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13 janvier 2012
Sarkozy et lunion civile pour les homosexuels : attention, supercherie La presse se fait lcho dun nouveau revirement sarkozyste : Mariage gay, Sarkozy tent par le oui , titre ainsi Libration du 13/1. Avant de prendre cette promesse du candidat sortant pour argent comptant, il faut avoir lesprit son bilan 1) En 2007, Sarkozy a refus l'ouverture du mariage et propos l'union civile. Le 3 septembre 2006, sur TF1, le candidat Sarkozy avait dclar : Je considre que le mariage homosexuel conduirait ladoption pour les couples homosexuels et je ny suis pas favorable. Pour autant, je veux quon lutte contre toute forme de discrimination. Et lamour homosexuel a le droit la reconnaissance. Donc je propose la cration dun contrat dunion civique qui garantirait lgalit des droits successoraux, sociaux et fiscaux. Il ny a aucune raison quun couple homosexuel soit dsavantag par rapport un couple htrosexuel. Et je suis mme prt faire un pas de plus dans la reconnaissance de lamour homosexuel sur lorganisation de crmonies spcifiques et ventuellement, dans les mairies. Cest pour refuser louverture du mariage tous les couples quen 2006, le candidat UMP proposait cette union civile, objet juridique non identifi, pacs amlior ou sous- mariage, dabord rserv aux seuls homosexuels, puis finalement tous les couples sans enfant. Seule certitude de cette proposition : elle n'accorde aucune reconnaissance l'homoparentalit. Ce que Sarkozy a martel en avril 2007 dans Ttu (http://www.tetu.com/actualites/france/nicolas-sarkozy-je-suis-pour-une-union-civile- homosexuelle-238). Les associations LGBT n'ont jamais soutenu ce projet d' union civile , loign de leur revendication d'galit des droits devant le mariage. 2) De 2007 2012, Sarkozy n'a rien fait pour faire progresser les droits des couples de mme sexe - Depuis 2007, il na tenu aucune des deux promesses faites aux couples de mme sexe (union civile et statut du beau parent). Il n'a pas hsit s'entourer des principaux adversaires des droits des personnes LGBT. Il a nomm Christine Boutin au Gouvernement en 2007 et investi Christian Vanneste aux lections municipales en 2008.