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EXAMEN DES C .A.P.

INDUSTRIELS BURKINA FASO

FILIERE : GENIE ELECTRIQUE SESSION DE 2015

SPECIALITE : ELECTROMECANIQUE

MONTEUR-ELECTRICIEN

EPREUVE D’ELECTROTECHNIQUE

Durée : 03 HEURES

Coefficient : 03

Exercice N°1 : Système triphasé (5 points)

Pour chauffer un petit atelier alimenté par une source de courant triphasé, 400 v sous une fréquence
de 50 Hz, on désire fabriquer un aérotherme comprenant :

- Un moteur électrique triphasé assurant la propulsion de l’air chaud. On extrait de la plaque


signalétique les indications suivantes : P = 1,5 KW ; ɳ = 0,75 ; cos ϕ = illisible et I = 4 A ;
- Un radiateur composé de trois résistances chauffantes de 1,5 KW/230 V chacune.

NB : pour les applications numériques on prendra √ 3 = 1,732.

1.1. Etude du chauffage (1,5 points)


a) Quel est le couplage des trois résistances chauffantes sur ce réseau triphasé ? Justifier (0,5
points)
b) Quelle est l’intensité du courant dans chaque phase de l’alimentation ? (0,5 points)
c) Quelle est la valeur de chaque résistance ? (0,5 points)

1.2. Etude du moteur (2 points)

Calculer en charge nominale la valeur des caractéristiques suivantes du moteur :

a) La puissance absorbée. (0,5 points)


b) La puissance apparente. (0,5 points)
c) Le facteur de puissance cos ϕ. (0,5 points)
d) La puissance réactive. (0,5 points)

1.3. Etude de l’aérotherme complet (1,5 points)


a) Calculer la puissance active de l’ensemble. (0,5 points)
b) Calculer la valeur de la puissance apparente de l’ensemble. (0,5 points)
c) Calculer le facteur de puissance global. (0,5 points)

Exercice N°2 : moteur asynchrone (9 points)

Un moteur asynchrone triphasé à cage entraine un tapis d’acheminement de produits


agroalimentaires. La plaque signalétique porte les indications suivantes : U = 230/400 V ; f = 50 Hz ;
P = 3 KW ; n = 1440 tr/min ; cos ϕ = 0,82 et ɳ = 0,8.

NB : pour les applications numériques on prendra √ 3 = 1,732.

1. Les enroulements du stator étant couplés en étoile, quelle est la tension composée du
réseau ? Justifier la réponse.(1 point)
2. Déterminer le nombre de pôles. (1 point)
3. Calculer le glissement du moteur. (1 point)
4. Calculer l’intensité du courant absorbé. (1 point)
5. Calculer les pertes par effet joule au stator sachant que la résistance d’un enroulement du
stator est de 0,75 Ω et que le moteur absorbe un courant d’intensité 6,6 A. (1 point)
6. Les pertes fer dans le stator étant de 150 W, calculer la puissance transmise au rotor. (1
point)
7. Calculer les pertes par effet joule dans le rotor.(1 point)
8. Déduire des résultats précédents les pertes mécaniques. (1 point)
9. Calculer les moments des couples électromagnétique et utile. (1 point)

Exercice N°3 : Transformateur monophasé (6 points)

On veut déterminer le rendement d’un transformateur monophasé par la méthode des pertes
séparées. Pour cela, trois essais sont réalisés.

- Essai à vide : U10 = 230 V ; U20 = 130 V et P10 = 15 W.


- Essai en court – circuit : U1cc = 15 V ; I2CC = 10 A et P1CC = 10,5 W
- Essai en charge avec une charge résistive pour un fonctionnement nominal. U1n = 230 V et
I2n = 10 A.
1. Calculer le rapport de transformation du transformateur. (0,5 points)
2. Calculer les grandeurs ramenées au secondaire RS et XS. (1 point)
3. Déterminer la chute de tension secondaire en charge nominale (1 point)
4. Calculer la tension secondaire en charge nominale. (1 point)
5. Déterminer la puissance délivrée au secondaire en charge nominale. (1 point)
6. Pour ce transformateur, calculer au point nominal de fonctionnement :
a) Les pertes dans le fer si les pertes joules à vide sont négligées. (0,5 points)
b) Les pertes dans le cuivre pour le fonctionnement nominal. (0,5 points)
c) Le rendement par la méthode des pertes séparées. (0,5 points)
SOLUTION

Exercice N°1 : Système triphasé (5 points)

1.1.Etude du chauffage (1,5 points)


a) Quel est le couplage des trois résistances chauffantes sur ce réseau triphasé ? Justifier (0,5
points)

Le couplage est des trois résistances est : étoile ; chaque résistance supporte la tension simple du
réseau : 230 V

b) Quelle est l’intensité du courant dans chaque phase de l’alimentation ? (0,5 points)

P = R x I² = V x I² → I = (P/V) = (1500/230) = 6,52 A I = 6,52 A

c) Quelle est la valeur de chaque résistance ? (0,5 points)

V = R x I² → R = (V/I) = (230/6,52) = 35,28 Ω R = 35,28 Ω

1.2.Etude du moteur (2 points)

Calculer en charge nominale la valeur des caractéristiques suivantes du moteur :

a) La puissance absorbée. (0,5 points)

ɳ = PU/Pa → Pa = (PU/ɳ) = (1500/0,75) = 2000 W Pa = 2000 W

b) La puissance apparente. (0,5 points)

S = U x I x 1,732 = 400 x 4 x 1,732 = 2771,2 VA S = 2771,2 VA

c) Le facteur de puissance cos ϕ. (0,5 points)

Cos ϕ = (Pa/S) = (2000/2771,2) = 0,72 Cos ϕ = 0,72

d) La puissance réactive. (0,5 points)

Q = P x tg ϕ = 2000 x 0,96 = 1920 VAR Q= 1920 VAR

1.3.Etude de l’aérotherme complet (1,5 points)


a) Calculer la puissance active de l’ensemble. (0,5 points)

PT = PM + PChauf = 2000 + (3 x 1500) = 2000 + 4500 = 6500 W PT = 6500 W

b) Calculer la valeur de la puissance apparente de l’ensemble. (0,5 points)

QT = QM + QChauf = 1920 + 0 = 1920 VAR QT = 1920 VAR


ST = √ Pt 2 +Qt 2 = (6500)2 +(1920)2 = 6777,639 ≈ 6777,640 VA ST = 6777,640 VA

c) Calculer le facteur de puissance global. (0,5 points)


Cos ϕT = (PT/ST) = (6500/6777,640) = 0,959 ≈ 0,96 Cos ϕT ≈ 0,96

Exercice N°2 : moteur asynchrone (9 points)

1. Les enroulements du stator étant couplés en étoile, quelle est la tension composée du
réseau ? Justifier la réponse.(1 point)

La tension composée du réseau devra être de 400 V car deux (02) enroulements supportent 400 V
c.à.d. chaque enroulement supporte (400/√ 3) = 230 V

2. Déterminer le nombre de pôles. (1 point)

N = (60 x f)/P →P = (60 x 50)/(1440) = 2 paires de pôles P = 2 paires de pôles

3. Calculer le glissement du moteur. (1 point)

g = (nS – n)/nS = ((1500 – 1440)/1500) = 0,04 g = 0,04

4. Calculer l’intensité du courant absorbé. (1 point)

Pa = √ 3 x U x I x cos ϕ → I = Pa/(√ 3 x U x cos ϕ) avec Pa = PU/ɳ = 3000/(0,8) = 3750 W

I=3750 /(1,732 x 400 x 0,82) = 6,60 A I = 6,60 A

5. Calculer les pertes par effet joule au stator sachant que la résistance d’un enroulement du
stator est de 0,75 Ω et que le moteur absorbe un courant d’intensité 6,6 A. (1 point)

PJS = 3 x R x I² = 3 x 0 75 x (6,6)² = 98,01 W PJS = 98,01 W

6. Les pertes fer dans le stator étant de 150 W, calculer la puissance transmise au rotor. (1
point)

Ptr = Pa – (PJS + Pfs) = 3750 – (98,01 + 150) = 3501,99 ≈ 3502 W Ptr = 3502 W

7. Calculer les pertes par effet joule dans le rotor.(1 point)

Pjr = g x Ptr = 0,04 x 3502 = 140,02 W Pjr = 140,02 W

8. Déduire des résultats précédents les pertes mécaniques. (1 point)

PU = Ptr – Pjr – Pm → Pm = Ptr – PU - Pjr = 3502 – 3000 – 140,02 = 361,92 W Pm = 361,92 W

9. Calculer les moments des couples électromagnétique et utile. (1 point)

Tem = (P x T)/Ω = ((3502 x 60)/(2 x 3,14 x 1500)) = 22,305 N.m Tem = 22,305 N.m

TU = (PU x TU)/Ω’ = ((3000 x 60)/(2 x 3,14 x 1440)) =19,904 N.m TU =19,904 N.m

Exercice N°3 : Transformateur monophasé (6 points)

1. Calculer le rapport de transformation du transformateur. (0,5 points)


mV = (U20/U10) = (130/230) = 0,565 mV = 0,565

2. Calculer les grandeurs ramenées au secondaire RS et XS. (1 point)

P1CC = RS x I²2CC → RS = (P1CC/I²2CC) = (10,5/10²) =0,105 Ω RS = 0,105 Ω

ZP = U1CC/I1CC et ZP = ZS/m²V avec mV = I1CC/I2CC→ ZS = (m²V xZP) = (0,565² x2,654) = 0,8475 Ω


ZS = 0,8475 Ω


XS = √ Zs 2−Rs2 = (0,8475)2−(0,105)2 = 0,853 Ω XS = 0,853 Ω

3. Déterminer la chute de tension secondaire en charge nominale (1 point)

ΔU2 = RS x I2 x cos ϕ2 + XS x I2 x sin ϕ2 = 0,105 x 10 x 1 + 0 = 1,05 V ΔU2 = 1,05 V

4. Calculer la tension secondaire en charge nominale. (1 point)

ΔU2 = U20 – U2 → U2 = U20 – ΔU2 = 130 – 1,05 = 128,95 V U2 = 128,95 V

5. Déterminer la puissance délivrée au secondaire en charge nominale. (1 point)

P2 = U2 x I2 x cos ϕ2 = 128,95 x 10 x 1 = 1289,5 W P2 = 1289,5 W

6. Pour ce transformateur, calculer au point nominal de fonctionnement :


a) Les pertes dans le fer si les pertes joules à vide sont négligées. (0,5 points)

PV = F = 15 W F= 15 W

b) Les pertes dans le cuivre pour le fonctionnement nominal. (0,5 points)

PCC = C = 10,5 W C = 10,5 W

c) Le rendement par la méthode des pertes séparées. (0,5 points)

ɳ = P2/P1 = 1289,5/(1289,5 +15 + 10,5) = 0,98 ɳ =98 %


EXAMEN DES C .A.P. INDUSTRIELS BURKINA FASO

FILIERE : GENIE ELECTRIQUE SESSION DE 2015

SPECIALITE : ELECTROMECANIQUE

MONTEUR-ELECTRICIEN

EPREUVE DE SCHEMA

Durée : 02 HEURES

Coefficient : 02

THEME : CONVOYEUR

I. Fonctionnement du système

Une impulsion sur u bouton-poussoir (S1) provoque le déplacement du convoyeur du point A


(lieu de charge) vers le point B (lieu de décharge).

Le déplacement du convoyeur de A vers B est possible si une charge d’au moins une tonne est
déposée sur le convoyeur et ceci grâce à l’impulsion d’un bouton poussoir fin de course (F 1).
L’arrêt du convoyeur au point B (B) est commandé par un bouton poussoir fin de course (F 2).

Le retour du convoyeur se fait automatiquement 30 secondes après le déchargement. De retour,


le convoyeur s’arrête au lieu de charge grâce à un bouton poussoir fin de course (F3). Chaque
arrêt du convoyeur est signalé par des voyants lumineux (H1) au lieu de charge et (H2) au lieu de
décharge B.

Le moteur d’entrainement du convoyeur est un moteur asynchrone à rotor en court-circuit dont


la protection contre les surcharges est assurée grâce à un relais thermique. En cas de
déclenchement du relais thermique (RT), un voyant (H3) s’allume.

L’isolement de l’équipement électrique du réseau est assuré par un sectionneur à fusibles


tétrapolaire (Q1).

La mise hors tension de l’installation est possible par une impulsion sur un bouton poussoir
d’arrêt d’urgence (S0).

Un transformateur de sécurité monophasé de caractéristiques 230/24 V alimente le circuit de


commande du système.

II. Travail demandé


1) Tracer le schéma développé du circuit de commande.
2) Tracer le schéma multifilaire du circuit de puissance.
EXAMEN DES C .A.P. INDUSTRIELS BURKINA FASO

FILIERE : GENIE ELECTRIQUE SESSION DE 2015

SPECIALITE : ELECTROMECANIQUE

MONTEUR-ELECTRICIEN

EPREUVE DE TECHNOLOGIE PROFESSIONNELLE

Durée : 02 HEURES

Coefficient : 02

I. Protection de l’énergie électrique (3 points)


1. Citer quatre sources de production de l’énergie électrique. (1 point)
2. Citer quatre types de centrales électriques. (1 point)
3. Qu’est –ce qu’une centrale hydroélectrique ? (1 point)

II. Schéma de liaison à la terre (8,5 points)


1. Que signifient les lettres T et N dans le régime TN ? (1 point)
2. Que signifie la lettre (I) dans la désignation du régime IT ? Représenter le schéma du régime
IT. (2 points)
3. Quel type de schéma de la liaison à la terre est préconisé pour un bloc opératoire ? justifier la
réponse. (2 points)
4. Définir le terme masse métallique. (1 point)
5. Définir le rôle limiteur de surtension dans un réseau basse tension a neutre isolé. (1 point)
6. Compléter le tableau ci-dessous pour un régime TT (1,5 points)

Situation Local sec Local humide Local trempé

III. Canalisation électrique (4 points)


1. Qu’est-ce qu’une canalisation électrique ? (1 point)
2. Citer les deux codes utilisés dans la désignation des câbles basse tension. (1 point)
3. Citer trois critères pour le choix d’une canalisation. (1 point)
4. Quels sont les avantages d’un réseau en boucle par rapport à un réseau en antenne ? (1
point)
IV. Appareillages électrique (4,5 points)
1. Définir les termes surintensité et surtension. (1 point)
2. Que représente le pouvoir de coupure d’un disjoncteur ? (0,5 points)
3. Que représente les trois chiffres associés à un indice de protection IP ? (1,5 points)
4. Enumérer trois procédés d’extinction de l’arc électrique. (1,5 points)
SOLUTION TECHNOLOGIE CAP

I. Protection de l’énergie électrique (3 points)


1. Citer quatre sources de production de l’énergie électrique. (1 point)
- Thermique – Thermique nucléaire – Mécanique – Solaire - Chimique
2. Citer quatre types de centrales électriques. (1 point)
- Centrale thermique classique- Centrale nucléaire – Centrale hydraulique – Centrale éolienne
– Centrale solaire – Centrale marémotrice.
3. Qu’est –ce qu’une centrale hydroélectrique ? (1 point)

L’énergie cinétique de l’eau en mouvement est fournie à une turbine hydraulique qui fait tourner un
alternateur dont la puissance peut atteindre 250 x 106 W soit 250 MW.

II. Schéma de liaison à la terre (8,5 points)


1. Que signifient les lettres T et N dans le régime TN ? (1 point)

T : masse reliée à la terre ; N : Neutre isolé de la terre (prise de terre du poste de distribution)

2. Que signifie la lettre (I) dans la désignation du régime IT ? Représenter le schéma du régime
IT. (2 points)

I : Neutre isolé

3. Quel type de schéma de la liaison à la terre est préconisé pour un bloc opératoire ? justifier la
réponse. (2 points)

Dans un bloc opératoire, il faut utiliser un régime IT a cause de la continuité de service qui est
primordial.

4. Définir le terme masse métallique. (1 point)

Partie d’un matériel susceptible d’être touché et qui n’est pas normalement sous tension mais qui
peut le devenir en cas de défaut.

5. Définir le rôle limiteur de surtension dans un réseau basse tension a neutre isolé. (1 point)
- Protège contre les surtensions
- Le limiteur de surtension a pour objet de créer artificiellement un point d’isolement faible
entre les conducteurs actifs du réseau et la terre.
6. Compléter le tableau ci-dessous pour un régime TT (1,5 points)

Situation Local sec Local humide Local trempé


UL ≤ L 50 V 25 V 12 V

III. Canalisation électrique (4 points)


1. Qu’est-ce qu’une canalisation électrique ? (1 point)

Une canalisation électrique est constituée d’un ensemble comportant a la fois des conducteurs, ou
câbles et un conduit assurant la protection contre les influences externes.

Nous distinguons les éléments non ouvrables tels que profilés, plinthes, moulures, goulottes

2. Citer les deux codes utilisés dans la désignation des câbles basse tension. (1 point)
- Norme française : UTE (Union Technique de l’Electricité)
- Norme européenne ou CENELEC (série des câbles harmonisés) – Comité Européen de
Normalisation de l’Electrotechnique

3. Citer trois critères pour le choix d’une canalisation. (1 point)

Il suffit bien souvent de déterminer le domaine d’application pour avoir directement le câble qui
convient. Il reste alors à déterminer le nombre de conducteurs nécessaires et leur section.

- En fonction des facteurs d’environnement (industriel)


- En fonction du type d’emploi (domestique)

4. Quels sont les avantages d’un réseau en boucle par rapport à un réseau en antenne ? (1
point)
1. Distribution radiale
C’est le mode de distribution le plus employé dans les installations industrielles.

 Avantages
Seul le circuit en défaut est mis hors service, sa localisation est facile. Il est possible
d’effectuer les opérations d’entretien sans coupure générale.
 Inconvénient
Un défaut au niveau d’un départ principal affecte tous les départs aux niveaux
secondaire et de la distribution terminale issus du départ principal.

2. Distribution en boucle
La distribution en boucle n’est pratiquement pas utilisée en France, mais elle est très
fréquente en Angleterre, par exemple, pour les dessertes de prises de courant.
 Avantages
Réduction des pertes par résistances. Un seul dispositif de protection par boucle.
 Inconvénients
Connexions spéciales aux dérivations (ne pas couper la boucle) ; Difficultés de sélectivité
et de protection.

IV. Appareillages électrique (4,5 points)


1. Définir les termes surintensité et surtension. (1 point)
 Surintensités (surcharges ou court-circuit) :

- Surcharge : la puissance demandée est plus importante que celle prévue.


- Court-circuit : Contact électrique accidentel entre deux conducteurs de polarités différentes :
deux conducteurs dénudé qui se touchent

 Surtension

La tension augmente brutalement du fait de la foudre ou du contact avec une ligne haute tension

2. Que représente le pouvoir de coupure d’un disjoncteur ? (0,5 points)

Le pouvoir de coupure est l’intensité maximale qu’un disjoncteur peut couper sans être détérioré. Il
s’exprime en KA. Pdc ˃ ICC

3. Que représente les trois chiffres associés à un indice de protection IP ? (1,5 points)

IPXXX :

1er chiffre : protection contre les corps solides ; 2eme chiffre : protection contre les corps liquides ; 3eme
chiffre : protection contre les chocs mécaniques

4. Enumérer trois procédés d’extinction de l’arc électrique. (1,5 points)


a) Réduction de la tension de la tension à couper : on fractionne l’arc en montant
plusieurs contacts en série.
b) Nature des électrodes : utilisation des matériaux anti – arc tels que cuivre, bronze,
zinc . ces matériaux ne sont mis en service qu’au moment de la coupure

c) Action sur le diélectrique : - En renouvelant l’air entre les contacts, soufflage


pneumatique ; - le diélectrique utilisé peut être de l’huile qui a un gradient de
potentiel beaucoup plus élevé que l’air ; - utilisation de l’hexafluorure (SF6) sous
forme de gaz qui est 2 à 3 fois plus isolant que l’air

d) Distance entre les électrodes : En basse tension les distances entre les contacts
restent normales pour la taille de l’appareillage. En haute tension on doit avoir
recours à certains artifices pour allonger l’arc.

 Effet de boucle : l’air chaud fait monter l’arc qui s’allonge et forme une boucle qui
a tendance à s’agrandir jusqu’à extinction de de l’arc.

 Soufflage magnétique : le courant passe dans une bobine en série avec le


contact ; le champ magnétique produit agit sur le courant d’arc qui se comporte
comme un conducteur mobile et le fait monter.

 Fractionnement par cheminée : pour accélérer la coupure de l’arc on ménage des


chambres de coupure avec un cloisonnement qui fractionne l’arc.

Ces différents systèmes sont utilisés simultanément

e) Solution industrielle. Solénac – fonctionnement d’une coupure dans un appareil


Solénac : Lors de l’ouverture, un arc prend naissance entre les contacts pare-
étincelles. L’arc se développe en forme de solénoïde et crée son propre champ
magnétique. Il s’allonge très rapidement et se refroidit au contact des plaques
réfractaires.

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