaissances
techniques. Cependant, ces linteaux sont situés face à la mer, ils doivent donc être résistants
face à des vents violents et à des tempêtes.
En ce qui concerne le linteau 3, le bureau d’étude a décidé de mettre 2 HA14 en partie
inférieure et, au-dessus, 4 HA10. Au départ, nous ne comprenions pas d’où venaient les HA10.
Après avoir réexaminé les plans et nous être renseignés, nous avons émis l’hypothèse selon
laquelle les HA14 sont bien ceux qui reprennent les charges. Les HA10 formeraient quant à eux
un chainage horizontal. Les HA14 s’appuieraient donc de 15 cm de chaque côté pour ensuite
se raccrocher aux chainages verticaux.

X. Variation du linteau avec chaînage

Pour éviter la grande quantité de chaînages dans les linteaux, nous aurions pu opter pour
des linteaux en bois. Ce type de linteau apporte un côté esthétique et rustique, mais cette mise
en œuvre ne suffit pas forcément pour reprendre toutes les charges supérieures. Lors de
lourdes charges, un doublement du linteau en bois doit être fait avec un linteau en béton
possédant un chaînage.
Pour pallier ce doublement, il faut utiliser des bois d’une certaine résistance qui
éviteront de fléchir ou dans le pire des cas, de casser. Pour cela, il existe du bois avec ou sans
traitement pour pouvoir résister aux bords de mer et pouvoir égaler la classe 4. Pour les bois
sans traitements il y a le chêne, le douglas ou encore l’épicéa. Pour les bois avec traitement il y
a le pin sylvestre ou le frêne. Dans la continuité d’un projet de réhabilitions, et donc un aspect
écologique, il serait préférable d’opter pour un bois non traité.
Contrairement au linteau en béton armé, qui possède une rupture sèche, le linteau en
bois nous permettrait de nous rendre compte de son fléchissement grâce à son élasticité s’il y

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a eu des erreurs lors des dimensionnements ou si la charge d’exploitation serait amenée à


changer puisque nous possédons une toiture terrasse.
Le facteur qui rentrera en compte pour le choix entre ces deux matériaux sera donc le
prix puisqu’ils offrent les mêmes propriétés. Pour un linteau en douglas de 150x300 mm, nous
avons un prix au mètre de 63.25 € comparé à un linteau en béton avec chaînage qui possède
les mêmes dimensions nous avons un prix au mètre de 13.67 €.

Cependant, nous pouvons supposer qu’un linteau en chêne aurait la capacité de


reprendre toutes nos charges, puisque nous ne possédons pas d’étages supérieurs mais
seulement une toiture terrasse, tout en aillant une pose plus rapide et plus simple que la pose
d’un linteau en béton avec des chaînages.

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Conclusion

En tant que premières années, ce projet nous a permis d'observer la vie au sein d'un
chantier ce qui apporte une bonne expérience. Surtout, cela nous apporte une expérience
concrète nous permettant de faire le lien avec des connaissances que nous avons pu acquérir
en cours lors de ce semestre.
Quand bien même nous n'étions pas continuellement sur place, nous avons pris
conscience à quel point le bon déroulement d'un chantier est important et que l'organisation
est un élément central pour coordonner les différents corps d'état et respecter les délais. Nous
avons également pu nous exercer à prendre des notes lors de nos premières visites avec le chef
de chantier et le conducteur de travaux, ce qui fut un bon exercice. Mais surtout, ce suivi de
chantier fut pour nous une bonne mise à l'épreuve de notre organisation, car prendre de son
temps pour se rendre sur le chantier rend le projet plus personnel et nous fait développer un
intérêt plus important pour celui-ci.
En tant que deuxièmes années, ce PTUT nous a permis de nous en remettre à nous-
même pour aller à la recherche d’un chantier de réhabilitation. Nous avons fini par en dénicher
un, malgré les difficultés rencontrées pour en trouver un qui nous ressemblait, et où l’on savait
que nous allions nous épanouir lors de son étude. De plus, nous avons découvert de nouvelles
contraintes, dont nous n’avions pas connaissance et que l’on peut rencontrer avant le début
d’un chantier.
Notre étude nous a apporté l’approfondissement de ce que nous avions vu durant les
cours de structure porteuse. Nous avons dû comprendre des plans plus techniques en
dénichant les informations qui nous étaient utiles, mais également éplucher les CCTP du projet,
ce qui n’était pas une tâche aisée.
Pour finir, ce PTUT nous a amené à encadrer les premières années, tout en leur
apportant nos connaissances pour qu’ils puissent en tirer profit un maximum.

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Annexes

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