Vous êtes sur la page 1sur 51

Par IKRAM EL GHAZOUANI

1. Identifier les grands foyers de peuplement


2. Analyser l’extenstion de l’espace habité par les hommes
3. Analyser le rôle des facteurs naturels dans la répartition de la
population
4. Analyser le rôle des facteurs économiques et socioculturels dans la
répartition de la population mondiale
 est le nombre d'êtres humains vivant sur Terre à un instant donné.
 Elle est estimée à 7,55 milliards au 1er juillet 2017 selon l'Organisation des Nations
unies alors qu'elle était estimée à 7 milliards au 31 octobre 2012, à 6,1 milliards en
2000
 Cette augmentation de la population tend cependant à ralentir avec une baisse
mondiale plus ou moins importante de l'indice de fécondité.
 Appelé aussi foyer de population, est une zone géographique de forte densité humaine à
l'échelle du globe.
 Au contraire, on dit d'une zone géographique de faible densité humaine qu'elle est un désert
humain.
 L'inégale répartition de la population
A) Les foyers de peuplement
 l'Asie orientale, l'Asie du Sud, l'Asie du Sud-Est et l'Europe.
 Les foyers secondaires sont : l'Amérique Centrale, le
Centre-Est de l'Amérique du Nord, la Russie, le Proche et
Moyen-Orient, le Centre Est de l'Amérique, le golfe de
Guinée et l'Afrique Orientale.
 La densité mondiale de population s'élève à 50 hab/km².
B) Les facteurs d'explications

1. Contraintes naturelles
- Relief : les montages peuvent être un obstacle à l'installation des
hommes (pentes, terres peu fertiles, froid, accès difficile).
- Climat : tout dépend du milieu :
- équatorial : forte chaleur et humidité (contraignant) donc maladies
- désertique : sec et manque de pluie donc culture impossible
- froid : végétation impossible
 Toutefois, l'homme parvient à s'adapter à ses climats et aux
conditions.
2. Rôle de l’homme
L'aménagement du territoire par les sociétés humaines est le
facteur déterminant.

3. Concentration de la population mondiale


 Elle s'explique par des raisons historiques et économiques.
 La ville est le lieu par excellence du travail.
 En plus des contraintes naturelles, les inégalités de peuplement
s'explique surtout par le rôle de l'homme. Par ailleurs, elles
peuvent aussi s'expliquer par les inégalités de développement.
A) Les pays riches et hérétogènes
- 20% de la population mondiale
- 80% des richesses mondiales
- principalement des pays du Nord
B) La diversité du Sud

 80% de la population détient 20% des richesses, malgré


une croissance économique forte, le développement des
pays du Sud est freiné par un certain nombre de facteurs
tels que le colonialisme, la corruption des gouvernements,
dépendance financière et techniques à l'égard des pays du
Nord.
 Les pays du Sud sont développés de façon inégale : les
pays les plus riches sont les pays pétrôliers et les pays
émergeants comme le Brésil, Chine et Inde.
 La plupart des pays africains accumulent des difficultés
économiques et politiques.
A) Frontières : lignes de séparation ?
 La frontière est la limite d'un territoire, crée par l'Homme. En effet, les Empires
coloniaux du XXème siècle, on tracé 40% des frontières internationales surtout en
Asie et en Afrique.
1. Lieux de tension
A cause des questions de la gestion de l'eau, de l'accès aux ressources ou de la
protection de l'environnement
2. Lieux d'échanges
On parle dans ce cas d'interfaces voir usines à la frontière comme aux U.S.A. et du
Mexique.
B) La disparition des frontières ?

 La frontière est amenée à disparaître puisqu'on vit


dans un monde où les flux sont de plus en plus
intenses.
 Par ailleurs, de nombreuses décisions sont prises
au niveau international. Des organisations
internationales prennent des décisions ou signent
des accords. Les conférences sont organisés pour
prévenir/préserver l'avenir de la planète.
 L'inégale répartition de la population mondiale repose sur
des facteurs climatiques, naturels, économiques,
historiques.
 Les hommes vivent dans un monde inégalement développé
où certains espaces sont plus développés que d'autres.
 Au niveau des frontières, on trouve des échanges ou des
tensions.
 Cependant le poids des activités humaines ont des
conséquences comme la dégradation de l'environnement
et le développement durable.
1. Identifier les principaux axes de déplacement
2. La mondialisation
3. Organisation des échanges commerciaux
1.1.1 – Les flux :

 On appelle flux l’écoulement, le transfert, d’une certaine quantité de


personnes, de véhicules, d’informations, de marchandises, transportés
par un moyen de communication, par le biais d’un réseau.
 Les flux peuvent être matériels ou immatériels, mais ils concernent
toujours des phénomènes de circulation (de personnes, de
marchandises, des capitaux,
 Pour mesurer les flux, il faut tenir compte de la quantité
transportée et de la distance franchie : passagers/km ou
tonnes/km. Lorsque l’on rapporte cette quantité à une unité
de temps on obtient un débit : mégabits/seconde ou
bauds/ seconde pour les télécommunications,
informatiques.
 Unité Véhicule Particulier (UVP) par heure pour le trafic
routier.
 Cependant, en sciences humaines et sociales, tous les flux
ne peuvent pas être rapportés à une distance et être
exprimés sous la forme d’un débit.
1.1.2 – Réseaux :

 lorsque l’on évoque les réseaux, on parle des


liaisons qui relient et connectent ensemble des
territoires, qu’ils soient routiers, ferroviaires,
maritimes, aériens ou numériques.
 Il existe des réseaux matériels, qui sont visibles et
discontinus (autoroutes ou fibre optique), des
réseaux de personnes et des réseaux immatériels
(communications par satellites).
1.1.3 – Hub :
 un hub est un aéroport international qui sert de plateforme
de correspondance et de redistribution entre les lignes
longs courriers et les lignes intérieures.
 Roissy, en France, est un hub mondial : 60 millions de
voyageurs y atterrissent ou transitent chaque année.

1.1.4 – Mobilité :
 le terme mobilité fait allusion à des déplacements de
personnes qu’il s’agisse de migrations, de tourisme ou de
mouvements pendulaires.
1.1.5 – La mondialisation

La mise en relation des différentes parties du monde grâce à


la multiplication de flux de natures très différentes. Et l’un
des phénomènes les plus visibles de cette mondialisation
est que l’on assiste depuis quelques décennies à une
explosion des mobilités de personnes, de marchandises, de
capitaux et d’informations grâce à des réseaux de
communications et de transports de plus en plus
performants et de moins en moins coûteux.
 Le croissement de ces deux concepts, nous amène a défini la
géographie des flux comme la Science qui étudie la mobilité spatiale
des phénomènes matériels ou immatériels.
 En d’autre terme la géo flux est la science qui étudie les mouvements
des marchandises, les capitaux, des services et des informations sur
l’espace.
 La géographie des flux a pour objet l’étude des
différents mouvements des phénomènes matériels
(Marchandises, Personnes) et immatériels (Finance,
Informations, Connaissances) à la surface du globe.
Les échanges internationaux se sont intensifiés, mais
aussi diversifiés. Ils engendrent des flux, c’est des
courants d’échanges, visibles ou non, qui sillonnent
toute la planète : flux de marchandises, de services,
de capitaux et d’homme.
 Les échanges des marchandises sont les plus visibles et les plus quantifiables. Ils
sont dominés par les produits manufacturés qui forment les deux tiers des
échanges valeur.
 Ces échanges concernant de plus en plus les produits élaborés sont dominés par
les pays industrialisés, ce qui engendre de puissant flux Nord/Nord.
 Cependant, le poids des pays développement s’accroît du fait, notamment, des
NPI. (Nouveaux Pays Industriels).
 La part des autres marchandises (Denrées alimentaires, matières premières et
produits énergétiques) régresse en valeur, tout constituant des tonnages très
élevés.
 Dans le cas des denrées alimentaires et des matières premières, les pays riches
deviennent les premiers fournisseurs et les premiers acheteurs.
 Pour l’énergie en particulier le pétrole, les flux Sud/Nord dominent.
 Emigration : La sortie de son pays pour s’installer dans un autre pays)
 (Immigration: L’entrée dans un Etat différent pour une personne non autochtone
désirant s’y installer).
 Migration totale : Somme des départs et arrivées pour un même endroit.
 Migration nette : Solde entre départs et arrivées définitives par rapport à une
zone.
 Migration, mobilité et mouvement sont des notions qui désignent des formes de
déplacement d’éléments ou de personnes. Les géographes s’intéressent
particulièrement aux migrations humaines de longues distances en cherchant à
comprendre les causes.
 Difficile à mesurer, connaissent une croissance
exceptionnelle sans commune mesure avec celles des
échanges de marchandises, ils regroupent les flux de
devises, effectués pour le règlement des échanges de
biens et services, et les flux de capitaux. Ceux-ci
correspondent à des placements financiers, tels que les
investissements directs dans une entreprise, l’achat
d’action ou d’obligations de bourse, les prêts et les
emprunts.
 Ces échanges ont pris de l’ampleur durant les trente
« Glorieuses » mais leur croissance est devenue
spectaculaire depuis les années 1970. Ces années ont vu le
développement des Euromarchés, (des marchés de
capitaux sur lesquels prêts et emprunts sont réalisés dans
une monnaie différente de celle du pays où se font ces
opérations, ceci afin de contourner les réglementations
fiscales nationales.
 Selon la définition du Bureau International du Travail (BIT), on note :
 Flux d’information: « La circulation de données de toute nature qui
sont rassemblées, organisées et communiquées ».
 Les progrès technologiques en matière de télécommunication
(Satellites, Informatique, Vidéocommunication) permettent une
circulation accélérée, voire un enjeu économique mais aussi culturel
et idéologique et les pays du Nord les dominent.
 On parle de circulation pour qualifier les déplacements de biens
immatériels : Idée, Capitaux, Informations, Données,
Télécommunication. Certains d’entre eux permettent des relations et
font donc partie des moyens de communications.
 Les flux mondiaux de connaissance sont en train de devenir un facteur clé du
développement (notamment économique et industriel) des pays, essentiellement
du Nord et émergents. Il existe en effet, de très nombreuses alliances qualifiées de
« transfrontières » entre entreprises et universités et les métropoles les plus
puissantes cherchent par tous les moyens à attirer une main d’œuvre hautement
qualifiée. Ce brain drain, c’est-à-dire ce déplacement de cerveaux vers des pays
dans lesquels ils ne sont pas nés concourt naturellement à faire voyager les
connaissances culturelles, intellectuelles, scientifiques partout dans le monde.
Les réseaux traditionnels
1- Le transport terrestre
1.2- Le rail ou le chemin de fer
1.2- La voie d’eaux
1.2.1- La voie maritime
1.2.2 – La voies d’eaux intérieures: (Fluviales ou Lacunaires)
1.3– Le transport aérospatial
1.3.1– La voie aérienne
1.3.2- Spatiale :
 Entre les deux guerres, les échanges mondiaux n’augmentent que
très peu, et ce, seulement entre 1921 et 1928.
 Après 1929, ils vont même régresser. Cette contraction du
commerce international est due au protectionnisme.
 Les USA n’ont donc pas réussi à imposer ce qu’ils souhaitaient en
1919 : la suppression des barrières économiques.
 En 1945, ils y parviendront, parce qu’ils sont plus hégémoniques, et
parce que les autres pays sont convaincus que l’autarcie n’est pas la
bonne voie.
Les échanges explosent ; et pour la première fois,
on instaure une organisation de commerce
mondial : le GATT, devenu en 1995 l’OMC.

A partir de 1962, la Conférence des Nations Unies


pour le Commerce et le Développement
(CNUCED) (dépendante de l’ONU) intervient
aussi pour fixer les règles du commerce et du
développement mondial.

GATT: General Agreement on Tariffs and Trade


 Le GATT visait à instaurer par convention « un code de bonne conduite libérale et
multilatérale. »
 L'objectif principal de l'accord était la liberté des échanges par l'abaissement des droits
de douane et la réduction des restrictions quantitatives ou qualitatives aux échanges.
 Tout commence avec la Conférence de la Havane (1947), d’où sortira une charte pour
l’organisation du commerce mondial.
 A la fin de l’année 1947, est créé un organisme moins ambitieux que prévu : le GATT (General
Agreement on Tarifs and Trade).
 Cet accord repose sur quatre principes fondamentaux :
 La non-discrimination ; tout Etat signataire est lié par :
 la clause de la nation la plus favorisée : Tout avantage consenti par un membre du
GATT à un autre est étendu à tous les autres;
 la règle de réciprocité : un pays réduit ses barrières si ses partenaires réduisent les
leurs ;
 la règle de l'égalité de traitement ou traitement national : il est interdit d'opérer une
discrimination entre producteurs étrangers et producteurs nationaux.
 L'abandon progressif des droits de douane.
 L'abolition des restrictions quantitatives.
 L'interdiction du dumping et des subventions à l'exportation.
 Quelques exceptions sont admises : la création de zones de libre-
échange ou d'unions douanières, traitement plus favorable des pays en
voie de développement...
 Le but est le remplacement du système protectionniste par un système de libre-échange.
 Les USA y sont très favorables en 1945. Ils ne craignent en effet pas la concurrence : ils assurent
plus de la moitié de la production mondiale.
 On institue la clause de la nation la plus favorisée (CNPF). Le principe est que, lorsqu’un pays
accorde à une autre nation un tarif douanier très bas, il doit accepter d’accorder ce même tarif à
tous les autres États. Mais on verra qu’en fait, il existe plein d’exceptions.
 Par ailleurs, tout autre mode de protection que les tarifs douaniers est interdit.
 Ces tarifs doivent d’ailleurs diminuer.
 Les exceptions à cette règle doivent être aussi peu nombreuses que possible (mais elles ne sont
très pas interdites).
 Le GATT est original dans sa composition. Il est en effet une sorte de club, car on n’en est
pas membre de droit. Il faut ainsi payer un droit d’entrée relativement élevé.
 Il n’y a pas de décision prise à la majorité : théoriquement, il faut réunir un
consensus. Le règlement des litiges se fait à l’amiable : il n’existe donc pas
d’organisation juridictionnelle au sein du GATT. Cela permet de mettre en place un
certain nombre de dérogations, sans que l’on risque une sanction. L’OMC apportera, elle
son institution compétente pour les litiges.
 Il n’y a pas de périodicité dans les négociations : il existe cependant des cycles. Ces
cycles vont devenir de plus en plus longs, et de moins en moins rapprochés.
 Il y a eu depuis 1947 huit cycles de négociation :
 1 ère– Genève : 1947 : Il a réuni 23 pays, qui ont parlé de tous les
produits. Il en est ressorti 45 000 concessions tarifaires, portant sur la
moitié des échanges.
 2ème– Annecy : 1949 : 13pays. Il y a eu d’autres concessions tarifaires.
 3ème– Torquay 1951 : 38 pays, réduction des droits de douanes.
 4ème – Genève 1956 :26 pays, réduction des droits de douanes.
 5ème– Dillon Round 1960-1961 : 26 pays, réduction 20% des droits de
douanes sur 20% de produits.
 Ce fut un cycle très important. Nous sommes presque, à cette date, à la fin de la
décolonisation. Le Président américain est J.F. Kennedy. Il en est ressorti 2
grandes décisions :
 les échanges de produits agricoles peuvent se faire en dehors des circuits du
GATT
 les produits textiles sont mis en dérogation.
 6ème – Kennedy round : 1964- 1967 : 62 pays. Réduction
des droits de douanes.

 7ème– Tokyo 1973-1979 :102 pays. A cause de la crise, les


négociateurs rencontrent des difficultés pour s’entendre.
Ils sont tentés par le protectionnisme : ils se sont ingéniés
à mettre en place les BNT (barrières non-tarifaires). C’est
donc une situation nouvelle pour le GATT.
 8ème– Uruguay 1986-1994 round : 120 pays. Lors de ce
cycle, on revient sur toutes les dérogations :
 les produits agricoles et textiles reviennent dans l’organisation
du commerce mondial. La propriété intellectuelle,
 les services, les échanges financiers, rentrent eux aussi dans le
GATT.
 Par ailleurs, le GATT doit, en 1995, devenir « l’Organisation
Mondiale du Commerce », ce qui symbolique d’une vision plus
mondiale, et ce qui marque la suppression d’un titre trop anglo-
saxon.
 Après la création de OMC des cycles ont se sont succédés.
 Singapour 1996 : 1ère Conférence de l’OMC (130 pays).
Programme de travail élargi de l’OMC, investissement,
concurrence, transparence, (marché publics),
environnement et pays les moins avancés.
 Genève 1998 : 134 pays. Préparation du prochain cycle,
transparence et participation des ONG à OMC.
 Seattle 1999 : 136 pays. Les négociateurs surpris par
l’émergence de la contestation des pays en
développement et des sociétés civiles, ne parviennent pas
à lancer un nouveau cycle de négociations.
 Suprématie du Nord dans les échanges
 La triade domine l’ensemble des échanges mondiaux. Les trois pôles se
distinguent sur la carte du commerce international : L’Amérique du Nord (New
York), L’Europe de l’Ouest (Londres) et l’Asie (Japon).
 L’Europe occidentale, qui exporte des produits agricoles et
manufacturés et importe des matières premières, de
l’énergie et des produits manufacturés, c’est à la fois une
zone de divergence et convergence des flux.
 Ceux-ci la relient à toutes les régions du monde. La part de
l’Amérique latin et de l’Océanie étant toutefois assez
réduite.
 L’Amérique du Nord est avant tout un pôle récepteur de
produits manufacturés venant de l’Europe de l’Ouest ainsi
que du Japon et des Nouveaux Pays Industriels (NPI)
asiatiques.
 Inversement le Japon et dans une moindre mesure les pays d’Asie du
Sud-est sont les principaux pôles émetteurs de produits
manufacturés.
 Le Moyen-Orient, exportateur de produits pétroliers, constitue un
pôle secondaire. Des lignes de force apparaissent celle de
l’Atlantique Nord et de plus en plus du pacifique Nord, le trafic
transpacifique ayant depuis le milieu des années 1980, supplanté les
échanges transatlantiques.
 Les trois pôles structurent donc u réseau multipolaire, aux flux très
denses dans le Nord, plus diffus dans le Sud.
 Les intégrations régionales sont les accords entre pays d’une même région du Monde.
Elles sont pour le GATT un premier pas vers une intégration mondiale. Il est plus facile
de développer le libre-échange et la coopération entre pays voisins et de même niveau
économique.
 Mais en fait, l’intégration peut devenir un protectionnisme à plusieurs.
 On distingue 4 types d’intégrations régionales :
 La zone de libre-échange : libre circulation des marchandises ;
 L’union douanière : système douanier commun adopté vis-à-vis des pays tiers ;
 Le marché commun : libre circulation des hommes et des capitaux ;
 La communauté : définition de politiques communes (agricole, économique, éducative,
juridique).
 (Août 1992). Les USA veulent renforcer leurs positions face à un
élargissement de l’UE. Ils vont donc « profiter » du Mexique, ce qui
permettra en outre de limiter les flux migratoires en provenance
des pays latino-américains.
 Historique : L’accord de libre-échange nord-américaine est entré
en vigueur le 01/01/ 1994, créant l’une des plus grande zones de
libre-échange au monde et étalant les attributs de la croissant
économique et de la prospérité au Canada, aux Etats unis et au
Mexique.
 Toujours en Amérique, le projet de ZLEA (Zone de Libre-
échange des Amériques), prévu pour 2005, regrouperait à
l’échelle de tout le continent américain.
 L’ALENA, la communauté Andine (CAN est processus
d’intégration régionale concernant 4 pays de l’Amérique
Latin-Sud « La Bolivie, La Colombie, le Pérou, et
l’Equateur ») et le Mercosur (Marché Commun du Sud
« Argentine, Bolivie, Brésil, Paraguay, Uruguay, Venezuela).
Ce projet témoigne bien de l’interdépendance croissante
des économies nationales et du développement des
organisations régionales.
 Pourtant ce projet initié par George W Bush, suscite de
nombreuses réticences chez les Brésiliens et globalement
dans l’ensemble du cône Sud.
 Avec le traité de Maastricht signé en 1992, la CEE sera intégrée dans l’union
européenne où elle est renommée communauté européenne depuis 1993.
 Actuellement, l’Union européenne est l’Association Economique et Politique
de vingt-sept Etats appartenant au continent Européen.
 Les pays membres : L’Allemagne, L’Autriche, La Belgique, La Bulgarie, Le
Chypre, Le Danemark, L’Espagne, L’Estonie, La Finlande, La France, La Grèce,
La Hongrie, L’Irlande, L’Italie, La Lituanie, La Lettonie, Le Luxembourg, Le
Malte, Les Pays-Bas, La Pologne, Le Portugal, La République Tchèque, La
Roumanie, Le Royaume-Unis, La Slovaquie, La Slovénie et La Suède.
 Trois Etats ont la qualité des candidats et dont la Croatie et
la Turquie pour lesquelles les négociations d’adhésion ont
été entreprises depuis 2007 ainsi que l’ancienne
République Yougoslavie de Macédoine.
 Après son adhésion à l’Union européenne, la Tchèque
assume la présidence.
 Réputée de bonne évolution, l’Union Européenne poursuit certains
objectifs tel que :
 Etablir les fondements d’union sans cesse plus étroite entre les
peuples européens ; sauvegardant la paix et de chercher l’unité
politique.
 Assurer les progrès économiques et sociaux par l »action
commune : création d’un marché commun intérieur européen et
renforcement de la cohésion sociale.
 Création : Créée à Lagos en 1975, celle-ci a son siège à Abuja et regroupe, outre les 8 pays
Ouest-africains de la zone francophone (Benin, Burkina Faso, Côte d’ivoire, Mali, Niger, Sénégal,
Togo), 5 pays de la zone Anglophones (le Nigeria, le Ghana, le Liberia, la Sierra Leone, la
Gambie).et 2 pays Lusophones (Cap vert, Guinée-Bissau « Portugais »). La Mauritanie l’a quitté
en 2000.
 Avec une superficie de 5 114 300 km2 et peuplée de plus de 252 Millions d’habitants. Les Etats
de la communauté diffèrent par leurs régimes politiques, leurs langues et leurs monnaies.
 Pour financer ces projets elle dispose une Banque d’Investissement et de Développement
(BIDC).
 Construit un vaste marché commun Ouest-africain et d’une Union
monétaire ;
– Elever le niveau de vie de ces populations ;
– Maintenir et accroitre la stabilité économique ;
– Renforcer les relations entre les Etats membres et de contribuer au
progrès et au développement du continent Africain.
 De définir les concepts de flux ;
 Faire un aperçu de la géographie des flux ;
 Identifier les différents types et réseaux de flux
 Avoir une approche de l’organisation générale des échanges internationaux ;
 Connaitre la politique d’intégration économique et régionale et les Cartels dans le
monde ;
 Distinguer la disparité des échanges dans le monde.

Vous aimerez peut-être aussi