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Memoire 1
Memoire 1
M é m o i r e
Pr ése nt é pa r
Sanebaoui Mahmoud khalil
I n t i t u l é :
Etude d'un batiment R+9+SS en béton armé avec prise en compte de l'effet de
l'interaction sol structure-Application de la méthode dynamique Temporelle le cas de
séisme de Boumerdès 2003
à ce stade et à nos parents qui nous ont beaucoup soutenus pendent tous
Un grand merci à mon encadreur Dr. Doulli .D qui nous a beaucoup aidé,
conseils et surtout pour son temps passé avec nous et sa patience, sans lui on
Nous tenons aussi à remercier les membres de jury qui nous ont
i
Merci mon dieu de m’avoir donné la capacité d’écrire et de réfléchir,
modeste travail :
A ma mère celle qui m’a donné la vie, le symbole de tendresse qui s’est
A mon père, école de mon enfonce, qui a été mon ombre durant toutes
les années des études et qui a veillé tout au long de ma vie à m’encourager
A mon frère zaki et à mes sœurs, je vous souhaite un avenir plein de joie de
bonheur de réussite et de sérénités, jevous exprime à travers ce travail mes
sentiments de fraternité et d’amour. A tous les membres de ma famille, petite et
grande.
A tous ceux qui ont sacrifié leur temps pour la science et à tous ceux qui
II
RESUME
Selon les caractéristiques de la structure et le mouvement du sol, l’interaction sol structure peut avoir
un effet sur la magnitude des forces induites à la structure en question. La réponse sismique d’une
structure se trouve toujours liée à la forme avec laquelle les mouvements sismiques du sol sont
transmis à travers ses fondations au système fondation structure. La complexité du problème
d’interaction sol structure réside dans l’intégration et le couplage des deux éléments, le sol et la
structure. Ce phénomène peut décrire les effets qui se produisent dans le plan du contact sol/structure,
de sorte que, dans l’analyse de la réponse dynamique, non seulement les propriétés structurelles soient
incluses mais également les propriétés du sol sous-jacent. L’interaction sol structure peut donc
contribuer à amplifier ou à diminuer la réponse dynamique de la structure.
Nous avons choisi dans ce mémoire une étude de cas simple d'une structure en béton armé repose sur
quatre différents sols. Les calculs ont été effectués à l'aide des éléments finis spécifiques de logiciel
SAP2000 v14.2 où la structure est modélisée par des éléments barres et le sol par des ressorts discrets
(la méthode de Newmark .Resenblueth), les résultats trouvés montrent que les fréquences
fondamentales ne sont pas cependant fortement perturbées par la prise en compte de l’effet de l'ISS
pour le cas au le sol est très ferme ou ferme et que la flexibilité du sol affecte de manière significative
la réponse sismique de la structure en béton armé.
ملخص
ٍ وَرحبظ اىسيىك اىزىزاى.ًْوفقا ىخصائص اىَبًْ وحرمت اىخرَت فاُ اىخأثُر اىَخباده بُِ اىخربت واىَبًْ َىىذ قىي داخيُت فٍ اىَب
واسخجابت اىَبًْ ىشذة اىزىزاه ال حرحبظ فقظ بخصائص. ىيَْشأ بطبُعل اىَىجاث االرض اىزىزاىُت اىخٍ حاٍّ اىُها ٍِ خاله االساساث
ًْاىَبًْ و ىنْها حشَو أَضا اىخصائص اىَُتاُّنُت ىيخربت و ىهذا ّاخذ بعُِ االعخُار اىخاحُر اىَخباده بُِ اىخربت واىَب
حٌ اجراء. ىقذ اخخرّا فٍ هذا اىَذمرة دراست حاىت بسُطت ىهُنو خرساٍّ ٍثبج عيً اربعل اّىاع ٍِ اىخربت داث ٍروّت ٍخخيفت
بحُث َخٌ َّذجت اىهُنو بىاسطل قضباُ و اىخربت بىاسطت ّىابط ٍْفضيت وحبُِ اىْخائج2.4S00002p.S اىحساباث باسخخذاً برّاٍج
واُ ٍروّت اىخربت. اىَخحصو عيُها اّاىخردداث االساسُل ال ثثاثر بشذك فٍ اىحاىت اىخٍ ال حنىُ فُها االرض اىصيبت او اىصيبل جذا
ثؤثر بشنو مبُر عيً االسخجابت اىزىزاىُت ىهُنو اىخرساّت اىَسيحت
Abstact
According to the characteristics of the structure and movement of soil, soil-structure interaction can
affect the magnitude of the forces induced on the structure in question. The seismic response of a
structure is always linked to the form in which the seismic ground motions are transmitted through its
foundations and foundation-structure system. The complexity of soil-structure interaction problem lies
in the integration and coupling of two elements, the soil and structure.
. We have chosen in this memo a simple case study of a reinforced concrete structure based on four
different soils. The calculations were carried out using the specific finite elements of SAP 2000 v14.2
software where the structure is modeled by bar elements and the ground by discrete springs (the
Newmark Resenblueth method), the results found show that the fundamental frequencies do not are
not, however, strongly disturbed by taking into account the effect of the ISS for the case where the soil
is very firm or firm and that the flexibility of the soil significantly affects the seismic response of the
reinforced concrete structure.
III
TABLE DES MATIÈRES
I-1 Introduction…………………………………..………………………………………. 4
I-2Définition d’un séisme…………………………………..……………………………. 4
I-3 Notions de failles …………………………………..…………………………………. 4
I-3 type des failles…………………………………..……………………………………… 5
I-5 Classification des sismes …………………………………..…………………………… 6
I--6 Les ondes sismiques…………………………………..……………………………… 7
I--7 Les caractéristiques du mouvment sismique ……..………………………………… 8
I-8 Les effets engendrés par les séismes…………………..……………………………… 10
I-9 Comportement dynamique des structures sous l’action sismique ………………… 10
I-10 Le séisme et les batiments en béton armé ……………..…………………………… 10
I-11 Le séisme en Algérie …………………………………..…………………………… 11
I-11.1 Séisme de Boumerdès 21 mai 2003………………..…………………………… 12
I-11.2 Estimation des dommages Séisme de Boumerdès 21 mai 2003………………… 13
I-11.3 Les principaux dégâts causés par le séisme de Boumerdés sur les structures… 14
I-12 Le règlement parasismique algérien et l’intraction sol –structure ……………… 18
I-13 Conclusion …………………………………..……………………………………… 19
Chapitre II : Interaction sol-structure
II-1 Introduction………..……………..………………………..………………... 21
II-2 Effet d’interaction sols structure…………………….………………...……… 21
II-3 Caractéristiques dynamiques des sols………………..………………...……… 22
II-4 Typologie des structures en contact avec le sol. ……………..…………...…… 22
II- 4-1 La structure est supportée par le sol………………………..…………...…… 22
II- 4-2 La structure enterrés……………..………………………..………...……… 23
II-5 Raison de considérer l’interaction Sol-Structure………..………………...…… 23
II-6 Types d'interaction dynamique de la structure du sol…..………………...… 24
II-6 -1 Interaction cinématique……………..………………………..………………… 24
II-6-2 Interaction inertielle……………..………………………..………………...… 24
II-7 Nécessité de modéliser le sol ………..………………………..………………... 25
II-8 Les différentes méthodes numériques pour prendre en compte l’ISS.…… … 26
II-8-1 Méthodes directes………..………………………..………………...………… 26
II-8-2 Méthodes de sous-structure……………………..………………...………... 27
II-9 Comparaisons entre les deux méthodes…………..………………...………...… 30
I
TABLE DES MATIÈRES
III-1 Introduction……………………………………..…………………………..……... 46
III -2 Présentation de l'Ouvrage……………………..……………………….…..…… 46
III-4 Prédimensionnement des éléments et descentes des charges……………….…… 51
III-4-1 Pré dimensionnement de plancher……………..……………………………..… 51
III-4-2 Descente de charges……………………………..……………………….…..… 53
III-4-3 Pré dimensionnement des éléments porteurs..……………………………….… 56
III-4-4 Pré dimensionnement des Voiles………………..………………………………. 62
III-5 Étude des éléments secondaires………………..……………………………….….. 64
III-5-1 L'acrotère ……………………………………..……………………………….…. 64
III-5-2 Balcons ……………………………………..……………………………….….. 69
III-5-3- Étude des escaliers……………………………..………………………………. 76
III-6 Etude de plancher à corps creux ………………..………………………………. 84
III-6-1 Etude de la dalle de compression………………..………………………………. 87
III-7- Étude des poutrelles……………………………..……………………………….…. 88
III-7-1 Les poutrelles supportent les charges suivantes…………………………….….. 88
III-7-2 Type des poutrelles……………………………..………………………………. 89
III-7-3 . Détermination des sollicitations : la méthode forfaitaire est utilisée pour le des
sollicitations ……………………………………..……………………………….…..…… 89
III-7-4 Calcul de ferraillage……………………..……………………………….…..……. 91
III-8 Pré dimensionnement du radier…………..……………………………….…..… 95
III-8-1 Pré dimensionnement de dé bord…………..……………………………….…...... 95
III-8-2 Pré dimensionnement de la hauteur totale du radier …………………….…..... 96
III-8-3 La hauteur des nervures……………………..……………………………….….. 98
III-9 Conclusion……………………………………..……………………………….…... 99
II
TABLE DES MATIÈRES
SYMBOLES ET NOTATIONS
A : coefficient d’accélération de
Af : section de la fondation.
a : Dimension parallèle à la direction du séisme.
b : Dimension perpendiculaire à la direction du séisme.
B : largeurs de la fondation.
Br : Section réduite.
Cp : facteur de force horizontal.
Ci : Amortissement généralisée.
CT : coefficient fonction du système de contreventement et du type de remplissage.
d(t) : Déplacement de la masse m.
E : Module d’élasticité dynamique
Evj : Module d’élasticité différé
Eij : Module d’élasticité instantané.
fcj : Résistance caractéristique à la compression à « j » jours exprimée.
ftj : Résistance caractéristique à la traction à « j » jours exprimée.
fc28 : Résistance caractéristique à la compression.
ft28 : Résistance caractéristique à la traction.
fe: nuance de l’acier.
f : Fréquence.
G : Module de cisaillement dynamique ; Charge permanent.
g : Accélération de la pesanteur.
h : L'épaisseur de plancher, la hauteur de la poutre.
H : Epaisseur de la couche de sol.
I : Moment d’inertie.
k : Rigidité de rotation.
Ks : Raideur statique.
K : Matrice de raideur du système ; représente la matrice d'impédance de la fondation
rigide ; coefficient de raideur.
K0 : Coefficient de poussée des terres au repos.
Kh : Raideur horizontal.
Kv : Raideur vertical.
K ψ : Raideur de basculement.
KR : Raideur de rotation.
L : longueurs de la fondation ; la portée max d’une poutrelle ; la longueur la plus grande
entre les poteaux.
M : Matrice de masse; Moment.
m : La masse.
IV
SYMBOLES ET NOTATIONS
V
LISTE DES TABLEAUX
VII
LISTE DES TABLEAUX
VIII
LISTE DES TABLEAUX
IX
LISTE DES TABLEAUX
Tableau IV-6 : Vérification du déplacement des planchers pour modèle encastré…… 112
Tableau IV-7 : Charges verticales reprises par les portiques et voiles………………… 113
Tableau IV-8 : Charges horizontales reprises par les portiques et voiles. …………… 114
Tableau IV-9 : vérification de l’effort normale réduit. ……………………………….. 115
Tableau IV-10 : Vérification de l’effet P-Delta……..…………………………………… 116
Tableau IV-11 : Vérification de la stabilité au renversement. …………………………… 117
Tableau V-1 : regroupe les raideurs des ressorts du sols……………..…………… 120
Tableau V-2 : Périodes de calcul sans ISS. ………………………………..………… 121
Tableau V-3 : Périodes de calcul avec ISS. ………………………………..………… 121
Tableau V-4 : Comparaison des résultats pour la 1ère période entre les différents sites (Sans et
avec ISS) ………………………………..…………………………………………… 121
Tableau V-5 : Comparaison des résultats des moments pour le poteau le plus sollicite
(Sans et avec ISS). ………………………..…………………………………………… 133
X
INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
La performance sismique d'une structure dépend du mouvement sismique imposé par le sol
la réponse dynamique des structures, le comportement des fondations pendant et après les
séismes, et la résistance de la superstructure.
L’hypothèse couramment admise par les codes parasismiques est celle d’un encastrement
parfait de la fondation du bâtiment dans un sol indéformable, dont tous les points sont animés
du même mouvement est manifestent relativement fausse pour des bâtiments de masse
importante construits sur des terrains non rocheux, L’influence de la déformabilité du sol peut
être estimée de façon simple par plusieurs méthodes.
L’interaction sol-structure est souvent négligée par les ingénieurs lors de l’analyse et du
design d'un bâtiment. Pourtant, ce phénomène a beaucoup d'influence lors de l'étude du
comportement d’un bâtiment. Le premier aspect est la sécurité, puisque la répartition des
efforts dans les membrures peut être différente suite à une analyse qui tient compte de
l'interaction sol-structure.
La prise en compte des caractéristiques du sol, qui jouent un rôle important sur les aspects
dynamiques de la structure, revêt donc une importance particulière dans l’étude des effets de
l’interaction sol structure sur la réponse sismique de l’ouvrage.
Dans le cadre de ce mémoire, nous avons procédé à Etude d'un batiment R+9+SS en béton
armé avec prise en compte de l'effet de l'interaction sol structure-Application de la méthode
dynamique Temporelle le cas de séisme de Boumerdès 2003
Ce mémoire comporte cinq chapitres, précédés par une introduction générale et suivis d’une
conclusion globale.
Le premier chapitre contient des généralités sur le séisme.
Le deuxième chapitre présente d’une analyse documentaire et comporte des notions sur
1
INTRODUCTION GENERALE
2
CHAPITRE I : Généralités sur les séismes
Chapitre I :
GÉNÉRALITÉS SUR LES SÉISMES
3
CHAPITRE I : Généralités sur les séismes
1-1 Introduction :
Le séisme est à ce jour la catastrophe naturelle la plus meurtrière, cette catastrophe résulte
d'une rupture brutale des roches provoquant de nombreuses secousses. Ce phénomène entraîne
des conséquences inimaginables d'un point de vue humain, environnemental et économique.
On pourra alors se demander le nombre de victimes causé par ces séismes, beaucoup trop,
aujourd'hui l'Homme doit apprendre à vivre avec un séisme, pour cela il doit connaître sa
nature, son environnement et les moyens mis en œuvre pour atténuer toutes ces conséquences.
Des pays comme le Japon, la Turquie ou encore le Chili sont continuellement touchés par cette
catastrophe naturelle, les séismes sont pour eux un élément de la vie quotidienne [1]
Une faille est une fracture de couche terrestre externe avec translation relatif
des compartiments, qui sont en conséquence séparés. Les dimensions des failles se
4
CHAPITRE I : Généralités sur les séismes
Suivant le type de mouvement relatif, on définit trois types de failles : normale, inverse,
décrochement
Failles normales :
Failles inverses :
Ces failles sont formées par des compressions (rapprochements) des roches. Un
des deux parties se soulève par rapport à l'autre pour réduire le vide créé par la
compression.
5
CHAPITRE I : Généralités sur les séismes
Failles de décrochement :
Déchirures le long desquelles les mouvements étaient des coulissements horizontaux.
Les surfaces de cassures des failles de décrochement sont à peu près verticales. Les failles de
décrochement ont un rejet uniquement horizontal.
Un séisme peut être classé en trois catégories selon la profondeur du son foyer. Le foyer est
l'origine d'énergie libérée d'une roche soumise à un ensemble des contraintes. Les catégories
des séismes sont: [4, 5, 6] .
Les séismes superficiels : Ils représentent la majorité des séismes avec 70 %. Ils sont
généralement caractérisés par des foyers avec des profondeurs entre 0-70 Km, donc
situés sur la Lithosphère qui a une épaisseur de 70 Km. Une grande partie des séismes
dévastateurs sont superficiels.
Les séismes intermédiaires : 25% des séismes sont intermédiaires, ils sont connus
comme des tremblements dont la profondeur des foyers est localisée entre 15-70 Km.
Les effets des séismes intermédiaires diminuent lorsqu'ils atteignent la surface
terrestre, le contrerement aux séismes superficiels
Les séismes profonds : Ils représentent 5% des séismes, avec une profondeur des
foyers limitée entre 70-150 Km, ils se produisent principalement le long d'une plaque,
avec des intensités parfois équivalentes à celles des autres catégories.
6
CHAPITRE I : Généralités sur les séismes
Les ondes sismiques sont des ondes élastiques qui traversent un milieu sans pour autant
modifier durablement ce milieu. L'impulsion de départ va pousser des particules élémentaires,
qui vont pousser d'autres particules et reprendre leur place. Ces nouvelles particules vont
pousser les particules suivantes et reprendre leur place et ainsi de suite. Les vibrations
engendrées par un séisme se propagent dans toutes les directions [7]
Selon leur nature, on distingue deux grands types d'ondes émises par un tremblement de terre:
7
CHAPITRE I : Généralités sur les séismes
Ondes de surface : les ondes de volume qui arrivent à la surface de la terre donnent
naissance à des ondes de surface (dont la vitesse dépend essentiellement des milieux
traversés) ne concernant le sol que sur une profondeur extrêmement faible, les ondes
de surface les plus importantes sont les suivantes :
Ondes de Rayleigh : ce sont des ondes pour lesquelles les points du sol
décrivent des ellipses dans le plan vertical et dans le sens arrière, ce
mouvement de roulis est semblable au mouvement d'une vague et entraine des
compressions ou des tractions ainsi que du cisaillement dans le sol.
Ondes de Love : sous ces ondes les points du sol se déplacent dans un plan
tangent à la surface et perpendiculaire à la direction de propagation qui
engendre le cisaillement du sol, et un mouvement de lacet qui fait tourner
l'édifice sur lui-même
Les séismes génèrent des ondes sismiques se propageant dans toute la terre. Le passage des
ondes à travers le sol provoque des vibrations pouvant être ressenties à la surface.
Le séisme est caractérisé par :
La magnitude M : mesurée à l'échelle Richter qui représente la quantité d'énergie
mécanique libérée au foyer du séisme sous forme d'ondes sismiques.
L’intensité I : mesurée à l'échelle de Mercalli limitée à 10 degrés représente
l'importance des effets matériels observés en surface et les manifestations ressenties
8
CHAPITRE I : Généralités sur les séismes
9
CHAPITRE I : Généralités sur les séismes
Les effets des tremblements de terre peuvent être classés en deux catégories :
Effets sur l'environnement : un séisme peut engendrer des pollutions importantes des
milieux naturels liées à la rupture d'équipements industriels (ex. : stockage
d'hydrocarbures déversé en mer). Par ailleurs, un séisme fort peut se traduire en surface
par des modifications du paysage (décrochements, apparition ou tarissement de sources,
glissements pouvant barrer une vallée, ..., etc.)
Effets sur les constructions : un tremblement de terre peut causer l'endommagement
ou la destruction des bâtiments d'habitation , des outils de production , des ouvrages
d'art tel que les ponts, les chemins de fer et les autoroutes , des réseaux d'eau, d'énergie
ou de télécommunications, causant des pertes matérielles directes
, L’action sismique est une action accidentelle qui est définie dans les règles parasismiques
Algériennes. Il faut noter ici, qu’en amont du dimensionnement proprement dit, une
conception parasismique judicieuse assure un comportement sismique adéquat. Par exemple, il
faut éviter les discontinuités de la rigidité et de la résistance qui devraient, idéalement, être
réparties de manière homogène sur la hauteur de la structure.
Lors de séismes puissants touchant des zones habitées, on déplore souvent des dégâts aux
constructions. Le mouvement du sol provoqué par le séisme entraine les fondations des
constructions, qui se mettent à vibrer leur tour. Or, sous l’effet de l’inertie, les déformations de
la structure génèrent des forces importantes dans les éléments de construction (murs,
planchers, poteaux, poutres, …). Si les bâtiments sont généralement conçus pour bien résister
aux effets de la gravité, ces nouvelles forces peuvent déstabiliser la structure et dépasser la
résistance des éléments porteurs. Dans certains cas, des éléments ne supportent pas le niveau
10
CHAPITRE I : Généralités sur les séismes
de déformation imposée au bâtiment par les vibrations. Tous ces phénomènes ont à l’origine
de dégâts, qui vont de l’ouverture de fissure, à l’effondrement partiel ou total.
L'activité sismique en Algérie est située généralement dans le nord algérien, est spécialement
dans la jonction de chaîne tellienne avec la partie Offshore. Les hauts plateaux marquent une
sismicité faible, car il n'existe pas des plusieurs rapports sismiques enregistrés sur cette zone.
En sud d'Algérie, la sismicité est négligeable, en conséquence que les pages de passé et de
présent ne marquent pas des événements sismiques intéressants dans cette région.
11
CHAPITRE I : Généralités sur les séismes
Il causa selon le bilan officiel 2278 morts, plus de 10'000 blessés et environ 180'000 sinistrés.
La région à l'Est d'Alger (Boumerdès, Zemmouri, Réghaïa, Rouiba, Thénia, Dellys...) fut la
plus durement éprouvée où l'intensité maximale y a atteint X sur l'échelle EMS. Ce séisme a
par ailleurs été ressenti dans toutes les wilayas du centre du pays sur un rayon de 150 km
(Alger, Boumerdès, Tizi-Ouzou, Bouira, Blida), voire au-delà, jusqu'à Guelma à l'Est,
Mostaganem à l'Ouest, Biskra au Sud et les îles Baléares au Nord, où quelques embarcations
furent par ailleurs coulées ou endommagées par le tsunami ayant suivi le choc principal (deux
morts). Celui-ci eut lieu à 18h44min et sa magnitude Mw fut arrêtée à 6.8 (CSEM, USGS). Il
fut différemment localisé, bien que sa position en mer faisait quasiment unanimité: 36.89°N -
03.78°E (IISEE), 36.90°N - 03.71°E (USGS), 37.02°N - 03.77°E (CSEM), 36.81°N - 03.53°E
(CGS) et 36.91°N - 03.58°E (CRAAG). Les déformations cosismiques se sont notamment
manifestées par un soulèvement de la côte accompagné du retrait de la mer, de nombreuses
fissures et des phénomènes de liquefaction. En mer, des avalanches sous-marines ont
sectionné des câbles de télécommunication sous-marins. Plus de 2500 répliques ont été
12
CHAPITRE I : Généralités sur les séismes
enregistrées, dont certaines de forte magnitude (> 5). Elles ont fait l'objet de nombreuses
études sismologiques, qui ont permis de mieux connaître la nature et les mécanismes de la
rupture à l'origine du séisme [11].
La faille qui est à l'origine du séisme était jusqu'à présent inconnue puisque se situant le long
de la marge algérienne. De direction NE-SW (N60°), celle-ci s'étend entre Dellys et Ain Taya
sur une longueur de près de 50 Km.
Pour les dommages, à la date du 28 juin, environ 190 000 unités d'habitation (dont à peu près
160000 logements) ont été expertisées sur l'ensemble des wilayat (préfectures) touchées, et
principalement celle d'Alger et de Boumerdès. Cela correspond à la quasi-totalité du parc de
constructions et constitue la phase A de l'évaluation des dommages.
Pour cette phase A, les spécialistes ont eu recours à l'utilisation de degrés de dommages
semblables à ceux définis dans les EMS 98 (European Macroseismic Scale), à savoir [12]:
La répartition des dommages s'établit selon le tableau suivant, ces chiffres correspondent aux
évaluations du CTC, organisme officiel de contrôle des constructions en Algérie :
13
CHAPITRE I : Généralités sur les séismes
Tableau 1.2: Les endommages des logements dans la wilaya d'Alger et de Boumerdés
Le tremblement de terre de Boumerdés a causé des pertes humaines inestimables et des dégâts
extrêmement importants estimé à près de 5 Milliard de dollars. Nous allons dans ce qui suit
nous intéresser aux caractéristiques des différents dégâts recensés dans les structures après le
séisme de Boumerdés.
1.11.3 Les principaux dégâts causés par le séisme de Boumerdés sur les structures
Dans chaque ville de la région touchée par le séisme, certains quartiers ont été fortement
touchés tandis que d'autres ont été pratiquement épargnés (effet de site, Figure 1.8), et dans ces
quartiers touchés, certaines constructions se sont bien comportés tandis que d'autres de même
type
se sont effondrés en mille-feuilles. Dans allons dans ce qui suit identifier quelques dommages
répertoriés par les experts dans la zone sinistrée.
14
CHAPITRE I : Généralités sur les séismes
La majorité des bâtiments qui ont été expertisés présentent types des dégâts :
1. Constructions en maçonnerie
Les constructions en maçonnerie ne conviennent pas en zone sismique, elles ont engendré
beaucoup de victimes. Elles ne présentent pas un niveau d'intégrité suffisant pour résister à des
secousses sismiques. Ce système constructif est particulièrement fragile et ne devrait pas être
destiné à des logements d'habitation dans une zone de séismicité II ou III.
15
CHAPITRE I : Généralités sur les séismes
Le système porteur à base de portique pourrait convenir pour des zones de séismicité faible ou
moyenne mais comme la secousse du 21 mai 2003 a été forte, les dommages ont été
importants.
Les bâtiments destinés aux logements sont généralement symétriques et n'ont donc pas
présenté de mode de ruine en torsion. Par contre ils ont souvent péri par plastification due à la
flexion des nœuds en tête et (ou) pied de poteaux. Ce mode de ruine conduit à un
effondrement en planchers mille-feuilles (Figure,1.11).
La section des poteaux étant souvent équivalente à celle des poutres, la plastification des
noeuds s'est produite en tête ou en pied de poteau (Figure 1,12).
16
CHAPITRE I : Généralités sur les séismes
Le ferraillage des poteaux est généralement réalisé par 8 armatures filantes en diamètre 14 mm
avec des cadres espacés tous les 15 cm en partie courante et 10 cm dans la zone nodale
conformément au RPA 99. Souf parfois où l'espacement est constant (Figure 1.13).
Néanmoins les cadres sont souvent absents au cœur du noeud (Figure 1.14) à l'intersection
poteau- poutre.
Figure 1.14: Espacement constantdes Figure 1.15: Absence des cadres dans les
des cadres nœuds
17
CHAPITRE I : Généralités sur les séismes
Les constructions dépassant 5 niveaux se sont généralement mieux comportées du fait de leur
souplesse et des sections plus importantes de poteaux.
Les immeubles les plus touchés présentent un caractère commun: R+3 ou R+4 dont le rez de
chaussée étaient destinés à des commerces ou à des parkings et donc ne possédait pas de
contreventement. La rupture s'est produite généralement dans la zone critique des poteaux de
section insuffisante ou à cause du non-respect de dispositions constructives.
Les premières exigences, lors de la conception d’un ouvrage, sont données par les normes de
construction dans le cas de situations non sismiques. A celles-ci viennent s’ajouter des normes
ayant directement attrait à la construction d’ouvrage en zones sismiques. Depuis le séisme
d’El Asnam de 1980, de nombreux travaux de recherche ont été menés dans le but d’atténuer
les effets des séismes sur les constructions, notamment les travaux du Centre National de
Recherche Appliquée en Génie Parasismique d’Alger [13] .
Les anciennes normes parasismiques algérienne sont connues sous le nom RPA88, elles
préconisent deux méthodes pour le calcul dynamique des structures : la méthode statique
équivalente et la méthode dynamique approchée [14] . Depuis 1999, des nouvelles règles
parasismiques ont été établies sur le modèle Américain, elles sont connues sous le nom [15] .
Elles préconisent une méthode dynamique spectrale [15] . Selon les règles RPA99[15] , les
sites sont classés en quatre catégories en fonction des propriétés des sols qui les constituent.
Chaque catégorie de site est caractérisée par deux périodes propres de vibration T1 et T2. A
chaque type de site est associé un spectre de réponse élastique calculé en fonction des
caractéristiques du site considéré et de celles de la structure étudiée. L’observation montre
[16] , [17] que l’intensité avec laquelle un séisme est ressenti en un lieu donné dépend dans
une large mesure de la nature des terrains traversés par les ondes sismiques et des conditions
locales. Il convient donc d’adapter le spectre de réponse à utiliser dans les calculs à la nature
du site considéré. Par ailleurs, il est important dans certains cas de tenir compte de l’action sol-
fondation-structure. Le rapport préliminaire de la mission de l’Association Française du Génie
Parasismique (AFPS) en Algérie sur le séisme du 21 mai 2003, montre que le système
constructif par voiles en béton armé s’est bien comporté, bien que peu répondu. Par ailleurs,
18
CHAPITRE I : Généralités sur les séismes
l’expérience montre que les sollicitations imposées aux structures rigides sont atténuées
lorsqu’elles sont édifiées sur des sols déformables que lorsqu’elles sont implantées sur des sols
rocheux [18] , [19] . Comme conséquences, les orientations futures des règles parasismiques
algériennes peuvent être la mise en oeuvre d’une démarche de conception des structures par
voile en béton armé en particulier dans les zones de forte sismicité
1.13 Conclusion :
19
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE
Chapitre II :
INTERACTION SOL-STRUCTURE
20
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE
2-1 Introduction :
présence du sol ,Cette interaction est bien entendu plus ou moins importante suivant la nature
du sol , les caractéristiques de l'ouvrage et son mode de fondation. La nécessité
d'étudier la réponse sismique d'un ouvrage, en ne le considérant pas isolément mais comme
partie intégrante d'un ensemble comprenant le sol et les structures avoisinantes, rend les
analyses d'interaction sol-structure impérieuses pour une part grandissante d'ouvrages
importants comme les barrages, centrales nucléaires, réservoirs de gaz naturel liquéfié.
Par hypothèse, à l'échelle des dimensions en plan des fondations, le sol est supposé être un
milieu semi-infini, homogène et isotrope, de comportement élastique et linéaire, les
couches du sol étant supposées horizontales. Le sol est défini par ses caractéristiques
mécaniques :
• la masse volumique ρ.
• un sol stratifié représenté par différentes couches, définies par leur épaisseur et leurs
caractéristiques mécaniques. Ces caractéristiques sont compatibles avec les déformations
induites par le séisme et permettent de définir un sol homogène équivalent.
Pour distinguer entre les deux en tenant pas compte de l’analyse d’interaction sol-structure, la
première des choses qui concerne beaucoup les ingénieurs c’est l’estimation de la
magnitude du déplacement relative, la deuxième chose c’est le calcul de distribution des forces
et des contraintes dans toute la structure.
22
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE
La structure est considéré flexible si la cette dernière ne peux pas commodité le mouvement,
dans ce cas on peut mettre le mouvement des joins des articulations pour permettre une
La structure est designer pour distribuer les charges et avoir un déplacement acceptable[22].
Pour cette catégorie on a les tunnels les trémies et toutes les structures enterrés qui support le
sol [22].
Au cours d'une analyse dynamique d'une structure située sur un dépôt sol on pourrait
utiliser l'accélérogramme en champ libre comme mouvement à la base de la structure tout en
considérant cette base fixe. Cette approche, bien qu’elle est utilisé souvent en pratique par les
ingénieurs des bureaux d’études, mais elle est douteuse particulièrement si la structure repose
sur un dépôt de sol meuble très mou. En effet, la présence de la structure modifie le
mouvement du sol sous la fondation, la raison de ce changement tient au fait que le sol
et la structure interagissent pour créer un nouveau système dynamique combiné, Cette
interaction se nomme Interaction Sol-Structure (ISS).
• Dans le but d’inclure dans les modes les mouvements à la base de la structure : la
rotation à la fondation, le décollement de la semelle,…
23
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE
Deux types d'interactions dynamiques de la structure du sol sont couramment mentionnés dans
la littérature:
Elle est causée par l'incapacité d'une fondation à suivre le mouvement du sol en raison d'une
plus grande rigidité. En effet, les fondations rigides filtrent les mouvements du sol à haute
fréquence sur un mouvement de base de translation et de rotation moyen. Les valeurs
moyennes sont plus petites que les valeurs maximales et, par conséquent, l'interaction
«cinématique» est bénéfique, sauf si le mouvement moyen entraîne un basculement important
de la rotation d'une fondation [ 23] [ 24].
Elle est causée par l'existence de masses structurelles et de fondation. L'énergie sismique
transférée dans une structure est dissipée par l'amortissement du matériau et rayonnée dans le
sol, ce qui provoque la superposition des ondes de sol entrantes et sortantes. En conséquence,
le mouvement du sol autour d'une fondation peut être atténué ou amplifié, en fonction de
divers facteurs. Le facteur le plus important dans la détermination de la réponse est le rapport
entre la période fondamentale d'une fondation et la période fondamentale de terrain adjacent
dans le champ libre. Le rapport de l'unité indique la condition de résonance entre la fondation
et son sol adjacent, ce qui doit être évité. Une recherche considérable, impliquant la
modélisation analytique, numérique et expérimentale, a produit une variété de techniques pour
l'évaluation de l'interaction [ 23] [ 24].
Les analyses des effets d'interaction inertiels prédisent les variations de la période du premier
mode et du rapport d'amortissement entre le cas réel «à base flexible» et un cas fictif à «base
fixe». Les paramètres modaux à base flexible peuvent être utilisés avec un spectre de réponse
de champ libre pour évaluer les forces de cisaillement de base de conception pour la structure.
24
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE
Les analyses pour l'interaction cinématique prédisent les amplitudes de la fonction de transfert
dépendante de la fréquence reliant les mouvements de base et de champ libre [24].
Il faut rappeler que c'est essentiellement la structure que l'on souhaite dimensionner et non le
milieu extérieur. On souhaite, par conséquent, limiter le plus possible l'interaction avec le sol,
à la fois pour des raisons complexité de l'analyse à effectuer et de coût.
Il n'y a pas non plus d'interaction dans le cas d'un bâtiment rigide sur un sol rocheux, parce
qu'en pratique, les déformations du sol comme celles au droit du bâtiment sont négligeables
devant les déformations du bâtiment. Ce constat est d'autant plus valable que si la lecture
spectrale est sur le palier.
En général, et plus particulièrement dans le cas de bâtiments massifs sur des sols
moyennement ou faiblement raides, il y a une intervention non négligeable du sol et une
modification de la réponse de la structure. [22]
25
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE
Les méthodes de sous-structure, les méthodes directes fout partie de l’ensemble des méthodes
de prise en compte de l’effet de l’interaction Sol- Structure
Les méthodes globales sont celles conduisant à une détermination simultanée du mouvement
dans le sol et dans la structure.
Les méthodes globales théoriquement peuvent être étendues aux cas tridimensionnels et sont
susceptibles d’appréhender les comportements non linéaires dus à la loi de comportement d’un
des matériaux (sol le plus souvent) ou aux interfaces sol-structure. Si Ces méthodes directes
sont généralement coûteuses du point de vue calcul CPU, ne font intervenir aucune notion de
26
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE
superposition et sont donc théoriquement adaptées aux problèmes non linéaires car elles
requièrent souvent moins de temps humain que d’autres méthodes approchées exigeant une
grande réflexion. Cette difficulté est que cette résolution requiert une bonne connaissance des
lois de comportements des matériaux et des frontières entre les différentes parties du système.
Par exemple, des lois de contacts, entre la fondation et le sol doivent être prises en compte
pour bien reproduire les différents non linéarités [24]. Une autre difficulté consterne la
différence de dimension qui existe entre la structure et le massif de sol supportant la fondation.
La prise en compte de l’ISS nécessite un très grand nombre d’éléments ce qui engendre des
temps de calculs contraignants [24].
Les méthodes de sous-structure font appel au principe de superposition (Figure 2.2). L’idée de
base est d’analyser le problème d’interaction sol-structure en plusieurs étapes successives ;
chacune de ces étapes est réputée plus facile à résoudre, du point de vue de la modélisation ou
du traitement, que le problème global. Ces méthodes ne sont bien entendu applicables qu’aux
problèmes linéaires.
A) Méthodes de frontière :
Le modèle global est décomposé en sous-modèles, illustré sur la figure 2.3, tel que la
compatibilité des efforts et des déplacements est écrite le long de la frontière séparant les deux
sous structure.
27
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE
Dans la mesure où la fondation est parfaitement rigide, cette démarche est rigoureusement
identique à celle conduisant à la résolution du système global en une étape. Cette
décomposition est connue sous le nom de théorème de superposition de Kausel est illustrée
sur la figure 2.3.
28
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE
Dans le cas général, la fondation n’est pas infiniment rigide, la structure, reliée aux
impédances de sol, est soumise à un système de sollicitations multiples à chacune de ses
liaisons avec le sol
B) Méthodes de volume. :
C) Méthodes hybrides :
Exception faite du cas où il existe une solution analytique, ou une solution déjà publiée pour
une configuration proche de celle étudié, la résolution du problème d’impédance constitue une
étape longue et coûteuse dans la méthode des sous-structures.
Pour éviter ce problème, Gupta en 1980, a développé une méthode hybride qui, dans son
principe, consiste à séparer le sol en un champ libre et un champ lointain [24]. Le champ
lointain est modélisé à l’aide d’une matrice d’impédance. En d’autres termes, le concept de
sous-structures est étendu de façon à inclure le champ proche dans le modèle de structure. Le
problème consiste alors à définir les coefficients de la matrice du champ lointain. La difficulté
29
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE
Un des arguments majeurs avancés pour l'utilisation des méthodes de sous- structure, de
préférence aux méthodes globales, est leur facilité d'emploi alliée à un coût moindre. Cela est
certainement vrai pour des ouvrages fondés en surface, soumis à la propagation
verticale d'ondes de volume dans ce cas, on a vu que l'interaction cinématique est nulle,
supprimant l'étape de résolution du problème de diffraction, et que des solutions
analytiques, ou publiées, existent pour le problème d'impédance. Si par ailleurs le
mouvement de référence est défini, à la surface du sol, la seule étape route l'analyse
dynamique de la structure. Par ailleurs, les méthodes de sous- structures présentent
l'avantage de permettre certaines modifications sans qu'il soit nécessaire de reprendre toute
l’analyse, une modification des caractéristiques de la structure ne requiert qu'une nouvelle
analyse dynamique de la structure ; une modification des caractéristiques du séisme de projet
permet de conserver la solution du problème d'impédance.
L’impédance est l’élément de liaison entre le sol et la structure qui permet l’interaction entre
les deux parties. Une fondation soumise à une charge complexe 𝑒 est similaire à un
30
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE
(𝑡) (2.1)
K est l’impédance dynamique qui modélise l’interaction de la structure avec le sol sur
lequel elle repose. Par définition, l’impédance est le quotient de la force appliquée à la
fondation par le déplacement résultant et est une fonction de la pulsation de vibration :
( ). L’impédance peut être représentée par un ensemble de ressorts et d’amortisseurs tel
qu’indiquai sur la figure 2.7. Une fondation rigide possède six degrés de liberté (Figure 2.8),
donc la matrice d’impédance est de dimension (6×6). Si la fondation est de forme quelconque,
les différents degrés de liberté sont couplés et la matrice d’impédance est pleine. Si la
fondation possède des symétries, certains termes de couplage qui sont hors diagonale
disparaissent .
( ) ( ) (2.2)
, ( ) ( )- (2.3)
Avec :
ω : pulsation
: rigidité statique
( ) ( ) : rigidité dynamique
( )
C(ω) = : amortissement
avec √
( ) : coefficient de rigidité
31
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE
Figure 2.8 : Les degrés de liberté d’une fondation superficielle rigide [26,27].
On constate donc que l’impédance est le produit d’un terme correspondant à la rigidité
statique (rigidité à fréquence nulle) Ks et d’un terme correspondant à la partie dynamique. Ce
dernier terme comporte une partie imaginaire qui provient du déphasage du déplacement par
rapport à la force appliquée. Ce déphasage est lié à la dissipation d’énergie du système. La
figure 2.7 présente un exemple de modélisation des fonctions d’impédance d’une fondation.
Le coefficient C reflète à la fois les amortissements radiatif et matériel qui dépendent
principalement du taux d’amortissement. L’amortissement radiatif est dû à la dissipation de
l’énergie par les ondes s’éloignant de la fondation et l’amortissement propre ou matériel
dépend des caractéristiques du sol en question. Souvent, pour un milieu homogène et des
sollicitations de faibles à moyennes amplitudes, l’amortissement matériel est négligé par
rapport à l’amortissement radiatif [26,27].
32
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE
Plusieurs procédures sont disponibles afin de permettre le calcul des fonctions d'impédance.
La méthode la plus utilisée est celle d'une fondation circulaire rigide sur un demi-espace. La
fonction de l’impédance se présente sous la forme [26,28] :
K ( ) = k j ( 0, 𝑣) + c j ( 0, 𝑣) (2.4)
La partie réelle rend compte de la raideur et de l'inertie du sol support, sa dépendance avec la
fréquence est attribuée seulement à l’influence qu’à la fréquence sur l’inertie, les propriétés du
sol étant essentiellement indépendantes de la fréquence. La partie imaginaire rend compte de
la dissipation d’énergie du système par radiation et par amortissement matériel [26,28].
- r : balancement ou roulis.
- t : torsion.
(2.5)
r est le rayon de la fondation circulaire. En cas d'une semelle rectangulaire, ce rayon est
défini comme étant le rayon équivalent r1 pour les modes de translation et r2 pour les modes
de rotation, Vs est la vitesse des ondes de cisaillement et ν est le coefficient de poisson
[26,28].
33
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE
2 3 [ ] [𝜃 ] (2.6)
(2.7)
𝛽 (2.8)
(2.9)
(2.10)
𝑟 et 𝑟 sont les termes de couplage, ils sont souvent négligés et l’équation (2.6) s'écrit en
général comme suit:
2 3 [ ] [𝜃 ]
Vebric et Veletsos ont proposé une solution approchée en développant des expressions
pour le calcul de ces coefficients, ces expressions étaient exprimées comme suit :
, 𝛽
( )
( )
(2.11)
( )
𝛽 ( )
(2.12)
34
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE
Coefficient de Poisson ν
Coefficient
0 0,33 0,45 0,50
b1 0,525 0,5 0,45 0,40
b2 0,80 0,80 0,80 0,80
b3 0 0 0,023 0,027
Tableau 2.1 : Coefficient et [28].
A titre indicatif, la figure ci-dessous donnent les valeurs de ,𝛽 , 𝑟 , 𝛽𝑟 pour une semelle
circulaire sur un demi-espace avec 𝜈=0.0, 0.33, 0.45 ct 0.50 d'après Veletsos et Vebric [26,28].
35
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE
0,05 1 ,0
0.15 0,85
0.35 0,70
0.50 0,60
36
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE
Cette méthode est applicable dans les cas où les fondations sont circulaires ou assimilées
circulaires. Elles doivent également être considérées comme superficielles et suffisamment
rigides. Cette méthode, contrairement à la méthode de Newmark-Rosenblueth tient compte de
la fréquence du mode fondamental de l’ouvrage. [20]
1) Par ressorts concentrés : plus simple pour l’analyse dynamique d’ensemble (hypothèse
du radier rigide) mais nécessite une modélisation plus spécifique pour le radier
2) Par ressorts répartis : plus complexe, mais les efforts obtenus sont directement
exploitables pour le dimensionnement du radier.
Cette représentation est admise en cas de sol homogène à l’échelle des dimensions en plan
des fondations, c’est-à-dire en cas de sol stratifié dont les couches présentent des contrastes
faibles de module G.
Le sol est un solide semi-infini, élastique et homogène, isotrope et limité par un plan.
La réaction de sol sous la fondation est linéaire. La surface d’appui n’est donc pas
plane, elle est donnée par la résolution du second problème de Boussinesq. Les
déplacements du nœud de la fondation sont assimilés à ceux du centre d’inertie de la
fondation, la rotation de la fondation est celle du plan moyen de la surface d’appui.
L’amortissement géométrique correspond au rayonnement des ondes dans le sol.
Lorsque les valeurs numériques des paramètres ne figurent pas dans les tableaux une
interpolation linéaire est effectuée à partir des valeurs les plus proches.
37
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE
Avec r0 : rayon du cercle équivalent d’une fondation circulaire ; il est calculé comme suit :
Pour les raideurs en translation : l’aire du cercle équivalent est égale à l’aire de la
surface d’appui : 𝑟 √
o en balancement :𝑟 √
( )
o en torsion : 𝑟 √
Notations :
38
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE
En pratique cette méthode est applicable si a0<2. Celle-ci n’est applicable que si le rayon de
fondation est suffisamment petit devant la longueur d’onde dans le sol.
Horizontal : 𝜻H = 𝜼 + 𝟓% ≤ 𝟎%
Rotation : 𝜻 ψ = 𝜼 + 𝟓% ≤ 𝟎%
Ces formules donnent les raideurs et les amortissements réduits d’un ressort unique. Si le
modèle ISS est celui des ressorts répartis, les raideurs correspondantes sont obtenues en
privilégiant la direction horizontale et la direction verticale, dont les déplacements sont issus
d’une rotation :
direction horizontale :
direction verticale :
Avec:
Af : surface de la fondation
I : inertie de la fondation.
Tableau 2.4:Coefficients de transmittance verticale fv du sol [20].
39
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE
Il est préférable d'écrire les équations d'équilibres dans le domaine fréquentiel vu que
l’impédance de la fondation dépend de la fréquence d'excitation, mais le nombre de degrés de
liberté du système peut être réduit largement si on travaille avec des impédances
indépendantes de la fréquence d'excitation [26].
40
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE
Une deuxième raison rend obligatoire l'écriture des équations d'équilibre dans le domaine
temporel donc avec des impédances indépendantes de la fréquence d’excitation s'il s'agit d'un
calcul non-linéaire. Par conséquent, dans la pratique, il est plus commode d'utiliser des valeurs
indépendantes de la fréquence d’excitation (valeurs constantes). Certains auteurs ont établi des
relations d‘impédances indépendantes de la fréquence [26].
Newmark a développé cette méthode afin d’estimer les valeurs de raideurs et des
amortissements du sol (tableau 2.7). Il a introduit une masse virtuelle de sol qui est liée à la
fondation du bâtiment et qui est concentrée au nœud d’interface sol-fondation tout en sachant
que cette masse ne modifie pas complétement la réponse dynamique de la structure [26].
Vertical KV = .𝛽 √
Kh = 2(1 + V).G.𝛽 x√
Horizontal
Balancement = .𝛽 .L2 B
Avec :
ν : Coefficient de poisson.
Tableau 2.8: impédance d’une fondation circulaire (de rayon r) sur un milieu
Translation 𝑟 𝑟
horizontale
Translation 𝑟 𝑟
vertical
𝑟 𝑟
Balancement
( )
42
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE
Tableau 2.9 : Impédance d’une fondation circulaire sur un milieu semi –infini d’après Richard
[14].
Degré de
Rigidité statique Amortissement
liberté
Translation
2( ) 𝛽 √ 𝑟 √
horizontale
Translation 𝛽 √
𝑟 √
verticale ( 𝑣)
𝑟 √
𝛽
Balancement ( 𝑣)
𝑣 4 5
𝑟
𝑟 √
Torsion
𝑟
𝑟 √ (2.13)
𝑟 √ (2.14)
( )
𝑟 ( ) (2.15)
43
CHAPITRE II: INTERACTION SOL-STRUCTURE
I1 : est le moment polaire d’inertie massique par rapport à l’axe vertical passant par le centre de
la fondation [26].
2-13 Conclusion :
L’interaction sol-structure est un domaine des spécialistes, le fait qu’elle soit délibérément
ignorée dans la plupart des codes parasismiques résulte sans doute beaucoup de questions. Il
ne parait guère possible, en effet, de codifier de façon simple ses règle de calcul, de manière à
permettre aux ingénieurs des bureaux d’étude de la traiter de façon fiable, Le contenu de ce
chapitre, vise simplement
à fournir une explication des méthodes les plus simples et leurs limites de validité.
44
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
CHAPITRE III :
CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
45
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
3-1 Introduction:
Ce projet consiste à étudier et modélisée un bâtiment (R+9+SS) à usage d'habitation. qui est
Implanté à commune de Draria Wilaya D'ALGER, selon le règlement parasismique algérien
(RPA 99 v 2003), elle est classée comme étant une zone de forte sismicité (zone III)
1- Caractéristiques géométriques
2- Données de site :
46
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
Le béton arme demeure le matériau le plus économique. C’est à ce cause qu'il est le plus
utilisé dans un grand nombre d'ouvrage en Algérie. Son but est d'associer au béton qui résiste
bien à la compression et qui résiste mal à la traction un matériau qui résiste bien à la traction
qu'est l'acier pour avoir un matériau qui résiste en mémé temps à la traction et la compression,
il constitue une spécialité de Génie Civil qui a pour but de dimensionner les différents
éléments qui constitue une structure en béton armé d'une façon économique.
3-1-Béton :
Le béton est un matériau constitué par le mélange du ciment granulats (sable, gravillons) et
d’eau de gâchage, Le béton armé est obtenu en introduisant dans le béton des aciers
(armatures) disposés de manière à équilibrer les efforts de traction.
Le béton est caractérisé par sa bonne résistance à la compression sur le béton à un âge de « j
» jours inférieur à 28 jours.
On se réfère à la résistance fcj. Obtenu au jour considéré, elle est évaluée par la formule du
CBA93.
47
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
Cette formule n’est valable que pour les bétons courants dans la valeur de fcj ≤ 60Mpa
Pour notre projet : fc28=25 Mpa et ft28= 2.1MPa.
Contrainte – déformations :
bc=fbu=0.85×fc28θ×γb
γb : Coefficient de sécurité pour le béton
48
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
θ =0.9 : Lorsque la durée probable d’application est entre une heure et 24 Heures.
L’acier présente une très bonne résistance à la traction (et aussi à la compression pour des
élancements faibles), de l’ordre de 500MPa, mais si aucun traitement n’est réalisé, il subit les
effets de la corrosion. De plus, son comportement est ductile, avec des déformations très
importantes avant rupture (de l’ordre de la dizaine de %).
1. Caractéristiques mécaniques
On notera qu’un seul modèle est utilisé pour décrire les caractéristique mécaniques des
différents types d’acier, ce modèle étant fonction de la limite d’élasticité garantie fe.
49
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
Limite d'élasticité
Type d’acier Nuances Utilisation
(MPa)
TLE
500
500 Empois courant pour radier Voiles,
Treillis soudés
TLE Planchers, Dallage
60
600
Les caractéristiques mécaniques des aciers d’armature sont données de façon empirique à
partir des essais de traction, en déterminant la relation entre ζ et la déformation relative ε
Le comportement des aciers pour les calculs à l’ELU vérifie une loi de type élasto-plastique
parfait, comme décrit sur le diagramme contrainte -déformation.
50
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
Avec :
ζs = fe/ γs
ζs=348 Mpa
η : coefficient de fissuration (=1 pour les RL, =1.6 pour les HA).
Les planchers sont constitués de poutrelles préfabriquées associées aux corps creux. Pour
la détermination de l’épaisseur du plancher à corps creux, on utilise la condition de la flèche
suivante :
51
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
ht=20 Cm
h1=16 Cm
h0=4 Cm
Alors notre dalle est d’épaisseur ep = (16+4) Cm
Les poutrelles :
Ce sont des éléments en béton armé préfabriqués ou coulés sur place destinés à transmettre les
charges verticales aux poutres.
Les poutrelles se calculent comme une section en Té. La largeur de la dalle de compression à
prendre est définie par :
. /
Avec: b0 =10 cm
52
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
ht= 20 ; h0 = 4 ;b0 = 10
Figure 3.5: Coupe transversale d’un plancher terrasse inaccessible corps creux
53
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
54
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
3 /Murs :
Murs extérieurs :
Charge Permanente
Désignation e (m) ρ (KN/m3) P (KN/m2)
Gmax=2.73KN/m2
55
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
Charge Permanente
Désignation e (m) ρ (KN/m3) P (KN/m2)
1. Enduit extérieur 0,02 12 0,24
3. Brique creuse 0,10 9 0,9
Gmin =1,38K/m2
Les poutres sont des pièces fléchies généralement de section rectangulaire transmettent les
charges verticales aux poteaux sous forme des réactions d'appuis. Le calcul de leurs sections
est basé essentiellement sur deux conditions :
Poutres principales :
D'après le B.A.E. L91 la hauteur la poutre doit respecter la condition de la flèche suivante :
Lmax/15 ≤ h ≤ Lmax/10
h : la hauteur de la poutre
→ 30.66≤h≤46
On prend : h=40m
0,4 h ≤ b ≤ 0,8. h 16 ≤ b ≤ 32
56
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
On prend : b=30cm
Poutres secondaire :
Lmax/15 ≤ h ≤ Lmax/10
On a: L max = 3.9m
On prend : h=35cm
On prend : b=30cm
Pour le prédimensionnement ; on suppose que le poteau est soumis à une compression centrée,
puis on calcule la section du poteau le plus sollicité dans notre structure. Cette section sera
généralisée pour les autres poteaux du même niveau.
a. condition de résistance
b. condition de stabilité
Critère de résistance :
57
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
Br
[ ]
( 𝟎𝟎 ) ( 𝟎𝟎 )
Il est préférable de prendre ≤ 35 pour que toutes les armatures participent à la résistance.
Donc :
0,85
= (car ≤ 50)
2
1 0,2
35
= 0,71
-Remarque :
𝟓 𝟓
58
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
𝟎 𝟓
𝟎 𝟓 𝟓 𝟓
Donc : 𝑟
On sait que :
avec √( ) et
B : Section du béton
λ : L’élancement du poteau
1- ( )
2- ( )
3-
59
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
Soit Q1, Q2, …, Qn-1 et Qn les surcharges relatives aux planchers 1, 2, …, n-1 et n
Pré dimensionnement va s’appliquer sur le poteau qui supporte plus de charges réparties sur
une surface par étage. le poteau le plus sollicité est le poteau situé entre l'axe 3 et l'axe B.
60
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
Nu = 1,15 Pu.
La charge permanente
La surcharge d’exploitation :
Nu = 1,15× Pu ⇒ Nu =2232.7018KN
On a : Nu ≤ α [ ] 𝑟
[ ]
On prend 𝑟 𝑟
[ ] 0 1
61
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
Les vérifications :
Min (a ; b ) = 60 ≥ 25cm………………………………..C.V
l
l4aa≤
4
amin = 15 cm
Condition de rigidité aux extrémités : pour notre structure on a :
he
a
20 Figure 3.12. Vue en plan du voile.
62
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
Avec :
he = h – hd
avec :
h : hauteur d’étage ;
hd : épaisseur de la dalle.
𝑥
Pour notre structure 2 𝑒
amin = 15 cm [RPA99/10.1.2]
he
a [RPA99/7.7.1]
25
Les résultats de calcul de tous les types de voiles sont illustrés sur le tableau ci-dessous :
Epaisseur
Type de he he
l (cm) l/4 (cm) he (cm) (Cm) (Cm) adoptée
Voile 25 20
(cm)
Voile de
306 76,5 286 15,30 20
contreventement
Voile
400 100 286 16 20
périphérique
63
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
3-5-1 L'acrotère :
L’acrotère est réalisé en béton armé, soumise à son poids propre (G), une force latérale due
à l’effort (Fp) et une charge horizontale (Q) due à la main courante.
- Le poids propre : Wp
(0,10 0,08).0,15
Wp = V . = (0,6 0,1) 1 25 = 1,838 KN
2
ELUR :
N u 1.35Wp
{ ⇒{
M u 1.35.Fp .L
64
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
ELS :
N S Wp
{
M S Fp .L
ELUR :
h
e Le centre de pression se trouve à l’extérieur de la section.
2
(𝑒 )
Mf = 2.481(0.372+0.05-0.03) Mf = 0,973KN.m
A
⇒ fe
1000 s 1000 L s 348Mpa
s
= 0.023 = 0.991
65
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
- Sollicitation réelle :
N 2,481.103
A A f 0.41 A 0.339cm 2 / ml
100. s 100 348
A A A 0
f
- Armatures de répartition :
A
Ar Ar 0.08 cm2/ml.
4
Pour les éléments de béton exposé sur plus d’une de leurs faces à l’action climatique armé
d’acier de classe FeE400, le pourcentage d’armatures sera 0.25% de la section du béton si la
longueur de l’élément est inférieure à 2,4m, avec espacement n’excédent pas la plus petite
valeur de 25cm et, deux fois l’épaisseur du béton.
- Sens longitudinal :
- Sens transversale :
(10 8).15
La section transversale du béton : ST = (60x10) + = 735cm2.
2
66
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
ELS :
2
Fissuration préjudiciable s ( f e ,110 . f tj )
3
s 186 Mpa
90. A 90 A
P 3c 2 (c d ) (d c)
b b
90 3,93
3 43,4 2 (17 43.4)
100
P 5557.30
90. A
q 2.c 3 (c d ) 2
90 A
d / c 2
b b
3 90 3,93
q 2 43,4 (17 43,4) 2
100
q 165955,155
y 23 p. y 2 q 0
4 3
q2 p
27
67
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
4
(165958) 2 (5557)3
27
2,12.109 0
t 0.5( q)
t 105998,59
p
z 3 t 47.33 y 2 z 164,74cm
3z
y1=y2+c=164,74+43,4=208,14cm.
b. y12
S 15 A(d y1)
2
100 208,142
15 3,93(17 208,14)
2
= 11267,703 cm3
NS 1838
K 5,58.10 4
100.S 100.11267,703
b b
les armatures calculées a l’ELUR seront maintenues.
S S
Schéma de ferraillage
68
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
3-5-2 Balcons:
Les balcons sont considérés comme étant encastrés sur les poutres ; sont calculés comme une
console de 1m de largeur sollicitée par une charge permanente « G » et une surcharge
d’exploitation « P ».
Figure 3.16 : Coupe transversale d’un balcon à dalle pleine (d’étage courant).
1 /- Descente de charges :
69
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
b. Surcharges d’exploitation :
Notre Balcon n’est pas exposé aux intempéries, nous placerons la génératrice des
armatures le plus bas possible → a = 1 cm.
Le diamètre des armatures à utiliser sera au plus égal au dixième de l’épaisseur de la dalle.
(B.A.E.L 91).
( )
( ) ⇒
70
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
Calcul de l’enrobage :
Hauteur utile :
ELU :
, -
,( ) ( )-
ELS:
𝑒𝑟 , -
𝑒𝑟 , - 𝑒𝑟
2 / Calcul du ferraillage :
71
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
⇒ 𝑒𝑥 𝑡𝑒 𝑒𝑡 ⇒
( √ )
⇒ ( )⇒
( )
Flexion simple
Section rectangulaire ⇒
Acier FeE400
Avec :
72
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
→les armatures calculées à ELU seront maintenues
(Aucune vérification pour ζs)
Fissuration préjudiciable
( )
( )
( )
, -
( )
73
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
4- Vérification de la flèche :
Coordonnée du centre de gravite :
∑
∑
Avec :
74
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
Calcul du : μ j ; μg ; μ p :
a flèche totale :
( ) ( )
( ) ( )
La flèche admissible :
75
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
L’escalier est un élément d’articulation verticales en béton armé qui permet d’atteindre les
différents niveaux d’étage dans le bâtiment. Il est défini par son emmarchement, giron, contre
marche et sa volée. L’escalier est conçu de manière à minimalisé l’effort et maximalisé la
sécurité pour l’utilisateur.
Ligne de foulée : La courbe décrite par une personne prenant l’escalier (tracée à 50cm du côté
de jour) ;
77
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
⇒ (Condition vérifiée).
Contre marche : ⁄
On aura 18 contre-marches
L’inclinaison de la paillasse :
⁄ ⇒
Longueur de la paillasse :
Condition de résistance : 𝑒 ⇒ 𝑒
1 - Volée : (paillasse)
78
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
Combinaisons fondamentales :
79
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
2. Palier :
Tableau 3.9: charges permanentes et surcharges d’exploitation (palier).
Combinaisons fondamentales :
80
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
Schéma statique :
Le ferraillage se fait à la flexion simple avec max Mt pour une section (b × h) = (1ml × e) , la
même chose pour le ferraillage aux appuis avec max Ma .
En travée :
81
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
⇒ A’ n’existe pas et ; ⇒
( √( )) ⇒
( )⇒
( 𝑒 )
82
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
( )
En appuis :
( √( )) ⇒
( )⇒
83
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
( 𝑒 )
( )
Dessin du ferraillage :
Pour le calcul des efforts internes soit en utilise la méthode forfaitaire soit la méthode de
Caquot.
84
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
Cette méthode est applicable uniquement aux éléments fléchis de poutres, poutrelles et dalles
portant dans un seul sens :
Elle est applicable seulement pour les plancher à charges d'exploitation modérés
Un plancher est dit à charges d'exploitation modérés si la valeur de la charge
d'exploitation est au plus égale à deux fois la charge permanente ou à 500N/m².
( )
Les éléments solidaires ont les mêmes sections dans les différentes travées
Les portées des travées successives sont dans un rapport compris entre (0.8;1.25)
Dans les cas où l´une de ces trois conditions complémentaires n´est pas satisfaite, on peut
appliquer la méthode de calcul des planchers à charge d´exploitation relativement élevée
(méthode de CAQUOT)., mais il est alors admissible d´atténuer les moments sur appuis dus
aux seules charges permanentes par application aux valeurs trouvées d´un coefficient compris
entre 1 et 2/3 ; les valeurs des moments en travée sont majorées en conséquence.
2. Principe de la méthode :
Mw Me
M0 Mt
85
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
Mw et Me les valeurs absolues des moments sur appuis de gauche et droite de la travée
considérée
Pour chaque travée, on pose : Le rapport des charges d’exploitation à la somme des charges
permanentes et d’exploitations :
- Moments en travées Mt :
( 𝟎 ) 𝟎
{
𝟎𝟓 𝟎
𝟎
𝟎 (Pour une travée intermédiaire)
𝟎
𝟎 (Pour une travée de rive)
86
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
1. *( ) +
( ) ( )
2. Dans une travée intermédiaire ; dans une travée
de rive.
3. La valeur absolue de chaque moment sur appui intermédiaire doit être
au moins égale à :
0,5 M0 pour les appuis voisins des appuis de rive d’une poutre à plus de deux travées,
0,4 M0 pour les autres appuis intermédiaires d’une poutre à plus de trois travées.
La condition 3 peut être représentée par les schémas ci-dessous selon le nombre de travées :
0,5 M0 0,5 M0
87
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
Les sections des armatures doivent normalement satisfaire aux conditions suivantes :
{
{
⇒ ⇒
88
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
Les charge sur les poutrelles son résument sur le Tableau 3.10
3-7-3 . Détermination des sollicitations : la méthode forfaitaire est utilisée pour le des
sollicitations
89
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
Figure 3.29 Diagramme des moments fléchissant à ELU [Kg.m]pour la poutrelle type1
Figure 3.30. Diagramme des efforts tranchant à ELU [Kg.m] pour la poutrelle type1
90
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
En travée :
( )
{ ⇒ { ⇒ {
; ;
( )
91
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
⇒ A’ n’existe pas et ; ⇒
( √( )) ⇒
( )⇒
92
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
En appui :
=-9,41N.m
( ) ( )
⇒ A’ n’existe pas et ; ⇒
( √( )) ⇒
( )⇒
93
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
Comme la fissuration est considérée comme préjudiciable, donc il n’y a aucune vérification à
Effectuer concernant :
Flexion simple
Section rectangulaire ⇒
Acier FeE400
Avec :
En appui :
En travée :
94
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
Nser = 53256,721KN.
S=313,584 m².
95
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
Pour des raisons de pratique (de coffrage), le radier sera débordé de 50cm de chaque coté.
La hauteur (h) du radier sera déterminée en tenant compte les conditions suivantes :
- condition forfaitaire ;
- condition de rigidité ;
- condition de non cisaillement ;
- condition de poinçonnement.
a- Condition forfaitaire :
L L
h
8 5
Avec :
L=6m ⇒
b- Condition de rigidité :
b h3
I : inertie du radier (I = );
12
96
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
√ ( )
𝑥
√ ( ) ⇒
Avec :
max max
u = Tu T [BAEL91/A5.1,1]
b d b 0.9h
u : contrainte tangente ;
T max max Txmax ; Tzmax
On a ⇒ le panneau travaille suivant deux directions.
Donc :
97
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
N M 3 1 2
1,2 v ; m (voir IX.4.2)
S I 4
En ELUR :
Soit m : la contrainte moyenne maximale obtenue par les cinq combinaisons d’état
limite ultime de résistance.
qu m 215KN / m2
T max 352 KN .
352
h 0.28m h 0.28m
0.9 1 1.4 103
PU 0,045.U C .h. f cj
h : épaisseur du radier ;
Nu : charge maximale appliquée par les poteaux sur le radier, calculée à l’ELUR.
Pour notre structure, Nu max=2201,38KN appliquée par un poteau de section 55x55 Cm2
= 40cm
98
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
On prendra hn= 40 cm .
On prendra e= 40cm
La hauteur des nervures : hn
= 40cm
On prendra hn= 60 cm .
1.2m 0,60m
3-9 Conclusion :
99
CHAPITRE IV : ETUDE SISMIQUE
Chapitre IV :
ETUDE SISMIQUE
100
CHAPITRE IV : ETUDE SISMIQUE
4-1 Introduction
La prédiction sûre et précise des séismes, si elle était possible, pourrait éviter les pertes de
vies humaines, mais ne saurait sauvegarder le patrimoine bâti, la seule protection efficace est
la construction parasismique. Les règlements parasismiques visent à assurer une protection
acceptable des vies humaines et des constructions vis-à-vis des effets des actions sismiques
par une conception et un dimensionnement appropriés.
En Algérie, les règles parasismiques Algériennes « RPA 99/ V 2003 » définissent les
règles ainsi que les dispositions constructives.
L’étude parasismique nous permet d’estimer les valeurs caractéristiques les plus
défavorables de la réponse sismique et le dimensionnement des éléments de résistance, afin
d’obtenir une sécurité jugée satisfaisante pour l’ensemble de l’ouvrage et d’assurer le confort
des occupants. Cette estimation peut être menée par trois méthodes qui sont les suivantes :
En d’autres termes, la modélisation est la recherche d’un modèle simplifié qui nous
rapproche le plus possible du comportement réel de la structure, en tenant compte le plus
correctement possible de la masse et de la rigidité de tous les éléments de la structure.
101
CHAPITRE IV : ETUDE SISMIQUE
Zone IIa :
groupe d’usage 3.
groupes d’usage 2, si la hauteur est inférieure ou égale à 7 niveaux ou 23 m.
groupe d’usage 1B, si la hauteur est inférieure ou égale à 5 niveaux ou 17m.
groupe d’usage 1A, si la hauteur est inférieure ou égale à 3 niveaux ou 10m.
La méthode d’analyse modale spectrale peut être utilisée dans tous les cas, et en
particulier, dans le cas où la méthode statique équivalente n’est pas applicable.
Hypothèses de calcul.
La méthode d’analyse dynamique par accélérogrammes peut être utilisée au cas par cas
par un personnel qualifié, ayant justifié auparavant les choix des séismes de calcul et des lois
de comportement utilisées ainsi que la méthode d’interprétation des résultats et les critères de
sécurité à satisfaire.
Dans cette méthode, les actions sismiques réelles qui se développent dans la structure,
sont remplacées par un système de forces statiques fictives. Les effets de ces forces sont
considérés équivalents à ceux provoqués par mouvement du sol dans une direction
quelconque.
102
CHAPITRE IV : ETUDE SISMIQUE
La modélisation du bâtiment à utiliser dans chacune des deux directions est le modèle
brochette qui considère, la masse de chaque niveau comme étant concentrée au centre de
gravité du plancher. Un seul degré de liberté en translation horizontale est affecté à chaque
niveau pour les deux directions.
Dans cette méthode l'intensité effective de l'action sismique est donnée sous la forme
d'effort tranchant maximum à la base de la structure par la formule suivante :
A.D.Q
V .W
R
Avec :
103
CHAPITRE IV : ETUDE SISMIQUE
Le coefficient d’accélération de zone, A, est donné par le tableau (4.1) des RPA
99/Version2003 suivant la zone sismique et le groupe d’usage du bâtiment .
Zone
Groupe d’usage
I IIa IIb III
1A 0,15 0,25 0,30 0,40
1B 0,12 0,20 0,25 0,30
2 0,10 0,15 0,20 0,25
3 0,07 0,10 0,14 0,18
Dans notre cas, on a un groupe d’usage 2 en zone III donc : A = 0,25
2.5 0 T T2
D 2.5(T2 / T ) 2 / 3 T2 T 3s
2.5(T2 / T ) (3 / T ) T 3s
2/3 5/3
Avec : T2 = 0,4 sec : période caractéristique associée à la catégorie du site et donnée par le
tableau [4.7] des RPA99/Version 2003.
7
0.7 : Facteur de correction de l’amortissement.
2
104
CHAPITRE IV : ETUDE SISMIQUE
Dans notre cas (structure mixte), la période fondamentale correspond à la plus petite
valeur obtenue par les formules 4-6 et 4-7 des RPA99/Version 2003.
On a donc :
0.09 h N
T min C T h 3N 4 ;
D
= = 0,536sec
√ √
105
CHAPITRE IV : ETUDE SISMIQUE
= = 0,841sec
√ √
Selon le tableau (4.3) des RPA99/Version 2003 ; Pour une structure en béton armé à
contreventement mixtes portiques/voiles avec Interaction on a : R = 5
6
Q : Facteur de qualité, défini par : Q 1 pq
q 1
Pq : est la pénalité à retenir selon que le critère de qualité "q" est satisfait ou non.
Sa valeur est donnée par le tableau (4.4) des RPA 99/Version. 2003
Critère q Pq
1. Conditions minimales sur les files de contreventement 0.05 (Observé)
2. Redondance en plan 0.05 (Observé)
3. Régularité en plan 0 (Observé)
4. Régularité en elevation 0 (Observé)
5. Contrôle de la qualité des matériaux 0.05 (N/Observé)
6. Contrôle de la qualité de l’exécution 0,10 (N/observé)
Q 1.20
Le poids de la structure W est égal à la somme des poids W i de chaque niveau (i).
n
W Wi avec Wi WGi WQi
i 1
106
CHAPITRE IV : ETUDE SISMIQUE
Dans notre cas est un bâtiment d'habitation, bureaux ou assimilés donc = 0,20
4-6-1 Principe :
Par cette méthode, il est recherché pour chaque mode de vibration, le maximum des effets
engendrés dans la structure par les forces sismiques représentées par un spectre de réponse de
calcul. Ces effets sont par la suite combinés pour obtenir la réponse de la structure.
SAP 2000 est un logiciel de calcul des structures de génie civil (bâtiments, châteaux d’eau….)
et des travaux publics (ponts, tunnels…), Il offre de nombreuses possibilités d’analyse des
effets statiques et dynamiques avec des compléments de conception. Il permet aussi la
vérification des structures en béton armé ou en charpente métallique.
L’interface graphique disponible facilite, considérablement, la modélisation et
l’exploitation des résultats.
107
CHAPITRE IV : ETUDE SISMIQUE
Dans l’analyse de la structure, la modélisation est une phase importante. Les résultats
obtenus de l’étude d’un modèle choisi ne peuvent être assimilés à ceux de la structure réelle
que si le comportement du modèle choisi reflète d’une manière appréciable le comportement
réel de la structure, c’est dans cette option que nous devons choisir le modèle le plus
approprié.
T Q
1.25A1 ( 2.5 1) 0 T T1
T1 R
Q
2.51.25A T1 T T2
Sa R
2/3
g 2.51.25A Q T2 T2 T 3.0 s
R T
2/3
T2 3 Q
5/3
2.51.25A T 3.0 s
3 T R
Q : facteur de qualité.
7
0 .7
2
108
CHAPITRE IV : ETUDE SISMIQUE
T2 = 0.40 sec
Q=1.2
D’après les RPA99/Version2003 (article 4.3.4 -a) pour les structures représentées par des
modèles plans dans deux directions orthogonales, le nombre de modes de vibration à retenir
dans chacune des deux directions l’excitation doit être telle que :
La somme des masses modales effectives pour les modes retenus soit égale à 90%au
moins de la masse totale de la structure.
Ou que tous les modes ayant une masse modale effective supérieure à 5% de la masse
totale de structure soient retenus pour la détermination de la réponse totale de la structure.
Le minimum de modes à retenir est de (02) dans chaque direction considérée.
109
CHAPITRE IV : ETUDE SISMIQUE
MOD1 MODE 2
Translations suivantes L’axe x Translations suivantes L’axe y
MODE 3
torsion suivant l’axe z.
La figure 4.2 présente la configuration des déformées du modèle étudier a base fixe
correspondent au mode 1, à 3
Les modes 1 et 2 et sont des translations pures suivantes les directions principales
(L’axe x et y
de la structure, ce qui ne donne aucune torsion dans les modes prépondérants par contraire le
mode3; donné une torsion suivant l’axe z.
110
CHAPITRE IV : ETUDE SISMIQUE
La valeur de Ts calculé à partir De SAP200 ne doit pas dépasser (les plus Pénalisantes)
estimées à partir des formules empiriques appropriées de plus de 30 0 0 .
Donc il faut vérifier la condition suivante : TSx Tx+ 0.3Tx TSy Ty+ 0.3Ty
TS= CT*hn^(3/4)
TX = 0.6632 sec
TY = 0.6632 sec
La résultante des forces à la base Vdyn obtenue par combinaison des valeurs modales ne doit
être inférieure à 80 ٪de la résultante des forces sismiques déterminées par la méthode statique
équivalente V. (RPA99.article 4-3-6)
111
CHAPITRE IV : ETUDE SISMIQUE
Les déplacements relatifs latéraux d’un étage par rapport aux étages adjacents, ne doivent
pas dépasser (1,0%) de la hauteur d’étage.
Le déplacement horizontal à chaque niveau ‘K’ de la structure est calculé comme suit :
k = R ek
112
CHAPITRE IV : ETUDE SISMIQUE
∑
∑ ∑
20 Pourcentage des charges verticales reprises par les voiles.
113
CHAPITRE IV : ETUDE SISMIQUE
2.Sous-charges horizontales
∑
∑ ∑
𝟎𝟎 75 Pourcentage des charges horizontales reprises par les
portiques.
∑
∑ ∑
𝟎𝟎 25 Pourcentage des charges horizontales reprises par les
voiles.
Les résultats obtenus pour le modèle encastré .sont récapitulés dans le tableau 4.8.
Tableau 4.8: Charges horizontales reprises par les portiques et voiles.
On remarque que l’interaction sous charge horizontale est vérifiée pour tous les niveaux
Niveau sans xx sans yy
114
CHAPITRE IV : ETUDE SISMIQUE
Les efforts normaux pour le modèle encastré sont résumés dans le tableau 4.9
Les effets du deuxième ordre (ou effet Delta, ils peuvent être négligés dans le cas des
bâtiments si la condition suivante est satisfaite à tous les niveaux :
Pk k
k 0.10
Vk hk
115
CHAPITRE IV : ETUDE SISMIQUE
hk : hauteur de l’étage « k »
Si K < 0,10 : les effets de 2eme ordre sont négligés.
Si 0,10 < k ≤0,20, les effets P-∆ peuvent être pris en compte de manière
approximative en amplifiant les effets de l’action sismique calculés au moyen d’une
analyse élastique du 1° ordre par le facteur 1/ (1- k ).
1er ÉTAGE 38421,7 0,011 5226,034 0,006428 0,0065 7108,813 0,002792 vérifiée
2ème ÉTAGE 33091,6 0,0125 4901,28 0,006043 0,008 6695,535 0,002831 vérifiée
29076,7 0,013 4558,103 0,006975 0,0095 6216,278 0,003738
3ème ÉTAGE vérifiée
4ème ÉTAGE 25840,5 0,0135 4166,525 0,008995 0,0105 5655,46 0,005154 vérifiée
5ème ÉTAGE 21592,8 0,013 3709,379 0,00973 0,0105 5010,032 0,005819 vérifiée
6ème ÉTAGE 17345,2 0,012 3188,381 0,013462 0,0115 4275,818 0,00962 vérifiée
13097,4 0,011 2554,024 0,011954 0,011 3442,081 0,00887
7ème ÉTAGE vérifiée
8ème ÉTAGE 6400,08 0,01 2097,94 0,009969 0,011 2538,173 0,009064 vérifiée
9ème ÉTAGE 4604,3 0,009 999,993 0,013542 0,011 1039,266 0,015926 vérifiée
Après tout vérifications en peut dire que l’effet P-Delta peut être négligé pour les quatre
variantes étudier.
116
CHAPITRE IV : ETUDE SISMIQUE
Le moment de renversement qui peut être causé par l'action sismique doit être calculé par
rapport au niveau de contact sol fondation.
Le moment de stabilisant sera calculé en prenant en compte le poids total équivalent au poids
de la construction.
Soit :
Ms = WT * L/2
Ms Mr
L (m) Ms/Mr Observation
(KN.m) (KN.m)
Sens X-X 27.8 666396.48 74007.002 9.004 vérifiée
Sens Y-Y 11.28 270393.97 18378.04 2.890 vérifiée
4-8 Conclusion :
117
CHAPITRE V: RESULTATS ET INTERPRETATIONS
Chapitre V :
RESULTATS ET INTERPRETATION
118
CHAPITRE V: RESULTATS ET INTERPRETATIONS
Le même modèle de la structure déjà utilisé est repris avec prise en compte de l’interaction
sol- structure (ISS), Le sol est supposé homogène avec un comportement élastique
linéaire.
Le modèle ressorts de sol définit la réaction élastique de sol à l’égard des composantes de
déplacement et de rotation de la fondation, Plusieurs formulations de calcul des raideurs du
ressort de sol sont proposées. Parmi celle-ci les formules de Newmark-Resenblueth. Les
coefficients de rigidité de ces ressorts relatifs aux fondations rectangulaires sont exprimés par
les formules dans le Tableau 2.3 .Les valeurs des raideurs des ressorts de sol sont calculées à
l’aide de relations données dans le Tableau 5.1
Les valeurs des coefficients sans dimension, V,X et du tableau 2.3 sont données par les
abaques spécifiques en fonction du rapport des dimensions de la fondation (L/B) et la direction
de l’action sismique considérée Newmark-Resenblueth (Figure 2.6).
119
CHAPITRE V: RESULTATS ET INTERPRETATIONS
Module de cisaillement
34482758,6 1666666,67 71428,57 18518,52
G[KN/m²]
βx 1 1 1 1
Paramètre sans
dimension βV 2,16 2,16 2,16 2,16
βψ 0,50 0,50 0,50 0,5
Les coefficients de Kh 374999999,8 18750000,04 749999,985 187500,015
rigidité de ces Kv 507836990,3 27000000,05 964285,695 230769,2492
ressorts Kψ 1653115203 87890625,18 3138950,83 751201,9832
Poteaux de rive
Sites Site1 Site2 Site3 Site4
Type de sol Très ferme (Rocheux) Ferme Meuble Très Meuble
8 6 5 4
Module élastique E [KN/m²] 1×10 5×10 2×10 5×10
120
CHAPITRE V: RESULTATS ET INTERPRETATIONS
121
CHAPITRE V: RESULTATS ET INTERPRETATIONS
0,8
0,6
0,4
0,2
0
S1 S2 S3 S4
T1(s) sans ISS T1(s) avec ISS
Figure 5.2 : Evaluation de la période (en seconde) en fonction de site (Avec et sans ISS).
160,00%
150,00%
140,00%
130,00%
120,00%
110,00%
100,00%
T1S1 ISS / T1S1 T1S2 ISS / T1S2 T1S3 ISS / T1S3 T1S4 ISS / T1S4
Figure 5.3 : Comparaison des résultats pour la période entre les différents sites (Sans et
avec ISS).
122
CHAPITRE V: RESULTATS ET INTERPRETATIONS
m*(%)
80 sans sol
68,906
70
60
50
40
30
20 13,135
10
0,19 0,019 0,00076830,00001612 0,002109 0,00088210,0000014630,002422
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
les mode
Figure 5.4 : taux de participation massique Enca
Dans le cas de la structure encastré les modes significatifs sont en nombre de trois qui ont
les taux de participation de la structure masse modale égaux a m* =68.90%, 13.13%relatives
aux modes 1 et 4 respectivement. Le mode 1 à fourni plus que la moitié
123
CHAPITRE V: RESULTATS ET INTERPRETATIONS
m*(%) sol1
80
68,908
70
60
50
40
30
20 13,134
10
0,194 0,019 0,0007755 0,00001644 0,002138 0,00076030,0000014830,002439
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
les mode
Dans le cas de la structure avec ISS (S1) les modes significatifs sont en nombre de deux qui
ont les taux de participation de la masse modale égaux a m* = 68.90%, 13.13%relatives aux
modes 1 et 4 respectivement, toujours le mode 1 à fourni plus que la moitié
m*(%) sol2
80
68,962
70
60
50
40
30
20 13,105
10 0,242 0,027 0,000823 1,79E-05 0,002716 0,000825 1,70E-06 0,00268
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
les mode
Dans le cas de la structure avec ISS (S2) les modes significatifs sont en nombre de deux qui
ont les taux de participation de la masse modale égaux a m* = 68.90%, 13.13%relatives aux
modes 1 et 4 respectivement, toujours le mode 1 à fourni plus que la moitié
124
CHAPITRE V: RESULTATS ET INTERPRETATIONS
m*(%) sol3
80
67,602
70
60
50
40
30
20 12,82
10 2,668 0,101 0,00144 1,45E-07 0,188 0,179 1 0,119
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
les mode
Dans ce cas de la structure avec ISS (S3) les modes significatifs sont en nombre de trois qui
ont les taux de participation de la masse modale égaux a m* =2.668%, 67.602%, 1% relatives
aux modes 1, 2 et 4 respectivement. A ce stade le mode 2 à fourni plus part de la réponse
modale de la structure et le reste est partagé entre le mode 1 et le mode 4.
m*(%) sol4
80 71,378
70
60
50
40
30
20 11,852
10 0,026 0,079 0,001489 0,003614 0,238 9,50E-05 0,001417 0,103
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
les mode
Dans le cas de la structure avec ISS (S4) les modes significatifs sont en nombre de deux qui
ont les taux de participation de la masse modale égaux a m* = 71.378%, 11.852%relatives aux
modes 2 et 4 respectivement, toujours le mode 2 à fourni plus que la moitié
125
CHAPITRE V: RESULTATS ET INTERPRETATIONS
126
CHAPITRE V: RESULTATS ET INTERPRETATIONS
1,28
1,26
1,24
1,22
Enca (S1) (S2) (S3) (S4)
déplacement en [cm] 1,2545 1,2558 1,2734 1,2943 1,3136
DANS LE SENS YY
0,16
0,14
0,12
0,1
0,08
Uy[Cm]
0,06
0,04
0,02
0
Enca (S1) (S2) (S3) (S4)
0,1039 0,1034 0,1095 0,1253 0,1364
127
CHAPITRE V: RESULTATS ET INTERPRETATIONS
Les deux figures 5.11 et 5.12 donnent respectivement les variations des efforts
tranchant en fonction des sites sans et avec l’effet de l’interaction sol structure.
V (KN)
2900
2768,448 2770,772 2780,595
2800
2695,248
2700
2600
2500
2397,513
2400
2300
2200
Enca (S1) (S2) (S3) (S4)
Figure 5.12 : Effort tranchant (en Kn) à la base en fonction du site (sens x-x).
V (KN)
90 79,981 83,371
77,258
80
70 61,162
60
50
38,336
40
30
20
10
0
Enca (S1) (S2) (S3) (S4)
Figure 5.13: Effort tranchant (en Kn) à la base en fonction du site (sens y-y).
Dans le cas avec ISS, l’effort tranchant à la base de la structure diminue quel que soit le
type de sol,
128
CHAPITRE V: RESULTATS ET INTERPRETATIONS
0,01
0,005
0 temps (s)
0 2 4 6 8 10 12
-0,005
-0,01
-0,015
-0,02
0,001
0,0005
temps (s)
0
0 2 4 6 8 10 12
-0,0005
-0,001
-0,0015
Figure 5.14b Déplacement (en m) (sens y-y).
129
CHAPITRE V: RESULTATS ET INTERPRETATIONS
En examinant les graphes en remarque que les déplacements horizontaux de la structure avec
ISS sont approximativement identiques avec des déplacements de la structure encastré au long
du temps pour le sol- ferme et très ferme cependant quelques perturbation sont apparues sur la
courbe de sol meuble mais pour le sol très meuble en observe un allongement de déplacement
presque de 10 % par rapport à la structure à base fixe...
3000
2000
1000
0 temps (s)
0 2 4 6 8 10 12
-1000
-2000
-3000
130
CHAPITRE V: RESULTATS ET INTERPRETATIONS
50
temps (s)
0
0 2 4 6 8 10 12
-50
-100
-150
Figure 5.15b l’effort tranchant (en kn) (sens y-y).
Les efforts tranchants à la base dans la structure encastrée et sols ferme sont plus importants
que dans le cas des structures qui repose sur des sols meuble, ce qui conduit à conclure que le
prendre en compte de l’ISS réduire les efforts tranchants à la base.
5-4 Comparaison des résultats locaux :
a- Poteaux
Les résultats des différentes sollicitations (N,T) maximales dans le poteau le plus sollicités
pour deux cas étudiés sans/avec prise en compte de l`effet de l`ISS obtenues de la
combinaison le plus défavorable (G+Q+Ex) sons présenté sur la figure 5.16
131
CHAPITRE V: RESULTATS ET INTERPRETATIONS
enc s1 s2 s3 s4
enc s1 s2 s3 s4 40
H(m)
40
H(m)
35
35
30
30
25
25
20
20
15
15
10
10
5
5
T(kn)
0
N(kn) 0 -1 -0,5 0
-2500 -2000 -1500 -1000 -500 0
Figure 5.16: Comparaison des sollicitations l'effort normal (N) et des efforts tranchant (T)
Les résultats des sollicitations du sol ferme (S1) et du sol très ferme (S2), convergents vers les
résultats de cas de la structure encastré avec une incertitude trop petite.
Les sollicitations en cas de sol très meuble (S4) sont plus petits que des autres types,
la variation des deux structure, a base fixe et la structure a base flexible repose sur un sol très
meuble S4 cas pour l’effort normal repris par les poteaux varie entre 0.025 % et 40 %.
132
CHAPITRE V: RESULTATS ET INTERPRETATIONS
On constate quand on une très grande augmentation du moment fléchissant dans le cas de la
considération de l’ISS avec un sol très meuble S4 jusqu’à 40,57% avec une diminution de
l’effort de compression ce qui nous donne une différence de ferraillage importante.
a- Poutre
Pour pouvoir comprendre l’ISS et son influence sur les résultats des analyses on a tracé aussi
une série des tests sur la poutre qui sont représentées sur la figure5.1
enc s1 s2 s3 s4
T(kn)
3
2,5
2
1,5
1
0,5
0
-0,5 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
L(m)
-1
M(kn.m) enc s1 s2 s3 s4
60
40
20
L(m)
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
-20
-40
-60
133
CHAPITRE V: RESULTATS ET INTERPRETATIONS
En examinant chaque graphe des comparaisons, on peut remarquer que les courbes qui
représentent le comportement de la structure qui est en contact avec un sol ferme (S2) ou un
sol très ferme (S1), ils ont pris la même forme que la courbe de cas encastré , ici nous pouvons
accepter l'hypothèse d’étudier une structure encastrée à sa base.
L'apparence de l'écart entre les résultats de la modélisation en termes d’efforts interne et des
autres sollicitations de la structure qui est en contact avec le sol meuble (S3), et les résultats du
cas de la structure encastré, Les différents résultats dans ce cas sont plus grands que celle de la
structure encastré, cela signifie qu'il est nécessaire de prendre en compte l’hypothèse de
l’interaction sol structure dans nos calculs, pour que nous connaissions le comportement réel
des structures.
Pour le cas du sol très meuble (S4), il a donné des résultats très importants, où toutes les
sollicitations dans cas sont plus grandes par rapport aux autres cas.
5-5 Conclusion :
La réponse de la structure dépond non seulement de ses caractéristiques dynamiques, de
l’excitation sismique mais aussi des caractéristiques du milieu extérieur entourant la base de la
structure.
Dans le cas des bâtiments courants, l`utilisation de méthodes simplifiées conduit à prendre
un modèle sans interaction sol structure en considérant la structure parfaitement encastrée au
niveau des fondations. Ceci peut s`avérer valable pour des structures construites sur des sols
de ferme ou très ferme.
Dans le cas de sol meuble ou très meuble l’interaction sol structure intervient de façon
significative. Par conséquent, l'effet de l'action du sol sur le comportement de la structure lors
d'un séisme joue un rôle primordial et ne peut être négligé ni dissocié du calcul de la réaction
totale de la construction face à un séisme.
134
Conclusion générale
Au cours du travail élaboré dans le cadre de mon mémoire de master, nous me suisrendu
compte que l’analyse de l’interaction sol-structure est très importante sur la réponse
sismique d’une structure en béton armée
Dans l’étude élaborée, on a considéré premièrement l’hypothèse de l’encastrement parfait
à la base, deuxièmement, nous considérant l’effet de ISS avec quatre types de spectres
de réponse associés aux différentes catégories de site. Le sol a été considéré comme homogène
et donc comparable à milieu continu. Le sol est modélisé par des ressorts élastiques.
Les réponses maximales de ces structures, avec et sans ISS, sous l’excitation sismique ont été
analysées et comparées. Pour avoir des résultats fiables, nous avons utilisé un modèle
d'éléments finis 3D considérant l’interaction sols-structure
La démarche pour la prise en compte de l’ISS comprend les étapes :
Le calcul de manière approchée des raideurs de sol avec les méthodes (Newmark –
Resenbbleuth )
Le calcul des déplacements
Le calcul des déplacements maximal
Le calcul de l’effort tranchant
Le calcul de l’effort tranchant total à la base.
Le calcul de moment
Nous avons observé à travers comparaison entre les deux cas sans et avec ISS dans les quatre
sites, une légère différence dans les déplacements, les efforts tranchant et les moments dans les
sites ferme et très ferme. Mais dans les sites meuble et très meuble, il y a une grosse différence
qui ne peut être négligeable.
Les résultats présentés dans cette étude avec les hypothèses considérées ont montré que la
modélisation d’une structure avec tenir compte l’effet ISS sont les plus fiables car leur
dépendance des caractéristiques des sols est trop importante.
Alors que la modélisation d’une structure encastrée (sans tenir compte l’effet ISS) n’est pas
à recommander car elle donne des résultats trop conservatifs Où il peut être modélisé sol
ferme et très ferme sans l'interaction sol-structure (ISS) mais sol meuble est très meuble il ne
peut pas être modélisé sans l'interaction sol-structure il est modélisé avec l'interaction sol-
structure
135
REFERENCE
[1] http://www2.ggl.ulaval.ca
[2] http://www.maxicours.com/,consulté
[14] Règles Parasismiques Algériennes 88 (RPA88), D.T.R.B.C 2 48, Algérie, OPU 1988
[15] Règles Parasismiques Algériennes 99 (RPA99), D.T.R.B.C 2 48, Algérie, OPU 1999
[16] Capra A., DAVIDOVICI V., Calcul dynamique des structures en zone sismique, Paris,
Editions Eyrolles 1984.
[17] Oudjene M., Meghlat M., Influence du sol sur la réponse dynamique des structures
rigides soumises à l’action sismique, Mémoire d’ingénieur, Université Mouloud Mammeri de
Tizi-Ouzou, 2001.
136
[18] Davidovici V.,La construction en zone sismique, Paris, Editions Le Moniteur 1999.
[19] Zacek M.,Construire parasismique, Marseille, Editions Parenthèses 1996. Batoz J-L.,
Dhatt G., Modélisation des structures par éléments finis - solides élastiques, Vol.1. Editions
Hermès 1990.
[22] BOUZOUINA Anes Abdelmoutaal, Interaction sol structure avec cas d`etude, Mémoire
de Master en Génie Civil, Ecole Nationale Polytechnique, 2017.
[26] Menad mohammed , Analyse sismique d'une structure en béton armé avec prise en
compte de l'effet de l'interaction sol-structure (Influence des conditions élastiques de sol),
Mémoire de Fin d’Etudes Pour l’obtention du diplôme de Master, UTMB 2022
[28] Antar Kamel, Prise en compte de l'interaction sol structure dans la réponse des
structures en béton arme, mémoire de magister, Université des Sciences et de la Technologie
d'Oran, 2014.
137
Annexe
138