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Pôle Solidarités
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médico-sociale
territorialisée
2ème commission n° 3
Conseil Départemental
Réunion du 13 décembre 2021
Ces dernières arrivant à terme au 31 décembre 2021, le présent rapport vise à vous
proposer leur renouvellement pour la période 2022-2024.
La qualité de ces relations peut être soulignée dans le contexte marqué par la crise
sanitaire, période durant laquelle la CAF et la CRMSA ont procédé, à la demande du
Département, à la suspension temporaire des sanctions appliquées sur les droits, puis à leur
reprise. De même, leurs services ont traité les décisions d’opportunités liées au dispositif
de cumul du RSA et des salaires issus d’une reprise d’emploi, mises en place par le
Département et reconduites depuis le 16 mars 2020, soit :
- pour la CAF : 568 décisions prises en 2020 et 129 depuis le 1er janvier 2021,
Il vous est proposé de poursuivre le cadre de partenariat fixé dans les conventions
actuelles, d’apporter quelques ajustements, tenant compte d’évolutions réglementaires,
contextuelles, et de renforcer le partenariat au service des bRSA en Côte-d’Or.
1. LES MODIFICATIONS APPORTÉES À LA CONVENTION
ENTRE LE DÉPARTEMENT ET LA CAF
Les allocataires doivent procéder à des Déclarations Trimestrielles de
Ressources (DTR). Depuis 2019, cette démarche doit être uniquement réalisée en ligne par
les intéressés. Par dérogation, et pour le public qu'il aura identifié, il vous est proposé que
le Département puisse transmettre à la CAF des demandes de maintien d'une possibilité de
DTR papier.
S’agissant de la CRA de la CAF, celle-ci n’est saisie par le Département que pour
les dossiers qu’il désigne expressément. Cette disposition sera reconduite pour la
période 2022-2024.
Le Président
François SAUVADET
Ancien Ministre
2
CONVENTION DE GESTION DU REVENU DE SOLIDARITE ACTIVE
ENTRE LE DÉPARTEMENT DE LA CÔTE-D’OR
ET LA CAISSE D’ALLOCATIONS FAMILIALES DE CÔTE-D’OR
Entre
Et
La Caisse d’Allocations Familiales (CAF) de la Côte-d’Or, domiciliée 8 boulevard
Clemenceau - 21000 DIJON, représentée par sa Directrice en exercice, agissant en vertu
d’un pouvoir ou d’une délibération ;
Ci-après désignée « la CAF ».
1
Préambule :
Depuis décembre 2017, la demande de RSA peut être effectuée directement par
l’allocataire par voie dématérialisée via le site internet Caf.fr.
2
Pour la CAF, la démarche dématérialisée s’accompagne de plusieurs garanties
pour les allocataires :
- une garantie d’accès et d’accompagnement au numérique et de facilitation : les
usagers sont accompagnés sur Internet par des agents dans les Maisons de Services
et d’Accueil au Public (MSAP) et les Points d’accès numérique présents sur tout le
département (annexe 3).
- une garantie de personnalisation de la relation par l’accueil sur rendez-vous pour
les situations de vulnérabilité, d’isolement, de fragilité sociale ou pour les cas les plus
complexes.
3
Article 3 : Les délégations de compétences
• la révision du droit,
• la radiation,
• les décisions relatives aux demandes de remise de dettes pour les indus
inférieurs à trois fois le montant forfaitaire du RSA attribué à une personne seule,
après récupération sur les autres prestations, selon les dispositions prévues à
l’article 7 de la présente convention, à l’exception des créances générées par
une même régularisation lorsque le montant total de celles-ci est supérieur ou
égal à trois fois le montant forfaitaire du RSA attribué à un allocataire. La CAF
adresse une fois par mois, au Département, un listing des dossiers traités. Il ne
sera accordé aucune remise de dette pour ces indus s’ils ont été générés par
une fraude,
- La médiation :
La totalité de ces délégations est acceptée par la CAF sans rémunération par le
Département du service rendu.
4
- Les compétences suivantes seront assurées par le Département :
• les décisions relatives aux demandes de remise de dettes, prises après avis
de la Commission des Indus (prévue à l'article 7 de la présente convention) pour
tout indu égal ou supérieur à trois fois le montant forfaitaire du RSA attribué à
une personne seule, après récupération sur les autres allocations, et pour les
indus générés par une situation particulièrement exceptionnelle ou par une
même régularisation lorsque le montant total de ceux-ci est supérieur ou égal à
trois fois le montant forfaitaire du RSA attribué à un allocataire,
3.2. La CAF rend compte mensuellement de ces délégations selon des modalités
arrêtées dans le tableau de bord national joint en annexe 8.
3.3. En dehors des éléments transmis dans le tableau de bord standardisé de la CNAF,
la CAF rend compte une fois par an des éléments relatifs aux ouvertures de droit
concernant les ressortissants de l’Espace Économique Européen, aux délais d’instruction,
aux dispenses de créance alimentaire.
3.4. Les délégations confiées dans le cadre de la présente convention sont exercées en
application du Règlement départemental des décisions d’opportunité du Département. Ce
dernier sera transmis par le Département à la CAF après chaque modification par
l'Assemblée Délibérante.
5
Pour des raisons de cohérence d’ensemble et d’intégrité des données transmises,
les parties signataires s’engagent à respecter le cadre fixé par la CNAF en concertation
avec ses partenaires. En conséquence, la forme, la nature et les modalités de
transmission de ces informations ne peuvent pas être modifiées par les parties
signataires. Elles résultent des décisions prises par le Comité de Pilotage des Echanges
d’Informations (CPEI).
Les évolutions validées par le CPEI font ensuite l’objet de travaux communs en
groupes de travail dédiés réunissant les opérateurs (représentants de la CNAF, de CAF,
de la CCMSA et de Départements).
6
Le Département s’engage à centraliser les demandes concernant les droits et
prestations soumises pour les questionnements à la CAF, en dehors des sollicitations qui
pourraient être directement déposées par les travailleurs sociaux et cadres du
Département sur la boîte mail « partenaire ». En contrepartie, la CAF s'engage à un délai
de réponse raisonnable permettant la résolution rapide de situation complexe des publics
les plus fragilisés.
Un bilan des échanges sera produit annuellement. Compte tenu des éléments de
bilan des deux institutions, la disposition du présent article peut faire l’objet d’une
modification par voie d’avenant, ou d'ajustement entre les deux organismes.
La politique de maîtrise des risques menée par la branche Famille est décrite au
travers d’un plan annuel de contrôle interne qui fixe les objectifs, les méthodes et les
orientations pour l’ensemble des caisses du réseau.
Les contrôles RSA mis en œuvre par la branche Famille s’intègrent dans le cadre
global de la politique nationale de sécurisation des données entrantes, décrite au travers
du plan de contrôle interne annuel.
Les données entrantes sont définies comme des informations transmises par les
allocataires, les tiers et les partenaires et prises en compte pour ouvrir et gérer les droits
des allocataires, notamment les droits au RSA.
7
La stratégie de sécurisation des risques sur les données entrantes, initiée par la
branche Famille repose sur les principes suivants :
- sécuriser les données entrantes, en amont du versement, en utilisant la
dématérialisation (contrôles de cohérence lors de la téléprocédure RSA) et la
circularisation avec les tiers (échanges avec les partenaires du type web service),
- cibler les contrôles sur les dossiers et les informations les plus à risques,
notamment par l’intermédiaire du datamining,
- déployer suffisamment de contrôles pour garantir leur effet dissuasif.
Le plan national peut, le cas échéant, être complété d’actions établies d’un
commun accord entre la CAF et le Département sur la base d’une analyse des risques
partagée.
Ainsi, les actions de contrôle supplémentaires sont mises en œuvre dans la limite
des moyens humains, juridiques et techniques dont dispose la CAF.
Le Département dispose chaque année d’un bilan des contrôles des bénéficiaires
du RSA permettant d’évaluer la nature des contrôles effectués et leur impact financier.
Une réflexion sur un plan de prévention des indus sera engagée, les contrôles
trimestriels permettant d’ores et déjà d’y contribuer
7.1. Les décisions relatives aux demandes de remise de dettes sont prises par la CAF
pour les indus inférieurs à trois fois le montant forfaitaire du RSA attribué à une personne
seule, après récupération sur les autres prestations à l’exception des indus générés par
une même régularisation lorsque que le montant total de ceux-ci est supérieur ou égal à
trois fois le montant forfaitaire du RSA attribué à un allocataire.
La CAF applique le barème joint en annexe 9 qui est actualisé chaque année.
7.2. Les décisions relatives aux demandes de remise de dettes sont prises après avis de
la Commission des Indus, pour tout indu égal ou supérieur à trois fois le montant
forfaitaire du RSA attribué à une personne seule, après récupération sur les autres
allocations, et pour les indus générés par une situation particulièrement exceptionnelle ou
par une même régularisation, lorsque le montant total de ceux-ci est supérieur ou égal à
trois fois le montant forfaitaire du RSA attribué à un allocataire.
8
Administratives et Remises Gracieuses (CARG) du Département, selon les conditions
fixées à l’article 1.1 du règlement intérieur de la CARG, validé par délibération de
l’Assemblée Départementale le 25 mai 2012, puis modifié par délibération du
28 novembre 2016.
Elle est chargée d’examiner, pour les créances RMI/RSA détenues par le
Département ou par la CAF pour le compte du Département, la situation financière et
sociale des débiteurs, lorsque la demande de remise gracieuse concerne les situations
visées au 7.2.
Cette commission est gérée par le Département et se réunit en tant que de besoin
à l’initiative de Département.
Une procédure organise les modalités de transfert des créances entre la CAF et le
Département (annexe 13).
9
Article 10 : Traitement des recours
Chacun des recours étant suspensif, chaque partie veillera pour ce qui la
concerne à suspendre tout recouvrement de l'indu ainsi contesté.
Toute demande d’évolution doit être soumise à la CNAF selon les procédures en
vigueur.
11.1 L’instruction est assurée au moyen de l’offre de service du caf.fr dont l’ensemble des
fonctions (gestion du premier contact, instruction, appui à l’orientation) est accessible
depuis un « navigateur accédant », de façon sécurisée, à Internet.
11.2 Le calcul et le paiement du RSA sont assurés par la CAF au moyen de son système
d’information national.
10
Article 12 : Coût de gestion du RSA
Les flux financiers prévus au présent article sont financièrement neutres pour
la CAF, conformément au 4° du I. de l’article L.262-25 du CASF.
La neutralité des flux financiers pour la trésorerie de la CAF est assurée par :
Le taux applicable au présent paragraphe est le taux défini par l’article R.255-6 du
Code de la Sécurité Sociale qui prévoit la fixation annuelle d’un taux unique de calcul des
intérêts appliqué au solde de trésorerie du compte courant de chaque caisse nationale
tenu par l’Acoss. Ce taux annuel est fixé par arrêté en février/mars N+1.
11
Article 14 : Concertation régulière entre les parties et évolution de la convention
Elle peut être prolongée tacitement pour une durée d’un an.
La convention pourra être résiliée par l’une ou l’autre des parties par lettre
recommandée avec accusé de réception, moyennant le respect d’un préavis de 6 mois.
Le
12
ANNEXES
Annexe 8 : Modalités de rendu compte par la CAF des délégations accordées par le
Département
Annexe 9 : Barème de gestion des remises gracieuses relevant du cadre fixé au 7.1
Annexe 10 : Barème de gestion des remises gracieuses relevant du cadre fixé au 7.2
13
Annexe 1
14
Annexe 2
15
Annexe 3
16
Annexe 4
17
Annexe 5
18
Annexe 6
19
Annexe 7
RÈGLEMENT DÉPARTEMENTAL
DES DÉCISIONS D'OPPORTUNITÉ
20
TABLE DES MATIÈRES
21
La loi n° 2008-1249 du 1er décembre 2008, qui généralise le Revenu de Solidarité
Active (RSA) et réforme les politiques d’insertion, positionne le Département comme
responsable du dispositif et confie aux Caisses d’Allocations Familiales (CAF) et aux
Caisses de Mutualité Sociale Agricole (CMSA), comme aux Départements, la charge de
recevoir la demande des allocataires et de procéder à leur instruction administrative. Les
CAF et CMSA assurent par ailleurs la liquidation, le versement et la révision de l’allocation
de RSA.
Il est important de rappeler que, même dans les cas de décisions d’opportunité,
tous les bénéficiaires du RSA, ainsi que leur conjoint, concubin ou partenaire lié par un
Pacte Civil de Solidarité, sont soumis aux droits et devoirs, dont la signature d’un Projet
Personnalisé d’Accès à l’Emploi (PPAE) ou d’un Contrat d’Engagements
Réciproques (CER), en application de l’article L.262-27 du Code de l’Action Sociale et des
Familles (CASF).
1) Dispositions générales
La date d’ouverture des droits au RSA est fixée par la loi à la date de dépôt de la
demande. En Côte-d’Or, la demande peut être réalisée de plusieurs façons (entretien
avec un instructeur du Département après rendez-vous obtenu auprès de la plateforme
téléphonique départementale RSA, téléprocédures sur les sites internet de la CAF et
MSA, entretien avec un travailleur social de la CAF en cas d’urgence identifiée). Il
convient donc d’en fixer les modalités.
Dans l’année qui suit une décision de radiation de la liste des bénéficiaires du RSA
à la suite d’une décision de suspension prise au titre de l’article L.262-37, la réouverture
d'un droit au RSA est subordonnée à la signature impérative d'un CER.
22
Dans les douze mois qui suivent une décision de radiation de la liste des bénéficiaires du
RSA à la suite d’une décision de suspension prise au titre de l’article L.262-37, l’avis du
Département est sollicité pour toute nouvelle demande d’ouverture de droit au RSA.
1.3) Le mandatement
Articles R.262-36 et R.262-41 du CASF
Pour bénéficier du RSA, l’allocataire ne doit pas être élève, étudiant ou stagiaire au
sens de l’article L.124-1 du Code de l’Éducation.
- inférieure à 500 €, est considéré comme étudiant au sens du RSA et de ce fait n’y
ouvre pas droit, sauf dérogation du Président du Conseil Départemental.
- supérieure ou égale à 500 €, est considéré comme actif au sens du RSA et peut
y ouvrir droit.
23
Cependant l’article L.262-8 du CASF assouplit cette disposition. En effet, l’ouverture de
droit RSA ou le maintien dans le dispositif pour les personnes élèves, étudiantes ou
stagiaires revêt un caractère dérogatoire et n’est possible que lorsque la situation
exceptionnelle du demandeur au regard de son insertion sociale et professionnelle le
justifie et que la formation conduit à un titre à visée professionnelle reconnu par l'État.
Une demande de dérogation individuelle doit être soumise au Président du Conseil
Départemental. Celle-ci peut être effectuée en ouverture de droit RSA (demande de RSA
au moment d’entamer ou de reprendre des études, un stage ou une formation) ou en
cours de droit (lorsque la personne est déjà bénéficiaire du RSA).
Procédure d’évaluation :
Pour être éligible à cette dérogation, le demandeur devra avoir fait valoir prioritairement
tous ses droits, conformément à l’article L.262-10 du CASF, aux bourses d’études
notamment. Si le demandeur n’a pas de droits à la bourse, il ne sera pas accordé de
dérogation.
La demande de dérogation doit être motivée (situation professionnelle, familiale et
sociale) et fera l’objet d’une étude pour évaluer le caractère d’insertion de la formation
ainsi que le caractère particulier de la situation du demandeur.
Ce dernier sera reçu par le cadre RSA de l'Agence Solidarités Côte-d’Or qui vérifiera le
sérieux de la formation, le projet professionnel ainsi que les possibilités d'insertion offertes
sur le marché du travail.
Après examen, le cadre donnera son aval pour la dérogation qu'il transmettra au Service
Politiques d'Insertion (SPI) pour traitement.
La dérogation sera limitée à la dernière année diplômante avec fin au 30 juin de
l'année N. Ce délai peut être porté à septembre de la même année, s’il correspond au
terme effectif de la formation.
La dérogation n'est pas reconductible.
Aucune dérogation ne sera accordée pour des cursus de très longue durée, 3ème cycle ou
assimilé (doctorat, agrégation, capes). Par exemple, il ne sera pas accordé de dérogation
pour les étudiants en médecine ou en pharmacie.
Un Contrat d'Engagements Réciproques (CER) sera obligatoirement établi pour une
durée de six à douze mois.
Une dérogation exceptionnelle limitée à une année pourra être accordée aux personnes
dont le droit à la majoration de l’article L.262-9 arrive à terme et qui sont déjà engagées
dans une formation conduisant à un titre à visée professionnelle reconnu par l’État. Cette
dérogation sera à l’appréciation du cadre après vérification du sérieux et de l’engagement
de l’allocataire (à titre d’exemple, les relevés de notes pourront être demandés).
24
3) Les arrêts d'activité
Les personnes ayant choisi de suspendre volontairement leur activité dans les cas
précités sont exclus du droit au RSA. Cette exclusion ne s’applique toutefois pas aux
personnes ayant droit à la majoration mentionnée à l’article L.262-9 du CASF. Ces
différentes situations supposent un contrat de travail en cours avec un employeur. La
personne fait donc le choix de suspendre son activité. Le congé parental, sabbatique,
sans solde et la disponibilité sont à ne pas confondre avec le fait de percevoir une
allocation Complément Libre Choix d’Activité (CLCA) ou une Prestation Partagée
d’Éducation de l’Enfant (PreParE) dont le bénéfice est en dehors de tout contrat en cours
avec un employeur. Ce n’est pas le fait de bénéficier de ce type d’allocation qui exclut du
droit au RSA mais uniquement le fait d’avoir suspendu son activité en cours dans le cadre
de l’un des congés susmentionnés.
L’ouverture du droit au RSA est possible pour les personnes ayant sollicité la réintégration
dans leur emploi, cette dernière ayant été refusée par l’employeur. Le demandeur devra
produire la notification écrite de refus de réintégration.
3.2) La démission
Articles L.262-13, R.262-13 du CASF, délibération de la Commission
Permanente du 18 novembre 2011 du Conseil Général de la Côte-d'Or.
Considérant une fin de contrat volontaire, la neutralisation des revenus n’est pas
effectuée.
25
4) Les Entrepreneurs Travailleurs Indépendants (ETI) et Non Salariés
Agricoles (NSA)
L’évaluation des ressources des ETI est assurée par les services du Département
selon les modalités suivantes :
Les ressources sont évaluées au vu du bilan/résultat de l'année N-1 pour l'année à venir
ou de tout autre document permettant de justifier des revenus de l’année N-1, à l’instar de
l’avis d’imposition (AI).
Il convient d’être attentif à la notion de consolidation de l'activité. L’allocataire qui créé une
activité devra pouvoir justifier de la viabilité de son projet pour que cette démarche
d’insertion professionnelle soit prise en compte comme objectif d’insertion prévu dans le
CER. Cet accompagnement est réalisé par le Service d’Accompagnement
Socioprofessionnel des Travailleurs Indépendants (SASTI). Ce suivi est réalisé sur une
période de 18 mois.
Le revenu professionnel non salarié annuel est le résultat (bénéfice ou déficit) mentionné
au compte de résultat auquel s'ajoutent les amortissements et les plus-values. Cette
somme doit être augmentée, s'il y a lieu, des rémunérations de gérance.
Les documents demandés pour l'évaluation seront le bilan comptable ou le compte de
résultat.
Exemple de calcul pour les indépendants assujettis au régime réel simplifié :
Montant mensuel
Résultat courant (résultat Dotation aux Nombre d'associés
Rémunérations Total annuel des ressources
d'exploitation) amortissements à 50 %
évaluées
-9 098,00 € 20 000,00 € 24 000,00 € 34 902,00 € 2 1 454,00 €
-9 098,00 € 500,00 € 0,00 € -8 598,00 € - - 8 598 € soit 0 €
5 000,00 € 500,00 € 1 000,00 € 6 500,00 € - 542,00 €
15 000,00 € 0 0 15 000,00 € 2 625,00 €
L’évaluation est effectuée pour une période de douze mois, soit la durée d'un exercice
comptable.
Attention, dans les cas de cessation d'activité ou de liquidation, et si le demandeur ne
dispose d’aucun revenu de remplacement, il est nécessaire de neutraliser les ressources
pendant une période de trois mois précédent l'ouverture des droits.
Après la radiation, il n'appartient plus au Département d'évaluer les ressources.
26
4.2) Les auto-entrepreneurs relevant du régime micro-fiscal
Article R.262-19 du CASF
L’évaluation s’effectue sur la base du chiffre d’affaire ou des recettes pour les professions
libérales, après déduction de l’abattement forfaitaire fiscal applicable en fonction du
secteur d’activité :
- 71 % pour les activités de vente (BIC1),
- 50 % pour les activités de service (BIC),
- 34 % pour les activités de type profession libérale (BNC2).
La décision d’opportunité (DO) s’appuie sur l’AI de l’année N-1 et la déclaration annuelle
de ressources (RSA27R).
Par exemple, il est retenu pour l’évaluation sur l’AI, le montant correspondant à la ligne
« Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC) professionnel, régime micro, nets », qui
sera rapporté au trimestre.
L’évaluation est effectuée pour une période de douze mois.
Les cahiers de recettes peuvent également être utilisés comme support complémentaire
de calcul.
1
Bénéfices Industriels et Commerciaux
2
Bénéfices Non Commerciaux
27
4.4) Le droit d’option
Loi n° 2017-074 du 2 août 2017, décret n° 2017-811 du 5 mai 2017, article
R.262-18 du CASF
Cette demande peut être faite à tout moment et est valable pour les trimestres de
l'année civile en cours. Elle est tacitement reconduite sauf demande contraire du
bénéficiaire.
(*) Cette faculté est permise dès lors que le chiffre d'affaires des douze derniers
mois n'excède pas, selon la nature de l'activité exercée, les montants fixés aux articles
50-0 et 102 ter du Code Général des Impôts.
Les salaires perçus au titre des vendanges sont neutralisés pour le calcul des droits RSA
afin d’encourager le bénéficiaire RSA dans le cadre de son parcours d’insertion.
Les dispositions des articles R.262-74 et suivants du CASF précisent les éléments
à prendre en considération, la procédure à suivre ainsi que le seuil à partir duquel une
disproportion marquée peut être constatée.
28
À la suite des instructions et contrôles, et si les ressources sont encore invérifiables, le
Président du Conseil Départemental est autorisé à rejeter le bénéfice du droit au RSA.
Lorsque les ressources prises en compte selon l’évaluation forfaitaire du train de vie ne
donnent pas droit au RSA, l’allocation peut être accordée par le Président du Conseil
Départemental en cas de :
- circonstances exceptionnelles liées notamment à la situation économique et sociale du
foyer, et après évaluation des Services du Département,
- s’il est établi que la disproportion marquée a cessé.
Le caractère subsidiaire du RSA implique que le l’allocataire fasse valoir ses droits
aux créances d’aliments ou aux pensions alimentaires (telles que les pensions prévues
dans le cadre d’un divorce ou par l’ordonnance de non conciliation ou les pensions dues
par les ascendants et des descendants). Celles-ci sont prises en compte dans le calcul
des droits au RSA.
Une demande de dispense peut être effectuée à tout moment auprès des organismes
chargés du service du RSA.
En cas de non versement de la pension alimentaire, les services de la CAF et de la
CMSA pourront éventuellement accorder une dérogation. Dans ce cas, la personne devra
obligatoirement faire une demande d’Allocation de Soutien Familial (ASF).
Une réduction du montant de l’ASF peut être réalisée sur les droits RSA si la personne
n’a pas fait valoir des droits et/ou n’a pas fait de demande de dispense.
Le décès d’un enfant entraîne en principe un recalcul des droits au RSA (exclusion
de l’enfant ou de la personne à charge dans le trimestre de référence à compter du mois
suivant le décès).
Depuis le 1er janvier 2017, le dispositif Léana permet au foyer bénéficiaire du RSA
concerné par le décès d’un enfant mineur de pouvoir prétendre au maintien de cet enfant
pour le calcul de ses droits à l’allocation pendant une période maximale de douze mois.
La demande de maintien doit être adressée au Président du Conseil Départemental dans
un délai de six mois à compter de la date de décès.
Le Président du Conseil Départemental décide d’accorder ou non ce maintien et en fixe la
durée.
29
7) Reprise d’emploi pendant l’épidémie de Coronavirus-COVID-19
Pour soutenir les filières professionnelles rencontrant des difficultés à recruter ainsi
que sécuriser les bRSA dans leur parcours d'insertion vers l'emploi durable, il sera procédé,
pour le calcul des droits au RSA, à la neutralisation des salaires issus d'une reprise
d'emploi dans les conditions ci-après définies.
S’agissant des ayants-droits (hors conjoint, concubin, partenaire lié par un PACS), la
neutralisation est permise et limitée à un trimestre de droit.
b) La disposition de neutralisation des revenus est également applicable pour les jeunes
bénéficiaires RSA de moins de 25 ans créant une activité sous le régime de la
micro-entreprise pour une même période de deux trimestres de droit.
Conditions d’éligibilité :
30
- le nom, prénom, coordonnées, n°allocataire CAF ou NIR MSA.
Seuls les documents transmis dans les délais seront pris en compte pour la neutralisation
des revenus d’activité.
Cette neutralisation est applicable pour l’ensemble des revenus issus de la création de
l’activité jusqu’au 30 juin 2022, et limitée à deux trimestres de droit consécutifs.
31
Annexe 8
Bénéficiaires RSA
socle activité socle
Foyers ensemble
seulement seulement +activité
rSa droit commun
- droit payable (y.c. contrats aidés)
- dont contrats aidés
- droit suspendu
- fin de droit sur le mois
Ensemble des foyers payables sur M-1
(situation du mois M-1 actualisée en M)
Ensemble des foyers suspendus sur M-1
(situation du mois M-1 actualisée en M)
rSa local et expérimental
- droit payable local
- droit expérimental (expérimentations
antérieures au 1er juin 2009)
Personnes couvertes
- droit payable commun (y.c. compris
contrats aidés)
- dont revenus d'activité inférieurs à 500 €
(allocataire et conjoint éventuel)
- droit payable local
Ensemble des personnes couvertes
Suspensions
- suspension droit inférieur au seuil
- suspension ressources absentes
- suspension ressources trop élevées
- suspension Conseil Départemental
- suspension à l'ouverture de droit
- autres motifs de suspension
Sorties du mois
- fin de droit suite suspension absence de
la déclaration de ressources (DTR)
- fin de droite suite ressources trop
élevées
- fin de droit suite suspension Conseil
Départemental
32
- fin de droit suite suspension à l'ouverture
de droit
- mutation vers autre département
- mutation intra-départementale
- autres motifs de fin de droit
33
Tableau de bord trimestriel
Foyers RSA
Dispositif RSA socle activité socle
ensemble
seulement seulement +activité
Foyers de bénéficiaires
payables
- droit commun sans
majoration isolement
- droit commun avec
majoration isolement
- avec contrat aidé
- droit local CG champ
- droit local CG activité
- droit expérimental
Pendant une
Origine du foyer RSA droit période de
commun montée en
charge
- anciens bénéficiaires de
minima (RMI API)
- déjà bénéficiaires
d'autres prestations CAF
- nouvel allocataire
Personnes couvertes
- droit payable commun (y
compris contrats aidés)
Type de famille
Couple avec enfant
Couple sans enfant
Femme seule avec enfant
Homme seul avec enfant
Femme seule sans enfant
Homme seul sans enfant
Situation inconnue
Activité
34
- Nombre de foyers
bénéficiant du cumul
intégral (hors contrats
aidés)
- Nombre de personnes
(M. et Mme) dont le
nombre d'heures
travaillées est compris :
entre 1 et 20 heures
entre 21 et 56 heures
entre 57 et 78 heures
entre 79 et 117 heures
entre 118 et 152 heures
plus de 152 heures
nombre d'heures inconnu
Dans le
Dans le RSA
dispositif, y activité
Ancienneté des foyers Dans le RSA
compris seul ou TOTAL
bénéficiaires socle seul (2)
anciens socle et
minima (1) activité
(3)
1 à 3 mois Sans signification
4 à 6 mois
7 à 12 mois
13 à 24 mois
25 à 36 mois
37 à 48 mois
49 mois et plus
(1) = (2) + (3)
TOTAL pour le total
seulement)
35
Autres Modalités de rendu compte
- les accords du mois avec paiement, les bénéficiaires payés au titre du mois et
le montant payé, les suspensions et les fins de droit, la situation des
bénéficiaires vis-à-vis des prestations logement, l'ancienneté des bénéficiaires
payés, la situation familiale de l'ensemble des bénéficiaires, le nombre de
personnes couvertes par la prestation, les bénéficiaires par classe d'âge.
La CAF consigne chaque année dans son bilan les éléments suivants :
36
Annexe 9
37
Annexe 10
38
Annexe 11
L’ordre du jour des commissions sera transmis 7 jours ouvrés avant chaque
commission par la CAF au Département et sera accompagné, au moment de son
envoi, des rapports de contrôle lorsque la situation examinée a donné lieu à un
contrôle sur place.
Le montant de l’indu décidé en commission peut être, à titre exceptionnel, révisé par
le Département en tenant compte de nouveaux éléments d’information, présentés
lors d’une commission suivante.
39
Annexe 12
40
Annexe 13
Il procède au recouvrement de ces dernières sur les droits à échoir au titre du RSA
ou d'autres prestations.
A chaque fois qu'un technicien-conseil revient sur une période de droit RMI ou
RSA supérieure à six mois, il doit vérifier dans une application ou un outil de la CAF si
une créance RMI ou RSA portant sur la même période n'a pas été transférée au
Département.
41
Après avoir vérifié le dossier, le Service vérification transmet au Service Créances
l'opposition. Le Service Créances implante l'opposition et traite l'INT 17.
42
Annexe 14
Direction Générale
des Services
Pôle Solidarités
Direction Action
Médico-sociale
territorialisée
Règlement Départemental
des Équipes Pluridisciplinaires
novembre 2019
43
TABLE DES MATIERES
PREAMBULE ................................................................................................................ 45
Article 1 : Ressort territorial et fonctionnement des Équipes Pluridisciplinaires ............ 46
1.1. Ressort territorial ................................................................................................ 46
1.2. Composition ....................................................................................................... 46
1.3. Désignation des membres et durée des mandats .............................................. 46
1.4. Organisation de l’instance .................................................................................. 47
1.4.1. Périodicité des réunions .............................................................................. 47
1.4.2. Saisine de l’Équipe Plurisisciplinaire ........................................................... 47
1.4.3. Défraiement ................................................................................................. 47
1.5. Processus d’avis et quorum ............................................................................... 47
Article 2 : Missions des Équipes Pluridisciplinaires....................................................... 48
2.1. Les réorientations (articles L.262-31 et L.262-39 du CASF) .............................. 48
2.2. Les sanctions liées au non respect des devoirs (article L.262-37 du CASF) ..... 48
2.2.1. Les motifs de sanction................................................................................. 48
2.2.2. Le barème des sanctions (articles R.262-40 et R.262-68 du CASF) .......... 49
2.3. Les amendes administratives (article L.262-52 du CASF) ................................. 49
Article 3 : Procédure contradictoire (article R.262-69 du CASF)................................... 50
Article 4 : Échange d’informations et le secret professionnel........................................ 50
44
- Vu le Code de l’Action Sociale et des Familles et notamment ses
articles L.262-37et suivants et R.262-68 et suivants ;
PREAMBULE
L’article L.115-2 du Code de l’Action Sociale et des Familles (CASF) précise qu’« Il
garantit à toute personne, qu'elle soit ou non en capacité de travailler, de disposer d'un
revenu minimum. Le bénéficiaire du revenu de solidarité active a droit à un
accompagnement social et professionnel destiné à faciliter son insertion durable dans
l'emploi. (…) La définition, la conduite et l'évaluation des politiques mentionnées au
présent article sont réalisées selon des modalités qui assurent une participation effective
des personnes intéressées ».
La loi du 1er décembre 2008 précitée institue des Équipes Pluridisciplinaires dont
le rôle, la composition et les règles de fonctionnement sont codifiés aux articles L.262-37
et suivants et R.262-68 et suivants du CASF.
45
Article 1 : Ressort territorial et fonctionnement des Équipes Pluridisciplinaires
1.1. Ressort territorial
46
1.4. Organisation de l’instance
Les membres des Équipes Pluridisciplinaires doivent être convoqués par courrier
ou par mail, au moins une semaine avant la réunion.
1.4.3. Défraiement
47
Article 2 : Missions des Équipes Pluridisciplinaires
Les motifs susceptibles de donner lieu à une suspension partielle ou totale du RSA
sont :
48
2.2.2. Le barème des sanctions (articles R.262-40 et R.262-68 du CASF)
• Sanction de niveau 1 :
• Sanction de niveau 2 :
- partielle à hauteur de 50 % s’il s’agit d’un foyer composé de plus d’une personne.
• Radiation :
Après une radiation à la suite de sanctions, le bénéfice du RSA dans l’année qui
suit la décision de suspension est subordonnée à la signature préalable d’un PPAE ou
d’un CER.
2.3. Les amendes administratives (article L.262-52 du CASF)
49
Article 3 : Procédure contradictoire (article R.262-69 du CASF)
50
CONVENTION DE GESTION DU REVENU DE SOLIDARITE ACTIVE
ENTRE LE DEPARTEMENT DE LA COTE D’OR ET
LA CAISSE REGIONALE DE LA MUTUALITE SOCIALE AGRICOLE DE BOURGOGNE
Entre
Et
1
Il est convenu ce qui suit :
Préambule
L’efficacité des politiques de solidarité au service des usagers requiert une relation
partenariale renforcée entre les acteurs qui s’incarne dans leur capacité à trouver des
solutions pertinentes, efficientes et innovantes dans le respect du cadre réglementaire. La
MSA et le Département en étroite collaboration, veilleront à s'inscrire dans une démarche
qui place l’usager au cœur du dispositif. L'amélioration continue de la qualité de service
constitue un objectif partagé par la MSA et les départements : les actions déployées par
la MSA et le Département doivent contribuer à simplifier les démarches des usagers, à
lutter contre le non recours et obtenir un paiement juste.
ARTICLE 1 : Objet
2
2-1 Respect du cadre légal et réglementaire
3
3-1 Délégations sans contrepartie financière
3-2 Délégations pouvant faire l’objet d’une rétribution, assurée par la CRMSA de
Bourgogne à titre gracieux
3
Article L.262-13 du CASF : « […] Le conseil départemental peut déléguer l'exercice de tout ou partie des compétences
du président du conseil départemental en matière de décisions individuelles relatives à l'allocation aux organismes
chargés du service du revenu de solidarité active mentionnés à l'article L. 262-16. ».
4
Article R.262-60 du CASF : « La convention prévue à l'article L. 262-25 comporte des dispositions générales
relatives à : […] 3° La liste des compétences déléguées sur le fondement de l'article L. 262-13 ainsi que leurs
modalités de suivi, dévaluation et de contrôle […] ».
5
Article D.262-62 du CASF : « L’exercice des compétences déléguées qui ne se rattachent pas à l’instruction et au
service de la prestation ainsi que les actions supplémentaires réalisées à la demande du président du conseil
départemental peuvent donner lieu à rémunération des organismes chargés du service du RSA. Cette rémunération
est, s’il y a lieu, fixée dans la convention ».
4
3-3 Compétences assurées par le Département
Les modalités de recours en matière de RSA sont exposées aux articles L 262- 45
et suivants du CASF.
Les décisions relatives au RSA mentionnent les voies de recours ouvertes aux
bénéficiaires et précisent les modalités du Recours Administratif Préalable
Obligatoire (RAPO) institué par l’article L.262-47 du CASF.
Eu égard aux moyens et délais induits par ces instructions, les RAPO seront
soumis à la Commission de Recours Amiable (CRA) de la CRMSA, à l’exception de ceux
déposés à l’encontre d’une décision de réduction ou de radiation prise par le Président du
Conseil Départemental, et de ceux dont le montant de l’indu est supérieur à deux fois le
montant forfaitaire du RSA pour un allocataire.
Le cas échéant, chaque avis est notifié au Département afin qu’il rende une
décision définitive.
S’agissant des recours amiables dans le cadre desquels la CRA n’est pas saisie
pour avis préalable, le Département sollicite la CRMSA de Bourgogne pour transmission
de l’ensemble des pièces nécessaires à l’étude du dossier dans le respect des délais
réglementaires.
5
4-2 Recours contentieux
Il est entendu que le délai de réponse ne devra pas dépasser trois semaines à
compter de la date de saisine de la CRMSA de Bourgogne par le Département.
Chacun des recours étant suspensif, chaque partie veillera pour ce qui la concerne
à suspendre tout recouvrement de l'indu ainsi contesté.
6
5-1 Modalités d’évolution des échanges d’information
Les évolutions validées par le CPEI font ensuite l’objet de travaux communs en
groupes de travail dédiés réunissant les opérateurs (représentants de la Caisse Nationale
des Allocations Familiales (CNAF), de CAF, de la CCMSA, de MSA et de Départements).
Les parties signataires de la présente convention s’engagent à mettre en œuvre
les nouveaux flux ou les évolutions de flux existants priorisés dans le cadre du CPEI.
Les informations sont mises à disposition des Départements sur une plateforme
dédiée au Centre serveur national (Csn) de la CNAF. À cet effet, le Département convient
avec le Csn des modalités de récupération des flux mis à sa disposition.
Les informations sont transmises selon les modalités définies à l’article 6, dans le
respect des dispositions de la loi du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et
aux libertés, et de l'acte CNIL concernant la gestion du dispositif RSA.
7
Ces interlocuteurs permettront de mettre en œuvre, au bénéfice des allocataires,
la qualité de service attendu. Eu égard à la nature intuitu personae des interlocuteurs et
des courriels concernés, la CRMSA de Bourgogne et le Département produiront un fichier
contact qui n’est pas annexé à la présente convention. Ce fichier sera régulièrement mis à
jour sur la durée de la convention en cas de mouvement dans les deux institutions.
Au-delà du socle national de contrôle, des actions locales de maîtrise peuvent être
mises en œuvre par la CRMSA de Bourgogne, de son propre chef. La gestion du RSA
repose sur l’impératif du paiement juste, rapide et régulier.
Les contrôles RSA mis en œuvre par la CRMSA de Bourgogne s’intègrent dans le
cadre global de la politique nationale décrite au travers du plan national de contrôle
interne annuel.
8
Ces divers contrôles s’inscrivent dans la stratégie de maîtrise des risques à la
MSA qui s’appuie notamment sur :
• la prévention pour sensibiliser et informer les assurés aux risques liés à
l’absence et à l’omission des déclarations relatives aux ressources, à la
situation familiale ;
• des contrôles sur place ou sur pièces ciblés sur les dossiers suspectés
frauduleux ;
• un plan de continuité de l’activité ;
• un plan national de sécurité du Système d’information ;
• un dispositif de contrôle spécifique à l’agent comptable.
Le plan national peut, le cas échéant, être complété d’actions établies d’un
commun accord entre la CRMSA de Bourgogne et le Département sur la base d’une
analyse des risques partagée.
Les actions de contrôle supplémentaires sont mises en œuvre dans la limite des
moyens humains, juridiques et techniques dont dispose la CRMSA de Bourgogne.
Un bilan annuel des contrôles réalisés sur le RSA est fourni par la CRMSA de
Bourgogne et le Département, à échéance du 30 juin de l’année suivante ou lors du
COPIL annuel.
Les décisions relatives aux demandes de remise de dettes sont prises par la
CRMSA de Bourgogne pour les indus inférieurs à trois fois le montant forfaitaire du RSA
attribué à une personne seule, après récupération sur les autres prestations.
Elle adresse, une fois par mois, au Département un listing des dossiers traités.
Les décisions relatives aux demandes de remise de dettes pour tout indu égal ou
supérieur à trois fois le montant forfaitaire du RSA attribué à une personne seule, après
récupération sur les autres allocations, et pour tout indu généré par une fraude, ou par
une situation particulièrement exceptionnelle, seront prises par le Département après avis
de la Commission des Indus. Le barème est joint en annexe 5.
9
Elle est chargée de traiter des créances en matière de Revenu Minimum
d’Insertion (RMI)/RSA. La présidence de cette commission est assurée par le
représentant du Pôle Solidarités du Département. Elle est composée de représentants de
la Paierie Départementale, du Département et le cas échéant des représentants des
organismes de gestion du RSA. Elle est chargée d’examiner, pour les indus transférés au
Département, et détenus par la CRMSA de Bourgogne pour le compte du Département, la
situation financière et sociale des débiteurs.
Cette commission est gérée par le Département et se réunit en tant que de besoin
à l’initiative du Département.
Pour les NSA relevant d’impôts sur les bénéfices agricoles réels et les nouveaux
installés, la MSA instruit les dossiers en termes d’accès au droit RSA. L’évaluation des
revenus professionnels, permettant le calcul du montant du RSA, est assurée par les
services du Département avec un appui technique des services de la CRMSA de
Bourgogne, notamment au vu du tableau de bord des douze derniers mois d’activité,
annexé à la présente convention (annexe 2).
10
Ces flux peuvent être quotidiens ou mensuels et comportent des informations
correspondant à l’instruction des demandes, à la gestion et au suivi des bénéficiaires,
ainsi qu’au suivi financier du RSA. Ces flux peuvent prendre la forme de :
• fichiers informatiques qui transitent par le serveur central CCMSA puis par le
centre serveur national des CAF ;
• « web services » ;
• consultation directe au moyen de l’Extranet RSA CG.
Le mode retenu pour la transmission des informations est celle du flux « Xml »
conforme aux standards du W3C.
Pour accéder aux différents services proposés dans l’offre @Rsa, les utilisateurs
doivent faire l’objet d’une habilitation explicite délivrée.
11
Conformément à l’article L.262-25-II du CASF, cette demande ventile les
opérations par nature de prestations et par type d’opérations comptables. Parallèlement à
ce document papier de synthèse, un flux financier dématérialisé (Xml) est adressé au
Département. Il justifie chacune des opérations nominativement par bénéficiaire.
Tout retard dans le versement des acomptes donnera lieu au versement au moins
une fois par an, de pénalités de retard calculées comme suit :
Un bilan sera fourni par la CRMSA de Bourgogne au COPIL annuel sur l’ensemble
de l’activité de la caisse liée au RSA sur le département et les délégations confiées.
ARTICLE 12 : Durée
La présente convention entre en vigueur dès sa signature et produit ses effets à
compter du 1er janvier 2022 pour une durée de trois ans.
Elle peut être renouvelée tacitement pour une durée d’un an.
12
ARTICLE 13 : Révision de la convention
Les parties conviennent de rechercher une solution amiable à tout différend lié à
l’interprétation ou à l’exécution de la présente convention.
Fait à ………………………..le………………………
En 2 exemplaires originaux.
13
ANNEXES
Annexe 5 : Barème de gestion des remises gracieuses concernant les indus d’un montant
égal ou supérieur à trois fois le montant forfaitaire du RSA attribué à une personne seule
14
Annexe 1
► La MSA adresse au demandeur RSA une notification avec voies et délais de recours.
15
Annexe 2
16
Annexe 3
RÈGLEMENT DÉPARTEMENTAL
DES DÉCISIONS D'OPPORTUNITÉ
Modification de décembre 2021
17
TABLE DES MATIÈRES
18
La loi n° 2008-1249 du 1er décembre 2008, qui généralise le Revenu de Solidarité
Active (RSA) et réforme les politiques d’insertion, positionne le Département comme
responsable du dispositif et confie aux Caisses d’Allocations Familiales (CAF) et aux
Caisses de Mutualité Sociale Agricole (CMSA), comme aux Départements, la charge de
recevoir la demande des allocataires et de procéder à leur instruction administrative. Les
CAF et CMSA assurent par ailleurs la liquidation, le versement et la révision de
l’allocation de RSA.
Il est important de rappeler que, même dans les cas de décisions d’opportunité, tous
les bénéficiaires du RSA, ainsi que leur conjoint, concubin ou partenaire lié par un Pacte
Civil de Solidarité, sont soumis aux droits et devoirs, dont la signature d’un Projet
Personnalisé d’Accès à l’Emploi (PPAE) ou d’un Contrat d’Engagements
Réciproques (CER), en application de l’article L.262-27 du Code de l’Action Sociale et
des Familles (CASF).
1) Dispositions générales
La date d’ouverture des droits au RSA est fixée par la loi à la date de dépôt de la
demande. En Côte-d’Or, la demande peut être réalisée de plusieurs façons (entretien avec
un instructeur du Département après rendez-vous obtenu auprès de la plateforme
téléphonique départementale RSA, téléprocédures sur les sites internet de la CAF et MSA,
entretien avec un travailleur social de la CAF en cas d’urgence identifiée). Il convient donc
d’en fixer les modalités.
19
Dans l’année qui suit une décision de radiation de la liste des bénéficiaires du RSA
à la suite d’une décision de suspension prise au titre de l’article L.262-37, la réouverture
d'un droit au RSA est subordonnée à la signature impérative d'un CER.
Dans les douze mois qui suivent une décision de radiation de la liste des bénéficiaires du
RSA à la suite d’une décision de suspension prise au titre de l’article L.262-37, l’avis du
Département est sollicité pour toute nouvelle demande d’ouverture de droit au RSA.
1.3) Le mandatement
Articles R.262-36 et R.262-41 du CASF
Pour bénéficier du RSA, l’allocataire ne doit pas être élève, étudiant ou stagiaire au
sens de l’article L.124-1 du Code de l’Éducation.
- inférieure à 500 €, est considéré comme étudiant au sens du RSA et de ce fait n’y
ouvre pas droit, sauf dérogation du Président du Conseil Départemental.
- supérieure ou égale à 500 €, est considéré comme actif au sens du RSA et peut y
ouvrir droit.
20
Cependant l’article L.262-8 du CASF assouplit cette disposition. En effet, l’ouverture de
droit RSA ou le maintien dans le dispositif pour les personnes élèves, étudiantes ou
stagiaires revêt un caractère dérogatoire et n’est possible que lorsque la situation
exceptionnelle du demandeur au regard de son insertion sociale et professionnelle le
justifie et que la formation conduit à un titre à visée professionnelle reconnu par l'État.
Une demande de dérogation individuelle doit être soumise au Président du Conseil
Départemental. Celle-ci peut être effectuée en ouverture de droit RSA (demande de RSA
au moment d’entamer ou de reprendre des études, un stage ou une formation) ou en
cours de droit (lorsque la personne est déjà bénéficiaire du RSA).
Procédure d’évaluation :
Pour être éligible à cette dérogation, le demandeur devra avoir fait valoir prioritairement
tous ses droits, conformément à l’article L.262-10 du CASF, aux bourses d’études
notamment. Si le demandeur n’a pas de droits à la bourse, il ne sera pas accordé de
dérogation.
La demande de dérogation doit être motivée (situation professionnelle, familiale et
sociale) et fera l’objet d’une étude pour évaluer le caractère d’insertion de la formation
ainsi que le caractère particulier de la situation du demandeur.
Ce dernier sera reçu par le cadre RSA de l'Agence Solidarités Côte-d’Or qui vérifiera le
sérieux de la formation, le projet professionnel ainsi que les possibilités d'insertion offertes
sur le marché du travail.
Après examen, le cadre donnera son aval pour la dérogation qu'il transmettra au Service
Politiques d'Insertion (SPI) pour traitement.
21
3) Les arrêts d'activité
Les personnes ayant choisi de suspendre volontairement leur activité dans les cas
précités sont exclus du droit au RSA. Cette exclusion ne s’applique toutefois pas aux
personnes ayant droit à la majoration mentionnée à l’article L.262-9 du CASF. Ces
différentes situations supposent un contrat de travail en cours avec un employeur. La
personne fait donc le choix de suspendre son activité. Le congé parental, sabbatique, sans
solde et la disponibilité sont à ne pas confondre avec le fait de percevoir une allocation
Complément Libre Choix d’Activité (CLCA) ou une Prestation Partagée d’Éducation de
l’Enfant (PreParE) dont le bénéfice est en dehors de tout contrat en cours avec un
employeur. Ce n’est pas le fait de bénéficier de ce type d’allocation qui exclut du droit au
RSA mais uniquement le fait d’avoir suspendu son activité en cours dans le cadre de l’un
des congés susmentionnés.
L’ouverture du droit au RSA est possible pour les personnes ayant sollicité la réintégration
dans leur emploi, cette dernière ayant été refusée par l’employeur. Le demandeur devra
produire la notification écrite de refus de réintégration.
3.2) La démission
Articles L.262-13, R.262-13 du CASF, délibération de la Commission
Permanente du 18 novembre 2011 du Conseil Général de la Côte-d'Or.
Considérant une fin de contrat volontaire, la neutralisation des revenus n’est pas
effectuée.
22
4) Les Entrepreneurs Travailleurs Indépendants (ETI) et Non Salariés
Agricoles (NSA)
L’évaluation des ressources des ETI est assurée par les services du Département
selon les modalités suivantes :
Les ressources sont évaluées au vu du bilan/résultat de l'année N-1 pour l'année à venir
ou de tout autre document permettant de justifier des revenus de l’année N-1, à l’instar de
l’avis d’imposition (AI).
Il convient d’être attentif à la notion de consolidation de l'activité. L’allocataire qui créé une
activité devra pouvoir justifier de la viabilité de son projet pour que cette démarche
d’insertion professionnelle soit prise en compte comme objectif d’insertion prévu dans le
CER. Cet accompagnement est réalisé par le Service d’Accompagnement
Socioprofessionnel des Travailleurs Indépendants (SASTI). Ce suivi est réalisé sur une
période de 18 mois.
Le revenu professionnel non salarié annuel est le résultat (bénéfice ou déficit) mentionné
au compte de résultat auquel s'ajoutent les amortissements et les plus-values. Cette
somme doit être augmentée, s'il y a lieu, des rémunérations de gérance.
Les documents demandés pour l'évaluation seront le bilan comptable ou le compte de
résultat.
Exemple de calcul pour les indépendants assujettis au régime réel simplifié :
Montant mensuel
Résultat courant (résultat Dotation aux Nombre d'associés
Rémunérations Total annuel des ressources
d'exploitation) amortissements à 50 %
évaluées
-9 098,00 € 20 000,00 € 24 000,00 € 34 902,00 € 2 1 454,00 €
-9 098,00 € 500,00 € 0,00 € -8 598,00 € - - 8 598 € soit 0 €
5 000,00 € 500,00 € 1 000,00 € 6 500,00 € - 542,00 €
15 000,00 € 0 0 15 000,00 € 2 625,00 €
L’évaluation est effectuée pour une période de douze mois, soit la durée d'un exercice
comptable.
Attention, dans les cas de cessation d'activité ou de liquidation, et si le demandeur ne
dispose d’aucun revenu de remplacement, il est nécessaire de neutraliser les ressources
pendant une période de trois mois précédent l'ouverture des droits.
Après la radiation, il n'appartient plus au Département d'évaluer les ressources.
23
4.2) Les auto-entrepreneurs relevant du régime micro-fiscal
Article R.262-19 du CASF
L’évaluation s’effectue sur la base du chiffre d’affaire ou des recettes pour les professions
libérales, après déduction de l’abattement forfaitaire fiscal applicable en fonction du
secteur d’activité :
- 71 % pour les activités de vente (BIC6),
- 50 % pour les activités de service (BIC),
- 34 % pour les activités de type profession libérale (BNC7).
La décision d’opportunité (DO) s’appuie sur l’AI de l’année N-1 et la déclaration annuelle
de ressources (RSA27R).
Par exemple, il est retenu pour l’évaluation sur l’AI, le montant correspondant à la ligne
« Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC) professionnel, régime micro, nets », qui
sera rapporté au trimestre.
L’évaluation est effectuée pour une période de douze mois.
Les cahiers de recettes peuvent également être utilisés comme support complémentaire
de calcul.
6
Bénéfices Industriels et Commerciaux
7
Bénéfices Non Commerciaux
24
4.4) Le droit d’option
Loi n° 2017-074 du 2 août 2017, décret n° 2017-811 du 5 mai 2017, article
R.262-18 du CASF
Cette demande peut être faite à tout moment et est valable pour les trimestres de
l'année civile en cours. Elle est tacitement reconduite sauf demande contraire du
bénéficiaire.
(*) Cette faculté est permise dès lors que le chiffre d'affaires des douze derniers
mois n'excède pas, selon la nature de l'activité exercée, les montants fixés aux articles 50-0
et 102 ter du Code Général des Impôts.
Les salaires perçus au titre des vendanges sont neutralisés pour le calcul des droits RSA
afin d’encourager le bénéficiaire RSA dans le cadre de son parcours d’insertion.
25
Les dispositions des articles R.262-74 et suivants du CASF précisent les éléments à
prendre en considération, la procédure à suivre ainsi que le seuil à partir duquel une
disproportion marquée peut être constatée.
Le caractère subsidiaire du RSA implique que le l’allocataire fasse valoir ses droits
aux créances d’aliments ou aux pensions alimentaires (telles que les pensions prévues dans
le cadre d’un divorce ou par l’ordonnance de non conciliation ou les pensions dues par les
ascendants et des descendants). Celles-ci sont prises en compte dans le calcul des droits au
RSA.
Une demande de dispense peut être effectuée à tout moment auprès des organismes
chargés du service du RSA.
En cas de non versement de la pension alimentaire, les services de la CAF et de la
CMSA pourront éventuellement accorder une dérogation. Dans ce cas, la personne devra
obligatoirement faire une demande d’Allocation de Soutien Familial (ASF).
Une réduction du montant de l’ASF peut être réalisée sur les droits RSA si la personne
n’a pas fait valoir des droits et/ou n’a pas fait de demande de dispense.
Le décès d’un enfant entraîne en principe un recalcul des droits au RSA (exclusion
de l’enfant ou de la personne à charge dans le trimestre de référence à compter du mois
suivant le décès).
Depuis le 1er janvier 2017, le dispositif Léana permet au foyer bénéficiaire du RSA
concerné par le décès d’un enfant mineur de pouvoir prétendre au maintien de cet enfant
pour le calcul de ses droits à l’allocation pendant une période maximale de douze mois.
La demande de maintien doit être adressée au Président du Conseil Départemental dans
un délai de six mois à compter de la date de décès.
Le Président du Conseil Départemental décide d’accorder ou non ce maintien et en fixe la
durée.
26
7) Reprise d’emploi pendant l’épidémie de Coronavirus-COVID-19
Pour soutenir les filières professionnelles rencontrant des difficultés à recruter ainsi
que sécuriser les bRSA dans leur parcours d'insertion vers l'emploi durable, il sera procédé,
pour le calcul des droits au RSA, à la neutralisation des salaires issus d'une reprise
d'emploi dans les conditions ci-après définies.
S’agissant des ayants-droits (hors conjoint, concubin, partenaire lié par un PACS), la
neutralisation est permise et limitée à un trimestre de droit.
b) La disposition de neutralisation des revenus est également applicable pour les jeunes
bénéficiaires RSA de moins de 25 ans créant une activité sous le régime de la
micro-entreprise pour une même période de deux trimestres de droit.
Conditions d’éligibilité :
27
- le nom, prénom, coordonnées, n°allocataire CAF ou NIR MSA.
Seuls les documents transmis dans les délais seront pris en compte pour la neutralisation
des revenus d’activité.
Cette neutralisation est applicable pour l’ensemble des revenus issus de la création de
l’activité jusqu’au 30 juin 2022, et limitée à deux trimestres de droit consécutifs.
28
Annexe 4
Modalités d’échanges entre les institutions
La présente annexe formalise les interlocuteurs pour chaque institution, et leur champ de
compétences comme leur niveau fonctionnel, conformément à l’article 5.2 de la
convention.
Les engagements de la présente convention étant pluriannuels, les contacts directs des
interlocuteurs référencés seront échangés entre les institutions en conséquence.
Échanges techniques
- L’expert du service famille
Echange juridique :
- La responsable du service contentieux et recouvrement
La protection des données :
- Le DPO
Pour les contacts urgents et où dossiers complexes
- La coordinatrice du service famille
Échanges techniques
- La Mission juridique prestations, recours et contentieux
- La Mission évaluation des ressources et décisions d’opportunités
29
Annexe 5
30
Annexe 6
Direction Générale
des Services
Pôle Solidarités
Direction Action
Médico-sociale
territorialisée
Règlement Départemental
des Équipes Pluridisciplinaires
novembre 2019
31
TABLE DES MATIERES
PREAMBULE ................................................................................................................ 33
Article 1 : Ressort territorial et fonctionnement des Équipes Pluridisciplinaires ............ 34
1.1. Ressort territorial ................................................................................................ 34
1.2. Composition ....................................................................................................... 34
1.3. Désignation des membres et durée des mandats .............................................. 34
1.4. Organisation de l’instance .................................................................................. 35
1.4.1. Périodicité des réunions .............................................................................. 35
1.4.2. Saisine de l’Équipe Plurisisciplinaire ........................................................... 35
1.4.3. Défraiement ................................................................................................. 35
1.5. Processus d’avis et quorum ............................................................................... 35
Article 2 : Missions des Équipes Pluridisciplinaires....................................................... 36
2.1. Les réorientations (articles L.262-31 et L.262-39 du CASF) .............................. 36
2.2. Les sanctions liées au non respect des devoirs (article L.262-37 du CASF) ..... 36
2.2.1. Les motifs de sanction................................................................................. 36
2.2.2. Le barème des sanctions (articles R.262-40 et R.262-68 du CASF) .......... 37
2.3. Les amendes administratives (article L.262-52 du CASF) ................................. 37
Article 3 : Procédure contradictoire (article R.262-69 du CASF)................................... 38
Article 4 : Échange d’informations et le secret professionnel........................................ 38
32
- Vu le Code de l’Action Sociale et des Familles et notamment ses
articles L.262-37et suivants et R.262-68 et suivants ;
PREAMBULE
L’article L.115-2 du Code de l’Action Sociale et des Familles (CASF) précise qu’« Il
garantit à toute personne, qu'elle soit ou non en capacité de travailler, de disposer d'un
revenu minimum. Le bénéficiaire du revenu de solidarité active a droit à un
accompagnement social et professionnel destiné à faciliter son insertion durable dans
l'emploi. (…) La définition, la conduite et l'évaluation des politiques mentionnées au
présent article sont réalisées selon des modalités qui assurent une participation effective
des personnes intéressées ».
La loi du 1er décembre 2008 précitée institue des Équipes Pluridisciplinaires dont
le rôle, la composition et les règles de fonctionnement sont codifiés aux articles L.262-37
et suivants et R.262-68 et suivants du CASF.
33
Article 1 : Ressort territorial et fonctionnement des Équipes Pluridisciplinaires
1.1. Ressort territorial
34
1.4. Organisation de l’instance
Les membres des Équipes Pluridisciplinaires doivent être convoqués par courrier
ou par mail, au moins une semaine avant la réunion.
1.4.3. Défraiement
35
Article 2 : Missions des Équipes Pluridisciplinaires
Les motifs susceptibles de donner lieu à une suspension partielle ou totale du RSA
sont :
36
2.2.2. Le barème des sanctions (articles R.262-40 et R.262-68 du CASF)
• Sanction de niveau 1 :
• Sanction de niveau 2 :
- partielle à hauteur de 50 % s’il s’agit d’un foyer composé de plus d’une personne.
• Radiation :
Après une radiation à la suite de sanctions, le bénéfice du RSA dans l’année qui
suit la décision de suspension est subordonnée à la signature préalable d’un PPAE ou
d’un CER.
2.3. Les amendes administratives (article L.262-52 du CASF)
37
Article 3 : Procédure contradictoire (article R.262-69 du CASF)
38