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Histoire des femmes

au Sénégal

L’histoire des femmes au Sénégal est généralement décrite comme étant marquée par le
poids des traditions et des religions. Les femmes sont présentes depuis longtemps dans
l'espace public, déjà dans les années 1800 pendant la période coloniale, la Reine Ndaté Yalla
à joué un rôle aussi important que celui d’un chef d’État. Au Sénégal, les femmes ont un
statut social traditionnel, façonné par les coutumes et les religions locales. Leur taux
d'analphabétisme est élevé et elles représentent moins de 10 % de la main-d'œuvre formelle.
Les mutilations génitales féminines sont une pratique persistante dans certaines zones
rurales, bien qu'elles aient été interdites par la constitution de 2001. Les droits juridiques des
femmes restent faibles en raison des mariages polygynes et de la loi islamique concernant la
propriété. Néanmoins, de nouvelles lois en faveur de l'émancipation de femmes portent
celles-ci à des responsabilités politiques et à accéder aux postes de pouvoirs et à se révéler
dans le milieu culturel, économique et social. Il y a des femmes agricultrices, chefs
d’entreprise, médecin. En 2016, Un tiers des ministres et 47 % des députés sont des femmes,

La poétesse Phillis Wheatley, née au


Sénégal et vendue comme esclave à
Boston en 1761.
Femme sénégalaise et enfants.

Matriarche à Ibel.

Cuisine sénégalaise.

Penda Mbow, historienne et militante.

La styliste Oumou Sy à Dakar en


2007.
Footballeuses sur la plage de Ngor.

Histoire
Selon la division traditionnelle du travail au Sénégal, les femmes sont chargées des tâches
ménagères telles que la cuisine, le nettoyage et la garde des enfants. Elles sont également
chargées d'une grande partie des travaux agricoles, y compris le désherbage et la récolte,
pour des cultures communes comme le riz. Les femmes de la noblesse étaient autrefois
influentes sur la scène politique. Cela s'explique en partie par le fait que le matrilignage était
le moyen pour un prince de devenir roi (en particulier dans les royaumes wolofs). Yacine
Boubou, Ndate Yalla et sa sœur Njembeut Mbodji sont des inspiratrices pour les femmes
sénégalaises contemporaines.

Au cours des dernières décennies, les changements économiques et l'urbanisation ont


conduit de nombreux jeunes hommes à migrer vers les villes, comme Dakar, de ce fait les
femmes rurales sont de plus en plus impliquées dans la gestion des ressources forestières
des villages et dans l'exploitation des moulins à mil et à riz[1]. L'agence gouvernementale de
développement rural vise à organiser les femmes des villages et à les impliquer davantage
dans le processus de développement. Les femmes jouent un rôle dans les comités de santé
des villages et dans les programmes prénataux et postnataux. Dans les zones urbaines,
malgré le statut des femmes dans l'Islam, le changement culturel leur a permis d'entrer sur le
marché du travail en tant qu'employées de bureau et de commerce, employées de maison et
ouvrières non qualifiées dans les usines textiles et les conserveries de thon[1].

Les organisations non gouvernementales sont également actives dans la promotion des
opportunités économiques des femmes. Les microcrédits accordés aux entreprises
féminines ont amélioré la situation économique de nombreuses femmes[2].

Au Sénégal, les femmes sont confrontées à des disparités dans leur statut social. Leur taux
d'analphabétisme est élevé. Elles représentent moins de 10 % de la main-d'œuvre formelle.
Les mutilations génitales féminines sont une pratique persistante dans certaines zones
rurales, bien qu'elles aient été interdites par la constitution de 2001[3].

Néanmoins des personnalités émergent comme entre-autres Annette Mbaye d’Erneville,


femme de lettres, journaliste et femme de radio pionnière des médias au Sénégal ; Fatou
Sow,sociologue sénégalaise féministe et chercheuse sur les questions de genre notamment
en Afrique et Bineta Diop, fondatrice et présidente de l’association Femmes Africa
Solidarité (en) classée en 2011 par le magazine Time parmi les 100 personnalités les plus
influentes au monde[4].

Polygamie
La polygamie existait au Sénégal avant l'arrivée de l'islam mais c'est cette religion qui la
codifie et l'inscrit dans une organisation sociale. La sociologue Fatou Sow explique : « Il fallait
des bras pour cultiver la terre et remplir son grenier. L’homme se devait d’être équitable et
respectueux envers ses épouses. Chacune avait un statut spécial ».

Dans les années 1960- 1970, la première génération de Sénégalaises instruites combat pour
l'abolition de la polygamie. En 1972, le président Léopold Sédar Senghor, marié à une
Française, fait inscrire la monogamie comme option dans le Code de la famille. Ce code
établit que lors du premier mariage et en accord avec sa future épouse, l'homme doit
confirmer devant le maire s'ils formeront un couple monogame ou si d'autres épouses
pourront les rejoindre[5].

En 2013, 35,2 % des ménages sénégalais se déclarent polygames, contre 38,1 % en 2002. Si
la pratique diminue au niveau national, elle est revendiquée par une nouvelle génération,
notamment intellectuelle (a contrario de l'idée reçue qu'elle serait réservée aux milieux
ruraux). La polygamie reste source de souffrance pour de nombreuses de Sénégalaises et
leurs enfants car le mari peut jouer sur les rivalités entre épouses. À ce titre, Fatou Sow note :
« Faute de travail, les jeunes hommes instruits n’ont plus les moyens de fonder une famille.
Les femmes de leur classe d’âge ayant fait de longues études épousent donc des hommes
beaucoup plus âgés mais avec une bonne situation matérielle et, très souvent, mariés. La
pression sociale autour du mariage contraint les femmes à choisir la polygamie par dépit très
souvent » ; « Aujourd’hui, en milieu urbain, on assiste à une forme d’exploitation des femmes.
Pour rester mariées, certaines sont prêtes à tout, quitte à inverser les rôles en étant celles qui
entretiennent leur mari. Ce dernier joue sur les rivalités entre les coépouses. Ces rivalités
épuisent les femmes, détournent leur énergie et les empêchent de prendre leur place dans la
société »[6].

En général, pour les femmes dépendantes, le mariage est souvent le seul moyen d’avoir des
ressources économiques. Le mari a l’obligation d'assurer les dépenses importantes du
ménage, le logement, l’éducation les dépenses de santé. Un divorce ou à un veuvage est dans
la plupart des cas synonyme de remariage et d'union polygame[7].

Mutilations génitales
féminines (MGF)
Les mutilations génitales féminines sont présentes au Sénégal[8]. Selon une enquête réalisée
en 2005, le taux de prévalence des mutilations génitales féminines s'élève à 28 % de
l'ensemble des femmes sénégalaises âgées de 15 à 49 ans[9]. Il existe des différences
significatives dans la prévalence régionale. Les MGF sont les plus répandues dans le sud du
Sénégal (94 % dans la région de Kolda) et dans le nord-est du Sénégal (93 % dans la région
de Matam)[10],[9].

Les taux de MGF sont plus faibles dans d'autres régions : Tambacounda (86 %), Ziguinchor
(69 %) et moins de 5 % dans les régions de Diourbel et de Louga. Le Sénégal est musulman à
94 % (les MGF ne sont pas une pratique islamique). Le taux de prévalence des MGF varie
selon la religion : 29 % des femmes musulmanes ont subi des MGF, 16 % des animistes et
11 % des chrétiennes[10],[9].

Contraception
Au Sénégal, l'offre contraceptive a débuté dans les années 1960 à l'initiative des ONG
promouvant le Planning familial. L’offre contraceptive débute en dehors des grandes
structures publiques et c’est en 1970, dans la clinique privée du Croix Bleue, que la
technologie contraceptive est proposée pour la première fois aux femmes Sénégalaises[11]Le
pays manque de moyens financiers et de contraceptifs. En 2012, 12 % des Sénégalaises
prennent une contraception et 22 % en 2014, l'objectif étant d'atteindre 40 % en 2020. En
comparaison, en Afrique de l’Ouest, le taux stagne à 8 et 10 %[12].

Avortement
Au Sénégal, comme dans une vingtaine de pays africains[13], l'avortement est interdit, même
en cas de mise en danger de la vie du fœtus, de viol ou d'inceste. La seule exception
concerne la mise en danger de la vie de la mère mais sous certaines conditions (accords de
médecins et certificat médical payant). Cette interdiction est à l'origine d'avortements
clandestins, voire d'infanticides. Si les autorités sénégalaises ont ratifié le protocole de
Maputo en 2004 afin de permettre des évolutions législatives sur les cas graves pré-cités,
aucune loi n'avait encore été votée en 2022, notamment en raison de l'influence des courants
religieux musulmans et chrétiens conservateurs[14].

Femmes et politique
Les femmes sont présentes depuis longtemps dans l'espace public, déjà dans les années
1800 pendant la période coloniale, la Reine Ndaté Yalla reine du Waalo aujourd'hui, région
historique du Sénégal à joué un rôle aussi important que celui d’un chef d’État. Pendant son
règne elle est battue avec acharnement à la fois contre les Européens et les Maures[15].

Aline Sitoé Diatta, aussi appelée la « La Dame de Kabrousse », née en 1920 à Kabrousse,
dans le sud du Sénégal, et morte en 1944 à Tombouctou, au Mali, est une héroïne de la
résistance sénégalaise et particulièrement de la Casamance contre la colonisation
française[16].

Mame Madior Boye a assumé le poste de premier ministre du 3 mars 2001 au


4 novembre 2002. Après de nombreuses années de luttes post coloniales, la loi sur la parité
votée le 14 mai 2010 par l’Assemblée nationale sénégalaise stipule que la moitié des
candidats de chaque parti doivent être des femmes. Elle a été adoptée par le Sénat le 19 mai
et promulguée le 28 mai 2010. De ce fait le Sénégal a vu doubler la proportion des femmes
élues. Le 1er juillet 2012, 64 femmes ont été élues à l’Assemblée sur 150 députés, soit 42,7 %,
ce qui place le pays au sixième rang dans le monde, après le Rwanda (63,4 %), Andorre
(50 %), Cuba (48,9 %), la Suède (44,7 %) et les Seychelles (43,8 %)[17]. Certaines on assumé
des postes de ministres d'état.

Femmes et littérature
Au cours des années 1970, les femmes écrivaines sénégalaises comme Mariama Bâ avec
Une si longue lettre et Aminata Sow Fall avec Le revenant se révèlent dans le milieu littéraire.
Elles ont ouvert la porte à d'autre romancières comme Nafissatou Diallo, Sokhna Benga, Ken
Bugul, Fatou Diome et Nafissatou Dia Diouf entre-autres[18].

Droit
Le Sénégal signe en 1980 et ratifie en 1985 la Convention sur l'élimination de toutes les
formes de discrimination à l'égard des femmes ainsi que son protocole additionnel, dans le
cadre d'une volonté d'amélioration par l'État du traitement des femmes[19].

Le Sénégal est également signataire de la Charte africaine des droits de l'homme et des
peuples, adoptée lors du sommet de l'Union africaine en 2003. Cependant, les féministes
sénégalaises ont critiqué le manque d'action du gouvernement dans l'application des
protocoles, conventions et autres textes qui ont été signés pour protéger les droits des
femmes[20].

En 2010, une loi sur la parité entre femmes et hommes à l'Assemblée nationale est votée[6].
En 2011 est créé l'Observatoire national de la parité, rattaché à la présidence et chargé de
suivre l'évolution de la parité en politique[21].
Musée

Article connexe : Musée de la Femme


Henriette-Bathily.
Un musée leur est dédié. Le musée de la Femme Henriette-Bathily, situé de 1994 à 2014 sur
l'île de Gorée et à partir de 2015 à Dakar, est consacré à la place et au rôle des femmes dans
la société sénégalaise.

Personnalités

Voir la catégorie : Personnalité féminine


sénégalaise.

Cinéastes

Laurence Attali
Angèle Diabang Brener
Safi Faye
Dyana Gaye
Khady Sylla
Aïcha Thiam
Sokhna Amar
Chanteuses

Fambaye Issa Diop


Adja Mbana Diop
Adja Khar Mbaye
Coumba Gawlo Seck
Viviane Chidid
Diabou Samb
Kine Lam
Daro Mbaye
Ndeye Mbaye
Chorégraphes
Germaine Acogny
Design

Joëlle le Bussy Fal


Économie

Mariama Sylla
Éducation

Binta Sidibe Mbacke, première femme


inspectrice adjointe de l'enseignement,
première directrice sénégalaise de
l'école normale des jeunes filles
Germaine Le Goff.
Figures religieuses

Mame Astou Diankha


Mame Diarra Bousso
Femmes de lettres
Mariama Bâ Mame
Ndèye Coumba Younousse
Diakhaté Dieng

Sokhna Benga Fatou Diome

Jacqueline Khadi Fall


Fatima Bocoum Khadi Hane
Ken Bugul Aminata Maïga
Aïssatou Cissé Ka

Fama Diagne Annette Mbaye


Sène d'Erneville

Nafissatou Niang Mariam Selly


Diallo Kane

Aïssatou Aminata Sow


Diamanka- Fall
Besland
Fatou Ndiaye Rahmatou Seck
Sow Samb
Mariama Ndoye Nafissatou Dia
Mame Seck Diouf
Mbacké Mariama Barry
Khady Sylla Awa Thiam
Abibatou Traoré Tita Mandeleau
Femmes politiques

Ndoumbe Ndiaye Caroline Faye


Thioumbe Samb Diop, première
femme députée
Mame Yacine
et ministre
Diagne
Anne Marie
Aline Sitoé Diatta
Sohai
Arame Diène
Lena Diagne
Awa Dia Thiam Aminata
Mame Madior Mbengue Ndiaye
Boye Penda Mbow
Maïmouna Kane Safiatou Thiam
Marie-Angélique Aïda Mbodj
Savané Ndeye Fatou Ba
Awa Marie Coll Gnagna Thouré
Seck
Zahra Iyane
Aminata Tall Thiam
Ndaté Yalla
Scientifiques

Awa Marie Coll Seck


Rose Dieng-Kuntz
Penda Mbow
Safiatou Thiam
Sportives

Équipe du Sénégal féminine de basket-


ball
Kéné Ndoye,
Amy Mbacké Thiam
Stylistes

Oumou Sy
Koukou Kane
Collé Ardo Sow
Adama Ndiaye
Diouma Dieng Diakhaté
Nafissatou Diop
Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en


totalité issu de l’article de Wikipédia en
anglais intitulé « Women in Senegal »
(voir la liste des auteurs (https://en.wikipedia.o

rg/wiki/Women_in_Senegal?action=history) ).

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www.internationalviewpoint.org/spip.
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s://edition.cnn.com/2014/05/19/wor
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(consulté le 4 mai 2023).

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7. Sylvie Lambert, « Au Sénégal, le
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s://www.lemonde.fr/idees/article/20
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F. Sow, Le pouvoir économique des
femmes dans le département de Podor,
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F. Sow, (sous la direction de), Les
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p. 93-113
L'histoire des sociétés signares et
femmes gourmettes au Sénégal :
roman / Marie-Angélique Guèye Dakar :
Maguilen, 2008
Céleste ou le temps des Signares /
Jean-Luc Angrand Sarcelles : Éd. Anne
Pépin, 2006

Filmographie

Traumatisme de la femme face à la


polygamie (Ousmane Sembène, 1969)

Moolaadé (Ousmane Sembène, 2004)

Mon beau sourire (Angèle Diabang


Brener, 2005)
Sénégalaises et islam (Angèle Diabang
Brener, (2007)

Articles connexes

Droit de vote des femmes au Sénégal


Santé au Sénégal
Système éducatif au Sénégal
Liste des ministres sénégalaises
Polygamie
Lévirat

Liens externes

Femmes écrivains et littératures


africaines (http://aflit.arts.uwa.edu.au/
FEMEChome.html) [archive]
« Le vote des femmes au Sénégal » (htt
p://www.refer.sn/ethiopiques/article.p
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kar) [archive] (article dans Éthiopiques,
no 6, 1976)
Contribution à la réflexion sur la
participation des femmes sénégalaises
à la vie politique de 1945 à 2001 (http://
www.dhdi.free.fr/recherches/etudesdiv
erses/memoires/syllamemoir.ht
m) [archive](Seynabou Ndiaye Sylla,
mémoire de DEA, Université de Paris I,
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« L'Islam et la femme sénégalaise » (htt
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Éthiopiques, no 66-67, 1er et
2e semestres 2001)
« L'émergence d'une écriture féministe
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s) [archive] (article dans Éthiopiques,
no 74, 1er semestre 2005)

Portail du Sénégal
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