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Chapitre II : PRINCIPAUX COMPOSANTS D’UN RESEAU LOCAL 8H

I – NŒUDS

I.1 DEFINITION

Les nœuds sont la rencontre et le traitement des données par un élément matériel.
C’est le point d’intersession d’un réseau où les différents terminaux interconnectés
s’échangent des données.
C’est le point de coupure de plusieurs liaisons d’équipement informatique.

Exemple : Routeur, Commutateur, Serveur, Imprimante

I.2 ORDINATEURS ET TERMINAUX

ORDINATEURS

Un ordinateur est un système de traitement de l'information programmable tel que défini par
Alan Turing et qui fonctionne par la lecture séquentielle d'un ensemble d'instructions,
organisées en programmes, qui lui font exécuter des opérations logiques et arithmétiques.

TERMINAUX

En informatique, un terminal est un ensemble de périphérique qui permet de communiquer


avec un ordinateur.
Il correspond aujourd’hui à l’association d’un clavier et d’un moniteur relié à l’unité centrale.

I.3 CONCENTRATEUR

Les concentrateurs se sont des équipements qui concentrent des connexions (passif), les
concentrateurs actifs ajoutent la caractéristique de régénération des signaux.

I.4 AUTRES ELEMENTS (IMPRIMANTE, SCANNER…)

- IMPRIMANTE

L’imprimante permet la reproduction haute qualité de texte et de graphique sur support papier
ou optique.

EXEMPLE :

Une imprimante laser est un type d’imprimante permettant la reproduction haute qualité de
textes et de graphiques sur support papier ou optique. Les imprimantes laser utilise un procédé
d’impression xérographique (ou électrophotographique). Mais se distingue des photocopieurs
par le fait que l’image est produite le balayage direct d’un faisceau laser à travers le tambour
interne (drum) de l’imprimante.

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- SCANNER

Un scanner est un appareil qui permet d’analyser et /ou saisir une image pour attribuer une
valeur numérique à chacun de ses points.
- Un scanner, ou scanneur , aussi appelé numériseur à balayage, est un périphérique
informatique qui permet de numériser des documents ou autres, comme les empreintes
digitales par exemple.

II – SUPPORTS DE TRANSMISSION

L’infrastructure d’un réseau, la qualité de service offerte, les solutions à mettre en œuvre
dépendent largement des supports de transmission utilisée. Les supports de transmission
exploitent les priorités de conductibilité des métaux

Pour transmettre des informations d’un point à un autre, il faut un canal qui servira de chemin
pour le passage de ces informations. Ce canal est appelé canal de transmission ou support de
transmission. En réseau informatique, téléinformatique ou télécoms.

Définition : Nous entendons par "Supports de transmission" tous les moyens par lesquels on
peut conduire un signal de son lieu de production à sa destination avec le moins possible de
déperditions, dispersions ou distorsions.

(Paire torsadés, coaxial) celle des ondes électromagnétique (faisceau hertziens, guide d’ondes,
satellite) ou celle des spectres visibles de la lumière.

On distingue plusieurs sortes de support de transmission :

- Les câbles à paires torsadées


- Les câbles coaxiaux
- Les câbles à fibre optique
- Les liaisons infrarouges
- Les liaisons hertziennes

II.1 PAIRE TORSADEE

La paire torsadée ou symétrique est constituée de deux conducteurs identiques torsadée. Les
torsades réduisent l’inductance de la ligne (L) généralement plusieurs paires sont regroupées
sous une enveloppe protectrice appelée gaine pour un câble. Les câbles contiennent une paire
(dessert téléphonique), 4 paires (réseau locaux), où plusieurs dizaines de paire (câble
téléphonique)

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II.1.1 DESCRIPTION

Une paire torsadée est une ligne symétrique formée de deux fils conducteurs enroulés en
hélice l’un autour de l’autre. Cette configuration a pour but principal de limiter la sensibilité
aux interférences et la diaphonie dans les câbles multipaires.

En français, « paire symétrique » est, en téléphonie, synonyme de « paire torsadée ».

Les paires torsadées se trouvent en téléphonie, en instrumentation et en transmission de


données informatiques, domaine où elles ont fait l'objet d'importants développements. Elles
s'utilisent aussi dans les câbles de puissance, afin de réduire leurs émissions.

Il existe plusieurs types de paires torsadées :

 Paire torsadée non blindée : Unshielded twisted pair (UTP)

- Dénomination officielle U/UTP. La paire torsadée non blindée n’est entourée d’aucun
blindage protecteur.

 Paire torsadée écrantée : Foiled twisted pair (FTP)

- Dénomination officielle F/UTP. L'ensemble des paires torsadées a un blindage global


assuré par une feuille d’aluminium. L’écran est disposé entre la gaine extérieure et les
4 paires torsadées. Les paires torsadées ne sont pas individuellement blindées.

 Paire torsadée blindée : Shielded twisted pair (STP)

- Dénomination officielle U/FTP. Chaque paire torsadée blindée est entourée d’un
feuillard en aluminium, de façon similaire à un câble coaxial.

 Paire torsadée doublement écrantée : Foiled foiled twisted pair (FFTP)

- Dénomination officielle F/FTP. Chaque paire torsadée est entourée d'une feuille de
blindage en aluminium. L'ensemble des paires torsadées a une feuille de blindage
collectif en aluminium.

 Paire torsadée écrantée et blindée : Shielded foiled twisted pair (SFTP)

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- Dénomination officielle SF/UTP. Câble doté d’un double écran (feuille métallisée et
tresse) commun à l’ensemble des paires. Les paires torsadées ne sont pas
individuellement blindées (contrairement à ce que le terme Shielded foiled twisted
pair pourrait faire croire).

 Paire torsadée super blindée : Super Shielded Twisted Pair (SSTP)

- Dénomination officielle S/FTP. Chacune des paires est blindée par un écran en
aluminium, et en plus la gaine extérieure est blindée par une tresse en cuivre étamé.

Les câbles basse fréquence audio analogiques mobiles, hors des installations fixes, utilisent
généralement un blindage par tresse, donnant un câble plus souple, qui résiste mieux aux
torsions répétées et transmet moins les vibrations mécaniques.

II.1.2 TYPES (UTP, STP, FTP, SFTP)

Les types de blindages

Paires torsadées UTP (U/UTP).

Paires torsadées FTP (F/UTP).

Paires torsadées SSTP (S/FTP).

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 U (« unshielded ») : non blindé
 S (« braided shielding ») : blindage par tresse
 F (« foil shielding ») : blindage par feuillard

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Dénomination courante de câbles de transmission de données

Usage courant ISO 11801 Blindage Blindage


du câble de paire
UTP U/UTP Aucun Aucun
STP S/UTP Tresse Aucun
FTP, STP F/UTP Feuillard Aucun
SFTP, S-FTP, STP SF/UTP Tresse, feuillard Aucun
STP U/FTP Aucun Feuillard
SSTP, SFTP, STP S/FTP Tresse Feuillard
FFTP, STP F/FTP Feuillard
Feuillard

SSTP, SFTP, STP SF/FTP Tresse, feuillard Feuillard

II.1.3 CONNECTEURS (RJ-45, RJ-11)

- CONNECTEURS RJ-45

RJ45 est le nom usuel et exact du connecteur modulaire (en) 8P8C (8 positions et 8 contacts
électriques) utilisé couramment pour les connexions Ethernet, et pour les connecteurs
téléphoniques.
La norme EIA/TIA spécifie un connecteur RJ-45 pour câble UTP, STP, FTP, SFTP :
- RJ-45 correspondance : Registered Jack
- 45 : Un ordre de connexion de fils spécifique le connecteur RJ-45 comporte huit fils
de couleur.
- Quatre (4) de ces fils (T 1 à T 2 ¿ appels << Tips >>, acheminent la tension.
- Quatre (4) autres¿) appelés << rings >> sont mis à la terre.

T1 R1 T2 R2 T3 R3 T4 R4

NB : Pour que l’électricité circule entre le connecteur et prise, l’ordre des fils doit
respecter le code de couleur T568A ou T568B de la norme EIA/TIA-568-B-1

- CONNECTEURS RJ-11

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Un connecteur RJ-11, de l'anglais Registered jack 11 est un standard international utilisé par
des appareils téléphoniques fixes. Il est également utilisé dans le domaine des réseaux locaux.
Sur un connecteur RJ-11, il n'y a que quatre fils utilisés sur les six disponibles alors que
la RJ12 les utilise tous les six.
En revanche, la prise RJ-11 est plus petite et dispose de moins de fils qu'une prise RJ-45.

Connectique

Embase avec prise RJ11 femelle.

II.1.4 CATEGORIES UTP (1, 2, 3, 4, 5)

Pour limiter les interférences, les paires torsadées sont souvent blindées. Comme le blindage
est fait de métal, celui-ci constitue également un référentiel de masse. Le blindage peut être
appliqué individuellement aux paires, ou à l’ensemble formé par celles-ci. Lorsque le
blindage est appliqué à l’ensemble des paires, on parle d’écrantage.

Les catégories de câbles

Les câbles UTP sont classés en catégories selon l’intégrité du signal. Ces différentes
catégories sont ratifiées par les autorités de normalisation américaines ANSI/TIA/EIA,
Européennes CENELEC 50173, internationales.

Les catégories 1 et 2 n'ont jamais existé. La première normalisation EIA/TIA 568 de 1990 a
repris le concept de « qualités de câbles » 1 et 2 utilisées par un distributeur, et a commencé la
numération officielle à 3.

Catégorie 3

La catégorie 3 est un type de câblage testé à 16 MHz. Ce type de câble de nos jours ne sert
principalement plus qu’à la téléphonie sur le marché commercial, aussi bien pour les lignes
analogiques que numériques (systèmes téléphoniques). Il est également utilisé pour les
réseaux Ethernet (10 Mb/s). Ce type de câblage est en abandon depuis 2007 par les opérateurs
au bénéfice de câbles de catégorie 5 ou supérieure, pour la transmission de la voix comme des
données. Le code couleur est jaune, vert, rouge, noir. Dans les systèmes de xDSL on prend le
vert et le rouge pour transmettre les données.

Catégorie 4

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La catégorie 4 est un type de câblage testé à 20 MHz. Ce standard fut principalement utilisé
pour les réseaux Token Ring à 16 Mbit/s ou les réseaux 10BASE-T. Il fut rapidement
remplacé par les catégories 5 et 5e. Dans la norme ANSI/TIA/EIA-568B (2011), seule la
catégorie 3 est décrite.

Catégorie 5 / Classe D

L'ancienne catégorie 5 permet une bande passante de 100 MHz et un débit allant jusqu’à
100 Mbit/s. Ce standard permet l’utilisation du 100BASE-TX, ainsi que diverses applications
de téléphonie ou de réseaux (Token ring, ATM). La catégorie 5 est obsolète et remplacée par
la catégorie 5e. À noter que la norme ISO 11801, depuis la version 2000, a renommé la
nouvelle catégorie 5e en catégorie 5, alors que la normalisation nord-américaine conserve le
terme « 5e ».

Catégorie 5e / classe De

La catégorie 5e (enhanced) peut permettre une quantité d'information allant jusqu’à


1 000 Mbit/s. C’est un type de câblage testé à 100 MHz (apparu dans la norme TIA/EIA-
568B). La norme est une adaptation de la catégorie 5, améliorée pour permettre le Gigabit
Ethernet. Le type de blindage et l’appairage en longueur ne sont pas spécifiés. Dans la norme
ISO 11801, depuis 2000, cette catégorie est renommée catégorie 5 / Classe D.

II.2 CABLE COAXIAL

Le câble coaxial ou ligne coaxiale désigne une ligne de transmission ou liaison asymétrique,
utilisée en basses ou hautes fréquences, composée d'un câble à deux conducteurs (central et
extérieur), dont le conducteur externe assure le plus souvent le blindage.
L'invention en est attribuée à Oliver Heaviside (breveté en 1880). L'Américain Herman
Affel a développé le câble coaxial moderne, dont le brevet a été accepté en 1931.

II.2.1 DESCRIPTION
L'âme centrale, qui peut être mono-brin ou multi-brins en cuivre ou en cuivre étamé / argenté,
voire en acier cuivré, est entourée d'un matériau diélectrique, isolant. Le diélectrique peut être
d'une part, entouré d'une tresse simple ou double conductrice, sous laquelle peut figurer un
feuillard / un ruban en cuivre ou en aluminium enroulé ou d'un tube en cuivre nu, cuivre
annelé, cuivre étamé ou aluminium étamé et d'autre part, d'une gaine extérieure isolante et
protectrice. Pour les câbles coaxiaux ayant un blindage externe sous la forme d'un tube
métallique, la dénomination câble semi-rigide est généralement employée.

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Sa forme spécifique permet de ne générer et de ne capter aucun flux perturbateur extérieur. Ce
type de câble est employé pour la télédistribution de signaux numériques ou analogiques à
haute ou basse fréquence ainsi que pour les câbles rayonnants associés à un émetteur,
notamment exploités pour véhiculer les ondes radio dans les tunnels ou les souterrains.

II.2.3 TYPES (Fin, Epais)

Le câble coaxial fin

Le câble coaxial fin (THINNET) est reconnaissable par les caractéristiques suivantes ;

Un diamètre de 6 millimètres

 Un fil flexible
 Un débit de 10 Mb/s
 Une longueur maximum de 185 mètres
 Une impédance de 50 Ohm
 10 base 2

Le câble coaxial fin est utilisé pour la télévision par exemple.

Le câble coaxial épais

Le câble coaxial épais (THICNET ou ETHERNET STANDARD) est reconnaissable par les
caractéristiques suivantes :

 Un diamètre de 12 millimètres
 Un fil rigide
 Un débit de 10 Mb/s
 Une longueur maximum de 500 mètres
 Une impédance de 75 Ohm
 10 bases 5

Le câble coaxial épais permet de transmettre des données sur de plus longues distances parce
que le fil de cuivre est le plus épais, il est le plus résistant aux interférences…

II.2.4 CONNECTEURS (BNC, T, Vampire, AUI…)

- CONNECTEURS BNC

Le connecteur BNC (Bayonet Neill–Concelman connector) est un connecteur électrique


utilisé en terminaison de câble coaxial, en particulier dans le domaine radio-fréquence. Simple
d'utilisation et rapide à fixer, il s'agit d'un connecteur tubulaire portant, sur sa partie femelle,
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deux petites baïonnettes diamétralement opposées qui s'encastrent dans des encoches situées
sur le connecteur mâle. La fixation est assurée en effectuant un quart de tour à la bague qui
enserre le connecteur.

Les connecteurs des « câbles de transceivers »

Les connecteurs des câbles de transceivers peuvent être de différentes sortes :

 Des connecteurs AUI (Attachement Unit Interface)

Les connecteurs BNC des câbles coaxiaux

Les connecteurs BNC des câbles coaxiaux

Le câble coaxial fin et le câble coaxial épais utilisent les mêmes connecteurs BNC (British
Naval Connector).

- CONNECTEURS en T

Le connecteur BNC en T permet de relier la carte réseau d’un ordinateur aux connecteur BNC
du câble. Le prolongateur BNC permet de relier deux segments de câble coaxial pour n en
former qu’un seul mais plus long…

- CONNECTERS Vampire

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- CONNECTEURS AUI…

Attachment unit interface (AUI) ou interface de raccordement à l'unité, est une interface qui
assure la liaison entre l'unité de raccordement au support (MAU) et la sous-couche (partie
supérieure de la couche physique dans le modèle OSI de l'ISO) de signalisation de la couche
physique (PLS ou Physical Layer Signaling) du standard Ethernet 1 Mbit/s - 10 Mbit/s.
Un terminal, une station de travail ou un ordinateur (DTE) peuvent se trouver à une distance
suffisamment éloignée du moyen de raccordement au support (MAU) lié au réseau de
transmission de données pour qu'une connexion directe ne soit pas possible. L'interface AUI
apporte la souplesse nécessaire qui permet de réaliser cette connexion entre ces équipements
ou DTE et le réseau informatique.

II.2.5 CATEGORIES (PVC « Chlorure de Polyvinyle » et Téflon)

Il existe de nombreuses utilisations du PVC dans l'industrie. On trouve principalement quatre


types de PVC :

 Le PVC souple, qui recouvre certaines pièces telles les manches de pinces, a un
aspect brillant. On peut aussi le trouver dans les sols plastiques, les revêtements
muraux PVC, dans des types de plafonds tels les plafonds tendus ;

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TEFLON ou Teflon-PTFE ou Téflon (abréviation de tétra-fluoroéthylène et ajout de la
terminaison on des matières plastiques).

II.3 FIBRE OPTIQUE

Les fibres optiques transmettent des signaux par le biais d'impulsions lumineuses. Ces
impulsions lumineuses sont émises à un bout de la fibre optique, se propagent dans la fibre
optique jusqu’à l'autre bout, où elles sont captées par un récepteur lumineux. La fibre optique
est composée d'un cœur de matériau transparent, entouré par une gaine de matériau lui aussi
transparent, l'ensemble étant entouré par une couche plastique de protection. Le cœur a un
indice de réfraction inférieur à celui de la gaine. En conséquence, la lumière rebondit sur les
parois de la gaine, et se propage dans le cœur par rebonds.

II.3.1 DESCRIPTION

La fibre utilise le principe de réfraction de la lumière, Elle est constituée d’un cœur (en silice)
qui confine l’énergie lumineuse et propage le signal. Ce cœur est recouvert d’une gaine à
faible indice de réfraction : l’onde lumineuse est alors enfermée dans la silice. La gaine
favorise la propagation du signal. Un revêtement de protection protège la fibre. L’onde
lumineuse transmise via le cœur est généralement émise par diode laser. C'est ce qui permet
au réseau fibre optique d'avoir un affaiblissement très faible du signal avec la distance.

II.3.2 TYPES (Monomode, Multimode)


Les fibres optiques peuvent être classées en deux catégories selon le diamètre de leur cœur et
la longueur d'onde utilisée :
- Les fibres monomodes
- Les fibres multimodes.
 FIBRES MULTIMODES
Les fibres multimodes (dites MMF, pour Multi Mode Fiber), ont été les premières sur le
marché. Elles ont pour caractéristique de transporter plusieurs modes (trajets lumineux). Du
fait de la dispersion intermodale, on constate un étalement temporel du signal proportionnel à
la longueur de la fibre. En conséquence, elles sont utilisées uniquement pour des bas débits ou
de courtes distances. La dispersion modale peut cependant être minimisée (à une longueur
d'onde donnée) en réalisant un gradient d'indice dans le cœur de la fibre. Elles sont
caractérisées par un diamètre de cœur de plusieurs dizaines à plusieurs centaines de
micromètres (les cœurs en multimodes sont de 50 ou 62,5 µm pour le bas débit). Cependant
les fibres les plus récentes, de type OM3, permettent d'atteindre le Gbit/s sur des distances de
l'ordre du km. Les longues distances ne peuvent être couvertes que par des fibres optiques
monomodes.

 FIBRES MONOMODES
Pour de plus longues distances et/ou de plus hauts débits, on préfère utiliser des fibres
monomodes qui sont technologiquement plus avancées car plus fines. Leur cœur très fin
n'admet ainsi qu'un mode de propagation, le plus direct possible c'est-à-dire dans l'axe de la
fibre. Les pertes sont donc minimes (moins de réflexion sur l'interface cœur/gaine) que cela
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soit pour de très haut débits et de très longues distances. Les fibres monomodes sont de ce fait
adaptées pour les lignes intercontinentales (câbles sous-marins). Une fibre monomode n'a pas
de dispersion intermodale. En revanche, il existe un autre type de dispersion : la dispersion
intramodale. Son origine est la largeur finie du train d'onde d'émission qui implique que l'onde
n'est pas strictement monochromatique : toutes les longueurs d'onde ne se propagent pas à la
même vitesse dans le guide ce qui induit un élargissement de l'impulsion dans la fibre optique.
On l'appelle aussi dispersion chromatique. Ces fibres monomodes sont caractérisées par un
diamètre de cœur de seulement quelques micromètres (le cœur monomode est de 9 µm pour le
haut débit).

II.3.3 CONNECTEURS (ST, SC)

Les acronymes SC, LC, FC et ST correspondent aux types de conducteurs optiques les plus
utilisés pour les applications FTTH et réseaux de communications. Quant à la terminologie
PC/UPC/APC, cela correspond aux types de polissage applique à la terminaison optique
(ferrule) qui rend possible le passage de l’impulsion optique à travers deux fibres optiques.

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II.3.4 CATEGORIES (Gradient d’indice, Saut d’indice)

 Fibre multimode à saut d'indice ou à gradient d'indice ?

Selon la répartition de l'indice de réfraction de la fibre, la fibre multimode peut être classée en
deux catégories : la fibre multimode à saut d’indice et la fibre multimode à gradient d’indice.
Comme leurs principes de fonctionnement sont différents, les deux types de fibres
multimodes sont utilisés dans des scénarios différents. Cet article vous fournira plus de détails
sur les principes de fonctionnement et les applications des deux types de fibres multimodes,
ainsi que sur leurs différences.

Principes de fonctionnement et applications de la fibre multimode à saut d’indice

Dans les fibres optiques, la fibre à saut d’indice est une fibre dont l’indice de réfraction est
uniforme dans le cœur et fortement réduit dans l'interface cœur-gaine en raison d’un indice de
réfraction plus faible dans la gaine. Pour la fibre multimode à saut d’indice, la lumière se
propage le long de l'axe de la fibre en zigzag selon le principe de la réflexion totale. La
lumière qui pénètre dans la fibre sous différents angles d'incidence empruntera des chemins
différents. Bien que les lumières incidentes se propagent à la même vitesse simultanément à
l'entrée, le temps nécessaire pour atteindre la sortie de la fibre est différent, ce qui entraîne
une dispersion temporelle appelée dispersion modale.

Comme les communications numériques utilisent des impulsions lumineuses pour transmettre
des signaux sur toute la longueur de la fibre, la dispersion modale provoque un élargissement
important de l'impulsion et sa propagation lorsqu'elle se déplace avec la fibre. Plus la fibre
transmet de modes, plus les impulsions se propagent. Cela limite considérablement la largeur
de bande des fibres multimodes à saut d’indice. La dispersion modale est également
défavorable à la communication par fibre optique. Pour les systèmes à fibre optique

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numérique, lorsque la dispersion est importante, elle entraîne un chevauchement des
impulsions, ce qui provoque une interférence inter-symbole (ISI) et augmente le taux d'erreur
binaire (TEB). Par conséquent, la dispersion des fibres n'affecte pas seulement la capacité de
transmission de la fibre, mais limite également la distance de relais des systèmes de
communication par fibre optique. En raison de cette limitation, la fibre multimode à saut
d’indice est normalement utilisée dans les systèmes de communication sur de courtes
distances (quelques kilomètres) et à faible vitesse (8 Mb/s ou moins) à un coût relativement
inférieur. Cependant, la situation est différente en ce qui concerne les fibres monomodes à
saut d’indice. Dans une fibre monomode à saut d’indice, elle ne peut transmettre que la
lumière d'un seul mode. Par conséquent, la dispersion modale est très faible, ce qui réduit
l’impact moindre sur la distance de transmission. Normalement, les fibres monomodes sont
toutes à saut d’indice.

 Principes de fonctionnement et applications de la fibre multimode à

gradient d’indice

La fibre multimode à gradient d'indice est un type de fibre optique dont l'indice de réfraction
est plus élevé dans l'axe du cœur, puis diminue progressivement vers l'interface cœur-gaine.
C'est-à-dire que l'indice de réfraction d'une fibre à gradient d'indice diminue progressivement
à partir de son centre, et finit par atteindre la même valeur que la gaine au bord du cœur. Le
changement d'indice de réfraction provoque une réfraction plutôt qu'une réflexion totale
interne. Lorsque la lumière traverse une couche ayant un indice de réfraction plus faible, elle
se replie sur l'axe de la fibre. La réflexion totale interne ne se produit pas car la réfraction
ramène la lumière dans l'axe de la fibre avant qu'elle arrive au niveau de la gaine.

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Dans le cas de la fibre multimode à gradient d'indice, la lumière se propage vers l'avant sous
forme d'oscillation sinusoïdale. Comme les fibres multimodes à saut d’indice, les différentes
lumières d'une fibre multimode à gradient d'indice suivent des chemins différents. Cependant,
la vitesse de propagation de la lumière dans les fibres multimodes à gradient d'indice est
différente car la vitesse de la lumière guidée varie en fonction de l'indice de réfraction du
cœur de la fibre. Plus la lumière s'éloigne du centre de la fibre, plus sa vitesse est rapide. La
différence de vitesse compense les trajets plus longs suivis par les rayons lumineux qui
s'éloignent le plus du centre de la fibre. Cette égalisation du temps de transmission des
différents modes réduit considérablement la dispersion des modes, ce qui permet d’obtenir
une plus grande largeur de bande dans la fibre à gradient d'indice. Par conséquent, la plupart
des fibres multimodes actuelles sont des fibres à gradient d'indice. Par rapport à la fibre à saut
d’indice, la fibre à gradient d'indice est généralement utilisée dans les systèmes de
communication à distance modérée (10~20 km) et à vitesse relativement élevée (34~140
Mb/s), avec un coût supérieur.

Quelle est la différence entre les fibres multimodes à saut d’indice et à gradient

d’indice ?

Ces deux types de fibres se distinguent principalement par les aspects suivants :

Taille de la bande passante Bande passante réduite Bande passante plus élevée
Scénarios d'application Normalement utilisée Généralement utilisée dans les
dans les systèmes de systèmes de communication à
communication sur de distance modérée (10~20 km)
courtes distances et à vitesse relativement
(quelques kilomètres) et à élevée (34~140 Mb/s)

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vitesse réduite (8 Mb/s ou
moins)
Forme de transmission des La lumière se propage le La lumière se propage vers
données long de l'axe de la fibre l'avant sous forme
en zigzag d'oscillations/courbes
sinusoïdales
Dispersion modale Affecte la capacité de Dispersion fortement réduite
transmission de la fibre et par rapport à la fibre
limite la distance de multimode à saut d’indice, ce
relais qui permet d'obtenir une
bande passante plus élevée
Performance Relativement inférieur Élevé
Coûts Plus bas Plus élevé

II.4. SUPPORTS SANS FILS


Les technologies sans fils utilisent comme support des ondes électromagnétiques. La
transmission des bits s'effectue en utilisant l'onde électromagnétique comme support, via des
techniques de modulation, que nous aborderons plus tard. L'émission et la réception de ces
ondes se fait par des antennes, intégrées dans toute carte sans fil. Ces techniques sont
évidemment moins faibles que le transport par un câble, fût-il optique ou en cuivre. Déjà, les
ondes s'atténuent avec la distance qu'elles parcourent : au-delà d'une certaine distance, le
signal transmis est trop faible pour être capté. La portée du sans fil est donc limitée, là où les
câbles sont capables d'avoir une portée bien plus longue. De plus, les murs et autres objets ont
tendance à atténuer les ondes électromagnétiques qui les traversent, réduisant l'amplitude du
signal. Là encore, la portée est encore diminuée.
Les longueurs d'onde utilisées sont souvent des ondes radio, des micro-ondes, ou des ondes
infrarouges. Les ondes infrarouges sont rarement utilisées dans les réseaux informatiques. Il
faut dire que les infrarouges ne traversent pas les murs, sans compter que beaucoup d'objets
émettent un rayonnement infrarouge qui peut biaiser le signal. Autant cela ne pose pas de
problèmes pour transmettre le signal d'une télécommande, autant cela ne convient pas pour
des réseaux sans fils LAN ou WAN. De même, les micro-ondes ne sont pas utilisées dans les
réseaux sans fils, pour des raisons différentes. La totalité des réseaux sans fils actuels utilisent
des ondes radio, c'est à dire des ondes dont la fréquence est comprise entre 9 kHz et 300 GHz.
Les technologies sans fils peuvent être utilisées aussi bien pour créer des réseaux de type PAN
ou LAN que des WAN. On parle alors de Wireless PAN (WPAN), Wireless LAN (WLAN) et
de Wireless WAN (WWAN). Les technologies utilisées ne sont cependant pas les mêmes, les
LAN, PAN et WAN ayant des contraintes différentes. Pour les réseaux LAN et PAN, on
utilise surtout la technologie WIFI, ainsi que quelques autres. Les technologies sans fils WIFI
sont standardisées dans la norme IEEE 802.11. Initialement dans sa version 802.11, cette
norme a reçue plusieurs révisions, qui ont donné naissance aux versions 802.11a, 802.11b,
802.11g, 802.11n et 802.11ac. Chaque norme a un débit maximal et une portée différent, les
performances s'améliorant à chaque version. Chaque norme définit plusieurs intervalles de
fréquences, les canaux, sur lesquels un périphérique peut émettre/recevoir. Le nombre de ces
intervalles de fréquences, les canaux, ainsi que leurs limites maximales et minimales sont
définie par la norme utilisée.

II.4.1 ONDES

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Une onde est la propagation d'une perturbation produisant sur son passage une variation
réversible des propriétés physiques locales du milieu. Elle se déplace avec une vitesse
déterminée qui dépend des caractéristiques du milieu de propagation.

 Les ondes radios terrestres

Les technologies de transmission par radio les plus prisées actuellement quelle que soit la
taille du réseau. Aux ondes à bande étroite sont préférées celles à spectre étalé (spread
Spectrum), plus résistantes aux interférences.
Les usages de ces réseaux sont multiples. Par exemple, des ponts sans fils permettent
d’interconnecter des réseaux locaux, sans utiliser des supports limités.
L’avènement des ordinateurs portables et autres périphériques mobiles à démocratisé l’usage
des réseaux radio pour les utilisateurs. A travers le Bluetooth ou le WI-FI.
Les nouvelles générations de téléphonie cellulaire permettent désormais des transmissions de
données.

II.4.2 LASER

Comme pour la transmission en infrarouge en visibilité direct, cette technique nécessite un


champ de visibilité direct, sensible au problème d’alignement (entre le laser et la photodiode).
Cependant elle est résistante aux interférences et aux perturbations, mais sensible aux
conditions atmosphériques.

II.4.3 INFRAROUGE

Un faisceau de lumière rouge est utilisé pour transmettre les données. Ces signaux sont très
sensibles à un éclairage trop fort. Il est toutefois possible d’atteindre des vitesses de l’ordre de
10 Mbps sur des distances de 330m maximum.
L’intérêt de cette technique est que les éléments sont peu coûteux, car fabriqués en grand
nombre. C’est une solution bien adaptée en intérieur qui n’est pas utilisable en extérieur, car
elle est sensible aux conditions atmosphériques.

III – SUPPORTS DE TRANSMISSION DES RESEAUX ETENDUS

Pour que deux ordinateurs ou équipements réseau communiquent entre eux, il faut qu'ils
soient reliés par quelque chose qui leur permet de transmettre de l'information. Ce quelque
chose est ce qu'on appelle un support de transmission, qui est souvent un simple câble
réseau, composé d'un fil de cuivre ou de fibre optique. Dans d'autres cas, la transmission se
fait sans fils, avec des technologies à base d'infrarouges, d'ondes radio ou de micro-ondes. On
pourrait notamment citer le WIFI, le Bluetooth, et bien d'autres. Pour résumer, il existe deux
types de supports de communication : les câbles réseaux et les sans-fils.
Il faut cependant noter que les spécialistes en électricité et en électronique ont cependant un
jargon un peu plus complexe que "avec fils" et "sans-fils". Ils parlent à la place de liaison
guidée (avec fils) et non-guidée (sans fils). Dans les deux cas, le support de transmission va
propager des ondes électromagnétiques, qui codent les informations transmises. Si le support
est guidé, les ondes électromagnétiques ne pourront pas se disperser et seront contenues dans
un espace restreint. Leur direction de propagation sera quelque peu contrôlée de manière à ce
qu'elles aillent vers la destination et uniquement celle-ci. C'est le cas pour les fibres optiques

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ou les câbles réseaux : l'onde électromagnétique ne sort pas du câble et y reste confinée. Avec
un support de transmission non-guidé, les ondes électromagnétiques vont se propager dans
toutes les directions : elles ne seront pas guidées ou confinées dans un câble et seront émises
dans toutes les directions à partir de la source. C'est le cas des ondes WIFI, Bluetooth et de
toutes les technologies sans-fils en général.
Chaque support a ses avantages et inconvénients, le plus important étant sa portée. Les
supports sans-fils n'émettent pas au-delà d'une certaine distance, au-delà de laquelle le signal
transmis est trop atténué pour être capté. On observe un phénomène similaire sur les câbles
réseaux, qu'ils soient en cuivre ou en fibre optique, mais il est plus sensible sur les câbles en
fils de cuivre, raison pour laquelle les fibres optiques sont surtout utilisées pour de grandes
distances. De manière générale, les technologies sans-fils ont une mauvaise portée : les ondes
électromagnétiques vont se disperser dans l'environnement, facilitant leur atténuation. Les
supports guidés (les câbles en cuivre et fibres optiques) n'ont pas ce problème : ils guident
l'onde électromagnétique, qui ne peut pas s'échapper du câble.

III.1 ONDES (Hertzienne, Radio)

Une onde radioélectrique, communément abrégée en onde radio, est une onde
électromagnétique dont la fréquence est inférieure à 300 GHz. Si la longueur d'onde dans
le vide est supérieure à 1 mètre (fréquences inférieures à 300 MHz) on parle d'ondes
« radiofréquences ». Si la longueur d'onde dans le vide comprise entre à 1 millimètre et
1 mètre (fréquences comprises entre 300 MHz et 300 GHz) on parle d'ondes
« hyperfréquences ». Adaptées au transport de signaux issus de la voix et de l'image, les ondes
radio permettent les radiocommunications (talkie-walkies, téléphone sans fil, téléphonie
mobile…), la radiodiffusion et les radars. Avec les micro-ondes, les radiofréquences font
partie des rayonnements non-ionisants. Leurs effets biologiques et environnementaux, à
certaines fréquences et intensités, font l'objet de nombreuses études, très discutées dans le
cadre du développement des communications sans fil, et notamment de la 5G.

III.2 SATELLITE

Un satellite de télécommunications est un satellite artificiel placé dans l'espace pour des
besoins de télécommunications. Selon le besoin, il circule sur une orbite géostationnaire,
une orbite terrestre basse ou une orbite de Molnia d’où il relaie le signal émis par des stations
émettrices vers des stations réceptrices. Les télécommunications par satellite constituent la
première application commerciale de l'ère spatiale avec le lancement d'un premier satellite
opérationnel (Intelsat I) en 1965. Développé initialement pour les télécommunications
téléphoniques longue distance à une époque où seuls les câbles sous-marins permettaient le
transport à longue distance de la voix depuis le milieu du XXe siècle, il a trouvé depuis d'autres
applications. Le gros de l'activité concerne la diffusion de programmes de télévision. Pour des
services fixes, les satellites de communications apportent une technologie complémentaire à
la fibre optique. Ils sont également utilisés pour des applications mobiles, comme des
communications vers les navires ou les avions.

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IV – DEFAUTS DES SUPPORTS DE TRANSMISSION

Quels sont les défauts du support de transmission qui perturbent le signal ?

Les défauts du support de transmissions qui perturbent le signal sont les bruits (parasites),
les affaiblissements d'amplitude et les distorsions de phase.

IV.1 AFFAIBLISSEMENT OU ATTENUATION

En électronique, l'atténuation ou affaiblissement est la diminution relative de la puissance


d'un signal au cours de sa transmission. C'est la quantité par laquelle il faut multiplier la
valeur du signal à la sortie pour obtenir celle à l'entrée de la section considérée.

IV.2 INADAPTATION D’IMPEDANCE


Traduction désadaptation d'impédance entre dans le dictionnaire Français. Perte ou réduction
d'adaptation, inadaptation soudaine ou progressive.
Car l’adaptation d'impédances est une technique utilisée en électricité permettant
d'optimiser le transfert d'une puissance électrique entre un émetteur (source) et un récepteur
électrique (charge) et d'optimiser la transmission des signaux de télécommunications.

IV.3 DISTORSIONS

La distorsion désigne, dans un appareil ou un canal de transmission, l'ensemble des


modifications indésirables d'un signal qui ne soient ni un gain, ni une atténuation, ni un retard.
Une certaine altération du signal est inévitable ; on cherche à transmettre celui-ci avec le plus
d'exactitude possible. Les progrès en la matière ont donné en audio le concept de Haute-
Fidélité. La limitation de la distorsion dans les circuits intégrés participe à l'intégrité du signal.

IV.4 BRUITS (Blancs, Impulsifs) ET DIAPHONIE

Un bruit blanc est une réalisation d'un processus aléatoire dans lequel la densité spectrale de
puissance est la même pour toutes les fréquences de la bande passante. Le bruit additif blanc
gaussien est un bruit blanc qui suit une loi normale de moyenne et variance données. Des

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générateurs de signaux aléatoires (« signal de bruit ») sont utilisés pour des essais de
dispositifs de transmission et, à faible niveau, pour l'amélioration des systèmes numériques
par dither.
En synthèse et traitement du son, on ne considère que les fréquences audibles, comprises entre
quelques hertz et 16 kHz

On nomme diaphonie, son (parfois « bruit » ou « crosstalk » en anglais) l'interférence d'un


premier signal avec un second. On trouve des traces du premier signal dans le signal du
second, souvent à cause de phénomènes d'induction électromagnétique.
Afin de minimiser la diaphonie, on utilise par exemple des paires torsadées dans
les câbles servant aux transmissions de données dans les réseaux téléphoniques et
informatiques.
Dans les circuits intégrés rapides et à haute densité, la diaphonie compromet l'intégrité du
signal.

V – CHEMINEMENT DES CABLES

Cheminement des câbles de différentes catégories

Il est recommandé que des câbles de catégories différentes (par ex alimentation secteur et
liaison bas niveau) ne soient pas dans le même faisceau ou le même conduit. Les chemins de
câbles doivent être remplis au maximum à la moitié de leur capacité.
Il convient de séparer d'un point de vue électromagnétique les faisceaux les uns des autres,
soit avec des blindages soit en plaçant les câbles dans des conduits différents. La qualité du
blindage détermine la distance à conserver entre faisceaux. Sans aucun blindage, conserver
une distance suffisante entre faisceaux est une solution satisfaisante.

V.1 GOULOTTE

C'est quoi les goulottes ?

Couloir ou tuyau incliné permettant de guider la descente de matériaux liquides, pâteux,


pulvérulents ou granuleux. 2.
Comment installer une goulotte sur un mur ?

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Fixez les goulottes à l'aide de colle (ou de vis) ... mais évitez les débordements. Fixer le profil
de base n'a rien de très compliqué. Prenez le temps d'ébavurer la coupe, puis appliquez un
cordon de mastic-colle de fixation en zigzag au dos du segment, avant de le poser sur le mur.

V.2 PRETUBAGE

Le prétubage Il consiste à couler le béton du mur ou du béton des tubes appelés fourreaux
dans lequel on fait passer les câbles. Les guides câbles permettent de tire les câbles dans ces
fourreaux sur une longue distance.

V.3 INTER CARPET SYSTEM

C'est une technique qui consiste à faire passer les câbles entre les dalles de moquette dans leur
épaisseur

V.4 FAUX PLANCHER

Un faux plancher, ou plancher technique est un local technique souvent utilisé dans les salles
où il y a nécessité de modifications/contrôle assez fréquents et de d’interconnexion entre
différents appareils. Souvent ce faux-plancher sert aussi à faire passer l'air frais venant d'un
climatiseur le faux-plafond servant à évacuer la chaleur.

V.5 FAUX PLAFOND

En architecture, un plafond suspendu, généralement appelé à raison faux plafond, est


un plafond situé sous le plafond principal. Il est généralement constitué de matériaux légers
comme des plaques de plâtre fixés sur une structure métallique. Autrefois, les plafonds
suspendus se nommaient aussi faux planchers.
On aménage également quelquefois des faux planchers dans des salles informatiques et
l’infrastructure de bureaux, etc. pour faciliter le passage des câbles (énergie,
télécommunication, Internet, etc.

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VI – CRITERES DE CHOIX DES SUPPORTS DE TRANSMISSION

 Nature des informations


 Distance
 Débit
 Impédance
 Cout

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