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Caractérisation et modélisation

de la propagation des ondes


électromagnétiques à 60 GHz
à l’intérieur des bâtiments

Sylvain Collonge
Soutenance de doctorat
17 décembre 2003
2

Plan de l’exposé

 Contexte de l’étude
 Caractérisation du canal
 Modélisation du canal
 Recommandations et perspectives
 Conclusion
3

Plan de l’exposé
 Contexte de l’étude
 Les télécommunications sans fil
 Les réseaux locaux sans fil
 Les ondes millimétriques
 Le projet RNRT Commindor

 Caractérisation du canal
 Modélisation du canal
 Recommandations et perspectives
 Conclusion
Contexte de l’étude 4

Télécommunications sans fil


Contexte de l’étude 5

Enjeux actuels
 Atteindre les débits des réseaux câblés
 Dépasser les 100 Mbit/s

 Assurer la compatibilité entre réseaux


 (ATM, IP, 3G, etc.)

 Supporter tout type de services


 Flux vidéo, audio, images, textes, données

 Garantir la sécurité et la qualité de service


 Assurer une configuration transparente
Contexte de l’étude 6

Réseaux locaux sans fil (WLAN)


 Sans fil : souplesse d’utilisation
 Équipements mobiles ou nomades

 Déploiement : intérieur des bâtiments


 Zones d’intense activité (gares, hôtels, …)
 Réseaux d’entreprises
 Réseaux domestiques

 Complémentarité avec les réseaux radiomobiles


 WLAN : faible mobilité, haut débit, faible couverture
 Radiomobile : forte mobilité, faible débit, grande couverture
Contexte de l’étude 7

Les ondes millimétriques


 Ressources spectrales : denrée rare
 Haut débit : larges bandes nécessaires
 Éviter l’interférence entre réseaux proches
 Montée en fréquence

 Intérêt des ondes millimétriques :


 Larges bandes disponibles
 Réutilisation des fréquences facilitée
 Compacité des équipements
Contexte de l’étude 8

Le projet Commindor (99-02)


 Objectifs : étude sur la faisabilité de réseaux
domestiques sans fil à 60 GHz assurant un débit de plus
de 155 Mbit/s

 Applications visées : interconnexion d’équipements


multimédia grand public

 Verrous scientifiques, technologiques et économiques :


 Étude de la propagation à 60 GHz en milieu domestique
 Optimisation de la topologie réseau et de la couche système
 Conception et technologies millimétriques bas coût
Contexte de l’étude 9

Objectifs de l’étude
 Constat
 Intérêts pour des applications à 60 GHz
 Peu d’études complètes du canal à 60 GHz
 Besoin de modèles fiables, basés sur des mesures

 Apports de l’étude :
 Mieux connaître les spécificités du canal à 60 GHz
 Permettre des simulations systèmes réalistes
 Enrichir les réflexions sur les architectures réseaux
10

Plan de l’exposé
 Contexte de l’étude
 Caractérisation du canal
 Présentation des campagnes de mesure
 Influence de l’activité humaine
 Influence de l’emplacement et du type des antennes
 Bilan des difficultés et propositions de solutions

 Modélisation du canal
 Recommandations et perspectives
 Conclusion
Caractérisation du canal -> présentation des campagnes de mesures 11

Démarche
 Campagnes de mesure sur site
 5 campagnes de mesure
 3 environnements
 Paramètres étudiés
 Influence de l’activité humaine
 Influence de l’emplacement des antennes
 Influence des caractéristiques des antennes
 Influence du mobilier
Caractérisation du canal -> présentation des campagnes de mesures 12

Système de mesure à 60 GHz


Sondeur de canal (développé par l’IETR) Antennes :
 Basé sur la technique de Cox
 Résolution temporelle : 2.3 ns Cornets
 Fenêtre d’observation : jusqu’à 1 µs Ouverture à –3 dB: 10°
 Doppler observable : plusieurs kHz Gain : 22.4 dB
 Puissance émise : 0 dBm
 Dynamique relative : 40 dB Patches
Ouverture à –3 dB: 58°
Gain : 4.2 et 1.6 dB
13

Propagation à 60 GHz
 Difficulté majeure : perte de la visibilité
 Le corps humain est un obstacle à 60 GHz
 Risque de coupures des liaisons
 Les liaisons entre pièces s’avèrent difficiles
 Réduction de la couverture des réseaux

 Comment mesurer ces difficultés ?


 Quelles solutions apporter ?
Caractérisation du canal -> Influence de l’activité humaine 14

Influence de l’activité humaine


 Mesures à long terme : séries de 42 minutes
 Antennes fixes (3 emplacements, 3 associations d’antennes)
 Activité humaine naturelle
(0 à 15 personnes)
 Utilisation d’une caméra vidéo

Environ 20h de mesure au total


Tx1 0 pers. 1-5 6-10 11-15
pers. pers. pers.
CC 55 min 141 min 62 min 6 min
PC 33 min 92 min 56 min 15 min
PP 23 min 113 min 22 min 4 min
Caractérisation du canal -> Influence de l’activité humaine 15

Phénomène d’obstruction
Antenne Tx (patch)

Antenne Rx (cornet) Profil de puissance


de la réponse impulsionnelle

-70 dBm

-80 dBm

-90 dBm
20 30 40 50 60 70 ns
Caractérisation du canal -> Influence de l’activité humaine 16

Caractérisation du phénomène
Description :
Niveau constant (Aref)
+ Variations lentes
+ Pics d’atténuations

Caractéristiques :
 Non stationnarité
 Large bande

Quantification :
 Seuil de détection
 Franchissement du seuil
 Définition de caractéristiques A(t) : variation temporelle de l’atténuation
Caractérisation du canal -> Influence de l’activité humaine 17

Définition des obstructions


 Moments de franchissement
Tdobs et Tfobs
 Durée de l’obstruction
Dobs = Tfobs - Tdobs
 Temps
Amplitude
de montée
moyenne
Pente en dB/s
TfA
3
Aobs 
 Pseudo-période 
Dobs TdA
A(t )dt
Iobs (n)  Tdobs (n  1)
D Tdobs(n)
obs
TdA  Tdobs 
3
Dobs
TfA  Tdobs 
3
Caractérisation du canal -> Influence de l’activité humaine 18

Séries d’obstructions
Observations :
 Obstructions proches
 A(t) > Aref entre obstructions

 Séries d’obstructions

Caractéristiques :
 Durée
 Amplitude
 Pseudo-période
 Temps de montée
Caractérisation du canal -> Influence de l’activité humaine 19

Résultats statistiques
 Durée :
 Augmente avec le nombre de personnes dans l’environnement
 Peu d’influence du type d’antenne
 Valeurs médianes typiques :
 100 ms (1-5 personnes)
 150 ms (6-10 personnes)
 300 ms (11-15 personnes)
 90e percentiles :
 1.5 s (1-5 personnes)
 3.0 s (6-10 personnes)
 10.0 s (11-15 personnes)
 Amplitude :
 Ne dépend pas du nombre de personnes
 Antenne cornet : ~ 80% des séries sont > 15 dB
 Antenne patch : ~ 50% des séries sont > 15 dB
Caractérisation du canal -> Influence de l’activité humaine 20

Indisponibilité du canal
• Définition :  Dserie
TI 
Dmesure

Pour les séries d’obstructions > 20 dB :


• Résultats bruts :
1-5 personnes : 0.5 – 2.5 %
6-10 personnes : 1.0 – 6.0 %

• Résultats corrigés (élimination des valeurs extrêmes) :


1-5 personnes : 0.5 – 2.0 %
6-10 personnes : 1.0 – 2.5 %
Caractérisation du canal -> Influence de l’activité humaine 21

Bilan
 Travail effectué
 Proposition d’une méthodologie pour quantifier le phénomène
d’obstruction par le corps humain
 Constitution d’une base de données de mesure importante

 Résultats :
 Corps humain = obstacle à 60 GHz
 Atténuation supplémentaire forte
 Dserie >> Durée des symboles

 Insuffisance des systèmes classiques de traitement des variations


temporelles (entrelacement temporel, codage,…)
 Forte probabilité de coupure des liaisons
 Nécessité de tirer parti d’une diversité
Caractérisation du canal -> Difficultés et solutions proposées 22

Diversité ?
Diversité fréquentielle ?
 Le phénomène d’obstruction est large bande

Diversité de polarisation ?
 Les polarisations sont affectées de manière similaire

Diversité spatiale ?
 Obstructions simultanées sur des antennes séparées de
quelques longueurs d’onde
Diversité angulaire ?
 Condition nécessaire : variété des angles d’arrivée
Caractérisation du canal -> Propagation multi-pièce 23

Propagation multi-pièce

 Contribution très rare du trajet direct


 Répartition angulaire de la puissance plus diffuse
 Importance des « ouvertures électromagnétiques » (portes…)
Caractérisation du canal -> Influence de l’emplacement et du type d’antenne 24

Influence des antennes (LOS)

Patch : Sélectivité fréquentielle


faible sur un secteur unique et
large autour de la direction du
trajet direct
Trajet
direct

Cornet : Sélectivité fréquentielle


faible sur plusieurs secteurs
angulaires étroits
Caractérisation du canal -> Influence de l’emplacement et du type d’antenne 25

Influence des antennes (NLOS)

Patch : Sélectivité fréquentielle


forte (bande de cohérence <100
MHz)

Cornet : Sélectivité fréquentielle


faible sur plusieurs secteurs
angulaires étroits
Caractérisation du canal -> Influence de l’emplacement et du type d’antenne 26

Bilan
 Configurations mono-pièce
 Importance du trajet direct
 Sélectivité fréquentielle similaire avec cornet et patch
 Avantage du patch : pointage intuitif
 Avantage du cornet : plusieurs angles d’arrivée

 Configurations inter-pièce
 Importance des ouvertures
 Avantage du cornet :
 Gain, faible sélectivité fréquentielle
 Plusieurs angles d’arrivée
 Inconvénient du cornet :
 Pointage précis nécessaire
 Diversité angulaire possible avec des antennes directives
27

Modélisation du canal
 Contexte de l’étude
 Caractérisation du canal
 Modélisation du canal
 Modélisation de l’atténuation
 Modélisation des variations temporelles
 Modélisation spatio-temporelle

 Recommandations et perspectives
 Conclusion
Modélisation du canal 28

Modélisation de l’atténuation
Amod  AmodGE  AmodME  AmodPE  Asuppl
 Composante « grande échelle » :
2 
 2 f  d
AmodGE       est issu des mesures
 c  GTxGRx
Asuppl  Atténuation supplémentaire en situation de non-visibilité
(issue des mesures)
 Composante « moyenne échelle » : AmodME
Loi gaussienne centrée avec un écart-type issu des mesures
 Composante « petite échelle » : AmodPE
Loi gaussienne centrée avec un écart-type issu des mesures
Modélisation du canal 29

Modélisation de l’atténuation
Modélisation du canal 30

Variations temporelles
Paramètres issus des
mesures :
 Temps de montée
 Amplitude
 Durée
 Temps de descente
 Pseudo-période
Modélisation des variations temporelles du canal 31

Principes
Déterminer les lois de densité de probabilité des
paramètres
 en fonction de l’activité humaine
 en fonction des antennes utilisées
 en fonction des situations de visibilité

 Générer des « profils de variations » de


l’atténuation à partir de ces lois
Modélisation des variations temporelles du canal 32

Méthode
 Sélectionner plusieurs lois de probabilité connues
 Approche « visuelle »

 Vérifier la conformité des fonctions de distribution


cumulatives (FDC) empiriques
 Utilisation du test de Kolmogorov-Smirnov (KS)

 Choisir la loi qui décrit au mieux la loi empirique


 Utilisation d’un critère de qualité issu du test KS
Modélisation des variations temporelles du canal 33

Résultats
 Durée :
 loi lognormale « par morceaux »
 Pseudo-période :
 loi lognormale « par morceaux »
 Amplitude :
 loi gaussienne
 Temps de montée et de descente :
 loi lognormale « par morceaux »
Modélisation des variations temporelles du canal 34

Modélisation « par morceaux » (1/3)

Constats :
 Échec du test KS pour
certaines configurations

 Au-dessus du 80e
percentile, écart entre
FDC empirique et FDC
théorique
Modélisation des variations temporelles du canal 35

Modélisation « par morceaux » (2/3)

Solution envisagée :
 Approcher séparément deux zones de la FDC empirique
 1re zone : L% valeurs les plus faibles
 2e zone : valeurs restantes (les plus fortes)

 Deux lois sont obtenues : densités de probabilité f1 et f2

 Une loi globale, dite « par morceaux », est recomposée à


partir de f1 et f2 :
L% L%
f ( x |  1,  2,  1,  2)  f 1( x |  1,  1)  (1  ) f 2( x |  2,  2)
100 100
Modélisation des variations temporelles du canal 36

Modélisation « par morceaux » (3/3)

Résultats : Pour toutes


les configurations :

 f1 et f2 passent le test KS

 f passe le test KS

 La qualité du test KS
augmente
Modélisation des variations temporelles du canal 37

Résultats du modèle
 Écart mesure/simulation :
 Atténuation et temps de montée :
 ~3% (LOS), ~5-6% (NLOS)

 Durée et pseudo-période :
 LOS : ~6%

 NLOS : ~5% (Pseudo-période), ~10% (Durée)

 Améliorations possibles :
 Simuler les obstructions à l’intérieur des séries
 Étudier l’effet mémoire éventuel entre obstructions
Modélisation du canal 38

Modélisation spatio-temporelle
 But : modéliser la réponse impulsionnelle h(,)

 Approche statistique

 Modèle de Spencer
 Basé sur le modèle de Saleh & Velenzuela
Modélisation spatio-temporelle du canal 39

Modèle de Saleh & Valenzuela


 Groupement des trajets

 Puissance moyenne des


groupes et des trajets :
 décroissance exponentielle
 paramètres :  et 

 Nombre de groupes et
de trajets :
 processus de Poisson
 paramètres :  et 
Modélisation spatio-temporelle du canal 40

Modèle de Spencer
 Domaine retard : Saleh & Valenzuela

 Domaine angulaire :
 Même phénomène de groupes
 Groupes : répartition uniforme sur [0,2[
 Trajets : distribution Laplacienne autour de l’angle
moyen des groupes
 Hypothèse : indépendance retards-angles
Modélisation spatio-temporelle du canal 41

Adaptation du modèle
 Validation de l’ensemble du modèle, sauf :
 Distribution gaussienne des angles d’arrivée au sein
des groupes
 Variations lognormales de la puissance des trajets
autour de la moyenne

 Complément : algorithme de détection des


groupes de trajets
 Absent dans les modèles S&V et Spencer
Modélisation spatio-temporelle du canal 42

Détection des groupes


 Traitement préliminaire :
 Détection des trajets
 Détection des maxima locaux significatifs
Puissance
reçue (dBm)

Retards
(ns)

Angles (°)
Modélisation spatio-temporelle du canal -> détection des groupes de trajets 43

Réflexions préliminaires
pour un algorithme

 Trajets puissants en début de cluster


 Structure itérative traitant les trajets selon leur puissance

 Nécessité de séparer les trajets en clusters


 Critère sur la distance dans le plan angles-retards

 Étalement en retard plus important qu’en angle


 Déformation de la topologie du plan angles-retards

 Principe de l’algorithme : détecter les débuts de cluster et y


associer les trajets proches pour former les clusters
Modélisation spatio-temporelle du canal -> détection des groupes de trajets 44

Structure itérative

1re itération
(7e trajets)
2 itération
(18 trajets)
3e itération
(35 trajets)
4e itération
(77 trajets)
Modélisation spatio-temporelle du canal -> détection des groupes de trajets 45

Structure de l’algorithme
Itération 1 : repérage des premiers débuts de clusters

Itération 2 à 4 :
 Formation de groupes à partir des débuts de clusters existants
 Pour chaque groupe : repérage des trajet qui ne peuvent
manifestement pas faire partie du groupe
 Parmi tous ces trajets « isolés », repérage de nouveaux débuts de
clusters

Itération 5 : rattachement de chaque trajet au début de clusters le


plus proche
Modélisation spatio-temporelle du canal -> détection des groupes de trajets 46

Identifier les débuts de cluster


Itération 1 : 7 trajets

 Distances entre trajets


 Hiérarchisation des distances
 Application d’un seuil
 3 groupes
 3 débuts de clusters
Modélisation spatio-temporelle du canal -> détection des groupes de trajets 47

Identifier les débuts de cluster


Itération 2 : 18 trajets
 Association des trajets aux
débuts de clusters existants
 Formation de groupes
 Pour chaque groupe :
 Hiérarchisation
 Séparation des
trajets isolés qui
deviennent des débuts
de clusters potentiels
 Hiérarchisation des
clusters potentiels
 +3 débuts de cluster
Modélisation spatio-temporelle du canal -> détection des groupes de trajets 48

Formation finale des clusters


Itération 5 :
77 trajets
7 clusters
49

Recommandations et
perspectives
 Contexte de l’étude
 Caractérisation du canal
 Modélisation du canal
 Recommandations et perspectives
 Réflexions sur l’architecture des réseaux
 Perspectives de travail
 Conclusion
Recommandations 50

Architectures réseaux
 Scénario 1
 Couverture mono-pièce
 Qualité de service acceptable
 Scénario 2
 Couverture mono/multi-pièce
 Qualité de service bonne
 Scénario 3
 Couverture multi-pièce
 Qualité de service bonne
Recommandations 51

Scénario 1
 Réseau centralisé
 Point d’accès au plafond
 Réduction partielle des obstructions

 Antennes sectorielles, pointées manuellement vers le point d’accès


(comme pour les équipements infrarouges)
 Pas de sélectivité fréquentielle

 En cas d’obstruction :
Retransmission des données

 Avantage : faible complexité


 Problème : faible QoS
(pas de transmissions en temps réel…)
Recommandations 52

Scénario 2
 Réseau distribué (« ad-hoc » ou « mesh network »)
 Déploiement facilité (moins de câblage)

 Diversité angulaire en azimut et élévation pour éviter les obstructions


 Antennes omnidirectionnelles + traitement des multi-trajets
ou
 Antennes multi-sectorielles + traitement d’antennes

 Avantages potentiels :
 Aucune obstruction
 Couverture multi-pièce
 Problème : complexité et coût
des antennes notamment
(vue de dessus)
Recommandations 53

Scénario 3
 Réseau distribué
 Diversité angulaire
 Antennes multi-sectorielles + traitement d’antennes
 Couverture multi-pièce si antennes assez directives (10-40°)

 Diversité de site
 Couverture augmentée
(si assez d’équipements) +Diversité dede
diversité site
 Puissance émise réduite et angulaire
site
(liaisons plus courtes) Diversité angulaire
NLOS
 Avantage : couverture du réseau Équipements 60 GHz
 Problème : complexité + coût
Masquage
54

Perspectives de recherche
 Caractérisation angulaire dynamique du canal
 Sondeur de canal multi-capteur
 Enrichissement des modèles déterministes
 Optimisation des modèles développés
 Affiner le modèle temporel
 Optimiser l’algorithme de détection des groupes
 Utilisation de ces modèles pour des simulations systèmes
 Études sur les antennes multi-sectorielles
 Études sur les protocoles de réseaux
 Comparaison avec d’autres techniques (ULB notamment)
 Coût et performances
55

Conclusion
Travail réalisé :
 Caractérisation de l’influence de paramètres peu étudiés
 Méthodologie d’analyse de l’influence de l’activité humaine
 Constitution d’une base de données de mesure conséquente
 Exploration d’un type d’environnement peu caractérisé à 60 GHz
 Proposition de modèles de la propagation à 60 GHz
Résultats :
 Analyse précise des deux spécificités des ondes millimétriques :
 Difficultés à réaliser des liaisons multi-pièces
 Fortes atténuations causées par les corps humains
 La directivité des antennes permet des liaisons haut débit en situation de
visibilité ou non
 Recommandations pour les architectures des futurs réseaux à 60 GHz
Caractérisation et modélisation
de la propagation des ondes
électromagnétiques à 60 GHz
à l’intérieur des bâtiments

Sylvain Collonge
Soutenance de doctorat
17 décembre 2003
Caractérisation du canal -> présentation des campagnes de mesures 57

Environnements de mesure
Caractérisation du canal 58

Scénarios de mesure
Paramètre 1 : Emplacement des antennes
 Propagation en visibilité directe (mono-pièce)
 Propagation sans visibilité directe (multi-pièce, inter-étage)

Paramètre 2 : Type d’antennes


 Hauteur :
 Type « réseau centralisé » :
 Tx: 2.20m, angle de la pièce principale, pointée vers le sol
 Type « réseau distribué » :
 Tx and Rx at the same height (1.20m)

 Types : Patch / Patch, Patch / Cornet et Cornet / Cornet


 Polarisations : H / V
Caractérisation du canal 59

Scénarios de mesure
Paramètre 3 : Activité humaine
 Mesures à court-terme (<1min)
 1-2 personnes
 Déplacements prédéfinis
 Mesures à long-terme (séries de 40 min)
 Jusqu’à 15 personnes
 Activité naturelle
Paramètre 4 : Mobilier
 Effet « Large échelle » :
 Mesures dans un environnement meublé et vide
 Effet « Petite échelle » :
 Ajout de quelques éléments de mobilier
Caractérisation du canal 60

Procédure de mesure
Angles d’arrivée :
 Rotation sur 360° de l’antenne Rx :
 Cornet : 60 points, pas de 6°
 Patch : 30 points, pas de 12°
 Tronçon linéaire :
 10 points, pas de 1 
 Angle d’élévation nul en Rx
Évanouissements et pertes en distance :
 Antennes pointées l’une vers l’autre
 Tronçon linéaire
 Longueur : de 4 à 80 
 Pas : de /4 à 
Canal variant en temps :
 Antennes fixes, pointées l’une vers l’autres
61

Environnement de mesure 1

Centre de Loisirs
Éducatifs (CLE)
62

Buildings materials
Measurement method :
( Horn antennas )

1 2
Results :
• Breeze blocks (23 cm) : ~66 dB (V polarization)
~60 dB (H polarization)
• Brick + plaster (17 cm) : ~36 dB (V polarization)
~41 dB (H polarization)
• Wooden door (4 cm) : ~15 dB (V & H)
• Window (double-glazing) : ~6 dB (V & H)
…  Major results  Antennas types and locations
63

Couverture radio Source : Siradel


Simulations par lancer de rayons
(À partir des mesures de matériaux réalisées sur site)
 Montre l‘importance du diagramme d’antenne et du pointage
Cornet pointé dans la
Antenne Cornet pointé vers direction du maximum
omnidirectionnelle l’émetteur de puissance reçue
Contexte de l’étude 64

Tendances historiques
Ordinateur  « PC multimédia », PC portable, + radio/TV…
 outil de traitement/calcul
 données : texte/nombre
 non connecté  Réseaux locaux  Internet 
Internet sans fil
Téléphone  Téléphone portable,
+ texte + appareil photo, …
 outil de communication + audio Données
 données : voix « Smart objects »
+ images « multimédia »
« Tout connecté »
 réseau câblé  Sans fil  Accès Internet
+ vidéo « Tout sans fil »
Télévision / Radio  + télécommande, …
 outil de diffusion
 données : vidéo / audio
 réseau unidirectionnel sans fil  TV câblées  Interactivité
Contexte de l’étude 65

Tendances historiques

Objets « Communicants »
 « Connectables »
 Multimédia
 Multi-fonctions

Défis actuels :
 Interfaçage des réseaux
 Haut débit sans fil
 Ergonomie / Usages

Caractérisation du canal -> Influence de l’emplacement et du type d’antenne 66

Angles d’arrivée (LOS)


 Contribution principale du
trajet direct

 Antenne Cornet :
Révèle la contribution des
trajets réfléchis d’ordre 1
67

Obstructions décalées
68

Scénario NLOS – 1 pers.


69

Obstruction et oscillations

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