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internationale de la
Francophonie
Présenté par la
classe𝑋 𝑒 A
ProfesseurGosoiu Cristina
Le terme francophonie
est apparu pour la
première fois vers 1880,
lorsqu’un géographe
français, Onesime
Reclus, l’utilise pour
désigner l’ensemble des
personnes et des pays
parlant le français
Objectifs de l’OIF
• contribuer à améliorer le niveau de vie de ses
populations
Un peu d’histoire
• Les origines françaises de la Louisiane datent de la fin du
XVIIème siècle, quand en 1682, Sieur Cavelier de La Salle prend
possession d’un vaste territoire qu’il nomme Louisiane en
l’honneur du Roi de France Louis XIV qui se voit offrir cet Etat.
En 1763, la fin de la guerre franco-anglaise est aussi le début
d’une tragédie pour les Français du Canada, les Acadiens.
Chassés de l’Acadie par les Anglais en 1764, les premiers bateaux
de réfugiés acadiens accostent en Louisiane. A bord se trouvent
plusieurs familles de Canadiens francophones. Ils ont réussi à
dompter les bayous, terre étrange et difficile. Aujourd’hui, ils
portent le nom de Cajuns. En 1800, Napoléon Bonaparte et Charles
IV d’Espagne signent la convention de San Ildefonso: la Louisiane
est de nouveau française. Mais en 1803, Napoléon décide de la
vendre aux jeunes Etats-Unis d’Amérique pour quinze millions de
dollars.
• L’influence française reste fortement présente dans tout
l’état grâce à des villes ou villages aux noms évocateurs
comme : Napoléonville, Baton Rouge ou Saint-Louis. La ville
de Lafayette, berceau de nos cousins francophones les
Cajuns, représente la capitale de cet héritage culturel
français. A Lafayette, on peut visiter le centre culturel
Jean Laffite Acadian Cultural Center et y visionner un film
sous-titré en français sur la déportation des Acadiens (du
Canada aujourd'hui) en Louisiane. Cette visite se poursuit
généralement avec le village de Vermilionville à une
centaine de mètres, un éco-musée avec des Cadiens
francophones qui racontent la vie des Cadiens d'autrefois.
Aujourd'hui
• Le petit village de Saint Martinville, peuplé de 7000
habitants, et situé à quelques kilomètres de Lafayette
rassemble une grande communauté de francophones. Uns des
lieux incontournables de ce village pittoresque est le café
Le Petit Paris.
New Orleans
Les francophones en Haïti
Contexte historique
• Dans les années 1790, la propagation des idéaux de la Révolution française se traduira,
à Saint-Domingue, par la Révolte des esclaves. Les populations noires, menées par
Toussaint Louverture, réclamant un statut et des droits analogues à ceux des Blancs et
s’opposant ainsi au joug métropolitain. Ceux-ci seront partiellement appuyés par la
Grande-Bretagne, l’Espagne et les Blancs royalistes opposés au régime révolutionnaire.
Pour calmer le jeu et éviter de perdre sa colonie, la Convention - le gouvernement
français révolutionnaire – proclamera l’abolition de l’esclavage en 1794.
• Au cours des années suivantes, Toussaint Louverture s’emploiera à refouler les
Britanniques et les Espagnols, alors que les Français royalistes seront peu à peu
ostracisés. La prise du pouvoir par Napoléon Bonaparte viendra toutefois bouleverser la
donne, puisque le général corse se positionnera en faveur de la restauration de
l’esclavagisme, de la reconquête d’Haïti et fera assassiner Toussaint Louverture.
• Les positions esclavagistes napoléoniennes mèneront vers la guerre d’Indépendance, se
soldant par la défaite française à l’issue de la bataille de Vertières.
• En 1825, le roi Charles X de France reconnait la jeune république haïtienne contre une
indemnité de 150 millions de francs d’or, une dette qui affectera le développement
d’Haïti.
• Les Lumières ayant inspiré la Révolution française, une forte tradition de francophilie
se perpétuera après l’indépendance d’Haïti.
Faits saillants
• Depuis les dernières décennies, les stratégies de développement en Haïti
placent l’éducation au premier plan. Étant donné la proximité culturelle
et historique avec la France et la francophonie, la scolarisation se fait
en français et les institutions du pays fonctionnent en créole et en
français. Le français est perçu comme un vecteur d’ouverture sur le
monde. La proximité linguistique du créole haïtien avec cette langue
contribue aussi à renforcer la vitalité du français dans la Perle des
Antilles. L’importance des relations bilatérales entre Haïti et le
Canada, de même que l’importance de la diaspora haïtienne au Canada et en
particulier, à Montréal, contribuent également au renforcement de la
culture francophone.
• L’ensemble de la population d’Haïti, soit près de 10 000 000 d’habitants,
auxquels il convient d’ajouter jusqu’à un million d’Haïtiens aux États-
Unis et près de 160 000 au Canada - concentrés à 83 % dans la ville de
Montréal – parlent le créole haïtien, à base lexicale française. Le taux
de scolarisation primaire, en Haïti, est de 50 % et si la quasi-totalité
des Haïtiens ont certaines notions de français, environ 40 %, parlent
couramment français. Toutefois, certaines estimations plus conservatrices
estiment que seulement 10 % des Haïtiens parleraient le français.
Haïti