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Introduction:

L’espace urbain est devenu, sous l’effet de


l’évolution démographique et de
l’expansion économique, déterminer par
des questions d’ordre pratique.
L’urbaniste pense et projette sur le tissu
urbain un réseau de rapport entre les
différents éléments de la ville.
Histoire de l’art urbain:
L’art de la ville est passée par trois périodes:

• Période traditionnelle:
L’espace est un produit de
savoir faire qui est
transmis par héritage.
La ville se régénérait
depuis l’intérieur
Période moderne:
L’Art Urbain a
introduit, dans les
villes
occidentales,penda
nt la renaissance, la
proportion, la
régularité, la
symétrie, la
perspective en les
appliquant aux
voies, places,
édifices,On lui doit
la notion de
composition
urbaine, dérivée de
la peinture.
• Période industrielle:
Période de rupture avec
Développement des gars l’art urbain.
Prolifération de
nouveau moyen de
production « la
machine ». La
croissance
démographique
l’oblige.
L’espace est un vécu
fonctionnel.
De l’art urbain à l’art dans
l’urbain:

L’abandon de l’aspect esthétique de la ville


et préoccupation de l’aspect économique
rentier, a engendré une prise de
conscience du coup la réintégration de
l’art dans la ville.
Il s’agit essentiellement de traiter et
réorganiser les espaces publics en ville.
L’art dans la ville est un art public: qu’il soit
légal (les monuments, les jardins, et les
fiches publicitaires) ou illégal (les graffitis,
les pochoirs, peinture murale ou encore la
musique dans la rue), incitant le
promeneur urbain à entrer dans une série
d’exercice.
L’art urbain ne doit pas tomber dans la
facilité de la décoration et ne demeure pas
surexploité dans le cadre de la reconquête
urbaine.
Il faut utiliser un art qui satisfait le public car
il sollicite son goût.
Objectif de l’art dans la ville:
L’art met à jour des démarches qui peuvent
intéresser les citadins:
Création d’ambiance, et constitution de
petits récits par les artistes.
Renforcement de l’identité d’un lieu.
Reconfiguration et requalification des lieux
malmenés par la désaffection industrielle.
L’impact de cette requalification a donner
naissance à un besoin indispensable du
citadin de l’animation dans son
environnement.
L’art urbain,représentant les activités du
pouvoir public, est considéré comme un
marché acquis par les entreprises.
L’art dans l’urbain:
La découverte de la rue, sa reconnaissance
comme un lieu de plaisir esthétique et
politique, sa légitimation comme une
œuvre d’art polysensorielle, tel est notre
préoccupation.
Il ne s’agit pas seulement de l’animer d’un
carnaval, mais d’un colloque académique.
Une interrogation du sens de la
ville ?
Relevons tout d’abord que la présence de l’art
public contribue à créer une situation aux
multiples facettes : spatiale, temporelle,
réflexive, politique, artistique, esthétique. Mais,
plus largement encore, par son jeu de présence
et d’absence , il nous aide à dessiner une
inquiétude urbaine contemporaine. Aussi, l’art
public, met en question les approches
traditionnelles de la ville, nos parcours dans la
ville, et donc notre manière de vivre la ville.
De nos jours l’art urbain, dans l’esprit du
public, s’attache plus à la présence d’art
dans le cadre du 1% du coût des
constructions publiques qui est réservée
aux artistes, il s’attache aussi à la
réalisation du mobilier urbain ou du
traitement des sols.
Nous ne sommes pas dans la rue mais dans la
maison institutionnelle de la culture
Qui de l’art ou de la rue influence
l’autre ?

Il y a un éternel va et vient, l’art pille la rue et


rue ne cesse de reprendre à l’art ce que
celui ci restitue après l’avoir digéré et
transformer.
Il s’agit ici de faire rencontrer la haute
culture et la basse culture.
Des artistes comme R.FILLIOU avec la
galerie légitime (1962) ou R.HAINS grâce
à sa formidable capacité à artialiser tout
objet ou événement via l’œil, l’esprit, son
appareil photographique et le langage,
n’ont de cesse a nous faire rappeler cette
évidence: le premier lieu de l’art est le
corps, le second est le monde, et la rue est
une modalité des deux.
Il n’y a pas d’art dans la ville, la ville est elle-
même, en tant qu’établissement humain,
regardée comme une œuvre d’art en
perpétuelle transformation (reconnaissance
par les sensation spécifique, on apprécie le
caractère transitoire des choses).
La rue ne sera ni belle ni parlante pour ce qui
ne se donnera pas de la peine de lire, de
relire et de traduire chaque situation. nous
devons l’analyser pour promouvoir sa
reconnaissance et sa compréhension.
Encore plus, la rue dans sa complexité
d’entité humaine, sociale, économique,
culturelle, sauve le monument de la
solitude à laquelle le condamnent
ensemble sa localisation, son socle, une
plaque commémorative.

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