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a‫اىجَهىرَت اىجزائرَت اىذََقراطُت اىشعبُت‬

République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l'Enseignement Supérieur ‫وزارة التعليم العالي والبحث العلمي‬


et de la Recherche Scientifique
‫ بشــار‬،‫جاٍـــعت طاهرٌ دمحم‬
Université « TAHRI Mohamed » Bechar
Faculté de Technologie ‫كليت التكنىلىجيا‬
Département de Génie Civil &
‫قســــم الهندست المدنيت و الري‬
Hydraulique

M é m o i r e

Pour l’obtention du diplôme de Master L.M.D

D a n s l e d o m a i n e : " S CI E NCE S & TECHNO LOG IE "

Filière : " G é ni e Ci vil " Spécialité : " S TRUCURES "

Pr ése nt é pa r
Sanebaoui Mahmoud khalil

I n t i t u l é :

Etude d'un batiment R+9+SS en béton armé avec prise en compte de l'effet de
l'interaction sol structure-Application de la méthode dynamique Temporelle le cas de
séisme de Boumerdès 2003

Soutenu devant le jury composé de :

Président : Mr abdelaziz yazid


Rapporteurs : M r Douli Dounia

Examinateurs : Mr benkhira souad

Année Universitaire 2022/2023


Au terme de ce travail, nous devons remercier tout d’abord dieu

qui nous a donné la force et le courage de suivre nos études et d’arriver

à ce stade et à nos parents qui nous ont beaucoup soutenus pendent tous

le long de notre parcourt.

Un grand merci à mon encadreur Dr. Doulli .D qui nous a beaucoup aidé,

soutenu et nous a permis d’arriver à ce niveau-là et pour ses excellents

conseils et surtout pour son temps passé avec nous et sa patience, sans lui on

n’aurait pas pu réaliser ce modeste travail et pour sa confiance en nous.

Nous tenons aussi à remercier les membres de jury qui nous ont

fait honneur d’examiner ce travail.

Enfin, nous renouvelons nos remerciements à ceux qui nous ont

aidés de près ou de loin pour réaliser ce travail sans oublier les

enseignants qui ont contribués à notre formation.

i
Merci mon dieu de m’avoir donné la capacité d’écrire et de réfléchir,

la patience d’aller jusqu’au bout du rêve J’ai l’’honneur de dédier ce

modeste travail :

A ma mère celle qui m’a donné la vie, le symbole de tendresse qui s’est

sacrifiée pour mon bonheur et ma réussite.

A mon père, école de mon enfonce, qui a été mon ombre durant toutes

les années des études et qui a veillé tout au long de ma vie à m’encourager

à me donner l’aide et à me protégé.

A mon frère zaki et à mes sœurs, je vous souhaite un avenir plein de joie de
bonheur de réussite et de sérénités, jevous exprime à travers ce travail mes
sentiments de fraternité et d’amour. A tous les membres de ma famille, petite et
grande.

A mon encadreur Mr douli . d.

A tous ceux qui ont sacrifié leur temps pour la science et à tous ceux qui

utilisent la science pour le bien et la prospérité de l’humanité.

Sanebaoui Mahmoud Khalil

II
RESUME

Selon les caractéristiques de la structure et le mouvement du sol, l’interaction sol structure peut avoir
un effet sur la magnitude des forces induites à la structure en question. La réponse sismique d’une
structure se trouve toujours liée à la forme avec laquelle les mouvements sismiques du sol sont
transmis à travers ses fondations au système fondation structure. La complexité du problème
d’interaction sol structure réside dans l’intégration et le couplage des deux éléments, le sol et la
structure. Ce phénomène peut décrire les effets qui se produisent dans le plan du contact sol/structure,
de sorte que, dans l’analyse de la réponse dynamique, non seulement les propriétés structurelles soient
incluses mais également les propriétés du sol sous-jacent. L’interaction sol structure peut donc
contribuer à amplifier ou à diminuer la réponse dynamique de la structure.

Nous avons choisi dans ce mémoire une étude de cas simple d'une structure en béton armé repose sur
quatre différents sols. Les calculs ont été effectués à l'aide des éléments finis spécifiques de logiciel
SAP2000 v14.2 où la structure est modélisée par des éléments barres et le sol par des ressorts discrets
(la méthode de Newmark .Resenblueth), les résultats trouvés montrent que les fréquences
fondamentales ne sont pas cependant fortement perturbées par la prise en compte de l’effet de l'ISS
pour le cas au le sol est très ferme ou ferme et que la flexibilité du sol affecte de manière significative
la réponse sismique de la structure en béton armé.

‫ملخص‬

ٍ‫ وَرحبظ اىسيىك اىزىزاى‬.ًْ‫وفقا ىخصائص اىَبًْ وحرمت اىخرَت فاُ اىخأثُر اىَخباده بُِ اىخربت واىَبًْ َىىذ قىي داخيُت فٍ اىَب‬
‫ واسخجابت اىَبًْ ىشذة اىزىزاه ال حرحبظ فقظ بخصائص‬. ‫ىيَْشأ بطبُعل اىَىجاث االرض اىزىزاىُت اىخٍ حاٍّ اىُها ٍِ خاله االساساث‬
ًْ‫اىَبًْ و ىنْها حشَو أَضا اىخصائص اىَُتاُّنُت ىيخربت و ىهذا ّاخذ بعُِ االعخُار اىخاحُر اىَخباده بُِ اىخربت واىَب‬

‫حٌ اجراء‬. ‫ىقذ اخخرّا فٍ هذا اىَذمرة دراست حاىت بسُطت ىهُنو خرساٍّ ٍثبج عيً اربعل اّىاع ٍِ اىخربت داث ٍروّت ٍخخيفت‬
‫ بحُث َخٌ َّذجت اىهُنو بىاسطل قضباُ و اىخربت بىاسطت ّىابط ٍْفضيت وحبُِ اىْخائج‬2.4S00002p.S ‫اىحساباث باسخخذاً برّاٍج‬
‫ واُ ٍروّت اىخربت‬. ‫اىَخحصو عيُها اّاىخردداث االساسُل ال ثثاثر بشذك فٍ اىحاىت اىخٍ ال حنىُ فُها االرض اىصيبت او اىصيبل جذا‬
‫ثؤثر بشنو مبُر عيً االسخجابت اىزىزاىُت ىهُنو اىخرساّت اىَسيحت‬

Abstact

According to the characteristics of the structure and movement of soil, soil-structure interaction can
affect the magnitude of the forces induced on the structure in question. The seismic response of a
structure is always linked to the form in which the seismic ground motions are transmitted through its
foundations and foundation-structure system. The complexity of soil-structure interaction problem lies
in the integration and coupling of two elements, the soil and structure.

. We have chosen in this memo a simple case study of a reinforced concrete structure based on four
different soils. The calculations were carried out using the specific finite elements of SAP 2000 v14.2
software where the structure is modeled by bar elements and the ground by discrete springs (the
Newmark Resenblueth method), the results found show that the fundamental frequencies do not are
not, however, strongly disturbed by taking into account the effect of the ISS for the case where the soil
is very firm or firm and that the flexibility of the soil significantly affects the seismic response of the
reinforced concrete structure.

III
TABLE DES MATIÈRES

TABLE DES MATIÈRES

Table des matières ……………………………………………………………………… I


Symboles et notations…………………………………………………………………… IV
Liste des figures………………………………………………………………………… VI
Liste des tableaux……………………………………………………………………… IX
Introduction générale……………………………………………………………………… 1
Chapitre I : Généralité sur les séismes

I-1 Introduction…………………………………..………………………………………. 4
I-2Définition d’un séisme…………………………………..……………………………. 4
I-3 Notions de failles …………………………………..…………………………………. 4
I-3 type des failles…………………………………..……………………………………… 5
I-5 Classification des sismes …………………………………..…………………………… 6
I--6 Les ondes sismiques…………………………………..……………………………… 7
I--7 Les caractéristiques du mouvment sismique ……..………………………………… 8
I-8 Les effets engendrés par les séismes…………………..……………………………… 10
I-9 Comportement dynamique des structures sous l’action sismique ………………… 10
I-10 Le séisme et les batiments en béton armé ……………..…………………………… 10
I-11 Le séisme en Algérie …………………………………..…………………………… 11
I-11.1 Séisme de Boumerdès 21 mai 2003………………..…………………………… 12
I-11.2 Estimation des dommages Séisme de Boumerdès 21 mai 2003………………… 13
I-11.3 Les principaux dégâts causés par le séisme de Boumerdés sur les structures… 14
I-12 Le règlement parasismique algérien et l’intraction sol –structure ……………… 18
I-13 Conclusion …………………………………..……………………………………… 19
Chapitre II : Interaction sol-structure

II-1 Introduction………..……………..………………………..………………... 21
II-2 Effet d’interaction sols structure…………………….………………...……… 21
II-3 Caractéristiques dynamiques des sols………………..………………...……… 22
II-4 Typologie des structures en contact avec le sol. ……………..…………...…… 22
II- 4-1 La structure est supportée par le sol………………………..…………...…… 22
II- 4-2 La structure enterrés……………..………………………..………...……… 23
II-5 Raison de considérer l’interaction Sol-Structure………..………………...…… 23
II-6 Types d'interaction dynamique de la structure du sol…..………………...… 24
II-6 -1 Interaction cinématique……………..………………………..………………… 24
II-6-2 Interaction inertielle……………..………………………..………………...… 24
II-7 Nécessité de modéliser le sol ………..………………………..………………... 25
II-8 Les différentes méthodes numériques pour prendre en compte l’ISS.…… … 26
II-8-1 Méthodes directes………..………………………..………………...………… 26
II-8-2 Méthodes de sous-structure……………………..………………...………... 27
II-9 Comparaisons entre les deux méthodes…………..………………...………...… 30

I
TABLE DES MATIÈRES

II-10 Fonction d'impédance……………..………………………..………………...… 30


II-11 Impédances dépendantes de la fréquence………………..………………...…… 33
II-11-1 Coefficients d'impédance………..………………………..………………...… 34
II-11-2 Méthode de Deleuze………..………………………..………………...…… 37
II-12 Impédance indépendante de la fréquence …………..………………...……… 40
II-12-1 Méthode de Newmark-Rosenblueth………………..………………...……… 41
II-12-2 Relations de Wolf………..………………………..………………...………… 42
II-12-3 Relations de Richart……..………………………..………………...…………… 43
II -13 Conclusion………..………………………..………………...………...………… 44

Chapitre III : Etude sismique

III-1 Introduction……………………………………..…………………………..……... 46
III -2 Présentation de l'Ouvrage……………………..……………………….…..…… 46
III-4 Prédimensionnement des éléments et descentes des charges……………….…… 51
III-4-1 Pré dimensionnement de plancher……………..……………………………..… 51
III-4-2 Descente de charges……………………………..……………………….…..… 53
III-4-3 Pré dimensionnement des éléments porteurs..……………………………….… 56
III-4-4 Pré dimensionnement des Voiles………………..………………………………. 62
III-5 Étude des éléments secondaires………………..……………………………….….. 64
III-5-1 L'acrotère ……………………………………..……………………………….…. 64
III-5-2 Balcons ……………………………………..……………………………….….. 69
III-5-3- Étude des escaliers……………………………..………………………………. 76
III-6 Etude de plancher à corps creux ………………..………………………………. 84
III-6-1 Etude de la dalle de compression………………..………………………………. 87
III-7- Étude des poutrelles……………………………..……………………………….…. 88
III-7-1 Les poutrelles supportent les charges suivantes…………………………….….. 88
III-7-2 Type des poutrelles……………………………..………………………………. 89
III-7-3 . Détermination des sollicitations : la méthode forfaitaire est utilisée pour le des
sollicitations ……………………………………..……………………………….…..…… 89
III-7-4 Calcul de ferraillage……………………..……………………………….…..……. 91
III-8 Pré dimensionnement du radier…………..……………………………….…..… 95
III-8-1 Pré dimensionnement de dé bord…………..……………………………….…...... 95
III-8-2 Pré dimensionnement de la hauteur totale du radier …………………….…..... 96
III-8-3 La hauteur des nervures……………………..……………………………….….. 98
III-9 Conclusion……………………………………..……………………………….…... 99

Chapitre IV : ETUDE SISMIQUE


IV-1 Introduction…………………………..…………………..…................................. 101
IV-2 Objectifs de l’étude sismique ……..…………………..…...................................... 101
IV- 3 Modélisation mathématique ……..…………………..…...................................... 101
IV-4 Choix de la méthode de calcul……..…………………..…..................................... 101

II
TABLE DES MATIÈRES

IV-4-1 Condition d’application de la méthode statique équivalente............................ 101


IV-4-2 Conditions d’application de la méthode d’analyse modale spectrale................. 102
IV-4-3 Conditions d’application de la méthode d’analyse dynamique........................ 102
IV-5 Méthode statique équivalente…………..…………………..…............................... 102
IV-5-1 Principe de la méthode …………..…………………..….................................... 102
IV-5-2 Modélisation de la structure…………..…………………..…............................. 103
IV-5-3 Calcul de la force sismique totale……..…………………..….............................. 103
IV-5-3-1 Coefficient d’accélération de zone A ……..…………………..…................... 104
IV-5-3-2 Facteur d’amplification dynamique moyen D……..…………………........... 104
IV-5-3-3 Estimation empirique de la période fondamentale ……..………………….. 105
IV-5-3-4 Coefficient de comportement global de la structure R ……..……………… 106
IV5-3-5 Facteur de qualité Q ……..…………………..….......................................… 106
IV-5-3-7 Résumé des résultats ……..…………………..…....................................... 107
IV-4-6 Méthode modale spectrale ……..…………………..…....................................... 107
IV-6-1 Principe ……..…………………..…...................................................................... 107
IV-6-2 Modélisation de la structure ……..…………………..…....................................... 107
IV- Modélisation des éléments structuraux…………………..…...................................... 108
IV-6-2- 2Spectre de réponse de calcul …………………..…............................................. 108
IV-6-3 Nombre de modes à considérer…………………..…............................................. 109
IV-7-Vérification des exigences du RPA…………………..…............................................109
IV-7-1 Vérification des périodes……………..….............................................................. 111
IV-7-2 Vérifications de la résultante des forces dynamique ............................................111
IV-7-3 Vérification du déplacement inter-étage.............................................................. 112
IV-7-4 Justification de l’interaction voiles-portiques...................................................... 113
IV-7-5 Vérification de l’effort normale réduit………………..….................................... 115
IV-7-6 Justification vis à vis de l'effet P-Delta..….......................................................... 115
IV-7-7 Vérification du renversement……..…………………..….................................... 117
IV-8 Conclusion…………………………..…………………..…................................... 117
V-1 Introduction……………………………………..……………………………… 119
V-2 Modélisation du sol (ressorts de sol) ………..………………………………. 119
V-3 Comparaison des résultats globaux………..…………………………… 120
V-3-1 Analyse modal…………………………..…………………..…....................... 120
V-3-1-1 Comparaison de périodes……………..…………………..…...................... 120
V-3-1-2 taux de participation massique……………..…………………..…................ 123
V-3-2 Analysee dynamique par la méthode temporelle ………………………..… 126
V-3-2-1 Comparaison des déplacements maximaux au sommet ………………… 127
V-3-2-2 Comparaison des efforts tranchants à la base ……………..…................... 128
V-3-2-3 Comparaison des déplacements en fonction de temps ……………….......... 129
V-3-2-4 Comparaison de l’effort tranchant a la base en fonction de temps ………… 130

V-5-4 Comparaison des résultats locaux …………..…………………..….............. 131


V-7 Conclusion ……..…………………..…..................................................................... 134
Conclusion générale……………………………………………………………....……. 136
Références ……………………………………………………………....…… 137
Annexe
III
SYMBOLES ET NOTATIONS

SYMBOLES ET NOTATIONS

 A : coefficient d’accélération de
 Af : section de la fondation.
 a : Dimension parallèle à la direction du séisme.
 b : Dimension perpendiculaire à la direction du séisme.
 B : largeurs de la fondation.
 Br : Section réduite.
 Cp : facteur de force horizontal.
 Ci : Amortissement généralisée.
 CT : coefficient fonction du système de contreventement et du type de remplissage.
 d(t) : Déplacement de la masse m.
 E : Module d’élasticité dynamique
 Evj : Module d’élasticité différé
 Eij : Module d’élasticité instantané.
 fcj : Résistance caractéristique à la compression à « j » jours exprimée.
 ftj : Résistance caractéristique à la traction à « j » jours exprimée.
 fc28 : Résistance caractéristique à la compression.
 ft28 : Résistance caractéristique à la traction.
 fe: nuance de l’acier.
 f : Fréquence.
 G : Module de cisaillement dynamique ; Charge permanent.
 g : Accélération de la pesanteur.
 h : L'épaisseur de plancher, la hauteur de la poutre.
 H : Epaisseur de la couche de sol.
 I : Moment d’inertie.
 k : Rigidité de rotation.
 Ks : Raideur statique.
 K : Matrice de raideur du système ; représente la matrice d'impédance de la fondation
rigide ; coefficient de raideur.
 K0 : Coefficient de poussée des terres au repos.
 Kh : Raideur horizontal.
 Kv : Raideur vertical.
 K ψ : Raideur de basculement.
 KR : Raideur de rotation.
 L : longueurs de la fondation ; la portée max d’une poutrelle ; la longueur la plus grande
entre les poteaux.
 M : Matrice de masse; Moment.
 m : La masse.

IV
SYMBOLES ET NOTATIONS

 η : Coefficient de perte d’énergie.


 N : Effort normal.
 Nu : Effort normal ultime.
 Qe : Surcharge d’exploitation.
 Q f : Le vecteur de charge sur la frontière extérieure du modèle.
 Qi : Le vecteur de charge en champ libre.
 qi : Facteur de la participation du mode «i» dans la direction «j» du séisme.
 RU : Réaction du sol exercée sur la fondation.
 r, r0, r1 : le rayon de la fondation circulaire.
 SF : Matrice d'impédance de la fondation.
 T : Période; effort tranchant; l’énergie cinétique.
 Ts : Période fondamentale du sol.
 T1; T2 : Périodes caractéristiques associées à la catégorie du site.
 U : Le déplacement ; périmètre de la section de l'acrotère.
 Vp : La vitesse des ondes P.
 Vs : La vitesse des ondes S de cisaillement.
 V : Effort tranchant.
 ζs : Contrainte de compression dans l'acier.
 ε : Déformation du séisme.
 ν : Coefficient de poisson.
 ρ : Densité du sol; densité du milieux.
 γb : Coefficient de sécurité pour le béton.
 γs : Coefficient de sécurité pour l'acier.
 ξ : Pourcentage d’amortissement.
 β: Coefficient de pondération en fonction de la nature et de la durée de la charge
d’exploitation.
 𝛽𝑥 𝛽𝑣 𝑒𝑡 𝛽ψ: coefficients déterminés à partir des abaques. Abréviations
 BAEL 91 : Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et constructions en
béton armé suivant la méthode des états limites.
 CBA 93 : Règles de conception et de calcul des structures en béton arme.
 DTR : Documentation Technique Réglementaire.
 ISS: Interaction-sol-structure.
 IC : Interaction cinématique.
 II : Interaction inertielle.
 RPA 99: La réglementation parasismique Algérienne.

V
LISTE DES TABLEAUX

LISTE DES FIGURES

Figure I.1 : Foyer et épicentre d’un séisme …………………………..……………… 4


Figure I.2 : Les failles normales………………………………..……………………… 5
Figure I-3 : Les failles inverses………………………………..……………………… 5
Figure I-4 : Les failles de décrochement………………………..………………………… 6
Figure I-5 Représentation schématique du mouvement des ondes P et S………………… 7
Figure I-6 : Représentation schématique du mouvement des ondes L et R……………… 8
Figure I.7 : La sismicité du nord algérien. ………………………………..……………… 12
Figure I.8 : la faille de Boumerdès………………………………..……………………… 13
Figure I-9 Effet de site sur le comportement sismique des constructions. ………………… 15
Figure I-10 Maison de la casbah de Dellys (11ème siècle) ………..……………………… 15
Figure I-11 Construction en maçonnerie à Zemmouri (début du 20ème siècle) …………… 15
Figure I-12 Effondrement des bâtiments en mille-feuilles…………..……………………… 16
Figure I-13 Plastification des nœuds………………………………..……………………… 17
Figure I-14 Espacement constantdes des cadres………………………………..………… 17
Figure I-15 Absence des cadres dans les nœuds………………………………..……… 17

Figure II-1: Schéma de la résolution de problème de l’interaction sol-structure par la méthode


directe………………………………..………………………………………………… 26
Figure II-2: Théorème de superposition pour l’interaction sol-structure. ……………… 27
Figure II-3 : Méthode des sous-structures : Méthode de frontière. …………………… 28
Figure II-4 : Théorème de superposition de KAUSEL. ……………………………… 28
Figure II-5 : Méthode de volume. ……..…………………………………………… 29
Figure II-6: Méthode Hybride……………..…………………………………………… 30
Figure II-7 : Impédance verticale d’une fondation…………………………………… 32
Figure II-8 : Les degrés de liberté d’une fondation superficielle rigide……………… 32
Figure II-9 : Impédance d'une fondation circulaire sur un semi-espace……………… 35
Figure II-10 : coefficients d’impédance de la fondation fonction du coefficient de
l’amortissement du sol pour les modes de translation horizontale et balancement d’après
Veletsos et Vebric………………………………..………………………………………… 36
Figure II-11 : Abaques donnant les coefficients de Newmark βv, βx eβψ…………… 42
Figure II-12 : Les coefficientsβur, βvr et βvu d’après Richart…………………………… 44
VI
LISTE DES TABLEAUX

Figure III-1: Diagramme contraintes- déformations du béton…………………………… 49


Figure III-2 : Diagramme contrainte déformation de calcul de l’acier `a l’ELU………… 50
Figure III-3 : Coupe transversale d’un plancher à corps creux……………………… 52
Figure III-4 : Coupe transversale d’une poutrelle. …………………………………… 53
Figure III-5 : Coupe transversale d’un plancher terrasse inaccessible corps creux. …… 53
Figure III-6 : Coupe transversale du plancher d’étage courant. ……………………… 54
Figure III-7 : Section de la poutre principale ……..……………………………………… 56
Figure III-8 : Section de la poutre secondaire……..…………………………………… 57
Figure III-9 : Dégression des charges d’exploitation. ……..…………………………… 60
Figure III-10 : Section afférente d'un poteau sollicité. ……..…………………………… 60
Figure III-11 : Coupe verticale d’un voile……..……………………………………… 62
Figure III-12 : Vue en plan du voile. ……..………………………………………… 62
Figure III-13 : Schéma statique de calcul d’un acrotère. ……..………………………… 64
Figure III-14 : Section de calcul. ……..……………………………………………… 65
Figure III-15 : Schéma de ferraillage de l’acrotère……..……………………………… 69
Figure III-16 : Coupe transversale d’un balcon à dalle pleine (d’étage courant). ……. 69
Figure III-17 : Schéma statique du balcon. ……..…………………………………… 71
Figure III-18 : Schéma de ferraillage du balcon……..……………………………… 76
Figure III-19 : Les éléments constitutifs d’un escalier. ……..………………………… 76
Figure III-20 : Vue en plan des escaliers. ……..……………………………………… 77
Figure III-21 : vue en plan plus schéma statique de l’escalier……..………………… 80
Figure III-22 : Le schémas statique projeté a L`ELU……..………………………… 81
Figure III-23 : Diagramme des moments fléchissant à l`ELU. ……..………………… 81
Figure III-24 : Diagramme des efforts tranchant à l’ELU……..……………………… 81
Figure III-25: Section d’escalier à ferrailler……..…………………………………… 81
Figure III-26 : Schéma de ferraillage de l’escalier…………………………………… 84

Figure III-27 : Définition des moments……..……………………………………… 85


Figure III-28 : Schéma statique des différents types de poutrelle. …………………… 89
Figure III-29 : Diagramme des moments fléchissant à ELU [Kg.m] pour la poutrelle type1.. 90
Figure III-30 : Diagramme des efforts tranchant à ELU [Kg.m] pour la poutrelle type1… 90
Figure III-31 : dimensions des poutrelles……..………………………………… 91

VII
LISTE DES TABLEAUX

Figure III-32 : section de calcul en travée……..…………………………………… 92


Figure III-33 : ferraillage de poutrelle……..……………………………………… 95
Figure III-34 : Dimensions du radier……..……………………………………… 99
Figure IV-1 : Spectre de réponse de calcul utilisé par le RPA…………………… 109
Figure IV-2 : présente la configuration des déformées du modèle étudier a base fixe
correspondent au mode 1 à 3………..……………………………………… 110
Figure IV-3 : L’effet P- Delta ………..……………………………………… 115
Figure V-1 : Modélisation de structure avec prise en compte de l’ISS……………… 119
Figure V-2 : Evaluation de la période (en seconde) en fonction de site
(Avec et sans ISS) ………………………………..……………………………… 122
Figure V-3 : Comparaison des résultats pour la période entre les différents sites (Sans et
avec ISS) ………………………………..………………………………………… 122
Figure V-4 : taux de participation massique Enca………………………………… 123
Figure V-5 : taux de participation massique (S1) ………………………………… 124
Figure V-6 : taux de participation massique (S2) ………………………………… 124
Figure V-7 : taux de participation massique (S3) ………………………………… 125
Figure V-8 : taux de participation massique (S4) ………………………………… 125
Figure V-9 : Accélérogramme de séisme de Boumerdès du 21 mai 2003………… 126
Figure V-10 : :Déplacement (en cm) en fonction du site (sens x-x) …………… 127
Figure V-11 : Déplacement (en cm) en fonction du site (sens y-y) ……………… 127
Figure V-12 : Effort tranchant (en Kn) à la base en fonction du site (sens x-x) … 128
Figure V-13 : Effort tranchant (en Kn) à la base en fonction du site (sens y-y) … 128
Figure V-14a : Déplacement (en m) (sens x-x) …………………………… 129
Figure V-14b : Déplacement (en m) (sens y-y) …………………………… 129
Figure V-15a : l’effort tranchant (en kn) (sens x-x) ……………………… 130
Figure V-15b : l’effort tranchant (en kn) (sens y-y) ……………………… 131
Figure V-18 : Comparaison des sollicitations l'effort normal (N) et des efforts tranchant (T)
Poteau central (le plus sollicité). …………………..……………………………………… 132
Figure V-19 : Comparaison des sollicitations moment et effort tranchant Poutre…………133

VIII
LISTE DES TABLEAUX

LISTE DES TABLEAUX


Tableau I-1 : La relation intensité maximale, magnitudes pour différents séismes……… 9
Tableau I-2 : Les endommages des logements dans la wilaya d'Alger et de Boumerdés… 14
Tableau I-3 : Nombre des victimes et blessés……..……………………………………… 14
Tableau II-1 : Coefficient et ……..……………………………………… 35
Tableau II-2: Variation de en fonction de …………………………………… 36

Tableau II-3 : Formules de Deleuze ……………..………………………………… 38


Tableau II-4 : Coefficients de transmittance verticale fv du sol…………………… 39
Tableau II- 5 : Coefficients de transmittance horizontale fh du sol…………………… 40
Tableau II-6 : Coefficients de transmittance en rotation fr du sol …………………… 40
Tableau II-7 : Formules de Newmark Rosenblueth……..…………………………… 41
Tableau II-8 : impédance d’une fondation circulaire (de rayon r)
sur un milieu Semi-infini d’après Wolf ………………………………..…………… 42
Tableau II-9 : Impédance d’une fondation circulaire sur un milieu
semi –infini d’après Richard………………………………..……………………… 43
Tableau III-1: Valeurs de la limite d’élasticité garantie, fe. …..…………………… 50
Tableau III-2: Évaluation des charges du plancher terrasse inaccessible. ………… 54
Tableau III-3: Évaluation des charges du plancher étage courant. ………………… 55
Tableau III-4 : Charge permanente du mur extérieur……………..………………… 55
Tableau III-5 : Charge permanente mur intérieur……………..…………………… 56
Tableau III-6 : Épaisseur des voiles. ………………………………..……………… 63
Tableau III-7 : Charges appliquées sur la dalle pleine du balcon. …..……………… 70
Tableau III-8 : charges permanentes et surcharges d’exploitation (paillasse) ……… 79
Tableau III-9 : charges permanentes et surcharges d’exploitation (palier). ………… 80
Tableau III-10: Les charge sur les poutrelles………………………………..…… 89
Tableau III-11:Exemple de calcul détaillé :poutrelle de 1ire type……………..… 90
Tableau IV-1 : Coefficients d’accélération………………………………..………… 104
Tableau IV-2 : Valeurs du coefficient d’amortissement suivant le système structurel …… 105
Tableau IV-3 : Valeurs des pénalités Pq………………………………..…………… 106
Tableau IV-4 : Vérification des périodes du modèle encastré………………………… 111
Tableau IV-5 : Les forces sismiques du modèle encastré…………………………… 111

IX
LISTE DES TABLEAUX

Tableau IV-6 : Vérification du déplacement des planchers pour modèle encastré…… 112
Tableau IV-7 : Charges verticales reprises par les portiques et voiles………………… 113
Tableau IV-8 : Charges horizontales reprises par les portiques et voiles. …………… 114
Tableau IV-9 : vérification de l’effort normale réduit. ……………………………….. 115
Tableau IV-10 : Vérification de l’effet P-Delta……..…………………………………… 116
Tableau IV-11 : Vérification de la stabilité au renversement. …………………………… 117
Tableau V-1 : regroupe les raideurs des ressorts du sols……………..…………… 120
Tableau V-2 : Périodes de calcul sans ISS. ………………………………..………… 121
Tableau V-3 : Périodes de calcul avec ISS. ………………………………..………… 121
Tableau V-4 : Comparaison des résultats pour la 1ère période entre les différents sites (Sans et
avec ISS) ………………………………..…………………………………………… 121
Tableau V-5 : Comparaison des résultats des moments pour le poteau le plus sollicite
(Sans et avec ISS). ………………………..…………………………………………… 133

X
INTRODUCTION GENERALE

INTRODUCTION GENERALE

Un tremblement de terre est un phénomène géologique provoqué soudainement par


Le mouvement du sol peut durer de quelques secondes à quelques minutes. le tremblement
de terre est habituellement le résultat d'une mutilation dans les couches externes de la terre.

La performance sismique d'une structure dépend du mouvement sismique imposé par le sol
la réponse dynamique des structures, le comportement des fondations pendant et après les
séismes, et la résistance de la superstructure.

L’hypothèse couramment admise par les codes parasismiques est celle d’un encastrement
parfait de la fondation du bâtiment dans un sol indéformable, dont tous les points sont animés
du même mouvement est manifestent relativement fausse pour des bâtiments de masse
importante construits sur des terrains non rocheux, L’influence de la déformabilité du sol peut
être estimée de façon simple par plusieurs méthodes.

L’interaction sol-structure est souvent négligée par les ingénieurs lors de l’analyse et du
design d'un bâtiment. Pourtant, ce phénomène a beaucoup d'influence lors de l'étude du
comportement d’un bâtiment. Le premier aspect est la sécurité, puisque la répartition des
efforts dans les membrures peut être différente suite à une analyse qui tient compte de
l'interaction sol-structure.

La prise en compte des caractéristiques du sol, qui jouent un rôle important sur les aspects
dynamiques de la structure, revêt donc une importance particulière dans l’étude des effets de
l’interaction sol structure sur la réponse sismique de l’ouvrage.

Dans le cadre de ce mémoire, nous avons procédé à Etude d'un batiment R+9+SS en béton
armé avec prise en compte de l'effet de l'interaction sol structure-Application de la méthode
dynamique Temporelle le cas de séisme de Boumerdès 2003

Ce mémoire comporte cinq chapitres, précédés par une introduction générale et suivis d’une
conclusion globale.
Le premier chapitre contient des généralités sur le séisme.
Le deuxième chapitre présente d’une analyse documentaire et comporte des notions sur

1
INTRODUCTION GENERALE

l’interaction sol structure et les formulations et les différentes méthodes d’analyse de


l’interaction Sol –Structure).
Le troisième chapitre sera consacré à présenter le pré dimensionnement des différents
éléments et présente descente des charges ferraillage des éléments secondaire.
Le quatrième chapitre sera consacré à présenter l’étude dynamique et sismique.
Dans le dernière chapitre consacré aux résultats de simulation numérique des modèles étudiés
sans et avec prise en compte de l’effet de l’interaction sol structure.

2
CHAPITRE I : Généralités sur les séismes

Chapitre I :
GÉNÉRALITÉS SUR LES SÉISMES

3
CHAPITRE I : Généralités sur les séismes

1-1 Introduction :

Le séisme est à ce jour la catastrophe naturelle la plus meurtrière, cette catastrophe résulte
d'une rupture brutale des roches provoquant de nombreuses secousses. Ce phénomène entraîne
des conséquences inimaginables d'un point de vue humain, environnemental et économique.
On pourra alors se demander le nombre de victimes causé par ces séismes, beaucoup trop,
aujourd'hui l'Homme doit apprendre à vivre avec un séisme, pour cela il doit connaître sa
nature, son environnement et les moyens mis en œuvre pour atténuer toutes ces conséquences.
Des pays comme le Japon, la Turquie ou encore le Chili sont continuellement touchés par cette
catastrophe naturelle, les séismes sont pour eux un élément de la vie quotidienne [1]

1-2 Définition d’un séisme :

Un séisme ou tremblement de terre est généralement un phénomène géologique dû aux


mouvements relatifs des plaques tectoniques soumises à des tensions croissantes qui
provoquent une accumulation d'énergie. Quand les plaques ont atteint leurs limites d'élasticité,
elles rompent ce qui donne naissance à une faille et un dégagement brutal de l'énergie
accumulée. Des ondes de différentes natures et vitesses sont générées par conséquence et
parcourent alors différents chemins avant d'atteindre un site et de le soumettre à divers
mouvements [2].

Figure 1.1 : Foyer et épicentre d’un séisme.

1-3 Notions de failles :

Une faille est une fracture de couche terrestre externe avec translation relatif
des compartiments, qui sont en conséquence séparés. Les dimensions des failles se

4
CHAPITRE I : Généralités sur les séismes

varient de quelques millimètres (failles de Riedel) jusqu'à des centaines de


kilomètres (systèmes de failles à l'échelle des plaques tectoniques). [3]
Les contraintes appliquées naturellement sur les roches provoquent une rupture,
un résultat qui indique que les capacités -résistances- des roches atteignent leur
limite. Dépendants sur l'orientation des contraintes, les ruptures résultantes font partie
de trois types de fractures : failles normales, failles inverses, failles de décrochement.
[3]
1-4 Types des failles :

Suivant le type de mouvement relatif, on définit trois types de failles : normale, inverse,
décrochement

Failles normales :

Ce sont les failles les plus communes, en conséquence d’une extension de la


roche. Un des deux parties se descend par rapport à l'autre pour couvrir
horizontalement le vide créé par l'étirement.

Figure 1.2 : Les failles normales.

Failles inverses :

Ces failles sont formées par des compressions (rapprochements) des roches. Un
des deux parties se soulève par rapport à l'autre pour réduire le vide créé par la
compression.

Figure 1.3 : Les failles inverses.

5
CHAPITRE I : Généralités sur les séismes

Failles de décrochement :
Déchirures le long desquelles les mouvements étaient des coulissements horizontaux.
Les surfaces de cassures des failles de décrochement sont à peu près verticales. Les failles de
décrochement ont un rejet uniquement horizontal.

Figure 1.4 : Les failles de décrochement.

1-5 Classification des sismes :

Un séisme peut être classé en trois catégories selon la profondeur du son foyer. Le foyer est
l'origine d'énergie libérée d'une roche soumise à un ensemble des contraintes. Les catégories
des séismes sont: [4, 5, 6] .

Les séismes superficiels : Ils représentent la majorité des séismes avec 70 %. Ils sont
généralement caractérisés par des foyers avec des profondeurs entre 0-70 Km, donc
situés sur la Lithosphère qui a une épaisseur de 70 Km. Une grande partie des séismes
dévastateurs sont superficiels.
Les séismes intermédiaires : 25% des séismes sont intermédiaires, ils sont connus
comme des tremblements dont la profondeur des foyers est localisée entre 15-70 Km.
Les effets des séismes intermédiaires diminuent lorsqu'ils atteignent la surface
terrestre, le contrerement aux séismes superficiels
Les séismes profonds : Ils représentent 5% des séismes, avec une profondeur des
foyers limitée entre 70-150 Km, ils se produisent principalement le long d'une plaque,
avec des intensités parfois équivalentes à celles des autres catégories.

6
CHAPITRE I : Généralités sur les séismes

1-6 Les ondes sismiques :

Les ondes sismiques sont des ondes élastiques qui traversent un milieu sans pour autant
modifier durablement ce milieu. L'impulsion de départ va pousser des particules élémentaires,
qui vont pousser d'autres particules et reprendre leur place. Ces nouvelles particules vont
pousser les particules suivantes et reprendre leur place et ainsi de suite. Les vibrations
engendrées par un séisme se propagent dans toutes les directions [7]

Selon leur nature, on distingue deux grands types d'ondes émises par un tremblement de terre:

 Les ondes de fond ‘S’ et ‘P’. Elles se propagent à l'intérieur de la terre


 Les ondes de surface, qui comprennent les ondes de Love et de Rayleigh.
 Ondes de volume : elles prennent naissance dans le foyer et se propagent à
l'intérieur de la terre sous deux formes :
 Ondes P (ondes primaires ou longitudinales) : ces ondes se propagent dans
la croute terrestre avec une vitesse de 6 à 8km/s et s'accompagnent d'un
changement de volume (compression et dilatation altérées), ce type d'ondes
induits un mouvement vertical (pompage) dans les ouvrages, ce mouvement
sera d'autant plus important que l'ouvrage se trouve à proximité de l'épicentre.
 Onde S (ondes secondaires ou de cisaillement) : ces ondes se propagent dans
la croute terrestre avec une vitesse de 3 à 5km/s et s'accompagnent d'une
distorsion dans le plan perpendiculaire à la direction de propagation
provoquent un cisaillement sans changement de volume, ce type d'ondes
introduit un mouvement horizontal (tamis) dans les ouvrages.

Figure 1.5 : Représentation schématique du mouvement des ondes P et S.

7
CHAPITRE I : Généralités sur les séismes

 Ondes de surface : les ondes de volume qui arrivent à la surface de la terre donnent
naissance à des ondes de surface (dont la vitesse dépend essentiellement des milieux
traversés) ne concernant le sol que sur une profondeur extrêmement faible, les ondes
de surface les plus importantes sont les suivantes :
 Ondes de Rayleigh : ce sont des ondes pour lesquelles les points du sol
décrivent des ellipses dans le plan vertical et dans le sens arrière, ce
mouvement de roulis est semblable au mouvement d'une vague et entraine des
compressions ou des tractions ainsi que du cisaillement dans le sol.
 Ondes de Love : sous ces ondes les points du sol se déplacent dans un plan
tangent à la surface et perpendiculaire à la direction de propagation qui
engendre le cisaillement du sol, et un mouvement de lacet qui fait tourner
l'édifice sur lui-même

Figure 1.6 : Représentation schématique du mouvement des ondes L et R.

1-7 Les caractéristiques du mouvment sismique :

Les séismes génèrent des ondes sismiques se propageant dans toute la terre. Le passage des
ondes à travers le sol provoque des vibrations pouvant être ressenties à la surface.
Le séisme est caractérisé par :
La magnitude M : mesurée à l'échelle Richter qui représente la quantité d'énergie
mécanique libérée au foyer du séisme sous forme d'ondes sismiques.
L’intensité I : mesurée à l'échelle de Mercalli limitée à 10 degrés représente
l'importance des effets matériels observés en surface et les manifestations ressenties

8
CHAPITRE I : Généralités sur les séismes

par la population qu’il a pu provoquer. L'intensité et la magnitude d'un séisme sont


liées par une formule empirique qui permet d'évaluer la magnitude du séisme à partir
de son intensité maximale I0. La plus utilisée est celle donnée par Karnik [4]:
Le Tableau 1.1 présente les résultats préconisés par GUETENBERG en 1956 de la
relation intensité maximale, magnitudes pour différents séismes [9].
Tableau 1.1: La relation intensité maximale, magnitudes pour différents séismes
Dégâts causés Magnitude
XI-XII Catastrophes M > 7,5
X Dommages sérieux 7,3 > M > 7,0
VIII-IX Dommages importants aux bâtiments 6,9 > M > 6,2
VII Dommages légers aux bâtiments 6,1 > M > 5,5
VI Ressenti par tout le monde 5,4 > M > 4,9
IV-V Ressent par beaucoup de personnes 4,8 > M > 4,3
II-III Ressenti par certains 4,2 > M > 3,5

L’accélération maximale du sol ag : (Peak Ground Acceleration) qui est de l'ordre


0,4g à 0,6g en zone de forte sismicité et de 0 à 0,1g en zone de faible sismicité,
Le déplacement maximale dg : (Peak Ground Déplacement) qui donne une idée sur
l'ordre de grandeur du déplacement relatif du centre de gravité de la structure par
rapport à sa base (de quelques centimètres en zone de faible sismicité à un mètre en
zone de forte sismicité),
La durée d'excitation : qui influe sur les modes de fissuration et les dégradations
progressives liées directement à la magnitude du séisme ; elle est de l'ordre de 60
seconde en zone à haut risque sismique et de quelques secondes en zone de faible
sismicité
Le spectre de réponse qui représente un diagramme de variation de la pseudo-
accélération (où la pseudo- vitesse Sv) en fonction de la pulsation ω (ou de la période
T = 2 π /ω) pour un amortissement réduit ξ donné qui permet un calcul simple des
sollicitations internes dans une structure soumise à un séisme.

9
CHAPITRE I : Généralités sur les séismes

1-8 Les effets engendrés par les séismes :

Les effets des tremblements de terre peuvent être classés en deux catégories :

 Effets sur l'environnement : un séisme peut engendrer des pollutions importantes des
milieux naturels liées à la rupture d'équipements industriels (ex. : stockage
d'hydrocarbures déversé en mer). Par ailleurs, un séisme fort peut se traduire en surface
par des modifications du paysage (décrochements, apparition ou tarissement de sources,
glissements pouvant barrer une vallée, ..., etc.)
 Effets sur les constructions : un tremblement de terre peut causer l'endommagement
ou la destruction des bâtiments d'habitation , des outils de production , des ouvrages
d'art tel que les ponts, les chemins de fer et les autoroutes , des réseaux d'eau, d'énergie
ou de télécommunications, causant des pertes matérielles directes

1-9 Comportement dynamique des structures sous l’action sismique :

, L’action sismique est une action accidentelle qui est définie dans les règles parasismiques
Algériennes. Il faut noter ici, qu’en amont du dimensionnement proprement dit, une
conception parasismique judicieuse assure un comportement sismique adéquat. Par exemple, il
faut éviter les discontinuités de la rigidité et de la résistance qui devraient, idéalement, être
réparties de manière homogène sur la hauteur de la structure.

1-10 Le séisme et les batiments en béton armé :

Lors de séismes puissants touchant des zones habitées, on déplore souvent des dégâts aux
constructions. Le mouvement du sol provoqué par le séisme entraine les fondations des
constructions, qui se mettent à vibrer leur tour. Or, sous l’effet de l’inertie, les déformations de
la structure génèrent des forces importantes dans les éléments de construction (murs,
planchers, poteaux, poutres, …). Si les bâtiments sont généralement conçus pour bien résister
aux effets de la gravité, ces nouvelles forces peuvent déstabiliser la structure et dépasser la
résistance des éléments porteurs. Dans certains cas, des éléments ne supportent pas le niveau

10
CHAPITRE I : Généralités sur les séismes

de déformation imposée au bâtiment par les vibrations. Tous ces phénomènes ont à l’origine
de dégâts, qui vont de l’ouverture de fissure, à l’effondrement partiel ou total.

Un « comportement régulier » n’implique pas une architecture pauvre, mais la prise en


considération de la réponse « dynamique » de la structure aux secousses.
 Estimer « à l’avance » les niveaux et modes possibles de déformation de la structure
sur un sol donné.
 Estimer « à l’avance » son aptitude à transformer le mouvement d’origine sismique en
chaleur, éventuellement au prix de dommages.
 Connaître « à l’avance » les zones de la structure les plus exposées à la rupture en cas
de fortes secousses.
 Etablir des règles de construction efficaces à partir de ces connaissances [10].

1-11 Le séisme en Algérie :

L'activité sismique en Algérie est située généralement dans le nord algérien, est spécialement
dans la jonction de chaîne tellienne avec la partie Offshore. Les hauts plateaux marquent une
sismicité faible, car il n'existe pas des plusieurs rapports sismiques enregistrés sur cette zone.
En sud d'Algérie, la sismicité est négligeable, en conséquence que les pages de passé et de
présent ne marquent pas des événements sismiques intéressants dans cette région.

Malheureusement, l'Algérie a témoigné des séismes catastrophiques, avec des intensités


importantes, cela a causé le pays des pertes humaines et des dommages de constructions et
d'infrastructures. Par les statistiques, ces séismes sont produits dans la région littorale du pays
(Alger 1716 et 1755, Blida 1825, Jijel 1856, Gouraya 1891, Sour-El-Ghozlane 1910, Chlef
(1954).

11
CHAPITRE I : Généralités sur les séismes

Figure 1.7 : La sismicité du nord algérien.

1.11.1 Séisme de Boumerdès 21 mai 2003

Il causa selon le bilan officiel 2278 morts, plus de 10'000 blessés et environ 180'000 sinistrés.
La région à l'Est d'Alger (Boumerdès, Zemmouri, Réghaïa, Rouiba, Thénia, Dellys...) fut la
plus durement éprouvée où l'intensité maximale y a atteint X sur l'échelle EMS. Ce séisme a
par ailleurs été ressenti dans toutes les wilayas du centre du pays sur un rayon de 150 km
(Alger, Boumerdès, Tizi-Ouzou, Bouira, Blida), voire au-delà, jusqu'à Guelma à l'Est,
Mostaganem à l'Ouest, Biskra au Sud et les îles Baléares au Nord, où quelques embarcations
furent par ailleurs coulées ou endommagées par le tsunami ayant suivi le choc principal (deux
morts). Celui-ci eut lieu à 18h44min et sa magnitude Mw fut arrêtée à 6.8 (CSEM, USGS). Il
fut différemment localisé, bien que sa position en mer faisait quasiment unanimité: 36.89°N -
03.78°E (IISEE), 36.90°N - 03.71°E (USGS), 37.02°N - 03.77°E (CSEM), 36.81°N - 03.53°E
(CGS) et 36.91°N - 03.58°E (CRAAG). Les déformations cosismiques se sont notamment
manifestées par un soulèvement de la côte accompagné du retrait de la mer, de nombreuses
fissures et des phénomènes de liquefaction. En mer, des avalanches sous-marines ont
sectionné des câbles de télécommunication sous-marins. Plus de 2500 répliques ont été

12
CHAPITRE I : Généralités sur les séismes

enregistrées, dont certaines de forte magnitude (> 5). Elles ont fait l'objet de nombreuses
études sismologiques, qui ont permis de mieux connaître la nature et les mécanismes de la
rupture à l'origine du séisme [11].

La faille qui est à l'origine du séisme était jusqu'à présent inconnue puisque se situant le long
de la marge algérienne. De direction NE-SW (N60°), celle-ci s'étend entre Dellys et Ain Taya
sur une longueur de près de 50 Km.

Figure 1.8 : la faille de Boumerdès [11].

1.11.2 Estimation des dommages Séisme de Boumerdès 21 mai 2003

Pour les dommages, à la date du 28 juin, environ 190 000 unités d'habitation (dont à peu près
160000 logements) ont été expertisées sur l'ensemble des wilayat (préfectures) touchées, et
principalement celle d'Alger et de Boumerdès. Cela correspond à la quasi-totalité du parc de
constructions et constitue la phase A de l'évaluation des dommages.

Pour cette phase A, les spécialistes ont eu recours à l'utilisation de degrés de dommages
semblables à ceux définis dans les EMS 98 (European Macroseismic Scale), à savoir [12]:

Degrés 1 et 2: couleur verte

Degrés 3 et 4: couleur orange

Degré 5: couleur rouge

La répartition des dommages s'établit selon le tableau suivant, ces chiffres correspondent aux
évaluations du CTC, organisme officiel de contrôle des constructions en Algérie :

13
CHAPITRE I : Généralités sur les séismes

Tableau 1.2: Les endommages des logements dans la wilaya d'Alger et de Boumerdés

Le bilan officiel des victimes est le suivant :

Tableau 1.3: Nombre des victimes et blessés.

Le tremblement de terre de Boumerdés a causé des pertes humaines inestimables et des dégâts
extrêmement importants estimé à près de 5 Milliard de dollars. Nous allons dans ce qui suit
nous intéresser aux caractéristiques des différents dégâts recensés dans les structures après le
séisme de Boumerdés.

1.11.3 Les principaux dégâts causés par le séisme de Boumerdés sur les structures

Dans chaque ville de la région touchée par le séisme, certains quartiers ont été fortement
touchés tandis que d'autres ont été pratiquement épargnés (effet de site, Figure 1.8), et dans ces
quartiers touchés, certaines constructions se sont bien comportés tandis que d'autres de même
type

se sont effondrés en mille-feuilles. Dans allons dans ce qui suit identifier quelques dommages
répertoriés par les experts dans la zone sinistrée.

14
CHAPITRE I : Généralités sur les séismes

Figure 1.9: Effet de site sur le comportement sismique des constructions.

La majorité des bâtiments qui ont été expertisés présentent types des dégâts :

1. Constructions en maçonnerie

Les constructions en maçonnerie ne conviennent pas en zone sismique, elles ont engendré
beaucoup de victimes. Elles ne présentent pas un niveau d'intégrité suffisant pour résister à des
secousses sismiques. Ce système constructif est particulièrement fragile et ne devrait pas être
destiné à des logements d'habitation dans une zone de séismicité II ou III.

Figure 1.10 Maison de la casbah de Figure 1.11 Construction en maçonnerie à


Dellys (11ème siècle)
Zemmouri (début du 20ème siècle)

15
CHAPITRE I : Généralités sur les séismes

2.Bâtiments d'habitation (ossature poteaux-poutres)

Le système porteur à base de portique pourrait convenir pour des zones de séismicité faible ou
moyenne mais comme la secousse du 21 mai 2003 a été forte, les dommages ont été
importants.

Les bâtiments destinés aux logements sont généralement symétriques et n'ont donc pas
présenté de mode de ruine en torsion. Par contre ils ont souvent péri par plastification due à la
flexion des nœuds en tête et (ou) pied de poteaux. Ce mode de ruine conduit à un
effondrement en planchers mille-feuilles (Figure,1.11).

Figure 1,12 Effondrement des bâtiments en mille-feuilles.

La section des poteaux étant souvent équivalente à celle des poutres, la plastification des
noeuds s'est produite en tête ou en pied de poteau (Figure 1,12).

16
CHAPITRE I : Généralités sur les séismes

Figure 1.13 Plastification des nœuds

Le ferraillage des poteaux est généralement réalisé par 8 armatures filantes en diamètre 14 mm
avec des cadres espacés tous les 15 cm en partie courante et 10 cm dans la zone nodale
conformément au RPA 99. Souf parfois où l'espacement est constant (Figure 1.13).
Néanmoins les cadres sont souvent absents au cœur du noeud (Figure 1.14) à l'intersection
poteau- poutre.

Figure 1.14: Espacement constantdes Figure 1.15: Absence des cadres dans les
des cadres nœuds

17
CHAPITRE I : Généralités sur les séismes

Les constructions dépassant 5 niveaux se sont généralement mieux comportées du fait de leur
souplesse et des sections plus importantes de poteaux.

Les immeubles les plus touchés présentent un caractère commun: R+3 ou R+4 dont le rez de
chaussée étaient destinés à des commerces ou à des parkings et donc ne possédait pas de
contreventement. La rupture s'est produite généralement dans la zone critique des poteaux de
section insuffisante ou à cause du non-respect de dispositions constructives.

1-12 Le règlement parasismique algérien et l’intraction sol –structure :

Les premières exigences, lors de la conception d’un ouvrage, sont données par les normes de
construction dans le cas de situations non sismiques. A celles-ci viennent s’ajouter des normes
ayant directement attrait à la construction d’ouvrage en zones sismiques. Depuis le séisme
d’El Asnam de 1980, de nombreux travaux de recherche ont été menés dans le but d’atténuer
les effets des séismes sur les constructions, notamment les travaux du Centre National de
Recherche Appliquée en Génie Parasismique d’Alger [13] .

Les anciennes normes parasismiques algérienne sont connues sous le nom RPA88, elles
préconisent deux méthodes pour le calcul dynamique des structures : la méthode statique
équivalente et la méthode dynamique approchée [14] . Depuis 1999, des nouvelles règles
parasismiques ont été établies sur le modèle Américain, elles sont connues sous le nom [15] .
Elles préconisent une méthode dynamique spectrale [15] . Selon les règles RPA99[15] , les
sites sont classés en quatre catégories en fonction des propriétés des sols qui les constituent.
Chaque catégorie de site est caractérisée par deux périodes propres de vibration T1 et T2. A
chaque type de site est associé un spectre de réponse élastique calculé en fonction des
caractéristiques du site considéré et de celles de la structure étudiée. L’observation montre
[16] , [17] que l’intensité avec laquelle un séisme est ressenti en un lieu donné dépend dans
une large mesure de la nature des terrains traversés par les ondes sismiques et des conditions
locales. Il convient donc d’adapter le spectre de réponse à utiliser dans les calculs à la nature
du site considéré. Par ailleurs, il est important dans certains cas de tenir compte de l’action sol-
fondation-structure. Le rapport préliminaire de la mission de l’Association Française du Génie
Parasismique (AFPS) en Algérie sur le séisme du 21 mai 2003, montre que le système
constructif par voiles en béton armé s’est bien comporté, bien que peu répondu. Par ailleurs,
18
CHAPITRE I : Généralités sur les séismes

l’expérience montre que les sollicitations imposées aux structures rigides sont atténuées
lorsqu’elles sont édifiées sur des sols déformables que lorsqu’elles sont implantées sur des sols
rocheux [18] , [19] . Comme conséquences, les orientations futures des règles parasismiques
algériennes peuvent être la mise en oeuvre d’une démarche de conception des structures par
voile en béton armé en particulier dans les zones de forte sismicité

1.13 Conclusion :

La compréhension de l'activité sismique nécessite la connaissance scientifique du phénomène,


la lecture géologique du sol étudié, et l'utilisation des références historiques qui marquent
l'histoire sismique de la zone où le sol existe. Ces éléments sont fondamentaux pour établir
une base des données qui aide à comprendre le séisme et ses effets sur le système d'interaction
sol-structure étudié, et à modéliser ce dernier pour avoir des résultats exacts et inclusifs de
toute les informations liées à cette étude. Des informations qui ne sont pas utilisées juste pour
former des conclusions scientifiques, mais des informations qui représentent des clés
importantes pour construire des bâtiments capables à survivre les séismes dévastateurs avec le
moins de dégâts possibles.

19
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE

Chapitre II :

INTERACTION SOL-STRUCTURE

20
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE

2-1 Introduction :

Le mouvement sismique est le mouvement à la surface du sol en champ libre en


l’absence de toute construction, défini à partir d’enregistrements réels des mouvements d’un
point de sol. Or les enregistrements réels actuellement disponibles ont presque tous été
obtenus en surface ou à très faible profondeur. Le mouvement sismique donné, déduit de tels
enregistrements, est donc essentiellement représentatif du mouvement d’un point au voisinage
de la surface.
La réponse de la structure à ce mouvement sismique dépond da la nature de ce
mouvement, des propriétés dynamiques da l’ouvrage et de celles du sol. Il y a donc interaction
entre la structure et le milieu extérieur.
L'interaction sol-structure, notée en général (ISS), est un sujet de mécanique appliquée,
qui implique le développement et la recherche de méthodes théorique et pratique pour
l'analyse des structures sous charges dynamiques en partisan compte des caractéristiques de
base du sol.
Dans une structure reposant sur un sol de fondation, il y a une influence réciproque
dans le comportement du sol et de la structure et la complexité réside dans l'intégration et
l'association des deux éléments du sol et de la structure.
Ce phénomène peut décrire l'influence qui se produit dans le plan de contact entre la
masse du sol et la structure. Par conséquent, dans l'analyse de la réponse dynamique, non
seulement les caractéristiques structurelles, mais aussi les caractéristiques du sol sous-jacent
sont incluses [20].
Ce chapitre explique l’action de l'ISS sur le comportement dynamique des structures et
présente les différentes méthodes qui peuvent être utilisées pour prendre en considération ce
phénomène.

2.2 Effet d’interaction sols structure

Généralement l’étude de l’effet de interaction sol-structure est l'étude de comportement


d'une structure soumise à une sollicitation sismique, Littéralement 1' interaction sol-structure
traduit la modification du mouvement du sol lors d'un séisme du fait de la présence de
l’ouvrage ou la modification du mouvement de l’ouvrage lors d'un séisme du fait de la
21
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE

présence du sol ,Cette interaction est bien entendu plus ou moins importante suivant la nature
du sol , les caractéristiques de l'ouvrage et son mode de fondation. La nécessité

d'étudier la réponse sismique d'un ouvrage, en ne le considérant pas isolément mais comme
partie intégrante d'un ensemble comprenant le sol et les structures avoisinantes, rend les
analyses d'interaction sol-structure impérieuses pour une part grandissante d'ouvrages
importants comme les barrages, centrales nucléaires, réservoirs de gaz naturel liquéfié.

2.3. Caractéristiques dynamiques des sols

Par hypothèse, à l'échelle des dimensions en plan des fondations, le sol est supposé être un
milieu semi-infini, homogène et isotrope, de comportement élastique et linéaire, les
couches du sol étant supposées horizontales. Le sol est défini par ses caractéristiques
mécaniques :

• le module dynamique d'Young E, ou le module transversal G dynamique.

• le coefficient de Poisson dynamique ν.

• la masse volumique ρ.

• l'amortissement interne de frottement.

• un sol stratifié représenté par différentes couches, définies par leur épaisseur et leurs
caractéristiques mécaniques. Ces caractéristiques sont compatibles avec les déformations
induites par le séisme et permettent de définir un sol homogène équivalent.

2,4 . Typologie des structures en contact avec le sol.

2.4.1. La structure est supportée par le sol

Pour distinguer entre les deux en tenant pas compte de l’analyse d’interaction sol-structure, la
première des choses qui concerne beaucoup les ingénieurs c’est l’estimation de la
magnitude du déplacement relative, la deuxième chose c’est le calcul de distribution des forces
et des contraintes dans toute la structure.

22
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE

Pour cette catégorie on s’intéresse à l’influence du sol sur l’analyse dynamique de la


structure on a pour cette catégorie les bâtiments les ponts et toutes les structure qui sont
supporter par le sol. On a deux types des structures des structures rigides et des structures
flexibles[21]

a. Les structures flexibles

La structure est considéré flexible si la cette dernière ne peux pas commodité le mouvement,

dans ce cas on peut mettre le mouvement des joins des articulations pour permettre une

articulation ou une flexibilité global[22].

b. Les structures rigides

La structure est designer pour distribuer les charges et avoir un déplacement acceptable[22].

2.4.2. La structure enterrés

Pour cette catégorie on a les tunnels les trémies et toutes les structures enterrés qui support le
sol [22].

2.5. Raison de considérer l’interaction Sol-Structure

Au cours d'une analyse dynamique d'une structure située sur un dépôt sol on pourrait
utiliser l'accélérogramme en champ libre comme mouvement à la base de la structure tout en
considérant cette base fixe. Cette approche, bien qu’elle est utilisé souvent en pratique par les
ingénieurs des bureaux d’études, mais elle est douteuse particulièrement si la structure repose
sur un dépôt de sol meuble très mou. En effet, la présence de la structure modifie le
mouvement du sol sous la fondation, la raison de ce changement tient au fait que le sol
et la structure interagissent pour créer un nouveau système dynamique combiné, Cette
interaction se nomme Interaction Sol-Structure (ISS).

Il existe plusieurs raison de considérer l’interaction sol-structure

• Dans le but d’inclure dans les modes les mouvements à la base de la structure : la
rotation à la fondation, le décollement de la semelle,…

23
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE

• Pour obtenir une meilleure approximation de la période de vibration du système


couplé qui sera plus longue que la période du système couplé qui sera plus longue que la
période du système avec base fixe.

2.6 Types d'interaction dynamique de la structure du sol

Deux types d'interactions dynamiques de la structure du sol sont couramment mentionnés dans
la littérature:

2.6.1 Interaction cinématique

Elle est causée par l'incapacité d'une fondation à suivre le mouvement du sol en raison d'une
plus grande rigidité. En effet, les fondations rigides filtrent les mouvements du sol à haute
fréquence sur un mouvement de base de translation et de rotation moyen. Les valeurs
moyennes sont plus petites que les valeurs maximales et, par conséquent, l'interaction
«cinématique» est bénéfique, sauf si le mouvement moyen entraîne un basculement important
de la rotation d'une fondation [ 23] [ 24].

2.6.2 Interaction inertielle

Elle est causée par l'existence de masses structurelles et de fondation. L'énergie sismique
transférée dans une structure est dissipée par l'amortissement du matériau et rayonnée dans le
sol, ce qui provoque la superposition des ondes de sol entrantes et sortantes. En conséquence,
le mouvement du sol autour d'une fondation peut être atténué ou amplifié, en fonction de
divers facteurs. Le facteur le plus important dans la détermination de la réponse est le rapport
entre la période fondamentale d'une fondation et la période fondamentale de terrain adjacent
dans le champ libre. Le rapport de l'unité indique la condition de résonance entre la fondation
et son sol adjacent, ce qui doit être évité. Une recherche considérable, impliquant la
modélisation analytique, numérique et expérimentale, a produit une variété de techniques pour
l'évaluation de l'interaction [ 23] [ 24].

Les analyses des effets d'interaction inertiels prédisent les variations de la période du premier
mode et du rapport d'amortissement entre le cas réel «à base flexible» et un cas fictif à «base
fixe». Les paramètres modaux à base flexible peuvent être utilisés avec un spectre de réponse
de champ libre pour évaluer les forces de cisaillement de base de conception pour la structure.

24
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE

Les analyses pour l'interaction cinématique prédisent les amplitudes de la fonction de transfert
dépendante de la fréquence reliant les mouvements de base et de champ libre [24].

2.7. Nécessité de modéliser le sol :

Le mouvement sismique est le mouvement à la surface du sol en champ libre, en l'absence de


toute construction, et défini à partir d'enregistrements réels des mouvements d'un point du sol.
Or, les enregistrements réels actuellement disponibles ont presque tous été obtenus en surface
ou à très faible profondeur. Le mouvement sismique donné, déduit de tels
enregistrements, est donc essentiellement représentatif du mouvement d'un point au
voisinage de la surface.

La réponse de la structure à ce mouvement sismique dépend de la nature de ce dernier, des


propriétés dynamiques de l'ouvrage et de celles du sol. Il y a donc interaction entre la
structure et le milieu extérieur.

Il faut rappeler que c'est essentiellement la structure que l'on souhaite dimensionner et non le
milieu extérieur. On souhaite, par conséquent, limiter le plus possible l'interaction avec le sol,
à la fois pour des raisons complexité de l'analyse à effectuer et de coût.

La procédure la plus radicale pour éliminer le problème de l'ISS est de considérer la


structure parfaitement encastrée dans le sol, hypothèse d'autant plus valable que le sol de
fondation est peu déformable vis-à-vis de la structure ; laquelle peut donc être considérée
comme encastrée (cas de bâtiments courants, réguliers, faisant l'objet des méthodes de
calcul simplifiées).

Il n'y a pas non plus d'interaction dans le cas d'un bâtiment rigide sur un sol rocheux, parce
qu'en pratique, les déformations du sol comme celles au droit du bâtiment sont négligeables
devant les déformations du bâtiment. Ce constat est d'autant plus valable que si la lecture
spectrale est sur le palier.

En général, et plus particulièrement dans le cas de bâtiments massifs sur des sols
moyennement ou faiblement raides, il y a une intervention non négligeable du sol et une
modification de la réponse de la structure. [22]

25
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE

2. 8 Les différentes méthodes numériques pour prendre en compte l’ISS

Les méthodes de sous-structure, les méthodes directes fout partie de l’ensemble des méthodes
de prise en compte de l’effet de l’interaction Sol- Structure

2.8.1 Méthodes directes:

Les méthodes globales sont celles conduisant à une détermination simultanée du mouvement
dans le sol et dans la structure.

Le problème consiste à résoudre directement l’équation de la dynamique régissant le


comportement du système {sol+fondation+structure}

Le schéma de la résolution de problème de l’interaction sol-structure par la méthode directe


est illustré sur la figure 2.1:

Figure 2,1: Schéma de la résolution de problème de l’interaction sol-structure par la méthode


directe [24].

Les méthodes globales théoriquement peuvent être étendues aux cas tridimensionnels et sont
susceptibles d’appréhender les comportements non linéaires dus à la loi de comportement d’un
des matériaux (sol le plus souvent) ou aux interfaces sol-structure. Si Ces méthodes directes
sont généralement coûteuses du point de vue calcul CPU, ne font intervenir aucune notion de

26
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE

superposition et sont donc théoriquement adaptées aux problèmes non linéaires car elles
requièrent souvent moins de temps humain que d’autres méthodes approchées exigeant une
grande réflexion. Cette difficulté est que cette résolution requiert une bonne connaissance des
lois de comportements des matériaux et des frontières entre les différentes parties du système.
Par exemple, des lois de contacts, entre la fondation et le sol doivent être prises en compte
pour bien reproduire les différents non linéarités [24]. Une autre difficulté consterne la
différence de dimension qui existe entre la structure et le massif de sol supportant la fondation.
La prise en compte de l’ISS nécessite un très grand nombre d’éléments ce qui engendre des
temps de calculs contraignants [24].

2.8.2 Méthodes de sous-structure :

Les méthodes de sous-structure font appel au principe de superposition (Figure 2.2). L’idée de
base est d’analyser le problème d’interaction sol-structure en plusieurs étapes successives ;
chacune de ces étapes est réputée plus facile à résoudre, du point de vue de la modélisation ou
du traitement, que le problème global. Ces méthodes ne sont bien entendu applicables qu’aux
problèmes linéaires.

Figure 2.2: Théorème de superposition pour l’interaction sol-structure.

Elles se différencient par la décomposition en sous modèles du modèle global : on distingue


les méthodes dites de frontière et les méthodes de volume.

A) Méthodes de frontière :

Le modèle global est décomposé en sous-modèles, illustré sur la figure 2.3, tel que la
compatibilité des efforts et des déplacements est écrite le long de la frontière séparant les deux
sous structure.

27
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE

Figure 2.3: Méthode des sous-structures : Méthode de frontière.

Dans la mesure où la fondation est parfaitement rigide, cette démarche est rigoureusement
identique à celle conduisant à la résolution du système global en une étape. Cette
décomposition est connue sous le nom de théorème de superposition de Kausel est illustrée
sur la figure 2.3.

Figure 2.4: Théorème de superposition de KAUSEL.

Cette méthode consiste à décomposer la résolution du problème en trois étapes successives:

a) Détermination du mouvement d'une fondation rigide sans masse soumise à la sollicitation


sismique;

28
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE

b) Détermination de la matrice d'impédance de la fondation ;

c) Calcul de la réponse dynamique de la structure reliée à la matrice d'impédance et sujette à


son support au mouvement d'interaction cinématique.

Dans le cas général, la fondation n’est pas infiniment rigide, la structure, reliée aux
impédances de sol, est soumise à un système de sollicitations multiples à chacune de ses
liaisons avec le sol

B) Méthodes de volume. :

Elles permettent d’éviter la résolution du problème de diffraction. L’interaction entre le sol et


la structure est prise en compte, non seulement à l’interface sol structure, mais à tous les
nœuds de la structure sous la surface du sol [24].

Figure 2.5 : Méthode de volume [24].

C) Méthodes hybrides :

Exception faite du cas où il existe une solution analytique, ou une solution déjà publiée pour
une configuration proche de celle étudié, la résolution du problème d’impédance constitue une
étape longue et coûteuse dans la méthode des sous-structures.

Pour éviter ce problème, Gupta en 1980, a développé une méthode hybride qui, dans son
principe, consiste à séparer le sol en un champ libre et un champ lointain [24]. Le champ
lointain est modélisé à l’aide d’une matrice d’impédance. En d’autres termes, le concept de
sous-structures est étendu de façon à inclure le champ proche dans le modèle de structure. Le
problème consiste alors à définir les coefficients de la matrice du champ lointain. La difficulté

29
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE

de la méthode réside dans l’obtention, le long de la frontière séparant le champ proche du


champ lointain, de la solution du problème de diffraction du champ incident.

Figure 2.6: Méthode Hybride [24]. .

2.9 Comparaisons entre les deux méthodes :

Un des arguments majeurs avancés pour l'utilisation des méthodes de sous- structure, de
préférence aux méthodes globales, est leur facilité d'emploi alliée à un coût moindre. Cela est
certainement vrai pour des ouvrages fondés en surface, soumis à la propagation
verticale d'ondes de volume dans ce cas, on a vu que l'interaction cinématique est nulle,
supprimant l'étape de résolution du problème de diffraction, et que des solutions
analytiques, ou publiées, existent pour le problème d'impédance. Si par ailleurs le
mouvement de référence est défini, à la surface du sol, la seule étape route l'analyse
dynamique de la structure. Par ailleurs, les méthodes de sous- structures présentent
l'avantage de permettre certaines modifications sans qu'il soit nécessaire de reprendre toute
l’analyse, une modification des caractéristiques de la structure ne requiert qu'une nouvelle
analyse dynamique de la structure ; une modification des caractéristiques du séisme de projet
permet de conserver la solution du problème d'impédance.

2-10 Fonction d'impédance :

L’impédance est l’élément de liaison entre le sol et la structure qui permet l’interaction entre
les deux parties. Une fondation soumise à une charge complexe 𝑒 est similaire à un

30
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE

oscillateur à un degré de liberté dont le déplacement complexe est (𝑡) 𝑒( )


Ainsi,
on a :

(𝑡) (2.1)

K est l’impédance dynamique qui modélise l’interaction de la structure avec le sol sur
lequel elle repose. Par définition, l’impédance est le quotient de la force appliquée à la
fondation par le déplacement résultant et est une fonction de la pulsation de vibration :
( ). L’impédance peut être représentée par un ensemble de ressorts et d’amortisseurs tel
qu’indiquai sur la figure 2.7. Une fondation rigide possède six degrés de liberté (Figure 2.8),
donc la matrice d’impédance est de dimension (6×6). Si la fondation est de forme quelconque,
les différents degrés de liberté sont couplés et la matrice d’impédance est pleine. Si la
fondation possède des symétries, certains termes de couplage qui sont hors diagonale
disparaissent .

L’impédance dynamique K s’écrit sous la forme :

( ) ( ) (2.2)

On peut aussi l’écrire sous la forme :

, ( ) ( )- (2.3)

Avec :

ω : pulsation

: rigidité statique

( ) ( ) : rigidité dynamique

( )
C(ω) = : amortissement

Vs : vitesse de propagation de l’onde de cisaillement

avec √

G : module de cisaillement transversal

( ) : coefficient de rigidité

31
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE

c(ω) : coefficient d’amortissement

Les coefficients a0, k et c sont sans dimension et dépendent de la pulsation ω.

Figure 2.7 : Impédance verticale d’une fondation[26,27].

Figure 2.8 : Les degrés de liberté d’une fondation superficielle rigide [26,27].

On constate donc que l’impédance est le produit d’un terme correspondant à la rigidité
statique (rigidité à fréquence nulle) Ks et d’un terme correspondant à la partie dynamique. Ce
dernier terme comporte une partie imaginaire qui provient du déphasage du déplacement par
rapport à la force appliquée. Ce déphasage est lié à la dissipation d’énergie du système. La
figure 2.7 présente un exemple de modélisation des fonctions d’impédance d’une fondation.
Le coefficient C reflète à la fois les amortissements radiatif et matériel qui dépendent
principalement du taux d’amortissement. L’amortissement radiatif est dû à la dissipation de
l’énergie par les ondes s’éloignant de la fondation et l’amortissement propre ou matériel
dépend des caractéristiques du sol en question. Souvent, pour un milieu homogène et des
sollicitations de faibles à moyennes amplitudes, l’amortissement matériel est négligé par
rapport à l’amortissement radiatif [26,27].

32
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE

2-11 Impédances dépendantes de la fréquence :

Plusieurs procédures sont disponibles afin de permettre le calcul des fonctions d'impédance.
La méthode la plus utilisée est celle d'une fondation circulaire rigide sur un demi-espace. La
fonction de l’impédance se présente sous la forme [26,28] :

K ( ) = k j ( 0, 𝑣) + c j ( 0, 𝑣) (2.4)

La partie réelle rend compte de la raideur et de l'inertie du sol support, sa dépendance avec la
fréquence est attribuée seulement à l’influence qu’à la fréquence sur l’inertie, les propriétés du
sol étant essentiellement indépendantes de la fréquence. La partie imaginaire rend compte de
la dissipation d’énergie du système par radiation et par amortissement matériel [26,28].

L'indice ''j =u, v, r ou t" désigne le degré de liberté considéré:

-u : sens horizontal; mouvement de tamis.

- v : sens vertical; mouvement de pompage.

- r : balancement ou roulis.

- t : torsion.

est la fréquence d‘excitation, a0 est la fréquence adimensionnelle définie comme suit :

(2.5)

r est le rayon de la fondation circulaire. En cas d'une semelle rectangulaire, ce rayon est
défini comme étant le rayon équivalent r1 pour les modes de translation et r2 pour les modes
de rotation, Vs est la vitesse des ondes de cisaillement et ν est le coefficient de poisson
[26,28].

Si on ne s'intéresse qu'à deux mouvements, translation horizontale et rotation de la


fondation et pour un modèle linéaire, I ‘effort tranchant à la base V et le moment de
renversement M0 sont reliés aux déplacements de la fondation et 𝜃 comme suit [26,28] :

33
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE

2 3 [ ] [𝜃 ] (2.6)

Les rigidités et les amortissements sont exprimés comme suit :

(2.7)

𝛽 (2.8)

(2.9)

(2.10)

et 𝑟 sont les rigidités statiques d’un disque sur un demi-espace.

𝑟 et 𝑟 sont les termes de couplage, ils sont souvent négligés et l’équation (2.6) s'écrit en
général comme suit:

2 3 [ ] [𝜃 ]

2-11-1 Coefficients d'impédance :

Les coefficients , , sont les paramètres qui prend en compte l'effet de la


fréquence d'excitation sur l'impédance [28]

Vebric et Veletsos ont proposé une solution approchée en développant des expressions
pour le calcul de ces coefficients, ces expressions étaient exprimées comme suit :

, 𝛽

( )
( )
(2.11)

( )
𝛽 ( )
(2.12)

34
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE

Les coefficients et sont fonction de la valeur du coefficient de Poisson . Leurs


valeurs sont résumées dans le tableau (2.l) [28] :

Coefficient de Poisson ν
Coefficient
0 0,33 0,45 0,50
b1 0,525 0,5 0,45 0,40
b2 0,80 0,80 0,80 0,80
b3 0 0 0,023 0,027
Tableau 2.1 : Coefficient et [28].

A titre indicatif, la figure ci-dessous donnent les valeurs de ,𝛽 , 𝑟 , 𝛽𝑟 pour une semelle
circulaire sur un demi-espace avec 𝜈=0.0, 0.33, 0.45 ct 0.50 d'après Veletsos et Vebric [26,28].

Figure 2.9 : Impédance d'une fondation circulaire sur un semi-espace [26,28].

La dépendance des coefficients d’impédance du facteur d’amortissement du sol donnés


sur la figure 2.5. Si cet amortissement n’est pas pris en considération dans la détermination
des coefficients, il est possible, d’après Rosset, d‘en tenir compte en multipliant la rigidité kj
par ( ).

35
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE

Figure 2.10 : coefficients d’impédance de la fondation fonction du coefficient de


l’amortissement du sol pour les modes de translation horizontale et balancement d’après
Veletsos et Vebric [26,28].

Le coefficient est insensible à la fréquence d'excitation. Il est donc plus pratique de


travailler directement avec la valeur statique de l’impédance.

Le coefficient est très sensible à la fréquence d'excitation et il peut affecter la réponse


de la structure. Pour des bâtiments ordinaires dont le rapport d'ancrage e /r , ou e est la
profondeur d’ancrage de la semelle, est inférieur à 0.5 [26,28].

Tableau 2.2 : Variation de en fonction de [26,28]

0,05 1 ,0

0.15 0,85

0.35 0,70

0.50 0,60

36
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE

2-11-2 Méthode de Deleuze :

Cette méthode est applicable dans les cas où les fondations sont circulaires ou assimilées
circulaires. Elles doivent également être considérées comme superficielles et suffisamment
rigides. Cette méthode, contrairement à la méthode de Newmark-Rosenblueth tient compte de
la fréquence du mode fondamental de l’ouvrage. [20]

L’ISS peut être modélisée de deux manières :

1) Par ressorts concentrés : plus simple pour l’analyse dynamique d’ensemble (hypothèse
du radier rigide) mais nécessite une modélisation plus spécifique pour le radier

2) Par ressorts répartis : plus complexe, mais les efforts obtenus sont directement
exploitables pour le dimensionnement du radier.

Cette représentation est admise en cas de sol homogène à l’échelle des dimensions en plan
des fondations, c’est-à-dire en cas de sol stratifié dont les couches présentent des contrastes
faibles de module G.

Deleuze a établi des tableaux donnant des coefficients de transmittance fV (translation


verticale), fH (translation horizontale) et f (rotation autour d’un axe horizontal,
balancement). Pour établir ces coefficients Deleuze a utilisé les hypothèses suivantes :

 Le sol est un solide semi-infini, élastique et homogène, isotrope et limité par un plan.
 La réaction de sol sous la fondation est linéaire. La surface d’appui n’est donc pas
plane, elle est donnée par la résolution du second problème de Boussinesq. Les
déplacements du nœud de la fondation sont assimilés à ceux du centre d’inertie de la
fondation, la rotation de la fondation est celle du plan moyen de la surface d’appui.
 L’amortissement géométrique correspond au rayonnement des ondes dans le sol.

Lorsque les valeurs numériques des paramètres ne figurent pas dans les tableaux une
interpolation linéaire est effectuée à partir des valeurs les plus proches.

Les coefficients de raideurs et les amortissements géométriques en fonction des coefficients


de transmittance f sont donnés dans Tableau 2.3. [20]

37
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE

Tableau 2.3 : Formules de Deleuze [2]

Avec r0 : rayon du cercle équivalent d’une fondation circulaire ; il est calculé comme suit :

 Pour les raideurs en translation : l’aire du cercle équivalent est égale à l’aire de la

surface d’appui : 𝑟 √

 Pour les raideurs en rotations (balancement) : le moment d’inertie de la surface du


cercle équivalent est égal au moment d’inertie de la surface d’appui de la fondation,
rapporté à l’axe perpendiculaire à la composante passant par le centre de gravité de la
surface, soit :

o en balancement :𝑟 √

( )
o en torsion : 𝑟 √

Notations :

a : dimension parallèle à la direction du séisme.

b : dimension perpendiculaire à la direction du séisme.

module de cisaillement dynamique du sol.


( )

ρ: masse volumique du sol.

f : fréquence du mode de vibration fondamental dans la direction de séisme considérée,


déterminée à l’aide d’un calcul modal préliminaire avec les coefficients et masses de sol de
Rosenblueth.

38
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE

= 2 fr0√ : paramètre utilisé dans les tableaux des coefficients de transmittance.

En pratique cette méthode est applicable si a0<2. Celle-ci n’est applicable que si le rayon de
fondation est suffisamment petit devant la longueur d’onde dans le sol.

L’amortissement s’obtient avec les formules suivantes :


 Vertical : 𝜻 = 𝜼 + 𝟓% ≤ 𝟎%

 Horizontal : 𝜻H = 𝜼 + 𝟓% ≤ 𝟎%

 Rotation : 𝜻 ψ = 𝜼 + 𝟓% ≤ 𝟎%

Ces formules donnent les raideurs et les amortissements réduits d’un ressort unique. Si le
modèle ISS est celui des ressorts répartis, les raideurs correspondantes sont obtenues en
privilégiant la direction horizontale et la direction verticale, dont les déplacements sont issus
d’une rotation :
 direction horizontale :

 direction verticale :

Avec:
Af : surface de la fondation
I : inertie de la fondation.
Tableau 2.4:Coefficients de transmittance verticale fv du sol [20].

39
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE

Tableau 2.5 : Coefficients de transmittance horizontale fh du sol [20].

Tableau 2.6 : Coefficients de transmittance en rotation fr du sol [20].

2-12 Impédance indépendante de la fréquence :

Il est préférable d'écrire les équations d'équilibres dans le domaine fréquentiel vu que
l’impédance de la fondation dépend de la fréquence d'excitation, mais le nombre de degrés de
liberté du système peut être réduit largement si on travaille avec des impédances
indépendantes de la fréquence d'excitation [26].

40
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE

Une deuxième raison rend obligatoire l'écriture des équations d'équilibre dans le domaine
temporel donc avec des impédances indépendantes de la fréquence d’excitation s'il s'agit d'un
calcul non-linéaire. Par conséquent, dans la pratique, il est plus commode d'utiliser des valeurs
indépendantes de la fréquence d’excitation (valeurs constantes). Certains auteurs ont établi des
relations d‘impédances indépendantes de la fréquence [26].

2-12-1 Méthode de Newmark-Rosenblueth :

Newmark a développé cette méthode afin d’estimer les valeurs de raideurs et des
amortissements du sol (tableau 2.7). Il a introduit une masse virtuelle de sol qui est liée à la
fondation du bâtiment et qui est concentrée au nœud d’interface sol-fondation tout en sachant
que cette masse ne modifie pas complétement la réponse dynamique de la structure [26].

Tableau 2.7 : Formules de Newmark Rosenblueth [26].

Mouvement Semelle rigide rectangulaire

Vertical KV = .𝛽 √

Kh = 2(1 + V).G.𝛽 x√
Horizontal

Balancement = .𝛽 .L2 B

Avec :

Af : section de la fondation. ( Af = L ×B)

L et B longueurs et largeurs de la fondation.

G : Module de cisaillement dynamique du sol [N/m²].

ν : Coefficient de poisson.

𝛽𝑥 𝛽𝑣 𝑒𝑡 𝛽ψ: coefficients déterminés à partir des abaques.

L/B=1 et (βx=1, βv=2.16 , βψ=0.5)

L/B=2 et (βx=0.94, βv=2.2 , βψ=0.6)


41
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE

L/B=4 et (βx=1, βv=2.4 , βψ=0.97)

Figure 2.11 : Abaques donnant les coefficients de Newmark βv, βx et βψ [26].

2-12-2 Relations de Wolf :

Les impédances en modes de translation horizontale, verticale et balancement sont


exprimées dans le tableau 2.8. La rigidité est choisie égale à la partie réelle de l’impédance et
l’amortissement est choisi de façon à obtenir une réponse exacte à la résonance [26,28].

Tableau 2.8: impédance d’une fondation circulaire (de rayon r) sur un milieu

Semi-infini d’après Wolf [28].

Degré de liberté Rigidité statique Amortissement

Translation 𝑟 𝑟
horizontale
Translation 𝑟 𝑟
vertical
𝑟 𝑟
Balancement
( )

42
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE

2-12-3 Relations de Richart :

Les résultats de Richart et permettent le calcul des impédances indépendantes de la


fréquence pour des fondations rectangulaires [26].

Considérons une fondation de dimensions , le tableau 2.9 résume les expressions


des impédances :

Tableau 2.9 : Impédance d’une fondation circulaire sur un milieu semi –infini d’après Richard
[14].

Degré de
Rigidité statique Amortissement
liberté
Translation
2( ) 𝛽 √ 𝑟 √
horizontale
Translation 𝛽 √
𝑟 √
verticale ( 𝑣)

𝑟 √
𝛽
Balancement ( 𝑣)
𝑣 4 5
𝑟

𝑟 √
Torsion
𝑟

Avec et sont définis comme étant les rayons équivalents

𝑟 √ (2.13)

𝑟 √ (2.14)

( )
𝑟 ( ) (2.15)

Af et If sont respectivement l’aire et l’inertie de la fondation rectangulaire.

43
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE

I0 : est le moment d’inertie massique de la fondation par rapport à l’axe da la surface de


contact parallèle à l’axe de rotation [26].

I1 : est le moment polaire d’inertie massique par rapport à l’axe vertical passant par le centre de
la fondation [26].

Les coefficients βur, βvr et βvu sont présentés à la figure 2.7 :

Figure 2.12 : Les coefficientsβur, βvr et βvu d’après Richart [26,27].

2-13 Conclusion :

L’interaction sol-structure est un domaine des spécialistes, le fait qu’elle soit délibérément
ignorée dans la plupart des codes parasismiques résulte sans doute beaucoup de questions. Il
ne parait guère possible, en effet, de codifier de façon simple ses règle de calcul, de manière à
permettre aux ingénieurs des bureaux d’étude de la traiter de façon fiable, Le contenu de ce
chapitre, vise simplement

à fournir une explication des méthodes les plus simples et leurs limites de validité.

44
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

CHAPITRE III :
CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

45
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

3-1 Introduction:

Le pré-dimensionnement consiste à des estimations des dimensions des différents éléments


de la structure avant l'étude du projet. Ces éléments doivent avoir une section minimale pour
reprendre les actions et sollicitations auxquelles ils sont soumis. Le Pré dimensionnement est
réalisé conformément aux règlements dictés par le RPA 99 version 2003, le BAEL 91 et le
CBA 93.

3-2 Présentation de l'Ouvrage :

Ce projet consiste à étudier et modélisée un bâtiment (R+9+SS) à usage d'habitation. qui est
Implanté à commune de Draria Wilaya D'ALGER, selon le règlement parasismique algérien
(RPA 99 v 2003), elle est classée comme étant une zone de forte sismicité (zone III)

3-3 Caractéristique de la structure :

1- Caractéristiques géométriques

✓ Longueur totale : 27.80 m

✓ Largeur totale : 11.28 m

✓ Hauteur de RDC : HRDC : 3.06m

✓ Hauteur de l'étage : H étage : 3.06 m

✓ La hauteur du sous-sol est de : 3.74 m

✓ La hauteur totale du bâtiment :34.34 m

2- Données de site :

Le bâtiment étudier pour quatre différents type de sols :

 Site très fermé(rocheux) [S1]


 Site fermé [S2]
 Site meuble [S3]
 Site très meuble [S4]

46
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

3- Caractéristique des matériaux :

Le béton arme demeure le matériau le plus économique. C’est à ce cause qu'il est le plus
utilisé dans un grand nombre d'ouvrage en Algérie. Son but est d'associer au béton qui résiste
bien à la compression et qui résiste mal à la traction un matériau qui résiste bien à la traction
qu'est l'acier pour avoir un matériau qui résiste en mémé temps à la traction et la compression,
il constitue une spécialité de Génie Civil qui a pour but de dimensionner les différents
éléments qui constitue une structure en béton armé d'une façon économique.

3-1-Béton :

Le béton est un matériau constitué par le mélange du ciment granulats (sable, gravillons) et
d’eau de gâchage, Le béton armé est obtenu en introduisant dans le béton des aciers
(armatures) disposés de manière à équilibrer les efforts de traction.

 Principaux caractéristiques et avantages de béton :

La réalisation d’un élément d’ouvrage en béton armé, comporte quatre opérations :

 Exécution d’un coffrage (moule) en bois ou en métal.

 La mise en place des armatures dans le coffrage.

 Mise en place et « serrage » du béton dans le coffrage.

 Décoffrage « ou démoulage » après durcissement suffisant du béton.

 Résistance caractéristique à la compression :

Le béton est caractérisé par sa bonne résistance à la compression sur le béton à un âge de « j
» jours inférieur à 28 jours.

On se réfère à la résistance fcj. Obtenu au jour considéré, elle est évaluée par la formule du
CBA93.

- Pour des résistances fc28 ≤ 40MPa :

fcj = si j < 60 jours

fcj = 1,1 fc28 si j > 60 jours

47
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

- Pour des résistances fc28 > 40MPa :

fcj = si j < 28 jours

fcj = fc28 si j > 28 jours

Pour notre étude on prend fc28 = 25Mpa

 Résistance caractéristique à la traction :

Cette résistance est définie par la relation suivante :

ftj = 0,6 + 0,06 fcj

Cette formule n’est valable que pour les bétons courants dans la valeur de fcj ≤ 60Mpa
Pour notre projet : fc28=25 Mpa et ft28= 2.1MPa.

 Module de déformation longitudinale :

Module de déformation instantanée :

Sous des contraintes normales d’une durée inférieure à 24 h le module de Déformation


instantanée du béton d’après le CBA93 est égal à :

Eij = 11000 3fcj

Module de déformation différée :

Charge de longue durée la formule d’après le CBA93 est égale à:

Evj = 3700 3fcj

Contrainte – déformations :

La contrainte admissible de compression s’exprime par : A l’ELU :

La contrainte limite ultime de résistance à la compression est donnée par :

bc=fbu=0.85×fc28θ×γb
γb : Coefficient de sécurité pour le béton

48
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

θ : dépend de la durée d’application de la charge.

θ = 1 : Lorsque la durée probable d'application est supérieur à 24 Heures.

θ =0.9 : Lorsque la durée probable d’application est entre une heure et 24 Heures.

θ =0.85 : Lorsque la durée probable d'application est inférieure à une heure.

Tel que montrée la figure ci-dessous :

Figure 3.1: Diagramme contraintes- déformations du béton

 Coefficient de poisson (ν) :

On appelle cœfficient de poisson (ν) : le rapport de la déformation transversale relative à


la déformation longitudinale relative.

Avec : ν = 0,20 : dans le cas des états limites de services,


ν=0 : dans le cas des états limites ultimes,
3.2 Acier :

L’acier présente une très bonne résistance à la traction (et aussi à la compression pour des
élancements faibles), de l’ordre de 500MPa, mais si aucun traitement n’est réalisé, il subit les
effets de la corrosion. De plus, son comportement est ductile, avec des déformations très
importantes avant rupture (de l’ordre de la dizaine de %).

1. Caractéristiques mécaniques

On notera qu’un seul modèle est utilisé pour décrire les caractéristique mécaniques des
différents types d’acier, ce modèle étant fonction de la limite d’élasticité garantie fe.

49
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

Tableau 3.1– Valeurs de la limite d’élasticité garantie, fe.

Limite d'élasticité
Type d’acier Nuances Utilisation
(MPa)

FeE 220 215 Cadres, étriers, Anneaux de levage


Rond lisse (RL)
FeE 240 235 des pièces préfabriquées

Haute adhérence FeE 400 400


Tous les travaux en béton armé
(HA) FeE 500 500

TLE
500
500 Empois courant pour radier Voiles,
Treillis soudés
TLE Planchers, Dallage
60
600

2. Contrainte limite des Aciers :

Les caractéristiques mécaniques des aciers d’armature sont données de façon empirique à
partir des essais de traction, en déterminant la relation entre ζ et la déformation relative ε

a/ Etat Limite Ultime :

Le comportement des aciers pour les calculs à l’ELU vérifie une loi de type élasto-plastique
parfait, comme décrit sur le diagramme contrainte -déformation.

Figure 3.2: Diagramme contrainte déformation de calcul de l’acier `a l’ELU (16).

50
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

Avec :

ζs = fe/ γs

εes = ζs/Es Es = 200000 Mpa.

γs : coefficient de sécurité (=1 cas situation accidentelles; 1.15 cas générale)

ζs=348 Mpa

b/ Etat Limite De Service :

On ne limite pas de la contrainte de l'acier sauf en état d'ouverture des fissures :

 Fissuration peu nuisible : pas de limitation.

 Fissuration préjudiciable : ζst ≤ ζst = min ( fe, 110 √η ftj).

 Fissuration très préjudiciable : ζst ≤ ζst = min ( fe, 90 √η ftj).

η : coefficient de fissuration (=1 pour les RL, =1.6 pour les HA).

Les règlements utilisés :

 Règlements généraux : BAEL91- CBA93- CBA91

 Règlements locaux : RPA99 – DTR

3-4 Prédimensionnement des éléments et descentes des charges :

3-4-1 Pré dimensionnement de plancher :

Les planchers sont constitués de poutrelles préfabriquées associées aux corps creux. Pour
la détermination de l’épaisseur du plancher à corps creux, on utilise la condition de la flèche
suivante :

[B.A.E.L 91 / 7.6.8, 424]

Avec : L : la plus grande portée entre nus d’appuis de la poutrelle

51
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

Figure 3.3 : Coupe transversale d’un plancher à corps creux.

Avec : ht : épaisseur du plancher

h0 : épaisseur de la dalle de compression et

ht - h0 : épaisseur du corp3s creux.

=> => [Cm]

ht=20 Cm
h1=16 Cm
h0=4 Cm
Alors notre dalle est d’épaisseur ep = (16+4) Cm
Les poutrelles :

Ce sont des éléments en béton armé préfabriqués ou coulés sur place destinés à transmettre les
charges verticales aux poutres.

Les poutrelles se calculent comme une section en Té. La largeur de la dalle de compression à
prendre est définie par :

. /

Avec: b0 =10 cm

Lx : distance entre nus des poutrelles

Ly : distance entre nus d’appuis des poutrelles.

52
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

Figure 3.4. Coupe transversale d’une poutrelle.

Dans notre cas, on a ce qui suit :

ht= 20 ; h0 = 4 ;b0 = 10

Lx= 65-10 = 55 ; Ly = = 330-30 =300cm

(b – 10)/2 ≤ min (27,5 Ce qui donne b =65 cm

Ce qui donne b =65 cm

3.4.2 Descente de charges : Les charges permanentes G et les surcharges d'exploitations Q


sont évaluées selon le D.T.R.B.C.2.2

1/- Plancher terrasse inaccessible :

Figure 3.5: Coupe transversale d’un plancher terrasse inaccessible corps creux

53
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

Tableau 3.2 : Évaluation des charges du plancher terrasse inaccessible.

Poids volumiques Poids surfaciques


Désignation Épaisseur [m]
[KN/m³] [KN/m²]
Gravillons de
0.05 20 1
protection
Etanchéité multicouche 0.02 6 0.12
lsolation thermique
0.25 0.04 0.01
(liege)
Forme de pente 0.1 22 2.2
Plancher corps creux
0.2 / 2.85
16+4
Enduit en plâtre 0.02 10 0.2
Gt = 6.38 KN/m²
Qt = 1 KN/m²
2/- Plancher étage courant :

Figure 3.6 : Coupe transversale du plancher d’étage courant

54
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

Tableau. 3.3 : Évaluation des charges du plancher étage courant.

Nombre Désignation Épaisseur [m] Poids volumiques Poids


[kN/m³] surfaciques
[kN/m²]
1 Revétement en carrelage 0.02 20 0.4

2 Mortie de pose 0.02 20 0.4


3 Lit de sable 0.02 18 0.36
4 Plancher corps creux 0.2 / 2.85
(16+4) cm
5 Enduit en plàtre 0.02 10 0.2
6 Cloisons légéres 0.1 / 1.1
Charge permanent G Gec =5.31 KN/m²
Charge d’exploitation Q Qec = 1.50 KN/m²

3 /Murs :
 Murs extérieurs :

Tableau 3.4: Charge permanente du mur extérieur

Charge Permanente
Désignation e (m) ρ (KN/m3) P (KN/m2)

1. Enduit extérieur 0,02 12 0,24

2. Brique creuse 0,15 9 1,35

3. Brique creuse 0,10 9 0.9

4. Enduit intérieur 0,02 12 0,24

Gmax=2.73KN/m2

55
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

 Murs intérieurs (simple parois) :

Tableau 3. 5 : Charge permanente mur intérieur

Charge Permanente
Désignation e (m) ρ (KN/m3) P (KN/m2)
1. Enduit extérieur 0,02 12 0,24
3. Brique creuse 0,10 9 0,9

4. Enduit intérieur 0,02 12 0,24

Gmin =1,38K/m2

3.4.3 Pré dimensionnement des éléments porteurs :

1. Pré dimensionnement des poutres :

Les poutres sont des pièces fléchies généralement de section rectangulaire transmettent les
charges verticales aux poteaux sous forme des réactions d'appuis. Le calcul de leurs sections
est basé essentiellement sur deux conditions :

 Poutres principales :

D'après le B.A.E. L91 la hauteur la poutre doit respecter la condition de la flèche suivante :

Lmax/15 ≤ h ≤ Lmax/10

Figure 3.7 Section de la poutre principale

Lmax : la portée maximale de la poutre

h : la hauteur de la poutre

On a: L max = 4.6 m donc : 460/15h460/10

→ 30.66≤h≤46

On prend : h=40m

0,4 h ≤ b ≤ 0,8. h 16 ≤ b ≤ 32
56
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

Figure 3.8 Section de la poutre secondaire

On prend : b=30cm

 Poutres secondaire :

Lmax/15 ≤ h ≤ Lmax/10

On a: L max = 3.9m

donc : 390/15≤h≤390/10 → 26≤h≤39

On prend : h=35cm

0,4 h ≤ b ≤ 0,8. h 14≤ b ≤ 28

On prend : b=30cm

2-Prédimensionnement des poteaux :

Pour le prédimensionnement ; on suppose que le poteau est soumis à une compression centrée,
puis on calcule la section du poteau le plus sollicité dans notre structure. Cette section sera
généralisée pour les autres poteaux du même niveau.

-Les conditions pour le prédimensionnement des poteaux :

Le prédimensionnement doit respecter les trois conditions suivantes :

a. condition de résistance

b. condition de stabilité

c. condition imposée par le R.P.A99 v2003

Critère de résistance :

57
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

Br 
[ ]

D’après les règles parasismiques algériennes RPA99 (version 2003)

Br : Section réduite du béton ;

( 𝟎𝟎 ) ( 𝟎𝟎 )

b = 1,5. s = 1,15.  : Coefficient déduit de l’élancement mécanique .

Il est préférable de prendre  ≤ 35 pour que toutes les armatures participent à la résistance.

Pour notre calcul, on prend  = 35

Donc :

0,85
= (car  ≤ 50)
2

1  0,2  
 35 

  = 0,71

-Remarque :

La valeur de  doit être divisée par un coefficient  égal à :

 1,2 si la majeure partie des charges est appliquée avant 90 jours ;


 1,1 si la majeure partie des charges est appliquée avant 28 jours ;
Pour notre cas, la durée probable d’application de la majeure partie des charges est supérieure
à 90 jours ; donc  = 1.

Nu : l’effort normal ultime sollicitant un poteau.

𝟓 𝟓

58
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

Ng : Effort normal dû aux charges permanentes.

Nq : Effort normal dû aux charges d’exploitations.

Nq se calcul en appliquant la loi de dégression des charges (DTR B.C.2.2)

ζbc : Résistance du béton en compression à l’état limite ultime.

𝟎 𝟓
𝟎 𝟓 𝟓 𝟓

: Résistance des aciers è L’ELU.

La formule est simplifiée et devient :

Donc : 𝑟

Condition de stabilité de forme :

On sait que :

avec √( ) et

I : Moment d’inertie de la section du poteau

B : Section du béton

λ : L’élancement du poteau

Conditions imposées par le RPA99 v2003 :

Pour zone III : on a

1- ( )

2- ( )

3-

Avec he : La hauteur libre d’étage

59
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

-Dégression des surcharges d’exploitation :

Soit Q0 la surcharge d’exploitation sur la terrasse couvrant le bâtiment.

Soit Q1, Q2, …, Qn-1 et Qn les surcharges relatives aux planchers 1, 2, …, n-1 et n

(la numérotation est à partir du sommet du bâtiment).

Figure 3.9 : Dégression des charges d’exploitation.

Pré dimensionnement va s’appliquer sur le poteau qui supporte plus de charges réparties sur
une surface par étage. le poteau le plus sollicité est le poteau situé entre l'axe 3 et l'axe B.

Figure 3.10 : Section afférente d'un poteau sollicité.

60
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

 La section afférente de plancher : Saff (plancher)=15.91m²

 La longueur afférente de poutre principale (P.P) : Laff (pp) = 4.3 m

 La longueur afférente de poutre secondaire (P.S) : Laff (ps)= 3.7m

Détermination de l’effort normal ultime NU :

Pu = N plancher + Npp×Laff-pp + Nps×Laff-ps.

Nu = 1,15 Pu.

N plancher = (1,35G + 1,5Q).Saff.

Les charges et surcharge revenante au poteau

 La charge permanente

G et = 5.31KN/m2 étage courant et RDC

G terr = 6.38KN/m2 terrasse inaccessible

G=Get*n+Gterr G=5.31*10+6.38=59.48 KN/m2

 La surcharge d’exploitation :

Q et = 1.5 KN/m2 étage courant et RDC

Q terr = 1KN/m2 terrasse inaccessible

Q=Qterr+0.85 (Qet*n) Q=1+0.85(1.5*10)=13.75 KN/m2

N plancher × Saff = [( 1,35 x 59.48 ) + (1,5 x 13.75) ] x 15.91 =1605.6849KN.

Npp×Laff-pp = 1,35×2500×bpp×hpp×n× Laff-pp = 1.35×25×0.4×0.3×11×4.3= 191.565 KN

Nps×Laff-ps = 1,35×2500×bps×hps×n× Laff-ps = 1.35×25×0.35×0.3×11×3.7 =144.230KN

Pu = 1605.6849+ 191.565 + 144.230= 1941.4799KN

Nu = 1,15× Pu ⇒ Nu =2232.7018KN

On a : Nu ≤ α [ ]  𝑟
[ ]

On prend  𝑟  𝑟
[ ] 0 1

61
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

⇒ Br 0.142m2 ⇒ (α − 0.02)2 ≥ 0.142m2 ⇒ α 0.39m

Donc on choisit un poteau de section (55×55) cm².

 Les vérifications :

Les conditions de RPA 99 versions 2003 :

Min (a ; b ) = 60 ≥ 25cm………………………………..C.V

Min (a, b) = 60 cm ≥ he20=40020 = 20 cm…..…………. C.V

1/4< ab < 4 = 1/4<1<4 …………………………..…C.V

3-4-4 Pré dimensionnement des Voiles :

1. Les voiles de contreventement :

L’épaisseur du voile doit satisfaire les 3 conditions du [RPA99/A7.7.1]

Figure 3.11: Coupe verticale d’un voile

l
 l4aa≤
4
 amin = 15 cm
 Condition de rigidité aux extrémités : pour notre structure on a :

he
a
20 Figure 3.12. Vue en plan du voile.

62
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

Avec :

l : largeur du voile correspond à la portée minimal ;

amin : épaisseur minimal du voile ;

he : hauteur libre d’étage.

he = h – hd

avec :

h : hauteur d’étage ;

hd : épaisseur de la dalle.

𝑥
Pour notre structure 2 𝑒

-Voiles périphériques de sous-sol :

L’épaisseur du voile périphérique doit respecter les deux conditions de RPA99.

 amin = 15 cm [RPA99/10.1.2]
he
 a [RPA99/7.7.1]
25
Les résultats de calcul de tous les types de voiles sont illustrés sur le tableau ci-dessous :

Tableau 3.6. Épaisseur des voiles.

Epaisseur
Type de he he
l (cm) l/4 (cm) he (cm) (Cm) (Cm) adoptée
Voile 25 20
(cm)
Voile de
306 76,5 286 15,30 20
contreventement
Voile
400 100 286 16 20
périphérique

63
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

3-5 Étude des éléments secondaires :

3-5-1 L'acrotère :

L’acrotère est réalisé en béton armé, soumise à son poids propre (G), une force latérale due
à l’effort (Fp) et une charge horizontale (Q) due à la main courante.

Fp = 4×0,25×0,8.× 2.38 =1,904KN/m

Figure 3.13 : Schéma statique de calcul d’un acrotère.

1- Détermination des charges et sur charges :

- Le poids propre : Wp

(0,10  0,08).0,15 
Wp = V .  = (0,6  0,1)    1  25 = 1,838 KN
 2 

- La force horizontale : Fp RPA99/6.23

A=0,25 (Groupe d’usage 2 ; Zone III)

Cp=0,8 (Elément en console).

Fp = 4×0,25×0,8.× 2.38 =1,904KN/m

2 - Effort normal et moment fléchissant :

ELUR :

 N u  1.35Wp
 { ⇒{
M u  1.35.Fp .L

64
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

ELS :

 N S  Wp
 {
M S  Fp .L

3-Détermination de la section des armatures :

ELUR :

- Centre de pression : 7cm 10cm


A
3cm
100 cm
𝑒
Figure 3.14 Section de calcul.

h
e  Le centre de pression se trouve à l’extérieur de la section.
2

 La section de calcul est partiellement comprimée.

 Le calcul se mène à la flexion simple sous la sollicitation fictive suivante :

(𝑒 )

c : étant l’enrobage des armatures (fissuration préjudiciable  c=3cm) BAEL91/A.7.3

Mf = 2.481(0.372+0.05-0.03)  Mf = 0,973KN.m

 A

⇒ fe
1000 s  1000 L   s    348Mpa
 s

 = 0.023   = 0.991

65
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

- Sollicitation réelle :

 N 2,481.103
A  A f   0.41   A  0.339cm 2 / ml
 100. s 100  348  
 A  A  A  0
 f

- Armatures de répartition :

A
Ar   Ar  0.08 cm2/ml.
4

- Armatures minimales : BAEL91/B5.3

Pour les éléments de béton exposé sur plus d’une de leurs faces à l’action climatique armé
d’acier de classe FeE400, le pourcentage d’armatures sera 0.25% de la section du béton si la
longueur de l’élément est inférieure à 2,4m, avec espacement n’excédent pas la plus petite
valeur de 25cm et, deux fois l’épaisseur du béton.

- Sens longitudinal :

Amin = 0.25% S = 0.0025.100.10=2.5 cm2/ml

Al = max (Acal ; Amin ) = 2,5 cm2/ml

- Choix des armatures :

5T10/ml  Al = 3.93 cm2/ml avec e=20 cm

e  (25cm ; 2x10)  e  20cm  condition vérifiée.

- Sens transversale :

(10  8).15
La section transversale du béton : ST = (60x10) + = 735cm2.
2

Ar min = 0,25%ST = 0,0025  735 = 1,84 cm2/ml.

Ar = max ( Ar cal ; Ar min ) = 1.84 cm2/ml

66
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

-Choix des armatures :

8T8/ml  Ar = 4.03cm2 avec e=20cm.

e  (25 cm2 ; 2.10 )  e  20cm  condition vérifiée.

ELS :

2
Fissuration préjudiciable   s  ( f e ,110 . f tj )
3

  s  186 Mpa

- Détermination des contraintes :

Position de centre de pression :

le centre de pression se trouve a l’extérieur de la section.

90. A 90 A
P  3c 2  (c  d )  (d  c)
b b

90  3,93
 3  43,4 2  (17  43.4)
100

P  5557.30
90. A
q  2.c 3  (c  d ) 2 
90 A
d / c 2
b b
3 90  3,93
q  2  43,4  (17  43,4) 2
100
q  165955,155
y 23  p. y 2  q  0
4 3
  q2  p
27

67
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

4
 (165958) 2  (5557)3
27

  2,12.109  0

 t  0.5(   q)
t  105998,59
p
z  3 t  47.33  y 2  z   164,74cm
3z

y1=y2+c=164,74+43,4=208,14cm.

- Calcul de moment statique :

b. y12
S  15 A(d  y1)
2
100  208,142
  15 3,93(17  208,14)
2

= 11267,703 cm3

NS 1838
K   5,58.10  4
100.S 100.11267,703

 b  K . y1  5,58.10 4  208,14  0,116Mpa


 b  15.k (d  y1 )  1.6Mpa

 b   b 
  les armatures calculées a l’ELUR seront maintenues.
 S   S 

Schéma de ferraillage

La disposition du ferraillage (armatures longitudinales et de répartitions) adopté pour


l’acrotère étudié est exposée dans la Figure 3.16 .

68
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

Figure 3.15 : Schéma de ferraillage de l’acrotère.

3-5-2 Balcons:

Les balcons sont considérés comme étant encastrés sur les poutres ; sont calculés comme une
console de 1m de largeur sollicitée par une charge permanente « G » et une surcharge
d’exploitation « P ».

Figure 3.16 : Coupe transversale d’un balcon à dalle pleine (d’étage courant).

1 /- Descente de charges :

Épaisseur du balcon : On prend e = 15 cm

69
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

Tableau 3.7 : Charges appliquées sur la dalle pleine du balcon.

N° Désignation ρ(KN/m3) e(m) G(KN/m²)

1 Dalle céramique / / 0,13


2 Mortier de pose 20 0,01 0,20
3 Béton pour rattrapage de niveau 22 0,035 0,77
4 Dalle pleine 25 0,15 3,75
5 Enduit au ciment 18 0,015 0,27
Charge permanent G (balcon) 5,12(KN/m²)
Charge d'exploitation Q (balcon) 3,5(KN/m²)
Pour une bande de 1m de largeur :

Calcul de la charge due au poids du mur :

b. Surcharges d’exploitation :

Balcon pour locaux à usage d’habitation → Q= 3.5 KN/m²

Pour une bande de 1m de largeur :

Notre Balcon n’est pas exposé aux intempéries, nous placerons la génératrice des
armatures le plus bas possible → a = 1 cm.

Le diamètre des armatures à utiliser sera au plus égal au dixième de l’épaisseur de la dalle.
(B.A.E.L 91).

( )

( ) ⇒

70
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

Calcul de l’enrobage :

Hauteur utile :

Figure 3.17 : Schéma statique du balcon.

ELU :

, -

,( ) ( )-

ELS:

𝑒𝑟 , -

𝑒𝑟 , - 𝑒𝑟

2 / Calcul du ferraillage :

Etat limite ultime :

Vérification de l’existence des armatures comprimées :

71
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

⇒ 𝑒𝑥 𝑡𝑒 𝑒𝑡 ⇒

( √ )

1/Détermination des armatures :

Condition de non fragilité (CBA93/A.4.2.1) :

⇒ ( )⇒

Choix des armatures :

( )

Etat limite de service :

 Flexion simple

 Section rectangulaire ⇒

 Acier FeE400

Avec :

72
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS


→les armatures calculées à ELU seront maintenues
(Aucune vérification pour ζs)
 Fissuration préjudiciable

2/ Les armatures de répartition :

Choix des armatures :

( )

Remarque : pour des raison pratique on prendras :

( )

( )

3 /- Calcul des armatures transversales :

, -

( )

Les armatures transversales ne sont pas nécessaires.

73
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

4- Vérification de la flèche :
Coordonnée du centre de gravite :


Avec :

74
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

Calcul du : μ j ; μg ; μ p :

Calcul des moments d’inertie fictifs (If) :

Calcul des flèches partielles :

a flèche totale :

( ) ( )

( ) ( )

La flèche admissible :

75
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

Figure 3.18 : Schéma de ferraillage du balcon

3.5.3- Étude des escaliers :

L’escalier est un élément d’articulation verticales en béton armé qui permet d’atteindre les
différents niveaux d’étage dans le bâtiment. Il est défini par son emmarchement, giron, contre
marche et sa volée. L’escalier est conçu de manière à minimalisé l’effort et maximalisé la
sécurité pour l’utilisateur.

Figure 3.19 : Les éléments constitutifs d’un escalier.

Emmarchement : La longueur de la marche ;

g : Giron (largueur d’une marche) ;


76
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

h : Hauteur d’une marche ;

Mur d’échiffre : Le mur qui limite l’escalier ;

Paillasse : Le plafond qui monte sous les marches ;

Contre-marche : La partie verticale d’une marche ;

Le jour : L’espace entre deux volées en projection horizontale ;

Le collet : Le bord qui limite l’escalier du côté du jour ;

Ligne de foulée : La courbe décrite par une personne prenant l’escalier (tracée à 50cm du côté
de jour) ;

Volée : Suite de marche (avec 20 marches au maximum) ;

Palier de repos : Partie horizontale d’un escalier entre deux volées et

Palier d’arrivée : Palier d’étage.

Dans notre projet, on a : Escalier à deux volées avec un paliers de repos.

1 /- Prédimensionnement des escaliers :

Figure 3.20 : Vue en plan des escaliers.

77
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

Le prédimensionnement des escaliers doit respecter la formule de « BLONDEL » suivante :

h = 17cm ; g = 30 cm. Selon la formule de « BLONDEL » ; il faut que :

⇒ (Condition vérifiée).

Contre marche : ⁄

Nc : Nombre des contre-marche.

: Nombre des marches par volées.

On aura 18 contre-marches

L’inclinaison de la paillasse :

⁄ ⇒

Longueur de la paillasse :

Epaisseur de la paillasse : (paillasse porteuse)

Condition de résistance : 𝑒 ⇒ 𝑒

2 /- Descente des charges :

1 - Volée : (paillasse)

78
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

Tableau 3.8: charges permanentes et surcharges d’exploitation (paillasse)

Désignation ρ (KN/m3) e (m) G (KN/m²)


Revêtement en marbre horizontal 28 0,02 0,56
Mortier de pose horizontal 20 0,02 0,40
Revêtement en marbre vertical 28 / 0,476
Poids propre de la paillasse 𝟓 25 / 4,38
Poids propre des marches 22 / 0,56
Garde-corps / / 1
Enduit au plâtre 𝟎 10 0 ,01 0,17
Charge permanent G 7,546
Charge d'exploitation Q 2,50

Combinaisons fondamentales :

Etat limite ultime (ELU) :

Etat limite de service (ELS) :

Pour une bande de 1m de largeur :

79
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

2. Palier :
Tableau 3.9: charges permanentes et surcharges d’exploitation (palier).

Désignation ρ (KN/m3) e (m) G(KN/m²)

Poids propre du palier 25 0,15 3,75


Revêtement en marbre 28 0,02 0,56
Mortier de pose 20 0,02 0,40
Enduit au ciment 18 0,015 0,27
Charge permanent G 4,98
Charge d'exploitation Q 2,50

Combinaisons fondamentales :

Etat limite de service (ELS) :

Pour une bande de 1m de largeur :

3. Étude de l’élément 1 (Paillasse + palier) :


1. Calcul des sollicitations :

Figure 3.21: vue en plan plus schéma statique de l’escalier.

80
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

Schéma statique :

Figure 3.22: Le schémas statique projeté a L`ELU.

Figure 3.23: Diagramme des moments fléchissant à l`ELU.

Figure 3.24 : Diagramme des efforts tranchant à l’ELU

2. Calcul de Ferraillage longitudinal

Le ferraillage se fait à la flexion simple avec max Mt pour une section (b × h) = (1ml × e) , la
même chose pour le ferraillage aux appuis avec max Ma .

Figure 3.25 : Section d’escalier à ferrailler

En travée :

81
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

Etat limite ultime (ELU):

Vérification de l’existence des armatures comprimées A’ :

⇒ A’ n’existe pas et ; ⇒

( √( )) ⇒

Détermination des armatures :

Condition de non fragilité :

( )⇒

Choix des armatures :

( 𝑒 )

Les armatures de répartition :

82
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

Choix des armatures :

( )

En appuis :

Etat limite ultime (ELU) :

Vérification de l’existence des armatures comprimées A’ :

( √( )) ⇒

Détermination des armatures :

Condition de non fragilité :

( )⇒

Choix des armatures :

83
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

( 𝑒 )

Les armatures de répartition :

Choix des armatures :

( )

Dessin du ferraillage :

Figure 3.26: Schéma de ferraillage de l’escalier

3-6 Etude de plancher à corps creux :

Pour le calcul des efforts internes soit en utilise la méthode forfaitaire soit la méthode de
Caquot.

a) Méthode forfaitaire applicable aux planchers à charge d’exploitation modérée

b) Méthode de Caquot applicable aux planchers à charge d’exploitation relativement élevée.


Dans notre cas les planchers seront calculés par la méthode forfaitaire.

1. Domaine d'application de la méthode forfaitaire

84
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

Cette méthode est applicable uniquement aux éléments fléchis de poutres, poutrelles et dalles
portant dans un seul sens :

 Elle est applicable seulement pour les plancher à charges d'exploitation modérés
 Un plancher est dit à charges d'exploitation modérés si la valeur de la charge
d'exploitation est au plus égale à deux fois la charge permanente ou à 500N/m².
( )
 Les éléments solidaires ont les mêmes sections dans les différentes travées

 Les portées des travées successives sont dans un rapport compris entre (0.8;1.25)

 La fissuration est peu nuisible

Dans les cas où l´une de ces trois conditions complémentaires n´est pas satisfaite, on peut
appliquer la méthode de calcul des planchers à charge d´exploitation relativement élevée
(méthode de CAQUOT)., mais il est alors admissible d´atténuer les moments sur appuis dus
aux seules charges permanentes par application aux valeurs trouvées d´un coefficient compris
entre 1 et 2/3 ; les valeurs des moments en travée sont majorées en conséquence.

2. Principe de la méthode :

Le principe de la méthode consiste à affecter aux moments en travées et en appuis des


proportions du moment isostatique de chaque travée pris séparément :

M0 : la valeur maximale du moment fléchissant dans la travée de comparaison

Mw Me

M0 Mt

a) poutre isostatique b) poutre continue

Figure 3.27: Définition des moments

85
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

Mw et Me les valeurs absolues des moments sur appuis de gauche et droite de la travée
considérée

Pour chaque travée, on pose : Le rapport des charges d’exploitation à la somme des charges
permanentes et d’exploitations :

- Moments en travées Mt :

( 𝟎 ) 𝟎
{
𝟎𝟓 𝟎

𝟎
𝟎 (Pour une travée intermédiaire)

𝟎
𝟎 (Pour une travée de rive)

 Valeurs minimales des moments Mt, Mw et Me


Poutre à 2 travées

Poutre à plus de 2 travées

86
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

3. Les valeurs de Mt, Mw et Me doivent vérifier les conditions suivantes :

1. *( ) +
( ) ( )
2. Dans une travée intermédiaire ; dans une travée

de rive.
3. La valeur absolue de chaque moment sur appui intermédiaire doit être
au moins égale à :

0,6 M0 pour une poutre à deux travées,

0,5 M0 pour les appuis voisins des appuis de rive d’une poutre à plus de deux travées,
0,4 M0 pour les autres appuis intermédiaires d’une poutre à plus de trois travées.

Dans la pratique, on calcule dans chaque travée le moment isostatique équivalent M0 ; on


détermine pour chaque appui le coefficient (0,4/0,5/0,6) à appliquer selon sa position, puis le
moment sur appui en multipliant par ce coefficient le plus grand des deux moments M0 dans
les travées encadrant cet appui ; enfin, on calcule le moment en travée Mt par application des
conditions 1 et 2 ci-dessus.

La condition 3 peut être représentée par les schémas ci-dessous selon le nombre de travées :

0,2M0 0,6M0 0,2M0

0,5 M0 0,5 M0

0,5 M0 0,4 M0 0,5 M0

87
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

3-6-1 Etude de la dalle de compression : [BAEL91/B.6.8,423]

La dalle de compression à une épaisseur de 4 cm doit comporter un quadrillage de barres dont


les dimensions de mailles ne doivent pas dépasser :

- 20 cm pour les armatures perpendiculaires aux poutrelles ;

- 30 cm pour les armatures parallèles aux poutrelles ;

Les sections des armatures doivent normalement satisfaire aux conditions suivantes :

 {

 {

Avec : Ln : écartement entre axes des nervures en [cm]

Fe: Limite d’élasticité en MAP (Fe=400)

A⊥ : Armatures perpendiculaires aux nervures en [cm ²/ml]

A∕∕ : armatures parallèles aux nervures en [cm ²/ml]

Armatures perpendiculaires aux poutrelles :

On a: Ln=60cm Fe=400 Mpa

⇒ ⇒

Choix des armatures :

5φ5 → ⊥= 0,98 5φ5 → ⊥= 0,98 cm²/ml

Armatures parallèles aux poutrelles :

On prend : 5φ5 → ⊥= 0,98 cm²/ml

88
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

Donc on adoptera un treillis soudes ; 5 φ (150×150) mm²

3.7. Étude des poutrelles :

3.7.1. Les poutrelles supportent les charges suivantes :

Les charge sur les poutrelles son résument sur le Tableau 3.10

Tableau 3.10 : Les charge sur les poutrelles


G(KN/m2) Q(KN/m2) qu à qs à
ELU(KN/ml) ELS(KN/ml)
Etage courant 5,31 1,50 5,65 4,08
Terrasse non 6,38 1,00 6,07 4,43
accessible

3-7-2 Type des poutrelles :

On distingue des poutrelles dont les schémas statiques sont :

Figure 3.28 : Schéma statique des différents types de poutrelle.

3-7-3 . Détermination des sollicitations : la méthode forfaitaire est utilisée pour le des
sollicitations

Exemple de calcul détaillé : Poutrelle de 1ire type sur le Tableau 3.11

89
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

Tableau 3.11 Exemple de calcul détaillé : Poutrelle de 1ire type.

Calculs par la Méthode Forfaitaires


Portée (m) 4,6 4 3,5
g: permanentes(kg/m) 318,6 531 531
q : exploitation(kg/m) 90 150 150
Pu=(1.35g+1.5q) charge ELU en (kg/m) 565,11 941,85 941,85
Ps=(g+q) charge ELS en (kg/m) 408,6 681 681
0.8<li/li-1<1.25 0,87 0,88

Calcul des moments à l'ECU(kg/m)


M(iso) travée ELU (Pu) 1494,72 1883,7 1442,21
Ma (appui) -298,944 -941,85 -753,48 - 288 441
Mt (travée) en kg.m 946,21 1004,09 768,75
a(travée) 0,22 0,22 0,22
Mt+(Mw+Me)/2 1566,607 1851,75 1289,71
Maxi[(1+0.3a)Mo;1.05Mo)) 1593,49 2008,17 1537,51

Figure 3.29 Diagramme des moments fléchissant à ELU [Kg.m]pour la poutrelle type1

Figure 3.30. Diagramme des efforts tranchant à ELU [Kg.m] pour la poutrelle type1

90
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

3-7-4 Calcul de ferraillage :

1- Etat limite ultime ELU :

Mt : Moment fléchissant équilibré par la table de compression.

: la zone comprimée se trouve dans la nervure et la section


des calculs sera une section en Té.

: La zone comprimée se trouve dans la table de compression et


la section de calcul sera considérée comme une section rectangulaire ( )

En travée :

Vérification de l’étendue de la zone comprimée :

( )

Fig. 3.31 : dimensions des poutrelles

{ ⇒ { ⇒ {

; ;

( )

91
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

La zone comprimée se trouve dans la table de compression, Donc ; la section


de calcul sera considérée comme une section rectangulaire de dimensions
( ) ( )

Vérification de l’existence des armatures comprimées (A’) :

⇒ A’ n’existe pas et ; ⇒

( √( )) ⇒

⇒ Fig. 3,32 : section de calcul en travée

Détermination des armatures :

Condition de non fragilité : [BAEL91/r99/A.4.1,1]

( )⇒

Choix des armatures :

92
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

En appui :

=-9,41N.m

La section sera calculée comme une section rectangulaire de dimension

( ) ( )

Vérification de l’existence des armatures comprimées (A’) :

⇒ A’ n’existe pas et ; ⇒

( √( )) ⇒

Détermination des armatures :

Condition de non fragilité : [BAEL91/r99/A.4.1,1]

( )⇒

Choix des armatures :

93
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

Etat limite services ELS :

Comme la fissuration est considérée comme préjudiciable, donc il n’y a aucune vérification à

Effectuer concernant :

 Flexion simple

 Section rectangulaire ⇒

 Acier FeE400

Avec :

En appui :

En travée :

Les armatures calculées à l’ELU conviennent à l’ELS

94
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

Fig. 3.33 : ferraillage de poutrelle

3-8 Pré dimensionnement du radier :

3-8-1 Pré dimensionnement de dé bord


Pour la hauteur minimale du radier, on admet la valeur suivante :
Avec L : la longueur la plus grande entre les poteaux.
Pour notre cas L = 4,00 m donc on peut prendre h = 35cm.
Il faut vérifier que :
N
    sol =200 KN/m² Avec : N= Nser =(G+Q)
A
Nser : l’effort normal de la structure à l’état limite de service.

Nser = 53256,721KN.
S=313,584 m².

- Alors on ajoute un dé bord de 50 cm.


- Détermination de l’épaisseur de radier :-
On prend h=50 cm.

95
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

3-8-2 Pré dimensionnement de la hauteur totale du radier :

Pour des raisons de pratique (de coffrage), le radier sera débordé de 50cm de chaque coté.

La hauteur (h) du radier sera déterminée en tenant compte les conditions suivantes :

- condition forfaitaire ;
- condition de rigidité ;
- condition de non cisaillement ;
- condition de poinçonnement.
a- Condition forfaitaire :

L L
h
8 5

Avec :

L : la plus grande portée du panneau de dalle entre axes des poteaux.

L=6m ⇒

b- Condition de rigidité :

On calcul en premier lieu la longueur élastique de la semelle


4EI
le  4 Avec
k.b
K : coefficient de raideur donnée par le rapport de sol, pour un
« Sol moyen »  s  2 bar K=4 Kg/cm3)

b  h3
I : inertie du radier (I = );
12

E : module d’élasticité du béton ;


b : largeur du radier.

l : longueur maximal entre le poteaux

96
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

√ ( )

𝑥
√ ( ) ⇒

Pour satisfaire toutes les conditions, soit h  1.2m

c- Condition de non cisaillement : [BAEL91/A5.2,2]

On doit vérifier que :

 u   u  0.07 fc28  1.4

Avec :

max max
 u = Tu  T [BAEL91/A5.1,1]
b  d b  0.9h
 u : contrainte tangente ;

u : contrainte tangente admissible ;

T max : effort tranchant max.


T max  max Txmax ; Tzmax 
On a ⇒ le panneau travaille suivant deux directions.

Donc :

1. Pour les panneaux de dalle de forme régulière.


4
x qu  l x ly y qu  l y 4
lx
T u
=  Tu = 
4 4 4 4
2
l y
 lx 2
lx  ly
Calcul qu :

97
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

N M 3 1   2
 1,2   v ; m  (voir IX.4.2)
S I 4

En ELUR :
Soit  m : la contrainte moyenne maximale obtenue par les cinq combinaisons d’état
limite ultime de résistance.

qu   m  215KN / m2

Pour une bande de 1ml  qu  215KN / ml


Tx=352KN ; Tz=352KN.

T max  352 KN .

352
h  0.28m  h  0.28m
0.9  1  1.4  103

d- Condition de non poinçonnement :

PU  0,045.U C .h. f cj

Uc : périmètre du contour cisaillé sur le plan moyen du radier ;

h : épaisseur du radier ;

Nu : charge maximale appliquée par les poteaux sur le radier, calculée à l’ELUR.

Pour notre structure, Nu max=2201,38KN appliquée par un poteau de section 55x55 Cm2

a=b=5o donc a =a+h= b =55+60=115 cm.

Donc PU=2424,11KN, 0,045. UC .h. f cj = 3105 KN.

………………………………………………………….……La condition est vérifier

3-8-3 . La hauteur des nervures : hn

= 40cm

98
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

On prendra hn= 40 cm .

3.7.4. Epaisseur de la dalle : e

On prendra e= 40cm
La hauteur des nervures : hn

= 40cm

On prendra hn= 60 cm .

1.2m 0,60m

Figure 3.34. Dimensions du radier.

3-9 Conclusion :

Ce chapitre a été consacré au pré dimensionnement et la définition des charges à laquelle la


structure est soumise. Ces données combinées avec la méthodologie d’analyse dynamique des
structures qui sera étudié dans le chapitre suivant vont nous permettre d’évaluer les efforts
internes dans la structure.

99
CHAPITRE IV : ETUDE SISMIQUE

Chapitre IV :
ETUDE SISMIQUE

100
CHAPITRE IV : ETUDE SISMIQUE

4-1 Introduction

Cette étude est fondée essentiellement sur le règlement parasismique algérien


RPA99/V2003 qui nous permettra de choisis la méthode de calcul, Et à l’aide d’un logicielle
de calcul (ETABS) on modélise et on obtient les périodes et les modes de notre ouvrage. Les
tremblements de terre ont représenté toujours un des plus graves désastres de l’humanité.

La prédiction sûre et précise des séismes, si elle était possible, pourrait éviter les pertes de
vies humaines, mais ne saurait sauvegarder le patrimoine bâti, la seule protection efficace est
la construction parasismique. Les règlements parasismiques visent à assurer une protection
acceptable des vies humaines et des constructions vis-à-vis des effets des actions sismiques
par une conception et un dimensionnement appropriés.

En Algérie, les règles parasismiques Algériennes « RPA 99/ V 2003 » définissent les
règles ainsi que les dispositions constructives.

4-2 Objectifs de l’étude sismique :

L’étude parasismique nous permet d’estimer les valeurs caractéristiques les plus
défavorables de la réponse sismique et le dimensionnement des éléments de résistance, afin
d’obtenir une sécurité jugée satisfaisante pour l’ensemble de l’ouvrage et d’assurer le confort
des occupants. Cette estimation peut être menée par trois méthodes qui sont les suivantes :

 La méthode statique équivalente;


 La méthode d’analyse modale spectrale;
 La méthode d’analyse dynamique par accélérogrammes.

4-3 Modélisation mathématique :

La modélisation revient à représenter un problème physique possédant un nombre de


degré de liberté (DDL) infini, par un modèle ayant un nombre de DDL fini, et qui reflète
avec une bonne précision les paramètres du système d’origine (la masse, la rigidité et
l’amortissement).

En d’autres termes, la modélisation est la recherche d’un modèle simplifié qui nous
rapproche le plus possible du comportement réel de la structure, en tenant compte le plus
correctement possible de la masse et de la rigidité de tous les éléments de la structure.

4-4 Choix de la méthode de calcul :

4-4-1 Condition d’application de la méthode statique équivalente :

a) Le bâtiment ou le bloc étudié, satisfaisait aux conditions de régularité en plan et en


élévation prescrites au chapitre III, paragraphe 3.5 (RPA99/Version 2003) avec une hauteur au
plus égale à 65m en zones I et II et à 30m en zones III.

101
CHAPITRE IV : ETUDE SISMIQUE

b) Le bâtiment ou bloc étudié présente une configuration irrégulière tout en respectant,


outres les conditions de hauteur énoncées en a), les conditions complémentaires suivantes :

Zone I : tous groupes

Zone IIa :

 groupe d’usage 3.
 groupes d’usage 2, si la hauteur est inférieure ou égale à 7 niveaux ou 23 m.
 groupe d’usage 1B, si la hauteur est inférieure ou égale à 5 niveaux ou 17m.
 groupe d’usage 1A, si la hauteur est inférieure ou égale à 3 niveaux ou 10m.

Zone IIb et III :

 groupes d’usage 3 et 2, si hauteur est inférieure ou égale à 5 niveaux ou 17m.


 groupe d’usage 1B, si la hauteur est inférieure ou égale à 3 niveaux ou 10m.
 groupe d’usage 1A, si la hauteur est inférieure ou égale à 2 niveaux ou 08m.

4-4-2 Conditions d’application de la méthode d’analyse modale spectrale :

La méthode d’analyse modale spectrale peut être utilisée dans tous les cas, et en
particulier, dans le cas où la méthode statique équivalente n’est pas applicable.

Hypothèses de calcul.

 Les masses sont supposées concentrées au niveau du plancher.


 Seul les déplacements horizontaux des nœuds sont pris en compte
 Les planchers et les fondations doivent être rigides dans leurs plans (vis-à-vis des
déplacements horizontaux)

4-4-3 Conditions d’application de la méthode d’analyse dynamique :

La méthode d’analyse dynamique par accélérogrammes peut être utilisée au cas par cas
par un personnel qualifié, ayant justifié auparavant les choix des séismes de calcul et des lois
de comportement utilisées ainsi que la méthode d’interprétation des résultats et les critères de
sécurité à satisfaire.

4-5 Méthode statique équivalente :

4-5-1 Principe de la méthode :

Dans cette méthode, les actions sismiques réelles qui se développent dans la structure,
sont remplacées par un système de forces statiques fictives. Les effets de ces forces sont
considérés équivalents à ceux provoqués par mouvement du sol dans une direction
quelconque.

102
CHAPITRE IV : ETUDE SISMIQUE

Les forces sismiques équivalentes seront considérées appliquées successivement suivant


deux directions orthogonales caractéristiques choisies par le projeteur qui correspondent en
générale aux directions principales du bâtiment.

4-5-2 Modélisation de la structure :

La modélisation du bâtiment à utiliser dans chacune des deux directions est le modèle
brochette qui considère, la masse de chaque niveau comme étant concentrée au centre de
gravité du plancher. Un seul degré de liberté en translation horizontale est affecté à chaque
niveau pour les deux directions.

La rigidité latérale des éléments porteurs du système de contreventement est calculée à


partir de sections non fissurées des éléments structuraux.

Seul le mode fondamental de vibration de la structure est à considérer dans le calcul de la


force sismique totale.

4-5-3 Calcul de la force sismique totale :

Dans cette méthode l'intensité effective de l'action sismique est donnée sous la forme
d'effort tranchant maximum à la base de la structure par la formule suivante :

A.D.Q
V .W
R

Avec :

A : coefficient d'accélération donné par le tableau des règles RPA99/Version 2003


(tableau (4-1)) en fonction de la zone sismique et du groupe d’usage.

R: facteur de comportement dépendant du type de système de contreventement


de la structure.

W : poids total de la structure

D: facteur d'amplification dynamique, dépendant de la période T et du type de sol


d’assise de fondation.

Q: facteur de qualité, dépendant de la qualité du système structurel (régularité en


plan, en élévation, control de la qualité des matériaux…..etc.).

103
CHAPITRE IV : ETUDE SISMIQUE

4-5-3-1 Coefficient d’accélération de zone A ;

Le coefficient d’accélération de zone, A, est donné par le tableau (4.1) des RPA
99/Version2003 suivant la zone sismique et le groupe d’usage du bâtiment .

Tableau 4.1: Coefficients d’accélération

Zone
Groupe d’usage
I IIa IIb III
1A 0,15 0,25 0,30 0,40
1B 0,12 0,20 0,25 0,30
2 0,10 0,15 0,20 0,25
3 0,07 0,10 0,14 0,18
Dans notre cas, on a un groupe d’usage 2 en zone III donc : A = 0,25

4-5-3-2 Facteur d’amplification dynamique moyen D :

Le facteur d’amplification dynamique moyen, est fonction de la catégorie du site, du


facteur de coefficient d’amortissement () et de la période fondamental de la structure T. Ce
coefficient est donné par :

2.5 0  T  T2

D  2.5(T2 / T ) 2 / 3 T2  T  3s

2.5(T2 / T ) (3 / T ) T  3s
2/3 5/3

Avec : T2 = 0,4 sec : période caractéristique associée à la catégorie du site et donnée par le
tableau [4.7] des RPA99/Version 2003.

7
  0.7 : Facteur de correction de l’amortissement.
2

104
CHAPITRE IV : ETUDE SISMIQUE

(%) est le pourcentage d’amortissement critique fonction du matériau constitutif, du type de


structure et de l’importance des remplissages  est donné par le tableau 4.2 présenté ci-après.

Tableau 4.2: Valeurs du coefficient d’amortissement suivant le système structurel

Portiques Voiles ou murs


Remplissage Béton armé Acier Béton armé/maçonnerie
Léger 6 4
10
Dense 7 5

Nous avons un contreventement mixte voiles–portiques donc on prend  =7%.

D’où :  = 0,88 > 0,7

4-5-3-3 Estimation empirique de la période fondamentale :

Dans notre cas (structure mixte), la période fondamentale correspond à la plus petite
valeur obtenue par les formules 4-6 et 4-7 des RPA99/Version 2003.

On a donc :

 0.09  h N 
T  min C T h 3N 4 ; 
 D 

hn : Hauteur en mètres à partir de la base de la structure jusqu’au dernier niveau N.


CT : Coefficient, fonction du système de contreventement, du type de remplissage et donné par
le tableau (4.6) des RPA99/Version2003.
D : la dimension du bâtiment mesurée à sa base dans la direction de calcul considérée.

a)- Sens longitudinale :

CThn 3/4 = 0.075 × (31.40)3/4 = 0.994sec

Lx =27.80 T= 1.3*min Tx = 0.70 sec

= = 0,536sec
√ √

105
CHAPITRE IV : ETUDE SISMIQUE

b)- Sens transversale :

CThn 3/4 =0.075 × (31.40)3/4 = 0.994sec

Ly = 11.28 T= 1.3*min Ty = 1.093 sec

= = 0,841sec
√ √

4-5-3-4 Coefficient de comportement global de la structure R :

Selon le tableau (4.3) des RPA99/Version 2003 ; Pour une structure en béton armé à
contreventement mixtes portiques/voiles avec Interaction on a : R = 5

4-5-3-5 Facteur de qualité Q :

6
Q : Facteur de qualité, défini par : Q  1   pq
q 1
Pq : est la pénalité à retenir selon que le critère de qualité "q" est satisfait ou non.

Sa valeur est donnée par le tableau (4.4) des RPA 99/Version. 2003

Tableau 4.3: Valeurs des pénalités Pq

Critère q Pq
1. Conditions minimales sur les files de contreventement 0.05 (Observé)
2. Redondance en plan 0.05 (Observé)
3. Régularité en plan 0 (Observé)
4. Régularité en elevation 0 (Observé)
5. Contrôle de la qualité des matériaux 0.05 (N/Observé)
6. Contrôle de la qualité de l’exécution 0,10 (N/observé)
Q 1.20

4-5-3-6 Poids total de la structure :

Le poids de la structure W est égal à la somme des poids W i de chaque niveau (i).
n
W   Wi avec Wi  WGi   WQi
i 1

106
CHAPITRE IV : ETUDE SISMIQUE

WGi : Poids dû aux charges permanentes et aux équipements fixes éventuels,


solidaires de la structure.

WQi : Poids dû aux charges d’exploitation.

 : Coefficient de pondération, fonction de la nature et de la durée de la charge


d’exploitation et donnée par le tableau (4.5).des RPA99/Version 2003.

Dans notre cas est un bâtiment d'habitation, bureaux ou assimilés donc  = 0,20

Poids total de la structure WT = 47942,2 kn

4-5-3-7 Résumé des résultats :

Paramètres A Dx Dy Q R W (kn) Tx(s) Ty(s) 


Résultats 0,25 1.515 1.125 1.2 5 12540 0.70 s 1.093s 0,88

Donc les calculs seront donnés :


(
𝑥
{
(

4-6 Méthode modale spectrale :

4-6-1 Principe :

Par cette méthode, il est recherché pour chaque mode de vibration, le maximum des effets
engendrés dans la structure par les forces sismiques représentées par un spectre de réponse de
calcul. Ces effets sont par la suite combinés pour obtenir la réponse de la structure.

4-6-2 Modélisation de la structure :

SAP 2000 est un logiciel de calcul des structures de génie civil (bâtiments, châteaux d’eau….)
et des travaux publics (ponts, tunnels…), Il offre de nombreuses possibilités d’analyse des
effets statiques et dynamiques avec des compléments de conception. Il permet aussi la
vérification des structures en béton armé ou en charpente métallique.
L’interface graphique disponible facilite, considérablement, la modélisation et
l’exploitation des résultats.

107
CHAPITRE IV : ETUDE SISMIQUE

4-6-2-1 Modélisation des éléments structuraux :

Dans l’analyse de la structure, la modélisation est une phase importante. Les résultats
obtenus de l’étude d’un modèle choisi ne peuvent être assimilés à ceux de la structure réelle
que si le comportement du modèle choisi reflète d’une manière appréciable le comportement
réel de la structure, c’est dans cette option que nous devons choisir le modèle le plus
approprié.

4-6-2- 2Spectre de réponse de calcul :

  T Q 
 1.25A1  ( 2.5  1)  0  T  T1
  T1 R 
 Q
 2.51.25A   T1  T  T2
Sa  R
  2/3
g  2.51.25A  Q  T2  T2  T  3.0 s
  
 R  T 

 2/3
 T2   3   Q 
5/3

 2.51.25A       T  3.0 s
  3  T R

A : coefficient d’accélération de zone

η : facteur de correction d’amortissement (quand l’amortissement est différent de 5%).

Q : facteur de qualité.

T1, T2 : périodes caractéristiques associées à la catégorie de site.

R : coefficient de comportement de la structure.

7
  0 .7
2

 : Pourcentage d’amortissement critique donnée par le tableau (4.2) (RPA99/2003)

Dans notre cas :   7 %    0.88

A = 0.25 (tableau (4.1) des RPA99/Version2003)

R = 5. (Structure mixte avec interaction - tableau (4.3) des RPA99/Version2003)

108
CHAPITRE IV : ETUDE SISMIQUE

T1 = 0.15 (tableau (4.7) des RPA99/Version 2003)

T2 = 0.40 sec

Q=1.2

Figure 4.1: Spectre de réponse de calcul utilisé par le RPA

4-6-3 Nombre de modes à considérer :

D’après les RPA99/Version2003 (article 4.3.4 -a) pour les structures représentées par des
modèles plans dans deux directions orthogonales, le nombre de modes de vibration à retenir
dans chacune des deux directions l’excitation doit être telle que :
La somme des masses modales effectives pour les modes retenus soit égale à 90%au
moins de la masse totale de la structure.
Ou que tous les modes ayant une masse modale effective supérieure à 5% de la masse
totale de structure soient retenus pour la détermination de la réponse totale de la structure.
Le minimum de modes à retenir est de (02) dans chaque direction considérée.

4-7-Vérification des exigences du RPA :


La figure 4.2 présente la configuration des déformées du modèle étudier a base fixe
correspondent au mode 1, à 3 :

109
CHAPITRE IV : ETUDE SISMIQUE

MOD1 MODE 2
Translations suivantes L’axe x Translations suivantes L’axe y

MODE 3
torsion suivant l’axe z.

La figure 4.2 présente la configuration des déformées du modèle étudier a base fixe
correspondent au mode 1, à 3

Les modes 1 et 2 et sont des translations pures suivantes les directions principales
(L’axe x et y
de la structure, ce qui ne donne aucune torsion dans les modes prépondérants par contraire le
mode3; donné une torsion suivant l’axe z.

110
CHAPITRE IV : ETUDE SISMIQUE

4-7-1 Vérification des périodes :

La valeur de Ts calculé à partir De SAP200 ne doit pas dépasser (les plus Pénalisantes)
estimées à partir des formules empiriques appropriées de plus de 30 0 0 .

Donc il faut vérifier la condition suivante : TS  T+ 0.3T

Nous avons déjà T=CT sec

Donc il faut vérifier la condition suivante : TSx  Tx+ 0.3Tx TSy  Ty+ 0.3Ty

TS= CT*hn^(3/4)

TX = 0.6632 sec

TY = 0.6632 sec

Tableau 4.4 : Vérification des périodes du modèle encastré.


Observation
Modèle Ts [Sec]
TS 1.3T
SANS xx 0.76937 Vérifiée
SANS yy 0.6538 Vérifiée

4-7-2 Vérifications de la résultante des forces dynamique :

La résultante des forces à la base Vdyn obtenue par combinaison des valeurs modales ne doit
être inférieure à 80 ٪de la résultante des forces sismiques déterminées par la méthode statique
équivalente V. (RPA99.article 4-3-6)

Vdyn > 0,8.Vsta

Tableau 4.5 : Les forces sismiques du modèle encastré.

0.8.Vsta [KN] Vdyn [KN]


Modèle Observation
XX YY XX YY

Sans 3488,153 2713,0072 3673,493 4081,36 Vérifier

111
CHAPITRE IV : ETUDE SISMIQUE

4-7-3 Vérification du déplacement inter-étage :

Les déplacements relatifs latéraux d’un étage par rapport aux étages adjacents, ne doivent
pas dépasser (1,0%) de la hauteur d’étage.

 Le déplacement horizontal à chaque niveau ‘K’ de la structure est calculé comme suit :
k = R ek

ek : déplacement du aux forces sismiques Fi (y compris l’effet de torsion)


R : coefficient de comportement
 Le déplacement relatif au niveau ‘K’ par rapport au niveau ‘K-1’ est égal à :
∆k = k - k-1
 Le déplacement relatif admissible (toléré) : ∆radm = 1% he
he : la hauteur d’étage.
Le tableau 4.6 suivants représenter la vérification du déplacement de tous les niveaux
pour le modèle encastré :
Tableau 4.6 : Vérification du déplacement des planchers pour modèle encastré.
Les déplacements inter -étage pour tous les variantes sont inférieurs aux valeurs limites
imposées par le RPA99/version 2003.
niveau h δeK δeK δK δK ΔK ΔK Δradm Verification
(hauteur) (cm)xx (cm)yy (cm) (cm)yy (cm)xx (cm)yy ΔK < Δradm
xx
SS 3,74 0,0001 0,0003 0,0005 0,0015 0,0005 0,0015 0,0374 C,V
RDC 3,06 0,0017 0,0012 0,0085 0,006 0,008 0,0045 0,0306 C,V
ETAGE 1 3,06 0,0039 0,0025 0,0195 0,0125 0,011 0,0065 0,0306 C,V
ETAGE 2 3,06 0,0064 0,0041 0,032 0,0205 0,0125 0,008 0,0306 C,V
ETAGE 3 3,06 0,009 0,006 0,045 0,03 0,013 0,0095 0,0306 C,V
ETAGE 4 3,06 0,0117 0,0081 0,0585 0,0405 0,0135 0,0105 0,0306 C,V
ETAGE 5 3,06 0,0143 0,0102 0,0715 0,051 0,013 0,0105 0,0306 C,V
ETAGE 6 3,06 0,0167 0,0125 0,0835 0,0625 0,012 0,0115 0,0306 C,V
ETAGE 7 3,06 0,0189 0,0147 0,0945 0,0735 0,011 0,011 0,0306 C,V
ETAGE 8 3,06 0,0209 0,0169 0,1045 0,0845 0,01 0,011 0,0306 C,V
ETAGE 9 3,06 0,0227 0,0191 0,1135 0,0955 0,009 0,011 0,0306 C,V

112
CHAPITRE IV : ETUDE SISMIQUE

4-7-4 Justification de l’interaction voiles-portiques :


L’article (3-4-4-a) du RPA99/version2003 exige que pour les constructions à contreventement
mixte avec justification de l’interaction, les voiles de contreventement doivent reprendre au
plus 20% des sollicitations dues aux charges verticales ; les charges horizontales sont reprises
conjointement par les voiles et les portiques (au moins 25%de l’effort tranchant d’étage). a)
Sous charges verticales :

1. Sous charges verticales :



∑ ∑
80 Pourcentage des charges verticales reprises par les portiques.


∑ ∑
20 Pourcentage des charges verticales reprises par les voiles.

Un exemple de vérification de l’interaction voiles-portiques sous charge verticales est


présenté dans le tableau 4.7 :
Tableau 4.7 : Charges verticales reprises par les portiques et voiles

Charge reprise Pourcentage repris


Niveau [KN] [%]

RDC 44617,81 8120,94 84,60 15,40

ETAGE 1 38099,30 7622,46 83,33 16,67

ETAGE 2 33968,50 6057,90 84,87 15,13

ETAGE 3 29722,96 4325,45 87,30 12,70

ETAGE 4 25477,44 2955,93 89,60 10,40

ETAGE 5 21255,41 1051,24 95,29 4,71

ETAGE 6 17061,19 1123,66 93,82 6,18

ETAGE 7 12893,37 1024,98 92,64 7,36

ETAGE 8 8729,76 987,60 89,84 10,16

ETAGE 9 4652,03 739,93 86,28 13,72

113
CHAPITRE IV : ETUDE SISMIQUE

L’interaction voile-portique sous charge verticale est vérifiée dans tous

2.Sous-charges horizontales

∑ ∑
𝟎𝟎 75 Pourcentage des charges horizontales reprises par les

portiques.

∑ ∑
𝟎𝟎 25 Pourcentage des charges horizontales reprises par les

voiles.

Les résultats obtenus pour le modèle encastré .sont récapitulés dans le tableau 4.8.
Tableau 4.8: Charges horizontales reprises par les portiques et voiles.
On remarque que l’interaction sous charge horizontale est vérifiée pour tous les niveaux
Niveau sans xx sans yy

PORTIQUE VOILE PORTIQUE VOILE


x x P(%)
V(%) y y P(%) V(%)
1821,497 1609,108 53,10 46,90 1315,31 2501,91 34,46 65,54
RDC
ETAGE 1783,407 1271,194 58,38 41,62 2325,06 1326,42 63,67 36,33
1
ETAGE 1796,416 1045,894 63,20 36,80 2394,60 1062,73 69,26 30,74
2
ETAGE 1996,077 798,063 71,44 28,56 2433,82 1004,38 70,79 29,21
3
ETAGE 1955,166 1544,228 55,87 44,13 2461,03 917,04 72,85 27,15
4
ETAGE 1891,251 1272,717 59,77 40,23 2472,37 1005,02 71,10 28,90
5
ETAGE 1814,028 969,377 65,17 34,83 2470,51 1062,13 69,93 30,07
6
ETAGE 1644,593 646,911 71,77 28,23 2465,17 1078,01 69,58 30,42
7
ETAGE 924,593 329,666 73,72 26,28 2416,24 1082,67 69,06 30,94
8
ETAGE 1821,497 1609,108 53,10 46,90 2533,62 1005,65 71,59 28,41
9

114
CHAPITRE IV : ETUDE SISMIQUE

4-7-5 Vérification de l’effort normale réduit :


L’effort normal réduit doit être vérifié, afin d’éviter ou de limiter le risque de rupture fragile
sous sollicitation d’ensemble dues au séisme La formule utilisée est la suivante :
υ= Nd / (Bc fc28) ≤0.3 RPA99 (Article 7.4.3.1)
Nd : l’effort normal de calcule s’exerçant sur une section de béton
Bc : l’aire de la section brute

Les efforts normaux pour le modèle encastré sont résumés dans le tableau 4.9

Tableau 4.9: vérification de l’effort normale réduit.


Nd [KN] a [m] b [m] B [m²] ѵ Observation

2088,729 0.55 0.55 0.3025 0.2761 Vérifiée

4-7-6 Justification vis à vis de l'effet P-Delta :

Les effets du deuxième ordre (ou effet Delta, ils peuvent être négligés dans le cas des
bâtiments si la condition suivante est satisfaite à tous les niveaux :

Pk  k
k   0.10
Vk hk

Figure 4.3 : L’effet P- Delta


Pk : poids total de la structure et des charges d’exploitation associées au-dessus du niveau « k
».
Vk : effort tranchant d’étage au niveau "k" :
k : déplacement relatif du niveau « k » par rapport au niveau « k-1 »

115
CHAPITRE IV : ETUDE SISMIQUE

hk : hauteur de l’étage « k »
 Si  K < 0,10 : les effets de 2eme ordre sont négligés.

 Si 0,10 <  k ≤0,20, les effets P-∆ peuvent être pris en compte de manière
approximative en amplifiant les effets de l’action sismique calculés au moyen d’une
analyse élastique du 1° ordre par le facteur 1/ (1-  k ).

 Si  k > 0,20, la structure est potentiellement instable et doit être redimensionnée.


La vérification de l’effet P-Delta est présenté dans le tableau 4.1

Tableau 4.10 : Vérification de l’effet P-Delta


Dans le sens X-X Dans le sens Y-Y
Observation
Niveaux PK [KN] ∆Kx VKx ӨKX ∆Ky VKy ӨKY
47942,2 0,0005 6297,421 0,000202 0,0015 7737,19 0,000494
SS vérifiée

RDC 42592 0,008 5209,294 0,004768 0,0045 7468,699 0,001871 vérifiée

1er ÉTAGE 38421,7 0,011 5226,034 0,006428 0,0065 7108,813 0,002792 vérifiée

2ème ÉTAGE 33091,6 0,0125 4901,28 0,006043 0,008 6695,535 0,002831 vérifiée
29076,7 0,013 4558,103 0,006975 0,0095 6216,278 0,003738
3ème ÉTAGE vérifiée

4ème ÉTAGE 25840,5 0,0135 4166,525 0,008995 0,0105 5655,46 0,005154 vérifiée

5ème ÉTAGE 21592,8 0,013 3709,379 0,00973 0,0105 5010,032 0,005819 vérifiée

6ème ÉTAGE 17345,2 0,012 3188,381 0,013462 0,0115 4275,818 0,00962 vérifiée
13097,4 0,011 2554,024 0,011954 0,011 3442,081 0,00887
7ème ÉTAGE vérifiée

8ème ÉTAGE 6400,08 0,01 2097,94 0,009969 0,011 2538,173 0,009064 vérifiée

9ème ÉTAGE 4604,3 0,009 999,993 0,013542 0,011 1039,266 0,015926 vérifiée

On constate que  KX et  KY sont inférieur à 0,1.

Après tout vérifications en peut dire que l’effet P-Delta peut être négligé pour les quatre
variantes étudier.

116
CHAPITRE IV : ETUDE SISMIQUE

4-7-7 Vérification du renversement :

Le moment de renversement qui peut être causé par l'action sismique doit être calculé par
rapport au niveau de contact sol fondation.
Le moment de stabilisant sera calculé en prenant en compte le poids total équivalent au poids
de la construction.

Soit :

Mr : moment renversant obtenue depuis les résultats d’analyse du logiciel «SAP»


Ms : moment stabilisant.

Ms = WT * L/2

Tableau 4.11 : Vérification de la stabilité au renversement.

Ms Mr
L (m) Ms/Mr Observation
(KN.m) (KN.m)
Sens X-X 27.8 666396.48 74007.002 9.004 vérifiée
Sens Y-Y 11.28 270393.97 18378.04 2.890 vérifiée

La stabilité au renversement est vérifiée dans les deux sens.

4-8 Conclusion :

Le présent chapitre a été consacré à l'étude dynamique et sismique de l'ouvrage et à la


vérification des résultats obtenus au regard de la réglementation sismique en vigueur (RPA99
version 2003).
Cette étude utilise le spectre de réponse réglementaire et des signaux acceptables avec le
spectre de réponse réglementaire.

117
CHAPITRE V: RESULTATS ET INTERPRETATIONS

Chapitre V :
RESULTATS ET INTERPRETATION

118
CHAPITRE V: RESULTATS ET INTERPRETATIONS

5-1 Introduction : Cette partie du travail présente l’influence de l’interaction sol-structure


sur les comportements dynamique et la période fondamentale d`une structure en béton arme
pour différents types de sites (rocheux; ferme; meuble; très meuble), en considérant deux
hypothèses relatives à la nature des appuis à la base de la structure. Les réponses sismique
avec et sans interaction sol-structure seront étudiées et comparées les efforts tranchant et les
moments fléchissent et les déplacements de structure dans le deux cas ( sans et avec ISS) dans
un premier cas en considérant l’hypothèse de l’encastrement ou nous traiterons la modélisation
la structure sans tenir compte de l’effet d’interaction sol-structure dans les différents sites par
l’utilisation de spectre de réponse de chaque site, en deuxième cas la même structure sera
modélisée en tenant compte de l’effet d’interaction sol-structure où le sol est modélisé par des
ressorts, respectivement pour les quatre sites par l’utilisation de l accélérogramme de séisme
de Boumerdes 2003.

5-2 Modélisation du sol (ressorts de sol) :

Le même modèle de la structure déjà utilisé est repris avec prise en compte de l’interaction
sol- structure (ISS), Le sol est supposé homogène avec un comportement élastique
linéaire.
Le modèle ressorts de sol définit la réaction élastique de sol à l’égard des composantes de
déplacement et de rotation de la fondation, Plusieurs formulations de calcul des raideurs du
ressort de sol sont proposées. Parmi celle-ci les formules de Newmark-Resenblueth. Les
coefficients de rigidité de ces ressorts relatifs aux fondations rectangulaires sont exprimés par
les formules dans le Tableau 2.3 .Les valeurs des raideurs des ressorts de sol sont calculées à
l’aide de relations données dans le Tableau 5.1
Les valeurs des coefficients sans dimension, V,X et du tableau 2.3 sont données par les
abaques spécifiques en fonction du rapport des dimensions de la fondation (L/B) et la direction
de l’action sismique considérée Newmark-Resenblueth (Figure 2.6).

Figure 5.1 Modélisation de structure avec prise en compte de l’ISS.

119
CHAPITRE V: RESULTATS ET INTERPRETATIONS

Le tableau 5.1 Les raideurs des ressorts du sols


Poteaux centraux
Sites Site1 Site2 Site3 Site4
Type de sol Très ferme (Rocheux) Ferme Meuble Très Meuble
8 6 5 4
Module élastique E [KN/m²] 1×10 5×10 2×10 5×10

Coefficient de poisson, ν 0,45 0,5 0,4 0,35

Module de cisaillement
34482758,6 1666666,67 71428,57 18518,52
G[KN/m²]

βx 1 1 1 1
Paramètre sans
dimension βV 2,16 2,16 2,16 2,16
βψ 0,50 0,50 0,50 0,5
Les coefficients de Kh 374999999,8 18750000,04 749999,985 187500,015
rigidité de ces Kv 507836990,3 27000000,05 964285,695 230769,2492
ressorts Kψ 1653115203 87890625,18 3138950,83 751201,9832
Poteaux de rive
Sites Site1 Site2 Site3 Site4
Type de sol Très ferme (Rocheux) Ferme Meuble Très Meuble
8 6 5 4
Module élastique E [KN/m²] 1×10 5×10 2×10 5×10

Coefficient de poisson, ν 0,45 0,5 0,4 0,35


Module de cisaillement
34482758,6 1666666,67 71428,57 18518,52
G[KN/m²]
βx 1 1 1 1
Paramètre sans
dimension βV 2,16 2,16 2,16 2,16
βψ 0,50 0,50 0,50 0,5
Kh 249999999,9 12500000,03 499999,99 125000,01
Les coefficients de
rigidité de ces Kv 338557993,5 18000000,04 642857,13 153846,1662
ressorts
Kψ 489811911,9 26041666,72 930059,5052 222578,3654

5-3 Comparaison des résultats globaux :

5-3-1 Analyse modal :


5-3-1-1 Comparaison de périodes :
A) Sans prise en compte de l’effet de l’ISS : Les périodes fondamentales sans prise en
compte de l’effet de l’interaction sol structure sont données dans le tableau 5.2.

120
CHAPITRE V: RESULTATS ET INTERPRETATIONS

Tableau 5.2 : Périodes de calcul sans ISS.


Période Masse modale
Mode
(s) sens x x sens y y
1 0.76 68,906 0,173

2 0.65 0,19 65,131

3 0.48 0,019 0,001727

B) Avec prise en compte de l’effet de l’ISS :


Les périodes fondamentales avec prise en compte de l’effet de l’ISS pour les quatre sites sont
données dans le tableau 5.3
Tableau 5.3 : Périodes de calcul avec ISS.
Site Mode Période Masse modale
(s) sens x x sens y y
Site 1 1 0.76 68,908 0,177
2 0.65 0,194 65,25
3 0.48 0,019 0,001727
Site 2 1 0.77 68,962 0,223
2 0.66 0,242 65,857
3 0.49 0,027 0,001813
Site 3 1 0.85 2,668 68,593
2 0.82 67,602 2,722
3 0.54 0,101 0,001235
Site 4 1 1.2 0,026 74,186
2 0.91 71,378 0,027
3 0.56 0,079 0,000257
Le tableau 5.4 présente une comparaison des premiers modes fondamentaux pour la structure
avec et sans prise en compte de l’effet de l’interaction sol-structure.
Tableau 5.4 : Comparaison des résultats pour la 1ère période entre les différents sites (Sans et
avec ISS).
1 ère période (en seconde)
T1(s) sans ISS T1(s) avec ISS
S1 S2 S3 S4 S1 ISS S2 ISS S3 ISS S4 ISS
0.769 0.769 0.769 0.769 0.769 0.773 0.855 1.210
Comparaison
T1S1 ISS / T1S1 T1S2 ISS / T1S2 T1S3 ISS / T1S3 T1S4 ISS / T1S4
1.00 1.01 1.11 1.57

121
CHAPITRE V: RESULTATS ET INTERPRETATIONS

Les deux figures 5.2 et 5.3 donnent respectivement la variation de la période


fondamentale en fonction des sites sans et avec l’effet de l’interaction sol structure.

0,8

0,6

0,4

0,2

0
S1 S2 S3 S4
T1(s) sans ISS T1(s) avec ISS

Figure 5.2 : Evaluation de la période (en seconde) en fonction de site (Avec et sans ISS).

160,00%

150,00%

140,00%

130,00%

120,00%

110,00%

100,00%
T1S1 ISS / T1S1 T1S2 ISS / T1S2 T1S3 ISS / T1S3 T1S4 ISS / T1S4

Figure 5.3 : Comparaison des résultats pour la période entre les différents sites (Sans et
avec ISS).

122
CHAPITRE V: RESULTATS ET INTERPRETATIONS

Il ressort de cette comparaison que :


- La période fondamentale dans le cas sans prise en compte de l’effet de l’ISS, de
la structure est constante quel que soit la catégorie de site d’implantation de celle-
ci,
- On observe un allongement de période fondamentale pour le cas avec ISS, plus
le sol est déformable plus la période augmente, cet allongement atteint :
- environ 57% dans le cas où le sol est très meuble S4 par rapport au modèle
encastré à la base.
- environ 1% pour un sol ferme « S2 », 11% pour un sol Meuble « S3 » et de 57%
pour un sol très Meuble « S4 ».

5-3-1-2 taux de participation massique:


Le choix des modes significatifs est basé sur le critère de la masse effective de
participation, les histogrammes dans les figures 4.24, 4.25, 4.26, 4.27 et 4.28 représentent
respectivement les taux de participation de la masse effectives de la structure sans et avec ISS.

m*(%)
80 sans sol
68,906
70
60
50
40
30
20 13,135
10
0,19 0,019 0,00076830,00001612 0,002109 0,00088210,0000014630,002422
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
les mode
Figure 5.4 : taux de participation massique Enca

Dans le cas de la structure encastré les modes significatifs sont en nombre de trois qui ont
les taux de participation de la structure masse modale égaux a m* =68.90%, 13.13%relatives
aux modes 1 et 4 respectivement. Le mode 1 à fourni plus que la moitié

123
CHAPITRE V: RESULTATS ET INTERPRETATIONS

 avec ISS (Sol S1)

m*(%) sol1
80
68,908
70
60
50
40
30
20 13,134
10
0,194 0,019 0,0007755 0,00001644 0,002138 0,00076030,0000014830,002439
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
les mode

Figure 5.5 : taux de participation massique (S1)

Dans le cas de la structure avec ISS (S1) les modes significatifs sont en nombre de deux qui
ont les taux de participation de la masse modale égaux a m* = 68.90%, 13.13%relatives aux
modes 1 et 4 respectivement, toujours le mode 1 à fourni plus que la moitié

 avec ISS (Sol S2)

m*(%) sol2
80
68,962
70
60
50
40
30
20 13,105
10 0,242 0,027 0,000823 1,79E-05 0,002716 0,000825 1,70E-06 0,00268
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
les mode

Figure 5.6 : taux de participation massique (S2)

Dans le cas de la structure avec ISS (S2) les modes significatifs sont en nombre de deux qui
ont les taux de participation de la masse modale égaux a m* = 68.90%, 13.13%relatives aux
modes 1 et 4 respectivement, toujours le mode 1 à fourni plus que la moitié

124
CHAPITRE V: RESULTATS ET INTERPRETATIONS

 avec ISS (Sol S3)

m*(%) sol3
80
67,602
70
60
50
40
30
20 12,82
10 2,668 0,101 0,00144 1,45E-07 0,188 0,179 1 0,119
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
les mode

Figure 5.7: taux de participation massique (S3)

Dans ce cas de la structure avec ISS (S3) les modes significatifs sont en nombre de trois qui
ont les taux de participation de la masse modale égaux a m* =2.668%, 67.602%, 1% relatives
aux modes 1, 2 et 4 respectivement. A ce stade le mode 2 à fourni plus part de la réponse
modale de la structure et le reste est partagé entre le mode 1 et le mode 4.

 avec ISS (Sol S4)

m*(%) sol4
80 71,378
70
60
50
40
30
20 11,852
10 0,026 0,079 0,001489 0,003614 0,238 9,50E-05 0,001417 0,103
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
les mode

Figure 5.8 : taux de participation massique (S4)

Dans le cas de la structure avec ISS (S4) les modes significatifs sont en nombre de deux qui
ont les taux de participation de la masse modale égaux a m* = 71.378%, 11.852%relatives aux
modes 2 et 4 respectivement, toujours le mode 2 à fourni plus que la moitié

125
CHAPITRE V: RESULTATS ET INTERPRETATIONS

5-3-2 Analysee dynamique par la méthode temporelle :


Une analyse dynamique des réponses temporelles (par accèlèrogrammes) est utilisée
dans cette partie de notre travail. Elle est plus précise pour l’analyse du comportement des
structures en fonction du temps. La composante horizontale d’accèlèrogrammes utilisée
dans l’analyse est celle du séisme du 21 mai 2003 de Boumerdès, dans notre étude nous
avons utilisé une accélération maximale (PGA=0.57g). Cette composante est appliquée
dans le sens longitudinal en bas de la structure. En tenant compte toujours les deux cas,
encastré et en considérant l’ISS pour les quatre type de sol , entre ces deux cas, on va
comparer les efforts tranchant, les déplacementsainsi que les sollicitations pour les
éléments poteaux et poutres (M,N,T), L’accèlèrogramme de cette composante est
représenté sur la figure 5.9

Figure5.9: Accélérogramme de séisme de Boumerdès du 21 mai 2003

126
CHAPITRE V: RESULTATS ET INTERPRETATIONS

5-3-2-1 Comparaison des déplacements maximaux au sommet


Les figures 5.9 et 5.10 donnent respectivement les variations des déplacements au
sommet dans les deux sens de modele encastre et avec prise en compte de l`effet de
ISS pour les quatre types de sols

1,32 DANS LE SENS XX


1,3
Ux[Cm]

1,28

1,26

1,24

1,22
Enca (S1) (S2) (S3) (S4)
déplacement en [cm] 1,2545 1,2558 1,2734 1,2943 1,3136

Figure 5.10 :Déplacement (en cm) en fonction du site (sens x-x).

DANS LE SENS YY
0,16
0,14
0,12
0,1
0,08
Uy[Cm]

0,06
0,04
0,02
0
Enca (S1) (S2) (S3) (S4)
0,1039 0,1034 0,1095 0,1253 0,1364

Figure 5.11 : Déplacement (en cm) en fonction du site (sens y-y).


D`après les deux figure en observe que :
- Le déplacement de la structure augmente avec l’augmentation de la flexibilité du sol.
- Dans le cas avec ISS, le déplacement subit une augmentation notable due à l’interaction pour
les sites meuble et très meuble.

127
CHAPITRE V: RESULTATS ET INTERPRETATIONS

5-3-2-2 Comparaison des efforts tranchants à la base :

Les deux figures 5.11 et 5.12 donnent respectivement les variations des efforts
tranchant en fonction des sites sans et avec l’effet de l’interaction sol structure.

V (KN)
2900
2768,448 2770,772 2780,595
2800
2695,248
2700
2600
2500
2397,513
2400
2300
2200
Enca (S1) (S2) (S3) (S4)

Figure 5.12 : Effort tranchant (en Kn) à la base en fonction du site (sens x-x).

V (KN)
90 79,981 83,371
77,258
80
70 61,162
60
50
38,336
40
30
20
10
0
Enca (S1) (S2) (S3) (S4)

Figure 5.13: Effort tranchant (en Kn) à la base en fonction du site (sens y-y).

Dans le cas avec ISS, l’effort tranchant à la base de la structure diminue quel que soit le
type de sol,

128
CHAPITRE V: RESULTATS ET INTERPRETATIONS

5-3-2-3 Comparaison des déplacements en fonction de temps :


Les deux figures suivantes montrent une comparaison entre les déplacements au sommet
de la structure pour chaque pas des temps dans les deux cas structure encastrée et en
considérant l`effet d’ISS avec les quartes types du sol.

0,015 Enca (S1) (S2) (S3) (S4)


dép (m)

0,01

0,005

0 temps (s)
0 2 4 6 8 10 12
-0,005

-0,01

-0,015

-0,02

Figure 5.14a Déplacement (en m) (sens x-x).

0,0015 dép (m) Enca (S1) (S2) (S3) (S4)

0,001

0,0005
temps (s)
0
0 2 4 6 8 10 12
-0,0005

-0,001

-0,0015
Figure 5.14b Déplacement (en m) (sens y-y).

129
CHAPITRE V: RESULTATS ET INTERPRETATIONS

En examinant les graphes en remarque que les déplacements horizontaux de la structure avec
ISS sont approximativement identiques avec des déplacements de la structure encastré au long
du temps pour le sol- ferme et très ferme cependant quelques perturbation sont apparues sur la
courbe de sol meuble mais pour le sol très meuble en observe un allongement de déplacement
presque de 10 % par rapport à la structure à base fixe...

5-3-2-4 Comparaison de l’effort tranchant a la base en fonction de temps :


Les deux figures suivantes montrent une comparaison entre les efforts tranchants a la base en
fonction de temps dans les deux cas structure encastrée et en considérant l’ISS avec les
quartes types du sol.

4000 V(kn) Enca (S1) (S2) (S3) (S4)

3000

2000

1000

0 temps (s)
0 2 4 6 8 10 12
-1000

-2000

-3000

Figure 5.15a l’effort tranchant (en kn) (sens x-x).

130
CHAPITRE V: RESULTATS ET INTERPRETATIONS

V(kn) Enca (S1) (S2) (S3) (S4)


100

50
temps (s)
0
0 2 4 6 8 10 12

-50

-100

-150
Figure 5.15b l’effort tranchant (en kn) (sens y-y).
Les efforts tranchants à la base dans la structure encastrée et sols ferme sont plus importants
que dans le cas des structures qui repose sur des sols meuble, ce qui conduit à conclure que le
prendre en compte de l’ISS réduire les efforts tranchants à la base.
5-4 Comparaison des résultats locaux :

a- Poteaux

Les résultats des différentes sollicitations (N,T) maximales dans le poteau le plus sollicités
pour deux cas étudiés sans/avec prise en compte de l`effet de l`ISS obtenues de la
combinaison le plus défavorable (G+Q+Ex) sons présenté sur la figure 5.16

131
CHAPITRE V: RESULTATS ET INTERPRETATIONS

enc s1 s2 s3 s4
enc s1 s2 s3 s4 40
H(m)
40
H(m)
35
35
30
30
25
25
20
20
15
15
10
10
5
5
T(kn)
0
N(kn) 0 -1 -0,5 0
-2500 -2000 -1500 -1000 -500 0

Figure 5.16: Comparaison des sollicitations l'effort normal (N) et des efforts tranchant (T)

Poteau central (le plus sollicité).

Les résultats des sollicitations du sol ferme (S1) et du sol très ferme (S2), convergents vers les
résultats de cas de la structure encastré avec une incertitude trop petite.
Les sollicitations en cas de sol très meuble (S4) sont plus petits que des autres types,
la variation des deux structure, a base fixe et la structure a base flexible repose sur un sol très
meuble S4 cas pour l’effort normal repris par les poteaux varie entre 0.025 % et 40 %.

On prend le poteau le plus sollicite de RDC et on constate le moment maximum pour la


combinaison G+Q,+Ex et les résultats sont résumé dans le tableau 5.6
Tableau 5.6 : Comparaison des résultats des moments pour le poteau le plus sollicite
(Sans et avec ISS)
Modele M[KN.m] Ecart [%]
Encastre 34,56
Avec ISS [S1] 34,48 0,23
Avec ISS [S2] 34,20 1,042
Avec ISS [S3] 25,6 25,93
Avec ISS [S4] 25 40,57

132
CHAPITRE V: RESULTATS ET INTERPRETATIONS

On constate quand on une très grande augmentation du moment fléchissant dans le cas de la
considération de l’ISS avec un sol très meuble S4 jusqu’à 40,57% avec une diminution de
l’effort de compression ce qui nous donne une différence de ferraillage importante.

a- Poutre

Pour pouvoir comprendre l’ISS et son influence sur les résultats des analyses on a tracé aussi
une série des tests sur la poutre qui sont représentées sur la figure5.1

enc s1 s2 s3 s4
T(kn)
3
2,5
2
1,5
1
0,5
0
-0,5 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
L(m)
-1

M(kn.m) enc s1 s2 s3 s4
60

40

20
L(m)
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
-20

-40

-60

Figure 5.17: Comparaison des sollicitations moment et effort tranchant

Poutre la plus sollicitée

133
CHAPITRE V: RESULTATS ET INTERPRETATIONS

En examinant chaque graphe des comparaisons, on peut remarquer que les courbes qui
représentent le comportement de la structure qui est en contact avec un sol ferme (S2) ou un
sol très ferme (S1), ils ont pris la même forme que la courbe de cas encastré , ici nous pouvons
accepter l'hypothèse d’étudier une structure encastrée à sa base.

L'apparence de l'écart entre les résultats de la modélisation en termes d’efforts interne et des
autres sollicitations de la structure qui est en contact avec le sol meuble (S3), et les résultats du
cas de la structure encastré, Les différents résultats dans ce cas sont plus grands que celle de la
structure encastré, cela signifie qu'il est nécessaire de prendre en compte l’hypothèse de
l’interaction sol structure dans nos calculs, pour que nous connaissions le comportement réel
des structures.

Pour le cas du sol très meuble (S4), il a donné des résultats très importants, où toutes les
sollicitations dans cas sont plus grandes par rapport aux autres cas.

5-5 Conclusion :
La réponse de la structure dépond non seulement de ses caractéristiques dynamiques, de
l’excitation sismique mais aussi des caractéristiques du milieu extérieur entourant la base de la
structure.
Dans le cas des bâtiments courants, l`utilisation de méthodes simplifiées conduit à prendre
un modèle sans interaction sol structure en considérant la structure parfaitement encastrée au
niveau des fondations. Ceci peut s`avérer valable pour des structures construites sur des sols
de ferme ou très ferme.
Dans le cas de sol meuble ou très meuble l’interaction sol structure intervient de façon
significative. Par conséquent, l'effet de l'action du sol sur le comportement de la structure lors
d'un séisme joue un rôle primordial et ne peut être négligé ni dissocié du calcul de la réaction
totale de la construction face à un séisme.

134
Conclusion générale

Au cours du travail élaboré dans le cadre de mon mémoire de master, nous me suisrendu
compte que l’analyse de l’interaction sol-structure est très importante sur la réponse
sismique d’une structure en béton armée
Dans l’étude élaborée, on a considéré premièrement l’hypothèse de l’encastrement parfait
à la base, deuxièmement, nous considérant l’effet de ISS avec quatre types de spectres
de réponse associés aux différentes catégories de site. Le sol a été considéré comme homogène
et donc comparable à milieu continu. Le sol est modélisé par des ressorts élastiques.
Les réponses maximales de ces structures, avec et sans ISS, sous l’excitation sismique ont été
analysées et comparées. Pour avoir des résultats fiables, nous avons utilisé un modèle
d'éléments finis 3D considérant l’interaction sols-structure
La démarche pour la prise en compte de l’ISS comprend les étapes :

 Le calcul de manière approchée des raideurs de sol avec les méthodes (Newmark –
Resenbbleuth )
 Le calcul des déplacements
 Le calcul des déplacements maximal
 Le calcul de l’effort tranchant
 Le calcul de l’effort tranchant total à la base.
 Le calcul de moment

Nous avons observé à travers comparaison entre les deux cas sans et avec ISS dans les quatre
sites, une légère différence dans les déplacements, les efforts tranchant et les moments dans les
sites ferme et très ferme. Mais dans les sites meuble et très meuble, il y a une grosse différence
qui ne peut être négligeable.
Les résultats présentés dans cette étude avec les hypothèses considérées ont montré que la
modélisation d’une structure avec tenir compte l’effet ISS sont les plus fiables car leur
dépendance des caractéristiques des sols est trop importante.

Alors que la modélisation d’une structure encastrée (sans tenir compte l’effet ISS) n’est pas
à recommander car elle donne des résultats trop conservatifs Où il peut être modélisé sol
ferme et très ferme sans l'interaction sol-structure (ISS) mais sol meuble est très meuble il ne
peut pas être modélisé sans l'interaction sol-structure il est modélisé avec l'interaction sol-
structure

Recommandations pour des travaux futurs

 L’inclusion de l’effet de l’interaction sol-structure dans le calcul des structures dans le


futur code RPA.
 L'étude de l'effet d'interaction sol-structure sur l'analyse des structures mixtes.
 Étude sur l'interaction sol-structure des structures au-dessus de la nappe phréatique

135
REFERENCE

[1] http://www2.ggl.ulaval.ca

[2] http://www.maxicours.com/,consulté

[3] Geowiki.fr, lien: www.geowiki.fr/index.php?title=Faille&fbclid=IwAR3Gp-


68BBg9I1Mbd6b83dV1fYTvustJ- _DwWtHyPM7g711oMlidcvbHog4

[4]K.BADDARI et M.DJEDDI : Les séismes et leur prévision, OPU, Alger, 2002.

[5]J Milan Zacek, Construire parasismique, Edition Parenthèses, 1996.

[6]A.AGGAOUA et H. LANSEUR, Etude de la réponse sismique de structures par analyse


modale spectrale et analyse dynamique par accélérogrammes générés à partir du spectre de
réponse élastique du RPA99/2003, mémoire du Master, Université de Bejaia, Algérie, 2012.

[7] Site de Musée de Sismologie et collections de Géophysique - Jardins de l'Université, lien :


www.musee-sismologie.unistra.fr/comprendre-les-seismes/notions-pour-petitset-
grands/notions-de-base/ondes-sismiques/

[9]Rapport Construction des spectres de réponse pour la région de Constantine

[10] Le séisme et les bâtiments Direction Départementale de l’équipement de la Guadeloupe


Document d’information à l’usage du constructeur Conçu par Mme Patricia Balandier
[11] Hamoud Beldjoudi, Etude De La Sismicite Du Nord Algérien, Thèse De Doctorat
Université Abou Bekr Belkaid-Tlemcen, 2011.
[12] Le Séisme Du 21 Mai 2003 En Algérie, Rapport Préliminaire De La Mission AFPS
(Association Françaises Du Génie Parasismique), Juillet 2003.
[13] Rapport de la mission de l’Association Française du Génie Parasismique (AFPS) en
Algérie sur le séisme du 21 mai 2003.

[14] Règles Parasismiques Algériennes 88 (RPA88), D.T.R.B.C 2 48, Algérie, OPU 1988

[15] Règles Parasismiques Algériennes 99 (RPA99), D.T.R.B.C 2 48, Algérie, OPU 1999

[16] Capra A., DAVIDOVICI V., Calcul dynamique des structures en zone sismique, Paris,
Editions Eyrolles 1984.

[17] Oudjene M., Meghlat M., Influence du sol sur la réponse dynamique des structures
rigides soumises à l’action sismique, Mémoire d’ingénieur, Université Mouloud Mammeri de
Tizi-Ouzou, 2001.

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[18] Davidovici V.,La construction en zone sismique, Paris, Editions Le Moniteur 1999.

[19] Zacek M.,Construire parasismique, Marseille, Editions Parenthèses 1996. Batoz J-L.,
Dhatt G., Modélisation des structures par éléments finis - solides élastiques, Vol.1. Editions
Hermès 1990.

[20] Amine Bou Mehdi, Interaction dynamique sol-structure 2015.

[21] S.THORBURN, Soil-structure interaction The real behaviour of structures, 4 éme


Edition éd., The institution of structural engineers, mars1989, p. 117.

[22] BOUZOUINA Anes Abdelmoutaal, Interaction sol structure avec cas d`etude, Mémoire
de Master en Génie Civil, Ecole Nationale Polytechnique, 2017.

[24] M. Srbulov.: Geotechnical Earthquake Engineering. Springer Science Business Media


B.V., 2008.

[25] D DOULI Analyse du flambement dynamique des réservoirs métalliques en zones


sismiques avec prise en compte des interactions Fluides –Structures et Sols - Structures , these
de doctorat, UTMB 2019

[26] Menad mohammed , Analyse sismique d'une structure en béton armé avec prise en
compte de l'effet de l'interaction sol-structure (Influence des conditions élastiques de sol),
Mémoire de Fin d’Etudes Pour l’obtention du diplôme de Master, UTMB 2022

[27] Abir Jendoubi, Effet de l’interaction dynamique linéaire et non-linéaire sol-structure :


application aux pylônes de transport d’énergie. Thèse de doctorat, Université de Sherbrooke,
2015.

[28] Antar Kamel, Prise en compte de l'interaction sol structure dans la réponse des
structures en béton arme, mémoire de magister, Université des Sciences et de la Technologie
d'Oran, 2014.

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Annexe

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