At Bois Energie Cha1 12022018

CHAUFFAGE BOIS
ENERGIE
©Afpa DIFQ CI-BTP – Toulouse AT-bois-energie-cha1-07022018

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Chauffage bois énergie
Page 1
SOMMAIRE
1/ Le chauffage au bois : généralités Page 2
2/ Dimensionnement de l’installation Page 38
3/ Circuit primaire Page 69
4/ Circuit secondaire Page 90
5/ Fumisterie Page 95
• 5.1 conduit de fumée Page 96
• 5.2 conduit de raccordement Page 122
• 5.3 réhabilitation des conduits Page 134
6/ Mise en œuvre Page 144
7/ Mise en route, entretien Page 145
8/ Glossaire page 146

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GENERALITES
BOIS ENERGIE
Chapitre 1

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Généralités énergies Page 3
L’énergie en France
Définition énergie primaire:
• L’énergie primaire (kWhEP) est la première forme d'énergie
directement disponible dans la nature avant toute transformation:
bois, charbon, gaz naturel, pétrole, vent, rayonnement solaire,
énergie hydraulique, géothermique, etc. Parler en kWh d'énergie
primaire permet de mettre les différentes sources d'énergie sur le
même pied d'égalité, en prenant en compte toutes les transformations
nécessaires avant livraison au consommateur final.
Définition énergie finale:
• L’énergie finale (kWhEF) est la quantité d’énergie disponible pour
l’utilisateur final

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Généralités énergies Page 4
L’énergie en France

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Prix des énergies Page 5
Prix des énergies en centimes par kWh (décembre 2017)

(https://www.picbleu.fr/page/prix-officiel-des-energies-electricite-bois-fioul-gaz)
Energie kWh en Cts CO² g/kWh

pétrole pour poêles 16,00 381
électricité 15,89 180
gaz propane PCI 12,92 257
gaz propane PCS 11,97 257
chauffage urbain 10,31 229
gaz propane le - cher 8,24 257
fioul domestique 7,15 300
gaz naturel 6,54 229
granulés en sac 6,34 0
granulés en vrac 5,92 0
bois bûche 3,60 0
bois déchiqueté (plaquette) 2,70 0
solaire thermique 0,00 0
Évolution du prix des énergies de 1973 à 2015

(Source ADEME)

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Equivalence énergétique Page 6
1 000 de fioul = 10 000 kWh
1 000 m ³ de gaz = 10 0000 kWh
781 kg de propane = 10 000 kWh
10 000 kWh d’électricité
6,5 MAB (6,5 stères) = 10 000 kWh

(M³ Apparent de Bois)
Bois bûche d’ 1 m, 20 % d’humidité
11 MAP = 10 000 kWh

(M³ Apparent de Plaquettes)
Plaquettes forestières, 25 % d’humidité
2,1 tonnes-3,1 M³ = 10 000 kWh
Granulés de bois (pellets)

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Les différents combustibles bois Page 7
La bûche
• Utilisation après séchage (taux d’humidité inférieur à 20%)
• La qualité dépend de l’essence
• Unité de mesure: m³ apparent empilé (MAB) (tout document
officiel depuis 2006 doit mentionner le MAB). Le stère reste
utilisé en pratique.
La briquette
• Fabrication à l’aide d’une presse à partir de copeaux et de sciure
naturelle
Le bois déchiqueté
• Obtenu à partir du déchiquetage d’arbres, de branches, de bocage
ou de sous produits de l’industrie du bois
Le granulé ou pellet
• Fabrication à base de sciure de bois naturelle compressée

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Bois bûches : certifications
Certifications bois bûches Page 8
NF Bois de chauffage
But : garantir un combustible de qualité et une pérennité dans
l’approvisionnement. Les entreprises certifiées s’engagent et
garantissent 3 caractéristiques essentielles :
• Garantie du produit livré
• Garantie d’information
• Garantie du confort et de la sécurité
Sur le produit livré caractéristiques essentielles :
• Essences (3 groupes, dont G1 : chêne, charme, hêtre, frêne, érable)
• Humidité (2 classes : H1 ≤ 20%, H2 > 20%)
• Longueur des bûches (± 5%)
• Quantité (en m3 apparent)
France Bois Bûche
• Marque de qualité et de transparence pour le bois de chauffage

• Le premier réseau de professionnels du bois de chauffage en
France,
• 180 professionnels engagés dans le respect d’un cahier des charges
(humidité contrôlée, essences, quantités, longueurs, bois
français,…),
• Véritables relais de bonnes pratiques pour les particuliers grâce
aux outils de communication mis à leur disposition sur le stockage
du bois, l’allumage du feu, …
Déjà présent dans
Transparence 70 % des régions
vis-à-vis des clients
Réseau local animé par
De nombreux
Plus d’échanges pour de meilleures
pratiques outils :
Conseils
adaptés
Caractéristiques
du bois indiquées clairement

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Bois bûches : unités Page 9
Avant 1977, l'unité de mesure de conditionnement des bûches de bois était
le stère. Cette unité de mesure n'est plus autorisée depuis le 1er janvier
1978... mais, jusqu'à l’heure actuelle, aucune solution n'a été apportée au
problème que pose le remplacement de cette unité de mesure. Le
coefficient d'empilage est le rapport entre le volume apparent et le volume
réel.
L'unité légale devant être utilisée est le m3 de bois empilé.
Le m3 apparent bois (MAB) est l'unité légale de vente
• L’unité de mesure de conditionnement des bûches est le stère (un
stère = 1 m3 apparent).
• Le stère de bois de chauffage n'étant pas une mesure fiable, il est
préférable d'utiliser le m3.
• L'unité légale de vente est d'ailleurs le m3 de bois empilé.
A combien équivaut 1 stère de bois en m3 de bois de chauffage empilé ?

• 1 stère en bûches de 50 cm de long représente 0, 80 m³
• 1 stère en bûches de 33 cm de long représente 0,70 m³
• 1 stère en bûches de 25 cm de long représente 0,60 m³

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Granulés de bois : certifications Page 10
Pour les granulés de bois :
• BOIS HAUTE PERFORMANCE : pour tout poêle et toute
chaudière automatique à granulés de bois
• BOIS STANDARD : pour certains poêles et certaines chaudières
automatiques à granulés de bois, selon les spécifications du
fabricant de chaudières
• BOIS INDUSTRIEL : pour chaufferies automatiques à granulés de
bois collectives ou industrielles selon les spécifications du fabricant
de chaudières
Pour les granulés d'origine agricole :

• AGRO HAUTE PERFORMANCE : pour chaudières poly-
combustibles domestiques et automatiques
• AGRO INDUSTRIEL : pour chaudières automatiques à biomasse
et à grille mobile selon les spécifications du fabricant de chaudières
Caractéristiques certifiées :
• Les dimensions
• Le pouvoir calorifique inférieur (PCI) et l’humidité
• Le taux de fines
• Le taux de cendres
• La résistance mécanique
• La masse volumique apparente
• Les teneurs en souffre, chlore et azote

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Granulés de bois (pellets) Page 11
Fabrication des granulés
Comparaison entre les normes

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Granulés de bois (pellets) Page 12
Livraison :
En vrac :
• La livraison est effectuée par camion souffleur souvent doté d’une

pesée embarquée.
• S’assurer de l’accessibilité du silo pour effectuer la livraison :
longueur du tuyau ( inférieure à 20 mètres)
Sacs conditionnés :
• Les granulés sont conditionnés dans des sacs de
10 ou 15 kg
• Livraison moins contraignante pour la voirie
nécessitant néanmoins de la manutention

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Plaquettes forestières :
certifications Page 13
Deux normes sont utilisées en France :
• Norme européenne EN 14 961

• Norme autrichienne Önorm 7133
Deux critères pour mesurée les qualités de la plaquette :
• La Granulométrie
• Le taux d’humidité
EN 14961 granulométrie Önorm 7133 granulométrie
EN 14961 taux d’humidité Önorm 7133 taux d’humidité
Pouvoir calorifique du bois :

• dépend de l’essence et de son humidité,
• Pour l’utilisation domestique, nous considérerons son hygrométrie à
25 %, et son PCI à 3,6 kWh

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Plaquettes forestières
provenance Page 14
Plaquettes forestières domestiques :

• Fabriquées par le déchiquetage des sous-produits de bois.
• Unité: MAP (Mètre cube Apparent Plaquette) ou MWh.
• Granulométrie moyenne : 3x2x1cm mais variable.
• Humidité: 25%
Plaquettes industrielles :
• Issues des produits connexes de l’industrie du bois (1ère et 2ème
transformations), composées de dosses*, délignures*, chutes de bois
non traité qui sont broyées et séchées sous abri, ventilées pendant 3 à
6 mois, puis calibrées.

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Plaquettes forestières
fabrication Page 15
Déchiquetage à sec
• Bois déchiqueté après séchage

d’au moins 18 mois (« à sec ») ou
immédiatement après les opérations
d’éclaircie et stocké dans des
hangars bien aérés Humidité 40 à 50%
ou en « vert »
• Le séchage (3 à 6 mois)est effectué

par fermentation des plaquettes Déchiquetage
(température pouvant atteindre 70°C
au cœur du tas)
Stockage 3 à 6 mois
Humidité < 30%

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Plaquettes forestières Page 16
Livraison :
• La livraison est effectuée par camion benne ou camion souffleur.
• Facturée en MAP (mètre Apparent de Plaquettes) ou en MWh (Méga

watt heures).

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Composition du bois Page 17
Le bois est un édifice moléculaire chimique complexe possédant une

forte teneur en matières volatiles
Il produit :
• 85% de matières volatiles (67% de son énergie)
• 14% de charbon de bois (33% de son énergie)
• 1% de cendre (matières minérales)
Contrairement aux combustibles fossiles, le bois ne contient pas de

soufre.
La combustion du bois génère :
• des oxydes de carbone (CO et CO2) ; notons que si elle est complète,
le taux de CO est très faible ;
• de l'eau ;
• des oxydes d'azote (NOx) mais en moindre quantité que le charbon
ou le fioul ;
• des matières minérales (contenues dans le bois ou provenant des
impuretés accrochées aux écorces), qui se retrouvent dans les
cendres (potassium, calcium, magnésium, sodium, fer, aluminium et
silice).
Le taux de poussières dans les fumées n'est pas lié à la composition
chimique du combustible mais à ses caractéristiques physiques (taux de
fines) et aux réglages de combustion (débit d'air...).

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Composition du bois Page 18
Rapport de masse et d’énergie

des composants solides et volatiles du bois
Cendres 1% (matières
minérales)
Charbon de bois
Matières
volatiles
Rapport de Rapport
masse énergétique
Inflammabilité du bois
• En raison de sa forte teneur en gaz, le bois est le combustible solide
naturel qui s’enflamme le plus facilement, c’est-à-dire à la plus basse
température
• Le bois anhydre* s’enflamme vers 275°C, mais pour des bois non
desséchés, cette température varie suivant les essences et suivant la
teneur en eau; elle est en moyenne de 300°C contre 500 à 800°C pour
la houille et 600 à 800°C pour l’anthracite
Température de combustion
• On admet que la température maximale de combustion de bois
desséché est de l’ordre de 1800°C. Elle diminue à mesure que la
teneur en eau du bois augmente; dans le cas d’un bois 20%
d’humidité, elle est de l’ordre de 1000 à 1200°C

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Hygrométrie du bois Page 19
• Le bois est un matériau hygroscopique (perd ou reprend de

l'humidité). Sa teneur en eau sur brut lors de la coupe est de
comprise entre 50 et 80%
• L’humidité fait varier le pouvoir calorifique et la qualité de la
combustion
• Teneur en eau du bois :
• Définition humidité sur brut (bois humide):
Rapport entre la masse d’eau contenue dans le bois et la masse
totale du bois
masse d'eau
H=
masse brute de bois
0,2 kg
Exemple: 20 % =
1 kg
Les hygromètres couramment utilisés, sauf indication
contraire, sont paramétrés pour mesurer l’humidité
dans le secteur du bois d’œuvre (construction,
emballage, parquet…) on mesure alors un taux
d’humidité sur matière sèche. Or le bois destiné à l’
énergie (bûches, granulé, bois déchiquetés) se mesure
sur matière brute.
il est nécessaire de faire la conversion systématiquement

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L’installateur a l’obligation de vérifier la teneur en eau du bois bûche.

Pour ce faire, il doit avoir un appareil appelé hygromètre.
Cela va lui permettre de mesurer au cœur d’une bûche de contrôler la
teneur en eau du combustible.
Pour ce faire, fendre une bûche en 2, pour pouvoir mesurer le taux
d’hygrométrie au cœur du combustible,
Exemples d’hygromètre

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Graphique et tableau sur les temps de séchage du bois bûche
1
2
1 3
2 4
3
4

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Le séchage naturel (air libre), est la façon la plus simple pour

sécher le bois. Le vent, le soleil sont les meilleurs alliés.
A respecter :
• Le bois doit être stocké dans un endroit

abrité et ventilé.
• Il ne doit pas être en contact avec le sol
• .Le bois doit être fendu
• Le bois doit être façonné à la longueur
d’utilisation
• Le bois doit être séché jusqu’à atteindre une
humidité inférieure à 20% sur brut ( 12 à
36 mois en fonction de son essence,
dimension, région...).
L’hygrométrie du bois se mesure avec un hygromètre à

bois
au cœur de la bûche
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Pouvoir Calorifique Page 23
Le pouvoir calorifique du bois varie peu suivant les différentes essences

En revanche, il varie dans de fortes proportions suivant son
hygrométrie
Le pouvoir calorifique peut être défini suivant 2 notions :
• Le pouvoir calorifique supérieur (PCS) est la quantité d’énergie qui

serait dégagée par la combustion complète du bois
Energie récupérée
PCI par la
condensation de la
PCS = Energie récupérée par la
vapeur d’eau
combustion + eau
(chaleur latente)
• Le pouvoir calorifique inférieur (PCI) se calcule en déduisant du

PCS la chaleur de vaporisation de l’eau formée au cours de la
combustion et éventuellement de l’eau contenue dans le combustible
PCI Energie perdue

par
Energie récupérée par la l’évaporation
combustion de l’eau

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Pouvoir Calorifique Page 24
Variation du pouvoir calorifique inférieur (PCI) en fonction de l’humidité

sur brut

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Combustion Page 25
1
Pyrolyse Oxydation
Séchage*
Les composés C’est le processus de

gazeux du bois sont combustion. Ce sont les gaz
libérés et il se forme dégagés par la pyrolyse et le
du charbon de bois charbon de bois qui brûlent,
produisant de l’énergie
0 200 400 600 800 1000 1200

Température (°C)
*Séchage: Evaporation de l’eau contenue dans le bois
Air secondaire
Air primaire

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Combustion Page 26
« Bois vert » : CH1.4 O0.7 (N, S, Cendres + H2O Atmosphère
Chaleur
Séchage ( jusqu’à 150°) H2O
Air primaire (O2 + N2)
Gazéification (de 150 à 600°)
H2O + gaz combustible : CxHy + CO + H2 + NH2
Air secondaire (O2 + N2) combustion CO + CxHy

incomplète Poussière non
Oxydation ( de 600° à 1100°) brûlée
Produits désirés : CO2 + H2O (+N2)

Produits indésirables : NOx + poussières
combustion CO2 + NOx

Complète et Poussière
correcte brûlée
H2O + N2
Chaleur Cendres
CxHy
Imbrûlés d’hydrocarbures (CxHy) ou CnHm
Les imbrûlés d’hydrocarbures (CxHy) se forment lors d’une combustion incomplète et conduisent à l’effet de serre.
Monoxyde de carbone (CO)
Le monoxyde de carbone (CO) est issu d ’une combustion incomplète des énergies gaz, fuel, bois, charbon, pétrole...
Azote (N₂)
L’azote est un gaz incolore, inodore et sans saveur , qui ne prend pas part à la combustion. C’est un gaz neutre pour la
combustion, il est évacué de l’installation après avoir été réchauffé.
Dioxyde de carbone CO₂
Le dioxyde de carbone est un gaz incolore, inodore, avec un goût légèrement aigre. A partir de la concentration en
CO₂, la qualité de la combustion peut-être approximativement estimée. Lorsque l’excès d’air est le pIus faible
(combustion complète), la concentration en CO₂ est maximale, le rendement est optimal.
NOx
Les molécules de NO2 et NO rencontrées dans les gaz de combustion sont des Oxydes d’azote représentées sous le
terme générique de NOx.
En présence de températures élevées, l’azote présent dans l’air et le combustible se lie à l’oxygène pour former du
dioxyde d’azote, gaz gravement dangereux et provoquant des lésions pulmonaires.

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Combustion Page 27
Influence de la nature et l’essence du bois

• Les feuillus durs (hêtre, charme, chêne, frêne) sont les meilleurs bois
pour les appareils de chauffage bois bûche.
• Les feuillus tendres (peuplier, bouleau, tilleul, saule, acacia..) brulent
vite et sont plutôt réservés pour l’allumage.
• Les résineux sont utilisés pour la fabrication des pellets, en bûches, ils
dégagent beaucoup de chaleur trop rapidement, et à cause des résines
qu’ils contiennent, encrassent les foyers.
Influence de l’humidité du bois

• Un bois trop humide engendre une baisse du rendement, une chute de la
puissance utile d’environ 30 %, une dégradation de la combustion et
une augmentation de la pollution.
Influence de la taille des bûches

• Des bûches trop grosses génèrent une baisse du rendement et une chute
de puissance d’environ 25%
• Des bûches trop grosses provoquent une combustion difficile et
souvent incomplète.
Influence de l’allure de fonctionnement

• Si l’allure de fonctionnement est trop faible, la température nécessaire à
une bonne combustion ne sera jamais atteinte.

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Combustion Page 28
Le bois brûle en donnant comme résidus :
Les cendres incombustibles :

• Elles sont constituées essentiellement de matières minérales telles
que : Chaux, Potasse, Silice, Magnésie, Acide phosphorique
• La quantité de résidus est très variable en fonction de la qualité de
la combustion. 1 à 2 % de cendres
Les fumées :
• CO2, CO, NOx, H2O et N, goudrons, acide acétique et poussières.
Leur concentration est conditionnée par les paramètres suivants :
• Conception de la chaudière et principe de combustion
• Qualité de la combustion
• Les phases de ralenti
• La qualité du bois

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Différents types de chaudières Page 29
Les chaudières à combustion montante

& tirage naturel
• Mode de combustion identique à celui de la majorité des poêles

• Mauvaise tenue de la braise en fin de combustion, nécessité de
rallumer le feu si le chargement intervient après quelques heures.
• Aucune distinction entre les différentes phases de combustion,
combustion non optimisée
• Prix bas, pas de consommation électrique
• Pas d’électronique, ni de ventilateur
• Pas de bruit
• Rendement de l’ordre de 70 à 80%

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Différents types de chaudières
Page 30
Chaudière à combustion inversée,

& tirage naturel
• Développement des flammes au travers de la grille de

support du combustible (combustion inversée)
• Séchage du bois au dessus du foyer hors de la zone de
combustion
• Mauvaise tenue de la braise en fin de combustion
• Bonne combustion
• Pas d’électronique, ni de ventilateur
• Pas de bruit

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Chaudière à combustion inversée,

& tirage naturel,
foyer en dépression avec extracteur
• Mode de combustion similaire au précédent

• Ajout d’un ventilateur d’extraction mettant le foyer en
dépression
• Permet d’avoir des surfaces d’échanges plus
importantes d’où une augmentation de la quantité de
chaleur récupérée (donc du rendement)
• Très bonne tenue de la braise (12 à 14h après allumage)
• Très bonne qualité de la combustion
• Prix plus élevé, consommation électrique

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Chaudière à combustion inversée (suite).

• Présence d’une carte électronique et d’un ventilateur.
• Bruit dans le conduit plus ou moins important
Attention: ce type de chaudière nécessite également une dépression

naturelle à la buse. La valeur est donnée par le fabricant. Le ventilateur
a pour fonction de vaincre les pertes de charge supplémentaire dues aux
parcours des fumées rallongés. Ce tirage naturel permettra l’évacuation
des produits de combustions même en cas de coupure de courant ou
panne du ventilateur.
Chaudière à tirage naturel à combustion

inversée, foyer en surpression avec
extracteur.
Le ventilateur peut être en aval du foyer,
ce qui a pour conséquence de mettre
Le foyer en surpression.

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Différents modèles
(document Flamme verte)

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Avantages et Inconvénients
Type de chaudière Les + Les -
Rendement médiocre
Prix
Les chaudières à Pollution élevée
combustion montante Pas de consommation
électrique Peu d’autonomie
& tirage naturel Technologie de
simplicité
combustion dépassée
Meilleur gestion des
Chaudière à phases de combustion
combustion inversée, Pas de consommation Rendement moyen
& tirage naturel électrique
Autonomie
Chaudière à
combustion inversée, Bonne gestion des Prix
phases de combustion Consommation
& tirage naturel,
Rendement élevé électrique
avec extracteur
Pollution faible

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Appareils hydro Page 35
1 = réservoir à pellet avec volet de remplissage au sommet

2 = vis sans fin pour l'acheminement des pellets du réservoir au brûleur
3 = réducteur pilotant la vis sans fin
4 = creuset où se produit la combustion des granulés
5 = résistance électrique pour le déclenchement de la combustion des
granulés
6 = ventilateur centrifuge pour l'extraction des fumées
7 = grille à l'avant pour la diffusion de l'air chaud dans la pièce
d'installation
8 = panneau synoptique pour la gestion et l'affichage de toutes les
phases de fonctionnement
9 = prise d'air extérieur nécessaire pour la combustion
10 = sortie des fumées pour raccordement à la cheminée
11 = tubes pour la circulation et le réchauffement de l'eau
12 = départ de l'eau vers l'installation de chauffage
13 = retour de l'eau de l'installation de chauffage
14 = vase d'expansion fermé
Source : Edilkamin

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Appareils hydro
Page 36
Poêle à bois buches et insert hydro
Source Chazelles

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Appareils hydro
Page 37
Organes hydrauliques (cuisinières, inserts et poêles

hydro)
Les appareils hydro sont livrés nus, ou directement avec leurs
accessoires hydrauliques :
• Soupape de sécurité (3 bar)
• Vanne de décharge thermique de sécurité (95°C)
• Vase d’expansion (protection de l’appareil)
• Circulateur
• Vanne 3 voies de mélange (retour >61°C)
Source Jollly mec

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Reproduction interdite
Article L 122-4 du code de la propriété intellectuelle
« Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement
de l'auteur ou de ses ayants droits ou ayants cause est illicite. Il en est de même pour
la traduction, l'adaptation ou la transformation, l'arrangement ou la reproduction par un
artifice ou un procédé quelconques »
ŒUVRE COLLECTIVE DE L’AFPA

Sous le pilotage de la direction de l’ingénierie, BTP
EQUIPE DE CONCEPTION
Lionel OLIVIER( Ingénieur de formation)
Damien REZE(Ingénieur de formation)
Didier HATON(formateur)
DATE DE MISE A JOUR

Le 15 décembre 2017

At Bois Energie Cha1 12022018

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1/ Le chauffage au bois : généralités Page 2

2/ Dimensionnement de l’installation Page 38

3/ Circuit primaire Page 69

4/ Circuit secondaire Page 90

• 5.1 conduit de fumée Page 96

• 5.2 conduit de raccordement Page 122

• 5.3 réhabilitation des conduits Page 134

6/ Mise en œuvre Page 144

7/ Mise en route, entretien Page 145

8/ Glossaire page 146

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Généralités énergies Page 3

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Prix des énergies Page 5

Prix des énergies en centimes par kWh (décembre 2017)

Energie kWh en Cts CO² g/kWh

Évolution du prix des énergies de 1973 à 2015

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1 000 de fioul = 10 000 kWh

1 000 m ³ de gaz = 10 0000 kWh

781 kg de propane = 10 000 kWh

10 000 kWh d’électricité

6,5 MAB (6,5 stères) = 10 000 kWh

11 MAP = 10 000 kWh

Plaquettes forestières, 25 % d’humidité

2,1 tonnes-3,1 M³ = 10 000 kWh

Granulés de bois (pellets)

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• Marque de qualité et de transparence pour le bois de chauffage

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A combien équivaut 1 stère de bois en m3 de bois de chauffage empilé ?

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Pour les granulés d'origine agricole :

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Fabrication des granulés

Comparaison entre les normes

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• La livraison est effectuée par camion souffleur souvent doté d’une

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Deux normes sont utilisées en France :

• Norme européenne EN 14 961

Deux critères pour mesurée les qualités de la plaquette :

EN 14961 granulométrie Önorm 7133 granulométrie

EN 14961 taux d’humidité Önorm 7133 taux d’humidité

Pouvoir calorifique du bois :

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Plaquettes forestières domestiques :

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• Bois déchiqueté après séchage

• Le séchage (3 à 6 mois)est effectué

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• La livraison est effectuée par camion benne ou camion souffleur.

• Facturée en MAP (mètre Apparent de Plaquettes) ou en MWh (Méga

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Le bois est un édifice moléculaire chimique complexe possédant une

Contrairement aux combustibles fossiles, le bois ne contient pas de

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Rapport de masse et d’énergie

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